6, rue des Poules


Rue des Poules n° 6 – X 144 (Blondel), O 958 puis section 31 n° 42 (cadastre)

Reconstruite en 1709, maître d’ouvrage Jean Jacques Kolla, serrurier et revendeur
Réhabilitée avec le n° 6 par l’architecte Robert Jacob, 1982-1983


Vue de l’ouest, n° 4 suivi du n° 6 (avril 2016) – Porte à crossettes – Inscriptions sur les poutres (septembre 2024)

Le journalier Jean Kaiser vend en 1598 la maison au pelletier Jean Schurer qui la conserve jusqu’à sa mort. Le cornetier Thierry Holwein en est ensuite propriétaire puis ses enfants (1628-1672). Christophe Bleyfuss est autorisé en 1653 à poser un auvent. Le serrurier et revendeur Jean Jacques Kolla (Kella) achète la maison en deux fois (1708 et 1715) et sa voisine (actuel n° 4) en 1709. Il reconstruit les deux maisons de façon symétrique en 1709 d’après le millésime gravé sur la poutre au-dessus du premier étage. Comme les poutres horizontales ne sont pas exactement au même niveau sur les deux façades, il est probable qu’il ait bâti une maison avant l’autre. La poutre au-dessus du rez-de-chaussée et celle au-dessus du premier étage portent des inscriptions sculptées ; la maison de droite (n° 4) ne semble pas ou plus en porter.
Inscription au premier étage
VIEL SIND DIE MICH NEYDEN WENG DIE MICH KLEIDEN UND WEHREN DER NEIDER NOCH SO VIEL SO GESCHICHT DOCH W GOTT HABEN WILL ANNO 1709
Viel sind die mich neiden, wenig die mich kleiden, und wären die Neider noch so viel, so geschieht doch was Gott haben will. Anno 1709. (Une inscription similaire se trouve à Lustenau, commune de Kressberg près de Schwäbisch Hall)
Ils sont nombreux à m’envier mais peu à me vêtir, mais il adviendra ce que Dieu veut quel que soit le nombre des envieux. 1709
Inscription au rez-de-chaussée
WER WO AUS ODER EIN GEHET ANDERS ALS ZV DER DVIER DER IST EIN DIEB UND EIN MÖRDER IOHNNS IAMIO GOTT IST MEINE ZU VER SICHT IM VER EHR ICHM
Wer wo aus oder eingeht anders als zu der Tür ist ein Dieb und ein Mörder, Johannes 10. Gott ist meine zuversicht ihm verhere ich m (Bible de Luther, Jean X, 1, Wer nicht zur Tür hineingehet in den Schaffstall, sondern steiget anderswo hinein, der ist ein Dieb und ein Mörder)
Celui qui sort et entre autrement que par la porte est un voleur et un meurtrier (Jean, chapitre 10). Dieu est mon refuge, je le vénère.
Les héritiers de Jean Jacques Kolla vendent séparément les deux maisons. Denis Messinger, manant et emballeur à la halle, achète celle de gauche qui sera vendue par adjudication judiciaire en 1776 à la mort de sa veuve. Le compagnon charpentier puis sa veuve en sont propriétaires de 1779 à 1793.


Plan relief (1727, Musée historique). La rue des Poules part sur la gauche, la maison se trouve sous la troisième toiture à partir de l’angle des rues.

Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 235 (Musée des Plans-relief) 1

L’Atlas des alignements (années 1820) mentionne un bâtiment à rez-de-chaussée et deux étages en bois. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade correspond à la partie gauche du bâtiment du milieu entre les repères (k-l) : porte et fenêtre au rez-de-chaussée, deux étages à deux fenêtres, une lucarne dans la toiture. La façade arrière des deux maisons contiguës s’ouvre en (1-2) dans la cour L du voisin.
La maison porte d’abord le n° 51 quartier de la Krutenau (1784-1857) puis le n° 6 de la rue des Poules.


Cour L

La maison fait partie des propriétés du boulanger Jonathan Feilmetzger (1800) puis de son héritier Jean Michel Fritsch (1822). Le boulanger Jacques Guillaume Kielmann achète le bâtiment en 1864, sa voisine (n° 4) en 1866 et d’autres maisons contiguës qui donnent dans la rue de la Krutenau. La maison redevient indépendante lors de sa vente en 1889 à l’agent de police Joseph Bürel qui charge en 1892 l’entrepreneur Klein de rapetisser une fenêtre et de poser une moulure puis en 1893 de remplacer l’ancien toit par un toit mansardé. Le maire déclare en mars que le règlement interdit d’aménager un nouvel étage puisque le bâtiment dépasse de l’alignement. Comme la maison n’a pas été surélevée, un avenant autorise d’aménager un étage mansardé.
L’architecte Robert Jacob qui a acquis les numéros 4 et 6 de la Ville de Strasbourg les fait réhabiliter en 1982 en modifiant la distribution intérieure et en dégageant les pans de bois (voir le n° 4).


Transformation de la porte, 1892, des combles, 1893 (dossier de la Police du Bâtiment)

septembre 2024

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1587 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date approximative de mutation.

Jean Kaiser, journalier, et (1582) Barbe Beut, d’abord (1578) femme du journalier Gaspard Fischer, puis (1588) Marie Arnold – luthériens
1598 v Jean Scheurer, pelletier, et (1589) Susanne Geisinger – luthériens
1628 v Thierry Holwein, cornetier, et (1619) Anne Barbe Riehl, remariée (1641) avec le cordier Christophe Bleyfuss – luthériens
1672 v Daniel Ruos, batelier, et (1651) Marguerite Dex puis (1679) Marie Mœssner, veuve du tanneur Martin Bradfisch – luthériens
1676 v Jean Henri Christ, diacre, et (1648) Dorothée Edel, d’abord (1632) femme du pasteur Frédéric Heupel, puis (1682) Anne Catherine Schneider, d’abord (1675) femme du passementier Jean Jacques Bæhr – luthériens
1684 v André Schœn, cordonnier, et (1675) Agnès Kræuchel – luthériens
1708 v Jean Jacques Kolla, serrurier et revendeur, et (1701) Marie Salomé Hæn puis (1739) Marie Barbe Frey – luthériens
1741 v Denis Messinger, journalier, emballeur à la halle, et (1728) Catherine Kætzel, remariée (1766) avec le sergent de patrouille Bernard Siebert – manants, catholique et luthérienne convertie
1776 adj Jacques Frédéric Faust, juriste, consul, célibataire († 1780) – luthérien
1779 v Jean Georges Moser, compagnon charpentier, et (1777) Eve Dietrich – luthériens
1793 v Jean Jacques Datt, marchand de fruits et légumes puis aubergiste, et (1769) Marguerite Salomé Hartmann – luthériens
1795 v Xavier Vetter, batelier, et (1789) Anne Marie Schreiber – catholiques
1796 v Frédéric Guillaume Renn, maçon, et (1791) Dorothée Schrœder, veuve du maître maçon Jacques Ferdinand Hertelmeyer puis (1803) Catherine Spindler – catholiques
1800 v Jonathan Feilmetzger, boulanger, et (1785) Salomé Frentzel – luthériens
1822 h Jean Michel Fritsch, boulanger, et (1810) Marie Madeleine Schlagdenhauffen puis (1825) Sophie Baldner
1864 v Jacques Guillaume Kielmann, boulanger, et (1858) Emilie Diebold
1889 v Joseph Bürel, agent de police († 1895)
1896 h Laurent Schall, employé des postes, et (1892) Marie Bürel
1927* v Louis Schmitt, typographe, et Marie Schwartz
1948* h Caroline Marie Louise Schmitt à Cronenbourg et cohéritiers

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 400 livres en 1739, 150 livres en 1784

(1765, Liste Blondel) X 144, Denis Mossinger
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) H. Ammeister Faust, 2 toises, 4 pieds et 3 pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre) O 958, Fritsch, Jean Michel, Krutenau 117 – maison, sol – 0,4 are

Livres des communaux

Maison non portée au Livre des communaux (voir folio 513 v°)

Préposés au bâtiment (Bauherren)

Requête des habitants de la rue des Bestiaux Thomas Klopffer et Jean Scheurer en 1599 pour faciliter l’écoulement des eaux par temps de pluie

1653, Préposés au bâtiment (VII 1353)
Christophe Bleyfuss est autorisé à poser un auvent (24 pieds de long, saillie de 5 pieds) vers la rue 12 pieds de long et 4 pieds de large

(f° 50) Dienstags den 16. Eiusdem [Julÿ 1653] – Christoff Bleÿfueß bittet vmb ein Wetterdach an seinem hauß an der Hennengaß, vornen her 24 schue lang vnd 5 schue breit, In der gassen aber 12. schue lang vnd 4. schue breit

(f° 51) Dienstags den 2. Augusti – Christoff Bleÿfueß dem Seÿler ist in seinem begehren, gegen erlag 1. lb. Jährlichen bodenzinß vff Laurentÿ dem Zinß meister vnd Zwar 1654 Zum erstenmahl Zuerlegen willfahrt.

Description de la maison

  • 1739 (billet d’estimation traduit) La maison comprend au rez-de-chaussée un poêle, chambre, cuisine, vestibule, au premier étage aussi un poêle, chambre, petite cuisine, vestibule, et des greniers dallés, le toit a une couverture simple en tuiles, le tout estimé avec ses appartenances et dépendances à la somme de 800 florins
  • 1784 (billet d’estimation traduit) La maison comprend trois cuisines et plusieurs chambres, le comble est couvert de tuiles plates, la cave est solivée, le tout estimé avec ses appartenances et dépendances à la somme de 300 florins

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

4° arrondissement ou Canton est – Rue des Poules

nouveau N° / ancien N° : 6 / 51
Feilmetzger
Rez de chaussée et 2 étages en bois mauvais
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 25 f° 334 case 1

Fritsch Jean Michel, boulanger rue Krutenau N° 117

O 958, maison, sol, R. des poules 51
Contenance : 0,40
Revenu total : 34,21 (34 et 0,21)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 9 / 7
fenêtres du 3° et au-dessus :

Cadastre napoléonien, registre 27 f°1160 case 1

Fritsch Jean Michel, boulanger (1866)
pr. 1866 Kielmann, Jacques Guillaume
1891/92 Burel Joseph, Schutzmann
97/98 Schall Joseph Postschaffner & Frau Marie Bürel

O 958, Maison, sol, Rue des poules 6
Contenance : 0,40
Revenu total : 34,21 (34 et 0,21)
Folio de provenance : (334)
Folio de destination : Gb
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 9 / 7
fenêtres du 3° et au-dessus :

Cadastre allemand, registre 30, p. 395 case 2

Parcelle, section 31, n° 42 – autrefois O 958
Canton : Hennengasse Hs N° 4
Désignation : Hf, Whs – sol, maison
Contenance : 0,39
Revenu : 400 – 450
Remarques :

(Propriétaire), compte 1050
Schall Lorentz Ehefrau
1923 Schall Laurent conducteur supérieur des Postes
1927 Schmitt Louis typographe et son épouse Marie * Schwartz en comm. de biens
1948 Schmitt Caroline Marie Louise à Cronenbourg et cohéritiers
(3648)

1789, Enquête préparatoire à l’Etat des habitants (cote VII 1295)

Canton X, Rue 357 des Poules

51
pr. Moser gorg witib zunfft zümerleut – Zimmerleüt
lo. Löchne Johannes deglöhner – schürmer
lo. Meÿer antoni kaiserlicher Notaire impérial – schürmer

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton X, Rue 357 des Poules p. 522

51
Prop. Mosser, George, veuve – charpentiers
Loc. Löchne, Jean Journalier – Manant
Loc. Meyer, Antoine, Notaire impérial – Manant

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Hennengasse (Seite 60)

(Haus Nr.) 6
Benz, Tagner, 0
Schall, Postschaffner. E 1
Zukunft, Schneider. 2

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 865 W 169)

Rue des Poules n° 6 (1892-1974)

Le propriétaire Bürel charge en 1892 l’entrepreneur J. et E. Klein (9, rue Fritz) de rapetisser une fenêtre et de poser une moulure. Les mêmes sont autorisés en 1893 à remplacer l’ancien toit par un toit mansardé. Le maire déclare en mars que le règlement interdit d’aménager un nouvel étage puisque le bâtiment dépasse de l’alignement. L’entrepreneur déclare que la maison n’a pas été surélevée et que la cheminée n’a été que légèrement transformée. Un avenant à l’autorisation précédente autorise d’aménager un étage mansardé.
La Division V délivre en 1945 un certificat de sinistré à Henri Finck dont le logement au rez-de-chaussée a subi quelques dégâts.

