29, rue de la Nuée Bleue


Rue de la Nuée Bleue n° 29 – III 261 (Blondel), N 515 puis section 68 parcelle 80 (cadastre)

Maison dite zur Cronen (à la Couronne), 1587, 1593 – zur blauen Wolcken (à la Nuée bleue) 1687-1729
Maître d’ouvrage, David Benoist, cartier, 1731 – Troisième étage, 1893, maître d’ouvrage Antoine Brendel


Vue en mai 2015 – Vue générale (octobre 2024)
Vierge du premier étage (image Roland Burckel, Archi-wiki)

La maison dite Zur Cronen (à la Couronne) qui appartient au receveur Thiébaut Petermann a un oriel en pierre à trois ouvertures d’après le Livre des communaux (1587). Elle est ensuite la propriété du tailleur Urbain Krad puis de son fils Jean Krad dont les biens reviennent à ses créanciers. Le brodeur de soie Jonas André von Fessenheim en est propriétaire de 1655 à sa mort en 1677 ; comme elle est délabrée, elle est alors estimée à 400 livres seulement. La maison est appelée zum blauen Wolcken (à la Nuée Bleue, 1687-1729), sans doute en référence à l’ancien nom zum Wolckenberg (voir le n° 25 ; il existe à la même époque une auberge zum blauen Wolcken place des Cordeliers, ensuite place Kleber). Le cartier David Benoist l’achète en 1713. Il fait réparer le dallage de la cour et du vestibule en 1715 par le maître maçon Marc Antoine Lœwenstein. Il fait démolir et reconstruire la maison en 1731 par les maîtres maçons Jacques Seemann et Jean Georges Knott qui refont aussi le pignon commun avec le voisin Claude Dabeind. Son fils Jean Baptiste Benoist est autorisé à poser une marche sur le communal en 1746. Le perruquier François Xavier Grenier charge le maître maçon André Müller de rehausser les croisées du premier étage et de faire une cheminée à la française au même étage (1784-1785).

1725 Marché aux Chevaux-Nuée Bleue
Plan-relief de 1727 (Musée historique, cliché Thierry Hatt). La rue de la Nuée-Bleue s’ouvre sur la gauche. La maison est la deuxième à compter de l’angle.

Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 57 (Musée des Plans-relief) 1

L’Atlas des alignements (années 1820) signale un bâtiment à rez-de-chaussée et un étage en maçonnerie et un deuxième étage en bois. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade est la deuxième à gauche du repère (a) : porte d’entrée et trois fenêtres au rez-de-chaussée, deux étages à quatre fenêtres chacun, toiture à un étage mansardé et deux niveaux de lucarnes. La cour V représente l’arrière (2-3) du bâtiment sur rue, le bâtiment (3-4) au nord de la cour et (1-2) au sud.
La maison porte d’abord le n° 25 (1784-1857) puis le n° 29.


Cour V
Plan des Ponts-et-Chaussées, 1823 (ADBR, cote 2 SP 1403), N° 26 Toute en pierre et bois, bon état, 2 étages & mansarde
Plan des Ponts-et-Chaussées, 1851 (ADBR, cote 5 K 123), N° 25 Waghette Anne Marie, 2 E.P.M. (2 étages en pierre, médiocre)

Marie Anne Grenier, femme du tapissier Jean Jacques Waghette, fait donation de sa maison à sa fille Antoinette Waghette lors de son mariage avec le pâtissier Joseph Brendel en 1850. Antoine Brendel charge en 1893 l’entreprise de construction Emile Wieger de surélever le bâtiment d’un étage. Sa veuve Brendel fait poser une nouvelle devanture en 1899 sous la direction de l’architecte Auguste Müller. Le rez-de-chaussée est occupé de 1900 à 1950 par le salon de coiffure et parfumerie Louis Distler.


Elévation en 1893, ajout d’un étage – Plan de la maison et du 2, place Broglie, 1893
Elévation en 1899 (nouvelle devanture)
Porte art nouveau (2011, image Jocelyne Bœs, Archi-wiki)

décembre 2024

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1584 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date approximative de mutation.

Thiébaut Petermann, receveur, et (1554) Rebecca Nübelspach puis (v. 1568) Anne Zoller – luthériens
1593 v Urbain Krad, tailleur, et (1574) Catherine Beck – luthériens
1625* h Jean Krad, tailleur, et (1608) Marie Haas – luthériens
1640* adj Jacques Kercher, marchand, et (1616) Marie Kopp puis (1634) Anne Salomé Agger d’abord (1629) femme de Jean Michel Zittel, remariée (1652) avec le docteur en médecine Sigismond Klose – luthériens
1650* adj Jean Sébastien Zeyssolff et (1611) Marguerite Heuss et cohéritiers de Jean Michel Heuss et (1588) Cunégonde Dieffenbecher – luthériens
1655 v Jonas André von Fessenheim, brodeur de soie, et (1628) Catherine Schott d’abord (1618) femme du barbier Melchior Silberrad – luthériens
1677 h Jonas André von Fessenheim, greffier du bailliage de Willstätt – luthérien
1680* adj Gérard von Stœcken, docteur en droit, et (1666) Marguerite Kamm puis (1671) Elisabeth Kob, d’abord (1656) femme du marchand Tobie Stædel remariée (1685) avec Jean Balthasar Kraut – luthériens
1692 v Daniel Sommerecker, orfèvre, et (1665) Cunégonde Theurer – luthériens
1695* adj Gérard von Stœcken, supra
1704 v Laurent Bouchon, officier, et Marguerite Collat, remariée (1705) avec le perruquier Henri Eckhorst – catholiques
1713 v Jean Christianus (Christian), chaudronnier, et (1706) Dorothée Mercklin – luthériens
1713 v David Benoist, cartier, et (1708) Agnès Louise Dammersbach – catholiques
1738 h Jean Baptiste Benoist, cartier, et (1742) Marguerite Ledée – catholiques
1756 v Frédéric Lang, secrétaire, et (1717) Anne Marguerite Schlitzweck – catholiques
1784 v François Xavier Grenier, perruquier, et (1776) Marguerite Weber – catholiques
1813 h Jean Jacques Waghette, tapissier, et (1808) Marie Anne Grenier
1850 v Joseph Brendel, pâtissier, et (1850) Antoinette Waghette
1895* h Antoine (Joseph) Brendel, pâtissier, et (1892) Vanda (Isabelle Hedwige) Plonskowski, remariée (1900) avec Othon (Robert) Schulze, directeur des usines alsaciennes d’électricité
1915* v Eugène Zinck, comptable, et (1898) Elisabeth Schalck, d’abord (1877) femme du coiffeur Louis Distler
1929* h Louis André Distler et (1926) Marie Emilie Josephine Gwinner
1947* v Joseph Reiffsteck

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 1 500 livres en 1738, 2 000 livres en 1852, 2 500 livres en 1784

(1765, Liste Blondel) III 261, Mde Lang veuve du XIII
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Lang Wittib, 4 toises, 5 pieds et 8 pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre) N 515, Waghette, Jean Jacques – maison, sol – 1,1 are

Locations

1687, Nicolas Dennstatt, cordonnier
1693, Jacques Gombault, chirurgien manant
1696, Jean Adam de Sommerecourt, directeur de la manufacture de faïence établie à Haguenau
1705, Jacques Legrand, marchand de vins
1715, Gaspard Rampenet, musicien
1717, Jacques François Gombault, chirurgien
1754, Jean François Mathieu, fabricant de pâtés, et Anne Marie Kœrber
1837, Joseph Anasthase Grenier, chirurgien major
1874, Auguste Martin, pâtissier

Livres des communaux

1587, Livre des communaux (VII 1450) f° 262-v
La maison à la Couronne qui appartient aujourd’hui à Thiébaut Petermann, receveur dans la maison du comte palatin, doit 8 sols 8 deniers pour un oriel en pierre à trois ouvertures (5 pieds ½ de large, saillie de 1 pied ½), une plate-forme dallée devant la porte (5 pieds ½ de large, saillie de 1 pied ½), une porte de cave inclinée (6 pieds 3 pouces de large, saillie de 5 pieds)

Daselbst vmb das Eckh hienumb nach dem Jungen S: Peter hienab die Ein seÿtten
Das Haus Zur Cronen hatt ÿetzmalen dieboldt Petermann der Schaffner Im Pfaltzgräuischen houe alhie Daran ein steinerin Ercker mit dreÿen Liechtern v+ schu breit, i+ schu herauß, Mehr ein besetzten Tritt vor der Haußthüeren v+ schu lang, i+ schu herauß, Mehr ein lehenende Kellerthüer vj schu iij Zoll breit, v. schu herauß, Bessert für das Niessen, vij ß viij d.

Préposés au bâtiment (Bauherren), Protocole de la tribu des maçons

1715, Protocole de la tribu des Maçons (XI 234)
Le maître cartier David Benoit se plaint que le maçon Marc Antoine Lœwenstein n’ait pas eu besoin des 108 pieds de dalles pour réparer sa cour et son vestibule et que la cheminée à la française qu’il a construite fume tant qu’on ne peut se tenir dans la pièce. Le conseil déclare que des maîtres maçons ont déjà inspecté les lieux et que le plaigant devrait considérer l’affaire comme close. Le maître maçon devra par ailleurs terminer le fourneau et réparer le toit, le plaignant remettre 35 florins au maître de la tribu qui paiera le maître maçon une fois les travaux terminés.

(f° 185) Dienstags den 5.ten Novembris 1715
David Benoit Maister Cartier Ca. Mr. Marx Anton: Löwenstein den Maurer, proponirt daß er mit demselben wegen Verschiedener Maurer arbeit einen schrifftlich specificirten accord getroffen habe, und hätte Ihme in specie beclagter darinn 108 Schuh steinblatten Zu beßerung seines höffleins und haußöhrens Verdingt, welche 108 Schuh blatten Er aber nicht darzu gebraucht und Ihne Cläger damit erfährt, Zweÿtens hätte Er Ihme auch ein frantzösisch Camin Auffgericht allein es rauche solches so sehr, daß Kein Mensch darinn bleiben Könne.
Ille sagt, daß d. Camin Rauche, Könne er ôts davor, Zumahlen Könte man Keinem davon caviren, und daß Er die 108. Schuh steinere blatten nicht Völlig gebraucht, seÿe wahr mann könne aber solches so netto nicht wißen, wie viel man darzu brauche.
Erkandt, solle Cläger, weilen solches, schon durch andere Meister besichtiget worden, damit Zufrieden sein, beclagter aber dem Clägern auch die Versprochene Kunst öffelein in Völligen stand setzen, da und das tach, wo in der Kähle waßer hinein lauffe verbessern, hiengegen soll Cläger dem Verordneten Herren Zunfftmeister Berga die restirende 35. fl. einhändigen, und solle solcher beclagter das geld ehender erheben es seÿe dann die arbeit völlig verfertiget und Cläger damit Zufrieden.

1731, Protocole de la tribu des Maçons (XI 236)
Le tailleur de pierres Jean Georges Pfandzelt a fait quelques années auparavant plusieurs dessins pour la maison que le cartier David Benoist avait l’intention de construire. Il lui fait grief de prendre un autre maître maçon pour faire les travaux et demande rétribution. David Benoist répond que les dessins qui remontent à six ans ne lui ont pas paru faisables et qu’il s’est donc adressé à un autre maçon. Le conseil condamne David Benoist à donner 3 florins au maître maçon.

(f° 54) Mittwochs den 11. aprilis 1731. – Mr Johann Geörg Pfandselt Steinhauer vndt maurer alhier Klagt Contra David Benois den Kartenmacher, daß er denselb. Vor einigen Jahren ein Riß über sein hauß gemacht, vnd so Ihme all Zeit Versprochen, wan er solches bauen laße, er Ihn dazu nehmen wolle, nunmehro aber Laße er daß hauß durch ein andern bauen, habe Ihm das hauß Zum drittenmahl abgeriß. und prætendire dahero seine bemühung.
Beklagter, H. Richard habe Ihn mitgebracht, vnd er Ihme freÿgestellt, einen riß zu machen, ob er wolle oder nicht seÿe bereits schon beÿ Sechs Jahren, und weilen er solchen riß nicht thunlich gefunden, er der pfandselt auch seithero niemahlen mehr Zu Ihm gekommen, Und deßwegen mit Ihme geredet, habe er sich an einen anderen maurer addressirt.
Erkandt, solle beklagter dem Klägern vor seine mühewaltung vnd Versaumnus 3. fl. Zu bezahlen schuldig vnd Verbunden seÿn.

1732, Protocole de la tribu des Maçons (XI 236)
Jacques Seemann et Jean Georges Knott qui ont construit le pignon commun aux maisons de David Benoist et de Claude Dabeind (Tapis) demandent à être payés. Claude Dabeind prétend qu’il faut encore crépir le pignon mais le marché conclu avec David Benoist ne mentionne pas ce travail. David Benoist déclare qu’il réglera sa moitié des frais de crépissage dès que son voisin aura réglé sa part. Le conseil renvoie l’affaire au Petit Sénat, compétent en matière de dettes.

(f° 90) Freÿtags den 8.en Februarÿ 1732
Jacob Seemann vndt Knott Contra David Benois den Cartenmacher, daß [s]ie Zwischen dem Cartenmacher und Tapis dem Satler einen gemeinschaftlichen gäbel gemacht, deßhalben sie anjetzo die bezahlung Verlangen, der Sattler aber prætendire, daß der gäbel soll Verstochen werden, welches aber nicht in Ihrem accord begriffen, mit dem Mr Benois seÿen sie Zufordern, Indem Er sie bezahlt, hetten nur mit H. David Benois dem Cartenmacher den accord allein wegen des gemeinschaftlichen gäbels auffgerichtet, vnd der Benois deßwegen mit dem Sattler seinem nachbarn mündlich geordnet, daß er die helffte daran Leÿden solle, welcher nunmehro die arbeit abschetzen laßen wolle.
Benois sagt der Sattler wolle sein antheil gäbels bestechen haben, wie der seinige auch, vnd biß er die bezahlung von Ihme dem Sattler erlange, könne er sein geld auch nicht avanciren.
Erkandt, Wird die sach an E. E. Kleinen Rath verwießen, weilen die Kläger die bezahlung an den Benois fordern, vnd also ein schuld sach ist.

1746, Préposés au bâtiment (VII 1402)
Les préposés autorisent le cartier Jean Baptiste Benoist à poser une marche (7 pieds de long, 1 pied de large) devant sa maison en lui laissant le choix de régler un cens annuel d’un sol ou un capital de 4 florins. Il choisit de payer le capital.

(f° 82-v) Dienstags den 15. Novembris 1746. Jean Baptiste Benoit – Jean Baptiste Benoit der Kartenmacher bittet um erlaubnus eine 7. schuhe Lang und 1. schuh breite staffel Vor seinem hauß an der blau Wolckengaß Zulegen. Erkannt Willfahrt Gegen erlag 1. ß Zinß des Jahrs oder 4. fl. für ein und alle mahl Zubezahlen. Eodem 4. fl.

1747, Préposés au bâtiment (VII 1402)
Le cartier Jean Baptiste Benoist est autorisé à poser deux petits étaux (2 pieds de long, 1 pied ½ de large) devant sa maison pour y exposer des marchandises en réglant un capital de trois livres

(f° 131) Dienstags den 30. Ejusdem [Maÿ 1747.] Jean Baptiste Benoit – An Jean Baptiste Benoit des Kartenmachers Hauß in der Blau Wolckengaß, welcher um erlaubnis gebotten, Zweÿ schräge Vorbäncklein, jedes 2. schuhe breit, und 1 ½ schuhe tieff daran Zumachen, einige Waaren darauf Zulegen, Erkannt Willfahrt gegen einmahliger bezahlung 6. fl. für den Zinß und Augenschein. dt. Eodem 3. lb.

1784, Préposés au bâtiment (VII 1421)
Le maître maçon (André) Müller est autorisé au nom du perruquier François Xavier Grenier à rehausser les croisées du premier étage et à repeindre la façade

(f° 132) Dienstags den 6. Julii 1784. – François Xavier Grinier, Perruquier – Herr Müller, der Maurer, noe. François Xavier Grinier, des Perruquier, bittet zu erlauben an deßen behausung in der blauen Wolcken Gaß gelegen, auf dem Ersten Stock die Kreuzstöck höher machen und die façade anstreichen zu laßen. Erkannt Willfahrt

Préposés aux feux (Feuerherren, 4 R 91)

Le maître maçon (André) Müller expose les travaux qu’il va faire chez le perruquier Greiner (Grenier), à savoir une cheminée à la française au premier étage
1785, Préposés aux feux (Feuerherren, 4 R 91)

(p. 598) Freÿtags den 18.ten Martii 1785. – N. Greiner der Peruckenmacher will in seiner ane der Blauwolcken gaß gelegenen Behausung im ersten stock ein frantzösisch Camin auf einem gewölb wohl versehen machen das Rohr an seinem gäbel hinauf von allem holtz entfernt.
der Zweite stock ist dem ersten durchaus gleich. Erkandt willfahrt – Mstr Müller

Description de la maison

  • 1756 (billet d’estimation traduit) La maison comprend plusieurs poêles, chambres à cheminée à la française, cuisines, la mansarde est couverte de tuiles plates, la cave est voûtée, le tout estimé avec la petite cour, le puits et autres appartenances et dépendances à la somme de 4000 florins
  • 1784 (billet d’estimation traduit) La maison comprend plusieurs poêles, quatre cuisines et plusieurs chambres, le comble est couvert de tuiles plates, la cave est voûtée, le tout estimé avec la petite cour, le puits et autres appartenances et dépendances à la somme de 5000 florins

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

2° arrondissement ou Canton nord – Rue de la Nuée bleue

nouveau N° / ancien N° : 2 / 25
Waghette
Rez de chaussée et 1° étage en maçonnerie, le 2° étage en bois bon état
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 21 f° 145 case 2

Waghette Jean Jacques, à Strasbourg
Waghette Antoinette à Strasbourg (1850)
Brendel Joseph patissier à Strasbourg (1850)

N 515, Maison, sol, R. Nuée bleue 25
Contenance : 1,10
Revenu total : 180,57 (180 et 0,57)
Folio de provenance : (145)
Folio de destination : Gb
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 24 / 19
fenêtres du 3° et au-dessus : 7 / 6

Cadastre napoléonien, registre 22 f° 626 case 1

Brendel Joseph patissier
1895/96 Brendel Anton, Rentner
(ancien folio 374)

N 515, Maison, sol, Rue de la Nuée bleue 29
Contenance : 1,10
Revenu total : 180,57 (180 et 0,57)
Folio de provenance : (145)
Folio de destination : Gb
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 24
fenêtres du 3° et au-dessus : 7

Cadastre allemand, registre 32 page 550 case 3

Parcelle, section 68, n° 80 – autrefois N 515
Canton : Blauwolkengasse N° 29
Désignation : Hf, Whs u. NG / Hf, Whs
Contenance : 1,20
Revenu : 4900 – 6000
Remarques :

(Propriétaire jusqu’à l’exercice 1915), compte 1920
Brendel Josef Anton Wittwe
1912 Schulze Otto und Ehefr. geb. Plonskowska
1918 Schulze Otto Robert Ingenieur
1922 Martin Victor et son épouse née Humbert
(2806)

(Propriétaire à partir de l’exercice 1915), compte 4125
Zinck Eugen Rentner Ehefr. geb. Schalck Wittwe v. Distler
rayé 1929

(Propriétaire à partir de l’exercice 1929), compte 5174
Distler Louis André négociant
1947 Reiffsteck Joseph et son épouse née Kremmel
(3308)

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton III, Rue 72 de la Nuée bleue (p. 118)

25
Pr. Grénier Xavier, Me Perruquier – Vignerons
lo: Wanderlin, Corneile Jacques, Lieutenant colonet Hollandois
(25) lo: La Rûe Joseph Cuisinier, Gascon

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Blauwolkengasse (Seite 15)

(Haus Nr.) 29
Distler, Friseur- u. Parfümeriegeschäft. 0
Schaumont, Kaufmann. 1
Distler, Friseur. 2
Zinck, Buchhalter. 2
Prause, Botenmeister. 3
Dr. Oettinger, Oberlehrer. 4

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 866 W 304)

29, rue de la Nuée Bleue (1886-1996)

Antoine Brendel charge en 1893 l’entrepreneur E. Wieger d’ajouter un étage 29, rue de la Nuée Bleue et d’aménager les combles du bâtiment contigu 2, place Broglie. Il est autorisé à conserver les murs verticaux de l’étage sous comble donnant dans la cour. La veuve Brendel fait poser une nouvelle devanture en 1899 sous la direction de l’architecte A. Müller.
Louis Distler tient un salon de coiffure en 1900 (Salon de coiffure moderne, Parfumerie). Le maître serrurier Hagenstein fournit en 1905 un étal pliable à poser le jour devant la boutique. Louis Distler fait poser en 1908 un store à enroulement. La maison est légèrement endommagée par le bombardement aérien du 13 février 1945. La maison L. Distler (au Palais des parfums) occupe toujours les lieux en 1947. Les établissements Charles Tenenbaum chargent en 1950 l’architecte d’intérieur Jean Kleefeld de transformer la devanture et la porte d’entrée (ancienne devanture Coiffeur L. Distler Parfumerie, nouvelle devanture Aux 100.000 bas). L’enseigne est Aux Bons achats en 1952. La liquidation du magasin a lieu en 1959. La nouvelle enseigne est Marx Layettes (1960) puis Meubles Marx (1969). Le magasin passe à Havas Voyages en 1985.

