7, rue Gustave-Doré


Rue Gustave-Doré n° 7, démoli en 1958
IV 119 (Blondel) P 659 puis section 58 parcelle 60 (cadastre)

Gustave Doré 7-9 (112 Z 9)Gustave Doré 5-9 (août 2014)
Le n° 7 (à gauche) et le n° 9 (à droite) dans les années 1950
(AMS, fonds Schimpf, cote 112 Z 9)
Le bâtiment rose à gauche se trouve à l’emplacement des anciens n° 5 à 9 (août 2014)

La maison qui comprend un bâtiment sur rue, une cour et un bâtiment arrière vers l’auberge à l’Ecurie (zum Stall) puis au Cheval d’Or (zum goldenen Pferd) semble avoir été durablement une maison de rapport jusqu’à ce que l’employé municipal Chrétien Hühn l’achète en 1705. Le maître maçon Jean Michel Hetz l’acquiert en 1716. On peut supposer que c’est lui y qui fait des travaux qui portent la valeur minimale de 100 livres en 1705 à 250 livres en 1725. La maison appartient ensuite régulièrement à des potiers qui y ont leur atelier (1724-1808).

145 Elévations j-k
Elévations pour le plan-relief de 1830, îlot 145, conservées aux Invalides

L’Atlas des alignements clos en 1829 signale une façade à rez-de-chaussée et premier étage en bois, en mauvais état. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830 (1), la façade sur rue est la troisième à gauche du repère (k) : trois fenêtres et une porte au rez-de-chaussée, quatre fenêtres au premier et deux niveaux de combles. La cour U représente l’arrière (1-4) du bâtiment sur rue, un hangar (3-4) qui forme le côté droit de la cour, le bâtiment arrière (2-3) de même hauteur que le bâtiment avant puis (1-2) le côté gauche de la cour (clôture qui sépare de la cour du voisin n° 25 puis n° 5, bâtiment avant du même voisin).

145 Cour U
Cour U
Façade avant et après la transformation en auberge en 1910

1908, ancienne façade (Argile 7)1908, nouvelle façade (Argile 7)

Le cadastre ne signale pas de transformation au XIX° siècle. L’architecte Charles Hunzinger et la brasserie Eidel de Kehl convertissent fin 1908 la maison Lengersdorf en auberge. Le cadastre signale une nouvelle construction (le bâtiment arrière d’après la description de 1928 et les photographies) en 1910 qui porte le revenu de 400 à 1000 marks. On constate par l’annuaire des adresses que le maître menuisier Joseph Lengersdorf qui occupe le rez-de-chaussée en 1909 devient aubergiste en 1910, les annuaires suivants (1911, 1912, 1913) indiquant en outre l’enseigne Au nouveau boulevard (Zum neuen Boulevard, nom de l’actuelle rue du Vingt-deux-novembre). La veuve Rebstein et l’architecte E. Werler présentent des projets successifs de reconstruire les 7 et 9 rue de l’Argile entre 1910 et 1912. La Ville retarde sa décision jusqu’à ce qu’elle ait décidé des limites de la Grande Percée. Après plusieurs modifications dont certaines sur l’avis de la Commission des Beaux-Arts, la Police du Bâtiment délivre le permis de construire en octobre 1911 mais les travaux n’ont pas lieu.
Joseph Peter exploite un hôtel meublé et un débit de boissons à l’enseigne Au Chemin des Dames à partir de 1919. La démolition du n° 5 en 1934 pour cause de vétusté semble porter préjudice à la solidité du bâtiment arrière. Malgré l’opposition du propriétaire qui souhaite démolir les deux maisons, Victor Schmitt exploite à partir de 1945 l’établissement qui devient A la Brioche en passant en 1952 à Albert Untereiner. La Société Immobilière Rue Gustave Doré fait démolir les anciens bâtiments (novembre 1958-mars 1959) puis en reconstruit de nouveaux (avril 1959-décembre 1960).

1910, plan (Argile 7-9)1911, Elévation (Argile 7-9)1910, dessin de l’architecte Werler (Argile 7)
Plans des maisons 7 et 9 rue de l’Argile (état existant)
Elévation définitive du nouveau bâtiment dessiné par l’architecte Werler en 1911
Dessin de l’architecte, de gauche à droite le n° 5, le bâtiment qui remplace les anciens 7 et 9, le n° 11 qui sera remplacé par la maison Schimpff

septembre 2015

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1670 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date donnée par les registres du cadastre.

h Jean Frédéric Hertenstein, marchand épicier, et (1677) Marie Salomé Tromer – luthériens
1705 v Jean Chrétien Hühn, gardien de tour, et (1707) Anne Marguerite Senger auparavant (1697) femme de Jean Daniel Volck, aubergiste – luthériens
1706 v Salomé Moos épouse (1684) puis veuve du tailleur d’habits Jean Jacques von Altenheim – luthériens
1716 v Jean Michel Hetz, maître maçon, et (1716) Marie Dorothée Schmidt – catholiques
1724 h Jean Chrétien Vœlcker, potier, et (1724) Marie Dorothée Schmidt veuve de Jean Michel Hetz – catholiques
1758 adj François Paul Acker, potier municipal, et (1742) Anne Marie Frick – catholiques
1762 v Jean Riedinger, potier, et (1762) Anne Marie Giss – catholiques
1770 adj Jean André Nœdel, potier, et (1770) Marguerite Dorothée Harr – luthériens
1787 h Jean Georges Kayser, potier, et (1792) Marguerite Dorothée Nœdel – luthériens
1831 h Michel Rothbach, peignier, et (1829) Christine Caroline Kayser
1839 v Anne Marie Schwing femme (1812) puis veuve du menuisier Jean Frédéric Raube
1851 h Philippe Jacques Strauss, tailleur, et (1845) Anne Marguerite Rauber
1899* Ernest Rebstein, menuisier, et Thérèse Greichgauer
1923* Jacques Kuhn, restaurateur, et son épouse née Croisé
1927* Joseph Weill, négociant, et son épouse née Dreyfus

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 100 livres en 1705, 250 livres en 1725, 170 livres en 1757, 200 livres en 1761, 250 livres en 1782

(1765, Liste Blondel) III 119, Jean Riedinger
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61), Andres Nedel, 3 toises, 1 pied et 0 pouce
(1843, Tableau indicatif du cadastre) P 659, Rohrbach / Rothbach, Michel, fabricant de peignes – maison, sol, cour, bât. – 1,19 are (puis) Rauber Jean Frédéric

Locations

1788, Nicolas Gross, professeur d’histoire et de géographie

Localisation sur le plan Blondel (1765)

Préposés aux affaires foncières (Bauherren)

1781, Préposés aux affaires foncières (VII 1419)
Le maître maçon Walter est autorisé à repeindre la maison du potier Jean André Nœdel

(f° 249-v) Dienstags den 19. Junii 1781. Joh. Andreas Nödel, Hafner – Idem [Mr Walther der Maurer] nôe. Mr Joh: Andreas Nödel des hafners bittet zu erlauben deßen behausung an dem Leimen Gäßel gelegen anstreichen zu laßen. Erkannt,: Willfahrt.

Description de la maison

  • 1705 (billet d’estimation traduit) La maison comprend un bâtiment arrière, estimée avec sa petite cour, appartenances et dépendances à la somme de 200 florins
  • 1771 (billet d’estimation traduit) La maison comprend un atelier, un poêle, une cuisine et deux chambres, le comble est couvert de tuiles creuses et de tuiles plates, la petite cave est solivée, le tout estimé avec ses appartenances et dépendances à la somme de 400 florins
  • 1778 (billet d’estimation traduit) La maison comprend un atelier de potier, un poêle, une cuisine et plusieurs chambres, la cave est solivée, le tout estimé avec ses appartenances et dépendances à la somme de 500 florins

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

1° arrondissement ou Canton ouest – Rue de l’Argile

nouveau N° / ancien N° : 46 / 26
Kaiser
Rez de chaussée et 1° étage mauvais en bois
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, 28 f° 181 case 4

Rauber Jean Frédéric
Strauss Philippe Jacques propriétaire rue de l’Argile 26 (1853)

P 659, M.on, bat. et cour, sol, rue de l’argile 26
Contenance : 1,19
Revenu total : 45,62 (45 et 0,62)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires :
fenêtres du 3° et au-dessus :

Cadastre napoléonien, registre 22 f° 834 case 1

Strauss Philippe Jacques propriétaire
1899 Rebstein Ernst, Schreiner, und Ehefrau Therese geb. Greichgauer
1903 Rebstein Ernst, Schreinermeister Witwe Therese geb. Greichgauer
(ancien f° 582)

P 659, maison, sol, Rue de l’Argile 7
Contenance : 1,19
Revenu total : 45,62 (45 et 0,62)
Folio de provenance : (181)
Folio de destination : Gb
Année d’entrée :
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 18
fenêtres du 3° et au-dessus :

Cadastre allemand, registre 31 p. 332 case 5

Parcelle, section 58, n° 60 – autrefois P 659
Canton : Leimengasse Hs. N° 7 – rue Gustave Doré – Am Soldnerhof
Désignation : Hf, 2 Whs N.G. – sol, deux maisons et bât. acc.
Contenance : 1,15
Revenu : 400 – 1000
Remarques : 1910 Nb

(Propriétaire), compte 3156
Rebstein Ernst Witwe
1923 Kuhn Jacques restaurateur et son épouse née Croisé
1927 Weill Joseph négociant et son épouse née Dreyfus
(4279)

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton IV, Rue 94 Rue de l’Argile (p. 228)
(maison n°) 26

Pr. Nieder, fille mineure – Maçons
loc. Barthel, Michel, tisserand – Drapiers
loc. Gros, Angelique, V° de mtr. de lang – Drapiers

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Leimengasse (Seite 101)

(Haus Nr.) 7
Rebstein, Schreinermstr. E.

Annuaire de 1909

Leimengasse 7
Rebstein, Th. Wwe. E 1
Lengersdorf, J. Schreinm. 0

Annuaire de 1910

Leimengasse 7
Rebstein, Th. Wwe. E 1
Lengersdorf, J. Wirt. 0

Annuaire de 1911, 1912, 1913

Leimengasse 7
Rebstein, Th. Wwe. E 1
Lengersdorf, J. Wirt. Zum neuen Boulevard 0

Annuaire de l’industrie et du commerce, 1953

Rue Gustave Doré N° 7-9
(P) Weill, Léon, bld. de la Marne 22
Schmitt, Victor, restaurateur

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 814 W 113)

Rue Gustave-Doré 7 (intitulé 5-9, II), 1908-1960

Il manque au dossier toutes les pièces antérieures à 1908, notamment les demandes de ravalement et les rapports de la Commission contre les logements insalubres.
L’architecte Charles Hunzinger et la brasserie Eidel de Kehl sont autorisés en septembre 1908 à transformer en auberge la maison Lengersdorf 7, rue de l’Argile. Le gros œuvre est terminé en novembre, la réception finale a lieu en décembre, à la réserve de transformer l’ouverture servant à descendre les fûts de bière dans la cave. Le dossier est classé en février 1909. Joseph Lengersdorf est concessionnaire du droit d’exploiter une auberge au 7, rue de l’Argile à partir de novembre 1908
La veuve Rebstein et l’architecte E. Werler présentent des projets successifs de reconstruire les 7 et 9 rue de l’Argile entre 1910 et 1912. La Ville retarde la décision finale jusqu’à ce qu’elle ait décidé des limites de la Grande Percée. Le projet ne sera pas réalisé. La nouvelle maison se trouverait à côté du terrain à bâtir situé à l’angle oriental de la rue de l’Argile et du Nouveau Boulevard. La Commission des Beaux-Arts souhaite que l’étage mansardé soit modifié et que tous les niveaux aient trois travées alors que l’architecte en prévoit quatre aux étages inférieurs. L’architecte répond en décembre 1910 que son projet élaboré en septembre n’a pas pu tenir compte du nouveau règlement de voirie publié en novembre. La Police du Bâtiment accorde une dérogation concernant la surface de la cour et une autre qui permet que les étages supérieurs suivent l’ancien règlement. Le permis de construire est accordé en octobre 1911.
Jeanne Lengersdorf est autorisée en avril 1919 d’exploiter un hôtel meublé, Joseph Peter en juin à exploiter le débit de boissons à l’enseigne Au Chemin des Dames.
La Police du Bâtiment visite en décembre 1928 les n° 7 et 9 en constatant qu’ils sont en bon état, en notant que le locataire se charge de réparations intérieures étant donné que le propriétaire refuse d’y prendre part. Le bâtiment sur rue (n° 7) comprend un entresol, un rez-de-chaussée où se trouve la salle de débit et les combles. L’aile latérale à simple rez-de-chaussée et toiture plate et sans cave contient les cabinets d’aisance. Le bâtiment sur cour comprend un rez-de-chaussée servant de cuisine, deux étages dont le premier sert de logement à l’aubergiste, le second de chambres garnies et un comble mansardé.
Malgré l’opposition du propriétaire qui parle de faire démolir les deux maisons, la Commission mixte des Logements attribue en 1945 les locaux au restaurateur Victor Schmitt qui exploite également un hôtel meublé à partir de 1945. Le débit Au Chemin des Dames devient A la Brioche en passant en 1952 à Albert Untereiner qui quitte les lieux en 1956.
La Société Immobilière Rue Gustave Doré est autorisée à poser une clôture sur la voie publique pendant la démolition des 7 et 9, rue Gustave-Doré de novembre 1958 à mars 1959 puis pendant la reconstruction d’avril 1959 à décembre 1960. Les établissements Herrel sont autorisés en novembre 1960 à poser une enseigne à leur magasin 7, rue Gustave-Doré.