Sommaire
  • 1892 – L’entrepreneur J. et E. Klein (9, rue Fritz) demande au nom du propriétaire Bürel l’autorisation de rapetisser une fenêtre et de réparer le parement de la porte – Autorisation de modifier une baie de fenêtre et de poser une moulure à la maison qui dépasse de l’alignement. L’encadrement devra être en sapin et non en pierre – Dessin
  • 1893 – Les mêmes architectes et entrepreneurs J. et E. Klein demandent au nom du propriétaire Bürel l’autorisation de surélever le comble – La hauteur minimale des pièces devra être au moins de 2,50 mètres – Autorisation de remplacer l’ancien toit par un toit mansardé (janvier 1893) – Note en marge. Le dessin ne correspond pas à la réalité, le mur qui sépare de la maison voisine n’est pas en pierre mais en pans de bois et ne peut donc être surélevé de 30 centimètres en suivant le règlement. La façade sur rue qui doit être reculée de 1,20 d’après l’alignement pourra avoir un balcon. Le propriétaire Joseph Bürel habite au 52, rue de la Krutenau. – Dessin (coupe et plan) – L’entrepreneur doit suspendre les travaux jusqu’à ce qu’il ait transmis de nouveaux dessins (4 mars). – Les fenêtres sont posées, le hourdis est commencé (14 mars) – L’entrepreneur transmet de nouveaux plans (21 mars). – La Police du Bâtiment constate que le cheminée a été transformée
    1893 (25 mars) – Le maire déclare que le règlement du 30 novembre 1891 interdit d’aménager un nouvel étage si le bâtiment dépasse de l’alignement. L’entrepreneur doit supprimer sous quinzaine ses transformations, notamment la cheminée qui repose sur une poutre en bois. – L’entrepreneur déclare que la maison n’a pas été surélevée et que la cheminée n’a été que légèrement transformée (22 avril) – Le maire autorise à titre exceptionnel les travaux puisque la consolidation se limite à un parapet en fer et que le nouveau conduit de cheminée est lié à l’ancien (13 juin).- Avenant à l’autorisation précédente, les entrepreneurs J. et E. Klein sont autorisés à aménager un étage mansardé (20 juin) – Dessin (coupe et plan) – Travaux terminés (30 juin)
  • 1895 – Le maire notifie le propriétaire de se conformer au règlement du 30 novembre 1891 en supprimant un volet qui s’ouvre à moins de 2,20 mètres de la voie publique et une trappe dans le vestibule – Le volet est transformé, mars 1897 – Le nouveau propriétaire est l’employé des postes Schall qui devra supprimer la trappe – Il déclare avoir remplacé la trappe par une porte amovible – La Police du Bâtiment classe le dossier, décembre 1898.
  • 1903 – Le maire notifie Laurent Schall de faire ravaler la maison – Travaux terminés, octobre 1903
    1908 – Idem. Le propriétaire répond que les entrepreneurs Hummel et Paul ont repeint la façade à l’huile en 1903. Les travaux de canalisation lui ont coûté 800 marks en 1905, la maison rapporte 300 marks par an. Il a lavé lui-même le rez-de-chaussée et fait remarquer que la façade de son voisin est bien plus sale. – Le maire accorde un an de délai – Travaux terminés, mai 1909.
  • Commission contre les logements insalubres. 1904 – Courrier à la Division III-b. La maison est conforme aux règlements sauf le cabinet d’aisance – Le propriétaire déclare qu’il le transformera l’année suivante – Le cabinet d’aisance est raccordé aux canalisations, mai 1907.
    1910. Travaux à faire en deux points – Travaux terminés, avril 1911
    1915. Commission des logements militaires – Travaux à faire en deux points – Travaux terminés, juillet 1916
  • 1935 – L’entrepreneur Joseph Fehr (74, rue de la Ziegelau au Neudorf) demande au commissaire de police l’autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique pour crépir la façade – Le commissaire de police transmet au maire qui donne son accord.
  • 1945 –La Division V délivre un certificat de sinistré à Henri Finck dont le logement au rez-de-chaussée a subi quelques dégâts
    1946 – Le locataire Henri Finck demande au maire si le logement est habitable.
  • 1954 – Rapport sur un feu de cheminée, dû aux portes de ramonage qui sont défectueuses – La division V atteste que la cheminée est en bon état (propriétaire, Mlle Schmitt, demeurant 6, rue de l’Ail)
  • 1974 – La Division II écrit à Robert Wohlfarth qu’elle dénonce son droit d’occuper la maison, consenti le 3 février 1972, avec effet au premier novembre 1974. Le locataire fait faire sans autorisation des travaux dans le grenier

Autres dossiers
Voir ensuite la maison voisine


Relevé d’actes

La maison appartient en 1594 au journalier Jean Kaiser.

Originaire de « Mittelleipen » ou « Mittelniffern » à trois lieues d’Augsbourg, le journalier Jean Kaiser épouse en 1582 Barbe, veuve du journalier Gaspard Fischer
Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 89)
1582. Am Sontag Caritatis XIIII den 13. Maÿ. Hans Keyser von Mittell leipen* bey Augspurg bey 3 meylen ein taglöner, Barbara, weilandt Caspar Fischers eines taglöners nachgelaßene wittwe. Zuertragen bey derbey der * Holtz leger dem Barthlen ob dem Hellgesslin. Confirmatio facta den 28. Maÿ (im 100)

Jean Kaiser devient bourgeois par sa femme Barbe, veuve de Gaspard Fischer de Rehlingen, une dizaine de jours après son mariage
1582, 2° Livre de bourgeoisie (4 R 104) p. 504
Hans Kaisser vonn mittellniffen beÿ Augspurg der dagner Hatt das burgrecht empfangenn vonn Barbara Caspar Vischers vonn Rehlingen sel wittwen seiner haußfrauwenn vnnd will Zuor Mörin dienen. Actum den 7. Junÿ 82.

Originaire de Rehling près d’Augsbourg, le journalier Gaspard Fischer achète le droit de bourgeoisie le 9 mars 1570 en s’inscrivant à la tribu de la Mauresse
1570, 3° Livre de bourgeoisie (4 R 105) p. 155
Caspar Vischer von Rehling. beÿ Augspurg der Tagner Hatt d. burgrecht Kaufft vnd will dienen Zur Morin. Act vts. [9. Martÿ Aô 70]

Le journalier Gaspard Fischer épouse en 1578 Barbe, fille du cordeur de bois Michel Beut, dont la mère s’est remariée avec le charretier Mathias Schrott
Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 101, n° XLI)
1578. Item [Am Ersten Sontag des Aduents] Caspar Fischer ein taglöner im Thommenloch wonhafft der Kerchelzieher, Barbara weiland Michel Beuts eines Holtzlegers nachgelaßene tochter. Dise sind mit angezeigt worden von der braut mutter vnd dere Stieff vatter, Mattheß Schrotten einem Kerchelzieher, wonhafft im Hellgesslin (i 205)

Le journalier Jean Kaiser se (re)marie en 1588 avec Marie, fille du pêcheur Martin Arnold, de Neuburg an der Donau : proclamation à Saint-Guillaume, célébration à Saint-Pierre-le-Vieux
Proclamation, Saint-Guillaume (luth. f° 107, n° 47)
1588. Dominica 8. Trinitatis. Hanß Keiser ein taglöner alhie, vnd Maria Martin Arnoldt eines fischers Zu Neuburckh an d. Thonaw, nachgelaßene tochter, diese sind mir angezeigt worden von Bastian Fenchel meldet sie werden Zum alt. S. Peter Zu kirchen ghen. Sind zum alt. S. Peter eingesegnet (i 113)
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 7 n° 38) 1588. Hans Keiser taglöner, Maria Martin Arnolden des verlasene tochter. 5. Augusti (i 9)

Le journalier Jean Kaiser et sa femme Marie hypothèquent la maison au profit des deux enfants du serrurier Martin Ringler

1594 (vts [xiiij tag Januarÿ]), Chancellerie, vol. 293 (Registranda Meyger) f° 12-v
(P. fol. 15.) Erschienen Hannß Keÿser der taglöner, burg. Zu St. Vnd Maria sein eheliche haußfrauw Haben Sich vnver: für sich verschrib.
Gegen Jörgen vnd Catharinen geschwüsterden, Wÿland Martin Ringlers des Schlossers Burgers Zu St. selig Khinder, des War Zugeg. hannß Meÿer der Schloßer allhie Ir geschworner Vogt derselbig Vogt Khindern Zuzinsen 5 schilling Pfenning gelts ablösig mit v lb
vonn, vff v abe, hauß, vnd hoffestatt, Mit Iren gebeuwen & gelegen Inn der Voorstatt Straßburg, Inn Crutenauw, Inn der Vÿhe gaß, Einsit nebent hannß Jacob Spieß dem huttmacher, vnd Andersit nebent Michell herman dem Mälman, hinden vff Meister Philips den Küffer stoßend, Dauon gondt j lb b ß d geldt Ablösig mit xxv lb d Meister Michell fischern Schneider vnd Burger Zu Straßburg Jährlichen vff Sant Michells tag Sunst freü ledig vnd eÿg.

Le journalier Jean Kaiser et sa femme Marie, fille de Martin Arnold, de Neuburg an der Donau, vendent la maison au pelletier Jean Scheurer et à sa femme Susanne. L’acquéreur est assisté de son père le jardinier Jacques Scheurer

1598 (6. febr.), Chancellerie, vol. 314 (Registranda Kügler) f° 45-v
Erschienen Hannß Kaÿser, taglöhner vnd burger alhie vnd Maria, Wÿland Martin Arnoldts Zu Neuwenburg an d. Thonauw seligen dochter
Haben Inn gegensein Hannß Schurers Kürßners Alhie vnd Susanna sein eheliche haußfrawen Mit beÿstand Jacob Scheurers gartenmans Ires lieben vatters bekant vnd denselben beden Ehegemechdten vfrecht vnd redlich v.kheuft
huß hoffstatt mit allen and.n Iren gebeuwen & gelegen Inn d. voorstatt Straßburg Inn Cruttenauwen Inn der vÿhgaßen, einseit neben Thoman Klopffen Seÿlern and.seit Hanns Jacob Spießen huttmacher stoßt hinden vff Philips Olman Khuefer dauon gondt dritthalben guldin gelts vff weÿhenachten fallendt lößig mit 50 guldin St. w. dem Closter Zu S Wilhelm alhie, vnd beschiht d. Khauf vber die beschwerd. daran d. Kheufer gewißen vnd vff sich genommen vmb 150 guldin Zu 15 batzen

Le pelletier Jean Scheurer épouse en 1589 Susanne, fille du pelletier Henri Geisinger
Mariage, cathédrale (luth. f° 156)
1589. Hanß Scheurer der Kürsner, vnd Susanna Heinrich Geisinger des Kürsners nachg. tochter. Eingesegnet Zinstags den 15. Aprilis (i 81)

Mention de leur codicille
1601, KS 338, Prothocollum variorum instrumentorum in publica forma de Annis 1601-1604 von Jacobus Kügler f° 120
Codicill Hans Scheürers Kürßners vnd Susannen seiner hußfr. In regist fo. 155.

Jean Scheuer hypothèque la maison au profit de Laurent Riehl, jardinier au Faubourg de Pierre

1622 (ut spâ. [xxiiij. Decembris]), Chancellerie, vol. 446 (Registranda Meyger) f° 591-v
(Inchoat. in Prot. fol. 422.) Erschienen hannß Scheurer der Kürschner burg. Zu Straßburg
hatt bekhandt vndt In gegenwärtigkheit Lorentz Rühell gartners Ane Steinstraß – schuldig seÿen L lb
vnderpfand hauß vnd hoffstatt mit Allen Ihe geb. & gld Inn d. St. St. im Crutenauw Inn d. wÿhe gaß, einseit neben dietrich holwein, And seit n. Gabriel Meÿer hinden vff Georg Wetter den stundglaßmach. stoßend, dauon gnd. j lb 6 ß gelds Abloß. mit xxx vj lb v ß Ins Wilhelmer closteer
[in margine :] Erschienen Dietrich Holwein vnd Barbell Rühlin sein eheliche haußfr. haben in gegensein hanß Scheürers (…) qtirt den 5. Aprilis 1625.

Jean Scheuer hypothèque la maison au profit de l’école Saint-Guillaume. En marge, quittance remise en 1641 à Barbe, veuve du cornetier Thierry Holwein.