Sommaire
  • 1886 – Dossier ouvert suite à un courrier du commissaire de police. Le menuisier Baldner (demeurant 13, rue du Maroquin) demande l’autorisation de poser un volet roulant dans la maison Brendel – Décompte des droits de voirie
  • 1888 – Le propriétaire Brendel demande l’autorisation de faire un raccord aux canalisations municipales – Autorisation – Dessin
  • 1893 – L’entrepreneur E. Wieger demande au nom du propriétaire Antoine Brendel l’autorisation de surélever d’un étage le bâtiment sis 29, rue de la Nuée Bleue et d’aménager les combles du bâtiment sis 2, place Broglie
    1893 (mars) – L’inspecteur impérial des construction Pfersdorff n’a pas d’objection à faire à la surélévation, le bâtiment étant en retrait de l’alignement
    1893 (avril) – Autorisation – Remarque en marge. L’étage sous combles a un mur vertical dans la façade sur cour (rue de la Nuée Bleue), l’étage modifié place Broglie est en pan de bois et non en un matériau ininflammable – Dessins
    1893 (juin) – Le maire demande au propriétaire de modifier la construction pour qu’elle soit réglementaire – Le propriétaire objecte que la cour est un puits de lumière, les fenêtres y occupent la plus grande surface, en joignant un croquis. Les travaux demandés seraient de pure forme, sans changer notablement l’état des choses. – La Police du Bâtiment accepte les objections, elle demande au propriétaire d’installer des prises d’eau et des tuyaux en cas d’incendie – Dossier classé, août 1893.
  • 1893 – Le maire notifie Antoine Brendel (demeurant 2, place Broglie) de faire ravaler la façade 29, rue de la Nuée Bleue – Travaux terminés, octobre 1893
  • 1899 (septembre) – L’entrepreneur E. Matter (15, rue Kageneck) demande l’autorisation de poser une clôture devant la maison – Autorisation
    1899 (octobre) – L’entrepreneur déclare qu’il n’a pas fait usage de son autorisation parce que les ouvriers chargés de monter la devanture viennent d’arriver de Francfort-sur-le-Main – La voie publique est encore occupée, novembre – Dossier classé, décembre 1899
    1899 (août) – L’architecte A. Müller (1, rue des Ecrivains) demande au nom de la veuve Brendel l’autorisation de poser une devanture – Autorisation de transformer le magasin en façade. Calcul statique – Dessin (élévation), plan
  • 1900 – La Police du Bâtiment constate que la veuve Brendel a fait aménager dans la cage d’escalier un cabinet d’aisance qui ne s’ouvre pas sur l’extérieur. Le maire demande que le cabinet soit conforme au règlement – L’architecte A. Müller déclare que le cabinet a désormais une ouverture sur l’extérieur – La Police du Bâtiment constate les faits.- Dossier classé.
  • 1900 (mars) – La Police du Bâtiment constate que le coiffeur Louis Distler a fait poser sans autorisation une lampe électrique – Demande (sur papier à lettres en français, Salon de coiffure moderne, Parfumerie française, allemande et anglaise, ouvrages en cheveux) – Autorisation de poser une lampe électrique et un store à enroulement
    1900 (octobre) – La Police du Bâtiment constate que le coiffeur Louis Distler a fait poser sans autorisation une enseigne perpendiculaire – Demande (sur un autre papier à lettres en français, Palais des parfums) – La Police du Bâtiment déclare que l’enseigne doit se trouver à au moins 65 centimètres de la propriété voisine – L’enseigne a été déplacée vers la nouvelle maison Flach – Autorisation
  • 1903 (mai) – La Fabrique strasbourgeoise de parquets et entreprise d’asphalte (Strassburger Parquettfabrik und Asphaltgeschäft, à Schiltigheim) demande au commissaire de police l’autorisation de poser un chaudron d’asphalte et des matériaux sur la voie publique pour faire des réparations de nuit dans la boutique de barbier appartenant à la dame Zinck-Distler – L’autorisation est accordée à condition que le bruit ne gêne pas. – Droits de voirie
    1904 (décembre) – Autre demande de la même fabrique – Droits de voirie
  • 1905 – L. Distler (Le Palais des Parfums) déclare qu’il n’a pas d’enseigne après avoir reçu un ordre de paiement – Le fichier est rectifié
  • 1905 – Le maître serrurier Hagenstein demande l’autorisation de poser un étal pliable en fer devant la boutique de L. Distler (3 mètres de long, saillie de 25 centimètres) – Autorisation de poser un étal pendant la journée
    1906 (septembre) – Le maire transmet au service de l’octroi
    1907 – L. Distler informe la Police du Bâtiment qu’il a retiré la lampe électrique
  • 1907 (octobre) – La Fabrique strasbourgeoise de parquets demande au commissaire de police l’autorisation de poser un chaudron d’asphalte sur la voie publique pendant une demi journée pour faire des travaux dans la boutique Distler – Droits de voirie
  • 1907 – Le maire notifie Othon Schulze (demeurant 3, place Broglie) de faire ravaler la façade – Travaux terminés, mai 1908
    1908 (avril) – L’entreprise de construction Kirchenbauer et Waltz (5, quai Dietrich) demande l’autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique pour réparer le crépi et peindre la façade – Le commissaire de police transmet au maire – Autorisation
    1908 (mai) – Le peintre en bâtiment J. Widner (15, rue du Dôme) demande l’autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique – Le commissaire de police transmet au maire – Autorisation
  • 1908 – L. Distler demande l’autorisation de poser un store (marquise mobile) au-dessous du premier étage de son magasin – Autorisation de poser un store à enroulement – Le store est posé, juillet
  • 1909 – Le coiffeur Ch. Heinrich demande au nom de Louis Distler l’autorisation de poser deux lampes électriques – Autorisation
  • 1915 – L’entreprise L. Distler demande l’autorisation de poser une enseigne sur verre (texte, Coiffeur – Friseur Salon) – La Police du Bâtiment refuse parce que le pétitionnaire n’exerce pas son métier dans la maison
  • 1914 – Dossier ouvert suite à un courrier du commissaire de police qui demande de supprimer la vitrine (autorisée le 29 juillet 1912) pour éviter qu’elle conduise l’électricité par temps de pluie. – Une isolation serait une autre solution – L’installation a été modifiée, avril 1916.
  • 1919 – La Police du Bâtiment constate que les frères Siegel (26, rue des Juifs) ont posé un échafaudage sans autorisation – Demande – Décompte des droits de voirie
  • 1921 – L. Distler se plaint que la pluie pénètre dans le logement qu’il occupe 9, rue de la Mésange et 8, Grand rue de l’Eglise (propriétaire, Ebstein, demeurant 2 avenue Alphand à Paris) – Le maire écrit au propriétaire
  • 1921 – Xavier Wagenführer (12, rue de la Chapelle au Neudorf) demande au commissaire de police l’autorisation de poser un chaudron d’asphalte sur la voie publique pendant deux jours devant la parfumerie Distler – Le commissaire de police transmet au maire – Droits de voirie
  • 1926 – La parfumerie Distler conteste le montant des droits de voirie – La Police du Bâtiment déclare que les droits valent pour deux lampes électriques et une console
  • 1926 – La Police du Bâtiment constate que le chapeau de la cheminée menace de tomber – La cheminée est réparée, juillet
  • Commission contre les logements insalubres. 1898. Propriétaire, veuve Brendel, demeurant sur place. Le cabinet d’aisance au rez-de-chaussée manque d’air et de lumière
    1900, la maison a été transformée, les cabinets d’aisance sont réglementaires
    Etage occupé par le coiffeur. Propriétaire, Schultz, demeurant 3, place Broglie
    Rien à signaler, 1903, 1904, 1907
    Commission des logements militaires. Rien à signaler, 1915
  • 1930 – Le tailleur Duluc demande l’autorisation de poser une enseigne plate (Duluc tailleur civil et militaire)
  • 1931 – La maison L. Distler (au Palais des parfums) déclare qu’elle a retiré les deux lampes électriques
    1938 – La même déclare avoir retiré la console de lampe
  • 1931 – Les frères Sigel sont autorisés à poser un échafaudage sur la voie publique
  • 1946 – La maison a été légèrement endommagée par le bombardement aérien du 13 février 1945. Certificat accordé à Antoine Distler (deuxième étage) et à Joseph * (quatrième étage)
  • 1947 – L’entreprise Joseph Seybold (rue de l’Anneau à Cronenbourg) est autorisée à occuper la voie publique pour crépir la façade
  • 1947 – La maison L. Distler (au Palais des parfums) déclare qu’elle n’a plus qu’un store au lieu de deux
  • 1950 – L’architecte d’intérieur Jean Kleefeld (4, rue Gounod) demande au nom de Tenenbaum (5, rue Théophile Schuler) l’autorisation de transformer la devanture et la porte d’entrée – Extrait du plan cadastral – Dessin, ancienne devanture (Coiffeur L. Distler Parfumerie) et nouvelle devanture (Aux 100.000 bas)
    L’ingénieur des Ponts-et-Chaussées donne son accord
    Arrêté portant permis de construire, 9 juin 1950 – Travaux terminés, juillet 1950.
    1950 (août) – Le sieur Tenenbaum demande l’autorisation de poser une enseigne (Aux Bons achats) – Dessin – Autorisation
  • 1950 – La Police du Bâtiment constate qu’une enseigne Salon de coiffure Chez Alice a été posée sans autorisation
    Berthe Berker demande l’autorisation de poser une enseigne perpendiculaire à son salon de coiffure – Autorisation – L’enseigne est posée, janvier 1951 – Dessin
  • 1952 – Le magasin Aux Bons achats demande l’autorisation de poser une enseigne publicitaire entourée d’un tube au néon (Laines Sofil) – Autorisation de poser une enseigne perpendiculaire – L’enseigne est posée
  • 1958 – Le propriétaire Reifsteck est autorisé à poser un échafaudage sur la voie publique pour réparer la toiture
    1959 – Le même est autorisé à occuper la voie publique pendant dix jours pour crépir la façade
  • 1959 – Les établissements Charles Tenenbaum (bonneterie, sous-vêtements, tricots, 27 rue du Vieux-Marché-aux-Vins) demandent l’autorisation de poser une enseigne pour leur liquidation totale – Autorisation
  • 1960 – La Police du Bâtiment constate que Marx Layettes a posé sans autorisation trois enseignes lumineuses – Les vêtements Marx (place du Temple Neuf) déclarent avoir été autorisés à poser une enseigne lumineuse, les deux autres n’étant pas lumineuses. La Police du Bâtiment confirme qu’il s’agit de trois enseignes lumineuses
    Le cabinet technique Gérard Foesser (Faubourg de Saverne) demande l’autorisation de poser une enseigne lumineuse – Dessin (Marx – Trousseaux – Layettes) – Autorisation de poser trois enseignes lumineuses
  • 1969 – Le maire demande à Joseph Reiffsteck (demeurant 17, rue du Maire Kuss) de faire ravaler la façade (janvier 1969, mars 1969)
    1969 (juin) – Joseph Reiffsteck est autorisé à poser un échafaudage sur la voie publique – Travaux terminés, juillet 1969
  • 1969 (octobre) – La maison Marx demande l’autorisation de remplacer les enseignes par une nouvelle, Meubles Marx – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable – Autorisation de poser une enseigne lumineuse
  • 1972 – Le Service des incendies constate que la chaudière du chauffage central au mazout est défectueuse – Rapport – Dossier classé, janvier 1972
  • 1980 – Berthe Berker (10, rue de la Poste à Mundolsheim) déclare qu’elle a retiré son enseigne – La Police du Bâtiment constate que l’ensemble est toujours en place. Elle a été retirée, février 1981
  • 1979 – Le maire demande à Joseph Reiffsteck (demeurant 17, rue du Maire Kuss) de faire ravaler la façade – Le propriétaire déclare que le ravalement aura lieu au printemps 1980 – Travaux terminés, mai 1981
  • 1982 (octobre) – Mediator Ferinel demande l’autorisation de poser une enseigne lumineuse – Dessin – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis défavorable
    1982 (décembre) Nouveau projet – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable – Le maire délivre l’autorisation – L’enseigne et le symbole sont posés
  • 1981 – L’entreprise Jean-Paul Claus (rue de l’Eglise à Truchtersheim) est autorisée à poser un échafaudage sur la voie publique – Le ravalement est terminé, septembre 1983
  • 1984 – Les notaires associés Pierre Geny et Jacques Garnier demandent des renseignements d’urbanisme – Plan cadastral de situation
  • 1985 – Le maire autorise les meubles Marx à faire une vente de liquidation
    1985 – Changement de débiteur. L’enseigne de Marx Layettes est portée au nom de Havas Voyages
  • 1985 (juin) – Havas Voyages demande l’autorisation de poser une enseigne
    L’architecte Stéphane Millet (27, rue de Bièvre à Paris) dépose une même demande – Dessin
    Copie du bail commercial passé le 24 janvier 1985 entre Joseph Reiffsteck et sa femme Marie-Jeanne Kremmel, demeurant 12, rue Erwin à Strasbourg, et la société anonyme Havas Tourisme (siège social 26, avenue de l’Opéra à Paris I) représentée par son directeur Jacques Bœuf
    1985 (août) – L’architecte des Bâtiments de France Chantal Lavillaureix émet un avis favorable sous réserves
    1985 (octobre) – Le maire délivre l’autorisation – L’enseigne est posée, février 1986
    1985 (mars) – Havas Voyages et l’architecte Stéphane Millet demandent l’autorisation de poser une enseigne provisoire – Le maire délivre l’autorisation – L’enseigne provisoire est enlevée, février 1986
  • 1994 – Gérard Pust, directeur régional de Havas Voyages, demande l’autorisation de poser une enseigne lumineuse. La Police du Bâtiment émet un avis défavorable
    1995 – Havas Voyages déclare que le store et l’enseigne n’existent plus depuis deux ans
    1994 (septembre) – Havas Voyages dépose une demande pour modifier la devanture en supprimant les allèges parementées de marbre et poser trois enseignes – La Police du Bâtiment émet un avis défavorable, le projet ne correspondant pas aux remarques énoncées lors de la demande précédente
    1994 (octobre) – Nouveau projet accompagné d’un plan du nouvelle agencement du magasin
    1995 (janvier) – Rapport de la commission de sécurité – Notice de la commission de sécurité dans les établissements recevant du public (85 m² dont 30 m² accessibles au public) – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable
    1995 (février) – Le maire accorde l’autorisation
    Travaux terminés, novembre 1995
    1995 (décembre) – Rapport de la commission de sécurité

Autre dossier
Déclaration de travaux (refus, 1994) cote 942 W 589


Relevé d’actes

La maison dite Zur Cronen (à la Couronne) est inscrite dans le Livre des communaux (1587) au nom de Thiébaut Petermann, receveur de la maison du Comte palatin

Thiébaut Petermann et le tuteur de ses enfants issus d’Anne Zoller hypothèquent les maisons sises rue Sainte-Barbe et près du Marché aux Chevaux au profit de Jean, comte de Nassau, Katzenelnbogen, Vianden et Dietz

1592 (10. Julÿ), Chancellerie, vol. 281 (Registranda Kügler) f° 189
(Inchoat fo: 274) Erschienen herr Diebolt Peterman burg. alhie So dann herr Ulrich Dietherich alls geschworner Vogt H Christoffels Marien Amalien Salome v. Julianen geschwüsterd Wÿlands Frawen Annen Zollerin seiner letst ehegemahl selig ehelich erzielet haben Inn nammen Iren selbs v vogtlich wÿß
In gegensein des Ehrenuesten hochgelert frommen Ludwig Senden beÿden Rechten doctor alls constituirten Anwalds v gewalthabers der wolgebornen g* herren herren Johann Grafen Zu Nassaw Catzenellenbogen Vianden V Dyetz herren Zu Beÿelstein – schuldig sigen 3219 guldin
Zum vnderpfand ernant v ÿngesetzt hernach geschrb. heußer Nemlich, Item Sechs heüßer Inn einem begriff mit Iren hofestätten hoff Gerttlin v Stallung auch all and. Irer gebeüwen geleg. Inn d. S. S. In Sant Barbel gaß gegen S. Barbeln Cappellen einsyt Arbogast Karst d. Müller Zu Küttelßheim, and. seyt H Lux Goll v Zum theÿl der Becken knechtstuben, davon gnd Hn Jorg Gelone dem goldschmid Wÿther Zehen pfund pfenning gls m 200 pfund pfenning abzulöß. h. Ambrosio Gilgen vnd dann Sechzehen guld. glts Stnd Inn hauptgut 400 guld. SW abzuloß. Frauwen Anna Kniebßin H Johann Baptist Fuchß der Medicin doctor selig Wittwe sonst eÿg.
Item huß v hoffestatt m der. gebawen genannt Zur kronen geleg. vff d. Roßmarck einsyt Diebolt Spring in die Schmidt dem huffschmid die and.syt Friderich hackfurt dem schreyner stosen hind. vff Michell Theüber dem schnÿd. davon gnd Jalh. Achtzehendhalb guld glt losig m 350 g SW hans Pfelhaupten wirt Zu Andlaw Kind. sonst eÿg.

Thiébaut Petermann et ses enfants vendent la maison au tailleur Urbain Krad

1593 (1. Decemb.), Chancellerie, vol. 282 (Imbreviaturæ Contractuum) f° 209-v
Kauff Urban Kradt deß schneiders über ein behausung am Roßmarckh.
(Extendirt In lib. Con. de hoc Aô 93. fol. 93.) Erschienen Diebolt Petermann für sich selbs h Veltin Volmar deß Cleinen Rhats beisitz. vnd Ulrich Dietherich als ober vnd vnd.vogt, Evæ, Christoffels, Marien, Amelien, Salomeen vnd Julianen, Jetzernants Thiebolt Petermans mit Annen Zollerin s. ehelich. erzeügt Kind. vnd beneben Ihnen Johann Frentz als Ehevogts obgemelt. Euen Petermennin d eltisten tochter (haben verkaufft)
Urban Kratten dem schneid. der Zugeg. solche bekandtnuß angenommen, Ihme vnd seine Erb.
Ein behausung vnd hoffstatt sampt deren begriffen. Zugehörd. vnd gerechtigkeitt. Zur Cronen gnt. geleg. alhie In d. Statt Straßb. am Roßmarck Einseit neb. der herrberg Zum Weissen Rößlin so Jetzmahls Friderich hackfurth Zustendig, Andersit neb. Thiebolt Spring. In die Schmidt deß huffschmidts, hinden vff Michel Teüber dem schneid. stoßend, Dauor gohnd achzehndthalb. guld. Järlichs gelts Straßb. wehrung vff dem Ersten Maÿ fallend hans Pfelhaupten deß geweßenen Silberknechts Kindern In hauptgut mit 350 gulden Straßburg. wehrung abzulösen sonst ledig vnd eig., darauff die Verkeüferer dem Keüffer alles Recht & vnd bekandt d. der Kauff geschehen über obgemelte beschwerd umb 276 Pfund 15 schilling
(Gemein Contract Buch f° 93)

Originaire de Rohrbach, le tailleur Urbain Krad achète le droit de bourgeoisie le 15 avril 1574
1574, 3° Livre de bourgeoisie (4 R 105) p. 229
Urban Kradt der schneider von Rorbach hatt das burgkrecht Kaufft und dient Zu den schneidern. Eod. die [15.t Aprilis A° & 74]

Il épouse le 14 juin suivant Catherine, fille de Jean Beck de Diekirch
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. p. 208 n° 3)
1574. Urban Kratt von Rorbach im schwabenland der schneider vnd Katharina Hans Becken von Diekirch nachgelaßne tochter. Eingesegnet am Montag den 14. Junÿ hora 9. Zum grünen faß Zuerfragen (i 109)

1598 XV (2 R 27) Urban Krad. 173. 179. 185. 188. [pt° Gerstkauffs]

La maison revient à son fils Jean Krad qui épouse en 1608 Marie, fille du tailleur Christophe Haas

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. p. 207 n° 31)
1608. Dom: vocum iucundit 1 Maÿ. Hans Krad d. schneid. vrban Kraden des schneids. hind.lassener Sohn, Maria, Christophori Haasen des schneiders dochter. Eingesegnet Zinst. d. 17. Maÿ (i 108)

Jean Krad hypothèque deux maisons sises en face l’une de l’autre au Marché aux chevaux au profit du marchand Jean Jacques Kercher

1629 (12. Jan:), Chambre des Contrats, vol. 464 f° 25
Erschienen hannß Krod schneid. vnd burger Zu St.
hatt in gegensein herrn Jacob Kärchers den handelßmanns auch burgers alhie, bekannt demnach er Krad, vermög seiner von s(-) vnd dato den 26.Martÿ a° 1627. gegebene handschrifft sich für Jr. hanß wolffen von Gerstdorff vmb 1751 Reichßthaler gegen ihme Kärcher V.bürgt (…)
dafür Vnderpfandt Ein behausung alhie vffm kleinen Roßmarckt neben der Schmidten & neb. dem weissen Rößlen, hind. vff H D. Bechtoldts s. Erben stoßend gelegen,
So dan Ein hauß gegen vorbemelter behausung hinüber gelegen, neben Bastian Schranckenmüller dem Becken & neben Mathiß Fesel schneid. hind. vff Peter Klopfer den gürtler stoßend, davon gehet Jars x ß Zinß dem Stifft Zum Alt. S. Peter Alhie, So dann seind solche beede häuser auch verhafftet vmb 300. fl. H Georg Bochen sonst eÿg.

