4, rue des Poules


Rue des Poules n° 4 – X 145 (Blondel), O 959 puis section 31 n° 43 (cadastre)

Reconstruite en 1709, maître d’ouvrage Jean Jacques Kolla, serrurier et revendeur
Réhabilitée avec le n° 6 par l’architecte Robert Jacob, 1982-1983


Vue de l’ouest, n° 4 suivi du n° 6 (avril 2016) – Vue de l’est, n° 6 suivi du n° 4 (juin 2007)

La petite maison sans jardin appartient au XV° siècle à des cordiers : Thomas Klopffer (1595), Gabriel Meyer (1611) puis son beau-fils Jean Jacques Dreher. Elle revient à l’Hospice des Vérolés qui la vend en 1676 au cordier Jean Frédéric Friess, déjà propriétaire de l’actuel n° 2. Son fils Jean Gaspard est ensuite propriétaire du seul n° 4. Le serrurier et revendeur Jean Jacques Kolla est propriétaire de la maison de 1709 à 1741. Il achète en 1708 l’actuel n° 6 et fair reconstruire les deux maisons en 1709 (voir la notice de la maison voisine). Son fils aménage au rez-de-chaussée du bâtiment à deux étages un atelier de faiseur de pipes, cité en 1739 lors de l’estimation. Laurent Waag achète la maison en 1745 et y établit son atelier de cloutier, attesté en 1746 et en 1755, qui est exploité par ses successeurs Jean Burckhart (1758), Joseph Baumgartner (1776), Jean Wolfgang Dinsenhoffer (1801) puis François Daubinet (1831).


Plan relief (1727, Musée historique). La rue des Poules part sur la gauche, la maison se trouve sous la troisième toiture à partir de l’angle des rues.

Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 235 (Musée des Plans-relief) 1

L’Atlas des alignements (années 1820) mentionne un bâtiment à rez-de-chaussée et deux étages en bois. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade correspond à la partie droite du bâtiment du milieu entre les repères (k-l) : fenêtre et porte au rez-de-chaussée, deux étages à deux fenêtres, une lucarne dans la toiture. La façade arrière des deux maisons contiguës s’ouvre en (1-2) dans la cour L du voisin.
La maison porte d’abord le n° 52 quartier de la Krutenau (1784-1857) puis le n° 4 de la rue des Poules.


Cour L

La maison appartient au marchand épicier Georges Urbain Kœhler (1853) puis au boulanger Jacques Guillaume Kielmann qui est propriétaire de plusieurs maisons voisines. Elle est à nouveau indépendante quand Elisabeth Neubert l’achète en 1889. L’architecte Robert Jacob qui a acquis les numéros 4 et 6 de la Ville de Strasbourg les fait réhabiliter en 1982 en modifiant la distribution intérieure et en dégageant les pans de bois. La façade arrière en pans de bois est remplacée par une façade maçonnée en briques cellulaires dont les ouvertures sont réparties différemment. Robert Jacob passe un contrat de servitudes (vues, fenêtres et gouttières) avec les propriétaires de l’immeuble sis 21, rue de la Krutenau. Les travaux sont terminés en septembre 1983.


Elévation et coupe du n° 4 – Façade arrière des n° 4 (à gauche) et 6 (à droite), architecte Robert Jacob (dossier de la Police du Bâtiment)

février 2024

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1589 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date approximative de mutation.

Jean Gutterding, journalier, et (v. 1564) Anne – catholique puis luthérien
1589 v Michel Hermann, farinier et (b) Marguerite Mertz, d’abord (1570) femme d’André Baumgartner – luthériens
1596 v Thomas Klopffer, cordier, et Catherine, (1591) Walburge Acker puis (1597) Chrétienne Negelin ou Eigel – luthériens
1606 h Daniel Hutmacher, cordier, et (1606) Chrétienne Negelin ou Eigel, veuve de Thomas Klopffer – luthériens
1609 v Jean Schmidt, tailleur, et (1605) Elisabeth Mock – luthériens
1612 v Gabriel Meyer, cordier, et (1611) Julienne Karch, d’abord (1598) femme du cordier Barthelémy Dreher – luthériens
1634* h Jean Jacques Dreher, cordier, et (1634) Ursule Hetzel – luthériens
1670* Hospice des Vérolés (Blatterhaus)
1676 v Jean Frédéric Friess, cordier, et (1665) Susanne Schieler – luthériens
1705* h Jean Gaspard Friess, cordier, et (1705) Marguerite Dürninger puis (1730) Marie Madeleine Kleemann – luthériens
1709 v Jean Jacques Kolla, serrurier et revendeur, et (1701) Marie Salomé Hæn puis (1739) Marie Barbe Frey – luthériens
1741 v Thomas Frantz, tapissier, et (v. 1725) Marie Salomé Riebel, d’abord (v. 1720) femme de Thomas Frédéric Rudolff, remariée (1766) avec Jean Adam Frantz – luthérienne convertie
1745 v Laurent Waag, cloutier, et (1728) Catherine Honig, (1746) Anne Marie Ans, d’abord (1731) femme de Jean Michel Sutter, puis (1747) Silbylle Schirmann, d’abord (1744) femme du tailleur de pierres Pierre Maline – catholiques
1756 h Jean Burckhart, cloutier, et (1758) Silbylle Schirmann veuve de Laurent Waag, puis (1774) Jeanne Madeleine Ruhlmann – catholiques
1775 h Joseph Baumgartner, cloutier, et (1776) Jeanne Madeleine Ruhlmann d’abord (1774) femme de Jean Burckhart – catholiques
1801 v Jean Wolfgang Dinsenhoffer, cloutier, et (1788) Marie Madeleine Pfuhl – catholiques
1831 v François Daubinet, cloutier, et (1806) Marie Salomé Eckert
1853 v Georges Urbain Kœhler, teinturier puis marchand épicier, et (1812) Marie Anne Holl puis (1838) Marie Thérèse Eckert, d’abord (1813) femme du marchand épicier Philippe Stamm
1866 v Jacques Guillaume Kielmann, boulanger, et (1858) Emilie Diebold
1889 v Elisabeth Neubert, rentière († 1912)
1913 h Jean Charles Schlœgel, marchand épicier, et (1866) Louise Neubert
1923* h Auguste Schmitter, professeur, et Louise Schlœgel

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 500 livres en 1739, 400 livres en 1746 et en 1755

(1765, Liste Blondel) X 145, Jean Burckard
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61), Baumgarten, 2 toises, 4 pieds et 6 pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre) O 959, Daubinet, François Claude, cloutier rue des Poules 52 – maison, sol – 0,46 are

Locations

1598, Balthasar Seitz, fuselier
1826, Marie Agnès Spitz veuve du militaire retiré Jean Baptiste Cadon
1826, Louis Bienvenu, sergent des pontonniers

Préposés au bâtiment (Bauherren)

Requête des habitants de la rue des Bestiaux Thomas Klopffer et Jean Scheurer en 1599 pour faciliter l’écoulement des eaux par temps de pluie

1709, Préposés au bâtiment (VII 1383)
Les préposés au bâtiment font grief au charpentier Pierre Fürst d’avoir fait sans autorisation un auvent à la maison du serrurier Jean Jacques Kelli rue de la Poule. Les préposés lui infligent une amende pour cette infraction et une autre près de l’hôpital royal.

(f° 219) Dienstags den 30. Julÿ – Peter Fürst
Peter Fürst, der Zimmermann, ward Vorgestellt, daß er an Johann Jacob Kölli, des Schloßers in der Hennengaßen ligender behaußung ein Wetterdach ohngefragt gemacht habe.
Ingleichem daß Er an Michael Diemers, des gewesenen Becken hinterlaßener Erben ohnfern dem Königl. hospithal gelegenen behausung dreÿ Wettertächlein anmachen wollen, so Ihme aber durch der Statt Werckmeister untersagt worden.
Ille will unschuldig sein, gibt vor, der Schloßer und der diemerischen Kind. Vogt herr Johann Philipp Brandhoffer der biersieder Zum Guldenen Löwen hätten es Ihne geheißen undt gesagt, Er solte solche auff Ihr Wortt machen, wan Er darumb angefochten werden solte, wolten Sie Ohne Vertretten und schadlos halten. Illi præsentes regiren solches beede.
Erk. Soll 2. lb. d. besseren und wann eEr wider dergleichen Verüben würde, solches in thurn abbüßen.

Description de la maison

  • 1739 (billet d’estimation traduit) La maison comprend au rez-de-chaussée un atelier de faiseur de pipes et le vestibule, au premier étage un poêle, chambre, petite cuisine et vestibule, au deuxième étage trois chambres, le grenier dallé a une simple couverture de tuiles, la cave est solivée, le tout estimé avec appartenances et dépendances à la somme de 1000 florins.
  • 1746 (billet d’estimation traduit) La maison comprend au rez-de-chaussée un étroit vestibule, à gauche un poêle, à l’arrière un four d’artisan et une cave solivée, au premier et au deuxième étage un poêle, chambre, cuisine, vestibule, le vieux comble a une simple couverture de tuiles plates, le grenier est dallé, un pignon est en bois et un autre en pierre, le tout estimé avec appartenances et dépendances à la somme de 800 florins.
  • 1755 (billet d’estimation traduit) La maison comprend deux poêles, deux cuisines, trois chambres, un creuset de cloutier, cave solivée, le comble est couvert de tuiles plates, le tout estimé avec appartenances et dépendances à la somme de 800 florins.

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

4° arrondissement ou Canton est – Rue des Poules

nouveau N° / ancien N° : 4 / 52
Dinsenhoffer
Rez de chaussée et 2 étages mauvais en bois
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 25 f° 334 case 2

Daubinet François rue des poules N° 52
Koehler Georges Urbain, épicier rue des poules N° 52 (sub. pour 1855)

O 959, maison, sol, R. des poules 52
Contenance : 0,40
Revenu total : 34,21 (34 et 0,21)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 10 / 8
fenêtres du 3° et au-dessus : 3 / 2

Cadastre napoléonien, registre 27 f°1160 case 2

Koehler Georges Urbain, épicier, 1867
1867 Kielmann Jacques Guillaume, boulanger
1891/92 Neuvert Elisabeth Frl.

O 959, Maison, sol, Rue des poules 4
Contenance : 0,40
Revenu total : 34,21 (34 et 0,21)
Folio de provenance : (334)
Folio de destination : Gb
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 10 / 8
fenêtres du 3° et au-dessus : 3 / 2

Cadastre allemand, registre 30, p. 395 case 3

Parcelle, section 31, n° 43 – autrefois O 959
Canton : Hennengasse Hs N° 4
Désignation : Hf, Whs – sol, maison
Contenance : 0,42
Revenu : 400 – 450
Remarques

(Propriétaire jusqu’à l’exercice 1923), compte 898
Neubert Elise
1913 Schloegel Karl Ehefr. Luise geb. Neubert
1923 Schmitter Auguste, professeur épouse Louise née Schloegel
gelöscht 1923

(Propriétaire à partir de l’exercice 1923), compte 1075
Schloegel Johann Karl (und Ehefr.)
1920 Schloegel Johann Karl, Rentner in Straßburg
1923 Schmitter Auguste épouse Louise née Schloegel
1933 Schmitter Auguste, professeur, sa veuve et cohéritiers
(3682)

1789, Enquête préparatoire à l’Etat des habitants (cote VII 1295)

Canton X, (351) Rue Längs dem gullstaden

52
Pr. Baumgartt Joseph, Nagelschmit schmitt zunfft – Schmidt

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton X, Rue 357 des Poules, p. 522

52
Prop. Baumgartt Joseph – Marechaux

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Hennengasse (Seite 60)

(Haus Nr.) 4
Herbold, Steinhauer. 0
Neubert, Rentnerin. E 1

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 865 W 168)

Rue des Poules, n° 4 (1887-1993)

Le bâtiment est légèrement endommagé lors du bombardement aérien le 25 septembre 1944.
L’architecte Robert Jacob qui a acquis les numéros 4 et 6 de la Ville de Strasbourg les fait réhabiliter en 1982 : il modifie la distribution intérieure et les façades en dégageant les pans de bois. Le préfet accorde le permis de construire le 25 novembre 1982. Robert Jacob passe à la demande de la Police du Bâtiment un contrat de servitudes (vues, fenêtres et gouttières) avec les propriétaires de l’immeuble sis 21, rue de la Krutenau ; les parties conviennent de ne pas inscrire ces servitudes au livre foncier. La Police du Bâtiment constate que la façade arrière en pans de bois a été remplacée par une façade maçonnée en briques cellulaires dont les ouvertures sont réparties différemment. Le socle de cinquante centimètres fait une saillie d’environ 15 centimètres. Les travaux sont terminés en septembre 1983 sans que les réserves formulées par l’architecte des Bâtiments de France soient respectées, notamment le soubassement.

Sommaire
  • 1887 – Le maire notifie la veuve Kielmann (demeurant 21, rue de la Krutenau) de faire ravaler les façades des 4 et 6, rue des Poules – Il accorde un an de délai – La veuve Kielmann fait état de difficultés financières en 1888. En note, les 4 et 6, rue des Poules ainsi que le 21, rue de la Krutenau dont elle est propriétaire ont une valeur approximative de 80.000 marks mais sont grevées d’hypothèques du même montant. – Les façades sont rénovées, octobre 1889.
  • 1893 – Le maire notifie l’aubergiste Schlœgel (demeurant 19, rue de la Krutenau) de faire ravaler la façade du 4, rue des Poules – Travaux terminés, octobre 1893
  • 1908 – Le maire notifie la rentière Elise Neubert (demeurant sur place) de faire ravaler la façade du 4, rue des Poules – Seul le rez-de-chaussée est ravalé, octobre 1908. – Travaux terminés, juillet 1909.
  • 1912 – Le maire notifie la rentière Elise Neubert (nom corrigé en Schlœgel en 1913) de faire ravaler la façade du 4, rue des Poules –Travaux terminés, janvier 1914.
  • 1901 – Plainte du locataire Michel Biltz. Le mur extérieur de la chambre avant est humide. La Commission contre les logements insalubres demande des réparations. – Travaux terminés, mai 1902
    Commission des logements militaires (propriétaire, Schlœgel, demeurant 19, rue de la Krutenau). Travaux à faire dans deux cuisines – Travaux terminés, avril 1916.
  • 1924 – Le Syndicat des locataires demande au nom d’Henri Mayküchel et de Charles Stoll de déclarer le bâtiment insalubre (propriétaire, Auguste Schmitter, demeurant 136. Grand rue). La visite des lieux établit que le bâtiment n’est pas insalubre au sens des lois (31 mars 1922 et 29 décembre 1923) mais il faudra y faire certains travaux. – Cas de fièvre scarlatine
    1924 – Le locataire Ruf, successeur de Mayküchel, se plaint de la cheminée – La visite conclut qu’il faut réparer la cheminée – Travaux terminés, août 1925.
  • 1936 – Le maire notifie les héritiers Schmitter, demeurant à Oberbetschdorf, de faire ravaler la façade – Travaux en cours, novembre 1936.
  • 1944 – Le bâtiment est légèrement endommagé lors du bombardement aérien le 25 septembre 1944. – Certificat de sinistré accordé à Charles Stoll (premier étage)
  • 1981 – L’atelier d’architecture R. Jacob et M. Lauber (2, rue de la Fédération, Meinau) est autorisé à occuper la voie publique pour transformer le bâtiment (l’entreprise Huber de Pfettisheim est autorisée à faire stationner des camions).
    1982 – L’atelier d’architecture R. Jacob et M. Lauber est autorisé à poser un échafaudage sur la voie publique pour faire ravaler la façade
    1982 (juillet) – L’architecte Robert Jacob (propriétaire de l’immeuble, demeurant 5, rue de Bitche) dépose une demande de permis de construire pour réhabiliter les bâtiments 4 et 6, rue des Poules (modifier la distribution intérieure, réparer et modifier les façades en dégageant les pans de bois) – En remarque, les baies ouvertes sur la cour commune créent une servitude.
    Surface hors œuvre (rez-de-chaussée 83,46 m², premier et deuxième étage idem, combles 54,22), total 304,60 m² moins les deux entrées en retrait 302,60 m² – Surface habitable (rez-de-chaussée 58,20 m², premier étage 64,85, deuxième étage idem, combles 40,10) total 228 m² – Plan cadastral de situation
  • 1982 (10 mai) – Rapport sur la transformation illicite de la façade arrière (4 et 6, rue des Poules). La façade en pans de bois a été remplacée par une façade maçonnée en briques cellulaires, les ouvertures sont réparties différemment – Robert Jacob déclare qu’il a acquis l’immeuble de la Ville de Strasbourg, qu’un jeu de plans se trouve au service d’architecture et que les travaux relèvent de la réfection et de la consolidation
    1982 (27 mai) – Nouvelle visite des lieux avec les documents remis par le service d’architecture. Les travaux sur la façade arrière ne peuvent être considérés comme une réfection à l’identique. « Pour ce qui est de la façade sur rue (située dans le champ de visibilité du 8, rue des Poules inscrit à l’inventaire des monuments historiques), le rez-de-chaussée a été entièrement repris en maçonnerie et les baies semblent avoir été réimplantées aux endroits initiaux. Il eut été souhaitable de ne pas reconstituer le socle de 50 cm de haut qui constitue une saillie d’environ 15 cm par rapport au nu de la façade. »
    1982 (1 juin) – La Police du Bâtiment demande au propriétaire d’interrompre les travaux, de demander un permis de construire et de fournir une attestation notariée portant constitution de servitude de cour commune.
    1982 (août) – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable sous réserves 1) de restituer les encadrements de fenêtres selon leur modénature ancienne aux n° 4 et 6, 2) de placer la corniche au-dessus du rez-de-chaussée sur les abouts de solives en lui restituant sa forme ancienne, de réduire le soubassement à une saillie de 5 centimètres
    1982 (octobre) – Robert Jacob transmet les dessins (plans, élévation) et un acte établi par le notaire Heitz
    1982 (16 juin) – Contrat de servitudes de vues, fenêtres et gouttières, passé entre Robert Jacob, propriétaire de l’immeuble sis 4 et 6, rue des Poules, d’une part et a) l’Agence Immobilière Stahl (8, place des Halles) représentée par Emile Stahl, b) la Société civile immobilière Stehi (7, rue de Nice à Illkirch-Graffenstaden), représentée par Yvon Hils, propriétaires de l’immeuble sis 21, rue de la Krutenau, pour régulariser des servitudes qui existent depuis plus de trente ans. Les parties conviennent de ne pas inscrire ces servitudes au livre foncier.
    1982 (novembre) – Le maire transmet le dossier au directeur départemental de l’équipement avec avis favorable – Le préfet accorde le permis de construire le 25 novembre 1982
    1982 (décembre) – Déclaration d’ouverture de chantier
    1983 (avril) – Un contrôle établit que les menuiseries des fenêtres sur rue ne correspondent sans doute pas à l’état ancien
    1983 (septembre) – Les travaux sont terminés mais les réserves formulées par l’architecte des Bâtiments de France ne sont pas respectées, notamment le soubassement
    1985 (octobre) – Robert Jacob déclare avoir passé un accord verbal avec l’architecte des Bâtiments de France
    1986 (avril) – Les travaux sont terminés. Le soubassement a été recouvert d’une tablette en grès.
    1993 – Le maire délivre un certificat à Guy Jacob (demeurant 5, rue de Bitche)

Relevé d’actes

Les héritiers de Jean Gutterding sont propriétaires de la maison en 1589. Originaire de Grafenhausen (arrondissement de Waldshut en Bade) Jean Gutterding achète le droit de bourgeoisie en 1567.

