20, rue Saint-Louis
Rue Saint-Louis n° 20 – VIII 131 (Blondel), P 1301 puis section 9 parcelle 27 (cadastre)
Transformée pour l’entrepreneur de fiacres Pierre Gaspard Duboc vers 1750
Façade vue du nord, porte cochère à l’avant, restaurant à devanture refaite en 1942 (août 2019) – Porte cochère (mars 2023) – Redents entre les n° 18 et 20 (avril 2017)
Nicolas von Türckheim est propriétaire de deux maisons face au couvent des Carmes (actuels n° 18 et 20). Celle au sud revient à sa fille Agnès, mère de Jean Wencker consul en 1644, 1650 et 1656. Le marchand de vin Jean Jacques Jung l’achète en 1664, elle revient après sa mort à sa fille, femme du trompette municipal et péager au pont du Rhin Jean Jacques Kiessel. La maison qui comprend un bâtiment avant, une galerie latérale et un bâtiment arrière est estimée en 1734 à la somme de 750 livres. Le cabaretier Pierre Gaspard Duboc l’acquiert la même année. Il devient entrepreneur de fiacres en décembre 1749 et doit y faire d’importants travaux puisque la maison qui conserve la même disposition est estimée à une valeur minimale de 2 000 livres en 1751. Il y a ensuite deux bâtiments latéraux d’après l’estimation dressée en 1774. Pierre Gaspard Duboc est en outre propriétaire d’un bâtiment au Grünauel, à l’extrémité de la rue Sainte-Elisabeth, où il entrepose ses carrosses. L’entreprise revient à Pierre Pougnée qui a épousé la nièce de Pierre Gaspard Duboc. La veuve de Pierre Pougnée cède l’affaire à son frère François Alexandre Desrues qui achètera en 1791 les anciennes écuries de la ville. Un rapport d’experts décrit en détail le bâtiment principal sur la rue, les bâtiments en aile et le bâtiment du fond.
Plan-relief de 1725. La maison suit celle dont la cour a un bouquet de verdure (Musée historique, cliché Thierry Hatt) – Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 256 (Musée des Plans-relief) 1
L’Atlas des alignements (années 1820) signale un bâtiment à deux étages en maçonnerie. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade sur rue se trouve entre les repères (y-VI et z-VI) : porte cochère, trois fenêtres et une porte au rez-de-chaussée, sept fenêtres à chacun des deux étages, toiture à deux niveaux de lucarnes. La cour (V’) montre l’arrière (1-2) du bâtiment sur rue, les deux bâtiments (3-5) au sud, le deuxième étant plus en retrait, le bâtiment (5-6) au fond de la cour et l’aile (6-1) au nord.
La maison porte d’abord le n° 9 (1784-1857) puis le n° 20.
Cour (V’) – Cour, bâtiment au sud, galerie du bâtiment nord, côté est (mars 2023)
La maison appartient au XIX° siècle au négociant François Studhammer (1828-1847), au menuisier Bernard Thœnemann, déjà propriétaire de la maison voisine (n° 22, 1851-1873) puis aux marchands de farine Edouard Müller et Charles Edouard Albert Müller. Charles Müller fait aménager en 1889 une cave sous le bureau dans l’aile à droite de l’entrée. Emile Schneckenberger établit en 1937 une fabrique de choucroute dans les bâtiments et fait transformer la devanture en 1942. Roger Siffer, gérant de la société Surkrut-Stub, charge en 1983 l’architecte Roger Jost (Triembach-au-Val) d’aménager un restaurant et café concert dans l’ancienne fabrique de choucroute. Les derniers travaux sont terminés en août 1984.
Façade sur rue – Cour, côté sud, côté nord, côté ouest, côté est – Plan cadastral (dossier de la Police du Bâtiment) – Devanture
mars 2023
Sommaire
Cadastre – Police du Bâtiment – Relevé d’actes
Récapitulatif des propriétaires
La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1596 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date approximative de mutation.
Nicolas von Türckheim et (v. 1549) Agnès Rietsch – luthériens | ||
1602* | h | Agnès von Türckheim et (1573) Daniel Wencker puis (1598) Christophe Stædel, consul, veuf de Marie Jacqueline Geiger – luthériens |
1613* | h | Jean Wencker, consul, et (1613) Elisabeth Berchtold – luthériens |
1659* | h | Jacques Wencker, consul, et (1661) Marie Eve Stemmler puis (1665) Agnès Spielmann – luthériens |
1664 | v | Jean Jacques Jung, marchand de vins, et (1654) Marguerite Müller puis (1667) Aurélie Hirt – luthériens |
1682 | v | Jean Jacques Kiessel, trompette, péager au pont du Rhin, messager, et (1678) Anne Marguerite Jung, (1693) Marguerite Eberhard puis (1708) Barbe Heyer veuve du ramoneur David Bœttiger – luthériens (cohéritier) Jean Henri Kiessel, baigneur, et (1718) Anne Catherine Vetter – luthériens |
1744 | v | Pierre Gaspard Duboc, aubergiste, entrepreneur de fiacres et (1734) Marie Agathe Rudloffin von Rohr, d’abord (1723) femme de Joseph May puis (1730) d’Augustin Rocroix, cabaretiers, puis (1756) Elisabeth Gunder, d’abord (1740) femme de Nicolas Gonnet – catholiques |
1774 | h | Pierre Pougnée, voiturier, entrepreneur de fiacres et (1758) Marie Madeleine Desrues – catholiques |
1786 | h | François Alexandre Desrues, entrepreneur de fiacres et (1786) Marie Madeleine Lienhard – catholiques |
1828 | v | François Studhammer, négociant, et (1810) Marguerite Sibille Hansen |
1847 | h | Jean Michel Schæffer, greffier de la justice de paix, et (1849) Marie Mélanie Studhammer puis (1852) Barbe Roos |
1851 | v | Bernard Thœnemann, menuisier, et (1839) Joséphine Keck |
1873 | v | Edouard Müller, marchand de farine, et (1853) Caroline Schmidt |
1879 | h | Charles Edouard Albert Müller, marchand de farine, et (1879) Mathilde Dorothée Schuh |
1912* | h | Charles Frédéric Müller, pasteur à Montpellier, et (1911) Mathilde Sigel |
1929* | v | Emile Leibenguth, coiffeur, et (1912) Marie Mathilde Hürler, veuve Schmidt |
1938* | Emile Schneckenberger |
Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 600 livres en 1682, 700 livres en 1693, 750 livres en 1734, 2000 livres en 1751, 1730 livres en 1774, 1700 livres en 1780
(1765, Liste Blondel) VIII 131, Pierre Duboc
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Dubock, 9 toises, 2 pieds et 0 pouce
(1843, Tableau indicatif du cadastre) P 1301, Stutthammer, François, commissionnaire de roulage – maison, sol, cour, bâtiment – 5,1 ares
Locations
1624, Cunégonde Trausch, veuve de Jean Barthelémy Bergner
1634, Sigismond Traner, marchand
1687, Michel Baur, tonnelier
1864, Philippe Roth, menuisier
Livres des communaux
1587, Livre des communaux (VII 1450)
Nicolas von Türckheim règle pour sa maison proche des Carmes, louée à Nicolas Reich, 7 sols 4 deniers, à savoir un auvent au-dessus de la porte d’entrée (19 pieds de long, saillie de 3 pieds) et un encorbellement (25 pieds de long, saillie de 3 pieds ½)
Die Gaß beÿ vnser Frawen Brüdern hindern
Herr Niclaus von Türckheim Der Aëltter hatt ane seinem Hauß, da Claus Reÿch Innen sitzt, Oben über der Haußthür ein Wettertach xviij schu lang, iij schu herauß, Vndt darneben ein Vsstoß xxv schu lang iii+ schu herauß, Bessert für das Nießen, vij ß iiij d.
Voirie (283 MW 342)
N° 274, Le Sr Allexandre Derues Propriétaire de la Maison sise rue du Vend N° 9 demande solidairement la permission de faire réparer et récrépir le Crépis tombé de ladite facade, le 21 juillet 1812,
Pommer maçon – Le Sr Desrues, Considérant que la maison dont s’agit n’a point d’avance et qu’elle est alignée suis d’avis que l’on peut accorder la permission demandée, Villot le 13 août – Ratifié par le Maire 16 août, par le Préfet le 22 août
Description de la maison
- 1734 (billet d’estimation traduit) La maison comprend plusieurs poêles, chambres, cuisines, vestibule, galerie latérale sous laquelle se trouve la chambre à soldats, bâtiment arrière comprenant écurie, fenil, cave voûtée, puits, le tout estimé avec la cour, appartenances et dépendances à la somme de 1500 florins
- 1751 (billet d’estimation traduit) La maison comprend une cave à côté de l’entrée, au premier étage deux poêles, une cuisine et plusieurs chambres, le deuxième étage est pareil au premier, le comble renfermant un grenier dallé a une double couverture de tuiles plates, la cave est voûtée, item une écurie et un fenil dont le comble a une double couverture de tuiles plates, item une galerie latérale et une remise à demi-toit et simple couverture de tuiles plates, le tout estimé avec la cour, le puits, appartenances et dépendances à la somme de 4000 florins
- 1774 (billet d’estimation traduit) La maison comprend un bâtiment avant, deux bâtiments latéraux et un bâtiment arrière où se trouvent deux poêles, deux cuisines et plusieurs chambres, le comble est couvert de tuiles plates, la cave est voûtée, le tout estimé avec la cour, le puits, appartenances et dépendances à la somme de 3500 florins
- 1780 (billet d’estimation traduit) La maison comprend un bâtiment avant, deux bâtiments latéraux où se trouvent deux poêles, une cuisine et plusieurs chambres, en outre une écurie et une remise, le comble est couvert de tuiles plates, la cave est voûtée, le tout estimé avec la cour, le puits, appartenances et dépendances à la somme de 3400 florins
- 1826 (rapport d’experts)
Atlas des alignements (cote 1197 W 37)
3° arrondissement ou Canton Sud – Rue St. Louis
nouveau N° / ancien N° : 10 / 9
Desrues
Rez de chaussée et 2 étages médiocres en maçonnerie
(Légende)
Cadastre
Cadastre napoléonien, registre 26 f° 364 case 1
Stutthammer, François, Commissionnaire de Roulage
Stutthammer, Mélanie, mineure (Subst. p. 1849)
Stutthammer, Mélanie, Epouse de Schaefer Michel greffier de paix à Strasbourg (Subst. p. 1849)
Thoenemann, Bernard, Ebéniste (1853)
P 1301, sol, maison, bât. et cour, Rue St Louis 9
Contenance : 5,10
Revenu total : 200,65 (198 et 2,65)
Ouvertures, portes cochères, charretières : 1 / 1
portes et fenêtres ordinaires : 39 / 49
fenêtres du 3° et au-dessus :
Cadastre napoléonien, registre 26 f° 740 case 1
Thoenemann, Bernard, Ebéniste
1874 Müller, Eduard, Mehlhändler
1883/4 Müller, Karl Albert Eduard, Mehlhändler
P 1301, maison, sol, cour, Rue St Louis 20
Contenance : 5,10
Revenu total : 200,65 (198 et 2,65)
Folio de provenance : (364)
Folio de destination : Gb
Ouvertures, portes cochères, charretières : 1 / 1
portes et fenêtres ordinaires : 39 / 49
fenêtres du 3° et au-dessus :
Cadastre allemand, registre 29 p. 115 case 6
Parcelle, section 9, n° 27 – autrefois P 1301
Canton : St. Ludwigsgassse N° 20
Désignation : Hf, 2 Whs, Magazin u. N.G.
Contenance : 4,66
Revenu : 2500- 3100
Remarques
(Propriétaire), compte 882
Müller Karl Albert Eduard
1912 Müller Karl Friderich, Pastor
1929 Leibenguth Emile coiffeur et son épouse
1938 Schneckenberger Emile Joseph & son épouse
(3695)
1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)
Canton VIII, Rue 286 De Saint Louis p. 439
9
pr. Deru, Alexandre, Voiturier – Moresse
loc. Brendel veuve
Annuaire de 1905
Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)
St. Ludwigsgasse (Seite 104)
(Haus Nr.) 20
Grombacher, Fassniedrl. 0
Rinn, Spezereihandl. 0
Müller, Kaufmann, E 1
Kneiff, Maler, 2
Benz, Monteur, H 1
Ulrich, Schreiner, H 1
Georger, Tagner. H 2
Ott, Schuhmacher. H 2
Schreiber, Wwe. H 2
Dossier de la Police du Bâtiment (cote 735 W 270)
Rue Saint-Louis 20 (dossier I, 1884- 1986)
Le marchand de farine Charles Müller fait aménager en 1889 une cave sous le bureau dans l’aile à droite de l’entrée. Les frères Müller chargent en 1907 l’entrepreneur Ch. Widmann d’aménager des cabinets d’aisance. Emile Schneckenberger établit en 1937 une fabrique de choucroute. Il fait transformer la devanture en 1942.
Roger Siffer, gérant de la société Surkrut-Stub, charge en 1983 l’architecte Roger Jost (Triembach-au-Val) d’aménager un restaurant et café concert dans l’ancienne fabrique de choucroute. Les derniers travaux sont terminés en août 1984. La licence du débit de boissons est transférée du Tonneau d’Or (18, route du Polygone). La salle de spectacle Surkrut Theater (120 places) aménagée au fond de la cour est ensuite limitée à 48 personnes parce que l’issue de secours prévue par la propriété à l’arrière ne reçoit pas l’agrément des copropriétaires.
Dépôt de chiffons, de ferraille, de papier et de bouteilles (1928, Lucie Stocky)
Dépôt de peau sèches, de chiffons et de métaux (1928, D. Meyer et D. Szmul)
maître serrurier Xavier Keller 1933
La société Sadal ferme sa succursale en 1973
Sommaire
- 1884 – Le maire notifie Charles Müller, demeurant sur place, de munir la fosse d’aisances d’un tuyau d’aération – Travaux terminés,octobre
- 1885 – Le maire notifie le marchand de farine Charles Müller, demeurant sur place, de faire ravaler la façade – Peinture terminée, novembre 1885
- 1889 – Charles Müller demande l’autorisation d’aménager une cave sous le bureau dans l’aile à droite de l’entrée – Autorisation accordée au maître maçon Matter (7, rue des Lentilles), d’aménager ue cave et deux soupiraux – Travaux terminés, juin 1889. – Dessin
- 1889 – Le maire notifie le marchand de farine Charles Müller, demeurant sur place, de faire ravaler la façade – Le marchand de grains Edouard Müller Fils répond que le peintre E. Bieth (8, quai des Bateliers) a repeint la façade durant l’été 1885, qu’il a fait laver chaque année les volets et la porte. – Le maire accorde un an de délai – Travaux terminés, mai 1990
- 1895 – Le maire notifie le propriétaire de se conformer au règlement du 30 novembre 1891 en supprimant les trois volets qui s’ouvrent à moins de 2,20 mètres de la voie publique. – Travaux terminés, décembre 1896.
- 1904 – Le maire notifie Charles Müller, demeurant sur place, de faire ravaler la façade – Le marchand de grains Edouard Müller Fils demande un délai. Le maire dispense de repeindre la porte si la façade est entièrement lavée – Travaux terminés, novembre 1904
- 1907 – L’entrepreneur Ch. Widmann demande au nom des frères Müller l’autorisation d’aménager des cabinets d’aisance – Autorisation – Travaux terminés, août 1907 – Dessin
- Commission contre les logements insalubres – 1906, rien à signaler
1907, la maison est raccordée aux canalisations
1908, la gérante Kneif, demeurant sur place, se plaint au nom du propriétaire Muller, résidant en Suisse, des mauvaises odeurs qui proviennent de la fosse à fumier – La Police du Bâtiment constate que les logements sont bien tenus, la maison raccordée aux canalisations. Les cabinets d’aisance se trouvent à côté de l’écurie dans la grande cour. La plainte a trait à l’écurie louée au marchand de fruits Frontera qui jette des oranges dans la fosse à fumier
1908, la gérante Kneif se plaint que le logement Martin Wombühren est infesté de vermine
Commission des logements militaires, 1915, remarques en deux points
1917, la Police du Bâtiment constate que les clapiers dans lesquels les locataires Leininger, Kuhn et Loch élèvent des lapins sont bien tenus. - 1925 – Le locataire Margraff se plaint de son logement (propriétaire, Schæffer). La Police du Bâtiment constate que la plainte est fondée (le logement prend son entrée par le balcon), le propriétaire devra réparer la toiture et refaire le carrelage de la cuisine – Le locataire retire sa plainte, mars 1926.
- 1928 – Le préfet autorise Lucie Stocky (demeurant 3, rue Saint-Marc) à établir un dépôt de chiffons, de ferraille, de papier et de bouteilles au 20, rue Saint-Louis. Récépissé de déclaration transmis au maire
- 1928 – Le préfet autorise D. Meyer et D. Szmul (demeurant 28, Grand rue) à établir un dépôt de peaux sèches, de chiffons et de métaux au 20, rue Saint-Louis. Récépissé de déclaration transmis au maire
- 1933 – Le maître serrurier Xavier Keller informe le maire qu’il transfère son atelier du bâtiment municipal sis 21, rue des Serruriers au 20, rue Saint-Louis – Autorisation de poser une enseigne double 20, rue Saint-Louis
1938 – Xavier Keller déclare qu’il retire son enseigne – Elle est enlevée, janvier 1939 - 1933 – Le propriétaire Leibenguth (demeurant 57, rue du Fossé des Tanneurs) se plaint des travaux qu’exécute son voisin Lingois (n° 22) – La Police du Bâtiment constate que le voisin ne fait pas de travaux qui demandent une autorisation
- 1937 – Le préfet autorise Emile Schneckenberger à établir une fabrique de choucroute au 20, rue Saint-Louis. Récépissé de déclaration transmis au maire
- 1942 – Le marchand de comestibles Emile Schneckenberger demande l’autorisation de faire transformer la devanture (4 mètres, soubassement en béton à 75 centimètres) par le menuisier Hiltenbrand (35-d, route de la Wantzenau à la Robertsau) – Accord d’engager les travaux et autorisation – Plan de situation, avec alignements légaux – Dessin – Travaux terminés, octobre – Fiche de contrôle (section 9, parcelle 27)
- 1955 – L’avocat Henri Brach demande au nom du propriétaire Emile Schneckenberger si le logement qu’a quitté Adolphe Landolt est habitable (premier étage de la maison arrière). – La Police du Bâtiment déclare qu’il est habitable eu égard à la surface des pièces et à l’éclairage à condition de le repeindre.
- 1956 – Marianne Gessner (propriétaire du 18, rue Saint-Louis) se plaint que son voisin Emile Schneckenberger fait des travaux bruyants qui se prolongent jusqu’à 23 heures – Le rapport établit qu’Emile Schneckenberger a fait faire une fosse en béton pour la choucroute.
- 1958 – Emile Schneckenberger qui va faire des travaux urgents de réfection demande au maire de lui adresser une mise en demeure pour obtenir l’aide du Fonds National d’Amélioration de l’Habitat – Le bâtiment sur rue a un rez-de-chaussée et deux étages, ceux sur cour un rez-de-chaussée et un étage – Travaux terminés, août 1958
- 1973 – La société Sadal (20, rue des Champs à Eckbolsheim) déclare qu’elle ferme sa succursale n° 98 sise 20, rue Saint-Louis
- 1983 – Roger Siffer (demeurant 2, rue Jean-Jacques Rousseau) demande l’autorisation d’aménager un restaurant et café concert dans la propriété d’Emile Schneckenberger (1, rue du Chanoine Speich à Kœnigshoffen) sous la direction de l’architecte Roger Jost (Triembach-au-Val) – Le restaurant sera aménagé au rez-de-chaussée (49 m², 48 places) – Plan de la parcelle – Dessins
La commission de sécurité émet un avis favorable – L’inspection du travail n’a pas de remarque à faire – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable en mentionnant les teintes des différents éléments de façade. – Travaux en cours, octobre 1983
Le locataire Michel Schmittbiel qui habite au-dessus de la salle de café-concert demande de vérifier l’isolation sonore.
Le maire transmet le dossier le 24 novembre 1983 au préfet qui accorde le permis de construire le 14 décembre 1983.
La commission de sécurité constate que l’aménagement est conforme, janvier 1984.
Déclaration d’achèvement des travaux, premier février 1984. Il reste à crépir et à peindre la façade. Les derniers travaux sont terminés, août 1984. - 1983 – Jean-Marie Brun demande l’autorisation de transférer la licence IX du débit de boissons Au Tonneau d’Or (18, route du Polygone) dans l’établissement Choucrouterie, Surkrut-Stub sis 20, rue Saint-Louis. L’exploitation sera assurée par Roger Siffer qui demande de prolonger les heures d’ouverture. Le préfet demande au maire de procéder à une enquête – Le maire répond que les travaux sont en cours
Le préfet autorise le transfert de licence le 9 février 1984
Le préfet autorise Roger Siffer à exploiter le débit de boissons en qualité de gérant de la société Surkrut-Stub
1984 – Roger Siffert demande au préfet l’autorisation de continuer à exploiter le débit de boissons et de le laisser ouvert jusqu’à trois heures du matin. Rapport de la commission de sécurité juin 1984 - 1983 (décembre) – La société Publi-Est demande au nom de Roger Siffer l’autorisation de poser plusieurs enseignes (deux bonshommes Pêcheur, Surkrutstub, Rogert Siffer – D’Choucrouterie) – Croquis – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable – Autorisation – L’enseigne D’Choucrouterie a été posée sur l’encadrement en pierre et non au-dessus. Roger Siffer s’engage à déplacer l’enseigne jusqu’à ce que la réfection de la façade soit terminée
- 1984 – Un agent de police signale en 1982 que la salle de spectacle Surkrut Theater est aménagée sans autorisation. L’architecte des Bâtiments de France et le Service d’hygiène ont ensuite émis un avis favorable. La Commission de sécurité a fait observer que les issues de secours (salle de 120 places) n’étaient pas « judicieusement réparties » selon les termes du règlement. La salle se trouvant au fond de la cour, la sortie se fait nécessairement par le porche. Roger Siffert a obtenu en juin 1983 qu’une sortie soit aménagée vers la résidence les Jardins d’Arcadie à l’arrière de la salle mais l’association des copropriétaires a refusé en décembre 1983 de donner son accord. Roger Siffert dépose en décembre 1983 une demande pour une salle de spectacle de 48 personnes (non soumise à autorisation du maire) et un restaurant de 50 personnes. Le maire peut soit annuler le permis dont les stipulations ne sont pas respectées, soit limiter le public à 48 personnes dans une salle prévue pour 120.
Le rapport est accompagné des pièces citées – Le préfet accorde le permis de construire le 26 juillet 1983 (aménagement d’un théâtre dans les locaux de l’ancienne choucrouterie)
1983 (22 décembre) – Déclaration d’ouverture d’un établissement de cinquième catégorie
1984 (janvier) – Rapport de la Commission de sécurité. La porte cochère devra être ouverte lors des représentations, le stationnement interdit dans la cour - 1985 – Michel Schmittbiel charge l’avocat Ralph Blindauer de régler l’affaire du plafond non isolé – Constat d’huissier – Le dossier est transmis au directeur des affaires sanitaires, seul compétent pour les travaux dans les bâtiments anciens. Le Service de l’équipement renvoie le plaignant au maire.
- 1986 – Le maire constate qu’un projecteur a été posé sans autorisation – L’objet est retiré.
Autres dossiers
735 W 271 (volume 2), habitation, café-théâtre.(1982-1990)
735 W 272, création d’un sas (non réalisé, 1986-1987)
1198 W 2324, réfection de la toiture (1997-1998)
1689 W 158, ravalement de la façade (2012-2013)
Relevé d’actes
La maison est portée dans le Livre des communaux (1587) au nom de Nicolas von Türckheim. L’inventaire de sa succession et celui de sa femme Agnès Rietsch (1569 et 1602) se trouvent aux archives de Karlsruhe (Abt. 69 b, fonds de l’historien Philippe André Grandidier).
Un répertoire de ses biens mentionne deux maisons contiguës qui lui appartiennent face au couvent des Carmes (Frauenbrüder), la première correspondant à l’actuel n° 18
1599 (AD Bas-Rhin, 7 J 35)
Corpora der Ligenden gütter (…) angefangen den 9. August Anno 1599 (Niclaus von Türckheim)
(f° 11) Item Huß, Hoffestatt vnnd Gartten mit allen anderen Iren gebeüen Zugehörden vnnd gerechtigkeiten gelegen Inn der Statt Straßburg beÿ vnser Frauwen brüdern einseÿt etwan des Ampts von Schuttern Hoff, Jetzt Gregorio Kolben Schaffnern Zu Sanct Thoman Zustendig, anderseit nebent nachgeschribne Behausung stoßend hinden vff Herrn Doctor Ulrich Gÿgern seligen erben, dauon gondt Fünff schilling pfenning bodenzinß Vff Sannct Mathÿs tag den Stifftherren Zu Sanct Thoman Sunst ledig eÿgen Vber solche beschwerden angeschlagen wie sie erkhoufft für ciij C L guldin Straßburger thum iiij C xlvj lb v ß. Darüber sagen die brieff N° 183 Inn der Laden R.
(f° 11-v) Item Huß vnd Hofestatt mit deren gebeuwen vnd Zugehörden gelegen Inn der Statt Straßburg einseÿt neben obgeschribner Behaußung sie anderseÿt (-) Sindt ledig eÿgen angeschlagen wie sie erkhoufft für ij C xx lb d. Wÿset der Brieff N°1 84 Inn der laden mit S.
Nicolas von Türckheim meurt dans la nuit du 22 au 23 juin 1596. Le consul invite les assesseurs à se rendre aux obsèques.
1596 Conseillers et XXI (1 R 75)
(f° 200) XXIII Junÿ – Niclaus v. Türckheim Ist gestorben
Reg. Amr. meldt wie Im sitz angezeigt word. demnach der Ehrnuest fürsichtig vnd weiß Niclaus v. Türckheim mg. hrn xiii einer vorgang. nacht gestorben, d. er auf künfftig freÿttag vmb 4 uhr soll begraben, darumb wer vnder mhrn In d. glaidt geben will, der kan sich vmb ermelte Zeitt dobeÿ find. Erkant Man soll die Kirch Zu St Claus offenen konnen mhen also sich samblen.