Sommaire
  • 1908 (octobre) – Les entrepreneurs Metzger et Wolff (3, rue de l’Anneau à Cronenbourg) demandent à la préfecture l’autorisation d’occuper la voie publique pour transformer la maison Lengersdorf rue de l’Argile. Comme la rue a 2,25 mètres de large et le trottoir 85 centimètres, les chariots de charbon devront pouvoir passer. La Police du Bâtiment accorde son autorisation. Le terrain est libéré en novembre
  • 1908 (septembre) – L’architecte Charles Hunzinger (25, boulevard de Schirmeck) demande l’autorisation de transformer en auberge la maison Lengersdorf 7, rue de l’Argile. La cuisine qui se trouvera dans le bâtiment arrière n’aurait que 2,10 mètres de haut. La Police du Bâtiment suggère d’abaisser le sol de la cour et de la cuisine qui sont plus hauts que le niveau de la rue. La brasserie frères Eidel de Kehl est autorisée en septembre 1908, par l’entremise de l’architecte, à transformer la maison en auberge – Dessins (ancien état, nouvel état)
    Le gros œuvre est terminé en novembre. La Police du Bâtiment demande que le mur coupe feu vers le voisin de droite corresponde à l’autorisation. Le propriétaire argue que le bâtiment avant où devrait se trouver le mur coupe-feu ne sera pas habité et que la transformation n’augmente pas le risque d’incendie, en ajoutant qu’il a l’intention de surélever le bâtiment dès que le Nouveau boulevard sera terminé. La Police du Bâtiment maintient sa demande puisque le mur de séparation est en pan de bois maçonné. Le propriétaire s’engage à revêtir le mur en question de planches plâtrées
    1908 (décembre) – La Police du Bâtiment certifie que les canalisations de la maison Lengersdorf-Rebstein (7, rue de l’Argile), sont réglementaires. Elle délivre le certificat de réception finale en demandant de transformer l’ouverture servant à descendre les fûts de bière dans la cave. Le dossier est classé en février 1909.
  • 1908 (novembre) – Dossier. Joseph Lengersdorf a demandé concession d’un droit d’aubergiste au 7, rue de l’Argile. La transformation des locaux a déjà eu lieu. La Police du Bâtiment constate que les locaux correspondent aux prescriptions ministérielles
  • 1908 – La Police du Bâtiment constate que Joseph Lengersdorf a posé sans autorisation une lampe électrique – Demande – Autorisation
  • 1910 (octobre) – La veuve Rebstein et l’architecte E. Werler (35, rue du Vieux-Marché-aux-Vins) demandent l’autorisation de reconstruire les 7 et 9 rue de l’Argile. Pas de travaux (octobre 1910-mars 1912), dossier classé
    1910 (octobre) – L’architecte Werler transmet son projet à la Police du Bâtiment. Les maisons se trouvent dans l’alignement, la rue a 15 mètres de large, la hauteur maximale du bâtiment hors mansardes ne doit pas dépasser 18 mètres. L’adjoint Dominicus (division III-b) demande qu’on tienne compte de l’aspect esthétique puisque le bâtiment est proche du Nouveau boulevard. La Police du Bâtiment demande à l’architecte de répondre à dix points et de modifier ses plans. L’architecte transmet les nouveaux plans fin novembre. La Police du Bâtiment demande une nouvelle fois de modifier le projet en autorisant que la cour soit moins grande que ne le prévoit le nouveau règlement – Dessins, Calcul statique
    L’architecte justifie ses choix en joignant un dessin à la plume de la maison et de ses deux voisines, à défaut d’une photographie qu’il est impossible de prendre puisque la rue n’a encore que trois mètres de large. Il ajoute que les maisons actuelles sont dans un état plus que préoccupant. Les façades sont de simples murs lisses dans lesquels s’ouvrent les fenêtres. Les maisons sont délabrées. Le mur coupe-feu de droite donne sur le terrain à l’angle du Nouveau boulevard où sera construit un nouveau bâtiment (Die jetzigen Häuser nebst nachbarhäuser befinden sich in einem mehr als fragwürdigen Zustand. Die Facaden sind lediglich glatte Wände mit Fensterlöchern. Die Häuser sind baufällig. Die rechtseitige Brandmauer des geplanten Neubaues Rebstein grenzt an den Eckbauplatz des neuen Boulevard und Leimengasse, woraus sich ergiebt, daß hier ein Neubau entstehet)
    La Commission des Beaux-Arts désapprouve le projet. Elle souhaite que l’étage mansardé soit modifié et que tous les niveaux aient trois travées alors que l’architecte en prévoit quatre aux étages inférieurs.
    L’architecte répond fin décembre que son projet élaboré en septembre n’a pas pu tenir compte du nouveau règlement de voirie publié en novembre. Il se déclare prêt à modifier le nombre des travées si on l’autorise à exécuter les étages supérieurs selon son projet. Le maire demande en mars puis en juillet 1911 à l’architecte de patienter – Comme les maisons 1 à 9 rue de l’Argile ne font pas partie de la Grande Percée, la ville invite en août 1911 l’architecte à fournir les plans d’un bâtiment d’une hauteur maximale de 15,20 mètres (c’est-à-dire selon le nouveau règlement)
    L’architecte transmet les plans en septembre 1911, il proteste en octobre contre de nouveaux changements. La Police du Bâtiment autorise par exception à exécuter les mansardes comme les prévoit l’architecte.
    1911 (octobre) – La veuve Rebstein est autorisée à construire un bâtiment à trois étages à usage d’habitation et de commerce sur les parcelles des n° 7 et 9 rue de l’Argile – Plan cadastral où figurent les levés – Dessins – Calculs statiques et plans
    1913 (janvier) – L’autorisation est périmée sans que les travaux aient commencé
  • 1919 (avril) – Dossier. Jeanne Lengersdorf demande l’autorisation d’exploiter un hôtel meublé 7, rue Gustave-Doré. Le bâtiment avant et le bâtiment arrière comprennent une chambre à chacun des deux étages, soit quatre chambres au total, qui correspondent aux prescriptions sauf quant à la hauteur (2,30 au lieu de 2,80 mètres de hauteur). Le rapport donne la liste en quatre points de travaux à exécuter
    1919 (juin) – Dossier. Joseph Peter demande l’autorisation d’exploiter le débit de boissons. La salle de débit a une hauteur de 2,40 au lieu des 3,50 mètres réglementaires
  • 1919 – Jean Heimburger est autorisé à occuper la voie publique devant le 7, rue Gustave-Doré
  • 1920 – Joseph Peter qui exploite le restaurant Au Chemin des Dames demande l’autorisation de fixer un store à la façade – Autorisation
  • 1927 – Suite à une plainte, la Police du Bâtiment demande au propriétaire (Joseph Weill, 65, allée de la Robertsau) de faire réparer la gouttière et le toit vitré qui recouvre la cour des 7 et 9, rue Gustave-Doré – Comme le propriétaire n’exécute pas les travaux, le Maire transmet l’affaire au procureur de la République – Travaux terminés, janvier 1928.
  • 1928 – Sur l’indication d’un membre du Conseil municipal, la Police du Bâtiment fait procéder à une inspection des 7 et 9, rue Gustave-Doré
    Strasbourg, le 9/12/28. Rapport
    Inspection par les soussignés a eu lieu le 8 décembre 1928. L’immeuble dans lequel est exploité le restaurant Au Chemin des Dames se compose de deux maisons. Celui désigné par N° 7 ne comprend en ce qui concerne le bâtiment sur rue qu’un entresol, un rez-de-chaussée et les combles. Au sous-sol se trouve la cave du débit, au rez-de-chaussée est aménagée la salle du débit avec accessoire. Les combles ne sont utilisés que comme greniers. Le plafond de la cave est construit en voûte de béton entre fers à I, le bâtiment est en général en bon état, la toiture a été réparée récemment. La charpente des combles n’est nullement endommagée. Dans l’aile latérale qui ne contient qu’un rez-de-chaussée avec toiture plate et sans cave contient les cabinets[sic]. Le bâtiment sur cour qui se compose de rez-de-chaussée, deux étages et mansarde, comprend au rez-de-chaussée la cuisine du débit, au premier deux chambres de l’aubergiste, au second deux chambres garnies et à la mansarde une pièce pour la bonne. L’escalier est assez escarpé et sombre. La hauteur des pièces dans les étages est de 2,20 m environ. La pièce pour la bonne ne répond aucunement aux prescriptions. A part ces détails qu’on rencontre souvent dans la vieille Ville, l’état du bâtiment est assez bon et il ne menace nullement ruine.
    Quant au N° 9, le bâtiment sur rue se compose de cave, rez-de-chaussée, deux étages et deux greniers. Les chambres dont une au rez-de-chaussée, 2 au premier et 2 au second étage sont louées comme chambres garnies à des ouvriers et ce par semaine ou par mois. La cave est voûtée en briques. Les mansardes ne sont pas habitées. Le bâtiment sur cour se compose également de rez-de-chaussée et 2 étages avec toiture plate couverte de zinc et sans cave. Le rez-de-chaussée sert de remise, une chambre garnie est aménagée au premier et deuxième étage. En ce qui concerne la hauteur et les escaliers, il convient de faire la même remarque que pour le bâtiment sur cour du N° 7.
    En somme il ne pouvait être constaté aucun endommagement sérieux et il ne peut à mon avis être question de déclarer les bâtiments comme menaçant ruine.
    Le locataire principal qui selon son dire a encore un bail pour 12 ans fait exécuter les réparations intérieures nécessaires à ses frais, attendu que le propriétaire ne veut absolument rien en savoir. L’entretien général des bâtiments et des pièces est assez bien et du point de vue de la Police du Bâtiment il n’y a pas lieu de prescrire des mesures quelconques, si ce ne serait pas la d’une suppression de la chambre de la bonne dans le bâtiment sur cour du N° 7, la réparation du palier devant le logement de l’aubergiste et de la pose d’une rampe ou d’une corde à l’escalier de ce bâtiment. Il est encore à remarquer que l’immeuble est pourvu du tout à l’égout, de la conduite d’eau de gaz et d’électricité. Le débit a été transformé et restauré en 1910 d’après les plans approuvés par la Pol d. B.
  • 1929 – Les fumées qui s’échappent des cheminées des 7 et 9 rue Gustave-Doré sont l’objet d’une plainte par la société Danzas et Compagnie qui occupe le 11, rue du Vingt-deux-novembre. Deux visites successives établissent que la plainte n’est pas fondée
  • 1941 – Le peintre Adolphe Bartholmé (3, rue Merian à Bischheim) règle des droits de voirie pour avoir repeint la façade
  • 1945 – Le restaurateur sinistré Victor Schmitt demande que lui soit attribué le restaurant sis 7-9, rue Gustave-Doré dont il a acheté le fonds à la veuve Muller. Comme le propriétaire refuse toute location en arguant que la maison devra être démolie, la Commission mixte des Logements demande des renseignements à la Police du Bâtiment qui répond que les bâtiments sont assez bien entretenus, qu’il n’est pas question de démolition alors qu’on manque de logements
    1945 (novembre) – Le restaurateur Victor Schmitt signale que la clôture (du n° 5) a été enlevée et que le terrain sert à déposer des décombres
  • 1949 – Le préfet demande à la Police du Bâtiment une enquête pour répondre à Victor Schmitt qui souhaite exploiter un débit de boissons dans son hôtel meublé 7-9, rue Gustave-Doré. La Police du Bâtiment émet un avis favorable à condition de réaliser des travaux dont elle donne la liste – Les travaux sont terminés, mai 1949
  • 1952 – Le préfet autorise Albert Untereiner à exploiter le débit de boissons alcooliques A la Brioche, anciennement Au Chemin des Dames, précédemment tenu par Victor Schmitt
    1952 – La Police du Bâtiment constate que la brasserie au Romain, Moritz et Compagnie, de Pfaffenhoffen a posé sans autorisation deux enseignes sur lambrequin – Demande – Autorisation
    1956 – Les enseignes sont retirées suite au départ d’Albert Untereiner
  • 1958 (novembre) – Le gérant de la Société Immobilière Rue Gustave Doré est autorisé à poser une clôture sur la voie publique pendant la démolition des 7 et 9, rue Gustave-Doré. Prolongations jusqu’en mars 1959
    1959 (avril) – Le même gérant est autorisé à poser une clôture sur la voie publique pendant la reconstruction des 7 et 9, rue Gustave-Doré. Prolongations successives jusqu’en décembre 1960
  • 1960 (novembre) – Les établissements Herrel (verrerie, porcelaine) demandent l’autorisation de poser une enseigne métallique à leur magasin 7, rue Gustave-Doré – Autorisation – L’enseigne a été posée

Dossier de la Police du Bâtiment, extraits concernant le n° 7 dans le dossier du n° 5 (cote 804 W 112)

Le dossier du n° 7 n’est pas conservé.
La Police du Bâtiment dresse en octobre 1933 un procès verbal de visite des trois maisons qui appartiennent à Joseph Weil, sises 5, 7 et 9 rue Gustave-Doré. Elle conclut que le propriétaire devra démolir le n° 5. Les maisons n° 7 et 9, servant de débit de boissons et de chambres garnies, sont quant à elles dans un état convenable.
La Ville constate en juin 1934 que le mur du n° 7 mis à nu par la démolition du n° 5 n’est plus à même de supporter la charge et que les étais tels qu’ils sont mis en place ne seront pas longtemps efficaces.
Le dossier contient un rapport d’expertise dressé en décembre 1934 par l’architecte Théo Berst qui est par ailleurs l’architecte du propriétaire. Le ton et le parti-pris de ce rapport est donné par le choix des mots, les maisons 7 et 9 étant qualifiées de baraques insalubres (comparer avec le rapport de la Police du Bâtiment). L’auteur du rapport suggère en outre d’appliquer en-dehors de son cadre le règlement relatif aux maisons qui dépassent l’alignement légal.
Lors du procès qui oppose en 1934 Emile Mueller, locataire du n° 7, au propriétaire, l’expert Albert Nadler rédige un rapport qui conclut que des étais adaptés sont en mesure de soutenir durablement des bâtiments mais que la seule solution pour reconstruire le n° 5 est de lui adjoindre les parcelles des n° 7 et 9.
Un entrepreneur crépit en 1961 le nouveau bâtiment.

