13, rue des Orphelins


Rue des Orphelins n° 13
n° 13 : X 285 (Blondel) – O 795 puis section 17 parcelle 54 (cadastre)

Orphelins 13 (mai 2015)Sainte-Madeleine n° 24 (739 W 278) 1976
Les bâtiments en mai 2015
Dessin de la façade rue Sainte-Madeleine (dossier de la Police du Bâtiment)

Le salpêtrier Guisbert Verius achète en 1649 la maison qui se trouve sur la droite de celle qu’il possède déjà. Elle touche à la propriété de Jean Kolb jusqu’à ce que la Ville agrandisse dans les années 1660 la porte à l’extrémité de la rue Sainte-Madeleine et construise un pont où se trouvait une partie de la grange de Guisbert Verius (voir le registre des Directeurs fonciers de 1673). Le vivandier André Dourlan agrandit son terrain sur le communal en 1692, la veuve de Jean Willmann en 1694 et enfin Jean Speichert en 1706. Les Directeurs fonciers mesurent alors le terrain et en dressent le plan pour en fixer exactement le loyer. Lors de la vente de 1692, l’acquéreur s’engage à murer les ouvertures vers la propriété que le vendeur se réserve (actuel n° 11). La maison comprend en 1739 une cave solivée et une remise construite sur des piliers. Elle doit avoir été reconstruite dans la deuxième moitié du XVIII° siècle si on en juge à l’encadrement des fenêtres au rez-de-chaussée et au premier étage et à ses appuis galbés. Propriétaire de la maison par sa femme, le maître maçon Jean Michel Schnœller fait un nouveau pignon vers la propriété de son voisin (actuel n° 11) entre 1768 et 1770.

211 Elévations k-m211 Cour N
Elévations pour le plan-relief de 1830, îlot 211, cour N

L’Atlas des alignements clos en 1829 signale un rez-de-chaussée, un premier étage en maçonnerie et un deuxième étage en bois. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830 (1), la maison se trouve de part et d’autre du repère (l), sur la gauche, la façade rue des Orphelins, sur la droite celle rue Sainte-Madeleine. Le bâtiment d’angle a un rez-de-chaussée et deux étages à quatre ouvertures sur chaque rue, la porte d’entrée s’ouvre rue des Orphelins à l’opposé de l’angle. La façade rue Sainte-Madeleine se prolonge par un deuxième bâtiment à un seul étage. Comme il n’est pas question d’un étage supplémentaire ni dans le cadastre ni dans le dossier de la Police du Bâtiment, on peut supposer que le deuxième étage date des années 1820-1830. La cour (N) du bâtiment voisin (actuel n° 11) montre l’arrière du deuxième bâtiment rue Sainte-Madeleine entre (3) et (4).

Orphelins n° 13 (886 W 260) 1898Sainte-Madeleine n° 24 (739 W 278) 1912
Transformations de 1898 : tout le rez-de-chaussée du bâtiment d’angle sert de salle d’auberge
Transformations du bâtiment arrière en 1912

Le boulanger Sébastien Weber fait construire en 1880 un four à pain dans la partie de la maison rue Sainte-Madeleine. Il y fait ouvrir en 1881 une porte pour entrer dans sa boulangerie. La porte d’entrée qui se trouvait jusqu’alors rue des Orphelins est déplacée rue Sainte-Madeleine en 1898 ; tout le rez-de-chaussée du bâtiment d’angle sert de salle d’auberge, la boulangerie se trouve dans la deuxième partie du bâtiment. Daniel Karcher fait refaire le rez-de-chaussée rue des Orphelins en 1921 en remplaçant deux fenêtres par une devanture et rouvre la fenêtre de gauche pour restituer la porte supprimée en 1898.

Orphelins n° 13 (886 W 260) 1926
Plan de 1926 qui comprend de nouveau une entrée et un corridor rue des Orphelins

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1640 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date donnée par les registres du cadastre.

Jacques Hürt, chanvrier, et Anne Marie Seitz – luthériens
1645 v Jean Schuster, boucher, et (1634) Marie Blumberger – luthériens
1649 v Guisbert Verius, salpêtrier, et (1631) Anne Marie Mauss, puis (1644) Marie Schneider – luthériens
1687* h Jean Charles Verius, salpêtrier, et (1691) Marguerite Stœhr – luthériens
1692 v André Dorlan, vivandier puis aubergiste, et Anne Marie Loh – catholiques
(1692) v Jean Willmann, meunier, et Barbe Rapp – catholiques
Jean Speicher, meunier, et (1695) Barbe Rapp veuve de Jean Willmann, supra – catholiques
1710 h Jean Frédéric Willmann, meunier, et (1711) Marie Anne Glaffschenckler – catholiques
1712 v Thomas Nicker, charpentier, et (1710) Anne Marguerite Schwartz d’abord épouse (1702) de Jean Villinger – catholiques
1763 h Michel Müller, maître maçon, et (1761) Thérèse Canissier – catholiques
Michel Joseph Schnœller, maître maçon, et (1768) Thérèse Canissier veuve de Michel Müller, supra – catholiques
1798 v Chrétien Louis Klotz, maçon, et (1790) Marie Barbe Claire Riederer – catholiques
1803 v Jacques Spohrer, maçon, célibataire
1829 v Jean Bobba, aubergiste, et Salomé Hetzel
1870* h Catherine Salomé Louise Bobba femme de Célestin Lancy, lieutenant des douanes à Nancy
1882* Sébastien Weber, aubergiste et boulanger
1896* Marie Joséphine Blumstein, rentière
1897* Charles Mauser, boulanger, et Sophie Ilg
1921* Daniel Karcher, boulanger
1937* Eugène Hamm

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 80 florins en 1686, 1100 florins en 1739, 700 florins en 1755, 1400 florins en 1766

(1765, Liste Blondel) X 285, la veuve de Thomas Nickert
(1843, Tableau indicatif du cadastre) O 795 Bobart, Jean, Bobba / rue des Orphelins 25 – maison, sol – 1,65 are

Locations

1687, Jonas Eckstein, plâtrier (manant)
1762, Jean Schaffner, apprêteur de tabac
1788, Marguerite Barbe Canissier
1809, Remy Blachon, infirmier, et Marie Agathe Jæck
1812, Paul Lischy, négociant, et (1804) Salomé Basler

Localisation sur le plan Blondel (1765)

Livres des communaux

Les passages qui concernent la maison sont teintés de jaune
1652, Livre des loyers communaux, VII 1461 (1652-1672) f° 90

Gißbrecht Vergius der Salpetersieder, Soll gemeiner Statt, bodenzinß Von seinem Hauß beÿ St. Catharinæthor in Zween posten, Jahrs j.ma May ist 60 schuhe lang v. 60 sch breit, also 1900 q. schuhe groß, 2 lb d
Ext. 1649. 50. 51. et 52
New 77
[in margine :] vid. j. f. 610

Idem, von dem platz ahne des weißenhaußes gartenmmawren ([in margine :] ist an obgelmeltem Hauß) Jährlich j.ma May ist 30 schuhe lang v. 30 schuhe breit, 1 lb d
Ext. 1649. 50. 51. et 52
Man. fol. 140

Idem Vom platz darauf daß Salpeterhauß stehet, j.ma May, ist 30 schuhe lang, 1 lb
Ext. 1649. 50. 51. et 52
Man. fol. 161
New 77

Idem, von einem Haüßel gegen dem weißenhauß, Jahrs vf den 1. May ist 40 schuhe lang dem graben nach, 1 lb
Man. fol. 161
New fol. 77
Ext. 1649. 50. 51. et 52

Idem Von einer Holtzhütten ahne dem Weißenhauß, vf den i.ten Maÿ, 70 schuhe lang i. s. 46. 2. seits 30 sch breit, 2 lb
Man. fol. 212
New fol. 77
Ext. 1649. 50. 51. et 52

1654-1660 Zalt er
1662 Zalt die fraw
den 5. May 62 erclährt sich beÿ den Ober Bawhh. ein zu kommen
166 von d. fr. empf.
1668 v. H. XIII.er Küglern empf.
den 25. 9.b 1670 liefert H. Stattrichter l. schins
1671 liefert idem

1652, Livre des loyers communaux, VII 1462 (1652-1672) f° 610-v

Gißbrecht Vergius, Salpetersieder, soll gemeiner Statt von einem Almendt platz, Holtz darauf Zuelegen, Zwischen dem Catharinen Undt Metzigerthoren vf prima May A° 1660. primo 1 lb 10 ß d
Protocol. f. 19 – new fol 77.
[in margine :] s. f. 90

Extat 1660.
Weilen dießer platz an Gißbrecht Verjußen empfangenen bericht nach nicht genoßen worden, sondern die fortification solchen gebraucht, ist der post im abgang Erkant, proto: 1673 p.

1673, Livre des loyers communaux, VII 1465 (1673-1741), f° 77-v

Gißbrecht Vergius (Sen.), der Salpetersieder, soll bodenzinnß von seim Hauß an St: Catharinen thor in Zwoen posten Jahrs vff primâ May 2 lb
Ferners von dem platz an des Waisenhaußes Garten Mauren vff p.a maÿ, 1 lb
Item vom platz darauff des Salpeter hauß stehet vff p.a Maÿ, 1 lb

Item von einem Häußel gegen dem Waisenhauß Jahrs vff p.a May, 1 lb

Item von einer holtzhütten an dem Weisenhauß vff primâ Maÿ 70. sch. lang j. seith 46. and. seit 30. sch. breit, 2 lb [in margine :] J. 363
St. Zinnßb. p. 90
vide i. p. 580
jetzt herr Johann Friderich Richßhoffer. J. 363
Jetzt Anthoni Demuth, vide p. 165 ([corrigé en] 79)
vide i. fol. 265

Weiters von einem platz zwischen Catharinen Und dem Metzger thor, holtz darauff zulegen, Jahrs vff primâ May 1 lb 10 ß
St. Zinßb. p. 610

(Quittungen) 1674-1677
NB. obige 1 lb 10 ß Zinß seind den 23. aug. 1673 in abgang erkannt
1679-1706

1673, Livre des loyers communaux VII 1465 (1673-1741) f° 265

La Riviere, der Cabaretier, soll von einem Häußlein /:hoff Statt:/ gegen Waisenhauß, so hievornen p. 77. gießbrecht Vergio zugeschrieben geweßen, vff den i. Maÿ 1693 i.mo, 1 lb
Prot: 1692. p. 64
Und wegen eines gangs gegen der brucken am Uthen Gänglein vff Bartholomæi und 1693. i.mo 10 ß ([corrigé en] wegen erweiterung hiernachsteheden Gartens l. Prot. de 1706. f. 62 am Uthen Gänglein Vff i. maÿ 1707 i.mo, 10 ß)
([biffé] ist wid. abgeben word.)
s.p. 77
jetzt H. Johann Willmanns Wittib
Jetzt Johann Speicher
Friderich Willmann
Jetzt Thomas Nicker v. 569. 759-b

(Quittungen) 1693-1694
Ferner von einem gärtlein in dem Waißengraben jahrs auff Ostern ([corrigé en] i. Mai) und A° 1695. I.mo l. Prot: 1694. fol: 23, 15 ß

(Quittungen) 1696-1713
Ferner soll Er von einem Meelstand vor dem Münster, zwischen den großen und Kleien thüeren dem falcken Keller zu, Jahrs vf den i. Maÿ und A° 1713. i.mo, 1 lb 10 ß – ist supra flio 248-b hanß Georg Schneid. an deß. Platz
[in margine :] Friderich Willmann

1713, Willmann
(Quittungen) 1714-1734
Ferner von einem platz Zum häußlein an dem Catharinen thor, welcher 34. schuh breit, 17. schuh lang und in allem 578. q. schuh groß ist, Jahrs vf Joh. Baptistæ l. T. Z. B. fol. 22-b a° 1734. I.mo, 2 lb

(Quittungen) 1735-1741
Neuzb fol 827-b

1741, Livre des loyers communaux, VII 1472 (1741-1802) f° 827-b

alzb. 265
Thomas Nicker ([corrigé en] Frantz Nicker) solle von einem Häußlein welches eine hoffstatt gegen dem Waÿßenhauß, Jahrs auf Prima Maÿ 1693, 1 lb
Prot: 1692. p. 64

Ferner von Einem Gärtlein in dem Waÿßen Graben auf Primâ May, 15 ß
Ferner von erweiterung dieses Gärtleins Jahrs auf Primâ Maÿ, 10 ß
[in margine :] 6. Messidor – vid. 817 – v. 827.b, 756.b
Ferner von einem platz Zum häußlein an dem Catharinen thor, welcher 34. sch. breit, 17. sch. lang und in allem 578. quad. schuh groß ist, Jahrs auf Joh. Bapt. id est 254. Junii, 2 lb

(Quittungen) 1740-1745
Frantz Nicker solle Von einem 40. schuhe Lang und 30. schuge breiten allmendplatz Vor dem Waißenhauß Holtz darauf Zulegen und zu zimmern. L. Prot. de 1745. fol : 87. jahrs auf den 1. May und A° 1746. i.mo, 3 lb

1746 Thom: 4 lb 5 ß, Frantz 3 lb
1748-1757
1758, Imbs p. Hoffet p. 1757 et 1758 4. lb – Nick: 2 lb 5 ß
1760-1765 Nicker et Dürr
1767 Müllerin 2 lb 5 ß, Dürr 2 lb
1769 Müllerin
1770-1790 Müllerin 2 lb 5 ß, Schell 2 lb
1792, Witzmann
1793-1796 Müllerin, Witzmann
5 et 6, Witzmann
7, Witzmann
8-10, Witzmann, Klotz
C. 455

jetzt Theresia Müllerin d. Nickerische hauß mit 2 lb 5 ß d
modo Louis Klotz

Johannes Hoffert
Philipp Jacob Dürr
jetzt Frantz Scholl d. schuhmacher
modo Carl Witzmann Sattler 8 lb

(feuille) P. N. fol. 827, Thérèse Muller est encore en extance pour les années 5. 6. et 7, 27 lb. Muller, maçon, doit payer cette somme

Directeurs fonciers

1656, Directeurs fonciers, VII 1354
Les préposés demandent le 28 février à Guisbert Verius d’enlever le fumier et le bois qu’il a placés devant sa maison près de l’Orphelinat pour ne pas entraver la circulation. Ils se rendent sur les lieux et constatent que Guisbert Verius et son voisin Jean Kolb non seulement entreposent du fumier et du bois sur le chemin mais qu’ils ont planté des roseaux et des saules derrière leur maison vers le fossé, ils ont en outre construit des porcheries le long du jardin de l’Orphelinat. Les préposés exigent qu’il remettent les lieux dans leur état antérieur

(f° 129) Donnerstags den 28. febr. Vergiß, Allmend beim Weisen hauß – Gißbrecht Vergiß der Salpetersieder erfordert vnd Ihme angezeigt worden, Müßt vnd holtz vor seinem hauß beim Weißenhauß ligend wegzuthun damit solches der straßen kein fernerer hindernuß Zu Ziehe.
(f° 135-v) Montags den 10. Martÿ. seind volgende augenschein eingenommen. Allmend v. schlagen bej d. Catharinen thor, Vergiß, Kolb, Weißenhauß – 2. Beÿ S. Catharinen thor und Weißenhauß allwo Gißbrecht Vergiß, der Salpeter sieder und H Johannes Kolb d. Allmend mit Müst, holz und geröhr dermaßen beschlagen, d. der fuhrweg fast nicht mehr zu gebrauchen, vber d. auch hinden an Ihren Heußern den graben theils mit geröhr außgefüllt, theils aber mit Bandstöcken alles ohnangesucht und ohne erlaubnus bestöcket, So dann eigener gefallens Schweinställ an deß weißenh. garten gesetzt, Warvber sich nit nur die Nachbaren sondern fast alle so dießen weg gebrauch. beklag.
(f° 138-v) Freÿtags den 21.ten Martÿ. Allmend am Catharinen thor Zwischen weißen grabel und dem weißenhauß. Vergiß, Kolb – In sachen d. Allmend beÿ S. Catharinen thor vnd dem Weÿßenhauß, vnd deßen v.schlagung betreffend, ist vff Jungst eingekommen vnd Jetzt referirten augenschein erkandt, daß Gißbrecht Vergiß der Salpeter sieder Zuvordrist den eigenthettig vnd ohne erklaubnus an deß Weißenhaußes garten gesetzten Schweinstall also balden hienwegthun, So dann so wohl er Vergiß alß H Kolb, d. Allmend von deß weißenhaußes Maur geg. Ihren respectivé heusern und Schewren (-) schue breit ganz freÿ laßen, so dann d. in den graben geschütte geröhr undt grundt fürderlichst auß fuhren und in vorigen stand sezen sollen beÿ straff 10. lb.