Marie Haas, femme de Jean Krad, hypothèque la maison au profit du boulanger Sébastien Schranckenmüller

1629 (14. Septembris), Chambre des Contrats, vol. 465 f° 579
Erschienen Fr. Maria Häsin hanß Kraden deß Schneiders vnd burgers Zu St. eheliche haußfraw, mit beÿstand herrn Johann Böhlers deß Scribenten auch burgers Alhie
hatt in gegensein Bastian Schranckenmüllers deß Weißbecken vnd burgers Zu St. – schuldig seÿe 200. Reichßthaler
dafür in specie Vnderpfand sein soll hauß vnd hoffstat mit allen andern deren gebäwen gelegen alhie vffm kleinen Roßmarckht einseit neben Caspar Pfaffen dem hueffschmidt, 2.seit neben Steffan Klein geweßenen Schaffners s. Zum Weiß. Rößlin wittib hind. vff herrn D. Johann Bechtoldts s. Erben stoßend so ledig eÿgen, So dann 420. fl. welche Jr Eüchstachius von Wülfen, v.mög der auch in der Contract stuben den 17. Martÿ A° 1627. vfgerichten V.schreibung zugelten

La maison appartient au créancier Jacques Kercher d’après les tenants et aboutissants de la maison voisine en 1641.

Fils de Jacques Kercher de Pforzheim, Jacques Kercher épouse en 1616 Marie, fille de Henri Kopp
Mariage, cathédrale (luth. p. 40)
1616. Dominica Quasimodo den 7. Aprilis. H. Jacob Kercher von pfortzheim der Handelsman, H. Jacob Karcher Raths verwandten daselbst e. sohn, vnd J. Maria Jacob H. Heinrich Koppen xv. tochter, Eingesegnet Zinstag den 16 Aprilis (i 25)

Jacques Kercher achète le droit de bourgeoisie accompagné de son beau-frère Henri Kopp
1616, 3° Livre de bourgeoisie (4 R 105) p. 782
Jacob Kercher von Pfortzheim d. handelsman khaufft d. Burgkrecht mit beÿstandt hr Heinrich Koppen xv.rn seines schwagers vnd wüll Zu freÿburg. dienen. Actum den 20 Junÿ A° 1616

Jacques Kercher se remarie en 1634 avec Anne Salomé, fille du docteur en médecine Nicolas Agger et veuve de Jean Michel Zittel qu’elle a épousé en 1629.
Mariage, cathédrale (luth. p. 276)
1629. Donâ 20. Trin: 18. 8.bris. H. Johannes Michael Zittelin der Artzneÿ doctor, Hans Zittelin des keüfflers sohn, vnd J. Anna Salome H. Niclaus Aggers der Artzeney d. v professors alhie tochter, eingesegnet Zinstag 27. 8.bris (i 143)

Mariage, cathédrale (luth. p. 346)
1634. Dom. 8. Trin. 27. Julÿ. H. Jacob Kärcher der Handelsmann vnd Anna Salome H. Johan Michel Zittelin der Artzeney doctoris n. wittwe, eingesegnet in der Ruprechtsaw Zinstag 5. Aug: (i 178)

Veuve de Jacques Kercher, Anne Salomé se remarie en 1652 avec le docteur en médecine Sigismond Klose, originaire de Breslau (aujourd’hui Wrocław en Pologne)
Mariage, cathédrale (luth. p. 541, n° X)
1652. Eodem [Sont. Epipha. 8. Feb.] H. Sigmundt Klose der Artzeneÿ Doctor vnndt Fürstlicher Marggräfflichen Badenischer hoff Medicus Zu durlach Valentini Klose, Burgers vnndt Sattlers Zu Breslauw in der Schlesi, Ehelicher Sohn vnndt Fr. Anna Salome, weiland Jacob Kärchers, burgers vnndt handelßmanns alhier hinderlaßene wittib. Zinst. VI. Feb. im hauß in d. Zimmerleüthgaßen Copulirt (i 290)

Le docteur en médecine Nicolas Agger, agissant au nom de sa sœur Anne Salomé Klose veuve (ici née) Kercher, hypothèque au profit d’Ursule Mahler un capital assis sur la maison au Marché aux Chevaux, ancienne propriété Krad. La veuve de Jean Sébastien Zeyssolff est alors propriétaire du capital. L’acte atteste que la maison Grad est passée aux mains des créanciers de Jacques Kercher puis des héritiers Heus (ici représentés par la veuve Zeyssolff)

1653 (1. 8.br), Chambre des Contrats, vol. 514 f° 499-v
Erschienen H Niclaus Agerius Med. Doct. alß mündlich Befelchhaber & Frawen Annæ Salomeen Klosin gebohrner Kärcherin seiner eheleiblich. Schwester mit beÿstand H Johann Conrad Grunen deß Notarÿ ihr beÿd. Schwagers
in gegensein hannß Lentzen deß würths vff der Gartner und. Wagner Zunfftstuben alß Vogts Ursulæ Mahlerin – schuldig seÿe 75. lib
Underpfand sein sollen 146. lb 14 ß 7 ß auff der etwann Gradischen alhie am Roßmarckh gelegener Behaußung hafftend. Capitalß so ihro der Fr. Debitricis, vermög der am 20. Xbr. a° 1645. beschehene Außweißung ihres ohnverändert. Guts Ergäntzung und EE groß. Rhats am 10. martÿ a° 1648. ertheilten Bescheÿdts gebühren, auch anietzo von weÿl. H Johann Sebastian Zeißolffs dißer Statt geweßenen Treÿ Zeheners nunmehr seel. nachgelaßener Fr. Wittib alß Unterpfandts Beÿsitzerin verzinnßt werd.

L’acte suivant atteste que la maison est revenue aux héritiers de Jean Michel Heuss, marié en 1588 avec Cunégonde Dieffenbecher, qui délaisse cinq enfants, Anne Marie qui épouse en 1611 Jean Thomas Kau, Marguerite en 1611 Jean Sébastien Zeyssolff, Ursule en 1616 Jean Ulric Frid, Jeanne en 1625 Daniel Richshoffer puis en 1637 Jean Paul Reichard et Jean Philippe en 1622 Anne Marie Richshoffer, tous mentionnés à l’acte suivant

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. p. 399 n° 80)
1588. Hans Michel Hieß Philips Hießen sohn, vnd Jungfraw Kunigund Andres Tieffenbechers des schulschaffners tochter. Eingesegnet am Bettag, Zinstag den 120 teg Novembris (i 207)

Les héritiers Heuss vendent la maison au brodeur de soie Jonas André von Fessenheim

1655 (1. Sept.), Chambre des Contrats, vol. 517 f° 504
(Prot. fol. 66.) Erschienen H Johann Thoman Kaw E.E. groß. Rhats Beÿsitzer im nahmen und von wegen Frawen Annæ Mariæ Kawin gebohrner Heußin seiner Fr. Muter, Ferners H Johann Jacob Zeißolff Treÿ Zehen Secretarius alß Vogt F. Margarethä Zeißolffin gebohrner Heußin seiner Fr. Muter, Weiters H Johann Jacob Frid V.I. Doctorandus und dießer Statt Secretarius im nahmen Fr. Ursulæ Fridin gebohrner Heußin seiner Muter, Mehr H Israel Dieffenbecher Schaffner im Maurßmünster hoff alß Curator Fr. Johannæ Reichardin gebohrner Heußin, Vnd dann H Johann Wolffgang Heßler E.E. groß. Rhats alter Beÿsitzers alß Vormund Johann Philipß Heuß., mit beÿstand H Johann Merckhlins und H Caroli Eggen, beder alß auß wohlgedacht. mittel hierzu insonderheit Deputirter
haben in gegensein H Jonæ Andreß von Veßenheim deß Seidenstrickhers und alten Kleinen Rhats Verwanthens mit beÿstand H Johann Böllers mehr wohlgedachts Rhats alten Beÿsitzers bekhannt, daß Sie die vier heußische Frawen Schwester, für sich selbst und dero Bruders Enckhelß vormund H Rathherr heßler in vormundschaffts weiß, und Zwar vff daß am 13. aug: iüngsthin von offtwohl verwehntem EE groß. Rhat interponirtes Decretum alienandi ihme H Veßenheim verkaufft
hauß und hoffstatt, mit allen deren Gebäwen & alhie am Roßmarckh, einseit neben obgemeltem H. Böllern, anderseit neben Tobiæ Gundelwein dem iüngern Küeffern, hind. vff weÿl. H Johann Bechtoldts seel. Erb. stoßend geleg., so verhafftet ist umb 293. fl. Fr. Annæ Salome Klosin sonst ledig und eig. vnd were diser Verkauff und Kauff über solche Beschwerd deren der Käuffer gewißen word. ist (…) zugang. umb 456. fl.

Fils du marchand de bois Laurent von Fessenheim, Jonas André von Fessenheim épouse en 1628 Catherine, veuve du barbier Melchior Silberrad
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. p. 85)
1628. Dom. Trinitatis. 1. Junÿ. Herr Hanß Andres von Feßenheim der seidensticker, Herr Lorentz von Feßenheim seelig. gewesnen burgers vnd holtzhändlers nachgelasner Sohn, Vnnd Catharina Melchior Silberadt selig. gewesnen burgers vnd Barbierers allhie nachgelaßene wittib. Cop. 16. Junÿ Zum J. St. Peter (i 44)

Fils du barbier Gaspard Silberrad, Melchior Silberrad épouse en 1618 Catherine, fille du tanneur Jean Schott
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. p. 284 n° 14)
1618. Dom. Paschatis. 5. April. Melchior Silberad der Balbirer Caspari Silberads des Balbierers Sohn, Catharina, Hans schotten des weisgerbers hind.lassene Tochter. Eingesegnet Zinst. d. 14. April. (i 147)

Jonas André von Fessenheim et sa femme Catherine, assistée de son gendre pasteur Jean Schuler, hypothèquent la maison au profit du tanneur Jean Thiébaut Rohrer

1660 (26. april), Chambre des Contrats, vol. 525 f° 436-v
Erschienen H Jonas Andreas von Veßenheim E.E. groß. Rhats Beÿsitzer und Fr. Catharina sein eheliche haußfrau und Sie Fr. Catharina insonderheit mit beÿstand H Johann Schulers Pfarrherrn Zu Ingenheim ihres dochtermanns und hannß Joseph Braunwarths deß Rothgerbers ihres Vetters alß deroselben hierzu erbettener nechster Vewanthe
in gegensein H Hannß Diebolt Rohrern deß Rothgerbers – schuldig seÿen 150 Pfund
Unterpfand sein soll hauß und hoffstatt mit allen deren Gebäwen, Begriffen, Zugehördten und Gerechtigkeiten alhie am Roßmarckh, einseit neben Tobiæ Gundelwein dem Küeffern, anderseit neben H Johann Böllern Pfundzollern und Schirm Gerichts Actuario, hind. uff H Johann Bechtold. V.I. Doctorandum stoßend gelegen

Jonas André von Fessenheim meurt en 1677 en délaissant quatre enfants de sa défunte femme Catherine Schott. Les experts estiment la maison délabrée à 400 livres. L’actif de la succession s’élève à 301 livres, le passif à 221 livres. Le fils aussi nommé Jonas André von Fessenheim, greffier du bailliage de Willstätt, rachète les parts de la maison.

1677 (16.5.), Not. Schatz (Jean Jacques, 50 not 7) f° 464
Inventarium vndt beschreibung aller Haab vndt Nahrung, Ligender v. vahrender, so weÿlandt der Edel, Ehrenvest, Fürsichtig vndt weiß herr Jonas Andreas von Veßenheim E.E. hochweißen Großen Raths, wohllöbl. dießer deß heÿl. Reichs freÿ Statt Straßburg Alter beÿsitzer vndt geweßener Seidenstücker, nunmehr seeliger, nach seinem am 21. Martÿ dießes 1677.gsten Jahrs geschehenen tödtlichen ableiben, Zeitlichen verlaßen, vndt vff begehren deßelben eheleiblicher Kinder vnd ab intestato hinderlaßener Erben, deren Ehe: vndt geschwornen vogts, auch auß mittel E. E. Kleinen Raths wegen deß einen alhie nicht v.burgert. Erben Deputirt (…) Actum Straßburg Mittwochs dn 16. Maÿ 1677.
Des verstorbenen herrn Rathherrn seeligen Kinder vndt ab intestato Erben seind volgende. 1. die Ehren vnd Theilungtsame Fraw Anna Catharina von Veßenheim, deß Ehrengeachten Jost Rudelmanns burgers vndt Schneids alhie eheliche haußfraw. 2. die Ehren: vndt Tugendsame Fraw Susanna Salome von Veßenheim, deß Ehren: vndndt vorgeachten Herrn Niclauß Winters, ebenmäßig Schneiders vndt alhießig. burgers eheweib. 3. die auch Ehren: vnd Tugendsamme Jungfrauw Elisabetha von Veßenheim, deren geschworner vogt zwar erstgedachter Niclauß Winter Ihr Schwager, weilen dieselbe aber bereits majorennis, vnd dieß Erbschafft wie hernacher befindlich, von Kheiner erheblichkeit, so hatt sich nachbenannter H. Rathherr Bischoff alß Verwanther Zu Ihrem Assistenten, anstatt eines thieilvogts dargeben vndt erbetten laßen. 4. der wohl Ehrenvest Großachtbahr vndt wohlgelehrt Herr Jonas Andreas von Veßenheim hochgräffl. Hanaw-Liechtenbergischer Ambtschreiber Zu Willstätt, weilen derselbe aber nicht alhie verburgert, so hatt, vermög ordnung, dißer Inventur beÿgewohnt, der Edel Ehrenvest fürsichtig vndt weiß herr Johann Heinrich Bischoff, Es. E. hochweißen Großen Raths Alter beÿsitzer vndt Jetzmahliger Assessor anstatt eines Constofflers Es. E. Kleinen Raths, alß von wohl ermelter Rath hierzu Insonderheit deputirt, Alle vier volbändige geschwüsterte vndt Zu gleichen portionen vnd antheilen hinderlaßene Erben, mit frauwn Catharina Schottin seel. ehelichen erzeugte döchter vndt Sohn

In einer alhie In d. Statt Straßburg nahe dem Roßmarckh gelegenen, in dieße Verlaßenschafft gehörigen behaußung befind. wie volgt.
Erstlichen ane haußrath. Vff öbersten bod. In d. Cammer A, In der obern Stuben, Inn der wohnstuben, In der Stub Cammer, In d. Nebens Cammer, Inn d. Kuchen, Im obern haußöhr, Im vndern Haußöhr
Eigenthumb an einer behaußung vndt garten. Item hauß vndt hoffstatt mit allen anderen deßen gebäwen, begriffen, rechten, Zugehördten vnd gerechtigkeiten, gelegen alhie in der Statt Straßburg ane dem Roßmarckh, einseit neben herrn Johann Böllern, alten großen Raths bewanthen, anderseith neben Tobie Gundelwein, dem Küeffer, hinden vff weÿland herrn M. Bechtoldts Diaconi Zu St: Thoman alhie seeligen fraw wittib undt Erben stoßend, dauon gehenn Jahrs vff den 10. Martÿ 14. fl. 6 ß 9 d Zinß herrn Georg Sigmundt Fettich Es E. Kl. Raths alten beÿsitzern, lößig in hauptgut mit 293 fl. 4 ß 7 d. Item 10. fl. gelts, alle Jahr vff Jacobi, weÿlandt herrn Johann Christmann Merckhlins Es E. Großen Raths alten beÿsitzers seel. fraw wittib vndt Erben, lößig in Capital mit 200 fl. So dann 5 fl. Zinß H. David Schurren dam Lederbereitern alle Jar vff d. 26.t Aprilis, thut d. hauptgut 100. fl. sonsten aber sehr ruinös Vnd hierin, wie solches den 15. Junÿ 1677. durch die geschworne werckh Meister alhie abgeschätzt, æstimirt vor 400. lb d dauon abgezogen obige beschwehrd welche in Summa thun 593. fl. 4 ß 7 d so restirt noch alhie außzuwerffen 103. lb 5 ß 5 d. Darüber besagt i. Pergamentener Kauffbrieff mit der Statt Straßburg anhangendem Contract Insigel verwahrt, deßen datum den 1. Septemb. 1655. darbeÿ 4. Spruch: vndt hütten brieff Zubefinden, alle mit N° 1 signirt
Gartten. Item ein vmbzäunter gartten ohne bäum vff 3. viertzel groß, vorm Fischerthor (…)
haußrath 103, Seidenstückher werckzeug 7, Silbergeschmeidt 4, Guldine Ring v geschmeidt 18, Baarschafft 15, Eÿgenthumb an einer behaußung 103, und Garten 50, Summa summarum 301 lb – Passiv schulden 221 lb Über abzug nun dißer Passiv schulden verbleibt, benantlichen Summa finalis 80 lb – Stall Summ 38 lb
Verkauff vnd Lohßregister – Die Inventirte behaußung betreff. Solche Ist mit aller Interessirter Erben, deren Herrn Assistenten Ehe: vndt Vogts consens vnd beleiben Herrn Jonæ Andreæ von Veßenheim dem Elteren Sohn sambt deren daruff hafftend. vndt im Inventario specificirten beschwehrden cedirt, abgetretten vnd beÿ dißer Erbschafft überlaßen word. für vnd vmb 1000 fl. (…) Actum den 27. Julÿ 1677.