La deuxième maison revient à Agnès von Türckheim qui épouse en 1573 Daniel Wencker puis en 1598 le consul régent Christophe Stædel, veuf de Marie Jacqueline Geiger
Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 107 n° 12)
1573. Den 28. Julÿ sind Ehelich eingesegnet worden Daniel Wencker vnd Jungfrau Agneß von Türckheim herrn Nicolaus von Türckheim tochter von Straßb. (i 122)
Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 42-v n° 13)
1598. den 9. Maÿ sind Ehelich eingesegnet worden der Ehrenvest fürsichtig vnd weiße Herr Christoffel Stedel, d. Statt Straßburg Jetzig. Zeit regirend. Ammeister vnnd die Ehren vnd Tugendreiche fraw Agnes von Dürckheim, weÿland deß Ehrenhafften vnd fürnemmen Herrn Daniel Wenckers selig. nachgelaßene Wittwe (i 50)
Mariage, cathédrale (luth. p. 62)
1582. Maius. Dominica Cantate. 13. Maÿ. Christoff Städel der jüngere, vnd Jungfr. Maria Jacobe, herr David Geigers Fünffzehners tochter, Eingesegnet Montags den 28.ten Maÿ (i 24)
Christophe Kollœffel, tuteur de Jean Wencker, issu de Daniel Wencker et d’Agnès von Türckheim, dépose des fonds de son pupille à la Tour aux deniers.
1600, Préposés au bâtiment (VII 1315)
Vogteÿ geldt angelegt, Daniel Wencker und Agnes von Türckheim Sohn. 137.
(f° 137-v) Mittwochs den 20. Augusti – H Christoff Kolöffel xv.hener als vogt Johann Wencker weiland h. Daniel Wencker selig. mit Fr. Agnes von Türckheim seiner haußfrauwen ehelich. erzielten Sohns, hatt gelüffert p. Christoff Kollöffem den Jüngern 500. h.
Haben darumb gemeltem seinem vogt sohn Johann wenckern Zukauffen geben 25 hd. ablösigs gelts vff Bartholomej Ap.li. fallendt. Zugeschriib. folio 345.
1604, Préposés au bâtiment (VII 1319)
Vogteÿ geldt angelegt, Daniel Wenckers sohn. 19.
(f° 19-v) Sambstag 18. Februarÿ. – H Christoff Kolöffel xv.ner als vogt Johann Wenckers Daniel Wencker s. sohns, hatt Ins vogteÿ geltt angelegt vnd gelüffert iiij C lb d., lüffer Notar Bex
Haben darumb demeselben vnd sein Erben kauffen geben 18 hd. ablösigs vogteÿ geltts vff Mathis tag fallende. Zugeschriib. folio 416.
Jean Wencker loue au nom de sa mère, veuve du consul Christophe Stædel, la maison à Cunégonde Trausch, veuve de Jean Barthelémy Bergner
1624 (18. Aug.), Chancellerie, vol. 454 (Imbreviaturæ Contractuum) f° 101
Leÿhenung Fr. Künigundæ Trauschin vber Ein hauß alhie
Erschienen weÿ. Herren Christoff Städel Alten Ammeisters see: nachgelaßener Fraw wittiben Sohn H Johann Wencker vnd auch alß ietzern.ter seiner Mutter vndervogt
bekante in gegensein H Heinrich Trauschen, groß. Rahts verwanthen vnd H Augustin Glasers alß respectivé Bruders vnd vogts Fr. Künigundæ Trauschin weÿl. H D. Johann Bartholmei Bergners see. wittib
daß er H Wencker, innamen obstehet, ersternanter Fr. Künigundæ Trauschin vfrecht & verlühen habe wie dan er H. Trausch vnd Glaßer auch von wegen ihrer schwester vndt vogtsfrawen entlehnet heten, Ein Behausung alhie in Elisabeth gaß neben H. Sebastian Schach XV. hind. vff Rappoltzsteinisch. hoff stoßend gelegen, für und vmb einen Jährlichen Zinß, nemblich 70 gulden a 15 bz. dergestalt, daß solche lehenung von Michaelis nechstkünfftig angehen
Jean von Türckheim passe un accord avec Jean Wencker comme héritier de sa mère au sujet d’un capital provenant de la maison de commerce Türckheim (Nicolas von Türckheim et Agnès Rietsch)
1625 (29. Xbris), Chambre des Contrats, vol. 455 f° 551-v
(Inchoat. in Prot. fol. 444) Erschienen H Johann von Türckheim der handelßmann burger Zu Straßburg vnd hat in gegenwertigkeit herren Johann Wenckers Kleinen Rahts verwanthen auch burgers Zu Straßburg
freÿ guthwillig bekannt vnd offentlich veriähen, demnach Fr. Agneß von Türckheim, sein H. Wenckers Muter nunzumahl seelig, in dem Türckheimisch. gewerb, von weÿ: H. Niclauß von Türckheim vnd Fr. Agneß Rietschin ihrem H. Vatter vnd Muter seeligen hero noch per Rest 2000. gld. a 15. bz. hauptg. ligen gehabt, vnd solche 200. fl. vf ihn Wenckern nach seiner Fr. Mut. absterben, erblich Kommen, vnd gefallen, auch biß dato in gerüertem Gewerb ligen verbliben, vndt Er Johann von Türckheim (als welcher mehrbesagt Gewerb solches anietzo allein Zufüehren vff vnd vber sich genommen.), die obangeregte 2000 gld Capital (…)
L’assesseur des Quinze Jean Wencker loue la maison au marchand Sigismond Traner.
1634 (20. Martÿ), Chambre des Contrats, vol. 473 f° 206
Erschienen Herr Sigmund Tranner d handelsmann burger Zu St.
hatt in gegensein deß Ehrenuesten, Frommen vnd wolweisen herren Johann Wenckers XV.ers bekannt
daß Er von demselben von nechst künfftig. Mariæ v.künd. an ein Jar lang vffrecht & Ein behausung mit Aller deren gebäwen & alhie in d. Elisabethen gassen nicht weit von der Kohlscheüren, neben H August Friderich Fetichen & neben eim hauß Sebastian Schochen Zugehörig gelegen entlehnet und bestanden für und vmb 70. fl. a 15. bz
La maison proche de l’entrepôt à charbons (Kohlscheur, à la place du couvent des Carmes) revient à son fils Jacques Wencker qui la vend en 1664 au marchand de vins Jean Jacques Jung. En marge, quittance remise en 1694 à Jean Kiessel.
1664 (25. Martÿ), Chambre des Contrats, vol. 529 f° 202-v
(Prot. fol. 13.) Erschienen Herr Jacob Wenckher
in gegensein hannß Jacob Jungen deß Weinhändlers
hauß, hoff, hoffstatt mit allen deren Gebäwen, begriffen, weithen, Zugehördten, Rechten und Gerechtigkeiten alhie beÿ der Kohlscheuren in St. Elisabethæ Gaßen einseit neben Hieronymo Rügern dem Schreinern anderseit neben weÿl. hannß Philipß Gambsen seel. Wittibin, hinden uff den Rappolsteinischen hoff stoßend gelegen, davon gehend iährlichen 5 ß termino Mathiæ Apostoli dem Stifft St. Thomæ – umb 425 Pfund pfenning
[in margine :] Erschienen hierin Gemeldter H Jacob Wencker jetzmahlig. Regirender H. Ammeister vnd dreÿ Zehen hat in gegensein Johann Jacob Kiesels, deß Trompeters und Einspännigers, und Margarethæ Eberhardtin deß. Ehelicher haußfrau (…), daß Er Kießel und seine haußfrau alß usufructuario nôe. ietzmahlige besitzer deß hizerin verschriebenen haußes (quittung) Act. d. 27.ten Mart. 1694.
Fils de l’aubergiste au Poumon Damien Jung, Jean Jacques Jung épouse en 1654 Marguerite, fille du tailleur Ulric Müller
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 21-v)
1654. Dncâ VI Trinitatis d. 2. Julii. Johann Jacob Jung der Weinhändler, Weiland Damjan Jungen gewesenen Gastgebers Zur Lungen v. burger allhier hinderlaßener Ehelicher Sohn vnd J. Margaretha, Weiland Ulrich Müller des Schneider v. burgers alhier hinderlaßene Eheliche Tochter. Copulirt Mont. d. 10. Jung Zu St. Thoman (i 25)
Il se remarie en 1667 avec Aurélie, fille du jardinier Georges Hirt : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, cession éventuelle
Copia der Eheberedung – zwischen dem Ehrengeachten herrn Hannß Jacob Jung Weinhändlern burgern Zu Straßburg als dem bräutigamb ane einem So dann der Tugendsamen Jungfrawen Aureliæ Hirtin, Weiland deß Ehrsamen Georg Hirthen geweßenen gartners auch burgers allhier nunmehr seel. nachgelaßenen Eheleüblicher dochter als der hochzeiterin andern theils – Wann dann nun solche beschehene Eheberedungs pacta in sein herren Notarÿ Johann Christoph Winthers nunmehr seeligen Vnd eingangs gedachten persohnen beÿweßen, bereiths am 16. Monaths tag Junÿ Anno 1667 also abgehandelt und beschloßen worden, derohalben so habe ich ends unterzeichneter offener geschworner Notarius als deme von unßern gnädig gebeitenden herren denen Räth und Ein undt zwantzigen alle und Jede deßelben hinterlaßenen protocolla, Imbreviaturæ und Notariat geschäffte gnädig conferirt, committirt (…) Johann Jacob Schatz
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 65)
1667. Dn XII Trinit. d. 25. Augusti. Johann Jacob Jung der Weinhändler v. burger allhie, J. Aurelia Weiland Geörg Hirten, Gartner v. burger allhie nachgelaßene Eheliche Tochter, Copulirt Donnerst. d. 5. Septembris Zu S Thoman (i 68)
Jean Jacques Jung fait dresser l’inventaire de ses apports dans lequel figure la maison. L’actif s’élève à 1 000 livres, le passif à 716 livres.
1670 (3.1.), Not. Schatz (Jean Jacques, 50 not 3) f° 166
Inventarium vndt Beschreibung d. Jenigen Haab vndt Nahrung, So dem Ehrenhafften Herrn hannß Jacob Jungen, burgern vndt Weinhändlern in Straßburg eÿgenthümblich Zuständig, vndt derselbe Zu Aureliæ Hirtin, seiner Zweÿten haußfrawen, Krafft auffgerichteter Eheberedung für unverändert in den Ehestandt gebracht (…) Actum in fernerer gegenwertigkeit Hern Hanß Peter Montforths biersieders Zum Störckel Annæ Margarethæ Jungin, der dochter voriger Ehe, Montags d. 3. Januarÿ 1670.
In einer alhie In der Statt Straßburg nahe der Kohlscheüren gelegenen dem Mann Zuständigen vnd hernach beschriebener behaußung befund. wie Volgt
In der Cammer A, In der Cammer B, In der Kuchen, In der Cammer C, In der Cammer D, Im hindern Stübel, In der Wohnstuben, In der Kuchen. ein im vordern Keller, Im hindern Keller
Eigenth. an einer Behaußung. It. hauß hoff v. hoffstatt mit allen deßen begriffen, rechten v. Zugehördten gelegen alhie in der Statt Straßburg ohnfern der Kohlscheuer vnd Elßbether Gaß, 1.s neben Weÿl. Hieronimo Riegers des schreiners seel. Erben, 2.s herrn Hanß Philippß gambßen seel. Wittib hinden vff den Hochgräffl. Rappolsteinisch. Hoff stoßend, Dauon gehndt Jahrs vff Mathiæ Apostoli 5 ß Ehrschätzigen Zinßes dem Stifft St. Thoman alhier, Sodann 17. lb. 10 ß Jährlichen vff Mariæ v.kh. H Jacob Wenckhers ù ablösig. h.gutt mit 350. lb sonst eÿgen Vndt über dieße beschwerd. hiehero angeschlagen 250. lb. s. Darüber besagt j. Pergam. Kauffverschreibung in alhiesiger Cantzleÿ Contractstuben gefertiget de dato 25. Martÿ Anno & 1664.
Summa dießes Inventarÿ, haußrath 150, Wein vndt vaß 234. Silbergeschmeidt 22, Guldine Ring 8, Baarschafft 23, Eÿgenthumb an einer beh. 250, Activ schulden 281, Summa summarum 1000 lb – Schulden 716, Restirende Zugebrachte Nahrung 288 lb
Jean Jacques Jung délivre à sa fille, femme du trompette Jean Jacques Kiessel, la succession provenant de sa mère, dont une maison rue Sainte-Barbe
1678 (14. 8.bris), Not. Schatz (Jean Jacques, 50 not 7) n° 494
Lüfferung der Jenigen 100. lb. d. welche H Hannß Jacob Jung, Weinhändler alhie seiner dochter Annæ Margarethæ H. Joh: Jacob Kießels Trompeters Ehelicher haußfrawen Zum heurathgutt versprochen, darunder auch aber 87. lb. Mütterl: Legitimæ begriffen – Mont. d. 14. 8.bris 1678.
Eigenthumb an einer behaußung. Item hauß vndt hoffstatt sambt allen deßen gebäwen in d. Statt Straßburg in St. Barbaræ gassen (…)
Jean Jacques Jung meurt à Nidernai le 7 janvier 1682 en délaissant pour unique héritière sa fille Anne Marguerite, issue de son premier mariage. Les experts estiment la maison 600 livres. La masse propre à la veuve s’élève à 225 livres, celle de l’héritière à 272 livres. L’actif de la communauté est de 540 livres, le passif de 221 livres.
1682 (23.2.), Not. Saltzmann (Etienne Corneille, 49 Not 3)
Inventarium vnd beschreibung aller der Jenigen Haab, Nahrung vnd güettere, so weÿl. der Ehrenvest und Vorgeachte H Joh: Jacob Jung geweßener weinhändler und b. alhier nach seinem den 8.ten Jan. dießes anfangend. 82.ten Jahres Zu Nied. Neenheimb ohnverhofft geschehenem iedoch seel. ableiben, Zeitlichen verlaßen, welches uff erfordern v. begehren der Ehren vnd tugends. fr. Annæ Margarethæ Jungin deß Ehrenvesten H Joh: Jacob Kießels der St. Str. Zollbedientens beÿm Rhein ehelicher hausfr. des verstorb. H. seel. mit weÿl. Fr. Annæ Margarethæ Müllerin seiner ersten haußfr. Seel. erzeigter Tochter vnd ab intestato Einig. nachgelaßener Erbin Inventirt v. ersucht durch die viel Ehren vnd tugend. fraw Aureliam Hirtin die hind.pliebene Wittib mit beÿstand des Ehrenvest. H. Hanß Georg Fritsch. des weinhändlers alß Ihren geordnet v. geschw. vogts (…) Actum und angefangen in Straßburg Mont. den 23. Febr. S. N. Anno 1682.
In Einer in der Statt Straßb. nahe der Kohlscheüren gelegenen und in dieße Nahrung gehörig. behaußung ist befunden worden wie Volgt
Haußrath. In der Cammer A, In der obern Stuben, In der obern Stub Cammer, In der nebens Cammer, Auff der truckeneÿ, Im hind. Stall
Eigenthumb ane Einer Behaußung. It. hauß hoff vnd hoffstatt mit allen desen begriffen, rechten vnd Zugehördten gelegen alhie in d. St. Str. ohnf. der Kohlscheuren vnd Elßbethengaß, 1.s neben hanß Reben dem Schrein. v. B. alh. 2.s H. Leo Varrenweÿlern, Schirms Verwanthen,, hind. auff den hoch gräffl. Rappolsteinisch. hoff stoß. und dauon gehen Jahres vff Mathiæ Apostol. 5 ß d. ehrschätzigsten Zinß dem Stifft St. Thomæ alh., so dann 17. lb. 10 ß Jährl. uff Mariæ v.kindung dem hoch Edel vest fürs. v. hochweiß. H Jacob Wenckhern ietzigen H der St. Str. hochmeritirten Regirend. H. Amstr. stehen in hauptgut abzulößen mit 350. lb. Sonst eÿgen und durch die geschw. werck. angeschl. ([biffé] Auff der Erben hievorn. besch. unverändert behauß. ist als eine theilbare beßerung Zusetzen wie solches durch die geschw. Werckleuth geschätzt vnd angeschlagen worden 344) Darüber sagt j. teutsch. pergament. Kauffbr. in alh. C. C. stub gef. und anh. Ins. verwahrt de dato 25. Martÿ A° 1664. mit N° 1 notirt.
Pro Nota, es hatt Zwar die Fr. Wittib wegen beßerung, so auf deß hauß Zu rechnen, Ihre Gebührenden Antheil billich Zufordern gehabt, demnach Sie aber weder daß hauß anzunehmen sonst etwas darauf Zu haben Verlangt, sondern der Erbin gäntzlich heimgeschlagen, als hatt man sich mit einand. v.glich. daß dieße Behaußung so von denn Werckmeistern p. 600 lb. æstimirt vnd über abzug 350. lb beschwerd annoch für 250. lb ausgeworffen
Ergäntzung der Fr. Wittib unv. Guths, Vermög Invent. über weÿl. H. Johann Jacob Jungen in den Ehestand Zugebrachte Nahrung dh. Johann Jacob Schatzenn Notarium seel. in aô 1670. auffgerichtet
Abzug in dießes Inventarium, der W. unv. guth, Sa. haußrath 4, Silbergeschmeids 8, Goldener Ring 6, Pfenningthurns Capitalien 37, Ergäntzung 168, Summa summarum 225 lb
Der Erbein vnv. Nahrung, Sa. haußraths 38, Vaß 18, Silbergeschmeids 6, Eigenthum ane einer behaußung 250, Ergäntzung (471, Abzug 418, rest) 53, Summa summarum 366 lb – Passiv schulden 81, Rest 272 lb
Theilbare V.laßenschafft, Sa. haußraths 92, Wein v. vaß 218. Silber 10, Ring 3, Baarschafft 117, Pfz. hgt. 25, Schulden 73, Schulden 540 lb – Passiva 221, Nach deren Abzug 308 lb – Conclusio finalis Inventarÿ 910 lb
Wÿdemb, So der abgeleibt herr Johann Jacob Jung selig ad dies vitæ genoßen. Krafft des Zwischen dem verstorbenen H seel vnd deßen in erster Ehe erziehlte Tochter geschwornen Tutore H hannß Peter Monforth biersiedern v. b. allhier den 14. Aug. 1667. auffgerichteten C.tract
Copia der Eheberedung (…) Johann Jacob Schatz
La maison revient à sa fille Anne Marguerite qui épouse en 1678 le trompette Jean Jacques Kiessel, fils du messager Jean Henri Kiessel
Mariage, Saint-Thomas (luth. p. 77 n° 460)
1678. den 23. u. 30. Junÿ. Johann Jacob Kiesel d. ledige feld Trompeter weÿl. Johann Heinrich Kiesels gewesenen burgers v. Einspännigers allhie ehelich. Sohn,Jfr. Anna Margaretha H. Joh: Jacob Jungen burgers u. weinhändlers allhie eheliche tochter. Cop. St.Thomæ d. 4. Julÿ (i 40)
Jean Jacques Kiessel, inspecteur du Rhin, est nommé péager au pont du Rhin en 1684 en même temps que Jean Philippe Metzger et Marc Speckler.
1684, Conseillers et XXI (1 R 167)
Hannß Philipp Metzger, Hannß Jacob Kießel und Marx Speckler Werden Zoller an der Rheinbrucken erwehlt
(p. 107) Sambstags d: 17.ten Junÿ 1684. Hannß Philipp Metzger, Hannß Jacob Kießel und Marx Speckler Werden Zoller an der Rheinbrucken erwehlt
Herr Secretarius Weßner referirt, Es seÿe Mghh. bekandt, daß Nachdeme Herr Herff Und Hoßer Gemeiner Statt den Rheinbrucken Zoll wider überlaßen, daselbsten wider einige Zoller gesetzt werden müßen, Und, weilen Unterschiedliche sich deßwegen geschrieben gegeben, so haben Mghh. die XV. mit Zuziehung des Herren Syndici sich Zusammen gethann, und deliberirt, ob es beßer seÿe, daß Mann nur 2. Subjecta beneben den Spöttern oder daß mann 3. Und Keine spötter Annehmen sollte, Und gefunden, daß, wann dreÿ angenommen Und ihnen die ordinary besoldung gereicht würden, mit der condition, daß wann etwann einer mit Kranckheit überfallen, Oder sonsten wegen einer oder anderern ehrhafften Ursachen halben nicht erscheinen Kann, derjenige, so die freÿ wochen hatt, vor dem andern vicariren sollte, dadurch Viel spötterliche erspart werden könte, Wie Nicht weniger, daß wann Johann Jacob Kießel, so seithero Inspector am Rhein geweßen, Noch 5 ß gereicht würden, er beede dienst, sowohl des Zollers, als des Inspectoris, Versehen Könte, Ego ließ darauff, das Decret Von der Verschwiegenheit ab, Vnd bedeutet Nach dießem Herr Secret. Weßner ferners, daß MGhh. die XV.er auch dafür gehalten, Nöthig Zu seÿn, daß wann solche subjecta, die der frantzösischen spach wohl erfahren, und die hardys, seind, darzu bringen, Und deßwegen folgende 6. personen /:alls Hannß Philipp Metzger, Johann Jacob Kießen, Johann Niclaus Weber, Marx Specker der Kieffer, Elias Pfort, und Johannes Bitsch:/ jn den außschuß bürgen, Und Mghh. vorstelle, Wollen dahin stellend, Ob Sie dießen Bedacht confirmiren Wollen. Erk. Confirmirt und werden Zu Zollern erwehlt Hannß Philipp Metzger, Hannß Jacob Kießel und Marx Specker.
(p. 110) Monntags den 19.ten Junÿ 1684. – Johann Jacob Kießel und Marx Speckler, die Neugewehlte Rhein Zoller schwören auff die Ordnung
Le péager au pont du Rhin Jean Jacques Kiessel loue la maison au tonnelier Michel Baur
1687 (25.7.bris), Chambre des Contrats, vol. 557 f° 526-v
H. Johann Jacob Kießel, Zoller am Rhein
in gegensein Michael Bauren deß Kieffers
entlehnt, In seiner an der Elisabethen gaß gelegenen wohn behaußung, Erstlich und. auff dem boden Eine Stub, und Kuchen, sambt platz zur werckstätt, Ferner d. vordern Keller, auch oben d. Keller platz zum holtz, Mehr oben im vordern stock Zwo Cammern, sambt einen kleinen Stübel und haußöhren, alß dan im hind. Stock den Stall sambt d. Zwo obern bühnen, auch ein klein Schöpffel im hoff zum holtz leg., so dann ein klein Schweinställelein im hoff, auff ein Jahr lang von Michaelis 1687 angerechnet, umb Vierzehn pfund pfenning
Les Treize nomment Jean Jacques Kiessel, jusqu’alors péager au pont du Rhin, messager au service du préteur de Kippenheim le jeune. Il prête serment devant les Conseillers et les Vingt-et-Un le 4 février.
1692, Protocole des XIII, 3 R 49
(p. 24) Sambstags den 2. Februarÿ – Einspänniger Johann Jacob Kießel
Hr Syndicus proponirt, es werde Mghh. bekantmich seÿn, daß herrn Strs von Kippenheim junioris Einspenniger Verstorben, vnd weilen dann hierdurch hoch Edelgedachter herr Str. ohne bedienung Wäre, und er an deß Verstorbenen Stelle einen Wackern Mann Verlangte, alß hätten die Ober Stallherren ungesäumbt sich Zwar Zusammen gethan, und Johann Jacob Kießell, bißhero geweßenen Zoller am Rhein Zu einem Einspenniger angenommen, die confirmation aber deßen stünde beÿ Mghh Zu dießer Wahl hätten Mghh. die Ober Stallherren so da mehr neigung gehabt, alß sie darvor gehalten, Mann Könte auff dieße Weiß mit einem stein Zweÿ Würff thun, in dem über das, daß Kießell das auffwarth Wohl verstünde Wäre er auch ein guther Feld Trompeter Sonsten möchte er, Ht Syndicus, wohl Wünschen daß H Prætor Obrecht dießer deliberation beÿ wohnete vmb Von ihme Zu Vernehmen, Ob er ratione der Religion hierinn nichts zu desideriren hätte, quo dicto tritt Hr Prætor ins gemach, und gibt sein votum auch dahin.
Die Ober Stallherren legen dem Kießell ein guth lob beÿ, und halten darvor, Weilen der herr St. Evangelisch Wäre, Würden Mghh. ihne keinen andern als Evangelischen diener geben wollen.
Erk. auff geschehne recommendation recipirt und sol er beÿ Mghh. den Räth und XXI. das gewohnliche juramentun ablegen.
1692 Conseillers et XXI (1 R 175)
(p. 31) Montags de, 4. Februarÿ
Johann Jacob Kießell jurat als Einspänniger.
Anne Marguerite Jung meurt en janvier 1693 en délaissant quatre enfants. Les experts estiment la maison à 700 livres, le notaire relève un certificat des préposés aux feux daté du 22 février 1669. La masse propre au veuf est de 3 livres, celle propre aux héritiers de 857 livres. L’actif de la communauté s’élève à 27 livres, le passif à 341 livres
1693 (14. 8.br), Not. Saltzmann (Etienne Corneille, 49 Not 21) n° 22
Inventarium undt beschreibung, aller der Jenigen Haab, Nahrung undt Güther, so Weÿland die Viel Ehren und Tugendsame Fraw Anna Margaretha Kießelin gebohrne Jungin, deß Ehrenvesten Kunstreich undt Vorgeachten Herrn Johann Jacob Kießels, Statt trompeters, Einspennigers undt burgers allhier Zu Straßburg geweßene Eheliebste nunmehr seel. nach Ihrem den 7. Februarÿ dießes 1693.sten Jahrs beschehenem Tödlichem ableiben, Zeitlichen verlaßen, weclhe auf freundliches ansuchen erfordern undt begehren deß Ehren vnd Vorgeachten herrn Friderich Benners bedienten beÿ dem Sanitæts Collegio burger allhier alß geschwornen Vogts Annæ Catharinæ, Johann Jacobs, Josiæ Christophs v. Johann Heinrichs der Verstorbenen Fr. seel. mit vorgemeltem ihrem hinterbliebenen Wittiber ehelich erzeugter Vier Kinder, und ab intestato hinderlaßener Erben, Inventirt (…) Actum undt angefangen in der Königlichen freÿen Statt Straßburg, Mittwoch den 14. Octobris Anno 1693.
