2, rue du Poumon (a)
Rue du Poumon n° 2 (a) – VII 378 (Blondel), O 88, partie, puis section 19 parcelle 168 (cadastre)
Reconstruite en 1587 par le tonnelier Daniel Haas, en 1685 par le marchand Frédéric Spielmann
Maison à oriel rue du Poumon, dite à l’Eléphant, voir n° 2 (b)
Bâtiment d’angle, rue du Poumon à gauche (image Roland Burckel, publiée sur Archi-wiki
Le tonnelier Josse Haas passe en août 1588 l’acte confirmant la vente de sa maison fin 1586 à son fils Daniel Haas qui l’a reconstruite à neuf dans l’intervalle. Daniel Haas s’accorde en 1602 avec son voisin Charles Spielmann qui a le droit de faire s’écouler dans un chenal en pierre les eaux provenant du toit et des éviers. Le voisin Jacques Spielmann achète en 1630 la maison et obtient en 1633 l’autorisation d’ouvrir une communication entre son ancienne maison (dite à l’Eléphant) et la maison d’angle en fermant les ouvertures de son autre maison à gauche (à l’est) de l’Eléphant, moyennant un loyer annuel de 5 livres, ramenées à 4 livres en 1642. Les deux maisons réunies passent à son fils Frédéric Spielmann qui reconstruit au moins en partie celle à l’angle des rues comme l’indique le millésime 1685. Jean Daniel Spielmann les vend en 1730 au marchand italien André Cossa qui établit la même année au-dessus des arcades rue des Tonneliers un auvent sous lequel il pose des étaux et rehausse l’auvent rue du Poumon. L’auvent rue des Tonneliers est supprimé en 1748, celui rue du Poumon en 1768.
La veuve et les enfants d’Antoine Cossa vendent en 1792 la maison au négociant François Simonis ; ses descendants la conservent jusqu’au début du XX° siècle
Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 163 (Musée des Plans-relief) 1
L’Atlas des alignements (années 1820) signale une maison à trois étages en maçonnerie. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade à pignon rue du Poumon se trouve entre les repères (f-g) : trois arcades au rez-de-chaussée, six fenêtres dont deux jumelles au premier et au deuxième étage, trois fenêtres au troisième étage. La façade rue des Tonneliers se trouve à droite du repère (g) : deux arcades au rez-de-chaussée, deux fenêtres jumelles au premier et au deuxième étage, deux fenêtres séparées au troisième étage, toiture à deux niveaux de lucarnes.
La maison porte d’abord le n° 4 (1784-1857) puis le n° 2.
Millésime 1685 (image Roland Burckel, publiée sur Archi-wiki
La maison sert au commerce de François Simonis puis à celui de ses trois fils dont deux restent célibataires. Après leur mort successive, elle revient au prêtre Paul Müller, connu sous le nom de Paul Muller-Simonis.
février 2023
Sommaire
Cadastre – Police du Bâtiment – Relevé d’actes
Récapitulatif des propriétaires
La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1596 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date approximative de mutation.
Josse Haas, tonnelier, et (v. 1560) Barbe Marx – luthériens | ||
1588 | h | Daniel Haas, tonnelier, et (1583) Dorothée Meyel puis (1612) Marie Schmitz, d’abord (1607) femme du pharmacien Nicolas Gottwald – luthériens |
1630 | v | Jacques Spielmann, marchand, et (1624) Barbe Meyer puis (1627) Salomé Ringler – luthériens |
1650* | h | Frédéric Spielmann, marchand, et (1671) Marie Salomé Gumprecht – luthériens |
1713 | h | Jean Daniel Spielmann, marchand, et (1702) Marie Elisabeth Heus puis (1715) Marie Catherine Fried – luthériens |
1730 | v | André Cossa, marchand, et (1704) Jeanne Fischer veuve du tailleur André Wenck puis (1717) Marie Lucie Brentana Scalina – catholiques |
1771 | h | Joseph Antoine Cossa, marchand, et (1755) Marie Françoise Susanne Scotti – catholiques |
1792 | v | François Simonis, négociant, et (1791) Marie Catherine Fabry – catholiques |
1833 | h | François Georges Simonis, négociant, célibataire († 1873) Alexis Simonis, négociant, et (1841) Reine Elisabeth Kling Théodore Simonis, négociant, célibataire († 1887) |
1887 | h | Henri Paul Müller, prêtre, fils de Marie Reine Simonis, et (1861) Jean Henri Müller, manufacturier |
1908- | v | Alphonse Kapps |
Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 2 000 livres en 1712, 2 250 livres en 1727, 2 750 livres en 1732, 4 000 livres en 1758, 3 000 livres en 1766 et en 1771, 3 500 livres en 1784
(1765, Liste Blondel) VII 378, André Cossa
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) André Cossar, 12 toises, 0 pied et 8 pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre) O 88, Simonis, frères, rue du Poumon 4 – maison, sol – 0,58 are
Locations
1778, 1779, Georges Brentano Scalino et François Simonis, négociants
1864, 1872, Eugène Braun, négociant
Livres des communaux
1587 Livre des communaux (VII 1450) f° 234-v
Le tonnelier Daniel Hass paie 7 sols pour sa maison rue des Tonneliers, à savoir un encorbellement (18 pieds 3 pouces de long, saillie de 3 pieds) et une porte de cave inclinée (2 pieds 8 pouces de long, 2 pieds de large).
Daniel Hass paie en outre 1 livres 10 sols 8 deniers pour la maison rue du Poumon, à savoir un auvent (26 pieds ½ de long, saille de 3 pieds ½), une porte de cave inclinée (8 pieds 8 pouces de large, saillie 4 pieds), deux fenêtres de cave inclinées (2 pieds ½ de long, saillie de 1 pied ½ chacune), en haut de la maison deux auvents l’un au-dessus de l’autre de même taille, à savoir 26 pieds ½ de long, celui du bas a une saillie de 2 pieds ½, celui du haut de 2 pieds)
Abermalen Küeffergaß Anderseitt Vffbaß
Daniel Haß der Küeffer hatt an seinem Hauß, vornen gegen d. Küeffergaß ein Vsstoß xviij schu iij Zoll lang, iiij schu herauß, Mehr ein ligend Kellerfenster ij schu viij zoll lang, ij schu breÿt, Bessert für das Niessen, vij ß d
Lungen gaß die Einseitt, Würdt im alten allmendtbuch genandt Alttmaß Gaß
Daniel Haß hatt auch in Lungen gaßen an seinem Hauß ein Wettertach xxvi+ schu lang, iii+ schu herauß, Mehr ein ligende Kellerthüer viij schu breÿtt, iiij schu heraus, Zweÿ ligende Kellerfenster, Jedes ii+ schu lang, i+ schu herauß, Oben an disem Hauß auch noch Zweÿ Wettertach Über einander, so Jedes die gantze Lenge wie das vorige Nemlichen xxvi+ schu, das Vnderst ii+ schu vnd das Oberst ij schu herauß, Bessert j lb. x ß viij d
1652; Livre des loyers communaux, VII 1461 (1652-1672) f° 108
Les héritiers de Jacques Spielmann doivent 4 livres pour droit de communication entre deux maisons rue du Poumon, 12 sols pour un soupirail et un auvent rue du Poumon
H. Jacob Spielmans Erben, Sollen gemeiner Statt, vom durchbruch zweÿer Häußer in der Lungengaß, Jahrs den 6. Aprilis, 4 lb
Man: fol. 160
Ext. 1652. 53
New fol. 94
Idem Vom Hauß inn der Lungengaß, kellerfenster undt wetterdach, Jahrs vf Johannis Baptæ 12 ß
Zßb. fol. 93
Ext. 1652. 53
New fol. 94
Idem von newen Überstoß, vf den Rindhütter graben des Eckhaußes gegen dem grünen baum, Jahrs vf Annunt. Mariæ, 5 ß d
Ext. 1652. 53
Alt d. f. 190
New fol. 94
(Quittungen 1653-1672)
1673; Livre des loyers communaux, VII 1465 (1673-1741) f° 94
Les mêmes loyers sont ensuite réglés par Frédéric Spielmann, Jean Daniel Spielmann et André Cossa
H. Jacob Spielmanns Erben, Sollen vom durchbruch Zweÿer Häußer in der Lungen Gaß vff d. 6. Aprilis, 4 lb
Ferner vom Hauß in der Lungen gaß Kellerfenster Und Wetterdach, Jahres vff Johan: Bapt: 12 ß
Mehr Vom newen Überstoß Vffm Rindsheuter graben des Eckhaußes gegen dem grünen baum Jahrs Vff Annunciat: Mariæ, 5 ß – diser post ist hernach p. 162. Christoph Spilemann Zugeschrieben
St. Zinnßb. p. 108
ietzt H. Friderich Spielmann
Jetzt H. Johann Daniel Spielmann
Jetzt herr André Cossa
(Quittungen) 1673-1685
Mehr von einem alllmend plätzlein darauff ein Stüblein gebawen an dem sogenanten Rautengänglein jahrs auff Laurentÿ und 86 io. vide p. 178, 10 ß
[in margine :] J. 417
(Quittungen) 1686-1731
Weiter soll Herr Andreas Cossa Von einem 18 schuh langen, 3 Schuh 10. Zoll breiten wetterdach an obiger behaußung und auff Laurentÿ 1732. j.mo, 15 ß
und von einem 8. Schuh 5. Zoll langen i. Schuh 10 Zoll breiten Vorbanck jahrs auff Laurentÿ und laut Protoc . f. 173. anno 1732 j.mo 10 ß
(Quittungen) 1732-1741
Neuzb fol 578
Livre des loyers communaux, VII 1471 (1741-1802) p. 578
Les loyers sont ensuite portés au nom de François Simonis. Le droit de communication est abrogé par décision du conseil municipal en date du 6 floréal V, le soupirail et l’auvent sont supprimés en 1768, un autre auvent en 1748. François Simonis refuse après 1793 de payer le loyer pour un étal.
alzb. 94
André Cossa Erben sollen vom durchbruch Zweÿer häußer in der Lungengaß auf d. 6. aprilis, 4 lb
[in margine :] Vid. Arrêté du C.M. du 6. flor. V
Ferner vom Hauß in der Lungen gaß Keller Fenster und Wetterdach, Jahres auf Joh: Bapt: 12 ß
[in margine :] ist hinweg gemacht inn A° 1768.
Ferner vom einem 18 sch. Langen, 3. sch. 10. Zoll breiten wetterdach an obiger behaußung auff Laurentÿ, 15 ß
[in margine :] dieße 15. ß gehen ab weil das Wetterdach hinweggebrochen 1748.
Ferner von einem 8. sch. 5. Zoll langen 1. sch. 10 Zoll breiten Vorbanck Jahrs auf Laurentÿ, 10 ß
[in margine :] Ist in Ao 1768. hinweggemacht worden
(Quittungen) 1673-1685
Mehr von einem alllmend plätzlein darauff ein Stüblein gebawen an dem sogenanten Rautengänglein jahrs auff Laurentÿ und 86 io. vide p. 178, 10 ß
[in margine :] J. 417
(Quittungen) 1741-1793
modo François Simonis, 17 germinal
(An 2), refuse de paÿer
Préposés au bâtiment (Bauherren), protocole des Quinze
1633, Protocole des Quinze (2 R 59)
Jacques Spielmann qui vient d’acheter la maison à côté de la sienne demande le 16 mars l’autorisation de faire des ouvertures entre les deux bâtiments rue du Poumon. Les préposés se rendent sur les lieux le 3 avril. Ils constatent que Jacques Spielmann veut ouvrir une porte au rez-de-chaussée dans la boutique et au premier étage dans la salle de séjour entre sa maison et celle à l’angle qu’il a achetée de Daniel Haas. Il offre par contre de boucher les ouvertures de la même maison avec celle qui lui appartient aussi vers le Vieux-Marché-aux-Poissons (une au rez-de-chaussée et deux aux étages). Les Quinze décident d’accorder la permission moyennant cinq livres pour six ans après lesquels Jacques Spielmann devra solliciter une nouvelle autorisation.
(f° 39-v) Sambst. den 16. Martÿ – Jacob Spielmann sucht durchbruch
Jacob Spielmann der handelßmann Erschienen, berichtet p. M. Eggen, das er Zu seiner behausung in der lungengaß ein nebens hauß erkaufft, vnnd in demselben ettliche thüren zu besserer gelegenheit seines gewerbs durch Zu brechen willens, bitt ein augenschein Zuvorderist einnehmen Zu lassen, vnnd dan die durchbrechung Ihme gn. zu bewillig. vmbgefragt vnnd Erkandt, wegen des begehrten Augenscheins willfarth, inmittels das geschäfft zu bedacht gezogen.
(p. 57) Mittwoch den 3. Aprilis – Jacob Spielmann Augenschein – Daniel Haasen behausung in Kieffergaß – Durchbruch
Meine gnedige herren, nach der Anzahl alß Sie beÿsammen gewesen (excepto herrn Schilling) beneben herrn Johann Michael Stamlern, Heinrich haasen vnnd Baltser Ludwig Kiehnasten, dreÿern und herrn Strassen Oberschreibern des pfenningthurns So dann Niclauß München vnd Hannß Diebolt Fraulen beede Werckmeistern, Ein Augenschein in Jacob Spielmanns behausung in der Lungengaß gelegen eingenommen, der hatt Daniel haasen in Kieffergaß neben sich gelegenen Eck behausung erkaufft, vnnd begehrt In seinem hauß, in welchem er nicht das gewerb fürth, vnden Im gaden vnnd obern in der wohnstuben durch zu brechen vnnd an Jedem orth ein thür Zu setzen hingeg. sein andere gegen dem Fischmarcht sehende nebens behausung, welche ietzt dreÿ vnderschieldiche durchbrüch vnnd thüren hatt, benantlich vnden ein vnnd oben zwo, widerumb Zu Zu machen, vnd in Alten stand richten Zu laßen, vnd bittet vmb gn. willfahrung.
Werckmeister gehört, halten darfür, könne iedoch vff meiner g. herren belieben, willfarth werden. Herren dreÿ vnd oberschreiber des Pfenningthurns deßgleich. Jedoch daß Er Spielmann, die nebens behausung so er nicht Zu separiren gemeint, Zu einer rechten bequemen Wohnbehausung solte Zurichten laßen, vnnd als das selbige anderwertlich Zu bewohnen, entweder verkauffen oder verleihen. Darauff abgetretten wie auch herr Kügler.
Umbgefragt, vnnd Erkanndt, wo Er versprechen wird, die Nebens behausung In halben Jahrs frist Zu einer bequemen rechten wohnung mach. vnd ordnen Zu laßen, auch dieselbe anderen zu bewohnen in einem pilligmeßig. preiß entweder Zu verkauffen oder Zu verleihen, Ihme alß dann In seinem begehren doch der gestalt willfarth sein soll, das er von solchen durchbrüchen 6. Jahr lang, iedes Jahr 5 lb d. vff den Pfenningthurn in recognitionem ableg. vnnd nach verfließung der 6. Jahre de novo darumb anzuhalten schuldig sein soll.
Angezeigt p. beede h. XV. Mr. die referiren Spielmann hab sich des bescheides vnderthenig bedanckt, vnnd der Erkandtnus nach Zugeleben angelobt [in margine :] Nota, Es sollen auch die Werckmeister den augenschein des neben hauses halb, anderwerttig ein wohnung, vnd seh, ob dieses Erkantnuß parirt.
1633, Préposés au bâtiment (VII 1345)
Enregistrement de la décision des Quinze
(f° 13-v) Sambst. 6. Aprilis – Durchbruch in Lungengaß
Jacob Spielmannß Durchbruch halb. In Lung.gaß, Beÿlag d. H. XV. Erkantnuß sub N° 28 Lehnung Buch fol: 159.
1642, Protocole des Quinze (2 R 65)
Jacques Spielmann demande à être exempté des cinq livres pour droit de communication accordé en 1633. Les préposés accordent une réduction en considération des temps diffcilies, le loyer passe de 5 à 4 livres.
(f° 332) Sambstag den 10. Xbris – Jacob Spielmann vmb Zins Nachlaß wegen Durchbruchs, Allmendzinß Kauff
Jacob Spielmann per Dr Knaf. verreicht Zwo vnderthänige Supplicationes, In der Einen bitt Er vmb gn. befreÿung 10 ß. Ihme in A° 1633. auferlegter Jährlicher recogitions Zinß wegen gelachten durchbruchs Inn eine erkauffte nebens behaußung. In der andern aber reassumirt Er der supra fol. 115. et 119. begehrten auch bereits erörtteten Allmendt Zinß außkauff. Erkandt, soll in beeden puncten vfgeschlag. w. bedacht.
(f° 334-v) Mittwoch den 14. Xbris – Jacob Spielmann wegen Durchbruch: vnd Allmendzinß
H. Schmid, H. Schoner vndt H. Kips referiren per H. Frantz, daß Sie vff Jacob Spielmanns hieoben fol: 332. überreichte supplicationes vffschlagen laßen vnnd Weilen sich in Protocollo de a° 1633. Clar befindet, daß Ihme die 5. lb. Jährlichen recognitions, weegen 2. durchbruch vferlegt word. der durch Er sein losament ahnsehnlich verbeßert als vermeinen die Herren Deputirte, damit Er gleichwohl wegen jetziger boßer Zeiten, v. darwid. ligend. handtlung deßfals vmb etwaß erleichtert werd. Es solten Ihme solche 5. lb d vf 4 lb moderirt.
In den and. puncten endtlich dahin gestelt werd. daß Er wegen der supra fol: 119. gemelten j lb 4 ß Allmend Zinß die damahlen bestimbte 204. fl. ane Pfenningthurns Capitalien abschreiben laßen, oder darfür 100 Rd. baar gelt erlegen v abstatten möge, Erkandt würd der herren bedencken In beeden Puncten placidirt. Ist vff den Pfenningthurn bericht.
Jacob Spielmann. 115. 119. [pt° Allmend Kauff, bleich beÿ St Arbogast] 332. 334.
1730, Préposés au bâtiment (VII 1394)
André Cossa qui vient d’acheter la maison de Jean Daniel Spielmann demande l’autorisation d’établir au-dessus des arcades rue des Tonneliers un auvent (18 pieds de long, saillie de 3 pieds 10 pouces) et d’y poser des étaux comme son voisin Jean Léonard Kuhff, en outre de rehausser l’auvent rue du Poumon.
Jean Christophe Meyer se plaint que l’auvent rehaussé de deux pieds 10 pouces rue du Poumon obscurcit une de ses fenêtres. Les préposés, pour couper court au différend porté devant le Petit sénat proposent de munir l’auvent d’un petit chenal en plomb.
(f° 59-v) Montags den 24. Julÿ 1730. – H. André Cossa wegen Wetterdächern
ferner Augenschein eingenommen an Herrn André Cossa des Italienischen Handelsmanns Von Herrn Johann Daniel Spielmann dem Eisenhändler erkaufften, theils in der Kieffer und theils in der Lungengaß Gelegenen Eck behaußung, wovon Laut Statt Zinßbuch fol: 94-a dem Pfenningthurn jährlich 4. lb 12 ß. Zinß bezahlt werden, welcher umb erlaubnus gebetten ferner in der Kieffergaß ein Wetterdach über die Bögen Zumachen dann auch An das Untere theil des Haußes in der Lungen Gaß, das schon daselbst befindliche Wetterdach beßer in die Höhe Zuführen.
(f° 62-v) Dienstags den 1. Augusti 1730. – H. André Cossa wegen Bawens
Herr André Cossa der Italienische Handelsmann bittet nach eingenommenem Augenschein, daß Ihme möchte erlaubt werden an der Von Herrn Johann Daniel Spielmann erkaufften, theils in der Kieffergaß und theils in der Lungengaß liegenden Eckbehaußung, auf seithen der Kieffergaß Ein 18 schuh lang und 3 schuh 10 Zoll breites Wetterdach über die bögen, vnd darunder, gleich wie des herrn Johann Leonhard Kuhffen Seine seind, einige Vorbänck machen, das in der Lungengaß bereits befindliche Wetterdach aber umb etwas mehrers in die höhe führen Zu laßen.
Erk. Solle wegen der Vorbänck ein nochmahliger Augenschein eingenommen vnd als dann von beeden der Zinß regulirt werden.
(f° 65-v) Mittwochs den 9. Augusti 1730. seÿnd folgende Augenschein eingenommen worden – H. André Cossa wegen Bawens
Beÿ Herrn André Cossa dem Italienischen Handelsmann, welcher umb erlaubnus Gebetten,Vor sein Von H. Spielmann neulich erkaufftes Hauß in der Kieffergaß, Zweÿ Vorbänck Zumachen.
(f° 86) Eodem die [Sambstags den 7. Octobris 1730] seÿnd folgede Augenschein eingenommen worden – Christoph Meÿer Ca. H. André Cossa
An H. André Cossa des Handelsmanns Behaußung in der Lungengaß an welcher er ein Wetterdach Verändern und erhöhen laßen, wodurch Christoph Meÿer dem Caffetier ein seithenfenster Zuem theil Verbawen worden, dahero sich dieser darwieder Beschwehrt.
(f° 87-v) Dienstags den 10. Octobris 1730 – H. Christoph Meÿer Ca. H. André Cossa
Herr Christoph Meÿer der Caffetier laßt durch deßen Tochter Marial Elisabetham, Auff Ihr übergebenes Memoriale, Mghh. Klagend Vorgetragen, welchergestalten Herr André Cossa, der Italienische Handelsmann, an, der erkauften Spielmännischen behausung auf seithen der Lungengaß, durch Mr Gottfried Weber, den Zimmermann ein Wetterdach, gegen Ihrem 2. schuh 5 Zoll weit, und 5 schuh hohen nebensfenster, so in dem überhang ihres Hinderhaußes sich befindet, welches Zuvor 1. schuh 5. Zoll unter dießem fensterbanck gewesen, oberhalb dem alten wetterdach aber einen steinern Köpfer hatte, warauf ein steinere blatt dem fenster Zu gleich gelegt war, von 1. Schuh 5 Zoll höher machen laßen, als er Zuvor war, also daß das newe wetterdach von Seinem alten gestandenen ort, anietzo 2. Schuh und 10 Zoll höher ist, als es Zuvor gewesen, vnd dardurch Ihr nebens fenster umb 1. Schuh 5 Zoll verfinstert, auch hinderlich ist, den daran befindlichen Laden auf: und Zu Zumachen, bittet also daß alles möchte in den vorigen stand gebracht werden, Weilen nun dieße Klag bereits beÿ E. E. Kleinen Rath anhängig, also worde vor guth befunden, daß beede der Statt geschworner Werckmeister beneben Ihrer beeden Handwercksleuthen, das begehren nochmalen untersuchen und dahin trachten sollen, daß Herr Meÿer möchte Klagloos gestellt werden, Warauf dann beede Werckmeister referirten, daß mann gesinnet ist, dieses newe Wetterdach oben 5 Schuh und unten 5 Schuh mit einem bleÿenen nöchlein versehen, von dießem nebens fenster machen Zu laßen, wodurch daßelbe von Herrn Meÿers hinderhauß völlig separirt und also Klaglos gestellet wird. Erk. wird dieses accomodement ehrbeliebt.
