18, rue Sainte-Madeleine


Rue Sainte-Madeleine n° 18 – IX 152 (Blondel), O 691 puis section 17 parcelle 45 (cadastre)

Maître d’ouvrage, Antoine Schott, serrurier (1868)

Sainte-Madeleine 18 (mai 2016)Sainte-Madeleine 18 (porte, mai 2016)
La maison précédée du portail portant le millésime 1580
Porte dans le style XVIII° siècle dont l’oculus porte le monogramme AS (mai 2016)

D’après les pièces produites en 1717 devant les Préposés au bâtiment pour régler un différend, la maison sise parcelles 151 et 152 du plan Blondel (canton IX, actuels n° 16 et 18), alors appelée l’ancien Orphelinat (das alte Waisenhauss), a été hypothéquée en 1582 par Ulric Dietrich qui l’a reconstruite presque entièrement à neuf. L’hypothèque a été levée en 1591 par le propriétaire suivant, Louis Surger, qui a ensuite acheté (1592) la maison parcelle 150 à deux entrées, l’une impasse de l’Ancre et l’autre rue Sainte-Madeleine par une porte cochère (voir le plan). Il est probable que lors de leur séparation ultérieure les deux propriétés un temps réunies n’aient pas conservé leurs anciennes limites. L’hypothèque de 1582 corrobore le millésime 1580 qu’on peut toujours lire sur le portail du n° 16. La propriété acquise en 1592 porte au XVIII° siècle le nom de cour Kohl (Kohlischer hoff).
La maison appartient au XVII° siècle à des marchands (André Dieffenbecher, Paul Frédéric Marbach) puis revient à l’administrateur André Brackenhoffer. Le marchand Martin Jacques Euth fait construire en 1716 une nouvelle maison à côté de l’ancienne comme l’indiquent une autorisation que délivrent les Préposés au bâtiment et une obligation contractée en 1717. Martin Jacques Euth est débouté en 1717 de sa demande de considérer que le passage qui mène à la cour Kohl est un terrain communal. Sa veuve déplace en 1723 la porte d’entrée et pose sur le communal des marches devant les deux arcades dont l’une donne vers la rue et l’autre sur le côté de la maison pour compenser la grande différence de niveau. Les différentes transformations portent la valeur minimale de la maison de 2 300 florins (1702) à 4 900 florins (1721).

1727-Sainte-Madeleine 12-20, rue1727-Sainte-Madeleine 12-20, cours
Plan-relief de 1725-1728 (Musée historique, cliché Thierry Hatt)
(Image de gauche, côté rue) La façade est au milieu de l’image, la partie en recul sur la droite. Une arcade est représentée sur la droite de la façade principale dont chacun des deux étages a trois fenêtres, la partie en recul a une fenêtre par étage. Le bâtiment neuf fait suite sur la droite.
(Image de droite, côté cour) Le bâtiment neuf se prolonge jusqu’au jardin. Le passage qui borde ce bâtiment neuf sur la gauche dépend de la cour Kohl et a fait l’objet du différend de 1717

Les héritiers vendent en 1723 la nouvelle maison ainsi qu’une grande partie du terrain à Gilbert de Certemont en conservant l’ancienne maison.

9 Altes Waisenhaus (c)
Plan orienté sud-nord. En blanc à gauche la rue Saint-Madeleine, à droite en bas l’impasse de l’Ancre.
La cour Kohl (Kohlischer hoff, n° 150) est teintée de jaune clair, l’ancien Orphelinat de deux nuances jaune plus sombre.
La nuance la plus claire correspond à la maison neuve (n° 151) détachée en 1723, celle plus sombre à l’ancienne maison (n° 152) – plan Blondel recolorié

Le notaire Jean Nicolas Sommervogel achète la maison en 1741 et supprime trois ans plus tard les marches posées sur le communal depuis 1723. Il est interdit d’administrer ses biens en 1752. Le cordonnier Jean Chrétien Westermann acquiert de sa veuve la maison en 1767. Il fait faire en 1784 de nouvelles croisées. Sa famille conservera l’immeuble un siècle.

210 Elévations m-s210 cour S
Elévations pour le plan-relief de 1830, îlot 210 – Cour S – Plan

L’Atlas des alignements (années 1820) signale un rez-de-chaussée en maçonnerie et deux étages en bois. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830 (1), la façade sur rue commence à gauche du repère (n) : rez-de-chaussée et deux étages à trois fenêtres chacun, puis (n-o) première partie du pignon à une fenêtre suivie (o-p) de la porte et du portail. La porte d’entrée forme avec le portail une seule partie surmontée d’un toit – contrairement au dessin de Schweitzer où la porte est surmontée d’étages. Dans la cour S, la façade arrière est celle à gauche de (6), suivie d’une porte et d’un portail qui correspondent à la façade sur rue.
La maison porte d’abord le n° 22 (1784-1857) puis le n° 18.

Sainte-Madeleine 18 (Schweitzer CE)
Dessin de la maison par Émile Schweitzer (1837-1903), Cabinet des Estampes, Strasbourg

Le pasteur Louis Chrétien Hoffmann acquiert en 1860 le terrain entre sa porte d’entrée et l’alignement légal à gauche de la façade principale. Le serrurier Antoine Schott qui vient d’acquérir la maison la fait démolir en 1867 et en reconstruit une nouvelle à rez-de-chaussée et deux étages en maçonnerie après avoir cédé à la Ville le terrain en avant de l’alignement légal. La nouvelle construction est terminée en 1868. Son revenu passe de 99 à 424 francs. L’oculus qui surmonte la porte est orné des initiales AS du constructeur.

Sainte-Madeleine 18, terrain 1860Sainte-Madeleine 18, terrain 1867
Terrain acquis en 1860 à droite de la façade et terrain cédé à la Ville en 1867 à l’avant de la parcelle
Sainte-Madeleine 18, élévations 1983
Projet d’abaisser les allèges, 1983 (non exécuté, dessin de l’architecte Roland Hemmerlé).
La porte de la façade latérale est une ancienne fenêtre transformée en 1978
(dossier de la Police du Bâtiment)

André Metzger transforme en 1978 la fenêtre au rez-de-chaussée de la façade latérale en porte d’accès à un bureau. Claude Metzger fait murer en 1983 deux baies de fenêtre donnant sur la cour. Ernest Metzger agrandit et couvre la terrasse à l’arrière du bâtiment en 1989.

Décembre 2016

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1620 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date donnée par les registres du cadastre.

André Dieffenbecher
1650* h Salomé Dieffenbecher femme (1631) du marchand Bernard Brand puis (1641) du marchand Paul Frédéric Marbach – luthériens
1663 h indivise entre Paul Frédéric Marbach puis son père ci-dessus Paul Frédéric Marbach, remarié (1663) avec Susanne Dorothée Engel
et Jean Georges Marbach, marchand et (1671) Marie Brodfisch – luthériens
1674 h André Brackenhoffer, préposé à l’accise, et (1671) Susanne Dorothée Engel, veuve de Paul Frédéric Marbach, puis (1685) Susanne Metzger – luthériens
1704 v Martin Jacques Euth, marchand, et (1691) Anne Salomé Brantz – luthériens
1736 v Jean Christophe Baum, passementier, et (1719) Susanne Madeleine Falckenhauer puis (1753) Ursule Richshoffer veuve du passementier Jean Michel Stamm – luthériens
1741 v Jean Nicolas Sommervogel, notaire, et (1735) Catherine Schweitzer – catholiques
1767 v Jean Chrétien Westermann, cordonnier, et (1757) Marie Dorothée Schwing – luthériens
1799 h Théophile Fromm, tailleur, et (1784) Marie Madeleine Deubler, veuve du tailleur Laurent Finck, puis (1787) Marie Salomé Westermann – luthériens
1830* h Chrétien Louis Hoffmann, pasteur, et (1814) Dorothée Madeleine Fromm
1867* v Antoine Schott, serrurier, et (1858) Pauline Gœrner
1902* h Marie Cécile Schott et cohéritiers
1913* v Eugène Mathias, géomètre, et Marie Spehner

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 1 000 livres en 1664, 1 400 livres en 1702, 2 450 livres en 1721 après la construction d’un nouveau bâtiment – Ancien bâtiment seul, 1 750 livres en 1753

(1765, Liste Blondel) IX 152, Jean Nicolas Sommervogel
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Westermann, 5 toises, (-) pieds et (-) pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre) O 691, Hoffmann, Louis Chrétien, curé de Waltenheim – maison, sol – 1,8 are

Locations

1658, Christophe Kips, culottier, et Marie Cléophée Braun
1722, Ignace Sigismond Falck, greffier bailliager
1736, héritiers Euth, vendeurs
1788, Jean Wira, laveur de soie, et (1787) Madeleine Beck

Localisation sur le plan Blondel (1765)

Livres des communaux

1587, Livre des communaux (cote VII 1450)
La maison dont le noble Jean Louis Surger est propriétaire rue Sainte-Madeleine a un auvent au-dessus du portail (16 pieds de longs, saillie de 2 pied et demi), quatre marches devant la petite porte d’entrée (5 pieds et demi de large en saillie de 4 pieds) et une séparation en fer. Il doit 3 sols 4 deniers pour la jouissance du communal. En note, les préposés suggèrent aux Trois de la Tour aux deniers d’établir un cens perpétuel

Uttengaßen die Ein seiten Hienauff
Junckher Hanß Ludwig Surger hatt an seinem Hauß In Vttengassen über dem grossen Thor ein wettertach xvj schu lang, ii= schu herauß, Mehr vor der Kleinen Thüren deßelben Hauses Vier steinen stafflen Jede v= schu lang mit einander iiij schu herauß, Daran ein Eisene Lander, Bessert für das Niessen iij ß. iiij d.
[in margine :] Ime fürthin ein bestendigs drauff Zu legen.
Herrn 3. vfm Pfenningthurn Anzuzeig.

Livre des loyers communaux

1673, Livre des loyers communaux, cote VII 1466 (1673-1741) f° 714-v
Le loyer établi par les Préposés au bâtiment en 1723 est inscrit au Livre des loyers communaux : deux marches sur le communal et deux arcades. Le contribuable suivant est Jean Christophe Baum

Hrn Martin Jacob Euthen Wittib solle Von Zweÿ steinern jede 6. schuh Lang und ein schuh breiten staffelen Vor Zweÿen Schwibögen An jhrer in der Uttengaß gelegenen behaußung jahrs auf Michaelis, und A° 1724. I.mo, L. Prot. de A° 1723. fol: 196, 2 ß
jetzt H. Joh: Christoph Baum
(Quittungen) 1724-1736, 1741
Neuzb fol 711-b

1741, Livre des loyers communaux, cote VII 1472 (1741-1802) f° 717-b
Le loyer est reporté dans le registre suivant. Le nouveau propriétaire cesse de l’acquitter en 1744 après avoir supprimé les marches

alzb. 714-b
Joh: Christoph Baum solle von Zweÿ Steinerne jede 6. sch. lang und ein sch. breiten stafeln vor Zweÿen Schwibbögen an seiner in der Uttengaß gelegenen behaußung Jahrs aug Mich., 2 ß
(Quittungen, 1740-1744) mit auffkündung weilen er die stafflen Hinwegthut
jetzt H. Not. Joh. Niclaus Sommervogel

Préposés au bâtiment (Bauherren)

1716, Préposés au bâtiment (VII 1387)
Martin Jacques Euth obtient l’autorisation que son charpentier Pierre Fürst prépare devant l’Orphelinat, à l’emplacement du fossé comblé, le bois nécessaire à sa nouvelle construction

(f° 67-v) Montags den 13. Julÿ 1716. Herr Martin Jacob Eüth
Herr Martin Jacob Eüth, der handelßmann bittet um gnd. erlaubnus daß Er das bauholtz Zu seinem Vorhabenden baw auff dem geschütten Graben Vor dem Waisenhauß Zimmern laßen dörffe, in ansehung sein Zimmermann Peter Fürst keinen Zimmerplatz Habe. Erk. in gebettenermaßen willfahrt, doch daß Er denselben nicht länger als fünff Wochen lang gebrauche.

1717, Préposés au bâtiment (VII 1387)
Les préposés visitent les lieux pour prendre leur décision dans l’affaire qui oppose Jean Martin Euth à son voisin Jean Philippe Kohl. Jean Martin Euth prétend que le passage dont jouit son voisin est un terrain communal. Chaque partie produit d’anciens titres. Les préposé consultent le Livre des communaux de 1587 et concluent que, sauf fait nouveau, le terrain est propriété privée

(f° 138) Donnerstags den 28. Ejusd. [Januarÿ 1717]. Herr Martin Jacob Euth. Joh: Philipp Kohlen.
Augenschein eingenommen in der Uttengaß neben Herrn Martin Jacob Euthen des handelßmanns befindlichen eingang in Johann Philipp Kohlen des Tabac bereiters behaußung, welch Herr Eüth prætendirt allmend Zu sein. Erk. Bedacht.

(f° 147) Dienstags den 16. Februarÿ 1717. Herr Martin Jacob Euth. Joh: Philipp Kohlen.
Wegen des am 27. Januarÿ jüngst eingenommenen augenscheins in der Uttengaßen, in dem an Herrn Martin Jacob Eüthen, des handelßmanns, behausung liegenden Höfflein, Welches herrn Johann Philipp Kohlen dem Tabac bereiter Zugehörig ist und Von Herrn Eüthen alß ein allmend angesproch. würdt, producirt herr Eüth ein pergamentener cassirte Contract Verschreibung über 10. fl. Zinß und 200. fl. Capital, so auff seinem hauß gestanden, und am 19. Januarÿ Anno 1591. durch herrn Ludwig Surgern abgelößt worden, sub dato 24. Feb: 1582. für Welches Capital der 200. fl. Zum Unterpfandt verschrieben worden, dreÿ häußer, Zweÿ Vordere und ein Hinteres, mit Ihren Hoffstätten, Stallung und Garthen, auch allen andern Ihren gebäwen und begriffen, Weiten, rechten und Zugehörden, genant das alte Waisenhauß, welche häußer durch Ulrich Dietherich Zusammen gekaufft und fast Von newem auffgebawen worden, gelegen in der Statt Straßburg im Uttengaßen, einseith Zum theil neben Hannß Dickeln, dem Gewerbsmann und Zum theil weÿl. herrn Wilhelm Prechters seel. Erben, anderseith die halb läng neben gemeinen Creditoren Polidori Knoblochs und die übrige länge Erasmo Schustern dem Schiff Zimmermann auch einem Allmend gäßlein daselbst stoßend hinden auff Georg Späthen gastgeben Zum Raben und uff die Zunfft Stub Zum Ancker.
Johann Philipp Kohl producirt hingegen einen pergamentenen Tauschbrieff de dato 29. Januarÿ 1592. darinnen gemeldet würdt, daß Jr. hanß Ludwig Sugern hanß Nefen dem Raths Verwanthen vertauscht habe, Hauß Hoffstatt Garten undt ein schmahl Höfflin, Zwischen dem alten Waisenhauß und Herrn Mathæi Müegen seel. Wittiben und Erben dardurch mann Von der Uttengaßen die aigenthumbliche Einfahrt und gang Zu ietzt beschriebener behausung Hatt, mit allen andern Ihren gebäwen und begriffen, Weithen, Rechten und Zugehördten gelegen in Unserer Statt, hinter dem alten Waisenhauß, einseith neben bemeltem Mathæi Müegen seel. Wittib und Erben, anderseit neben einer Allmend im Anckergäßlein, und hatt auch ein ein: und außgang in daßelbige Gäßlein, der garthen einseit neben dem Kuppel: Hoff, die ander seit bemeltem Jr Hannß Ludwig Surgern stoßend Hinden uff Pauli Meßerschmidts Garthen, für freÿ ledig und aigen, und Würdt drittenmahl darinnen gemeldet, und jetzt Vertuschtem Höfflin, In dem Allmend buch de Anno 1587. fol. 391. befindet sich Jr. hannß Ludwig Surgers hauß beschrieben, es Würdt aber Kein Wortt von diesem Höfflin gedacht. Aldieweilen dann diess Höfflin Johann Philipp Kohlen eigen befunden worden, alß hatt mann es auch als ein Eigenthum und daß es kein allmend seÿe, Erkandt, es wäre dann daß herr Euth durch gleubwürdige Documenta das contrarium erweisen würde.

