4, rue du Maroquin (ancien)


Rue du Maroquin n° 4 – VI 301 (Blondel), O 208 (cadastre)

Oriel ajouté en 1604 par le marchand Ambroise Trausch – Démolie en 1856


Plan-relief de 1727, côté nord-est de la rue du Maroquin. La maison se trouve sous une partie des quatrième et cinquième toitures à partir de la gauche (Musée historique, cliché Claude Menninger, © Inventaire général, ADAGP 2006)

La maison qui a 19 pieds de long et un encorbellement (3 pieds de saillie) est inscrite dans le Livre des communaux (1587) au nom d’Ambroise Trausch qui est autorisé en 1599 à réunir à la sienne une partie de la maison voisine et à démolir le bâtiment arrière pour en faire une petite cour où mettre un puits. Ambroise Trausch ajoute en 1604 au rez-de-chaussée un oriel en bois à trois fenêtres. Il accepte en 1609 le poste de directeur de la Halle mais y renonce quelques mois plus tard parce qu’il reprend seul le commerce qu’il menait avec un associé. Il vend en 1610 sa maison au marchand de vins Laurent Meyer qui en transmet la propriété à son gendre Jean Zenger, marchand promu en 1694 directeur de la Halle. La maison appartient ensuite au fournier Philippe Fimbel (1696-1701), au cordonnier Michel Merckel puis indivisément à deux de ses enfants (1740). Le farinier Jean Léonard Hoffsess achète successivement les deux moitiés en 1773 et 1775. Il fait repeindre en 1785 les arcades au-dessous de l’encorbellement. Le farinier Jean Obrecht n’est pas autorisé en 1817 à réparer la façade qui a un encorbellement quoiqu’elle ne dépasse pas de l’alignement.


Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 179 (Musée des Plans-relief) 1

L’Atlas des alignements (années 1820) mentionne une maison à rez-de-chaussée en maçonnerie et trois étages en bois, une avance et un oriel. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, les façades sur rue sont les quatrième et cinquième à gauche de (q) ou cinquième et sixième à droite de (p). Tous deux ont un rez-de-chaussée à deux portes et une fenêtre, trois étages à quatre et trois fenêtres et une toiture à deux niveaux de lucarnes. La cour S montre l’arrière (1-4) du bâtiment de gauche et le bâtiment (1-2) à gauche de la cour. La cour Q montre l’arrière (1-4) du bâtiment de droite et le bâtiment (2-3) au fond de la cour qui se retrouve dans la cour R en (3-4).


Cours S, Q et R

Charles Frédéric Ernst rachète en 1840 la rente foncière due aux nobles de Landsperg. L’Œuvre Notre Dame achète le maison en 1855 et la fait démolir l’année suivante avec ses voisines pour faire construire à leur place un grand bâtiment. L’adjudication des travaux a lieu fin décembre 1856. L’État devient locataire du nouveau bâtiment le premier janvier 1860 (école de santé militaire).


La rue du Maroquin après démolition des maisons. Le numéro 4 se trouvait à l’extrême droite de l’image (Photographie de Charles Winter, Musées de Strasbourg)

octobre 2021

Sommaire
CadastreRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1601 à 1856. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date approximative de mutation.

Ambroise Trausch, marchand, et (1576) Catherine Geiger – luthériens
1610 v Laurent Meyer, marchand de vins, et (1609) Susanne Beuchler puis (1620) Anne Werner – luthériens
1670* h Jean Zengel, marchand, et (1659) Anne Catherine Meyer – luthériens
1696 h Loup Philippe Fimpel, fournier, et (1675) Marguerite Diebold puis (1686) Anne Catherine Zengel – luthériens
1701 v Jean Michel Merckel, cordonnier, et (1693) Anne Barbe Notter – luthériens

Moitié appartenant à Jean Jacques Merckel

1740 v Jacques Klein, cordonnier, et (1734) Susanne Marguerite Ehinger – luthériens
1773 adj Léonard Hoffsess

Moitié appartenant à Ursule Barbe Merckel femme d’André Meyer

1740 h André Meyer, cordonnier, et (1714) Ursule Barbe Merckel – luthériens
1745* h Benjamin Westermann, cordonnier, et (1734) Barbe Meyer – luthériens
h (copropriétaire) André Westermann, cordonnier, et (1770) Catherine Salomé Huck remariée (1775) avec le cordonnier Chrétien Westermann – luthériens
1775 v Léonard Hoffsess

Maison entière

Léonard Hoffsess, farinier, et (1773) Anne Barbe Westermann, d’abord (1765) femme du farinier Jean Jacques Lix – luthériens
1803 v Jean Obrecht, farinier, et (1801) Marie Salomé Schuler, (société 1804) avec Anne Schuler, puis (1820) Anne Marie Korn, d’abord (1803) femme du tondeur de draps Jean Christophe Schæff
1829 h Charles Frédéric Ernst, baquetier, et (1829) Marguerite Salomé Obrecht puis (1836) Joséphine Klein
(copropriétaire) Charles Bijon, machiniste, et (1842) Caroline Muff puis (1852) Caroline Salomé Ernst
1855 v Œuvre Notre Dame

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 745 livres en 1700, 900 livres en 1736, 1 000 livres en 1754

(1765, Liste Blondel) VI 301, Jean Jacques Klein
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Hoffseß, 4 toises, 1 pied et 0 pouce
(1843, Tableau indicatif du cadastre) O 208, Ernst , Charles Frédéric, baquetier rue des Dentelles 19 – maison, sol – 1,65 are

Locations

1702, (cave) Isaac Thenn, brasseur à l’Autruche
1710, Georges Mutschler, revendeur
1829, Thiébaut Lobstein, cordonnier
1830, Jean Jacques Obrecht, farinier, et Marie Anne Leser

Livres des communaux

1587, Livre des communaux (VII 1450) f° 46-v
La maison appartient à Ambroise Trausch qui règle 1 livre 6 sols 4 deniers pour sa maison de 19 pieds de long, un encorbellement (3 pieds de saillie), une porte de cave (5 pieds de long, saillie de 4 pieds ½), deux soupiraux (2 pieds ½ chacun, 1 pied ½ de large), une plate-forme (6 pieds de saillie, 29 pieds de long), un volet amovible (8 pieds ½ de long, 15 pouces de large)

Oben am Andern Eck In Kurben Gaß Zum Falckhen wider hinab
Ambrosius Trausch hatt vor seinem hauß 19 schu lang, Oben ein Vsstoß 3 schu herausser, Vnden ein Kellerthüer 5 schu lang, 4 ½ schu herauß, Zweÿ Kellerfenster Jedes 2 ½ schu lang, vnd 1 ½ schu breit, Mehr ein steinerin staffel 6 schu herausser vnd 29 schu lang, ein Vssaz Laden 8 ½ schu lang vnd 15 Zoll breit vf der Allmendt, Soll Allmend sein vnd bleiben, Bessert für das Niessenn, j lb vj ß iiij d

Préposés au bâtiment (Bauherren), Conseillers et Vingt-et-Un, Quinze

1599, Préposés au bâtiment (VII 1314)
Ambroise Trausch demande l’autorisation de réunir à la sienne une partie de la maison voisine, d’en faire une petite cour où mettre un puits.

Ambrosius Trausch in Kurbengaßen. 212. 218.
(f° 212) Sambstags den 17.ten 9.br. – Ambrosius Trausch in Kurbengaßen In seim hauß von sein Nachbüeren etwas erkauffen, Zu sein hauß brechen Zu eim höfflin, mach. vnd sein bronnen darein & Ist für die H XV gewiß.

Ambroise Trausch demande l’autorisation d’acheter un bâtiment qui donne à l’arrière de sa maison et de le démolir pour en faire une cour et agrandir sa maison pour laquelle il a déjà dépensé 1 400 florins
(p. 218) Dienstag 22.t 9.br. 99. – Ambrosius Trausch begert in Kurbengaß ein hinder heußlin so vff Ihnen stosst vnd feÿll Ist Zukauffen, so fern man Ihm gönnen will dasselb abzubrech. und Zu einem höfflin Zumachen, dan Ihm sein hauße gar zu enng, vnangesehen er albereit 1400 fl. darin verbawen. Steht Zu mein H. XV.

1599, Protocole des Quinze (2 R 28)
Même demande transmise aux Quinze. Le chef des travaux y est favorable mais laisse aux Quinze le soin de décider de l’autoriser à démolir la maison vers le Marché aux fruits. Il y est autorisé pour avoir davantage de jour.

Ambrosius Trausch (heuser zusammenprechen. 169. 170.
(f° 169) Sambstag den XXIIII Novembris – Ambrosius Trauschen halb, sagt d. Lonh., er verstehe das er das nebenhauß begert Zu kauff. wofer Ime vergönt würde, daruon Zu seinem hauß Zu prechen, Wollt das hind. theil geg. dem Obßmarckt sonder seÿn laßen, were Im Zu willfahren, stehet aber Zu mein herren. Mr Stoffel stellts Zu mein herren, ob sÿ Ime gönnen wöllen, das hind. heüßlin weg Zuprechen. Mr Michel sagt seÿ ein finster thun, Wann Ime gegönnt würde, das hinderheüßlin weg Zuprechen, geb mehr lufft vnd tag, Zubeÿden theilen vnd allen seitten, Ist Ihnen erlaubt.

1604, Préposés au bâtiment (VII 1319)
Ambroise Trausch demande l’autorisation d’ajouter un oriel en bois à trois fenêtres (4 pieds de large, en saillie de 3 pieds) pour mieux éclairer sa maison.

Ambrosius Trausch in der Kurbengaßen. 92.
(f° 92) Freÿtag 8. Junÿ – Ambrosius Trausch bittet vnd begert Ihme Zugönen In d. Kurbengaßen ein hützene Lucern 4 sch In breite vnd 3 schuh herauß nur mit dreien fenstern Zumach. vmb mehrers vssehens willen. Ist für die h. XXI gewissen, da will man referiren. Ist Ihme von vnsern H Rheth XXI gegönt vnd zugelaß. Zeigt H Stettmr. an den 23. Junÿ 1604.

1604, Conseillers et XXI (1 R 83)
Même demande transmise aux Conseillers et aux Vingt-et-Un. L’oriel sera placé au rez-de-chaussée, ne préjudiciera à personne et sera un ormenent.

Ambrosius Trausch vmb Lucern fenster.
(f° 161) Montag den XVIII Junÿ – Ambrosius Trausch vbergibt supplôn vnd bitt d. man Ime erlauben woll ein Lucern fenster in undern gaden seines hauses in Kurbengaß, so 2 schu u 4 Zoll u 4 schu in der weite halte würdt, sched keinem Nachbarn, sey ein Zier wie Bawherren referiren Konten die dofür halten d. Ime Zuerlauben.
Erkant, Ist willfahrt u wollen Bawherren suchen d. es auf dem Pfenningthurn eingeschben werd. H. Grienwaldt rh.

1785, Préposés au bâtiment (VII 1421)
Le maître maçon Lingenhœl est autorisé à repeindre les arcades au-dessous de l’encorbellement chez le farinier Léonard Hoffsess rue Saint-Urbain

(f° 369-v) Dienstags den 11. Octobris 1783. – Lienhard Hoffseß, Meelhändler
Idem [Herr Lingenhölin, der Maurer] nôe Lienhard Hoffses, des Meelhändlers, bittet zu erlauben an deßen behausung in der Urbans Gaß gelegen, die bögen unter dem überhang anstreichen Zulaßen. Erkannt, Willfahrt.

Description de la maison

  • 1736 (billet d’estimation traduit) La maison comprend plusieurs poêles, chambres, cuisines, vestibules, poêle pour l’officier et chambre pour domestique, plus haut quatre chambres, au rez-de-chaussée l’atelier de cordonnier, étroit vestibule, bûcher, petite cour, cave voûtée, le tout estimé avec appartenances et dépendances à la somme de 1800 florins
  • 1750 (billet d’estimation traduit) La maison comprend une boutique à côté de l’entrée, au premier étage un poêle, une chambre, une cuisine et un vestibule, au deuxième étage un poêle, une alcôve, une cuisine et un vestibule, le comble à double couverture de tuiles plates renferme deux chambres, de cette moitié de maison dépendent aussi la moitié du bûcher, la moitié de la cour et la cave voûtée de devant, le tout estimé avec appartenances et dépendances à la somme de 1400 florins
  • 1754 (billet d’estimation traduit) Une boutique se trouve à côté de l’entrée, le premier étage comprend un poêle, une chambre, une cuisine et un vestibule, le deuxième étage un poêle une alcôve, une cuisine et un vestibule, le comble qui renferne deux chambres a une double couverture de tuiles plates, la cave est voûtée, un bûcher se trouve dans la cour, le tout estimé à la somme de 1000 florins

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

3° arrondissement ou Canton sud – Rue du Maroquin

nouveau N° / ancien N° : 7 / 4
Obrecht
Rez de chaussée en maçonnerie et 3 étages mauvais en bois avance et lanterne
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 25 f° 80 case 3

Ernst Charles Frédéric baquetier rue des dentelles N° 19
1857 Œuvre Notre Dame rue du Maroquin N° 4

O 208, maison, sol, R. du maroquin 4
Contenance : 1,65
Revenu total : 99,86 (99 et 0,86)
Folio de provenance :
Folio de destination : démolie
Année d’entrée :
Année de sortie : 1858
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 20 / 16
fenêtres du 3° et au-dessus : 11 / 9
1858, Diminutions – Œuvre Notre Dame f° 80, O 208, maison, revenu 99, Démolition, supprimée en 1858

1789, Enquête préparatoire à l’Etat des habitants (cote VII 1295)

Canton VI, Rue 170 St. Urbin dite du Maroquin

4
pro. Hoffses, Leonore farinier – Landerne
Loc. Fix Chrétien cordonnier – Cordonnier
Loc. Wunderer Jacques faiseur de Begne – Miroir
Loc. Lixs Jean Tourneur – Charpentier
Loc. Keumin Salomé fille Couturiere – Bouché

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton VI, Rue 170 St. Urbin dite du Maroquin p. 312

4
Pr. Hoffses, Leonore, farinier – Lanterne
Lo. Fix Chrétien, Cordonnier – Cordonniers
Lo. Wunderer Jacques, faiseur de Peignes – Miroir
Lo. Lixs Jean, Tourneur – Charpentiers
Lo. Keumin Salomé, fille couturiere – Bouchers


Relevé d’actes

La maison est inscrite au nom d’Ambroise Trausch dans le Livre des communaux de 1587.
Fils de Henri Trausch, Ambroise Trausch épouse en 1576 Catherine Geiger, fille de David Geiger

Mariage, cathédrale (luth. p. 264) 1576. Sontag Quasimodogeniti den 29. Aprilis. Ambrosius Trausch, H Heinrich Trausch sun, J. Catharina H David Geigers docht. Eingesegnet Zinstag den 8. Maÿ (i 135)

Le marchand Ambroise Trausch hypothèque la maison au profit d’Anne Dalheimer femme de Jean Schatz, assesseur des Quinze.

1609 (xiiij tag Septembris), Chancellerie, vol. 383 (Registranda Meyger) f° 460-v
(Inchoat. in Proth. fol: 392.) Erschienen herr Ambrosius Trausch der handelßmann burger Zu Straßburg
hatt bekhandt vndt In gegenwertigkheit herrn hannß Schatzen fünffzehners der St. St. Alß Eheuogt frawen Annæ dahlheimerin – schuldig sige 500 pfund pfenning Straßburger gelühens gelts
Zum vnderpfand eingesetzt vnd verlegt, Hauß, hoffestatt vnd höfflin mit Allen Ihren gebeüwen & gelegen Inn der St. Straßburg Inn der Kurbengaßen, einsit nebent Daniel Müller dem Mehlman, Andersit nebent N. dem Schuomacher hinden Vff ein behaußung stoßend dem Werck Vnser Frauwen Münster Zuständig, dauon gnd ein pfund pfenning bodenzinß den Edlen vonn Landtsperg, Mehr 20 guldin gelts Abloßig mit 500 guldin dem Closter Zu Sant Marx Zu Straßburg

Les Quinze estiment le 7 juin que les candidats qui se sont inscrits pour remplir les fonctions de directeur de la Halle n’ont pas les qualités requises. Ils s’adressent à Ambroise Trausch, un peu âgé mais aisé, qui accepte le poste à l’automne, le temps de régler ses affaires avec son associé. Ils choisissent de nommer Isaac Botzheim dans l’intervalle.
1609, Protocole des Quinze (2 R 37)
Ambrosius Trausch (würdt Kaufhaus verwalter). 94. 96.
(f° 94-v) Mittwoch den VII. Junÿ – Kaufhaus verwalter. Ambrosius Trausch
H Grünwalt vnd H Schatz referiren, Nach dem Ihnen bevohlen worden, Wegen deß hauß verwalters Im Kauffhauß Wie personen sollten angesprochen werden, hab man daß Ambtbüchlin besichtiget, die Wahl nitt gar gutt, Gambß wann er der Wein empfindt, Weiß er sich ettwan nitt Zuhalten, derweg. vff leütt gedacht die sich den Wein nicht überwinden laßen, Seÿ Ihnen Ambrosius Trausch eingefallen, der gleichwol ettwas alt, aber begütet, den sÿ für tauglich geacht, Ihnen angesprochen, der sich erclärt, wollt es Im namen Gottes vff sich nehmen wo er Meine Herren sollte annemblich seÿn vnd man sich der bestallung halb mitt Ime vergleichen würde, er könt aber vor dem Augusto nicht andretten, mocht man In mittels ein Spetter ordnen, seÿ man vff Isaac Botzheim bedacht, der deß Kauffhauß erfahren, der könt diße Stell bitz In Augustum versehen, In mittels würde sich Trausch deßen gewerbs da er Inn gemeinschafft, können ledig machen, er hatt dan ansehen, ist deß handels erfahren, auch so begütet, das er dem thun kan abwartten, allein würdt er auch wöllen beßere besoldung haben, hatt sich hören laßen, das er sich vff 50 fl. weiters wollt bestellen laßen, man hielt aber darfür, er möcht sich mitt 12. vrtl. frucht laßen settigen.
Erkandt man soll mitt Ime ferners handlen, auch mitt Isaac Botzheim reden, ob er sich wollt dahin gebrauchen laßen bitz sich Trausch möcht einstellen, dieweÿl man sich aber erinnert, daß d. Kauffhauß verwalter beÿ Rhät vnd XXI. Zu confirmiren, Seindt Zwöen Receß Im protocoll 1602. fol. 93. vnd 95. gelesen, Wie mans mitt Friderich Fuchßen gehalten. Wider vmbgefragt vnd Erkandt, Wan er sich vff die alt bestallung Wie Friderich Fuchß will bestellen laßen, So kan mans bitz Sambstag referiren, alß dann darvon reden, Wie es Inn Jene Stub Zupringen.

Ambroise Trausch demande que le salaire soit augmenté. Les Quinze font remarquer qu’il a déjà été augmenté sept ans auparavant lorsque Frédéric Fuchs est entré en fonction. Ambroise Trausch accepte finalement l’ancien salaire.
(f° 96) Sambstag den 10. Junÿ – Ambrosius Trausch. Kaufhaus verwalter.
Jetz hab referirt, waß H Grünwalt vnd H Schatz mitt Ambrosius Trauschen derg. der Kaufhaus verwaltung tractirt vnd gehandelt, Wie er sich anfangs ettwas schwer gemacht, die besoldung seÿ Ime Zu gering vnd 8 vrtl. frucht addition begert, endtlich aber alß Ime Zugesproch. worden, es werdt schwerlich beÿ vnsern herrn Zuerhalten seÿn, dann man erst vor siben Jahren, alß Friderich Fuchß an das ambt kommen, die besoldung gebessert, hab er sich angeben und bewilligt sich vff die alt bestallung bestellen Zu laßen, aber darbeÿ vermeldet, die weÿl er noch nitt seinen Schwager Inn gemeinschafft, daß er vorbeschluß der Rechnung, die sich bitz Zu endt deß Monats Augusti verziehen möcht, nicht werden andretten können, vnd daß vff diße seine erclerung die herren vff spetter bedacht gewesen, die den dienst Inmittelst verstehen möchten, alß Isaac Botzheim der lang Im Kauffhauß gewesen, Conrad Breüning vnd seither vff Wolff Harnister der auch handels erfahren, Erkandt, bitz Montag Inn die groß Stub pringen, dieweÿl man die Wahl nitt gar gutt gehabt, hab man andere personen ansprechen müßen, vnd redlich mitt Ambrosio Trauschen, der handels erfahren vnd wohl begüetet, so weitt gehandelt, das er bewillligt, steh vff die alt bestallung bestellen Zulaßen, dieweil er aber erst Im Augusto werd andretten Können, das Meine gn. Herren vff ein person wöllen bedacht seÿn, die den dienst In mittels verstehen möchten. Ego.

Les Conseillers et les Vingt-et-Un confirment l’élection d’Ambroise Trausch le 12 juin. Il renonce à ses fonctions le 19 août parce qu’il dirige seul ses affaires sans associé.
1609 Conseillers et XXI (1 R 88)
(f° 157-v) XII Junÿ – H. XV. lasen p. Irem Secretarium fürbring. Alß Innen ein ausschuß wegen Kauffhauß verwalters Zumachen befohlen vnd aber auß denen so sich geschriben geben Kein dewlichen find. konnen hatt. sie etlich angesprochen, die es aber nit annehmen wollen, Also auf Ambrosium Drausch gedacht mit dem auch gehandelt der sich erbotten in d. alten besoldung Zubedienen, allein könne er vor dem Augusto nit aufziehen derweg Hn XV. die fürsehung thun wollen d. dise Mees vnd in Zwischen der dienst soll versehen werd
Erk. Ist gleichwol vmbgefragt ob Jemandt gebetten vnd derweyl* er drausch confirmirt so auch bald hernach geschworen.

(f° 219-v) XIX Augusti – Ambrosius Trausch resignirt Kauffhauß Meister ampt
Ambrosius Trausch bedanckt sich, d. m herren Ime Zum hauß Meister im Kauffhauß verordnet, d. er aber den bißher geführten handel gantz auf sich genohmen, vnd angemelten dienst nit verstehen würrd konnen, hat er sich des eydts u. diensts Zuerlaßen. Erk. Ist Ime willfahrt.

Ambroise Trausch fait son testament en 1618. Il confirme les termes du contrat de mariage passé avec Catherine Geiger, nomme pour héritière sa fille Catherine, femme du marchand Daniel Richshoffer et fait des legs à ses petits-enfants Ambroise, Daniel et Jean Jacques.
1618, Not. Strintz (Daniel, Protocole 58 not 62, A n° 365)
(f° 181-v) Testamentum nuncupativum deß Ehrenvesten fürnehmen Herrn Ambrosÿ Trauschenn handelßmanns vnnd burgern Zu Straßburg
1618 (…) persönlich erschienen Ist der Ehrenvest vnd fürnehme herr Ambrosius Trausch handelßman vnd burger Zu Straßburg zwar mit einem hohen ansehenlichen Alter von dem lieben Gott begabt, Aber doch darbeÿ von den gnaden Gotteß gehendeß vnd stehendeß leibß
Vnnd für daß Viede, Sowill er der herr testator die Zwüschen Ihme vnnd der Ehren: vnd tugendreichen frawen Catharinam Geÿgerin seiner lieben ehegemahlin, Zur Zeit Ihrer Vermählung vffgerichte Eheberedung mit Allen Ihrem Innhalt In crafft dießes seines testaments && letsten willens wider confirmirt (…)
für daß Sübende (…) seinen lieben Enckeln mit Nahmen Ambrosius, Daniel vnnd Hanß Jacob
Vnnd Zum Elfften (…) ernennt vnnd bestimpt er der herr testirer Zu seiner eintzigen, rechten, wahren und vngezweiffelten Erbin Catharinam Trauschin seine liebe dochter, Daniel Richßhoffers des handelßmans und burgers Zu Straßburg eheliche haußfraw in Alle seine verlaßenschafft
minute, Not. Strintz (Daniel, 58 not 60)

Ambroise Trausch dans d’autres affaires évoquées dans les registres (Quinze, Conseillers et Vingt-et-Un)
1593 Conseillers et XXI (1 R 72) Mattheus Geiger, Ambrosius Trausch vmb Zahlung irer Rüstung. 292.
1596 Conseillers et XXI (1 R 75) Valentin Trausch. 59. Kayserl. Maiestet begert copey von Valentin Trauschen büchern vmb Rechnung. 279. Ambrosius Trausch entschlägt Veltin seines bruders Rechnung. 317. Jacob Trausch und Martin Trausch. 331. Kayserl. Maiestet begert Veltin Trauschen rechnung. 458. Ambrosius Trausch wegen Keyserl. schreibens sein bruder Veltin betreffend. 460.f
Kayserl. Maiestet vmb das Ambrosius Trausch über psit: möchte gehört werden. 188.
1604 Conseillers et XXI (1 R 83) Ambrosius Trausch bericht wegen seines bruders Valentin. 103.
1606 Conseillers et XXI (1 R 85) Ambrosius Trausch contra Anstet Dieboldt. 34

Ambroise Trausch et sa femme Catherine Geiger, fille de David Geiger, vendent la maison à Laurent Meyer

1610 (x Septembris), Chancellerie, vol. 388 (Registranda Kügler) f° 232
Erschienen herr Ambrosius Trusch burg. Zu St. vnd Fr. Catharin gygerin sein eheliche hußfr. wyld d. Ehrenuest fürsichtig wyß St. herrn Daniel Gygers beÿsitzers d. herrn fünffzehen d. bestend. Regiments der S S selig docht. (verkaufft)
h Lorentz Meygers burgern alhie
huß hoffstatt V hefflein V Stallung m. allen and. Iren gebeu. glg. Inn d. S S Inn Kurbengaß einseyt neben Daniel Müller dem Melman andersyt neben (-) dem Schumacher stoßend hinden vff Thobie Strintzen* vnd Zum theil vff heußer vnßer Fr. Werck zustendig, dauon geth j lb d gelts es seÿe ewig ehrschetzigk oder lehen Zinß wie sich befinden weren* also hatt der Kheüffer angenommen wyld d. Edel vesten werner von landtsperg selig erben, So dann xx guld. glt SW vff d. Andern Februarÿ fallend Std zu hauptgutt (…) dem großen gemeyn Almoß z. S. Marx, Sunst für ledig vnd eÿg. & der Khauff vber deßelb. beschwerd. für 2075 guld. zu xv batzen

