Rue des Grandes Arcades n° 47 – V 171 (Blondel), N 1074, voir ensuite section 63 parcelle 98 (cadastre)

Ancienne maison zum Klipffel (au battant), démolie en janvier 1906
Nouveau bâtiment (anciens n° 47 et 49), maître d’ouvrage Brasserie au Lion de Munich, architecte Paul Dietze (1906)

La maison numéro 47 est à gauche de celle à oriel (Fischbach, Impr. Alsacienne, doc. B.N.U.)
Carte postale, vers 1907 (la partie gauche correspond à l’ancien n° 47, la partie droite au n° 49) – Façade en avril 2017 puis en avril 2024, le rez-de-chaussée ayant été restitué par le magasin Auchan

Anciennement appelée zum Klipffel (au battant), la maison est inscrite au nom des héritiers du pelletier Chrétien Rœmer dans le Livre des loyers communaux (1587). Son fils Jean Rœmer fait établir en 1598 un auvent qui sera supprimé en 1765. Le pelletier Georges Klug est propriétaire de la maison de 1634 à 1679. Le marchand de drap Gaspard Geyer est autorisé en 1679 à enclore un terrain communal devant sa porte pour agrandir sa boutique à condition de supprimer deux colonnes qui sont en saillie dans les arcades. La maison appartient ensuite au libraire Jean Jacques Rauch, ancien bourgeois de Colmar, (1693-1718) puis aux marchands catholiques Léonard Larcher, Antoine Raynal, Michel Dimier et Joseph Dobner.

Les Grandes Arcades entre la rue des Dominicains à gauche et la ruelle Sainte-Marguerite à droite, Plan-relief de 1727 (Musée historique, cliché Thierry Hatt)

Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 187 (Musée des Plans-relief) 1

L’Atlas des alignements (années 1820) signale une maison à rez-de-chaussée et trois étages en maçonnerie. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade est celle à gauche du repère (b) : au rez-de-chaussée arcade qui donne dans le passage communal, trois étages à trois fenêtres chacun, toiture à quatre niveaux de lucarnes. La cour G montre l’arrière (4-1) du bâtiment sur rue, le bâtiment latéral nord (1-2) et le bâtiment arrière (2-3)
La maison porte d’abord le n° 34 (1784-1857) puis le n° 47.
Selon le plan des Ponts-et-chaussées (1856), la maison en pierre de la veuve Kramp a trois étages (3 EPS, c’est-à-dire trois étages en pierre solide).

Cour G
Plan des Ponts-et-Chaussées, 1856 (ADBR, cote 2 SP 22)

Le passementier Jean Michel Krampp achète en 1811 la maison dont il transmet la propriété à sa fille Pauline, femme du négociant Gustave Schneegans. L’hôtelier François Joseph Schwartz en devient propriétaire en 1872. Sa fille la vend en 1898 à la Brasserie du Lion, déjà propriétaire de la maison voisine (n° 49). Virgile Heitz (marchandises des colonies, épicerie fine, vins en gros et au détail) occupe le magasin au rez-de-chaussée à la fin du XIX° siècle.
La société anonyme Brasserie au Lion de Munich (Aktienbrauerei zum Löwenbräu) demande en février 1905 l’autorisation de construire un nouveau bâtiment aux 47-49, rue des Grandes Arcades selon les plans de l’architecte Paul Dietze (rez-de-chaussée entièrement bâti, cour intérieure aménagée à partir du premier étage). La Brasserie au Lion s’adresse au préfet (Bezirks-Präsident) Halm qui lui accorde dispense de la cour réglementaire.
Le conservateur des monuments historiques d’Alsace Wolff déclare en mai 1905 que la maison n° 47 n’a pas de valeur historique particulière mais que le n° 49 pourvu d’un oriel de 1562 est inscrit sur la liste des monuments ; comme les grandes arcades ont déjà été raccourcies par le nouveau bâtiment Knopf, il serait judicieux de ne pas continuer cette destruction. La Brasserie s’engage à livrer des photographies et des dessins au musée et à y déposer l’oriel et d’autres éléments remarquables. Le maire accorde le 11 septembre 1905 l’autorisation de construire une maison servant d’habitation et de restaurant aux 47-49, rue des Grandes Arcades. La Brasserie déclare en décembre que les arcades ne seront pas conservées. Les anciens bâtiments sont démolis en janvier 1906. Le maire accorde plusieurs avenants (façade vers la place du Temple Neuf, façade vers les Grandes Arcades, niveau des planchers, buanderie). Le gros œuvre est terminé en août 1906. Le certificat de réception finale est accordé en avril 1907.

Façades selon le projet initial, juin 1905 – Façade réalisée, avril 1906 – Coupe A-B (dossier 802 W 77)

Porte (novembre 2017) – Millésime (avril 2024) – Haut de la façade (juillet 2022)

juillet 2025

Sommaire
Cadastre – Police du Bâtiment – Relevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1581 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date approximative de mutation.

		Christophe Rœmer, pelletier
1594	h	Jean Rœmer, pelletier, et (1586) Barbe Hackforth puis (1589) Marguerite Burckhard – luthériens
1634	h	Georges Klug, pelletier, et (1635) Barbe Rœmer veuve de Jean Henri Bleicher – luthériens
1679	v	Philippe Geyer, marchand drapier, et (v. 1666) Marguerite puis Odile – luthériens (vente annulée)
1683	v	Gaspard de Beyer, droguiste, et (1673) Barbe Saltzmann – réformés
1693	v	Jean Jacques Rauch, libraire, et Anne Marie Ettlinger, (1687) Ursule Hepp, d’abord (1669) femme du pasteur Jean Louis Schlehenacker puis (1710) Salomé Schlehenacker, d’abord femme de Jean David Stiegler puis (1702) du chirurgien Chrétien Gallus – luthériens
1718	v	Léonard Larcher, revendeur, et (1694) Anne Duval puis (1730) Anne Françoise Contal – catholiques
1731	v	Antoine Raynal, marchand, et (1707) Catherine Jacquemin – catholiques
1766	v	Michel Dimier, marchand quincailler, et (1751) Marie Anne Desfontaines – catholiques
1776	h	Joseph Dobner, négociant, et (1776) Marie Anne Desfontaines veuve de Michel Dimier – catholiques
1811	v	Jean Michel Kramp, passementier, et (1795) Cléophée Heisch
1837	h	Gustave° Henri Schneegans, négociant, et (1834) Pauline Kramp
1872	v	François Joseph Schwartz, hôtelier, et (1865) Alexandrine Emilie Dauphiné héritière Marie Lucie Emilie Schwartz
<1898	v	Brasserie du Lion, société anonyme à Munich (Aktienbrauerei zum Löwenbräu in München)
1920*		Schützenberger père et fils, société en nom collectif
1931*		Grande Brasserie de la Patrie, Schützenberger & Cie société anonyme

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 1100 livres en 1710, 1900 livres en 1729, 1800 livres en 1736, 1250 livres en 1765, 2000 livres en 1775

(1765, Liste Blondel) V 171 – la veuve d’Antoine Renal
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Dorner, 3 toises, 1 pied et 2 pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre) N 1074, Kramp, Jean Michel, veuve – maison, sol – 1,2 / 0,95 are

Locations

1700, Pierre Sirié, marchand gantier
1702, Pierre Froment, parfumeur
1714, Nicolas Berthier, marchand
1756, Michel Dimier, marchand (futur propriétaire)
1794, Pierre Joseph Mieusset, marchand
1808-1809, loyers*

Livres des communaux

1587, Livre des communaux (VII 1450) f° 132
Les héritiers du pelletier Christophe Rœmer règlent 5 livres 19 sols 8 deniers pour leur maison aux Grandes Arcades, à savoir un terrain communal (21 pieds de long, saillie de 27 pieds) devant la maison, une porte de cave inclinée (7 pieds ½ de long, 5 pieds ½ de large), 2 soupiraux inclinés (2 pieds de long, 2 pouces de large chacun), un étal pliable (7 pieds de long 2 pieds ½ de large), un étal sur pieds (9 pieds ½ de long, saillie de 7 pieds ½), vers l’intérieur deux piliers en bois, un auvent en bois (16 pieds de long, saillie de 4 pieds 3 pouces) et un chenal

Die groß Erbslaübe
Stoffell Römer deß Kürßners seligen Erben haben Vor Irem hauß die Allmendt 21 schu lang, vndt 27 schu herauß, Ein ligende Kellerthüer 7 ½ schu lang vnd 5 ½ schu breit, Zweÿ ligendt Kellerfenster Jedes 2 schu lang vnd ii Zoll breit, Ein Vssatz banckh 7 schu lang vnd 2 ½ schu breit, Mehr ein Banckh sampt dem Standt 9 ½ schu lang, vnd 7 ½ schu herauß, Inwendig Zwo hültzene Seülen, Vornen am hauß ein hültzen Wettertach 16 schu lang,vnd 4 schu 3 Zoll herauß, sampt einem durchgehenden Naach, Soll Allmend sein vnd bleiben, Bessert für das Niessen, v lb xix ß viij d

1598, Livre des loyers communaux, VII 1445 (Zinßbuch C) f° P v°
Le pelletier Jean Rœmer aux grandes Arcades règle 2 sols pour un petit auvent en bois face au marché aux grains à Noël, pour la première fois le 14 mars 1598

Item ij ß d. gibt hanns Römer der Kürßner vnd. der grossen Erbißlauben, von einem hültzenen wetterdächlin an sein hauß gegen dem Kornmarkt gemacht, gefallt der erste Zinß vff weÿhenachten nechst künfftig. Actum Zinstag den 14.t Martÿ 1598.

1598, Livre des loyers communaux, VII 1446 (Zinßbuch D) f° 173
Le pelletier Jean Rœmer aux grandes Arcades règle 2 sols pour un petit auvent en bois (saillie de trois pieds, 15 pieds de long) face au marché aux grains, pour la première fois le 14 mars 1598 (voir ci-dessous les Préposés au bâtiment). Le loyer est de 4 sols en 1627, il est reporté au folio 179 du registre suivant.

Item ij ß d. gibt hanns Römer der Kürßner vnder der grossen Erbißlauben von einem hültzenen wetterdächlin er dreÿ schuh herauß vnd fünffzehn schuh lang an sein hauß gegen dem Kornmarkt gemacht hat, Jerlich vff weÿhenacht. vnd Aô 98. Zum erstenmal Actum Zinstag den 14.t Martÿ Aô & 1598.
(rub.) Jetzt. deß. Erb. 4 ß. 2 Martÿ 1627
Neü 179.

1652, Livre des loyers communaux, VII 1461 (1652-1672) f° 179-v
Le loyer de la maison dont les voisins sont alors André Baumgartner et Jean Georges Danbach est inscrit au nom du pelletier Georges Klug puis de sa veuve

Georg Klug (wb) der Kürschner, Soll gemeiner Statt, Von einem hültzern Wetterdächel ahm hauß gegen dem Kornmarckt neben Andreß Baumgartner, undt hanß Görg Danbach, Jahrs Vf Weihnachten 4 ß d
Alt. d. f. 173
New fol. 159
(Quittungen 1653-1671)

1673, Livre des loyers communaux, VII 1466 (1673-1741) f° 665
Plusieurs propriétaires règlent 4 livres par an pour le droit de poser un coffre ou un étal sous les arcades, dont Jean Jacques Rauch (ensuite Léonard Larché et Antoine Raynal)

Herr Johann Matthias Schmidmeÿer der Kürßner, Herr Johann Jacob Rauch ([corrigé en] Leonhard Lercher) der buchhändler, Johann Georg Strohl ([corrigé en] Johann Daniel Helmstätter) der Melmann, und Herr Johann Daniel Lang der Seidenhändler, sollen gleichfalls von denen Schwibbögen vor ihren unter der Großen Erbslauben liegenden Häußern, solang Sie selbige mit Kästlein oder Ständlein verstellen laßen, und gegen einem Jährlichen zinß verlehnen werden, laut Prot: de 1707. fol: 166. vf Joh: Baptæ und A° 1708. I.mo, jeder macht 4 lb
an L. Larche Platz ist Antoine Raynal S. 169, Neuzb. fol 265
Neuzb fol 264-b, Helmstätter Vid. 272-b
Neuzb fol 263-v Cath: Bontems Mr Savary Wit. v. 84 et 590

1673, Livre des loyers communaux, VII 1465 (1673-1741) f° 159-v
Report du registre précédent. Les contribuables suivants sont Jean Philippe Geyer, Gaspard Debeyer, Jean Jacques Rauch, Léonard Larché et Antoine Raynal.
S’ajoute un cens de 4 puis 3 livres pour un terrain communal entre sa porte et les deux piliers sous les arcades (voir ci-dessus)

Georg Klugen, des Kürßners Wb. Soll Von einem hültzern Wetterdächel am Hauß gegen dem Kornmarckh, Jahrs vff Weÿhenachten ([corrigé en] Michaelis) 4 ß
St. Zinßb. p. 179
Jetzt Hannß Philipp Geÿger 1679
ietzt H. Caspar de Beÿer
jetzt herr Johann Jacob Rauch
Jetzt Leonard Lerche, vid. 665.
Jetzt Antoine Raynal J. 665

(Quittungen 1673-1680)
Er soll ferner Von einzäunung des Allmendts von seiner Hauß thier an biß an die 2. Seülen, under der großen Erbs lauben, Jahrs vff Michaelis 1680. primo, 4 lb ([corrigé en] 3 lb
Prot: 1679. p. 133 – moderirt den 27. Febr. 1693
[in margine :] ist auf seithen herrn Esaiæ Städels, 13. Schuhe 10. Zoll breit vf seith herrn debeyers aber 5. zoll herauß, und die Zwo säulen, so da gestand. hinweh thun – ([biffé] vide fol. 665)

(Quittungen 1680-1732)
Ferner solle Er von einem Gädlein an der Kleinen Münsterthür wie folio 2. zu sehen ist, Jahrs auff Martini und dißorts a° 1732. I.mo, 15 ß d
[in margine :] Lerché, S. 2
Neuzb 377

(Quittungen 1722-1741), dont
1733 Lerche p. 1733 15 ß, Edo. die Reynal p. 1733
Neuzb Fol 265

1741, Livre des loyers communaux, VII 1470 (1741-1802) f° 265
Mêmes loyers. L’auvent est supprimé en 1765.

alzb. 159-b, alzb.665
Antoine Raynal soll von einzogung des Allmendts von seiner Haußthier an biß an die zweÿ Seülen under der Großen Erbslauben, Jahrs auf Michaelis (id est 29. sept.) 3 lb (8 vendemiaire
Ferner Von einem höltzenen Wetterdach an dießem hauß auf Mich. 4 ß
(hinweg Erk. d 19. Mart. 1765)
Ferner von dem Schwibbögen vor seiner unter der Großen Erbslauben liegenden Hauß, solang Sie selbige mit Kästlein oder Ständlein verstellen laßen, und gegen einem Jährlichen Zinnß verlehnen wird, Jahrs auf Johannis: Bapt. id est 25 Junii 1 lb
(Quittungen 1741- An 10)
jetzt Jean Michel Dimier
Joseph Dobner
N.C. 177

Préposés au bâtiment (Bauherren)

1598, Préposés au bâtiment (VII 1313)
Les préposés au bâtiment constatent que le pelletier Jean Rœmer a fait poser un auvent. Le défendeur répond qu’il a simplement remplacé l’ancien pourri par un nouveau plus petit. Les préposés renvoient l’affaire à la séance suivante quand le menuisier sera présent. Les préposés autorisent le nouvel auvent (15 pieds de long saillie de trois pieds) moyennant un cens communal inscrit au registre D. Ils infligent une amende au propriétaire et au menuisier puis réduisent des deux tiers celle du menuisier Mathias Veit qui est pauvre en suggérant que le propriétaire la règle.

Hans Römer Kürßner pt° wetterdachs. 18. 25. 71. Mathis Veytt der zimmermann. 71.
(f° 18) Sambstag den 21. Jenner 1598. – Hans Römer Kürßner
befragt wer Ihm dz Wett dächlin erlaubt Zumach., Sagt dz. alt seie faul gewesen und breiter, habs auch dz Almend gelt dauon gebessert, so seie das Jetzig new so breit nit als dz. alt gewesen, heisse d. Zimmermann Mathis N. Erkhandt soll biß mitwoch wid. Khomen seinen Zimmerman mitbring.

(f° 25) Mittwoch den erst. Februarÿ – Hans Römer, Mathis Veÿtt
Hans Römer Kürsner vnd sein Zimmerman seind bede fürgestelt dz. er ein Wetterdächlin ohn bewilligung, der Zimmerman sagt erhabs gemacht hab nit gemeint dz schad. bring. solt, habs nie gehört, so hab ers nit Zugesproch. sonder nur an die alten hacken gehendt, so seie vor auch eins ga gewesen, man hab Ihn vberredt dz ers gemacht, abdrett. Erk. man soll solches morgen den Bawh. für bring.

(f° 71-v) Zinstags den 14.ten Martÿ 98. – Hans Römer, Mathis Veytt (D fol 173)
Hans Römer Kürsner Ist befragt wer Ihm erlaubt sein Wetterdächlin Erlaubt Zumach. 15 sch lang vnd 3 sch heraus, sagt seie allwegen eins dagewesen, so grösser geweß. dan diß hab nit gewusst dz. er ansuch. müss. Mathis Veit der Zimmerman sagt, er Römer habe sich erpett. wans schaden bring. solte, wid. hinweg Zuthun hab ers Ihm gemacht vnd nit 4 ß daran verdient, Erkandt hans Römer soll hinfüro von solchem dächlin Jarlich. 2. ß Zinß geben vnd vff weyhenacht. 98. Zum erst. der Zimmerman auch gefreuelt aber arm vnd nur 4 ß verdient so sol Zu straff 30 ß Jeden hanns Römer Ist der Zinß Zufrid., Mathis Veit der Zimmerman bitt vmb gnad hab gar nichts Zuthun gehabt, vnd vermeint da dz brot Zu gewinnen, Ist Ime gnad erzeigt soll x ß geben mög sich aber wid. an sein Bawh. erholen.

1679, Préposés au bâtiment (VII 1367)
Le marchand de drap Gaspard Geyer demande la permission d’enclore un terrain communal devant sa porte (11 pieds 7 pouces de large, 21 pieds 5 pouces de long) pour agrandir sa boutique en supprimant deux colonnes qui font une saillie assez marquée dans les arcades. Les préposés donnent leur accord (le terrain a 13 pieds 10 pouces du côté d’Isaïe Rauch et dépassera de 5 pouces celui de Gaspard Debeyer), à condition de supprimer les deux colonnes en bois et de régler chaque année 4 livres 10 sols.

(f° 131) Donnerstags den 4. Septembr. – Philip Geÿger
Augenschein eingenommen, an Philip Geÿers des Thuchhändlers erkauffter und under der großen Erbslauben neben H. Caspar de Beÿer && neben Eliæ Städeln gelegener Behaußung, welcher angehalten Ihme das Allmend von seiner Hauß thüren biß hervor so 11. schuh und Sÿben Zoll breit so dann 21. Schuh und 5. Zoll lang ist, gleich der beÿ den Nachbarten Zuvergönnen einzuzäunen, damit und auff H Caspar de Beÿers seiten vmb 5. Zoll weiters in der breite herauß fahren Zulassen damit Er seinen Gaden erweitern möge, auff welche weise dann auch Zwo seilen so Zimlich weit herauß in die Erbßlaub stehen, hienweg gethan werden. Erkannt bedacht.

(f° 132-v) Dienstags den 9. Septembris 1679. – Philip Geÿer
P° Eingenommenen augenscheins beÿ Philip Geÿers behaußung under der großen Erbßlauben, ist demselben in seinem begehren sofern willfahret, daß er in der breite auff Esaiæ Städels seiten selbigen gaden Zugleich so sich auff 13. schuh 10. Zoll betrifft, vff H Caspar de Beÿers seithen aber 5. Zoll über dessen gaden herauß fahren dörffe, hingegen aber die 2. hültzene seulen, so ietzo allda stehend, hinweg thun und Jährlich vff Michaelis 4. lb. 10. ß d Zur recognition, und a° 1680. zum ersten mahl daruon bezahlen solle.

1693, Préposés au bâtiment (VII 1375)
Le libraire Jean Jacques Rauch demande une réduction du loyer précédent ou le droit de remetre les choses dans leur état initial. Les préposés ramènent le cens de quatre à trois livres.

(f° 15-a v°) Freÿtags den 27. ejusdem – H. Joh: Jacob Rauch
H. Johann Jacob Rauch der Buchhändler, welcher daßjenige hauß under der Großen Erbs lauben erkaufft hat, welches hiebevor Hanß Philips Geiger, dem Thuchhändler, und nach ihme H. Caspar de Beyern, Zuständig geweßen, und laut Zinnßbuchs p. 159. 4. lb 10 ß d boden Zinnß thut, wegen einzäunung eines Allmendts der producirt Unterthäniges Memoriale, darinnen er bittet ihme dieser Zinnß Zu moderieren, oder geschehen Zulaßen, daß er solchen baw widerumb hinweg brechen und daß hauß in den altten standt setzen möge, welchen falls dieser bodenzinß Von sich selbst Widerumb fallen würde.
Erkandt, auff 3. lb. d. moderirt, die 4 ß d. aber von dem wetterdächlein pleiben auch.

1706, Préposés au bâtiment (VII 1382)
Les différents propriétaires des Grandes Arcades s’engagent à régler leur cens tant qu’ils jouissent du communal sous les arcades

(f° 166-v) Dienstags den 22. Martÿ 1707. – Herr Adam Nagel, der Weinhändler, will das Allmend unter seinem Schwibbogen lähr stehen laßen.
Rudolph Schranckenmüller, der Weißbeck, herr Johann Mathias Schmidtmeÿer der Kürßner, herr Johann Jacob Rauch der Buchhändler, Johann Jacob Stohl der Meelmann und herr Johann Daniel Lang der Seidenhändler, Versprechen inßgesampt die Schwibbögen unter Ihren häüßern so lang Sie das darunder befindliche Allmend genießen werden Zuverzinnßen.

1812, Voirie (283 MW 342)
Le marchand Kramp fait modifier les croisées de sa maison

N° 133. Le soussigné maître Maçon, que le Sr Kramp Marchand boutonnier désiroit faire les Changements indiqués au plan cy joint de sa maison sise aux grandes Arcades N° 34 pour placer & aggrandir plus symétriquement les croisées indiquées au plan par la teinte rouge, le 20 janvier 1812, Kolb
La maison dont s’agit n’ayant point d’avance et étant alignée on peut permettre les changements, 11 février Tourneux – Ratifié par le Maire le 14, ratifié par le Préfet le 25

Description de la maison

• 1736 (billet d’estimation traduit) La maison comprend plusieurs poêles, chambres, cuisines, vestibules, passages, petit bâtiment arrière où se trouvent un petit poêle et deux chambres, dans les combles quatre chambres cloisonnées, au rez de chaussée boutique, bureau, cour dans laquelle se trouve le four à pain, cave en partie solivée en partie voûtée, le tout estimé avec appartenances et dépendances à la somme de 3600 florins
• 1765 (billet d’estimation traduit) La maison comprend un bâtiment avant et un bâtiment arrière où se trouvent une boutique et un bureau, trois poêles, deux alcôves, deux cuisines et plusieurs dépenses, le comble est couvert de tuiles plates, la cave est en partie solivée en partie voûtée, le tout estimé avec la cour, le puits, appartenances et dépendances à la somme de 2500 florins
• 1775 (billet d’estimation traduit) La maison comprend une boutique, arrière-boutique, deux poêles, deux cuisines et plusieurs chambres, le comble est couvert de tuiles plates, la cave est en partie solivée en partie voûtée, le tout estimé avec appartenances et dépendances à la somme de 4000 florins

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

2° arrondissement ou Canton nord – Rue des Grandes Arcades

nouveau N° / ancien N° : 46 / 34
Kramp
Rez de chaussée et 3 étages médiocres en maçonnerie
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 21 f° 317 case 4

Kramp Jean Michel, veuve à Strasbourg

N 1074, maison, sol, grandes arcades 34
Contenance : 0,95
Revenu total : 468,50 (460 et 0,50)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 18 / 14
fenêtres du 3° et au-dessus : 9 / 7

Cadastre napoléonien, registre 23 f° 1092 case 2

Krampp Jean Michel
1868 Schnéegans Gustave veuve née Kramp
1873 Schwartz, Franz Joseph, Gastgeber
1897/98 Schwartz Marie Lucie Emilie, Saesolsheim
1899/1900 Actienbrauerei zum Löwenbräu, München
(ancien f° 840)

N 1074, maison, sol, Rue des grandes arcades 47
Contenance : 0,95
Revenu total : 468,50 (460 et 0,50)
Folio de provenance : (317)
Folio de destination : Gb
Année d’entrée :
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 18 / 14
fenêtres du 3° et au-dessus : 9 / 7

N 1073.p, Hf, Gewerbslaubenstraße 47
Contenance : 0,47
Revenu total : 0,16 (total 1,11)
Folio de provenance : 1092-I
Folio de destination :
Année d’entrée : 1902
Année de sortie :

Cadastre allemand, registre 32 page 477 case 2
La parcelle 98 (ancien N 1074) est agrandie de la maison voisine (n° 49, N 1075), de la maison vers le Marché neuf (N 1103) et d’un terrain cédé par les magasins Knopff (N 1073)

Parcelle, section 63, n° 98 – autrefois N 1075.p, 1103, 1074, 1073.p
Canton : An den Gewerbslauben Haus N° 47/49
Désignation : Hf, Whs e. T. (s. Skizze N° 90, Whs e.n.a.T.)
Contenance : 6,25 / 8,15
Revenu : (31,20) 33.000 – 40.000 – 35.500
Remarques : B.U. 1908. 14 – von N° 92.99 – 1910 Berufung

(Propriétaire jusqu’à l’exercice 1920), compte 1619
Aktienbrauerei zum Löwenbräu
clos 1921

(Propriétaire à partir de l’exercice 1920), compte 1130
Schützenberger père et fils / Vater u. Söhne, offene Handelsgesellschaft in Strassburg
1927 Schützenberger père et fils société en nom collectif
1931 Grande Brasserie de la Patrie, Schützenberger & Cie société anonyme
(222)

Parcelle, section 63, n° 98
Canton : An den Gewerbslauben Haus N° 47/49
Remarques :

(Propriétaire), compte 2457
Hirtzler Julius Eduard
(2022)

Cadastre allemand, registre 32 page 479 case 3

Parcelle, section 63, n° 108 – autrefois 1074-bis
Canton : An den Gewerbslauben / Rue des Grandes Arcades
Désignation : Hf
Contenance : 0,29
Revenu : 1,45
Remarques : zu 109

Cadastre allemand, registre 32 page 479 case 4

Parcelle, section 63, n° 109 – autrefois 1075-bis, 1074-bis
Canton : An den Gewerbslauben
Désignation : Hf / voie publique
Contenance : 0,31 / 0,60
Revenu : 1,55
Remarques : von 108 – 1948 rect.

