Chandelles (rue des) – Heiligen Liechter gass


La rue des Chandelles (Heiligen Liechter gass, Hellen Liechten gass) est le nom que porte, entre celle du Vieux-Seigle (ou rue derrière la Lanterne) et celle des Sept-Hommes (ou rue derrière les Pelletiers), la partie de la rue qui part de la Grand rue sous le nom de rue des Fribourgeois et aboutit à l’extrémité de la place des Cordeliers (place Kleber) sous le nom de rue des Incendiaires (rue Frédéric Piton). Elle porte le nom de la maison à l’angle de la ruelle du Saumon.
Les maisons situées entre la ruelle de la Cuiller à pot et la rue de le Demi-Lune sont démolies de décembre 1906 à mars 1907 bien que le service d’architecture ait envisagé de conserver certaines d’entre elles.
Depuis la Grande Percée des années 1910, la partie entre la rue du Saumon et la rue du Vieux-Seigle fait partie de la rue des Fribourgeois, agrandie et renommée rue des Francs-Bourgeois.

Francs-Bourgeois 4 (sept. 2013)
4, rue des Francs-bourgeois
La rue actuelle et le numéro 4 occupent l’emplacement de la rue des Chandelles et d’une dizaine de maisons détruites lors de la Grande percée au début du XX° siècle

L’ancien numéro 13 de la rue est devenu le 13, rue des Francs-Bourgeois avant d’être détruit en 1969.

Canton IV
La rue des Chandelles est la deuxième orientée nord-sud à partir de l’extrémité inférieure droite du canton (Plan Blondel, ci-dessus).
La partie restante de la rue se trouve au milieu du plan (plan Gruninger, 1920, ci-dessous).

Strasbourg 1920 - 13, Gutenberg

Démolition des maisons sur la face occidentale de la rue des Chandelles (1906-1907)

(AMS, dossier coté 96 MW 92)

3 et 5 rue de la Demi-Lune
12, 14, 16, 18, 20, 22, 24 et 26 rue des Chandelles
3 rue de la Cuiller à Pot

Pétition des habitants du quartier au sujet des numéros impairs (face nord) de la rue de la Demi-Lune (mai 1906)
Des habitants du quartier remettent à la Ville une pétition imprimée, datée du 22 mai 1906 signée à chaque fois par les habitants d’une maison. Ils demandent que la Ville fasse démolir le plus vite possible les maisons 3, 5 et 7 rue de la Demi-Lune qu’elle a achetées pour élargir la rue. Un nouveau bâtiment se trouve déjà au numéro 1. Le conseil municipal avait décidé l’automne précédent de les démolir mais un nouveau projet qui repose sur des arguments de conservation du bâti ancien semble renoncer au nouvel alignement. Les pétitionnaires estiment qu’il est nécessaire d’élargir la rue où la circulation est intense et où pourraient se produire des accidents.

Rapport et propositions du conservateur des monuments historiques (juillet 1906)
Le conservateur des monuments historiques en Alsace et en Lorraine fait le 6 juillet 1906 un rapport (transcription et traduction) sur les maisons rue des Chandelles 12 à 26 et rue de la Demi-Lune n° 3 et 5 à la demande de l’adjoint Dominicus. D’un point de vue historique, il faudrait conserver au moins les numéros 12 à 22 de la rue des Chandelles. Il estime que les arguments sanitaires sont compatibles avec la conservation des bâtiments puisque la Ville, propriétaire des immeubles à l’arrière, pourra faire en sorte que l’air et la lumière leur parvienne en suffisance. Les architectes seront chargés d’adapter les anciennes maisons aux besoins actuels comme ils l’ont déjà fait dans d’autres villes. Quant aux bâtiments à démolir, il faudra en faire des relevés et des photographies.

Article polémique paru dans la Presse libre (parti social-démocrate)
Un article polémique paru le 24 juillet 1906 dans le journal Die Freie Presse, signé Les habitants de la rue des Chandelles, argue que la Ville n’applique pas ce qu’elle exige de ses administrés, que les tenants de la conservation des maisons préfèrent les maladies comme le choléra ou le typhus à un quartier riant et que l’administration municipale a de l’argent pour les beaux quartiers mais lésine pour les quartiers pauvres.

Les commissions puis le conseil municipal décident de la démolition des maisons
Après que les commissions compétentes ont décidé en juillet de détruire les maisons, un exposé de la situation et une proposition sont soumis le 6 septembre 1906 au conseil municipal qui l’adopte (projet, rédaction définitive). Les maisons seront détruites et « conservées par des dessins et des photographies ».

Relevés photographiques, démolition
Le conservateur des Monuments historiques se charge des relevés en demandant à la ville un soutien financier. Le service d’architecture lui transmet le dossier qu’elle a constitué pour le projet de conserver les bâtiments. Les travaux de démolition sont adjugés le 22 novembre. Ils devront commencer le 15 décembre. Ils devront être terminés le 15 mars. Les démolitions commencent le 17 décembre. Elles sont terminées le 14 mars sauf le 3 rue de la Demi-lune en juin.


