La rue porte d’abord le nom des maréchaux ferrants (Schmittgass) avant de prendre celui des serruriers depuis le XVI° siècle (voir les noms rapportés par Adolphe Seyboth : Unter Smiden, inter fabros 1266, 1296 ; Smidegasse 1299, 1311, 1507 ; Vicus fabrorum 1389 ; Sporergasse bei St. Thoman 1429, 1538 ; Schmidt- oder Schloßerergasse 1587). On trouve des maisons d’artisans près de l’église Saint-Thomas. Comme l’autre extrémité de la rue était proche du centre politique de la ville (hôtel de Ville ou Pfaltz, Nouveau bâtiment ou Neubau actuellement Chambre de commerce, poêle des marchands au n° 29), les notables de la ville y possédaient des maisons qu’ils ont souvent fait reconstruire au XVIII° siècle, comme la maison Richard en 1746 au n° 20 à l’angle de la rue de l’Epine ou la maison Janin en 1749 au n° 31 à l’angle de la rue du Miroir.

La rue des Serruriers part de l’église Saint-Thomas (en bas vers le milieu du plan) et remonte vers la place Saint-Martin (en haut de la partie coloriée)