1659, Directeurs fonciers, VII 1356
Guisbert Verius est autorisé à entreposer du bois sur un terrain de 95 pieds sur 18 le long du fossé des Orphelins entre la porte des Bouchers et la porte Sainte-Catherine

(f° 19) Freÿtags den 11. Eiusdem [10. Martÿ]. Allmend Zwischen Metzger und S. Catharinen thor, Vergiß
Augenschein eingenommen Zwischen Catharinen und Metzger thor, alwo Gißbrecht Vergiß einen Platz nechst an dem Weißengräbel, holtz darauf Zu leg. begehrt, 95. schue lang vnd 18 schu breit. Erk. gegen erlag 1. lb 10 ß Zinßes wilfart.

1668, Directeurs fonciers, VII 1360
Les préposés dressent la liste des arriérés dus par Guisbert Verius

(f° 136.a, v°) Dinstag den 28. Eiusdem [Januarÿ] Vergiß
Gißbrecht Vergiß soll von den 5. Posten im Zinßbuch fol. 48. specificirt à 7. lb. biß 1664. inclusivé 42. lb 18 ß d vnd p. 1665. 66. & 67. 21. lb. d. in Suma 63. lb. 18 ß 6. d ferners von dem Allmendplatz in dem Zwinger (.Zinßbuch 267.) à 1 lb 10 ß p. 1660. 61. 62. 63. 64. 7. lb 10. ß, ferners p. 1665. 66. & 67. 4. lb 10. ß in summa 11. lb 10. ß. ferners wegen H Hannß Philip Zeißolffs im Zinßbuch fol. 147. à 12. ß d p. 1656. bis 1664. 5. lb 8 ß und pro 1665. 66. & 67. 1. lb 16. ß d in Summa 7. lb 4 ß d und also in Summa Summarum 83. lb 2 ß 6 d Ille will nach und nach Zahlen. Erk. soll in 8. tagen Zahlen oder geschrieben gegeben werden.

1673, Directeurs fonciers, VII 1363
Guisbert Verius présente des arguments pour que les préposés réduisent les arriérés qu’il leur doit. (1) Il n’a jamais joui du terrain loué en 1659 puisqu’il a été intégré aux fortifications. (2) Quand la Ville a agrandi la porte à l’extrémité de la rue Sainte-Madeleine et construit un pont, elle a pris une partie du terrain où se trouvait sa grange. (3) Les conditions économiques sont difficiles. Les préposés lui proposent de régler 25 livres s’il paie immédiatement soit la somme entière de 30 livres s’il tarde à payer

(f° 82-v) Sambstags den 23. Aug. 1673. Gißbrecht Verjus – Eod. mit Gißbrecht Vergius Sen. abgeredt vßständiger zinnß halben, welcher sich beschwäret daß Er Zwar wegen entlehnten platzes zwischen dem Zwinger am Metzger und Catharinen thor 1. lb. 10. ß in a° 1659. zu entrichten versprochen, aber besagten platz niemahlen genoßen, auß Vrsachen die fortification selbige gebraucht, wie die noch dato darauff liegende brocken Stein solches bezeügten, für das eine, zum 2. were beÿ erweiterung des Thors in der Uttengaßen und new daselbsten vffgerichten brucken etwas von seiner Scheuren abgebrochen worden, darauß Er biß anhero von H. Flecken einen gewißen zinß erhoben, und deßwegen die bewilligte 1. lb Zinß nicht völlig ins künfftig bezahlen könnte, auch weilen Er 3. eine schwäre haußhaltung beÿ dißen gelt glemen Zeiten da nichts Zuverdienen führte, bittet Er, umb nachlaß an der Schuldt, welche sich mit dem dißjährigen vff verwichenen p.a Maÿ verfallenen Zinnß vff 52. lb. 18. ß 6. d. belaufft, Erkannt, sollen die 1. lb. 10. ß vom platz am Zwinger so Er nicht genoßen, im Zinßbuch außgethan, und der post in abgang gebracht werden, so dann die davon außstendige 14. Jahrs zinß samptlich 21. lb. nachgelaßen sein auch 1. lb. d an den schuldigen biß vff verwichenen Maÿ gerechneten zinnßen der 52. lb. 18. ß 6. d. wegen erlittenen abbruchs an der Scheuren abgehen, verbleibet per Rest 30. lb. 18. ß. 6. d. deßwegen verglichen wofern Gißbrecht hier zwischen nechstkünfftig Martini 25. lb abstatten werde, Ihme der Rest nachgelaßen sein, widrigen falls aber hinderbliebender Zahlung Er zu der Völligen Summ der 30. lb 18. ß 6 d gehalten werd. solle.

1677, Directeurs fonciers, VII 1365
Les préposés engagent de nouvelles tractations pour que Guisbert Verius paie ses arriérés. Ils menacent de faire saisir la grange. La femme du contrevenant argue que les temps sont difficiles du fait que le commerce du salpêtre est interdit et qu’elle ne peut se passer de la grange l’hiver. Guisbert Verius finit par payer 24 livres, les préposés lui font grâce des deux livres restantes.

(f° 12) Sambstags den 3. Februa: Gießbrecht Verjus. – Gießbrecht Verjus wardt wegen seines außstands beschickt, erscheindt deß Eheweib, welche Anzeigung beschehen daß Sie hier zwischen ostern auß Erk. Obern Baw Herren ihren Extantzen Völlig entrichten solle, widrig. falls die Execution auff der Scheür am Weisenhauß gelegen, alß welche Sie Verlühen erfolgen solle, Illa bittet noch weiters umb getuldt, in ansehung Sie beÿ dießen Zeiten da die handung des Salpeters Verbotten und nichts darbeÿ Zuverdienen Zumahlen Sie die Scheür, sonderlich Zu Winters Zeiten nicht entbehren könnte, Erkant soll ihr anlig. Vor Obern Bauherren anbring.
(f° 37-v) Sambstags den 31. Martÿ. Gießbrecht Verjus. – Gießbrecht Verjus, Salpeter sieder, wardt ermanet seine schuldigkeit beÿ dem angesetzten und um mehr verstrichenen termin, abzulegen wegen ruckhständigen Zinnß, Ille bittet Ihme ferner termin Vff nechst kommend. Johannis Bapt: zu geben, da Er dann ohnfehlbar die Zahlung Verfüegen wolle, vndt seÿe beÿ den Winters Zeit ohnmöglich geweß. einige mittel Zu wegen zubringen, mit Vermelten Verhoff nicht daß mann beliebens trage ane seinem schaden und verderben, Erkannt soll obern Bawherren communicirt werden.
(f° 39) Dienstags den 3. April. Gießbrecht Verjüs. – Gießbrecht Verjus der Salpetersieder und deßen Eheweib beschwähren sich daß Sie die Ihnen aufferlegte Zahlung schuldiger Extanzen, anietzo auff den Verfallenen termin laisten sollen, Vnderm Vorwandt Ihnen beÿ Verwichenen winter ohnmöglich geweßen etwas Zu Verdienen, Und daß Sie in Zwischen Viel bezahlt hetten, halten an Umb termin biß vff nechkommend. Johannis Meß. Erkannt, weilen Sie in langen Jahren hero niemahlen einig. gesetzten termin gehalten, ist die Zahlung zu Verfüegen inner halb acht tagen Sub executione angesetzt worden.
(f° 47-v) Dienstags den 1. Maÿ. Gießbrecht Verjüs. – Gießbrecht Verjußen eheweib erlegt 24. ld b bittet Ihro die restirte 2. lb. 8. ß d. lauth Abrechnung nachzulaßen. Erkannt, ist solcher rest nachgelaßen worden.

1692, Directeurs fonciers, VII 1375
Le vivandier La Rivière qui vient d’acheter la maison de Guisbert Verius demande l’autorisation d’agrandir son terrain de 15 pieds sur 26 à l’arrière de la maison. Les préposés ajournent leur décision. Le même obtient quelques jours plus tard de construire un passage de trois pieds de large derrière sa maison pour parvenir au pont.

(f° 63) Freÿtags den 22. dito [Augusti] La Riviere – Endlichen augenschein eingenommen beÿ Gießbrecht Vergÿ behaußung gegen dem Waisenhauß, welche La Riviere der Marquetender Von deßen Erben erkaufft hat, und anietzo begehrt, hinden hinauß gegen dem gießen umb 15. schuh breit und 26. sch. lang herauß Zufahren. Erk. bedacht
(f° 64) Freÿtags den 29. dito. La Riviere – La Riviere der marketenter, erscheint, bittet ihme allein zuerlauben, daß er einen Gang nur dreÿ schuh breit hinden an sein hauß bawen, und allda auff die bruck gehen möge. Erkannt, willfahrt, gegen 10. ß Jährlichen bodenzinnß

1694, Directeurs fonciers, VII 1376
La veuve de Jean Willmann est autorisée à agrandir le terrain derrière la maison qu’elle a acquise du cabaretier La Rivière pour qu’il ait la même profondeur que celui de ses voisins. Les préposés le lui accordent contre une rente communale de 15 sols.

(f° 5-v) Mittwoch den 22. Januarÿ. H. Joh: Willmanns wittib – Augenschein eingenommen beÿ dem Uthengänglein an H Johann Willmanns wb. behaußung, hinden auff dem Mühlgießen stoßendt, allwo dieselbe Gebotten, ihro Zuerlauben, daß sie mit einem Gärttlein soweit hinauß fahren törffe als ihre Nachbahren gethan haben. Erk. bedacht
(f° 23) Dienstags den 30. dito [Martÿ] H. Joh: Willmanns wb – H Johann Willmanns deß Müllers Vff der also Genandten Schachenmühl wittib, hat bereits Vor 2. monathen angehaltten, daß man ihro vergönnen Wollte, an ihrem hauß, so Sie von La Riviere dem Cabaretier, erkaufft, so weith gegen dem Graben hinauß zufahren, als ihre Nachbahren auch Vergönnet Worden. Erkandt, Willfahrt, gegen erlag 15. ß. d Jährlichen boden zinnß

1706, Directeurs fonciers, VII 1382
Jean Speichert est autorisé à agrandir son terrain vers le fossé des Orphelins. Les préposés mesurent le terrain (voir ci-dessous le plan) pour déterminer le loyer communal qui était jusqu’alors insuffisant

(f° 62) Dienstags den 8. Junÿ 1706. Herr Johann Speichert pt° dergleichen [ein Zäunung almends] – Herrn Johann Speicherten, dem Müller auff der Schachischen Mühl, ist erlaubt worden sein in dem Waisengräblein liegendes allmendt gärtlein umb 319. quadrat schuhe Zu erweitern, gegen erlag 10 ß allmend Zinnß, in ansehung Er Zuvor das genoßene allmend zu gering Verzinnßet hatt, der allmend platz darauff das hauß stehet ist 720. quadrat schuhe groß, der platz darauff die Stallung stehet ist 120. quadrat schuhe groß, der hoff ist 204. quad: schuhe groß, der durchgang 24. quad: schuhe und der Gartten anietzo 739 ½ quadrat schuhe, also d. Er in allem 1807 ½ quadrat schuhe allmend hatt, welches Er jährlichen auff den 1. Maÿ und Anno 1707. I° mit 2. lb. 5. ß d. zu verzinnßen hatt.

Plan n° B 135, cote VII 27 (1706)
Plan N° b. 135, conservé sous la cote VII 27 (AMS)

Description de la maison

  • 1739 (billet d’estimation traduit) La maison comprend au rez-de-chaussée un poêle, plusieurs chambres, cuisines, vestibule, cave solivée, à l’arrière une remise sur piliers, à parois en planches, au premier étage un poêle, une chambre, une cuisine, un vestibule, le comble ancien comprend trois chambres dont une sert de chambre à soldats, le toit est couvert de simples tuiles plates. Le tout est estimé avec ses appartenances et dépendances à la somme de 1 100 florins
  • 1755 (billet d’estimation traduit) La maison comprend deux poêles, deux cuisines et plusieurs chambres, le comble est couvert de tuiles plates, la cave est solivée, il y a en outre un puits et une remise couverte de tuiles plates, le tout est estimé avec ses appartenances et dépendances à la somme de 700 florins
  • 1766 (billet d’estimation traduit) La maison comprend deux poêles, deux cuisines et deux chambres, le comble est couvert de tuiles plates, la cave est solivée, il y a en outre un puits et une remise dont le comble est aussi couvert de tuiles plates. Le tout est estimé avec ses appartenances et dépendances à la somme de 1 400 florins

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

4° arrondissement ou Canton est – Rue des Orphelins

nouveau N° / ancien N° : 11 / 25
Spohrer
Rez de chaussée et 1° étage en maçonnerie le 2° étage bon en bois
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 25 f° 248 case 2

Bobba Jean Antoine Nicolas, rue des orphelins N° 25

O 795, maison, sol, R. des orphelins 25
Contenance : 1,65
Revenu total : 180,86 (180 et 0,86)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires :
fenêtres du 3° et au-dessus : 39 / 31

Cadastre napoléonien, registre 27 f° 994 case 2

Bobba Jean Antoine Nicolas
1868 Bobba François, Veuve
1870 Bobba Catharina Salome Luise, Ehefrau von Celestin Lancy, lieutenant des douanes à Nancy
1882 Weber Sebastian, Bäcker und Wirth
1896/97 Blumstein Maria Josefine, Rentnerin
1897/98 Mauser Karl, Bäcker und Ehefrau Sophie geb. Ilg in Gütergemeinschaft

O 795, maison, sol, Rue des Orphelins 13
Contenance : 1,65
Revenu total : 180,86 (180 et 0,86)
Folio de provenance : (248)
Folio de destination : Gb
Année d’entrée :
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 39 / 31
fenêtres du 3° et au-dessus :

Cadastre allemand, registre 29 p. 200 case 4

Parcelle, section 17, n° 54 – autrefois O 795
Canton : Waisengasse u. St. Magdalenengasse H. N° 13 bz. 24 – Rue des Orphelins 13 – Waisengasse – Rue Sainte-Madeleine 24 – Rue des Orphelins
Désignation : Hf, Whs
Contenance : 1,62
Revenu : 2100 – 2300 – 2400
Remarques : 1916 Minder.