1723, Préposés au bâtiment (VII 1390)
La veuve Euth demande l’autorisation de déplacer devant sa nouvelle porte d’entrée les quatre marches qui se trouvaient devant l’ancienne porte qu’elle a l’intention de murer. Elle veut aussi placer des marches devant les deux arcades dont l’une donne vers la rue et l’autre sur le côté de la maison pour compenser la grande différence de niveau. Les préposés se rendent sur place, demandent un délai de réflexion et accèdent à la demande moyennant un loyer annuel de deux sols

(f° 191) Dienstags den 3. Ejusd. [Montags den 2. Aug. 1723] Hn. Martin Jacob Eiden Wittib, pt° Augenschein
Herr Emanuel Eÿd bittet Mghh. nahmens Seiner Mutter Herrn Martin Jacob Eÿden Wittib, welche willens ist, die Staffeln vor Ihrer in der Uttengaß liegenden wohnung ändern auch ein Schwibbogen vf die Gaß und einen Andern gegen dem winckel in die maur brechen Zu laßen, umb einen Augenschein. Erk. Willfahrt.
(f° 192-v) Sambstag den 14. Ejusd. [Montags den 2. Aug. 1723] Herrn Martin Jacob Eüthen Wittib, pt° Allmends
Hierauff haben Mghh. den Augenschein vor Herrn Martin Jacob Euthen, des gewesenen Handelsmanns Hinterlaßener Wittiben in der Uttengaß liegenden behaußung eingenommen, welche willens ist die vor der haußthür auf dem Allmend liegende vier steinere stafflen, Zu ändern, vnd selbige gegen dem Hauß, allwo wird. ein newer eingang gemacht, der alte aber Zugemaurt werden muß, richten Zu laßen, über das so hätte Sie auch Zu dem Zween Schwibbögen welche sowohl gegen der Gaß als auf der seithen in Ihre maur sollen gebrochen werden, steinere stafflen nötig, weilen der laden sehr hoch gelegen ist, vmb deren Gn. permission Sie unterthänig wollte angesucht haben. Erk. Bedacht.

(f° 196) Mittwoch den 1.en Sept. 1723. Herrn Martin Jacob Eüthen Wittib, pt° bawens
Wegen eingenommenen Augenscheins vor Herrn Martin Jacob Euthen des gewesenen Handelsmanns in der Uttengaß liegenden behaußung, allwo deßen hinterlaßene Wittib die vier Steinere stafflen, warüber mann in solche wohnung gegangen ist, will wegthun, dagegen solche gegen dem jetzigen eingang Richten auch vor jeden der beeden Schwibbögen, eine Sechs schuh lang vnd Ein schuh breite steinere Staffel legen laßen, ist Erk. wird derselben in Ihrem begehren willfahrt, vnd solle Sie vor beede Staffeln so vor die bögen Kommen, Jährlichen Zween Schilling d bodenzinß geben, vnd also vf Mich: 1724. I.mo.

1784, Préposés au bâtiment (VII 1421)
Le charpentier Zimmermann est autorisé à faire de nouvelles croisées dans la maison de Jean Chrétien Westermann rue Sainte-Madeleine

(f° 108) Dienstags den 25. Maji 1784. Joh: Christian Westermann, Schumacher
Mr Arnold der Zimmermann nôe Mr Joh: Christian Westermann, des Schumachers, bittet zu erlauben an deßen behaußung in der Uttengaß gelegen, etliche neue Kreutzstöck verfertigen Zu laßen. Erkannt Willfahrt.

Description de la maison

  • 1702 (billet d’estimation traduit) La maison qui comprend un bâtiment accessoire et un jardin est estimée avec ses appartenances et dépendances à la somme de 2 300 florins
  • 1721 (billet d’estimation traduit) La maison comprend plusieurs poêles, chambres, cuisines, vestibules, galerie, cave solivée, en outre un nouveau bâtiment comprenant plusieurs poêles, chambres, cuisines, vestibules, boutique d’épicier, comptoir, vestibule, deux caves solivées séparées de lattes dans le vestibule, d’anciennes écuries, une buanderie, une cour, un puits ainsi qu’un abreuvoir, le tout estimé avec ses appartenances et dépendances à la somme de 4 900 florins
  • 1753 (billet d’estimation traduit) La maison comprend plusieurs poêles, chambres et cuisines, le comble a une double couverture de tuiles plates, la cave est solivée, la cour commune, il y a en outre un puits, le tout estimé avec ses appartenances et dépendances à la somme de 2 500 florins

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

4° arrondissement ou Canton est – Rue Ste Madeleine

nouveau N° / ancien N° : 18 / 22
Westermann
Rez de chaussée en maçonnerie et 2 étages médiocres en bois
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 25 f° 225 case 4

Hoffmann, Louis Chrétien, curé à Waltenheim

O 691, maison, sol, R. Ste Madeleine 22
Contenance : 1,80
Revenu total : 99,94 (99 et 0,94)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 51 / 41
fenêtres du 3° et au-dessus : 5 / 4

Cadastre napoléonien, registre 27 f° 946 case 1

Hoffmann, Louis Ant.
1868 Schott, Antoine, serrurier
1902 Schott Maria Cäcilia, Eigenthümerin in Strassburg und Miterben

O 691, maison, sol, Rue Ste Madeleine 18
Contenance : 1,80
Revenu total : 99,94 (99 et 0,94)
Folio de provenance : (225)
Folio de destination : Démolie en 1867
Année d’entrée :
Année de sortie : 1868 (maison) – 946, voie publique en 1869 (sol)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 51
fenêtres du 3° et au-dessus : 5
1868, diminutions – Hoffmann Louis f° 946, O 691, Maison, revenu 99, Démolition de 1867, supp. en 1868

O 691, sol
Contenance : 1,73
Revenu total : 0,90
Folio de provenance : 946
Folio de destination : Gb
Année d’entrée :
Année de sortie : 1869
1869, Schott Antoine f° 916, O 691, Sol 0,07 are, revenu 0,04, Terrain (sol de maison) réuni à la voie publique par suite d’alignement (vente devant le maire de Strasbourg le 5 mai 1868)

O 691, maison
Revenu total : 424,90 (424 et 0,90)
Folio de provenance : neu
Folio de destination : Gb
Année d’entrée : 1876
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 48
fenêtres du 3° et au-dessus : 28
1876, Zugang – Schott Anton f° 946, O 691, maison, revenu 424, Neubau, achevée en 1868, imposable en 1871, imposée en 1876

Cadastre allemand, registre 29 p. 199 case 5

Parcelle, section 17, n°45 – autrefois O 691.p
Canton : St. Magdalenengasse N° 18
Désignation : Hf, Whs u. N.G.
Contenance : 1,85
Revenu : 2100 – 2300
Remarques :

(Propriétaire), compte 1120
Schott Maria Cäcilia und Miterben
1913 Mathias Eugen, Feldmesser u. Ehefrr. Maria geb. Spehner

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton IX, Rue 355 Rue de Ste Magdeleine ou R. D’Uton (p. 512)

22
Pr. Westermann, Chrétien – Cordonnier
loc. Fuchs, Martin – Manant
loc. Boehm, Henri Antoine – Miroir
loc. Schneider, Jean Jacques – Maréchaux
loc. Geiler, André – Tailleurs
loc. Schott, Jean – Manant
loc. Jollivill, Guilliaume – Manant
loc. Thomann, M. Elisab: veuve – Manante

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

St. Magdalenengasse (Seite 106)

(Haus Nr.)
18
Gläser, Schuhmacher. 0
Gläser, Schneiderin. 1
Ohlmann, Wwe. 1
Richter, Wwe. 3
Müller, Wwe. 4

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 739 W 275)

Rue Ste Madeleine 18 (1860-1989)

Le propriétaire Hoffmann acquiert en 1860 le terrain entre sa porte d’entrée et l’alignement légal à gauche de la façade principale. le serrurier Antoine Schott (demeurant 31, rue des Hallebardes) qui vient d’acquérir la maison la fait démolir en 1867 et en reconstruit une nouvelle à rez-de-chaussée et deux étages en maçonnerie après avoir cédé à la Ville le terrain en avant de l’alignement légal.
Des transformations intérieures ont lieu en 1972. André Metzger transforme en 1978 la fenêtre au rez-de-chaussée de la façade latérale en porte d’accès à un bureau. En 1979, André Metzger n’obtient pas l’autorisation de transformer en porte la fenêtre de gauche (façade principale) et de poser deux marches sur le trottoir. L’antiquaire Claude Metzger pose en 1983 une enseigne dont l’éclairage est modifié à plusieurs reprises. Il est autorisé en 1983 à murer deux baies de fenêtre donnant sur la cour et à abaisser les allèges des trois fenêtres sur rue ; seules les baies sont murées, les autres travaux n’ont pas lieu. Ernest Metzger agrandit et couvre la terrasse à l’arrière du bâtiment en 1989.

Sommaire
  • 1860 – L’entrepreneur Falckner demande au nom du propriétaire Hoffmann l’autorisation d’acquérir un terrain communal devant l’entrée de la maison et de le clore d’une grille. L’agent voyer constate dans son rapport que le terrain se trouve derrière l’alignement légal et établit le prix de cession. Plan sur lequel le terrain à céder est délimité par les lettres CDEF. Plan
  • 1867 – L’entrepreneur Gœrner demande au nom du propriétaire Schott l’autorisation de reconstruire la maison sise 18, rue Sainte-Madeleine en joignant une coupe. Comme l’ancienne maison dépasse en partie de l’alignement légal, l’agent voyer délimite le terrain que la Ville va acquérir, figuré au plan entre les lettres CDEF. La nouvelle construction aura un rez-de-chaussée et deux étages en maçonnerie.
  • 1868 – Le directeur de l’usine à gaz demande au nom du propriétaire Schott que le plombier Bedicam soit autorisé à faire une prise pour environ deux becs
  • 1888 – Les entrepreneurs Petiti et Klotz (17, place Saint-Etienne) demandent au nom du propriétaire Antoine Schott, serrurier demeurant 31, rue des Hallebardes, l’autorisation de ravaler la façade (réparer le crépi) – Autorisation, mai 1888 – Les travaux n’ont pas eu lieu, avril 1889
    1889 (avril et juin) – Le maire notifie le propriétaire Antoine Schott, serrurier demeurant 31, rue des Hallebardes, de faire ravaler la façade – Travaux terminés, octobre
  • 1896 – Le directeur de l’usine à gaz demande au nom du propriétaire Schott l’autorisation de faire une prise pour environ 15 becs – Autorisation
  • Commission contre les logements insalubres – 1906. Les pièces sombres qui donnent dans la cage d’escalier ne doivent pas servir de chambre à coucher
  • 1908 – Le maire notifie la propriétaire Marie Schott, demeurant 31, rue des Hallebardes, de faire ravaler la façade – L’architecte Eugène Sigrist (demeurant à la Robertsau) demande et obtient un délai étant donné que la ville va faire poser des canalisations. La Police du Bâtiment note que la Ville n’a pas de projet de travaux – L’architecte demande un nouveau délai pour raccorder la maison aux canalisations. La Ville accorde un délai jusqu’en avril 1910 – Le ravalement a eu lieu, avril 1910.
    1910 (avril) – Louis Zugmeyer (6, rue des Echasses) demande à la préfecture l’autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique. La préfecture transmet la demande à la Ville – Autorisation – Travaux terminés, mai 1910
  • 1921-1922 – Suite à une réclamation du locataire Christmann (2° étage), l’Office des logements constate que la cheminée n’est pas conforme au règlement du 8 avril 1910. La Police du Bâtiment demande au propriétaire de faire les travaux nécessaires. Le géomètre Eugène Mathias déclare que les travaux ont été faits. La Police du Bâtiment constate que la cheminée est pourvue d’un volet, que d’autres travaux exigeraient de transformer toute la cheminée.
  • 1923 – Eugène Mathias, propriétaire de la maison, déclare que l’entrepreneur Joseph Heitz qui vient d’acheter la maison voisine n° 16 encombre sa cour de planches et qu’il installe une menuiserie dans le bâtiment au fond de la cour. Il s’appuie sur un accord passé devant Me Momy entre Schott, ancien propriétaire de sa maison, et les héritiers Polidore, anciens propriétaires du n° 16. La Police du Bâtiment se rend sur place, elle n’a pas d’observation particulière à faire sur l’atelier Heitz qui a autrefois servi d’atelier de reliure et de menuiserie. Extrait du plan cadastral
  • 1956 – Les héritiers Mathias sont autorisés à poser un échafaudage sur la voie publique pour ravaler la façade – Travaux terminés, octobre 1956
  • 1972 – M. Heitz, propriétaire du n° 16, se plaint que la voie publique est obstruée et des débris sont jetés des étages du 18, rue Sainte-Madeleine (propriétaire, Metzger, demeurant 9, rue de Brumath à Schiltigheim) – La Police du Bâtiment constate que des travaux intérieurs sont en cours
  • 1973 – La Société Industrielle d’Application technique (3-5, rue de Guebwiller) est autorisée à poser un échafaudage sur la voie publique
  • 1975 – La mère d’une infirmière qui a loué une chambre écrit à la Police du Bâtiment au sujet des conditions de sécurité (propriétaire, Ernest Metzger, demeurant 9, rue de Brumath à Schiltigheim)
    1976 – Rapport de la commission de sécurité sur la chaufferie
  • 1978 – André Metzger (Agence immobilière Metzger) demande l’autorisation de transformer en porte d’accès à un bureau la fenêtre au rez-de-chaussée de la façade latérale sous la direction de l’architecte Hemmerlé (4, rue Coussac à la Wantzenau). Plan cadastral de situation. Dessins (ancien et nouvel état), janvier 1978. Les services municipaux et l’architecte des Bâtiments de France émettent un avis favorable. Le maire transmet au préfet le dossier qui relève de sa compétence. La préfecture remet au maire le bordereau de l’arrêté portant permis de construire (novembre 1978).
    Suivi des travaux. Le mur a été percé (novembre 1978). On a posé la nouvelle porte qui conserve l’ancien encadrement en pierre de la fenêtre (février 1979). L’encadrement de fenêtre est terminé (juillet)
    1979 (juillet) – Déclaration d’achèvement des travaux. Certificat de conformité (août)
  • 1979 – André Metzger (Agence immobilière Metzger) demande l’autorisation de transformer en porte la fenêtre de gauche (façade principale) et de poser deux marches sur le trottoir sous la direction de l’architecte Roland Hemmerlé (4, rue Coussac à la Wantzenau). Plan cadastral de situation. Dessins (ancien et nouvel état), février 1979. Les services municipaux et l’architecte des Bâtiments de France émettent un avis défavorable. Le maire transmet au préfet le dossier qui relève de sa compétence. Le préfet refuse d’accorder le permis pour des raisons d’esthétique et d’empiétement sur le communal.
  • 1983 – La Police du Bâtiment constate qu’une enseigne a été posée sans autorisation. L’agence immobilière Claude Metzger (18, rue Sainte-Madeleine, anciennement 4, Petite rue des dentelles) demande l’autorisation de poser une enseigne éclairée par des lampes. Photographie, texte Antiquités. L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable sous réserve de supprimer les lampes. Arrêté portant autorisation de poser une enseigne. Après avoir rencontré l’architecte des Bâtiments de France, l’agence modifie l’enseigne en supprimant les lampes.
    1984 (avril) – L’éclairage à projecteurs halogènes est refusé. L’architecte des Bâtiments de France propose un filet au néon – Juin, nouveau projet. L’enseigne comprend un tube de néon. Arrêté portant autorisation de poser une enseigne, juillet 1984
  • 1983 – Suite à une information provenant des Bâtiments de France, la Police du Bâtiment constate que deux baies de fenêtre donnant sur la cour ont été condamnées sans autorisation. Lettre à André Metzger.
    1983 (mai) – Claude Metzger demande l’autorisation d’agrandir vers le bas les trois fenêtres sur la rue et de condamner les deux fenêtres du rez-de-chaussée donnant dans la cour, sous la direction de l’architecte Roland Hemmerlé (4, rue Coussac à la Wantzenau). Plan cadastral de situation. Dessins, façade sur rue et façade sur cour (ancien et nouvel état). Les services municipaux et l’architecte des Bâtiments de France émettent un avis défavorable pour la façade sur rue et favorable pour murer les fenêtres sur cour à condition de conserver les endroits en pierre. Une note constate que la largeur des fenêtres est inexacte sur le plan (elles ont 1,10 et non 0,90 mètre) et propose d’abaisser les allèges jusqu’à 20 centimètres du soubassement
    L’architecte présente de nouveaux plans. Le maire transmet le dossier au préfet avec avis favorable des services municipaux et de l’architecte des Bâtiments de France. Le préfet accorde le permis de construire le 17 novembre 1983.
    Suivi des travaux. Constat que les fenêtres sur cour sont bouchées, décembre 1983. Le permis de construire est périmé sans que les allèges aient été transformées
  • 1988 – L’architecte des Bâtiments de France refuse le projet de peindre la façade présenté par le magasin d’antiquités Claude Metzger.
  • 1989 – Ernest Metzger (boulevard Gambetta à Strasbourg) demande l’autorisation de construire une terrasse sous la direction de l’architecte Roland Hemmerlé. Plan cadastral de situation. Plans (ancien et nouvel état). Le maire transmet le dossier au préfet avec avis favorable des services municipaux et de l’architecte des Bâtiments de France. Le préfet accorde le permis de construire le 20 juin 1989, le maire le 29 juin
    Suivi des travaux consistant à agrandir et couvrir la terrasse à l’arrière du bâtiment. Les travaux sont terminés et conformes aux plans, février 1990.