(Propriétaire jusqu’à l’exercice 1948), compte 34
Strassburg die Gemeinde
1909 Gemeinde Strassburg / Ville de Strasbourg
(33)

(Propriétaire à partir de l’exercice 1948), compte 1386
Strassburg d. Gemeind. f. ihre öffentl. Wege u. Gewässer
1909 Stadt Strassburg für ihre öffentl. Wege u. Gewässer
1952 Ville de Strasbourg pour ses chemins, places publ. et cours d’eau
(32)

1789, Enquête préparatoire à l’Etat des habitants (cote VII 1295)

Canton 5, Rue 131 Grandes Arcades

34
Loc. Dobner, Joseph, Tuteur dun fils Mieseux. – Miroire
Les héritiers de feu M. Dimier sont les propriétaires de cette maison

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton V, Rue 131 Grandes Arcades, p. 245

34
Loc. Dobner, Joseph, Marchand, Tuteur d’un fils – Miroir

Registres de population

1795, 600 MW 6 (Registres de population)

6° section, Grandes Arcades N° 34
Joseph Dobner, 60, Musicien, Strasb.
Therese Muller, 25, Servante, Kehl
Pierre Malquit, 27, Md. Cluincailler, Strasb.
Anne Marie née Vogt, 23, Epouse, id
Marie Anne Koesler, 30, Cousine, id

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

An den Gewerbslauben (Seite 48)

(Haus Nr.)47
Heitz, Spezereihdlg. 01
Lorentz, Zigarrenh. 0
Judas, Rentnerin. 2
Claussmann, Drogist. 3.

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 802 W 77)

47-49, rue des Grandes Arcades, (volume 1, 1885-1926)

Virgile Heitz (marchandises des colonies, épicerie fine, vins en gros et au détail) demande en 1898 l’autorisation d’agrandir son magasin par le recoin formé après la nouvelle construction de son voisin Knopf pour éviter que l’endroit ne serve d’urinoir. Les objets autorisés sont supprimés du rôle en 1902. Virgile Heitz établit en 1903 un distributeur automatique devant son magasin dans le passage communal pour lequel le propriétaire règle déjà un cens.
La société anonyme Brasserie au Lion de Munich (Aktienbrauerei zum Löwenbräu) demande en février 1905 par son représentant Léon Kuhn l’autorisation de construire un nouveau bâtiment aux 47-49, rue des Grandes Arcades selon les plans de l’architecte Paul Dietze (le nouveau bâtiment donne sur trois voies, le rez-de-chaussée est entièrement bâti, une cour intérieure sera aménagée à partir du premier étage). Le maire répond que le règlement exige que le cinquième de la surface ne soit pas bâtie. La Brasserie au Lion s’adresse au préfet (Bezirks-Präsident) Halm, elle obtient en mars 1905 une dispense pour construire selon son projet.
Le conservateur des monuments historiques d’Alsace Wolff déclare en mai 1905 que le maison n° 47 n’a pas de valeur historique particulière mais que le n° 49 qui a un oriel de 1562 est inscrit sur la liste des monuments. Comme les grandes arcades ont déjà été raccourcies par le nouveau bâtiment Knopf, il serait judicieux de ne pas continuer cette destruction. La Brasserie s’engage à livrer des photographies et des dessins au musée et à y déposer l’oriel et d’autres éléments remarquables en pierre, en bois ou en fer. Le maire accorde le 11 septembre 1905 l’autorisation de construire une maison servant d’habitation et de restaurant aux 47-49, rue des Grandes Arcades selon les nouveaux dessins. Le conservateur des monuments historiques d’Alsace Wolff demande en novembre 1905 que l’autorisation de démolir ne soit accordée qu’une fois les conditions remplies (photographies, dessins, dépôt). La Brasserie déclare en décembre que les arcades ne seront pas conservées. L’architecte Richard Rœhrl transmet en janvier 1906 les nouveaux dessins des façades place du Temple-Neuf. Les anciens bâtiments sont démolis en janvier 1906.
Le maire accorde le 2 mars 1906 un avenant pour la façade vers la place du Temple Neuf. La Brasserie transmet en avril 1906 les nouveaux dessins de la façade modifiée selon les indications du conservateur des monuments historiques (pignon et tour). Nouvel avenant accordé le 28 avril 1906 pour la façade vers les Grandes Arcades puis le 4 juillet 1906 pour le niveau des planchers. La Brasserie remplace en juin 1906 le toit ouvrant qui pourrait se briser par un passage sur son pourtour. Le gros œuvre est terminé en août 1906. Le maire accorde le 25 février 1907 un avenant pour aménager une buanderie. Le certificat de réception finale est accordé en avril 1907.
Le sieur Vonville demande en décembre 1906 l’autorisation d’exploiter un débit de boissons.

Sommaire

• 1885 – Le maire notifie François Joseph Schwartz, habitant en France, de raccorder le n° 47 aux canalisations municipales
  L’entrepreneur en bâtiment N. Vogel (37, rue Finckwiller) demande l’autorisation – Autorisation – Dessin – Travaux terminés, novembre 1885
• 1887 – J. Diebolt (droguerie, 49, rue des Grandes Arcades) se plaint que la fosse d’aisance commune n’est pas étanche – Les service municipaux constatent les faits – Le maire écrit à Geoffroi Schwartz (7, rue du Vieux-Marché-aux-Vins) de remédier à la situation. Le propriétaire François Joseph Schwartz habite à Sæssolsheim mais on peut s’adresser à sa belle-sœur Dauphiné demeurant 45, rue du Vieux-Marché-aux-Vins – Travaux terminés, novembre 1887
• 1889 – Le maire notifie P. Coper de faire ravaler la façade du n° 47 (le propriétaire François Joseph Schwartz habite à Sæssolsheim) – Travaux terminés, octobre 1889
• 1893 – Dossier ouvert suite à un courrier du commissaire de police. Virgile Heitz demande l’autorisation de poser une enseigne perpendiculaire au n° 47 – Accord, la taxe est payée
  1895 – Idem, pour poser un store – Accord, la taxe est payée pour un volet roulant
• 1896 – Dossier ouvert suite à un courrier du commissaire de police. E. Widmann (demeurant 1, place Saint-Louis) demande l’autorisation de réparer le crépi – Accord, la taxe est payée
• 1898 – Virgile Heitz (marchandises des colonies, épicerie fine, vins en gros et au détail) demande l’autorisation d’agrandir son magasin par le recoin formé après la nouvelle construction de son voisin Knopf pour éviter que l’endroit ne serve d’urinoir. – Le service d’architecture lui demande de présenter sa demande sur papier timbré. Virgile Heitz demande l’autorisation de poser une vitrine – Autorisation, décembre 1898 – Dessin – La vitrine est posée, juillet 1899
• 1900 – Le maire notifie Léon Kuhn (49, rue Manteuffel, ensuite rue du Maréchal Foch) de faire ravaler la façade des n° 47-49 – Travaux terminés, octobre 1900
  1900 – Les peintres en bâtiment Griesbach et Grossmann demandent l’autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique – Autorisation – Travaux terminés, octobre 1900
• 1902 – Rappel de paiement expédié au magasin Heitz. L’enquête montre que l’enseigne plate est soumise à un cens communal. La vitrine et l’étal se trouvent sur un ancien terrain privé et devraient être supprimés (le croquis montre qu’ils se trouvent devant le magasin Knopf qui a cédé à la ville le terrain correspondant aux arcades) – Les objets sont supprimés du rôle
• 1903 – Virgile Heitz déclare qu’une famille de tailleur habite dans une seule pièce au troisième étage et qu’un des enfants est tombé dans la cour sans se blesser.- Le maire demande à Léon Kuhn de faire poser un garde-corps – Le grillage est posé, octobre
• 1903 – Virgile Heitz demande l’autorisation de fixer un distributeur automatique devant son magasin (n° 47). Il ne se trouve pas sur un terrain privé mais dans le passage communal pour lequel le propriétaire règle déjà un cens. – Autorisation – Croquis
  1905 – Virgile Heitz demande une copie de l’autorisation à présenter au receveur de l’octroi
• 1904 – La Police du Bâtiment constate que le marchand de tabac A. Lorentz a posé sans autorisation une enseigne plate au n° 47. – Demande – Autorisation
• 1905 (février) – La société anonyme Brasserie au Lion de Munich (Aktienbrauerei zum Löwenbräu in München) demande l’autorisation de construire un nouveau bâtiment aux 47-49, rue des Grandes Arcades. Entrepreneur, Klein, chef de chantier Grothe
  1906 (11 janvier) – L’entreprise Bisdorf et Dreiss a commencé les démolitions – Il n’y a pas de toilettes pour les ouvriers. Les baraques de chantier sont en place.
  1906 (novembre) – Les peintres en bâtiment Griesbach et Grossmann demandent l’autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique devant les n° 47 à 53 au commissaire de police qui transmet au maire – Autorisation – Il n’y a plus d’échafaudage, janvier 1907.
  1907 (janvier) – La Police du Bâtiment constate que Léon Kuhn, représentant de la Brasserie au Lion, a posé sans autorisation deux lampes électriques au n° 47-49 – L’architecte Paul Dietze de Munich demande au nom de la Brasserie l’autorisation de poser deux lampes aux Grandes Arcades et une autre aux 7-8, place du Temple-Neuf. – Autorisation
• 1907 – Rapport d’intervention des pompiers suite à un feu de cheminée qui dessert la cuisine du restaurant – La Brasserie déclare avoir chargé son inspecteur des travaux Richard Röhrl de prendre les mesures nécessaires
• 1906 (août) – Le chef de chantier Grothe demande la réception du gros œuvre qui a lieu le 25 septembre
• 1905 (février) – La Brasserie au Lion charge son représentant Léon Kuhn de soumettre les plans de l’architecte Dietz. Le nouveau bâtiment donne sur trois voies, le rez-de-chaussée est entièrement bâti, une cour intérieure sera aménagée à partir du premier étage – Léon Kuhn dépose treize dessins
  Le maire répond que le règlement du premier septembre 1904 exige que le cinquième de la surface ne soit pas bâti, il ne doit s’y trouver ni poutres ni galeries.
  1905 (24 février) – La Brasserie au Lion écrit au préfet (Bezirks-Präsident) Halm. Le bâtiment qu’elle projette de construire dans la vieille ville supprime nombre d’inconvénients liés au risque d’incendie, à la construction et à l’hygiène. La concession d’une licence de restaurant est en soi une amélioration. L’acquisition des terrains a pris des années, de nouvelles difficultés s’élèvent au sujet de la cour vitrée comme lors de la récente construction de la Maison Rouge. L’adjoint Timme a déclaré verbalement que la mairie était disposée à faire une exception à la demande du préfet.
  1905 (17 mars) – Le préfet fait remarquer que le nouveau bâtiment contribuera à embellir la ville et qu’il supprime les risques d’incendie et les problèmes sanitaires
  1905 (23 mars) – Dispense pour la construction d’un bâtiment servant d’habitation et de restaurant aux 47-49, rue des Grandes Arcades – La Brasserie déclare que le toit vitré pourra s’ouvrir à l’aide d’un mécanisme en cas d’incendie. Elle s’engage à satisfaire aux autres conditions qu’on voudra lui imposer.
  1905 (31 mars) – Courrier du préfet au maire – Le préfet est d’avis d’accorder la dispense que demande la Brasserie au Lion, d’autant que le terrain est étroit et que les étages recevront la lumière de la cour au-dessus du toit vitré, en ajoutant trois conditions à l’autorisation (le toit pourra être ouvert à tout moment, les fenêtres vers les Grandes Arcades devront permettre d’introduire facilement des lances à incendie, les cabinets d’aisance devront s’ouvrir sur un puits de lumière).
  1905 (6 avril) – Le maire écrit à Léon Kuhn qu’il accorde la dispense selon les conditions du préfet
  1905 (mai) – Les démolitions n’ont pas encore commencé – Le maire écrit au conservateur des monuments historiques d’Alsace Wolff
  1905 (25 mai) – Le conservateur répond que la maison n° 47 n’a pas de valeur historique particulière mais que le n° 49 qui a un oriel de 1562 est inscrit sur la liste des monuments. S’il n’est pas possible de conserver la maison, il faudra en faire des photographies, déplacer l’oriel et prélever les éléments remarquables en pierre, en bois ou en fer pour les mettre au musée. Le conservateur ajoute que les grandes arcades ont déjà été raccourcies par le nouveau bâtiment Knopf, il serait judicieux de ne pas continuer cette destruction en prenant contact avec la Brasserie. – Le maire écrit à la Brasserie
  1905 (14 juin) – La Brasserie s’engage à livrer des photographies et des dessins au musée et à y déposer l’oriel et d’autres éléments remarquables en pierre, en bois ou en fer
  1905 (18 juillet) – Léon Kuhn dépose treize dessins modifiés selon les indications de préfet.
  1905 (22 juillet) – La Police du Bâtiment fait quatorze observations. Selon la première, la cuisine qui se trouve au sous-sol ne satisfait pas aux prescriptions (elle ne doit pas être à plus d’un mètre sous le niveau du sol).
  1905 (août) – Réponses de l’architecte, entre autres que la façade place du Temple-Neuf ne sera pas en pans de bois
  1905 (11 septembre) – Le maire accorde à l’architecte Paul Dietze au nom de la société anonyme Brasserie au Lion de Munich l’autorisation de construire une maison servant d’habitation et de restaurant aux 47-49, rue des Grandes Arcades – Plan de situation – Calcul statique – Taxes pour un bâtiment à quatre étages (139 marks)
• 1905 (novembre) – Le conservateur des monuments historiques d’Alsace Wolff demande que l’autorisation de démolir ne soit accordée qu’une fois les conditions remplies (photographies, dessins, dépôt) – Réponses de la Brasserie et de Paul Dietze.
  1905 (décembre) – Le conservateur écrit au maire Back au sujet du passage sous les grandes arcades. – L’architecte ne prendra en considération la demande que si tous les propriétaires s’engagent à conserver le passage en cas de reconstruction.
  La Brasserie déclare au maire qu’elle ne modifiera pas les plans, les travaux ayant déjà été adjugés – Le maire en fait part au conservateur
• 1906 – L’entreprise de construction Kirchenbauer et Waltz (5, quai Dietrich) demande au commissaire de police l’autorisation d’occuper la voie publique devant les n° 47 et 49 ainsi que vers la place du Temple-Neuf pour y poser des matériaux de démolition et de construction – Le commissaire de police transmet au maire qui donne son autorisation – La démolition a commencé, janvier 1906. – L’autorisation est prolongée en mars 1906 devant le nouveau bâtiment de la Brasserie au Lion (Löwenbräu) puis en août. La voie publique est libre, septembre 1906.
  1906 (janvier) – Visite au chantier de démolition
• 1906 (janvier) – L’architecte Rœhrl transmet les nouveaux plans des façades place du Temple-Neuf – Les dessins sont approuvés
  1906 (février) – La Brasserie déclare que le soubassement dépasse l’alignement légal de 16 centimètres vers les Grandes Arcades de même que les marches. Commentaire de l’architecte municipal Nebelung – Les marches seront autorisées
  1906 (2 mars) – Avenant accordé à l’architecte Richard Rœhrl et à la Brasserie au Lion (façade vers la place du Temple Neuf) – Les travaux de terrassement sont en cours – Calcul statique (suite)
  1906 (avril) – Les entrepreneurs Kirchenbauer et Waltz demandent un contrôle de l’alignement légal vers les Grandes Arcades – 1906 (mai) – Idem vers le Marché neuf
  1906 (avril) – La Brasserie transmet les nouveaux dessins de la façade modifiée selon les indications du conservateur des monuments historiques (pignon et tour) par le conducteur de travaux et architecte Rœhrl.
  1906 (28 avril) – Avenant accordé à l’architecte Richard Rœhrl et à la Brasserie au Lion (façade vers les Grandes Arcades) – Calcul statique
  1906 (juillet) – Le maire énonce les conditions à respecter pour le toit vitré ouvrant – La Brasserie expose les mesures qu’elle va appliquer
  1906 (4 juillet) – Nouvel avenant accordé à l’architecte Richard Rœhrl et à la Brasserie au Lion (le plancher de la cuisine et celui à l’arrière de la salle de restaurant sont abaissés, les toilettes pour femmes sont déplacées)
  1906 (juin) – L’architecte municipal Nebelung expose d’autres modifications. Le plancher de la salle de restaurant est abaissé de 1,10 mètre, etc.
  1906 (juin) – La Brasserie remplace le toit ouvrant qui pourrait se briser par un passage de 1,75 mètres de large sur le pourtour
  Dossier ouvert après un courrier du préfet. L’architecte Dietze demande à être dispensé de plusieurs conditions.
  1906 (août) – La brasserie demande la réception du gros œuvre – L’architecte devra modifier les portes dans les mansardes du bâtiment arrière et les poutres au rez-de-chaussée, poser des piliers en fer au-dessus des portes du bâtiment avant. – La brasserie demande l’autorisation de poser le crépi sur les murs extérieurs. La Police du Bâtiment déclare que les travaux pourront commencer au plus tôt le 17 septembre.
  1906 (décembre) – La brasserie demande la réception finale du rez-de-chaussée (salles de restaurant) et du quatrième étage du bâtiment donnant vers le Marché Neuf (logement du restaurateur) – Le certificat ne peut être délivré parce que les travaux ne sont pas terminés
  1907 (février) – La Brasserie demande l’autorisation d’aménager une buanderie dans les mansardes
  1907 (25 février) – Avenant accordé à l’architecte Richard Rœhrl et à la Brasserie au Lion pour aménager une buanderie – Plan
  1907 (mars) – La brasserie demande la réception finale – Il manque les antichambres aux cabinets d’aisance du premier étage et les garde-corps aux fenêtres
  1907 (avril) – Nouvelle visite de réception finale. Le certificat est accordé
• 1906 (décembre) – Dossier ouvert suite à un courrier du commissaire de police. Le sieur Vonville demande l’autorisation d’exploiter un débit de boissons – La Police du Bâtiment constate que le rez-de-chaussée du nouveau bâtiment satisfait aux prescriptions ministérielles du 24 mars 1890 mais qu’il faudra ajouter une cloison dans les toilettes
• (suit à venir)

Autres dossiers
(volume 2, 1906-1965) cote 802 W 78 – taverne Grand Kléber, supermarché Suma
(volume 3, 1971-1988) cote 802 W 79 supermaché Suma
(1996-1997) cote 1198 W 2939 – dépose d’un auvent, ravalement
(2000-2001) cote 1331 W 996
(2002) cote 1540 W 448 – sas convoyeur [refus]
(2005-2006) cote 1671 W 685 – réfection des baies [refus] – 2005/2006
(2006) cote 1672 W 329 – porte d’entrée [refus]
(2008-2009) cote 1685 W 671 – entretien des huisseries

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Relevé d’actes

La maison est inscrite au nom des héritiers du pelletier Christophe Rœmer dans le Livre des communaux (1587).

Le pelletier Christophe Rœmer fait baptiser une fille (Véronique) en 1552.
Baptême, cathédrale (luth. p. 55)
1552. 26. junÿ. stoffel römer Kirßner bapt.ta puella feronica (i 19)

Jacqueline Rœmer, femme du diacre Jean Carolus, assistée de son frère Jean Rœmer, hypothèque sa part de maison (un cinquième des deux tiers et un sixième du dernier tiers) au profit de Béatrice, veuve du chaudronnier Lux Schubé.

1591 (xvj tag Octobris), Chancellerie, vol. 275 (Registranda Meyger) f° 200-v
(Inchoat in Proth. fol. 260.) Erschienen der Würdig Wolgelert Herr Johann Carolus disser Zeit Diaconi der Pfarrkirchen Im Münster Zu Straßburg vnd frauw Jacobe Römerin sein eheliche haußfrouw, Mit beÿstand Hannß Römers des Kürschners Ires Schwagers vnd Bruders
haben bekhandt vndt In gegenwertigkheit des Erbarn Jörg Khauffmanns Plattners burgers Zu Straßburg, als geschwornen Vogts Beatrix wÿland Lux Schube des Kupfferschmÿtts burgers Zu St. selig. witwe – schuldig sigent 50 Pfund Pfenning Straßburger bar gelühens gelts
Zum vnderpfand ÿngesetzt vnd verlegt Einen Fünfftentheil, Am Zweÿtheil, vnd Einen Sechsten theil Am Vberig. drittheil, obgenanter frauwen Jacoben Römerin der Bekhennerin, für vngetheilt gebürende, Von vnd Ane hauß hoffestatt höfflin vnd hinderheußlin mit Iren gebeuwen & gleg. Inn der Statt Straßburg, vnder der grossen Erbßlauben, Einsit neben herrn hannß Öttels fünffzehneners seligen Erben vnd Anderseit nebent einer Behausung Zum Glaßhoff stoßend, Daran die Vberig Antheil, Andern Ir die Bekhennerin geschwüsteren, für vngetheilt Zugehörig, vnd dauon gehnd sammenthafft dreÿ Pfund pfenning gelts ablösig mit Lx lb d dem Weÿsenhauß alhie, Mehr Zweÿ Pfund Ewigs gelts, dem Closter Sanct Johann Zum grünen Word, vnd dann Ein Pfund Pfenning Ewigs geltts, der Cartheüser Closter Jährl.

Cléophée Rœmer assistée du revendeur Philippe Huss, Jacqueline Rœmer femme du diacre Jean Carle, Véronique Rœmer femme du marchand Thiébaut Erstein, Agnès Rœmer femme de l’armurier Antoine Füssel et le fils de Jean Ettel vendent leurs parts de maison à leur frère et parent Jean Rœmer

1594 (15. Maÿ), Chancellerie, vol. 290 (Imbreviaturæ Contractuum) f° 70
Kauff Hansen Römer deß Kürßners über ein behausung vnder d. groß. Erbslaub
Erschienen Cleophe Römerin mit beÿstand Philips husen deß grempen, Fr. Jacobe Römerin mit beÿstand h Johann Carle Diaconi Im Münster Ihres ehelich. haußwürths, Veronica Römerin mit beÿstand Ihres Ehevogts Thiebolt Ersteins deß handelßmanns, Agnes Römerin mit beÿstand Anthoni Füeßle deß Plattners Ihres Ehevogts, vnd dann h Philips Wörlin Alter Ammeister v h. Thiebolt Braun bede als v.ordnete ober vnd vndervögt hans Heinrichs, w. h hans Ettels fünffzeheners s. sohns, vnd hab. (verkaufft)
Hanßen Römer dem Kürßner Ihrem brudern und v.wand.
vier fünffte theil am Zweÿtentheil vnd fünff Sechste theil an einem drittentheil ahne Einer behausung hoffstatt höfflin vnd hind.heüßlin sampt all. deren begriffen. geleg. alhie vnd. d. grossen Erbs laub. Einseit neben. d. behausung Zum Pflug gnt. Anderseit neb. dem Glaßhoff, hind. vff gemelt. Glaßhoff stoßend, daran Ihme Keüffer Ein fünfftertheil am zweÿtentheil vnd am drittentheil Ein Sechster theil Zuuor eigenthümlich zugefallen vnd gepüren thut, Dauon gehnd Jährlich dem Weisenhaus 3 Pfund pfenning vff S Geörg Tag Ablösig (-), Item Zweÿ Pfund pfenning Zu S Johann Zur Grünen Wörd vff Luciæ Othilæ vnd dan j lb d d Carthaus sonst ledig vnd eig. daruff dann die v.kheuffere dem Keüffer alles Recht vnd bekhant d d. gantze behaußung ueber solche beschwerd. Zugang. vnd beschehen vmb 600 Pfund pfenning

Fils de Christophe Rœmer, le pelletier Jean Rœmer épouse en 1586 Barbe, fille du mercenaire Louis Hackforth
Proclamation, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 348-v n° 4)
1586. Septuagesima. Hans Römer der Kürßner, vnd Barbara Ludwig Haßfertts des soldners hinterlaßene tochter. Eingesegnet Zum alten S. Peter (i 182)
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 270-v n° 2) 1586. Hans Romer Kurschner Christoff Romers selig Son, J. Barbara Ludwig Hatforter Soldners s. tochter. Eingesegnet 14 15. Febr (i 145)

Le pelletier Jean Rœmer épouse en 1589 Marguerite, fille du tailleur Georges Burckhard
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. p. 415 n° 60)
1589. Dominica XIX. Hans Römer der Kurßner, vnd Margaretha Gorg Burckhardts des schneiders hinterlaßene tochter. Eingesegnet Zinstag den 21. Octobris Außgangen il gandhauß (i 215)

Les enfants de Jean Rœmer et de Marguerite Burckhard (Salomé Rœmer femme du pelletier Georges Meyer, Jean Henri Rœmer, Jean Thiébaut Rœmer et Jean Paul Rœmer) vendent la maison à Barbe Rœmer, veuve du pelletier Jean Henri Bleicher (leur sœur). En marge, quittance remise au pelletier Jean Georges Klug, deuxième mari de l’acquéreuse.

