32, rue des Drapiers


Rue des Drapiers n° 5 – IV 178 (Blondel), N 791 puis section 59 parcelle 2 (cadastre)

Autre adresse, 57, rue du Fossé des Tanneurs
Maîtres d’ouvrage Jean Michel Wilcké Wilké (1821) façade rue des Drapiers et Jacques Blum (1871) façade rue du Fossé des Tanneurs


Rue des Drapiers
Rue du Fossé des Tanneurs, le n° 57 est la deuxième façade à partir de la droite (février 2017)

La maison qui prend son entrée presque en face du poêle des Tanneurs et dont l’arrière donne sur le fossé des Tanneurs appartient au XVII° siècle à des artisans comme le tisserand Samuel Fügner (jusqu’en 1653) et le vitrier Jean Jacques Lang (1689-1712). Les tanneurs Chrétien Rœderer et Georges Rœsch à qui la maison appartient un temps (1657-1676 puis 1712-1725) n’habitent pas sur place. Le notaire Jean Philippe Lichtenberger fait faire entre 1731 et 1743 différentes améliorations dans la maison que sa femme a acquise en 1725 (chambre aménagée au deuxième étage, buanderie dallée, nouveaux fourneaux et nouveau puits), ce qui en augmente la valeur et fait l’objet d’un litige entre la veuve et les héritiers. Il supprime en 1734 l’auvent de 24 pieds rue des Drapiers, sauf au-dessus de la porte d’entrée. La maison comprend en 1756 trois poêles, deux cuisines, plusieurs chambres et une cave voûtée.
Caroline Henriette Wilcké rachète en 1829 les parts de la maison qu’elle a fait reconstruire sur le terrain d’une maison incendiée en 1821.


Plan-relief de 1725, la maison fait partie du grand bâtiment en bas à gauche. A l’arrière, poêles des Tanneurs et des Drapiers (© Musée historique, cliché Thierry Hatt)

Elévations pour le plan-relief de 1830, îlot 142, rue des Drapiers
Fossé des Tanneurs (cour A)

L’Atlas des alignements (années 1820) signale un bâtiment à rez-de-chaussée et deux étages en maçonnerie. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830 (1), la façade sur rue occupe les deux dernières travées du bâtiment à droite du repère (f) : porte et fenêtre au rez-de-chaussée, deux fenêtres à chacun des deux étages et toitures à trois niveaux de lucarnes. La façade vers le canal occupe les deux dernières travées du bâtiment à droite du repère (2)
La maison porte d’abord le n° 2 (1784-1857) puis le n° 32 rue des Drapiers. On lui attribue dans les années 1880 le n° 57 de la rue du Fossé des Tanneurs.


Coupe de la façade construite en 1870 vers le Fossé des Tanneurs
Porte rue des Drapiers, avant et après transformation en 1966
(dossiers de la Police du Bâtiment)

Jacques Blum charge en juillet 1870 les entrepreneurs Rœthlisberger et Seyboth de démolir et de reconstruire rue des Tanneurs une façade à rez-de-chaussée et deux étages en maçonnerie. Un coiffeur occupe le rez-de-chaussée vers le Fossé des Tanneurs au XX° siècle. La porte qui donne rue des Drapiers est convertie en fenêtre en 1966, l’ancienne façade avant devient alors définitivement une façade arrière. La devanture vers le Fossé des Tanneurs est transformée à plusieurs reprises, pourvue d’un store (1967) puis d’un auvent (1971). Les briques et les pierres sont peintes lors du ravalement de 1976.


Devanture rue du Fossé des Tanneurs en 1976
(dossier de la Police du Bâtiment)

Janvier 2017

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1628 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date donnée par les registres du cadastre.

Samuel Fügner, tisserand puis sergent du magistrat, et (1605) Barbe Buckenheimer veuve du tisserand Elie Fehs – luthériens
1653 v héritiers de Sibylle Baumeister, de Günzburg en Bavière
1657 v Chrétien (Christmann) Rœderer, tanneur, et (1617) Barbe Grossmann, (1637) Anne Marguerite Dorsch puis (1651) Anne Marie Füssinger – luthériens
1676 v Georges Chrétien Ulner, et (1649) Anne Marie Riedinger – luthériens
1689 v Jean Jacques Lang, vitrier, et (1681) Anne Marie Schmidt, veuve du vitrier Samuel Fügner, puis Marie Kræncker – luthériens
1712 adj Georges Rœsch, tanneur, et (1666) Anne Marie Wolff puis (1681) Apollonie Wolff, veuve du boucher Christophe Brod – luthériens
1725 v Marie Salomé Zeyssolff veuve du notaire Jean Daniel Rohr – luthériens
1728 h Jean Philippe Lichtenberger, notaire, et (1728) Marie Salomé Zeyssolff ci-dessus – luthériens
1771 h Jean Philippe Wiegel, substitut à la Chancellerie, receveur au magasin, célibataire († 1811) – luthérien
1779 v Jean Michel Wilcké, batteur d’or, et (1779) Marguerite Dorothée Hübschmann – luthériens
1829 h Caroline Henriette Wilcké, célibataire († 1854)
1854 h Guillaume Louis Wilké, célibataire
1872* v Jacques Blum, marchand, Grand rue 63
1887* Michel Blum, pharmacien à Hayange
1912* Jean Bernard Blum et Gustave Blum
1927* Alexandre Asch, marchand de cuir

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 370 livres en 1680, 450 livres en 1716, 650 livres en 1760

(1765, Liste Blondel) IV 178, au Chapitre de St Guillaume [le Chapitre est propriétaire du IV 177, inscrit au nom de Henry Kreiss, locataire du Chapitre, les propriétaires effectifs sont les héritiers de la veuve Jean Philippe Lichtenberger]
(1843, Tableau indicatif du cadastre) N 791, Wilké, Jean Michel (les enfants de) – maison, sol – 0,69 are / puis 0,74 / Henriot

Locations

1704, Jean Michel Riehl, relieur, et Marie Barbe Klein
1706, Jean Georges Bœger, apprêteur de tabac, et Marie Salomé Herrsam
1707, Catherine Büchel
1719, Jean Augustin Riehl, vitrier, et sa femme Eve Barbe Zittelin
1782, (cave) Jean Frédéric Œsinger, marchand de vins

Préposés au bâtiment (Bauherren)

1734, Préposés au bâtiment (VII 1396)
Le notaire Jean Philippe Lichtenberger a l’intention de supprimer son auvent qui a 24 pieds de long et 4 pieds et demi de large en se réservant le droit de le remettre en place sans payer de rente foncière. Les préposés acceptent. Une note signale que sept pieds de l’auvent subsistent au-dessus de la porte

(f° 43-v) Dienstags den 25. Maÿ 1734. – H. Joh: Philipp Lichtenberger
Herr Notarius Johann Philipp Lichtenberger berichtet daß er an seinem Hauß hinter der Tucher Zunfft Stub ein 24. schuhe Lang und 4 ½ sch. breites Wetterdach habe, welches er, umb mehreen tag Zuhaben, hinweg Zuthun willens, Mghh. bittend jhme das recht, selbiges über Kurtz oder Lang, wann er deßen benöthiget seÿn wird, wieder ohne aufflegung einigen Zinßes Indeme er bißher nichts davon bezahlt hat, machen Zulaßen, Vor zu behalten. Erkannt, Willfahrt.
Nota. hat 7. schuhe Lang über der thür Von dem Wetterdach stehen Laßen.

Description de la maison

  • 1756 (billet d’estimation traduit) La maison comprend trois poêles, deux cuisines et plusieurs chambres, un puits, le comble est couvert de tuiles plates, la cave est voûtée, le tout est estimé avec ses appartenances et dépendances à la somme de 1 300 florins

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

2° arrondissement ou Canton Nord – Rue des Drapiers

nouveau N° / ancien N° : 3 / 2
Wilcké
Rez de chaussée et 2 étages mauvais en maçonnerie
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 21 f° 225 case 2

Wilcké Henriette rue des Drapiers N° 2

N 791, maison, sol, R. des Drapiers 2
Contenance : 0,74
Revenu total : 117,38 (117 et 0,38)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 15 / 12
fenêtres du 3° et au-dessus :

Cadastre napoléonien, registre 23 f° 928 case 1

Wilcké Henriette
1872 Blum Jacques, marchand, Grand rue 63
1887/88 Blum Michael, Apothecker in Hayingen
(ancien f° 676)

N 791, maison, sol, Rue des drapiers 32
Contenance : 0,74
Revenu total : 117,38 (117 et 0,38)
Folio de provenance : (225)
Folio de destination : 676 Vergröß.
Année d’entrée :
Année de sortie : 1874
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 15
fenêtres du 3° et au-dessus :

N 791, maison, sol, Gerbergaben 32
Contenance : 0,74
Revenu total : 129,38 (119 et 0,38)
Folio de provenance : 676
Folio de destination : Gb
Année d’entrée : 1874
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 24
fenêtres du 3° et au-dessus :
Jahrgang 1874. Augmentations – Blum Jacob f° 676-I, N 791, maison, revenu 129, Vergrößerung 1871, imposable en 1874, imposée en 1874
Diminutions – Blum Jacob f° 676-I, N 791, maison, revenu 117, Vergrößerung 1871

Cadastre allemand, registre 30 p. 355 case 2

Parcelle, section 59, n° 2 – autrefois N 791
Canton : Gerbergraben Hs. N° 57
Désignation : Hf, Whs – sol, maison
Contenance : 0,72
Revenu : 1300 – 1700
Remarques :

(Propriétaire jusqu’à l’exercice 1927), compte 1871
Blum Michael
1912 Blum Johann Bernhard ½, Blum Gustav Simon ½
(rayé 1927)

(Propriétaire à partir de l’exercice 1927), compte 4209
Asch Alexander, Lederhändler
(622)

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton IV, Rue 102 Rue des Drapiers (p. 174)

2
Pr. Wilcké, J. Michel, Batteur d’or – Echasses

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Gerbergraben (Seite 45)

(Haus Nr.) 57
Hopp A., Friseurmstr. 01
Hopp E., Friseur u. Heilgehülfe, 01.
Cahn, Handelsmann. 2.

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 687 W 62)

Rue des Drapiers 32 (1870-1910)

Le propriétaire Blum charge en juillet 1870 les entrepreneurs Rœthlisberger et Seyboth de démolir et de reconstruire rue des Tanneurs une façade à rez-de-chaussée et deux étages en maçonnerie. Conformément au nouveau règlement, le propriétaire supprime les volets qui s’ouvrent vers la voie publique au rez-de-chaussée.