1567, 3° Livre de bourgeoisie (4 R 105) p. 109
Hans Gutterding von grauenhaußen der taglöner hatt des burgkrecht Kaufft und dient Zur Morin Eod. die [9. Marti A° Lxvij]

Le journalier qui habite ruelle de l’Enfer fait baptiser son premier enfant à Strasbourg en 1567. D’après les baptêmes suivants (1569 et 1571) il travaille à la fontaine du Vieux-Marché-aux-Poissons et fréquente la cathédrale proche mais sa femme assiste à la Sainte Cène de l’église Saint-Guillaume. Le baptême de 1569 ajoute qu’il était catholique à son arrivée.
Baptême, Saint-Guillaume (luth. f° 101 n° 26.)
1567. Getaufft Hans Gutterding ein taglöner in Hellgesslin, Anna (Kind) Ursula, H Philips Christ Wurtzkremer vnder der pfaltz, Barbara, Claußen pfeiffers von Speir des Zimmermans haußfraw, Barbara Hanns Kelcker* des fischers haußfrauw (i 277)

Baptême, Saint-Guillaume (luth. f° 24 n° 110)
1569. Getaufft Domin 21. post Trinitatis Johannes, Hans Gutterding ein Knechtt vff dem Fischmarckt im Hellgesslin bey 5 Jaren, Anna, Hans Frölich, ein Kremer im hellgesslin, M. Hans (-) der artzt in der Kalbsgassen, Ursula, Hans Murschen des gartners tochter, [in margine :] diser ist aus dem Bapstumb hie her Kommen /* ins Münster/ hat Zugesagt sich* vns auch bekandt Zumachen (im 25)

Baptême, Saint-Guillaume (luth. f° 26)
1571. Getaufft eod. dnicâ XXIII post Trinitatis. Hans Gutterding ein Knechtt am Fischmarckt brunnen, im Hellgesslin, Anna (Kind) Martin, M. Paulus Balthner des fünffzeheners bruder, Martin Mader Gremp am fischmarck, Maria, Joachim des Schuh bletzers haußfraw [in margine :] disser gehet ins Münster dieweil es an seines diensts halben gelegen Sein Haußfraw sprecht er gang alle tag in vnser Kirch, Hab in v.m*t Zum brauch des H Abentmals (ii 122)

Sa fille Barbe épouse en 1575 le boulanger Pierre Venetscher
Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 59-v)
1575. Am dritten Sontag nach Epiphanie. VIII Peter Venetscher ein Beck, Barbara, Hanßen gutterdings, eines taglöners tochter. Confirmatio facta di 31. Januarÿ. Der braut vatter wont im Hellgesslin, und ist die stunde gehalten worden vff montag nach den neuen Jarstag den 3. Januarÿ anno 75. Dabey ich auch gewesen wie solches von mir schrifftlich verlasset, und dem Breuttigam ein Copey Zu seiner notturfft gegeben worden vie supra ane initium huius anni (i 63)

Le tuteur de Mathias Gutterding, fils du charron Jean Gutterding, vend la maison à Michel Hermann

1589 (13. Maÿ), Chancellerie, vol. 264 (Registranda Kügler) f° 233-v
Erschienen Jacob Schreiber ein geschworner vogt Mathis Gueterding, Hannß gueterdings deß Rethenmachers seligen sun, Innammen obbemelts seines vogts suns Auch für denselben vnd seine erben, eines vffrecht verkaufft vnd Zu Kauffen geben
dem Erenthafften Michel Herman Alhie Ime vnnd seinen erben
Huß vnnd Hoffstatt mit allen andern & gelegen, Inn der vorstadt straß Inn Crutenouw Inn Vihegaß einseit neben Hans Keisers anderseit neben Lienhard Jacob deß Tagleners seligen witwe stost hinden vf Philips Solern den Küffer, dauon gond Achthalben guldin gelts losig mit j C vnd C fl Sw Herrn Jeorg Antzen als Inn Schaffnern der Armen Schuolen Zu S. Wilhelm Jerlich vff Nicolai Sonnst eigen & Alle gerecht. & der kauff beschehen vber die beschwerd. vmb 160 gulden SW

Le marchand de farine Michel Hermann est propriétaire d’une maison proche d’après le Livre des communaux (1587). Le marchand de farine Michel Hermann se (re)marie en 1595 avec Marguerite, veuve du potier d’étain André Baumgartner.
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 36-v n° 80)
1595. Dominica 5. Epiphan: Michael Herrmann vnd Margreta Andreß Baumgartters des Kanndengießers Nachgelaßene wittib, Eingesegnet zu S Thoma Montag den 3. Marty (i 39)
Proclamation, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 69 n° 11) 1595. Dominica 6. Post Epiphanias. Michel Herrmann der Mehlman, vnd Margretha Andres Baumgarttners des Kanngiessers hinderlaßene wittwe. Eingesegnet zu S Thoma Montag 3. Marty

André Baumgartner épouse en 1570 Marguerite, fille de Pierre Mertz de Kaysersberg
Mariage, cathédrale (luth. p. 199)
1570. Andreas Baumgartner Kandengiesser, J. Margreth, Peter Mertzen von Keißersperg selig. hind. dochter wonet auff dem Rosmarck. Eingesegnet Montag den 3. Aug. hora 10 (i 102)

Michel Hermann vend la maison au cordier Thomas Klopffer et à sa femme Walburge Acker

1596 (25.t Augusti), Chancellerie, vol. 304 (Registranda Kügler) f° 275
Erschÿnnen herr Michell Hermann burg. Alhie
Hatt Inn gegensein Thoman Klopffer /:der Seÿler:/ vnd Waldtpurg Ackherin seiner haußfr. (…) verkaufft
huß vnd hoffstatt, In d. Vorstatt Cruttenouw Inn der Vÿhegassenn, einseit nebenn Hannß Kaÿser dem Kärchel Zieher, die Anderseÿt neben Matthÿs Schollen erben stossent hind. vff Philips olern, Khüffer, dauon gondt Achthalben guldin gelts Alle Jar vff S Thomans tag Ablösig mit 150 guldin St. W. dem Wilhelmer Closter, Sunst für freÿ ledig eÿg. V. were diser Verkauff Zugangen für vnd vmb 160 guld. St. W.
Vnd dessen Zu sicherheit Ist erschienen Lienhart Plessi Vischer vnd Christman Klopffer Gremp burg. Alhie haben sich für sich v. Ihren erben Unverscheidenlich mit sampt dem kheüffer Unverscheidenlich dafür Zun rechten bürgenn mit und selbst schuldner ernänt v eingesetzt

Originaire de Schorndorf, le cordier Thomas Klopffer achète le droit de bourgeoisie le 30 avril 1588, assisté de son frère Chrétien Klopffer
1588, 3° Livre de bourgeoisie (4 R 105) p. 485
Thoman Klopffer von Schorndorff der Seÿler, Hat des Burgerrecht Kaufft vnd will Zur Mörin dienen, Ernante Zum Beystandt Christman Klopffer den Gartner seinen bruder den 30.ten Aprilis 88

Thomas Klopffer et sa femme Catherine font baptiser leur fils Georges
Baptême, Saint-Guillaume (luth. f° 3-v, n° 8)
1589. Dominica 2. Epiphaniæ. Thomas Klopper ein seÿler, Katharina, Gerg, M. Urban Kauffmann d seÿler, M. Gerg hag d. seÿler, Susanna, Jacob Engelharts deß seÿlers haußfr (i 129)

Thomas Klopffer se remarie en 1591 avec Walburge, fille du pasteur Nicolas Acker d’Ittenheim
Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 89 n° 1)
1591. Dominica 1. post Epiphan. Thomas Klopffer ein seÿler, Walpurg H. niclaß Ackers pfarrhers Zu Ittenheim tochter. Confimatio facta apud seniorem petrum 18. Januarÿ (i 326)
Tho Klopfer xa 1591 walp Acker, St Gui i 326, n° i, f° III89

Thomas Klopffer et Walburge Acker hypothèquent la maison au profit du revendeur Michel Schamm

1597 (25. Januarÿ), Chancellerie, vol. 309 (Registranda Meyger) f° 37
(Inchoat. in Proth. fol: 30.) Erschienen Thoman Klopffer Seÿler Vnd Burg. Alhier Vnd Walpurg Ackerin sein Eheliche Haußfrauw
haben bekhandt vndt In gegenwertigkheit Michell Schamm Gremben Burgs. Zu Straßburg – schuldig seÿe xxv lb
Verlegt, Hauß Vnd hoffestatt mit allen Iren gebeüwen gelegen alhie Inn der Voorstatt Crautenaw, Inn der vÿhe gaßen, Einseit nebent ganß Kheÿser den taglöhner, Vnd nebent Ursula schollen wÿland Lienhardts Jacobs seligen wittwen stosst Hind. vff Philipps Ober den Khüffer, dauon dreÿ Pfund Fünffzehen Schilling Pfenning gelts ablösig mit Lxxv lb dem Stifft Zu Sant Wilhelm alhier vnd dan fünff guldin gelts Straßburg Ablösig mit C guldin herrn Michael Herrman Burg.n Alhie, Sunst ledig Vnd eÿgen

Thomas Klopffer se remarie avec Chrétienne, fille de Jean Negelin, tonnelier de Rottle (Rotzel) près de Laufenburg (en Bade)
Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 94-v, n° 38)
1597. Dominica 15. Trinitatis. Thomas Klopffer ein seiler Christina Hansen Negelin des Kiefers Zu Rottle beÿ Lauffenburg tochter (i 257)

Thomas Klopffer loue la maison au fuselier Balthasar Seitz

1598 (xxv tag Januarÿ), Chancellerie, vol. 315 (Registranda Meyger) f° 25
(Inchoat. in proth. fol. 18.) Erschienen Balthazar Seÿtz der Spillenträiger, burger Zu St.
Hatt bekhandt vnd Inn gegenwertigkeit Thoman Klopff. des Seÿlers, Burgers Zu St. offentlich verÿehen
das Er Ime, Von Jetzgemeltem Thoman Klopff, Namlich Ein behausung mit allen begriffen vnd Zugehörd, gelegen Inn der Vorstatt Straßburg Inn Crutenouw, Inn der Vÿhe gassen einsit nebent dem Verleÿher selbß & gelegen, Sechs Jahr lang, nach einander Volgend, so vff Marie Verkhündung nechstkhunfftig Angehen sollen vnd nit fürbaß, Entlehnet hette, Nach gebrauch vnd ordnung der Statt Straßburg, für vnd vmb ein Jarlichen Zinß Achthalben guldin Straßburg Werung

Thomas Klopffer institue pour héritiers son fils Georges issu de sa première femme Catherine, sa fille Madeleine de sa deuxième femme Walburge Acker et sa fille adoptive Marguerite que sa troisième femme Chrétienne Egler a apporté en mariage ainsi que les enfants qu’il pourrait encore avoir. Le testament est passé dans sa maison rue des Bestiaux (ensuite rue des Poules).
1599 (5.6.), Not. Strintz (Daniel, Protocole 58 not 61, I)
fol. 67 Testamentum nuncupativum Meister Thomæ Klopffers deß Seÿlers vnd burgers Zu Straßburg
In dem Jahr Alß man von vnsers herrn vnd heÿlandt Jhesu Christi geburth Zaltte 1599 (…) Persönlich erschienen Ist der Erbar vnd bescheÿdene meister Thomas Klopffer seÿler vnd burger Zu Straßburg leibß Zugestandener Kranckheÿtt halbenn vff einem bett Jedoch Angethan ligendt, doch darbeÿ gutter Verstenndiger sinnen vnnd vernunfft (…)
Zum Vierdten dieweÿl Christina Eglerin seine Jetzige leibe haußfraw bitz daher Inn Ihrem werend. Ehestandt Allerleÿ gutthaten Ihme bewissen vnd Erzeÿgtt, Zu danckhbarer Widergelttung dessenn Verschafft vnd Vermacht er Ihro Zu seinem rechtenn wÿdem seine nebens behausung ein seÿtt neben sein testatoris bewonend. behausung die Anderseÿtt neben Ursula schottin N N deß Zimmermanns Wittwen, hind. vff Phillipß öler den Küeffer stoßend (…)
Zum fünfftenn, dieweÿl er Zweÿ Kind. mitt Nahmen Georg vnd Magdalen so er Inn erster ehe mitt Catharina N. vnd Inn Anderer ehe mitt Waldpurg Ackerin erzielt noch In leben vnd aber ertsgedachtte sein liebe haußfrauw Christina Eglin Ihme Auch ein Kindt Inn die Jetzige ehe Zugebracht mitt Nahmen Margaretha vnnd gleichwol gemeltte dreÿ Kinder, vonn Jhenen beeden eheleüthen Zu einer einkindschafft seindt auff vnd Angenohmen, Aber noch nicht wie sich gebüret Vor einem ehrsamen Rath bestetigt word. (…) So ernennt vnd Instituirt er Zu seinen rechten wahren testaments erben nicht Allein erstgemelte dreÿ Kinder, Nemblich. die beÿde mitt Nahmen Georg vnd Magdalen so er In beÿden seinen vorigen ehen erzeügett vnd dann daß döchterlin mit Nahmen Margred so Ihme sein Jetzige liebe haußfrau Zugebracht, sondern auch Alle die Jenig. Kind. so er noch durch Gotteß segen Inn dieser oder einer Andern ehe bekommen möchte
(f° 70) Beschehen sindt diese ding Inn der löblichen freÿen Reichßstatt Straßburg Inn sein testireres bewohend. behausung Inn der vorstatt In Cruttenauw In d. Viehegaß gelegen, Inn der stuben vff die gassen sehendt
Daniel Strintz (minute, 58 not 59) N° 7 Zuwissen d. vff denn fünfften tag junÿ Anno 1599 (…)

Thomas Klopffer hypothèque la maison au profit du docteur en médecine Nicolas Acker

1605 (xv Martÿ), Chancellerie, vol. 357 (Registranda Kügler) f° 81
(Inchoat. fo: 148.) Erschienen Thoman Klopffer der Seÿler
hatt in gegensein herrn Johannes Acker Inn nammen der Ehrenvesten hochgelehrten herrn Nicolai Acker der Medicin doctor – schuldig sein 50 guldin zu xv batzen
dafür Vnderpfand sein soll huß hoffestatt höfflin v gartlin mit allen Iren gebeu gelegen In der Voorstatt Inn Crutenauw Inn der Vÿhe gassen einsyt hanns Scheurer Kurschner andersyt Barbell wÿland (-) seligen witwe stoßend hind. vff hanns Bergel den Schwartzferber, Dauon gendt Achthalb. guldin gelts S loßig mit 150 guldin derselb werung den Armen Schulern Zu S Wilhelm

Thomas Klopffer hypothèque la maison au profit du fabricant de sabliers Georges Wetter. En marge, quittance remise à sa veuve Chrétienne Egel en février 1606.

1605 (vt spâ [vj. tag Novembris]), Chancellerie, vol. 360 (Registranda Meyger) f° 377-v
Erschienen Thoman Klopffer d. Seÿler burger Zu Straßburg
Hatt bekhandt vnd In gegenwertigkheit Geörg Wetters des Stundtglaßmachers burgers Zu Straßburg offentlich verÿehen – schuldig sige 25 pfund pfenning Straßburger herrührend
von hauß hoffestatt höfflin vnd Gärttell, Inn Crutenouw Inn d. Vÿhe gaß & geleg. welche er Georg Wetter für gedachtem Thoman Klopffer weg. Jetzgehörtte Behausung herrn Heinrich Grÿners bezahlt
(vide in reg: 604. fol: 237)
[in margine :] Erschienen Jörg Wetter der glöubiger hatt in gegensein Christinen Egelin wÿland Thoman Klopffers des Schuldners Witwe Mit beÿstand Claus Heer des fischers Ires geschwornenn Vogts (…) Act. den 6. tag Februarÿ 1606.

Chrétienne, veuve de Thomas Klopffer, épouse en 1606 le cordier Daniel Hutmacher, originaire de Säckingen (en Bade)
Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 34-v n° 16)
1606. Dominica Cantate 18. Maÿ. Daniel huttmacher von Seckingen ein Sejler, Christina, Thomæ Klopfer der Seilers nachgelaßene wittib. Diße hatt Claus Herr der hochzeiterin vogt anzeigt Eingesegnet Zinstag den 27 Maÿ hora 10. (i 37)

Daniel Hutmacher devient bourgeois par sa femme trois mois après son mariage
1606, 2° Livre de bourgeoisie (4 R 104) p. 872
Daniel Huttmacher der seiler Vonn Seckingen, empfahet d. B: Vonn Christina Thoman Klopffers seligen wittiben, Will Zur mörin dienen, Act. 7.t Augusti 1606.

Daniel Hutmacher et sa femme Chrétienne hypothèquent la maison au profit du jardinier Sébastien Elderer et de Catherine Bischœffler

1607 (xv Decembris), Chancellerie, vol. 373 (Registranda Kügler) f° 352
Erschienen Daniel Huttmacher der Seÿler Inn Cruttenaw vnd Christin sein eheliche hußfrauw
haben In gegensein Bastian Elderer gartenmanns und Catharinen Bischöfflerin seiner ehegemahel – schuldig sige 50 guldin zu 15 batzen
dafür Vnderpfand sein soll huß hoffestatt vnd hefflin mit allen anderen Iren gebeüwen gelegen Inn der Voorstatt Inn Crutenauw Inn der Vÿhegaßen einsyt neben hanns Scheurer kürßner andersyt hannß Jacob Spießen huttmachern stoßend hinden vff Michell N den Ferbern, dauon gend j lb v ß loßig mit xxv lb d Magdalenen wÿland (-) des henffers selig Witwe, So dann Achthalben guldin gelts losig mit 150 guldin S den Armen Schulern Zu S Wilhelm

Daniel Hutmacher et Chrétienne Eigel vendent la maison au tailleur Jean Schmidt et à sa femme Elisabeth Mock

1609 (vt spâ [15. Martÿ]), Chancellerie, vol. 384 (Registranda Kügler) f° 144-v
Erschienen Daniel Huttmacher der Seÿler Vnd Christina Oügelin sein eheliche Haußfraw Haben (verkaufft)
Hans Schmidt dem Schneid. und Elizabeth Mockin seiner ehegemahlen Inen Kaufften
Hauß hoffstatt, hoff sampt dem nebent heüßlin auch allen gebewen & gelegen In d. Vorstatt St. In Crutenauw In d. vÿhegaß einsit neben Hans Scheürer dem Kürschner, Andersit neben Hans Jacob Spieß dem Huttmacher, stoßend hinden vff Hans N. den ferber, Dauon gendt Achthalben guldin gelts Ablößig mit j C vnd L fl. Stb. werung dem Wilhelmer Collegio vf Thoma Apostoli, Mehr j lb v ß d gelts vff (-) ablößig mit xxv lb d Doctor Nicolao Agerio der Medicin Doctor, Item j lb ix ß d ablößig mit xxiv lb d zu zielen zu bezahlen obgemeltem doctor Agerio, Item j lb v ß d gelts vf Adolphi ablößig mit xxv lb d Hans Ulrich dem Weber, Item wÿther j lb v ß d gelts vff den H. weÿhnacht tag Bastian Oillerle dem Gartenmann mit xxv lb d abzulösen, vnd dann j lb x ß d gelts lößig mit xxx lb d vff Nicolai Georg vnd Magdalenen Wÿlandt Thoman Klopffers s. Kind. Sunst ledig eÿgen, Vnd alles Recht & der Khauff Zugang. vber die beschwerd. daran die Kheüffere gewÿsen vnd vber sich genommen Zugang. vmb 41 Pfund d Stb.
Hiebeÿ gewesen Claus Herr, Vnd Jost Preis der Zimmermann burger alhie
(der Kauff für ledig eÿgen 253. lb 15 ß d Beschwerden 212. lb 15 ß d Besserung 41 lb)

Les acquéreurs louent la maison aux vendeurs

1609 (vt spâ [15. Martÿ]), Chancellerie, vol. 384 (Registranda Kügler) f° 145
(Inchoat. fo: 144.) Erschienen Daniel Huttmacher der Seÿler, Vnd Christina Oügelin sein eheliche Haußfraw
Haben In gegensein Hans Schmidt vnd Elizabeth Mockin seiner ehegemahlen bekhandt,
das sie Inen Zehen Jahr lang die nechsten nacheinand. Volgendt, vnd vff Mariæ V.kündung Anno 609. Anfahen sollen, derselben Hauß hoffstatt, hoff mit deren gebewen sampt dem halben Keller geleg. In d. St. In der Vÿhegaßen, j.sit neben dem Verleÿher, And.sit neben Hans Jacob Schurer dem Kürschner stoßend hind. vf Hans N. den ferber, Vnverscheidenlich Entlehnet, der Statt Stb. bruch nach für vnd vmb Ein Jährlichen Zins 16 gld. Zu xv batz.
[in margine :] Erschienen Daniel Huttmacher hatt in gegensein Fr. Elizabethen Mockin die Verlyherin hierzu benant, Mit beÿstandt Blasii Voltzen schnÿders Ires geschwornen Vogts Bekhant wiewol diße Behausung dem Entlehner Zehen Jar lang bestendig verluhen (…) verglichen das er vff den heÿligen weÿhnachen nechstkhünfftig vß Zu Ziehen schuldig sein (…) Quittiret vff den xiiij Octobris 611.

