14, rue des Sœurs


Rue des Sœurs n° 14 – VI 350 (Blondel), O 457 puis section 24 parcelle 41 (cadastre)

Maître d’ouvrage, Antoine Wernlé, vers 1792


La maison est celle au milieu de l’image
Porte d’entrée (août 2017)

La maison qui jouxte celle à la Perdrix (zum Rebhuhn) à l’angle de la rue des Frères appartient au début du XVII° siècle à Philippe Louis Zorn de Plobsheim et à sa deuxième femme Marie Salomé de Schauenbourg. Elle reste une maison de rapport quand elle appartient au pasteur André Knoderer (1649-1679) puis au marchand épicier Chrétien Engelhard (1679-1731). Tout porte à penser que les propriétaires suivants habitent la maison, le tonnelier Jean Breslé (1731) puis le notaire François Antoine Rumpler. Venu d’Allemagne du Nord, le menuisier Jean Christophe Stœnckel y établit son atelier. Selon le rapport d’experts de 1770, la maison qui comprend un bâtiment avant et un bâtiment arrière est distribuée en trois logements. Sa valeur minimale est passée de 700 livres en 1732 à 1 100 en 1770. Gendre du précédent, le menuisier Antoine Wernlé acquiert la maison à la Perdrix lors de sa vente comme bien national en 1791 puis vend son ancienne maison au serrurier Joseph Gœrner.

205 Elévations g-i
Elévations pour le plan-relief de 1830, îlot 205

L’Atlas des alignements (années 1820) signale un bâtiment à rez-de-chaussée et trois étages en maçonnerie. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830 (1), la maison est celle à droite du repère (h) : porte d’entrée et deux fenêtres au rez-de-chaussée, trois étages à trois fenêtres chacun. Comme elle forme une unité avec la maison sur la gauche, elle doit avoir été reconstruite en même temps qu’elle par le menuisier André Wernlé entre 1791 et 1794. La petite cour qui figure au plan cadastral de 1840 manque sur le plan de 1830.
La maison porte d’abord le n° 2 (1784-1857) puis le n° 14.

Acquise par le ferblantier Jean Georges Dietrich en 1810, la maison revient à son gendre le serrurier Jean Jacques Schwing qui fait démolir et reconstruire au moins en partie la maison en 1857, ce qui en porte le revenu de 113 à 139 francs. Compte tenu de l’aspect de la façade, les transformations doivent avoir porté sur les bâtiments arrière. Louis Fuchs qui vient d’acquérir la maison fait transformer en 1870 une porte de cave en soupirail et modifier les deux croisées du rez-de-chaussée.
Membre de l’Institut allemand d’archéologie à Istamboul, Klaus Nohlen fait restaurer en 1993 la façade selon des principes d’authenticité qui s’écartent notablement des habitudes de ravalement.

août 2017

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1623 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date donnée par les registres du cadastre.

Philippe Louis Zorn de Plobsheim et Marine Bock de Blæsheim puis (v. 1607) Marie Salomé de Schauenbourg – luthériens
1649 v André Knoderer, pasteur, et (1634) Marthanne Schippeus – luthériens
1679 v Chrétien Engelhard, marchand épicier, et (1676) Sara Sandrart, (1689) Marie Elisabeth Bressler et (1714) Catherine Milius – luthériens
1731 v Jean Breslé, tonnelier, et (1729) Marie Barbe Loger, (1734) Marie Ursule Braun, (1746) Marie Anne Isabelle Arnold puis (1756) Marie Catherine Pertois – catholiques
1739 v François Antoine Rumpler, notaire, et (1730) Marie Catherine Behr – catholiques
1749 v Jean Christophe Stœnckel, menuisier, et (1745) Anne Marie Frey – catholiques
1774 h Antoine Wernlé, menuisier, et (1773) Marie Josèphe Stœnckel
1798 v Joseph Gœrner, serrurier, et (1797) Barbe Fochem puis (1802) Salomé Braun
1810 v Jean Georges Dietrich, ferblantier, et (1784) Marie Dorothée Rœmer – luthériens
1819 h Jean Frédéric Hurst, serrurier, et (1811) Susanne Dorothée Dieterich
1852 h Jean Jacques Schwing, serrurier, et (1821) Susanne Dorothée Dieterich veuve de Jean Frédéric Hurst
1871 Louis Fuchs, brasseur
1872 Jean Frédéric Wagner, aubergiste
1887* h Amélie Wagner
1921* Eugène Rohmer et Albertine Walter

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 400 livres en 1689, 550 livres en 1721, 700 livres en 1732, 1 100 livres en 1770

(1765, Liste Blondel) VI 350, Jean Christophe Stengel
(1843, Tableau indicatif du cadastre) O 457, Schwing, Jean Jacques, rue des Sœurs 2 – maison, sol – 1,25 are

Locations

1707, Jean Clade, revendeur, et Anne Eve Singer – réformés

Livres des communaux

Le loyer qui correspond aux deux marches en pierre accordées par les préposés aux affaires foncières est porté dans le registre. Le dernier paiement est versé en 1749 par François Antoine Rumpler qui supprime les marches
1673, Livre des loyers communaux, VII 1466 (1673-1741) f° 732-v

Johannes Breßle der Kieffer, Soll Von Zweÿer steinern Stafflen, deren jede 8. schuh lang und 1. Schuh breit Vor der thür seiner werckstätt im Pfaffengäßel Jahrs auff Johannis Baptistæ und Anno 1732. I.mo, 1 ß

1732-1736
Neuzb fol 351-b

1741, Livre des loyers communaux, VII 1471 (1741-1802) f° 351-b

alzb. 732
Johannes Breßle der Kieffer, solle von Zweyen steinere stafflen deren Jede 8. schuh lang vnd 1 schuh breit vor der Thür seiner werckstätt ul pfaffen gäßel Jahrs auf Joh. Bapt:, 1 lb
(Quittungen 1742-1749) mit auffkündung
seind die stafflen Hinweg
jetzt H. Frantz Antoni Rumpler

Préposés aux affaires foncières (Bauherren)

1731, Préposés aux affaires foncières (VII 1394)
Jean Breslé demande l’autorisation de poser une marche devant la porte de sa maison rue des Moines et de poser un petit auvent au-dessus de la porte de sa cave. Les préposés qui se rendent sur place constatent que le pétitionnaire souhaite poser deux marches qui ont chacune 8 pieds de long et un pied de large et un auvent de 6 pieds de long et 2 pieds et demi de large en suppirmant l’auvent qui existe déjà. Jean Breslé renonce à l’auvent, les préposés l’autorisent à poser les marches moyennant un loyer annuel de six sous la marche

(f° 139) Dienstags den 24. Ejusdem [Aprilis 1731] Johannes Breßle
Johann Breßle der Kieffer ersucht Mghh. jhme Zu erlauben An sein Haus in dem Pfaffengäßel ein staffel Vor die thür Zulegen und ein Klein Wetterdächel über sein Kellerthür Zu machen, worgegen er das Obere über 4 schuhe breite dach hinwegzuthun willens. Erkanntnus augenschein.

(f° 140-v) Mittwochs den 2. Maÿ 1731. Johannes Breßle
(Augenschein eingenommen) An Johannes Breßle des Kieffers Haus im Pfaffengäßel welcher erlaubnus begehrt, Vor die thür seiner Werckstatt Zweÿ steinere staffelen Jede 8. schuhe Lang und i. schuh breit Zu legen, und über die Kellerthür ein 6. schuhe Lang und 2 ½ schuh breites Wetterdächel Zu machen, worgegen er das Oben weit herauß Gehende dach hinweg Zumachen willens.

(f° 142-v) Dienstags den 8. Maÿ 1731. Johannes Breßle
Wegen Johannes Breßle des Kieffers eingenommenen und referirten Augenscheins, ist Erkant, werden jhme die Zweÿ staffelen erlaubt, und Zwar auß sonderbahrer Gnad nur à 6. d Zinß Von jeder des jahrs. Von dem Wetterdächel ist er Von sich selbst Abgestandten.

Description de la maison

  • 1732 (billet d’estimation traduit) La maison comprend plusieurs poêles et chambres dont certaines ont des cloisons en lattes, cuisine, vestibule où se trouve le fourneau et l’évier, cave sous solives, passage latéral, chaudron à lessive, le tout estimé avec ses appartenances et dépendances à la somme de 1 400 florins
  • 1770 (billet d’estimation traduit) La maison comprend un bâtiment avant et un bâtiment arrière dans lequel se trouve l’atelier de menuiserie, trois poêles, trois cuisines et plusieurs chambres, le comble est couvert de tuiles plates, la cave est solivée, le tout estimé avec ses appartenances et dépendances à la somme de 2 200 florins

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

4° arrondissement ou Canton est – Rue des Sœurs

nouveau N° / ancien N° : 3 / 2
Dietrich
Rez de chaussée et 3 étages bons en maçonnerie
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 25 f° 161 case 3

Schwing, Jean Jacques rue des Sœurs n° 2

O 457, maison, sol, R. des Sœurs 2
Contenance : 1,25
Revenu total : 113,65 (113 et 0,65)
Folio de provenance :
Folio de destination : démolie
Année d’entrée :
Année de sortie : 1858
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 27 / 22
fenêtres du 3° et au-dessus : 8 / 6
1857, Diminutions – Schwing Jn. Jacques f° 161, O 457, maison, revenu 113, Démolition, supprimée en 1858

Cadastre napoléonien, registre 26 f° 46 case 1

Schwing, Jean Jacques
1871 Fuchs, Ludwig, bierwürth
1872 Wagner, Johann Friderich wirth
1887/88, Wagner, Amalie, Fräulein

O 457, maison, sol, Rue des Sœurs 14
Contenance : 1,25
Revenu total : 139,65 (139 et 0,65)
Folio de provenance : (161) Reconstr. de 1857
Folio de destination : Gb
Année d’entrée : 1860
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 25 / 20
fenêtres du 3° et au-dessus : 6 / 5
1860, Augmentations – Schwing Jean Jacques f° 46, O 457, Maison, revenu 139, Reconstruction, achevée en 1857, imposable en 1860, imposée en 1860

Cadastre allemand, registre 30 p. 316 case 10

Parcelle, section 24, n° 41 – autrefois O 457
Canton : 24-41
Désignation : Hf, Whs (e.n.a.T, Skizze 46) 921
Contenance : 1,22
Revenu : 1300 – 1500
Remarques :

(Propriétaire), compte 1272
Wagner Friderich Ww.
1921 Rohmer Eugène et son épouse Albertine née Walter chacun pour moitié
(3420)

1789, Enquête préparatoire à l’Etat des habitants (cote VII 1295)

Canton VI, (188) Rue des Moines

(maison n°) 2
Prop. Wernlé, Antoine menuisier – Charpentiers
Loc. Nicaise, Portier de M. de Gerard – Manant
Loc. Berrwein, musicien pensionné de la ville – ni b. ni ma.
Loc. Schoen, Madleine, fille de bourgeois, vivant de son travail – non tributaire
Loc. Beckert, Dorothée, fille de bourgeois, vivant de son travail – idem
Loc. Werner, Marguerite, femme separée de son mari, vivant de son travail – manante

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton VI, Rue 188 des Moines (p. 291)

2
Pro. Wernlé, Antoine menuisier – Charpentiers
Loc. Nicaise, Portier de Mr de Gerard – Manant
Loc. Berrwein, Musicien pensionné de la ville
Loc. Schoen, Madleine, fille de bourgeois – non tributaire
Loc. Beckert, Dorothée, fille de bourgeois – non tributaire
Loc. Werner, Marguerite, separée de son mari – manante

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Schwesterngasse (Seite 158)

(Haus Nr.) 14
Steinbach, Fuhrknecht. 0
Oberinger, Schneider. 1
Adam, Kaufmann. 2
Ballhauser, Bur.-Beamt. 3.
Lambert, Arbeiterin, H 3

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 853 W 17)

Rue des Sœurs 14 (1870-1996)

Le propriétaire Fuchs charge en 1870 l’entrepreneur Klein de transformer une porte de cave en soupirail et de modifier les deux croisées du rez-de-chaussée.
Membre de l’Institut allemand d’archéologie à Istamboul, Klaus Nohlen fait restaurer en 1993 la façade selon des principes d’authenticité qui s’écartent notablement des habitudes de ravalement, si bien que la subvention municipale lui est refusée.

