17, rue des Veaux


Rue des Veaux n° 17 – VI 132 (Blondel), O 522 puis section 24 parcelle 10 (cadastre)

Maître d’ouvrage sans doute Jean Bastasius Rieth, vers 1736 (voir texte)


Façade du n° 17 au milieu de l’image
Etages dont les deux travées latérales sont en léger retrait
Porte d’entrée cintrée à clé moulurée (mars 2018, septembre 2015, septembre 2012)

Composée d’un bâtiment avant et d’un bâtiment arrière, la maison appartient au XVII° siècle à des potiers Sébastien Binder, Laurent puis Jean durch den Bach qui meurt en 1682. Ses héritiers conservent le four de potier qui est cité dans une estimation dressée en 1729 puis vendent la maison 1 030 livres en 1735 au maréchal ferrant Jean Bastasius Rieth. C’est sans doute lui qui est le maître d’ouvrage de la façade actuelle d’après la valeur minimale de la maison (500 livres en 1729, 1 100 livres en 1752, acquisition pour 1 030 livres en 1735, revente pour 1 350 livres en 1737 puis valeur vénale stable). La travée centrale forme un léger avant-corps qui répond à la légère saillie des chaînes latérales, à refends au rez-de-chaussée et à tables aux étages. Les saillies sont soulignées par les décrochements des cordons. La fenêtre centrale du premier étage comprend un cartouche à motif à lambrequins, un linteau à angles arrondis, une corniche en arbalète et un appui galbé. La porte d’entrée à l’extrémité droite du rez-de-chaussée comprend une clé ornée. Théophile Gentsche qui vient d’acheter la maison 1 350 livres passe en 1737 un accord avec leur voisin Sigefroi de Bernhold pour qu’il ne soit plus gêné par le bruit provenant de l’atelier de chaudronnier en s’obligeant à ne pas installer d’atelier dans la partie arrière de la maison. Le maître menuisier Jean Jacques Tretzel, dispensé des années d’épreuve, est propriétaire de la maison de 1746 à 1798. Il acquiert en 1767 la maison voisine (actuel n° 19) qu’il revend en 1780 en établissant des servitudes à son profit, supprimées en 1799.


Plan-relief de 1725 – L’actuel n° 17 est la maison la plus haute après l’entrée de la rue de la Croix (Claude Menninger, © Région Alsace – Inventaire général)
Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, cour P, îlot 206

L’Atlas des alignements (années 1820) signale une maison à rez-de-chaussée et trois étages en pierre de taille. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830 (1), la façade sur rue est celle à gauche du repère (b) : porte d’entrée et deux fenêtres au rez-de-chaussée, trois fenêtres à chacun des trois étages, toiture à deux niveaux de lucarnes. La cour P représente la face postérieure (1-6) du bâtiment sur rue, le bâtiment (1-2) à l’ouest de la cour, le bâtiment arrière (2-3-4-5) en forme de L et le bâtiment (5-6) à l’est de la cour.
La maison porte d’abord le n°11 (1784-1857) puis le n° 17.



Devanture posée en 1890. La partie au-dessus et à droite de la porte d’entrée a été depuis lors supprimée
Plan du fournil, du four et de la chambre du garçon boulanger dans le bâtiment arrière (1890)
Troisième étage du bâtiment arrière avant et après transformation, 1894 –Dossier de la Police du Bâtiment)

Le maître boulanger Joseph Schmitt transforme en 1890 les bâtiments pour y exploiter une boulangerie (boutique de boulanger dans le bâtiment avant, four à pain dans le bâtiment arrière). Il transforme l’étage mansardé dans le bâtiment arrière en 1894. Le bombardement du 11 août 1944 endommage en partie la maison. D’après le rapport établi en 1984, l’aile orientale comprend un escalier et une galerie d’accès aux logements, l’aile occidentale des sanitaires, le bâtiment arrière a trois étages, le tout en pan de bois.

mars 2018

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1620 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date donnée par les registres du cadastre.

1604 v Sébastien Binder, potier
1612 v Laurent Durchdenbach, potier, et (1595) Appolonie Kœnig, veuve du potier Jean Mülleberger, puis (1615) Barbe Heusch – luthériens
v. 1660 h Jean Durchdenbach, potier, et (1649) Sara Ott – luthériens
1704 h Jean Geyer, orfèvre, et (1683) Marie Madeleine durch den Bach – luthériens
puis les héritiers dont Jean Henri Beck, musicien, et (1715) Anne Barbe Geyer puis (1729) Marie Elisabeth Wilhelm, veuve de Jean Thiébaut Soder – luthériens
1735 v Jean Bastasius Rieth, maréchal ferrant, et (1721) Chrétienne Meyer puis (1734) Marie Barbe Schweigheusser – catholiques
1737 v Théophile Gentsche, chaudronnier, et (1736) Marie Salomé Bahmeyer – luthériens
1746 v Jean Jacques Tretzel, menuisier, et (1745) Marie Françoise Charrette, (1752) Anne Catherine Schreiber puis (1785) Hélène Huber – catholiques
1798 v Georges Michel, brasseur, et (1796) Salomé Stahl (vente résolue)
1801 v Jean Bernard Cappès, notaire, secrétaire, et (1773) Marie Anne Bernard – catholiques
1824 h Marie Anne Cappès et (1797) le secrétaire Joseph Garand puis (1815) le juriste Guillaume Philippe Mallarmé, veuf d’Anne Marie Madeleine Müller
1834 v Pierre Louis Alexandre Piel, chirurgien, et Elisabeth Valentine Colombié puis (1822) Caroline Eléonore Zabern
1847 v Alexandre Pierre Vaissière, contrôleur à la manufacture des tabacs, et Marie Borderie puis (1827) Marie Louise Bonnier d’Ennequin
puis Ernestine Gabrielle Vaissière, épouse (1849) du contrôleur des contributions Jean Marie Eléonor Provost
1863 v Jean Baptiste Maag, ancien mécanicien à Lyon
1887* h Pauline Maag épouse d’Antoine Crouzat à Lyon
1890* v Joseph Schmitt, boulanger

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 275 livres en 1704, 200 livres en 1716, 500 livres en 1725,1 100 livres en 1752, 1 000 livres en 1785.

(1765, Liste Blondel) VI 132, Jacques Hetzel
(1843, Tableau indicatif du cadastre) O 522, Piel, chirurgien major au 6° bataillon d’artillerie, rue des Veaux 11 – maison, sol – 1,85 are

Locations

1794, Jeanne Françoise Güntzer, célibataire
1795, Kæstner
1800, Georges Laubier
1811, Catherine Diebold, célibataire
1823, Anne Marie Thérèse Müller veuve de Paul Delanoue
1840, Barbe Schœttel, célibataire

Description de la maison

  • 1682 (billet d’estimation traduit) La maison assez ancienne et délabrée est estimée 425 florins
  • 1704 (billet d’estimation traduit) La maison comprend un petit bâtiment arrière, un passage latéral, le tout estimé avec le puits, les appartenances et dépendances à la somme de 550 florins
  • 1716 (billet d’estimation traduit) La maison qui comprend un bâtiment arrière est estimée avec ses appartenances et dépendances à la somme de 400 florins
  • 1729 (billet d’estimation traduit) La maison comprend un bâtiment arrière, un poêle, un atelier de potier, plusieurs chambres, chambre à soldats, petite cuisine, vestibule, four de potier, cave voûtée, le tout estimé avec le puits, les appartenances et dépendances à la somme de 1000 florins
  • 1752 (billet d’estimation traduit) La maison comprend à côté de l’entrée un atelier de menuisier, au premier étage un poêle, un cabinet, une cuisine et un vestibule, au deuxième étage deux chambres, le comble est couvert de tuiles plates et de tuiles creuses, il y a un puits, le bâtiment arrière comprend au rez-de-chaussée un entrepôt, à chacun des deux étages un poêle, une chambre et une cuisine, le comble est couvert de tuiles plates et de tuiles creuses, la cave est voûtée, le tout estimé avec ses appartenances et dépendances à la somme de 2200 florins

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

4° arrondissement ou Canton est – Rue des Veaux

nouveau N° / ancien N° : 21 / 11
Mallarmé
Rez de chaussée et 3 étages bons en pierre de taille
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 25 f° 184 case 3

Piel Chirurgien major au 3° bataillon du génie à Metz
Vaissière Alexandre Pierre Contrôleur des tabacs, rue des veaux n° 11 (Subst. pr. 1848)

O 522, maison, sol, R. des veaux 11
Contenance : 1.85
Revenu total : 189,96 (189 et 0,96)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 25 / 20
fenêtres du 3° et au-dessus : 7 / 6

Cadastre napoléonien, registre 26 f° 25 case 1

Vaissière, Alexandre Pierre Contrôleur des tabacs
1864 Maag, Jean Baptiste
1887/88 Maag, Pauline, Frau von Anton Crouzat in Lyon
1890/91 Schmitt Josef Bäcker

O 522, maison, sol, Rue des veaux 17
Contenance : 1.85
Revenu total : 189,96 (189 et 0,96)
Folio de provenance : (184)
Folio de destination : Gb
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 36 / 29
fenêtres du 3° et au-dessus : 9 / 7

Cadastre allemand, registre 30 p. 313 case 10

Parcelle, section 24, n° 10 – autrefois O 522
Canton : Kalbsgasse Hs N° 17 – Rue des Veaux
(u. Kreutzgasse N° 11)
Désignation : Hf, 2 Whs / Hf, Whs
Contenance : 1,94 (2,34)
Revenu : 2500 – 1900 – 3400
Remarques : o de c. 9
o de p. 314, c. 3

(Propriétaire), compte 1095
Schmitt Joseph
1946 Schmitt René Ed. à Colmar
(3680)

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton VI, Rue 189 des Veaux (p. 335)

11
Pr. Tretzel, Jacques, Menuisier – Charpentiers
Lo. Fierholtz, Dominix, Journalier – Manant
Lo. Kleinin, couturière
Lo. Chames, ci devant Me Dhotel de feu S.A.R. Mgr. le Prince(sse) Christine de Saxe

Registres de population

(1795) 7° section, Rue des Veaux N° 11 (registre 600 MW 7) – légende

Jacques Tretzel, 80, Menuisier, Bavière – 1741
M. Elisabeth Boudhors, 38, sa fille veuve, Strasb.
Nicolas Jourdan, 61, Courtier, Provence – 1766
Therese Jourdan, 46, veuve, Ribauvillé – 1771
Catherine Jourdan, 18, fille, Strasb.
Marguerite Jourdan, 16, fille, Strasb.
Nicolas Jourdan, 14, fils, Strasb.
M. Anne Therese Delanoue, 50, veuve, Bartenheim – 1776
f. Sigebert Thomassin, 27, Pharmacien à l’Hop M.re, Nancy – 1765
Jn George Freÿ, 35, Boulanger aux orphelins, Wurtemberg, 1793
Anne Marg. Freÿ, 25. sa femme, Wurtemberg, 1778

Registres de population

(1798) Arrondissement, VII° Section, rue des Veaux n° 11 (registre 600 MW 19) p. 163

Michel, Georges, brasseur – 23 ans, Lambertheim (à Strasbourg depuis) 9 ans
Stahl, Salomé, son épouse, 22 ans, Bischheim – 3 ans
Michel, Georges, fils, 2 mois, Strasbourg
Jourdan, Nicolas, Commissionnaire, 63, Noyers, 30 ans
Bendel Thérèse, son épouse, 46, Ribeauvillé, idem
Jourdan, Catherine, fille, 20, Strasbourg
id. Louise, fille, 10, Strasbourg
Henry Nicolas, journalier, 37, Meinbourgheim (sorti le 27 frim. 9)
Parisot, Pierre, Employé au Dept. 27, Neuf Brisac, 3 ans
Dill, Philippine, 22, Schlestadt, idem
Zelard, Elisabeth, servante, 16 dit lieu, 1 mois
(barré) Delongue, Paul, Contrôleur, 65, Paris, 24 ans
Müller Thereze, veuve Delannoue, 43, Barthenheim, 24 ans
Parisot, Sophie, veuve, 66, Neufbrisack (le 29 niv. 7)
Helt, Jacques, Garçon brasseur, 28, Weissembourg, 2 ans (délogé le) 1. Pluv. 7)
Lindenlaub Catherine, servante, 24, Balbronn, 2 ans

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Kalbsgasse (Seite 74)

(Haus Nr.) 17
Ziegler, Bäckermeister. 01
Rühl, Schneidermestr. 1
Keller, Kachler. 2
Stengel, Kranzmacher. 2
Creutzberg, Wwe. 3
Grün, Schneider. 3
Hahn, Privatier. 3

Dossier de la Police du Bâtiment (cote)

Le maître boulanger Joseph Schmitt transforme en 1890 les bâtiments pour y exploiter une boulangerie (boutique de boulanger dans le bâtiment avant, four à pain dans le bâtiment arrière). Il transforme l’étage mansardé dans le bâtiment arrière en 1894. Joseph Müller reprend en 1912 la boulangerie et y installe une machine à pétrir. La boulangerie est ensuite tenue par Joseph Schneider (1921), Joseph Bruder (1922), Joseph Igenhuth (1923), Joseph Rœssle (1924) et Hippolyte Wurm (1930).
Le bombardement du 11 août 1944 endommage en partie la maison. Le bâtiment arrière n’est plus relié aux canalisations depuis que les 11, 13 et 15 rue de la Croix ont été reconstruits. Le Ministère de la Reconstruction et du Logement prend en charge les frais de réparation en 1955. Le rez-de-chaussée est occupé par un restaurant (1973, 1989).
On y trouve aussi le blanchisseur de gants Aloïse Bendele (1897, 1900), le maître relieur Adolphe Uhring (1905) et le cordonnier Eugène Rœderer (1911)

Sommaire
  • 1890 – Le maître boulanger Joseph Schmitt (21 rue des Veaux) demande l’autorisation d’ouvrir au n° 17 une boulangerie – Autorisation de transformer le rez-de-chaussée du bâtiment avant en boutique de boulanger et le bâtiment arrière pour y établir un four à pain – Travaux terminés, avril 1890 – Plans
    (février) Le même est autorisé à occuper le trottoir pour poser sa devanture
    (avril) Le directeur de l’usine à gaz demande au nom du sieur Schmitt l’autorisation de faire une prise pour 5 becs – Autorisation
  • 1894 – L’entrepreneur J. et E. Klein demande l’autorisation de transformer la maison pour le compte du maître boulanger Schmitt. La Police du Bâtiment répond que la surface de la cour doit être conforme au règlement de voirie du 30 novembre 1891. L’entrepreneur décrit les travaux. – Autorisation de transformer l’étage mansardé dans le bâtiment arrière – Travaux terminés, mai 1894 – Plan, coupe (III° étage, escalier dans la galerie)
  • 1897 – Aloïse Bendele (ganterie, 4 rue de la Croix et 17 rue des Veaux) demande l’autorisation de poser une enseigne perpendiculaire en tôle – L’enseigne est posée
    1900 – Aloïse Bendele (blanchisserie de gants, premier étage sur cour) demande l’autorisation de poser une enseigne perpendiculaire – L’enseigne est posée
  • 1905 – La Police du Bâtiment constate que le maître relieur Adolphe Uhring a posé une enseigne sans autorisation – Demande – Autorisation
  • 1907 – Antoine Zilligen, locataire de la maison, se plaint de l’état des lieux d’aisances – La Police du Bâtiment visite les lieux et écrit au propriétaire (J. Schmitt, 15-a chemin de la Gantzau au Neuhof) – L’avocat conseil A. Welte a chargé l’entrepreneur Ziegler des réparations – Travaux terminés juillet
    (Juillet) La Police du Bâtiment notifie le propriétaire (Joseph Schmitt, 15 chemin de la Gantzau au Neuhof) de faire ravaler la façade – (Août) Le peintre en bâtiment Auguste Charenton (1 rue des Fribourgeois, II° étage) demande l’autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique
  • 1909 – Rapport de feu de cheminée
  • 1911 – Le cordonnier Eugène Rœderer est autorisé à poser une enseigne perpendiculaire (Eugène Rœderer, 1° étage) – L’enseigne a été posée
  • 1912 (mai) – Joseph Müller demande l’autorisation d’installer une machine à pétrir (1,5 cheval) – Dossier destiné au préfet de police – Autorisation – Dessins sur calque – Travaux terminés, novembre
    (Juin) Dossier destiné au préfet de police, concernant le droit de continuer à exploiter une boulangerie. Les locaux correspondent aux prescriptions du 20 août 1906, sauf la hauteur (2,70 ou lieu de 3,00 mètres) – Le préfet de police autorise à titre précaire le boulanger Joseph Müller à exploiter une boulangerie.
  • 1903 – Commission contre les logements insalubres, rien à signaler
    1905 – La fosse d’aisances est raccordée aux canalisations
    1906 – Une sous-locataire dont le bail a été dénoncé pour n’avoir pas réglé à temps son loyer s’adresse à la Commission des logements. On constate que le logement est suroccupé
    1910, 1914 – Liste de travaux à faire
    1915 – Commission des logements militaires
  • 1911 – La dame Hasselmann se plaint que le conduit de cheminée n’est pas étanche – La Police du Bâtiment adresse un courrier au principal locataire, le boulanger Roos – Travaux terminés, novembre
  • 1917 – Rapport concernant un feu de cheminée (propriétaire, Joseph Schmitt, chemin de la Gantzau au Neuhof, bâtiment de 8 appartements)
  • 1922 – Le préfet autorise à titre précaire le boulanger Joseph Bruder à exploiter une boulangerie.
  • 1923 – Un feu de cheminée s’est déclaré dans les combles
  • 1923 – Le préfet autorise à titre précaire le boulanger Joseph Igenhuth à exploiter une boulangerie.
    1924 – Le préfet autorise à titre précaire le boulanger Joseph Rœssle à exploiter une boulangerie.
  • 1926 – Le boulanger Joseph Rœssle demande l’autorisation de poser une enseigne (J. Roesslé, Boulangerie et Pâtisserie) – Autorisation
  • 1921 – Le confiseur Joseph Schneider (22 rue du 22 novembre) qui vient d’acquérir le fonds de boulangerie du sieur Müller se plaint auprès du Service d’hygiène que les locaux sont mal tenus – La Police du Bâtiment invite le propriétaire (Schmidt, 15 chemin de la Gantzau) à faire nettoyer la cave et les combles
  • 1930 – Le préfet autorise à titre précaire le boulanger Hippolyte Wurm à exploiter une boulangerie.
  • 1935 – Un locataire se plaint de n’avoir pas toujours accès aux lieux d’aisances dont la seule porte donne sur la réserve de farine – La Police du Bâtiment demande au propriétaire (veuve Joseph Schmidt, 15 chemin de la Gantzau) de modifier la disposition des lieux – Travaux terminés, mars 1935
  • 1946 – Les avocats Stehberger et Schreckenberg demandent au nom de leur client Henri Siebenpfeiffer à la Police du Bâtiment un rapport de visite du logement loué par le sieur Strauss au II° étage. L’Office du logement attribue entre temps les locaux à un autre bénéficiaire
  • 1946 – Certificat de sinistré suite au bombardement du 11 août 1944 qui endommage en partie la maison
    Hippolyte Wurm, logement endommagé
    François Kopp (II° étage), détruit
    René Schmitt (propriétaire), logement fortement endommagé
  • 1950 – Joséphine Schmaltz-Vincent, locataire du troisième étage se plaint que le plafond menace de tomber
    1952 – Cécile Schiffmann se plaint que le plafond de la cuisine s’est effondré, ce que constate un rapport de visite (propriétaire, René Schmitt, 6 rue Daladier à Colmar) – Réparations terminées, avril 1953
  • 1954 – L’entreprise de peinture Burger et Butzig (8 rue du Tonnelet Rouge) est autorisée à poser un échafaudage sur la voie publique devant le 17 rue des Veaux
  • 1955 – Suite à une plainte d’Auguste Glasser (tapissier décorateur, 13 rue des Veaux, bâtiment neuf), l’inspecteur de la salubrité constate que le bâtiment arrière n’est plus relié aux canalisations depuis que les bâtiments 11, 13 et 15 rue de la Croix ont été reconstruits – La Police du Bâtiment écrit au propriétaire qui répond que l’affaire est traitée par le Ministère de la Reconstruction et du Logement. Le M.R.L. prend en charge les frais de réparation – Travaux terminés, janvier 1956.
  • 1958 – Rapport suite à un feu de cheminée. Le propriétaire est invité à faire réparer les fissures. La Police du Bâtiment envoie d’abord son courrier à un destinataire qui n’est pas le propriétaire – Travaux terminés, octobre 1958
  • 1966 – Un chauffage au gaz relié à un tuyau qui donne dans la façade fait l’objet d’une plainte. L’affaire semble due à une mésentente entre locataires
  • 1973 (juillet) – Le propriétaire (Agence immobilière Jest et Schrœder, 46 Grandes Arcades) et le locataire demandent l’autorisation de poser une enseigne en caisson Restaurant Baie de Halong – Dessin – L’autorisation est refusée pour raisons esthétiques après avis défavorable des Monuments historiques
    (août) – Nouvelle demande, nouveau refus
  • 1968 – La Police du Bâtiment notifie Angèle Schmitt (6 rue Edouard Daladier à Colmar) de faire ravaler la façade. Sa fille (Mme Paul Fayer, 1 rue de Lens à Strasbourg) a chargé l’entreprise Pange (impasse du Soleil) de lui établir un devis – 1970, l’Agence immobiliète Jest et Schrœder qui gère la maison prévoit de faire faire les travaux début 1971 – L’entreprise Les Peintures réunies (rue Mozart à Souffelweyersheim) demande l’autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique
  • 1984 – L’avocat Bueb demande au nom du propriétaire (Jeanine Dubac, 38 rue Clémenceau à Sarralbe) et de son gérant (société Armand Hassan, 3.a rue du Marais-Vert) que la Police du Bâtiment prenne un arrêté de péril en arguant qu’il est impossible d’assurer le bâtiment en mauvais état.
    Le 14/6 84 – Rapport
    Une première visite des lieux n’a pas permis de constater des dégradations graves pouvant entraîner la prise d’un arrêté de péril.
    Le 17 rue des Veaux est un immeuble R + 3 comportant un bâtiment principal sur rue édifié en maçonnerie avec jolies baies en pierre. Côté n° 19 une aile latérale contenant l’escalier et la galerie d’accès aux logements, en bois à l’arrière un petit bâtiment également en R + 3 en pan de bois enduit, le tout est du XVIII° s. Enfin côté n° 15 une aile latérale abrite les sanitaires.
    La couverture a été entièrement refaite ainsi que la zinguerie à une date très récente si bien que les constructions sont hors eau.
    Il y a de toute évidence un grand manque d’entretien (p. ex. l’état des marches d’escalier en bois ou les * des galeries).
    Il semble bien qu’on soit là devant une manœuvre pour obtenir l’éviction des locataires…
    De toute façon selon le plan du secteur de sauvegarde le bâtiment principal sur la rue est absolument à maintenir, les bâtiments sur cour eux ne sont pas protégés.
    Nota, le n° 17 est à peu près en face du [20] inscrit à l’Inv MH du 14.9.37)
  • 1987 -Martin Diener, notaire (7 place de Bordeaux) demande des renseignements d’urbanisme (mutation d’un immeuble sans modification de son état, 17 rue des Veaux, section 24 n° 10, propriétaires Mmes Dubach et Heitzmann)
  • 1988 – L’entreprise Kapp (4 rue de Rouen) est autorisée à rénover les bâtiments après avis favorable de l’agence du Bas-Rhin des Bâtiments de France – Le ravalement est terminé, février 1989
  • 1989 – La commission de sécurité rend un rapport sur le restaurant La Cour exploité par M. Derivaux