1634 (12. Decembris), Chambre des Contrats, vol. 473 f° 759
(Protocollat. fol. 143.) Erschienen weÿ: hanß Römers gewesenen Kürschners und burgers alhie, wie auch Margreth Burckhardtin beeder Ehegemechd see. nachgelaßene Kinder vnd Erben auch deren Ehe: vnd Vögt, mit namen Georg Meÿer der Kürschner Alß Ehevogt Salome Römerin mit beÿstand herren D. Johann Georg Kasten Kleinen Rhats Advocaten und procuratoris hanß Henrich Römer der Kürschner für sich selbsten, hanß dieboldt Römer auch Kürschner für sich selbsten, Christoph Ott der Tuchscherer alß vogt erstbesagten hanß diebold Römers sohns hanß Oßwaldt Item Isaac Weinawer der kürschner Alß Vogt hanß Paul Römers vorgemelter geschwistererd. Bruders
haben in gegensein Barbaræ Römerin weÿ: hanß Henrich Bleichers gewesenen Kürschners auch Burgers see: alhie wittiben, mit beÿstand Caspar Mößners deß Kürschners ihres Vogts (verkaufft)
hauß, hoffstat, höfflin vnd hinderhäußlin mit allen andern deren gebäwen Alhie vnd. d. groß. Erbßlauben neben andreß Baumgartens deß Kürschners s: erb. & H Daniel heuß dem Tuchhändler, hind. vf erstenten. H. Heüsen stoßend gelegen, dauon gehen Jarß vff Georgÿ 3 lb d gelts dem Weisenhauß alhie in hauptg. mit 60. lb s, J. 2. lb d ehrschätzigs, ewigs vnd fürbietigs Zinses den Johannitern Zum Grünenwördt alhie vff Luciæ et otiliæ, J. 1. lb d ewigs gelts vf (-) der Carthausen alhie, J. 2. lb 10. ß Zinß vf Johannes Bpstæ der Samblung Zur driten Regul un hauptg. mit L. lb, J. 5 lb gelts vf Johannis Bpstæ H. D. Johann Michel Beüters professoris s. alhie wittib und Erben,mit 100. lb d abzulösen, so ist diß hauß auch v.haftet vmb 100. lb. obgentem hanß Paul Römer dem einen vogtsohn selbsten Vnd were diser Kauff vber die beschwerde so die Käufferin auf sich genommen, Zugangen und beschehen p. 1070 pfund
[in margine :] Erschienen hanß Diebold Römer hatt in gegensein Georg Klugen deß Kürschners bekant, daß Er von demselb. alß Käufferin ietzigen Eheuogt (…) den 10. octob. 1636

Barbe, veuve de Georges Klug, assistée de son fils Jean Jacques Bleicher, rembourse à l’Orphelinat un capital garanti sur la maison d’après un acte de 1527

1660 (29. 10.bris), Chambre des Contrats, vol. 525 f° 1027-v
Erschienen Herr Johann Hartmann Wörtz alß Schaffner deß Waÿsenhaußes
in gegensein H. Mathæi Hellbeckhß genannt Behem, deß Handelßmanns, alß Vogt Barbaræ, weÿl. Georg Klug deß Kürßners nunmehr seel. nachgelaßener Wittibin mit beÿstand hannß Jacob Blaÿchers deß Kürßners ihres eheleiblichen Sohns
bekannt, daß Sie die Klugische Wittib, besagtem Waÿsenhauß die, demselben, Vermög eines pergamentinen 5.ten Idus Martÿ Anno 1527. mit deß Bischofflich. hoffs anhangendem Contract Insigel gefertigten Zinßbrieffs, Von uff und abe ihrer alhie und. der Großen Ebßlauben gelegener Behaußung iährlichen termino Gregorÿ Papæ Verfallende 3. lb mit bahr ergelten 75. lb widerabgekaufft. abgelöst auch alle Verfallene Zinnße sambt dem brieff Costen abgerichtet habe

Barbe Klug, assistée de son gendre Jean Philippe Reinbold rembourse à la Chartreuse un capital garanti sur la maison dite Zum Klipffel d’après un acte de 1484.

1662 (26. Aug.), Chambre des Contrats, vol. 527 f° 473
Erschienen Herr Johann Henrich Roth alß Schaffner der Carthaußen
in gegensein Fr. Barbaræ Klugin mit assistentz Hannß Philipß Reinboldts deß Kürßners ihres dochtermanns
daß Sie die Klugische wittib besagter Carthaußen, die deroselben Vermög eines pergamentinen 13. Kalend. 7.br. A° 1484. mit deß Bischofflichen hoffs anhangenden Contract Insigel gefertigten Donations brieffs, Von uf und ab ihrer alhie under der Großen Erbslauben gelegener und Zum Klipffel genannter Behaußung, iährlich termino thimothei et symphoriani Verfallende I. lb. mit bahr erlegten 20. lb. abgelößt

Anne Marie Klug, fille célibataire de Georges Klug, fait des legs à sa sœur Anne Marie femme de Jean Philippe Reinbold et à son frère Christophe Klug.
1677 (14.10.), Not. Werbeck (Jean Christophe, 1 AH 6257)
Codicill – persönlich erschienen die Ehren und tugendsame Jungfrau Anna Maria Klugin weÿl. deß Ehren und wohl Vorgeachten H Georg Klug geweßenen Vehehändlers v. burgers alhie Zu Straßburg hind.laßene eheliche tochter, von den gnaden deß grundtgüettigen Gottes annoch vffgerichteten gehendts vndt stehenden leibes, auch völligen verstandts, richtiger Sinnen, vernunffts (…)
Zum Andern Will Sie Jungfrau Anna Maria Klugin daß Jenige Codicill so Sie den 19.ten Januarÿ 1676. Vor mir Notario (…) vffgerichtet hiemit wied. allerdings cassirt (…)
Zum dritten thut sie Jungfrau Anna Maria Klugin die Codicillatrix Ihrer Schwester Fraw Barbaræ, H. hanß Philipß Reinboldts haußfrauwen selig. dochter ihrer lieben baaßen Barbara, Johann Dürrbachs deß Schwartzbecken ehelicher haußfrau (…) Zum sechsten, will sie Codicillirerin Ihrem brud. H. Christoph Klugen 300 guld. prælegats waß verordnet hab. (…) So beschehen vff Sontag den 14. Octobris Anno & 1677
Johann Christoph Werbeck Not. publ.

Les députés commis pour vendre la maison Klug passent un contrat avec le marchand drapier Philippe Geyer.

1679 (27. 7.br), Chambre des Contrats, vol. 548 f° 706-v
der Ehrenvest undt Weÿße herr Daniel Harnischter alter dreÿer der Statt Stall und herr Johann Willhelm Reichardt beÿdte alß auß E.E. Kleinen Rhats mittel Zu Verkauffung Christoph Klugen des Verstorbenen Kürschners nachbeschriebener behausung insonderheit Deputirt mit beÿstandt Herrn Johann Philipps Kasten V. J. D undt erstged. rhats Actuarÿ et Referentis
in gegensein Philipps Geÿers des tuchhändlers
hauß, hoffstatt, höfflein mit allen deren gebäwen, begriffen, Weithen, Zugehördten, Rechten undt gerechtigkeiten alhier under der großen Erbslauben, einseit neben herren Johann Caspar de Baÿer dem Materialisten, anderseit neben Herrn Eliæ Städeln Specerirer hinden uff ged. de Beÿer stoßend gelegen, Davon gehendt Jährlichen (-) ß Allmend Zinnß gemeiner Statt, so seÿe solche behausung auch noch umb 500. lb Jgfr. Annæ Mariæ Klugin Verhafftet – umb 750 lb
[in margine :] Erschienen Ursula, weÿl. Christoph Klugen deß Kürschners nunmehr seel. nachgelaßene Wittib anietzo H. Jacob Neanders Procuratoris Zu Heilbronn eheliche haußfraw, mit beÿstand herrn Christian Brauningß U.I. Ddi und E.E. Großen Rhats Vice Procuratoris ihres noch ohnentledigten Curatoris (…) constituirten Mandatarÿ (quittung) Act. den 16. 9.br: a° 1680.

Fils du teinturier manant Jean Gaspard Geiger, Jean Philippe Geiger (Geyer) naît en 1645.
Baptême, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 18)
1645. Donnerst. 27. Nouembr. P. Caspar Geÿger der ferber Maria Magdalena Storckin. I. Johannes Philipps (i 19)

Jean Philippe Geyer achète le droit de bourgeoisie pour lui et sa femme Marguerite en apportant trois enfants (Marguerite, Cunégonde et Jean Gaspard)
1675, 3° Livre de bourgeoisie p. 994
hans Philipp Geÿer der hosenstricker allhier erkaufft das burger Recht für sich vnd seine haußfraw Margaretham pro 20 golt fl. welche Er auff den Pfenningthurn erlegt, bringt mit sich treÿ Kinder, namens Margareth, Königund und hanns Caspar vnd will Zu den tuchern dienen. Jur. 29. Junÿ 1675.

Le fabricant de chausses Jean Gaspard Geyer, sa femme Marguerite, le marchand de draps Jean Philippe Geyer et sa femme Odile hypothèquent en 1680 au profit du marchand Frédéric Gambs trois maisons dont celle aux Grandes Arcades sur laquelle restent dus 2000 florins à Ursule Klug

La maison revient aux anciens propriétaires, les héritiers Klug (sans doute par un acte judiciaire suite à un défaut de paiement). Anne Marie Klug et les enfants de Christophe Klug vendent la maison au droguiste Gaspard de Beyer

1683 (19.5.), Chambre des Contrats, vol. 553 f° 247
(Prot. fol. 30.) Erschienen Herr Hannß Jacob Feurabend der Kürschner alß Vogt Annæ Mariæ Klugin, Und herr Daniel Ösinger Schaffner deß Closters St. Margarethæ und Agneßen alhier, alß Vogt weÿl. Christoph Klugen deß Kürschners nunmehr seel. nachgelaßener 3. Kinder
haben in gegensein herren Caspar de Beyer deß Materialisten bekannnt, daß gemelter Feurabend und gedachter Ößinger beÿde Vögtlicher weiße und Zwar vff E. E. Großen Rhats am 12. Aprilis nechsthin Obrigkeitlich interponirtes Decretum alienandi (verkaufft)
hauß hoffstatt höfflein, mit allen deren Gebäwen, begriffen, weithen, Zugehördten Rechten und Gerechtigkeiten alhier under der Großen Erbs lauben, einseit neben dem Käuffer selbsten, anderseit neben Eliæ Städel dem Specirierer, hinden auch uff denselben stoßend gelegen, Davon gehend iährlichen 4. ß d. vom Wetterdächlein, und 9. fl. Zinnß, darum, daß Philipp Geÿer der duchhändler und vorige Kaüffer ohne erlaubnus unden Zu weit heraus gebawen hatt, gemeiner Statt Pfenningthurn, sonsten für ohnverhafftet, freÿ ledig und eÿgen. Vnd were dießer Verkauff und Kauff über obangegebene beschwerden daran der Käuffer gewißen worden, welche derselbe auch übernehmen und derenwegen die Klugische Kinder ohnahnsprüchig Zumachen und schadloß Zuhalten angelobt hatt, Zugangen umb 2100 fl

Fils du droguiste Justin de Beyer de Bâle, Gaspard de Beyer épouse en 1673 Barbe, fille du marchand Jean Jacques Saltzmann (les deux sont réformés, voir les actes de sépulture)
Mariage, cathédrale (luth. f° 161 n° 6)
1673. Dom. II post Epiphan. Zum 2. mahl Caspar de Beÿer Materialist Burgers alhier Weiland Hr Justin de Beÿer gewesenen Materialisten Zu Basel nachgelaßener Sohn, Jgf. Barbar hr Johann Jacob Saltzmanns handelßmanns u. Burgers alhie ehel. T. Donnerstags den 30.ten Jan: Münster (i 163)

Le marchand Gaspard de Bayer meurt le 18 novembre 1690, sa veuve Barbe Saltzmann le 10 novembre 1695.
Sépulture (réformés, f° 9)
Herr Caspar de Beÿer Burger und handelsmann in Straßburg starb sel. den 18. 9.bris 1690. nachmittag nach ein Uhren (i 11)
Sépulture (réformés, f° 6)
Fr: Barbara gebohr. Saltzmännin weÿl. hrn Johann Caspar de Beÿers sel. nachgel. wittib starb seliglich den 10.ten Novembris 1695. abends vmb 4. Uhren (i 8)

1683 Conseillers et XXI (1 R 165)
Johann Caspar Debeÿer Ca. weÿl. Justin de Bayers tochtermänner Und Vogt. 243.

Barbe Saltzmann, veuve de Gaspard de Beyer, vend la maison au libraire Jean Jacques Rauch

1693 (29.1.), Chambre des Contrats, vol. 565 f° 68-v
Fr. Barbara gebohrne Saltzmännin Hn Caspar de Beyer gewesenen Materialisten sel. hinterlaßene Wittib mit beÿstand Hn Johann Georg Deucher deß Handelßmanns Ihres Vogts, So dann H. Jacob Hoser, auch handelßmanns, alß Vogt ged. Hn de Beyer hinterlaßener 4. Kinder
in gegensein Hn Johann Jacob Rauchen, deß Buchhändlers
Hauß, hoffstatt, Höfflein, mit allen deren Gebäuen, begriffen, weithen, zugehördt und Gerechtigkeit. allhier Under de großen Gewerbslauben, einseit neben den Verkaüfferen selbsten anderseit neben Hn Eliæ Städel, den Specerirern hind. auch auff denselben stoßend gelegen, darvon gehend jährlich 4 ß d vom Wetterdächlein und 4 lb 10 ß Zinß darumb, daß Philipß Geÿer der Tuchhändler und vorige Kauffer ohne Erlaubnuß unden Zu weit heraußgebauen hat, Gemeiner Statt Pfenningthurn, So seÿe solche behaußung auch noch umb 525 lb alt. Kauffschillings rest hans Jacob Feÿerabend dem Kirßener alß Vogt Annæ Mariæ Klugin, So dann umb 350 lb (Capital verhafftet) umb 365 pfund [unterzeichnet] casbar debeÿer Seelich widib)

Ancien bourgeois de Colmar, Jean Jacques Rauch achète le droit de bourgeoisie pour lui et pour sa femme Anne Marie Ettlinger en apportant deux enfants, Anne Marguerite et Anne Barbe
1673, 3° Livre de bourgeoisie p. 989
H. Johann Jacob Rauch der buchhändler, geweßener Burger zu Collmar, erkaufft das Burger Recht Vor sich und seine haußfraw Annam Mariam Ettlingerin umb 20 golt fl. und für seine Zweÿ Kinder, Annam Margaretham und Annam Barbaram Jedes à 8 golt fl. allerseits ex dispensatione E. E. Großen Raths, welche 36 gold fl. Er dem Pfenningthurn bereits erlegt hatt, will auff E. E. Zunfft der Steltzen dienen. Jur. 13. 8.br. 1673.

Les Conseillers et les Vingt-et-Un accordent à Jean Jacques Rauch une réduction d’impôts jusqu’à ce qu’il puisse rentrer en pleine jouissance de ses biens à Colmar
1674, Conseillers et XXI (1 R 157)
(f° 72-v) Sambstag d. 21.ten Februarÿ 1674. – Johann Jacob Rauch der buchbinder, vberreicht per Dr. Bitschen Vnterth. supplication, bericht darin Wie daß Alß Er Von Colmar sein domicilium alhier transferirt vnd burger worden, Er in hoffnung seine annoch daroben habende häuser Vndt güter nutzen Zu Können, beÿ Gemeiner Statt Stall seine nahrung auff 4000 fl. angegeben, dieweilen Aber Ihme solche nunmehr wegen Jetzmahliger bekanter Calamiteten Welche Er ahn seinem orth nicht weniger alß andern burger Zu Colmar empfinden vndt außsten müste, einfolgig kaum die helffte seiner nahrung genüßen Könte, Völlig Zu verstallen ohnmüglich fallen bitt Er Mann Wolte Ihme daß stallgelt Wie auch die übrige burgerliche demselben nach eingerichtete Aufflagen, auff die helffte Zu stellen, vndt Ihme so lang darbeÿ Zu laßen, biß daß sich die Zeiten andern vndt Er seine nahrung widerumb Völlig möchte genüeßen Können. Erk. Willfahrt. H. XXI. König, Et H Wesner.

1675 Conseillers et XXI (1 R 158) Johann Jacob Rauch. 17. (pt° Hanns Caspar Mettlers Kinder)
1689 XV (2 R 93) 65 Herr Johann Jacob Rauch. 65. 84. [pt° pfenningzinß Capital]
1698 Conseillers et XXI (1 R 181) Joh: Jacob Rauch würdt Schöff Zur Steltz. 359.

Anne Marie Ettlinger meurt en 1675 à l’âge de 64 ans
Sépulture, Temple-Neuf (luth. f° 132)
1675. Aprilis. d. 8.ten Fr. Anna Maria Ettlingerin H Joh: Jacob Rauchen, Buchhändlers fr. begraben starb d. 5. hÿ 64 J 4 Mon. alt (i 135)

1687, Protocole des Quinze (2 R 91)
Jean Jacques Rauch s’adresse aux Quinze suite à l’inventaire dressé après la mort de sa femme, dans lequel la balle de papier a été portée à neuf florins. Il argue que le commerce est dans une mauvaise passe, que ses beaux-enfants n’héritent pas de grand-chose. Les Quinze en restent à la chose jugée mais proposent de comprendre la plus-value (différence entre la valeur vénale et la valeur minimale retenue lors de l’inventaire)
Johann Jacob Rauch pt° taxes Ungebundener Bücher
(f° 293-v) Sambstags den 30. Aug. – Johann Jacob Rauch pt° taxes Ungebundener Bücher
Johann Jacob Rauch, der Burger vnd Buchhändler alhiern per Künastn prod. uth. Mem: Und Bitten mit Beÿlag N° 1 handelt wie jnnhalts. Erk. Vor Obere Stallherren gewießen.

(f° 299-v) Freÿtag den 5. 7.bris – Johann Jacob Rauch pt° taxes Ungebundener Bücher
Iidem [Obere Stallherren] lassen per me referiren, daß Johann Jacob Rauch, der Burger und Buchhändler alhier, jnn einem Unterh. Memoriale angebracht, wie daß die Herren dreÿ des Statt Stalls diejenige æstimation der 39. ballen 6. Rieß, 18. Buch, 9. Bögen bücher, so jnn dem Nach seiner Hauß Frauen seel. todt auffgerichteten Inventario à 9. fl. der ballen gesetzt worden, Nicht hätten passiren lassen wollen, sondern hätten anbeÿ Unterth. gebetten Mghh. Möchten jnn Ansehung 1. bekandt, daß der buch handel sehr schlecht, 2. er Nur mit Kleiner geringer Und Nicht großen theurer wahr handelt, 3. der ballen durch eine Unpartheÿische und solcher wahr Verständige person Angeschlagen worden, Und 4. seine Stieff Kinder ihr ererbte portion Kaum à 11. fl. an den Mann bringen Können, gn. erkennen, daß es beÿ dem Tax der 9. fl. für den Ballen bleiben, und Wann auff den Stall ihme ein Mehrers Nicht abfordern solte. Als Mann von dießer sach reden wollen, so habe mann herren Stallschreiber Ursinum Zuvor darüber Zu hören Vor Nöthig ermeßen welcher berichtet, daß des Imploranten Anbringen der wahrheit gemäß, und daß Vermög Ordnung ein ballen bücher Nach dem Stall Tax auff 10 fl. Nach dem Vero pretio aber /:nemblichen die tertz darauff gerechnet:/ auff 15. fl. pflegte gesetzt Zuwerden, allein, weilen Mann sich eines præjudici beÿ H. Amr. Städel, da Mann der ballen auff 9. fl. ihne die besserung æstimirt, erinnert Auch des Supplicanten rationes Zimlich Kräfftig gefunden, so habe Mann ihme einen gulden Nachgelaßen, und er auff 14. fl. setzen wollen. Auff seithen der Herren Deputirten hätte Mann gewünscht, daß die Herren dreÿ sich Nicht so weit bloß gegeben hätten, sondern beÿ der ordnung geblieben weren, allein jnn betrachtung es eine geschehene sach, Und das allegirte præjudicium vor augen lieget, auch Sie ihres Orts die beÿgebrachte Ursachen ebenmäßig vor erheblich angesehen, so stünden Sie Zu Mgh. Ob es beÿ der æstimation Zwar Verbleiben, jedoch aber die beßerung, als eine tertz, so 4 ½ fl. außtragen wird, darauff geschlagen werden sollte. Erk. Quoad sic.

(f° 375) Freÿtag den 21. 9.bris – Herr Johann Jacob Rauch, der Buchhändler alhier, per Künast, und pfundzoll Zedul wegen einer erkaufften behaußung, bitt Und.th. ihme die helffte gewohnlicher maßen ane Pfenningthurns Capit. abschreiben Zulaßen. Erk. willfahrt.

Le libraire Jean Jacques Rauch se marie avec Ursule, veuve du pasteur Jean Louis Schlehenacker d’Eckbolsheim : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration (Ursule Hepp est donc la deuxième femme de Jean Jacques Rauch comme le porte l’inventaire dressé en 1716 et non la première comme dans l’inventaire de 1710)
Copia der Eheberedung – Erkannt Willfahrt dem Ehrenvest undt wohlvorgeacht, herrn Johann Jacob Rauchen, buchhändlern undt burgern Zu Straßburg als dem bräutigam ane einem, So dann der wiel ehren undt Tugendreichen frawen Anna Ursula Schlehenackerin gebohrener Heppin weÿland deß Ehrwürdig und wohlgelehrten herrn Mr Johann Ludwig Schlehenacker geweßenen wohlverdienten Pfarrers zu Eckboltzheimb seeligen hinderbliebene Wittib, als der fraw hochzeiterin am andern theil – Straßburg, Montags den 18. Monatstag August St. n. Anno 1687

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 4-v n° 8)
1687. den 26. post Trinit. seynd Zum ersten mahl außgeruffen Worden Herr Johann Jacob Rauch Burger und Buchhändler, Fr. Ursula, Weiland hr. M. Joh: Ludwig Schlenackers gewesenen Pfarrers zu Eckboltzheim Wittib. Mittw. den 3.ten 10.br. [unterzeichnet] Johann Jacob Rauch als hochzeiter, Anna Ursula schlenackerin hoch Zeiterin (i 5)

Fils du marchand épicier Louis Schlehenacker, Jean Louis Schlehenacker épouse en 1669 Anne Ursule, fille du maçon Isaac Hepp
Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 118)
1669. Zum 2 mal herr M. Johann Ludwig Schleenacker Pfarrer Zu Eckbolßheim weiland herrn Ludwig Schleenacker deß Specerei händlerß auch E.E Kleinen Rathß Alten beÿsitzers Jfr Anna Ursula Herrn Isaac Heppen deß Maurerß auch E.E. Kleinen Raths alten Baisitzers v. Burgers alhie Eheliche Tochter, donnerstag 15. Iulii Münster (i 120)

Anne Ursule Hepp fait dresser l’inventaire de ses apports (2 454 livres, dont 559 reviennent aux enfants de son premier mariage, restent 1 894 livres).
1688 (10.5.), Not. Winckler (Elie, 61 Not 11) n° 15
Inventarium über das Jenige Vermögen So die Viel Ehren und tugendreiche Fraw Anna Ursula gebohrne Heppin, dem Ehrenvest und wohlvorgeachten Herrn Johann Jacob Rauchen buchhändlern und burgern alhier Zu Straßburg Ihrem geliebten Ehemann, für unverändert in den Ehestand Zugebracht, auffgerichtet in Anno 1688.
Inventarium vnd Beschreibung aller Haab und Nahrung, Ligender und Vahrender, keinerleÿ außgenommen, So die Viel Ehren und tugendreiche Fraw Anna Ursula gebohrne Heppin, dem Ehrenvest und wohlvorgeachten Herrn Johann Jacob Rauchen buchhändlern und burgern alhier Zu Straßburg Ihrem geliebten Eheherrn inn Ihrem Mitwochs den dritten Decembris deß Zurückgelegten 687. Jahrs angetrettenen Ehestand, Krafft auffgerichteten Eheberedung für unverändert Zugebracht (…) Actum Straßburg Mittwochs den 10. Monathstag Maÿ Newen Calenders Anno & 688.
In hernach eingetragener behausung [-] zum theil in des Ehemanns am [-] gelegenen behaußung befunden worden wie folgt
Höltz und Schreinwerck. Im hauß in der Stadelgaß
Sa. haußraths 600, Bibliotheca 67, Wein und Faß 10, Silbergeschmeids 147, guldiner Ring 70, Baarschafft 62
Eigenthum ane häußern. Erstlich hauß in der Kleinen Stadelgaßen (…)
Item Hauß in d. großen Stadelgaßen, daß Bierhauß Zur Sonnen genant (…)
Sa. Eigenthumb ane häußern 1370, Pfenningzinß hauptgüter 114, Schulden 12, Summa summarum 2454 lb – der kinder erster Ehe vätterlich guth 559, Nach deren Abzug 1894 lb

Le libraire Jean Jacques Rauch loue au marchand gantier Pierre Sirié une partie de la maison dont la dame Challière était locataire

1700 (9. 7.br), Chambre des Contrats, vol. 573 f° 475
H. Johann Jacob Rauch der buchhändler
in gegensein H. Pierre Sirié marchand Gantier, und Schirms Verwanthen allhier (signé) Pierre Sirie
Entlehnt, In seiner under der großen Gewrbslauben gelegenen wohn behaußung den Nebenslad. od. eingang deß haußes in maßen solchen bißher Mad. Challiere in lehnung gehabt, auff zweÿ jahr lang von Michaelis diß jahrs anzufang., umb einen jährlich. zinß nemblich 80 Frantzösische daß ist 20 Straßburgische pfund pfeinnig – darbeÿ insond.heit verglich. das d. Entlehner die freÿe passage in und auß den hauß zugeh., auch etwas ein od. auß zu thun nicht hind. solle
[in margine :] Erschienen hierinnen gemelder Conductor hat angezeigt u. bekant daß Er auf d. quartal Mich: 1702 renunciret habe, auch bejahte der Locator daß Er deßwegen befriedigt seÿe, den 1. Julÿ 1702

Jean Jacques Rauch loue une partie de la maison au parfumeur Pierre Froment

1702 (1.7.), Chambre des Contrats, vol. 575 f° 269
Hr. Joh: Jacob Rauch buchhändler
in gegensein Hn Pierre Froment parfumeurs
entlehnt, in seiner unter der großen gewerbslauben gelegener wohn behaußung den nebensladen oder eingang deß haußes auf dreÿ jahr lang anfangends auf Mich: 1702 – darbeÿ insonderheit Verglichen, daß der Entlehner die freÿe passage in u. auß den hauß zu gehen auch etwas ein oder auß zuthun nicht hindern solle – um einen jährlichen Zinß nemlich 20 pfund

Inventaire des biens du marchand savoyard Pierre Froment, emprisonné par ordre du roi, dressé dans la maison.
1703 (27.10.), 94 Z 52 (Jean Kast, greffier du Petit Sénat)
Inventaire des Effects de Pierre Froment Mercier Sauoyard habitant a Strasbourg
L’an 1703 le 27° d’octobre, huit heures du matin en Execution des Ordres du Roy et de Monseigneur l’Intendant Je soubsigné Greffier du Magistrat de la Ville de Strasbourg me suis transporte en la Maison du nommé Pierre Froment Sauoyard de Nation, Mercier, Manant de la mesme Ville, et Arresté dans les prisons de laditte Ville par les dts ordres où en presence des Sieurs Jean Philippe de Lausanne ancien Senateur au dit Magistrat de la dite Ville et Guidot Boucher Marchand Libraire et Bourgeois de la dite Ville, Nous aurions levé les scellés apposez aux Effects du dit Pierre Froment saisis par les mesmes Ordres apres auoir prealablement reconnu lesdits Scellés et les auoir touvés sains et entiers
Trouvé Au deuxième Etage D’une Maison scize vis à vis du Marché e bled, faisant face aux Arcades de cette ville appartenante zu nommé Christian Gallus Chirurgien & Bourgeois de ladite Ville (…)
Après auoir inuentorié exactement tout ce qui s’est trouvé dans les Logements ou Habite ledit Froment scauoir dans un poele une Chambre attenante et une cuisine, Nous auons requis le nommé Tobias Stephan Sellier et Bourgeois de la mesme Ville principal Locataire, de uouloir apporter tous ses soins les plus exacts pour empecher qu’il ne soit rien distrait de tous les meubles et Effects inuentoriez (…)
Le mesme Jour a une heure de Relevé Nous susdits Commissaires sommes transporté en la Boutique du dit Fromment size sous les Arcades vis à vis de L’Hostelerie du Saulmon faisant partie de la maison du Sr Jean Jacque Rauch Marchand libraire et Bourgeois de Strasbourg

Anne Ursule Hepp meurt en 1710 en délaissant deux enfants de son premier mariage et un du deuxième. Les experts estiment la maison à 1 100 livres. La masse propre au veuf est de 2 680 livres, celle propre aux héritiers de 1 516 livres. L’actif de la communauté s’élève à 4 399 livres, le passif à 3 410 livres.

