17, rue de la Nuée Bleue


Rue de la Nuée Bleue n° 17
III 255 (Blondel) N 509 puis section 68 parcelle 86 (cadastre)

Maîtres d’ouvrage, Mathieu Hirtz et Félix Dreyfuss (1855, 1871)

Nuée Bleue 17-19 (mai 2015)Nuée Bleue 17-19, façade (1906)
Le n° 17 en avant-plan, suivi du n° 19 (mai 2015)
Plan lors de la reconstruction du n° 19 (dossier de le Police du Bâtiment)
Les trois étages de la maison de gauche (n° 17) ne sont pas transformés. Le fronton ne sera pas réalisé. Le rez-de-chaussée est transformé pour former une unité avec le bâtiment de droite (n° 19), entièrement reconstruit à la manière de l’ancien.

La maison comprend au XVIII° siècle un bâtiment sur rue, une aile latérale droite et une aile latérale gauche. Le terrain allongé en nature de jardin se termine par un bâtiment accessoire (écuries) vers la rue de l’Ecrevisse. Au milieu du XVII° siècle, le propriétaire est le fils du maître des rentes puis le luthier Jean Jacques Epp qui fait faillite et ensuite divers administrateurs royaux : l’étapier et trésorier François Schlesinger, le conseiller du Roi Jean Calmet qui se considère exempt des charges ordinaires dues à la ville et le trésorier Prudent Perrin. Elle appartient ensuite plus de trente ans au conseiller palatin de Birkenfeld Frédéric Zentarov qui doit y avoir fait des travaux importants, peut-être en lui donnant l’aspect qu’elle présente en 1830, puisque la valeur de la maison passe de 3 000 à 6 000 livres entre 1729 et 1740. Sur le plan-relief de 1725-1727, la maison est la première dont le rez-de-chaussée est caché par le bâtiment en avant-plan à droite. Chacun des deux étages a cinq fenêtres. On voit bien le plus grand des bâtiments en aile, celui de gauche. Les bâtiments accessoires se trouvent au fond du jardin. Certains travaux sont pris en charge par les locataires comme un portail en 1739 (sans doute vers la rue de l’Ecrevisse) puis l’agrandissement de l’écurie, payé par la Ville pour y loger le lieutenant général des armées du Roi en 1743. C’est à la même époque que le notaire Joseph Revoire s’associe avec un chirurgien pour exploiter dans sa maison une fabrique de tabac qu’il vend en 1744. Le capitaine de cavalerie Jean Charles Guillaume Maximilien de Güntzer, co-seigneur de Plobsheim, en est propriétaire de 1759 à 1789. Il convertit l’autorisation précaire d’avoir une porte dans la rue de l’Ecrevisse en autorisation perpétuelle. La maison appartient ensuite au commissaire ordonnateur des guerres Charles Louis de Cappe dont les fils émigrent. Elle est alors vendue comme bien national à son locataire, le payeur général de l’armée Ferdinand Frantz.

1727, Nuée bleue (III 252-256)
57 Elevations g'm'
(Plan-relief de 1725 (Musée historique, cliché Thierry Hatt)
Elévations pour le plan-relief de 1830, îlot 57

L’Atlas des alignements clos en 1829 signale un bâtiment à rez-de-chaussée et deux étages en maçonnerie. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830 (1), la façade sur rue se trouve entre les repères (c’) et (d’) : le rez-de-chaussée comprend un portail à fronton dans le style du XVIII° siècle et deux fenêtres de part et d’autre. Les cinq fenêtres du premier étage sont hautes alors que celles du deuxième sont de taille réduite. La toiture comprend deux niveaux de greniers. La première cour G montre la façade arrière (5-6) du bâtiment sur rue, l’aile gauche (6-7) et l’aile droite (4-5) formée d’un premier bâtiment à trois niveaux et d’un bâtiment à simple rez-de-chaussée. La clôture et la porte (1-9) donnent accès à la deuxième cour H où on voit la remise (3-4-5) et le bâtiment arrière (1-7) qui donne dans la rue de l’Ecrevisse, à gauche du repère (c’).

57 Cour G57 Cour H57 Plan nord57 Elevations b'c
Cours G et H, plan, élévations rue de l’Ecrevisse

Le médecin Mathieu Hirtz et le négociant Alphonse Dreyfuss acquièrent la maison en 1854. Ils la font démolir et reconstruire l’année suivante. Les bâtiments sont en partie détruits lors du siège de 1870 et remis en état peu après. Henri Louis Kayser, directeur du journal les Dernières Nouvelles de Strasbourg, acquiert la maison en 1890 et charge l’architecte Max Issleiber de construire sur le jardin un nouveau bâtiment servant d’imprimerie, terminé en août 1891. Après avoir acquis le numéro 19, il charge en 1906 les architectes Backes et Zache de transformer le rez-de-chaussée du n° 17, de reconstruire le 19 à la manière du n° 17 et de construire une aile droite à simple rez-de-chaussée de même qu’un bâtiment vers la rue de l’Ecrevisse. Les dalles en béton sont confiées à l’entrepreneur Otto Taube. La réception finale a lieu en juin 1908. Le dossier II de la Police du Bâtiment (1906) concerne plus particulièrement les bâtiments arrière et ceux qui donnent dans la rue de l’Ecrevisse.

Nuée Bleue 17-19 (rez-de-chaussée, 1906)
Plan du rez-de-chaussée, projet de 1906 (dossier de la Police du Bâtiment)

février 2016

Sommaire
Cadastre – Police du Bâtiment, dossier I (1888-1908), dossier II (1905-1906) – Relevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1650 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage (h) ou cession (c), ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date donnée par les registres du cadastre.

Georges Chrétien Ulner, et (1649) Anne Marie Riedinger – luthériens
1676 v Jean Jacques Epp, luthier, (1664) Susanne Salomé Kœnig – luthériens
1687 c Tobie Bernegger, juriste, et (1653) Dorothée Marguerite Schlagmann, (1656) Jacqueline Reisseissen puis (1666) Marguerite Elisabeth Schreiber – luthériens
1690 v François Schlesinger, étapier et trésorier pour le Roi, et Anne Marie Haug – catholiques
1698 c Jean Calmet, conseiller du Roi, prévôt général de la Maréchaussée en Alsace, et Anne Rousseau puis Elisabeth Luhmann – catholiques
1703 v Prudent Perrin, secrétaire trésorier en Alsace, et Elisabeth Aymes – catholiques
1710 v Frédéric Zentarov, conseiller palatin de Birkenfeld, et (1695) Marie Salomé Bub, veuve d’Evrard Cappaun – luthériens
1741 adj Joseph Revoire, notaire, et (1723) Jeanne Carlet la Cour – catholiques
v. 1747 v Pierre Henri Bontemps, trésorier principal de l’extraordinaire des guerres, et (1736) Marie Jeanne de Chatillon – catholiques
1753 adj Jean de Türckheim, banquier, et (1732) Marie Cléophée Goll, puis (1737) Marguerite Salomé Fettich enfin (1743) Marie Madeleine Henneberg – luthériens
1759 v Jean Charles Guillaume Maximilien de Güntzer, capitaine de cavalerie, et (1753) Françoise Sophie Joham de Mundolsheim – catholiques
1789 v Charles Louis de Cappe, commissaire ordonnateur des guerres, et (v. 1765) Marie Hyacinthe Ursule Locart – catholiques
1799 adj Ferdinand Frantz, employé militaire puis négociant, et (1786) Marie Madeleine Duportier – catholiques
1818 h François Joseph Frantz, négociant, et (1814) Marie Barbe Mathis
puis sa fille Emilie Caroline Frantz, femme de Jean Georges Stern, banquier et négociant à Francfort-sur-le-Main
1853 v Félix Dreyfus, propriétaire, et Amélie Bamberger
Mathieu Hirtz, docteur en médecine, et (1839) Amélie Dreyfus
1854 h Félix Dreyfus, propriétaire, et Amélie Bamberger
Mathieu Hirtz, docteur en médecine, et (1839) Amélie Dreyfus
Alphonse Dreyfus, négociant
1879* Guillaume Rœder, medecin
1890 Dernières Nouvelles de Strasbourg, société anonyme

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 3 000 livres en 1727, 6 000 livres en 1740, 4 750 livres en 1774

(1765, Liste Blondel) III 255, M. de Güntzer Colonel du Regt. de Roial allemand
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Mr de Gintzer (noblesse), 13 toises, 0 pied et 7 pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre) N 509, Frantz, François / Joseph François – maison, sol – 13,3 ares

Locations

1659, Jean Pierre Bernegger, pasteur de Zehnacker et Landersheim, et Dorothée Riedinger
1687, Damon, trésorier
1697, M. de Chamerande, inspecteur général de la cavalerie, et le comte de Terre
1710, Louis Wormser de Vendenheim
1716, comte du Bourg
1736, Pierre Henri Bontemps, trésorier principal de l’extraordinaire des guerres (futur propriétaire)
1741, François Charles Bock de Blæsheim, stettmestre
1743, Gensac, lieutenant général des armées du Roi
1743, Benoit des Granges, chirurgien et fabricant de tabac
1744, Jacques Michel Pini, marchand (vente de la fabrique de tabac)
1746, Montbour, lieutenant général des armées du Roi
1795, Roch Galland, directeur des subsistances militaires
1797, Ferdinand Frantz, payeur général de l’armée (futur propriétaire)
1808, Eve Marguerite Hürstel

Localisation sur le plan Blondel (1765)

Directeurs fonciers (Bauherren) et Protocole des Quinze

1739, Protocole des Maçons (XI 237)
Le trésorier Bontemps se plaint devant le conseil des Maçons que la porte cochère n’est pas construite de manière que les carrosses puissent entrer. Il a chargé des travaux le serrurier Chevigny qui a passé un accord avec le maçon Jacques Gallay. Chevigny réalise lui-même le portail sur les plans de Gallay. Le conseil de tribu nomme des experts. Gallay n’assiste pas à toute la visite, sans doute parce qu’il a été froissé pour des questions de préséance. Le conseil décide qu’il faut reprendre le travail que Gallay n’aurait pas dû accepter s’il ne souhaitait pas le réaliser. Le défendeur proteste contre la sentence (à noter que Bontemps est alors locataire de la maison)

Mittwochs den 1.t Julÿ 1739 – Mons. Bondan Tresorier Contra Jacques Gallay, daß er Hr Bondan ane Chevignier den schloßer vnd dißer ane Mr Gallay ein portal Veraccordirt habe, welches aber nicht nach der Linie gemacht, daßwegen er Zweÿ Expers begehrt, Gallay seÿ drauß geweßt, undt habe die schnur angelegt, vnd gezogen, doch aber die steine nicht darnach gehauen, vnd könne das thor dergestalten nicht stehen bleiben, wan ein gutsch hineinfahrt, könne der gutscher nicht sehen wo er hinfahren solle.
Beklagter der Chevignier habe Ihn gefragt, waß dieses portal ohngefehr Kosten möchte, der Ihne gesagt, es werde auff 600 biß 700. Vnd die pillastres auff Zustehen kommen, habe sein portal nach dem accord gemacht, er Gallay habe Keinen riß gemacht, Chevignier habe Ihme gesagt, daß die arbeit müße in Vier wochen fertig seÿn, sonsten mann 100. Livres abziehe, Chevigny habe die stein selbsten bestellet, Vnd kommen laßen, vndt Er solche nach dem riß gemacht, Vnd nach dem accord, vnd wann solches nicht seÿe, so hätte er tort, habe nicht mit dem herrn Tresorier sondern nur mit den Chevigny Zu thun.
Hr Pfundstein, vnd Mr Müller beede expers referirten, daß sie Verwichenen Montag Zu Illkirch auff ordre des Hn Oberherren geweßen, auff welchen freÿtag Mr Gallay auff befragen renuncirte, daß das thor wieder da mann schregs in den garten, anestatt daß es in die allée sehen solte, stehe, stunde erst dreÿ stuck, Hr Bondan habe Ihme Versprochen 250. Livres zu geben, solle aber andere stein kommen Laßen vnd diese bereits stehen, wolle er annehmen, solle aber darauff setzen, war zu sich aber Gallay nicht verstehen wollen, sondern noch freÿ vnd gröblich mit dem Herren geredtet, nach solchem habe der Herr Sie im garten geführet, Und weilen Er den Gallay nicht Zu est heißen hinein gehen, seÿe er Villeicht aus Verdruß fortgegangen.
Erkandt, Weilen beklagter Gallay alß Ein meister es recht Verstehen, undt meisterliche arbeit machen, auch seine Linien Ziehen sollen, sonsten er die arbeit nicht hätte verdingen sollen, über dieses Hr Bondan einen grundriß Von Ihme begehrt, derselbe aber gesagt, solle Ihn nur machen Laßen, Verstehe sein metier, Alß solle derselbe die arbeit machen stellen vnd setzen wie recht, vnd daß Hr Bondan damit Zufriden ist, vnd das innerhalb Zweÿer monaths frist Von dato angerechnet, mit bezahlung aller Kosten, Salvo regressu an den Chevignier, wann er Gallay an denselben einen zu haben Vermeinet, welcher Chevignier auch weilen er wieder ordnung maurer arbeit Verdunge, Vor nechstes gericht Citirt werden solle.
Beklagter protestire wider diese Sentence H Bondan habe Ihme schon 500. fl. darauff gegeben, vnd alles umb 1300. Livres accordirt.

1739, Protocole des Quinze (2 R 148)
Suite de l’affaire précédente. Jacques Gallay s’adresse aux Quinze qui le renvoient à la décision des Maçons

(p. 349) Sambstag d. 4. Julÿ 1739. Jacques Gallay Ca. H Bontemps
Fuchß nôe Jacques Gallay des burgers und Maurers contra H Bontemps den Tresorier Ppal hat einen wiedrigen bescheid beÿ E. E. Zunfft Gericht der Maurer erhalten, wavon er an MGHh zu appelliren gemüßiget, bitt Verzeichnuß dießen Appellation, und will ab 1.am port* nebst Verlegung der Appellations Klag und bescheidt darzu Verkund. laßen. Erkandt, Verzeichnet, und soll ad I.am port hierzu Verkündt werden.

1743, Directeurs fonciers, (VII 1400)
Comme l’hôtel de Deux Ponts (III 233, actuel 13, rue de la Nuée Bleue) où il logeait a été incendié, le lieutenant général des armées du Roi Gensac qui sera logé dans la maison du notaire Revoire demande un certain nombre de transformations, (1) de presque doubler la longueur de l’écurie, (2) de réaménager la cuisine servant aussi de buanderie, (3) de surélever la remise et (4) d’abattre une cloison dans une partie à l’avant du bâtiment et de la remplacer par une arcade. Les préposés demandent d’établir un devis pour que les différentes parties puissent s’accorder

(f° 103-v) Eodem die 27. May 1743. seÿnd folgende Augenschein eingenommen worden. M. de Gensac, Mr. Revoire
In Mons. Revoire des allhießigen Notarÿ publici behaußung in der blau Wolckengaß, in welches Monsieur de Gensac Lieutenant General des Amées du Roy und dermahliger Interims Commandant allhier, wegen Abgebrannten Gebäues in dem Zweÿbrückischen Hoff, darinn er gewohnet, Logiert werden solle, in welchem er einige reparationes begehret. Als Erstlichen den allda befindlichen 36. schuhe Lang und 14. schuhe tieffen Stall um 33. schuhe Zuverlängeren, doch will sich Mr Revoire ein Klein Ställel für sein Pferd In dem Untersten theil der Verlängerung, wie er solches an dem bereits Gebauenen Stall hat, Außgedungen haben. 2.do in der Kuchen unden in dem Hoff, Zu deren Vergrößerung eine Riegelwand Herauff Zunehmen, den Kleinen bachoffen und bauch Keßel Zuversetzen, und die bereits Vorhandene potagers mit noch Vier anderen Zuvermehren. 3°tio An der remise das dach um etwas Zu erhöhen, und weilen es Ungleich, in eine höhe Zubringen. 4.to in dem forderen Zimmer unten im eingang Lincker hand auch eine Riegelwand auß zubrechen, und an deren Platz einen bogen Zusprengen. Erkannt, solle Herr Lohner einen devis machen, wie Hoch sothane Veränderungen Kommen mögen, und solchen den Herren Deputirten beÿ der Einquartierung Zugestellt werden, um beÿ treffende Lehnung mit Mr Revoire sich darnach Richten Zukönnen.

1746, Directeurs fonciers (VII 1402)
La Chambre des logements militaires ordonne de faire des travaux pour le lieutenant général des armées du Roi Montbour logé dans la maison rue de la Nuée Bleue qui appartient à M. Bontemps ou au notaire Revoire

(f° 94-v) Dienstags den 20. Ejusdem [Decembris] M. de Monbour, Lieut. general. M. Bontems. M. Revoir
Herr Lohner proponiret, daß er Zufolg producirten Scheins auß der Einquartierungs stub, in des M. Bontems oder Notarÿ Revoir hauß in der blau Wolckengaß, in welchem M. de Montbour, Lieutenant General Logiret, Längst der Ställen ein gang, und eine Rinn Zu Abführung des Wassers solle pflästern Laßen, und die Unkösten Ordentlich auff Zeichnen, damit Man solche auf den Von der statt bezahlend hauß Zinß abziehen Könne. Erkannt, fiat.

1766, Protocole des Quinze (2 R 178)
Les Quinze convertissent une autorisation précaire en autorisation perpétuelle qui permet au capitaine de Güntzer de conserver une porte qui donne dans la rue de l’Ecrevisse

(f° 474) Sambstag d. 30. Augusti 1766. H. Obristen von Güntzer pt° Erweiterung Haußthors
Faust nôe S.S. T.T. Herrn Obristen von Güntzer, der bittet Euer Gnaden dienstlich mitgehende provisional Erlaubnus in eine haubt Erkanntnus zu convertiren, mithin jhme hochgeneigt Zu vergönnen, daß er den Kleinen ausgang an seinem hinterhauß in die Krebsgaß an dem alten Roßmarckt gehend, vergrößern und zu einer Kutschen ausfahrt einrichten laßen Könne und setzt. Erkannt Willfahrt.

1787, Directeurs fonciers (VII 1422)
Le commissaire des guerres Cappe est autorisé à faire peindre sa maison

(f° 345-v) Dienstags den 4. Septembris 1787. M. Cappe Commissaire de Guerre
M. Cappe Commissaire de Guerre wurde erlaubt seine behausung neben der Zimmerleuth Zunftstub gelegen anstreichen zu laßen.

Description de la maison

  • 1727 (billet d’estimation traduit) La maison a un comble en bon état couvert de tuiles plates, le premier niveau n’est pas dallé mais le deuxième et le troisième où se trouvent un poêle, deux chambres, une chambre à cheminée et un vestibule, au quatrième niveau se trouvent deux poêles, deux chambres à cheminée, un cabinet et une petite chambre, au cinquième se trouvent deux poêles, deux chambres à cheminée, une entrée. Le bâtiment latéral comprend quatre chambres, poêles, chambres à cheminée et cuisine. Il y a un autre bâtiment latéral où se trouvent un poêle, trois chambres, cabinet, cuisine et buanderie, une remise en planches, une cour et un puits, des caves en partie solivées en partie voûtées, il y a en outre un vieux puits commun inutilisable, item une écurie surmontée d’un fenil et couverte de tuiles plates, petite chambre et petit poêle. Le tout est estimé à la somme de 6 000 florins [N.B. Il faut supposer que la description commence comme il est d’usage pour un inventaire de mobilier par les greniers, le cinquième niveau étant le rez-de-chaussée où est mentionnée l’entrée ; le bâtiment comprend donc un rez-de-chaussée, deux étages et deux niveaux de greniers]
  • 1740 (billet d’estimation traduit) Au rez-de-chaussée, la maison comprend une entrée, une cave solivée, à droite et à gauche de l’entrée il y a deux poêles, deux chambres, vers la rue le comptoir et une cave voûtée, au premier étage un poêle, chambre, chambre à cheminée, un cabinet et une dépense, au deuxième étage un poêle, deux chambres, un vestibule et une dépense, le comble couvert de tuiles plates à pignon en pierre renferme des greniers dallés. Le bâtiment latéral à droite comprend au rez-de-chaussée une cuisine et trois chambres. Le bâtiment latéral de gauche comprend les grands escaliers, les cuisines, la buanderie, le bûcher, il est couvert d’un demi toit. Il y a en outre une cour, des remises, un jardin. Le bâtiment arrière comprend au rez-de-chaussée les écuries surmontées du fenil , à droite le poulailler, de l’autre côté un petit bâtiment où se trouvent trois chambres. Le tout est estimé avec les appartenances et dépendances à la somme de 12 000 florins
  • 1799 Rapport de visite des lieux lors de la vente comme bien national

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

2° arrondissement ou Canton nord – Rue de la Nuée bleue

nouveau N° / ancien N° : 14 / 19
Frantz
Rez de chaussée et 2 étages bons en maçonnerie
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 21 f° 143 case 4

Frantz, Joseph François à Strasbourg
1855 Hirtz Mathieu médecin et Dreyfus Alphonse Négt. rue de la Nuée Bleue 19

N 509, maison, sol, Rue de la Nuée Bleue 19
Contenance : 13,30
Revenu total : 636,91 (630 et 6,91)
Folio de destination : Démolie
Année de sortie : 1855
Ouvertures, portes cochères, charretières : 1 / 1
portes et fenêtres ordinaires : 77 / 62
fenêtres du 3° et au-dessus :
1855, Diminutions – Frantz Joseph f° 143, N 509, Maison, revenu 630, Démolition en 1855

N 509, maison
Revenu total : 1056,91 (1050 et 6,91)
Folio de provenance : N. C.
Année d’entrée : 1955
Ouvertures, portes cochères, charretières : 2 / 2
portes et fenêtres ordinaires : 69 / 55
fenêtres du 3° et au-dessus : 29 / 23
1858 Augmentations – Hirtz Mathieu et Dreyfuss Alphonse f° 143, N 509, Maison, revenu 1050, nouvelle construction, achevée en 1855, imposable en 1858, imposée en 1858

Cadastre napoléonien, registre 22 f° 623 case 1

Hirtz Mathias Medecin et Dreyfus Alphonse négociant
1879 Roeder, Wilhelm, Doctor
1891/92 Strassburger Neueste Nachrichten vorm. Kayser-Aktiengesellschafft
(ancien f° 371)

N 509, maison, sol, Rue de la Nuée bleue 17
Contenance : 13,30
Revenu total : 1056,91 (1050 et 6,91)
Folio de provenance : (143)
Folio de destination : theilweise zerst.
Année d’entrée :
Année de sortie : 1871
Ouvertures, portes cochères, charretières : 2
portes et fenêtres ordinaires : 69
fenêtres du 3° et au-dessus : 29
1871 Maisons détruites pendant le blocus – Hirtz et Dreyfuss f° 371, N 509, revenu 1050
Jahrgang 1875 – Hirtz & Dreyfuss f° 371, N 509, maison, revenu 16, Berichtigung

N 509, Haus, Rue de la Nuée bleue 17
Revenu total : 1034 (1040,91)
Folio de provenance : (143)
Folio de destination : theilweise zerst.
Année d’entrée : 1871
Année de sortie : 1875

N 509, maison
Revenu total : 1056,91 (1050 et 6,91)
Folio de provenance :
Folio de destination : Gb
Année d’entrée :
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières : 2 / 2
portes et fenêtres ordinaires : 69 / 88
fenêtres du 3° et au-dessus : 29 / 23

N 509, Hintergebäude
Revenu total : 415 (1471,91)
Folio de provenance : Neu
Folio de destination : Gb
Année d’entrée : 94/95
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 29
fenêtres du 3° et au-dessus :

Cadastre allemand, registre 32 p. 551 case 5

Parcelle, section, 68 n° 86 – autrefois N 509
Canton : Blauwolkengasse Hs. N° 17, Krebsgasse 6
Désignation : Hf, Whs Druckerei u. N.G.
Contenance : 13,31
Revenu : 11 400 – 12 200
Remarques : zu N° 85

(Propriétaire), compte 1633
Imprimerie et Editions des Dernières Nouvelles
La parcelle est ensuite rattachée à la voisine (n° 19)

1789, Enquête préparatoire à l’Etat des habitants (cote VII 1295)

Canton III, (72) Rue de la Nuée bleue
(maison n°) 19

Pr. M. Kapp Commissaire – Noblesse

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton III, Rue 72 de la Nuée bleue (p. 117)
(maison n°) 19

Pr. Cappe, Commissaire Ord. – Noblesse

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Blauwolkengasse (Seite 14)

(Haus Nr.) 17
Druckerei der Strassb. Neuesten Nachr. E 0
Dr. Bayer, Univ.-Prof. 12
Adler, Zahntechnikerin. 3
Kaltenbach, Zahntechnn. 3
Seelweger, Briefträger. N 3

Dossiers de la Police du Bâtiment

Dossier I (cote 866 W 288), 17 puis 17 et 19, rue de la Nuée-Bleue, 1888-1908

Le docteur Rœder est autorisé en 1888 à supprimer une cloison entre deux pièces au troisième étage puis en 1889 au premier étage du 17, rue de la Nuée-Bleue. Les propriétaires des maisons n° 17 (Rœder) et 19 (Lederlin) font raccorder ensemble aux canalisations les eaux provenant de leur toit. Le commerçant Engelhorn fait poser une enseigne en 1890.
En 1890, le directeur de la société par actions Les Dernières Nouvelles de Strasbourg (Strassburger Neueste Nachrichten) Henri Louis Kayser charge l’architecte Max Issleiber de construire un nouveau bâtiment servant d’imprimerie sur le jardin, où seront employés 102 personnes. Les bâtiments sont terminés en août 1891. Le même architecte aménage en 1890 une buanderie à l’étage sous comble dans le bâtiment latéral.
Les architectes Backes et Zache sont autorisés en décembre 1906 au nom de la Société anonyme Les Dernières Nouvelles de Strasbourg à transformer le rez-de-chaussée au 17, rue de la Nuée-Bleue, à reconstruire le 19, rue de la Nuée-Bleue et à construire une aile droite à simple rez-de-chaussée. Le permis fait l’objet de deux avenants, l’un en janvier 1907 (plans) puis en novembre 1907 (structure métallique).
L’entrepreneur de construction Otto Taube (boulevard Saint-Nicolas, actuel boulevard de la Victoire) est chargé de réaliser les dalles en béton qui font l’objet d’un essai de charge. Le bâtiment vers la rue de l’Ecrevisse est construit en 1906. L’ancienne maison 19 est démolie et les nouvelles fondations creusées en octobre 1906. On construit le sous-sol du bâtiment latéral en juillet 1907. La nouvelle façade arrière au n° 19 est crépie à l’automne 1907. La réception du nouveau bâtiment fixée en octobre 1907 est retardée parce que les éléments porteurs ne correspondent pas à ceux de l’autorisation (objet du deuxième avenant). On installe le chauffage central dans la maison n° 19 fin 1907. Les transformations au n° 17 sont terminées en janvier 1908. Les travaux au n° 19 sont terminés en mai 1908, la réception finale a lieu en juin 1908.
Les mêmes architectes ont entre temps (octobre 1906-janvier 1907) transformé la buanderie dans l’aile du 17, rue de la Nuée-Bleue. Les Dernières Nouvelles de Strasbourg font installer un ascenseur en 1907.