1659 Conseillers et XXI (1 R 142) Jonas Andreas von Veßenheim [schwört auff d. großen Raths ordnung]. 92.

Le greffier Jonas André von Fessenheim hypothèque la maison au profit du remueur de grains Jean Acker. En marge, quittance remise en 1681 à Gérard von Stœcken

1677 (2. Aug.), Chambre des Contrats, vol. 546 f° 567
Herr Jonas Andreas Von Feßenheim Gräffl. Hanaw. Ambtschreiber und Kirchenschaffner deß Ampts Willstätt
in gegensein H. Hannß Ackhers deß Kornwerffers – schuldig seÿe 30. lb
unterpfand, hauß, hoffstatt mit alln deren Gebäwen begriffen Zugehördten und Gerechtigkeiten alhier am Rosmarckh, einseit neben herrn Johann Böller alten Schirmgerichts Actuario, anderseit neben Tobiæ Gundelwein dem Kieffer, hinden uff die Bechtoldische wittib und Erben stoßend gelegen
[in margine :] (…) in gegensein des Edel Vest und hochgelehrten Herren Gerhardt Von Stöckhen V.S.D. et Pand. Profess. Publ. beÿ hiesiger Wohllöbl. Universität alß jetzigen besitzerts der hierin in Specie Zu Unterpfandt verlegter behaußung (quittung) Act. d. 17. April: 1681

Jonas André von Fessenheim hypothèque la maison au profit de Claude Wilhelm, employé à la halle commerciale

1678 (27.4.), Chambre des Contrats, vol. 547 f° 361
H. Jonas Andreas Von Veßenheim Gräffl. Hanaw. Ambt: und Kirchen: Schaffner Zue Willstätt
in gegensein H. Claudi Wilhelms Kauffhauß bedienten – schuldig seÿe 100 lb, mit welchen Er de debitor, sein eheleibliche Geschwisterd wegen ihrer uff hienach beschriebener behaußung gehabter anforderung Völlig contentirt und außgewießen habe
unterpfand, hauß und hoffstatt mit allen deren Gebäwen und zugehördten alhier ahne dem Roßmarckh einseit neben herrn Johann Böhler, Alten Schirmgerichts Actuario, anderseit neben Tobiæ Gundelwein dem Kieffer hinden uff die Bechtoldische behaußung stoßend gelegen

Jonas André von Fessenheim et sa femme Susanne hypothèquent la maison au profit de Gérard von Stœcken, professeur à l’université

1678 (5. 8.br), Chambre des Contrats, vol. 547 f° 627-v
Herr Jonas Andreas Von Veßenheim Gräffl. hanawisch. Kirchenschaffner und Amptschreiber Zu Willstätt und fraw Susanna beÿde Eheleuth deren Gut und Nahrung Krafft hierbeÿ Vorgelegter Eheberedung nicht ohnverändert sondern gemein und theilbar ist, und beÿde Eheleuth mit beÿstand Johann Vogten Notarÿ und Balthasar Sempachß des Mackhlers
in gegensein Christmann Kammen deß Saÿlers im nahmen deß Edel- hochgelehrten herrn Gerhard Von Stöckhen U.I.D. und beÿ hießiger Wohl löbl. Universität Pandect. Profess. Publici – schuldig seÿen 75. lb
unterpfand, hauß, hoffstatt mit allen deren Gebäwen, begriffen, rechten und Zugehördten, alhier uff dem Roßmarckh, einseit neben Tobiæ Gundelwein dem Kieffer, anderseit neben H. Johann Böhlern Alten Schirmbgerichts Schreibern, hinden uff die Bechtoldische Behaußung stoßend gelegen

Comme le mentionne la quittance ci-dessus, la maison appartient en 1681 au créancier Gérard von Stœcken dont la veuve se remarie en 1685 avec Jean Balthasar Kraut.
Jean Balthasar Kraut loue la maison au cordonnier Nicolas Dennstatt

1687 (21. 8.br), Chambre des Contrats, vol. 557 f° 582-v
(tit.) Herr Johann Balthasar Kraut deß beständigen Regiments der Hh. XV. beÿsitzer
in gegensein Niclaus Dennstatt deß Schuhmachers – daß Er H. XV. ehevögtlicher weiß [unterzeichnet] Niclauß denstäd
verlühen, Eine behaußung sambt allen deren Gebäuen und zugehördten allhier in der Blau wolckengaß, einseit neben Tobia Gundelwein dem Kieffer anderseit weÿl. H. – Böhlers gewes. Notar. sel. Erb. ist eine behaußung zum Weißen Rößel, die ietz verlehnte aber Zum Blauen wolcken genandt, hind. auff Fr. Susanna Gambßin gebohrne Gollin stoßend gelegen, auff ein Jahr lang von weihnachten dießes jahrs an zu rechnen, umb 18 pfund pfenning

Les deux enfants von Stœcken vendent la maison à Daniel Sommerecker, orfèvre et triumvir de la Taille, moyennant 750 livres

1692 (8.5.), Chambre des Contrats, vol. 564 f° 329-v
H. Gerard von Stökken, Phil. studiosus, mit beÿstand Hn Ulrich Marbachs, JU Doctor. et Profess. seines Hn. Curatoris, So dann Er H. d. Marbach auch alß Curator Jfr. Elisabethä Von Stökken deßen leiblich. Schwester, beeder alß weil. Hn Gerard von Stökken JUDoctor et Profess. nachgelaßenen Sohns und tochter
Hn Daniel Sommereckers, deß Silberarbeiters und dreÿers deß Stalls, mit beÿstand Hn Johann Friderich Theurers, Schaffners der fabric deß Münsters, seines Schwagers
hauß und hoffstatt mit allen deren gebäuen, begriffen, Recht. Zugehördt. und Gerechtigkeiten allhier beÿm Roßmarckt einseit neben Jfr. Maria Cleophe Böhlerin, anderseit neben Tobiæ Gundelwein dem Küffer, hinten auff Fr. Susanna Gambßin gebohrne Gollin stoßend gelegen – umb 750 pfund

Fils de Jean Sommerecker, pasteur à Kauffen, Daniel Sommerecker épouse en 1665 Cunégonde Theurer, fille du receveur Jean Theurer (Daniel Sommerecker n’est pas inscrit dans les livres de bourgeoisie)
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 151, n° 20)
1665. Dominica Pentecostes, 14. Maj. H. Daniel Sommerecker, der Silberarbeiter, Weÿl. Hrn M. Johannis Sommerecker gewes. Pfarrers Zu Kauffen in der Ober Marggravschafft nachgel. Sohn, Und Jfr. Künigunda Weÿl. Hrn Johann Theurer gewesenen Landspergischen Schaffners nachgel. Ehl. Tochter. Copulati Donnerst. 25. Maÿ.

Daniel Sommerecker hypothèque la maison au profit de Gérard von Stœcken fils

1692 (20. 9.br), Chambre des Contrats, vol. 564 f° 728-v
H. Daniel Sommerecker der Silber Arbeiter und dreÿer des Stalls
/:tit:/ Hn Ullrich Marbachs beeder rechten Doctoris et Professoris alß Curatoris H. Johann Gerard von Stökken, Philosophiæ studiosi – schuldig seÿe 50 pfund, Ihme heüt dato zur reparation nachbeschriebenen Unterpfands
unterpfand, Hauß und hoffstatt mit allen deren Gebäuen und zugehördten allhier am Roßmarckt einseit neben Jfr. Maria Cleophe Böhlerin anderseit neben Tobia Gundelwein dem Kieffer, hinten auff fr. Susannam Gambßin geb. Gollin stoßend gelegen, welche behaußung annoch umb 525 pfund d. kauffschillings rest zum theil obgem. Hn Creditor und principali und zum theil Jfr. Elisabetæ geb. von Stökken seiner Schwester verhafftet

Les Quinze accordent une dispense à Daniel Sommerecker pour qu’il puisse présenter son chef d’œuvre bien qu’il soit marié
1693, Protocole des Quinze (2 R 97)
(f° 2) Sambstags den 17. Januarÿ – Johann Daniel Sommerecker Ca E. E. Zunfft zur Steltz
Johann Daniel Sommerecker, d. Silberarbeiter, per Künast, cit: per sched. E. E. Zunfft zur Steltzen Zunfftmeister, H. Runckel, weilen mann ihn, als einem Verheuratheten, Wegen d. Zunfft articul Nicht Zum Meisterstück admittiren Will, sondern an Mghh. verwießen, als bitt er Undth. beÿ ihm hierinn gn. zu dispensiren. Saltzmann, cit: p.sens, Weilen Hn p.len wider ihren eÿd hierinnen Nicht thun Können, als setzen sie die dispensation Zu Mghh. mit Undt. d. Zunfft Interesse dabeÿ jnn obacht Zu nehmen. K. setzts, Erk. Gegen erlag 3. lb d dispensando Willfahrt.

(f° 12) Sambstags den 31. Januarÿ – Joh: Dan: Sommereck per Parentem, bittet Vom 17. hus. p. Künasten, weilen er eines meisters Sohn, v. einem frembden nicht gleich Zuhalten, es beÿ E. E. Zunfft erlegten 1. lb s Zulassen. Erk: Wann er bescheinen wird, daß des 1. lb d erlegt, soll d. übrige nachgelaßen sein.

Daniel Sommerecker loue une partie de sa maison au chirurgien manant Jacques Gombault

1693 (16.4.), Chambre des Contrats, vol. 565 f° 308
Sr Daniel Sommerecker, Orfevre et Collecteur de la Chambre des tailles
bail au Sr Jacques Gombault, Chirurgien et manant de cette ville
la maison de sa demeure, située dans la ruë qu’on appelle Blauwolckengaß, les appartemens et commodité suivants, Sçavoir premierement un poëlle au parterre avec la chambre & cuisine y joignantes, Plus au premiere estage un poelle avec deux chambres, et cuisine, Plus au troisième estage une chambre mais celle cy avec la condition d’y loger les soldats pour toutte la maison, Enfin place pour le bois place dans la cave pour y mettre son vin Et la permission de secher les linges au grenier, Le tout pour quatorze mois consécutives à commecer le 24: du mois d’Avril courrant et qui finiront à la St. Jean de l’année 1694, moyennant la somme de 58 escus

Daniel Sommerecker hypothèque la maison au profit de Paul Geoffroi Gambs, économe de la Chancellerie. Cunégonde Theurer, femme du débiteur, se porte garante

1693 (30.6.), Chambre des Contrats, vol. 565 f° 486
H. Daniel Sommerecker der Silberarbeiter Vnd dreÿer der Statt Stall [unterzeichnet] Daniel Sommerecker, kund semmereckerin
in gegensein H. Paul Gottfried Gambßen J. U. Ddi. und der Cancelleÿ Oeconomj – schuldig seÿe 178 lb
unterpfand, diejenige behaußung, die d. H. debitor würcklich besitzet mit allen deren gebaüen, begriffen, rechten, zugehördten und gerechtigkeiten allhier beÿm Roßmarck, einseit neben Jfr. Maria Cleophe Böhlerin anderseit neben Tobia Gundelwein dem Kieffer, hinten auff fr. Susanna gambßin gebohrner Gollin stoßend gelegen
hierbeÿ persönlich erschienen fr. Kuniguda gebohrne Theurerin deß H. debitoris eheliche Haußfrau und Zwar dieselbe mit beÿstand H. Johann Friderich Theurers Schaffners der fabric deß Münsters Und H. Johannes Baldnern Schaffners zu Allerheÿligen ihrer respectivé bruders und Schwagers, die hat sich für solche Schuld verbürgt

Daniel Sommerecker et Cunégonde Theurer hypothèquent la maison au profit du marchand Jean Michel Emmerich

1694 (11.2.), Chambre des Contrats, vol. 566 f° 127-v
H. Daniel Sommerecker der Silberarbeiter und alter dreÿer der Statt Stalls, und Künigunda geb. Theurerin und Zwar dieselbe mit beÿstand H. Joh: Friderich Theurers, Schaffners d. Fabric deß Münsters und H. Johann Baldners, Adel. Schaffners Ihres leiblich. bruders und Schwagers
in gegensein H. Johann Michael Emmerich, deß handelßmanns mit beÿstand H. Wolffgang Reichard von Auenheim, Notar. immatriculati
unterpfand, Eine behaußung und dero hoffstatt, mit allen deren gebaüen Recht. und zugehördt. allhier in der blauwolckengaß, einseit neb. der behaußung zum weißen Rößlein, den bölischen Erben gehörig, and. seit weil. Tobiæ Gundelweins gewes. Küffers sel. Erben hind. auff Fr. Susanna Gambßin geb. Gollin wittib stoßend gelegen, und Zum Blauen wolck. genandt
darbeÿ ist Zu wiß., daß d. H. Creditor länger alß eine frist auff die bezahlung Zu warten nicht schuldig, widrig. falls d. und.pfand anzugreiff. befugt.

Daniel Sommerecker loue une partie de sa maison à Jean Adam de Sommerecourt, directeur de la manufacture de faïence établie à Haguenau

1695 (19.7.br), Not. Bidier Dutil (6 E 41, 9)
Bail. 19. 7.bre 1695 – fut pnt. Daniel Sommerecker orfevre en led. ville lequel a recognu et Confessé avoir donné à loyer
au Sr Jean Adam de Sommerecourt Interessé a la manufacture des fayances Establie a haguenau Et directeur de lad° Manufacture pnt. et acceptant
La maison dans Laquelle Led. Sommerecker a fait sa demeure Situéé prés Le marché aux cheuaux en lad. ville de fond en comble Excepté seulement le Second Estage présentement occupé par Luy Sommerecker et La partie de La caue qui est a costé dud. marché aux cheuaux, le present Bail fait pour Le temps et Espace de trois années consécutives a commancer du premier octobre et a finir a pareil Jour endin desd. trois années, Moiennant le prix de 150 livres par chacun an
(…) Aura Led. S. preneur La liberté de faire telle changemt. q.l voudra dans Lad° maison pour la commodité du commerce de Lad° fayence en remettant par luy touttes choses en estat en sortant D’Icelle
en presence de Jean Daniel Sommerecker Aussy bourgeois de lad. ville fils dud. bailleur amené par Luy pour expliquer sa volonté dauant qu’il na pas Lusage de La langue francoise en perfection

Daniel Sommerecker meurt en 1695 en délaissant un fils. La maison est hypothéquée pour une somme supérieure à son prix d’achat. La masse propre à la veuve est de 818 livres. L’actif des héritiers et de la communauté s’élève à 48 livres, le passif 946 livres.

1695 (29. Xbr), Not. Schübler (Jean Philippe, 56 Not 9) n° 24
Inventarium undt Beschreibung aller Haab Nahrung vnd Güter, so weÿl. d. Ehrenvest und Kunstreiche Herr Daniel Sommerecker gewesene Silberarbeiter und d. St. Str. Stall wohlverordneter Dreÿer seel. nach seinem den 29.t 9.bris dießer Zuend lauffenden 1695.st Jahrs von dießer Welt genommenem tödl. hintritt verlaßen so auf erfordern vndt begehren deß Ehrenvest vnd Kunstreichen H. Johann Daniel Sommerecker Silber Arbeiter und burger alhier Zu Straßburg deß abgelebt. H. sel. mit hernach bemelt. hinderlaßener fraw Wittib Ehelich erzeugt. Sohns vnd ab intestato hinterbliebenen einigen Erbens Inventirt, durch die viel Ehren und tugendreiche fraw Kunigundam Sommereckerin gebohrene Theürerin deßen hinderlaßene Wittib mit Zu Ziehung deß Wohl Ehrenvesten und rechts gelehrten Herrn Christmann Dautels Notarÿ publici Jurati, vnd burgers allhier dero constituirt und geschwornen Vogts (…) Actum Straßburg den 29. Xbris Anno 1695.

Inn Einer in der Statt Straßburg in der blaw wolcken Gaß ohnweit dem Roßmarkt gelegenen, und in dieße Nahrung gehöriger behaußung ist befund. word. wie volgt
In der Cammer A, Vor dießer Cammer, In der Wohnstub, In der Stub Cammer, Im haußöhren, Im Keller
Eÿgenthumb ane einer behaußung (T.) It. ein hauß und hoffstatt mit allen deßen gebäwen, begriffen, weiten, Rechten, Zugehördten und Gerechtigkeiten gelegen in Straßburg in der blaw Wolckengaß, ohnweit dem Roßmarckt, Zur blawen wolcken genandt, ein seit neben weÿl. Herrn Johann Böllers der Statt Straßburg geweßenen Schirmb Gerichts Actuarÿ und Alten Großen Rathsverwanthen Seelig hinterbliebenen Erben, anderseit neben weÿl. Tobiä Gudelweins des geweßenen Kieffers vndt burgers allhier hinderlaßenen Erben etwan modo herrn Johann Schauben dem Specierer und burger allhier, hinten auff die Bechtoldische behaußung stoßend, davon gehen Jahrs von 750. lb d weÿl. herrn Gerhardt von Stöcken geweßenen J.V. Cis und beÿ allhießiger löblicher Vniversität Pandectarum Professoris Seelig Verlaßenen Erben eÿgenthümblich Zuständigem Capital, auff Johannis Baptistæ 30. lb d Zinß daran, frawen Elisabethæ Krauthin gebohrener Kobin, weÿland herrn Johann Balthasar Krauthen geweßenen XV. allhie Seel. hinderlaßener fraw wittib, als vorbesagter Stöckißer Erben leiblicher Mutter auff erwehnten Termin, als wÿdembs Nießerin 23. lb d und Herrn Paul Gottfried Gambßen J. V. Lto und burgern alhier als Ehevogten frawen Marie Elisabethæ von Stöcken auff gedachten Termin 7. lb d Zu lieffern Ferner # (# weiter Jahrs 2 lb d Zinß herrn Lucæ Weinnemmer, der Statt Straßburg Altten Ammeister in hauptgut widerlößig mit 50. lb) 2 lb d Zinnß herrn Johann Michael Emmerich dem handelsmann und burger allhier Jährlichen auff Michaelis in hauptgut widerlößig mit 50 lb d Sonst freÿ ledig vndt eÿgen, vndt ist solche behaußung hiehero in dem Jenigen Preiß, gleich wie solche der abgeleibten herrn Seelig von vorgemelten Stöckischen Erben in Anno (-) erkaufft Zu setzen verglichen worden, Nemblichen p 750. lb. Conferendo vbertreffen die auff solcher behaußung stehende beschwerdten, so thun 850 lb d vorallegirte æstimation umb 100 lb. d. so hernach folio (-) als eine theilbar Passiv Schuld inserirt Zu erseh. Die darüber verfertigten Perg Kauffbrieff aber ist beÿ dießer Inventation nicht befunden worden.
Ergäntzung der Fraw wittib unverändert Gutts. Laut deß, über der fraw wittib Zu dem verstorbenen Herrn Seelig in die Ehe Zugebrachte Nahrung durch weÿl. H. Jeremiam Ursinum gewesenen Notarium Publicum und burger allhier Zu Straßburg Seel. in Anno 1665 auffgerichten Inventarÿ, hat man deroselben Zu ergäntzen wie volgt
Abzug dießes Inventarium. Der Fraw wittib unverändert Guth, Sa. haußraths 44, Sa. guldener Ring 2, Sa. Ergäntzung (734, Abgang 42, Rest) 691, Sa. der Schulden 80, Summa summarum 818 lb
deß herrn Seel. Verlaßene Substantz, Sa. haußraths 38, Sa. Werckzeugs, Schiff vnd Geschirs Zum Silberarbeiter Kunst gehörig 7, Sa. Silbergeschmeids 2, Sa. guldener Ring 1, Sa. Eÿgenthumbs ane einer behausung Nulla, Summa summarum 48 – Schulden 946 lb, Schulden zu bezahlen übertreffen die Verlaßene Activ Nahrung umb 897 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 95 lb

La maison dite à la Nuée Bleue, vendue en 1692 à Daniel Sommerecker, est retombée à la succession von Stœcken après la mort de l’acquéreur par défaut de paiement. Elle figure à l’inventaire dressé en 1704 après la mort de la veuve von Stœcken.
Les deux enfants von Stœcken vendent en 1704 la maison à Marguerite Bouchon dite Lanneau née Collat.

1704 (18.11.), Chambre des Contrats, vol. 577 f° 570-v
(750) Erschienen Hr. Joh: Gerhard v. Stöcken Jurium Candidatus für sich, Item fr: Maria Elisabetha Gambßin wittib gb. von Stöcken mit beÿstand Hrn Joh: Andres Keiflins jurium practici
habenin gegensein Marg: Bouchon dt. L’anneau gb. Collatin, (…) mit beÿstand Hn Joh: Carl Logels maurers u. Steinmetzs weilen unbevögtigt – daß Sie Stöckische geschwisterde (signé) lanox
Hauß u. Hoffstatt mit allen deren gebäuen, begriffen, rechten, zugehörden u. Gerechtigkeit allhier beÿm Rossmarckt, eins. neben Jgfr. Maria Cleophe Böhlerin, anders. neben Joh: Martin Bergner schneidern, hinten auf die Stößerische wittib stoßend gelegen, für freÿ, ledig u. eÿgen Ist demnach solcher verkauf u. Kauf geschehen um 750 pfund
[in margine :] (…) in gegensein davidt Benay Cartier alß nunmahligen debitoris (quittung) Actum den 26. Junj 1717 [unterzeichnet] dauid benay

Marguerite Collat, veuve de l’officier Laurent Bouchon (Marg: geb. Colladin Weÿl. H. Laurent Bouchon geweßenen officiers wittib), a pris à bail une maison au Vieux-Marché-aux-Grains en 1702 (Chambre des Contrats, vol. 575 f° 402-v). Sa fille Marguerite épouse en 1701 Pierre Violet.

