9, rue de la Lie
Rue de la Lie n° 9 – VII 282 (Blondel), P 1104 puis section 13 parcelle 63 (cadastre)
Démoli en 1933 lors de la Grande Percée
Rue de la Lie, vers 1930. Le n° 9 est le deuxième bâtiment sur la gauche, composé d’une première partie à deux fenêtres par étage puis d’une deuxième à trois fenêtres. Il est suivi d’un bâtiment à pignon.
Entourée de propriétés plus vastes, la maison dont les bâtiments sont disposés autour d’une petite cour appartient dans la première moitié du XVII° siècle au maître maçon Gaspard Wolffgruber puis à son gendre Mathieu Blessig, lui aussi maçon, qui en transmet la propriété au notaire Elie Winckler. Elle appartient ensuite pendant un demi-siècle au tonnelier Jean Hennisch (1709-1753) qui habite rue des Tonneliers. Outre trois logements, la maison comprend en 1754 deux chambres à vinaigre. Les propriétaires suivants sont le menuisier Bernard Wohlers qui a à plusieurs reprises des démêlés avec sa tribu puis (1784) le commissaire priseur David Auguste Schiebé.
Elévations pour le plan-relief de 1830, îlot 167
Le repère (f) forme l’angle de la rue de la Lie et de celle de l’Ail
L’Atlas des alignements (années 1820) mentionne un rez-de-chaussée en maçonnerie et deux étages en bois. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830 (1), la façade sur rue est la deuxième à droite du repère (l). Les ouvertures sont réparties en deux groupes réguliers de deux puis trois travées. La toiture a un niveau de lucarnes. La cour O au milieu des bâtiments montre l’arrière (4-1) du bâtiment sur rue, le bâtiment (2-3) au fond de la cour, celui (1-2) à gauche et celui (3-4) à droite de la cour.
La maison porte d’abord le n° 12 (1784-1857) puis le n° 9.
Joséphine Philippine Becker achète la maison en 1826 pour la revendre quelques années plus tard après en avoir acquis une autre rue de la Nuée-Bleue. Parmi les propriétaires suivants, Jean Rech habite rue du Dôme, Marie Louise Kreitwill à Lingolsheim et sa fille à Metz. La Ville acquiert la maison qui se trouve sur le tracé de la Grande Percée et la fait démolir en 1933. Le terrain réuni aux voisins sert à construire un ensemble de cinq bâtiments, aujourd’hui rue de la Division-Leclerc.
octobre 2017
Sommaire
Cadastre – Police du Bâtiment – Relevé d’actes
Récapitulatif des propriétaires
La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1625 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date donnée par les registres du cadastre.
Gaspard Wolffgruber, maçon et (1600) Catherine Krauss puis Anne – luthériens indivis Marguerite Wolffgruber femme du maçon Georges Huber et Agnès Wolffgruber femme du maçon Mathieu Blessig |
||
1660* | h | Mathieu Blessig, maître maçon, et (1653) Agnès Wolffgruber puis (1681) Marguerite Fessmann veuve de Jean Georges Gartner – luthériens |
1680* | h | Elie Winckler, notaire, et (1676) Anne Marguerite Blessig – luthériens |
1709 | v | Jean Hennisch, tonnelier, et (1696) Ursule Bleyfuss – luthériens puis (1753) Marie Madeleine Hennisch, épouse (1724) du boucher Jean Daniel Pfeffinger |
1763 | v | Bernard Wohlers, menuisier, et (1757) Marie Ursule Beyer – luthériens |
1784 | adj | David Auguste Schiebé, employé du Magistrat, commissaire priseur, et (1762) Dorothée Krauss puis (1778) Chrétienne Salomé Hess – luthériens |
1826 | v | Joséphine Philippine Becker femme (1820) du cuisinier Maximilien Schorack puis (1830) du colonel François Simon Etienne Barthélémy Finot |
1831 | v | Jean Rech, tailleur, et (1814) Catherine Salomé Wolfsberger, (1820) Madeleine Frédérique Weisser puis (1821) Catherine Salomé Dorn à la veuve seule, 1852 |
1863 | v | Marie Louise Kreitwill, femme (1871) de Jacques Galler, marchand de bois à Lingolsheim |
1895* | h | Daniel Wirtz, serveur, et (1885) Marie Louise Kreitwill |
1908* | v | Ville de Strasbourg |
Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 700 livres en 1706, 750 livres en 1754, 850 livres en 1792
(1765, Liste Blondel) VII 282, Bernard Wochler
(1843, Tableau indicatif du cadastre) P 1104, Rech, Jean, tailleur rue des Serruriers ou rue du Dôme – maison, sol, cour – 1,32 are
Locations
1669, Henri Kuhff, marchand épicier
1763 (cave) Georges Louis Weishaar, marchand de vins
1807, Nicolas Runser, journalier, et Marie Elisabeth Bilger
1814, Jean Roth, collecteur des contributions,et Marie Salomé Herder
1830, Madeleine Ildis épouse divorcée d’Augustin Jean Baptiste Frot de Clinchamp puis de Pierre François Vanné
1784, Préposés aux affaires foncières (VII 1421)
Le maître maçon Gruber est autorisé au nom du commissaire priseur Auguste David Schiebé à repeindre la maison
(f° 107-v) Dienstags den 25. Maji 1784. – August David Schiebe Ganth: Kaüfler
Herr Gruber, der Maurer, nôe. August David Schiebe, des Ganthkaüflers, bittet zu erlauben deßen behausung im drusen Gäßel gelegen anstreichen Zu laßen. Erkannt Willfahrt.
Description de la maison
- 1754 (billet d’estimation traduit) La maison comprend deux chambres à vinaigre, trois poêles, trois cuisines et plusieurs chambres, le comble est couvert de tuiles plates et de tuiles creuses, les caves sont en partie voûtées en partie solivées, le tout estimé avec ses appartenances et dépendances à la somme de 1 500 livres
Atlas des alignements (cote 1197 W 37)
3° arrondissement ou Canton Sud – Rue de la Lie
nouveau N° / ancien N° : 4 / 12
veuve Schiebi
Rez de chaussée en maçonnerie et 2 étages médiocres en bois
(Légende)
Cadastre
Cadastre napoléonien, registre 28 f° 388 case 2
Rech, Jean, tailleur
P 1104, maison et cour, sol,
Contenance : 1,32
Revenu total : 99,69 (99 et 0,69)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 29 / 23
fenêtres du 3° et au-dessus : 6 / 5
Cadastre napoléonien, registre 26 f° 367 case 1
Rech, Jean, tailleur
1864 Kreitwill, Louise, rentière à Vasselonne – rue de la Lie n° 9
95/96 Wirtz Daniel, die Frau Maria Luise Kreitwill
P 1104, maison, sol, Rue de la lie 9
Contenance : 1,32
Revenu total : 99,69 (99 et 0,69)
Folio de provenance : (388)
Folio de destination : Gb
Année d’entrée :
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 29 / 23
fenêtres du 3° et au-dessus : 6 / 5
Cadastre allemand, registre 29 p. 152 case 9
Parcelle, section, n° – autrefois P 1104
Canton : Drusengasse Hs N° 9 – Rue de la Lie
Désignation : Hf, Whs
Contenance : 1,28
Revenu : 1100 – 1300
Remarques : 1933 démol.
1934 d. p. 153 c. 1 [parcelle 65 rue de la Lie 7 et rue du Puits 6
ensuire f° 156 c 1. rue de la Division Leclerc, 5 maisons n° 10 à 18]
(Propriétaire), compte 34
Strassburg die Gemeinde
1909 Gemeinde Strassburg / Ville de Strasbourg
(33)
1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)
Canton VII, Rue 242 Rue de la Lie (p. 394)
12
loc. Roth, Jean, Cocher – Moresse
loc. Glaser, Jacques – Manant
loc. Kann, Antoine, journalier – Pelletiers
loc. Heysch, Cosmas, écol. au Collège royal (délogé)
loc. Graser, Joseph (délogé)
loc. Kruel, Philippine – Manante
(ajout) loc. Steinmetz, J, Georges, ganthier
Annuaire de 1905
Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)
Drusengasse (Seite 28)
(Haus Nr.) 9
Jacquot, Obsthändlerin. 0
Meyer, Mechaniker. 0
Becker, Tagner. 1
Humbert, Arbeiter. 1
Goepp, Tagner. 2
Streicher, Kaufmann. 2
Streicher, Schneiderin. 2
Baron, Maurer. 3
Dossier de la Police du Bâtiment (cote 230 MW 135)
Rue de la Lie 9 (1884-1922)
Le dossier contient seulement des affaires générales : ravalement, volets qui s’ouvrent vers la voie publique, Commission contre les logements insalubres. La maison qui appartient à un restaurateur de Metz est confiée à un gérant avant que la Ville ne l’acquière.
Sommaire
- 1884 – Le commissaire de police fait un rapport sur les mauvaises odeurs qui proviennent de la fosse d’aisances par temps chaud. Le maire écrit à la veuve Galler de Lingolsheim, propriétaire, pour qu’elle prenne les mesures réglementaires – Travaux terminés, août 1884
- 1894 – E. D. Wirtz, restaurateur à la gare de Metz, répond qu’il n’est pas possible de suupprimer sans frais importants la trappe qui donne dans la cave et demande s’il pourrait poser une rambarde. La Police du Bâtiment donne son accord. Travaux terminés, octobre 1894
- 1895 – Le maire notifie Eugène Würtz, demeurant à la gare de Metz, de faire ravaler la façade – La façade a été peinte à l’huile, décembre 1895
- 1895 – Le maire demande au gérant Humbert de se conformer au nouveau règlement et de supprimer les volets qui donnent sur la voie publique (4 soupiraux et 5 fenêtres) – Rappel, 1898. Les soupiraux sont dans leur ancien état (5, rue de la Lie), trois volets du rez-de-chaussée et 3 soupiraux ont été modifies au n° 9 – Travaux terminés, octobre 1900
- 1905 – Le maire notifie Jacques Humbert de faire ravaler la façade – Il demande un délai qui lui est accordé – Travaux terminés, octobre 1906
- Commission contre les logements insalubres. 1905. Remarques en deux points
Commission des logements militaires, remarques en 19 points
Le logement Kappes où il y a un enfant est très mal tenu, 1917. Lors des contrôles ultérieurs, la logement est propre - 1922 – Dossier – Le locataire Gutbub demande que son logement et sa cave soient remis en état – Le Police du Bâtiment évalue les frais à engager pour la cave et demande s’il est pertinent de réparer un logement humide
Relevé d’actes
La maison appartient dans les années 1640 aux deuxième filles de Gaspard Wolffgruber, Marguerite mariée au maçon Georges Huber et Agnès mariée à Matthieu Blessig.