Sommaire
  • 1888 – Le docteur Roeder demande l’autorisation de supprimer une cloison pour transformer deux pièces en une seule au troisième étage dans sa maison au 17, rue de la Nuée-Bleue – Croquis (plan et coupe) – Autorisation – Travaux terminés, octobre
  • 1888 (septembre) – L’entrepreneur Osswald (50, rue du Faubourg de Pierre) demande à la préfecture l’autorisation de faire un raccord vers la canalisation pour faire s’écouler les eaux provenant du toit des maisons n° 17 (Roeder) et 19 (Lederlin). La préfecture transmet le dossier à la mairie qui accorde l’autorisation – Dessin sur calque
  • 1889 – Le docteur Roeder demande l’autorisation de supprimer une cloison au premier étage dans sa maison au 17, rue de la Nuée-Bleue – Autorisation – Travaux terminés, octobre
  • 1890 – L’entrepreneur Back et Compagnie demande au nom du commerçant Engelhorn l’autorisation de poser une enseigne au 17, rue de la Nuée-Bleue – L’enseigne est posée, février
  • 1886 – La mairie notifie le docteur Roeder de faire ravaler la façade du 17, rue de la Nuée-Bleue – Travaux terminés, septembre
  • 1890 (septembre) – L’architecte Max Issleiber (3, boulevard Saint-Nicolas, ultérieurement boulevard de la Victoire) demande au nom de L. Kayser, directeur de la société par actions Les Dernières Nouvelles de Strasbourg (Strassburger Neueste Nachrichten) l’autorisation d’aménager une buanderie à l’étage sous comble dans le bâtiment latéral au 17, rue de la Nuée-Bleue – Autorisation – Dessins (plan, coupes, plan de situation) – L’architecte informe la Police du Bâtiment que le gros œuvre est terminé (octobre)
  • 1890 (juin) – L’architecte Max Issleiber demande l’autorisation de construire un bâtiment servant d’imprimerie sur le terrain sis 17, rue de la Nuée-Bleue et 6, rue de l’Ecrevisse – Description du projet. Le nouveau bâtiment sera construit sur le jardin situé entre la propriété Adler et Oppenheimer (15, rue de la Nuée-Bleue et 4, rue de l’Ecrevisse) et celle du sieur Reppel (Europäischer Hof, 19, rue de la Nuée-Bleue et 8, rue de l’Ecrevisse). Il comprend au sous-sol un entrepôt de papier et une salle des moteurs (1 employé), au rez-de-chaussée une salle des machines (20 employés) et des toilettes, une galerie servant d’atelier de composition (74 employés), au deuxième étage un atelier de reliure (6 employés), un atelier de fonte et de menuiserie (2 employés) – Autorisation après aval de l’inspection du travail – Dessins
    Suivi des travaux. Le rez-de-chaussée est construit (octobre), le premier étage (novembre), les travaux sont interrompus à cause des intempéries (décembre), ils reprennent en février 1891. La Police du Bâtiment n’a rien à objecter après sa visite en avril 1891. Les menuisiers et les peintres travaillent (juin). Les locaux sont terminés, les menuisiers installent les armoires (août).
  • 1891 (octobre) – Les services de la ville constatent qu’une enseigne a été posée sans autorisation à l’imprimerie sise au 17, rue de la Nuée-Bleue. Le maire écrit à la préfecture qui déclare avoir autorisé l’enseigne
  • 1894 (avril) – Le maire transmet à l’inspection du travail un dossier concernant une nouvelle imprimerie
  • 1906 (juin) – Le maire notifie les Dernières Nouvelles de Strasbourg de faire ravaler la façade du 17, rue de la Nuée-Bleue. Les architectes Lütke et Backes demandent un délai parce que le rez-de-chaussée sera transformé à la fin de l’année
    Suivi des travaux – Les transformations sont en cours, octobre 1906, mai et novembre 1907. Le ravalement est terminé, mai 1908
  • 1906 (octobre) – Les architectes Lütke et Backes transmettent leur projet de transformation et d’extension en ayant recours à des structures métalliques. La Police du Bâtiment répond que les travaux doivent être exécutés par une entreprise qui présente des garanties. L’entrepreneur de construction Otto Taube (boulevard Saint-Nicolas, actuel boulevard de la Victoire) fait état de ses références, le service des constructions militaires délivre un certificat
    1906 (novembre) Les architectes demandent de modifier leur projet des bâtiments E et B (un logement de concierge remplacera le bureau de comptabilité à l’extrémité de l’aile au 17, rue de la Nuée-Bleue, un bâtiment à simple rez-de-chaussée sera construit entre le bâtiment sur rue et le bâtiment des petites annonces, le toit sera modifié) en joignant huit feuilles de dessins (plan de situation, plan du sous-sol, plan du rez-de-chaussée, plan des étages, plan de l’étage sous combles, coupes et vues de la cour, façade rue de la Nuée-Bleue) et un cahier contenant les calculs statiques. – Observations de la Police du Bâtiment
    1906 (décembre) – Les architectes Backes et Zache sont autorisés, au nom de la Société anonyme Les Dernières Nouvelles, à faire des transformations et de nouvelles constructions sur le terrain sis 17 et 19, rue de la Nuée-Bleue.
    Droits payés pour 1) 15,25 mètres de la maison à trois étages n° 19
    2) 14,95 mètres du rez-de-chaussée sur rue, maison n° 17
    3) 7,30 mètres de l’étage sous combles en pignon, maison n° 17
    4) deux puits d’aération pour la cave de la maison n° 17
    5) deux fenêtres à l’étage sous combles, maison n° 17
    1907 (janvier) – Les architectes transmettent deux nouveaux dessins et de nouveaux calculs statiques – Avenant à l’autorisation du 29 décembre 1906. La construction du premier étage ne pourra pas commencer avant les essais de charge de la plaque entre le sous-sol et le rez-de-chaussée. Un spécialiste des constructions en béton devra surveiller en permanence les travaux – Plans du bâtiment des petites annonces – Procès verbal de vérification – Calculs statiques signés Otto Taube – Les ingénieries Caspars et Fischer demandent copie du procès verbal – Plans (rez-de-chaussée et étages) – Nouveau calcul statique signé par Otto Taube le 20 janvier 1907
    1907 (mars) – Les murs extérieurs du premier étage sont en construction, l’aile droite n’est pas encore commencée
    1907 (avril) – Les architectes Backes et Zache demandent réception du gros œuvre pour le bâtiment des petites annonces. On constate que la liaison entre deux traverses en béton est mal exécutée au deuxième étage. Il faut prévoir la date pour la charge d’essai
    1907 (mai) – Les architectes Backes et Zache demandent l’autorisation de commencer la plâtrerie – Croquis de la nouvelle liaison entre les traverses en béton
    Suivi des travaux. On aménage l’intérieur du bâtiment de bureaux, on construit les murs du sous-sol du bâtiment latéral, juillet 1907. Vérification de l’alignement légal. On monte le comble du nouveau bâtiment (19, rue de la Nuée-Bleue)
    1907 (octobre) – Les architectes Backes et Zache demandent réception du gros œuvre pour le nouveau bâtiment. Le certificat ne peut pas être remis parce que les éléments porteurs ne correspondent pas à ceux de l’autorisation – Les entrepreneurs Bürcklé demandent l’autorisation de poser le crépi puisque la maçonnerie est sèche, ils y sont autorisés
    1907 (novembre) – Certificat de réception du gros œuvre
    1907 (novembre) – Avenant aux autorisations des 29 décembre 1906 et 17 janvier 1907, concernant la structure métallique – Calculs statiques signés par Backes et Zache
    Suivi des travaux. Les plâtriers travaillent au 19, rue de la Nuée-Bleue, les transformations continuent au rez-de-chaussée du n° 17 : les piliers métalliques sont posés, les traverses sont en cours de pose (décembre 1907). On installe le chauffage central dans la maison n° 19. Les transformations au n° 17 sont terminées (janvier 1908).
    1908 (janvier) – La Police du Bâtiment délivre le certificat de réception pour le n° 17
    Suivi des travaux. On aménage l’intérieur du nouveau bâtiment n° 19 (mars, avril), les travaux sont terminés, juin 1908
    1908 (juin) – Réception finale 1) bâtiment d’habitation et de bureau 19, rue de la Nuée-Bleue, 2) transformations au rez-de-chaussée du 17, rue de la Nuée-Bleue. Il faudra encore poser un parapet sur le toit plat du bâtiment en aile
  • Suivi des travaux (sécurité des ouvriers). Pas de travaux (février 1906). On creuse les fondations (mars). L’entrepreneur Heiss (rue de Molsheim) construit les murs du sous-sol d’un bâtiment rue de l’Ecrevisse. Il manque l’abri pour les ouvriers. L’entrepreneur Taube (boulevard Saint-Nicolas) démolit les anciens bâtiments et creuse des fondations dans la cour (octobre 1906). L’entrepreneur Rossi (40, rue Geiler) exécute des travaux sur les façades arrière du nouveau bâtiment 19, rue de la Nuée-Bleue (octobre 1907). On crépit l’étage supérieur de la façade arrière (novembre 1907). Un logement chauffé a été aménagé dans l’ancien bâtiment de rédaction (décembre 1907). Les travaux sont terminés, mai 1908
  • 1906 (octobre) – Les architectes Backes et Zache (Lütke et Backes sur le papier à lettres) sont autorisés à transformer la buanderie dans l’aile du 17, rue de la Nuée-Bleue – Le gros œuvre est terminé en janvier 1907, l’installation de chauffage en février 1907 – Calculs statiques
    (décembre) – Les Dernières Nouvelles de Strasbourg informent la Police du Bâtiment que l’ascenseur est installé
  • 1907 (janvier) – Les architectes Backes et Zache (18, rue Manteuffel) transmettent à la Police du Bâtiment un dossier sur l’ascenseur à installer dans le bâtiment – Description du fabricant, Charles Flohr à Berlin, et demande de son représentant en Basse Alsace, Bogner – Autorisation – L’ascenseur est installé, mars – Plans – Calculs techniques
  • 1907 (novembre) – Les entrepreneurs Bürcklé demandent l’autorisation d’occuper la voie publique devant le 17, rue de la Nuée-Bleue à la préfecture qui transmet à la Police du Bâtiment – Autorisation d’occuper la voie publique pour transformer le 17, rue de la Nuée-Bleue – Le terrain n’est plus occupé, décembre 1907
  • 1908 (avril) – Les entrepreneurs Griesbach et Grossmann (quai des Bateliers) demandent l’autorisation de poser un échafaudage devant le bâtiment des Dernières Nouvelles (17, rue de la Nuée-Bleue) à la préfecture qui transmet à la Police du Bâtiment – Prolongation – La voie publique n’est plus occupée, juin
  • 1908 – La Police du Bâtiment demande à la société anonyme les Dernières nouvelles de Strasbourg de relier une chambre de bonne de l’étage sous comble à la cage principale d’escalier (17, rue de la Nuée-Bleue) – Visite des lieux – Travaux terminés, novembre 1908
    Paul Hammesfahr (domicilié 17-19, rue de la Nuée-Bleue ) entrepose de l’huile de graissage, du pétrole et de la térébenthine sans respecter les prescriptions préfectorales du 12 novembre 1907. – Rapport. Les matières en question se trouvent au rez-de-chaussée de la maison arrière qui s’ouvre vers la rue de l’Ecrevisse. Croquis au crayon. La Police du Bâtiment transmet le rapport à la préfecture – Travaux terminés, septembre.

Dossier II (cote 866 W 289), n° 17-19 rue de la Nuée Bleue et 6-8 rue de l’Ecrevisse, 1905-1906

En décembre 1905, les architectes Lütke et Backes demandent au nom des Dernières Nouvelles qui viennent d’acquérir le terrain 19, rue de la Nuée-Bleue et 8, rue de l’Ecrevisse l’autorisation de transformer les bâtiments A (bâtiment sur rue 17 rue de la Nuée Bleue), B (bâtiment au fond de la cour 17 rue de la Nuée Bleue), C (6, rue de l’Ecrevisse, terrain du 17 rue de la Nuée Bleue), D (bâtiment sur rue 19 rue de la Nuée Bleue), E (bâtiment du milieu 19 rue de la Nuée Bleue) et G (8, rue de l’Ecrevisse, terrain du 19 rue de la Nuée Bleue) et de construire un bâtiment F (bâtiment derrière le bâtiment E 19 rue de la Nuée Bleue). Le bâtiment A sera relié au sous-sol et au rez-de-chaussée du bâtiment B dont l’escalier sera supprimé et la cour vitrée agrandie. Une entrée dans le bâtiment C fera communiquer la rue de l’Ecrevisse et les bâtiments B et F. L’aile du bâtiment D sera démolie et transférée sur le côté opposé, le rez-de-chaussée servira de magasin de vente et les étages de logement. Le bâtiment E auparavant exploité par l’Hôtel européen (Europäischer Hof) sera transformé en bureaux. L’étage sous combles du bâtiment G (maison d’habitation) sera aménagé en trois pièces d’habitation, une cloison sera ajoutée au rez-de-chaussée. Le bâtiment F sera une extension du bâtiment B (imprimerie).
L’autorisation est accordée en janvier 1906, modifiée par un avenant en mai 1906. L’exposé du projet indique que 176 employés travailleront dans l’imprimerie. Les architecte justifient la solidité des bâtiments servant de bureau et de magasin
Les travaux commencent en mars 1906. La réception du gros œuvre au rez-de-chaussée du bâtiment déjà terminé hormis la toiture eu lieu début juin. On ne relève pas de défaut lors de la réception du bâtiment F le 1 août. L’entrepreneur Wagner réalise les essais de charge le 25 août. Les architectes remplacent en octobre 1906 le plancher pourri de la buanderie par une plaque massive. La Police du Bâtiment demande de remplacer le mur en pan de bois de la façade sur cour par un mur en pierre.

Sommaire
  • 1905 (décembre) – Les architectes Lütke et Backes demandent au nom des Dernières Nouvelles qui viennent d’acquérir le terrain 19, rue de la Nuée-Bleue et 8, rue de l’Ecrevisse l’autorisation de transformer les bâtiments A, B, C, D, E et G et de construire un bâtiment F.
    Le bâtiment A qui donne dans la cour 5 sera relié au sous-sol et au rez-de-chaussée du bâtiment B.
    Dans le bâtiment B, l’escalier sera supprimé, la cour vitrée sera portée de 5 à 25 mètres carrés
    Bâtiment C. Une entrée fera communiquer la rue de l’Ecrevisse et les bâtiments B et F, un accès à l’escalier du bâtiment C sera aménagé
    Bâtiment D. Le bâtiment en aile sera démoli et transféré sur le côté opposé, le rez-de-chaussée servira de magasin de vente et les étages de logement
    Bâtiment E. Le bâtiment auparavant exploité par l’Hôtel européen (Europäischer Hof) sera transformé en bureaux
    Bâtiment G (maison d’habitation). L’étage sous combles sera aménagé en trois pièces d’habitation, une cloison sera ajoutée au rez-de-chaussée, le bâtiment restant par ailleurs dans son état antérieur
    Le Bâtiment F sera une extension du bâtiment B (machines à imprimer)
    La Police du Bâtiment fait un certain nombre d’observations
    (Janvier 1906) Autorisation de construire et de transformer des bâtiments sur le terrain appartenant à la société anonyme Les Dernières Nouvelles sis 19, rue de la Nuée-Bleue et 6-8, rue de l’Ecrevisse – Plans
    Description générale (décembre 1905). a) Localisation, les différentes imprimeries, b) situation et bâtiments voisins (Die Gebäude liegen auf dem Grundstück Blauwolkengasse N° 17 und 19 bw. Krebsgasse N° 6 und 8. N° 17 bezw. N° 6 grenzen an das Grundstück der Lederhandlung Adler-Oppenheimer, N° 19 bezw. N° 9 grenzen an das Grundstück des Ministeriums Abteilung für Justiz und Kultus Blauwolkengasse N° 21), c) Accès, air et lumière, d) Nombre d’employés dans chaque bâtiment (176 au total), e) Machines, f) Alimentation en eau potable, cabinets d’aisance, g) Dispositifs de protection contre l’incendie – Accord de l’inspection du Travail
    Calcul statique du bâtiment des machines (Lütke et Backes, 21 décembre 1905, 8 pages)
    Suivi des travaux. Les travaux ont commencé, mars 1906
  • 1906 (avril) – Les architectes transmettent de nouveaux plans
    La Police du Bâtiment fait observer qu’il faut apporter la preuve de la solidité des bâtiments servant de bureau et de magasin avant de commencer les travaux
    1906 (mai) Avenant à l’autorisation du 13 janvier – Jeu de plans – Calcul statique (31 mars, 13 pages), autre calcul statique 31 mars, 10 pages)
    1906 (31 mai) – Les architectes demandent la réception du gros œuvre au rez-de-chaussée du bâtiment déjà terminé sauf la toiture pour pouvoir commencer à exploiter les machines le 22 septembre – La réception a eu lieu, aucun défaut n’a été observé (6 juin), le bâtiment peut être crépi
  • 1906 (mars) – Les entrepreneurs Th. et Ed. Wagner (14, rue des Livres, ensuite Adolphe-Seyboth) demandent une vérification statique de la structure en béton armé – Dessin – Vérification statique (26 mars 1906, 18 pages)
    1906 (mai) – Les entrepreneurs Th. et Ed. Wagner répondent aux observations de la Police du Bâtiment en faisant remarquer que les piliers en question figurent dans le document déjà fourni
  • 1906 (juillet) – Les architectes demandent réception du gros œuvre – La réception du bâtiment F a eu lieu, aucun défaut n’a été observé (1 août), le bâtiment peut être crépi. La Police du Bâtiment demande aux architectes Lütke et Zache de justifier les différences observées dans le bâtiment des machines par rapport à l’autorisation accordée en janvier. L’entrepreneur Wagner informe la Police du Bâtiment que les essais de charge peuvent commencer le 22 août. Ils ont lieu le 25 août, résultats des mesures de flexion
    Les architectes ont remplacé un support de traverse en fer par une traverse en béton, ce qui ne porte pas préjudice à la solidité sauf si d’autres charges s’ajoutaient à celles prévues (octobre 1906)
  • 1906 (octobre) – Les architectes ont remplacé le plancher pourri de la buanderie par une plaque massive. Après visite des lieux, la Police du Bâtiment demande de remplacer le mur en pan de bois de la façade sur cour par un mur en pierre.

Relevé d’actes

Georges Chrétien Ulner hypothèque sa maison sise face au parvis Saint-Pierre-le-Jeune, entre la cour de Seebach et la propriété Elie Vogel, dont l’arrière donne sur la rue de l’Ecrevisse, au profit de Catherine von der Strass, femme de Jean Charles Fuchs

1649 (9. april.), Chambre des Contrats, vol. 503 f° 265-v
Erschienen H Georg Christmann Vlner mit beÿstand H Hannß Jacob Hasen E.E. groß. Rhats alten Beÿsitzers, H Daniel Bullians wohlgedachts Rhats Procuratoris und Johann Friderich Vlmers Schimgerichts Bottens
hatt in gegensein Fr. Catharinæ von der Straß. H. hannß Carl Fuchß. ehelich. haußfrauwen, mit beÿstand erstermelts ihres Ehevogts – schuldig seÿe 175. lib
dafür in specie Vnderpfand sein soll hauß, hoff, hoffstatt und Garten mit allen deren Gebäwen alhie gegen dem iung. St. Peter Kirchhoff hienüber, neben dem Seebachisch. hoff ein: und anderseit neben Elia Vogeln, hind. vff die Krebßgaß stoßend gelegen

Fils du maître des rentes Georges Ulner, Georges Chrétien Ulner épouse en 1649 Anne Marie, fille du marchand Josse Henri Riedinger
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 40-v)
1649. Doîc. XIX. Trinit. H. Georg Christman Ulner h. Georg Ulners deß Rentmeisters v. burg. alhie nachgel. ehelicher Sohn, vnd Jgf. Anna Maria H Jost Heinrich Riedingers deß handelsmanns v. burgers alhie nachgel. eheliche tochter. Copulirt den 8. Octobris J. St. P. (i 51)

Georges Chrétien Ulner hypothèque sa maison au profit de sa sœur Elisabeth Ulner

1657 (27. 8.br.), Chambre des Contrats, vol. 522 f° 454-v
Erschienen H Georg Christmann Ulner
in gegensein H Johann Adam Voltz. Treÿers der Statt Stalls, alß Vogts Jungfr. Elisabethæ Ulnerin sein Georg Christmanns Schwester – schuldig seÿen 150 lb
Unterpfand sein soll hauß, hoff, hoffstatt, Garten, mit allen deren Gebäwen, alhie gegen Jung. St. Peter Kirchhoff hienüber, einseit neben H Ernst Friderich Mollingern V.I. Doctorando anderseit neben dem Seebachisch. hoff, hind. vff die Krebßgaß, dahien solche Behaußung auch einen außgang hatt, stoßend geleg.

Inventaire après décès d’un locataire, le pasteur de Zehnacker et Landersheim Jean Pierre Bernegger, mari de Dorothée Riedinger (sœur d’Anne Marie Riedinger, voir l’inventaire de 1686)

1659 (18.6.), Me Oesinger (David, 37 Not 14) n° 10
Inventarium vndt Beschreibung Aller undt Jeder Haab, Nahrung und Güethere, Ligender v. Vahrender, Verändert v. vnveränderter, So weÿl. der Ehrwürdig v. wohlgelehrte H. M. Joh: Peter Bernegger gewester burger alhie Zu Straßb. v. wohlbestellter Pfarrh. Zue Zehnacker v. Landersh. nunmehr seeligen. Nachdeme derselbe Donnerstags den 24. Martÿ Jüngsthien Gottes vätterlichem willen nach diße Welt gesegnet, verlaßen, welche vff beschehen freündt. v. fleißiges ansuchen, erfordern v. begehren deß Ehrengeachten H hanß Geörg Berneggers, burgers v. Schuhmachers alhie, alß geschwornen Vogts Mariæ Dorotheæ, Annæ Mariæ, Susannæ Claudinæ vnd hanß Heinrich, aller vier Geschwisterten v. Ehrengedachten Verstorbenen H. Seel. mit hernach gemelter seiner hinderlaßenen betrübten fr. Wittwe Ehelich Erzeügter Vnd hinderlaßener Kinder, alß ab intestato rechtsmäßiger, aber doch anderer gestalt nicht, alß cum beneficio Legis et Inventarÿ angegebener Erben, Inventirt, fleißig ersucht durch die Ehren v. tugendreiche Fr. Dorotheam Rüedingerin, die hinterbliebene Wittib, mit beÿstand deß Ehrenhafften H Johann Friderich Raspen, auch burgers v. Wollenwebers alhie, Ihres geordneten Vogts – So beschehen v. angefangen in Straßb. Sambstags den 18.t Junÿ A° 1659.
Der seelig Verstorbene H M. Johann Peter Bernecker hat Zu Erben ab intestato hinderlaßen seine 4. leibe Kinderlin Namentlich Mariam Dorotheam, Annam Mariam, Susannam Claudinam vnd Hanß Heinrichen die Bernecker, deren geschworner Vogt hievorgedachter H Hanß Geörg Bernecker, so der Inventation beÿgwohnt

In Einer In der Statt Straßburg, in der gegen dem Jung. Petr. Gelegenen behauß. so H. Geörg Christmann Ulnern burgers alhie Zuständig Ist befunden worden wie volgt
In der Stub Cammer, In der Stuben, Vor dießer Stuben, Im Keller
Abzug In dießes Inventarium. Der Fr. Unveränderte Nahrung, Sa. haußraths 14, Sa. Guldenen Ring 2, Sa. Ergäntzung 61, Summa summarum 77 lb
Theilbare Nahr., Sa. haußraths 15, Sa. Schulden 11, Summa summarum 26 lb – Passiv Schulden 92 lb – die Theilbare Passiv Schulden übertreffen der Erben v. Theilbare Nahrung 65 lb
Conclusio 43 lb

Georges Chrétien Ulner hypothèque sa maison au profit d’Ulric Koch, asseseur au Petit Sénat, pour en payer les réparations

1659 (19. Aprilis), Chambre des Contrats, vol. 524 f° 302
Erschienen Georg Christmann Ulner
in gegensein Ulrich Koch E.E. Kleinen Rhats Beÿsitzers – schuldig seÿe 50 Pfund pfenning Ihme Zu reparation nach geschriebener Behaußung bahr gelühenen gelts
Unterpfand sein solle hauß, hoffstatt, hoff, Garten, mit allen deren Gebäwen, alhie gegen Jung. St. Peter Kirchhoff, einseit neben H Ernst Friderich Mollingern V.I. Doctorando, anderseit neben dem Seebachisch. hoff, hinden hatt solche Behaußung einen Außgang in die Krebßgaß, welche Behaußung umb 150 lib. Elisabethæ Ulnerin deß debitoris Schwester verhafftet

Georges Chrétien Ulner hypothèque une deuxième fois la maison au profit de sa sœur Elisabeth Ulner

1660 (4. 8.br), Chambre des Contrats, vol. 525 f° 845
Erschienen H Georg Christmann Ulner
in gegensein H Johann Adam Voltz E. E. Kleinen Rhats Beÿsitzers alß Vogts Jgfr. Elisabethæ Ulnerin seiner eheleiblich. Schwester – über die am 27. 8.br a° 1657. in de. Cancelleÿ Contractstuben verschriebene 150. lib. noch ferners 100. lib. bahr gelühenen Gelts schuldig seÿen
Unterpfand sein soll hauß, hoff, hoffstatt, garten mit allen dren Gebäwen, alhie geg. dem Jung. St Peter Kirchhoff hienüber, einseit neben der Mollingerisch. Behaußung, anderseit neben der Zimmerleüth Zunfftstuben, hind. vff die Krebßgaß, dahien solche Behaußung auch einen außgang hatt, stoßend gelegen, so zuvor umb obgemelte 150. lib Ihro der Creditricis verhafftet

Georges Chrétien Ulner meurt à 62 ans en 1678. Comme dans les autres actes qui le concernent, son métier n’est pas mentionné
Sépulture, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. p 241 n° 126)
1678 Hr Geörg Christmann Ulner deßen Eltern H. Geörg Ulner Rent Meister Vndt Kirchen Pflegern I.S.P. Vndt fr. Elisabetha Rühlmännin ætatis 62. Jahr weniger 5 W. 6. T. apoplexiâ correptus. (Starb) Mittw. 28.b nocte (Ward begraben) Sonnt 1. 10.b H. II. ad S. Galli Conc. A.S.P. (i 127)

Anne Marie Riedinger meurt en 1685 en délaissant trois filles et un fils. L’inventaire est dressé dans sa maison rue des Drapiers.