Relevé d’actes

D’après les titres inventoriés en 1682, le potier Sébastien Binder qui a acheté la maison en 1604 la revend en 1612 au potier Laurent Durchdenbach
Originaire d’« Irtlingen » Laurent Durchdenbach épouse en 1595 Appolonie Kœnig, mariée (1585) en premières noces avec le potier Jean Mülleberger. Son lieu d’origine est mentionné dans le livre de bourgeoisie. Laurent Durchdenbach se remarie en 1615 avec Barbe Heusch, fille de ceinturier

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. p. 343, n° 44)
1585. Dominica IX. Hans Mülleberger der Kachler vnd Appolonia, David* Konigs des rattherrn auff der maurer stuben, tochter, Eingesegnet Zu S. Thoma (i 179)

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. p. 67, n° 1)
1595. Dominica post novum annum. Lorentz durch den Bach der Kachler Vnd Appolonia, hans Mülleburgers des Kachlers hinterlaßene witwe. Eingesegnet Montag den 13 Januarÿ (i 36)

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 138-v, n° 51)
1615. 9. Octobris. Lorentz durch den bach, Statt Kachler J. Barbara Martin Heischen gürtlers tochter (i 143)
Proclamation, cathédrale (luth. p. 32) 1615. dominica XVI. Trin: den 24. 7.bris. Lorentz durchdenbach der Statt Kachlern und J. Barbara Martin Heischen des gürtlers n. tochter, eingesegnet zum alten S. P d. 9. 8.br. (i 21)

2° Livre de bourgeoisie (4 R 104) p. 722
1595. Lorentz Durdenbach vonn Irttingen der Kachler, empfahet daß burgerrecht von Appolonia Königin, w. hannß Müllenburgers deß geweßenen Statt Kachlers s. nachgelaßener Wittib seiner ehelich. haußfrauwenn, vnndt will zun Maurern dienen. Actum den 23.t. Januarÿ A° 95.

La maison revient à son fils Jean Durchdenbach qui épouse en 1649 Sara Ott, fille de potier : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration

Copia beeder Eheleuthe mit einander auffgerichteter Eheberedung – zwischen dem Ehrsamen und bescheidenen Johann Durchdenbach dem ledigen Kachler, weÿland Ludwig Durchdenbachs auch geweßenen Kachlers Und burgers Zu Straßburg hinderlaßenem Sohn ahne einem, Und der ehren und tugendsamen Jungfrauwen Saræ deß Ehrsam und bescheidenen Michael Otten auch Kachlers Und burgers Zu Straßburg eheleiblichen dochter andern theils – Welches beschehen und Zugangen in der heÿligen Reichs Freÿen Statt Straßburg den 2.ten Julÿ alten Calenders in dem Jahr als mann Von Unsers herrn Einigen Erlößers Und Seeligmachers Jesu Christi geburth Zalte 1649. Johann Friderich Medler, Nots.

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 522)
1649 – Dom. 7. Trinit. Johannes Durch den Bach der Kachler, Lorentz durch den Bach deß geweßenen Statt Kachlers Und Burgers allhier Nachgelaßener ehelicher Sohn, J. Sara, Michael Otten deß Kachlers Und Burgers allhier eheliche dochter. Im Münster, Mont. den (i 270)

Les horlogers Gaspard et Georges Camehl vendent à François Camehl un capital garanti sur la maison de Jean Durchdenbach. Sont présents à l’acte le débiteur accompagné de son beau père Michel Ott

1651 (11.3.), Chambre des Contrats, vol. 510 f° 213
Erschienen H Caspar Camehl und Georg Camehl Vatter und sohn, beede Klein Uhrenmach.
hatt in gegensein Pauli Kallhardts im Nahmen H Frantz Camehlß alten Treÿers deß Pfenningthurns seines Herrn
bekannt daß Sie Vatter und Sohn ihme H Frantz Camehlen ahne statt für, und Zu bezahlung der ienig. 100. lib. so Er d. Vatter am 16. 8.br. a° 1638. beÿ ernanntem H Frantz Camehlen vff genohmen hatt, vffrecht cedirt und übergeben haben 10. fl. Straßb. Wehr. iährlich vff Mariæ Verkündigung fallend, und mit 200. fl. ermeldter wehr. widerlößigen Zinnßes, so anietzo hannß durchdenbach der Kachler vermög eines pergamentinen am 2. Jan. a° 1604. durch weÿl. H Johann Henrich Meÿern alß der Statt Straßburg damahlß geweßenen Contractuum Notarium nunmehr sel. mit deßelb. anhangendem Contract Insigel außgefertigt Zinnßbrieffs von vff und abe seiner alhie in d. Kalbßgaß. gelegener Behaußung Zu raich. schuldig ist, für ohnverhafftet ledig und eig.
Dabeÿ gewesen seind obgemelter hannß durchdenbach und Michael Ott d. Kachler sein Schwäher. Act. 11. Martÿ a° 1651

Jean Durchdenbach meurt en 1682 en délaissant une fille. L’inventaire est dressé dans la maison rue des Veaux. Les experts évaluent 212 livres la maison rue des Veaux dont de nombreux titres sont inventoriés. La masse propre à la veuve est de 164 livres, celle des héritiers de 37 livres. L’actif de la communauté est de 574 livres, le passif de 423 livres.

1682 (24. 9.br), Not. Lang (Jean Régnard, 29 Not 4) n° 54
Inventarium und Beschreibung, aller der Jenig. Haab Nahrung und Güethere, ligend. und Vahrender, Verändert und unveränderter, so weÿland der Ehrenhafft und Achtbahre Meister Johann durch den Bach, geweßener Haffner und burger alhie Zu Straßburg, nach seinem Sambstags den 12. Septembris dießes Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen hintritt Zeitlichen verlaßen, welche auf ansuchen erfordern undt begehren der tugendsamen Jungfrauw Mariæ Magdalenæ durch den Bach, deß abgeleibten seelig mit nachgemeldter seiner hinterpliebenen Wittwe, ehelich erzielter dochter und ab intestato Verlaßener einiger Erbin, mit beÿstand des Ehrenvesten und vorgeachten Herrn Johann Jacob Hägelin, Schloßers und burgers alhier Ihres geschwornen, vogts, inventirt, durch die Viel Ehren und tugendsame Fraw Saram durch den Bach gebohrne ottin, des Verstorbenen seeligen hinderlaßene Wittib mit assistentz des Ehrenvest und vorgeachten H. Georg Nußbaums, Statt Kachlers v. burgers alhier ihres geschwornen Curatoris (…) Actum Dienstags den 24.ten Novembris Anno 1682.

Inn einer alhie in der Statt Straßburg, inn der Kalbsgaßen gelegenen, auch in dieße Verlaßenschafft gehörigen vnd hernach fol: (-) fac. (-) beschriebenen behaußung ist befunden worden wie volgt
Ane hültzen und Schreinwerck. In der Cammer A, In der Cammer B, In der Cammer C, Auff dem gang, Inn der Wohnstuben, Inn der Stub Cammer, Im Obern haußöhren, Im undern Stübel, Im Stall, Im Keller
Eigenthumb ane häußern (E.) Erstlichen eine behausung, Hoffstatt v. Höfflin s. i. hind. hauß und bronnen, auch allen andern Ihren begriffen, Weiten, Rechten, Zugehörd. v. Gerechtigkeiten gelegen In d. St. Straßb: Inn d. Kalbs Gaß. 1.s. neben H. Sebastian Goldbach Adel: Schaffnern anders. neben H. Nicolai Stebers geweßenen Græcæ Linguæ Professoris seel. hinderlaßenen Erben etwann Jetzt (-) Hinden auff Georg Schönen den Schuemacher stoßend, davon Gehen Jährlich vff Johannis Baptistæ 3. lb d ohnablößig Zinßes, der fabric des Frawenhaußes alhier Inn h.guth Gerechnet für 60. lb. d. Sonsten Ist dieße behaußung über vorstehende beschwerd freÿ ledig und eigen vnd durch H. hanß Georg Heckhernn Alten Großen Raths verwanthen, Herrn Andream Schmidt undt H. Joh: Feÿlotten die 3 geschwohrene Werckmeistere v. burgere alhie, weilen dieselbe gantz im abgang schlecht und sehr bawloß über gemeldte 60. lb. darauff stehende beschwerd, angeschlagen per 152. lb 10. ß. Hieuon Ist Abzuziehen, so auff dießer behaußung ane capital gestanden vnd wehrender dießer Ehe H. Caspar Camelen, des Klein Uhrenmachers alhie Cessionario H. Frantz Camelen alten dreÿern des Pfenningthurns und Samuel von Thur dem ohlmann vnd burger, alhie, abgelößt word. dahero hernacher fol: 63. fac. j.ma als eine theilbahre Beßerung eingetrag. befindlich 150. lb. Restirt also ane obigem anschlag annoch so alhie außzuwerffen 2 lb 10. ß d. Darüber meldet j. t. Perg. Kbr. mit d. St. Straßb. anhang. Ins. v.wahrt, so datirt den 2. Januarÿ Anno: 1604. weißet wie Caspar Kretschmann, geweßener Diaconus Im Münster dieße behausung Bastian Bindern dem Kachlern Zukauffen gegeben auff deme à tergo befindlich wie Bastian Binder dieße behaußung Lorentz Durch den bach des v.storbenen seel. Vattern den 3. Februarÿ 1612. Keüfflichen überlaßen. Dabeÿ ferner i. alt. Perg. Kbr. so datirt d. 2. Januarÿ 1604. mit alt. 2. notirt. Mehr i. Perg. schadloßbrieff mit H. Joh: Ulrich Meÿers Not. Insigel vw. datirt d. 15. Martÿ 1587. mit alt. N° 2 notirt. Weiter 1 alt. Perg. Kbr. mit ermelt.H. Not. Joh: Ulrich Meÿers Ins. datirt den 30. Aug. 1586. mit alt. N° 2 vnd 9 notirt. Mehr i. Perg. Zinßbrieff mit des bieschoffl. Hoffs Zu straßb.. Ins. vw. datirt den 2. febr. 1572. dardurch 1. Perg. Transfix deßen dat. d. 22. Aprilis 1573. auch mit alt. N° 2 notirt. Mehr i. alt. teutsch. Perg. Kbr mit des bischofflich. hoffes Zu Straßburg Ins. datirt d. 2. febr. 1572. Wardurch 1. Perg. Transfix gezog. deßen datum den 22.ten Aprilis 1573 auch mit alten N° 2. Mehr 1 Papÿren Revers mit H. Johann Heinrich Meÿrs Not. Insigel bekräfftiget datirt d. 2.ten Januarÿ 1604. auch mit alt. N° 2 vnd dann i. papÿrener Cession Inn allhießiger Cancelleÿ Contarct stuben gefertigt datirt den 11. Martÿ 1651., Alles mit Jetzigen N° 1 bezeichnet.
Eigenthum wie auch Beßerung ane Häußern so theilbar. Item Eine behaußung, hoff, Hoffstatt mit allen deren gebäwen, begriffen, rechten, Zugehörd. v. Gerechtigkeiten alhier Zu Straßb Inn der Bimbermanns oder anietzo Zimmerleüthgaßen gelegen, einseit etwann weÿl. hannß Webers des Schneiders seel. Erben anietzo aber neben (-) dem Hoßenstricker und Gremppen anderseit neben Niclauß Stürtzen dem leinenweber, Hinden Zum theil vff den Fleckensteinisch. Garten so anietzo H. (-) der Barbierer Zum Bock Inhat stoßend, davon gehen Jährlichen uff Martini 3. lb d Zinß dem Closter Zur Rewern lößig mit 75. lb.. Sonsten freÿ ledig v. eig. und über dieße beschwerd durch hievornen angezogene h. Werckmeistere æstimirt p. 37 lb 10 ß d
Hierüber besagt i. t. Perg. Kbr. mit d. St: Straßb Cancelleÿ Contract Ins. vw. deßen datum den 2. 7.bris 1658., Ferner i. t. Perg. Kauffbr mit des bischofflich. hoffes Zu Straßb. Ins. v.wahrt de dato 28. 10.bris 1552. mit alt. Lit. B: und alten Nis 16. et 2.. mehr i. teutsch. Perg. Kauffbr. mit ermeld. bischofflich. Hoffs Ins. de dato 29. Junÿ 1553. mit alt. Lit. C. & Nis 17. et 1. signirt. Weiter i. t. Perg. Zinßbrieff mit d. Statt Straßb. Cancelleÿ Cont: Ins. v.wart datirt d. 12. Aprilis. 1589. mit alten Nis 12. et 1. signirt. Ferner i. alt. lateinischer Zinßbr: mit des bischoffl. Hoffs Zu Straßb: Insigel de dato 17. Calend: Junÿ et tertio Calend. 10.bris Anno 1556. mit alt. Nis 26. et 7. notirt. Mehr i. teutsch. Perg. Kbr. mit des bischofflich. Hoffs Zu Straßb. Ins. verw. datirt d. 29. May 1570. mit alt. Lit. D. et N° 1. Weit. 1. t. Perg. Kbrieff mit d. Fraw Priorin und des Convents des Closters Zu Reweren, Insigeln dadato 1522. mit alt. Lit. A. N° 1. et N° 16. Ferner I. Pergamentene Cessio in solutum mit der Statt Straßburg Cancelleÿ Contract Insigel v.wahrt datirt den 10.en 10.bris 1651. Und dann allerhand darbeÿ gebundene schrifftliche bericht, alles mit Jetzig. N° 2 notirt.
Item so ist Hiehero als eine theilbarre Beßerung einzutragen (…)
Abschatzung dinstags den 17. November 1682. Weÿland deß Ehrsamen Undt beschaidenen Meister hanß durch den bach gewesenen Kachlers Vnd burgers nunmehr See: hinderlaßener wittib vndt Erben, Zweÿer behausungen, Erstlich die wohn behausung in der Kalbs gaß, welche behausung allenthalben wohl besichtiget vnd in achtung genommen, Zimblich alt Und bawloß, der befindtung nach auff den herrn Statt angeschlagen Vor Vndt Vmb Vier hundert Zwantzig fünff guldten
Die andere behausung in der Zimmerleuth gaß, Welche ebenmessig besichtiget, ist daß Vordter vndt hinder hauß gantz in abgang, schlecht vndt sehr bawloß, der befindtung nach auff den herrn Statt angeschlagen Vor Vndt Zweÿ hundert Zwantzig fünff guldten. Bezeugens Vnderschriebene der Statt Straßburg geschworne werckhleuth [unterzeichnet] hannß Georg Heckheler werckmeister beÿ dem Münster, Andres Schmidt Werckmeister des Maur hoffs, Johannes Feÿlotter Werckmeister deß Zimmerhoffs.
Ergäntzung der Wittib unveränderten Guths. Inhalt Theilregisters über der Wittib von Weÿl. Frn. Elisabetha Wildenmeÿerin Weÿl. Michael Otten geweßenen Kachlers und burgers alhier haußfrauen, ihrer Mutter seel. ererbte Nahrung, durch Hn M. Daniel Werbeck Notarium nun auch seel. in A° 1644. auffgerichtet
Ergäntzung der Erbin unveränderten Guths. Vermög Inventarÿ über Weÿl. Frauen Barbaræ Heuschin auch weÿl. Bernhard Biehlen geweßenen Kieffers und burgers alhier Zu Straßburg hind.laß.er Wittibin des Verstorbenen Mutter Verlaßenschafft durch Weÿl. herrn Jeremiam Ursinum Notarium nun auch seel in A° 1645. auffgerichtet
Crafft des über Weÿl. Fr.Marthæ Heuschin, auch Weÿl. Georg Kretzers gewesenen Klein Uhren machers und burgers alhier Zu Straßburg hinterbliebenen Wittibin des Abgeleibten Mutter Schwester seel. Verlaßenschafft durch herrn Daniel Werbeck Notarium nun auch seel. in A° 1648 gefertigten Inventarÿ
Abzug in dießes Inventariium gehörig.Der Wittib Unverändert guth. Sa. haußraths 6, Sa. guldener Ring 6, Sa. Ergäntzung 150, Summa summarum 164 lb
der Erbin Unverändert Nahrung, Sa. haußraths 34, Sa. Silbers 10 ß, Sa. Eigenthumbs ane einer behaußung 2, Summa summarum 37 lb – Schuld 4 ß, Nach deren Abzug 37 lb
Die Theilbar Verlaßenschafft, Sa. Haußraths 25, Sa. Erd vnd geschirrs 4, Sa. Silbers 3, Sa. baarschafft 303, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 50, Sa. beßerung ane haüßern 187, Sa. Schuld 7 ß, Summa summarum 574 lb – Schuld 423 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 625 lb
Copia beeder Eheleuthe mit einander auffgerichteter Eheberedung (…) 1649. Johann Friderich Medler, Nots.