1710 (4.2.), Not. Pantrion (Jacques Christophe, 40 Not 23)
Inventarium und Beschreibung aller Haab vnd Nahrung, so Weÿland die Viel Ehren und Tugendreiche Fraw Anna Ursula Rauchin gebohrne Heppin des Wohl Ehren vesten vnd Großachtbaren Herrn Johann Jacob Rauchen vornehmen Buchhändlers vnd burgers alhier geweßene Vielgeliebte hausfrau nunmehr seel. nach ihrem Sontags den 5.ten Januarÿ Jüngsthin aus dießem mühesamen leben genommenen tödlich. ableib. Zeitlich. verlaßen, welche auf freundliches ansuchen erfordern, vnd begehren der abgeleibten frawen seel. hinderbliebene resp° Sohns vnd Töchtere vnd ab intestato verlaßene Erben, inventirt (…) Actum Straßburg, dienstags den 4.ten Februarÿ 1710.
Die abgeleibte fraw seelige hat ab intestato Zu Erben verlaßen 1. Herrn Johann Ludwig Schlehenacker biersiedern Zur Sonnen vnd burgern Zu Straßburg, vor ein drittentheil, 2. Fraw Annam Ursulam Schroppin gebohrene Schlehenackerin, H. Johann Philipp Schroppen, biersieders Zum Morenkopff burgers alhier haußfrauw, beÿständlich erstgedachts Ihres Ehevogts vor den andern drittentheil, diße beÿde der abgeleibten Frawen seel. mit weÿl. H. Johann Ludwig Schlehenackern wohlmeritirten Pfarrern Zu Eckolßh. in erster Ehe erzeügter Sohn vnd dochter
vnd dann 3. fraw Mariam Dorotheam Pastoriusin gebohrne Rauchin, herrn Johann Pastorÿ vornehmen buchtruckers vnd Buchhändlers auch burgers alhier Fraw Eheliebstin, mit assistenz erstgemelts Ihres Eheliebsten, der verstorbenen frawen seel. mit eingangs erwehntem Ihrem hinderlaßenen herrn Wittwer ehelich erzeügte fraw dochter vor den übrigen dritten theil,
Vnd also alle dreÿ der abgeleibten frawn seel. Zu dreÿ gleich. portionen verlaßene Erb. so samtlichen gegenwärtiger Inventur Zugeg. geweßen
Eheberedungs Copeÿ – Copia Testamenti Nuncupativi

In einer alhie Zu Straßburg vnd. der großen Gewerbs laub. alhier gelegener vnd in dieße verlaßenschafft gehörigen behaußung ist befund. word. wie volgt
Hültzenwerckh. Auff dem obern Bühnel, In der Kammer A, In der Kammer B, In der obern Kuchen, In der Stubkammer, Im obern Haußöhren, In der Soldaten Kammern Vor dießem gemach, In der Wohn stuben, In der Stub Kammer, Im Haußohren, In der Kuchen
Eigenthumb ane einem Hauß vnd ligenden Güether in der Ruprechtsaw gelegen (…)
Eigenthumb ane einer Behaußung. Item hauß, hoff, vnd hoffestatt mit allen deren Gebeüwen, begriffen, Weiten, Rechten, Zugehörden, vnd Gerechtigkeiten, geleg. alhie Zu Straßburg, vnd. der großen Gewerbslauben, eins. neben H Georg Strohlen, dem Meelman, and.s. neben Hn Johann Jacob De Beyer dem Materialisten et Compagnie hind. auff gedachten H. De Beÿer stoßend. Davon gibt mann Jährlich. der Statt Straßburg Pfenningthurn 3. lb 4 ß wegen Zu Weitherauß bawens, sonst freÿ ledig vnd eigen. Durch der Statt Straßburg geschworne Werckmeistern über vorstehend. beschwerd. noch æstimirt pro 1036. lb. Darüber besagt i. t. Perg. Kbr. mit der Statt Straßburg Cancelleÿ Contract stuben anhang: Ins. verw. vnd dat. den 29.t Jan: 1693. weißet welcher gestalten dieße behaußung von weÿl. H. Caspar De Beÿers seel. Erben erhandelt word.
Ergäntzung der Erben unveränderten abgegangenen Guths. Laut Inventarÿ über der Frawen seel. In den Ehestand Zugebrachte Nahrung durch Eliam Wincklern Not. seel. in Anno 1688. auffgerichtet, hat mann denen Erben Zuerg. wie volgt
Ergäntzung des H. Wittibers unveränderten Guths. Vermög des, über des H. Wittwers in den Ehestand Zugebrachter Nahrung durch H. Johann Philipp Schübler, Notm. in Anno 1688. auffgerichteten Inventarÿ
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Herrn Wittwers Unverändert Guth, Sa. haußraths 42, Sa. der wahren Zum buchhandel gehörig 363, Sa. der leeren vaß 9, Sa. des Silbers 32, Sa. der guldenen Ring 10, Sa. des Werckzeug zum buchhand. werck gehörig 1, Sa. der Ergäntzung 2220, Summa summarum 2680 lb
Der Erben Unveränderte Nahrung, Sa. haußraths 187, Sa. Silbers 100, Sa. Guldenen Ring 39, Sa. Ergäntzung 1189, Summa summarum 1516 lb
Die Theilbare Verlaßenschafft, Sa. haußraths 39, Sa. Frucht 24, Sa. wein vnd vaß 347, Sa. Silbers 17, Sa. gold. Ring 7 Sa. Pfenningzinß hauptgüter 2708, Sa. Eigenthumbs ane einer behaußung 1036, Sa. Eigenthums ane einer behaußung vnd liegende güthern in Ruprechtsau 217, Summa summarum 4399 lb – Schulden 3410 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 5185 lb.
Abschatzung den 22. Januarÿ 1710. Auff begehren deß Ehrenhafften und bescheidenen herrn j Jacob Rauchen buchhändtler, ist eine behaußung allhier in der Statt Straßburg under der Gewerbs lauben gelegen ein seith neben herrn Georg Stoll Meelmann, ander seith neben herrn Jacob debeÿer Kauffmann, hinden auch vff vorgedachten herrn debeÿer stoßend, Welche behaußung, höffel, hoffstatt, neben Gang gewölbten Keller sambt Ihrer recht undt gerechtigkeiten, Jetzigem Preiß nach angeschlagen wird Vor und umb Zweÿtaußend Zweÿhundert gulden. Bezeugnus durch der Statt Straßburg geschwohrne Werckleuthe, Joseph Lauttenschlager Werckmeister deß Münsters, Jacob Staudacher Werckh Meister des Maur hofs. Johan Jacob osterrieth Werck Meister deß Zimmerhoffs
Copia der Eheberedung (…) Straßburg, Montags den 18. Monatstag August St. n. Anno 1687
Hiengegen aber hat Sie fraw Hochzeiterin, Ihrem Geliebten herrn Bräutigamb Zu einem dergleichen, wiederfälligen Lebtägigen gegen wÿdemb Ihre in hießiger Statt Straßburg an der Kleinen Stadelgaß gelegen: und Ihro eigenthümlich gehörig behaußung
Copia Codicilli. 1703. auff Sonntag den 14. Monaths tag Octobris Zwischen Ein und Zweÿ uhren Nachmittag in der Königl. Freÿen Statt Straßburg und einer daselbst under der großen gewerbs lauben gelegenen hernach gemelten Testirenden Eheleuten Eigenthümlich gehörig. behaußung, und Zwar dero obern Stuben mit den fenstern gegen dem Kornmarck auff die gaß außsehend, der Wohl Ehren Vest und Wohl vornehme herr Johann Jacob Rauch der buchhändler und beneben ihme die Viel Ehr: und tugendreiche Frau Anna Ursula Rauchin gebohrner Heppin beede Eheleut und burgere Zu gedachtem Straßburg vor mir Eliæ Wincklern, offenbar Kaÿserl. geschwornen und Von höchstgedachter Königl. Maÿestät Zu Franckreich und Navarran Allergnädigst Confirmirten Notario und burgern Zu Straßburg (…) persönlich kommen und erschienen,(…)
Zum dritten wegen der Ehelichen Lieb und trei Wo die beede Testirende Eheleute einander Zeit wehrendes Ihres Ehestands nunmehro in die 17 Jahr lang gantz treuhertzig erzeigt und erwiesen, auch so lang Ihnen der Liebe Gott das Zeitliche leben beÿ einander früsten wird, also Zu continuiren Von gantzem hertzen vorgesetzt verschafft vnd Vermacht jn eines dem Andern Zu danckbarer Vergeltung deren Zu einem lebtägigen wÿdem deßen Antheil Ihrer wehrender Ehe erkaufft und in der Statt Straßburg under der Großen Gewerbs Lauben gelegenen behaußung (…)
Zum Siebenden will der Herr Testator Frauen Mariæ Elisabethæ Dachertin gebohrener Rauchin seiner Schwester (…) Zum Achten hat der herr Testator Vermeldet daß er Hanß Martin Heßen dem Kupfferschmid jetztmahlen Zu wormbs wohnhaft und frauen Annæ Margarethä Wittmännin seiner Stieff Encklen beeden Eheleuten

Jean Jacques Rauch se remarie avec Salomé Schlehenacker, veuve du chirurgien Chrétien Gallus : contrat de mariage, célébration
1710 (15.5.), Not. Rohr (Daniel, 46 Not 59) n° 567
Eheberedung Zwischen Herrn Johann Jacob Rauchen vornehme buchhändler vnd E. E. Kleinen Raths alten wohlansehnlichen beÿsitzers burgers allhier als dem H Hochzeitern ane Einem
So dann Frawen Salome Gallußin gebohrner Schlenackerin, weÿl. Herrn Christian Gallußen geweßenen berühmten Chirurgi vnd Barbierer Burgers allhier seel. fr. Wittib als der Fr. Hochzeiterin, andern Theils
So beschehen Straßburg Donnerstags d. 15. Maÿ 1710. [unterzeichnet] Johann Jacob Rauch als hochzeiter, Salome Gallusin gebohre Schlenackerin als hochzeiterin

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 219 n° 34)
Mittwoch den 16.t 7.mbr. seind nach 2 mähl Proclamation ehl copulirt worden herr Johanna Jacob Rauch burger und Wittwer, auch E. E. kleinen Raths allter beÿsitzer und fr. Salome, weÿl. H Christian Gallus chirurgi und burgers allhier, wie auch beÿ der Kirch Zu St. Nicl. geweßener Kirchenpflegers hinterl. Wittib [unterzeichnet] Johann Jacob Rauch als hochzeiter, Salome Gallusin als Hochzeiterin x (i 218)

Chrétien Gallus épouse en 1702 Salomé Schlehenacker, veuve du boulanger David Stiegler
Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 74 n° 11)
Mittwochs den 6. Septemb. 1702. sind nach Zweÿmahliger Außruffung in der Pfarrkirchen Zu St. Niclauß in Straßburg copulirt und eingesegnet worden H Christian Gallus der wundartzt vnd Barbierer auch burger alhier und Frw Salome Stieglerin geb. Schleenackerin, weÿl. Hn David Stieglers, geweßenen Weißbecken und burgers auch bey einem löbl. Policeÿ Gericht beÿsitzers nachgelaßene wittwe [unterzeichnet] Christian Gallus als hoch Zeiyter, Salome Stiglern als hochzeiterin (i 78)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison du mari. Ceux du mari s’élèvent à 5 927 livres, ceux de la femme à 5 735 livres outre la jouissance viagère de biens provenant de son premier mari David Stiegler.

1710 (12.Xbris), Not. Rohr (Daniel, 46 Not 25) n° 935
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab vnd Nahrung, so der Wohl Ehren Veste und Großachtbahre herr Johann Jacob Rauch, Vornehmer buchhändler, vnd die Viel Ehren und tugendreiche Fraw Salome Gallußin gebohrne Schlenackerin beede Eheleuthe und burgere allhier zu Straßburg einander in den Ehestandt Zugebracht vnd vermög außgerichter Eheberedung sich vor unverändert vorbehalten haben (…) So beschehen allhier in der Königlichen freÿen Statt Straßburg Freÿtag d. 12. X.bris A° 1710.
In einer alhier Zu Straßburg unter der Großen Gewerbslauben gelegenen vnd in dem Ehehrn. Eÿgenthümblich gehörigen behaußung sich volgender maßen befunden
Ane Höltzen: und Schreiner Werckh. In der obern Stub, In der Stub Cammer, In der Mittlern Stub, Im Kleinen Hindern Stübel, In der undern Stub
(f° 21) Eigenthumb ane einer Behaußung. (M.) It. hoff, hauß vnd hoffestatt, m. allen deren Gebawen, begriffen, weithen, Zugehörden, rechten vnd Gerechtigkeiten geleg. alhier Zu Straßburg vnter der Großen Gewerbslauben, 1. ß neben H. Georg Strohlen, dem Meelmann, 2.s. neben Hn Joh. Jacob de Baÿer dem Materialisten et Comp. hinten vf gedachten Hn. de Bayer stoßend. davon gibt mann Jährlichen d. St. St. Pfenningthurn 3. lb 4 ß d. wegen Zu Weit herauß bauens, sonsten gegen männiglich freÿ, ledig vnd eigen vnd ist solche behaußung durch die allhießig geschworne Werckmeistere vber vorstehende beschwährde nach æstimirt so auch allhier jedoch allerseiths ohnpræjudicirlich wieder in außwurff gebracht wurdt, pro 1036. Ane solcher behaußung seind dem Ehehh. Zween dritte Theiul Eÿgenthümblich die vbrige tertz aber ist deßelben dreÿen respectivé recht: vnd Stieff Kindern welche, er ad dies vitæ Wÿdembs weiß Zu usufruiren berechtiget ist, gehörig. Undt besagt darüber ein teutsch perg. Kbr. m. der St. St. C. C. Stub. Innsiegel verwahrt datirt den 29.t Jan: 1693. weißet welcher gestalten dieße behaußung von weÿl. H. Caspar De Bayer erhandelt word.
Wÿdumb So die Ehefrau von weÿl. H. David Stieglern geweßenen weißbecken vnd burgern allhier, Ihrem Ersten haußwürth seel. ad dies vitæ Zu geniesen hat. Lauth deß vber besagten Stiegelers seel. Verlaßenschafft durch H Joh: Friderich Redwitzen Notarium vnd berühmten Practicum allhier in Anno 1702. auffgerichteten Summarischen Calculi – Ane Solchem Wÿdumb Haben finito usufructu Zu prætendiren
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Hrn Nahrung Betr. Sa. haußraths 297, Sa. Frucht und Meel 17, Sa. Wein vnd leerer vaß 138, Sa. Silber geschirr und Geschmeidt 101, Sa. Goldener Ring 117, Sa. baarschafft 599, Sa. Pfenningzinß haubtgüther 2982, Sa. Eÿgenthumbs ane einer behaußung 1036, Sa. Activ Schuldten 708, Summa summarum 5927 lb
Der Frawen Nahrung betr. Sa. haußraths 437, Sa. Wein vnd leerer vaß 26, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 43, Sa. Guldener Ring 174, Sa. baarschafft 989, Sa. Pfenningzinß haubtgüther 4030, Sa. Activ Schulden 13, Summa summarum 5735 lb
Wÿdumb Welchen der Eheherr von weÿl. Tit. frawen Annæ Ursulæ Rauchin gebohrner Heppin seiner Ersten haußfrauwen seel. ad dies vitæ Zu genießen berechtiget und unter hievor beschriebener seiner Eÿgenthümblichen Nahrung enthalten ist. Erstl. vermög der Zwischen dem Eheherrn vnd besagter seiner ersten haußfrauen seel. auffgerichteten Eheberedung §° 4.to hat Sie die fraw seel. Ihme dem Eheh. Zu einem lebtägigen vorwÿdumb deroselben in der Kleinen Stadelgaßen allhier gelegenen behausung (…)
Wÿdumb Welchen die Ehefraw von weÿl. Hh. Christian Gallus geweßenen Chyrurgo vnd Barbirern auch Burgern allhier Zu Straßburg Ihrem Zweÿten Eheh. seel. Zeit lebens Zu genießen hat
Fraw Salome Rauchin gebohrne Schlenackerin hat an weÿl. herrn Christian Galli, geweßenen Chyrurgi vnd burgers allhier Ihres Zweÿten Eheherrn seel. Verlaßenschafft Zu prætendiren

Le fabricant de pâtés Jean Adam Allheilig, le libraire Jean Jacques Rauch et l’orfèvre Jean Adam Runckel qui faisaient partie des Quarante députés aux incendies sollicitent auprès des Conseillers et des Vingt-et-Un d’être exemptés des logements militaires. Le préteur royal estime que les conséquences d’une autorisation serait préjudiciables. Les pétitionnaires sont déboutés de leur demande mais sont recommandés auprès du bureau des logements militaires
1711, Conseillers et XXI (1 R 179)
(p. 145) Samstags den 31.ten 8.bris 1711 – Joh. Adam Allheÿllig, Joh: Jacob Rauch vnd Joh: Adam Runckel vmb befreÿung von der Einquartierung.
S. et R. Er H. Johann Adam Allheÿlligs des ältern Pastetenbeckers vndt burgers allhier sohn so dann Johann Jacob Rauch der Buchhändler vndt Johann Adam Runckel der goldarbeiter prod. vnterthäniges Memo: vndt bitten, daß Sie Künfftig hien wie bis anhero Von der Einquartierung befreÿet worden, möchten. Herr Prætor Regius votirt vndt meldet, die Ursach warumb die Imploranten die befreÿung quæstionis prætendiren were weÿllen Sie Von der zu den Feuersbrunsten Verordnete Vierzig Männeren gewesenn es wer aber hiebeÿ Zu Consideriren daß Sie Ihre function weÿllen Sie solche nicht mehr versehen können, Verlaßen Müssen vndt wann der gleichen befreÿung so schlechter dingen accordirt vndt verwilligt, würden böße Consequenzien darauß entstehen, vndt Ihro Maÿestät diensten auch das publicum vndt ein Jeder Von den vbrigen burgeren insonderheit dadurch leÿden würden, dahero er darvor gehalten habe daß die gedachte imploranten mit Ihrem begehren ab vndt ahn die Herren Deputirte Zur Einquartierung cum recommendatione gewießen werden solten, Sie in Consideration Ihres getragenen ambts auch hohen alters so viel immer thunlich mit der Einquartierung Zu Verschohnen. Erk. Wirdt herrn Prætoris Regÿ voto gevolgt. H. XXI Nauendorff vndt H. Rathh. Brew.

Jean Jacques Rauch loue une partie de la maison au marchand Nicolas Berthier

1714 (4.10.), Chambre des Contrats, vol. 587 f° 711
hr Joh: Jacob Rauch buchhändler
in gegensein Niclaus Berthie handelsmann (signé) Nicolas Berthie(r)
verliehen, in seinem hauß allhier unter der gewerbslaub, einseit neben H. Debeÿer anderseit neben Strohl dem meelmann gelegen, den laden sambt dem Kasten in der Stueb, auf 4 jahr lang anfangend auf Weÿhn: nächstkünfftig – um einen jährlichen Zinß nemlich 37 lb

Testament de Salomé Schlehenacker qui annule les deux précédents
1714 (7.8.) Not. Lang (Jean Henri l’aîné, 27 Not 55) n° 473
persönlich erschienen seÿe, die Viel Ehren: und Tugendreiche frau Salome Rauchin Gebohrene Schleenackerin, deß Ehrenvesten vnd wohlvorgeachten Herrn Johann Jacob Rauchen, Buchhändlers und E. E. Kleinen Raths alten Beÿsitzers, burgers alhier Zu Straßburg Eheliche Haußfrau, von der Gnade Gottes auffrechten, Gesund Gehend vnd stehenden Leibs (…)
Wann dann Zum Neünten die Einsetz: oder Institutio hæredum genandt eines Jedwedern Rechtgültigen Testaments fundament ist, und Ohne welche kein Testament in rechten bestehen mag (…)
Beschehen und Verhandelt seind dieße ding in der Königlichen Statt Straßburg und einer daselbst in der Vorstatt Zwischen dem Cronenburger und Steinstraßer thoren Am Wahl Gelegener mir Notario eigenthümlich zuständigen Gartten behaußung, dero undern Wohnstub mit den fenstern in den Gartten außsehend, auff Dienstag den 7. tag des Monats Augusti Nachmittag Zwischen dreÿ vnd vier Uhren Anno 1714.
Actes joints (Cassirt 7. Aug. 1714) Auff Donnerstag den 30. Junÿ Anno 1712
(Cassirt 7. Aug. 1714) Auff Freÿtag den 8.tag des Monats Septembris Anno 1713.