Compte de tutelle rendu en 1687 par le marchand de futaine Georges Goll
1687 (31.8.), Me Lang (Jean Régnard, 29 Not 21) n° 196
Rechnung Mein Georg Gollen barchethändlers und burgers allhier Zu Straßburg alß geschwornenn undt noch ohnentledigt. vogts Frauen Mariæ Elisabethæ welche anjetzo ane Eberhard Apffeln den weißbeckn. v. burgern alhier v.heurathet undt Jungfr. Annæ Barbaræ beeder weÿland H Georg Christmann Ulners geweßenen burgers alhier zu Straß. mit auch weÿlandt fr. Anna Maria gebohrner Rüdingerin ehelich erzeugter döchter inhaltendt alles das jenige, so Ich von Februarÿ 1679 da ich Zu dieß. Vogteÿ gekommen biß den 31. Augusti 1687. in nahmen beeder Vogts döchter in ein und andere weege verhandelt, auch außgegeben habe. Erste Rechnung dieser Vogteÿ

Jean Chrétien Ulner associé de son gendre Léonard Rœderer vend la maison 1 100 livres au luthier Jean Jacques Epp

1676 (16. Apr.), Chambre des Contrats, vol. 545 f° 475
(Prot. fol. 47.b) Erschienen herr Georg Christmann Vlner, mit beÿstand herrn Jonæ Stöhren deß handelßmanns und hannß Lienhard Röderers deß Gerbers und Lederberaiters seines dochtermanns
hatt in gegensein Johann Jacob Eppen deß Lautenmachers mit assistentz herrn Samuel Geudlins Med. Doct. et Practici
hauß, hoff, hoffstatt Gärthen mit allen deren Gebäuwen, begriffen, weithen, Zugehördten, rechten und Gerechtigkeiten alhier ohnfern der Kirch Zum Jung. St Peter beÿ der Weinsticher Zunfftstuben, einseit neben herrn H. Georg Von Zedlitz anderseit neben der Zimmerleuth zunfftstub, hinden uff die Krebß Gaß darinn selbige auch einen außgang habe, stoßend gelegen – umb 2200 fl. à 15 bazen
[in margine :] Erschienen Herr Christmann Vlner der hierinn gemelte Verkäufer, hat in gegensein herrn Johann Caspar Dietzels deß stattrichters und Schaffners deß Collegÿ Wilhelmitani alß curatoris herrn Johann Christoph Reichßhoffers E. E. Großen Rhats geweßenen beÿsitzers nunmehr seel. nachgelaßener kinder bekandt, daß Er Vlner Von besagten Reichßhofferischen Kindern 1200. fl. uff behegren und Ansuchen deß Käuffers hierbeÿ zugegen in bahrem gelt empfangen und hiengegen Ihren den Reichßhofferischen Kindern all sein Vlners aus vorstehender Kauffverschreibung umb den Kauffschillings rest der 1200. fl. habende privilegirte Unterpfands Gerechtigkeit cedirt und übergeben Zumahlen auch Er Vlner gedachte Reichßhofferischen Kindern mit seiner alhier in der Gerberstub gaß zwischen Reichard Formier dem gerber und hannß Georg Köbele dem Kieffer gelegener behaußung, so lang Sie die Reichßhofferische Kinder umb obige 1200. fl. nicht befridegt sein werden, cavirt haben woll annexâ hÿpothecâ grli. Act. 13. 8.br 1676.

Fils de luthier, Jean Jacques Epp épouse en 1664 Susanne Salomé Kœnig, fille du diacre de la cathédrale
Mariage, cathédrale (luth. f° 49, n° 25)
1664. Zum 2. mahl Johann Jacob Öpp der Lautenmacher Hr Matthei Öppen des Lautenmachers und Burgers alhier ehel. Sohn, undt Jfr. Susanna Salome hr. Daniel Königs helfers (u. Freiprediger) bei hiesigem Münster ehel: Tochter. Donnerstag den 30.t Junii Münster (i 51)

Inventaire des apports des nouveaux mariés, dressé dans la maison du père Epp, place du Temple Neuf
1664 (26.7.), Me Winter (Jean Christophe, 62 not 13) n° 11
Inventarium und beschreibung der Jenigen Nahrung, so H. Jacob Eppen, Lautenmachern eigenthümlich zuständig, vnd derselbe der Viel Ehren und tugendsamen Susannæ Königin seiner lieben hauß fr. in den Ehestand für Unverändert Zugebracht, welches der Vrsachen beschehen, weilen in beeder Ehepersonen aufgerichteten heüraths Verschreibung vnd. and.en per Expressum versehen, daß Alles d. Jenige was Sie beed.seits Zusammen in dem theil vnd seinen Erben ein Vnueränt. vnd Vorbehalen Gutt sein soll damit mann sich dermahlen eins in puncto d. Ergäntzung desto beßer darnach wiße Zurichten – Actum in fernerer Gegenwarth H Mathei Eppen, Lautenmachers des Vatters, wie auch des Ehrwürdig. v. wohlgelehrten H. M. Daniel Königs, Diaconi im Münster und deßen geliebten haußfr. alß Ihro Frl. Susannæ Königin geehrt: v. geliebten Eltern, deinstags den 26. Julÿ 1664.

In Einer in d. statt Straßburg ane Prediger Kirchhoff gelegener vnd dem H Vattern eigenthümlich zuständiger behaußung befinds. worden alß Volgt.
Inventarium und beschreibung der Jenig. Nahrung, so die Viel Ehren vnd tugendsamen frawen Susannæ Königin des Ehrenthafften H. Jacob Eppen, Lautenmachers vnd burgers Zu Straßb. haußfrawen Eigenthümlichen zuständig, v. dieselbe ernantem Ihrem lieben haußwürth in den Ehestand für vnverändt. Zugebracht – Actum in fernerer Gegenwarth H Mathhei Eppen, Lautenmachers, des Vatters, wie auch des Ehrwürdig v. wohlgelehrt. H M. Daniel Königs, Diaconi im Münster v. deß geliebt. hf. alß Ihro Fr. Susanna Königin geehrt: v. geliebten Eltern, dienstags den 26. Julÿ 1664.
Rubrices dißen Inventarien. Des Mans gutt, haußrath 152, frucht 30, Läre vaß 13, Säiten vnd außgemachte arbeit 64, silber 46, baarschafft 118, Schuld in die nahrung Zugeltend 39, Summa summarum 465 lb
Der Fr.en Nahrung, haußrath 186, Silbergeschirr und geschmeid 37, Guldine Ring 33, baarschafft 173, Summa summarum 410 lb

Jean Jacques Epp hypothèque la maison au profit du maître de poste Jean Balthasar Kraut. Le père du débiteur se porte caution en hypothéquant sa propre maison

1679 (25.3.), Chambre des Contrats, vol. 548 f° 232
Johann Jacob Epp der Lautenmacher
in gegensein deß Ehrenvest- Fürsichtig und weÿsen Hern Johann Balthasar Krauten deß Postmeÿsters und E.E. großen Raths beÿsitzers – schuldig seÿe 200 lb
unterpfand, hauß, hoff, hoffstatt, Garten wie auch übrige dabeÿ gelegenen und für dißmahl dazu gehörige häußer mit allen deren gebäuen, begriffen, weithen, Zugehördten, rechten und Gerechtigkeiten alhier ohnfern der Kirch Zum Jungen St. Peter, beÿ der Weinsticher zunnft stub, einseit neben herrn Johann Georg Von Zetlitz dießer Statt Stättmaÿstern und dreÿ Zehnern, anderseit neben der Zimmerleuth Zunfftstub, hinden uff die Krebsgaß, darinn selbige auch einen außgang hatt, stoßend gelegen
[in margine :] Erschienen Matheus Epp der Lautenmacher hierunged. Debitoris eheleiblicher Vatter, der hat sich (…) zum selbst schuldner und selbstzähler ohnverscheidentlich dargestellt, solche bürgschafft auch zu leisten angelobt und deswegen dem herrn Creditorj in specie cavirt mit hauß undt hoffstatt und allen deren gebäwen und Zugehördten allhier auff dem Prediger kirchhoff, einseit neben herrn Lazaro Zitzener dem buchführern anderseit undt hinden uff Eliam Städeln den Specerierer stoßend gelegen (…) Act. den 3. Febr. 1680

Autre hypothèque avec le même cautionnement au profit de Nicolas Clauss, assesseur au Grand Sénat

1680 (10.3.), Chambre des Contrats, vol. 549 f° 200-v
Johann Jacob Epp der Lautenmacher und Susanna Salome beÿdte Eheleuthe, Und Zwar Sie Susanna Salome insonderheit mit beÿstandt H. Johann Friderich Schäffers des Specerirers undt Johann Jacob Vierlings deß Glasers Ihres resp. Vattern und Schwagers
in gegensein des Ehrenvest, Fürsichtig undt Weÿßen H Niclaus Claußen E. E. Großen Rhats alten beÿsitzers – schuldig seÿen 400. fl.
unterpfand, hauß undt hoffstatt mit allend eren gebawen undt zugehördten alhier nechst der Kirchen Zum Jungen St. Peter, einseit neben der Zimmerleüth Zunfftstuben, anderseit neben H. Johann Georg Von Zetlitz alten Stätt meÿster undt XIII. hinden uff die Krebsgaß stoßend gelegen, undt seÿe solche behaußung auch noch umb 1200. fl. Kauffschillings rest (…)
Undt deßen Zu noch mehrerer Versicherung, so ist auch hierbeÿ persönlich erschienen Matheus Epp der Lauthenmacher Ihr beÿter Schuldbekennender Eheleuth resp. eheleiblicher undt Schwähervatter, der hatt sich für dieße schuld undt biß dieselbe Völlig würdt bezahlt sein Verbürgt, und dem herrn Creditorj in specie cavir mit hauß und hoffstatt undt allen übrigen deren gebawen undt zugehördten alhier auff dem Prediger Kirchhoff, einseit neben H Peter de Beÿer Materialisten anderseit neben herrn Lazaro Zetzmann dem buchführer, hinden uff Eliam Städeln den Specirirer stoßend gelegen, davon gehendt Jährlichen 12. fl. Zinnß lösig mitt 300. fl. Capital (…)

Jean Jacques Epp hypothèque la maison et une échoppe place des Dominicains au profit des enfants mineurs de Tobie Bernegger. Le père du débiteur se porte caution

1680 (29.1.), Chambre des Contrats, vol. 549 f° 76-v
Johann Jacob Epp der Lautenmacher undt Susanna Salome beÿdte Eheleuthe und Zwar Sie Susanna Salome insonderheit mit beÿstandt Herren Johann Huobers diaconj beÿ der Pfarrkirchen Zu St. Willhelm undt Canonicj des Stiffts St: Stephans, herrn Johann Friderich Schäffers Specerirers, undt Johann Jacob Vierlingß des Glaßers Ihrer resp. beeder Schwägers undt Vettern, alß deroselben hierzu erbettener nechster Verwahnter
in gegensein Herrn Johann Christoph Bähren Not: undt Vogteÿgerichts Actuarÿ, alß vogts Weÿl. Herrn Tobiæ Berneggers geweßenen Fünffzehners nunmehr seel. nachgelaßener Kinder letzter Ehe – schuldig seÿen 300. lb
unterpfand, Eine vorder undt hinder behausung, hoffstatt, Garten mit allen deren gebäwen, begriffen, Weithen, Zugehördten undt gerechtigkeiten alhier beÿ der Pfarrkirchen zum Jungen St. Peter nechst beÿ der Weinsticher Zunfftstub, einseit neben herrn Johann Georg Von Zetlitz alten Stättmaÿster undt XIII.ern anderseit neben der Zimmerleüth Zunfftstub zum theil undt theÿls neben herrn Jacob Von Zoller, hinden uff die Krebsgaß, allwo das hauß einen ein: und außgang hatt, stoßend gelegen
Ferners Ein Laden, alhier auff dem Prediger Kirchhoff, einseit neben einem Lädlein dem Pfenningthurn gehörig, so anjetzo davidt Güntzer der buchbinder in Lehnung hatt, anderseit neben herrn Peter de Beÿer Materialisten, hinden uff den Thumb Probsteÿ hoff stoßend gelegen
Undt deßen Zu noch mehrerer Versicherung, so ist hiebeÿ persönlich erschienen Herr Matheus Epp der Lauthenmacher den Schuldbekennenden Eheleuth resp. eheleiblicher undt Schwäher Vatter, der hatt sich für dieße schuld undt biß dießelbe völlig würdt bezahlt sein, Verbürgt

Autre hypothèque passée le même jour au profit de Marie, femme du diacre Jean Frédéric Geyer

1680 (29.1.), Chambre des Contrats, vol. 549 f° 79
ut supra [Johann Jacob Epp der Lautenmacher undt Susanna Salome beÿdte Eheleuthe und Zwar Sie Susanna Salome insonderheit mit beÿstandt Herren Johann Huobers diaconj beÿ der Pfarrkirchen Zu St. Willhelm undt Canonicj des Stiffts St: Stephans, herrn Johann Friderich Schäffers Specerirers, undt Johann Jacob Vierlingß des Glaßers Ihrer resp. beeder Schwägers undt Vettern, alß deroselben hierzu erbettener nechster Verwahnter]
in gegensein Frawen Mariæ, Weÿl. herrn Johann Friderich Geÿers Diaconÿ beÿ obbesagter Kirchen, mit beÿstand Herrn Sebastian Schranckenmüllers E.E. Statt gerichts beÿsitzers, Ihres Vettern – schuldig seÿen 1300 fl. à 15. b.
unterpfand, Eine vorder undt hinder behausung mit allen deren gebäwen, begriffen, Weithen, Zugehördten undt gerechtigkeiten alhier beÿ der Pfarrkirchen zum Jungen St. Peter, nechst beÿ der Weinsticher Zunfftstub, einseit neben herrn Johann Georg Von Zetlitz alten Stättmaÿster undt XIII.ern anderseit neben der Zimmerleüth Zunfftstub zum theÿl undt theÿls neben herrn Jacob Von Zoller, hinden uff die Krebsgaß, allwo das hauß einen ein: und außgang hatt, stoßend gelegen
Ferners Ein Laden, alhier auff dem Prediger Kirchhoff, einseit neben einem Lädlein dem Pfenningthurn gehörig, anderseit neben herrn Peter de Beÿer Materialisten, hinden uff den Thumb Probsteÿ hoff stoßend gelegen
Undt deßen Zu noch mehrerer Versicherung, so ist hiebeÿ persönlich erschienen H Matheus Epp der Lautenmacher Ihr beÿder Schuldbekennenden Eheleuth resp. eheleiblicher undt Schwäher Vatter, der hatt sich für dieße schuld undt biß dießelbe völlig würdt bezahlt sein, Verbürgt

Susanne Salomé Kœnig meurt en 1694 en délaissant trois enfants dont Jean Jacques est établi luthier à Leipzig. L’inventaire est dressé dans la maison du marchand épicier Jean Frédéric Schæffer rue du Bétail (actuelle rue d’Austerlitz)
1695 (25.4.), Me Kitsch (Jean, 1 AH 5837) n° 444
Inventarium und beschreibung aller undt jeder Haab undt Nahrung, so weÿl. fr. Susanna Salome Königin, auch weÿl. Hn Joh: Jacob Eppen, gewesenen Lautenmachers burgers alhier Zu Straßburg seel. verlaßene wittib nunmehr auch seelige nach Ihrem den 28.ten Januarÿ deß 1694.ten Jahrs tödtlich genommenen hienscheid. hind. Ihro verlaßen, welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren deß Ehrenvest. vorgeachten herrn Johann Friderich Schäffers, Specirers burgers Zu gedachtem Straßburg, als geordnet und geschworenen Vogts Daniel Friderichs, ledigen Schneiders, undt Evæ Catharinæ, dießer beed. beneben Johann Jacob Eppen, lautenmachern Zu Leipzig inn Sachßen wohnhaft ab intestato d frawen seel. hind.blieb.er mit vorged. Johann Jacob Eppen ehelich erzeugter Kind., so Zwar anestatt des in Sachßen wohnend. Sohns niemand Zugeg., sondern d. Wohl Edel vest undt hochgelehrte Herr Johann Friderich Ösinger, J. U. Ddus und E. E. Kleinen Raths wohlverordneter Referendarius auf ansuch. wegen gar gering. Vermögens, consentirt das geschäfft ohne deputirten herren Vorzunehmen – Welches beschehen in Straßburg Montags d. 25. Aprilis anô 1695.

In einer inn d. Statt Straßburg ahne der Viehegaß geleg.en undt Hn Schaffern den Vogt gehörig. Behaußung befund. word., wie volgt.
Sa. haußraths 29, Sa. Silbergeschmeids 1, Sa. Gulden Ringlein 12 ß, baarschafft 12, Summa summarum 44 lb – Schulden 15 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 28 lb

La maison a été attribuée en 1681 aux deux enfants mineurs de Jean Christophe Richshoffer qui ont été envoyés en possession en 1684. Ils cèdent en 1687 leurs droits aux héritiers Bernegger (Tobie Bernegger)

1687 (5.6.), Chambre des Contrats, vol. 557 f° 306
H. Johannes Saltzmann J.U. Dds und Saltzveralther allhier, alß Vogt weÿl. Hn Tobiæ Berneggers gewes. XV.ers sel. nachgelaßenen und noch lediger Kinder 3. Ehe, herr Georg Jacob Sachs der handelßmann alß Ehevogt Fr. Annæ Veronicæ, gebohrner Berneggerin, H. Paul Förstern der Huthstaffierer alß Ehevogt Dorotheæ Margarethæ Berneggerin, so dann H. Philipp Henrich Sachs, der weinhändler, als Ehevogt Fr. Susannæ Berneggerin, alle an einem,
So dann H. Friderich Meÿse* Notar. Publ. und Fürstl. Pfaltz Sponheimischer Schaffner allhier, alß weÿl. H. Johann Christoph Reichshoffers gewes. Exsenatoris sel. hinderlaßener beeder jüngern Söhn curator bonorum, am andern theÿl
demnach vorged. Reichshofferische Söhne beÿ hans Jacob Eppen deß Lautenmachers Falliment durch die am 27.ten May und 27. Jun. 1681. beÿ E.E. Großen Rath Collocations und Außweisungs bescheids, wegen 6000 lb Capital und darvon außständige Zinnß auff das Ihnen verpfändt gewesene Eppische in der blauwolckengaß ohnweit der Kirchen Zum jungen St. Peter einseit neben der Zimmerleuth Zunfftstub, anderseit weÿl. H. Johann Georg von Zettlitz, Stättmeister adel. Erben geleg. Hauß angewiesen, auch darauff in A° 1684. durch ordentliche Ganth umb 660 lb d darein würcklich immittirt worden, welchem nach auch Susannæ Salome gebohrner Königin sein obged. Eppen haußfr. Vogt H Notar. Joh: Friderich Redwitz wegen seiner Curandin an solch. hauß gehabter Forderung renunciret und beÿ E. E. Großen Rath judicialiter darauff verzug gethan
Alß hätten endlich Sie Berneggerische Vögt und Ehevögt, mit Ihnen Reichshofferischen Söhnen und deren Vogt sich in güthe dahien verglichen, daß Sie Reichshofferische Ihnen denen Berneggerischen solche behaußung und alle Ihre daran habende ansprach und Forderung gegen Erlag ihres nunmehrigen außstands der sich dato auff 807 lb. belauffe abtretten und cediren solt. und wolten

Fils du professeur à l’Université Mathias Bernegger, le juriste Tobie Bernegger épouse en premières noces Dorothée Marguerite Schlagmann en 1653, Jacqueline Reisseissen en 1656 puis Marguerite Elisabeth Schreiber en 1666
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 17)
1653. Eôdem [Dnâ V. Trinit.d .d 10. Julii] H. Tobias Bernegger J. U. Doctorandus, Weiland H Mathiæ Berneggeri beÿ hießiger Universität Jurium* Professoris v. Canonici Thomani hinderlaßener Sohn Undt J. Dorothea Margaretha Weÿlandt H. Christoph Schlagmanns der Königl. (-) Franckreich auch anderer mitt-Confederirter Cronen, wolbestelten Obristen (unter den) Regiment Tengern hinderlaßene Eheliche Tochter. Copulirt Dienst. den 19. Juii auff der freÿburger Zunfftstuben (i 20)

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 29)
1656. Dn. XIX. d. 12. Octobris. H Tobias Bernegger J.U. Ddus (-) und (-), J. Jacobea Weiland des Ehrenvesten Fürsichtigen und Wol Weißen H Philipp Jacob Reißeißen geweßenen alten Ammeisters hinderlaßene Eheliche Tochter. Copulirt Dienst. d. 21. Octobris Zu St. Thoman (i 32)

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 60-v)
1666. Dom: 4 Post Epiphan. (V.) Zum 2. mahl H Tobias Bernegger Juris Utriusq. Doctorandus, J. Margaretha Elisabetha, weiland H M. Johann Mathiæ Schreübers Poeseos Professoris et Gymnasiarchæ allhier hinderlaßene Eheliche Tochter. Copulirt Donnerst. d 8.t Febr. in dem Münster (i 65)
Proclamation, cathédrale (luth. f° 71) 1666. Dncâ IV. Epiphan. d. 28. Jan. H. Tobias Bernegger J.U. Ddus dreiers beÿ hiesiger Stall. Jfr. Margaretha Elisabeth, Weiland Hr M. Johann Mathias Schreibers geweßenen Gymnasiarchæ und Prof. Poeseos nachgelaßene Tochter. Donnerstags den 8.t Febr (i 73)

Inventaire des biens que Dorothée Marguerite Schlagmann apporte en mariage
1653 (27.8.), Me Winter (Jean Christophe, 62 not 3) n° 14
Inventarium und Beschreibung der Jenigen Haab Nahrung und Gütteren, ligender vnd vahrend. so der vielehren vnd tugendreichen frawen Dorothea Margaretha Berneggerin, geborner Schlagmännin, des Ehrenvesten und hochgelehrten H Tobiæ Berneggers, juris utriusq. doctorandi geliebter ehelicher hfr. eigenthümlich zuständig, vnd dieselbe nechsternantem ihrem H Eheuogt in den Ehestand für unverändert Zugebracht, welches der vrsachen beschehen, Weilen in Ehrengemelter beed. Ehepersonen auffgerichteten heurathsverschrbg. vnder andern p. expressum versehen, d. beederseits Zubringendes gutt, vnd was eins od. das andere in werend. Ehe, Vf seiner linien ererben, p. od. legats weiß überkommen würdt, einen ieden vnd seinen Erben, ein reservirt vorbehalten vnd vnverändert Gutt sein, vnd v.bleiben solle (…), durch den Edlen und hochgelehrten H Johann Jacob Seüberten, Medicinæ Drem. ihro der frawen geschwornen Curatorem, so viel selbige noch biß dato in seiner behaußung vnd verwahrt gehabt, geeigt vnd gezeigt – Actum vnd angefangen in Str. in obehrengedachts H Dr Johann Jacob Seuberts des Curatoris bewohenden, unden* am fronhoff gelegenen behaußung, in fernerern beÿ. deßen auch Ehrenvesten v. Wohlvorgeacht, H Georg Röhmen Schaffners des stiffts Zu S. Marx, Sein H Tobiæ Berngessers, des Eheuogts erben Hrn beÿstands, Donnerstags den 27. Aug. 1653
Rubriccen Vorbeschriebenen Inventarÿ. haußrath 261, Silbegeschirr vnd geschmeidt 243, Guldin Kettlein, Armband, Ring, Cronaten, Perlen vnd geschmeidt 303, Baarschafft 2368, pfenningzinß hgütte 5732, Schulden in die Nahrung zugeltten 228, Summa summarum 9137 lb

Les enfants et héritiers de Tobie Bernegger louent la maison au trésorier Damon

1687 (5.6.), Chambre des Contrats, vol. 557 f° 308-v
Sr Jean Saltzmann Licentié es Loix comme Tuteur des Enfants du troisième mariage du feu Sr Tobias Bernegger, vivant assesseur du conseil des Quinze de cette ville, Plus Georges Jacques Sachs, marchand au nom d’Anne Veronique Bernegger sa femme, Plus Paul Foerster, marchand de chappeaux au nom de Dorothée Marguerite Bernegger sa femme, et enfin Philippe Henry Sachs, marchand de vin, au nom de Susanne Bernegger sa femme
à titre de loyer à commencer du jour de Noel de l’année 1686 jusques à six ans après, au Sr Damon le Thresorier
Une Maison qui leur a esté adjugée il y a quelque tems du grand Senat de cette ville, size dans lad. ville rue du nuage bleu vis à vis la place de St Pierre le jeune, tenant d’un costé du Tribus de Charpentiers, d’autre à la maison du feu S Zetlitz vivant Preteur de cette ville, avec tous ses bastiments, jardin, places et autres appartenances – moyenant la somme de 108 bons florins en especes, selon la derniere reduction

Les héritiers Bernegger vendent 800 livres la maison à François Schlesinger, receveur de la gabelle en Alsace, avec la permission du Conseil et des Vingt-et-Un

1690 (7.4.), Chambre des Contrats, vol. 562 f° 182-v
H. Johann Saltzmann beed. Rechten Doctorandus, und Saltzverwalther allhier, alß Ehevogt Fr. Maria Jacobe gebohrner Berneggerin und alß Vogt weÿl. Hn XV. Tobiæ Berneggers nun weild. sel. hind.laßene noch ledig. 3. Kind. auch alß Vogt weÿl. Susannæ gebohrne Berneggerin, mit H. Philipp Henrich Sachßen dem weinhändler ehelich erzielten Söhnleins, mit beÿstand deßen leiblich. Vatters erstgemeldt, Ferner H. Georg Jacob Sachs d. handelßmann, als ehevogt Fr. Annæ Veronicæ gebohrner Berneggerin
in gegensein Hn Frantz Schlesingers, Saltzverwalthers im Bistumb Straßburg – auff die am 1. hujus von HH. Räth und XXI. beschehene permission
Eine Behausung, darvon d. Vordere Stock Zum theÿl eingefallen, sambt deroselben hoff, hoffstätten, Gartt. auch allen übrig. deren Gebaüen, Recht, und Zugehörd. allhier in der blauen Wolckengaß, einseit neben der Zimmerleuth Zunfftstub, zum theil, und Zum theil neb. H. Jacob von Zollern, anderseit neben weÿl. /:tit:/ H. Joh: Georg Von Zettlitz gewes. Stattmeisters und XIII.ers sel. Adel. Erben, hinden einen Außgang in die Krebs Gaß habend – geschehen umb 800 pfund

Originaire de Saverne, le receveur de la confiscation François Schlesinger devient bourgeois avec sa femme Anne Marie Haug, fille de Pancrace Haug, juriste près le grand bailliage de l’Ortenberg en Bade
1694, 3° Livre de bourgeoisie p. 1143
H. Frantz Schlessinger, Königl. Confiscations Einnehmer Von Zabern, Weÿl. H: Frantz Schlessingers gew: Raths daselbst nachg. Ehel. Sohn, und Fr. Anna Maria Haugin, weÿl. H: Pangratÿ Haugen gew. JV Dris Und Raths beÿ der Öst. Landvogteÿ Ortenberg hinterl: Ehel. Tochter beeder Eheleuth erkauffen das burgerrecht p. 2. GoldR. Und 16 ß, so sie bereits auf dem Pfenningthurn erlegt worden Wegen. Jur: d. 16. Dito 1694.