Originaire de Meissbach (cf. Miesbach) en Bavière, Gaspard Wolffgruber épouse en avril 1600 Catherine Krauss, fille d’un préposé aux vins, et devient bourgeois quelques jours plus tard
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 131-v, n° 340)
1600. Dominica paschatis 23. Martÿ. Caspar Wolfgruber von Meissbach auß Baÿern d. Maurer vndt Catharina Jacob Krausen der Weinknecht. Nachgelaß. tochter. Eingesegnet Montag 31. Martÿ (i 133)
1600, 2° Livre de bourgeoisie (4 R 104) p .780
Caspar Wolff Gruber v. Müelspach, der Maurer empfangt d. Burg. von Catharina Jacob Kraußen des Weinknechts Dochter, gibt sein nahrung vff 100 fl. an vnd will zu den Maurern diehnen. Act. den 10.t Aprilis 1600
Georges Huber et Marguerite Wolffgruber passent un testament réciproque
1649 (23. Julÿ), Chambre des Contrats, vol. 504 f° 523
Erschienen Georg Hueber der iüng. Burg. und Maurer alhie und Margareth. Wolffgruberin beÿde Eheleuthe, Jedes durch Gottes miltreiche Güte noch gesund. stehend. und gehend. leibß auch guter richtig. Sinnen, verstandts und vernünfftig. Rede die verordneten, daß wann der Allgewaltige Gott über Kurtz od. lang Sie beÿde Eheleuthe, durch den Zeitlich. tod von einand. trennen würde, alß dann daß letztlebende Ehegemächt deß erst verstorbenen Verlassenschafft, nichts davon alß wann Kind. vorhanden sein würden deroselben od. wann Keine Kind. vorhanden und der Fall die Frau am erst. treffen und ihr liebe Mutter noch im leben were deroselben die legitima und natürliche Pflichttheil ohnbeschwähret außgesetzt und vorbehalten sein leben lang widembs weiß ruhig und [ohne] der Erben hindernuß Zu genieß. haben solle.
Georges Huber et Marguerite Wolffgruber d’une part, Mathieu Blessig et Agnès Wolffgruber d’autre part hypothèquent la maison au profit des enfants mineurs du menuisier André Stegmann
1663 (23. Julÿ), Chambre des Contrats, vol. 528 f° 425-v
Erschienen Georg Huber der Maurer und Margaretha sein Eheweib, Ferners Matthiß Bläßig der Maurer und Agneß sein eheliche Haußfraw Geschwäger und Eheleibliche Schwesteren, und Jede insonderheit mit assistentz Herrn Johann Christmann Merckhlins und H. Andreß Fischers beeder alß auß E. E. Großen Rhats mittel ahne Statt ihrer nechsten Verwanther hierzu insonderheit Deputirter
in gegensein Conrad Webers des Schreiners alß Vogts Evæ Mariæ, Andreßen und Catharinæ weÿl. Andres Stegmanns des schreiners nunmehr seel. Fr. Annæ Mariæ Stegmännin ihrer eheleiblich. Mutter und Georg Nußbaums des Kachlers ihr(-) der Muter Vogts – schuldig seÿen 50 Pfund
Unterpfand sein sollen hauß hoffstatt höfflin mit allen deren Gebäwen und Zugehördten alhie im Truosen Gäßlein einseit neben dem adelich. Kippenheimischen hoff, anderseit neben hannß Carl Zornen, hinden auch uff den Kippenheimischen hoff stoßend gelegen
Marguerite Wolffgruber femme de Georges Huber et Marguerite Wolffgruber femme de Mathieu Blessig louent la maison au marchand épicier Henri Kuhff
1669 (12. Junÿ), Chambre des Contrats, vol. 536 f° 314-v
Erschienen Margaretha H Georg Huobers deß Maurers und Steinhawers auch ietzig. Kleinen Rhats Verwanthens Vnd Agnes Mathæs Bleßigs deß Maurers und Steinhauers Eheweib Geschwestern, mit assistentz erstermelts ihres Ehevogts
in gegensein H Henrich Kueffen deß Specereÿ händlers
entlehnt, ihr der beed. Schwestern Behaußung mit allen deren Gebäwen und zugehördten nichts davon /:alß den großen Keller für dißmahl:/ außgenohmen Neun Jahr lang von Mich: dißes Jars angerechnet, um einen jährlich. Zinß benantlich. 15. Pfund pfenning
Mathieu Blessig et sa femme Agnès, assistés de leur gendre le notaire Elie Wincker, hypothèquent la maison au profit de l’aumône de Saint-Marc
1676 (23. 9.br), Chambre des Contrats, vol. 545 f° 954-v
Matheus Bläsig der Maurer und Steinhauer und Agnes sein Eheweib, und Zwar dieselbe insonderheit mit beÿstand H. Eliæ Winckhlers Notarÿ ihres dochtermanns, und H. Mathei Schmidts Schaffners im Landspergischen hoffs ihres Vettern
in gegensein H. Johann Daniel Heßen Oberschreibers deß Großen Gemeinen Allmosens zu St Marx, alß hiebeÿ beschienener maßen schrifftlich Constituirten befelchhabers herrn Georg Rhemen alten Schaffners daselbsten – schuldig seÿen 300 lb
unterpfand, hauß hoffstatt mit allen deren Gebäwen, begriffen, und Zugehördten alhier im druosen gäßlein, einseit neben den Kippenheimischen herren Gebäuwen, anderseit neben der Grünwaldische behaußung gelegen, welche behaußung Zur helffte H Georg Huber der Maurer und alter Kleinen Rhats Verwanther sein lebtag wÿdumbs weiß zu genießen habe
[in margine :] (…) in gegensein H Eliæ Wincklers Not. alß ietzigen possessoris der Zu Unterpfand, verlegten behaußung (quittung) d. 20. Jan: 1688.
La maison revient au notaire Elie Winckler et à sa femme Anne Marguerite Blessig qui l’hypothèquent au profit de Jean Nicolas Schwend, secrétaire des Treize, et du marchand Pierre Kornmann
1703 (2.1.), Chambre des Contrats, vol. 576 f° 1-v
Hr Elias Winckler Notarius u. Anna Marg: geb. Bleßigin mit beÿstand Mathis Bleßigs maurers u. Hn. Joh: Heinrich Langen sen. Notarÿ
in gegensein Hn Johann Niclaus Schwenden deß geheimen Collegii der HHn. XIII.en Secretarii u. Hn Peter Kormanns handelsmanns, hierzu derer außsag nach von HHn. oberhn. u. gesambten HHn. Schöffen der Zunft der Spiegel – schuldig seÿen 75 pfund
unterpfand, der debitorum behaußung Cum appertinentiis allhier im Drußengäßel einseit neben H, Frantz Joseph Scherer XV.nern anderseit neben Jr. Philipp Jacob v. Kippenheim hinten auf eundem stoßend gelegen
Les experts estiment la maison 700 livres lors de l’ dressé en 1706 après la mort d’Elie Winckler. Après la mort de leur mère en 1708, les enfant vendent la maison au tonnelier Jean Hennisch et à sa femme Ursule Bleyfuss
1709 (18.6.), Chambre des Contrats, vol. 572 (Protocoles) f° 21
(750) Jfr. Maria Salome geb. Wincklerin so majorennis Und ohnbevögtigt mit beÿstand Johann Christoph Straußen Handelsmanns, so dann H. Joh: Friedrich Schatz Notarius publicus als Vogt weÿl. hrn Notarÿ Eliæ Wincklers nun seel. hinterlaßenen noch leedigen 2 Söhne davon d. Jüngste Nahmens Johann Ludwig hierbeÿ zugegen war
in gegensein Johann Hennisch des küblers und Ursulæ geb. Bleÿfußin
Hauß, Hoffstatt, Höfflein, brunnen mit allen gebaüen, begriffen, Weithen, zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten allhier in der Trusengaß einseit neben hn Johann Peter Von Carben Canceleÿ Commissario allhier anderseit neben Johann Philipp Büttner Caffetier ehevögtl. weiß hinten auf ged. hr Von Carben stoßend gelegen – um 300, 75 pfund beladen, geschehen um 375 pfund
Fils d’un fabricant de courroies, Jean Hennisch épouse en 1696 Ursule Bleyfuss , fille de ferblantier : contrat de mariage, célébration
1696 (12.2.), Not. Kitsch (Jean, 1 AH 5892)
(Eheberedung) zwischen dem Ehrenhafft. Johannes Hennischen dem Kübler, weÿl. des Ehrengeacht. Johann Hennisch. gewesenen Riemen schneiders burgers alhier Zu Straßburg seelig. ehelich erzeugten Sohn, als dem Hochzeither an einem,
So dann d. Ehren: und tugendtsahlen Jungfrawen Ursulæ Bleÿfußin, des Ehrengeachten Hn Christoph Bleÿfußen, Spenglers burgers Zu gedachtem Straßburg eheleiblichen tochter d. Jungfrawen Hochzeiterin am and.en theil
bescheh. vndt verhandelt inn dieß. Königlich. freÿ. Statt Straßburg Sontags den 12. Februarÿ newen Calenders als man nach Gnad. reich. undt allein Seeligmachend. Menschwerdung Jesu Christi Zahlte 1696.
Protocollum tertium, f° 18-v
Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 62-v, n° 354)
1696 – Mittw. d. 7. Mart. wurd. nach Zweÿmahliger außruffung eingesegnet, Johannes Hennisch der ledige Kübler V. Burger alhie, Weil. Johann Hennisch, des geweßenen riemen schneider V. B. allhie nachgelaßener ehl. Sohn, J. Urßula, Christoph Bleÿfißen, des Spenglers V. B. alhie ehl. Tochter [unterzeichnet] Johannes Hennisch Als hochzeiter, Ursula bleÿfußin Alß hochzeiterin (i 62)
Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans une maison rue des Tonneliers qui appartient au mari. Les apports du mari s’élèvent à 172 livres, ceux de la femme à 437 livres
1696 (15.3.), Not. Kitsch (Jean, 1 AH 5799) n° 479
Inventarium undt beschreibung aller d. Jenig. Haab undt Nahrung so d. Ehrenhaffe Johann Hennisch, Kübler undt die Ehren undt tugendsahme Ursula Bleÿfueßin, beede new angehendte Ehepersohnen in Ihrem Kützlich mit einand. getrettenen Ehestandt Zu bringen – beschehen in Straßburg in beÿsein des Ehrengeacht. herrn Christoph Bleÿfueß. Spenglers burgers allda Donnerstags d. 15. Martÿ aô 1696.
Eÿgenthumb ane einer behaußung. Hauß höfflein undt bronnen an d. Küeffergaß (…)
Norma hujus inventarÿ. So der Mann in die Ehe gebrachtn Sa. haußraths 34, Werckzeug zum Kübler handwerck gehörig, wie auch holtz und reiff 114, brandt wein 13, Silber 2, baarschafft 1, Eÿg.thumb ane einer behausung o, Schuldt 4, Summa summarum 172 lb
Auf solches wird auch der frawen Zugebracht ohnverändert eÿgenthümblich Vermög. beschrieb. haußrath 92, Silber und geschmeidt 16, Guldene Ring 1, baarschafft 20, Schulden 300, Summa summarum 437 lb
Jean Hennisch et Ursule Bleyfuss passent un testament alors que l’épouse enceinte est malade
1699, Not. Kitsch (Jean, 64 not 1) N° 27. Lit. C. C.
(Testament) der Ehrenhaffte Meister Johann Hennisch kübler undt die Ehren und tugendsahme fraw Maria Ursula Bleÿfueßin, beede Eheleuth burgere allhier Zu Straßburg, darund. d. Ehemann gesundt gehendt undt stehendten, die fraw aber als eine Kindbetherin krancken undt schwachen leibgs undt dannenhero in einem beth sich enthaltendt
beschehen in Straßburg Mittwochs den 16. Maÿ Anno 1699 in beed. Codicillirender Ehepersohnen Ihnen eÿgenthümblich gehörig. und. in d. Küeffergaß gelegenen wohn behaußung deroselben wohnstub. auff die gaß sehendt einer Steegen hoch Zwischen 12. und 1. auch 2. uhren
dießes Codicill ist durch mich Johann Jacob Grüenwadt Notm. gefertiget worden d. 15. Maÿ 1703
Jean Hennisch meurt en novembre 1754 en délaissant deux filles et les enfants issus de son fils. L’inventaire est dressé dans la maison rue des Tonneliers. Les experts estiment la maison rue de la Lie 750 livres. La masse propre à la veuve est de 1 679 livres, celle des héritiers de 348 livres. L’actif de la communauté s’élève à 7 394 livres, le passif à 2 941 livres.