Jean Jacques Rauch et Salomé Schlehenacker meurent à un mois d’intervalle en 1716. Le mari délaisse une fille de son deuxième mariage, la femme a institué pour ses héritiers différentes personnes dont son frère Thierry Schlehenacker. La masse propre au mari est de 4 629 livres, celle de la femme de 4 943 livres. L’actif de la communauté s’élève à 3 875 livres, le passif à 3 985 livres

1716 (17.2.), Not. Pantrion (Jacques Christophe, 40 Not 35)
Inventarium vnd Beschreibung aller haab, Nahrung und güetere, ligendt und vahrender, Keinerleÿ außgenommen, so weÿl. der Wohl Ehren Vest und Wohlachtbare Herr Johann Jacob Rauch E:E: kleinen Raths alter beÿsitzer und die Viel Ehren und tugendreiche Fraw Salome Rauchin gebohrne Schlehenackerin beede Eheleute und burgere allhier Zu Straßburg nunmehr seelihe, nach ihrem: und Zwar Er der Eheherr den 15.t Januarÿ, Sie die Ehefrau aber den 11.ten Februarÿ Jüngsthin auß dießem mühesamen leben genommenem tödlichen Ableiben Zeitlichen verlaßen, welche auf freundliches ansuchen erfordern und begehren, der Abgeleibten Eheleüth seel. per Testamentum verlaßener Erben (…) So beschehen in Straßburg Montags den 17.ten Februarÿ 1716.
Der abgeleibte Eheherr seel. hat ab intestato Zu Erben verlaßen. Die Viel Ehren: und Tugendreiche Fraw Maria Dorothea Pastoriußin gebohrene Rauchin, des Wohl Ehren vesten vnd vorachtbahren herrn Johann Pastorÿ vornehmen buchtruckers und buchhändlers vielgeliebte Ehewürthin, alß sein des Abgeleibten Herrn seel: mit auch weÿl. der viel Ehren: und tugendreichen Frauen Anna Ursula Rauchin gebohrene Heppin In anderer Ehe ehelich erzeügte dochter und ab intestato verlaßene einige Erbin so dißer Inventur beÿständlich erstehrengemelts Ihres Ehevogts in Persohn beÿgewohnt
Die abgeleibte Fraw seelige hat per Testamentum Zu Erben Verlaßen wie volgt. 1. Herrn Dietrich Schlehenackern Biersiedern Zum Störckel und burger, alhier der Fraw seel. Brudern, vor ein siebenden theil, so dießer Inventur Persönlich beÿgewohnt,
2. Weÿland Frauen Catharinæ Münchin gebohren Monfortin Hn Johann München weißbecken und burgers alhier geweßenen ersten haußfrauen seel. in dreÿen Ehen ehelich erzeugte und nach tod verlaßene 8. Kinder, Nahmentlich Fr. Dorothea Hitzhennin gebohrne Götzin Johann Peter Hitzhenn des weißbecken haußfrau, Fr. Catharina Lauthin gebohren Götzin Hanß Georg Lauthen des verzogenen Weißbecken verlaßene Fraw mit Assistentz H Johann München des weißbecken ihres Stieff Vatters vnd geschwornen theil vogts
Fr. Salome Henningin gebohrne Götzin Lorentz Hennings des Weißbecken ehefrau mit beÿstand deßelben, dieße dreÿ mit weÿl. Sebastian Götzen dem weißbecken in erster Ehe ehelich erzeügte döchter
Ferners obgemelter frawen Catharinæ Münchin gebohrner Monfortin seel. mit auch weÿl. Jacob Heckmanns geweßenen Weißbecken seel. in Anderer Ehe erzielte 2. Kind. Nahmentlich 1. Fr. Anna Maria Blindin gebohrne Heckmännin Hanß Georg Blinden des Weißgerbers haußfrau in deren Nahmen erstgemelte ihr haußwürth zugegen war, 2. Jacob Heckmann noch lediger Sattler In deßen Nahmen hernachgemelter H. Johann Münch alß theilvogt beÿgewohnt
Weiters deroselben mit mehrvernantem H Johann München in dritter Ehe erzeügte Kinder Nahmentlichen Barbara, Anna Martha, vndt Johann München, In dero Nahmen Mr Philipp Schmid huffschmid vnd burger allhier dero Geschworner Vogt dießer Inventur beÿgewohnt, Vorstehend alle vor den Andern siebend. theil
3. Vnd dann In den Überrest dero Verlaßenschafft oder restirend. fünff Siebende theil Nachfolgende Persohnen Zu gleichen portionen vnd Antheilen
Fraw Anna Dorothea Schwerdin gebohren Gäßlerin, herrn Johann Hermann Schwerden vornehme Handelßmann vndt burgers alhier Ehefrauw, mit beÿstand erstgemelts ihres Eheherrn
Fraw Anna Ursula Schadin gebohren Monfortin, H Johann Michael Schaden biersieders Zum Roßen Krantz haußfr. beÿständlich ihres Ehe Manns
H Johann Niclaus Monfort, Müntzbotten vnd burgern Alhier vor sich selbsten
Fraw Anna Ursula Brandhofferin gebohrne Thenin, H. Johann Philipp Brandhoffers biersieders Zum Guldenen löwen vnd burgers alhier haußfr. beÿständlich ihres Ehe Manns
H. Johann Ludwig Schlehenackern biersiedern Zur Sonnen vnd burgern alhier gleichfalls vor sich selbsten
Fraw Anna Ursula Schroppin gebohrne Schlehenackerin, H. Johann Philipp Schroppen, biersieders Zum Moren Koipff vnd burgers alhier Ehewürthin mit Assistenz deßelben
H. Martha Nagelin Gebohrne Pfundin H Samuel Nagels biersieders Zum fälckel vnd burgers alhier Ehefr. mit beÿstand deßelben
H Johann Ludwig Pfundt, biersied. Zum Rießen vnd burgern alhier für sich selbsten
Fraw Maria Dorothea Schranckenmüllerin gebohren Pfundin, Johann Rudolph Schrancken Müllers, Weißbecken vnd burgers alhier Ehefraw
Fraw Maria Salome Emmerichin gebohren Silpachin, H. Johann Caspar Emmerichs weinhändlers und burgers alhier Ehewürthin, mit assistentz deßelben
Fraw Anna Margaretha Küchelin gebohren Silpachin H. Johann Adam Küchels Goldarbeiters vnd burgers alhier haußfrau, mit beÿstand deßelben
Alle der Verstorbenen Frawen seel. respê Bruder, Bruders: vnd Schwester seel. Kinder und in vorhergeschribener ordnung per Testamentum instituirte Verlaßene Erben
Eheberedungs Copeÿ – Copia Testamenti nuncupativi

In einer alhie Zu Straßburg und. der Großen Erbislauben gelegenen vnd in dieße Verlaßenschafft gehöriger behaußung ist befunden word. wie volgt
Hültzen: vnd Schreinwerckh. Auff der vndern Bühn, In der Cammer A, Vor dießer Cammer, In der Obern Stuben, In dießer Stub Cammer, In dießem hauß Ehr, In der Cammer B, In d. Soldat. Cammer, In der Wohnstub, In dießer Stub Cammer, In dießem haußöhren, In d. Kuch., Ins Soldaten Stübel, In der lad. Stub, Im Keller
Ergäntzung des Herrn seel. Fraw Erbin unveränderten Guths. Auß dem über weÿland Herrn Johann Jacob Rauchen des Eheherrn in den Ehestand Zugebrachte Nahrung durch H. Daniel Rohren Notarium den 12. Xbris 1710. auffgerichtetem Inventario
Eigenthumb ane einer Behaußung so des Herrn seel. Erbin unverändert. (H.) Item der Zweÿte theil vor ungetheilt, von und ane hauß hoffestatt vndt höfflein, mit allen deren gebäwen, begriffen, weiten, rechten Zugehörd. vnd gerechtigkeiten, geleg. alhier Zu Straßb. vnder der Großen Gewerbslauben, einseit neben H. Georg Strolen, dem Meelmann, ands. neben Hn Joh. Jacob De Beyer dem Materialisten et Compagnie, hinden auf gedachten Hn. De Beyer stoßendt, davon gibt mann Jährlichen der Statt Straßburg Pfenningthurn 3. lb 4 ß d. weg. Zu weit herauß bawens, sonsten gegen Männiglich freÿ, ledig vnd eig. vnd ist solche behaußung beÿ weÿl. Frauen Annæ Ursulæ Rauchin gebohrene Heppin, des verstorbenen, ersterer Haußfraue, seel. Verlaßenschafft Inventation den 3. febr: 1710. durch die geschwohren Werckmeistern alhie allererst æstimirt vnd über vorstehende beschwers angeschlag. worden pro 1036. lb. thun die hiehero gehörige Zwo tertzen 690 lb 13 ß 4 d
der übrige dritte theil ist obgemelter frau Rauchin seel. hinderlaßenen Erben gehörig, vnd hat der abgeleibte Herr seel. solchen wie hernach fol. (-) Zuesehen, ad dies vitæ Wÿdembs weiße Zugenießen gehabt. Vnd besagt über obgemelte behausung ein teutscher Pergamentener Kauffbrieff mit der Statt Straßburg Cancelleÿ Contract stuben anhang. Insigel verwahret, vnd datirt den 29.t Jan: 1693. weißet welcher gestalten dieße behaußung von weÿl. H. Caspar De Bayer erhandelt word.
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Erstlichen des Herrn seel. Fraw Erbin unverändert Guth betreffend, Sa. haußraths 100, Sa. der leeren vaß 18, Sa. Silbers 54, Sa. guldener Ring 27, Sa. baarschafft 2, Sa. Pfenningzinß haubtgüther 1292, Sa. Eÿgenthumbs ane einer behaußung 690, Sa. Ergäntzung 2443, Summa summarum 4629 lb
Der Fraw seel. Erben Unverändert Guth, Sa. haußraths 175, Sa. der leeren vaß 2, Sa. Silbers 20, Sa. de Guldener Ring 77, Sa. baarschafft 24, Sa. Pfenningzinß hauptgüther 3100, Sa. Schulden 100, Sa. der ergäntzung 1443, Summa summarum 4943 lb
Die Theilbare Verlaßenschafft, Sa. haußraths 39, Sa. Pfenningzinß haubtgüter 3746, Sa. Schulden 87, Summa summarum 3875 lb – Schulden 3985 lb, Übertreffen also die Vorhandene Passiva die theilbare Verlaßenschafft dem Stalltax nach vmb 110 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 10.393 lb
Wÿdemb So der abgeleibte Herr seel. von weÿl. frauen Anna Ursula Rauchin gebohrner Heppin seiner ersten haußfr. seel. ad dies vitæ Zu genießen gehabt
Copia der Eheberedung, den 1* May Anno 1710. Daniel Rohr, Nots.
Wÿdemb So die verstorbene Fraw seelige von weÿland H. Christian Gallo geweßenen Barbirern vnd Burgern allhier Ihrem Zweÿten Ehe Mann seel. ad dies vitæ Zu genießen hat
Copia Testamenti – 1714 (…) Dienstag den 7. tag deß Monaths Augusti nachmittag Zwischen dreÿ und Vier Uhren in der Königlichen Statt Straßburg und einer daselbst in der Vorstatt Zwischen dem Cronenburger: und Steinstraßer Thoren am Wahl gelegener, mit Notario Vndern Wohnstub mit den fenstern in den Garten außsehend, vor mir (…) persönlich kommen und erschienen seÿe die Viel Ehren und tugendreiche fraw Salome Rauchin gebohren Schlehenackerin deß Ehrenvesten und Wohlgeachten herrn Johann Jacob Rauchen, buchhändlers und E: E: Kleinen Raths alten beÿsitzers burgers alhier Zu Straßburg Eheliche haußfraw, Von der Gnade deß Grundgütigen Gottes auffrechten, Gesund Gehend und stehenden Leibs (…)

Jean Jacques Rauch meurt le 15 janvier 1716 à l’âge de 73 ans.
Sépulture, Temple-Neuf (luth. reg. 1687-1728 f° 194, n° 1)
1716. Mitwoch den 15.t Jan: ist gestorben vnd Freÿtag darauff nach Gehaltener Leichpred. in der Pred. Kirche auff den Gottes acker St. hellenen begraben word. H. Joh: Jacob Rauch E. E. Kleinen Raths geweßener alter beÿsitzer ætat. 73. jahr solches bezeigen Johann Pastorius als Tochtermann, Johann Ludwig Schlenacker als stieff Sohn (i 195)

Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce qu’Anne Catherine Jæpp doit régler le droit de détraction pour les biens dont le défunt avait la jouissance viagère
1716, Livres de la Taille (VII 1175) f° 205-v
(Steltz, F. N° 1786) Weÿl. H. Johann Jacob Rauchen geweßenen buchhändlers und Frauen Salome gebohrner Schlehenackerin beeder Eheleüthe und burgere alhier Verlaßenschafft inventirt H. Not. Pantrion.
Concl. fin. Inv. ist fol. 157.b, 10.708. lb 5 ß 3 d
Abgezogen sambtl. der Verstallung befreÿte Haußraht th. 314. lb 13 ß 10 d. Compensando restirt 10.393. lb 11 ß 9 d, die machen 20.800. fr, derselbe Verstallte Hiengegen 25.000. fl.
Abzug. Frau Anna Catharina gebohrne Jäppin so Zu Nürenberg Verheÿrathet soll von anfallendem Wÿdembs antheil der 148. lb. 17. ß 2. d. den Abzug erlegen mit 14. lb 17 ß 5d
Straff wegen Zu späht gelüfferten Inventarÿ 2. lb
dt. 13° Mart. 1717, 14. lb. 17 ß 5 d. der rest nachgelaßen

Jean Louis Schlehenacker et Anne Ursule Schlehenacker femme de Jean Philippe Schropp cèdent leurs part de maison à leur demi-sœur Marie Dorothée Rauch, femme de l’imprimeur Jean Pastorius

1716 (16.5.), Not. Pantrion (Jacques Christophe, 40 Not 35) Joint à l’inventaire du 17 fév. 1716
Zuwißen demnach auff tödliches ableiben weÿland der Ehren: vnd tugendreichen Frauen Annæ Ursulæ Rauchin gebohrer Heppin auch weÿland H. Johann Jacob Rauchen geweßenen vornehmen Burgers und E:E: kleinen Raths alter beÿsitzers geweßener haußfrawen seel. derselben verlaßenschafft vnder deroselben in Zwoen sonderbahren Ehen erzeügte vnd hinderlaßene respê Herrn Sohn vnd Frauen döchter vertheilt worden,
deroselben Hinderlaßener dritter theil aber ane einer Behaußung hoffestatt vndt höfflein, mit allen dero Gebäwen, Rechten Zugehörden vnd Gerechtigkeiten alhier Zu Straßburg vnder der Großen Gewerbslauben, einseit neben Herrn Georg Strohlen, dem Meelmann, anderseit neben Herrn Johann Jacob De Beyer dem Materialisten, hinden auff gedachten Herrn De Beyer stoßend, so außer 3. lb 4 ß Jährlichen Allmend Zinßes wegen Zu weit heraußbawens, allerdings freÿ, ledig vnd eigen, der vrsachen ohnvertheilt vnd ohnverglichen anstehen verblieben, weilen obehrenegedachter Hr Rauch seel. solchen ad dies vitæ Craft Codicills Zugenießen hatte, Nach dem selbiger aber nunmehro Göttlichen willens nach dießes Zeitliche auch abgelegt, vnd oberwehnte dritte theil Ihro Frawen Annæ Ursulæ Rauchin seel. Erben hernachbenandt eigenthümlicher heimgefallen, alß seind ane Zu end stehendem dato vor mir unterschriebenen alß Zu dem Rauchischer Inventations Geschäfft requirirtem Inventir: Notario Persönlich erschienen Wohl Ehrengedachter frauen Annæ Ursulæ Rauchin gebohrenr Heppin seel: erst: undt anderer Ehe erzeügte respê Sohn vnd döchteren Nahmentichen H. Johann Ludwig Schlehenacker biersied. Zur Sonnen vnd burger Zu Straßburg, für sich selbsten, ferner Fraw Anna Ursula Schroppin gebohrene Schlehenackerin, mit bÿstand H. Johann Philipp Schroppen, biersieders Zum Moren Kopff, vnd burgers alhier Frauw geliebten Ehevogts, vnd dann fraw Maria Dorothea Pastoriusin gebohrne Rauchin, herrn Johann Pastorÿ vornehmen Buchtruckers vnd Buchhändlers auch burgers alhier, mit Assistenz erstgemelts Ihres Eheherrn, alle dreÿ Zugleichen portionen vnd antheilen, haben angezeigt und bekandt, waß maßen Sie dreÿ geschwüsterde, respê vor sich selbsten vnd mit Consens dero Ehevögte sich vnder einander Vereinbahrt und verglichen, den ihnen vorstehender maßen gebührenden Mütterlichen drittentheil Zuverloßen, da dann facta sortitione derselbe oberwehnter Frawen Mariæ Dorotheæ Pastoriusin gebohrener Rauchin alß welcher der übrige Zweitheil ane hievorgeschiebener behaußung alß einiger Erbin von Rauchischer Vätterlicher Succession vorhin gebührt, über die darauff hafftende beschwerd nach für vnd vmb 1950 Gulden (…) Actum Straßburg den 26.ten Maÿ 1716.

Marie Dorothée Rauch vend la maison au revendeur Léonard Larcher moyennant 2 750 livres.

1718 (9.Xbris), Chambre des Contrats, vol. 591 f° 600-v
(2750) Frau Maria Dorothea geb. Rauchin beÿständlich H Joh: Samuel Silberradt Med: Doc. und Practici ihres mariti
in gegensein Leonard Larché marchand graissier
ein vorder und nebens häußel ein klein höfflein mit allen begriffen, weithen, Zugehörden, rechten und Gerechtigkeiten unter der großen gewerbs laub, einseit neben Joh: Jacob Debaier handelsmann anderseit neben Joh: Georg Strohl dem meelmann hinten auff hn. Debayer – davon gibt man 3 lb wegen der läden, Item 1 lb wegen deß bogens und 6 ß wegen des wettertächels – um 2750 pfund

Les experts estiment la maison à environ 1900 livres lors de l’inventaire dressé en 1729 après la mort d’Anne Duval, femme de Léonard Larché.

Léonard Larché vend la maison au marchand Antoine Raynal moyennant 1 750 livres

1731 (28.5.), Chambre des Contrats, vol. 605 f° 236-v
H. Leonard Larcher handelsmann
in gegensein H. Antoine Raynal handelsmanns
Eine Behausung hoff hindergebäu und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten unter der großen gewerbslaub einseit neben H. Johann Jacob Debayer Materialisten anderseit neben Johann Daniel Helmstätter den Meelhändler hinten auff gedachten Debayer – davon gibt man hiesiger Stadt Pfenning Thurn 4 lb 6 ß ane allmend zinß – um 1750 pfund oder 7000 livres

Originaire d’« Alterac » en Rouergue, Antoine Raynal épouse en 1707 Catherine, fille de Nicolas Jacquemin à Chenimenil près de Docelles dans le diocèse de Toul : contrat de mariage, célébration
1707 (31.7.), Not. Humbourg (6 E 41, 35)
(Contrat de mariage) furent presents en personnes Le Sieur Anthoine Raynal ayde d’office de Monseigneur l’Eveque et Prince de Strasbourg natif d’Altaïrack en Rouargue Diocese de Rodese, assisté de Monsieur Demonges Mre d’hotel de mondit Seigneur L’Eveque d’vne part
Dle Catherine Jacquemin, fille de Nicolas Jacquemin et Catherine Duval demeurants a Chenimeny Paroisse de Dossel au Diocese de Toul, authorisée du Sieur Leonard Larché et Anne Duval Bourgeois de cette ville de Strasbourg ses oncle et tante Luy tenant lieu de pere et mere d’autre part
(…) Et au surplus les parties veullent estre regies et gouuernées suivant la coutume de Paris
en presence (…) du Sieur Joseph Niel officier de Cuisine chez Mondit seigneur L’Eveque (signé) antone Raynal, catherine iaquemain, Leonard Lar Ché + marque d’Anne Duval

Mariage, Saint-Laurent (cath. p. 243)
1707. Hodie 29° Aug. â me infra scripto sacro Matrimonÿ vinculo copulati sunt Antonius Raynal d’Alterac dioecesis Rutenensis, Confiturier chez son Altesse le Prince et Eveque de Strasbourg, et Catharina Jacquemin ambo parochiani nostri duabus prius de more factis proclamationibus dispensatum a DD° Vicario generali quo ad unam, ut testes adfuere honesti viri Leonardus Lerché auunculus sponsæ et hyeronimus Brunet sub protectione urbis (signé) Raynal, catherine iaquemain, Leonard Larché, Jerosme brunet (i 123)

Antoine Raynal s’oppose à la tribu du Miroir dans une affaire principalement traitée dans les pages manquantes du registre
1728, Protocole des Quinze (registre 2 R 134, notes du greffier 2 R 133)
(p. 356) Sambstag d. 9. Octob. 1728. – Antoine Renal C. E. E. Zunfft Zum Spiegel
Moss, nôe Antoine Renal des burgers undt Handelßmanns c. E. E. Zunfft Zum Spiegel H. Zunfft Meister prod. und.ge Appellationsschrifft mit beylag Sub Lit. A. B. et C. bitt dießer Appl. gn. zu recipiren undt will post Ferias verkund. laßen. Erk. ut ante [soll post Ferias verkundet werden]
(notes du greffier p. 289)

(notes du greffier p. 307) Sambst. den 20. 9.bris – M. nôe Sr Antoine Renal Ca. E. E. Z. Zum Spiegel H. Zffr erholt prod. vom 9. 8.bris jüngst u. b. Dep. f. cit. laßts beÿ d. erbetten dep. u. b. Erkannt deß ergangenen bescheidts ref. exp. M. B. nochmal wie d. d. erbötten Erk. Ober Kauffhaußh.

Antoine Raynal dépose le testament qu’il a rédigé le même jour
1733 (3.3.), Not. Humbourg (6 E 41, 51)
Testament – Cejourd’hui trois° mars 1733 (…) fut présent le Sr Antoine Raynal marchand Epicier Bourgeois de cette ville de Strasbourg y demeurant soûs les grandes arcades Lequel saint d’esprit mémoire et jugement estant venu chez le sieur Bruyas marchand au Coin desd. arcades dans un Poel rez terre prenant jour sur la petite ruë appelée des Precheurs a presenté et exhibé le présent cahier clos de soye noire cachetée aux quatre extrémités dans lequel il a declaré etre contenu son testament et intention de derniere volonté

Je Antoine Raynal marchand Epicier Bourgeois de Strasbourg (…) allant et venant vaquer a mes affaires quoiqu’jndisposé d’un asthme
4. Je veux et ordonne en outre que par-dessus l’usufruit et la jouissance si elle reste veuve elle ait encore la liberté et faculté de disposer du surplus et excedent de mes biens, ladite légitime prélevée et deduite, en faveur de ceux de nos dits enfants qu’elle jugera l’auoir mieux merité enuers elle, et ce pour les contenir tous également dans le respect qu’jls luy doiuvent, lequel je leur enjoins de luy rendre jusqu’à la fin de ses jours (…) Le troisième mars 1733

Le marchand Antoine Raynal meurt en 1736 en délaissant huit enfants. Les experts estiment la maison à 1 800 livres. L’actif de la succession s’élève à 3 100 livres, le passif à 1 955 livres.

1736 (13.6.), Not. Marbach (Jean, 34 Not 5) n° 188
Inventarium über Weÿl. des Ehren Wohlvorgeachten Herrn Antoine Raÿnal geweßenen Handelßmanns und Burgers Zu Straßburg nunmehro Seel. Verlaßenschafft auffgerichtet Anno 1736.
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab und Nahrung liegend und Fahrender Keinerleÿ davon außgenommen noch vorbehalten so weÿland der Ehren Wohlvorgeachte Herr Antoine Raÿnal geweßener Handelßmann und Burger allhier Zu Straßburg, nach seinem den 12. hiengelegten Monats Aprilis lauffend. 1736. Jagrn aus dießem Jammerthal genommenen tödlichen Hientritt Hinter Ihme Zeitlichen verlaßen (…) durch die Ehr und tugendsame Frau Catharina Jacquemin die hinterbliebene Wittib mit beÿstand des auch Wohl Ehrengeachten Herrn Joseph Benois den handelßmann und burgern allhier als deroselben geordnet und geschwornen vogts (…) So beschehen Straßburg Mittwochs den 13. Monats Junÿ Anno 1736.
Der Verstorbene Herr Raÿnal hatt ab intestato Zu Erben verlaßen 1. den Ehrengeachten H Leonard Raÿnal den Confiseur dermahlen Zu Roan in Normandie wohnhaft daselbst verheurathet, 2. die Ehr: und Tugendsahme Frau Maria Catharina gebohrne Raÿnal so verheurathet ahne H N. Felß Employé pour le Roÿ Zu Nider Rödern, In Welcher beeder Nahmen, weilen dieselbe ihr burgerrecht verzogen und verheurathet, der Ehrenvest großachtbar und weiße Herr Johann Cladi Schreiber EE großen Rathß altern und EE. Kleinen Rathß jetztmahliger Beÿsitzer und hierzu deputirter Herr dießem Geschäfft Persönlichen beÿgewohnet, 3. die Ehr und tugendsame Jungfer Anna so gegen 23 Jahr, 4. den Ehrengeachten H Antoine Raÿnal den burger Confisr. so 21. 5. die Ehr und tugendsahme Jgfr. Catharina Louise so 16, 6. Pierre Raÿnal so 14, 7. Aimé so 10 Jahr und dann Lorentz Raÿnal so 6 Jahr alt, Alle acht des abgeleibten H. Seel. mit der hinterlaßenen wittib ehelich erziehlt und nach Tod verlaßener Kinder und Erben Zu acht gleichen theilen, in welcher letzteren Nahmen H François Himbert der March. confis. als dero geschworner Vogt Zugegen war.