Description de la maison
- 1712 (billet d’estimation traduit) La maison comprend des étaux, un bureau, deux caves voûtées, un puits, le tout estimé avec ses appartenances et dépendances à la somme de 4000 florins
- 1727 (billet d’estimation traduit) La maison comprend plusieurs poêles, chambres, étaux, bureau, vestibule, cuisine, fumoir, cendrier, deux caves voûtées, un four à pain, un puits, le tout estimé avec ses appartenances et dépendances à la somme de 4500 florins,
- 1732 (billet d’estimation traduit) La maison comprend plusieurs poêles, chambres, cuisines, vestibule, étaux, bureau, deux caves voûtées, un four à pain, un puits, le tout estimé avec ses appartenances et dépendances à la somme de 5500 florins,
- 1758 (billet d’estimation traduit) La maison comprend au rez-de-chaussée une boutique et un bureau, en outre plusieurs poêles, chambres, le comble est couvert de tuiles plates, la cave est voûtée, le tout estimé avec le puits, appartenances et dépendances à la somme de 8000 florins,
- 1768 (billet d’estimation traduit) La maison comprend une boutique et un bureau, en outre plusieurs poêles, chambres, le comble est couvert de tuiles plates, la cave est voûtée, le tout estimé avec le puits, appartenances et dépendances à la somme de 6000 florins,
- 1771 (billet d’estimation traduit) La maison comprend une boutique et un bureau, en outre plusieurs poêles, chambres et cuisines, le comble est couvert de tuiles plates, les deux caves sont voûtées, le tout estimé avec le puits, appartenances et dépendances à la somme de 6000 florins,
- 1784 (billet d’estimation traduit) La maison comprend une boutique et un bureau, en outre plusieurs poêles, cuisines et chambres, le comble est couvert de tuiles plates, la cave est voûtée, le tout estimé avec le puits, appartenances et dépendances à la somme de 7000 florins,
Atlas des alignements (cote 1197 W 37)
3° arrondissement ou Canton Sud – Rue des Poumons
nouveau N° / ancien N° : 5 / 4
Simonis
Rez de chaussée et 3 étages médiocres en maçonnerie et lanterne
(Légende)
Cadastre
Cadastre napoléonien, registre 25 f° 25 case 2
Simonis frères, négociants, rue du Poumon N° 4
O 88, maison, sol, rue du Poumon 4
Contenance : 0,58
Revenu total : 0,30 (avec O 87, 0,65, 324, total 324,95)
Ouvertures, portes cochères, charretières : 1 / 1
portes et fenêtres ordinaires : 29 / 23
fenêtres du 3° et au-dessus : 8 / 6
Cadastre napoléonien, registre 26 f° 325 case 2
Simonis frères, négociants
1889/90 Müller Georg Heinrich Paul Priester Mühlbach
O 88, maison, sol, Rue du poumon 2
Contenance : 0,58
Revenu total : 0,30 (avec O 87, 0,65, 324, total 324,95)
Folio de provenance : (25)
Folio de destination : Gb
Ouvertures, portes cochères, charretières : 1
portes et fenêtres ordinaires : 29
fenêtres du 3° et au-dessus : 8
Cadastre allemand, registre 30 p. 236 case 8
Parcelle, section 19, n° 168 – autrefois O 87, O 88
Canton : Lungengasse N° 2
Désignation : Hf, Whs / Skizze 26 – maison sol bât. acc.
Contenance : 1,65
Revenu : 1710 – 2100
Remarques : 1923 rectifié pas de propriété d’étage
(Propriétaire jusqu’à l’exercice 1908), compte 890
Dr Müller-Simonis, Paul, Ehrendomherr
gelöscht 1908
(Propriétaire à partir de l’exercice 1908), compte 1494
Kapps Alfons Sohn
1938 Kapps Marie Joseph Alphonse
(2251)
Cadastre allemand, registre 30 p. 236 case 9
Parcelle, section 19, n° 168 – autrefois O 83.p
Canton : Alter Fischmarkt, zu Hs N° 21
Désignation : Whs e.n.a.T. / Skizze 25
Contenance :
Revenu : zu 162
Remarques : 1923 annulé pas de propriété d’étage
(Propriétaire), compte 593
Jaeger Konstantin
1924 Jaeger Jules Othon notaire et député du Bas-Rhin
rayé 1932
1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)
Canton VII, Rue 254 Rue des Poumons p. 408
4
loc. Brentano, Scalino Georges, Negt. – Miroir
loc. Simonis, François, Negt. – Miroir
Annuaire de 1905
Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)
Lungengasse (Seite 104)
(Haus Nr.) 2
Appel, Färberei (Inh. Wendling)
Kappeler, Postassist. 1
Münch, Oberlehrer. 1
Appel, Rentner. 2
Dossier de la Police du Bâtiment (cote 949 W 387)
Rue du Poumon 2 (1900-1996)
La société anonyme G. H. Meyer (moquettes, revêtements de sol) occupe en 1970 les locaux commerciaux. Locataire depuis 1974, Bruno Caratella y fait transférer en 1976 une licence de débit de boissons. L’enseigne Chez Bruno devient en 1976 Le Pescara. Le restaurateur Giuseppe Miccolis devient propriétaire de l’immeuble en 1978. Un litige s’élève en 1995 quand il fait poser un store.
Sommaire
- 1900 – Le maire notifie le docteur Müller-Simonis de se conformer au règlement du 30 novembre 1891 en supprimant les volets qui s’ouvrent à moins de 2,20 mètres de la voie publique – Les volets et les portes ont été modifiés, juillet 1900.
- 1905 (juin) – Le maire notifie le sieur Simonis de faire ravaler la façade – Le fondé de pouvoir Th. Ferber (rue Finckwiller) répond en septembre au commissaire de police que le peintre Louis Zugmeyer repeindra la façade l’hiver passé. – Le commissaire transmet au maire qui accorde le délai – Travaux terminés, juin 1906
1906 (avril) – Louis Zugemeyer (6, rue des Echasses) est autorisé à poser un échafaudage sur la voie publique – Prolongation, mai 1906 – L’échafaudage est démonté, juin 1906 - 1911 (août) – Georges Schæfer (3, boulevard de Saverne, ensuite boulevard Poincaré) demande l’autorisation de poser une enseigne perpendiculaire – Autorisation – L’enseigne est posée, décembre 1911
1911 (novembre) – Autre demande pour une enseigne plate – Autorisation – L’enseigne dont la saillie est inférieure à 16 centimètres est posée, septembre 1912. Dossier classé - Commission contre les logements insalubres. 1906, les logements et les cabinets d’aisance sont en bon état
1916, Commission des logements militaires. Le toit vitré dans la cour doit être réparé – Travaux terminés, février 1916 - 1919 – Le Syndicat de la propriété bâtie demande au nom du notaire Jæger à Hochfelden l’autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique pour ravaler la façade – Accord [a trait non au n° 2 mais au n° 4]
- 1950 – Le Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme délivre à Alphonse Kapps, demeurant 2, rue du Poumon, un certificat par lequel il est autorisé à reconstruire un mur mitoyen et à réparer la façade d’une maison sise rue des Tripiers
- 1964 – L’entreprise Edouard Gold (41, rue du Maréchal Leclerc à Wolfisheim) est autorisée à poser un échafaudage sur la voie publique pour réparer la toiture au 28-a rue des Tonneliers – Prolongations, janvier, février, mars, avril 1965 – Edouard Gold informe la Police du Bâtiment que l’échafaudage est démonté depuis le 18 mai
1964 – Le maire autorise A. Muller (185, allée des Peupliers à Altenstadt près de Wissembourg) à poser un échafaudage sur la voie publique – Ravalement terminé, juillet 1964. - 1970 – La société anonyme G. H. Meyer (moquettes, revêtements de sol, papiers peints, tissus d’ameublement, 27, rue du Vieux-Marché-aux-Poissons) demande l’autorisation de poser deux enseignes lumineuses (libellé, Bati self) à l’angle de la rue des Tonneliers et de celle du Poumon – Dessin (arcades) – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable puis revient sur sa décision d’après le courrier du pétitionnaire – Le maire autorise G. H. Meyer-Tapis, S.A. à poser les enseignes – Les enseignes ne seront pas posées, juin 1970 – Le pétitionnaire doit acquitter les droits pour l’année en cours.
- 1976 – Le préfet demande à la Police du Bâtiment un rapport avant d’autoriser Bruno Caratella (11, boulevard Dostoïevsky à Hautepierre) à exploiter le débit de boissons Chez Bruno en transférant le droit attaché au Cheval Noir, sis 32, rue du Moulin Kœssler au Neudorf – La Police du Bâtiment constate que les locaux qu’il faudra repeindre comprennent une salle (56 m²), une cuisine, un débarras, des toilettes pour hommes et pour dames. La porte devra s’ouvrir vers l’extérieur.
Le préfet accorde l’autorisation, juin 1976 – Travaux terminés, septembre 1976 - 1974 – Bruno Caratella demande l’autorisation d’aménager une pizzeria
Copie du bail passé le premier juin 1974 entre Adolphe Muller (185, allée des Peupliers à Altenstadt) et Bruno Caratella moyennant un loyer de 6600 francs
Plan cadastral de situation – Plans du rez-de-chaussée, ancien état, nouvel état (exemplaire annulé et exemplaire définitif) – Description des travaux – Le permis de construire relève de la compétence du préfet puisque le bâtiment se trouve dans le secteur sauvegardé. – Effectif prévu, 55 personnes – Le service d’hygiène émet un avis favorable – L’architecte des Bâtiments de France émet le 30 août 1974 un avis défavorable, il estime qu’il faudrait dégager la cour au lieu d’y construire un bloc sanitaire. Il émet le 17 septembre un avis favorable au nouveau projet – Le maire transmet le dossier au préfet qui délivre le permis de construire
1975 (janvier) – Déclaration d’ouverture de chantier. Pas de travaux, mars 1975. Travaux en cours, juin. Les travaux sont terminés, octobre 1976, la porte d’entrée a été déplacée. La réception finale ne donne lieu à aucune observation. - 1976 – Le préfet autorise Elisa Caratella née Disante-Marolli à exploiter le débit de boissons Le Pescara, anciennement Chez Bruno
1976 (décembre) – Elisa Caratella demande l’autorisation de poser deux enseignes doubles (libellé Pizzeria) et la brasserie Météor de Hochfelden une enseigne simple (libellé Météor bière d’Alsace) – Dessin – Les propriétaires, Adolphe Pierre Muller et Anne Muller demeurant à Altenstadt, donnent leur autorisation – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable pour les deux demandes – Le maire prend un arrêté pour chacune des deux demandes. Le enseignes sont posées, mars 1977 - 1977 – Le notaire Hitier de Lauterbourg, gérant de l’étude vacante de J. Duhamel (rue du Dôme), demande de renseignements d’urbanisme avant mutation.
- 1977 – Le préfet demande à la Police du Bâtiment un rapport avant d’autoriser Giuseppe Miccolis (demeurant 18, rue Mariano au Neudorf) à exploiter le débit de boissons le Pescara – Rapport comme ci-dessus – Le préfet accorde l’autorisation
- 1977 – Demande de poser une enseigne lumineuse – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis défavorable – Le maire prend un arrêté portant refus
- 1978 – Giuseppe Miccolis demande au préfet une autorisation d’ouverture tardive – Le préfet autorise en avril 1978 Giuseppe Miccolis, gérant de la s.à.r.l. à laisser le débit de boissons ouvert jusqu trois heures du matin la nuit du samedi au dimanche, pendant trois mois. Nouvelles autorisations, juillet 1978, octobre 1978, janvier 1979, mai 1979, août 1979, février 1980, juillet 1980, février 1981.
- 1978 – Le notaire Charles (-) de Bischheim demande des renseignements d’urbanisme avant mutation.
- 1979 – La confédération nationale du logement demande au nom de Mlle Kœnig à la Police du Bâtiment d’intervenir après un incendie qui a endommagé le plancher du premier étage. – La Police du Bâtiment constate que le restaurant est en cours d’aménagement. Elle écrit au géant de l’immeuble qui déclare que la locataire a refusé de libérer la pièce dont le plancher doit être refait. – Travaux terminés, février 1980.
- 1981 – Giuseppe Miccolis (propriétaire de l’immeuble, demeurant rue Aubry-et-Rau) sollicite une subvention pour ravaler les façades. L’architecte Gérard Schwab (4, rue des Bateliers) établit le devis puis transmet les factures (janvier 1983)
1982 – L’entreprise Paul Ippolito (91, route de Saverne à Oberhausbergen) est autorisée à poser un échafaudage sur la voie publique pour ravaler la façade - 1982 – La brasserie Météor demande l’autorisation de poser une enseigne lumineuse – Photographie (l’enseigne se trouve au-dessus de la corniche à l’angle des rues) – Autorisation
1983 – Giuseppe Miccolis demande au nom de la société Le Pescara l’autorisation de poser trois lanternes – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable – Autorisation - 1995 – La Police du Bâtiment constate que le restaurant le Pescara a fait poser sans autorisation un store en banne. – Photographie – Giuseppe Miccolis (Restaurant pizzeria Le Pescara, Chez Peppino) déclare qu’il a remplacé un grand parasol qui est tombé lors des fortes pluies de juin par un store qui cache moins la façade que le parasol ouvert – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis défavorable en arguant que le store dénature les lieux et que le propriétaire annexe le domaine public.
1996 (avril) – Le maire engage une action en justice contre le contrevenant – Giuseppe Miccolis souhaite un arrangement pour clore le litige en conservant le store.- Le directeur des foires et marchés exprime ses doutes sur le bien-fondé de l’action menée contre le Pescara après que la Police du Bâtiment lui a demandé son concours.
1996 (juin) – Le store a été déposé. Le maire en informe le procureur de la République.
Autre dossier
1671 W 776, réfection de la toiture (2004-2006)
Relevé d’actes
Josse Haas et Barbe Marx vendent en 1586 la maison à leur fils Daniel. Le tonnelier Josse Haas et sa femme Barbe font baptiser des enfants à partir de 1561 (ouverture des registres)
Jost Haas, Barbara Marxin
Baptême, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 1) 1561. Dnicâ Pentecostes, p. Jost has der Kieffer, m. Barbara, i. Ursula, comp. Peter Roth, Veronica hans, des Haffners haußfrau (i 5)
Baptême, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 62-v) 1563. Dominicâ Palmorum, p. Jost haas d. Kieffer, m. Barbara, i. Daniel, Comp. Joannes Müller schaffner Im Neweiler hoff, Caspar Bretz ein Kieffer, N Jonas Stören haußfrau (i 36)
Josse Haas, assesseur au Sénat, et Barbe Marx font dresser en août 1588 l’acte qui officialise la vente de leur maison à la Noël 1586 à leur fils Daniel Haas qui l’a reconstruite à neuf dans l’intervalle
1588 (vts [6. Aug.]), Chancellerie, vol. 256 (Registranda Kügler) f° 406
Erschienen Herr Jost Haaß der Altt Rathsherr vnd fraw Barbara Marxin sein Eheliche haußfr. Haben bekandt
In gegensein Daniel haaßen vnd Dorotheen Meÿgelin sein hußfr. Ires Sohns vnd docht. demnach sie vff den heÿlig. weÿhnacht tag Ao 586. denselben
hauß vnd hoffstatt, So Aber seithero abgebroch. vnd durch die Keuffere von nuwem gebawen, mit den gebeud & In der Statt St. In Küeffer gassen Einseit Ein Eck Ane dem lungen gäßlin, And.seit neben Marx Grabißdada stoßt hind. vff Carle Spilman den würth Zur lung. vffrecht vnd redlich vber j lib x ß d gelts mit 30 Pfund Pfenning Abzulößen vff Johannis Baptiste vnd weÿhnachten fallend heren Johann Freÿen helffer Zum Altten S Peter für 300 Pfund Pfenning Straßburg. von Kauff u. Zukauffen geben, dieweil Aber solcher Kauff bißanhero nicht verschriben noch eÿnich. Brieffliche urkundt darüber vffgericht word. (…)
Wann Inn Künfftig vber Kurtz od. lang Jetzverkauffte Behaußung wid. verkaufftt werd. solte, vnd vnd. seinen des Keuffers nechste verwandte were die solche für Iren Personen selber bewohnen wollten das Als dem derselben Einem dreÿen vorkauff darauff haben vnd vmb 1600 guld. zu xv batz
Le tonnelier Daniel Haas épouse en 1583 Dorothée, fille du tonnelier Philippe Meyel (Meigel)
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 321, n° 84)
1583. Dominica XXIII Daniel Haaß der Kuffer vnnd Dorothea Philips Meigels des Kuffers tochter. Eingesegnet Zinstag den 19. Novembris (i 168)
Daniel Haas s’accorde avec son voisin Charles Spielmann qui a le droit de faire s’écouler les eaux provenant du toit et des éviers dans un chenal en pierre
1602 (10 decemb.), Chancellerie, vol. 343 (Registranda Kügler) f° 478-v
(Inchoat. fo: 481.) Erschienen Herr Carle Spylman gewerbßman ane eim
So dann Daniel Haaß Khüffer burger Zu Straßburg am andern theÿl
haben gegen einander bekhant vnd offentlich verÿehen, das sie sich eines Steÿnin naachs halben welcher Inn sein Daniel Haaßen Behußung vnd dadurch aller wasser vonn hans Carle Brunnen Tächern vnd Wasserstein fallet, seinen freÿen vßfluß durch denselben Nooch vff die gaß bitzher gehapt vnd fürbaß haben soll freundltich vnd nachburlich mit einander verglichen Inn diße wÿß,
namlich wiwol solcher naach Daniel haaß Inn seinem Costen allein Zumachen vnd Zuerhalten schuldig des dach herrn Carle alles Inn dißem Jare vor Johannis Baptistæ vngeuorlich vonn neuwem vffgehept verbessert vnd verfertigt vsser gutter nachburschafft vergonnet vnd Zugelassen Inn ein Herrn Carle Spylmans eÿgne Mur bitz Inn dreÿ Zoll Zubrechen V denselben naach vff solche Mur zu legen Ouch daran den halben vncosten /:vsser schuldiger pflicht So aller* freundtlicher gutter nachbarschafft:/ erlegt und bezalt & Vff der daruff Ime herrn Carle Spylman seine erben v nachkommen In Khünfftigem ane seinen eÿgnen Muer kein schaden oder Nachtheÿl entstande, & derhalben Daniel haaß seine erben v nachkommen Inn Khünfftigem vber kurtz oder lang wann dißer Naach wider verbessert oder einen neuwen Zulegen die notturfft erstenden* Solchen Inn seinem costen Zumachen Ouch wo mans begeren würde vßer vnd von sein herrn Carle Spylman eÿgnen gebel mit obgehorten dreÿen Zollen Zwÿschen deßelbig Zu thun schuldig v vff sein Daniel haaßen gerechtigkeit zulegen verbunden sein, V auch desto weniger fürbaß wie bitzher das wasser von herrn Carle Spylman Brunnen dachrin v wasserstein seinen freyen vßlauff haben v behalten
Daniel Haas se remarie en 1612 avec Marie, fille du tonnelier Corneille Schmitz, veuve du pharmacien Nicolas Gottwald qu’elle a épousé en 1607
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 246 n° 66)
1612. Dominica 16. post Trinit. 27. sept. Daniel Haas der Kieffer, Maria Niclaus Gottwald des Apoteckers hind.lassene witwe, Eingesegnet Mont. d. 5. octob. (i 129 – proclamation Saint-Thomas f° 331 n° 1006)
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 198-v n° 40)
1607. Dominica vocem iucunditatis. Niclaus Gottwaldt von Jütterbeck in sachsen ein Apotecker, Maria Cornelÿ Schmitzen des Kieffers d.lassene dochter, Eingesegnet Mont. d. 10 Maÿ (i 104)
Originaire de Jüterbog en Saxe, Nicolas Gottwal devient bourgeois par sa femme une semaine après son mariage
1607, 2° Livre de bourgeoisie (4 R 104) p. 882
Niclaus Gottwaldt, von Gutterbeck der Apotecker, Empfahet daß Burgrecht von Maria, Cornelj Schmitzen, des Küeffers hünderlaßenen und, Wüll Zur Spiegel dienen. Geschehen den 19. Maÿ Aô 1607.
Daniel Haas l’aîné hypothèque la maison au profit du receveur Laurent Werner
1618 (Erste tag Junÿ), Chancellerie, vol. 432 (Registranda Kügler) f°. 113
(Inchoat. fol. 105.) Erschinnen herr Daniel Haaß der eilter Küffer
hat Inn gegensein Herren Laurentzÿ Werners Schaffners – schuldig sige 100 pfund pfenning
dafür Vnderpfand sein soll huß vnd hoffestatt mit allen Andern Iren gebeüwen Inn der St. St. oben ane lungen gaßen Einseit h. Carle Spilman Anderseit dem Schultbekenner selbst stost hinden vff h. Marx Grabißdada seligen Erben behausung Daran der vberige drittheÿl des Schuldbekenners Kindern Zustendig, Dauon Ein pfund 10 schilling pfenning gelts ablösig mit 30 pfund pfenning den Stifft herren Zum Alten Sant Peter, Mehr 10 gulden gelts Straßburger ablösig mit 200 gulden bemelter werung wÿland herrn doctor Theophili Gollen selig Erben, Item 2 pfund 10 schilling widerkeüffig mit 50 pfund pfenning Straßburger den Stifftherren Im Neuweÿler hoff Zu Straßburg
Charles Spielmann passe un accord avec son voisin Daniel Haas qui a acheté une maison d’Elie Gründling et appuyé un escalier et une galerie sur son pignon
1619 (ut spâ [xxviij Januarÿ]), Chancellerie, vol. 436 (Registranda Meyger) f° 81
(P. fol. 58.) Erschienen h. Carle Spielman der handelßman Ane eim,
So dann h. Daniel Haaß burger Zu Straßburg Am Andern theil
habenn bede parth. gegen einand. bekhand vnd offentlich Verÿehen, Demnach sie bede Ihre heüßer hind. einand. Alhie Inn d. Statt Straßburg Inn der Küffer gaß ligen hetten, das hierauff bede parth. sich ein and einer gönnung mit einand. vereinbaret vnd verglich. Inn maßen wie volgt, Nammlich dieweil h Daniel haaß Inn seiner Behausung so er Vonn Eliæ Gründtling erkhaufft, zwüsch. sein haasen Andern hauß vnd Zwüsch. dem hauß Zur Roosen genant welches Johann Scherler bewohnet gelegen, Allerhand gebauwen, sonderlich Abe ein schneck. vnd gäng Inn Spielmanns gebel gerichtet, vnd dahero mit solchem buw Inn sein herrn Carle Spielmanns gerechtigkeit des steineren gebell gefahren welcher gantzer gebell Aber Ime Herrn Spielmann Allein eÿgenthümblich gehörig, So soll dasselbig., was Daniel haasen Beder heüser, Inn solchen gebell gebürth*, vonn beeden parth. Anderst nicht Als vß gutter nachtbarschafft für ein gönnung vnd freündliche Zulassung Verstanden werdenn, dergestalt wo mehrgenannt h. Spielmann seine erben vnd nach khommende besitzere nicht ferner solche gönnung gestatt. vnd leÿd. wolten, das Als dann gemelt. h. haaß, seine erben vnd nackhommen solch. buw abzuschaffen vnd Alles vff sein gerechtigkeit selbst Zuricht. schuldig sein sollen, Ferner Als Auch herr Carle Spielman In sein haasen höfflin thavhtrauffs gerechtigkeit hatt, dadurch derselbig trauff durch ein Nooch seinen vßgang gewinnet, Als soll es Inn Alle weg vnd Zu ewig. Zeiten beÿ sein Spielmanns gerechtigkeit Verpleiben
(vide in Regist. 1639. fol. 175)
Daniel Haas l’aîné hypothèque au profit de Benoît Gross le cinquième de la maison qu’il a héritée de sa fille Dorothée
1630 (8. Junÿ), Chambre des Contrats, vol. 468 f° 437-v
Erschienen H Daniel Haaß der elter burger vnd küeffer Zu St.