Originaire de Zell am Untersee (Radolfzell), le tailleur Jean Schmidt épouse en 1605 Elisabeth, fille du tailleur Jean Mock
Mariage, cathédrale (luth. p. 147)
1605. den 1. sontag nach Epiphanias den 12. Januarÿ. Hans schmidt der schneider von (*) In vntersee vnd Elisabeth hans Mockers des schneiders n: g: tochter (i 76)

Jean Schmidt devient bourgeois par sa femme deux mois après son mariage
1605, 2° Livre de bourgeoisie (4 R 104) p. 854
Hanns Schmidt Vonn Zell am Vndern see, der Schneider empfaht das Burgerrecht vonn seiner haußfrawen Elisabeth Hanns Mocken deß Schneiders dochter, Will Zun Schneidern dienen, Actum den 5. Marty.

Elisabeth Mock, veuve de Jean Schmidt, vend la maison au tailleur Marc Gassner, de Schopfen. L’acte suivant montre que la vente a été résolue.

1611 (j. Octobris), Chancellerie, vol. 395 (Registranda Kügler) f° 321
Erschienen Elisabetha Mockin, wÿland Hannß Schmidts schneÿders seeligen wittwe hatt mit beÿstand vnd bewilligung Ihres geschwornen vogts Blasio Voltzen
In gegensein Marx Gaßners Schneÿders Von Schopffen verkaufft
hoff, huß hoffstatt vnd nebenheüßlein, mit allen and. Iren gebeüwen & gelegen In der Voorstatt In der Vÿchgassen, einseÿt neben Hanß Schürrer dem Kürßner, anderseÿt Hannß Jacob Spieß Huttmacher stoßend hinden N. N. den ferber, dauon gend Achthalben guldin gelts vff Thomas Apostoli ablosig mit 150 gulden Straßb. den Armen Schulern In dem Wilhelmer Collegio, Sunst Ledig eÿgen, Vnd were dißer Verkhauff vnd Khauff vber bestimpte beschwerden davon der Khäuffer gewißen vnd vber sich genommen zugangen vnd beschehen für und umb 41 Pfund pfenning Straßburger
hiebeÿ vnd mit sind gewesen Vnserer burgere Veÿt Han der Scheÿdermacher, Clauß Baumert würt Zum schlissel vnd vnd bemelte Verkäufferin Schwester

Elisabeth Mock, veuve de Jean Schmidt, vend la maison au cordier Gabriel Meyer et à sa femme Julienne

1612 (Andern tag Octobris), Chancellerie, vol. 400 (Registranda Kügler) f° 267
Erschienen Fr. Elisabeth Moockin Wÿland Hanns Schmyden des Schneÿders selig witwe hatt mit beÿstand v bewilligung Blasii Voltzen Schneÿder Ihres geschwornen vogts verkaufft
Gabriel Meÿger Seÿler vnd Juliana seiner hußfr.
huß v hoffestatt mit all andern Iren gebeuwen geleg. Inn der Voorstatt Inn Crutenauw Inn der Vÿhgaß einseyt herrn Jacob Spieß huttmacher andersÿt hanns Scheüren kürßner stoßend hind. vff Frantz N. d. Schwartz ferb. dauon gnd Achthalb guld gls SW vff d. heÿligen wÿhenacht tag Ablosig mit 150 guld. SW d. Armen Schulern Zu St Wilhelm empfah Sebastian hanß Ir Schaffner, Mehr verhafftet für 25 pfund pfenning h Niclaus Ackern der Medicin doctori mit gebürendem Zinß, Wÿther 16 pfund d pfenning hanns vlrich N. lÿnenweber mit geburend. Zinß Zubezalen, Mehr 17 pfund x schilling Magdalene wÿland Thoman Klopffers Seÿlers selig. dochter mit gebürend. Zinß, Item 6 pfund pfenning Margreden bmts Thoman Klopfers dochter mit Zinnß, Item 6 pfund pfenning hans Jerg Klopffern Irem bruder Zulÿffern sampt Zinß Zulyffern, So dann für 179 guld vier schilling Ein pfenning zu xv batz. h. Philipp hammerer v hans Georg Senßenschmidt geschweyere auch die gebürenden Zubezalen Sunst für ledig vnd eÿg. der Khauff vber solche beschwerd. für 60 pfund

Julienne, fille du tonnelier Jean Karch de « Kemben » (peut-être Kempten), épouse en 1598 le cordier Barthelémy Dreher, natif d’Erlingen ou Nerlingen (sans doute Nördlingen)
Mariage, cathédrale (luth. p. 41)
1598. Dominica 17. Trinitatis. Bartholomeus Dreher der seÿler von nerlingen, Giliana Hans Karchen des Kieffers von Kemben* n.g. tochter (i 23)

Barthelémy Dreher achète le droit de bourgeoisie en novembre 1598.
1598, 3° Livre de bourgeoisie (4 R 105) p. 620
Barthell Träher v. Erlingen d. Seiler, Khaufft d. Burg: mit beÿstandt Peter Müllers auch Seilers vnd will Zun Mörin diehnen. Act. den 23. Nouemb: 98

Fils du boulanger Jean Meyer, Gabriel Meyer épouse en 1611 Julienne, veuve de Barthelémy Dreher
Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 132-v n° 33)
1611. VI. Eadem die [Dominica Cantate 21. Aprilis] Gabriel Meÿer der seÿler, Hanß meyer des becken seligen Sohn, Juliana, Barthel Trehers seligen Trehers nachgelaßene wittve. Eingesegnet Montag 29. Aprilis (i 137)

Gabriel Meyer hypothèque la maison au profit du fabricant de papier Georges Düringer

1621 (xxj. 8.bris), Chancellerie, vol. 443 (Registranda Meyger) f° 587
(Inchoat. in Prot. fol. 416.) Erschienen Gabriel Meÿer der seÿler burger Zu Straßburg
hatt bekhandt vndt In gegenwärtigkheit hannß Geörg Düring des papeÿrers burgers Zu Straßburg – schuldig seÿen 50 pfund
Zum vnderpfand eingesetzt vnd verlegt hauß vnd hoffestatt mit Allen Ihren gebeüwen gelegen Inn der Vorstatt Straßburg Inn Crutenauw Inn der wüesten vÿhe gaßen, einseit neben hannß Scheuring anderseit neben Clauß Romer, hinden vff Geörg Wetter stoßend, dauon gend. v. guldin gelts, ablößig mit 1000 guldin werung dem Closter Zu Sanct Wilhelm sunst ledig vnd eÿgen

Gabriel Meyer et Julienne Karg hypothèquent la maison au profit du même Georges Düringer

1622 (xiij. Septembris), Chancellerie, vol. 446 (Registranda Meyger) f° 334
(Inchoat. in Prot. fol. 246.) Erschienen Gabriel Meÿer d. seÿler burger Zu Straßburg vnd Juliana Kargin sein eheliche haußfr.
haben bekhandt vndt In gegenwärtigkheit hannß Geörg Düring papÿrers burgers Zu Straßburg – schuldig sigent 200 pfund
zu vnderpfand eingesetzt vnd verlegt hauß vnd hoffstatt, mit Allen Ihren geb. & gelg. Inn d. St. St. Inn d.Vÿhe gaß, Inn Crutenauw einseit n. hannß Scheuring Kirschner, and. seit neben Clauß remer, hind. vff Geörg Wetter stund glaßmach. stossend, dauon gnd v gl gelts loß. mit j C gl der Wilhelmer closter, Vnd dann sind sie verhafftet vmb L lb d der gleicher obht

Gabriel Meyer et Julienne Karg hypothèquent la maison au profit des enfants mineurs de Martin Heinrich

1628 (vij. Augusti), Chambre des Contrats, vol. 462 f° 435
Erschienen Gabriel Meÿer d. Seÿler burger zu Straßburg vnd Juliana Kürgin sein ehelich haußfr.
haben In gegensein Andreß Heinrich schiffmanns Als vogt weÿland Martin Heinrichs selig. Khind. – schuldig seÿen L. lb
dafür Vnderpfand sein soll hauß vnd hoffstatt mit Allen Ihr. geb. glg. In d. St. St. In Crutenaw Inn d. Vÿhe Gaßen eins. clauß Romers Witwen and.seit hanß Scheürers Witwe, hind. vff Jacob Nartz den mehlman stoßend, dauon gend b gld gelts loß. mit j. C. hl. Werung dem Wilhelmern closter
[in margine :] Erschienen herr Daniel Berger & Alß Ehevogt Mariæ Heinrichin hierin gedachts Martin Heinrichs seel. dochter bekannte in gegenwärtigkeit hanß Jacob Drehers deß Seÿlers alß ietzigen Innhabers der hierinn Zu vnderpfandt verlegten Behaußung (…) q.tirt den 1. Augusti Ann 1637

La maison revient au fils de Julienne Karg, Jean Jacques Dreher qui épouse en 1634 Ursule, fille du batelier André Hetzel

Mariage, Saint-Guillaume (luth. p. 60)
1634. Dominic. 11 & 12 Trinit. Hanß Jacob Dreher der Seiler alhie weÿl. Barth. Drehers vnd Seylers nachg. Sohn, vnd J. Ursula weÿl. A[n]dreæ Hetzel des Schiffmanns alhie nach. Tochter. Cop. montags den 25. August Zu S. W. (i 274)

Le cordier Jean Jacques Dreher hypothèque la maison

1636 (27. Junÿ), Chambre des Contrats, vol. 475 f° 605-v
Erschienen Hanß Jacob Treyger der Seÿler burger Zur St.
hatt in gegensein ut spâ [] – schuldig seÿen 50. lb
dafür Vnderpfand sein soll hauß und hoffstat mit allen ihren gebäwen & gelegen in der Vorstatt St. in Crautenaw in der Vÿhe gaßen neben Dierich Holwein dem Gremppen & neben hanß Frießen dem Meelman, hinden vff Jacob Nartzen dem Weißbecken stoßend, So zuuor noch verhafftet umb 100. fl. Str. Wehrung D. Wilhelmer Closter alhie, So dann vmb 100. fl. a 15. bz. hanß Jacob Fiesing. dem Seÿler alhie

Jean Jacques Dreher hypothèque la maison au profit du tailleur Abraham Denterlen

1637 (ut supra [1. Augusti]), Chambre des Contrats, vol. 478 f° 643-v
(vide in registrand. de a° 1650. sub dato 2. april.) Erschienen hanß Jacob Dreher der Seÿler burger Zue Straßburg
hat in gegenwärtigkeit Abraham Denterlens deß Schneiders Auch burgers alhie – schuldig seÿen 50. Pfund
dafür Vnderpfand sein soll hauß vndt hoffstatt mit allen anderen Ihren gebäwen & gelegen in der Vorstatt Crautenaw undt der Vÿhegaßen, anderseit neben hanß Frieß dem Meelmann, anderseit neben Dieterich hohlwein dem Horn Preßer, hind. vff Jacob Nartzen dem Weißbecken stoßend, so zuuor v.hafftet vmb 100. fl. wehrung dem Wilhelmer Closter alhie, Item vmb 100. fl. a 15. bz. hanß Jacob Füßinger dem Seÿler, Item vmb 50. lb hanß dieboldt Reeser dem Schiffmann vögtlicher weiß

Jean Jacques Dreher hypothèque la maison au profit de la fille mineure du cordier Jean Jacques Füssinger

1640 (11. Aug:), Chambre des Contrats, vol. 485 f° 439
Erschienen Hannß Jacob Treher der Seiler Und burger alhie
hatt in gegensein Margarethæ Hannß Jacob Füeßingers des Seilers töchterlins Vogts H Caspar Medtlers des Notarÿ – schuldig worden 50. Lib.
dafür in specie Vnderpfand sein soll hauß, hoffstatt sampt allen deren gebäuwen, & gelegen alhie in der Crautenauw in der Viehegaß neben Dieterich Holweins witwen && hannß Frießen Meelmans hinden Vf Jacob Nartzen stoßend, dauon gehet Jährlich 5 fl. Wehr. dem Closter St: Wilhelm lößig mit 100. fl. ermelter wehrung, So dann ist diße behaußung auch noch v.hafftet Vmb 100. fl. Diebold Reißen dem Schiffmann beÿ der Wilhelmer Schulen neben hannß Jacob Kieffern && Michel Willenbergers seel: Witib hinden Vff hannß Fischer stoßend – per 90. Lib.

Jean Jacques Dreher et sa femme Ursule hypothèquent la maison au profit de Daniel Hetzel agissant au nom de son fils mineur Jacques.

1666 (13. Xbr.), Chambre des Contrats, vol. 532 f° 661
Erschienen hannß Jacob Träher der Saÿler und Ursula sein eheweib, welche beÿde Eheleuth kein ohnverändert und gesondert Gut sondern eine gemeine Nahrung haben
in gegensein H Daniel Hetzels E E groß. Rhats Beÿsitzers, im nahmen hannß Jacob Hetzels seines eheleiblich. Sohns – schuldig seÿen 50 Pfund
Unterpfand sein soll hauß und hoffstatt mit allen deren Gebäwen & in Krautenaw in der hennengaß. einseit neben Mathiß Leibing dem schuhmacher anderseit neben Christoph Bleÿfuß dem Saÿler & cons. hind. vff Michael Diemer dem haußfewrer stoßend geleg.

Jean Jacques Dreher est mort en 1668.
1668 (11.2.), VII 1360 Bauherren f° 148
hanß Jacob Trehers Erben, Seÿler hütten vor dem Metzgerthor

La maison revient à l’Hospice des Vérolés (Blatterhaus). Son receveur la vend au cordier Jean Frédéric Friess moyennant 160 florins

1676 (22. 7.br), Chambre des Contrats, vol. 545 f° 793-v
Herr Petrus Weber Schaffner des blatterhaußes
in gegensein hannß Friderich Frießen des Seÿlers, bekannt daß de H Pflegere besagten Blatterhaußes undt Zwar Vff unserer gnädigen Herren der Rhät undt XXI. am 2.ten Septembr. jüngsthien Obrigkeitlich interponirtes decretum
Hauß, Hoffstatt mit allen deren gebäwen, begriffen, Weithen, Zugehördten undt gerechtigkeiten alhier in der Vorstatt Krautenau in der hennengaß einseit neben dem käuffern selbsten anderseit neben H Johann Henrich christen Diacono Zue St Willhelm, hinden uff Michael Diemar den haußfewrer stoßend gelegen – umb 160. fl.
[in margine :] (…) in gegensein Joh: Wilhelm Kella des pfeiffenmachers als schuldners (quittung) d 7. 8.bris 1741
manque le registre des XXI pour 1676

Fils du cordier municipal Jean Michel Friess, Jean Frédéric Friess épouse en 1665 Susanne, fille du cocher Gaspard Schieler
Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 273-v n° 22)
1665. Domin. 24. et 25. Trin: Johann Friderich Frieß, Seÿler und Burg. alhier weÿl. Johann Michelis Frieß. gewesen. Statt seÿlers, und burgers alhie hind.laßener Ehe licher Sohn, Und Jungfr. Susanna, weÿl. Caspar Schiehlers gewesen. Land Kuttschers vnd Burg. alhie hinderlaßene eheliche Tochter. copulirt Zu St. Niclaus post preces Matutin. 16 9.bris (i 292)
Proclamation, cathédrale (luth. f° 68, n° 50) 1665. Dom. 24. post Trin: Zum 2 mahl hanß Friederich Frieß der ledige Seiler Weilandt hanß Michel Frießen gewesenen Statt-Seÿlers undt Burgers alhie nachgelaßener ehel. Sohn, und Jfr. Susanna Weiland Caspar Schilers gewesenen Landt-Gutschers undt Burgers alhie nachgelaßene ehel: Tochter. Donnerstags den 16.t 9.bris St. Niclauß (i 70)

Jean Frédéric Friess s’adresse aux Quinze après que les examinateurs ont relevé plusieurs défauts à son chef d’œuvre, notamment à l’amarre et à la corde argentée. Il argue qu’il n’a pas les moyens de refaire les pièces incriminées. La commission rapporte les dires des examinateurs qui estiment que le candidat a bien appris son métier mais qu’il se montre négligeant. Elle conclut que Jean Frédéric Friess devra remédier aux défauts de son travail.
1665, Protocole des Quinze (2 R 82)
Hanß Friderich Frieß Sucht dispensation ahn dem Seÿler Meisterstück]
(f° 67-v) Sambstag den 15. Aprilis – Hanß Friderich Frieß Sucht dispensation ahn dem Seÿler Meisterstück
Hanß Friderich Frieß Seÿlergesell p. Reüßner, prod. Supplic. darinnen er vermeldt Zum Meisterstück seÿe den Seÿlerin 4. Stuck, 1. ein Gurtscheiben, 2. Ein Karosengarn, 3. Ein Schifflein 125. Klaffterlang vnd eines Centners schwehr, vnd 4. Sechs Silberschnüer 60 Klaffterlang, alle 6. eines pfunds schwehr vnd eine schnür so schwehr als die ander, vfferlegt. Nun seÿ er solche Stuck Zumachen, Zugelesen worden, hab auch die Gurtschnuer vnd das haasengarn ohne mangel gefertiget, ahn der Schifflain aber hab der gewicht vmb was wenigs Vorgeschlagen, so Von dem regenwetter entsprung. der vrsachen die herren Schawer es passiren lassen, die länge aber belangend, wehre sie vmb 10. Claffter Zue kurtz erfunden worden, so vermuthlich von einem übel affectionirten seÿen, der Ihme den außgesteckten pfahl verendt, herkommen so die Herrn Schawer taxirt, belangend die 6. Silberschnüer, wehren dieselbe Im gericht auch gantz gleich gewesen, wie In der länge, weil aber ein schnuer ahn einem fad. etwas gesprungen, hetten die Schawer den zweÿten fehler darauß erkand, weilen aber Newe verfertigung der Schifflein gar Zu viel erfordt, darzu er keine mittel hat, Alß pittet er dispensando In gnaden (Ihne davon) Zuerkennen, da er sich dan so er erachtet würd, Zu newer fertigung d. 6. Silber schnüer erbietig macht, Herrn XV. Reelen darüber gehört, berichtet, die Lein habe 2. lb über wogen, vnd wehr vmb 10 Klaffter Zue kurtz, wehren außstecken gefehlt worden, Die Silber schnüer hatten auch Ihr Just gewicht, ahm ende aber wehren sie sehr vertehet, auch Zue dick vnd vngleich. Erkandt, Soll vor hero des gesellen halben mit ein par herren geord. vnd nach befindung dispensirt werden, Bedenckens H. Zeÿsolff vnd Herr Riehl.