(Propriétaire jusqu’à l’exercice 1938), compte 820
Mauser Karl u. Ehefrau in Gg.
1913 Mauser Karl Wirt Witwe Sofie geb. Ilg
1922 Karcher Daniel boulanger
1937 Caisse mutuelle de Dépôts et de Prêts
rayé 1938

(Propriétaire à partir de l’exercice 1938), compte 3157
Rebstock Maria Franziska
1937 Hamm Eugène et son épouse
(1798)

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton IX, Rue 339, Continuation du Numéro 339 (p. 479)
(maison n°) 25

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Waisengasse (Seite 189)

(Haus Nr.) 13
Mauser, Wirt « Zur Stadt Lyon ». 01
Lutz, Bäcker. 01
Ohl, Schreiner. 1
Cadario, Zementeur. 2
Fass, Maurer. 2
Vogt, Schuhmacher. 3
Walter, Tagner. 3
Weller, Tagner. 3
Richert, Tagner. H 1

Dossiers de la Police du Bâtiment

Orphelins (rue des) n° 13, cote 886 W 260

Rue des Orphelins 13, voir aussi 24 rue Ste Madeleine. Waisengasse 13 (1886-1987)

Le maître boulanger Mausser transforme le four à pain en 1895 puis convertit en 1898 une porte en fenêtre vers la rue Sainte-Madeleine. Daniel Karcher fait installer en 1925 une machine électrique à pétrir dans la partie du bâtiment qui s’ouvre vers la rue Sainte-Madeleine
Jacques Albrecht est autorisé en 1913 à exploiter un débit de boissons au 13, rue des Orphelins dans des locaux conformes aux prescriptions ministérielles de 1890 sauf la hauteur de la salle (2,30 mètres au lieu de 3,50). Daniel Karcher y exploite un café en 1926. On trouve aussi l’épicière Marie François (1922), l’horloger A. Wolff (1924) et le pâtissier Delpeuch (1931).
Suite à un cambriolage, le propriétaire du n° 11 se plaint en 1919 que le grillage des fenêtres qui donnent dans sa cour a été peu à peu retiré. Le grillage est remis en place au rez-de-chaussée mais pas aux deux étages. Daniel Karcher entre en conflit avec son voisin du numéro 11 qui exploite un restaurant ; l’affaire est portée devant les tribunaux (suppression des cabinets d’aisance).
Les locaux sont occupés par le boulanger Gilbert Christmann (1964), l’antiquaire Victor Dotzauer (1969), le potier Pirard de Soufflenheim (1976) puis le débit de boissons à l’enseigne Cactus (Jean-Louis Vignot, 1982).

Sommaire
  • 1886 – La Police du Bâtiment notifie le maître boulanger Sébastien Weber, domicilié sur place, de faire ravaler les façades – Travaux terminés, mai
  • 1887 – Dossier de la préfecture suite au rapport d’un agent de police. La Police du Bâtiment demande au propriétaire de modifier la fosse d’aisances, la cave et les fourneaux pour les rendre conformes au règlement.
  • 1891 – La Police du Bâtiment notifie le maître boulanger Sébastien Weber, domicilié sur place, de faire ravaler les façades – Travaux terminés, octobre
  • 1895 – Le maître boulanger Mausser demande l’autorisation de transformer le four à pain – Autorisation – Travaux terminés, mai 1895 – Dessin
  • 1898 – Le propriétaire Mausser demande l’autorisation de déplacer la porte d’entrée de la rue des Orphelins dans la rue Sainte-Madeleine. Le plan montre que toute la partie avant de la maison sert de salle d’auberge – Travaux terminés, avril – Dessin (plan et élévations)
  • 1898 – Le directeur de la brasserie Mutzig, Wagner, et le peintre Otto demandent l’autorisation de réparer le crépi – Autorisation de crépir le rez-de-chaussée – Travaux terminés, juin
  • 1895 – La Police du Bâtiment demande à Mme Buchwalter (20, place Broglie) de se conformer au nouveau règlement en supprimant la trappe qui mène à la cave. Nouvelle notification sur laquelle figurent quatre volets du rez-de-chaussée qui ne doivent plus s’ouvrir vers la voie publique – Les volets ont été transformés, octobre 1895 – L’affaire de la trappe qui demande des transformations intérieures n’est pas encore réglée quand la veuve Buchwalter déménage à Nancy en 1898 et que le nouveau propriétaire est le sieur Frantz, nom corrigé en maître boulanger Charles Mauser – La trappe a été supprimée, août 1898
  • 1910 – Charles Mausser se plaint que la canalisation du voisin est défectueuse. Elle est déjà réparée quand la Police du Bâtiment se rend sur place.
  • 1913 – Dossier. Jacques Albrecht demande l’autorisation d’exploiter un débit de boissons au 13, rue des Orphelins. Les locaux sont conformes aux prescriptions ministérielles de 1890 sauf la hauteur de la salle (2,30 mètres au lieu de 3,50) et de la cuisine et la porte qui s’ouvre vers l’intérieur. Le propriétaire doit poser un revêtement de sol et repeindre la salle de débit (murs et plafond) – Travaux terminés, juillet
    1914 – Le plancher pourri de la cuisine est remplacé
  • 1915 – Un locataire se plaint que la chasse d’eau des cabinets d’aisance est inefficace – Dossier classé, avril
  • 1919 – Suite à un cambriolage, le propriétaire voisin (n° 11) se plaint que le grillage des fenêtres du n° 13 qui donnent dans sa cour a été peu à peu retiré. La Police du Bâtiment se rend sur place et constate que deux fenêtres donnent sur la cour voisine au rez-de-chaussée et une fenêtre à chacun des deux étages. Le propriétaire devra faire poser un grillage. – Les fenêtres du rez-de-chaussée sont garnies d’un grillage, mars – La Police du Bâtiment classe le dossier bien que seules les fenêtres du rez-de-chaussée et de l’étage sous combles soient grillagées.
  • 1922 – Marie François demande l’autorisation de poser l’enseigne Etablissement François, épicerie ainsi que trois enseignes plates (croquis)
  • 1924 – L’horloger A. Wolff demande l’autorisation de poser une petite enseigne – Autorisation
  • 1926 – Dossier de la préfecture. Daniel Karcher demande l’autorisation d’exploiter un café. Les locaux sont conformes aux prescriptions ministérielles de 1890 sauf la hauteur de la salle (2,30 mètres au lieu de 3,50)
    1925 – La boulangerie est inscrite depuis 1921 au nom de Daniel Karcher qui demande de régulariser la situation. Daniel Karcher et les architectes Gabel et Keck sont autorisés à installer dans la partie du bâtiment qui s’ouvre vers la rue Sainte-Madeleine une machine électrique à pétrir à titre révocable puisque la hauteur du local n’est pas réglementaire – Dessins (plan, élévation)
  • 1927 – Daniel Karcher se plaint que des dégradations du n° 11 auraient provoqué un affaissement de son mur. La Police du Bâtiment estime que la plainte n’est pas fondée.
    1928 – Nouvelle plainte contre le restaurant du n° 11, concernant les clients ivres qui souillent la voie publique. L’avocat Pfersdorff chargé de la défense de la famille Brenner (11, rue des Orphelins) demande à un représentant de la Police du Bâtiment d’assister à l’expertise qu’a ordonnée le Tribunal après que Daniel Karcher (13, rue des Orphelins) a porté devant la justice la suppression de cabinets d’aisance. La visite des lieux établit que Daniel Karcher a dégradé les cabinets d’aisances de son voisin de telle manière qu’on ne peut plus les utiliser. Daniel Karcher répond en évoquant de nouveau le comportement des clients de son voisin. Comme l’affaire est portée devant le tribunal, la Police du Bâtiment déclare qu’elle n’est plus compétente (juin 1928)
    1929 (janvier) – Daniel Karcher se plaint que l’urine du pissoir voisin endommage son mur. La Police du Bâtiment estime que la plainte n’est pas fondée et que sa visite a donné lieu à une mise en scène (déversement d’urine) – Suite de l’affaire : rapport d’experts, courriers. Croquis
    1931 – Daniel Karcher se plaint de la Police du Bâtiment auprès du préfet qui transmet le courrier à la Ville
  • 1931 – Le pâtissier Delpeuch au 13, rue des Orphelins se plaint que son propriétaire a coupé l’eau en l’obligeant à se fournir chez le voisin pour les besoins de son commerce. La Police du Bâtiment constate que la plainte est fondée – L’eau est rétablie, avril 1931
    1932 – Même plainte, appuyée par le syndic commis pour la faillite de la pâtisserie Delpeuch
  • 1931 – Une lettre anonyme envoyée au préfet évoque les toilettes non réglementaires de l’établissement ouvert au public 13, rue des Orphelins – La Police du Bâtiment note que l’établissement est trop petit pour que le règlement général s’applique
  • 1942 – L’entrepreneur Kuhn (rue Oberlin à Schiltigheim) demande l’autorisation de réaliser une inscription sur la devanture – Travaux terminés, octobre
  • 1957 – La veuve Eugène Hamm (6, boulevard du Président Wilson) est autorisée à poser un échafaudage sur la voie publique pour ravaler la façade
  • 1964 – La Fédération des locataires intervient au nom du boulanger Gilbert Christmann dont le local exige des réparations. Propriétaire de la maison, Mme Hamm, 146, route de Mittelhausbergen
    Juillet – Le boulanger proteste contre son congé et une offre de renouveler son bail à un prix supérieur de 50 % qu’il estime largement excessif
    Septembre, les travaux sont terminés
  • 1969 – La Police du Bâtiment constate que l’antiquaire Victor Dotzauer a fait poser des enseignes sans autorisation – Demande – Autorisation
  • 1976 – Le potier Pirard (16, rue du Fossé à Soufflenheim) demande l’autorisation de poser trois enseignes à son magasin D’r Sufflum’r – Photographies – La Police du Bâtiment donne un avis favorable pour deux enseignes et défavorable pour la troisième (mur nord, vers la place des Orphelins) – Arrêté portant autorisation de pose d’enseigne et arrêté portant refus. L’enseigne autorisée rue Sainte-Madeleine n’est pas posée
  • 1982 – Jean-Louis Vignot (35, rue Saint-Erhard au Neudorf) demande au préfet l’autorisation d’exploiter le débit de boissons à l’enseigne Cactus – La Police du Bâtiment demande que les locaux (anciennement magasin de poterie) soient aménagés

Sainte-Madeleine n° 24 (cote 739 W 278)

Rue Ste. Madeleine 24, voir aussi 13 rue des Orphelins – Magdalenengasse 24 (1880-1982)

Le boulanger Sébastien Weber, locataire de la maison, fait construire en 1880 un four à pain dans la partie de la maison vers la rue Sainte-Madeleine (rez-de-chaussée et deux étages en maçonnerie). Il y fait ouvrir en 1881 une porte pour entrer dans sa boulangerie.
Le maître boulanger Antoine Lutz exploite la boulangerie 24, rue Sainte-Madeleine de 1901 à 1907 puis la quitte en faisant part de ses défauts. Wilhelmine Pachazina née Pfaff est autorisée à l’exploiter (février 1911) puis Joseph Fuchs (juin 1911), Engelbert Hettich (octobre 1912, sans suite), Caroline Graf née Bernhard (mars 1913), Jean Kleitz (1920, sans suite). Le local sert ensuite de cordonnerie. Guillaume Wund est autorisé en 1922 à exploiter la boulangerie puis Henri Muller à la fin de la même année. Louis Sy de Soufflenheim aménage en 1976 le restaurant Zum Sufflum’r au 24, rue Sainte-Madeleine. Son successeur est André Nold (restaurant Le Chef, 1981)
(Rue des Orphelins) Sophie Mausser est autorisée en 1911 à exploiter un débit de boissons au 13, rue des Orphelins. L’entrepreneur Emile Schlepp aménage les locaux. Daniel Karcher remplace deux fenêtres par une devanture et une fenêtre par une porte vers la rue des Orphelins en septembre 1921.