1625 (ut spâ. [2. Aprilis]), Chambre des Contrats, vol. 455 f° 127
(Inchoat. in Prot. fol. 158.) Erschienen hannß Scheürer der Kürschner burger Zu Straßburg
hat in gegenwärtigkeit H Cunradt Meÿer Als schaffner der Wilhelmer schuolen – schuldig seÿen xxv lb
zu vnderpfand eingesetzt hauß vnd hoffstatt mit allen Ihr geb. & gelg. Inn d. St. St. Inn Crautenaw Inn d. Vÿhe gaßen einseit neben Gabriel Meÿer den Seÿlern and.s eit dietrich Holwein, hind. vff Georg Wetters erb. stoßend, dauon gnd iij. gd glds loß mit L gl der Wilhelmer
[in margine :] Erschienen H Achior Baltz alß ietziger Schaffner der Wilhelmer Schulen, bekante in gegensein Barbara weÿl. Dietrich holweins des hornbrechers wittib, mit beÿstand Daniel Beselten hornträhers ihres Vogts alß inhabern des Underpfandts d. diße 25. lb (…) erlegt – Actum den 21. Aprilis a° 1641.

Assistée de son frère pelletier Daniel Geisinger, Barbe, veuve du pelletier Jean Scheurer, vend la maison au cornetier Thierry Holwein et à sa femme Anne Barbe

1628 (3. Junÿ), Chambre des Contrats, vol. 462 f° 301-v
(P. fol. 92) Erschienen Susanna hanß Scheürer des Kirschners s: Witwe mit beÿstandt & Daniel Geißing. Kirschners Ihres bruders vnd geschworner Vogt (verkaufft)
Dietherich holwein dem horn breßer burg. Alhie Vnd Barbaræ seiner hauß fr.
hauß vnd hoffstatt mit All. Ihren gebewen & geleg. In d. Vorstatt St. In Crutenaw In d. Viehegaßen, einseit neben dem Kheüffer selbsten, And. seit Gabriel Meÿer dem Seÿlern hind. vff Jacob Nortz den Mehlman stoßend, Welche behaußung zuuor noch Verhafftet ist vmb 50 guld. Wehrung dem Closter Zu S. Wilhelm, vnd dann vmb 25. Pfund gemeltem Closter, Sunst ledig vnd Eÿgen, Vnd ist diser Khauff, Zugang. vnd bescheh. für vnd vmb 58 pfund

Thierry Holwein épouse en 1619 Barbe, fille du jardinier Laurent Riehl
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 300-v)

1619. In festo Paschatis 28. Martÿ. Dieterich Holwein ein hornbreger, J. Barbara Lorentz Riehlen des Garttners Tochter. Eingesegnet Zinstag den 6. Aprilis i 155)

Veuve de Thierry Holwein, Barbe se remarie en 1641 avec le cordier Christophe Bleyfuss
Les Quinze autorisent la veuve et le tuteur de son fils à employer pendant deux ans un compagnon cornetier qui apprendra le métier à leur fils et pupille respectif, ce qui ne fera de tort à personne puisque le défunt était le seul à exercer son métier à Strasbourg

1642, Protocole des Quinze (2 R 65)
Dietrich Hohlweins Wittib vnd Söhnlein. 10. 14.
(f° 10) Sambstags den 22.ten Januarÿ – Dietrich Hohlweins deß geweßenen Hornbrechers s. wittib, beneben Ihres Söhnleins Vogt, G. supplication so verleßen, bitt, bitt Ihro g. Zuerlauben, daß Sie Ihren Hornbrecher gesellen, noch 2 Jahr behalten, damit von denenselben Ihr Söhnlin ermelte Künst so schwerlich in dem Reich mehr Zubefind. Vollends außlehrnen möge, besonders weilen durch ermelte Kunst Keinem Meister allhie einig eintrag beschiht. Erk. Zu bedacht gezogen.

(f° 14) Sambstags den 29.ten Januarÿ – Dietrich Hohlweins wittib und Sohns Vogt
Vorige herren [H. Zetzner et H. Kipß], ferner Per me referiren daß Sie auch von Dietrich Hohlweins vnnd dero Söhnlins Vogt Supra fol: 10. gethanen begehren gered, vnnd daßelbe vff Mgh. belieben dahin gestelt weilen gleichwohl ermelt handwerck oder Kunst deß Hornbrechens, weit Vnnd breit nicht Zufinden, also dardurch auch allhie niemanden eintrag beschiht, daß dahero suplicanten dispensando willfahrt werden solte, doch dergestalt weilen die Wittib ietzo ane N. Bleÿfußen dem Seÿler verheurathet, daß der gesell die gemelte 2. Jahr über allhie im Schirmb eingeschrieben, vnd für Ihne Von d. wittib Ein gewißes Schirmbgelt /:welches Mhh Zubestimmen vberlaßen würd:/ gegeben werde & H Wohlfahrt erinnert in seinem voto es solte auch beÿ Anzeigung deß bescheidts der Gesell den Herren Deputirten angeloben, ermelte Zweÿ Jar allhie Zuverbleiben Vnnd also den Knaben Völlig außzulehren. Erkandt, Würd der bedacht mit erinnerung herren Wohlfarts gefolgt vnnd für daß Schirmgelt Quartaliter 10 ß neben 4 ß pro Inscriptione bestimbt
[in margine :] Montag den 21.t. die&sé ist den Parthen allerseits bescheid angezeigt in p. S. H. Zetzners et H. Kipßen denen auch d. gesell angelobt.

La maison revient en partie à Anne Marie Holwein qui épouse en 1652 Christophe Bleyfuss le jeune  : contrat de mariage, célébration
1652 (27 9.br), Chambre des Contrats, vol. 512 f° 669
(Eheberedung) Erschienen Christoph Bleÿfuß der iüng. Saÿler alß hochzeiter, mit beÿstand H Andreß Geringß E.E. kleinen Rhats Beÿsitzers seines noch ohnentledigt. Vogts und Lorentz Frantz deß Schuhmachers seines Schwagers an einem,
So dann Jungfr. Anna Maria, weÿl. Dietrich Hohlweins deß hornbrechers und Burgers alhier nunmehr seel: nachgelaßene eheliche dochter, alß hochzeiterin mit beÿstand Daniel Vnselts deß hornträhers ihres noch ohnentledigten. Vogts am andern theil

Mariage, cathédrale (luth. p. 549, n° LII)
1652. Sonnt. 1. Adv. 28. 9.br. Christoph Bleÿfues der Jüngere Seiler, H. Christoff Bleÿfueß des burgers vnndt Seilers auch E. Ers. Kleinen Raths alten beÿsitzers ehelicher Sohn vnndt J. Anna Maria weiland Dietherich Hohlwein des burgers vnndt Hornpreßers alhie, hinderlaßene Eheliche dochter [in margine :] Zinst 7. 10.br. Münster, Metzgerst. J. (i 298)

Anne Marie, femme de Christophe Bleyfuss, et le cordier Thierry Holwein vendent la maison au batelier Daniel Ruos.

1672 (8. Febr:), Chambre des Contrats, vol. 539 f° 90-v
Fraw Anna Maria, herren Christoph Bleÿfußen, Alten Stattgerichts beÿsitzers eheweib, mit beÿstand erstermelts ihres Ehevogts, und Dietrich Hohlwein der Saÿler, beede geschwisterder
in gegensein Herren Daniel Ruoßen des Schiffmanns, mit beÿstand herren Niclaus Reben Notarÿ
Hauß, hoffstatt mit allen deren Gebäwen, begriffen, Zugehördten und Gerechtigkeiten alhier in der Krautenau in der Kleinen Viehe Gaßen, einseit neben Claus Hetzel dem Hornbrecher, anderseit neben dem Blatterhauß hinden uff Michael Diemar den Schwartzbeckhen stoßend gelegen – umb 62. lb

Daniel Ruos vend la maison au diacre Jean Henri Christ

1676 (17. Febr:), Chambre des Contrats, vol. 545 f° 211-v
Herr Daniel Ruost E.E. Großen Rhats beÿsitzer
in gegensein Herrn M Johann Henrich Christen Diaconi der Pfarrkirchen Zu St Wilhelm und Canonici zu St Stephan
hauß hoffstatt mit allen deren Gebäwen, begriffen, weithen, Zugehördten, rechten und Gerechtigkeiten alhier in der Krautenau in der kleinen viehe Gaßen einseit neben Claus Hetzel dem Hornbrechter, anderseit neben dem blatterhauß, hinden uff Michael Diemar den Schwartzbeckhen stoßend gelegen – geschehen umb 57. lb

La veuve et les enfants de Jean Henri Christ vendent la maison au cordonnier André Schœn et à sa femme Agnès

1684 (1. Xbr), Chambre des Contrats, vol. 554 f° 478-v
herr M. Johann Jacob Ansorg Præceptor Primæ Classis alß Vogt frawen Annæ Mariæ weÿl. herrn Johann Georg Heilen geweßenen Diaconi beÿ der Newen Kürch nunmehr seel. nachgelaßener wittibin gebohrner Christin und alß erwiesener maßen schrifftlich constituirter Mandatarius herren M. Johann Henrich Christen Pfarrers zu Vendenheim, so dann andres Georg Holtzberger der Posomentirer alß Vogt frawen Annæ Catharinæ, weÿl. Herrn M Johann Henrich Christen geweßenen Diaconi Zu St Wilhelm nachgelaßener wittibin
in gegensein Andres Schön deß Schuhmachers und Agnes beÿder Eheleuth
hauß, hoffstatt mit allen deren gebäuen begriffen, weithen, zugehördten rechten und Gerechtigkeiten alhier in der Krautenau in der Kleinen Vieh Gaß, einseit neben Claus Hetzel dem hornbrecher, anderseit neben einer behaußung dem Blatterhauß gehörig, hinden uff Michael Diemar den Schwartzbeckhen stoßend gelegen – umb 60. lb

André Schœn et Agnès, assistée de son père Abraham Kræuchel, hypothèquent le même jour la maison au profit du brasseur Isaac Thenn

1684 (1. Xbr), Chambre des Contrats, vol. 554 f° 481-v
Andres Schöni der Schuhmacher und Agnes sein Eheweib und Zwar dieselbe mit beÿstand herrn Abraham Kräuchels deß ältern kleinen Raths Verwanthens ihres eheleiblichen Vatters und Abraham Kräuchels deß Jüngern Metzgers ihres eheleiblichen bruders alß deroselben hierzu erbettener nechster Verwanther
in gegensein Isaac Thenn deß biersiedere Zum Strauß – schuldig seÿen 60 lb, daß damit nach beschriebene behaußung erkaufft und der gantze kauffschillings bahr bezahlt werden können
unterpfand, hauß, hoffstatt mit allen deren gebäuden und zugehördten allhier in der Kleinen Viehgaß einseit neben Claus Hetzel dem hornbrecher, anderseit neben einer behaußung dem blatterhauß gehörig, hinden uff Michael Diemar den haußfeurer stoßend gelegen

Le cordonnier André Schœn épouse en 1675 Agnès, fille du boucher Abraham Kræuchel
Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 294-v n° 28)
1675. Dom. 13. Tr. 1. vice Andreas Schöhn d. Schuhmacher und burg. alhier b Jfr. Agnes, Hrn Abrahami Greuchels deß Metzgers vnd burg. alhie, * Klein Rechte, eheliche Tochter ad D. Nic. 9. Sept. (i 315, im 307)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison qui appartient au brasseur Jean Charles Verius rue des Bouchers. Ceux du mari s’élèvent à 294 livres, ceux de la femme à 141 livres.
1675 (24. Dec.), Not. Oesinger (David, 37 Not 24) f° 18
Inventarium und Beschreibung aller und jeder Haab nahrung und güther, So d. Ehrengeachte Andreas Schön burger V. Schuhmacher allhie zue Straßb. und Fr. Agnes Kräuchelin beede Ehegemächt in Ihrem Ehestandt einander zugebracht (…) So beschehen Freÿtag den 24. Decembris A° 1675.
In Einer in d. Statt Straßburg in den Metzgergießen nahe beÿ d. Schindbruckh gelegenen behaußung So herrn Johann Carl Feries burgern vnd Biersieder Zum Sternenberg alhie Eigenthümlich zuständig ist befund. worden wie volget
Guldenen Ring 5, bahrschafft 31, Schulden in des Manns Nahrung, Schulden auß des Manns Nahr. – Summa summarum des Manns gantzer Nahrung 294 lb
Summa summarum derFr. Zugebracht. gantz. Eigenthümlichen Nahrung 141 lb

Le boucher célibataire Abraham Schœni vend la moitié de la maison au serrurier Jean Jacques Kolla (Kella)

1708 (2.7.), Chambre des Contrats, vol. 581 f° 426-v
(75) Abraham Schöni der ledige Metzger so majorennis und ohnbevögtigt
in gegensein Johann Jacob Kella des Schloßers
die helffte für ohnvertheilt ahn Hauß hoffstatt mit allen Gebäuen, begriffen, Weithen, zugehörden und Gerechtigkeiten allhier in der Krautenau in der Kleinen viehgaß, einseit neben Claus Hetzel dem Hornpreßer anderseit neben Caspar Friesen Seÿlern hinten auff die Olische Kinder stoßend, welches ganze hauß um 50 pfund capital (verpfändet), die andere helffte Friedrich Schöni auch ledig. Metzgern des Verkäufers bruders so schon eine Zeit lang in der frembde ist gehörig seÿe und 50 pfund

Le tuteur de Frédéric Schœn vend au même l’autre moitié de la maison. L’acquéreur a acheté entre temps (1709) la maison voisine.