La fabrique de la cathédrale donne à Sara Ott veuve de Jean Durchdenbach quittance de capitaux assis sur la maison d’après des titres de 1348, 1355 et 1356

1690, (23. 9.br), Chambre des Contrats, vol. 562 f° 635
H. Franciscus Reißeißen alter Ammeister und XIII.er alß Pfleger und H. Johann Friderich Theurer alß Schaffner der Fabric deß Münsters
in gegensein Saræ gebohrner Ottin, weil. hans durchdenbachs geweßenen Kachlers nachgelaßener wittib, mit beÿstand H. Johann Andreæ Mergilets, Schaffners zu St. Mariæ Magdalenæ und Stattrichters allhier Ihres Vogts
angezeigt und bekandt, daß dieselbe Zweÿ pfund von dreÿ pfunden darvon d. übrige ein pfund Ewig, die dreÿ pfund aber ablösig verschrieben, so dieselbe vermög und schiedlicher Lateinischen auff pergament geschriebenen und mit d. hoffs zu Straßburg anhangenden Insiegel verwahrt. brieffen, Sub datis Non. Mart. 1348, 7. Id. Jan. 1355, 5. Id. 8.br 1356 auch deß Stiffts alßo genandt Stattbuch fol. 223. jährlich auff Joh. Bapt: und weihnacht, ab Ihrer in der Kalbsgaß gelegenen und Zum Kindlein genandt. behaußung Zu reichen pflichtig hett dato mit Vierzig pfund d. baar ab und ane sich gelößt habe, darfür quittierend

Décompte de la succession de Jean Durchdenbach
1693, Not. Pantrion (Jacques Christophe, 40 Not 1)
Summarischer Calculus über Weÿl. Meister Johann Durchdenbachs geweßenen Haffers und burgers alhier nunmehr seel. Verlaßenschafft aus dem H Johann Reinhardt Lang Notm. in Anno 1680 gefertigten Inventario gezog.
der Erbin unverändert Guth
(…) Summa des eigenthumbs ane einer behaußung thut Zwar nach besag ob allegirten Inventarÿ den anschlag nach fol: 38.a allein 2. lib. 10. ß

Sara Ott meurt en 1704 dans sa maison rue des Veaux que les experts évaluent à la somme de 275 livres en délaissant pour seule héritière sa fille Marie Madeleine femme de l’orfèvre Jean Geyer. La succession s’élève à 473 livres

1704 (27.6.), Not. Rohr (Daniel, 46 Not 12) n° 456
Inventarium und beschreibung aller derjenigen haab und Nahrung, so weÿlandt die Viel Ehren und tugendreiche Fraw Sara Durchdenbachin gebohrne Ottin, auch Weÿland des Ehrengeachten herrn Johann Durchdenbach geweßenen haffner und burgers allhier zu Straßburg hinderblieben Wittib, beede nunmehr seelig, nach ihrem den 24. Maÿ instehenden 1704. Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen hintritt genommenen tödlichen ableiben, Zeitlichen verlaßen, welche Verlassenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren, der viel Ehren und tugendreichen frawen Mariæ Magdalenæ Geigerin gebohrne durchdenbachin, des Ehrenvest und Vorachtbahren herrn Johann Geigers Kunsterfahren Goldarbeither und auch burgers allhier geliebter Ehegattin, beÿständlich deßelben, als der Verstorbenen fraw seel. nachgelaßenen eintzigen dochter und ab intestato Erbin, fleißig inventirt – So beschehen allhier in der Königlichen freÿen St. St. freÿtags den 27. Junÿ Anno 1704.

In einer allhier Zu Straßburg ane der Kalbsgaß gelegenen und in dieße Verlassenschafft eigenthümlich gehörigen behaußung Volgdenermaßen befunden worden. La défunte a fait des legs particuliers à des huit petits-enfants
Auff der obern bühn, Soldaten Cammer, Vor dießer Cammer, In der Wohnstub, In der Stub Cammer, Im Haußöhren, Auff dem Gang, Im undern hauß
Eÿgenthumb ane einer behausung. It. eine behaußung, hoffstatt, höfflein, sambt den hinder hauß und bronnen, mit all übrigen deren gebawen, begriffen, weithen, Zugehörden rechten und Gerechtigkeiten, gelegen allhier Zu Straßburg in der Kalbsgaßen, einseit neben weÿl. herrn N. Bachen geweßenen Adelichen Schaffners seel. hinderlaßener fraw wittib, anderseit neben Meister Joh: Carl Pfauden den Treher hinden auff weÿl. H Rathh. Lt Balthasar Hawen seel. fraw wittib stoßend, davon gehen Jahrs 1 lb Zinnß dem Stifft frawen haußes allhier, thut Zu Capital gerechnet 20. lb. sonsten gegen männiglichen freÿ leedig und eigen, und ist solche behaußung durch die allhießig geschwornene Werckmeistere vermög deren beÿ mein Notarÿ Concept befindlichen schrifftlichen Abschatzung de dato 2. Julÿ 1704. æstimirt worden pro 275. lb, davon abgezogen Vorstehendt passiv Capital der 20. lb. d so Verbleibt daran annoch außzuwerffen Übrig 255. Vber vorstehende behaußung seind vorhanden underschiedene pergamentener Kauff und tauschbrieff so alle mit alten N.is 1 et 2. notirt und dißmahl wider darbeÿ gelaßen worden.
Abschatzung den 2. Julÿ ao. 1704. Weÿland der Ehr und tugendsamen frawen Sara durchin gewesene Kachlerin seel. hinderlaßene Erben ist eine behausung alhie in der Statt Straßburg in der Kalbs gaßen gelegen, einseit Neben Anna Margaretha bachen anderseits Neben hannß Cagehordt theÿrer hinden auff herrn Rathh. hauen Erben stosendt Welche behausung hindergebäulein, Nebens gänglein hoff und bronen sambt aller gerechtig Keit jetzigen Preiß Nach angeschlagen wird Vor und Umb Fünff Hundert undt Fünffzig Gulden. Bezeichnus durch der Statt Straßburg geschworene Werckleuthe, Jacob Staudacher werckh Meister des Maur hofs, Johann Jacob osterrieth Werck Meister des Zimmer hoffs
Die Verstorbene fraw seelig hat annoch beÿ lebzeiten Ihren Enckel erehrt Volgendes, Johann dem ältesten Sohn, Mariæ Magdalenæ, Annæ Margarethæ, Mariæ Salome, Annæ Barbaræ, Maria Elisabetha, Johann Friderichen, Anna Maria
Series rubricarum hujus Inventarÿ, Sa. Haußraths 86, Sa. silbers 9, Sa. Guldener Ring 6, Sa. baarschafft 117, Sa. Eÿgenthumbs ane i. behaußung 255, Summa summarum, Conclusio finalis Inventarÿ 473 lb

Propriétaire de la maison, Marie Madeleine durch den Bach a épousé en 1683 l’orfèvre Jean Geyer, fils de vitrier

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 117)
1683 – Dom. 17. post Trinitatis, Zum 2. mahl H Johann Geiger Goldarbeiter, Weiland H Heinrich Geigers, Glaßers u. Burgers nachgelaß. ehel.S., Jfr Maria Magdalena Weiland hannß durch den Bachs gewesenen kachlers u. Burgers alhir nachgel. ehel. T., Donnerst. der Predigern den 21. 8.br: (i 118)

Marie Madeleine Durchdenbach meurt en 1716 en délaissant huit enfants. L’inventaire est dressé dans une maison Grand rue. La maison rue des Veaux est évaluée 200 livres. La masse propre au veuf s’élève à 1 570 livres, celle des héritiers à 652 livres. L’actif de la communauté s’élève à 1 244 livres, le passif à 2 965 livres

1716 (25.5.), Not. Lang (Jean Henri l’aîné, 27 Not 42) n° 22
Inventarium über der Viel Ehren und Tugendreichen frawen Mariæ Magdalenæ Geigerin Gebohrner Durchdenbachin, deß Ehren und Kunsterfahrenen Herrn Johann Geigers, Goldarbeiters und burgers zu Straßburg geweßener Eheliche haußfrau seeligen Verlaßenschafft – nach Ihrem den 9.ten Martÿ Jüngsthien aus dießer Zeit und welt genommenen tödlichen ableiben Zeitlichen verlaßen, Welche Verlaßenschafft auf Erfordern, Ansuchen und Begehren der abgeleibten frn. seel. hinterlaßener Söhn und döchter auch ab intestato nachgelaßener Erben – Actum Straßburg Montags den 25.ten Maÿ A° 1716.
Die Verstorbene fraw seelig hat ab intestato Zu Erben Verlaßen wie volgt. 1. fr: Annam Margaretham Scherffin gebohrne Geigerin, H. Philipp Scherffen, Schuemachers und burgers alhier Eheliche haußfrau, 2. fraw Annam Barbaram Beckin gebohrne Geigerin, H. Johann Heinrich Becken, Statt Musici und burgers alhier Ehewürthin, 3. Herrn Johann Geigern, Ledigen Goldarbeitern, 4. Jgfr. Mariam Magdalenam, 5. Jgfr. Mariam Salomeam, 6. Jgfr. Mariam Elisabetham, 7. H. Johann Friderich Ledigen Goldarbeitern und 8. Jgfr. Annam Mariam die Geigere, dieße Sechß ledige Söhn und döchter, deren geschworner Vogt der Ehrenvest und wohlgedachte Herr Johann Friderich Pfeffinger, Metzger und burger alhier

In einer alhier Zu Straßburg ane der Langen straß gelegener und in diße Verlassenschafft gehöriger behauß. befunden worden wie Volgt
Ane Hültzen und Schreinwerck, Auff der obern Bühn, In der obersten Stub, In der Cammer A, In der Soldaten Cammern In der Mittlern stub, In der Stub Cammer, Im Haußöhren, In der Küchen, In der Wohnstub, In der Stub Cammern Im Haußöhren, Im Laden, Im Keller
Eÿgenthumb ane einer Behaußung (E.) Item Eine Behaußung, hoffstatt, höfflein, sampt dem Hinderhauß und begriffen, Weiten, Zugehörden, Rechten u. Gerechtigkeiten, Gelegen Alhier Zu Straßburg ane der Kalbsgaß eins. neben Carl Erhard dem Treher, 2.seit neben Lienhard Hoffheß dem Küffer, hinden auff H XV. Güntzer stoßend, davon gehet Jahrs Auff Joh. Baptæ 1 lb. Ewigen Zinnßes dem Stifft frawen haußes allhier, sonsten Gegen männiglichen freÿ Ledig eigen, und ist dieße behaußung über angeregte beschwerd, so in doppelt Capital Zu rechnen durch der Statt Straßburg Geschwornene Werckhleüth Vermög einer ad conceptum überreichten schrifftlicher Abschatzung vom 23. Martÿ Anno 1716 hiehero angeschlagen umb 320 R, thun 160. Darüber Vorhanden 6. underschiedene perg. brieff deren Zween mit Transfixen, sampt andern schrifftlichen bericht, und für dießes mahl wieder dabeÿ Gelaßen
(T.) Item Eine behaußung und hoffstatt mit allen dero Gebäwen, Recht und Gerechtigkeiten, alhier Zu Straßburg Ane der Obern straß (…)
Abschatzung d. 23.ten Martz ano. 1716. Auff begehren deß Ehrenhafften, Und bescheiten, H. Johann Geÿer, Goltschmit, ist Eine behaußung (…)
der Ander begriff ist auch Alhier in der Statt Straßburg, in der Kalbs gaßen gelegen Einseit Neben: H: Caroll, Ehrhart drehrer Ander seith Neben Linhart hoffheß, Küffer, hindten Auff: H: XV.er: Güntzer Stoßent, welche behaußung, hoff, hoffstatt, hinder gebeÿ, Recht und gerechtigkeit, wie solches durch der Statt geschworen werckhleüthe in der besichtigung befunden Und dem Jetzigen preiß Nach angeschlagen wierdt Vor und umb Vier hundert Gulten. Bezeichnüß durch der Statt Straßburg geschworen werckhleüthe, Jacob Staudacher werckh Meister es Maur hofs Michel Ehrlacher Werck Meister des Meinsters, Jacob schuller werck Meister des Zimmer hoff
Ergäntzung der Erben manglenden unveränderten Gutts, Vermög deß über beÿder Geweßener Ehepersonen in dieße Ehe Gebrachte Nahrung durch hern Johann Reinhard Langen den Notarium m 17 9.br. a° 1683 Auffgerichteten Inventarÿ
Norma hujus inventarii, Copia der Eheberedung
deß Herrn Wittibers unveränderte Nahrung, Sa. Haußraths 14 ß, Sa. Werckzeugs Zur Goldarbeiter Kunst gehörig 17, Sa. deß Pfenningzinß hauptgüter 40, Sa. Ergäntzung (1806, Abzug 179, Remanet) 1626, Summa summarum 1684 lb – Schulden 114 lb, – Nach solchem abzug 1570 lb
der Erben unverändert Vermögen, Sa. hausraths 109, Sa. Silbergeschmeids 17, Sa. Guldener Ring 8 Sa. baarschafft 28, Sa. Eigenthums ane einer behaußung 160, Sa. der Schuldt 50, Sa. Ergäntzung (397, abzug 118, Remanet 279), Summa summarum 652 lb
Endlichen wird auch das Gemein Verändert Und Theilbahr Gemein Verändert und Theilbar Gutt beschrieben, Sa. haußraths 106, Sa. Leerer Vaß 12, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 356, Sa. Guldenen Ring 234, Sa. Baarschafft 4, Sa. Eigenthums an einer behaußung 50, Sa. Schulden 479, Summa summarum 1244 lb – Sa. der Schulden 2965 lb, Übertreffen also die Theilbare Passiv Schulden Vorherbeschriebene Gantze theilbahre Activ- Nahrung dem Abschlag nach umb 1721. lb
Conclusio 652 lb
(Abtheilungs Register) Eigenthumb an einer behaußung. Der Erben unveränderte Ane der Kalbsgaß gelegene und inn dem Verfertigten Inventario fol: – registrirte behaußung, ist denselben Von dem H. Wittiber Und Vattern würcklichen cedirt und abgetretten worden, also daß dieselbe die Gefallende Zinnß daraus von Joh. Bapt:æ 1716. angerechnet Zu erheben aber auch den Widerzinnß von selbigem termin an Zu bezahlen haben sollen, und bleibt Zu solchem ende berührte behaußung biß Zu fernerer Vergleichung für ohngetheilt außgesetzt.
Erschienen H. Johann Friderich Geÿer der Ledige Goldarbeiter, so majorennis, mit beÿstand Johann Friderich Pfeffinger Metzgers undt burgers alhier seines Curatoris bekandte in gegensein frawen Annæ Barbaræ Beckin Gebohrner Geÿerin Herrn Johann Heinrich Becken statt Musici Und burgers alhier ehelichen Haußfrawen, beÿständlich desselben Ihres Ehevogts daß er derselben seinen Gehörigen ohnvertheilten Achten theil an vorgedachter dero Mütterlicher behausung ane der Kalbs Gaß neben Carl Erhard dem Treher, so über 1 lb Ewigen Zinnßes den Mann dem Stifft frawen Haußes allhier Jahrs davon zu geben schuldig, Ledig eigen Käufflichen cedirt und überlaßen habe für und um 190 Gulden – Actum Straßburg donnerstags den 16. Februarÿ Anno 1719.

L’orfèvre Jean Frédéric Geyer cède sa part de maison à sa sœur Anne Barbe femme du musicien Jean Henri Beck

1716 (25.5.), Not. Lang (Jean Henri l’aîné, 27 Not 42) Joint au n° 22 du 25 mai 1716
(Inventarium über frawen Mariæ Magdalenæ Geigerin Gebohrner Durchdenbachin, Herrn Johann Geigers, Goldarbeiters und burgers zu Straßburg geweßener Ehelicher haußfrau seeligen Verlaßenschafft)
Erschienen H. Johann Friderich Geÿer der Ledige Goldarbeiter, so majorennis, mit beÿstand Johann Friderich Pfeffinger Metzgers undt burgers alhier seines Curatoris bekandte
in gegensein frawen Annæ Barbaræ Beckin Gebohrner Geÿerin Herrn Johann Heinrich Becken statt Musici Und burgers alhier ehelichen Haußfrawen, beÿständlich desselben Ihres Ehevogts daß er derselben
seinen Gehörigen ohnvertheilten Achten theil an vorgedachter dero Mütterlicher behausung ane der Kalbs Gaß neben Carl Erhard dem Treher, so über 1 lb Ewigen Zinnßes den Mann dem Stifft frawen Haußes allhier Jahrs davon zu geben schuldig, Ledig eigen Käufflichen cedirt und überlaßen habe für und um 190 Gulden – Actum Straßburg donnerstags den 16. Februarÿ Anno 1719.

L’orfèvre Jean Geyer cède sa part aux mêmes

1720 (22.10.), Chambre des Contrats, vol. 594 f° 499
(125) Johann Geiger der jüngere goldtarbeiter
in gegensein H. Johann Heinrich Beck Musici
einen achten theil für ohnvertheilt ahn einem hauß hoff hoffstatt hinterhauß und brunnen mit allen deren übrigen gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden und gerechtigkeiten ahne der Kalbsgaß, einseit neben Johann Carl Pfort dem hohldreher anderseit neben Joh. Leonhard hoffseß dem küfer hinten auff hrn fünffzehner Güntzers garthen, von welchem gantzen hauß mann jährlich 1 lb zinnß der fabric des Munsters ane allmend zinß reicht, Ihme käuffer zu vorhien ein acthter theil daran Ehevögtl. weis gehörig ist – 125 pfund

Le pelletier Jean Philippe Kalb et sa femme Marie Madeleine Geyer hypothèquent leur part de maison au profit du boulanger Aurèle Gerung

1722 (19.2.), Chambre des Contrats, vol. 596 f° 99
Joh. Philipp Kalb der Kürßner und Maria Magdalena geb. geÿerin beÿständlich Johann geÿer goldarbeiters ihres bruders und Johann Heinrich becken Musici ihres schwagers
in gegensein Aurelius Gerung weißbecken – schuldig seÿen 50 pfund
Unterpfand sein soll, Ein achter theil für ohnvertheilt ahne einer Behausung bestehend in Vorder: und hinderhauß hoff und hoffstatt mit allen dero zugehörden und gerechtigkeiten allhier ahne der Kalbs: gaß, einseit neben Carl Pfortt dem hohldräher anderseit neben Leonhard hoffsäß dem kieffer und hinden auff H. XV. Günzers gartten – davon die übrige 7/8 theil der correæ debendi geschwisterden zugehörig

Marie Salomé Geyer femme du culottier Jean Georges Fischbach vend sa part de maison au musicien Jean Henri Beck

1722 (20.2.), Chambre des Contrats, vol. 596 f° 102-v
Maria Salome geb. Geÿerin Johann Georg Fischbach des hoßenstrickers ehefrau und Johann Geÿers Goldarbeiters ihres bruders
in gegensein Johann Heinrich Becken, Musici
einen achten theil für ohnvertheilt ahne einer Behausung bestehend in Vorder: und hinderhauß hoff und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden und gerechtigkeiten ahne der Kalbs: gaßen, einseit neben Carl Pfortt dem hohldräher anderseit neben Leonhard hoffsäß dem kieffer und hinden auff H. XV. Günzers gartten gelegen, woran 3/8 theil dem Käuffer und deßen Ehefrau schon vorhin zuständig, die übrige 4/8 theil der Verkäuferin geschwistern zugehörig – um 125 pfund

Le cordonnier Jean Philippe Scherb et Marguerite Geyer hypothèquent leur part de maison au profit de Jean Frédéric Walter, ancien assesseur au Sénat