(f° 71-v) Freÿtag den 21.t Aprilis – Hannß Friderich Frießen verfallen meisterstück betr.
H. Zeÿsolff vndt Herr Riehl laßen p. herr Frantz Carolen referiren, Sie hetten in dem, Hanß Friderich Frießen Seÿler Meisterstück geschäfft Supra fol: 67. die Schawer selbsten, alß Jacob Rueffen, Hanß Peter Müller, Dietrich Hohlwein vndt Hanß Carol Schragen, gehörd, mit dem gegebenen bericht, warumb beede stück die Schifflehen vnd Silberschnüer verworffen worden, dan ahn sich selbsten eine Schifflein Zumachen, wehre Kein kunst, der Vortheil bestehe aber In der Länge vnd dem gewicht darahn er Frieß vmb 10. Klaffter vnd 2. lb gefehlt, So Wehre die Silberschnüer hinden baldt noch einmahl so dick, dan dauornen gewesen, vnd bede stuck wan sie recht gemacht, gleich wid. ahn den mann Zuebringen, ahn den Silberschnüren seÿ nit Viel gelegen, seind Meister vorhanden, welche den hanff Zu den schnüeren hergeben wollen, die Schifflein aber könne In einer wochen gemacht werden, Cöste nur 11 fl. vnd kan vmb 17 fl verkaufft werden, Mehrberierter Fries hab sein handwerck Zimlich gelernt, seÿ aber Was vnfleisig vnd Sudelicht, darumb Ihme ein mehrern ernst Zumachen, könne man desto weniger von ordtnung weichen, auß welchem allem dan die Herren nichts anders finden vnd schliesen können, dan daß er Fries Zum anderwertlicher Verfertigung einer Schifflein, vndt der Silberschnüer anzuhalten seÿe, stellend. Erkandt wurdt dr Herren bedecken gevolgt, vnd eod: In gegenwart der beeden Herren XV. Meister bescheid angezog.

Le cordier Jean Frédéric Friess meurt le 2 juillet 1704 à l’âge de 61 ans
Sépulture, Saint-Guillaume (luth. reg. 1687-1722, f° 85 n° 11) 1704. Mittw. d. 2.t Julÿ Morgens Zw. 10 und 11 uhr ist gestorben und freÿtag darauff nach gehaltener Leichpredigt Zu St. Wilhelm auf den Gottes Acker St. Urban begraben word. H. Johann Friderich Frieß burger und Seyler alhier, ætat. 61. jahr, bezeugen solches neben mir (unterzeichnet) hans fridrich frieß als son, Johann Caspar Frieß sohn (i 85)

Sa veuve Susanne Schühler meurt le 27 février 1705 des suites d’une chute dans l’escalier
Sépulture, Saint-Guillaume (luth. reg. 1687-1722, f° 89 n° 3) 1705. Freÿt. d. 27.t febr. ist die Steege herab gestürtzt und Selbige nacht ahn den Sturtz od. fall gestorben v. Montag darauff nach St. Urbani begraben word. fr. Susanna frießin M. Joh. Friderich Frießen gewesenen Seÿlers Hinterl. Wittib geb. Schühlerin, ætat. 58. jahr, bezeugen solches neben mir (unterzeichnet) Beniamin Frantz als vogt, hans fridrich frieß als son (i. 89)

La maison revient à son fils Jean Gaspard Friess qui épouse en 1705 Marguerite, fille du tondeur de drap Jean Dürninger

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 155 n° 6, 1719)
1705. Mittw. d. 6. Maÿ seind nach Zweÿmählicher proclamation copuliert worden M. Johann Caspar Frieß, burger vnd lediger Seÿler allhier, M. Joh: Friedrich Frießen gew. burgers u. Seÿlers allhier hinterl. ehl. Sohn, vnd J. Margaretha H Joh: Dürningers des tuch Schehrers und dreÿers des Stalls ehl. tochter (unterzeichnet) Johann Caspar freiß hoh Zeidter, Margaretha düegünnern ahoch zeiterin (i 154)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports. Ceux du mari s’élèvent à 44 livres, ceux de la femme à 172 livres.
1705 (13. 9.br), Not. Schatz (Jean Frédéric, 51 Not 6)
Inventarium und beschreibung aller der Jenigen Haab und Nahrung, so der Ehrsame und bescheidene Meister Joh: Caspar Frieß der Seÿler vnd burger alhier vnd die viel Ehren und Tugendsahme Fraw Margaretha gebohrne Dürningerin beede Eheleuthe vnd burgere allhier zu Straßburg einander vor ohnverändert in die Ehe gebracht – Actum in fernerem beÿsein H Hanß Michel Hetzels des Hornpreßers des Manns beÿstands vnd H hanß Friderich Frießens des Seÿlers des Manns bruder vff sein des Manns seithen, vnd dann H. M. Joh: Cristoph Schäffen Ludimoderatoris, der Frawen H Schwagers vnd Ihres beÿstandts, Freÿtag den 13. Novembr. 1705.
Vorbericht in dießes Inventarium. Allhier ist zu melden, daß allein beeder Eheleuthe in den Ehestand gebrachte Nahrungen in gegenwärtiges Inventarium geschrieben worden, was Sie aber von beederseithß Elttern, seithero ererbet, soll in denen darüber auffgerichteten Theÿlregistern Zubefinden seÿn (…)
Summmaria hujus Inventarÿ. deß manns, 1. hausrath 28, 2. Silber 3, 3. baarschafft 2, Summa summarum 44
der frawen 1. haußrath 67, 2. Silber 6, 3. goldenen Ring 15, 4. baarschafft 4, 5. Ehesteur 79, S. S. 172

Marguerite Dürninger meurt en 1726 en délaissant quatre enfants. L’inventaire est dressé dans une maison de location impasse Hecker. La masse propre aux héritiers est de 141 livres. L’actif du mari et de la communauté s’élève à 36 livres, le passif à 259 livres.
1729 (4.2.), Not. Lang l’aîné (Jean Daniel, 25 Not 24) n° 235
Inventarium über Weÿland der Ehren und tugendsamen Fr: Margarethæ Frießin gebohrer Dürningerin, des Ehrengeachten Meister Johann Caspar Frießen, Seÿlers und burgers allhier zu Straßburg geweßener ehel. hauswürthin nunmehr seel. Verlaßensch. auffgerichtet Anno 1729. – nachdem dieselbe auff Annunciationis Mariæ anno 1726. von dem lieben Gott aus dießer Welt abgefordert worden, zeitlichen hinter sich verlaßen, Welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren des Ehrengeachten Meister Johann Bleÿfußen, Säcklers und burgers allhier, als geschwornen Vogts Friderich Frießen, leedigen seÿler gesellen, so demalen auff der Wanderschafft begriffen, Jfr. Margarethæ Salome und Catharinæ der Frießen, aller vier der abgel. seel. mit obvermeltem ihrem hinterbliebenen Wittiber ehelich erzeugter Kinder und ab intestato Verlaßener Erben, inventirt (…) So beschehen in Straßburg den 4. Februarÿ 1729.

In einer allhier Zu Straßburg in dem so genannten Heckergäßlein ohnfern der neuen bruck gelegenen, hiehero aber nicht gehörigen behaußung befunden worden wie volgt
Waaren und Werckzeug Zum Seÿler Handwerck gehörig
Ergäntzung der Erben ohnveränderten Guths. Vermög Inventarÿ über der Verstorbenen fr. seel. und dero hinterlaßenen Wittibers einander in die Ehe Zugebrachte Nahrung durch H. Not. Joh: Friderich Schatzen in A° 1705. auffgerichtet
Series rubricarum hujus Inventarÿ – Copia der Einseit neben
Der Erben ohnveränderte Nahrung, Sa. haußraths 9, Sa. guldenen Ring 1, Sa. Schulden 70, Sa. Guths Ergäntzung 141
Pro Nota. Dießer Ergäntzung nun solte ferner beÿgesetzt werden, was die verstorbene see. von weÿl. Fr Salome Dürningerin gebohrner Kipßin Ihrer Mutter seel. in wehrender Ehe ererbet (…) – Summa summarum 223 lb
Dießem nach wird auch sie übrige Nahrung, sie seÿ gleich dem Wittiber vor ohnverändert gehörig oder theilbar, beliebter Kürtze halben unter einer Massa beschrieben, Sa. haußraths 23, Sa. Waaren und Werckzeug Zuem Seÿle handwerck gehörig 10, Sa. Silbers 3 ß, Sa. Goldenen Rings 1, Summa summarum 36 – Schulden 259 lb, In Vergleichung 223. lb
Stall Summ 4 ß

Jean Gaspard Friess se remarie en 1730 avec Marie Madeleine Kleemann, fille du journalier manant Jean Guillaume Kleemann : contrat de mariage, célébration
1730 (13.10.), Not. Kolb (Abraham, 22 Not 23) f° 84
Eheberedung – zwischen dem Ehrsamen und bescheidenen Mstr Johann Caspar Frieß, dem Seÿler, Wittibern undt burgern allhier, alß hochzeitern ane Einem,
So dann der Tugendsamen Jfr. Mariæ Magdalenæ Kleemännin, Hans Willhelm Kleemanns, des gewesten Tagners undt Schirmers allhier Zu Str. nachgelaßener Ehelicher dochter, hochzeiterin andern Theills
Actum Straßburg auff Freÿtag den 13. 8.bris ao. 1730 (unterzeichnet) Johann Caspar Freiß als hochzeiter, + der hochzeiterin Zeichen

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 136 n° 26)
1730. Domin: XIIX et XIX Trinit. seindt außgeruffen und Mittwochs darauff als den 18. Octobr. Ehl. eingesegnet worden Caspar Frieß der Wittwer burger vndt Seÿler allhier vndt Frau Maria Magdalena Klemännin, Hanß Willhelm Klemanns gewesenen Schirmers vnd Tagners allhier auff dem Zimmerhoff Nachgel. Ehl. Tochter unterzeichnet Johann Caspar Freiß als hoh Zeiter, + disses ist das Zeÿchen der Jungfr. hochzeiterin (i 138)

Jean Gaspard Friess meurt en 1734 en délaissant trois enfants de son premier mariage. L’inventaire est dressé dans une maison rue des Poules. La masse propre à la veuve est de 27 livres, celle propre aux héritiers est de 541 livres. L’actif de la communauté s’élève à 17 livres, le passif à 28 livres.
1735 (26.1.), Not. Kolb (Abraham, 22 Not 8) n° 163
Inventarium undt Beschreibung aller Haab undt Nahrung so weÿl. der Ehrsame Mstr. Johann Caspar Frieß der geweste Saÿller undt Burger allhier zue Straßburg nach seinem den 19. Xbris deß abgelegten 1734.ten Jahrs genommenen Tödlichen ableiben Zeitlichen verlaßen, welche Verlaßenschafft auf ansuchen, erfordern undt begehren des abgelebten seel. ane nechst folgendem folio benembster undt ab intestato nachgelaßene Erben inventirt, durch die Tugendsame fr. Mariam Magdalenam Frießin gebohrener Kleemännin die hinderbliebene Wittib beÿständlich Mstr Johann Michael München, deß leinenweber auch burgern allhier ihres respê Schwagers undt Curatoris – Actum Straßburg in fernerm beÿsein Mstr. Johann Bleÿfus des Seilers undt burgers allhier der KK. u. Erben *lich Endledigten vogts auff Mittwoch den 26. Januarÿ A° 1735.
Denominatio hæredum. Des abgeleibte seel. hat ab intestato Zu Erben verlaß. alß volgt 1. Joh: Friderich Frieß den ledig. Seÿler, 2. Jfr. Margaretham Frießin und dann 3. Jfr. Mariam Salome Frießen, so alle dreÿ noch ledigen standts undt majorennes mit assistentz S.T. Johann Friderich Lichtenbergers Notarÿ publ. et practici allhier. des abgeleibt. seel. mit weÿl. Frn Margaretha Frießin gebohren Dürningerin in voriger Ehe Ehelich erzielte Kinder undt ab intestato nachgelaßene erben

Inn Einer allhier Zue Straßburg in der Hennengaß gelegenen hernach beschriebene denen Erben zu 1/6* gehöriger behaußung hat Sich befunden als volgt
Eigenthum ane Einer Behaußung so der Erben ohnverändert (E.) It. 1/9.te theill vor ohnvertheilt ane Einer behaußung in der hennengaß (…)
Norma hujus inventarii. Copia der Eheberedung
Der Wittib ohnverändertes Vermögen, Sa. haußraths 48, Sa. Silber 8 ß, Sa. activorum 22, Summa summarum 27 lb
Demnach wirdt auch der Erben unveränderte Nahrung beschrieben, Sa. haußraths 5, Sa. werckzeugs zum seÿller handwerck gehörig 10, Sa. Eigenthum ane Einer behaußung 9, Summa summarum 24 lb – Schulden 565 ln, Übertreffen also des Erben ohnveränderte passiva deroselben ohnveränderte active Nahrung umb 541 lb
Widt auch das gemein Theilbare guth beschrieben, Sa. haußraths 7, Sa. Seÿllerwahren 7, Sa. activi 2, Summa summarum 17 lb – Schulden 28, Übertreffen also die theilbare passiva die theilbare activ Nahrung dem Stall anschlag nach 10 lb
Copia der Eheberedung – zwischen dem Ehrsamen und bescheidenen Meister Johann Caspar Frieß, dem Seÿler, Wittibern und burgern allhier, alß hochzeitern ane Einem, So dann der Tugendsamen Jungfrau Maria Magdalena Kleemännin, Hans Wilhelm Kleemanns des geweßenen Tagners und Schirmers allhier Zu Straßburg nachgelaßener Ehelicher Tochter – So beschehen und verhandelt in der Königlichen Statt Straßburg auff Freÿtag den 13. Octobris 173(0), Adam Kolb Notarius juratus publ.

Jean Gaspard Friess vend la maison au serrurier Jean Jacques Kolla et à Marie Salomé Hæn

1709 (23.9.), Chambre des Contrats, vol. 582 f° 535
(122) Joh: Caspar frieß seÿler
in gegensein Joh: Jacob Kolla schlosers und Mariæ Salome geb. Höhnin
hauß hoffstatt mit allen deren Gebäuen, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und Gerechtigkeiten in der vorstatt Krautenau in der hennen gass, einseit neben den Kräucheischen E.E. anderseit neben ihm verkäuferen hinten auf Niclaus Dornen* – um 50 pfund verhafftet, geschehen um 72 pfund

Les acquéreurs hypothèquent le même jour la maison au profit de l’Hospice des Vérolés.

1709 (23.9.), Chambre des Contrats, vol. 582 f° 536
immediate supra stehende kaüffere [Joh: Jacob Kolla schloser und Maria Salome geb. Höhnin] und zwar die frau beÿständlich wie daselbst wie auch Joh: Daniel v. Botzheim schneiders u. Eliae Höhn tabacb:
S.T. H. Joh: Jacob Richshoffers XV.ners alß mitpflegers deß Blatterhaußes beneben H. J: Paul Thormern Schaffneÿ verweßern 75 pfund zu erkauffung infra versetzter behausung
unterpfand, perge ut immediate supra ibi hauß usq. seÿe

Fils du menuisier manant Jean Jacques Kella, Jean Jacques Kella (ici Kehli) épouse en 1701 Marie Salomé Hæn, fille du maître d’école Georges Christophe Hæn : contrat de mariage, célébration
1701 (28.2.), Not. Kolb (Jean Pierre, 23 Not 14)
Eheberedung Johann Jacob Kehli ledigen Schloßers und Jfr. Mariæ Salome Hänin d. 28. febr: in Anno 1701 auffgerichtet
zwischen dem Ehrengeachten und bescheidenen Johann Jacob Köhli, ledigen Schloßer und Schirms Verwanthen alhier, weÿl. auch hannß Jacob Köhli gewesenen Schreiners vnd Schirms Verwanthen Zu Straßb. nachgelaßenem ehelichen Sohn, dem hochzeiter ane Einem
So dann der Tugendsamen Mariæ Salome Hänin, deß auch weÿl. herrn Geörg Christoph Hänen gewesenen Schuldieners Zu St: Wilhelm alhier Zu Straßburg seel. nachgelaßenen ehelichen Tochter der hochzeiterin andern theils
So beschehen und Verhandelt in der Königl. freÿen Statt Straßb. auff Montag den 28. Monatstags Februarÿ Anno 1701 (unterzeichnet) Johan Jacob Kelli hohzeiter, + der hochzeiterin handzeichen

Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 87)
1701. Eodem [Mittwoch] 2.t Martÿ sind nach 2.malig. proclamation hier eingesegnet, Johann Jacob Kölli, ledig. schlosser Weil. Joh: Jacob Köllin schreiner und schirms verwanth. allhier, vnd seiner Ehefrauen Anna Maria Göppelin, nachgel. ehl. sohn, Und Jungfrau Salome, weiland Hn Georg Christoph hehnen deß gewesenen schul meisters bey der Wilhelmer Pfarrschul, Und Sophia geb. Weckerin seiner Ehefrauen nachgelaßener Ehelicher Sohn (unterzeichnet) Johann Jacob Keli als hoh Zeiden, + der hochzeiterin Zeichnung (i 91)

Marie Salomé Hœn qui a l’intention de quitter la tribu des Maréchaux pour celle de la Mauresse demande aux Quinze le droit de vendre au détail. Son mari Jean Jacques Kelli qui est manant et employé à la Monnaie n’a pas toujours de travail. Les Quinze renvoient l’affaire aux préposés généraux des métiers.
1706, Protocole des Quinze (2 R 110)
(174-v) Sambstags den 12.ten Junÿ 1706. –
G.V. Ersch. Maria Salome Hönin burgerin modo hannß Jacob Kelli deß Schloßers haußfrau gtra E.E. Zunfft der Möhrin principalin, welche von E.E. Zunfft der Schmid sich wegbegeben vnd beÿ E.E. Zunfft der Möhrin sich leibzünfftig machen will, bittet underth. ihr das Krempenrecht Zukommen Zulaßen.
Kun. noîne E.E. Zunfft der Möhrin H. Zunfftmeisters, vnd weil Gegnerin Ehemann Ein schirmer, auch schlosser und in der Müntz employirt ist, vnd 3 handtierung Zusammen Zutreiben nicht erlaubt ist, alß b. mann Sie gleich ipso limine abzuweisen, adq. ref. expensis.
G.V. berichtet, daß öffters geschiehet, daß Principalin Mann beÿ 2 Monath in der Müntz nichts Zuthun hat.
Kun. sagt wider G[ene]r[a]lia vndt erhohlt priora.
Erk. ahne die Ober handwercksherren gewießen vnd denselben die hände geöffnet den Imploranten wie sich die sach von gegentheil angebrachter maß verhalten solte mit seinem begehen abzuweisen.

Le serrurier Jean Jacques Kella obtient le droit de bourgeoisie par sa femme
1706, 4° Livre de bourgeoisie p. 763
Joh: Jacob Kella d. schloßer V. hier empfangt d. burgerrecht V. Seiner Fr: Maria Salome Hanin, V. 2. Gold fl. V. 16 ß, bringen 2. Kinder mit mit welchen es beÿ ordnung geblieben, wird zur Mörin dienen, Jur: d. 24. Dito [Julÿ] 1706

La tribu des Tonneliers accorde au revendeur Jean Jacques Kella (ici Keller) le droit de vendre l’eau-de-vie
1708, Protocole de la tribu des Tonneliers (XI 393)
(f° 46) Montags den 18. Junÿ
Hannß Jacob Keller der Krempp erhaltet auff prod. Schein von E. E. Zunfft der Mörin das Zunfftrecht wegen des brandenwein schanckhs, Erlegte Zur gebühr 2. lb 10 ß d vnd für Zunfftschreiber unnd Büttel 2. ß 6 d

La tribu des Maréchaux rapporte aux Quinze que Jean Jacques Kella (ici Kellach) qui a quitté la Monnaie fait aménager un creuset dans sa maison pour un travail illicite. Jean Jacques Kella répond qu’il n’aménage pas de creuset mais qu’il a l’intention de travailler pour les Français pendant un an. Les Quinze lui infligent une amende pour travail illicite et lui permettent de travailler pour les Français.
1712, Protocole des Quinze (2 R 116)
(f° 87-v) Sambstags den 16.ten Aprilis 1712. – Joh. Jacob Kellach
Saltzm. nôe EE Meisterschafft der Schloßer Ersch. derseleb. Obermeister Johann Jacob Lienhardt gtra. Johann Jacob Kellach, principalis, bericht daß Citatus in seinem hauß allwo das Krempenwesen treibt, und auch beÿ der Möhrin leibzünfftig ist, ein öß machen laßt, vermuthlich schloßer arbeit Zu verfertig. mit underth. bitt, entweder die schloßer arbeit gäntzlich müßig Zugehen, oder allß ein Meister beÿ ihnen Zünfftig zu werden. G. noîe Citati bittet Deputation. Erk. ahne die Ober handwercks herren gewießen, in deß. soll mit machung der Öß biß Zu außtrag der sach eingehalten werden solle.