Sommaire
  • 1870 (juillet) – Les entrepreneurs Rœthlisberger et Seyboth demandent au nom du propriétaire Blum l’autorisation de démolir et de reconstruire suivant la coupe jointe la façade vers la rue des Tanneurs (sans numéro) correspondant au 32, rue des Drapiers. L’agent voyer note que la nouvelle construction comprend un rez-de-chaussée, un premier et un deuxième étage en maçonnerie et qu’elle n’atteint pas la hauteur maximale.
  • 1871 – Le directeur de l’usine à gaz demande que le plombier Rhein soit autorisé au nom du propriétaire Blum à faire une prise pour environ trois becs au 32, rue des Drapiers
  • 1886 (mai) – Le maire notifie le marchand de cuirs Léopold Blum (domicilié 57, rue du Fossé des Tanneurs) de faire ravaler la façade rue des Drapiers – Travaux terminés, octobre 1886
  • 1892 – Le maire notifie le rentier Jacques Blum (domicilié à Paris) de faire ravaler la façade rue des Drapiers – La façade a été repeinte à l’huile, octobre 1892
  • 1897 – Le sieur Barth déclare avoir retiré son enseigne lumineuse. Le service des domaines la raie du rôle.
  • 1895 – Le maire demande au sieur Barth de se conformer au nouveau règlement du 30 novembre 1891 et de supprimer les volets qui s’ouvrent vers la voie publique au rez-de-chaussée. Rappel en 1898 – Travaux terminés, février 1899
  • 1910 – L’entrepreneur Jacques Bruckmann de Kœnigshoffen demande à la préfecture au nom du propriétaire Blum l’autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique au 57, rue du Fossé des Tanneurs. La préfecture transmet la demande au maire – Autorisation – L’échafaudage a été retiré, juillet

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 807 W 253)

Rue du Fossé des Tanneurs n° 57 (1902-1987)

La Commission contre les logements insalubres (1900-1913) juge que la maison est bien tenue. Un coiffeur occupe le rez-de-chaussée vers le Fossé des Tanneurs : Antoine Hopp (1902), Leibenguth (1918, 1933), Marcel Moritz puis Raymond Moritz et en 1987 le Temps retrouvé.
Le coiffeur Marcel Moritz fait poser en 1958 de petits carreaux noirs et verts autour de sa devanture. En 1966, il fait convertir en fenêtre la porte qui donne rue des Drapiers sous la direction de l’architecte d’intérieur Gérard Fœrster. Il pose un store au-dessus de la devanture en 1967 puis un auvent en 1971. Le bâtiment se trouve dans le secteur sauvegardé depuis 1974. Lors du ravalement de 1976, les briques et les pierres sont peintes contrairement au projet initial. L’architecte des Bâtiments de France émet un avis défavorable en mars 1976 à la transformation de l’entrée.

Sommaire
  • 1902 – Le coiffeur Antoine Hopp demande l’autorisation de poser deux enseignes émaillées pourvues de l’inscription Friseur (coiffeur) et une plaque pourvue de l’inscription Obermeister der Leichenträger kath. Confession (chef des fossoyeurs catholiques). La plaque du fossoyeur est exemple de droit. Autorisation – Les deux enseignes faisant l’objet d’un droit sont posées, octobre 1902.
  • 1909 – Le maire notifie le coiffeur Antoine Hopp (domicilié 57, rue du Fossé des Tanneurs) de faire ravaler les façades (deux exemplaires différents). L’immeuble appartient au rentier Michel Blum domicilié 9, rue de Boudonville à Nancy – Le propriétaire du magasin vers le Fossé des Tanneurs a repeint le rez-de-chaussée. Restent à ravaler les étages el la façade sale rue des Drapiers – Travaux terminés, juillet 1910.
  • Commission contre les logements insalubres, 57, rue du Fossé des Tanneurs. 1903, maison bien tenue. Idem 1906 (propriétaire, Michel Blum à Nancy, 7, rue Boudonville)
    Commission des logements militaires, septembre 1916. Remarques en deux points, travaux terminés, décembre 1916
  • 1916 – Le service comptable demande au sous-officier du service de santé Eugène Hopp de régler son droit d’enseigne. Il répond qu’il a déjà averti par deux fois la mairie que les objets ont été retirés.
  • 1918 – Mme Leibenguth (domiciliée 100, Grand rue, troisième étage) demande l’autorisation de poser une inscription Coiffeur pour dames en lettres de 20 à 22 centimètres – Accord
  • 1933 – Le coiffeur E. Leibenguth demande l’autorisation de poser une enseigne lumineuse – Autorisation, l’enseigne est déjà posée
  • 1951 – Le coiffeur Marcel Moritz demande l’autorisation d’apposer l’inscription Maison Moritz qui existait avant la guerre (lettres de 10 à 20 centimètres de hauteur) – Accord
    1954 – Le coiffeur Marcel Moritz (salon de coiffure pour dames et messieurs) demande l’autorisation de poser une vitrine à cartes postales – Accord
    1958 – Le coiffeur Marcel Moritz demande l’autorisation de poser de petits carreaux noirs et verts autour de sa devanture – Accord, autorisation d’occuper la voie publique
  • 1960 – L’entreprise de crépissage Del Fabro (124, route de Colmar au Neudorf) est autorisée à occuper la voie publique pour crépir le socle
  • 1966 – Le coiffeur Marcel Moritz dépose une demande pour transformer son magasin et convertir en fenêtre la porte rue des Drapiers afin de mieux éclairer et ventiler le local, sous la direction de l’architecte d’intérieur Gérard Fœrster. – Plan cadastral de situation – Dessins (façade rue des Drapiers – Autorisation (arrêté portant permis de construire, deux exemplaires différents) – Les travaux sont terminés et conformes au projet, mai 1966
  • 1967 – Le coiffeur Moritz est autorisé à poser un store au 57, rue du Fossé des Tanneurs (arrêté portant permis de construire) – Travaux terminés, octobre 1967
    1967 (juillet) – La Police du Bâtiment constate que Moritz a posé sans autorisation une inscription sur sa devanture et une enseigne lumineuse double pour remplacer une enseigne perpendiculaire – Demande accompagnée d’un croquis – Autorisation (arrêté portant permis de construire)
  • 1971 (mai) – Louis Lambs, gérant de l’immeuble 57, rue du Fossé des Tanneurs, demande l’autorisation de poser de nouvelles enseignes 205, route de Schirmeck (Coiff’club Marcel au lieu de Coiffure Marcel) et un auvent au 57, rue du Fossé des Tanneurs
    1971 (octobre) – Le coiffeur pour dames Raymond Moritz dépose une demande pour aménager un auvent. Les travaux sont confiés à l’entreprise Litewka (6, rue d’Altkirch au Neudorf) – Plan cadastral de situation – Croquis, photographie floue – Autorisation (arrêté portant permis de construire) – L’auvent est posé, février 1972
    1972 (février) – La Police du Bâtiment constate qu’une enseigne a été posée sans autorisation – Louis Lambs demande l’autorisation de poser une enseigne Coiff’club – Photographie – Autorisation (arrêté portant autorisation de poser des enseignes en saillie sur le domaine public)
    1972 (octobre) – M. Moritz et un représentant de la Police du Bâtiment se rencontrent au sujet des droits d’enseigne
    1973 (juin) – La Police du Bâtiment constate qu’une enseigne publicitaire (Kérastase) a été posée sans autorisation – Coiff-club Moritz est autorisée à poser l’enseigne lumineuse double (arrêté portant autorisation de poser des enseignes en saillie sur le domaine public) – La Société d’exploitation de l’entreprise André Nonnenmacher (de Brumath) est chargée des travaux
    1974 – R. M. Moritz demande des explications concernant le montant de ses droits
  • 1975 (octobre) – La Police du Bâtiment confirme la mise en demeure verbale concernant des transformations illicites (devanture, auvent) – Raymond Moritz dépose en janvier 1972 une demande de permis de construire – Photographie – Croquis de l’entreprise Litewka –Dessins (ancien et nouvel état)
    1976 – L’entreprise André Nonnenmacher (route de Strasbourg à Brumath) demande l’autorisation de réparer le toit et de ravaler la façade – L’architecte des Bâtiments de France constate que les briques et les pierres ont été peintes contrairement au projet mais que les couleurs sont acceptables
  • 1975 – Raymond Moritz dépose une demande de permis de construire pour transformer l’entrée
    L’entreprise Wehr (8, rue Clémenceau à Schiltigheim) fournit un devis – Le permis de construire relève de la compétence du préfet comme l’immeuble se trouve dans le secteur sauvegardé
    1976 – Le maire indique les conditions à respecter. L’auvent au-dessus de la porte ne sera pas autorisé pour raisons esthétiques conformément au règlement municipal des constructions – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis défavorable en mars 1976, à la fois pour le projet et pour l’enseigne – L’autorisation est refusée, les travaux ont déjà été réalisés – Photographie – L’auvent est toujours en place, le dossier est classé
  • 1987 – Changement de débiteur. Ancien, Marcel Moritz, coiffure. Nouveau, Coiffure le Temps retrouvé

Relevé d’actes

La maison appartient dans les années 1620 au tisserand Samuel Fügner et à sa femme Barbe Buckenheimer. Elle a épousé le tisserand Elie Fehs en 1598 puis Samuel Fügner en 1605.

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 218-v)
1605. Dominica 26. Trinitat: 24. Novemb: Samuel Fegner d. leinenweber vnd Barbara Eliæ Fäsen der Büttel vff d. schuhm. stuben Nachgel: Wittib. Eingesegnet Zinßtag. 3. Decembr. (i 223)

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 94 n° 246)
1598. Eodem die [Dominic: 4. Trinit. 9. Julÿ]. Elias fehs der leinenweber vnd Barbara Mathiß Buckenheims des leinenwebers Nachgelaßene tochter. Eingesegnet Zinstag. 18. Julÿ (i 97)

Le sergent du magistrat Samuel Fügner et Barbe Buckenheimer hypothèquent la maison au profit de Jean Wencker

1627 (ut spâ. [24. Januarÿ]), Chambre des Contrats, vol. 461 f° 50
Erschienen Samuel Füegner herren knecht burger Zu Straßburg vnd Barbara Buckenheimerin sein eheliche haußfrau
haben in gegensein herrn Johann Wenckers burgers Zu Straßburg – schuldig seÿen ij lb
vnderpfand, hauß, hoffstatt mit all Ihr geb. & glg. In d. St. St. Am gerbergrab. einseit n. Paulus Gotthard, anderseit Michel Gob den kuffer hind vff den grab. stoßend

Les héritiers de Samuel Fügner acquièrent de Jean Wencker, devenu consul, les droits qui lui reviennent selon l’obligation ci-dessus

1653 (10. martÿ), Chambre des Contrats, vol. 514 f° 141
Erschienen der Ehrenvest- Fürsichtig- und hochweÿse Hr. Johann Wenckher dißer Statt alter Ammaÿster und deß geheimen Regiments der alten herrn Treÿzehen an einem,
So dann H M. Georg Balthasar Füegner Pfarrherr Zu Vogelbach für sich selbst. H. M. Martinus Treütel Pfarrer zu Britzing. alß Ehevogt Fr. Rosinæ Füegnerin, Samuel Füegner der Glaser für sich selbsten, und H Laurentius Treutel Notarius alß Vogt Jungfr. Barbaræ Füegnerin, am andern, Und beede theil mit beÿstand der Ehrenvest- und weÿsen H Johann Böllers und H Isaac Faust. beeder alß auß E.E. groß. Rhats mittel hierzu insonderheit erbetten – einen vffrechten, redlich. und ohnwiderrufflich. Tausch mit einand. getroffen
nemlich. es habe ehrenbesagter H Ammaÿster Wenckher ihnen den Füegnerisch. cedirt und übergeben alle seine actiones Ansprach und Gerechtigkeit, so demselben, vermög der am 24. Jan: a° 1627. in d. Cancelleÿ Contractstuben vffgerichteter obligation, ahne weÿl. Samuel Füegners geweßenen herren knechts und Barbaræ seiner ehelich. haußfr. beÿder nunmehr seel. Verlassenschafft in Spe. deroselben am Gerbergraben gelegener Behaußung umb 200. lib Capital und davon hinderständige zinnß
Hingegen so haben Sie die Füegnerische, ehrengemeldtem H Ammÿstern Wenckhern. cedirt und übergeb. alle dero actiones Ansprach und Gerechtigkeit, so ihnen den Füegnerisch. in crafft der am 2. Junÿ a° 1637. in berührter Cancelleÿ Contractstuben vffgerichteter obligationen, und deß über weÿl. Frantz Heuß geweßen Würths Zum Engel nunmehr seel. Verlassenschaffts Außweißung durch H Jeremiam Ursinum d. Notarium auffgesetzten lüffer Registers umb 50. lib. ahne Jost Spindlern den Fischern 100. lib (…)