Maisons 18 (la première à droite) à 26 (à encorbellement). Le n° 22 est a maison au milieu de l’image.
(Aquarelle d’Albert Kœrttgé, publiée dans Strasbourg, éd. Contades)

Akten betreffend : Abbruch der häuser Heiligenlichtergasse 12-26 und Halbmondgasse 3-5

Abteilung III.b – Angelegt 1906, Abgeschlossen 1907

Des habitants du quartier remettent à la Ville une pétition imprimée, datée du 22 mai 1906 signée à chaque fois par les habitants d’une maison dont l’adresse est portée dans le coin supérieur gauche. Les signataires demandent que la Ville fasse démolir le plus vite possible les maisons 3, 5 et 7 rue de la Demi-Lune qu’elle a achetées pour élargir la rue. Un nouveau bâtiment se trouve déjà au numéro 1. Le conseil municipal avait décidé l’automne précédent de les démolir mais un nouveau projet qui repose sur des arguments de conservation du bâti ancien semble renoncer au nouvel alignement. Les pétitionnaires estiment qu’il est nécessaire d’élargir la rue où la circulation est intense et où pourraient survenir des accidents.
Adresses des signataires : rue du Vieux-Seigle 1, 2, 3, 6, 7, rue de la Demi-lune 4, 8, rue Sainte-Barbe 3, 4, 5, 10, 11, 12, 13, 13-bis, 14, 16, 19, rue Sainte-Hélène 1, 9, 14, 23, 29, rue des Drapiers 20, rue des Fribourgeois 4

Straßburg, den 22. Mai 1906.
An den verehrlichen Gemeinderat der Stadt Strassburg i. E.
Die unterzeichneten Bewohner des alten-Korn-, Halbmonds- und St. Barbaragasse beehren sich dem verehrlichen Gemeinderat folgende Bitte zu unterbreiten.
Ein hochgeehrter Gemeinderat der Stadt Straßburg möge beschließen, daß in tunlicher Bälde die Häuser Halbmondgasse Nr. 3, 5 und 7 durch Abbruch in das beschlossene Alignement kommen.
Vor Jahren hat der verehrliche Gemeinderat für die Halbmondsgasse ein neues Alignement beschlossen und die Häuser auf der linken Seite zum Zwecke der Niederlegung abgekauft. Das Anwesen Nr. 1 wurde schon vor 2 Jahren zum Abbruch gebracht und das auf diesem Platz sich jetzt befindende Gebäude steht bereits im neuen Alignement.
Im vorigen Spätjahr wurde vom verehrlichen Gemeinderat der Abbruch der noch bleibenden Häuser Nr. 3, 5 u. 7 beschlossen und die Petenten glaubten schon im vorigen Winter sich au die Niederlegung freuen zu dürfen.
Trotzdem nun die Häuser vollständig geräumt sind, wird immer noch nicht mit dem Abbruch begonnen. Die Unterzeichenten waren nicht wenig erstaunt, zu erfahren, daß ein neues Projekt aufgetaucht sei, welches aus Altertums-Rücksichten das alte Alignement wieder anstreben will.
Die Urheber dieses neuen Projektes haben gewiß nicht Kenntnis von dem Verkehr, welcher in dem Viertel besteht. Besonders das Eckhaus, bekannt als Kohlenmagazin, bildet schon zu lang ein gefährliches Hindernis für den Fuhrwerkverkehr, und ein Wunder ist es zu nennen, daß nicht mehr Unglücke an dieser Stelle zu bedauern sind. Das Stehenbleiben dieses Hauses würde den Verkehr für immer hemmen und gefährden und dem ganzen Viertel für die Zukunft einen unermeßlichen Schaden bringen.
Hochachtungsvoll