(f° 99) Sambstags den 23.ten Aprilis 1712. – EE Meisterschafft der Schloßer Joh. Dan. Kellach
Iidem [Obere handwercks herren] laß. durch herrn Friden referiren, daß EE Meisterschafft der Schloßer wider Johann Daniel Kellach geklagt, daß derselbe in seinem hauß auff dem handwerck Zu arbeiten sich vnderstehet, deme Sie beÿ der Deputation d Blasius Sultzer und hanß Jacob Lienhard beÿgefügt, daß gegner schon die permission hette ein öß Zu bawen, vmb vermuthlich mit* nechsten die arbeit anfangen werde, Er hette vor dießem in der Müntz gearbeitet, dieselbe d* anjetzo quittirt worauff beklagter geantwortet, daß Er die öß anjetzo nicht bawen, sondern noch ein jahr alß gesell beÿ den frantzoßen schaffen wolte, & Er Zwar das Krempen weß. angefangen, sich aber dabeÿ nicht ernehren könte, Zumahlen in der Müntz da Er schon 12 jahr gedient, anjetzo nichts Zu thun were.
Auff seithen der Herrn Deputuirten habe man darvor gehalten, daß beklagter beÿ seiner declaration gelaß. vnd ihme beÿ 3 lb d straff sowohl deß pfuschens, alß auch die aufrichtung der öß verbotten, wohl aber beÿ den frantzosen gesell. weiß Zu arbeiten erlaubt werden könte. Erk. beliebt.

Jean Jacques Kella et Marie Salomé Hæhn hypothèquent leurs deux maisons contiguës (l’achat de la voisine date de 1708 et 1715) au profit de l’Hospice des Vérolés

1716 (letzten.tag Aug.), Chambre des Contrats, vol. 589 f° 484
Jacob Kolla schlosser und Maria Salome geb. Hähnin beÿständlich Elias Hähn tabacb: und Joh: Ludwig Ruef schneiders
in gegensein S.T. H. Daniel Andres König XV.ers alß Pflegers beneben H Joh: Paul Tromer alß schaffnern verweßern deß Blatterhaußes – schuldig seÿen 25 pfund
unterpfand, ihre zweÿ neben einander liegendte häußer allhier in der Hennengass, einseit neben Claus Hetzel anderseit neben Joh: Philipp Frieß hinten auff Joh: Philipp Senger

Jean Jacques Kolla et Marie Salomé Hœhn, assistée de son fils Jean Guillaume Kolla etd e son demi-frère Christophe Plattner, hypothèquent les deux maisons contiguës au profit de l’hospice des vérolés

1730 (27.3.), Chambre des Contrats, vol. 604 f° 156
Johann Jacob Kolla der Schloßer und Maria Salome geb. höhnin beÿständlich ihres Sohns Johann willhelm Kolla tabackpfeiffenmachers und ihres halbbändigen bruders Christoph Plattner des tabackbereithers maßen ihr tochtermann hannß Georg (-) der schneider nicht hiebeÿ erscheinen konnen
in gegensein allhiesigen Blatterhaußes H. Mitpflegers S.T. H. Johann Frantz Merckel fünffzehners und H. Not: Johann Paul Trommer Schaffneÿ: verwalthers – schuldig seÿen 100 pfund
unterpfand, zweÿ Neben; einander liegende häußer und hoffstatt mit allen derselben übrigen gebäuden, begriffen, weithen, Rechten und gerechtigkeiten in der Vorstatt Krauttenau in der hennen: oder Vieh gaß einseit neben Hannß Michael Hetzel dem Hornpreßer anderseit neben Samuel Frieß dem Schuemacher hinten auff Philipp Sänger den weißbecken

Jean Jacques Kella et Marie Salomé Hæn hypothèquent leurs deux maisons contiguës au profit du fils mineur du marchand de bois Samuel Schübler

1738 (14.8.), Chambre des Contrats, vol. 612 f° 461
Jacob Kolla der Schloßer und Salome geb. Hänin mit beÿstand ihres sohns Willhelm Kolla des Pfeiffermachers und ihres bruders mütterlichen seits Christoph Plattner des tabackbereiters
in gegensein H. Johann Heinrich Wiegel des goldarbeiters als vogts weÿl. H. Samuel Schübler des holtzhändlers einigen sohns Johann Heinrich Schübler – schuldig seÿen 100 pfund
unterpfand, zweÿ nebeneinander liegende häußer mit dero hoffstatt auch übrigen gebäuden, zugehörden und gerechtigkeiten In der Vorstadt Krauttenau ahne der hennegaß, einseit neben Caspar Frießen des seÿlers sohn Friedrich Frieß auch seÿler, anderseit neben Hannß Michael Hetzel dem hornpreßer, hinten auff Philipp Sänger den weißbecken

Marie Salomé Hæn meurt en 1739 en délaissant trois enfants. Les experts estiment la maison à 500 livres. L’actif de la succession s’élève à 912 livres, le passif à 611 livres.

1739 (28.7.), Not. Lichtenberger (Jean Frédéric, 6 E 41, 305) f° 153
Inventarium über Weÿland der Ehren: und Tugendsahmen Frauen Mariæ Salome Köllain gebohrner Hänin des Ehrengeachten und bescheidenen Johann Jacob Kölla Grempen und burgers allhier Zu Straßburg geweßene Ehefrau nunmehr. Verlaßenschafft, Anno 1739 – nach ihrem Mittwochs den 17.ten Junÿ jüngsthin aus dießem mühesamen Leben genommenem tödlichen Hintritt Zeitlichen verlaßen (…) So beschehen in der Königl. freÿen Statt Straßburg Dienstags den 28. Julÿ Anno 1739.
Die abgeleibte Frau seelig hat ab intestato Zu erben Verlaßen wie folgt. 1.mi Johann Wilhelm Kölla dem Pfeiffenmacher und burger allhier welcher dießem Geschäfft in Persohn abgewartet, 2.do Johann Jacob Kölla auch Pfeiffenmacher und burger allhier Und dann 3.tio Frau Mariam Salome Stuberin gebohrne Köllain, Johann Georg Stuber des Schneiders und burgers alhier Verlaßene Ehefrau, welche beede letztere mit beÿstand S. T. Herrn Matthiæ Koch Notarÿ publici und berühmten Practici dießer Inventur Persönlich beÿgewohnet
Bericht über gegenwärtige Verlaßenschafft. Er haben zwar Eingangs gedachte beede nun durch den Zeitlichen Tod zertrennten Eheleuth in ihrer mit einander auffgerichteten und vorher copialiter inserirten Eheberedung §° 4.to stipulirt daß alles dasjenig so beede neu angehende Ehe Persohnen Zusammen in ihrem Ehestand bringen oder ein jedes auff seiner Linien hero ab intestato, per Testamenta oder in andere Weiß und weeg (…) ererben oder überkommen möchten jedem theil und deßen Erben ein freÿ unverändert Guth seÿn sollen (…) es declarirte aber beÿ gegenwärtiger Inventur der hinterbliebene Wittiber beÿ seiner gegebenen Handtreu deß keines Von ihnen beeden geweßenen Ehegatten Von Zeitlichem Guth etwas weder in die Ehe gebracht noch wehrender Ehe ererbt habe (…)

In einer allhier Zu Straßburg ane der Hennengaß in der Vorstatt Crautenau gelegener und in dieße Verlaßenschafft gehöriger Behaußung ist befunden worden wie folgt.
Eigenthumb ane Häüßern. Erst. Eine behaußung u. hoffstatt mit allen dero Gebäuden, Begriffen, Weithen Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeit gelegen allhier Zu Straßburg in der Vorstatt Crautenau in der Hennen oder kleinen Viehgaß, einseit neben Joh: Christoph Tromer, dem Hänffer, anderseit neben hernach beschriebener ebenfalls hiehero gehöriger Behaußung hinten auf Anderes Barbones dem Weißbecken stoßend, so außer denen passive inventirten darauff hafftenden Capitalien freÿ ledig und eigen, durch der Statt Straßburg geschwohrne H. Werckmeistere Vermög überschickter und beÿ mein des Notarÿ Concept befindlicher Abschatzung de dato 21. Julÿ 1739 angeschlagen worden pro 1000 fl. oder 500. Hierüber besagt ein teutscher pergamentener Kauffbrieff in allhießiger Cantzleÿ Contarct stuben gefertiget und mit deroselben anhangendem Insiegel verwahrt datirt den 23. 7.bris 1739 [sic]
It. eine behaußung und hoffstatt mit allen dero Gebäuden, Begriffen, Weithen Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeit gelegen allhier Zu Straßburg ebenfalls in der Vorstatt Crautenau in der Hennen oder kleinen Viehgaß, einseit neben hievor beschriebener hiehero gehöriger behaußung anderseit neben Joh: Michael Hetzel dem Horn Preßer, hinten auff Vorernandten Andres Barbenes den Weißbecken stoßend so außer denen darauff hafftenden und hernach passivé inventirten Capitalien freÿ, ledig und eigen ist durch vorgedachte H. Werckmeistere Vermög oballegirten Abschatzung æstimirt worden pro 800 fl. oder 400 lb. Über die eine Helffte nechst Vorstehender Behaußung besagt ein teutscher Pergamentener in allhießiger Cantzleÿ Contract stub gefertigter und mit dero anhangendem Insiegel verwahrte Kauffbrieff de dato 2. Julÿ 1708. Über die andere Helffte solcher behaußung meldet ebenfalls ein teutscher Pergamentener Kauffbrieff in allhießiger Cantzleÿ Contractstub gefertiget, und mit dero anhangendem Insiegel Verwahrt, datirt den 24. Julÿ 1715.
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Copia der Eheberedung, so beede gewesene Eheleuth Zur Zeit ihrer Verheÿrathung mit einander auffgerichtet von Not° Kolb d. 28. Febr. 1704.
Hierauff fogt nun die Beschreibung eingangs gedachter Verlaßenschafft vor und ane sich selbsten, als welche, wie aus vorhergehendem Bericht Zu ersehen, samtlich theilbar, Sa. haußraths 12, Sa. Eigenthums ane Häüßern 900, Summa summarum 912 lb – Schulden 611 lb, Rest 290 lb
Beschluß und Verstallungs Summa 300 lb
Abschatzung dem: 21. Julÿ 1739. Auff begehren deß bescheitenen Meister Jackob Kella dem Pfeiffenmacher, ist eine behaußung allhier in der Statt Straßburg in der hannen gaßen gelegen, ein seitß an die Erben selbsten Stoßendt, anderseitß an Johann Christoph trommer dem hänffer, hinden auf Andreas Barbineß dem weißbêck Stoßendt welche behaußung, unden auff den botten ein Pfeiffen macher wërckstatt und daß hauß Ehren, oben dar auff ihm Ersten Stock ein stuben Cammer Küchell hauß Ehren, ihm 2.ten Stock 3: Cammern worüber die bienen in ein faches Ziegeltach und ein besetzte bienen getrëmbter Keller, sambt aller gerechtig Keidt wie solches durch der Statt Straßburg geschwornen Wërckmeister sich in der besichtigung befunden und Jetzigen Preÿß nach angeschlagen wierdt vor und Umb Ein Tausent Gulten
Der 2.te begrieff ist auch allhier in der Statt Straßburg in der hennen Gaßen gelegen, ein seitß an die Erben Stoßendt, anderseitß an Johann Michell hetzell dem horrn Prëßer, hinten auf Andreas Barbineß dem weißbecken Stoßend welche behausung unden auff dem botten eine stuben Cammer Küchen hauß Ehren, oben ihm Erstenn Stock wiedrum ein Stuben Cammer Kuchell hauß Ehren und besetzte bienen, daß tach mit ein fachen Ziglen belegt sambt aller gerechtig Keidt wie solches durch der Statt Straßburg geschwornen Wërck Meistern sich in der besichtigung befunden und Jetzigen Preÿß nach angeschlagen vor und Umb Acht hundert Gulten
bezeichnuß der Statt Straßburg geschwornen wërck Meistere, [unterzeichnet] Johann Peter Pflug Statt Lohner, Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister deß Zimmerhoffs

Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que les impôts acquittés étaient calculés d’après une fortune sous-évaluée de 300 florins (150 livres) sur un total de 600 florins
1739, Livres de la Taille (VII 1178) f° 411-v
Möhrin F. N. 8010. – Weÿl. Fr. Mariæ Salome gebohrner Hänin Hannß Jacob Kolla Kölla des Grempen und Burgers alhier Ehel. haußfrauen Verlaßenschafft inventirt H. Not. Lichtenberger jun.
Conc. Fin. Inv. ist Fol. 29., 300. 12. 4 die machen 600. fl. Verstallte nur 300. fl. Zu wenig 300. fl.
Nachtrag acht Jahr in duplo à 18 ß – 7 lb 4 ß
Und Sechs Jahr in simplo à 9 ß – 2 lb 14 ß
Extat kein Stallgeltt
Gebott – 2 ß
Abhandlung – 10 ß 6 d, Summa 10 lb 10 ß 6 s
Straff wegen Zu geringer Verstallung 5 ln
Hat nichts hindelaßen, vide Erkantnus der Obern Stall Herren Vom 20. Julÿ 1744.

Jean Jacques Kella se remarie avec Marie Barbe Frey, fille du boucher Jean Frey, d’Emmendingen en margraviat de Hochberg (Bade) : contrat de mariage, célébration
1739 (3.11.), Not. Kolb (Abraham, 22 Not 23) n° 163
Eheberedung – zwischen dem Ehrengeachten Johann Jacob Kella, dem Ehemaligen Schloßer, Wittibern undt burgers dahier Zu Straßburg alß hochzeitern ane Einem
So dann der Tugendtbegabten Jfr. Mariæ Barbaræ Freÿin, Weÿl. Johann Freÿen deß gewesten Metzgers Zu Emmendingen in der Marg Graffschafft hochberg seel. nachgelaßener ehelicher Tochter der Jungfr. hochzeiterin andern theills
Actum Straßburg auff Dienstag den 3. Novembris anno 1739 (unterzeichnet) Johan Jacob kella, + der hochzeiterin Zeichen

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 157)
1739. Dominica I et II Adventus proclamati sunt Johann Jacob Kölla der Kremp v. burger alhier v. Jgfr Maria Barbara Weÿl. Johannis Freÿ gewesenen Metzgers v. burgers Zu Emmendingen Durlachischer Herrschafft nachgelaßene Eheliche tochter. Copulati sunt Mittw. d. 9. Decemb. (unterzeichnet) Johan Jacob Kölla, + der hochzeiterin handzeichen (i 161)

Les registres de la Taille portent que Jean Jacques Kella est mort en 1745 sans délaisser de biens à inventorier et que la veuve est manante.
1745, Registres annuels de la Taille (VII 1238) f° 127-v
Möhrin. Hannß Jacob Kölla, jur. 24.t Julÿ 1706. – 1 lb 6 ß
i. nachgelaß. – tod nichts hinderlaßen die W. ohnverburgert

Jean Jacques Kella cède sa part dans les deux maisons contiguës à ses trois enfants.

1740 (7.3.), Chambre des Contrats, vol. 614 f° 130
Johann Jacob Kölla der gremp (signé) kella
seiner mit weÿl. Fr. Mariæ Salome geb. Hänin see. erzeugter dreÿer kinder Johann Wilhelm Kölla des Tabackpfeiffenmachers, Jacob Kölla auch Tabackpfeiffenachers so dann Mariæ Salome geb. Kölla Johann Georg Stuber des schneiders verlaßener ehefrau so ohnbevögtogt zu seÿn versichert mit beÿstand H. Not. Mathias Koch
zween dritte theil vor ohnabgetheilt ahne hiernach beschriebener beeden häußern Namlich ahne einer behausung und hoffstatt mit allen deren gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden und gerechtigkeiten ane der Vorstatt Crauttenau in der Hennen oder kleinen Viehgaß einseit neben Johann Christoph Tromer dem hänffer anderseit neben hernach designirtem hauß hinten auff Andreas Barbenes den weißbecken
ferner eine behausung und hoffstatt cum appertinentÿs eben daselbst einseit neben erstgemeltem hauß anderseit neben Johann Michael Hetzel dem hornpreßer hinten auff besagt Barbenes – ihme Kölla zu 2/3 und deßen kauffenden dreÿ kinder zur übrigen tertz angesehen selbige währender ehe zwar die erste am 23. Septembris 1709 die andere aber theils am 2. Julÿ 1708 theils am 24. Julÿ 1715 erkaufft worden mithin theilbar sind – um 450 und 100 pfund und 41 verhafftet, geschehen um 75 pfund

Jean Guillaume Kella et Marie Salomé Kella, femme délaissée du tailleur Jean Georges Stuber, vendent séparément les deux maisons contiguës. Celle de gauche revient au tapissier Thomas Frantz et à sa femme Marie Salomé Riebel

1741 (2.10.), Chambre des Contrats, vol. 615 f° 478
Johann Wilhelm Kella der tabac pfeiffenmacher und deßen schwester Maria Salome geb. Kella Johann Georg Stubers, des von hier ausgetrettenen schneiders verlaßene Ehefrau, mit beÿstand Carl Heinrich des schneiders (unterzeichnet) kella, stuberin
in gegensein Thomas Frantz des tapetenmachers und Mariæ Salome geb. Riebelin
eine behausung und hoffstatt mit allen deroselben begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ane der vorstatt Crautenau in der Henennegaß, einseit neben Johann Christoph Tromer dem hänffer, anderseit neben as. Dionysius Meßinger dem Spanner, hinten auff Andreas Barbanes den weißbecken – als ein theils von ihrer mutter seel. ererbt theils von ihrem vatter Johann Jacob Kella dem grempen cedirt und angenommenes guth – um 375 pfund

Sa sœur Marguerite Elisabeth Riebel, légataire d’après son testament relaté plus loin, épouse en 1733 le menuisier Jacques Hartmann. Elle est fille du garde-bois luthérien Philippe Riebel. Thomas Frantz est témoin du mariage.
1733, Not. Hoffmann (Christophe Michel, rép. 65 not 11) n° 1282
Inventarium über Jacob Hartmann Zimmermanns und Frauen Margarethä Elisabethä Hardmännin gebohrner Rübelin beeder Eheleuthe und burgere alhier der Zeit besitzende Nahrung auch Passiva

Mariage, Robertsau (luth. f° 77)
Dienst. d. 14.7 Jul. 1733 seind auff Obrigkeit. Erlaubnuß, nach Zweÿmaliger ordentlicher Außruffung, Ehelich eingesegnet worden Joh: Jacob Hartmann, der Burger und Zimmermann Zu Straßburg und Margaretha Elisabetha weÿl. Philipp Rübels, gewesten Burgers und Haag: Knechts Zu Straßburg hinterl. Ehl. Tochter (unterzeichnet) Johan Jacob hartmann Alß hoch Zeiter, margräd elisabäth riebelin als hochzeiterin, thomas frantz alß beÿstand (i 87, Proclamation, Saint-Pierre-le-Jeune i. 119)