Sommaire
  • 1880 – le boulanger Sébastien Weber (domicilié 8, rue de la Râpe), locataire de la maison 13, rue des Orphelins, demande l’autorisation de construire un four à pain. Rapport de l’agent voyer
    Dieses Haus an der Ecke der Waisengasse N° 13 & Magdalenengasse N° 24 gelegen bestehet in einem Erdgeschoß und zwei Stockwerk in Maurwerk. Der begehrte und aufzuführende Backofen soll auf der Giebeseite gegen der Magdalenengaße angelegt werden, derselbe Ort ist in Mauwerk. Der Boden dieses Lokals ist in Naturboden, der Backofen soll auf Fundament und an den steinern Giebel gestellt werden und die Decke dueses Lokals mit Gewölbe versehen sein. (…)
  • 1881 – Sébastien Weber, propriétaire de la maison, demande l’autorisation d’ouvrir une porte pour entrer dans sa boulangerie de la rue Sainte-Madeleine
  • 1895 – La Police du Bâtiment notifie la veuve Buchwalter de se conformer au nouveau règlement en supprimant les deux volets qui s’ouvrent vers la voie publique au 24, rue Sainte-Madeleine – Travaux terminés, mars 1897
  • 1902 – Le maçon Adolphe Stückle (5, rue des Bateliers) demande l’autorisation de refaire le crépi de la maison Mauser sise 24, rue Sainte-Madeleine – Autorisation de ravaler la façade – Travaux terminés, juillet
  • 1907 – Dossier. Le préfet autorise le maître boulanger Antoine Lutz à exploiter la boulangerie sise 24, rue Sainte-Madeleine bien qu’elle n’ait que 2,77 mètres de haut
    1910 – Antoine Lutz fait un rapport sur sa boulangerie dont il ne se sert plus après y avoir cuit du pain d’avril 1901 à avril 1907 en y relevant des défauts.
    Gestatte mit ergebenst eine Anzeige bei Ihnen zu nehmen, über die Bäkerei Magdalenengasse No 24 wo ich von 1 April 1901 – 1 April 1907 gebacken haben und seither nicht mehr darinnen gebacken habe, aus folgende Mißstände. Der Backofen steht mit der hintern Wand im Abord und neben dem Backofen geht eine Thür von der Backstube direckt von den abort und Pissoir. Der Abort und Pissoir sind für die Wirtschaft. Der Gang von der Wirtschaft zum Abort geht an der Thür von meiner Backstube vorbeu. Sind mehreren von der Wirtschaft auf das Pissoir besonders an dem Sonntag, so habe sie mir in die Backstube geschafft, so daß das Wasser bis weit in die Backstube geloffen ist (…)
    La Police du Bâtiment établit un rapport puis demande de faire les travaux nécessaires au propriétaire Mauser qui objecte que son locataire auquel il a donné congé a intentionnellement sali les locaux.
    La Police du Bâtiment constate que des travaux ont lieu (poutres en bois remplacées par un pilier). Elle énumère les travaux à faire quand le sieur Pachazina introduit en décembre 1910 auprès du préfet une demande d’exploiter la boulangerie.
  • 1911 (février) – Dossier. Le préfet autorise Wilhelmine Pachazina née Pfaff à exploiter la boulangerie sise 24, rue Sainte-Madeleine bien qu’elle n’ait que 2,76 mètres de haut
    1911 (octobre) – Le préfet autorise l’Association des Consommateurs de Strasbourg et environs (domiciliée 15, rue des Dentelles) à utiliser la boulangerie jusqu’à ce que la boulangerie à vapeur au Port du Rhin soit terminée, au plus tard jusqu’en avril 1912
    1911 (juin) – Dossier. Le préfet autorise le boulanger Joseph Fuchs à exploiter la boulangerie sise 24, rue Sainte-Madeleine bien qu’elle n’ait que 2,76 mètres de haut. Le local ne sert pas de boulangerie, octobre 1910
  • 1911 (avril) – Dossier de la préfecture. Sophie Mausser demande l’autorisation d’exploiter un débit de boissons au 13, rue des Orphelins. Le local correspond au règlement sauf la hauteur intérieure (2,40 au lieu de 3,50 mètres). Rapport, croquis et plan établis par la Police du Bâtiment, travaux à faire. Les travaux (aménagement de cabinets d’aisance) n’ont pas été faits, octobre
    1912 (janvier) – L’entrepreneur Emile Schlepp (12, rue de Bergheim au Neudorf) est autorisé à faire des travaux au rez-de-chaussée du 24, rue Sainte-Madeleine – Dessin (plan, élévation, coupe). Déclaration d’ouverture des travaux, mars 1912. Le gros œuvre est terminé, avril – Certificat de réception, novembre
  • 1912 (octobre) – Dossier de la préfecture. Engelbert Hettich demande l’autorisation de continuer à exploiter la boulangerie sise 24, rue Sainte-Madeleine bien qu’elle n’ait que 2,77 mètres de haut. Travaux à faire. La boulangerie n’est pas ouverte, février 1913
    1913 (mars) – Nouvelle demande, par Caroline Graf née Bernhard – Travaux terminés, mars. Le maître boulanger Graf est autorisé à poser une enseigne double au 24, rue Sainte-Madeleine
  • 1913 – Rapport sur un incendie qui s’est déclaré dans une chambre
  • Commission contre les logements insalubres – Rue Sainte-Madeleine n° 24. 1898, Propriétaire, Mauser, boulanger, domicilié sur place. Le bâtiment comprend deux cabinets d’aisance. Travaux à faire, en particulier terminés en mai 1899
    Liste de travaux à faire, 1906, 1907, 1913
    Le bureau d’indigence attire l’attention sur les conditions de logement de la famille Cadario, 24, rue Sainte-Madeleine (1908)
    Le boulanger Wehr (19, rue des Orphelins) attire l’attention sur l’état des bâtiments (1914) – Rapport sur la famille Schneider (1915, 1917)
    Commission des logements militaires, 1915. Propriétaire, Mme Mauser – Travaux terminés, octobre 1915
    1921, Daniel Karcher obtient un jugement d’expulsion à l’encontre du locataire Kopp qui tient mal son logement
  • 1920 – Dossier de la préfecture. Jean Kleitz demande l’autorisation de continuer à exploiter la boulangerie sise 24, rue Sainte-Madeleine. Le bail est annulé, le local est loué à un cordonnier
  • 1921 (septembre) – Daniel Karcher est autorisé à établir une devanture à la place de deux fenêtres et à remplacer une fenêtre par une porte qui permet d’entrer dans la boutique rue des Orphelins. Les plans sont dus à B. Weiss (5, rue de Dambach au Neudorf) – Dessins (plan de situation, plans, élévation)
  • 1922 – Dossier de la préfecture. Daniel Karcher demande l’autorisation de continuer à exploiter la boulangerie sise 24, rue Sainte-Madeleine. Le local correspond au règlement sauf la hauteur du fournil (2,80 au lieu de 3,00 mètres).
    1922 (juin) – Le préfet autorise le boulanger Guillaume Wund à continuer d’exploiter la boulangerie sise 24, rue Sainte-Madeleine.
    1922 (décembre) – Le préfet autorise le boulanger Henri Muller à continuer d’exploiter la boulangerie sise 24, rue Sainte-Madeleine.
  • 1921 – La Police du Bâtiment notifie Daniel Karcher de faire ravaler la façade du 24, rue Sainte-Madeleine. Le propriétaire demande un délai. Il est autorisé à poser un échafaudage sur la voie publique en mai 1922
  • 1929 – La Police du Bâtiment répond au courrier de Charles et Léonie Schneider (11, rue des Orphelins) concernant les jours de son voisin Daniel Karcher et les lieux d’aisance qu’ils transforment
  • 1976 – Le propriétaire Hamm accorde à l’Alsacienne de Brasserie l’autorisation de poser une enseigne plate (Zum Sufflum’r et une publicité pour la bière Ancre) – Petite photographie – Elévations rue Sainte-Madeleine (état actuel, état transformé) – Arrêté portant refus de pose d’enseigne
    1976 (décembre) – Nouveau projet. Le restaurant Zum Sufflum’r est autorisé à poser deux enseignes en lettres détachées – Travaux terminés, février 1977
    1976 (juin) – Louis Sy (2, rue de Rountzenheim à Soufflenheim) demande l’autorisation d’aménager un restaurant au 24, rue Sainte-Madeleine (section 17, parcelle 54, propriétaire, Hamm) – Projet dû à Anne-Michèle Donnet (30, rue du Vingt-deux-novembre) – Extrait du plan cadastral – Dessins (plans, élévations). Le propriétaire Hamm donne son accord à Louis Sy qui bénéficie d’un bail commercial depuis le 23 mars 1976. Devis descriptif (dont démolition d’un four à pain) – Arrêté portant permis de construire, août 1976
    Déclaration d’ouverture des travaux, 18 août 1976. Déclaration d’achèvement des travaux, 18 août 1976
    Suivi des travaux, encore en cours, 30 septembre. Le sas de la porte d’entrée n’a pas encore été réalisé, décembre 1976, juin 1977. La réception finale fin janvier 1978 donne lieu à l’observation suivante. La porte d’entrée du restaurant n’a pas été déplacée comme indiqué sur le plan présenté à la demande, les autres travaux ont été réalisés selon la demande du permis de construire.
    Certificat de conformité, mars 1981
  • 1981 – La société APIC (182, route de Lyon à Graffenstaden) demande l’autorisation de poser une enseigne lumineuse pour André Nold, propriétaire du restaurant Le Chef, anciennement Zum Sufflum’r – Maquette, photographie – Autorisation de l’Immobilière Schrœder (rue Edouard Teutsch), qui gère les bâtiments – La Police du Bâtiment émet un avis défavorable en proposant de remplacer le caisson par des lettres détachées
    (Août) – Nouvelle demande, panneau provisoire en bois – Maquette (photographie) – Accord
    1982 – André Nold demande l’autorisation d’exploiter un débit de boissons – Visite de la commission de sécurité

Relevé d’actes

Propriétaire de la maison en 1645, le chanvrier Jacques Hürt originaire de Bœblingen en Wurtemberg devient bourgeois avec sa femme Anne Marie Seitz et un enfant en 1640

1640, 3° Livre de bourgeoisie p. 885
Jacob Hürt der Hänffer Von Böblingen hatt beÿ E: E: Raht daß burgerrecht für sich, Sein Haußfrauw Annam Mariam Seitzin vnd sein Söhnlin hannß Jacob gekaufft vmb 20. gold R. würdt Zu der Mörin dienen Jur. den 28. Martÿ 1640.

Jacques Hürt vend 435 livres la maison sise face à l’Orphelinat au boucher Jean Schuster. Le terrain qui appartient à la ville de Strasbourg est grevé d’une rente foncière d’une livre

1645 (21. Junÿ), Chambre des Contrats, vol. 494 f° 372-v
Erschienen Jacob Hürt der Hanffhändler burger Zu Straßburg, mit beÿstandt Gall Sattichs deß Waÿsen Vatters seines Schwagers
hatt in gegensein hannß Schusters deß Metzgers auch burgers alhier
Ein Behaußung, mit allen deren gebäwen & alhie gegen dem Waÿsen huß hienüber, einseit neben Gißbrecht Vergiuß dem Salpetersied. and.seit neben H. Johann Kolb. K. Rhats v.wanten Vnd Biersiedern Zum Strauß., hind. vff dem Stattgrab stoßend gelegen. daran die hoffstatt gemeiner Statt Straßburg gehörig, deren mann auch Jahrs vff Johannis Baptistæ j lb. d Bodenzinß dauon Zulüffern schuldig, empfangt der Herr Zinß Meist., So ist daß obergebäw auch verhafftet vmb 250 lb. hanß Carl Heußler burgern alhie an ietzo Müller Zu Illkirch, Mehr vm 10. lb Christoph Rottmann dem Fischer Item vmb 18. lb. Weÿ: Jacob Trauwitzÿ deß Riemen schneiders seel. Kind. deren Vogt Melchior hawinschildt d. Schuemachern Mehr vmb 9 lb hannß Jacob Gießbrecht deß Schiffmanns seel. Kindn. deren Vogt Simon Knoll auch Schiffmann, So ist solche behaußung noch ferners hafft umb 13. lib ihnen den Vier hÿpothecarien ins gemein (vber sich genommen) – um 35 lb

Il s’agit sans doute de Jean Schuster de Schorndorf qui épouse en 1634 Marie Blumberger d’Obernai
Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 175, n° 42)

1634. Iisdem diebus [Dom. 22. post Trinit. 2. Novembr] Hans Schuster Von Schorndorff in Würtenberger land der Soldat und Maria Blumbergerin von Ober Ehenheim. Mont. 10. 9.bris Zu S Claus il früegebett. (42)

Jean Schuster revend quelques années plus tard la maison au salpêtrier Guisbert Verius, déjà propriétaire de la maison voisine.

1649 (17. Jan:), Chambre des Contrats, vol. 503 f° 35
(Prot. fol. 19.) Erschienen hannß Schuster der Metzger
in gegensein Gißbrecht Veriuß. deß Salpetersieders
Eine Behaußung mit allen deren Gebäwen, alhie in der Vorstatt geg. dem waÿsenhauß hienüber einseit neben dem Käuffern selbst. anderseit neben H Johann Kolben groß. Rhats Verwanth. hind. vff dem Stattgraben stoßend gelegen, daran die hoffstatt gemeiner Statt gehörig ist und deroselb. iahrs vff Joh. Bapt: j. lib. Bodenzinß zinnßet, So ist daß obergebäw auch noch verhafftet umb 30. lib hannß Carl Heüßlern dem Müllern Zu Illkirch und 15. lib Christoph Rottmann dem Fischers (übernohmen) – umb 50 lib

Fils de salpêtrier, Guisbert Verius épouse en 1631 Anne Marie Mauss, fille de salpêtrier. Il se remarie en 1644 avec Marie Schneider, fille de sellier
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 10-v)

1631. Dominica IIX post Trinitatis. Gißbrecht Vergißen d. salpetersieder, Gißbrecht Vergiß. deß Salpetersieders Vndt burg. allhie ehelich Sohn, J. Anna Maria Georg Maußen deß Salpetersieders Vnd burg. allhie eheliche dochter. 8. Augusti (i 12)
Proclamation, cathédrale (luth. p. 303) 1631. Dominica 8. Trin: 31. Julÿ. Giesprecht Vergieß der Salpeter sieder, giesprecht vergies des Salpetersieders sohn, und J. Anna Maria Jörg Maus des pulfer machers tochter (eingesegnet zum a.s. p. Montag 8. Aug:) i 158

Mariage, Saint-Nicolas (luth. p. 229, n° 16)
1644 – Eadem Dominica [XVII post trinitatis] Gißbrecht Vergus burger und der Salpeter Sieder allhie v. Jungfrau: Maria, Veltin Schneiders, deß burgers und Sattlers eheliche tochter (i 229)
Proclamation, Temple-Neuf (luth. p. 478), 1644 – Gißbrecht Vergius der Salpetersieder und burger allhier, Jungft: Maria, Veltin Schneiders, deß Sattlers und burgers allier eheliche tochter, eingesegner Zu St. Claus Montag d. 21. Octob (i 244)

Guisbert Verius hypothèque la maison au profit de Barbe Keller femme du sellier Valentin Schneider

1650 (25. april.), Chambre des Contrats, vol. 507 f° 432
Erschienen Gießbrecht Verius der Salpetersieder
hatt in gegensein Veltin Schneiders deß Sattlers alß Ehevogts Barbaræ Kellerin (…)
Underpfand sein soll seine Behaußung mit allen deren Gebäwen gegen dem Waÿsenhauß hienüber neben deß Schuldners Behaußung ein: und anderseit neben H Johann Kolben groß. Rhats Verwanth. hind. vff den Stattgraben stoßend gelegen. davon gehnd iahrs vff Joh. Bapt: j. lib. bodenzinß gemeiner Statt, So ist diße Behaußung auch noch verhafftet umb 15. lib hannß Carl Heußlern dem Meelmann, und dann umb 25. lib Christoph Storren dem Metzgern

Guisbert Verius hypothèque la maison au profit de ses enfants en premières noces

1657 (28. 8.br.), Chambre des Contrats, vol. 522 f° 467
Erschienen Gißbrecht Verius der Salpetersieder
in gegensein Anthoni Walters deß Glasers als Vogts Gißbrechts und Annæ Mariæ, der Veriußisch. Geschwisterd. sein Gißbrecht eheleiblich. Kind. – schuldig seÿen 320 Pfund
Unterpfand sein soll hauß, hoff, hoffstatt, Scheur, Stallung und nebens hauß mit allen deren Gebäwen beÿm waÿsenhauß, einseit neben H Andres Dieffenbechern dem Pulverhändlern, anderseit neben H Johann Kolben groß. Rhats Verwanth. geleg. davon gehnd iahrs 7. lib. bodenzinß gemeiner Statt, so seÿen auch die Gebäw noch umb (…) verhafftet
Und deß. Zur mehrern Versicherung so ist auch hiebeÿ persönlich erschienen Anna Maria deß Schuldners Eheweib mit beÿstand H Johann Philipß Müllen und H Johann Walters beed. alß auß EE. groß. Rhats mittel ahne statt nechster Verwanther, hierzu insonderheit Deputirte, die hatt sich für diße Schuld biß sie völlig wirt bezahlt sein, verbürgt
Angefang. d. 28.t 8.br. a° 1657, Vollendet den 31. ejusdem
[in margine :] Erschienen obgemelte Anna Maria Veriusen mit beÿstand hannß Michael Brückhmanns deß büchsenschmidts ihres Ehe Vogts und herren Anthoni Walters deß Glasers ihres geweßenen Vogts, hatt in gegensein obgedachts Gißbrecht Veriußen ihres Eheleiblich. Vatters (quittung) Actum den 25. Jan: a° 1666
[in margine :] Erschienen hieringemelter Gißbrecht Verius der Jünger Schwartzferber, mit beÿstand hierobgemlts H Anthoni Walters seines geweßenen Vogts hatt in gegensein hierinngedachts Gißbrecht Verius deß ältern, Salpetersieders seines eheleiblich. Vatters (quittung) Act. 16. febr. a° 1665