François Schlesinger meurt en 1696
Sépulture, Saint-Pierre-le-Jeune (cath. p. 83) Die 19.na Septembris An. 1696 pie in Domini decessit dominus Franciscus Schlesinger SS pœnitentiæ Eucharistiæ et Extremæ unctionis præmunitus, Necnon 21.ma eiusdem Hagenoam deuectus, ibidem sepeliendus (i 44)

Les syndics des créanciers de feu François Schlesinger cèdent leurs droits à Jean Calmet, conseiller du Roi, prévôt général de la Maréchaussée en Alsace

1698 (26.2.), Me Bidier Dutil (6 E 41, 11)
furent presens Sieurs Jean Dietrich banquier en lad. ville tant en son nom que Comme Fondé de la procuraôn du sieur Nicolas Wencker marchand demeurant a amsterdant passée par Tixerand et legalizée en datte damsterdant du 12° No.bre 1696. restéé annexéé a la prente Minutte, Et le Sieur Jean Georges griesback aussy marchand banquier en Cette ditte Ville de Strasbourg, Creanciers et Esleu Sindics et directeurs de la succession de feu le Sieur Schlesinger en son vivant secretaire du Roy demeurant aussy en cette dit ville, Lesquels en lad. qualité ont recognus auoir Ceddés et transportés, Ceddent et transportent
au Sr Jean Calmet Con.er du Roy preuost gn.al de la marechaussée d’alsace
Tous les Noms, droits, raison, actions et pretentions qu’jls ont et auoient Contre lad. Succession en qualité de Creanciers d’jcelle, sauoir led. Sieur Dietrick en son nom de la Somme de 23 168 livres (…) restant a payer de plus grand somme en plusieurs partyes Savoir 27 183 livres (…) escheu au premier feburier 1696, sur laquelle somme auroit esté payés 21 000 livres (…)

Marie Anne, fille de Jean Calmet issue de son premier mariage avec Anne Rousseau, adoptée par Elisabeth Luhmann, deuxième femme de Jean Calmet, épouse en 1697 le bailli François Luc Bartmann
1697 4.4.), Me Contz (6 E 41, 30)
Contrat de mariage – sont comparus le sieur François Luc Bartmann Licencié és Loix, Aduocat au Conseil souverain d’Alsace, Baillif de la Noblesse de la basse Alsace, fils du sieur Bartlan Baillif du Grand Chapitre de Strasbourg et de Damoiselle Ottille Bartmann née Königin Sa Mere d’une part
Et d’autre Damoiselle Marianne Calmet fille de Monsieur Jean Calmet Escuÿer Conseiler du Roy, Preuost General et Prouincial de la Marechaussée d’Alsace Et de deffunte Dame Anne Calmet née Rousseau sa Mere et adopté de la Dame Elisabethe Calmet née Loumann présentement Espouse de mond it Sieur Calmet
fait et passé à Strasbourg ce quatrième du mois d’auril 197

Elisabeth Luhmann meurt en 1721. Elle est inhumée dans la chapelle Saint Jean de Saint-Pierre-le-Jeune aux côtés de son mari. L’acte cite son fils Jean Calmet, chanoine de Saint-Pierre-le-Jeune
Sépulture, Saint-Pierre-le-Jeune (cath. p. 17)
Die 20.a martÿ 1721. pie in dominum obÿt nobilis domina Elisabeth Lohmännin defuncti Dni calmet uxor, et mater Rdi Dni Joannis calmet canonici nostri ex parochia sancti Laurentÿ, sacramentis p. Eucharistiæ et extremæ unctionis præmunita uti testatus est d. vicarius sancti Laurentÿ cathedrali Ecclesiæ, postridie vero honorifice in capella sancti Joannis Ecclesiæ nostræ contigua prope maritum fuit sepulta (i 12)

Le chanoine Jean Calmet meurt en 1750. Il est inhumé aux côtés de ses parents
Sépulture, Saint-Pierre-le-Jeune (cath. p. 174)

Anno Dni 1750 die 25 Novembris Mortuus est Plurimum Rds Dns Joannes Calmet Canonicus et Decanus hujus Ecclesiæ deputatus omnium Sanctorum hujus urbis Præbendarius, Cameræ Ecclesiasticæ deputatus, annos 66 Circiter natus, divini Cultûs Zelator, Benedictionus, quæ cum venerabile sacramento singulis Diebus Jovis in hac Ecclesia datur, fundator, Ecclesiæ hujus singulis Benefactor, Pauperumque non jmmemor, Sacramentis pœnitentiæ Eucharistiæ Et Extremæ unctionis rité munitus et die sequenti a Rdo Dno Beÿerlé hujus Ecclesiæ Canonico Capitulari in Sacello Sanctorum Joannis Baptistæ et Evangelistæ Ecclesiæ nostræ Contiguo Juxta parentes suos fuit sepultus præsentibus testibus (…) i 90

Les contestations entre Jean Calmet et la Ville citent souvent les deux sieurs Calmet, le deuxième étant son parent Jean Calmet, alors trésorier à Sélestat, qui épouse en 1695 Jeanne Aubertin, veuve de Georges Lépiné, mort quatre mois avant le remariage

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (cath. p. 95)
die 24.to Junÿ An. 1695 Honestus Iuuenis Joannes Calmet Thesaurarius Seelestadi et Virtuosa Joanna Aubertin Vidua Seelestadiensis nulla factâ proclamatione cum speciali licentia Rmi. domini Vicarÿ generalis rite accedentes Matrimonie Iuncti sunt coram me infra scripto tanquam parocho testibus honoratis dominiis Joanne Calmet (-) Regio In alsatia necnon Regia consilÿ, Joanne Perrin Regia consilÿ, Monetarum Argentinensium directore (i 51)

Sépulture, Sélestat (cath. 1685-1724, p. 118)
1695. L’an comme dessus le 20° fevrier est decedé en la communion des fideles après auoir esté bien et deüment pourvu des saints sacremens de Leglise sieur George L Epiné tres honneste habitant de cette ville Le corps duquel a esté inhumé a L Eglise des Rds Peres Domiicains de cette ville. En foy de quoy Mr Calmet Conseiller du Roy et Grand Preuost de la haute et basse alsace et Mr Decourcelle Conseiller du Roy et son Secretaire au Conseil souverain d’Alsace ont signé (i 59) – Note. Georges Lespiné et sa femme Jeanne Aubert sont par exemple cités lors ‘un baptême à Sélestat en 1682 (i 37)

1695 (16. 7.br) Me Contz (6 E 41, 29)
Donation – est comparu En personne Dam.lle Jeanne Aubertin Veufe de feu Sr Georges L’Epinet Viuant fermier des Villes de Selestat et Colmar présentement Epouse du Sr Jean Calmet Le Jeune Tresorier du Roy audit Selestat,
La quel estant des à present icy aud, Strasbourg a Volontairement Reconnu et confessé qu’En Contemplation Et en faveur de ce present sien Mariage, Et pour l’affection Et l’amitié qu’Elle porte aud. St Son Epoux auoir fait, comme Elle fait par les présentes, Donation pure Et simple Entre vifs Et jrrevocable aud. Sr son Epoux, En Cas qu’il lui survivra Et non autrement (…) tous et Chacuns les biens, Meubles et immeubles, tant propres, que d’acquets Et Conquests (…)
La presente Donation faite au Cas qu’il n’y aÿt aucuns Enfants issus du present Mariage Vivans lors de la Mort de lad° Dam.elle Donatrice Car au Cas qu’il y eut des Enfants la présente Donation Demeurera Nulle Et sans Effect (…)
à Condition Charge E Clause Expresse, qu’En premier lieu il soit paÿé à Damlle Marion Garnier Sa niepce lorsqu’Elle sera En age d’Estre Mariée, et ce immédiatement aprèz quelle sera Mariée, la comme de 600 liures (…),
Pareillement à Dam.lle Nanon Garnier sœur de lad. Marion qu’il soit paÿé la même somme de 600 Liures sous le mesmes Conditions Er Restriction, comme aussi que le Sr Donataire sera obligé de paÿer annuellement Et En Chaque an au frere des Des Niepces frere Antoine Garnier Religieux Dominicain au Couuent de Selestat la Rente de vingt Liures si long Temps que led. frere Vivra (…)
Le donataire sera obligé de Nourrir Et Entretenir Conuenablement Damlle Claudine aubertin soeur de lad. Donatrice sa Vie durant (…)
(signé) + Marque de la Damlle Donatrice, Calmet Le Jeune

Convention passée par Jean Calmet suite à la cession des biens Schlesinger
1699 (7.4.), Me Contz (6 E 41, 31)
furent presens le sieur Jean Calmet, Ecuyer Conseiller du Roy Preuot General Prouincial de la marechaussée d’alsace comme ayant les biens cedez de la succession du feu sieur Schlesinger d’une part
et le sieur Jean Jacques Beck Greffier en Chef au baillage Royal de Wissembourg et Guermersheim, associé dud. deffunt sieur Schlesinger a la ferme des reuenus du chapitre de neuueiler depuis l’année 1683. jusquen 1694. d’autre part
Lesquels estant en contestation au sujet de leurs pretensions reciproques demandes deffenses et exceptions respectiues tant a cause de lad. ferme que de quelques contracts obligations et billets, seroient dans le dessein pour abreger toutes contesttaions et euiter la longueur des procez (…)

L’aubergiste du péage à la Robertsau demande aux Quinze si feu l’étapier François Schlesinger était assujetti à l’accise que son ayant-droit Jean Calmet rechigne à payer. Les Trois de l’accise déclarent que les étapiers doivent le payer, le syndic royal (alors Jean Baptiste Klinglin) confirme qu’il n’y a pas de doute juridique à ce sujet. Jugement et version définitive de la sentence.
1700, Protocole des Quinze (2 R 104)
(f° 402-v) Freÿtags den 3. Decembris 1700 Frantz Schlesingers Verlassenschafft betr. Ca. David Hölbe
Obere Ungelts Hh. Laßen per Herrn Fridern Proponiren, es habe David Hölbe der würth Am Waßer Zoll vorgangenen Sambstag, eine Von E. E. Kleinen Rath an MGHherren ergangene remissori Vrtheil von 28.ten Julÿ jüngsthin producirt, darinnen die quæstio enthalten, ob weÿ: herr Frantz Schlesinger als geweßener Estappier in Ao. 1695. des Zolls von den Estappes an ged. Waßerzoll befreÿt geweßen seÿe ?
Auff beschehene remission habe man nicht ermangelt, die herren Dreÿ des Vngelts darüber anzuhören, die berichtet, daß alle Estappiers das Vngelt haben bezahlen müßen, dahero Sie auch das Zoll Zu geben schuldig geweßen seÿen, widrigen falls es eine üble Consequenz nach sich Ziehen, in specie H Calmet solchen difficultiren, auch andere, welche denseben bezahlt, deßen restitution begehren würden, deßweg. Zu MGHerren stünde, ob nicht dem Imploranten ein schein Zu zustellen, daß ged. H Schleßinger obermelten Zoll zu entrichten obligirt geweßen seÿe, Alß dem EE Kleinen Rhat darin völlig Sprechen werde.
Herr Syndicus sagt, es habe dabeÿ gantz Keine difficultät, in deme alle Zeit beÿ herren Rhät und XXI., wie auch MGHH. der XIII. allwo die Estappiers sich angemeldet, die bezahlung des Zolls erkant, und denenselben aufferlegt worden seÿe. Erk. Soll ein schein, daß H Schlesinger den Zoll Zu entrcihten schuldig gewesen, dem Imploranten mitgetheilt werden.
(f° 403-v) Sambstags den 4. Decembris 1700. In Sachen Weÿl. H Frantz Schleßingers Verlaßenschafft In specie deßen beneficial Erben Cessionarÿ Ca. Samuel Fischern burger vnd Schiffmann alhier erscheint. K. nôe Davidt Hölbe des Waßer Zollers in der Ruprechtsaw, bittet umb gnädige Communication des in hac Causa ergangenen bescheidts. Herr Secret. Fridt berichtet hierauff, daß er demselben bereits auffgesetzt habe, mithin Zu MGHherrn stellendt, ob Sie demselben auff solche weiß genehmhalt. woll. Liße mithin selbigen folgender maßen ab.
Bescheidt. In Sachen Weÿl. H Frantz Schleßingers Verlaßenschafft betreffendt, Zwischen deßen beneficial Erben, Cessionarÿ Ca. Samuel Fischer den Schiffmann und burger alhie Ist dieser Von E. E. Kleinen Rhat, laut des, den 28 Juny jüngst ertheilten bescheidt, vorgelegter frag, ob herr Schlesinger in Ao. 1695. von den Estappes einigen Zoll zu geben schuldig geweßen ? dahin erörtert worden, daß weilen alle Estappiers nicht nur d. Ungelt, sondern auch an allen Zöllern die Stattgebühren richtig abgeführt, Er Herr Schlesinger als geweßener Estappier, dießelbige in specie die an dem Ruprechtsawer waßerzoll, auch hette entrichten und bezahlen sollen.
Erk. wird der abgelesene bescheid Confirmirt, vndt solle auff solche weiß dem Implorant Zugestellt werd.

Jean Calmet cède la maison qui lui est avenue dans la masse Schlesinger à Prudent Perrin, receveur des finances en Alsace en se chargeant de tous les frais et en se réservant une cave jusqu’à ce qu’il ait vendu tous les vins

1701 (19.5.), Me Contz (6 E 41, 32)
furent presens M Jean Calmet Escuÿer Con.r du Roy, Grand Preuost de la marechaussée d’Alsace /:Sr Calmet d’une part
et d’autre le Sr Prudent Perin Receueur des finances de Lad° Prouince
led. Sr Calmet a vendu, cédé et délaissé des maintenant et à toujours tant en son nom et qu’en celuy de Mess. de Courcelles Conseiller secretaire du Roy et Calmet Receueur payeur des gages des officiers du Conseil Souverain (…) en qualité d’Interéssé en la succession de feu M Schlesinger et par les presentes vendu, céddé et délaissé aud. St Perrin ses hoirs et ayans Cause une maison située dans la rue de la nuée bleue vis à vis Le Cloistre de St Pierre Le Jeune dans laquelle est mort led. Sr Schlesinguer ÿ compris un Jardin Contigu lad. Maison au bout duquel est un petit bâtiment de maçonerie comencé qui reprend sur le derrière a la rüe de L’Escreuice, le tout appartenant cy devant aud defunt Sr Schlesinguer, aux droits du quel led. Sr Calmet est subrogé Suivant la lettre d’achapt expediée a la Chancellerie de la Chambre des Contrats de Cette ville le 7° avril 1690 – moyennant la somme de 10 000 liures ayant Cours en alsace que led. S. acquéreur a payé aud. Sr vendeur comptant en un billet de Monsieur de Comte Chirurgien major de L’Hospital Roÿal de Strasbourg de pareille somme, que led. Sr vendeur a achepté et dont Il s’en est Contenté a la Charge Neantmoins qu’il ne sera point tenu ny des lots et ventes de frais de la Chambre des Contrats, maison de ville, ny enfin de Ceux qu’il conuiendra de faire pour que led. S acquéreur puisse entrer en possession de lad. maison, lesquels frais seront tous pour son compte en se reservant en outre la portion de Caue dans laquelle sont ses vins, Jusqu’ez à l’entiere vente d’Iceux, dans en payer aucun loÿer et sans qu’il puisse y en mettre de Nouveaux, laquelle Clause de reserve ne pourre Neanmoins passer deux ou trois années (…)
Et led. Sr. Vendeur a presentemt baillé et mis entre les mains du susd. Sr acquéreur les originaux de deux Contrats Sçauoir L’un du 5° Juin 1687 portant sur le reply pour titre de transaction accord et Cession entre les Enfants du feu St Tobias Bernegger et l’autre du 7° auril 1690. Concernant la vente faite de lad. maison aud. feu Sr Schlesinger par le St Jean Saltzman docteur en droit en qualité de tuteur des Enfants dud. S. Berneger

Le conseiller du Roi Prudent Perrin, secrétaire trésorier en Alsace, fait baptiser un enfant issu de sa femme Elisabeth Aymes
Baptême, Saint-Pierre-le-Jeune (cath. p. 85)
Die 16 mensis Iunÿ Anni 1702. Infanti (cui nomen Zenobius Josephus) pridie in necessitate domi Baptizato recens nato ex legitimo Matrimonio Nobilis domini Prudentÿ Perrin Equitis Regi à consilÿs et Secretarÿ ærarÿ Regÿ in Alsatia receptoris, et nobilis domina Elisabetha Aymiés Suppletæ et applicatæ Sunt Cæremoniæ Baptismales, patrinus fuit dominus Zenobius Baron et nobilis dominicella Maria Margarita aymies (i 46)

Les préposés de la Taille remettent en mai 1702 aux Quinze un certificat d’après lequel les arriérés de la taille dus par François Schlesinger puis son ayant-droit le sieur Calmet s’élèvent à 112 livres. Calmet argue, quant à la maison de François Schlesinger, que comme Schlesinger était non seulement étappier mais conseiller secrétaire du Roi il est exempté de taille et, quant à l’hôtel de Bade, que sa charge de trésorier l’en exempte. On lui objecte que dans le premier cas sa qualité d’ayant-droit l’oblige aux mêmes charges que son prédécesseur et dans le deuxième que l’acte d’achat l’oblige à payer les droits de la ville bien qu’il ait ensuite fait apposer une réserve au verso et que cette obligation était la condition nécessaire pour que la Ville l’autorise à acquérir l’immeuble puisqu’il n’est pas bourgeois. Comme Calmet reste sur ses positions, la commission invite les Quinze à donner leur avis. Le syndic royal (Jean Baptiste Klinglin) prouve que les objections de Calmet sont irrecevables. Il ajoute dans le premier cas que les prétensions de la Ville ne sont pas liquides mais illiquides, dans le deuxième que Calmet a des prétensions supérieures à celles du margrave de Bade qui a acquis la maison avec ses obligations, enfin que l’affaire ne peut faire l’objet d’un appel recevable.
Un nouvel examen de l’affaire qui concerne l’hôtel de Bade a lieu en juin. L’affaire entière est à nouveau évoquée en septembre après que les sieurs Calmet se sont présentés au bureau de la Taille avec des arguments en faveur de leur exemption, en relevant que d’autres à Strasbourg ne paient pas de droits pour leur maison. Non seulement ils refusent de payer les droits ordinaires à la Ville, mais ils forment des prétensions contre elle au sujet des loyers de M. de Chamerande, inspecteur général de la cavalerie, et du comte de Terre qui ont été logés dans la maison Schlesinger, d’un montant de plus de 2 800 livres tournois. La commission note que la Ville aurait dû faire figurer sur le contrat de vente les arriérés dont est chargé l’hôtel de Bade et demande s’il est judicieux d’engager des poursuites contre des représentants du pouvoir. Le syndic royal (1) reprend ses arguments juridiques qui invalident les prétensions des sieurs Calmet, (2) s’appuie sur les termes et la jurisprudence de la Capitulation, (3) représente que les droits à payer sont une taille réelle à laquelle même les nobles sont assujettis. Quant au loyer il est manifestement surestimé. Les Calmet ne pourront pas intenter une action recevable au Conseil souverain d’Alsace mais seulement présenter une supplique à l’Intendant.