1754 (17.12.), Not. Dautel (Fr. Henri, 6 E 41, 258) n° 591-a
Inventarium und beschreibung aller derjenigen Haab, Nahrung und Güthere, Keinerleÿ davon außgenommen, so Weÿl. der Wohl ehrenachtbare herr Johannes Hennisch, geweßener Kübler und burger allhier Zu Straßburg nunmehr seel. nach seinen den 14.ten Novembris dießes Zu end lauffenden 1754.ten Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen ableiben Zeitlichen verlaßen, welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren derer nach dem Eingang dießes Inventarii benahmster zween frauen töchtern und Enckele herren Vogten fleißig inventirt und ersucht durch die Viel Ehren und tugendsame frau Ursulam gebohrne Bleÿfußin die hinterbliebenee Wittib, mit beÿstand S. T. Herrn Johann Pfeffingers, Med. berühmten Doct. und Vornehmen Practici allhier – So beschehen allhier Zu Straßburg auff dienstag den 17.ten Decembris Anno 1754.
Der Verstorbene seel. hat sowohl ab intestato als per Testamentum Zu Erben verlaßen wie folgt. 1. Weÿland H. Johann Christoph Hennisch, des gewesenen Küblers und burgers allhier seel. mit auch Weÿl. frauen Susanna Margaretha gebohrner Schlegelin seiner geweßenen Ehegattin seel. ehelich erzeugte fünff Kindere, mit nahmen 1) herr Johann Christoph, der handelsmann, welcher sich Zu Namur in flandern etablirt, und abwesend, 2) Johann Friderich, der ledige Gastgeber, 3) Johann Carl lediger Säckler, 4) Philipp Jacob, so das Kübler handwerck erlernet und dann 5) Johann, welcher das Schreiner handwerck ergreiffet, in deren 4. letztern Nahmen herr Johann Simon Kauffer der Kübler, und E. E. Kl. Raths alter wohlverdienter beÿs. und burger allhier, welcher denenselben Zu einem geschwornen Vogt beÿgeordnet ist, beÿ dießer Inventur gegenwärtig war (…)
2. Frau Mariam Magdalenam Pfeffingerin gebohrne Hennischin, herrn Johann Daniel Pfeffingers des metzgers und burgers allhier Eheliebstin, mit assistentz dießes ihres mariti, so auch beede der Inventur in person abgewartet, So dann
3. Frau Mariam Salome Geroldin gebohrne Hennischin, Herrn Johann Joachim Gerolds des geschwornen Caminfegers und burgers allhier Ehegattin, mit beÿstand ihres Eheliebsten welcher nebst ihme dießem geschäfft beÿwohnte, dieße des defuncti seel. mit eingangs gemeldeter seiner hinderbliebenen wittib ehelich erzeugte frauen töchtere und Sohns, seel. Enckele und zu gleichen portionen Erben
Copia der Eheberedung, Copia Testamenti nuncupativi, Copia Nach Disposition
In einer allhier Zu Straßburg ane der Kieffer gaß gelegenen in dieße succession eigenthümlich gehörigen behaußung folgender maßen sich befunden
Ane Höltzen und Schreinwerck, In des gesellen Cammern In der Schwartzgethüch Cammer, Im mittlern Stocks Stuben, Vor diesen Gemachen, In der Wohnstub, In der Stub Cammer, In der Wohn Kuchen
Eigenthumb ane Häußern (E.) Nemlichen jr. behaußung höfflein und bronnen in der Kieffergaß (…)
It. eine behaußung und Hoffstatt ane dem alten Krautmarckt (…)
It. eine behaußung, Höfflein, bronnen und Hoffstatt, mit allen deren Gebäuden, begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten geleg. allhier ane dem Drußengäßlein einseit neben H. Johann David Papelier dem handelsmann, anderseit neben nun Weÿl. S. T. Herrn Joh: Peter von Carben J. U. Lti E. E. Kl. Rhats gewes. wohlverdienten actuarÿ nunmehr seel. hinderlaßenen Erbin, hinden auff vorgedachte von Carben Erbin stoßend, so außer nachgenanden passiv cap. freÿ ledig und eigen, und besag derer Werckmeistere vor angeregte Abschatzung geachtet Vor 750. Derentwegen bes. j. teut. perg. Kffbr. in allhies. C. C. stb gef. und mit deren anh. Ins. verwahret datirt den 18.ten Junÿ A° 1709. dabeÿ 1. dergl. perg. Kffbr. datirt den 5. Martÿ A° 1689.
Ergäntzung der Wittib ermangelden unverändert Güther. Vermög des über beeder nun zertrennten Ehepersonen einander in den Ehestand Zugebrachte Nahrungen in A° 1696. durch weÿl. herrn Johann Kitschen gewes. Notm. publ. jur. et Pract. allhier gefertiget
Series rubricarum hujus Inv. der Frauen Wittib unverändert Vermögens, Sa. Schuld 75, Sa. unverändert Guths 1604, Summa summarum 1679 lb
Dießemnach wird auch der Erben unverändert Nahrung beschrieben, Sa. Eigenthums ane einer beh. 850., Sa. unverändert Guths (passivé 426), Summa summarum 850 lb – Schulden 501 lb, Conferendo 348 lb
Endlichen wird auch das emein verändert und theilbar Guth beschrieben, Sa. Haußraths 457, Sa. Schiff und geschirrs auch Werckzeug Zum Küblers handwerck gehörig 16, Sa. Küblerwaar 128, Sa. faß, Wein, brandenwein und Eßig 2424, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 50, Sa. goldener ring und Geschmeids 34, Sa. baarschafft 1394 Sa. Eigenthumbs ane häußern 2246, Sa. Schulden 642, Summa summarum 7394 lb – Schulden 2941 lb, Nach deren Abzug 4453 lb – Stall Summa 5435 lb
Copia der Eheberedung (…) Straßburg sontag den 12. Februarÿ 1693, Johann Kitsch Notarius publicu
Abschatzung Vom 28. Nov. 1754. Auff begehren Weill Herrn Johannes Hönisch seel. hinterlaßene Fr. Wittib und Erben ist eine behausung alhier in der Statt Straßburg auff dem Krauthmarck gelegen (…)
der Zweÿe Begriff ist auch allhier in der Statt Straßburg in dem Drußen Gäßlein Gelegen, einseÿts neben Herrn Papellier, anderseÿts neben Weill Herrn Actuarius Von Karben sel. hinterlassene Frau Wittib und hinten auff N. N. Stoßent, solche behausung bestehet in zweÿ Esig Kammern, ferner in dreÿ Stuben dreÿ Küchen und etliche Kammeren, darüber ist der tagstuhl mit breidt und hohl Zieglen belegt, hatt auch einen Gewölbten und Getrembten Keller, Item Hoff und bronnen, ist auch Von uns der unterschriebenenen der Statt Straßburg geschwornen Werckmeistern dem Jetzigen werdt nach æstimirt und angeschlagen worden Vor und um Ein tausent Fünff hundert Gulden [unterzeichnet] Jacob Biermeÿer Lohner, Ehrlacher Werckmeister deß Münsters, Werner Werckmeister
Sa veuve Ursule Bleyfuss meurt en 1763. L’actif de la succession s’élève à 2 675 livres, le passif à 645 livres.
1763 (19.3.), Not. Dautel (Fr. Henri, 6 E 41, 267) n° 898
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab, Nahrung und Güthere, keinerleÿ davon außgenommen, so weiland die Viel Ehren und tugendsame Frau Ursula gebohrne Bleÿfußin, weil. des wohl Ehrenachtbaren herrn Johannes Hennisch, gew. Küblers und burgers allhier Zu Straßburg seel. hinterbliebene Frau Wittib, nun auch seel. nach ihrem den 24. Decembris dießes sich nun endigenden 1762.ten jahrs, aus dießer welt genommenen tödlichen ableiben Zeitl. verlaßen, welche Verlaßenschafft auf freundl. ansuchen erfordern und begehren der Verstorbenen (…) hinterlaßenen Kinder und resp. Enckel (…) fleißig inventirt und ersucht durch beede Fr. Töchtere nebst Anna Maria Judin von hier gebürtig Ihr Fr. Pfeffingerin dienstmagd – So beschehen Straßburg Donnerstag resp. den 30. Decembris A° 1762. und 19.t Martÿ A° 1763.
Die Verstorbene seelige hat per Testamentum Zu Erben verlaßen wie folgt. 1. Weiland Hrrn Johann Christoph Hennisch, des gewesenen Küblers und burgers allhier seel. mit auch weiland Fr. Susanna Margaretha gebohrner Schlägelin seiner Ehegattin seel. ehelich erzeugte 5. Kindere, mit Nahmen 1) Herrn Johann Christoph, den Handelsmann, Zu Namur welcher abwesend (…), 2) Herrn Johann Friderich, den leedigen Gastgeber, dermahlen auch abweßend, 3) Meister Johann Carl, den Säckler und burgern Zu Hagenau nicht gegenwärtig, 4) Philipp Jacob, so ehedeßen das Kübler Handwerck erlernet, anjetzo aber als Keller Zu Stuttgard in condition stehet, So dann 5) Johannes, welcher um seinen betrübten Zustandts willen in allhiesigen teutschen mehren Hospithal in die arme Pfrund aufgenommen worden ist, Alle Hennische, unter denen und Zwar vor Johann Friderich, Philipp Jacob und Johannes geordnet und geschworener Vogt herr Johann Simon Kauffer der Kübler und E. E. Kl. Raths alter wohlverdienter beisitzer und burger allhier (…) nach deme aber derselbige sich in zwischen dießer Vogteÿ loos gemacht, ist an deßen stelle Joh: Frid. u Philipp Jacob denen beeden Hennischischen Enckel Herr Johann Daniel Specht der Kübler und br. allhier zu Straßburg (…)
2. Frau Mariam Magdalenam gebohrne Hennischin, herrn Johann Daniel Pfeffingers des ältern Metzgers und burgers allhier Ehegattin, so nebst ihrem marito beÿ dießem Geschäfft præsens war, In den Zweÿten dritten Völligen Stammtheil und Zwar dieße unter gewisser Condition, So dann
3. Frau Mariam Salome Geroldin gebohrne Hennischin, Herrn Johann Joachim Gerolds des geschwornen Stadt Caminfegers und burgers allhier Ehegattin, welche weilen ihr Ehemann dießer Inventur vorgefallener Kranckheit halben micht Zugegen seÿn Können, mit beÿstand Herrn Johann Joachim Gerolds des Kübler meisters und brs allhier ihres eheleibl. Sohns dießem geschäfft in Person abgewartet, in den letzten dritten Stamm theil, Alle der Verstorbenen seel. mit eingangs gedachtem Ihrem gleichfalls abeleibten Ehemann seel. ehelich erzeugts Kinder und Enckel.