Signataires
Altekorngasse 1 – Schwab, Central Herberge
Altekorngasse N° 2 & Freiburgergasse N° 1 – Kranner (Grosste Reparaturwerkstätte für Fahr- und Motorräder – Hild – H. Schweikert – A. Uhrig, Buchbinder – A. Mathern
Altekorngasse 3 – Aug. Schann – Georg Hild – K. Tiefenbrunner – A. Ubrig
Altekorngasse 4 – Emil Steinmetz, Ofenfabrik – Wwe Steinmetz, Eigenthümerin
Altekorngasse 4 – Meister Steinbach, Schneidermeister – Joseph Schoch
Altekorngasse 5 – Ant. Ludwig Tapezierer – E. Klein
Altekorngasse 6 – Eug. Meyer, Kaufmann – J. Meyer Eigenthümer – A. Boss Locomotivbeamter
Altekorngasse 6 – Heinrich Endres, Baumeister (NB. Habe Keine Kenntnis von einem Projekt) – Marcellin Noll
Altekorngasse 7 – Emile Bierlen, Taverne Gruber – Baer – Halter, Lehrer – Schiepan – Reinbold – H. Meyer
Halbmondgasse 4 – E. Haas, Egth – G. Mühl – Ch. Orth – A. Werner – Gustav Knohm ( ?) J. Rupfer
Halbmondgasse 4 – Bernhard Feucht – Simon Dietrich – Joseph Acker
Halbmondgasse 8 – Florentz Stengel, Egt. – August Diemer – Jacob Fürnstein – Emil Müller – Joseph Saas – Karl Bronner – Florentz Langenfeld – Ludwig Wasker Kohlenhändler – Emil Hornecker
Barbargasse 4 – A. Scherf, Schreinermeister – Ph. Schweyer, Schneider – G. Heller – G. Haas Bildhauern – J. Dorn – P. Weill – J. Marx
Barbargasse 5 – Rhein, Eigt. – E. Kr*
Barbargasse 10 – M. Hage Eigentümer – G. Osterhold – E. Bucher – Frantz Kincl – Ludwig Haettiger – Wittwe Jundt – J. Widmer Malermeister
Barbargasse 11 – Gottlieb Schimd – Jacques Müller – Frantz Benz Egt ;
Barbargasse 12 – Simon Levy Egt.
Barbargasse 13 – Hahn Egt. (Hahn-Hemmerle) – Runtz* – V. Beitz – Lazarus – Fritz Eyer – Ch. Heywang – M. Rock – G. Peix – Hattinger – Ch. Staat – G. Sinn – L. Fanjat – M. Reiner
Barbargasse 13.bis – A. Kappler Egt. – Abt – Wolff
Barbargasse 14, Helenengasse 16 & 18 – Fr. Fleig, Egt. – P. Hochstetter – Karl Schmidt – Frantz Moses – E. Mayer – Sport Julius – Gräff – H. Harat* – Dollinger – Frantz Müller – Schmidt – Carlen – G. Oehler*
Barbargasse 16 – L Lange Eigenth. – A Dottenfeldt – J. Kunstenaar – K. Weber – Joh. Höschele – Diend. Spitz*
Barbargasse 19 – Willibald Gross
Helenengasse 1 – E. Oster
Helenengasse 14 – Victor Frédéric – Ve L. Haselbauer – Anna Liber
Helenengasse 9 – Albert Lipps Egt.
Tucherstubgasse 20 – H Netter Egt.
Helenengasse 29 – Laurent Meyer – Schoen – Emmler – J. Hissinger
Helenengasse 23 – Aloys Klaer
Freiburgergasse 4 – M. Sbinnen – V. Schierer Eigenthümer – E. Schierer – Ph. Gunset

Copie dactylographiée de la pétition

signée L. Lange Barbaragasse 16 – A. Kappler Barbaragasse 13.bis – P. Vix Barbaragasse 3 – G. Kranner Alte Korngasse 2 – Hahn Barbaragasse 13 – E Greiner Barbaragasse 6 – Fr. Fleig Barbaragasse 14
En marge
Str. 29.5.06. Die Sache wird demnächst in die Kommission besprochen. Solange liegen lassen. Abt. III. hat Vorgänge (Sanierung)
Str. 10.7.06
1. Gehört zu Beständigkeit der Abt. III.b. Kommissionen haben inzwischen den Abbruch der Häuser beschlossen.
2. Bei V zu löschen und an Abteilung III.b. abzugeben. d Bstr. (B.)
III.b. 1423

Rapport rédigé le 6 juillet 1906 par le conservateur des monuments historiques en Alsace