1724 (15.7.), Chambre des Contrats, vol. 598 f° 328-v
Johann Philipp Scherp der Schuemacher und Margaretha geb. geÿerin beÿständlich ihres bruders Johann geiger des goldarbeiters und ihres schwagers Philipp Jacob Eberlin des Schneiders und Käufflers
in gegensein H. Johann Friedrich Walther Exsenatoris – schuldig seÿen 125 pfund
unterpfand, Ein Vierdter theil für ohnvertheilt ahne einer Behausung hoff und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten ahne der Kalbsgaß, einseit neben hoffsäß dem Kieffer anderseit neben Carl Pfortt dem holdräher hinten auff H. XV.er Güntzers gartten – davon gibt man der fabric des Münsters 1 lb ane bodenzinß

Jean Geyer meurt en septembre 1731 dans une maison de location au fossé des Tanneurs en délaissant sept enfants ou leurs représentants. L’actif de la succession est de 172 livres, le passif de 220 livres
1731 (13. 7.br), Not. Brackenhoffer (Jean, 4 Not 4) n° 191 (1563)
Inventarium undt beschreib. all derjenig. haab vndt Nahrung, so Weÿl. der Ehrenveste vndt Kunsterfahrene H. Johannes Geÿer geweßener goldarbeiter vndt burger alhier Zu strßbg nunmehr seel. nach seinem d. 23. Aug. Jüngst aus dießer Zeit vndt welt genommenen tödl. hintritt Zeit. Verlaßen – Actum Straßb. d. 13. 7.br. 1730.
Der Verstorbene seel. hat ab intestato Zu Erben Verlaßen. 1. H. Joh: Geÿern goldarbeitern vndt burgern alhier so selbsten Zugegen, 2. Fr: Mariam Magdalenam Mstr. Joh: Phillipp Kalben deß Kürschners v. burg. alhier ehefr. beÿständl. deßelben Zu geg. 3. Fr. Annam Margaretham Schreffin geb. Geÿerin H. Phillipp Schreffen Schuemachers vndt burg: alhier ehel. haußfr. mit assistentz deßelben. 4. fr. Maria Salome Fischbachin gebohrne Geÿerin, H. Joh: Georg Fischbachß deß hoßenstr. v. burg. alhier eheliche haußfr. mit beÿstand deßelben, 5. weÿl. fr. Annæ Barb. Beckin gebohrner Geÿerin mit H. Johann Heinrich Becken Statt Musico vndt burg: alhie ehl: erzeugte nach tod verlaß: 7. KK. nahmentl. Mariam Barbaram, Annam Mariam, Margaretham, Mari Magdalenen, Joh: Carl vndt hanß Jacob dero geschworner vogt ist oben benembster Johann Geÿern Weil Er aber selbst in dem geschefft proprio nôe interessirt, alß hat in ihrem nahmen benebens ihrem leibl. Vatter, H: Joh: Michael Klopffer ebenfalß Statt Musicus v. burg. alhier diessen geschäfft abgewarthet, 6. fr. Mariam Elisabetham Eberlinin gebohrne Geÿerin, H. Phillipp Jacob Eberlins geschwornen Käufflers v. burg. alhier Eheliebstin, mit beÿstand deßelben.7. H. Joh: Friderich Geÿgern burgern v. goldtarbetern in der Statt Anspach, so selbst Zugegen, mit fernerm beÿseÿn H: Joh: Friderich Christiani auß E. E. Kleinen Rathß mittlen hierzu verordnet deputati, vnd dann 8. fr. Annam Mariam Simonin gebohrner Geÿerin, H. Johann Jacob Simons burg. vnd hoßenstr. alhier eheliche haußfr. mit beÿstand deßelben, alle 8. Zu gleichen Stamm theilen.

In einer alhie Zu straßb. auff dem Rindts häuter graben gelegenen nicht hiehero gehörig. behaußung befunden hat alß volgt.
Reductio rubricarum. Sa. haußraths (dem vero pretio nach 28, abgezogen 1/3. beßer. th. 9) 18, Sa. Silbers (35, abgezog. 8) 26, Sa. gold. geschmeids 3, Sa. activorum 172. Summa summarum 220, davon abgezogen die passiva 118, Compensando 101
Verkauff: Register Über Weÿl. H. Johann Geÿers Sen: geweß. goldarbeithers und burgers Zu Straßburg seel. und durch deßelben sambtl. respectivé Sohn und tochter dato zu end stehend, auf dem Rindts häuter graben Vor Joh: Georg Fischbachs des Hoßenstrickers alß des einen tochtermanns behausung distrahirte Mobilia

Fils de musicien, Jean Henri Beck épouse en 1715 Anne Barbe Geyer : contrat de mariage non conservé, célébration

1715, Not. Hoffmann (Christophe Michel, rép. 65 not 12) N° 118
Eheberedung – Johann Heinrich Becken, ledigen statt Musici
und Jungfrauen Annä Barbarä Geÿerin

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 276, n° 1187)
1715. Mittwoch den 7.ten Aug Seind nach 2.mahl. Proclamation ehelich copulirt worden, Herr Johann Heinrich Beck der Ledige Musicus, weÿl. H Joh: Carl Becken, gew. b. und Musici allhier hinterl. ehl. Sohn Und J. Anna Barbara H Johann Geirers b. und Goldarbeiters allh. ehl. Tochter, [unterzeichnet] Johann Heinrich Beck als hochzeiter, Anna Barbara Geÿerin als hochzeiterin (i 275)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports. Ceux du mari qui comprennent une maison place du Temple-Neuf s’élèvent à 97 livres
1716 (7.4.), Not. Hoffmann (Christophe Michel, 19 Not 4) n° 185
Inventarium über Herrn Johann Heinrich Becken des Statt Musici und frauen Annæ Barbaræ gebohrner Geÿerin, beeder Eheleuthe und bürgere alhier, einander für Unverändert in den Ehestand zusammen gebrachte Nahrungen – in ihreù Vor geraumer Zeit mit Gott angetrettenen Ehestand, würcklich Zusammen gebracht, und Crafft der mit einander auffgerichteten Eheberedung ihnen und ihren Erben alß ein unverändert und Vorbehaltenen Guet (…) expresse conditionirt und bedungen – So beschehen in dießer Königlichen freÿen statt Straßburg auf seithen der Ehefraun in beÿseÿn Hn Johann Geigern des Goldarbeiters der frauen leiblichen Vatters, den 7. Aprilis Anno 1716.
Sa. hausraths 163 lb (M. 55 lb, F. 108 lb)
Musicalische Instrumenta (M.) 48
Frucht (M.) 4
Silber 21 lb (M. 13, F. 8)
Guldene Ring, F. 13
baarschafft, F. 142 lb
(f° 6) Eÿgenthumb ane einer behaußung dem Ehemann gehörig (…) uff dem Prediger Kirchhoff
Summa summarum des Ehemanns eingebracht unverändertes Vermögen 122 lb, Schuld 25 lb, Pro Nota, fraw Salome Beckin gebohrne Rotterin des Ehemanns Stieffmutter geneußt auch der Vätterl. Verlassenschafft Vermög Codicills, annoch lebtägig 80. lb trifft berechneter maßer dem Ehemann ein Quart benantl. 10. lb, Conferendo bleibt 97 lb
Haussteuren 68 lb

Anne Barbe Beck meurt fin 1728 en délaissant sept enfants. L’inventaire est dressé dans la maison qui lui appartient avec son mari Grande rue de la Grange. La femme est propriétaire d’un huitième de la maison rue des Veaux, estimée 500 livres. La masse propre au veuf s’élève à 209 livres, celle des héritiers à 271 livres. L’actif de la communauté s’élève à 815 livres, le passif à 734 livres

1729 (30.3.), Not. Hoffmann (Christophe Michel, cote V 151) n° 959
Inventarium über Weÿland der Ehren und Tugendsahmen frauen Annæ Barbaræ Beckin gebohrner Geÿerin des Ehrenvesten undt Kunstreichen Hrn Johann Heinrich Becken Statt Musici und burgers alhier geweßener ehel. Haußfrauen nunmehro Seel. Verlaßenschafft, auffgerichtet in Anno 1729. – nach Ihrem am 21. December des vorig abgelegten 1728.ten Jahres genommenen tödlichen hindtritt hie Zeitlichen Verlaßen, wie solche Verlaßenschafft auf freund fleißiges ansuchen und begehren Hn Johann Geÿer, des goldarbeiters und burgers alhier als geordnet und geschworenen Vogts Mariæ Barbaræ, Annæ Mariæ, Catharinæ Margarethæ, Mariæ Magdalenæ, Johann Heinrichen, Johann Carl und Johann Jacoben, aller Sieben becken, so die abgeleibte frau seel. mit vor und nachgemeltem Ihrem hinterbliebenen Wittiber ehel. erziehlet und ab intestato Zu gleichen portionen und an Theÿlern Zu Erben verlaßen – So beschehen Straßburg den 30.ten Martÿ Anno 1729.
Copia Eheberedung, Copia Codicill reciproci

In einer alhier Zu Straßburg in der Großen Stadelgaß gelegenen in dieße Verlaßenschafft gehörigen und deswegen hernacher fol. (-) beschrebenen behaußung folgender maßen befunden.
Holtz und Schreinwerckh. Auff der bühn, Im obern Haußöhren, In der Kuchen, In der Wohl Stub, In der Stub Kammer
Musicalische Bücher und Instrumenta, durch Hrn Johann Michael Klopffer den Statt Sa. hausraths 78 lb
Musicalische bücher und Instrumenta (…) æstimirt, (W). 8
Silber W 2, E. 3, T 3 – Guldene Ring, E. 2, E 11 – Baarschafft 20
(f° 9) Eÿgenthümblicher Antheÿl ane einer behaußung so denen Erben ohnverändert gehörig. Ein Achter Theÿl Vor ohnvertheilt ane einer behaußung bestehend in Vorder und hinterhauß, hoff und hoffstatt mit allen derselben Gebäuen, begriffen, weithen, Zugehörden und Gerechtigkeiten, alhie ane der Kalbsgaß einseit neben H. Leonhard Hoffssäß dem Kieffer anderseit neben Theophilus Samuel Silberling dem buchbinder und hinten auff H. XV. Güntzers Garten stoßend gelegen davon gehen jährlichen Von der gantzen behaußung, dem Stüfft des Frauenhaußes ewigen Zinß 1 lb d macht in doppeltem Capital 40. lb sonsten freÿ ledig und eigen und ist dieße gantze behaußung von den geschwornen herren werckmeistern alhier Krafft dero Abschatzung von 9. Martÿ Anno 1729. æstimirt und angeschlagen für und umb 500. lb, abgezogen obige beschwerd bleibt daran übrig nemblich 460. lb, macht daran der hiehero gehörige ein Achte theÿl in Außwurff 57. Dießer Achter theÿl hat der Verstorbene seel. von weÿland frauen Maria Magdalena Geÿerin gebohrner durchdenbachin dero Mutter seel. ererbt, wie das durch weÿland H. Notarium Johann Heinrich Langen Sen. seel. unterm 9. Augusti 1716. auffgerichtetes Special Theilregisterlein bezeüget. An obiger behaußung seind dreÿ Achte theÿl gestandener dießer Ehe erkaufft worden, dannenhero Solch hernacher alß Theÿlbahr eingetragen werden sollen. Die übrige 4 Achte theÿl seind der abgeleibten frauen seel. Geschwistrigen zuständig – Summa eigenthümlicher Antheÿler ane einer behaußung so den Erben ohnverändert 57. lb
(f° 9-v) Eÿgenthümblicher Antheil ane einer behaußung so dem Wittiber ohnverändert gehörig. Die Helffte vor ohnvertheilt von und ane einer behaußung uff dem Prediger Kirchhoff (…)
(f° 10) Eÿgenthum ane Häußern so Theÿlbahr. Eine behaußung höfflin und hoffstatt
ane der großen Stadelgaß (…)
(f° 10-v) Ergäntzung des Wittibers abgegangen ohnveränderten Vermögens. Krafft Inventarÿ so Ich (…) underm 7. Aprilis Anno 1716. auffgerichtet, 84 lb
Sa. des Wittibers Vermögen 297 lb – Schulden 87 lb, Nach deren Abzug 209 lb
Schulden in der Erben ohnveränderte Nahrung Zugeltend 62
Ergäntzung der Erben abgangen ohnveränderter Nahrung (120 lb, Abzug 1, verbleibt) 119, Summa summarum der Erben Vermögen 271 lb
Summa summarum der Theÿlbaren Verlaßenschafft 815 lb – Schulden aus der Theÿlbaren Verlaßenschafft Zu bezahlend 734 lb, Deducendo bleibt 80 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 562 lb
Abschatzung d. 9.ten Martÿ aô 1729. Auff begehren des Ehren Vesten und Vorachtbahren H. Johann Heinrich Beck Musicus ist eine behaußung allhier in der Sttt Straßburg in der Grosen Stadelgaßen gelegen (…)
Der 2.te begriff ist auch allhier in der Statt Straßburg auf dem Prediger Kirchhoff gelegen (…)
Der 3.te begriff ist auch allhier in der Statt Straßburg in der Kalbs: gaßen geleg. einseits neben Johann Leonhard Hoffseß Küffer anderseits des H. XV. Gintzer stosend, welche behausung, hinder gebäu, Stube, Kachler Stube, Cammren, Soldaten Cammer, Küchel, hauß Ehren, Kachler brennoffen, gewölbtes Keller, höffel und bronnen, sambt aller gerechtigkeit wie solches durch der Statt Straßburg Geschworne Werckleüthe sich in der besichtigung befunden und Jetziger preiß Nach angeschlagen Vor und Umb, Ein Tausendt gulden, Bezeichnuß durch der Statt Straßburg Geschworene Werckleuthe [unterzeichnet] Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister deß Zimmerhoffs, Johann Peter Pflug Werckmeister deß Mauer hofs

Jean Henri Beck se remarie en 1729 avec Marie Elisabeth Wilhelm, veuve du secrétaire au chantier des charpentiers Jean Thiébaut Soder : contrat de mariage, célébration
1729 (23.6.), Not. Hoffmann (Christophe Michel, 19 Not 75) n° 627
Eheberedung Zwischen dem Ehrenvesten und Kunstreichen Hn Johann Heinrich Becken, Statt Musico und burgern alhier, alß bräutigam ane einem,
So dann der Ehren und Tugendsamen Frauen Mariæ Elisabethæ Soderin gebohren Willhelmin, weÿl. Hn Johann Diebold Soder gewesten Schreibers auff der Statt Zimmerhoff und burgers alhie seel. nachgelaßener wittib, alß hochzeiterin am andern theÿl. – So beschehen Straßburg den 23.ten Junÿ 1729. [unterzeichnet] Johann Heinrich Beck als hochzeiterer, Anna Elisabetha Soderin als hochzeiterin, Claudius Wilhelm alß bruder undt Vogt, Johann Blümel als der Kinder Vogt, Johann Jacob Blümel der Jünger als schwager

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 75, n° 271)
1729 – Mittw. den 20. Jul. Sind nach 2. maliger Proclamation ehelich Copulirt u. eingesegnet worden, H. Joh. Heinrich Beck, der Musicant, wittwer v. b. alhier v. fr. Anna Elisabetha weÿl. Johann Theobald Soders geweß. b. v. schreibers auf dem alhiesigen Zimmerhof Nachgel. wittib [unterzeichnet] Johann Heinrich Beck als hoch Zeider, Anna Elisabetha als hochzeitherin (i 79)
Proclamation, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 97) Dominica IV. et V. Trinit. proclamati sunt, Herr Johann Heinrich Beck der Musicant und burger alhier v. Fr. Anna Elisabetha geb. Wilhelmin Weÿl. H Theobald Soder gewesenen Schreibers auff alhiesiger statt Zimmerhoff und burgers nachgelaßene Wittib, copulati sunt Mittw. d. 27. Julÿ in der Neuen Kirchen (i 101)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports. Ceux du mari comprennent une maison Grande rue de la Grange et trois huitièmes de la maison rue des Veaux

1730 (24.3.), Not. Hoffmann (Christophe Michel, 19 Not 36) n° 1034
Inventarium über des Ehrenvesten und Wohlvorgeachten Hn. Johann Heinrich Becken Statt Musici undt fraun Mariæ Elisabethæ geb. Willhelmin beeder Eheleuthe und burgere allhier einander für unverändert zusammen gebrachte Nahrungen – in ihrer vor geraumer Zeit mit Gott angetrettenen Ehestand würcklich zusammen gebracht und Krafft dero mit einander auffgerichteten Eheberedung als ein ohnverändert und vorbehalten Gueth (…) expresse reservirt
in fernerem beÿseÿn auff seithen des Ehemanns Hn Johannes Geÿer Goldarbeiters und burgers allhier seiner Kinder Erster Ehe geschwornen Vogts, ane der Ehefrauen seithen aber Hn Johannes Blühmel Rubinschneiders Ihrer zweÿ Kinder Erster Ehe Curatoris und H. Claudius Willhelm des Sattlers ihres Ehelieblichen bruders