In Einer in der Statt Straßburg nahe der Kirch Zu St. Ludwig gelegenen in dießer Verlaßenschafft gehörig. behaußung ist befund. worden
Ane Höltzen undt Schreiner Werckh. auff dem frucht Kasten, In der Cammer A, In der Nebens Cammer, In der Cammer B, Vor dießer Cammer, In der Wohnstub
Eigenthumb ahne einer behaußung (E.) Item hauß, hoffstatt vnd hoff, mit allen deßen begriffen, weithen, rechten, Zugehördten und gerechtigkeiten, geleg. in der St. St. ohnfern der Kirch Zu St. Ludwig undt St. Elisabethen gaß, j. seit neben hannß Reben dem Schreinern v. burgern allhier, 2.der seit neben weÿl. Leo Varrenbühlers seel. hinderlaßenen Fr. Wittib, hinden vff d. hochfürst. Bürckenfeldischen hoff stoßend. davon gehen Jahrs vff Mathiæ Apostoli 5 ß d. Zinnß dem St. St. Thomæ, so dann 14. lb.d. à 4. pro Cento Jährlich. Zinnß auff Mariæ Verkündigung dem hoch Edel Vest fürsichtig undt hochweißen Herrn Jacob Wencker, Statt Str. alten Amstrs. und dreÿ Zehenern stehen in hauptgut abzulößen mit 350. lb. sonst freÿ ledig undt Eig. und hiehero angeschlag. 350 lb. Darüber sagt ein teutscher Perg. Kbr. in alh. C. C. gefert. m. anh. Ins. verw. de dato d. 25. Martÿ A° 1664. mit N° 1 notirt. Ferner j. pap. Extr. auß der Obern feürh. Memorial Vom 22. febr. 1669. mit H. Joh: Paul Graßeck. eigenhanden subscribirt.
Ergäntzung der Erben unverändert Guths, Vermög Inventarÿ über der fr. seel. Zu dem H. Wber in die Ehe gebrachte Unveränderte Nahrung durch weÿl. H. Johann Jacob Schatzen den ältern Notum in Anno 1678. auffgerichtet
Des Herrn Wittibers Unverändert gantzes Guth in Summa 3. lb
Der Erben Unverändert Guth, Sa. haußraths 85, Sa. Silbergeschmeidts 20, Sa. Guldener Ring 7, Sa. der Baarschafft 2, Sa. Schulden 50, Sa. Eigenthums an j behaußung 350, Ergäntzung (368, abzuziehen 27, Rest) 341, Summa summarum 857 lb
Das verändert und Theilbar Guth, Sa. haußraths 13, Sa. der frucht 2, Sa. Silbergeschmeidts 12, Summa summarum 27 lb – Schulden 341 lb, diese Schulden des theilbar Guth übertreffen umb 313 lb
Jean Jacques Kiessel se remarie dans la maison du préteur Jean Christophe de Kippenheim avec Marguerite, fille du tuilier Jean Bernard Eberhard de Wasselonne
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 48-v)
1693. d. 3. 10.bris seindt in hrn Johann Christoph von Kippenheim Stättmeisters vndt XIII alhier behaußung, Joh: Jacob Kießel der Trompeter Vnd Einspänniger alhier, Vndt Jfr. Margaretha weÿl. Johann Bernhardt Eberhardt, gewesenen Zieglers zu Waßlenheim nachgel. ehel. tochter ex Indulto magistratus laut scheins, copuliret vndt eingesegnet worden [unterzeichnet] Johann Jacob Kießer als Hochzeiter, Margaretha Eberhardin als hochzeiterin ( 51)
Marguerite Eberhard devient bourgeoise par son mari trois semaines après son mariage.
1694, 4° Livre de bourgeoisie p. 642
Margaretha Eberhardin, von Waßlenheim, Weÿl. Bernhardt Eberhardts gewesenen Zieglers daselbst hinterl. tochter, empfangt das burgerrecht Von Joh: Jacob Kiesel dem Einspänniger, ihrem jetzmahligen Ehemann gratis, Vnd wird Zu E. E. Zunfft Zur Mörin dienen. Prom. d. 24. Xbr. 93.
Marguerite Eberhard meurt en 1707 en délaissant deux enfants. Les experts estiment la maison 375 livres. La masse propre au veuf est de 251 livres, celle propre aux héritiers de 1234 livres. L’actif de la communauté s’élève à 135 livres, le passif à 69 livres
1708 (7.8.), Not. Rohr (Daniel, 46 Not 20) n° 750
Inventarium und beschreibung aller derjenigen Haab undt Nahrung, liegender und Vahrender Keinerleÿ davon außgenommen, so Weÿl. die Viel Ehren und Tugendreiche Fraw Margaretha Kießelin gebohrne Eberhardin, deß Ehrenvest und Kunstreichen herrn Johann Jacob Kießel Statt Trompetes End einspänniger auch burgers allhier zu Straßburg geweßene Eheliebste nunmehr seel. nach Ihrem den 15.ten Octobris des Zurückgelegten 1707.ten Jahrs aus dießer welt genommenen Tödlichen ableiben Zeitlichen verlaßen, Welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren des Ehrenvest und Wohlvorgeachten herrn Sambson Lichteißen Garde in allhießigem Umbgelt und burgers allhier alß geordnet und geschworenen Vogts Jgfrn Margarethæ und Philippi Leopoldi, der abgeleibten Fraw seel. mit vorermeltem Ihrem hinterbliebenen Hrn Wittibern ehelich erzeugter Kinder und ab intestato nachgelaßene beder Erben, fleißig inventirt (…) So beschehen allhier in der Königlichen freÿen Statt Straßburg in fernerem gegenseÿn Hrn Friderich Benner Bedientens beÿ dem hochlöbl. Collegio Sanitatis und burgers allhier alß geschwornen Curatoris des Herrn Wittibers Kinder erster Ehe, Dienstags den 7. Augusti Anno 1708.
Copia des von beeden geweßenen Ehepersohnen allererst in Anno 1707 mit einander auffgerichteten Codicilli reciproci
Copia Nach Disposition
In einer allhier Zu Straßburg ane St : Elisabethæ gaß gelegenen und in dieße Verlaßenschafft eigenthümlich gehörigen behaußung sich Volgender maßen befunden
Ane Höltzen: undt Schreinerwerckh. Auff der Obern bühn, Im Obern Contor, In der Cammer A, Im Obern Stübel, In der Andern Wohnstub, Im undern Haußöhren, In der Küchen, In der Magd Cammer, Im Keller
(f° 10-v) Eigenthumb ane häußern (W.) It. i. hauß, hoffstatt mit allen deren gebäwen, begriffen, weithen, rechten, Zugehörden v. gerechtigkeiten, gelegen allhier in der St. St. ohnfern d. Kirchen Zu St. Ludwig v. St. Elisabetha gaß, j. s. neben hannß Martin Käüffer dem Schreiner, 2.s. neben Joh: Eÿden dem Schuhmacher beeden burgern allhier, hinden auff d. hochfürstlich Rappolsteinischen hoff stoßend. davon gehen Jahrs auff Mathiæ Apostoli 5 ß d. Zinnß dem St. St. Thomæ, allhier lößig in Cap: mit 5. lb/ d/ So dann hat mann vormahls 14. lb.d. à 4. pro Cento gerechnet dem hoch Edel Vest fromb fürsichtig v. hochweißen H. Jacob Wenckern der St. St. alten hochverdientenen alten Ammeistern v. XIII.ern Jahrs auff Mariæ Verkündigung verzinßt aber die abgeleibte fr. seel. auß Ihren Mitteln abgelößt vnd also d. Cap. an sich gebracht, welcher auch vnden fol. (-) den Erben als unverändert zugeschriben, stehet in hauptgut widerkäuffig mit 350. lb. Sonsten gegen männiglichen freÿ ledig undt eigen v. ist solche behaußung, durch die allhießig. geschworne Werckmeistere vermög deren beÿ mein Notarÿ Concept befindlichen schrifftlichen Abschatzung de dato den 28. Julij A° 1708 æstimirt word. pro 375 lb.. Abgezogen beede vorstehende Passiv Capitalia so sammenthafft ertragen 355. lb. So verbleibt allhier annoch außzuwerffen vbrig 20 lb. Darüber bes. i. teutscher perg. Kbr. in alhiesig. C. C. stuben gefertigt mit anhangendem Insiegel verwahrt de dato d. 25. Martÿ A° 1664. mit N° 1 notirt. Ferner j. papÿr Extractus auß d. obern feürherren Memorial v. 22. febr. A° 1669. m. H. Joh: Paul Graßecks eigenhand. subscribirt.
(E.) Item hauß, hoff, hoffstatt in der Fladergaß (…)
(f° 11) Eÿgenthumb ane einem Garthen (W.) It. i. Garthen sambt allen deßen begriff. in Königshoffen bann beÿ St. Gallen (…)
Ergäntzung der Erben abgegangene, unveränderten Vermögens. Inhalt Inventarÿ über der abgeleibten frawen seel. in die Ehe gebrachte Nahrung durch herrn Stephan Cornelium Saltzmann Notm. publ. et Academ. in A° 1695. auffgerichtet
Series rubricarum hujus Inventarÿ Des Herrn Wittwers Nahrung betr. Sa. haußraths 42, Sa. Silbers 17, Sa. Guldener Ring 4, Sa. Baarschafft 65, Sa. Eigenthums ane i behaußung 20, Sa. Eigenthums ane i. Garthen 102, Summa summarum 251. lb
Der Erben Vermögen belangend, Sa. Haußraths 86, Sa. Silbers 23, Sa. Guldener Ring 11, Sa. Baarschafft 134, Sa. pfenningzinß hauptgüter 406, Sa. Eigenthums ane i behaußung 450, Sa. Gülth von liegenden güttern fallend 52, Sa. Ergäntzung 69, Summa summarum 1234. lb
Theilbahre Nahrung belangend, Sa. haußraths 9, Sa. frucht 19, Sa. Wein und Vaß 33, Sa. Viehs 3, Sa. Silbers 22, Sa. Goldener Ring 7, Sa. baarschafft 39, Summa summarum 135 lb – Schulden 69 lb, Rest 65 lb – Conclusio finalis Inventarÿ 1552 lb
Abschatzung d. 28. Julÿ aô 1708. Auff begehren Herrn Hanns Jacob Kisel Einspänniger ist eine behausung allhier in der Statt Straßburg in der Eltzbetter gaß gelegen, einseits neben herrn Johann Eut Schulachern anderseits neben Johannes Keiffer schreiner, hinden auff den Rapsteinischen hoff stosendt Welche behausung hinder gebeuw hoff und bronnen sambt aller gerechtigkeit wie solches durch der statt Straßburg gewesene Werckleuthe sich in der besichtigung befunden undt Jetzigem preis nach angeschlagen wirdt Vor vnd vmb 750 gulden
die andere behausung ist auch allhier in der statt Straßburg in der flader gaßen gelegen (…)
Bezeichnuß durch der statt Straßburg geschwornen Werckhleuthen, Jacob Staudacher werckh Meister des Maur hoffs. Johan Jacob osterrieth Werck Meister deß Zimmerhoffs
Le trompette Jean Jacques Kiessel se remarie avec Barbe Heyer qui a épouse en premières noces le ramoneur David Bœttiger en 1700 ; contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration
Eheberedung. Zwischen dem Wohl Ehren und Kunsterfahren herrn Johann Jacob Kießeln trompeter und Einspänniger auch burger allhier Zu Straßburg als dem herrn bräutigamb ane Einem, So dann der Ehren und tugendsahmen Frawen Barbaræ Böttingerin gebohrner Heÿerin weÿl. deß Ehrenachtbahr vndt bescheidenen Meister Davidt Böttiger geschehenen Caminfeger und burgers zu ermelten Straßburg nunmehr seel. nachgelaßener Wittib als hochzeiterin (…) Beschehen und Verhandelt allhier in der Königlichen freÿen Statt Straßburg auff Mittwoch den 14. Novembris in dem Jahr als mann nach vnßers einigen Erlößers undt Seeligmachers Jesu Christi gnadenreichen Geburth und Menschwerdung Zalte 1708, [unterzeichnet] Johann Jacob Kießel Als Hochzeiter, brbara böttigerin Als Hochzeiderin
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 119 n° 680)
Anno 1708 den 5.ten Decembr. seind nach geschehener ordentlicher Außruffung, in der Kirch zu St. Thomas eingesegnet worden, H Johann Jacob Kießel der Stadt Trompeter alhier und Fr. Barbara, weÿland David Böttigers deß gewesenen burgers und Caminfegers alhie hinterlaßene wittib geborne Heÿgerin [unterzeichnet] Johann Jacob Kießel alß hochzeiter, barbara böttigerin als hochzeiderin (i 121)
Barbe Heyer fait dresser l’inventaire de ses apports qui s’élèvent à à 217 livres.
1716 (9.5.), Not. Rohr (Daniel, 46 Not 39) n° 1323
Inventarium und beschreibung aller derjenigen Haab und Nahrung, so die Ehren und Tugendsame Frau Barbara Kieselin gebohrne Heÿerin, Zu dem Ehrengeachten Herrn Johann Jacob Kiesel, dem Statt Trompeter und Einspänniger auch burgern allhier Zu Straßburg Ihrem Ehemann in die Ehe Zugebracht und sich Vermög auffgerichteter Eheberedung Vor unverändert vorbehalten hat (…) So geschehen in Straßburg den 9. Maÿ A° 1716.
In einer allhier Zu Straßburg ohnfern St Louis gelegenen dem Ehemann v. deßen Kind.rn i.ster Ehe eÿgenthümblich gehörigen behaußung sich Volgender masen befunden
Sa. haußraths 1159, Sa. Silbers 11, Sa. Goldener Ring 20, Sa. baarschafft 26, Summa summarum 217 lb – Haussteuren 34 lb
Anne Catherine Kiessel, femme du fournier Thiébaut Hœrder, hypothèque son quart de maison au profit de Jean Feigler
1721 (27.3.), Chambre des Contrats, vol. 595 f° 163
Diebold Hörder haußfeurer und Anna Catharina geb. Kießelin beÿständlich Johann Jacob Kießels Paßmentirers und Josias Christoph Kießels sattlers ihrer beeden brüder
in gegensein H. Johann Georg Feiglers Specirers als vogts Johann Feiglers seines bruders – schuldig seÿen 100 pfund
unterpfand, der debitricis vierdter theil ahne einer behausung allhier auff St Elisabethæ gaß beÿ St Louis, einseit neben hannß Jungen Kieffer anderseit neben NN Schuhmacher hinten auff den Rappoltsteinischen hoff
Le baigneur Jean Henri Kiessel hypothèque son quart de maison au profit des enfants du pasteur Georges Frédéric Mappus
1721 (24.10.), Chambre des Contrats, vol. 595 f° 497
Johann Heinrich Kießel Bader
in gegensein Joh. Friedrich Unßelt silberarbeiter als vogt weÿl. H. Georg Friedrich Mappus gewesten Evangelischen Pfarrers zu Wangen 3 Kinder – schuldig seÿen 75 pfund
unterpfand, des debitoris 4.dter theil für ohnvertheilt ahne einer behausung hoff und hoffstatt cum appertinentÿs ohnfern der Elisabethä gaß beÿ St Ludwigs kirch, einseit neben Hannß Martin Käuffer dem Schreiner anderseit neben Johann Eÿden dem Schuhmacher hinten auff den Rappoltsteinischen hoff – von dießen gantzen behausung gibt man dem Stifft St Thomae 5 ß ane bodenzinß
Le sellier Jean Christophe Kiessel et sa femme Marie Salomé Lauth hypothèquent un quart de maison au profit de l’enseignant Jean Joachim Zentgraff
1726 (16.3.), Chambre des Contrats, vol. 600 f° 130
Josias Christoph Kießel der Sattler und Maria Salome geb. Lauthin mit beÿstand ihres vatters Johann Philipp Lauth des Ohlmanns und ihres schwagers Johann Martin Meÿer des Schuemachers
in gegensein H. M. Johann Joachim Zentgraff præceptoris superioris gymnasÿ – schuldig seÿen 150 pfund
unterpfand, Einen vierdten theil für ohnvertheilt ahne einer Behausung hoff gartten Stallung und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten ahn St Elisabetha gaß, einseit neben denen Jungischen Erben anderseit neben NN dem Leinenweber hinten auff den Rappolsteinischen hoff – davon gibt man dem Stifft zu St Thomas (-) ane bodenzinß – die gantze behausung sein des schuldners vatter Johann Jacob Kießel dem Einspenniger mit lebtägigen genuß verfangen
Le baigneur Jean Henri Kiessel hypothèque son quart de maison au profit de son frère sellier Josias Christophe Kiessel
1733 (25.6.), Chambre des Contrats, vol. 607 f° 292
Johann Heinrich Kießel der Bader
in gegensein seines bruders Josias Christoph Kießel des Sattlers – schuldig seÿe 100 lb
unterpfand, einen vierdten theil für ohnvertheilt ahne einer behausung hoff und hoffstatt mit allen deren gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden und gerechtigkeiten ohnfern St Elisabetha gaß beÿ St Ludwigs kirch, einseit neben Caspar Kohl dem Lehn Kutscher anderseit neben weÿl. Johannes Eyd schuemachers Erben hinten auff den Rappoltsteinischen hoff – von dießem gantzen hauß gibt mann dem Stifft zu St Thomä 5 ß ane bodenzinß – zu übrigen dreÿ quarten aber seinen zweÿbändigen geschwisterden gehörig
Trompete et messager, Jean Jacques Kiessel meurt en 1734 en délaissant quatre enfants de son premier mariage et deux du deuxième, sa femme quelques jours plus tard en délaissant des héritiers collatéraux. La maison face à la rue du Pilot est décrite à la rubrique de l’usufruit de la défunte. Celle proche de l’église Saint-Louis et de la rue Sainte-Elisabeth est estimée à la somme de 750 livres. La succession du mari s’élève à 101 livres, celle de la femme à 91 livres.
1734 (17. 9.br), Not. Lichtenberger (Jean Philippe, 30 Not 16) n° 345
Inventarium über Weÿl. Herrn Johann Jacob Kiesel, geweßenen Statt Trompeters und Einspennigers auch burgers allhier Zu Straßburgn deßgleichen Weÿl. Frauen Barbaræ Kieselin gebohrner Heÿerin, beeder seelig verstorbener Eheleuthe Verlaßenschafften, auffgerichtet Anno 1734. – nach deme der Ehemann den 7. Novembris und die Ehefrau den 10. dito Anno 1734. tödtlichen Verblichen, zeitlichen verlaßen (…) So beschehen in Straßburg auff Mittwoch den 17. Novembris Anno 1734.
Der Ehemann seelig hat ab intestato Zu Erben Verlaßen wie folgt. 1. Frau Annam Catharinam Hörderin gebohrne Kieselin Joh: Diebold Hörders, geweßenen haußfeurers und burgers allhier Verlaßene Ehegattin, so mit beÿstand Herrn Johann Daniel Stöbers, Notariatus Candidati diesem Geschäfft abgewartet. 2. Hrn Johann Jacob Kiesel, Paßmentirer und burgern allhier so anwesend war. 3. Hrn Josias Christoph Kiesel, Sattler und burger allhier so præsens war. 4. Hrn Johann Heinrich Kiesel, Bader und burgern allhier, in deßen Nahmen, weilen er Kranck und vor dem Schluß dieses geschäffts verstorben, auch vorgedachter Hn Stöber beÿgewohnt, Vorgemelte Vier Kinder hat der Verstorbene seel. mit weÿland Frauen Anna Margaretha gebohrner Jungin seiner ersten Eheliebstin seel. erzeugt.
5. Frau Margaretham Seitzin gebohrne Kieselin, Joh: Michael Seitzen des nunmahligen Schuldieners Zu Romansweÿler und burgers allhier Eheweib, welche beede Eheleuthe hiebeÿ angefunden. 6. Philipp Leopold Kiesel, Kunstgärtner und burgern allhier, so auch desem geschäfft in Persohn beÿgewohnt, Nahmens solcher Zweÿ letzterer Kinder so der abgeleibte seel. mit weÿl. Frauen Margaretha gebohrner Eberhardin seel. in zweÿter Ehe erzeugt, ist auch H Johannes Brackenhoffer Notarius publicus als ihr erbettener beÿstand gegenwärtig gewesen
Die Ehefrau seel. hat ab intestato Zu Erben Verlaßen wie folgt. 1. Weÿl. Frauen Annæ Catharinæ Küchelin gebohrner Heÿerin seel. nachgelaßene und mit Hrn Johann Michael Küchel Paßmentirer und burgern allhier ehelich erzeugte Kinder, nahmentlich 1. Johann Philipp Küchel, bürstenbinder und burgers allhier, 2. Frau Dorotheam Deßlerin gebohrne Küchelin, hrn Johann Gottfried Deßler, Paßmentirer und burgers allhier Ehegattin 3. Johann Friderich Küchel Paßmentirer und burger allhier,
2. Frau Annam Ursulam Weberin gebohrne Heÿerin weÿl. Johann Geörg Webers, geweßenen burgers allhier nachgelaßene wittib. 3. Frau Susannam Mentelin gebohrner Heÿerinn Niclaus Mentels, Fischers und burgers allhier Ehegattin. 4. weÿl. Frauen Annæ Mariæ Inckelin gebohrner Heÿerin, Daniel Inckels Fischers und burgers allhier geweßener Ehegattin seel. Verlaßene Kinder, nahmentlich Jgfr. Anna Catharina und Johann Jacob, so bevögtigt mit Mr Joh: Jacob Schlund, Kübler und burgern allhier. 5. Frau Elisabetham Bolsterin gebohrne Heÿerin, Christian Bolsters Tabackbereiters und burgers allhier Ehefrau, so nebst Ihrem Ehemann anwesend war, alle fünff der verstorbenen Frau seel. Geschwüstrige und geschwüstrig Kinder, alßo ab intestato zu gleichen Stammtheilen Verlaßene Erben
Copia der Eheberedung
Hierauff wird nun die Verlaßenschafft wie sich solche in hernach beschriebener dißortigen Kindern erster Ehe gehöriger ohnfern der Kirchen St Louis gelegener behaußung befunden
Höltzen und Schreinwerck, In der undern Wohnstub, in der Cammer iüber d. Stub, In der Cammer A
Eigenthum ane einer Behaußung. (der Kinder erster Ehe Mütterliche behaußung) Ein Hauß, Hoff, Hoffstatt mit allen deren Gebauen, begriffen, weithen, Rechten, Zugehörden und Gerechtigkeiten gelegen allhier in der Statt Straßburg ohnfern der Kirchen Zu St. Ludwig und St. Elisabetha Gaß i. seith neben Hannß Michel Schneider dem Leinenweber, 2. seit neben Caspar Kohl dem Gutscher hinden auff den Hochfürstl. Rapolsteinischen Hoff stoßend, davon gehen Jahrs auff Mathiæ Apostoli 5 ß d Zinnß dem Stifft St. Thomä allhier so unvergreifflich Zu Capital angerechnet antreffen 5 lb. sonsten Gegen männiglichen über das Capital so diß orths Kinder Zweÿter Ehe darauff Zusuchen freÿ ledig und eigen und ist solche behaußung durch die allhiesig geschworne Werckmeistere Vermög deren außgestellten schrifftlichen Abschatzung dedato 7. Decembris A° 1734. æstimirt worden pro 750. lb abgezogen Vorstehend Passiv Onus der 5. lb d so verbleibt allhier annoch außzuwerffen übrig 745. lb. Darüber besagt ein teutscher perg. Kbr. mit allhieß: C. C. Stub anh. Innsiegel verwahrt dedato 28. Martÿ A° 1664. mit N° 1 notirt, Ferner ein papier: Extractus auß der obern Feuerherren Memoriale vom 22. feb. Ann 1669. mit H Joh: Paul Grasecks eigenen handen subscribirt.
Eigenthum ane Einem Garthen (M. E.) Nemlichen ein Garthen in Königshoffen bann beÿ St. Gallen (…)
Ergäntzung der Frau seel. Erben abgegangenen unveränderten Vermögens, Innhalt Inventarÿ (…) durch weÿl. herrn Daniel Rohren Notarium publicum seel. in A° 1716. auffgerichtet
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Der Frau seel. Erben unverändert Guth, Sa. haußraths 40, Sa. Silbers 5, Sa. goldener Ring 8, Sa. baarschafft 4, Sa. Ergäntzung 33, Sa. Activ schuld 25, Summa summarum 116 lb – Schulden 15 lb, Nach deren Abzug 101 lb
Dießemnach folget auch des verstorbenen seel. hinterlaßene eigenthümliche Nahrung samt der theilbaren Verlaßenschafft, so weilen der Frau seel. Erben nach der Vorgegangenen Untersuchung des unveränderten und theilbaren Guths auch auff den Vorgelegten Summarischen Calculum den 24. Januarÿ A° 1735. auf das theilbare Guth tam active quam passive renuncirt, unter dem Titul alß des Manns seel. Erben gehörig, beschrieben wird. Sa. haußraths 96, Sa. Früchten 24, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 46, Sa. Guldener Ring 19, Sa. baarschafft 31, Sa. Anschlags des Gartens 92, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 406, Sa. Activ schulden 201, Summa summarum 918 lb – Schulden 826 lb, Detrahendo restirt 91 lb
Der Frau sel. genoßene Wÿdum. Die selbige hat von weÿl. Mr David Böttigers geweßenen Caminfegers und burgers allhier Ihres erstern Ehemanns seel. Verkäufer in wÿdumbs genuß gehabt. Nemlichen eine behaußung oder das Dominium utile und Erblehens gerechtigkeit solcher behaußung, samt allen denen Gebäuen, begriffen, weithen, Rechten Zugehörden und gerechtigkeiten gelegen allier in der Statt Straßburg ane St. Barbaræ Gaßen, gegen dem Pfahlgäßel über, einseith neben hn Joh: Diebold Vogt dem ältern Holtzhändler, 2. Seit lb (-) dem umgelds botten hinden auff die becken herrberg stoßend, davon gehen Jährlichen auff weÿhenachten ane stat zween Kappen Erblehen Zinnß der hohen Schuhl allhier, thun Zu Capital ohnvergreifflich gerechnet 12. lb, Ferner 5 lb 5 ß Zinß Jahrs auff Matthiæ der rothen Kirchen modo in allhiesigen hospithal so abzulösen seind mit 105. lb. Weiters 2 lb d Zinß Jährlichen auff den 24. Junÿ Johann Philipp Reißner dem Schneider und burgern allhier so in hauptguth abzulösen seind mit 50 lb. Sonsten ist diese behaußung nicht beschwehrt und in dem über Mr David Böttigers seel. durch H. Joh: Peter Kolben Notarium seel. in A° 1708. auffgerichtetem Verlaßenschafft Inventario fol. 60.b æstimirt worden vor 350. lb. Abgezogen Vorstehende darauff hafftende onera so antreffen 167. lb, So seind hier ane dem Anschlag annoch in außwurff Zubringen 183. lb. Darüber besagt ein perg. Kbr. mit der St. Str. Cantzleÿ Contract Stub anhang. Inns. verw. datirt den 30. Martÿ A° 1691. mit alten Nis 1. et 2. signirt.