Konservator der geschichtlichen Denkmäler im Elsass
Strassburg i. E., den 6. Juli 1906
Betrifft, Abbruch der Häuser in der Heiligenlichtergasse 12-26 und Halbmondgasse 3-5
An das Bürgermeisteramt der Stadt Straßburg, I. N° 537
([tampon] Bürgermeisteramt Straßburg i. Rls. Eingang 7. Juli 1906, III)
Dem Bürgermeisteramte der Stadt Straßburg erlaube ich mir in Verfolg einer mündlichen Aufforderung des Herrn Beigeordneten Dominicus die Häuser in der Heiligenlichtergasse 12-26 und Halbmondgasse 3-5, deren Abbruch geplant ist, einer Besichtigung vom Standpunkte der Denkmalpflege zu unterziehen, Nachfolgendes ergebenst mitzuteilen.
Nach außen hin bilden die Häuser 12, 14 und 16 in ihrer architektonischen Gestaltung eine Gruppe. Das Haus N° 22 ist ein stattliches Fachwerkshaus mit hohem Giebel und geschnitzten Fenster- und Türumrahmungen, das Eckhaus N° 26 ist ebenfalls ein Fachwerkshaus jedoch niedriger und wirkt mehr durch malerischen Reiz. Im Innern liegen die Höfe von N° 12 und 14 so zusammen, daß sie ein gemeinsames Bild geben, bei den übrigen Häusern sind die Höfe sehr klein. Im einzeln ist von den Häusern zu sagen : N° 12, 14 und 16 sind niedrige Fachwerkshäuser aus dem XVI. Jahrhundert und in dem Allmendbuch von 1587 aufgeführt. Der Grundriß ist der typische Grundriß der mittelalterlichen Bürgerhäuser in Straßburg : im Erdgeschoß der tiefe vordere Raum durch das ganze Haus gehend, diente als Werkstatt oder Laden, derje nach seiner Benutzung im hintern Teil leichte Trennungswände hatte. Erst nach der Giebelmauer auf dem Hofe kommt die Treppe die gewohnlich aus Platzmangel gewendelt war, und die zu dem Wohnräumen im ersten Stockwerke führte. Durch den untern großen Raum ist oben der Grundriß gegeben : an der Treppe nach dem Hofe ein Küchenraum, der Raum nach der Straße war die Wohnstube und was von der Tiefe zwischen Wohnstube und Küche übrig blieb, war dunklerer Alkoven, der für gewohnlich zum Schlafen benutzt wurde. Wenn auf dem Hofe noch andere Gebäude waren, so waren diese mit dem Haupthaus durch Galerien verbunden. Diese Anlage gab die Gelegenheit zu den malerischen Hofanlagen, die uns noch heute erfreuen, und die auch dann, wenn die Höfe zweier Häuser zusammen gelegt sind wie dies hierbei N° 12 und 14 geschehen ist, Licht und Luft für die Wohnräume geben. Das Haus N° 14 zeigt am Holzbalken im ersten Stock das Datum 1575 und H K, d. h. Hans Kuele, ein Messerschmidt, der das Haus gebaut hat. N° 16 hat an einem Fenster im ersten Stockwerk das Datum 1551. Die Häuser 18-20 sind ebenfalls aus dem XVI. Jahrhundert aber vielfach umgebaut und verändert und bieten weniger Interesse. Dagegen gehört das Haus N° 22 zu den interessanten alten Häusern der Stadt. Als Küferhaus im Jahre 1676 gebaut mit den Emblemen und Wappenschildern der Küfer geschmückt, mit reichen Holzschnitzereien und hochregendem Giebeldach, dient es noch heute demselben Zwecke, für den es gebaut ist. Es ist das älteste Küferhaus der Stadt und ist seit über 200 Jahren seinem Berufe treu geblieben. Das skulptirte Küferschild über einem Fensterbogen zeigt die Buchstaben T. R. Von der Häusergruppe 24 und 26 ist besonders das Eckhaus hervorzuheben, das durch den auf Konsolen ruhenden Ueberhang des ersten Stockwerks und durch seine dünstern Farbenstimmung reizvoll und malerisch wirkt.
Die Häuser in der Halbmondgasse N° 3 und 5 bieten für die Denkmalpflege weniger Interesse.
Sämmtliche Häuser in der Heiligenlichtergasse sind in den Allmendbüchern von 1587 aufgeführt und haben wie in der Straßenführung noch heute das Bild aus dieser Zeit. In diesem fast noch unberührtem Straßenbild aus dem XVI. Jahrhundert in den noch erhaltenen malerischen Hofanlagen und alten Grundrissen der Bürgerhäuser, in der interessanten stattlichen Front des Küferhauses liegen die Motive, die mich veranlassen, vom Standpunkte der Denkmalpflege für die Erhaltung der Häuser in der Heiligenlichtergasse wenigstens von N° 12-22 einzutreten. Zufolge einer weiteren Aufforderung des Herrn Beigeordneten Dominicus erlaube ich mir vom Standpunkte der Denkmalpflege nachfolgende Vorschläge zu machen. In der Halbmondgasse handelt es sich hauptsächlich um Verbreiterung der Straße aus Verkehrsrücksichten. Es müssen die Häuser 3 und 5 und die Häuser 24 und 26 in der Heiligenlichtergasse fallen. Vor dem Abbruch müssen dieselben zeichnerisch und photographisch in allen Teilen aufgenommen werden. In der Heiligenlichtergasse liegen zwingende Verkehrsgründe für eine Verbreiterung nicht vor ; hier treten mehr hygienische Gesichtspunkte in den Vordergrund. Dadurch aber, daß das auch der Stadt gehörige Hinterland hinter diesen Häusern freigelegt wird, können hier genügend große Höfe geschaffen werden um überall Licht und Luft zuzuführen. Da es, wie mir mitgeteilt wurde, in der Absicht der Stadt liegt, hier sogenannte kleine Bürgerhäuser zu schaffen, so ist doch die Möglichkeit gegeben, die Häuser in ihrer Gestalt nach der Straße hin zu erhalten, und sie ihrem Berufe zu dem sie gebaut waren, wiederzugeben. Es ist für einen Architekten eine überaus reizvolle und interessante Aufgabe die Wohnräume für unsern heutigen Bedürfnisse umzugestalten, ohne den Ganzen den ihm innewohnenden Reiz zu nehmen, eine Aufgabe die in andern Städten mit mittelalterlichen Bauten wie Nürnberg, Frankfurt a/M, Hildesheim, Braunschweig u.s.w. mit Geschick durchgeführt ist.
Der Konservator der geschichtlichen Denkmäler im Elsaß-Lothringen
Wolff, Professor