Originaire de Trænheim, l’employé à l’auberge du Cerf Laurent Meyer épouse début 1609 Susanne, fille du corroyeur Jean Beuchler. Il devient bourgeois le 5 février 1609 en s’inscrivant à la tribu des Fribourgeois
Mariage, cathédrale (luth. p. 220)
1609. Dominica Sexagesima. Mehr Lorentz Meÿer von Dirhtheim* hauß knecht Zum hirtzen, Jfr Susanna Hans Biechtels des lederbereiters n: g: dochter (i 114)

1609, 2° Livre de bourgeoisie (4 R 104) p. 916
Lorentz Meÿer von Trenheim Empfahet d. Burgerrecht von Susanna weÿlandt Hanß Beichtel deß Lederbereiters seellig dochter vnd will Zum Freÿburg. dinnen. Actum den 5. februarÿ A° 1610

Laurent Meyer se remarie en 1620 avec Anne, fille du tanneur Georges Werner
Mariage, Saint-Thomas (luth. 439, n° 1383)
1620. Dominica I. Aduentus. Lorentz Meyer Vndt Jungfraw Anna Görg Werner des Rothgerbers alhie Eheliche Tochter (i 450)
Proclamation, cathédrale (luth. p. 111) 1620. Lorentz Meyer burger alhier, vnd J. Anna Jörg Werner des Rothgerbers tochter (eingesegnet zu S. Thoman montag den 11 10.bris)

Le marchand de vins Laurent Meyer hypothèque la maison au profit des Bâlois Nicolas Passavant et son fils Claude Passavant

1622 (ut spâ. [xxiiij. octobris]), Chancellerie, vol. 446 (Registranda Meyger) f° 426
(Inchoat. in Prot. fol. 312.) Erschienen h. Lorentz Meÿer d. Weinhändler burg. Zu Straßburg
hatt bekhandt vndt In gegenwärtigkheit herrn Reinhardt Passauant von Basell so Zugeg. Inn nammen seines vatters herrn Niclauß Passauant vnd desselben Sohn Clade Passauant] – schuldig seÿen 4000 guldin
zu vnderpfand eingesetzt vnd verlegt, hauß, hoffstatt, höfflin vnd hind. hauß, mit Allen Ihren geb. & geleg. Inn der St. St. Inn d. Kurben gaß. einseit n. Daniel Müller dem Mahler, and. seit n. Caspar dorn schuomach. hind. vff ein Wercks behaußung stoßend, dauon gnd. j. lb d den Edlen von Landtsperg, Mehr x lb d. gld. loß mit ij C lb dem hauß Zu Sant Marx

Le brasseur Gabriel Büchel cède à son cousin Jean Büchel la part qui lui revient dans la succession de la première femme de Laurent Meyer
1624 (xxxj. Septembris), Chancellerie, vol. 452 (Registranda Meyger) f° 382
(Inchoat. in Prot. fol. 237.) Erschienen Gabriel Büchell der Biersieder burger Zu Straßburg
hatt in gegensein h. hannß Büchell burgers Zu Straßburg seines Vettern bekhandt
daß Jetzgenanter h hannß Büchell Ime Bekhenner für ein drittetheil Am fünfftentheil der Verfangenschaft des Wÿdembs so Lorentz Meÿer d. Weinhändler von seiner erst. haußfr. selig. Zunÿeß. erlegt vnd bezahlt 65 pfund pfenning

Le brossier Isaac Büchel cède au corroyeur Jean Büchel la part qui lui revient dans la succession de Susanne Büchel, femme du marchand de vins Laurent Meyer.
1626 (19. Junÿ), Chambre des Contrats, vol. 459 f° 438-v
Erschienen Isaac Büechel der Bürstenbinder burger Zu Straßburg
hatt in gegensein hannß Büechels deß Lederbereiters auch burgers alhie (übergeben)
ij C gld a 15. bz. so ihme Isaac Büechel für seinen dritentheil an der Verfangenschaft so Lorentz Meÿer der Weinhändler auch burger alhie von Susanna Beüchlerin seiner erstern haußfr. see. ad dies vitæ wÿdembs weÿß zunüeßen hat, gebürt – umb Lv lb

Le marchand de vin Laurent Meyer dans d’autres affaires évoquées dans les registres (Quinze, Conseillers et Vingt-et-Un)
1619 XV (2 R 47) Laurentz Meÿer. 273. 287. [Müntzverführen]
1623 XV (2 R 51) Lorentz Meÿer [Wein verkauffen]. 61.
1628 VII 1343 Bauherren Abloßung Lorentz Meÿern dem Weinhändler. 11.
1634 XV (2 R 60) Lorentz Meÿer [Weinmandat überschritten]. 128.
1637 XV (2 R 62) Krahnmeister Ca Knecht. 237. Ca. Lorentz Meÿern [wegen Lagergelts]. 251.
1639 XV (2 R 63) Lorentz Meÿer [der weinhändler] wegen Schlettstetter [pt° schulden]. 78. 181. 106.
1642 Conseillers et XXI (1 R 125) – Lorentz Meÿerß Wittib Vnd Erben [pt° deponirten geldts]. 137.
1642 XV (2 R 65) Lorentz Meÿers Wittib vndt Erben [pt° deponirten geldts]. 305.
1643 Conseillers et XXI (1 R 126) Lorentz Meÿers Wittib [pt° obligation]. 25.
1645 XV (2 R 66) Lorentz Meÿers wittib [pt° deponirten geldts]. 209.

La maison revient à sa fille Anne Catherine qui épouse en 1659 le marchand Jean Zengel, fils du cordonnier Jacques Zengel de Spire.

Mariage, cathédrale (luth. p. 102)
1659. Den 10. Aprilis. Zum 2. mahl Ht Johann Zengel handelßmann Jacob Zengelß des geweßenen Schumachers Zu Speier hinderlaßener ehel: Sohn undt Jfr. Anna Catharina Weiland hr. Lorentz Meiers geweßener handelßmanns ehel. Tochter. Montags den 18.ten April: Thiergarten, Copulmatio gehalten (i 103)

Jean Zengel devient bourgeois par sa femme en s’inscrivant à la tribu du Miroir.
1658, 4° Livre de bourgeoisie p. 318
Johannes Zengel der Handelsmann Von Speÿr, Jacob Zengels burgers alda hind.lasener Sohn, empfangt das Burgerrecht von seiner Haußfr. Anna Catharina Meÿerin, weÿl. H. Lorentz Meÿers handelsmanns ehelicher hind.lasener dochter, Vmb 8. Gold fl. welche beÿ d. Cantzleÿ erlegt, Ist hievor Ledigen stands geweßen, Vnd wil EE Zunfft der Spiegler dienen Jurav: 25. Aprilis 1659.

1666 XV (2 R 83) Johann Zengel. 137. [der Handelsmann, Hartzständ versenden]

Anne Marie, femme du tannneur Georges Frédéric Ott, cède à la fondation ottonienne un capital de 250 livres assis sur la maison qui appartient au marchand Jean Zengel et à sa femme Anne Catherine Meyer

1680 (26.2.), Chambre des Contrats, vol. 549 f° 156-v
Anna Maria, Georg Friderich Otten deß Gerbers Eheweib, mit beÿstand erstgedachts ihres Ehevogts, wie auch Herren Hannß Jacob Blaichers deß föchhändlers
in gegensein deß Edel- hochgelehrten Herren Christoph Güntzers U.I. Dd und dreÿzehn Secretarÿ im nahmen und alß Administratoris der Ottonischen Stifftung
d.nach Ihro Ottin, uff einer allhier in der Kurben gaß zwischen Philipp Fimpel dem Schwartzbeckhen und weÿl. Barthol Hockhen deß Hosenstrickers nunmehr seel. nachgelaßener wittibin gelegener, und anietzo herrn Johann Zengel dem handelßmann und Annæ Catharinæ Zengelin gebohrner Meÿerin beÿden Eheleuthen eÿgenthümblich gehöriger behaußung. 250. lb erblich angefallen, Zumahlen erwehnte 250. lb gegen männiglichen freÿ ledig und eÿgen seÿen, alß hette Sie Anna Maria Ottin, uff sein Zängels /:hiebeÿ zugegenw:/ Ansuchen und begehren Von dem Ottonischen stipendio 250. lb in bahrem gelt empfangen

Les Quinze proposent le 4 octobre 1694 Jean Zengel pour pourvoir le poste vacant de directeur de la Halle. Les Conseillers et les Vingt-et-Un l’élisent le 6 novembre. Ils sont avertis le 4 juin 1695 que Jean Zengel est mort.

Anne Catherine Meyer veuve de Jean Zengel vend la maison à son gendre le fournier Loup Philippe Fimpel et à sa femme Anne Catherine Zengel, déjà propriétaires de la maison voisine (au nord)
1696 (9. 9.br), Chambre des Contrats, vol. 568 f° 568-v
(prot. fol. 78.b) Erschienen Fr. Anna Catharina geb. Meÿerin weil. Hn. Johannis Zengels, gewesenen Kauffhauß verwalthers, sel. nachgelaßene Wittib, mit beÿstand Hn Johann Jacob Bleichers, deß Föchhändlers und E.E. Großen Raths beÿsitzers Ihres Curatoris
hatt in gegensein Wolffgang Philipß Fimpels, deß haußfeurers, und Annæ Catharinæ gebohrener Zengelin deßen Ehelicher haußfrauen (…) Ihnen beeden Eheleuthen Ihrem Tochtermann und leiblichen tochter [unterzeichnet] wolffgang Philipus Fimpel, anna catarina fimlin
Eine Behaußung, höfflein und dero hoffstätte mit allen deren Gebäuen, Rechten und Zugehördten, allhier in der Curben: oder St. Urbans gaß einseit neben dem Kaüffer selbsten, anderseit neben Marx Schnepffen den Seÿler, hinten auf hans Jacob Habrecht dem Kantengießer, zum theil, Zum theil auff eine behaußung der fabric deß Münsters gehörig stoßend geleg., darvon gehend jährlich 1 lb.d. bodenzinß den Edlen von Landsperg, So seÿe dieselbe auch umb 500 Pfund pfenning Capital weil. Hn Daniel Richshoffers, gesesen alten Ammeisters seel. hinderlaßene Fr. Wittib vnd Erben umb 500 gulden Straßb. wehr. dem Stifft St Marx, Item umb 250 lb Capital der Ottonianischen Stifftung, So dann umb 250 lb.d. Capital dem Biberischen Legat verhafftet – geschehen über die angegebene beschwede welche die Keuffere übernommen (…) fürgegang. vnd beschehen umb 250 pfund pfenning

Originaire de Waldenburg dans la juridiction de Hohenlohe, (Loup) Philippe Fimpel épouse en 1675 Marguerite Diebold, fille du marchand de plumes Jean Jacques Diebold et veuve du boulanger Régnard Maurer avec lequel elle s’est mariée en 1669.
Mariage, Saint-Thomas (luth. p. 2. n° 5)

1669. Domin. 1. et 2 Trin. den 13 vndt 20. Junÿ Reinhardt Maurer der ledige Schwartzbeck, weÿland Hartmann Maurers des gewesenen Cantzleÿ botten zu Franckfurt nachgelaßener Sohn und Jfr. Margareth weÿland Johann Jacob Dieboldt burgers vndt Feder händlers allhier nachgelaßener tochter. Eingesegnet zu St. Thoman montag den 21. Junÿ (i 3)

Mariage, Saint-Thomas (luth. p. 51 n° 328)
1675. Dom. 4. et 5 Trin. 27 Junÿ et 4 Julÿ. Philipp Fimpel der ledige Schwartzbeck weÿl. Friderich Fimbels deß Soldners Zu Waldenburg hohenlohischer herrschafft hind.lassener ehelich. Sohn, Margaretha weÿl. Johann Reinhardt Maurers gewesenen Schwartzbeck und burgers hind.lassene wittib. S. Thomæ den 8. Julÿ (i 27)

Philippe (Loup Philippe ou Wolffgang Philippe) Fimbel devient bourgeois par sa femme quinze jours après son mariage
1675, 4° Livre de bourgeoisie p. 419
Wolffgang Philipp Fimpel von waldenburg aus der Graffschafft hohenlohe, der haußfeurer empfangt das Burgerrecht von seiner haußfrawen Margaretha, weÿl. hannß Reinhatd Maurers des haußfeüeres seel. wittib p. 8. gold fl. welche Er beÿ der Cantzleÿ erlegt hatt. Ist Zuvor ledig. stands gewesen vnd will zu den becken dienen. Jur. 21. Julÿ 1675.

Marguerite Diebold meurt en décembre 1685 en délaissant un fils de son premier mariage et quatre enfants issus du veuf. L’inventaire est dressé dans sa maison rue du Maroquin. La masse propre au veuf est de 47 livres, celle des héritiers de 296 livres. L’actif de la communauté s’élève à 763 livres, le passif à 237 livres.
1686 (11.2.), Not. Theus (Philippe Henri, 59 not 19) n° 636
Inventarium undt beschreibung aller v. Jed. Haab Nahrung undt Güettere, so weÿlandt die Ehrn: vndt Tugendt sahme fraw Margaretha Dieboldin, deß Ehrsam v. bescheidenen Mstr Wolffgang Philippß Fimpels haußfeürers v. burgers alhie geweßene Geliebte Eheliche haußfr. nach ihrem d. 21. Xbris in nechst abgewichenem 1685. Jahrs auß dießem zergänglichen leben genommenen sterb. hinscheid. hind. Ihro vlaß. welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuch. erfordern v. begehren (…) Actum in d. Königlichen freÿ. Statt Straßburg in fernerem beÿsein H Johann Zengels deß handelßmanns vndt burgers alhier als sein deß Wittibers erbettenen Beÿstandts Montag d. 11. v. Mittwochs d. 13. Februarÿ St: N. A° 1686.
Die seelig abgeleibte Eingangs gemelte fr. hat ab intestato Zu Erben hind.laß. hernach gemelte Ihre in Zwoen vndschiedlich. Ehen Ehelich erzielte Kinder nahmentlich 1. Erstlich Hanß Jacob Maurern, welchen die Fr. seel. in Erster Ehe mit weÿl. Mstr. Hanß Reinhard Maurern geweßenen Haußfeürern v burhern alhier Ehelich erzielet, deß. Wohl geordneter Vogt d. ehren Vest Vorgeachte V. weiße herrn Johann Jacob Windischen haußfeurer v. burger auch E. E. Statt gerichts alhier alt. beÿsitzer so præsens. 2. 3. 4. et 5. So dann Hanß Philipß Fimpeln, Mariam Dorotheam, Annam Margaretham v. Mariam Salome Fimpelin /:welch letzters döchterlin aber bald nach Ihr fr. Margarethæ Fimpelin als seiner leiblich. Mutter dießes Zeitliche leben gleicher gestalt gesegnet hatt, V. deß Mutterliche Erbs portion dahero auf vorgemeltem hind.bliben Wittiber als leiblich. Vattern Erblich erwachßen, v. hernach Ihme zugeschriben befindlich ist, der vorhergemelt.s. noch lebend. Kindere anderer Ehe geordneter Vogt ist Mstr Hanß Georg Brunn Säckler v. burg. alhier so auch psöhnlich Zugeg.
Copia Eheberedung

In Einer d. Statt Straßb. in d. Kurb. Gaß gelegenen v. hiehero gehörigen behaußung ist befund. word. wie Volgt, alß
Ahne Haußrath, Von d. Meel Cammer, In der Cammer A, In der Cammer B, In der Cammer C, In d. obern Stub, In dem vndern Stuben, Im Keller
Eigenthumb an Einer Behaußung (T.) Item Hauß, hoffstatt, höffl. in d. Kurben Gaß (…)
Dem Wittiber Sa. Schulden, Ergäntzung (21, abzug 3, verpleibt) 17, Summa summarum 47 lb
Der Erben, haußrath 40, Wein vnd Lehren Vaßen 6 ß, Silber geschirr und Geschmeids 12, Sa. gold. Ring 8, Sa. Schulden 30, Ergäntzung, Summa summarum 324 lb – Schulden 86 lb, Nach deren Abzug 296 lb
Theilbar, haußrath 50, Schiff und geschirr zum Becken handwerck gehörig 4, Wein vnd Lehren Vaßen 141, Silber geschirr und Geschmeids 46, Sa. gold. Ring 6, Sa. baarschafft 99, Sa. Schulden 36, Sa. pfenningzinß hauptgüter, Sa. Eigenthums ane einer behaußung 355, Summa summarum 763 lb – Schulden 237 lb, Nach deren Abzug 457 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 810 lb
Wÿdemb so die jetzt seelig abgeleibte Eingangs gemelte fraw von Ihrem Ersten Ehelichen haußwürth Mstr. hanß Reinhard Maurern seel. herrn biß in Ihr seel. hinscheiden genoßen, Vermög deren Zwischen ietzt seel. verstorbenen Frawen v. vorgemelt ihrem Erst. Ehelich haußwürth A° 1669. d. 14. Junÿ Vnd. Notario H David Ößinger senior. seel. auffgerichtet. v. dem über sein Maurers Verlaßenschafft A° 1674. durch mich Notarium verfertigt. Inventario inserirter Eheberedung
Ergäntzung deß Wittibers unveränderten guths. Aus dem über sein für unverändert in die Ehe gebrachter Nahrung durch mich Not. den 21. Julÿ Stylo Vet: A° 1675. auffgerichtetet. Inventario

Wolffgang Philippe Fimbel se remarie en 1686 avec Anne Catherine Zengel
Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 181-v,n° 22) 1686. Eodem [Dom: 1 post Tri,.] Zum 2 mal Wolffgang Philipp Fimpel der haußfewrer v Burger alhie, Jfr. Anna Catharina hr. Johann Zengels handelßmanns u. Burgers allhier ehel. T. Mittw. den. 26. Julÿ N Kirch (i 143)

Wolffgang Philippe Fimbel meurt en 1700 en délaissant trois enfants de sa première femme et un de la deuxième. L’inventaire est dressé dans la maison proche de la Cave au Faucon. Les experts estiment la maison voisine à 745 livres. La masse propre à la veuve est de 167 livres, la masse propre aux héritiers de 834 livres. L’actif de la communauté s’élève à 1 867 livres, le passif à 1 709 livres. La veuve se remarie en 1702 avec Jean Vernier Schmitz

1700 (9.8.), Not. Grünwald (Jean Jacques, 6 E 41, 226) n° 114
Inventarium und Beschreibung aller der Jenigen Haab, Nahrung vnd Gütter, ligendt vndt Vahrend, verändert vnd unverändert, so weÿl. der Ehrengeachte Wolffgang Philipp Fimpel gewesener Haußfeürer vnd Burger allhier Zu Straßb. nach seinem am 6. Instehend. Monats Augusti aus dießem Zeitlichen genommenen tödlichen hintritt verlaßen, auf freundliches ansuchen erfordern und begehren dern ane nechst gemeltem folio benambster ab intestato verlaßener Erben, auch deren Ehe: vnd Vögt, durch fraw Annam Catharinam geborene Zenglerin, die hinterbliebene fraw Wittib, mit beÿstand deß Ehrenvesten vnd wohlvorgeachten Herrn Johann Reÿmanns Fastenspeÿs Händlers vnd burgers allhie Zu Straßburg Ihres leiblichen Schwagers vnd geschwornen Curatoris (…) So geschehen vnd angefangen in Straßburg, Dienstags den 24. ebengemelten Monats Augusti Anno 1700.
Der Verstorbenen seelig hat ab intestato Zu Erben verlaßen. 1. Herr M. Johann Philipp Fimpel so præsenz, 2. Frau Mariam Dorotheam Meister H. Peter Nonnenmanns Weißbecken vnd burgers allhier geliebte haußfraw, so bede gegenwärtig, 3. Jungfraw Annam Margaretham, dieße dreÿ mit weÿl. fraw Margaretha Dieboldin in erster Ehe ehelich erzielter Kinder, beÿständlich Hanß Georg Brunnen, Secklers vnd burgers allhier Ihres noch zur zeit ohnentledigten geschwornen Vormundts,
4. Annam Catharinam deß Verstorbenen seel. in 2.ter und letzten Ehe mit Eingangs erwehnter Fraw Wittib ehelich erzielter döchterlein, deßen verordnet vnd geschworner Vogt, anwesend, herr Jacob Schlachtmann Schuhmacher vnd burger allhier, alle vier deß verstorbenen seel. /:So fern kein Posthumus hernach volgen wird.;/ zu vier gleichen theilen ab intestato verlaßener Erben

Vogt nun Hierauff die Inventation vor: und an sich selbsten v. beschreibung dießer Verlaßenschafft So sich in Einer hernach beschriebener in der Statt Straßburg Kurbengaß gelegener vnd der Erben unverändert gehörigen becken behausung befunden wie volgt
(f° 3) Höltz und Schreinerwerck, In der Cammer A, In der Cammer B, In der Soldaten Cammer, In der Knecht Cammer, In der Cammer C in nebens hauß
Im nebens Hauß, Im obern Stockwerck, In der Cammer D, In des Officiers Stub
(f° 12) Eÿgenthumb ane Haüßern. Item Hauß, Hoff, Hoffstatt, Höfflein mit allen deren Gebäwen, begriffen, Weiten, Zugehördten, Rechten vnd Gerechtigkeiten gelegen allhier in der Statt Straßburg Kurbengaß, einseit neben der Statt Falcken Keller (…)
(T.) Item, Ein Behaußung, Höfflein vndt deren Hoffstäth, mit allen dero Gebäwen, Rechten und Gerechtigkeiten, auch übrigen Zugehördten auch übriger Zugehördten allhier Zu Straßburg in der Kurben oder St Urbans Gaß, eins. neben vorbeschriebener der Erben unveränderten becken behaußung, anderseit neben Marx Schnepffen dem Seÿler geleg. hinden auff Hannß Jacob Habrecht den Zinngießen Zum theil, Zum theil vff eine behaußung der Fabric der Münster gehörig stoßend gelegen, welche behausung ebenmäßig durch berührte Hh Werckmeister der Statt Straßburg vorgenommener vnd mir dem Notario Zugestellter auch beÿ dem Concept befindlichen Abschatzung taxirt worden für 745 lb. Davon gehen jährlichen 1. lb d bodenzinß denen Edlen von Landtsperg auff Weÿhenacht. so bißher H N Falck der Schaffner Zu Nider Ehenheim, wie die außgehendigte Quittungen geben, empfang. trifft dem Zinß nach in Capital zu 4 pro Cto 25 lb d welche abgezogen bleibt hiehr noch auszuwerffen 720. lb. Hierüber sagt j. pergamen in allhes. C. Contractstub gefertigten, mit dero anhangeden Innsigel verwahret Kbrieff Inhaltend, wie solcher Von weÿl. H Johann Zengels nachgelaßener Wittib erkaufft worden datirt den 9. Novembris 1696. signirt mit N° 2. Ferner ein pergamentene Kauffbrieff auch in vorbes. Cancelleÿ Contractstub vnd mit dero anhangendem Innsiegel gefertigt, besagt wie hier Ambrosius Trusch solch an H Lorentz Meÿer verhandelt datirt den 13. 9.bris 1616. alte N° 34 et N° 2 bezeichnet. Dabeÿ noch ferner 11. pergament. brieff aller zusammen gebund.
Ligende Gütter. Dorlisheimer banns
(f° 20) Abzug in gegenwärtig Inventarium gehörig. Der Fraw Wittib unverändert Vermögen, Sa. haußraths 14, Sa. Silber 8, Sa. Goldene Ring 8, Sa. baarschafft 15 ß, Sa. Schulden 75, Sa. Ergäntzung (61, Abzug 1, rest) 59, Summa summarum 167 lb
Der Erben unverändert guth, Sa. haußraths 84, Sa. Schiff und geschirrs 3, Sa. lehrer Vaß 18, Sa. Silbers 57, Sa. Guldine ring 12, Sa. Pfenningzinß hauptgütter 11, Sa. Eÿgenthumb ane Einer behausung 337, Sa. Activ Schulden 26, Sa. Ergäntzung (780, Abzug 5, rest) 774, Summa summarum 1325 lb – Schulden 491, Nach deren Abzug 834 lb
Theylbahr Nahrung, Sa. haußraths 36, Sa. Brennholtz 4, Sa. Wein & vaß 146, Sa. Silbers 20, Sa. baarschafft 65, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 666, Sa. Eigenthums ane einer behaußung 720, Sa. Eigenthums ane ligenden gütter 40, Sa. Schulden 167, Summa summarum 1867 lb – Passiva 1709, Rest 158 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 1501 lb

Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que les impôts acquittés étaient calculés d’après une fortune sous-évaluée de 100 florins (50 livres) sur un total de 3 000 florins
1700, Livres de la Taille (VII 1173) f° 98-v
(Becker, N° 310) Weÿl: Wolffgang Philipp Fimpels deß geweßenen haußfeürers Verlaßenschafft, Inventirt Nots: Grünwald.
die Concl: finalis Inventarÿ ist fol: 110.b – 1501. lb. 5 ß 6 d, die machen 3000. fl. verstallte 2900 fl. und also 100 fl. Zuwenig. Von welchen 100 fl. alß theilbaren guth, der Nachtrag gesetzt wird, auff Sechs jahr in duplo thut à 6 ß – 1 lb 16 ß
Und in simplo auff vier Jahren macht à 3 ß – 12 ß
Extat daß Stallgelt pro 1700 – 5 lv 14 ß
Itel Gebott – 1 ß 4 s
So dann thun die Unkosten – 3 lb 2 ß 6 s
Summa 11 lb 5 ß 10 d
dt. 27. Jan: 1701.