Abhandlung des in des Manns seel. Verlaßenschafft gehörigen eigenthümlichen Gartens (…)
Abschatzung dem 7 : Decemb. 1734. Auff begehren weilandt deß wohl achtbahren und bescheiten herrn Johann Jackob Kießell deß gewëßenen einspänniger seel. hinderbliebenen Erben ist eine behaußung alhier in dero Statt Straßburg auf der Elß bether gaßen gelegen einseits Neben Caspar Komm dem Löhn Gutscher anderseits Neben Hannß Michell schneider dem Leinenwëber hinden auff dem rapensteinischen hoff Stoßent, welche behaußung Stuben, Cammer, Kuchen, hauß Ehren ein faches Nebens Gang war under die soldaten Cammer, hindere gebau mit stallung und heu bienen hoff bronnen gewehlbten Keller sambt aller gerächtig Keidt wie solches durch der Statt Straßburg geschworne Wërckhleuthe sich in dero besichtigung befunden und Jetzigem Preÿß nach angeschlagen wirdt Vor vnd vmb Ein Tausent und Vünff Hundert Gulden. Bezeichnuß der Statt Straßburg geschwornen Werckleuthe [unterzeichnet] Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister deß Zimmerhoffs, Johann Peter Pflug Werckmeister deß Mauer hofs
Eheberedung (…) Beschehen und Verhandelt allhier in der Königlichen freÿen Statt Straßburg auff Mittwoch den 14. Novembris 1708
(Extrait de baptême) Erster Ehe, Anna Catharins war gebohren Im Jahr 1679 den 11.ten 9.bris (…), Johann Jacob ist gebohren worden im Jahr 1682. d. 5. 9.bris (…) Josias Christoph ist gebohren 1686 d. 25. Januari, Johann Heinrich ist gebohren worden 1689. d. 3. Martÿ – Andrer Ehe, Margaretha war gebohren 11694. d. 4. Junÿ (…) Phillipp Leobold ist gebohren 1699 d. 3. 9.bris
Héritier pour un quart de la maison, le baigneur Jean Henri Kiessel épouse en 1718 Anne Catherine Vetter, fille du facteur d’instruments Georges Vetter : contrat de mariage, célébration
1718 (7.8.), Not. Oelinger (J. Jacques, 35 Not 73) n° 57
Eheberedung Zwischen dem Ehrengeachten und bescheidenen Johann Heinrich Kießeln dem leedigen baadern, S. T. H. Johann Jacob Kießels, beÿ hiesiger Statt Wohlverdienten Einspännigers vnd Statt trompeters beÿständlich gedachten seines Vatters wie auch H Friderich Bender des Bedienten beÿ dem Collegio sanitatis deßelben vogts, als dem Hochzeitern ane Einem,
So dann der Viel Ehr vnd Tugendsamen Jgfr, Annæ Catharinæ Vetterin des Ehrenachtbaren H. Geörg Vetter Lautenmachern vnd Burgers allhier Zu Straßburg Ehelichen tochter, vnd S.T. H. Johann Melchior Vetters Specirers Ihres H. Bruders als der Jgfr. hochzeiteron am andern theil
Actum Straßburg Sonntags den 7. August 1778 [unterzeichnet] Johann hein Rich Kießel Als hoch Zeiter, anna caharina Cettein als hoch Zeiterin
Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 310, n° 1325)
1718. Mittwoch den 21.ten 7.mbrs Sind nach 2 mahl Proclamation ehelich copulirt worden Johann Heinrich Küßel der ledige bader, H Johann Jacob Küßel b. undt Statt Trompeter u. Einspännigers ehl. Sohn, und J. Anna Catharina, Georg Vetter b: und Lautenmachers auch Meelwägers ehl. Tochter, [unterzeichnet] Johann Heinrich Kießel als hoch Zeitter, Anna Catharina Vetterin Als hoch Zeitt. (i 309, proclamation Saint-Thomas n° 934, i 165)
Jean Henri Kiessel meurt en 1735 en délaissant pour héritiers ses frères et sœurs. La part de maison héritée de sa mère revient à ses trois autres enfants. La masse propre à la veuve est de 108 livres. L’actif des héritiers et de la communauté s’élève à 232 livres, le passif à 296 livres.
1735 (7.2.), Not. Oelinger (J. Jacques, 35 Not 27) n° 914 (869)
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab vnd Nahrung, Verändert vnd Unveränderter, Keinerleÿ davon außgenommen, so weÿland der Ehrenachtbahre Herr Johann Heinrich Kießel der geweßene baader vndt Burger allhier Zue Straßburg nunmehr seel. nach seinem den 15. Januarÿ dießes anstehenden 1735.ten Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen hintritt Zeitlichen verlaßen, welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern undt begehren des abgeleibten seel. verlaßener Voll: vnd halbbändiger Geschwisterde, vnd ab intestato rechtmäsiger Erben (…) fleißig invntirt und ersucht durch die Ehren und tugendsahme frau Annam Catharinam Kießelin gebohrne Vetterin, die hinterbliebene Wittib beÿständlich Hn Johann Reinhard Wagners hohlträhers Ihres hierzu In specie erbettenen beÿstandts (…) Actum In fernerem gegenseÿn H Johann Christoph Vetter, Lautennmachers der Wittib Brudern Montags den 7. febrr. 1735.
Der Abgeleibte seelig hat ab intestato Zu seinen rechtmäsigen Erben Verlaßen wie folgt 1. Frau Annam Catharinam Hörderin gebohrne Kieselin, Diebold Hörder, des Von hier außgetrettenen Haußfeurers Ehefrau, beÿständlich H. Johann Daniel Stöber, Notariatus Candidati, In den Ersten fünfften Stammtheil. 2. H. Johann Jacob Kieseln, den Paßmentirern vnd burgern allhier, wo dem geschäfft nebst obgemelter seiner Schwester und H. Assistenten persönlich beÿwohnte, in den andern fünfften Stammtheil. 3. Hn Josias Christoph Kieseln den Sattler und burger allhier, welcher auch der Inventation persönlich abwartete, In den dritten fünfften Stammtheil, Welche dreÿ des Verstorbenen seel. vollbändige Geschwüsterde seind
4. Frau Margaretham Seitzin gebohrne Kieselin, Hn Johann Michael Seitzen des Schulmeisters Zu Romansweÿler vnd burgers allhier Zue Straßburg Ehefrau, welche Zwahr abweßend In dero Nahmen aber, weilen Sie keine procuration allhier gelaßen, so wurde aus E. E. Kleinen Raths Mittel Hierzu in specie deputirt S. T. H. Mathäus Edel Stuck: vnd Glockengießer Ehrenged. Ehrs. Kl. raths Jetzmahligen beÿsitzer. 5. Philipp Leopold Kieseln den blumenäartnern und burgern allhier, welcer dem geschäfft In persohn assistirte, dieße beÿd. seind des Verstorbenen Einbändig. geschwistere
Copia der Eheberedung – Copia Codicill reciproci,- Copia Nach disposition
Bericht Gegenwärtigen Inventarÿ. Ohnerachtet In der Vorher copialiter einverleibten Eheberedung daß der beeden geweßenen Eheleuthen einander In die Ehe Zugebrachte Nahrung, weilen Sie sich dieselbe vor eÿgen reservirt expresse Versehen, daß dieselbe ordnunhsmäßig inventirt werde solte, so ist es dannoch unterblieben (…)
In einer allhier Zue Straßburg ane der S Barbaræ gaß gegen dem Pfahlgäßel vber gelegenen und Lehnungsweiß bewohnenden behaußung sich befunden als volgt
Eÿgenthumb ane einer Behaußung. (E.T.) Nemblich ein Vierdter theil vor ohnvertheilt Von Vnd ane Hauß, Hoff, Hoffstatt sampt allen allen deren Gebauen, begriffen, weiten, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten allhier in der Statt Straßburg ohnfern der Kirchen Zu St. Ludwig vndt St. Elisabethagaß, eins. neben Hannß Michel Schneider dem Leinenweber, ands. neben Caspar Kohl dem Gutscher, Hinden auf den hochfürstl. Rapolsteinischen Hoff stoßend, davon gehen Jahrs auf Mathiæ Apostoli 5 ß d Zinnß dem Stifft St. Thomæ allhier, so ohnvergreifflich Zu Capital gerechnet antreffen 5 lb. sonsten Gegen männiglichen über das Capital so in des Verstorbenen seel. Vätterlichen Verlaßenschafft gehörig freÿ ledig und eigen vnd ist solche behaußung durch die allhiesig geschworne Werckmeistere Vermög deren außgestellten schrifftlichen Abschatzung de dato 7. X.bris A° 1734. da deß Verstorbenen seines Vatters ssl. Verlaßenschafft Inventirt worden æstimirt pro 750. lb. abgezogen obenstehende 5. lb d, so verbleibt allhier annoch außzuwerffen übrig 745. lb. Mithin Zu dißortigen 4.ten theil 186. lb. Über die gantze behausung besagt ein teutscher Pergamentene Kauffbrieff mit allhießiger C. C. Stub anhangendem Innsiegel verwahrt dedato 28. Martÿ1664. mit altem N° 1 notirt, Ferner ein papÿerener Extractus auß der obern Feuerherren Memorial vom 22. febr. 1669. mit H Joh: Paul Grasecks eigenen handen subscribirt. Die übrige dreÿ Vierdte theilsolcher behaußung sind des abgeleibten seel. Vollbändigen geschwisterden vor ohnvertheilt Zuständig
Series rubricarum. Der Wittib Vermögen, Sa. haußraths 18, Sa. Silbergeschmeids 1, Sa. Goldenen ring 2, Sa. Schuld 25, Sa. Ergäntzung 60, Summa summarum 108 lb
Der Erben unveränderte und Theilbahre Verlaßenschafft, Sa. haußraths 11, Sa. Silbergeschmeids 1, Sa. baarschafft 33, Sa. Eÿgenthumb ane einer behaußung 186, Summa summarum 232 lb – Schulden 296 lb, In Compensatione 63 lb
Le passementier Jean Jacques Kiessel et Marie Elisabeth Pabst hypothèquent le quart de la maison au profit de l’hospice des vérolés
1735 (18.6.), Chambre des Contrats, vol. 609 f° 441-v
Johann Jacob Kießel der Paßmentirer und Maria Elisabetha geb. Pabstin mit beÿstand H. Juncker und H. Rathh. Wörner
in gegensein H. Johann Paul Tromer Notarii Publici und Schaffneÿ verwalthers hiesigen Blatterhaußes – schuldig seÿen 100 pfund
unterpfand, einen vierdten theil für ohnvertheilt ane einer behausung, hoff, gartten und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ohnfern St Elisabetha gaß und der Kirch zu St Louis einseit neben Hannß Michael Schneider dem Leinenweber anderseit neben Caspar Kohl dem Kutscher hinten auff den Rappoltsteinischen hoff – von diesem gantzen hauß gibt mann auff Mathiæ apostoli dem Stifft zu St Thomæ 5 ß – als ein von seiner verstorbenen mutter Anna Margaretha geb. Jungin seel. ererbtes guth zu einem und seinen dreÿen geschwisterden zu übrigen theilen
Anne Catherine Kiessel veuve du fournier Thiébaut Hœrter hypothèque le quart de la maison au profit du mineur Jean Henri Schübler
1738 (3.10.), Chambre des Contrats, vol. 612 f° 564
Fr. Anna Catharina geb. Kießelin weÿl. Diebold Hördter des haußfeurers hinterlassenen ohnbevögtigt wittib mit beÿstand ihres bruders Josias Christoph Kießel des satters
in gegensein Johann Heinrich Wiegel des goldarbeiters als vogts weÿl. H. Samuel Schüblers des holtzhändlers einigen sohns Johann Heinrich Schübler – schuldig seÿen 100 pfund
unterpfand, Einen dritten theil für ohnabgetheilt ahne einer Behausung, hoff, hindergebäu und hoffstatt mit allen übrigen deren gebäuden, begriffen, zugehörden und gerechtigkeiten beÿ der Kirch zu St Louis ohnfern St Elisabethæ gaß einseit neben Johann Michael Schneider des Leinenwebers, anderseit neben Caspar Kohl dem Kutscher, hinten auff den Rappolsteinischen hoff – von diesem gantzen hauß gibt man d. Stifft St Thomä 5 ß ahne ewigen zinnß – als ein theils von ihrer mutter weÿl. Anna Margaretha geb. Jungin auch weÿl. Johann Jacob Kießel stadt trompeters gewesenen Ehefrau theils von ihrem bruder weÿl. Johann Heinrich Kießel gewesten Bader ererbtes guth zu einem, und ihren beeden vollbürtigen geschwisterden zu übrigen zween dritten theilen
Jean Jacques Kiessel, Josias Christophe Kiessel et Anne Catherine Kiessel vendent par un acte provisoire devant notaire la maison au voiturier Pierre Gaspard Duboc moyennant 3 800 florins (soit 1 900 livres)
1743 (21.1.), Not. Marbach (Ph. Jacques, 33 Not 46) varia
d.d. 21.t Jan: 1744. Vergleich so Zwischen H. Johann Jacob Kießel dem Paßmentmacher, ferner H. Josiæ Christoph Kießel dem Sattler und dann Fr. Anna Cath: Hördterin gebohrner Keißelin, weÿl. Theobaldt Hördters, gewesenen Haußfrauw u. burgers allhier Nachgelaßener wittib, so ohnbevögtigt, samtlichen burgeren Zu Straßburg, als Verkäufferern der hernach gemeldten behaußung, ahne Einem
Und dann Hn Pierre Caspar Duboque, dem Fuhrmann und burgern hieselbsten, alß Käuffern ahe dem andern Theil, ahne hierzu End gesetztem datovor unterschriebenem hierzu requirirtem Notario geschloßen worden
Nemblichen und Zum Ersten So thut Er Johann Jacob und Josias Christoph beede Kießelische Gebrüdere Obgedacht vor sich und im Nahmen vor ernandter deri hiebeÿ abweßenden Schwester (…) die Ihnen gesambten 3.en Geschwüsterdten = gehörig auß dero Mütterlichen Verlaßenschafft herrührende Behaußung welche allhier zu Straßburg ahne der Sanct Elisabethæ gaß gegen dem Würthshauß à Ste. George beÿ St. Louis, 1. seit neben H Caspar Kohl dem Gutscher, 2: s: neben H. Michael Schneider dem Leinenweber gelegen, hinten aber auff den Birckenfeldischen Hoff stosset, von welcher behaußung man Jährlichen dem Stifft St: Thomæ Fünff Schilling d. ahne beschwährdte Zu Enntrichten schuldig, sonsten aber freÿ Leedig und eÿgen hierauff Verkauffen und Einraumen – um 3800 Guldten
Beschehen Straßburg Dienstag den 21.ten deß Monats Jan: A° Dni 1741.
Vente définitive passée à la Chambre des Contrats pour 7 600 livres tournois, correspondant à la somme ci-dessus
1744 (27.1.), Chambre des Contrats, vol. 618 f° 33-v
Johann Jacob Kiesel dem Paßmentirer und deßen bruder Josias Christoph Kiesel der sattler, so dann deren schwester Fr. Anna Catharina geb. Kieselin weÿl. Theobald Hördter des haußfeurers wittib mit beÿstand Johann Frantz Laurhoß des schuhmachers
in gegensein Pierre Gaspar Duboc des fuhrmanns
eine behausung, hof, hinder gebäu und hoffstatt mit allen deroselben begriffen, weithen, zugehör und rechten beÿ der kirch zu St Louis ohnfern St Elisabethä gaß, einseit neben Johann Michael Schneider dem leinenweber, anderseit neben Caspar Kohl dem kutscher hinten auff den Rappolsteinischen hoff – gibt mann auff Matthiä dem Stifft St Thomä 5 ß ane ewigen zinß – als ein ererbtes guth – um 1900 pfund oder 7600 livres tournois
Originaire de la Haye-Aubrée en Normandie dans le diocèse de Rouen, Pierre Gaspard Duboc épouse en 1734 Marie Agathe Rudloffin von Rohr, veuve du cabaretier Augustin Rocroix : contrat de mariage, célébration. Aucun des époux ne sait signer.
1735 (25.6.), Not. Marbach (Ph. Jacques, 33 Not 40)
Contract de Mariage – Sr Pierre Caspar Dubock, natif de la hayée Aubrée en Normandie, assisté du Sr Guillaume Affin, Marchand Cartier et bourgeois de Strasbourg d’une part
et D° Marie Agathe Rocroix, née Rudloffin von Rohr veuve de feu Sr Augustin Rocroix, vivant Cabaretier au Cheval banc et bourgeois de ladite ville, assistée du Sr Louis Decret, Marchand Graissier et bourgeois audit Strasbourg, son Curateur, d’autre part
Fait et passé à Strasbourg Samedy ce 25° Juin 1735 – marque du Sr Caspar Dubocq, Marque de D° Marie Agathe Rocroix
Mariage, Saint-Etienne (cath. f° 87)
Hodie 27. die Junii Anno Domini 1735. (…) sacro matrimonii vinculo in facie Ecclesiæ coniuncti fuerunt honestus adolescens Petrus gasparus Duboque ex Loco de la haye nuncupato et in Normannia sito, Diœcesis Rothomagensis oriundus, et honesta Maria Agatha de Rohrin, vidua defuncti Augustini Rocroy ambo in hac parochiâ commorantes, + signum sponsi + signum sponsæ (i 92)
Originaire de Thann en Haute-Alsace, Marie Agathe Rudloffin von Rohr épouse en 1723 le cabaretier Joseph May : contrat de mariage, célébration
1723 (24.7.), Not. Lobstein (Jean, 31 Not 76) n° 95
Eheberedung Zwischen Herrn Joseph Maÿ dem Gastgeber und Burgern allhier als dem Bräutigam ane einem
So dann der Ehren: und tugendsameen Jgfr. Mariæ Agathæ Rudolphin von Rohr beÿ Tann auß dem ober Elsaß gebürtig weÿl. Mr Jacob Rudolph von Rohr, des geweßenen Schneiders und burgers daselbsten hinderlaßener tochter, als der Jgfr. hochzeiterin ane dem andern Theil getroffen
So beschehen Straßburg auf Donnerstag den 24.t Junÿ Anno 1723
[unterzeichnet] X des hochzeiters handzeichen, + der hochzeiterin handzeichen
Mariage, Saint-Etienne (cath. f° 191)
Hodie prima die Augusti Anni 1723 (…) sacro matrimonii vinculo in facie Ecclesiæ conjuncti fuerunt Joseph Maÿ Viduus Annæ Faber civis et caupo hujus civitatis et Maria Agatha Rudolphe von rohr filia Joannis Jacobi Rudolphe von Rohr civis et textoris dum viveret in Thanne diæcesis Basiliensis ambo commorantes in hac parochia, + signum sponsi + signum sponsæ (i 193)
Elle se remarie en 1730 avec le cabaretier Augustin Rocroix : contrat de mariage, célébration
1730 (22.4.), Not. Marbach (Ph. Jacques, 33 Not 41)
Eheberedung – persönlich kommen und erschienen seind Sr Augustin Rocroix der Würth und Schirms Verwanthe auch Wittibr allhier, alß Hochzeitter ahne Einem,
so dann die Ehren Tugendsahme Fraw Mariä Agathä Maÿin, gebohrne Rudolffin von Rohr weÿl. Hn Joseph Maÿen auch geweßenen Würthß und Burgern zu Straßburg seel. nachgelaßene Wittib alß Hochzeiterin, andern theilß
So geschehen in Gegenwarth H. Jean François Cornu dit Duprez des Sattlers und burgers allhier des hochzeiters Kindts Erster Ehe geschwornen Vogts, J Diebold Wahlen des Wollenwebers und burgers allhier der hochzeiterin geschwornen Vogts, Straßburg d. 22. Aprilis 1730. (signé) Augustin rocroy, + der hochzeiterin handzeichen
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (cath.)
Die 24. Aprilis 1708 (…) sacro matrimonÿ vinculo copulati sunt honestus adolescens Augustinus de Rocroy dictus le flammand ex pago Pesché diœcesis Leodiensis et Agnes Gentil argentinensis ac filia legitima Caroli Gentil Sartoris et hic commorantis & Elisabethæ Tonnere (signé) augustin rocroix, Agnes gantiel (i 118)
Mariage, Saint-Etienne (cath. f° 27-v)
Hodie 14. Maÿ Anni 1730 (…) sacro matrimonÿ vinculo in facie Ecclesiæ fuerunt conjuncti Augustinus Roc Roy viduus et Maria agatha Rudolph von rohr vidua Josephi Maÿ ambo in hac parochia commorantes (signé) Augustin rocroy, + signum sponsæ (i 30)
Pierre Gaspard du Boc devient bourgeois par sa femme le 16 juillet 1735, trois semaines après son mariage
1735, 4° Livre de bourgeoisie p. 1022
Pierre Caspar du Bocq d. würth Von haÿe geb. erhalt d. b. Von seiner ehefr. Maria Agatha Rocroy hint. Wb. umb den alt. b. will beÿ E E Zunfft d. freÿb. dienen. Jur. eodem [16. Julÿ 1735]
Il devient tributaire chez les Fribourgeois le 19 juillet
1735, Protocole de la tribu des Fribourgeois (XI 166)
(f° 4) Dienstags den 19. Julj A° 1735 – Neu Z
Pierre Caspar Duboque der würth von Haÿe du prez in Normandie gebürtig, producirt burger Urkundt Von der Cantzleÿ Pfenningth. und Statt stall unterm 16.ten Julÿ 1735. unterschrieben, Krafft deren Er das burger Recht, auch darauffhin seiner Aussage nach von Gn. Hh. 3. denen XV.en den weinschanck au Cheval blanc würcklichen Erhalten, Ihme das Zunfft Recht Zu Conferiren.
Erkandt, weilen Er die würthßafft nicht Erlernet, daß derselbe gegen Erlag 12 lb 10 ß vor die Zunfft gebühr sambt der Dispensat : nebst 6 ß d Stubengeldt pro hoc A° Zu Erlegen, Schuldig seÿn solle, ded. et jur. auff die ordn. (dt. 12 lb 10 ß d Stubeng. 6 ß d)
Le greffier adjoint de la chambre de police fait lire devant les Conseillers et les Vingt-et-Un le décret qui autorise à établir six fiacres ou davantage à Strasbourg.
1749, Conseillers et XXI (1 R 232)
(p. 112) Montags d. 22. Decembris 1749. – E. Löbl. Policeÿ Gericht bedacht pt° Auffrichtung einiger fiacres.
Herr Wetzel Adjunctus deß Policeÿ Protocolls eröffnete diese Session mit ablesung deß beÿ denen actis sich befindlichen bedachts die Auffrichtung sechs und wo nöthig mehrerer fiacres in hiesiger Statt betreffend, welche nachdeme sich die HHn Policeÿ Richtere auf solchen beruffen confirmirt wurde und ferner Erkandt daß derselbe in formam Decreti solle gebracht in druck befördert und dem publico Kundt gemacht werden.
Acte par lequel Pierre Gaspard Duboc, Léon Cagnon et Louis Daudet s’associent pendant dix-huit ans pour exploiter les fiacres ou carrosses de louage
1750 (17.3.), Not. Humbourg (6 E 41, 83)
furent presens le Sr Léon Cagnon Expéditeur de la Douane, Pierre Dubocq Maître voiturier et Louis Daudet receveur du Magazin aux Sels, tous trois Bourgeois de cette ville y demeurans, Lesquelles parties ont dit, reconnu et declaré s’être associées, ainsi qu’elles s’associent par les Présentes, Pour l’exécution du Bail passé le 20° du mois de décembre l’année dernière 1749 par la chambre de Police du Magistrat de cetted° Ville et confirmé par Messieurs de la chambre des Vingt et un le L’andemain 21 dud. mois de décembre de la même année, aud. Sieur Dubocq pour l’établissement qu’il a fait et commencé des Carosses de louage appellés vulgairement Fiacres à l’usage et commodite du Public pendant le temps et espace de 18 années qui ont commencé led. jour 21. dud. mois de décembre de l’année dernière et Finiront à pareil terme de l’année 1767, lad. société présentement contractée par les Srs comparans, sera sous les clauses et conditions ci après
3° Il sera établi un directeur auquel on donnera les instructions necessaires et des gages dont les associés conviendront (…)
13° Le Sr Pierre Dubocq reconnait que les Srs Léon et Daudet luy ont remis, Sçavoir led. Sr Leon la somme de 1800 livres et led. St Daudet celle de 2730 livres, lesquelles sommes ont été employées pour l’établissement dsedits Fiacres et seront remboursées des premiers profits, ainsi que ce que led Sr Dubocq a déjà avancé et pourra encore avancer pour lad. Entreprise avant aucun partage
Les Conseillers et les Vingt-et-Un autorisent Pierre Gaspard Duboc à établir deux coches de relais supplémentaires à condition de verser chaque année 50 livres tournois à l’Orphelinat. Ils le renvoient aux préposés au bâtiment pour ce qui est de la jouissance de l’ancien manège au Grünauel (à l’extrémité orientale de la rue Sainte-Elisabeth)
1750, Conseillers et XXI (1 R 233)
Sr Dubocque wird auff eingegebenes Memoriale an eine Deputation verwießen. 66. erhalt erlaubnuß 2 Kutschen de relay auff zu richten. 70.
(p. 66) Montag d. 22.ten Junÿ 1750. – Christmann n. Sr Dubocque et Consortes des Entrepreneurs derer fiacres producirt unterth. Memoriale und bitten handelt Innhalt. Erk. werden Hh Stettmeister Von Klinglin H. Ammeister Faust H. XV. Kiehn und H. XXI. Brackenhoffer abgeordnet deß Imploranten begehren Zu untersuchen, Ihr gutdüncken darüber abzufaßen und solches alsdann wieder Vor Mhh Zu bringen, darmit als dann Ferner möge gesprochen werden was Rechtens.