(Traduction) Le conservateur des monuments historiques en Alsace
Strasbourg, le 6 juillet 1906
Objet – Démolition des maisons 12 à 26 rue des Chandelles et 3, 5 rue de la Demi-Lune
Au maire de la Ville de Strasbourg
Suite à une demande verbale de l’adjoint Dominicus, je me permets de communiquer à M. le Maire de la Ville de Strasbourg les remarques suivantes relatives aux maisons qu’il est prévu de démolir 12 à 26 rue des Chandelles et 3, 5 rue de la Demi-Lune, après les avoir visitées du point de vue de la conservation des monuments historiques.
De l’extérieur, les maisons 12, 14 et 16 constituent un groupe par leur technique construction. La maison n° 22 est une bâtisse imposante à pans de bois, à pignon élevé, dans laquelle l’encadrement des portes et des fenêtres est sculpté. La maison d’angle n° 26, elle aussi à pans de bois, est moins haute mais son aspect est pittoresque. A l’arrière, les cours des n° 12 et 14 sont disposées de manière à former une unité ; la cour des autres maisons est très petite. Voici ce qu’on peut dire des maisons prises une à une. Les n° 12, 14 et 16 sont des maisons basses à pans de bois qui remontent au XVI° siècle et figurent dans le Livre des communaux de 1587. Leur plan est typique des maisons bourgeoises médiévales à Strasbourg : au rez-de-chaussée, la grande salle à l’avant qui traverse toute la maison servait d’atelier ou de boutique, elle comportait à l’arrière de légères cloisons le cas échéant. Généralement en colimaçon par manque de place, l’escalier qui mène aux pièces d’habitation au premier étage se trouve après le mur pignon sur la cour. La grande salle du rez-de-chaussée détermine le plan de l’étage : la cuisine se trouve près de l’escalier vers la cour, la pièce sur la rue servait de poêle, l’espace entre le poêle et la cuisine était occupé par des alcôves sombres où on se limitait généralement à dormir. S’il d’autres bâtiments donnaient dans la cour, ils étaient reliés au bâtiment principal par des galeries. Cette disposition donne à ces cours un aspect si pittoresque qui fait aujourd’hui encore son effet et qui permet à la lumière et à l’air de parvenir généreusement aux pièces d’habitation, surtout si les cours de deux maisons voisines forment un ensemble comme aux n° 12 et 14. Dans la maison n° 14, une poutre du premier étage porte le millésime 1575 et les initiales H K, celles du coutelier Jean Kuel (Hans Kuele) qui a bâti la maison. Au n° 16, une fenêtre au premier étage porte le millésime 1551. Les maisons n° 18 et 20 datent aussi du XVI° siècle, elles ont cependant été transformées à plusieurs reprises et offrent un intérêt moindre. Par contre la maison n° 22 est une des anciennes maisons les plus intéressantes de la ville. C’est une maison de tonnelier construite en 1676, ornée des emblèmes et des blasons des tonneliers, qui comporte de riches sculptures sur bois et un haut toit en bâtière ; elle abrite aujourd’hui encore un tonnelier. C’est la plus ancienne maison de tonnelier de la ville dans laquelle on exerce le même métier depuis plus de 200 ans. L’emblème sculpté de tonnelier au-dessus d’une des arcades porte les initiales T. R. Parmi le groupe des maisons 24 et 26, on retiendra surtout la maison d’angle, particulièrement remarquable et pittoresque avec ses coloris harmonieux et l’encorbellement du premier étage qui repose sur des consoles.
Les maisons n° 3 et 5 rue de la Demi-Lune ont moins d’intérêt du point de vue des monuments historiques.
Toutes les maisons de la rue des Chandelles figurent au Livre des communaux de 1587, leur alignement est aujourd’hui encore celui qu’il était à l’époque. Cet aspect presque intact du XVI° siècle, les cours pittoresques et l’ancien plan des maisons bourgeoises bien conservé, la belle façade imposante de la maison de tonnelier sont autant de raisons qui m’incitent à proposer, du point de vue des monuments historiques, de conserver au moins les maisons 12 à 22 de la rue des Chandelles.
Suite à une autre demande de l’adjoint Dominicus, je me permets, du point de vue des monuments historiques, de faire les propositions suivantes. Dans la rue de la Demi-Lune, il s’agit surtout d’élargir la rue pour faciliter la circulation. Il est donc nécessaire de démolir les maisons n° 3 et 5 ainsi que les n° 24 et 26 de la rue des Chandelles. Avant de les démolir, il faudra faire des dessins et des photographies de toutes leurs parties. Dans la rue des Chandelles, la circulation n’exige pas d’élargir la rue, ce sont ici des arguments sanitaires qui prévalent. Mais comme les terrains à l’arrière de ces maisons appartiennent aussi à la Ville qui fera place nette, les cours seront suffisamment grandes pour procurer tout l’air et toute la lumière nécessaires. Comme on m’a rapporté que la Ville avait l’intention d’y construire de petites maisons modestes, il est donc possible de conserver l’aspect des maisons vers la rue et de leur rendre l’usage professionnel auquel elles étaient destinées. Ce sera pour l’architecte un travail particulièrement motivant que d’adapter les intérieurs à nos besoins actuels sans en détruire tout le charme intrinsèque, travail qui a été mené avec succès dans d’autres villes comme Nuremberg, Francfort-sur-le-Main, Hildesheim ou Brunswick.
Le conservateur des monuments historiques en Alsace, Wolf, professeur

