9, rue du Marais-Kageneck


Rue du Marais-Kageneck n° 9 – I 119 (Blondel), P 133 puis (1875) P 257, section 52, parcelle 18 (cadastre)

Deux nouveaux bâtiments construits par Jacques Schaub (1865, 1866) – Façade XVIII° provenant du 10, rue du Maroquin


Façade en deux parties du n° 9, le cordon au-dessus du troisième étage est commun aux deux parties (octobre 2013 et octobre 2007)
Partie droite caractéristique du XVIII° siècle (août 2021)

La maison appartient au début du XVII° siècle au jardinier Chrétien Ohl (Ol Christman, diebolts hansen Son selon la dénomination qui le distingue d’un autre Chrétien Ohl). Vendue à deux reprises par ses créanciers après sa mort, elle devient propriété du jardinier Laurent Wunderer. Le jardinier André Reibel fils de Michel achète en 1694 la maison qui restera dans sa famille jusqu’en 1864. Les bâtiments sont ceux qui sont accolés en L après les bâtiments disposés en U au milieu de l’image ; la maison sur rue a un étage. Les experts l’estiment en 1786 à une valeur minimale de 300 livres.


Plan-relief de 1725 (Musée historique)


Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 9 – Cours D et V (Musée des Plans-relief) 1

L’Atlas des alignements (années 1820) mentionne une façade à rez-de-chaussée surmonté d’un étage en bois. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade sur rue se trouve entre les repères (c-d) : premier bâtiment en porte cochère surmonté de greniers, bâtiment à rez-de-chaussée et un étage surmonté d’une toiture à deux niveaux de lucarnes. La cour D montre entre (3-4) la porte cochère et l’arrière du bâtiment sur rue qui y a son entrée. Le bâtiment (2-3) se trouve à droite de la cour, la remise (1-2) au fond de la cour. Le mur (4-5) ferme la cour sur la gauche, suivi du bâtiment (5-1) devant le bâtiment arrière. La cour V représente en (24-25) l’arrière du bâtiment au fond de la cour.
La maison porte d’abord le n° 25 (1784-1857) puis le n° 49. Elle prend le n° 9 après 1873.


Vues de la cour (octobre 2019) – Arrière du bâtiment sur rue – Arrière du bâtiment à galeries à droite de la cour – Arrière du bâtiment à gauche de la cour – Angle gauche à l’avant de la cour
Façade de la partie gauche (octobre 2019)

Le boulanger Jacques Schaub achète la propriété en 1864. Il s’associe la même année avec son gendre Philippe Sengel et construit un nouveau bâtiment sur la moitié du terrain au début de l’année suivante. Le revenu passe de 44 francs à 256 francs. Le maire cède un terrain communal en décembre 1865. Philippe Sengel rétrocède sa part en avril 1866. Jacques Schaub construit la même année un deuxième bâtiment sur l’autre moitié du terrain. Le revenu passe alors à 362 francs. La partie droite de la façade, caractéristique de la deuxième moitié du XVIII° siècle (Adolphe Seyboth signale dans son ouvrage le millésime 1768, éd. en all. p. 273), provient sans doute de la maison sise 10, rue du Maroquin. Les bâtiments sur cour sont construits en pans de bois, celui de droite a des galeries fermées. Antoine Atzenhoffer fait construire en 1893 un bâtiment arrière à un étage.

Marais Kageneck (312 MW 17)
Plan dressé après le siège de 1870 (AMS, cote 312 MW 17, extrait)
Le n° 49 (actuel n° 9) est le dernier bâtiment aligné sur la gauche.

septembre 2021

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1601 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date approximative de mutation.