Copia Testamenti nuncupativi, Copia Nach Disposition
In einer allhier Zu Straßburg hinter St. Nicolai Kirchen gelegenen Frauen Mariæ Magdalenæ Pfeffingerin geb. Hennischin der einer Tochter eigenthümlich zuständigen behaußung befunden worden wie folgt
Eigenthum ane einer behaußung. Neml. eine Behaußung, Höfflein, Bronnen und Hoffstatt, mit allen deren Gebäuden, begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten gelegen allhier ane dem Drußengäßlein 1.s. neben weil. H. Johann David Papelier des geweßenen Handelsmann und brs allhier seel. nachgelaßenen Erben, 2. s. neben auch weiland S. T. Herrn Joh: Peter von Karben gew. Juris U. Lti E. E. Kleinen Rhats wohlverdienten Actuarii und vornehmen burgers allhier hinderlaßene Frau Erbin, hinden auf eben derßelbige stoßend, so außer hernach genanden passiv Capital freÿ, leedig und eigen, und Vermög des über Weil. Herrn Johann Hennischen der Fr. Defunctæ Ehemanns seel. Eingangs gemeldt Verlaßenschafft durch mich Notarium in Anno 1754. gefertigten Invÿ. fol. 180. facia 1.ma durch die Hh. Werckmeister angeschlagen, so man zwar in sofern der grosgüntstige Erlaubnus derer Hh. dreÿ löbl. Stadt Stalls ertheilet wird, es darbeÿ gelaßen. 750. Darüber bes. j. teutsch. perg. Kfbr. in allhies. C. C. stb gef. und mit deren anhgd. Ins. verw. datirt den 18.ten Junÿ 1709. Dabeÿ ein dergl. perg. Kffbr. datirt den 5. Martÿ A° 1689.
Series rubricarum hujus Inv. Sa. Haußraths 108, Sa. Weins und leerer Faß 196, Sa. Silber Geschmeids 15, Sa. Goldener Ring 21, Sa. baarschafft 50, Sa. pfenningzinß hauptgüter 1500, Sa. Eigenthumbs ane I. Behaußung 750, Sa. activ Schuld 30, Summa summarum 2675 – Schulden 645 – Summa Prælegata 654 lb – Stall summma 2413 lb, Nach deren Abzug 4453 lb – Stall Summa 5435 lb
Les héritiers cèdent à maison à leur cohéritière Marie Madeleine Hennisch, femme du boucher Jean Daniel Pfeffinger
1763 (19.3.), Not. Dautel (Fr. Henri, 6 E 41, 267) Joint au n° 898 du 19 mars 1763 – Transcrit à la Chambre des Contrats, vol. 637 f° 340-v (2. Julÿ 1763)
(Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab, Nahrung und Güthere, so weiland Frau Ursula gebohrne Bleÿfußin, weil. herrn Johannes Hennisch, gew. Küblers und burgers allhier Zu Straßburg seel. hinterbliebene Frau Wittib Verlaßenschafft)
Erbs Cession, der in dieße Verlaßenschafft gehöriger behaußung and dem Drußen Gäßl. liegend.
Ane dato Zu End gemeld erschienen vor mir offenbarem geschwornen Notario und zu dießem Geschäfft in specie adhibirten Inventir schreiber, 1. S. T. Hr. Johann Friderich Nagel, E. E. Großen Raths alter und E. E. Kleinen Raths jetzig wohlverdienter beÿsitzer als aus edelbesagten Raths Mittel in crafft vorgewießenen Extractus Memorialis vom 17. Martÿ Anno 1763. hierzu insonderheit deputirt, und Zwar vor und im Nahmen Herrn Johann Christoph Hennischen des Handelsmanns Zu Namur und Meister Johann Carl Hennischen des Säcklers und burgers Zu Hagenau, Ferner 2° H. Johann Daniel Specht, der Kübler und burger allhier als geordnet und geschworener Vogt Johann Friderich Hennischen und Philipp Jacob Hennischen, beeder lediger Gastgebere, so auch abwesend und dann 3° S. T. Herr Johann Rudolph Stößer, J. U. Ltus und des Löbl. Mehren teutschen Hospitals allhier bestverdientter Schaffner und vornehmer burger allhier Vor und im Nahmen erst wolermeldt Hospitals, in welchen Johannes Hennisch in die arme Pfrund gnädig auffgenommen worden ist, diese samtliche Fünff Weÿl. Johann Christoph Hennischen des geweßenen Küblers und burgers allhier doßorts Sohn seel. mit auch weÿl. Frauen Susanna Margaretha gebohrner Schlegelin seiner Ehegattin seel. ehelich erzeugte Fünff Kindere, dißorts Enckele vor einen dritten Stammtheil, So dann Frau Maria Salome gebohrne Hennischin, Herrn Johann Joachim Gerolds, des geschwornen Stadt Caminfegers und burgers allhier Ehegattin, welche weilen ihr Ehemann vorgefallener Kranckheit halben nicht persönlich zugegen seÿn Können mit beÿstand Herrn Johann Joachim Gerolds des Kübler und burgers allhier, ihres leiblichen Sohns, deme der Vatter hierzu mündliche Vollmacht ertheilet, vor den Zweÿten dritten Stammtheil, dieße beede Stammen alß Mit Erben Weÿl. Frauen Ursulä gebohrner Bleÿfußin, weÿl. herrn Johannes Hennisch, geweßenen Küblers und burgers allhier seel. nachgelaßener Wittib, ihrer respectivé leiblicher Mutter und Großmutter seel. Verlaßenschafft, warein nachgenande behaußung gehörig (übergeben)
ihrer einer Mit Erbin Frauen Mariä Magdalenä gebohrner Hennischin, herrn Johann Daniel Pfeffingers des ältern Metzgers und burgers allhier Ehegattin
ihre ohnvertheilte Zween dritte theil von und ane der Behaußung, Höfflein, Bronnen und Hoffstatt, mit allen deren Gebäuden, begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten gelegen allhier ane dem Drußengäßlein einseit neben weÿl. Herrn Johann David Papelier geweßenen Handelsmann und burgers allhier seel. nachgelaßenen Erben, anderseit neben auch weÿl. Herrn Joh: Peter von Carben geweßenn J. U. Lti und E. E. Kleinen Rhats wohlverdienten Actuarÿ seel. hinderlaßene Frau Erbin, hinden auf eben derßelbige stoßend, so außer 300. lb so mann in Capital obwolgedachtem Mehren teutschen Hospital schuldig und 337. lb so Johann Friderich und Philipp Jacob denen Hennischen obgemeld vor großvätterlich Guth darauff angewießen worden sind sonst ledig eigen – vor und umb die summ derer 900 pfund – Actum Straßburg auff Sambstag den 25. Junÿ Anno 1763.
Marie Madeleine Hennisch revend la maison quelques jours après s’en être rendue seule propriétaire au menuisier Bernard Wohlers
1763 (2.7.), Chambre des Contrats, vol. 637 f° 343-v
Fr. Maria Magdalena geb. Hennischin Johann Daniel Pfeffinger sen. des metzgers ehefrau
in gegensein Bernhard Wohlers des schreiners
eine behausung, höfflein und hoffstatt mit allen gebäuden, begriffen, rechten, und gerechtigkeiten ane dem Drußengäßel, einseit neben H. Martin Papelier dem handelsmann, anderseit neben H. Prof. Brackenhoffer uxorio nôe., hinten auff ebendieselben – um 30 und 300 lb verhafftet, beschehen um 300 pfund
Bernard Wohlers loue une cave au marchand de vins Georges Louis Weishaar
1763 (5.7.), Chambre des Contrats, vol. 637 f° 348
Bernhard Wohlers der schreiner
in gegensein Georg Ludwig Weißhar des weinhändlers [unterzeichnet] Georg Friedrich Weißhar
in seiner alhier ane dem Drußengäßel gelegenen behausung den großen keller samt 13 in demselben sich befindliche theils groß theils kleine faßen – auff 9 nacheinander folgenden jahren von verfloßenen Johann Baptistæ angerechnet, um einen jährlichen Zinß nemlich 12 pfund
Bernard Wohlers eu Marie Ursule Beyer hypothèquent la maison à partir du tonnelier Georges Louis Weishaar
1763 (5.7.), Chambre des Contrats, vol. 637 f° 348-v
Bernhard Wohlers der schreiner und Maria Ursula geb. Beÿerin mit beÿstand Jacob Beÿer des kiefers und Johann Georg Vix des schuhmacher
in gegensein Georg Friedrich Weißhar des kieffers – schuldig seÿen 400 lb
unterpfand, eine behausung cum appertinentis ane dem Drußengäßel, einseit neben H. Jeremias Brackenhoffer Prof. math. uxorio nôe., anderseit neben H. Martin Papelier dem handelsmann, hinten wieder auf H. Brackenhoffer
La maison de Bernard Wohlers est vendue par enchère judiciaire au commissaire priseur adjoint David Auguste Schiebé
1784 (26.2.), Chambre des Contrats, vol. 658 f° 60-v
Ganthkauff vom 18 Februarÿ 1784 – ist die Bernhard Wohlers dem schreiner zuständig gewesten ane dem Drußengäßlein gelegene behaußung einseit neben S.T. H. Professori Brackenhoffer, anderseit neben H. Papelier dem handelsmann hinten auff besagten H. Prof. Brackenhoffer
ermelten H. Professori vor und innahmen David August Schiebe des ganthkäufflers adjuncti als letzt und meistbietenden, um 2520 fl
Fils d’un tonnelier de Reinstedt en Saxe-Anhalt, David Auguste Schiebé qui est au service du Magistrat épouse en 1762 Dorothée Krauss, fille d’un aubergiste de Nuremberg ! contrat de mariage, célébration à la Robertsau
1762 (21.6), Not. Haering (6 E 41, 1377) n° 298
Eheberedung – persönlich kommen und erschienen Hr August David Schiebe hießiger burger Weiland Gottfried Schiebe geweßenen Kieffers in Reinstadt hochfürstlich Anhalt Bernburgischer Herrschafft mit Frau Maria geb. Zißingin seiner hinterbliebene Wittib ehelich erzeugter Sohn, als bräutigam beÿständlich H. Niclaus Blind Wollenwebers und tuchhändlers alhier Zu Straßburg an einem,
So dann Jungfrau Dorothea Kraußin weiland Peter Krauß geweßenen Gastgebers Zu den dreÿ guldenen Cronen inn Nürnberg mit auch weiland Fr. Martha geb. Bierlerin beeder seeligen ehelich erzielte Volljährige ihrer eigenen Rechte genießende Tochter
So beschehen Straßburg Montags den 21. Junÿ 1762. [unterzeichnet] August Davidt Schiebe alß Hochzeitter, Dorothe Kraußin alß hochzeitterin
Mariage, Robertsau (luth. p. 339)
Dienst. 22. Junÿ 1762 sind nach 2. maliger ausrufung Zu St. Nicolai in Straßburg allhier ehelich copulirt und eingesegnet worden H. August David Schiebe der ledige Herrn bediente und burgern in Straßburg weÿl. Gottfried Schiebe gewesenen Kiefers u. burgers Zu Rheinstätt Ehl. Sohn u. Jgfr. Dorothea Kraußin weÿl. H. Peter Krauß gewesenen Gastgebers u. Burgers Zu Nürnberg nachgel. Ehl. Tochter [unterzeichnet] August Davidt schiebe alß Hochzeittern Dorothea Kraußin alß hochzeÿtterin (i 180 – Proclamation, Saint-Nicolas (luth. f° 175 n° 31, auff Gnädige Erlaubnus Regierenden Herrn Ammeisters in der Kirch in der Ruprechtsau ehelich eingesegnet)
Lors de son accession à la bourgeoisie (dont les registres manquent pour cette période), le droit que doit David Auguste Schiebé est fixé à deux livres 2 sols puisqu’il est luthérien et non réformé
1766, Livres de la Taille (VII 1180) f° 17
in Præsentia derer oberen stallherren und H. XV. Secretarÿ Widt und wurde Vermög obgedachten Herren Erkandtnuß August David Schiebe der Neue burger auff 2. lb 2. ß Jährlich geßetzt, weilen derßelbige der Evangelischen und nicht der reformirten religion zugethan
David Auguste Schiebé est nommé adjoint au commissaire priseur Imbs à cause de son grand âge le 28 novembre 1774. L’avocat Mogg rapporte que le pétitionnaire qui assiste le commisaire en titre depuis de début de l’année a donne toute satisfaction. L’adjoint accepte de travailler sans solde contre la promesse de devenir titulaire. Il prête serment le 28 septembre
1774, Conseillers et XXI (1 R 257)
August David Schiebe wird Zu des ganth Käuflers adjuncto ernannt, doch daß er die functiones, solang dießer beÿ leben seÿn wird, seinem oblato gemäß gratis Versehe. 340. er schwört auf die ordnung. 342.