Sommaire
  • 1915 – La veuve Rebstein, propriétaire du 7, rue Gustave-Doré, se plaint des eaux qui proviennent du toit du n° 5. La Police du Bâtiment transmet la plainte au Bureau des biens de ressortissants français mis sous séquestre (Zwangsverwaltung frantzösischer Grundstücke) – Travaux terminés, janvier 1916
  • 1919 – Mme Lengersdorf, propriétaire au 7, rue Gustave-Doré se plaint des gouttières en mauvais état de ses voisins 5, rue Gustave-Doré et 2, ruelle du Jeu-des-Enfants. La Police du Bâtiment se rend sur place et constate que la gouttière du 5, rue Gustave-Doré est bouchée et que celle du 2, ruelle du Jeu-des-Enfants est rongée de rouille
  • 1933 – Rapport de visite des 5, 7 et 9, rue Gustave-Doré
    Strasbourg le 30-10-33
    Constat
    L’an mil neuf cent trente trois le 17 octobre à 11 h. du matin le Service municipal de la Police du Bâtiment a procédé à une visite des lieux des immeubles situés aux N° 5-7-9 de la rue Gustave-Doré à Strasbourg.
    Le propriétaire Mr Joseph Weil demeurant 65, allée de la Robertsau a pris part à cette inspection qui a été faite par Mr Nester, Greiner et Eiller du service précité.
    L’immeuble au N° 5 se compose d’un bâtiment sur rue, d’une aile latérale et d’un bâtiment sur cour. Il comprend rez-de-chaussée et 3 étages. Tandis que la façade sur rue est exécutée en maçonnerie dans sa plus grande partie les façades sur cour et les cloisons de refend sont construites en pan de bois. Attendu que depuis des années aucune réparation n’a été faite, l’immeuble se trouve dans un état de vétusté générale. La charpente du pan de bois est même dans ses parties portantes et appuyantes complètement pourrie. Les solivages, les planchers, les plafonds et les cloisons sont fortement endommagés, de sorte que l’immeuble entier ne représente plus qu’un taudis menaçant ruine qui n’est sous aucun point de vue apte à servir à l’habitation et qui représente un vrai danger pour les 3 familles qui l’habitent encore. Le reste des logements a déjà été évacué.
    Vu l’état de vétusté et de délabrement général il n’y a plus moyen de remettre l’immeuble en état habitable et il ne reste donc que de procéder à sa démolition.
    Quant aux maisons N° 7 et 9 qui sont louées comme debit de boissons et chambres garnies, elles se trouvent dans un état convenable, l’inspection n’a donné lieu à aucune observation sérieuse.
    Conclusion
    1°) L’immeuble situé à Strasbourg 5, rue Gustave-Doré et dont l’état défectueux est expliqué ci-dessus menace ruine au sens de l’arrêté du Maire en date du 8 avril 1910 dit Bauordnung der Stadt Straßburg. Il présente un danger pour la vie et la santé des occupants et des voisins et porte atteinte à la salubrité publique.
    2°) La mise en état de ladite vieille construction en vue de la conserver par l’exécution des travaux de réfection ne conduirait à aucun résultat satisfaisant.
    3°) La démolition d’urgence de l’immeuble sus visé ou du moins son évacuation immédiate s’impose.
  • 1934, Rapport sur le n° 7 après démolition du n° 5
    Ville de Strasbourg, Police du Bâtiment à Monsieur Joseph Weil, 65, allée de la Robertsau
    Strasbourg, le 15 juin 1934
    En vous accusant réception des lettres de votre entrepreneur M. Charles Meyer et de votre architecte M. Berst et en vous confirmant l’inspection sur place de votre immeuble aux N° 5 / 7 / 9 de la rue Gustave-Doré qui a eu lieu le 12 de ce mois en votre présence et en présence de votre architecte et de votre entrepreneur par le service de la Police du Bâtiment, j’ai l’honneur de vous faire connaître ce qui suit.
    Étant donné que les fondations des pignons de la maison N° 7 mis à nu par suite de la démolition de la maison N° 5 se trouvent dans un état très défectueux et ne sont par conséquent plus aptes à supporter leur surcharge,
    que les parties en bois à demi pourries se trouvent autant dans le pignon du bâtiment sur rue que dans celui du bâtiment sur cour,
    que le pignon du bâtiment sur rue n’a en partie qu’une épaisseur de 14 centimètres et ne pourra donc à la longue supporter la pression du pignon de l’immeuble N° 3 qui lui est infligée par les étançons apposés entre les deux maisons,
    qu’en ce qui concerne le bâtiment sur cour, le pignon en maçonnerie des étages repose sur une cloison en pan de bois qui forme le pignon au rez de chaussée de ce corps du bâtiment et dont la charpente est en partie pourrie,
    que par suite des intempéries auxquelles ces pignons sont exposés par la démolition du N° 5, l’état déjà maintenant dangereux ne pourra que s’aggraver,
    la démolition de l’immeuble dans un délai rapproché s’impose.
    Toute responsabilité pour des suites fâcheuses de l’état actuel du pignon et pour tout accident qui pourrait en surgir, incombe exclusivement à vous comme propriétaire.
    Je vous invite à faire démolir le plus tôt possible les maisons 7 / 9 de la rue Gustave-Doré et à faire étançonner entretemps selon les règles de l’art les pignons en question, de sorte que tout accident soit évité.
  • 1934, Rapport concernant les immeubles 5, 7, 9 rue Gustave Doré, Strasbourg
    L’architecte agréé et expert assermenté, soussigné, a suivi de près depuis quelques années le développement de ce quartier le plus central de la Ville. L’intérêt public demande que ces baraques insalubres disparaissent le plus vite possible, d’abord au point de vue sanitaire et ensuite au point de vue esthétique. La rue Gustave-Doré est destinée à devenir une des artères les plus intéressantes du Centre de la Ville.
    Les dimensions sur rue des maisons 5, 7, 9 sont telles qu’une reconstruction est pratiquement impossible maison par maison. C’est pourquoi M. Jos. Weil a fait bonne œuvre en essayant d’acheter peu à peu les 3 baraques en question pour rendre possible un jour la reconstruction sur une base saine. Les 3 maisons sont donc destinées depuis des années à disparaître.
    La Mairie a bien compris la situation. C’est pourquoi elle a demandé énergiquement que l’immeuble N°5, habité alors par un grand nombre de locataires, disparaisse. Elle a fixé un délai au propriétaire pour se conformer à sa demande. Par ce fait M. Weil a dû dénoncer aux locataires en leur disant qu’à partir de ce jour ils n’auront plus à payer de loyer. Les locataires sont sortis et M. Weil a démoli, de sorte que depuis plus de deux ans déjà il ne touche plus aucun intétêt du capital investi.
    Cette démolition exécutée, le Maire a écrit à M. Weil sous le 15 juin 34 la lettre dont copie est jointe à ce rapport. Il ressort de cette lettre que la Mairie insiste à plusieurs reprises à ce que le N° 7 et 9 soient démolis également et sans retard.
    La conclusion du rapport Madler contient la même proposition, c.à.d. la disparition pure et simple de ces deux maisons qui sont plus que malades. Et la proposition du même rapport, de fortifier et de mettre en état ces deux immeubles est faite plutôt en théorie. Car il est contre tout bon sens de faire des dépenses pour des travaux qui ne changent en rien l’insalubrité de ces maisons, mais qui contribuent au contraire sûrement à nourrir l’idée du locataire d’obtenir même après son bail une prolongation.
    Le Règlement de Voirie de la Police du Bâtiment interdit pour des maisons qui ne sont pas dans l’alignement légal tout travail qui pourrait améliorer sa solidité. Eh bien, pratiquement, ces maisonnettes qui n’ont plus de raison d’être dans cette rue sont à considérer comme maisons ne se trouvant plus dans l’alignement légal et par cela la Mairie ne devrait même pas tolérer aucune mise en état. Au contraire, elle devrait la défendre énergiquement, c’est elle qui a à veiller à ce que le vide produit par la démolition du N° 5 disparaisse au plus tôt et que le taudis du N° 7 fasse place à une construction moderne qui prendra alors la place de ces 3 parcelles. Voilà comment le soussigné comprend le rôle des pouvoirs publics.
    La caducité de la maison n° 5 a été constatée par la Mairie et pour cela elle a ordonné la démolition. La caducité de la maison n° 7 a été également constatée par la Mairie suivant sa lettre du 15 juin 34. La logique demande la même ordonnance de la Mairie non seulement par équité mais encore parce qu’il est dans l’intérêt public qu’enfin ce vilain trou dans la rue Gustave Doré disparaisse. Et enfin cette solution serait la seule qui donnerait de nouveau du travail à des centaines d’ouvriers touchés par la crise. Car M. Weil se propose de faire construire dès que possible un immeuble moderne à la place de ce taudis moyenâgeux.
    Strasbourg, le 7 décembre 1934
    L’architecte agréé, Expert assermenté, signé Théo Berst
  • 1934 – Pièces du procès qui oppose Emile Mueller, locataire au 7, rue Gustave-Doré, à Joseph Weil, propriétaire, rapport de l’expert Albert Nadler qui constate dans un premier temps que des étais adaptés sont en mesure de soutenir durablement des bâtiments. Le bâtiment avant du n° 7 ne pose pas de problème particulier de soutènement, alors que le bâtiment arrière demande des travaux. Il estime que la seule solution pour reconstruire le n° 5 est de lui adjoindre les parcelles des n° 7 et 9 – – Plan joint
  • 1961 – L’entrepreneur Lucien Reich (rue de la Concorde à Bischheim) est autorisé à occuper la voie publique pour crépir une nouvelle construction au 5-7 rue Gustave-Doré
  • 1961 – La société Binder et Jeny (articles de meunerie) demande l’autorisation de poser une enseigne en lettres détachées au 5 rue Gustave-Doré

Relevé d’actes

La maison appartient à la fin du XVII° siècle au marchand Jean Frédéric Hertenstein qui a épousé Marie Salomé Tromer en 1677. Elle figure à son inventaire après décès dressé en 1704. Les actes cités à l’appui de la propriété sont deux constitutions de rente datées en 1566 et 1572, ce qui semble établir que la maison a été transmise de génération en génération depuis lors. Elle est grevée d’une rente au profit de l’oratoire de la Toussaint. Les experts l’estiment à 100 livres strasbourgeoises
Les héritiers Hertenstein vendent la maison 187 livres à l’employé municipal Jean Chrétien Hühn qui épouse en 1707 Anne Marguerite Senger veuve de l’aubergiste Jean Daniel Volck

1705 (24. 9.br), Chambre des Contrats, vol. 578 f° 929
(187) Hr. Joh: Pastorius buchführer alß Vogt weÿl. Joh: frid: Hertensteins specierers 2 KK, Item hr. Joh: Heinrich Lang jun: Not: publ. alß vogt Willhelm Heinrich Deckers Zinngießers 3 KK U. dann Maria Salome geb. Hertensteinin obigen Deckers haußfr.
in gegensein Joh: Christian Hün marckt knechts
Hauß, Höfflein u.schopff sambt allen allen anderen gebäuen, begriffen, weithen, zugehörden, rechten u. Gerechtigkeit allhier ahm Leimengäßlein einseit neben Michel Ruth Kornwerffern anderseit neben Michel Müller Spannern hinten auf Joh: fischer Würth zum stall stoßend gelegen, darvon gehen jährlichen 8 ß u. 2. cappen bodenzinß dem Stifft allerheÿligen – um 187 lb

Jean Chrétien Hühn revend la maison l’année suivante 212 livres à Salomé Moos, veuve du tailleur Jean Jacques von Altenheim

1706 (15.5.), Chambre des Contrats, vol. 579 f° 391
(212) Joh. Christian Hün marckknecht
in gegensein Salome Altenheimin wittib geb. Moßin beÿständlich Johann Martin Silberrads würths zuem Pfauen ihres Curatoris ([unterzeichnet] Johannes Von alten heim als beÿ stand)
Hauß Höfflein u. Schopff samt allen anderen deren Gebäuen, begriffen, weithen, zugehörden, rechten u. Gerechtigkeiten alhier ahm leimengäßlein, einseit neben Michel Ruth kornwerffern anderseit neben Michel Mûller spannern hinten auf d. Würths hauß zuem Stall stoßend gelegen, darvon gehen jährlichen 8 ß u. 2 Cappen bodenzinß dem Stifft allerheiligen – um 137 lb. verhafftet, geschehen um 75 lb

Fils de jardinier, Jean Jacques von Altenheim épouse en 1684 Salomé Moos, fille d’un tailleur, marguiller de Saint-Pierre-le-Vieux
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 198, n° 28) 1684. October. d. 16. Jacob von Altenheim lediger Schneider Daniels von Altenheim burgers v. Gartenmanns allhie hinterl. ehl. sohn, J. Salome Joh: Moßen Schneiders v. Sigristen beÿ dieser Kirch hinterl. ehl. tochter

Jean Jacques von Altenheim meurt en 1691 en délaissant deux filles. L’inventaire est dressé dans sa maison au Vieux-Marché-aux-Vins à l’angle de la rue de l’Argile. La masse propre à la veuve s’élève à 64 livres, celle des héritiers à 19 livres. L’actif de la communauté s’élève à 105 livres, le passif à 110 livres.
1692 (15.4.), Me Lang (Jean Henri l’aîné, 27 Not 15) n° 7
Inventarium und beschreibung aller der Jenigen Haab, Nahrung und Güttere, so Weÿl. der Ehrengeachte Meister Jacob von Altenheim, geweßener Schneider und burger allhier zu Straßburg nunmehr seelig, nach seinem den 4.ten X.br. deß Nechst abgewichenen 1691.sten Jahrs genommenen tödlichen ableiben, Zeitlichen verlaßen, Welche Verlassenschafft, auf freundliches erfordern, ansuchen und begehren deß Ehrenhafften Mr Johannes von Altenheim huethmachers vnd burgers alhie, als geschwornen Tutoris und Vogts Catharinæ und Mariæ Barbaræ, deß Abgeleibten mit hernachgemelter seiner hinderlaßenen Wittib ehelich erzeügter Kinder und Zu Zweÿen Gleichen portionen und Abtheilen ab intestato nachgelaßener rechtsmäßiger Erben, vorgenommen, ersucht und inventirt, durch die Ehren und tugendsame Fraw Salome von Altenheim Gebohrne Mooßin, die hinderpliebene Wittib, beÿständlich Hn Johann Martin Silberrads Schneiders und burgers alhier, Ihres geschwornenn Vogten – Actum Dienstags den 15. Aprilis Anno 1692.
Copia der heüraths verschreibung, pge. in Prot. C. fol. 311.a et seqq.

In einer alhie Zu Straßburg ane dem Alten Weinmarckh gelegener und in dieße Verlassenschafft Gehöriger behaußung befunden worden, wie Volgt
In der Cammer A, In der Cammer B, In der Cammer C, In der obern Stub, In der Stub Cammer, Im Gang Cammerlein, In der Undern Stub, In der Kuchen, Im Keller
Eÿgenthumb an einer behaußung (T.) Item hauß, vnd höfflein s. allen dero gebäwen, Zugehörden, rechten und Gerechtigkeiten, gelegen alhier Zu Straßburg ane dem alten Weinmarckh, 1.seith ist es Ein Eckh am Leimengäßl. (…)
Ergäntzung der Wittib unveränderten Gutts. Auß dem, über beÿder Geweßener Eheleuth in dieße Ehe gebrachte unveränderte Nahrungen, durch H. Johann Peter Reeben den Notarium den 12. 9.br. ao. 1686, auffgerichteten Inventario
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Der Wittib unverändert Vermög., Sa. haußraths 16, Sa. Silbergeschmeids 4, Sa. Guldener Ring 4, Ergäntzung (39, Abgang 17 ß, Rest) 38, Summa summarum 64 lb
dießem nach wird auch der Erben unveränderte Nahrung beschrieben, Ergäntzung 19 lb
Endlich wird auch das gemein verändert v. theilbahr Gutt beschrieben, Sa. haußraths 31, Sa. Werckzeugs 15 ß, Sa. Weins leerer Vaß 23, Sa. Silbergeschmeids 1, Sa. baarschafft 12, Sa. Eigenthumbs an einer behaußung 20, Sa. Schulden 17, Summa summarum 105 lb – Schulden 110. lb, die T. passiva übertreffen das T. Gutt umb 4 lb
Conclusio 79. lb

Salomé Moos veuve von Altenheim vend la maison 200 livres au tailleur de pierres Jean Michel Hetz et à sa femme Marie Dorothée Schmidt

1716 (3. Xbr), Chambre des Contrats, vol. 589 f° 655-v
(200) Salome Altenheimin wittib geb. Moßin beÿständlich Joh. Martin Silberath würths beÿm wolff ihres curatoris wie auch Joh. Georg Reffolt rothgerbers
in gegensein Joh. Michel Hetz steinmetzes und Mariæ Dorotheæ geb. Schmidtin
hauß höfflein und schopff sambt allen andern deren gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und Gerechtigkeiten allhier ahm leimengäßlein, einseit neben Michel Ruth kornwerffern anderseit neben Michel Müller spannern hinten auf d. würts hauß zuem stall, darvon gehen jährlichen 8 ß und 2 Cappen ane bodenzinß dem stifft allerheiligen – um 65 pfund verhafftet, geschehen um 135 pfund

Jean Michel Hetz et Marie Dorothée Schmidt hypothèquent la maison au profit de l’hospice des Vérolés

1720 (8.1.), Chambre des Contrats, vol. 594 f° 4-v
Joh. Michel Hetz maurer und Steinmetz und Maria Dorothea geb. Schmidtin beÿständlich H. Joh. Georg denner U.J.Lt und Exs. auch Amptmanns und H. Adam Schmidt
in gegensein S.T. H. Daniel Andreas König alten Ammeisters alß Pflegers beneben H. Paul Tromer alß schaffneÿ verweßern des blatterhaußes – schuldig seÿen 100 pfund
unterpfand, ein vorder und hinderhäußlein c: appert: in der leimengaß, einseit neben Michel Ruth anderseit neben Michel Müller hinten auff d. Gasthauß zuem Stall stoßend – davon gibt mann 8 ß und 2 Cappen dem Stifft Allenheiligen

Jean Michel Hetz meurt en 1724. Lors de son inventaire après décès, les experts estiment la maison 250 livres. Le veuve se remarie en 1724 avec le potier Jean Chrétien Vœlcker originaire de Bouxwiller en assurant à son mari la jouissance viagère de deux tiers de la maison : contrat de mariage, célébration

1724 (16. 8.br), Me Lang l’aîné (Jean Daniel, 25 Not 104) n° 41
(Eheberedung) zwischen dem Ehrengeachten Meister Johann Christian Völckern, dem ledigen Haffnern weÿl. des Ehrengeachten Meister Johann Heinrich Völckers, gewesenen Steinhauers Maurers und burgers zu Buchßweiler hochgräfflich Hanauischer Herrschafft, mit Fraun Christina gebohrner Heinrichin, deßelben hinderlaßener Wittib ehelich erzeugtem Sohn als dem bräutigamb, ane einem,
So dann der Ehren und tugendsamen Fraun Maria Dorothea Eva Hetzin gebohrner Schmidin, weÿl. des Ehrengeachten Meister Johann Michael Hetzen geweßenen Steinmetzen, Maurers und burgers allhier zu Straßburg hinderbliebener Wittib, als der hochzeiterin, am andern theil, mit gutem Consens (…) auff der frauen hochzeiterin Seithen herrn Adam Schmidts eines der Statt Straßburg geschwornen, Käufflers und Es En Kleinen Raths alten beÿsitzers und Es En Kleinen Raths alyen beÿsitzers deroselben eheleiblichen Vaters, und herr Johann Jacob Straubhaars Uhrenmachers und burgers allhier deroselben Schwagers