Les héritiers Fügner cèdent la maison aux héritiers de Sibylle Baumeister de Güntzburg pour terminer un procès

1653 (11. martÿ), Chambre des Contrats, vol. 514 f° 150
Erschienen H M. Georg Balthasar Füegner Pfarrherr Zu Vogelbach für sich selbst. H. M. Martinus Treütel Pfarrer zu Britzing. alß Ehevogt Fr. Rosinæ Füegnerin, Samuel Füegner der Glaser für sich selbst., und H Laurentius Treutel Notarius alß Vogt Jungfr. Barbaræ Füegnerin, an einem
So dann H Sigmund Friderich Scheid U.I.D. & Advocatus alß im nahmen weÿl. Fr. Sÿbilla Bawmeisterin von Güntzburg seel. Erben derentweg. Er de ratihabitione cavirte am andern, Und dann beÿde theil, mit beÿstand H Johann Böllers und H Isaac Faust. alß auß E.E. groß. Rhats mittel hierzu insonderheit Deputirter
dahien mit einand gütlich. verglich. haben, daß zuvorderist die Bawmeisterische ihrem gerichtlich. process allerdingß renuncÿren und den Füegnerisch. ahne verfallenen Pfenningthurns Zinnß 100. lib. g.folg. laß:, Hiengeg. aber Sie die Fügnerische ihre Behaußung mit allen deren gebäwen & alhie geg. d Gerberzunfft stuben einseit neben weÿl. Catharinæ Wölffin seel. Erben, anderseit neben Michael Goben hind. vff den Rindshäuter: oder Gerber Graben stoßend geleg. für allerdingß freÿ ledig und eig. den Bawmeisterisch. einraumen

Les héritiers de Sibylle Baumeister vendent 173 livres la maison à Chrétien (Christmann) Rœderer, assesseur au Grand Sénat

1657 (2. Jan.), Chambre des Contrats, vol. 522 f° 1
(Prot. fol. 1) Erschienen hannß Weÿhmeÿer und Balthasar Seÿtz beede von Günnßburg, und hannß Jonas Sigel, Schirms Verwanther zu Straßburg, alle treÿ im nahmen der gesampten weÿl. Sÿbilla Bawmeÿsterin seel. Erben derentwegen de ratihabitione cavirend, mit beÿstand deß Ehrenvest, Fürsichtig- wohlweÿs- hochgelehrten H Dominici Dietrichß deß beständigen Regiments der Herren Ein und Zwantzig dißer Statt
in gegensein deß Ehrenvest- fürsichtig- weÿsen H Christmann Röderers EE großen Rhats alten Beÿsitzers
hauß, hoffstatt, mit allen deren Gebäwen alhie gegen der Gerberzunfft stuben hienüber, einseit neben Catharinæ Wölffin seel. Erben, anderseit neben Michael Goben seel. Erben, hind. vff den Rindshäuter Graben stoßend gelegen – umb 173 Pfund
[in margine :] vide infra fol. 298: et seqq:

Autre contrat passé pour 800 livres entre tous les héritiers de Sibylle Baumeister et le même Chrétien Rœderer, dans lequel figurent les droits des parties, notamment suite aux deux contrats précédents (1653 et 1657)

1657 (23. Junÿ), Chambre des Contrats, vol. 522 f° 298
(vide supra fol. 1) Erschienen Hannß Weÿhemeÿer der Bierbrawer und Burger Zu Günnßburg, im nahmen Georgen seines, mit weÿl. Anna Maria Schmidin ehelich erziehlten Sohnes, Und hannß Dangelmeÿer der Beckh und Burger zu erstgemeltem Günnßburg, alß Ehevogt Barbaræ Bawmaÿsterin, wie auch Sie beede Hannß Weÿhemeÿer und hannß Dangelmeÿer Zugleich, alß Vermög eines Von Herren Burgermaÿster und Rhat der Ertzfürstlichen Ober Österreichischen Statt Günnßburg an der Thonaw Sub dato 25.ten Junÿ St. N. Jüngsthien mit dero uffgetrucktem Statt Insigel ertheilten (…) Gewaltscheins, Gevollmächtigter Befelchhabere Niclaus Geÿers, Beckhen und Burgers zu Günnßburg alß Ehevogts Annæ Mariæ Kellerin, Balthasar Seitzen deß Zimmermanns alß Ehevogts Reginæ Bawmaÿsterin, undt Ursulæ Nußerin, Adam Meÿers geweßenen Bierbrauers und Burgers zu Günnßburg nachgelaßener wittibin, ferners alß in Crafft eines mit Herrn Georg Meÿers Hochfürstl. Salzburgisch. Cammerrhats, Obristen Wachtmaÿsters und Statt Hauptmanns Zu Salzburg (…) gefertigten (…) gewaltscheins gevollmächtigter Gewalthaber Jacob Würtenbechers und Caspar Lechners beeder Burger und Schuhmacher Zu Salzburg, alß Magdalenæ Bawmaÿsterin zu Saltzburg, nicht weniger Christophs, Rosinæ, Mariæ und Annæ der Hartmännischen Geschwisterdt Zu Salzburg Verordnerer Procuratorum ad liten
Mehr als nach besag eines mit H Bartholomæi Braunen der löbl. freÿen Reichß Ritterschafft in Schwaben Thonawischen Viertels alß Hauptdirectorÿ Secretarÿ und Ober Amptmanns zu Jettingen eigener hand Vnderschrifft und beÿgestelltem Insigel Sub dato 26. Aprilis lauffenden Jahrs uffgerichteten (…) Gewaltscheins gevollmächtigter Befelchhabere fr: Annæ Mariæ Braunin Zu Jettingen, Hannßen und Christophs der Nußer Gebrüder und Burger zu Weißenhorn, So dann der Edel Vest hochgelehrte Herr Marx Ott, U.J.D. et Reipubl. Cons: et Advocatus alß Hannß Jonas Siegels von Straßburg /:welcher nach laut deß in nachgemelter Sippschaffts Zeügniß befindlichen berichts, Georgen undt Elisabethæ der Wohlmeÿerischen Geschwisterdt zu Günnßburg Cessionarius ist:/ Beflechhaber, alle obgemelter fünff zehen Personen, alß nach (…) Zugestellten Sÿppschaffts Attestati, Von Weÿl. Adam Bawmaÿsters geweßenen Burgers zu Günnßburg Vier, durch weÿl. Sÿbillam Bawmaÿsterin, in dero Mont. den 24. Aprilis Anno 1620. Vor E: E: Gericht zu Türckheim an der Hart uffgerichteten Testamento in Vier sÿbende theil, eingesetzte Kindern, ehelich descendirende Enckhel und Uhrenckel, mit beÿstand deß Ehrenvest- from- wohlweÿs. und hochgelehrten H Dominici Dietrichß deß beständigen Regiments der Herren Fünffzehen
in gegensein deß Ehrenvest- Fürsichtig- Weÿsen Herrn Christmann Röderers E: E: großen Rhats alten Beÿsitzers, bekannt und freÿ gutwillig offentlich Verjähen, Waß maßen ersternannte Sÿbilla Bawmaÿsterin, in Vorallegirtem ihrem Testamento die Adam Bawmaÿsterische Vier Kinder Zu Günnßburg iedes in einen Haupttheil, wie auch Bernhard Schwartzen, Annam Schmidin und Pleickhardt Carl Braunen, /:alle dreÿ Zu Türckheim:/ iedes nicht weniger in einen Haupt theil Zu Erben eingesetzt, Zumahlen solchen Sÿben Erben die Erbshab Zwar der Gestalt, daß Sie nur den Jährlichen Zinnß davon Zu genüeßen haben, Und daß ieweilige Bericht Zu Dürckheim solches Testament alß Executores handhaben sollen, verfangen besagtes Gericht aber, uff G. Befelch ihrer G. Herrschafft und consens der gesampten Erben, sich am 28.t Octobris ano 1630. dißer Testamentlichen Execution entschlagen, die Erbschafft Vertheilt, und dem Adam Bawmaÿsterischen Kinder, von Günnßburg, für ihre Erbsportion, 1600. R. Vff der Statt Straßburg angelegten Capitals assignirt,
Nun hetten gleichwol Samuel Fügner sich erstermelten Capitals ohnbefugter weiß genähert, Und davon etwaß Zinnß erhebt, dannenhero Sie die Adam Bawmaÿsterischen Erbens Erben mit gedachts füegners Erben in rechtfertigung gerathen, Es seÿe aber solche streittigkeit durch gütliche Vergleich auffgehoben, Vndt dißen Adam Bawmaÿsters Erbens Erben ahne statt ihrer ahne die Füegnerische Erben, umb die Von berührtem Capital eingezogene zinnß gehabte Ansprachen, die füegnerische Zu Straßburg gegen der Gerberzunfft stuben hienüber gelegene Behaußung eigenthümlich übergeben, auch solcher Vertrag und übergang am 11. Martÿ A° 1653. in der Cancelleÿ Contractstuben ordentlich Verschrieben worden, Wann dann eingangs besagter Hannß Weÿhemeÿer, wie auch obgedachte Balthasar Seitz undt Hannß Jonas Siegel /:gleichwohl, auß damahligen ohngenugsamen Bericht Unter den nahmen der gesampten Weÿl. Sÿbillæ Bawmaÿsterin Erben:/ ersterwehnte Behaußung, vermög der am 2. Januarÿ dießes 1657.ten Jahrs in der Cancelleÿ Contractstuben uffgerichteter Kauffverschreibung, Vmb 173. lb Verkaufft hetten, Und aber, wie ietzt erzehlt, diße Behaußung allein denen Adam Bawmaÿsterischen Erbens Erben Zugestanden, folglich auch nur Ihnen der Kauffschilling gehörig seÿe, Alß wolten eingangs genannte Hannß Weÿhemeÿer und Hannß Dangelmeÿer, die erstangezogene Kauffverschreibung, vff die Adam Bawmaÿsterischen Erbens Erben und respect: deren Cessionarium Hannß Jonas Sigeln, declarirt und retringirt

Les préposés estiment la maison à 200 livres lors de l’inventaire dressé en 1675 après la mort d’Anne Marie Füssinger, troisième femme de Chrétien Rœderer.