La veuve et les enfants de Wolffgang Philippe Fimbel vendent la maison au cordonnier Jean Michel Merckel et à sa femme Anne Barbe Notter

1701 (25.2.), Chambre des Contrats, vol. 574 f° 112
Johannes Reimann der Fasten Speiß händler alß Vogt Weÿl. Wolffgang Philipp Fimpels gewesten Haußfeurers seel. hind.laßene Wittib Catharina geb. Zengelin, welche in d. Kindbett, deßweg. nicht selbst erscheinen kan, Ferner ged. Fimpels sel. Kind 1. Ehe H. M. Johann Philipp Fimpel S. S. Theologiæ studios., Hans Peter Nonnenmann der haußfeurer alß Ehevogt Mariæ Dorotheæ Fimpelin, welche auch in d. Kindbett ist, Item Anna Margaretha Fimpelin mit beÿstand H. Lucæ Schaffen deß Schneiders ihres Curatoris, So dan Jacob Schlachtmann der Schuhmacher alß Vogt ged. Fimpels 2. Kind. letzter Ehe
in gegensein Johann Michael Merckels deß Schuhmachers und Annæ Barbaræ geb. Notterin mit beÿstand hans Georg Notter deß schuemachers Ihres Schwagers respect. leiblich. bruders
Eine Behausung, höfflein und dero Hoffstätte mit allen deren Gebaüen, Rechten und Zugehördt. allhier ane der Curben oder St. Urbans Gaßen einseit neben den Verkäufern selbsten anderseit neben Marx Schnepffen dem Seÿler hind. auff hans Jacob Habrecht den Kantengießer zum theÿl und zum theÿl auff eine behaußung der fabric deß Münsters gehörig, stoßend gelegen, darvon gehend jährlich 1 lb d bodenzinß denen Edlen von Landsperg

Fils du cordonnier Philippe Merckel, Michel Merckel épouse en 1693 Anne Barbe Notter, fille du cordonnier Jean Barthelémy Notter : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration
1693, Not. Pantrion (Jacques Christophe, répert. 65 Not 45)
Eheberedung Mr Michael Merckelß Schumach: und Jfr Annæ Barbaræ Notterin
Eheberedung – Persönlich kommen und erschienen der Ehrenhafft Meister Michael Merckel der Ledige Schuemacher, Weÿland des Ehrenhafften und Vorachtbahren Herrn Philipp Merckels auch geweßenen Schuemachers und burgers alhier Zu Straßburg hinderlaßener Ehelicher Sohn, alß Bräutigamb, mit beÿstand des Ehrengeachten Herrn Johann Georg Enßels Ebenmäßig geweßenen Schuemachers und burgers alhier Seines Vettern ane einem, So dann die Ehren und Tugendsahme Jungfraw Anna Barbara Notterin des Ehrenvesten Vorachtbahren und weißen – Beschehen und verhandelt in Straßburg den 19. Monathstag Aprilis im Jahr Unsers Heÿls 1693, Jacob Christoph Pantrion

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 37, n° 233)
1693. Eodem [Dom. Exaudi] seÿn Zum 1 mahl außgeruffen worden Michael Merckel der ledige Schumacher weÿland Philipp Merckels auch Schuemachers und burgers allhier nachg. ehl. S. Jfr Anna Barbara Hr Johann Bartholomæ Notters E. E. Großen Raths alhen beÿsitzers und Schuemachers ehl. Tochter Seÿt Copulirt Word. den 23. Maÿ deßen seÿn Zeugen Michel Merckel als hozeider Anna barbra noh derr Als hoch zeirren (i 37)

Michel Merckel loue une partie de sa cave à Isaac Thenn, brasseur à l’Autruche

1702 (17.1.), Chambre des Contrats, vol. 575 f° 25
Michel Merckel schuemacher
in gegensein Isaac Thennen, biersieders zuem Strauß
in sein, Merckels, behaußung den Vordersten theil deß unterschlagenen Kellers auf die Gaß herauß auf 9 jahr lang anfangend auf A. Mariæ 1702 – um einen jährlichen Zinß nemlich 5 lb

Michel Merckel loue une partie de sa maison au revendeur Georges Mutschler

1710 (14.11.), Chambre des Contrats, vol. 583 f° 687 (bb) v
Michel Merckel schuem:
in gegensein Georg Mutschlers grempen
entlehnt, in seinem hauß allhier in der Kurben gass stueb stueb Cammer holtzhauß Kuchen u. Keller auf i. ja lang, anfangend auf Weÿhn. nächstkünfftig – um einen jährlichen Zinß nemlich 12 lb

Michel Merckel et Barbe Notter hypothèquent la maison au profit du cordonnier Jean Georges Notter, leur beau-frère et frère respectif

1714 (5.7.), Chambre des Contrats, vol. 572 (Protocoles) f° 39
Michel Merckel Schuemacher und Barbara geb. Notterin mit beÿstand Friderich Notters Schuemachers Ihres leiblichen bruders Und Elias Hoch auch Schuemachers Ihres Vettern
in gegensein Johann Georg Notters Schuemachers Ihres resp. Schwagers und bruders – schuldig seÿen 350 pfund
unterpfand, Hauß, Höfflein Hoffstatt cum appertinentÿs allhier in der Curbengaß einseit neben Peter Nonnenmann Haußfeurern anderseit neben Marx Schnepff Seÿlern hinten auf ein fabric des Münsters gehöriges Hauß stoßend gelegen

Anne Catherine Kæss, veuve du cordonnier Jean Barthelémy Notter meurt dans la maison de sa fille. Elle délaisse cinq enfants dont un musicien aveugle. L’actif de la succession s’élève à 227 livres, le passif à 80 livres.
1714 (7.6.), Not. Pantrion (Jacques Christophe, 40 Not 31)
Inventarium undt Beschreibung aller Haab, Nahrung vnd Gütere, so weÿl. die Ehren und tugendsame Fraw Anna Catharina Notterin gebohrne Käßin, auch Weÿl. des Ehrenvesten, Vorachtbahren und Weißen Herrn Johann Bartholme Notters, geweßenen Schuemachers und E. E. Großen Raths alhier Zu Straßburg, alten beÿsitzers hinderlaßene Wittib, nunmehr seel. nach ihrem Sontags den 27. Maÿ Jüngsthin aus dießem mühensamen leben Genommenen tödlich ableiben, Zeitlichen verlaßen (…) Actum Straßburg, Donnerstags den 7. Junÿ 1714.
Die abgeleibte Fraw seelige hat ab intestato Zu Erben Verlaßen 1. H Johann Georg Nottern, Schuemachern vnd burgern alhier Vor einem vierdten theil so der Inventur selbsten beÿgewohnt, 2. Fraw Annam Barbaram Merckelin gebohrne Notterin, H. Michael Merckels Schuemachers vnd burgers alhier Haußfraw, mit beÿstand deßelben vor den Andern vierdten Theil, 3. Michael Nottern, den blinden Spielman sie die Pfrundt Im Weÿßenhauß alhie geneüßt aber Majorennis vnd über 40 Jahr alt ist, vor den dritten vierdten theil welcher gleichfalls Persönlich Zugegen war, und dann 4. Johann Bartholme Nottern, Schuemachern und burgern Zu Berlin, Churfürstl. Brandenburgischer Jurisdiction, in deßen nahmen weilen er abweßend, auch ohnverburgert, der ordnung gemäß, der wohl Edel vnd Veste Herr Joh: Frantz Michael Schenck, E. E. Kleinen Raths alhie wohlverdiente beÿsitzer (…) dießem Geschäfft Persönlich beÿgewohnt, vor den vierdten vnd dann 5. Johann Friderich Nottern, Schuemachern vnd burgern alhier, welcher ebenmäßig Zugegen vor den fünfften vnd letzten Stammtheil, Alle fünff der in Gott ruhend. Frauen seel. mit hievorgemelten ihren Zuerst verstorbenen hauß würth ehelich erzeugt Söhne vnd dochter vnd ab intestato verlaßene Erben

In einer alhie Zu Straßburg In der Curbengaßen gelegener, H. Michael Merckel dem Schuemacher vnd diß orths dochtermann Zuständiger behaußung ist befunden worden wie volgt
Series rubricar. Sa. haußraths 86, Sa. silbers 11, Sa. Goldenen Ring 5, Sa. der Schulden 125, Summa summarum 227 lb – Schulden 80, Nach solchem abzug 147 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 115 lb

Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que le fils établi à Berlin doit régler le droit de détraction.
1714, Livres de la Taille (VII 1175) f° 87
(Schuhmacher, F. N° 1297) Weÿl. Fr. Annæ Catharinæ gebohrner Kähßin auch weÿl. Hn Johann Bartholme Notters geweßten Schuemachers Exsenatoris und burgers alhier hinderlaßener Wittib verlaßenschafft inventirt H. Not. Pantrion.
Concl. fin. Inv. ist fol. 22, 115. lb é ß 8 d, die machen 200 fl. dieselbe verstallte Hiengegen auch so viel.
Extat das Stallgelt pro 1717 – 6 ß
Gebott – 1 ß 6 d
Abhandlung – 5 ß 6 d, Summa 12. ß 10 d
Abzug. Johann Bartholme Notter der Schuemacher Zu Berlin, Churfürstl. Brandenburgischer Jurisdiction, soll von Mütterl. Erbe der 29. lb 10. ß 10. d als alhier frembd und ohnverburgert den Abzug erlegen mit 2. lb 19 ß 1 d
Machen obige beede Summen zusammen, 3. lb 11 ß 11 d
dt. omn. d. 9° Jul. 1714.

Michel Merckel meurt en juin 1715 en délaissant cinq enfants. L’inventaire est dressé dans sa maison rue du Maroquin. La masse propre à la veuve est de 161 livres, la masse propre aux héritiers de 181 livres. L’actif de la communauté s’élève à 438 livres, le passif à 539 livres.

1715 (26. 7.bris) Not. Pantrion (Jacques Christophe, 40 Not 34)
Inventarium vnd Beschreibung aller Haab und Nahrung, so Weÿland der Ehren Vorgeachte Herr Michael Merckel geweßene Schuemacher Vndt Burger alhier Zu Str. Nunmehr Seel. Nach Seinem Montags den 17.ten Junÿ Jüngsthin aus dießem Mühesaùeb Leben Genommenen tödlichen ableiben, Zeitlichen verlaßen, Welche auf freundliches ansuchen erfordern und begehren der Ehren Vnd Tugendsamen Fraw. Ursulæ Barbaræ Meÿerin Gebohrner Merckelin des Ehrenhafften Meister Andres Meÿers Schuhmachers vndt burgers alhier Ehefrauen, Mit beÿstand Erstgedachts Ihres Haußwürths so dann des Ehrenhafften V. bescheidenen Meister Johann Georg Fischers auch Schuhmachers vndt Burgers alhier alß Geordnet vndt Geschworenen Vogts Mariæ Dorotheæ, Michaels, Johann Jacobs vndt Johann Philipp Merckels alle des abgeleibten seel. mit hernachgemelter seiner hinterlaßenen Wittib Ehelich erzeugter Söhn vnd dochter v. ab intestato Verlaßener Erben, Inventirt, durch die Ehr vndt Tugendsame fraw Annam Barbaram Merckelin Gebohrne Notterin, die Hinterbliebene Wittib mit beÿstand des Ehren Vorgeachten vnd Wohlachtbahren Herrn Johann Georg Notters Schuemachers v. burgers Zu Straßburg Ihres Vielgeliebten bruders v. geschwornen Curatoris (…) Actum Straßburg Donnerstags d. 26. 7.bris 1715.

In einer Alhier Zu Straßburg in der Kurbengaßen gelegener Vnd in dieße Verlaßenschafft gehöriger behausung ist befund. word. wie volgt
Hültzenwercks. In der Cammer A, In der Cammer B, In der Cammer C, In der Cammer D, In des Officiers Stub, In der Kuchen, In der Wohn stub, In der Stub Cammer
Eigenthumb Ane einer Behaußung (T.) It. Hauß Hoff v. hofflein Mit allen deren gebäwen, begriffen, weitten recht. Zugehörd. v. gerechtigkeit. geleg. alhie Zu Straßb. In St. Urbans gaß, einseit Neb. Peter Nunnenman dem haußfeurer anders. neben Marx Schnepffen dem Seÿler hind. auff eine behaußung dem frawenwerck gehörig stoßend, Davon Geh. Jährlich 1 lb d bod. Zinß d. Edlen von Landsperg. It. 10 lb 10 ß dem Stifft St Marx Jahrs vff Liecht Meß in Stb. Wehrungs Capital ablößig mit 262 lb 10 ß, It. 10 lb d Gelt der Ottonianisch Stifftung Jahrs vff d. 26. febr. in Capital ablößig mit 250 lb, It. 10 lb d des Biberisch. Legat stifftung Jahrs vff Joh. Bapt: ablößig in Capital mit 250 lb d, It. 14 lb d Gelts à 4 p C° herrn Johann Georg Notter Schuemacher V burger alhie der Wittib brudern Jahrs vff Michaelis ablößig in Capital Mit 350 lb d, sonsten freÿ ledig v Eig, Vber Vorstehende beschwerd. durch der St. Str. Geschwohr: Werck Meister Vermög Vberlüffert v. beÿ Mein des Notarÿ Concept befindlich Von Ihnen Eigenhändlig subscribirt. Vnd d. 13. Aug. 1718. datirten scheins Annoch æstimirt pro 347 lb 10 ß. Über Vorst. beh. bes. I. t. Perg. Kbrieff in der Cancelleÿ Contr. Stub Gef. Vnd Mit dero anhang. Ins. Verw. datirt d. 25. febr: 1701 Inhaltend welcher Gestalt d. eingangs Gemelte bede Eheleuthe vorstehende behausung Von Weÿl. Wolffg. Philipp Fimpels des haußfeurers seel. Erb. erhandelt haben.
Ergäntzung der Wittib unveränderten Guths, Auß dem über eingangs gemelter beed. Eheleuthe in den Ehestand Zugebrachte Nahrung durch mich unterschriebenen Notarium in Anno 1694. auffgerichteten Inventario
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Der Ehefrauen Unverändertes Vermögen, Sa. haußraths 18, Sa. des Silbers 10 ß, Sa. der Guldenen Ring 2, Sa. der Schuld 35, Sa. der Ergäntzung 104, Summa summarum 161 lb
Der Erben unverändert Guth, Sa. Kleÿder vndt Weißen Zeügs 2, Sa. der Ergäntzung 213, Summa summarum 216 lb – Schulden per se, Nach deren Abzug 181 lb
Das Theilbahre Guth betreffend, Sa. des haußraths 34, Sa. der Leeren Vaß 1, Sa. des Led: Schue vnd Werckzeugs Zum Schuemacher Handw. gehörig 47, Sa. des Silbers 8, Sa. Eigenthumbs ane Einer behaußung 347, Summa summarum 438 lb – Schulden 539 lb, Übertreffen also die Theilbare Passiva die gantze theilbahre Verlaßenschafft vmb 100 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 242 lb
Eheberedung (…) Straßburg den 19. Monathstag Aprilis im Jahr Unsers Heÿls 1693, Jacob Christoph Pantrion
Copia Testamenti – 1715 (…) auff Sambstag den 8. Monats tag Junÿ, Nachmittag zwischen zweÿ und dreÿ Uhren der Ehrenhafft und vorachtbare Meister Michael Merckel, Schuemacher vnd mit vnd neben ihme die Ehren und tugendsame Fraw Anna Barbara Merckelin gebohrne Notterin, beede Eheleüthe und burgere alhier Zu Straßburg (…) Zu sich erfordern laßen, die wir dann Ihne Maritum unpäßlichen Krancken leibs auff einem bette liegend, Sie die Ehefrau aber Gesund gehend: vnd stehend. (…) Jacob Christoph Pantrion, Notarius publicus

Anne Barbe Notter meurt en mars 1736 en délaissant quatre enfants. Les experts estiment la maison à la somme de 900 livres. L’actif de la succession s’élève à 147 livres, le passif à 160 livres. Les enfants Ursule Barbe, Michel et Philippe se répartissent la jouissance des étaux de cordonnier à l’avant de la maison.

1736 (28.4.), Not. Pantrion (Jacques Christophe, 40 Not 68)
Inventarium und Beschreibung aller Haab und Nahrung, so weÿl die Ehren und tugendsame Frau Anna Barbara Merckelin geb. Notterin auch weÿl. des Ehren v. vorgeachten H. Michael Merckels geweßenen Schumachers v. burgers allhier hinderlaßene wittib nunmehro seel. nach ihrem d. 27. Martÿ jüngsthin aus dießem mühesamen leben genommenen tödl. hintritt Zeitlichen verlaßen, welche auf freundl. erfordern v. begehren der verstorbenen Frauen seel. mit oberwehntem ihrem zuvor verstorbenen Ehemann ehel. erzeugter Söhne v dochter und ab intestato verlaßener Erben, nahmentl. Fr. Ursulæ Barbara Meÿerin geb. Merckelin des Ehrenhafften H. Andreæ Meÿers Schumachers und burgers alhier haußfrauen, beÿständ. erstgedachts Ihres Ehevogts, Ferners Michael Merckels, noch leedigen Schumachers, so etlich und 30. Jahr alt dahero für sich selbsten und ohnbevögtigt, weiters Mstr. Johann Jacob Merckels Schuemachers v. burgers allhier, So dann Mstr. Johann Philipp Merckels ebenmäßigen Schuhmachers v. burgers allhier, welche alle dießer Inventur beÿgewohnt (…) So beschehen in Straßburg den 25.ten Aprilis 1736.

In einer alhier zu Straßburg in St :Urbans gaßen gelegener und in dieße Verlaßenschafft gehöriger behausung ist befunden worden wie folgt
Eigenthumb ane einer Behaußung. It. eine behaußung, hofflein und hoffstatt mit allen dero gebäuen, begriffen, weiten, Rechten, Zugehörden und gerechtigkeiten gelegen alhie Zu Straßb. In St. Urbans gaßen, 1.s. neben hannß Peter Nonnenman dem schwartzbecken, 2.s. neben Matern Westermann dem schumacher hind. auf ein Stifftshauß Zum Frauenwerck gehörig stoßend gelegen, davon gehen Jährlich 1 lb d. boden Zinß denen Edlen von Landsperg, so zu doppeltem Capital gerechnet thut 40 lb. It. 10 lb auff Liecht Meß dem Stifft Zu St Marx in Capital ablößig mit 260 lb, It. 10 lb d Jahrs auf d. 26. febr. der Ottonianischen Stifftung allh. in hauptgut redimible mit 250 lb, It. 10 lb d der Biberischen Stifftung allh. so dem eheweiligen H. Pastori novi Templi Jährl. gereicht wird in hauptgut ablößig mit 250 lb d, It. 8 lb d weÿl. H. Dd. Gollen geweß. Schaffners Zu St. Thomæ nachgelaßener Wittib Jahrs auff weÿhenachten ist in Capital abzulößen mit 200 lb d, thun vorstehende beschwerd. zusammen 990 lb, dargegen ist obgemelte behaußung durch die geschworne Hh. Werckmeistere der St. Str. laut überschickten attestati vom 18. Aprilis 1736. æstimirt worden vor 900 lb. alßo höher onerirt dann selbige angeschlagen hernacher passivé inserirt Zubefind. um 90. lb
Und besagt über vorstehende beh. 1. t. perg. Kbr. in d. St. Str. anh. C. C. St. Ins. verwahrt, dat. d. 25. febr. 1701. weißet, welchergestalten H Michael Merckel und die verstorbenen fr. seel. als beede Eheleuthe von weÿl. Wolffgang Philipp Fimpels geweßenen haußfeurers und burgers allh. hinderlaßener Wittib v. Erben ane sich erhandelt haben
Series rubricarum, Sa. haußraths 82, Sa. des Leders Schue vndt Werckzeugs Zum Schumacher Hand werck gehörig 31, Sa. des Silbers 4, Sa. Guldenen Ring 3, Sa. der baarschafft 25, Eigenthumb ane einer behaußung o, Summa summarum 147 lb – Schulden 160 lb, Übertreffen also die vorhandene Passiva die sambtliche activ Nahrung dem Stall anschlag nach 12 lb
Abschatzung dem 18. Aprill 1736. Auff begëren weilandt der Ehr und tugentsamen Frau Anna Barbra Mërcklerin seel. Hinder Laßenen Erben ist eine behausung alhier in der Statt Straßburg in der Kurben gaßen gelëgen einseits Neben Peter nunen Mann dem schwartz bëcken, ander seits Neben, Meister Matern Nëstermann dem schumacher hinden auff ein Stiffts hauß so Zum frauen hauß gehörich Stoßent, welche behaußung Stuben Cammren, Kuchen hauß Ehren, officier stuben und Cammer Vor dem Knecht, oben dar über Vier Cammren, unden uff dem botten die schumacher wërck statt und schmales hauß Ehren holtz Cammer höffell und gewölbter Keller sambt aller gerechtig Keidt wie solches turch der statt Straßburg geschworne wërck Meistere sich in der besichtigung befundten und Jetzigen preiß nach angeschlagen wird Vor und Umb Ein Tausent und Acht hundert Gulden. Bezeichnuß der Statt Straßburg geschworne werckleuthe [unterzeichnet] Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister deß Zimmerhoffs, Johann Peter Pflug Werckmeister deß Mauer hofs
Vergleich wegen der inventirten Mütterl. behausung. Deßwegen haben sich die Parthen mit einander verglichen und vereinbaret, daß selbige ohnvertheilt ausgesetzt verbleiben und solche Fr. Ursulæ Barbaræ Meÿerin geb. Merckelin H Andreæ Meÿers des schumachers haußfr. der hinterl. tochter, Item Michael Merckel und Joh: Philipp Merckel sambt und Zwar Joh: Philipp Merckeln der obere Schumacher stand, H. Andreæ Meÿern als Ehevogten Ursulæ Barbaræ Mercklerin der mittlere und dann Michael Merckeln der untere auff der Kellerthür befindl. Schuhmacher standt Jährl. jeedem theil à 15. lb d. biß zu fernerer Austrag der Sach v wofern sic die Parthen anderwerts vergleichen möchten verliehen v. überlaßen seÿn solle, so dieselbe under sich von dato übers Jahr mit einander Zuverrechnen und Zuvergleichen schuldig seÿ sollen, treül. ohne alle gefehrde, maßen Sie sich dann zu bekräfftigung dießen eigenhändig unterschrieben.

Michel Merckel meurt célibataire. Le quart de la maison revient à sa sœur et ses deux frères. L’actif de la succession s’élève à 74 livres, le passif à 73 livres.

1738 (4.3.), Not. Pantrion (Jacques Christophe, 40 Not 69) sn
Inventarium und beschreibung aller Haab, Nahrung und Güthere, so weÿland der Ehrsam vnd bescheidene Meister Michael Merckel noch lediger Schumach. und burger Zu Straßburg, nach seinem den 24. Februarÿ nechsthin aus dießem Zeitlich. leben genommenen tödlichen Ableiben verlaßen (…) So beschehen in Straßburg Dienstags den 4.ten Martÿ Anno 1738.
Der abgeleibte seelige hat ab intestato Zu Erben verlaßen wie folgt. Erstlich die Ehren und tugendsame Fraw Barbaram Meÿerin gebohrne Merckelin des Ehrenhafften Meister Andreæ Meÿers, Schumachers und burgers alhier geliebte Haußfraw, beÿständlich erstgemelts Ihres Ehe vogts, Ferner Meister Johann Jacob Merckel, Schuemachern vnd burgern allhier, Vnd dann Meister Johann Philipp Merckeln, ebenmeßig Schuhmacher und burger Zu Straßburg, Alle dreÿ des Verstorbenen Leiblichen Geschwüsterde vnd ab intestato zu gleichen theilen verlaßene rechtmäsige erben.

In einer alhier zu Straßburg in der Kurben gaßen gelegener: vnd Zum theil in dieße Verlaßenschafft gehöriger behaußung ist befunden worden wie folgt
Eigenthumb ane einer Behaußung. Item ein Vierdter theil vor vngetheilt, von vnd ane einer behaußung, hofflein vnd hoffstatt, mit allen deren gebäwen, begriffen, weiten, Rechten, Zugehörden undt gerechtigkeiten, gelegen alhier in St. Urbans gaßen, einseit neben Hannß Peter Nonnenman, dem Haußfeürer, anderseit neben Matern Westermann, dem Schumacher, hind. auff ein Stifftshauß Zum Frauenwerck gehörig stoßend gelegen, Ist die gantze behaußung, So durch der Statt Straßburg geschworne Werckmeistere den 18. Aprilis. 1736. beÿ weÿland Frauen Annæ Barbaræ Merckelin gebohrner Notterin seel. alß des verstorbenen Mutter verlaßenschaffts Inventation laut dero überschickten vnd noch vorhandenen scheins ab eod. dato æstimirt word. pro 900 lb. d. dargegen ist besagte behaußung onerirt wie folgt. Erstlichen soll mabb Jährlichen 1 lb d. bod. Zinß denen Edlen von Landsperg, zu doppeltem Capital gerechnet thut 40 lb. It. 10 lb auff Liechtmeß dem Stifft Zu St Marx in Cap. ablößig mit 250 lb, It. 10 lb d Jahrs auf den 26. febr. d. Ottonianischen Stifftung in h.guth azulösen mit 250 lb, It. 10 lb d der Biberischen Stifftung, so dem Jeweiligen Herrn Pastori Novi Templi Jährlich gereicht würd, in h.guth ablößig mit 250 lb d, It. 8 lb d weÿl. H. Dd. Gollen geweßenen Schaffners Zu St. Thomæ, nachgelaßener Wittib, Jahrs auff Weÿhenachten ist in Capital abzulößen mit 200 lb d, Vnd dann 2. lb d Mstr. Andres Meÿern Schuhmachern vnd burgers alhier des verstorbenen Schwag. Jährlichen auff den 21. Jan. in Capital lösig mit 50. lb d. Thun vorstehende beschwerd. zusammen 1040 lb, Conferendo findet sich daß obige behaußung höher gravirt alß selbig angeschlag. 140. lb d Thut dießer Verlaßenschafft ein quart daran Zuleid. so hernacher den Passiv: schulden einverleibt Zubefind. 35 lb. Vnd besagt über vorgemelte behaußung ein teutsch. Perg. Kbr: in d. Statt Straßb. Cancelleÿ Contract stuben Insigel, datirt d. 25. febr. 1701.
Series rubricarum hujus Inventarÿ, Sa. haußraths 37, Sa. des Werckzeugs leder vndt Schue Zum Schumacher Handwerck gehörig 27, Sa. des Silbers 2, Sa. Eigenthumbs ane einer behaußung o, Sa. Schulden 7, Summa summarum 74 lb – Schulden 73 lb, Schluß Summ 1 lb.