Chrétien Ohl (Ol Christman, diebolts hansen Son), jardinier, et (1571) Anne Werckmeister – luthériens
1631 h Jean Georges Würmel, boucher, et (1631) Barbe Ohl – luthériens
1637 h Elie Ohl, jardinier, et (1628) Anne Wahl – luthériens
1641 adj Laurent Wunderer, jardinier, et (1585) Rosine Hügel puis (1604) Anne Schott – luthériens
1644 h Thiébaut Schæffer, jardinier, et (1639) Marguerite Wunderer – luthériens
1683 h Thiébaut Jud, jardinier, et (1672) Marguerite Schæffer puis (1690) Aurélie von Fridolsheim d’abord (1677) femme du jardinier Laurent Hammerer – luthériens
1685 v Martin Buhler, jardinier, et (1684) Aurélie Sigfrid – luthériens
1691 v André Reibel fils de Michel, jardinier, et (1681) Aurélie Wunderer – luthériens
1733* h Michel Reibel fils d’André, jardinier, et (1719) Marguerite Wolff puis (1733) Anne von Fridolsheim d’abord (1715) femme d’André Lix fils de Jean – luthériens
1741* h André Voltz fils de Thiébaut, jardinier, et (1743) Marie Reibel – luthériens
1785 h Thiébaut Voltz fils d’André, jardinier, et (1786) Marguerite Lix – luthériens
1834 h Daniel Vix, jardinier, et (1827) Marie Voltz
1864 v Jacques Schaub, boulanger, et (1833) Marguerite Salomé Strohl puis (1859) Marguerite (Barbe) Wollschlegel, d’abord (1847) femme du jardinier Frédéric Charles Wendland
1864 h (copropriétaires, 1864-1866) Philippe (Jacques) Sengel, charron, et ( 1862) (Caroline) Louise Schaub
1894* v Antoine Atzenhoffer, poseur d’aiguillages, et (1874) Caroline Roman, d’abord (1861) femme de l’aubergiste Philippe Charles Kiervel
1922- h Antoine Auguste Atzenhoffer, comptable

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 300 livres en 1786

(1765, Liste Blondel) I 119, André Woltz
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Andres Foltz Wittib, 7 toises, 0 pied et 1 pouce
(1843, Tableau indicatif du cadastre) P 133, Voltz, Thiébaut, cultivateur – maison, sol, cour, bâtiment – 4,1 ares / Voltz Marie veuve Vix Daniel

Locations

1689, Michel Ohl fils de Jean
1691, Michel Reibel, journalier
1865, Nicolas Michel, journalier, et Catherine Fischbach

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

1° arrondissement ou Canton ouest – Rue du marais Kageneck

nouveau N° / ancien N° : 49 / 25
Voltz
Rez de chaussée et 1° étage mauvais en bois
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 28 f° 63 case 4

Voltz Marie, V° Fix Daniel

P 133, maison, sol, Marais Kageneck 49
Contenance : 4,10
Revenu total : 46,13 (44 et 2,13)
Ouvertures, portes cochères, charretières : 1
portes et fenêtres ordinaires : 6 / 5
fenêtres du 3° et au-dessus :

Cadastre napoléonien, registre 22 f° 157 case 2

Voltz Marie, veuve, Fils de Daniel
1866 Sengel, Philippe charron & Schaub, Jacques boulanger à Strasbourg
Schaub, Jacques

P 133, sol, maison, bat. Marais Kageneck 25
Contenance : 4,10
Revenu total : 46,13 (44 et 2,13)
Folio de provenance : (63)
Folio de destination : démolie
Année d’entrée :
Année de sortie : 1866
Ouvertures, portes cochères, charretières : 1
portes et fenêtres ordinaires : 6
fenêtres du 3° et au-dessus :
1866, Diminutions – Voltz Marie veuve f° 157, P 133, maison, revenu 44, démolie en 1865, supp. en 1866

P 1571, sol, Marais Kageneck 49
Contenance : 0,16
Revenu total : 0,08 (total du sol 2,13 et 0,08 – 2,21)
Folio de provenance : voie publique
Folio de destination :
Année d’entrée :1867

P 133, maison
Revenu total : 258,21 (256 et 2,21)
Folio de provenance : C.on nouvelle
Folio de destination : 157 agrand.
Année d’entrée : 1868
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières : 1 / 1
portes et fenêtres ordinaires : 65 / 52
fenêtres du 3° et au-dessus : 37 / 30

P 133, maison
Revenu total : 364,21 (362 et 2,21)
Folio de provenance : 157 agrand.
Folio de destination : theilw. zerstört
Année d’entrée : 1870
Année de sortie : 1871
Ouvertures, portes cochères, charretières : 1 / 1
portes et fenêtres ordinaires : 71 / 57
fenêtres du 3° et au-dessus : 37 / 30
1870, Augmentations – Schaub Jacques f° 157, P 133, maison, revenu 362, addition de construction, achevée en 1867, imposable en 1870, imposée en 1870
Schaub Jacques f° 157, P 133, Maison, revenu 356, addition de construction en 1867, supp. en 1870

P 133, Haus
Revenu total : 37,21 (35 et 2,21)
Folio de provenance : 157 agrand.
Folio de destination : berichtigung, theilw. zerstört
Année d’entrée : 1871
Année de sortie : 1875
1871 – Schaub Jacques f° 157, P 133, revenu 362