1715 (24.7.), Chambre des Contrats, vol. 588 f° 567-v
(137) Joh: Geörg Datt metzger alß vogt Friedrich Schön
in gegensein Joh: Jacob Keller deß schlossers und Salome geb. Höhnin
die helfte für unvertheilt ahn hauß hoffstatt mit allen deren gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und Gerechtigkeiten allhier in der Krautenau in der Kleinen viehgass, einseit neben Claus hetzel dem hornpresser anderseit neben denen kaüffern hinten auff Philipp Senger weißbeckern – um 125 pfund capital beladen, welches des Käuffer pro rata übernimmt und 75 pfund

Les experts estiment la maison à 400 livres lors de l’inventaire dressé en 1739 après la mort de Marie Salomé Hæn, femme de Jean Jacques Kolla. Voir les différentes hypothèques à la notice de la maison voisine.

Jean Guillaume Kella et Marie Salomé Kella, femme délaissée du tailleur Jean Georges Stuber, vendent séparément les deux maisons contiguës. Celle de gauche revient à Denis Messinger, manant et emballeur à la halle, et à sa femme Anne Catherine Kætzel moyennant 350 livres.

1741 (2.10.), Chambre des Contrats, vol. 615 f° 479
Johann Wilhelm Kella der tabac pfeiffenmacher und deßen schwester Maria Salome geb. Kella Johann Georg Stubers des von hier ausgetrettenen schneiders verlaßene ehefrau mit beÿstand Carl Heinrich des schneiders
Dionysii Meßigers des schirmers und Spanners am Kaufhauß und Anna Catharina geb. Kätzlerin /:zufolg erkanntnus H. Räth und XXI erkanntnus vom 30.7.br jüngst obrigkeitlich confirmirten versteigerung (si +) (si +)
eine behausung und hoffstatt mit allen deroselben begriffen, weithen, Zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ane der vorstatt Crautenau in der Henennegaß, einseit neben Thomas Frantz dem tapetenmacher, anderseit neben Johann Michael Hetzel dem hornpeßer, hinten auff Andreas Barbanes den weißbecken – als ein theils von ihrer mutter seel. ererbt theils von ihrem vatter Johann Jacob Kella dem grempen cedirt und überenommenes guth – um 350 pfund

Les Conseillers et les Vingt-et-Un autorisent le fabricant de pipes Guillaume Kolla à vendre pour 700 florins la maison au manant Denis Messinger en les dispensant d’en faire dresser une estimation.
1741 Conseillers et XXI (1 R 224)
(p. 715) Sambstag d. 30. 7.bris – Wilhelm Kölla erhalt erlaubnuß seine behausung an Dionisium Messinger Zu Verkauffen.
Lt. Freünd, Nôe Wilhelm Kölla des hiesigen burgers und Pfeiffenmachers, der bitt unterthänig ihme Zu erlauben, seine in der Hennen: gaß gelegene behausung an Dionisium Messinger den Schirmer und spanner am Kauffhauß umb 700 fl. nebst übernahm aller unkosten Verkauffen zu dörffen und umb gnädige Dispensation vom augenschein,
Römer nomine gedachten Messingers, bitt gehorsambst also kauffen Zu dörffen, und umb erstgemelte Dispensation.
Erkandt, Wird denen Imploranten die beederseits gebettene Erlaubnuß Dispensando von dem sonst gewohnlichen augenschein, und mit diesem außdrucklichen anhang Willfahrt, daß der Kauff in hiesiger Contract: Stub in gegenwart H. XXI. Lempen und H. Rht. Boursten solle Verschriben und durch derren besorgung Dionisius Messinger der Käüffer, sich deren in den Ordnungen deßwegen enthaltenen oneribus und Beschwerden Zu submittiren, daselbst angehalten Werden, Deputati ijdem Zu anzeigung des Bescheids

Les acquéreurs hypothèquent le même jour la maison au profit de Jean Frédéric Faust, receveur de l’hôpital bourgeois.

1741 (2.10.), Chambre des Contrats, vol. 615 f° 480-v
Dionysius Meßinger der schirmer und Spanner am Kaufhauß und Anna Catharina geb. Kätzlerin mit beÿstand ihres bruders Johann Michael Kätzels des kornwerffers und deßen schwagers Johann Wilhelm Deckers des buchbinders
in gegensein H. Johann Friedrich Faust J.U. Lt. und Schaffners des Mehrern hospitals – schuldig seÿen 150 pfund zu bezalung eines theils des kaufschillings hiernach beschriebener behausung
unterpfand, eine behausung und hoffstatt cum appertinentis ane der vorstatt Crautenau in der Henennegaß, einseit neben Thomas Frantz dem tapetenmacher, anderseit neben Johann Michael Hetzel dem hornpeßer, hinten auff Andreas Barbanes den weißbecken

Le tailleur de pierres Jean Conrad Gassner prend le 20 juin 1720 en apprentissage pour cinq ans Denis Messinger, fils de l’apprêteur de tabac Jean Jacques Messinger. L’inscription ne sera définitive que lorsque l’apprenti aura produit son certificat de baptême.
1720, Protocole de la tribu des Maçons (XI 235)
(f° 11) Donnerstags den 20.ten Junÿ 1720 – Einzuschreiben Steinhauer Jung
Johann Conrad Gaßner stellt vor Dionisium Mößinger, hanß Jacob Mösingers Taback Spinners vnd schirmers allhier ehelichen Sohn, beÿständlich desselben, welchen Er das Steinhauer vnd maurer handwerck auff fünff Jahr welche von (-) ausgehen sollen, verspricht der meister dem Jungen nach seinem freÿen belieben vnd auff sein wohlverhalten das einschreib: vnd außthuungs geld zu bezahlen, den Jungen aber ohne Lehrgeld die Zeitt über beÿ sich Zu behalten.
Erkandt, Weillen derselbe mit dem tauff oder schein ehrlicher geburt nich versehen,, alß soll er solchen in monaths frist beÿ Zu bringen schuldig, vnd die Zeit Ihme so dann passirt seÿn, welche er seithero gearbeitet.

Jean Conrad Gassner déclare le 20 août suivant qu’il a renvoyé son apprenti parce qu’il ne savait pas d’où provenait une somme d’argent qu’il détenait. Le conseil de la tribu interdit au maître de prendre un nouvel apprenti parce qu’il a renvoyé Denis Messinger sans raison.
(f° 15-v) Dienstags den 20.ten Augusti 1720. – Johann Conrad Gaßner stellet vor Dionisium Mößinger, hanß Jacob Mösingers tabackspinners vnd schirmers allhier ehelichen Sohn, beÿständlich desselben, welchen Er das Steinhauer: vnd maurer handwerck auff fünff Jahr in dem den 20.ten Junÿ 1720. gehaltenen gericht gemelte Zeit an Zu Lehren, weilen er aber der Jung seithero des meisters meinung nach Zu viel geldt gehabt, vnd deßwegen nicht wiße, wo er es herrühre, darüber den Jungen auch fortgeschickt.
Ist Erkandt, wird der Klagende meister Gaßner weilen er seinen Jungen die Ihm Versprochene Lehrzeit sonder Ursach und ohne gegebene Caution auff seithen des beklagten nicht außhalten will, condemnirt nimmermehr Keine Lehrjungen Zu halten in conformitæt E. E. Handwercks brauch, betreffend die Zeit so der beklagte Jung beÿ dem Lehrmeister auß gehalten, soll solche Ihm allerdings passirt werden.

Jean Jacques Messinger obtient une rétribution pour le temps que son fils a passé au service du maître qui l’a renvoyé. Le conseil confirme sa décision d’interdire au maître de prendre un nouvel apprenti
(f° 27) Dienstags den 10.t Junÿ 1721. – Auff ansuchen Johann Jacob Mößingers tabackspinners vnd schirmers allhier Mr Johann Conrad Gaßner den Steinhauer dahier anzuhalten, daß Er seinen sohn Dionisio Mößinger, welchen er vor einen Lehrjungen angenommen hatte, aber nach Verflisung fünff viertel Jahren widerumb mit Lährer hand fortgeschickt, vor die Zeit alß er beÿ Ihme gewesen, etwas Zu Lohn reichen.
Ist Erkandt, daß beklagter Mr Gaßner den Jungen vor solche Zeit, vnd die Ihme gethane arbeit samenthaft 5 fl. Zu bezalen schuldig seÿn solle, war Zu sich dann derselbe auch willig erbotten.
Idem bittet Ihme Zu Erlauben, wieder ein Jungen anzunehmen.
Erkandt, weilen E. E. gericht den in Augusto 1720. ernthalten bescheid nicht revociren Kan, als soll derselbe beÿ gnädigen Herren den Fünffzehen deren dispens. suchen [in margine :] vide 9. aug. 1724.

Le conseil des Maçons autorise Jean Conrad Gassner à reprendre un apprenti en août 1724.
Mittwochs den 9. Augusti 1724.
Idem [Mr Gassner] bittet Ferner weilen die Fünff Jahr welche über den Dionisium Mößinger seinen fortgeschickten Lehrjungen hätte aufnemen sollen nunmehro Vorbeÿ alß bittet er nunmehro Ihm wieder einen Jungen Zu erlauben.
Erkandt, weilen er so lang mußig gegangen als soll Ihne in seinen begehen willfahrt, und Ihme ein Lehrjung anzunehmen erlaubt seÿn.

Fils de Jean Jacques Messinger, Denis Messinger épouse en 1728 Catherine Kætzel, originaire de Dorlisheim
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (cath. p. 178)
Hodie die 12. Mensis Julÿ 1728 (…) sacro matrimonii vinculo in facie ecclesiæ conjuncti fuerunt dÿonisius Messinger filius legitimus Joannes Jacobi messinger et Catharinæ Kindlerin conjugum et Catharinæ Kätzelin oriunda ex dorlisheim diocesis Argentinensis, præsentibus testibus Joanne Jacobo Messinger sponsi pater et Joannes georgio Kätzler fratre patris sponsæ et Joanne meisch Cive [unterzeichnet] sponsis signum +, spodæ signum + (i 96)

La luthérienne Catherine Ketzel s’est convertie trois ans plus tôt
Conversions par les Jésuites (1 AST 305, p. 174) Cath. Ketzlerin, 1724 Decem 26

Le journalier Denis Messinger et Anne Catherine Kætzel qui habitent rue de la Toussaint dans la maison du tisserand Jean Jacques Matt font un testament par lequel ils nomment pour héritiers leurs parents pour la légitime. Le mari institue sa femme pour héritière du surplus, la femme qui est malade les enfants que son mari pourra avoir d’un remariage.
1731 (1.4.), Not. Hoffmann (Christophe Michel, 19 Not 58)
Testamentum nuncupativum Dionysius Meßinger des Tagners und Schirmers alhier et uxoris 1731
den 30.ten Decembris Anno 1741 legitimo modo widerum cassirt lb, eodem de novo anderwärttig disponirt
Zuwißen daß auff Sonntag den 1. Aprilis Anno 1731. Nachmittag zwischen 4 und 5 Uhren, in einer alhier Zue Straßburg ane dem Allerleÿligen Gäßel gelegenen H. Johann Jacob Matt dem Leinenweber und E. E. Kl. Raths Vormahligen beÿsitzern eigenthümlichen wohn behaußung in der Stuben im vordern Stock die fenster in den hoff außsehend, der Ehrsahm Dionysius Meßinger Taglöhner und frau Anna Catharina Meßinger gebohrene Kätzelin beede Eheleute und Schirmere alhier, Er der Mann auffrecht gehend und stehenden Leibs, Sie die Frau aber Kranck und unpäßlichen Leibs, dannenhero in einem Bett liegend
alß will er Testator zu seinen wahren und ungezweiffelten Erben (…) instituirt und eingesetzt haben, vorderist seine mit mehrfenannter seiner Lieben Ehegattin nach Gottes willen noch etwan erzielende Kinder (…) wann aber Klein Leibes Erben Vorhanden seine Liebe Eltern so noch im leben (…) und zwar dieselbe allein in legitimam, das übrige aber(…) seiner lieben Ehegattin (…)
Sie die Mit Testanntin (…) setzt gleichfalls Zu ihren wahren und ungezweiffelten Erben ein in alle Ihre Verlaßenschafft Vornemblich ihre Leibs Kinder, so Sie nach gottes willen, mit gedachtem ihrem Lieben Ehemann annoch erzeugen möchte, in gleiche Stamm Theÿl, in ermanglung deren ihre annoch lebende Mutter, wann Sie ihr der Frau Testantin Tod erleben solte, und Zwar dieselbe allein in legitimam, das übrige aber (…) offernanten ihres Lieben Ehemanns etwan in folgenden Ehen erziehlende Kinder
des Testatoris handzeichen +, der Frau Testandin handzeichen +

