15, rue Saint-Guillaume


Rue Saint-Guillaume n° 15 – X 381 (Blondel), O 1003 puis section 29 parcelle 31 (cadastre)

Maître d’ouvrage, Jean Michel Meyer, maître maçon (1761) – Démolie en 1971

1970, Saint-Guillaume 15Saint-Guillaume (sept. 2015)
Photographie jointe à la demande de démolition en 1970 (dossier de la Police du Bâtiment)
Le 3, rue Saint-Guillaume au premier plan, puis le nouveau bâtiment qui remplace les anciens 5 à 19 (septembre 2015)

Maison de rapport pendant la deuxième moitié du XVII° siècle, elle comprend un bâtiment sur rue, un bâtiment latéral et un bâtiment arrière. Elle appartient à partir de 1700 à un boulanger puis à des tonneliers (1709-1746). Le maître maçon Jean Michel Meyer acquiert en 1749 une maison à rez-de-chaussée et deux étages qu’il fait aussitôt reconstruire. Il achète en 1759 de son voisin à l’est (X 282 au plan Blondel) un petit bâtiment qui avait appartenu jusqu’en 1719 à la Fondation Saint-Marc. La propriété Meyer fait partie des deux maisons dont le Génie militaire demande le recul pour faciliter le passage des troupes rue Saint-Guillaume. Les travaux ont lieu en 1761, les nouvelles façades sont construites en pierre au rez-de-chaussée et en bois à l’étage.

Ilot 231, élévations (a'-l')
Elévations pour le plan-relief de 1830, îlot 231

L’Atlas des alignements clos en 1829 signale un rez-de-chaussée en maçonnerie et deux étages bons en bois. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830 (1), la façade sur rue se trouve à droite du repère (k’). La porte et le mur au-dessus de la lettre ferment le terrain triangulaire à l’extrémité de la maison. La façade elle-même comprend quatre ouvertures inégales au rez-de-chaussée et cinq à chacun des deux étages. L’aspect correspond à quelques différences près à celui des dessins fournis lors des transformations de 1892.

1892, élévation, Saint-Guillaume 151910, élévation, Saint-Guillaume 151892, plan, Saint-Guillaume 15
Elévations en 1892 puis en 1910
Plan du rez-de-chaussée et des transformations prévus en 1892
(dossier de la Police du Bâtiment)

Les nouvelles transformations (devanture, fenêtre) de 1910 donnent à la maison l’aspect qu’elle a conservé jusqu’en 1970. Elle est endommagée par le bombardement aérien du 25 septembre 1944 qui a entièrement détruit la voisine (n° 17). Le préfet autorise en janvier 1971 la Ville à démolir la maison enclavée dans le terrain du Holtzhof (13, rue Saint-Guillaume).

septembre 2015

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1643 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date donnée par les registres du cadastre.

1643 adj Jean Brunn, pasteur à Saint-Pierre-le-Vieux, et (1639) Marie veuve de Martin Baldner – luthériens
1656 v Martin Klingelmeyer, vente résolue en 1662
1662 h Jean Jacques Wittmar, barbier, et (1650) Marthe Anne Baldner – luthériens
1700 v Jean Léonard Lutz, boulanger, et (1689) Anne Marguerite Widemann puis (1715) Anne Marie Adam veuve de Jean Martin von Zabern – luthériens
1704 v Jean Jacques Dürr, cordonnier, et (1702) Marie Madeleine Knœrr – luthériens
1707 v Jean Jacques Holtzinger, tonnelier, et (1696) Marie Elisabeth Feigler remariée (1711) avec le tonnelier Philippe Bartel – luthériens
1731 v François Joseph Willmann, tonnelier, et (1732) Madeleine Missler veuve du brasseur Jean Georges Obermeyer – luthériens
1746 v David Braun, apprêteur de tabac puis revendeur, et (1718) Anne Henck
1749 v Jean Michel Meyer, maître maçon, et (1747) Marie Salomé Hammerschmid, veuve du maître maçon Jean Kœderer – catholiques
1795 v Mathias Willmann, employé au magasin des effets militaires, et (1786) Catherine Madeleine Mosberger puis (1812) Jeanne Dillinger – catholiques
1801 v Michel Edel, tonnelier et cabaretier, de Marmoutier
1809 v Pierre Philippe Salomé Odoin, aubergiste, et (1805) Béatrice Frey
1819 v François Xavier Exel, négociant, et (1798) Marie Thérèse Klein
1834 h Marie Thérèse Exel femme (1818) de Fidel Richard Joseph Nebel, agent comptable des subsistances militaires
1865* v Emilie Œrtel
1893* v Alexandre Stenger, ingenieur
1906* fondation Stenger-Bachmann
1908 Charles Gresse, marchand, et sa femme née Leipert
1920* h Lucien Heimburger, employé municipal, et Marthe Gresse

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 400 livres en 1709, 300 livres en 1730, 375 livres en 1748, 625 livres en 1790

(1765, Liste Blondel) X 381, Jean Michel Meyer
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Meÿer, 9 toises, 2 pieds et 1 pouce
(1843, Tableau indicatif du cadastre) O 1003, Exel, François, négociant rue du Vieux Marché aux Poissons 10 – maison, sol – 1,45 are

Locations

1811, Jean Christophe Husson, militaire pensionné, et (1876) Barbe Hantzler

Localisation sur le plan Blondel (1765)

Préposés au bâtiment (Bauherren)

1761, Préposés au bâtiment (VII 1409)
Le recul des deux maisons sises rue Saint-Guillaume, dont celle de Jean Michel Meyer, figure à la liste des travaux à la charge de la Ville en 1761 pour le compte du Roi. Les nouvelles façades seront en pierre au rez-de-chaussée et en bois à l’étage.

1773, Préposés au bâtiment (VII 1415)
Jean Michel Meyer est autorisé à boucher une lézarde de sa maison

(f° 189-v) Dienstags den 27. Aprilis 1773. Mr Joh. Michael Meyer, Maurer – Mr Johann Michael Meÿer, der Maurer bittet ihme Zu erlauben an seiner in der Wilhelmer Gaß gelegenen behausung die Riß an der façade Zu Zu machen und aus zu beßern. Erkannt, Willfahrt.

Description de la maison

  • 1709 (billet d’estimation traduit) La maison comprend un bâtiment latéral et un bâtiment arrière, le tout est estimé avec ses appartenances et dépendances à la somme de 800 florins
  • 1748 (billet d’estimation traduit) La maison comprend à gauche de l’entrée un poêle, à droite une petite chambre et une petite cuisine, le premier étage comprend un poêle, une alcôve, une cuisine et un vestibule, le deuxième étage est pareil au premier, le vieux comble couvert de tuiles plates comprend deux chambres séparées par des cloisons, la petite cave solivée se trouve dans la cour, le tout est estimé avec ses appartenances et dépendances à la somme de 750 florins

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

4° arrondissement ou Canton est – Rue St. Guillaume

nouveau N° / ancien N° : 17 / 9
Odoin
Rez de chaussée en maçonnerie et 2 étages bons en bois
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 25 f° 340 case 4

Exel François, vieux marché aux poissons N° 10
Exel Marie Thérèse épouse séparée de Corps de M Nebel Fidele Richard Joseph Rue Ste Catherine 9 (Subst. P. 1851)

O 1003, maison, sol, R. St Guillaume 9
Contenance : 1,45
Revenu total : 139,76 (139 et 0,76)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 30 / 24
fenêtres du 3° et au-dessus : 8 / 6

Cadastre napoléonien, registre 27 f° 1166 case 1

Exel Marie Thérèse épouse séparée de Nebel fidèle Richard, rue de l’outre 1
1865 Oertel Emilie
93/94 Stenger Alexander, vormaliger Civilingenieur

O 1003, maison, sol, rue St Guillaume 15
Contenance : 1,45
Revenu total : 139,76 (139 et 0,76)
Folio de provenance : (340)
Folio de destination : Vergrößert
Année d’entrée :
Année de sortie : 95/96
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 30 / 24
fenêtres du 3° et au-dessus : 8 / 6

Jahrgang 1895/96, Zugang – Stenger Alexander f° 1166, O 1003, Maison, Reinertrag 160, Vergrößerung, vollendet 1892, steuerbar 1894, besteuert 1895/96
Abgang – Stenger Alexander f° 1166, O 1003, Maison, Reinertrag 139, Cf. Zugang

O 1003, maison
Revenu total : 160,76 (160 et 0,76)
Folio de provenance : 1166
Folio de destination :
Année d’entrée : 95/96
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 30
fenêtres du 3° et au-dessus : 8

Cadastre allemand, registre 30 p. 376 case 2

Parcelle, section 29, n° 31 – autrefois O 1003
Canton : Wilhelmergasse N° 15
Désignation : Hf, Whs
Contenance : 1,39
Revenu : 1300 – 1500
Remarques :

(Propriétaire jusqu’à l’exercice 1910), compte 1201
Stenger Alexander
1906 Stenger-Bachmann Stiftung
1929 Fondation Stenger-Bachmann
1931 Crêche de la Fondation Stenger-Bachmann
gelöscht 1942

(Propriétaire à partir de l’exercice 1910), compte 3868
Gresse Karl, Kaufmann u. Ehefr. geb. Leipert in Gg.
1920 Heimburger Lucien, Stadtbeamter Ehefrau Martha geb. Gresse
(1870)

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton X, Rue 364 De St. Guillaume (p. 526)
(maison n°) 9

Pr. – Meyer J. Michel – Maçons
loc. – Penther Salomé, non mariée bourgeoise –
loc. – Hugard Louis –
loc. – Lass Lorent – Maréchaux
loc. – Hill Anne – Lanterne
loc. – Schmidt Jaques – Manant

Registres de population

(1798, p. 271) 4° Arrondissement, section VII, rue Guillaume N° 9
(registre 600 MW 19) – légende

Willmann, Mathias – Journalier, 45 ans – Ittenheim, 27 ans
Mausberger, Madeleine – sa femme, 43 – Strasbourg
Willemann Pierre – fils, 6 – id.
Saum, Martin – Garçon Tisserand, 23 – Gosteig / D. le 5 niv. 7
Hoffert, Georges – sans état, 60 – Rottweill, 30 ans / outre-Rhin, délogé
Hoffert, Marie – fille, 22 – Strasbourg / délogé
Hoffert, Catherine – fille, 20 – Strasbourg / délogé
Hoffert, Georges – fils, 6 – Strasbourg / délogé
Hoffert, Charles – fils, 6 mois – Strasbourg, mort
Stephann, Rosalie – Servante, 30 – Strasbourg / délogé
Aussel, Jules César – Off. de santé à l’hôp. des Enf. de la Patrie, 23 – Vence, dép. du Var / 2 mess. 7
Mentaze, Madeleine, veuve Loser, 70 – Strasbourg

Hugard, Louise – Rentière, 52 – Erstein, 30 ans

Mathé, Antoinette – Couturière en robe, 33 – Strasbourg
Falck, Georges – fils, 9 – Strasbourg
Müller Eve – veuve, 22 – Kehl, deux ans

Dupont, Andres – off. d’artillerie, 19 – Niel D. Pas de Calais, 1 an

Dubenberger Jean – Garçon Charpentier, 33 – Dingsheim
Karcher, Nicolas – Journalier, 30 – Ritteheim / C. le 8 G.al, logeait rue de la Croix 12
Scharf, Barbe – sa femme 36 – Strasbourg / idem
Scharf Catherine, sa belle sœur, 28 – Strasbourg / idem

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

St. Wilhelmergasse (Seite 197-198)

(Haus Nr.) 15
Grünewald, Maler. 0
Schweiger, Wwe. 1
Meissner, Friseur. 2
Grünewald, Tagner. 2

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 233 MW 2003)

Le propriétaire Stenger fait réparer et transformer sa maison en mars 1892 : il fait déplacer la porte et la double fenêtre au rez-de-chaussée et construire une cage d’escalier. L’entrepreneur E. Klein pose une nouvelle devanture en 1898. Le nouveau propriétaire Charles Gresse charge en 1910 l’entrepreneur Fridolin Huber de poser une devanture et de modifier la baie de fenêtre.
Diverses contestations s’élèvent avec les voisins. En 1906 avec le propriétaire du n° 17 et de 1926 à 1932 avec celui des maisons de rapport au n° 13. Le local commercial est occupé par l’horloger Schmitt en 1898, Xavier Uhring, libraire, papetier et débitant de tabac (1908-1921) puis par l’Agence Perma en 1950.
La maison est endommagée par le bombardement aérien du 25 septembre 1944. Le préfet autorise en janvier 1971 la Ville à démolir la maison enclavée dans le terrain du Holtzhof (13, rue Saint-Guillaume).