(p. 340) Montag den 28.sten Novembris 1774. Lect. ein von August David Schiebe dem burger und ganth Käuflers Vicarii prod. unterth. Memoriale puncto gnädiger Aufnahm Zur Adjunction.
H. general advocat Mogg erwehnte, es seÿe Imbs der ganth Käufler eines so hohen alters, daß er wegen Verfall des Gedächtnußes seinem dienst ohne beÿhülff nicht wohl allein versehen mag, weswegen schon Zu anfang dießes Jahrs unter hohen genehmhaltung der heutige Implorant demselben Zugegeben worden, seit dießer Zeith hat er denen ihm anvertrauten Geschäften Pflichtmäßig abgewartet und sich die nöthige Kentnus so zu seinem Amt erfordert werden Können, beigelegt, da er aber immer besorget, es möchte auf absterben des Imbsen, ohnerachtet er Vielleicht Geraumer Zeith Vor selbige gratis vicarirt hätten, Vorgezogen werden, So ergehet sein unterth. ansuchen an E. G. dahin, ihne Zum adjuncto des Vorgesagten Imbsen würcklich Zu ernennen, cum oblato, daß er solang dießer beÿ leben er seine functionen gratis Zu versehen, bereit, da (-) Implorant eingezogenem bericht nach ein feines subjectum und von jedermann gutes Zeugnus hat, auch biß dato sich alle mögliche Kentnus der ganth geschäften beigelegt, so Zweifle er nicht es werden Mghh. demselben unter seinem oblato in seinem begehren willfahren wollen.
Dießemnach wurde Implorirender August David Schiebe Zu des Ganth Käuflers Vicario Sub oblato des würcklichen Ganth Käufers functiones, solang dießer beÿ leben seÿn wird, gratis zu versehen Obrigkeitlich ernannt.
(p.342) Sambstag den 3.ten Decembris 1774. August David Schiebe der den 28.sten 9.bris jüngst von Mghh. ernannte Ganth Käufler Vicarius stehet vor und legt in solcher qualitæt den gewohnlichen eÿd auf die Ordnung ab.
Dorothée Krauss meurt en 1777 après avoir institué son mari légataire universel. L’inventaire est dressé dans ue maison de location rue des Bouchers. L’actif de la succession s’élève à 29 livres, le passif à 168 livres
1777 (29.8.), Not. Heus (Phil. Fréd. 6 E 41, 1484) n° 45
Inventarium über Weiland Fraun Dorotheæ Schiebe gebohrner Kraußin, H. August David Schiebe des Ganthkäuflers adjuncti und burgers allhier Zu Straßburg gewesteer Ehefraun nunmehr seel. Verlaßenschaft aufgerichtet in Anno 1777. – nach ihrem den 12. Junÿ dieses gegenwärtigen 1777.ten Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen abschied, Zeitlichen verlaßen, Welche Verlaßenschaft auf freundliches ansuchen und begehren obbemelten H. August David Schiebe des hinterbliebenen Wittibers und der Verstorbenen seel. Zufolg nach inserirten Testamenti nuncupativi instituirten Universal Erben – So geschehen allhier Zu Straßburg auf Freÿtag den 29.ten Augustj anno 1777.
In einer allhier Zu Straßburg ahne dem Metzgergiesen gelegener und dißorts Zum theil Lehnungsweiß bewohnender behaußung ist befunden worden wie folgt.
Schulden aus de Verlaßenschafft Zu bezahlend. It. H. Philipp Röderer dem Metzger vor ein quart Jahr verseßenen Hauß zinß, 4 lb
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Sa. haußraths 26, Sa. Silbers 1, Sa. Guldener Ring 1, Summa summarum 29 lb – Schulden 168 lb – In Compensatione, Final summa 139 lb
Copia Testamenti nuncupativi – die Viel Ehren und tugendbegabte Frau Dorothea Schiebe geb. Kraußin des Ehren und wohlvorachtbaren H. August David Schiebe Ganthkäufflers adjuncti und burgers allher zu Straßburg Ehegattin (…) zu sich in einer ane dem Metzger gießen allhier liegenden behaußung beruffen und kommen laßen, allwo wie dieselbe in dero inhabenden Wohnstub Zwo Steegen hoch mit denen fenstern auf die Gaß außsehen, Zwar Krancken und ohnpäslich. Leibes in einem bette liegend (…) So beschehen in Straßburg auf Freÿtag den 6. Junÿ abends Zwischen 9 und 10 Uhren anno 1777. Johann Rudolph Dinckel
Copia Indultus Testandi
David Auguste Schiebé se remarie en 1778 avec Chrétienne Salomé Hess, fils du prévôt au grand bailliage de Kork en Bade : contrat de mariage, célébration à Kork
1778 (2.5.), Not. Heus (Phil. Fréd. 6 E 41, 1489)
(Eheberedung) persönlich kommen und erschienen der Wohl Ehrengeachte Herr August david Schiebe der Ganth Käufler adjunctus und burger allhier Zu Straßburg als Wittiber und hochzeiter ane einem,
So dann die Viel Ehren und Tugendgezierte Jungfrau Christina Salome Heßin, des Wohl Ehrenvest und großachtbahren Herrn Johann Augusti Heß, Wohlverordneten Gerichts Schultheisen in dem ober Ambt Korck, mit weÿl. Frauen Maria Elisabetha gebohrner Schäferin ehelich erzeugte tochter, mit assistentz erstgedacht Ihres H vatters als Hochzeiterin ane andern Theil – Straßburg auf Sambstag den 2. Maÿ 1778. [unterzeichnet] Augus Davidt Schiebe alß hochzeiter, Christina Salome Heßin als Hochzeiterin
Proclamation, Saint-Nicolas (luth. f° 234, n° 20)
1778 dienstag den 9. brachmonath seind nach ordentlich geschehenen ausruffungen in der Kirch Zu Korck über Rhein Heßen Hanau liechtenbergischer herrschafft ehelich eingesegnet worden August David Schiebé der burgern Gantkäuffler Adjunctus und wittwer Von Weÿland deßen geweßenen Ehefrauen Dorothea geborner Kraußin alhier und Jungfer Christina Salome Heßin, Johann August Heß, hochfürstlich Heßen hanau Liechtenbergischen Schultheißen des Gerichts Korck mit weÿland deßen geweßener Ehefrauen Maria Elisabetha gebornen Schäfferin ehelich erzeugte tochter (i 239)
Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports. Ceux du mari s’élèvent à 1 629 livres, ceux de la femme à 510 livres
1779 (14.7.), Not. Heus (Phil. Fréd. 6 E 41, 1484) n° 55
Inventarium über Herrn August David Schiebe, des Ganth Käuflers Adjuncti und Frauen Christinæ Salome gebohrner Heßin, beeder Eheleuthe und burgere alhier zu Straßburg einander für ohnverändert in die Ehe zugebrachte Nahrung, auffgerichtet in Anno 1779. – welche der Ursachen alldieweilen in ihr beeder Ehe Persohnen Vor mir Notario den 2.to Maÿ Anno 1778. auffgerichteten Ehevogt paragrapho Tertio expresse enthalten, daß einem jeeden theil seine in die Ehe bringende und während derselben ererbende Nahrung ein freÿ, eigen und ohnverändert und Vorbehalten Guth seÿn und bleiben – So beschehen in der Königlichen Stadt Straßburg auf Mittwoch den 14.ten Julÿ 1779.
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Ehemanns in die Ehe gebrachtes Vermögen, Sa. haußraths 132, Sa. Silbers und dergl. geschmucks 66, Sa. goldenen Rings 3, Sa. der baarschafft 50, Sa. Schulden 1357, Summa summarum 1609 lb – haussteuren 30 lb, des Ehemanns völlig Eigenthümbl. Vermögen 1629 lb
Dießemnach wird auch der Ehefrauen in die Ehe gebrachte Nahrung beschrieben, Sa. haußraths 90, Sa. Silbers 12, Sa. Goldener Ring 57, Sa. der baarschafft 330, Summa summarum 490 lb – Haussteuren 20, Der Ehefrauen völliges Vermögen 510. lb
Les Conseillers et les Vingt-et-Un nomment David Auguste Schiebé commissaire priseur en 29 mai 1784
1784, Conseillers et XXI (1 R 267)
August David Schiebe wird als Ganth Käufler confirmirt. 171.
(p. 171) Sambstag den 29. Maji 1784. Kraus nôe August David Schiebé, des bisherigen Vicarii Ganth Käuflers producirt unterthäniges supplicæ, inhalts daß Mghh. d. 28. Nov. 1774. ihn Zum Ganthkäuflers Adjuncto cum spe succedendi zu ernennen samt d. 3. Decembris darauf Zur ablegung des Eÿdtsauf ordnung Zuzulaßen geruhet hätten, dermalen aber der geweßene Ganthkäufler Imbß mit tod abgegangen, hochdieselbe ihn in seinem officio als Ganthkäufer Zu bestätigen geruhen möchten.
Nach eingesehenen obangeregten Erkantnißen vom 28. nov. und 3. Decemb. 1774 und vornenommenem Voto des Hn Gâl advocaten heldt, dahien gehend daß Mhh. schon den imploranten cum spe succedendi angenommen, also deßen anheute begehrte confirmation Keinen anstand leiden möge, Ist Vermittelst gethaner Umfrag der implorant in seinem ihn a° 1774. ertheilten officio eines Ganthkäuflers cum spe succedendi obrigkeiltl. Confirmirt worden. Deputati Hr Rthh. Lipp, hr Rthh Hirschel
David Auguste Schiebé meurt en 1792 en d’laissant un fils. Les experts estiment la maison 3 500 livres tournois (850 livres strasbourgeoises). La masse propre à la veuve est de 4 130 livres tournois, celle des héritiers de 6 023 livres. L’actif de la communauté s’élève à 4 163 livres, le passif à 13 698 livres tournois
1792 (26.11.), Strasbourg 10 (2), Not. Heus n° 168
Inventarium über Weiland H. August David Schiebe, geweßten burgers und Vormaligen Ganth: Käufers alhier zu Straßburg, nunmehr seel. Verlaßenschaft, aufgerichtet in Anno 1792. – nach seinem den 2. Junius dieses laufenden 1792. Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen hintritt Zeitlichen verlaßen, Welche Verlaßenschafft auf ansuchen Frauen Christinæ Salome gebohrner Heßin der hinterbliebenen Wittib unter assistentz H. Johann Friderich Feyler des Commissaire aux saisies réelles und burgers allhier, wie auch des gleich nach dem Eingang dieses Inventarii in specie benanmßten Kinds und Erben geschwornen Vogts ersucht – So beschehen Zu Straßburg in einer ane der Juden Gaß gelegenen mit N° 5 bezeichneten behausung auf Montag den 26. Novembris Anno 1792.