Sommaire
  • 1870 – L’entrepreneur J. Klein demande au nom du propriétaire Fuchs l’autorisation de transformer une porte de cave en soupirail et de modifier les deux croisées du rez-de-chaussée. L’agent voyer note que la façade sans avance est alignée et que la largeur de la voie publique est fixée à cinq mètres
  • 1896 – Le maire notifie la dame Wagner, demeurant à Hürtigheim, de faire ravaler la maçonnerie – Travaux terminés, octobre 1896
  • 1905 – Dossier. E. Hampele, propriétaire de la maison 12, rue des Sœurs , se plaint que sa voisine la veuve Wagner déverse des immondices dans sa descente de pluie. La Police du Bâtiment se rend sur les lieux et constate que le bâtiment du plaignant est plus bas que celui de sa voisine. Elle se déclare incompétente en l’affaire qui relève du droit privé. E. Hampele adresse à la Police du Bâtiment un nouveau courrier où il évoque d’éventuels préjudices à l’ordre public.
  • 1905 – L’entrepreneur Th. et E. Wagner demande au Commissariat central l’autorisation de déposer des gravats sur la voie publique pendant les travaux de canalisation. Le commissariat transmet la demande à la Police du Bâtiment qui accorde l’autorisation. La voie publique n’est plus utilisée, avril
  • 1905 (avril) – L’entrepreneur Th. et E. Wagner (14, rue des Livres) demande l’autorisation de réparer 10 mètres carrés de crépi. Autorisation – Travaux terminés, mai
    Autre demande de poser un échafaudage sur la voie publique pour réparer la façade – Travaux terminés, mai
  • 1915 – Commission des logements militaires. Propriétaire, Wagner, demeurant 10 quai Saint-Thomas. Rapport en deux points, travaux terminés. août 1915
  • 1964 – M. Rohmer (27, rue du docteur Soubise à Fontenay-aux-Roses) est autorisé à poser un échafaudage sur la voie publique
  • 1987 – La Police du Bâtiment relève que la façade est défraîchie. Le maire écrit au propriétaire Klaus Nohlen puis prend en décembre un arrêté portant injonction de ravaler qui n’a eu aucune suite un an plus tard. Klaus Nohlen (membre de l’Institut allemand d’archéologie à Istamboul, domicilié Ohmstrasse à Wiesbaden) a chargé l’entreprise Lugger d’établir un devis. Emile Lugger transmet à la Police du Bâtiment le devis de l’entreprise Lutz à Schiltigheim. Les travaux sont subventionnables mais les devis sont très élevés – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable, juin 1993
    1993 – L’entreprise Lugger (2, rue de Neuwiller) est autorisée à poser un échafaudage sur la voie publique
    L’entrepreneur Batiplus (chemin du Sommerhagel à Reichsfeld) est autorisé à entreposer des matériaux sur une place de stationnement place Mathias Merian pour les travaux de maçonnerie au n° 14.
    Emile Lugger adresse en novembre 1993 les factures à la Ville pour obtenir la subvention – L’architecte de la Police du Bâtiment estime que les travaux sont de mauvaise qualité et demande qu’aucune subvention ne soit accordée. Emile Lugger répond en transmettant des références, notamment des certificats concernant Peter Kelvink chargé de restaurer l’enduit de façade et le dossier établi par le tailleur de pierres Hubert Benz, de Kehl (description et dessins des encadrements de fenêtre)
    1996 (mars) – Klaus Nohlen renonce à sa demande de subvention. Il se déclare satisfait du travail qui a délibérément renoncé à donner un aspect neuf à l’ancien. L’architecte de la Police du Bâtiment constate que son avis diffère de celui du propriétaire.

Relevé d’actes

Les héritiers de Philippe Louis Zorn de Plobsheim vendent la maison en 1649. Philippe Louis Zorn de Plobsheim et Marie Salomé de Schauenbourg vendent en 1616 leur maison sise à Bach près de Bühl en Bade alors qu’ils habitent Plobsheim. Marie Salomé de Schauenbourg y meurt en 1633, Philippe Louis Zorn de Plobsheim en 1643. Issu du premier mariage avec Marine Bock de Blæsheim (voit Lehr, p. 246), Nicolas Louis s’y marie en 1630 avec Véronique Ursule Voltz d’Altenau.

Philipp Ludwig Zorn von Plobsheim und Maria Salome, geb. von Schauenburg, seine Frau, verkaufen dem Christoph von Traxdorff, Amtmann zu Oberkirch, ihr adeliges Haus Bach bei Bühl um 7000 fl., 9. Juli 1616 (Landesarchiv Baden-Württemberg)

Sépulture, Plobsheim (luth. f° 295)
1633. die Wol Edle und gestreng fraw Maria Salome des Wol Edlen und gestrengen Junckern Philippi V. Zornen liebe haußfraw den 19. Aug. 1633 (i 312)

Sépulture, Plobsheim (luth. f° 309-v)
1643. den 17. Februarÿ Starb in Christ. seligl. d. Wol Edle & Jr. Philipp Ludwig Zorn & wärd den 22. huius in die allhieische Kürch für* den altar begraben, alls er 68 Jar erlept, deßen Seel der H tröste. (i 328)

Mariage, Plobsheim (luth. f° 397)
1630. Dominicis 23. et 24. post Trinit. sindt offentlich ausgeruffen und Zistag den 9. 9.bris eingesegnet worden die adelisch Personen Nemlich der Wol Edle und Gestrenge Niclaus Ludwig Zorn von Blopsheim des auch Wol Edlen und Gestrengen Philipp Ludwig Zornen von Blopsheim, Jungherr (…) Ehelicher Sohn vnd die Edle, vil ehr v. tugendreiche Jungfr. Veronica Ursula Voltzin von Altenaw, des gleichfals Wol Edlen und Gestrengen Hanß Henrich Voltzen von Altenaw, des Heilig. Reich Freÿer Statt Straßburg alten Stättmeisters eheliche tochter (i 415)
Proclamation, cathédrale (luth. p. 290) 1630. Dom. 23. Trin : 31. 8.bris. die Wol Edle gestrenge vnd veste Claus Ludwig Zorn von Plobsheim des Wol Edlen gestreng. vnd vesten Philips Ludiwig Zornen von plobsheim, vnd die Wol Edle, viel ehren vnd tugendreichen Jfraw Veronica Vrsula Voltzin von Altenaw, des wol Edlen gestreng. Hanß Henrich Voltzen von Altenaw dieser des H. Reichs Freÿer statt Straßburg alten H. Stättmeisters tochter, eingesegnet Zu plobsheim (i 150)

Nicolas Louis Zorn de Plobsheim se porte garant de son père Philippe Louis quand il contracte en 1634 un emprunt avec Adam Schiffmann, assesseur au Petit Sénat

1634 (30.9.), Chambre des Contrats, vol. 473
Erschienen Jr. Philipps Ludwig Zorn von Plobßheim
hatt in gegensein herrn Adam Schiffmanns Alten Kleinen Rhats V.wanthen Alhie – schuldig seÿ 200 pfund
ist auch erschienen der auch woledel Gestreng vnd vest Clauß Ludwig Zorn von Plobßheim ein Jrn Debitoris eheleiblicher Sohn, der hat sich für sich & für dise schuld zu einem rechten Bürgen Mit vnd selbst schuldner vnd selbst Zahler vnverscheidenlich dargegeben, solche Bürgschafft auch wolbedächtlich vber sich genommen vnd bester form versprochen vnd in spê. Zu vnderpfand V.legt alle die Jenige liegende güeter, wie solche in einer ihme herren creditori zugestelten, vnd von Daniel Strintzen der Nots. den 27. diß vidimirten specification auch in der über Fr. Constantiæ Böckin wittiben geborner von Landsperg see: Verlaßenschafft vffgerichten, den 7. vnd 8. Martÿ A° 1631. datirten, vnd von Ihme Jrn Philipps Ludwig Zornen, Jrn Eberhard von Kippenheim, Jrn Johann Michel von Rhatsambhausen Zu Ehenweiler vnd Jr. Wolff Ludwig Bocken von Bleßheim neben ihren Vfgetruckhten Adelichen Pitschafften auch selbsthändig vnderschriebenen Theilbuch zubefinden (…) Act. den 30. 7.bris 634.

Philippe Thierry Zorn de Plobsheim, Marie Ursule Zorn de Plobsheim femme Nicolas Kempinski de Schwisitz, tant en leur nom qu’en celui d’Anne Marguerite Zorn de Plobsheim femme Bapst de Bolsenheim, de Marie Salomé Zorn de Plobsheim femme de Hagen, de Marie Elisabeth Zorn de Plobsheim assistée de son frère Nicolas Louis Zorn de Plobsheim, tous issus du deuxième mariage de Philippe Louis Zorn de Plobsheim avec Marie Salomé de Schauenbourg, vendent la maison 175 livres à André Knoderer, pasteur à Saint-Pierre-le-Jeune

1649 (7. Sept.), Chambre des Contrats, vol. 504 f° 625
(Extendirt im Protocollo extensionis fol. 172 & seqq) Erschienen der Wohl Edel- Gestrenge Jr. Philipß Dietrich Zorn von Plobßheim EE. groß. Rhats Beÿsitzer für sich selbsten, Mehr der wohlgebohrne Herr Herr Niclauß Kumpinskÿ Herr vff Schwisitz und Limperg, im nahmen, von wegen und ahnestatt seiner mit Weÿl. der Wohl Edel- Viel tugendsamen frawen Maria Ursula Kumpinskÿn gebohrner Zornin von Plobßheim nunmehr seel. ehelich erziehlter Kind. Jungfr. Annæ Mariæ, Ursulæ Benignæ, Hn Caspar Ludwigß, Georg Andreßenn, Wolff Niclauß. und Jfr. Susannæ Elisabethæ, für sie Er sich eigen persönlich obligirten Ferners im nahmen der Wohl Edel- Viel tugendsamen Fr. Annæ Margarethæ Bäbstin von Bolsenheim gebohrner Zornin von Plobßheim, und der wohl Ehren- viel Tugendsamen Fr. Susannæ Salomeen von Hagen gebohrner Zornin von Plobßheim, von deren beÿder Schwestern wegen Er de ratificatione stipulatâ manu Zuvorderist cavirte, So dann die Wogl Edel- und Viel tugendreiche Jungfr. Maria Elisabetha Zornin von Plobßheim für sich selbst. mit beÿstand deß Wohl Edel- Gestrengen Jrn Clauß Ludwig Zorn von Plobßheim dißer Statt Fünff Zeheners ihres geliebten Jrn Bruders
haben in gegensein deß Wohl Ehrwürdig- und wohlgelehrten H M. Joh: Andreæ Knoderers Pfarrers Zum iung. St. Peter
hauß, hoffstatt, höfflin mit allen deren Gebäwen & alhie in Rinckhendorff Gaß neben dem hoff Zur Rebhuen genannt, ein und anderseit neben hannß Strauben dem Laÿsten schneidern hinden vff eine Diaconat Behaußung Zur Pfarr St. Wilhelm gehörig stoßend gelegen, für gantz ohnverhafftet und allerdingß freÿ ledig und eig. – umb 175 Pfund. Act. in ædibus Dni Kumpinskÿ
[in margine :] Erschienen hierinn gemeldte Fraw Anna Margaretha Bäbstin von Bolsenheim gebohrne Zornin von Plobßheim, hatt dieße Kauffverschreibung alles ihres Innhalts ratificirt – Act. in meis* ædibus Zinnst. 11. sept. a° 1649.