Sommaire
  • 1884 – La Police du Bâtiment notifie la rentière Caroline Œrtel, domiciliée sur place, de faire ravaler la façade – L’entrepreneur Paul Dürr ravale la façade en mai 1885
  • 1890 – La Police du Bâtiment notifie la rentière Emilie Œrtel, domiciliée 1, Faubourg de Cronenbourg (Faubourg de Saverne), de faire ravaler la façade – Elle fait remarquer que le dernier ravalement remonte à moins de dix ans. La Police du Bâtiment ajourne sa demande jusqu’à nouvel ordre
  • 1892 – La Police du Bâtiment notifie le rentier Stenger, domicilié 1, quai des Seigneurs (quai Saint-Nicolas), de faire ravaler la façade – La maison a été peinte à l’huile, octobre
    1892 (mars) – Le propriétaire Stenger demande l’autorisation de réparer et de transformer la maison : déplacer la porte et la double fenêtre au rez-de-chaussée, bâtir une buanderie dans la cour, ravaler la façade et construire une cage d’escalier. La Police du Bâtiment répond que la surface de la cour devra représenter au moins le cinquième de la surface totale et que les anciens bâtiments dans la cour devront avoir des murs à l’épreuve du feu. Stockreisser répond au nom du propriétaire qu’il renonce à bâtir une buanderie mais qu’il construira la cage d’escalier en briques au lieu de pans de bois. Il souhaite une dérogation quant à la surface de la cour. A. Stenger, domicilié 1, rue de la Pierre-Large, est autorisé en mai 1892 à faire des transformations intérieures au 15, rue Saint-Guillaume – Dessins
    Suivi des travaux – Les anciens murs sont démolis, les nouveaux érigés, les travaux de maçonnerie sont terminés, les plâtriers travaillent (juillet). Les plâtriers ont fini leur travail, on pose le plancher (août). On pose les fourneaux (septembre). Les travaux sont terminés (octobre)
  • 1898 – L’entrepreneur E. Klein (5, rue des Bestiaux) demande l’autorisation de poser une nouvelle devanture – Autorisation (juillet 1898) – Travaux terminés, octobre – Dessin (inscription Schmitt Uhrmacher – Reparaturen, Horlogerie Schmitt, réparations)
  • 1898 – La Police du Bâtiment constate que l’horloger Schmitt a posé sans autorisation une enseigne perpendiculaire – Demande – Autorisation
  • 1906 – Le maître vitrier Bohn demande l’autorisation de transférer son enseigne perpendiculaire du 4 au 15, rue Saint-Guillaume – Autorisation
  • 1906 – Charles Schelcher, propriétaire du 17, rue Saint-Guillaume, se plaint que les occupants de la maison voisine qui appartient à la veuve Stenger (domiciliée 8, quai Kleber) déversent des ordures par la fenêtre qui s’ouvre sur sa propriété. La Police du Bâtiment demande qu’on pose un grillage devant la fenêtre puis constate que la fenêtre se trouve à l’arrière du mur coupe-feu. Comme le propriétaire ne fait pas de travaux, la Police du Bâtiment conseille au demandeur de porter plainte. L’exécuteur testamentaire des époux Stenger fait remarquer qu’il n’est pas légitime de demander de poser un grillage à une lucarne et que la Ville est devenue nue-propriétaire de la maison depuis que la fondation Stenger-Bachmann a été créée
  • 1908 – Le libraire Xavier Uhring demande l’autorisation de poser une enseigne perpendiculaire – Autorisation – L’enseigne est posée
    On établit en 1912 que l’enseigne n’est plus en place depuis 1910
  • 1910 – Le propriétaire Charles Gresse et l’entrepreneur Fridolin Huber demandent l’autorisation de transformer la façade et l’intérieur de la maison – Autorisation de poser une devanture et de modifier la baie de fenêtre – Dessins – Calculs statiques – La réception finale a lieu en juin
    (Juin) – Le peintre G. Antoni (119, route du Polygone) demande l’autorisation de poser une échelle sur la voie publique – Accord
  • Commission contre les logements insalubres – Remarques de 1906, 1908 (pose de canalisations), 1910
    Commission des logements militaires, remarques en trois points – Travaux terminés, novembre 1916
  • 1912 – Charles Gresse demande l’autorisation de poser une enseigne perpendiculaire – Autorisation – L’enseigne est posée
  • 1920 – Xavier Uhring demande l’autorisation de remettre en place son ensemble (Débit de tabac) – Autorisation – L’enseigne est posée
    1921 – Le même (papeterie) demande l’autorisation de poser un store – Autorisation
  • 1926 – Le voisin Henri Bertrand se plaint que la gouttière bouchée de son voisin rend certains de ses logements humides – La Police du Bâtiment constate que la plainte est fondée
    1928 (janvier) – Le voisin Henri Bertrand (propriétaire du n° 13, domicilié 8, route de Schirmeck à la Montagne-Verte) se plaint de la gouttière de son voisin Charles Gresse (domicilié 14, rue Fischart). La Police du Bâtiment constate que la plainte est fondée
    (Février) – Le même se plaint de l’humidité due à la terrasse du n° 15. La Police du Bâtiment établit que le crépi tombe du pignon du plaignant dans la gouttière de son voisin. Le crépi est réparé en avril 1929
    1932 – Nouvelle plainte du voisin Henri Bertrand (domicilié 8, rue de l’Abbé-Lemire à la Montagne-Verte), La Police du Bâtiment estime que la plainte n’est pas fondée
  • 1934 – La Police du Bâtiment notifie le propriétaire, Lucien Heimburger, de faire ravaler la façade – Travaux terminés, juillet 1936
  • 1945 – Certificats de sinistrés. La maison a été endommagée par le bombardement aérien du 25 septembre 1944. Bénéficiaires, Georges Uhli (2° étage, logement entièrement détruit), Lucien Heimburger (maison détruite)
  • 1950 – Le peintre Ch. Hollender (24, rue de Rosheim) demande l’autorisation de repeindre la devanture de l’Agence Perma – Dessin
    1950 – L’Agence Perma est autorisée à poser une inscription sur sa vitrine
  • 1954 – L’entreprise de crépissage Frezza (15, rue de la Patrie à Schiltigheim) est autorisée à poser un échafaudage sur la voie publique
  • 1970 (décembre) – Dossier. La Ville dépose une demande d’autorisation de démolir les différents bâtiments qui font partie de l’ensemble immobilier Holtzhof
    Demande adressée au préfet en janvier 1970
    Le n° 15, rue Saint-Guillaume est une construction à rez-de-chaussée, deux étages et chambres mansardées. Il s’agit d’un immeuble en maçonnerie enduite avec toiture à la Mansard en tuiles plates. Il n’y a pas lieu à veiller à la récupération de matériaux.
    L’immeuble étant encore habité, l’avis favorable n’est accordé qu’après relogement des locataires. L’immeuble est frappé d’alignement et forme enclave dans l’ensemble immobilier Holtzhof, îlot insalubre voué à la démolition. Il a été acquis récemment pour permettre une réutilisation ultérieure plus rationnelle des terrains de cet ensemble.
    La Ville se propose donc de faire exécuter la démolition de l’immeuble dans le cadre des travaux prévus au courant de cet hiver.

    Liste des locataires. Mlle Haroukian (2 personnes, 4 pièces et cuisine, rez-de-chaussée)
    M. Baumgarten (1 personne, 4 pièces et cuisine, 1° étage)
    M. Hirieniewychif (2 personnes, 4 pièces et cuisine, 2° étage)
    Mlle Issenhuth (1 personne, 2 pièces et cuisine, 3° étage)
    Plan cadastral sur lequel figure l’alignement légal du 2 janvier 1964
    Suite à la demande expédiée le 20 novembre 1970, le préfet accorde l’action de démolir le 27 janvier 1971

Relevé d’actes

Comme le mentionent les inventaires ultérieurs, la maison est vendue aux enchères en 1643. L’acquéreur est Jean Brunn, pasteur à Saint-Pierre-le-Vieux, qui épouse en 1639 la veuve du pêcheur Martin Baldner

Fils de pêcheur, Martin Baldner épouse en 1629 Marie Roser
Mariage, Saint-Guillaume (luth. n° 16, p. 203)
1629. Dnica quasimodo 12. & 19. Aprilis. Martin Baldner, fischer, H. Martin Baldners fischers & schöffels, v. 34. iährig Kirchenpflegers zu S. Wilhelm Sohn, J. Maria, H. Claus Rosers des Jüngern, eines Ersamen großen Raths beÿsitzers Tochter (i 376)

Devenue veuve, Marie Roser épouse Jean Brunn, diacre à Saint-Pierre-le-Vieux
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 45-v)
1639. Dnca. Misericord. 28. Apr: H. M. Joannes Brunn, Helffer dieser pfarrkirch, fr. Maria, H. Martin Baldtners des fischers nachgelaßene Wittib. Dienst. 7. Maÿ (i 47)qui la vend assisté de son gendre à Martin Klingelmeyer de Niederhausen, avec l’approbation du Conseil et des Vingt-et-Un puisque l’acheteur n’est pas bourgeois. Les parties résilient la vente en 1662 d’après une mention marginale, la maison revient à Jean Jacques Widmar,gendre du vendeur.