Jean Jacques Merckel hypothèque son tiers de maison au profit du cordonnier Jean Guillaume Eckerlin

1738 (15.9.), Chambre des Contrats, vol. 612 f° 527
Johann Jacob Merckel der schuhmacher
in gegensein Johann Willhelm Eckerlin des schuemachers – schuldig seÿen 25 pfund
Einen dritten theil für ohnabgetheilt ahne einer vorder und hinderhauß, hoff und hoffstatt mit allen übrigen deßen gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ahne St Urbans gaß einseit neben Hannß Peter Nonnenmann dem haußfeurer, anderseit neben Matern Westermann dem schuhmacher, hinten auff eine der Fabric des Münsters allhier zuständigen behausung – davon gibt man denen Edlen von Landsperg 1 lb ane bodenzinß – als ein elterliches Erbguth ihme zu einem und seinen beeden geschwistrigen zu übrigen zween dritten teilen eigenthümlich zuständig

Autre hypothèque entre les mêmes.
1738 (15.9.), Chambre des Contrats, vol. 612 f° 528
Johann Jacob Merckel der schuhmacher
in gegensein Johann Willhelm Eckerlin des schuemachers – schuldig seÿen 50 pfund
Einen dritten theil für ohnabgetheilt ahne einer vorder und hinderhauß, hoff und hoffstatt mit allen übrigen deßen gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ahne St Urbans gaß einseit neben Hannß Peter Nonnenmann dem haußfeurer, anderseit neben Matern Westermann dem schuhmacher, hinten auff eine der Fabric des Münsters allhier zuständigen behausung – davon gibt man denen Edlen von Landsperg 1 lb ane bodenzinß – als ein elterliches Erbguth ihme zu einem und seinen beeden geschwistrigen zu übrigen zween dritten teilen eigenthümlich zuständig

Le cordonnier Jean Philippe Merckel vend son tiers de maison à sa sœur Barbe femme d’André Meyer et à son frère Jean Jacques qui en deviennent ainsi propriétaires pour moitié.

1740 (24.5.), Chambre des Contrats, vol. 614 f° 298
Johann Philipp Merckel der schuhmacher
in gegensein seiner geschwisterden und miterben ahne elterlichen Verlaßenschafft, Barbaræ geb. Merckelin Andreas Meÿer des schuhmachers eheweibs wie auch Johann Jacob Merckel ebenfalls schuhmachers
einen dritten theil für ohnabgetheilt ane Einer Behausung, höfflein und hoffstatt mit allen deren gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ahne St Urbans: gaß, einseit neben Peter Nonnenmann dem haußfeurer, anderseit neben Matern Westermann dem schuhmacher, hinten auff der Fabric des Münsters gehörigen hauß zum theil theils Johann Daniel Helmstätter dem Meelhändtler – um 500, 250, 250 und 50 pfund (verhafftet), als von seinen eltern weÿl. Johann Michael Merckel dem schuhmacher und Anna Barbara geb. Notterin die selbige am 25. Februarÿ 1701 erkaufft haben – mit dem angezeigten bodenzinß [sic] – 962 pfund ahne capital und 50, geschehen um 125 pfund

Moitié appartenant à Jean Jacques Merckel

Jean Jacques Merckel vend sa moitié indivise au cordonnier Jacques Klein et à sa femme Susanne Marguerite Ehinger.

1743 (9.5.), Chambre des Contrats, vol. 617 n° 198-v
Johann Jacob Merckel der schuhmacher und Jacobe geb. Meÿerin
in gegensein H. Jacob Klein des schuhmachers und Susanna Margaretha geb. Ehingerin
die unvertheilte helffte einer behausung, höfflein und hoffstatt mit allen derselben übrigen begriffen, weithen, zugehörden und gerechtigkeiten ane St Urbans gaß, einseit neben Peter Nonnenmann dem haußfeurer, anderseit neben Matern Westermann dem schuhmacher, hinten auff ein dem Stifft Frauhauß gehörigen hauß – von solcher gantzen behausung gbt man denen Edlen von Landsperg 1 lb ane bodenzinß – theils als ein elterliches erb, theils als einem am 24. maÿ 1740 erkaufftes guth, die übrige helffte aber des verkäufers schwester Fr. Barbara Meÿer geb. Merckelin gehörig, (um 500, 262, 250, 250, 200, 50 und 75 pfund verhafftet, geschehen um 481 pfund

Fils du cordonnier Jean Klein, Jean Jacques Klein épouse en 1734 Susanne Marguerite Ehinger, fille du tonnelier Jean Georges Ehinger : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration
1734, Not. Pantrion (Jacques Christophe, répert. 65 Not 45, Eheberedungs Concepta, welche noch Zu expediren, f° 259 sqq)
Eheberedung – Joh: Jacob Kleinen Schuemach. vnd Jgf. Susannæ Marg: Ehingerin (Exp.)
Copia der Eheberedung – Zwischen den Ehrenhafften Meister Johann Jacob Klein, dem leedigen Schuhmacher, weÿland deß Ehrengeachten Herrn Johann Kleinen auch gewesenen Schuemachers und burgers allhier seeligen hinterlaßenem Sohn, alß hochzeiter ane einem, so dann der Ehren und Tugendsahmen Jgfr. Susanna Margaretha Ehingerin, weÿland Meister Johann Georg Ehingers geweßenen Kieffers und burgers allhier hinterlaßenen dochter alß hochzeiterin andern theils (…) So beschehen und verhandelt Straßburg Montags en 19. Aprilis Anno 1734. Expedirt (…) den 4. Martÿ Anno 174* Johannes Brackenhoffer

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 120, n° 12)
1734. d. 12. Maji sind nach 2. maliger Proclamation ehelich Copulirt v. eingesegnet worden Joh: Jacob Klein der ledige schuemacher v. b. alhier weÿl. Joh: Kleinen gewesenen b. v. schuhmachers nachgel. ehl. Sohn v. Jgfr. Anna Margaretha weÿl. Joh: Geörg Ehingers geweß. b. v. Kiefers Nachgelaßene ehl. dochter [unterzeichnet] Johann Jacob Klein als hochzeiter, Junfra Susanna Margaretha Egnerin als hochzeiterin (i 124)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison de Marthe Braun rue du Maroquin. Ceux du mari s’élèvent à 74 livres, ceux de la femme à 395 livres.
1736 (9.4.), Not. Pantrion (Jacques Christophe, 40 Not 68) n° 172
Inventarium über Meister Johann Jacob Kleinen, Schumachers und Frawen Susannæ Margarethæ gebohrner Ehingerin, beeder Eheleuthe in den Ehestand Zugebrachte Nahrungen auffgerichtet, in Anno 1736 – damit mann sich nun auff zutragenden fall auf der Ergäntzung desto besser zu reguliren weiß (…) Actum Straßburg den 9.ten Aprilis 1736. Expedirt aber den 3. Martÿ 1747.
In einer alhie Zu Straßburg In der Kurbengaßen gelegenen, Frauen Marthæ Braunin Wittibin Zuständiger behaußung darinnen beede Eheleuthe Lehnungsweiße wohnen, ist befund. worden wie volgt
Series rubricarum. Sa. haußrath 45, Sa. Leder Schuh und werckzeugs 17, Sa. Silbers 2, Sa. der baarschafft 10, Summa summarum des Ehemanns in den Ehestand zugebrachten Vermögens 74 lb
Dießemnach Wird auch der Ehefrauen Zugebrachte unveränderte Nahrung beschrieben, Sa. haußraths 40, Sa. Silber 9, Sa. Goldene Ring 6, Sa. Baarschafft 246, Sa. der Pfenningzinß hauptgüter 93, Summa summarum 395. lb

Susanne Marguerite Ehinger meurt en septembre 1749 en délaissant sept enfants dont l’un meurt peu après sa mère. Un accord entre les copropriétaires Jean Jacques Klein et André Meyer a eu lieu le 12 décembre 1743. Les experts estiment la moitié de maison à 700 livres. La masse propre aux héritiers s’élève à 257 livres. L’actif du mari et de la communauté est de 1 148 livres, le passif de 1 622 livres.

1750 (9.2.), Not. Hess (J. Jacques, 6 E 41, 1274) n° 178
Inventarium über Weÿland Frawen Susannæ Margarethæ gebohrner Ehingerin herrn Johann Jacob Klein Schuhmachers undt burgers allhier Zu Straßburg nunmehro seeligen Verlaßenschafft auffgerichtet in Anno 1750. – nach ihrem am 8.ten Septembris Jüngst verfloßenen 1749.sten jahrs genommenen tödlichen hientritt hie zeitlichen verlaßen, wie solche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren Hn Johann Daniel Ehinger, Feÿelhawers und burgers allhier als geordnet und geschworenen Vogts Susannæ Margarethæ, Mariæ Barbaræ, Catharinæ Magdalenæ, Johann Jacob, Johann Benjamin, Annæ Mariæ und Andreæ, So dann Catharinæ Salome welche den 5.ten Octobris letzthien, also Vier wochen nach seiner lieben Mutter seeligen hinscheiden in die ewige glückseeligkeit gefolget, mithien der wittiber als Vatter dessen Mütterliche Erbs portion sich anmaßet, alle acht gebohrner Kleinen, so die Verstorbene seelig mit vorgemeltem Ihrem hinterbliebenen wittiber ehelichen erziehlet und ab intestato Zu acht gleichen portionen und antheÿlern Zu Kinder und rechtmäsigen Erben verlaßen – So beschehen in der Statt Straßburg den 9.ten Monathstag Februarÿ Anno 1750.

In einer allhier Zu Straßburg ane der genanten St. Urbans gaß gelegenen und in dieße Verlaßenschafft eigenthümlich gehörigen behausung folgender maßen befunden worden
Eigenthümliche Helfte ane einer Behaußung. Der halbe theÿl vor ohnvertheÿlt Von und ane einer behaußung, Höfflein und Hoffstatt mit allen derselben überigen begriffen, weiten, Zugehörden und gerechtigkeiten allhier ane der genanten sanct urbans gaß einseith neben Peter Nonnenmann dem Haußfeurer anderseith neben Matern Westermann dem schuhemacher, hinden auff ein dem Stifft Frawenhauß gehöriges hauß stoßend gelegen, Von solcher gantzen behaußung gibt mann jährlichen denen Edlen Von Landtsperg 1. lb d boden zinnß, so jedem Zur helffte mit 10. ß dahien ab zu zahlen sonsten außer hienach unter den passivis benambsten darauff hafftenden Capitalien freÿ leedig und eigen. Über die eine in dieße Verlaßenschafft gehörige Helffte behaußung urkundet eine auß allhießiger Cantzley Contractstub Verfertigter Pergamentene Kauffverschreibung dedato 9.ten Maÿ Anno 1743. und mit derselben anhangenden größeren Insigel verwahret. Dießemnach weißet ferner eine Zwischen meister Andreas Meÿer schuhmacher und burger allhier als Eÿgenthümblichen innhaber der Einten und Herrn Johann Jacob Klein dißorts Wittiber und besitzer der andern helfften behaußung beschehener gütlicher abhandlung besagter dießer behaußung dedato 12. 10.bris 1743. und Von E. E. Kleinen raht sub eodem dato confirmirt, welche auf pergament geschriebene abtheilung Vor Herrn Von Carben dem Actuario Von raths wegen überschickten und der Statt kleineren Vorgetruckten Secret Insiegel bekräfftiget. Vor beschriebene hiehero gehörige Helffte behaußung ist Vermög hießiger Statt geschwornen herren Werckmeistere überschickter schrifftlicher Abschatzung dedato 7.ten hujus angeschlagen worden für und umb 700. lb
Ergäntzung derer Erben ermanglenden ohnveränderten guts. Nach besag der über beeder geweßener Eheleuth einander in den Ehestand zugebrachten Nahrungen durch nunmehro weÿland H Notarium Jacob Christoph Pantrion in Anno 1736. auffgerichteten und in Anno 1747. durch H Notarium Johann Brackenhoffer expedirten Inventarÿ
Abzug in gegenwärtig Inventarium gehörig. Derer Erben ohnverändert guth, Sa. haußraths 30. Sa. Silbers 2. Sa. goldener ring 1. Sa. activ schuld 40. Sa. Erg. 343, Summa summarum 417 lb – Schulden 160, Nach deren Abzug 257 lb
Dießemnach wird auch des Wittibers ohnverändert und Zugleich das gemein Verantwortung und theilbar guth unter einer Mass consignirt und beschrieben. Sa. haußraths 55. Sa. Werckzeugs wie auch leder und gemachter arbeith zum schuemacher handwerck gehörig 95. Sa. Faß und bütten 10. Sa. Silbers 9. Sa. Eigenthums ane einer behaußung 700. Sa. der Activ Schulden 277, Summa summarum 1148 lb – Schulden 1622 lb, In Vergleichung 473 lb
Mehr Schulden dann Nahrung 216 lb – Zweiffelhaffte Schulden in des Wittibers ohnverändert und theilbarer Nahrung zugeltend 217 lb
Abschatzung Vom 7. Februarÿ 1750. Auff begehren Meister Johann Jacob Meÿers deß Schuemachers, ist eine halbe behaußung allhier in der Statt Straßburg in der St Urbans Fgaß, einseit neben N. Nonnenmann dem Haußfeürer, anderseit neben Matern Westermann dem Schuemacher und hinten auff eine behaußung dem Stifft Frawen Hauß gehörig, solche behaußung hat neben dem Eingang einen laden, auff dem Ersten stock eine Stube, ein Kammer, Eine Kuche, und hauß Ehren, auff dem Zweÿten Stock ist eine Stuben, Ein Stub Kammer, ein Kuchen und ein Hauß öhren, darüber ist der tachstuhl mit breit Ziegeln doppelt gedeckt, Worunter Zwo Kammeren, Ferner gehöret Zu dieser helffte deß haußes das halbe holtz hauß, das halbe höfflein und der Vordere Keller, Welcher gewölbt Von uns den unterschriebenen der Statt Straßburg geschwornen Werckmeister, nach vorher beschehener besichtigung mit aller Ihrer Gerechtigkeit dem Jetzigen Werth nach æstimirt und angeschlagen Worden Vor und umb Ein Tausend und Vier hundert Gulden [unterzeichnet] Jacob Biermeÿer stadt Lohner, Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Werner Werckmeister
Copia der Eheberedung (…) So beschehen und verhandelt Straßburg Montags en 19. Aprilis Anno 1734.
Copia Codicilli reciproci – 1734 (…) Dienstags den 29. Aprilis abends Zwischen acht und Neun Uhren beÿ Zweÿen hellbrennenden Liechtern Vor nunn weÿland Herrn Jacob Christoph Pantrion gewesenen Notario jurato und burger allhier (…) Persönlich kommen und erschienen seind der Ehrsame und bescheidene Johann Jacob Klein der Leedige Schuemacher und die Ehren und tugendsamen Jungfrau Susanna Margaretha gebohrne Egnerin beeder Ehelich Verlobte

Compte sommaire de la succession, dressé en 1773.
1773 (3. Maÿ), Not. Greis (Phil. Jacques, 6 E 41, 589) n° 262
Summarische Berechnung über Weiland Fr. Susannæ Margarethæ Kleinin geborener Ehingerin Mr Johann Jacob Klein, des Schuhmachers und burgers alher zu Straßburg am 8. Septembris 1749 verstorbene Ehefraun seel. Verlaßenschaft durch mich unterschriebenen offenbaren geschwornen Notarium mit aufgerechneten besserungen gefertigt.
Nach Außweiß des über sothane Verlaßenschafft durch H Johann Jacob Heß Notarium juratum alhier den 9. Febr. 1750. auffgerichteten, sofort auf hiesiger Statt Stall den 12. aug. dicti anni abgehandelt und den 17. ejusdem beÿ E. Löbl. Vogteÿ gericht producirten Inventarii bestehet
derer Erben unverändertes Vermögen in folgenden Rubricen

La moitié de maison revient par adjudication judiciaire à Léonard Hoffsess le 9 décembre 1773 (référence dans les actes ultérieurs)

Moitié appartenant à Ursule Barbe Merckel femme d’André Meyer

André Meyer demande l’autorisation de faire son chef d’œuvre à la place de Jean Georges Sifrid qui y renonce en arguant qu’il va épouser une fille de maître. Les Quinze accordent la dispense mais Jean Georges Sifrid qui a tenté de vendre ses droits à plusieurs reprises ne sera plus admis au chef d’œuvre.
1714, Protocole des Quinze (2 R 118)
E. E. Zunfft der Schuemacher, Andreas Meÿer – Hans Georg Sifrid
(f° 102) Sambstags den 14.ten Aprilis 1714. – Andreas Meÿer Ca. E. E. Zunfft der schuhmacher pt° Meisterstücks
H nôe Andreas Meÿers deß ledigen Schuhknechts von Vengenheim gtra E. E. Zunfft der Schuhmacher, der ist willens Meister Michel Merckels deß burgers vnd schuhmachers tochter Zu heürathen vnd das Meisterstück Zu verfertigen vnd weilen lauth mitkommenden Zunfftscheins Hanß Georg Sifrid auff das Meisterstück renuncirt alß bittet ihne ahne seine stell kommen Zu laßen. Saltzm. Citatus præsens b. hd mehrerm bericht deputation. Gl. s[etzts] Erk. ahne die Obere handwercks herren gewießen.

(f° 124) Sambstags den 28.t Aprilis 1714 – Iidem [Obere handwercks herren] laßen durch herrn Secretarium Friden referiren, daß Andres Meÿer der Schuhmacher von Vengenheim wider EE. Zunfft der Schuhmacher geklagt, daß dieselbe ihne Zum Meisterstück nicht admittiren wolte, mit vnd.th. bitt beÿ ihme gn. dispensation, alß man die parten ferner gehört, habe supplicant gemeldet, daß er mit meister Michel Merckels deß schuhmachers tochter versprochen were vnd willens seÿe in das Recht hanß Georg Sifrids, so auff das Meisterstück renuncirt, Zu tretten, vnd ahne deßen statt das Meisterstück Zuverfertigen, anbeÿ gegenwärtigen schein E E Zunfft gerichts der Schuhmacher vom 5. Aprilis jüngst producirt, daß er Sigfridt auff das handwerck vnd meisterstück verzug gethan hette, welches ged. Sigfrid darinn widersprochen, daß Er des handwerck nicht quittiren, sondern selbiges mit seiner hand fortführen, das meisterstück aber nicht machen wolte, angesehen Er die mittel dazu nicht hette, Warauff H Pandrion alß Zunfftmeister geantwortet, daß Er nichts darwider einzuwenden hette, außer daß Er nicht wüße, ob nicht Sÿfrid für dise Cession vom Meÿer etwas bekäme, alß welcher schon underschiedlich mahl mit seinem recht gleichsam gehandelt, mit underth. bitt ihme Sÿfrid solchen handel nieder Zulegen, dabeneben were es auch ihne dem, daß ged. Meÿer eines Meisters tochter heürathe so billich Zu consideriren, wegen dieses umbstandts vnd daß vom Imploranten den anderen so nachfahre ahne dem weg nichts entzogen werde, so vermeinten die Hh Deputirte, daß ihme in seinem begehren gegen erlag 2. lb d halb der Statt halb der Zunfft willfahrt werden könte, jedoch mit dem anhang, daß Er Sigfrid nimmermehr Zum meisterstück gelaßen werden solte, Erk. beliebt.

Fils du laboureur Jean Meyer de Vendenheim, André Meyer épouse en 1714 Ursule Barbe Merckel : contrat de mariage non conservé, célébration
1714, Not. Pantrion (Jacques Christophe, répert. 65 Not 45, Eheberedungs Concepta, welche noch Zu expediren, f° 259 sqq)
Eheberedung – Andreas Meÿers Schuhmacher und Jgfr Ursulæ Barbaræ Märckelin

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 266, n° 1146)
1714. Eodem [Mittwoch den 17.t 8.br] sind nach 2 mähl. Proclamation ehelich copulirt worden, Andres Meÿer der Ledige Schuhmacher, weÿl. Hanß Meÿer hannßen b. und Ackermanns Zu Vendenheim nachgelaßener ehelicher Sohn, vnd J Ursula Barbara Michael Merckel b. v. Schuhm. allhier eheliche Tochter [unterzeichnet] ander reß meÿer, Ursula barbara mercklerin (i 365)

André Meyer devient bourgeois par sa femme un mois après son mariage.
1714, 4° Livre de bourgeoisie p. 808
Andreaß Maÿer der Schuemacher Von Vendenheim Weÿl: Hanß Maÿer gew: Würths daselbst sohn, emp: das burgerrecht Von seiner Fr: Ursula Barbara Mercklerin p. 2. gold fl 16 ß. wird beÿ den schumachern dienen. Jur: d. 19. 9.bris 1714

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison qui appartient aux parents de l’épouse. Ceux du mari s’élèvent à 129 livres, ceux de la femme à 114 livres.

1715 (10.7.), Not. Pantrion (Jacques Christophe, 40 Not 34) n° 42
Inventarium über des Ehrenhafften Meister Andres Meÿers Schuemachers und der Ehren : und Tugendsamen Frauen Ursulæ Barbaræ Meÿerin, gebohrner Merckelin, beeder Eheleuthe und burgere alhier zu Straßburg, einander in den Ehestand zugebrachte Nahrungen auffgerichtet Anno 1715
Actum und inventiret Straßburg den 10.ten Julÿ 1715 in præsentia H Johann Georg Notters Schuhmachers der Ehefr. Vatters und hierzu erbettenen beÿsitzers, Expedirt vnd ausgefertigtet aber den 11. Augusti 1742.
in einer allhier zu Straßburg in der Curbengaß gelegenen der frawen Eltern zuständigen behaußung ist befunden worden, wie volgt
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Ehemanns in die Ehe gebrachten Vermögen, Sa. haußraths 39, Sa. Silbers 2, Sa. der baarschafft 87, Summa summarum 129 lb
Dießemnach wird auch der Ehefrauen in die Ehe gebrachtes Vermögen berschrieben, Sa. haußraths 89, Sa. Silbers 5, Sa. der baarschafft 7, Sa. goldener Ring 11, Summa summarum 114 lb

Barbe Merckel femme d’André Meyer hypothèque la maison dont elle vient d’acheter le tiers au profit du cordonnier Benjamin Westermann

1740 (24.5.), Chambre des Contrats, vol. 614 f° 299-v
Barbara geb. Merckelin Andreas Meÿer des schuhmachers eheweib ferner dero bruder Johann Jacob Merckel der schuhmacher
in gegensein Benjamin Westermann ebenfalls schuhmachers, 75 pfund zu vollkommener bezahlung des kauffschillings des heutigen tags erkaufften dritten theil hiernach beschriebener behausung
unterpfand, Eine Behausung, höfflein und hoffstatt mit allen deren gebäuden, begriffen, weithen, zugehör, rechten und gerechtigkeiten ahne St Urbans: gaß, einseit neben Peter Nonnenmann dem haußfeurer, anderseit neben Matern Westermann dem schuhmacher, hinten auff der Fabric des Münsters gehörigen hauß – davon gibt man denen Edlen von Landsperg 1 lt ane bodenzinß – zwo tertzen von ihren eltern weÿl. Johann Michael Merckel des schuhmachers und Annæ Barbaræ geb. Notterin, den übrigen dritten theil aber von Johann Philipp Merckel dem schuhmacher ihrem bruder heutigen tags erkaufft habe

Ursule Barbe Merckel meurt de maladie consomptive le 27 février 1749 à l’âge de 53 ans
Sépulture, Temple-Neuf (luth. reg. 8, 1728-1752, p. 360, n° 1069)
1748. Dienstags d. 27. Februarÿ abends um 7. Uhr entschlieff in Christo seelig Fr. Ursula Barbara Meÿerin geb. Merckelin, Andreas Meÿers Schuhmacher: Meisters und burgers allhier geweßene Eheliebste an einer Verzehrenden Kranckheit, ward Mittw. d. 29. ejusdem Zu ihrer Grabs Ruh nach S Helenen gebracht ætat. 53. Jahr 7 Monath [unterzeichnet] Andreß meÿer alß meÿen, benjamin Westermann als thochermann (i 185)v

André Meyer meurt inopinément le 3 mai 1753 à l’âge de 66 ans
Sépulture, Temple-Neuf (luth. reg. 9-b, 1753-1770, n° 21)
Anno 1753. Donnerstags d. 3. Maji Nachmittag um 3. Uhr entschlieff in Christo sanfft und seelig Meister Andreas Meÿer burger und Schuhmacher allhier, ward den folgenden Freÿtag am den 4. Ejusdem Abends um 5. Uhr nach gehaltener leichen Predigt Zu seiner Grabes: Ruhe nach St. Helenen gebracht, seines Alters 66. Jahr 6 Monath und 21. Tag, Wie solches bezeugen benjamin Westerman als Thochtder mann (i 6)

La moitié de maison revient à leur fille Barbe Meyer qui épouse en 1734 le cordonnier Benjamin Westermann : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration

1734, Not. Pantrion (Jacques Christophe, répert. 65 Not 45)
Eheberedung – Benjamin Westermann Schumach: vnd Jfr Barbaræ Meÿerin
Copia der Eheberedung – persönlich erschienen der Ehrsame und bescheidere Benjamin Westermann, der ledige Schuhemacher, weÿland des Ehrenhafften Herrn Christian Westermanns auch geweßenen Schuhemachers und burgers alhier hinterlaßener Sohn, mit beÿstand Herrn Christian Westermanns ebenmäßigen Schuhemacher seines Bruders und Herrn Johann Georg Werners auch Schuhmachers deßen auch ohnentledigten Vogts als Hochzeiter an einem, So dann die Ehren und tugendsame Jungfrauen Barbara Meÿerin des Ehren vorgeachte, Herrn Andres Meÿers geichfalls Schuhemachers und burgers allhier ehelichr Tochter, mit assistentz erstgedachts ihres Vatters als Hochzeiterin andern theils (…) So beschehen in Straßburg den 22. Octobris 1734. Das gegenwärtige Eheberedung Von dem, durch nun weÿland herrn Jacob Christoph Pantrion geweßenen Notarium publicum und berümbten Practicum zu Straßburg seeligen eigenhändig aufgesetzten Original getreulich außgefertiget seÿe, bescheine Ich der unterschriebene Notarius als jetziger rechtmäsiger besitzer Pantrionischer Notariat acten, Joh: Richard Häring Nots.