Les enfants issus des mariages successifs de Chrétien Rœderer vendent 525 livres la maison à Chrétien Ulner, assisté de son gendre Léonard Rœderer

1676 (12. 8.br), Chambre des Contrats, vol. 545 f° 848-v
(prot. fol: 53) Erschienen Herr Sebastian Röderer E.E. Statt Gerichts alter Beÿsitzer für sich selbsten, Martha Rödererin weÿl. Martin Bochen deß Weinhändlers nunmehr seel. nachgelaßene Wittib, mit beÿstand erstgedachts Röderers ihres Curatoris, Andres Röderer der Gerber und Lederberaiter für sich selbsten, Georg Rüger der Gerber alß Vogt weÿl. hannß Niclaus Röderers deß Gerbers nunmehr seel. hinderlaßene Kinder, Anna Catharina Wolffin, Jacob Männels deß Gerbers und lederberaiters Eheweib, mit beÿstand erstgemelts ihres Ehevogts, Maria Wolffin hannß David Buckhels deß Würthß Zum Lax eheliche hausfrau mit assistentz erstgedachts Ihres Ehemanns, Christmann Röderer der Gerber, hannß Georg Röderer der Schuemacher, Andres Röderer obged. alß Vogt Christmann Rügers, mit weÿl. Margaretha Rödererin ehelich erziehlt, hannß Martin Schurer der Gerber und Lederberaiter alß Ehevogt Mariæ Röderer, hannß Jacob Röderer der Gerber und Lederberaiter, eingangß gemelter Sebastian Röderer alß vogt Johann Röderers Salome Rödererin, Niclaus Hitschlers deß huetstaffirers Eheweib mit beÿstand ihres Ehevogts und dann Dorothea Rödererin, Niclaus Hammerers deß handelsmanns eheliche haußfrau, mit Zuziehung besagts ihres Ehemanns, alle weÿl. herren Christmann Röderers E. E. Großen Rhats geweßenen beÿsitzers nunmehr seel. nachgelaßene Kinder und resp. Enckhel
in gegenwart Christmann Ulners mit beÿstand hannß Lienhard Röderer deß Gerbers und Lederberaiters seines dochtermanns
hauß und hoffstatt mit allen deren Gebäwen, begriffen, weithen, zugehördten, Rechten und Gerechtigkeiten alhier in der Gerberstubgaß gegen der Gerberstub hinüber, einseit neben Raichard Fournier dem Gerber und Lederbereiter Zu Waßlenheim, anderseit neben hannß Georg Köbele dem Kieffer, hinden uff den Gerber: oder Rindtshäuter Gaben stoßend gelegen – umb 525. lb

Georges Chrétien Ulner épouse en 1649 Anne Marie, fille du marchand Josse Henri Riedinger. Il meurt en 1678 et Anne Marie Riedinger en 1685 en délaissant trois filles et un fils. L’inventaire est dressé dans la maison rue des Drapiers. L’actif de la succession s’élève à 795 livres, le passif à 53 livres

1686 (1.4.), Me Lang (Jean Régnard, 29 Not 13) n° 154
Inventarium und beschreibung aller derjenigen Haab, Nahrung undt Güthere, so weÿland die Ehren und tugendreiche Fraw Anna Maria gebohrne Riedingerin, weÿland deß Ehrengeachten Herrn Georg Christmann Ulners geweßenen burgers allhier Zu Straßburg seelig hinderlaßene Wittib nun auch seel., nach ihrem Montags den 10.ten Martÿ dießes Lauffenden 1686.sten Jahrs Zeitlichen verlaßen, welche Verlaßenschafft auf ansuchen erfordern und begehren der angeleibten Frawen seelig eheleiblicher döchter und Sohns auch ab intestato verlaßener Erben – Actum in fernerem beÿsein der Viel Ehren undt tugendreichen frawen Dorotheæ Berneggerin gebohrner Riedingerin weÿl. deß Ehrwürdig v. wohlgelehrten Herrn Joh: Peter Bern Eggers gewesenen Pfarrers Zu Zehenacker seel. hinderlaßener Fr. wittib der abgeleibten frawen seeligen eheleiblichen frawen Schwester, Montags den 1. Aprilis A° 1686.
Die abgeleibte Fraw seelig hat ab intestato Zu Erben verlaßen wie volgt. 1. die Ehren und tugendsahme fraw Anna Maria Rödererin gebohrne Ulnerin deß Ehrenthafften Meister hanß Leonhard Röderers des Jüngern Gerbers und Lederbereiters burgers allhier eheliche haußfraw, mit beÿstand deselben zugegen war, 2. Jungfr. Mariam Elisabetham, 3. Jungfr. Annam Barbaram und 4. Hannß Reichardt Ulnern den Ledigen Sattlern, Dießer dreÿer noch unverheuratheter geschwisterd. Geschworner Vogt der Ehren und vorgeachte Herr Georg Goll barchet händler und burger alhier welcher beneben seinen vogts Persohnen dem Geschäfft in Persohn beÿgewohnt. Alle Vier der Verstorbenen frawen seeligen mit eingangs erwehntem Herrn Georg Christmann Ulnern Ihren geweßenen haußwürth seel. ehelich erzeugte döchter und Sohn uach Zugleichen antheilen ab intestato verlaßene Erben

In einer allhier in der Statt Straßburg in der tucher Stub gaßen gelegenen und den Erben eigenthümlich zuständigen behaußung ist befunden worden alß volgt.
In der Cammer A, In der Cammer B, In der Cammer C, Vor dießer Cammer, In der obern Stuben, In dießer Stub Cammer, In der Kuchen, Vor der obern stuben, Im vnd.n haußöhren, Im Keller
Eÿgenthumb ane einer behaußung. Eine behaußung und hoffstatt, mit allen deren gebäwen, begriffen, weiten, Rechten, Zugehörden undt gerechtigkeiten, gelegen allhier Zu Straßburg in der Gerber Stubgaß gegen gedachter Zunfftstub. hinüber, ein seith neben hannß Jacob Zimmerer dem Schiffbäuern a. s. neben hanß Georg Köbelin dem Kieffer, hinden auf den Gerber: oder Rindts: häuter Graben stoßend, davon gehen Jährlichen 8. lb. d Zinnß ane bartholomæi herrn weÿl. herrn Johann Georg Röhmen geweßenen Schaffners Zu St. Marx seel: hinderlaßenen Kindern widerlößig in hauptguth mit 200. lb. Sonst ist dieße behauß: freÿ ledig und eigen und über vorangeregte darauf stehende beschwerd durch H. Joseph Lautenschlagern gr. Raths verw. H Johann Feÿllottern und Herrn Matthiß Schmaßmann der Statt Stb. geschwornen Werckmeistere vermög übergebener Abschatzung Estimirt vnd angeschlagen pro 270. lb. Darüber vorhanden ein teutscher Pergamentener Kauffbrieff mit der Statt Straßb. Cantzleÿ Contract Insigel verwahret, deßen datum den 12. Octobr. a° 1676. v. Darbeÿ ein alter & mit altem N° 3. Pergamentener Kauffbrieff auch mit der St. Stb: Cantzleÿ Contract Insigel becräfftiget d. dato 2.ten Januarÿ A° 1657. mit altem Nis. 57 et 3. und Lit. H notirt. Warbeÿ noch vnderschiedliche gewällt und Documenta Zubefinden, alles mit N° 2. signirt.
– Abschatzung Donnerstags d. 4.ten Aprill 1686. Auff begehren deß Ehren hafften Vnd beschaidenen herren Johann Georg Goll barchet händler Weillandt herren Christman Vlmmer See: hinderlaßener Kinder Vogt, ist die behaußung in der ducher Stubgaßen alhier in der Statt straßburg, Ein seitzes Neben Meister Johann Georg Gebellen dem Kieffern anderseitzes Neben H. hanß Jacob Zimmer dem schiff Zimmerman, hinden auff dem gerber graben Stoßendt durch die geordnete Werckh Leut besichtiget Vnd mit aller dero begriff Vnd gerechtig Keit dem Jetzigen preiß Vnd Wehrt Nach angeschlagen Vor Vnd Vmb Sieben hundert Vnd Viertzig Gulden. Bezeigens der Statt Straßburg Werckh Leite, Joseph Lauttenschlager alter Werckh Meister, Johann Feÿlotter Werck Meister deß Zimmer hoffs, Matthiß Schmaßmann Werckmeister des Maurhoffs.
Abzug in Gegenwärtig Inventarium. Sa. haußraths 61, Sa. früchten 1, Sa. Silbers 8 ß, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 356, Sa. Gülten von liegenden güthern 105, Sa. Eÿgenthumbs ane einer behaußung 270, Summa summarum 795 lb – Schulden 53 lb, Nach deren Abzug 741 lb

Les héritiers Ulner vendent la maison 540 livres au vitrier Jean Jacques Lang et à sa femme Anne Marie Schmidt

1689 (27.1.), Chambre des Contrats, vol. 560 f° 41-v
Fr. Maria Elisabeth gebohrne Ulnerin Johann David Apffels deß Weißbecken Eheliche haußfr. Mehr ged. Apffel alß Curator Jungfrau Annä Barbaræ Ulnerin, So dann Johann Leonhard Maurer der Weißbeck alß Cessionarius Anna Maria Ulnerin und Hannß Reichard Ulners deß Sattlers zu Schwägern beÿ Heÿlbronn mit beÿstand H. Philipp Jacob Beeren deß Knöpffmachers
in gegensein Hannß Jacob Langen deß Glaßers und fr. Anna Maria geb. Schmidin deßen Ehl. haußfrau. mit beÿstand H. Johann Kelterer deß Kieffers und hannß Georg Veßenmeÿers deß Glaßers
eine behaußung und hoffstatt mit allen deren Gebäuen und zugehördten allhier in der Thucherstub gaßen gegen der Gerber Zunfft Stub über einseit neben Hannß Jacob Zimmer dem Eißenhändler anderseit neben hanß Georg Köbelin dem Kieffer, hinten auff den Geber oder Rindshäutergraben, stoßend gelegen Welche behaußung annoch umb 300 Pfund (verhafftet) – geschehen umb 480 gulden

Fils du pasteur de Wolfenhausen en Wurtemberg, Jean Jacques Lang épouse en 1681 Anne Marie Schmidt, veuve du vitrier Samuel Fügner
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 191)
1681. Februarius. d. 26. St. N. seynd copulirt Wordt. hans Jacob Lang der ledig. glaßer H Mr Joh: Jacob Langen Pfarhers Zu Wolfenhauß im Hertzogthumb linckenberg. Fr. Anna Maria Samuel Fügners deß Burgers vnd glaßer alhie hinterlaßen Wb. (i 192)

Fils de Samuel Fügner ci-dessus, Samuel Fügner épouse en 1647 Dorothée Bux qui meurt en 1675. Il se remarie en 1676 avec Anne Marie Schmitt, originaire de Wasselonne, qui devient bourgeoise quelques jours après son mariage
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 79)
1647. Dncâ 4. Trinit. 11. Julÿ. Samuel Fueggner der Glaser, Samuel fueggner Burger Vnd geweßter Ammeister Knecht hinderlaßener Sohn, J. Dorothea Lorentz Buxen Burger Vnd Wannenmachers alhie Eheliche Tochter. Mont. 19. Julÿ (i 80)
Sépulture, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 62, n° 173) 1675. den 8.t Ejusdem [Junÿ] Starb Dorothe Samuel Fügners des glaßers Frau ætat. 52. annos 4. monath (33)

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 169)
1676. Febr. d. 24. Samuel Fügner der burger vnd glaßer und Jungfr. Anna Maria Joh: Schmiden des Schreiners tochter (i 170)

1676, 4° Livre de bourgeoisie p. 426
Anna Maria Schmidin Von waßlen, empfangt das burgerrecht Von ihrem Ehemann Samuel Fügnern dem glaser, p. 8. gold R. welche Sie beÿ d. Cantzleÿ erlegt hatt, ist Zu vor ledigen stands gewesen und will auf der Steltz dienen. Jur. 28. feb. 1676.

Jean Jacques Lang est inscrit au registre de bourgeoisie en mai 1682
1682, 4° Livre de bourgeoisie p. 488
hanns Jacob Lang der glaser von wolffenhaußen aus dem Würtenberger landt, empfangt das burgerrecht von seiner haußfr. Anna Maria weÿl. Samuel Fügners des glasers seel. wittib p. 8. gold. R.welche Er beÿ der Cantzleÿ erlegt, ist ledigen
standts gewesen, vnd wirdt Zu Steltz Zünfftig. Jur. 13. maÿ 1682.