hatt in gegensein Benedict Großen, groß. Rhats v.wanten bekannt, daß er demselben wegen seines dochtermanns hannß Vogten deß Meelmanns die Jenige 50. lb so er Vogt beÿ ihme H. Großen (…) entlehnt vnd vffgenommen (…)
deßen zu gewißer v.sicherung hat er H Daniel haß der Debitor zu vnderpfand verlegt Einen Fünfften theil so er von seiner v.storbenen dochter Dorothea see: am dritentheil an hauß vnd hoffstat alhie in der Küeffergaß gelegen, ist einseit ein Eck an der Lung. gaß. ererbt, vnd ist der Zweitetheil ihme Debitor zuuor die vberige vier fünfftetheil am dritentheil aber seinen noch lebend. Kindern zustendig, vnd solch gantz hauß noch v.hafftet vmb 100. fl. Capital
Les enfants et héritiers Haas vendent la maison à leur voisin Jacques Spielmann. Marie Schmitz, belle-mère des vendeurs, est usufruitière de 800 livres garanties sur la maison
1632 (8. Novembris), Chambre des Contrats, vol. 466 (expéditions) f° 86-v
(Jacob Spielmann dem handelßmann) Wir Claus Ludwig Wormbser der M & erschienen vnser Burger Marzolff vnd Daniel die Hasen, gebüedere, beede Küeffer, Item Maria häsiniche Schwester mit beÿstand ihres Ehevogts Hanß Vogten daß Meelmanns für sich selbsten, So dann auch ihrer Schwester weÿ: Barbaræ Häsin see. mit vnsern Alten Mitrahts Verwanthen Benedict Grossen erzeügter vnd hinderlaßener dreÿer Kinder, namens Philippßen, Martins vnd Mariæ geschwornen Theÿlvogt Jacob Katzenstein der Weißbeck mit beÿstand ersternannten ihres Vatern (haben verkaufft)
auch vnserm Burger Jacob Spielmann dem handelßmann, so Zugegen, ihme Kauffe
hauß vnd hoffstat, mit allen anderen ihren gebäwen & gelegen in vnserer St. St. oben An der Lungengaßen, ist einseit ein Eck an der Küeffergaßen, anderseit neben ihme dem Käuffer selbsten hinden auff weÿl. Peter Schanen deß Schneiders see. wittib vnd erben stoßend, dauon gehen Järlich auf Johannis Baptsæ. Zweÿ Pfund Zehen schilling d gelts dem Stifft Newweiler in hauptgut mit 50 pfund, Item 15 schilling d gelts auff Michaelis dem Stifft Zum alten S. Peter alhie mit 15. pfund d hauptgut, Item drithalben gulden gelts vnserer Straßburgisch. wehrung Jarß vff weÿhenachten weÿ: D. Théophili Gollen see: Erben mit 50 gulden hauptgut besagter wehrung abzulösen, So ist dise Behausung auch noch v.hafftet vmb 800 Pfund d. Mariæ Schmitzin ihr der Verkäuffern respectiué stieffmueter od. ihres Vaters weÿl. Daniel Hasen deß eltern see: wittiben für ihr unverändert Zugebracht gut, daran also par 300 Pfund, Item auf weÿhenachten Anno 1633. und 1634. Jedeßmahlen 250 pfund sambt dem Zinß Zuerlegen, Vnd dann vmb 50 pfund Benedict Großen obgedacht, sonst freÿ, ledig, eÿgen, Vnd were diser Kauff vber die beschwerden, so der Käuffer auf sich genommen, Zugangen und beschehen für und umb 658 pfund
Jacques Spielmann confirme l’accord passé en 1619 avec Daniel Haas dont la maison appartient désormais au tailleur Mathias Wagner
1639 (20. feb:), Chambre des Contrats, vol. 482 f° 175-v
Erschienen Jacob Spielmann d. handelßmann alhie An einem,
So dann weÿ: Daniel Haasen Alten Kleinen Rhats Verwanthen see: Erben wegen, Daniel Haaß d. Küeffer, für sich selbst und Philipps Groß der weißbeck für sich und seine geschwisterdt auch alß vogt Martzolf haasen geweßenen Küeffers see. Kinder, deßgleichen Mathiß Wagner der Schneider alß ietziger Inhaber der Behaußung, so ernter. Daniel haaß der elter see. An Peter Schanen den Schneid auch nunmehr see. verkaufft, Am and.en theil
Zeigten An, demnach die beede Parten wegen der gönnung darüber vnder d. St. St. Contract Insigel durch Hilarium Meÿger den Notm. Am 28. Januarÿ A° 1619. ein Vergleichung vffgericht word., vor E. E. Kleinen rhat ein Zeitlang in streitigkeit gestand. Alß heten Sie sich ein beisein H Johann Carol Ringlers und H Jacob Katzensteins alß vß ehrenbesagts Rhats mitel von ihnen den parten hierzu insonderheit erpeten vnd durch deroselben gepflogene Vnd.handlung mit einander in güte dahin vereinbart, daß die die häsische für angezogene Gönnung ihme herrn Spielmann Also par erlegt und bezalt XXV. lb. d hingegen Er die Jenige Balcken, wie solche mehrgemelter herr Daniel haaß see: in Anno 1619. in sein Spielmans eigenthümlichen steinerin gäbel gelegt, Also Zur ewig. tagen verbleiben zulaßen, vnd Er Mathiß Wagner, auch alle seine Nachkommen wider herauß zu brechen nicht schuldig, Jedoch mit disem außgetruckhten beding, reseruat und vorbehalt, daß angezogener Nachkommen nicht desto weniger noch fürbaß ihm Spielman und allen deß. Nachkommen für eigen verbleiben und hierdurch der vberigen deßorts habend. gerechtigkeit nichts præjudicirlichs zugezog. und wagner noch seine Nachkommende im geringsten nichts weiter darinn zubrechen befuegt sein, So soll es auch noch fürther hin beÿ der Gerechtigkeit deß Naachs halben, dauon auch in obgerürter Verschreib. meldung gewesen, durchauß sein verbleiben hab.
La maison revient à Frédéric Spielmann, fils de Jacques Spielmann dont l’inventaire après décès a été traité par le bureau de la Taille en 1650
Le marchand Frédéric Spielmann épouse en 1671 Marie Salomé, fille de l’assesseur au Sénat Jean Gumprecht
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 17 n° 67)
1671. den 7. Januarÿ. H. Friderich Spielmann der ledige burger v. handelsmann weÿl. H. Jacob Spielmans burgers undt handelsmanns Sohn, Jfr Maria Salome H. Johann Gumprechts E E groß. Raths alt. beÿsitzers tochter. Eingesegnet zu St Thoma Donnerstag den 11. Jan. (i 10)
Frédéric Spielmann meurt en 1712 en délaissant trois enfants ou leurs représentants. Il a légué à son fils Jean Daniel la maison, appelée à l’Eléphant, que les experts estiment à la somme de 1 000 livres. L’inventaire énumère de nombreux titres sur la maison composée de deux anciens bâtiments. L’actif de la succession s’élève à 11 061 livres, le passif à 1 115 livres.
1712 (14. 9.br), Not. Lang (Jean Régnard, 29 Not 95) n° 896
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab, Nahrung und Güethere, so weÿland der hoch Edel Vest, Fürsichtig und hochweiße Herr Friderich Spielmann des geheimen beständigen Regiments der herrn dreÿzehen, in allhießiger löbl. Statt Straßburg geweßenen hochansehnlicher Assessor und nunmehr seel. nach seinem den 11.ten Septembris dieses lauffenden 1712.ten Jahrs beschehenen seeligen absterben (…) durch die Erben selbsten auch Frau Catharinam Steinwenderin auß der Freüdensatt gebürtig als des herrn dreÿzeheners seel. geweßene Magd,, Annam Margaretham Fallbächin won Waßlenheim des herrn Sohns Magd, Margaretham Reßin* von Hugenweÿher der Fr. Tochter Magd und Annam Barbaram Vogtin von hier gebürtig, des jüngsten herrn Tochtermans Magd (geäugt und gezeigt) angefanghen in fernerem Beÿsein der Wohl Edlen u. hoch tugendbegabten frawen Salome Wiegerin gebohrner Dietrichin auch weÿl. S. T. herrn Friderich Wiegers, gewesenen J. Cti und allhiesiger Statt Straßburg hochlöblichen Cancelleÿ hochverdientenen Contractuum Actuarÿ nunmehr seeligen hochverordnete Fraw Wittib wohledel ermelten H, XIII.rs seel. hochgeehrter Hn Gegen Schwieger auff Montag den 14. 9.brs A° 1712.
Der in Gott ruhende Herr XIII. seel. hat ab intestato zu seinen Erben verlaßen wie volgt. 1.mo Herr Johann Daniel Spielmann vornehmen handelsmann auch E. E. Löbl. Policeÿ Gerichts alten wohlmeritirten beÿsitzer, und jetzt mahligen wohlverordneten dreÿern in allhiesigen Umbgeldts allhier, vor sich selbsten, so in Persohn Zu gegen war, 2. Fraw Margaretham Capaunin gebohrne Spielmännin, herrn Eberhard Capapunen auch vornehmen handelsmanns und burgers allhier Hr. Eheliebste, so mit Assistentz erst herangedachten ihres Eheherrn dießem geschäfft beÿgewohnt, und dann 3. weÿland Frauen Susannæ Kawin, gebohrner Spielmännin, nunmehr seeligen mit Herrn Johann Thoma Kawen, ebenmäßig vornehmen Handelsmann auch E. E Kleinen Raths allhie jetzigem wohlmeritirten beÿsitzern ehelich erzieltes und nach Tod verlaßenes Töchterlein nahmens Maria Salome, deßen geschworner Vogt obehrenernanndter Herr Johann Daniel Spielmann, allweilen aber derselbe dißorths selbsten als Erb interessirt, alß ist ane deßen statt zu einem Herrn Theil Vogt erbetten, hoch Edel Vest und hochgelehrte Herr Johann Ulrich Fridt, des geheimen beständigen Regiments der herren Fünffzehen allhie hochverdientener ältister Secretarius und vornehmer burger allhier, welcher auch den 22. 7.bris 1712. das Jurament würcklichen abgelegte und dießem geschäfft beneben dießes Töchterleins Herren Vattern und Fr. Großmutter sich persönlichen underzogen
Alle dreÿ mehr hoch Edel erwehnten Herrn XIII.rs seel. und weÿland der Wohl Edlen und hoch tugendbegabten Frawen Maria Salome Spielmännin gebohrner Gumprechtin des herrn XIII. geweßene frawen Eheliebstin seel. ehelich erziehle Herrn Sohn Fraw Tochter und Enckelin als ab intestato Zugleichen antheilen verlaßene Erben
In einer, in der Statt Straßburg ane der Lungen: und Kieffergaß liegenden, in dieße Erbschafft gehörigen und hernach beschriebener behausung befunden worden wie volgt
Ane Höltzen und Schreinwerck. Auf der obersten Bühn, In der Cammer A, In der Cammer B, In der Cammer C, In der Cammer D, Vor dießem Gemach, In der Cammer E, In der Obern Eckstub, Im obern Kämmerlein, Vor dießem Gemach, Vor der Obern Eckstuben, In der Wohnstub, In der Wohnstub Cammer, In der obern Ercker stub, In der Obern Ercker Stub Cammer, In der Wohn Küchen, Im Contor, In der behaußung ane der Schloßergaß
(f° 29) Wÿdembs Verfangenschaft Welche Herr Johann Daniel Hammerer des Silberarbeiter und burger Allhier weg. weÿland Frawen Barbaræ Hammererin gebohrner Mühlbergerin seiner geweßenen erstern haußfrauen seelig Zeit Lebens wÿdembs weiße Zugenießen. daran das Eigenthumb des Herrn dreÿzehners seel. Erben gehörig
(f° 34-v) Wÿdembs Verfangenschaft Welche Frau Elisabetha Mühlbergerin gebohrne Meißnerin, weÿland Hn Johann Caspar Mühlbergers geweßenen Handelsmanns und burgers allhier seel. hinderbliebene Fraw Wittib von Ihme herrn Mühlberger seel. Zeit ebens wÿdembs weiß zugenießen
(f° 37) Eigenthumb ane Häußern. (Herrn Johann Daniel Spielman der Sohn p.legat) Eine Behausung, höfflein und hoffstatt mit allen deren gebäuen begriffen rechten weithen und Zugehörden gelegen allhier in Straßburg zum Elephanten genant, so ein Eckhauß oben ane der Lungen gaß, einseit ist ein Eck ane der Küeffergaß, anderseit neben herrn Johann Leonhardt Kempffers, des handelsmanns seel. Erben, vornen auff die Lungengaß und hinden Zum theil auf Herrn Friderich Kuntzen den Kübler zum theil auff Herrn Georg Reuthers des Tuchscherers seel. Fraw Wittib und Erben und Zum theil auff vorgedachte Kempffische Erben stoßend, davon und insonderheit wegen zusammengebrochener häußer gehen jährlichen auf den 6. Aprilis 4. lb d so dann wegen des Kellerfensters. 2. ß 10 d Allmend geldt vom wetter Tächlein jahrs auff Johannis Baptistæ allhießiger Statt Straßburg Pfenningthurn, zu Zinnß, und ist dieße behausung, durch (die Werckmeistere) lauth übergeneben Abschatzungs Zeduls vom 15.ten 9.bris 1712 sammenthafft angeschlagen pro 2000. lb d. Davon abzuziehen die davon jährlich gefallende beschwerdt davor jährlich gefallende beschwerdt davor in doppeltem Capital außzuwerffen 184. lb, restirt alßo annoch dießer behausung halben außzuerffen 1816. lb. Darüber vorhanden ein perg. Kauffverschreibung mit der Statt Straßburg E. E. Innsigel verwahrt, datirt den 20. Julÿ aô 1630. Mehr j. teutscher perg. Kauffbrieff auf der Statt Straßburg E. E. Innsigel bekräfftiget, d. dato 8.ten 9.bris A¨1632. Ferner j. teutscher perg. Kbrieff mit der Statt Straßb. E. E. Innsigel bekräfftiget deßen datum der 6. Aug. A° 1588 Dabeÿ ferner 9. underschiedene pergamentine Kauff: und Spruchbrieff vnd abgelößte Zinß theils mit alten N.is 10. 16. 4. 42 et 5. bemerckt. Weiter j papÿr. Quietanz von Frawen Maria Kammerlingin Herrn Caarl Spielmann ihrem brudern ertheilt und der Statt Franckenthal vorgetrucktem Innsigel verwahrt üb. 850. fl. so der selbe Ihro wegen ihres antheils an solchem hauß bezahlt datirt den 1.ten Aprilis a° 1618.
Mehr j. papÿr Verschrbg. in allhießig. C. C. Stub gefertiger deren datum der 8.te Februarÿ 1666. über 15. lb. d. nachtrags Capital so Fraw Salome Spielmännin Wittib des H. XIII.rs seel. Fr. Mutter dem Stifft Alten St. Peter abgeführt meldend. Ferner j. pap: Verschbg. in allhiesig. C. C. Stub gefertiget über 100. fl. so die Spielmännische fraw Wittib als des herrn WIII. seel. fr. Mutter dem Stifft Neuweiler abgelöst besagend, datirt den 5. X.bris 1663. Mehr j. papÿr Quieanz von Herrn Probst, Dechant und Capitul der Collegiat Stifft Neuweiler under der Probsteÿ u. gemeinen Stiffts gewohnlich. Insigeln und underschrifften v.wahrt über besagte 100. fl. ertheilt de dato Neuweiler den 12/2. Octobris 1663. Weiler j. pap. Schein von Herrn Georg Stigeln geweßenem 3.er Knecht des Pfenningthurns wegen eines vergünstigter Tachtrauffs durch ein blechen rohr under seiner eigenhändig. unterschrifft und beÿgestelltem Pitschafft ertheilt datirt den 28.ten Aprilis 1650. Weiter ein papÿr. Vergleichung mit der Statt Franckenthal vorgetrucktem Innsigel bekräfftiget anzeigend welcher gestalten herr Heinrich Gommerling burger Zu Frankenthal u fr Maria Spielmännin beede Eheleuthe, so dann Herr Carl Spielmann allhiesiger Statt hochverdientener Ammeister das Spielmännische hauß verschiedene Gültt: u. auch Pfenningzinß haubtgüthern welche Ihnen ins gemein gehörig gewesen under sich vertheilt, datirt den 12.ten Martÿ A° 1600. sambt anderen schrfftl. bericht, alles mit Jetzigem N° 67. signirt
Item j hauß, hoffstatt, höfflin in der Schloßerergaßen (…)
(f° 41) Series rubricarum hujus Inventarÿ, Sa. haußraths 475, Sa. Bibliothec 24, Sa. Rindviehes 16, Sa. frucht 48, Sa. Wein und lährer vaß 415, Sa. häws 8, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 473, Sa. goldener Kettern, Ring und dergleichen Geschmeids 175, Sa. baarschafft 252, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 2413, Sa. Eigenthums ane einem Rebhoff 1796, Sa. Gülth von liegenden güthern 16, Sa. Eigenthums ane häußern 431, Sa. Schulden 628, Summa summarum 11.061. lb – Schulden 1115 lb, Verbleibt 9945 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 12.946 lb, Wegzuzahlen der haußrath, welche der Herr dreÿzehner seelig nicht zu verstallen gehabt macht 475, Stall Summ 2470 lb
Copia Codicilli reciproci – 1705 (…) auff Montag den 31. tag des Monats Augusti (…) Johann Reinhard Lang Notarius juratus
Copia des von dem Herrn XIII.ner seel. eigenhändig geschriebene und unterschriebene Nach Disposition (…) den 15. Xbris 1711
Abschatzung den 15.te, Novembris 1712. Weÿland deß Ehrenhafften und bescheidenen S. T. herrn XIII.r Friderich Spielmann seel. hinderlaßene Erben ist eine Behaußung alhier in der Statt Straßburg in der Küeffergeßen gelegen, Ein Eck an der Lungen Gaß, Einseith neben herrn Friderich Kamm dem Kübler, anderseith neben herrn Kempfferischen Erben stoßend, Welche behaußung Läden, Schreibstub, Zweÿ gewölbte Keller, höff, hoffstatt und Brunnen, sambt aller Ihrer recht: und Gerechtigkeit durch der Statt Straßburg geschworne Werckmeistere Jetzigem Preiß nach angeschlagen wird, vor und umb Vier Taußend Gulden
Der Andere Begriff (…) Bezeichnus durch der Statt Straßburg Geschworne Werckhleuthe, [unterzeichnet] Jacob Staudacher werckh Meister des Maurhofs, Johann Jacob Osterrieth Werck Meister deß Zimmer Hoffs.
Cession de la maison à Jean Daniel Spielmann
1713, Not. Lang (Jean Régnard, 29 Not 95), Joint au n° 896 du 14. nov. 1712.
(f° 4) Nach außweiß des J. XIIIs seel. eigenhändig geschriben und unterschriebenen Nach Disposition vom 15. Xbris 1711. hat derselb verordnet
Erstl. seinem H Sohn hievor ehrenbedeutetem H. Joh: Daniel Spielmann
sein des H. XIII. seel. Wohnbehaußung in der Lungen gaß Zum Elephanten genant, samt dem Eckhauß ane der Kieffergaß gelegen, von welchem man wegen des durchbruchs jährl. 4. ln und wegen der Kellerthür und wetterdächlein 12. ß d auf alhiesiger Pfth. Zuliefern hat, wie solches in dem über des H. XIIIrs seel. Verlaßenschafft auffgerichteten Inventario fol. 20. fac: 2.da er seqq: mit mehrehrem beschrieben über die darauf stehenden beschwerd. samt allen groß und Kleinen Vaßen, so sich in dasigem Keller befinden, nichts davon außgenommen, sammenthafft pro 2500. lb
Welche behausung dann samt denen im Keller gelegenen Vaßen Ihme dem H. Sohn in solchem pretio überlaßen, Zumahlen die darüber sagende in gemeltem Inventario sub N° 67. registrirten Document den 4. August 1713. würcklich eingehändiget word.
Le marchand Jean Daniel Spielmann épouse en 1702 Marie Elisabeth, fille du marchand Jean Philippe Heus
Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 125 n° 602)
1702. d. 8. febr. wurd. nach ordt. außruff. copulirt H Johann Daniel Spielmann, der ledige handelsmann v. b. allhier, des Edlen, Vesten, fromb fürsichtig v. Wohlweiß. Hn. Friderich Spielmanns, des beständigen Regim. d. Hh. XV. ansehnl. Beÿsitzers ehl. sohn, v. Jfr. Maria Elisabetha, weil. Hn. Joh: Philipp Heuß. des geweß. Handelsm. v. E. E. Gr. Raths alt. Beÿsitzers nachgelaß. ehl. Tochter [unterzeichnet] Johann Daniel Spielmann alß hochzeiter, m&a Elisabetha Hüßin als hochzeiterin (i 124)
Proclamation, Saint-Thomas (luth. f° 85-v n° 167) den 8 febr. 1702 ist nach geschehener außruffung auch Zu S. Thomæ eingesegnet worden Zun Predigeren H Joh: Daniel Spielmann, der ledige handelsmann des wohl Edel vest frommen fürsichtig und wohlweiß H. Friderich Spielmanns, vornehmen handelsmanns und des beständig. Regiments der Hh. XV. beÿsitzers ehelich Sohn, undt Jfr. Maria Elisabetha, weÿl. H Johann Philipp Heußen, gewesenen Groß Raths verwandt. vnd vornehmen Handelsmanns nachgelaßene eheliche tochter (i 88)
Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans une maison qui appartient à la mère de l’épouse rue des Juifs. Les apports du mari s’élèvent à 1 470 livres, ceux de la femme à 3 492 livres.
1703 (9.6., Not. Lang (Jean Régnard, 29 Not 62) n° 559
Inventarium und beschreibung aller der Jenigen Haab, Nahrung und Güethere, so der Edel Wohl Ehrenvest und Großachtbare, Herr Johann Daniel Spielmann, vornehmer handelsmann und die Edle, Viel Ehren und Tugendreiche fraw Maria Elisabetha Spielmännin, gebohrne Heußin, beede Eheleuthe und Burgere allhier zu Straßburg einander in die Ehe Zugebracht, welche der ursachen, allweilen in Ihre beeder Eheleuth mit einander auffgerichteten Eheberedung außtrucklichen versehen, daß einem Jeden Ehegemächdt sein in die Ehe Zubringende Nahrung ohnverändert sein, auch was davon stehender Ehe verändert werd. wird, mit gebührendem billichen werth wider gestatten und guth gemacht (…) So beschehen in Straßburg in fernerem beÿsein der hoch Edel und Wohl vest, Fromb, Fürsichtig, Hoch und wohlweißen auch hochgelehrten herrn Friderich Spielmanns des Geheimen beständigen Regiments der Herren XV. allhier hochansehnlichen Assessoris, des herren eheleiblichen Herren Vatters, herrn Andreæ Lempen, vornehmen Apotheckers und hochverdienten Ein und Zwantzigers des Geheimen beständigen Regiments, der Frauen geschwornen Herrn Curatoris und Herrn H. Ulrich Fiden, vorhochlöbl. gedachten Collegÿ der Herren XV. hochmeritirten ältisten Secretarÿ, der Frauen eheleiblich Fraw Mutter hochgeehrten Herrn Bruders und geordneten vogts, nicht weniger der Wohl, Edel, hoch Ehren und hoch tugendbegabten Fraen Mariæ Salome Spielmännin gebohrner Gumprechtin des herrn und Frawen Mariæ Ursulæ Heußin gebohrner Frieden der Frawen hochgehrten Mutter, den 9. Junÿ Anno 1703.