Siebendens, hat die frau Hochzeiterin Ihrem geliebten bräutigam Zu einem gleichförmigen Lebtägigen Gegenwÿdumb versprochen die Ihro würcklich theils in Eigenthum u. theils von Ihrem verstorbenen jüngsten töchterl. erster Ehe Erbsweiße Zuständige Zween dritte Theil ane einer behaußung, hoffstatt, höfflein u. hintergebäu, gelegen allhier zu Straßburg ane dem Leimengäßl, einseit neben Johann Georg Müller, dem Spanner anderseit neben Johann Michael Ruthen, dem Kornwerffer und hinden auf die Gastherrberg zum Stall stoßend, woran die übrige tertz Ihren noch lebenden beeder Kindern erster Ehe ins gemein gehörig, Von welcher ganzen behaußung Jährlich auf Martini dem Stifft Allerheiligen allhier 8 schilling und zween Cappen bodenzinß gefallen, so dann ist dieselbe Herrn XIII. Secretario Carol allhier umb 100. Pfund und dem Stifft blatterhaußes 100 Pfund Capital annoch verhafftet, sonsten aber eigen, also und dergestalten, daß Er der bräutigam solche zwo Tertzen die tag seines Lebens ruhig und ohngekränckt zu nutzen zu genießen und zu bewohnen berechtiget – So beschehen in Straßburg in eingangs gedachten H Straubhaars bewohnenden behaußung ane der Goldschmidsgaß geleg. auff Montag den 16. Octobris 1724

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (cath. p. 127)
Hodie 23 mensis Nouembris anni 1724 tribus proclamationibus in Ecclesiâ nostra et totidem in Ecclesia Parochiali in Buxweiller Diœcesis Argentinensis (…) sacro Matrimonÿ vinculo Conjuncti fuerunt Christianus Völcker figulus ac Ciuis Argentinensis oriundus ex dicto Buxweiller et Dorothea Schmittin vidua defuncti Joannis Michaelis Hetz Lapicidæ (signé) Christian Völcker, Dorothea Schmitin (i 70)

Jean Chrétien Vœlcker devient bourgeois quelques semaines après son mariage
1725, 4° Livre de bourgeoisie p. 915

Johann Christian Völcker d. Kachler Von Buchsweiller geb. erhalt das burgerrecht Von sein: ehefr. Maria Dorothea schmidtin weÿl. Johann Mich: Hetz. gewes. b. undt Maurers alhie hint. Wb. umb die tertz d. alt. b. Will beÿ E: E: Zunfft d: Maurer dienen Jur den 27.ten Jan. 1715.

Jean Chrétien Vœlcker présente en juin 1723 une demande pour être dispensé de sa troisième année d’épreuve et faire un mariage avantageux. La commission estime que les arguments sont insuffisants pour accorder une dispense. Le pétitionnaire présente une nouvelle demande quelques mois plus tard, en arguant qu’il a terminé son apprentissage depuis quinze années révolues. Le corps des métiers expose que le pétitionnaire s’est brouillé avec son maître Théophile Nœbel et qu’il ne travaille plus depuis lors ; Jean Chrétien Vœlcker répond que son maître l’a libéré de ses obligations parce qu’il souhaite s’établir à son compte. La commission estime qu’il n’y a pas lieu de revenir sur la décision prise quelques mois auparavant.
1723, Protocole des Quinze (2 R 128)
Christian Völcker Ca E. E. Meisterschafft der Haffner
(p. 187) Sambstag den 5. Junÿ 1723. Moss nôe. Christian Felckers des Haffners Gesellen Von Buchßweiler gebürtig Citavit E. E. Meisterschafft der Haffner Ober meister prod. Underth. Memoriale und bitten mit beÿlag Sub Lit. A. umb gnädiger dispensation in dem dritten Muthjahr. Fuchs Cit. bitt Copia und T. ordinis. Moss laßt Copeÿ zu bitt aber umb Ceputation. Fuchß bitt wie vor. Erkandt wird Copeÿ und Deputatio, willfahrt
(p. 195) Sambstag d. 12. Junÿ 1723. Christian Völcker Ca. E. E. Meisterschafft der Haffner pt° admiss. Zum Msterst. – Ober Handwerck herren laßen durch hern Secret. Kleinclaus referiren daß Christian Völcker der Haffner Gesell von Buchßweiler gebürtig contra E. E. Meisterschafft der allhiesigen Haffner d. 5. hujus beÿ Mgth. ein Memorial sambt beÿlag Lit. A, so ein bescheid von E. E. Meisterschafft der Haffner Vom 24. Maÿ jüngst, Krafft welches Erkandtn weilen Krafft Articuls de A° 1717 ein frembder dreÿ Jahr lang beÿ einem oder Zween Meistern ohnunterbrochen zuarbeithen schuldig seine Zeit aber erst d. 3. Junÿ 1724 Zu End gehe, ihme in seinem Gesuch das Meisterstück machen zu dörffen, nicht willfahrt werden könne einglegt, und gebetten ihme dispensando Zu dem Meisterstück Zu admittiren.
auff geschehene remission habe der Implorant nochmahl umb gnädige Erlaubnus das Meisterstück Zu machen angesucht, nomine gedachter Meisterschafft hatte Martin Orthel und Paul Heÿer geantwortet sie müßten beÿ ordnung und Articul bleiben, auff Welches der Implorant replicirt, er habe nunmehr eine gelegenheit an der hand sicht mit eines Frembden Weibs-Presohn Zu Verheurathen.
Auff Seithen der Hh. Depp. finde man Keine trifftige ursachen umb dem Implorant mit gebottener Dispensation Zu willfahren, undt hatte man davor daß es beÿ ordnung Zu laßen mithien selbiger mit seinem gesuch abzuweißen seÿe. Erk. abgewießen.
(p. 239) Sambstag d. 17. Julÿ 1723. Moss nôe. Christian Völcker des ledigen Kachlers Von Buchßweiler prod. Underth. Memor. und bitten pt° gnädiger dispensation in dem Rest der Muthjahr und bitt umb Deputation beÿ Welcher der Kachler Ober meister erscheinen möge. Erkant, Soll ad. 1.am post gebetten werden.
(p. 276) Sambstag d. 21. Aug. 1723. Moss nôe. Christian Felckers Cit. E. E. Handwerck der Kachler Ober Meister puncto gnädiger dispensatione, in dem Rest der Muthjahr erhohlt petitum vom 17. Julÿ jüngst und bitt Deput. Fuchß bitt auch Deputation und Facta Relatione den Gegner mit seinem begehren ab- und an die ordnung Zu Verweißen. Ref. Expensis. Erk. Ober Handwerck herren.
(p. 293) Sambstag d. 4. Sept. 1723. Christian Völcker Ce. E. E. Handwerck der Kachler – Iidem laßen per Eundem Referiren daß Christian Völcker der ledige Kachler Von Buchßweiler gebürtig E. E. Handwerck der Kachler allhier, pt° gnädiger dispensation in dem Rest der Muthjahr, in ansehung ihme ein convenabler heurath Vorstehe und er schon Vor 15 Jahren ausgelernet, d. 17. Julÿ jüngst beÿ Mgh. ein Memorial eingelegt, auff welches gedachtes handwercks Obermeister umb abweißung gebetten Ref. Expensis.
Auff geschehene Remission habe der Implorant beÿgesetzt, er habe nur noch dreÿ Viertel Jahr Zu Verarbeiten, und wann er jeztund das Meisterstück nicht mache, mithien den Vorhabenden heurath aushanden gehen laße, würde er sein Lebtag kein so favorable gelegenheit mehr antreffen.
Nahmens ged. Handwercks seÿen erschienen Martin Örthel, Paul Heÿer und Georg Andres Huck welche geantwortet, sie Ihres Orths, wolten beÿ Ordnung Verbleiben, Gegner habe beÿ Gottlob Nödel gearbeithet, dene er aber streittigkeit halben quittirt und seÿe seithero müßig geblieben, da er doch beÿ anderen Meistern hätte umb arbeith umbschawen laßen können, undt wann er alßdann Keine arbeith gefunden, hätte er so fort beÿ Mghh. einkommen Können. Auf Welches der Implorant replicirt, sein Meister habe ihme nur darumb abschied gegeben, weilen er gesehen daß Implorant sich hier establiren wolle. Auff seihen der Hh. Deputirten halte man davor daß Weil der Implorant schon den 12.ten Junÿ jüngst mit eben mäßigen begehren abgweißen worden, es dabeÿ Zu laßen, mithien der Implorant nochmahlen abzuweißen seÿe. Erk. abgewießen.

Jean Chrétien Vœlcker présente une nouvelle demande en dispense alors qu’il ne lui reste plus que quelques semaines pour terminer ses années d’épreuve. Il argue qu’il travaille à Strasbourg depuis plus de sept ans et qu’il va pouvoir louer une maison qui se prête à son métier. La commission estime qu’on peut accorder la dispense et admettre le pétitionnaire à faire son chef d’œuvre
1724, Protocole des Quinze (2 R 129)
Christian Völcker Ca. E. E. Handwerck der Kachler
(p. 150) Sambstag d. 8. Aprilis 1724. Moss. nôe. Christian Völcker des Haffners Ca. E. E. Handwerck der Haffner Ober Meister prod. Underthg. Memoriale und bitten pt° admission Zum Meisterstück bitt nach deßen jnhalt. Fuchß Cit. wollen dem Gegner sein begehren nicht erschwehren setzens Zu Mgh.Erkannt, Obere Handwerck herren.
(p. 213) Montag den 15. May 1724. Obere Handwerck herren laßen per Eundem [Hrn Secretarius Kleinclaus] referiren daß Christian Völcker contra E. E. Handwerck der Kachler Obermeister d. 8. Aprilis jüngst ein Undthg. Mem. und bitten eingelegt, darinnen er gebetten weil auff nächst Künfftig Pfingsten seine dreÿ Muthjahr sich endig. und er schon in das Siebende Jahr allhier in arbeit sich anjetzo aber ein Hauß so Zu dem Handwerck gewidmet und bequem Zu lehnen die gelegenheit habe, Zu erkennen daß er dispensando von dem geringen rest des Muthjahrs zu Verfertigung des Meisterstücks admittirt werden möge.
Auff dieses Memorial habe ged. Ober Meister geantwortet, daß die Meister dem Imploranten sein begehren nicht erschwehrten, setzten es zu Mghh. Erkantnuß. Beÿ erkant und beseßener Deputation habe der Implorant Contexta Memorialis wieder hohlt, Nahmens des Handwercks hätten Paul Heÿer und Georg Andreas Huck beede Kachler geantwortet, daß weilen es umb eine Kurtze Zeit Zu thun sie die Sach Mghh. überlaßen haben wolten.
Vermeine man alßo daß der Implorant dispensando Zu Verfertigung des Meisterstücks Zu admittiren seÿe, die Genehmhaltung zu Mghh. stellend. Erkannt, Bedacht gefolgt.

Jean Chrétien Vœlcker demande à devenir tributaire. Les Maçons lui demandent de patienter à cause de querelles en cours. Le candidat répond qu’en effet l’assesseur Acker ne cesse d’injurier tant les maîtres que les compagnons, et qu’il en a été de même lors de son chef d’œuvre. Il devient tributaire en mars 1725.
1725, Protocole des Maçons (XI 235)
(f° 147-v) den 7. Februarÿ – Johann Christian Völcker dem Haffner, so dieß orths Zünfftig werden will, wurde beditten, daß weilen streit und uneinigkeit unter denen selben seÿe, derselbe sich bis zu nechsten gericht gedulden solle.
Ille, so hätte er dann als ein schelm das meisterstück gemacht, Indeme H. Ratherr Acker schon Vor Jahr Und tag meister und gesell gescholten, könne aber In Zwischen kein geschirr Verkauffen und kein gesind befördern, allweilen er nicht Zünfftig.
Erkandt, weilen er seiner eigenen bekandtnus nach gescholten, als solle derselbe sich bis zu nechstkünfftigen gericht patientiren, inner welcher Zeit Mr Huck die sach ausmachen wird.
(f° 151) Donnerstags den 1. Martÿ 1725. – C. Neu Zünfftiger – Johann Christian Völcker, Haffner Von Buchswiller, so mr. hetzen wittib geheurathet producirt Cancelleÿ: Pfenningthurn, vnd Stallschein vom 27. Januarÿ 1725. undt batte Ihnen Vor einen: Zünfftigen anzunehmen.
Erkandt, gegen Erlag der gebühr willfahrt.
dt. dem pfenningthurn 1 lb, Zunfftrecht 5 ß, Zunfftschrrb. und bütel 4 ß (zusammen) 1 lb 9 ß
Und weilen deßelben Vorfahr pro 1723. noch 8 ß, Sie die wittib alß deßen nunmahlige Ehefrau pro 1729. 6 ß, Vnd Er pro 1725. stubengeld 8. ß schuldig, alß solle derselbe solche auch bezahlen, welche er gleichbald erlegt.

Jean Chrétien Vœlcker et Marie Dorothée Eve Schmidt font dresser en 1743 l’état de leurs apports d’après leur contrat de mariage passé en 1724. L’épouse est propriétaire de la moitié de la maison et d’un tiers de l’autre moitié comme héritière d’un de ses trois enfants. Les parties se réservent de transiger sur les frais d’entretien et d’amélioration

1743 (1.6.), Me Lang l’aîné (Jean Daniel, 25 Not 79) n° 689
Inventarium über des Ehren: und Vorgeachten Mstr. Johann Christian Völckers, haffners, wie auch der Ehren und tugendsamen Frauen Mariä Dorotheä Evä gebohrner Schmidin, beeder Eheleuthe und burgere allhier Zu Straßburg einander in die Ehe gebracht v. würckl. ererbte Nahrungen auffgerichtet Anno 1743. – und in deroselben den 16. Octobris Anno 1724 Vor mir Notario auffgerichteter Eheberedung §° 3.tio sich vor ohnverändert Vorbehalten haben – So beschehen Zu Straßburg, in beÿseÿn und persönlicher gegenwarth H. Johann Jacob Straubhaars Groß Uhrenmachers und burgers allhier der Ehefrauen H. Schwagers und hierzu erbettenen beÿstands, auff Sambstag den 1. Junÿ Anno 1743.