1702, Protocole des Quinze (2 R 106)
Mr Calmet pt° Schlesingerischen Stallgelts Extantzen wie auch Stallgelts vom Schlesingerischen hauß Vnd Badischen Hoff
M Destouches gibt von seinem hauß kein Stallgelt
(f° 157) Freÿtags den 5. May 1702. Mr Calmet pt° Schlesingerischen Stallgelts Extantzen wie auch Stallgelts vom Schlesingerischen hauß Vnd Badischen Hoff
Obere Stallherren Laßen per me Proponiren, es seÿe ohnlängst, wie errinnerlich, beÿ herrn Rhät vnd XXI. bekant worden, daß Mr Calmet welcher weÿ: herrn Frantz Schlesingers verlaßenschafft an sich erhandelt, wegen deßelben restirenden Stallgelts Extanzen, So dann wegen schuldig. Stallgelts von dem Schleßingerischen hauß, Vnd vor einigen Jahren gekaufften Badischen Hoff, exequirt werden solle, vnd daß solches geschäfft Ihnen, den obern Stallherren, Committirt worden seÿe. Worauff man nicht ermanglet habe, sich einen Schein von der Statt stall geben zulaßen, wie hoch solche Stellgebühren sich belauffen möchten, vndt daraus ersehen, daß die Schlesingerische Verlaßenschafft ane Stallgelt pro 1695 & 1696 à 23. lb. 17 ß annoch schuldig seÿen 47 lb 14 ß
(2) H Calmet wegen des Schlesingerischen haußes, welches Er an Mr Perrain vmb 5000. fl. Zu verkauffen willens war, das Stallgelt pro 1697. 98. 99. 1700 & 1701 à 7 lb 10 ß, 37 lb 10 ß
und (3) von dem Badischen gekaufften hoff, welcher à 3000 lb zu æstimiren, d. Stallgelt pro 1699. 1700 & 1701 so à 9. lb außwerffen 27 lb
welche 3. posten in Summa außtrag. 112. lb. 4. ß
Auff Solches habe man Mr Calmet, damit er sich nicht beklagen möchte, daß er nicht gehört worden were, in dieße Stub bescheiden laßen, vndt ihme mit aller höfflichkeit beditten, daß er obige Summ gemeiner Statt schuldig seÿe, anbeÿ ihne ermahnt solche in güte abzuführen widrigen falls man auff seithen der Statt ein vndt (f° 157-v) andere mesures zu ergreiffen genöthiget seÿn würde, welche ihle nicht gefällig seÿn dörffen. Worüber Er sich dahin vernehmen laßen, daß er eine weit größere prætension an die Statt, und bereits vor Zweÿ Jahren, und auch vor einem Jahr einen Estat hette significiren laßen, welche daher komme, daß H Schlesinger geweßener Estappier von denen Danrées, die er Zu den estappes gebraucht, das Ungelt, wie wohl mit protestation erlegt, daßelbe aber nicht schuldig, sondern deßen befügt geweßenen seÿe, wie er deßwegen vor dem vorigen herrn Intendant Mr De la Grange eine Ord.ce vorgewießen, mit dem beÿsatz er verlange mit der Statt keinem process nicht, sondtern wolle MGHerren überlaßen haben, Ob Sie die sach per arbitros, oder vor den Herrn Intendanten außmachen wollen. Neben dem seÿe Herr Schleßinger Cons.r Secretaire du Roy, vndt Crafft solcher charge aller droits und beschwerdten freÿ geweßen, wie Er dann ein Exempel allegirt, daß Monseign. Le Prince de Conty vor einigen Jahren ein ansehnlicher Landgutt ohnweit Pariß gekaufft, und damit er das Pfundzolls befreÿt seÿn möchte, eine Charge de Cons. Secretaire du Roy gekaufft vnd nach dem das gutt in richtigkeit gebracht worden, solches wider an einem Andern Verhandelt habe.
Den Badischen Hoff betreffendt, vermeine Er nicht einige beschwerdten davon Zu geben schuldig Zu seÿn, weilen er vermög seiner Charge de Grand Preuost deren befreÿt seÿe, es were dann, daß ein bodenzinß darauff stünde. Er habe auch die Contract Verschreibung mit dießer condition unterschrieben, daß solches denen, seiner Charge attribuirten privilieges nicht præjudiciren solte, und wann etwas anderen darin enthalt. er damit were erfahrt worden, weilen sie in teutscher sprach auffgesetzt seÿe, so Er nicht verstanden habe. solchem nach habe man sich durch herrn Rebhan, die Contract Verschreibungen selbsten repræsentiren laßen, vndt daraus wahrgenommen, daß als herr Schlesinger seine behausung [f° 158] in ao. 1690 gekaufft so den 7. Aprilis verschrieben worden, Er alle burgerliche onera realia tam extra: quam ordinaria vnd in specie das Schirmgelt beÿ zutragen vnd zu leiden sich obligirt, vnd solches durch einen unter besagtem dato außgehändigter schrifftlichen revers bekräfftiget habe.
Den Badischen hoff betreffendt, habe M Calmet solchen in Ao 1698. von des herrn Maggraffen fürt. Drhl. erkaufft, vnd beÿ deßen den 8. July 1698. beschehenen verschreibung sich gleichfalls dahier obligirt, daß er der Statt die gewohnliche gebühren vnd beschwerdten davon geben und entichten wolle, vnd solchem Contract simpliciter unterschrieben, in dem Revers aber, so Er den 4. febr. dicti anni, vnd alßo vier Monat Zuvor extrahirt vnd welcher in frantzösischer sprach geschrieben vnd von mir abelesen worden, seinem nahmen dieße wortt beÿgefügt, sans deroger aux privileges accordés à ma Charge.
Worauff man den Herrn Calmet wider herauff bescheiden laßen, und Ihme remonstrirt, daß so wohl H Schlesinger als Er selbsten, vermög obgedt. Contract verschreibungen, das Stallgelt von obigen Häußern, neben andern beschwerdten Zu bezahlen, versprochen vnd dann er Gleich in dem revers beÿ seinem nahmen etwas angehengt hette, solches der Statt nicht præjudiciren könne in deme, wann er sich der Ordnung nicht hette submittiren wollen, man ihme dem Bad. hoff zu kauffen nicht erlaubt haben würde.
Auff welches Er replicirt daß als H Schlesinger sein hauß gekaufft, derselbe damahlen noch nicht Cons. Secret du Roy geweßenen vnd Er wegen des Badischen hoffs nicht verhoffe etwas schuldig Zu seÿn, maßen alle grand Preuost durch gantz franckreich aller droit und beschwerdten exempt seÿen, Er auch dem Contract nicht anderst unterschrieben habe, als daß solches seinen provilegÿs nicht præjudicirlich seÿn solte vnd wann er gewußt hette, daß man ihne einige be- [f° 158-v] schwerdten davon fordern solte, Er den Hoff nicht umb 1000 Rthlr angenommen haben wolte, Vndt weilen Er beÿ solcher meinung vndt obged. gegen prætension verblieben, So habe man vor nöthig erachtet, MGHHerren solchen geziemend zu hinterbringen und außweißung begehren wollen, ob man beÿ solchen umbständten dannoch die Execution wider den Hn Calmet beÿ E. E. Kleinen Rhat begehren oder wie man sich sonsten ferners beÿ dieße Sach Verhalten solle.
Herr Syndicus errinnerte vor allen Dingen, daß es guth seÿe die beede posten von einand. Zu separiren, damit auff Jedem insonderheit beÿ E. E. Kleinem Rath gesprochen werden Könne. Was demnach das Schlesingerische hauß belange, finde man Clärlich daß die von dem H Calmet eingewendte Exceptiones von Keiner importantz seÿen, in deme herr Schlesinger nicht allen in der Contract verschreibung sond. auch durch einen revers, alle onera realia vnd das Stallgelt von seinem hauß Zu bezahlen sich obligirt habe, und obwohlen die Cons.ers Secretaires du Roy einige privilegia hetten, solche sich damahl so weit nicht extendiren könten, Ein Löbl. Magistrat auch nicht vorsehen können daß man dergl. exceptiones machen würde, sonsten Er dem Consens Zu dem haußkauff, ohne welchem, kein hauß von einem frembden gekaufft werden mag, nimmermehr gegeben haben würde. Es habe auch H Schleßinger sich niemahlen dawid. opponirt, welches Er, wann er sich fundirt gewußt, wohl gethan haben würde, vndt weilen H Calmet deßen Successor seÿe, so folge durch eine richtige Consequenz, daß derselbe nicht mehr recht, alß der Schlesinger gehabt, prætendiren könne, vnd dahero seine Exceptiones anderst nicht, als übel fundirt, anzusehen seÿen. Die Gemachte gegen prætnesion betreffendt, seÿe selbige ganz illiquid, vnd mit dem liquido nicht Zu Confundiren, maßen der Statt [f° 159] forderung liquid seÿe, und alles was Calmet thun könne, were daß er beÿ dem Hn Intendanten sein sach anbringe, darauff man Ihme antwortten werde, Er glaube aber nicht daß er fundirt, weilen die Estappiers das Ungelt von den danrées so Sie Zu den estappes employiren, Zu bezahlen obligirt seÿen, vnd wan schon Mr De la grange nach des Schlesingers todt dem Le Comte recommendirt, daß man sich mit Ihme verglichen, solches andere nichts angegangen, also daß Calmet mit seiner reconversion, wann sie examinirt werde, nicht auff kommen werde.
Was den Badischen hoff betreffen bitten MGHhnerren aus der Contract Verschreibung ersehen, daß derselbe auch alle onera zu bezahlen versprochen habe, Ja, es seÿe noch mehr, und nicht genug das Stallgelt von demselben, seith der Zeit als H Calmet solchen gekaufft, sondern alles was bißhero rückständig verblieben, von ihme Calmet abzufordern, maßen bekant daß der Stall, eine Hypothecam auff dergleichen häußer habe, undt der jeweilige possessor den Stallgelt davon abzuführen schuldig seÿe, und wan es nicht geschehe, MGHerren Macht haben, auff die Hypothec Zu greiffen, dießelbe Zu verkauffen, vnd sich damit bezahlt zu machen, daraus dann folge, daß H Calmet das außständige Stallgelt, von ermeltem Hoff iedoch Salvo regressu an dem Herrn Marggraffen Zu Baden & abzuführen obligirt sich befinde, vnd probire Er Herr Syndicus Solches aus dießem fundament, daß als Herr Marggraff von Baden bemelter hoff so Zuvor ein burgerlich hauß gewesen gekaufft, Er beÿ herren Rhät und XXI. deßwegen eingekommen, und Ihme, solches Zu kauffen, mit dießer condition erlaubt worden, daß er alle Jahr das Stallgelt davon Zu bezahlen verbunden seÿn solle, Wozu Er sich auch obligirt, dannenhero Er wißen möchte, warumb Calmet [f° 159-v] mehr Recht, als ein Reichsfürst prætendiren wolle ? vndt halte Er davor, es möge hinkommen, wo es wolle, daß man es MGHerren nicht absprechen werde, neben dem ged. Calmet keine qualität, oder Caracterem habe, sondern ihme von Hoff vnd dem Cons. Souverain aufferlegt worden, innerhalb 6. Monat, sich seiner Charge Zu entladen. daßwegen Er Vermeine, daß obige beed puncten von einand. Zu separiren, der Calmet vor bemelte Stallgelter ohnverzüglich abzuführen, Zu erinnern, in entstehung deßen, mit aller schäffe wider Ihne zu verfahren, beÿ E E Kl. Rhat die execution Zu begehren und daßelbst anzuzeigen sein werde, daß man sich mit dem Calmet in Keine Contestation einzulaßen, sondern auff der Oberen Stall herren anbringen, gleich die execution salvo jure an den Herrn Marggraffen Zu Baden & Zu erkennen hette, maßen Keine appellation zu beförcht. die Summ auch nicht appellabel und MGHherren hierin genugsam fundirt seyen. Erk. dem Herrn Syndico Gefolgt.
(f° 170) Freÿtags den 12.t Maÿ 1702. Mr Calmet pt° Stallgelt vom Badischen hoff

(f° 196-v) Sambstags den 3. Junÿ 1702. S. noê H Jean Calmet, übergibt wegen Schleßingerischen Stallgelts Extanzen vnterth. Memoriale und bitten wie inhalts.
Erk. an die Obern Stall herren gewießen.

(f° 280) Freÿtags den 1. Septemb. 1702. M Calmet pt° stallgeltts Extantzen von Schleßingerischer Verlaßenschafft und Badischen Hoff
Obere stall herren Laßen per me Proponiren, Es hetten MGHherren jüngsthin Erkant daß Mr Calmet nicht allein die von Hn Frantz Schlesinger pro ao. 1695 et 1696. noch schuldige Stallgelter, und dann von dem Schleßingerischen hauß die selth deßen todfall außständige Stallgebühren, sondern auch Von dem Badischen Hoff, sowohl die jenige Stallgelter, welche der herr Marggraff von Baden von a° 1684. restiren, alß auch die, so Er H Calmet, à tempore possessionis dießen Hoffs, dießes Hoffs, schuldig, erlegen, widrigen falls die execution beÿ EE. Kleinen Rhat, wider demselben begehrt, und vorgenommen werd. solte, welche auch beÿ E. E. Kl. Rhat würcklich erkant word. seÿe. Inzwischen aber habe M Jean Calmet, Thresorier du Cons. Souuerain d’Alsace, den 3. Juny jüngsthin gegenwärtige Req.te übergeben. Ego lase Sie ab: darinnen derselbe exponirte, welchergestalten Er, mit obigem H Calmet, und H de Courcelle, die Schlesingerische Verlaßenschafft, in gemeinschafft angenommen, und alß Er, umb ein und anders in richtigkeit Zu Bringen, anhero gekommen, Er aus dem Ladungs Zedul ersehen haben, daß der hießige herr Calmet vor E. E. Kl. Rhat citirt word. seÿe, vmb anzuhören, daß die Execution eines ergangenen bescheids, alda begehrt werden solte, ohne daß Er Implorant oder seine Gemeiner wüßten, warumb es eigentlich zu thun seÿe, mit angehengter bitte, ihme eine verzeichnus der Stallgelter so man an die Schleßingerische Verlaßenschafft forderen zu geben, und Zu sagen, wo Er sich deßwegen anmelden solten umb seine verantworttung darüber ertheilen zu können. Welches geschäfft an die Obern Stallherren remittirt worden seÿe, die dann nicht ermangelt, ged. Imploranten vor sich bescheiden zu laßen, undt anzuhören, derselbe seÿe darauff neben seinem Vettern, dem hießigen H Calmet vnd M de l’eau grefier de la monnoye erschienen, vndt haben beditten, daß er in gemeinschafft mit erst besagten seinem vettern und Mr de Courcelles zu Schlettstatt [f° 281] die Schlesingerische verlaßenschafft erhandelt habe, davon der Badische Hoff auch dependire. Was demnach die von Gemeiner Statt an Sie gemachte prætensiones betreffe, und Zwar Erstl. die von dem H. Schleßinger außständige Stallgelter pro 1695 et 1696. seÿen Sie erbiethig, das Jenige, so bis auff die Zeit verfallen, da er die Charge eines Cons. Secretaire du Roy erhalten, welches mense Decembris ao. 1695. geschehen, Zwar per compensationem ane Ihrer, an die Statt habenden forderung, abgehen Zu laßen, das übrige aber, so nach der handt auch noch ane Stallgelt prætendirt werde, Seÿen Sie Zu bezahlen nicht schuldig, in deme die Cons. Secretaires du Roy solcher Stallgelter, durch gantz Franckreich befreÿt seÿen, und habe Herr Schleßinger nicht schlimmerer condition seÿn solle, als anderer Entrepreneurs die sich hier befinden, und welche mit einem solchem Caracteren wie H Schlesinger war, nicht bekleidet seÿen, und häußer hier besitzen, als Mr Garnier, Mr Destouches und andere mehr, von welchen dergleichen Stallgelt niemahlen gefordert, noch bezahlt seÿen, Vndt were die einzige qualität die Herr Schlesinger, als Estappier vom Vntern Elsas gehabt, genugsam geweßen, denselben davon Zu befreÿen vnd verhafften Sie, man werde Sie, beÿ solcher, vor ihren tragenden Charges dependirenden freÿheiten, ruhig laßen wollen.
Worauff man sich beÿ löbl. Schirmgericht erkundigt, ob Mr Garnier und M Destouches von ihren häußern bißhero d. Stallgelt erlegt haben, vndt allda vernommen, daß Zwar solches an Mr Garnier gefordert worden, derselbe aber sich damit entschuldigt, daß er als Cons. Secret. du Roy daßen befreÿt seÿe, Mr Destouches gebe auch nichts, sogar daß Er auch Keinen pfund Zoll von seinem hauß bezahlt, und man nicht einmahl wiße, wer deßen haußkauff verschrieben habe, dergleichen personen mehr, hier sich befänden, die nichts geben wollen.
[f° 281-v] Zweÿtens das Stallgelt vom Schlesingerischen hauß belangendt, militiren gleiche rationes vor Sie, dann es seÿe Mr Calmet als Grand Preuost, vermög seiner Provision und Lettres patentes die Er vorgelegt, und worinn das wortt droit de taille expresse enthalten, Mr de Courcelles Zu Schlettstatt als Cons.er Secretaire du Roy, vnd Er Calmet als Cons. du Roy und Thresorier du Cons Souuerain d’Alsace dergleichen beschwerdten allerdigs befreÿet. Und was drittens das geforderte Stallgelt vom Badischen Hoff betreffe, seÿe Gemeine Statt darin noch viel weniger fundirt, maßen Sie ged. Hoff vor freÿ ledig und eigen, mit MGhh. Consens gekaufft, welcher in der Contractstub verschrieben worden, ohne daß man Ihnen von einigen Extantzen die der Herr Marggraff Zu Baden noch schuldig seÿe, das geringste angezeigt habe, dann wann solches geschehen were, Sie von dem Kauffschilling so viel Zuruck behalten, und die Statt bezahlt haben würden, weilen aber nichts davon gemeldet worden, Sie es sich auch nicht einbild. können, so habe man solches allein der Statt officianten zu zuschreiben. Neben dem seÿe bekannt, daß der Badische hoff von Ao. 1688. bis 1697. in der Königl. Confiscation gestanden und Von Mons. de Quar und anderen officiers bewohnt worden, denen man Kein Stallgelt gefordert haben werden,und es nicht billich seÿe, daß Sie solche Extantzen bezahlen solten, die übrigen Stallgelter wo pro aîs 1699. 1700. 1701. & 1702. an Sie gefordert werden, weren Sie nicht schuldig, aus oballegirten ursachen, deßwegen Sie verhoffen, es werden MGHerren nicht in üblen vermercken, wann Sie sich beÿ denen privilegien, so Ihro May. Ihnen Crafft dero habenden Charges, verliehen, Zu Manuteniren suchen.
Wobeÿ dießelbe eine Verzeichnus Ihrer an [f° 282] die Statt formirte Gegen prætensionen übergeben, so darin bestehe, daß Sie Erstl. ane hauß Zinß von Schleßingerischem hauß, in welche ao. 1697. & 1698. Mr. de Chamerande und M. le Comte de Terre, anderthalben Jahr einlogirt geweßen, und davor Ihren jährl. 500. Liures versprochen worden, gefordert, 750 Liures.
(2) ane Vngelts gebühren, so H Schlesinger vor danrées die Zu den estappes gebraucht worden in ao. 1692. indebite bezahlt haben 1446 lb 13 s 11 d
Item vor dergleichen Vngelts gebühren in ao. 1695. bezahlt 632. 3. 8
Mit vorbehalt deßen so in ao. 1694. bezahlt worden, davon sie einen estat geben wolten, Welche vorstegende posten sich belauffen auff 2828 lb 7 sols 7 d
Alß man darauff von der sach geredt, habe man Gefunden daß das, so dießer Calmet angebracht, eben d.jenige seÿe, welches von hießigen Hn Calmet vor einig. Zeit schon allegirt worden, nemblich daß Herr Schlesing. als Cons. Secretaire du Roy, und Er crafft seiner charge de grand Preuost, dergeleichen Stallgelter nicht schuldig, sondern deren befreÿt seÿe, es hetten aber MGHerren dießelbe in solcher ihrer meinung, nicht fundirt befunden, sondern Erkant, daß die execution wider Sie vorgenommen werden solte, vndt wann MGHherren dießer intention annoch inhæriren solten, so würde es eine außgemachte sach seÿn, außgenommen was die von dem Herrn Marggraffen Zu Baden, annoch schuldige Extantzen betrifft, da man davor gehalten, daß auff seith der Statt dießer fehler vorgegangen, daß man (1) solche in so langer Zeit nicht gefordert, (2) beÿ verschreibung des Badischen Hoffs nichts davon gemeldet und (3) bekannt, [f° 282-v] daß derselbe in Vorigem Krieg von ao. 1688 bis 1697. in der Confiscaô, gestanden und von Mr de Quadt und anderen officiers bewohnt worden, deßwegen man auch vermeine, daß solche Extantzen nach geschehen werden könte.
Was die gemachte forderung belangt, so besteht solche, wie oben vermeldet, in Zweÿen hauptpuncten als (1.) in dem hauß Zins von dem Schleßingerischen hauß, vnd (2.) in ungelts gebühren, welche H Schleßinger von danrées so zu den Estappes verwendt worden, in debite bezahlt habe. Den Ersten betr. ist dem obern Stallherren nicht bewußt, ob Mr de Chamerande, vnd M. le Comte de Terre in das Schlesinger. hauß einlogirt, und ob davor jährl. 500. Liures versproch. worden seÿe, darüber Zuvorderist beÿ der Einquartirungs stub information eingezogen werden müßte. Der andre puncten aber gehe die Oberen Vngeltshhn. an, und stünde Zu MGHherren, ob Sie die examination deßelben, ihnen committieren wollen ? Im übrigen besorge man, daß wan man diße Leüth hart angreiffen und exequiren solte, daß es einen weitläuffigen proces abgeben dörffe, in deme Sie sich schon vernehmen laßen, daß MGHherren in ihrer eigenen Sach nicht Richter und partheÿ Zugleich seÿn Könten, dannenhero MGHherren man überlaß. wollen, ob Sie nicht davon halten, daß solche beederseitige forderungen gegen einander auffgehoben, oder noch Zur Zeit in suspenso gelaßen werden solten, oder was Sie sonten hierüber erkennen wollen.
Herr Syndicus sagt, die Exceptiones so auff seithen der beeden Calmet angebracht werden, seÿen eben die Jenige, so hiebevor schon examinirt und dergestalten angesehen worden, daß keine reflexion darauff Zu machen seÿe. Die Erste Exception bestehe darin, daß H Schlesinger Cons. Secret. du Roy gewesen, welche qualität ihne von den Stallgebühren be- [f° 283] freÿt habe, 2.tens seÿe auch eben dießes von den Calmet allegirt worden, daß die grand preuosts durch gantz Franckreich dergleichen droits exempt, seÿen, Welches eine general Sach und zwar wahr weren dawider MGHerren aber stattliche replices einzuwenden haben als (1) daß H Schlesinger ein burger von hießiger Statt gewesen, undt (2) Er sich, als er sein hauß gekaufft, dahin expresse reversirt, das Stallgelt und alle onera ord.ria et extradord.ria davon abzurichten, Welches auch auf den Calmet und Badischen hoff applicirt werde könne, als welcher sich gleichfalls durch seinen revers und in den Contrat dazu obligirt habe. Die 2.te Replica auff dieße exceptiones seÿe daß Ihre Mays. die Stat beÿ ihren privilegien, Rechten und Gerechtigkeiten nicht allein durch die Capitulaôn, sondern auch durch unterschiedl. Arrests und Lettres patentes manutenirt und confirmirt, vndt die 3.te Replica, daß dießes kein personal gelt, sondern eine taille reelle seÿe, welches in Gantz franckreich, alle Edelleüthe, so güetter kauffen, bezahlen müßen, welches auch auff dieße Calmet applicirt werden könne, vnd wann Sie schon einige qualität hetten, Sie dannoch die taille reelle zu entrichten schuldig seÿen, wie dann auch der herr Marggraff von Baden, der noch vor einer weit höheren qualität ist, dannoch beÿ erkauffing des Bad. hoffs sich obligiren müßen, das reale Stallgelt, neben anderen Gebühren davon abzurichten, woraus Zu ersehen, daß dieße eingewendete Exceptiones, von keiner erheblichkeit, hingegen MGHherren viel beßer fundirt seÿen, alßo daß niemandt der nicht præoccupirt, denenselben verstehen könne, Die gemachte gegen forderung belangendt, halte Er davor daß bemelte Calmet darinnen eben so wenig fundirt seÿen, dann das vngelt müße Jedermann erlegen, welches alle Estappiers auch bezahlt haben und H Schleßinger Zu Zahlen ebenmäßig schuldig geweßen. Es seÿe aber noch mehr [f° 283-v] dann alß die Estappiers auch beÿ Hoff eingekommen vndt umb manutenentz deßen so ihnen in ihrem bail versprochen worden gebetten, dießelbe, auff die von seithen der Statt geschehene remonstratione alle zeit abgewießen undt Erkant worden, daß Die das Vngelt bezahlen sollen, wie dann auch der Herr Intendant, beÿ vorgefallenen contestationen, derselbe abgewießen habe. Es seÿe Zwar dißfalls eine änderung im vngelt mit Mr Le comte dem estappier vorgegangen, daß man sich mit demselben verglichen, welches aber nicht auss Erkantnus, sondern auff des Mr Delagrange vor ihne gethane recommendation geschehen seÿe, so aber den H. Schlesing. nichts angehe, als welcher damahlen schon todt geweßen, daraus Zu ersehen, daß dieselbe in ihrer prætension nicht fundirt seÿen. Eines aber scheine billich Zu seÿn, daß ihnen, vor den haußzinß, wegen des Mr de Chamerande so als Inspecteur general de la Cauallerie auff herrn Marquis d’Huxelles recommendaôn in das Schlesingerische hauß einlogirt worden, etwas gereicht werde, es könne aber nicht 500 Liures seÿn, sondern etwann auff 600 Rthlr gesetzt werden. Daß die Extantzen von Badischen Hoff, welche ohngeachtet der confiscaôn, der Proprietarius Zu bezahlen habe, auff seith. der Statt, beÿ deßen verschreibung nicht gefordert worden seÿe, solches ohne fundament, weilen die Oberen Stallherren nicht dabeÿ geweßen, und die Hhn Deputirten nur Zu dem end, der verschreibung beÿzuwohnen, und Zu sehen, daß alles was zu der Statt interesse dienet, observirt werde, abgeordnet worden seÿen. Sonsten scheine es, daß wann mann dieße Calmet mit rigor tractiren solte, daß Sie beÿ dem Cons. Souuerain wiewohlen Sie nicht fundirt und daßelbe auch nicht darinn Zusprechen habe, oder doch wenigstens beÿ dem herren Intendanten eine action instituiren, und es einige weitkäuffigkeit geben [f° 284] dörffe, so hette Er davor gehalten, daß ellein in ansehung dießen letzteren, dem obern Stall: und Ungeltsherren Committirt werden könte mit dießen Calmet zu tractiren den hauß Zinß von dießeitig. forderung abzuziehen, iedoch dahin zu sehen, daß die Statt propræterito sowohl vom Schlesingerisch. hauß als Badischen Hoff etwas bekommen möchte, pro futuro aber ged. Sr Calmet das Stallgelt Zu bezahlen schuldig seÿe. Auch wegen Mr Destouches haußkauffs information eingezogen werden solle. Erkandt, dem Herrn Syndico Gefolgt.

Après une série de tractations, notamment au sujet de la somme due pour les loyers de la maison Schlesinger, Calmet et ses associés proposent de verser à la Ville 100 florins. Le secrétaire des Quinze qui a entendu dire que l’hôtel de Bade serait mis en vente fait demander au greffier de la Chambre des Contrats de ne pas passer d’acte sans l’approbation du bureau de la Taille. Le syndic note que les arguments des Calmet sont mal fondés mais qu’il est préférable d’éviter une action en justice, il propose en outre de réduire le versement de 100 florins à 50 contre engagement à verser les impôts à la Ville. Une mention marginale expose que les Calmet ont accepté la proposition des 50 livres mais ont converti le paiement en espèces en cession de vin.