Marguerite Bouchon loue une partie de la maison au marchand de vins Jacques Legrand

1705 (29.1.), Chambre des Contrats, vol. 578 f° 82-v
delle Marguerite Bouchon dt. Lanox Veufve assistée du Sr Charles Bricquet Maître Peruquier
bail au Sr Jacques le Grand Marchand de vin
dans sa Maison Scize icy dans la rüe de la nuëe bleuëe auprès le Marché aux chevaux tenans d’un côté à delle Marie Cleophe Böhler d’autre à Jean Martin Bergner Tailleur par derrière à la Veufve du Sr Stösser Thresorier de la ville les commodités Suiuantes, Scauoir tout le bas en entrant consistant en un poële, chambre joignant et une cuisine et une partie de la cave qui fait le quartier qui est fermée auec des lattres en descendant à la cave, Pour l’espace de trois mois à commencer à Noel de l’année passée 1704 et à finir à Paques de l’année courrante 1705 – moyennant un loyer de 15 Ecus faisant 45 livres tournois

Marguerite Collat de Bruxelles, fille du fabricant de pâtés Philippe Jacques Collat, achète le droit de bourgeoisie en 1705 en s’inscrivant à la tribu du Miroir.
1705, 3° Livre de bourgeoisie p. 1253
Margaretha Collatine V. Bruxel, weÿl. Philipp Jacob Collot gew. Pastetenbecks daselbst hint: tochter erkaufft das burgerrecht pro 2. Gold fl. 16. ß Wird beÿ E.E. Zunfft Zum Spiegel dienen. Prom. d. 21. Dito [Martÿ] 1705

Marguerite Collat se remarie avec Henri Eckhorst
Mariage, Saint-Laurent (cath. p. 224)
1705. Hodie 24.a Septembris a me infra scripto vicario sacro Matrimonii vinculo copulati sunt Henricus Escorse viduus ciuis argentinensis, et Margaretha Collatin (…) adfuere testes (…) et Petro violet (signé) Heinrich Eckhorst, margerite collatin (i 113)

Marguerite Escorce née Colat vend la maison à Jean Christian

1713 (4.2.), Chambre des Contrats, vol. 586 f° 65
(1100) fr. Marg: Escorçin geb. Colatin beÿständlich H. Joh: Adam ackers E.E. Großen Raths beÿsitzers ihres Curatoris (2 signatures, margete cauat, margret coalat)
in gegensein Joh: Christianus Kupferchstechers
hauß hoffstatt mit begriffen, weithen, zugehörden, rechten und Gerechtigkeiten in der blauwolcken gass zuem blauen wolcken genannt, einseit neben H. Joh: Adam Graf anderseit neben Joh: Georg Egner hinten auf fr: Stößerin – um 375 pfund capital verhafftet, beschehen um 725 pfund

Le chaudronnier Jean Christian et Dorothée Merckel hypothèquent la maison au profit d’Anne Marie Merckel pour en payer le prix d’achat

1713 (21.2.), Chambre des Contrats, vol. 586 f° 114-v
Johann Christian Kupfferschmidt und Dorothea geb. Merckelin mit beÿstand Johann Merckels des gerbers Ihres leiblichen bruders und Johann Georg Ackers Schuemachers wie auch Johann rügers Gerbers ihrer Vetter
in gegensein Jungfrau Annæ Mariæ Merckelin so ohnbevögtigt mit beÿstand hrn Christoph Michael Hoffmanns Not. publici ihres gewesten aber bereits entschagenen Vogts – schuldig seÿen 600 pfund, zu erkauffung hernach bemelten haußes
unterpfand, hauß hoffstatt mit allen deren begriffen, zugehörden, rechten und Gerechtigkeiten allhier in der blauenwolcken gaß zuem blauen Wolcken genadt, einseit neben hr Johann Adam Graf anderseit neben Johann Georg Ehinger Kiefern hinten auff die Stößerische Wittib

Jean Christian et Dorothée Merckel hypothèquent la maison au profit de Jean Gérard von Stœcken

1713 (20.7.), Chambre des Contrats, vol. 586 f° 418-v
Christian Kupferschidt und Dorothea geb. Merckelin seine haußfrau beÿständlich Joh: Georg ackers schuem: und H. Joh: Kirrweilers auß mittel E.E. Grosen Raths deputiret
in gegensein H Johann Gerhardt von Stöcken E.E. großen Raths alten beÿsitzers – schuldig seÿen 75 pfund
unterpfand, ihre behaußung c. appert: in der blauwolcken gass, einseit neben H. Graf anderseit neben Georg Ehinger

Jean Christian et Dorothée Merckel vendent la maison au cartier David Benoist (Benay)

1713 (24.11.), Chambre des Contrats, vol. 586 f° 671
(1450) Jean Christian Chaudonnier
à David Benay Cartier (signé) dauid benay
sa maison auec sa place tous ses droits appartenances et dépendances sçitué icy rue Blauenwolcken, tenant d’un côté au Sr Graf de l’autre à Jean Georges Egnuer par derrière a la Delle Stöser – chargée de 1800 lit, 1100 et 1800 livres en en capital, moyennant 1100 lit /:est comparu Dorothée Merckel femme du vendeur Laquelle a consenti a ce Contrat

David Benoist loue une partie de la maison dite à la Nuée Bleue au musicien Gaspard Rampenet

1715 (16.5.), Chambre des Contrats, vol. 588 f° 399-v
Dauid Benois Cartier
à Caspar Rampenet maître musicien
dans sa maison sçituée icy marché aux Cheuaux ou est pour enseigne La nuë bleue sçauoir au premier étage un poele une Chambre une cuisine attenante une partie de La Caue et grenier en commun – pour deux ans a commençer a La St Jean 1715 – moyennant un loyer annuel de 150 livres tournois

David Benoist loue une partie de la maison au chirurgien Jacques François Gombault

1717 (29.4.), Chambre des Contrats, vol. 590 f° 272-v
Dauid Benoy Cartier
à Jacques François Gombault Chirurgien
dans sa maison scituée icy rue zuem blauen wolcken d’un côté Au Sr Adam Le Comte les commodités suivantes sçavoir le premier et le second étage – moyennant un loyer annuel de 165 livres

David Benoist et Agnès Louise Dammersbach hypothèquent la maison au profit du receveur de saint Marc Jean Spielmann pour reconstruire la maison qu’ils ont démolie

1731 (30.4.), Chambre des Contrats, vol. 605 f° 188
David Benoist der Karttenmacher und Agnés Louise geb. Damarisbach mit beÿstand ihrer tochtermänner Pierre Jacob des Musici im Münster und Pierre Guillemin Tapecirers
in gegensein des allmoßens zu St Marx H. Schaffners H. Johannes Spielmann – schuldig seÿen 250 pfund zu wiederauffbauung hiernach beschriebener: anjetzo abgebrochener behausung
unterpfand, Eine abgebrochene und aus jetzigem Vorschuß wieder auffzubauen vorhabende Behausung höfflein und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden und gerechtigkeiten beÿm Roßmarckt in der Blauwolcken gaß, einseit neben Claude Dabeind dit Baudouin dem Sattler anderseit neben H. Adam Graff Exsen: hinten auff die Stößerische Erben modo Zeißerische wittib

David Benoist et Agnès Louise Dammersbach lèguent la maison à leurs fils Jean Baptiste et Noël

Jean Baptiste Benoist passe un contrat de mariage avec Jean Rose Geroffroy. David Benoits promet le logement aux futur époux, il meurt quelques semaines plus tard. Le mariage n’est pas célébré.
1742 (31.1.), Not. Humbourg (6 E 41, 67)
Contrat de mariage – furent presens Le Sieur Jean Baptiste Benoit m° Cartier Bourgeois de cette ville fils du Sieur David Benoit aussi m° Cartier Bourgeois y demeurant rue de La nuée bleüe paroisse St Pierre le Jeune et de defunte damle Agnes Louise d’Amerspach son Epouse, faisant stipulant et agissant pour luy et en son nom du Consentement dudit sieur spn pere present d’une part
Et Le Sieur Jean Baptiste Jeoffroy dit Beaufort premier homme de chambre de Monseigneur feydeau de Bron Con.er d’Etat ordinaire Intendant de cette Province d’Alsace faisant stipulant et agissant pour dem.le Rose Jeoffroy sa fille agée d’environ de 22 ans étant a présent a Paris, et de défunte Louyse durand son épouse
4. En faveur et contemplation duquel present mariage ledit Sieur David Benoit Pere a promis et promet bailler fournir et delivrer audit son fils futur époux La veille de ses Epousailles ou jours suivans La somme de 2000 livres tournois tant pour partie de ses droits en La succession de ladite defunte damle Sa mere des biens de Laquelle succession ledit Sr son Pere a l’usufruit et jouissance pendant sa vie durante qu’en avancement d’hoirie future dudit Sr Benoit pere lequel en outre promet et s’oblige loger et avoir gratuitement chez luy pendant sa vie durante, au premier étage dans une Chambre a cheminée à costé du Poële sur ladite rüe de la nuée bleue, lesdits futurs Epoux, et de convention faite entre Ledit Sr Benoit pere et ledit son fils futur Epoux, Ladite somme de 2000 livres entrera dans leur commerce et dans la succession qu’jls declarent contracter de leur dite profession de marchands et maîtres Cartiers à moitié égale (…)
En presence (…) de la part du futur époux, Pierre jacquot musicien pensionné, Pierre Guillemain marchand tapissier et Jean Jacques Gising marchand épicier ses beaux frères

Les experts estiment la maison à 1 500 livres lors de l’inventaire dressé en 1738 après la mort d’Agnès Louise Dammersbach de même qu’à l’inventaire dressé en 1742 après la mort de David Benoist.

Jean Baptiste Benoist épouse en novembre 1742 Marguerite Ledée, fille du revendeur Pierre Ledée dit Picard : contrat de mariage, célébration
1742 (5.11.), Not. Papelier (41 Not 5) n° 53
Mariage – furent presens le Sr Jean Baptiste Benois marchand Cartier et bourgeois en cette ville de Strasbourg fils majeur d’age de deffunt Sieur David Benois vivant aussy marchand Cartier et de feue Delle Agnes Louyse d’ammersbach ses pere mere, agissant et stipulant pour luy et en son nom d’une part
Et Demoiselle Marguerithe Ledée fille de Sr Pierre Ledée dit Picard marchand gressier et bourgeois en cette d° ville et de demoiselle Marguerite née Roussot ses pere et mere d’autre part
à Strasbourg ce cinquième novembre 1742 (signé) Jean Baptiste Benoist, Margueritte Ledée

Mariage, Saint-Laurent (cath. p. 9)
Hodie 27 Novembris anni 1742 (…) sacro Matrimonÿ vinculo in facie Ecclesiæ conjuncti fuerunt honestus joannes baptista Benoit, foliorum Lusoriorum opifex, filius Legitimus defuncti Davidus Benoit et defunctæ agnetis Ludovicæ Damesbach in supradictâ parochiâ Sti petri junioris commorans et honesta ac pudica puella Margaritha Ledée filia Legitima petri Ledée Civis et mercatoris adipum hujatis et Margarithæ Rousseau uxoris ejus in hac parochina commorantium, parochiana nostra (signé) Jean Baptiste Benoist, Margueritte Ledée (i 6)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison qui appartient pour moitié au mari ; ses apports s’élèvent à 565 livres (non comprise la maison), ceux de la femme à 377 livres (d’autres actes seront présentés dans la notice de la maison qu’il possède ensuite rue de la Mésange).

1742 (8.8.), Not. Papelier (41 Not 4) n° 57-b
Inventarium über des Ehren: und Wohlvorgeachten Herrn Jean Baptiste Benois des Kartenmachers und Frauen Margarethæ geb. Ledée, beeder Eheleuthe und bürgere allhier einander Vor ohnverändert in den Ehestand gebrachte Nahrungen – welche der Ursachen, alldieweilen deroßelben den 5.ten Novembris des zurückgelegten 1742.sten Jahrs Vor mir Notario auffgerichteten Eheberedung §° 4.to austrucklichen Versehen, daß einem Jeeden theil und seinen Erben, deßen in die Ehe bringende Nahrung, ein freÿ eigen ohnverändert und vorbehalten Guth seÿn und bleiben – So beschehen auff Donnerstag den 8. Augusti Anno 1743.

Sa. haußraths 151, M. 72, F. 19
Werckzeug zum Kartenmachern Profession gehörig so der Mann in die Ehe gebracht 174 lb.Gemachte Waaren und Papier Zur Kartenmacher Profession gehörig 1141.
(f° 8) Eigenthum ane einer behaußung so der Mann in die Ehe gebracht. Nembl. die ohnvertheilte helffte Von und ane einer behaußung und hoffstatt, sambt allen deren übrig. Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten Woran die übrige helffte Hn Louis Noël Benois J U Lto sein des Ehemanns eheleibl. bruder eigenthümlichen Zuständig, welche behaußung cum appertinentÿs gelegen alhier zu Straßburg ane der blauwolcken gaß, einseit neben Hn Lt N. Funcken, Verschiedener Ständen Rath und burgern dahier 2.s neben Hn Dapin dem Sattler und hinden auff H. Kräutler den Pastetenbeck stoßend so außer hienach bemelter auff dieße behaußung annoch hafftenden passiv Schuld freÿ, leedig und eigen, hie aber ohn æstimirt und ohn angeschlagen gelaßen worden, dahero in auswurff zu bringen, nihil. Solche behaußung ist beÿ Weÿl. Fr. Agnesa Louisa Benois geb. Von Ammerspach des Ehemanns seel. Mutter in A° 1738. beschehenen tödl. ableiben und Zwar durch auch Weÿl. H. Johann Christoph Fingado geweßenen Notarium publ. et pract. dahier Vorgenommener Inventur durch seine Von denmahlig. sambtl. Interessenten getroffene convention deßen beeden Söhnen eigenthümlichen cedirt und überlaßen worden.
Wie nun dieße behaußung des Ehemanns beÿde Verstorbenen Eltern seel. mit einander Käuffl. an sicht gebracht darüber redet ein Pergamentener Kauffbrieff in allhießiger Cantzleÿ Contract stuben d. 27.ten 9.bris 1713. gefertiget und mit dero anhangendem Insiegel so unter sein des Ehemanns Verwahrliche händen such befindet
Silber und dgl. Geschmeid 6 lb, M. 2, F 4 – Baarschafft, F. 250. lb – Schulden, M. 1734 – Summa summarum, F. 369, haussteurn 8, der Ehefrauen Zubringen 377 lb
Schulden aus des Ehemanns zugebrachte Nahrung 554 lb, Nach deren Abzug 549 lb, haussteuren 16, des Ehemanns Völliger Vermögen 565 lb – Haussteuren 24. lb
Zweiffelhaffte Activ Schulden in des Ehemanns zugebrachte Nahrung zugeltend 50 lb

Jean Baptiste Benoist hypothèque la maison au profit de son beau-père Pierre Ledez dit Picard

1746 (4.10.), Chambre des Contrats, vol. 620 f° 765-v
Jean Baptiste Benoist der Carten macher
in gegensein seines schwähers Pierre Ledez dit Piccard – schuldig seÿen 500 lit
unterpfand, die unvertheilte helffte ane einer behausung, hoffstatt cum appertinentis ane der Blauwolckengaß, einseit neben Antoine Raynal dem handelsmann anderseit neben Claude Dabin des sattlers wittib und erben hinten auff Antoni Lobstein den Chirurgi – dem schuldner als ein elterliches erbguth

Jean Baptiste Benoist hypothèque la maison au profit de l’orfèvre Samuel Schwanfelder

1749 (19.8.), Chambre des Contrats, vol. 623 f° 491
Jean Baptiste Benoit der cartenmacher
in gegensein H. Samuel Schwanfelder der silberarbeiter – schuldig seÿen 250 lt
unterpfand, eine behausung und hoffstatt an der Blau wolckengaß einseit neben Anselm Rondouin dem tapezirer anderseit neben Claude Dabin des sattlers wittib und erben hinten auff Antoni Lobstein

Jean Baptiste Benoist et Marguerite Ledez hypothèquent la maison au profit du docteur en médecine Isaac Ottmann

1753 (17.2.), Chambre des Contrats, vol. 627 f° 77
Jean Baptiste Benoit der cartenmacher und Margaretha geb. Ledez mit beÿstand H. Rathh. Busch und H. Delscher beede EE. kleinen Raths beÿsitzer
in gegensein H. Isaac Ottmann Med. Doc. und practici – schuldig seÿen 250 pfund
unterpfand, eine behausung und hoffstatt ane der Blauwolcken gaß einseit neben Anselme Rondouin dem tapezirer anderseit neben weÿl. Claude Dabin des sattlers wittib und erben hinten auff Antoni Lobstein den Chirurgum

Jean Baptiste Benoist loue la maison au fabricant de pâtés Jean François Mathieu et à sa femme Anne Marie Kœrber

1754 (20.9.), Chambre des Contrats, vol. 628 f° 410
H. Jean Baptiste Benoit der cartenmacher
in gegensein H. Johann Frantz Mathieu des pastenebecks und Anna Maria geb. Körberin
entlehnt, eine behausung ane der Blauwolckengaß einseit neben denen Dabinischen erben anderseit neben H Anselme Rondouin dem tapezirer hinten auff N. Lobstein den chirurgum – auff 6 nacheinander folgenden jahren von verwichenen Johannis Baptistæ anfangend – um einen jährlichen Zinß nemlich 120 pfund
(ist der) verlehner schuldig denen Entlehnern diejenige unkösten so sie zu erbauung eines backoffens und herd in dem laden, camin bußen, Speißkammer und einer thür am laden angewendet haben zu ersetzen

Jean Baptiste Benoist vend la maison à Frédéric Lang, assesseur des Treize, moyennant 2 250 livres

1756 (29.1.), Chambre des Contrats, vol. 630 f° 26-v
H. Jean Baptiste Benoit der cartenmacher
in gegensein ST. H. XIII Friedrich Lang
eine behausung und hoffstatt mit allen deren begriffen, zugehörden und gerechtigkeiten beÿm Roßmarckt ane der Blauwolckengaß, einseit neben Anselme Rondouin dem tapezierer anderseit neben weÿl. Pierre Dabin des sattlers wittib. und erben hinten auff N Lobstein den chirurgum – als ein zur helffte elterlich ererbtes zur anderen helffte als ein von seines bruders miterben im unvertheilten erb angenommenes guth – um 2250 pfund

Secrétaire du comte du Bourg, Frédéric Lang natif de Blotzheim acquiert le droit de bourgeoisie à titre gratuit. Il devient tributaire chez les Pelletiers.
1715, 4° Livre de bourgeoisie p. 818
Herr Friderich Lang V. Blotzheim Secretarius beÿ Mons. Le Comte Dubourg Jacob Lang garde daselbst sohn, emp. das burgerrecht gratis Wird beÿ E.E. Zunfft der Kürßner dienen. Jur. d. 12. Dito [Xbr.] 1715.

Fils du garde Jean Jacques Lang à Blotzheim en Haute-Alsace, Frédéric Lang est secrétaire du comte du Bourg. Il épouse en 1717 Anne Marguerite, fille du receveur Jean Martin Schlitzweck : contrat de mariage non conservé, ci-dessous tel qu’il est copié à l’inventaire dressé en 1783, célébration
1717, Not. Pantrion (Jacques Christophe, répert. 65 Not 45, Eheberedungs Concepta, welche noch Zu expediren, f° 259 sqq)
H Friderich Langen Secretarÿ vnd Jgf. Catharinæ Barbaræ Schlizwegin
Copia der Eheberedung – Persönlich erschienen der wohl Edel Veste Herr Friderich Lang wohlverordnete Secretarius beÿ Ihro Excellenz Mons. le Comte Du Bourg, auch beÿ der löblichen Cancelleÿ Königlicher Statt Straßburg wohlmeritirter substitutus, des wohl Edel und vesten Herrn Johann Jacob Langen Guarde royal des Eaux et forrests de la Maistrice en hautte Alsace wohnhaft zu Blotzheim mit der wohl Edlen und tugendbegabten Frauen Anna Maria gebohrner Liebin ehelich erzeugter Herr Sohn als Hochzeiter an einem, So dann die Edle viel Ehren und tugendreiche Jungfrau Anna Margaretha Schlitzwegin des auch wohl Edel und vesten Herrn Johann Michael Schlitzwegs, E.E. Großen raths löblicher Statt Straßburg alten beÿsitzers und der zeit des Mehrern Hospitals alda wohlverordneten Schaffners mit weÿl. der Viel Ehren und tugendreichen Frauen Maria Francisca gebohrner Gaulin in Erster ehe ehelich erzeugte dochter andern theils – den 6. Novembris Anno 1717, Jacob Christoph Pantrion

Mariage, Saint-Louis (cath. p. 267)
Die 27 novembris anni 1717 (…) matrimonio conjuncti sunt Dominus Fridericus Lang, Illustrissimi Domini D. Comitis du bourg et Cancellariæ huius vrbis secretarius, domini Joannis jacobi Lang ex Blotzheim in superioris Alsatia filius legitimus, commorans in Parochia Sti Petri Junioris, et dominicella Anna Margarita Schitzweckin [sic] domini Joannis Martini Schlitzweck Senatus Vrbis Argentinensis Consiliarÿ nec non Xenodochÿ Civium Argentinensium Receptoris generalis filia legitima commorans in Parochia Sti Ludovici (signé) f. Lang, a. m. Schliltweckin (i 143)

Anne Marguerite Schlitzweck devient bourgeoise par son mari en 1725
1725, 4° Livre de bourgeoisie p. 917
Fr. Anna Margaretha schlitzweckin H. Friderich Langen Cancell. substitut: ehefr. erhalt das burgerrecht gratis, will beÿ E: E: Zunfft der Kürschnern dienen. Prom d: 14.ten april 1725.

Assesseur des Treize, Frédéric Lang meurt en 1756 après avoir institué sa veuve légataire universelle. L’inventaire est dressé dans une maison rue du Jeu-des-Enfants. Les experts estiment la maison à 2 000 livres. L’actif de la succession s’élève à 5 439 livres, le passif à 786 livres.