Relevé d’actes

La maison appartient en 1641 à André Dieffenbecher d’après les aboutissants de la maison voisine. Elle revient ensuite à sa fille Salomé qui épouse en premières noces en 1631 le marchand Bernard Brand et en secondes en 1641 le marchand Paul Frédéric Marbach

Mariage, cathédrale (luth. 296) 1631. Doîca 3. Epiphan: 23. Janu: H Bernhard Brand der Handelsmann v. J. Salome H. Andres Tieffenbechern tochter, eingesegnet Zinstag 1. febr. (i 153)

Mariage, cathédrale (luth. 451)
1641 Herr Paul Friderich Marbach der Handelßmann, H. Johann Georg Marbachs, eines Ehrsamen Großen Raths Verwanthen vnd Burgers allhier nachgelaßener ehelicher Sohn, vndt fraw Salome, Herrn Bernert Branden, deß geweßenen Handelßmanns vnd burgers allhie nachgelaßene Wittib. Eingesegnet Im Münster, Dienst. den 2. Novembris (i 230)

Le culottier Christophe Kips meurt dans la maison en 1658. Il avait épousé Marie Cléophée Braun, fille issue du premier mariage de Bernard Brand. La masse propre à la veuve est de 1 197 livres, celle des héritiers de 88 livres. L’actif de la communauté est de 399 livres, le passif de 600 livres.

1658 (27.7.), Me Schatz (Jean Jacques, 50 not 1)
Inventarium und beschreibung aller der Jenigen Haab, Nahrung vndt gütter, so weÿlandt der Ehrenthafft Christoff Kipß, geweßener hoßenstrickher vndt burger alhie, beÿ seinem den 12.t Maÿ dißes 1658. Jahrs beschehenen tödtlichen ableiben hinterlaßen, welches vff erfordern vndt begehren deß auch Ehrenthafften herrn hannß Friderich Kipßen, wullen webers vndt Thuchändlers burgers alhie, alß geordneten vogts Mariæ Cleophe undt Susannæ, beeder Schwestern, des Verstorbenen Christoph Kipßen seel. mit hernach benanter seiner hinterpliebenen Wittib ehelich erzeügter Kinder vnd ab intestato nachgelaßener Erben, ersucht, durch die Ehren: vnd Tugendtsamme fr. Mariam Cleophe gebohrne Brandin die wittib mit beÿstand des Ehrengeachten herrn hannß Philippß Brandten beamptern im Zollkeller alhie ihres geschwornen Curatoris – Actum Dinstags den 27.ten Julÿ Anno 1658

In einer In der Statt Straßburg, In der Rewern gaßen gelegenen, Herrn Paul Friderich Marbachen E. E. Gr. R. beÿsitzern Ehevögtlicher weiß zuständigen behaußung befunden worden wie volgt
Erstlichen Ane haußrath. Vffm Fruchtkasten, Vffm dritten boden, Cammer A, Cammer B, Vor dießen Cammern, Inn der Cammer C, Inn der Wohnstuben, In der Stub Cammern, Im haußöhren, Inn der Bauchküchen, Im Keller, Inn der Kuchen
Bericht an sttt der Kinder Vnd Erben Vätterlichen gutts Ergäntzung
Ergäntzung der Wittib unveränderten Gutts. Vermög Theÿlbuchs vber Weÿland H Bernhardt Branden dero vetters seel. Erbfall durch auch weÿl. Herr Joh: Peter Gündeln Notarium in Anno 1640. auffgerichtet, ist der Wittib Zuerg. wie volgt
Vermög Theilbuchs über der Wittib Vätterlichen Erbfall durch weÿl. herrn Johann Peter Gündeln, Notarium in Anno 1640. auffgerichtet fol. 8.b er 10 befinde sich daß Fr. Salome Diefenbecherin der Wittib Stieffmutter, Jetzo H Paul Friderich Marbachs alten Großen Raths bewanther haußfr. (…)
Series Rubricarum. der Wittib Unverändert Gutt, silbergeschmeidt 5, Guld. Ring 2, Pf. Zinß hauptgütter 338, Schuldt 50, Ergäntzung (853, Abzug 52, Restirt noch) 800, Summa summarum 1197 lb
der Erben Unverändert e Nahrung, haußrath 35, Slbergesch. 23. Gulden ring 8, Pf. Zinß hauptgütter 68, frucht Gültt 1, Summa summarum 138. lb, Passiv schuldt 50, der Erben Restirende Unveränderte Nahrung 88 lb
Theÿlbar Gutt, haußrath 154, Frucht undt mell 5, Silberg. 6, Gulden Ring 13, Wahren vnd werckzeug 209, Schulden 10, Summa summarum 399 – Schulden 800 lb, Nachstands theilbaren Gutts 401 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 883 lb

Salomé Dieffenbecher meurt en 1663 en délaissant deux enfants de son premier mariage et deux de son second. L’inventaire est derssé dans une maison aux Grandes Arcades. Outre la maison rue Saint-Madeleine, la succession comprend aussi un moulin à Neumühl. La masse propre au veuf s’élève à 803 livres, celle des héritiers à 5 427 livres. L’actif de la communauté s’élève à 5 498 livres, le passif à 7 472 livres. Lors du partage joint, la maison rue Sainte-Madeleine est attribuée aux deux fils issus du premier mariage, Paul Frédéric et Jean Georges

1663 (7.5.), Me Winter (Jean Christophe, 62 not 12) n° 5
Inventarium über Weiland Frawen Salome Marbächin gebohrner Diefenbächerin, des Ehrenuesten Fürsichtig undt weißen Herren Paul Friderich Marbachß E. E. großen Raths beÿsitzers v. handelßmanns Zu Straßburg geweßene Eheliche haußfr. seel. Verlassenschafft vfgericht Anno 1663. – beÿ ihrem den 15. Februarÿ dißes laufend. 1663.sten Jahrs beschehenen seel. Ableiben Zeitlichen verlaßen – Actum vnd Angefang in Str. Donnerstags den 7. Monatstag Maÿ anno 1663
(Es ist ein Eheberedung vndt ein Codicill vorhanden)
Der Verstorbenen Frau seel. Kind. vndt Erben seind volgende. Sohn vnd Tochter mit weiland dem Ehrenvesten v. vorgeacht. H. Bernhard Brand geweßenen handelßmann v. burgern Zu Str. seel. in Erster Ehe Ehelich erzihlt 1. die Ehren vndt tugendreiche Fraw Barbara Meÿerin gebohrne Brandin des Ehrengeachten H David Meÿers, Specereÿ händlers v. burgers Zu Str. Eheliche haußfr. mit beÿstandt Erstgedachts ihres H. Ehevogts gegenwärtig. 2. der Wohl Ehrengeachte Vnd Vornehme H Joh: Daniel Brandt Handelßman burger Zu St.
Von Letzter Ehe. 3. 4. Paul Friderich vndt Johann Georg die Marbachen mit eingangs benantem H. Paul Friderich Marbach. & dem hinterbliebenem Wittiben Ehelich erzeigte beede Söhn, deren geschworner Vogt der auch Wohl Ehrengeachte H. Friderich Gambß handelßmann Vnd burger Zu Str., Von welchen hanß Georg auch Persönlich. Zugegen, Paul Friderich aber in die Frembde verschickht.

Inn einer in der Statt Straßburg am großen Erbißlauben gelegener in diße Verlaßenschafft gehöriger Behaußung befund. word. Alß Volgt.
Eÿgenthumb ane Häußern. (W.) Item hauß, hoffstatt vnd höfflein, sambt einem garten vnd Zugehörden anderen nechst d. bruckh des Müntzhofs gelegener behaußung geg. dem Pflantzhof hinüber (…)
(E.) Item hauß vnd hoffstatt sambt einem hind. häußlein vnd bronnen inn d. St. Str. vnd. d. großen Erbis lauben (…)
(E.) Item Ein behaußung, mit Zweÿen vnd.schiedlichen Stockhwerckhen od. Wohnung. sambt ihrem hoff, hoffstatt, Gärtlein, vnd bronnen, mit allen and.en deren Zugehördt, Weithen, Rechten vndt Gerechtigkeiten, geleg. alhier in d. St. St. ane d. Uttengaßen, Einseith neben Weil. Jr. Ernst Christoph V. Lützelburgs seel. hind.laßenen fraw Wittiben vndt Erben, 2. seith weiland H. Johann Jacob Kammen, E E Kl. Raths Procuratoris seel. hind.laßenen Erben, hinden vf erstbesagtes haußes Garten, vnd vornen vfs Allmend stoßendt, ist gantz freÿ ledig vndt eig. vndt angeschlagen pro 1000. lb.
Darüber besagt ein Pacquet Zusammen gebunden Khauf vndt andere darüber weißende brieff außwendig aller N. 88 et 79. notirt, vndt darbeÿ gelaßen. N.B. Waß d. H. Wittiber weg. solcher behaußung werend dißer Ehe bezalt, vnd darinnen v. bauen od. v.beßert ist von d. Erben unveränderten Gutts Erg. infra fol. (-) f. (-) Abgezog. Zubefinden
Eÿgenthumb ane Liegenden Güttern. (…) Wantzenawer banns
Item Ein abgebrandtes hoffstatt vnd garten mit d°selben begriffen vnd zugehördten, 2/4.zel Matten Groß im dorf Newmühl (…)
Ergentzung des Hrn Wittibers unveränderten Gutts, Vermög theilungs concept über weiland der Viel Ehren und Tugendreicheen Frawen Annæ Marbächin gebohrner Büttlingerin des Hn Wittibers frawen Mutter seel. Verlaßenschafft durch mich den auch dißorts requirirten Inventir schreibern in a° 1662. originalier geführt (…)
die Vätterliche Erbschafft betreffend. Inhalt deßen durch H. Notarium Reben den Notm. in A° 1654. angefangenen vnd a° 1655. continuirten aber erster in a° 1662. außgefertigten Theilbuchs
Ergentzung der Erben Unveränderten gutts. Vermög Inventarÿ über die Jenige Nahrung so die selig verstorbene fraw dem H. Wittiber für unverändert in den Ehestandt Zugebracht, durch weil. H. Johann Peter Gündeln den Notm. in A° 1641. vfgericht
Ergentzung der Erben Unveränderten gutts. Vermög theilbuchs über weiland hrn Bernhard Branden des Handelßmanns, des v.storbenen frawen erstern herrn seel. Verlaßenschafft, durch weiland H. Johann Peter Gündeln den Notm. in A° 1640 aufgericht
Abzug In hieuor geschriebenen Inventarium gehörig. Des Herrn Wittibers unverändt. gutt. Haußrath 27, Silber geschirr und Geschmeid 17, Pfenningzinß h.güter 349, Eigenthum ane Einer behaußung 300, Eigenthumb ane Liegenden Güttern 42, Schulden in des Erben Zugeltendt 75, Ergäntzung des H. Wittibers unveränderten gutts, tht. vber abzug 24 lb, 118, Summa summarum 953 lb – Sa. der Schuld 150. Verbleibt 803. lb
Der Erben unverändert Gutt, Haußrath 244, Silber geschirr und Geschmeids 15, Guldine Ring 27, Pfenningzinß hauptgüter 2006, Eÿgenthumb ane Häußern 2000, Eÿgenthumb ane lliegenden Güttern 4, Schuld in das Erbe Zugeltend 150, Ergäntzung (1675, vber abzug 240) 1431, Summa summarum 6779 lb – Schulden 952, Verbleibt 5427 lb
Theilbar Gutt, haußrath 167, Frucht 8, Wein und Vaß 582, Silber geschirr und Geschmeidt 115, Guldine Ring 55, Baarschafft 235, Wahren in den gewerb vnd handel 7242, Pfenningzinß h.gütter 807, Schulden 3754, Summa summarum 12 970 lb – Schulden 5498 lb, Nach solchem abzug 7472 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 14 429 lb
General Theÿlbuch über Fr. Salome Dieffenbecherin seel. Verlaßenschafft auffgerichtet 1663. (…) Paul Friderich und Johann Georgen, durch den Buchstabe D. im Looß Zugefallen.
Item Eine behaußung, mit 3. vnd.schiedlichen Stockhwerckhen od. Wohnungen, sambt ihrem hoff, Hoffstatt, Gärtlein vnd bronnen, mit allen anderen deren Zugehördten, Weithen, Rechten vndt Gerechtigkeiten, gelegen alhie in d. St. Str. ane der Uttengaßen &, wie solche in dem auffgerichteen Inventario fol. 91. f. 2.da vnd 92.f. 1.a mit mehrerm Specificirt, p. ganrz freÿ ledig undt eigen pro 1000. lb
Über diße behaußung besagt eine gantz Pacquet Zusammen gebunden Khauf: vndt andere darüber weißende brief, mit N. 88 et 79. notirt, im Inventario fol. 92. f. 1. Summariter Registrirt.
Behaußung ane Vdengaßen. Ist Verlehnt vnd thut d. Hn Vogt den hauß Zinß allein empfang.

Paul Frédéric Marbach se remarie en 1663 avec Susanne Dorothée Engel. Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports où ne figure pas la maison rue Sainte-Madeleine, attribuée aux enfants

Mariage, cathédrale (luth. f° 41, n° 45)
1663. Zum 2 mahl hr Paul Friderich Marbach E. E. großer Raths alhier Beisizer, Jfr Susanna Dorothea Weiland Gabriel Engels gewesenen Apoteckers u. Burgers alhie nachgelaßene ehel: Tochter, dienstags den 10.t 9.bris. Spiegel. (i 43)

1663 (7. Xbris), Me Winter (Jean Christophe, 62 not 12) n° 14
Inventarium vnd beschreibung alles des Jenigen, so die Viel ehren und tugendreiche Fr. Susanna Dorothea gebohrne Engelin, dem Ehrenuesten fürsichtig und weißen H. Paul Friderich Marbachen Handelßmann und E. E. großen Raths beÿsitzern ihrem geliebten Herrn für unverändert in den Ehestandt Zugebracht, welches d. vrsachen consignirt vnd vffgerichtet worden, Weÿlen in wohlehrengemelter Ehepersonen auffgerichtet Heuraths verschreibung vnd. and.en per expressum versehen, d. beedseits Zubringende, vnd in werend. Ehe ererbende Gütter, iedem theil vnd seinen Erben unverändert sein vnd heißen sollen – Act. vnd angefang. in ieweilig. beÿsein frauen Catharinæ Scheidin gebohrner Hutschlerin, d. frawen geliebt. Mutter, Montags den 7. Xbris 1663.
Inventarium vnd beschreibung aller und ied. Haab, Nahrung vnd Gütteren, liegend vnd vahrend, so d. Ehrenueste, fürsichtig und weiß Herr Paul Friderich Marbach, handelßmann vnd E. E. gr. R. beÿsitzer, d. Viel ehren und tugendreich. Frawen Susannæ Dorotheæ Marbächin, gebohrner Engelin, seiner geliebten hfren. für unverändt. in den Ehestandt Zugebracht, Welches d. vrsachen consignirt vnd außgezeichnet worden, Weilen in beed Ehegemächten aufgericht. Heuraths v.schrbung vnd. anderen p. Expressum v.seh. d. beed.seits Zubringende, vnd in werend. Ehe ererbende Gütter, iedem theil vnd seinen Erben unverändt. sein vnd heißen sollen – Act. vnd angefang. Montags den 7. Xbris 1663. außgefertigt den 11. Julÿ 1665.