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 127 n° 474)
1734. Mittw d. 17. 9.br sind nach 2.maliger Proclamation ehelich copulirt v. eingesegnet worden, Benjamin Wester Mann der ledige schuemacher v. b. alhier, weÿl. Christian Wester Manns geweß. b. v. schuemachers Nachgel. ehel. Sohn v. J. Barbara, Andreas Meÿers b. v. schuemachers ehl. Tochter, benjamin Westerman als hoch Zeiter, Barbara Meÿerin als hoch Zeirin (i 131)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans une maison propre au mari rue du Maroquin.
1735 (29.3.), Not. Pantrion (Jacques Christophe, 40 Not 66)
Inventarium über Meister Benjamin Westermanns, Schumachers und frauen Barbaræ, gebohrene Meÿerin beeder Eheleuthe und burgere Zu Straßburg, einander in den Ehestand zugebrachte Nahrung auffgerichtet in Anno 1735 – und Zwar Sie die Ehefrau, mit beÿstand Mstr. Andreæ Meÿers Schuhmachers und burgers allhier ihres Vatters (…) So beschehen Straßburg d. 29.ten Martÿ 1735.
In einer alhie Zu Straßburg in der Curbengaßen gelegenen behaußung ist befunden worden wir folgt
Eigenthum ane einer behaußung, so des Manns ohn verändert betreffendt. It. Hauß, Hoffstatt vnd Höfflein, mit allen deßen gebäwen, begriffen, weiten, Rechten, Zugehörden v. gerechtigkeiten geleg. alhie Zu Straßburg in der Kurbengaßen
$ 8071

Benjamin Westermann meurt en juin 1754 en délaissant quatre enfants. L’inventaire est dressé dans sa maison rue Saint-Urbain (ou rue du Maroquin). La moitié de maison propre à la veuve est estimée à la somme de 500 livres. La masse propre à la veuve est de 55 livres, celle des héritiers de 102 livres. L’actif de la communauté s’élève à 125 livres et le passif à 312 livres.

1754 (27.8.), Not. Hess (J. Jacques, 6 E 41, 1276) n° 249
Inventarium über Weÿland des Ehrsamen Meister Benjamin Westermann geweßenen Schuhmachers und Burgers alhier seel. Verlaßenschafft auffgerichtet Anno 1754. – nach seinem Am 1.sten Junÿ Jüngsthien genommenen tödlichen hintritt, Hie zeitlichen verlaßen, wie solche Verlaßenschafft auf freundfleißiges ansuchen undt begehren herrn Johannes Huck auch Schuhmachers und burgers allhier, als geordnet und geschworenen Vogts Benjamin, Andreæ, Christian und Margarethæ Barbaræ aller Vier Westermann, so der Verstorbene seelig mit nach gemelter seiner hinterbliebenen Wittib Ehelichen erziehlte und ab intestato Zu Vier gleichen portionen und antheileren Zu Kinder und Rechtmäsige Erben Verlaßen, heut dato ordnungs mäßig inventirt undt ersucht durch Fraw Barbaram Westermännin gebohrne Meÿerin, die hinterbliebene Wittib mit Zuziehung Herrn Christian Westermann Ebenmäßigen schumachers und burgers allhier Ihres erbettenen beÿstands – So beschehen Straßburg den 22.sten Augusti 1754.
Copia auffgerichteter Eheberedung
Copia Codicilli reciproci vor weÿland herrn Jacob Christoph Pantrion geweßenen Notario Publico

In einer allhier Zu Straßburg ahne der genanten S. Urbans gaß gelegener und in disse Verlaßenschafft eigenthümlich gehörige behaußung folgender massen befunden worden.
Eigenthumb Einer Behaußung (E.) Ein hauß, hoffstatt in die St: Urbans gaß 1.seith neben Georg Friderich Lang dem ältern (…)
(f° 13) Eÿgenthumb einer halben Behaußung (W.) der halbe theÿl vor ohnvertheilt Von und ane einer behaußung, höfflein und hoffstetten mit aller derselben begriffen, weiten, Zugehörten, Recht vnd gerechtigkeiten allhier ane der genannten St. Urbans gaaß * und ist die gantze behaußung 1.s. neben N. Maurer dem haußfeurer, 2.s. H Matern Westermann d. Schuhmacher, hinden auf eine der Fabrique Frawenhauß allhier gehöriger behaußung stoßend gelegen, vnd von gedachter gantzen behaußung gibt mann denen Edlen von Landsperg 1. lb pfenning bodenzinß thut Vor dißseithige helffte abzurichten 10. ß der andere halbe theil dißer behaußung ist H. Joh: Jacob Klein dem Schuhmacher und burger allhier eigenthümlich gehörig, sonsten über diße und andere darauff hafftender hiernach unter denen passivis beschriebener Capitalien freÿ ledig und eigen, und ist dieße halbe behaußung vermög der Statt Straßburg geschworner Herrn Werckmeistere überschickter schrifftlicher Abschatzung angeschlagen worden für und umb 1000 fl. so thut 500 lb.
(f° 15) Ergäntzung der Wittib abgegangenen unveränderten Vermögen.Nach Anleitung Inventarium illatorum über beeder geweßener Eheleuth Nahrungen deb 29. Martÿ 1735. durch weÿl. H Jacob Christoph Pantrion geweßenen Notarium publicum auffgerichtet
(f° 19) Series rubricarum hujus Inventarÿ. Der Wittib unverändert Vermögen, Sa. haußrath 41, Sa. Silber 6, Sa. Goldene Ring 1, Sa. Eigenthum. behaußung 500, Sa. activ Schulden 50, Sa. Ergäntzungs rest 27, Summa summarum 627 lb – Schulden 571, Nach solchem abzug 55 lb
Dießemnach würd der Erben unverändert eigenthümlich Vermögen beschrieben, Sa. haußrath 26, Sa. Vaß 3, Sa. Silber 4, Sa. Eigenthümliche behauß. 750, Sa. Pfenningzinß 75, Sa. Ergäntzungs Rest 243, Summa summarum 1102 lb – Schulden 700, Nach deren Abzug 102 lb
Endlichen ürd auch die übrige Verlaßenschafft unter einem Titul als theÿlbar beschrieben, Sa. haußraths 18, Sa. gemachte arbeit 58, Sa. Vaß und ein 41, Sa. Silber 5, Sa. Goldener Ring 12 ß, Summa summarum 125 lb – Schulden 312 lb, Übertreffen die passiv schulden die sogenante theilbare activ nahrung benantlich umb 187 lb
Conclusio finalis 270 lb
Cpoia der Eheberedung (…) So beschehen in Straßburg den 22. Octobris 1734
Copia Codicilli. Persönlich kommen und erschienen ist der Ehrenhaffte Meister Benjamin Westermann Schuhmacher und mit und neben ihme die Ehren und tugendsahme Frau Barbara gebohrner Meÿerin beede Eheleuthe und burgere (…) Beschehen in Straßburg in mein Notarÿ behaußung in der Straßen gelegen, Dienstags den 24. Februarÿ Anno 1739.
Abschatzung vom 20. Augusti 1754. auff begehren Weÿland Benjamin Westermanns seel. hinterlaßener Fraw Wittib und Erben, ist eine behaußung allhier in de Statt Straßburg in der St Urbans gaß gelegen (…)
Der Zweÿte begriff ist auch allhier in der Statt Straßburg und bestehet in einer helffte einer Wohnung in oben gedachter St. Urbans gaß einseits neben Nonnenmann dem Haußfeurer, anderseits neben Matern Westermann dem Schuemacher, und hinten auff eine behaußung dem Stifft frawen hauß gehörig, neben dem Eingang ist ein laden, in dem Ersten stock eine Stuben eine Kammer eine Kuchen und haußöhren, in dem zweÿten und dritten stocj ist eine Stube, eine Stub Kammer, eine Kuchen und Haußöhren, darüber ist der tachstuhl so mit breit Zieglen doppelt gedeckt, Worunter Zweÿ Kammern in dem Höfflein ein holtz hauß, und dabeÿ auch ein gewölbter Keller, Auch von uns den unterschriebenenen der Statt Straßburg geschwornen Werckmeistern nach vorhero beschehener besichtigung mit aller Ihrer Gerechtigkeit dem Jetzigen Werth nach auch nur Zur helffte æstimirt und angeschlagen Worden, Vor und umb Ein Taußend Gulden [unterzeichnet] Jacob Biermeÿer Lohner, Ehrlacher Werckmeister deß Meinsters, Werner Werckmeister

Barbe Meyer meurt en 1757 en délaissant quatre enfants. La moitié de maison qui lui est propre est estimée à sa valeur portée à l’inventaire précédent. L’actif de la succession s’élève à 1 480 livres, le passif à 1 239 livres.

1757 (30.8.), Not. Fické (6 E 41, 754) n° 89
Inventarium über Weÿland der viel Ehren: und tugendsamen frauen Barbaræ Westermännin gebohrener Meÿerin, weil. Herrn Benjamin Westermann, gewesenen Schumachers und burgern alhier seel. nachgelaßener Wittib nunmehr auch seel. Verlaßenschaft, auffgerichtet in Anno 1757 – nach ihrem Montags den 22.ten dieses Monats und Jahrs aus dießer zeitlichkeit genommenen tödlichen Hintritt verlaßen, Welche Vermögens Nachlaßenschaft heutigem zu End ermeltem Dato auf freundliches ansuchen erfordern und begehren Herrn Johannes Huck, des Schumachers und Burgers alhier als geordnet und geschworenen Vogts der Verstorbenen, Frauen seel. mit weil. oberwehntem Herrn Benjamin Westermann, ihrem verstorbenen Ehemann seel. ehelich erzeugt und nach tod ab intestato Zu Erben verlaßener vier Kindern mit Namen und 1.mo H Benjamin, so 17 Jar alt, Studioso und Notariats befließenen, 2.do, Andreä, seines Alters 16 Jahr, in Erlernung des Schuemacher Profession begriffen, 3.tio Christian im 14.ten Jahr seines Alters stehend und 4.to Margarethæ Barbaræ ohngefehr 4 Jahr alt, der Westermann (…) So beschehen Straßburg den 30.ten Augusti 1757.

In einer allhier Zu Straßburg ane der St. Urbans Gaß gelegener hiehero eigenthümlich gehöriger behaußung hat sich befunden als
Eigenthum ane Häusern. Erstlich die Helfte vor ohnvertheilt Von und ane einer Behaußung, Höflein und hoffstatt, mit allen derselben begriffen, Weithen, Zugehörten, Rechten vnd Gerechtigkeiten gelegen alhier zu Straßburg ane der St. Urbans Gaß, 1. seith neben Friderich Maurer, dem Schwartzbeck, 2. seith neben Meister Matern Westermann, dem Schuhmacher, hinden auf eine der fabric Frauenhauses gehöriger Behaußung stoßend, Von solcher gantzen behausung giebt mann denen Edlen von Landsperg jährlichen 1. lb und alsso Zu dißortiger helfte 10. ß ane bodenzinß, Ansonten und auser der darauf haftenden hiernach unter den passivis beschriebener Capitalien ist selbige gegen männiglichen freÿ leedig: und eigen, und wird dermalen nach vorher erbettener der wohlverordneten Herren dreÿ löbl. Stadt Statts großgünstiger Erlaubnus dahier angesetzt nach dem Preis, wie solche helfte in Ao: 1754 nach absterben weil. Meister Benjamin Westermanns der Kinder und Erben leiblichen Vaters seel. weißt das über deßen Verlaßenschaft durch Herrn Notarium Joh: Jacob Heß auffgerichtete Inventarium fol: 34.a durch die Herren Werckmeister angeschlagen worden nämlich ad 500 lb. Wird nun hievon oben erwehnten bodenzinßes doppelter Capitals betrag in abzug gebracht mit 10 lb, So verbleibt ane solchem Anschlag hier auszuwerfen annoch übrig 490.
Uber solche behausung, woran die andere helfte Meister Joh: Jacob Klein dem Schumacher alhier eigenthümlich gehörig ist, und die verstorbene fr. seel. die dießortige Helfte ererbt hat ist besagend vorhanden ein teutscher pergamentener in alhiesiger C. C. Stub gefertigter Kaufbrief mit deren anhangendem größern Insiegel verwahret dedato 21.ten Maji 1740. hiebeÿ mit Lit. A. notirt, Ferner ein gleichmäßiger Kauffbrieff datirt d. 25. febr. 1701. mit Lit. B. signirt. Weiters ein dergleichen Kauffbrieff vom 9.ten 9.bris 1696. mit altem N° 2 und hienächst mit Lit. C. bemerckt.
Item eine Behaußung ane der St: Urbans Gaß 1.seith neben Mstr. Georg Friderich Lang dem ältern (…)
Series rubricarum hujus Inventarii. Sa. haußraths 71, Sa. gemachter Schuh und Werckzeugs Zum Schuhmacher handwerck gehörig 28, Sa. Weins und leerer Faß 41, Sa. Silbers und dergleichen Geschmeids 6, Sa. Goldener Ring 2, Sa. Eigenthums ane häußer 1240, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 75, Sa. Schulden 16, Summa summarum 1480 lb – Schulden 1239 lb, Nach solchem abzug et Conclusio finalis Inventarÿ 241 lb

1770, Protocole des Quinze (2 R 181)
Andreas Westermann, Schuhmacher (Rapiarium)
(f° 7) Sambstags d. 17. Februarÿ 1770. – Osterrieth nôe Andreas Westermann in aîis Ca. E. E. Zft der schumacher H Zmr. auch in aîs erholt Mem: huius u. b. Deput. Claus sen: prod. Except. jt° pt° und bittet simil. Deput. erkant.

(f° 16) Sambstags d. 24. Martÿ 1770. – Osterrieth nôe Andreas Westermann in aîis Ca. E. E. Zft der schumacher H Zmr. auch in aîs bittet Commun. sententiæ.

La maison revient pour partie à André Westermann qui épouse en 1770 Catherine Salomé Huck, fille de cordonnier : contrat de mariage, célébration.
1770 (1.6.), Not. Fické (6 E 41, 774) n° 194
Eheberedung – zwischen dem Ehrbar und wohlgeachten Herrn Andreä Westermann, dem ledigen Schumacher, Weiland herrn Benjamin Westermann gewesenen Schumacher meisters und Burgers alhier mit nun auch Weiland Fraun Barbara, gebohrner Meÿerin ehelich erzeugt hinterlaßenem Sohn, volljährigen alters und ohnbevögtigt, eines
und andern Theils der Viel Ehren und Tugendsamen Jungfrau Catharina Salome Huckin, Herrn Johannes Huck, des ebenmäßigen Schumachers und burgers hieselbst mit fraun Catharina Salome gebohrner Lixin ehelich erziehlten Jgfr. Tochter
Geschehen den 1. Junÿ im Jahr Christi 1770 [unterzeichnet] Andreas Westerman als hochzeiter, Catharina Salome Huckin als hochzeiterin

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 178)
Im Jahr 1770 Mittwochs den 15. Augst sind nach geschehenen gewöhnlichen Proclamationen Dom. VIII. et IX. post Trinit. in offentlicher Gemeindt copulirt und ehelich eingesegnet worden Andreas Westermann der leedige Schuemacher von hier weÿland Benjamin Westermanns geweßenen Schuhmachers und burgers allhier und auch weÿland Annæ Barbaræ gebohrner Meÿerin nachgelaßener ehelicher Sohn und Jungfer Catharina Salome Huckin Johann Hucken des Schuhmachers und burgers allhier und Catharinæ Salome gebohrne Lixin eheliche tochter [unterzeichnet] Andreas Westermann als hochzeiter Catharina Salome Huckin als Hochzeiterin (i 186)

André Westermann meurt en 1774 en délaissant deux filles. La maison lui appartient pour un quart, un autre quart appartient à son frère Chrétien Westermann et la moitié à Léonard Hoffsess. La masse propre à la veuve est de 234 livres, la masse propre aux héritiers de 40 livres. L’actif de la communauté s’élève à 139 livres, le passif à 373 livres.

1774 (12.7.), Not. Fické (J. Charles, 6 E 41, 767) n° 570
Inventarium über Weiland des Ehrengeachten Mstr Andreä Westermann gewesenen Schumachers und Burgers allhier zu Straßburg, nunmehro seel. Vermögens Nachlaßenschafft auffgerichtet im Jahr 1774. – nach seinem Freÿtags den 6. May dieses 1774.sten Jahrs aus dießer Zeitlichkeit genommenen tödlichen Hintritt verlaßen hat. Welche Vermögens Nachlaßenschafft heutigem Zu End gesetztem Dato auf Veranstalten und begehren des Wohl Ehrbaren Mstr Isaac Lang des Schuhmachers und Burgers alhier, des Defuncti mit hernach ermelter seiner Ehefrauen und nun hinterlaßener Wittib ehelich erzeugt nach todt Zu intestato Erben verlaßen und gleich hienach benambster zweÿ töchterlin eines, und andern theils der Viel Ehren und tugendreichen frauen Catharina Salome gebohrne Huckin, die hinterbliebene Wittib, hiebeÿ mit Herrn Johannes Huck dem ebenmäßigen Schuemacher und burger alhier verbeÿstandet – So geschehen Straßburg den 12. Julii 1774.
Des verstorbenen seel. ab intestato Zu Erben verlaßene Kinder mit Nahmen und 1.mo Catharina Salome, so beÿnahe 3 Jar erreicht und 2.do Maria Magdalena so anderthalb Jahr erlangt, die Westermännin, welche der Defunctus mit seiner Eingangs ermelten hinterlaßenen Wittib erzeugt hat, In deren Nahmen denn deren geordnet und geschworener Vogt Eingangs ermelter Mstr Isaac Lang der Schuhmacher und b. alhier.

In einer allhier Zu Straßburg an der St. Urbansgaß gelegenen hiehero zum theil eigenthümlich gehörigen behaußung, hat sich befunden als
Eigenthum an Häußern (E.) Erstlich die helfte an der helfte oder ein quart am gantzen vor ohnvertheilt, von und an einer behausung höfflein und hoffstatt, mit allen derselben begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten, gelegen alhier Zu Straßburg an der St. Urbans Gaß, einseit neben Friderich Vix dem Schwartzbeck, anderseit neben Meister Joh: Georg Steinmetz dem Schuhmacher hinten auf eine dem Löbl. Stift Frauwenhaußes gehörige behausung stosend, Von solcher gantzen behaußung reicht man denen Edlen von Landtsperg jährlich 1 lb d und also Zu disortiger quart 5 ß an bodenzinß, ansonsten und ausser denen darauf haftender und hienach undter den Passivis beschriebenen Capitalien ist solche gegen männiglichen freÿ ledig eigen, und wird dermalen nach vorher erhaltener des wohlverordneter Herrn dreÿ löbl. Stadt Stalls großgünstigen Erlaubnus um den Preiß angesetzt, wie solch ehemalen Zu des Defuncti Vaters seel. Verlaßenschaft Inventur æstimirt worden, das ist a 2000 lb. d zu hierortiger quart 500 lb. Wird nun hinvon das bodenzinß der 5 ß doppelter Capital betrag in Abzug gebracht mit 10 lb, so verbleibt an solchem Anschlag hier auszuwerffen annoch übrig 490 lb.
An solcher behausung participirt Christian Westermann der ledige Schuhmacher, des Defuncti bruder auch 1 quart und Leonhard Hofsäß der Meelhändler alhier die andere Helfte. Darüber und zwar über die völlige Behausung besagt 1. deutscher pergamentener in alhiesiger C. C. Stube gefertigter Kauffbrieff mit deri anhangenden Insigel verwahrt, de Dato 21. Maÿ 1740. mit A notirt. Ferner ein gleichmäßiger Kauffbrieff datirt den 25. Februarÿ 1701 mit B signirt. So dann ein dergleichen Kauffbrieff vom 9.ten 9.bris 1696. mit altem N° 2 und Lit. C. bemerckt.
(E.) It. die helfte vor unvertheilt von und an 1 behausung ebenmäßig Zu Straßburg an der St. Urbans Gaß (…)
Ergäntzung der Wittib wehrender Ehe abgegangenen unveränderten Guths. Ausweißlich ds über beeder nun zertrennten Eheleuthe einander vor unverändert zu und eingebrachte Haabschafften, durch den unterschriebenen Notarium sub dato 23.ten Augusti 1770 gefertigten Inventarii
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Der hinterbliebenen Wittib unveränderen Vermögens, Sa. Haußraths 33, Sa. Silbers und dergleichen Geschmeids 5, Sa. goldener Ring 6, Sa. der baarschaft 6, Sa. Schuld 50, Sa. der Ergäntzung 133, Summa summarum 234 lb
Diesemnach so wird auch der Erben unverändert Vermögen in beschreibung gesetzt, Sa. haußraths 29, Sa. Werckzeugs Zur Schuhmacher Profession gehörig 12 ß, Sa. Silbers und dergleichen Geschmeids 2, Sa. der Baarschafft 5, Sa. Ergäntzung 865, Summa summarum 903 lb – Schulden 501 lb, Nach deren Abzug 40 lb
Endlich so wird auch die Theilbare Mass folgender maßen beschrieben, Sa. haußraths 30, Sa. Feders und gemachter Schuh 51, Sa. der Baarschafft 7, Sa. Schulden 49, Summa summarum 139 lb – Schulden 373 lb, In Vergleichung 234 lb
Conclusio finalis Inventarÿ und Stall Summa 401 lb

Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que les impôts acquittés étaient calculés d’après une fortune sous-évaluée de 500 florins (250 livres) sur un total de 800 florins
1774, Livres de la Taille (VII 1180) p. 175
Schuhmacher N° 3479 – Weÿl. Andreä Westermann des geweßenen Schumachers und burgers allhier Verlaßenschafft jnvent. H. Not Fické
Concl. Final. jnvent. Ist fol. 106., 401 lb 16 ß 11 7/8 d die machen 800 fl. verstallte 300 fl. Zu wenig 500 fl.
Wovon nachtrag vor 4 Jahr als derselbe Zünfftig worden in duplo à 1 lb 10 ß – 6 lb
und zweÿ jahr in simplo – 1 lb 10 ß
Ext. Stallgelt 1774 – 1 lb 16 ß
Geb. – 2 ß 6 d
Abhandung – 1 lb 3 ß 6 d (zusammen) 10 lb 12 ß
der nachtrag auff die helffte moderirt, restirt 6 lb 17 ß
dt. 10. aug. 1774.

Catherine Salomé Huck se remarie avec le cordonnier Chrétien Westermann, fils de Chrétien Westermann le vieux : contrat de mariage, célébration
1775 (14.6.), Not. Fické (6 E 41, 774) n° 253
Eheberedung – persönlich erschienen der Ehren und vorgeachte Herr Christian Westermann der ledige jüngere Schumacher meister, Herrn Christian Westermann Senioris auch Schumachers und Burgers alhier ehelicher Sohn, volljährigen Altern, eines
und andern theils die Ehren und tugendbegabte Frau Catharina Salome Westermännin gebohrne Huckin weiland Herrn Andreä Westermann des gewesenen ebenmäßigen Schumacher und Burgers alhier hinterlaßene Frau Wittib, hiebey mit Herrn Johannes Huck dem auch Schuemacher und Burger hieselbst ijrem geliebten Vater verbeÿstandet
auf Mittwoch den 14.ten Junii 1775 [unterzeichnet] Christian Westermann als hochzeiter, Catharina Salome Westermänin als hochzeiterin

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 103)
Im Jahr 1775. Dienstags den 11. Julii Abends um Fünf Uhr wurden nach vorhergegangenen gewohnlichen Proclamationen, Dominica Tertia & Quarta post Trinitatis offentlich ehelich eingesegnet Christian Westermann lediger Schuhmacher und burger allhier, Christian Westermanns, Schuhmachers und burgers allhier und weiland Frau Jacoba gebohrner Hüttnerin ehelicher Sohn, und Frau Catharina Salome gebohrne Huckin weiland Andreas Westermanns gewesenen Schuhmachers und burgers allhier hinterlaßene Wittwe, [unterzeichnet] Christian Westermann als hochzeiter, Catharina Salome Werstemanin als Hochzeiterin (i 155)

Le tuteur des enfants d’André Westermann vend la moitié de maison à Léonard Hoffsess, déjà propriétaire de l’autre moitié pour l’avoir acquise par adjudication judiciaire deux ans plus tôt

1775 (21.9.), Chambre des Contrats, vol. 649 f° 398-v
Mr Isaac Lang der schuhmacher alß geordneter und geschworener vogt weÿl. Andreas Westermann der schuhmacher zweÿ jüngsten kinder nahmentlich Catharina Salome und Maria Magdalena derer Westermannin, Christian Westermann ledig aber großjähriger schuhmacher
in gegensein H. Leonhard Hoffseß des meelhändlers und Annæ Barbaræ Westermännin unter assistentz Johann Götz und Johann Jacob Westermann beede schuhmacher
die helffte vor abgetheilt von und ane einer behausung, höfflein und hoffstatt mit allen denen übrigen gebäu, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ane St Urbansgaß, einseit neben Jacob Vix dem haußfeurer, anderseit neben Georg Steinmetz dem schuhmacher, hinten theils auf der Porstischen Wb. und erben theils auf ein der Fabric des münsters zuständ. haus – von dieser gantzen behausung gibt man den Edlen von Landsperg 1 pf ane bodenzinß – ihme Christian Westermann zur helffte und denen curanden zue anderen helffte, alß ein von ihrem groß und respectivé uhrgroß vatter ererbt, daran die andere helffte denen käuffer, alß ein auf der Ganth unterem 9. Decembris 1773 erkaufftes guth – (um 250, 250 und 250 florins verhafftet, geschehen um) 1450 gulden

Deux moitiés réunies

La maison appartient alors en entier au farinier Léonard Hoffsess et à sa femme Anne Barbe Westermann, veuve de Jean Jacques Lix.