(p. 70) Mittwoch d. 1.ten Julÿ 1750. – Sr Dubocque erhalt erlaubnuß 2 Kutschen de relay gegen Jährl. erlag 50 livres in das findling hauß auff zu richten, und begehrten platz aber ane die obere Bauherren verwießen
Ego truge ferner vor, daß nachdeme Sr Dubocque burger und Voiturier allhier den 22.ten dieses Monaths beÿ Euer Gnaden durch eine bittschrifft unterthänigst eingekommen, dahingehend Euer Gnaden geruheten Ihme 1.mo gnädigst Zuerlauben noch Zweÿ Kutschen de Relaye welche mit Numerie bezeichnet werden solten aufzurichten, Vor welche Erlaubuß derselbe alljährlichen 50. Livres weiters Zu erlegen sich anerbietet, so dann II.do die allhiesige Alte Reutschuhle entweder um einen jährlichen bodenzinß oder für einen gewissen preiß Kauflichen eigenthümlichen Zu überlaßen, so ist es Euer Gnaden beliebig gewesen eine hochansehnliche Deputation abzuordnen, welche diese petita untersuchen, Ihr Gutdüncken schrifftlichen darüber abfassen und wieder vor MHhn bringen möchte, Diesem Vorbescheid Zufolg haben sich hochgedache Hh Deputirte Zusammen gethan sich die Von des Imploranten beÿ MHh. den 22.ten Decembris jüngst eingegebene und von seithen Mhh. confirmirte submission vorlegen lassen, die heutige petita dagegen gehalten und nach gebauer der sachen Untersuchung gefunden, daß die begehrte Erlaubnus noch Zweÿ Kutschen de Relaye aufrichten Zu dörffen, dem publico Zu nutzen Komme, indeme je mehrere Kutschen seÿen je bequemer und exacter das publicum könne bedienet werden, beneben deme daß das petitum nicht wider seinen Bail lauffe sondern nur in solchem derselbe angewießen werde beÿ E. Löb. Policeÿ Gericht um dessen Erlaubnus geziemend anzuhalten, vor welche Erlaubnus der Unterthänige Implorant auch Von Freÿen stücken 50. li. dem allhiesigen Findling hauß alljährlichen Zu erlegen sich anheischig macht, dahingegen Vor die Vergönn: und Gestattung die 6. erstere fiacres auffzurichten ihme auch Keine stärckere Summ von löbl: Policeÿ Gericht selbsten ist angesetzt worden, also daß durch die Einwiligung in dissen begehen dem allhiesigen Findling hauß alljährlichen eine weitere Einnahm Von 50. Livres Zu wachse [p. 72] und da II.do beÿ Auffrichtung derer fiacres der Unterthänige implorant die hoffnung erhalten, daß Ihme Von denen hoch: und wohlverordneten herren Obern Bau Herren die dazu benöthigte plätze würden angewießen werden, so gehet dieselbe heutiges Tages Euer Gnaden geziemend an, Ihme die alte Reitschuhle under Vorgemelten bedingnußen Zu überlassen, Krafft Euer Gnaden gethaner Zusaage nun haben die hochverordnete Herren Deputirte die alte Reuschuhle als sehr bequem Vor solches Etablissement erachtet, um so da mehr wann solche länger ledig stünde, Zu beförchten wie daß solche von jemand anders und Zwar unter beschwerende Bedingnussen möchte angesprochen werden, deßentwegen davor gehalten, daß dem Imploranten solcher gegen einen jährlichen boden Zinß welchen Ihme die hoch und Wohlverordnete Herren Ober Bau Herren ansetzen möchten solte überlasen werden, diese sämtliche Umstände haben die hochverordnete Hh. Deputirte bewogen Euer Gnaden anzurathen, so wohl dem Imploranten gebettene Erlaubnuß Zweÿ Kutschen de Relaye gegen einer jährlicher Erlag von 50. Livres welche sich auf seine gantze Lehnung erstrecken solle, und dem allhiesigen Findling hauß applicable Zugestatten als auch der platz der alten und nicht gedeckten Reutschuhle Ihme Vor einen jährlichen und Von denen hoch und wohlverordneteen Oberen Bauherren Zu regulirende bodenzinß gratiose Zu überlassen
Die Herren Deputirte bezogen sich auf Vorstehende bedacht Hierauf wurde Auf Ansuchen Hren Stettmeister Von Gail den Imploranten mit gebettener Erlaubnuß Zweÿ Gutschen de relaye aufzurichten gegen einer jährlichen Erlag von 50 livres in das Findling hauß willfahrt, wegen den platz aber der Verlangten entdeckten Reutschule oder deß so genanndten Grünäugels ist derselbe an die Hochverordnete Herren Obere bau herren Verwießen worden, welche diesen platz in augenschein nehmen, die länge und breite desselben abmessen und diese sämbtlche Umstände wieder beÿ Mhh Vobnringen möchten, darmit auf dießes hin dem Imploranten ein poportionnalicher Boden-Zinß könte angesetzt werden.
Marie Agathe Rudloffin von Rohr, femme du roulier et entrepreneur des fiacres Pierre Gaspard Duboc, meurt en septembre 1751 en délaissant des héritiers collatéraux. Les experts estiment la maison 2 000 livres. La masse propre au veuf est de 590 livres, celle propre aux héritiers présente un déficit 21 livres. L’actif de la communauté s’élève à 10 528 livres, le passif à 14 276 livres
1751 (12.10.), Not. Marbach (Ph. Jacques, 33 Not 25) n° 351
Inventarium über weÿl. Fr. Mariæ Agathæ gebohrener Rudloffin von Rohr, H. Pierre Caspar Duboque, deß Roullier und Entrepreneur des Fiacres wie auch burgers zu Straßbg. gewesener Ehefr. seel. Verlaßenschafft, auffgerichtet Anno 1751. (…) des güther Fuhrmanns und Entrepreneur des Fiacres wie auch Burgers Zu Straßb. geweßene Eheliche Haußfraw, welche am dienstag den 7. deß Jungst verfloßenen Monaths Sept: auß dieser Jammervollen Welt seelig abgeschieden, hinter Ihro Zeitlich verlaßen. Welche Verlaßenschafft auff des sowohlen von vorgemelten hinterlaßenen Wittiber alß auch der Abgeleibten seel. nach todt ab intestato (…) Erben, Auf Ansuchen Erfordern und Begehren durch Ihme deù Wr. obgedacht, wie auch H. Johannes Duboque den Kauffhauß knecht undt burgern, den im Hauß sich auffhaltenden Vettern, wie auch Jacob Hardtmann gebürtig von Maursmünster der in gott ruhendten Fr. Schwester Sohn hiernacher gemeldet, So dann Fr. Elisabetham Conrois, gebohrner Gündterin wittib, so eine hiesige Schürms: verwandte vndt haußhälterin, wie auch Margaretham Vannier gebürtig von Mittelbronn die dienstmagd im hauß (geäugt und gezeigt) – So beschehen vnd angefangen in obgmeldt Königl. Statt Straßburg Dienstags den 12.r deß Monatgs oct. A° Dni 1751.
Denominatio haeredum, Die Verstorbene Fr. Duboque gebohrene Rudloffin von Rohr seel. hat ab intestato zu Ihren rechtsmäßigen Erben verlaßen wie Volget, Nemblichen vndt I.mo Weÿl. Fr. Margaretha Dupré geb. Rudloffin von Rohr, mit auch weÿl. Sr Jean François Dupré gew. Sattlermeisters zu Straßb. dero Ehemann seel. erzeugter v. nach Todt verlaßener einige tochter Namentlich Jungfrau Maria Anna Dupré, weche mit beÿstandt S.T. Herrn Jacob Michels J.U. Lti und beÿ E.E. Kl. Raths allhier Procuratoris et Advocati ordin. auch vornehmen Burgers Zu Straßburg dießer Verlaßenschafft Inventur Persönlich beigewohnet hatt, der Verstorbenen seel. Schwester Tochter, 2.do Jungfrau Maria Anna Rudloffin von Rohr, so ebenfalls major: aber Kranckheit halben alß Pfründterin in allhießigem Mehrern Hospithal recipiret vndt auffgenommen worden, welche anhaltenden Unpäßlichkeit beÿ solchem Geschäfft in Persohn nicht hat Erschienen Können, dahero dann deroselben Interesse hierbeÿ durch den den heracher benandten auß E E Kl. Raths Mittel hierzu deputirten Herrn Deputatum observirt worden, Mithin der Fr. seel. eheleiblichen Schwester, 3.tio die Viel Ehr: und tugendbegabte Frau Catharina Götzin geb. Rudloffin von Rohr, Etienne Götz deß burgers zu Maures Münster Eheliche Haußfrau alß der abgeleibten Fr. seel. halbschwester,so Abweßend In deren Namen S. T. Herrn Frantz Joseph Hardtman er Zeit *tirender Aumonier au Fort de Pierre allhier alß deroselben in Erster Ehe erzeugter herr Sohn (…) constituirter H. Mandati sothane Inventations geschäfft in Persohn beÿgewohnet hat
Weilen aber die vorher gemeldte 2. Letstere Erbinnen allhier ohnverburgert, alß ist auß Mittel E. E. Kleinen Raths (…) abgeordnet worden der wohl Ehrenvest, Kunsterfahrene vnd Hochgeehrte Herr Johann Erasms Boeckler Chirurgus in allhiesigem Merern Hospital des E. E. Kl. Rath dermahliger Wohlmeritirten Beÿsitzer, welcher in Persohn solchen Inventations Geschäfft abgewartt vndt seiner Principalen Interesse beobachtet hat
Inn einer allhier Zu Straßburg ahne der St. Elisab. gaß ohnweit der Kirch zu St. Louis gelegenen in dieße Verlaßenschafft eÿgenthümlich gehörigen behaußung ist befunden worden wie folget
An höltzern u. Schreinwerck, Auff der obersten bühn, Inn dem Gemach N° 1, Inn dem Gemach N° 2, Inn dem Gemach N° 3, Inn der Cammer auff dem Gemach N° 4, Gem: N° 5, Auff dem Gang, Inn der obern Vorderen Stub, Inn der Stub Cammer, Inn der Obern Kuchen, Inn dem Gemach neben der Wohnstuben, Inn der Wohnstuben, Inn der Kuchen, Inn dem hoff, Inn der Wohnstub Cammer
(f° 32) Eÿgenthümb ahne einer Behaußung. (T.) Nemblich eine Vordere: vnd Hindere Behaußung sambt dem darahn gelegenen Hoff, Hoffstatt mit allen derselben Zugehörd., Rechten vndt Gerechtigkeiten, so gelegen allhier Zu Straßb. ohnfern der Kirch de St Louis auff der St Elisab. gaß, 1.s neben Joh: Michael Schneidter dem Leinenweber 2.s neben Caspar Kohl dem Gutscher, beed. burgern Zu Straßb. hinden auff den so genandten Rappolstein. hoff stossend, wavon man Löbl. Stift St. Thomæ allhier Jährlich auff St Mathiæ Apostoli fünff schilling ahne Ewigen Zinß zu reichen schuldig gewesen Aber vndt außer denen ersteren hieunten passive eingebrachte, 3000 lb d gegen männig. freÿ Leedig vnd eÿgen vnd ist demnach solche behauß. cum appertinen: durch (die Werckmeistere) Zufolg dererselben sub dato 11. oct. 1751. ausgestellt vnd Zu mein deß Notarij Conceptum gelüfferten Abschatzung Scheins für freÿ ledig vndt Eÿgen æstimirt vndy angeschlagen word. für vnd Vmb 4000 gulden. Hiervon aber ist Abzuziehen obigen (…) onus, welches zu doppelten: Jedoch ohnpræjudicirl. Cap. gerechnet zu 10. lb. Nach welchem Abgang (…) 1990 lb, Über die Vorher beschriebene Behaußung aber Meldet ein auß allhies. C.C. Stuben sub dato 20. Jan. 1744.in Frantztzos. Sprach gefert. Pergam. vnd mit deroselb. anhangendem größeren Inns: verwahrten Kauffbrieff Welcher beÿ gegenw. Verl. Inventur mit Lit A. notirt worden. Weither i. älterer d° auß d° welcher datiret d. 25. tag deß Monaths Martii de A° 1664. Welcher mit altem N° 1 dermahlen aber gleich den Vorhier allegirt. Kauffbrieff mit Lit. A. bemerckt worden
(f° 33) Eÿgenthümb ahne einer auff Löbl. Statt Allmendt Neu Erbauten Stallung Gutschen Schopff wie auch Mansarde. (T:) Nemblichen eine Neue in A° 1750 auff Löblicher Stadt Straßburg Allmendt aufferbaute Stallung wie auch Gutschen Schopff salbt einer darauff befindlichen Mansarde worinnen i. Stub u. Kuchen und etliche Kammeren Heu: buhnen höffel und bronnen samb alle deren zugehörden, rechten und Gerechtigkeiten (:Grund und boden Löbl.r Stadt Straßburg Pfenningthurn gehörig:) so gelegen allhier auff dem so genandten Grün äuel ohnweit der alten Reit: bahn (…)
(f° 37) Bericht Gegenwärtige Verlaßenschafft concernirend (…)
Ergäntzung deß H. Wrs Abgegangenen Ohnv. Vermögens. Nemblichen es hat der hinterl. H. Wr auff die gegebene handtreu versichert, daß er Zwar eine Considerable summa ahn baarem Gelt in die Ehe zugebracht, aber währender Ehe völlig außgegeben (…)
(f° 39-v) Ergäntzung der Fr. Ermanglenden ohnveränd. guth. Alß Ihres vorherigen Ehemanns seel. d. 17. des Monaths Febr: in A° 1735. beschehenes tödlichen von hinnen Scheiden (…) Augustin Rocroix
(f° 43) Copia unterm 25. junÿ 1735 Vor mir unterschriebenen aufgerichteten Notario Heuraths: Verschreibung (…)
Abschatzung der fiacker (N° 1-14)
Norma hujus inventarii. Deß H. Wittibers ohnverändert Natural Posten, Sa. Silbers 20 lb, Sa. der Schulden 350 lb, Ergäntzung 220 lb, Summa summarum 590 lb
Dießemnach Volget auch die beschreibung der Erben ohnveränderten Guths, Sa. hausraths 94 lb, Sa. Silbers 8 ß, Sa. Goldenen Rings 1 lb, Ergäntzung 232 lb, Summa summarum 328 lb – Schulden 350 lb, Passiv onus 21 lb
Endlichen wird auch die gemeine verändert und theilbahre Verlaßenschafft inventirt und beschrieben, Sa. hausraths 491 lb, Sa. Mehls 9 lb, Sa. Specks und geraucht Fleischs 6 lb, Sa. Weins wie auch leerer Faß 89 lb, Sa. Gutschen oder Fiacres sampt den darzu gehörig Schiff und geschirr 2158 lb (worundter ahne Fiacres 1435, Pferdt 723), Sa. Heu, Haber und Stroh 496 lb, Sa. Güther Wägen 537 lb, Sa. Kuhe 6 lb Sa., Schwein 9 lb, Sa. Silber geschirrs 117 lb, Sa. goldenen Ringen 2 lb, Sa. baarschafft 254 lb, Sa. Eigenth. ahn j. Behaußung 1990 lb, Sa. Neue Stall 1030 lb, Sa. Schulden 3324 lb, Summa summarum 10.528 lb – Schulden 14.276 lb, Compensando 3747 lb
Copia der von denen hernacher benandten beeden Erbinnen sub dato 8. Martij in Anno 1752 beschehenen Renunciation
– Abschatzung Vom 11:t 8.bris 1751. Auff begehren Herren Pierre Casper Dubock, ist eine behaußung alhier in der Statt Straßburg in der Elisabethen Gaß beÿ St Louis einseit neben Johan Michael Schneider dem Weber, anderseits neben Casper Kohlen dem Gutscher und hinden auf den Rappolsteinischen hoff stossendt gelegen, neben der Einfahrt dießer behaußung ist ein Keller, in dem Ersten Stock seÿndt Zweÿ Stuben, ein Küchen und etliche Kammeren, der Zweÿte Stock ist dem Erstern Gantz Gleich, darüber ist der tagstul so mit breidt Zieglen doppelt gedeckt, worunder eine besetzte binne hatt auch einen gewölbten Keller, hoff und bronnen, ferner befindet sich ein Stallung und heÿbühn worüber der tagstuhl mit breit Zieglen, doppelt Gedeckt, noch ferner befindet sich auch ein nebens Gang und Schopf mit halben tächeren, so mit breit Zieglen einfach gedeckt, Von uns den Unther schriebenen der Statt Straßburg Geschworne Werckmeistere nach Vorher beschehener besichtigung mit aller Ihrer Gerechtig Keit, dem Jetzigen Wert nach æstimirt und angeschlagen worden Vor und um Vier Taußent Gulden
Der zweÿte begriff ist auch allhier in der Statt Straßburg auff dem Grün Aüel gelegen, so beÿder seÿt auff den Allmendt Stossend hinten Aber auff eine Stallung dem Mehrern Hospitahl gehörich, solcher begriff bestehet in einer Stallung und Gutschen Schopf worüber eine Mançarde darinnen ein Stübel, ein Kuchen, und etliche Kammeren, Item die Heÿ bühne hatt auch ein höffel und brunnen, Ist auch Von uns den Unther schriebenen, der Statt Straßburg Geschworne Werckmeistere nach Vorher beschehener besichtigung, mit aller Ihrer Gerechtig Keit, dem Jetzigen Werth nach æstimirt und an Geschlagen worden Vor und um Dreÿ Taußend und Fünff Hundert Gulden [unterzeichnet] Jacob Biermeÿer stadt Lohner, Ehrlacher Werck Meister deß münsters, Werner Werckmeister
Pierre Gaspard Duboc hypothèque sa moitié de maison au profit du capitaine Charles Escalier et de sa femme Elisabeth Meyer
1752 (20.1.), Chambre des Contrats, vol. 626 f° 27-v
Pierre Gaspar Duboc entrepreneur des fiacres
H. Charles Escalier aide major capitaine des portes hiesiger Citadelle und Catharina Elisabetha geb. Meÿerin – schuldig seÿen 5000 livres tournois
unterpfand, unvertheilte helffte ane einer behausung, hoff, stallung und hoffstatt mit allen deroselben zugehör und rechten beÿ der kirch zu St Louis und St Elisabetha gaß, einseit neben Johann Michael Schneider leinenweber, anderseit neben Caspar Kohl kutscher, hinten auff den Rappolsteinischen hoff – von der gantzen behausung gibt man dem Stifft St Thomas 5 ß ewigen zinß
Pierre Gaspard Duboc hypothèque sa moitié de maison au profit du marchand Bernard Rey
1752 (6.6.), Chambre des Contrats, vol. 626 f° 281-v
Pierre Gaspar Duboc entrepreneur des fiacres
in gegensein H. Jean Rey des handelsmanns innamens seines bruders und handelsmanns H. Bernard Rey – schuldig seÿe 6000 livres tournois
unterpfand, erstlich die unvertheilte helffte ane einer behausung, hoff, stallung und hoffstatt beÿ der Kirch zu St Louis ane St Elisabetha gaß, einseit neben Johann Michael Schneider dem leinenweber anderseit neben Caspar Kohl dem kutscher hinten auff den Rappolsteinischer hoff,
so dann die zum behuff derer fiacres neu erbaute behausung auff dem Grünauel gelegen
Les autres loueurs de carrosses demandent aux Conseillers et aux Vingt-et-Un de faire annuler l’autorisation accordée à Duboc d’exploiter des fiacres en alléguant qu’ils rendent le même service à moindre prix.
1753, Conseillers et XXI (1 R 236)
die Von M.en Hh.en Sr Dubocque ertheilte lehnung pt° derer Fiacres Von denen samtl. lehngutschern angefochten und deren suppression begehren. mit anerbiethen das publicum wohlfeiler Zu bedienen. 73.
(p. 73) Montag den 9.ten Aprilis 1753. – die lehngutschere alhier begehren die suppression des Sr Dubocque Von Mherren gegebenen lehnung pt° der fiacres, und offeriren anbeÿ das publicum wohlfeiler als gedachter Duboque Zu bedienen werden, mit ihrem begehren an eine Deputation verwiesen
Pierre Gaspard Duboc se remarie avec Elisabeth Gunder, veuve de Nicolas Gonnet : contrat de mariage, célébration
1756 (30.4.), Not. Revoire (6 E 41, 705) n° 12
Contrat de mariage du 30 avril 1756 – furent presents, Le Sr Pierre Gaspard Duboc Bourgeois entrepreneur des fiacres de cette ville, veuf de défunte agathe Derors d’une part
Et demoiselle Elisabeth Gonderine veuve de de Nicolas Gonnet aussy bourgeois de la ville de Strasbourg, assistée et Conseillée à l’Effet des presentes du Sr Claude Perroy, Bourgeois de cette ville son assistant aussy cy present d’autre part
2° a été convenu et accordé entre lesd. futurs qu’il n’y aura point de communauté de biens
3° Et comme Il a été reconnu que lad° demle veuve Gonnet future épouse n’a aucun bien meuble ni immeuble, Led. Sr Duboc voulant luy assurer de quoy vivre si elle luy survit, Il a declaré que par forme de douaire prefixe et sans retour Il lut donnoit et assuroit sur le plus Clair de ses biens une pension viagère de 250 livres par an (…)
et la jouissance d’un logement pendant sa vie au deuxième Etage dans sa maison rue Ste Elisabeth qu’il occuppe presentement, led. logement Consistera en quatre appartements, Sçavoir Cuisine, Poëlle chambre et cabinet a prendre le tout du côté du Sr Schneider, un petit magazin a bois qui est au bas du petit Escalier et la petite Cave qui est a côté dud. Magazin – marque du sieur pierre Gaspard Dubocq, marque de la future épouse +
Mariage, Saint-Louis (cath. p. 48)
Hodie 4. mensis maii anni 1756 (…) sacro matrimonii vinculo in facie ecclesiæ conjuncti fuerunt petrus gaspardus dubocq civis et Redharium director viduus Def.tæ mariæ agathæ de Rohr et eilzabetha gondevin vidua defuncti nicolai gonnet ambo ex hac parochia, nota sponsi P.D.B., nota sponsæ + (i 194)
Originaire de Commelle en Dauphiné, Nicolas Gonnet épouse en 1740 Elisabeth Gunder, originaire de Bolsenheim près d’Erstein (la mention diocèse de Metz est erronée, le mariage des parents Gunder a lieu à Bolsenheim en 1695)
Mariage, Saint-Louis (cath. p. 161)
Anno domini 1740. die 8. mennsis februarii (…) sacro Matrimonii vinculo conjuncti nicolaus gonnet, defunctorum josephi gonnet et Mariæ gaillard conjugum in parochia de comelle diœcesis viennensis commorantium filius a triennio in hac parochia commorans, et Elisabetha gunterin defunctorum georgii gunter et Catharinæ denningerin conjugum in parochia de Bolsenheim diœcesis Metensis commorantium filia a sex annis in hac parochia commorans, + signum sponsi + signum sponsæ (i 84)
Mariage, Bolsenheim (cath. f° 4-v)
Georgius gunder filius joannis gunder defuncti ex Hintzen* et Catharina Denningerin filia Jacobi Denninger ex Bolsenen (…) contraxerunt 3. Octob. anno 1695. (i 6)
Testament et codicille de Pierre Gaspard Dubocq
1756, Not. Revoire (6 E 41, 705)
1756 N° 9 Testament – Sieur Pierre Gaspard Dubocq Bourgeois et Entrepreneur des fiacres de cette ville
N° 10 Codicille – Sieur Pierre Gaspard Dubocq
Pierre Gaspard Dubocq meurt en 1774 à Marlenheim en délaissant des héritiers testamentaires. Les experts estiment la maison 1 730 livres. L’actif de la succession à Strasbourg s’élève à 3 537 livres, le passif à 2 922 livres, le solde étant insuffisant pour délivrer les différents legs du défunt. L’actif de la succession à Marlenheim s’élève à 5 322 livres, le passif à 348 livres
1774 (14.10.), Not. Zimmer (6 E 41, 1419) n° 352
Inventaire de la succession du S. Pierre Dubocq vivant Entrepreneur des Carosses de cette ville de Strasbourg Bourgeois de lad. ville dressé l’an 1774.
Inventaire et Description de tous les biens meubles et immeubles generalement quelconques délaissés par feu le Sr Pierre Dubocq, vivant Entrepreneur des Carosses et bourgeois de cette ville de Strasbourg après son decès arrivé à Marlenheim le 24 octobre dernier, Lesquels biens ont été inventoriés à la requête du Sieur Pierre Poigné, Entrepreneur desd. voitures et bourgeois de lad. ville de Strasbourg et Dlle Magdeleine née Desruë son épouse (…) Fait à Strasbourg ce 14 octobre 1774.
Feu le Sr Pierre Dubocq, en vertu de son testament nuncupatif reçu par M. Lacombe Notaire royal en cette ville en presence de sept temoins le 31. May 1774 a institué et delaissse pour seuls et uniques héritiers savoir 1° Le Sr Pierre Poigné, Entrepreneur des Carosses et bourgeois de cette ville de Strasbourg et Dlle Madeleine Desrües, Epouse dud. Sr Poigné assistée de dud son mari, tous deux à ce presens pour les objets mentionnés en l’article 4 dud. testament, 2.do le Sr François Dubocq, bourgeois et habitant de Colletot en Normandie pour les parties désignées et à lui assignées par l’article 6 dud. testament
Trouvé dans une Maison sise en cette ville de Strasbourg rue de Ste Elisabeth appartenant à la succession ainsi que’il suit savoir
Au premier étage, Dans la Chambre N° 1, Dans la Chambre N° 2, Dans la Chambre N° 3, Dans le poele N° 4, Dans la Cuisine – Au second Etage, Dans la Chambre N° 1 Dans la cour, Dans la cave
Propriété d’une Maison et autres Bâtiments. Sçavoir une Maison, Cour et fond, avec tous ses appartenances droits et dépendances située en cette ville de Strasbourg, ruë St Louis, d’un côté la D° Haan, de l’autre Dominique Germain, Cocher et bourgeois de cette dite Ville, par derrière Cerf Behr, Juif Negociant ci devant l’hôtel de Ribeaupierre, dont on paye annuellement une rente foncière 20. livres, outre cette Rente foncière et quitte de toutes autres Charges, estimée par les Sr Werner et Huber Experts jurés de cette ville suivant leur billet d’estimation joint à la Minute du 8° novembre 1774 à la somme de 7000 livres. De cette somme il convient de deduire lad. rente de 20 l. faisant en double ppal. a rasion de 4 pour cent, 4. Deduction faite de lad. rente de la manière que dit est l’estimation de lad. Maison se monte à la somme de 6500 livres. La propriété de lad. Maison est constatée par acte passé à la Chambre des Contrats de cette ville le 20° janvier 1744
Plus un Bâtiment situé en cette Ville au Canton dit Grünauwel servant d’Ecurie et Remise pour les fiacres (…)
Observations concernant lad° succession et le présent Inventaire (…)
Maisons et autres Bâtiments scitués au bourg de Marlenheim, suivant l’inventaire reçu par M° Schneider, Greffier residant aud. Marlenheim commencé e 24 octobre 1774 renfermant les biens delaissés par feu led. S. Dubocq aud. bourg
Etat sommaire du présent inventaire. Observation. Copie du Contrat de mariage entre feu le Sr Dubocq et Dlle Elisabeth Gonderin sa veuve passé devant M° Revoire vivt. Notaire juré de cette ville le 30 avril 1756.