Jean Brunn assisté de son gendre Jean Jacques Wittmar vend avec l’approbation du Conseil et des Vingt-et-Un la maison au manant Martin Klingelmeyer dont le frère Jean posède la maison voisine (ultérieurement n° 17). Les parties résilient la vente en 1662. La maison revient alors à Jean Jacques Widmar

1656 (20. 8.br.), Chambre des Contrats, vol. 518 f° 509-v
(Prot. fol. 97. fac. 2.) Erschienen die Wohl Ehrwürdig- Wohlgelehrte. H. M. Johann Brunn Pfarrherr Zum alten St. Peter, mit beÿstand hannß Jacob Widmars deß Barbierers seines dochtermanns
in gegensein Martin Klingelmeÿers von Niderhaußen mit beÿstand hannß Klingelmeÿers deß leinenwebers und Burgers alhier seines Bruders – vff unserer G. Herrn Rhät und XXI. am 18. hus. obrigkeitlich ertheilter Bewilligung, gekaufft Zu haben geständig ware
hauß hoffstatt höfflin, mit allen deren Gebäwen & in der Vorstatt Krautenaw in der Wilhelmer Gaß ist ein Eckh, einseit neben H Valentin Jägern alten groß. Rhats verwanth. anderseit neben einer Behaußung dem groß. gemeinen Allmosen Zu St Marx gehörig, hind. vff Evam weÿl. hannß Brendels deß leinenwebers seel. wittib stoßend geleg. – umb 132. lib 10. ß
[in margine :] Erschienen Martin Klingelmeÿer der hierin gemelte Verkäufer, hatt in gegensein hierin gedachts H hannß Jacob Wÿdmans deß Barbierers /:alß deme seiner Anzeig nach obig. Kauffschillingß rest Zuständig seÿe:/ bekannt, Weilen Ihmen, dießen Kauff Zubehaubten all zu schwär fällt, wollen auch in deßen die erkauffte gar bawfällig worden seÿe, so habe Er uff seine zum angelt erlegte 32. lb 10. ß wie auch uff die in Zweÿen mahlen bezahlte 20. ln Zielgelts und den gethanen Kauff allerdingß Verzug gethan Zumahlen die Erkauffte behaußung Ihme Wÿdmann eÿgenthümblich wid. abgetretten und eingeräumbt – Actum den 4. 8.br a° 1662.

Fils du notaire Jacques Wittmar, le barbier Jean Jacques Wittmar épouse en 1650 Marthe Anne Baldner
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 90-v)

1650. Dnca. fest: Paschat. 14. April. Johann Jacob Widtmar der Balbierer H. M. Jacobi Widtmars Notarÿ Burgers undt Schaffners Zu St. Johann alhie hinderlaßener Sohn, Jungfr Marthan H. Martin Baldners Burgers Undt fischers alhier hinderlaßene dochter – Mont. 23. April (i 92)

Les époux Wittmar se léguent réciproquement l’usufruit de leurs biens
1651 (29. Maÿ), Chambre des Contrats, vol. 510 f° 446
(Prot. 173.) Erschienen Johann Jacob Widmar der Barbierer und Martha sein eheliche haußfr., Jedes durch Gottes miltreiche Güte noch vffgerichtet. stehend. und gehend. leibß auch völlig. Verstandts richtig. sinn und vernünfftig. Rede, die verordnet. daß Wann der Allgewaltige Gott Sie beÿde Eheleuthe durch den Zeitlich. tod von einand. trennen würde, alß dann daß letztlebende Ehegemächt alle deß Zuvor abgeleibt. Verlassenschafft nichts davon alß den natürlich. Pflichttheil gehörig. orten, außgenohmen sein leben lang widembs weiß ruhig Zu genieß. haben solle.

L’inventaire des biens de Marthe Baldner est dressé après sa mort en 1708.

Les enfants et héritiers Wittmar vendent 225 livres la maison au boulanger Jean Léonard Lutz

1700 (11. 9.br), Chambre des Contrats, vol. 573 f° 561
(prot. fol. 57.) weÿl. Hn Johann Jacob Wittmars, des Barbierers und wundartzs seel. hinterlaßene Wittib Und Kinder, Fr. Martha geb. Baldnerin die Wittib, so ohnbevögtigt, H. Niclauß Widmar der Seidenhändler, Fr. Anna Maria Widmarin Hn Eraßmus Eraßmußen, des barbierers Und Wundartzts Haußfrau mit beÿstand deßelben, Fr. Martha Widmarin Hn Johannis Schulers des Mahlers Haußfrau mit beÿstand deßelben, H. Johann Philipp Widmar der Barbirer und Wundartzt, Fr. Salome Widmarin, Hn. Isaac Unselts des Horntrehers Haußfrau, mit beÿstand deßelben Und Margaretha Widmarin Johann Jacob Kammen, des Metzgers Haußfrau auch mit beÿstand deßelbe
in gegensein Johann Lienhard Lutzen des Haußfeurers Und Annæ Margarethæ geb. Wÿdenmännin
Hauß, Hoffstatt, Höfflein mit allen deren Gebäuden, Begriffen, Rechten, Zugehörden, Und Gerechtigkeiten, allhier in der Vorstatt Krautenau, in der Wilhelmer gaßen, ist ein eck einseit neben Georg Friderich Fettich anderseit neben einer behaußung dem großen Gemeinen Allmoßen zu St Marx gehörig, hind. auff Niclaus Theobald den Kachler, stoßend gelegen – umb 225 pfund

Jean Léonard Lutz et Anne Marguerite Widemann vendent la maison 400 livres au cordonnier Jean Jacques Dürr et à Marie Madeleine Knœrr

1704 (4.8.), Chambre des Contrats, vol. 577 f° 387-v
(400) Joh: Leonhard Lutz Haußfeurer (in beÿseÿn u. mit Consens Annæ Marg: geb. Weÿdenmännin deß verkäufers haußfraun) [unterzeichnet] Johan Leonhardt lutz, Anna Margreta lutzen
in gegensein Joh: Jacob Dürren schuemachers u. Mariæ Magd: geb. Knörrin [unterzeichnet] Johan iacob dirr
Hauß, Hoff Hoffstatt mit allen anderen deren gebäuen begriffen weithen zugehörden rechten u. Gerechtigkeit allhier in der Wilhelmergass einseit neben Hn Georg frid. Hettich handelsmann anderseit neben einem Hauß dem Stift St Marx gehörig hinten auf conrad Nagel Hafner stoßend gelegen – um 400 pfund

Les acquéreurs hypothèquent immédiatement la maison au profit des enfants du charpentier Gaspard Braun

1704 (4.8.), Chambre des Contrats, vol. 577 f° 388-v
immediate supra erwehnte Dürrische eheleuth und zwar die fr. mit beÿstand Joh: Jacob Knörren Kiefers u. Paul Römer nagelschmids [Joh: Jacob Dürren schuemachers u. Maria Magd: geb. Knörrin]
in gegensein Michel meÿers bleichers alß vogts weÿl. Caspar Braunen Zimmermanns 7. KK, 150 pfund zu erkaufung infra versetzten Haußes
unterpfand, perge ex immediate supra stehender verschreibung ibi hauß etc. usq. ad eÿgen

Les époux Dürr revendent la maison au tonnelier Jean Jacques Holtzinger et à Marie Elisabeth Feigler

1707 (22.6.), Chambre des Contrats, vol. 580 f° 441
(550) Joh: Jacob Dürr schuemacher und Maria Madg: geb. Knörrin seine haußfr.
in gegensein Johann Jacob Holtzingers Kiefers und Mariæ Elisabethæ geb. Feiglerin
ihre behaußung Hoff hoffstatt mit allen anderen deren übrigen gebaüen, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und Gerechtigkeiten alhier in der willhelmer gass, einseit neben Georg Friedrich Fettich handelsmann, anderseit neben einem hauß dem Stifft St Marx gehörig, hinten auff Conrad Nagel haffnern
Worbeÿ verglichen daß die verk: d. Hauß annoch biß Mich: 1707 völlig genießen die wiederzinß so lang darvon abrichten solle von Michaelis 1707 ahn aber sollen Sie verk: lehnungsweiße bewohnen die oberste stueb und Stueb Cammer, Item den laden unten sothanem Hauß, um einen jährlichen zinß von 12 ß und soll dieße lehnung 9 jahr lang geldten – um 150 pfund verhafftet, geschehen um 400 pfund

Fils de gourmet, Jean Jacques Holtzinger épouse en 1696 à Eckbolsheim Marie Elisabeth Feigler, fille d’armurier
Mariage, Eckbolsheim (luth. p. 15)

Dienst. den 7. Aug. 1696 seind auff Erlaubnus deß Regirenden Herrn Ammeisters in Straßburg mit consens E. E. Capituli Thomani nach geschehener Proclamation ehelich alhier copulirt worden Johann Jacob Holtzinger der ledige Kieffer H Isaac Holtzingers gewesenen Weinstichers Zu Straßburg nachgelaßener Sohn und Maria Elisabetha Johann Michael Feiglers seel. gewesenen Waffenschmidts Zu Straßburg eheliche tochter [unterzeichnet] Johann Jacob Holtzing Alß hoch Zeiter,+ Maria Elisabetha (i 10)

Le tonnelier Jean Jacques Holtzinger rédige un testament dans une maison de location rue de Bischheim
1704 (28.8.), Me Goldtbach (6 E 41, 231) n° 3
(Testament) der Ehren: und Wohlvorgeacht Herr Hannß Jacob Holtzing, der Küefer und burger allhier in strbg. Zu sich kommen laßen, den wie zwar vnpäßlich und Krancken Leibs auf sinem bett ligend angetroffen
(…) Vor das Ander legirt Er der Testirer Georg Conrad Osterling dem Küefern und burgers alhie seinem gelieten Schwagen (…), drittens vermacht derselbe Frawen Anna Margaretha Österlingin gebohrner Holtzingerin (…)
So beschehen und verhandelt in der Königl. freÿen Statt Straßburg in einer theils in der Krebs: und theils in der bischoffs gaß Ligenden und von dem Testirer Lehnungs weiß bewohnenden behaußung, deren obern Stuben mit den fenstern in die bischoffs gaß außsehend (…) den 28. Augusti A° 1704.

Jean Jacques Holtzinger institue sa femme pour son héritière, déduction faite des dettes et des legs
1709 (20.3.), Me Goldtbach (6 E 41, 231) n° 17
der Ehren: und Wohlvorgeachte Herr Hannß Jacob Holtzinger, Küeffer und burger alhier zu Straßburg, zu sich erforden und kommen laßen, den wie auf willfarthens erschienen, Zwar Krancken und schwachen Leibes auf einem Bette Ligend angetroffen haben (…) per modum Testamenti nuncupativi angegeben (…) (will er daß) Elisabetham Holtzing, Gebohrne Feiglerin seine Jetzige geliebte haußfraw alßo und dergestalten, daß dieselbe seine hinterlaßende sambtliche Nahrung ohne unterschied, soviel noch über abzug der zu bezahlen habende Kundliche Schulden und vorher verordneten Legats, im Rest übrig verbleiben wird Zuhanden Nahmen – Mittwoch den 20.ten Martÿ A° 1709.

Le revendeur Jean Jacques Holtzinger meurt en 1709 après avoir institué sa femme Marie Elisabeth Feigler pour légataire universelle. Les experts estiment la maison 400 livres. L’actif de la succession s’élève à 226 livres, le passif à 342 livres.

1709 (8.5.), Me Goldtbach (6 E 41, 229) n° 48
Inventarium und beschreibung aller derjenigen haab, Nahrung und Güttere, so Weÿl. der Ehren: und Wohlvorgeachte herr Hanß Jacob Holtzing, geweßener Gremp und burger allhier Zu Straßburg nunmehr seel., nach seinem den 24.te Martÿ dieses fortlaufenden 1709. Jahrs aus dießer Zeit und Welt genommenen tödlichen hintritt, Zeitlichen verlaßen, Welche Verlassenschafft auf freundliches ansuchen erfordern undt begehren, deß Ehren: und Vorgeachten Meister Johann Christoph Stierle, Schreiners und burgers alhier, alß geordnet und geschworenen Vogts der Viel Ehren und tugendsamen Frauwen Mariæ Elisabethæ Holtzing. gebohrner Feiglerin, deß abgeleibten seel. geweßener Ehelicher haußfraw und per Testamentum hinterlaßener Eintziger Erbin, Vorgenommen, ersucht und inventirt – Actum Straßburg den 8.ten Maÿ A° 1709.