Le contrôleur des chirurgiens fait grief à Denis Messinger de traiter moyennant rétribution des personnes atteintes de maladies vénériennes. Le prévenu déclare qu’il n’a fait que donner des conseils pour utiliser le remède préparé par un chirurgien major. Il devra apporter la preuve de ses déclarations dans les quatre semaines.
1735, Protocole de la tribu de la Lanterne (XI 211)
(f° 93) Dinstag den 13. Xbris 1735 – H. Andreas Schneller der achtmeister der Chirurgorum dahier Klagt Ca. Dionißius Mößinger dahier, daß derselbige Einige Persohn, Welche mit der Lue venera behafftet gewesen traitirt vnndt mittel darfür vmb die Bezahlung gegeben.
Beklagter Zu gegen sagt Zur Verantworttung, daß Er Im geringsten nichts von solchem traitament wüße allein seÿe Ein Chirurgien major Vom regiment Bösewald welcher solche medicamenta præparirt habe solche seiner Liebsten gegeben selbige der Persohn quæstionis Zue überbringen vndt habe Er Auß Commission Ermelten Chirurgien majors der Persohn müßen sagen wie die medicamenta Zue gebrauchen übrigens seÿe er Unschuldig vnd bittet Ihne von der Klag Zue absolviren.
Nach gehalteter Umbfrag Ist Erkandt, wolle beklagter Innerhalb monathß frist Erweißen, daß Er nur Commissionarius von obged. Chirurgien major deß regiments Bößwmad geweßen, Alßdann Ergehen solle waß rechtens, reservatis expensis.

La manante Odile Kætzel est autorisée à céder son droit de revendeuse à sa fille Catherine, femme du journalier manant Denis Messinger
1741, Protocole de la tribu de la Mauresse (XI 258)
(f° 536) Mittwochs den 25.t Octobris Anno 1741 – Resignans
Ottilia Kätzelin die Schirmerin erscheint und declarirt daß Sie auf ihr Gümpel Käufler Recht resigniren wolle, wofern E. E. Gericht Catharinæ gebohrner Kätzelin, Dionisÿ Meßingers deß Tagners und Schirmers Allhier Ehefrauen ihrer dochter solches Recht Zu Kommen laßen wolle.
Erkandt, wird die declaration angenommen und ihrer tochter das Gümpel Käuffler Recht gegen erlag der gebühr Willfahrt, anbeneben Ottiliæ Kätzelin der Mutter weilen sie ihr Zunfft gebühr vor ein Jahr d’avance Zelt, erlaubt solches Jahr über noch dieses Recht, Aber auch nicht lenger für sich Zu treiben.
Zalte vor die aufnahm 2 lb. Vor ein Jahr zum voraus 1 lb, Und einschreib Geld 2 ß (Zusammen) 3 lb 2 ß

Le revendeur manant Denis Messinger et Anne Catherine Kætzel, assistée de son frère Jean Michel Ketzel et de son beau-frère Sébastien Schmidt, hypothèquent la maison au profit de Jean Georges Weber, apprêteur de tabac et manant, et de Marie Ester Wallauer.

1745 (11.3.), Chambre des Contrats, vol. 619 f° 166-v
Dyonisius Meßinger der schirmer und krämer und Anna Catherine Ketzelin mit beÿstand ihres bruders Johann Michael Ketzel des kornwerffers und ihres schwagers Sebastian Schmidt des schirmers und taglöhner
in gegensein Johann Georg Weber des schirmers und tabacbereiters als vogts Mariæ Ester Wallauerin – schuldig seÿen 150 pfund
unterpfand, eine behausung und hoffstatt cum appertinentis ane der Vorstadt Krautenau, einseit neben Thomas Frantz dem Tapetenmacher, anderseit neben Johann Michael Hetzel dem hornpreßer, hinten auff Andreas Barbanes weißbecken – als ein erkaufftes guth

Denis Messinger, emballeur à la halle, et Anne Catherine Kætzel hypothèquent la maison au profit de Marie Dorothée Messinger, veuve du charpentier François Joseph Zerlau

1748 (24.10.), Chambre des Contrats, vol. 622 f° 750-v
Dionÿsius Meßinger der Spanner im Kaufhauß und schirmer und Anna Maria geb. Kätzelin mit beÿstand ihres bruders Johann Michael Kätzel des kornweffers und Sebastian Schmidt des tagners ihres schwagers
in gegensein Mariæ Dorotheæ geb. Meßinger weÿl. Frantz Joseph Zerlau des Zimmermanns und schirmers wittib mit beÿstand Johann Martin Weber des meelwägers – schuldig seÿen 200 pfund
unterpfand, eine behausung und hoffstatt in der Vorstadt Krautenau, einseit neben Thomas Frantz dem tapetenmacher, anderseit neben Johann Michael Hetzel dem hornpreßer, hinten auff Andreas Barbaneß den weißbecken

Denis Messinger et Anne Catherine Kætzel hypothèquent la maison au profit du consul Jean Frédéric Faust

1752 (22.6.), Chambre des Contrats, vol. 626 f° 308
Dionysius Meßinger der Spanner im kaufhauß und schirmer Anna Maria geb. Kätzelin mit beÿstand ihres bruders Johann Michael Kätzel des kornwerffers und ihres vetters Philipp Jacob Bentz des sackträgers
in gegensein ST. H. Ammeisters Johann Friedrich Faust – schuldig seÿen 200 pfund
unterpfand, eine behausung und hoffstatt cum appertinentis in der Vorstatt Krautenau ane der Hennengaß, einseit neben Thomas Frantz dem tapetenmacher, anderseit neben Johann Michael Hetzel dem horn:preßer, hinten auff Andreas Barbanes den weißbeck

Denis Messinger meurt le 27 mai 1766 à l’âge de 64 ans
Sépulture, Saint-Etienne (cath. f° 112-v)
Anno Dni 1766 die vero 27 Maÿ obiit Dyonisius Messinger operarius diurnus et incola hujatis omnibus ecclesiæ sacramentis rité munitus, 64 annos natus, maritus annæ catharinæ Kaetzler, in hac parochiâ commorantes dieque Sequenti a me infra scripto sepultus est in Solito cœmeterio (i 114)

Anne Marie Kætzel se remarie en 1766 avec le sergent de patrouille Bernard Siebert : contrat de mariage, célébration à la Robertsau
1766 (20. 7.bris), Not. Claus (Adam, 7 not 13, protocole) f° 912
Eheberedung – zwischen dem Ehrsamen u. bescheidenen Bernard Siebert dem Wittiber hatwolgänger und Schirmer alhier als hochzeitern Ane Einem
So dann der Viel Ehr und tugendsamen Frauen Anna Catharina gebohrner Kätzlerin weÿl. Dionisÿ mößingers gewesenen tagners u. auch schirmers alhier hinterbliebener wittib unter beÿstand Hn Sebastian Schmids gleichfals hiesigen schirmers u. Garde beÿ dem jeweiligen Regierenden Hn Ammeister ihres Schwagers als hochzeiterin Ane dem andern theil
so beschehen Zu Straßburg den 20: sebtembris 1766. [unterzeichnet] Bernard Siebert hoch Zeider, ane catharine nee Kätzin

Mariage, Robertsau (cath. p. 45)
Hodie 27 mensis octobris anni 1766 tribus proclamationibus in ecclesia parochiali ad sanctum Stephanum (…) sacro matrimonii vinculo in facie ecclesiæ conjuncti fuerunt Bernardus Sibert incola argentinensiss viduus defunctæ barbaræ mulller et Catharina Kætzler vidua dyonisii messinger in vivis incolæ argentinensis, ambo argentinæ commorantes (signé) Bernnaret sieberd, a signum sponsæ (i 24)

Veuf de Catherine Ketzel (Messinger au contrat de mariage), Bernard Siebert se remarie en 1776 avec Anne Marie Joch, originaire de Mutzig : contrat de mariage, célébration
1776 (22. 7.bre), Not. Lacombe, 6 E 61, 163 n° 17
Contrat de mariage – Bernard Siebert, sergent de la patouille de la ville de Strasbourg veuf de Catherine Messinger
Anne Marie Jochin fille majeure de feu Antoine Joch, blanchisseur à Moutzig, et de feu Marie Eve Walter
communauté de biens partageable par moitié

Mariage, Saint-Etienne (cath. p. 140)
Anno domini 1776 (…) sacro matrimonii vinculo in facie ecclesiæ conjuncti sunt Bernhardus Sibert tutelarius et custos apud D. consulem hujus urbis viduus Catharinæ Ketzler in parochia hâc commorans et Annæ Mariæ joch oriunda ex Mutzig hujus Diœcesis fila legitima et majorennis Antonii joch civis dicti loci et Evæ Walterin conjugum defunctorum in parochia ad stum Laurentium hujatem commorans (signé) bern ardt Sieberd, maria anna Jochin (i 149)

Les actes ultérieurs mentionnent que la maison a été vendue par adjudication judiciaire le 19 juillet 1776 à Jacques Frédéric Faust (créancier par l’obligation de 1752)
L’ancien consul Jacques Frédéric Faust vend la maison au charpentier Jean Georges Mosser et à sa femme Eve Dietrich moyennant 650 florins en 1779

1779 (13.3.), Chambre des Contrats, vol. 653 f° 113
SS.TT. H. Jacob Friedrich Faust der alt Ammeister und XIII
in gegensein Johann Georg Moßer des Zimmermanns und Evæ geb. Dietrichin unter assistentz Johann Conrad Winckler des drehers und Michel Mertz des schuhmachers
eine behausung und hoffstatt mit allen denen begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten zu Straßburg dero vorstatt Krautenau ane der Hennen gaß, einseit neben Mr Burckard des nagelschmitts wittib, anderseit neben Mr Altenberger dem kieffer, hinten auff Mr Stählin den weißbeck – um 650 gulden

Originaire de Neuwiller en principauté de Hanau-Lichtenberg, Jean Georges Moser épouse en 1777 Eve Dietrich, fille du menuisier Laurent Dietrich de Schiltigheim : contrat de mariage, célébration
1777 (19.5.), Not. Schaeff (Jean Frédéric, 6 E 41, 873) n° 111
Eheberedung – persönlich erschienen der Ehrsame Johann Georg Moser, leediger Zimmermann vnd vertrösteter burger alhier Weil. Michael Moser, gewesenen Wagners und burgers Zu Neuweiler mit auch Weil. Fraun Catharina Margaretha gebohrener Flachin, ehelich erzeugt nach tod verlaßener Sohn als hochzeiter ane einem,
So dann die Tugendsame Jungfrau Eva Dietrichin, Weil. Lorentz Dietrich des gewesenen Schreiners und burgers Zu Schiltigheim mit auch Weil. Fraun Christina gebohrener Beckerin ehell. erzeugt nach tod verlaßene tochter, als die Jungfrau hochzeiterin, ane dem andern theil
auf Montag den 19.den Maji Anno 1777. [unterzeichnet] Georg mosser als hochzeiter, Eva dietrichin als hohzeitterin

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 162 n° 20)
Im Jahr 1777, Donnerstags den 16. Junii, morgens umb halb Neun uhr sind nach vorhergegangenen ordentl. proclamation welche auf Dominicâ III und IV. post Trinitatis geschehen, in offentlicher Kirche ehelich copulirt und eingesegnet worden, Johann Georg Moser lediger hochfürstl. Heßen: Hanau Lichtenberg. Hannß gebürtig, weÿl. Johann Michael Mosers, gewesenen Rebmanns und burgers daselbst, und weÿl. Catharina geb. Flachin nachgelaßener ehl. Sohn und Jgfr. Eva Dietrichin von Schiltigheim gebürtig, weÿl. Lorentz Dietichs gewesenen Schreiners und burgers daselbst und weÿl. Christina gb. Beckerin nachgelaßene eheliche Tochter [unterzeichnet] Johan Georg mosser als hochzeiter Eva dietrichin als hochzietrin (i 214)

Georges Moser devient bourgeois au nouveau tarif et sa femme Eve Dietrich à titre gratuit pour bon comportement le 19 juillet 1777 : registre d’inscription et registre de traitement des demandes
1777, Livre de bourgeoisie 1769-1777 (VI 286) p. 175
(NB. gratis) Georg Moser der Zimmergesell von Neuweiler und deßen Ehefrau Eva Dietrichin von Schiltigheim gebürtig erhalten das burgerrecht und Zwar der Ehemann umb den Neuen burger schilling die Ehefrau um wohl verhaltens wegen gratis wollen dienen beÿ E. E. Zunfft der Zimmerleuth. Jur et prom. den 19. Julÿ 1777.