In einer allhier Zu Straßburg ane der Judengaß gelegenen von der Frauen hertzgeliebten Fraw Mutter bewohnt. behaußung befund. word. wie volgt
Antheil ane einer Behaußung von der Frauen vätterlich Legitima herrührend. Ein vorder: und hinderhauß ane der Judengaß (…)
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Herrn in die Ehe gebrachte Rubricen. Sa. haußraths 102, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 37, Sa. Guldener Ring und Geschmeidts 94, Sa. Baarschafft 1035, Summa summarum 1269 ln – Hierzu seind Zurechnen zween dritte theil ane denen eingangs ehrenberührten beeden Eheleuthen auff deri Hochzeitliches Ehrenfest berehrten Haussteuren 201, Belaufft sich demnach des herrn gesambten in die Ehe gebrachtes eigenthümliche Guth in allem dem Anschlag nach auff 1470 lb
Der Frauen in die Ehe gebrachte Nahrung, Sa. hausraths 72, Sa. baarschafft 629, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 150, Summa summarum 851 lb
Der Frauen außgeliefferte Vätterl. legitima, Sa. haußraths 77, Sa. der Wahren 2, Sa. antheils der Gutsch und Schüttkarch 2, Sa. Frucht 4, Sa. Wein 30, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 88, Sa. Guldener Ring und Geschmeids 17, Sa. baarschafft 262, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 251, Sa. Gülth von liegenden güthern 63, Sa. Antheil ane einer behausung 117, Sa. Schulden 312, Summa summarum 1229 lb
Der Frauen über Ihre Ehesteür und Vätterlich Legitimam noch ferner gehabte und in die Ehe gebrachte Nahrung, Sa. Ehesteur 7, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 37, Sa.guldener Ketten, Ring, Perlein und dergl. Geschmeid 237, Sa. baarschafft 28 lb, Summa summarum 311 lb – Dießer Summ ist beÿzufügen die der Frauen gehörige tertz ane denen haussteuren, 100 lb – Der Frauen gantzes in die Ehe gebrachtes eigenthümliche Vermögen 3492 lb
Marie Elisabeth Heuss meurt en 1712 en délaissant trois filles. L’estimation de la maison (1 000 livres) est reprise de l’inventaire de Frédéric Spielmann. La masse propre au veuf est de 6 278 livres, celle des héritiers de 2 238 livres. L’actif de la communauté s’élève à 2 525 livres, le passif à 4 642 livres
1715 (27.3.), Not. Lang (Jean Régnard, 29 Not 103) n° 937
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab, Nahrung und Güethere, so weÿland die Edle, Viel Ehren und Tugendreiche Fraw Maria Elisabeth Spielmännin, gebohrne Heussin des Edel, Wohl Ehrenvest und hochachtbahren herrn Johann Daniel Spielmanns vornehmen Handelsmanns, auch eines Löblichen Policeÿ gerichts allhier alten wohlverdienten Beÿsitzers undt alten Dreÿers allhießiger Statt Umbgeldts, burgers allhier gewesene Frau Eheliebste, nunmehr seelige, nach Ihrem den 14. Octobris Anno 1712. aus dießer welt genommenen tödlichen hintritt zeitlichen verlaßen, welche verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren des hoch Ehrenvest und Großachtbahren herrn Frantz Rudolph Königs, auch vornehmen Handelsmanns und burgers allhier Zu Straßburg, als geschwornen Vogts Mariæ Salome, Mariæ Elisabethæ und Margarethæ Ursulæ aller dreÿ der in Gott ruhenden frauen seeligen mit vorehren ermeldtem Ihrem hinterbliebenen Herrn Wittiber ehelich erziehlter Töchterleins und ab intestato verlaßener Erben, inventirt, durch Ihne den Her Wittiber wie auch Jungfrau Mariam Salome Meÿerlinin von hier gebürtig, des Herrn Wittibers bißhero gewesener haußhälterin ingleichem Annam Margaretham Hallbächin von Waßlenheim und Salome Dietrichin von hier gebürtig genugsamer erinnerung des articuls augens und zeigens (…) geäugt und gezeigt (…) So beschehen in Straßburg in fernerem beÿsein der Edlen, Viel Ehren und Tugendbegabten Frawen und Zwar auff seithen des herrn Wittibers, Frauen Margarethæ Cappaunin gebohrner Spielmännin, deßelben eheleiblichen Frau Schwester, So dann auff seithen der abgeleibten frawen seeligen frauen Mariæ Ursulæ Heußin gebohrner Fridin deroselben eheleiblichen Frau Mutter und frawen Annæ Catharinæ Königin gebohrner Heußin, Ihr die abgeleibten frawen seeligen eheleiblichen Fraw Schwester auff Mittwoch den 27.ten Martÿ et seqq. Anno 1715.
Copia der Eheberedung
In einer in der Statt Straßburg ane der Lungengaß gelegenen, undt in diße Verlaßenschafft gehörigen behausung befunden worden wie volgt
Ane Höltzen und Schreinwerck. Auf der obern Bühn, In der Cammer A, In der Cammer B, Vor dießen Gemachen, In der Obern Erckerstub, In der Stub Cammer, Im obern kleinen Stüblein, Vor dießen Gemachen, In der Wohnstub, In der Wohnstub Cammer, In der Eckstuben, Im haußöhren vor der Wohnstub, In der Cammer C, Im obersten kleinen Stübl. Im Keller
Antheil ane einer Behaußung, so der Erben ohnverändert. (E.) von der Behausung zum Batzendorff genandt, gelegen in der Statt Straßburg ane der Judengaß (…)
Eigenthumb ane einer Behausung. (W.) Eine Behausung, höfflein und hoffstatt mit allen deren gebäuen, begriffen, weithen, rechten und Gerechtigkeiten, gelegen allhier Zu Straßburg zum Elephanten genandt, so ein Eckhauß, oben ane der Lungengaß, einseith ist ein Eck ane der Küeffergaß, anderseit neben hn Johann Leonhardt Kempffers, des handelsmanns seel. Erben, vornen auff die Lungengaß, und hinden Zum theil auff Herrn Friderich Kuentzen den Küblern, Zum theil auff Herrn Joh: Wolffgang Reuttern den Tuchscherer, Zum theil auff vorgedachte Kempffische Erben stoßend, davon und insonderheit wegen zusammengebrochener häußer gehen jährlichen auf den 6. Aprilis 4. lb d, so dann wegen des Kellerfensters 2. ß 10 d Allmend geldts vom wetter Tächlein jahrs auff Johannis Baptistæ allhießiger Statt Straßburg Pfenningthurn, zu Zinnß, u. ist dieße behaußung wiederumb wie Sie in weÿland S. T. herrn Friderich Spielmanns gewesenen hochverdienten dreÿzehners des geheimen beständigen Regiments allhier Verlaßenschafft Inventario auffgerichtet, fol: 201. fac: 2.da durch die geschworne Hh. Werckmeistere æstimirt, angeschlagen pro 2000. lb. d. Davon abzuziehen die davon jährlich gefallende beschwerdt davor jährlich gefallende beschwerdt davor in doppeltem Capital außzuwerffen 184. lb. Restirt demnach dießer behausung halben außzuerffen 1816. lb. Darüber besagende Documenta in hochedelbesagtem herrn Dreÿzehner Spielmanns seel. Verlaßenschafft Inventario à fol. 202. fac: 1.ma biß fol. 205. fac j.unter altem N° 67 registrirt, so dißmahlen darbeÿgelaßen.
Eigenthum ane einem Rebhoff und darzu liegenden güethere, zu Heiligenstein
Ergäntzung des Herrn Wittibers ohnveränderten Guths, Vermög Inventarÿ über beeder mehr ehrenberührter Eheleuth einander in die Ehe Zugebrachte Nahrungen durch mich Notarium in Anno 1702. auffgerichtet
Wÿdembs Verfangenschaft Welche Frau Elisabetha Mühlbergerin gebohrne Meißnerin, weÿland Hn Johann Caspar Mühlbergers geweßenen Handelsmanns und burgers allhier seel. hinderbliebene Fraw Wittib von Ihme herrn Mühlberger seel. Zeit ebens wÿdembs weiß zugenießen
Wÿdembs Verfangenschaft Welche Fraw Maria Ursula Heußin gebohrner Friedin weÿland herrn Johann Philipp Heußen geschwornen vornehmen handelßmanns und E. E. Großen Raths alhier Zu Straßburg wohlverdienten Assessoris seel. hinterbliebene Fraw Wittib von erstehrengedachtem ihrem Eheherrn seelig Zeit lebens Zugenieß. betreffend
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Herrn Wittibers ohnveränderte Nahrung, Sa. haußraths 203, Sa. Bibliothec 8, Sa. Rindviehes 6, Sa. Wein und lährer vaß 93, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 188, Sa. goldener Ring und dergleichen Geschmeids 226, Sa. baarschafft 78, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 662, Sa. Eigenthums ane einem Rebhoff (1796 daran dem Herrn Wittiber die helffte vor ohnvertheilt) 898, Sa. Eigenthums ane einer behaußung 1816, Sa. Ergäntzung (2475, Abgang 11, Rest) 2464, Summa summarum 6644 lb – Schulden 366 lb, Nach deren Abzug 6278
Der Erben ohnverändert Vermögen, Sa. haußraths 170, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 88, Sa. Goldener Ring, Kett, Perlein 173, Sa. baarschafft 142, Sa. Pfenningzinß hauptgüther 412, Sa. Gülth von liegenden güthern 20, Sa. Antheils ane einer behaußung 100, Sa. Schulden 24, Sa. Ergäntzung (6112, Abgang 6, Rest) 1106, Summa summarum 2238 lb
Das gemein veränderté und theilbahr Guth, Sa. haußraths 60, Sa. Gewerbs Antheils 2176, Sa. Frucht 19, Sa. Wein und lährer Vaß 91, Sa. Silbers 20, Sa. golenen Rings 10 ß, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 45, Sa. Eigenthum ane liegenden gütheren 15, Sa.beßerung ohnveränderten Reebhoffs 58, Sa. Schulden 48, Summa summarum 2525 lb – Schulden 4642, In Vergleichung Passiv onus 2117 lb
Stall Summ 5964 lb
Sépulture, Temple-Neuf (luth. reg. 1712-1741 f° 8-v n° 45)
Anno 1712 den 14. Octob. fruhe nach 7 vhr ist gestorben Fr. Maria Elisabeth Spielmännin geborne Heußin, H. Johann Daniel Spielmann deß burgers und handelsmanns alhier geesene Ehefrau, ihres alters 30 Jahr und fast 5 Monath deri Eltern waren weÿl. H Johann Philipp Heuß gewesen burger und Handelsmann alhie auch E. E. grosen Raths beÿsitzer und seine Ehefrau Maria Ursula heußin geb. Friedin, ist darauf den 16 ejusd. auf dem gottes acker St Galli begrab. (i 10)
Ancien assesseur à la chambre de Police et à celle de l’Accise, Jean Daniel Spielmann se remarie en 1715 avec Marie Catherine Fried, fille du secrétaire des Quinze Ulric Fried : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration
Copia der Eheberedung – entzwischen dem Edel, Wohl Ehren Vest undt hochachtbahren Herrn Johann Daniel Spielmann, vornehmen handelsmann auch Eines Löblichen Policeÿ Gerichts allhier altem wohlverdientem beÿsitzern, und alten dreÿern allhießiger Statt Umbgeldts burgers allhier Zu Straßburg als dem herrn bräutigamb ane einem, So dann der Edlen, Viel Ehren: und Tugendreichen Jungfrauen Mariä Elisabethä Friedin des hoch Edel Vest und hochgelehrten herrn Johann Ulrich Frieden, des geheimen beständigen Regiments der Herren Fünffzehen in allhießiger löblichen Statt Straßburg hochverdienten ältisten Secretarÿ ehelich erzeugter Tochter, als der Jungfrauen Hochzeitherin (…) Beschehen und verhandelt seind dieße Ding in der königlichen freÿen Statt Straßburg auff Donnerstag den 2 tag des Monats Maÿ im Jahr nach Christi unßer einigen Elößers undt Seeligmachers gnadenreichen Geburth gezahlt 1715.
Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 271 n° 1166)
1715. Mitwoch den 22.ten Maÿ Seind nach 2.mahl. Proclamation ehl. copulirt worden, H Johann Daniel Spielmann, der handelsmann, burger vnd wittwer, alter beÿsitzer des löbl. Policeÿ Gerichts auch alter dreÿer des Ungelds, Und J. Maria Catharina H Johann Ulrich Frieden, Secretarÿ Sen. beÿm beständigen Regiment der H. XV. auch wohlverdient. Kirchenpflegers beÿ der Pred. Kirchen ehl. Tochter bezeugen solches [unterzeichnet] Johann Daniel Spielmann als hochzeiter, Maria Elisabetha Friedin als hochzeiterin (i 270)
L’épouse fait dresser l’inventaire de ses apports (507 livres) dans une maison qui appartient à ses parents quai des Bateliers.
1715 (25.5.), Not. Lang (Jean Régnard, 29 Not 104) n° 946
Inventarium und Beschreibung aller der Jenigen Haab, Nahrung und Güthere, so die Viel Ehren und tugendreiche fraw Maria Elisabetha Spielmännin, gebohrne Fridin, Zu dem Edel, Wohl Ehrenvest und hochachtbaren Herrn Johann Daniel Spielmann, vornehmen Handelsmann auch eines Löbl. Policeÿ Gerichts allhier, altem wohlverdienten Beÿsitzern und alten dreÿern allhießiger Statt Umbgeldts, burgern alhier, Ihrem geliebten Herrn Eheliebsten in den Ehestand Zugebracht, welche der ursachen allweilen in Ihr beeder Eheleuthe mit einander auffgerichteten Eheberedung expressé enthalten, daß einem Jedem derselben sein in die Ehe bringende Nahrung ohnverändert sein, auch xas davon stante matrimonio veräußert werd. wird (…) So beschehen ub beÿsein des hich Edel Vest und hochgelehrten, Herrn Johann Ulrich Friden, des Geheimen beständigen Regiments der herren XV. alhier, hochverdienten, ältisten Secretarÿ und der Hoch Edel und Hoch tugendbegabten Frauen Margarethæ Fridin gebohrner Dietrichin der Frauen hochgehrten Eltern, nicht weniger obehrenberührten Herrn Johann Daniel Spielmanns, dero geliebten hern Haußwürths, auff Sambstag den 25.tag des Monats Maÿ Anno 1715.
In einer allhier Zu Straßburg ane dem Schiffleuth staden liegenden und von der Frauen hochgeehrten Eltern bewohnenden Behaußung befunden, wie volgt
Series rubricarum hujus Inventarÿ, Sa. haußraths 193, Sa. Silbers 6, Summa summarum 200 lb
Solchem nach wird auch der Ehefrauen übrige vor sich selbsten gehabten und& in die Ehe gebrachte Nahrung beschrieben, Sa. Silber geschmeids 96, Sa. Goldener ring , Sa. baarschafft 10, Sa. pfenningzinß hauptgüter 55 – Ehesteur 200, heranch beschriebene haußsteurung 307, Macht beeden 507 lb
Jean Daniel Spielman fait dresser l’inventaire de la société commerciale qu’il exploite avec son beau-frère Evrard Cappaun pour servir à l’inventaire de sa première femme. L’actif s’élève à 4 180 livres, le passif à 1 828 livres
1715 (28.3.), Not. Lang (Jean Régnard, 29 Not 103) n° 938
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Gewerbs wahren, Schiff: und geschirr, Silbers, baarschafft, auch Activ: und Passiv Schulden welche in die zwischen dem Edel, Wohl Ehren vest und hochachtbahren herrn Johann Daniel Spielmann, Eines Löblichen Policeÿ gerichts allhier alten wohlverdienten beÿsitzers und alten dreÿers allhießiger Statt Umbgeldts und dann hoch Ehrenvest undt hochachtbahren herrn Eberhard Capaunen, beeden herren Schwägern, vornehmen Handelsleuthen und burgern allhier Zu Straßburg bißhero geführte Gewerbs gemeinschafft gehörig, welche auß ursachen die Edle, Viel Ehren und Tugendreiche fraw Maria Elisabetha Spielmännin gebohrner Heußin, vorehrengedachten herrn Johann Daniel Spielmanns gewesene Frau Eheliebste seelige dießen Zeitlichen den 14. 8.bris Anno 1712. geseegnet, und dahero deroselben Verlaßenschafft gebührend inventirt und beschrieben werden müßen (…)
So beschehen in Straßburg in fernerem beÿsein des hoch Ehrenvest und Großachtbahren Herrn Frantz Rudolph Königs, auch vornehmen Handelßmanns und burgers allhier Zu Straßburg, als geschwornen Vogts der abgeleibten fraw Spielmännin seel. mit vorher ehrenwewehntem Ihren hinterbliebenem herrn Wittiber ehelich erziehlten 3.er Töchterlein, auff Donnerstag den 28.ten Martÿ Anno 1715.
Series rubricarum hujus Inventarÿ, Sa. Gewerbswahren 3056, Sa. Schiff und geschirrs Zur handlung gehörig 31, Sa. Silbers 4, Sa. baarschafft 184, Sa. Schulden 904 Summa summarum 4180 lb – Schulden 1828, Nach deren Abzug 2382
Sa. ungewiß zweiffelhaffte und verlohrene Schulden 161 lb
Marie Elisabeth Fried meurt en 1724 en délaissant quatre enfants. Les experts estiment la maison 2 250 livres. La masse propre aux héritiers s’élève à 1 052 livres. L’actif de la communauté et du veuf s’élève à 5 170 livres, le passif à 4 614 livres
1727 (7.5.), Not. Lang l’aîné (Jean Daniel, 25 Not 16) n° 168
Inventarium über Weÿl. der Edlen, Viel Ehren: und Tugendreichen frauen Mariæ Elisabethæ Spielmännin, gebohrner Fridin, des Edel Wohl Ehrenvest und Hochachtbaren Herrn Joh: Daniel Spielmanns, Vornehmen Handelsmanns und eines Löbl. Policeÿ Gerichts alten Wohl Verdienten beÿsitzers, auch alten dreÿers in allhießigem umbgeld gewesener frauen Eheliebstin nun seel. Verlaßenschafft, auffgerichtet Anno 1727 – nach deme dieselbe bereits in Anno 1724 den 22. Augusti Von dem lieben Gott aus dießer welt seelig abgefordert worden, Zeitlichen hinder sich verlaßen, welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren des hoch Edel Vest, hochachtbahren und hochgelehrten herrn Johann Jacob Frieden Medicinæ hocherfahrenen Doctoris und berühmten Practici, auch vornehme Burgers allhier alß geschwornen Vogts Jgfr. Mariæ Magdalenæ, Mariæ Barbaræ, Mariæ Dorotheæ und Johann Daniels der Spielmanin alle Vier der seelig Verstorbenen mit obehrengedachtem Ihrem gewesenen Eheherrn und nunmahlig hinterbliebenem Herrn Wittiber ehelich erzeugter Kinder und ab intestato Zu gleichen Antheiler Verlaßene Erben inventirt, durch Ihne den hinterlaßenen herrn Wittiber selbsten ingleichem Jungfrau Mariam Salome Spielmännin deß Wittibers ältisten Tochter erster Eje wie auch Annam Margaretham Fallbächin von Waßlenheim und Salome Dietrichon Von hier, die beede dienstmägd im hauß (geäugt und gezeigt) So angefangen in Straßburg auff Mittwoch den 7.ten Maji A° 1727.
In einer allhier Zu Straßburg ane der Lungen: und Kieffergaß gelegenen in diße Verlaßenschafft gehörigen und hernach beschriebener Eck behaußung befunden worden wie folgt
Ane Höltzen: und Schreinwerck. Auf der obern Bühn, Vor der Cammer A, In der Cammer A, In der Cammer B, In der Cammer C, In der Eck Stub, Im haußöhren, In der Wohnstub, In der Stub Cammer, Im haußöhren vor der Wohnstub, In der Kuchen, In der Jungfern Stübel, In d. Meelcammern In der Cammer darneben, In der Schwartz getüch Cammer, Im Keller
Ergäntzung der Erben ohnveränderten Guths, Vermög Inventarÿ über der seelig verstorbenen Frauen Spielmännin in die Ehe gebrachte Nahrung durch weÿl. Notm: Johann Reinhard Langen seel: in Anno 1715 auffgerichtet
Eigenthum ane einem Rebhoff und darzu liegenden güethere, zu Heiligenstein
(f° 29) Wÿdembs Verfangenschaft Welche Herr Johann Daniel Hammerer des Silberarbeiter und burger Allhier weg. weÿland Frawen Barbaræ Hammererin gebohrner Mühlbergerin seiner geweßenen erstern haußfrauen seelig Zeit Lebens wÿdembs weiße Zugenießen. daran das Eigenthumb des Herrn dreÿzehners seel. Erben gehörig
(f° 34-v) Wÿdembs Verfangenschaft Welche Frau Elisabetha Mühlbergerin gebohrne Meißnerin, weÿland Hn Johann Caspar Mühlbergers geweßenen Handelsmanns und burgers allhier seel. hinderbliebene Fraw Wittib von Ihme herrn Mühlberger seel. Zeit ebens wÿdembs weiß zugenießen
(f° 59) Eigenthumb ane einer Behaußung in des H. Wittibers Nahrung gehörig. Eine Behausung, höfflein und hoffstatt, mit allen deroselben Gebäuen, begriffen, Weithen, rechten, Zugehörden und Gerechtigkeiten, gelegen allhier in Straßburg Zum Elephanten genannd, so ein Eckhauß oben ane der Lungengaß und Küeffergaß, einseith neben H. Johann Leonhardt Kueffen handelsmanns und Großen Raths verwanthen, ands. Johann Leonhardt Kempffers Erben, vornen auff gedachte beede Gaßen und hinden Zum theil auf erstgemelten H. Rathh. Kueffen und theils auff H. Joh: Daniel Schumacher den Handelsmann Zum theil aber auff die Kempffische Erben stoßend, davon und insonderheit wegen Zusammen gebrochener häußer reicht man Jährl. 4. lb theils auf den 6. Aprilis und theils auf Joh. Bapt: Ferner Von einem Wetterdächel 10 ß und dann von einem Kellerfenster.2. ß, also Zusammen 4 lb 12 ß d. Allmend Zinß, sonsten aber eigen und durch (die Werckmeistere) vermög deroselben ad Conceptum geliefferten schrifftl. Abschatzung vom 26. Sept. 1727 angeschlagen pro 2250. lb d. Waren aber davon abgezogen und Zu doppeltem Capital gerechnet wird obgemelter allmend Zinnß mit 184. lb d, so ist dießer behaußung halben dißorts in außwurff Zubringen 2066. lb.
Darüber vorhanden j. perg. Kauffversch. mit d. St. Strßb. anhangend. E. E. Inns. verw. dat. den 29. Julÿ aô 1630. Mehr j. teutsch. perg. Kauffbr. unterm Inns. corroborirt de dato 8. 9.bris aô 1632. Ferner j. alt. teutsch. perg. Kaufbr. auch mit solch. Inns. bekr. deßen datum der 6. Aug. A° 1588. Weiter 9. verschied. perg. Kauff: v. spruch: auch abgelößte Zinß brieff theils mit alten N.is 10. 16. 4. 42 et 5. bemerckt. Mehr j papÿr. quittung von Fr. Maria Kämmerlingin. H. Caarl Spielmann ihrem bruder ertheilt, mit der Statt Franckenthal vorgedrucktem Innsigel verwahrt dat. den 1.ten Aprilis a° 1618. über 850. fl. so derselbe Ihro vor Ihrerhalben antheils ane solchem ein hauß bezahlet besagend.
Weiter j. pap. Verschr. in all. C. C. Stuben gefert. deren datum der 8.te febr. 1666. über 15. lb. d. nachtrags Capital so Fr. Salome Spielmännin Wittib des H. Wittibers Fr. Großmutter dem Stifft Alten St. Peter abgeführt meldend. Ferner j. pap: Verschr. in allhiesig. C. C. Stuben gefert. über 100. fl. so erst wohlgedachte Fr. Spielmännin dem Stifft Neuweiler abgelöst, besagend, dat. den 5. Dec: aô 1663. Mehr j. pap: quittung von H. Probst, Dechant und Capitul des Collegiat Stiffts Neuweiler under der Probsteÿ und gemeinen Stiffts gewohnlichen Insigeln und underschrifften versehen, dat. Neuweiler der 12/2.ten Octob. 1663. über gesagter 100 fl. meldend, Ferner j. pap. Schein von H. Georg Seigeln geweßener 3.er Knecht des Pfgth. wegen eines Vergünstigten Tachtrauffs durch ein blechen rohr, under seiner eigenhändigen unterschrifft und beÿgestelltem Pitschafft ertheilt dat. den 28.ten Aprilis 1650. Vnd dann j. papÿr. V.gleichung mit der Statt Franckenthal vorgetrucktem Innsigel bekräfftiget dat. d. 12. Martÿ aô 1600. Weisend, wie hr. Heinrich Gommerling burger Zu Frankenthal v. fr. Maria geb. Spielmännin, beede Eheleuthe, der sog. Hr. Carl Spielmann allhiesiger Statt hochverdientener Ammeister dises nemblichen Spielmännische hauß, wie auch verschiedene Gültten v. Pfzß. hbtg. so Ihnen ins gemein gehörig gewesen, under sich vertheilt, sambt anderen schrfftlichen bericht, alles mit elt. N° 67 Not. v. dabeÿ gelaßen.