Projet de rapport à présenter au Conseil municipal, daté du 6 juillet 1906, après que les commissions se sont prononcées pour la démolition des maisons

Strassburg, 6. Juli 1906 – Betrifft, Sanierung der Halbmondgasse und Heiligenlichtergasse
Bericht an den Gemeinderat
Die Stadt ist bekanntlich im Besitze der Häuser Halbmondgasse 3 u. 5, Heiligenlichtergasse 12-26 und Löffelgäßchen 3. Über die Frage, ob diese Häuser erhalten bleiben sollen oder ob nach Niederreißung derselben in dem von dem Gemeinderat bereits genehmigten erweiterten Alignement ein Neubau errichtet werden soll, muß jetzt Entscheidung getroffen werden. Seitens des Stadtbauamts ist ein Projekt ausgearbeitet, wonach die Fassaden sowohl in der Halbmond: wie in der Heiligenlichtergasse in der bestehenden Fluchtlinie erhalten werden und die Häuser nach Niederreißung der Hintergebäude durch Umbau sanirt werden sollen. Hierfür würde ([ajout] nach überschlägiger Berechnung) ein Kostenbetrag von 160 000 M erforderlich. In gleicher Richtung bewegt sich eine Eingabe der hiesigen Künstler, die mit Rücksicht auf den altertümlichen Charakter eines Teiles dieser Häuser dringend um die Erhaltung des Städtebildes bitten (+). Ihre I / II Kommission hat über die Angelegenheit eingehend beraten, sich aber ([biffé] trotz, [remplacé par] bei) aller Sympathie für die Petition der Künstler gegen die Erhaltung ausgesprochen. Die Durchführung des Alignements der Halbmondgasse erscheint aus Verkehrsrücksichten geboten. Die Belassung des jetzigen Alignements in der Heiligenlichtergasse würde einmal für die gegenüberliegende östliche Seite dieser Straße keine Sanierung bedeuten. Sodann aber kommt in Betracht daß bei der ([ajout] außerordentlichen) Baufälligkeit des Innern dieser Häuser
[passage biffé] es ausgeschlossen für die Konservirung* derselben einen einigermaßen zuverläßssigen Konstenanschlag aufzustellen
[remplacé par] und der Fassaden eine Erhaltung kaum möglich erscheint
Dagegen ([biffé] erscheint [remplacé par] ist) es möglich diejenigen Teile der betr. Häuser, die einen künsterlischen Wert besitzen in zeichnerisch und photographisch zu erhalten und hat in dieser Beziehnung der Konservator der geschichtlichen Denkmäler in Els. Loth. Prof. Wolff sich bereit erklärt die notwendige Aufnahmen zu veranlassen.
([biffé] Im Einverstandnis mit [remplacé par] Auf Grund des Beschlusses) Ihrer I / II Kommission beantrage ich daher
« Der Gemeinderat mögte sich Grundsätzlich für die Niederlegung dieser Häuser aussprechen und dem Hauptmieter Fecker des Eckhauses Heiligenlichterg. 26, der einen längeren Mietsvertrag hat, eine Mietsentschädigung von 500 M bewilligen. »
Der Bürgmstr. [griffes] B[ack]. – D[ominicus].

(+) [ajout] Ebenso hat der Herr Konservator der geschichtlichen Denkmäler im Els. Lothringen Prof. Wolff nach eingehender Untersuchung der Häuser mit Rücksicht auf das fast noch unberührte Straßenbild aus dem XVI. Jahrhundert, die noch erhaltene malerischen Hofanlagen u. alten Grundrisse der Bürgerhäuser, die interessante stattliche Front des Küferhauses N° 22 sich vom Standpunkte der Denkmalpflege für die Erhaltung der Häuser Heiligenlichtergasse N° 12-22 ausgesprochen.
[autre ajout] Andernseits ist eine Petition von zahlreichen Bewohnern des betr. Stattteils eingegangen, in welcher die baldige Abbruch der Häuser Halbmondgasse 3, 5 und 7 im Hinblick auf die sehr regen Verkehr dringend verlangt wird.