In einer allhier ane der großen stadelgaß gelegen des Ehemanns für ohnverändert gehörig und deswegen hernacher fol. – beschriebenen behaußung folgender masen befunden
(f° 17) Eigenthumb ane Haußern zwischen dem Ehemann und seinen Kindern erster Ehe gemeinschafftlich – (M) Eine behaußung Höfflein und Hoffstatt mit allen derselben gebäuen begriffen weithen zugehörden recht undt gerechtigkeiten allhier ane der großen Stadelgaß 1.s neben Johannes Blind dem Kieffer 2.s neben Hanß Michael Buxbaum dem tabaccbereitern hinten auff Mathiß Schmidt dem becken Stoßend gelegen, davon gibt mann Jährl. in das Sturmische lehen 18 ß 4 d bodenzinß sonsten sofern freÿ Leedig und eigen und bleibt dieße behaußung annoch ohnangeschlagen und in natura reservirt dahero allhier auszuwerffen – o., Darüber besagt ein teutscher pergamentener Kauffbrieff mit der Statt Straßb. anh. Cantzl. Contract Insigel verwahret und datirt den 29. Julÿ A° 1726
(M) It. 3/8.te Theÿl Vor ohnvertheilt ane einer behaußung bestehend in vorder und hinterhauß, Hoff und Hoffstatt mit allen derselben gebaüen, begriffen, weithen, zugehörden und gerechtigkeiten allhier ane der Kalbsgaß 1.s neben Hn Leonhard Hoffsäß dem Kieffer 2.s neben Theophilus Samuel Silberling dem buchbinder hinten auff Hn. XV.r Güntzers garthen stoßend gelegen, davon gehen jährl. von der gantzen behaußung dem Stüfft des frauenhaußes 1 lb s ewigen Zinnß sonsten sofern freÿ Leedig und eigen und bleiben dieße 3/8.te Theÿl annoch ohnangeschlagen und in natura reservirt dahero auszuwerffen /:und seind solche 3/8.te theil haußes wie auch die obige Völlige behaußung in weÿland Frauen Annä Barbarä Beckin geb. Geÿerin des Ehemanns geweßenen erstern Ehefr. seel. theilbahre Verlaßenschafft gehörig geweßen dannenhero Ihme dem Ehemann davon zween dritte und deßen KK in erster Ehe die übrige dritte theil zuständig gleich wie Sie ane der letzern behaußung ane der Kalbsgaß gelegen noch ferner einen achten theil participiren:/ Darüber meldet ein teutscher pergam: Kauffbr. mit der Statt Straßb. anhangenden Cantzleÿ Contract Insigel verwahret und datirt den 20. febr. A° 1722
Eigenthumb ane einer behaußung so des Ehemanns ohnverändert, (M), It: die helffte Vor ohnvertheilt Von und ane einer behaußung Höfflein und Hoffstatt sambt deren darzu gehörigen gebaüen begriffen rechten zugehörden und gerechtigkeiten gelegen auff dem Prediger Kirchhoff 1.s neben einem Hauß gemeiner Statt Straßburg Pfenningthurn gehörig 2.s ist ein Eckh hinten auff die hohe Schuhl stoßend, Von dem gantzen Hauß gehen Jahrs 18 ß d bodenzinß der Statt Pfenningthurn sonsten sofern freÿ Leedig und eigen und bleibt dieße helffte annoch ohnangeschl. und in natura reservirt dahero auszuwerffen – o., Die übrige Helffte ist Hn. Joh: Jacob Becken dem Statt Musico als des Ehemanns bruder eÿgetth. zuständig, Über dieße gantze behausung ist vorhanden ein teutscher pergam: Kauffbrieff mit der Statt Straßb. anhang. Cantzleÿ Contract Insigel verwahret und datirt den 4. nov. A° 1687
Des Ehemanns Kinder erster Ehe Mütterlichen Guth, Nach anleÿtung des über weÿland Frauen Annä Barbarä Beckin geb. Geÿerin des Ehemanns geweßenen erstern Ehefr. seel. Verlassenschafft durch mich Notm. in A° 1729 auffgerichteten Inventarÿ bestehet dero nach todt Verlaßener sieben Kinder Mütterlichen Guth in folgendem alß
Eigenthumb ane Häußeren, Erstlichen der dritte theil Vor ohnvertheilt Von und ane der oben fol: – et Seqq. eingetragenen behaußung Höfflein und Hoffstatt auch allen denenselben gebäuen begriffen weithen zugehörden recht undt gerechtigkeiten allhier ane der großen Stadelgaß 1.s neben Johannes Blind dem Kieffer 2.s neben Hanß Michael Buxbaum dem tabaccbereiter hinten auff Mathieß Schmidt den becken stoßend gelegen, davon man Jährlichen in das Sturmische lehen 18 ß 4 d bodenzinß zu lüffern sonsten aber ratione legitimæ und mit Vorbehalt des Eigenthumbs vor freÿ Leedig und eigen anzuschlagen beliebet worden pro 850 lb, Mithien zu dießortige tertz 283
Ein Vierter theil Vor ohnvertheilt Von und ane I.r behaußung in Vorder und hintergebäu bestehend Hoff und Hoffstatt mit allen derselben gebaüen, begriffen, weithen, zugehörden und gerechtigkeiten allh. ane der Kalbsgaß 1.s neben Hn Leonhard Hoffsäß dem Kieffer 2.s neben Theophilo Samuel Silberling dem buchbinder hinten auff H. XV.r Güntzers garthen stoßend gelegen, Von welcher völligen behaußung man Jährl. dem Stüfft des Frauenhauß 1 lb d ewigen Zinnß zu reichen verbunden, sonsten aber ratione legitimæ und mit Vorbehalt des Eigenthumbs Vor freÿ, leedig und eigen hier anzusetzen beliebet worden pro 600 lb, Dannenhero zu dießeitigen Vierten theil 150
die über beede behaußungen besagende brieffschafften sowohl alß auch was der Ehemann ane selbigen eigenthümlichen participiret ist bereits oben umbständlichen allegiret
– Ohnvergreifflich Summarischer Calculus über Weÿland der Ehren und tugendsahmen fr. Annæ Barbaræ Beckin geb. Geÿerin Nach anleitung Inventarÿ so Ich der Notarius unterm 30. Martÿ Anno 1729 darüber auffgerichtet, der Erben ohnveränderte Nahrung, hausrath 26, Silber 3, Goldener Ring 2, Antheÿler ane behaußung, ohnangeschl., Schuld 62, Ergäntzungs rest, Summa 232 lb,
das theÿbahre guth betreffend, hausrath 45, Silber 3, Goldener Ring 11, Eigenthum ane einer behausung
Ohnvergreifflich Summarischer Calculus über Weÿland Herrn Johann Theobald Soders geweßten Schreibers auff der Statt Zimmerhoff und burgers allhier Verlassenschafft, Nach anleitung Inventarÿ so H. Johann Philipp Lichtenberg Not. publ. et Pract. unterm 7. sept. Anno 1728 darüber auffgerichtet, der Erben ohnveränderte Nahrung, hausrath 41, Silber 6, Goldener Ring 6 ß, Sa. Ergäntzung 274, Summa 349 lb, Schuld 75 Nach deren Abzug 274
Das Theÿbahre guth betreffend, hausrath 59, Früchten 9, Silber 2, (gülthen) 180, Summa summarum 287, Schulden 516 lb, Conferendo 229 lb

Jean Philippe Scherb et Marguerite Geyer hypothèquent les trois huitièmes qui leur appartiennent de la maison au profit de l’étudiant en philosophie François Daniel Griesbach

1733 (18.4.), Chambre des Contrats, vol. 607 f° 195-v
Fr Anna Margaretha geb. Geÿerin weÿl. Johann Philipp Schörpff des Schuemachers hinterlassenen wittib beÿständlich ihres schwagers und vogts Johann Caspar Geÿer des strumpffstrickers
in gegensein Johann Theobaldt Hummel des weißbecken als vogts weÿl. H. Sebastian Goldbach Notarii Publici hinterlassenen einigen sohns H. Frantz Daniel Grießbach Philosophiæ Studiosi – schuldig seÿen 100 pfund
Unterpfand sein soll, dreÿ 8.te theil für ohnvertheilt ahne einer behausung bestehend in Vorder und hinderhauß hoff und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden und Rechten ahne der Kalbsgaß, einseit neben Leonhard Hofsäß dem kieffer anderseit neben Johannes Silberling dem Buchbinder hinten auff ST. H. XV Johann Christoph Güntzers gartten – von diesem gantzen hauß der Fabric des Münsters 1 lb ane bodenzinß

Jean Philippe Kalb et sa femme Marie Madeleine Geyer hypothèquent leur huitième de maison au profit de leur frère orfèvre Jean Geyer

1734 (8.2.), Chambre des Contrats, vol. 608 f° 37-v
Johann Philipp Kalb der Kürßner und Maria Magdalena geb. Geÿerin mit beÿstand ihrer schwäger Johann Caspar Geÿer und Johann Jacob Simon des hoßenstricker
in gegensein ihres bruders und schwagers Johann Geÿer des goldarbeiters – schuldig seÿen 100 pfund
unterpfand, Einen 8.ten theil für ohnvertheilt ahne einer Behausung bestehend in Vorder: und hinder hauß, hoff und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden und gerechtigkeiten ahne der Kalbsgaß, einseit neben Leonhard Hoffsäß dem kieffer anderseit neben S.T. H. XV. Johannes Silberling dem Buchbinder hinten auff S.T. H. XV Johann Christoph Güntzer gartten – von dießen gantzen hauß der Fabric des Münsters 1 lb ane bodenzinß – ihro Kalbischer ehefrau eigenthümlich zuständig, die übrige 7/8 theil aber ihren geschwisterden zugehörig

Les héritiers Geyer vendent la maison 1 030 livres au maréchal ferrant Jean Bastasius Rieth

1735 (30.6.), Chambre des Contrats, vol. 609 f° 461
Johann Heinrich Beck Musicus und deßen mit weÿl. Anna Barbara geb. Geÿerin erzeugter 7 Kinder Anna Barbara, Anna Maria, Margaretha, Magdalena, Johann Heinrich, Johann Carl und Johann Jacob der Becken geschwornen vogt Andreas Willhelm Sonß der Schuhmacher, Ferner Johann Georg Mößner der schuhmacher als vogt weÿl. Philipp Schörpff des schuhmachers mit auch weÿl. Anna Margaretha geb. Geÿerin erzeugter 4 Kinder Margaretha Salome, Maria Magdalena, Catharina Dorothea und Johann Reinhold die Schörpffen, so dann Philipp Jacob Erberlin der käuffler als vogt weÿl. Maria Magdalena geb. Geÿerin mit ihrem hinterbliebenen wittiber Johann Philipp Kalb dem Kürßner erzeugte dreÿ Kinder Maria Salome, Margaretha und Johann Georg der Kalb
in gegensein H. Johann Bastasius Ridt des hueffschmidts, am 11 hujus offentlich vorgenommenen und am 25. ejusdem obrigkeitlich confirmirten versteigerung
Eine Behausung bestehend in vorder und hinderhauß, hoff, bronnen und hoffstatt mit allen deren gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ahne der Kalbs gaß einseit neben Johann Leonhard Hoffsäß dem Kieffer anderseit neben Samuel Silberling dem Buchbinder hinten auff S.T. H. Fünffzehners Johann Christoph Güntzers gartten – dem stifft Frauenhauß 1 pfund ewigen ohnablößigem zinß – ihme Beck zu einem 4.dten theil deßen 7 Kindern zu gleichem antheil, Schörpffischen Kindern zu 3/8.t theil und Kalbischen Kindern zu einem 8.t theil – um 1030 pfund

Jean Bastasius Rieth vend la maison 1 350 livres au chaudronnier Théophile Gentsche et à sa femme Marie Salomé Bameyer

1737 (14.11.), Chambre des Contrats, vol. 611 f° 776-v
H. Johann Bastasius Ridt der hueffschmidt
in gegensein Gottlieb Gentschl des kupfferschmiedts und Mariæ Salome gebohrner Bahmeÿerin
Eine Behausung bestehend in vorder und hinder hauß, hoff, Bronnen und hoffstatt mit allen deren gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ahne der Kalbsgaß, einseit neben Johann Leonhard Hoffsäß dem kieffer anderseit neben Samuel Silberling dem Buchbinder hinten auf S.T. H. Fünffzehner Johann Christoph Güntzers garten – avon gibt man dem Stifft Frauenhaus 1 pfund ewigen ohnablößigen zinß – als ein am 30. junÿ 1735 erkaufftes guth – um 1350 pfund

Théophile Gentsche et Marie Salomé Bameyer hypothèquent la maison pour en régler le prix d’achat au profit des enfants du pasteur Christophe Frédéric Biener et du boucher Daniel Fiedel l’aîné

1737 (14.11.), Chambre des Contrats, vol. 611 f° 777-v
Gottlieb Gentschl der kupfferschmiedt und Maria Salome geb. Bahmeÿerin mit beÿstand ihres bruders Johann Daniel Bahmeÿer des gastgebers zum Falckenkeller und ihres schwagers Samuel Keßelmeÿer des gastgebers zu denen dreÿen Caminen
in gegensein H. Johann Jacob Bolender des strumpffstrickers als vogts Jacob Christoph und Annæ Mariæ der Biener weÿl. H. M. Christoph Friedrich Biener des Evangelischen Pfarrers zu Dorlisheim und weÿl. Fr. Maria Salome gebohrner Bernhardin erzeugten Kinder und in fernerem gegensein Johann Diebold Hetzel des Rothgebers der im nahmen Daniel Fiedel des ältern Metzgers erschienen ist, 500 und 650 pfund, zu bezalung des kauffschillings hiernach beschriebener heutigen tags erkaufftes behausung
unterpfand, Eine Behausung bestehend in vorder und hinder hauß, hoff, Bronnen und hoffstatt mit allen deren gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ahne der Kalbsgaß, einseit neben Johann Leonhard Hoffsäß dem kieffer anderseit neben Samuel Silberling dem Buchbinder hinten auf S.T. H. Fünffzehner Johann Christoph Güntzers garten – davon gibt man dem Stifft Frauenhaus 1 pfund ewigen ohnablößigen zinß

Théophile Gentsche et Marie Salomé Bameyer passent un accord avec son voisin Sigefroi de Bernhold pour qu’il ne soit plus gêné par le bruit provenant de l’atelier de chaudronnier en s’obligeant à ne pas installer d’atelier dans la partie arrière de la maison

1737 (28.11.), Chambre des Contrats, vol. 611 f° 805-v
Gottlieb Gentschl der kupfferschmied und Salome geb. Bahmeÿerin
in gegensein H. Georg Wagner adelischen Schaffners als mandatarii des hochwohlgebornen H. Sigfrid von Bernhold Feld Marschalls der Königlichen Armeen
demnach Sie Genschlerische eheleuth d. 14. hujus von Bastasius Riedt dem hueffschmied eine allhier ane der Kalbsgaß einseit neben Johann Leonhard Hoffsäß dem kieffer anderseit neben Samuel Silberling dem Buchbinder hinten auff S.T. H. Fünffzehner Johann Christoph Güntzer gartten stoßend quer gegen Edelged. H. Generalen von Bernhold hauß über gelegene Behausung erkaufft haben und das kupfferschmidt: handwerck daselbst zu treiben entschloßen, jedoch nicht gemeinet sind, mit dem dadurch ohnumgänglich verursachenden getöß hoch Edelbesagten H. Feld Marschall Bernhold noch diejeweilige besitzer deßen behausung zu beunruhigen, als verpflichten sie sich die beÿ dem eingang in das hauß unten auff dem boden befindliche Stueb zur wohnstub zu widmen, und darinn im geringsten nichts von ihrer arbeit so ein gethöß verursachen könte, verarbeiten zu laßen, auch zu fernerer verhinderung des gethößes die aus gedachter Stueb in die daran liegende Kammer und Kuchen gehende thurer zumauren, dieße maur einem in ged. Kammer stehenden Pfeiler gleich beÿ zwo Spannen dick führen diese kammer und Kuchen zusammen brechen und zu einer werckstatt machen zu laßen, wie nicht weniger die Fenster dießer künfftiger werckstätt in die in dem hoff befindliche Maur zu setzen, So dann versprechen dieselbe den zu dem kupfferschmied handwerck höchst nöthigen großen amboß nicht in die werckstätt sondern in den hoff zu setzen, und so wohl dadurch als auch durch der zwischen dem werckstätt und wohnstub zu führende Maur das von ihrer arbeit entstehende gethöß von Bernholdischen behausung zu entfernen Mit der fernerm Zusag da sie oder ihre erben erkauffte behausung künfftighin verkauffen würden oder selbige auff andere weiß in andere händ geriethe und deren besitzer ein kupfferschmied wäre oder eine andre ein großes gethöß veruschachende profession triebe, die werckstätt auff der seithen des hoffs verbleiben und immer mehr auf die Gaß vornen aus gerichtet werden solle

Théophile Gentsche et Marie Salomé Bameyer hypothèquent la maison après en avoir acheté une autre rue du Dôme

1741 (27.1.), Chambre des Contrats, vol. 615 f° 35
H. Gottlieb Gentschl der kupfferschmidt und Maria Salome geb. Bahmeÿerin mit beÿstand ihres bruders H. Johann Daniel Bahmeÿer des Falckenkeller würths und ihres schwagers H. Johann Georg Rieffel des metzgers
in gegensein Fr. Mariæ Margarethæ gebohrner Jungin weÿl. H. Mathæus Hebenstreitt des handelsmanns wittib mit beÿstand ihres curatoris H. Johannes Dürr des schuhmachers – schuldig seÿen 1200 pfund
unterpfand, eine heutigen tags erkauffte behausung bestehend in vorder und Nebens hauß, höfflein, bronnen und hoffstatt cum appertinentis ane der Münstergaß, einseit neben E. E. Zunfft zur Steltz anderseit neben H. Rathh. Wolff hinten auf denselben
ferner eine behausung bestehend in vorder und hinderhauß, hoff, bronnen und hoffstatt mit allen übrigen deren zugehör ahne der Kalbsgaß, einseit neben Johann Leonhard Hoffsäß dem kieffer anderseit neben Johannes Küchel dem schuhmacher hinten auf den Güntzerischen gartten – davon gibt man dem stifft Frauenhauß 1 lb ane ewigen zinß

Théophile Gentsche et Marie Salomé Bameyer vendent la maison au menuisier Jean Jacques Tretzel

1746 (23.6.), Chambre des Contrats, vol. 620 f° 467
Gottlieb Gentschl der kupfferschmidt
in gegensein Johann Jacob Trätzel des schreiners
eine behausung bestehend in vorder und hindernhauß, hoff, bronnen und hoffstatt mit allen deroselben begriffen, weithen, zugehörden und rechten ane der Kalbsgaß, einseit neben Johann Leonhard Hoffseß dem kieffer anderseit neben N. Küchel dem schuhmacher hinten auf S.T. H. XV Johann Christoph Güntzers garten – dem stift Frauenhauß 1 lb ane ewigen ohnablößigen zinß – als ein am 14. nov. 1737 erkaufftes guth – um 1400 pfund

Fille de maître menuisier, Marie Françoise Charrette qui s’était fiancée en 1742 avec François Rauch originaire du Limbourg avait obtenu qu’il soit admis à faire son chef d’œuvre chez les menuisiers français en étant dispensé des années d’épreuve. Comme François Rauch a quitté la ville, elle réitère sa demande en faveur de Jacques Tretzel, originaire de Geisenheim en Bavière, qui a déjà travaillé pendant trois ans pour les moniales de la congrégation de Notre-Dame à Strasbourg. Le corps des menuisiers n’a pas d’objection à formuler à condition que François Rauch n’ait plus aucun droit s’il revenait à Strasbourg. Les Quinze accordent la dispense moyennant remboursement des frais.
1743, Protocole des Quinze (2 R 153)
Maria Francisca Charrette und Jacob Tretzels Ca. die Frantzösische Schreiner
(p. 324) Sambstag d. 20. Julÿ 1743. Christm. nôe Mariæ Franciscæ, Weÿl. Philibert Charret gewesenen Schreiners und burgers allhier ehelichen tochter, und Ihres verlobten Jacob Dretzel des Schreiners Gesellen Von Geisenheim aus Baÿern gebürtig C. E. E. Meisterschafft der Frantz. Schreiner prod. Underth. Mem. mit beÿl. 1 biß 4 Fuchß noe. des Ober Meisters bitt Deput. Erkandt Deputation willfahrt.

(p. 357) Sambstag d. 27. Julÿ 1743. Maria Francisca Charrette und Jacob Tretzels Ca. die Frantzösische Schreiner
Obere Handwerckh herren laßen durch Hrn Secretarium Kleinclaus referiren, daß Maria Francisca Weÿl. Philibert Charret gewesenen Schreiners undt burgers allhier hinterlaßene eheliche tochter, wie auch Jacob Tretzel der Schreiner Gesell auß Baÿern gebürtig, Contra E. E. Meisterschafft der hiesigen Frantzösischen Schreiner den 20. huj. ein Underth. Memorial sambt beÿlagen sub N° 1 biß 4 producirt und in demselben gehorsambst Vorgetragen, Wie daß sie, Charrette, in A° 1742. den 10. Maÿ, nach beÿlag N° 1 mit Frantz Rauch dem ledigen Schreiner Von Hennichen beÿ Limburg gebürtig, in eine Ehe Verlöbnus eingetretten, derselbe auch, weilen er mit einer Meisters tochter Versprochen war, besag beÿlag N° 2 in ansehung deßen beÿ E. E. Meistersch. der Frantz. Schreiner Zum Meisterstück admittirt worden, Welches er auch Verfertiget, ane statt aber dieße Verlöbnuß Zu Vollziehen, habe er sich leichtfertiger weis unsichtbar gemacht, & und sie Völlig Verlaßen. Es habe sich aber bereits eine andere Partheÿ Vor Sie hervor gethan, wordurch Sie Versorget Werden Könten und Zwahr mit dem Mit: Imploranten Jacob Tretzel Schreiner Gesellen Von Giselhering in Baÿern gebürtig, Welcher Sie, wann er in das Recht obberührten Rauches stehen dörffe, Zu ehelichen gesonnen seye, als welcher auch schon bereiths 3. Jahr beÿ denen Closterfrawen von der Congregation de Nostre Dame allhier, Zu deren vergnügen, nach beÿlag N° 3 gearbeitet, derohalben er laut beÿlag N° 4 beÿ E. E. Meisterschafft der Frantz. Schreiner, Vorstellend, daß er die Implorant Zu heurathen gesinnet, umb befreÿung der Muthjahr, und admission Zu dem Meisterstück der Frantz. Schreiner Meisterschafft nicht der geringste Schaden Zu wachßen und deren Verlobte nicht anderst alß in das Recht des flüchtigen Rauchen zu stehen suche & Alß wolle Sie, und deren obgenante Verlobte Mgh. demuth gebetten haben Mghh geruhen wolten Zu erkennen, daß, in ansehung die Implorantin eine Meisters tochter, undt verlaßener Weÿß, Ihr Verlobter in das Recht vorgemelten Rauches stehen dörffe, einfolglichen Von denen Muthjahren denselben Zu absolviren, und ex speciali gratia Zu dem Meisterstück Zu admittiren seÿe.
Auff welches die Citirte Meisterschafft Zur mündlichen Verantwortung umb Deput. gebetten, welche auch beseßen, und willfahrt worden, da die Implorantin beÿständlich Ihres bruders Johann Anthoni Charrette des Schreiners beÿgesetzt, daß wann der genante Rauch auch schon Wieder herkommen solte, er alß dann Verworffen und nicht alß Meister passiren Würde, der Mit Implorant Jacob Tretzel habe sich auß den jnhalt des Memorials bezogen. Nomine derer Frantz. Schreiner seÿe Vorgestanden Johannes Käßhammer, Niclaus Schmid und Joseph Britschler welche geantwortet, daß, wann der genante Rauch, sofern er Wieder kommen solte, von dem Meisterrecht ausgeschloßen und nicht mehr Meister hier sein würde, am deßen statt der Jacob Tretzel wohl angenommen werden könte, in consideration der Meisters tochter, welche er Zu heurathen willens.
Auff seithen der Hh. Deputirten Verneme man, daß Jacob Tretzel, in consideration der Mit: Implorantin, dispensando der Muthjahr Zu erlaßen, Zum Meisterstück Zu admittiren, und, wann er des burgerrechts allhier Vertröstet sein wird, derselbe ane statt des ausgetrettenen Rauchen Zu dem Meister Recht beÿ dieser Meisterschafft Zu admittiren seÿe, gegen erlag der uncosten, und 2. lb pro dispensatione die genehmhaltung Zu Mghh. stellend. Erkandt, bedacht gefolgt.