Wahren im gewerb und handel.
Eÿgenthumb ane Häußer und garten. (H.)
(H.) Item hauß vnd hoffstatt sambt einem hind. häußlein vnd bronnen inn d. St. Str. vnd. d. großen Erbis lauben (…)
(H.) Item hauß, hoffstatt vnd höfflein, sambt einem garten vnd Zugehörden anderen nechst d. bruckh des Müntzhofs gelegener behaußung geg. dem Pflantzhof hinüber (…)
Eÿgenthumb ane Liegenden Güttern. Die dem Hrn für unverändert gehörige ligende Gütter betreffend, weÿlen solche in dem über weÿl. frn Salomeen Marchächin gebohrner Diefenbecherin seiner haußfrawen seel. V.laßenschafft durch Notm. Johann Christoph Wintern in aô 1663. auffgerichteten Inventario à fol. 29. biß ad fol. 36. cum Doc.tis vnd beschrieben Worden, hr man solche in dißes Inventarium Zu bringen ohnnöthig erachtet
Rubricen in vorstehend. Inventar gehörig. Des Hrn. unverändert gutt. Haußrath 479, Frucht vndt Meel 9, Wein vnd Vaß 679, Silber geschirr vndt geschmeidt 201. Guldine Ring 103. Baarschafft 70, Wahren im Gewerb vnd handel 8605, Pfenningzinß h.gütter 639, Eigenthum ane Häuß. v. gart. 1800. Schulden in der Nahrung Zugeltend 2852. Summa summarum 15 441 lb Schulden 7280 lb, Nach deren Abzug 8160 lb

Le teinturier Paul Frédéric Marbach meurt à Brême en laissant pour héritier son père qui devient ainsi propriétaire de la moitié de la maison rue Sainte-Madeleine. La succession s’élève à 2 577 livres.

1667 (4. Xbr), Me Winter (Jean Christophe, 62 not 15)
Inventarium und Beschreibung aller der Jeniger Haab, Nahrung vnd Gütteren, liegend. und vahrend. so weiland Paul Friderich Marbach dem Jüngern ferbern, des wohl ehrenvesten, fürsichtig v. weiß. herrn Paul Friderich Marbachs, Handelßmanns v. E. E. Gr. Raths beÿsitzers mit weÿland d. Viel ehren v. tugendreichen frawen Salomeen Marbächin, gebohrner Diefenbecherin seel. in erster Ehe erzeugten Sohns, eigenthümlich zuständig geweßen, vnd d.selbe von erstgedachter seiner lieben Mutter seel. weißt darüber durch mich endsbenanten Not. in aô 1663. auffgerichtetes special theil Register, ererbt, nach seinem ind. Statt Bremen den (-) aô (-) beschehenen seeligen ableiben Zeitlich. verlaßen. Welches vf erfordern vnd begehren, obwohl ehrengedachts H. Paul Friderich Marbachs, des H. Vatters vnd nunmehr (.Alß Viel die darund. begiffene als diefenbecheriche großmütterliche Fidei commiss Nahrung berühren thut.) kraft am hochlöbl. keißerl. Cammergericht alhier vnderl dato 22. Aug. 1667. pt° Testamenti ergangenen præiudicirl. vrtheln ab intestato Erben – in fernerem beÿsein des Ehrenvesten v. vorgeachten H. Friderich Gambßen Handelßmanns v. bgrs alhier des v.storbenen seel. geweßenen Curatoris, Dienstags den 4. Xbris 1667.

Inn deren in der Statt Straßburg ane Großen Erbißlauben gelegenern d. vätterlich. Wohn vnd gewerbß Behaußung, Allda die Mobilia verwahrlich behalten, befund. word. Alß Volgt.
Eÿgenthumb ane Einer Behaußung. Item der halbe theil ane Einer behaußung, mit 2. vnd.schiedlichen Stockhwerckh. od. Wohnung. sambt ihrem hoff, hoffstatt, Gärtlein, vnnd bronnen, mit allen anderen deren Zugehördten, Weithen, Rechten vndt Gerechtigkeiten, geleg. alhier in d. St. Str. ane d. Udengaß. Einseith etwan neben weiland Jr. Ernst Christoph Von Lützelburg seel. hind.laßene fraw Wittib. vndt Erben, and. seith weÿland H. Johann Jacob Kammen, E. E. Kl. Raths Procuratoris seel. hinderlaßenen Erben, hinden vf erstbesagtes haußes garten, vnd vornen vfs Allmend stoßendt, ist gantz freÿ ledig vndt eig. vndt angeschlag. pro 1000. lb. thut hiehero Zum halben theil 500. lb
Darüber besagt ein gantz. Pacquet Zusammen gebundene Khauf vndt and. darüber weißende brieff außw. mit altem N. 88 et 79. notirt.
Rubricen in wolgecourrieben Inventarium gehörig. Haußrath 118, Wein und lähre Vaß 108, Silber geschirr und Geschmeidt 30, Guldine Ring 19, Baarschafft 14, Pfenningzinß h.gütter hiehero Zur helfte 613, Pfenningzinß h.gütter so Paul Fried.ichen allein Zuständig waren 87, Eigenthumb ane Einer behaußung 500, Schulden 1086, Summa summarum 2577 lb – Conclusio finalis Inventarÿ 2764 lb

L’autre moitié de la maison appartient au marchand Jean Georges Marbach qui épouse en 1671 Marie Brodfisch

1671 (23.3.), Me Boeller (Jean Jacques, 3 Not 4) n° 204
Inventarium undt Beschreibung aller der Jenigen Haab, nahrung vndt güettere, So die viel ehren vndt tugendreiche Fraw Maria Marbachin gebohrne Brodfischin, zu dem Ehrenuesten und Hochachtbaren herrn Johann Geörg Marbachen, Handelßmann v. burgern alhier, ihrem geleibten Eheherrn inn den Ehestand zugebracht, welche der Vrsachen dieweilen inn ihren vffgerichteten Ehepactis expresse verabschiedet, daß eines jeeden inn die Ehe Zubringenes gueth unverändert verpleiben (…) – Actum v. beschehen in gegensein ihres geehrten Haußwürths obgedacht, Vff Donnerstag den 23.ten Martÿ 1671.

Summarischer Calculus Vber H. Martin Brodfischs seel. Verlaßenschafft mit vnd gerechnet gewohnlich. beßerung, Sa. haußraths 229 (114), Sa. Wahren 1314 (657), Sa. Frücht 40 (20), Sa. Weins v. lährer Vaß 85 (42), Sa. Silb. 56 (22), Sa. guld. Ring 22 (5), Sa. baarschafft 138, Sa. Capitalien 152, Sa. Anschlag häus. gadens v. lohmühl 750, Sa. beßer. eines Erblehen ackers 12, Sa. activorum 139n, Summa summarum 3948 lb, davon gehen ab der fraw Wittib vorauß und liebthat th. 15 lb, verbleiben 3933, daran gebürt d. docht. vnd eintzig. Erbin für den Vätterlich. Zweithen theil nemblich 2622 lb, davon gehet weiters ab so sie für d. vätterlich Morgengaab schuldig 100. lb th. 75. lb, Über deß. abzug restirt 2547 lb. Ane welcher summ der fr. Wittib vndt Mutter inhalt getroffenen Vergleichs 2/3.t Zeit lebens Zugenieß. thun nemblich 1698. b Vnd gebührt d. dochter V. Erbin die übrige tertz pro legitima 847. lb
derentweg. ist Sie Volgend mäß. Zalt v. außgewieß (…) 90 lb. Restirt 758. lb

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 19, n° 74)
1671. Dom. Septuag. et Sexag. 19. et 26. febru. Hr Joh. Georg Marbach handelßmann weÿl. H. Paul Friedrich Marbachs gewesenen handelsmanns v. E. E. gross. Raths Verwandt. ehelicher sohn, vndt Jfr. Maria H. Martin Brodfisch gerbers und lederbereiters eheliche tochter. Eingesegnet Donnerstags den 2. Martÿ Zu St. Thomæ (i 11)
Proclamation, cathédrale (luth. f° 137-v, n° IV) 1671. Zum 2.mahl Hr Johann Georg Marbach der handelßmann Burger alhier Weiland hr. Paul Friedrich Marbachs E E großen Raths gewesenen Beisitzers nachgelaß. ehel. Sohn, Jfr. Maria Hr Martin Brodfisch des Burgers und lederbereiters alhie ehel: T. Donnerstags den 2. Martii St. Thomen (i 140)

Susanne Dorothée Engel, veuve de Paul Frédéric Marbach, se remarie avec André Brackenhoffer le jeune. Elle apporte en mariage la moitié de la maison rue Sainte-Madeleine

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 149-v, n° 69)
1671. Dom. I Adventus. Zum 2 mahl hr Andreas Brackenhofer der Jüngere, des hoch Edlen Vesten Fürsicht. vnd hochweisen Hr. Andres Brackenhofers des ältern alten Ammeisters XIII.ers v. beÿ hiesiger Universitet Scholarchæ ehl. Sohn, Fr. Susanna Dorothea Weiland Hr Paul Friderich Marbachs E. E. großen Raths geweßenen Beisitzers und handelßm: nachgelaß: Wittib. Donnerstags den 14.ten 10.br. Münster (i 152)

Jean Georges Marbach vend sa moitié de maison 525 livres à son beau père André Brackenhoffer

1674 (26. 9.br), Chambre des Contrats, vol. 543 f° 680-v
Herr hannß Georg Marbach der Handelßmann
in gegensein Herrn Andreæ Brackenhoffers deß Jüngern, bekannt, daß Er, demselben beraits den 7. April. jüngsthien Verkaufft
die helffte Ihme Marbachen für ohnvertheilt gebührend, ahne hauß, hoff, hoffstatt und allen übrigen deren Gebäwen, begriffen, weithen, Zugehördten Rechten und Gerechtigkeit. alhier in der Uttengaßen gegen dem Closter Zu den Rewerin hin über, ahn dem Kabaischen Hoff, hinden uff Eliam Krämer den Schönferber stoßend gelegen, und die übrige helffte Fr. Susannæ Dorotheæ deß Käuffers eheliche haußfrawen eÿgenthümblich gehörig – umb Eÿlff Hundert und fünffzig Gulden

André Brackenhoffer se remarie avec Susanne Metzger : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration
Eheberedung – zwischen dem Edel, Wohl Ehren Vest undt Großachtbahrn Herrn Andrea Brackenhoffern gewesenem alten dreÿer des Pfenningthurns, jetzt aber Wohlverordnetem dreÿern des allhiesigen Umbgeldts, auch vornehmen burgern allhier alß dem herrn bräutigam an Einem, So dann der Viel Ehren und Tugendbegabten Jungfrauen Susanna Weÿland des Edlen Wohl Ehrenvest, fürsichtig und Weißen herrn Johann Georg Metzgers E. E. Großen Raths beÿ Löbl. Statt Straßburg gewesenen alten beÿsitzers nunmehr seel. erzeugten und hinderbliebenen Tochter, alß der Jungfrau hochzeiterin – Beschehen und verhandelt in der Königlichen freÿen Statt Straßburg Montags den 26. Februarÿ Anno 1685. – Stephan Cornelius Saltzmann, Notarius publ. Reg. et Acad. Arg.sis jur.

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 130, n° 12)
1685. Dom Invocavit. Zum 2 mahl hr Andreas Brackenhofer dreÿer des Vmbgeldts u. Burger alhie, Jfr. Susanna, Weiland hr Joh: Georg Metzgers E. E. großen Raths gewesenen alten Beisitzers nachgelaß. ehel. T. de 22.t Mart. Prediger Kirch (i 131)

André Brackenhoffer est élu au collège des Quinze en décembre 1693

1693, Protocole des Quinze (2 R 97)
(f° 274-v) Freÿtags den 18. Xbris. Introductio Herrn XV. Andreas Brackenhoffers
Herr Andreas Brackenhoffer, als New erwehlter XV.er Wurde durch die beede herrn XV.en Meistern jntroducirt, mitten jnn die Stub gestallt und Nach dem Herr Stett: Johann Jacob Wurmbßer als Vorsitzend. Stettmr. die gewohnliche erinnerung gethan, er den Untersten platz auff d. lincken Seithen ein Zu nehmen Angewießen, Warauff Herr Secret. Schrag den eingang d. XV.er Ordnung abgeleßen.

Il renonce à ses fonctions de Quinze en janvier 1699

1699, Protocole des Quinze (2 R 103)
(f° 2) Sambstags den 17. Januarÿ. H. XV. Andreas Brackenhoffer resignirt d. XV. Mr Ambt
Herr XV.r Andreas Brackenhoffer resignirt d. XV. Meister Ambt, bedancket sich vor die ihme dißfals erwißene Ehr, vnndt hat Jr. XV. Leopold Oßwald von Glaubitz der new erwöhlte XV. Meister possessio genommen.

André Brackenhoffer meurt en octobre 1702 en délaissant deux fils issus de son premier mariage avec Susanne Dorothée Engel et deux enfants du deuxième mariage avec la veuve. Les experts estiment 1 400 livres la maison rue Sainte-Madeleine. La masse propre à la veuve est de 755 livres. L’actif des héritiers et de la communauté s’élève à 6 212 livres, le passif à 11 060 livres.

1702 (22. 9.bris), Me Pantrion (Jacques Christophe, 40 Not 11)
Inventarium und beschreibung aller Haab und Nahrung, so weÿland der Wohl Edel, vest, fromb, fürsichtig vnd wohlweiße Herr Andreas Brackenhoffer, geweßener Wohlverdienter Assessor des hochlöbl. Collegÿ der herren XV.en allhier zu Straßburg nunmehr seel. nach seinem Donnerstags den 14.ten Octobris Jüngsthin aus dießem zeitlichen leben genommenen tödlichen ableiben Verlaßen, (…) durch die Wohl Edle, viel Ehren: vnd tugendreiche Fraw Susannam Brackenhofferin gebohrne Metzgerin, die hinderlaßene Fraw Wittib mit beÿstand des Wohl Ehren veste Vndt Großachtbahren Herrn Johann Georg Crackaws Handelßmanns vnd burgers alhier, ihres geschwornen Herrn Curatoris – act. Straßburg den 22.ten 9.bris 1702.
Der abgeleibte Herr XV. seel: hat ab intestato Zu Erben verlaßen. 1. den Wohl Ehrenvesten Großachtbahren und Kunsterfahren herrn Philipp Jacob Brackenhoffern, vornehmen Apoteckern vnd burgern alhie vor sich selbsten. 2. herrn Franciscum Brackenhoffern, noch ledigen handelsbedienten der Zeit Zu Metz in Condition begriffen, in deßen nahmen weilen er beÿ dem anfang gegenwärtiger Inventation abwesend, der Edel Veste vnd großachtbare herr Paulus Flach, wohlmeritirter Oberschreiber des Mehrern Hospitals alhie, alß deßelben Geschworner Vogt dießer Inventation biß er Volgends auch selbsten in Persohn sich eingestellt, beÿgewohnt Vor Gemelte beede des Abgeleibten herrn seel. mit auch weÿl. der Edlen, Viel Ehren: vnd tugendreichen Frauen Susanna Dorothea Brackenhofferin, Gebohrnen Engelin längst seel. in erster Ehe ehelich erzeügte Herren Söhn,
3. Herrn Johannem Brackenhoffern, Philosophiæ studiosum vndt dann 4. Jungfr. Susannam Brackenhofferin, dieße beede des in Gott ruhenden herrn XV. seel. mit eingangs erwehnter seiner hinterbliebenen fraw Wittwen ehelich erzeugter Sohn und dochter, deren Geschworner Vogt der Wohl Edel, Vestn vndt Wohlgelehrte auch Großachtbare Herr Elias Brackenhoffer, Jurium Candidatus, vnd burger alhier, so nomine deßen Curand. dießer Inventur gegenwärtig war
Bericht, wegen hernach geschriebener übrigen verlaßenschafft. Selbigen Sowohl der Erben unverändert als theilbahre Nahrung ist, auß vrsachen mann gleich Anfangs dießer Inventur gesehen, das selbige beÿ weitem nicht sufficient der beeden herrn Söhne erster Ehe restirendes respectivé Mütterliches vnd groß Mütterliches Guth wie hernacher mit mehrerm erhällen würdt, weilen die vorhandene Passiva vnd beederseit Ergäntzungen Zu bestreiten, Zu abschneidung aller ohnnöthigen Weitläuffigkeiten vnder einer Massa inventirt vnd beschrieben, mithin der Erben Ergäntzung alß ein vergebliches Werckh ohnersucht gelaßen, Sie ohne deme solche vff sich selbsten Zu leiden obligirt, weilen die fraw Wittib von dem theilbahren abstrahirt, vnd darauff renuncirt, dahero dießes Wenige Zu einem Kurtzen vorbericht hiebeÿ errinnert word.