Fils du cordonnier Jean Georges Lix, le farinier Jean Jacques Lix épouse en 1765 Anne Marie Westermann, fille du cordonnier Chrétien Westermann : contrat de mariage, célébration
1765 (10.7.), Not. Hüttel (6 E 41, 859) n° 29
Eheberedung – persönlich erschienen, der Ehren und vorgeachte Herr Johann Jacob Lix, leediger Meelmann und Burger allhier, weÿland Mstr Johann Georg Lix des gewesenen Schuhmachers und burgers hieselbst, längst weil. mit Frauen Maria Salome gebohrner Wolfin seiner hinterbliebenen wittib ehelich erzeugter Sohn, als hochzeiter, ane einem
So dann der Ehren und tugendsamen Jungfrau Anna Barbara Westermännin, herrn Christian Westermann, des hiesigen Burgers und Schuhmachers mit weÿland Frauen Jacobe gebohrner Hüttnerin, seiner verstorbenen Ehegattin seel. ehelich erzielte Tochter, beÿständlich erstgedachten ihrem Vatters als hochzeiterin
So beschehen Zu Straßburg Mittwoch den 10 Julii Anni 1765 [unterzeichnet] Johann Jacob Lix Als hoch Zeyder, Anna Barbara Westermännin ls hoch Zeiterin

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 20, n° 30)
Im Jaht Christi 1765, Mittwoch den 14. Augusti sind nach vorhergegangenen ordentl. Proclamationen, so auff Dom. IX. und Dom. X. post Trin. geschehen, in offentl. Gemeinde ehel. copuliert und eingesegnet worden, Johann Jacob Lix, der ledige Meelhändler von hier, weÿl. Joh: Georg Lixen, gewesenen Schuemachers und burgers allhier, mit Maria Salome gb. Wolffin, ehl. erzeugter und hinterlaßener Sohn, und Jgfr. Anna Barbara Westermännin Mstr. Christian Westermanns Sen. Schuhmachers und burgers allhier, mit weÿl. Jacobe gb. Hüttnerin ehl. erzeugte Tochter [unterzeichnet] Johann Jacob Lix als hoch Zeitder, Anna Barbara Westermännin Als hoch Zeitderin (i 25)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans une maison rue du Maroquin. Ceux du mari s’élèvent à 163 livres, ceux de la femme à 230 livres.
1765 (21.10.), Not. Hüttel (6 E 41, 854) n° 47
Inventarium über des Ehren und wohlvorgeachten Herrn Johann Jacob Lix, Meelhändlers und der Viel Ehren und tugendbegabten Frauen Annæ Barbaræ Lixin, gebohrner Westermännin, beeder Eheleuthe und burgere allhier Zu Straßburg einander für ohnverändert in den Ehestand zugebrachte Nahrungen, errichtet Anno 1765. – in der am 10.ten Julii gegenwärtigen 1765.sten Jahrs vor mir Notario errichteten Eheberedung §° 4.to sich vor ohnverändert reservirt und vorbehalten (…) So geschehen alhier Zu Straßburg in fernerm beÿseÿn Hn Christian Westermann Schuhmachers und burgers hieselbsten der Ehefrauen eheleiblichen Vatters und hierzu erbettenen beÿstabdts wie nicht weniger H Johann Daniel Lentz Meelhändlers und ebenmäßigen hiesigen Burgers des Ehemanns Schwagers (…) Montags den 21. Octobris Anni 1765.
In einer allhier zu Straßburg ane der St. Urbans Gas gelegenen von beden Eheleuthen lehnungsweiße bewohnenden behaußung befunden worden wie folgt.
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Ehemanns Zugebrachten Guts. Sa. haußraths 24, Sa. Schiff und geschirr zum meelhandel gehörig 21, Sa. Frucht Meel und gekörns 128, Sa. Saurkrauts 10, Sa. Silbers 4, Summa summarum 189 lb – Schulden 54 lb, Nach deren Abzug 134 lb Dazu gelegt die ihme gebührige helfte ane denen haussteuren, antrefen 28, des Ehemanns in die Ehe gebrachtes Gut in vero pretio 163. lb
Dießemnach wird auch der Ehefrauen zugebrachtes gut geschrieben, Sa. haußraths 86, Sa. Silbers 17, Sa. goldener Ring 16, Sa. baarschafft 83, Summa summarum 202 lb – Deme beÿzurechnen die Ihro gebührige helfte ane denen verehrten haussteuren 28 lb. Der Ehefrau zugebrachtes Vermögen dem wahren werth nach. 230 lb

Jean Jacques Lix termine son apprentissage de trois ans chez le meunier Lauth en avril 1758.
1758, Protocole de la tribu de la Lanterne (XI 211)
(f° 268-v) den 6.ten Apr. 1758 – Johann Jacob Lix d. Leedige Müller Von hier bittet Ihme seine beÿ H Rathh. Lauth dem Dingßen Mülller außgestandene 3 Lehrjahr Vor zuschreiben. Erkandt willfahrt.

Il cotise à la tribu des Boulangers pour pouvoir vendre de la farine et de la semoule
1765, Protocole de la tribu des Boulangers (XI 12)
(f° 211-v) Donnerstags den 7. Martii 1765 – Geld Zünfftiger
Joh: Jacob Lix so beÿ E. E. Zunfft der Lucern Leibzünfftig will beÿ dieser Ehrs. Zunfft Geldzüfftig werden um der Meel v. Grießhandel treiben Zu können, bittet um gerichtl. Reception. Erk. willfahrt.

Il devient tributaire à la Lanterne le 13 juin 1765 et obtient en août le droit de vanner que détenait Jean Hetzel, devenu meunier à Ribeauvillé
1765, Protocole de la tribu de la Lanterne (XI 212)
(f° 41-v) Donnerstags den 13.den Junÿ 1765 – Johann Jacob Lix, der leedige Müller, prod. Statt Stall Schein Vom 1. hujus bittet ein gleiches
Erkant, Seÿe derselben als ein Meelmann Zwar leibzünfftig Zu recipiren pt° des gebettenen Wannenrechts aber noch Zur Zeit Zur Geduld Zu verweißen.
dt. pro Zunfftrecht 3 lb 7 ß d

(f° 43) Donnerstags den 29.ten Augusti 1765. – Joh: Jacob Lix, der Meelmann, bittet Ihme Johannes Hetzel, des ehemaligen Meelmanns nunmehro aber Müllers Zu Rappolsweiler vacantes Wannenrecht gng. zu conferiren. Erkannt, Willfahrt dt. 2. lb. 6. ß

Jean Jacques Lix meurt en 1772 en délaissant deux fils. L’inventaire est dressé dans une maison rue du Maroquin. La masse propre à la veuve est de 161 livres, celle des héritiers de 451 livres. L’actif de la communauté s’élève à 461 livres et le passif à 586 livres.
1772 (17.6.), Not. Hüttel (6 E 41, 855) n° 107
Inventarium über Weÿl. Hn Johann Jacob Lix des geweßenen Meelhändlers und Burgers Zu Straßburg seel. Verlaßenschafft errichtet Anno 1772. – nach seinem den 21.ten Aprilis gegenwärtigen Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen Hintritt zeitlichen hinter sich verlaßen, welche Verlaßenschafft sowohl auf Requisition Fr. Annæ Barbaræ gebohrner Westermännin seiner hinterbliebenen Wittib, beiständlich H Isaac Lang, des Schuhmachers und hiesigen Burgers ihres Schwagers, als auch herrn Johann Daniel Lentz des Meelhändlers und ebenmäßigen burgers hieselbst als geschwornen Vogts des Verstorbenen seel. mit vorged. seiner nunmahligen Wittib ehelich erzeugter und nach todt Zurück gelaßener Zweÿ Kinder und ab intestato Erben, Nahmentlich Johann Jacob und Christian inventirt und ersucht, durch Sie die Fraw Wittib selbsten (…) So geschehen Zu Straßburg Mittwochs en 17.ten Junii Anno 1772.

In einer allhier Zu Straßburg ane der St Urbans Gäßel gelegenen und dißorts Lehnungsweiße bewohnenden behaußung befunden worden wie folgt.
Ergäntzung der Wittib währender Ehe abgegangen unveränderten Guths Inhalt der über beeder nun Zertrennten Eheleuth einander für unverändert in den Ehestand Zugebracht Nahrungen durch mich Not. A° 1765. errichteten Inventarii
Series rubricarum hujus Inventarÿ – Copia der vor mir Not° am 10. Julii A° 1765. errichteten Eheberedung
Copia des Verstorbenen seel. vor mir Not° auffgerichteten Codicilli
Der Wittib unveränderten Vermögens, Sa. haußraths 27, Sa. Silbers 5, Sa.gold. Ring 4, Sa. Schuld 25, Sa. Erg. 99, Summa summarum 161 lb
Dieemnach wird auch derer Erben unverändert Gut, Sa. haußraths 34, Sa. Schiff und geschirr zum Meelhandel gehörig 4, Sa. Silbers 1, Sa. Ergäntzungs rests 435, Summa summarum 476 lb – Schulden 25, Detrahendo 451 lb
Endlich wird auch das gemein verändert und theilbar Gut beschrieben, Sa. haußraths 33, Sa. Schiff und geschirr Zum Melhandel gehörig 13, Sa. Frucht, Meel und Gekörns 156, Sa. Silbers 7, Sa. Schulden 251, Summa summarum 461 lb – Schulden 586, Compensando 124 lb
Stall Summ 236 – Zweiffelhaffte und verlorne Schulden 33 lb
Copia der Eheberedung (…) – Copia Codicilli (…)

Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que les impôts acquittés étaient calculés d’après une fortune sous-évaluée de 400 florins (200 livres) sur un total de 900 florins
1772, Livres de la Taille (VII 1180) f° 145
Lucern No. 3061 – Weÿl. Johann Jacob Lix geweßenen Meelhändlers und burgers allhier Verlaßenschafft invent. H. Not. Hüttel.
Concl. final. jnvent. Ist fol. 89.b., 487 lb 18 ß 3 d, die machen 900 fl, verstallte 500 fl. zu wenig 400 fl. weilen aber dießer überschuß Von dem in Anno 1770 gethanen Mültterlichen Erb herrühret so wirt nur das Stallgeldt vor 2 jahr angesetzt thut 1 lb 4 ß
Ext. Stallgeldt 1772 – 2 lb 2 ß
Geb – 2 ß 6 d
Abhandlung – 1 lb 1 ß 6, Summa 4 lb 10 ß
dt. 1. Aug. 1772.

Fils du tonnelier Léonard Hoffsess, le meunier Jean Léonard Hoffsess épouse en 1773 Anne Barbe Westermann, veuve de Jean Jacques Lix : contrat de mariage, célébration

1773 (21.4.), Not. Langheinrich (J. Daniel, 6 E 41, 740) n° 418
Eheberedung – Zwischen dem Ehren und Vorgeachten Herrn Joh: Leonhard Hoffseß dem leedigen Müllern Weÿl. H. Joh: Leonhard Hofseß geweßenen Kiefers und burgers alhier Zu Straßburg sel. nachgelaßenem ehelich erzeugtem Sohn, als dem Hn Bräutigamb ane einem,
So dann der Ehren und tugendsamen Frauen Annä Barbarä Lixin geb. Westermännin, Weÿl. Hn Joh: Jacob Lix geweßenen Meelhändlers und Burgers allhier Zu Straßburg seel. nachgelaßener Wittib als der frauen hochzeiterin, ane dem andern theil
So beschehen in Straßburg in præsentia (…) Hn Joh: Daniel Lentz Meelhändlers der Fr. hochzeiterin beeder Kinder erster Ehe geschwornen Hn Vogts aller burgere allhie (…) auf Mittwoch den 21. Apr: A° 1773 [unterzeichnet] Johan Lienhart Hoffseß als hochzeith, Anna Barbara Lixin Als Hochzeiterin

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 27-v)
Im Jahr Christi 1773. Mittwochs den 12. Maÿ sind nach gewesenen gewöhnlichen proclamationen Dominica Jubilate et Dominica Cantate offentlich copulirt und ehelich eingesegnet worden Johann Leonhardt Hofseß leediger Mehlhändler und burger allhier, weÿland Johann Leonhardt Hofseß geweßenen Kiefers und burgers allhier und Frauen Maria Magdalena gebohrner Schleberin ehelicher Sohn und Frau Anna Barbara gebohrne Westermännin, weÿland Johann Jacob Lix geweßenen Mehlhänlders und burgers allhier nachgelaßene wittib [unterzeichnet] Johan lienhart hoffseß hochzeiter, Anna Barbara Lixin Als hochzeiterin (i 79)

Jean Léonard Hoffsess fait son apprentissage de 1759 à 1762 chez la veuve du meunier Guillaume Greiner
1760, Protocole de la tribu de la Lanterne (XI 211)
(f° 278) Heut dato den 7. Jan. 1760 – H. Rathh. Phil. Jacob Lauth der Dingßenmüller im Nahmen Fraw Sabinæ Schnellerin weÿl. Willhelm Greiners seel. Zornen Müllers wb. bittet Johann Lienhard Hoffseß weÿl. Joh: Lienhard Hoffseß geweßenen Kieffers allhier seel. sohn, von Joh. Bapt: 1759 bis solche Zeith 1762. das müller handwerckh beÿ Ihro Zu Erlernen Ihro Zu Zuschreiben. Erkandt willfahrt.

1762, Protocole de la tribu de la Lanterne (XI 212)
(f° 5-v) Sambstags den 2. Julÿ 1762 – Ausgethaner Lehrjung – H. Johann Friderich Lauth der Zornenmüller, erschienen nôe Frauen Sabinæ gebohrner Schnellerin weÿl. Willhelm Greiners des geweßenen Zornen Müllers und burgers allhier hinderlaßener Wittib, seiner dermaligen Schwiger Mutter und bit Johann Lienhard Hoffseß von hier gebürtig, ihren Zuthun, vide die Einschreibung vom 7. Januarÿ 1760. Erkannt, willfahrt, dt. 1. lb 11 ß d

Après une première demande en mai, Jean Léonard Hoffsess devient tributaire à la Lanterne le 19 juin 1773. Il obtient le même jour le droit de vanner que détenait Jean Jacques Lix
(f° 118-v) Sambstags den 8. Maji 1773 – Leonhard Hofseß der ledige Müller bittet ihn Zünfftig zu recipiren. Erkannt in Ermanglung eines Statt Scheins seÿe der implorant noch Zur Zeit mit seinem begehren ab und an die Ordnung Zu verweißen.

(f° 119) Donnerstags den 19.ten Junii 1773. – Leonhard Hofseß, der gelernte Müller, weil. Johann Leonhard hofses, des hiesigen burgers und Kiegers hinterlaßener ehelicher Sohn producirt Statt Stall Schein vom 8.ten Maji bittet ihn inter denen Meelleuthen leibzünfftig Zu recipiren, erkannt willfahrt, dt 3. lb 7 ß
Idem bittet weil. Johann Jacob Lix, des gewesenen Zünfigen Meelmanns seines Ehevorhahren gehabt und durch deßen Wittib seine nunmalige Ehefrau bisher getriebenes Wannenrecht ihm Zu Zu schreiben.
Erkannt unter der Condition willfahrt, daß der Implorant beÿ E. E. Zunfft der Becken beÿ nechstem Gericht auch das Meelrecht begehren und erhalten soll. dt. 3. lb 6 ß

Il cotise à la tribu des Boulangers pour pouvoir vendre de la farine et de la semoule comme le premier mari de sa femme
1773, Protocole de la tribu des Boulangers (XI 13)
(f° 65-v) Mittwochs den 22. Septembris – Geld zünfftiger
Leonhard Hoffsäß, leibzünfftigen Es En Zunft Zur Lucern stehet vor und bitt ihne, weilen er sich an eine verwittibte Meelhändlerin verheurathet, als Geldzünftigen beÿ dieser E. Zunft auf: und anzunehmen auch ihme anbeÿ das Meel: und Grießrecht ferner fort angedeÿhen Zulaßen.
Erkandt, seÿe Imploranten gegen Erlag der Gebühr seinem Petito Zu willfahren.

1774, Protocole de la tribu de la Lanterne (XI 211)
(f° 124) Montags den 10. Jenner 1774 (Johann Leonhard Hofses, Meelmann, als Gekörns Rüger erkosen)

1783, Protocole de la tribu de la Lanterne (XI 213)
(f° 3-b) Dienstags den 9. Decembris 1783 (als Spottschöff supernumerarius erwehlt)
(f° 5) Mittwochs den 7. Jenner 1784. (idem)

Jean Léonard Hoffsess et sa femme font dresser l’inventaire de leurs apports dans une maison rue du Maroquin. Ceux du mari s’élèvent à 314 livres, ceux de la femme à 473 livres.
1773 (29.5.), Not. Langheinrich (J. Daniel, 6 E 41, 732) n° 879
Inventarium über des Ehren und Vorgeachten Herrn Johann Leonhard Hoffseß Meelhändlers und der Ehren und tugendsahmen Frauen Annä Barbarä Hoffseßin gebohrner Westermännin beeder Eheleuthe und Burgere allhier Zu Straßburg einander für ohnverändert in den Ehestand zugebrachte Nahrungen, auffgerichtet Anno 1773. – und sich vermög der den 21.sten Aprilis 1773. Vor mir unterschriebenen, Notario auffgerichteten Heuraths Verschreibung Vor unverändert Vorbehalten haben (…) So beschehen in Straßburg in Præsentia Herrn Andreä Dietz Schwartz und Schönfärbers des Ehemanns entledigten Herrn Vogts und H Johann Daniel Bentzÿ Meelhändlers der Ehelichen beeder Kinder Erster Ehe geschwornen Curatoris beeden Burgere allhier auf Sambstag den 29.ten Maÿ anno 1773.

In einer allhier Zu Straßburg ane der St: Urbans Gaß gelegenen und in dieße Zugebrachte Nahrung nicht gehörigen Behaußung befunden Worden Wie folgt
Wÿdumb Welchen dißortige Ehefrau Von Weÿland H Jacob Lix dem geweßenen Meelhändler und burgern allhier Zu Straßburg Ihrem erstern Ehemann seel. theils Lebtägig theils biß zu der Kinder Zwantzig Jährigen Alter oder vorheriger Verheurathung Zigenießen hat
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Manns in die Ehe gebracht Vermögen, Sa. Silbers 38, Sa. Goldenen Rings 3, Sa. Baarschafft 10, Sa. Schulden 230, Summa summarum 291 lb – darzu geleht die Ihme dem Ehemann vermög der Eheberedung gehöriger helffte ane denen haussteuren 22, Des Manns Vermögen in vero pretio 314 lb
Dießemnach wird nun auch der Frauen in die Ehe gebrachte Nahrung beschrieben, Sa. haußraths 225, Sa. Wein und leerer Faß 11, Sa. Schiff und geschirr auch Waaren Zum Meelhandel gehörig 306, Sa. Silbers und dergleichen Geschmeids 31, Sa. Goldener Ring und dergleichen Geschmeids 49, ß der baarschafft 87, Sa. Schulden 521, Summa summarum 1232 lb – Schulden 781, Nach deren Abzug 451 – Hierzu kombt ferner die Ihro der Ehefrauen gebührige Helffte ane denen Verehrten haussteuren 22 lb, der Frauen sambtl. in die Ehe gebracht Vermögen dem vero pretio nach 473 lb

Jean Léonard Hoffsess meurt à l’automne 1792, sa veuve en 1794 en délaissant deux fils de son premier mariage et deux du deuxième. L’inventaire est dressé dans leur maison rue du Maroquin. La masse propre au mari est de 1 503 livres tournois, celle de la veuve de 5 741 livres. L’actif de la communauté s’élève à 11 663 livres, le passif à 18 686 livres. Un état des loyers y est joint.

1795 (19 therm. 3), Strasbourg 4 (5), Not. Greis n° 779, altes 578
Inventarium samt Verkauff und Erörerung Weiland burgers Johann Leonhard Hoffses gewesenen Meelhändlers, so im Monat Septembris oder Oct° 1792 und auch weiland der burgerin Annä Barbarä Westermann so den 30. Nivose des 2. Jahrs der Republick verstorben, beeder gewesener Eheleute und Inwoner dahier Zu Straßburg Verlaßenschafften, Welche auf Ansuchen des burgers Christian Westermann Schumachers als geordneten Vogts der entseelten Ehefrau in erster Ehe mit weil. br. Johann Jacob Lix, gewes. ebenmäßigen Meelhändler alhier, so am 21. Aprilis 1772. verstorben ehelich erzeugt hinterlassener Zween Söhn, Namens Br. Johann Jacob Lix, so 27. Jahr alt, Adjudant major unter dem 5. Artillerie Regiment und br. Christian Lix, so 23. Jahr alt Volontaire au Bataillon de la montagne, so beede dermalen abwesend: Wie auch brs. Joh: Daniel Hoffses, Kiefers als geordnet und beeidigten Vogts (…) der beeden nun verstorbenen Eheleuthe in ihrer jetzigen Ehe erzeugt und hinterlaßenener Zween Söhne, mit Namen Joh: Leonhard Hoffses so 18. Jahr und Joh: Friedrich Hoffses so 14 Jahr alt, inventirt und ersucht

hausrath, In der Wonstub, In der Nebenkammer, In der Kuch, Im haußehren, In der Magdkammer, In der Soldatenkammer, Auf der bühn, In der Stubkammer, Im Keller
(p. 12) Eigenthum ane einer behaußung. (E.) Neml. eine Behaußung Höffl. u. Hoffstatt mit allen dero Gebäuden, begriffen, Weiten, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten gelegen allhier Zu Straßburg ane der St Urbans Gaß mit N° 4 bezeichnet, 1.s neben Andreas Fad dem beck, 2.s neben Joh: Steinmetz Schumacher hinten auf Jacob Friedrich Borst Zinngieser Zum theil und Zum theil auf ein in der Fabrick des Münsters zuständiges hauß stosend, wovon man jährlich der Familie Landsperg 4 li. ane bodenzinß reichte, sonst aber ist solche behaußung auser denen darauf hafftenden hienach inventirten passiv Capitalien und der Grundsteur gegen männiglich frei, ledig eigen und hier ohnpræjudicirlich in Anschlag gebracht, wie selbige in Zweien malen erkaufft worden pro 8640. Über die eine Helffte daran sagt I. teutsch pergam. ehemalig. Gant Kfbrf. ded. 9. Dec. 1773. Und über die andere Helffte I. teutsch pergam. Kfbrf. in der ehemalig Contr. Stub errichtet ded. 21. Sept. .1775
Ergäntzung des Ehemanns Erben abgegangenen unveränderten Guts Nach Masgab des über beeder geweßter Eheleuth durch auch weil. br. und Notarium Joh: Daniel Langheinrich am 29. maÿ 1773 errichteten Inventarii
(p. 16) Series rubricarum hujus Inventarii, des Verstorbenen Ehemanns unveränderten Guts, Kleidung und weisen gezeugs 255, Ergäntzung Rest 1247, Summa summarum 1503 livres
Diesemnach wird auch der entseelte Ehefrauen unverändert Vermögen beschrieben, Kleidung und weisen gezeugs 493, Ergäntzung Rest 8374, Summa summarum 8867 livres – Schulden 3126 livres, Nach solchem Abzug 5741 livres
Endlich wird auch das gemein verändert und theibare Gut beschrieben, Sa. hausraths 1343, Sa. Schiff und geschirrs wie auch Waar zum Meelhandel gehörig 635, Sa. Silbers und dergleichen Geschmeid 134, Sa. goldener Ring und dergleichen Geschmeid 73, Sa. baarschafft 447, Sa. Eigenthums ane einer behaußung 8640, Sa. activorum 389, Summa summarum 11.663 livres – Schulden 18.686 livres, In Vergleichung, theilbar Passiv onus 7023 livres
Endlich berichteten auch beede Vögte daß der entseelen Ehefrau ältester Sohn zwoter Ehe Johann Leonhard Hoffses gewes. Canonier der 65. halben Brigade zu Hanheim am 22. febr. 1795 alt stils oder 4. ventose 3 in dasigem Militarischen Spital an einer Wunde laut Abzug daraus dem Register des verstorbenen gesagter Gemeinde Hanheim 28. Aprilis 1795 gestorben
Abschrift der Eheberedung de dato 21. Aprilis 1773 (…) – Joh: Daniel Langheinrich Nots.
(f° 19) Verkauf Register – (f° 35) Abrechnung – (f° 45) Fernere Aberchnung n° 1119, Einnahm vom hauß, Erstl. entrichtete b. Silberzahn den Haußzinß pro Michaeli 1795 bis und mit Weinachten 1796 alt stils oder 5 ni. 5 für 6 Quartal à 60 quartaliter
Item zalte br Löffler den Haußzinß pro Michaeli 1795 für 3 Monat
Item deselbe ferner den Haußzinß pro Weinachten 1795 bis und mit solche zeit 1796 für 5 quartal à 30 quartaliter
Item erlegte b. Schöttel den Haußzinß pro Michaeli 1795 bis und mit Weinachten 96 g 6 Quartal à 25 quartaliter
Item bezalte b. Michel, Schumacher, den Haußzinß f. erstgemelte 6 Quartal à 22 10 quartaliter
Item entrichtete N. Sigel den Haußzinß d vorgesagte 6 Quartal à 12 quartaliter, 2 vent. 5
Enregistrement, acp 36 F° 100-v du 19 ther 3

La maison est vendue devant le juge de paix le 6 floréal XI au farinier Jean Obrecht. Le tribunal civil ratifie la vente le 20 floréal suivant (voir les titres à l’inventaire de 1849).

Fils de Jean Jacques Obrecht, vigneron à Gertwiller, Jean Obrecht épouse en 1801 Marie Salomé Schuler, fille de Jean Georges Schuler de Barr.
Mariage, Barr (n° 20)
Vom 12. tag ses Monats Ventos im IX. Jahr der francken Republik. Heuraths Acte Von Johannes Obrecht seines Alters von 31 Jahr, gebürtig von Gertweiler, wohnhaft zu Straßburg, geboren den 15. Jenner im Jahre 1770 ehelich erzeugter Sohn von weiland Johann Jacob Obrecht Burger und Reebmann zu gedachtem Gertweiler und der verstorbenen Maria Magdalena gebohrner Glöckenmüller und fusilier unter der 25. halb brigade behörig mit einem Congé Limité seines Militair dienstes Versehend, vnd Von Maria Salome Schuller des alters von 28. Jahr allhier den 19. Octobris im Jahr 1772 geboren und wohnhaft, ehelich erzeugte Tochter von Johann Georg Schuler, dem Burger und Wollweber dahier und der Anna Maria gebohrner Baumhauer [unterzeichnet] Johannes Obrecht, Maria Salome Schuler (i 13)

Le farinier Jean Obrecht hypothèque la maison au profit du tourneur Jean Lips

1803 (4 prairial 11), Strasbourg 7 (42), Not. Stoeber n° 1349, 4457
Obligation – Erschienen persönlich Bürger Johannes Obrecht, Mehlhändler und Inwoner alhie (…) schuldig worden seÿe
dem Bürger Johannes Lips, dreher und Inwoner alhie, die Summ von 100 francs
Unterpfand, eine Behausung, hoff und hoffstatt gelegen alhie Zu Straßburg in der Corduangaß mit Numero 4 bezeichnet, einseit neben Andreas Fad, Beck, anderseit neben Johannes Steinmetz Schuemacher und hinten auf Jacob Friderich Borst, Zingießer stoßend, so außer denen darauf bereits hafftenden Capitalien und d.en Abgaben, eigen (…) Straßburg den 4. prairial im Eilfften Jaht

Marie Salomé Schuler meurt en 1804 en délaissant deux fils

1804 (28 therm. 12), Strasbourg 14 (25), Not. Lex n° 4288
Inventaire de la succession de Marie Salomé Schuler épouse de Jean Obrecht, farinier décédée le 2 germinal. dernier – à la requête du veuf et de Jean Georges Schuler, drapier à Barr, tuteur établi par la justice aux deux enfants Jean âgé de 2 ans et Jean Jacques âgé de 3 semaines – mariés sans contrat de mariage
Immeuble, Une maison cour écuries bâtiments droits appartenances et dépendances sise en cette ville rue du Maroquin N° 4, d’un côté Jean Steinmetz cordonnier d’autre André Fath le boulanger devant la Rue derrière Sr Forst fondeur en étain – chargée d’une rente foncière de 4 fr envers les héritiers Landsperg de Strasbourg, provient des héritiers de Jean Frédéric Hoffsess, Culottier, adjugé devant Jean Michel Remond juge de paix du troisième arrondissement le 6 floréal 11, estimée 10.050 francs
mobilier 1349 fr dont numéraire 200 fr, total de l’actif 11.399 fr, passuf 7300 fr
Enregistrement, acp 93 F° 68-v du 7 fru 12

L’architecte municipal n’autorise pas Jean Obrecht à réparer la façade qui a un encorbellement quoiqu’elle ne dépasse pas de l’alignement.