Fils du peintre André Knoderer, le pasteur André Knoderer épouse en 1634 Marthanne Schippeus, fille du pasteur de Rasdorf en Hesse : contrat de mariage, célébration
1634 (10. Martÿ), Chambre des Contrats, vol. 473 f° 167-v
(Eheberedung) Erschienen herr M. Johannes Andreas Knod.er Pfarrer Zu Lampartheim, Alß hochzeiter mit beÿstand & deß Ehrwürdigen wolgelerten herrn M. Martini Penÿ, freÿpredigers, seines geordneten Vogts vnd hanß Funcken Schneiders seines Groß Vaters, An einem,
So dann Jgfr. Marthan herrn Hermani Schipperi gewesenen und exulirten Pfarrers Zu Raßdorff, fstl. hessen Darmbstatischer jurisdiction ehelicher dochter, Alß hochzeiterin, mit beÿstand ietzern.ten ihres vatern, Am 2. theil

Mariage, cathédrale (luth. p. 342)
1634. doîcâ I. Trinit. 8. junÿ. H. Mag. Johann Andres Knoderer pfarrer Zu Lamperthein, herrn Andres Knoderers des mahlers e. sohn, vnd J. Martha H. Herman Schippeus pfarrers Zu Triegen bey Weissenburg tochter, engesegnet montag 18. junÿ (i 176)

Les enfants et héritiers d’André Knoderer vendent la maison 400 livres au marchand épicier Chrétien Engelhard

1679 (11.2.), Chambre des Contrats, vol. 548 f° 74-v
Fraw Martha Rohnerin gebohrne Knodererin, weÿl. H. Johann Rheinhard Rohners deß Specereÿ Händlers nunmehr seel. nachgelaßene wittib, mit beÿstand H. Henrich Kuoffen deß Specerirers ihres Curatoris, ferners Herr Balthasar Friderich Saltzmann Jun. S.S. Theol. Doct. und Freÿ Prediger im Münster alß Vogt M. Johannis Jacobi, Mariæ Marthæ, hannß Diebolts und Hannß Andreßen, Herrn M. Johann Theobaldt Henrici Pfarrers zu St. Thomæ, mit weÿl. frawen Margarethæ Henrichin gebohrner Knodererin deßen gewesenen und abgeleibten Eheweib nunmehr seel. ehelich erziehlter und nachgelaßener Kinder, Mehr herr M. Johann Andreas Knoderer Pfarrer zu Barr, Weiter Fr. Maria Elisabetha Bährin gebohrne Knodererin, herrn Johann Christoph Bähren Notarÿ und Schaffners deß Closters St. Margarethæ und Agneßen alhier eheliche haußfrau, mit assistentz erstgedachts ihres Ehevogts, Item Fraw Maria Euphrosina Jochin gebohrne Knodererin Herrn M. Johann Jochen Diaconi zu St. Niclaus Eheweib, mit beÿstand erstgemetts ihres Ehevogts, Item Dorothe Bährin gebohrne Knodererin Isaac Bähren deß Knöpffmachers Eheweib, mit beÿstand H. Daniel Ösingers E.E. Sÿbner gerichts Procuratoris ihres Curatoris, Item Herr M. Johannes Huber Diaconus Zu St. Wilhelm alß Vogt Annæ Barbaræ, Johann Jacobs, Annæ Elisabethæ und Mariæ Magdalenæ, herrn Johann Jacob Blaichers deß Föchhändlers /:hierbeÿ zugegen:/ mit weÿl. Annæ Maria Blaicherin gebohrner Hubnerin, deßen gewesenen und Verstorbenen Eheweib nunmehr seel. ehelich erzeugter und hinderbliebener Kinder, und dann obgedachter Not. Bähr alß hierbeÿ genugsam beschienenen maßen Mandatarius Henrich Müllers burgers Zue Speÿer alß Vogts Annæ Barbaræ Seüffertin Herrn Johannis Henrici Seufferts Præceptoris Tertiæ Classis zu erwehntem Speÿer, mit weÿl. Anna Barbara Seufffertin gebohrner Huberin deßen geweßenen und abgeleibtem eheweib nunmehr seel. ehelich erzielhten und hinderlaßenen döchterleins
in gegensein H. Christian Engelhardts deß specerierers
Hauß, hoffstatt, höfflein, mit allen deren Gebäuwen, begriffen, weithen, Zugehördten, rechten und Gerechtigkeiten alhier in der Rinckendorff Gaßen, oder so genannten Pfaffengäßlein, neben dem Hoff Zum Rebhun, ein und anderseit neben einer behaußung der Fabric deß Münsters, hinden uff eine Zur Pfarr St. Wilhelm gehörige Diaconat behaußung stoßend gelegen, für gantz ohnverhafftet – umb 400 lb

La maison est portée à la valeur de 400 livres à l’inventaire dressé en 1689 après le remariage de Chrétien Engelhard avec Marie Elisabeth Bressler.

Locataires de la maison, le revendeur réformé Jean Clade et Anne Eve Singer font dresser un état de leur fortune pour accéder à la bourgeoisie

1707 (28.5.), Me Pantrion (Jacques Christophe, 40 Not 18)
Inventarium über Johann Clade, obs Gremppen: und Frawen Annæ Evæ Singerin, beeder reformirter Eheleuth habende Nahrung, auffgerichtet Anno 1707. – Auß Ursachen Selbige fürderlichst beÿ Unserer Gn. Obrigkeit vmb das burgerrecht einzukommen Vorhabens, vnd daerho Vermög der Ordnung gemäß bescheinen müßen, Inventirt – Actum Straßburg, Sambstags den 28° Maÿ Anno 1707.
In einer alhie In dem Pfaffengäßel alhier gelegenen, H. Christian Engelhard dem handelßmann Zuständiger Behaußung ist befund. word. wie volgt
Series Rubricar. Sa. Haußraths 201, Sa. Silbers 11, Sa. Guldenen Ring 10, Sa. baarschafft 57, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 400, Summa summarum 681. lb

Les experts estiment la maison 550 livres en 1721 à l’inventaire après décès de Chrétien Engelhard.

Les enfants et héritiers de Chrétien Engelhard vendent la maison 1 000 livres au tonnelier Jean Breslé et à sa femme Marie Barbe Loger

1731 (5.5.), Chambre des Contrats, vol. 605 f° 191
weÿl. H. Christian Engelhard hinterlassenen handelsmanns Erben nahmens Fr. Maria Elisabetha geb. Engelhardin weÿl. H. Rathh. Johann Nicolaus Dietrich handelsmanns hinterlassene wittib beÿständlich ihres Curatoris H. Johann Thomas Römer E.E. Großen raths procuratoris und advocati ordinarÿ, Ferner H. Johann Daniel Engelhard handelsmann, So dann Fr. Maria Agnés geb. Engelhardin H. Johannes Haan Med. D. et Pract: Fr. eheliebste
in gegensein Johannes Breßlé des Kieffers und Mariæ Barbaræ geb. Logerin
Eine Behausung höfflein und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten im der Rinckendorffer oder so genannten Pfaffengaß neben dem zum Reebhuhn einseit neben einem der fabric des Münsters zugehörigen hauß, anderseit neben einer dem domcapitul hoher Stifft Straßburg zuständig zu sein sollenden behausung, hinden auff eine der Evangelischen Kirch zu St Willhelm Zugehörigen Pfarrkirch behausung zum theil theils auff H. Bonnay jedem zum dritten ohnvertheilten antheil – um 1000 pfund

Fils du tonnelier Mathieu Breslé, Jean Breslé est admis à passer son chef d’œuvre
1725, Protocole de la tribu des Tonneliers (XI 394)
(f° 80) Dienstags den 6.ten Februarÿ Anno 1725 – Johannes Breßle, der Leedige Kieffer, weÿl. Herrn Mathiæ Breßle deß geweßenen Kieffers und burgers allhier hinterlaßener ehelicher Sohn, stunde Vor und bathe Ihne zuverfertigung deß Meisterstücks einzuschreiben. Erkand, willfahrt, Zahlt Werckstatt Zinnß 1 lb 10 ß und pro Zunfft Schreiber und Büttel 2 ß 6

Jean Breslé épouse en 1729 Marie Barbe Loger, fille de menuisier
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (cath. p. 194)
Hodie die 24 Mensis Octobris anni 1729 (…) sacro matrimonii vinculo in facie ecclesiæ conjuncti fuerunt Joannes Bräsle civis ac doliarius filius defuncti Mathiæ Bräsle etiam civis et doliarii huiatis et Maria Barbara Logerin filia Joannis Loger civis et fabri lignarii huiatis et Mariæ Barbaræ Rehin conjugum (signé) johannes breßle, Maria Barbara Logerin (i 106)

Marie Barbe Loger meurt en 1732 en délaissant un fils. Les experts estiment la maison 700 livres. La masse propre au veuf s’élève à 351 livres, celle des héritiers à 555 livres. L’actif de la communauté s’élève à 312 livres, le passif à 1 009 livres. Les parents de la défunte cèdent en 1735 leurs droits au veuf après la mort du fils Breslé.

1732 (24. 9.br), Me Oelinger (J. Jacques, 35 Not 20) n° 773 (732)
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab, Nahrung und güethere, auch Schulden und gegenschulden, nichts darvon außgenommen, so weÿl. die Ehren undt tugendsahme frau Maria Barbara Breßlerin gebohrne Logerin, des Ehrenachtbahr und bescheidenen Meister Johann Breßlers Kieffers und burgers allhier Zu Straßburg geweßene haußfrau nunmehr seel. nach Ihrem dinstags den 21. Octobris dießes Zuend lauffenden 1732.sten jahrs aus dießer welth genommenen tödlichen hintritt Zeitlichen verlaßen. Welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren des wohl Ehren Vesten vnd großachtbahren herrn Leon Cagnon, wohlverdienten Bestäters in allhießigem Kaufhaus und burgers alhie als geordnet und geschworenen Vogts Johann Anthoni Breßlers der abgelebten seel. mit dem Wittibers ehelich erziehltern Kundts und ab intestato Verlaßenen rechtsmäßigen Erbens inventirt – So beschehen Straßburg Montags d. 24. 9.bris 1732. in fernerem beÿweßen des Ehrenvesten fürsichtig und weißen herrn Johann Logers Schneiders und E. E. Kl. Raths jetzigen Beÿsitzers und Fr. Maria Barbara gebohrner Rehin beeder der Verstorbenen seel. eheleibl. Eltern.

In einer allhier Zu Straßburg ane dem sogenanten Pfaffen gäßel gelegenen und in dieße Verlaßenschafft eigenthümlich gehörigen behausung befunden worden wie volgt
Ergäntzung des Wittibers abgegangenen Unveränderten guths. Inhalt Inventarÿ über beeder iim Leben geweßenen Ehepersohnen einander In den Ehestand Zugebrachte Nahrungen in Anno 1729. durch mich Notm. auffgerichtetet
Eÿgenthumb ahne einer behaußung. (T) Item eine behaußung Vnd hoffstatt sampt allen derer gebäuen, begriffen, weite, Zugehörden und gerechtigkeiten allhier Zu Straßburg im Pfaffengäßel eins. neben einem hauß dem Stifft hohen Chor zuständig, and.s. neben Einem hauß dem Stifft frauenhauß gehörig, hint. wieder auf ein Stiffthauß Zum Gürttler hoff oder hohen Chor, stoßend gelegen, davon gibt mann H. Johannes Logern, des Kinds und Erben Großvettern Jährlichen 22. lb Zinß wiederlößig in hauptguth mit 550. lb d, sonsten gegen Männiglichen freÿ leedig und Eigen, Und ist dieselbe Vermög einer Zu dem Concept gelieferten schrifftlichen Abschatzung de dato 1° Decembris 1732. durch die dreÿ Hh. Werckmeistere gewürdiget worden pro 700. Obige beschwerden der 550. davon abgezogen so restirt ane dem anschlag 150. lb. Der darüber besagende Kauffbrieff dermahlen nicht vorgewießen worden.
Abzug gegenwärtigen Inventarÿ. Des Wittibers Vermögen betr. Sa. haußraths 18, Sa. Werckzeugs Zum Kiefer handwerck gehörig 9, Sa. leerer Vaß 29, Sa. Silbers 6, Sa. des Goldenen rings 1, Sa. der baarschafft 1, Ergäntzung (565, Abzug 27, restirt) 538, Summa summarum 605 lb – Schuld 254 lb, Nach deren Abgang verbleibt 351 lb
Des Kinds und Erben Nahrung, Sa. hausraths 84, Sa. Silbers 6, Sa. Goldenen ring 9, ß baarschafft 6, Sa. Schuld 250, Ergäntzung (201, Abgang 2, Remanet) 198, Summa summarum 555 lb
Theilbahre Verlaßenschafft betreffend, Sa. haußraths 29, Sa. Werckzeugs, holtz, reiff und bandts Zum Kieffer handwerck gehörig 7, Sa. Weins und Leeren Vaßen 66, Sa. Silbers 11 ß, Sa. baarschafft 6, Sa. Eigenthums ane einer behaußung 150, Sa. beßerung ane lehengüthern Nihil, Sa. Schulden 53, Summa summarum 312 lb – Schulden 1009 lb, Passiv onus 696 lb
Beschluß und Stall summ gegenwärtigen Inventarÿ 210 lb
Wÿdembs Verfangenschaft, Welche finiti usufructu in dießortigen Wittib erblichen anheim fället. Nembl. es habe nunmehr weÿl. herr Johann Jacob Willmann der geweßene Schachenmüller und Fr. Catharina gebohrne gestin bedte geweßene Eheleuthe und burgers allhier Zu Straßburg in Ihrem d. 21. 9.bris 1730 vor H. Notario Rithen auffgerichteten Codicillo Reciproco paragrapho 4.to weÿl. H. Mathie Breßlers und fr. Salome geb. Willmännin ihre respe. Schwager und Schwester seel sieben Kindtern nahmens Heinrich, Frantz, Johannes, Salome, Barbaræ, Ursulæ und Catharinæ denen Breßlern (…) gewidmet
– Abschatzung d. 1. Xbris aô 1732. Auf begehren des Ehren Vesten und Vorachtbahren Meister Johann Breßler Küffer ist eine behausung allhier in der Statt Straßburg im Pfaffen gäßel gelegen, einseits Neben einem Stifft hauß, dem Hoch Löbl. Stifft frauen haußes zugehörig, anderseits Neben einem Hauß Zum (-) so dem gürtler hoff zugehörig, Wie auch hinden auf ein stiffthauß dem gürtler hoff Zugehörig, Welche behausung Stuben Cammern Wovon einige mit thielen unterschlag. Kuchen hauß Ehren eine Mit herd und Waßer stein gebälckter Keller Nebens gang, höffel und bauch offen, sambt aller gerechtigkeit Wie solches durch der Statt Straßburg geschworene Werck leuthe sich in der besichtigung befunden und Jetzigem preiß nach angeschlagen wird Vor und Umb Ein Tausend und Vier Hundert Gulden Bezeichnüß durch der Statt Straßburg geschworene Werckleuthe [unterzeichnet] Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister deß Zimmerhoffs, Johann Peter Pflug Werckmeister deß Mauer hofs