Der Verstorbene seel. hat mit Eingangs ermelter hinterbliebenen Wittib nachbenanntes Kind Ehelich erzogen und ab intestato Zu seinem einigen Erben Verlaßen, August David Schiebe, quintæ Classis Discipulus, so 13. Jahr alt, deßen geordnet und geschworener Vogt H. Johann Heinrich Knoderer der Lederhändler und burger dahier
Der Wittib ohnverändert haußraths 102, Silber und dergleichen Geschmeids 31, Golden Georgmeids 87, Ergäntzung (durch mich Notarium unterm 14. Julÿ 1779 aufgerichtet) 3509, Schulden 400, Summa summarum 4130 lit
Dießemnach wird auch des einigen Kinds und Erben unveränderte Nahrung beschrieben, haußrath 299, Silber 69, Ergäntzung 6054, Summa summarum 6423 – Schuld 400, Nach deren Abzug 6023 lit
Endlichen folget auch die Beschreibung des gemein verändert und theilbaren Guths, Sa. haußraths 213,
Eigenthum ane einer Behausung, so theilbar. Nemlichen Eine Behausung, Höflein und Hofstatt, mit allen deren begriffen, Zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten, alhier Zu Straßburg ane dem Drusen Gäßlein gelegen, mit N° 12. bezeichnet, einseit neben weil. Hn Prof. Brackenhoffers Frau Wittib anderseit neben H. Papelier dem Handelßmann und hinten auf ged. Brackenhofferische Wittib stoßend, so außer denen darauf haftenden und hernach beschriebener passiv Capital leedig und eigen æstimirt hiehero ohnpræjudicirlichen pro 3500 lib. Darüber besagt ein teutscher pergamentener Von H. Actuario Beguin unterm 18.ten februarii 1784. gefertigter und den 26.ten ejudem dem Contractuum protocollo einverleibter Ganth Kauffbrief
Pfenningzinß hauptgüter 400, Schuld 50, Summa summarum 4163 lib – Schulden 13 698, Compensando 9534 lib
Copia der Eheberedung (…)
Inventaire après décès d’une locataire, Marie Elisabeth Bilger, femme du journalier Nicolas Runser
1807 (7.2.), Strasbourg 12 (13), Not. Wengler n° 2341
Inventaire de la succession de Marie Elisabeth Bilger, femme de Nicolas Runser journalier, décédée le 15 janvier 1807 – à la requête de Jean Georges Bilger revendeur, Catherine Bilger veuve de Joseph Empté revendeur héritiers de la défunte leur fille et sœur – pas de contrat de mariage
dans la maison mortuaire appartenante à la veuve de Schibé sise rue de la lie n° 12
meubles (joint : je certifie avoir avancé à mon domestique Nicolas Runser (…) 1.12.1806 veuve de franck), total 813 fr passif 155 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 102 f° 2 du 14.2.
Inventaire après décès d’un locataire, le collecteur des contributions Jean Roth,
1814 (11.4.), Strasbourg 8 (8), Not. Roessel n° 1687
Inventaire de la succession de Jean Roth, ex collecteur des contributions, décédé le 13 décembre dernier – à la requête de Marie Salomé Herder le veuve, Marie Salomé Roth fille majeure seule et unique héritière
mariés il y a 28 ans sans contrat de mariage suivant la coutume de la ville de Strasbourg
dans une maison rue de la Lie n° 12 appartenant à la veuve Schiebé
mobilier propre 214 fr, garde robe 39 fr
acquets mobilier 123 fr, passif 746 fr, déficit 623 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 124 F° 96 du 13.4.
Chrétienne Salomé Hess et son fils Auguste David Schiebé, chef d’institut commercial, exposent la maison à des enchères infructueuses
1822 (2.12.), Strasbourg 10 (70), Me Zimmer n° 5804
Auguste David Schiebé, ancien chef d’un institut commercial, et Wilhelmine Hennig tant en son nom et comme co propriétaire pour moitié indivise en qualité de seul et unique héritier d’Auguste David Schiebé son père ancien priseur, suivant inventaire dressé par le notaire Heus le 7 décembre 1792 qu’au nom de Christine Salomé née Hess sa mère veuve de Schiebé propriétaire de l’autre moitié indivise
la maison et dépendances sise à Strasbourg rue de la Lie n° 12, entre la propriété de M. Rebouillat ci devant Brackenhoffer et M Holzapffel ci devant Papelier, derrière la maison Rebouillat – de la communauté, acquis par expropriation forcée sur les conjoints Wohler au ci devant Petit Sénat le 18 février 1784
Adjudication préparatoire du 17 décembre n° 5804 / 9504, mise à prix 9000 fr, personne ne s’est présenté
adjudication du 27 décembre n° 9515 personne ne s’est présenté, retrait
Chrétienne Salomé Hess meurt en 1826 dans une maison rue Sainte-Elisabeth
1827 (20.1.), Strasbourg 15 (41), Me Lacombe n° 7704
Inventaire de la succession de Christine Salomé Hess veuve d’Auguste David Schiebé, huissier, décédée le 21 octobre dernier – à la requête d’Auguste David Schiebé homme de lettres, unique héritier de la défunte sa mère
en son domicile rue Ste Elisabeth n° 22
garde robe 192 fr ; passif 3078 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 182 F° 77 du 30.1.
Chrétienne Salomé Hess et son fils Auguste David Schiebé vendent la maison à Joséphine Philippine Becker veuve du cuisinier Maximilien Schorack
1826 (4.10.), Strasbourg 12 (101), Me Wengler n° 14 551
Auguste David Schiebé, ancien chef d’institution commercial tant en son nom et mandataire de Christine Salomé Hess sa mère veuve d’Auguste David Schiebé ancien priseur
à Joséphine Philippine Becker veuve de Maximilien Schorack ancien cuisinier
une maison consistant en bâtiment de devant, de derrière et deux petits latéraux, cour, pompe, appartenances et dépendances, droits et aisances située en cette ville rue de la Lie n° 12, d’un côté M Holtzapffel, d’autre et derrière M Rebouillat, devant la rue – acquis par Auguste David Schiebé père de la masse de Bernard Wohler, menuisier, et Marie Ursule Beyer suivant adjudication à la Chambre des Contrats le 18 février 1784 – pour 7000 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 180 f° 132-v du 5.10.
Joséphine Philippine Becker épouse en 1820 Maxime Schorak, originaire de Croatie
Mariage, Strasbourg (n° 185)
le 29 juin 1820, Maxime Schorak majeur, né en légitime mariage le 28 décembre 17(93) à Korinuza dans la Croatie militaire autrichienne domicilié à Strasbourg, cuisinier, fils de Schero Schorak, propriétaire à Korinuza, et d’Angélique Tschowitsch, Joséphine Philippine Becker, majeure née en légitime mariage le 11 frimaire an VI à Strasbourg domiciliée à Strasbourg fille de Philippe Becker gendarme à cheval à la (-) compagnie des Bouches de l’Elbe et de feu Joséphine Luzzano, décédée à Annwiller (Bavière rhénane) le 8 juin 1810 (signé) Maxim Schorack, Josephin philipin Becker (i 28)
Inventaire après décès d’une locataire Madeleine Ildis épouse divorcée d’Augustin Jean Baptiste Frot de Clinchamp puis de Pierre François Vanné
1830 (27.3.), Strasbourg 12 (115), Me Noetinger n° 1918
Inventaire de la succession de Madeleine Ildis épouse divorcée d’Augustin Jean Baptiste Frot de Clinchamp, capitaine commandant au régiment de royal Hesse Darmstadt, épouse également divorcée en secondes noces de Pierre François Vanné décédée le 4 février dernier – à la requête Louis Besson, droguiste, mandataire d’Augustine Frot de Clinchamp épouse d’Adolphe Gabriel Hypolite Hall, chevalier de l’Ordre royal et militaire de St Louis, sous intendant militaire faisant les fonctions d’intendant militaire de la 17° division demeurant à Bastia
dans la maison où elle demeurait rue de la Lie n° 12
masse active purement mobilière 2248 fr, dont comptant 502 fr, passif 376 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 198 f° 183-v du 29.3.
Joséphine Philippine Becker se remarie en 1831 avec le colonel du génie François Simon Etienne Barthélémy Finot
1831 (7.2.), Strasbourg 12 (118), Me Noetinger n° 2546
Contrat de mariage, communauté d’acquets – François Simon Etienne Barthélémy Finot, colonel au corps royal du génie officier de la Légion d’Honneur, chevalier de St Louis demeurant à actuellement à Belfort, fils de feus Barthélémy Finot, avocat à Avallon, et Jeanne Françoise de Richerolles
Joséphine Philippine Becker veuve sans enfant de Maxime Schorrack, rentière
Art. 3. la future épouse apporte en mariage (…) 2. une grande maison consistant en divers corps de bâtiment, grande cour, puits, appartenances et dépendances le tout situé à Strasbourg rue de la Nuée Bleue n° 18, d’un côté M.Stentz, de l’autre M. Frantz, acquise par adjudication définitive devant Me L’ange le 2 décembre 1830 et déclaration de command du mêmejour
Enregistrement de Strasbourg, acp 202 f° 172 du 10.2.
Elle meurt en 1837 dans sa maison rue de la Nuée-Bleue
1837 (13.5.), Strasbourg 12 (143), Me Noetinger n° 9222
Inventaire de la succession de Joséphine Philippine Becker femme en secondes noces de François Simon Etienne Barthélémy Finot, décédée le 1 mai 1837 – Testament olographe en date eu 29 juillet 1832 enreg. le 12 mai dernier, à la requête de François Simon Etienne Barthélémy Finot, colonel au corps royal du génie en retraite Commandeur de la Légion d’Honneur et Chevalier St Louis père et tuteur légal de Joseph, 2 mois, en présence de Lambert Antoine Joseph Horquin, chef de bataillon en retraite Chevalier de la Légion d’Honneur et de St Louis, subrogé tuteur – contrat de mariage pass devant Me Noetinger le 7 février 1831
dans la maison mortuaire Place St Pierre le Jeune n° 18
par suite d’acquisition faite par la De Finot de la maison en cette ville Place St Pierre le jeune ou rue de la Nuée Bleue n° 18 avant son mariage cette maison constituait un apport de propre, mais comme ladite maison a été reconstruite en totalité intérieurement et qu’elle a été en majeure partie payée pendant le mariage avec le colonel Finot, la communauté doit être indemnisée, 29 360 fr
Immeubles, propre de la défunte, une maison située à Strasbourg rue de la Nuée Bleue n° 18 consistant en bâtiment de devant, latéral & de derrière, cour, écuries, appartenances & dépendances, d’un côté M Duperreux, autre M Frantz propriétaire, acquis sur Ignace Joseph Seck, négociant, et Marie Catherine Lamasse, par acte apssé devant Me L’Ange le 2 décembre 1830 et déclaration de command du 3 décembre 1830 transcrit au bureau des hypothèques volume 214 n° 81, déclare que ladite maison est en partie occupée par la succession, estimé à un revenu de 4000 fr, capital de 80 000 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 250 f° 20 19.5.