1817, 283 MW 357
Le Sr Obrecht farinier propriétaire de la maison sise rue du maroquin N° 4 à Strasbourg vous expose de vouloir bien lui accorder de réparer la façade de ladite maison – Renvoyé à l’architecte le 5 août 1817
(…) Considérant que cette maison a une avance je suis d’avis quoiqu’elle soit alignée a rez de chaussée qu’on ne peut permettre lesdites réparations, 13 août 1817 Villot

Sœur de la susdite Marie Madeleine Schuler, Anne Schuler qui était en société avec Jean Obrecht depuis 1804 meurt en juin 1819 en délaissant deux enfants naturels issus de Jean Obrecht.

1819 (25.11.), Strasbourg 14 (55 mal classé, reclassé), Not. Lex n° 1382
Inventaire de la succession d’Anne Schuller fille décédée le 4 juin dernier – dans la maison mortuaire appartenant au Sr Obrecht – à la requête de 1. Jean Obrecht farinier à cause de la société universelle avec la défunte suivant contrat de société reçu Me Lex le 28 thermidor 12 (16 août 1804), 2. Valentin Deichler farinier mandataire de 1. Anne Marie Baumhauer veuve de Jean Michel Schuler demeurant Barr, héritière de sa fille pour un quart dans la moitié des biens, 2. Jean Jacques Schuler drapier, 3. Marie Schuler majeure les deux domiciliés à Barr, 3. Georges Schuler sellier héritiers pour un quart de leur sœur, 4. ledit Obrecht père et tuteur légal de Jean Obrecht et Jacques Obrecht ses enfants héritiers pour l’autre quart par représentation de leur mère Marie Madeleine Schuler, 5. dudit Georges Schuler tuteur de Georges âgé de 14 ans et Salomé âgée de 10 ans, ayant pour subrogé tuteur le Sr Deichler, enfants naturels de la défunte
Biens et charges de la société, meubles 1135 fr, Immeuble à Barr 6420 fr, créances hypothécaires 3450 fr, créances chirographaires 3479 fr, autres créances 1026 fr, passif reprises de la succession de de la défunte 2847 fr, reprises du Sr Obrecht 5484 fr, dettes de la société 5905 fr
garde robe 175 fr, meubles 499 fr, immeuble 350 fr, dettes actives 3947 fr, ensemble 4297 fr
Enregistrement, acp 145 F° 77-v du 26.11.

Jean Obrecht se remarie avec Anne Marie Korn, native de Barr et veuve du tondeur de draps Jean Christophe Schæff qu’elle a épousé en 1803
Mariage, Strasbourg (n° 74)

Acte de mariage célébré le 16 mars 1820. Jean Obrecht majeur d’ans, né en légitime mariage le 16 janvier 1770 à Gertwiller (Bas-Rhin) domicilié à Strasbourg, veuf de Marie Salomé Schuler, décédée en cette ville le 2 germinal an XII, farinier, fils de feu Jean Jacques Obrecht, vigneron à Gertwiller, et de feu Marie Madeleine Gloeckler et Anne Marie Korn, majeure d’ans, née en légitime mariage le 19 avril 1779 à Barr (Bas Rhin) domiciliée à Barr, veuve de Jean Christophe Schaeff, tondeur de draps décédé audit lieu le 30 janvier 1816, fille de feu Jean Korn, tonnelier, et de feu Reine Speckel (signé) Johannes Obrecht, Anna Maria Korn (i 5)

Mariage, Barr (n° 25)
Vom 17. tag des Monats Ventos im XI Jahr des Francken Republick, Heurats Acte von Johann Christoph Schäf seines alters 22 Jahr, alhier den 26. November im Jahr 1780 gebiren und wohnhaft, ehelich erzeugter leediger Sohn von weiland Johann Jacob Schäf, dem gewesten hiesigen burger und Tuchscherer und der auch verstorbenen Anna Ursula geborner Brod seiner Eltern, conscrit vom 9. Jahr behörig mit einelm Certificat de Remplacement des Militaire dienstes versehen, Bürger und auch Tuchscherer, Und von Anna Maria Korn ihres Alters 23 Jahr alhier den 19. Aprilis im Jahr 1779 geboren und wohnhaft ehelich erzeugte leedige Tochter von Johannes Korn, dem hiesigen Bürger und Kiefer, und der verstorbenen Regina gebohrner Speckel ihrer Eltern
[unterzeichnet] Johann Christoph Schäf, Anna Maria Korn (i 15) 17 ventos XI ou 8 mars 1803

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports.
1821 (23.2.), Strasbourg 14 (57), Me Lex n° 2838
Inventaire des apports de Jean Obrecht, marchand farinier, et d’Anne Marie Korn, communs en biens suivant contrat de mariage reçu Carnari notaire à Barr le 14 février 1820
le mari mobilier 4419 fr, créances 6262 fr, numéraire 1400 fr, total 12.081 fr, passif 4152 fr
la femme mobilier 1602 fr, créances 1550 fr, numéraire 1000 fr, ensemble 4152 fr
immeuble une maison à Barr – pré à Strasbourg
Enregistrement, acp 151 F° 95 du 24.2.

Jean Obrecht loue une partie de la maison au maître cordonnier Thiébaut Lobstein

1829 (22.12.), Enregistrement de Strasbourg, ssp 58 F° 151-v
29 septembre 1829, Bail – Jean Obrecht
à Thiébaud Lobstein, maître cordonnier en cette ville
la maison c’est à dire la boutique et le second étage donnant par derrière avec tout ce qui fait partie – commence aujourd’hui 29 septembre et finira audit jour 1835 – moyennant un loyer annuel de 192 francs

Jean Obrecht vend sa part de maison au baquetier Charles Frédéric Ernst

1829 (10.10.), Strasbourg 8 (47 nouv. cote), Me G. Grimmer n° 2893
Jean Obrecht, farinier
à Charles Frédéric Ernst, bacquetier
la nue propriété de 7/8 indivis dans une maison, cour, écuries, bâtiment, en dépendant & autres droits & appartenances située à Strasbourg rue du Maroquin n° 4 d’un côté Michel Grad boulanger, d’autre la veuve et héritiers Krentzberger tamissier, devant la rue, derrière le Sr Borst potier d’étain – seize 24° ou deux tiers comme ayant participé à la communauté de Marie Salomé Schuler, acquis des héritiers Jean Frédéric Hofsaes, culottier, suivant adjudication définitive devant M. Remond Juge de paix du troisième arrondissement le 14 ventôse 11 et 5 floréal et déclaration de command homologuée par jugement du Tribunal Civil du 20 floréal suivant – quatre 24° ou un 6° acquis de Jean Jacques Obrecht, garçon farinier son fils lequel l’a hérité de sa mère, par acte reçu Ritleng notaire à Strasbourg le 31 mai 1827, un 24° comme héritier de Jean Obrecht, garçon tourneur son fils décédé le 14 avril 1823 – grevée d’une rente foncière annuelle de 4 fr envers la famille de Landsperg – n’entrera en jouissance qu’au jour du décès du vendeur qui se réserve la jouissance sa vie durante – moyennant 6000 francs
Enregistrement, acp 196 F° 159 du 20.10.

Charles Frédéric Ernst épouse en 1829 Marguerite Salomé Obrecht, fille naturelle du vendeur
1829 (27.2.), Strasbourg 8 (46 nouv. cote), Me G. Grimmer n° 2625
Contrat de mariage – Charles Frédéric Ernst, baquetier, fils majeur de feu Jean Ernst, baquetier, et d’Elisabeth Vogel
Marguerite Salomé Obrecht, fille mineure de Jean Obrecht, farinier, procréé hors mariage avec feu Anne Schuler
communauté d’acquets partageable par moitié
la future épouse apporte un quart de maison à Barr
Enregistrement, acp 193 F° 129 du 3.3.

Jean Obrecht meurt en décembre 1829 en délaissant un fils de son premier mariage et deux enfants naturels

1830 (7.1.), Strasbourg 14 (88), Me Ritleng n° 1091
Inventaire de la succession de Jean Obrecht, marchand fariner, décédé le 14 décembre dernier, dans une maison rue du Maroquin n° 4 – à la requête de 1. Anne Marie Korn la veuve, commune en biens suivant contrat de mariage reçu Carnari notaire à Barr le 14 février 1820, 2. Jean Jacques Obrecht, marchand épicier fils majeur du défunt procréé avec Marie Salomé Schuler
en présence de Georges Schuler dit Obrecht, serrurier & Salomé Schuler dite Obrecht femme de Charles Frédéric Ernst, baquetier, intervenant à raison des droits qu’ils peuvent avoir à exercer sur la succession en qualité de représentants de feu Anne Schuler leur mère, suivant contrat de société avec ladite Anne Schuler reçu Lex notaire à Strasbourg le 28 thermidor 12, inventaire de la succession d’Anne Schuler Me Lex 25 novembre 1819

immeubles propres au défunt inexistants. Sept 8° indivis d’une maison avec appartenances & dépendances située à Strasbourg rue du Maroquin n° 4 d’un côté Michel Gradt boulanger, d’autre les veuve et héritiers Krentzberger, devant la rue, derrière le Sr Borst potier d’étain, vendue à Charles Frédéric Ernst, bacquetier, par acre passé devant Me Grimmer le 17 octobre dernier
meubles dans une chambre au premier étage ayant vue sur la rue du Maroquin, dans une chambre à côté de la précédente ayant vue sur la cour, dans le corridor, au premier étage dans la boutique au rez de chaussée, dans le corridor au rez de chaussée, dans le bucher, au troisième étage dans une chambre ayant vue sur la propriété du Sr Gradt, dans une chambre au troisième étage ayant vue sur la cour de la maison mortuaire, au grenier dans une chambre à côté, dans la chambre dite des soldats, dans la sécherie au quatrième étage donnant sur la rue, cuisine, dans la cave, estimée 2412 fr – argent 273 fr
Titres et papiers, Contrat de mariage, le futur époux donne la jouissance viagère gratuite de l’habitation suivante, dans la maison à lui propre rue du Maroquin à Strasbourg n° 4 entre Christophe Fraencklé et les enfants Steinmetz, devant la rue, derrière le Sr Borst, cette habitation consiste en un poele donnant sur la rue, la chambre à côté donnant aussi sur la rue, la chambre derrière celle ci donnant dans le vestibule, la cuisine à côté du poele, un grenier, une chambre à linge sale, au quatrième étage dont les fenêtres donnent sur la rue & dans la cour, la cave par laquelle passent les tuyaux de la fontaine, la boutique ou magasin au rez de chaussée à droite en entrant dans la maison. Plus la jouissance de chercher et faire chercher de l’eau à sa fontaine dans ladite cour, le droit de faire sa lessive dans la buanderie à côté de la fontaine et de loger son bois sur le grenier, ladite jouissance estimée à 100 francs par an, le 8° 860 fr
par acte reçu Carnari le 1 avril 1820, changement au Contrat de mariage, qu’au lieu de donner à la future la jouissance gratuite du logement au premier étage, il dit lui donne un logement au second étage consistant en deux poeles donnant sur la rue, une chambre derrière, une cuisine à côté la chambre & celer à bois au quatrième étage, la cave par laquelle passent les tuyaux de la fontaine, le droit de chercher et et prendre l’eau à la fontaine, le droit de faire la lessive dans la buanderie à côté de la fontaine, quant à la jouissance de la boutique au rez de chaussée la future y renonce
Inventaire de Salomé Schuler épouse en premières noces dressé par Me Lex le 28 thermidor 12, apports du défunt 359 fr, Immeuble, Dans l’Inventaire des apports est sipulé que les immeubles se trouvant désignés dans la succession d’Anne Schuler & la société qui a existé avec cette dernière par acte reçu Lex le 25 novembre 1809 & Inventaire de sa première femme reçu Lex le 28 thermidor 12 – la moitié indivise d’une maison à Barr, créances 12.582 fr, dettes actives de la communauté 2410 fr – passif 1497 fr
acp 198 (3 Q 29 913) f° 83-v (six dernières vacations) – La masse active de la communauté se compose d’une valeur mobiliere estimée 2072
Propre du défunt, créances 359, idem 12.582, une maison à Barr N° 66 rue Windengass, 21 ares 36 ca. de vignes en cinq pièces à Barr,
Dettes actives de la communauté, 2410.

Liquidation de la succession
1830 (23.3.), M° Ritleng
Liquidation et partage de la succession de Jean Obrecht, vivant fariner à Strasbourg où il est décédé le 14 décembre 1829 et de la société qui avait existé entre lui et feu Anne Schuler fille majeure demeurant à Strasbourg aux termes d’un contrat de société reçu par M° Lex notaire à Strasbourg – faite entre ses trois enfants nommés Jean Jacques Obrecht, marchand épicier en qualité d’unique héritier dudit Jean Obrecht son père, Georges Obrecht, serrurier et Salomé Obrecht femme de Charles Frédéric Ernst, baquetier demeurant en cette ville, lesdits Georges et Salomé Obrecht en qualité de seuls représentants de ladite Anne Schuler leur mère et comme ayant droit en leur qualité d’enfants naturels de cette derière à la moitié de sa succession et comme étant au lieu et place de ses héritiers suivant acte notarié
acp 198 (3 Q 29 913) f° 181-v du 29.3. – La masse active est de 19.834, la masse passive de 14.069, reste 5764 francs
La Dame Ernst reçoit dans son lot une maison n° 66 à Barr

Héritier de son père, Jean Jacques Obrecht ratifie la vente que son père a passée au profit de Charles Frédéric Ernst auquel il cède sa part.

1830 (23.3.), Strasbourg 14 (88), Me Ritleng n° 1186
1. Jean Jacques Obrecht, marchand épicier & farinier, 2. Charles Frédéric Ernst, baquetier, lesquels ont exposé que par contrat reçu Grimmer notaire à Strasbourg le 10 octobre 1829 le sieur Ernst a acquis de feu Jean Obrecht, farinier, sept 8° indivis d’une maison, cour, écurie, bâtiment en déendant appartenances & dépendances le tout situé à Strasbourg rue du Maroquin n° 4, mais le Sr Obrecht étant décédé depuis son fils Jean Jacques Obrecht seul et unique héritier, qualité constatée par l’inventaire dressé le 7 janvier dernier, déclare se réserver tous ses droits pour attaquer la vente des sept 8° de maison et ratifier le contenu de la vente, en outre abandonne à titre de licitation
à Charles Frédéric Ernst baquetier
le 8° indivis d’une maison rue du Maroquin n° 4, d’un côté Michel Gradt boulanger, d’autre les veuve et héritiers Krentzberger, devant la rue, derrière le Sr Borst potier d’étain – moyennant 860 fr
acp 198 (3 Q 29 913) f° 181-v du 29.3.

Charles Frédéric Ernst loue une partie de la maison au vendeur ci-dessus le farinier Jean Jacques Obrecht et à sa femme Marie Anne Leser

1830 (11.5.), Strasbourg 14 (88), Me Ritleng n° 1264
Bail – Charles Frédéric Ernst, bacquetier – bail de 25 années à commencer le jour du décès de Marie Anne Schmitt fille majeure demeurant présentement dans la maison de M Ernst & occupe le logement au premier étage ci dessus désigné
à Jean Jacques Obrecht, farinier, et Marie Anne Leser
dans la maison appartenant à M. Ernst située à Strasbourg rue du Maroquin n° 4 au rez de chaussée 1. la boutique de farinier se trouvant à gauche en entrant dans la maison & la chambre derrière cette boutique
2. une grande pièce au fond de la maison, l’écurie à gauche de ladite pièce & une étable à porcs à droite de la même pièce donnant sur la cour
3. le droit dans la cour & au puits en commun avec le propriétaire ou les autres locataires
4. la cave du milieu fermée par des lattes, Au premier étage le poele, la chambre à côté du poele ayant vue sur la rue du Maroquin, une petite chambre derrière la précédente et la cuisine, au troisième étage la chambre des soldats plus deux chambres au cinquième étage – moyennant un loyer annuel de 200 francs
acp 199 (3 Q 29 914) f° 124 du 21.5.

Marguerite Salomé Obrecht meurt en 1836 en délaissant une fille

1836 (3.2.), Strasbourg 8 (64), Me G. Grimmer n° 5521
Inventaire de la succession de Marguerite Salomé Obrecht, épouse de Charles Frédéric Ernst, baquetier, décédée le 25 août 1835 – à la requête du veuf, commun en biens &sui contrat de mariage reçu Grimmer notaire soussigné le 27 février 1829, agissant comme père et tuteur naturel de Marie Caroline Salomé âgée de 2 ans 11 mois – en présence de Jacques Obrecht, farinier subrogé tuteur

dans une maison rue des Dentelles n° 19
Titres et papiers, 4. Me Grimmer 10 octobre 1829, Jean Obrecht, farinier, vend sept 8° dans une maison & dépendances sise à Strasbourg rue du Maroquin n° 4
joint Contrat reçu Ritleng, par lequel Jean Jacques Obrecht, marchand épicier & farinier à Strasbourg, cède un 8° indivis de la maison susdite
5. expédition de l’adjudication définitive reçue Me Stoeber le 19 janvier 1833 de la propriété d’une maison & dépendances rue des Dentelles n° 23, d’un côté le Sr Ott,, d’autre le Sr Albrecht, devant la rue, derrière M. Ernst – de la succession de de Madeleine Dorothée Harr femme de Jean Frédéric Roegner, ancien boulanger
propre de la défunte, une maison à Barr Windengass n° 66
masse de la communauté, 1. une maison & dépendances situés à Strasbourg rue du Maroquin n° 4, d’un côté Michel Grad boulanger, d’autre la veuve et héritiers Krentzberger, devant la rue, derrière le Sr Borst potier d’étain, estimée à un revenu de 250 fr, en capital 5000 fr
2. une maison & dépendances située à Strasbourg rue des Dentelles n° 23 désignée pièce cote E, estimée à 5000 fr
Enregistrement, acp 238 F° 24-v du 11.2.

Charles Frédéric Ernst se remarie avec Joséphine Klein, native de Barr
1836 (25.3.), Strasbourg 8 (64), Me G. Grimmer n° 5574
Contrat de mariage – Charles Frédéric Ernst, bacquetier, veuf avec un enfant de Marguerite Obrecht
Joséphine Klein, majeure en cette ville, fille de David Klein, boucher, et de Marie Madeleine Schmitt à Barr
régime de la communauté réduite aux acquets
art. 4, le futur époux déclare que ses apports consistent en (…) 3. une maison & dépendances à Strasbourg rue du Maroquin n° 4
4. une maison & dépendances sise cette ville rue des Dentelles n° 3
Enregistrement, acp 239 F° 47 du 25.3.

Charles Frédéric Ernst et Sophie Klein hypothèquent la maison rue du Maroquin, une maison rue des Dentelles et une autre au Finckwiller au profit du négociant Charles Friedel

1841 (25.5.), Strasbourg 12 (154), Me Noetinger n° 13.248
Ouverture de crédit du 25 Mai 1841 – furent presens le sieur Charles Frédéric Ernst baquetier et sous son autorisation et assistance Dame Sophie Klein son épouse demeurans ensemble à Strasbourg d’une part
Et M Charles Friedel, négociant demeurant à Strasbourg d’autre part (…) M. Fridel ouvre par les présentes en faveur des conjoints Ernst un crédit jusqu’à concurrence de la somme de 10.000 francs
hypothèquent 1. La moitié par indivis d’une maison avec appartenances et dépendances sise à Strasbourg rue du maroquin N° 4 d’un côté Michel Grad boulanger de l’autre les veuve et héritiers Krentzberger, pardevant la rue par derrière le Sr Borst potier d’étain
2. La moitié par invivis d’une maison avec appartenances et dépendances sise à Strasbourg rue des Dentelles N° 23 d’un côté le Sr Ott de l’autre le Sr Albrecht par devant la rue par derrière M Ernst
3. et de la totalité d’une maison consistant en deux corps de logis cour puits, écurie, jardins appartenances et dépendances sise à Strasbourg quartier Finckwiller N° 22 d’un côté les Sr Laurent Schwing et Gints de l’autre le sieur Roser aboutissant par derrière sue MM Ott et Schmiyer.
Les époux Ernst déclarent que les deux premières maisons dépendent de la communauté de biens qui a existé entre M Ernst et dame Marguerite Salomé Obrecht sa première femme et par suite du décès de celle-ci la moitié est échue à M Ernst et l’autre moitié à Caroline Salomé Ernst sa fille mineure issue du premier lit. Il est néanmoins expressément convenu entre les parties que si par suite d’une licitation ou d’un partage entre M Ernst et sa dite fille du premier lit, mondit S Ernst devenait propriétaire de la totalité des dites deux maisonsou de l’une d’elles, ces maisons ou l’une ou l’autre seraient aussi par cela même hypothéquées en totallité au profit de M. Fridel (…)
La maison au quartier Finckwiller a été acquise (…)

Charles Frédéric Ernst meurt en septembre 1849 en délaissant une fille de son premier mariage et deux enfants issus de la veuve. Parmi les titres figure la quittance de la rente foncière accordée le 21 août 1840 par madame Rinck de Baldenstein née de Reinach

1849 (24. 7.br), Strasbourg 10 (114), Not. Zimmer n° 8028
Inventaire de la succession de feu M. Charles Frédéric Ernst, en son vivant marchand de bois, demeurant à Strasbourg où il est décédé le 15 septembre 1849 & de la communauté de biens qui a existé entre lui et dame Sophie Klein sa veuve survivante
L’an 1849 le lundi 24 septembre à neuf heures du matin, à la requête de 1° Dame Sophie Klein demeurant et domiciliée à Strasbourg veuve en secondes noces de M. Charles Frédéric Ernst, en son vivant marchand de bois, demeurant en cette ville agissant en qualité de commune en biens avec le défunt son mari en vertu de leur contrat de mariage dont elle va représenter la grosse après la levée des scellés dont il va être parlé, 2) à cause des reprises en deniers qu’elle peut avoir à exercer sur la communauté de biens qui a existé entre entre elle et son mari pour biens propre aliénés ou dévalués pendant le mariage, 3) à cause des avantages matrimoniaux qui peuvent résulter à son profit dudit contrat de mariagen 4) comme mère et tutrice légale de a) Sophie Ernst née le 30 avril 1838 et b) Victor Ernst né le 15 mars 1842, les deux mineurs demeurant et domiciliés avec elle issus du mariage de la requérante avec le défunt sieur Ernst sus nommé
2° Monsieur Charles Frédéric Schneegans, professeur domicilié à Strasbourg, agissant en qualité de tuteur datif de Salomé Caroline Ernst, mineure sans état née le 16 février 1833 du mariage en premières noces de feu le sieur Ernst avec feue Dame Marguerite Salomé Obrecht
En présence de 1° Mr Edouard Schneegans, confiseur, demeurant et domicilié à Strasbourg agissant en qualité du subrogé tuteur des mineurs Sophie Ernst et Victor Ernst enfants du second lit du défunt (…) 2° M. Jacques Obrecht, farinier, demeurant et domicilié à Strasbourg agissant en qualité de subrogé tuteur de la mineure Salomé Caroline Ernst