In einer alhie Zu Straßburg In der Vttengaßen gelegener vnd in dieße Verlaßenschafft gehörige behaußung ist befund. Word. Wie volgt.
Ane Hültzen: vnd Schreinerwerck, Auff dem frucht Kasten, In der vordern obern Stuben, In der obern Stuben Cammer, In dieser Kuchen, In der Cammer A, In der herren seel. Stüblein, Vor diesen gemachen auff dem gang, In der wohn stuben, In dieser Stub Cammer, In der Cammer B, In der Kuchen, Im Haußöhren, Auff dem Gang, In dem Saal, In dem Nebens Hauß, der großen Cammer, In d. Schwartz th. Cammer, In die nebens Cammer, In der Herrn Præceptoris Stub, Im Keller, Im Garten
(f° 27) Ergäntzung der Wittib unverändert Guths, Lauth eines, über der Fraw wittib In den Ehestand Zugebrachte Nahrung durch herrn Johann Friderich Redwitzen den Notarium in A° 1685. auffgerichteten Inventarÿ
(f° 44-v) Eigenthumb ane häüßern (E.) Item hauß in der Ruprechtsau in der Ober Aw ohnfern der Kirch gelegen (…)
(T.) Item Scheür, Stallung in der Ruprechtsau in der Ober Aw (…)
(f° 49) Beÿ solcher fatalen beschaffenheit vnd bewandnuß nun, da es allerdings Gescheinen, es dörffe diße verlaßenschafft Zu einem offenbahren Credit geschäfft außschlagen, In deme die beede herrn Söhne erster Ehe Vor allen andern Creditoren wegen ihres gebührenden resp. Groß: vnd Mütterichen Guths privilegirt Zusein, sich versichert, die fraw Wittib gleichfalls mit forderung ihrer Morgengaabe vnd Ergäntzung persistirt, auch der Meiste theil der herren Creditoren ein erlangtes vnd pfands Recht vff dem Guth in der Ruprechtsaw Zu haben vermeint (…)
Solchen nach thut der Fraw Wittib unveränderte Nahrung wie hievornen fol: (-) Zusehen 989 lb, davon gehet ab, Morgengaab 130, Ergäntzung 268, Nach solchem abzug 590 lb, Hierzu ist Zurechnen das Jenige Pfenningthurns Capital so die herren Stieffsöhne Ihro ane statt eines wÿdembs, Nach inhalt vorher getroffenen Vergleichs, ad dies vitæ Zugenießen überlaßen, thut 165. lb, Thut demnach der Fraw Wittib gantze substantz 755 lb
Der Erben unverändert und respectivé theilbahr Guth macht hieoben 6377 lb, davon gehet ab das Pfenningthurn Capital 165, Detrahendo Verbleibt 6212. lb – Hiengegen thun die Schulden auß dem Erben Zubezahlend 11 060 lb – Davon wären dem Vergleich gemäß abzuziehen, Erstlich der beeden ältisten Hh Söhne Mütterliches Guth 4896, Item der fraw Wittib forderung wegen ihrer Ergäntzung und Morgengaab 398, Sa. der Passiv Schulden Zu defalciren 5295 lb – Nach solchem abgang Seind dannoch an Passiv Schulden aus obiger Verlaßenschafft zu bezahlen 5764 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 4871 lb
(f° 52) Eigenthumb ane einer behausung (E.) Item eine behaußung mit 2. Vnderschiedlichen Stockwercken oder wohnungen sambt 1. hoff, hoffstatt, Gärtlein vnd bronnen, auch allen Andern dero Gebäuwen, Recht, Zugehörd. vnd Gerechtigkeiten geleg. alhier Zu Straßburg in der so genandten Uttengaßen, einseit neben dem Cabaischen hoff, anderseit neben Monsr. Morry dem Wachsliechter macher, hinden auff hanß Philipp Kohlen den Tabackmacher stoßend, so freÿ ledig vnd eig. vndt durch der Statt Straßburg Geschworne Werckmeistere allhier, vermög überschickten Schatz Zeduls æstimirt p. 1400. lb.
Über hievorgemelte behaußung ist Vorhanden ein Pacquet alter Perg: Kauff: vnd abgelößter Zinßbrieff, ein 14. ß bestehend, so alle mit alten Nis 88 et 79. notirt vnd dabeÿ gelaßen worden. Ferner ein teutscher Perg. Kauffbrieff über die helffte Ane hievorgeschriebene behaußung, so der herr XV.er seel. von H. Johann Georg Marbach dem handelßmann sel. erhanndelt, besagend, mit der Cancelleÿ Contractstuben Anhang. Insigel Verwahrt, datirt den 26.ten 9.bris. 1674.
(f° 56) Ordo Rubricarum hujus Inventarÿ. Der Wittib unverändert Nahrung, Sa. haußraths 41, Sa. Silbers 40, Sa. guldenen ring 215, Sa. der baarschafft 6, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 187, Sa. Gült von eÿgenen Güetern 18, Sa. der Schulden 210., Sa. der Ergäntzung 268, Summa summarum 989 lb
Der Erben vnd respectivé theilbar Guth, Sa. haußraths 545, Sa. der Bibliothec 15, Sa. Schiff und geschirr 14, Sa. Viehes 76, Sa. hewes und Strohes 12, Sa. blumen auf dem veldt 38, Sa. früchten auff dem Kasten 141, Sa. Silbers vnd Geschmeids 377, Sa. Wein vnd vaß 40, Sa. guldenen Ring vnd geschmeids 89, Sa. der baarschafft 208, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 2234, Sa. Eigenthumbs Ane häußern 1675, Sa. Eigenthumbs ane liegende güthern 797, Sa. der gülten 25, Sa. Schulden 86, Summa summarum 6377 lb
Eheberedung (…) Statt Straßburg Montags den 26. Februarÿ Anno 1685. – Stephan Cornelius Saltzmann, Notarius publ. Reg. et Acad. Arg.sis jur.
– Abschatzung den 29.ten Novembr. 1702. Weiland des Ehrenhafften hochge Ehrten und Wohl Weisen H. XV.r herrn Andreas Brackenhoffers seel: hinter laßener. Wittib und Erben ist eine behausung alhie in der Statt Straßburg in der Utten gaßen, einseits Neben dem Kauischen hoff, anderseits Neben der Fr. Wittib und Erben selbsten, hinten auff herrn hannß Philipß Kohl Tubackmacher Stoßend, Welche behausung hoff, Nebens gebäu, garten und bronnen sambt aller gerechtigkeit wie solches durch der Statt Straßburg Geschwornen Werckleuth sich befunden in der besichtigung und dem jetzigen Preiß nach angeschlagen wirdt Vor und Vmb Zweÿ tausendt und dreÿ Hundert Gulden
Bezeichnüß durch der Statt Straßburg geschworene Werckhleuth, [unterzeichnet] Joseph Lauttenschlager, Werck Maister deß Münsters, Jacob Staudacher werckh Meister des Maurhofs, Johann Jacob Osterrieth Werck Meister deß Zimmer Hoffs.

Les héritiers Brackenhoffer vendent 1 550 livres la maison au marchand Martin Jacques Euth

1704 (8.2.), Chambre des Contrats, vol. 577 f° 71-v
(1550) Hr. Paul Flach oberschreiber im Spithal alß Curator Hn. Frantz Brackenhoffers ledigen Handelsmanns, u. Hr. Philipp Jacob Brackenhoffer apothecker für sich
in gegensein Hn. Martin Jacob Euth Handelsmanns
die Brackenhofferische behaußung bestehend in vorder u. nebens Hauß, Hoff, Hoffstatt u. Gärthlein daran, mit allen deren begriffen, weithen, Zugehörden, rechten und gerechtigkeit allhier in der Utten gaßen, einseit neben dem Cabauischen Hoff anderseit neben Joh: Philipp Kohlen tabackbereither hinten auf den Kuppelhoff stoßend gelegen – um 1550 pfund

Martin Jacques Euth est autorisé à régler la moitié des droits de mutation en capitaux placés à la Tour aux deniers

1704, Protocole des Quinze (2 R 108)
(f° 216-v) Sambstags den 9.ten Aug. 1704. K. nôe. H. Martin Jacob Eÿdten des handelßmanns prod. Pfund Zollschein à 25. lb 16. ß 8 d unterth. bittendt, Ihme die helffte davon von seinen Pfth. Capitalien geb. Zu decourtiren. Erk. Willfahrt.

Fils du recteur adjoint de l’université de Darmstadt, le marchand Martin Jacques Euth épouse en 1691 Anne Salomé Brantz, fille de chirurgien
Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 28-b) 1691. Auff heütigen Mitwoch d. 21. Febr. umb 10. uhren seind nach Zweÿmahliger proclamation auß Erlaubnus deß Regierend. Herrn Ammeisters Wegen eingefallenen Todesfalls des Hrn Schweher Vatters p. m. auff der Zunfft Stub Zum Freÿburger in Chritstlicher Personen Gegenwart durch Endts unterschriebenen copulirt Worden, Hr Martin Jacob Euth, der ledige Handelßmann Wld Hrn M. Adami Euthen gewesenen Conrectoris Zu Darmstatt Vndt Fr. Elisabethæ Catharinæ Euthin geborner Ebelin p. m. nachgelaßener ehel. Sohn, Vndt Jgfr. Anna Salome Wld. Hrn Emanuel Brantz E. E. Gr. Raths Alter Beÿsitzers vornehmen Barbierers Vndt Wundartzts auch Burgers allhier Vndt Wld. Fr. Susannæ gebohrner Rheinthalerin nachgelaßene eheliche Tochter. [unterzeichnet] Martin Jacob Euht alß hochzeiter, A,,a Salome Brantzin als hoch Zeiderin (i 29)

Martin Jacques Euth devient bourgeois quelques jours plus tard en s’inscrivant à la tribu du Miroir
1691, 4° Livre de bourgeoisie p. 586
H: Martin Jacob Eÿd, den Handelsmann Von Darmstatt gebürtig, Weÿl. H. Adam Eÿden gewesten Con Rectoris daselbst hinterlaßener Sohn, empfangt das burgerrecht Von Anna Salome Brantzin seiner jetzmahlig. haußfr. p. 2. gold fl. 16. ß so Er bereits beÿ der Cantzleÿ erlegt, War Zuvor ledigen standes, und will Zu E. E. Zunfft Zum Spiegel dienen. Jur: d. 7. Martÿ 1691.

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports
1691 (7.5.), Me Kitsch (Jean, 1 AH 6176) n° 318
Inventarium undt Beschreibung aller d. Jenigen Haab undt Nahrung, so der Ehrenvest und vorgeachte Herr Martin Jacob Euth, handelsmann undt die Viel Ehren: und tugendtreiche fraw Anna Salome Brantzin, beede Eheleuth burgere alhier Zu Straßburg einand. als ein ohnverändert guth in die Ehe gebracht, welches umb der ursach, weilen in d. Zwisch. Ihnen beede Eheleuth. mit einand. auffgerichtet. Eheberedung außtrucklichen versehen, daß eines Jed. inn die Ehe Zugebracht Vermög., beneb.dem waß Künfftiger Zeit auf einß od. des and.n linien od. and.stwoh möchte ererbt werd. einen Jed. undt seinen erben ein freÿ, eÿg, ohnverändt. guth seÿn undt bleib. – welches beschehen inn Straßburg in beÿsein des Ehrenvesten Vorgeacht. Herrn Johann Friderich Schäffers d. frawen annoch ohnentledigt. Vogts, Montags dn 7. Maÿ Anno 1791.

Norma hujus inventarii. Sa. haußraths dem herrn gehörig 73, Sa. wahren 54, Sa. frucht undt meel 17, Sa. wein und lehren vaß 6, Sa. Silbers 12, Sa. Goldts u. guld. Ring 25, Sa. d. baarschafft 60, Sa. Schuld. 369, Summa summarum 619 lb
Auff solches Volgt d. frawen in die Ehe gebracht Vermögen, Sa. haußraths 315, Sa. d. frücht. 84, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 74, Sa. Guldener Ring 78, Sa. baarschafft 412, Summa summarum 964 lb – dazu Kompt ferners wie folgt, so die Ehefrau ane Capitalien, häußern, Schuldten undt Gültgüthern ererbt, Von Herrn Rathherrn Brantzen, Ihrem Vatter seelig, Crafft theil Registers über deßelb. Verlaßenschafft (…) Summa 536. lb

Martin Jacques Euth porte en 1705 devant les Quinze le préjudice qu’il a subi après avoir pris à ferme le droit à prélever sur le passage du pont sur le Rhin (Rheinbrucks ferme) avec feu son frère Jean Evrard Euth en 1701 et en 1702.