Joséphine Philippine Becker vend la maison 10 000 francs au tailleur Jean Rech et à sa femme Catherine Salomé Dorn
1831 (27.1.), Strasbourg 9 (60), Me Hickel n° 3679
Joséphine Philippine Becker veuve de Maxime Schorack, cuisinier
à Jean Rech, marchand tailleur, et Catherine Salomé Dorn
une maison consistant en bâtiment de devant et de derrière, deux petits bâtiments latéraux, cour, pompe, appartenances et dépendances le tout situé à Strasbourg rue de la Lie n° 12, d’un côté M Holtzaffel, de l’autre et derrière M Schott brasseur ci devant M Rebouillat, devant la rue
sont compris dans la présente vente les objets mobiliers ci après désignes savoir, A droite en entrant au rez de chaussée un poele carré en fayence avec dessus de marbre tuyau pierre et cendrier, Au premier étage et au second étage deux poeles carrés en fayence également avec dessus de marbre, tuyau pierre et cendrier, A gauche en entrant au rez de chaussée un poele carré en fayence avec dessus de marbre, tuyau et pierre, Au premier, second et troisième étages trois poeles carrés en fayence également avec dessus de marbre tuyau, pierre et cendrier. Dans chaque cuisine à l’exception de celle du rez de chaussée à gauche deux marmites de fer de fonte (…) – acquis d’Auguste David Schiebé, ancien chef d’institution commerciale en son nom et mandataire de Christine Salomé Hess sa mère veuve d’Auguste David Schiebé, ancien priseur suivant acte reçu par Wengler notaire le 4 octobre 1826, Schiebé père adjudicataire par l’entremise de Jean Jérémie Brackenhoffer professeur, suivant adjudication au Petit Sénat le 8 février 1784 insinué à la Chambre des Contrats le 26 du même mois, le vendeur seul et unique héritier de son père – 10 000 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 202 f° 139-v du 29.1.
Originaire de Mondorf dans le département des Forêts (Luxembourg), Jean Rech épouse en 1814 Catherine Salomé Wolfsberger originaire de Bischheim-au-Saum
Mariage, Strasbourg (n° 173)
le 27 juillet 1814, Jean Rech majeur d’ans né en légitime mariage le 10 avril 1786 à Monsdorff (Forêts) domicilié à Strasbourg, Garçon tailleur, fils de feu Bernard Rech, tonnelier décédé à Monsdorff le 10 novembre 1791 et d’Anne Schilz, Catherine Salomé Wolfsberger, majeure d’ans née en légitime mariage le 6 septembre 1790 à Bischheim au Saum (Bas Rhin) domiciliée à Strasbourg fille de Jean Mathias Wolfsberger tailleur, et de Catherine Frühinsholtz conjoints domiciliés à Strasbourg ci présents et ocnsentants (signé) jean Rech Catherine Salomé Wolffsberger (i 23)
Catherine Salomé Wolfsberger meurt en 1819 en délaissant trois filles. L’inventaire des dressé dans une maison de location rue des Tripes
1820 (1.2.), Strasbourg 3 (65), Me Schreider n° 371
Inventaire de la succession de Catherine Salomé Rech née Wolffsberger femme de Jean Rech, tailleur d’habits, décédée le 23 août 1819 – à la requête du veuf père et tuteur légal de Salomé 5 ans, Sophie Caroline 3 ans et demi, Louise Thérèse 1 an – en présence de Jean Mathieu Wolffsberger tailleur d’habits demeurant rue Ste Hélène n° 6 tuteur subrogé – mariés sans avoir passé de contrat de mariage
dans une maison rue des Tripes n° 1
garde robe 122 fr – meubles 652 fr, numéraire 241 fr, dettes actives 604 fr, ensemble 1619 fr, passif 105 fr
[Joint] Avertissement de l’enregistrement et des Domaines du 31. 8.br 1836 succession de Louise Rech célibataire 18 ans décédée le 11 juillet1836
Enregistrement de Strasbourg, acp 146 F° 49 du 7.2.
Jean Rech se remarie avec Madeleine Frédérique Weisser
1820 (18.3.), Strasbourg 3 (65), Me Schreider n° 397
Contrat de mariage, communauté d’acquets partageable par moitié – Jean Rech, tailleur d’habits demeurant rue des Tripes n° 1 veuf de Catherine Salomé Wolffsberger
Madeleine Frédérique Weisser domiciliée place de la Cathédrale n° 29 fille majeure de feu Jean Pierre Weisser, maître de musique, et de feu Marie Madeleine Strohl
Enregistrement de Strasbourg, acp 146 F° 156-v du 23.3.
Madeleine Frédérique Weisser meurt l’année suivante
1821 (7.5.), Strasbourg 3 (66) , Me Schreider n° 729
Inventaire de la succession de Madeleine Frédérique Weisser, épouse de Jean Rech, tailleur d’habits veuf en premières noces de Catherine Wolffsberger, décédée le 23 novembre dernier – à la requête du veuf, commun en biens suivant contrat de mariage reçu Me Schreider le 18 mars 1820, usufruitier viager de la succession de son épouse, Catherine Salomé Henriette Weisser majeure héritière sa sœur décédée sans postérité
dans les lieux composant la demeure au premier étage de ladite maison sise au Marché aux Herbes n° 3
garde robe 64 fr, communauté mobilier 225 fr, passif 292 fr remploi 300, déficit de 340 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 152 F° 108 du 10.5.
Jean Rech se remarie avec Catherine Salomé Dorn
1821 (22.6.), Strasbourg 3 (66) , Me Schreider n° 789
Contrat de mariage, communauté d’acquets partageable par moitié – Jean Rech, tailleur d’habits veuf de Marie Anne Frédérique Weisser
Catherine Salomé Dorn fille de François Henri Dorn, officier retiré, et de Catherine Salomé Reininger demeurant rue Ste Hélène n° 8
Enregistrement de Strasbourg, acp 153 F° 24 du 25.6.
Jean Rech meurt en 1852 en délaissant deux filles ou leurs représentants issues de son premier mariage.
1852 (23.6.), Me Becker (actes en déficit)
Inventaire de la succession délaissée par Jean Rech, vivant tailleur d’habits décédé à Strasbourg le 31 mai 1852, et de la communauté de biens qui a existé entre le défunt et Catherine Salomé Dorn son épouse, dressé à la requête 1° de la veuve, agissant comme commune en biens, en vertu de son contrat de mariage reçu Schreider le 22 juin 1821., 2° Caroline Sophie Rech épouse de Charles Auguste Edouard Poncin, notaire à Ste Marie a. M., 3° du dit St Poncet agissant comme tuteur de Catherine Salomé Pauline Huck et de Malvina Huck, enfants mineurs de Jean Daniel Huck, décédé pasteur à Ittenheim, et de feue Salomé Rech son épouse
garde robe du défunt estimée 1195
meubles de la communauté 2921, argent comptant 2400
acp 411 (3 Q 30 126) f° 18-v du 28.6.(succession déclarée le 9 9.bre 1852 n° 1220)
suite, le 26 juillet – Communauté, créances et intérêts 97 025, rentes sur l’Etat 322, arrérages de cette rente 141
Une Maison rue de la Lie N° 12
Une Maison rue du Dôme N° 23
argent comptant 546
Par contrat de mariage reçu Grimmer notaire à Strasbourg le 11 septembre 1834, le défunt Sr Rech a fait donation a Salomé Rech sa fille épouse de Jean Daniel Huck Ministre du culte protestant à Ittenheim, les deux décédés, à titre de don manuel, d’une somme de 5000 francs dont il y a lieu de déduire la part héréditaire de feue sa mère 272., de laquelle somme les mineures Huck ont à faire rapport
Par contrat de mariage reçu Hickel le 14 mai 1838, le De Poncin née Rech s’est constituée en dot une valeur de 16 000 francs dont à déduire la part héréditaire de sa mère 272, laquelle dernière somme provient d’après les énonciations du mariage d’un don manuel à elle fait par feu son père, du quel elle a à faire rapport
acp 412 (3 Q 30 127) f° 4-v du 29.7. Becker 26.7.
Les héritiers Rech exposent les deux maisons aux enchères. La veuve Catherine Salomé Dorn acquiert celle rue de la Lie
1852 (1.12.), Strasbourg 9 (102), Me Becker n° 5683
Cahier des charges – L’an 1852 le premier décembre, furent présent 1. Mad. Catherine Salomé Dorn demeurant à Strasbourg veuve en troisième noces de M. Jean Rech, en son vivant propriétaire et ancien marchand tailleur en lad. ville, 2. M. Frédéric Guillaume Helck licencié en droit demeurant à Strasbourg agissant au nom et comme mandataire de 1) de Mad. Caroline Sophie Rech épouse de M. Charles Eugène Edouard Poncin notaire demeurant ensemble à Sainte Marie aux Mines (…) 2) et de mondit Sr Poncin, au nom et comme tuteur datif de Catherine Salomé Huck et de Malvina Huck les deux enfants mineurs issus du mariage de M. Jean Daniel Huck, pasteur à Ittenheim et de De Salomé Rech son épouse (…), 3. Et M. Philippe Jacques Huck ancien marchand de farine demeurant à Strasbourg subrogé tuteur desdites mineures Huck
Désignation des Immeuble. Premier Lot. Une maison rue du Dome n° 23 (…)
Deuxième Lot. Une maison consistant en bâtiments de devant et de derrière deux petits bâtiments latéraux cour pompe, appartenances et dépendances sise à Strasbourg rue de la Lie N° 12 tenant d’un côté à la propriété de M. Klipfel et de l’autre a celle du Sr Heitz, brasseur par devant à ladite rue et par derrière audit Sr Heitz. Sont compris dans ce lot 1° Différents objets mobiliers se trouvant dans ledit immeuble et désignés sous le paragraphe deuxième de l’état sous seing privé ci dessos mentionné où ils ont été estimés à 116 francs. 2) Et tous les objets mobiliers attachés à ladite maison à perpétuelle demeure et réputés par la loi immeubles par destination
Etablissement de la propriété. Les deux immeubles ci-dessus désignés dépendent de la communauté de biens réduite aux acquets qui a existé entre Mad. veuve Rech et feu son mari aux termes de leur contrat de mariage passé devant Me Schreider notaire à Strasbourg le 22 juin 1821. Par suite du décès de M. Rech arrivé à Strasbourg le 31 mai 1852. la moitié qui appartenait dans chacun de ces deux immeubles est devenue la propriété de Mad. Poncin et des mineurs Huck ses enfant et petits enfants et seuls héritiers, savoir Mad. Poncin pour une moitié et les deux mineurs par représentation de leur mère ci-dessus dénommée ainsi que ces qualités sont constatées par l’intitulé de l’inventaire apès le décès de M. Rech dressé par le dit M. Becker en date au commencement du 23 juin 1852.