In einer allhier Zu Straßburg ane dem Laimengäßlein gelegenen, in dieße Nahrung Zum theil gehörigen und hernach beschriebenen behausung befunden worden wie folgt.
Sa. des Werckzeugs, so der Ehemann in die Ehe gebracht 6, Sa. Silbers 6 ß, Sa. der Baarschafft 179 lb, Summa summarum 195 lb – Schulden 2, Nach deren Abzug 193 lb
(f° 6) dießemnach werden auch der Ehefrauen in die Ehe gebrachte und wehrender Ehe ererbte rubricen beschrieben. Erstl. Vermög Inventarÿ über weÿl. Mstr. Johann Michael Hetzen geweßten Steinmetzen, Maurers und burgers allhier der Ehefrauen erstern Ehemanns seel. Verlaßenschafft durch H. Georg Philipp Rithen Notarium in A° 1724. auffgerichtet fol. 20.b, belaufft sich der Ehefrauen als damaliger Wittib ohnveränderter haußrath dem Stall tax nach auff 21. lb 11. ß (…) Weilen nun der Erben sowohl ohnveränderte alß theilbare haußrath Ihro der damahligen Wittib durch den am 19. Julÿ 1724. beÿ löblichem Vogteÿ Gericht getroffenen Vertrag umb solchen Preiß mit auffgerechneter gewohnlicher tertz beßerung überlaßen (…), Sa. haußraths 81, Sa. Werckzeugs 27 lb, Sa. Silbers 9, Sa. Goldenen Ring 3
Eigenthumb ane einer behaußung, so von der Ehefrauen in den Ehestand gebracht worden. Nembl. eine behaußung, höfflein und hinder gebäw, mit ihren hoffstätten und übrigen deroselben Zugehörden, Weithen, begriffen, rechten und gerechtigkeiten, gelegen allhier Zu Straßburg ane dem leimen gäßel, einseith neben Jacob Fegers dem Schuhmachern anders. neben Zacharias Pfaltzer dem Spanner im Kauffhauß, vornen auff die Gaß und hinden auff das Wirths hauß Zum Stall stoßend, wavon man jährlichen auff Martini 15 ß bodenzinß dem Stifft allerheiligen zu reichen schuldig, sonsten aber eigen und über diese beschwehrde beÿ auffgerichtetem Hetzischen Kindervertrag ohnpræjudicirlich ausgeworffen, worbeÿ es auch dermahlen ohnverfanglichen zu laßen beliebet worden 315. lb. Dieße behaußung ist in der Ehefrauen erstern Ehe erkaufft mithin in selbige theilbarer Nahrung gehörig und beÿ auffgerichtetem Kinder Vertrag umb Erspahrung der legitimæ willen und mit ausdrucklichem Vorbehalt der Hetzischen Kinder proprietæt über 200. lb theils daroben gestandener und theils noch daroben hafftender hernach passivé eingetragener 200. lb Capital pro 115. lb ausgeworffen worden, wavon der dißortigen Ehefrauen erst. vor sich selbsten die helffte oder dreÿ Sechste Theil in Eigenthumbs weiße, sodann Ane denen übrigen dreÿen Sechsten Theilen Von Catharina Elisabetha Hetzin dem Verstorbenen jüngsten töchterlein ererbter massen eine tertz und alßo zusammen Vier Sechste Theil in Eigenthums weiße gebührig, die übrige Zween Sechste Theil aber Jungfrauen Mariæ Sophiæ und Johann Michael Hetzen dero beeden noch lebenden Kindern erster Ehe Vor Vätterlich Guth gehörig, dargegen aber dieselbe beÿ beziehung solcher hauß Antheiler deren Anschlag pro ratis in die Mütterliche Nahrung einzuschießen schuldig seind. Über die Völlige behaußung sagt i. teutscher pergamentener Kauffbrieff mit allhies. Statt anhangendem Cancelleÿ Contract Insiegel Verwahrt, datirt den 3. Decembris 1716. mit altem N° 1 bemerckt, nebst noch Verschidenen alten pergamentenen Kauffbrieffe, in einem fascicul zusammen gebundten.
Pro Nota. Was ane solche behaußung wehrneder dieser zweÿten Ehe ane hauptbau: und Meliorations Cösten Verwendet worden, ist biß auff Künfftig begebenden fall Zur Vergleichung auszusetzen beliebet worden.
Sa. der behaußung 315 lb, Schulden 157, Summa summarum 594 lb – Schulden 222 lb, Nach deren Abgang 372 lb

Jean Chrétien Vœlcker demande qu’on considère que ses deux beaux-enfants aient les mêmes droits que s’ils étaient ses propres enfants. Le corps des potiers objecte qu’il ne les a pas adoptés et que même dans ce cas la question resterait litigieuse d’autant que le nombre de fils de maître est suffisant. Les Quinze rejettent sa demande.
1744, Protocole des Quinze (2 R 154)
Joh: Christian Völcker Ca. Meisterschafft der Haffner
(p. 415) Sambstag d. 13. Junÿ 1744. – Fuchs nôe Joh. Christian Völcker des burgers und Haffners Cir. E. E. Mstrsch. der Haffner Vnder Meister prod. Vnderth Mem. sambt beylag N. A Romer bitt Cop. und T. ord. Obt.
(p 531) Sambstag d. 12. Sep. 1744. Joh: Christian Völcker Ca. E. E. Meisterschafft der Kachler – Iidem laßen Weithers per Eundem referiren, daß Johann Christian Völcker der burger und Kachler allhier in einem contra E. E. Meisterschafft der allhieisgen Kachler den 13. Junii jüngst producirten Underth. Memorial sambt beÿlag Sub N° 1 gehorsambst Vorgetragen, was gestalten alß er sich A° 1723. mit Weÿl. Meister Joh: Hetzen des gewesenen burgers und Maurers Wittib allhier Verheurathet derselbe Ihme aus ihrer erster Ehe 2. Kinder nahmens Maria Sophia, und Joh: Michael, wavon der letzte dazumahlen Kaum 1. des Mägdlein aber 3. Jahr alt waren, Zubegracht, die er gleich einem leiblichen Vatter mit aller liebe und sorgfalt biß anhero, weilen sie Ihme eine Recht Kindliche Gegen liebe, und gehorsamb erwiesen, bestmöglichst erzogen, und den Knaben das Kachler handwerck gehehret habe, Und der Liebe Gott Ihme in dieser Ehe mit Keinen Kindern erfrewet, so habe er ged. 2. Stieff Kinder bißhero als seine leibliche Kinder angesehen und gehalten, und seÿe Zu diesem ende den 5. Ejusd.. beÿ Gegenth. E. Meisterschafft eingekommen und habe gebetten, daß Sie dieselben gleich anderen Meisters Söhnen und Töchtern beÿ dem Handwerck [-], und in allen begebenheiten tractiren [-]tt, womit sie Ihne aber, weilen sie es [-]uben Können, wie Mit Kommender Extract[-]s weise abgewiesen, Weilen nun er [-] Implorant, ein alter Meister welcher [-] handwerck schon Vieles gedienet, Also [p. 232] ergehe sein demüthige bitt an Mgh. dieselbe g. geruhen wolten in Rechten Zu erkennen undt außzusprechen, daß obgemelte seine Zweÿ Stieff Kinder beÿ E. E. Handwerck und Meisterschafft der Kachler allhier, alß wären sie seine Eheleibliche Kinder, zu halten, und anzusehen solchem nach deiselbe gleich anderen Meisters Söhnen und töchtern in allen begebenheiten zu tractiren, und mit und nebenst denselben die nemliche Rechten und privilegien Zu genießen fähig seÿen.
Auff Welches ged. Kachler Meisterschafft den 22. des darauff gefolgten Monaths Augusti Underth. Exceptiones eingelegt, darinnen Vorstellend des Gegners begehren seÿe wieder alles Recht und Billigkeit, wann derselbe die 2. Stieff Kinder quæstionis auch so gar adoptirt hätte, so würde gleichwohlen noch die Frage sein ob Ihme Könne willfahrt werden, die Anzahl der Meister Kinder seÿe nicht gering der Gegner annoch in dem stand, wann diese seine Fraw sterben solte, Von einer 2.ten Fraw Kinder Zu Zeugen, & juncto petito Mghh. geruhen wollen den Imploranten mit [-] gantz wieder rechtlichen begehren i[n ipso] limine judicÿ ref. Exp. abzuweisen [-] geschehene remission habe der [-] Memorialis wiederhohlet u[-] præjudicium beruffe, [-]manns der Schuemacher[-] sothanes Recht erwerb[-] Meisterschafft seyen [-] Johann Adam Hügelin [-] und Johann Gottlob [-] daß wann Gegner [-][p. 533] statt hätte angenommen, so wäre es schon eine Sach, allein die bäthen umb abweisung, und es beÿ ordnung Zu laßen Wann aber mit der Zeit Wegen dispensation der Muthjahr und anderem deßen Stieff Kindern Könne geholffen werden, wolten sie nicht darwider sein.
Auff sothane der Hh. Deputirten Vermeine man daß der Implorant mit seinem begehren Ref. Expensis abzuweisen seÿe. Es stehe aber Zu Mghh. was Sie Erkennen wollen.
(p. 555) Sambstag d. 19. Sep. 1744. – Sambstag den 12. Septembris 1744. In Sachen Johann Christian Völcker des burgers und Kachlers, Imploranten, ane einem, entgegen und Wieder E. E. Meisterschafft der Kachler, Imploranten, am andern theil. Auff producirtes Vnderth. Memoriale sambt [beÿla]g Sub N° 1. und beÿgesetztem bitte, wie ge[-]elten in Rechten Zu erkennen, und außzu[-] daß Sein, des imploranten, Zweÿ Stieff [Kinder M]aria Sophia Hetzin, und Joh: Michael Hetz beÿ [diesem Hand]werck und Meisterschafft der Kachler allhier[-] sie seine Eheleibliche Kinder, Zu halten, und[-] solchem nach dieselbe Gleich andern Meisters [Söhnen und] töchteren, in allen begebenheiten Zu [tractiren un]d, mit und nebenst denenselben, die nemliche Rechten und privilegien Zu genießen fähig seÿen, Exceptiones, juncto petito den Imploranten mit seinem gantz wiederrechtlichen begehren in ipso limine judicÿ refusis Expensis abzuweisen. Gebettene, bewilligte und beseßene Deputation, und all übriges angehörte Vor: und Anbringen, Ist, der Hh.Deputirte, mit seinem begehren ref. Expensis abgewiesen.
Zu Mghh. stellend, Ob Sie diese 3. Aufsätz alßo genehmhalten, und dabeÿ erkennen wollen, daß dieselbe in dieser formb expedirt und denen petenten Zugestellt werden solle, Erkandt, quod sic.

Marie Dorothée Eve Schmidt meurt en 1757 en délaissant une fille veuve à Strasbourg et un fils manufacturier en porcelaine près de Gap. Les experts estiment la maison 170 livres, elle est décomptée 315 livres aux héritiers dans la succession de leur mère. La masse propre au veuf s’élève à 162 livres, celle des héritiers à 8 livres. L’actif de la communauté s’élève à 1733 livres, le passif à 802 livres

1757 (12.5.), Me Lobstein (J. Frédéric, 6 E 41, 791) n° 117
Inventarium über Weÿland Frauen Mariä Dorotheä Evä Völckerin gebohrner Schmidin, Hn Johann Christian Völckers des haffners und burgers alhier zu Straßburg geweßener ehelicher hausfrauen, nunmehr seeligen, Verlassenschafft, aufgerichtet in Anno 1757. – nach Ihrem Mittwochs den 9.t Martÿ dießes lauffenden 1757.sten Jahrs aus dießer welth genommenen tödlichen hientritt zeitlichen Verlaßen – ersucht und inventirt durch den hinterbliebenen Wittiber und Sie die anwesende Erbin selbsten, wie auch Catharina Ammannin die dienst Magd von hier gebürtig – So beschehen allhier zu Straßburg auf Donnerstag den 12.ten Maÿ Anno 1757.
Die abgeleibte Frau seelige hat ab intestato zu Erben verlaßen, als Volgt, 1.mo Frau Sophiam geb. Hetzin, weÿland Meister Sebastian Seÿlers des geweßenen haffners und burgers allhier seeligen nachgelaßene Wittib, so mit beÿstand H. Frantz Anthoni Jonßers, des Schneiders und burgers allhier, dießem Geschäfft abwartete, in der Ersten zweÿten Stammtheil. Und dann 2.do H. Johann Michael Hetz, den Porcellan Manufacturier im Dauphiné ohnweit Grenoble sich aufhaltend so allhier ohnverburgert und abweßend, dahier in deßen Nahmen Hr Johann Adam Sultazen der Schloßer und burger allhier, als E. E. Kleinen Raths jetziger beÿsitzer, so aus gedachten E. E. kleinen raths mittel crafft Extractus Memorialis d dato 7.ten Maÿ 1757. Zu solchem Geschäfft deputirt worden, hiebeÿ erschienen ist, in dem Zweÿten und letzten Stammtheil. Alßo beede der abgeleibten in Erster Ehe mit längst weÿland Mr Joh. Michael Hetz geweßenem Steinmetz, Maurer und burgern allhier Ihrem ersten Ehemann seel. ehelich erziehlte und nach tod zu E.en gleichlingen portionen und antheilern ab intestato verlaßene Erben

In einer allhier Zu Straßburg ane dem Leimengäßlein gelegenen und in der Erben ohnverändert Nahrung gehörigen behausung befunden worden als folgt
Eigenthumb ane Häußeren (des Wittibers lebenlänglicher Wÿdumb), Erstl. eine behaußung, Höffl. und hinter Gebäu, mit Ihren Hoffstätten und übrigen deroselben Zugehörden, Weithen, begriffen, Rechten und Gerechtigkeiten, gelegen allhier zu Straßb. ane dem Leimengäßl. 1.s neben Joh. Jacob Fröreiß dem Schumacher 2.s neben Zacharia Pfaltzner dem Spanner im Kauffhauß, vornen auf die Gaß und hinten auf das Wirthshauß zum Stall stoßend, wovon man jährl. auf Martini 15 ß. d bodenzinß dem Stifft Allerheÿligen zu reichen schuldig, sonsten aber eigen und über solche beschwerden durch (die Werckmeistere) lauth Abschatzung Zeduls Vom 18. April. 1757 gewürdiget für 170. Ane dießer behaußung wären denen Erben zween sechste Theil als ererbt vätterl. u. 4/6.te theil als ererbt mütterl. Guth gebührig, in betrachtung aber die beede Erben beÿ Ihrer erlangter majorennitæt wegen Ihrem Vätterl. Guth völlig contentiret und dieße behaußung dazumahlen in Calculum pro 315 lb, gebracht worden, mithien Ihnen Ihre Antheiler in Geld bonificiret worden, über das dermahlen gleichgültig, ob die KKr. dieße behaußung für voll als mütterl. Guth ererben od. aber ihre 2/6.te theil als Vätterl. Guth beziehen oder dasjenige wieder conferiren was ihnen dafür baar guth gethan worden, als hat mann um abschneidung aller Weithläufigkeiten dieße behaußung der Erben ohnverändert Mütterl. Massæ hier für voll conferirt. Über die völlige behaußung meldet ein teutscher pergamentener Kauffbrieff allhießiger Statt anhangendem C. C. Insiegel verwahret d. d° 3. Xbr. 1716, Wobeÿ noch verschiedene alte Kauffbrieff in einem fascicul zusammen gebunden.
(T) Item eine behaußung Höffl. und Hoffstatt mit allen deren Gebäuden, begriffen, Rechten und Gerechtigkeite,n gelegen allhier zu Straßburg ane der großen Stadelgaß einseith neben H. Christian Bruder des Pergamenters Wittib und Erben anderseith neben Heinrich Stöber dem Nadler, hinten auf einem dohlen stoßend gelegen, davon gibt man jährl. in das Sturmische Lehen 10 ß 2 d bodenzinß, sonsten aber gegen männiglichen freÿ leedig und eigen und durch vorgedachte der Statt Straßb. geschwornen Werckleuthe laut vorgemelden Abschatzung zeduls gewürdiget für 426 lb. Hierüber sagt eine in allhiesiger löbl. C. C. Stub errichtete pergamentene Kauff Verschreibung mit dero anhangenden Insiegel verwahret d. d° 15. maÿ 1755 mit jetzigen N° 3. signirt.
Ergäntzung des Wittibers wehrender Ehe abgegangen ohnveränderten Guths. Vermög Inventarÿ durch H. Not. Johann Daniel Lang Sen: in A° 1743 errichtet
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Wittibers ohnverändert Vermögen, Sa. Werckzeugs zur haffner Profession gehörig 3 lb, Sa. Silbers 5 ß, Sa. Schulden 75 lb, Sa. Ergäntzungs Rests 184 lb, Summa summarum 262 lb – Schulden 100 lb, Nach solchem abzug 162 lb
Der Erben ohnverändert Guth. Sa. der Frauen Kleÿdung 9 lb, Sa. Silbers 2 lb, Sa. goldenen Rings 1 lb, Sa. Eigenthums ane einer behaußung 170 lb, Summa summarum 182 lb – Schulden 174 lb, In Compensatione 8 lb
Das Theilbahr Guth. Sa. hausraths 60 lb, Sa. Werckzeug und gemachter Waar 40 lb, Sa. Wein und lähre Vaß 5 lb, Sa. Silbergeschmeids 14 lb, Sa. der baarschafft 70 lb, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 426 lb, Sa. Schulden 365 lb, Summa summarum 1733 lb – Schulden 802 lb, bleibet 931 lb – Conclusio finalis 1102 lb
– Copia der heuraths: Verschreibung (…) den 16. 8.bris 1724, Not. Johann Daniel Lang Sen:
– Procuration. 28 may 1757. Pardeuant Le No.re Royal de la ville de gap (…) fut présent et Constituant Le Sr Jean Michel hoez natif de La ville de Strasbourg paroisse de St pierre Le vieux fabriquant de fayance habitant depuis Enuiron quatre ans au lieu de la bastie Neuue (…)