(f° 62) Series rubricarum hujus Inventarÿ, der In Gott ruhenden Fr. Spielmännin seel. Kinderen und Erbin vor ohnverändert gehörige rubricen und Posten, Sa. haußraths 237, Sa. lehrer Vaßen 9 ß, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 69, Sa.guldener Ketten, Ring. Peerl. und dergl. Geschmeid 171. Sa. der baarschafft 19, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 55, Sa. Schuld. 250, Sa. Ergäntzung (252 Abgang 2, verbleibt) 249, Summa summarum 1052 lb
Hierauff nun wird sowohl es H. Wittibers ohnverändertes Vermögen als auch die theilbar verlaßenschafft auf welche der Kinder und Erben Hr. Curator hievor berichteter maßen renuncirt, beliebter kürtze halben unter einer Massa beschrieben, Sa. haußraths 331, Sa. Gewerbs wahren 453, Sa. Bibliothec 8, Sa. Rindviehes 6, Sa. Wein und lährer vaß 133, Sa Silber geschirr und Geschmeids 176, Sa. goldener Kettern, Ring, Perlen und dergleichen Geschmeids 274, Sa. baarschafft 35, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 567, Sa. Eigenthums ane einer behaußung 2066, Eigenthums ane einem Rebhoff (1966, die hälffte) 983, Sa. schulden 133 lb, Summa summarum 5170 lb – Schulden 4614 lb, Nach deren Abgang 556 lb
Gantze Verlaßenschafft et Conclusio finalis Inventarÿ 4231 lb.
Wÿdemb Welchen der hr. Wittiber wegen Jgfr. Mariæ Salome, Mariæ Elisabethæ und Margarethä Ursulæ Spielmännin seinen dreÿen Töchter erster Ehe gegen dero education und alimentation biß anhehero genoßen, Vemög Inventarÿ durch weÿl. Not. Joh: Reinhard Langen seel. in aô 1715.
Antheil ane einer Behaußung, so der Erben ohnverändert. (E.) von der Behausung zum Batzendorff genandt, gelegen in der Statt Straßburg ane der Judengaß (…)
Wÿdemb Verfangenschaft So S. T. Frau Margaretha Heusin gebohrne Dietrrichin weÿl. S. T. H. Joh: Ulrich Friden des beständigenen geheimen Regiments der Hh. XV. allhier geweßenen hochansehnlichern Secretarÿ nun seel. hinderlaßener Frau Wittib der letst Verstorbenen Fr. Spielmännin seel. eheleibliche Frau Mutter genießet
Copia der Eheberedung (…) Beschehen und verhandelt seind dieße Ding in der königlichen freÿen Statt Straßburg auff Donnerstag den 2 tag des Monats Maÿ 1715.
Abschatzung d. 28.t 7.bris aô 1727. Auff begehren des Ehren Vesten und Vorachtbahrn H Johann Daniel Spielmann Eÿßenhändler ist eine behausung allhier in der Statt Straßburg in der Küffer gaßen ein Eckh hauß an der Lungen gaßen gelegen, eiseits Neben Leonhard Kuff handelsmann, anderseyts Neben H Kempffers Erben, hinten auf H Schweinle Riemen schneider stodend, Welche behausung Stuben Cammern, laden, Contor, hauß Ehren, Küchen, rauch Kammer, Esch Kasten, Zweÿ gewölbte Keller bauch offen, höffel und bronne sambt aller gerechtigkeit wie solches durch der Statt Straßburg geschworne Werckleuthe sich in der besichtigung befunden und Jetzigem preiß nach angeschlagen wird Vor und Umb Vier Tausend und Fünff hundert gulden Bezeichnuß durch der Statt Straßburg geschworner Werckleuthe [unterzeichnet] Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister deß Zimmerhoffs, Johann Peter Pflug Werckmeister deß Mauer hoffs
Jean Jacques Spielmann meurt en 1731 en délaissant trois filles de son premier mariage, trois filles et un garçon du deuxième. L’actif de la succession s’élève à 2 010 livres, le passif à 74 livres.
1731 (16.4.), Not. Lang l’aîné (Jean Daniel, 25 Not 34) n° 312
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab, Nahrung und Güthere, so Weÿland der Edle, wohl Ehrenvest und hoch Achtbahre Herr Johann Daniel Spielmann, gewesener vornehmer handels M: und E: E: Großen Raths alten wohlverdienter beÿsitzer nun seel. nach deme derselbe den 30.ten nechst Verwichenen Monats Martÿ von dem lieben Gott aus dießer welt seelig abgefordert worden, Zeitlichen hinder sich verlaßen (…) durch Sie die ältere Erbs interessenten selbsten wie auch Susannam Margaretham von Zabern, die dienst Magd im Hauß (…) [So Beschehen zu Str]aßb. auff Montags 16. Aprilis 1731.
Der seel. verstorbene Herr Rathherr hat ab intestato Zu Erben Verlaßen wie volgt. 1. Frau Mariam Salome Baurin gebohr. Spielmännin, herrn Joh: Daniel Bauren des jüngern Lederhändl. v. burgers allhier Ehelebste, welche mit vnd beneben solch Ihrem Eheherrn dem geschäfft persönlich abgewartet, 2. Frau Mariam Elisabetham Grauelin gebohr. Spielmännin, H. Joh: Michael Grauels, Weinhändler v. burgers allhier Ehegattin, welche mit assistentz solch ihres Eheherrn Persönlich Zugegen geweßen, 3. Jungfr. Margaretham Ursulam Spielmännin, deren geschworner Vogt Herr Frantz Rudolph König, handels M: und burger allhier, welcher mit und beneben dießer seiner Curandin dem Geschäfft in persohn beÿgewohnt, dieße dreÿ deß seel. H. rathh. mit weÿl. Fr. Maria Elisabetha Spielmännin, gebohrner Heüßin, seiner erstern fr. Eheliebstin längst seelig erzeugte töchter
4. Jungfr. Mariam Magdalenam, 5. Mariam Barbaram, 6. Mariam Dorotheam Spielmännin, und 7. Johann Daniel Spielmann, Welche 4. letztere geschworner Vogt Herr Joh: Jacob Frid, Med: hocherfahr. Doct: v. berühmter Practicus auch Vornehmer burger allhier, welcher seiner Vogts Personen Interesse hierbeÿ observirt und Persönlich Zugegen war. Dieße Vier deß seel: Herrn Rathh: mit weÿl. Frauen Maria Elisabetha gebohr. Fridin deßelben Zweÿten Fr. Eheliebstin seel. erzeugte Kinder
Ane Höltzen und Schreinwerck. In der Wohnstub, In der Wohnstub Cammer, In der Größern Wohnstub Cammer, In dem schwartzen Getüch Cämmerlein, In der Kindts stub, Im Haußöhren
In des H Bauren behaußung, Im haußöhren, Auff dem gang, In der Kuchen
(f° 22) Wÿdemb, Welchen der seel: Verstorbene Herr Rathherr wegen weÿl. frauen Mariæ Elisabethæ Spielmännin gebohrner Heußin deßelben gewesener erstern Fr. Eheliebstin seel. lebtägig genoßen, Vermög Inventarÿ (…) durch weÿl. Notar. Joh: Reinhard Langen seel. in Anno 1715. auffgerichtet
(f° 23) Wÿdemb, Welchen der seel: Herr Rathherr wegen Jungfr. Mariæ Magdalenæ, Mariæ Barbaræ, Mariæ Dorotheæ und Johann Daniel der Spielmann deßelben 4. Kinder letster Ehe lebtägig genoßen, Vermög Inventarÿ über weÿl. Frauen Mariæ Elisabethæ gebohrner Fridin (…) durch mich Notarium in anno 1727 auffgerichtet
Wÿdembs Verfangenschaft, So S. T. Frau Margaretha Fridin gebohr. Dietrichen, weÿl. S. T. H. Joh: und Friden des beständigen geheimen Regiments der Hh. XV. allhier gewesenen hochansehni. Secretarÿ nun seel. hinterlaßene Fr. Wittib der letst Verstorbenen Frauen Spielmännin seel. eheleiblichen Mutter und der 4. Kind. Zweÿter Ehe Fr. Großmutter genießet
(f° 25-v) Series rubricarum hujus Inventarÿ, Sa. haußraths 314, Sa. Wein und Vaß 120, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 109, Sa. goldener Ring 208, Sa. Baarschafft 995, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 243, Sa. Schulden 18, Summa summarum 2010 lb – Schulden 74 lb, Nach deren Abzug 1935 lb – Stall Summ 3847 lb
Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que le défunt a fait défalquer l’année précédente 1 700 florins de son revenu et que l’inventaire montre que le revenu du défunt est supérieur à celui déclaré. Les préposés n’infligent pas d’amende parce qu’aucun impôt n’a été acquitté sur cette assiette insuffisante. L’enquête montre que le défunt n’était pas non plus redevable d’impôts sur les sommes dont il jouissait de sa première femme.
1731, Livres de la Taille (VII 1177) f° 107
Fischer. F. N° 5448. – Weÿl. H. Johann Daniel Spielmann gewesenen Handelßmanns und E. E. Großen Raths Beÿsitzers Verlaßenschafft, inventirt H. Not. Lang
Concl. Fin. Inf. ist fol. 134. – 3847 lb 9 ß 6 d, die machen 7700 fl. Verstallte 1730. incl. 8700. fl. es hat aber der Verstorbene Hr sich damahlen pro 1731. 1700 fl. abschreiben laßen, alßo daß Er dermahlen 700 fl. Zu wenig Verstallet hätte, alldieweilen aber seithero kein Stallgeltt Verfallen noch auf solchen fueß Bezahlt worden, alß hat man Zwar keinen Nachtrag ansetzen können, ob aber wegen freveln abschreibens einige Straffe abzufordern seÿe, wird der Herren dreÿer Vernünfftig und wißen dijudicatur anheim gestellet.
Erkannt der Straff erlaßen.
Es hat auch der seel. H. Rathherr seiner dreÿen Töchter Erster Ehe Mütterl. Guht, annoch beÿ Lebzeiten deren Vögten H. Fr. Rudolph König dem Handelßmann ausgehändiget, dieweilen aber derselbige solche summ so in 2122. lb 15 ß 7 d bestanden sich curatorio nomine nicht Zuschreiben laßen alß hat derselbe Von Zeit des empfangs die Stallgeltter deßelben nachzutragen.
Ist nach besag producirter pieces und des Vogts relation den 30° Maÿ 1730. geschehen von welcher Zeit an denen Interessenten jedem sein Antheil weilen Sie samtlich Verheÿraht, zu geschrieben worden.
Extat der Stallgeltt pro 71731 nach dem fueß des Inventarÿ 12. lb 18 ß
Gebott 2 ß Ahandlung 4 lb 2 ß 6 d Summa 17. lb 2 ß 6 s
dt. 21° Septembr. 1731.
Jean Daniel Spielmann vend la maison au négociant italien André Cossa moyennant 4 500 livres
1730 (20.4.), Chambre des Contrats, vol. 604 f° 188-v
H. Johann Daniel Spielmann der Eißenhändler und alter dreÿer alllhiesigen Umbgelds
in gegensein H. Andrés Cossa Italiensichen handelsmanns und hißigen burgers beÿständlich Bernhard Schlegel des Jüngern Küblers
Eine Behausung Bronnen höfflein und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten (…) wie auch den eingemaurten Bauchkeßel zweÿen kunsthäffen 4 eißenen thürlen ahn denen Kunstöffelein und zehen sowohl in denen Stuben als außerhalb derselben befindlichen offen: thürlein, welche behausung allhier ahne der Lungen: gaß einseit ist ein Eck an der Kieffergaß anderseit neben Christoph Meÿer dem Caffetier hinten auff theils auff H. Daniel Schuemacher den handelsmann zum theil ged. Meÿer – wegen zusammen gebrochener häußer am 6. Aprilis jedes jahrs hiesiger Stadt Pfenning Thurn 4 pf. ahne durchbruchzinnß, Ferner ebendahin wegen eines Keller fensters 2 ß und von dem wetterdächlein 10 ß auff erwehnten pfenningthurns, beedes auf Joh. Baptistæ allhier – als ein von seinem H. Vatter seel. prælegats weiß umb einen gewißen preiß erhaltenes guth – um 3116 pfund (verhafftet), auff den fueß von 4500 lb, 1382 pfund
Les experts extiment la maison à 2 750 livres à l’inventaire dressé en 1732 après la mort d’André Cossa et à 3 000 livres à l’inventaire dressé en 1771 après la mort de sa veuve.
La maison revient à son fils Joseph Antoine Cossa qui épouse en 1755 Marie Françoise Susanne Scotti, fille du marchand Jacques Scotti de Bergzabern en Palatinat : contrat de mariage, célébration
1755 (10. 7.br), Me Humbourg (6 E 41, 94)
Contrat de mariage – furent presens le Sieur Joseph Antoine Cossa, Negotiant Bourgeois de cette ville, fils majeur d’ans usant et jouisssant de ses droits de feu Sr André Cossa, aussi Negotiant bourgeois de cette ville, et de Dlle Marie Lucie Brentano Scalina sa veuve, faisant stipulant et agissant pour lui et en son nom, du consentement de la V° Dle sa mère, d’une part
Et Demoiselle Marie Françoise Susanne Scotty, Bourgeoise de cette ville, fille mineure de feu le S Jacques Scotty, en son vivant Négotiant Bourgeois à Bergzabern, et de defunte Dlle Susanne Marguerite Tourny Son Epouse, sous l’assistance et autorité du Sieur Pierre Antoine Carly, Négociant Bourgeois de cette ville son curateur établi par Justice d’autre part
T. D° Marie Françoise Dangelo veuve du Sr Claude Tourny son oncle paternel
Mariage, Saint-Louis (cath. p. 41)
Hodie 11 mensis novembris anni 1755 (…) sacro matrimonii vinculo in facie ecclesiæ conjuncti fuerunt Dnus josephus antonius Cossa civis et mercator argentinensis filius defuncti Dni andreæ cossa olim civis et mercatoris hujatis et Dnæ mariæ luciæ Brentano Scalino uxoris ejus superstitis et domicella maria francisca Scotti oriunda ex Bergzabern Diœcesis spirensis, filia Defunctorum conjugum Dni Jacobi Scotti olim civis et mercatoris in Bergzabern et Dnæ susannæ tournÿ, ambo commorantes in hac parochiâ (signé) Antoine Josephe Cossa, M. François Scottj (i 23)
Joseph Antoine Cossa est reçu à la tribu du Miroir. Il déclare faire commerce d’épicerie.
1755, Miroir (XI 277) Dienstags den 16. Decembris 1755
(f° 213) Neuzünfftiger – Hr Joseph Anthoine Cossa, der Handelsmann Hn André Cossa seel. geweßenen handelsmanns und dißorths leibzünfftigen nachgelaßener Ehelicher Sohn, so die handlung dreÿ Jahr lang Zu meÿland beÿ Hn Anthoine Bellinzag dem handelsmann allda, zufolg producirten Lehrbrieffs vom 14.t Octobris 1747 wie recht erlernt, ist Zufolg producirten Stall Scheins vom 29.ten Octobris Jüngsthien, gegen erlag Ein Pfundt Leibzünfftig als handelsmann auf- und angenommen worden, dt et prom. obed. und declarirt den Specereÿ handel führen Zu wollen, weßwegen Er pro receptione an Gnädige Herren die XV. verwießen worden.
Antoine Joseph Cossa est cité à comparaître devant le conseil de la Mauresse après que le contrôleur a constaté qu’il faisait commerce d’aliments sans en avoir le droit. Il déclare ignorer ce règlement et devient cotisant pour continuer son activité.
1762, Mauresse (XI 262)
Dienstags den 23.ten Februarÿ Anno 1762
(f° 187) Klag eines Fastenspeishändler-Rügers Ca. Hn Anthon Joseph Cossa den Handelsmann – Frantz Jacob Wengler, der Fastenspeishändler-Rüger, Klagt wieder Hn Anthon Joseph Cossa, den alhießigen Handelsmann, welcher das recht nicht einmahl hat mit Fastenspeis Waaren en gros jedannoch sich unterstanden endetail zu handlen, Zum beweis deßen habe er in deßen laden den 22.ten Januarÿ jüngst Sieben und ein quart pfund Polchen à 2 ß das pfund Zusammen vor 14 ß 6 d gekaufft und auf die dißortige Zunfftstub geliefert, bittet den herrn beklagten nach dem articul abzustraffen, ref. Exp:
Der Herr Beklagte Zugegen ist der Anklag geständig, sagt aber Zu seiner Verantwortung er habe das Verbott nicht gewußt und seÿe auch niemahlen derentwegen gewarnet worden, bittet um absolutionem offerirt anbeÿ sich wegen diesem Fastenspeishandel Recht dißorts Geldzünftig Zumachen.
Erkandt, seÿe der Herr Beklagte vor dismalen der Straff erlaßen, jedoch solle derselbe die Unkosten Zuzahlen gehalten und dem Rüger etwas billiges für seine bemühung Zuzahlen schuldig seÿn, anbeÿ wird derselbe alles ernstes errinnert bei Straf nicht mehr zu recidiviren.
(f° 188) Neuer Zudiener Fastenspeishändler en gros – Gedacher Anthon Joseph Cossa, bittet um ertheilung des sogenannten Großen Fastenspeishandel-Rechts, id est mit Fastenspeis und gesaltzenen Waaren engos Zuhandlen.
Erkandt, gegen erlag der Gebür willfahrt, und Zwar mit der beschehenen deutlichen Errinnerung, daß bei Straf des articuls ihme nicht erlaubet seÿe unter ein achtels Centner obbesagter Waaren zu verkaufen. dedit
Vor den Pfenningthurn 2 lb, Vor der Zunfft gebühr 2 lb 10 ß, Und einschreib geldt 2 ß (summa) 4 lb 12 ß, dem Findlinghauß 15 ß.
Le marchand Antoine Joseph Cossa meurt en 1777 en délaissant quatre enfants. Les experts estiment la maison 3 000 livres. La masse propre à la veuve s’élève à 7691 livres, celle du défunt à 4 177 livres. L’actif de la communauté s’élève à 44 754 livres, le passif à 48 710 livres. La veuve achète en 1778 un bien à Saint-Georges près de Sarrebourg où elle ira s’établir
1777 (15. 7.br.), Not. Schumacher (6 E 41, 1392) n° 38
Inventarium über Weiland Herrn Anton Joseph Cossa, gewesenen Vornehmen Handelsmanns und E.s E.n Kleinen Raths dahier Zu Straßburg alten wohlverdienten beÿsitzers, wie auch E.s löblichen Corps des Marchands wolansehnlichen Mit Vorstehers Verlassenschafft – nach seinem Montags den 16. junÿ jüngst aus dießer welt genommenen tödlichen hintritt, hie zeitlichen verlaßen, welche Verlassenschafft auf freundliches Ansuchen Fraun Mariæ Franciscæ Susannæ gebohrner Scotti, der hinterbliebenen Frau Wittib beÿständlichen herrn Jacques Claude Philippe Scotti des ledigen handelsmanns und burgers allhier dero leiblichen herrn bruders, desgleichen herrn Johann Baptist Anrich, Notarii publicii et Practici und burgers allhier, als des verstorbenen herrn hinterlaßenen Kinder und Erben geschwornen Vogts, inventirt, durch Sie die Frau Wittib und gedachten dero herr Bruder, wie nicht weniger die Jungfer tochter und sämtliche handlungs : und andere bedineten, Kutscher, Köchin und Mägd, besonders den Meister Knecht in der dißortigen Taback fabric Namens Andreas Wurm den hiesigen burger und tabackbereiter – So geschehen und angefangen in der Königlichen Stadt Straßburg auf Montag den 15. Septembris Anno 1777.
Der Verstorbene herr Cossa hat ab intestato zu Erben verlaßen wie fogt 1. Andream Matthæum Cossa gebohren den 28.ten Julÿ A° 1758, 2. Jungfrau Mariam Josephinam Cossa gebohren den 30.sten Maÿ 1759, 3. Anton Philipp Cossa gebohren den 23.sten Februarÿ 1761 und 4. Ludwig Philipp Cossa gebohren den 12.ten Julÿ 1766, Also allesamt des Verstorbenen herrn Cossa mit Eingangs gedachter seiner gewesenen Frau Eheliebste und hinterbliebenen Frau Wittib ehelich erzeugte Kinder ab intestato verlaßene Erben
In einer an der Kiefer: und Lungen gaß gelegenen Eckbehausung als des verstorbenen herrn Sterbbehausung
Ane Höltzen und Schreinerwerck. auf der bühn, Im haus öhren davor, In der Köchin Kammer, In der ladendiener Kamm, auf dem zweÿten stock im hintern Zimmer, Im obern haus öhren, In den Kinds Stuben, In der Jgfr. Tochterzimmer, In des verstorbenen herrn Zimmer, Im Gang darvor, In der Kleÿder Kammer, Im haus öhren davor, In der Wohn Stube, In den zweÿ zimmern darneben, Im haus öhren, In der Kuchen, Im untern haußöhren
(f° 12) Eigenthum an Häusern so der Erben unverändert, Als welche dem verstorbenen herrn beÿ Abtheilung seiner Frau Mutter, weiland Frauen Mariæ Luciliæ Cossa gebohrner Brentana Scalina Wittib Verlassenschafft, besag durch mich Notarium Annis 1771 et 1772 darüber vergriffener Abtheilung und davon ausgefertigter Expedition erblichen Zugefallen, und die zu ihr Frau Cossa Verlassenschafft Inventur, vermög des ebenfalls vor mir Notario Anno 1771 errichteten Inventarÿ, durch hiesiger Stadt Bau Inspectorem und Werckmeister des Zimmerhofs, um hernach beÿ beschreibung eines jeden solcher Häuser gemeldten Preis, angeschlagen worden, beÿ welchem Anschlag die Wohlverordnete Herrn dreÿ löblicher Stadt Stalls es auch dißorts in ansehung gegenwärtigen Inventarÿ bewenden zu laßen, grosgünstig bewilliget haben.