1756 (28.4.), Not. Elles (6 E 41, 1324) n° 22
Inventarium über Weÿl. des Hoch Edel gestreng Hochgelehrt, Fromm, fürsichtig v. hochweißen Herrn Friderich Lang, des geheimen Regiments derer HH. XIII. hochansehnl. Beÿsitzers v. vornehmen bs. allhier zu Strb. nunmehr seel. Verl. auffgerichtet A° 1756. – nach seinem den 10.ten Martii dieses lauffenden 1756.ten Jahrs beschehenen tödl. Ableiben hie Zeitl. Verlaßen, Welche Verl. auf freundl. Ansuchen v. Begehren der Hoch Edlen Viel Ehr v. tugendreichen Frauen Annä Margarethä Langin geb. Schlitzweckin der hinterbliebenen Fr. Wb. inventirt v. ersucht – So geschehen in d. Königl. Statt Straßburg auf Mittwoch d. 28.ten Aprilis 1756.
Bericht über gegenwärtiges Inventarium. Wie aus erst copialiter inserirten Von dem Verst. Hn. XIII. seel. errichteten Testamento nunc. §° 8° ersichtl. gienge deßen letzt v. liebste Willens Verordnung dahin, daß deßen nunmahligen hinterbliebene fr. Wittib nicht nur allein sein gesamtes hinterlaßendes Guth deductis Passivis, Præ: et Legatis ad dies vitæ Zu nutzen v. zu genießen haben solle, sondern im fall dieselbe mit der Nutzniesung sothanen Guths nicht wohl v. gar fügl. Ihr Außkommen finden solte, solle Ihro freÿ stehen Von dem Haubtguth so Viel Ihro beliebig v. ohne jemand die geringste rechenschafft darum geben zu dörffen, anzugreiffen (…)

In einer alhier zu Straßburg ane der Kinderspielgaß gelegenen in dieße Verl. nicht gehörigen behaußung ist befunden worden wie folgt.
Eigenthum ane einer behaußung. Neml. eine behaußung samt einem kleinen Höffel v. bronnen mit allen deßen gebäuwen, begriffen, Weiten, Zugehördten, rechten v. Gerechtigkeiten gelegen allhier Zu Strb. ane d. Blauwolckengaß 1.s neben Sr Dapin dem frantz. Sattler, 2.s neben Sr. Rondoüin dem tapezierer, Vornen auf ermelt. Gaß v. hinten auff J. Gn. Herrn Ammeister Richshoffers behaußung stoßend, ist freÿ, leedig v. eigen. Und ist sothane behaußung durch (die Werckmeister) zufolg dero schrifftl. beÿ dem Concept befindl. Abschatzung angeschlagen worden pro 4000. fl. od. 2000. lb. Und ist dermahlen über solche behaußung nichts schrifftl. vorgewießen worden.
Series Rubricarum hujus Inventarÿ. Sa. haußraths 143, Sa. Silbers 140, Sa. Eigenthums ane einer behaußung 2000, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 3025, Sa. Schulden 130, Summa summarum 5439 lb – Sa. der Schulden 786 lb, Nach deren Abzug Beschluß v. Verstallungs Summa 4653 lb
Zweiffelhaffte v. verlohren Pfenningzinß hauptgüter 346 lb
Zweiffelhaffte Schuld in die Nahrung zugeltend 500 lb
Copia Testamenti nuncupativi d. 3. Martii 1756. Vor mir Not. auffgerichtet
– Abschatzung Vom 26.ten Aprilis 1756. Auff begehren weill. Ihro Herrlichkeit Herrn XIII. Langen seel. hinterlassener fr. wittib, ist eine behaußung allhier in der Statt Straßburg in der blau wolcken gaß gelegen, einseits neben Mons. Dabin, anderseits neben H. Rondauvin und hinten auf Ihro Gnaden H. Ammeister Reichshoffer stoßend solche behaußung bestehet in etlichen stuben frantzösischen Cammin Kammern und Küchen, darüber ist eine mançarde mit breit Zieglen belegt, hat auch einen gewöbten Keller, Kleines höffel und bronnen. Von uns unterschriebenen der Statt Straßburg geschwornen werckmeistern, nach vorhero beschehener besichtigung mit aller ihrer Gerechtigkeit dem jetzigen werth nach æstimirt und angeschlagen Vor und Umb, Vier tausend Gulden [unterzeichnet] Jacob Biermeÿer Lohner, Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Werner Werckmeister

Anne Marguerite Schiltzweck meurt en 1783 après avoir institué des héritiers testamentaires dont l’abbé Ignace Goug et Elisabeth Goug (ses neveu et nièce). Les experts estiment la maison à 2 500 livres. L’actif de la succession s’élève à 8 576 livres, le passif à 194 livres. La veuve jouissait de toute la succession de son mari dont les héritiers collatéraux sont ici dénommés

1783 (18.12.), Not. Zimmer (6 E 41, 1431) f° 605
Inventarium über Weiland S.T. Fraun Annä Margarethä Langin gebohrner Schiltzweckin, auch weiland S.T. Herrn Friderich Lang des Geheimen Regiments derer Herren XIII. alhier zu Straßburg gewesenen Hochansehnlichen Mitglieds hinterbliebener Frau Wittib Verlaßenschaft, aufgerichtet Anno 1783 – nach ihrem den 28.sten Novembris 1783. aus dießer welt genommenen tödlichen Hintritt, hier zeitlichen verlaßen hat. (…) durch Catharinam Metzgerin und Magdalenam Heldin, bede diesortige dienstmägd (…) geäugt und gezeigt – So geschehen und angefangen alhier zu Straßburg in beiseÿn Herrn Joseph Straub E.E. Grosen Rath alten und E.E Kleinen Raths dermaligen beisitzers, als zu diesem Verlaßenschafft Geschäft wegen der disortigen abwesenden Erbin Jungfrauen Chatlottæ Gailland und der abwesenden Wÿdums-Erben abgeordneten Herrn, sodann in Gegenwart H. Frantz Joseph Krauß, J. U. Lti Advocati et Procuratoris Ordinarii bei E. E. Grosen Rath und anderen Hohen Gerichts: Stellen dieser Stadt mand° nôe einiger abwesenden Widems: Erben, auf Donnerstag den 18. Decembris 1783.
(f° 11) Die seel. Frau XIII.rin hat vermög derselben verschloßen errichteter H. Lacombe Notario Regio alhier in Gegenwart 7. Zeugen den 2.ten Maji 1780. deponirten und den 1.sten Decembr. 1783. eröfnet und publicirten testaments §. 3. zu ihren einigen Erben hinterlassen benandlich, 1.mo Herrn Abbé Ignatium Goug, Pfarrherrn der Gemeinde zu Hilsheim, hiebei anwesend, 2.do Jungfrau Elisabetham Goug, so majorennis zu seÿn declarirte, alhier wohnhaft und beiständlich H. Johann Christoph Stierle des dreÿers in alhiesigem Umbgeld, dieser Inventur in Person beigewohnt, 3.tio Jungfrau Charlottam Gaillant so majorennis seÿe und sich dermalen Zu St Nicolas beÿ Nancy befinde, In deren Namen eingangs besagter Hr Rathh. Straub bei diesem Geschäft persönlich anwesend war, So dann
4.to. weiland H. Johann Baptistæ Gaillant gewesenen Lieutenant bei dem Hochlöblichen Infanterie-Regiment Roïal-Baviere, mit Fraun Margaretha gebohrner Thierry, deßen hinterbliebener Witwe ehelich erzeugte 6. Kinder, nemlich a) Jgfr. Mariam Annam Gaillant, so 23. Jahr alt zu seÿn declarirte und beiständlich hernach besagten H. Fantet dieser Inventur persönlich beÿgewohnet, b) Carl Gaillant, so bald 20. Jahr alt, c) Alexander Gaillant, so 18. Jahr am Leben, d) Mariam Claram Gaillant, so 11 Jahr zurückgelegt, e) Henriettam Gaillant, so 8 Jahr erreichet, f) Frantz Joseph Gaillant, so 6. Jahr erlebet, deren fünff letzter annoch minderjähriger Kinder geordnet und geschworner Vogt ist Hr Ludwig Fantet der Handelsmann und burger alhier, Welcher in dieser Qualitær gegenwärtigem Geschäft persönlich beigewohnet (…), Alle samt ihr der seel. Frau XIII.rin Schwester Kinder und Enckel auf per Testamentum zu vier gleichen Stammtheiler nachgelaßener Erben

In einer alhier zu Straßburg an der blauen Wolckengaß gelegenen in dieser Verlaßenschafft zum theil gehörigen behausung, befunden worden wie folgt
(f° 4) Eigenthum an einer Behaußung. Nemlich eine Behaußung, Höfflein und Hoffstatt mit allen derselben Begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten gelegen alhier Zu Straßburg ane der Blauwolckengaß einseit neben H. Dabeind, Schafner des allhiesigen Arbeithauses, anderseit neben H. Perteau, dem pensionnirten Musico allhier und hinten auff H. Lobstein den hiesigen Chirurgum stoßend, so freÿ, ledig, eigen und durch die Hh. Werckmeister Zufolg eines zu dem Concept gelieferten Abschatzung Zeduls sub dato 9.ten Januarÿ 1784. angeschlagen worden pro 2500. lb. Besag 2.er in allhiesiger C.C. Stub passirter und auf Pergament gefertigter Kaufbrief vom 24.ten Novembr. 1713. und 31. Januarii 1756. So dann 1. Extract aus E.E. Kl. Raths Augenscheins Memoriali vom 20. Junii 1749.
(f° 12) Series rubricarum hujus Inventarii. Sa. Hausraths 119, Sa. Silbers und dergleichen Geschmeids 126, Sa. baarschafft 180, Sa. Eigenthums ane einer behaußung 2500, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 4325, Sa. Schulden 1325, Summa summarum 8576 lb – Schulden 194 lb, Nach deren Abzug 8382 lb – Stall Summ 7196. lb
– Abschatzung Vom 9.ten jenner 1784. Auf begeren Weÿland frau Anna Margaretha XIII Langin gebohrne schlitzweckin ist Eine behausung alhier in der statt strasburg in der blauwolcken gas gelegen Ein seÿts neben Herr Pato dem Musikant, ander seÿts neben herr schaffner Dabeind und hinten auf herr lobstein stoßend gelegen solche behausung bestehet in etlichen stuben Vier Kuchen und etlichen Kammern darüber ist der dachstuhl mit breidzigel belegt hat auch Ein gewölbter Keller gleiner Hoff und brunen Von uns unterschriebenen der statt strasburg geschwohrenen Werckmeister und Vorhero geschehene besichtigung mit aller jhrer gerechtigkeit dem jetzigem werth nach Estimirt und angeschlagen worden, Vor und umb, Fünff tausend gulden [unterzeichnet] Boudhor architecte, Kaltner Wmst. Götz Wmstr.
(…) Dießemnach langt die sein des H. XIII.ers sel. erben anfallende Erb und Verlaßenschafft in allem an 5941. lb.
Nota. die vor dem verstorbenen H. XIII. in deßen mündlich ausgesprochenem Testament verordnete Legaten und prælegaten seÿen bereits durch die sel. Fr. XII.rin und beÿ derselben Lebzeithen ausgeliefert worden.
So dann daß nach sein des H. XIII. letzten Willens verordnung deßen vor ihme verstorbenene und gleich hernachgemelter dreÿ brüder ehelich erzeugt und nachgelaßene auf sein H. XIII.ers Absterben am Leben gewesene Kindern an der Zahl dreÿzehn, alle in Capita und nur für einen fünften theil ane deßen Verlaßenschafft eingesetzt worden oder 3/15.de theil,
Weiter H. Ludwig Langen 6. Kinder für eine halbe tertz bemelter nach abzug des fünften theils restirender Verlaßenschafft oder 2/15.de theil
So dann H. Frantz Lang und nun deßen 4. Hh. Söhn für die übrige 2 ½ tertz oder 10/15.de theil
Ane berührter Erb: und Verlaßenschafft Summ sub N° 5 nun langt ein 5.ter oder dreÿ 15.ten theil an, 1188. lb
Hievon Kommt weiland H. Jacob Lang gewesenen Medicinæ Doctoris zu Hüningen nachgelaßenen und H. XIIIer überlebten vier Kindern für 4/13.ten theil, Hieran participiren
A. weiland Frn Margarethæ gebohrne Langin der nach H. XIII. verstorbenen Tochter mit H. Ludwig Oddolay dem burger zu Blotzheim ehelich erzeugte und nachgelaßene vier Kinder samtl. majorennes, diese vier Kinder seind aa) Jacob, bb) Ludwig, cc) Frantz und dd) Jgr. Margaretha Oddolay,
B. Hr Jacob Lang, burger zu Großhüningen,
C. Fr. Anna Maria gebohrne Langin, weiland H. Frantz Joseph Desonez, des gewesenen Zollers zu Großhüningen hinterlassene Wittib,
D. Weiland Frn Magdalenä gebohrner Langin der Verstorbenen jüngern tochter, mit Johann Georg Brogli, dem burger und becken zu Hüningen ehelich erzeugte und nachgelaßene 6. minderjährige Kinder, deren Obrigkeitich constituirter vogt erstgemelter ihr eheleiblicher Vater seÿe
Weiland Herrn Christian Lang, gewesenen Employé des Eaux et forets in dem Obern Elsaß, nachgelaßenen 6. Kindern so auf H. XIII. Absterben am Leben waren und nun derselben repræsententen Zum theil fällt für 6/13.t theil ane obigem 5.ten theil, Und hieran
E. weiland H. Christian Lang gewesenen Amtschreiber zu Blotzheim in dem obern Elsaß ehelich erzeugt und nachgelaßene 6. Kinder 1/6.ten theil, Erstgemelte 6 Kinder seind mit Namen ee) Fr. Catharina gebohrne Langin S.T. H. Frantz Antoni Schoff des Substitut de M le Procureur General beÿ dem hohen Königl. Rath dieser Provintz Ehegattin, ff) Hr Christian Lang, so ungefähr 7. Jahr abwesend, gg) Fr. Anna Maria gebohrne Langin, H. Nicolas Leveque des burgers zu Hüningen Ehefrau, hh) Fr. Carolina gebohrne Langin, H. Joseph Scholer des Advocaten beÿ dem hohen Königl. Rath dießes Provintz Ehegattin Zu Hüningen wohnhaft, ii) Fr. Rosina gebohrne Langin, H. Joseph Crolmont des Inwohners Zu Blotzheim Ehegattin, kk) H. Frantz Lang, studiosus so annoch minorennis,
F. Fr. Maria Ursula gebohrne Langin, H. Johann Georg Scholer vormaligen Huissier Royal zu Grohüningen Ehefrau, auch 1/6. theil,
G. Hr. Ludwig Lang, Procurator fisci zu Blotzheim,
H. Hr Michael Lang, Practien zu Hüningen,
J. Fr. Genoveva gebohrne Langin, weiland N. Scheermeßer gewesenen burgers Zu Blotzheim Wittib,
K. weiland Jacob Lang gewesenen Garde des Eaux et forets nachgelaßene fünf Kinder, Erstberührte fünf Kinder sind mit Namen ll) Fr. Maria Ursula gebohrne Langin, Joseph Gutbrecht des Inwohners Zu Blotzheim Ehefrau, mm) Jgfr. Magdalena Langin, so majorennis, nn) Jgfr. Catharina Langin, so auch majorennis, oo) Jacob Lang, so annoch ledigen Standts und miniorennis, pp) Christian Lang so ebenfalls minorennis dießer Zweÿ minderjährigen Vogt ist Hr Johannes Lang burger zu Blotzheim, Weiland H. Johannes Lang gewesenen Inwohners zu Blotzheim nachgelaßenen dreÿ ehelich erzeugten Söhnen so annoch am Leben kommt vor die übrige 3/13.t theil ane einem 5.t theil, die dreÿ Söhne sind
L. Johannes Lang, burger su Blotzheim,
M. Jacob Lang auch burger daselbst und
N. Peter Lang auf dem sogenannten neuen Weg beÿ Blotzheim wohnhaft, deßen Obrigkeitlich constituirter curator ist obgemelter H. Adv. Scholer
– Copia Testamenti – Je soussignée Anne Marguerithe née Schiltzweck Veuve de feu Me Frederic Lang vivant l’un de Mres Mres les XIII: de cette Ville de Strasbourg y demeurante (…) ce deux May 1780.
– Copia des Zwischen des seel. H. XIII. Lang Erben und seiner hinterlaßenen Fr. Wittib Erben den 5.ten Januarÿ 1784. Sub Signatura privata errichteten Erbvergleichs – Wir Zu End eigenhändig unterschriebene per Testamentum Zu ungleichen Antheilern eingesezte Erben und respective derselben repræsententen weiland S.T. H. Friderich Lang, des geheimen Regiments derer H. XIII. allhier zu Straßburg gewesenen hochansehnlichen Mitglieds an einem
So dann weiland S.T. Frn. Annä Margarethä Langin gebohrner Schlitzweckin, erstgemelten H. XII. Lang nachgelaßener Fr. Wb. per Testamentum hinterlaßene Erben und respectivé derselben Repræsententen, an dem andern Theil
bekennen hiermit nachstehenden Vergleich mit einander wißend und wohlbedächtlich beschloßen und getroffen zu haben als, Nemlichen da auf sein H. XIII.rs seligen Absterben über deßen Verlaßenschafft durch H. Not. Elles in A° 1756. zwar ein Inventarium errichtet, aber wie aus denenselben ersichtlich ist, weder der Fr. Wb. noch auch des H. XIII.rs Erben unverändert Guth untersucht, sondern das auch nur Zum theil angezeigte Vermögen, unter einer Mass beschrieben, und nur 3025. lb ane Capitalien inventirt worden, da doch bekannter maßen und wie aus dem Zins büchlein von damaliger Zeit, so noch vorhanden, erhellet, ohngefehr 55.000 lb. ane verzinßlich angelegt geweßten Geldern vorhanden gewesen, über das auch in der Verlaßenschafft gehörig geweßte Golde Ring, Geschmeid, baarschafft und anders mehr nicht angegeben vielweniger dem Verlaßenschafft Inventario einverleibet, sondern das völlige vorhanden geweßte Vermögen der hinterbliebenen Fr. Wb., als Lebenslänglicher Nutznießerin in Handen und ohnuntersucht gelaßen worden, so solle um Vermeidung allen streits und Uneinigkeit, die daher entstehen könte, obschon wie als des H. XIII. selig Erben einigen Verlust hierbeÿ leiden, die dermalen vorhandene von der Frn. XIII.rin verlaßene Activ Massa, sie mag Nahmen haben wie und bestehen worinn sie wolle, als zwischen beederseits Erben, gemein und theilbar angesehen worden, samt die Passiva und Kösten, ferner sein des H. XIII.rs Erben für unverändert Guth 12.802. lb und dann der Frn. XIII.rin Erben auch für unverändert Guth und Morgengab 5600. lb aus derselben vorausweise bestreiten gezogen und vergutet, das nach Abzug deßen restirende theilbare Guth aber nach dem Innhalt der Zwischen ihme H. XIII.r und seines nachgelaßenen Fr. Wb. vor längst weiland H. Jacob Christoph Pantrion gewesenen Notario publico dieser Stadt den 6.ten Novembris 1717 errichteten Eheberedung dergestalten vertheilt werden solle daß hieran sein des H. XIII.rs Erben zween dritte theil und Frn. XIII.rin Erben das übrige dritte theil zu komme und gebühre, demnach seÿe der Haußrath nach vorhergegangener publication offentlich zu verkaufen und die behausung vor denen verordneten Hhn Kindervertrags Herrn dahier zu versteigen, und der daher rührende Erlös beÿ H. Not. Zimmer bis Zugänzlicher Abtheil: und Erörterung des Geschäfts Zu hinterlegen.
Vorstehenden Vergleich haben wir unterschriebenen nach bejahener Vor: Ables: und Erklärung un Frantzösischer Sprach hören verlesen und denselben zu allen Zeiten steet, vest und unverbrüchlich zu halten versprochen – In Urkund deßen wie uns hier eigenhändig unterschrieben Straßburg den 5.ten Januarii 1784. Im original sind unterschrieben Lang pour moi et mes frères et sœurs, Weis, comme chargé de procuration de Jacques Lang et tuteur des enfants de Madeleine Lang, Scholer fondé de procuration de ma Mère, Curateur de Pierre Lang et au nom de mes Cohéritiers de feu le S Chrétien Lang mon Beau père, Oddolay pere tuteur de mes enfants et de mes pupiles de St Louis, Johannes Lang als für mich alß meiner Vogts Kinder, Jacob Lang selbigen, Jacob Lang, M. Lang, Anna Lang, Barbara Schermesser Namens Meiner Muter, Agneß Lang gebohrne Schermesserin, Frid. Ign: Goug, Anne Elisabeth Goug, Stierlé als beÿstand, Louis Fantet en qualité de tuteur, Rame mandataire de Gaillant – Collatonnirt Zimmer
Copia der Eheberedung (…) den 6. Novembris Anno 1717, Jacob Christoph Pantrion
– (Dossier) Procurationen So Weiland Fraun XIII.rin Langin Verlaßenschafft Inventario annectirt