La moitié de la maison figure à l’inventaire dressé en 1758 après la mort de Sophie Hetz veuve du potier Sébastien Seyler

1758 (17.3.), Me Lobstein (J. Frédéric, 6 E 41, 793) n° 152
Inventarium über Weÿland Sophiæ Seÿlerin geb. Hetzin, Weiland Mr Sebastian Seÿlers des geweßenen haffners und burgers allhier Zu Straßburg seeligen nachgelaßener wittib nun auch seeligen Verlassenschafft, auffgerichtet in Anno 1758. – nach Jhrem Dienstags den 4.ten Martÿ dießes lauffenden 1758.sten Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen hientritt Zeitlichen verlaßen, welche Verlassenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren des Ehren und Wohl ehrenachtbahren herrn Martin Jund, des frantzösischen becken und burgers allhier als geordnet und geschworenen vogts Clarä und Ludwig der Seÿler beede der abgeleibten mit ihrem Ehemann erziehlte Kinder und ab intestato Zu 2 gleichlinge portionen und Antheilen Verlaßene Beneficial Erben (…) durch den Vogt wie auch Morand Biegler den Kachlers gesellen von Allkirch aus dem Obern Elsaß gebürtig so beÿ der defunctæ in Arbeit gestanden – So geschehen ellhier zu Straßburg auf Freÿtag d. 17.ten Martÿ 1758.

In einer allhier zu Straßburg ane der Langen straß gelegenen und in dieße Verlassenschafft gehörigen Behausung befunden worden wie folgt
Eigenthumb ane Häußeren. Erstl. eine behauß. Höffl. u. Hoffstatt mit allen übrigen deroselben begriffen, Weithen, Rechten, zugehörden u. Gerechtigkeiten gelegen ane der obern langen Straß (…)
It. die helffte für ohnvertheilt Von und ane einer behaußung, Höfflein und hinter Gebäu mit Ihren Hoffstätten und übrigen Zugehörden, Weithen, begriffen, Rechten und Gerechtigkeiten, gelegen allh. Zu Straßburg ane dem Leimengäßel 1.s neben Joh. Jacob fröreißen dem Schuhmacher 2.s neben Zacharia Pfaltzer dem Spanner im Kauffhauß, Vornen auf die Gaß und hinten auf d. Würtshauß zum Stall stoßend, Wovon man jährlichen auf Martini 15 ß bodenzinß, dem Stifft Allerheÿligen zu reichen schuldig, sonsten eb. außer einigen darauff lastenden hernach beschriebenen Passiv 2 Capitalien gegen männigl. freÿ, leedig eigen. So besagt und ist die Völlige behaußung in weiland fr. Mariä Dorotheä Evä Völckerin geb. Schmidin nun auch weÿl. H. Joh. Christian Völckers des haffners Ehefrau der defunctæ Mutter sel. Verlaßenschafft Inv: aller abzug dh. mich unterschriebenen Not. in A° 1757 errichtet durch (die Werckleuthe) taxirt worden dabeÿ man es auch dißmahlen wieder gelaßen pro 170 lb. th. die hieran participirende helffte 85, Und ist der übrige halbe theil H. Johann Michael Hetz dem Porcellan Manufacturier ohnweit Grenoble der Verstorbenen seel. bruder Vor ohnvertheilt zuständig, Dieße behaußung rühret Von der Verstorbenen Elteren seel. her, so aber crafft des beÿm Müttel. Verlassenschafft Inv: Concepto befindl. Vergleichs weiland hr Joh. Christian Völcker, dem Kachler der Verstorb. Stieffvatter seel. biß an sein seel. Ableiben, so den 13. Februarÿ h. A. geschehen, genoßen hat. Über diese behaußung meldet ein teutscher pergamnt. Kauffbr. mit allhies. Statt anh. C.C. Insiegel verwahret d.d. 3. Xbris 1716. mit alt. N° 1 bemerckt.
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Sa. hausraths 11 lb, Sa. Werckzeugs und gemachter Waar zur haffner Profession gehörig 5 lb, Sa. Eigenthums ane häußeren 985 lb, Summa summarum 1001 lb – Schulden 1284 lb, In Compensatione 283 lb

Le potier municipal François Paul Acker acquiert la maison devant la Chambre des subhastations le 4 septembre 1758 comme le porte l’inventaire dressé en 1761 après la mort de sa femme Anne Marie Frick.
François Paul Acker vend 315 livres la maison au potier Jean Riedinger

1762 (26.4.), Chambre des Contrats, vol. 636 n° 139
H. Frantz Paul Acker der stadt kachler
in gegensein Johannes Riedinger des kachlers
eine behausung, höfflein und hoffstatt mit allen deren gebäuden, begriffen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ane dem Leimengäßlein, einseit neben Johann Jacob Fröreißen dem schuhmacher, anderseit neben Zacharias Pfaltzer dem Spanner im kaufhaus, hinten auff die gastbehausung zum goldenen pferd – davon gibt mann dem Stifft Allerheÿligen 15 ß ane bodenzinß – um 315 pfund

Originaire de Leutkirch en Souabe, Jean Riedinger épouse en 1762 Anne Marie Giss, fille d’un compagnon maçon : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire de 1784, célébration
Eheberedung – zwischen dem Ehrbaren und bescheidenen Mstr Johannes Riedinger dem haffner und burger in Straßburg sonsten gebürtig vom stifft Salmansweÿller in schwaben, weÿl. Jacob des haffners und Magdalena Stegmeÿerin, ehelichem sohn ane einem, So dann der viel Ehr und tugendreichen Jgfr. Maria Anna Gißin weÿl. Melchior Giß des maurers und schirmers mit Magdalena geb. Richshofferin erzeugter tochter – den 3. maÿ 1762, Herrenberger

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (cath. p. 26)
Hodie 10 maii anni 1762 (…) sacro matrimonii vinculo in facie Ecclesiæ conjuncti fuerunt Joannes riedinger ex Leutkirch diœcesis constantiensis oriundus et figulus hujus urbis filius Legitimus Jacobi riedinger et Magdalenæ Stegmeyer defunctorum conjugum et Civium dicti Loci et Maria Anna giss hujas, filia legitima Melchioris giss tutelaris olim et mercenarii et Magdalenæ reishoffer defunctorum conjugum (signé) Riedinger, giss

La tribu des maçons remet en avril 1762 à Jean Riedinger une promesse d’admission après qu’il a produit son certificat de baptême le 22 décembre 1726 et une attestation de bonne conduite établie par le curé de Saint-Pierre-le-Vieux. Une fois qu’il a présenté son chef d’œuvre, il devient tributaire chez les Maçons début mai 1762
1762 (5.4.), Protocole des Maçons (XI 239) f° 128-v
(f° 128-v) Montags den 5. Aprilis 1762. Zunfftschein (dt 1 lb 10 ß) – producirt vnd retirirte Johannes Riedinger der ledige haffnermeister allhie, gebürtig von Leutkirchen im stüfft Salmansweÿler in Schwaben tauffschein von H Christian Vögler dem pfarrherrn allda den 14. Septembris 1755. außgestellt, Krafft deßen Er von Jacob Riedinger und Magdalena Stegmaÿerin beeden Eheleuth allda erzeugt und den 22. Xbris 1726. getaufft worden seÿe, wie auch schein von H Lacapelle pfarrh. Zum alten St. peter allhier den 3.t huius dahin erheilet, daß er Riedinger ein Ehrlicher mensch, guther sitten Vnd Lebeswanthel seÿe, dame auff befehl hochgewärtenden herrn Oberherrn vmb so viel mehr da Er den 1.t dieses monaths sein meisterstück allhier verfertigt, und als haffnermeister auff und angenommen worden, ein schein, daß wan ein hoch Edler Magistrat dersebe Vorderistrens wurde zu einem burger angenommen haben, Er so dann beÿ dieser Ehrsamen Zuftt auch vor einem Leibzünfftigen auffgenommen werden solle, mitgetheillet worden.
(f° 129) Sambstags den 8.t Maÿ 1762. Neuzünfftiger – Johannes Riedinger der ledige haffnermeister und burger allhie stehet vor und producirt Löbl. Statt Cantzleÿ und Stallschein beede vom 17. Aprilis Jüngsthin, mit bitt Ihne als Zünfftigen auff und anzunehmen.
Erkannt, gegen Erlang der gebühr willfahrt.
(dt. vor Pfenningthurn 1 lb, Zunfftrecht 5 lb 11 ß, Einschreib gebühr 4 ß, (machen) 3 lb 15 ß, Findl. hauß 1 ß)

Inventaire de l’actif et du passif de Jean Riedinger et de sa femme Marie Anne Giess, dressé dans la maison rue de l’Argile

1769 (2.6.), Me Dautel (Fr. Henri, 6 E 41, 273) n° 1147
Inventarium und beschreibung aller derjenigen Haab, Nahrung und Güthere, Keinerleÿ davon ausgenommen, so der Ehrenachtbare Meister Johannes Riedinger der haffner und die Ehren und tugendsame Frau Maria Anna gebohrne Gießin, beede Eheleuthe und burgere allhier Zu Straßburg dermalen active besitzen und hingegen wieder passivé zu bezalen schuldig sind, welche auf freundliches ansuchen und begehren der Ehefrauen mit beÿstand H. Johannes Sundheim des Zimmermeisters und burgers allhier hierzu erbetten – So geschehen allhier Zu Straßburg auf Freÿtag den 2.ten Junÿ 1769.

Copia der Eheberedung.
Bericht In gegenwärtig Inventarium gehörig. Nach bereits beschehener Consignation dießer Nahrung als ich der Inventierschreiber die beede Eheleuthe befragt gehabt, ob sie in betrachtung sie sich in auffgerichteter Eheberedung §° 3. ihrer Zugebrachte und währender Ehe ererbte Gütherer vor unverändert stipulirt haben, ihre zugebrachte Güthere ordnungßmäßig hätten inventiren laßen, damit man die Ersuchung darnach vernehmen könne, hat die Ehefrau sich dahin erkläret, daß sie ihres es nicht nöthig gehabt, in dem ihro Illata in vorhergehender Eheberedung §° dicto 3.tio verzeichnet sind, welches auch ihr Ehemann bejahet und unterschrieben (…)
In einer allhier Zu Straßburg ane dem Leimengäßlein liegender in dieße Nahrung gehörige behaußung sich befunden

Jean Riedinger meurt en 1784 sans enfant. L’inventaire est dressé dans une maison de location rue Saint-Jean (actuel quai Charles-Altorffer)
1784 (17.12.), Me Lung (6 E 41, 1525) n° 95
Inventarium über weÿl. Mstr Johannes Riedinger des Hafners verlassenschafft – nach seinem d. 12. Julii jüngst aus dieser welt genommenen tödlichen hintritt – auff ansuchen der wittib Fr. Mariæ Annæ geb. Gißin beÿständlich H. Johann Sundheim des Zimmermeisters in beÿseim H. Michael Hanrard E. E. kleinen Raths dermaligen beÿsitzers als des verstorbenen seel. hinterlassenen fremden und unbekannten Præsumptif erben ernannten H. Deputati wie auch Frantz Michael Villing des hafnergesellen so beÿ ihro in abeit stehet
Der verstorbene habe ab instestato zu erben hinterlassen. Nämlich so viel die wittib hiebeÿ anzeigen konnte einer verstorbenen geschwisterden benantlichen weÿl. Mstr Stephan Riedinger gewesten hafners und burgers zu Salmannsweiler in Schwaben und weÿl. Fr. Magdalena geb. Riedingerin auch weÿl. NN eines auswärtigen gewesten schuhmachers hinterlassenen kinder deren anzahl und auffenthalt nicht bekannt
der wittib ohnverändert 223 lt
der beneficial erben unverändert, in einer ane der St Johannis Gaß gelegen dißorts lehnungs weiße bewohnende behausung, 28 lt, schulden aus der verlassenschafft 421 lt, compensando 403 lt
Eheberedung (…) den 3. maÿ 1762, Herrenberger

La maison est exposée aux enchères. Jean André Nœdel l’acquiert le 15 mars 1770 comme l’indique l’inventaire de 1770.
Fils de potier, Jean André Nœdel épouse en 1770 Marguerite Dorothée Harr, fille de boulanger : contrat de mariage, célébration

1770 (13.6.), Me Saltzmann (Jean Daniel, 6 E 41, 613) n° 80
(Eheberedung) zwischen dem ehrsamen Meister Johann Andreas Noedel dem ledigen Hafner, des weiland H. Johann Gottlob Nödel gewesenen hiesigen burgers und Hafners, in zwoter Ehe mit Frau Maria Christina gebohrner Zeißin erzeugtem und nach tod hinterlaßenem jüngstem nunmehr grosjährigem Sohn, mit beÿhülf seines Stiefvaters H. Joh. Andreas Lux, des ebenmäßigen Hafners und burgers alhier ,ls Hochzeiter, an einem Theil
sodann der Tugendsamen Jungfrau Margareta Dorotea Harrin, des H. Joh. Georg Harr,Schwartzbeckers und Fraun Annä Ursulä gebohrner Jungin beeder Ehelut und burger dahier, erzielten mittlern anjetzo majorennen tochter, als Hochzeiterin, beiständlich ihres Vaters anjezo majorennen tochter, an dem andern Theil – So geschehen in allhiesiger Stadt Straßburg auf Mittwoch den 13. Junii. in dem Jahr 1770. [unterzeichnet] Johann Andreas Nödel als hochzeider, Margaretha Dorothea Harrin als Hochzeiterin

Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 103-v, n° 15)
1770, Mittwoch den 27. brach Monath seind nach ordentlich geschehenen ausrufungen, in der Kirch zu St Nicolai ehelich eingesegnet worden Johann Andreas Nödel, der ledige Kachler und burger alhier, weÿland Johann Gottlob Nödel, gewesten Kachlers und burgers alhier mit deßen gewester Ehefrauen Maria Christina, geborner Zeisin, nunmehr verheuratheter Luxin, hinterlaßener ehelicher Sohn, und Jungfer Margaretha Dorothea Harrin, Johann Georg Harr, des Schwartzbecken und burgers alhie mit deßen ehefrauen Ursula gebohrnerJungin ehelich erzeugte tochter [unterzeichnet] Johann Andreas Nödel als hochzeider, Margretha Dorothea Harrin als hochzeiterin (i 107)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison rue de l’Argile