Originaire de Westhoffen, le tapissier Jean Thomas Frantz devient bourgeois par sa femme Marie Salomé Riebel le 2 mars 1736 (les registres de Westhoffen manquent pour cette période).
1736, 4° Livre de bourgeoisie p. 1029
Johann Thomas Frantz d. Tapetenmacher Von Westhofen geb. vnd sein ehefr. Maria Salome Rübelin von hier geb. erhalt d. b. umb den alt. b. wollen beÿ E E Zunfft d. Möhrin dienen. Jur. & prom. eodem [2.ten Martÿ 1736]

Jean Thomas Frantz devient tributaire à la Mauresse le 24 avril
1736, Protocole de la tribu de la Mauresse (XI 258)
(p. 214) Dienstags den 24.ten Aprilis A° 1736 – Neuer Leibzünfftiger CR
Johann Thomas Frantz, der Tapetenmacher Von Westhoffen gebürtig, producirt Cantzleÿ Pfenningthurns und Stallschein, deren zweÿ erstere den 3 Martÿ 1736 der letztere aber den 12. ejusdem datirt, bittet um das Zunfftrecht. Erkandt, gegen Erlag der Gebühr willfahrt.
Erlegte Vor den Pfenningthurn 1 lb, Vor das Zunfftrecht 5 ß, Vor die Feür Eÿmere 3 ß 4 d, und Vor die Einschreib Gebühr 2 ß, Also zusammen 1 lb 10 ß d

Thomas Frantz et Marie Salomé Riebel font un testament nuncupatif réciproque. La testatrice réduit son fils Jean Jacques Rudolff à la légitime.
1739 (21.8.), Not. Claus (Adam, 7 not 12, protocole) f° 241-v
Testamentum nuncupativum reciprocum Thomæ Frantz tapezereÿmacher und Mariæ Salome Rübelin
1739 (…) Freÿtags d. 21. tag des monaths augusti abends zwischen 5 und 6 uhren in eine allhier zu Straßburg ane der Catharinae bruck gelegener Hochlöblichem Stifft Zur Carthauß eigenthümlich zuständige nebens behaußung, dero ein zweÿten stock habende, mit den fenstern theils augg den blumengießen, theils auff die gaß außsehende stuben (…) beruffen und beschieden Laßen, der Ehrenhafft und wohlachtbare Herr Thomas Frantz tapezereÿ macher und die Ehr: und tugendsame fraw Maria Salome Rübelin, beede Eheleuthe und burgere allhier, welche wir, obwohlen ihne krancken, schwachen und auff einem beth darnieder Liegenden Leibes, jedoch beede guter richtigen sinnen, vernunggt und verstandts (…)
vndt weilen Drittens die Einsetzung der Erben eines jedwedern testament einiges fundament ist (…) Er Testator aber noch Zur Zeit weder in auff noch absteigender Linie einige noth Erben hat, will Er Zu seinen waren und ohngezweiffelten Erben ernennet, institituirt und eingesetzt haben (…) den oder diejenige, So Sie testatrix ab intestato oder aber per Testamenta Zu erben nach sich Laßen wird (…) die Testatrix Hingegen will erstlichen in die Legitimam instituirt und eingesetzt haben Johann Jacob Rudolph ihren Leiblichen Sohn (…) wann sie vor ihme testator versterben solte, woll sue Zu ihrem Erben ernennt haben diejenigen so Er Testator ab intestato siue per testamentum Zu erben verlaßen widt

Autre Testament fait dix-huit ans plus tard. Marie Salomé Riebel institue pour héritier son fils pêcheur Jean Jacques Rudloff auquel elle substitue le cas échéant son frère et ses trois sœurs.
1757, Not. René (6 E 41, 547)
14. Martii 1757. N° 3, Testament – Fraw Maria Salome Frantzin gebohrne Riebelin H. Thomas Frantzen des Tapetenmachers und burgers allhier Zu Straßburg Eheliche haußfrau, mich unterschriebenen geschwornen Notarium (…) Zu sich in dero, beÿ der Catharinen bruck, in dem sogenannten Huren Hoff gelegenen Wohnbehausung, beruffen und kommen laßen, da wir dann dieselbe in dero obern bewohnenden Stub, mit denen fenstern in den hoff aussehen, krancken und schwachenleibs auff Einem bette liegend, dannoch aber von der gnade des grundgüthigen Gottes gutter richtiger Sinnen, vernunfft verstandts (…)
Fünfftens weilen die Erb Einsatzung eines jeden testaments fundament und haupt Stück ist (…) als will Sie fraw Testirerin hiemit Zu ihrem wahren einzigen universal Erben, ihrer samtlich verlaßenden Nahrung biß auf obig verschafftes legat, ernannt, instituirt und Eingesetzt H Johann Jacob Rudolph den fischer und burger allhier, alßo und dergestalten jedoch daß derselbe erst nach der Fraw Testirerin Ehemanns ableiben, aller jhrer verlaßenden nahrung sich unterziehen (…) sollte aber jhr Eingesetzter Erb, auch biß dahien, ohne hinterlaßung Ehelicher Leibes Erben dießes Zeitliche seegnen, so substituirt Sie frau Testirerin, jhme Zu Erben benantl. Johann Jacob Riebel den haag Knecht allhier, Mariam Catharinam Riebelin, H Caspar Velden des Schiffmanns und burgers allhier Ehefrau, Mariam Magdalenam Riebelerin H Frantz Joseph Schneiders des Schuhlmeisters Zu Wolffisheim Ehefrau, so dann Margaretham Elisabetham Riebelin, H. Johann Lazarus des melhändlers und burgers allhier Ehegattin, alle vier jhr der Fraw testirerin Leibliche geschwistrigen zu vier gleichen Erbs portionen und antheÿler

Thomas Frantz institue sa femme pour son héritière. Il meurt catholique le 29 décembre 1760.
N° 7. Testamentum clausum Johann Thomas Frantz, Tapetenmachers sammt actu Præsentationis bedes vom 26. Maÿ 1759 und Actu Aperturæ vom 2. Januarii 1761.
persönlich zugegen geweßen H. Johann Thomas Frantz der Tapetenmacher und burger allhier Zu ermeltem Straßburg, welcher Zwahr Kranckh, jedoch stehend und gehenden Leibs (…)
Demnach jch Johann Thomas Frantz Tapetenmacher und burger allhier Zu Straßburg (…) Fünfftens weilen die Erb Einsatzung eines jeden testaments fundament und haupt Stück ist, jch aber weder in ab noch auffsteigender Linie keine noth Erben habe, und jch mit obgedachter Maria Salome gebohrener Riebelin meiner Ehefrauwen schon in die 35 jahr eine vergnügte Ehe gesessen, als ernenne, instituire und setze hiermit und Crafft des von mir heute gebettenen und von Ihro Gnaden dem Regierenden Herrn Ammeister, provisionaliter biß Zu E E großen Raths gnädiger Confirmation, willfahrten und hiebeÿ liegenden indulto testandi zu meiner universal Erbin meiner sambtlich nach todt verlaßenden Nahrung ein, obberührte Mariam Salomeam gebohrene Riebelin meine Ehefrau (…) So beschehen Straßburg Sambstags den 26. Maji anno 1759

Sépulture, Saint-Etienne (cath. p. 10) Anno Domini 1760 Die vero 29 Decembris obiit sacramentis Ecclesiæ munitus joannes thomas frantz, 60 circiter annos natus, auleorum opifex et civis hujatis conjux mariæ Salomeæ Rieblerin Dieque sequenti fuit a me infra scripto sepultus in cœmeterio solito (i 11)

Jean Thomas Frantz délaisse sa veuve pour héritière testamentaire. L’inventaire est dressé près du pont Sainte-Catherine dans une maison qui appartient à la fondation Saint-Nicolas-aux-Ondes. L’actif de la succession s’élève à 87 livres, le passif à 6 livres.
1761 (26.1.), Not. Claus (Jean Adam, 7 Not 6) n° 131
Inventarium über Weÿland des Ehrs. und bescheidenen Herrn Johann Thomas Frantz des gewesenen tapetenmachers und burgers alh. Zu Straßburg nunmehr seel. Verlt. aufgerichtet anno 1761. – nach seinem den 28. Decembris jüngst verwichenen 1760.sten Jahrs aus dießem jammer vollen leben genommenen töd. hintritt hier zeitlichen verlaßen, welche Verlaßenschafft auf freundliches Ansuchen Erfordern und Begehren der Ehr: und tugendbegabten Frauen Mariæ Salome geb. Riebelin, als der hinterbliebenen Wb. fleisig ersucht (…) So beschehen in fernerem beÿseÿn herrn Joh: Jacob Riebel löbl. Statt haagknechten, als der hintebl. Wb. erbettenen beÿstands, auf Montag den 26.sten Januarÿ 1761.
Bericht Gegen wärtige Inventur betreffend. Demnach gleich anfangs der Inventation die hinterbliebene Fr. wittib befragt worden, ob Sie beÿ antrettung jhrer Ehe nicht einige Ehepacta mit dem verstorbenen seelig errichtet, berichtete sie, daß Sie damahlen an dergleichen nicht gedachten, In dem Sie aber weder in ab noch auffstiegenden Linien Einige Erben hätten Sie nach von hoher obrigkeit erhaltenen indulto testandi, beÿde Testamenta Solemnia inscriptis errichtet, von welchen nun des defuncti seines dermahlen die richtschnur gegenwärtigen Inventarÿ seÿn müßen dahero man deßen Copeÿ hier inserirt, und die völlige verlaßenschafft darnach eingerichtet.
In eine allhier Zu Straßburg an der Catharinæ bruck gelegener dem Stifft nicolai in undis Zuständigen behaußung ist befunden worden wie folget
Sa. des haußraths 68, Sa. des Werckzeugs 15, Sa. Silbers 3, Sa. Goldenen rings 9 ß, Summa summarum 87 lb – Schulden 6 lb, Nach solchem abzug 81 lb
Stall Summa 81 lb
Copia Testamenti Solemnis inscriptis (…) So beschehen Straßburg, Sambstags den 26. Maji anno 1759. Folgt die Copia des Actus depositi (…) den 26. Maji 1759

Marie Salomé Riebel se remarie avec Jean Adam Frantz : contrat de mariage, célébration
1766 (14.6.), Not. Claus (Adam, 7 not 13, protocole) n° 907-v
Eheberedung – zwischen dem Ehrsamen Herrn Joh: Adam Frantzen dem Schuhmacher und garde beÿ dem reg. H. Ammeister auch burgern alhier, als Hochzeiter ane Einem
So dann dere viel Ehr und tugendsamen frawen Maria Salome gebohrner Riebelin, weÿl. Thomas Frantzen geweßenen Tabetenmachers und auch hießigen burgers hinterbliebener wittib unter assistentz H. Frantz Reÿen des holtz Karchers und burgers dahier als Hochzeiterin andern theils
So beschehen Zu Straßburg d. 14. junÿ 1766 (unterzeichnet) Johan adam frantz als hoh zeitter, maria salome franßin geb. riebelin als hochzeitrin

Mariage, Saint-Etienne (cath. f° 38)
Hodie 26 junÿ anni 1766 (…) sacro matrimonii vinculo in facie ecclesiæ conjuncti fuerunt Joannes adamus frantz sutor et civis hujas viduus annæ Susannæ Michott et Maria Salomea Rübler vidua thomæ Frantz civis dum viveret hujatis, ambo in hâc parochâ commorantes (signé) Johann adam frantz, + signum sponsæ(i 41)

Marie Salomé Riebel meurt en 1768 en délaissant son fils et à défaut ses trois sœurs pour héritières testamentaires. L’inventaire est dressé dans la maison zum Hurenhoff (aux Filles de joie). La masse propre aux héritiers s’élève à 159 livres. L’actif de la communauté et du veuf s’élève à 530 livres, le passif à 811 livres
1768 (30.6.), Not. Nenter (Georges Fréd. 6 E 41, 965) n° 238
Inventarium über Weÿl. der Ehren: und Tugendsamen Fraun Mariæ Salome Frantzin, gebohrener Riebelin, Johann Adam Frantz, des Burgers und Schumachers auch Wächters beÿ Ihro Gnaden dem jeweilig regierenden Herrn Ammeister alhier, gewesener Ehefraun nunmehro seeligen Verlaßenschaft, auffgerichtet Anno 1768. – (…) nach ihrem den 24.ten hujus dieses lauffenden 1768. Jahrs genommenen tödlichen Hientritt Zeitlichen verlaßen – So beschehen alhier Zu Straßburg auf Donnerstag den 30. Junÿ Anno 1768. In præsentia S. T. Herrn Philipp Jacob Greiß Notarii publici wie auch secetarii beÿ Ihro Gnaden dem jeweiligen regirenden Herrn Ammeister als Executoris des von der Defunctæ errichteten und hernach copialiter einverleibten Testamenti solennis inscriptis.
Die verstorbene seelig hat per Testamentum zu Erben instituirt und substituirt wie folgt. Nämlichen den Ehrsamen und bescheidenen Johann Jacob Rudolph den Fischer und Burgern allhier, ihren leiblichen Sohn, als instituirt Universal Erb, deme aber vermög Testamenti § 10.mo substituirt 1.mo Maria Catharina, gebohrene Riebelin, Johann Georg Greiners des Burgers und Pferdhändlers alhier Ehefrau, 2.do Maria Magdalena gebohrene Riebelin, Frantz Joseph Schneider, des Schulmeisters zu Dingsheim Ehefrau, So dann 3.tio Margaretha Elisabetha gebohrene Riebelin, Matthiä Berger des Seßelmachers und Burgers alhier Ehefrau, der Defunctæ eheleibliche dreÿ Schwestere, Welche samtlich außer den Schneiderischen Eheleuthen dieser Inventur in Gegenwarth S. T. H. Johann Heinrich Thenn Notarii publici et practici als beÿstand der instituirten erben in Person abgewartet.

In einer alhier Zu Straßburg zum Huren hoff genannten Behausung befunden worden, wie folgt
Eigenthum ane einer Behausung (W. et T.) Nämlichen eine Behausung Hoffstadt und Höfflein mit allen deren Gebäuden, Begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten alhier an der Vorstadt Krautenau einseit neben Obermeÿer dem taschenmacher anderseit neben Mstr. Samuel Kämpfer, dem Schneider, hinten auf Friederich Bronner, den Paßmentirer stosend, gelegen, so freÿ leedig und eigen, Und ist solche behaußung beÿ Weiland Fraun Susannæ Frantzin gebohrener Michot des dißortigen Wittibers gewesener erstern Ehefraun Verlaßenschaft Inventur den 12.ten Decembris 1761 durch allhiesige der Stadt Straßburg geschwornen H. Werckmeister vemög eines beÿ dem durch H. Notarium Adam Clauß über gedachte Verlaßenschafft errichteten Inventarii Concepto befindlichen Abschatzung Scheins, æstimirt und angeschlagen, sofort durch groß günstige Erlaubnuß hochansehnlicher Herren dreÿ löbl. Stadt Stalls dermalen dabeÿ gelaßen worden um 400. lb. Nota diese Behaußung solle der Wittiber berichteter maßen von seinen verstorbenen Eltern seel. ererbt haben. Und sollen anbeneben nach denen mir Notario vorgewisenen Documenten darüber besagen zween deutschen pergamentene in alhiesiger C.C. Stub gefertigte und mit deren anhangenden Insigel verwahrte Kaufbrief de dato 26. Julÿ 1691 et 13. Junÿ 1698. mit alten Numeris 1. et 2. signirt.
Ergäntzung des Erben währender Ehe abgegangenen unveränderten mütterlich Guths. Vermög des durch Herrn Notarium Adam Claus den 11.ten July 1766 (…) errichteten Inventarii Illatorum
Series rubricarum hujus Inventarÿ- Copia der verstorbenen seeligen auffgerichteten Testamenti Clausi – Copia der Eheberedung
Des Erben unveränderte Nahrung, Sa. Hausraths 52 lb, Sa. Silbers 3 lb, Sa. goldenen Ring 3 lb, Sa. Ergäntzung 199 lb, Summa summarum 259 lb – Schulden 100 lb, des Erben restirend ohnveränderte Activ Nahrung 159 lb
Diesemnach wird auch des Wittibers unverändert und theilbares Vermögen, und zwar weilen der Erb auf das theilbare Guth vermuthlich gäntzlich Verzug thun wird, sub una Massa beschrieben, Sa. Hausraths 17 lb, Sa. Silbers 1 lb, Sa. der baarschafft 12 lb, Sa. Eigenthums ane einer behausung 400 lb, Sa. Activ Schuld 100 lb, Summa summarum 530 lb – Schulden 811 lb, Passiv onus 280 lb
Summa von der Verstorbenen seel. anverschafter Legaten 33 lb, Nach deren Abzug 126 lb
Copia Testamenti clausi (…) Straßburg den 4. Jenner 1766 – Copia Actus Præsentationis, Philipp Jacob Greis, Notarius juratus

Jean Jacques Rudloff, fils du tapissier Thomas Frédéric Rudloff et de Marie Salomé Riebel, se marie en 1745 devant le pasteur luthérien d’Illkirch avec Marthe, veuve du pêcheur Jean Jacques Fritschmann
1745, Not. Hoffmann (Christophe Michel, rép. 65 not 12) n° 1057
Eheberedung Hannß Jacob Rudolff, ledigen Fischers
und Frauen Marthä Fritschmännin gebohrner Fritschmännin

Mariage, Illkirch (luth.)
1745. d. 24. Jan. sind auf Erlaubnus schein Hoch Adel Oberigkeit alhier um 1. und 2 mal Zugleich ausgeruffen und d. 26. ejusdem ehl. copuliret und eingesegnet word. H. Johann Jacob Rudolph der ledige fischer, H Thomas Friderich Rudolph des burg. und tappezierers in Strasb. und Salome Rüblerin seiner haußfr. ehl. Sohn Und Fr. Martha weÿl. Joh: Jacob Fritschmanns burg. und fischers in Strasb. nachgelaßene Wittib unterzeichnet + Sig. des Hochzeiters, Martha Fritschmänin hoch zeiterin (i 178)

Thomas Frantz et Marie Salomé Riebel vendent la maison au cloutier Laurent Waag

1745 (16.11.), Chambre des Contrats, vol. 619 f° 823-v
Thomas Frantz der tapentenmacher und Maria Salome geb. Riebelin
in gegensein Lorentz Waag des nagelschmidts
eine behausung und hoffstatt samt allen deroselben begriffen, weithen, zugehörden und rechten in der Vorstatt Krautenau in der Hennengaß einseit neben Johann Christoph Tromer dem hänffer, anderseit neben Dionÿsius Meßinger dem Spanner, hinten auff Andreas Barbanes den weißbecken – als ein am 2. Octobris 1741 erkaufftes guth – um 575 pfund

La maison est estimée à 400 livres lors de l’inventaire dressé en 1746 après la mort de Marie Catherine Honig, première femme de Laurent Waag.
Laurent Waag et Anne Marie Ans hypothèquent la maison au profit des enfants mineurs du tonnelier François Antoine Bresslé

1746 (18.6.), Chambre des Contrats, vol. 620 f° 444
Lorentz Waag der nagelschmitt und Anna Maria geb. Anßin mit beÿstand H. Rathh. Kratz und H. Huck beede EE. kleinen Raths beÿsitzer
in gegensein H. Johannes Breßle des stadt kieffers als vogt seines bruders weÿl. Frantz Antoni Breßle des kieffers zweÿer kinder Frantz Joseph und Sarä der Breßle- schuldig seÿen 150 pfund
unterpfand, eine behausung und hoffstatt cum appertinentis in der Vorstatt Krautenau in der Hennengaß, einseit neben Johann Christoph Trommer dem hänffer, anderseit neben Dionisius Meßinger dem Spanner, hinten auff Andreas Barbanes den weißbecken – als ein im wittwen stand am 16. Novembris jüngst erkaufftes guth

L’inventaire dressé en 1747 après la mort d’Anne Marie Ans reprend la somme de 400 livres pour établir la valeur de la maison.
Laurent Waag et Sibylle Schirmann hypothèquent la maison au profit du revendeur Wolffgang Graffinger