1703, Protocole des Quinze (2 R 107)
(f° 326-v) Freÿtags den 7. Decembr. 1703. Mr Calmet pt° Stallgelts Extanzen von Schlesingerischer Verlassenschafft und Bad. Hoff
Obere Stall: und Ober Ungelts Hh. Laßen per me reassumiren, was den 1.ten Sept. vorigen jahrs, wegen der jenigen Stallgelts Extantzen, welche M Calmet von der Schlesingerischen Verlassenschafft, dem Schlesinger. hauß und Badischen Hoff, gemeiner Statt schuldig, und die neben 37. lb 3 ß 4 d so bemelte Verlaßenschafft dem Ungelt noch zu bezahlen habe, sich in allen bis ad annum 1702. inclusivé auff 290. lb 7 ß 4 d belauffen, vorgekommen und Erkant worden, Vnd anbeÿ beruhten daß derer Zufolg, man den Mr Calmet bereits vor einer Geraumen Zeit, in dieße Stub beruffen laßen, vndt demselben nochmahlen remonstrirt habe, daß man [f° 327] Ihne und seine Associés, wed. in ihrer prætendirten exemption noch gemachten Gegenforderung, fundirt, sondern allein vor billich befunden habe, daß ihnen, vor dem Haußzinß, vom Schlesingerischen hauß, vor die Zeit als Mr de Chamerande und Mr le Comte de Terre darinnen logirt, raisonnable Satisfaction, aber nicht von 500. Liure jährl., wie die gefordert, gethan werden solte, Allermaßen man auch demeselben jährlichen 300. liures, offerirt, so vor anderthalben jahr, 450 liures oder 150. Rthler machen, offerirt habe, mit beÿgefügter remonstraôn, daß Er und seine Associés, damit wohl zu frieden seÿn können, vnd verhoffent. das residuum, Gemeiner Statt abführen werden. Worauff derselbe Zur antwortt gegeb. daß 300 Liures des Jahrs vor besagten hauß Zinß, Zu wenig weren, und Er beweißen wolte, daß Sie zuvor, vnd hernach 500 Liures daraus gezogen haben, (2) er nicht hoffe, daß man ihm die Extantzen, so der H Marggraff von Baden schuldig, zu bezahlen aufflegen wolle, in deme der Badische Hoff, wie bekant, im vorigen Krieg in der Confiscation gestanden, und als Er selbigen Gekaufft, man Ihme davon, nichts gesagt habe, dabeneben Er (3) sich nochmahlen auff seine exemption bezogen, die man Ihme aber kräfftig widersprochen, und Zu gemüth geführt, daß er beßer thäte, wan er sich in güte mit der Statt vergleichen würde, Wozu er Zwar sich bereit Zu seÿn, bezeügt, aber doch nichts offeriren wollen, sondern wider vorgeschätzt, daß es unbillich were, daß er von den Badischen Extantzen etwas bezahlen solte, dagegen man ihme Zu erkennen Gegeben, daß wann man schon solche gar nachsehen solte, Er dannoch Gemeiner [f° 327-v] Statt herauß schuldig bleibe, mithin Ihme zu gesprochen 100 Rthlr. zu offeriren, da man alßdan trachten wolte, in güte die sach außzumachen, Wozu Er aber sich keines weegs Verstehen wollen, ohngeachtet man ihme remonstrirt, daß Gemeiner Statt alle Zeit im standt setzen werde, früh od. speth, sich von ihm bezahlt Zu machen, endlichen habe derselbe, nach ferneren contestationen, sich dahin erklärt daß Er consentiren wolte, daß beederseitige prætensionen Gegen einander auffgehoben werden solten, wiewohlen seine Associés damit nicht Zufrieden seÿn werden, er es doch über sich nehmen wolte, über welches, nichts weiters aus Ihme zu bringen geweßen seÿe. Undt wann schon das Stallgelt vom Badischen hoff, vor 15. jahr, als von ao. 1684. bis 1698. so à 8. lb 6 ß d 124. lb 10 ß antrifft, vndt dann von dem hauß zinß 112. lb 10 ß abgehen laße, Er H Calmet dannoch Gemeiner statt noch schuldig verbileben 53. lb 7 ß 4 d. Vor ohngefehr 3. wochen, als Ich demselben auff der Gaß angetroffen, hette Ich demselben wider Zugesprochen sich mit der Stadt zu vergleichen, vnd etwas Zu offeriren, aber er seÿe beÿ seiner Vorigen meinung geblieben, daß ich nichts hette außricht. können, und weilen ich wahrgenommen, daß der Badische Hoff feil, und deßwegen Zedel angeschlagen seÿen, so hette Ich dem Hn Contractuum Actuarium gebetten, im fall er verkaufft werden solte, dem Kauff nicht Zu verschreiben, ehe und bevor die Oberen Stallherren davon bericht haben werden, stünde demnach Zu MGHheren, was Sie hierauff erkennen wollen.
Herr Syndicus sagt, es were Zu wünschen geweßen, daß der jenige vergleich, so mann verhofft, hette ins werckh gesetzt werden können, damit auff der einen seithen die Statt das Ihrige bekommen, vnd man auff der andern, [f° 328] von dem proces, so H Calmet beÿ dem H Intendant einzuführen getrohen, befreÿt bleiben möchte, weilen Er aber auff seiner halßstarrigkeit und prætendirt. Exemption so doch übel fundirt, beharret, MGHherren prætension daher liquid seÿe, so halte Er davor daß die vorige Erkantnus widerhohlt und die execuôn wider denselben vorzunehmen, den herren Deputirten Committirt werden könte. Und weilen es auch schwehr, hergehe, dieße leüth Zu Exequiren, als vermeine Er daß Mr Calmet nochmahlen beschickt, und Ihme angezeigt werden könte, daß wann er anstatt der ihme proponirten 100 Rthlr. 50. Rthlr. geben werde, man Ihne allerdings looßschlagen wolle, iedoch daß Er künfftighin das real Stallgelt, wie auch was seither dießer Contestaôn verfallen, bezahlen solle. vnd halte Er im übrigen davor, daß was man, wegen des hauß Zinßes vom Schlesingerischen hauß, dießeiths nachlaßen von der Einquartirungs Stub wid. Guth gethan werden könte. Erk. Gefolgt.
Nota. den 11 Decembris 1703. Ist durch die oberen Stall: vndt Oberen Ungelts Herren, die Sach mit beeden Hh. Calmet dahin verglichen worden, daß Sie anstatt der Hierbeÿ Erkanten 50. Rthlern Ihren erbiethen nach, der Statt Sechs Ohmen guten Rhein wein lieffern, und damit alles auffgehoben, Vnd Sie ins künfftig vom 1. Januar. 1704. an, das Stallgelt vom Badischen Hoff, Zu bezahlen schuldig seyn sollen.

Jean Calmet vend définivement par acte à la Chambre des Contrats la maison à Prudent Perrin moyennant 2 500 livres

1703 (10. Xbr), Chambre des Contrats, vol. 576 f° 522
(2500) Sr Jean Calmet titulaire de grand Preuot de la marechaussée d’Alsace
au Sr Prudent Perrin, Conseiller Receueur des Finançes de la dte.Prouince
une maison située en cette ville rüe de la nuée bleüe vis à vis le cloitre de St. Pierre le jeune, auec sa place, cour, jardin contigu, toutes ses appartenances et dependançes, tenant d’un côté au poele des Charpentiers et aux héritiers de feu Sr Jacques Zoller de l’autre aus héritiers de feu Sr Jean Georges Zedlitz aboutissant par derriere à la rüe de l’escrevice, ladte. maison etant franche libre et alloyale de toutes hypothèques et charges – en presence de Mrs Jean Sébastien Gambs assesseur du College privé de Mrs les Quinze et Jean Frédéric Spoor Senateur deputés pour cela, en vertu d’une sentençe de Mrs les XXI. du 10. Xbre 1703 – moyennant 10 000 livres tournois

Prudent Perrin meurt en 1724. Il délaisse plusieurs enfants, dont Pierre Augustin Perrin, receveur des finances en Alsace, Anne Françoise qui épouse Joseph Balthasar de Bergeret en 1728, Marie Reine qui épouse François Xavier Antoine Demougé en 1738
Sépulture, Saint-Pierre-le-Jeune (cath. p. 57)
Anno domini 1724 die 6.a Februarÿ mortuus est Prænobilis d.nis Prudentius Perrin, SS Eucharistiæ et extremæ unctionis sacramentis munitus 58 annos natus, eques, Regi a consiliÿs et eius* redituum in hac provincia receptor mortuus et die 7.a eiusdem mensis et anni fuit honorifie in ambiti Ecclesiæ nostræ sepultus (i 32)

1728 (16.6.), Me Humbourg (6 E 41, 46)
Contrat de mariage – Messire Joseph Balthasar de Bergeret, Ecuyer Capitaine au Régiment d’Enguien fille majeure d’ans de deffunt Messire Jean Armand de Bergeretn vivant esc. Gouverneur de la Citadelle de cette ville, et de De Genevieve de Cacaud
De Elisabeth Aymier veuve de Messire Prudent Perrin Escuyer Seigneur des Zallimons et du hautbois Conseiller du Roy Receveur des Finances en Alsace demeurant en cette ville Cloitre et Paroisse de St Pierre le Jeune stipulant pour Dlle Anne Françoise Perrin sa fille
le futur époux assisté du Sr Gilbert Louis de Bergeret son frere pretre et prebendier du Grand Chœur de la Cathedrale, la future épouse de Mess. Pierre Augustin Perrin son frere escuyer Conseiller du Roy Receveur des finances en Alsace

1738 (28. 7.br), Me Humbourg (6 E 41, 60)
Contrat de mariage – Me François Xavier Antoine Demougé Ecuyer avocat au Conseil souverain d’Alsace fils de feu M François Guillaume Demougé, Ecuyer Conseiller Secrétaire du Roy maison et couronne de france et ses finances, et de De Marie Beatrix Ertlin
De Elisabeth Aymier veuve de Messire Prudent Perrin, Ecuyer Seigneur de Zallimont du haut bois, Conseiller du Roy Receveur des finances en Alsace demeurant en cette ville rue de la Nuée bleue paroisse St Pierre le Jeune stipulant pour Damlle Marie Reine Perrin sa fille
T. Me Melchior Ignace Demougé son frère Conseiller aud. Conseil souverain d’Alsace, (…) de la part de la future épouse Mess. Pierre Augustin Perrin son frere escuyer seigneur de Zallimont Receveur des finances d’Alsace, François Thomas Perrin aussy son frere bénéficier de St Pierre le jeune,Joseph Balthasar de Bergeret son beau frère du chef de De Anne Perrin son épouse Ecuyer seigneur de Morschweiller et Reichenweiler Chevalier de l’Ordre militaire de St Louis, Major de la ville de Schlestatt

Le receveur des finances Prudent Perrin vend la maison 2 500 livres au conseiller palatin de Birkenfeld Frédéric Zentarov

1710 (21.3.), Chambre des Contrats, vol. 583 f° 206
(2500) hr. Prudent Perrin Conseiller Receveur des Finançes de La Province d’Alsace
in gegensein H. Friedrich Zentarove Pfaltz birckenfeldischen Raths
eine behaußung allhier in der blauen wolcken gass gegen dem jungen St Peter über samt dem platz hoff garten daran u. ställen hinter dem Garten allen begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten, einseit theils neben der Zimmerleuth stub theils neben dem fürstlichen Zweÿbruckischen hoff anderseit neben deren Zedlitzischen E. E. hinten auf die Krebsgass stoßend – um 2500 pfund

Contrat de mariage passé à Ribeauvillé entre Frédéric Zentarov, secrétaire des princes palatins de Birkenfend dans la comté de Ribeaupierre, et Marie Salomé Bub, veuve d’Evrard Cappaun (joint à l’inventaire de 1740)
Copia Eheberedung – zwischen Herrn Friederich Zentarov, jetzmahligen Hochfürstlichen Pfaltz birckenfeldischen Secretario in der Graffschafft Rappoltstein laß Herrn Hochzeitters an Einem, so dann Frauen Mariä Salome Buebin weÿland Herrn Eberhard Cappaunen, geweßenen Stadthaltern der Stadt Vogteÿ Rappoltzweÿler hinterlaßenen frau Wittib alß Hochzeitterin, mit Assistentz dero geliebten Herren Schwagers Herrn Johann Benedict Schneiders der Zeit des Raths und Gerichtschreibers Löblicher Stadt Colmar, am andern theil – so Geschehen Rappoltzweÿler den 4. Januarÿ des 1695. Jahres

Contrat de mariage passé entre Evrard Cappaun et Marie Salomé Bub, fille du greffier du conseil de Colmar (joint à l’inventaire de 1740)
Copia Eheberedung – Zwischen dem Edlen, wohl ehrenvesten, Fürsichtig und Wohlweÿßen Herrn Eberhard Cappaunen, Statthaltern der Stadt Vogteÿ Rappoltzweÿler alß Hochzeittern ahn Einem, So dann der Viel Ehren und Tugendreichen Jungfrawen Salomen deß auch Wohl Ehrenvesten, Fürsichtigen undt Weÿßen Herrn Zachariæ Bueben deß Rahts und Gerichtschreibers allhier zu Colmar Eheleibliche Tochter, alß Hochzeitterin, ahne Andern Theil – So beschehen Dienstags den 19. Septembris Jahrs deß Herrn 1671 gezahlt

Certificat élogieux délivré par le directeur de l’école de Lœbnitz à Frédéric Zentarov, natif d’Ortelsburg, aujourd’hui Szczytno en Mazurie (joint à l’inventaire de 1740)
Salutem Rectori Benevolo Plurimam & Omnimodam Felicitatem ! (…) Testabitur Optimæ spei et Exspectationis juvenis, Fridericus Zentarovius, Ortelsburgô Prussus, discipulus et auditor noster amandus, quam fideliter ipsi viam ad veram Felicitatem munierimus et doctrinâ et disciplinâ nostrâ. Optimis ille parentibus natus, molliter educari non potuit, quippe literatum amans, patriâ domô relictâ, apud peregrinos vixit huiusq. atq. in scholâ rerum suarum satagere voluit, tantum in Audiis humanitatis profecit, ut altiora in Academiis studia meditari possit. Scilicet Timorem Domini verum sapientiæ initium esse cognovit, ab eô igitur exorsus aberrare non potuit. Deinceps utriusq. linguæ, græcæ & Latinæ fundamentis jactis, præcepta Dialecticæ & Rhetoricæ ad mentem Aristotelis imbibit, Catechesin Dieterici absoluit, extemporanea Exercitia & rudimenta artis Oratoriæ plurima elaboravit, nec non in cathedrâ græcé et Latiné privatim ac publice in consessu Amplissimi senatus et Reverendi Ministerii Löbnicensis cum applausu declamavit. Examine nostrô Vernali absolutô gratias publicé solvit nominatus juvenis modestus & obsequens, Friedericus Zentarovius pro informatione et disciplinâ, atq. per proclamationem publicam bonâ con veniâ et plenâ benedictionis apprecatione ad Academiam dimissus et, ut fundamentis hîc jactis magis ardua in eâ superstrueret, Pietatus amator constans veros suî tempore indipiscatur honores, et cum iis omnia ad animæ et corporis salutem necessaria. Regiom. Löbnici, anno post partum Virginis Salutiferum M. DC. LXXXIV. Die 24. Martii – Scholæ Löbnic. Regiom. – Nomine Scrips. Georgius Reckmann, Philos.Magist. et Ejus Scholæ Rector.

Frédéric Zentarov, originaire de Kœnigsberg en Prusse, devient bourgeois à titre gratuit quelques jours avant d’acquérir la maison
1710, 4° Livre de bourgeoisie p. 777
Herr Friderich Zentarov, birckenfeldischer Rath, Von Königsberg, weÿl. Herrn Friderich Zentarov Sohn, empfangt das burgerrecht gratis, Wird beÿ E. E. Zunfft der Weinsticher dienen. Jur. d. 19. Ejusd. [Martÿ 1710]

Frédéric Zentarov et Marie Salomé Bub hypothèquent la maison au profit d’Elie Brackenhoffer, greffier à l’audience de l’ammestre

1710 (28.3.), Chambre des Contrats, vol. 583 f° 216
S.T. hr Friedrich Zentarove herrschaftlicher Pfalzbürckenfeldischer rath und fr: Maria Salome geb. Bubin beÿständlich H. Eberhard u. Joh: gebrüder der Cappaun
in gegensein H. Elias Brackenhoffers Actuarii beÿ löbl. Ammeister audientz – schuldig seÿen 1000 pfund
unterpfand, ihr hauß mit allen begriffen, weithen, zugehörden, rechten und Gerechtigkeiten, einseit theils neben der Zimmerleuth stueb theils neben dem fürstlichen zweÿbr: hoff anderseit neben dem Zetlitzischen hauß hinten auf Krebsgass stoßend

Frédéric Zentarov loue l’étage intermédiaire à Louis Wormser de Vendenheim

1710, ut supra (24. oct.), Chambre des Contrats, vol. 583 f° 644
hr Friedrich Zentarove U.J. Ltus u. hochfürstlicher Pfaltz bürckenfeldischer rath
in gegensein S.T. Jr Ludwig Wormbßer von Vendenheim
in seinem hauß allhier nächst der weinsticher stueb, das gantze mittlere stock werck, Item die Kuchen darzu gehörig, der Keller sambt dem ersten fruchtspeicher u. dann eine kleine Cammer ahn der stiegen deß speichers, endlichen auch platz holtz zu legen, auf 3 Jahr lang anfangend auf Weÿhn: 1710 – um einen jährlichen Zinß nemlich 87 lb

Frédéric Zentarov loue sa maison à la Ville pour y loger le comte du Bourg

1716 (13.7.), Chambre des Contrats, vol. 589 f° 388
S.T. Hr Anthoni Eberhardt Bock von Bläßheim stättmeister, Item S.T. hr Jeremias Adam Leitersperger alter ammeister, bede alß Deputati deß gemeimen Collegii derer herren XIII.en beneben H. Joh: Nicolaus Schwendt U.J.Ddo und Secretario hochgedachten Collegii einßen
und anderen theils hr. Friedrich Zentarou hochfürstlicher Pfaltzbürckenfeldischer Rath
nemlichen es verlehnt Er H. Zentarou gemeiner Statt maßen auch hochgedachten herren deputati zuem gebrauch Salv: Tit: plenissimus herrn Comte Dubourg &&&
seine behausung hof hoffstatt stall Garten nichts außgenommen allhier in der blauen wolckengaß einseit neben der zimmerleuth stueb zum theil gelegen solang obhochgedachter hr Comte es brauchen wird
dahingegen so verlehnen Sie herren Deputati dicto nomine ihm H Zentarou diejenige behausung in der Zimmerleut gass so bis dato der hohen generalität destiniret geweßen, und zwar 10 jahr lang alß sein H Zentarou behausung in der blauen wolckengaß gelegen, von hocherwehnten H. Comte occupiret seÿn wird, und zwar soll Er, H Zentarou, gratis in der behausung in der zimmerleut gass gelegen 10 jahr lang sitzen und noch dazu jährlichen 200 pfund von Gemeiner Statt zu empfangen

Marie Salomé Bub meurt en 1727 en délaissant deux fils issus de son premier mariage, Evrard Cappaun, contrôleur de l’accise, et Jean Cappaun, directeur des péages douaniers. L’inventaire est dressé dans la maison rue de la Nuée Bleue que les experts estiment 3 000 livres. La masse propre au veuf s’élève à 86 livres, celle des héritiers à 61 livres. L’actif de la communauté s’élève à 4 331 livres, le passif à 2 550 livres

1727 (29.5.), Me Hoffmann (Christophe Michel, 19 Not 25) n° 811
Inventarium über Weÿland der Hoch Edlen viel Ehren und Tugendbegabten frauen Mariæ Salomeæ Zentaroviusin gebohrner Buobin, des Hoch Edlen und hochgelehrten Herrn Friderich Zentarovii, Vormahlig gewesten hochfürstl. Pfaltz birckenfeldischen Rath und ietzmahligen burgers alhier zu Straßburg gewesener hertzgeliebten Ehegattin nunmehro seel. Verlaßenschafft, auffgerichtet in Anno 1727. – nach ihrem am 27.ten Julÿ Anno 1724. genommenen tödlichen hientritt hie Zeitlichen verlaßen, wie solche Verlaßenschafft auf freundfleißiges ansuchen und begehren Hn Eberhard Cappaunen ietztmahlig wohlverordneten Controlleurs des alhiesigen Ohmgeldhaußes und dann Hn Johann Cappaunen wohlmeritirten Verwalters in alhiesigen Zoll Kellers, beeder herren Söhne, so die seel. Verstorbene Frau Räthin, mit auch weÿl. S. T. H. Eberhard Cappaunen gewesten hochgräfflich. Rappolsteinischen Statthalter Zu Rappoltzweÿler, ihrem ersten Eheherrn seel. ehelich erziehle und ab intestato zu gleichen portionen und Antheilern Zu Erben Verlaßen – so beschehen Straßburg den 29. Maÿ Anno 1727

In einer alhier zu Straßburg ane der Blauwolckengaß gelegenen in dieße Verlaßenschafft gehörigen und deßwegen hernacher fol (-) beschriebenen behaußung folgender maßen befunden
Haußrath, Schreinwerck. In der Kammer A, Im Küchen stübel, Neben dießem stübel, In der untern hohen stub, In der nebens Stub, Im hoff
Eÿgenthumb ane einer behaußung so theÿlbahr. Eine behaußung alhier in der blawen wolckengaß, gegen dem Jungen St. Peter über sampt platz, hoff, gärtlein daran und Stall hinter dem Gärtlein, allen begriffen, weithen, Zugehörden, rechten und gerechtigkeiten einseit neben der Zimmerleüth stub, theÿls neben dem fürstl. Zweÿbruckischen hoff, 2.s. neben den adelichen Zetlitzischen Erben, hinten auf die Krebs gaß stoßend gelegen sonsten freÿ leedig und eÿgen, und ist solche behaußung durch die geschwornen H. Werckmeister, crafft der Abschatzung vom 16.t Maÿ A° 1727. æstimirt undt angeschlagen worden pro 3000. Darüber besagt ein teutscher pergamentener Kauffbrieff in d. Statt Straßburg anhangenden C. C. Insigel verwahrt und datirt den 21. Martÿ A° 1770. mit Lit. A. signirt
Sa. Kleÿder und weisgzeug 32 lb, Sa. Haußraths 333, E. 32, T. 301, Bibliotheca So dem H Wittiber gehörig, 50, Sa. leerer Vaß T. 6, Sa. Silbergeschirrs 130, W. 5, E. 2, T. 122, Sa. Goldener Ringe 48, W. 30, E. 17, T. 1, Sa. behaußung T. 3000, Schulden T. 900 lb
Sa. des H. Wittibers ohnverändert Vermögen 86. lb
Dießem nach wird auch der Erben ohnveränderte Nahrung beschrieben, Summa summarum 61 lb
Endlichen Folgt auch die beschreibung des gemeinen und Theÿlbaren Gueths, Summa summarum 4331 lb – Schulden 2550 lb – Verbleibt alßo 1771 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 1919 lb
– Abschatzung d. 16. May aô 1727. Auff begehren des Ehren Vesten Großachtbahren und Hochgelehrten herren Dieterich Zengraffen Dr en droit ist eine behausung allhier in der Stadt Straßburg in der blauen Wolcken gaßen gelegen, einseit neben denen Zetlischen Erben, anderseits auf E. E. Zunfft der Zimmerleuth, und zum theil auf dem Zweÿbrückisch. hoff, und hinden auf die Krebß gaßen stosend, welche behausung bestehet in einem guten dachstuhl so mit breitzieglen gedeckt, der Erste boden ist nicht besetzt aber der Zweÿte und dritten worauff sich befindet Eine Stube, Zweÿ Cammern eine Camin Cammer und ein hauß Ehren, auf dem 4.ten boden befinden sich Zweÿ Stuben, Zweÿ Caminen Camern, ein Cabinet und Cämmerlein, auf dem 5.ten boden befinden sich Zweÿ Stuben, Zweÿ Camin Kammern, eine einfahrt und ein Nebens gebäw worunter Vier Cammern, stuben, Camin Kammern und Kuchen, Ferner befindet sich ein Nebens gebäw worunter eine Stube, dreÿ Cammern Cabinet, Küche und bauch Küche, thielen schopff, hoff und bronnen, gewölbter und gebälckter Kellern ferner befindet sich ein alter unbrauchbahrer gemeinschaftl. bronne, Ferner stallung worüber einen heu boden so mit breit Zieglen gedeckt, Neben Cämmerlein und stübel sambt aller gerechtigkeit wie solches durch der Statt Straßburg geschworene Werckleuthe sich in der besichtigung befunden und Jetzigem preiß nach angeschlag. wird Vor und Umb Sechß Tausendt gulden. Bezeichnuß durch der Statt Straßburg geschworene Werckleuth [unterzeichnet] Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister deß Zimmerhoffs, Johann Peter Pflug Werckmeister deß Mauer hofs
Copia der Eheberedung
Copia Codicilli

Sépulture, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 54)
1724. Donnerst. d. 27. Junÿ morgens früh Zwischen 1. v. 2. uhr starb alhie die Hoch Edel, Viel Ehren V. Tugendreich Fr. Maria Salome geb. Buobin deß Hoch Edlen V. Hochgelehrten Herrn Friderich Zentarov hochfürstlich Pfaltz Burkenfeldischen Hochverdienten Raths geweßene hertzgeliebte Ehegattin v. wurde Sonnt. d. 28. Ejusd. auf dem Gottesacker S. Galli (daselbst unterschriebener Pfarrer Ihr auch die Leichpredigt gehalten) Christlichen gebrauch nach begraben, ihres Alters 86 Jahr, Testes, Friederich Zentarov alß Ehemann, Eberhard Cappaun alß Sohn (i 57)

Frédéric Zentarov loue une partie de la maison au trésorier principal de l’extraordinaire des guerres Pierre Henri Bontemps

1736 (21.8.), Me Lhanneur de Chantelon (6 E 41, 991)
Bail de la st Jean Baptiste derniere jusqu’à 9 ans aprés – Sr Frédéric Zentarov bourgeois de cette ville y demeurant rue de la nuée bleüe paroisse de st Pierre le jeune
à Monsieur Pierre Henry Bontemps Trésorier principal de l’extraordinaire des guerres et département d’Alsace demeurant susdite rue et paroisse
les apartements cave remise ecurie consistant en tout le premier étage du corps de logis et de l’aile y joignante ce premier étage étant composé de sept pièces contigues et de plein pied et tout le second étage du même corps de logis a l’exception d’une chambre seulement qui donne dans la cour, plus la moitié du grenier au dessus du second étage lequel sera séparé par une cloison faire aux dépens du bailleur, plus quatre chambres dans l’autre aile et de plain pied avec le second paillier du grand escalier plus à une chambre à cheminée à rez de chaussée et à main gauche de l’entrée de la maison, plus une cave voutée dont l’entrée est par dessous le grand escalier, plus une cuisine et une remise dans la cour, et finalement les écuries avec le grenier au dessus et deux chambres a côté sur le derrière du jardin dépendant de la maison dont l’entrée est par la rue de l’ecrevisse avec la promenade du jardin dépendant de la maison, (declarent la) connoitre pour les habiter depuis le 1. maÿ dernier – moyennant un loyer annuel de 700 livres

Frédéric Zentarov hypothèque sa part de maison au profit de Jean Thiébaut Helck et de l’enfant mineur de Jean Philippe Brandhoffer

1738 (17.11.), Chambre des Contrats, vol. 612 f° 635-v
H. Friedrich Zentarov ehemaliger hochfürstl. Pfaltz: Bürckenwaldischer Rath
in gegensein Johann Theobald Helck des Biersieders zur Mühlen und Johann Adam Brandhoffer des Bierbauers zum goldenen Löwen als vogts weÿl. Johann Brandhoffer des Biersieders einigen Kinds Johann Philipp Brandhoffer, schuldig seÿe 500 pfund
unterpfand, die helffte für ohnvertheilt ahne Einer Behausung bestehend in Vorder und Nebens gebäu, hoff, stallung, gärttlein, Brunnen und hoffstatt mit allen deren übrigen gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden und gerechtigkeiten in der Blauen wolcken gaß, einseit theils neben der Zimmerleuth zunfftstub theils neben dem fürstl. zweÿbruckischen hoff, anderseit neben denen adelischen Zedlitzischen Erben hinten auff die Krebsgaß – als ein während seinem Ehe stand mit weÿl. Fr. Maria Salome geb. Boubin am 21. martÿ 1710 erkaufft mithin theilbares guth, ihme zufolg § 3t.io des am 4. Januarÿ 1695 zu Rappolsweÿler errichteten Ehepacten zu einer und seiner verstorbenen Eheliebstin seel. Erben zur andern helffte eigenthümlich zuständig

Frédéric Zentarov meurt en 1740 en délaissant pour héritiers les deux fils de feu sa femme. L’actif de la succession s’élève à 6 634 livres, le passif à 8 705 livres.