Copie du Testament nuncupatif dud. Sr Dubocq reçu par M° Lacombe le 31 May 1774. Copie du Codicille dud. défunt reçu par led. M. Lacombe le 11 juin 1774.
Biens délaissés par le défunt, total des meubles 168, total des voitures, chevaux et harnois appartenant au Sr Pierre Poigné et à son épouse 2386, total du foin, avoine et paille 99, total de l’argenterie 61, total de d’argent comptant 240, total de de la Propriété d’une maison 8500, total des dettes actives 2700, Total général 14.155 livres – Dettes passives 11.690 livres, déduction faite 2464 livres. Par contre le défunt a légué 8548 livres, Partant il appert que la masse active du défunt n’est pas suffisante pour l’acquit des legs de la somme de 6083 livres. Dans ces circonstances il n’y aura que les deux premiers legs faits pour causes pies à déduire en plein sur la dusd. masse se montant à 48 livres, La masse active se monte à 2464 livres
S’ensuit la Description des biens délaissés par led. Sr Dubocq au bourg de Marlenheim Meubles 5800 livres Et au prix du Stall par la deduction d’un tiers de lad. somme 3867 livres, argent comptant 450, Maisons 10.630, réduite aux deux tiers du consentement de Mrs les trois du Stall 7086 livres, Immeubles au ban de Marlenheim 11.758, déduction faite du tiers 7838, Dettes actives 2046, Total général 21.289 livres – Dettes passives 1393
Somme finale du Stall 22.360 livres
Copie du Contrat de mariage (…) – Copie du Testament nuncupatif (…) – Copie du Codicille (…)
Abschatzung Vom 8. Nober 1774. Auff begehren Weil H Frantz Caspar Dibock des gewesenen anderberinner der fiacker hiender Lasener Erben ist Eine behausung alhie in der Statt Strasburg ane S. Luÿser gas Gelegen Ein seites Neben H scharmen dem Kutscher ander seites Neben Frau Hann witib und hienden auff hertz beher stosent Gelegen solche behausung bestehet in Forder Zweÿ Nebens und hiender Gebeÿ worinnen Zweÿ Stuben Zweÿ Kichen und Ettliche Kammern Dar jberr seindt der dach stuhl mit breitziglen belegt hat auch ein gewölbter Käller hoff und brunen Vor und vmb Dreÿ Thausent Fünff Hundert Gulden
Der Zweÿte Begriff ist Auch alhie in der Statt Straßburg i dem Grienengall gelegen (…)
[unterzeichnet] Werner, Huber
Mentions de Pierre Gaspard Duboc dans différents registres
1752, Protocole des Quinze (2 R 162) H. Dubocq Entrepreneur des fiacres contra die Huffschmidt. 73-v
1753, Protocole des Quinze (2 R 163) Pierre Dubocq Entrepreneur des fiacres contra Sattler 413, 494, R 66
1754, Protocole des Quinze (2 R 164) Pierre Dubocq, contra teutschen Sattler 13. 106-112, 129, 334, 358, 371, 435, 466, 478, 505, 511, 542
1762, Protocole des Quinze (2 R 174) Pierre Dubocque Ca. Bestätter 1.
1764,Protocole de la tribu du Miroir (XI 278) Mittwochs den 12. Decembris 1764
Dubocq wegen Spedition gestraft – Peter Dubocq der Fuhrmann
1765, Protocole des Quinze (2 R 177) Caspard Pierre Dubocq contra E. E. Zunfft der Spiegel, 151, 172, 256, 290, 484
1776, Protocole des Quinze (2 R 187) Pierre Dubocq für eingegangenen Waaren am Wickhäußel. 212
Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que les impôts acquittés étaient calculés d’après une fortune sous-évaluée de 8 600 florins (4 300 livres) sur un total de 12 200 florins. Le redressement est réduit d’un tiers.
1775, Livres de la Taille (VII 1180) f° 186
Freÿburger N° 3575 – Weÿl. Pierre Caspar Dubocque geweßenen Entrepreneur des Carosses de cette ville und burgers allhier Verlaßenschafft jnvent. H. Not. Zimmer.
Concl. final. jnvent. ist fol. 128, 22.360 li. 8 s die machen nahe 11.200 fl. verstallte 2600 fl. Zu wenig 8600 fl.
Wovon nachtrag 6 jahr in duplo 154 lb 16 ß
und 4 Jahr in simplo 51 lb 12 ß
Ext. Stallgeld pro 1774 & 1775, 16 lb 10 ß
geb. 12 ß
Abhandlung 10 lb 2 ß 6 d (zusammen) 227 lb 2 ß 6 d
Vermög Erkandtnus derer obern Stall herren Von 20. Februarÿ Ist der Nachtrag auff 103 lb 4 ß moderirt worden, restirt 123 lb 18 ß 6 s
dt. 22. Martÿ 1775.
Originaire de Bourgtheroulde dans le diocède de Rouen, le voiturier Pierre Poignée (Pierre Pougnée) épouse en 1758 Marie Madeleine Desrues, native d’Etrébille en Normandie, nièce de Pierre Gaspard Duboc : contrat de mariage, célébration
1758 (20. 7.br), Not. Humbourg (6 E 41, 100)
Contrat de mariage – furent presens Pierre Poignée, Voiturier Bourgeois de cette Ville y demeurant fils de feu Antoine Poignée, vivant laboureur du Bouteroute en Normandie et de Marie Anson sa veuve, ses pere et Mere, faisant, stipulant et agissant pour luy et en son nom du consentement qu’il dit avoir de Mad° veuve Poignée sa Mere, d’une part
Et Le Sr Pierre Gaspard Dubocq, Bourgeois et Entrepreneur des fiacres de cette ville, au nom et comme ayant pouvoir exprès d’Alexandre Desrues, Laboureur a Estreville en Normandie et de Madeleine Dubocq, au nom de Marie Madeleine des rues leur fille mineure et sa niece (procuration à pont audemer)
Mariage, Saint-Louis (cath. p. 84)
Hodie 26. mensis Septembris 1758 (…) sacro matrimonii vinculo in facie ecclesiæ conjuncti fuerunt Petrus poignet oriundus ex Bourtheroude Diœcesis Rotomagensis filius antonii poignet et mariæ anson conjugum et maria magdalena Desrüe oriunda ex destreville Diœcesis Rotomagensis filia alexandri Desrüe et magdalenæ Dubocq conjugum ambo commorantes in hac parochia (signé) Pierre Pougnée, + nota sponsæ (i 44)
Pierre Poignée obtient une promesse d’admission à la tribu de la Mauresse le 26 juin 1755. Il devient tributaire le premier octobre suivant après être devenu bourgeois (les registres manquent pour l’année en question)
1755, Protocole de la tribu de la Mauresse (XI 260)
(f° 262) Donnerstags den 26.ten Junÿ Anno 1755 – Accordirter Vertröstungs Schein zum Burger und Zunfft Recht
Pierre Poigné, der Fuhrmann aus der Normandie gebürtig, bittet durch Pierre Dubocque den Entrepreneur der fiacres ihme einen Vertröstungs Schein Zu Erlangung des hiesigen Burger und dißortigen Zunfftrecht mitzutheilen.
Erkandt, gegen Erlag der Gebür jedoch mit der Condition willfahrt, daß wann der Implorant mit der Zeit sich um den Fastenspeishandel anmelden und denselben auch erlangen wird, Er als dann die Gebür davor als ein frembder Zu erlangen schuldig seÿn solle. dedit 2 ß
(f° 270-v) Mittwochs den 1.ten Octobris Anno 1755 – Neuer Leibzünfftiger CR
Pierre Poigné, der Fuhrmann aus der Normandie gebürtig, producirt Cantzleÿ, Pfenningthurn und Stallschein vom 14.den und 16 Julÿ jüngst und haltet um das Zunfftrecht an.
Erkandt, gegen Erlag der Gebür Willfahrt, dedit vor das Pfenningthurn 1 lb, Vor das Zunfftrecht 5 ß, Vor die Feur Eÿmere 3 ß 4 s, Vor doppelt Einschreibgeld 4 ß, (zusammen) 1 lb 12 ß 4 d So dann vor das Findlinghauß 6 ß 2 d
Pierre Poignée meurt en 1781 en délaissant deux enfants. Les experts estiment la maison à 1 700 livres. La masse propre à la veuve présente un déficit de 230 livres, celle propre aux héritiers de 188 livres. L’actif de la communauté s’élève à 843 livres, le passif à 1 238 livres
1781 (26.1.), Not. Zimmer (6 E 41, 1426) n° 478
Inventaire de la Succession de feu le Sr Pierre Poigné, vivant Entrepreneur des Carosses de cette ville et bourgeois de lad. Ville, dressé l’An 1780. – après son décès arrivé en lad° ville le 25 décembre 1779. Lesquels Biens ont été inventoriés à la Requête de Dlle Marie Madeleine nées Desruë, Veuve de feu led. S. Poigné, assistée de M. Jean Louis Ramé, Conseiller du Roi, l’un de ses Juges à la Maréchaussée d’Alsace et Baillif des Terres de la Noblesse de la Basse Alsace – Fait à Strasbourg ce 26 janvier 1780.
Feu led. Sr Poigné a delaissé pour ses seuls et uniques héritiers ab intestat savoir 1° Jean Baptiste Poigné, âge de 15 Ans ou environ et 2.do Pierre Poigné, agé de 4 ½ ans, Tous deux Enfans procréés par le Défunt avec lad. Dlle Marie Madeleine née Desruë sa Veuve et ses seuls et uniques héritiers ab intestat pour égales Portions, Au nom desquels a été présent à la Confection de cet Inventaire le Sr Pierre Francin, Chef de Cuisine chés Msgr. De Lord, et bourgeois de cetted° Ville, en qualité de tuteur établi par Justice auxd. deux héritiers
Trouvés dans une Maison sçituée en cette Ville de Strasbourg Ruë de Ste Elisabeth, appartenante à lad° succession et inscrite ci apràs ainsi qu’il suit Savoir
Meubles et effets. Au premier Etage, Dans la Chambre N° 1, Dans la Chambre N° 2, Dans la Chambre N° 3, Dans la Chambre N° 4 – Au second Etage, Dans la Chambre N° 1, Dans la Chambre N° 2, Dans la Chambre de la servante
Propriété d’une Maison et autre Bâtiment. Sçavoir une Maison, Cour et fond, avec toutes ses Appartenances, Droits et Dépendances, sçituée en cette ville de Strasbourg, Ruë de St Louis, d’un côté la D° Haan, de l’autre Dominique Germain, Cocher et bourgeois de cette dite Ville, par derrière Cerf Behr, Juif Negociant cidevant devant l’hôtel de Ribeaupierre, dont on paye annuellement une Rente foncière 20. l à (-), outre cette Rente foncière et quitte de toutes autres Charges, estimée par les Sr Huber, Goetz et Kaltner, Experts jurés de cette ville, suivant leur Billet d’estimation joint à la Minutte du 28 janvier 1780 à la somme de 6800 livres. De cette somme il convient de deduire lad. rente de 20 l. faisant en double Principal à raison de 4 pour cent par An 50. Deduction faite de lad. Rente de la manière que dit est l’estimation de lad. Maison se monte à la somme de 6750 livres. La propriété de lad. Maison est constatée par acte passé à la Chambre des Contrats de cette ville le 20° janvier 1744
Et un Bâtiment situé en cette Ville au Canton dit Grünauel servant d’Ecurie et Remise pour les fiacres (…)
Cette Maison et autre Bâtiment est échu à feu led. S. Poigné et à lad° Dlle sa Veuve ainsi qu’il appert par l’Inventaire de la succession de feu le Sr Pierre Dubocq, vivant Entrepreneur des Carosses de cette ville de Strasbourg et bourgeois de lad° Ville, reçu par le Notaire soussigné le 14 octobre 1774.
Remploi des Biens de la Dlle Veuve stipulés pour par son Contrat de mariage. Conformément à l’inventaire de la succession du Sr Pierre Dubocq, vivant Entrepreneur des Carosses et bourgeois de cette ville de Strasbourg reçu par le Notaire soussigné en 1774, il est échu à lad. Dlle Veuve pour sa moitié aux Biens délaissés par feu led. Sr Dubocq en lad. Ville et dont Remploi doit être fait
(f° 11) Etat sommaire du présent inventaire. Copie du Contrat de mariage passé devant M° Humbourg ci devant Notaire royal résidant en cette ville le 20 septembre 1758.
Biens propres à la Dlle Veuve. Propriété d’une maison (6750, dont la moitié appartient en propre à la veuve) 3375, Et la moitié indivise d’un bâtiment (1800) 900, Dettes actives 168, Remploi 29, Total général 4473 – Dettes passives 5286, Excedent des dettes passives 813 livres
S’ensuit la description des biens propres aux héritiers du Defunt, Habits et Linges 59, Propriété d’une moitié d’une maison et autre bâtiment 3575 et 900, Dettes actives 168, Remploi 29, Total général 4532 – Dettes passives 5286 livres, Excedent des dettes passives 754 livres
Enfin suit aussi la Description des Biens apparteans à la Communautén Total des meubles et effets 285, Vins, Tonneaux et Cuves 26 ; Voitures 1058, Chevaux et harnois 1219, Foin, Avoine, Paille et sons 97 Argenterie 39, Argent comptant 369, Dettes actives 286, Total général 3372 livres – Dettes passives 4952, Excedent des dettes passives 813 livres 1580 livres
Les Dettes passives de lad° succession excedent la Totalité de la Masse active de a somme de 3147 livres
Abschatzung Vom 28.ten jenner 1780. Auff begehren Weÿland Herr piette Bongnie Seel. Hinterlassene frau Wittib und Erben ist Eine behausung alhie in der statt strasburg beÿ S. Loui Gelegen Einseÿts neben Herr scherrmain dem Kutscher ander seÿts Neben Frau Hannin wittib und Hinten auf den Rapolsteinischen Hoff stosend gelegen solche behausung bestehet in forder und zweÿ nebens gebäu worinnen Zweÿ stuben Eine Kuchen und Etliche Kammern, ferner befindet sich Eine stallung und Remise darüber seÿn die dachstuhl mit breidzigel belegt hat auch Ein gewölbter Keller Hof und Brunnen Vor und um Dreÿ tausend Vier Hundert gulden
Der Zweÿte begriff (…) Von uns unterschriebenen der statt strasburg geschwornen Werckmeister und Vorhero geschehener besichtigung mit aller jhrer gerechtigkeit dem jetzigen wahren werth nach Estimirt und angeschlagen worden Vor und um Zweÿ tausend Sieben Hundert gulden [unterzeichnet] Hueber, Götz WMstr. Kaltner WMstr.
Copie du Contrat de mariage (…)
Fils d’Alexandre Desrues et de Madeleine Dubocq d’Etréville en Roumois, François Alexandre Desrues épouse en 1786 Marie Madeleine Lienhard, fille du maître de poste de Willgottheim Jacques Lienhard : contrat de mariage, célébration. Marie Madeleine Desrues, veuve de l’entrepreneur de fiacres Pierre Pougnée, fait donation de sa maison et de son entreprise au futur époux (son frère).
1786 (24.11.), Not. Zimmer (6 E 41, 1445) n° 329
Eheberedung – persönlich erschienen Herr Franz Alexander Desrues, Weiland Alexander Desrues, gewesenen Burgers Zu Etreville in der Normandie mit weiland Frauen Magdalena gebohrner Dubocq ehelich erzeugter Sohn, als Bräutigam an einem
So dann Jungfrau Maria Magdalena Lienhardtin, Herrn Jacob Lienhardt des Postmeisters Zu Wildheim mit Frauen Maria Anna gebohrner Lorentzin ehelich erzeugte Tochter, mit Genehmhaltung ihrem Herrn Vaters und beiständlich besselben, als Braut an dem andern theil
6° In Ansehung dieser Eheverlobnuß hat Frau Maria Magdalena gebohrne Desrues Weil. H. Peter Pougnée des gewesenen Entrepreneur des fiacres und burgers dahier hinterbliebene Wittib, beÿständlich H. Johann Niclaus Didier des fondeur und Burgers alhier Herrn Alexander Desrues, deroselben eheleiblichen Bruder und Hochzeiter, aus freiem Willen und in Erwägung der ihro schon viele Jahre her geleisteten treuen Diensten unter nachstehenden Bedingungen und reservationen eigenthümlich cedirt, abgetreten und übergeben, welche auch für sich und seine Erben in solche Weise angenommen Zu haben bekannt,
Erstlich die Ihre Frn Poignée bis dahero Zuständig geweste Behausung, Hof, Hoffstatt mit allen derselben Begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten gelegen alhier Zu Straßburg ohnfern der Königl. Pfarrkirch St. Louis 1.s. neben Frn Haanin 2.s. neben Jgfr Germain und hinten auf H. Cerf Behr den Handels Juden tochter, so außer fünf Schilling Boden Zins etwa, freÿ, ledig und eigen seÿe
Item ein Gebäude, in Remise, Stallung und Heubühnen bestehend, gelegen alhier Zu Straßburg ohnfern S. Elisabethe Gaß auf dem sogenannten Grünauel, 1.s. und 2.s. Allmend und hinten auf den teutschen mehren Hospital stosend, wovon und Zwar von Grund und Boden Löbl. Stadt Pfenningthurn Jährlich 36 Gulden ane Bodenzinß Zu reichen sonsten aber ledig und eigen
und dann das samtliche Schiff und geschirr, Wägen, Kutschen und Pferd, samt deren Geschirr Zur Entreprise des fiacres gehörig, Heu, Habern Stroh und üerhaupt was Zum Fuhrwesen dienlich seÿn mag, wie alles in dem hiebeÿ producirten und anliegend verbliebenen von denen Parthen ne varietur paraphirt und unterschriebenen Etat, datirt Straßburg den 23. Nov. 1786. mit mehrern enthalten ist.
Welche Cession, Übergab und Annahm, jedoch anderst nicht dann unter nachstehenden ausdrucklichen Reservationen und Bedingungen geschehen als, a) deß Er der Hochzeiter die vorgemelte Behausung und dem Gebäude jährlich zu reichen habende Bodenzinß Zu übernehmen und die in Anno 1787 verfallende Zum erstenmal, also auch künftighin zu entrichten habe, b) behält Sie Frau Poignée sich den Genus der samtlichen hievor cedirten Posten bis en 31. sten Dec.bre dieses Jahres, bestens vor, dahingegen leidet dieselbe auch alle und jede bis dahin aufgehende Haushaltungskösten, wie auch die schuldige Abgagen, Zins und Beschwerden, ohne einige Ausnahm, c) Hat sie Fr. Poignée die Cedentin sich eine in Berührter Behaußung ihro beliebige Wohnung in einer Stube, Zwo Kammeren, welche Zu deroselben Wahl stehen sollen, wie auch Platz Zu Holtz, wein und schwartz Getüch auf Lebenslang und ohne Entgeld bestend vorbehalten, d), e) überläßt Sie Fr. Poignée beiständlich wie gedacht, gemeltem H. Desrues ihrem Bruder und hochzeiter erwehnte Immobilien beneben dem Schiff und geschirr, und was in angeführtem Etat enthalten für und um die Summ von 24.000 Gulden hiesuger current
den 24. Novembris Anno 1786 [unterzeichnet] François Alexandre Desruës, Madgelen Lienhart
(version abrégée en français) 6° En Consideration de ce Mariage la D° veuve Poigné, assistée du Sr Didier, volontairement et dans les vües de recompenser les Services fidels que lui a rendu pendant plusieurs années le Sr futur époux, son frère, lui a cédé et abbandonné en toute propriété, sous les conditions et reservations ci après, ce acceptant pour lui et ses héritiers de la manière qui dit est Premierement la Maison, Appartenant jusqu’à présent à lad. D° veuve Poignée avec Sa Cour, fond, tous ses droits, appartenances et dépendances, scituée en cette ville de Strasbourg près l’eglise Roïale de St Louis, d’un côté le Dlle Haan, de l’autre la Dlle Germain et par derrière sur le Sr Cerf Ber, Juif Banquier, franche et quitte de toutes Charges a l’Exception de vingt sols ou environ de rente foncière
Plus un bâtiment, consistant en remise, ecurie et Grenier, scitué en cette ville de Strasbourg près la rue Ste Elisabethe, au quartier dit Grünauel (…)
Mariage, Willgottheim (cath. f° 5-v)
Hodie 5 mensis decembris anni 1786 (…) sacro Matrimonÿ Vinculo conjuncti fuerunt Franciscus Alexander Derüe filius defunctorum parentum Alexandri derüe et Magdalenæ dubosc in vivis conjugum in detreville in Normandia Rumois commorans à pluribus jam annis in argentinæ in dictâ parochiâ (ad sanctum Ludovicum) et Magdalena Lienhard filia Jacobi Lienhard veredarÿ et præpositi in Wilgotheim et Mariæ Lorentz conjugum ibidem commorantium (signé) François alexandre Desruë, Magdalena Lienhardt (i 7)
Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison qui appartient au mari. Les apports du mari s’élèvent à 6 381 livres, ceux de la femme à 1 312 livres.
1786 (29.12.), Not. Zimmer (6 E 41, 1437) n° 768
Inventarium über Herrn Frantz Alexander Desrues des Entrepreneur des fiacres und Fraun Mariä Magdalenä gebohrner Lienhardin, beden Ehegatten und burgere alhier Zu Straßburg einander in die Ehe Zugebrachte Nahrungen auffgerichtet Anno 1786. – in ihre den 5. Decemb: 1786 angetrettene Ehe einander vor unverändert Zugebracht, welches auf ihr beeder Ehegatten Ansuchen und Zwar der Ehefrauen beiständlich H. Johann Conrad Schell des Siegristen bei der Königlichen Pfarreÿ St Louis alhier inventirt (…) So geschehen und angefangen alhier Zu Straßburg den 23. Decembris Anno 1786.
In einer alhier Zu Straßburg ohnfern der Königlichen Pfarrkirch St Louis gelegenen, hiehero gehörigen und hernach beschriebenen behausung befunden worden wie folgt
(f° 8-v) Eigenthum ane einer behausung und Gebäude. (M.) Erstlich eine Behausung, Hoff, und Hoffstatt mit allen deren begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten gelegen alhie Zu Straßburg ohnfern der Königlichen Pfarrkirch St Louis, einseit neben Frau Haanin, anderseit neben Jgfr Germain und hinten auf HH Cerf Behr den Handelsjuden stosend, so auser fünff Schilling järlich Löbl. Stifft St Thomlæ auf Mathæi, Zu entrichtenden Bodenzins und hernach gemelten Passiv- Capital frei ledig eÿgen
(M.) So dann ein gebäude in Remises, Stallung und Heubühnen (…)
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Ehemanns in die Ehe gebrachtes Gut, Sa. Wein und leerer faß 223, Sa. Kutschen, Wägen und Gefährden 1797, Sa. Schiff und geschirr wie auch Eisen und Leders Zur Entreprise und Fuhrwerck gehörig 254, Sa. Pferd samt deren Geschirr 3055, Sa. Heu, Habern und Strohe 655, Sa. Silber und dergleichen Geschmeids 35, Sa. baarschafft 2100, Sa. Eigenthums ane einer behaußung und Gebäude 6250, Summa summarum 14.731 lb – Schulden 8000, Nach deren Abzug 6371 lb, Wird nun deßen Hälfte ane denen haussteuren hier beigesetzt antreffend 9 lb, des Ehemanns in die Ehe gebrachtes Vermögen 6381 lb
Diesemnach wird auch der Ehefrauen in die Ehe gebrachtes Guth beschrieben, Sa. haußraths 404,, Sa. Fruch 175, Sa. Weins 75, Sa. Silbers und dergleichen Geschmeids 29, Sa. goldener Ring und dergleichen Geschmeids 19, Sa. baarschafft 600, Summa summarum 1302 – Wird nun deroselben Helfte an den eingegangenen haussteuren hier beigerechnet 9 lb, Der Ehefraun in die Ehe gebrachtes Guth 1312 lb
Nicolas Alexandre Desrues et les enfants issus du mariage de Marie Madeleine Desrues avec le commissionaire de roulage Louis Joseph Gabriel Lacombe vendent par adjudication la maison au commis négociant François Studhammer
1826 (4.12.), Strasbourg 4 (64), Me Hatt n° 3167
Cahier des charges du 20. septembre n° 3037, Adjudication préparatoire n° 3100 du 6 novembre et 3134, Adjudication définitive – Nicolas Alexandre Desrues, propriétaire, poursuivant la licitation, vente ordonnée par jugement du Tribunal Civil rendu le 27 juillet dernier, et Louis Joseph Gabriel Lacombe, commissionaire de roulage, père et tuteur légal de ses enfants mineurs 1. Marie Madeleine, 2. Eléonore, 3. Marie Fanny, 4. Louise Alexandrine et 5. Joseph Alexandre François procréés avec Marie Madeleine Desrues – jugement du 25 juin et rapport d’experts du 7 juillet entériné
à François Studhammer, commis négociant
Désignation de l’immeuble, une maison sise en cette ville rue St Louis n° 9 , d’un côté le Sr Goerner, d’autre le Sr Lavasse chargeur à la douane, consistant en bâtiment principal sur la rue, cour, cave, pompe, bâtiment en ailes et bâtiment du fond, estimé 11.500 francs, adjudication préparatoire à Chrétien Thimothée Roser baquetier pour 13.260 francs
Rapport d’experts du 7 juillet – Jean Daniel Vogt, Philippe Jacques Hennenberg et Jean Chrétien Arnold architectes (avons reconnu qu’elle consiste en un bâtiment principal sur la rue, cour avec pompe, bâtiment en ailes et bâtiment du fond, quoique composée de plusieurs bâtiments et d’une cour assez spacieuse nous n’avons pas pu trouver aucun moyen de le partager favorablement. Nous avons pris le détail, nous avons commencé par le rez de chaussée de la maison principale qui renferme en entrant passage à porte cochère et escalier, à gauche deux chambres, escalier dérobé, entresole servant de bucher, dessous cave, premier étage cage d’escalier, cinq chambres, cuisine et escalier dérobé, second étage cage d’escalier, sept chambres et cuisine au dessus comble à deux greniers, au premier deux chambres de linge sale et couverte à tuilles doubles, Aile droite, rez de chaussée, buanderie et écurie, premier étage, galerie, trois chambres, dessus comble à mi pan couvert à tuiles doubles, aile gauche, rez de chaussée, remises, étable à porcs et -lieux. Premier étage, galerie, deux chambres et lieux, dessus comble à mi pan couvert à tuiles doubles, Bâtiment du fond, rez de chaussée sous solives dessus comble à la mansarde couvert à tuiles doubles, estimé à la somme de 11.500 francs
Etablissement de la propriété, de la succession d’Alexandre Desrues, commissionnaire de roulage, leur père et grand père auquel il a été abandonné par contrat de mariage reçu M° M° Zimmer le 24 novembre 1786, grevé d’une rente foncière de 1 fr au profit de la Fondation St Thomas – adjugée pour 15.900 francs.