In einer allhier Zu Straßburg ane der Wilhelmer Gaß gelegenen in dieße Verlassenschafft gehörige und hernach beschriebener behausung befunden worden wie folgt.
Eÿgenthumb ane einer behaußung. It. j. behaußung, hoff, hoffstatt mit allen andern deren gebäwen, Weithen, begriffen, Zugehörden, rechten und gerechtigkeiten gelegen alhier Zu Straßburg an der Wilhelmer gaß, j.s. neben herrn Georg Friderich Fettig, dem handelßmann, 2.s neben j. hauß dem Stifft St. Marx gehörig, hinden auf Mstr Conrad Nageln dem hafner stoßend, Welche gantze behaußung annoch umb 150. lb. Capital, Weÿl. Mstr. Joh: Caspar Braunen deß Zimmermanns v. b. alhier seel. Kindern Vndt herrn Frantz Oberlin dem Küefern v. b. alhier vmb 150. lb. d verhafftet, sonsten freÿ, Ledig eigen und über erstbemelte beschwerden durch der St. St. geschworne Werckmeister den 10.t Maÿ Anno 1709. angeschlagen worden pro 100. lb.
Darüber bes. j. teutscher Perg. Kaufbr. in alh. Cancelleÿ Contract stuben gefertiget, datirt den 20.ten 8.bris 1656. davon aber das Insigel abgerißen. Mehr j. teut. Perg. Gant Kaufbr. und. St. St. Stattgericht anh. Insigel dat. den 18.ten Januarÿ 1643.. Dieße beede brief seind m. alt. N. 34. Notirt und dabeÿ gelaßen. Und dann 3. Perg. teutschen Kaufbr. m. dr St. St. anhangendem Cancelleÿ Contract Insigel verwahret, deren d. I.te dat. d. 11.t 9.br. 1700. der and. d. 4.t Augusti 1704. v. dann der dritte d. 22.te Junÿ 1707. dieße seind m. N° 1 notirt
– Abschatzung d. 10. May aô 1709. Weÿlandt herrn Hanns Jacob holtzinger gewesenen Kremben seel: hinter laßene fraw Wittib und Erben ist eine behausung allhier in der statt Straßburg in der grautenaw in der Willhelmer gaßen gelegen, ein Eck gegen der Kirchen einseits neben H Fettig, enderseits neben Meister Carl Nagel Karcher hinden auf Eine behausung dem hoch Löbl. Stifft St. Marx gehörig welche behausung Nebens hindergebäw und höfflein sambt aller gerechtigkeit wie solches durch der statt Straßburg geschwornen werckleuthe sich in der besichtigung befunden und jetzigen preiß nach angeschlag. wird Vor und umb. Acht hundert gulden. bezeichnuß durch der statt Straßburg geschworne Werckhleuthe, Jacob Staudacher werckh Meister des Maur hofs. Johan Jacob osterrieth Werck Meister deß Zimmerhoffs
Wÿdumb Welchen Fraw Ursula gebohrne Leopardin Herrn Johann David Pickels, deß Kaufhauß bedienten und burgers alhier Ehelicher haußfr. von Weÿl. Hn Isaac Holtzing. geweßenen Küefern und burgern alhier Ihrem vorig. haußwürth seel. ad dies vitæ genüßet, wavon das Eigenthumb zu 5.te theill in die Verheurathet mit gehörig
Abzug gegenwärtigen Inventarÿ. Sa. haußraths 49, Sa. Wahr 6, Sa. Silbergeschmeids 5, Sa. goldener Ring 5, Sa. Gülten vin liegende güthern 25, Sa. Eigenthumb ane einer behaußung 100, Sa. Schulden 24, Summa summarum 226 lb – Schulden 342 lb, Die passiva übertreffen die Activ Nahrung 116 lb

Marie Elisabeth Feigler se remarie en 1711 avec un veuf, le tonnelier Philippe Bartel
Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 150-v, n° 13)

Mittwoch den 17. Junÿ 1711 seind nach vorhergegangener 2. maliger Außruffung Dom. 1. et 11.da Trinit. ehelich eingesegnet worden, H. Philipp Barthel, der Küfer, burger v. witwer allhier, V. Fr. Maria Elisabetha Weiland Hans Jacob Holtzingers gewesenen Kiefers v. burgers allhier nachgelaßene Wittib [unterzeichnet] Philips Barthel Hochzeiter, + Ist das hand zeichen De. Mariam Elisabetham (i 156)

Philippe Barthel et Marie Elisabeth Feigler hypothèquent la maison au profit de Jean André Schmutz, diacre à Saint-Nicolas

1713 (2.10.), Chambre des Contrats, vol. 586 f° 548-v
Philipp Bartel Kiefer und Maria Elisabetha geb. feiglerin beÿständlich Joh: Michael Lamb gremp und Joh: Christoph Warnewa schneiders
in gegensein H. M. Joh: Andreæ Schmutz diaconi beÿ St Niclaus – schuldig seÿen 75 pfund
unterpfand, ihr hauß c. appert: in der Willhelmergass einseit neben dem fettischen hauß anderseit neben einem hauß nach St Marx gehörig hinten auf Conrad Nagel

Marie Barbe Feigler fait un testament par lequel elle réduit à la part légitime son fils Jean Jacques Barbenes (ensuite nommé Holtzinger d’après le premier mari de sa mère, voir infra l’acte de sépulture de Marie Barbe Feigler) qui a déserté auquel elle a pardonné son mauvais comportement mais qui s’est ensuite commis avec des prostituées. Elle nomme ses frères et sœurs pour ses héritiers
1714 (2.5.), Me Goldtbach (6 E 41, 231)
Testament – persönlich kommen und erschienen die Viel Ehren und tugendsame Frau Maria Elisabetha gebohrne Feiglerin, herrn Philipp Barthels, deß Küefers und burgers alhier Zu Straßburg Eheliche haußfraw, Von der Gnaden des grundgüthigen Gottes nicht nur guther richtiger Sinnen, Verstandts und gesprächs, sondern auch gesund, gehend und stehenden Leibes (…) in formb eines Mündlich außgesprochenen Testaments zu Latein Testamentum nuncupativum genand
Vor das andere, legirt Sie Ihrer Göttel nahmentlichen Barbara Gebohrner Mägerlinin, Mr Peter Mägerlin, deß Metzgers und burgers allhier mit Weÿl. Frawen Maria Barbara gebohrnee Feiglerin, seiner erstern haußfrau und der fr. Testiererin Eheleibliche Schwester seel. Ehelich erzeugter tochter 100 Gulden,
Drittens, Will dieselbe Ursula gebohrner Mägerlinin erstbesagter Ihrer Göttel Schwester, oder erstbemelter Ihr der Testantin Schwester seel. hinterlassene anderen tochter 50 Gulden (…)
Viertens, verschafft und Vermacht Sie Jhrer andern Göttel benantlichen Maria Salome Gebohrner Lampin, herrn Johann Michael Lampen, deß Grempen und burgers alhier mit frawen Maria Salome gebohrner Feiglerin, der Fraw Testandin Eheleiblichen Schwester Ehelich erzielter tochter (…)
Letstlichen und Fünfftens, die Institutio hæredum und Einsatzung Erben, eines Jedem zurecht beständigen Testaments fundament und Grund Veste ist, auch ohne dieselbe kein Testament alß ein Testament, Crafft haben mag, alß will die frau Testatrix Vorderist Johann Jacob Barbenes, den Ledigen haußknecht, Ihren Sohn, Wegen seines auch und Gottlosen Lebens halben und zwar theils wegen seines Vielfältigen desertirens, da Sie Ihne doch einesmahls Vom strang rereltet*, theils daß er auf zweÿmahliges außlößen, dannoch nicht guth thun wollen theils und vornehmlichen aber, daß Er nach deme derselbe Kurtz Verruckter Zeit wegen aller biß anhero begangener fehler und mißethaten, Von Ihro perdonniret geweßt, auch Ihme alle Mütterliche trewe wider geleistet gehabt, mit einer s: v: Ertz Canaliene und hure durchgegangen und nicht nur die* deßen Mutter in Newes Creutz und hertzenleid, sonderen auch Schande und Spott gesetzt, nur allein in legitimam instutuirt und eingesetzt Von aller Ihrer übrigen Verlassenschafft aber hiermit und in Crafft dieses Wohlbedächtlichen totaliter und gäntzlichen außgeschloßen und enterbet haben, Und zwar mit dießem noch fernerem Ernstlichen Verlangen und außtrucklichem befelch, daß Ihme Johann Jacob Barbenes, Ihrem Vnverheuratheten Sohn alles das Jenige Was die beÿ diesem Testament befindliche Specification, außwisen und in Summarischen wird, seiner Zugewartten habenden Mütterlichen Legitima imputirt und Völlig davon abgezogen werden sollen. So Viel aber Ihr der Testandin übrige und nach todt über abzug Kundlicher Schulden und Vorher Verschaffte Legaten, Verlaßende haab Und Nahrung betrifft, darein jetzt instituirte und ernennt Sie zu Ihren Wahren, ohngezweiffelten und beliebigen Erben 1. Weÿlandt herrn Johann Jacob Feiglers, geweßenen Gastgebers zu der goldenen gans und burgers allhier nunmehr seel. hinterlaßene Vier Kinder und Zwar dieselbe in einem, 2. Fraw Ursulam Stierelin gebohrne Feiglerin, in einen, 3. Meister Johann Michael Feigler, dem Wafenschmid und burgers Zu Gehweiler in einem, 4. Frau Dorotheam Weÿdknechtin, gebohrne Feiglerin, in einem, 5. Fraw Annam Mariam Warnawain gebohrne Feiglerin in einem, 6. Weÿland Meister Johann Feiglers gewesenen Wafenschmids und Schleifers auch burgers allhier, seel. hinterlassene Zweÿ Kinder, in einem, 7. Fraw Mariam Salomeam Lampin gebohrne Feiglerin in einem, 8. Fraw Catharinam Schellin gebohrnee Feigler, in einem und dann 9. Fraw Susanna Beausier gebohrne Feiglerin in einem und alßo den Letzten Stammtheil, alle Ihr der fraw Testarin respectivé Eheleiblich Brudern Schwesteren und Bruder Kinder (…)
Welches alles beschehen und Zugegangen in der Königlichenen freÿen Statt Straßburg und einer daselbst ohnfern dem Münster beÿ dem sogenandten Reibeißen gelegenen und von mit Notario zum theil bewohnden behaußung (…) auf Mittwoch den zweÿten Monatstag Maÿ Anno 1714.

Lors de l’inventaire dressé après la mort de Philippe Barthel, la maison rue Saint-Guillaume est estimée en en reprenant la valeur portée à l’inventaire Holtzinger. La masse propre à la veuve s’élève à 163 livres.