(vacation du 9 mars) Contrat de mariage reçu par M° Guillaume Grimmer notaire à Strasbourg le 25 mars 1836
Immeubles. Il dépend de la communauté de biens présentement inventoriée 1° Une maison au quartier Finckwiller n° 22 (…)
2° Une maison à rez de chaussée et sept étages rue des Dentelles N° 13 (…)
3° Une maison, petite cour, petite boucherie, et autres appartenances et dépendances le tout situé à Barr rue dite Dunckelgass N° 60 (…)
4° Un jardin de la contenance de 28 ares 55 centiares situé hors la porte d’Austerlitz de la Ville de Strasbourg banlieue de cette ville canton dit Grosschurmfeld (…)
5° Environ 8 ares 25 centiares de vignes situés au ban de Barr (…)
(vacation du 11 mars)
Il dépend de la première communauté de biens
1° Une maison sise à Strasbourg rue des dentelles n° 23 (…)
2° Une maison sise à Strasbourg rue du maroquin n° 4 tenant d’un côté à la propriété de M. Willm boulanger de l’autre celle de M. Resch par devant la rue par derrière l’Œuvre Notre Dame, acquise par le défunt du sieur Jean Obrecht, farinier, et Jean Jacques Obrecht, épicier et farinier, les deux demeurant à Strasbourg suivant 1° contrat reçu par M° Guillaume Grimmer le 10 octobre 1829 et 2° contrat contenant ratification reçu par M° Ritleng le 23 mars 1830. (…) A l’appui de la propriété dudit immeuble ont été trouvés les titres suivants qui ont été paraphés sous la cote O savoir 1) une expédition de chacun des contrats susdits, 2) une quittance dressée le 21 août 1840 par M Schauffler huissier à Strasbourg comme mandataire de Madame Rinck de Baldenstein née de Reinach pour prix de rachat d’une rente foncière qui grevait ledit immeuble en faveur de cette Dame, 3) la grosse d’un jugement d’adjudication rendu à la barre du tribunal civil de Strasbourg le 24 germinal an XI ratifié le 20 floréal an XI, 3) la grosse d’un transport reçu par M° Zimmer (…)
acp 387 (3 Q 30 102) f° 58 Burtz subst. Zimmer (succession déclarée le 15 mars 1850). Objets dépendant de la première communauté, estimée 60, objets provenant de la première communauté 35, objets propres du défunt 158, garde robe 276
objets de la 2° communauté, meubles marchandises et autres 20.560, un fourneau dans une maison à Barr 5, des tonneaux dans une cave à Gertwiller 150
acp 390 (3 Q 30 105) f° 56-v – Description du contrat de mariage
Il dépend de la communauté 1) meubles et provisions de bois 16.498, 2) extances 5124
Immeubles (supra), passif de la communauté 101.047. Reprises de la veuve 1500
Valeurs dépendant de la première communauté 2406, valeurs de la masse propre de la première femme 996, valeur acquises par le défunt pendant le veuvage 14.238, dettes payées pour la première communauté 15.570, dettes grevant la masse propre à la première femme 156, dettes propres au défunt contractées pendant le veuvage 7342
Récapitulation des valeurs actives et du passif de la communauté, actif 47.932, passif 102.547, actif immobilier susdésigné
Droits du défunt de la première communauté, valeurs existantes 35, valeurs liquides 9890
Actif immobilier 1) maison rue des Dentelles N° 23 (supra), valeurs liquides 5187, valeurs existants 11.060, passif de la masse propre 7647, masse propre de la mineure 10.060, Il est dû au Sr Ernst par la 2° communauté 3883
Passif indivis entre la mineure et le Sr Ernst 4000
Masse propre du Sr Ernst, actif mobilier 4550, passif 37.678
Masse propre à la veuve 1500, passif 27.657

Liquidation correspondante
1853 (2.9.), Strasbourg 10 (125), Not. Zimmer n° 10.209
Liquidation et partage de la succession de Charles Frédéric Ernst, marchand de bois, et de la communauté de biens avec Marguerite Salomé Obrecht sa première femme et Sophie Klein sa deuxième femme
L’an 1853 le vendredi 2 septembre à neuf heures du matin, ont comparu 1 M. Charles Frédéric Schneegans, professeur au gymnase protestant de Strasbourg, demeurant et domicilié en cette ville, agissant en qualité de tuteur datif de dame Salomé Caroline Ernst, épouse actuelle de Mr Charles Bijon ci après nommé demeurant ensemble et domiciliés à Mülhouse (…) 2° dame Sophie Klein demeurant et domiciliée à Strasbourg, veuve de M. Charles Frédéric Ernst, en son vivant marchand de bois en cette ville agissant 1) en son nom personnel, 2) en qualité de mère et tutrice légale de Sophie Ernst née le 30 avril 1838 et Victor Ernst né le 15 mars 1842, les deux mineurs demeurant et domiciliés avec elle issus du mariage de la requérante avec le défunt sieur Ernst susnommé, lesdits mineurs et la dame Bijon habiles à se dire et porter seuls et uniques héritier du dit M Ernst chacun de pour un tiers, la dame Bijon comme enfant issue du premier mariage du défunt avec feue dame Marguerite Salomé Obrecht, 3° Mr Edouard Schneegans, confiseur, demeurant et domicilié à Strasbourg agissant en qualité du subrogé tuteur des mineurs Sophie Ernst et Victor Ernst (…) 4° dame Salomé Caroline Ernst épouse encore mineure mais émancipée par le mariage de Mr Charles Bijon, machiniste (du chemin de fer de Strasbourg à Bâle) demeurant tous deux et domiciliés à Mülhouse (…)

Observations préliminaires. Mariage en premières noces de M. Ernst. Contrat de mariage. Feu M Ernst et dame Marguerite Salomé Obrecht son épouse en premières noces ont réglé les conventions civiles de leur mariage par acte âssé devant M° Louis Léopold Grimmer alors notaire à Strasbourg le 27 février 1829 (…)
Décès de la femme en premières noces Marguerite Salomé Obrecht, Tutelle légale de Mr Ernst. Usufruit. La dame Ernst née Obrecht est décédée à Strasbourg le 25 avril 1835 (…)
Inventaire et liquidation
Mariage en secondes noces de M. Ernst, Contrat de mariage, devant ledit M° Grimmer le 25 mars 1836
Décès e M. Ernst. Nomination de M. Schneegans comme tuteur de l’enfant du premier lit. Compte de tutelle. Inventaire
Observations relatives à la vente du mobilier
Gestion de Madame Ernst. Indivision de la masse
Vente du jardin dépendant de la seconde communauté. Emploi des rentrées
Maintien de l’indivision
Mariage de Madame Bijon, Contrat de mariage
acp 422 (3 Q 30 137) f° 65 du 8.9. – Chapitre 1° Liquidation de la première communauté servant de compte de tutelle à Mme Bijon par la succession de son père tuteur légal. Actif maison 9928, passif 20.817. Excédent de passif 10.892, doit moitié à chaque enfant de M Ernst de la première femme 5446. On a compris dans l’actif des objets de ménage provenant des présents de noces faits par les père et mère évalués à 57 francs
Masse propre de feue D° Ernst née Obrecht 5247, passif 7707, excédent de passif 2458 francs. Mais il y a à l’actif une créance d’une valeur de 11.000 francs
Résumé. Il revient à la succession de M Ernst 1)la somme de 84, 2° par Mr Bijon 7915, 3) et la moitié indivise avec cette dernière de la maison rue du Maroquin N° 4 et de la pièce de pré ban de Strasbourg et de la maison rue des Dentelles N° 20
Ladite succession est débitrice de la moitié de la somme de 4000 francs due à M Goetz, 2000. Il résulte d’un autre côté que M Bijon est propriétaire 1) d’un capital de 11.000 francs dû par les conjoints Dietz de Barr, 3) et de l’autre moitié des immeubles et qu’elle doit à la succession de son père pour reliquat de compte 7915 et à M Goetz l’autre moitié du capital 2000
Chapitre 2. Etablissement des reprises des époux Ernst-Klein et à la 2° communauté 1)) reprises en deniers de la veuve 1500, 2) reprises en nature, garde robe sans désignation, 3) reprises en deniers dues à la succession Ernst 17.640, 4) reprises en nature de la succession 634, 5) récompenses dues à la 2° communauté par le Sr Ernst 23.712
Chapitre 3, Liquidation de la 2° communauté et de la masse propre du Sr Ernst
1° Communauté, masse active 119.498, masse passive 112.273, reliquat actif 7224 dont la moitié à la veuve et moitié à la succession Ernst 3612
On porte au n° 161 de l’actif un jardin avec maison et dépendances hors la porte d’Austerlitz qui a été vendu par acte reçu Zimmer le 6 mai 1852 moyennant 7130 francs
2° Compte des revenus des immeubles de la première communauté courus et réalisés depuis le décès de M Ernst, recette 7212, dépense 1624, reliquat actif de 5588 dont moitié à Mde Bijon moitié à la succession Ernst
3° Masse propre au Sr Ernst, actif 36.472, passif 228.576, reliquat actif 7896 (…)&
Chapitre 4. Recettes et dépenses diverses à émarger dans le compte personnel des parties – Chapitre 5, Preuve de l’emploi de l’argent comptant, recettes 99.138, dépense 99.138
Chapitre 6, Etablissement des droits des parties dans les valeurs liquides
Etat des biens meubles, créances, immeubles et dettes existants encore en nature
acp 422 (3 Q 30 137) f° 92-v du 19.9. – Liquidation supplémentaire, 13 septembre
§ 1. première communauté Ernst-Obrecht, actif 1487, passif 225, reste 860
§ 2 Communauté Ernst-Klein, actif 1993 passif des revenus 922, reste 1064
Valeurs actives de la 2° communauté 815, passif 6071, excédent de passif 5256
§ 3 Masse propre du S Ernst, revenus de la 1° communauté 430, revenus de la 2° communauté 532 (…) masse passive 1007
Droits des parties

Caroline Salomé Ernst femme du machiniste Charles Bijon demeurant à Mulhouse, hypothèque sa part dans les immeubles au profit de sa belle-mère Sophie Klein

1854 (13.3.), Strasbourg 10 (126), Not. Zimmer (Louis Frédéric) n° 10.484
Affectation hypothécaire – Caroline Salomé Ernst épouse dûment assistée et autorisée de son mari ci présent M. Charles Bijon machiniste demeurant tous deux et domiciliés à Mulhouse, laquelle dame comparante a exposé qu’aux termes de deux actes de Liquidation et partage dressés par M° Zimmer notaire soussigné les 2 et 16 septembre 1853 elle doit
1° à Mme Sophie Klein demeurant et domiciliée à Strasbourg veuve de M. Charles Frédéric Ernst en son vivant marchand de bois en constructeur de bateaux. a) la somme de 800 francs (…) b) la somme de 8332 francs
et 2°) à Mlle Sophie Ernst et à M Victor Ernst les deux mineurs, 150 francs
hypothèque. 1) une maison sise à Strasbourg, rue des dentelles n° 23 composée de bâtiment de devant, de milieu et de derrière, cour, pompe, cave voûtée, aisances, et dépendances, le tout tenant d’un côté au propriétés de M.M. Ott et Rasp, de l’autre à celle de M. Aronshon, docteur en médecine, par derrière à la maison de Mmle veuve Ernst née Vogler
2) une maison sise à Strasbourg, rue du maroquin n° 4, tenant d’un côté à la propriété de M. Willm, boulanger, de l’autre à celle de M. Resch par derrière à l’Œuvre Notre Dame.
3) environ quatre ares de prés situés au ban de Strasbourg au canton dit Schachenfeld (…)
4) une maison au quartier Finckwiller N° 22 (…)
5) une maison rue des Dentelles N° 13 (…)
6) une maison à Barr rue dite Klein Duckelgass oi petite rue de la brune n° 60 (…)
les immeubles susdésignés appartiennent à Mme Bijon par indivis avec Mme veuve Ernst et avec les mineurs Ernst susnommés ses frères et sœurs consanguins savoir ceux décrits sous les numéros 1, 2 et 3 qui dépendaient de la communauté de biens qui a exsité entre feu M Ernst et dame Marguerite Salomé Obrecht sa femme en premières noces, pour deux tiers ou 4/6 et ceux décrits sous les numéros 4, 5, 6 et 7 qui dépendaient de la communauté de biens qui a existé entre feu M Ernst et dame Sophie Klein sa femme en secondes noces, pour un sixième ainsi que le tout résulte des dits seux actes de liquidation et de partage auxquels au surplus, les parties se réfèrent pour un établissement de propriété plus détaillé

Fils du garde forestier Claude Bijon, le machiniste au chemin de fer Charles Bijon épouse en 1842 Caroline Muff
Mariage, Strasbourg (n° 480) Du 19° jour du mois d’octobre 1842. Acte de mariage de Charles Bijon, Majeur d’ans, né en légitime mariage le 17 décembre 1814 à Geudertheim (Bas Rhin) domicilié à la Robertsau Mairie de Strasbourg, Serrurier, fils de Claude Bijon, ancien garde forestier et de Eve Schaeck conjoints domiciliés à la Robertsau, ci présents et consentants et de Caroline Muff, Majeurs d’ans, née en légitime mariage le 26 septembre 1820 en cette Mairie, domiciliée en cette Mairie, fille de Jean Daniel Muff, Jardinier, et d’Anne Marie Wahl conjoints domiciliés à la Robertsau ci présents et consentants (signé) Charles Bijon, Caroline Muff (i 41)

Il se remarie en 1852 avec Caroline Salomé Ernst
1852 (3.8.), Strasbourg 10 (122), Not. Zimmer n° 9636
Contrat de mariage – Ont comparu 1. Monsieur Charles Bijon, machiniste au chemin de fer demeurant et domicilié à Strasbourg veuf sans enfant de Dme Caroline Muff, né à Geudertheim (Bas Rhin) le 17 décembre 1814 du légitime mariage de Mr Claude Bijon, vivant garde forestier et de D° Eve Schaeck sa veuve survivante demeurant à la Robertsau, futur époux d’une part
2° Mademoiselle Caroline Salomé Ernst, mineure sans état demeurant et domiciliée à Strasbourg née en ladite ville le 11 février 1833 du légitime mariage de feu M. Charles Frédéric Ernst, marchand de bois et de feu D° Marguerite Salomé Obrecht vivant conjoints à Strasbourg future épouse d’autre part
3° Mad. Elisabeth Vogler demeurant et domicilié à Strasbourg veuve de Mr Jean Ernst vivant baquetier en ladite ville, ayeule paternelle de la Dlle future agissant aux présentes pour autoriser cette dernière encore mineure

acp 412 (3 Q 30 127) f° 17-v du 4.8. – Stipulation de la communauté de biens réduite aux acquêts, réserve d’apports et d’héritages, le survivant aura en outre l’usufruit de la moitié des biens de la communauté.
Les apprts du futur consistent en une valeur de 6524 francs, ceux de la future épouse sont décrits 1) en un inventaire reçu Grimmer Nre le 3 février 1836, 2° en un inventaire reçu Burtz subst. Zimmer Nre le 24 septembre 1849.
Il a été convenu qu’à l’égard de l’indivision des biens meubles et immeubles dépendant de la communauté qui a existé entre le Sr Ernst et Sophie Klein son épouse en 2° noces de ne pouvoir procéder audit partage avant cinq mois, ce qui est rempli par la V° Ernst tant en son nom qu’en celui de ses enfants mineurs.
Donation réciproque par les futurs époux au survivant d’eux de l’usufruit viager de toute la succession réductible à moitié en cas d’existence d’enfant du futur mariage.

Les héritiers vendent la maison par licitation à l’Œuvre Notre Dame, autorisée par délibération de la commission municipale en date du 13 novembre 1854 et par arrêté du préfet en date du 14 avril

1855, M° Zeyssolff (minutes en déficit)
Hypothèque de Strasbourg, Transcription reg. 610 (2266) n° 23
Pardevant M° Louis Charles Zeyssolff ont comparu D° Caroline Salomé Ernst épouse de Mr Charles Bijon, machiniste qui à ce présent l’autorise, domiciliés et demeurant à Weyersheim, Dame Sophie Klein, veuve du sieur Charles François Ernst, vivant baquetier et marchand de bois à Strasbourg agissant tant en son propre nom qu’en qualité de tutrice légale de Sophie et Victor Ernst ses deux enfants mineurs nés de son mariage avec le défunt son époux, Mr Edouard Schneegans, confiseur demeurant à Strasbourg agissant en qualité de subrogé tuteur desdits mineurs, lesquems ont déposé à M° Zeyssolff Notaire le cahier des charges clauses et conditions de la vente par licitation d’une maison sise en cette ville rue du Maroquin N° 4 appartenant par indivis (aux requérants)
Cahier des charges clauses et conditions de la vente par licitation d’une maison ci après désignée, dressé par M° Louis Charles Zeyssolff, notaire à Strasbourg, à ce commis par jugement du tribunal civil de première instance séant en cette ville le 30 août 1855.

Désignation de l’immeuble à vendre. Une Maison d’habitation, composée de bâtiments de devant et de derrière, cour, tous droits, appartenances et dépendances, sise à Strasbourg rue du Maroquin N° 4, d’un côté Mr Michel Grad, boulanger, de l’autre la veuve et les héritiers Krentzberger par devant la rue par derrière les héritiers Borst.
Titres de propriété. Mr Jean Obrecht s’était rendu adjudicataire de cette maison durant la communauté de biens partageable de trois aux deux tiers qui avait existé entre lui et D° Marie Salomé Schuler son épouse, des héritiers du sieur Jean Frédéric Hofsuess vivant culotier à Strasbourg, suivant procès verbal d’adjudication définitive dressé par Mr Remond, juge de paix du troisième arrondissement de cette ville, à ce commis le 5 floréal an onze et déclaration de command du lendemain, enregistré et homologué par le tribunal civil séant en cette ville le 20 floréal de la même année. Après le décès de la D° Obrecht, sa part audit immeuble égale à in tiers fut recueillie par ses deux enfant nés de son mariage avec ledit son époux savoir 1° Mr Jean Jacques Obrecht garçon farinier pour 4/24, 2° Mr Jean Obrecht, garçon tourneur pour autant 4/24, ensemble 8/24 ou un tiers. Mais ce dernier étant décédé sans postérité sa succession fut recueillie par son père le sieur Jean Obrecht pour un quart ou 1/24 et par son frère germain Jean Jacques Obrecht pour les trois quarts restants ou 3/24, ensemble 4/24. Le Sieur Obrecht père était par conséquent propriétaire audit immeuble des deux tiers, soit 16/24 de son chef comme participant pour autant à ladite communauté, de un 24° comme en ayant hérité de son fils Jean Obrecht, et de 4/24 pour avoir acquis de son fils Jean Jacques Obrecht sa part de l’héritage maternel dudit immeuble suivant acte reçu par M° Ritleng notaire à Strasbourg le 31 mai 1827 portant quittance du prix, ensemble 21/24. Mr Obrecht a cédé ses parts au Sieur Charles Frédéric Ernst baquetier demeurant à Strasbourg suivant contrat reçu par M° Guillaume Grimmer, notaire en cette ville le 10 octobre 1829 pour le prix de 6000 francs en déduction duquel (…). Et par acte reçu par M° Ritleng notaire à Strasbourg le 23 mars 1830 le sieur Jean Jacques Obrecht fils agissant en qualité de seul et unique héritier de son père, qualité qui est constatée par l’inventaire de sa succession dressé par ledit notaire le 7 janvier 1830, d’une part Et mondit sieur Ernst d’autre part, ont exposé que les 3000 francs dont le sieur Obrecht père avait donné quittance à Mr Ernst par le contrat de vente reçu par M° Grimmer susdit le 10 octobre 1829 resteront déposés entre les mains de Mr Ernst et qu’ils font partie de la succession du défunt sieur Obrecht, laquelme a été liquidée par acte reçu par ledit notaire Ritleng ledit jour 23 mars 1830, en conséquence Mr Obrecht ratifie la vente reçue par M° Grimmer, qu’il allait attaquer et par le même acte vendit à M Ernst le huitième soit 3/24 indivis de ladite maison qui lui appartenait du chef de son père défunt Jean Obrecht pour le prix de 860 francs quittancés au contrat.
Cet immeuble avait été grevé d’une rente foncière au profit de la famille de Landsperg-Reinach, laquelel fut éteinte par Mr Ernst le 20 août 1840.
L’acquisition faite par Mr Ernst a eu lieu pendant la communauté de biens qui avait existé entre lui et D° Marguerite Salomé Obrecht, son épouse en premières noces, avec laquelle il procréa une enfant nommée D° Caroline Salomé Ernst épouse de Mr Charles Bijon machiniste demeurant à Weyersheim, laquelle recueillit dans la succession de sa mère défunte la moitié de ladite maison, ainsi qu’il est constaté par l’inventaire dressé par M° Guillaume Grimmer ancien notaire à Strasbourg le 3 février 1836 enregistré. Mr Ernst convola en secondes noces avec dame Sophie Klein, leur conventions anténuptiales furent réglées par acte reçu par M° Guillaume Grimmer susdit le 25 mars 1836 lequel assure à la veuve survivante l’usufruit à vie de la portion disponible des biens que son époux délaissera à son décès, sur laquelle seront à imputer les 2400 francs dont Mr Ernst a fait donation à son épouse si elle lui survit. Au décès de Mr Ernst sa succession fut inventoriée par M° Zimmer notaire à Strasbourg le 15 septembre 1849 enregistrée. Cet acte constate qu’il délaissa pour seuls héritiers des trois enfants 1° D° Caroline Salomé Ernst épouse Bijon sus nommée née de son premier mariage pour un tiers, 2° Dlle Sophie Ernst pour un tiers, 3° Sieur Victor Ernst pour un tiers, unité 3/3. Ces deux derniers nés du second mariage encore mineurs sont sous la tutelle égale de leur mère madame veuve Ernst et ont pour subrogé tuteur Mr Edouard Schnéegans confiseur à Strasbourg. De ce qui précède, il résulte qu’à la maison à liciter participent Madame Bijon pour 4/6, Sophie Ernst pour 1/6, Victor Ernst pour 1/6, total égal à l’unité. Dans cet état ce choses Madame Bijon assistée de Mr Frédéric Traut avoué à Strasbourg ayant introduit la demande en licitation dudit immeuble contre les mineurs, le tribunal civil séant en cette ville saisi de la cause rendit sous la date du 30 avril dernier le jugement dont le dispositif suit (…) La mise à prix de l’immeuble est fixée judiciairement à 27.500 francs (…) Strasbourg le 25 mai 1855
Lundi 18 juin (…) adjugé moyennant le prix de 28.000 à mondit sieur Traut qui a déclaré avoir enchéri pour l’Œuvre Notre Dame de la Ville de Strasbourg
Copie de la procuration. Nous maire de la Ville de Strasbourg donnons pouvoir et procuration à M° Frédéric Traut, adjoint d’enchérir pour l’Œuvre Notre Dame une maison et dépendances sise à Strasbourg rue du Maroquin numéro 4 jusqu’à concurrence du prix de 28.000 francs, les frais judiciaires et autres frais pour parvenir à la vente ainsi que ceux auxquels elle donne ouverture à la charge de l’Œuvre Notre Dame, laquelle acquisition a été autorisée par délibération de la commission municipale de ladite ville en date du 13 novembre 1854. arrêté de Mr le Préfet du Bas Rhin du 14 avril dernier dont une Copie est demeurée ci jointe et annexée. Strasbourg le 18 juin 1855, signé Coulaux. Enregistré à Strasbourg le 23 juin 1855
acp 440 (3 Q 30 155) f° 56-v du 4.6., Cahier des charges du 25 mai – acp 441 (3 Q 30 156) f° 5-v du 23.6., adjudication du 18 juin

Les matériaux provenant de la démolition sont vendus le 26 septembre 1856.

1856 (26. 7.br), Maire
Procès verbal d’adjudication des matériaux provenant de la démolition des propriétés de l’Œuvre Notre Dame sises rue du Maroquin N° 4, 5, 6, 7 et 8 à divers moyennant 4390 francs, le 26 septembre, approuvé le 1.8.br
acp 453 (3 Q 30 168) f° 89-v du 4. 8.br

L’Œuvre Notre Dame fait construire un nouveau bâtiment et en adjuge les travaux en décembre 1856.

1856 (29. Xbre), Maire
Procès verbal d’adjudication des travaux de construction d’une maison place du Château pour le compte de l’Œuvre Notre Dame
la platrerie à Louis Villa, plâtrier à Strasbourg pour 16.298 francs
la couverture en ardoises à Georges Weyhl, couvreur en ardoises à Strasbourg pour 6476 francs
la ferblanterie à Jean Israel Frick, ferblantier à Strasbourg pour 3477 francs
la serrurerie à Auguste Baumeister serrurier à Strasbourg pour 24.206 francs
la peinture à Dick et Ruthard, peintres à Strasbourg pour 6682 francs
maire, 29. Xbre 1856 approuvé le 9 février
acp 457 (3 Q 30 172) f° 86-v du 24.2.1857
Soumission par laquelle le Sr Blumer, menuisier à Strasbourg, s’engage à exécuter les travaux de menuiserie à la maison sus dite au prix du devis montant à 35.232 francs
maire, 27 janvier 1857 approuvé le 9 février
acp 457 (3 Q 30 172) f° 86-v du 24.2.1857
Soumission par laquelle le Sr Goerner, charpentier à Strasbourg, s’engage à exécuter les travaux de charpente à ladite maison au prix du devis montant à 44.864 francs
maire, 27 janvier 1857 approuvé le 9 février
acp 457 (3 Q 30 172) f° 86-v du 24.2.1857
Soumission par laquelle le Adolphe Weyer, architecte à Strasbourg, s’engage à exécuter les travaux de maçonnerie à ladite maison au prix du devis montant à 142.641 francs
maire, 24 janvier 1857 approuvé le 9 février
acp 457 (3 Q 30 172) f° 86-v du 24.2.1857

Projet de construction et mémoires

1857, Enregistrement de Strasbourg, ssp 124 (3 Q 31 623) f° 61 du 24.2.
Le 15 février – Projet de construction d’une maison à loyer avec façades sur la place du château, de la cathédrale et de la rue du Maroquin de la Ville de Strasbourg, dressé et signé par l’architecte de l’Œuvre Notre Dame de ladite ville et montant à la somme totale de 370.000 francs
ssp. 24 février – Du 5 mars 1855. Mémoire explicatif de la construction ci-dessus désignée, dressé et signé par le même
ssp. 24 février – Du 15 février 1856. Mémoire explicatif supplémentaire de la construction ci-dessus désignée, dressé et signé par le même
ssp. 24 février – Du 5 mai 1855. Onze plans d’ensemble et de détail de la même construction, dressés et signés paar l’architecte de l’Œuvre Notre Dame de la Ville de Strasbourg, datés du même jour, et annexés au procès verbal d’adjudication des dits travaux, enregistré cejourd’hui.

L’Œuvre Notre Dame vend une partie du sol à la Ville pour être réunie à la voie publique

1857 (2. 8.br), Maire
Vente par l’Œuvre Notre Dame de Strasbourg
à la Ville de Strasbourg
de 155 mètres carrés de terrain formant l’emplacement des maisons démolies appartenant à ladite fondation, pour servir au dégagement des abords de la cathédrale et à l’appropriement de la place du château impérial et être ainsi réuni à la voie publique, moyennant 24.575 francs
Décret du 26 mars 1852 appliqué à la Ville de Strasbourg par décret impérial du 22 juin 1854, n° 2506 § 2
acp 463 (3 Q 30 178) f° 69-v du 12. 8.br

L’Œuvre Notre Dame loue le bâtiment à l’Etat

1860 (12.1.), Intendant
Intendant, le 12 janvier – Bail par l’Œuvre Notre Dame de Strasbourg
à l’Etat
d’un grand bâtiment place du Château à Strasbourg pour 20 ans du 1 janvier 1860, Loyer annuel 21.700 francs
acp 484 (3 Q 30 199) f° 83 du 18.1.


Les Maisons de Strasbourg sont présentées à l’aide de Word Press.