1740 (1.6.), Me Lang l’aîné (Jean Daniel, 25 Not 69) n° 621
Inventarium über Weÿl. des Hoch Edel, Vest, hochachtbaren und hochgelehrten herrn Friderich Zentarovÿ, gewesenen Juris Consulti und Verschiedener hoher Standts persohnen hochansehnlichen Raths, auch Vornehmen burgers allhier nunmehr seel. Verlassenschafft auffgerichtet Anno 1740. – nachdeme derselbe den 25.ten letst Verwichenen Monats Maji Von dem lieben Gott auß dieser Welt abgefordert worden, Zeitlichen hinder sich verlaßen, welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren Salvis ubiq. Titulis herrn Eberhard Cappaunen, wohlbestellten Controlleur des allhießig. Umbgeldts und Vornehmen burgers allhier, des Defuncti Herrn Stieffsohns ingleichem hrrn Jacob Friderichs, Herrn Johannis und herrn Eberhards derer Cappaunen, aller dreÿer lediger handelsmännern und weÿ: Herrn Johann Cappaunen geweßenen wohlmeritirten Verwalters des Zollkellers und Vornehmen burgers allhier sein des entschlaffenen Gn Raths Verstorbenen H. Stieffsohns seel. hinderlaßener dreÿer Herren Söhnen, dißorts Stieff enckeln, in ansehung Er herr Rath Zentarovius weÿ: S. T. Frauen Mariæ Salome gebohrner Buobin seiner geweßenen Frauen Eheliebstin, als obwohlen ernandter Herrren Cappaunen, respectivé eheleiblichen Frauen Mutter und Großmutter seel. Verlaßenschafft salvâ Legitimâ, vi Codicilli reciproci lebtägig zugenießen gehabt, und auch genoßen hat, mithin dieselbe solch Ihr respectivé restirend Mutter: und Großmutterlich Guth, auch was ane dero Vätter: und Großvätterlichem Guth annoch restiere, möchten nunmehro Zubeziehen und zusuchen gesinnet seind (…)
So angefangen Zu Straßburg in beÿseÿn und persönlicher Gegenwarth Salvis ubiq. Tit. herrn Friderich Jacob Mollingers J. U. Lti und E. E Kleinen Raths jetzigen wohlmeritirten assessoris alß auß deßen Mittel hierzu abgeordnet und herrn Johann Peters Von Carben auch J. U. und erstwohlbesagten Kleinen Raths bestverdienten Secretarÿ, deßgleichen Vor und innahmen Herrn Eberhard Cappaunen, des Herrn Stieff sohns, Herrn Johann Daniel Cappaunenn J. U. Lti und eines Löbl. Schirmgerichts wohlverordneten Actuarÿ und herrn Eberhard Cappaunen des mittlern, handelsmann allhier, deßelben beeder herren Söhne, nicht weniger herrn Mathiä Gollen ebenmäßigen Handelsmanns allhier dessen Herrn tochtermanns, So dann die Vorgedachten herrn Jacob Fried. und Herrn Eberhard Cappaunen des Jüngern beeder lediger handelsmänner und dißorts Stieff Enckel, wie auch im nahmen Ihres mittlern bruders H Johann Cappaunen, ebenmäßigen ledigen Handelsmanns, Herrn Wilhelm Andreæ Müegen J. U. Lto und E. E. Kleinen Raths wohlmeritirten Advocati et Procuratoris Ordinarÿ, deßen mündlich constituirten Mandatarÿ auff Donnerstag den 1. Junÿ Anno 1740.

In einer allhier Zu Straßburg ane der blauwolckengaß gelegenen, in dieße Verl. zum theil gehörigen behaußung befund. worden wie folgt.
Ane hötzern und Schreinwerck. In der uneren vordern Camin Cammer, In der undern vordern Stub, In der Kuchen, Im Kuchen stübel, Im Kammerl. darneben, In der Magd Cammer
(f° 13-v) Eÿgenthumb ane einer Behaußung. Eine behaußung, hoff, hoffstatt, gärtlein und Stallung mit allen übrigen deroselben begriffen, weithen, rechten, Zugehörden und Gerechtigkeiten, gelegen alhier zu Straßburg in der blauen Wolckengaß gegen dem Jungen St. Peter Kirchhoff hinüber, einseit neben E. E. Zunfft der Zimmerleüth Zunfftstuben Zum theil und theils neben dem Hochfürstl. Zweÿbruckischen hoff und Garthen, anderseit neben der Gnädigen Frauen von Weitersheim, vornen auf die Straß und hinden auff die Krebs gaß stoßend, so über hernach gemelte unter denen passivis eingetragene daroben stehend Capitalia und beschwerden eigen und durch (die Werckmeistere) vermög deroselben ad Conceptum geliefferter schrifftlicher Abschatzung vom 9. Junÿ 1740. angeschlagen pro 6000. lb
Pro Nota. Ane dißer behaußung und deren Zugehörden, so Von des herrn Raths und deßen den 27. Julÿ 1724 Verstorbenen Frauen Eheliebstin seel. theilbarer Verlaßenschafft herrühret und biß anhero zwischen deroselben herren Erben und Ihme dem Herrn Rath ins gemein außgesetzt Verblieben, ist zwar in sein des herrn Raths eigenthümliche Verlaßenschafft nur die helffte, und der andere halbe theil eingangs gedachten seiner Frauen Eheliebstin seel. Erben eigenthümlichen gehörig, Von Ihme aber lebtägig Wÿdembs weiß beseßen und genoßen worden, und weilen dann sothanes hauß hernach fol. (-) fac. (-) umb dießen nembl. preÿß der 6000. lb in die berechnung Ihro Fr. Räthin Völligen Verlaßenschafft gebracht, auch was Von solches Succession deroselben herren Erben annoch per rest gebührig und Zulieffern ist, des Herrn Raths hinderlaßenen passivis inserirt wird, Alß hat man hiengegen dißorts die Völlige behausung activé eingebracht, dar durch aber keiner Massæ im geringsten etwan præjudiciren, sondern einem Jeeden theil die proprietät davon pro rata mithin auch, wann selbige Vber Kurtz oder lang Verkaufft, und entweder mehr oder weniger + (+ als Sie Vorher angeschlagen und hernach in die rechnung der wÿdembs Rechnung gebracht worden) darauß erlößet werden solte, seinen antheil zu gewinn und Verlust, de meliori reserviren wollen.
Über d. Völlige hauß besagt j. teutsch. pergament. Kauffbrieff mit der statt Straßburg anhangendem Canc. Contract Insigel Verwahret dat. den 21. Martÿ A° 1710. mit altem Lit. A. notirt welch. aber dermalen nicht zum Vorschein gekommen ist.
(f° 21) Wÿdemb, Welchen der Verstorbene Herr Rath, Von W. frauen Maria Salome gebohrner Buobin seiner fr. Eheliebstin seel. Verlaßenschafft biß an deßen tödlichen hintritt genoßen hat, betreffend. Vermög Ihro Fr. Rath Zentaroviussin den 27. 9.bris 1723. vor H Christoph Michael Hoffmann, Notario publico auffgerichteten Codicilli §° 2.do hat dieselbe Ihro Völlige Verlaßenschafft, liegend und vahredn, (…) zu einem lebtägigen und wider rückfälligen Wÿdumb bestimmet
(f° 28) Series rubricarum hujus Inventarÿ. Sa. haußraths 232, Sa. Bibliothecæ 100, Sa. lährer Vaß 16, die helffte 8, Sa. Silber geschirr 287, Sa. Eigenthumb ane einer behaußung 6000, Sa. Schuld 7, Summa summarum 6634 lb – Passiva 8705 lb, Passiv onus 2070 lb
Codicill – Im Jahr 1723 (…) Sambstags den 27. Novembris Nachmittags zwischen zweÿ und dreÿ Uhren, die Hoch Edle Viel Ehren und tugendbegabte Frau Maria Salome Zentariviusin Gebohrne Buobin des Hoch Edlen und Hochgelehrten Herrn Friderich Zentarovii (…) Ehegattin (…) zu sich erfordern laßen (…) so haben wir dieselbe zwar hohen alters halber Kranck und unpäßlich vff einen Seßel beÿ den offen sitzend, jedoch aber beÿ guten Verstand und Vernünfftigen Sinnen (…) – Christoph Michael Pantrion
– Abschatzung dem: 9. Junÿ 1740. Auff begehren Weillandt deß Ehren vësten und Groß acht: bahren Herren fritterichuß Centraffius, deß geweßenen rahts, seel: hinder Laßenen Erben, ist eine behaußung allhier in der Stadt Straßburg in der blauen wolcken gaßen gelegen so ein seitß an die Gnädige frau von weiterßheim, ander seitß an die E. E. Zunfft der Zimmerleuth, hinden auff die Krëbß gaßen Stoßent, welche behaußung, unden auff dem botten die ein fahrt getrëmbten Keller, Lincker und rechter handt der einfahrt Zweÿ stuben Zweÿ Cammern, und Vornen gegen der gaßen daß Contor und gewölbten Keller, oben ihm Ersten Stock, ein stuben Cammer Camin Cammer ein gabinet und Nebenß Cammer, ihm Zweiten Stock ein stuben Zweÿ Cammern daß hauß Ehren und ein Nëbenß Cammer, worüber daß tach mit einen guten tachstull bësetzte bienen Zweÿ steinre gëbell daß tach mit breidt Ziglen belegt, daß seiten gebau rëchterhandt worinen unden die Kuchen Neben dar an treÿ Cammren, daß seiten gebau Linckerhant darinen die große stëgen, woran die Kuchen, bauch Kuchen und holtzhauß warüber ein halbeß tach der hoff bronen römmißen der garten und daß hinder hauß worinen unden der Stall, oben dar über die haubienen ein seitß rëchter handt daß hüner häußell, anderseitß ein Klein seiten gebau darinen treÿ Cammren sambt aller gerechtig Keidt wie solches turch der Statt Straßburg geschwornen werck Meister sich in der besichtigung befundten und Jetzigen Preÿß nach an geschlagen wierdt Vor und Vmb Zwölff Tausent Gulte. bezeichnuß der Statt Straßburg geschwornen werck Meistere, [unterzeichnet] Johann Peter Pflug Statt Lohner, Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister deß Zimmerhoffs
Copia Eheberedung (…) so Geschehen Rappoltzweÿler den 4. Januarÿ des 1695. Jahres
Copia Eheberedung (…) So beschehen Dienstags den 19. Septembris Jahrs deß Herrn 1671 gezahlt
Salutem Rectori Benevolo Plurimam & Omnimodam Felicitatem ! (…) Regiom. Löbnici, anno post partum Virginis Salutiferum M. DC. LXXXIV. Die 24. Marti

Sépulture, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. 139)
1740. Mittw. den 25. Maÿ Nachts Zwischen 11 & 12 uhr starb allhier Plötzlich der Hoch Edel Vest Hoch Achtbare v. Hoch Gelehrte Herr Friederich Zentarov geweßenen Vortrefflicher Juris Consultis v. Verschiedener Hoher Standts: Persohnen Hoch ansehnlicher Rath auch Vornehmer burger alhier, so Verheurathet geweste ahne S. T. Fr. Maria Salome geb. Buobin Weÿl. S. T. Herrn Eberhard Capaunen geweßenen Statthalters der Statt Vogteÿ Rappoltzweÿler selig hinterlaßener Fr. Wittwen und wurde Freit. darauff dn 29. Ejusd. auf dem Gottes Acker S. Galli (alwo ich unterschriebener Pfarrer Ihme auch die Leichen Predigt gehalten) Christlichen gebrauch nach begraben, seines Alters 73 Jahr 2 Monath weniger 4. Tage. Testes Lt Joh: Daniel Cappaun alß Enckel de defuncti, Jacob Friderich Cappaun alß Enckel der defuncti (i 143)

Par décision du Grand Sénat en date du 29 juillet 1741 (voir ci-dessous l’acte de 1744), les créanciers de la succession Zentarov vendent la maison au notaire Joseph Revoire qui en loue quelques mois plus tard une partie au stettmestre François Charles Bock de Blæsheim

1741 (14.12.), Chambre des Contrats, vol. 615 f° 613-v
H. Joseph Revoire Notarius Publicus
in gegensein des hochwohlgebornen H. Frantz Carl Bock von Bläßheim Löbl. Stadt Straßburg Stättmeister und XIII
entlehnt In einer dem verlehner eigenthümlich gehörigen ane der Blauwolckengaß einseit neben der wohlgebornen Fr. Generalin von Weitersheim, anderseit neben E. E. Zunfft der Zimmerleuth stub gelegenen behausung, unten auf dem boden im lincken flügel eine kuche, gesind: stube, bauchkuchen, kammer und kohlen kämmerlein, mehr in dem rechten flügel zu end des hoffs ein Kutschen hauß oder Remise, ein andere mit Latten verschloßene Remise zum holtz unter der Altan, mehr in dem vorderhauß den gantzen ersten stock und in dem daran hängende flügel eine garderobe, zweÿ cabinets und decharge Kammer, so auf die kleine stiege gehent, mehr in dem vorder hauß den gantzen zweÿten stock und die darüber befindliche bühnen, so dann über der Kuchen im Lincken flügel die auf die große stiege stoßende kleine in fünff zimmern bestehende wohnung biß an die Altan samt der bühn und endlich den mit latten unterschlagenen Keller rechter hand des Eingangs benebst denen Liegerlingen # wie auch stallung vor vier Pferdt
[in margine :] auffgeben auff innstehenden Johann Baptistæ 18. junÿ 1743 – um einen jährlichen Zinß nemlich 650 livres

Acte passé par Joseph Revoire dont la maison servait de fabrique de tabac alors qu’il était associé au chirurgien Benoît des Granges

1743 (18. 9.br), Me Humbourg (6 E 41, 70)
Sr Joseph Revoire notaire juré et public de cette ville
Et le Sr Benoit des Granges Mre Chirurgien habitant de cette ville etant de présent detenu és Prisons de Mess. du magistrat
qu’ayant été associé dans la fabrique établie dans la maison du Sr Revoire scize rue de la Nuée bleue en cette ville pour y faure fabriquer du tabac tant d’Espagne que d’autres especes et qualité, led. Sr Revoire auroit porté ses plaintes à M. L’Ammeistre ou Consul regent [sur des fraudes concernant la qualité des tabacs]

Joseph Revoire vend quelques mois plus tard la partie de maison qui sert de fabrique de tabac au marchand Jacques Michel Pini. D’après l’inventaire Revoire, la vente concerne les moulins à tabac.

1744 (9.3), Me Humbourg (6 E 41, 71)
Me Joseph Revoire Not.e juré et Public de cette ville
au Sr Jacques Michel Pini marchand
la partie d’en bas et derrière de La Maison appartenante au Sr vendeur située en cette ville rüe de la Nuée bleuë joignant l’hotel de Deux Ponts d’une part et les héritiers de la De de Weitersheim d’autre laquelle maison et dépendances ont été adjugées au Sr vendeur par Sentence du Grand Sénat du 29 juillet 1741 contre les créanciers de la succession du Sr Zentaroven. Ledit terrain vendu a commencer immédiatement au dessous du Puits mitoyen avec l’hotel des Deux Ponts et qui est a la gauche et tirant en ligne droite dudit Puits au mur mitoyen et de séparation du Jardin desdits héritiers de Weitersheim et de là traversant par derrière jusques dans la Petite rue faisant un cul de sac en y entrant du marché aux Chevaux avec les bâtiments dans lesquels est la fabrique à Tabac et ce qui en dépend appartenante aud. Sr vendeur et quel que le tout se trouve bati et construit sur ledit terrein sans en rien réserver ny exepter, Ledit Puits en entier et le terrain etant en deça vers la cour de ladite maison n’étant point compris en la présente vente – moyennant 3000 livres tournois

Joseph Revoire meurt en 1751 en délaissant quatre enfants. Il a épousé en 1723 Jeanne Carlet la Cour à Grenoble où elle habite toujours. L’inventaire rapporte que le loyer dû par la Ville pour la location de la maison fait l’objet d’une contestation dans la faillite du trésorier Bontemps. Les sommes dues par le stettmestre Bock et par Jacques Michel Pini figurent aux dettes actives.

La maison revient ensuite au trésorier principal de l’extraordinaire des guerres Pierre Henri Bontemps, originaire de Saint-Roch à Paris, qui épouse en 1736 Marie Jeanne de Chatillon, originaire de Saint-Pierre de Chaillot (Paris)

Proclamation, Saint-Pierre-le-Jeune (cath. p. 102-v) Anno domini 1736. die 3.a Septembris una proclamatione in Ecclesia nostra publice facta accedente legitima Dispensatione duarum a pl. Rd° Dno. Provicario Generali hujus Diœcesis ac nullo detecto impedimento Nobilem Dnum Petrum Henricum Bontemps Copiarum Regiarum per Alsatiam Thesaurarium principalem parichianum nostrum per annum filium nobilis Dni Petri Bontemps Supputationum extraordinarium belli Directoris veterani et Nobilis Dnæ Magdalenæ Pontaine Conjugum legitimorum Parisiis in Parochia et via Sti Rochi Commorantium dimisi ad plm. Dum Parochum Loci et Parochiæ Sti Petri de Chaillot quatenus per eum Matrimonio Jungi valeat cum nobilis Domicella Maria Joanna de Chatillon ex dicta parochia filia nobilis Dni Michaelis de Chatillon in Negotiis Regiis occupati et nobilis Dnæ Mariæ Guayblin* conjugum legitimorum in dicta Parochia Commorantium. (i 54)

Baptême, Saint-Pierre-le-Jeune (cath. p. 51)
Hodie 24. Augusti anni 1739 a me infra scripto plebano fuit baptisatus Paulus Ludovicus Gerardus filius nobilis Dni Petri Henrici Bontemps copiarum Regiarum per alsatiam Thesaurarÿ principalis et nobilis Dna Joannæ Deschatillon ejus uxoris legitima die 23.a ejusdem mensis et anni natus. patrinus fuit Ill.mus D. Dnus Paulus Spiritus Fedeau eques de brous, Regia consilÿs secretionibus in provincia alsatica (…) et matrina Prænobilis Anna Ludovica Raisin Defuncti Dni Ludovici Gaÿot relicta vidua (i 28)

Pierre Henri Bontemps, trésorier principal de l’extraordinaire des guerres, acquiert le 6 mai 1738 d’Antoine du Portal, directeur général des fortifications en Alsace le château et le domaine de Niderburgsall à Illkirch moyennant 15 000 livres (Me Hombourg, notaire royal, 6 E 41, 59)

Quittance délivrée par le trésorier Bontemps
1738 (1. 7.bre), Me Fingado (Jean Christophe 10 Not 1) varia, n° 108
Quittance faite par le sieur Bontemps tresorier au profit des heritiers du Sr Lhanneur not.re Royal
fût present Messire Pierre Henry Bontems thresorier general de L’extraordinaire des guerres dans la Province d’alsace demeurant en cette ville paroisse St Pierre le jeune, Lequel Reconnoit avoir Receu présentement et Comptant
de Joseph Marie Conigliano bourgeois marchand de Cette ville Cy présent en qualité de tuteur nommé au Enfants de feu Mtre Lhanneur notaire Royal de cette ville
La somme de 206 Livres qui avoit été Consignée par led. Sr Bontemps Contre Le sieur Garnier Grand Sur Laquelle Led Sr. Conigliano S’est Retenu deux livres (…) que L’acte de Consignation qui a été fait le Lad. somme Le 2° maÿ 1736 a été Egaré Lequel demeure nul et Comme non avenu

Les créanciers de Pierre Henri Bontemps vendent en 1753 la maison au banquier Jean de Turckheim qui la cède en 1759 au capitaine de cavalerie Jean Charles Guillaume Maximilien de Güntzer

1759 (12.3.), Chambre des Contrats, vol. 633 f° 83-v
H. Johann von Türckheim der banquier
in gegensein des hochwohlgebornen Johann Carl Wilhelm Maximilian von Güntzer des obristen von der Cavallerie und major unter dem königl. regiment Royal allemand
eine behausung, hoff und hoffstatt mit allen deren gebäuden, begriffen, rechten und gerechtigkeiten ane der Blauwolckengaß, einseit neben H. XV von Oberkirch, anderseit neben E. E. Zunfft der Zimmerleuth, hinten auff ein löbl. Stadt zugehörigen hauß und einen eingang auf die Krebsgaß habend – als ein den 6. Augusti 1753 in der Intendance aus H Pierre Henri Bontemps gewesten tresorier falliments mass adjudicirtes guth – um 6000 pfund

Inventaire après décès d’Amélie Ernestine de Bobenhausen qui meurt dans la maison de son neveu Jean Charles Guillaume Maximilien de Güntzer après avoir institué ses deux filles pour héritières. La masse active est de 2661 florins, le passif de 573 florins

1777 (11. 8.br), Me Schumacher (6 E 41, 1392) n° 39
Inventarium über Weiland der Freÿhochwohlgebornen Fräulein Amaliæ Ernstinæ von Bobenhausen Verlassenschafft, nach ihrem Samstag den 6. sept. laufenden 1777 jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen hintritt ; auff Ansuchen herrn benedict Heinrich Marbach Schaffner des hiesigen Weÿsenhauses als Mandatarÿ Defunctæ noch Minderjährige Testaments erbinnen geschwornen herr Vormund, durch Frau Generalin von Güntzer geb. Freÿin von Joham Wittib der erbinnen Frau Mutter
die verstorbene Fr. von Bobenhausen hat Kraft ihres den 31. maÿ 1775 verschloßen aufgerichteten Testament zu Erben instituirt und nach tod verlassen wie folget, Nämlichen weÿl. des Freÿhochwohlgebornen herrn herrn Carl Wilhelm Maximilian Johann von Güntzer gewesenen Königlichen frantzösischen General Feld Wachtmaisters oder Marechal de Camp und Ritters des Königlichen Kriegs ordens St Ludwig auch Mitherrschaft zu Plobsheim ihres herrn Neveu mit der freÿhochwohlgebornen Frauen Fraun Francisca Sophia geb. Freÿin von Joham erzeugte noch lebende Minderjährige zwo Fr. töchter als dero arrieres Nieces Nahmens 1. Fraulen Augustam Elisabetham von Güntzer und 2. Fr. Mariam Louise von Güntzer deren verordnet und geschwornen herr Vormund ist der Freÿhochwohlgeborne herr herr Ludwig Dionysius von Gallahan honchfürstl. Marckgräflich badischen Oberjagdmeister
Copia der unterm 31. maÿ 1775 verschloßen aufgerichteten Testaments, Amalia Ernstina von Bobenhausen, von Zimmern beÿ Darmstadt gebürtig, den 31. maÿ 1775, Hinterlegungs Act Johann Daniel Saltzmann in der alhier an der blauwolckengaß gelegen von Güntzerischen behaußung in deren auf dem zweÿten Stockwerk des Vorderhauses sich befindlichen mit den Fenstern in gedachter Gaß aussehenden von der hochadelichen Fräulein Comparentin bewohnten Stube, den 1. junÿ 1774
in der an d. blauwolckengaß gelegenen von Güntzerischen behaußung
Series rubricarum hujus Inventarÿ, hausrath 524 R, silbers 1286 R, schulden 850 R, summa summarum 2661 R, schulden 573 R – Nach deren Abzug 2088 R

Liquidation de la succession délaissée par Julienne Guillaumette, baronne de Bobehausen, morte gouvernante à la fondation Joachimstein à Radmeritz en Haute Lusace (aujourd’hui Radomierzyce en Pologne), qui revient aux enfants de son neveu Jean Charles Guillaume Maximilien de Güntzer

1778 (11.7.), Me Schumacher (6 E 41, 1393) n° 42
General Erörterung Weÿl. Fräulein Juliane Wilhelmina Freÿin von Bobenhausen im Leben gewesene Stifts Gouvernantin des adelischen freÿ weltlichen Fräulein Stifts Joachimstein zu Radmeritz in der Ober lausitz Verlassenschafft
dieselbige starb in erstgemeldtem Stifts den 4. maÿ 1763 und hinterlies zu dero Erben ab intestato ihre zwo respective Frau und Fräulein Schwestern jede zur hälfte mit Namen
1. die Freÿhochwohlgeborne frau Fridericam Ludovicam von Güntzer geb. Freÿin von Bobenhausen Wittib welche nach ihrem den 6. 8.br 1769 geschehehen Ableben ihr einiger herr Sohn der Freÿhochwohlgeborne herr Carl Wilhelm Maximilian Johann von Güntzer demaligen Commendirender Oberster des löbl. Cavallerie Regiments Roïal allemand und nachmaliger Marechal de Camp auch Ritter des Königlichen Kriegs ordens St Ludwigs als universal Erbe geerbet, und als dieser den 13. maÿ 1774 auch mit Tod abgegangen sind ihme als erben seiner gesammten Verlassenschafft und mithin zugleich in der demselben seit der Fr. Mutter absterben, vorgedachter seiner Fräulein Tante der Stifts Gouvernantin von Bobenhausen angefallen halb Scheid ihrer Erb und Verlassenschafft, gefolget dessen vier mit der Freÿ hochwohlgebornen Fr. Francisca Sophia geb. Freÿin von Joham ehelich erzeugte minderjährige Kinder benanntlichen herr Friedrich Johann Baptista von Güntzer dermaliger Lieutenant unter obgemelten Cavalerie Regiment Roïal allemand, herr Carl Eleronor von Güntzer dermaliger Lieutenant unter dem löbl. Infanterie Régiment Royal Deuxponts, Fräulein augusta Elisabetha von Güntzer und Fräul. Marie Louise von Güntzer so allesamt seit dem 14. junÿ besagten 1774. Jahr unter der vormundshaft des Freÿhochwohlgebornen herrn Ludwig Dionysii von Gallahan hochfürstl. Marck Gräflich badischen Oberjägermeisters, stehen, 2. die Freÿ hochwohlgeborne Fräulein Amaliam Ernsteinam Freÿin von Bobenhausen die den 6. sept. A° 1777 dieses zeitliche gesegnet und zu Erben ihrer Verlassenschafft erstgemeldte zwo Fräulein von Güntzer als dero arrières-nièces per testamentum instituirt und nach tod verlaßen
Letzten willens Verordnung vom 20. apr. 1763
hauptsumm 5995 Rth. Von welcher summ des Löbliche amt Görlitz wegen noch auf entscheidung beruhender Abzugs Sache mit 600, restirt 5395 (f° 7 v) summa vorheriger Auslagen 346, nach dern Abzug 5049 Rth. dafür man durch geschenenen übermachung von Wechsel 19 430 lb
– Allerhand schriften – Brief und Brief Conceptes