Marie Elisabeth Feigler veuve Bartel hypothèque la maison au profit d’Anne Salomé Büttner

1717 (18.11.), Chambre des Contrats, vol. 590 f° 618-v
Maria Elisabetha Bartelin wittib geb. Feiglerin beÿständlich Joh: Michel Lamb gremp ihres Curatoris
in gegensein H. Joh: Caspar Mühlbergers Schafners der Schenckbecherischen Stiftung alß vogt Fr. Annæ Salome Büttnerin, daß sie Bartelin ihro Frauen Pfarrerin – schuldig seÿn 50 pfund
unterpfand, ihr hauß c. appert: in der Willhelmer gass, einseit neben . Lutz dem haußfeurer anderseit neben Nagel dem hafner hinten auch
Item ihr antheil ahn denen Gemeinschafftlichen widischen Gült (…)

Marie Elisabeth Feigler veuve de Philippe Bartel et son fils du premier mariage, le maître de danse Jean Jacques Holtzinger, hypothèquent la maison au profit de la fondation Saint-Nicolas-aux-Ondes

1729 (9.8.), Chambre des Contrats, vol. 603 f° 380-v
Fr. Maria Elisabetha geb. Feiglerin weÿl. Philipp Barthel Kieffers wittib so ohnbevögtigt mit beÿstand Johann Michael Lamb des grempen, Ferner ihre Barthelischer wittib in erster ehe mit weÿl. Johann Jacob holtzinger auch kieffer erzeugt und hinterbliebener sohn ged. holtzingers universal erb Johann Jacob holtzinger der ledige Tantzmeister welcher über 25 jahr zu sein versicherte
in gegensein des Stiffts St Nicolai in Undis allhier Mitpflegers S.T. H. Fünffzehers Johannes Greuhm und H. Lt. Jacob dorßner Schaffers allda – schuldig seÿen 50 pfund
unterpfand, Eine Behausung hoff und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten in der Vorstatt Krautteau in der willhelmer gaß, einseit neben weÿl. Johann Leonhard Lutz gewesten haußfeuerers wittib und erben anderseit theils ist ein eck theils neben einem dem Stifft zu St Marx gehörigen hauß hinten auff Conrad Musculus den haffner – ihro Barthelischer wittib zu einem ihme Holtzinger dem sohn aber zu zween dritte theilen

Le maître de danse Jean Jacques Holtzinger et Marie Madeleine Gast hypothèquent la maison au profit de Susanne Werner

1729 (16. Xbris), Chambre des Contrats, vol. 603 f° 561
Johann Jacob Holtzinger Tantzmeister und Maria Magdalena geb. Gastin mit beÿstand H. Glock und H. Rivière beede EE. kleinen Raths beÿsitzer
in gegensein Jfr. Susannæ Wörnerin so ohnbevögtigt zu seÿn behielte mit beÿstand Johann Georg Wörner des Jüngern ihres bruders – schuldig seÿen 100 pfund
unterpfand, Eine Behausung hoff und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten in der Vorstatt Krauttenau in der willhelmer gaß, einseit neben weÿl. Johann Leonhard Lutz gewesten haußfeurers wittib und erben anderseit theils ist ein eck am allmend theils neben einen dem Stifft zu St Marx gehörigen hauß, hinten auff. Conrad Musculus dem haffner – als ein von seinen Eltern seel. deren einiges Kind und Erben er war ererbtes guth

Marie Elisabeth Feigler meurt en décembre 1729 en laissant pour héritier son fils le manant Jean Jacques Holtzinger. Elle a rédigé un nouveau testament peu avant sa mort. L’actif de la succession s’élève à 121 livres, le passif à 174 livres

1730 (16.2.), Me Rith (6 E 41, 949)
Inventarium undt beschreibung aller der Jenigen Haab, nahrung undt Güetter wie auch schuldten undt gegenschuldten nichts davon außgenohmen, reseruirt noch Vorbehalten, so weÿl. die Viel ehrn und tugendsambe fraw Maria Elisabetha Gebohrne Feiglerin Weÿl. Mstr. Philipp Barthel des gewesten Kieffers hinterlaßene und nunmehro acuh seelige fraw wittib nach ihren Vor ungefehr Zweÿen Monaten aus dießer welt genommenen tödtlichem hintritt hier Zeitlichen verlaßen, Welches alles auf freundliches ansuchen erfordern und begehren des auch ehren undt Vorgeachten Hn Johann Jacob Holtzlingers des dantz meisters als der Verstorbenenn seel. eintzigen ab intestato nachgelaßenen undt allhier (…) in beÿseÿn H Johann Friderich reichhoffers als auß E: E: Kleinen Raths mittel hierzu jn specie abgeordneten Hn deputati welcher sothanem Geschäfft von anfang biß Zu Endt beÿgewohnt d. 16.ten Februarÿ 1730.
Copia Codicillj. Im Jahr 1729 (…) auff Mitwoch den 30. Monatstag Novembris Vormittag Zwischen 11. und 12. uhr die ehren und tugendsambe Fraw Maria Elisabetha Barthelin Gebohrne Feiglerin Weÿl. Mstr Philipp Barthel Gewesenen Kieffers undt burgers allhier Zu Straßb. seel. hinterbliebene wittib mich Endtes unterschriebenen Geschwornen Notarium (erfordert) Zu sich in ihre ahne der Willhelmer Gaß allhier Zu Straßburg Gelegene eigenthümliche behaußung erfordern und beruffen laßen, da Wir sie dann auff vnser erscheinen in dero untern stuben mit den fenstern auff die gaß außehendt in einem bett Kranck undt Schwachen leibes Ligend (…), Darnach und vor daß Andtere ist der fraw disponentin will und meinung daß alle die Jenige Vermächtnußen und leste willens Dispositionen, so sie Vormahls Vor einem Notario und Gezeigen auffgerichtet, jn specie aber die Jenige so sie vor ungefehr acht Jahren in allhießigen Cancelleÿ Contract stuben jn favor hanß Michel Lampen des gremppen ihres schwahers auffrichten maßen, gäntzlichen Cassirt, annullirt, Vernichtet und abgethan seÿn sollen (…), Johann Jacob Ölinger

Hierauff folgt nun die beschreibung Vor undt ahne sich selbst. Anfängl. aber der Haußrath so in einer allhier Zu Straßb. in der Willhelmer gaß gelegener und hiehero gehöriger behausung befunden worden.
Holtzw. Im haußehren, in der stub Cammer, in der Kuch., In der stuben
Eigenthumb ahne Einer behaußung. Hauß, Höfflein undt Hoffstatt sambt all dero gebäwen weithen Zugehördten recht undt gerechtigkeiten allhier Zu Straßb. in der Willhelmer Gaß geleg. so ein eckhauß 1.s neben Leonhard Lutzen witib, 2.s neben Friderich Conrad Musculus dem Kachler und hinten desgleich. so außer hiernach beschriebenen annoch darauff hafftenden Capitalien freÿ ledtig eig. undt in Crafft einer dem Concept beÿligender Abschatzung de dato 17.ten Januarÿ 1730. æstimirt und angeschlagen für und umb 300. lb. Darauff stehen annoch jn Capital H pfarrer Schmutzen allhier 150. lb, Item Jungfr. Susannæ Wörnerin 107. lb (zusammen) 257 lb. Compensando Verbleibt ahne obigem anschlag annoch übrig 42. lb. Hierüber besagt ein teutsch pergamentener Kauffbr. mit der St. Straßb. Contract stuben jnsigel Verwahrt de dato 22.ten junÿ 1707. mit alten N° 1 Notirt was sonsten ferner ahne alten hierüber besagendten brieffschafften sich befindten thuet, seÿnd all solche in weÿl. H. J. Jacob Holtzinger der Verstorbenen 1.tern ehemanns seel. Verlassenschafft jnventario de A° 1709. weitläuffig beschrieben, als worauff mann sich diesorths gebiebter Kürtze haben beziehen thut.
Summa summarum 121. lb, Summa passivorum 174. lb – Theilbares passiv onus 52. lb

Le pasteur note à côté de la signature du fils Jean Jacques Holtzinger qu’il est un enfant naturel nommé d’après le premier mari de sa mère (voir supra le testament de 1714 où il est nommé Jean Jacques Barbenès)
Sépulture, Saint-Guillaume (luth. n° 88 f° 274-v)

Dominica II. Adv. d. 6. Xbris hor. 6. mat. 1729 starb fr. Elisabetha Barthelin Weiland Philipp Bartels deß Kiefers v. burgers nachgelaßene wittib, morbus langwierige Tabes. 62. jar weniger 2 monat v. 6 tag ward begraben montags d. 5. Xbr. ad.s. urb. [unterzeichnet] Johann Jacob holtzinger alß Sohn, NB ist ein unehlich Kind, v nennt sich wegen ihres ersten ehemanns welcher hieß Joh: Jacob Holtzinger Kiefer v. burger auch So. – Georg Conrad österlin alß Schwager (i 275)

Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre en rectifiant le calcul du notaire. Le succession devient ainsi bénéficiaire. L’héritier manant règle les droits des héritiers non bourgeois
1730 (cote VII 1176) – Livres de la Taille
(Möhrin F. N 5028) Weÿl. Fr. Mariæ Elisabethæ gebohrner Feiglerin auch weÿland Philipp Barthel gewesener Kieffer und burgers alhier hinderlaßener Wittib Verlassenschafft inventirt H. Not. Rith.
Concl. fin. Inv. ist fol. 38.b dem Vero pretio nach passivé 52. lb 16 ß d
Alldieweilen aber die Vorhandene Gültt Gühter allein Zu doppeltem Capital angeschlagen, da selbige doch dreÿfach höher in computum hätten sollen gebracht werden, alß wird deßhalben hiebeÿgesetzt 10. lb 7 ß 4 d
Und die für Leÿd Kleÿder passivé eingebrachte 20. lb (zusammen) 122. lb 7 ß 4 d, restirt activé 69. lb 10 ß 11 d
Abzug. Warvon H Johann Jacob Holtzinger der Tantzmeister und alhier ohnverburgerte Erb den Abzug Zuerlegen mit 6. lb 19 ß 1 d
dt. 1. Aprilis 1730

Jean Jacques Holtzinger et Marie Madeleine Gast vendent la maison 450 livres à Marie Madeleine Meissler veuve du brasseur Jean Georges Obermeyer

1731 (3.11.), Chambre des Contrats, vol. 605 f° 452-v
Johann Jacob Holtzinger Tantzmeister und Maria Magdalena geb. Gastin
in gegensein Fr. Mariæ Magdalenæ geb. Meißlerin weÿl. Johann Georg Obermeÿer Bierbrauers hinterbliebenen wittib mit beÿstand ihres Curatoris Stephan Schmidt gastgebers zum Bart
Eine Behausung hoff und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten in der Vorstatt Krauttenau in der willhelmer gaß, einseit neben weÿl. Johann Leonhard Lutz gewesten haußfeurers wittib und erben anderseit neben einem dem Stifft zu St Marx gehörigen hauß zum theil theils ein eck am Allmend hinten auff Conrad Musculus den haffner stoßend gelegen – von seinen eltern als deren einiges Kind und Erb ererbet hatte – 450 pfund

L’acquéreuse hypothèque aussitôt la maison au profit de ses enfants en premières noces

1731 (5.11.), Chambre des Contrats, vol. 605 f° 455
Fr. Maria Magdalena geb. Meißlerin weÿl. Johann Georg Obermeÿer Biersieders hinterlassenen Wittib beÿständlich ihres Curatoris Stephan Schmidt des Gastgebers zum Bart
ihrer mit obged: Obermeÿer ehelich erzeugten beeden Kinder Johann Barthelmé und Johann Joseph der Obermeÿer geschwornen Vogts Johann Jacob Klingelmeÿer Schiffers und E. E. kleinen Raths beÿsitzers, zu bezalung des kauffschillings hiernach beschriebenen haußes
unterpfand, Eine am 3. hujus erkaufftt verschrieben und aus jetzigem Vorschuß größten theils bezahlte behausung höfflein und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden und gerechtigkeiten in der Vorstatt Krauttenau in der willhelmer gaß, einseit neben weÿl. Johann Leonhard Lutz gewesten haußfeurers wittib und erben anderseit neben einem dem Stifft zu St Marx gehörigen hauß zum theil theils ein eck am Allmend hinten auff Conrad Musculus den haffner stoßend