Les époux Rech sont devenus propriétaires (…)
Lesdits époux Rech sont devenus propriétaires de l’immeuble compris dans le deuxième lot au moyen de l’acquisition qu’ils en ont faite de De Joséphine Philippine Becker veuve du Sr Maxime Schorack en son vivant cuisinier demeurant à Strasbourg aux termes d’un contrat de vente passé devant Me Hickel notaire à Strasbourg le 27 janvier 1831 enregistré et transcrit au bureau des hypothèques le 8 février suivant volume 242 N° 90 moyennant le prix de 10 000 francs quittancé audit contrat. La De veuve Schorack etait devenue propriétaire du dit immeuble au moyen de l’acquisition qu’elle en avait faite du Sr Auguste David Schiebé, ancien chef d’institut commercial demeurant à Strasbourg et de De Christine Salomé Hess sa mère demeurante en la même ville veuve du Sr Auguste David Schiebé père, ancien priseur en ladite ille, le tout aux termes d’un contrat de vente passé devant Me Wengler notaire à Strasbourg le 4 octobre 1826 (…) Feu ledit Sr Schiebé père était devenu propriétaire dudit immeuble au moyen de l’adjudication qui lui en avait été faite par l’entremise de Mr Jean Jérémis Brackenhoffer professeur de demeurant à Strasbourg suivant procès verbal d’adjudication dressé au ci devant Petit Sénat de la Ville de Strasbourg le 17 février 1784 insinué à la chambre des contrats de cette ville le 26 du même mois. Cette acquisition ayant été faite durant la communauté qui a existé entre feu ledit Sr Schielé père et sa dite épouse ladite maison est échue lors de la dissolution de ladite communauté pour moitié à ladite De veuve Schiebé et pour l’autre moitié audit Sr Schiebé fils en sa qualité de seul et unique héritier de feu ledit Sr Schiebé
Enonciation des Baux. – Mise à prix des immeubles (…), celui du premier lot sur la mise à prix de 50 000 fr, celui compris dans le deuxième lot sur la mise à prix de 8000 francs
Adjudication définitive. Et le mardi 4 janvier 1853 en l’étude dudit Me Becker notaire à Strasbourg place Gutenberg N° 5 (…)
I. La maison rue du Dôle N° 23 à Me Zimmer au nom de Mad. Rech, 74 000 ff
II. La maison rue de la Lie N° 12 à mondit Me Zimmer au nom de Mad. Rech, 13 100 francs
Etat descriptif est estimatif de différents meubles effets mobiliers se trouvant dans les maisons sises à Strasbourg l’une rue du Dôme N° 23 et l’autre rue de la Lie N° 12
Becker 4.1.
acp 415 (3 Q 30 130) f° 56 du 8 Xbr, cahier des charges – acp 416 (3 Q 30 131) f° 74 du 14.1. adjudication
Liquidation de la succession Rech
1853 (13.1.), Strasbourg 9 (102), Me Becker n° 5751
Liquidation et partage communauté Jean Rech
furent présents 1° M. Louis Frédéric Zimmer notaire demeurant à Strasbourg agissant au nom et comme mandataire de de Mad. Catherine Salomé Dorn, demeurant à Strasbourg, veuve en troisièmes noces de M. Jean Rech, en son vivant propriétaire et ancien marchand tailleur en ladite ville (…) tant à cause de la communauté de biens réduite aux acquets qui a existé entre elle et feu son mari aux termes de leur contrat de mariage passé devant Me Schreider notaire à Strasbourg le 22 juin 1821, que comme donataire en vertu du même contrat de l’usufruit pendant sa vie d’un quart de la succession du défunt
2° Mr Frédéric Guillaume Helck licencié en droit demeurant à Strasbourg agissant au nom et comme mandataire de 1) de Mad. Caroline Sophie Rech épouse de M. Charles Eugène Edouard Poncin, notaire, demeurant ensemble à Sainte Marie aux Mines (…) 2) et de mondit Sr Poncin, au nom et comme tuteur datif de Catherine Salomé Huck et de Malvina Huck les deux enfants mineurs issus du mariage de M. Jean Daniel Huck, pasteur à Ittenheim et de De Salomé Rech son épouse (…), Lesdites De Poncin et mineures Huck seules héritières de feu le Sr Rech leur père et grand père respectif, savoir Mad. Poncin pour une moitié comme fille du défunt issue de son mariage avec De Catherine Salomé Wolffsberger son épouse en premières noces, et lesdites mineures Huck ensemble pour l’autre moitié par représentation de feue ladite De Huck née Rech leur mère et fille de leu le Sr Rech, également issue de son mariage avec la dite De Rech née Wolffberger son épouse en premières noces (…)
3. M. Philippe Jacques Huck ancien marchand de farine demeurant à Strasbourg subrogé tuteur desdites mineures Huck (…) 4° Et M. Jean Jacques Altorffer tanneur demeurant à Strasbourg agissant au nom et comme subrogé tuteur ad hoc des dites mineures
Observations préliminaires. Première observation. Mariage des époux Rech. Conditions civiles de leur union
Deuxième observation. Reprises en deniers à exercer par les héritiers et représentants de M. Rech à raison des apports en mariage de ce dernier – Indemnité due par les mêmes
Troisième observation. Indemités dues à la communauté par la succession de M. Rech. Créances de la communauté sur Med. Poncin. Rapports à faire par Mad. Poncin et les mineures Huck à la succession de M. Rech
Quatrième observation. Décès de Mr Rech. Inventaire après décès
Cinquième observation. Vente des immeubles de la communauté
acp 416 (3 Q 30 131) f° 74-v du 14.1. Becker
Catherine Salomé Dorn meurt en 1863 après avoir institué Barbe Henriette Dorn, veuve du capitaine Chrétien Charles Henck sa légataire universelle
1863 (23.7.), Me Zimmer
Dépôt du testament olographe de Catherine Salomé Dorn veuve Jean Rech, rentière à Strasbourg, décédée le 14 du courant. Ledit testament en date du 26 juin 1854
acp 523 (3 Q 30 238) f° 90 du 24.7.
1863 (27.10.), Me Zimmer
Notoriété constatant que ladite De Henck est seule héritiere de la Vv Rech, tous pré dénommés
(Me Zimmern 27 8.bre 1863) Décharge par Charles Eugène Edouard Poncin notaire honoraire à Strasbourg agissant au nom de Caroline Sophie Rech sa femme et aux noms et comme se portant fort de Catherine Salomé Pauline Huck, sœur diaconesse à Colmar, et de Malvina Huck épouse d’Emile Haas pasteur à Fénétrange
à Barbe Henriette Dorn, veuve de Chrétien Charles Henck, vivant capitaine en retraite à Strasbourg en qualité de légataire universelle de Catherine Salomé Dorn veuve de Jean Rech propriétaire à Strasbourg suivant testament olographe de la défunte en date du 26 juin 1854 déposé en l’étude de Me Zimmer le 23 juillet 1863
acp 526 (3 Q 30 241) f° 42-v du 28.10.
Catherine Salomé Dorn vend la maison à Marie Louise Kreitwill, de Wasselonne
1863 (26.1.), Strasbourg 10 (148), Me Zimmer (Louis Frédéric) n° 14 964
a comparu dame Catherine Salomé Dorn, demeurant et domiciliée à Strasbourg, veuve sans enfant de M. Jean Rech vivant propriétaire en la même ville (vend)
à Mlle Marie Louise Kreitwill, rentière, en jouissance de ses droits, demeurant et domiciliée à Wasselonne
Désignation, une maison consistant en bâtiment de devant et de derrière, deux petits bâtiments latéraux, cour, pompe, appartenances, droits et dépendances, le tout situé à Strasbourg rue de la Lie N° 9 autrefois N° 12 tenant d’un côté à M. Klippfel, de l’autre à la brasserie du Léopard et tenant par derrière à la même brasserie. Cet immeuble est vendu tel et en l’état où il se trouve actuellement, sans en rien excepter ni réserver, avec tout ce qui y a de droit ou par destination nature immobilière, y compris tous les poêles murés et non murés et les pots économiques.
Etablissement de la propriété. Cet immeuble dépendait de la communauté de biens qui avait existé entre Mme veuve Rech comparante et son défunt mari susnommé pour avoir été acquis durant celle-ci de Dame Joséphine Philippine Becker veuve du Sr Maxime Schorack vivant cuisinier à Strasbourg, aux termes d’un contrat de vente contenant quittance du prix y stipulé passé devant Me Hickel alors notaire à Strasbourg le 27 janvier 1831 transcrit au bureau des hypothèques le 8 février suivant volume 242 N° 90. Après le décès de M. Rech arrivé en cette ville le 31 mai 1852. sa veuve comparante procéda conjointement avec les enfants et descendants du premier lit de son dit mari 1) dame Caroline Sophie Rech épouse de M. Charles Eugène Edouard Poncin alors notaire demeurant ensemble à Sainte Marie aux Mines, 2) Catherine Salomé Pauline Huck et Malvina Huck les deux alors mineures sous la tutelle dative du dit Sr Poncin, à la licitation des immeubles dépendant de ladite communauté et la maison faisant l’objet de la présente vente fut adjugée à Mme veuve Rech comparante aux termes d’un procès verbal d’adjudication dressé par Me Becker notaire en cette ville à ce commis par justice le 4 janvier 1853. (…) L’établissement de la propriété antérieure du même immeuble se trouve encore consignée dans une contrat de vente reçu par Me Wengler alors notaire à Strasbourg le 4 octobre 1826. – Prix, 16 000 francs
acp 518 (3 Q 30 233) f° 53-v du 28.1.
Marie Louise Kreitwill épouse en 1871 le marchand de bois Jacques Galler de Lingolsheim
Mariage, Lingolsheim (n° 1) le 6 février 1871. Jacques Galler, veuf en premières noces de Sophie Richenauer, âgé de 54 ans, né à Lingolsheim le 9 janvier 1817, marchand de bois domicilié à Lingolsheim, fils légitime majeur de feu Bernard Galler, maçon décédé à Lingolsheim le 4 septembre 1857 et de feue Madeleine Kappler décédée à Lingolsheim le 6 septembre 1841, et de Marie Louise Kreutwill, âgée de 39 ans, née à Wasselonne le 19 mai 1831, sans profession domiciliée à Strasbourg fille légitime majeure d’André Kreutwill âgé de 69 ans, mercier domicilié à Strasbourg ci présent et consentant et de feue Catherine Bach décédée à Wasselonne le 3 février1858. (signé) Galler, Louise Kreitwill
Marie Louise Kreitwill (fille naturelle de la précédente) épouse en 1885 le serveur Daniel Wirtz
Mariage, Lingolsheim (n° 2) Lingolsheim am 23. Aprilis 1885. Vor dem Standesbeamten erschienen heute zum Zweck der Eheschließung der Kellner Daniel Wirtz, Katholischer Religion, geboren den 17. Februar 1855 Zu Lyrich, Bürgermeisterei Oberhausen, wohnhaft zu Straßburg, Sohn des Mechanikers Hermann Wirtz und deßen Ehefrau Johanna gebohrne Le Bret zu Bonn (Rheinprovinz), die gewerblose Maria Luise Kreitwill Katholischer Religion, geboren den 24. März des Jahres 1857 zu Nancy, Franckreich, wohnhaft zu Lingolsheim, Tochter der unverhehelichten Luise Kreitwill, wohnhaft Zu Lingolsheim.