Article paru dans le journal Die Freie Presse

Ausschnitt aus der Freien Presse vom 24.7.06
Die Zustände in der Heiligenlichtergasse werden immer unterhalten und noch macht die Stadt keinen Versuch, dort Remedur zu schaffen. Aus den seit langer Zeit leerstehenden Häusern entströmt zurzeit ein Duft, der nichts weniger als angenehm riecht. Die Bewohner der rechten Seite hat man genötigt, ihre Häuser an die Kanalisation anzuschließen, aber die Häuser, die städtisches Eigentum sind, schließt man nicht an. Hat die Stadt ein Recht, von ihren Bürgern etwas zu verlangen, was sie selbst nicht tut ? Täglich zweimal wird die Heiligenlichtergasse gesprengt und dabei wird genau aufgepaßt, daß ja nicht mehr Wasser gebraucht wird, als notwendig, um die Steine naß zu machen. Wird in den Vierteln der Reichen denn auch so gespart ? Warum läßt die Stadt die alten Häuser, die sie zwecks Sanierung gekauft, leerstehen, wenn man sie nicht abreißen will ? Warum reißt man sie nicht ab, damit Luft und Licht in diesen elendsten aller Stattteile kommt ? Sind die Herren Künstler wieder an der Arbeit, die aus lauter Kunstinteresse lieber die Cholera oder den Typhus in der Stadt haben wollen, statt schöner lustiger Stadtviertel ? Oder was steckt sonst dahinter ? Der Gemeinderat läßt sich von der Verwaltung wieder einmal so lange hinhalten, bis es dem betreffenden Herrn in die Verwaltung gefällt, die Sache aus seiner Aktenmappe hervorzuholen. Aber es ist ja ein Proletenviertel da hat’s Zeit. Erst müssen ja im Kölnerring neue Gartenanlagen gemacht, der Kleberplatz umgeändert und der Contades entwässert werden, erst müssen Kunstwerke angekauft werden, ehe man Geld für die Sanierung eines dicht bewohnten Arbeiterviertels hat. Den Gemeinderatsmitgliedern möchten wir empfehlen, den Herrn der Verwaltung etwas mehr Dampf zu geben – Die Einwohner der Heiligenlichtergasse.

Extrait des délibérations du conseil municipal en date du 5 septembre 1906. La décision est avalisée le 21 novembre par le ministère pour l’Alsace et la Lorraine

Auszug aus den Beratungen des Gemeinderats vom 5. September 1906.
Zu Nr. 16 der Tagesordnung betreffend
16. Sanierung der Halbmondgasse und der Heiligenlichtergasse.
Die Stadt ist bekanntlich im Besitze der Häuser Halbmondgasse 3 u. 5, Heiligenlichtergasse 12-26 und Löffelgäßchen 3. Über die Frage, ob diese Häuser erhalten bleiben sollen oder ob nach Niederreißung derselben in dem von dem Gemeinderat bereits genehmigten erweiterten Alignement ein Neubau errichtet werden soll, muß jetzt Entscheidung getroffen werden. Seitens des Stadtbauamts ist ein Projekt ausgearbeitet, wonach die Fassaden sowohl in der Halbmondgasse wie in der Heiligenlichtergasse in der bestehenden Fluchtlinie erhalten werden und die Häuser nach Niederreißung der Hintergebäude durch Umbau sanirt werden sollen. Hierfür würde nach überschlägiger Berechnung ein Kostenbetrag von 160 000 M erforderlich sein. In gleicher Richtung bewegt sich eine Eingabe der hiesigen Künstler, die mit Rücksicht auf den altertümlichen Charakter eines Teiles dieser Häuser dringend um die Erhaltung des Städtebildes bitten. Ebenso hat der Herr Konservator der geschichtlichen Denkmäler im Elsaß-Lothringen Professor Wolff, nach eingehender Untersuchung der Häuser, mit Rücksicht auf « das fast noch unberührte Straßenbild aus dem XVI. Jahrhundert, die noch erhaltene malerischen Hofanlagen und alten Grundrisse der Bürgerhäuser, die interessante stattliche Front des Küferhauses N° 22 » sich vom Standpunkte der Denkmalpflege für die Erhaltung der Häuser Heiligenlichtergasse N° 12-22 ausgesprochen. Andernseits ist eine Petition von zahlreichen Bewohnern des betreffenden Stattteils eingegangen, in welcher die baldige Abbruch der Häuser Halbmondgasse 3, 5 und 7 im Hinblick auf die sehr regen Verkehr dringend verlangt wird.
Die I / II Kommission hat über die Angelegenheit eingehend beraten, sich aber bei aller Sympathie für die Petition der Künstler gegen die Erhaltung ausgesprochen. Die Durchführung des Alignements der Halbmondgasse erscheint aus Verkehrsrücksichten geboten. Die Belassung des jetzigen Alignements in der Heiligenlichtergasse würde einmal für die gegenüberliegende östliche Seite dieser Straße keine Sanierung bedeuten. Sodann aber kommt in Betracht, daß bei der außerordentlichen Baufälligkeit des Innern dieser Häuser und der Fassaden eine Erhaltung kaum möglich erscheint. Dagegen ist es möglich, diejenigen Teile der betreffenden Häuser, die einen künsterlischen Wert besitzen, in Zeichnung und Photographie zu erhalten und hat in dieser Beziehnung der Konservator der geschichtlichen Denkmäler in Elsaß-Lothingen sich bereit erklärt die notwendige Aufnahmen zu veranlassen.
Nach Darlegung der Sache, wie vorstehend ausgeführt, durch Herrn Beigeordneten Dominicus und auf dessen Antrag spricht sich der Gemeinderat grundsätzlich für die Niederlegung der in Rede stehenden Häuser aus und bewilligt zugleich dem Hauptmieter des Eckhauses Heiligenlichtergase 26, Fecker, der einen längeren Mietsvertrag hat, als Entschädigung für die Aufgabe desselben einen Betrag von 500 M.
Für richtige Ausfertingung. [unterzeichnet] Zimmer