Madeleine Missler veuve du brasseur Jean Georges Obermeyer se remarie en 1732 avec le tonnelier François Joseph Willmann. Ils vendent en 1746 la maison au marchand de légumes David Braun et à sa femme Anne Henck

1746 (9.7.), Chambre des Contrats, vol. 620 f° 513-v
Frantz Joseph Willmann der kieffer und Maria Magdalena geb. Müßlerin
in gegensein David Braun des fastenspeishändlers und Annæ geb. Henckin
eine behausung, hoff und hoffstatt mit allen derselben gebäu, begriffen, weithen, zugehör und gerechtigkeiten in der Vortstatt Krautenau in der Wilhelmergaß, einseit neben Johann Georg Mann dem bratwurstmacher, anderseit neben Hanß Michael Diemert dem kachler, hinten auff die Musculusische Erben – als ein ererbtes guth – um 750 pfund

Fils de boulanger, l’apprêteur de tabac David Braun épouse en 1718 une fille de garçon batelier, Anne Henck : contrat de mariage, célébration
1718 (20.6.), Me Oelinger (J. Jacques, 35 Not 73) f° 50
Eheberedung zwischen dem Ehrengeacht. Mr David Braunen Leedigen tabackmacher, weÿl. Samuel Braunen, geweßenen Schwartzbecken allhie seel. Ehel Sohn, als dem hochzeitern ane Einem
So dann der Ehren und tugendsahmen Jgfr. Anna Henckin, weÿl. H. Bartholomæi Hencken geweßenen Schiffknechts und Schirms Verwanthen allhier seel. Ehelich nachgelaßener tochter, beÿständlich Mr Jacob Dürren schuhmachers v. burgers allhier als der hochzeiterin am andern theil – Act. Straßburg Montags den 20. Junÿ 1718 [unterzeichnet] David Braun als hoch Zeiter, + der Jgfr. Hochzeiterin handzeich

Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 204)
Mittwochs den 22. Junÿ 1718 seind nach geschehener 2.maliger Außrufung in der Kirch Zu S. Wilhelm ehelich copulirt v. eingesegnet worden, David Braun, der ledige Tabackbereiter v. burger Weiland Samuel Braunen deß Schwartzbecken v. burgers nachgelaßener ehelicher Sohn V. Catharina Meÿerin, Jfr Anna, Weiland Bartholomeus Hencken deß Schiffknechts v. Schirmers v. Anna Krieckin nachgelaßene eheliche dochter [unterzeichnet] David Braun hochzeitter, H Ist D. handzeichen Annæ Henckin hochzeiterin (i 211) [in margine :] partus 7 mensis*

Native de Wittenweier en Bade, Anne Henck devient bourgeoise par son mari
1718, 4° Livre de bourgeoisie p. 834

Anna Henckin Von Wittenweÿer, weÿl. Bartholme Henck gew. schiff Knechts tochter, empfangt das burgerrecht Von ihrem Mann David Braun p. 2. goldR. 16. ß wird zur Mörin dienen. Prom: d 8. Dito 1718.

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison Strohm rue Neuve quai des Pêcheurs
1721 (30.5.), Me Oelinger (J. Jacques, 35 Not 5) n° 173 (158)
Inventarium und beschreibung aller der Jenigen Haab und Nahrung so die Ehren und tugendsahme frau Anna gebohrne Henckin zu David Braunen tabackbereitern und burgern allhier Zu Straßburg Ihrem Ehemann in Ihren ohnlängst angetrettenen Ehestand zugebracht, undt sich vermög der mit einander auffgerichteten Eheberedung Vor unverändert vorbehalt. hat – Actum Straßburg in præsentia des Ehemanns, Straßburg d. 30.t Maÿ 1721.
In einer allhier zu Straßburg in der Neugaß am fischerstaden gelegenen undt H. Strohmen Zuständigen behaußung sich folgendermaßen befund.

L’apprêteur de tabac David Braun, tributaire à la Mauresse, s’inscrit à la tribu des Tonneliers pour exercer son droit de revendeur acquis à la Mauresse
1728, Protocole des Tonneliers (XI 394)
Mittwochs den 13.ten Junÿ Anno 1728 (f° 195) David Braun der Tabackbereiter alhier producirt Schein Von E. E. Zunfft zur Möhrin Vom 8.teb Junÿ Jüngsthien Crafft deßen er das Kremppen recht zu treiben befugt ist, bittet Ihne als ein Zudiener mit Geldt Wegen des brandtenschancks anzunehmen. Erkandt Willfahrt, dt. Gebühr 2. lb 10. ß 6 d und pro Zunfftschreiber und büttel 2 ß 6 d.

Anne Henck meurt en 1748 en délaissant une fille unique. Le veuf déclare qu’il n’a pas fait dresser d’inventaire des apports en mariage. L’inventaire est dressé dans leur maison près de Saint-Nicolas-aux-Ondes. Les experts estiment la maison rue Saint-Guillaume 375 livres. L’actif de la succession s’élève à 651 livres, le passif à 723 livres

1748 (28.11.), Me Oelinger (J. Jacques, 35 Not 55) n° 1419
Inventarium und beschreibung aller derjenigen haab und Nahrung, Liegender und Fahrender, keinerleÿ davon außgenommen, so Weÿl. die Ehren und tugendsahme Frau Anna Braunin gebohrne Henckin, des Ehrsam und bescheidenen Meister David Braun Tabac bereiters und burgers allh. z. Straßb. geweßene Ehefrau nunmehr Seel., nach ihrem den 17.ten Octobris dieses Zu End lauffenden 1748.sten jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen hintritt Zeitlichen verlaßen, Welche Verlassenschafft auf freundl. Ansuchen Erfordern und Begehren der Ehren und tugendsahmen Frauen Annæ Catharinæ Männin gebohrner Braunin H. Johann Christoph Mann bratwürst: Machers und burgers allh. z. Straßb. Ehefrauen und der Verstorbenen Seel. mit gemeldt ihrem hinderblieben wittiber ehelich erziehlter Tochter und ab intestato eintzig Verlaßener rechtsmäßiger Erbin so beÿständlich ihres Ehemanns dem Geschäfft beÿgewohnet – Beschehen in der Königl. Statt Straßburg Donnerstags den 28. Novembris 1748.
Bericht Gegenwärtigen Inventarÿ. Ob Zwar wohlen die Verstorbene Seel. über ihre in den Ehestand gebrachte Nahrung in Anno 1721. ein Inventarium errichten laßen (…) allein weilen seith 27. jahren sehr wenig Natural posten Vorhanden seÿn können, so hat man solche Ergäntzung Summarisch tractirt und ihro der Erbin, sambt der Vorhandenen Kleidung und weißen Gezeug, benebst deme, was deroselben die Eheberedung gönnt, in fine zuschreiben und respe. dem Wittiber abschreiben wollen, also daß man dißeithige mass, besonders da der Wittiber nichts in die ehe gebracht, unter einem titum als theilbar zu beschreiben hat, zum bericht

In Einer Allhier zu Straßburg beÿ St. Nicolai in Undis gelegene und Eigenthümlich hiehero gehörigen behaußung Sich befunden wie folgt.
Eigenthumb ane Häußern. Erstl. i. behaußung, höfflein und hoffstatt samt allen deren begriffen, Weiten, Zugehörd. Rechten und Gerechtigkeiten allh. Zu Straßburg in Nicolai in Undis eins. neben H. Walter dem handelsmann (…)
Item ein häußlein u. hoffstatt mit allen deßen Zugehörden, Rechten und Gerechtigk allh. in ged. Nicolaj in Und. i. Seith neben H Werner dem Cathol. Waÿsen Vatter 2.seith neben dem Allmendt und hinten auf die alte stattmaur stoßend gelegen, so über 2. lb 5. ß der Statt Pfenningthurn jährl. zu reichten habend. bodenzinßes und dem unter den Passivis stehend Capital der 125. lb d freÿ leedig und eigen, auch Crafft vorher alleg. Abschatzung gewürdiget pro 150. lb. Abgezogen obigen bodenzinß zu doppeltem Capital à 5. pcto. ertragendt 90. lb, Restirt außzuwerffen 60. lb Hierüber ist Vorhanden ein in Ehrenbesagt. C. C. Stub den 3. 8.bris 1741. gefertigter Pergam. Kbrief auch mit dero Anhangenden Innsiegel versehen.
Item i. behaußung hoff und hoffstatt mit allen deroselben begriffen, Gebäuden, Zugehörden und Gerechtigk. allh. Zu Straßburg ane der Wilhelmer Gaß 1. seith neben Joh: Mich. Diemer dem haffner 2.seith ist ein Eck, an der Wilh. Gaß, hinten aber auf hr. Georg Adam Mann dem bratwürstmacher stoßend gelegen, gegen jeder männiglichen außer denen unter d. passivis stehenden 250 lb. d. Capital freÿ leedig und eigen, und laut obbesagter Abschatzung taxirt pro 375. lb. Innhalt eines dem obmentionirtem Ort errichteten pergamentenen K. briefs de dato 9. Jul. 1746. mit dero Anhangendem Innsigel versehen, wobeÿ sich nach I. ergleich. Pergam. K. brief von Magdalena Obermeÿerin geb. Mußlerin befindet
– Abschatzung vom 21. 9.bris 1748. auff begehren Herrn David Baunen deß fastenspeishändlers ist eine behaußung in der Statt Straßburg in Nicolai in undis (…)
Der Zweÿte begriff ist auch allhier in der Statt Straßburg in Nicolai in undis einseits neben Herrn Werner dem Catholischen Weÿßen Vatter, anderseits neben dem allmend und hinten auff ein alte statt Maur stoßend gelegen unten auff dem boden befinden sich Zwo Stuben, Zwo Kuchen undt dreÿ Kämmerlein auff dem Ersten stock Vier Kämmerlein hat ein halber tach mit breit Ziegeln ein tach gedeckt Auch von uns den unterschriebenen der statt Straßburg geschwornen Werckmeistern nach Vorher beschehener besichtigung mit aller Ihrer Gerechtigkeit dem Jetzigen Werth nach æstimirt und angeschlagen Worden, Vor und umb Dreÿ hundert Gulden
Der dritte begriff ist auch allhier in der Statt Straßburg in der Willhelmer gaß, einseits neben Joh: Michel Diemer, anderseits ist ein Eckh an der Wilhelmergaß und hinten auff Georg Adam Mann stosend gelegen neben dem Eingang lincker handt ist eine Stube, rechter hand aber ein Kämmerlen und ein Küchel, auff dem Ersten Stock ist eine Stube, Stub Kammer, Kuche und haußöhren, der zweÿte Stock ist dem Erstern gantz gleich, hat einen Alten tachstuhl mit breit Ziegeln einfach gedeckt, worunter zwo unterschlagene Kammern, In dem höfflein ist ein geträhmtes Kellerlein, auch von uns den unterschriebenen der statt Straßburg geschwornen Werckmeistern nach Vorher beschehener besichtigung mit aller Ihrer Gerechtigkeit dem Jetzigen Werth nach æstimirt und angeschlagen Worden, Vor und umb Sieben hundert und Fünffzig Gulden. [unterzeichnet] Johann Jacob Biermeÿer stadt Lohner, Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Samuel Werner, Werckmeister deß Maurhoffs

Series rubricarum hujus Inventarÿ, Sa. haußraths 18, Sa. Silbers 1, Sa. Goldener Rings 8 ß, Sa. Eigenthumbs ane häußern 635, Summa summarum 655 lb, Daran gehet ab die darunter begriffene Kleÿdung und weißer gezeug 4 lb, Theilbare mass 651 lb Schulden 723 lb, Conferendo übertreffen die passiva die activ Verlassenschafft umb 72 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 12 lb
Copia der Eheberedung (…) Montags den 20. Junÿ 1718, Johann Jacob Ölinger