Guisbert Verius hypothèque la maison et un jardin à la Kurbau au profit du greffier Jean Philippe Braun

1661 (16. Febr.), Chambre des Contrats, vol. 526 f° 106-v
Erschienen Gißbrecht Verius der Salpetersieder
hatt in gegensein H Johann Philipß Braunen dißer Statt stallschreibers – schuldig seÿen 100. lib Ihme bahr gelühenen Gelts Peter de Barrÿ umb die demselben in Krafft der am 5. Februarÿ a° 1657. in der Cancelleÿ Contractstuben vffgerichteter Kauffverschreibung vff dem darinn specificirten Garten gehabte 129. lib völlig hat bezahlen können
Unterpfand sein sollen ein Garten sampt dem Gartenhäußlein und der Gerechtigkeit vff dem zu solchem Garten genießend. Stattgrund, hinder der Kurbaw, einseit neben weÿl. Lorentz Wohlfahrts seel. Erben, anderseit neben einen Garten auch gemeiner statt gehörig geniß. weÿl. Petri Sartorÿ geweßenen Blater Artzts seel. Erben, oben vff H Georg Lixen Gartnern in Krautenaw, unden vff den Rhein: od. Blumen: gieß. stoßend gelegen, Und gehend von dem obgemelten Zu dem obbeschriebenen Garten genießend Stattgrund iahrs j lb. 10. ß gemeiner Statt,
Item Eine Behaußung mit allen deren Gebäwen Begriffen Recht. und Zugehördten geg. dem Waÿsenhauß hienüber, einseit neben H. Johann Kolben alten groß. Rhats verwanth. anderseit neben dem Schulden selbst, hind. vff den Stattgraben stoßend geleg, daran die hoffstatt gemeiner Statt gehörig seÿe, und deroselb. iährlich termino Joh. Bapt: j. lb. zu bodenzinß ertrage, so seÿe die Obergebäw noch umb 25. lib. Christoph Storren dem Metz. verhafftet

Guisbert Verius et Marie Schneider font dresser l’inventaire de leurs apports
1674 (24. 9.br), Me Schübler (Christophe, 55 Not 28) n° 1592
Inventarium undt Beschreibung Aller d. jenig. Haab, Nahrung undt Güethere, so Herr Gÿßbrecht Verius undt die Ehren: und tugendsame Maria Schneiderin beede Ehegemächde und burgere allhier Zu Straßburg anjetzo haben und besitzen, welche Nahrung auf erfordern und begehren des Ehrenvesten und hochgelehrten herrn Johann Breünings J. U. Ddi obgedachter Frawen von E. E. Großen Rath Zuerkandt. vogts – Actum den 24.ten tag Novembris A° 1674.
Hültz und Schreinwerck. Auff d. Obern Bühn, In d. Wohnstub., In d. wohnstub Cammer, In der hinderst. Cammer, Im kleinen Stüblein, In d. Stub Cammer, Im haußöhren, Vff dem Gang, In d. Cammer des hind. Stocks, In dem Sommerhauß

Guisbert Verius et sa femme Anne Marie hypothèquent la maison au profit des enfants de Jean Philippe Gretzinger

1680 (6.5.), Chambre des Contrats, vol. 549 f° 329-v
Gißbrecht Verius der Salpetersieder undt Anna Maria beÿdte Eheleuth und Zwar Sie Anna Maria insonderheit mit beÿstandt Frantz Verius des strehlmachers undt hannß Jacob Knoderer des Sattlers Ihres resp. eheleiblichen Sohns und Schwagers
in gegensein Herrn Stephan Grötzingers des Knöpffmachers alß Vogts Weÿl. hannß Philipp Gretzingers nunmehr seel. nachgelaßener Kinder – schuldig seÿen 450 R.
unterpfand, hauß, hoffstatt, Schewr, Stallung mit allen deren gebawen undt Zugehördten, alhier in der Vorstatt Krautenaw beÿ dem Waÿsenhauß, einseit ist ein Eckh anderseit neben Daniel Dieffenbecher, hinden uff den Waißengraben stoßend gelegen, und gebe mann Von der behausung Jährlich term° Philippi Jacobi gemeiner Statt 7 lb. bodenzinß

Guisbert Verius et sa femme Anne Marie hypothèquent la maison au profit des enfants de l’orfèvre Jean Frédéric Œlinger

1681 (18.8.), Chambre des Contrats, vol. 550 f° 396-v
Gißbrecht Verius der Salpetersieder undt Anna Maria beÿdte Eheleuthe undt zwar dieselbe insonderheit mit beÿstand Frantz Veriußen des Strehlmachers undt Friderich Veriußen deß Ferbers, Ihren eheleiblichen Söhne
in gegensein Herrn Johann Jacob Schawmanns Schaffners des Collegÿ Wilhelmitanj alß Vogts weÿl. Johann Friderich Öhlingers geweßenen Silberarbeÿters nunmehr seel. nachgelaßener Kinder – schuldig seÿen 50. lb
unterpfand, hauß, undt hoffstatt Schewr, Stallung sampt denen in berührter behausung sich befindlichen Salpetersieder Käßeln, nicht weniger die gradt gegen der behausung hienüber gelegenen Schewr, mit allen deren gebäwen undt zugehördten alhier in der Vorstatt Krautenaw beÿ dem Waÿsenhauß, einseit neben Daniel Dieffenbacher anderseit ist ein Eckh hinden uff den Weißengraben stoßend gelegen, davon gehendt Jährlichen 7. lb Allmend Zinnß gemeiner Statt
[in margine :] Herr M. Johann Friderich Öhlinger Pfarrer zue Schiltigheim für sich selbsten undt im nahmen seiner übrigen Geschwisterdt dero Vogt er jetzund ist, hatt in gegensein Friderich Veriußen des Schwartz undt Schönfärbers im nahmen hierin bemeldt debitoris seines eheleiblichen Vatters (quittung), Act. d. 27. 7.br 1682.

Guisbert Verius l’aîné meurt en 1686 en délaissant deux enfants de sa première femme Anne Marie Mauss et six de sa veuve Anne Marie Schneider. Le défunt est propriétaire de deux maisons voisines face à l’Orphelinat, d’une écurie adossée au jardin de l’Orphelinat et d’une maison hors les murs au Neufeld. La masse propre à la veuve est de 507 livres, celle des héritiers de 877 livres. L’actif de la communauté est de 359 livres, le passif de 1 363 livres.

1686 (18.3.), Me Lang (Jean Henri l’aîné, 27 Not 7) n° 6
Inventarium und beschreibung aller der Jenigen Haab, Nahrung und Güttere, so Weÿland der Ehren Vorgeachte H Gÿßbrecht Verius der ältere, geweßener Salpetersieder Undt burger alhier Zue Straßburg nunmehr seel., nach seinem d. 8.ten Jan. Jüngsthien genommenen tödlichen ableiben Zeitl. verlaßen. Welche Verlassenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren deß Jetztabgeleibten in Erst vnd anderer Ehe erzeugter Kinder, Vnd sowohlen ab intestato alß auch per Testamentum instituirter Erben (…) durch die Ehren und tugendsame fraw Annam Mariam Veriußin gebohrne Schneiderin die hinterbliebene wittib, mit assistentz deß Ehren Vest und rechtegelehrten H Philipp Conrad Rauchen Notrÿ publ. Ihres geordnet und geschwornen Curatoris – Actum Montags d. 19. Martÿ A° 1686.
Der Abgeleibte H. Gÿßbrecht Verius seel. hat sowohl ab intestato alß auch per Testamentum Zu Erben Verlaßen wie Volgt. 1. H. Gÿßbrecht Verium den Jüngern Schwartz und Schönferbern und E. E. Stattgerichts Beÿsitzern welcher dem geschäfft von Anfang biß Zu End beÿgewohnt. 2. Annam Mariam Veriußin, deß Ehrs. Lorentz Köbele hueffschmidts Zue Bärstätt Ehelichen haußfr. beÿständlich Ihres haußwürths wie auch deß Ehrenvest Vnd Weißen H. Georg Wagners ohlmanns und E. E. Kleinen Raths Assessoris alß welcher auß Wohlgedachts raths Mittel an denselben statt Zu dießel geschäfft insonderheit deputirt, dieße beede in Erster Ehe mit weÿl. Frawen Annæ Mariæ Maußin erzeugte Sohn und dochter, mit fernerer Assistentz deß Ehrenvest und rechtsgelehrten H Joh: Frid. Redwitzen, Notÿ. publ.
3. Johann Verium, Schwartz: und Schönfärbern Zu Nördlingen in deßen Nahmen Vorged. H. Wagner E. E. Kleinen raths beÿsitzers Zugegen, 4. Valentin Verium, Weÿl. Valentin Verÿ geweßenen Salpetersieders und burgers allhie nunmehr seel. Ehelich erzeugt und nach tod Verlaßenes Söhnlein, deßen geschwornene Vogt hienach beschriebene Frantz Verius Strehlmacher weilen aber d.selbe beÿ diesem geschäfft interessirt alß ist Ihme Valentin Zum theilvogt geordnet der Ehrenveste H David Andres Holtz ; und herrn Schiffmann burger allhier so persönlich zugegen, 5. Frantz Verium, Strehlmachern Und burger, allhier Welcher mit beÿstand obged. Notÿ. Redwitz, 6. Johann Jacob Verium Sattlern Vndt allhießig. burgern so auch Persönlich zugegen, 7. Friderich Verium Schwartz und Schönfärbern, so dem geschäfft gleicher gestalt Persönlich beÿgewohnt, 8. Carl Verium Ledigen Salpetersiedern, deßen geordnet und geschworener Vogt der Ehrenhafft hannß Michel Stumpff, auch Salpetersied. und burger allhier, dieße Sechß des Verstorbenen mit eingangß ged. Fr. Anna Maria Veriußin gebohrner Schneiderin in letzter Ehe erzeugter Söhn und Enckhel, Also alle 8. deßelben hinterlaßene Erben.
Copia Heuraths Verschreibung, perge in Proth. C. fol. 79. et seqq.
Copia Testamenti nuncupativi, perge in Proth. D. fol. 163. et seqq.

In Einer allhier Zue Straßburg beÿm Waißenhauß gelegener und in diße Verlassenschafft gehöriger Behaußung befunden wordten Wie volgt.
Ane Höltzen und Federwerckh. In d. Wohnstub Auff d. bethl. N° 3, In d. Stub Cammer auff d. bethl. N° 5, In der Nebens Stub Cammer, In d. obern hind. Stub, In d. Cammer C, In der Cammer D
(f° 12) Eigenthumb ane behausungen (E.) Item eine alte behaußung sampt i. brunnen und daran gelegenen Salpeter oder werckhhauß, Scheür, Stallung, sampt dero Rechten und gerechtigkeiten gelegen in der St. St. nahe dem Waißenhauß, einseit neben hernach beschrieb. theilb. häußlein, and. seit neben H. Andreæ Dieffenbächers Scheüren, hinden vff den Catharinen Graben stoßend, davon gibt mann Jährlichen d. St. St. Allmendgelt oder bodenzinß 4 lb sonst ledig Und eigen hiehero über obgemelde beschwerden angeschlagen benandt. umb 150. lb.
(T.) Item eine behaußung sampt Zugehörd Recht und Gerechtigkeit gelegen in der St. St. nahe dem Weißenhauß einseit neben Vorbeschriebener der Erben Unveränderter behauß. ands. neben d. Rauthengaß bruckh, hind. vff den Catharinen Graben stoßend, davon gibt mann Jährl. der St. St. Allmend Geldt oder bodenzinnß 1. lb. d. sonst. geg. männigl. freÿ ledig undt Eigen, p. 40. lb.
(E.) Item ein gar a. Zusammenfällige Scheür gelegen beÿ den Waißenhauß gegen dem Erstbeschriebenen hauß hienüber, davon gibt mann der St. St. Jährlich 2. lb bodenzinß Und ist hiehe über obgemelde beschwerde æstimirt vmb 15. lb.
(T.) It. i. gar alte behaußung und Stall sampt andern dero gebäwen und Zugehörd. vor dem Metzgerthor im Newen Veld gelegen, davon grund v. bod. Gemeiner Statt gehörig V. davon Jahrs vff Zu unserer g. Hh. der XV. Gartten gefällen 3. lb. Zu Zinß gereicht wird angeschlagen per 20. lb
Über vorstehende häußer hat sich beÿ dießer Inventation nichts schrifftliches befund.
(f° 15) Ergäntzung, Auß dem über beeder geweßener Eheleuth in dieße Ihro Ehe Gebrachte unveränderte Nahrung durch H. Christophorum Schüblern Notarium und nunmahlig. beÿsitzern E. E. Großen Raths in Anno 1644. auffgerichtetem Inventario ist mangelnd zu ergäntz. befunden worden wie volgt
(f° 17). Eigenthumb ane einer behaußung fol. 10.b. Item ist die Vätterlich beim Raben gelegene behaußung, stehender Ehe an Franciscum Frantz. den Sigel oder Steinschneider verkaufft worden vmb 1300. lb
(f° 19) Series rubricarum hujus Inventarÿ. Der Wittib unverändert Vermög. Sa. haußraths 19, Sa. Silbergeschmeidts 12, Sa. Guldenen Ring 5, Sa. d. Wittib unverändert Gutts Ergäntzungs Rests 445, Sa. Schulden 25, Summa summarum 507 lb
Der Erben Unverändert Nahrung, Sa. Haußraths 53, Sa. Werckzeugs, Schiff und geschirr Zum Salpetersied. gehörig 36, Sa. Anschlags ane einer behausung v. Scheur 165., Sa. liegende güther o, Sa. beßerung ane lehengüthern o, Sa. Ergäntzungs Rests 646 lb, Summa summarum 902 lb – Schuld 25 lb, Nach deren Abzug 877 lb
Die Theilbahre Verlassenschafft betr. Sa. haußraths 115, Sa. früchten 28, Sa. lehrer Vaß 6, Sa. Werckzeug zum Salpetersied. gehörig 18, Sa. Viehes 74, Sa. Schiff und geschirr Zum Veldt v. Ackerbaw gehörig 12, Sa. Stroh v. booß 3, Sa. Blumen auf dem veld 22, Sa. Silbergeschmeidt 7, Sa. Guldener Ring 3, Sa. baarschafft 8, Sa. Eigenthums ane hd’autreßern 60, Sa. lehengütter o, Summa summarum 359 lb – Schulden 1363 lb, die Theilbare passiva übertreffen das theilbare gutt umb 1003 lb
Endlicher theilbahre Schulden Last 126 lb – Conclusio 597 lb