Enregistrement, acp 181 F° 146-v du 12.12.
Fils du commissionnaire François Louis Studhammer, François (André) Studhammer épouse en 1810 Marguerite Sibille Hansen, originaire de Quiddelbach près de Nürburg
Mariage, Strasbourg (n° 346) L’an 1810 le 30° jour du mois de juillet (…) sont comparus François André Studhammer, âgé de 23 ans, cocher né en cette ville le 7 août 1786 y domicilié fils de feu François Louis Studhammer, commissionnaire, et de feu Barbe Frantz, décédés en cette ville le premier le 27 frimaire an XIV et la seconde le 7 thermidor an III (…) et Marguerite Sibille Hansen, âgée de 33 ans, domiciliée en cette ville depuis 21 mois, née à Quittelbach, département du Rhin et Moselle le 3 juin 1777, fille de Jean Frédéric Hansen, garde forestier impérial audit lieu consentant (…) et de Marie Elisabeth Dresers, décédée à Quittelbach le 7 novembre 1797 (signé) François andre Studhmmer, maria margkriete Sibilla Hansen (i 28)
Registre de population 600 MW 83 – Rue du Vent n° 9 f° 574 (i 121)
Stutthammer, François, 1785, Commissionnaire, né à Strasbourg, (auparavant) rue des Tonneliers 6, Entré av. 1827
id. née Hanssen, Sybille, 1780, Ep. née à Quitelbach, (à Strasbourg depuis 1806)
François Studhammer meurt en 1847 après avoir institué sa nièce Marie Mélanie Studhammer pour légataire universelle, la donation ne devenant effective que si la donataire atteint sa majorité
1847 (21.5.), Strasbourg 10 (109), Not. Zimmer n° 6598
Inventaire de la succession du sieur François Studhammer en son vivant négociant à Strasbourg où il est décédé le 29 avril dernier
LL’an 1847 le vendredi 21 mai à Strasbourg en la maison mortuaire, à la requête de 1° Sr Antoine Studhammer, manouvrier demeurant et domicilié à Strasbourg, frère germain du défunt, 2° M. Marie Napoléon Théodore Sébastien Burtz, notaire demeurant et domicilié à Strasbourg, agissant ès présentes comme étant spécialement délégué par ordonnance de Mr le Président du tribunal civil de Strasbourg à la date du 6 mai présent mois à l’effet de représenter 1° le sieur Laurent Studhammer, sans état actuellement connu, émigré en Amérique, autrefois ferblantier à Strasbourg où il est domicilié de droit, 2° Dame Marie Anne Studhammer épouse du Sieur Lefebre, autrefois cafetier à Strasbourg & actuellement commis négociant demeurant & domicilié à Paris, le Sr Studhammer neveu & Mme Lefebre niéce dud. défunt comme étant les enfants de feu Joseph Studhammer, frère germain de de dernier décédé à Strasbourg (…) 3° M. Georges Félix Studhammer, garçon de secours à l’hospice des orphelins de Strasbourg où il demeure et est domicilié, frère consanguin dudit défunt, assistée de officieusement du sieur Adolphe Beyer, employé des dits hospices, demeurant et domicilié à Strasbourg,
Lesdits Antoine Studhammer & feu Joseph Studhammer issus conjointement avec ledit François Studhammer du mariage d’entre feu François Studhammer père et Marie Barbe Frantz, sa première femme et Georges Félix Studhammer issu du second mariage dudit François Studhammer père avec Catherine Diebold aussi décédée, le sieur Antoine Studhammer habile à se dire et porter héritiers du défunt pour 10/24, les représentations de Joseph Studhammer pour pareille quotité ou Laurent Studhammer pour 5/24 et Mad. Lefebre pour 5/24. (…) sur la représentation des objets qui sera faite par Sophie Wendling, en condition chez le défunt comme fille de secours
(vacation du 22 juin) Dlle Mélanie Studhammer, sans état, née le 10 juillet 1830 demeurant et domiciliée à Strasbourg, fille dudit sieur Antoine Studhammer et de Catherine Weber épouse de ce dernier, légataire universelle de la succession délaissée par le sieur François Studhammer, vivant négociant à Strasbourg, suivant testament olographede ce dernier à la date du 12 mars 1853, trouvé dans les papiers de Mr Studhammer depuis la première vacation du présent inventaire ét déposé au rang des minutes de M° Zimmer, soussigné, suivant acte reçu par lui le 29 mai 1847 en vertu d’une ordonnance de M. le Président du tribunal civil de Strasbourg à la date du 28 mai même mois. Et attendu qu’aux termes du testament préallégué le capital revenant à Mlle Studhammer devra être partagé par parts égales entre la famille restante d’Antoine & Joseph Studhammer dans le cas où la dite Dlle Studhammer décéderoit avant sa majorité (…)
Chambre au rez-de-chaussée prenant jour par deux croisées sur la rue, Chambre contiguë à la précédente, Chambre d’habitation au premier donnant vers la cour, Chambre à coucher, Cuisine au balcon du premier, Au grenier, Chambre à linge sale, Chambre garnie occupée par M Scherrer, Petite chambre dans la cour, Cuisine, Cave
acp 361 (3 Q 30 076) f° 51-v du 21 mai – argent comptant 2841, créances 44.625
acp 362 (3 Q 30 077) f° 59-v du 25 juin (vacation du 22 juin) mobilier y compris celui de la vacation du 21 mai 49.814
acp 372 (3 Q 30 087) f° 70 du 3 juin 1848 (succession déclarée le 28. 8.bre 1847 N° 210) report 48.466 dont on déduit comme porté à tort dans la première vacation 2000 reste 46.466, report de la seconde vacation 1347 à joindre aux valeurs mobilières 10.717, total 58.561
Passif 36.242, reste 22.189, décompte de Simon Wendling 14, total 22.302.
Immeuble Une maison sise à Strasbourg rue St Louis N° 9
Décès, Strasbourg (n° 899)
Acte de décès. Le 30 avril 1847 (…) lesquels nous ont déclaré que François André Studhammer, âgé de 60 ans, né à Strasbourg, négociant, veuf de Marguerite Sibille Hansen, domicilié à Strasbourg fils de feu François Louis Studhammer, commissionnaire, et de feu Barbe Frantz, est décédé le 29 avril 1847 à trois heures de relevée en la maison rue du Vent N° 9 (i 112)
Marie Mélanie Studhammer épouse en 1849 Jean Michel Schæffer
1849 (13.4.), Strasbourg 10 (113), Not. Zimmer n° 7755
Contrat de mariage – ont comparu 1. M. Jean Michel Schaeffer, propriétaire demeurant et domicilié à Strasbourg, fils légitime né le 26 octobre 1816 du sieur Joseph Schaeffer, propriétaire, et Barbe Wintz conjoints demeurant à Strasbourg d’une part
2. Mlle Marie Mélanie Studhammer, sans état, demeurant et domiciliée à Strasbourg, fille légitime née le 11 juillet 1830 du mariage du sieur Antoine Studhammer, propriétaire, et Catherine Weber son épouse demeurant ensemble en ladite ville,
acp 381 (3 Q 30 096) f° 71-v du 17.4. – régime de communauté de biens réduite aux acquêts. Les apports du futur consistent en mobilier évalué à 177 francs
Une Maison à Strasbourg rue Ste Elisabeth N° 5
Les apports de la future épouse constistent dans les legs à elle faits par feu son oncle François Studhammer négociant à Strasbourg et constaté par inventaire reçu Zimmer notaire le 21 mars 1847
Donation réciproque par les futurs au survivant d’eux 1° de l’usufruit des biens de la communauté,n 2° de lusufruit de la moitié de tous les biens composant la succession
Donation par la future au futur en cas de survue mais sans enfant de la moitié en propriété de tous les biens meubles et immeubles composant sa succession, cette donation tiendra lieu de la donation d’usufruit sus stipulée
Renonciation par Félix Studhammer, sans état à Strasbourg, Antoine Studhammer, propriétaire den ladite ville, de tous droit qui pourraient leur compérer au legs universel fait à la future épouse en cas de décès avant sa majoroté et à toutes actions tendant à contester la validité dudit testament
Antoine Studhammer, père de Marie Mélanie, rachète les droits de Marie Anne Studhammer, femme de Charles Lefevre
1849 (20.3.), Strasbourg 10 (113), Not. Zimmer n° 7702
Transaction – ont comparu 1. Le sieur Pierre Nuss, menuisier demeurant et domicilié à Strasbourg, agissant en qualité de mandataire de Dame Marie Anne Studhammer, épouse du sieur Charles Lefevre, employé demeurant ensemble à Paris (…)
2° le sieur Antoine Studhammer, manœuvre demeurant et domicilié à Strasbourg, agissant en qualité d’administrateur légal de Dlle Mélanie Studhammer mineure, sans état domicilié avec ledit sieur Studhammer son père
Lesquels ont exposé ce qui suit. Feu François Studhammer décédé négociant à Strasbourg le 29 avril 1847 a fait un testament olographe en date du 12 mars 1843, déposé pour minute à M° Zimmer, soussigné, par acte reçu par lui le 29 mai 1847 en conformité d’une ordonnance de M. le Président du tribunal civil de Strasbourg en date du 28 mai 1847. Par ce testament le dit testateur a institué pour légataire universelle ladite Dlle Mélanie Studhammer sauf l’acquittement de legs particuliers y contenus et sous les conditions suivantes. Jusqu’à la majorité de ladite Mélanie Studhammer le capital doit être placé par première hypothèque pour les intérêts servir à son éducation et dans le cas où ladite Dlle Studhammer viendrait à mourir avant sa majorité, ledit capital devra être partagé par parts égales à chacune d’elles, entre la famille restante d’Antoine & de Joseph Studhammer.
Mme Lefevre est l’une des représentantes de la branche de Joseph Studhammer. Le Sr Antoine Studhammer comparant désirant établir sa fille ladite légataire universelme par mariage et ne voulant pas cependant la voir contracter ce lien sans avoir au préalable d’une part fait casser l’effet éventuel de la condition de majorité imposée à la légataire pour recueillir le legs et d’autre part prévenir toute contestation qui pourrait s’élever sur la validité du testament, en ce que les dites conditions suspendent provisoirement la propriété des biens dépendany du dit legs universel pour ne les fixer que lors de l’accomplissement de la condition soit sur la tête de la Dlle Mélanie Studhammer, soit sur la tête des représentants des branches d’Antoine et de Joseph, quoiqu’en réalité cette clause ne présente absolument qu’un legs à condition suspensive, disposition parfaitement licite, n’ayant aucunement le caractère d’une substitution prohibée (…)
la Dame Lefevre renonce en faveur de Mlle Mélanie Studhammer
1° à tous droits qui pourraient lui compéter audit legs universel dans le cas où la Dlle Mélanie Studhammer mourrait avant sa majorité, de manière que celle-ci soit propriétaire définitive à partir de ce jour
2° à toute action tendante à contester la validité du dit testament en raison de son caractère de substitution prohibée qu’il renfermerait ou de toutes autres illégalités dont il pourrait être entaché – moyennant 1000 francs à titre de transaction
Marie Mélanie Studhamer, femme du greffier de la justice de paix Jean Michel Schæffer meurt avant d’avoir atteint ses vingt-et-un ans. Son mari est donataire de la part qui lui revient à la maison sans disposition testamentaire.
1851 (15.3.), Strasbourg 10 (118), Not. Zimmer n° 8897
Inventaire de la succession de Dame Marie Mélanie Studhamer en son vivant épouse de Mr Jean Michel Schaeffer, greffier de la justice de paix du canton Sud de la ville de Strasbourg, décédée en minorité en ladite ville le 23 février 1851 & de la communauté de niens qui a existé entre entre elle & son mari survivant
L’an 1841 le samedi 15 mars à neuf heures du marin, à la requête et en présence I° de Jean Michel Schaeffer, greffier de la justice de paix du canton Sud de la ville de Strasbourg agissant 1° à cause de la communauté de biens réduite aux acquêts partageable par moitié qui a existé entre lui & D° Marie Mélanie Studhammer, sa défunte épouse, aux termes de leur contrat de mariage passé devant M° Zimmer notaire soussigné m 14 avril 1849, 2° à raison des reprises qu’il peut avoir à exercer sur ladite communauté pour biens propres aliénés ou dénaturés pendant le mariage, 3° & comme donataire en pleine propriété aux termes de son contrat de mariage ci-dessus énoncé de la moitié de tous les biens meubles et immeubles dépendant de la succession de sa femme défunte
II° de Mr Antoine Studhammer père propriétaire, agissant tant en son nom personnel qu’au nom & comme poursuivant les droits de D° Catherine Weber son épouse les deux père et mère de la défunte, III° de M° Charles Noetinger, notaire, agissant (…) à l’effet de représenter Mr Laurent Studhammer, sans état actuellement connu, émigré en Amérique; autrefois ferblantier à Strasbourg où il est domicilié de droit, tous les requérants demeurant et domiciliés à Strasbourg. Lesdits conjoints Antoine Studhammer habiles à se dire héritiers à réserve en détail pour moitié de ladite défunte D° Schaeffer leur fille, Mr Schaeffer veuf susnommé habile à se dire et porter héritier pour l’autre moitié de sa femme défunte en vertu de la donation contenue dans son contrat de mariage, Et Mr Laurent Studhammer représenté ès présentes à cause des droits qui peuvent lui compéter dans la succession de Mr François Studhammer en son vivant négociant à Strasbourg, succession qui se trouve confondue, ainsi qu’il sera établi ci après dans celle de la défunte D° Schaeffer.
De tout quoi a été dressé le présent procès verbal à Strasbourg en la maison mortuaire rue St Louis N° 9
acp 399 (3 Q 30 114) f° 77-v du 20.3. (succession déclarée le 11 août 1851 n° 657) Communauté, mobilier 196
Succession, mobilier recueilli dans la succession de François Studhammer 1364, garde robe 238
acp 402 (3 Q 30 117) f° 67 du 14.8. (vacation du 12 août) Après la clôture de la première vacation, il s’est trouvé parmi les papiers de feu M. Studhammer le testament olographe de ce dernier du 12 mars 1843 déposé en l’étude de M° Zimmer le 29 mai 1847. Par cet testament (…)
Valeurs dépendant de la succession 1° créances inexistantes 49.960, 2° objets mobiliers dont M Antoine Studhammer doit compte 118, 3° idem dont la femme Laurent Studhammer a pris possession 81, 4° idem à remplacer par la communauté Schaeffer 67, total 50.177, dont à déduire les sommes payées par Antoine Studhammer comme administrateur des biens de sa fille 30.007, reste 20.173, dont les ¾ font 15.130 et le quart 5012
5° créances dans lesquelles Laurent Studhammer a droit au quart et objets mobiliers de la maison ci après indiquée 8698
6° Une maison à Strasbourg rue St Louis N° 9 grevée de dettes 7500 dont le quart 1875 Report 8698, revient au Sr Laurent Studhammmer 2174, déduire 1875 reste 299, Ensemble 5311
Succession de Mélanie Studhammer. Mase active de la communauté, 1° objets mobiliers 196, 2° argent comptant 1275, 3° loyers arriérés et intérêts de capitaux 420, 4° récompenses dues par M Schaeffer 16.856
Masse passive de la communauté, frais de maladie 372, reprises 19.662
Immeuble dépendant de la succession, les ¾ de la maison ci devant indiquée
Jean Michel Schæffer se remarie avec Barbe Roos, originaire de Bœrsch
1852 (16.7.), M° Burtz
Contrat de mariage – Jean Michel Schaeffer, greffier de la Justice de paix à Strasbourg veuf de Marie Mélanie Studhammer son épouse à Strasbourg d’une part
et Barbe Roos majeure à Strasbourg, fille de Gualbert Roos, propriétaire et de Catherine Gruber à Bœrsch
acp 411 (3 Q 30 126) f° 77 du 20.7. – Stipulation de régime de communauté de biens réduite aux acquêts réserve d’apports et d’héritages
Les apports du futur époux consistent 1° en son office de greffier de la Justice de paix, 2° son cautionnement montant à 4000 francs, 3° une maison rue Ste Elisabeth n° 5, 4° un mobilier estimé 1500 francs
Les apports de la future épouse consistent en une somme de 1000 francs argent comptant.
Donation réciproque par les futurs au survivant d’eux de l’usufruit de toute la succession
Les héritiers Studhammer exposent la maison aux enchères. Bernard Thœnemann, propriétaire de la maison voisine (ensuite n° 22) s’en rend acquéreur.
1851, Strasbourg 10 (120), Not. Zimmer n° 9201
Cahier des charges – L’an 1851 le lundi 6 octobre. Ont comparu 1) Mr Antoine Studhammer, propriétaire agissant tans en son nom que comme mandataire de D° Catherine Weber, sa femme demeurant et domiciliée avec lui, 2° M. Jean Michel Schaeffer, greffier de la justice de paix du canton Sud de la Ville de Strasbourg, veuf de Dame Marie Mélanie Studhammer, son épouse décédée, agissant en son nom personnel, 3° Et D° Thérèse Heuser, femme du sieur Laurent Studhammer autrefois ferblantier eà Strasbourg & dont l’existence n’est pas reconnue, agissant cette Dame en conformité de l’article 141 du code civil au nom et comme tutrice er administratrice légale des biens de Théodore Studhammer, son fils mineur demeurant et domicilié avec elle, né à Strasbourg le premier janvier 1843 de son mariage avec son mari présumé absent, tous les comparans demeurant et domiciliés à Strasbourg
Désignation de la maison à vendre – Une maison avec cour, puits, appartenances & dépendances, sise à Strasbourg rue Saint Louis N° 9, tenant d’un côté à M. Thoenemann de l’autre côté à M. Ulrich, par devant à la rue & par derrière au petit séminaire. Cette maison est composée 1° d’un principal corps de logis donnant sur la rue, 2° de deux bâtimens latéraux renfermant logement, magasins, grenier à foin & écurie, 3° d’un bâtiment dau fond de la cour, renfermant de grands gerniers. Cet immeuble sera exposé aux enchètes sur la mise à prix de 10.000 francs.
Etablissement de la propriété. La maison avec dépendances ci-dessus désignée dépendait de la succession de M. François Studhammer, en son vivant négociant à Strasbourg où il est décédé le 29 avril 1857 sans délaisser d’enfants ni ascendants. Le testament olographe dudit défunt en date de cette ville du 12 mars 1843 a été déposé après l’accomplissement des formalités voulues par la loi au rang des minutes de M° Zimmer, notaire soussigné, suivant acte reçu par lui le 29 mai 1847 en conformité d’une ordonnance de M. le Président du tribunal civil de Strasbourg en date du 28 du même mois de mai. Par ce testament le dit François Studhammer avait institué pour sa légataire universelle D° Marie Mélanie Studhammer épouse de Mr Schaeffer, l’un des comparans, sous la condition suspensive néanmoins que dans le cas où la légataire universelle vînt à mourir avant sa majorité, la portion qu’elle aurait recueilli après l’acquittement de divers legs particuliers faits par le testateur aux personnes dénommées audit testament, serait partagée par parts égales entre la famille restante d’Antoine & de Joseph Studhammer,les deux frères germains du défunt. Or la famille d’Antoine Studhammer est représentée par le sieur Antoine Studhammer, l’un des comparants qui auroit eu à recevoir la moitié & la famille de Joseph Studhammer se compose des représentants de ce dernier qui sont Dame Marie Anne Studhammer alors épouse de Mr Charles Lefevre, employé à Paris, 2° & le Sr Laurent Studhammer l’absent auxquels serait revenu ensemble l’autre moitié ou à chacun un quart. M. Antoine Studhammer & la Dame Lefèvre ont renoncé, chacun en ce qui le concerne, en faveur de Mad. Schaeffer aux droits qui viennent d’être énoncés, résultant au profit dudit testament, dans le cas où la Dame Schaeffer mourroit avant sa majorité, ainsi quu’il résulte quant à Mad. Lefèvre d’un acte de transaction reçu par M° Zimmer, notaire soussigné, le 20 mars 1849 & quant à M Antoine Studhammer du contrat de mariage des époux Schaeffer, reçu par le même notaire le 14 avril de la même année. Par suite de cette renonciation Mad. Schaeffer était devenue seule propriétaire définitive des trois quarts indivis de ladite maison dont le dernier quart n’a continué à lui appartenir que conditionnellement & sauf les droits éventuels du Sr Laurent Studhammer. La condition de survie de Mad. Schaeffer à l’époque de sa majorité ne s’étant pas accomplie, cette dernière étant décédée en minorité le 23 février dernier, ses droits à ladite succession & par suite à la maison qui en dépend sont restés limités aux dits trois quarts & le dernier quart est devenu la propriété définitive du Sr Laurent Studhammer qui n’avait fait aucune renonciation à ses droits.
Il résulte d l’inventaire dressé après le décès de Mad° Schaeffer par ledit M° Zimmer, en date au commencement du 15 mars dernier, que celle-ci a laissé pour seuls héritiers à réserve de la moitié de sa succession ses père et mère les conjoints Antoine Studhammer sus nommés & M. Schaeffer comparant, comme donataire en propriété de pareille portion des biens meubles & immeubles de ladite défunte son épouse, en vertu de son contrat de mariage ci-dessus relaté. En conséquence des différentes transmisions, la maison appartient actuellement aux conjoints Antoine Studhammer pour 3/8, à M. Schaeffer pour pareille quotité 3/5 et au sieur Laurent Studhammer pour un quart ou 2/8, unité représentée 8/8.
M. François Studhammer avait fait l’acquisition de ladite maison de M. Nicolas Alexandre Desrues, propriétaire à Strasbourg & de 1° Marie Madeleine Eléonore Lacombe 2° Marie Fanny Louise Alexandrine Lacombe, 3° & Joseph Alexandre François Lacombe, enfans mineurs de M. Louis Joseph Gabriel Lacombe, commissionnaire de roulage à Strasbourg, nés de son mariage avec Dame Marie Madeleine Desrues son épouse dont ils étaient les seuls héritiers. Cette acquisition résulte d’un procès verbal d’adjudication définitive dressé le 4 décembre 1826 par M° Hatt, alors notaire à Strasbourg, commis à cet effet suivant jugement rendu par le tribunal civil de première instance séant en cette ville le 25 juin de la même année. Ladite acquisition a eu lieu moyennant le prix de 15.900 francs qui a été payé par M. François Studhammer aux termes d’une quittance reçue par le même M° Hatt le 28 mai 1828 contenant main-levée de l’inscription d’office prise au bureau des hypothèques de Strasbourg le 30 décembre 1826 volume 197 N° 23 lors de la transcription du procès verbal d’adjudication sus énoncé au volume 197 N° 25. Ces vendeurs avaient recueilli ladite maison dans la succession de M. Alexandre Desrues, en son vivant commissionnaire de roulage à Strasbourg, leur père et grand père respectif auquel elle avait été abandonnée en vertu de son contrat de mariage devant M° Zimmer père alors notaire en cette ville le 24 novembre 1786. La propriété de la même maison se trouve encore constatée par un contrat de vente passé en la cidevant Chambre des Contrats de Strasbourg à la date du 20 janvier 1744.
Etat hypothécaire. (…), Charges, clauses et conditions (…)
L’an 1851 le mercredi 29 octobre – Plusieurs bougies ayant été allumées diverses mises furent faites dont la derniète par M. Bernard Thoenemann, ébéniste demeurant et domicilié à Strasbourg ci présent, en a porté le prix à 23.400 francs
acp 403 (3 Q 30 118) f° 91 du 8.10. – acp 404 (3 Q 30 119) f° 66-v du 6.11. adjudication définitive
Originaire de Scherfede en Prusse, Bernard Thœnemann épouse en 1839 Joséphine Keck, fille du brouetteur Jean Keck
Mariage, Strasbourg (n° 453) Du 25° jour du mois de novembre l’an 1839. Acte de mariage de Bernard Thoenemann, Majeur d’ans, né en légitime mariage le premier avril 1804 à Scherfide en Prusse domicilié à Strasbourg, ouvrier ébéniste fils de feu Henri Thoenemann forestier, et de feu Marguerite Engemann et de Joséphine Keck, majeure d’ans, née en légitime mariage le 19 août 1810 à Strasbourg domiciliée à Strasbourg, fille de feu Jean Keck, brouëtteur décédé en cette ville le 28 mai 1837 et de feu Marie Eve Haller décédée en cette ville le 12 mars 1839 (…) ledit époux produit un acte de notoriété sur sa naissance, dressé par Charles Lauth, Juge de paix du canton sud de cette ville le 18 octobre dernier, homologué par le tribunal de première instance séant à Strasbourg le 25 ensuivant, il a déclare en outre par serment qu’il est dans l’impossibilité de produire un extrait du decès de ses ascendants attendu que ces actes lui ont été constamment refusés par les autorités de son pays (témoin) Jean François Thoenemann âgé de 50 ans tailleur, frère de l’époux (signé) Thoenemann, Keck (i 15)
Le menuisier Bernard Thœnemann hypothèque ses deux maisons contiguës au profit de Joseph Marie Louis Théophile de Buffevant
1851 (26.11.), Strasbourg 1 (133), Not. Rencker n° 21.683
Obligation de 6000 fr. 26. 9.b 1850 – ont comparu le sieur Bernard Thoenemann ébéniste et Joséphine Keck son épouse de lui autorisée domiciliés et demeurant ensemble à Strasbourg lesquels ont reconnu evoir solidairement
à M. Joseph Marie Louis Théophile de Buffevant, Conservateur des Eaux et forêts en retraite demeurant à Strasbourg pour lequel agit Eugène Klein praticien demeurant aussi en cette ville, la somme de 6000 francs
hypothèque, 1° une maison avec puits bâtiments accessoires appartenances & dépendances situé à Strasbourg rue St Louis ou du vent N° 8 d’un côté les débiteurs de l’autre Madame Reibel pardevant la rue par derrière le Collège de St Louis, les débiteurs ont acquis cet immeuble par voie de licitation en vertu d’un procès verbal d’enchère dressé par M° Noetinge notaire à Strasbourg le 16 mai 1841 (…)
2° une autre maison avec cour, bâtiment & dépendances située même rue n° 9 à côté de la maison ci-dessus désignée et qu’ils ont acquise des héritiers Studhammer en vertu d’adjudication qui a eu lieu devant M° Zimmer notaire à Strasbourg le 19 &10. dernier
Bernard Thœnemann dépose les actes qu’il na pas pu produire lors de son mariage
1842 (13.6.), Strasbourg 12 (157), Me Noetinger n° 14.729
Dépôt – A comparu le Sr Jean Bernard Thonemann, Ebeniste demeurant à Strasbourg, lequel a déposé pour minute à M° Noetinger l’un des notaires soussignés pour être mis au rang de ses minutes trois pièces qui sont 1° La première l’extrait de l’acte de naissance dudit Jean Bernard Thonemann né à Scherfeda le premier août 1806, fils de Henri Thonemann et d’Eve Marguerite Engemann, suivi de celui de l’acte de décès du dit Sr Henri Thonemann père du Comparant (…) 2° La seconde la traduction de l’extrait de naissance (…) 3° La troisième la la traduction de l’extrait de l’acte de décès (…)
acp 299 (3 Q 30 014) f° 51-v
Bernard Thœnemann meurt en 1861 en délaissant trois fils
1861 (12.4.), Strasbourg 10 (144), Not. Zimmer (Louis Frédéric)
Inventaire de la succession du Sr Bernard Thoenemann ébéniste domicilié à Strasbourg où il est décédé le 23 janvier 1861.