(p. 376) Sambstag d. 3. Aug. 1743. Obere Handwerckh herren laßen durch Hrn Secret. Kleinclaus referiren, daß Communication hiernach gesetzten bescheidts seÿe begehrt, Willfahrt und derselbe bereits Wie folgt Zu papier gebracht worden
Bescheidt. – Sambstag d. 27. Julÿ 1743. In Sachen Mariæ Franciscæ Weÿl. Philibert Charret gewesenen burgers und Schreiners allhier hinterlaßene eheliche tochter, wie auch Jacob Tretzel des Schreiners Gesellen auß Baÿern gebürtig, Imploranten, ane einem, entgegen E. E. Meisterschafft der Frantzösischen Schreiner allhier, Imploraten, am andern theil. Auff producirtes Unterthäniges Memoriale sambt beÿlagen sub N° 1 biß 4 und angehencktem bitten, wir geruhen wolten Zu erkennen, daß in ansehung die Implorantin eine Meisters Tochter und verlaßener Waÿß Frantz Rauch den Schreiner Gesell Von Hennichen beÿ Limburg gebürtig, so sie Zu heurathen Versprochen, Sie aber leichtfertiger weis Verlaßen und sich unsichtbar gemacht, Ihr nunmahliger Verlobter und Mit Implorant, in das Recht gedachten Rauches stehen dörffe, einfolglichen denselben Von denen Muthjahren Zu absolviren, und selbiger, ex speciali gratia, Zu dem Meisterstück Zu admittiren seÿe. Der Imploranten beÿ gebettener, bewilligter und beseßener Deputation darüber gethane Verantwortung, und all übriges angehörte Vor: und Anbringen, Ist der Herren Deputirten abgelegten Relation nach Erkandt, Wird Jacob Tretzel, in consideration der Mit: Implorantin, der Muthjahr dispensando erlaßen, Zum Meisterstück admittirt, und, wann Er des burgerrechts allhier Vertröstet sein wird, derselbe ane statt des ausgetrettenen Rauchen, Zu dem Meister Recht beÿ dieser Meisterschafft, gegen erlag der uncosten, und Zweÿ pfund pfenning pro dispensatione, gelaßen, und auff genommen werden solle.
Zu Mgh. stellend Ob Sie dießen Auff satz also genehmhalten, und dabeÿ erkennen wolten daß derselbe in der Cancelleÿ expedirt und dem Petenten Zugestellet werden solle. Erklandt, quoad sic.

Originaire d’Auffenheim dans le diocèse de Ratisbonne en Bavière, Jean Jacques Tretzel épouse Marie Françoise Charrette, fille du menuisier Paul Charrette sans passer de contrat de mariage (voir l’inventaire après décès)
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (cath. p. 193)
Hodie die 11 Mensis Januarii anni 1745 tribus proclamationibus in ecclesiâ ac totidem in ecclesia parochiali ad Sanctum Marcum huiatis (…) sacro matrimonii vinculo in facie ecclesiæ coniuncti fuerunt honestus Jacobus träxel scriniarius oriundus ex auffenhausen diœcesis Ratisponensis filius defunctorum pauli träxel et evæ heirin Coniugum, et honesta puella maria fransisca charrette Argentinensis filia defunctorum philiberti charrette Civis et fabrilignarii et annæ Catharinæ pfeifferin Conjugum (signé) Jacob trätzl, + signum sponsæ

Jacques Tretzel devient bourgeois le 25 janvier 1745 par sa femme en s’inscrivant à la tribu des Charpentiers
1745, Livre de bourgeoisie 1740-1754 (VII 284) p. 194
Jacob Tretzel der Schreiner Von Betzhoffen auß beÿern gebürtig erhalt das burgerrecht von seiner Ehefraun Francisca Charret weÿl. Philipes Charret gewesenen burgers und Schreiners tochter um den alten burger schilling und will dinen beÿ E.E. Zunfft der Zimmerleuth jur. d. 25. ten Januarÿ 1745.

Il devient tributaire le 18 février suivant
1745, Protocole de la tribu des Charpentiers (XI 32)
(f° 51) Donnerstag den 18.ten febr. 1745
Cathol. Neuz. – Jacob Dretzel der Schreiner von Betzhofen auß Baÿern gebürtig, prod. Cantzleÿ und Stallsch. vom 25.ten Jan. 1745. bitt Ihme als einen Leibzünfftigen Zu Recipiren, Erk. willf. dt 3. lb. d.

Marie Françoise Charrette meurt en 1752 en délaissant trois filles. Les experts estiment la maison 1 100 livres. L’actif de la communauté s’élève à 1 184 livres, le passif à 96 livres

1752 (11.4.), Not. Oelinger (J. Jacques, 35 Not 60) n° 1503
Inventarium über Weÿland der Ehren und tugendsahmen Frauen Mariä Franciscä Tretzelin geb. Charrettin, des Ehrengeachten und bescheidenen Meister Jacob Tretzel, Schreiners und burgers allhier geweßener Ehefrauen seeligen Verlassenschafft – nach ihrem den 4. Januarii dieses instehenden 1752.t Jahr aus dießer welt genommenen tödl. hintritt Zeitlichen verlaßen, auf Ansuchen Erfordern u. begehren Meister Joh: Anthoni Charrette, Schreiners und burgers allhier als geordnet und geschworenen vogts Annä Margarethä, Annä Elisabethä und Mariä Franciscæ alle dreÿ der abgeleibten mit Ihrem hinterbliebenen Wittiber erzielter Kinder und ab intestato zu gleichen Portionen und Antheilern Verlaßener rechtsmäßigen Erben
Bericht gegenwärtigen Inventarii, weder eine Eheberedung auffgerichtet noch in die Ehe inventiret habe – von ihrer Schwester Jgfr. Annä Catharinä Charettin ererbet 150 Gulden [unterzeichnet] Jacob Trätzel, Antoine charette

In einer allhier ane der Kalbsgaß gelegenen und hiehero eigenthümlich gehörigen behausung sich befunden als folgt
Eigenthum ane einer behaußung, Neml. ein Vorder und Hinter Häußel, Höfflein und Hoffstatt samt allen deren begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten allhier in der Kalbsgaß 1.s neben Hn Leonhard Hoffsäß dem Kieffer 2.s neben Johannes Küchel dem Schuhmacher, hinten auff den Güntzerischen Garten stoßend gelegen, davon gibt man Jährlich dem Löbl. Stüfft Frauen Hauß allh. 1 lb d ane ewigen und ohnablößigem Zinnß, mach zu doppeltem Capital 40 lb, sonsten aber außer denen Capitalien gegen männiglichen freÿ leedig und eigen (und) vermög eines unter dem 24. mart. 1752 zu dem Concept gelieferten schrifftlichen Abschatzung æstimirt word. pro 1100 lb, davon abgezogen obige 40 lb, So Restiret außzuwerffen 1060 lb, Darüber besagt ein in allhiesiger Cantzleÿ Contract Stub gefertigter Kauffbrieff datirt d. 23. Junii 1746
– Abschatzung vom 24. Martÿ 1752 – Auff begehren Meister Jacob Tretzel deß Schreiners ist eine behaußung allhier in der Statt Straßburg in der Kalbsgaß einseits neben herrn Hoffsäß dem Kieffer anderseits neben Meister Johannes Kiechel dem Schuemacher und hinten auff den Güntzerischen garten stosend gelegen neben dem Eingang dieser behaußung ist eine Schreiners Werckstatt, In dem Erstenstock ist eine Stub, Stubkammer, Küchen und Haußöhren, In dem Zweÿten Stock seind zwo Kammern, darüber ist der tachstuhl, so mit breit und hohlzigeln belegt, hat auch einen Hoff und bronnen, Ferner befindet sich im Hinter gebäw, Welches auff dem boden hat eine Magazin In dem Ersten und zweÿten stock ist Jeedes mahl eine Stube, Kammer und Küchen, darüber ist der tachstuhl so mit breit und hohl Ziegeln belegt, hat auch einen gewölbten Keller (und) dem Jetzigen Werth nach æstimirt und angeschlagen Worden, Vor und umb 2200 gulden, [unterzeichnet] Jacob Biermeÿer stadt Lohner, Ehrlacher Werck Meister deß Münsters, Werner Werckmeister
Series rubricarum, Sa. hausraths 61, Sa. Holtzes, Werckzeugs und gemachter Arbeit zum Schreiner Handwerck gehörig 42, Sa. weins und Lährer Faß 17, Sa. Silbers 14 ß Sa. Goldener Ring 1, Sa. Eigenthums ane einer behaußung 1060, Sa. Schuld 2 ß, Summa summarum 1184 lb, Davon abzuziehen 96 lb, Nach solchem abzug 1087 lb, Schulden 1122 lb, Compensando, passiv onus 35 lb – Conclusio finalis Inventarÿ 61 lb

Les Quinze autorisent Jacques Tretzel à employer trois compagnons supplémentaires pour faire le travail que lui a commandé le chapitre Saint-Pierre-le-Jeune
1762, Protocole des Quinze (2 R 174)
Jacob Dretzel Ca. die Frantzösische Schreiner
(p. 499) Sambstags d. 11. Septembris 1762. Zeis C. Freund nôe Mstr Jacob Dretzel des burgers und schreiners allhier prod. unterth. Memoriale und bitten puncto erlaubnus 3. gesellen über die ordinari Zahl halten Zu dörffen. Erk. Soll dem Obermeister Zu diesem petito verkündet werden.

(p. 502) Sambstags d. 18. Septembris 1762. Dretzel pt° 3. gesellen über die Zahl
Schloßer p. Freundt nôe Mstr Jacob Dretzel des burgers und schreiners allhier Ca. E. E. Meisterschafft der frantzösischen Schreiner Obermeister prod. unterth. Memoriale und bitten pt° gdiger erlaubnus 3. gesellen über die Zahl halten Zu können. Frœreisen nôe des Obermeisters setzt Zu Ewer Gnaden Erkandt Wird dem Implorant mit gebettener Erlaubnus dreÿer gesellen über Die Zahl, während der ihme von E. Hoch Ehrwürdigen Capitul des Stiffts Zum Jungen St. Peter anvetrtauten arbeit dispensando willfahrt.

Jacques Tretzel se remarie avec Anne Catherine Schreiber, fille du prévôt catholique de Vendenheim et de Cordule Roche : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration
Copia der Eheberedung, zwischen dem Ehrengeachten und bescheidenen Herrn Jacob Tretzel burgern, Schreiner Meister und Wittiber, Sodann der Ehren und tugendsamen Jungfraun Annæ Catharinæ Schreiberin Weil. Herrn Ignatii Schreibers geweßenen Schultheißen allhier zu Lampertheim mit auch weil. Fraun Maria Cordula geb. Rochin erzeugten tochter, in beÿseÿn auf Seiten des Hochzeiters selbst und Antoine Charrette burgers und Schreinermeisters zu Straßburg seines Schwagers und deßen Kinder erster Ehe Vogts – den 9. sept. 1752, vor dem Amtschreiber

Mariage, Saint-Laurent (cath. p. 279)
Hodie 2 octobris 1752 (…) sacro matrimonii vinculo in facie Ecclesiæ conjuncti fuerunt joannes jacobus trætzel civis ac scriniarius hujas Viduus defunctæ Mariæ Franciscæ charrette parochianus ad S. Stephanum et anna Catharina Schreiber oriunda ex Vendenheim hujus diœcesis filia legitima defunctorum ignatii Schreiber prætoris dum viveret in dicto loco et Cordulæ Rosch uxoris legitimæ, ratione vero domicilii a septem annis in hâc civitate ac parochiâ habiti parochiana nostra, testes aderant Joannes antonius charrette civis et scriniarius hujas, joannes georgius Rosch Sponsæ avunculus (…) Johann Jacob Trätzel, anna Catharina schreiberin (i 142)

Anne Catherine Schreiber meurt en 1784 en délaissant deux filles. Les experts estiment la maison 1000 livres. La masse propre au veuf présente un passif de 19 livres, celle des héritiers s’élève à 876 livres. L’actif de la communauté s’élève à 374 livres, le passif à 1 930 livres

1785 (12.3.), Not. Schaeff (Jean Frédéric, 6 E 41, 869) n° 341
Inventarium über Weil. der Ehr: und tugendsamen Fraun Annæ Catharinæ Tretzelin geb. Schreiberin Hn. Joh: Jacob Tretzel, des Schreiner Meisters und burgers alhier gewesener Ehefraun nunmehro seel. Verlassenschafft, nach ihrem dienstag den 20. aprilis des verfloßenen 1784.sten Jahrs aus dießer zeit und welt genommenen tödlichen hintritt nach sich verlaßen – Zuvorderist aber haben erstgedachter der Hr. Wittiber und die Zwo Frau und Jungfrau Töchtere, wie auch Joh: Benedict List von Tübingen, Frantz Dietrich von Marlenheim, Mathias Naumann von Zoren in Oesterreich, Martin Schilling von Gabsheim beÿ Maÿnz, Antoni Schilling von dar, samtliche Gesellen und Ursula Schmidin die von hier gebürtige dienstmagd (…) vorgewiesen und angezeigt
Benamßung der Erben, die verstorbene seel. hat ab intestato zu ihren rechtsmäßigen Erben verlaßen, namentlich und 1° die Ehren und tugendbegabte Jungfrau Rosalia Tretzelin so großjährigen Alters und beiständlich hernach gemelten ihres Schwagers, und 2.do die Ehr: und tugendsame Frau Maria Magdalena Sarburgerin geb. Tretzelin H. Antoni Sarburger des schiffmanns und burgers alhier Ehefrau, Beÿde der frau Defunctæ mit (dem) Wittiber erzeugte Kinder
Bericht zu gegenwärtigem Inventario, (Eheberedung, kein Inventarium illatorum), dießem Zufolge ist zu Untersuchung des H Wittibers in die Ehe gebrachten Vermögens das über Weil. Fraun Mariæ Franciscæ geb. Charrette seiner erstern Ehefraun seel. Verlaßenschafft durch H. Not. Joh: Jacob Oelinger am 11. apr. 1752 aufgerichtete Inventarium zum Grunde gelegt worden, Zu Untersuchung der defunctæ seel. in die Ehe gebrachte Vermögens aber sind Documenten angenommen worden ; anfänglich das über dero Elterliche Erbschaft durch H. Lorentz den Amtschreiber zu Lampertheim errichtete theil-Register, Ferner die von Andreas Lobstein dem burger und ackersmann daselbst deroselben gewesenen Vogt am 9. 7.br 1752 abgelegte Schluß-Rechnung

So geschehen in einer ane der Kalbsgaß gelegener hiehero eigenthümlich gehörig und hiernach mit mehrerem beschriebener behaußung
Eigenthum ane einer behaußung (W), Nämlichen zween dritte Theil vor unvertheilt von und ane einer Vorder: und Hintern behaußung samt Höfflein und Hoffstatt auch allen überigen deroselben Gebäuden, Begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten allhier ane der Kalbsgaß eineit neben S. T. H. Frantz Joseph Engelmann dieser Stadt alten Ammeister und XIII.er anderseit neben Mr Niclaus Küchel dem Schuhmacher und hinten auff H. Clinchamp, Directeur des Chaussées stoßend, davon gibt man jährlich. dem Löbl. Stift Frauenhauß alhier 1 lb d ane ewigen und ohnablößigem bodenzinnß, sonsten aber außer denen darauf haftenden Capitalien gegen Männiglichen freÿ leedig eigen (und vermög) Abschatzung Scheins vom 21. jan. 1785 gewürdiget und angeschlagen worden vor und um 2000 fl. oder 1000 lb, Wird aber hievon abgezogen obigen bodenzinßes doppelter Capitals betrag mit 40 lb, So verbleibt ane vorherigem Anschlag annoch übrig 960 lb, Woran die hiehero gehörige 2/3.te Theile in Auswurf antreffen 640 lb, Der überige eine dritte theil ist denen Kinderen erster Ehe vor mütterlichen Guth zuständig, Über die gantze behaußung besagt und ist vorhanden ein deutscher pergamentener in allhiesiger C. C. Stub gefertigter Kauffbrieff de dato 23. Junii 1746
Series rubricarum hujus Inventarÿ, des hinterbliebenen Wittibers unverändert Vermögen, Sa. hausraths 14, Sa. leeren Faßes 1, Sa. Eigenthums ane einer behaußung 640, Sa. der Ergäntzung ist ded. deducend., Summa summarum 656 lb, Schulden 676 lb, In Vergleichung, passiv onus 19 lb,
der Erben unveränderte Vermögenschaft, Sa. hausraths 15, Sa. Schuld 75, Sa. Ergäntzung 786, Summa summarum 876 lb
die gemein und theibare Verlassenschafft, Sa. hausraths 66, Sa. Holzes und Werckzeugs zum Schreiner handwerck gehörig 114, Sa. leerer Faß 20, Sa. Silbers 6, Sa. Schulden 166, Summa summarum 374 lb – Schulden 1930 lb, In Vergleichung, passiv onus 1561 lb – Endliches passiv onus loco Stall summa 705 lb
Copia der Eheberedung (…) den 9. sept. 1752, vor dem Amtschreiber

Jean Jacques Tretzel épouse en troisièmes noces Hélène Huber, fille de tisserand : contrat de mariage, célébration
1785 (23.3.), Not. Schaeff (Jean Frédéric, 6 E 41, 873) n° 180
(Eheberedung) persönlich erschienen Hr. Johann Jacob Tretzel der Schreiner Meister Wittiber und burger alhier als hochzeiter ane einem,
Sodann die Ehr: und tugendbegabte Jungfrau Helena Huberin, Weil. Mr Philipp Huber des gewesenen Leinenwebers und burgers alhier mit auch weÿl. Fraun Catharina gebohrner – ehelich erzeugt und nacht tod verlaßene Tochter – auf Mittwoch den 23.ten Martii Anno 1785. [unterzeichnet] Jacob Trätzel alß hochzeiter, helena huberin alß hochzeiterin

Mariage, Saint-Marc (cath. f° 1)
Hodie 5 aprilis anni 1785 (…) sacro matrimonii vinculo in facie Ecclesiæ conjuncti fuerunt joannes jacobus traitzel Civis hujas, Annæ Catharinæ Schreiber viduus Superstes ad S. Stephanum urbis hujas parochianus et Maria Helena Hueber argetinensis joannis philippi hueber et Mariæ Catharinæ Meÿer filia Legitima orphana et majorennis ratione Domicilii a pluribus anni parochiana nostra (signé) trätzel, huber (i 2)

Hélène Huber fait dresser l’inventaire de ses apports dans la maison de son mari rue des Veaux