La veuve de Guisbert Verius loue une partie de sa maison au manant plâtrier Jonas Eckstein

1687 (18.4.), Chambre des Contrats, vol. 557 f° 218
Anna Maria, weÿl. Gießbrecht Verÿ gewesenen Salpeter Sieders hinderlaßene Wittib, mit beÿstand Jonä Ecksteins, Schuhmacher Zunfftbüttels, ihres vogts
in gegensein Veit Brenners, deß Gipßers und Schirms Verwanthens allhier
entlehnt, In Ihrer am Uttengängel grad geg. dem Waißenhauß über gelegenen behaußung, einseit ein Eck, anderseit auff einer Scheur – Emmerich dem Weinhändler gehörig, hind. auff d. Graben und bruck geg. d. Uttengaß stoßend gelegen, dem Obern Stock außerhalb einer Cammer, so die Verleiherin sich allezeit Vorbehalt wie auch die bühn und halben kellern auff ein jahr lang von Weihnachten 1686. angerechnet – umb einen jährlich. Zinß nemblich 7 pfund

La maison revient au salpêtrier Jean Charles Verius qui épouse en 1691 Marguerite Stœhr. Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports

Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 18)
Auff heuth Mitwoch den 3. 8.bris A° Christi 1691 seind nach zweÿmahliger proclamation (…) copulirt Hans Carlen Verius der ledige burger und Salpeter Sieder alhier Weÿland Gisbrecht Verius deß Burgers und Salpeter Sieders alhier nachgelaßener ehelicher Sohn, V,d Jungfr. Margaretha Hans Michel Stören deß Burgers und Windenmachers alhier eheliche tochter [unterzeichnet] hans Karel Feris hochzeiter, Margaretha stöhrin alß hochzeiterin

Inventaire des apports
1691 (9. 8.br), Me Kitsch (Jean, 1 AH 6393) n° 334
Inventarium undt beschreibung aller der Jenig. haab undt Nahrung, so der Ehrenhaffte hans Carl Verius Salpetersieder, und die Ehren und tugendsahme Frau Margaretha Stöhrin beede Eheleuth, burgere alhier Zu Straßburg, inn Ihren jüngstens angetrettenen Ehestandt einander Zubringen, welches umb der ursachen, weilen inn der Zwischen Ihnen beeden auffgerichteten heuraths Verschreibung außtrucklichen Versehen, daß eines jeden inn die Ehe Zugebrachte Vermögen einem jeden und seinen Erben ein ohnverändert eÿgenthümblich Guth seÿn und bleiben (solle) – welches beschehen inn Straßburg inn beÿsein des Ehrengeachten Hn hans Michel Stöhren windenmachers der Fr. Vatters und des Ehrenvest vorgeachten Hn hans Peter Schäffers Knöpffmachers als der Frauen noch ohnentledigten. vogtsn dienstags den 9. 8.bris Anno 1691.
Volgt nun hierauff die Inventation und beschreibung dieß. Zugebrachten Nahrung für undt ahne sich selbst. Und anfänglich d.jenige So der Mann eÿgenthümblich Zugebracht, Haußrath 27, Sa. Schiff und geschirr Zum Salpetersieden gehörig 78, Sa. Salpet. muttern und Grundt 27, Sa. Geschirr und Kärch 37, baarschafft 19, Summa summarum 197 lb
Auff solches volgt auch d. frawen Zugebracht Vermögen, Sa. haußraths 80, Sa. Silbers und geschmeids 8, Sa. Guldener Ring 12, baarschafft 57, Summa summarum 158. lb
Extractus Auß Weÿland fr. Judith Berrin Hn hannß Michel Stöhren wind.machers burgers alhie Zu straßb gewesener ehelich. haußfr. durch mich endts gemelt Notm. d. 1. Martÿ a° 1690. auffgerichtet

Jean Charles Verius vend 150 livres la maison au vivandier André Dorlan et à sa femme Anne Marie Loh en conservant la grande maison voisine. Les parties conviennent que l’acheteur devra murer les ouvertures vers la propriété du vendeur et qu’il pourra puiser l’eau pendant la journée dans la cour du vendeur.

1692 (26. Jun.), Chambre des Contrats, vol. 564 f° 432-v
Johann Carl Verius der Salpetersieder [unterzeichnet] hans Carel feris
in gegensein Andre Dorlang des Marquetenders und Annæ Mariæ gebohrner Lohin mit beÿstand Simphorien Guischard Cabaretier, daß Er Veriuß mit Erlaubnüs Unßerer G. Herren Räth und XXI. vom 23. huius Ihnen beeden Eheleuthen [unterzeichnet] +, anne marie Loh
Eine behaußung mit allen deren Gebäuen und Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten alhier in der Vorstatt Krautenau, gegen dem Waisenhauß über, einseit neben dem Verkäuffer selbsten, anderseit neben dem Allmend gegen der bruck Zur Rauten gaß gehend und hinden auff den waisen Graben stoßend gelegen, Darvon gehen Jährlich Zween Gulden bodenzinß der Statt Pfenningthurn – geschehen umb 150 pfund
darbeÿ ist insonderheit verglichen und abgeredet worden daß die kauffende Eheleuthe die jenige in der erkaufften behaußung in sein des Verkäuffers Hauß offen gehende Fenster und Läden dergestalt zugemauert und vermachen sollen, daß denenselben dadurch keine schaden zugefügt werden möge, Hingegen denenselben erlaubt sein sich des jenigen in des Verkäuffers Hoff nahe beÿ der verkaufften behaußung stehenden bronnens zu ihren benöthigten gebrauch iederzeit bis abends umb 9. uhr zu bedienen, jedoch Jährlich zu conservation und säuberung deßelben 7 ß 6 d obged. Verkäuffer oder seinen Erben und Nachkommen ohnfehlbar und richtig beÿzutragen obligirt sein

Originaire du Languedoc, d’abord établi à Metz, André Dorlan dit La Rivière a eu une fille d’un premier mariage avant d’épouser Anne Marie Loh. Il tient l’auberge aux Bons Enfants dans la même rue au-delà de la porte Sainte-Catherine après avoir revendu la maison à Jean Willmann  ; le registre des directeurs fonciers mentionne en janvier 1694 que Jean Willmann a acquis la maison du cabaretier La Rivière. Originaire de Donaueschingen, le meunier Jean Willmann devient bourgeois en 1688 avec sa femme Barbe Rapp de Schæffolsheim

1688, 3° Livre de bourgeoisie p. 1036
Johannes Willmann der Müller auff der Schachen Mühl Von Aurach beÿ dona Eschingen, erkaufft das burger Recht für sich undt seine Haußfr. Barbaram Rappin von Scheffoltzheim p. 6 golt R. in hoc undt 16 ß current geld, so Er auff dem Pfenningthurn erlegt, Lucern Zünfftig, Jur. 5. Jan. 1688

Jean Willmann meurt peu après. Sa veuve se remarie avec le meunier Jean Speicher de Mussig près de Sélestat.

1695, 4° Livre de bourgeoisie p. 654
Hanns Spicherdt der Müller Von Mußig beÿ Schlettstatt weÿl. Ulrich Spichers gewes: Meÿers daselbst hinterl: Ehl: sohn empfangt das burgerrecht, von Fraw Barbara, weil: H: Johann Willmanns E. E. Raths beÿsitzers hinterl: wittib seiner jetzmahlig. haußfrawen, pro 2. goldR. Vnd 16. ß. so Er bereits beÿ der Cantzleÿ erlegt hat, und wird beÿ E.E. Zunfft Zur Lucern dienen Jur: d 23. dito [Julÿ] 1695.

Mariage, Saint-Louis (cath.p. 60)
Die 28 junÿ 1695 honestus Adolescens Joannes Spichert Mussigæ prope Selestadium oriundus filius quondam Ulrici Spichert ex una, et honesta fæmina Barbara Rappin Vidua quondam Consulti Viri Joannis Villman Consiliarÿ huius inclyti Magistratus Argentinensis et Molitoris ad Molendinum dt vulgo schachenmühlen ex altreâ partibus (…) in facie Sæ Matris Eccleisæ desponsati sunf (signé) Johannes spicher, B R

Registre de partage de la succession délaissée par Barbe Rapp. Parmi les différents immeubles, Jean Frédéric Willmann a acquis les parts de la maison face à l’Orphelinat

1710 (21. Xbris), Me Scherer (Jean Daniel, 53 Not 6)
Theilregister über Weÿl. der Ehren und tugendsahmen Frawen Barbaræ gebohrner Rappin, Herrn Johannes Speichers, Müllers auff der Schachen Mühl und E.E. Kleinen Rhats Beÿsitzers, geweßener ehel. Haußfrawen seel: Verlassenschafft – d. 11.ten 9.bris et seqq: ordnungsmäßig inventirt, æstimirt und beschrieben war, daß (…) die Ehren und tugendsahme Fraw Anna Salome Breßlein gebohrne Willmännin, Hn Matthias Breßle des Kieffers undt Burgers dahier eheliche Haußfrau beÿständlich deßelben, Ferner der Ehrenhaffte und Ehrsame H: Johann Jacob Willmann Müller auff der Walcken Mühl zue Schlettstatt und burger daselbsten mit Assistentz des Ehrenvest Vorgeacht und weisen Herrn Johann Georg Holdermanns, E.E. Kl. Rhats nunmahligen Beÿsitzers, als umb dießes frembden Erben willen Zum Geschäfft wohl deputirten Herrn, Weiter der Ehrengeachte und Vorachtbahre H. Lorentz Willmann, Gastgeber und Burger allhie für sich selbsten, so dann der Ehrengeachte Johann Friderich Willmann, lediger Müller so majorennis, Alle Vier der verstorbenen frauen seel. mit weÿl. S.T. Hn Johannes Willmanns gewesenen Schachenmüller und E.E. großen Rhats alten Beÿsitzer ehelich erziehle Kinder und ab intestato rechtsmäßigen Erben

Eigenthumb ane einer Mahlmühl und Behaußungen
die sogenante Schachenmühl mit dem oben daran gelegenen Würthshauß beneben denen Pferden allem Schiff und geschirr auch Häw und stroh, wie solches alles in dem Inventario specifice angebracht, hatt H. Mathis Breßle der Tochtermann sowohl uxorio noe. als vor die sampt. Willmännische Kinder, d. 11.ten februarÿ ao. 1711 der Steigerung Käufflich angenommen vor undt umb 6650 lb
Nachdeme aber Joh: Fried: Willmann, der jüngere Sohn, denen übrigen 3.en Geschwister. solcher Kauff allein überlaßen so hatt H. Lorentz Willmann der mittlere sohn, erstgesagtes Wirthshauß sampt dem Garthen biß an den Graben Kauffweiße für freÿ ledig und eigen an sich erhandelt pro 900 lb.
Und Hn Breßle ehevögtl. weiße wie auch Hn Joh: Jacob Willmann die Mühl cum appertinentiis auff obgedachten fuß allein überlaßen
Endlichen aber nahm auch Joh: Friderich Willmann der jüngere Sohn, die nächst dem Wäÿsenhauß außerhalb der Uttengaß gelegene, denen Erben ohnverändert zuständigen Behaußung mit darauff hafftenden Bod: od. allmend Zinnß Käufflichen an, nembl. umb 375 lb

Jean Frédéric Willmann épouse en 1711 Marie Anne Galffschenckler, originaire de Rangendingen en terre de Hohenzollern en Souable (diocèse de Constance), qui devient bourgeoise quelques semaines plus tard après avoir fait dresser l’état de sa fortune
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (cath. p. 92)

Die 4 mensis Maii anni 1711 honestus juvenis Joannes Fridericus Willman Argentinensis ex parochia Sancti Ludovici et pudica Maria Anna Glavenschinglerin es Rang-ingen in Sueuia diœcesis constantiensis oriunda (…) Matrimoni juncti sunt coram testibus Joanne Spicher, Matthiæ Breslé et Jacobo Willmann (signé) Johan fridrich Willeman, + signum sponsæ

Etat de fortune
1711 (18.4.), Me Hoffmann (Christophe Michel, 19 Not 66)
(Verzeichnus) Jungfer Marian Glaffschencklerin gebürtig von Ranckendingen hochfürstl. Hohen zollischer Jurisdiction, H. Martin Glaffschenckler des Weißbecken und burgers da selbst eheliche tochter, Verlobt an Johann Friederich Willemann den Ledigen Meelmann und burgern alhier hat volgendes Vermögen darüber Sie auch die würckliche handtreü abgelegt
hausrath 51, silber 7, Guldenen Ring 10, Baarschafft 103, summarum 172 lb

1711, 4° Livre de bourgeoisie p. 783
Mariane Schlaffschincklerin, Von Rangendingen Martin Schlaffschinckel des Weißbecken daselbst tochter, empfangt das burgerrecht Von Ihrem Mann Johann Friderich Willmann p. 2. goldR. 16. ß Wird Zur Lucern dienen.Prom: d. 20. Junÿ 1711.