Martin Jacques Euth et Anne Salomé Brantz hypothèquent leur maison composée de deux bâtiments de part et d’autre du passage d’entrée au profit de François Reisseissen, greffier à la Chambre des Contrats, pour régler le prix du nouveau bâtiment qu’ils font construire

1717 (24.9.), Chambre des Contrats, vol. 572 (Protocoles) f° 23-v
Martin Jacob Eüth Handelßmann Und Fr. Anna Salome geb. Brantzin beÿständlich H. Emanuel Brantz Chirurgi Und Friderich Brantz Zinngießers Ihrer leiblichen gebrüdere
in gegensein herrn Francisci Reißeißens U. J. Ddj et C. Contractuum Actuarÿ – schuldig seÿen 500 pfund zu erbauung hiernach bemelten nebens Haußes
unterpfand, zweÿ haüßer neben einander dar zwischen eine ein: und ausfahrt wie auch übrigen Gebäuen begriffen rechten zugehörden Und gerechtigkeiten allhier in der Uttengaß gegen dem Closter zu den Reüerinnen über, darvon das große hauß neben dem Cabaischen Hoff das kleine od. Nebens hauß aber welches wie obgedacht neü erbaut word. neben einem Gäßlein so Philipp Kohlen gehörig liegt hind. auff ged. Kohlen stoßend

Martin Jacques Euth et Anne Salomé Brantz hypothèquent leur maison au profit du préteur royal Jean Baptiste de Klinglin

1718 (23. Xbris), Chambre des Contrats, vol. 591 f° 624
Martin Jacob Euth handelsmann und Anna Salome geb. Brantzin beÿständlich H. Emanuel Brantz Chirurgi und Joh: Friedrich Brantz zinngießers ihrer brüder
in gegensein S.T. herren Johann Baptist von Klinglin königlichen Raths und Prætoris Regii – schuldig seÿen 1000 pfund
unterpfand, zweÿ häußer neben einander darzwischen eine ein in auß fahrt wie auch hoff sambt dem garten mit allen übrigen gebäuen, begriffen, zugehörden und Gerechtigkeiten in der Uttengass gegen dem Closter zu denen Reuerinnen über, darvon das große hauß neben dem Cabaischen hoff d. kleinere, d. nebens hauß aber welches neu erbaut worden, neben seinem gäßlein so Philipp Kohlen gehörig liegt hinten auf gedachten Kohlen

La tribu du Miroir renvoie Martin Jacques Euth aux Quinze pour obtenir le droit de vendre ses marchandises au détail dans une boutique. Martin Jacques Euth souffrant se fait représenter par son fils qui déclare que son père a appris le métier de marchand à Francfort mais que les faits sont trop anciens pour pouvoir produire des certificats. Le représentant du Miroir déclare qu’il est notoire que Martin Jacques Euth qui exerce le commerce en gros depuis de longues années a appris le métier et qu’il ne s’oppose en rien à la permission que pourront lui accorder les Quinze. La permission est accordée.
1719, Protocole des Quinze (2 R 123)
Martin Jacob Eÿd pt° Öffnung des Ladens
(p. 148) Sambstag d. 6. May 1719. Fuchß nomine Martin Jacob Eÿden des Specirers Ca. E. E. Zunfft Zu Spiegel Zunffmeister. Es ist Principal wegen begehrter Erlaubnus seinen Laden auffzuthun, und seine wahren Zu Verkauffen an Mghh. Verwießen worden, bitt also Vnderthg. Ihme um solcher Erlaubnuß gnädig Zu willfahren. Moss. Cit. bitt Deputationem. Gug bitt similiter. Erkandt, Obere Kauff hauß herren.

(p. 162) Sambstag d. 13. May 1719. Martin Jacob Eÿd Ca. E. E. Zunfft Zu Spiegel pt° Specereÿ Ladens
Obere Kauff hauß herren laßen per me referiren, daß Martin Jacob Eÿd der burger und Specirer allhier contra E. E. Zunfft Zu Spiegel per recessum berichtet, daß er wegen beÿ E. E. gericht gedachter Zunfft begehrter Erlaubnuß seinen Laden auffzuthun und seine waahren en detail Zu verkauffen, an Mgh. Verwießen word. mit Vnderthg. bitt Ihme mit solcher gnadt Zu willfahren. Auff geschehene Remission seÿe der Impl. unpäßlichkeit halbe, nicht selbst, sondern deßen Sohn erschienen, Welcher die gethane bitt Wiederhohlte, mit dem beÿsatz daß sein Vatter die handlung Zu Franckhforth gelernet, auch beÿ underschiedlichen herrn der handtlung Servirt, wegen länge der Zeit aber seÿen Ihme nicht möglich Weder Lehrbrieff noch attestata an hand zu schaffen, H. Gruber alß Zunfftmeister habe gemelt, daß es notorisch daß der Implorant beÿ der handtlung hergekommen, auch schon Viele Jahr en gros handle, weiße alßo Von seithen E. E. Zunfft man demselben nichts im weg zu legen, und wolten sie die willfaht Zu Mghh. gestellet haben.
Vermeinten also die Hh. Depp. deß denselben in seinem begehren könte wilfahrt werd. Erk. Willfahrt.

Martin Jacques Euth représenté par son fils Emanuel demande à cotiser chez les Tonneliers pour pouvoir vendre du vinaigre
1719, Protocole des Tonneliers (XI 393)
(f° 408) Dienstags den 31. Jan: A: 1719 – H. Martin Jacob Eüth der Handelßmann petet durch seinen Sohn H. Emanuel Eüth das Zunfftrecht alß Zu diener mit geldt wegen deß Eßig Schancks auff beschehen Willfahrt Zahlt Zur gebühr 2. ln 10 ß 6 d und pro Zunfftschreiber und büttel 2 ß 6 d

Martin Jacques Euth meurt en 1719 en délaissant sept enfants. Les experts estiment la maison 2 450 livres. La masse propre à la veuve s’élève à 2 406 livres, celle des héritiers à 489 livres. L’actif de la communauté s’élève à 1 357 livres, le passif à 2 863 livres.

1721 (3. 7.br), Me Oesinger (Jean Adam, 39 Not 29) n° 764
Inventarium und Beschreibung aller der Jenigen Haab, Nahrung und Güthere, Liegender und fahrender, Keinerleÿ davon außgenommen, so Weÿl. der Ehren Veste und großachtbahre herr Martin Jacob Euth, geweßener Handelßmann und burger allhier Zu Straßburg nach seinem den 6.ten Junÿ deß abgewichenen 1719.ten Jahrs aus dießer mühesammen und Jammer Vollen Welt genommenen seel. hintritt Zeitlichen verlaßen (…) durch die Viel Ehren und Wohl tugendbegabte Fraw Annam Salomeam gebohrner Brantzin, die dißorths nachgebliebene Wittib, beÿständlich deß wohl Ehren Vesten, Wohlvorgeacht, und Kunsterfahrenen Herrn Emanuel Brantzen berühmten Chirurgi und barbierers auch eines löbl. Policeÿ Gerichts allhier in Straßburg wohlverdienten alten beÿsitzers, Ihres geschwornen Curatoris – Actum in der Königlichen Stadt Straßburg Mittwochs den 3.t Septembris Anno 1721.
Der Verstorbene Herr seel. hat ab intestato Zu Erben Verlaßen wie volgt. 1. die Viel Ehren und Tugendreiche Fraw Annam Salomeem gebohrne Euthin, deß Ehrenvesten und Wohlachtbahren Herrn Christoph Christiani, burgers und Handelßmanns allhier Eheliebste, welche mit assistentz deßelben beÿ dem Geschäfft erschienen, 2.do. 3.tio H. Emanuel und H. Martin Jacob die Euthen, beede Leedige Handelß Leuthe welche beede majorennes und dem Geschäfft persönlich beÿwohnten, 4.to, 5.to, 6.to et 7.timo die Ehren und tugendbegabte Jgfr. Susannam Elisabetham, ferner H. Johann Wilhelm ledigen Silberarbeitern, Weither Mariam Magdalenam und Johannnem, die Euthen, deren geschworner Vogt ist der Wohl Ehrenveste Weise und Großachtbahr Herr Simon Gnoll handelßmann und E. E. Kleinen Raths allhier alter wohlverdienter beÿsitzere Welcher sich deß Geschäffts in Persohn unterzogen, Alle Sieben deß Verstorbenen, seel. mit wolerwehnter seiner hinterbliebenen Wittib ehelich erzeugten und nachgelaßene Kinder, Zugleichen portionen und Stammtheilen Erben.

In einer allhier in der Königlichen Stadt Straßburg ane der Uten Gaßen gelegenen in dieße Verlaßenschafft gehörigen und hernach beschriebenen behaußung befunden Worden Wie Volgt.
Ane Höltzen und Schreinerwerck. In der Kammer A, In der Wohnstub, In der Stub Kammer, In der Kammer B, Im Mittleren Hauß öhren, In der Kuchen, Im unternHaußöhren, Im Laaden
Eigenthumb ane einer Behaußung (T.) Eine Vordere und Nebens behaußung sampt hoffstätten, bronnen und einem Gärtlein auch allen anderen deroselben begriffen, Weithen, rechten, Zugehördten und Gerechtigkeiten, gelegen allhier in der Königlichen Statt Straßburg ahne der Uttengaßen, einseit dem Von alters her so genannten Cappaischen Hoff, anderseit neben H. Joh: Philipp Kohlen dem ältern tabackbereÿtern und burgern allhier, hinten auch Zum theil auff denselben, theils aber auf den Kuppelhoff stoßend, so über hernach unten denen passivis sich befindlichen 1500. lb. in dreÿen unterschiedlichen posten bestehend, gegen jeder männiglichen freÿ Ledig und eigen, und ohnabgezogen obiger beschwehrten durch der Statt Straßburg geschwohrener Werckmeistern nach Anzeig ihrer Zu dem Concept gelüfferten Schrifftlichen Abschatzung sub dato den 26.ten Augusti Anno 1721. umb 2450. lb. Wann nun Vorherige beschwehrten davon abgezogen Werden, so verbleibet ahne der æstimation noch in außwurff Zubringen 950. lb.
Über so bemelde behaußung ist Vorhanden ein teutscher pergamentener Kauffbrieff in allhießiger Cantzleÿ Contractstub gefertiget und mit deroselben anhangenden Kleinen Secret Insigel Verwahret, in sich begreiffent, Welcher gestallten der Verstorbene Herr seelig solche Von denen Brackenhofferischen beeden Heren Söhnen Käufflichen ahne sich gebracht, datirt den 8.ten Februarÿ Anno 1704.
– Abschatzung d. 26. Aug. Ano: 1721: Weÿlandt deß Ehrenhafften Vnd bescheÿdenen. H. Martin Jacob Eÿdt handels Man Seel: hinter Lassenen, Fraun Wittib, Vnd Erben, ist Eine behaußung Alhier in der Statt Straßburg in der Rudten gaßen gelegen, Ein Seÿth Neben, dem Collen hoff, Ander seÿth, Neben Matam: Diren Mansch, hinden. Auff Vor gedachten Collen hoff, Stoßend, Welche behaussung, hoffstatt, Stuben, Kammern, Kuchen, hauß Ehren, Ein Ann Gehenckhder gang, Gebälckhder Keller, Nebens Ein Neÿ gebeÿ, Mit Stuben, Kammeren, Küchen, hauß Ehren, Ein Spetzerÿ Ladten, Condor, hauß Ehren, Zweÿ gebälcktden Kellern in dem Hauß Ehren Midt düllen vnder schlagen Ein Alder pfert stall, bauch Küchen, Hoff vnd brunnen da beÿ Ein trenckstein, Sampt aller Ihner gerechtigkeit wie solches durch der Statt Straßburg geschwornen Werckh Leüthen inn der besichtigung befunden, Vnd dem Jetzigen preiß Nach An geschlagen Wirt Vor undt umb Vier Tausendt Neÿn Hundert Gulden. Bezeichnüß durch der Statt Straßburg Geschwohren Werckh Leüthen [unterzeichnet] Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister deß Zimmerhoffs
Ergäntzung der Fraw Wittib abgenagenen unveränderten Vermögens. Vermög Inventarÿ über deß Verstorbenen Herrn seel. und der hinterbliebeneen Fr. Wittib einander in den Ehestand Zugebrachte Nahrungen so durch herrn Johann Kitschen Notarium publicum in Anno 1691. auffgerichtet worden
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Der Fraw Wittib Unverändertes Vermögen, Sa. Haußraths 61, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 2, Sa. Goldener Ring 2, Sa. Gülten von liegenden güthern 10, Sa. Schuld 125, Sa. Ergäntzung (2362, Abgang 157, remanet) 2205, Summa summarum 2406 lb
Der Erben unveränderte Verheurathet Vätterliche Verlaßenschafft, Sa. haußraths 2, Sa. Ergäntzung 611, Summa summarum 614 lb – Schuld 125, Nach solchem abzug 489 lb
Das gemein verändert und theilbar Guth, Sa. haußraths 58, Sa. Wahren auch Schiff und geschirr Zu der Specereÿ handlung 196, Sa. Wein und Lähren Faßen 28, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 10, Sa. Guldenen rings 2, Sa. Eigenthums ane einer behaußung 950, Sa. Schulden 111, Summa summarum 1357 lb – Schulden 2863 lb, die theilbare passiva übertreffen die theilbare Activ Nahrung umb 1506. lb
Verstallungs Summa 1389. lb

Emmanuel Euth et sa mère louent une partie de leur maison au greffier bailliager Ignace Sigismond Falck

1722 (6.11.), Chambre des Contrats, vol. 596 f° 644-v
Emanuel Eÿth lediger handelsmann für sich und nahmens Fraun Anna Salome geb. Brantzin weÿl. H.n Martin Jacob Eÿthen gewesten handelsmanns wittib seiner Mutter
in gegensein H. Ignatius Sigismundus Falck Ritterschafftl. Ambtschreibers
entlehnt, in einer In der in der Utten gaß allhier einseit neben denen dem Cabaischen hoff anderseit neben Chapuy dem Liechtermachen gelegenen behausung auff dem zweÿten Stockwerck Eine Stub, Stubkammer, Kuchen, haußöhren und zweÿ andere Kammern und eine eben daselbst befindliche Bühn, wie nicht weniger einen theil ahne einem getröhmten zu unterschlagen vorhabenden Keller, um halbjährigen auffkündigung – um einen jährlichen Zinß nemlich 20 pfund

Les héritiers Euth vendent la maison située au nord (la nouvelle maison) 1 500 livres au brigadier des armées du Roi Gilbert Duplessières de Certemont. L’acheteur prévoit plusieurs conventions, l’acquéreur et ses gens auront notamment l‘usufruit viager de se servir des latrines des vendeurs

1723 (9.8.), Chambre des Contrats, vol. 597 f° 424
weÿl. H. Martin Jacob Eüthen gewesten handelsmann nachgelaßene wittib Fr. Anna Salome geb. Brantzin beÿständlich ihres bruders und geschwornen Curatoris H: Emanuel Brantzen Chirurgi, Ferner erstgedachten H. Euthen seel. mit deßen wittib erzielte Kinder nahmens Fr. Anna Salome geb. Euthin, Hn. Christoph Christiani des handelsmanns Ehefrau, Mehr H. Emanuel Euth, lediger handelsmann so majorennis und ohnbevögtigt, Weither H. Martin Jacob Euth der ledige handelsmann so gleichfalls majorennis und ohnbevögtigt, So dann H. Simon Knoll der handelsmann als vogt Johann Willhelm Euth des ledigen goldarbeiters Jfr. Susanna Elisabetha, Jfr. Maria Magdalena und Johannes der Euthen
in gegensein H. Gilbert Duplessières de Certemont Brigadier des Armées du Roy Lieutenant Colonel Commandant d’un Bataillon du régiment royal artillerie et Lieutenant d’Artillerie, unter den 31. julÿ jüngst obrigkeitlich confirmirten versteigerung
Eine Behausung hoff gartten und hoffstatt sambt der großen einfarth in einem bronnen auch allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, Rechten und gerechtigkeiten in der Utten: gaß, einseit neben denen Verkäufern selbst zum theil, theils neben dem Cabaischen hoff, anderseit neben einem Johann Philipp Kohlen dem tabackbereither gehörigenen Gäßlein und hauß hinten auff eben denselben – um 1500 pfund ausmachende capitalien berhafftet, geschehen um 1500 pfund
wobeÿ ferner verabschiedet worden, daß die in dem mitverkauften hoff bereits auff des H. Käuffers cösten mit latten verfertigte separation in den stand wie sich selbige dermahlen befindet allen zeithen bleiben und auff des jeweiligen besitzers der verkauften behausung unkösten erhalten, auch der innerhalb gedachter separation befindliche platz und kleine hoff denen verkäufern eigenthümlich gelaßen werde und zu ihrer behausung gehören solle, 2. verspricht der H. Käuffer für sich und seine Nachkommende der Verkäufern sich vorbehaltenes höfflein keines wegs zu verbauen, zu verstellen, weder selbiges noch auch der verkäufern behausung durch einig gebäu oder in anderer weg auff keine weiß zu verfinstern, 3. sollen die verkäufere zu allen zeiten berechtiget seÿn, sich des in des H. Käuffers eigenthum stehenden bronnens zu bedienen, zu dem end durch die in besagte separation des hoffs gemachte thür zu bedüttenen bronnen zu gehen, wie auch sich besagter thür und der großen einfarth umb ihrer profeÿ dadurch aus führen zu laßen so offt es die noth erfordert, zu bedienen, 4. verbindet sich der H. Käuffer die in dem gebel und maur der Verkäufern noch habenden haußes vorhandene fenster in dem stand wie sich selbige dermahlen befinden zu laßen, nicht zu verbauen, zu verfinstern oder zu begehren, das selbige vergrembßt oder auch vergittert werden, 5. ist verglichen daß sowohl der von der verkäufern hauß fallende tachtrauff als auch dero waßerstein: näch wie nicht weniger das waßer aus dero kleinen separirten höfflein, durch und in des H. Käuffers hoff fallen und lauffen, und den auslauff durch die große einfarth auff das allmend haben sollen, Endlichen vergönnen die verkäufere dem H. Käuffer und deßen Domestiques, so lang er proprietarius der erkaufften behausung sein wird, aber nicht länger sich der in ihrem vorbehaltenen hauß befindlichen profeÿ zu bedienen und zu dem end durch oberwehnte in der separation gemachte thür zu gehen, doch daß die Verkäufere die profeÿ auff ihre cösten, der H. käuffer aber den bronnen auff seine cöten saübern zu laßen und zu erhalten pflichtig sein sollen