L’an 1861 le 12 avril à huit heures du matin, à la requête de Dame Joséphine Keck demeurant et domiciliée à Strasbourg, veuve du Sr Bernard Thoenemann en son vivant ébéniste en la même ville, agissant en son nom personnel 1) à volonté de la communauté de biens réduite aux acquêts partageable par moitié qui a existé entre entre elle & feu son mari aux termes de leur contrat de mariage passé devant M° Zimmer, soussigné, le 23 novembre 1839, 2° comme créancière de cette communauté et même de la succession de feu son mari pour raison des reprises qu’elle peut avoir à exercer en vertu du même contrat de mariage, 3° et comme usufruitière d’une partie de la succession de son mari défunt aux termes des articles premier et cinq du même contrat. Ladite dame agissant en outre comme mère et tutrice légale de 1) Jean Bernard Thoenemann, ouvrier menuisier né le 12 novembre 1840, 2) Guillaume Emile François Thoenemann, ouvrier ferblantier né le premier février 1843, 3. Et François Louis Ferdinand Thoenemann, sans état né le 11 octobre 1844, les trois enfants encore mineurs issus de son mariage avec son époux défunt et demeurant avec elle à Strasbourg. En présence du Sr Jean Daniel Kaysser, tourneur demeurant et domicilié à Strasbourg, agissant comme subrogé tuteur des dits mineurs (…) habiles à se dire et porter seuls et uniques héritiers dudit Sr Bernard Thoenemann leur père décédé à Strasbourg le 23 janvier 1851.
Masse active de la communauté 3) et d’une maison avec appartenances et dépendances sise à Strasbourg rue Saint-Louis N° 20 évaluée sans distraction des charges à raison d’un revenu annuel de 1200 francs à un capital de 24.000 francs
Ladite maison a été acquise durant la communauté& d’entre les époux Thoenemann par le défunt des héritiers ed feu le Sr François Studhammer en son vivant marchand de houblons à Strasbourg aus termes d’un procès verbal d’adjudication dressé par M° Zimmer soussigné le 29 &10.& 1851 pour le prix de 23.400 francs
acp 497 (3 Q 30 212) f° 95-v du 15.4. (succession déclarée le 15 avril 1861) Communauté, &amob& 1872, loyer 263
Une maison à Strasbourg rue Saint-Louis n° 20 – Passif 28.562
Succession, garde robe 105, reprises 5541
Renonciation par la veuve à son usufruit
Registre de population 600 MW 353 (i 215)
Thoenemann, Bernard, 07, h.m., menuisier, cat., westphal. (à Strasbourg depuis) 1831 – décédé le 23 Jan. 1861
id, née Keck, 11, f.m., sa femme, d.s.n
id, Bernard (Jean Louis), (12 9br) 40, son fils (ébéniste), derechef dep. le 1 janvier 1861, C* 5 mars 1864
id, Emile, 43, g
id, Louis, 45, g
Testament
1861 (25.3.), M° Noetinger
Dépôt du testament olographe de Bernard Thoenemann
acp 497 (3 Q 30 212) f° 38-v du 1.4.
Enregistrement de Strasbourg, ssp 133 (3 Q 31 632) f° 29-v du 1.4.
Testament, 19 octobre 1840 – Je soussigné Bernard Thoenemann époux de Joséphine Keck d’ici lègue à madite épouse tout mon avoir que je laisserai après ma mort sans exception en jouissance viagère pour retourner à ma famille après sa mort, savoir les decesdants et héritiers de J. F. Thoenemann, tailleur à Strasbourg. Pour le cas où je laisserai des enfants, je lègue à madite épouse la jouissance viagère de la moitié de la fortune que je laisserai sans qu’on puisse l’obliger à fournir caution
décès du 23. janvier 1861, (succession déclarée le 15 avril 1861) déposé en l’étude de M° Noetinger
Joséphine Keck loue une partie de la maison au menuisier Philippe Roth
1867, Enregistrement de Strasbourg, ssp 146 (3 Q 31 645) f° 30 du 27.2.
25 juillet 1864, Bail – Entre les soussignés Joséphine Keck veuve de Thoenemann propriétaire à Strasbourg d’une part
et Philippe Roth ébéniste à Strasbourg d’autre part
La veuve Thoenemann donne à bail par ces présentes pour neuf ans du 29 septembre 1864 audit Sr Roth cce acceptant, les localités ci apràs dans une maison à Strasbourg rue St Louis n° 20 savoir consistant au premier étage, 1° meubles se trouve.ant actuellement à l’ébénisterie, 2° un grenier au-dessus de l’atelier, 3° au deuxième étage un magasin servant pour le bois et une place pouvant servir d’atelier à fare de petits travaux de rabottahe de plancher et un grenier au-dessus de ce magasin. Au rez de chaussée de la maison un magasin servant pour le placage dont le Sr Roth se charge de faire faire la clôture à ses frais, un bûcher en face du magasin, une place dans la cour pour la charrette (…) moyennant un loyer annuel de de 550 francs
Emile François Thœnemann meurt après avoir institué pour héritier son frère Louis
1871 (8.11.), M° Koerttgé
Hinterlegung des eigenhändigen Testaments – Emile Frantz Thoenemann
acp 596 (3 Q 30 311) f° 198-v du 9.11.
2 Mai 1871. Testament wie folgt – Ich setze meinen Bruder Ludwig Thoenemann als Haupt erben ein. Ich vermache meinem Bruder Bernard Thoenemann 500 Francken dann Emilius Wack Sohn von Adolph Wack 500 Franken
Emilius Thoenemann † 26. Juni 1871
Enregistrement de Strasbourg, ssp 155 (3 Q 31 654) f° 67-v du 22.7. Sterbefall erklärt am 11. December 1871 N° 611 Bd. 111
Jean Bernard Thœnemann et Louis Thœnemann exposent les deux maisons aux enchères. Le marchand de farine Edouard Müller se rend adjudicataire du n° 20.
1873, Strasbourg 10 (170), Not. Kœrttgé (Jean Théodore)
N° 3106, Cahier des charges, 12 janvier 1873 – ont comparu 1. M. Jean Bernard Louis Thoenemann, limonadier et Mad. Mathilde Lutz son épouse agissant sous son autorisation, les deux demeurant et domiciliés à Strasbourg, 2. Et M. François Louis Ferdinand Thoenemann, ancien relieur et Madame Elise Bohrer son épouse agissant sous son autorisation, les deux demeurant et domiciliés en la même ville. Lesquels comparants exposent que M. M. Thoenemann sont propriétaires par indivis des deux maisons ci après désignées, qiue désirant sortir de cette indivision, ils sont intentionnés de faire vendre aux enchères publiques (…)
Désignation des Immeubles à vendre et mise à prix
Premier Lot, Une maison avec bâtiment de devant et de derrière, cour, puits et autres appartenances et dépendances, le tout situé à Strasbourg rue Saint Louis N° 20, tenant d’un côté à la maison ci après désignée, de l’autre côté à M. Ulrich, par devant à ladite rue et par derrière à l’établissement des petites sœurs. Cet immeuble sera exposé aux enchères sur la mise à prix de 35.000 francs
Second Lot. Une maison avec cour, puits bâtiments dedevant, latéraux et de derrière et autres appartenances et dépendances, sise à Strasbourg rue Saint-Louis N° 22, tenant d’un côté à la maison sus désigné, de l’autre côté à M. Lobstein, par devant à ladite rue & par derrière à l’établissement des petites sœurs. Cet immeuble sera exposé aux enchères sur la mise à prix de 20.000 francs
Etablissement de la propriété. M. M. Thoenemann comparants ont recueilli chacun un tiers des susdits immeubles dans la succession de M. Bernard Thoenemann, ébéniste et D° Joséphine Keck, en leur vivant conjoints à Strasbourg, leur père et mère, dont ils étaient héritiers chacun pour une pareille portion. Et l’autre tiers a été recueilli par M. Guillaume Emile François Thoenemann, en son vivant célibataire et ouvrier ferblantier, à Strasbourg dans la succession des dits époux Thoenemann-Keck, ses père et mère sont il était héritier pour pareille portion. Ainsi que ces qualités résultent quant à la succession de M. Thoenemann père, de l’inventaire après le décès de ce dernier, dressé par M° Zimmer alors notaire à Strasbourg le 12 août 1861. Ledit S Guillaume Emile François Thoenemann est décédé à Strasbourg le 26 juin 1871 après avoir institué ledit Sr. François Louis Ferdinand Thoenemann son frère pour son légataire universel en vertu de son testament olographe déposé après l’accomplissement des formalités voulues par la loi en l’étude de M° Koerttgé, soussigné, suivant acte reçu par lui le 8 novembre 1871. Ledit Sr Thoenemann a été envoyé en possession de son legs universel suivant une ordonnance de M. le président du Landgericht à Strasbourg le 25 novembre 1871. Par suite de ce qui précède, les deux maisons susdésignées appartiennent actuellement pour un tiers à M. Jean Bernard Louis Thoenemann & pour deux tiers M. François Louis Ferdinand Thoenemann.
L’immeuble formant le premier lot appartient aux époux Thoenemann pour en avoir fait l’acquisition 1) du Sr Antoine Studhammer, propriétaire & D° Catherine Weber sa femme, les deux de Strasbourg, 2) du Sr Jean Michel Schaeffer, alors greffier de la justice de paix du canton sud de la Ville de Strasbourg, veuf de D° Marie Mélanie Studhammer, son épouse défunte, 3) et du Sr Théodore Studhammer alors mineur représenté par sa mère D° Thérèse Heuser de Strasbourg, femme du Sr Laurent Studhammer autrefois ferblantier en la même ville mais dont l’existence aux termes d’un procès verbal d’adjudication dressé par ledit M° Zimmer, notaire à ce commis par justice, le 29 octobre 1861, transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 19 novembre 1841 volume 537 N° 91 et inscrit d’office le même jour Volume 557 N° 177. Le prix de cette acquisition était de 23.400 francs (…)
La même maison dépendait de la succession de M. François Studhammer, en son vivant négociant à Strasbourg où il est décédé le 29 avril 1857 sans délaisser d’enfants ni ascendants. Par son testament olographe déposé après l’accomplissement des formalités voulues par la loi en l’Etude de M° Zimmer, notaire, suivant acte reçu par lui le 29 mai 1847, le dit François Studhammer avait institué pour sa légataire universelle la dite D° Schaeffer née Studhammer sous la condition suspensive que dans le cas où la légataire universelle venait à mourir avant sa majorité, la portion qu’elle aurait recueilli après l’acquittement de divers legs particuliers faits par le testateur aux personnes dénommées audit testament, serait partagée par parts égales entre la famille restante d’Antoine & de Joseph Studhammer,les deux frères germains du défunt. La famille d’Antoine Studhammer était alors représentée par le Sr Antoine Studhammer sus nommé qui auroit eu à recevoir la moitié et la famille de Joseph Studhammer se composant de deux enfants nommés D° Marie Anne Studhammer alors épouse de M. Charles Lefevre, employé à Paris & le Sr Laurent Studhammer l’absent auxquels serait revenu ensemble l’autre moitié ou à chacun un quart. M. Antoine Studhammer et la D° Lefèvre ont renoncé chacun en ce qui le concerne en faveur de Mad. Schaeffer aux droits qui viennent d’être énoncés, résultant au profit dudit testament, dans le cas où la Dame Schaeffer mourroit avant sa majorité, ainsi quu’il résulte quant à Mad. Lefèvre d’un acte de transaction reçu par ledit M° Zimmer le 20 mars 1849 & quant à M Antoine Studhammer du contrat de mariage des époux Schaeffer, reçu par le même notaire le 14 avril de la même année. Par suite de cette renonciation Mad. Schaeffer était devenue seule propriétaire définitive des trois quarts indivis de ladite maison dont le dernier quart n’a continué à lui appartenir que conditionnellement et sauf les droits éventuels du Sr Laurent Studhammer sur ce dernier quart. La condition de survie de Mad. Schaeffer à l’époque de sa majorité ne s’étant pas accomplie, cette dernière étant décédée en minorité le 23 février 1851, ses droits à ladite maison sont restés limités aux dits trois quarts & le dernier quart est devenu la propriété définitive du Sr Laurent Studhammer qui n’avait fait aucune renonciation à ses droits.
Il résulte de l’inventaire dressé après le décès de Madame Schaeffer par ledit M° Zimmer le 15 mars 1851 que la dite défunte a laissé pour seuls héritiers à réserve de la moitié de sa succession ses père et mère les conjoints Antoine Studhammer sus nommés et M. Schaeffer son mari comme donataire en propriété de pareille portion des biens de son épouse défunte aux termes de son contrat de mariage précité.
Par la suite de ces différentes transmisions la dite maison appartenait lors de la vente faite aux époux Thoenemann aux conjoints Antoine Studhammer pour 3/8, à M. Schaeffer pour pareille portion 3/5 et au Sr Laurent Studhammer pour un quart ou 2/8, unité représentée 8/8.
M. François Studhammer avait fait l’acquisition de ladite maison de M. Nicolas Alexandre Desrues, propriétaire à Strasbourg & de 1) Marie Madeleine Eléonore Lacombe 2) Marie Fanny Louise Alexandrine Lacombe, 3) & Joseph Alexandre François Lacombe, les trois enfants mineurs de M. Louis Joseph Gabriel Lacombe, commissionnaire de roulages à Strasbourg, nés de son mariage avec Dame Marie Madeleine Desrues son épouse défunte dont ils étaient les seuls héritiers ainsi que le tout résulte d’un procès verbal d’adjudication définitive dressé par M° Hatt alors notaire à Strasbourg le 4 décembre 1826 à ce commis suivant jugement rendu par le tribunal de Strasbourg le 25 juin de la même année. Ladite acquisition a eu lieu moyennant le prix de 15.900 francs que M. François Studhammer a payé suivant quittance reçue par le même M° Hatt le 28 mai 1828.
La maison formant le second lot appartenant à la D° Thoenemann (…)
Etat hypothécaire. – Les comparants déclarent qu’ils sont mariés en premières noces, les époux Thoenemann-Lutz sous le régime de la communauté universellle de biens immeubles présens & à venir suivant leur contrat de mariage passé devant M° Heckmann-Stintzy notaire à Muttersholtz le 7 juin 1870 & les époux Thoenemann-Bohrer sous le régime de la communauté légale sans contrat, qu’ils ne sont chargés d’aucune fonction emportant hypothèque légale (…)
acp 613 (3 Q 30 328) f° 31 n° 890 du 21.2.
20. Hornung, Versteigerung – 1) Ein Haus in Straßburg in der St Ludwig Gasse N° 20
zu gunsten von Edouard Müller, Mehlhändler in Straßburg für 43.300 Franken
2) Ein Haus in Straßburg in der St Ludwig Gasse N° 22
zu gunsten von Peter Scheuer, Tagner in Straßburg für 30.000 Franken
Edouard Müller meurt en 1881 en délaissant pour seul héritier son fils Charles Edouard
1881 (24.11.), M° Holtzapffel
Offenkunde enthaltend Bestätigung daß Eduard Müller, Mehlhändler hier, am 25. October 1881 hier gestorben ist, daß nach seinem Ableben kein Inventur errichtet wurde und daß er als einzigen Erben seinen Sohn Carl Eduard Müller, Kaufmann hier, hinterlassen hat.
acp 720 (3 Q 30 435) f° 19 n° 3277 du 29.11.
Originaire de Gossau en Suisse, Edouard Müller a épousé en 1853 à Meisenheim en Bade Caroline Schmidt, fille d’André Schmidt. L’inventaire est dressé dans sa maison rue de la Douane
1882 (6.2.), M° Holtzapffel
Erbverzeichnis über des am 25. October 1881 hieselbst verlebten Mehlhändlers Eduard Müller und die Gütergemeinschaft welche zwischen demselben und seiner Wittwe Karoline Schmidt bestanden hat
Einziger Erb ist der Sohn Karl Albert Eduard Müller Mehlhändler hier. Zufolge Ehevertrag vor Notar Zink in Meisenheim (Baden) vom 25. Juni 1853 bestand zwischen den Eheleuten Müller-Schmidt die gesetzliche Gütergemeinschaft
acp 722 (3 Q 30 437) f° 46-v n° 3953 du 11.2. (Tafel Bd. 121 Nr 204 – Sterbefall Erklärung 4.3.82) Gemeinschaftsmasse. Mobilien schätzt zu 2153., baares Geld 32
Werthpapiere und Forderungeen, 2 obligationen der Stadt Bordeaux mit einer Nennwerth zu 80 M jährliches Zins 2,40
12 Obligationen der A* von Elsaß-Lothringen mit einem Nennwerth zu 500 M, jährlichen Zins von 20 M, Forderung Fingado 15.000 und Zinsen 2000, Forderung Voelckel 2000, Forderung Herrmann 8000, Forderung Lang 600
Liegenschaften zu Straßburg, Wohnhaus Kaufhausgasse N° 17 früher N° 27
Wohnhaus an der St. Ludwigsgasse N° 2
22,50 Aren Wiese Bann Hugsweier (Baden)
Entschädigung für nich mehr vorhandenes Eheeinbringes, des Erblassers 5000, der Wittwe 5000
Der Wittwen sind während der Ehe volgende Erbschaften verfallen, Georg Holderer von Mahlberg im Jahre 1853, 210, Vater Andreas Schmitt in Meisenheim am 27. März 1858 16.857. die Mutter Elisabeta Holderer Ehefrau Schmidt, Wiese zu Hugsweier
Zufolge Ehevertrag vor dem handelnden Notar am 10. Junu 1879 haben die Eheleuthe Müller ihrem genanten Sohne eine Schenkung gemacht
Kleider des Erblassers, geschätzt 117
Décès, Strasbourg (n° 2766)
Strassburg am 26. October 1881. Vor dem Standesbeamten erschienen heute der Mehlhändler Eduard Müller wohnhaft zu Straßburg Ludwigsgasse 20, und zeigte an, daß sein Vater der Mehlhändler Eduard Müller 58 Jahr alt, evangelischer Religion, wohnhaft zu Straßburg geboren zu Gossau (Schweiz), Gatte von Caroline Schmidt, Sohn der verstorbenen Eheleute Johann Ulrich Müller und Barbara Pimter, zu Straßburg Kaufhausgasse 17 am 25. October des Jahres 1881 Abends um neun Uhr verstorben sei (i 194
Edouard Müller fait donation de la maison et du commerce de farine qui y est établi à son fils Edouard (Charles Albert Edouard) Müller lors de son mariage en 1879 avec Mathilde Dorothée Schuh, originaire de Bischheim
1879 (10.6.), M° Holtzapffel
Ehevertrag – Carl Albert Eduard Müller, Mehlhändler zu Straßburg volljähriger Sohn von Eduard Müller, Mehlhändler und Caroline Schmidt, Eheleuthe zu Straßburg und
Mathilde Dorothea Schuh zu Bischheim a/S. minderjährige Tochter von Friderich Schuh, Kaufmann und Dorothea Scheuermann, Eheleuthe zu Bischheim a/S.
acp 692 (3 Q 30 407) f° 42-v n° 951 du 13.6. unter Annahme der auf Errungenschaft beschränkte Gütergemeinschaft, Genuß bei Vorhandensein von Kindern auf die Hälfte beschränkt, bei Eingehen einer II Ehe aufhörend
Schenkung durch Eheleute Müller ihrem dies annehmenden Sohn dem Bräutigam als vorempfang auf ihre künftigen Erbschaften je zur Hälfte 1) von einer Summa von 16.000 Mark An Zahlung dieser Summ verbinden und verpflichten sich die Schenkgeber dem Schenknehmer das durch sie zu Straßburg in der St Ludwiggasse N° 20 betribene Mehlhandlungs geschäfft zu cediren und zu übertragen nebst allen Waaren, Wägen, Pferden und das zum Betrieb dienende Material, die Kundschaft jedoch nicht mitbegriffen, die Schätzung des Geschäffts wird contradiktorisch zwischen den Parteien stattfinden, sollte der Schätzunspreis die obige Summ von 16.000 M. nicht erreichen, so wäre der Rest in baar zu erlegen,
2) Von dem lebenslänglichen und unentgeltlichen Genuß von den nachbezeichneten Räumen in dem Wohnhause der Schebnkgeber zu Straßburg in der St Ludwiggasse N° 20 1° von dem gantzen ersten Stock im Vorderhaus mit den Kellern und Antheil Speichern welche zu diesem Zweck gehören, 2) von allen Magazinen, Bureaux, Remise und Stallungen welche zum Betrieb des Mehlgeschäfts dienen, dieser Genuß wurde aufhören sobald der Bräutigam in Folge schlechten Geschäffte in Fallitzustand erklärt würde. Ertrag des ersten Stockes 320, für die anderen Räume 480, zusammen 800 M.
Im Falle des Vorabsterbens des Bräutigams, hätte die Braut ebenfalls den lebenslänglichen und unentgeltlichen Genuß der oben verschribenen Räumen, welcher aufhören wurde a) falls sie in Falllimentzustand erklärt würde, b) falls sie sich wieder verheurathen würde
Eheleute Schuh schenken ihrer dies annhemender Tochter der Braut als Vorempfang auf ihre künftigen Erbschaften je zue hälfte baares Gald 8000, Mobilien 3234 M.
Gegenseithe eventuelle Schenkung der Nutznießung des gantzen Nachlasses, bei Vorhandesein von Kindern auf die Hälfte beschränktn bei Wiederverheirathung aufhörend.
La maison est inscrite en 1912 au cadastre au nom de Charles Frédéric Müller. Pasteur à Montpellier, il épouse en 1911 Mathilde Sigel, fille du peintre en bâtiment Jules Sigel. Le divorce est prononcé le 28 mai 1912
Mariage, Strasbourg (n° 562)
Strassburg am 31. Mai 1911. Vor dem Standesbeamten erschienen heute zum Zwecke der Eheschließung 1. der Pfarrer Karl Friedrich Eduard Müller, evangelischer Religion, geboren am 1. Juni des Jahres 1880 zu Strassburg, wohnhaft in Montpellier (Frankreich) Sohn des verstorbenen Mehlhändlers Karl Albert Eduard Müller und seiner verstorbenen Ehefrau Mathilde Dorothea gebornen Schuh, zuletzt wohnhaft in Straßburg, 2. die Mathilde Sigel, ohne Beruf, evangelischer Religion, geboren am 4. Mai des Jahres 1884 zu Straßburg, wohnhaft in Strassburg Ruprechtsau, Goebweg 22, Tochter des verstorbenen Malermeisters Heinrich Julius Sigel und seiner verstorbenen Ehefrau Elise gebornen Weber, zuletzt wohnhaft in Strassburg,
Randvermerk. Durch Urtheil des Landgerichts in Montpellier (Frankreich) vom 19. Januar 1912, welches den Parteien unterm 24. Februar 1912 zugestellt worden ist und welches die unter den 28. Mai 1912. erfolgte Bescheinigung der Nichteinlegung eines Rechtmittels l*t, ist die Ehe zwischen dem Karl Ludwig Eduard Müller und der Mathilde Müller gebornen Sigel geschieden worden. Strassburg den 6. Novembris 1912.
Mention en marge. Suivant déclaration documentée le 18 novembre 1919 par devant l’officher de l’Etat civil soussigné Mathilde Müller née Sigel désignée ci-contre demeurant à Strasbourg rue des Juifs 26 épouse divorcée de Charles Frédéric Edouard Müller, pasteur a déclaré reprendre son nom de famile Sigel. Strasbourg le 25 novembre 1919.
La maison est inscrite en 1912 au cadastre au nom du coiffeur Emile Leibenguth. Originaire de Dauendorf entre Haguenau et Pfaffenhoffen, il épouse en 1912 Marie Mathilde Hürler, veuve Schmidt
Mariage, Strasbourg (n° 1168)
Strassburg am 29. Oktober 1912. Vor dem Standesbeamten erschienen heute zum Zwecke der Eheschließung 1. der Friseur Maria Emil Leibenguth, katholischer Religion, geboren am 10 August des Jahres 1887 zu Dauendorf (Unter Elsaß) wohnhaft in Strassburg Kinderspielgasse 7, Sohn des Ackerers Anton Leibenguth und seiner Ehefrau Theresia gebornen Wolff wohnhaft zu Dauendorf, 2. die verwitwete Näherin Maria Mathilde Schmidt geborne Hürler, katholischer Religion, geboren am 20. Juni des Jahres 1878 zu Reims (Frankreich) wohnhaft zu Straßburg Langstrasse 100, Tochter des verstorbenen Mechanikers Julius Alfred Hürler zuletzt wohnhaft zu Straßburg und seiner Ehefrau Josephine Ostry wohnhaft in Oberhaslach (Unter-Elsas)