(VI 286 bis) p. 499 Zimmerleuth No 28 & 39 – 16 Junÿ 1777
Georg Moßer der leedige Zimmergesell v. Neuweiller geb. weÿl. Joh: moßer gew. b. daselbst mit Weÿl. Fr. Catharina Margaretha geb. Flachin Ehelicher Jungster Sohn. deßen braut Jgfr. Eva Weÿl. Lorentz dietrich gew. b. u. schreiners Zu Schiltigheim Ehelich erzeugte tochter
Erweisen durch vorgelegte schein Ihre Eheliche geb. der augs. Conf. Zugethan, die erforderliche Statt Stall Caut. geleffert u des Zunfftrechts beÿ E. E. Zunfft der Zimmerleuthe Vertröstet Word. das erforderliche Vermögen Hatt der Sponsus baar Vorgewiesen, die Sponsa aber in Zweÿen gültigen obligationen über Welches als Ihr wahres Eigenthum mit handtreu bekrafftiget auch 141 fl. beim b. Proto. deponirt.
Beede imploranten bitten E. G. unterthänig Ihnen das b recht dem Sponso um den A. B. schil. in rucksicht daß derselbe 8 Jahr unter dem löbl. Corps Royal d’artillerie als ouvrier gestanden, Welches auf das best. attestation Wird Weilen aber dieses begehren Wieder E G. Verordnung als Wollens die b h. Zu hoch dennenselben gestelt haben Und Wohlverhaltens Wegen gratis Zuvertrösten, angesehen dieselbe 8 ½ Jahr ohn unterbrechen beÿ H. Wieger dem Hiesigen b. u. schaffner des findlings haußes in diensten gestanden u. sich Wehrend solcher Zeith from und fleisig erwiesen, lauth Vorgelegtem attestatum genugsamer Versicherung.
Recepta zwar* der Sponsus um den N. B. schill Et uxor Wohlverhaltens wegen gratis

Le compagnon menuisier Georges Moser devient tributaire chez les Charpentiers le 16 juin 1778.
1778, Protocole de la tribu des Charpentiers (XI 33)
(f° 157) Dienstags den 16. Junii 1778 – Neuzünfftiger
Erschienen Georg Moser, der Zimmergesell von Neuweiler gebürtig legte Canzleÿ und Stallschein dar vom 19.den Julii 1777 mit Bitte ihme Zufolg derselben beÿ dieser Ehrsamen Zunft als einen Zünfftigen zu recipiren sub oblato præstanda Zu præstiren und die gebühr Zu erlegen.
Erkannt Willfahrt, Juravit.

Eve Dietrich fait dresser l’inventaire de ses apports (431 livres) dans sa maison rue des Poules
1783 (25.5.), Not. Schaeff (Jean Frédéric, 6 E 41, 868) n° 322
Inventarium über der Tugendsamen Fraun Evä Moserin, gebohrener Dietrichin, des Ehrsamen Joh: Georg Moser des Zimmer Gesellen und burgers alhier Ehefrau zu diesem ihrem Ehemann in die Ehe gebrachte Vermögenschaft aufgerichtet in anno 1784. – Welche Vermögenschaft heutigen Zu end gesetztem dato auf erstgedachter der Ehefrauen freundliches ansuchen und begehren, in Gefolge des 4.ten Punctens ihrer mit einander auffgerichteten Eheberedung nach Ordnung ersucht und inventirt worden (…) So beschehen alhier Zu Straßburg in fernerer beiseÿn obgedachten des Ehemanns, wie auch des Ehrsamen Joh: Martin Ochß des Schiff Knechts und burgers alhier, der Ehefrauen hierzu erbettenen beistands, in einer ane der Hennen Gaß gelegener, beeden Eheleuten als ein theilbares Guth Zuständiger behaußung auf Dienstag den 25.ten Maji Anno 1784.
(f° 5) Series rubricarum hujus Inventarii, Sa. hausraths 65, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 6, Sa. goldenen Rings 5,Sa. baarschafft 350, Summa summarum 426 lb – Wird nun darzu gelegt die ihro gebührene helfte ane denen hernach beschriebenen haussteuren 5 lb, So kommet der Ehefrauen gesamte un die Ehe gebracht Vermögenschaft Zu stehen auf 431 lb.

Le compagnon menuisier meurt en 1784 en délaissant pour héritiers ses quatre frères et sœurs. Les experts estiment la maison à 150 livres. La masse propre à la veuve est de 449 livres, celle des héritiers présente un passif de 27 livres. L’actif de la communauté s’élève à 180 livres et le passif à 411 livres.

1784 (5.8.), Not. Schaeff (Jean Frédéric, 6 E 41, 869) n° 828
Inventarium über Weil. des Ehrsamen Johann Georg Moser gewesenen Zimmer: Gesellen und burgers alhier Zu Straßburg nunmehro seel. Verlaßenschaft aufgerichtet in Anno 1784. – nach seinem Freÿtag den 25.ten Junii gegenwärtigen 1784.sten Jahres aus dießer Zeit und Welt genommenen tödlichen hintritt nach sich verlaßen. Welche Vermögens Verlaßenschafft heutigem Zu End gesetztem Dato auf freundliches ansuchen erfordern und begehren hernach gemelter des Defuncti seel. ab intestato Zu Erben verlaßene Geschwisterde wie auch der tugendsamen Fraun Evæ, gebohrnen Dietrichin, der hinterbliebenen Wittib selbsten, beiständ. Hn Joseph Durrlung des Schumacher: Meisters und burgers alhier (…) So beschehen alhier Zu Straßburg in ferneren beisein Hn Joh: Heinrich Oertel des Goldarbeiters und burgers alhier, als von Ihro Gnaden dem regireden herrn Ammeister, (…) hierzu ernannten Deputati, in einer ane der Hennen: Gaß gelegener, hiehero eigenthümlich gehöriger und hernach mit mehrerm beschriebener behaußung auf Donnerstag den 5.ten Augusti Anno 1784.
Benamßung der Erben. Der Verstorbene seel. hat ab intestato Zu seinen rechtmäsigen Erben verlaßen benantlich und 1° Frau Catharinam Rothin gebohrene Moserin, Peter Roth des Gartenmanns und burgers Zu Bueßweiler Ehefrau, in welcher Nahmen hernach gemelter Joh: Peter Moser, dero Bruder in Kradt ausgestelter Vollmacht (…) sothanem Geschäfft beigewohnet und dabeÿ dieser seiner Mandanto, Interesse bestens versorget, 2° Frau Annam Mariam Löwenguthin gebohrene Moserin, Adam Löwenguth des Schmids und burgers Zu Betschdorf Ehefrau, 3° Johann Peter Moser, den Gartenmann und Schirmer alhier obgedacht und 4° Jfr. Margaretham Moserin, die leedigen dahier in Diensten sich aufhaltend. Samtliche Erben mit Hn Frantz Heinrich Dautel Notario jurato und practico alhier verbeistandet, alle vier des Defuncti seel. hinterlaßene vollbändige geschwisterde und ab intestato zu vier gleichlingen portionen und antheileren verlaßene Erben, welche aber samtlich benebst ihren Hn Beistandt declarirt daß sie sothane Erbschaft anderergestalten nicht als cum beneficio legis et Inventarii angetretten haben wollen.

Bericht zu gegenwärtigem Inventario. Es ist zwar un dem 4.ten Puncten der Zwischen beeden nun zertrennten Ehepersohnen auffgerichtet und nächst vorher copialiter einverleibten Eheberedung die nöthige Verordnung geschehen daß beeder Ehepersohnen illata Ordnungsmäßig inventirt, æstimirt und beschrieben werden solten. Diese Verordnung wurde von Seiten der Ehefraun befolgt, von Seiten des defuncti seel. unterlaßen (…)
(f° 5) Eigenthum ane einer Behaußung Nämlich Eine behaußung und Hoffstatt, mit allen deroselben begriffen, Weiten, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten gelegen alhier Zu Straßburg ane der Hennengaß, einseit neben N. Baumgarten dem Nagelschmid, anderseit neben N. Altenberger dem Kiefer und hinten auf N. Stählin den Weißbeck stoßend so gegen Männiglichen freÿ leedig eigen und durch Hn Valentin Bourd’hors den Bau Inspectorem wie auch H. Joseph Kaltner dem Werckmeister des Maurhoffs vermög deroselben schriftlich ausgestelten und beÿ dieses Inventarii Concepto verwahrlich liegender Abschatzung-Scheins vom 9.ten Augusti 1784. gewürdiget und angeschlagen worden vor und umb 300 lb oder 150.. Hierüber besagt und ist vorhanden ein deutscher pergamentener in alhiesiger C.C. Stub gefertigtet und mit deroselben aufgetrucktem Insiegel verwahrter Kauffbrieff dedato 13.ten Martii 1779, weisend, wie beede nun Zertrennte Ehepersohnen sothane behaußung in stehender Ehe von nun Weil. S.T. Herrn Ammeister Faust seel. eigenthümlich an sich erkauft. Ferner meldet darüber ein deutscher pergamentener Ganth Kauffbrief mit Es En kleinen Raths anhangendem Insiegel versehen de dato 19.t Junii 1776. So dann ein deutscher pergamentener in alhiesiger C.C. Stub gefertigter und mit deroselben anhagendem Insiegel verwahrter Kauffbrieff dedato 2. 8.bris 1741.
Ergäntzung der Hinterbliebenen Wittib währender Ehe abgegangenen unveränderten guths. Nach Anleitung des über deroselben in die Ehe gebrachtes Vermögen durch mich den Notarum am 25.ten Maji 1784. auffgerichteten Inventarii
Series rubricarum hujus Inventarii. Der hinterbliebenen Wittib unverändert Vermögen, Sa. haußraths 45, Sa. goldenen Rings 1, Sa. Schulden 50, Sa. Ergäntzung 352, Summa summarum 449 lb
Diesemnach so wird auch der Erben unveränderte Vermögenschaft beschrieben, Sa. haußraths 18, Sa. Ergäntzung 2, Summa summarum 22 lb – Schulden 50 lb, In Vergleichung 27 lb
Endlichen so wird auch die gemein und theilbare Verlaßenschafft beschrieben, Sa. haußraths 8, Sa. Silbers und dergleichen Geschmeids 16, Sa. Eigenthümlichs ane einer behaußung 150, Sa. Schulden 5, Summa summarum 180 lb – Schulden 411 lb, In Vergleichung 230 lb
Beschluß und Stall Summa 156 lb
Abschatzung Von 9.ten august 1784. Auf begeren weÿland Georg Moßer dem geweßenen Zimmergesell ist Eine Behausung alhier in der statt Straßburg in der Hennengaß gelegen Ein seÿts neben Joseph Baumgarten dem Nagel schmitt anderer seÿts neben jacob altenberger dem Kieffer und Hinten auf Meÿster stähling dem beck stoßend gelegen, solche behausung bestehet in dreÿ stuben, dreÿ Kuchen und Etlichen Kammeren darüber ist der dachstuhl mit breidzigel belegt, hat auch Ein getrembter Keller. Von uns unterschriebenen der statt Straßburg geschwornen Baujnspector und Werckmeistere und vorhero geschehener besichtigung mit aller jhrer gerechtigkeit dem jetzigem wahrem werth nach Estimirt und angeschlagen worden Vor und um Dreÿ Hundert gulden. [unterzeichnet] Boudhors architecte, Kaltner WMstr.

La veuve Eve Dietrich meurt en janvier 1793 en délaissant une sœur et les enfants d’une autre sœur. Les experts estiment la maison à 650 florins ou 1 300 livres tournois. L’actif de la succession s’élève à 1 719 livres, le passif à 450 livres tournois. L’adjudication de la maison est jointe à l’inventaire.