Zuwißen seÿe hiemit (…) Tit. Hr Johannes Loger Schreiner vnd E. E. Kl. raths alter beÿsitzer auch der abgeleibten fr. Preßlerin seiner dochter seel. benebst seiner Ehefrauen Mariæ Barbaræ gebohrner Rebin Universal Erben vnd zwahr dieselbe von gemelt Ihrem Ehemann hierzu genugsam authorisirt ane Einem
So dann Hr H.es Preßler der nunmahlige Statt Kiefer und respê Wittibers andern theils (…) pt° Ihrer respê dochter undt Ehefrauen seel. Verlaßenschafft Zu erhaltung Elterlicher und Kindlicher Lieb, fried vnd Einigkeit folgenden gütlichen accord und Vergleich mit einander getroffen vnd beschloßen hätten Und Zwar Erstlichen so Cediren Vnd Uberlaßen Sie die beede Logerische Eheleuthe vnd respê Altern und Schwieger eltern, Ihme H Johannes Preßlern Ihrem dochtermann, dero dochter seeligen samptliche Verlaßenschafft, sowohl activé alß passivé (…) Straßburg d. 15.. Aprilis 1735

Jean Breslé se remarie en 1734 avec Marie Ursule Braun, fille d’un aubergiste de Kehl : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration
Copia der Eheberedung – zwischen dem Ehrenachtbahren und bescheidenen Herrn Johannes Preßlern Statt Kieffern Wittibern und burgers allhier Zu Straßburg beÿständlich des Ehrenvest, Ehren und Wohl vorgeachten Herrn Johannes Loger Schreiners und E. E. Kleinen Raths alten beÿsitzers deßelben Schwähers als dem bräutigamb ane einem, So dann der Ehren und tugendsamen Jungfrauen Mariæ Ursulæ Braunin, Weÿland Herrn Johann Jacob Braunen geweßenen Würths und burgers Zu Kähl mit Frauen Mariæ Evä gebohrner Speckerin so auch zugegen war, Ehelich erzielter und Verlaßener tochter, mit assistentz Herrn Claude Piquet, handelßmanns und burgers allhier und herrn Johann Dürrenbergers, burgers und biersieders Zu Kähl Ihres respê. Schwagers und Vettern, auf Seithen der hochzeiterin am andern theil – Mittwochs den 20. Januarÿ 1734, Johann Jacob Oelinger Notarius juratus

Mariage, Saint-Etienne (cath. f° 70-v)
Hodie 8 die februarii Anni Dni 1734 (…) sacro matrimonii vinculo in facie Ecclesiæ conjuncti fuerunt Joannes Breslé Viduus Mariæ Barbaræ Logerin civis in hac vrbe et in hac parochia commorans, et pudica virgo ursulæ Braunin, filia legitima Jacobi Braun civis dum viveret in Kehl ex parochia prædictti Kehl (signé) Johannß breßle, vrsula Braunin (i 76)

Marie Ursule Braun devient bourgeoise par son mari.
1735, 4° Livre de bourgeoisie p. 1017
Maria Ursula Braunin Von Kehl geb. erhalt d. b. von jhrem ehemann Johann Bresler b. vnd Kiefer alhier umb d. alt. bs. will beÿ E. E. Zunfft d. Kiefer dienen. Prom. d 5.ten feb. 1735.

Marie Ursule Braun meurt en 1746 dans la maison rue du Jeu-des-Enfants qu’elle a achetée avec son mari en 1738.

Le tonnelier municipal Jean Breslé et Marie Ursule Braun vendent 1 150 livres la maison au notaire François Antoine Rumpler

1739 (28.9.), Chambre des Contrats, vol. 613 f° 438
Jean Breßle der Stattkieffer und Maria Ursula geb. Braunin
in gegensein H. Francisci Antonÿ Rumpler Notarÿ Publicÿ und practici
Eine Behausung, höfflein und hoffstatt mit allen übrigen deren gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden und gerechtigkeiten in der Rinckendorffer oder so genannten Pfaffengaß neben dem hoff zum Reebhuhn, einseit neben einem der Fabric des Münsters zugehörigen hauß, anderseit neben einer dem Dombcapitul hoher Stifft zuständig sein sollenden behausung, hinten theils auff die zur kirch zu St Willhelm gehörigen Pfarrbehausung theils weÿl. H. Bonnay erben – als ein am 5. maÿ 1731 in erster Ehe erkaufft und vom seinem mit weÿl. Maria Barbara geb. Lagerin seiner erstern Ehefrau erzeugtes nach der mutter verstorbenen einiges kind weÿl. Johann Antoni Breßle ererbt – von obigem hauß gibt mann der verkäufer anzeig nach von zweÿen vor dem thor auff dem Allmend liegenden stafflen hiesiger Stadt Pfenning Thurn 1 ß ane allmend zinß – umb 1150 pfund

François Antoine Rumpler et Marie Catherine Bæhr hypothèquent la maison au profit du boutonnier d’étain Guillaume Frédéric Grethner

1748 (13.7.), Chambre des Contrats, vol. 622 f° 528-v
H. Frantz Antoni Rumpler not. publicus und practicus und Fr. Maria Catharina geb. Bährin mit beÿstand ihres bruders H. Lt. Georg Joseph Bähr cancellariæ Oeconomi und ihres vetters Jean Baptiste Dutilleul des schneiders
in gegensein Wilhelm Friedrich Grethner des Zinnknopff machers als vogts Johann Georg und Mariæ Magdalenæ der Rüger – schuldig seÿen 200 pfund
unterpfand, eine behausung, höfflein und hoffstatt in der Rinckendörrfer oder sogenannten Pfaffengaß fabric des Münsters gehörigen behausung, einseit neben dem Domb Capitulischen Canonicats hauß, anderseit neben der zur Kirch zu St Wilhelm gehörigen Pfarr behausung, theils auff weÿl. H. Bonnaÿ erben – als ein am 28. Septembris 1739 erkaufftes guth

François Antoine Rumpler et Marie Catherine Bæhr vendent 1 150 livres la maison au menuisier Christophe Stœnckel et à sa femme Anne Marie Frey

1749 (24.4.), Chambre des Contrats, vol. 623 f° 257
H. Frantz Antoni Rumpler notarius publicus juratus und practicus und Maria Catharina geb. Bährin
in gegensein Christoph Stänckel des schreiners und Annæ Mariæ geb. Freÿin
eine behausung, höfflein und hoffstatt mit allen derosleben übrigen begriffen, weithen, zugehörden und rechten ane der Rinckendorffer oder Pfaffengaß, einseit neben der fabric des Münster gehörigen hauß, anderseit neben einem E. Hochwürd. Domb Capituls Hoher Stifft Straßburg gehörigen hauß, hinten auff weÿl. H. Bonnay erben – als einem den 28. Septembris 1739 erkaufftes guth – um 250 pf, 250 und 200 pfund verhafftet, geschehen um 450 pfund

Les acquéreurs hypothèquent le jour même la maison au profit du docteur en médecine Jean Geoffroi Saltzmann et de l’assesseur au Grand Sénat Spielmann

1749 (24.4.), Chambre des Contrats, vol. 623 f° 259
Christoph Stänckel des schreiners und Anna Maria geb. Freÿin mit beÿstand H. Johann Adam Richard des schneiders und Johann Dietrich Herrmann des glaßers
in gegensein H. Johann Gottfried Saltzmann Med. D. und Practici und H. Lt Spielmann E. E. Großen Raths alten beÿsitzers – schuldig seÿen 150 pfund und 100 pfund zu bezalung des kaufschillings hiernach beschriebener behausung
unterpfand, eine anheute erkauffte behausung, höfflein und hoffstatt ane der Rinckendorffer oder Pfaffengaß, einseit neben einem der fabric des Münster gehörigen hauß, anderseit neben einem Domb Capituls canonicats hauß, hinten auff H. Bonnay

Originaire de Hettingen en pays de Hanovre, le compagnon menuisier Christophe Stœnckel s’adresse aux Quinze après que le corps des menuisiers français lui a refusé dispense des années d’épreuve en objectant en outre que le pétitionnaire n’est pas un menuisier français mais un menuisier allemand. Le cardinal de Rohan et le préteur royal soutiennent la demande. Les Quinze accordent la dispense le 4 décembre 1742 moyennant une taxe dont moitié revient aux menuisiers et moitié à la Ville
1741, Protocole des Quinze (2 R 150)
Joh: Christoph Stenckel Ca. E.E. Handwerck der Schreiner
(p. 386) Sambstag d. 17. Junÿ 1741.
Christ. nôe Joh: Christoph Stenckel des Schreiner Gesellen Von Hettingen in dem Hanovischen gebürtig C. E. E. Meistersch. der Frantz. Schreiner prod. Vnderth. Mem. mit beÿlag N° 1. Fuchß bitt Deput. Christ. bitt similiter. Erk. Wird Deput. Willfahrt.

1742, Protocole des Quinze (2 R 151, notes 152)
frantzösischen Schreiner Ca. Christoph Stinckel Schreiner Gesellen Von Göppingen,
(p. 591) Sambstag d. 1. Xbris 1742. Römer nôe Joh: Christoph Stinckell d. Schreiners Gesellen von Göppingen, Cit. E. E. handw. der frantzösischen Schreiner Ober Meister pt° Muthjahr prod. Vnderth. Memoriale. Fuchß Weil Gegner Vor ohngefehr einem Jahr mit diesem begehren abgewießen worden, alß bitt Deput. et facte relatione den Gegner an Vorigen bescheid ref. exp. Zu verweißen. Römer bitt auch Deput. und wie in producto. Erk. Wird Deput. Willfahrt.

(p. 645) Sambstag d. 22. Xbris 1742. (Communication bescheids) Montag den 10. Xbris 1742. In Sachen Johann Christoph Stinckels des Schreiners Gesellen Von Göppingen gebürtig Imploranten, ane einem, entgegen und wieder E. E. Meisterschafft der Frantzösischen Schreiner, Imploraten, am andern theil, Auff producirtes Unterthäniges Memoriale und bitten, Wir geruhen wolten, die für Ihne, Imploranten, eingeloffenen hohe Recommandation Ihro hoch Fürstl. Eminentz des herrn Cardinalen Von Rohan, und des Herrn Prætores Regÿ allhier, beÿ Ihme gelten zu laßen, mithin dispensando gratiose Zu erkennen daß er in die Muthjahr beÿ der Frantz. Schreiner Meisterschafft einzuschreiben, und daß solche Muthjahr Von dem tag an zu zahlen seÿe, alß Er beÿ der Frantzösischen Meisterschafft in arbeit gestanden, der Imploraten darüber gethane Verantwortung juncto petito, eine Deputation abzuordnen, et facta Relatione den Gegner an Vorigen bescheid Ref. Expensis Zu Verweißen, bewilligte und beseßene Deputation, und all übriges angehörte Vor- und Anbringen, Ist, der Hh. Deputirte Von abgelegten relation nach, Erkandt, Wird dem Imploranten, gegen wieder erstattung der unkoßen und gegen bezahlung 2 lbd pro dispensatione hablb der Statt und halb obged. Meisterschafft Zu Vernehmen, in einem begehhren dispensando willfahrt.