Erstlichen eine behaußung zum Elephanten samt höflein brunnen und hoffstatt auch übrigen dero zugehörden rechten und gerechtigkeiten am Eck der Kiefer: und Lungengaß einseit in der Kiefergaß neben H. Joh: Peter Schneider dem Schneider Meister anderseit in der Lungengaß neben Herrn rathh. Tourny Fr. Wittib geb. D’angelo Erben hi. zum theil auf gedachten Schneider u. Tournysche Erben zum theil aber auf weÿl. H. Büchel gew. handelsmann hinterlassenen Fr. Wittib, von welcher völligen behaußung /:die ehedeßen in zweÿen Vorder: und einem hinterhaus bestanden, so nach und nach zusammen gekauft und zu einem einigen haus verändert und eingerichtet worden:/ man jährlich auf den 6. apr. Löbl. Stadt Pfenningthurn 4 lb d durchbruchzins zu bezahlen pflichtig, sonst aber in allegirten Cossaischen Verlassenschafft Invent° de A° 1771 angeschlagen für 3000 lb, Nach abzug des doppelten Capitals von erstberegten durchbruchzinß anlangend 160 lb, Restiret aus zu werfen 2840, Wie defuncti H. Vater weÿl. herrn Andreas Cossa vorherige behaußung käuflichen an sich gebracht besagt C.C. Stube Kaufbrieff de dato 20. april 1730, denen beÿgefügt 4 älte dergleichen daselbst passirte Kaufbrieff vom 8. 9.br 1632, 29. julÿ 1630 20. julÿ 1611 und 6. aug. 1588, Ferner dreÿ noch älteren pergementene Kaufbrieff datirt den 19. junÿ 1570, 5. Xbr 1547, und Montag nach Mariä himmelsfahrt vom Jahr 1513, davon die zween erstern vor dem Richter des bischoffs hof dieser Stadt verschrieben worden, solchen sind beÿgebunden zween pergamentene lateinische sogenannte Coram Nobis brief deren einer vom 8. Xbr 1517 und der andere vom 11. april 1374
Und in ansehung darzwischen dem vormaligen Eigenthümer dieser behaußung und dem Eigenthümer eines darauf stosenden hauss puncto des Nachs und dachtraufs entstandenen Streitigkeit sind vorhanden Urthelsbrief oder Sprüche von der Stadt geschwornen Werckmeistern ertheilt de datis 12. maÿ 1595 und 16. jan. 1588, Mehr ein anderer pergamentener beÿ erstgemetem Gericht ergangener (…) Urtheils brief vom 19. 7.br 1551 betreffend die Erörterung eines anderen zwischen dem ehemaligen Eigenthümer dißortiger behaußung und denen von zweÿ benachbarten häusern /:so anietzo harnackicher Wittib der Riemenscheiderin und oben gedachter fr. büchelin Wittib zuständig:/ vorgewesten Streiths, welcher Streit die auferbau: und ansleerung des zwischen den bewohnern dieser dreÿ häuser gemeinschafftlichen s.v. Privets zum Gegenstand gehabt, wie dann solcher Urtheils brief auf bisher befolgt und vollzogen worden, und zwar A° 1761 annoch beÿ Cossaischen Fr. Mutter lebzeiten laut quittung n° 77 (…) In Kraft angezogenen Urtheilsbrief haben an der auferbau und ausleerungs Kösten besagten Privets zu leiden : der jeweilige Eigenthümer der dißortigen in diese Verlassenschafft gehörigen behaußung 2/5.t theil der Eigenthümer der harnecksichen behaußung auch 2/5 und bücheliche Fr. Wittib wegen der beschwehrlicheit der ausleerung durch ihren Keller und haus nur einen 5.t theil, Außer angeregten haus Documenten befinden sich dabeÿ auch noch 2 alte zinsbrief vom 7. 8.br 1587 und 19. junÿ 1570 deren summen aber längstens getilget sind
Item eine behaußung und hoffstatt zum Kamel von alters her zum Stempfel genannt, vorher beschriebener behaußung gegen über am andern eck der Kiefer: und Lungengaß gelegen es. in der Kiefergaß neben N Arbogast dem frantzösischen beker as. in der Lungengaß neben H. Rathh. Caspar Hervé hi. auf ihn H. Hervé stoßend, welche behaußung in vorerwähnter Cossaischer Fr. Mutter Verlassenschafft Inventario de Anno 1771 angeschalgen enthalten pro 900, hierüber besagen 4 in der C.C. Stub Kaufbrieff vom 6. 7.br 1714, 19. maÿ 1712, 21. feb. 1678 und 14. Xbr 1673 ausweislich des erstern diese behaußung an weÿl. herrn Andreas Cossa den Vater käuflichen gekommen
(f° 13) Item die Taback Fabrick Zum Lintzenmeÿer hof genannt, bestehend in einem alten haus, einem andern haus, einer taback Magazin, einer kleinen Stallung, hof und brunnen, samt der hoffstatt, mit allen übrigen Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten allhier Zu Straßburg an dem Stampfgäßlein einseit neben N. Bruher dem Schreiner Meister, anderseit neben Frau Professor Grauelin Wittib zum theil, und Zum theil neben der Gast Herberg zum Goldenen Pferd hinterhaus, hinten zum theil auf das Leimen Gäßlein, auf welches sie einen Ausgang hat und Zum Theil auf Johann Georg Verius den Kamm Macher stoßend gelegen, und ist dieser Völlige Bezirck auch gegen männiglich freÿ ledig und eigen und in mehr angeregtem des Verstorbenen herrn Mütterlichen Verlassenschafft Inventario de A° 1771 abgeschätzt worden für 1000 lb. Darüber meldet ein deutscher pergamentener Gant Kaufbrieff datirt den 27 Martÿ 1720, Zufolg deßen Hr Andreas Cossa der Vater sothanen Lintzenmeÿer Hof aus Andreas Wittmann des beckers falliments masse an sich ersteigert, dabeÿ dreÿ deutsche pergamentene in allhiesiger Cantzleÿ Contract Stube Verfertigte und mit dero anhangendem Insiegel corroborirte Kaufbrief, de datis 24. Januarÿ 1704, 13. Junÿ 1699 und 22. 7.br 1695, nebst noch einen Gant Kaufbrieff vom 28. Januarÿ 1654. So dann eine schriftlich Verfaßte Zeugen: Verhör de A° 1727 über eine damal beÿ E.m E.n Kleinen Rath wider H. Johann Schäfer dem Knopffmacher, als gewesten besitzer einer neben dem Lintzenmeÿerhof gelegenen behaußung geführte Streitigkeit.
Eigenthum an einer Taback Mühl so der Erben unverändert, Nämlichen eine Taback Mühl mit zween Gängen ihren Rädern dreÿ Mühlsteinen und zween bödrigen samt zween dritten theilen an dem mit hernach gemeldter nicht hieher gehörigen LohMühl gemeinschafftlichen Ablaß, Schliesen, Kleine bruck darüber und Waßerbau, ferner eine behaußung taback: und heu magazin, Stallung hof brunnen hoffstatt und Kleiner garten mit ihren Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten alles in einem bezirck Vor allhiesiger Stadt zwischen dem Fischer und Juden Thor am sogenannten Sturmgiesen gelegen ein und anderseit wie auch oben auf das Waßer und unten auf den Weg stoßend und aus weÿl. Frauen Maria Luciliae Cossa geb. Brentana Scalina Wittib des verstorbenen herrn Frau Mutter Verlassenschafft herrührig, beÿ deren abtheilung solches ihme erblichen zugekommen Es ist aber diese Taback Mühl behaußung und sämltichen zugehörden /:so alles ledig und eigen und mit Keinerlei zinsen beschwert:/ nebst dem lauffenden Mühlegeschirr in ihr Frauen Cossa Verlassenschafft Inventario de Anno 1771 durch mich H. Notarium errichtet angeschlagen, dabeÿ auch mit der Wohlverordneten herrn dreÿ Löbl. Stadt Stalls bewilligung dieses Orts verbleibet nun 1500
Gedachte Mühl war ehedeßen gemeiner Stadt zuständig und bestunde anfangs in einer Haber, Blauel und Schleifmühl ist auch als eine solche den 3. julÿ 1652 Namens gemeiner Stadt von den hohlverordneten Oberbauherren und den herrn dreÿen des Pfenningthurns verkaufet worden laut Kaufbrieffs von besagtem dato Nachgehend wurde sie zu einer MahlMühl zu zween Gängen gemacht und als eine wolche den 25. 9.br 1698 an Thomas Hilbert den Müller, von deßen Kindern und erben aber dem 16. Xbr 1728 an Hr Andreas Cossa dem defuncti Vater Vaufer, welcher letztere sie zu einer Taback Mühl verändern laßen, die zween Kaufbrieff sind ebenmäßig vorhanden
Weil aber die Verkäufer im Kauf Contract vom 25. 9.br 1698 zu gleicher zeit eigentümer von einer, vorher etwagener Mühl gegen über liegeneden Lohmühl von einem Gang gewesen, zwischen welchen der Fluß der beÿden Mühle treibet, hinstreichet, so ist berührtem Kaufcontract zwischen Verkäufer und Käufer für sich ihren Nachkommen in ansehung des Ablaßes Schliesens der kleinen bruck darüber und des Waßer bauen verglichen worden, daß diese d*nige Von ihnen und ihren Nachkommen gemeinschaftlich unterhalten werden und an deren Unkosten die Eigenthümer der damaligen Mahl und heutigen Tabachmühl 2/3 die Eigenthümer der LohMühl aber die übrige terz leiden sollen, mit Vollziehnung dieser bedingniß man auch H. Cossa den Vater in seinem Kauf Contract vom 16. Xbr 1728 beladen hatte, angeregte Conventio, lautet im Kaufbrieff vom 25. 9.br 1698 von wort zu wort also : Ist wohlbedächtlich abgeredt, weilen wie obgedacht die Verkäufer die, gegen der ietzt Verkauften MahlMühl gelegene Lohmühl sich vorbehalten, so soll de Waßerbau gedachter beeder Mühlen, also unterhalten werden, daß die Käufer zween dritte, die Verkäufer aber nur einen dritten theil jeedesmal beÿtragen und an den Unkosten der Arbeit leiden sollen, desgleichen auch was den bedrigen oder Ablaß, so zwischen gedachten beeden Mühlen ist, ferner wann es etwas an der Vorderbruck oder Stechbruck zu beßern, es seÿ auf seiten der Mahl: oder Loh Mühl, wie auch was den Stellsteeg und in summa was die gemeinschafft beeder Mühlen betrifft, soll wie iezt gedacht unterhalten werden, doch daß ietzo und ins künftige der jeweilige besitzer der Mahl Mühl die zween bederig allezeit allein und auf seinen Kosten und was darzu gehört wie ingleichem der jeeweilige besitzer der Lohmühl ihren eigenen bederig auch vor sich allein unterhalten sollen, Nach herrn Cossa des vaters A° 1732 erfolgten Absterben wurde dießortige ehemalige Mahl und jetzige TabackMühl im Jahr 1750 mit allen ihren Gebäuden von Grund aus neu aufgebaut, deren bau Kosten die sich über 25 000 li beloffen, deßen Frau Wittib angerechnet und sothane TabackMühl und samtlich zugehörig hingegen ihro beÿ der Anno 1759 durch mich Notarium vergriffenen Cossaischen General Erörterung eigen entschlagen und überlaßen
(f° 14-v) Ergäntzung der Frau Wittib wehrend der Ehe abgegangenen unveränderten Guths. Über alles das ienige was beede gewesene und durch den Zeitlichen tod nunmehro zertrennte Cossaische Ehe Personen einander für Unverändert in de Ehestand zugebracht und wehrend der ehe bis ins Jahr 1774. ererbt und wieder davon abgehet, wurde in erstgemeltem Jahr durch mich Notarium eine so betitulirte Ersuch: und Erörterung Verfertiget
Copia der Eheberedung – Copia Codicilli
(f° 18) Series rubricarum hujus Inventarÿ. Der Frau Wittib unverändertes Vermögen, Sa. Silber und golden Geschmeids 275, Sa. Schuld 750, Sa. Ergäntzung 6666, Summa summarum 7691 lb
Diesemnach wird auch der Erben unveränderte Nahrung, Sa. Kleÿdung und weißen gezeug 160, Sa. Silber und Goldengeschmeids 160, Sa. Eigenthums an häußern 4740, Sa. Eigenthums ane einer Taback mühl 1500, Sa. Ergäntzung 32.017, Summa summarum 38.578 lb – Schulden 750 lb, Nach deren Abzug 37.828 lb
Endlichen wird auch das gemeine Verändert und theilbar Guth beschrieben, Sa. haußraths 818, Sa. der Bibliothec 210, Sa. Silber geschirrs 415, Sa. Wein und faßen 188, Sa. der Pferd, Kutschen und Kutschen geschirrs 281, Sa. des völligen belaufs an Specereÿ und Taback Waaran, auch Schiff und geschirr Zur beederseitigen handlung und Taback fabrick gehörig, macht sambt dem Kleinen Schiff und geschirr zum Taback Mühlwesen erforderlich, 15.433, Sa. der baarschafft 2260, Sa. Schulden 25.146, Summa summarum 44.754 lb – Sa. der Schulden 48.710 lb, In Vergleichung 3955 lb
Beschluß summ 41.663 lb – Stall summ 26.649
Summa Zweiffelhaffte und Verlohrener Schulden in die theilbare Nahrung Zugeltend 6019 lb
– Sumariche berechn: und Abhandlung, Summa Eigenthüm an häusern; die größere am Eck der Kiefer und Lungengaß dahier gelegene zum Elephanten genannt, die kleinere am andern Eck daselbst gelegen zum Kamel genannte, die zweÿ häußer sind dermalen an die herren Brentano und Simonis hiesige handelsleuthe um jährlichen 1500 liures zins verlehnet [in margine :] Nota Neben gemelte zweÿ häußer sind den 21. mart. 1792 an gedachten H. Simonis um 25 000 baar geld verkauft worden der kauf Kontract ist vor Not° regio Laquiante verschrieben
die zum theil alte und baufällige Taback Fabrick zum lintzenmeÿerhof genann im Jenner 1784 an herrn Etienne Livio dem hiesigen handelsmann eigenthümlich überlaßen worden vor 17 000 liures oder 4250
Eigenthum an einer Taback Mühl, diese erhielte die Fr. Wittib und Mutter beÿ der vor den Wohlverordneten herren Kinder Vertrags herren dato vorgegangegen offentliche Versteigerung und ist Ihro durch E.E. Grosen Rathhs dekret vom 25. mart. 1780 auch eigenthümlich zuerkannt worden um die summ von 8010 fl., Weil aber diese Mühl mit ihrem ganzen bezirck fast rings um mit Waßer umgeben, und daher sehr große Unkosten aus gesetzt ist, so hat die Fr. Wittib auch im Jenner 1784 dieselbige mit aller ihrer zugehörd an vorgedachen herrn Etienne Livio um den nemlichen Preis wieder Verkauft
Noten und Anmerckungen, Copie de la vente Simonis le 21. mars 1792
handlungs Inventarium, Location du 23. avril 1779 à François Simonis Me Lacombe, item 21. avril 1778 Me Lacombe – Lettres de 1792
– Allerhand briefe von Fr. Cossa geb. Scotto Wittib an mich Notarium Schumacher geschrieben seit 1783
Handlungs Contract vom 24. jan. 1784 über die Cossaische Tabafabrick und tabackhandlung
– Allerhand schriften, (Copie sur parchemin du Contrat de mariage Me Humbourg – herrn Antoni Joseph Cossa des handelsmann Codicill de dato 13. maÿ 1774 samt dem Subscriptions acte vom 14. ejusdem, Schumacher
Etat des livres, 240 articles
– Allerhand Schriften über die Cossaische tabackmühl vor de Fischer und Judenthor – reparations – 22. feb. 1780 Versteigerung Procès verbal
Liasse de lettres jointes, 11. vent. 6, Extrait des Registres de la Justice de paix du 3 arrondissement de la commune de Strasbourg, comparu le Cit. Antoine Philippe Cossa, qu’il est dans le cas de faire constater par acte de Notoriété public que son frere Louis Philippe Cossa natif de Strasbourg est parti au mois de mars 1788 dudit lieu pour se rendre à Offenbourg auquel dernier endroit il a pris engagement dans un Régiment autrichien de Dragons, que depuis il a continué ce Service et il n’est plus entré sur le territoire de la Republique
Concept von H. Etienne Livio und H. Joh: Daniel Saum sohns Handlungs Contract vom 16. mart. 1791
Verzeichnus der den herrn Scotti und Chamot als übernehmern der Cossaische Tabackfabrick und taback handlung, in copiis der mit dem H. Scotti und Chamot über die übernommene Cossaische tabackfabrick und tabahandlung getroffene haupt Contract vom 7. und 9. mart. 1778, Not. Lacombe
Cautions acte, Fr. Nicola geb. Leymont weÿl. herrn Joseph Chamot gew. burgers und Kaufmanns allhier zu Bergzabern Wittib, maßen ihr son herr Peter Chamot des Raths und handelsmanns alhier H. Jaques Claude Philippe Scotti dem handelsmann zu Straßburg (…)
Handlungs Inventarium vom Maÿ 1778
– Allerhand Schriften Cossaischer Fr. Wittib geb. Scotti im Jahr 1778 von Madame de la Noue erkauftes Guth zu St Georges in lothringen ohnweit hemmingen gelegen betreffend
21. Mars 1792 (…)
Liquidation de la succession
1774 (9.8.), Not. Schumacher (6 E 41, 1392) n° 37
Ersuch: und Erörterung Herrn Anton Joseph Cossa, vornehmen Handelsmanns und Es. En. Kleinen Raths dahier Zu Straßburg dermaligen wolverdiente, Beÿsitzers, wie auch Es. Löbl. Corps des Marchands wolansehnlichen Mitvorstehers, ingleichem seiner Frau Eheliebste Frauen Mariæ Franciscæ Susannæ gebohrner Scotti, einander für unverändert in den Ehestand Zugebrachter Nahrungen und deßen was Sie beederseits wehrend der Ehe bisher ererbet, mithin wegen allem diesem einem jeden derselben oder seinen Erben Künftig für unverändert Zuzuschreiben und Zuergäntzen ist, Auffgerichtet Anno 1774.
Zuwißen seÿ hiermit, daß Zwar erstgedachte beede Cossaische Ehe Personen, in ihrem den 10. Septembris Anno 1755 vor herrn Notario Regio Humbourg errichteten Ehecontract paragrapho tertio (…) in ihren den 7.den Novembris besagten Jahrs angetrettenen Ehestand, würcklich zugebrachten Guths (…)
So geschehen und angefangen in der Königlichen Stadt Straßburg und einer daselbst an der Kiefer und Lungengaß gelegenen dem Eheherrn für unverändert Zuständigen, Zum Elephanten genannten und von ihme dermalen bewohnenden Eck behausung, in fernerem beÿsein, Herrn Jacques Claude Philippe Scotti des ledigen Majorennen dahier Verburgerten Handelsmanns, der Frauen Cossa leiblichen Herrn Brudern als ihres hierzu insonderheit erbettenen beÿstand, welcher sich auch mit und beneben ihnen Cossaischen Eheleuthen und eine dem Notario, nach gethaner vor: und Ablesung hier eigenhändig interschriben, auf Dienstag den 9. Augusti Anno 1774.
H Cossa völligen unverändert Guth, 171.269 lb
Recapitulation, von Jungfer Tourny ihrer Tante ererbten hausrath 2312 lb, silbers 609 lb, Tournyschen Gültguth 2053 lb, capitalien 2247 lb, Guths Ergäntzungs rest 17.145 lb, Summa summarum 25.468 lb
summa aus herrn Rathh. Tourny Verlaßenschafft herrührige zwischen deßen Fr. Wittib und Erben gemeinschafftlich ausgesetzter verlorener Capitalien und activ schulden 25.658 lb
Copie du Contrat de mariage 10: 7.br 1755
Françoise Susanne Scotti loue la maison à l’Eléphant et celle au Chameau lui faisant face aux négociants Georges Brentano Scalino et François Simonis
1778 (21.4.), Not. Lacombe (6 E 41, 170) n° 38
Société et bail – D° Françoise Susanne née Scotti veuve du Sr Antoine Joseph Cossa, négociant, assitée de Jacques Claude Scotti négociant, M Jean Baptiste Anrich notaire tuteur établi par la justice aux enfants mineurs dudit Sr Cossa
et les Sr Georges Brentano Scalino et François Simonis négociants d’autre part
Premièrement, la D° Cossa et le Sr Anrich donnent à bail pour une année seulement qui courra a paques de la présente année et qui finira à la Notre dame de mars de l’année prochaine
1. la maison de commerce dite à l’Elephant située en cette ville au coin de la rue des Tonneliers et ce Celle des Poulmons
2. une autre maison dite le Chameau faisant l’autre Coin de ladite Rue des Poulmons lesquelles maison appartiennent auxdits enfants héritiers Cossa seuls et dont la D° leur mère a la jouissance (moyennant) 1400 livres tournois
Nouveau bail entre les mêmes
1779 (23.4.), Not. Lacombe (6 E 41, 174) n° 52
D° Françoise Susanne née Scotti veuve du Sr Antoine Joseph Cossa négociant assitée de M. Dominic Livio négociant, Mr Jean Baptiste Anrich notaire juré public en qualité de tuteur établi par la justice aux enfants mineurs – bail de 6 années qui ont commencé à courir de la Notre Dame de mars dernière
au Sr Georges Brentano Scalino et François Simonis négociant
la maison ditte a l’Eléphant située en cette ville au Coin de la rue des Tonneliers et Celle de Poulmons
une autre maison dite Le Chameau faisant l’autre Coin de la rue des Poulmons lesquellles maison appartiennent auxdits enfants et héritier seuls et dont la D° leur mère a la jouissance
[in fine :] Suivant Contrat passé devant le souss. le 14 mars 1786 le bail a été prolongé pour 6 années, moyennant un loyer annuel de 1300 livres tournois
Françoise Susanne Scotti veuve d’Antoine Joseph Cossa engage sa maison pour garantir une pension annuelle viagère à son fils prêtre Antoine Philippe Cossa
1784 (26.4.), Not. Laquiante (6 E 41, 1093) n° 50
Titre clérical – D° Marie Françoise Susanne Scotti veuve de M Antoine Joseph Cossa l’un des préposés du Corps des marchands et negociant de cette ville assitée du Sr Felix Treitt
que pour favoriser le saint désir qu’a M Antoine Philippe Cossa son fils clerc tonsuré du diocèse de Strasbourg de se faire promouvoir aux ordres sacrés (…) pension annuelle et viagère de 150 lit
hypothèque la maison a elle appartenante en cette ville sise rue ditte Lungengass formant d’un côté le coin de la rue des tonneliers d’autre abou. a la maison de M Kolb
– Abschatzung vom 24. apprill 1784. Auf begeren Madame Cossa geb. Scottj ist Eine behausung alhir in der statt Straßburg in der Lungen gaß gelegen Es. Ein Eck auf die Kieffergaß einseit neben Herr Kolb dem handelsmann und hinten auf Meister schneuder dem schneuder Mr stoßend gelegen, solche behausung bestehet in Einen Ladten und ladten stuben, ferner in etliche stuben Kuchen und Kammer darüber seÿn die dachstühl mit breidzigel belegt, hat auch ein gewölbter Keller und brunnen (vor und um), 7000 Gulden [unterzeichnet] Boudhors architecte, Kaltner WMstr, Götz WMstr
Kammerer n° 877 – chp. Ste Colombe à Strasbourg Saint-Pierre-le-Jeune 29 décembre 1787, poss. (1 L 511, 14 126) (G 4915, 71) – 1792 ci devant bénéficiaire Saint-Pierre-le-Jeune, natif de Strasbourg a preté serment, enrolé dans un bataillon mais refusé comme prêtre, retiré à St Georges près Phalsbourg chez sa mère (133 L 222)
Françoise Susanne Scotti et ses enfants vendent la maison au négociant François Simonis
1792 (21.3.), Strasbourg 6 (1), Not. Laquiante n° 49
D° Marie Françoise Susanne Scotti veuve de M Antoine Joseph Cossa, bourgeois Négociant de cette ville, agissant tant en qualité d’héritiere de feu le Sr Andres Mathieu Cossa fils décédé après la mort dud. Sr son pere le 15. juin 1779 que pour et au nom du Sr Louis Philippe Cossa son fils absent dont elle se porte fort, assistée de M Jacques Philippe Claude Scotti Negt son frere, Mlle Marie Joseph Cossa demoiselle majeure assistée de Mr Felix Treitt homme de loy Et M Antoine Philippe Cossa pretre du diocese du département du Bas Rhin aussy majeur, étant lad. De Cossa en la qualité qu’elle agit et ses d. trois enfants chacun propriétaire pour un quart des immeubles cy après mentionnés comme provenant de la succession dud. Sr Antoine Joseph Cossa et desquels Biens la jouissance etoit assurée a lad. De veuve Cossa
à M François Simonis cit. et Négociant a Strasbourg
1° une maison vulgairement dite l’Elephant cour puits appartenances et dépendances faisant le coin de la rue des Tonneliers et de celle dite Lungengaß en cette ville, d’un côté le Sr Schneider Mre tailleur, de l’autre dans la Lungengaß au Sr Dannhorn, parderrière en partie aud. Sr Schneider et au Sr Danhorn et en partie au Sr Cajetan Mondelli, ladite maison affectée d’une rente annuelle dite durchbruchzins de 16 livres envers la tour aux phennings de cette ville où elle est payable le 6 avril de chaque année,
2. une autre maison vulgairement dite au Chamois faisant vis à vis de celle ci dessus l’autre coin de la rue des tonneliers et de celle dite Lungengaß aboutissant d’un côté dans la rue des tonneliers aux Sr Hervé par derrière aux mêmes appartenances et dépendances
25.000 livres la première 15.000 livres la seconde
acp 9, le 22 mars
Originaire d’Ammerschwihr en Haute-Alsace, François Simonis épouse en 1791 Marie Catherine Fabry, fille du négociant Pierre Claude Fabry : contrat de mariage, célébration
1789 (11.5.), Not. Lacombe (6 E 41, 214) n° 30
Contrat de mariage, communauté partageable par moitié – ont comparu le Sr François Simonis, négociant de cette ville fils majeur de feu Antoine Simonis, bourgeois d’Amerschwyr et d’Agnes née Chinet
Mlle Marie Catherine Fabry, fille mineure feu Pierre Claude Fabry, négociant et de Marie Catherine née Mayno, du conseil de M Pierre Mayno négociant son oncle et tuteur (promettent de se prendre et épouser devant l’église catholique)
Inventaire et des meubles et effets appartenant a la société des Sr Georges Printano et François Simonis négocians en cette ville
au premier étage, dans le grand poel, dans l’appartement a cheminée a côté, chambre a coucher a côté, au second étage sur le devant : chambre à droite, dans le poel, chambre a aclove a côté, dans le petit vestibule, dans la cuisine du second étage, dans le poele des domestiques, au troisième étage, chambre des domestiques au grenier 3114 lib
Capital 91.800 lib, 119 et bénéfice 31.500 lib, total 114.491 lib
Inventaire des apports du mary 1296 lib, présents de noces à la D° Simonis 2107 lib
Mariage, Saint-Laurent (cath. f° 4-v)
Hodie secunda Junÿ Anni 1791 (…) sacro matrimonii vinculo in facie Ecclesiæ conjuncti fuerunt dnus Franciscus Simonis Majorennis solutus oriundus ex Ammerschwir diœcesis Basiliensis civis negotiator hujas filius defunctorum conjugum in supra dicto Ammerschwir commorantium dni Antonii Simonis et dominæ Agnetis Schielé et domicella Maria Catharina fabry soluta argentinensis fifia minorennis defuncti dni claudii petri fabry in vivis negotiatorisque hujatis et superstitis Mariæ Catharinæ (-) olim conjugum (signé) Franciscus Simonis, Marie Catherine fabry (i 6)
François Joseph Simonis meurt en 1819 en délaissant six enfants. Le défunt est propriétaire de plusieurs maisons à Strasbourg et de terres à la campagne.