Jean Jacques Lang hypothèque la maison au profit du boulanger Léonard Maurer le jeune

1691 (2.4.), Chambre des Contrats, vol. 563 f° 303-v
hans Jacob Lang, der Glaßer
in gegensein Lienhard Maurer, deß Jüngern weißbecken – schuldig seÿe 75 pfund
unterpfand, Eine behaußung und hoffstatt mit allen deren Gebäuen und zugehördt Recht. und Gerechtigkeit. allhier in d. Tucherstub gaß, geg. d. Gerber Zunfftstub über, einseit neben hans Jacob Zimmer dem Eisenhändler, and.seit neben hans Georg Köbelin dem Kieffer, hinten auff den Gerber od. Rinds häuter graben stoßend gelegen

Le relieur Jean Michel Riehl et Marie Barbe Klein font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison

1704 (7.2.), Me Pantrion (Jacques Christophe, 40 Not 13) n° 2
Inventarium und Beschreibung aller Haab vnd Nahrung so der Ehrenhaffte Johann Michael Riel Buchbinder und die Ehren und tugendsahme fraw Maria Barbara Rielin gebohrne Kleinin beede Eheleuth und burgere allhier Crafft Ihrer mit einander auffgerichteter Eheberedung alß ein unverändert guth in den Ehestand beeder seiths Zusammen gebracht – Actum Straßb. Donnerstags den 7.en Februarii A° 1704.
In einer allhier zu Straßburg in der Thucherstub gaßen H. Hannß Jacob Langen, weinhändlers gehöriger vnd von beed. Eheleuth lehnungsweiß bewohnend

L’apprêteur de tabac Jean Georges Bœger et Marie Salomé Herrsam font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison

1706 (12.6.), Me Rohr (Daniel, 46 Not 16) n° 609
Inventarium und beschreibung aller der Jenigen Haab und Nahrung, so der Ehrbare Johann Geörg Bögert tabackbereiter und die Ehren: und tugendsahme fraw Maria Salome Herrsamin, beede Eheleüth vnd burgere allhier zu Straßburg, einander in die Ehe zugebracht vnd vermög auffgerichteter Eheberedung sich vor unverändert vorbehalten haben – So beschehen in der Königlichen freÿen Statt Straßburg in fernerem gegensein deß Ehren: vnd wohlvorgeachten Hrn Johann Jacob Stollen Weiß Gerbers der Ehefrauen annoch ohnentledigten Vogts Montags den 12. Junÿ Anno 1706.
in einer allhier zu Straßburg ane der Thucherstub Gaß gelegenen vnd Hn Geörg Röschen dem Rothgerber eigenthümlich zuständigen behaußung sich volgender maßen befunden

Jean Jacques Lang loue une partie de la maison à Catherine Büchel

1707 (9.4.), Chambre des Contrats, vol. 580 f° 266
Joh: Jacob Lang glaßer einßen
und anderen theils Catharina Büchelin wittib beÿständlich H. Joh: Herrmann Schwerd handelsmann ihres vogts
miteinander verglichen haben, Erstlich verlehnt er Lang ihro Büchelin den Keller in seiner behaußung gegen dero hauß über, auf 6 jahr lang anfangend auf Mich: 1706 um einen jährlichen zinß nemlichen 14 R

Jean Jacques Lang et Marie Kræncker hypothèquent la maison au profit de Marie Félicité Kob veuve Wieger

1707 (25.6.), Chambre des Contrats, vol. 580 f° 444-bb-v
Johann Jacob Lang glaßer u. Marg: geb. Kränckerin beÿständlich H. Joh: Niclaus Willhelm u. H Frantz Heinrich Städels
in gegensein frn: Mariæ Felicitas Wiegerin wittib geb. Kobin – schuldig seÿen 500 pfund
unterpfand, ihre behaußung c. appert. alhier in der tucherstuebgass, einseit neben Bölern eißenhändler anderseit neben Georg Roth hinten auff den graben stoßend

Le tanneur Jean Georges Rœsch acquiert le 20 juillet 1712 (voir l’inventaire de 1716) la maison vendue par enchère judiciaire en 1712.
Originaire de Barr, Georges Rœsch et sa femme Apollonie Wolff deviennent bourgeois de Strasbourg en 1689

1689, 3° Livre de bourgeoisie p. 1043
Georg Rösch Von Barr geweß. Gerber und Heimburger daselbst weÿl. Mathis Röschen auch geweß. Gerbers und burgers daselbst nachgelas. sohn, Vnd Apollonia Wolffin, Weÿl. Mathis wolffen auch gewes. burgers und Metzgers daselbst nachgelaß. Tochter, deßen Ehel. Haußfraw, empfangen das burgerrecht p. 6. Gold R. und 16. ß so sie bereits auf dem Pfenningthurn erlegt haben und Werden beÿ E. E. Zunfft der Gerber dienen jur. den 6. Aprilis. 1689.

Georges Rœsch épouse en 1654 Catherine Rauch, fille du prévôt, qui meurt en 1666. Il se remarie quelques mois plus tard avec Anne Marie Wolff qui meurt en 1681 puis avec la sœur de la précédente, Apollonie Wolff, veuve du boucher Christophe Brod qu’elle a épousé en 1656
Mariage, Barr (luth. n° 26)

1654. Dom 23. et 24. post Trin. seind nach beschehener Außruffung ehelichen Copulirt worden Georg Rösch der Rothgerber Matthis Röschen des Rothgerbers alhier ehelicher sohn, undt Jungfr. Catharina H. Andreæ Rauchen Schultheißen alhier eheliche tochter. v. montags den 12. 9.bris (i 203)

Sépulture, Barr (luth. n° 21)
1666. Montag den 5. Junÿ Wurde hor: 4. begr. Catharina Rauchin ætatis 29. jahr Weniger 9 Wochen Vnd 2 tag Nata 1636 den 8. Augusti Von H. Andreas Rauchen dem allhießigen Schultheißen Vndt frawen Margaretha Härtherin. Anno 1654.den 19. Novembr. hatt sie sich Verheurathet mit Geörg Röschen dem Rothgerber mit ihme erziehlet 2. Söhnlein V. 3. töcherlein. Obÿt dom: 2. Trinit. d. 4. Junÿ in d. Kindbett Zwischen 8. V. 9. Vhr morgens. Rep. Conc. funebr. Esa: 49. Zion spricht d. Herr hat mich Verlaßen (i 138)

Mariage, Barr (luth. n° 6)
1666. Dominica Sexagesima et Septuagesima Wurd. ausgerufen Vndt montag darauf als den 19.t. Februarium eingesegnet Georg Rösch d. Gerber Und burger allhier Und Jungfrau Anna Maria Caspar Wolfen d. metzgers vnd Kronen: Würth eheliche tochter (i 111)

Sépulture, Barr (luth. n° 28)
1681. Dienst. den 26. April abends Zwisch 6. v 7. vhren starb Fr. Anna Maria Röschin gebohrne Wölffin H. Georg Rösch. des ältern, alten Heimburgern Gerichts Verwandten v. Kirch Pfleger alhie ehl. Haußfrau. Wurde Mittw. den 28. Eiusd. Zur Erden bestattet, Ætatis 33 Jahren 7 Monat v. 2. Tag.

Mariage, Barr (luth. n° 14)
1681 Dom XXV. Trinit. et I. Advent seind alhie außgeruffen und Dienst. den 29. Nov. alhier copulirt Worden H. Georg Rösch der ältere, alter Heimburger, Gerichts Verwandte V. Kirch Pfleger alhie Vnd Fr. Appollonia Wolffin Weÿland Christoff Brodts seel. geweßenen b. v. Metzgers alhie hinterlaßene Wittib (i 132)

Mariage, Barr (luth. n° 8)
1656. Dominicâ 7. et 8. Trinitat. seindt ausgerufen worden mit namen Christoph Brodt der metziger Vnd Adam Brodts des Metzigers Vnd burgers Zu Biedingen, in Gräflicher Eisenburgischer Herrschaft ehelicher Sohn, Vnd Jungfr. Appollonia, Herrn Matthis Wolfen des mitlern metzigers v. burgers allhier Eheliche tochter (i 207)

Georges Rœsch et sa femme Apollonie Wolff attribuent une part de leurs biens à leurs enfants respectifs, six pour le mari et trois pour la femme
1696 (30. Xbris, Me Kitsch (Jean, 1 AH 5892)
(Übergaab) erschienen der Ehrengeachte herr Georg Rösch, Rothgerber undt Lederbereÿter undt die Ehren und tugendsahme fraw Apollonia Wolffin beede Eheleüth burgere allhier zu Straßburg, gaben Zu vernehmen, wie daß Sie Ihren Kindern undt Enckel, hernach benant, auf beeden seiten, auß Ihrer Gemeinen Nahrung, beneben Ihren heürath guth so Sie empfangen und Zum theil noch empfangen werden nachstehende posten wolten übergeben undt zugeeignet haben (…)
Als auf Herren Röschen seiten. 1. Georg Röschen des Jungen seeligen Kindern seinen Enckeln mit Nahmen Margarethæ, Matthißen, Niclaußen undt Catharinæ Jedem 41. lb, macht 166 lb
Ferner Zum Andern weÿlandt Mariæ Röschin mit Johannes Brodten, Metzgern burgern Zu Barr ehelich erzeugten Kindern auch seinen Enckel, als Johanni, Margarethæ, Christophen undt Catharinæ Jedem Insonderheit 41. lb, macht 166 lb
Drittens Fr. Catharinæ Röschin, herrn Joseph Lantzen derzeit Wohlverordneten Schultheissen Zu Mittelbergheim ehelichen haußfrawen 166. lb
Viertens Annæ Röschin Jacob Diehlen des Metzgers undt burgers Zu Barr ehelicher haußfrawen, 166 lb
Fünfftens, Matthiß Röschen, Rothgerbern undt Lederbereÿtern burgern Zu Barr, 166 lb
Und dann Sechstens Johannes Röschen ledigen Rothgerbern undt Lederbereÿtern auff der Wanderschafft, 166 lb
Auf der frawen seiten aber Siebentens Johannes Brodten, metzgern burgern Zu Barr, 125 lb
Achtens Hanß Michel Brodten, Rothgerbern undt Lederbereÿtern burgern Zu Barr, 125 lb
Mehr Neündtens Christoph Brodten Metzgern burgern Zu Barr 125 lb
Und dann Zehenden Andres Brodten auch metzgern burgern Zu Barr 125. lb
Welches beschehen inn Straßburg, Sontags den 30. Decembris St. N. Anno 1696. [unterzeichnet] Georg Rösch, + Barbara wolff
Protholollum secundum, 1 AH 6295

Georges Rœsch fait dresser un état de ses apports d’après l’inventaire dressé en 1681 après la mort de sa deuxième femme Anne Marie Wolff
1716 (21.2.), Me Rohr (Daniel, 46 Not 38) n° 1302
Ane Zuend stehendem dato hat Hr Geörg Rösch Rothgerber und burger allhier zu Straßburg, deßen in letste ehe gebrachte Nahrung nach darüber gefertigten Inventario in gegenwarth beeder Ehepersohnen wie auch Hn Matthis Röschen Rothgerbers und burgers zu Barr und Johann Röschen auch Rothgerber und burgers allhier sein H Röschen beeder Söhne vor sich, im Nahmen vbriger sambtlicher geschwisterdt wie auch Christoph Brodten Metzgers undt Johann Michael Brodt Rothgerbers beeder burgere Zu ermelten Barr der Ehefrauen beeder Söhne auch vor sich v. im Nahmen vbriger geschwisterdt durch die Ergäntzung nachstehender maßen darauß außziehen laßen
Des Ehemanns Nahrung betreffendt. Vermög Inventarÿ vber weÿl. frawen Annæ Mariæ Wolffin sein H. Röschen Erstern (([corrigé en] mittlern) hausfrau seel. Verlaßenschafft in A° 1681. durch auch weÿl. H. Johann Störren den gewesenen Ambtschreibern Zu Barr gefertigt ist Zu ergäntzen wie folgt (…) 4633 lb, Davon gehet ab 659 lb, Nach deren Abzug 3973 lb – Sig. d. 21. febr. A° 1716.

Georges Rœsch meurt en 1716 en délaissant six enfants ou leurs représentants dont la plupart sont établis à Barr. L’inventaire dressé dans sa maison rue des Dentelles comprend en outre deux maisons contiguës rue des Drapiers. Le futur n° 32 est estimé 450 livres. La masse propre à la veuve est de 59 livres, celle des héritiers de 3 886 livres. L’actif de la communauté s’élève à 12 256 livres, le passif à 2 881 livres.