(p. 32) Mont. den 5. febr. – Iid. [Ober hwks Hh.] ref. in s. Christoph Steinckhel Ca. die fr. schreiner. Erk. bedacht gefolgt.
(p. 255) Samst. den 1. Decembris [supra]
(p. 262) Mittw. den 5. X.bris. Lect. mem. Vol 1. hus in s. Johann Christoph Stinckels Ca. E. E. hwk. der fr. schreiner. Lect. rec. d. d. d. daß bekl. Verantw. und dep. Implorant ferner gehört, hat Contenta mem. Wider hohlt. nôe der Imploraten haben Niclauß Schmidt und Johannes Käßhamer sich auf Mghh. Erk. de aô 1740. beruffen laut deren die teutsche gesellen sich beÿ der teutsch Mstr. einschreiben laßen sollen, nun seÿe gegner ein teutscher und kein frantzoß. H. Dep. H. P. K. seÿe portirt Zur dispensation Wegen hoher recommandation herrn Cardinal de Rhoan. dahero Zu Mghh zu stellen, ob sie dem Implorant in seinem begehren dispensando Zu willfahren gegen erlag der unkosten und 2 lb pro disp. Erk. in plenum.

Christophe Stœnckel de Lewenhagen en pays de Hanovre devient bourgeois le 8 mai 1745
1745, Livre de bourgeoisie 1740-1754 (VII 284) p. 211
Joh: Christoph Stänckel der Ledige Schreiner Von Lewenhaag. auß dem Hanoverisch. geb. erhalt des burgerrecht ex sp. gratia um den alten burger schilling und will E. E. Zunfft der Zimmerleuth dienen. jur. eod. [8. Maÿ 1745]

Jean Christophe Stœnckel de Lauenhagen en pays de Hanovre devient tributaire chez les Charpentiers le 20 mai 1745
1745, Protocole de la tribu des Charpentiers (XI 32)
(f° 56-v) Donnerstags den 20. Maÿ 1745 – Cathol. Neuz.
Joh: Christoph Stönckel der Schreiner von Lawenhaagen im Hannoverischen gebürtig prod. Cantzleÿ und Stallsch. von 8.ten Maÿ 1745. bitt Ihne als einen Leibzünfftig anzunehmen. Erk. willf. dt. 3. lb d.

Christophe Stœnckel de Lauenhagen épouse en juin 1745 Anne Marie Frey de Rosheim
Mariage, Saint-Etienne (cath. f° 19-v)
Hodie 7 mensis Junii anni 1745 (…) sacro matrimonii vinculo in facie Ecclesiæ conjuncti fuere Joannes Christophorus Stünckel ex Loco Löwenhagen In Electoratu hanoviensis oriundus filius andreæ Stünckel Et Elisabethæ Catharinæ Brustin Conjugum et Anna Maria Freyin ex Rosenheim diœcesis argentinensis oriunda filia Joanni frey et Annæ Mariæ Bretzlingerin ambo commorantes in hac parochia (signé) Johan Christof Stünckel, signum sponsæ x (i 21)

Anne Marie Frey devient bourgeoise trois semaines plus tard
1745, Livre de bourgeoisie 1740-1754 (VII 284) p. 223
fr. Maria Anna Freÿin Von Roßheim geb. erhalt das burgerrecht Von ihrem Ehemann Johann Christoph Stenckel dem burger und Schreiner um den alten burger schilling und will dienen beÿ E. E. Zunfft der Zimmerleuth juravit d. 26. ejusdem [Junÿ 1745]

Jean Christophe Stœnckel et Anne Marie Frey hypothèquent la maison au profit de Jean Thierry Herrmann

1750 (20.1.), Chambre des Contrats, vol. 624 f° 26-v
Johann Christoph Stänckel der schreiner und Anna Maria geb. Freÿin mit beÿstand Johannes Käßhammer des schreiners und Christian Liti des schloßers
in gegensein Johann Dietrich Herrmann des glaßers – schuldig seÿen 400 lb
unterpfand, eine behausung, höfflein und hoffstatt ane der Rinckendorffer oder so genanten Pfafengaß, einseit neben einer der fabric des Münsters gehörigen behausung, anderseit neben einem dom capituli canonicats hauß, hinten theils auf die Pfarr behausung zu St Wilhelm theils weÿl. H. Bonnaÿ erben

Jean Christophe Stœnckel et Anne Marie Frey hypothèquent la maison au profit de Anne Marie Müller

1750 (28.7.), Chambre des Contrats, vol. 624 f° 373
Johann Christoph Stänckel der schreiner vor sich und innahmen seiner ehefrau Maria geb. Freÿin
in gegensein Jfr. Mariæ Annæ Müllerin mit beÿstand H. François Humbourg des königlichen huissier – schuldig seÿen 150 pfund
unterpfand, eine behausung, höfflein und hoffstatt alhier ane der Rinckendorffer oder Pfaffengaß, einseit neben einer der fabric des Münsters gehörigen behausung, anderseit neben einem dem capitulischen Canonicat hauß, hinten auff die Pfarrbehausung von St Wilhelm

Jean Christophe Stœnckel meurt en décembre 1769 en délaissant deux enfants. Les experts estiment la maison 1 100 livres. La masse propre à la veuve est de 12 livres, celle des héritiers de 14 livres. L’actif de la communauté s’élève à 1 350 livres, le passif à 1 693 livres.

1770 (21.5.), Me Anrich (6 E 41, 1499) n° 85
Inventarium über Weiland des ehrbarn und bescheidenen Meister Johann Christoph Stönckels geweßenen Schreiners und burgers allhier Zu Straßburg nunmehro seeligen Verlaßenschafft, auffgerichtet anno 1770. – nach seinem samstags den 23.ten Decembris des letzt hingelegten 1769 jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen hintritt Zeitlichen verlaßen, Welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren der Ehren und tugendbegabten Frauen Annä Mariä Stönckelin gebohrner Freÿin, so von Herrn Tobias Rohmer dem unterscheiber beÿ löblichem Stifft frauenhauß dahier verbeÿstandet, wie auch der dißortigen zweÿer hernacj benemßter Kinder und Erben geordnet und geschwornen Vogts Herrn Benedict Papst, ebenmäßigen burgers und schreinermeisters hieselbsten – So geschehen Montags den 21.ten Monats tag May 1770.
Der verstorbene seelig hat ab intestato Zu seinen wahren Erben Verlassen seine beede mit Vorernannter deßen zurückgelaßener Wittib ehelich erzeugte Kinder mit Nahmen und 1.mo Johann Christoph Stönckel den leedigen Schreiner in dem 23.ten Jahr seines alters stehend und 2.do Jungfrau Maria Josepha Stönckelin ihres alters 18 Jahr, deren geordnet und geschworener Vogt ist Hr Benedict Papst der hiesige burger und Schreiner meister
Bericht In gegenwärtiges Inventarium gehörig. Weilen nach Außsag der hinterbliebenen Wittib zwischen ihro und dem Verstorbenen seelig Zur Zeit ihrer Verheurathung weder Eheberedung noch Inventarium illatorum errichtet worden, alß hat man in Conformitæt hiesiger löbl. Statt Statuten und gewohnheit der Wittib die Von ihro Zugebrachte und noch würcklich in natura exsitirende Posten, so dann denen Erben jene Von ihrem Verstorbenen Vatter herkommende als ohnverändert zugeschrieben, die übrig Vorhandene Nahrung aber als theilbar inventirt und beschrieben.

(T.) Eigenthum ane einer behausung. Nemlich eine behausung, höfflein und hoffstatt mit allen deroselben übrigen begriffen, weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten, allhier ane der Rinckendorffer oder Pfaffengaß gelegen 1s. n. einem domb Capitulischen hauß, 2. s. n. löbl. Stifft Fraun Hauß dahier hinten auf H. Pfarrer Burand stoßend, so außer denen darauf haftenden und hernach passive eingetragenen Capitalien gegen männiglichen freÿ leedig und eigen und durch Hrn Huber den Werckmeister des Zimmerhoffs Vermög einer Von ihme unterschriebenen schrifftl. und dießem Concept anliegenden Abschatzung de dato 17. Maÿ 1770 abgeschätzet worden für und um 2200 R oder 1100 lb. Hierüber besagt in hiesiger C. C. stub gefertigter pergamentener Kaufbrieff de dato 24. Aprilis 1749. außweißend, wie beede nun zertrennte Stänckelische Ehegatten erwehnte behausung von H. Notario Frantz Antoni Rumpler käufflich an sich gebacht.
– Abschatzung Vom 17. Maÿ 1770. Auff begehren Weil. Mäister Joh. Christoff Stengell der Schreinger ist eine behausung alhir in der statt Strasburg in dem Pfaffen geslein gelegen Ein seites Neben einer behausung Löbl. Stüfft Dem Cappittell den Firr und zwuntzig Graffen geherig ander seites Neben einer behaußung Löbl. statt geherig und hienden auff eine behausung dem Frauen hauß geherig stosent gelegen, solche behausung besteht in ferder und hiender gebeÿ war jnen eine schreinerwerck Statt Ferner in Dreÿ stuben dreÿ Kichen und Ettliche Kamern Dar jber seindt die Dach stühl mit breit Ziglein belegt hat auch ein getrembten Keller und kleinen Hoff. Von uns Unterschriebenen der Statt Strasburg Geschworne Werck Mäister nach Vorhero geschehener besichtigung mit aller jhrer gerechtigkeit dem Jetzigen wahren werth nach æstimirt und angeschlagen worden Vor und Vmb Zweÿ Thausent Zweÿ hundert gulden [unterzeichnet] Huber
Rubricarum Ordo. Der hinterbliebenen Wittib ohnverändertes Vermögen, Sa. hausraths 7, Sa. Silbers 3, Sa. goldenen rings 17 ß, Summa summarum 12 lb
Dießemnach wird der Kinder und Erben ohnveränderte nahrung beschrieben. Kleÿdung und Weißgezeug 14 lb
Endlichen wird auch die gemein und theilbare Nahrung beschrieben, Sa.hausraths 64, Sa. Silbers 1, Sa. des Werckzeug zum Schreiner handwerck gehörig wie auch der angefangenen und Verfertigten Schreiner arbeit 184, Sa. Eigenthums an einer behausung 1100, Summa summarum 1350 lb – Schulden 1393 lb, Compensando, Theilbares passiv onus 43 lb – Endliches passiv onus loco der stall summ 16 lb

Anne Marie Frey hypothèque la maison au profit de son gendre Antoine Wernlé

1773 (6.11.), Chambre des Contrats, vol. 647 f° 430
Fr. Anna Maria Stenglerin geb. Freÿin weÿl. Johann Christoph Stengler wittib beÿständlich H. Tobias Rommer des unter schreibers löbl. stiffts Frauenhauses
in gegensein Anton Wernle des schreiners – ihme Wernle ihrem tochtermann schuldig seÿe 400 gulden
unterpfand den dritten theil vor unvertheilt von und ane einer behausung samt zugehörden in dem Pfaffengäßlein, einseit neben N. Glock dem kieffer, anderseit neben einer dem domb capitul zuständigen behausung, hinten auff ein diaconats haus von St. Wilhelm

Anne Marie Frey est admise comme pauvre pensionnaire à l’Hôpital contre remise de ses biens actuels et futurs en mai 1775.
1775, Conseillers et XXI (1 R 258)
weil. Joh: Christoph Stenckels geweßten burgers und schreiners wittib wird in den Spithal recipirt. 144.
(p. 14′) Sambstag den 13.ten Maÿ 1775. Claus nê Annæ Mariæ geb. Freÿin weÿl. Joh: Christoph Stenckels geweßten burgers und schreiners alhier hinterl. wittib. prod. unterth. Memoriale und bitt, samt beÿl. sub N° 1 biß 6 inclusive letztere aber mit beÿl. sub literis A. B. et C. pt° Aufnahm in die arme Pfrund des Mehren Hopithals.
Nach angehörtem voto des H. gâl advocat Mogg in welchem derselbe auf die gebettene reception samtlicher Implorant in den Spithal als deren so würdig als bedürftig angetragen.
Wurde vermittelst gehaltener Umbfrag unanimiter Erkandt worden, samtliche Imploranten puncto gebettener aufnahm in den Mehrern Hospithal ane die dasige hochansehnliche Hh. Pflegere umb gegen einbringung ihres sowohl gegenwärtigen als etwa in Zukunft überkomenden Vermögens, alda aufgenommen und lebtägig verpflegt Zu werden gewießen.
Depp. H. Rathh. Schentzlin, H. Rathh. Barth.