1747 (22.12.), Chambre des Contrats, vol. 621 f° 877
Lorentz Waag der nagelschmitt und Sibilla geb. Schirmännin mit beÿstand ihres schwagers Nicolaus Bessar des schuhmachers und H. Frantz Stephan Tuchferber commis auff der brieffpost
in gegensein Wolffgang Graffinger des krempen – schuldig seÿen 150 pfund
unterpfand, erstlich eine behausung und hoffstatt in der Vorstatt Krautenau ane der Hennengaß, einseit neben Johann Christoph Tromer dem hänffer, anderseit neben Dinoÿsius Meßinger dem spanner, hinten auff Andreas Barbanes den weißbecken
so dann ein dritten theil vor unvertheilt ane einer zu St Lambert genannten behausung zugehörden in hiesiger Citadelle

Laurent Waag hypothèque la maison au profit de Catherine Bœchel, veuve du marchand Jean Philippe Andres

1747 (8.7.), Chambre des Contrats, vol. 621 f° 471-v
Lorentz Waag der nagelschmidt
in gegensein Fr. Catharinæ geb. Böchelin weÿl. H. Johann Philipp Andres gewesenen handelsmanns wittib, mit beÿstand ihres tochtermanns H. Johann Jacob Braun des goldarbeiters – schuldig seÿen 75 pfund
unterpfand, eine behausung und hoffstatt cum appertinentis in der Vorstatt Krautenau in der Hennengaß, einseit neben Johann Christoph Troners dem hänffer, anderseit neben Dionysius Meßinger dem Spanner, hinten auff Andreas Barbanes den weißbeck

Les experts estiment à nouveau la maison à 400 livres lors de l’inventaire dressé en 1755 après la noyade de Laurent Waag à Offendorf. La veuve acquiert la maison par adjudication judiciaire en 1756 (voir l’inventaire de 1773)
Sibylle Schirmann, veuve de Laurent Waag, hypothèque la maison au profit du taillandier municipal Jean Pierre Geœrger

1757 (11.10.), Chambre des Contrats, vol. 631 f° 285-v
Sybilla geb. Schirmännin weÿl. Lorentz Waag des nagelschmidts wittib beÿständlich Johann Hebenstreitt des hauptkandten beÿ EE zunfft der schmidt
in gegensein Johann Peter Geörger des stadt waffenschmidts – schuldig seÿe 49 pfund
unterpfand, eine behausung cum appertinentis ane der Hennengaß, anderseit neben Antoni Meßinger dem spanner ane dem kauffhaus, anderseit neben Christoph Tromer dem hänffer, hinten auff N Berbenes den haußfeurer

Sibylle Schirmann se remarie en 1756 avec le cloutier Jean Burckhart. A sa mort, son fils Pierre Maline cède au veuf ses droits successifs, dont ceux sur la maison rue des Poules (voir l’inventaire de 1773). Jean Burckhart est donc seul propriétaire de la maison lors de son remariage avec Jeanne Madeleine Ruhlmann qui la recueille à la mort de son mari (voir l’inventaire de 1775). Elle est donc seul propriétaire de la maison lors de son remariage avec Joseph Baumgartner. La maison figure à l’inventaire dressé après la mort de Jeanne Madeleine Ruhlmann qui délaisse un fils, François Joseph Thomas Baumgarther.
Joseph Baumgartner vend la maison au cloutier Jean Wolfgang Dinsenhoffer

1801 (1 vend. 10), Strasbourg 2 (16), M° Knobloch n° 952
bürger Joseph Baumgartner Schlosser mit ihme bürger Thomas Schneider Schloßer deßen unentledigten vogt
an Johann Wolfgang Dinsenhoffer Nagelschmidt
Eine allhier zu Straßburg in der Krautenau ane der hennengaß mit N° 52 bezeichnet gelegenen behausung, 1.s. neben b. Kößler Eimmermann, 2.s. neben Feilmetzger dem becken hinten aufbr. Stehling den becken und vornen auf gedachte hennengaß – um 2000 fr.
Enregistrement, acp 81 F° 15 du 3 vend. 10

Originaire de Bruchsal dans le diocèse de Spire, Jean Wolfgang Dinsenhoffer épouse en 1788 Marie Madeleine Pfuhl, fille de Georges Pfuhl de Strasbourg
Mariage, Saint-Etienne (cath. f° 115)
Anno Domini 1788 die 7. Octobris (…) sacro Matrimonii vinculo conjuncti fuere joannes volfgangus Dinsenhoffer Bruxalliensis diecesis Spirensis 29 circiter annos natus josephi Dinsenhoffer et catharinæ Spannaglin conjugum filius legitimus in supranominata parochia ad S. Petrum commorans, et Maria Magdalena Pfuhl, hujas defunctorum Georgii Pfuhl et Magdalenæ Setzin filia legitima 28 annos nata, parochiana nostra (signé) Dinsenhofer, pfuhlin (i 119)

Registre de population 600 MW 97 (1815 sqq) Rue de la Poule N° 52, p. 412
Dinsenhoffer, Jean Wolffgang 1757 Cloutier Propriétaire, Brucksahl, (à Str. depuis) 35 ans, (auparavant) R. du Cercle 15, entré 1801
id. née Pfuhl, Catherine 1758 Ep. Strasbourg
id. Michel 1788 Strasbourg
id. Pierre 1792
id. Madeleine 1795
id. Jean 1798
id. Charles 1801

Inventaire dressé après la mort de Louis Bienvenu, sous-locataire chez Marie Agnès Spitz veuve de Jean Baptiste Cadon

1826 (19.7.), Strasbourg 8 (42), M° G. Grimmer n° 1237
Inventaire de la succession de Louis Bienvenu, sergent des pontonniers, pensionnaire de l’Etat, Chevalier de la Légion d’Honneur, décédé le 14 novembre dernier – à la requête de Michel Louis Fuhrmann, commissaire priseur, curateur à la succession suivant jugement rendu par le Tribunal Civil le 4 juin dernier
dans une maison en cette ville rue de la Poule n° 52, au logement y occupé par Marie Agnès Spitz veuve de Jean Baptiste Cadon, militaire retiré, chez laquelle le défunt habitait en chambre garnie jusqu’à son décès dans la maison située en la même ville quai des bateliers n° 13
meubles 25 fr, passif 600 fr
Enregistrement, acp 179 F° 153 du 26.7.

Jean Wolffgang Dinsenhoffer et Madeleine Pfuhl qui demeurent à Wettolsheim près de Colmar vendent la maison au cloutier François Daubinet et à Marie Salomé Eckert

1831 (27.9.), Strasbourg 4 (74), M° Hatt n° 6252
Jean Wolffgang Dinsenhoffer, ci devant cloutier, et Madeleine Pfuhl autrefois domiciliés à Strasbourg demeurant présentement à Wettolsheim près Colmar
à François Daubinet, cloutier, et Marie Salomé Eggert
une maison avec aisances, appartenances, circonstances et dépendances située à Strasbourg (Faubourg de la Krutenau) rue de la Poule n° 52, d’un côté le Sr Fritsch boulanger, de l’autre le Sr Metz, derrière le Sr Staehling, devant la rue – Etablissement de la propriété, acquis de Joseph Baumgartner, serrurier, par cate reçu Knobloch notaire en cette ville en 1801 – moyennant 3400 francd
acp 205 (3 Q 29 920) f° 189-v du 7.10.

Originaire de Mittelbronn près de Phalsbourg, François Daubiné épouse en 1806 Marie Salomé Eckert
Mariage, Strasbourg (n° 206)
L’an 1806, 21° jour du mois d’Avril (…) et sont comparus François Daubiné, âgé de 24 ans, cloutier domicilié en cette ville depuis quinze ans, né à Mittelbronn, Département de la Meurthe le 15 février 1782, mineur fils de feu Joseph Daubiné, employé dans les fermes du Roy, décédé à Mandray, département des Vosges le 5 octobre 1787 (…) et de Caroline Tourneur demeurant en cette ville, ci présente et consentante, Et Marie Salomé Eckert âgée de 25 ans, née en cette ville le 6 avril 1781 y domiciliée, majeure fille de Martin Eckert, garçon Charpentier et de Catherine Schaub ci présente et consentante (signé) François Dobiné, Salome Eckert (i 106)

Registre de population 600 MW 66 (1815 sqq) Place du Dôme N° 23 et 24, p. 128
Daubinet, François, 1781, cloutier Mittelbronn, (à Strasbourg depuis) 1792, (auparavant) quai des Chevaux 135, (entré) Juil. 1822, voyés 22
idem née Egert 1780, Ep. Strasbourg
idem, Pierre 1815
idem, Joseph 1821

Registre de population 600 MW 220 (1846 sqq) Rue de la Poule N° 52, p. 130
Daubinet, François, 1781 Mittelbronn, Bas Rhin, cloutier, propriétaire, Mari, (à Strasbourg depuis) 1792, (auparavant) Rue des Echasses 5, (entré) 11 Janv. 1832
idem née Egert 1780 Strasbourg, sa femme, 24 août 54. Dcd
idem, François Xavier, 1822, Strasbourg G. cloutier leur fils, 1822 Strasbourg, derechef le 15 avril 48 venant des soldats, (auparavant) rue des mineurs 19, (entrée) 8 Janv 1841, voir plus bas

Naissance, Strasbourg (n° 1711)
Déclaration, faite (…) le 25 novembre 1822, de la naissance d’un enfant du sexe masculin né en légitime mariage hier à huit heures du soir, nommé François Xavier. Déclarant, François Daubinet âgé d 41 ans, Cloutier. Père de l’enfant, le déclarant, mère Marie Salomé Egert. L’accouchement a eu lieu en la maison N° 23 Place du dôme [in margine :] gestorben den 26. Oktober 1896 (i 32)

François Daubinet et Marie Salomé Eckert vendent aux enchères la maison au marchand épicier Georges Urbain Kœhler

1853 (30.11.), Strasbourg 11 (49), Charles Keller
N° 5659. Cahier des charges, 3. 9.bre 1853. ont comparu le Sr François Daubinet, cloutier & dame Marie Salomé Eckert, sa femme de lui autorisée, demeurant ensemble à Strasbourg. Lesquels ont dit qu’ils sont propriétaires d’une maison sise à Strasbourg rue des poules N° 52 dont ils sont intentionnés de faire la vente au plus offrant à l’effet d’éteindre les dettes privilégiées & hypothécaires dont elle est grevée (…)
Désignation de l’immeuble. Une maison sise à Strasbourg, rue des poules N° 52, tenant d’un côté à la veuve Fritsch, de l’autre au Sr Camus comme étant aux droits du Sr Metz, pardevant la dite rue et par derrière le Sr Capus comme successeur du Sr Staehling
Etablissement de la propriété. Les conjoints Daubinet sont devenus propriétaires de ladite maison au moyen de l’acquisition qu’ils en ont faite du Sieur Jean Wolfgang Dinsenhoffer, ci devant cloutier & de Madeleine Pfuhl sa femme, suivant contrat de vente passé devant M° Hatt, alors notaire à Strasbourg le 27 septembre 1831, transcrit au bureau des hypothèques de cette ville le 18 février subséquent, Vol. 253 N° 70, à charge de l’inscription d’office faite au Volume 215 N° 570.bis. Cette vente a eu lieu pour le prix de 3400 francs, en déduction de laquelle les acquéreurs ont payé comptant celle de 1800 francs, mais des deniers à eux avancés à cet effet par le Sr Philippe Stamm (…), cette créance a passé sur la tête de dame Marie Thérèse Eckert sa femme, épouse en secondes noces du Sr Jean Georges Koehler, marchand épicier (…) A l’égard d’une filiation de propriété antérieure, il est à observer que le contrat de vente du 27 septembre 1831 en porte une déclaration par les vendeurs Donsenhofer comme ayant fait l’acquisition de l’immeuble en question du Sr Joseph Baumgartner, serrurier à Strasbourg, suivant acte reçu par M° Knobloch, alors notaire en cette ville dans le courant de l’année 1801. Charges & conditions (…) 2° Seront compris en l’adjudication les poêles, jalousies, doubles fenêtres placés dans ladite maison
acp 424 (3 Q 30 139) f° 32 du 7.11.
N° 56840 Adjudication, 30. 9.bre 1853. (…) il a déclaré les enchères ouvertes sur la mise à prix de 2400 francs. Unre première bougie ayant été allumée, le Sr Georges Urbain Koehler, marchand épicier demeurant à Strasbourg, a enchéri ledit immeuble à la somme de 2700 francs. Deux nouvelles bougies ayant été successivement allumées et s’étant éteintes sans qu’il ait été fait une plus forte enchère, l’adjudication a été prononcée, du consentement des époux Daubinet, en faveur du dit Mr Koehler, ce acceptant.
acp 425 (3 Q 30 140) f° 38-v du 10.12.

Natif d’Erstein, le teinturier Georges Urbain Kœhler épouse en 1812 Marie Anne Holl, native d’Osthouse
Mariage, Osthouse (n° 7)
Acte de mariage, célébré en la maison commune d’Osthausen à dix heures du matin le 4 novembre 1812. Urbain George Koehler, majeur d’ans, né le 25 mai 1790 à Erstein domicilié à Strasbourg, Teinturier, fils de feu Laurent Antoine Koehler, teinturier décédé à Erstein le 29 juillet 1807 (…) et de feu Marie Anne Karst domiciliée à Erstein ci présente et consentante, et de Marie Anne Holl, Majeure d’ans, née le 26 septembre 1789 à Osthausen, fille de Regnard Holl, Batelier décédé à Osthausen le 23 février 1807 (…) et de Marie Madeleine Fridel décédée à Osthausen le 18 avril 1807 (i 6)

Naissance, Erstein (n° 92)
Déclaration faite (…) le 14 novembre 1814 de la naissance d’un enfant du sexe féminin né en légitime mariage le 14 du mois présent à neuf heures du matin et nommé Marguerite Emelie. Déclarant, Urbain George Koehler, âgé de 24 ans, domicilié à Erstein, teinturier, Père, le déclarant, mère Marie Anne Holl épouse du déclarant. L’accouchement a eu lieu en la maison N° 23 au quartier bleu (i 26)

Marie Anne Holl meurt le 13 juillet 1833.
Décès, Strasbourg (n° 1364) Déclaration faite (…) le 13 juillet 1833, du décès de Marie Anne Holl, âgée de 43 ans, née à Osthausen (Bas rhin) Epouse d’Urbain George Koehler, âgé de 43 ans, Teinturier, domiciliée à Strasbourg, morte en cette mairie le 13 du mois courant dans la maison située N° 23 à la Krutenau, fille de feu Régnard Holl, Chasseur, et de feu Madeleine Friedel (i 19)

Georges Urbain Kœhler se remarie en 1838 avec Marie Thérèse Eckert, veuve du marchand épicier Philippe Stamm
Mariage, Strasbourg (n° 239)
Du 25° jour du mois de Juin l’an 1838 à dix heures du matin. Acte de mariage de George Urbain Koehler, majeur d’ans, né en légitime mariage le 25 mai 1790 à Erstein (Bas Rhin) domicilié à Strasbourg, Teinturier, veuf de Marie Anne Holl décédée à Strasbourg le 13 juillet 1833, fils de feu Laurent Antoine Koehler, teinturier décédé à Erstein le 29 juillet 1807 et de feu Marie Anne Karst décédée à Erstein le 13 novembre 1825, et de Marie Thérèse Eckert, majeure d’ans, née en légitime mariage le 6 novembre 1783 à Strasbourg, domiciliée à Strasbourg, veuve de Philippe Stamm, épicier, décédé en cette ville le 20 août 1838, fille de feu Martin Eckert, Charpentier, décédé en cette ville le 21 février 1815 et de feu Catherine Schaub décédée en cette ville le 17 décembre 1820 (i 39)

Registre de population, 600 MW 217 (1846 sqq) Rue de la Krutenau N° 14, p. 95 (i 51)
Koehler, Georges Urbain, 1790, Erstein, Bas-Rhin, Teinturier, Propriétaire, Marié Catholique, Français, (à Strasbourg depuis) 9. 8.bre 1826, (auparavant) Krutenau 23, (entré) mai 1839
id. née Eckert, Marie Thérèse, 1783 Strasbourg, sa femme, (à Strasbourg) d.s.n.
id. Marie Madeleine, 1815, Erstein, leur fille, 24. fév. 47. Dcd.
id. Marie Louise, 1829, Strasbourg, leur fille
id. Ferdinand, 22. Xbre 1820, Erstein, Gendarme

Registre de population, 600 MW 351 (1850 sqq) i 51
Koehler, Georges Urbain, 90, h.m., Propriétaire, Catholique, Français, (à Strasbourg depuis) 26
id. née Eckert, Thérèse, Strasbourg 84, sa femme, (à Strasbourg) d.s.n.
id. Louise, Strasbourg 30 f. sa fille
Rue de la Krutenau 14 / 34

Fille du charpentier Martin Eckert, Marie Thérèse Eckert épouse en 1813 le tisserand Philippe Stamm
1813 (4.12.), Strasbourg 8 (7), Not. Roessel n° 1565
Contrat de mariage – Philippe Stamm, tisserand en laine, soldat retraité du 27 régiment de ligne, fils d’Isaac Stamm, taillandier à Soultz sous Forêts, et de Barbe Lorentz
Marie Thérèse Egert, fille majeure de Martin Egert, charpentier, et de Catherine Schaub
Enregistrement, acp 124 F° 7 du 6.12.

Georges Urbain Kœhler et Thérèse Egert vendent la maison au boulanger Jacques Guillaume Kielmann

1866 (18.1.), M° Noetinger
Georges Urbain Koehler, propriétaire, et Thérèse Egert sa femme à Strasbourg
à Jacques Guillaume Kielmann, boulanger à Strasbourg
une petite maison sise à Strasbourg rue des poules n° 4, moyennant 4000 francs
Origine, adjudication reçue Keller notaire le 30 novembre 1853.
acp 550 (3 Q 30 265) f° 24-v du 23.1.