1820 (10.1.), Strasbourg 11 (26), M° Thurmann n° 4353
Inventaire de la succession de François Joseph Simonis, négociant, décédé le 1 octobre dernier – à la requête de Marie Catherine Fabry, la veuve en qualité de mère et tutrice naturelle de Théodore et Marie, comme aussi à la requête de François Georges Simonis, Alexis Simonis, Aloïse Xavier Simonis, commis négociant se trouvant au Hâvre de Grâce, représenté par son frère François Georges, Catherine Sophie Simonis épouse de Jean Pierre Simonis propriétaire – en présence de François Georges Simonis, subrogé tuteur de ses frères et sœurs, les six enfants issus du mariage avec la veuve
pièces relatives aux conquets de la communauté, M° Laquiante 21 mars 1892 en cette ville de Strasbourg savoir une maison vulgairement dite l’Elephant fesant le coin de la rue des Tonneliers et ce elle du Poumon où elle est marquée du n° 4, d’un côté héritiers Schneider, de l’autre dans la rue du Poumon les héritiers Giesi, derrière en partie la propriété Schneider & Giesi en partie S Lewy frères, évalué à 15.000 francs
une autre maison vulgairement dite au Chameau sise place de l’ancienne maison commune n° 2 fesant vis à vis la précédente l’autre coin de la rue du Poumon, du côté de la Place aux héritiers du Sr Arbogast boulanger, de l’autre dans la rue du Poumon Sr Abraham Picard, derrière au même, évaluée 5000 fr – inventaire d’Antoine Joseph Cossa marchand dressé par M° Schumacher le 15 septembre 1777 contenant désignation des anciens titres de propriété de ces immeubles
Par acte reçu M° Zimmer le 9 ventose 3, le défunt a acquis une maison marché aux herbes n° 2, d’un côté la veuve Dietrich, de l’autre l’Œuvre Notre Dame derrière Abraham Picard, acquis par le défunt et Georges Brentano estimée 20.000 francs. Par acte reçu M° Lacombe le 20 prairial 4, acquisition par le défunt de Georges Brentano de la moitié de l’immeuble, Chambre des Contrats le 29 juillet 1793 vente par les conjoints Delcominette au Sr Ammel de l’immeuble dont s’agit
Suivant jugement redu au tribunal civil le 12 août 1808 et déclaration de command le même jour, un bâtiment servant de magasin rue de l’homme de pierre sans n° entre la ruelle Franck & le Sr Schneider cordonnier, devant la rue derrière l’auberge de la Fleur évalué à 6000 fr, quittance de Jean Henri Blessug aubergiste à la Hâche ancien propriétaire, plan de la facade du bâtiment vu par le maire de cette ville
dans une maison rue du Poumon n° 4. mobilier dans la chambre à cheminée au premier étage, salon, pièce à côté du salon, salle à manger, Second étage chambre à coucher des fils, dans l’antichambre, chambre à coucher de Mde Simonis, poele d’habitation, pièce à côté, chambre des domestiques, chambre d’amis, chambre du garçon de commerce, chambre des servantes, chambre de décharge, vestibule, autre chambre de décharge, au grenier 3144 fr, dans le comptoir, linge, etc. 9347 fr, dans la cave, au magasin, bibliothèque, dans la maison sise Wolxheim n° 9 total des meubles à Wolxheim 14.362 fr, ustensiles de commerce magasin rue de l’homme de Pierre, magasin place de l’ancienne maison commune, deux caves au dessous, magasin rue du Poumon n° 4 cave au dessous, ustensiles de commerce 627 fr, marchandises au magasin 61.292 fr, total 88.191 fr, numéraire 4415 fr,
pièces relatives aux propres de la veuve, à Wolxheim
dettes actives 92.277 fr, dettes douteuses 10.109 fr, canons 3067 fr et 6753 fr, commerce 256.555 fr, total 461.370 fr – meubles à Wolxheim 14.362 fr, ensemble 475.732 fr
garde robe 773 fr, passif non compris reprises de le veuve 83.663 fr, reprises 113.077 fr, ensemble 196.741 fr
terres au Neuhoff 60 fr, 2 ha. de terres au Neuhoff 344 fr, Lingolsheim 375 fr, Illwickersheim 20 fr, et Strasbourg, total 14.800 fr, Molsheim 6055 fr, Wolxheim 3025 fr, Dachstein 1826 fr, Ergersheim 300 fr, Truchtersheim & Kleinatzenheim 12 326 fr, Dürningen 2400 fr, Gougenheim 3180 fr, Coswiller 22.800, maison à Marlenheim et terres 46.140 fr, Dauendorf 2000 fr, Mommenheim et Gebolsheim, Wingersheim 5040 fr, Melsheim 2400 fr, Saessolsheim 1500, 1450, 1200 et 540 fr, Riedheim 2260 fr, Erstein 7648 fr, Gerstheim 40 fr, Rosenwiller 2000 fr, Urschheim 800 fr, total des immeubles de la communauté 186.928 fr
créances actives certaines 92.277 fr, douteuses 102.386 fr, canons arriérés 9821 fr, déclations actives 256.555 fr, récompenses à le veuve 83.663 fr, passif de la communauté 248.366 fr
Enregistrement, acp 145 f° 200 du 20.1. – vacation du 28 mars acp 146 F° 171-v du 29.3.
Les enfants Simonis louent à leur mère les maisons sises à Strasbourg
1821 (27.4.), Strasbourg 11 (27), M° Thurmann n° 4537
Bail de 5 années à commencer le 25 mars Dernier – 1. François Georges Simonis, commis négociant en son nom et tuteur de Marie Simonis, 2. Alexis Simonis, 3. Aloise Xavier Simonis, demeurant ordinairement au Hâvre de Grâce, 4. Théodore Simonis ces trois derniers commis négociants, 5. Catherine Sophie Simonis femme de Jean Pierre Simonis propriétaire
à Marie Catherine Fabry veuve de François Joseph Simonis, négociant leur mère
la moitié indivise avec la veuve Simonis des immeubles ci après désignés
une maison vulgairement appelée l’Eléphant fesant le coin de la rue des Tonneliers et de celle du Poumon où elle est marquée du n° 4, d’un côté les héritiers Schneider, de l’autre dans la rue du Poumon aux héritiers Giesi, derrière en partie les héritiers Schneider & Giesi en partie les Sr Lewy frères
une autre maison vulgairement dite au Chameau sise place de l’ancienne maison commune n° 2 fesant vis à vis de la précédente au coin de la rue du Poumon, du côté de la Place les héritiers du Sr Arbogast boulanger, dans la rue du Poumon Abraham Picard, derrière les mêmes
& un bâtiment servant de magasin rue de l’Homme de Pierre sans numéro, entre la ruelle Franck & le Sr Schneider cordonnier, devant la rue, derrière l’auberge à la Fleur – appartenant pour moitié aux bailleurs héritiers de leur père suivant inventaire dressé par M° Thurmann le 10 janvier 1820 – moyennant un loyer annuel de 900 francs
Enregistrement, acp 152 f° 81-v du 28.4.
Lors de la liquidation, la veuve reçoit la moitié indivise des immeubles et les enfants une part dans l’autre moitié
1822 (2.4.), Strasbourg, M° Thurmann (minutes en déficit)
Liquidation et partage – François Joseph Simonis, négociant décédé le 1 octobre 1819, à la requête de Marie Catherine Fabry la veuve tutrice naturelle de Marie Simonis, 2. François Georges Simonis, 3. Alexis Simonis, commis négociant, 4. Aloïse Xavier Simonis, commis négociant au Hâvre, 5. Théodore Simonis, commis négociant à Strasbourg, 6. Marie Catherine Sophie Simonis femme de Pierre Simonis propriétaire
à la veuve, la moitié d’une maison à Strasbourg rue du Poumon, estimée 7500 fr
la moitié d’une maison place de l’ancienne maison commune, estimée 2500 fr
la moitié d’une maison au Marché aux Herbes, estimée 10.000 fr
la moitié du bâtiment de l’Homme de Pierre, estimé 3000 fr
à François Georges Simonis,
le 12° d’une maison à Strasbourg rue du Poumon, estimée 1250 fr
le 12° d’une maison place de l’ancienne maison commune, estimée 416 fr
le 12° d’une maison au Marché aux Herbes, estimée 1666 fr
le 12° du bâtiment de l’Homme de Pierre, estimé 100 fr
à Alexis, le 12 des mêmes immeubles que son frère
à Théodore, idem
à Catherine Sophie, idem
à Marie, idem,
à Aloyse Xavier, idem
Enregistrement, acp 157 F° 22-v du 6.4.
Françoise Catherine Fabry meurt en 1822
1822 (26.11.), Strasbourg, M° Thurmann (minutes en déficit)
Inventaire de la succession de Françoise Catherine Fabry veuve de François Simonis, négociant décédée le 22 octobre 1822
que la maison rue du Poumon n° 4 ainsi que le magasin dans la rue de l’Homme de Pierre sont loués au commerce pour deux années
vacation du 27.1.1824 (acp 166 f° 114v du 2.2.) à la requête de 1. François Georges, 2. Catherine Sophie, 3. Alexis, 4. Marie, 5. Théodore 6. Aloyse Xavier
machandises 50.923 fr, mobilier 6973, batterie de cuisine 86 fr, tableaux 4336 fr, bibliothèque 554 fr, vins tonneaux à Strasbourg 1614 fr, bijoux 3812 fr, garde robe 3081 fr, mobilier 747 fr, toiles 7771 grains 37.562 fr
mobilier à Wolxheim 15 020 fr, numéraire 3391 fr, créances authentiques 15.226 fr, idem 15.713 fr, effets en porfefeuiile (4)7.860 fr, créances de commerce 19.492 fr, créances douteuses 6100 fr, rapport à faire par les héritiers 48.521 fr, ensemble 257.988 fr
immeubles, 1. la moitié indivise de quatre maisons à Strasbourg 30.000 fr
terres au Neuhoff 431 fr, Illwickersheim 5947 fr, Molsheim 5600 fr, Wolxheim 3000 fr, Dachstein 1800 fr, Truchtersheim 11 789 fr, Dürningen 1750 fr, ensemble 60.359 fr
Gougenheim 1400 fr, Cosswiller 9333 fr, Marlenheim 28 081 fr, Marlenheim 700 fr et 452 fr, Dauendorf 1458 fr, Melsheim 1050 fr, Saessolsheim 3417 fr, Rietheim 1610 fr, Erstein 4690 fr, Urschheim 466 fr, Gebolsheim et Wingersheim 2916 fr, Wolxheim 15.300 fr, Altdorf 7209 fr, Truchtersheim 1348 fr, Furchhausen 2948 fr, Gougenheim 3150 fr, Altorff, Molsheim et Mutzig ensemble 5755 fr, Neuhoff 14.043 fr, Marlenheim 2020 fr, Ballbronn 18.000 fr, Kilstett 20.000 fr, ensemble 175.890 fr – passif 356 fr,
Enregistrement, acp 160 f° 100 du 6.12.
Inventaire dressé après la mort de la mineure Marie Catherine Simonis
1824 (27.1.), Strasbourg, M° Thurmann (minutes en déficit)
Inventaire de la succession de Marie Catherine Simonis mineure décédée le 3 décembre 1822 ; à la requête de 1. François Georges, 2. Catherine Sophie, 3. Alexis, 4. Marie, 5. Théodore, 6. Aloyse Xavier Simonis
mobilier 850 fr, part des immeubles de la succession de Marie Catherine Fabry veuve de François Joseph Simonis, 850 fr
Enregistrement, acp 166 F° 116 du 2.2.
Lors de la liquidation, les trois immeubles de Strasbourg (la maison à l’Eléphant, celle a Chameau et le magasin rue de l’Ail reviennent indivisément aux trois frères François Georges, Alexis et Théodore
1833 (15.5.), Strasbourg 12 (129), M° Noetinger n° 5339
Liquidation et partage – 1. François Joseph Simonis, 2. Alexis Simonis, 3. Théodore Simonis, tous trois négociants en leur nom et se trouvant aux droits d’Aloÿse Xavier Simonis, négociant à Paris leur frère qui leur a fait cession de ses droits successifs, savoir 1. de la succession de leurs auteurs par acte sous seing privé à Paris le 15 décembre 1822 enreg. à Strasbourg 15 janvier 1823 f° 153 et celle de feue Marie Simonis par cession sous seing privé le 15 décembre 1822 enregistrée à Strasbourg le 15 janvier 1823 f° 153, 4. Catherine Sophie Simonis épouse de Jean Pierre Simonis, propriétaire, héritiers de Marie Catherine Fabry leur mère décédée veuve de François Joseph Simonis, négociant, le 27 octobre 1822, inventaire dressé par M° Thurmann le 26 novembre suivant, mariés en 1789 suivant contrat de mariage reçu M° Lacombe le 11 mai 1789. François Joseph Simonis est décédé le 1 octobre 1819, inventaire du père dressé par M° Thurmann le 10 janvier suivant, de Marie Simonis décédée le 3 décembre 1822, inventaire M° Thurmann le 27 janvier 1824
A. François Georges, 2. tiers des maisons sous A, B, C pour 12.666 francs
B. Alexis, 2. tiers des maisons sous A, B, C pour 12.666 francs
E. Théodore, 2. tiers des maisons sous A, B, C pour 12.666 francs
Biens immeubles échus à Mde Simonis lors du partage de la communauté.
Ville de Strasbourg, Art. 1, 2, 3 de l’Inventaire, 1. la moitié indivise
A. d’une maison vulgairement dite l’Eléphant faisant le coin de la rue des Tonneliers & de celle du Poumon où elle porte le n° 4 entre les héritiers Schneider et les héritiers Giesi
B. d’une maison vulgairement dite au Chameau sise place de l’ancienne maison commune n° 2 entre Abraham Picard & Michel Britsch
C. d’un bâtiment servant de magasin rue de l’Homme de Pierre sans n°, entre la ruelle Franck & les Sr Schneider – acquis pendant la communauté les articles A & B des héritiers Cossa de Strasbourg suivant acte rçu M° Laquiante le 21 mars 1792, celui sous la lettre C des héritiers Jean Henri Blessig, aubergiste, suivant adjudication au Tribunal civil en date du 12 août 1808 et déclaration de command même jour
2. de différents trumeaux, fourneaux, glaces, bureaux & qui se trouvent dans lesdites maisons estimés 38.000 fr
Art. 4 de l’Inventaire, la moitié indivise d’une maison sise Marché aux Herbes entre veuve Dietrich & l’Œuvre Notre Dame, acquise par les époux Simonis de Jean Frédéric Ammel, cafetier, & Georges Brentano suivant 1. Contrat de vente reçu M° Zimmer le 9 ventôse 3, 2. Contrat de vente M° Lacombe le 20 praitial 4. Le Sr Ammel a acquis sa part des époux Delcominette à la Chambre des contrats le 20 juillet .1793. Cette maison a été vendue au Sr Jean Baptiste Singuerlet, marchand de cristaux suivant acte reçu M° Thurmann le 6 septembre 1823 pour 30000 fr
Enregistrement, acp 217 f° 161 du 23.5.
Le négociant Pierre Alexis Simonis épouse Reine Elisabeth Kling. Il apporte sa part des maisons ci-dessus
1841 (6.4.), Strasbourg 11 (34), M° Keller n° 1368
Contrat de mariage – Pierre Alexis Simonis, négociant demeurant à Strasbourg, fils majeur de défunts M. François Joseph Simonis, vivant aussi négociant en cette ville & de De Marie Catherine née Fabry
Et Mlle Reine-Elisabeth Kling fille majeure de M. François Joseph Kling, propriétaire rentier & de De Reine née Barbin, conjoints, tous trois demeurant ensemble à Strasbourg
Les apports de la future épouse consistent en
A° Un domaine formant campagne composé d’une maison de maître, maison de fermier, bâtiments d’exploitation, jardins, vivier, terres labourables & prairies, d’une contenance environ de Neuf hectares 51 ares 50 centiares, situé au ban de Strasbourg lieu dit la petite plaine des bouchers, et dont il a été fait donation à la future épouse par ses père & mère, au Contenu d’un acte reçu par Me Keller le 19 janvier 1841
M. Pierre Alexis Simon declare se marier avec ses biens consistant en 1° Une maison avec appartenances & dépendances lui servant de demeure & sise à Strasbourg rue de l’épine n° 11, acquise du Sr Kampmann suivant contrat passé devant Me Zimmer notaire en cette ville le 24 octobre 1839.