Anne Marie Frey vend la maison aux enchères. Son gendre Antoine Wernlé se porte acquéreur pour 3 730 florins

1774 (4.10.), Chambre des Contrats, vol. 648 f° 405
Anna Maria geb. Freÿin weÿl. Mr Johann Christoph Stänckel des schreiners wittib beÿständlich H. Lt. Johann Friedrich Röderer und H. Benedict Pabst des frantzösichen schreiner meisters alß geordneten curator Maria Josephine geb. Stänckelin H. Anton Wernle des frantzösischen schreiners hausfrau, Johann Christoph Stänckel der ledige aber großjährige schreiner gesell
mehrgedachten Mr Wernle dem meistbientenden um 3730 gulden
eine behausung, höfflein und hoffstatt mit allen deren übrigen weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ane dem Pfaffengäßlein, einseit neben Liberius Glock dem kieffer, anderseit neben einer dem Domb capitul zutsändigen behausung, hinten auff ein Diaconats haus von St Wilhelm

Originaire de Steinach en juridiction de Furstemberg, le menuisier Antoine Wernlé épouse Marie Josèphe Stœnckel : contrat de mariage, célébration le 15 octobre 1773
1773 (23.2.), Me Schaeff (Jean Frédéric, 6 E 41, 873) n° 78
Eheberedung – persönlich erschienen der Ehrbare Antoni Wernle, leediger Schreiner, Hn Joh: Martin Wernle des handelsmanns und burgers Zu Steinach hochfürstl. Fürstenbergischer herrschafft, mit der Ehr und tugendsamen Fraun Catharina, gebohrner Herrin ehelich erzeugter Sohn, als hochzeiter ane einem
Sodann die Ehr und tugendsame Jungfrau Maria Josepha Stönckelin, Weil. Mr Christoph Stönckeln gewesenen Schreiners und burgers alhier, mit der Ehr und tugendsamen Fraun Anna Maria gebohrner Freÿin ehelich erzeugt nach tod verlaßene tochter,unter dem ansehen und beÿstand H. Benedict Bapst des Schreiners und burgers alhier deroselben geordnet und geschworenen Vogts, als die Jungfrau hochzeiterin – Dienstag den 23.ten Februarÿ Anno 1773. [unterzeichnet] Antonÿ Wernle als hochzeiter, Maria Stäncklerin als hochzeiterin

Mariage, Saint-Etienne (cath. f° 107)
Hodie 15 Octobris anni 1773 (…) sacro matrimonii vinculo in facie ecclesiæ conjuncti fuerunt Antonius Wernle scriniarius ex steinach (hujus diœcesis) oriundus filius legitimus Martini wernlé civis et opificis ibidem et Catharinæ Heer conjugum et Anna Maria Josepha Staenckel filia legitima defuncti joannis christophori Stænckel scriniarii et civis hic dum viveret et Annæ Mariæ Freyin superstitis ejus viduæ (signé) Antonÿ Wenle, Maria Joseph Stäncklerin (i 111)

Antoine Wernlé devient bourgeois le 9 décembre 1773 : inscription au livre de bourgeoisie et dans le registre de traitement des demandes
1773, Livre de bourgeoisie 1769-1777 (VI 286) f° 94
Anton Wernle der schreiner von Steinach im Kintzinger thal fürstenberg. herrschafft, erhalt das burgerecht von seiner Ehefrauen Maria Joseph weÿl. Johann Christoph Stengem geweßenen burgers und schreiner meisters hinterl. ehel. tochter umb den alten burger schilling, will dienen beÿ E. E. Zunfft der Zimmerleuth. Jur. den 9. Xbris 1773

(p. 8) Zimmerleuth. N° 9. d. 24.ten Novembris 1773.
Antoni Wernle der Schreinermeister Martin Wernle von Steinach Ehelicher Sohn welcher Sich in tempora feriarum mit Jgfr. Maria Josepha weÿl. Joh: Christ. Stengel gew. burger u. Schreiner hinterlaßene Eheliche tochter, auf J: G: des Reg. Hn Ammeister erlaubnuß verheurathet.
Seine Scheine Zeugen, daß er Chatholischer Religion beÿpflichtet daß seiner Frauen Stall Gebühren in Richtigkeit u. daß er die gebührende Stall Caution geleistet.
Dieses Impl. Vermögen bestehet in eines Contract verschreibung de l 400 u. in l 100 baar, über welche beÿde er der Eÿd der wahren unverpfendeten Eigenthums geschworen, auch l 100 beÿ L. Prot. deponirt.
Impl. bittet E. G. ihn ab Uxore um den A. b. Sch zu recipiren
Recept. Ab Uxore um d. A. B. Sch.

Antoine Wernlé devient tributaire chezs les Charpentiers le 21 décembre 1773
1773, Protocole de la tribu des Charpentiers (XI 33)
(f° 123) Dienstags den 21. Decembris 1773. – Neuzünfftiger
Erschienen Mr Antonii Wernle, der Schreiner von Steinach producirt Cantzleÿ und Stallschein de datis 9. et 11.ten Decembris 1773. bittend ihne vermög derselben beÿ dieser Ehrs. Zunft als einen Zünftigen zu recipiren sub oblato præstanda zu præstiren. Erkannt Gegen Erlag der Gebühr willfahrt. Juravit Eod. die.

Antoine Wernlé et Marie Josèphe Stœnckel font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison qu’ils ont achetée depuis leur mariage. Ceux du mari s’élèvent à 434 livres, ceux de la femme à 234 livres.

1775 (3.6.), Me Schaeff (Jean Frédéric, 6 E 41, 864) n° 154
Inventarium über des Ehrsamen Meister Frantz Antoni Wernle, des Schreiners wie auch der tugendsamen Fraun Mariæ Josephæ gebohrner Stönckelin, beeder Eheleute und burgere alhier Zu Straßburg einander in den Ehestand zugebrachte Vermögenschaften, auffgerichtet in anno 1775. – in ihrem in Jahr 1773. angetrettenen Ehestand vor unverändert zu und eingebracht haben – So beschehen alhier Zu Straßburg in fernerem beÿeÿn H. Benedict Bapst des Schreiners und burgers alhier der dißortigen Ehefrauen annoch ohnentledigten Vogts, in einer ane dem Pfaffengäßel gelegener und von beeden Ehepersohnen in stehender Ehe erkauffter behausung, auf Sambstag den 3.ten Junii Anno 1775.

Series rubricarum hujus Inventarii. Des Ehemanns in die Ehe gebrachtes Verheurathet mit, Sa. haußraths 42, Sa. Silber 15, Sa. baarschafft 325, Sa. Schuld 50, Summa summarum 432 lb – Wird auch darzu gelegt die ihme gebührige helfte ane hernach beschriebenen haussteuren 2 lb, So kommt des Ehemanns gesamtes in die Ehe gebrachtes Vermögen auf 434 lb
Hierauf wird auch der Ehefraun in die Ehe gebracht Vermögenschaft beschrieben, Sa. haußraths 126, Sa. Silbers 3, Sa. goldene Rings 1, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 151, Summa summarum 282 lb – Schulden 50 lb, Nach deren Abzug 323 lb, Wird nun auch darzu gelegt die ihro gleichfalls gebührige helffte ane denen haussteuren 2, So kommt der Ehefrauen gesamtes in die Ehe gebrachtes Vermögen in allem zustehen auf 234 lb

Antoine Wernlé et Marie Josèphe Stœnckel hypothèquent la maison qu’ils viennent d’acquérer comme bien national pour y faire des réparations ainsi que leur ancienne maison voisine

1791 (17.12.), Chambre des Contrats, vol. 665 n° 459
Mt Antoni Wernle der schirmer und Maria Josepha geb. Stänglerin unter assistentz H. Pabst des schirmers und Diebold Beÿerle des schuhmachers
in gegensein H. Lt. Georg Friedrich Zimmer notarii publici jurati ac practici – schuldig seÿen 4000 livres zu reparation hiernach beschriebenes national haus zu verwenden
unterpfand, 1. obgemelte ane der Bruderhoffsgaß einseit ist ein Eck ane dem Pfaffengäßlein, anderseit neben Stöhr dem grempen, hinten dem schuldner selbsten gelegen mit Numero 27 bezeichnete national behausung
2. eine alhier ane dem Pfaffengäßlein einseit neben Glock dem kieffer, anderseit neben gemelten national haus, hinten auff Sebastian Kiefer den kutscher
enreg. 22.12.

Antoine Wernlé meurt en 1794 en délaissant cinq enfants. La succession comprend la maison provenant des parents Stœnckel, une maison construite sur un terrain acquis avec la maison à l’angle de la rue des Frères et une maison à Niederhaslach. La masse propre à la veuve s’élève à 1 194 livres tournois, celle des héritiers à 1 613 livres. L’actif de la communauté s’élève à 46 475 livres, le passif à 29 261 livres.

1794 (11 frimaire 3), Strasbourg 4 (16), Me Schaeff n° 493
Inventarium über Weiland burgers Frantz Antoni Wernle, des gewesenen Schreiner und Inwohners alhier zu Straßburg nunmehro seel. Verlassenschaft auffgerichtet in Anno der fränckischen ein und ohntheilbaren Republick. – nach seinem am 11.ten frimaire letzthin aus dießer Zeit und Welt genommenen tödlichen Hintritt nach sich Verlaßen, Welche Vermögens Nachlaßenschaft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren hernach gemelter des defuncti seel. ab intestato Zu Erben verlaßener Kindere und deren respe. Vogts, wie auch Fraun Mariæ Josephæ, gebohrner Stönckelin der hinterbliebenen Wittib selbsten – So beschehen alhier Zu Straßburg in einer ane der Pfaffengaß gelegener, hiehero eigenthümlich gehöriger mit N° (-) bezeichneter und hernach mit mehrern beschriebener behaußung, auf Primidi den 11. frimaire in dritten Jahr der fränckischen ein und ohntheilbaren Republick.
Benamsung der Erben. Der Verstorbene seel. hat ab intestato Zu seinen rechtsmäßigen Erben verlaßen namentlich und 1. burger Antoni Benedict Wernle, dem leedigen Schreiner, so majorennis und hieberÿ gegenwärtig seine eigene Interesse besorget, 2. Joseph Mathias Wernle, so 14. Jahr zurückgelegt, 3. Maria Josepha Wernle, so 12. Jahr alt, 4. Johann Georg Wernle, im 10. Jahr seines alters stehend und 5. Johann Lucas Wernle, so 5. Jahr alt, In welcher 4. letzterer Nahmen burger Jacob Lutz der Schreiner und Inwohner alhier, als deroselben (…) in Pflichten genommener Vogt – Alle fünf des Verstorbenen seel. mit Eingangs gedachter deßen hinterlaßener Wittib ehelich erzugte Kinder und ab intestato zu fünff gleichlingen portionen und antheilern Verlaßene Erben.