Anne Salomé Brantz hypothèque sa maison au profit du banquier Jean Michel Wolff

1725 (19.1.), Chambre des Contrats, vol. 599 f° 27-v
Fr. Anna Salome Eudtin geb. Brantzin weÿl. H. Martin Jacob Euthen handelsmanns wittib mit beÿstand ihres geschwornen Vogts H. Emanuel Brantz Chirurgi
hatt in gegensein H. Johann Michael Wolff des Banquiers – schuldig seÿe 2000 gulden
unterpfand, Eine Behausung höfflein und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, Rechten und gerechtigkeiten ahne der Uttengaß, einseit neben H. Certemont Brigadier des Armées du Roy anderseit neben dem Cabaudischen hoff hinten auff ged. H. der Certemont, ihro nachdeme Sie ihres Ehemanns seel. sowohl ahn verändert als theilbahre activ und passiv nahrung krafft eines von H. Notario Johann Adam Oeßinger den Euthischen Inventier schreiber über heutigen dato ausgestellt (…) attestati

Jean Euth, substitut au secrétaire de la régence princière à Bischwiller, vend sa part de maison à son frère Jean Guillaume. Cette part représente 2/21 de la maison, 13/21 revenant à leur mère comme commune en bien et héritière de trois de ses enfants, 8/21 appartenant à des frères et sœurs

1736 (26.3.), Me Oesinger (Jean Adam, 39 Not 29) Joint au n° 764 du 3 7.bre 1721
Erschienen ane heut Zu end stehendem dato Herr Johannes Euth geschworne Substitutus des hochfürstl. Regierungs Secretarÿ Zu Bischweiler beÿständlichen S. T. herrn Simon Knollen Vornehmen Handelßmanns vnd Exsenatoris allhier Zu Straßburg deßen annoch ohnentledigten Vogts, Zeigte
In gegenwarth seines bruders herrn Johann Wilhelm Euthen leedigen Silberarbeiters allhier (verkaufft)
Zween Ein und Zwantzigste theil vor ohnvertheilt, davon 13/21. theil der Euthischen fr. Wittib vnd respe. Mutter weilen sie 3. Kinder Inzwischen geerbt, vnd die Vbrige 8/21. theil des Verkäuffers mitgeschwüsterden eÿgenthümlich zuständig seind, Von und ane einer Zwischen Ihnen annoch gemeinschaftlichen Elterlichen behausung allhier Zu Straßburg ane der Uttengaß, einseit neben weÿl. herrn Sertemont Brigasdier du Roy Erben, anders. neben Johannes Rondoin den Zimmermann hinten auch auf gedachten Sertemont Erben stoßend gelegen, welche gantze behausung herrn Wachten dem Banquier allhier annoch umb 2000. fl. Capital versetzt – zugangen vnd beschehen umb 120 Gulden – Straßburg den 26. Martÿ 1736.

Les héritiers Euth vendent 625 livres la maison au passementier Jean Christophe Baum

1736 (27.3.), Chambre des Contrats, vol. 610 f° 330-v
weÿl. H. Martin Jacob Euth des handelsmanns seel. ohnbevögtigte wittib Fr. Anna Salome geb. Brantzin mit beÿstand ihres bruders sohns H. Emanuel Brantz, versilbert knopff und pferdzeugmachers, ferner ged. Euthische wittib mit ihrem verstorbenen Ehemann noch lebende dreÿ älteste kinder Fr. Anna Salome geb. Euthin, H. Christoph Christiani handelsmanns Eheliebste, H. Johann Willhelm , lediger Silberarbeiter, und Jfr.Maria Magdalena Euthin, so beede mehrjährig zu sein behielten, mit beÿstand ihres annoch ohnentledigten Vogts Simon Knoll Exsenatoris
haben in gegensein Johann Christoph Baum des Paßmentirers
Eine Behausung, hoff und hoffstatt sambt BauchKuchen mit allen übrigen deren gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden und gerechtigkeiten, besonders auch dem Recht sich des in Certemontische hauß befindlichen Bronnens zu bedienen und die profeÿ durch erstgedachten haußes hof ausführen, wie auch das Regen und anders waßer durch selbigen abzuleiten und lauffen zu laßen, nebst mehr andern in einer über besagtes Certemontisches hauß in hiesiger Cantzleÿ Contract Stub am 9. augusti 1723 aufgerichteten Kauffverschreibung beschriebenen juribus, Ferner den größten im Keller befindlichen Liegerling, einen angemachten Bräter, eingemaurten Kupffernen Bauchkeßel und übriges sich in erwehntem hauß eingemaurt, welche behausung ahn der Uttengaß einseit theils ist ein eck an derselben theils neben weÿl. H. Gilbert du plessiéres de Certemont gewesten brigadier des armées du Roy erben, anderseit neben dem Cabaischen, Jean Rondoüin dem zimmer Meister gehörigen hoff, hinten auffi. ged. Certemontische erben – wegen der am Laden befindlichen beeden stafflen hiesigen gibt mann hießiger Stadt Pfenning Thurn 2 ß ane allmend zinß – der Euthischen wittib zu 7/21 als ein währender ihrem Ehestand erkaufftes guth, eben derselben als erben ihrer dreÿ ab intestato verstorbenen Kinder zu 6/21, Fr. Christianÿn zu 2/21, Jfr Euthin zu 2/21, Johann Willhelm Euth zu 2/21 vermög von H. Not. Johann Jacob Oelinger errichteten Cession übernommen hat, zu 4/21 theil eigenthümlich zuständig – um 2500 l. oder 625 pfund

Jean Christophe Baum loue le même jour une partie de la maison aux vendeurs

1736 (27.3.), Chambre des Contrats, vol. 610 f° 332-v
Johann Christoph Baum der Paßmentirer
in gegensein Fr. Annæ Salome geb. Brantzin weÿl. H. Martin Jacob Euth des handelsmanns wittib mit beÿstand ihres bruders sohns H. Emanuel Brantz versilbert knopff und pferdzeugmachers, ferner in gegensein H. Christoph Christiani des handelsmanns und Fr. Annæ Salome Euthin
entlehnt, In der ihm eigenthümlich zuständigen allhier in der Uttengaß, einseit neben Jean Rondoüin dem zimmermann anderseit neben und hinten auff Certemontischen erben gelegenen Behausung Eine stiege hoch Eine stueb, stuebkammer, Kuchen, haußkammer, haußöhren und einen gang, zwo stiegen hoch zwo stuben, zwo kammern, kuchen haußöhren und einen kleinen gang, dreÿ stiegen hoch Einen Frucht: bühn und dreÿ kleine Kammer das höfflein und bauchküchen so dann den keller – auff 6 nacheinander folgenden jahren anfangend von erst verfloßenen Annunciationis Mariæ – um einen jährlichen Zinß nemlich 42 pfund

Jean Christophe Baum vend la maison 1 900 livres au notaire Jean Nicolas Sommervogel et à sa femme Catherine Schweitzer

1741 (28.8.), Chambre des Contrats, vol. 615 f° 425
H. Johann Christoph Baum der Paßmentirer
hatt in gegensein H. Johann Nicolaus Sommervogel Notarii Publici und Practici und Catharinæ geb. Schweitzerin
eine behausung, hoff und hoffstatt samt bauchküche und übrigen deren gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden und gerechtigkeiten, besonders dem rechten sich des in H. Johann Leonhard Greinel des handelsmanns hauß befindlichen bronnens zu bedienen und die Profeÿ durch erstgedachte haußen hoff aus führenn wie auch das regen und anderes waßer durch selbiges abzuleiten und lauffen zu laßenn nebst mehr andere in einer über besagtes Greinelische hauß in hiesiger C. Contract Stub am 9. Augusti 1723 aufgerichteten kauffverschreibung beschriebenen Juribus, ferner verkauffte er den grösten im keller befindlichen Liegerling, einen angemachten bräter, eingemaurten Kupffernen bauchkeßel und übriges so in erwehntem hauß eingemaurt und Nagel vest ist in der Uttengaß, einseit theils ein Eck an derselben theils neben gedachtem Greinel, anderseit neben Jean Rondouin dem zimmermann, hinten auff Greinel – gibt man von der selben wegen der am laden befindlichen beeden stafflen hiesigen Stadt Pfenning Thurn 2 ß ane allmend zinß – als ein am 27. martÿ 1736 erkaufftes guth – um 1900 pfund

Jean Nicolas Sommervogel hypothèque la maison au profit du vendeur, Jean Christophe Baum

1741 (31.8.), Chambre des Contrats, vol. 615 f° 431-v
H. Johann Nicolaus Sommervogel Notarius Publicus und Practicus
hatt in gegensein H. Johann Christoph Braun des Paßmentirers – schuldig seÿe 300 pfund
Unterpfand, die unvertheilte helffte ane einer behausung, hoff und hoffstatt cum appertinentis ane der Uttengaß, einseit theils ist ein eck an derselben und H. Johann Leonhard Greinel dem handelsmann, anderseit neben Jean Rondouin dem zimmermann, hinten auff besagten Greinel – davon gibt mann 2 ß ane allmend zinß – als ein am 28. hujus erkaufftes guth

Les experts estiment la maison 1 750 livres lors de l’inventaire de biens dressé après que le Grand Sénat a déchu le 20 décembre 1752 le mari du droit d’administrer ses biens.

Le tuteur de Jean Nicolas Sommervogel, interdit, et Catherine Schweitzer hypothèquent la maison au profit du médecin Jean Jacques Sachs

1753 (15.5.), Chambre des Contrats, vol. 627 f° 226
Frantz Antoni Dreÿer E. Löbl. Schirm:gerichts actuarius als vogt H. Johann Nicolaus Sommervogel vormaligen notarÿ und dieses letztern eheliebstin Fr. Catharina geb. Schweitzerin mit beÿstand H. Huck und H. Decarÿ beede EE. kleinen Raths beÿsitzer
H. Johann Jacob Sachs Medicinæ doctoris et professoris auch Capituli Thomani canonici senioris, in fernern gegenwart ihres Fr. Sommervogelin bruders H. Frantz Joseph Schweitzer E. E. Großen Raths beÿsitzers – schuldig seÿen 500 pfund und 500 pfund
unterpfand, eine behausung ane der Uttengaß, einseit neben H. Johann Rondouin entrepreneur des armées du Roy, anderseit ist theils ein eck theils neben H. Leonhard Greiner des handelsmanns, hinten auff deroselben

Catherine Schweitzer veuve de Jean Nicolas Sommervogel vend la maison 1 250 livres au cordonnier Chrétien Westermann et à sa femme Marie Dorothée Schwing

1767 (9.4.), Chambre des Contrats, vol. 641 /1 f° 273-v
Fr. Catharina geb. Schweitzerin weÿl. H. Not. Johann Nicolaus Sommervogel wittib und deren sohn H. Rath Johann Maximilian Sommervogel, advocat au Conseil Souverain d’Alsace, vor sich selbst und innahmen ihren respective geschwister und kinder H. Antoni Nicolaus, Jfer. Anna Margaretha und H. Franz Xaverius der Sommervogel
in gegensein Christian Westermann des Schumachers und Mariæ Dorotheæ geb. Schwingin
eine behausung, hoff und hoffstatt sambt bachküche und übrige begriffen, rechten und gerechtigkeiten besonders auch des rechts sich des in H. Ganzinotti des handelsmanns haus befindlichen bronnens zu bedienen und die Profeÿ durch erstgedachten hauses hoff und zuführen, wie auch das regen und anders waßer durch selbigen abzuleithen und lauffen zu lassen, nebst mehr andere in einer über besagten haus in der Cantzley Contract stub d. 9. Augusti 1723 auffgerichteten Kauffverschreibung Juribus, in der Uttengaß, einseit neben gedachten Ganzinotti, anderseit neben H. Acker dem stadtkachler, hinten auff eben dieße – als ein d. 28. Augusti 1741 erkaufftes ihren kinder aber als ein von ihrem vatter ererbtes guth – 1250 pfund

Fils de cordonnier, Jean Chrétien Westermann épouse en 1757 Marie Dorothée Schwing, fille de cordonnier : contrat de mariage, célébration
1757 (20.6.), Me Hess (J. Jacques, 6 E 41, 1289) n° 260
Eheberedung – Zwischen dem ehrengeachten Herrn Johann Christian Westermann ledigen Schuhmacher Von hier gebürtig, als brautigamb ane Einem,
So dann der tugendsamen Jungfrawen Maria Dorothea, Johann Martin Schwing auch Schuhmachers und burgers allhier Ehelichen tochter als hochzeiterin anderen theÿls – Geschehen allhier in dießer Königlichen Statt Straßburg mein deß Notarii behausung den 20.sten Junÿ 1757. [unterzeichnet] Cristian Westermann, Maria Dorothea Schwingin

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 96 n° 596)
Anno 1757 Michael den 12. Octobr. seind nach zweÿmaliger proclamation und Außruffung Zu St Thomæ Zu St. Thomæ copulirt und eingesegnet worden Christian Westermann Schuhmacher Legig, Weil. Johann Jacob Westermann gewesenen Schuhmachers und burgers allhier hinterlaßener ehel. Sohn und Jungfr Maria Dorothe Schwingin hrn Johann Martin Schwing Schuhmachers und burgers alhier ehel. Tochter [unterzeichnet] Cristian Westermann als hochzeiter, Maria Dorothea Schwingin als hochzeiterin (i 98)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports
1757 (10. Xbris), Me Hess (J. Jacques, 6 E 41, 1278) n° 294
Inventarium über Hn Christian Westermann, Schuhmachers und Frawen Mariæ Dorotheæ gebohrner Schwingin beeder Eheleuthen und burgern allhier Zu Straßburg in die Ehe zusammen gebrachter Nahrungen auffgerichtet in Anno 1757. – in Ihren Vor geraumer Zeit mit Gott angetrettenen Ehestand würcklichen Zusammen gebracht und krafft deren mit Einander auffgerichteter Eheberedung Ihnen und Ihren Erben als ein ohnverändert und Vorbehalten Guth – So Beschehen in fernerem beÿseÿn Hn Joh: Martin Schwing Schuhmachers und burgers allhier der Ehefrawen Beÿstand und respectivé Leibl. Vatters Straßburg den 20. Xbris 1757.
In einer allhier Zu Straßburg an dem genanten Schiffleütstaden nächst der St: Magdalenen gaß gelegener Von dießer Nahrung lehnungs weiß inhabender behaußung folgender massen befunden worden
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Ehemanns guth, Sa. haußraths 8 ß, Sa. Silbers 9, Sa. Pfenningzinß hauptguths 75, Sa. der baarschafft 40, Summa summarum 125. lb
diesemnach wird der Ehefraun in die Ehe gebr. Guth. Sa. haußraths 96, Sa. Silbers 8, Sa. gold. o. 11, Eigenthum ane liegenden güthern o, Sa. der baarschafft 62, Summa summarum 179 lb
Haussteuren 87 lb

Chrétien Westermann et Dorothée Schwing hypothèquent la maison au profit du pasteur de Breuschwickersheim Jean Jacques Griesinger