Les héritiers testamentaires d’Anne Marguerite Schiltzweck vendent la maison au perruquier François Xavier Grenier

1784 (7.6.), Chambre des Contrats, vol. 658 f° 228-v
H. Johann Friedrich Zimmer notarius publicus juratus ac practicus als substituirter mandatarius SSTT H. XIII Lang gesamten nachgelassenen testaments erben, Jfer Elisabetha Gougin großjährigen alters beÿständlich H. Johann Christoph Stierle des dreÿers des umgelds, diese letztere sowohl vor sich selbst als nahmens ihres H. bruders H. abbé Fridolinus Ignatius Goug des vicarii zu Hilßheim, als erben vi testamenti vorbenambsten H. Lang seel. hinterbliebenen und nunmehro verstorbenen Fr. wittib Fr. Anna Margaretha Langin geb. Schiltzweckin, H. Jean Louis Rame conseiller du Roy et juge de la maréchaussée vor und innahmen Demoiselle Charlotte de Gaillant pensionnaire chez les Dames bénédictines a Nancy, H. Ludwig Fantet der handelsmann als geordneter vogt weÿl. Jean Baptiste Gaillant gewesten lieutenant beÿ dem infanterie Regiment royal Baviere mit Fr. Margaretha geb. Thierry deßen hinterbliebenen wittwe erziehlten 6 kinder nahmens Jfer Maria Anna, Carl Alexander, Maria Clara, Henriette und Frantz Joseph
in gegensein Sr Frantz Xavier Grenier des perruquenmachers
eine behausung, höfflein und hoffstatt mit allen deren begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ane der Blauwolckengaß einseit neben H. Schaffner Dabeind anderseit neben Sr Berteau dem pensionrirten musico hinten auff H. Lobstein den chirurgum – denen H. Erblaßers Erben zu 2/3 theil, der übrige 1/3 theil der Fr. Erblaßerin Erben – um 10.020 livres meistgebotten

Natif de Belfort, le perruquier François Xavier Grenier acquiert le droit de bourgeoisie à titre gratuit en 1767.
1767, Livre de bourgeoisie 1762-1769 (VI 285) p. 132
François Xavier Grenier der Perruckenmacher von Belfort gebürtig erhalt das burgerrecht aus hoher recommendation gratis, will dienen beÿ E.E. Zunfft d. Weinsticher, Jur. den 19. Xbr. 1767

François Xavier Grenier se marie en 1776 avec Marguerite Weber, fille du garde forestier Georges Michel Weber d’Erstein : contrat de mariage, célébration
1776 (15.5.), Not. Laquiante (6 E 41, 1059) n° 38
Contrat de mariage communauté partageable par moitié – Sr François Xavier Grenier bourgeois Md. perruquier de Strasbourg fils majeur de défunt Sr Joseph Grenier bourgeois de Beffort et de Claudine Bouvier
Dlle Marguerite Weber fille majeure de Georges Michel Weber bourgeois d’Erstein et fermier des deniers patrimoniaux dudit Lieu et de feu Marguerite Deckin

Mariage, Erstein (cath. f° 137)
Anno domini 1776 die 28 mensis maji unâ proclamatione super duabus enim aliis dispensatum fuit (…) in ecclesia nostra et totidem apud S. petrum juniorem argentinæ (…) sacro matrimonii vinculo in facie Ecclesiæ conjuncti sunt Franciscus Xaverius Grenier filius defunctorum Josephi Grenier et Claudinæ Bouvier, dum viverent Bellofortii commorantium civis et Capillamentorum textor argentinæ, et Margaretha Weber filia Georgii Michaelis Weber civis et custodis nemorum Sigili in Erstein et defunctæ Margarethæ Deck conjugum in hoc loco commorantium (signé) Grenier, Marguerite Weber (i 137)

Marie Marguerite Weber devient bourgeoise par son mari trois mois après son mariage : inscription au livre de bourgeoisie, registre de traitement des demandes
1776, Livre de bourgeoisie 1769-1777 (VI 286) p. 158
Maria Margaretha Weeberin von Erstein gebürtig erhalt das burgerrecht von ihrem Ehemann Frantz Xavier Grenier dem hiesigen Perruckenmacher und burger alhier umb den alten burger schilling will dienen beÿ E.E. Zunfft der Weinsticher prom. eod. [26. aug. 1776]

(VI 286 bis, p. 394) Weinsticher No. 35. 22. Augusti 1776. fr. Maria Margaretha Weberin Von Erstein gebürtig Georg Michael Weber des b : alda mit Weÿl. Fr. Maria Margaretha gebohrener deckin Eheliche Junfer tochter, Verheurathet auf erl& Von S. T. dem Regierenden H. ammeister Vom 20.t may dieses Jahrs mit frans wavie grenie dem hiesigen b :und Periuckenmacher, erweiset durch Vorgelegte schein Ihre Ehrliche geburt, Wie auch Copulation schein, daß Sie er Cath. Rel: Zugethan, und Ihres mariti Stallgebühren richtigkeit, 500 fl hat dieselbe baar dargezahlt und als deren Wahren Eigenthum, mit handtreu bekräfftiget, Wie auch 100 fl. 5 ß beym B. Prot: deponirt, jmplorantin bittet E. G. unterthänig à marito um den A. B. sch. des B. rechts Zu Vertrösten, und Sie ad articulum zu admitiren.
Recepta a Marito um den A. B.sch.

Marie Marguerite Weber meurt en 1794 en délaissant deux enfants

1809 (9.10.), Strasbourg 11 (7), Not. Thurmann n° 477
Inventaire de la succession de Marie Marguerite née Weber femme de François Xavier Grenier décédée le 17 août 1794 – à la requête du veuf François Xavier Michel Grenier employé a la poste aux lettres représenté par Me Jean Frédéric Grimmer notaire, Marie Anne Grenier épouse de Jean Jacques Waghette tapissier, en présence de Jean Auguste Eberlin commissaire de police fondé de pouvoir de Joseph Anasthase Grenier chirurgien major employé à la suite de l’armée d’Allemagne (Procuration à Vienne le 27 août dernier) – en présence de Daniel Ehrenfried Stoeber notaire commis à la représentation de Pierre Grenier militaire absent, héritiers pour un quart de leur mère
dans la maison du veuf rue de la nuée Bleue n° 25
meubles, dans la chambre occupée au premier par le Sr Grenier, dans la chambre a côté, dans la chambre au premier occupée par la servante, dans le vestibule, dans la chambre au second étage, dans la chambre voisine, dans la cuisine au second étage, au troisième 1733 fr – au grenier dans la chambre au linge sale, dans une chambre au grenier, dans la chambre des soldats, dans la cuisine, dans la cave, dans la buanderie, total 2839 fr – argenterie 340 fr, numéraire 219 fr
Titres et papiers, Contrat de mariage reçu M° Laquiante le 15 mai 1776, Inventaire des apports dressé le 18 avril 1777, Inventaire de partage de la succession de Georges Michel Weber cultivateur et fermier à Erstein père de la défunte
Pièces relatives à la communauté. 1. Expédition de l’acquisition de la maison qu’occupe le veuf en cette ville rue de la Nuée Bleue n° 25, d’un côté et derrière sur celle du Sr Schnoeriger d’autre celle du Sr Cartier, acquise pour 14.020 livres par acte reçu M° Dinckel le 7 juin 1784 – occupée en par les conjoints Waghette 700 fr, Il y a en outre deux appartements loués à raison de 33 et 20 francs, Le reste est habité par le veuf
corps de biens à Hochatzenheim, Mittelhausen, terres Erstein
Déclarations actives, dots Waghette, déclarations passives 16.325 fr
Enregistrement, acp 113 f° 97 du 19.10.

François Xavier Grenier meurt en 1812.

1812 (7.4.), Strasbourg 11 (13), Not. Thurmann n° 1769
Inventaire de la succession de François Xavier Grenier perruquier décédé le 6 janvier dernier – à la requête de Marie Catherine Meyer femme de François Xavier Michel Grenier employé à la poste aux lettres, ledit Grenier mandataire de de son mari, 2. Marie Anne Grenier épouse de Jean Jacques Waghette tapissier – en présence de Daniel Ehrenfried Stoeber notaire commis à la par représentation de Joseph Anasthase Grenier, absent, chirurgien major à l’armée d’Espagne – jugement du Tribunal de Première Instance le 18 fev. dernier, les trois enfants héritiers de leur père – Testament olographe du 19 novembre 1811
dans la maison en cette ville rue de la Nuée bleue n° 25
meubles, logement du défunt, au grenier, au second, au premier, au rez de chaussée, cave, dans un cabinet au second, dans un cabinet, au troisième dans la cuisine, au troisième, totalité des meubles 3138 francs
(continuation du 19 janvier 1815 n° 3010) immeubles, 1. une maison avec ses droits & dépendances sise à Strasbourg rue de la Nuée bleue n° 25, devant et derrière celle du Sr Schnoeringer de l’autre celle du Sr Cartier
corps de biens à Hohatzenheim 3720 fr, Erstein 343 fr, la maison a été depuis l’ouverture de la succession vendue par licitation au Tribunal civil à l’héritière Marie Anne le 18 février 1813 déclaration de command le 20 du même mois pour 21.250 francs
passif de la communauté 10.920 fr, passif porté à la communauté 2466 fr
Enregistrement, acp 119 f° 112-v du 18.4.

Les héritiers vendent la maison par licitation au tribunal civil. L’acquéreuse est la cohéritière Anne Marie Grenier, femme du tapissier Jacques Waghette.

1813 (11.3.), Hypothèque de Strasbourg, Transcription reg. 70, n° 77
Cahier des charges, M Jordy avoué du Sr Michel Xavier (François) Grenier employé à la poste aux lettres demeurant à Strasbourg poursuivant la licitation Déclare que par jugement du Tribunal Civil du 3 novembre dernier dans la cause dudit Sr Michel Grenier demande en licitation contre D° Anne Marie Grenier femme de Jacques Vaghette tapissier, encore M° Stoeber licencié en droit et notaire en cette ville nommé par le tribunal pour représenter Pierre Grenier militaire absent et aussi comme représentant Anastase Grenier chirurgien major à la suite de l’armée pour colicitant ayant pour avoué M° Laemmermann
à Me Klauhold – Déclaration de command du 20 février Anne Marie Grenier épouse de Jacques Vaghette tapissier
la vente de la maison sise en cette ville rue de la Nuée bleue n° 25 devant M. Thieriet juge commissaire en cette partie
Cette maison donne devant sur la rue de la Nuée Bleue derrière sur la propriété du Sr Schnöringer, d’un côté la maison du Sr Cartier négociant, de l’autre la propriété du Sr Schnoeringer. Elle consiste en un rez de chaussée à deux étages elle a en outre une belle cave, une buanderie, un grenier et un puits a pompe. La propriété de ladite maison appartient suivant l’acquisition reçue M° Dinckel le 7 juin 1784 à François Xavier Grenier perruquier et Marie Marguerite née Veber, estimation par les experts 20.000 francs, enreg. 28 décembre
adjudication préparatoire le 31 décembre – Adjudication définitive le 20 février pour 21.250 francs

Jean Jacques Waghette épouse Marie Anne Grenier en 1808
1808 (4.5.), Strasbourg 11 (6), Not. Thurmann n° 52
Contrat de mariage – Jean Jacques Waghett, marchand de meubles, fils majeur de Jean Jacques Waghett, fumiste ramoneur, et d’Elisabeth Matthias
Marie Anne Grenier fille majeure de François Xavier Grenier, perruquier, et de Marie Anne Weber
dot de la future épouse 2000 fr, apports 1200 fr, numéraire et trousseau, total 1687 fr
Etat, estimation des apports de la future épouse 1008 fr
du futur époux tapissier, meubles 2239 fr, créances 7380 fr, dettes 2300 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 106 f° 8 du 5.5.

Le chirurgien major Joseph Anasthase Grenier meurt dans la maison en 1837

1837 (29.11.), Strasbourg 11 (30), Me Keller n° 116
Inventaire de la succession de M. Joseph Anasthase Grenier, chirurgien major en retraite décédé à Strasbourg le 5 juillet 1837 – à la requête de Marie Anne Grenier épouse de Jean Jacques Waghette, propriétaire à Strasbourg, unique héritière du défunt son frère germain
en une maison appartenant aux requérants rue de la Nuée Bleue n° 25
Extrait registre des décès de la Ville de Paris 5° arrondissement du 20 juillet 1832 François Xavier Grenier décédé ledit jour à l’Hospice des incurables, né à Strasbourg époux de Marie Catherine Meyer
acp 955 (3 Q 29 970) f° 3 du 2.2. – Le mobilier s’élève à 300 francs et les créances à 32
44 ares 29 cent. terres en deux pièces ban d’Erstein

1856 (16.5.), Strasbourg 14 (146), Not. Ritleng n° 8251
Dépôt du testament olographe de Jacques Waghette, ledit testament en date du 3 mai courant, enregistré ce jourd’hui
acp 450 (3 Q 30 165) f° 54 du 16.5.
Ceci est mon testament (…) Je lègue comme de juste tout ce que je resterai posséder à ma chère mère Madeleine Waghette née Knoll d’Obenheim (…) Donc je désire & veux que ce qui peut revenir de moi & qu’elle pourra hériter de moi, revienne au fils que j’ai eu par suite de relations de jeunesse avec la nommée Mademoiselle Sophie Baer ouvrière. Ce fils est né le 26 août 1840 (autant que je me rappelle maintenant la tête) & se nomme Adolphe François Baer, baptisé à l’église Saint-Louis, Lui faire avoir une position honnete est mon désir afin de réparer mes torts & mettre ma consecience en repos. Ma mère pourra l’aimer comme un second fils qui pourra me remplacer près d’elle. Je nomme pour curateur & executeur testamentaire mon cher cousin Brendel patissier en cette ville qui est un homme * & intègre
que tout mon monde soit payé convenablement à la liquidation si Mr C Rulland la dirige bien il doit résulter in bon résultat, lui donner une bonne gratification pour cela, lui faciliter même de lui donner la suite du commerce de bois de Iles & bouteilles pour le reste matériel il devra liquider au plus tôt ce sera le mieux

Testament de Marie Anne Grenier
1858 (27.4.), Louis Frédéric Zimmer
Dépôt du testament olographe de Marie Anne Grenier veuve Jean Jacques Waghette propriétaire à Strasbourg, décédée le 20 mars 1858. Ledit testament en date du 28 juin 1852 enregistré ce jourd’hui
acp 468 (3 Q 30 183) f° 92 du 28.4.
Enregistrement de Strasbourg, ssp 127 (3 Q 31 626) f° 31 du 28.4.
26 juin 1852 Testament – Je soussignée Marie Anne Grenier demeurant à Strasbourg veuve de Jean Jacques Waghette, lègue à ma fille Mde Dietrich née Waghette (…)
à ma fille Mde Brendel née Waghette (…)
Je veux que celle de mes filles qui ferait une difficulté pour l’exécution du présent testament ou qui reviendrait sur la fixation du prix d’abandonnement fait à Mde Brendel de la maison rue de la nuée bleue soit privée de la quotité disponible de ma succession et pour ce cas je lègue cette quotité par préciput et hors part à celle de mes filles qui respecterait ma volonté
(succession déclarée le le 27 7.bre 1858

Liquidation de la succession de Marie Anne Grenier
1859 (8.2.), Strasbourg 10 (138), Not. Zimmer (Louis Frédéric) n° 12.903
Liquidation et partage valeurs mobilières dépendant des successions de Jean Jacques Waghette et de Anne Marie Grenier
Partage Waghette, 8 février 1859. Ont comparu 1) Marguerite Marie Philippine Eugénie Waghette, épouse dûment assistée et autorisée de M. Etienne Dietrich, négociant ci présent, 2) dame Antoinette Waghette, épouse dûment assistée et autorisée de M. Joseph Brendel, patissier ci présent, les quatre demeurant et domiciliés à Strasbourg. Lesquels comparans désirant procédéer à lal iquidation et au partage des valeurs mobilières dépendant des successions de M. Jean Jacques Waghette vivant tapissier à Strasbourg où il est décédé le 14 novembre 1844 et de feue dame Anne Marie Grenier son épouse décédée également en cette ville le 27 mars 1858, père et mère des dames Dietrich et Brendel comparantes, dont ces dernières sont les seules héritières, successions qui se trouvent aujourd’hui confondues et une seule et même masse, ont requis les notaires soussignés de procéder auxdites opérations sur leurs déclarations et indications
acp 476 (3 Q 30 191) f° 13-v du 9.2. Masse active. Prix de vente du mobilier 739
Prix de vente de la campagne dit le Lazareth vendue par acte reçu Zimmer le 10 août 1853, 46.000, à valoir sur ce prix les acquéreurs ont été délégués de payer les créances hypothécaires 12.000, reste 34.000, moitié à la veuve et moitié aux enfants 17.000. La veuve Waghette a touché sur ce prisx suivant quittance reçue Zimmer le 21 janvier 1854, 8000, reste 9000. intérêts du prix 506, argent comptant 746, fermages 333, rapport des enfants en vertu de leur contrat de mariage, Mde Dietrich 17.000, Mde Brendel 24.258. Total de la masse 69.582
dont à déduire la masse passive 353, reste à partager 69.198
Abandonnements (…)

Marie Anne Grenier, veuve de Jean Jacques Waghette, fait donation de la maison à sa fille lors du contrat de mariage avec le pâtissier Joseph Brendel, originaire de Haguenau

1850 (24.12.), Strasbourg 10 (117), Not. Zimmer n° 8761
Contrat de mariage du 24 décembre 1850. – Ont comparu I. Monsieur Joseph Brendel, patissier fils né le 18 mai 1816 du légitime mariage de feu M. Dominique Brendel, sellier & de feu D° Catherine Riester, en leur vivant conjoints à Haguenau
II. Mademoiselle Antoinette Waghette, majeure sans état fille née le 5 janvier 1811 du légitime mariage de feu M° Jean Jacques Waghette, en son vivant tapissier à Strasbourg & de D° Marie Anne Grenier, veuve de ce dernier, future épouse d’autre part
III. Madame veuve Waghette, déjà nommée et qualifiée, comparant au présent acte à cause de la donation qu’elle fera ci après à la Demoiselle future épouse sa fille
Article 5. En considération du futur mariage, la Dame veuve Waghette donne & constitue en dot avec dispense de rapport en nature à la demoiselle future sa fille, ce acceptant (…) 2° Une maison d’habitation à rez de chaussée surmonté de deux étages, cave, buanderie, grenier & puits à pompe, autres appartenances droits et dépendances sise à Strasbourg rue de la nuée bleue N° 25, tenant d’un côté à M. Charles Lamay, de l’autre à Madlle Fririon par devant à ladite rue & parderrière à Mlle Weiss. Cette maison dépendait des successions de M. François Xavier Grenier propriétaire & de D° Marie Marguerite Weber en leur vivant conjoints à Strasbourg, père et mère de la donataire. Mad° veuve Waghette en est devenue propriétaire pour lui avoir été adjugée à titre de licitation à la barre du tribunal civil de première instance séant à Strasbourg suivant procès verbal d’adjudication définitive en date du 18 février 1813 & déclaration de command du 20 du même mois, pour le prix de 21.250 francs que la donatrice déclare avoir décompté dans la liquidation de la succession de sesdits père et mère. L’établissement de propriété antérieure de cette maison se trouve consignée audit procès verbal d’adjudication. Mad° veuve Waghette déclare que la maison sus désignée lui appartient encore en toute propriété & qu’elle n’est grevée d’aucune dette, rente privilège ni hypothèque. La donatrice se réserve expressément l’usufruit gratuit & viager de tout le second étage de ladite maison & qu’elle occupe actuellement avec cave, ainsi que l’usage commun du grenier, de la buanderie, du puits & des autres dépendances de la maison. En conséquence la future n’aura actuellement que la nue propriété du second étage auquel elle réunira la jouissance à partir du jour du décès de la donatrice mais elle pourra jouir & disposer du surplus dudit immeuble en toute propriété à compter du jour de la célébration du futur mariage (…) Pour fixer dès à présent la somme dont la Dlle future épouse devra rapporter à la succession de la donatrice, cette dernière estime irrévocablement la maison faisant l’objet de la présent donation à la somme de 22.150 francs. Mais attendu la réserve d’usufruit faite ci-dessus que les parties évaluent en capital à 7150 francs, la donataire ne jouit réellement durant la vie de la donatrice que d’une valeur immobilière de 15.000 francs
acp 397 (3 Q 30 112) f° 63-v – stipulation de communauté de biens réduite aux acquêts réserve d’apports et d’héritages
Les apports du futur époux consistent 1) en créances et argent comptant montant à 2350 francs, 2) dans le 5° d’une maison à Haguenau au quartier bleu N°& 8 et d’un jardin et deux parcelles de terres même ban, le tout grevé d’un passif de 3000 francs
Donation par la veuve Waghette à la future épouse sa fille, ce acceptant, 1) d’un trousseau mobilier estimé 2108, 2) d’une Maison sise à Strasbourg rue de la nuée bleue N° 25 d’un revenu annuel de 1100, capital 22.000
Donation réciproque par les futurs au survivant d’eux de l’usufruit viager de toute la succession réductible à moitié en cas d’existence d’enfans issus du futur mariage

Joseph Brendel loue au pâtissier Auguste Martin une partie de la maison et de celle contigüe qui donne sur la place Broglie.