1716 (16. 9.br), Me Rohr (Daniel, 46 Not 40) n° 1358, 1359
Inventarium und beschreibung aller derjenigen haab, Nahrung und Güetere, liegender und vahrender, Keinerleÿ außgenommen, so weÿl. der Ehren: Vnd Wohl Vorgeachte Herr Georg Rösch geweßene Rothgerber und Lederbereither burger allhier Zu Straßburg nunmehr seel. nach seinem den 15.ten 7.bris dießes Zu End lauffenden 1716. Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen ableiben Zeitlichen verlaßen – ersucht durch die Ehren und tugendsame fraw Appolloniam gebohrne Wolffin die hinterbliebene fraw Wittib, beÿständlich deß Ehren vnd vorachtbahren herrn Johann Kuglers Statt Kupfferschmidts vnd burgers allhier, dero geordnet und geschwornen Curatoris – So beschehen allhier in der Königlichen freÿen Statt Straßburg Montags den 16.ten Novembris Anno 1716.
Der Verstorbene Herr seelig hat ab intestato Zu Erben Verlaßen, wie Volgt. 1. Weÿl. H. Georg Röschen geweßenen Rothgerber V. burgers Zu Barrr allhießig. Straßburgischer herrschafft nunmehr seel. hinterlaßene Vier Kinder, Nahmentlich 1. Fraw Margaretham Blindin gebohrne Röschin herrn Johann Blinden deß huefschmidt und Eißenhändler auch burgers Zu ermeltem Barr Ehelich haußfraw in dero Nahmen ermelter Ihr Eheliebste Zugegen geweßt, 2. herrn Matthiam Röschen Rothgerber undt burgern Zu Barr, so abweßend war, 3. herrn Nicolaum Röschen auch Rothgerber und burgern Zu Barr, so persönlich præsens geweßt. 4. Fraw Catharinam Fischerin gebohrne Röschin herrn Johann Joachim Fischer biersieder und burgers allhier Zu Straßburg Ehegattin, dero Ehemann beÿ dem geschäfft in persohn erschienen, dieße Vier Vor einen Völligen haupt: oder Stammtheil.
1. Weÿl Frawen Mariæ Brodin gebohrner Röschin mit herrn Johann Brodten, deß Metzgers vnd alten Kirchenpflegers auch burgers Zu Mehrbesagtem Barr Ehelich erzeugte 3. Kinder Nahmentlich 1. Fraw Margaretham Günthertin gebohrne Brodtin, herrn Andreæ Güntherts deß Kuppferschmidts und burgers zu offtgedachtem Barr haußwürthin, 2. herrn Christoph Brodten Metzger und burger Zu Barr, welcher vor sich und im Nahmen seiner beÿden Geschwistrige als Von Ihnen Mündlich bevollmächtiger gegenwärtiger Inventation in persohn abgewarthet, 3. fraw Catharinam Dietzin gebohrnee Brodin, herrn Andreß Dietzen deß Weißgerber und burgers Zu Barr Eheliebste, dieße dreÿ Vor den Zweÿten Völligen Haupt: oder Stammtheil.
3. Fraw Catharinam Lantzin gebohrne Röschin, weÿl. herrn Joseph Lantzen geweßenen Schultheißen Zu Mittelbergheim seel. nachgelaßenee fraw Wittib, welche auch beneben herrn Jacob Lantzen jetzmahlidem Schultheißen Zu ermeltem Mittelbergheim, Ihrem Eheleiblichen Sohn, und erbettenem beÿsatnd, Weÿlen Sie ohnbevögtiget, anweßend War, Vor den Völligen dritten haupt oder Stammtheil,
4. Fraw Annam Diehlin gebohrne Röschin herrn Jacob Diehlen Metzgers und alten Wohlverordneteen heimburgers Zu Vielerwehntem Barr Fraw Eheliebstin, in dero Nahmen ermelter Ihr Ehemann dem Geschäfft abgewarthet, Vor den Vierten haupt oder Völligen Stammtheil,
5. herrn Matthiam Röschen, Rothgerber und auch geweßenen Wohlverordneteen heimburger Zu Barr, welcher gleichfalls in persohn der Inventation beÿgewohnt, Vor den 5.ten Völligen haupt oder Stammtheil, So dann
6. herrn Johann Röschen Rothgerbern Lederbereither burgern allhier, so auch beÿ dem Geschäfft in persohn erschienen, Vor den 6. und letzten Völligen Stammtheil
Im Nahmen der allhier ohnverburgerten Erben ist ferner beÿm Geschäfft erschienen der Ehrenvest fürsichtig und Weiße herr Johann Georg Oberdörffer Metzger und E. E. Kleinen Raths jetzmahls wohlansehnliche beÿsitzer, als auß wohl ermelten Raths Mittel hierzu in specie deputirte herr
Alle Sechß deß abgeleibten herrn seeligen nachgelaßene respective Kinder und Enckel.
Copia der Eheberedung – Copia Codicilli – Copia der Erstern Nach Disposition, Copia der Zweÿten Nach Disposition

In einer allhier Zu Straßburg ane der Spitzengaß gelegenen und in dieße Verlaßenschafft Eigenthümlich gehörigen behaußung sich Volgender massen befunden
Ane Höltzen: und Schreinerwerck. Auff dem Frucht Kasten, In der Cammer A, In der Cammer B, In der Cammer C, In der Cammer D, In der Cammer E, In der Wohn Stub, In dießer Stub Cammer, Im hintern Stüblein, In der Kuchen Zum Kleinen Wohnstübel, In der Soldaten Kuchen (perge fol. 6.a)
(f° 32) Eÿgenthumb ane Häußern und Lohe Mühl. (T.) Erstl. hauß und hoffstatt in der Spitzengaß (…)
(T.) It. I. hauß und hoffstatt ane der Thucherstub gaßen (…)
(T.) It. I. behaußung und hoffstatt m. allen den Gebäwen, begriffen, weithen Zugehörden Rechten und Gerechtigkeiten allhier ane der Thucherstub gaßen I. s. neben Vorstehender behaußung 2. s. neben herrn Johann Daniel Böllern Eißenhändler und burger allhier, hinten auff den Rindtshäuter Graben stoßend gelegen, so gegen männiglich freÿ leedig und Eÿgen und ist solche behaußung gleichfalls durch die allhießige Werckmeistere, Innhalt mehr gedachter Abschatzung gewürdiget worden pro 450. Darüber besagt i. perg. Ganth Kbr. m. d. St. Str. ang. Kl. Secret Innsiegel verw. datirt den 20.ten Julÿ A° 1712. m. N° 3 bemerckt. Darbeÿ ferner i. pergam. Kbr. m. d. St. St. anhang. C. C. Innsiegel Verw. datirt den 27. Januarÿ A° 1689. m. a. N° 1. notirt
(E.) It. I. behaußung v. hoffn hoffstatt, Keller, Ställ, Trott und Trotthauß, in dem Fleckhen Barr (…)
– Abschatzung d. 17.ten 9.bris anô 1716. Weÿlandt deß Ehrenhafften Vnd bescheitenn H: Görg Röß Roth gerber Seel hindter Laß Frau Witib Vnd Erben ist Eine behaußung Alhier in der statt Straßburg in der spitzen Gassen Gelegen (…)
der Andter begriff Ist Auch All hier in der Statt Straßburg in der tucherstub gaßen gelegen Ein seith Neben H: Daniel böller, Ander seith Neben den Erben selbsten, hinden Auff den gerber: graben Stoßent welche behaußung hoff hoffstatt Ein gewölbter Keller Sampt Aller Ihrer Recht Vnd gerechtigkeit wie solches durch der Statt Straßburg Geschwornen Werckh leüth sich in der besichtigung befunden Vnd dem Jetzigen preiß nach Angeschlagen wirt Vor undt umb Nein Hundert Gulten
der drite begriff Ist Auch All hier in der Statt Straßburg in der tucherstub gaßen gelegen
Bezeichnüß durch der Statt Straßburg geschworen werckh leüthe, Jacob Staudacher werckh Meister des Maur hofs. Jacob schuller Werck Meister des Zimmer hoff, Michel Ehrlacher Werck Meister deß Minsters
Ergäntzung der Erben ermanglenden unveränderten Vermögens. Vermög Inventarÿ über weÿl. frawen Annæ Mariæ Wolffin, deß Verstorbenen, herrn Mitlern haußfrawen seeligen Verlaßenschafft in Anno 1681. durch weÿ: herrn Johann Stoltren* geweßenen Ambtschreiben Zu Barr gefertiget
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Der Wittib unverändert Vermögen betr. Sa. haußraths 15, Sa. Leeren Vaßes 1, Sa. Silbers 11, Sa. Goldener Ring 6, Sa. baarschafft 24, Summa summarum 59 lb
Solchemnach würd auch der respectivé Kinder undt Enckel vätter: und großvätterlich Vermögen beschrieben, Sa. haußraths 54, Sa. Werckzeugs 2, Sa. Silbers 10, Sa. Eigenthumbs ane häußern v. I.Lohemühl 937, Sa. Ergäntzungs Rests 2881. Summa summarum 3886. lb
Endlichen so würdt auch das Gemein verändert vnd theilbar Guth beschrieben, Sa. haußraths 320, Sa. Wahren vnd Werckzeugs 62 Sa. Frucht 15, Sa. Weins vnd Leerer Vaß 596, Sa. Silbergeschirrs 7, Sa. baarschafft 3196, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 5115, Sa. Eÿgenthumbs ane häußern 1450, Sa. Schulden 1491, Summa summarum 12 256 lb – Schulden 2881 lb, Compensando verbleibt 9374 lb
Zweiffelhaffte Pfenningzinß hauptgüter so theilbar 1219, Zweiffelhaffte Schulden in die Theilbare Nahrung zugeltend 346 lb

Le vitrier Jean Augustin Riehl et sa femme Eve Barbe Zittelin font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison de feu Georges Rœsch

1719 (18.4.), Me Rohr (Daniel, 46 Not 45) n° 1484
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab und Nahrung, so der Ehrengeachte Herr Johann Augustin Riehl Glaßer und die Viel Ehren und Tugendsahme frau Eva Barbara gebohrne Zittelinin beede Eheleuthe und burgere allhier Zu Straßburg einander in den Ehestandt zugebracht und Vermög auffgerichteter Eheberedung sich Vor unverändert Vorbehalten haben – So beschehen allhier in der Königlichen freÿen Statt Straßburg in fernerem gegensein H. Johann Zittelin einen der St. Str. geschwornen Käufflern der Ehefrauen eheleiblichen Vatters auff Dienstag den 18.ten April Anno 1719.