1769 (8.2.), Me Humbourg (6 E 41, 133)
Obligation – Chrétien Westermann Cordonnier et Dorothée née Schwing
devoir à Me Jean Jacques Griesinger ministre à Breuschwickersheim, 2000 livres
hypothèque de leur Maison et dépendances scituée en cette ville Rue Ste Madeleine dite Uttengass, d’un côté le Sr Acker potier de la ville, d’une part le Sr ganzinotti marchand d’autre et par derrière pardevant sur la rue Vis à vis le Couvent Ste Madeleine

Inventaire après décès d’un locataire, le laveur de soie Jean Wira, natif d’Ueberstrass en Haute-Alsace, qui a épousé l’année précédente Madeleine Beck

1788 (22.12.), Me Wengler (6 E 41, 1531) n° 153
Inventarium über Weiland Johannes Wira des gewesenen Seidenwaschers und burgers alhie Zu Straßburg Verlaßenschaft, auffgerichtet im Jahr 1788. – nach deßen am 1.sten des Wintermonats gegenwärtigen 1788.sten Jahrs erfolgten ableben, hie zeitlich zurückgelassen. Welche Nachlaßenschaft wurde auf Ansuchen Fraun Magdalenä gebohrner Beckin der hinterbliebenen Wittwe, sowol als auch H. Abraham Reÿbel Gartner U. W. Es. En. grosen Raths alten und Es. En. kleinen Raths dermahligen wohlverdienten beisitzers, als aus Ehrengemelten kleinen Raths Mittel, vermög Extractus deßen Memoriali vom 20. hujus fûr die abwesende unbekannte, in Oberstras im Elsass domicilirt seÿn sollende Erben des Defuncti hierzu insbesondre abgeordneten Deputati an heutigem tag inventitrt, Vordersamst aber ihro der Wittwe sowie Ursula gebohrne Ringeisin deroselben sich bei ihr aufhaltenden Mutter (…) abgelegter handtreu
So geschehen allhier zu Straßburg in einer ane der Magdalenen gaß gelegen, Mr Westermann, dem Schuhmacher zugehörigen, und diesorts zum teil lehnungs weise bewohnenden behausung, auf Montag den 22.sten des Christmonats im Jahr 1788

Abschrift der Eheberedung so beede nun durch den Zeitlichen tod zertrennte Eheleuth am 23 Julii 1787 vor H. Laquiante dem königlichen Notario allhier gestiftet haben – erschienen H. Johann Wira der leedig gebürtig von Überstraß weyl. Nicolauß Wira im leeben gewesenen ackersmanns zu gedachtem Überstraß mit auch weÿl. Maria Andre hinterbliebener sohn, beÿständlich Mr Georg Schmitt des hiesigen burgers und schusters als hochzeiter ane einem, So dann Jfr. Magdalena Beck, weyl. Frantz Beck im Leeben gewesenen burgers und reebmanns auch burgers Zu Oberenheim mit Ursula Ringeissen ehelich erzeugte grosjährige tochter, beÿständlich ihrer zugegen stehenden Mutter und fernerer assistentz Sebastian Hurti des hiesigen Zimmermanns als hochzeiterin am anden theil
der Wittwe unverändert Vermögen. Schuld, in der Wittwe unveränderte nahrung zugeltend 50 lb, Sa. ergäntzung 250 lb, Summa summarum 300 lb
Diesemnach wird auch die übrige vorhandene Nachlaßenschafft als der unbekannten beneficial Erben unverändert und teilbar Verzeichnet, Sa. hausraths 31, Sa. silbers 10, summa summarum 32 lb – Schulden 310 lb, In Compensatione 278 lb
Beschluß und Stall Summa 21 lb

Chrétien Westermann céde la maison à son gendre le tailleur Théophile Fromm et à sa fille Marie Salomé Westermann contre son entretien viager

1799 (18 thermidor 7), Strasbourg 9 (anc. cote 6), Me Dinckel n° 313
b. Christian Westermann Schumacher
in gegensein b. Gottlieb Fromm schneiders und b. Maria Salome Westermann
eine behausung gemeinschafft ahne bronnen hoff und hoffstatt mit allen deren Gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und Gerechtigkeiten ane der Magdalenä gaß, einseit ist ein Eck zum theil neben und hinten auf b. Marocco handelsmann, anderseit neben b. Walter haffner – daß die kaufenden Eheleuthe schuldig verbunden seyn sollen, ihre Vater und respectivé Schwiegervater vorbenamsten Verkaufenden b. Westermann die Kost und Nahrung (zu geben, und ihne zu unterhalten), ihme auch im verkaufften hauses zweÿten stock aussehend eine Stub zu seinem lebtägigen unentgeldlichen Gebrauch einzuraumen, ferner 100 baar zu lieffern, die verkaufte behausung mit N° 22 bezeichnet
Enregistrement de Strasbourg, acp 69 F° 95 du 21 ther. 7

Originaire de Barr, le tailleur Théophile Fromm se marie en 1784 avec Marie Madeleine Deubler, veuve du tailleur Laurent Finck : contrat de mariage, célébration. Il devient bourgeois et tributaire chez les tailleurs quelques jours plus tard
1783 (24. 9.bris), Me Fettich (Geo. Fréd. 6 E 41, 1311) n° 143
Eheberedung – persönlich erschienen hr. Johann Gottlieb Fromm der ledige Schneider Meister Joh: Michael Fromm burgers und Schneider meisters in Barr, mit frauen Maria Magdalena gebohrne Beÿnerin ehelich erzielter Sohn, beistd. erstgedachten seines Vaters als hochzeiter an einem,
So dann Frau Maria Magdalena gebohrne Deüblerin, Weil. H. Lorentz Finck gewesenen burgers und Schneidermeisters alhie nachgelaßene Wittib, beiständlich H Joh: diebold Antoni des Knöpffmachers und Seidenhändlers und H. Christian Westerman Schuhmacher meister beede burgere alhier, als hochzeiterin am andern theil – Actum Straßburg auf Montag den 24. Novembris Anno 1783. [unterzeichnet] Johan Gottlieb Fromm, Maria Magdalen Daublerin finckin

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 136 n° 6)
Im Jahr Christi 1784, Dienstags den 24. Februarÿ morgens um zehen uhr sind nach vorhergegangenen gewohnlichen Proclamationen (…) ehl. copuirt und eingesegnet worden Gottlieb Fromm, lediger Schneider Mstr. von Barr gebürtig, Johann Michael Fromm, Schneider Mstrs und burgers daselbst und Frau Maria Magdalena gebohrner Beinerin ehl. erzeugter Sohn, und Frau Maria Magdalena geb. Deublerin weÿl. Lorentz Finck, gewesenen Schneider Mstrs. und burgers allhier nachgelaßene Wittib [unterzeichnet] Johann Gottlieb fromm als hochzeiter, Mariadalenafinck als hochzietern (i 138)

1784, Livre de bourgeoisie 1783-1787 (VII 1559) f° 36-v
Gotlieb from der schneider Von Barr Joh Michel from des schneiders vnd burgers allda ehl. sohn, Verheurathet mit Marja Magd. deublerin weÿland Lorentz finckers geweßenen schneider meisters und burgers allhier hinderlaßene wittib erhalt das burger recht vmb d. alten burger schilling will dienen Zue E. E. Zunfft der schneider juravit d. 3.t Marty 1784.

1784, Protocole des Tailleurs XI 348 (1784-1791)
(f° 4) Mittwochs den 16.ten Junii 1784 – Gottlieb Fromm erhaltet auf produciren Canzlei und Stallschein vom 3.ten Martii 1784.das Zunft und Stuben Recht. dt 3. lb 15 ß, Fdhß 1 ß

Marie Madeleine Deubler meurt après avoir institué son mari légataire universel. L’inventaire est dressé dans une maison rue du Maroquin. L’actif de la succession s’élève à 112 livres, le passif à 143 livres
1786 (31.5.), Me Schweighæuser (6 E 41, 562) n° 431
Inventarium über weÿl. Fraun Mariæ Magdalenæ Frommin geb. Däublerin, herrn Johann Gottlieb Fromm des Schneider: Meisters Ehefraun Verlassenschafft – nach ihrem den 25. maÿ jüngst aus dießer welt genommenen tödlichen hintritt, Welche Verlaßenschafft auff ansuchen des Wittibers als auch herrn Johann Michael Fromm des Schneidermeisters und burgers zu Barr seines leiblichen Vaters, als von der Defunctæ zufolg des Testamenti clausi instituirten eintzigen Erbens

in einer ane der St Urbans: gas gelegenen von dem Wittiber Lehnungsweiße bewohnenden Sterbbehausung
Series rubricarum hujus Inventarÿ, Copia des von der Def.æ aufgerichteten und beÿ mir Not° d 15. Jenner 1785 verschloßen hinterlegten daraufhin den 29. maÿ 1786 eröfneten und publicirten Testaments
hierauf wird diese Verlassenschafft ane und vor sich selbsten beschrieben, und zwar zufolg berichts unter einer Mass, hausrath 86 lb, silber und dgl. Geschmeids 9 lb, goldene ringe und dgl. Geschmeids 4 lb, schulden 12 lb, Summa summarum 112 lb – Schulden 143 lb, Passiv: onus loco Stall summ 30 lb – zweiffelhaffte schulden in & 55 lb
Eheberedung (…) den 24. Novembris 1783, Georg Friedrich Fettich Not.

Jean Théophile Fromm épouse Marie Salomé Westermann en 1787 : contrat de mariage, célébration

1787 (9.5), Me Schweighaeuser (6 E 41, 567)
Eheberedung – persönlich erschienen seÿe, Herr Johann Gottlieb Fromm, verwittibter Schneider meister und burger allhier Zu Straßburg als bräutigam ane einem,
und Jungfrau Maria Salome Westermännin herrn Christian Westermanns des Schuhmacher meisters und burgers dahier eheliche tochter als braut beiständlich ihres Vatters ane dem andern theil – auf Mittwoch den 9. May im Jahr 1787.

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 173 n° 347)
Im Jahr 1787 Montag den 2. Julii Abends um Vier Uhr seind nach Vorhergegangenen Proclamationen (…) in den Stand der heiliggen Ehe eingesegnet worden Gottlieb Fromm, der Schneider meister Wittwer und burger allhier, und Jungfrau Maria Salome Weserlmännin Christian Westermann des Schuhmacher meisters Vnd burgers allhier mit frau Dorothea gebohrner Schwingin ehelich erzeugte tochter [unterzeichnet] Johann Gottlieb Fromm Als hochzeiter, Maria Salome Westermännin als hochzeiter (i 178) – proclamation, cathédrale (luth. f° 7) 1787

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports
1789 (9.2.), Me Schweighæuser (6 E 41, 563) n° 473
Inventarium über herrn Johann Gottlieb fromm des Schneidermeisters und frauen Maria Salome geb. Westermännin beder Ehepersohnen in den Ehestand zugebrachte Nahrungen, in ihrem den 2. julÿ 1787 miteinander angetrettenen Ehestand zugebracht und sich in der vor unterschriebenen Not° den 9. maÿ besagten Jahrs errichteten Eheberedung
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Ehemanns eingebracht Guth, Sa. hausraths 96 lb, Sa. Silbers und dergleichen Geschmeids 22 lb, Summa summarum 119 lb – hierzugelegt die denenselben gebührige Hälfte ane deren haußsteuren antrefend 30. lb, des Ehemanns vermögen 150 lb
Solchemnach Wird auch der Ehefraun in die Ehe gebracht Guth beschrieben, Sa. hausraths 110 lb, Sa. Silbers und dergleichen Geschmeids 11 lb, Sa. goldener Ring 10 lb, Sa. der baarschafft 50 lb, Summa summarum 181 lb – hierzu kommet die deroselben für unverändert Zuständige Hälfte ane denen Haussteuren 30 lb, Mit deren beirechnung belaufft sich der Ehefraun eingebrachtes Guth ausschließlich derer an ihrer Leib gehörige Kleider und weißen Zeugs in Summa auf 212 lb

Jean Théophile Fromm meurt en 1826 en laissant pour seule héritière sa fille Dorothée Madeleine Fromm, femme du pasteur Chrétien Louis Hoffmann

1826 (4.1.), Strasbourg 9 (anc. cote 50), Me Hickel n° 2035
Inventaire de la succession de Jean Théophile Fromm, tailleur d’habits décédé le 17 novembre dernier – à la requête de Marie Salomé Westermann la veuve, Dorothée Madeleine Fromm épouse de Chrétien Louis Hoffmann, ministre du culte protestant à Wahlenheim, seule et unique héritière de son père

en une maison rue de la Madeleine n° 22 de la communauté
Titres et papiers. par acte reçu Me Dinckel le 18 fructidor 7, Chrétien Westermann, cordonnier père de la veuve Fromm, a vendu une maison appartenances et dépendances située à Strasbourg rue de la Madeleine n° 22 à charge de soigner, nourrir & loger sa vie durante le vendeur, estimée 5000 fr
mobilier (argent comptant de 20 fr) 86 fr, créances 1800 fr
Titres et papiers, Contrat de mariage reçu Me Schweighaeusser le 9 mai 1787, inventaire des apports par ledit notaire le 9 février 1789
ensemble 6886 fr – passif 91 fr
propres, garde robe 38 fr, remploi 594 fr, total 633 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 176 F° 91 du 7 janvier

Chrétien Louis Hoffmann épouse Dorothée Madeleine Fromm en 1814

1814 (23.8.)
Strasbourg 5 (40), Me F. Grimmer n° 8843
Contrat de mariage, communauté avec réserve d’apports – Chrétien Louis Hoffmann, ministre du culte à Wehyer dans le canton de Druhlingen, fils de Louis Hoffmann, maître tourneur à Bouxwiller, et de Salomé née Dantzer
Dorothée Madeleine Fromm fille de Théophile Fromm, tailleur d’habits, et de Salomé née Westermann
apports de la future épouse 1719 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 125 F° 63 du 24.8.

Chrétien Louis Hoffmann acquiert de la ville cinq mètres carrés de terrain devant sa maison. La plan joint au dossier de la Police du Bâtiment montre qu’il s’agit du terrain qui sépare la porte d’entrée de l’alignement légal. Ce terrain n’est pas porté au cadastre.

1861 (19.2.), Devant le maire
approuvé le 6 avril – Vente par la Ville de Strasbourg
à Chrétien Louis Hoffmann pasteur à Waltenheim
de 5,05 mètres terrain rue de la Madeleine N° 18 pour 50,05 francs
acp 497 (3 Q 30 212) f° 91-v du 15.4.

Antoine Schott acquiert la maison en 1867. Natif de Griesheim, il épouse en 1858 Pauline Gœrner, fille d’un serrurier de Strasbourg. Il habite rue des Hallebardes, comme l’indique le dossier de la Police du Bâtiment.

Mariage, Strasbourg (n° 252)
Du 29° jour du mois de mai l’an 1858. Acte de mariage de Antoine Schott, majeur d’ans, né en légitime mariage le 29 mai 1833 à Griesheim (Bas-Rhin), domicilié à Strasbourg, Serrurier, contre-maître mécanicien de la marine impériale en congé renouvelable, fils de feu Jacques Schott, tonnelier décédé à Griesheim le 23 mars 1858 et de Marie Anne Hügel, sans état, domiciliée à Griesheim ci présente et consentante, et de Pauline Gœrner, majeure d’ans, née en légitime mariage le 7 octobre 1825 à Strasbourg, domiciliée à Strasbourg, sans état, fille de feu Jean François Gœrner, serrurier, décédé à Strasbourg le 24 août 1854 et de feu Marie Salomé Kieffer décédée à Strasbourg le 25 janvier 1858 (…) ledit époux produit une autorisation de mariage qui lui a été accordée par M. le général de division commandant la 6° division militaire (…) il n’a pas été passé de contrat de mariage

Recensement de 1866 (ADBR, cote 7 M 722)
(p. 89) Rue des Hallebardes n° 31, (ménage n° 6) Schott, Antoine, Chef de ménage, serrurier, 33 ans
id. née Gœrner, Pauline, femme du chef, 39 ans
id. Marie Antoine, fils du chef, 5 ans
id. Marie Cécile, fille du chef, 4 ans
Ehret, Marguerite, servante du chef, 46 ans


Les Maisons de Strasbourg sont présentées à l’aide de Word Press.