Jacques Guillaume Kielmann épouse Emilie Diebold en 1858.
1858 (7.4.), M° Grimmer (minutes en déficit)
Contrat de mariage – Jacques Guillaume Kielmann, boulanger à Strasbourg fils de Jean Michel Kielmann, vivant boulanger et Sophie Senger sa veuve
Emilie Diebold, célibataire à Strasbourg, fille de Jacques Diebold, fabricant de savon et de feue Simon Antoni, sa femme
acp 468 (3 Q 30 183) f° 38-v du 8.4. – stipulation de communauté de biens réduite aux acquêts, réserve d’apports et d’héritages
Les apports du futur consistent 1) en meubles et marchandises le tout estimé à 10.000 francs, 3) moitié de la moitié indivise rue de la Krutenau n° 17 à Strasbourg
Les apports de la future consistent 1) argent comptant 6000, 2) mobilier estimé 3673
Don matutinal par le futur à la future d’une somme de 1000 francs
Donation réciproque par les futurs époux au suirvivant d’eux de l’usufruit de la succession réductible à moitié en cas d’enfants

Leur fille Sophie Marie Mathilde Kielmann épouse en 1881 le pharmacien Philippe Guillaume Schweitzer
1881 (30.8.), Strasbourg 10 (195), Not. Frédéric Pierron n° 4264
Ehevertrag, 30 August 1881. – Sind erschienen Herr Philipp Wilhelm Schweitzer, Apotheker zu Straßburg wohnhaft, Volljähriger Sohn des Herrn Wilhelm Schweitzer, Lehrer und der Frau Friederika Heywang, dessen Ehegattin, beisammen zu Heiligenstein wohnhaft, beide hierzugegen, Handelnd als Bräutigam, einerseits
und Fräulein Sophie Marie Mathilde Kielmann, ohne Gewerbe zu Straßburg wohnhaft, noch minderjährig, da dieselbe den 22. April 1862 geboren wurde, Tochter der zu Straßburg wohnenden Eheleuten Herrn Jakob Wilhelm Kielmann, Bäcker und Eigenthümer, und Frau Marie Emilie Diebold, Handelnd in der Gegenwart und mit der Zustimmung ihrer genannten Eltern als Braut, anderseits
acp 716 (3 Q 30 431) f° 80 n° 1991 du 3.9. unter Annahme der auf Errungenschaft beschränkte Gütergemeinschaft mit der Bestimmung daß das Ueberlebende das Antheil des Erstabsterbenden an der Gemeinschafft zu genießen hat, bei Vorhandensein von Kindern auf die Hälfte beschränkt
Einbringen des Bräutigams, Mobilien im Werth von 1600 M, sein Apothekergeschäft dahier Alter Weinmarkt N° 47 mit einem Passiv von 45.600 M
Schenkung durch Eheleute Kielmann ihrer dies annehmenden Tochter der Braut auf Erbvorschuß 1) in baarem Geld 8000, 2) Mobilien für 4800 (zusammen) 12.800
Gegenseitige eventuelle Schenkung der Nutznießung des ganzen Sondervermögens bei Vorhandensein von Kindern auf die Hälfte beschränkt

Jacques Guillaume Kielmann et Emilie Diebold hypothèquent la maison en garantie d’un emprunt fait par Philippe Guillaume Schweitzer

1883 (13.1.), Strasbourg 10 (201), Not. Frédéric Pierron n° 5361
Obligation – ist erschienen Herr Philipp Wilhelm Schweitzer, Apotheker zu Straßburg wohnhaft, welcher hiemit anerkannt rechtmäsig schuldig zu sein
1) an Frau Friederike Margaretha Sophie Toujouze wohnhaft in Straßburg, Wittwe des verlebten Bürstenbinders Herrn Jacob Wilhelm Doldé, Gläubigerin hierzugegen und solches annehmend, eine Hauptsumm von 4800 Mark
2) und an Herrn Karl Werner, Rentner in Straßburg Krutenaustraße N° 27 wohnhaft, Gläubiger hierzugegen und solches annehmend, eine Hauptsumm von 5200 Mark, zusammen eine Hauptsumm von 10.000 Mark
Bürgschaft und hypothekarische Verpfändung. in gegenwärtigem Act sind noch erschienen Herrn Jacob Wilhelm Kielmann, Bäckermeister und Frau Marie Emilie Diebold dessen von ihme hierzu gehörig ermächtigte Ehegattin mit einander in Straßburg wohnhaft, Welche (…) hiemit erklären sich als solidarische Bürgen des genannten Herrn Schweitzer dem Herrn Werner und der Frau Wittwe Doldé gegenüber zu stellen (…)
(Unterpfand) zwei neben einander gelegenen Wohnhäuser nebst Rechten und Zugehörden, in Straßburg gelegen Hennengasse N° 4 und N° 6 (früher rue des poules 51 u. 52 quartier de la Krutenau) gelegen, einseits Eigenthum Schloegel, anderseit der jenigen des Herrn Michel, hinten auff Eigenthum der Ehegatten Kielmann stoßend (…)
Eigenthums Nachweis. das mit Nummer 4 bezeichnete Haus gehört den Ehegatten Kielmann um dieselbe erkauft zu haben von Herrn Georg Urbain Koehler, Eigenthümer ehemaliger Spezereihändler und Frau Theresa Ehert dessen Ehefrau bei Lebzeiten in Straßburg wohnhaft, auf Grund eines Kaufvertrags, welchen Quittung über dem darin enthaltenen Kaufpreis enthält, durch dem damaligen Notar Viktor Noetinger in Straßburg den 18. Januar 1865 errichtet, im Hypothekenamte von Straßburg den 2. Februar desselben Jahre, Band 1043, N° 137 trancribirt
Zwei dritten des mit Nummer 6 bezeichneten hauses (…)
Civil und Hypothekenstand. Eie Ehegatten Kielmann erklären daß sie beide in erster Ehe unter dem Rechtsverhältniß der Gütergemeinschaft verheurathet sind, welche auf die Errungenschaft beschränkt ist, auf Grund ihres Ehevertrags durch den damaligen Notar Ludwig Friderich Georg Grimmer in Straßburg den 7. April 1858 errichtet (…). Erklärung. Schließlich erklärt Herr Schweitzer und die Ehegatten Kielmann sich der Zwangsvollstreckung zu unterwergen, und Erstere erklärt noch in erster Ehe mit Frau Sophie Marie Mathilde Kielmann verheurathet zu sein, welche jedoch wegen iher Minderjährigkeit nicht bei bei gegenwärtigem Act mit *en konnte
Reg. Bd. 733 Bl. 97 den 16. Januar 1883

Jacques Guillaume Kielmann et Emilie Diebold hypothèquent leurs maisons au profit de Jean Diemer père dit Lobstein et de Jean Diemer fils, maire de Breuschwickersheim

1885 (21.10.), Strasbourg 10 (211). Not. Frédéric Pierron n° 7285
Obligation, 21. Oktober 1885 – Sind erschienen Herr Jacob Wilhelm Kielmann, Bäckermeister und Frau Marie Emilie Diebold dessen von ihm hierzu gehörig ermächtigte Ehegattin mit einander in Straßburg wohnhaft, Welche hiemit erkennen rechtmäsig schuldig Zu sein
1) an Herrn Johann Diemer, genannt Lobstein, Vater eine Hauptsumm von 2400 Mark
2) und an Herrn Johann Diemer, Sohn, Bürgermeister der Gemeinde von Breuschwickersheim, eine Hauptsumm von 4000 Mark, beide Gläubiger in Breuschwickersheim wohnhaft
Hypothekarische Verpfändung 1) Krutenaustraße N° 21 (früher quai des chevaux N° 121)
2) Krutenaustraße N° 23 (früher quai des chevaux N° 122)
3) Krutenaustraße N° 25 (früher quai des chevaux N° 123)
4) ein Haus mit Rechten und Zugehörden in derselben Stadt Hennengasse N° 4 gelegen (früher rue des poules 51, quartier de la Krutenau) einseits Eigenthum Schloegel, anderseits das nachher bezeichnete Haus, hinten auf Eigenthum der Ehegatten Kielmann stoßend
5) Hennengasse N° 6
Eigenthums Nachweis (…)
Das Haus welches in der Hennengasse die Hausnummer 4 trägt gehört den Ehegatten Kielmann um desselben erworben zu haben von Herrn Georg Urbain Koehler, Eigenthümer, ehemaliger Spezereihändler und Frau Theresa Egert dessen Ehefrau bei Lebzeiten in Straßburg wohnhaft, auf Grund eines Kaufvertrags welchen Quittung über den darin enthaltenen Preis enthält durch obengenannten Notar Noetinger den 18. Januar 1857 errichtet, im Hypothekenamt von Straßburg den 2. Februar desselben Jahres, Band 1043 N° 137 transcribirt.
Zwei drittel des mit der Hausnummer 6 bezeichneten Hauses (…)
Civil und hÿpothekenstand. Die Ehegatten Kielmann erklären, daß sie beide in erster Ehe unter dem Rechtsverhältniß der Gütergemeinschaft verheirathet sind, welche Errungenschaft beschränkt ist, auf Grund ihres Ehevertrags durch den damaligen Notar Ludwig Friedrich Georg Grimmer in Straßburg den 7. April 1858 errichtet (…)

Acte de notoriété constatant que Jacques Guillaume Kielmann est mort en 1886 en délaissant une fille et un fils
1886 (21.4.), Strasbourg 10 (214), Not. Frédéric Pierron
7718 Notorietät (en deux colonnes, allemand et français) – (…) qu’ils ont parfaitement connu M Jacques Guillaume Kielmann, en son vivant boulanger et époux de dame Marie Emilie Diebold, que les dits époux Kielmann étaient mariés sous le régime de la communauté de biens réduite aux acquêts aux termes de leur contrat de mariage passé devant M° Louis Frédéric Georges Grimmer alors notaire à Strasbourg le 7 avril 1858, que Monsieur Kielmann est décédé ab intestat à Strasbourg le 12 avril 1886, qu’après sin décès il n’a pas été dressé d’inventaire, et qu’il a laissé pour seuls héritiers ses deux enfants issus de son mariage avec son épouse susnommée savoir A) Madame Sophie Marie Mathilde Kielmann épouse majeure de Mr Philippe Guillaume Schweitzer, chimiste demeurant ensemble à Conflans-Jarny département de Meurthe et Moselle, mariés sous le régime de la communauté de biens réduite aux acquêts sans obligation d’emploi ni de remploi aux termes de leur contrat de mariage reçu par le notaire soussigné le 30 août 1881 dont ledit notaire possède la minute, B) et Mr Jacques Guillaume Kielmann, étudiant encore mineur étant né le 8 avril 1866 mais émancipé par déclaration faite par sa mère au tribunal cantonal impérial de Strasbourg le 19 avril 1886, ledit Sr Kielmann demeurant à Strasbourg
acp 776 (3 Q 30 491) f° 44-v du 22.4.

L’inventaire est dressé quelques mois plus tard

1886 (28.9.), Strasbourg 10 (216). Not. Frédéric Pierron n° 8076, 8106
Erbverzeichnis über dem Nachlass des Bäckermeisters Jacob Wilhelm Kielmann
Inventar 1) der Gütergemeinschaft welche zwischen Herrn Jacob Wilhelm Kielmann im Leben geweßenen Bäckenmeister und Frau Emilie Diebold dessen überlebende Wittwe bestanden hat, 2) und der Hinterlassenschaft des Herrn Kielmann in Straßburg den 12. April 1886 gestorben
Im Jahr 1886 Dienstag den 28. September um zwei Uhr Nachmittags, auf Ansuchen 1) der Frau Emilie Diebold, wohnhaft in Straßburg, Wittwe des im Leben geweßenen Bäckermeisters Jacob Wilhelm Kielmann handelnd I) in ihrem persönlichen Namen a) wegen der Gütergemeinschaft welche auf die Errungenschaft beschränkt war und theilbar zur Hälfte ist welche zwischen ihr und ihrem verstorbenen Ehegatten bestanden hat auf Grund ihres Ehevertrags durch den damaligen Notar Grimmer in Straßburg den 7. April 1858 errichtet, b) wegen der Ersatzforderungen in Geld welche dieselbe auf besagte Gütergemeinschaft zu erheben hat für ihr gehörige Güter und Werthschaften welche während der Ehe sind veräußert worden (…), c) als lebenslängliche Nutznießerin der Hälfte des Nachlasses ihres verstorbenen Ehegatten auf Grund des Artikel 7 des erwähnten Ehevertrags,
II) im Namen und als Bevollmächtigte ihrer Tochter Frau Sophie Marie Mathilde Kielmann Ehegattin des Herren Philipp Wilhelm Schweitzer, Chemiker mit einander in Jarny (Meurthe et Moselle) wohnhaft auf Grund einer Vollmacht durch Notar Caye in Conflans (…) errichtet
2) des Herrn Jacob Wilhelm Kielmann, studiosus noch minderjährig, da denselbe den 8. April 1866 geboren ist, allein emancipirt laut Erklärung abgegeben durch seine Mutter bei dem kaiserlichen Amtsgericht Straßburg den 19. April 1886, derselbe in Straßburg wohnhaft, genannter Herr Kielmann handelnd mit dem beistand seines ebenfals hier gegenwärtigen Curators Herrn Daniel Wilhelm, Rentner in Straßburg wohnhaft,
genannte Frau Schweitzer und den Emancipirten Herrn Kielmann handelnd in ihren Eigenschaften als einzige Erben Jedes Zur Hälfte ihres in Straßburg den 12 April 1886 ohne Testament verstorbenen Vaters (…)
Errichtet in Straßburg in dem Sterbhause Krutenauerstraße N° 21

Copia der Eheberedung (…) article quatrième. Le futur époux déclare que ses apports consistent ainsi qu’il en a donné connaissance à la Dlle future épouse qui le reconnaît (…) 2) en la nue propriété de la moitié indivise d’une maison située à Strasbourg rue de la Krutenau ancien N° 119 nouveau n° 17 (…)
Fortsetzung der Gütergemeinschaft. Liegenschaften
ein Haus Krutenaustraße N° 21 (…)
ein Haus Krutenaustraße N° 23 (…)
ein Haus Krutenaustraße N° 25 (…)
ein Haus mit Rechten und Zugehörden in derselben Stadt Hennengasse N° 4 gelegen (früher rue des poules 51, quartier de la Krutenau) einseits Eigenthum Schloegel, anderseits das nachher bezeichnete Haus, hinten auf Eigenthum der Ehegatten Kielmann stoßend
ein Haus mit Rechten und Zugehörden in derselben Stadt Hennengasse N° 6 gelegen (früher rue des poules 52, quartier de la Krutenau)
Das Haus welches in der Hennengasse die Hausnummer 4 trägt ist während der Gütergemeinschaft erworben worden von Herrn Georg Urbain Koehler, ehemaliger Spezereihändler und Frau Theresa Egert dessen Ehefrau in Straßburg wohnhaft, auf Grund eines Kaufvertrags welchen Quittung über den darin enthaltenen Preis enthält durch genannten Notar Noetinger den 18. Januar 1857 errichtet, im Hypothekenamt von Straßburg den 2. Februar desselben Jahres, Band 1043 N° 137 überschrieben, eine Ausfertigung dieses Kaufvertrages ist als einziges Stück der Cote W paraphirt und inventirt worden.
acp 782 (3 Q 30 497) f° 39 n° 2332 du 2.10. – Gütergemeinschaft, Mobilien 120
Nachlass, Kleider 150
acp 782 (3 Q 30 497) f° 58-v n° 2446 du 11.10. (vacation du 11 octobre) Immobilien [supra] Vorrath von Mehl und Brod 400
Ersatzforderungen I. der Wittwe 1) laut Ehevertrags a) für eingebrachtes baares Geld 4800, b) für eingebrachtes Sparkassenforderung 496
2) ererbtes Vermögen a) aus dem Nachlass ihrer Eltern laut Privattheilung vom Jahr 1863 und Not. Loew vom 7. Februar 1878 für erhaltenes baares Gekd und durch die Gütergemeinschaft bezogen sonstige Valoren 21.466
b) für ererbtes und verkauftes Hausantheil Krutenaustraße N° 38, 3733
c) aus dem Nachlass der Emilie Klipfel-Pfister 1) als Legatarin 9600 2) als Univeralerbin zur Hälfte 1043 (zusammen) 10.643., abzüglich der bezahlten Sterbfalllgebühren & Kosten 577 (Rest) 10.065, 3) nachträglich vertheilte aus dem Vertheilungsverfahren Meyer 471, Summa 40.992.
II. des Nachlasses 1) laut Ehevertrags für Verkaufpreis des eingebrachten Immobilien 46.400, 2) für ererbtes Vermögen 796 (zusammen) 47.196

Emilie Diebold renonce aux avantages que son mari lui a accordés aux articles six et sept de leur contrat de mariage.
1886 (11.10.), Strasbourg 10 (216). Not. Frédéric Pierron n° 8107
Verzichtleistung – Verzicht durch Emilie Diebold Wittwe von Jacob Wilhelm Kielmann, Bäcker hier, auf die ihr im Art. 6 & 7 ihres Ehevertrags vor Notar Grimmer dahier vom 7. April 1858 durch ihren Ehemann gemachten Zuwendungen
acp 781 (3 Q 30 496) f° 33 du 11.10. (Sterbefall vom 11 X 86 Bd 151 N° 359)

Acte de notoriété constatant qu’Emilie Diebold est morte à Rostock en 1894 en délaissant deux enfants
1895 (22.3.), M° Loew n° 27.109
Offenkundigkeitsakt darüber, daß Frau Emilie Diebold, Rentnerin, Wittwe des Bäckers Wilhelm Kielmann, zu Rostock am 19. April 1894 gestorben ist und als einzigen Erben ihre Kinder 1) Sophie Kielmann, Ehefrau des Chemikers Wilhelm Schweitzer und 2) Wilhelm Kielmann, Buchhalter in Amerika hinterlassen hat
acp 897 (3 Q 30 612, II) f° 8-v n° 4715 du 23.3.

Emilie Diebold et ses deux enfants (Sophie Marie Mathilde, femme du chimiste demeurant en Slavonie à Našice ou Naschitz, et Guillaume, commis négociant à Zurich) vendent la maison à Elisabeth Neubert, pour laquelle agit son beau-frère Jean Charles Schlœgel

1889 (16.12.), M° Gachot
den 16. Dezember 1889. Versteigerung auf Ansuchen von I. Marie Emilie Diebold, Wittwe des Bäckers Wilhelm Kielmann, hier, II. deren Kinder als 1. Sophie Marie Mathilde Kielmann Ehefrau von Philipp Wilhelm Schweitzer, Chemiker in Našic (Slavonien) 2. Wilhelm Kielmann, Handlungsgehülfe in Zürich
der nachbeschriebenen Wohnhäuser, herkommend der zwischen Wittwe Kielmann und ihrem am 12. April 1886 verstorbenen Ehemann bestandenen Gütergemeinschaft
p. Kielmann hat als Erben seine beiden obengenannten Kinder hinterlassen. Besitz, Genuß und Steuren sofort
1. Loos. a) Krutenaustraße N° 21 und N° 23
an Johann Karl Schloegel
2. Loos, Krutenaustraße N° 25
an Frantz Joseph Hess
3. Loos. Ein Haus mit Rechten und Zubehörden zu Straßburg, Hennengasse N° 4 section O 959, 959 mit 40 Qm Fläche um 4800 Mark
genannten Johann Karl Schloegel, welcher erklärte gesteigert zu haben für seine Schwägerin Elisabeth Neubert, ledig, großjährig, hier
4. Loos. Ein Haus mit Rechten und Zubehörden zu Straßburg, Hennengasse N° 6 section O 958, 958 mit 40 Qm Fläche um 4000 Mark
an Joseph Bürel, Schutzmann
acp 822 (3 Q 30 537) f° 48-v n° 3199 et f° 49 n° 3200 du 18.12.

Native de Bernardswiller dans le canton de Barr, Elise Neubert meurt en 1912 à l’établissement de la Toussaint à l’âge de 62 ans.

Décès, Strasbourg (n° 2178)
Strassburg, am 2. Oktober 1912. Die Oberin der Anstalt Allerheiligen hierselbst hat mitgeteilt, daß die ledige Rentnerin Elise Neubert, 62 Jahre 5 ½ Monate alt, katholischer Religion, wohnhaft zu Strassburg, Hennengasse 4, gebohren zu Bernhardsweiler, Kreis Schlettstadt (Unter-Elsaß), Tochter der verstorbenen Eheleute Xaver Neubert, Schmied, und Anna Maria gebohren Hoch, beide zuletzt in Bernhardsweiler wohnhaft, zu Strassburg, Allerheiligengasse 11 am 2. Oktober des Jahres 1912 verstorben sei (i 182)

La maison est ensuite inscrite au nom de Jean Charles Schlœgel qui épouse en 1866 Louise Neubert

Mariage, Strasbourg (n° 593)
Du 11° décembre 1866 à dix heures du matin. Acte de mariage de Jean Charles Schloegel, majeur d’ans, né hors le mariage le 88 mars 1838 à Innenheim (Bas-Rhin) demeurant à Strasbourg, précédemment à Bernardswiller, canton de Barr (Bas-Rhin), Commis épicier, fils de feu Geneviève Schloegel décédée épouse de Joseph Seeman journalier à Itterswiller (Bas-Rhin) le 18 octobre 1848, et de Louise Neubert, majeure d’ans née en légitime mariage le 26 juin 1844 à Bernardswiller, canton de Barr (Bas-Rhin), domiciliée à Bernardswiller, sans profession, fille de Xavier Neubert, maréchal ferrant domicilié à Bernardswiller ci présent et consentant, et de feu Marie Anne Koch décédée à Bernardswiller le 9 septembre 1866 (…) il n’a pas été passé de contrat de mariage (i 72)


Les Maisons de Strasbourg sont présentées à l’aide de Word Press.