1786 (16.5.), Not. Schaeff (Jean Frédéric, 6 E 41, 870) n° 379
Inventarium über der Ehr: und Tugendsamen Fraun Helenæ Tretzelin geb. Huberin H. Joh: Jacob Tretzel, des Schreiner Meisters und burgers alhier Ehefraun, in den Ehestand zugebrachte Vermögenschaft – in den mit ihme im verfloßenen 1785.sten Jahrs angetrettenen Ehestand vor unverändert zu: und eingebracht
So beschehen in einer ane der Kalbs: Gaß gelegener dem dißortigen Ehemann eigenthümlich zuständiger behaußung
Series rubricarum hujus Inventarÿ, Sa. hausraths 182, Sa. Silbers und dergleichen Geschmeids 88, Sa. Goldener Ring 3, Sa. baarschafft 221, Sa. Schulden 800, Summa summarum 1295 lb

1792, Strasbourg 4 (15), Not. Schaeff, n° 462
Auslieferung Fraun Helenæ Tretzelin geboh. Huberin in die Ehe gebrachter unveränderten Vermögens – in beÿsein und mit einwilligung dero Ehemanns Hr Jacob Tretzel des Schreiner Meisters und burgers alhier (…) die Auslieferung obgedachter Fraun Tretzelin in die Ehe gebrachter Vermögens nach Ausweisung der durch mich am 16. Maji 1786. aufgerichteten Inventarii vorgenommen worden

Jeanne Françoise Güntzer, fille célibataire de Jean Christophe Güntzer, assesseur des Quinze, meurt dans la maison le 4 ventôse an II

Jean Jacques Tretzel loue une partie de sa maison au citoyen Kæstner

1795 (11 floreal 3), ssp, Enregistrement de Strasbourg, acp 38 F° 102-v du 28 fri. 4
Bail un an – Cit. Treezel
Cit. Kaestner
partie de maison, pour 350 livres

Jean Jacques Tretzel expose la maison aux enchères en l’an V. Le citoyen Noll se porte acquéreur

1797 (27 floreal 5), Strasbourg 1 (13), Not. Lacombe n° 26
Cit Jacques Tretzel menusier
vente au plus offrant de la Maison qui lui appartient en cette ville rue des Veaux N° 11 avec aisances appartenances et dépendances
27 floréal, mise 18.000 livres – 18.100 au Cit. Noll

Jean Jacques Tretzel et ses trois filles issues de son premier mariage avec Marie Françoise Charrette vendent la maison 18 000 livres au brasseur Georges Michel et à sa femme Salomé Stahl

1798 (17 pluv. 6), Strasbourg 4 (19), Not. Schaeff n° 444
die burger Johann Jacob Tretzel der Schreiner, ferner die bürgerin Maria Margaretha Leiß geb. Tretzel burgers Joh: Georg Leiß des ebenmäßigen Schreiners Ehefrau, weiter die burgerin Maria Francisca Hügel geb. Tretzel burgers Michael Hügel des Kiefers und Weinhändlers Ehefrau, So dann die bürgerin Maria Elisabetha Boud’hors geb. Tretzel Carl Christotomus Boud’hors des von hier sich absentirten Sattlers verlaßenen Ehefrau
in gegensein burgers Georg Michel des biersieders allhier und Margarethæ Salome gebohrner Stahlin, annoch mit denen burgeren Lorentz Stahl dem Weinhändler und Clemens Held dem Cöttler ihren beeden Schwägern besonders Verbeistandet
Eine dahier an der Kalbsgaß gelegene mit N° 11 bezeichnete Vorder und Hinter behaußung samt Höfflein und hoffstatt wie auch allen übrigen derselben begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten einseit neben br Frantz Joseph Engelmann anderseit neben br Kichel dem Feldmeßer und hinten auf b. Huther den fruchthändler, stoßend davon reicht man jährlich dem Stift frauenhaus allhier 4 li ane ewigen und ohnablösigen bodenzinß – ane welcher verkaufften behaußung br. Tretzel der vater zween dritte theil obgemelte dreÿ töchter erster Ehe aber einen dritten theil Vor mütterlich guth participirten – um 18.000 Livres
Enregistrement de Strasbourg, acp 58 F° 73-v du 26 pluv. 6

Le forgeron Jean Georges Michel épouse à 22 ans à Lampertheim Marie Salomé Stahl, originaire de Bischheim
Mariage, Lampertheim (n° 3)
Heut den 28. Tag des Floreal im vierten Jahr des Einen Unzertrennlichen Fränckischen Freistaats um Zehen Uhr Vormittags erschienen (…) um mit einander eine Ehe Zu schliessen als nemlich einer seits der ledie Burger Johann Georg Michel, dahier wohnhafter Schmidt, so 22 Jahre 3 Monate, 25 tage alt, Sohn aus den rechtsmäßigen Ehe des Burgers Valentin Michel vulgo Schmidtbauer, dahier wohnhaften Gastgebers und der Barbara gebohrner Fritz, andersets die ledige Burgerin Maria Salome Stahl, alt 20 Jahre 3 Monate und 10 Tage, bißher Zu Bischheim am Saum Niederrheinischen departements wohnhaft gewesene, nachgelaßene tochter aus der rechtsmäßigen Ehe des weiland Lorentz Stahl geweßenen Gastgebers Zu gedachtem Bischheim und der Eva geborner Schwartz (…) [unterzeichnet] johann georg Michel als hochzeiter, Maria Salome Stahlin als hochzeiterin (i 23)

Ils passent un contrat de mariage après célébration en l’an VII
1799 (3 pluviose 7), Strasbourg 10 (31), Not. Zimmer n° 158 (2)
(Eheberedung) – persönlich erschienen der burger Johann Georg Michel, bierbrauer alhier zu Straßburg wohnhaft ane einem,
So dann Frau Maria Salome gebohrne Stahl deßen Ehegattin, von gemeltem ihrem Ehemann hierzu insonderheit autoriirt, und weiter noch verbeistandet mit dem burger Lorentz Stahl hannß in Schiltigheim wohnhaft ihrem bruder
bede anzeigend, daß Sie von dem Antritt ihrer Ehe keine Eheberedung mit einander errichtet (…) – den dritten Pluviose Nachmittags im Siebenten Jahr der fränckischen ohntheilbaren Republik [unterzeichnet] George Michel, Maria Salome Michlerin
Enregistrement de Strasbourg, acp 65 F° 83-v du 3 plu 7

Jean Jacques Tretzel avait acquis la maison à côté de la sienne (actuel n° 19) en 1767. Il la revend en 1780 à Jean Baptiste Bella en convenant « que comme une partie de la cuisine qui appartient au vendeur et venderesse se trouve construit dessus la buanderie qui a été vendue au Sr acquéreur et qui prend son jour du côté du jardin de M. Clinchamps, de même que la fenetre au second étage qui donne sur le toit de la buanderie et qui prend son jour dans la cour du Sr acquéreur, ledit jour de l’un et l’autre objet ne pourra et ne devra jamais être gêné ni bouché en tout ou en partie ». L’acte suivant abroge cette convention.

1799 (21 floreal 7), Strasbourg 6 (20), Not. Laquiante n° 13
Dépot de Convention du 19 floréal 7 – Nous Georges Michel Cit. Brasseur de cette commune demeurant rue des Veaux N° 11 et Marie Salomé née Stahl d’une part (signé) Georges Michel, Maria Salome Michlerin
Et le Cit. Antoine Augustin Engelmann demeurant rue des Veaux N° 12 par conséquent voisin d’autre part
Sommes convenus de ce qui suit, Savoir que moi Georges Michel et ma femme propriétaires actuels de la maison appartenant cy devant a défunt Traezel sise rue des Veaux N° 11 declare renoncer a la servitude stipulée et établie par Contrat de vente passé à la Chambre des Contrats le 14. janvier 1780 Entre le Cit. Traezel cy devant menuisier mon predecesseur en lad. propriété et Jean Baptiste Bella cy devant négociant pour lors propriétaire de la maison appartenant aujourd’hui au Sr Engelmann mon voisin, laquelle consiste en une partie de ma cuisine qui repose sur la buanderie du C. Engelmann et qui prend en même tems jour du côté de la Cour de ce dernier vers le Jardin du C. Huder sur le derrière En conséquence en renonçant a la servitude comme dengeureuse a cause du feu j’autorise le Sr Engelmann mon voisin de refermer le pignon ou le mur de séparation quand bon lui semblera de le mettre en tel état et situation que ma cuisine soit et demeure entièrement séparé par ce mur de la partie attenante et que lad. servitude soit entièrement abolie et confondue – 300 francs
(enregistré le 21 flor.)

Jean Georges Michel et Marie Salomé Stahl font dresser l’inventaire de leurs apports
1799 (5 pluviose 7), Strasbourg 10 (13), Not. Zimmer n° 141
Inventarium illatorum – erschienen Johann Georg Michel bierbrauer und Fr. Maria Salome geb. Stahl verbeistandet mit dem bürger Lorenz Stahl handelsmann in Schiltigheim wohnhaft ihrem bruder, vor unterschriebenen Notario den 3. laufenden Monat Pluviose passirten Eheberedung
der Frau in die Ehe gebracht, hausrath 485 fr, silbers 10 fr, baarschafft L 977, schulden 4000 fr, summa summarum 543
Enregistrement de Strasbourg, acp 65 f° 104 du 9 pluviose 7

Remis en possession de la maison, les héritiers Tretzel la vendent à Marie Anne Bernard, veuve du notaire Jean Bernard Cappès

1800 (6 frimaire 9), Hypothèque de Strasbourg, Transcription reg. 3, n° 60
Audience du 26 brumaire 9 comparu le Cit Treitt homme de Loi et avoué pour et au nom du Cit. Jean Georges Leiss comme poursuivant les droits de Marguerite Tretzel Michel Hügel à cause de Marie Françoise Tretzel femme abandonnée de M. Charles Chrissostome Boud’hors et d’Antoine Saarburger à cause de Madeleine Tretzel sa femme tous demeurant à Strasbourg
au Cit. Bertsch Ramoneur au nom de la Cit. Marie Kappes née Bernard
une maison Cour bâtiment de derrière aisances appartenances et dépendances le tout situé dans la commune de Strasbourg rue des veaux n° 11 d’une part le C. François Engelmann d’autre Cit. Kiechel arpenteur devant sur ladite rue par derrière sur le C. Huther comm de grains, Evalué en produit net a 225 francs, mise à prix par les poursuivants à 4000 francs – pour 14.000 francs

La veuve de Jean Georges Michel consent au mariage de son fils
1832 (13.12.), Strasbourg Me Lacombe
Consentement par Marie Salomé Stahl veuve de Jean Georges Michel, brasseur, au mariage de son fils Georges Michel, menuisier à Dormans avec qui bon lui semblera
Enregistrement de Strasbourg, acp 214 f° 72-v du 13.12.

Les six filles Tretzel règlent la succession de leur père après avoir fait vendre le mobilier devant la maison qu’ils ont vendue à la veuve Cappès
1801 (19 vend. 9), Strasbourg 7 (14), Not. Stoeber n° 1667
Verkauf register der in weÿl. brs Johann Jacob Trezel gewesten Schreiners alhier so den 19. vend. lezthin mit todt abgegangen Verlassenschafft, auf ansuchen des abgeleibten in zween Ehen erzeugter Kinder 1. Margaretha geb. Trezel brs Georg leiß des Schreiners Ehefraun, 2. Elisabetha Boud’hor geb. Trezel Charles Crysostome Boud’hor Sattler verlaßene Ehefrau unter beÿständung br. Georg Kolla Glasers, 3. Francisca geb. Trezel b. Michel hügel Kiefers Ehefrau, 4. Magdalena Saarburger geb. Trezel brs Antoni Saarburger Schiffmanns Ehefrau, loosung 215 fr, 12 brumaire 7
(n° 1905) daß sie von Maria Cappes geb. bernard als käuferin der an der Kalbsgaß N° 11 gelegen elterlichen behausung (…) 10.876 fr, den 2 ventose 9
(n° 2255) berechnung und Abtheilung : weÿl. brs Johann Jacob Trezel gewesten Schreiners derselbe ist gestorben den 19. vend. lezthin und hat zu erben verlaßen 1. Margaretham geb. Trezel brs Georg Leiß es. Schreiners Ehefraun, 2. Elisabetha geb. Trezel Charles Chrysostome Boudhor Sattler verlaßene beiständlich durch vorbesagten ihren Schwager b. Leiß, 3. Franciscam geb. Trezel b. Michel Hügel Kiefers Ehefrau, 4. Magdalena Saarburger geb. Trezel brs Antoni Saarburger Schiffmanns Ehefrau Erstere dreÿ töchter hat der verstorbene mit weÿl. Maria Francisca geb. Charrette seiner den 4. jan. 1752 verstorbenen Ehefraun gezeugt Letztere tochter aber in zwoter ehe mit weÿl. Anna Catharina geb. Schreiber so den 20. Aprilis 1784 gestorben, gesamte Activ vermögen 21.516 fr, schulden 12.512 fr, in Rest 9004 fr, den 26 prairial 9

La veuve Cappès fait expulser son locataire Georges Laubier

1801 (15 nivose 9), U 1915 f° 78
Marie Kappes veuve
contre Georges Laubier
après que la demanderesse a conclu condamner ledit Cit Laubier à déguerpir et évacuer le logement qu’il occupe dans la maison de la requérante à la fin du courant trimestre
Cit. Laubier n’étant pas comparu

Inventaire après décès d’une locataire, Catherine Diebold

1811 (15.1.), Strasbourg 12 (35), Not. Wengler n° 5452
Inventaire de la succession de Catherine Diebold célibataire décédée le 10 décembre 1810 – à la requête de Louis Diebold journalier maçon et Marguerite Roser célibataire majeure, Antoine Schorr laboureur à Singristen comme se portant fort tant pour Barbe Müller sa femme que pour Michel Müller laboureur à Willgottheim, Joseph Müller laboureur à Landersheim, Richardis Rudenbusch femme de Joseph Haberkorn laboureur à Lochweiler et fille d’Anne Marie Müller procréés avec Jean Rudenbusch laboureur à Singristen et des deux filles de feue Anne Diebold procréés avec Michel Niess laboureur à Lüttenheim, tous en qualité d’héritiers ab intestat de la défunte leur sœur et tante, Louis Diebold frère germain, les filles Niess nièces issues de germaines, Marguerite Roser niece issue d’une sœur utérine, la femme Schorr, Michel Müller, Joseph Müller comme frères et sœurs utérins, la femme Haberkorn nièce issue d’une sœur utérine – en présence de Thérèse Gabrielle Bleyé veuve de Jean Philippe Pirot négociant usufruitière de tous les biens
dans la maison mortuaire rue des Veaux n° 11 appartenant à Mad. Kapps
meubles, créances 5292 fr, passif 431 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 116 f° 83-v du 23.1.

La maison revient à la fille de Marie Anne Bernard, Marie Anne Cappès qui épouse en 1797 le secrétaire Joseph Garand

1797 (5 therm. 5), Strasbourg 11 (5), Not. Anrich n° 312
Contrat de mariage – le Citoyen Joseph Garand Secrétaire du Citoyen Vernier, General Commandant dudit Strasbourg y demeurant, fils majeur d’ans du Citoyen Etienne Garand Surveillant de la maison d’arret militaire en cette Commune et de feüe la Citoyenne Claire Proth ses pere et mere
La Citoyenne Marie Anne Cappes fille majeure d’ans de feû le Citoyen Bernard Cappes vivant Notaire en cette même Commune et de la Citoyenne Marie Anne Bernard ses pere et mere agissante et stipulante sous l’autorité de la Citoyenne sa mere, icelle assistée du citoyen Jean Michel Bertsch Ramoneur des Cheminées en cette dite Commune (signé) Garand fils, Marieanne Cappes
(enregistrement, revenu industriel 200 livres)
Enregistrement de Strasbourg, acp 53 F° 109 du 9 ther. 5

Joseph Garand meurt en 1806 en délaissant quatre enfants
1806 (9.6.), Strasbourg 11 (2), Not. Anrich n° 469
Inventaire de la succession de feu le Sr Joseph Garand surveillant de la Maison d’arret militaire de Strasbourg y décédé le 8. avril 1806, à la requête de Dame Marie Anne Ursule Cappes la veuve assistée du Sr Philippe Leser le vieux brasseur tutrice naturelle des 4 enfants nommement François Joseph 6 ans 6 mois, Marie Thérèse 5 ans, Anne Philippine 3 ans 6 mois et Alphonse felix 16 mois, à la requête du Sr Laurent Chapuy artiste tuteur subrogé – Observations, Contrat de mariage souss. le 5 thermidor 5
dans les prisons militaires
propres de la veuve, meubles 631 fr
propres aux enfants, habits 515 fr
communauté, meubles 196 fr, Immeubles terres à Dalenheim 3000 fr, dettes actives 235 fr, total 3431 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 100 f° 9 du 14.6.

Marie Anne Cappès se remarie en 1815 avec le juriste Guillaume Philippe Mallarmé, originaire de Haguenau, qui avait épousé en premières noces Anne Marie Madeleine Müller en 1806
1806 (23.12.), Strasbourg 6 (34), Not. Laquiante n° 4382
Contrat de mariage – Guillaume Philippe Mallarmé, homme de lettres demeurant à Haguenau, fils majeur de Sigisbert Mallarmé Perruquier et de Barbe Mathern
Anne Marie Madeleine Müller fille majeure de François Paul Müller, huissier pres la cour de justice criminelle séante a Strasbourg, et de feu Marie Dorothée Schwöller
Enregistrement de Strasbourg, acp 101 F° 117 du 24.12.

1815 (15.6.), Strasbourg 14 (54), Not. Lex n° 1049
Contrat de mariage, communauté d’acquets partageable par moitié – Guillaume Philippe Mallarmé huissier impérial
Marie Anne Kappes veuve de Joseph Garant concierge de la prison militaire
le futur époux apporte la succession de son père Sigismond Mallarmé décédé à Haguenau, 1600 fr à valoir à son fils mineur François Joseph procréé de sa son premier mariage Marie Madeleine Müller
Etat des apports de la femme de 3725 francs
enreg. F° 70 du 20.6.

Marie Anne Bernard veuve de Bernard Cappès meurt en novembre 1824 après avoir institué ses petits-enfants héritiers universels et sa fille usufruitière de sa succession (voir les actes de vente ultérieurs)

Décès, Strasbourg (n° 1763) Déclaration de décès le 28 novembre 1824 est décédée Marie Anne Bernard, âgée de 77 ans 9 mois 9 jours née à Vieux Brisac, Grand duché de Bade, veuve de Bernard Cappès, ancien receveur du Chapitre de Saint-Pierre-le-Vieux, domiciliée à Strasbourg, morte en cette mairie le 28 du mois courant à une heure du matin dans sa maison située 11, rue des Veaux, dille de feu Gervais Bernard, Marchand, et de feu Marie Ursule Bruner. Preùier déclarant, Guillaume Philippe Malarmé âgé de 55 ans, huissier, gendre de la défunte [in margine :] marasme sénile (i 40)

Inventaire après décès d’Anne Marie Thérèse Müller veuve de Paul Delanoue

1828 (19.9.), Strasbourg 15 (44), Me Lacombe n° 8301
Inventaire de la succession d’Anne Marie Thérèse Müller veuve de Paul Delanoue, contrôleur des douanes décédée le 25 août dernier – à la requête Catherine Haffner veuve de François Joseph Müller, décédé juge au tribunal civil séant à Colmar mandataire de 1. Jean Kaifflin, savonnier à Barthenheim, mineur émancipé assisté de Jacques Kaiffer, propriétaire son père et curateur, fils unique de Catherine Müller et de Jacques Kaiffer, 2. Marie Anne Kaeffler femme de Michel Arnold, propriétaire à Barthenheim, 3. Catherine Lang fille majeure à Colmar, 4. Jacques Kaeffler, cultivateur à Barthenheim curateur de Jean Lang mineur de Jean Lang et de Marie Anne Claire Müller à Blotzheim, la veuve Müller agissant encore au nom de Marie Anne Müller femme de Jean Lang propriétaire à Blotzheim, mineur Kaifflin pour 1/3 par représentation de sa mère Catherine Müller de son grand père Jean Baptiste Müller frère de la défunte, (lesdits Kaeffler) ensemble pour 1/3 par représentation de Thérèse Müller femme de François Kaeffler et dudit Jean Baptiste Müller, et Catherine Lang et Jean Lang pour 1/3 par représentation de de Marie Anne Claire Müller, Testament Me Lacombe 14 novembre 1826 enreg. le 13 sept. courant
dans la maison mortuaire rue des Veaux n° 11
dans la chambre principale, dans la chambre à côté, dans la cuisine, dans la cave, mobilier 939 fr
Titres et papiers, Contrat de mariage devant Me Wendlin à Landser le 22 jan. 1770 séparation de biens au Tribunal de Landser le 9 août 1775, total de l’actif 20 454 fr, passif 6129 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 191 F° 82-v du 29.9.