Relevés des maisons à démolir

Le maire envoie le 6 septembre 1906 au conservateur des Monuments historiques un courrier dans lequel il lui demande s’il se charge de faire dessiner et photographier les maisons que le conseil municipal a décidé de démolir et combien de temps prendrait ce travail.
Le conservateur répond le 10 septembre en demandant que la ville participe au financement comme cela a eu lieu à Nuremberg.
Le maire donne son accord le 12 septembre en faisant remarquer que le travail doit être terminé au premier décembre.
Le conservateur demande le 20 septembre que le service d’architecture fournisse un plan de situation.
Le service d’architecture transmet le 2 octobre le dossier qu’il a constitué pour le projet de conserver les bâtiments.
Courriers relatifs au financement.

Les travaux de démolition sont adjugés le 22 novembre devront commencer le 15 décembre et être terminés le 15 mars.

Les démolitions commencent le 17 décembre. Tous les locaux sont vides sauf une famille qui quittera le 16 rue des Chandelles début janvier

Sanierung. Heiligenlichtergasse
III.b J 52
Mit dem Abbruch der Häuser in der Halbmond u. Heiligenlichtergasse wurde heute begonnen. Die Whgen. sind geräumt bis auf due Whg. in II. St. Hf. des Hauses Heiligenlichtergasse 16, die noch von der Familie Lehmann bewohnt wird. Die betr. Familie hat eine Whg. zum 1. Januar.
Die alten Öfen u. Herde u.s.w. die in dem Hause Halbmondgasse 3, Heiligenlichterg. 16, 18, 20, 22 sind nach dem Stadthof zu bringen – 17/12.06
zu 1. erl. 18/12.
Häuser geräumt, werden z. Zt. abgebrochen 3/I. 07

Ordre de transporter aux ateliers municipaux les poêles et les fourneaux qui restent dans les maisons

B.A. N° 1321 – Bürgermeisteramt Strassburg.
Stadtbauamt Unterhaltungsarbeiten.
Mitteilung über erforderliche Ausbesserungen und fehlende Ausstattungsgegenstände.
Gebäude : Heiligenlichtergasse 16, 18, 20, 22, Halbmondgasse 3
Die noch in den zum Abbruch bestimmten Häuser sich befindenden Öfen, Herde, Rohre, Ofensteine pp. sind nach dem Stadthof zu verbringen
Strassburg den 17. Dezember 190
Der Bürgermeister I.A. Dominicus
An das Stadtbauamt
(Tampon) Stadtbauamt Strassburg, Pr. 18. Dec. 1906

(21 décembre 1906) Les poêles et les fourneaux sont en si mauvais état qu’il ne vaut pas la peine de les transporter. Ils sont compris parmi les matériaux de démolition.

(27 décembre 1906) L’interruption des travaux de démolition à cause du froid est évoquée lors de la réunion du Conseil municipal

Déroulement et fin des travaux

(21 décembre 1906) Courrier du Service d’architecture au Maire. On a commencé à démolir les maisons 3 ruelle de la Cuiller, 12 à 26 rue des Chandelles et 3 rue de la Demi-lune le 15 décembre. La fin des travaux exécutés par Ph. Sigrist père à la Robertsau est prévue pour le 15 mars.
Note du 14 mars. La démolition est terminée sauf au 3 rue de la Demi-lune où subsiste encore le rez-de-chaussée. La démolition est terminée en juin, il reste à enlever les décombres.

Plan joint

Lageplan über die vorgeschlagene Fluchtlinien-abänderung in der Heiligenlichtergasse
Plan de situation, paraphé et joint au courrier V 994, Strasbourg le 1 mars 1904. Pour le préfet de région, Pohlmann


Les Maisons de Strasbourg sont présentées à l’aide de Word Press.