1793 (18.2.), Strasbourg 4 (2), Not. Schaaff n° 180 & Enregistrement N° 152
Inventarium über Weiland Evä Moßer geborner Dietrich, auch weil. Johann Georg Moßer gewesenen Zimmer Gesellen und burgers dahier zu Straßburg nachgelassener Wittib Verlassenschafft, aufgerichtet, anno 1793 – nach ihrem den 17. Januarÿ 1793. aus dießer Welt genommenen tödlichen hinscheiden hier zeitlichen verlaßen, Welche Verlaßenschafft auf Ansuchen und begehren derer gleich nach dem Eingang dieses Inventarÿ benahmster ab intestato Verlassener Erben und resp° derer abwesenden geordnet und beeidigten Curatorÿ, nach deme Vordersamst dieselben, wie auch bürger Johann Jacob Gros, aubergiste, Susanna Barbara geb. Laubach, Johann Mattleÿ tagners Ehefrau und Claudina geb. Roth Lorentz Münch auch tagners dahier Ehefrau, samtlich von hier, mir Notario Handtreu ane Eidestattt abgelegt (…) So geschehen und angefangen alhier Zu Straßburg und einer daselbst ane der Krautenau in der Hennen Gaß N° 51. gelegenen hiernach beschriebenen Sterbbehaußung auf dienstag den 29. Januarÿ 1793 im Zweiten Jahr der frantzösisch. Republick
Die verstorbene hat ab intestato zu Erben Verlassen mit Namen 1° Weil. Fr. Mariä Magdalenä geb. Dietrich mit längst weil. Joh: Georg Rhein gewes. bürg. und Ackersmann zu Schiltigheim ehelich erzeugt nachgelaßene Zwo töchtere, Namens a) Maria Magdalena Rhein, die ledige großjährige dahier in diensten, beiständlich bürgers Johann Heinrich Schätzel, Schumach. dah. hiebei persönlich zugegen, und b) Catharinam geb. Rhein, Bürgers Niclaus Conrad, Schneiders dahier Ehefrau, unter authorisationdieses Ihres Ehemanns, hiebei gegenwärtig
2° Christinam geb. Dietrich, weil. Michael Bürckel gewesten Schumachers unter dem ehemal. Schweizer Regiment Ernst nachgelaßene Wittib so aber dermalen an 1.m Feldweibel besagten Regiments wieder Verheurathet seÿn soll, und dero Aufenthalt ohnbewußt ist, So dann 3° Lorentz Dietrich, Beck so schon über die 29. Jahr von hier abwesend und deßen Aufenthalt seit A° 1780 ohnbekannt ist, In dieser beden Letztern Namen hiebei zugegen ware Bürger Johann Leonhard Dollinger, alt Eisenhändler hieselbst (…) ernannt und beeidigter Curator, so dieselben Nutzen hiebei beobachtete, Alle 3. der Verstorbenen Geschwisterde und Schwester Kinder und ab intestato Zu drei gleich. Stammtheilen Verlassene Erben

Eigenthum an einer behaußung. Neml. 1. Behaußung und Hoffstatt mit allen deren Begriffen, Gebäuden, Weiten, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten alhier Zu Straßburg ane der Vorstadt Krautenau in der hennengaß einseit neben N. Baumgart, dem Nagelschmid anderseit neben N. Oberdörfer Kieffer und hinten auf N. Stähling den becken stosend gelegen so frei ledig und eigen und mit N° 51 bezeichnet ist, Welche behausung samt Zugehörd auf der Interessenten ausdruckliches Begehren hier in Anschlag und Auswurf gebracht wird pro 650 fl. oder 1300 livres. Worüber Vorhanden i. teutscher pergam. Kauffbrieff in alh. Contract Stub passirt Sub dato 13. Martÿ 1779 und mit dero aufgedrucktem Insiegel verwahret, Ferner besagt darüber ein teutscher pergamentener Ganth Kauffbrieff dedato 19. Julÿ 1776 mit des ehemal. Raths dahier aufgedrucktem Insiegel versehen, So dann i. teutscher pergamente in alh. Contract Stub gefertigter und mit dero anhangenden ehemal. Insiegel Verwahrter Kauffbrief de dato 2. Octobris 1741.
hausrath 324, goldene ringe 9, baarschafft 75, behausung 1300, Schulden 11 Summa summarum 1719 Livres – Schulden 450 Liv., Nach deren Abzug 1268 Liv. – den 18. Februarÿ 1793 (enregistré19.2.)
– ad n° 180 und Enregistrement N° 153 – Montags den 18. Februarÿ 1793 Auf Ansuchen Maria Magdalena Rhein der ledigen großjährigen dahier, beiständlich bürgers Johann Heinrich Schätzel, Schumachers hieselbst und frau Catharinä geb. Rhein bürgers Niclaus Conrad des hiesigen Schneiders Ehefrau, wie auch bürgers Johann Leonhard Dollinger alt Eisenhändlers hieselbst, dieser als geordnet und beeidigten Curatoris Christinä geb. Dietrich weil. Michael Bürckel gewesten Schumachers unter dem ehemaligen Schweizer Regiment Ernst nachgelaßene Wittib, so aber dermalen an einem Feldweibel ged. Regiments wieder Verheurathet seÿn solle und Lorentz Dietrich des becken, welche bede letztete abwesend deren Aufenthalt ohnbewußt und deren Aufenthalt ohnbewußt, samtlicher als erben weil. Frauen Evä Moßer geb. Dietrich auch weil. Johann Georg Moßer gewesenen Zimmergesellen und bürgers dahier Wittib, ihrer respe. Tantin und Schwester
die in obgedachter Moßer’schen Wittib Verlassenschafft gehörige allhier zu Straßburg ane der Vorstadt Krautenau in der Hennengaß N° 51 gelegene Behaußung samt Zugehörd, Recht und Gerechtigkeiten einseit neben N. Baumgart des Nagelschmids Erben anderseit neben burger Philipp Oberdörffer, Kiefer, und hinten auf burger Joh: Jacob Stählin, den beck stoßend, so frei ledig und eigen (…) einer freiwilligen Versteigerung ausgesetzt 1° Soll der Steigerer (…) ausgerufen vor und um 1500 Livres
Worauf begotten, bürger Joh: Jacob Gros Gastgeber dahier 1525 Liv:, so geschehen in dem ane der Feggaß N° 46 gelegenen zur goldenen Canon geschildeten Gasthauß
Enregistrement N° 158, Zwote Versteigerung, Niemand sich præsentirt der ein weiteres Gebott gethan
Enregistrement N° 162, Dritte Versteigerung, bürger Johann Georg Hall den Schumacher Meister 2090 Livres
Enregistrement N° 174, Vierte Versteigerung, bürger Johann Georg Hall den Schumacher 2300 Liv.
Enregistrement N° 184, Fünfte Versteigerung, bürger Ludwig Albonesi dem Schliesen Meister 2480 Livres, im Namen bürgers Johann Jacob Datt des Aubergisten
Enregistrement N° 195, Sechste Versteigerung, bürger Johann Georg Hall den Schumacher 2660 Liv.
Enregistrement N° 201 Montag den 22. Aprilis (…) – Nachgebott bürger Johann Jacob Datt der Aubergiste dahier an der Krautenau N° 18 wohnhaft, 2740 Livres
Enregistrement N° 202. Declaration
General Abrechnung N° 208

Acte de vente suite au procès verbal d’adjudication. L’acquéreur est l’aubergiste Jean Jacques Datt.

1793 (2.5.), Strasbourg 4 (3), Not. Schaaff n° 82 (206)
persönlich kommen und erschienen Jungfrau Maria Magdalena Rhein, längst weil. Johann Georg Rhein, geweßten burgers und Ackersmanns Zu Schiltigheim nachgelaßene ehelich erzeugte großjährige Tochter, dermals dahier Zu Straßburg sich aufhaltend, beiständlich Bürgers Johann Heinrich Schätzel, des Schuemachers hieselbst, Mehr Frau Catharina Conrad geborne Rhein, Bürgers Niclaus Conrad, des Schneiders dahier Ehefrau, diese beede jure repræsentatione ihrer Verstorbenen Mutter, weil. Fraun Mariä Magdalenä Rhein geborner Dietrich, So dann Bürger Johann Leonhard Dollinger, alt Eisenhändler dahier, als Curator Fraun Christinä geborner Dietrich, weil. Michael Bürckel geweßten Schuhmachers unter dem ehemaligen Schweitzer Regiment Ernest nachgelaßene Wittib und Lorentz Dietrich, Becken, so bede abwesend und deren Aufenthalt schon seit geraumer Zeit ohnbewußt, samtliche als ab intestato Erben weil. Fraun Evä Moßer geborner Dietrich, längst weil. Johann Georg Moßer, gewesenen Burgers und Zimmer Gesellen dahier nachgelaßener Wittib ihrer resp° Tantin und Eheleiblicher Schwester, diese haben
in gegensein Bürgers Johann Jacob Datt, des Aubergisten dahier (…) als Letzt: und Meistbietenden unter Erfüllung seiner seits samtlicher Steig Bedingnussen beschehene definitiv Adjudication vom 27. vorigen Monats Aprilis
benantlich Eine Kleine Behaußung und Hoffstatt, saùmt allen deren Begriffen, Weiten, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeit alhuer Zu Straßburg ane der Hennengaß in der Vorstadt Krautenau, einseit neben weil. Burgers N. Baumgart Nagelschmidts Erben, anderseit neben Burger Philipp Oberdörffer, Kieffer und hinten auff Burger Johann Jacob Stählin den Beck stoßend gelegen mit N° 51 bezeichnet, welche behaußung auser denen ordinari beschwerden und besonders der Grundsteur, als welche Er Käufer seit letztverflossenen Mariä Verkündigung angerechnet über sich nimmt und die Verkäuffern desfalls schadlos zu halten Verspricht, ledig und eigen, auch Ihnen denen Verkäufern als ein hieoben erwehntermasen ererbtes Guth eigenthümlich zuständig – um die Meistgbottene 2740 Livres – Straßburg auf Donnerstag den 2. Maÿ 1793.
enregistré le 2.5.

Le marchand de fruits et légumes Jean Jacques Datt le jeune épouse en 1769 Marguerite Salomé Hartmann, fille de l’enseignant Jean Daniel Hartmann : contrat de mariage, célébration
1769 (20.2), Not. Lichtenberger (Jean Frédéric, 6 E 41, 351) n° 518
Eheberedung – persönlich erschienen H. Johann Jacob Datt, der jüngere, lediger Fastenspeis: Händler und Burger alhier Zu Straßburg, H. Joh: Jacob Datt, des ältern auch Fastenspeis: Händlers und Burgers alhier, mit Weil. Frauen Anna Maria geborener Rosenstiehlin, ehelich erzeugter Sohn, beÿständ. erstgedachten eines leib. Vaters und H. Joh: Georg Obereuth. des Tabackbereiters und Burgers hieselbst, seines Vettern, als Hochzeiter, ane einem
Sodann Jungfrau Margaretha Salome Hartmännin, H. Joh: Daniel Hartmann, des Informatoris und burg. dahier mit Fr. Annä Catharinä geb. Franckin ehelich erzielte Tochter, mit beÿstand erstgemelten ihres leibl. Vaters, als hochzeiterin, ane dem andern theil
So beschehen alhier Zu Straßburg auf Montag den 20. Februarÿ Anno 1769. [unterzeichnet] Johann Jacob Datt Als Hochzeiter, Margaretha Salomea Hartmännin als Hochzeiterin

Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 103)
In dem Jahr 1769. (…) und Mittwoch den 23. ejusdem in dierselben Zur Ehe eingesegnet Johann Jacob Datt der ledige fastenspeishändler und burger allhier H Johann Jacob Datt auch fastenspeishändler und burgers allhier und weiland frau Anna Maria geborner Rosenstielin ehelich erzeugter Sohn, und Jungfrau Margaretha Salome herrn Johann Hartmann des hauß Informatoris und burgers allhier und frau Anna Catharina geborner Franckin eheliche tochter [unterzeichnet] Johann Jacob datt Als Hochzeiter, Margaretha Salome Hartmännin als Hochzeiterin (i 108)

Jean Jacques Datt meurt en 1804 en délaissant une fille
1804 (15 messidor 12), Strasbourg 5 (19), Not. F. Grimmer n° 2935
Inventaire de la succession de Jean Jacques Datt décédé le 8 fructidor 11 – dressé à la requête de Marguerite Salomé Hartmann la veuve assistée du Sr Chrétien Fetsch praticien et Marguerite Salomé Datt épouse de Jacques Kiehl serrurier, héritiers de leur mari et père – Contrat de mariage reçu Lichtenberger notaire à Strasbourg le 29 février 1769
en la maison ci après nommée, meubles 549 fr
Maison, une maison appartenances et dépendances sise en cette ville fauxbourg Krautenau prés l’écluse dite Kazensteeg d’un côté Communal d’autre Sr Morstatt chirurgien derrière l’eau dites Blumengisen, louée au Sr Lemouy Chapelier pour un loyer de 60 fr, Sr Schübler journalier 40 fr, Sr Zachmeÿer journalier 40 fr, veuve Verius 30 fr, la veuve 40 fr, en son nom et 210 fr, en capital 4200 fr – acquis suivant Contrat passé à le Chambre des Contrats le 16 mars 1787
dettes actives 4000 fr, total de la masse 8749 fr
Enregistrement, acp 93 F° 1-v du 18 mess. 12

Marguerite Salomé Hartmann meurt en décembre 1816
1817 (27.2.), Strasbourg 5 (44 partie n. c.), Not. F. Grimmer
Inventaire de la succession de Marguerite Salomé Hartmann, veuve de Jean Jacques Datt, décédée le 21 décembre dernier – à la requête de Marguerite Salomé Datt femme de Jacques Kiehl, serrurier, seule et unique héritière de la défunte
mobilier 768 fr, bijoux 16 fr, dettes actives 2300 fr, total 3084 fr
la moitié d’une maison dépendances Faubourg Krautenau près l’écluse dite Katzensteg estimée 3200 fr
passif 328 fr
Enregistrement, acp 133 F° 53-v du 3.3.