(f° 7) Eigenthum ane Häußern Zu Straßburg. Erstlich Eine behaußung, Höfflein und Hoffstatt samt allen überigen deroselben Gebäuden, begriffen, Weiten, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten gelegen alhier Zu Straßburg ane der Pfaffengaß mit N° 2 bezeichnet, einseit neben hernach beschriebener behaußung anderseit neben Liberius Glock dem Kiefer und hinten auff ebendenselben stoßend, so ausser denen darauf haftenden Capitalien gegen Männiglichen freÿ leedig eigen und von der Wittib und Erben wie auch deren respe. Vogt hier in Anschlag und Auswurf zu bringen bewilliget worden um 8000. livres. Diese behausung rühret aus dißortiger Wittib Elterlicher Verlaßenschafft her, und hat solche der defunctus seel. nach vorher beÿ einem ehemaligen grosen Rath alhier gesucht und erhaltenem decreto alienandi an sich ersteigert, wie solches nun weißet ein darüber besagende deutscher pergamentener in allhießiger C. C. Stub errichteter Kaufbrief de dato 4. 8.bris 1774. Ferner meldet darüber ein deutscher pergamentener in ermelter C. Stub errichteter und mit deroselben anhangendem Insiegel versehener Kauffbrieff dedato 24. Aprilis 1749. So dann sind annoch dreÿ andere dergleichen Kauffbrieff Vorhanden de datis 28. 7.bris 1739, 11. Februarÿ 1679 und 7. 7.bris 1649.
Item Eine behaußung, Hoff, Hoffstatt und Gemeinschaft des bronnens samt allen übrigen begriffen, Weiten, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten gelegen alhier Zu Straßburg ane der Pfaffengaß mit N° (-) bezeichnet, einseit neben vor: anderseit neben nach: beschriebener behaußung, und hinten Zum theil auf burger Daniel Fritz dem Zimmermann und zum theil auf Jacob Stöhr dem fastenspeishändler stoßend, so außer denen darauf haftenden und hernach passive eingetragenen Capitalien gegen Männiglichen freÿ, leedig eigen und hier in außwurf zu bringen bewilligt worden vor 20 000 livres. Hievor beschriebene behaußung ist in stehender Ehe auf einem Theil des Zu der hernach beschriebener behausung gehörig gewesenen Hoffplatzes von Grund aus gantz neu erbaut worden.
Item Eine Behaußung, Hoff, Hoffstatt, und Gemeinschaft des bronnens ane der Bruderhoffgaß mit N° 27. bezeichnet, einseit neben der Pfaffengaß und ein Eck daselbst ausmachend (…)
Zu Nieder-Haslach. Item Eine behaußung, Hoff, Hoffstatt und Garten sampt aller übrigen deroselben begriffen, gelegen Zu Nieder-Haßlach mit N° (-) bezeichnet (…)
Ergäntzung der hinterbliebenen Wittib währender Ehe abgegangenen unveränderten Guths. Nach Anleitung des über nun zertrennten Ehepersohnen illata durch mich Notarium am 3. Junÿ 1775. auffgerichteten Inventarii
(f° 16) Series rubricarum hujus Inventarÿ der hinterbliebenen Wittib unverändert Vermögen, Sa. haußraths 257, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 606, Sa. Schuld 300, Sa. Ergäntzung 231, Summa summarum 1394 livres – Schuld 200, Nach deren Abzug 1194 lb
Diesemnach so wird auch der Erben unverändert Vermögenschaft beschrieben, Sa. haußraths 193, Sa. Schulden 200, Sa. Ergäntzung 1519, Summa summarum 1913 lb – Schuld 300 lb, Nach deren Abzug 1613 lb
Endlichen so wird auch die gemein und theilbare Verlaßenschafft beschrieben, Sa. haußraths 1038, Sa. Werckzeugs Zum Schreiner handwerck gehörig 9665, Sa. goldenen Geschmeids 180, Sa. baarschafft 863, Sa. des Eigenthums ane heußern 40 000, Sa. des Eigenthums ane liegende güthern 2885, Sa. Schulden 541, Summa summarum 46 475 livres – Schulden 29 261 livres, Nach deren Abzug 17 213
Abrechnung – Item haben von der neuen behaußung ferner ane Zinß bezahlt als (…)
Item haben von der alten behaußung (…)
Enregistrement de Strasbourg, acp 37 F° 116-v du 23 vend 4
Vente de meubles le 24 ventose 3, acp 31 F° 182 du 28 vent 3

Les héritiers Wernlé vendent la maison 9 850 francs au serrurier Joseph Gœrner et à sa femme Barbe Fochem

1798 (8 ventose 6), Strasbourg 4 (19), Me Schaeff n° 446
burger Antoni Benedict Wernle der schreiner und burger Jacob Lutz der ebenmäßige Schreiner als geordnet und geschworener Vogt weil. Frantz Antoni Wernle des gewesenen schreiners mit auch weil. Maria Josepha geb. Stönckel erzeugte 4 annoch minderjährige Kinder Nahmens Joseph Mathias, Maria Josepha, Joh: Georg und Johann Lucas der Wernle
in gegensein burgers Joseph Görner des Schloßers und Barbara geb. Fockin, in gefolg derer beÿ dem Friedens gericht des vierten gerichts bezircks der gemeinde Straßburg am 5., 12. und 19. frimaire wie auch am 3. Nivose und 3. Pluviose jüngst vorgenommenen steig: procès verbaux und der von dem Civil: Tribunal des Niederrheinischen departements am 29. besagten Monats Pluviose richterlich beschehenen Confirmation und endlichen adjudication aufrecht und redlich verkauft
Eine behaußung höfflein und hoffstatt mit allen übrigen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten mt N° 2 bezeichnet gelegen an der vormaligen Pfaffengaß so nunmehro Schwestergaß genannt wird, einseit neben einer denen Verkäuferen annoch zuständigen behausung, anderseit neben weil. Liberius Glocken Erben und hinten auf ebendieselben stoßend, mit der Vergönnung einen gang und Sich in dem ersten Stoock auf des sich in dem hoff erstgedachten denen Verkäuferen annoch eigenthümlich zuständigen Nebens: behaußung befindlichen Proveÿ oder Mistgrub auf derer Käufern Kösten machen zu lassen und zu unterhalten, welche behaußung aus derer Verkäuferen Eltern seel. Verlaßenschafft herrührig und dererselben Versicherung gemäß gegen Männiglichen freÿ leedig und eigen – um 9850 francken
Enregistrement de Strasbourg, acp 59 F° 17 du 18 vent 6

Originaire de Böhmisch Leipa en Bohême, Joseph Gœrner épouse en 1797 Marie Barbe Fochem de Molsheim après avoir passé un contrat de mariage devant le notaire Streicher le 15 brumaire VI.
Mariage, Molsheim (f° 3)
Aujourd’hui le 13° du mois de Brumaire l’an six (…) d’une part Jean Joseph Goerner serrurier âgé de 41 ans Natif de Bomischleippa province de Böhème juridiction de Bomischleipp d’une part et Marie Barbe Fochem agée de 39 ans née et domiciliée en la commune de molsheim (…) fille de feu Jean Michel fochem serrurier et Catherine Widenlöcher (…) l’acte de naissance du futur portant qu’il est né le 23 décembre 1755 de feu Christophe goerner et Anne Marie mattig (…) l’acte de naissance de la future épouse portant qu’il est née le 3 septembre 1758 à Molsheim (signé) Joseph Görner, Barbara fohem

Marie Barbe Fochem meurt en 1800 en délaissant pour héritiers ses frères et sœurs. L’inventaire donne un état des locataires de la maison rue des Sœurs

1801 (11 ventose 9), Strasbourg 9 (anc. cote 12), Me Bossenius n° 121
Inventarium über weÿl. Fr. Anna Barbara geb. Fochem des burgers Joseph Göerner Schlossers Ehefrau Verlassenschafft – am 30. thermidor 8 verstorbenen Ehefrau hinterlassenen Intestat erben namentlich 1. Anna Maria Eÿd des burgers Johannes Bruder Schlossers zu Molsheim Ehefrau der Defunctæ halbschwester, 2. Johannes Fochem Schlosser daselbst, 3. Catharina Fochem ledigen Standts und großjährigen alters, so sich dermalen zu Cölln am Rhein aufhaltet, 4. Christina Fochem ebenfalls ledigen Standts aber auch großjährigen alters als der defunctæ vollbändigen Geschwüstrigen zu Molsheim wohnhaft

in einer an der vormaligen Pfaffen dermaligen Schwestergass gelegen mit N° 2 bezeichneten hieher gehörigen behausung
Eigenthum an einer behaußung. Nämlich eine behaußung höfflein und hoffstatt samt allen den übrigen zugehörden, weithen, Rechten und Gerechtigkeiten zu Straßburg an der ehemalig. Pfaffen: dermaligen Schwestergass gelegen mit N° 2 bezeichnet, einseit neben benedict Wernle Schreiner und deßen Miterben, anderseit neben burger Glock bierbrauer und hinten auch auf eben denselben, nach des Wittwers declaration wird folgende hauszins erträgt als
der erste Stock samt , so von ihm dem Wittwer occupirt wird 50 fr
der zweÿte Stock, den die verwittibte Fr. May bewohnt 40 fr
der dritte Stock ,so die verwittibte Genicot inne hat 30 fr
und die zwei kleine Wonungen im hinten haus, so der burger Zimmermann und Catharina Bonnie bewohnt à 20 fr, 40 fr zusammen 160 fr zwantzig mal multiplicirt in capital abwirft 3200 fr. Solche behaußung hat der Wittwer während dieser Ehe von obgenannten Wernlerischen Kindern und Geschwisterigen erkaufet, ermög einer vor Not. Schäff den 8. ventose 6 auffgerichteten Kauffverschreibung
hausrath 974 fr, behausung 3200 fr, summa 4174 fr, Passiv schulden 12 527 fr, mehr schulden als Gut 8353 fr
vor dem burger Streicher Notario zu Molsheim am 15. Brumaire 6 errichteten Eheberedung
Enregistrement de Strasbourg, acp 77 F° 90 du 15 vt 9

Joseph Gœrner se remarie avec Salomé Braun originaire de Barr
1801 (12 brumaire 6), Strasbourg 11 (5), Me Anrich n° 345 (284)
Eheberedung – persönlich kommen und erschienen der bürger Joseph Görner, schloßer meister dahier und weiland der bürgerin Barbara gebohrner Focken deßen abgelebter Ehefraun zurückgebliebenen Wittwe ane einem
So dann die bürgerin Salome Braun, weiland des bürgers Georg Braun geweßenen schloßermeisters Zu Barr mit auch weiland Catharina gebohrner Pfelilin ehelich erzeugte großjährige tochter – Straßburg den 12. Brumaire im Zehnden Jahr der einen und untheilbaren francken Republick [unterzeichnet] Joseph Görner, Maria Salome Braun
Enregistrement de Strasbourg, acp 82 F° 31 du 19 brum. 10

Joseph Gœrner et les héritiers de sa première femme vendent la maison au ferblantier Jean Georges Dietrich et à Dorothée Rœmer qui viennent de vendre leur maison rue des Veaux

1810 (27.7.), Strasbourg 15 (12), Me Lacombe n° 1557
Joseph Gönner serrurier et Salomé Braun, François Antoine Noetinger notaire impérial à la résidence de Molsheim en qualité de mandataire de Catherine Widenlöcher veuve de Jean Michel Fochem, serrurier à Molsheim, et d’Anne Marie Lidt femme de Jean Bruder, relieur de Molsheim, Jean Baptiste Fochem serrurier audit Molsheim et Christine Fochem veuve de Jacques Kuntz garde forestal à l’Elberforst commune de Wasselonne, lesdits veuve Fochem, femme Bruder, Jean Baptiste Fochem, veuve Kuntz tant pour eux que pour Catherine Fochem femme du Sr Brauer négociant à Cologne, tous en qualité d’héritiers d’Anne Barbe Fochem épouse en premières noces de Joseph Goerner serrurier, scavoir ladite veuve Fochem comme mère, frères et sœurs germains, Joseph Gönner propriétaire de la moitié de l’immeuble
à Jean Georges Dietrich ferblantier et Dorothée Römer
la maison, cour et dépendances qui appartient par indivis aux dits Sr Gönner et autres héritiers de la première femme née Fochem située à Strasbourg rue des Sœurs n° 2, d’un côté les héritiers Wernlé, d’autre le Sr Glock, derrière le même Sr Glock, devant la rue – les chantiers dans la cave ne sont pas vendus – acquis de Benoit Wernlé, menuisier, et des héritiers de François Antoine Wernlé et Marie Joseph Stoeckel par contrat reçu Me Schaeff le 8 ventose 6, en conséquence de deux procès verbaux d’enchère des 5, 12 et 19 frimaire an 6, homologués au tribunal civil le 29 pluviose 6 – pour 17 777 francs ou 18 000 livres
Enregistrement de Strasbourg, acp 115 F° 55-v du 30.7.