2° Le tiers d’une maison sise à Strasbourg rue des poumons N° 4, d’une autre sise rue de l’arbre vert N° 3 & d’un bâtiment formant magasin situé rue de l’homme de pierre, Lesquels trois immeubles sont indivis et procedent des successions des père et mère du futur époux ainsi que cela résulte d’un acte de liquidation dressé par Me Noetinger notaire à Strasbourg le 15 Mai 1833
A° Un domaine avec moulin de la contenance de 8 hectares, clos de murs, connu sous le nom de Hartmühl, situé dans les communes de Molsheim & Dorlisheim, aquis âr M. Simonis des héritiers Stuber par contrat passé devant Me Fuchs notaire à Molsheim le 21. septembre 1831,
6° Un moulin à farine à trois tournans, deux brois à chanvre, bâtiments d’exploitation, jardins, prés & verger y attenant d’une contennce d’environ 20 ares situé au Cronthal commune de Marlenheim, Lequel immeuble a été acquis sur Jacques Müller père le 11 novembre 1825 à la barre du tribunal civil de Strasbourg. (…)
16° enfin une galerie de tableaux & objets d’art dont les principales pièces sont 1° un tableau du Corrège représentant l’amour désarmé par sa mère, duquel tableau M Simonis est propriétaire par indivis pour 11/15, 2° un Portrait de l’amiral Bugingham par Vandick, 3° un tableau représentant une bataille par Philippe Wouvermans, 4° un paysage d’Obbema, 5° un paysage de Paul Rembrandt, 6° un tableau représentant un effet d’hyver par Molnaert, 7° un trompette de Palamides, 8° une vue d’Anvers par Vandenmaulen, 9° un paysage de Berlin, 10° deux scènes d’enfants par Chaperon, 11° deux intérieurs par Van Ostoden 12° un petit paysage par David Teniers, 1° un idem de Rolend Savery, 14° un paysage de Poussin représentant Moyse sauvé des eaux, 15° un idem de même représentant les Israélites ramassant la manne, 16° deux grands paysages de Boucher, 17° un trophée de Chasse, 18° Cupidon dans un bouquet de fleurs par Maria del Fiori, 19° un effet de lumière par Scolcken, 20° un paysage avec animaux par Karl Dujardin, 21° Un garçon renversant une hotte de bois (…)
acp 286 (3 Q 30 001) f° 46
Pierre Alexis Simonis meurt en 1858 en délaissant deux enfants
1858 (16. X.br), Strasbourg 15 (99), M° Momy (Hippolyte) n° 5186
Inventaire de la communauté de biens qui a existé entre Pierre Alexis Simonis et Reine Elisabeth Kling
L’an 1858 le Jeudi 16 décembre à heuf heures du matin en la maison sise à Strasbourg rue des Juifs n° 38 où est décédé le 27 novembre dernier M° Pierre Alexis Simonis, propriétaire, ancien négociant, domicilié & demeurant en son vivant à Strasbourg. A la requête et en présence de Dame Reine Elisabeth Kling, veuve de mondit Sieur Pierre Alexis Simonis, cidessus qualifié, domiciliée & demeurant à Strasbourg, agissant comme ayant été commune en biens avec feu son époux aux termes des dispositions de leur contrat de mariage reçu par M° Keller & son collègue notaires à Strasbourg le 6 avril 1841, enregistré, & encore à raison des reprises & récompenses qu’elle peut avoir à exercer sur les biens de la communauté & même en cas d’insuffisance sur les biens personnels de son mari, 2° comme donataire d’une somme de 10.000 francs à prélever par elle sur le plus clair des biens personnels de son époux défunt et en outre de l’usufruit gratuit de la moitié des biens meubles & immeubles composant cette succession (…) 3° comme tutrice naturelle de Demoiselle Marie Reine Simonis née le 11 octobre 1842 & de Mr François Théodore Alexis Simonis né le 25 novembre 1843, les deux mineurs issus de son mariage avec son époux défunt. En présence de Mr Marie François Georges Simonis, propriétaire demeurant à Strasbourg, agissant en qualité de subrogé tuteur des deux mineurs ci desus dénommés (…) *Les mineurs Marie Reine Simonis & François Théodore Alexis Simonis habiles à se dire et porter héritiers chacun pour moitié sous la réserve de bénéfice d’inventaire de feu Mr Pierre Alexis Simon leur père
Analyse du contrat de mariage
Succession de feu M. Simonis. Immeubles existans en nature – Titres de propriété. I. Aux termes de l’article quatre du contrat de mariage de Mr et Mde Simonis dressé par M° Keller et son collègue le 5 avril 1841 (…) M. Simonis a fait apport en mariage des biens ci après désignés savoir, Ville de Strasbourg
A. Une maison avec appartenances et dépendances sise à Strasbourg rue de l’Epine N° 11 (…)
B. Le tiers d’une maison sise à Strasbourg rue du Poumon n° 4 ancien n° (-) nouveau, d’une autre place de l’arbre vert N° 3 & d’un bâtiment formant magasin situé rue de l’homme de Pierre. Ces trois immeubles sont indivis entre feu M. Simonis et M.M. François Georges Simonis & Théodore Simonis, ses frères, provenant des successions des père et mère du défunt, ainsi qu’il résulte d’un ate de liquidation dressé par M° Noetinger notaire à Strasbourg le 15 mai 1833
acp 474 (3 Q 30 189) f° 90 du 24. X.br (succession déclarée le 26 mai 1859) Communauté, mobilier 7075, mobilier à la campagne 1420, argent comptant 635, valeurs en portefeuille 109.226, rentes 700, autres 4000, autres 3500, cent obligations du chemin de fer de ‘Est, huit titres de l’ancien couvent St Clement, 32 titres espagnols – garde robe 391
acp 475 (3 Q 30 190) f° 86-v du 29.1.1851 (vacation du 25 janvier) Communauté, créances hypothécaires 114.350, intérêts 4565
acp 476 (3 Q 30 191) f° 36 du 17.2. (vacation du 14 février) créances hypothécaires 117.191, créances indivises entre le défunt et François Georges Simonis 13.360, rente assise sur le moulin dit Mittelmühl à Erstein, capital commun entre Mr François Simonis et le défunt 93.109
acp 477 (3 Q 30 192) f° 10 du 17.3. (vacation du 11 mars) Communauté, 1) 4 ha 27. 67 terres, prés et broussailles à Benfeld, 2) 1 ha 23. 91 terres à Kertzfeld, 3) 2 ha 36. 99. terres et prés à Kogenheim, 4) 3 ha 9. 53 terres et prés à Sermersheim, 5) 24 ha 69 60 terres et prés à Rossfeld, 6) 22 ha terres et prés à Herbsheim
acp 478 (3 Q 30 193) f° 19-v du 23.4. (vacation du 15 avril) corps de biens 17 ha ban de Herbsheim, 9 ha 10. 9. terres à Westhausen, 18 ares 40 terres à Sermersheim, 62 ares 80 terres à Obenheim, 15 ha terres et prés à Reutenbourg, 6 ha 46 prés à Bindernheim, 7 ha 71 terres à Ohlungen, 24 ares 45 terres à Schnersheim, 6 ha 00. 22 terres à Strasbourg, 1 ha 76 35 terres à Nordheim, 3 ha 68. 30 terres à Marlenheim, Une maison audit lieu
acp 478 (3 Q 30 193) f°88-v du 24.5. (vacation du 14 mai) Communauté, 31 ares 35 terre à Nordheim, 31 ates 06 terre à Wingersheim
Succession. Une maison rue de l’Epine N° 11
1/3 d’une maison rue du Poumon N° 4
55 ha terres et prés ban de Marlenheim, 4 ha terres et prés à Eckbolshim et Oberhausbergen, ¼ de 13 ares de terres ban d’Altorff, Un moulin à Marlenheim, 7 ha 52 ares terres à Nordheim, 1 ha 08. 78. ban de Momenheim et Wittersheim, 4 ha 94 71 ban d’Eckbolsheim, 17 ares 10 terres à Lingolsheim, 4 ha 35 terres ban de Wingersheim, 4 ha 54 25 terres à Altorff, 2 ha 18. 05 ban de Strasbourg, 1 ha 26 10 ban de Wingersheim, 1 ha 90 11 terres et vignes ban d’Ergersheim, 1 ha 89 87 terres audit ban, 74 ares 65 terres à Dachstein, 1 ha 94. 60 terres ban de Dahlenheim, 13 ares 90 terres ban d’Ergersheim, 7 ha 95. 47 terres et prés à et vignes à Osthoffen et Ergersheim, 6 ha 81 61 terres à Mommenheim, 2 ha 29 82 terres à Breuschwickersheim, 44 ares 40 terres à Wingersheim, 24 ares terre à Donnenheim, 2 ha 25. 30. terres et prés ban d’Altorff, 1/15 de 12 ha 40 terres dit ban
fermages 23.564, reprises du veuf 388.243
L’un des enfants meurt en 1860
1863 (17.10.), M° Noetinger
Notoriété constatant que François Théodore Alexis Simonis mineur est décédé à Strasbourg le 16 décembre 1860 laissant pour héritiers 1) Reine Elisabeth Kling veuve de Pierre Alexis Simon, rentier à Strasbourg sa mère pour un quart, et Marie Reine Simonis sa sœur décédée épouse de Jean Henri Müller pour ¾
acp 526 (3 Q 30 241) f° 42-v du 28.10. (succession déclarée le 16 mars 1861)
Lors de la liquidation, la maison à l’Elephant est attribuée en usufruit à la veuve
1861 (30.3.), Strasbourg 15 (104), M° Momy n° 7133
Liquidation et partage Pierre Alexis Simonis et Reine Elisabeth Kling
Partage du 30 mars 1861. Sont comparu Dame Reine Elisabeth Kling, propriétaire, veuve de Monsieur Pierre Alexis Simonis, en son vivant propriétaire et ancien négociant à Strasbourg où ladite dame demeure et est domiciliée d’une part
Et Mademoiselle Marie Reine Simon sa fille, propriétaire demeurant et domiciliéé à Strasbourg avec la dame sa mère, mineure âgée de 18 ans, émancipée par déclaration de Madame veuve Simonis reçue par Mr le juge de paix du canton est de la Ville de Strasbourg et pourvue le même jour d’un curateur en la personne de Monsieur Marie François Georges Simonis, son oncle, ancien négociant demeurant également en cette ville – Liquidation et partage tant de la communauté de biens ayant existé entre elle et Pierre Aexis Simonis, décédé à Strasbourg le 28 novembre 1848, que de la succession dudit défunt échue à ses deux enfants et uniques héritiers qui sont 1° Mademoiselle Simonis comparante, 2° M François Théodore Alexis Simonis son frère décédé depuis en état de minorité le 16 septembre 1860 dont la succession est échue à la demoiselle sa sœur pour trois quart et à Madame Simonis sa mère comme héritière réservataire pour un quart
acp 497 (3 Q 30 212) f° 63-v du 8.4. Communauté. Masse active 1) mobilier 8495, 2) argent 635, 3) billets 111.057, 4) rentes 4 ½ en capital 234.750, 5) rentes 3 % en capital 86.566, 6) cent obligations du chemin de fer de l’Est 50.000, 7) huit titres de l’ancien couvent St. Amand de Metz 4025, 8) rentes espagnoles 87.888, 10) fermages et loyers 32.060, 11) part du défunt dans la société Simonis frères 93.100, Total mobilier 846.500
Immeubles 1) 83. 96 terres à Sermersheim 3000, 2) 30. 69. prés à Kogenheim, 47 ares 42 terres à Sermersheim, 2750, 3) ban de Herbsheim 1125, 4) ban de Kertzfeld, ban de Rossfeld 4777, 5) ban de Rossfeld 28.888, 6) ban de Herbsheim, Obenheim, Westhausen, Kertzfeld, Sermersheim, Herbsheim, Kogenheim, Benfeld, Rossfeld 46.666. (…) 40) ban de Schnersheim, total 1.031.459
Masse passive, reprises du défunt 388.262, reprises de la veuve 56.505, frais d’actes 1564, total 585.125 dont moitié à la veuve, moitié à la fille
Succession 1) reprises 388.263, 2) moitié de la communauté 282.562, 3) garde robe 393, 4) rentes sur le moulin d’Ergersheim 14.621, 5) créances 33.000, terres à Marlenheim, indivis, 3) ban d’Oberhausbergen, d’Eckbolsheim 6000, 3) ban d’Altorff mémoire, 4) maison rue de l’Epine N° 11 30.000 5) tiers d’une maison rue du Poumon N° 4, place de l’arbre vert N° 2, magasin rue de l’homme de pierre N° 2, 16.000, 7) à 21) terres, total 889.213
dont il revient 1) à la veuve A) en toute propriété 10.000 b) en usufruit 434.606 et la nue propriété moitié à Mlle Simonis 217.303, moitié à M Simonis fils 217.303
Succession de Théodore Simon fils 1) nue propriété de 217.303, dont un quart à la veuve Simonis et trois quarts à Mlle Simonis, 2) le toute propriété de 222.303 dont un quart à la veuve et trois quarts à Mlle Simonis
établissement des droits des parties (…)
Attributions, à la veuve, en usufruit 7) le tiers des maisons 16.000
à Mlle Simonis la maison rue de l’Epine
1865 (13.2.), M° Momy
Dépôt d’un jugement rendu par le tribunal civil de Schlestadt le 30 décembre 1864 portant homologation de la liquidation et partage de la communauté de biens qui a existé entre Pierre Alexis Simonis, propriétaire, et Reine Elisabeth Kling sa veuve à Strasbourg, dressé par M° Momy Nre le 31 mars 1861.
acp 540 (3 Q 30 255) f° 42-v du 14.2.
Héritière de son père, Marie Reine Simonis épouse en 1861 le manufacturier Jean Henri Müller
1861 (15.4.), Strasbourg 15 (104), M° Momy n° 7168
Contrat de mariage – Sont comparus Monsieur Jean Henri Müller, manufacturier demeurant à Schirmeck, intéressé dans les établissements de filature et de tissage exploités à Schirmeck par Mr Müller son père sous la raison Müller er fils, stipulant en son nom personnel comme futur époux, sous l’assistance et avec l’agrément de ses père et mère Mr Jean Baptiste Müller, manufacturier et Dame Caroline Baumlin son épouse domiciliés et demeurant à Schirmeck, d’une part
Et Mademoiselle Marie Reine Simonis, propriétaire rentière domiciliée à Strasbourg, fille mineure mais émancipée de feu Mr Pierre Alexis Simonis, ancien négociant et de Dame Reine Elisabeth Kling sa mère domiciliée au dit Strasbourg ayant pour curateur à son émancipation Mr Marie François femme Simonis son oncle paternel ancien négociant domicilié en cette ville (…) d’autre part
(Joint Etat des apports, Argenterie, Tableaux
acp 498 (3 Q 30 213) f° 18 du 23.4. stipulation de communauté de biens réduite aux acquêts partageable par moitié, réserve d’apports et d’héritages
Les apports de la future épouse consistent en 1) mobilier estimé à 6500 francs, 2) un service complet d’argenterie et divers tableaux non estimés 3) 21 obligations du Chemin de fer de l’Est, 4) 7 ha 70 terres ban de Wilwisheim, 5) 8 ha 13 tarres ban d’Ohlungen, 5) les biens à elle échus par partage reçu Momy Nre le 31 mars 1861
Il est convenu entre les futurs époux que la future épouse touchera les intérêts et les fermages des obligations du Chemin de fer et des corps de biens de Wilwisheim et d’Ohlungen, à quoi elle est autorisée par le futur époux
Les apports du futur époux consistent en une somme de 298.732 francs
Donation par les conjoints Müller dans la proportion de deux tiers pour M Müller et un tiers par Mme Müller au futur époux leur fils ce acceptant en avancement d’hoirie une somme de 200.000 francs
Le survivant des futurs époux aura la jouissance des biens de la communauté
Donation réciproque par les futur au survivant d’eux de l’usufruit de toute la succession réductible de moitié en cas d’existence d’enfants
François Georges et Théodore Simonis louent une partie de la maison à l’Eléphant et celle au Chameau au négociant Eugène Braun
1864 (17.2.), Enregistrement de Strasbourg, ssp 139 (3 Q 31 638) f° 27 du 18.2.
17 février 1864. Bail – Les soussignés Marie François Georges Simonis, propriétaire à Strasbourg, et François Théodore Simonis, propriétaire à Wolxheim, donnent à titre de loyer pour 3, 6 ou 9 années à partir du 25 mars prochain
au Sr Eugène Braun, négociant à Strasbourg ce acceptant
Les localités dont le description suit. I. dans la maison rue du Poumon N° 2 faisant le coin de cette dernière rue 1° le rez de chaussée composé des magasins, du comptoir ou bureau et du cabinet à côté, avec les rayons, tiroirs, ustenslies de commerce qui se trouvent dans ces localités, 2° la partie de la cave sous le magasin d’angle
II. La maison sise ) Strasbourg rue des tonneliers n° 30 faisant l’autre coin de la rue du Poumon vis à vis la maison précédente, savoir le rez de chaussée servant de magasin, le corridor d’entrée, les 1°, 2° et 3° étages en logements, le 4° et 5° étages en greniers et sous la maison la grande sace voûtée, devant ladite maison se trouve un petit terrain entouré d’une grille en fonte fermée d’une porte en fer.
Les magasins, comptoir ou bureau et petit comptoir caves, greniers et logements sont loués au Sr Braun pour l’exploitation d’un commerce d’épicerie qu’il se propose d’établie dans les localités louées (…)
La bail est fait pour un loyer annuel de 1400 francs
Nouveau bail au négociant Eugène Braun
1872, Enregistrement de Strasbourg, ssp 157 (3 Q 31 656) f° 58 n° 1726 du 7.9.
29 juin 1872. Pacht wie folgt – Maria Frantz Georg Simonis, Eigenthümer in Straßburg, Frantz Theodor Simonis, Eigenthümer in Wolxheim, Johann Heinrich Müller, Fabrikant und Elisabetha Kling Wittwe von Peter Alexis Simonis in Straßburg
verlehnen an Eugen Braun, Kaufmann in Straßburg für drei, sechs oder neun Jahre vom 25. März 1873
1) das Magazin im dem Hause Lungen Strasse N° 2 mit samtlichen Mobilien die sich darin befinden
2) einen Antheil des Kellers
3) das ganze Haus Kieffergasse N° 30, für einen jährlichen Pachtzins von 1400 Franken
François Georges Simonis meurt célibataire après avoir légué tous ses biens à son frère Théodore, domicilié à Wolxheim. Ses héritiers de sang sont a) son frère et b) son petit-neveu Henri Paul Müller, fils de Jean Henri Müller et de feue Marie Reine Simonis
1873, Strasbourg 8 (86), M° Gustave Edouard Loew
29. März – Deponirungs Act eines olographisches Testaments, fragliches Testament sowie einer Ordnung vom Präsidenten des Landgerichtes Strassburg wurden hinterlegt durch Ernst Zwirner, Greffier bei demselben Landgericht. Das Testament ist datirt vom 15. März 1872 und unterschriebenen Georg Simonis, die Ordnung vom 12. März 1873
acp 614 (3 Q 30 329) f° 24-v du 1.4. Nachlass erklärt den 10/9 1873 Bd. 114 N° 282
Notoriété du 31 mars 1873 N° 4975. – (…) avoir parfaitement connu Monsieur Marie François Georges Simonis, Vivant ancien négociant, propriétaire domicilié à Strasbourg & savoir pertinemment 1° que Mr Simonis est décédé à Strasbourg le 10 mars courant, 2° qu’après son décès il n’a point été dressé d’inventaire, 3° qu’il n’a délaissé ni descendant ni ascendant ayant droit à une réserve dans sa succession, 4° qu’en conséquence rien ne s’oppose à l’exécution du legs universel en toute propriété fait par feu Mr Simonis au profit de Mr François Théodore Simonis son frère propriétaire demeurant à Wolxheim, aux termes de son testament olographe en date à Strasbourg du 15 mars 1872 dont l’original qui sera enregistré avant les présentes a été déposé pour minute à M° Loew (…) suivant acte de son ministère du 29 mars courant en vertu d’ordonnance du Président du Landgericht de Strasbourg
31. März – Notorietät (…) erklären daß die Maria Frantz Georg Simonis Eigenthümer in Straßburg gekannt haben, daß er daselbst am 10. März 1873 gestorben ist, daß nach seinem Tod Inventar nicht errichtet worden, daß er keine Erben hinterlassenn habe, daß daher Niemand Einsprüche erhebt, wann das gesamte Erbe dem Frantz Theodor Simonis, Bruder des Verstorbenen in Wolxheim hinausgegeben wird, wie es laut Testament vom 15. März 1872 bestimmt ist.
acp 614 (3 Q 30 329) f° 28-v n° 986 du 8.4.
Notoriété du 14 mai 1873 N° 5120. – (…) avoir parfaitement connu Monsieur Marie François Georges Simonis, Vivant ancien négociant, propriétaire domicilié à Strasbourg & savoir pertinemment 1° que Monsieur Simonis est décédé à Strasbourg le 10 mars courant, 2° qu’il n’a délaissé aucun héritier à réserve, 3° que ses héritiers de sang sont a) son frère Monsieur François Théodore Simonis, propriétaire domicilié & demeurant à Wolxheim, b) son petit neveu Henri Paul Müller, mineur d’ans, issu du mariage de M. Jean Henri Müller, manufacturier domicilié au château dit Müllerhof près Urmatt avec Dame Marie Reine Simonis son épouse défunte, ledit mineur sous la tutelle légale de M. Jean Henri Müller son père avec lequel il demeure au Müllerhof
acp 614 (3 Q 30 329) f° 63-v du 19.5.
Dépôt du 17 avril 1873, N° 5044 – la grosse d’une ordonnance rendue par Monsieur le président du Landgericht de Strasbourg le 9 avril courant enregistré envoyant Monsieur François Théodore Simonis, propriétaire domicilié à Wolxheim, en possession du legs universel consenti à son profit dans le testament de son frère Mr Marie François Georges Simonis vivant propriétaire, ancien négociant domicilié à Strasbourg y décédé le 10 mars dernier suivant testament olographe à Strasbourg le 15 mars 1875 (…)
Déclaration tenant lieu d’inventaire des biens du défunt
1873 (4.9.), Strasbourg 8 (87), M° Gustave Edouard Loew n° 5405
Inventaire sous forme de déclaration des biens et valeur dépendant de la succession de Mr Marie François Georges Simonis, domicilié à Strasbourg
L’an 1873 le quatre décembre à huit heures du matin et l’étude de M° Loew notaire à Strasbourg. A comparu Monsieur François Théodore Simonis, propriétaire demeurant et domicilié à Wolxheim, lequel a exposé a) que Monsieur Marie François Georges Simonis, son frère susnommé, en son vivant ancien négociant, propriétaire domicilié à Strasbourg y est décédé le 10 mars 1873, Que d’un acte de notoriété dressé par M° Loew, l’un des notaires soussignés & son collègue le 31 mars 1873, il résulte que Monsieur Marie François Georges Simonis n’a point délaissé d’héritier à réserve, que par son testament olographe
premier codicille, le 8 mars 1872 à mon testament
XX. Ville de Strasbourg, a) Maison rue des Tonneliers n° 25 (…)
b) le tiers indivis des trois immeubles ci après décrits
1°) Maison rue du poumon N° 2. Une maison sise à Strasbourg Rue du poumon N° 2 formant le coin de ladite Rue et de la Rue des Tonneliers à rez de chaussée magasin & bureau, trois étages et greniers, petite cour, cave voûtée, droits & dépendances, devant la Rue du poumon derrière Messieurs Constantin Jaeger & Trawitz & Mad. Courtouche d’un côté M Jaeger et de l’autre la rue des Tonneliers & Madame Courtouche
2°) Maison rue des Tonneliers N° 30 (…)
3° Maison rue de l’Ail N° 32
Propriété. Monsieur Marie François Georges Simonis est propriétaire des dits immeubles pour un tiers pour l’avoir recueilli dans la succession de Monsieur François Simonis son père Vivant négociant à Strasbourg décédé dans le courant de l’année (-). M. François Simonis père avait lui-même acquis a° les immeubles susdésignée sous les Numéros 1 & 2 sis à Strasbourg rue du poumon N° 2 & Rue des Tonneliers N° 30 sur Mad. Marie Françoise Suzanne Scotti Veuve de Mr Antoine Joseph Cossa, ancien négociant à Strasbourg & les héritiers de Mr Cossa susqualifié Louis Philippe Cossa encore mineur, Marie Joséphine Cossa majeure, Antoine Philippe Cossa majeur tous domiciliés à Strasbourg suivant contrat reçu M° Laquiante lors notaire à Strasbourg le 21 mars 1792 enregistré le lendemain
b) la maison décrite sous le Numéro 3 (…)
Bail et Location. La maison ci-dessus décrite N° 2 et le rez de chaussée & partie de la cave sous la maison décrite N° 1 sont loués au Sr Eugène Braun Négociant domicilié à Strasbourg pour 3, 6 ou 9 ans qui finiront au 25 mars 1876, 1879 ou 1882 moyennant un loyer annuel de 1400 francs suivant bail sous seing privé dressé à Strasbourg le 29 juin 1872 enregistré à Strasbourg le 7 septembre même année folio 58.
La maison susdésignée sous le numéro 3 est louée verbalement à Monsieur Edouard Maurer fabricant de chaises demeurant à Strasbourg
acp 620 (3 Q 30 335) f° 18 du 10.9. (erklärt 10/9 1873) Inventar nach Erklärung des Nachlaßes von Maria Frantz Georg Simonis
Nachlass. Mobilien 11.791, legirte Mobilien 603, Geld 9225, 300 Renten 5705, verschiedene Zinse 3143, Schuldscheine 340.102
Ein Haus Kieffergasse N° 25, 1/3 eines Hauses Lungengasse N° 2, ? eines Hauses Kiefergasse N° 30, 1/3 eines Hauses Knoblauchgasse N° 32, 1/3 eines Hauses von 15 ha 52 36 Bann Altorff, 13 ha 62. 75 Feld Bann Lampertheim u&é Brumath, 10 ha 35 34 Bann Lampertheim, 3 ha 27 61 Bann Brumath,1 ha 81 28 Bann Souffelweyersheim, 2 ha 14 08 Bann Hochfelden, 2 ha 14 38 Bann Lingolsheim, 3 a 13 65 Bann Maennolsheim, 2 ha 48 88 Bann Osthoffen, 16 Ar 60 Bann Dahlenheim, 9 Ar 30 Bann Vendenheim, 1 ha 58 70 Bann Wingersheim, 14 Ar 75 Bann Hohatzenheim, 1 ha 423 45 idem, 3 ha 87 35 Bann Furchhausen, 91 Ar 80 Bann Souffelweyersheim, 1 ha 78 29 Bann Dahlenheim, 70 Ar 68 Bann Ergersheim, 1 ha 85 50 Bann Gougenheim, 3 ha 15 28 Bann Altorff, 1 ha 27 70 Bann Riedheim, 9 ha 48 92 Bann Truchtersheim, 1 ha 00 32 Bann Reitwiller
Ein Landgut Bann von Ergersheim, 3 ha 01 52 Bann Ergersheim, 38 Ar 07 Bann Dachstein, 19 Ar 94 Bann Ergersheim
1873 (5.11.), M° Gustave Edouard Loew
Notorietätsact bestätigend daß Marie Frantz Georg Simonis Eigenhändigen Testaments zu Straßburg den 10. März 1872 verstorben sei
acp 622 (3 Q 30 337) f° 8 du 11.11.
Strasbourg 8 (88), M° Gustave Edouard Loew – 5 décembre 1873 n° 5590. Notoriété (en deux colonnes, allemand et français) avoir parfaitement connu M. Marie François Georges Simonis, propriétaire, ancien négociant domicilié à Strasbourg & savoir pertinemment 1° que Mr Simonis susqualifié est décédé à Strasbourg le 10 mars 1873, 2° que c’est par erreur (…) au nom de François Georges Simonis (…)
Théodore Simonis meurt en 1887 en délaissant pour unique héritier son petit-neveu Henri Paul Müller
1887 (6.7.), M° Loew
Hinterlegung einer Abschrift der Besitzanweisung Simonis
acp 788 (3 Q 30 503) f° 99 du 13.7.
Décès, Wolxheim (n° 4)
Wolxheim den 28. Januar 1887. (…) daß der Eigenthümer Theodor Simonis, 87 Jahre, katholischer Religion, wohnhaft zu Wolxheimn geboren zu Strassburg, Sohn des verstorbenen Frantz Simonis und Katharina Fabrÿ, zu Wolxheim am 28. Januar des Jahrs 1887 Vormittag um zwei Uhr verstorben sei
Biographie commaire de Paul Muller-Simonis
Né en 1862 à Muhlbach-sur-Bruche dans le domaine de son père, Paul Muller commence des études d’ingénieur puis étudie la théologie à partir de 1882. Il est ordonné prêtre à Rome en 1886, devient docteur en théologie et entreprend un voyage à travers le monde. L’abbé Paul Muller-Simonis est nommé aumônier de Saint-Antoine en 1891 et devient associé majoritaire de la société qui édite le journal catholique l’Alsacien (Der Elsässer). Il fait construire pour le journal une maison rue Finkmatt. Il se présente aux élections en 1893, participe à la fondation du Zentrumverein (1903) puis de Centre alsacien-lorrain. Il achète en 1898 le Kuppelhof rue des Couples pour le Cercle des jeunes gens, ou Foyer Saint-Joseph, fait construire pour les œuvres catholiques un grand bâtiment quai Kellermann (n° 8) qui est finalement revendu à perte. Il est nommé chanoine honoraire (1898) puis titulaire (1910) de la cathédrale de Strasbourg, camérier secret du pape en 1907 et prélat du pape en 1924. Il meurt le 24 septembre 1930.
(D’après la notice biographique de Jean Hurstel)