1770 (9.7), Me Saltzmann (Jean Daniel, 6 E 41, 594) n° 137
Inventarium über Johann Andreas Nödel, des Hafnermeisters und Fraun Margarethä Dorothea gebohrner Harrin beder Eheleut und burger alhie zu Straßburg, vor unverändert in die Ehe gebrachtes Vermögen, auffgerichtet in dem Jahr 1770. – in ihren den 27.ten Junii dieses Jahrs mit einander angetrettenen Ehestand gebracht, und vermög des dritten Punkts ihrer den 13.den besagten Monats vor mir Notario auffgerichteten Eheberedung sich vor unverändert vorbehalten haben – So geschehen in allhiesiger Statt Straßburg in hernach inventirter behausung in fernerem beiseÿn bederseitiger Eltern auf Montag den 9. Julii vormittag in dem Jahr 1770

(f° 4) Eigentum an einer Behaußung (M.) Nemlich eine behaußung welche in Vorder: u. Hinter: Haus mit allen deren begriffen, Gebäuden, Weiten, Zugehörden und Rechten, in alhiesiger Stadt an dem Leimengäßlein 1. S. neb. Joh: Jacob Fuher, dem Schuemacher, 2.S. neb. Daniel Völcker, dem Schreiner, vornen auf besagte Gaß, hinten auf das Gasthaus Zum guldenen Pferd stoßend gelegen, so außer 15 ß dem löbl. Stift Allerheiligen dahier jährlich auf (-) abzurichten habenden bodenzinß u. denen hienach eingetragenen darauf haftenden Passiv Capitalien frei und eigen ist. Dieselbe wird ohnnachtteiliger masen um den Preis hier angesetzet, wie der Ehemann sie ohnlängst ersteigert hat, das ist um 1050. R. oder 525. lb. Darüb. ist i. teutsch. perg. m. E. E. kl. Rahts anh. Ins. verw. Ganthkbr. vom 15. Martii A° 1770. vorhanden
Des Manns in die Ehe gebrachtes Gut. Sa. haußraths 23., Sa. Hafner: werckz. u. Geschirrs 12, Sa. Vorerwähnten Silbers 11, Sa. baarschafft 25, Sa. Eigenthums an einer behaußung 525, Summa summarum 397 lb – Schulden 428 lb, Nach deren Abzug 169 lb
Demnach wird auch der Ehefrau Beibringen verzeichnet, Sa. hausraths 90, Sa. Silbers 9, Sa. goldenen Rings 12, Sa. baarschafft 108, Summa summarum 221. lb

Jean Loue-Dieu (à corriger en Jean André) Nœdel devient tributaire chez les maçons en juin 1770
1770, Protocole des Maçons (XI 239)

Dienstags den 26.t Junÿ 1770. (f° 248-v) Neuzünfftiger – Mr Johann Gottlob Nödel haffner und burger allhie stehet vor und producirt löbl. Statt Stallschein vom Zweÿten huius, mit bitt Ihne als Zünfftigen anzunehmen
(dt. Zunfftrecht 5 ß, Einsch. gebühr 4 ß, (machen) 9 ß, Findl. hauß 3 ß)

Marguerite Dorothée Harr meurt en 1782 en délaissant une fille. Les experts estiment la maison 250 livres. La masse propre au veuf présente un déficit de 39 livres, celle de l’héritière s’élève à 205 livres. L’actif de la communauté s’élève à 145 livres, le passif à 229 livres

1782 (19.4.), Me Saltzmann (Jean Daniel, 6 E 41, 603) n° 420
Inventarium über Weiland Fraun Margareta Dorotea Nöedelin, geb. Harrin, des Johann Andreas Nödel des hafners und burgers alhier zu Straßburg gewesen Ehegattin, Verl. aufgerichtet A° 1782 – nach ihrem den 24. Hornung dieses Jahrs aus dießer Welt genommenen seligen abschied zurückgelaßen hat. Welche Verlassenschafft auf freundliches Ansuchen sowol vorgedachten hinterbliebenen Wittwers, als auch der Verstorbenen mit demselben ehelich erzeugte, anjetzo fast Zehtthalb Jahr alten Mägdleins und ohntestirt zu eintzigen Erbin hinterlaßen Maria Dorotea geordneter und geschworener Vogts Johann Jacob Löschmeÿer, des Weisbäckers und burgers alhier fleisig inventirt
in hernach inventirter an dem Leimengäßlein gelegener Sterb behausung auf Freitag den 19. Aprill nachmittag in dem Jahr nach Christus Geburt 1762

Eigentum ane einer Behausung. (W. – C. 4 N° 404, 20° 9. 12. 6, Einquart. 9.12.) Nämlich eine in vorder- und hinter- Häuslein, Hoffstatt u. Höflein bestehende behausung mit allen deren Gebäud., begriffen, Weiten, Zugehörd. u. Rechten gelegen in hies. Stadt an dem Leimengäßlein, 1.. Seit neb. Johann Ludwig Mohr dem schuhmacher ehevögtl. weise Anna Maria geb. Fuher 2. Seit. neb. Daniel Völcker dem schreiner vorn auf besagtes. Gäßl. hinten auf H. Joh. David Winter zum gold: Pferd geschildetes Gasthaus stoßend. Diese behausung ist außer 15 ß. dem löbl. Stiff Allerheiligen dahier jährl. auf Martini abzurichten habend. bodenzins u. hernach eingetragenem Kr. aufhaltendem Passiv-Capital frei u. eig., sofort dh. (die Werckmeistere) in deren zu diesem Concept gelieferten Abschatzungzedels d. 11. Aprill 1782 angeschlagen word. um 500 R. oder 250 lb. Obigen Zs. zu dop. Cap: gerechnet davon abgezogen mit 30, restiren hier auszuwerfen 220. Darüb. ist i. perg. teutsch. m. E. E. Kl. Raht alh. anh. Ins. verw. Ganthkfbr. v. 15. Märtz A° 1770 vorh. Welcher weiset daß solches Häußlein aus Georg Riedingers Falliment ersteigert word.
– Abschatzung vom 11. apprill 1782. Auf begeren Herr Johann andreas Nödel dem Haffner Meister ist Eine behausung alhie in der statt strasburg im Leimengäßell gelegen, Ein seÿth neben Meister Mohr dem schuhmacher anderer seÿts neben Meister felcker dem schreuner [sic] und hinten auff die gastbehausung zum goldenen pferd stoßend gelegen solche behausung bestehet in Einer haffners Werckstätt, ferner in Einer stube Eine Kuchen und Etlicher Kammern, hat auch ein getremter Keller und Hoff. Von uns unterschriebenen der statt Straßburg geschwornen Werckmeistere und Vorhero geschehener besichtigung mit aller jhrer gerechtigkeit dem jetzigen wahren werth nach Estimirt und angeschlagen worden Vor und um fünff Hundert gulden [unterzeichnet] Hueber Kaltner Wmstr /:thut nichts auf Löbl. statt Pfenning thurn, d. 20. aprilis 1782 T. Ferber:/
(f° 5) Ergäntzung des Wittwers mangelnden unv. Guts. Nach Anleitung des d. 9.Julius 1770. dh. mich Notarius verfertigten Inventariums mangelt von dem in die d. 27. Junius gedachten Jahrs angetrettene Ehe gebrachten Vermögen
Patengeld des d. 2. Christmonat 1772 getauften Mädleins
Folget nun hierauf die Beschreibung dieser Verlassenschafft an sich selbst, und zwar anfänglich des hinterbliebenen Wittwers unverändertes Gut, Sa. Hausraths 10 lb, Sa. Werckzeugs 2 lb, Sa. Silbers 2 lb, Sa. Eigenthums an i. behausung. 220. Sa. Ergäntzung (81, Abzugs 56, Rest) 25 lb, Summa summarum 260 lb – Schulden 300 lb, Nachstand 39 lb
Man hat diesemnach des Mägdleins als einziger Erbin, unverändertes mütterlichen vermögen zu verzeichnen, Sa. hausraths 40 lb, Sa. Silbers 2 lb, Sa. goldene rings 3 lb, ergäntzung 158 lb, summa summarum 205 lb
Zuletzt wird auch das teilbare Gut beschrieben. Sa. hausraths 18 lb, Sa. Wwerckzeugs, Erde und & 20 lb, Sa. silbers 7 lb, Sa. schuld 100 lb, Summa summarum 145 lb – Schulden 229 lb, Nachstand 83 lb – Stall summ 81 lb
Wittums- Verfangenschafft der Erbin. Nämlich mehrernannter Joh: Georg Harr, der Schwartzbäcker hat von seiner such Vorgedacten Verfertigten Ehefrau Verlassenschafft, 674 lb
Abschrifft d. am 13. junÿ 1770 vor mir Notario aufgerichteten Eheberedung (…)

Jean André Nœdel meurt en 1786 sans s’être remarié. Sa seule héritière est sa fille baptisée le 2 décembre 1772. L’actif de la succession s’élève à 419 livres, le passif à 558 livres. Le prix d’estimation de la maison est repris de l’inventaire dressé en 1782

1787 (22.1.), Me Saltzmann (Jean Daniel, 6 E 41, 609) n° 563
Inventarium über Weiland Johann Andreas Noedel des gewesenen Hafnermeisters u. b. alhier zu Straßburg, Verlassenschafft, auffgerichtet A° 1787. – nach seinem den 20. Wintermonats des letztverfloßenen 1786. Jahrs aus dießer Welt genommenen seligen Abschied zurückgelaßen hat. Welche Vermögens-Nachlaßenschafft auf Ansuchen des ehrengeachten Joh: Jacob Löschmeÿer, Weißbäckers u. b. alhie, als geordneten u. verpflichteten Vogts Maria Dorotea, des abgelebten mit seiner längst selig verstorbenen Ehefrau Marg. Dorotea geb. Harrin erzeugt und seit dem letztabgewichenen 2. Christmonat das 14.te Jahr ihres alters zurückgelegter einziger Tochter und Intestat-Erbin – So geschehen in Straßburg in hernachinventirter an dem Leimengäßlein gelegener Sterb behaußung, auf Montag den Zwei und Zwantzigsten Jänner nachmittag in dem Jahr 1787.

(f° 6-v) Werckzeug u. Geschirr Zu dem Hafner Handwerck gehörig
80. Hafenbretter, 1 lb
2. Erzmühle, 3 lb
2. Scheuben, 2 lb
die vorh. a. dielen, 10 ß
600. Stuck Geschirr, a 10 ß das 100, 3 lb
6. Sandkärr voll Erd a 10 ß, 3 lb
Also durch Joh: Frid. Schützenberger, den hies. b. u. Hafnermeister, nach abgelegter Handtreu dem Stalltax nach angeschlagen, Straßburg den 15. Januarii 1787.
(f° 6-v) Eigentum an einer behausung. (4 C. N° 404) Näml. eine in Vorder- u. Hinder- Häuslein, Hoffstatt und höflein bestehende behaußung m. all. deren begriffen, Weiten, Zugehörd., Rechten u. Gerechtigk. geleg. in hies. Statt an dem Leimengäßlein 1. S. neb. Joh: Ludwig Mohr dem Schumacher ehevögtl. Weise, Anna Maria geb. Fuher 2. S. neb: Daniel Völcker dem Schreiner & vornen auf besagtes Gäßlein, hinten auf H. Joh: David Winter Zum goldenen Pferd geschildetes Gasthaus stosend. Diese beh. ist auser 15. ß dem Löbl. Stift Allerheiligen dahier jährl. auf Mt&i abzurichten habend. bodenzinses u. hiench eingetr. Passivcap: frei u. eig. sofort d. 11. Aprill 1782. bei mütterl. Verl. Inventur durch die Hh. Werckmeister alhier geschätztt word. u. bei welcher Abschatzung es m. d. Wohlgeordn. Hh. drei löbl. Stadt Stall güt. Erlaubnus gelaßen wird, nach Wegrechn. obigen bodenz. um 220. Der Ganthbr. darüb. bes. v. 15. März 1770. ist Vorh.
Sa. hausraths 70, Sa. Werckzeugs 12, Sa. Silbers 9, Sa. goldenen Rings 2, Sa. baarschafft 84, Sa. Eigenthums an i. beh. 220, Sa. Activschuld 10, Summa summarum 419 lb – Schulden 558, In Vergleichung Schuldenlast 138 lb
Stallsumm 115. lb
(f° 7-v) Wittum Nämlich der nun Entseelte hat seiner Eingangs genannten den 24. Hornung 1782. selig erblaßten Ehefrau gesamtes Zurückgelaßenes Vermögen, Zufolg des 6. Artickels der den 12. Junius 1770. Vor mit Notarius errichteten Eheberedung
Patengeld der d. 2. Christmonats 1772 getaufften Tochter

Le tuteur de la fille Nœdel loue la maison au professeur d’histoire et de géographie Nicolas Gross

1788 (19.2.), Me Laquiante (6 E 41, 1108) n° 42
Bail de 6 années qui commencent à courir de la Notre Dame de mars prochain – le Sr Georges Harr boulanger pour et au nom de Dorothée Niedelain sa petite fille mineure aussi au nom du Sr Jacob Leschmeyer boulanger tuteur de ladite mineure
à Sr Nicolas Gros professeur d’histoire et de Geogaphie au College Royal de cette ville
la maison entiere du devant et du derrière cour aisances et dépendances sans exception appartenante à ladite maison situé à Strasbourg rue dite Leimengessel n° 26 – pour 100 livres

Compte que rend Jean Jacques Lœschmeyer de sa tutelle. Les loyers sont dus au titre du bail ci-dessus

1790 (Weihen.), Me Saltzmann (Jean Daniel, 6 E 41, 620) n° 28
Erste Rechnung mein Joh: Jacob Loeschmeÿer, Weißbäckers u. b. alh. Zu Straßb. als geordn u. geschw: Vogts des weil. Joh: Andreas Noedel Hafnerms. und auch weil. Fr. Marg. der geb. Harrin bed. gew. Ehel. einzig ehl. Tr. Jgfr. Maria Dorotea so seit letztverfl. 2. dec. das 17. Jahr ihres Alters zurücklegte, über Einnahm u. Ausgab seit dem 30. Nov. 1786 da meine Verwaltung angefangen bis Weihenachten 1790.
Korpus jährlich fallend. Haus Zinses. Nämlich des Weiland H. Niclaus Gros gew: Prof. der Geschichte u. Erdtbeschreibung ane dem Königl. Collegium alhier hinterbl. W. soll Zufolg der d. 19. Hornung 88. Vor dem Königl. H. Not. Laquiante pass. an Mariæ Verk. Fest solchen Jahrs angef. 6.jähr. Lehnung von der Curandin an dem Leinengäßl. geleg. beh: Viertelj. an Zs. 12. ß 5 ß das ist des Jahrs 50. R.