In Einer allhier Zu Straßburg unter der großen Gewerbs lauben allhier gelegenen in dieße Verlaßenschafft Eigenthümlich gehörigen behaußung als Volgt befunden
Ane Holtz vnd Schreinwerck, Oben im Magazin, In der obern Stub , In der Stub Cammer, In der Stub Cammer, In dem hintern Stübel, In der undern Stuben am laden, Im Laden, Im Höffel, Im haußöhren vor der obern mittlern Stuben, Im Keller
Eigenthumb ahne Einer Behaußung. Eine behaußung, Hoff, Hinder Gebäu und Hoffstatt mit allen deroselben Gebäuden, begriffenn weithen Zugehörden recht und gerechtigkeiten gelegen allhier unter der großen Gewerbslauben 1.s neben H Joh: Jacob debaÿer 2.s. neben Joh: Daniel Helmstätter dam Meelhändler hinden auff gedachten H debayer stoßend, davon gibt mann Jährl. unßerem Pfenningthurn 4 lb 6 ß nemblich 3. lb wegen der Laden, Item 1 lb wegen des Bogens und 6 ß wegen des wetterdächleins ane allmend Zinnß, So dann gibt mann Jährl. auff den 28. Maÿ H. Leonard Large dem handelßmann und burgern allhier als Verkäuffern solcher behaußung von dem völligen Kauffschilling 87 lb 10 ß das ist Zu 5. pcto gerechneten Zinnß ablöhßig in Haubt Guth mit 1750. lb d.
Welche behaußung von der Statt geschwohrnen Werckmeistern des Maur und Zimmerhoff nach abzug des darauff Hafftenden Allmend Zinnß vermög Eines Zum Concept überschickten Abschatzungs schein vom 7. Junÿ æstimirt und angeschlagen pro 3600 fl. oder 1800 lb. abgezogen obig darauff hafften Capital allein umb weitleuffigkeit abzuschneiden so der vollige Kauff Schilling ist der 1750. lb so restirt daran annoch auß Zuwerffen 50. lb. Über dieße Behaußung sagt j teut. Perg. Kauffbr. aus allhieß. Cantz. Cont. stub gefertigt und mit dero Innsiegel verwahrt, datirt den 28. Maÿ 1731. mit Lit. A. notirt
Norma hujus inventarÿ. Sa. Haußraths 226, Sa. Brandwein, Wein und Lärer Faß 164, Sa. Silbers 27, Sa. baarschafft 37, Sa. Waaren 2585, Sa. Eigenthums ane einer Behaußung 50, Sa. Activorum 8, Summa summarum 3100 lb – Schulden 1955 lb, Nach deren Abzug 1145 lb
Copie du Contrat de mariage (…)
Abschatzung dem: 7. Junÿ 1736. Auff begehren weilandt H. Antoni rënall deß gewesenen Kauffmans Seel. Hinderlaßnen frau wittib und Erben ist eine behausung alhier in der Statt Straßburg under der großen gewërbß Lauben gelegen ein seits Neben H Debeÿer dem Materialisten anderseits Neben Hn Helmstätter dem Mehlman hinden auch auff oben gemelten H. Debeÿer Stoßendt welche behausung Stuben Cammren Kuchen hauß Ehren gänglein hinder häuslein worinn ein Stübell und Zweÿ Cammren oben under dem tach Vier Cammren so mit tüllen Zu geschlagen, unden auff den botten der lahten Contor der hoff worinen der bachoffen, halb getrëmbten und gewölbter Këller sambt allen gerechtig Keidt wie solches durch der Stat Straßburg geschwornen werck Meister sich in der besichtigung befundt und Jetzigen Preÿß nach angeschlagen wird Vor und Umb Dreÿ Tausent und Sechß hundert Gulten. Bezeichnuß der Statt Straßburg geschwornen werckleuthe [unterzeichnet] Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister deß Zimmerhoffs, Johann Peter Pflug Werckmeister deß Mauer hofs

Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que les deux héritiers non bourgeois doivent régler le droit de détraction.
1736, Livres de la Taille (VII 1178) f° 174-v
(Spiegel F. N. 7211) Weÿl. H. Antoine Raynal gewesenen handelßmann und burgers alhier Verlaßenschafft inventirt H. Not. Johannes Marbach.
Concl. Fin. Inv: ist Fol. 74. 1001. 10. 8. die machen 2000 fl. Verstallte hiengegen 2100 fl.
Extat das Stallgeltt pro 1736. mit 4. lb 10 ß
Gebott 3 ß
Abhandlung 1 lb 7 ß 6 d
Summa 6 lb 6 ß
Abzug. die Zweÿ ältiste ohnverburgerte Kinder haben Von 96. lb 7 ß 4 d. Vätterl. Erbe den Abzug Zu erlegen mit 9 lb 12 ß 9 d
dt. 12. Novembr. 1736.

Catherine Jaquemin veuve d’Antoine Raynal loue une partie de la maison au marchand Michel Dimier

1756 (19.2.), Chambre des Contrats, vol. 630 f° 49-v
Fr. Catharina geb. Jaquemin weÿl. H. Antoine Raynal des handelsmanns wittib beÿständlich ihres bruders Nicolas Jaquemin des fastenspeishändlers
in gegensein H. Michel Dimier des handelsmanns
verlühen, in ihrer unten der großen gewerbslaub neben H. Wachter dem handelsmann gelegenen behausung und auf dem boden den laden und die stub daran, vor dem laden den gantzen schwibbogen, den hintern und den vordern keller, die gantze wohnung und 1 stube des vorder und hinder haußes, im zweÿten hindern stock eine kammer vor eine magd, die erste bühn gantz und den gemeinschaftlichen gebrauch der zweÿten bühn, des hoffs und des bauchkeßels – auff 9 nacheinander folgenden jahren auff innstehenden Annunciationis Mariæ anfangend – um einen jährlichen Zinß nemlich 500 livres

Le journalier Antoine Raynal cède sa part de succession au revendeur Jean Baptiste Gogniat

1756 (16 juin), Not. Elles (6 E 41, 1352) N° 13
fut present le Sr François Barthelmy Schlosser, Licentié ez Loix, Procureur vicaire de cette d. ville, en qualité de Curateur nommé, établi et assermenté par Justice d’Antoine Raynal, Journalier B. en cette ville lequel a declaré, reconnû & confessé avoir cedé et transporté, abbandonné et delaissé en toute propriété irrevocablement (…)
au Sr. Jean Baptiste Coniat B. March. Graissier en cetted. Ville
tous et chacuns les droits successifs, mobilier et Immobiliers, droits, noms, raisons, actions, Pretensions et Choses généralement quelconques qui competent et appartiennent aud. Antoine Raynal pour sa paert faisant un 5° pied d’une huitième en la succession de feu le Sr Antoine Raynal son grand Pere et en celle de def. Dlle Catherine née Jacquemin décédée Veuve Raynal sa grande Mère Suivt. l’Inv. dressé après le Decès de mad° Dlle Veuve Raynal par moy Not° Susd. et Soussigné (…)
luy a fait la Tradition Symbolique par les presentes de lad. 40° partie des Meubles et Effets mobiliers et l’a mis en jouissance et Possession réelle et actuelle des Immeubles, notam. de la 40° partie de la maison Scituée aux grandes Arcades avec ses appartenances et dependances – moyennant le Prix et somme de 100 livres tournois (signé) antoaus Renal, Gogniat

Catherine Jacquemin meurt en 1765. Les experts estiment la maison à 1 250 livres. L’actif de la succession s’élève à 1 290 livres, le passif à 1 994 livres.

1765 (11.2.), Not. Elles (6 E 41, 1331) n° 249
Inventarium über Weÿl. der Ehr: v. tugendgezierten Frauen Catharinæ Raynal geb. Jacquemin, auch weÿl. Herrn Anthonj Raynal, des geweßenen Handelsmanns v. b. dahier Zu Strb. längst seel. Wb. nachgel. Wb. nunmehr auch seel. Verlt. auffgerichtet Anno 1765.
Inventarium b. Beschreibung aller derjenigen, Liegende v. fahrender Haab v. Nahrung, Keinerleÿ davon außgenommen, so Weÿl. die Ehr: v. tugendgezierte Frau Catharina Raynal geb. Jacquemin, auch weÿl. Herrn Anthonj Raynal, des geweßenen Handelsmanns v. b. allh. Zu Strb. längst seel. hinterl. Wb. nunmehr auch seel. nach ihrem den 22.ten Januarii lauffenden 1765. Jahres beschehenes töd. Ableiben hie Zeitl. verlaßen, Welche Verl. auf freund. Ansuchen Erfordern v Begehren der dahier anweßenden v. hernachbenahmßten Erben inventirt (…) So geschehen in d. Königl. Statt Strb. in fernerem beÿsein Tit. Hn. Beati Ignatii La Chausse Med. Dris v. E. E. Kl. Raths dahier jetzmahligen Wohlmeritirten beÿsitzers v. von da hierzu nominirten Deputati auf Montag den 11. Februarii 1765.
Der Verstorbenen seel. ab intestato hinterlaßene Erben sind 1. H. Leonhard Raynal, dermahliger Hoff meister beÿ dem Königl. herren Intendanten der Marine Zu Brest allda wohnhaft v. verheÿrathet, 2. Fr. Maria Catharina Meÿerin geb. Raynal Michel Meÿer des Färbers Ehefrau deren aufenthalt ohnbewußt, hat dahier ihr Burgerrecht verzogen vnd verheÿrathet, 3. Jgf. Anna Francisca Raynal, die leedige so majorennis vnd in Persohn anweßend.4. weÿ. H. Anthoni Raynal, abgelebten huissier v. b. dahier hinterlaßene Kindere mit Nahmen 1) Anthoni Raynal Informator v. b. allhier, 2) Margaretha Raynal und 3) Dominicus Raynal, beede Letztere durch H. Jean Baptiste Goinat den Fastenspeishändler v. bn. dahier Zugegen, Ihren geschw. Vogt Zugegen, 4) Francisca Raynal und 5) Ursula Raynal, welche Zweÿ letztere dermahlen in allhiesigen Löbl. St. St. Waÿßenhauß auffgenommen, 5. Jgf. Catharina Ludovica Raynal Großjährig Zugegen, 6. H. Peter Raynal, Lieutenant unter dem Königl. Frantzösischen Schweitzer Regiment Jenner so in Persohn dem Geschäfft abgewartet, 7. H Amandus Raynal, Vollständiger Jahren deßen dermahliger Auffenthalt ohnbewußt und 8. H. Johann Lorentz Raynal, leediger Handelsmann, so majorennis v. Persön. der Inventur beÿgewohnt, die beede anweßende Jgf. töchter Anna Francisca v. Catharina Ludovica, durch Hn Anthoni Willig Practicum dahier verbeÿstandet, Samtl. der Verst. seel. mit auch weÿl. Hn Anthoni Raynal seel. ehel. erzeugte Kinder v. Enckel, In acht gleiche Stammtheil

In einer allhier Zu Straßburg, ane der grosen Gewerbslauben gehörigen hernach beschriebenen Behaußung, folgender maßen, befunden worden als
Sa. haußraths 133 lb, Sa. Silbers 33, Sa. Waaren 11
Eigenthum ane einer Behaußung. Neml. eine Behaußung, Höffel, v. hinter Gebäu, mit all deroselben Gebäuden, begriffen, Weilten Zugehörden Recht v. Gerechtigkeiten, gelegen allh. Zu Strb. ane d. Großen Gewerbs Lauben 1.s. neben Wachterischer Fr. Wb. 2. s. neben Stockischen Kindern v. hinten auf besagte Wachterische Wb. stoßend davon gibt man Jährl. der. Wt. Strb. Pfenningthurn, wegen den Läden 3. lb, Wegen dem Bogen 1 lb, Und wegen dem Wetterdächel 6 ß, also Zus. 4 lb 6 ß Zu Zinß, Sonsten v. außer dem hernach eingetragenen darauff hafftenden Passiv Capital freÿ, leedig v. eigen. Und ist diese behaußung durch (die Werckmeistere) Zufolg dero schrifftl. Zum Concept gelüfferten Abschatzungs Procès verbals angeschlagen worden vor 2500 fl. od. 1250. lb
Hievon abgezogen anderseitige Beschwerde so Zu doppeltem Capital gerechnet thun 172. lb. Nach deren Abzug verbleibt auß zu werffen übrig 1078. lb. Und besagt über Vorstehende behaußung ein teutsch. perg. Kbr. in allhiesiger C. C.stub gefertiget v. mit deroselben anhangendem Ins. munirt, datirt den 28.ten Maji 1731. mit altem Lit. C. notirt
Summa Eigenthums ane einer Behaußung 1078 lb, Schulden in die Nahrung Zugeltend 34 lb, Summa summarum 1290 lb – Schulden 1994 lb, In Compensatione Passiv rest 703 lb
Abschatzung Vom 13.t febÿ 1765. Auff Begehren Weil. Catharina Renall Geborne Schagme seil. hiender Lasener Erben ist eine behausung Alhier in der Statt Straßburg Vnder der Grosen gewerbslaub gelegen Einseiten Neben H. Stock ander seits Vnd hienden auff H. Wachter Stosent gelegen solche behausung besteht in einem Forder vnd hiender Gebeÿ warinen ein Laden Vnd Condor Ferner in dreÿ Stuben zweÿ Stub Camren Zweÿ Kichen vnd Ettliche haus Kamern Dar jber seindt Die dach Stühl mit breidt Ziglein belegt hat auch ein Gewelbten vnd thäills getembten keller hoff und brunen. Von uns Unterschribnen der Statt Straßburg Geschwornen Werckmeister Nach vorhero geschehener besichtigung mit aller Ihrer Gerechtigkeit dem Jetzigen wahren wert Nach Estimirt vnd angeschlagen worden Vor und vmb Zweÿ Thausent Fünff hundert gulden [unterzeichnet] Werner, Sebastian Huber

Les héritiers louent un logement au deuxième étage à Laurent Raynal

Im Jahr 1765 Donnerstags den 9. Maji Nach Mittag, wurde auf Ansuchen samt. weÿ Catharinæ Raynal geb. Jacquemin Wittib seel. Erbs Interessenten Zur Versteigerung v. resp. Verlehnung Einer Wohnung auf dem Zweÿten Stock raynalischer, ane d. Großen Gewerbs Lauben allhier gelegener behaußung, besehend in Stub, Stub Cammer v. Kuchen oben im Zweÿ mit dielen unterschlagenen Cammern vnd Zweÿ andern Cämmerlein von der Bühnen in allem demjenigen was nicht in der Mit Hn Dimier getroffenen Lehnung enthalten, in dem einten unterschriebenenen Keller Gemeinschafft des hoffs v gemeinschaftl. Gebrauch des Bauch Kößels, So dann in dem sogenannten untern Hauß ehren so Von alters her Zur Boutique gewidmet ware, unter folgenden Conditionen geschritten
Naml. Erstl daß sothane Lehnung von Johannis Baptistæ nechstkommend. ihren anfang nehmen v. auf Annunciationis Mariæ 1769 wieder ihre Endschafft erreicht haben solle (…) angesetzt worden pro 100 lb
H. Lorentz Raynal 300 lb

La maison est exposée infructueusement aux enchères

Im Jahr 1765 Sambstags den 20. 7.bris Maji N. M. um 3. Uhr wurde auf Ansuchen weÿ. Fr. Catharinä Raynal geb. Jacquemin Wb. nun seel. gesamter Erbs Interessenten, nach vorher beschehener Publicirung par Affiches außruff vnd bekannttmachung auf allhiesiger Zunfftstuben Zur Lucern, Zur offentl. verganth. v. Versteigerung, beÿ 3. nach einand. angezündten Wax Liecht. der in sothaner Raynalischer Wb. seel. Verl. gehörigen unter der Großen Gewerbslaub dahier 1.s. neben Wachterischer Fr. Wb. v. 2. s. neben Stockischen Kind. gelegenen Behaußung hinten auf besagte Wachterische Wittib stoßend, Wovon man Jahrs löbl. Statt Strb. Pfenningthurn, wegen den Läden 3. lb, Wegen dem Bog. 1 lb, v. wegen dem Wetterdächel 6 ß, also Zus. 4 lb 6 ß Zu Zinß Zu reichen pflichtig unter folgenden conditionen (…) Hierauf ist sothane Behaußung angesetzt v. außgeruffen word, pro 19.000. lib

Litige entre les héritiers Raynal et leur locataire Michel Dimier

A la requête du sieur Laurent Raynal Bourgeois marchand de la Ville de Strasbourg y demeurant et où il fait son élection de domicile, agissant tant en son nom qu’en celui des autres héritiers
Soit Signifié, dit et déclaré au Sieur Michel Dimier aussi marchand de cette Ville que les requerans, Venans d’apprendre avec surprise qu’il seroit intentionné de faire poser un nouveau pavé aux frais desdits requerans devant sa Boutiquen sous pretexe que celui qui s’y trouve seroit fort mauvais, tandis que l’on peut poser en fait que c’est un des meilleurs de toutes les grandes Arcades. Et comme ledit sieur Dimier par ces chicannes malfondées ne cherche qu’à leur occasionner des frais, les requerans pour les prevenir se voient necessités de le sommer et jnterpeller (…) ils le somment et Interpellent de ne s’ingerer ni s’immiscer en façon quelconque de faire lever le pavé devant sa Boutique dont s’agit (…)
Signifié et délivré copie de l’acte cidessus au sieur Michel Dimier Marchand de cette ville (…) par moi Pierre François La Biffe huissier Roïal immatriculé au Conseil souverain d’Alsace residant à Strasbourg grande rue Paroisse St Pierre le vieux soussigné, Cejourd’hui 27° Aoust 1765.

Le marchand Laurent Raynal vend ses droits successifs au marchand Joseph Bernard
1765 (28.8.), Chambre des Contrats, vol. 639 f° 564-v, Not. regio Humbourg, 31.5.1765 (6 E 41, 118)
auf ansuchen Joseph Bernard des handelsmann, nachstehenden kauf
Sr Laurent Raynal marchand
au Sr Joseph Bernard marchand
les droits successifs mobiliers et immobiliers (…) pour sa part faisant 1/8 en la succession de feu St Antoine Raynal son père et de celle de défunte D° Catherine née Jaquemin veuve Raynal sa mère suivant l’Inventaire dressé par M° Elles Notaire Juré public de cette ville
notamment son 8° de la maison située aux Grandes Arcades avec les appartenances et dépendances
est comparu Elisabeth Fournier fille majeure assitée de Jean Georges Sechan doreur non obstant le Contrat de mariage passé avec le Sr Raynal son fiancé il y a environ un mois, M° Langheinrich, a renoncé à l’hypothèque – pour 1300 livres

Le courtier Jean Henri Büchel acquiert la maison par un acte provisoire devant notaire en se réservant le droit d’élire command

1766 (4.11.), Not. Elles (6 E 41, 1331) Joint au n° 249 du 11 fév. 1765
Kund v Zuwißen seÿe hiemit, daß ane heut dato Zu End stehend vor mir dem unterschriebenen der König. Statt Straßburg offenbar geschw. Not. vnd gezeugen personl. Kommen v. erschienen seÿe Jgfr. Anna Francisca Raynal, vor sich selbsten vnd als Cessionnaria H. Leonhard Raynal, Frauen Mariä Catharinä Meÿerin geb. Raynal, weÿl. Hn Anthoni Raynal, abgel. huissier v. b. dahier seel. nach tod hinterl. Fünff Kindere v. H. Amandi Raynal ihrer Geschwistrige v. Bruders seel. Kinder, ferner Jgfr. Catharina Ludovica Raynal vor sich selbsten, beede Comparentinnen großjährigen alters v. durch Tit. H. Johann Carl Ficke, Notm publ. vnd berühmten Pract. allhier verbeystandet, So dann Hr. Peter Raynal, Lieutenant unter dem Königl. Frantz. Schweitzer Regiment Jenner, welche dreÿ Comparenten angezeigt v. bekanndt, wie daß Sie, für sich Iren Erben vnd Nachkommen eines steeth, auffrecht, redl. v ohnwiderrufflich Kauff b Verkauffs Verkaufft v Zu Kauffen gegeben
Hn Joh: Heinrich Büchel, dem geschw. Courtier v. b. allhier welches Zugegen (…) welchen er beÿ der nechstens in allhiesiger Cantzleÿ Contractstub beschehenden ordentl. Verschreibung nahmhafft machen vnd personl. præsentiren will, in best. v beständiger form Rechtens erkaufft Zu haben bekannt. ware
Benant. Sieben Achte theil ane der Comparenten Mütterlichen unter der Großen Gewerbs Laub dahier gelegenen Behaußung, so 1.s. neben Wachterischer Frau Wittib v. 2. s. neben Stockischen Kinderen v. hinten auf ermelt. Wachterische fr. Wittib stoßend, von welcher gantzen Behaußung man Jahrs löbl. Statt Strb. Pfenningthurn, wegen den Läden 3. lb, Wegen dem Bogen 1 lb, v. wegen dem Wetterdächel 6 ß, also Zusammen 4 lb 6 ß Zu Zinß Zu reichen pflichtig v. wovon der Käuffer die Sieben 8° theil ohne den geringsten abzug ane Kauffschilling übernimmt (…) Über das ist sothane gantze behaußung jgfr Pettmeßerin dahier wegen daraug Hafftenden 1500 lb d vnderpfand Verlegt hypothecirt v. verpfändet (…) v. überdas denenselben vor restirenden Kauffschilling sogleich beÿ der Verschreibung in der Cantzleÿ Contractstub annoch die Summ von 2843 pfund (…) Su geschehen Straßburg auf Dienstag den 4. Novembris 1766

Marie Catherine Raynal, femme du teinturier Michel Meyer, Amand Raynal, Léonard Raynal de Brest et les cinq enfants de l’huissier Antoine Raynal cèdent leurs droits successiffs à Anne Françoise Raynal

1766 (8.11.), Chambre des Contrats, vol. 640 f° 648, J. G. Elles, Not., 3.11.1766
auf ansuchen Jfr. Anna Franziska Raynal, nachstehende Erbscession enregistrirt worden
erschienen H. Franciscus Bartholomeus Schlosser J.U.Ltus. & Proc. vic. dahier als gerichtlich constituirter curator Mariæ Catharinæ Meÿerin geb. Raynal, Michel Meyer des färbers ehefrau, Amandi Raynal und ferner als mandatarius H. Leonhart Raynal zu Brest wohnhaft, Jean Baptiste Goniat der Fastenspeishändler cessionario nomine Antoine Raynal des informatoris und tutorio nomine Margarethæ und Dominici Raynal, so dann H. Johann Anrich Not. publ. & practicus innahmen Franz und Ursulæ Raynal so in dahießigem stifft waißenhaus befindlich, die 5 letztere kinder weÿl. H. Antoine Raynal abgelebten huissiers alle zusammen für 1/8 sammentheil miterben ane weÿl. Fr. Catharinæ Raynal geb. Jaquemin wittib ihrer großmutter seel. Verlaßenschaft
in gegensein Annæ Franziskæ Raynal der miterbin unter assistentz H. Not. Johann Carl Ficke
zwar H. Schlosser nôe quo 3/8 theil, H. Anrich und H. Goniat 1/8 theil der in dießer Verlaßenschaft gehörigen behaußung an der großen Gewerbslaub, einseit neben Wachterischen Fr. wittib, anderseit neben Stockischen kinder, hinten auff besagte Wachterischen wittib – davon gibt man d. löbl: Stadt Pfenning Thurn 4 lb 6 ß ane bodenzinß – um 9500 livres

Anne Françoise Raynal, Catherine Louise Raynal, Pierre Raynal et Joseph Bernard vendent la maison au marchand Antoine Joseph Marie Firino (qui cède ses droits à Michel Dimier)

1766 (5.11.), Chambre des Contrats, vol. 640 f° 637
Jfr. Anna Franzisca und Catharina Ludovica die Raynal beÿständlich Notarii Johann Carl Ficke, ferner H. Peter Raynal Lieutenant unter dem Schweitzer Regiment Jenner und Joseph Bernard der Tabachändler
in gegensein Antoine Joseph Marie Firino des Handelsmanns
eine behausung, hoff, hintergebäu und hoffstatt mit allen gebäuden, begriffen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten, unter dem großen Gewerbslaub einseit neben weÿl. (-) Wachter materialisten wittib und erben, anderseit neben H. Daniel Helmstätter des meelhändler erben, hinten auff Wachterischen erben – davon gibt man löbl: Stadt Pfenning Thurn 4 lb 6 d, nemlich 3 lb wegen dem laden, 1 lb wegen dem bogen und 6 ß wegen dem Wetterdach – daran gebürt Francisca Raÿnal zu 5/8 theil, Catharina Ludovica ein achtel, H. Reÿnal dem Officier un H. Bernand auch jedem ein achtel als ein theils ererbtes theils cedirtes und theil erkaufftes Guth jedem gehörig – um 1500 pfund verpfändet, geschehen um 3250 pfund

Originaire de Presle en Savoie, le marchand Jean Michel Dimier acquiert le droit de bourgeoisie en janvier 1746.
1746, Livre de bourgeoisie 1740-1754 (VII 284) p. 245
H. Jean Michel Dimier Von Presles in Savoyen geb. der Handelsmann, erhalt das burger Recht um den neuen burger schilling und will dienen beÿ E. E. Zunfft Zum Spiegel, jur. eod. [22.ten Jan. 1746]

Jean Michel Dimier épouse en 1751 Marie Anne Desfontaines, fille de l’oculiste Jacques Desfontaines : contrat de mariage, célébration
1751 (29.5.), Not. René (6 E 41, 547) n° 7
Mariage – furent presens le Sieur Jean Michel Dimier, Bourgeois marchand de lad° ville, fils légitime de feu le Sr François Dimier vivant Laboureur et Bourgeois de la Paroisse de Prêle en Savoye et de feue Dlle Anne Marie Creuset ses Pere et Mere, Garçon Majeur d’ans, stupulant pour luy et [en] son nom d’une part
et le Sieur Jacques Desfontaines, Chirurgien oculiste, demeurant audit Strasbourg, et Dlle Marie Anne Bernard son épouse, de luy autorisée à L’effet des presentes, stipulant pour Dlle Marie Anne Desfontaines leur fille, à çe presente et de son consentement, aussy pour Elle et en son nom, d’autre part
(signé) M. Dimier, M. Des fontaiens

Mariage, Saint-Louis (cath. p. 418)
Hodie 2. mensis Junii anni 1751 (…) sacro matrimonii vinculo in facie Ecclesiæ Conjuncti fuerunt domus Joannes Michael Dimier Es Prèles Diœcesis Mauriannæ oriundus hujus urbis Civis Et mercator in parochia ad S. petrum seniorem a duabus Circiter annis Commorans filius legitimus defunctorum Francisci Dimier et Annæ Mariæ Magnin Et Maria Anna Defontaine Ex Jarville Diœcesis Tullensis oriunda, in parochianâ nostrâ degens, filia dni Jacobi Defontaine ocularii Medici universtatis argentinensis et Domæ mariæ annæ Bernard Conjugum (signé) M Dimier M. Des fontaiens [sic] (i 213)

Le quincailler Michel Dimier qui n’a pas produit de certificat d’apprentissage est reçu tributaire au Miroir en 1746 sans avoir le droit de prendre un apprenti. Le contrat avec l’apprenti François Olinet est annulé.
1752, Protocole de la tribu du Miroir (XI 277)
Donnerstags den 20. Julÿ 1752 – Michel Dimier der Quinquaillerie Händler wurde ex officio vorgestellt und Ihme vorgehalten, daß weilen Er den 14. Januarÿ 1746. als Er umb Leibzünfftig werdens, als Handelsmann angehalten, Keinen Lehrbrieff oder attestat Erlernter Handlung produciren Können, und E: E: Zunfft Gericht den 17.ten darauff das decret Herrn Prætoris Regii als einen hohen befehl ansehen, mithin ohne darüber Zu votiren in seinem begehren vom 14. dicti mensis wider ordnung willfahren wüssen, Er alßo alß ein nicht gelernter Handelsmann Keine Lehr Jungen annehmen noch Lehren Könne.
Als ist Erkanndt, daß die Letztere auß unwißenheit dießes umbstandts Erkanndte Einschreibung François Olinet seines Lehrjung vom 15.ten hujus ungültig und nichtig seÿn solle, umb desto mehr weilen gemeldter Olinet sich dato nicht mehr beÿ Ihme befindet, wobeÿ Ihm Dimier besonders inhibirt worden, Keinen Jungen mehr in die Lehr auff und Anzunehmen.