1874 (3.8.), Strasbourg 9 (138), Not. Becker (Geoffroi) n° 13.521
Miethvertrag vom 3. August 1874 – sind erschienen Herr Joseph Brendel, Pastetenbäcker und dessen hierzu ermächtigte Ehegattin Frau Antoinette Waghette beide zu Straßburg wohnhaft, diese Comparenten haben hirmit vermiethet und zu miethen gegeben für zwölf nach einander folgende Jahre, die den ersten October 1874 beginnen und am gleichen Tage des Jahres 1886 endigen werden
dem hier gegenwärtigen und annehmenden Herrn August Martin Pastetenbäcker in gedachter Stadt wohnhaft
die nachher bezeichneten Theile des zu Straßburg Blauwolkengasse N° 29 gelegenen Hauses, nämlich (1) das Bodengeschoß bestehend in Pastetenbäcker- Waarenmagasin, einem Büreau, einer Speisekammer, einem Laboratorium, das sich hinter dem Magazin befindet, einem zweiten Laboratorium das sich im Hintergebäude des Eigenthums der Vermiether befindet, welches seinen Eingang auf den Broglieplatz hat, mit dem darin sich befindenden Pumpbrunnen den aber die andere Bewohner des Hauses des Broglieplatzes gemeinschaftlich mit dem Miether zu benutzen berechtigt sind, dem Theil des kleinen Hofes, bis zu der darin befindlichen Trennung, den ganzen Keller des Hauses Blauwolkenstraße und dem als Metze dienenden Raum des Hauses auf dem Broglieplatz
(2) das ganze dritte und vierte Stockwerken mit einziger Ausnahm der zum Aufbewahren der schwarzen Wäsche bestimmten Kammer die neben der Treppe sich befindet
(3) die über dem vierten Stockwerken sich befindenden Speicher
Sowie sich übrigens alles befindet ohne andern Ausnahm als die wovon oben die Rede ist (…) um einen jährlichen Lehnzins von 3000 Franken
acp 630 (3 Q 30 345) f° 78-v n° 3020 du 8.8.
Verzeichniss und Abschatzung von verschiedenen Mobiliar Effecten und Werkzeugen, welche Herr Joseph Brendel Pastetenecker Meister in Straßburg, beabsichtihet dem Herrn Auguste Martin Pasteten Becker zu Straßburg zu verkaufen und die sich in dem Gewerbs Local und Wohnbehausung des Herrn Brendel, Blauwolkenstraße N° 29 in Straßburg befinden. In der Magazin (…), Bureau (…), Laboratorium, Waschplatz, Fleisch Kammer, Arbeits Local, Im untern Corridor, Im Kohlen Keller, Vorbehalt Zimmer, Moebel Im Zimmer von den Arbeitern, Im Zimmer der Laden Jungfrau, Im Zimmer der Mägden, Getüch, 10.341 Franken (N° 1988 Einregistrirt zu Straßburg den 7. August 1874 fol. 62 recto
acp 629 (3 Q 30 344) f° 76 du 7.8. Hinterlegung der Mobilien Abschatzung

Joseph Brendel meurt en 1889 en délaissant un fils
1890 (5.2.), Strasbourg 8 (151) Gustave Edouard Loew n° 21.734
Offenkunde, 5 Februar 1890 – (dieselbe bescheinigen) Herrn Joseph Brendel bei Leben gewesenen Rentner in Straßburg gut gekennt zu habenn sowie zu wissen
daß derselbe mit seiner Gattin Frau Antoinette Waghette in der zu Hälfte theilbare Gütergemeinschaft lebte, welche sich auf das Errungene beschränkt, zufolge Ehevertrag vor dem damaligen Notar Zimmer in Straßburg vom 24. Dezember 1850,
daß Herr Brendel ohne ein Testament errichtet zu haben am 30. Dezember vorigen Jahrs in Straßburg verstorben ist, wie es erhellet aus einer dem Notar in Ausfertigung vorgewiesene Sterbeurkunde,
daß noch kein Nachlassinventur oder stellvertretende Urkunde aufgenommen wurde, sowie
daß er als einzigen Erben Herrn Anton Brendel, Rentner wohnhaft in Strassburg seinen Sohn aus der Ehe mit seiner genannten Wittwe hinterliaß
Ferner ist erschienen der vorgenannte Herr Anton Brendel welcher nach dem ihm vorstehendes vorgelesen wurde, hat dem Notar die eidestattliche Versicherung abgegeben, daß ihm andere gleich nahe oder nähere Erben nicht bekannt sind, er auch nicht wisse, daß der Erblasser eine letztwillige Verfügung hinterlassen habe.
acp 823 (3 Q 30 538) f° 61-v du 6.2.

La maison revient à son fils Antoine Joseph Brendel qui épouse en 1892 Vanda (Isabelle Hedwige) Plonskowski, fille du capitaine Alexandre Plonskowski

Mariage, Strasbourg (n° 98)
Strassburg am 15. Februar 1892. Vor dem Standesbeamten erschienen heute zum Zwecke der Eheschließung I. der Rentner Marie Anton Joseph Brendel, katholischer Religion geboren den 27. Maerz des Jahres 1853 zu Strassburg, wohnhaft zu Strassburg, ehelicher Sohn des verstorbenen Rentners Joseph Brendel, wohnhaft zuletzt zu Strassburg und der Elisabeth Antoinette Waghette, Rentnerin wohnhaft zu Straßburg
2. die gewerblose Vanda Isabelle Hedwig Plonskowski, katholischer Religion, geboren den 6. Februar 1865 zu Straßburg wohnhaft zu Strassburg, eheliche Tochter des verstorbenen ehemaligen Hauptmanns Alexander Plonskowski, wohnhaft zuletzt zu Straßburg und der Johannette Hoppé, Rentnerin wohnhaft in Straßburg (i 98)

Antoine Joseph Brendel et Wanda Plonskowska hypothèquent la maison au profit du Crédit foncier et communal

1898 (10.2.), Jean Mossler
Schuldbrief durch Anton Joseph Brendel, Eigenthümer & Wanda Plonskowska, Eheleuthe in Straßburg
zu Gunsten der Aktiengesellschaft für Boden und Kommunalkredit hier über ein Darlehen von M. 32.000
Pfand, ein Haus zu Blauwolkengasse N° 29
acp 935 (3 Q 30 650) f° 98-v n° 5439 du 14.2.

Antoine Joseph Brendel fait donation de ses biens à Wanda Plonskowska
1898, Gustave Edouard Loew
17.Mai 1898 N° 30.451. – Schenkung zwischen Eheleuten durch Joseph Anton Maria Brendel, Rentner hier gest. 20. Juli 1898, seiner Ehefrau Ehefrau Maria Isabelle Hedwig Plonskawska, seines ganzen Nachlasses
acp 944 (3 Q 30 659) f° 3-v n° 2661 du 26.8. (Stf Tab. Bd. 83 Bl. 10. N° 100 – S.E. vom 19.1.99 846-519)

Antoine Joseph Brendel meurt en 1898 en délaissant sa femme pour héritière testamentaire

1899 (14.1.), Jean Mossler
Inventar nach Ableben von Anton Joseph Brendel, Eigenthümer in Straßburg gestorben am 20. Juli 1898 gewesener Ehemann von Wanda Plonkowska. Auf Anstehen der vorgenannten Wittwe Brendel, wegen der bestandenen gesetzlichen Gemeinschaft & als Schenknehmerin des ganzen Nachlasses laut Schenkung des Notars Loew vom 17. Mai 1898.
acp 950 (3 Q 30 665) f° 44 n° 5040 du 19.1. (St. Taf. Bd. 80 Bl. 10 N° 100 – S 19 BI 99 Bd 246 519) Gemeinschaft, I. Mobilien geschätzt zu M 2170, II. baares Geld 240, III. Ausstände 1) der Bank von Elsass-Lothringen hier M 6918, 2) Union Chorale 60, Summa 6978, IV. Mietzinsen 491 – Passiva 40.690.
Nachlass. Aktiva I. Kleider und Wäsche 395, II. Immobilien
Stadt Strassburg 1) N 414, 416 1 a 20 Wohnhaus Blauwolkengasse N° 49
2) N 416, 1 a 40 Wohnhaus Broglieplatz N° 2
Passiva 667
Offenkunde über das Ableben und die Rechtsnachfolgen des Erblassers

Wanda Plonskowska hypothèque la maison au profit du Crédit foncier et communal

1900 (24.3.), Jean Mossler
Schuldbrief durch Wanda Plonskowska Wittwe Joseph Anton Brendel, Hauseigenthümer dahier
zu Gunsten des Bodenkredits dahier, über Bardarlehen von M. 10.000
Pfand, Anwesen Blauwolkengasse N° 29
acp 968 (3 Q 30 683. III) f° 11 n& 2257 du 27.3.

Wanda Plonskowska se remarie en 1900 avec Othon (Robert) Schulze, directeur des usines alsaciennes d’électricité, natif de Berlin. Le mariage est dissous en 1917. La femme reprend le nom de Brendel.
Mariage, Strasbourg (n° 603)
Strassburg am 7. Juni 1900. Vor dem Standesbeamten erschienen heute zum Zwecke der Eheschließung I. der Direktor der Elsässischen Elektrizitäts Werke Otto Robert Schulze, evangelischer Religion, geboren am 20. Januar des Jahres 1853 zu Berlin /:Preußen:/ wohnhaft in Straßburg Sohn des Rentners Wilhelm Ferdinand Schulze wohnhaft zu Berlin und dessen verstorbener Ehefrau Amalie, geborene Schuberth, zuletzt wohnhaft in Berlin,
2. die Wittwe Vanda Isabella Hedwig Brendel geborene Plonskowski ohne Beruf katholischer Religion, geboren am 6. Februar 1865 zu Straßburg wohnhaft in Strassburg, Tochter des verstorbenen ehemaligen Hauptmanns Alexander Plonskowski, zuletzt wohnhaft zu Straßburg und dessen Ehefrau Johanette geborene Hoppé, wohnhaft in Straßburg
[in margine :] durch das am 14. März 1917 rechtskräftig gewordene Urteil des kaiserlichen Landgerichts in Straßburg ist die Ehe zwischen dem Otto Robert Schulze und der Vanda Isabella Hedwig Schulze, geborenen Plonskowski geschieden worden. Strassburg am 29. März 1917. der Standesbeamte
Randvermerk. durch Erklärung beurkundet vor dem unterzeichneten Standesbeamten am 2. Juni 1917, hat die neben bezeichnete Vanda Isabella Hedwig Schulze, geborene Plonskowski, Wittwe I. Ehe des Rentners Anton Brendem, wohnhaft in Strassburg, geschiedene Ehefrau des Ingenieurs Otto Robert Schulze, wohnhaft in Strassburg, erklärt, daß sie ihren Familiennamen Brendel wieder annahme. Strassburg am 4. Juni 1917. der Standesbeamte

La maison est inscrite au cadastre à partir de 1915 au nom d’Eugène Zinck

Le comptable Eugène Zinck épouse en 1898 Elisabeth Schalck, veuve avec deux enfants du coiffeur Louis Distler : contrat de mariage, célébration
1898 (21.5.), M° Ritleng jeune
Ehevertrag zwischen Eugen Zinck, ledig, großjährig, Buchhalter zu Strassburg-Neudorf
und Elisabeth Schalck Wittwe mit 2 Kindern des Coiffeurs Ludwig Distler in Straßburg
acp 939 (3 Q 30 654) f° 65 n° 927 du 26.5. Annahme der Errungenschaft Gemeinschafft, teilbar zur Hälfte mit Vorbehalt der Garderobe
Einbringen des Bräutigams. 1) Verschiedene Mobilien geschätzt zu M. 600, 2) Einlage bei der Sparkasse 266, 3) Weinvorrate 600, 4) Forderung Anton Finck Tagner hier laut Obligation des Notars Muths in Bischweiler v. 16.3.96 6000, 5) Obligation der Stadt Paris über 400 frs, p.m. – Summa M 7466
Einbringen der Braut. 1) Verschiedene Mobilien 4400, 2) der Fonds ihres Friseur-Cigarren & Parfümerie Geschäfts 12.000, 3) die Waren im obigen Geschäft 8000
4) Werthpapiere 3442,
5) Ein Conto-Current Guthaben bei der Bank von Elsass-Lothringen 1325, 6) Ein Bon der Pariser Weltausstellung 30 – Summa 29.197
beslastet mit der Schuld an ihre Kinder gemäß Inventar des amt. Notars vom 24. März 1896.
Schenkung auf Todesfall durch den Bräutigam der Braut 1) des vollen Eigenthums seines Anteils am Überschuß der Gemeinschaft, 2) der Nutznießung seines sonstigen Nachlasses

Mariage, Strasbourg (n° 460)
Straßburg am 21. Mai 1898. Vor dem Standesbeamten erschienen heute zum Zwecke der Eheschließung I. der Buchhalter Anton Eugen Zinck, katholischer Religion geboren den 5. September des Jahres 1857 zu Straßburg, wohnhaft zu Straßburg, Sohn des verstorbenen Schreiners Anton Zinck, wohnhaft zuletzt zu Straßburg und dessen Ehefrau Anna Maria geb. Andres wohnhaft zu Straßburg
2. die gewerblose Marie Elisabeth Schalck, Wittwe von Frantz Ludwig Distler, hier gestorben den 25. Februar 1896, katholischer Religion, geboren den 11. August des Jahres 1854 zu Straßburg wohnhaft zu Straßburg, eheliche Tochter des verstorbenen Briefträgers Ludwig Schalck, wohnhaft zuletzt zu Straßburg und deßen Ehefrau Adele geborene Morath, wohnhaft in Straßburg (i 73)

Natif de Strasbourg, le coiffeur François Louis Distler épouse en 1877 Elisabeth Schack, fille du facteur Louis Schalck
Mariage, Strasbourg (n° 86)
Strassburg am 8. Februar 1877. Vor dem Standesbeamten erschienen heute zum Zwecke der Eheschließung I. der Friseur Frantz Ludwig Distler, katholischer Religion geboren den 30. August des Jahres 1850 zu Straßburg, wohnhaft zu Straßburg, volljähriger ehelicher Sohn des verstorbenen Kutschers Johann Distler und der Barbara geborene Zipp, ohne Beruf wohnhaft zu Straßburg
2. die Marie Elisabeth Schalck, ohne Beruf, katholischer Religion, geboren den 11. August des Jahres 1854 zu Straßburg wohnhaft zu Straßburg, volljährige eheliche Tochter des verstorbenen Tagners Ludwig Schalck, und der Adele geborene Morath, ohne Beruf wohnhaft in Straßburg (i 73)

Louis Distler meurt en 1896 en délaissant deux enfants
1896 (24.3.), M° Ritleng N° 29.123
Inventar über den Nachlass des zu Strassburg am 23. Februar 1896 verstorbenen Coiffeurs Ludwig Distler. Auf Anstehen von 1. Elisabeth Schalck, ohne Gewerbe hier, Wittwe handelnd eigenen Namens 1) wegen der zwischen ihr und ihrem Ehemann bestandene geseitzlichen Gütergemeinschaft, 2) als Lagatarin ihres Mannes von ¼ in Eigenthum und ¼ in Genuß nach eigenhändigen Testaments hinterlegt bei Ritleng am 11. Januar 1896, 3) als Mutter und Vormünderin von Leo Distler geb. am 30. Mai 1879, Ernst geb. am 5. September 1886
2. Nikolaus Ladouce, Bankangestellter hier, handelnd als Nebenvormund des minderjährigen, einzigen Erben ihres Vaters
acp 910 (3 Q 30 625) f° 25 n° 6141 du 27.3. (SE 27.3.96 224-633) Gemeinschafft. 1) Mobilien geschätz 838, 2) Coiffeur und Cigarrengeschäft 1879, 3) baares Geld 612, 4) Geschäftsausstände 387, 5) Sparkassenguthaben 27, 6) Werthpapiere 3496 – Schulden 5475
Nachlass, Kleider 100 – Schulden 712

Testament par lequel Louis Distler lègue à sa femme la quotité disponible
1896 (27.2.), M° Ritleng jeune
Eigenhändiges Testament des zu Strassburg wohnhaft gewesenen und daselbst am 23. Februar 1896 verstorbenen Friseurs Ludwig Distler, lautend wie folgt
Ich gebe und vermache meiner Ehefrau Elise geb. Schalck von meinem Vermögen so viel als das Gesetz erlaubt und zwar in gantz Eigenthum und Genuß. Straßburg den 11. Januar 1896.
acp 908 (3 Q 30 623, II) f° 35 n° 4246 du 3.3. (S.T. Bd. 82 Bl. 27 N° 3 – E.E. vom 27.3.96 Bd. 224 N° 633

Fils des précédents, le marchand Léon Distler épouse en 1903 Marie Louise Schalck, native de Paris
Mariage, Strasbourg (n° 1104)
Strassburg am 22. Oktober 1903. Vor dem Standesbeamten erschienen heute zum Zwecke der Eheschließung I. der Kaufmann Leo Distler, katholischer Religion geboren den 30. Mai des Jahres 1879 zu Strassburg, wohnhaft zu Straßburg Blauwolkengasse 29, Sohn des verstorbenen Frisuers Frantz Ludwig Distler zuletzt wohnhaft in Strassburg und seiner Ehefrau Maria Elisabeth gebornen Schalck wohnhaft zu Strassburg
2. die Margaretha Luise Maria Schalck, ohne Beruf, katholischer Religion, geboren den 12. August des Jahres 1882 zu Paris (XVII. Bezirk) wohnhaft zu Paris, Tochter des Bauunternehmers Eugen Alois Schalck, wohnhaft zu Paris, und seiner verstorbenen, Ehefrau Anna Maria geborenen Herry, zuletzt wohnhaft in Brüssel (Belgien)
Da die erschienene Margaretha Luise Maria Schalck der deutschen Sprache nicht mächtig ist, wurde diese Verhandlung mit ihr durch den unterzeichneten Standesbeamten in frantzösischer Sprache geführt (i 201)

La maison est inscrite au cadastre à partir de 1929 au nom de Louis André Distler. Fils de Léon Distler et de Marguerite Louise Marie Schalck, il naît en 1905, épouse en 1926 Marie Emilie Josephine Gwinner dont il divorce en 1951.

Naissance, Strasbourg (n° 2144)
Strassburg am 10 Juni 1905. Vor dem Standesbeamten erschienen heute der Kaufmann Leo Distler, wohnhaft in Straßburg Grosse Kirchgasse 8, katholischer Religion, und zeigte an, daß der Margareta Luise Maria geborenen Schalck seiner Ehefrau katholischer Religion wohnhaft bei ihm zu Straßburg in seiner Wohnung am 10. Juni des Jahres 1905 vormittags um halb ein Uhr ein Knabe geboren worden sei und daß das Kind die Vornamen Ludwig Andreas erhalten habe.
[in margine :] Marié à Strasbourg le 10 mars 1926 avec Marie Emilie Josephine Gwinner
[in margine :] Mariage dissous par jugement de divorce rendu le 18 janvier 1950 par le Tribunal de première instance de Strasbourg et transcrit le 22 juillet 1951
[in margine :] Décédé à Strasbourg le 2 mai 1971

Naissance, Strasbourg (n° 7)
Strassburg am 1. Januar 1905. Vor dem Standesbeamten erschienen heute der Handlungsreisende Joseph Gwinner, wohnhaft in Straßburg Kageneckerstraße N° 7, katholischer Religion, und zeigte an, daß der Emilie geborenen Kraft, seiner Ehefrau katholischer Religion, wohnhaft bei ihm zu Straßburg in seiner Wohnung am ersten Januar des Jahres 1905 nachmittags um zehn ein Uhr ein Mädchen geboren worden sei und daß das Kind die Vornamen Maria Emilie Josephine erhalten habe.
[in margine :] Mariée à Strasbourg le 10 mars 1926 avec Louis André Distler
[in margine :] Mariage dissous par jugement de divorce rendu le 18 janvier 1950 par le Tribunal de première instance de Strasbourg et transcrit le 22 juillet 1951
[in margine :] Décédée le 17 février 1992 à Sélestat (Bas-Rhin) (im 4)


Les Maisons de Strasbourg sont présentées à l’aide de Word Press.