Anne Marie Cappès se sépare de son mari en 1832
1832 (31.1.), Strasbourg 15 (51), Me Lacombe n° 9507
Inventaire de séparation – Anne Marie Kappes veuve en premières noces de François Garand actuellement femme séparée de corps et de biens de Guillaume Philippe Mallarmé, ancien huissier, contrat de mariage par devant Me Lex le 15 juin 1815 en exécution d’un jugement du tribunal civil de Première Instance du 18 août 1831 pour causes de sévices, excès et injures graves
en la maison sise rue des Veaux n° 11
dans les appartements qu’il habite sur le devant du premier étage de la maison indiquée – au rez de chaussée (…)
Enregistrement de Strasbourg, acp 208 F° 45 du 4.2.

Marie Anne Cappès meurt en 1833 et son fils Félix Garand curé de Geispolsheim quelques mois plus tard. Ses deux autres enfants vendent la maison en 1834 au chirurgien major Pierre Louis Alexandre Piel et à sa femme Eléonore Caroline Zabern

1834 (14.7), Strasbourg 15 (56), Me Lacombe subst. par Me Stoeber n° 10 465
Philippine Anne Garand, célibataire majeure, Jean Baptiste Schmitt, praticien, mandataire de François Joseph Garand, professeur de langue française à Fribourg (Grand Duché de Baden)
Pierre Louis Alexandre Piel, docteur en médecine chirurgien major au 6° régiment d’artillerie Chevalier d Honneur, et Eléonore Caroline Zabern
Désignation de l’immeuble vendu, une maison à rez de chaussée et trois étages avec petite cour et bâtiment au fond sise à Strasbourg dans la rue des Veaux n° 11, d’un côté la propriété de Mde Engelmann, d’autre celle Mde veuve Blimmert, derrière partie le Sr Berthier partie le Sr Hatt brasseur et Huder – avec deux fourneaux de fonte qui se trouvent au rez de chaussée, deux fourneaux de fonte au premier étage deux pareils premier étage [sic] une glace de cheminée au premier étage les cloisons de lattes dans la cave, une chaudière à lessive murée – Origine de la propriété, la moitié à la venderesse l’autre moitié au vendeur, par testament olographe du 24 mai 1834 [sic] enreg le 1 décembre suivant déposé au nombre des actes de Me Lex le 1 décembre 1824, Marie Anne Bernard veuve de Bernard Cappes, notaire, a institué les vendeurs légataires universels petits enfants de la testatrice légataires en usufruit viager à sa fille et seule héritière Anne Ursule Cappes veuve en premières noces de Joseph Garand femme en secondes noces de Philippe Mallarmé. Cet usufruit s’est éteint par le décès de ladite De Mallarmé arrivé à Strasbourg le 13 mai 1833, à la veuve Cappes par Adjudication définitive à la barre du tribunal civil de de Première Instance le 26 brumaire 9, M. Félix Garand vicaire à Geispolsheim étant décédé audit lieu ab intestat le 3 sept. 1833 sa succession est avenue à François Joseph et Philippine Anne Garand, à Mlle Garand comme légataire de Mde Cappes pour 16/32 comme héritière de son frère pour 4/32 et François Joseph Garand légataire pour 8/32 et héritier de son frère pour 4/32 – pour 10.000 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 226 F° 41-v du 18.7

Natif de Rouen et veuf d’Elisabeth Valentine Colombié, Pierre Louis Alexandre Piel épouse Caroline Eléonore Zabern en 1822
1822 (16.3.), Strasbourg, Me F. Grimmer (minutes en déficit)
Contrat de mariage, communauté d’acquets partageable par moitié – Alexandre Pierre Louis Piel, chirurgien aide major au 56° régiment d’infanterie de ligne veuf d’Elisabeth Valentine Colombié avec un enfant
Caroline Eléonore Zabern fille majeure de feu Charles Guillaume Zabern et de Marguerite Barbe Winter
acp 156 F° 159-v du 19.3.

Mariage, Strasbourg (n° 85)
le 18 mars 1822. Pierre Louis Alexandre Piel, majeur d’ans, né en légitime mariage le 5 octobre 1779 à Rouen (Seine inférieure) domicilié à Vernon (Eure), Chirurgien aide-major en 56° régiment d’infanterie de ligne présentement en garnison à Wissembourg (Bas rhin), veuf d’Elisabeth Valentine Colombier, décédée à Vernon le 15 mai 1820. fils de feu Pierre Alexandre Piel marchand d’indiennes à Rouen, et de feu Marie Marguerite le Cesne, Eléonore Caroline Zabern, majeure d’ans, née en légitime mariage le 29 pluviôse an VIII à Strasbourg, domiciliée à Strasbourgn fille de feu Charles Guillaume Zabern, calfat, décédé en cette ville le 25 janvier 1810, et de Marguerite Barbe Winter demeurante en cette ville ci présente et consentante (signé) Pierre Louis Alexandre Piel, Eleonore Caroline Zabern

Inventaire après décès d’une locataire, Barbe Schœttel

1840 (5.3.), Strasbourg 11 (32), Me Keller n° 895
Inventaire de la succession de Barbe Schoettel, fille majeure décédée à Strasbourg le 28 février 1840 – à la requête de I. Mathias Wach, menuisier à Oberschaeffolsheim, en qualité de tuteur légal de 1. Marie 19 ans, 2. André 17 ans, 3. Catherine 13 ans, ses 3 enfants, II. Barbe Wach, majeure à Oberschaeffolsheim, III. Georges Wach, majeur, menuisier, ces trois issus de Mathias Wack et Marie Anne Schoettel, héritiers de cette dernière pour 1/5 ;
IV. François Lejealle, jardinier à la Robertsau tuteur légal de 1. Georges 19 ans, 2. François Joseph 17 ans, 3. Charles 13 ans, 4. Etienne 7 ans ses 4 enfants mineurs issus de Barbe Schoettel, V. Catherine Lejalle, issue du même mariage, majeure, héritiers pour 1/5, petits neveux et petites nièces
Testament devant Me Keller le 16 juillet 1839
dans le logement de Dlle Schoettel où elle est décédée à Strasbourg rue des Veaux n° 11 appartenant à M. Beil
Enregistrement de Strasbourg, acp 276 f° 63 du 13.3.

La maison revient au mari lors de la liquidation dressée le 28 octobre 1845 après la séparation des conjoints Piel. Alexandre Pierre Louis Piel vend la maison en 1847 à Alexandre Pierre Vaissière, contrôleur à la manufacture des tabacs

1847 (7.7.), Strasbourg 15 (82), Not. Lacombe n° 5758
A comparu Mr Alexandre Pierre Louis Piel, ancien Chirurgien major, demeurant et domicilié à Lyon, se trouvant momentanément à Strasbourg, séparé de corps et de biens de son épouse Madame Caroline Eléonore Zabern suivant jugement rendu par le Tribunal civil de Lyon le 18 juillet 1845 (vend)
A M. Alexandre Pierre Vaissière, Contrôleur à la Manufacture Royale des Tabacs demeurant et domicilié à Strasbourg
Désignation des immeubles vendus. 1° Une Maison à rez de chaussée et trois étages, avec petite cour et bâtiment au fond, sise à Strasbourg dans la rue des Veaux n° 11 tenant d’un côté à la propriété de M. Jehl de l’autre à celle de la veuve Blimmert par derrière en partie le Sr Hatt et en partie M. Leinenberger.
2° Une maison à rez-de-chaussée, deux étages et grenier avec une petite maison de derrière, cour, appartenances et dépendances, située en cette ville rue de la Fontaine n° 26 tenant d’un côté à la propriété du Sr Bilger fariner, de l’autre à celle de la veuve Bossé par devant la rue et par derrière le quai Turckheim où elle a une issue.
Etablissement de la propriété. M. Piel affirme qu’il est propriétaire et tranquille possesseur des deux maisons sus décrites en vertu des titres qui vont être mentionnés. Monsieur et Madame Piel ont acquis ensemble ces deux maisons pendant la communauté de biens contractuelle réduite aux acquêts qui a existé entre eux aux termes de l’acte qui a réglé les conditions civiles de leur mariage passé devant Me Grimmer et son collègue notaires à la résidence de Strasbourg le 16 mars 1822, enregistré. Ces deux immeubles ont été assignés et abandonnés en toute propriété à Monsieur Piel aux termes de l’acte de liquidation et partage qui a été dressé le 28 octobre 1845 par Me Démophile Laforest à ce nommé par justice et son collègue notaires à Lyon de la communauté de biens qui a existé entre les conjoints Piel, le tout en exécution du jugement sus énoncé qui a ordonné la séparation de corps et de biens de Madame Piel avec Monsieur Piel son mari.
A. Maison rue ds Veaux N° 11. Les conjoints Piel ont fait acquisition de la Maison rue des veaux sur Mad. Philippine Anne Garand célibataire majeure sans profession ayant demeuré à Strasbourg et Mr François Joseph Garand alors professeur de langue française à Fribourg ci devant huissier à Strasbourg, suivant contrat de vente reçu par Me Théophile Stoeber alors notaire à Strasbourg ayant substitué Me François Lacombe notaire à la même résidence auquel la minute est restée le 14 juillet 1834 enregistré et transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 25 juillet 1834 volume 284 N° 86 et inscrit d’office le même jour volume 234 N° 36. Ladite vente a eu lieu moyennant le prix de 10.000 francs (…). Cette Maison était la propriété de Mad. Marie Anne Bernard veuve de feu Mr Bernard Cappes en son vivant notaire à Strasbourg qui s’en était rendue adjudicataire sur la famille Tretzel de cette ville suivant jugement d’adjudication définitive prononcée à son profit à la barre du Tribunal civil de Strasbourg le 26 brumaire de l’an IX, enregistré et transcrit au bureau de la conservation des hypothèques de Strasbourg le 6 frimaire de l’an IX volume 3 article 60. Par son testament fait olographe daté de Strasbourg du 24 mai 1834 enregistré en ladite ville le premier décembre suivant f° 89 v° (…). Ce testament présenté à M. le président du tribunal civil séant à Strasbourg le 29 novembre 1824 a été conformément à l’ordonnance dudit Président déposé pour minute à Me Lex notaire à Strasbourg suivant acte reçu par lui et son collègue le premier décembre 1834. Madame veuve Cappes a légué la propriété de ladite maison, savoir une moitié à Mad. Philippine Anne Garand et l’autre moitié à Mr Joseph Garand et Félix Garand les trois petits enfants de la testatrice. Par le même testament ladite veuve Cappès a légué l’usufruit viager de cet immeuble à sa fille et seule héritière Anne Ursule Cappès veuve en premières noces de M. Joseph Garand et femme en secondes noces de M. Philippe Mallarmé. Cet usufruit s’est éteint par le décès de ladite Dame Mallarmé arrivé à Strasbourg le 3 mai 1833. Mr Félix Garand, vicaire à Geispolsheim, est décédé au dit lieu ab intestato et sans postérité, le 3 septembre 1833, sa succession est avenue àMr François Joseph Garand et à Mlle Philippine Anne Garand ses frères et sœurs et seuls héritiers chacun pour moitié auxquels est ainsi avenue la propriété du quart de ladite maison qui avait appartenu au défunt.
B. Maison rue de la Fontaine n° 26 (…)
Prix de vente, 28.000 francs, savoir 21.000 francs pour la maison rue des Veaux N° 11 et 7000 francs pour la maison rue de la fontaine N° 26
acp 363 (3 Q 30 078) f° 28

Originaire de Rouen, Alexandre Pierre Vaissière épouse en premières noces Marie Borderie dont il a un fils puis en 1827 à Lille Marie Louise Bonnier d’Ennequin. Il meurt en 1852 en laissant pour unique héritière sa fille née de la veuve, Ernestine Gabrielle Vaissière, épouse du contrôleur des contributions Jean Marie Eléonor Provost

1852 (3.5.), Strasbourg 3 (97), Not. Burtz n° 2679
Inventaire de la succession de Alexandre Pierre Vaissière – Cejourd’hui lundi 3 mars 1852 à deux heures après midi. A la requête et en presence 1° de Madame Justine Marie Louise Bonnier d’Ennequin veuve de M. Alexandre Pierre Vaissière, entrepreneur des tabacs demeurant à Strasbourg, agissant en son nom personnel à volonté de la communauté d’aquets qui a existe entre elle et feu son mari aux termes de leur contrat de mariage passé devant Me Reufflet Duhameau notaire à Lille le 27 mai 1827, à raison des reprises qu’elle a à exercer sur cette communauté et comme donataire en usufruit d’une partie de la succession du défunt aux termes du même contrat de mariage,
2° et de Madame Ernestine Gabrielle Vaissière épouse de Monsieur Jean Marie Eléonor Provost, contrôleur ambulant des contributions indirectes, à ce présent et dont elle est autorisée aux effets ci après, demeurant aussi à Strasbourg, Mad. Provost agissant comme seule et unique héritière de M. Alexandre Pierre Vaissière son père décédé à Strasbourg le 5 avril dernier.
(…) dans l’appartement occupé par eux à Strasbourg rue de la Courtine des juifs N° 14 où il est présente instrumenté

acp 409 (3 Q 30 124) f° 54 du 6.5. – Communauté. Mobilier 5601, garde robe 172
suite 15 mai – Titres et papiers. 1° Contrat de mariage (…) Ce contrat énonce d’abord que M. Vaissière était alors veuf en premières noces de feu Mad. Marie Vaissière née Borderie que de ce mariage était né un fils, Alexandre St Ange Vaissière, qui a été seul et unique héritier de sa mère et que d’après un inventaire dressé par Me Dehau notaire à Lille le 24 mars 1827 la succession de la défunte a été fixée à la somme de 6000 francs soumise pour partie à l’usufruit viager du père qui a reconnu en avoir la totallité en sa possession. Le même a déclaré apporter dans son second mariage 1° la nue propriété de la moitié d’une maison située à Rouen provenant de la succession de son père et son sa mère avait l’usufruit sa vie durant (…). Les parties déclarent que le fils du premier lit est mort à Strasbourg le 26 janvier 1838 en âge de minorité, qui’il a laissé pour ses seuls héritiers son père pour un quart et Mad. Provost sa sœur consanguine pour les trois autres quarts, qu’il n’a pas été fait d’inventaire de sa succession laquelle s’est composée uniquement des 6000 francs délaissés par sa mère (…) Qu’après le décès de sa mère arrivé en 1838, la maison à Rouen a été vendue (…)
2° Contrat de mariage de mad. Provost, passé devant Me Burtz notaire soussigné le 2 avril 1849 (…)
3° Maisons à Strasbourg, rue des Veaux et rue de la fontaine, 59 pièces. La première et la grosse d’un contrat reçu par Le Lacombe notaire à Strasbourg le 7 juillet 1847 transcrit au bureau des hypothèques de la même ville le 15 du même mois volume 467 n° 99 et par leuel M. Alexandre Pierre Louis Piel, ancien chirurgien major demeurant à Lyon, a vendu au défunt 1° Une Maison à rez de chaussée et trois étages, avec petite cour et bâtiment au fond, située à Strasbourg rue des Veaux n° 11 tenant d’un côté à la propriété de M. Jehl de l’autre à celle de la veuve Beinmert, devant à la rue des Veaux et derrière en partie le Sr Hatt et en partie au Sr Leinenberger.
2° Et une autre maison à rez-de-chaussée, deux étages et greniers avec petite maison de derrière, cour et dépendances, située à Strasbourg rue de la Fontaine n° 26 tenant d’un côté à la propriété du Sr Bilger fariner, de l’autre à celle de la veuve Bossé, devant à la rue et par derrière le quai Turckheim où la maison a une issue. Cette vente a été faite moyennant le prix de 28.000 francs (…)
La 9° est une expédition d’un acte de Liquidation et partage dressé par Me Laforest notaire à Lyon le 28 octobre 1845 entre M. Piel et De Caroline Eléonore Zabern son épouse après leur séparation de corps et de biens et aux termes duquel acte les deux maisons ci-dessus ont été attribuées à M. Piel en toute propriété et sans soulte ni charge. La 10° pièce est la grosse d’un contrat passé devant Me Théophile Stoeber notaire à Strasbourg substituant Me François Lacombe son confrère le 14 juillet 1834 transcrit le 25 du même mois volume 284 N° 86 contetant vente de la maison rue des Veaux au profit de M et Mde Piel par Mad. Philippine Anne Garand majeure demeurant à Strasbourg et M François Joseph Garand professeur de langue française à Fribourg (Grand duché de Bade) et ancien huissier à Strasbourg pour le prix de 10.000 francs (…) La 13° est un jugement d’adjudication rendu à la barre du Tribunal civil de Strasbourg le 26 brumaire de l’an IX et qui forme un précédent titre de propriété de la même maison (…).
la 35° est une expression sur parchemin d’un contrat passé devant Me Hatt notaire à Strasbourg (…)
acp 410 (3 Q 30 125) f° 6 du 24.5. – Description des Titres et papiers. Il dépend de la communauté 1) une maison rue des Veaux N° 11, 2) une maison rue de la fontaine N° 26, 3) une maison rue de la Croix n° 12 le tout à Strasbourg, Créances 1179, 4) une rente 5 % de la somme de 900 francs, deux actions de la compagnie du Soleil, deux actions de la Paternelle société anonyme contre l’incendie, un mandat de 500 francs sur la même compagnie, son cautionnement de 30.000, Solde du traitement du défunt 86, deniers comptants 220 francs

Décès, Strasbourg (n° 699)
Acte de décès. Le 5 avril 1852 (…) Alexandre Pierre Vaissière âgé de 62 ans né à Rouen (Seine Inférieure) Entrepreneur des tabacs à Strasbourg époux de Justine Marie Louise Bonnier, domicilié à Strasbourg fils de feu Pierre Vaissière propriétaire et de feu Marguerite Adelaïde Duval, est décédé le 5 avril 1852 à 11 heures du matin en la maison Courtine des Juifs 14 [in margine :] Bronchite

Ernestine Gabrielle Vaissière épouse en 1849 Jean Marie Eléonor Prevost
1849 (2.4.), Strasbourg 3 (93), Not. Burtz n° 1312
Contrat de mariage – Monsieur Jean Marie Eléonor Prevost, contrôleur ambulant des contributions indirectes demeurant à Strasbourg, fils de M. François Provost receveur des contributions inirectes en retraite demeurant à St Hilaire (Manche) et de Mad. Catherine Provot née Lemauss de Kerdudal son épouse décédée à Saumur, stipulant en son nom personnel comme futur époux
Mademoiselle Ernestine Gabrielle Vaissière, mineure demeurant à Strasbourg chez ses père et mère, fille de M. Alexandre Pierre Vaissière entreposeur des tabacs et de Mad. Marie Justine Bonnier son épouse demeurant ensemble à Strasbourg, stipulant aussi en son nom personnel comme future épouse

Ernestine Gabrielle Vaissière vend la maison à Jean Baptiste Maag, ancien mécanicien domicilié à Lyon

1863 (6.1.), Me Grimmer (minutes en déficit)
Jean Marie Eléonor Provost, receveur principal des contributions indirectes à Chalons sur Marne, agissant en qualité de mandataire de Ernestine Gabrielle Vaissière son épouse, 2) de Justine Marie Louise Bonnier d’Ennequin veuve d’Alexandre Pierre Vaissière, propriétaire à Paris
à Jean Baptiste Maag, ancien mécanicien rentier à Lyon
1° Une Maison sise à Strasbourg rue des Veaux n° 17
2) Une maison rue de la Croix N° 4, moyennant 33.000 francs. Jouissance du 25. Xbre 1862, impôts au premier janvier 1863
acp 517 (3 Q 30 232) f° 82-v du 8.1.


Les Maisons de Strasbourg sont présentées à l’aide de Word Press.