Jean Michel Dimier meurt en 1775 en délaissant cinq enfants. Les experts estiment la maison à 2 000 livres. L’actif de la succession s’élève à 3 349 livres, le passif à 6 036 livres.

1775 (21.6.), Not. Anrich (6 E 41, 1502) n° 150
Inventaire des Biens délaissés par feu le Sieur Jean Michel Dimier vivant Marchand de la Ville de Strasbourg dressé l’an 1775
Inventaire et description de tous les biens généralement quelconques que feu le Sieur Jean Michel Dimier vivant Marchand de la Ville de Strasbourg a délaissée après sa mort arrivée le Sept° avril de la présente année, Lesquels biens à la Requisition de Dame Marie Anne née Desfontaines la veuve, assitée du Sr Gabriel Rilier bourgeois horlogeur de cette dite ville ont été inventoriés, montrés et enseignés par la dte D° veuve (…)fait et passé à Strasbourg mercredy le 21 juin 1775.
Le Deffunt a délaissé pour héritiers ab intestat ses cinq Enfans cy après denommés et procréés avec la sus dite Dame sa veuve Scavoir 1° Dlle Jeanne agée de 21 ans, assitée du Sieur Jean Michel Teutsch, cy après nommé, 2° le Sr Georges Michel agé de 19 ans, 3° le Sr Jean Baptiste Louis agé de 18 ans, 4° Marie Antoinette agée de 12 ans, 5° Marie Elisabeth agée de 11 ans pour lesquels quatre derniers a été présent à la Confection du présent inventaire le Sr Jean Michel Teutsch le jeune bourgeois maître perruquier de cette ville leur tuteur
Copie du Contract de mariage passé pardevant M° René Notaire juré de cette ville le 29 May 1751 (…)

dans une maison scize sus les grand arcades aussi appartenant à ladite succession
Propriété d’une Maison. Sçavoir une Maison et cour avec ses appartenances et dependances scize sus les grandes arcades en cette ville d’un Coté les heritiers de feu le Sr Wachter Droguiste de l’autre Coté le Sr Würmel marchand, aboutissante par derrière sur lesd. héritiers Wachter, laquelle est chargée envers la tour aux Pfennings d’une rente foncière annuelle de 16 livres, au reste outre les Capitauw cy après inserés franche et quitte estimée (…) à leur billet d’estimation joint à la presente minutte du 19 du présent mois à la somme de 4000 fl. faisans 8000 livres dont à deduire la susdite rente foncière faisant en double Capital 640 livres, Deduction faite l’estimation est encore de 7360 livres. La propriété de la dte maison se verifie par une lettre d’achat en parchemin expédiée dans la Chambre des Contracts de cette ville munie du sceau de la Chancellerie en datte du 5. 9.bre 1766
meubles 489 livres, marchandises de quincaillerie 4409, argenterie 1, argent comptant 450, propriété d’une maison 7360, dettes actives 690, total général 13.399 livres – dettes passives 24.144 livres, les dettes passives excedent la masse active de 10.744 livres – dettes actives douteuses et perdues 1597 livres
Abschatzung Vom 19.ten juni 1775. Auff begeren weÿland herr Michel Demier des geweßenen Kauffmann sällig hinderlassene frau wittib und Erben ist Eine behausung in der statt straßburg unter der groß gewerbs laub gelegen Ein seits neben herr würmel dem handelsmann anderer seits und hinden auff herr wachter dem handelsmann stossend gelegen solche behausung bestehet in Einem ladten und ladtenstub, ferner in Zweÿ stuben Zweÿ Kuchen und Etlichen Kammern darüber ist der dachstuhl mit breidzigel belegt hat auch Ein Keller theils gewölbt theils getrembt hoff und brunnen. Von uns unterschriebene der statt Straßburg geschworne werckmeister und Vorhero geschehener besichtigung mit aller jhrer gerechtigkeit dem Jetzigen wahren werth nach Estimirt und angeschlagen worden Vor und um Vier Tausend gulden [unterzeichnet] Hueber, Kaltner

Marie Anne Desfontaines se remarie en 1776 avec le négociant Joseph Dobner, ancien musicien militaire, originaire de « Münichfeld » en juridiction de Mayerhœfen dans le diocèse de Prague : contrat de mariage, célébration
1776 (14.8.), Not. Anrich (6 E 41, 1517) n° 138
Contrat de mariage – le Sieur Joseph Dobner, Negociant demeurant en cette dite ville, fils majeur d’ans de defunt le Sieur Jean Matthieu Dobner Marchand de Bleds à Münichsfeld en Bohême, jurisdiction de Mayerhoeffen et de feue D° Marie née Steltznerine ses pere et mere, agissant et stipulant pour luy et en son nom d’une part
Et Damoiselle Marie Anne Dimier née Desfontaines veuve de feu le Sieur Jean Michel Dimier vivant bourgeois de Marchand de cette même ville, agissante pour elle et en son nom sous l’assistance du Sieur Jean François Guilbaux Maître de musique des Dragons à ce present d’autre
Le 14° Août 1776 (signé) Joseph D’obner, Marianne dimieu veuve

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (cath. p. 223)
Hodie 20. augusti anni 1776 (…) sacro matrimonii vinculo in facie Ecclesiæ conjuncti fuerunt josephus Dobner, ante hac musicus Legionis Equestris vulgo Dragons Collonel general dictæ, filius majorennis defuncti Joannis Mathæi Dobner, molitoris in Munichfeld Diœcesis Pragensis, ratione domicilii Parochianus noster Et Maria Anna Fontaine vidua Superstis Joannis Michaelis Dimier Civis mercatoris dum viveret hujatis Parochiana nostra, testes aderant Ludovicus Dimier sponsæ filius solutus hujas, Dominicus Barbier, Civis et Mercator Sponsæ Gener (signé) Josephus Dobner, marianne des fontaines (im 117)

Marie Anne Desfontaines meurt en délaissant trois enfants de son premier mariage. Les experts estiment la maison à 3 035 livres. La masse propre au veuf est de 1 669 livres, celle propre aux héritiers de 6 431 livres. L’actif de la communauté s’élève à 11 473 livres, le passif à 4 678 livres.

1793 (29 brumaire 2), Strasbourg 11 (1), Not. Anrich n° 366
Inventaire des Biens delaissés par feu la Citoyenne Marie Anne Dobner née Desfontaines Epouse du Citoyen Joseph Dobner Negociant dressé l’An second de la Republique française – après sa mort arrivée le 30. May dernier
La défunte a delaissé pour héritiers ab intestat 1. les deux Enfants de feue la Citoyenne Jeanne Barbier née Dimier procréés avec feu le Citoyen Dominic Barbier Marchand de cette ville nommément a) Dominic Joseph agé d’environ 16 ans et b) Barbe Jeanne Antoinette agée de 14 ans, pour et au nom desquels François Estienne Citoyen de cette ville leur tuteur, 2. le Citoyen Jean Baptiste Louis Dimier Marchand de cette dite ville majeur d’ans, 3. la Citoyenne Marie Elisabethe Dimier fille aussi majeure d’an sous l’assistance du Citoyen Gbariel Rilliet horloger, Lesquels susdits Enfants ont été procréés avec feu le Citoyen Jean Michel Dimier aussi Marchand de cette ville son premier mary et
4. le Citoyen Joseph Dobner Veuf en vertu du Contrat de mariage

en la maison appartenante à cette succession scize sous les grandes Arcades N° 34, le 29 brumaire L’an 2
Sçavoir une Maison et Cour avec ses appartenances et Dépendances Scize sus les grandes Arcades en cette ville, d’un côté les héritiers de feu le Citoyen Wachter Droguiste, de l’autre le Citoyen Tillig Pelletier aboutissant par derrière sur lesdits héritiers Wachter, laquelle est chargée envers la Tour aux Pefnnings d’une Rente foncière annuelle de 16 livres, outre les Capitaux, estimée par les parties interessées même de gré à gré à 30.000 livres. La Propriété est constatée par une Lettre d’Achat en Parchemin du 5 novembre 1766 et par un Etat sommaire du Bien paternel des héritiers dressé le 22 mars 1776 par le notaire soussigné en vertu duquel ladite maison a été cedée à la défunte pour la somme de 19.000 lb
[Joint] Aufs Jahr 1793 den 8. nov. haben wir Uns underschriebene Experten (…) auf Ansuchen des bürgers Dobners Handelsmanns alhier in die hinterlassene behausung begeben des bürgers Dimier et son Epouse so gelegen in der grosen Gewerbslaub N° 34 einseits stosend an des burgers Wachter Droguiste anders. an burger Dillinger Pelletier und selbige nach genauer Untersuchung geschätzt auf die Summ von 12.140 Livres
Description des Biens de la présente succession, Biens en propre au Veuf, total de l’argenterie et bijoux 162 li, Remplacement (en vertu du testament de Joseph Dobner bourgeois à Verdun Oncle du veuf – inventaire des apports dressé par le souss. le 18 janvier 1777) 11.511 Liv. Total général 11.673 Liv., Dettes passives 5000 Liv. reste 6673 Liv.
en propre aux héritiers, Total des meubles 1396 lb, Tonneaux vuides 19 lb, Argenterie 322 lb, Bague d’or et bijoux 96 lb, Propriété d’une maison 30.000 livres, Dettes actives 5000 lb, Remplacement des biens propres aliénés (18.183 total de ce que les héritiers doivent recompenser à la Communauté 15.179 lb, les héritiers ont a pretendre 3004 lb), Total 39.838 lb, Dettes passives 14.113 lb, Reste 25.725
Bien de la Communauté, Total des meubles 1152 lb, Total des Comestibles 29 lb, Total des Vins et tonneaux 552 lb, Total des Marchandises de quincaillerie 18.420 lb, Total de l’argenterie 145 lb, Total des Bagues d’or et Bijoux 192 lb, Total de l’argent comptant 7300 lb, Total de pièces de vignes à Ergersheim 420 lb, Total des Dettes actives 17.680 lb, Total général 45.892 – Dettes passives 18.712 lb, Bien restant 27.179 lb – Somme finale 59.578 lb – le 16 frimaire 2
Copie du Contrat de mariage (…) le 14 août 1776, Anrich Not.
acp 19 f° 125-v du 18 frimaire 2

Joseph Dobner et les héritiers de Marie Anne Desfontaines louent la maison au marchand Pierre Joseph Mieusset

1794 (16 pluviôse 2), Strasbourg 11 (3), Not. Anrich n° 260
le Cit. Joseph Dobner Marchand veuf de feue la Cit. Marie Anne née des fontaines, plus François Etienne citoyen de la même commune en qualité de tuteur établi aux deux enfants mineurs de feüe la Citoyenne Jeanne Barbier née Dimier procréés avec feu le Cit. Dominique Barbier vivant aussi marchand, plus le citoyen Jean Baptiste Louis Dimier aussi Marchand de cette commune et la Cit. Marie Elisabethe Dimier fille majeure d’ans, les trois deniers Enfants et petits Enfants de ladite Citoyenne Marie Anne Desfontaines procréés avec feû le Citoyen Jean Michel Dimier aussi vivant Marchand, chacun pour un quart héritier de ladite défunte – bail pour 5 annés consecutives qui ont commencé à courir de ce jour
au Cit. Pierre Joseph Mieusset Marchand de cette dite commune
la Boutique et le Comptoir dans la Maison des dits héritiers scize sous les grandes arcades N° 34 avec les tiroirs et fort bancs, vitrage et Enseigne & à Condition qu’il ne tienne pas des instruments de Musique – moyennant un loyer annuel de 450 livres
acp 20 f° du 22 pluv. 2

Loyers en 1808 et 1809

1811 (6.2.), Strasbourg 12 (36), Not. Wengler n° 5516
Dépôt de comptes – Compte que rend le Sr Joseph Dobner marchand d’instruments de musique des recettes et dépenses faits depuis la St Michel de l’année 1808 jusqu’à Noel 1809 des loyers d’une maison sise sous les grandes arcades n° 34 appartenant par indivis au comptable et à Dlle Elisabeth Dimier, à Dominique Joseph Barbier et à la succession de Barbe Barbier
1. Dlle Julien le loyer d’une boutique 5 quartiers à raison de 42 fr, 210 fr
2. du Sr Riehl pour idem à raison de 24 fr par quartier, 120 fr
3. de la veuve Loyot pour idem à raison de 18 fr par quartier 90 fr
4. Sr Chevalier pour idem à raison de 325 fr par quartier d’avance 1625 fr
5. le rendant pour recette de son loyer à raison de 12 fr par quartier, 360 fr

Compte (…) de Notre Dame de mars 1806 jusqu’à la St Michel 1808
1. loyers de Thérèse Jullien à raison de 42 fr par quartier, 420 fr
2. Sr Riehl relieur 24 fr, 240 fr et 3. arriéré de 24 fr
4. veuve Loyot 18 fr, 180 fr, et 5. arriéré 6 fr
6. Sr Gouchon jusqu’à la St Michel 1808 pour 6 quartiers à 300 fr, 1800 fr
7. De Lecler depuis la St Michel 1807 jusqu’au 25 mars 3.1808 à 325 fr, 650 fr
8. Sr Chevalier depuis 25 mars 1808, 650 d’avance 325 fr
10. le rendant de son logement 750 fr

Compte (…) de Notre Dame de mars 1804 jusques même quartier 1806
Thérèse Jullien à raison de 42 fr par quartier, 336 fr
Sr Riehl relieur 24 fr, 168 fr
veuve Loyot 120 fr
S Gouchon chapelier de la boutique et de son logement 300 fr, 2400 fr
le logement du comptable 75 fr, 600 fr

Compte (…) de la St Jean 1802 jusqu’à la Notre Dame de mars 1804
Thérèse Jullien à raison de 42 fr par quartier, 294 fr
cit. Riehl relieur 24 fr, 168 fr
Cit.ne Loyot 18 fr 126 fr
Cit. Gouchon chapelier de la boutique et de son logement 325 fr, 1625 fr
le comptable 75 fr, 525 fr

Compte (…) de Noel 1796 à Noel 1799 et de Noel 1799 à la St Jean 1802
Cit. Ducourt auparavant Leroux Négociant de Noel 1796 à St Jean 1798 à 36 fr 216 fr et de la St Jean 1798 à Noel 1799 à 42 fr, 252 fr
Cit. Imroth boutonnier de Noel 1796 à St Michel 1797 à 18 fr, 54 fr
Cit. Thérèse Julienne qui a succédé aud. Imroth à 18 fr, 162 fr
Cit. Riehl relieur auparavant veuve Koch de Noel 1796 à 1799 à 18 fr, 216 fr
Cit. Malquit de Noel 1796 à Noel 1798 à 150 fr 1200 fr, du même de Noel 98 à Noel 99 à 125 fr, 500 fr
Cit. Mieusset du 16 bru 5 au 16 plu 7 à 100 fr, 900 fr
Cit. Goucheron chapelier son successeur du 17 pluviose 7 au 17 brumaire 8 à 150 fr 450 fr
le comptable de Noel 1796 à Noel 1799, 900 fr
2° section, Thérèse Julienne qui a succédé au Cit. Ducourt de Noel 1799 St Jean 2 42 420
Cit. Riehl relieur auparavant Thérèse Julien 18 fr, 180 fr
Citne Loyot qui a succédé au Cit. Riehl 18 fr, 180 fr
Cit. Malquit jusqu’à la St Jean 1801 de son logement 125 fr, 750 fr
Cit. Gouchon Chapeler de la boutique du 17 brumaire 8 au 5 messidor 9 ou St Jean 1801 162 fr, 1056 fr
du même tant de la boutique que du logement qu’avoit occupé ci devant le Cit. Malquit de la St Jean 1801 à St Jean 1802, 1300 fr
logement du comptable 75 fr, 750 fr

Compte (…) du 26 mars 1796 jusqu’à la St Michel 1796
1. Cit. Leroux Chapellier 36 fr, 72 fr
2. Cit. Imroth boutonnier 18 fr, 36 fr
3. veuve Koch 18 fr, 36 fr
4. Cit. Malcuit marchand 150 fr, 300 fr
5. le comptable 75 fr, 150 fr
6. Cit. Mieusset du 16 pluviose au 16 thermidor 4, 100 fr, 200 fr

Compte (…) de la St Jean 1795 au 25 mars 1796
veuve de Koch, Cit. Imeroth, Cit. Würtz, Cit. Le Roux successeur dudit Würtz, Citne Nielon, Cit. Mieusset

Compte (…) de la St Jean 1794 audit jour 1795
veuve Koch 18 fr, 54 fr
Cit. Immeroth 18 fr, 54 fr
Cit. Würtz 18 fr, 54 fr
Cne Nielon 175 fr, 350 fr
Cit. Mieusset 225 fr
le comptable 300 fr
Compte général et partage de la succession Marie Anne Dobner née Desfontaines femme en secondes noces de Joseph Dobner négociant dressé en l’an 3, 6 brumaire, Inventaire par le soussigné notaire 16 frimaire 2, M° Anrich

Les héritiers de Marie Anne Desfontaines vendent la maison au passementier Jean Michel Kramp

1811 (10.12.), Strasbourg 12 (11), Not. Wengler n° 6262
Cahier des charges du 4 novembre n° 6181 – Adjudication – Georges Philippe Valentin, greffier de la justice de Paix du canton nord, fondé de pouvoir de Joseph Dobner négociant et Marie Elisabeth Dimier majeure tant en son nom et mandataire de Dominique Joseph Barbier, commissaire des guerres à l’armée d’Italie ci devant inspecteur des fourrages à Gand résidant à Paris, le Sr Dobner pour un quart, Dlle Dimier 3/8 et Barbier 3/8
à Jean Michel Kremp, marchand passementier, pour 33.750 francs
une maison à rez de chaussée et trois étages consistant en bâtiment de devant et de derrière, petite cour, pompe et tréfonds avec toutes ses autres appartenances, droits et dépendances sise à Strasbourg sous les grandes arcades n° 34 d’un côté le Sr Schneiter négociant, de l’autre le Sr Wachter fils droguiste, devant la rue des arcades, derrière audit Sr Wachter – de la succession de Marie Anne Desfontaines veuve en premières noces de Jean Michel Dimier, négociant épouse en secondes noces dudit Sr Dobner, inventaire de la succession dressé par M° Anrich le 29 brumaire 2, acquis en premier mariage d’Antoine Raynal négociant, par acte passé à la Chambre des Contrats le 5 novembre 1766 transmise à la veuve épouse Dobner par état sommaire dressé par M° Anrich le 22 mars 1776 – mise à prix 28.000 francs
adjudication préparatoire n° 6215 du 19 novembre
(affiche de l’adjudication définitive) une maison de commerce (…) einer Gewerbsbehausung – Jointe vente sur parchemin 1766 f° 637
Enregistrement, acp 118 f° 117-v du 11.12.

Fils du maître d’école du même nom, Jean Michel Kramp épouse en 1795 Cléophée Heisch, fille du maître d’école Geoffroi Heisch
1795 (9 ventôse 3), Strasbourg 10 (31), Not. Zimmer n° 76
Eheberedung – persönlich erschienen der Bürger Johann Michael Kramp, Knopffmacher allhier wohnhaft, weiland des bürgers Johann Michael Kramp gewesener offentichen Lehrers allhier mit Fraun Anna Magdalena Geiler deßen hinterbliebener Wittib ehelich erzeugt und hinterlaßener Sohn als Hochzeiter ane einem
So dann Jungfrau Cleophe Heisch, des Bürgers Gottfried Heisch, hießigen Gelehrten, und weiland Fraun Catharinä Dorotheä gebohrner Busch, deßen im Leben geweßener Ehegattin, ehelich erzeugte Tochter, als braut ane dem andern theil
So geschehen (…) den 9. entos Nachmittags im dritten Jahr des Fränkischen ohntheilbaren Republick
Enregistrement, acp 31 F° 114 du 13 vent. 3 – enregistrement, revenu industriel 300

1795 (21 therm. 3), Strasbourg, Not. Zimmer
Inventaire des apports de Johann Michael Kramp et de Cleve Heisch
Enregistrement, acp 36 F° 113 du 24 therm. 3

Registre de population 600 MW 57 (1815 sqq) p. 127 (i 123)
Grandes Arcades N° 34
Kramp, Jean Michel, 1765, passementier – Strasbourg, (auparavant) même rue 39, (entré) 1812
id. née Heusch, Cléophé, 1767, Ep. Strasbourg
id. Henriette, 1797, id. – Dél. r. Jeu des enfants 19
id. Edouard, 1800, id.
id. Pauline, 1802, id.
id. Frédérique Elisabeth, 1808

Schnéegans, Gustave Henry, 1809, Négt, M. Strasbourg, (auparavant) Pl. des orphelins 15, (entré) mars 1834
id. née Kramp, Pauline, 1802, Ep. voir plus haut
Schnéegans, Charles Auguste, 1835 8 mars

Jean Michel Kramp meurt en 1837 en délaissant trois filles.

1837 (11.5.), Strasbourg 10 (92), Me Zimmer n° 2543
Déclaration tenant lieu d’Inventaire de la succession de Jean Michel Kramp, propriétaire ancien marchand passementier à Strasbourg, décédé à Goxwiller le 21 novembre dernier – dressé à la requête de 1. Cléophée Heisch la veuve, 2. Henriette Kramp femme de Charles Guillaume Schweighaeuser, professeur au gymnase protestant de Strasbourg, ce derinier mandataire de Frédérique Elise Kramp et de son époux Jean Jacques Brion, pasteur à Goxwiller, 3. Pauline Kramp femme de Gustave Schneegans, héritiers pour un tiers du défunt leur père
Contrat de mariage reçu par M° Zimmer père le 9 ventôse 3 (27 février 1795)
Maison à Strasbourg. une maison située en cette ville aux Grandes Arcades n° 34 avec quatre petites boutiques, bâtiment de devant et de derrière, petite cour, pompe et autres accessoires et dépendances d’un côté M. Ratisbonne, de l’autre M. Wachter, derrière la propriété dudit Sr Wachter – adjugée à M. Kramp suivant adjudication définitive dressée le 10 décembre 1811 par M° Wengler transcrit au bureau des hypothèques vol. 68 n° 72 à la requête de Joseph Dobner, négociant pour 2/8, des héritiers Marie Anne Desfontaines épouse en premières noces de Jean Michel Dimier et en secondes du Sr Dobner pour 6/8 et Marie Elisabeth Diemer, Dominique Joseph Barbier ex commissaire des guerres à Paris – acquis par Marie Anne Desfontaines pendant la communauté avec ledit Dimier d’Antoine Raynal à la Chambre des Contrats le 5 novembre 1766, la moitié qui appartenait au Sr Dimier a été transmise à la veuve par acte reçu Anrich le 22 mars 1786. M Kramp a racheté de la ville de Strasbourg la rente foncière de 11,85 fr qui était assise sur ladite maison, rachat signé Brackenhoffer maire le 10 janvier 1815 enreg. le surlendemain F° 1. Cette maison est habitée 1. par la veuve Kramp et les parties, estimée 100 fr de revenu, 2. M Schneegans qui paie 900 fr de loyer, 3. M Netter 400 fr
acp 250 (3 Q 29 965) f° 5 du 12.5. La masse active de la communauté mobilière consiste en meubles, créances, argent comptant et rentes sur l’état 32.973
Il en dépend une maison à Strasbourg estimée à 30.000, prorata de fermage s’élèvent 201 francs
Les reprises de la veuve s’élève à 22.494, celles du défunt à 2689

Pauline Kramp femme du négociant Gustave Schneegans rachète les parts de maison qui appartiennent à ses deux sœurs

1837 (28.6.), Strasbourg 10 (93), Me Zimmer n° 2590
1. Henriette Kramp et Charles Guillaume Schweighaeuser, son époux professeur au Gymnase protestant, 2. ledit Schweighaeuser mandataire de Frédérique Elise Kramp et de son époux Jean Jacques Brion, pasteur à Goxviller
à Pauline Kramp épouse de Gustave Schneegans, négociant
deux 6° qui appartiennent par indivis aux vendeurs dans une maison ayant quatre petites boutiques, bâtiment de devant et de derrière, petite cour, pompe, autres accessoires et dépendances, située à Strasbourg aux Grandes Arcades n° 34, d’un côté M Ratisbonne, de l’autre et derrière M. Wacher père droguiste – de la communauté de Jean Michel Kramp et de Cléophée Heisch, la veuve propriétaire de l’autre moitié par le décès de Michel Kramp, 3/6 ou la moitié qui lui appartenait sont échus aux trois enfants suivant acte tenant lieu d’inventaire dressé par M° Zimmer le 11 mai dernier. Le Sr Kramp a acquis ledit immeuble par Adjudication définitive dressée par M° Wengler le 6 décembre 1811 transcrit au bureau des hypothèques volume 68 n° 72 à la requête de Jacques Dobner, négociant propriétaire de deux 8° et des héritiers de Marie Anne Desfontaines, épouse en premières noces de Jean Michel Dimier et en secondes dudit Dobner pour 6/8 à Marie Elisabeth Dimier, Dominique Joseph Barbier ancien commissaire des guerres à Paris – acquis par Marie Anne Desfontaines pendant la communauté avec ledit Dimier son premier mari d’Antoine Raynal à la Chambre des Contrats le 5 novembre 1766, la moitié aux héritiers du Sr Dimier transmise à la veuve par acte reçu Anrich le 22 mars 1786 – moyennant 13.500 francs
Enregistrement, acp 251 f° 23 du 1.7.