Jean Jacques Datt revend deux ans plus tard la maison au batelier Xavier Vetter et à sa femme Anne Marie Schreiber

1795 (12 pluviôse 3), Strasbourg 9 (1, nouv. cote 3), Not. Dinckel n° 52
b. Johann Jacob Datt aubergiste
in gegensein b. Xaverÿ Vetter hiesigen Schiffmanns und b. Annæ Mariæ geb. Schreiberin beiständlich derer b. Daniel Fritz Zimmermann und Wilhelm Renn Maurers
eine kleine behaußung und hoffstatt mit allen deren begriffen, Weithen, zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten in der Vorstatt Krautenau ane der Hennengaß N° 51, einseit neben den baumgartischen Erben anderseit neben deb Oberdörfferischen Erben hinten auf den b. Stählin beck stoßend gelegen, ihme Verkäufer als ein laut des vor Weÿl. Br. Schaaff Notario den 2. maÿ 1793 Kaufontracts erkaufftes haus eigenthümlich zuständig – um 6000 livres tournois
enregistré 16 pluv. 3

Originaire d’Avolsheim près de Molsheim, Xavier Vetter épouse en 1789 Anne Marie Schreiber native de Bergbieten. Ils passent un contrat de mariage neuf ans plus tard.
Mariage, Saint-Etienne (cath. f° 2-v)

Anno domino 1789 die 10 februarii (…) sacro Matrimonii vinculo in facie Ecclesiæ Conjuncti fuerunt Xaverius Fetter oriundus ex avolsheim hujus diœcesis annos circiter 26 filius Jacobi Fetter et Magdalenæ owaldin ibidem Conjugum et Anna Maria Schreiber oriunda ex bergbieten annos nata viginti octo, filia defunctorum Joannis Michaelis Schreiber et annæ Mariæ Betz Conjugum ambo parochiani nostri, + signum sponsi + signum sponsæ (i 5)

1798 (15 brumaire 6), Strasbourg 1 (14), Not. Lacombe n° 17
Contrat de mariage – Cit. Xavier Vetter battelier et Anne Madeleine Schreiber sa femme, qu’ils se seroient mariés il y a plus de 9 ans sans avoir fait de Contrat de mariage (signé +, +)
Enregistrement, acp 55 f° 111 du 24 brum. 6

Xavier Vetter cède par échange la maison au maçon Frédéric Guillaume Renn

1798 (19 therm. 6), Strasbourg 9 (anc. cote 4), Not. Dinckel n° 1984
Tausch – b. Friedrich Willhelm Renn maurer ane einem und
der b. Xaverius Vetter hiesiger schiffmann und Anna Maria geb. Schreiberin
b. Renn übergibt ihnen Vetterischen Eheleuthen, eine behausung bronnen und hoffstatt mit all übrigen deren Gebäuden, begriffen, Weithen, zugehörden, rechten und Gerechtigkeiten im Schffleuthstaden im hanfgäßel, einseit neben einer der frantzösischen Nation gehörigen Scheur, anderseit neben Schwingischen Erben hi. auf b. Oesingerin stoßend gelegen mit N° 17 bezeichnet, ihme Cedent als ein laut des den 12. jan. 1793 in der C. Contract Stub errichtet Kaufbrieffs eigenthümlich gebührig
dahingegen cediren die Vetterische eheleuthe ihme Renner eine kleine behaußung und hoffstatt mit all übrigen deren begriffen, weithen, zugehörden, rechten und Gerechtigkeiten in der Vorstatt Krautenau an der hennengaß N° 51, einseit neben den baumgartischen Erben anderseit neben Oberdörffer hinten auf b. Stählin becken stoßend gelegen, ihnen als ein ausweislich des 12. Pluviose des dritten Jahrs vor mir passirten Kaufbrieffs eigenthümlich gehörig – geben die Vetterische eheleuthe ihme Renner 1200 fr
Enregistrement, acp 62 F° 115 du 21 ther. 6

Frédéric Guillaume Renn et Dorothée Schrœder vendent la maison au boulanger Jonathan Feilmetzger

1800 (4 messidor 8), Strasbourg 9 (anc. cote 7), Not. Dinckel n° 773
b. Friedrich Wilhelm Renn Maurer und Katharina Dorothea Schröderin beÿständlich b. Philipp härtelmeyer officier retiré und Jacob härtelmeyer ihrer Söhne
b. Jonathan Feÿlmetzger hiesigen becken
eine kleine behausung mit all deren begriffen, Weithen, zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten zu Straßburg in der Vorstatt Krautenau ane der hennengaß N° 51 einseit neben den baumgartischen Erben anderseit neben den Oberdörfische Erben hinten auf b. Stählin becken – als ein den 19. thermidor 6 vor mir Notario Tausch contract eigenthümlich zuständig – um 2000 francs
Enregistrement, acp 74 F° 92 du 7 messidor 8

Inventaire dressé en 1813 dans la maison après la mort de la locataire (parente du propriétaire) Madeleine Frentzel veuve du garde de police Georges Schmitt
1813 (4.8.), Strasbourg 5 (38), Not. F. Grimmer n° 8395
Désignation au lieu d’inventaire des biens délaissés par Madeleine Frentzel veuve de Georges Schmitt, garde de police décédée le 24 juillet dernier – à la requête de Catherine Frentzel épouse de Georges Schlagdenhauffen, laboureur à Bischheim, et Salomé Frentzel épouse de Jonathan Feilmetzger boulanger, héritiers de leur sœur
dans la demeure de la défunte rue de la Poule n° 51 – total 256 fr
Enregistrement, acp 123 F° 44 du 14.8.

La maison figure à l’inventaire dressé en 1815 après la mort de sa femme Salomé Frentzel puis à l’inventaire dressé en 1822 à sa propre mort. Elle revient à ses héritiers Jean Michel Fritsch et Marie Madeleine Schlagdenhauffen. Elle est portée à l’inventaire dressé en 1824 après la mort de Marie Madeleine Schlagdenhauffen puis à l’inventaire dressé en 1852 après la mort de Jean Michel Fritsch. La maison comme les autres immeubles restent dans l’indivision lors de la liquidation des biens de sa veuve en 1859.

Gustave Adolphe Fritsch et Jules Emile Fritsch vendent leurs parts de maison au boulanger Jacques Guillaume Kielmann

1864 (15.11.), M° Noetinger
1) Gustave Adolphe Fritsch, représentant de commerce à Paris, 2) Jules Emile Fritsch, inspecteur du matériel au Chemin de fer de l’Est à Charleville
à Jacques Gustave Kielmann, boulanger à Strasbourg
les parts et portions leur appartenant dans une Maison rue des poules n° 6, moyennant 3000 francs payés, Jouissance, impôts date de l’acte. Origine, héritage de Sophie Baldner leur mère.
acp 538 (3 Q 30 253) f° 5 du 22.11.

Sophie Wilhelmine Guillaumette Fritsch vend son tiers au même qui devient seul propriétaire de la maison.

1864 (23.11.), M° Noetinger
Sophie Wilhelmine Guillaumette Fritsch épouse de Jean Georges Baumann, pasteur à Niederbronn
à Jacques Guillaume Kielmann, boulanger à Strasbourg
du tiers d’une maison sise à Strasbourg faubourg de la Krutenau, rue des poules n° 6, moyennant 2100 francs. Jouissance, impôts date de l’acte. Origine, héritage de Sophie Baldner veuve de Jean Michel Fritsch de Strasbourg sa mère. L’acquéreur est propriétaire des deux autres tiers pour en avoir fait l’acquisition par acte reçu Noetinger notaire le 15 novembre 1864, moyennant 3000 francs
acp 538 (3 Q 30 253) f° 24 du 28.11.

La maison figure à l’hypothèque de 1883 et à celle de 1885 puis à l’inventaire dressé en 1886 après la mort de Jacques Guillaume Kielmann.

Lors de la vente des immeubles en 1886, l’agent de police Joseph Bürel se porte acquéreur du 6, rue des Poules.
Fils d’Antoine Bürel, cultivateur à Düppigheim, et de sa femme Odile Gœtz, Joseph Bürel meurt à Sasbachwalden en Bade le 22 juillet 1895 (voir l’acte suivant)

Marie Bürel, femme de l’employé des postes Laurent Schall, rachète les parts de ses cohéritiers

1896 (18.8.), M° Ritleng aîné
Licitation – I. Anton Bürel Vater Landwirth in Düppigheim wohnhaft handelnd sowohl eigenen Namens wie auch als Bevollmächtigter 1) seiner bei ihm wohnenden Ehefrau Odilia Goetz, 2) seiner Tochter Josephine Bürel ohne Gewerbe in Paris wohnhaft ermächtigte Ehefrau des Ackerers Ambrosius Seyler in Fegersheim wohnhaft, II. Xaver Bürel, Lademeister in Strassburg wohnhaft, III. Anton Bürel Sohn, Landwirth wohnhaft in Düppigheim
an Marie Bürel Ehefrau des Postschaffners Lorentz Schall beisammen hier wohnhaft
der den Verkäufern ungetheilterweisen angehörenden 7/8. nachbezeichneten Anwesens, wovon die Ankäuferin bereit Miteigenthümerin für 1/8. ist, nämlich
Stadt Strassburg Ein Haus mit Rechten und Dependenzien, Hennengasse N° 6, Section O Nr. 958 & 958 Fläche 0,40 qm. Ererbt aus dem Nachlasse des zu Sassbachwalden (Baden) am 22. Juli 1895 verstorbenen und zu Strassburg wohnhaft gewesenen Schutzmanns Joseph Bürel, welcher als gesetzliche Erben hinterließ I. seine genannten Elten Eheleute Bürel-Goetz zusammen für 4/8, II. und seine ebenfalls genannten Geschwister je für 1/8 oder zusammen für 4/8
Besitz, Genuß und Steruren sofort. Kaufpreis für dans ganze Anwesen 4000 M. ab 1/8 mit 500, verbleiben 3500 M
acp 916 (3 Q 30 631) f° 15 n° 2484 du 21.8.

Originaire d’Otterswiller près de Saverne, le facteur des postes Laurent Schall épouse en 1892 la couturière Marie Françoise Bürel
Mariage, Duppigheim (n° 1)
Düppigheim am 19. Februar 1892. Vor dem Standesbeamten erschienen heute zum Zwecke der Eheschließung 1. der Briefträger Lorentz Schall, katholischer Religion, geboren den 30. Januar des Jahres 1868 zu Ottersweiler, wohnhaft zu Düppigheim, Sohn des verstorbenen Tagners Michael Schall und der noch lebenden Magdalena Schmitt wohnhaft zu Ottersweiler
2. die Näherin Maria Franziska Bürel, katholischer Religion geboren den 10. März des Jahres 1866 zu Düppigheim, wohnhaft zu Düppigheim, Tochter der Eheleute Anton Bürel und Odilia Goetz, beide wohnhaft zu Düppigheim (i 2)


Les Maisons de Strasbourg sont présentées à l’aide de Word Press.