In einer allhier Zue Straßburg ane der Thuecherstub gaß gelegenen weÿl. H. Georg Röschen sen. geweßenen Rothgerbers und burgers allhier seel. nachgelaßener Wittib eÿgenthümlich zuständigen behaußung, sich volgender maßen befunden
Eÿgenthumb ane einer Behaußung. (M.) Item ein Vierzehende theil Vor ohnvertheilt ane einer behaußung höfflein hinderhauß, hoffstatt mit allen übrigen begriffen, weiten, Zugehördten rechten und gerechtigkeiten allhier in der Goldschmidt gaß (…)
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Manns unverändertes Guth. Sa. haußraths 69, Sa. Wahren 26, Sa. Weins 7, Sa. Silbers 6, Sa. baarschafft 9, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 250, Sa. Eigenthumb Ane i. behaußung o, Summa summarum 368 lb
der Frauen unverändertes Vermögen, Sa. haußraths 144, Sa. Silbers 81, Sa. Goldener Ring 12, Sa. baarschafft 13, Summa summarum 251 lb

Les héritiers Rœsch vendent la maison 850 livres à Marie Salomé Zeyssolff veuve du notaire Jean Daniel Rohr

1725 (20.11.), Chambre des Contrats, vol. 599 f° 283
H. Johann Joachim Fischer Biersieder als mandatarius weÿl. Fr. Apolloniæ geb. Wolffin auch weÿl. Georg Rösch gewesten Rothgerbers hinterbliebenen Wittib nachgelaßene hæredum ab intestato lauth einer zu Barr aufgerichteten Procuration
in gegensein Fr. Mariæ Salome geb. Zeÿßolffin weÿl. H. Daniel Rohr gewesten Notarÿ Publici und E. E. kleinen Raths alten Beÿsitzers seel. hinterlassenen Wittib, mit beÿstand ihres Curatoris H. Johann Heinrich Lederlin Linguar: Oriental: prof: publ. und Capit: Thom: Canonci
Eine Behausung und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten ahne der Tucherstueb gaß, einseit neben H. Daniel Böhler handelsmann anderseit neben Johann Ludwig Stuber dem Paßmentirer hinten auff den Rindshäutergraben – um 850 pfund

Marie Salomé Zeyssolff se remarie en 1728 avec le notaire Jean Philippe Lichtenberger en apportant la maison en mariage. Jean Philippe Lichtenberger meurt en 1756. Les expert estiment la maison 650 livres lors de son inventaire. Marie Salomé Zeyssolff meurt en 1760 sans enfant. Jean Philippe Wiegel, substitut à la Chancellerie, rachète les parts de maison de ses cohéritiers et en devient seul propriétaire

1771 (28.11.), Me Dinckel (J. Raoul, 6 E 41, 396) Joint au n° 835 du 25 janvier 1760
Vor mir unterschriebenem, zu Weÿland Frauen Mariä Salome Lichtenbergerin gebohrner Zeÿßolffin, auch Weÿland herrn Johann Philipp Lichtenberger, geweßenen Notarii jurati publici und berühmten Practici, auch burgers allhier Zu Straßburg nunmehr seelige hinterlaßener Frau Wittib Verlassenschafft Inventation und Abtheilung, (…) persönlich erschienen, deroselben per Testamentum nachgelaßene samtliche Erben und respectivé Erbens Erben, Nahmentlich 1.mo Frau Margaretha Dorothea Wiegelin gebohrne Zeÿßolffin, Weÿland herrn Johann Heinrich Wiegel, des geweßenen Goldarbeiters und burgers allhier seeligen hinterlaßene Frau Wittib, als Erbin Ihrer Verstorbenen ältesten tochter Weÿland Jungfrauen Margarethä Salome Wiegelin nunmehr seeligen, mit assistenz herrn Johann Heinrich Wiegel, des Goldarbeiters und burgers allhier Ihres ältesten Sohns, 2.do gedachter herr Johann Heinrich Wiegel, der Goldarbeiter und burger allhier vor sich selbsten, 3.tio Eben derselbe als geschworener vogt Weÿland Fraun Margarethä Elisabethä Hübschmännin gebohrner Wiegelin seeligen hinterlaßener, mit auch weÿland herrn Johann Christian Hübschmann dem Goldarbeiter und burgern allhier ebenmäßig seeligen ehelich erziehlter fünff Kinder, 4.to derselbe noch ferner vor und im Nahmen herrn Johann Heinrich Wiegels, des Goldarbeiters in Rotterdam für deßen Consesn sub hypotheca bonorum cavirend, 5.to Frau Catharina Dorothea Siegelin gebohrner Wiegelin, herrn Georg Gottfried Siegel, des Goldarbeiters und burgers allhier Ehegattin, von besagtem Ihrem Eheherrn hierzu authorisirt und 6.to Frauen Mariä Salome Schläffin gebohrner Zeÿßolffin mit herrn Johann Friedrich Schläff ehemaligem Silberarbeiter und burgern allhier ehelich erziehlte dreÿ Kinder, mit Nahmen Frau Maria Salome Simonin gebohrner Schläffin, herrn Johann Heinrich Simon des Porcelin modelmachers und burgers allhier Ehegattin, von gedachtem dero Ehevogten hierzu authorisirt, Jungfer Maria Dorothea Schläffin, so Majorennis und ohnbevögtiget zu seÿn declarirte, mit assistenz herrn Johann Friedrich Seÿler, Procuratoris ordinarÿ beÿ löbl. Ammeister Audienz, Ihres erbettenen beÿstandts und herr Johann Friedrich Schläff, der Paßmentirer und burger allhier, alle dreÿ mit fernerere Zuziehung besagter Fraun Mariä Salome Schläffin gebohrner Zeÿßolffin, Ihrer eheleiblichen Mutter, welche ebenmäßig gedachten herrn Johann Friedrich Seÿler zu Ihren Assistenten erbetten, dieße Sechß Stammtheilern ane einem
So dann 7.mo herr Johann Philipp Wiegel, J. V. Ltus und beÿ Löbl. Cancelleÿ allhier Substitutus ane dem anderen Theil, Zeigten samt und sonders an, welchergestalten Sie aus Eingangs ernanter Frauen Mariä Salome Lichtenbergerin gebohrner Zeÿßolffin, Ihrer Erblaßerin seeligen Verlaßenschafft die ane der Tucherstubgaß allhier Liegende behaußung bißhero in ohnzertheilter gemeinschafft beseßen und genoßen haben, Indeme Sie aber Künfftighien noch ferner in solcher ohnzertheilter gemeinschafft zu verharren durchaus nicht gesinnet (cedirt und überlaßen
besagtem herrn Lt. Johann Philipp Wiegel, Cancellariæ Substituto, dero Miterben
Ihre eigenthümlich ererbte Secht Siebende theil für ohnvertheilt von und an gemelter behaußung samt hoffstatt und allen dero gebäuen, begriffen, Weithen, Rechten, Zugehörden und gerechtigkeiten, gelegen allhier Zu Straßburg ane der Tucherstubgaß einseit neben Weÿland herrn Daniel Böhlers, des handelsmanns seeligen eigenthümlich verlaßener, dem Collegio Wilhelmitano allhier legirter behaußung, anderseit neben herrn Redhaber, dem Rathsbotten, hinden auf den Gerber oder Rindshäutergraben stoßend – die gantze behaußung vor 2700 gulden gerechnet – So beschehen den 28. Novembris Anno 1771.

Fils de l’orfèvre Jean Henri Wiegel et de Marguerite Dorothée Zeyssolff, le licencié en droit et ancien receveur au magasin à sel Jean Philippe Wiegel meurt célibataire en 1811
1811 (3.5.), Strasbourg 9 (anc. cote 18), Me Bossenius n° 490, 4929 (vacations du 22.6. acp 117 F° 109 du 2.7. et du 7.8. acp F° 169-v du 16.8.)
Inventaire de la succession de Jean Philippe Wiegel licencié en droit et ancien receveur au magasin à sel décédé le 6 mai 1811 – à la requête de Catherine Dorothée née Wiegel, veuve de Jean Geofroi Siegel jouaillier à Strasbourg, Jean Chrétien Hübschmann vérificateur des poids et mesures de l’arrondissement de Strasbourg et Dorothée Guillaumette née Wilcké épouse de Jean Frédéric Wüst négociant à Strasbourg, le Sr Wüst aussi en qualité de mandataire de Jean Michel Wilcké batteur d’or demeurant à Berlin, plus Louis Charles Wilcké batteur d’or & Caroline Henriette Wilcké majeure, Guillaume Louis Wilcké orfèvre ces trois domiciliés en cette ville, ladite De Siegel née Wiegel pour moitié, Sr Hübschmann pour un quart, lesdits Wilcké ensemble pour le quart restant, tous cinq frères et sœurs germains, héritiers en vertu de testament olographe du 13 mars courant – déclaration de Catherine Diebold née Riehl servante du défunt

dans la maison mortuaire rue St Etienne n° 1 faisant partie de la succession
meubles 5492 fr, vins 3723 fr, or & argenterie 683 fr
Propriété d’une maison à Strasbourg. Savoir, une maison, trois cours, puits avec toutes autres appartenances & dépendances sise à Strasbourg rue St Etienne n° 1 formant un coin de la rue des veaux, entre la succession du Sr Grill homme lettres et le Sr Schell cordonnier, derrière N Braun teneur de pensions – rapporte annuellement La partie occupée au premier étage par Jacques Meyer agent de change 400 fr, celle occupée au second étage par Mde Sainctlo 144 fr, enfin la partie occupée par le défunt 456 fr, total 1000 fr de revenu en capital 20 000 fr. Adjugée au défunt par les ci devant administrateurs du département du Bas Rhin le 28 prairial 4
Propriété d’une campagne hors la porte blanche. Savoir, Une maison, cour, puits, remise, écurie & jardin le tout de la contenance de 30 ares ou environ dans un seul et même enclos avec toutes autres appartenances et dépendances ban de Koenigshoffen hors la porte Blanche a gauche de la chaussée de Wasselonne sur celle des Chartreux vers le village d’Eckbolsheim, d’un côté André Nessmann, d’autre Thiebaut Moetschel les deux jardiniers cultivateurs, par devant ladite chaussée, par derrière Jean Geofroi Clausing, officier de santé en partie, en partie De Kienlin née Froelich, Abraham Reybel jardinier cultivateur & plusieurs autres particuliers, évaluée à 600 francs de revenu, en capital 12 000 francs – acquis par trois actes passés à la Chambre des contrats le 15 décembre 1788, La reconstruction des bâtiments au dit jardin qui ont été démolis en 1793 lorsque la place de Strasbourg a été mise en état de siège a été autorisée par le Sr Bonneret sous directeur des fortifications le 28 ventose 9, a charge de se conformer a la loi du 10 juillet 1791
Immeubles à Koenigshoffen 3600 fr, Neugartheim, Avenheim et Ittlenheim 21 655 fr, Molsheim 2192 fr, Bischheim, Hoenheim et Saufelwiersheim 20 927 fr, Gresswiller 360 fr, 2 ha 8 a à Sesolsheim 1299 fr, 2 ha 9 terres à Wiwersheim 4393 fr, 14 ha 22 a à Batzendorf 20 496 fr
capitaux 64 180 fr, total de l’actif 181 002 fr, passif 10 000 fr, reste 171 002 fr, legs 22 024 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 117 F° 43 du 15.5.