David Braun et sa fille vendent la maison 750 livres au maître maçon Jean Michel Meyer et à Marie Salomé Hammerschmid

1749 (11.3.), Chambre des Contrats, vol. 623 f° 164-v
David Braun der fastenspeishändler und deßen tochter Anna Catharina geb. Braun Johann Christian Mann des bratwurstmachers ehefrau
in gegensein Johann Michael Meyer des maurer meisters und Mariæ Salome geb. Hammerschmidtin
eine behausung, hoff und hoffstatt mit allen deroselben übrigen begriffen, weithen, zugehör und rechten in der Vorstadt Krautanau in der Wilhelmergaß einseit neben Johann Georg Mann dem bratwurstmacher, anderseit neben Michael Diemer dem haffner, hinten auff die Mußculusischen erben – als ein mütterliches erbgut – um 750 pfund

Les acquéreurs hypothèquent aussitôt la maison au profit du maçon et manant François Ernst pour en régler les frais de construction

1749 (20.3.), Chambre des Contrats, vol. 623 f° 183
Johann Michael Meyer des maurer meisters und Maria Salome geb. Hammerschmidtin mit beÿstand H. Klingelmeÿer und H. Brule beede EE. kleinen Raths beÿsitzer
in gegensein Frantz Ernst des schirmers und maurers, zu bauung hiernach beschriebener behausung, schuldig seÿen 250 pfund
unterpfand, eine behausung, hoff und hoffstatt in der Vorstadt Krautenau in der Wilhelmergaß einseit neben Johann Georg Mann dem bratwurstmacher, anderseit neben Michael Diemer dem haffner, hinten auff die Mußculusischen erben – als ein am 11. hujus erkaufftes guth

Jean Michel Meyer et Marie Salomé Hammerschmid hypothèquent leurs deux maisons au profit du boulanger Jean Philippe Barbenes

1754 (28.1.), Chambre des Contrats, vol. 628 f° 52-v
Johann Michael Meÿer der mauer und Maria Salome geb. Hammerschmidtin mit beÿstand H. Immelin und H. Hanrard beede EE Kleinen Raths beÿsitzer
in gegensein Johann Philipp Barbenes des haußfeurers – schuldig seÿen 150 pfund
unterpfand, 1. eine behausung, hoff, hoffstatt mit allen deroselben begriffen und rechten in der Vorstadt Krautenau in der Wilhelmergaß, einseit neben Johann Georg Mann dem bratwurstmacher, anderseit neben Johann Michael Diemer dem haffner, hinten auff die Musculusischen erben – als ein den 11. Martÿ 1749 erkaufftes guth
2. eine behausung und hoffstatt cum appertinentis ane der Uttengaß, einseit neben der bierbehausung zum goldenen Löwen hinderhauß, anderseit neben den Hochstetterischen Erben, hinten auff ged. bierbehausung – als ein auff der ganth als letzt und meistbietenden d. 17.t hujus adjudicirte behausung

Jean Michel Meyer achète 120 livres la partie de la maison voisine qui avait appartenu jusqu’en 1719 à la Fondation Saint-Marc

1759 (8.11.), Chambre des Contrats, vol. 633 f° 340-v
Johann Conrad Mußculus der kagler
in gegensein Johann Michael Meÿer des maurermeisters
eine behausung und hoffstatt so allbereit reparirt wird mit allen deren begriffen und rechten ane der Wilhelmergaß, einseit neben Michael Diemert dem haffner, anderseit und hinten auff den käuffer selbst – als ein großelterliches erbguth, um 120 pfund

Jean Michel Meyer hypothèque sa maison au profit de Marguerite Thomann femme du tailleur Joseph Wilhelm

1761 (10.12.), Chambre des Contrats, vol. 635 f° 361-v
Johann Michael Meÿer der maurer meister
in gegensein Fr. Margarethæ geb. Thomannin Joseph Wilhelm des schneiders Ehefrau – schuldig seÿen 250 pfund
unterpfand, eine behausung cum appertinentis ane der Wilhelmergaß, einseit neben Michael Diemer dem kachler, anderseit ist ein Eck, hinten auff Johannes Sundheim den zimmermann

Jean Michel Meyer et Marie Salomé Hammerschmidt hypothèquent la maison au profit du marchand Jean Georges Fuchs

1785 (19.5.), Chambre des Contrats, vol. 659 f° 242-v
H. Johann Michael Meÿer der maurer meister und Fr. Maria Salome Hammerschmidt unter assistentz Gervasius Jagÿ des dreÿerknechts und H. Ludwig Adam Stangel des schreiner meisters
in gegensein H. Johann Georg Fuchß des handelsmanns – schuldig seÿen 500 gulden
unterpfand, eine behausung samt zugehörden in der Wilhelmergaß, einseit neben H. Johannes Sundheim dem zimmer meister, anderseit neben Mr Collmann dem kachler hinten auff besagten H. Sundheim

Jean Michel Meyer vend la maison à Mathias Willmann, employé au magasin des effets militaires, et à Catherine Madeleine Mosberger

1795 (22 prairial 3), Strasbourg 9 (2, nouv. cote 4), Me Dinckel n° 640 – Enregistrement de Strasbourg, acp 34 F° 62-v du 27 prai. 3
b. Johann Michael Meÿer Maurer
in gegensein b. Matthias Willmann Employé au magasin des effets militaires und b. Catharinæ Magdalenæ geb. Mosberger mit beÿstand b. Johann Peter Clause Pastetenbeks und Niclaus Arbogast heim
eine behaußung hoff hoffstatt und bronnen mit all deren übrigen Gebäuden, begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten an der Wilhelmergaß, einseit neben b. Sundheim, anderseit neben b. Kohlmann haffner hinten auf gedachten b. Sundheim stoßend gelegen – mit dem beding daß verkaufender b. Meÿer zeit lebens eine Wohnung welche die b. laß* Wittib dahier inne hat auf dem zweÿten Stock des verkauften hauses in einer Stub Stubcammer Kuchen, ferner einen unterschagenen Keller, Platz vor holtz im Entresol, eine Cammer auf dem ersten Stock so dermalen garnirt, dem Mertelkeller und einer Geschirrkammer auf dem boden bestehend, ohnentgeltlich zu genissen berechtiget seÿn solle – um 9000 livres (4000 und 400 capitalien und 4600)

Natif de Hüttenheim, Mathias Willmann a passé en 1786 à Paris un contrat de mariage avec Catherine Madeleine Mosberger qui meurt en 1809 en délaissant un fils unique. L’inventaire est dressé dans sa maison rue du Sanglier
1809 (3.11.), Strasbourg 15 (10), Me Lacombe n° 1179 – Enregistrement de Strasbourg, acp 113 F° 121 du 13.11.
Inventaire de la succession de Catherine Madeleine Mosberger femme de Mathias Willmann, propriétaire, décédée le 19 septembre 1809 – à la requête du veuf, tuteur naturel de Pierre Mathias, seul et unique héritier de la défunte sa mère – en présence de Jean Pierre Clauss, patissier, subrogé tuteur
Contrat de mariage reçu Me Bamat Dessissart à Paris le 4 mars 1786
dans la maison mortuaire rue du Sanglier n° 8
première chambre à coucher sur la rue, deuxième chambre à coucher sur la rue, dans le corridor, cuisine, cave, 1160 fr, créances 2691 fr
immeuble, Une maison avec appartenances et dépendances sise à Strasbourg rue du Sanglier n° 8, d’un côté la fabrique du Temple Neuf d’autre les héritiers du Sr Fichter tanneur, derrière le jardin du Sr Pick – acquis pendant la communauté de Jacques Frick et Marguerite Derr par acte reçu Me Ubersaal le 30 prairial 9 transcrit au bureau des hypothèques volume 9 n° 16 estimée 15 000 fr
propres de la défunte, 5400 fr, propres du veuf 11 251 fr
masse meubles 1160 fr, dus 2691 fr, maison 15 000 fr, total 18 551 fr

Matthias Willmann se remarie en 1812 avec Jeanne Dillinger
1812 (22.12.), Strasbourg 3 (40), Me Übersaal n° 657, 6290 – Enregistrement de Strasbourg, acp 121 F° 59 du 23.12.
Contrat de mariage – Sr Matthias Willmann, propriétaire demeurant en cette ville rue du Sanglier N° 8, veuf de Catherine Madeleine Mosberger
Dlle Jeanne Dillinger, fille majeure de feus Antoine Dillinger, cordonnier à Niedernai, et de feue Elisabeth Zinck
apports du futur époux, une maison rue du Sanglier n° 8

Mariage, Strasbourg (n° 16)
le 13 janvier 1813. Mathias Willmann, majeur d’ans, né en légitime mariage le 22 février 1755 à Hüttenheim, département du Bas Rhin, domicilié à Strasbourg, propriétaire, veuf de Catherine Madeleine Mosberger, décédée en cette ville le 19 septembre 1809, fils de feu Mathias Willmann, tisserand, et de feu Elisabeth Loos, et Jeanne Dillinger, majeure d’ans, née en légitime mariage le 6 octobre 1765 à Nidernai département du Bas Rhin domiciliée à Strasbourg, fille de feu Antoine Dllinger, cordonnier décédé à Nidernai le 18 mars 1786 et de feu Elisabeth Finck décédée audit lieu le 17 août 1811. (signé) Mathias Willmann, Johanna dillinger (i 9)

Mathias Willmann meurt en 1838 dans sa maison rue du Sanglier
1838 (31.1.), Strasbourg 15 (63), Me Lacombe n° 1411 – Enregistrement de Strasbourg, acp 256 F° 95-v du 6.2.
Inventaire de la succession de Mathias Willmann décédé le 2 janvier 1838 en la maison mortuaire rue du Sanglier n° 8 – à la requête de I. Jeanne Dillinger la veuve, commune en bien par le contrat de mariage passé devant Me Ubersaal le 22 décembre 1812, II. Louis Germain Schmidt, fabricant de papier peints, mandataire de Pierre Mathias Willmann, tapissier à Heidelberg, en son nom et père et tuteur légal de Françoise Jeannette 20 ans ½, 2. Caroline Françoise 19 ans, 3. Charles François 18 ans, 4. Georges Louis 17 ans, 5. Marie Thérèse 15 ans, 6. Jacques Auguste 13 ans, 7. Marie Antoinette 9 ans, 8. Marie Louise Willmann 7 ans, issus de son mariage avec Françoise Caroline Goetzenberger et Marie Louise de son second mariage avec Anne Lepert, les enfants mineurs légataires pour moitié

immeubles propres, une maison sise à Strasbourg rue du Sanglier n° 8, propriétaire indivis de cette maison avant de convoler en secondes noces, d’un côté la maison même rue n° [blanc] contiguë à précédente, acquis par les conjoints Willmann de la communauté
Titres et Papiers. Inventaire de la succession de femme en premières noces reçu Me Lacombe le 3 novembre 1809
1. la maisons sise rue du Sanglier n° 8 dépendances, d’un côté la maison rue de la Hache n° 5, d’autre le Sr Haeffel, derrière le jardin du Sr Mertian et l’école de la Providence, devant la rue,
2. la maison sise rue de la Hache n° 5, d’un côté la maison précédente, d’autre la maison de la veuve Mesmer et du Sr Gaz, derrière le jardin du Sr Mertian, devant la rue, d’un côté une maison rue de la Hache n° 5, ces deux maisons ayant une entrée commune seront vendues ensemble et en un seul lot.
Titres de propriété, 1. maison rue du Sanlier n° 8, Me Ubersaal 30 prairial 10 sur Jacques Frick, aubergiste, et Anne Marguerite Derr, Me Ubersaal 2 juin 1802 (30 prairial 10) au profit de Mathias Willmann et Catherine Madeleine Mosberger
la maison rue de la Hache acquise par adjudication devant Me Hickel du 12 juin 1837
Succession. Testament olographe du 6 octobre 1837, enreg. 10 janvier 1838, en présence de Jean Baptiste Schmitt mandataire de Georges Michel Goetzenberger, conseiller baillager et rentier à Heildelberg, subrogé tuteur, et Florent Fritsch, patissier et propriétaire, subrogé tuteur de Marie Louise Willmann