Les enfants Güntzer cèdent leurs parts de la maison à leur frère et cohéritier Charles Eléonor, baron de Güntzer

1787 (9.6.), Me Lacombe (6 E 41, 206) n° 21
Sr Benoit Henri Marbach Receveur de la maison des Orphelins de cette ville comme mandataire de Mre Jean Baptiste Frédéric baron de Güntzer Capitaine au régiment Royal allemand Majeur
Mre François Henry Nicolas Baron de Bodeck d’Ellgau Lieutenant Colonel d’Infanterie Chevalier de l’ordre royal et Militaire de St Louis et Directeur au Directoire de la Noblesse immédiate de la Basse Alsace et de l’Ortenau curateur établi par la justice a Mde Auguste Elisabeth Louise baronne de Güntzer épouse de Mre Alexandre Charles Eugène baron de Krane seigneur de Brockhausen, Nortlen et autres lieux et à Dlle Marie Louise Françoise baronne de Güntzer mineure
ont dit et déclaré qu’après le decès de M et Mde de Güntzer père et mère des parties la maison faisant partie des successions paternelle et maternelle sise en cette ville Ruë de la nuée bleuë n° 19 d’un côté M de Baron d’Oberkirch d’autre la tribu des Charpentiers derrière la rue de l’Ecrevisse aïant une issuë dans lad Ruë est restée indivise entre eux
Charles Eleonore Baron de Güntzer n’entendent plus continuër cette communauté, il offre a ses frères et sœurs et cohéritiers de leur céder et abbandonner la part et portion qui lui compete dans ladite maison sur le pied de 36 000 livres
promet le Sr de Güntzer de payer a ses frères et sœurs colicitants 27 000 livres faisant les trois quarts qui leur reviennent dans ladite somme de 36 000 livres

Charles Eléonor, baron de Güntzer vend quelques jours plus tard la maison au commissaire ordonnateur des guerres Charles Louis de Cappe moyennant 9 000 livres

1787 (25.6.), Chambre des Contrats, vol. 661 n° 252
Sr Benoit Henri Marbach, receveur de la maison des Orphelins, au nom de M. Charles Eleonore baron de Güntzer, lieutenant au régiment royal Deux ponts
à Mre Charles Louis de Cappe, écuyer Chevalier de l’ordre royal et militaire de St Louis, commissaire ordonnateur des guerres
une maison, cour, puit, écurie, avec toutes appartenances, droits et dépendances en cette ville rue de la Nuée bleue N° 19, d’un côté M. le baron d’Oberkirch, d’autre la tribu des charpentiers, derrière la rue de l’Ecrevisse ayant une issue dans ladite rue – cédée par ses frères et sœurs par acte Me Lacombe, ratifié au Directoire de la Noblesse immédiate de Basse Alsace le 11 de ce mois et tel qu’il a hérité en partie de ses père et mère – moyennant 36 &000 livres tournois

Charles Louis Cappe meurt en 1794 à Molsheim en délaissant deux fils de sa veuve Marie Hyacinthe Ursule Locart

1794 (8 floréal 2), Me Faller (minute en déficit) – acp 23 f° 101-v du 1 prai. 2
Inventaire de la succession de feu Charles Louis Capp Commissaire ordonnateur des guerres décédé à Molsheim le 28 pluviôse dernier, à la requête d’Alexandre Doré de Moltzheim comme fondé de pouvoir de Marie Hiacinthe Ursule Lockhard veuve de dudit défunt, d’Alexis Foccart fils de Molsheim comme Commre. nommé par le District à cause de l’Emigration d’Alexis et Gabriel Capp fils du défunt et encore à la requête de J. Bte Widenlöcher Comme Curateur à Joseph Capp autre fils du défunt detenu a la Commune de Strasbourg
La masse mobiliere monte à 10 032 livres
Depend de la succession une Maison a Strasbourg Rue de la nuée Bleue N° 19 estimée 40 000 livres

Sépulture, Molsheim (f° 37-v)
Aujourd’hui le 29 du mois de pluviose l’an deuxième de la République française (…) que charel Louis Cappe, En son vivant commissaire ordonateur de guerre, est mort hier le 23 du mois de pluviose deuxième de la République entre une et deux heures après midi dans le domicile d’Alexandre thoré citoyen domicilié à Molsheim rue dit garden march (i 83)

Louis Joseph Albert Amélie Cappe, né à Maubeuge le 3 août 1769 de Charles Cappe et de Marie Hiacinthe Ursule Locart (référence, Familysearch)

Charles Louis Cappe, commissaire ordonnateur des guerres, acquiet le 25 septembre 1790 de Charlotte Françoise de Regemorte, veuve du commissaire ordonnateur des guerres Baron, un domaine à Dachstein comprenant deux châteaux (Me Lacombe, notaire royal, 6 E 41, 219)

La veuve Cappe loue une partie de sa maison au directeur des subsistances militaires Roch Galland, le notaire Bremsinger étant un autre locataire

1795 (15 brumaire 4), ssp – Enregistrement de Strasbourg, acp 38 F° 130-v du 8 niv. 4
Bail – Ve de Charles Louis Capp
C. Roch Galland Directeur des Subsistances militaires
autre partie de ladite maison moyennant 2000 livres par mois sans fixation de durée
(même référence) ssp 25 bru. 4 rétrocession par le C. Bremsinger et le C. Galland de l’effet d’un bail pour le tems qui reste a expirer d’une partie de maison à Strasbourg louée au cedant par le District de Strasbourg le 3 frimaire dernier 400 livres

Autre bail de la maison entière au profit du payeur général de l’armée Ferdinand Frantz

1797 (30 thermidor 5), Strasbourg 1 (13), Me Lacombe n° 34 – Enregistrement de Strasbourg, acp 53 f° 177-v du 2 fruct. 5
Bail de 3 années qui courreront à dater de la St Michel prochaine – la Cit. Marie Hiacinthe Ursule Locart veuve de Louis Cappe commissaire des Guerres Demeurant à Dachstein
au Cit. Ferdinand Frantz Payeur General de l’armée
la Maison entiere qui lui appartient en cette ville Rue de la Nuée Bleue N° 19 sans en rien réserver ni exepter que les Emplacements ci apres designés, Sçavoir le Petit corps de Logis faisant partie du Petit escalier jusqu’au jardin depuis et compris le Rez de chaussée jusqu’au deuxième étage Inclusivement avec une Place pour deux Chevaux dans l’Ecurie – moyennant un loyer annuel de 2400 livres

Les fils Capp ayant émigré, la maison revient à la République qui la vend par enchère publique à Ferdinand Frantz, ci-dessus

1799 (6 prairial 7), Q 2351 – Enregistrement de Strasbourg, acp 68 f° 112 du 9 prai 7 (procès verbal Q 3984)
Première enchère. L’an Sept de la République française, le deux Prairial
Commune de Strasbourg. Bien provenant de la succession Capp, ci devant commissaire des Guerres, avenant à la République par l’émigration de ses deux fils
(au Cit Jean Georges Dietsch, fabricant de drap pour et au nom du Cit. Frantz, payeur général de l’armée)
Maison à rez de chaussée & deux étages rue de la Nuée Bleue n° 19, Cour, remises, Ecuries, Jardinds et dépendances, estimés suivant Procès verbal du 25 Germinal an 17 en revenu Annuel à la somme de 2400 fr. Et Aucune Soumission en première offre ayant été faire avant la première enchère, la mise à prix a été fixée à la somme de 96 000 fr.
Sur laquelle somme personne n’ayant fait de mise dans cette première séance d’Enchère, ce Domaine a éyé de nouveau mise à prix à L’adjudication définitive pour ladite somme de 96 000 francs.
Adjudication définitive, commune de Strasbourg 6 prairial 7. Maison à rez de chaussée & deux étages rue de la Nuée Bleue n° 19. Le rez de chaussée contient un passage couvert à porte cochère à droite une Grande pièce & à gauche deux autres, l’aile droite contient cuisine, Garde manger, Bucher et remise, l’aile gauche un Vestibule avec Escalier & Trois pièces
Le premier Etage contient quatre pièces, deux sur la ruë & deux sur la cour. Le second Etage contient cinq pièces dont deux sur la Ruë & trois sur la cour terminé par des greniers. L’aile gauche contient dans l’étage entresol quatre pièces compris cabinet, & l’Etage au dessus cinq petites pièces compris Cabinet & Chambre & terminé par un grenier. A la suite des ailes se trouvent deux petits jardins, ensuite une seconde cour ou il y a au fond un bâtiment servant d’écurie pour neuf chevaux & de chaque côté deux remises dont une a issuë a porte cochère donnant dans la rue de l’Ecrevisse. Ledit Batiment est terminé par un grenier, il y a deux pompes, une dans la première cour & l’autre dans la seconde, il y a également une cave sous le principal corps de bâtiment. Lesdit Batiments terminés par des Combles unis de la hauteur de douze mètres, estimé suivant procès verbal du 25 germinal 7 à 2400 francs. Et aucune soumission en première offre ayant été faite avant la première Enchère, la mise à prix a été fixée à la somme de 96 000 francs
Et ensuite il a été allumé successivement six petites bougies & il a été reçu pendant que les Cinq premières brumaient les mises suivantrs par les Citoyens Rausch 100,000 fr, 2° f. Seemann 600,000 fr, Rausch 610,000 fr, Coulmann 810,000 fr, 3° f. Rausch 1,000,000 fr, Fabian 1,700,000 fr, 4° f. Rausch 2,000,000 fr, Ott 2,160,000 fr, 6° f. Rausch 2,200,000 fr, Ott 2,300,000 fr
Et il a été allumé au 6° feu, lequel s’étant éteint Sans que pendant sa durée il ait été fait aucune mise, le bien désigné au présent procès verbal a été adjugé définivement par ladite administration comme au plus offrant & dernier enchérisseur au Citoyen Jean Daniel Ott brasseur à Strasbourg pour la somme de deux millions trois cent mille francs (…)
Cejourd’hui huit prairial An Sept (…) abandonné au Citoyen Jean Georges Ditsch fabricant de Drap à Strasbourg pour et au nom du Conducteur Frantz, Payeur Général de L’armée
(Q 3984) N° 122, L’an Sept de la republique française une et indivisible. Le 25 du mois de germinal. Moi François Pinot, architecte du département du Bas Rhin, Commissaire nommé par arreté du 18. ventose 5° année, pour l’Evaluation des Domaines nationaux à vendre en éxecution de la loi du 16 Brumaire an 5°, me suis transporté, à Compagné du Citoyen Schaeffer commissaire du pouvoir executif près l’administration municipal de Strasbourg, dans la maison N° 19 rue de la nué Blue, provenant de l’Emigré Kapp, occupée présentement par le Citoyen Frantz payeur de l’rmée en helvetie. Laquelle a été soumissionnée par le Citoyen Leopold de Cette Commune.
Ou étant à près avoir Examiné L’Etat de ladite maison, sa construction, mesuré la longueur et largeur de son Emplacement, Sa distribution, j’ai reconnu ce qui Suit.
Savoir le principal corps de logis Sur la rüe est construit en maçonnerie et les deux ailes en charpente ainsi que le Bâtiment au fond de la derniere cour Servant d’Ecurie. La Distribution du réz de Chaussée, contient un passage couvert a porte cochère, à droite une grande pièce, et a gauche deux autres. L’aile droite contient cuisine garde manger Buché et remise, l’aile gauche un vestibule avec Escalier et trois pièces.
Le pr. Etage dudit Corps contient quatre pièces deux sur la rüe et deux sur la cour, et le 2° Etage, cinq, deux sur la rüe et trois sur la Cour et terminé par des greniers. Et l’aile gauche contient dans l’Etage entresol quatre pièces compris cabinet, et l’étage au dessus cinq petites Pièces compris cabinet et Chambre domestique et terminé par un grenier. A la Suite des ailes Se trouvent deux petits jardins, et de suite une seconde cour, oà il y a au fond un Bâtiment Servant d’Ecurie pour neuf chevaux, et de Chaque côté deux remises dont une a issue à porte cochère donnant dans la rüe de l’Ecrevise. Ledit Bâtiment est terminé par un grenier, il y a deux pompes, une dans La première cour et l’autre dans la Seconde, il y a aussi une cave sous le principal corps de Bâtiment. Ces Bâtiments, terminés par des combles unis, ont douze mètres de hauteurn et ledit Emplacement contient en superficie 1005 mètres quarrés.
Après L’observation qui m’a été faite, qu’il y avoit un Bail de passé le 30 thermidor 5° année entre le Citoyen Frantz payeur et la Citoyenne Kapp, Le quel est déposé en l’Etude du Citoyen Lacombe notaire public en Cette commune, moi susdit expert ai procédé à l’Estimation de la maison désignée et détaillée cy dessus. Laquelle valoit en 1790 en revenu annuel la Somme de 2400 francs. Lequel revenu multiplié vingt fois conformément à la loi, donne en capital la Somme de 48 000 francs (enregistré à Strasbourg ce 26 Germinal An Sept f° 48.v.)

Inventaire après décès d’une locataire, Eve Marguerite Hürstel

1808 (12.9.), Strasbourg 2 (29), Me Knobloch n° 3842 – Enregistrement de Strasbourg, acp 108 F° 13-v du 20.9.
Inventaire de la succession d’Eve Marguerite Hürstel, célibataire décédée le 9 septembre 1807 – à la requête de François Frantz, célibataire majeur, tuteur principal de Marie Marguerite Hürstel âgée de 11 ans née hors mariage de la défunte – Dénomination des héritiers, l’enfant naturelle seule et unique héritière vu que les autres héritiers présomptifs ont renoncé à leur succession par déclaration au Tribunal Civil le 14 mai dernier
Extrait des registres servant à l’inscription des renonciations. Jean Caspar Hürstel demeurant à Strasbourg mandataire de Gervais Caspar Hürstel domicilié à Bourglibre (not. à Hüningue Haut Rhin), encore pour Samuel Martin Hürstel ferblantier à Paris et comparu Marie Antoinette Hürstel fille majeure demeurant en cette ville – le14 mai 1808
en la maison mortuaire appartenante au Sr Ferdinand Frantz propriétaire rue de la nuée bleue n° 19 dans un appartement dans la cour au premier étage
meubles 199 fr, passif 76 fr

Lors du partage de la succession, la maison revient à François Frantz

1818 (22.6.), Strasbourg 2 (44), Me Knobloch n° 8339 – Enregistrement de Strasbourg, acp 139 F° 97 du 24.6.
Partage entre François Frantz & Jean Baptiste Frantz les deux propriétaires à Strasbourg seuls et uniques héritiers de François Ferdinand Frantz, négociant, et de Marie Madeleine née Duportier – inventaire souss. de la mère le 9 février 1807 du père le 15 février 1817 lot n° 1 estimé 92 025 francs, le lot n° 2 à 36 905 francs
à François Frantz, le lot 1
immeuble situé à Strasbourg, une maison sise à Strasbourg rue de la Nuée bleue avec cour, écurie, remise, bucher, attenance & dépendances, d’un côté le Sr Seck négociant, d’autre M. de Montbrison, derrière la rue de l’Ecrevise, devant la rue de la Nuée Bleue, marqué du n° 19, estimé 58 000 francs

François Joseph Frantz épouse en 1814 Marie Barbe Mathis. Il meurt en 1849 en délaissant une fille, Emilie Caroline, épouse assistée de Jean Georges Stern, banquier et négociant à Francfort-sur-le-Main
1849 (29. 7.br), Strasbourg 1 (105), Me Rencker n° 20 535
Inventaire de la succession de François Joseph Frantz
A la requête et en présence 1° de Dame Marie Barbe Mattis Veuve de Mr François Joseph Frantz en son vivant négociant domicilié à Strasbourg, 2° de Dame Emilie Caroline Frantz, épouse assistée de & autorisée de Mr Jean Georges Stern banquier & négociant domicilié à Francfort sur le Main, Madame Stern agissant en qualité de seule & unique héritière de mondit Sr François Joseph Frantz son père, décédé à Strasbourg le 12 juin denier

Contrat de mariage. M & Madame Frantz ont réglé les conditions civiles de leur mariage en vertu d’acte passé devant Me Stahl Notaire à Ribeauvillé le 2 octobre 1814, Ce contrat établit une communauté d’acquets partageable par moitié avec réserve réciproque d’apports & d’héritage
Testament. Le 3 juillet 1819 le défunt a fait un testament olographe dont la disposition qui a traité au présent inventaire est conçu ainsi qu’il suit. Pour donner a Dame Marie Barbe Mattis ma chèré & tendre épouse une preuve de mon inviolable attachement, je lui donne & lègue en toute propriété une somme de 50 000 francs (…) enregistré à Strasbourg le 26 juillet 1849 folio 72
Meubles, 4400, Créance 2000
Immeubles. La moitié indivise dont l’autre moitié appartient à M Jacques Frédéric Rauter doyen de la faculté de droit de Strasbourg d’un corps de biens situé dans les banlieues de Berstett & Rumersheim – Ban de Gerstheim
Propres inexistants de la veuve. La maison paternelle sise à Ribeauvillé Rue du Château numéro 174 (…), total des reprises 34 073, Propres existants de la veuve.
Propres existants du défunt. Suivant partage dressé entre le défunt et son frère Mr Jean Baptiste Frantz devant Me Knobloch notaire à Strasbourg le 22 juin 1818 des immeubles dépendant de la succession de leurs père et mère il est échu au défunt les immeubles ci après désignés, savoir
Ville de Strasbourg. Une Maison avec remise, cour, jardin, appartenances & dépendances, sise à Strasbourg Rue de la Nuée bleue N° 19
Ban de Niffern, commune de Berstett
Situation de la communauté. Meubles 4400, créances, total de la communauté 19 375 francs. Reprises de Madame Frantz 34 073. la veuve reste créanciète de la succession de son mari de 14 698 francs
Garde robe du défunt 300 francs

Emilie Caroline Frantz expose la maison aux enchères. Les fenêtres de la maison voisine (actuel n° 19) devront être grillagées si le propriétaire de la maison le demande

1849 (16.8.), Strasbourg 1 (105), Me Rencker n° 20 476
Cahier des charges – Ont comparu Mons. Jean Georges Stern, Négociant, & Dame Emilie Caroline Frantz, son épouse de lui autorisée, domiciliés ensemble à Francfort sur le Main, Et Dame Marie Barbe Mathis veuve M. François Joseph Frantz, en son vivant propriétaire, domiciliée à Strasbourg
Lesquels ont déclaré qu’étant intentionnés de vendre par adjudication publique une Maison avec bâtiments, cour, jardin & dépendances, sise à Strasbourg rue de la Nuée bleue n° 19 dépendant de la succession de Mondit Sieur François Joseph Frantz Ils Requièrent ledits Notaires de dresser le cahier des charges (…)
Charges, clauses et conditions 2) le bail verbal du Sr Rauter ne pourra être dénoncé qu’après six mois, (…) Madame Frantz se réserve la faculté de conserver son logement jusqu’au 25 mars 1850 moyennant un loyer calculé à la somme de 800 francs par an
Désignation de l’immeuble à vendre. Une Maison à porte Cochère ayant Rez de chaussée & deux étages, cour, hangard, écurie, remise, jardin, appartenances & dépendances sise à Strasbourg Rue de la Nuée bleue N° 19, tenant d’un côté MM. Finot & Duperreux, de l’autre à la Maison Rencker, pardevant la Rue de la Nuée bleue, parderrière à la rue de l’écrevisse.
Il est observé que les deux croisées au premier & au deuxième étage de la Maison du Milieu de la propriété voisine N° 20 donnant sur la cour des vendeurs, devront être garnies de barres de fer à la première réquisition du propriétaire de la maison N° 19.
Titres de propriété. Les Maison & dépendances dont s’agit sont la propriété de Mad. Stern pour lui être échues dans la succession de son père Mr François Joseph Frantz ci-dessus dénommé, Madame veuve Frantz née Mathis n’intervenant aux présentes qu’en raison des avantages a elle assurés par feu son mari en vertu de leur Contrat de mariage passé devant Me Stahl, Notaire à Ribeauvillé le deux octobre 1814. Feu Mr Frantz en est devenu propriétaire en Vertu de partage, dressé entre lui et son frère défunt Monsieur Jean Baptiste Frantz propriétaire à Strasbourg, des biens de la succession de leurs père et mère Mons. François Ferdinand Frantz, négociant, & Dame Marie Madeleine Duportier son épouse desquels ils étaient les seuls héritiers. Feu Monsieur Frantz père en était devenu propriétaire en vertu d’adjudication prononcée à son profit par les administrateurs du département du Bas Rhin le 6 Prairial An Neuf
Fixation de l’adjudication. L’enchère de l’immeuble dont s’agit est fixée au Jeudi 30 août courant

Emilie Caroline Frantz vend la maison à Félix Dreyfuss pour trois cinquièmes et à Mathieu Hirtz (son gendre) pour deux cinquièmes

1853 (19.8.), Strasbourg 1 (136), Me Rencker
Jean Georges Stern, négociant à Francfort sur le Main & de Dame Emilie Caroline Frantz son épouse
à Félix Dreyfus, propriétaire, & à Mathieu Hirtz, docteur en médecine, le premier pour trois cinquièmes et le second pour deux cinquièmes
une Maison sise à Strasbourg rue de la Nuée bleue N° 19 moyennant 80 000 francs
Intervention de Marie Barbe Mattis veuve de François Joseph Frantz vivant propriétaire à Strasbourg laquelle a déclaré renoncer à l’hypothèque légataire qui lui compete sur l’immeuble vendu
acp 422 (3 Q 30 137) f° 10 du 20.8.

Originaire de Wintzenheim près de Colmar, le docteur en médecine Mathieu Hirtz épouse en 1839 Amélie Dreyfuss, native de Metz et domiciliée à Paris
1839 (2.12.), Strasbourg, Me Rencker, Consulté Enregistrement de Strasbourg, acp 273 F° 51-v du 4.12.
Contrat de mariage, communauté réduite aux acquets – Mathieu Moise Hirtz, docteur en médecine
Amélie Dreyfuss majeure, fille de Félix Dreyfuss, propriétaire à Paris, et de Rose Terquem
apports, le futur époux une maison à Kertzfeld
la future épouse partie d’une maison à Metz

Mariage, Strasbourg (n° 469)
Du deuxième jour du mois de décembre 1839. Acte de mariage de Mathieu Hirtz, majeur d’ans, né en légitime mariage le 1 décembre 1809 à Wintzenheim (Haut Rhin), domicilié à Strasbourg, docteur en médecine, agrégé à a faculté de médecine à Strasbourg, fils de feu Marc Hirtz, propriétaire décédé à Wintzenheim le 1 février 1809 et de feu Gotten Samuel décédée au même lieu le 12 octobre 1835, et d’Amélie Dreyfus, majeure d’ans, née en légitime mariage le 22 novembre 1814 à Metz (Moselle) domiciliée à Paris, fille de Félix Dreyfuss, rentier, domicilié à Paris, ci présent et consentant, et de feu Rose Terquem, décédée à Metz le 22 mars 1825 (i 23)

Les précédents cédent un tiers de la maison à Alphonse Dreyfus

1854 (19.1.), Strasbourg 15 (90), Me Momy (Hippolyte) n° 1139
sont comparus Monsieur Félix Dreyfus, père, propriétaire & Dame Amélie Bamberger son épouse, domiciliés & demeurant ensemble à Strasbourg, Monsieur Mathieu Hirtz, docteur en médecine & Dame Amélie Dreyfus son épouse, domiciliés & demeurant aussi à Strasbourg (vendent)
à Monsieur Alphonse Dreyfus, ancien négociant domicilié & demeurant à Strasbourg
Le tiers indivis d’une Maison à rez de chaussée & deux étages, batimens latéraux, cour, jardin, batiment servant d’écurie & de remise, pompe, appartenances & dépendances, le tout situé à Strasbourg rue de la nuée bleue n° 19, d’un côté la propriété de Mr Rencker notaire, de l’autre propriété des successions Finot & Duperreux, pardevant la rue de la nuée bleue, parderrière celle de l’écrevisse. Cette vente a été faite par M. Felix Dreyfuss dans la proportion de quatre quinzièmes & par M. Hirtz dans la proportion d’un quinzième.
L’immeuble dont le tiers indivis est ainsi abandonné à Me Alphonse Dreysuss avait été acquis par M Felix Dreyfuss pour trois cinquièmes & par M Hirtv pour deux cinquièmes de Mr Jean Georges Stern, négociant à Francfort sur le Main & de Dame Emilie Caroline Frantz son épouse suivant contrat passé devant Me Rencker le 19 août dernier, transcrit au bureau des hypothèques le 24 du même mois volume 572 numéro 9 – moyennant 26 000 francs
acp 426 (3 Q 30 141) f° 54-v du 19.1.


Les Maisons de Strasbourg sont présentées à l’aide de Word Press.