Le receveur au magasin à sel Jean Philippe Wiegel vend la maison 1 500 livres au batteur d’or Jean Michel Wilcké

1779 (9.9.), Chambre des Contrats, vol. 653 n° 331
H. Lt. Johann Philipp Weigel der gemeinen Statt Saltz verwalter
hatt in gegensein Johann Michael Wilcke des goldschlagers
eine behausung, bronnen und hoffstatt mit allen denen gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ane der Tucherstubgaß, einseit neben einer dem löbl. Stifft St Wilhelm zuständigen behausung, anderseit neben Wilhelm Redhaber dem rathsbotten, hinten auff den Gerbergraben – um 3000 gulden

Originaire de la ville libre de Kaufbeuren en Allgäu bavarois, Jean Michel Wilcké épouse en 1779 Marguerite Dorothée Hübschmann : contrat de mariage, célébration
1778 (28. Christmonat), Me Saltzmann (Jean Daniel, 6 E 41, 613) n° 187
(Eheberedung) Erschienen der ehrenveste und kunstreiche Herr Johann Michael Wilcke, lediger Goldschlager und Vertrösteter burger alhier, des H. Andreas Wilcke, verburgerten Goldschlagers in der Kaiserlichen freien Reichstadt Kaufbeuren, mit Fraun Anna Barbara gebohrner Oestreicherin ehelich erzeugter älterer anjetzo großjähriger Sohn, als bräutigam ane einem Theil,
So dann dier Viel Ehrengeachte Margareta Dorotea Hubschmännin, des Weil. H. Joh: Christian Hubschmann, Goldarbeiters, und auch weil. Fraun Margareta Elisabet gebohrner Wiegelin, beder gewesener Eheleut und burger dahier, nach tod hinterlaßene jüngste eheliche, nach hiesigen Stadtrechten majorenne tochter, als braut, beiständlich ihres Oheims und beeidigten Vogts H. Joh: Heinrich Wiegel des ebenmäßigen Goldarbeiters und burgers dahier an dem andern Theil – unterschrieben in Straßburg auf Montag den 28. Christmonats in dem Jahr 1778. [unterzeichnet] Joh: Michael Wilcke als breÿtigam, Margaretha Dorothe Hübschmänin als Braut

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 220-v, n° 17)
Im Jahr Christi 1779 Mittwoch den 21. Aprilis sind (…) eingesegnet worden Michael Wielcke ledigen Goldschlagers Von Kaufbeyern gebürtig, Andreas Wielcke Goldschlagers und burger daselbst mit Frau Anna Barbara gebohrner Oesterreichin ehelich erzeugter Sohn, Und Jungfer Margaretha Dorothea Hübschmännin, Weÿland Herrn Johann Christian Hübschmans geweßenen Goldarbeiters und burgers allhier mit auch Weÿland Frau Margaretha Elisabetha geb. Wiegelin ehelich erzeugte hinterlaßene tochter [unterzeichnet] Joh. Michael Wilcke als Hochzeiter, Margaretha Dorothea Hübschmännin als Hochzedterin (i 33)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports
1782 (17.1.), Me Saltzmann (Jean Daniel, 6 E 41, 603) n° 412
Inventarium über H. Joh. Michael Wilcke, Goldschlagers, und Fraun Margaretha Dorotea geborner Hubschmann, bede Eheleut und burger alhier Zu Straßburg, vor unverändert in die Ehe gebrachtes Vermögen, auffgerichtet den (-) a° 1782. – in ihren bereits den 11. Aprills des 1779.ten Jahrs mit einander angetrettenen Ehestand gebracht, und laut des dritten Artickels ihrer den 28. Christmonats 1778. vor mir Notario aufgerichteten Eheberedung sich Vor unverändert Vorbehalten haben – So geschehen in Straßburg in der Eheleute nunmehr erkauften, an der Tucherstubgasse gelegenen eigenthümlichen behausung, in fernerem beiseÿn H. Joh: Heinrich Wiegel, des hiesigen burgers und Goldarbeiters, der Ehefrau mütterl. Oheims und Von ihr hierzu erbetenen beistands, auf Donnerstag den 17. Jänners nachmittag in den Jahr nach Christus Geburt 1782.
Des Manns in die Ehe gebrachtes Vermoegen, baarschaft 500 R
Nach diesem wird der Ehefrau beigebrachtes Gut verzeichnet, Sa. hausrats 216 R, Sa. silberen Geschmeids 24 R, Sa. gold. Ringe u. Geschmeids 90 R, Sa. baarschafft 950 R, Summa summarum 1280 R
Haussteuren 86 R, Zusammen rechnung, beder eheleuthe Gut 1867 R

Le receveur au magasin à sel Jean Philippe Wiegel loue au marchand de vins Jean Frédéric Œsinger une cave dans la maison qui appartient à Jean Michel Wilcké

1782 (22.7.), Chambre des Contrats, vol. 656 f° 294-v
H. Lt. Johann Philipp Wiegel der saltzverwalter
hatt in gegensein H. Johann Friedrich Öesinger des weinhändlers
entlehnt, in H. Johann Michael Wilcke dem goldschläger zuständig ane der Tucherstubgaß gelegene behausung vorfindigen keller nebst vorhandenen liegerling (und fäßer) – auff 9 nacheinander folgenden jahren auff dem 1. augusti lauffenden jahrs anfangend, um einen jährlichen Zinß nemlich 15 gulden

Liquidation et vente de meubles qui ont appartenu à feu Marguerite Dorothée Hübschmann

1794 (29 brumaire 3), Strasbourg, Me Saltzmann n° 730 (minutes en déficit)
Vente de meubles et liquidation de la succ: de Marguerite Dorothée Wilcké née Hubschmann femme de Jean Michel Wilcké batteur d’or
(enregistrement) décédée le 23 thermidor dernier, à la requête du veuf et de Jean Chrétien Hubschmann tuteur des enfants de la défunte – 3402 livres
Consulté Enregistrement de Strasbourg, acp 29 F° 138 du 8 frimaire 3
Enregistrement de Strasbourg, acp 29 F° 138 du 8 fri 3

Son fils Louis Charles Wilcké meurt en 1817 en délaissant pour héritiers son père et ses quatre frères et sœurs
1817 (24.11.), Strasbourg 9 (anc. cote 21), Me Bossenius n° 702
Déclaration d’hérédité de Louis Charles Wilcké garçon batteur d’or décédé le 16 septembre courant, à la requête de 1. Jean Michel Wilcké, ci devant batteur d’or, père du défunt, 2. Dorothée Guillaumette Wilcké épouse de Jean Frédéric Wüst, commis négociant, 3. Jean Michel Wilcké cadet, batteur d’or, 4. Caroline Henriette Wilcké majeure, 5. Guillaume Louis Wilcké orfèvre, frères et sœurs germains du défunt, fils dudit Jean Michel Wilcké l’ainé et de feu Marguerite Dorothée née Hübschmann
garde robe 80 fr, créances 3657 fr, portion de corps de biens à Wiwersheim, Batzendorf ensemble 5316
partage prés à Wiwerscheim 278 fr, Batzendorf 1300 fr, ensemble 1579 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 136 F° 143-v du 26.11.

Après la mort de Jean Michel Wilcké, Caroline Henriette Wilcké rachète les parts de la maison qu’elle a fait reconstruire sur le terrain d’une maison incendiée en 1821

1829 (10.7.), Strasbourg 9 (anc. cote 57), Me Hickel n° 3184
1. Dorothée Guillaumette Wilcké épouse de Jean Frédéric Wust, négociant, 2. Marie Madeleine Loechner veuve de Jean Michel Wilcké fils, batteur d’or, tutrice légale d’Auguste Wilcké et d’Amélie Wilcké ses enfants, 3. Guillaume Louis Wilcké, orfèvre
à Caroline Henriette Wilcké majeure
trois quarts par indivis avec l’acquéreuse dans une maison avec appartenances et dépendances sise à Strasbourg rue des Drapiers n° 2 dont le quatrième quart appartient à l’acquéreuse, d’un côté la veuve et héritiers de Mathieu de Reichshoffen, d’autre le Sr Goert cordonnier, derrière le Fossé des Tanneurs
que Mlle Wilcké a fait construire ladite maison sur le terrain d’une autre maison incendiée en 1821 qui appartenait par indivis à elle De Wilcké, au Sr Wilcké défunt et au Sr Wilcké comparant, Que néanmoins aux termes des art. 552 et 553 du Code Civil le bâtiment construit est devenu commun aux propriétaires du terrain de la maison indendiée – échu dans la succession de de Jean Michel Wilcké père qui l’a acquis par acte passé à la Chambre des contrats le 9 septembre 1779 – 6000 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 195 F° 122 du 17.7.

1854 (24.8.), Me Becker
Dépôt du testament olographe de Henriette Wilcké rentière
acp 432 (3 Q 30 147) f° 78-v du 29.8.
Enregistrement de Strasbourg, ssp 118 (3 Q 31 617) f° 22-v du 29.8. ssp du 23.8. – Testament de Henriette Wilké

Henriette Wilké meurt célibataire en 1854 après avoir institué son frère Guillaume Louis Wilké son légataire universel

1854 (27.12.), Strasbourg 9 (106), Me Becker n° 6577
(Inventaire par déclaration de Henriette Wilké) Etat de fortune. A comparu M. Guillaume Louis Wilké, propriétaire rentier à Strasbourg agissant en qualité de légataire universel de Mlle Henriette Wilké, sa sœur, rentière, domiciliée à Strasbourg où elle est décédée le 19 août dernier, aux termes de son testament olographe en date du 23 août 1849, déposé au rang des minutes dudit Me Becker le 24 août 1844, en exécution d’une ordonnance de M. le Président du Tribunal civil de Strasbourg
Que par son testament ci-dessus relaté la défunte a légué à titre particulier 1) à M Jules Oscar Weist, professeur de mathématiques demeurant à Strasbourg son neveu une somme de 6000 francs, 2) à M Charles Edouard Weist, négociant en vins demeurant à Courbevoie près Paris, son neveu, une somme de 6000 francs, 3) à M Frédéric Auguste Weist, négociant demeurant à Strasbourg, son neveu une somme de 6000 francs, 4) à M Auguste Wilké, rentier, autrefois batteur d’or demeurant à Strasbourg son neveu une somme de 6000 francs, 5) à Mad. Amélie Wilké, sa nièce une somme de 6000 francs
Masse active. 1) Produit de la vente d’une partie du mobilier 1316, 2) Objets mobiliers restants 380, 3) Créances 16 346
Article 4. Maison sise à Strasbourg. Une maison sise à Strasbourg, rue des drapiers N° 2, tenant d’un côté à Mad. Courtener, de l’autre à Hirtz, teinturier, par devant à la rue des drapiers, et par derrière à la rue du fossé des tanneurs. Feue Madlle Wilké avait fait construire cette maison sur l’emplacement d’une autre maison incendiée eb 1821, laquelle appartenait par indivis tant à elle qu’à sa sœur et à ses frères qui étaient 1° feu madame Dorothée Guillaumette Wilké, épouse de M. Jean Frédéric Wüst en son vivant négociant à Strasbourg, 2° feu Mr Jean Michel Wilkén fils, vivant batteur d’or demeurant audit Strasbourg, 3° Et mr Guillaume Louis Wilké comparant, Comme leur étant échue dans la succession de défunt Mr Jean Michel Wilké leur père, dont ils étaient héritiers chacun pour un quart, conjointement avec Melle Wilké, héritière dudit défunt pour le dernier quart. En sorte que le bâtiment aussi construit appartait, aux termes des articles 552 et 553 du code Napoléon aux propriétaires du terrain qui avait été occupé par la maison incendiée.
Mais cet immeuble est devenu la propriété exclusive de Mad. dlle Wilké défunts, par suite de l’acquisition qu’elle en a faite des trois quarts qui appartenaient à Mad. dame Wüst, à M. M. Wilké fils, suivant contrat passé devant Me Hiclel notaire à Strasbourg le 10 juillet 1829, moyennant le prix de 6000 francs, (…) Quant à M. Wilké père, il s’était rendu acquéreur de lad. maison qui a été depuis incendiée par contrat passé à la ci devant Chambre des Contrats de Strasbourg le 9 juillet 1779.. Cette maison est évaluée à raison d’un loyer annuel de 600 francs à un capital de 12 000 francs
5) Loyer. pour loyer du rez-de-chaussée 17, 6) corps de biens de Crastatt 4271, 7) Fermage du corps de biens 347, 8) Corps de biens de Jetterswiller 5100
Total de la masse active 39 721 – Masse passive, 1) sommes léguées, total 30 289
acp 436 (3 Q 30 151) f° 23 du 29.12. (décès 187. 77., succession déclarée le 19 janvier 1855

Louis Wilké est célibataire selon le registre de population de 1860.
(Registre de population, cote 600 MW 316, i 228) Rue des Drapiers 2 / 32
Wilké, Louis, né à Strasbourg 90, G [garçon], rentier, luthérien, français, à Strasbourg depuis 70 ans


Les Maisons de Strasbourg sont présentées à l’aide de Word Press.