Tributaire à la Lanterne, Jean Frédéric Willmann s’inscrit comme farinier à la tribu des boulangers
1711, Protocole des Boulangers (XI 9)
Donnerstags, den 25. Junÿ (f° 103-v) Neuzünfftiger Mehlmann – Johann Friederich Willmann, der Zur Lucern Leibzünfftige, bittet umb das Meel Recht. Erkannt Willfahrt, gegen 3. lb. 6. ß d. Vor E. E. Zunfft und 12. ß Nebens gebühr

Le meunier Jean Frédéric Willmann meurt au moulin à porcelaine hors la porte des Bouchers sur la route du Rhin en 1737 en délaissant sept enfants
1737 (21.12.), Me Marbach (Ph. Jacques, 33 Not 13) n° 194-a
Inventarium über Meister Johann Friedrich Willemanns des geweßenen Porcellanmüllers Verlassenschafft – nach seinem Sambstags den 12. Octobris 1737 jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen hintritt, ersucht durch die Fr. Mariam Annam geb. Glaffschenckerin die hinterbliebene Wittib mit beÿstand H. Joh: Engeßer den würths zum Hirtzen ahne der Rheinstr: und burger zu Straßburg
Denominatio haeredum. Der Verstorbene hatt ab intestato zu Erben verlaßen 1. die tugendts: fr. Annam Catharinam Huberin geb. Willemännin deß Ehrs. Joh: Wolffgang Hubers des Zimmermanns v. Schirms verw: allhier Ehefrau, 2. Maria Anna Willemännin so ohngefähr 22 Jahr alt mit beÿstand der 4 jüngern KK Vogt, 3. Anthoni Friedrich Willemann den ledigen Müller so Ohngefähr 21 Jahr alt dahero Majorennis, 4. Joh: Lorentz Willemann so die Würthschafft Erlernet und Würcklichen 18 Jahr alt, 4. Annam Barb: so 16 Jahr alt, 6. Joh: Heinrich so 14 Jahr alt undt dann 7.mo Johann Peter so 3 Jahr alt, in welchen 4 Jügerer Kinder Nahmen H. Frantz Preßle der Kieffer
Bericht, daß gegenwärtigen Verlassenschafft in einem schlechten Standt (…)
Extractus der unterm 2. maÿ 1711 vor H. Christoph Michael Hoffmann aufgericheter Heuraths Verschreibung
In einer vor allhießiger Statt Straßburg metzgerthor ahne der Rhein: straaß gelegen hiehero nicht gehörigen Porcellan: Mühl befunden
Schulden in die Nahrung zu geltend, wegen Lorentz Willemanns des gewesenen würths zum gold. haffen des verstorbenen bruders seel. 3. Kindern 2.ter Ehe (…)
Norma hujus inventarii. Der Wittib ohnverändert Vermögen, hausrath 5 lb, schulden 200 lb, summa summarum 205 lb
die überige Verlassenschafft zufolg des berichts unter einem titul alß theilbahr inventiret und beschrieben, hausrath 18 lb, silbers 1 ß, Schuldt 11 lb, Summa summarum 30 lb – Schulden 238 lb, Passiv onus 207 lb, Conclusio finalis 2 lb

La tribu de la Lanterne établit en 1744 un certificat d’indigence au profit de la veuve, Marie Anne Glaffschenckher
1744, Protocole de la Lanterne (XI 211)
Gericht Gehalten den 20. Maÿ 1744 – Solchem nach Ist Erkannt worden nachstehend. armen Leüthen almosen schein mit zu theÿllen, alß
Maria Anna Glaffschenckherin weÿl. Johann Friderich Willmanns seel. Wb. Catholischer rel. 59 Jahr alt i. ohnmündig Kindt

Frédéric Willmann et Marie Glaffschencker hypothèquent la maison au profit du Quinze Philippe Gaspard Leiterspeger

1712 (18.1.), Chambre des Contrats, vol. 585 f° 28-v
Friedrich Willemann meelmann und Maria geb. Glaffschenckhlerin beÿständlich H. Adam Graf und H. Joh: Bernhard Müllers
in gegensein S.T. H. Philipp Caspar Leiterspegers XV.ners – schuldig seÿen 200 pfund
unterpfand, ihre behaußung c. appert: gegen dem Waÿßenhauß, einseit neben Joh: Carl Verius anderseit neben dem allmendt hinten auff die Ewingerische behausung, davon gibt mann jährlich 2 lb 5 ß bodenzinß

Frédéric Willmann et Marie Glaffschencker vendent 500 livres la maison au charpentier Thomas Nicker et à sa femme Anne Marguerite Schwartz

1712 (31.10. ut supra), Chambre des Contrats, vol. 585 f° 641
(500) Joh: Friedrich Willmann meelhändler und Maria geb. Klatschlendterin
in gegensein Thomas Mückers zimmermanns und Annæ Marg: geb. Schwartzin
eine behaußung mit allen deren gebäuen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten in der vorstatt Krautenau gegen dem Waÿßenhauß über, einseit neben Zyriacus Rummel metzger anderseit neben dem allmendt hinten auff das Ewingerische hauß stoßend mit dem garten, darvon gehen jährlich 2 lb 5 ß bodenzinß gemeiner Statt so dann 7 ß 5 s jährlich wegen gemeinen gebrauch deß brunnens – um 200 capital und 300 pfund

Thomas Nicker hypothèque la maison au profit de Jean Langhans, receveur à l’Œuvre Notre Dame

1722 (9.3.), Chambre des Contrats, vol. 596 f° 158-v
Thomas Nicker der zimmermann
in gegensein H. Johann Langhannß Schaffners auff dem Frauen hauß – schuldig seÿe 250 pfund
unterpfand, Eine behausung höfflein und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, Rechten und gerechtigkeiten allhier in der Krauttenau ohnfern dem Utten: gängel, einseit ist ein eck anderseit neben Cyriacus Rummel ehevögtl. weiß hinden auff Ewinger den Rathsbotten stoßend gelegen, davon gibt mann jährlich hiesigen Stadt Pfenning Thurn 2 lb 5 ß ane bodenzinß

Thomas Nicker a épousé Anne Marguerite Schwartz en 1710. A son inventaire après décès en 1739, les experts estiment 550 livres la maison qui figure aussi à l’inventaire de sa veuve en 1755.

Anne Marguerite Schwartz veuve de Thomas Nicker hypothèque la maison au profit de l’armurier Jean Pierre Jœrg

1741 (19.6.), Chambre des Contrats, vol. 615 f° 313-v
Fr. Anna Margaretha geb. Schwartzin weÿl. Thomas Nicker des zimmermanns wittib mit beÿstand ihres vogtes Johann Daniel Braun des schreiners
in gegensein Johann Peter Jörges des Waffenschmidts – schuldig seÿe 150 pfund
unterpfand, einen dritten theil vor ohnvertheilt ane einer behausung, schopff, bronnen und hoffstatt cum appertinentis ane der Vorstadt Krautenau gegen dem waÿßenhauß, einseit neben N Mentzer Kürßner, anderseit neben dem Allmend, hinten auff H. Schaffer Silberrad – von diesem gantzen hauß gehen 2 lt 8 ß hiesiger Stadt Pfenning Thurn ane bodenzinß – als ein in ihrem ehestand den 31. 8.br. 1712 erkaufftes guth zu einer tertz die zwo übrigen tertzen aber ihren kindern eigenthümlich zuständig

Anne Marguerite Schwartz veuve de Thomas Nicker hypothèque plusieurs maisons au profit de Susanne Kob veuve du diacre Jean Chrétien Treitlinger. Celle à l’angle de la rue Sainte-Madeleine est la première citée

1742 (18.12.), Chambre des Contrats, vol. 616 f° 607
Fr. Anna Margaretha geb. Schwartzin weÿl. Thomas Nicke des zimmermanns ohnbevögtigte wittib mit beÿstand ihres sohns Johann Frantz Nicke des zimmermanns
in gegensein H. Johann Christian Treitlinger J.U.L. advoc. und proc. ord. beÿ Löbl. Ritterdirectorio als mandatarÿ seiner mutter Fr. Susannæ geb. Kobin weÿl. H. M. Johann Christian Treitlinger gewesten Diaconi zu St Nicolaus wittib – schuldig seÿe 200 pfund
unterpfand, einen dritten theil vor unvertheilt ane einer behausung, höfflein und hoffstatt cum appertinentis gegen dem Catholischen Waÿßenauß über, einseit ist ein eck, anderseit neben Philipp Andreas Mentzer des Kürßners wittib und erben, hinten auff H. Schaffner Silberrad – von dieser gantzen behausung gehen hiesiger Stadt Pfenning Thurn 2 lt 5 ß ane bodenzinß und 7 ß 6 d wegen dem gebrauch des gemeinen bronnens
ferner den dritten theil vor unvertheilt ane einer behausung und hoffstatt samt Zugehörden gegen den fuseliers Cazernen, einseit ist ein eck, anderseit neben Georg Philipp Knobloch dem krempen, hinten auff die alte Statt Maur – von dieser gantzen behausung 2 lt ane allmend zinß
und endlich einen unvertheilten dritten theil ane einer behausung, hoff und hoffstatt cum appertinentis ane dem Uttengängel, einseit neben H. Johann Jacob Teutsch vormaligen gastgeber, anderseit neben H. Johann Martin Glockner bruckmeisters wittib und erben, hinten auff gedachten Uttengängel – davon gibt man hiesigen Stadt Pfenning Thurn 1 ß ane bodenzinß – als ein in ihrem ehestand erkaufft mithin theilbar guth der überrest aber ihren kindern eigenthümlich zuständig

La maison figure à l’inventaire après décès d’un des héritiers partiaires, Jean François Nicker qui meurt en 1758

1758 (6.6.), Me Nenter (6 E 41, 961) n° 108
Inventarium über Weÿl. des Ehren: und Großachtbaren H. Johann Frantz Nicker gewesten Zimmermeisters wie auch E. E. Kleinen Raths alten beÿsitzers Verlassenschafft, nach seinem den 6. Januarÿ dieses lauffenden 1758.sten Jahr an der zeit und welt genommeen tödlichen hientritt zeitlichen verlaßen, auf Ansuchen des Ehr und Großachtbaren H. Joh. Martin Burgers des Zimmermeisters als geordnet und geschworenen vogts des verstorbenen Mit der Fr. Wittib erzeugte Kinder Nahmentlichen Frantz, Georg und Louis derer Nickere und ab intestato verlaßener Erben inventirt, durch Fr. Mariam Magdalenam geb. Ehehaltin beÿständlich des Ehren und Großachtbaren H. Johannes Rohmann des Metzgers, Michael Hartmann des Zimmer: balier und Barbara Schmidin die dienstmagd (handtreru vorgewießen)

In einer ohnfern dem Weÿßenhauß gelegen und in diese verlassenschafft eigenthümlich gehörigen behausung
(f° 10) Eigenthum ane einer behausung. T. Nehml. eine behausung bestehend in i. hof Garten 3 Wohnhäußern bronnen Stallung samt alle übrigen begriffen, weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten allhier zu Straßburg hinter des Weÿßenhaußes Garten 1s. neben der Gipßerhütt zur thl. und thl. neben der alten Stattmaur 2.s neben dem Wall beÿm Weÿßenthürn u. dem reuterstall vornen auf das allmend und hinten auf H. NN böckler den Chirurgum, in des. teutschen Hospithal 8 lb 10 ß ane bodenzinß auf Annunc. Mariä und Martini hiesiger Stadt Pfenning Thurn zu entrichten schuldig, Und ist solche behausung vermög einer beÿ mein Notarii Concept befindlichen Abschatzung d. d. 24. maÿ 1758 durch die H. Werckmeistern æstimirt und angeschlagen worden pro 4500 gulden oder 2250 lb, davon ist obiger bodenzinß zu einem doppeltem Cap. gerechnet abzuziehen antreffend 170, per rest 2080, darüber besagt Kaufbrieff C.C. Stub d. d. 19. maÿ 1747
Item, eine behausung höflein und hoffstatt sambt allen deren mit allen begriffen, weithen, zugehörden, rechten und Gerechtigkeiten ane dem Uttengängel gegen dem Catholischen Weÿßenhauß hinüber einseit ist ein Eck anderseit neben N. Rin*gler dem Kürschner hinten auf weÿl. H. Schaffner Silberad seel. Erben, davon hiesiger Stadt Pfenning Thurn ane bodenzinß 2 lb 5 ß zu doppeltem capital gerechnet 90 lb, So dann 7 ß 6 d wegen des gemeinschaftlichen bronnens, thut zu doppeltem Capital 15 lb, S.a beeden beschwährden macht 105 lb, Ist dieselbe d. 22. Aprilis 1755 durch (die Werckmeister) als beÿ Weÿl. Fr. Annä Margarethä Nickerin geb. Schwartzin auch weÿl. H. Thomas Nicker gewesten zimmermeisters hinterbliebenen Wittib Verlassenschaffts Inventur nach deren ertheilten und beÿ H. Not. Öhlingers gedachten Inventur wegen in handen habenden Concept befindlichen schriftlichen Abschatzung æstimirt und angeschlagen worden pro 350, beede beschwährden abgezogen 105 lb, verbleibt 245 lb, dieweilen aber beÿ gedachter Verlassenschafft Abtheilung vorbeschriebene behausung verglichener maßen unter der damahls Vorhandenen 7 Stamm erben pro 900 lt augeschlagen (…) Nach solchem abzug verbleibt ane vorherigen haußantheiler annoch übrig 146, Über die gantze behausung besagt einen in der C. C. Stb unterm 30. 8.br 1712 auffgerichteten Kaufbrieff
Ergäntzung durch S.T. H. Johannes lobstein den 23. maÿ et seqq. Anno 1740 Designation
Series rubricarum hujus Inventarÿ, der wittib ohnveränderten Vermögens, hausrath 16 lb, Silbers und dergleichen Geschmeids 3 lb, goldener Ring 4 lb, schuld 50 lb, Ergäntzung 1603 lb, summa 1677 lb
der Erben ohnveränderten Nahrung, hausrath 55 lb, Silber 1 lb, behausung 146 lb, ergäntzung 541 lb, Summa summarum 745 lb – Schulden 50 lb, Nach diesem Abzug 695 lb
das theilbare Guth, hausrath 99 lb, Wein und leeder Faß 74 lb, bauholtzes wie auch Schiff und Geschirr zum zimmerhandwerck 196 lb, Silber 41 lb, goldenen Geschmeids 2 lb, behausung 2080 lb, Schulden 46 lb, Summa summarum 2540 lb – schulden 3184 lb, In Gegeneinanderhaltung Pass onus 644 lb – Stall summa 1728 lb
Copia der Eheberedung – zwischen dem Ehren und Wohlvorgeachten herrn Johann Frantz Nicker dem leedigen zimmermann weÿl. herrn Thomae zimmermeisters (sohn) So dann die viel Ehren und tugendreichen Jungfrauen Maria Magdalena Ehehaltin weÿl. des Ehren Wohlvorachten und Wohlweißen herrn Johann Georg Ehehalds Metzgers und E.E. großen Raths alten beÿsitzers (tochter), den 7. julÿ 1740 Lobstein Not.
Copia des Verstorbenen vor herrn Johann Jacob Öhlinger Notario errichteten Codicilli, den 10. apr. 1749
– Berechnung, Einnahm Erstlichen nahme er der Defunctus ane haußzinß ein als von H. Christoph dillemann den taback fabricanten von Mariä verkündigung 1756 biß dahien 1757 vor ein Jahr 20, Item so erhilete derselbe auch von Johannes Schaffner dem tabackbereiter von Annunciationis Mariæ 1758 biß dahien 1758 vor ein jahr ane haußzinnß 30, den 16. aug. 1758

La maison figure à l’inventaire après décès d’une autre héritière partiaire, Anne Catherine Nicker femme du charpentier Jean Martin Burger

La maison est louée à l’apprêteur de tabac Jean Schaffner dans le compte que rend le batelier Jean Jacques Eckert de sa gestion de la maison Nicker

1761 (19.5.), Me Nenter (6 E 41, 972) n° 57
Berechnung deßen was Johann Jacob Eckert der Schiffmann und burger allhier Von der gemeinschaftlichen Nickerischen behaußung gegen dem Catholischen Waÿßenhauß über gelegen, ane Haußzinnß eingenommen und dagegen wegen solcher behaußung wieder außgegeben
Nemlichen so bezoge derselbe Von Johannes Schaffner dem tabackbereiter und burger allhier Von A.M. 1758 biß J.B. 1761 vor dreÿ und ein quart Jahr ane Haußzinnß à 30 lb, 97 lb

Les héritiers Nicker vendent 842 livres leurs parts à la maison au tailleur de pierres Michel Müller et à sa femme Thérèse Canissier, cohéritière Nicker pour un dix-huitième