Jean Georges Dietrich meurt en 1812 en délaissant deux enfants

1812 (15.9.), Strasbourg 3 (35 A), Me Übersaal n° 1277, 6210
Inventaire de la succession de Jean Georges Dietrich ferblantier décédé le 28 juin 1812 – à la requête de Marie Dorothée Roemer la veuve – le défunt a délaissé ses enfants avec la veuve 1. Jean Dietrich ferblantier soldat au régiment de Chevau légers lanciers au service de Sa Majesté l’Empereur majeur (procuration passée à Chartres le 18 juillet 1811), 2. Susanne Dorothée Dietrich épouse de Jean Frédéric Hurst serrurier

dans une maison rue des Sœurs n° 2
propres de la veuve, meubles, argenterie 147 fr, don matutinal 200 fr, remploi 3113 fr, total 3460 fr
propres des héritiers, meubles argenterie 170 fr, remploi 756 fr, déduire le don matutinal 200 fr, reste 556 fr
communauté, meubles 812 fr, marchandises 342 fr
une maison avec cour, appartenances et dépendances située à Strasbourg rue des sœurs n° 2, d’un côté ci devant héritiers Wernlé actuellement le cordonnier Zimmermann, d’autre le Sr Glock brasseur à l’enseigne de la cloche, derrière le Sr Glock – acquis de Joseph Goerner serrurier et Salomé Braun par acte Me Lacombe fils le 27 juillet 1810 transcrit au bureau des hypothèques volume 56 n° 2, estimée à 500 francs de revenu, en capital 10 000 francs
total de la communauté 11 154 fr, passif 7112 fr
Contrat de mariage devant Me Lobstein le 14 juillet 1784
Enregistrement de Strasbourg, acp 120 F° 120 du 16.9.

Susanne Dorothée Rœmer meurt en 1819 en délaissant une fille et un fils disparu lors de la campagne de 1813

1819 (5.4.), Strasbourg 8 (26), Me Roessel n° 6352
Inventaire de la succession de Susanne Dorothée Roemer veuve de Georges Dietrich, ferblantier, décédée le 19 mars dernier – à la requête de 1. Susanne Dorothée Dietrich femme de Jean Frédéric Hurst serrurier, 2. Félix Joseph Lex notaire royal à la résidence de Strasbourg commis par jugement du tribunal du 20 mars 1819 à l’effet de représenter Jean Dietrich ci devant lancier au régiment du Roi absent ([acte joint :] ayant disparu lors de la campagne de 1813 et n’ayant plus donné de ses nouvelles)

immeuble, il dépend de la présente succession un tiers de la maison sise en cette ville rue des Sœurs n° 2, d’un côté le cordonnier Zimmermann, d’autre le Sr Glock brasseur – acquis de Joseph Gerner et de Salomé Braun par acte Me Lacombe le 27 juillet 1810 transcrit au bureau des hypothèques volume 56 n° 2, pendant la communauté établie par le contrat de mariage passé devant Me Lobstein le 14 juillet 1784. Ladite maison est louée savoir le premier étage à M Courdain chef de bataillon pour 120 francs, Le troisième étage au Sr Jost tanneur pour 72 francs, le derrière du second étage à Schwab journalier pour 48 francs, Le rez de chaussée et le second étage sont occupés par le Sr Hurst gendre de la défunte pour 100 francs, ensemble 340 francs, en capital 6800 francs
mobilier 211 fr, rapports de la De Hurst 445 fr, ensemble 656 fr – passif 3043 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 142 F° 133-v du 6.4.

La maison revient à Susanne Dorothée Dieterich qui épouse en 1811 le serrurier Jean Frédéric Hurst
1811 (16.12.) Strasbourg 3 (40), Me Übersaal n° 633, 5971
Contrat de mariage – Sr Jean Frédéric Hurst serrurier demeurant en cette ville, fils du Sr Jean Hurst, Sacristain à l’eglise de St Nicolas, et feue Marguerite Salomé Klughertz
Dlle Susanne Dorothée Dieterich fille du Sr Jean Georges Dieterich ferblantier avec Marie Dorothée Roemer
Enregistrement de Strasbourg, acp 118 F° 129-v du 17.12.

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans une maison de location rue Saint-Louis
1812 (7.9.), Strasbourg 3 (35 A), Me Übersaal n° 1275, 6200
Inventaire des apports de Jean Frédéric Hurst serrurier et Susanne Dorothée Dietrich, mariés le 19 mars 1812, contrat de mariage passé devant le notaire soussigné le 16 décembre 1811
en cette ville rue du Vent ci devant St Louis n° 13
le mari, 1349 fr, passif 272 fr, reste 1077 fr
la femme, mobilier argenterie numéraire 1448 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 120 F° 110 du 8.9.

Jean Frédéric Hurst meurt dans la maison en septembre 1820

1820 (2.11.), Strasbourg 8 (30), Me Roessel n° 7465
Inventaire de la succession de Jean Frédéric Hurst, serrurier, décédé le 18 septembre dernier – à la requête de Suzanne Dorothée Dietrich la veuve, commmune en biens suivant contrat de mariage passé devant Me Übersaal le 16 décembre 1811, mère et tutrice légale de Catherine Sophie 4 ans – en présence de Jean Hurst, tailleur d’habits, subrogé tuteur
dans une maison rue des Sœurs n° 2
propres 110 fr, remploi des apports 1053 fr, succession échue 733 fr, total 1896 fr
communauté mobilier 886 fr, passif 1796
vacation du 29.11. (acp 150 F° 45-v du 1.12.)

Susanne Dorothée Dietrich se remarie avec le serrurier Jean Jacques Schwing
1821 (17.7.), Strasbourg 8 (32), Me Roessel n° 7959
Contrat de mariage, communauté d’acquets partageable par moitié – Jean Jacques Schwing, serrurier, fils de Jean Jacques Schwing, éperonnier, et de Marguerite Scholl
Susanne Dorothée Dietrich veuve de Jean Frédéric Hurst, serrurier
Enregistrement de Strasbourg, acp 153 F° 89-v du 18.7.

Les héritiers Dieterich vendent la maison par licitation à Jean Jacques Schwing

1852 (13 mai), Strasbourg 15 (88), Me Lacombe (Charles) n° 8127
Licitation – Ont comparu 1) Madame Sophie Hurst femme de Pierre Seelgen, menuisier, de son mari ci présent dûment autorisée, 2) M. Jean Jacques Schwing, fils, serrurier, 3) Madlle Henriette Schwing, célibataire majeure d’ans sans profession, tous demeurant et domiciliés à Strasbourg, lesquels ont dit qu’ils sont copropriétaires indivis dans la proportion d’un tiers chacun d’une maison sise à Strasbourg rue des Sœurs n° 2, que désirant faire cesser cette indivision ils sont convenus de procéder à l’amiable entre eux à la licitation de cette Maison, ce qui a été fait comme suit
Désignation de l’immeuble. Une maison sise à Strasbourg Rue des Sœurs N° 2 tenant d’un côté à la propriété de M. Zimmermann, de l’autre et par derrière à la propriété de M. Weyer.
Etablissement de la propriété. Cet immeuble dépend 1° dans la proportion d’un tiers de la succession présomptive de Jean Dieterich, absent soldat au premier régiment des lanceurs dont on n’a pas de nouvelle depuis l’année 1813, 2) dans la proportion de deux tiers de la succession encore indivise de feu madame Suzanne Dorothée Dieterich, mère des colicitants, décédée veuve en premières noces de Jean Frédéric Hurst, vivant serrurier à Strasbourg, et épouse en secondes noces de Jean Jacques Schwing, serrurier demeurant à Strasbourg, de laquelle les colicitants sont les seuls et uniques héritiers dans le proportion d’un tiers chacun. Les héritiers présomptifs du Sr Dieterich sont ses trois neveu et nièces les colicitants qui ont été envoyés en possession des biens de l’absent suivant jugement rendu par le tribunal civil de Strasbourg le 20 août 1851, enregistré. Feu Madame Sching née Dietrich et le Sr Dietrich l’absent son frère ont recueilli chacu un tiers de ladite maison dans la succession de feu leur père le Sr Jean Jacques Dieterich, en son vivant ferblantier à Strasbourg, dont ils étaient les seuls héritiers, et Madame Schwing a recueilli l’autre tiers dans la succession de feu sa mère Marie Dorothée Roemer veuve de Jean Georges Dieterich, de laquelle la femme Schwing était la seule et unique héritière. Ces qualités sont ainsi établies en l’inventaire deressé par Me Lacombe, notaire soussigné, qui en a la minute le16 janvier 1852 enregistré.
Feu Monsieur Dieterich père avait acquis cet immeuble pendant la communauté de biens qui a existé entre lui et Marie Dorothée Roemer son épouse sur Joseph Görner, serrurier à Strasbourg et consors suivant contrat de vente reçu par Me Lacombe alors notaire à Strasbourg le 27. juillet 1810. enregistré et transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 3 août même année volume 56 N° 2. Aux termes de leur contrat de mariage reçu par Me Lobstein alors notaire à Strasbourg le 14 juillet 1784, les époux Dieterich avaient stipulé que le mari participera aux biens de la communauté pour deux tiers et la femme pour un tiers. (…) Aux termes du contrat de mariage entre le Sr Jean Jacques Schwing,père, et Mad. Susanne Dorothée Dieterich alors veuve de Jean Frédéric Hurst reçu par Me Roessel notaire à Strasbourg le 17 juillet 1821 la dame Schwing a fait donation a on mari de l’usufruit de la moitié des biens de sa succession, M. Schwing est ainsi usufruitier du tiers de ladite Maison à al charge du tiers des intérêts de la dette de 3000 francs sus indiquée – Mise à prix, pour première mise à prix M Jean Jacques Schwing a offert 14 000 francs Madame Seelgen et la demoiselle Schwing n’ayant pas voulu couvrir cette mise ont par les présentes délaisé et abandonné à titre de licitation à M. Jean Jacques Schwing leur frère (leurs partis indivises)
acp 409 (3 Q 30 124) f° 83 du 17.5. Lacombe 13.5.

Dorothée Dietrich meurt le 18 novembre 1832

1833 (14.3.), Strasbourg 15 (53), Me Lacombe n° 9928
Inventaire de la succession de Dorothée Dietrich décédée à Strasbourg le 18 novembre 1832 épouse en secondes noces de Jean Jacques Schwing, serrurier – à la requête 1. du veuf I. à cause de la communauté suivant contrat de mariage dressé par Me Roessel le 17 juillet 1821, II. comme père et tuteur légal de Christine Henriette 9 ans et Jean Jacques Schwing 3 ans, III. comme tuteur de Sophie Hurst issue du premier mariage avec Jean Hurst, serrurier – en présence de Henri Klein, propriétaire subrogé tuteur des enfants Schwing et de Jean Hurst, tailleur, subrogé tuteur de la mineure Hurst

dans la demeure de la défunte rue des Sœurs n° 2
Droits de la De Schwing, 4. la moitié d’une maison située à Strasbourg rue des Sœurs n° 2 dont l’autre moitié appartient à son frère Jean Dietrich, échu dans la succession de ses père et mère feu Georges, ferblantier, et Marie Dorothée Roemer. Les conjoints Dietrich l’ont acquis de Joseph Goerner, serrurier, et des héritiers d’Anne Barbe Fochem femme en premières noces dudit Goerner par acte reçu Me Lacombe le 25 juillet 1810
meubles 1074 fr, garde robe 89 fr
totalité des apports 3413, déduction faite du passif 972 fr
actif de la communauté 2463 fr, passif 369 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 216 F° 105-v du 23.3.

Lors du mariage de son fils Jean Jacques Schwing avec Madeleine Amélie Dœrr en 1757, son père lui fait donation des outils de serrurier

1857 (10.2.), Strasbourg 15 (95), Me Momy (Hippolyte)
Contrat de mariage – Mr Jean Jacques Schwing, serrurier demeurant et domicilié à Strasbourg, fils majeur de M. Jean Jacques Schwing ancien serrurier domicilié & demeurant en cette ville & de feu Dame Susanne Dorothée Dieterich
Et Mademoiselle Madeleine Amélie Doerr, majeure d’ans, fille de M. Philippe Doerr fabricant de chandelles & de Dame Amélie Keller avec lequels elle est domiciliée et demeure à Strasbourg stipulant comme future épouse
acp 457 (3 Q 30 172) f° 46-v du 12.2.
stipulation de communauté de biens réduite aux acquêts réserve d’apports et d’héritages
Les apports du futur consistent 1) en meubles 3000, 2) une maison à Strasbourg rue des Sœurs n° 2
Donation par M Schwing père au futur époux son fils acceptant de divers outils de serrurerie estimés 2000. Cette donation faite à charge par le futur époux de laisser au donataire la jouissance viagère et gratuite d’une chambre au premier dans la maison rue des Sœurs N° 2 et de la nourrir et chauffer sa vie durant
Les apports de la future épouse consistent en une somme de 1000 francs. Donation par les conjoints Doerr à la future épouse leur fille ce acceptant d’un mobilier estimé à 3364 francs
Donation réciproque entre les futurs époux au survivant d’eux de l’usufruit de toute la succession réductible à moitié en cas d’existence d’enfants


Les Maisons de Strasbourg sont présentées à l’aide de Word Press.