Mathias Willmann et Catherine Madeleine Mosberger vendent la maison à Michel Edel, tonnelier de Marmoutier

1801 (3 germinal 9), Strasbourg 2 (14), Me Knobloch n° 641 – Enregistrement de Strasbourg, acp 77 F° 143 du 5 ger. 9
bürger Mathias Wilmann ehmaliger Employirter beÿ den Miitairische Effecten und bürgerin Catharina Magdalena geb. Moßberger
in gegensein bürgern Michel Edel Kieffer von Maures Münster
Eine behausung hoff hoffstatt und bronnen mit allen deren übrigen gebäuden, begriffen, Weithen, zugehörden, rechten und Gerechtigkeiten ane der Wilhelmer gaß, 1.s neben bürger Sundheim, 2.s neben bürger Görner dem schloßer hinten auff gedachten bürger Sundheim – um 8000 francken

Litige au sujet d’un tuyau de poêle à la maison du cabaretier Michel Edel au 9, rue Saint-Guillaume

1803 (283 MW 339)
Vu par le maire le 12 frimaire 11, Le Maire considérant que plusieurs Citoyens de cette ville ont dirigé depuis quelques années des tuyaux de poëles à travers des murs, cloisons et fenêtres donnant sur la rues et places publiques sans en avoir obtenu la permission préalable, considérant que ces tuyaux exposent non seulement les maisons a des dangers de feu mais repandent aussi une fumée desagréable dans les rues et tachent les habits des passants par l’eau noire qui en découle,
considérant enfin l’ordonnance de police publiée par l’ancien Magistrat le 1. dec. 1753 qui defent l’établissement de pareils tuyaux n’ayant pas été révoqué par aucune loi ou réglement postérieur dont être maintenu dans toute sa vigueur conformément a la loi du 21. juillet 1791
(…) de donner un délai de 15 jours a tous ceux qui ont établi de pareils tuyaux aux fins de se conformer aux dispositions de lad. ordonnance
(158 a oter Rue St Guillaume n° 9) Jean Michel Edel cabaretier demeurant rue St Guillaume N° 9, Ce tuyau est appliqué au milieu de sa maison batie en pierres et traverse la porte d’une chambre servante à débiter du vin, il ne nuit ni à la voie publique ni a ses voisins (…) Le poele ou ce tuyau est appliqué n’est chauffe qu’une fois par semaine

Michel Edel vend la maison à l’aubergiste Pierre Philippe Salomé Odoin et à Béatrice Frey

1809 (23.12.), Strasbourg 15 (10), Me Lacombe n° 1253 – Enregistrement de Strasbourg, acp 113 F° 174 du 26.12.
Michel Edel tonnelier
à Pierre Philippe Salomé Odouin, aubergiste, et Beatrix Frey
la maison, cour, bâtiments, puis, appartenances et dépendances sise en cette ville rue Guillaume n° 9, d’un côté le Sr Sundheim d’autre (-) charpentier, derrière le Sr Sundheim – avec les servitudes actives et passives – acquise de Matthias Willmann et Catherine Mossberger par acte reçu Me Knobloch le 3 germinal 9 – y compris huit fourneaux de fonte et terre murés et non murés, moyennant 11 850 fr faisant 12 000 livres tournois

Fils d’un aubergiste de la Citadelle, Pierre Philippe Salomé Odoin épouse en 1805 Béatrice Frey originaire de Brumath
1805 (24 messidor 13), Strasbourg 11 (5), Me Anrich n° 803, 389 – Enregistrement de Strasbourg, acp 97 F° 41 du 3 therm.
(Contrat de mariage) sont comparus Pierre Philippe Salomé Odoin, garçon menuissier majeur d’ans, demeurant audit Strasbourg fils légitime du Sieur Jean Philippe Odoin ci devant aubergiste à la Citadelle de cette ville y demeurant et de f$ue therese Gross ses père et mère stipulant et agissant pour lui et en son nom, sous l’assistance dudit son pere d’une part
et Demoiselle Beatrice Frey, fille majeure d’ans de feu Jean Frey, vivant porteur de contraintes à Brumath et d Catherine Ebel y demeurant ses père et mère stipulante et agissante également sous l’action de ladite sa mere, sicelle assistée du Sr Jean Chrétien Adam Mehl vitrier en cette ville

Inventaire après décès d’un locataire, le militaire pensionné Jean Christophe Husson

1811 (17.6.), Strasbourg 14 (48), Me Lex n° 5277 – Enregistrement de Strasbourg, acp 117 F° 99-v du 25.6.
Inventaire de la succession de Jean Christophe Husson décédé le 28 avril dernier, à la requête de Barbe Hantzler veuve en premières noces de François Houbert militaire retiré veuve en secondes noces du Sr Jean Christophe Husson militaire pensionné, Dlle Sophie Husson sa fille majeure tant pour elles que pour et au nom de Jacques Houbert enfant du premier lit, chasseur au 17° régiment d’infanterie légère
dans le logement que ladite veuve occupe en cette ville rue St Guillaume n° 9
Contrat de mariage, Me Laquiante 22 septembre 1786
meubles 229 fr, dettes actives 15 fr, ensemble 244 fr, passif remploi à la veuve 529 fr, total du passif 1123 fr, vuide passif 879 fr

Pierre Philippe Salomé Odoin et Béatrice Frey exposent sans sucès la maison aux enchères

1818 (6.10.), Strasbourg 14 (60), Me Lex n° 160
Cahier des charges – Pierre Philippe Salomé Odoin ci devant aubergiste Béatrix Frey
leur maison, cour, bâtiments, puits, appartenances et dépendances sise en cette ville rue Guillaume n° 9, d’un côté le Sr Adam, d’autre le Sr Madler charpentier, devant la rue, derrière le Sr Sundheim – acquis pour 11 851 francs ou 12 000 livres sur Michel Edel, tonnelier, par acte reçu Me Lacombe le 23 décembre 1809, ledit Edel a acquis l’&imm& en question du Sr Willmann et de Catherine Mossberger par acte reçu Me Knobloch le 3 germinal 9
n° 175 du 14 octobre – mise à 11 000 fr, personne ne s’est présenté
n° 211 du 26 octobre – personne ne s’est présenté

Ils la vendent quelques mois plus tard au marchand François Xavier Exel

1819 (25.1.), Strasbourg 14 (61), Me Lex n° 468 – Enregistrement de Strasbourg, acp 141 F° 154-v du 28.1.
Pierre Philippe Odoin, aubergiste, et Béatrix Frey
à François Xavier Exel, rentier et propriétaire
une maison, cour, bâtiments, puits, appartenances et dépendances sise en cette ville rue Guillaume n° 9, d’un côté la propriété du Sr Sundheim, d’autre celle du Sr Madler charpentier, derrière propriété du Sr Sundheim – avec cinq fourneaux en fer de fonte dont l’un se trouve au premier étage, deux au second et deux aux mansardes – acquis de Michel Edel, tonnelier, par contrat passé devant Me Lacombe fils le 23 décembre 1809, la propriété constatée par un acte reçu Me Knobloch le 3 germinal 9, par lequel ledit Edel l’a acquis de Mathias Willmann et Catherine Mossberger – 11 651 francs

François Xavier Exel et Marie Thérèse Klein partagent en 1834 leurs maisons entre leurs enfants. Celle sise rue Saint-Guillaume revient à Marie Thérèse Exel épouse séparée de Fidèle Richard Joseph Nebel, agent comptable des subsistances militaires à Compiègne demeurant à Paris

Originaire de Haguenau, Fidèle Richard Joseph Nebel épouse en 1818 Marie Thérèse Exel
1818 (7.3.), Strasbourg 15 (23), Me Lacombe n° 488
Contrat de mariage, communauté avec réserve d’apports – Fidèle Richard Joseph Nebel, ex commissaire des guerres adjoint demeurant Haguenau, fils majeur de Florent Nebel, ancien inspecteur des forêts et propriétaire à Haguenau, et de feu Anne Marie Hennette
Marie Thérèse Exel fille mineure de François Xavier Exel, négociant, et de Marie Thérèse Klein
en la demeure Sr Exel quay St Nicolas
Enregistrement de Strasbourg, acp 138 F° 58 du 16.3.

Marie Thérèse Exel meurt en mars 1874 en délaissant propre héritiers Paul Louis Joseph Bodin, Marie Bodin femme du négociant Aimé Joubert à Paris et Pauline Eléonore Nebel, veuve du négociant August Mogin

1874 (7.9.), Me Metz
Inventar des Nachlaßes von Maria Theresia Exel Wittwe von Richard Nebel, Rentnerin zu Straßburg, den 19. März 1874 gestorben, errichtet durch den Bevollmächtigten von Paul Ludwig Joseph Bodin, Inspector einer Versicherungs Gesellschaft zu Paris, Maria Bodin Ehefrau von Aimé Joubert, Kaufmann in Beaujeu, Pauline Eleonore Nebel, Wittwe von August Mogin, lebend Kaufmann zu Paris
acp 631 (3 Q 30 346) f° 38 du 9.9. (Nachlass erklärt den 15. September 1874) Nachlass, Mobilien 1007, Geld 4997, Schuldschein 23.700
Zwei actionen der Baunwoll Spinnerei Dieterlen compagnie
Zwei obligationen des Frantzösischen Grund Credits
Zwei obligationen der Ostbahn
Sechs obligationen des Seine Départements
Sechs obligationen der Nordbahn
740 Frantzösisch Renten 5 % – Passiva 5659

Testament de Marie Thérèse Exel
1874 (7.9.), Me Metz
Hinterlegung durch Ferdinand Lorentz, Rechtscandidat zu Straßburg in Vollziehung einer Ordnung des Präsidenten des Landsgerichts Straßburg 20/3 74 1) das eigenhändige Testament der 19/3 1874 verstorbenen Maria Theresia Exel Wittwe Nebel zu Straßburg vom 19/3 1864
2) ein Testament derselben vom 2/11 1867
3) Codicill derselben vom 16/10 1872
acp 632 (3 Q 30 347) f° 16 du 8.9., n° 4333

Enregistrement de Strasbourg, ssp 160 (3 Q 31 659) f° 82-v n° 1113 du 7.5.
19 mars 1864, Olographisches Testament wie folgt. Ich Marie Thérèse Exel domicilirt zu Straßburg, Wittwe von Joseph Fidelis Richard Nebel, gebe und vermache hiemit meiner Tochter Pauline Eleonore Nebel, ebendaselbst domicilirt, Wittwe von August Mogin, alle meine Mobiliern welche mein Hauswesen bilden (…)


Les Maisons de Strasbourg sont présentées à l’aide de Word Press.