1763 (23.4.), Chambre des Contrats, vol. 637 f° 191-v
H. Johann Martin Burger der zimmermann vor sich selbst und als vogt Johann Frantz Nicker des zimmermanns 3 kinder Frantz, Georg und Louis der Nicke und als mandatarius Joseph Villinger und Johann Jacob Eckert des schiffmanns vor sich selbst und als vogt weÿl. Louis Ganisier gewesten wirths 2 kinder Louis und Margaretha der Ganisier
in gegensein Michael Müller des steinhauers und Theresiæ geb. Ganisier
17/18 theil davon der übrige 18.te theil ihro Müllerin gebürig, vor unvertheilt ane einer behausung und hoffstatt mit allen deren gebäuden, begriffen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten gegen dem catholischen waÿßenhauß hinüber, einseit ist ein Eck, anderseit neben N. Mentzerin geb. -, hinten auff Fr. Silberradin – davon gibt man hiesiger Stadt Pfenning Thurn 2 lt 5 ß ane bodenzinß – als ein von Thomas Nicker dem zimmermeister ererbtes guth – um 842 pfund

Michel Müller épouse en 1761 Thérèse Canissier et meurt en 1765. Les experts estiment la maison 700 livres à son inventaire après décès. La veuve épouse en 1768 Michel Joseph Schnœller. La maison figure à l’inventaire de leurs apports dans lequel figure la maison de l’épouse. Jean Michel Schnœller a fait un nouveau pignon vers la propriété de son voisin (actuel n° 11) depuis son mariage

Thérèse Ganissier et Joseph Schnœller hypothèquent la maison au profit de leur belle-sœur et sœur respective Marguerite Barbe Canissier

1780 (1.9.), Chambre des Contrats, vol. 654 f° 351
Joseph Schnöller der maurer meister und Theresia geb. Canisier unter assistentz H. Franz Antoni Finck des zuckerbecks und Johann Martin Huck des schuhmachers
in gegensein Jfer Margarethæ Barbaræ Canisier ihrer schwester und schwagerin – schuldig seÿen 150 gulden
unterpfand, eine behausung samt zugehörden nächst dem Utten gängel gegen dem Waÿßenhauß über, einseit neben N. Müntzer des pergamenten, anderseit neben N. Germersdorff dem krempen, hinten auff vorgedachten particularen

Marguerite Barbe Canissier meut en 1788 dans la maison de sa sœur. L’actif de sa succession se monte à 205 livres, le passif à 193 livres

1789 (23.2.), Me Anrich (6 E 41, 1513) n° 335
Inventarium über weÿl. der Ehren: und tugendbelobten Jungfraun Margarethæ Barbara Canissie weÿl. Hrn Ludwig Canissiæ des Gastgebers mit auch weÿl. Margaretha geb. Neckerin großjährigen tochter verlassenschafft – nach ihrem den 26. dec. letzthin gelegten 1788 jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen hintritt
Die abgelebte hat ab intestato zu ihren wahren und rechtmäßigen erben verlaßen ihre beede leibliche Geschwüsterte mit Nahmen und 1. herrn Ludwig Canissié den vormaligen frantzösischen becken und nunmaligen Conducteur auf den Straßen, 2. Frau Catharinam Theresiam Canissié Hrn Joseph Michael Schnellers Steinhauers und Maurermeisters Ehegattin
in einer gegen dem Waÿsenhauß über gelegen H. Joseph Michael Schneller dem Maurermeister hernach benamßt zuständig und von der defunctæ zum theil lehnungsweiße ingehabten behausung
hausrath 71 lb, silbers 6 lb, gold. ring 13 lb, baarschafft 15 lb, schulden 100 lb, Summa summarum 205 lb – Schulden 193 lb, Compensando Stall summa 11 lb

Joseph Schneller et Thérèse Canissier vendent 5 000 livres (tournois) la maison au maçon Chrétien Louis Klotz

1798 (1 nivose 6), Strasbourg 2 (10) n° 50, Me Knobloch (Enregistrement de Strasbourg, acp 56 du 3 niv. 6)
br. Michael Joseph Schneller maurer und frau Catharina theresia geb. Cannissier, so dann frau Regina Theresia geb. Müller, b. Johann Georg Kolla glassers Ehefrau und Endlich br Johann Michael Müller baumeister
in gegensein Christian Ludwig Klotz Maurern
Eine behaußung gelegen in hiesiger Stadt ane der Waißenhauß gaß mit N° 25 bezeichnet samt allen dazugehörigenen Weithen, begriffen, rechten und Gerechtigkeiten auch allen darin befindlichem wand Maurer und Nagel, einseit neben Gottfried Mentzer Passmentirers wittib anderseit neben der gaß hinten auf Johann Michael Schaffner den tabac bereiter und vornen auf die Waißenhauß gaß, darüber ist hier kein Schrifftlicher beweiß producirt worden, Es Erklärte fr. Schnellerin Solche in weÿl. Fr Margaretha Nickerin ihrer Großmutter seel. Verlassenschafft überrreichen zu haben – um 5000 livres

Louis Klotz expose la maison aux enchères. Le charpentier Philippe Jacques Haas surenchérit de 50 francs

1800 (9 pluviose 9), Strasbourg 7 (35), Me Stoeber n° 1631, 1831
auf Ansuchen b. Ludwig Klotz Maurers
zu einer öffentlichen und freiwilligen Versteigerung der dem Requirenten eigenthümlich zuständigen in der Waÿßengaß N° 25 gelegenen behaußung, ausgebotten 8000 fr, außer 9 fr bodenzinß ledig und eigen
den 1 floreal, 8050 fr, b Philipp Jacob Haaß zimmermann

La maison Klotz est vendue par expropriation forcée devant le tribunal à la demande des anciens propriétaires. Elle est adjugée au maçon Jacques Spohrer

1803 (8 germinal 11), Hypothèque de Strasbourg, Transcription reg. 10, n° 79
Audience du 20 nivose 11. Entre Michel Joseph Schneller maçon de Strasbourg comme poursuivant les droits de Catherine Thérèse Canisier sa femme et Jean Georges Kolla vitrier a cause de reine therese Muller sa femme en qualité de cessionnaire du Cit. Rigault demandeurs en Expropriation forcée comparant par le Cit. Graffenauer avoué plaidant pour le Cit. Treitt aussi avoué d’une part et Louis Klotz maçon audit Strasbourg defendeur en expropriation forcée defaillant d’autre part
au Cit. Jean Georges Kolla vitrier – le 21 nivose, au nom de Jacques Spohrer maçon
une maison Située en cette ville Rue des orphelins N° 25 aisances appartenances et dépendances d’un côté la veuve de Geofroi Mentzer passementier d’autre la rue pardevant sur la rue des orphelins et parderrière sur Jean Michel Schaffner appreteur de tabac et grevée d’une rente envers la ville de Strasbourg de 9 francs par an échue le 12 floreal de chaque année, évaluée en produit net a 75 francs, Mise à prix par la partie poursuivante a 3000 francs – pour 6100 francs

Inventaire après décès d’un locataire, l’infirmier Remy Blachon

1809 (25.2.), Strasbourg 9 (anc. cote 17) n° 420, 3974, Me Bossenius – Enregistrement de Strasbourg, acp 110 F° 65 du 2.3.
Inventaire de la succession de Remy Blachon infirmier major adjoint a l’hospice civil décédé le 12 courant – à la requête de Marie Agathe née Jäck la veuve en secondes et dernières noces, Henri Joseph Wengler notaire tuteur et François Dominique Ignace Krafft employé à l’administration générale des hospices subrogé tuteur de Henri Blachon mineur, héritier universel procréé avec feue Elisabeth Caroline Dörstein en premières noces
dans la maison rue des Orphelins n° 25 appartenant au Sr Spohrer architecte occupée en partie par la présente succession
meubles 430 fr, passif 272 fr, reste 158 fr

Inventaire après décès d’une locataire, Salomé Basler femme du négociant Paul Lischy

1812 (5.2.), Strasbourg 8 (2), Me Roessel n° 508 – Enregistrement de Strasbourg, acp 118 F° 196-v du 5.2.
Inventaire de la succession de Salomé Lischy née Basler épouse de Paul Lischy fils négociant décédée le 19 janvier dernier – à la requête du veuf père et tuteur légal de Marie Catherine née le 27 juillet 1805, Marguerite le 10 juillet 1806, Abraham Paul le 20 mars 1808, Salomé Viginie le 14 janvier de l’année courrante – en présence de Charles Zwick cordier subrogé tuteur – Contrat de mariage s.s.p. 12 juillet 1804 traduction enreg. le 4 de la présente année n° 2665
(Joint) Ehe Abred zwischen Paulus Lischy Sohn kaufmann von Mulhausen so dann Jfer Salomée Basler von Basel – Basel den 12 julÿ 1804
dans une maison rue des Orphelins n° 25 appartenant au Sr Spohrer maçon
meubles, vin, argenterie et or, garde robe, créances (1000 fr), numéraire & marchandises, chaise, total 8823 fr, passif 874 fr, reste 7949 fr

Jacques Spohrer meurt célibataire en 1821 en délaissant ses deux sœurs pour héritières

1821 (24.12.), Strasbourg 12 (84) n° 12 525, Me Wengler – Enregistrement de Strasbourg, acp 155 F° 103-v du 27.12.
Déclaration d’inventaire de la succession de Jacques Spohrer, maçon décédé le 23 septembre dernier – à la requête de Marie Thérèse Spohrer et Marie Catherine Spohr les deux filles majeures sœurs du défunt
immeuble, une maison située à Strasbourg rue des Orphelins n° 25 consistant en un corps de logis à deux étages, caves, grenier, puit et autres appartenances et dépendances, d’un côté Jean Georges Durr, d’autre la rue Ste Madeleine, devant celle des Orphelins, derrière Sr Leitersheim – elle est grevée d’une rente communale de 9 années à servir à la ville de Strasbourg estimée 5800 fr – acquis à la barre du Tribunal Civil expropriation forcée sur Louis Klotz, maçon Adjudication définitive du 20 nivose 11 déclaration de command le lendemain
mobilier 109 fr, total de l’actif 5909 francs, passif 9535 francs

Décès, Strasbourg (n° 1291)
Déclaration de décès, le 24 septembre 1821. Jacques Sporer âgé de 42 ans, né à Strasbourg, tailleur de pierres, non marié, est mort en cette mairie le 23 du mois courant à six heures du matin à l’hospice civil, fils de feu François Marc Sporer, tailleur de pierres, et de feu Marie Catherine Schwartz [in margine :] diarrhée (i 29)

Les héritières Spohrer vendent la maison à l’aubergiste Jean Bobba et à Salomé Hetzel. Le prix de vente est ultérieurement converti en rente viagère au profit des venderesses (voir les actes suivants)

1829 (10.9.), Strasbourg 12 (113), Me Noetinger n° 1531 – Enregistrement de Strasbourg, acp 196 f° 70-v du 14.7b
1. Marie Thérèse Spohrer veuve de Félix Schmitz, fabricant de chandelles, 2. Marie Catherine Spohrer, fille majeure
à Jean Bobba, aubergiste et Salomé Hetzel
une maison à rez de chaussée et deux étages avec cour transformée en magasin, puits, appartenances, droit et dépendances située à Strasbourg rue des Orphelins n° 25, d’un côté le coin de la rue de Madeleine, d’autre le Sr Ulrich, devant la rue des Orphelins, derrière le Sr Lindesheim – hérité de Jacques Spohrer, maçon, leur frère germain décédé le 23 sept. 1821, déclaration Me Wengler le 24 dec. 1821, le Sr Spohrer acquis à la barre du Tribunal Civil sur expropriation forcée contre Louis Klotz, maçon, Adjudication définitive du 20 nivose 11 et déclaration de command, trans. vol. 10 n° 79 – grevée d’une rente foncière de 9 francs en denier 180 francs inscrite vol. 146 n° 483 due en vertu d’un arrêté des ci devant directeurs des bâtiments du 8 juin 1706 – pour 7400 francs

Jean Bobba et Salomé Hetzel hypothèquent la maison au profit du boulanger Jacques Hurst

1844 (6.4.), Strasbourg 12 (163), Me Noetinger n° 16 696
Obligation – ont comparu M. Jean Bobba, aubergiste, et De Salomé Hetzel son épouse de lui autorisée, les deux demeurant à Strasbourg
devoir à M. Jacques Hurst, boulanger demeurant à Strasbourg, la somme principale de 1700 francs
hypothèquent spécialement une maison à rez de chaussée et deux étages avec cour transformée en magasin, puits, appartenances, droits et dépendances située à Strasbourg rue des orphelins N° 25 formant d’un côté le coin de la rue de la Madeleine, tenant de l’autre au sieur Ulrich, donnant pardevant sur la rue des orphelins et par derrière sur le sieur Lindesheim. M. Hurst est autorisé à pendre inscription sur cet immeuble dont les débiteurs sont propriétaires pour l’avoir acquis de De Marie Thérèse Spohrer veuve du sieur Felix Schmitz vivant fabricant de chandelles et de Dlle Marie Catherine Spohrer majeure d’ans demeurant les deux à Strasbourg suivant contrat de vente passé devant Me Noetinger le 10 septembre 1829, enregistré. Les débiteurs déclarent que la maison susdésignée et franche et libre de tous privilèges et hypothèques à l’exception d’un capital de 14 000 francs servant de garantie à l’acquittement d’une rente annuelle et viagère de 700 francs due auxdites veuve Schmitz et delle Spohrer suivant acte passé devant ledit Me Noetinger le 10 février 1834 réduite maintenant à la somme de 600 francs par suite du décès de la femme Schmitz

Nouvelle hypothèque entre les mêmes parties

1847 (4.5.), Strasbourg 12 (171), Me Noetinger n° 19 273
Obligation – ont comparu M. Jean Bobba, aubergiste, et De Salomé Hetzel son épouse qu’il autorisé à l’effet des présentes, demeurant ensemble à Strasbourg
devoir à M. Jacques Hurst, boulanger demeurant à Strasbourg, la somme principale de 1000 francs
hypothèquent spécialement une maison à rez de chaussée & deux étages avec cour transformée en magasin, puits, appartenances, droits et dépendances située à Strasbourg rue des orphelins N° 25 formant d’un côté le coin de la rue de la Madeleine, tenant de l’autre au Sr Ulrich, donnant devant sur la rue des orphelins et derrière sur le sieur Lindesheim. M. Hurst est autorisé à pendre inscription sur cet immeuble dont les débiteurs déclarent être propriétaires pour l’avoir acquis de De Marie Thérèse Spohrer veuve de Felix Schmitz, vivant fabricant de chandelles et de Dlle Marie Catherine Spohrer majeure d’ans demeurant les deux à Strasbourg suivant contrat de vente passé devant Me Noetinger le 10 septembre 1829, enregistré. Les époux débiteurs déclarent, sous peine de stellionat, que la maison ci desssus désignée et libre de toutes dettes, hypothèques et privilèges à l’exception d’une somm de 1700 francs qu’ils doivent déjà à M Hurst en vertu d’une obligation passée devant ledit M Noetinger le 10 avril 1844. (…) Il est à observer que le prix de la vente du 10 septembre 1829 sus énoncée qui était de 5050 francs a été convertu aux termes d’un acte passé devant le même notaire Noetinger le 10 février 1834 en rente viagère et que cette rente se trouve éteinte par suite de la mort des deux crédi-rentières sus nommées.


Les Maisons de Strasbourg sont présentées à l’aide de Word Press.