Marguerite Dorothée Nœdel épouse en 1792 le potier Jean Georges Kayser, originaire de Baiersdorf dans la juridiction de Bayreuth
Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 84-v)

Im Jahr 1792 Montags den 2. Jänner nachmittag um Vier Uhr sind (…) ehelich eingesegnet worden Johann Georg Kaÿser der ledige hafnermeister von Baÿersdorf im beÿreuthischen gebürtig, weiland Johann Peter Kaÿsers Ackersmanns und burgers daselbst mit weiland Anna Barbara gebohrne Galsterin ehelich erzeugter Sohn, 27. Jahr alt, und Jungfrau Margaretha Dorothea Nöthelin, weiland Johann Andreas Nöthel hafnermeisters und burgers allhier mit weil. Fr. Margaretha Dorothea geb. Harrin ehelich erzeugter Tochter mit Einwiligung ihres Vogts und Großvaters [unterzeichnet] Johann Georg Käyser als Hochzeitter, Margaretha Dorothea Nödelin als braut, Jacob Löschmeyer der braut vogt (i 78) – Proclamation, Saint-Thomas (luth. f° 101-v) i 68

Marguerite Dorothée Nœdel meurt en 1808 en délaissant cinq enfants

1808 (13.2.), Strasbourg 7 (24), Me Stoeber n° 2218, 8262 – Enregistrement de Strasbourg, acp 104 F° 174-v du 17.2.
Inventaire de la succession de Marguerite Dorothée Noedel femme de Jean Georges Kayser, potier de terre décédée le 30 août dernier – à la requête du veuf, père et tuteur légal de Jean Jacques 16 ans, Jean Daniel 11 ans, Georges Frédéric 8 ans, Marguerite Dorothée 7 ans et Christine Caroline 2 ans et demi – en présence de Jacques Loeschmeier, boulanger, subrogé tuteur desdits mineurs

dans la maison mortuaire rue de l’Argile n° 26 appartenant à la défunte
Meubles. dans la chambre donnant sur la cour, dans la chambre de la servante, dans la chambre des garçons, dans la cuisine, au Rhez de chaussée
Propres de la défunte. Une maison située dans cette ville rue de l’Argile n° 26, d’un côté la veuve Mohr d’autre Daniel Voelcker menuisier aboutissant sur l’auberge au Cheval d’Or, dont on paie une rente foncière de 3 francs, fait mention contrat Chambre des Subhastations le 15 mars 1770, estimée 1440 francs
Le tiers par indivis dans Une maison avec toutes ses appartenances et dépendances sise en cette ville rue des dentelles n° 14, d’un côté le Sr Mülberger tanneur d’autre le Sr Ulrich marchand de fer aboutissant sur le fossé des tanneurs, dont on paie annuellement à la ville 5 francs rente foncière. Les deux autres tiers appartiennent a Jacques Frédéric Noedel potier de terre ci devant pensionnaire aux hospices civils absent depuis nombre d’années et aux enfants de Marie Christine femme de Jean Daniel Lux ferblantier de la succession de Marie Christine Lux née Zeyss. Acquise originairement à la chambre des Subhastations le 16 septembre 1726. Rapporte en loyer, Abraham Laub 80 fr, Thierry Schneider 60 fr, Fichter tailleur 56 fr, Hirschel jou. 48 fr, Ve Heberlin 36 fr ensemble 280 francs de revenu, en capital 5600 fr, faisant le tiers 1866 fr
Dépouillement du présent inventaire. Reprises du veuf 920 fr, déduire don matutinal 100 fr, reste 880 fr
propres des héritiers, garde robe 164 fr, mobilier 1440 et 1866 fr, dettes actives 1900 fr, total 5371 fr, déduire 333 fr, reste 5037 fr
communauté, meubles 448 fr, or 50 fr, outils 160 fr, rapport des héritiers 333 fr, total 992 fr, déduire passif 1795 fr, déficit 803 fr

Jean Georges Kaiser meurt quelques mois plus tard dans la maison qui appartient à ses enfants comme héritiers de leur mère

1808 (24.6.), Strasbourg 7 (24), Me Stoeber n° 2240, 8510 – Enregistrement de Strasbourg, acp 106 F° 97 du 28.6.
Inventaire de la succession de Jean Georges Kayser potier de terre décédé le 4 juin 1808 – à la requête de Jean Jacques Loeschmeyer, boulanger, tuteur et Henri Dietzel, cordonnie,r subrogé tuteur, des enfants issus de Marguerite Dorothée Noedel leur mère décédée le 30 août 1807, 1. Jean Jacques 16 ans, 2. Jean Daniel 11 ans, 3. Georges Frédéric 8 ans, 4. Marguerite Dorothée 7 ans, 5. Christine Caroline 3 ans les cinq héritiers du défunt leur père
dans la maison rue de l’argile n° 6 appartenante aux enfants
dans la chambre donnant sur la cour, dans la chambre de la servante, dans la chambre des garçons, dans la cuisine, meubles 585 fr, argenterie 50 fr, outils et marchandises 160 fr, total 795 fr, passif 791 fr, reste 4 fr

Jean Daniel Kayser vend son cinquième de la maison à Anne Marie Seyder veuve de Jean Philippe Schlæber. Cette portion de maison fera partie de ses apports lors de son remariage avec le professeur de musique Henri Horst

1821 (2.11.) Strasbourg, Me F. Grimmer manquant – enreg. 154 f° 152 du 3.11.
Hypothèque de Strasbourg, Transcription reg. 144, n° 71 du 6.11.
Jean Daniel Kayser, garçon boulanger demeurant rue de l’Hôpital n° 31
à Anne Marie née Seyder veuve de Jean Philippe Schlaeber, aubergiste rue des Petites Boucheries
un cinquième par indivis d’une maison sise en cette ville de Strasbourg rue de l’Argile n° 26, d’un côté le Sr Gimmerllé cabaretier, d’autre le Sr Fetter revendeur, derrière contre l’auberge du Cheval d’Or – moyennant 400 francs

Georges Frédéric Kayser et Anne Marie Seyder vendent chacun un cinquième de la maison à Caroline Kayser femme du peignier Michel Rothbach, elle-même héritière d’un cinquième

1831 (30.8.), Strasbourg, Me F. Grimmer manquant, Consulté Enregistrement de Strasbourg, acp 205 F° 61 du 3.9.
Georges Frédéric Kayser, journalier, et Sophie Discher, Anne Marie Seider veuve en premières noces de Jean Philippe Schlaeber, aubergiste femme actuelle de Henri Horst, maître de musique
à Caroline Kayser femme de Michel Rothbach, peignier
deux cinquièmes d’une maison rue d’Argile n° 26, y compris un lit militaire et autres objets désignés – moyennant 1100 francs

Michel Rothbach épouse Christine Caroline Kaiser en 1829
1829 (20.3.), Strasbourg, Me F. Grimmer manquant, Consulté Enregistrement de Strasbourg, acp 193 F° 193-v du 23.3.
Contrat de mariage, communauté d’acquets partageable par moitié – Michel Rothbach, peignier, fils de feu Jean Thiébaut Rothbach, boulanger, et Salomé Schaerner
Christine Caroline Kaiser fille majeure de Georges Kaiser, potier de terre, et de Marguerite Dorothée Naedel
la future épouse se constitue le quart d’une maison à Strasbourg rue de l’Argile n° 26

Caroline Kayser acquiert les deux derniers cinquièmes de Dorothée Kayser et de Jean Jacques Kayser

1831 (28.12.), Enregistrement de Strasbourg, actes sous seing privé 60 F° 154, ssp du 3.10.
1. Dorothée Kayser veuve de Pierre Frédéric Jock, jardinier domicilié à Carlsruh (Bade), 2. Georges Stritzinger, potier de terre, mandataire de Jean Jacques Kayser, potier de terre se trouvant à Paris
à Caroline Kayser épouse de Michel Rothbach, peignier
les deux cinquième par indivis d’une maison et dépendances sise rue de l’Argile n° 26 entre Sr Gimmerli cordonnier et le Sr Ramber, derrière l’auberge du Cheval Blanc. Cet immeuble dépend en totalité de la succession des père et mère des vendeurs et acquéreur et cette dernière est aujourd’hui propriétaire de la totalité de ladite maison pour avoir hérité 1/5 et acquis les 2/5 par acte reçu Me F. Grimmer le 30 août dernier – moyennant 867 francs

Michel Rothbach et Caroline Kayser, habitant pour lors à Mutzig, vendent la maison à Anne Marie Schwing, veuve du menuisier Jean Frédéric Rauber, qui possède la maison voisine

1839 (12.11.), Strasbourg 14 (108), Me Ritleng n° 9604 – Enregistrement de Strasbourg, acp 272 F° 81-v du 13.11.
Michel Rothbach, peignier, et Caroline Kayser autrefois à Strasbourg aujourd’hui à Mutzig
à Anne Marie Schwing veuve de Jean Frédéric Rauber à Strasbourg
une maison sise à Strasbourg rue de l’Argile n° 26 avec cour, appartenances & dépendances d’un côté le Sr Gummerlé cordonnier, d’autre la veuve et héritiers Rauber, devant la rue, derrière l’auberge au Cheval d’Or.
Titres de propriété, la maison appartient à la femme Rothenbach [sic] pour 1/5 de la succession de Jean Pierre Kayser et Dorothée Nedel de Strasbourg, elle en a acquis 1/5 de Georges Frédéric Kayser, journalier & Sophie Discher, 1/5 d’Anne Marie Seyder épouse de Henri Horst maître de musique par acte passé devant Me F. Grimmer le 30 août 1831 et 2/5 de Dorothée Kayser veuve de Pierre Frédéric Jock, jardinier à Carlsruhe & Jean Jacques Kayser potier en terre à Paris, par acte sous seing privé du 3 octobre 1831 enreg. 28 décembre F° 154. La De Horst née Seyder d’acquisition de Jean Daniel Kayser, garçon boulanger, par acte reçu Me Grimmer le 2 novembre 1821 – pour 4500 francs

Jean Frédéric Rauber épouse Anne Marie Schwing en 1812
1812 (7.10.), Strasbourg 12 (47), Me Wengler n° 7054 – Enregistrement de Strasbourg, acp 120 f° 159 du 9.10.
Contrat de mariage – Jean Frédéric Rauber menuisier célibataire fils de feu Pancrace Rauber, tisserand, et de défunte Marie Madeleine Kirchner
Anne Marie Schwing fille majeure de Jean Léonard Schwing, ci devant cabaretier, et de feue Marie Madeleine Ziegler

Jean Frédéric Rauber meurt en 1835 en délaissant cinq enfants
1835 (16.7.), Strasbourg 14 (98), Me Ritleng n° 5149 – Enregistrement de Strasbourg, acp 233 F° 13 du 21.7.
Inventaire de la succession de Jean Frédéric Rauber, menuisier, décédé le 13 mai dernier, demeurant rue de l’Argile n° 27 – à la requête de Anne Marie Schwing la veuve, commune en bien d’après le contrat de mariage passé par devant Me Wengler le 7 octobre 1812, mère et tutrice légale de Frédérique Rauber, Jean Frédéric Rauber, Anne Marie Rauber Marguerite Rauber & Jean Jacques Rauber, les cinq enfants – en présence de Jean Jacques Rauber, jaugeur, subrogé tuteur

immeubles de la communauté, possédait une maison avec cour, appartenances & dépendances située à Strasbourg rue de l’Argile n° 27, d’un côté le Sr Rohrbach, d’autre les héritiers Kayser, derrière l’auberge du Cheval d’Or – acquis de Jean Georges Hohapffel, par acte Me Rencker le 30 mars 1829
2. le tiers indivis d’une maison, cour, appartenances et dépendances située à Strasbourg rue de Schiltigheim n° 11, d’un côté les Sr Kracher et Ostermann, échu de la succession de ses père et mère Pancrace Rauber et Marie Madeleine Kirchheim

Les héritiers Rauber vendent la maison par licitation à leur cohéritière Anne Marguerite Rauber femme du tailleur Philippe Jacques Strauss

1851 (9. Xbre), Strasbourg 14 (136), Me Ritleng n° 3905
Licitation – Ont comparu 1) le S. Jean Frédéric Rauber, menuisier, 2) le S. Jean Jacques Rauber, aussi menuisier, 3) De Louise Frédérique Rauber femme assistée & autorisée du Sr. Frédéric Keller ferblantier, 4) De Louise Marie Rauber, femme assistée et autorisée du S. Tobie Werner, porteur de contrainte, 5° & De Anne Marguerite Rauber femme assistée et autorisée du S. Philippe Jacques Strauss tailleur d’habits, Tous domiciliés et demeurant à autoris, agissant (…) en qualité de seuls & uniques héritiers chacun pour un cinquième de Dame Anne Marie Schwing leur mère décédée veuve du Sr. Jean Frédéric Rauber en son vivant menuisier à Strasbourg. Lesquels ont dit qu’ils possèdent par indivis comme dépendant de la succession de ladite veuve Rauber leur mère
Une maison sise à Strasbourg rue de l’argile N° 26 avec cour, appartenances & dépendances entre le S Kummerlé cordonnier et le S Federhenn par devant la rue & par derrière donnant sur l’auberge au Cheval d’Or, duquel immeuble la veuve Rauber était propriétaire pour l’avoir acquis de Michel Rothbach peignier et de D. Caroline Kayser sa femme domiciliés à Strasbourg autrefois & présentement à Mutzig suivant contrat passé devant Me Ritleng le 12 novembre 1839 enregistré. Ladite femme Rothbach était propriétaire du même Immeuble pour en avoir hérité un cinquième dans la succession de ses père et mère Jean Pierre Kayser & Dorothée Nedel en leur vivant conjoints à Strasbourg, pour en avoir acquis un cinquième de Georges Frédéric Kayser journalier et Sophie Descher sa femme, un autre cinquième d’Anne Marie Kayser épouse de Henri Horst maître de musique à Strasbourg suivant contrat passé devant Me Frédéric Grimmer le 30 août 1831 et les deux derniers cinquièmes de Dorothée Kayser veuve de Pierre Frédéric Jeck jardinier demeurant à Carlsruhe et de Jean Jacques Kayser porteur de lettres à Paris suivant acte sous signature privée en date du 3 octobre 1831 enregistré à Strasbourg le 28 décembre 1831 folio 154. v° (…) La De Horst née Keyser avait acquis le cinquième par elle vendu à la femme Rothbach de Jean Daniel Kayser garçon boulanger à Strasbourg suivant contrat passé par devant led. Grimmer le 2 novembre 1821.
Que voulant sortir de l’indivision ils ont à l’amiable fixé entre eux le prix de l’immeuble sont s’agit à la somme de 4500 francs, en conséquence ont comparu Jean Frédéric Rauber, Jean Jacques Rauber, De Keller & Werner ont déclaré abandonner par les présentes en toute propriété à titre de licitation à leur cohéritières De Strauss ce acceptant les quatre cinquièmes indivis dudit immeuble (pour le prix de 900 francs chaque cinquième)
acp 405 (3 Q 30 120) f° 50-v du 11.12. Ritleng 9.12.

Philippe Jacques Strauss épouse Anne Marguerite Rauber en 1845
1845 (11.7.), Strasbourg 14 (120), Me Ritleng n° 15 754
Contrat de mariage – le S Philippe Jacques Strauss garçon tailleur d’habits domicilié à Strasbourg, fils majeur de feu Jean Henri Strauss tailleur d’habits et feu Véronique Vonarx en leur vivant conjoints à Strasbourg d’une part
& Demoiselle Anne Marguerite Rauber fille majeure de feu le Sr Jean Frédéric Rauber en son vivant menuisier & d’Anne Marie Schwing sa veuve avec laquelle elle est domiciliés à Strasbourg, d’autre part
sous la communauté d’acquêts. Le futur apporte en mariage une somme de 2500 francs
La future apporte des objets mobiliers estimés 251 francs
Donation par Anne Marie Schwing veuve de Jean Frédéric Rauber, menuisier à Strasbourg à sa fille la future épouse ce acceptant de meubles meublants estimés 148 francs
Donation réciproque par les futurs au survivant d’eux de l’usufruit viager de la succession du prémourant
acp 338 (3 Q 30 053) f° 26

Les Dernières Nouvelles d’Alsace publient en octobre 1958 un article sur des familles logées aux 7 et 9, rue Gustave-Doré après l’expulsion des locataires en s’élevant contre les conditions de vie des nouveaux occupants (coupure, fonds Schimpf, 112 Z 9)


Les Maisons de Strasbourg sont présentées à l’aide de Word Press.