Le commis négociant Gustave Henri Schneegans épouse Pauline Kramp en 1834 : contrat de mariage, célébration
1834 (5.3.), Strasbourg 8 (nouv. cote 53), G. Grimmer n° 4759
Contrat de mariage – Gustave Henri Schneegans, commis négociant, fils de Jean Daniel Schneegans, directeur de l’hospice des Orphelins, et de Marie Caroline Schwartz d’une part
et Pauline Kramp, fille de Jean Michel Kramp, marchand passementier, et Cléophé Heisch
acp acp 223 (3 Q 29 938) f° 111-v du 6.3. – communauté réduite aux acquets, les habillemens linges de corps resteront à chacun d’eux
Le futur époux déclare apporter en mariage 1° en linge et meubles pour une valeur de 700 francs, 2° en argent comptant 2000 francs
La future épouse déclare apporter 1° linge, meubles, literie pour une valeur de 3000 francs 2° en argent comptant 2160
Les futur époux se font donation de l’usufruit viager de tous les biens meubles et immeubles que le prémourant délaissera

Mariage, Strasbourg (n° 71)
Du 6° jour du mois de mars 1834 à dix heures du matin. Acte de mariage de Gustave Henri Schneegans, Majeur d’ans, né en légitime mariage le 27 février 1819 à Strasbourg, domicilié à Strasbourg, Négociant, fils de Jean Daniel Schneegans, Boucher, et de Marie Caroline Schwartz, conjoints domiciliés en cette ville, ci présents et consentants
et de Pauline Kramp, Majeure d’ans, née en légitime mariage le 17 Pluviose an dix à Strasbourg, domiciliée à Strasbourg, fille de Jean Michel Kramp, passementier, et de Cléophé Heisch, conjoints domiciliés en cette ville ci présents et consentants (i 5)

Cléophée Heisch meurt en octobre 1851
1851 (2.12.), Strasbourg 10 (120), Not. Zimmer n° 9266
Acte de Notoriété, 2 décembre 1851 – (…) 1° qu’ils ont parfaitement connu Madame Cléophé Heisch veuve de Mr Jean Michel Kramp, propriétaire, et savoir qu’elle est décédée à Strasbourg le 12 octobre 1851
2° qu’après son décès il n’a pas été dressé d’inventaire,
3° et qu’elle a délaissé pour seuls et uniques héritiers chacun pour un tiers ses trois enfans savoir a) Mad. Henriette Kramp épouse de M. Charles Guillaume Schweighaeuser, professeur au gymnase protestant de Strasbourg demeurant ensemble en ladite ville, b) Mad° Frédérique Elise Kramp épouse de M. Jean Jacques Brion, pasteur à Goxwiller, demeurant audit lieu, c) et Mad° Pauline Kramp, veuve de Mr Gustave Schnéegangs, vivant négociant demeurant à Strasbourg
acp 405 (3 Q 30 120) f° 31-v du 3.12. Zimmer

Pauline Kramp rachète les parts qui appartenaient à sa mère et devient seule propriétaire de la maison. Elle loue à Henriette Kramp et à son mari Charles Guillaume Schweighæuser le logement qu’ils occupent déjà.

1867 (27.5.), Strasbourg 10 (158), Jean Théodore Kœrttgé n° 59
Licitation, 27 Mai 1867 – ont comparu I) Dame Henriette Kramp épouse dûment assistée et autorisée de Mr Charles Guillaume Schweighaeuser, Professeur honoraire au gymnase protestant de Strasbourg, ci présent, les deux demeurant et domiciliés à Strasbourg, II) Dame Frédérique Elise Kramp épouse dûment assistée et autorisée de Mr Jean Jacques Brion, pasteur à Goxwiller, ci présent les deux demeurant et domiciliés audit lieu, Lesquels comparans ont, par les présentes, vendu à titre de licitation (…)
à Dame Pauline Kramp, demeurant et domiciliée à Strasbourg, veuve de Mr Gustave Schneegans vivant négociant, acquéreuse ci présente et acceptant
Désignation. Les deux 6° indivis d’une maison ayant quatre petites boutiques, bâtimens de devant et de derrière, petite cour, pompes, appartenances, droits et dépendances sise à Strasbourg rue des grandes arcades N° 47, autrefois N° 34, tenant d’un côté à Mr Otto, de l’autre et par derrière à Mr Schwartz. Les quatre 6° restans du même immeuble appartiennent déjà à Mme veuve Schneegans, ainsi qu’il sera expliqué ci après.
Etablissement de la propriété. Cet immeuble dépendait autrefois de la communauté de biens qui avait existé entre feu Mr Jean Michel Kramp et feue dame Cléophé Heisch vivant conjoints en cette ville pour avoir été acquis durant celle-ci de 1) Mr Joseph Dobner vivant négociant, 2) Marie Elisabeth Dimier fille majeure, et Dominique Joseph Barbier ex commissaire des guerres aux termes d’un procès verbal d’adjudication définitive dressé par M° Wengler alors notaire à Strasbourg le 10 décembre 1811 transcrit au bureau des hypothèques le 9 novembre 1812 volume 68 n° 72 et inscrit d’office le même jour volume 88 n° 299. Après le décès de Mr Jean Michel Kramp sa part, soit trois 6° dans cet immeuble est échue à ses trois enfants et seules héritières les dames Schweighaeuser, Brion et Schneegans soit à chacune un 6°. Ces qualités d’héritières résultent d’un inventaire dressé après le décès de Mr Kramp, par M° Louis Frédéric Zimmer alors notaire à Strasbourg le 11 mai 1837.
Par contrat passé devant ledit M° Zimmer le 28 juin 1837, les dames Schweighaeuser et Brion comparantes ont vendu à Mme veuve Schneegans susnommée leurs parts, soit chacune un 6° de cet immeuble qu’elles possédaient du chef de leur père ainsi qu’il est dit ci-dessus. Cette acquisition a eu lieu moyennant le prix de 13.500 francs pour les deux 6° encore due aujourd’hui aux dames Schweighaeuser et Brion.
Mme veuve Kramp née Heisch étant également décédée à Strasbourg le 12 octobre 1851, les trois 6° qui lui appartenaient dans ladite maison sont échues à ses trois enfants et seules héritières les dames Schweighaeuser, Brion et Schneegans comparantes, ainsi que ces qualités se trouvent établies dans un acte de notoriété dressé par ledit M° Zimmer le 2 décembre 1851. Par suite de ces divers mutations la maison dont la désignation précède appartient aujourd’hui indivisément 1) à Mme veuve Schneegans pour 4/6, 2) à Mme Schweighaeuser pour 1/6, 3) et à Mme Brion pour 1/6. Et par suite de l’acquisition des deux derniers 6° formant l’objet du présent acte la totalité de l’immeuble en question appartient aujourd’hui à Mme Schneegans comparante.
Etat hypothécaire (…). Charges et conditions (…) acquitter les deux 6° à la charge des dames venderesses de la rente annuelle et perpétuelle de 4 francs due à la ville de Strasbourg 4) de se défendre à ses frais, risques et périls contre les prétensions de la ville de Strasbourg pourrait élever au sujet des droits sur le petites boutiques et le passage se trouvant sous les arcades de la maison désignée ci-dessus – Prix 18.333 francs (…)
Bail. A l’instant Mme Schneegans déclare donner à titre de bail à loyer pour une durée de 20 années entières et consécutives qui commenceront le premier juillet 1867 pour finir à pareil jour de l’année 1887 aux époux Schweighaeuser susdénommée et qualifiée preneurs solidaires ce acceptant tout le second étage avec ses dépendances que ces derniers occupent actuellement dans la maison ci-dessus désignée et dont ils ne demandent pas une plus ample description aux présentes. Le présent bail est fait et accepté moyennant un loyer annuel de 500 francs (…) Ce bail est en outre fait et accepté sous les conditions de droit commun, mais par dérogation il est expressément convenu qu’il se trouvera résilié, même avant l’expiration des vingt années, par le décès du dernier vivant des époux Schweighaeuser preneurs et que ces derniers n’auront pas le droit de céder leur bail ni de sous-louer.
acp 563 (3 Q 30 278) f° 36-v du 28.5.

Notoriété relative à Pauline Kramp
1888 (19.11.), M° Lauterbach
Offenkunde über das Ableben der dahier am 17. April 1884 gestorbenen Pauline Kramp, Wittwe von Heinrich Gustav Schneegans hier
acp 809 (3 Q 30 524) f° 20-v n° 3210 du 21.11.

Pauline Kramp, veuve du négociant Gustave Schneegans, vend la maison à l’hôtelier François Joseph Schwartz

1872 (17.6.), Strasbourg 10 (169), Jean Théodore Kœrttgé n° 2701
Vente & délégation du 17 juin 1872 – a comparu Mad° Pauline Kramp, demeurant & domiciliée à Strasbourg, veuve de Mr Gustave Schneegans vivant négociant en ladite Ville, laquelle a par les présentes vendu (…)
à Mr François Joseph Schwartz, Maître d’hôtel demeurant et domicilié à Strasbourg, acquéreur ci présent et acceptant
Désignation. Une maison ayant quatre petites boutiques, bâtimens de devant et de derrière, petite cour, pompes, appartenances, droits et dépendances, sise à Strasbourg rue des grandes arcades N° 47, d’un côté Mr Otto, de l’autre & par derrière Mr Schwartz. Cette maison est vendue telle en en l’état où elle se trouve actuellement sans en rien excepter ni réserver, avec tour ce qui y a de droit ou par destination nature immobilière et y compris les poêles avec leurs accessoires.
Etablissement de la propriété. Cet immeuble dépendait autrefois de la communauté de biens qui avait existé entre feu Mr Jean Michel Kramp et feue dame Cléophé Heisch, vivant conjoints en cette ville pour avoir été acquis durant celle-ci de 1) Mr Joseph Dobner vivant négociant, 2) Marie Elisabeth Dimier fille majeure, et Dominique Joseph Barbier ex commissaire des guerres, aux termes d’un procès verbal d’adjudication définitive dressé par M° Wengler alors notaire à Strasbourg le 10 décembre 1811 transcrit au bureau des hypothèques le 9 novembre 1812 volume 68 n° 72. Après le décès de Mr Jean Michel Kramp sa part, soit trois 6° dans cet immeuble est échue à ses trois enfants et seules héritières qui étaient a) D° Henriette Kramp épouse de Mr Charles Guillaume Schweighaeuser, professeur honoraire au gymnase protestant de Strasbourg, b) Mad° Frédérique Elise Kramp épouse de Mr Jean Jacques Brion, pasteur à Goxwiller, c) Mad° Pauline Kramp, demeurant et domiciliée à Strasbourg, Veuve de Mr Gustave Schneegans vivant négociant à Strasbourg, soit à chacune un 6°. Ces qualités d’héritières résultent d’un inventaire dressé après le décès de Mr Kramp, par M° Louis Frédéric Zimmer alors notaire à Strasbourg le 11 mai 1837.
Par contrat passé devant ledit M° Zimmer le 28 juin 1837, les dames Schweighaeuser et Brion ont vendu à Mme veuve Schneegans comparante leurs parts, soit chacune un 6° de cet immeuble qu’elles possédaient du chef de leur père ainsi qu’il est dit ci-dessus.
Mme veuve Kramp née Heisch étant également décédée à Strasbourg le 12 octobre 1851, les trois 6° qui lui appartenaient dans ladite maison sont échues à ses trois enfants et seules héritières les dames Schweighaeuser, Brion & Schneegans susnommées, ainsi que ces qualités se trouvent établies dans un acte de notoriété dressé par ledit M° Zimmer le 2 décembre 1851. Par suite de ces divers mutations la maison dont la désignation précède appartenait donc à Mme veuve Schneegans comparante pour 4/6, & aux Dames Schweighaeuser & Brion pour 1/6. Par contrat de vente à titre de licitation passé devant M° Koerttgé, Notaire soussigné le 27 mai 1867, les Dames Schweighaeuser & Brion ont vendu les deux derniers sixièmes à la Dame comparante de sorte que celle-ci est aujourd’hui seule & unique propriétaire de l’immeuble présentement vendu. (…)
Etat civil & hypothécaire. La venderesse certifie qu’elle est veuve en premières noces et que l’immeuble présentement vendu lui appartient encore en toute propriété et qu’il n’est grévé d’aucne rente, privilège ni hypothèque, à l’exception d’une rente annuelle de 4 francs due à la ville de Strasbourg, qualifié aussi par l’administration de la Ville de loyer communal (…) Prix, 55.000 francs
acp 605 (3 Q 30 320) f° 95-v du 18.6.

Originaire de Sœssolsheim, l’aubergiste François Joseph Schwartz épouse en 1865 Alexandrine Emilie Dauphiné : contrat de mariage, célébration
1865 (6.4), M° Noetinger
Contrat de mariage – François Joseph Schwartz, Maître d’hôtel à Strasbourg
Alexandrine Emilie Dauphiné, célibataire à Strasbourg fille de François Charles Dauphiné, cordonnier et d’Adèle Pfefferer sa femme à Strasbourg
acp 542 (3 Q 30 257) f° 4 du 7.4. stipulation de régime de communauté de biens réduite aux acquêts, partageable par moitié, réserve d’apports et d’héritages
Le survivant aura l’usufruit des Biens de la communauté
Les apports du futur époux consistent 1) 51 ares terres ban de Saessolsheim, 2) mobilier 500, 3) argent 5100
Donation par les conjoints Dauphiné à la future épouse leur fille ce acceptant en avancement d’hoirie 1) mobilier 1515, 2) argent 8485
Donation réciproque par les futurs époux au survivant d’eux de l’usufruit de la succession réductible à moitié en cas d’enfants

Du 27° jour du mois d’avril 1865 à neuf heures de relevée. Acte de mariage de François Joseph Schwartz, majeur d’ans, né en légitime mariage le 5 mars 1834 à Saessolsheim (Bas-Rhin) domicilié à Strasbourg, précédemment à Saessolsheim, Aubergiste, fils de feu Michel Schwartz, cultivateur décédé à Saessolsheim le 10 décembre 1840 et de Barbe Dossmann sans profession domiciliée à Saessolsheim ci présente et consentante,
et de Alexandrine Emilie Dauphiné, majeure d‘ans, née en légitime mariage le 24 mars 1842 à Strasbourg, domiciliée à Strasbourg, sans profession, fille de François Charles Dauphiné, maître bottier, et de Adèle Pfefferer conjoints domiciliés à Strasbourg ci présents et consentants (…) il a été passé le 6 de ce mois un contrat de mariage devant M° Victor Noetinger notaire à Strasbourg (i 89)

Alexandrine Emilie Dauphiné meurt en 1868 en délaissant une fille
1868 (14.1.), M° Noetinger
Inventaire de la communauté de biens qui a existé entre François Joseph Schwartz, Maître d’Hôtel & Alexandrine Emilie Dauphiné sa femme à Strasbourg et de la succession de cette dernière décédée le 2 octobre 1867.
Dressé à la requête du veuf, agissant comme commun en biens en vertu de son contrat de mariage reçu Noetinger notaire le 6 avril 1865 et comme père et tuteur de Lucie Emélie Schwartz sa fille
acp 569 (3 Q 30 284) f° 37 du 21.1. (succession déclarée le 14 avril 1868) Communauté, mobilier estimé 9857, six lettres de gage du crédit foncier de France, extances 623, argent 2000, loyers et biens du veuf 47, créances hypothécaires 2025 Succession, reprises 10.000, garde robe 301
Reprises du veuf 5600

L’ancien hôtelier François Joseph Schwartz hypothèque la maison au profit du menuisier Benjamin Schladenhaufen quant à la nue-propriété et Joséphine Vincent, veuve de Louis Ludwig Couturié, quant à la jouissance

1882 (10.3.), Strasbourg 1 (219), Alfred Ritleng aîné
Schuldbekenntnis, 10. März 1882. Schuldbekenntnis – ist erschienen Frantz Joseph Schwartz, ehemaliger Hotelbesitzer, domicilirt und wohnhaft in Saessolsheim, welcher andurch anerkannt hat, rechtmäsig den hierbei anwesenden und gegenwärtiges annehmenden
Herrn Benjamin Schladenhaufen, Schreiner, für das nackte Eigenthum und der Frau Josephine geborene Vincent, Wittwe von Ludwig Couturié, für die lebenslängliche Nutznießung, beide Gläubiger in Bischheim am Saun wohnhaft, schuldig zu sein den Betrag von 16.000 Mark für Darlehen einer gleichen Summe (…)
Unterpfand (…) bestellt Herr Schwartz ein besonderes Unterpfandsrecht an
I. Einem Hause gelegen zu Strassburg in der Großen Gewerbslaubstraße N° 47 mit vier kleine Läden, Vorder und Hintergebäude, kleiner Hof, Brunnen, Zubehörungen und Anhängigkeiten, auf einer Seite Herr Otto auf der andern und hinten Herr Schwartz, so übrigens wie das obenbeschriebene Haus daliegt und sich beschreibt und mit all seinen Zubehörungen, ohne jede Ausnahme und vorbehalt und auf welcher wie Herr Schwartz einwilligt, auf seine Kosten zu Gunsten der Herren Schladenhaufen und der Frau Wittwe Couturié alle nöthigen Einschreibungen zur Sicherheit der besagten Forderung genommen werden sollen.
Nachweise des Eigenthums. Der Schuldner Herr Schwartz hat dieses Haus erworben von Frau Pauline Kramp von Strassburg, Wittwe des Hn Gustav Schneegans bei Leben Kaufmann in Strassburg, nach Kauffvertrag des damaligen Notars Johann Theodor Koerttgé zu Strassburg vom 17. Juni 1872 einregistrirt und im Hypothekenamte von Strassburg überschrieben am 26. des besagten Monats Juli Band 1350 N° 92.
Dieses Haus rührte früher von der Gütergemeinschaft her, welche zwischen dem verstorbenen Hn Johann Michel Kramp und der verstorbenen Frau Cléophée Heisch, bei Leben Eheleute dahier bestanden hatte und wurde während dieser Gütergemeinschaft erworben von 1. Joseph Dobner Kaufmann, 2. Marie Elisabeth Dimier, großjährig, ledigen Standes und 3. Dominique Joseph Barbier, ehemaliger Kriegscommissar, auf Grund einem endgültigen Versteigerungsprotokolle errichtet durch den damahligen Notar Wengler zu Strassburg am 10. Dezember 1811, überschrieben im Hypothekenamte von Strassburg am 9. November 1812 Band 68 N° 72. Nach dem Absterben des Hn Johann Michel Kramp fielen die ihm an diesem Hause angehörende drei Sechstel seinen drei Kindern und einzigen Erben zu, welche waren 1) Frau Henriette Kramp, Ehefrau des Hn Karl Wilhelm Schweighaeuser, Professor am protestantischen Gymnasium von Straßburg, 2. Frau Fredericke Elise Kramp, Ehefrau des Hn Johann Jacob Brion, Pastor zu Goxwiller, 3. Frau Pauline Kramp, Wittwe des Hn Gustave Schneegans, bei Leben Kaufmann zu Strassburg und zwar einem jedem für ein Sechstel, sowie diese Erbeigenschaften hervorgehen aus einem Inventar errichtet nach dem Absterben des genannten Hn Kramp durch Notar Zimmer Zu Straßburg am 11. Mai 1837. Zufolge Vertrag errichtet vor dem genannten Notar am 28. Juni 1837 haben die Damen Schweighaeuser und Brion der Frau Wittwe Schneegans ihre Antheile, nämlich eine jede das ihr an dem fraglichen Hause zustehende Sechtel verkauft.
Frau Wittwe Kramp geborene Heisch verstarb Zu Straßburg am 12. October 1850 und hinterlies die ihr am fraglichen Hause angehörende drei Sechstel ihren drei Kinder und einzigen Erben den obengenannten Damen Schweighaeuser, Brion und Schneegans wie diese Eigenschaften aus einem durch den genannten Notar Zimmer am 2. Dezember 1851. aufgenommenen Notorietätsakt hervorgeht. In Folge diesser verschiedenen Mutationen gehörte das oben beschriebene Haus der Frau Wittwe Schneegans für 4 Sechstel und den Damen Schweighaeuser und Brion je für ein Sechstel. Zufolge Licitations vertrag des Notars Koerttgé vom 27. Mai 1867 haben die Damen Schweighaeuser und Brion ihre zwei Sechstel der Wittwe Schneegans verkauft, welche sodann alleinige Eigenthümerin des fraglichern Hauses geworden ist.
II. ein Besitzthum zu Saessolsheim gelegen bestehend aus einer Mühle nebst Wohnhaus, Hof, Schuppen und Garten (…)
Bürgerliche Standesverhaeltnisse des Hn Schwartz. Es erklärt Herr Schwartz, daß er Wittwer ist in erster Ehe von Frau Alexandrine Emilie geborene Dauphiné gestorben zu Strassburg am 10. October 1867, daß er gesetzlicher Vormund ist seiner minderjährigen tochter Fr. Marie Lucie Emilie Schwartz geboren zu Strassburg am 19. Juli 1866, daß die Wichtigkeit des Vermögens seiner Tochter sich auf einem Betrag von 32.000 Mark belauft (…)
Hypothekarische Lage. Herr Schwartz erklärt, daß das andurch verunterpfändete Haus frei ist von allen Schulden und Hypotheken mit Ausnahme einer jährlichen Rente von drei Mark 20 Pfenning geschuldet an die Stadt Strassburg

François Joseph Schwartz meurt dans son village natal de Sæssolsheim à l’âge de 61 ans
Décès, Sæssolsheim (n° 6)
Sässolsheim am 29. April 1895. Vor dem Standesbeamten erschienen heute der Ackerer Lorentz Schwartz, wohnhaft zu Sässolsheim, und zeigte an, daß sein Bruder Franz Josef Schwartz, Rentner, 61 Jahre alt, katholischer Religion, wohnhaft zu Sässolsheim, zuletzt verheiratet gewesen mit der verstorbenen Emilie geborene Dauphiné, Sohn der verstorbenen Eheleute Michel Schwartz und Barbara geborene Dossmann zu Sässolsheim am 29. April des Jahres 1895 vormittags um sechs Uhr verstorben sei (i 5)

Héritière de son père, Marie Lucie Emilie Schwartz vend la maison à la société anonyme Brasserie du Lion à Munich

1898 (15.1.), M° Ritleng aîné n° 19.024
Marie Lucie Emilie Schwartz, Eigenthümerin in Saessolsheim
an die Aktienbrauerei zum Löwenbräu in München
Stadt Strassburg. N 1074. 1074, 0 a 95 Wohnhaus Gewerbslauben N° 47
Erbgut des zu Saessolsheim am 29. Aprilis 1895 verlebten Vaters Frantz Joseph Schwartz als einzige Erbin & von diesem erkauft Koerttgé 17. Juni 1872
Genuß und Steuern vom 25. Dez. 1897 ab. Preis 78.000, baar bezahlt 18.000
acp 935 (3 Q 30 650) f° 38 n° 5071 du 18.1. (Erbsch. Erkl. 21.10.95 Num. 2642. 10. 1895)

Maurice Knopf vend à la Brasserie du Lion la moitié du terrain sur lequel s’élève le mur pignon pour que ledit mur devienne mitoyen

1899 (25.5.), M° Keller N° 14.098
Verkauf – Moritz Knopf Kaufmann in Straßburg
an der Aktienbrauerei zum Löwenbräu in München
der Hälfte des Bodens 16,79 qm. auf welchem eine zur Hälfte mitverkaufte Giebelmauer errichtet ist zwischen dem Anwesen des Verkäufers in Strassburg, Gewerbslauben N° 41-45 und demjenigen der Käuferin Gewerbslauben N° 47, damit die Mauer gemeinschaftlich wird. Genuß und Lasten sofort. Die verkaufte Fläche c. 16,17 qm ist Teil von einem Anwesen erkauft vor amt. Notar am 29. Dezember 1896. – Preis 5500 Mark
(n° 1070 & 1071) Zwei Pläne zu vorregistrirtem Verkauf, P.A. von November 1899.
acp 954 (3 Q 30 669. II) f° 84-v n° 1169 du 1.6.

La Brasserie du Lion accorde à Maurice Knopf le droit de surbâtir la limite de son terrain moyennant une rente annuelle de 4 marks

1906 (11.6.), Huber n° 2425
Vertrag wonach die Firma Aktienbrauerei zum Löwenbräu München
den durch den Kaufmann Moritz Knopf hier
vorgenommenen Überbau der Grenze des Grundstücks der Aktienbrauerei Flur N 1074 Gewerbslauben hier auf 30 cm Länge und 38 cm Breite auf unbestimmte Zeit duldet, gegen Entschädigung einer Geldrente von jährlich 4 Mark, prænumerando am 1. Januar, wofür Knopf auf seinem Grundstück Eintrag bewilligt.
acp 1056 (3 Q 30 771. III) f° 28 n° 501 du 14.6.

La Brasserie du Lion hypothèque la nouvelle maison au profit de la Société bavaroise de banque (Beyerische Vereinsbank), société anonyme à Munich

1907 (8.2.), M° Huber n° 3328
Schuldbrief – Aktiengesellschaft zum Löwenbräu in Münchel
zu Gunsten der Aktiengesellschaft Beyerische Vereinsbank in München
über ein barer Darlehnen von M 42.000, rückzahlbar durch 55 ½ ununterbrochen aufeinander folgende Jahre 4 ½ proz. Annuitäten
Pfand, Wohnhaus hier Gewerbslauben N° 47 & 49
acp 1063 (3 Q 30 778. III) f° 84 n° 2397 du 27.2.