P 133, maison
Revenu total : 364,21 (362 et 2,21)
Folio de provenance : Rectif.
Folio de destination :
Année d’entrée : 1875
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières : 1 / 1
portes et fenêtres ordinaires : 71 / 57
fenêtres du 3° et au-dessus : 37 / 30
1875 – Schaub Jakob f° 157-II, P 133, maison, revenu 362, rectification

Cadastre napoléonien, registre 24 f° 169 case 1

Schaub Jakob
1891/92 Schaub Josef Frau geb. Wollschlegel Barbara
94/95 Atzenhoffer Anton, Weichensteller y. Ehefr. Karoline geb. Roman

P 257, Hofraum, Haus, Kageneckerbruch 9
Contenance : 4,26
Revenu total : 364,21 (362 et 2,21)
Folio de provenance :
Folio de destination : Gb
Année d’entrée :
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières : 1 / 1
portes et fenêtres ordinaires : 71 / 57
fenêtres du 3° et au-dessus : 38 / 30

Cadastre allemand, registre 31 p. 202 case 3

Parcelle, section 52, n° 18 – autrefois P 257
Canton : Im Kagenecker Bruch, Hs N° 9
Désignation : Hf, 3 Whs
Contenance : 4,11
Revenu : 4700 – 6500
Remarques :

(Propriétaire), compte 1753
Atzenhoffer, Anton u. Ehefr.
1922 Atzenhoffer Antoine Auguste comptable et son épouse
(625)

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton I, Rue 15 Marais de Kageneck, p. 31

25
Pr. – Voltz Thiebault – Jard. f. b.

Registres de population

(1795) 1° section, Marais de Kageneck N° 25 (registre 600 MW 1) – légende

Theobald Voltz, 39, Journalier, Strasbourg
Marguerite Lix, 32, Sa femme, id

Registres de population

(1798) 1° section, Marais de Kageneck N° 25 (registre 600 MW 13, p. 272)

Voltz Thibaut, Cultivateur, Cit. actif, 41
Voltz née Lix, Marguerite, Epouse, 33
Oestreicher, Madeleine, Servante, 20, Suflum – An 5
Voltz, Marguerite, fille, 11
Voltz, Thibaut, fils, 8
Voltz, Daniel, id. 6
Voltz, Salomé, fille, 12 Mess. 6

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Kageneckerbruch (Seite 70)

(Haus Nr.) 9
Artz, Wwe. 0
Irrmann, Fuhrunternehmer. 0
Hildenbrand, Magazinarbeiter. 0
Bechle, Ladendiener. 1
Buschmann, Tagner. 1
Bendel, Eisenb.-Bremnse. 1
Lorentz, Maurer. 1
Munsch, Bremser. 1
Bronner, Tagnerin. 2
Girardin, Wwe. 2
Müller, Tagnerin. 2
Hacker, Tagner. 2
Rössner, Schreiner. 2
Hanauer, Bremser. 3
Metzger, Strassenreiniger. 3
Seiler, Gasarbeieter. 3
Simon, Schreiner. 3
Straub, Wwe. 3
Burtscher,Wwe. 4
Eber, Strassenbahn-Schaffner. 4
Edel, Strassenreiniger. 4
Fäsel, Gärtner. 4
Guhl, Tagner. 4
Ferrari, Zementeur. 5
Caspar, Tagner H 0
Rub, Bahn.-Arbeiter. H 0
Höfer, Eisenbahn-Arbeiter. H 1
Kempf, Bremser. H 1
Felme, Sattler. H 2
Rauscher, Sattler. H 2
Fust, Bremser. H 3
Küntz, Postbote. H 3
Költz, Rangierer. H 3
Pecorini, Zementeur. H 3

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 837 W 194)

Marais Kageneck (rue du) n° 9 (dossier I, 1884-1989)

Antoine Atzenhoffer qui demeure dans la maison voisine (n° 7) fait construire en 1893 un bâtiment arrière à un étage : les travaux sont terminés en novembre.
La Commission contre les logements insalubres ordonne de faire de nombreux travaux. Les salles de bain prévues en 1964 ne sont pas exécutées. Le dossier se termine par des pièces concernant les projets de réaménagement du quartier.

Sommaire
  • 1907 – Rapport d’intervention des pompiers pour un incendie dans une chambre
    1908 – Rapport d’intervention des pompiers pour un incendie dans une cuisine (due à la graisse dans une marmite)
    1911 – Rapport d’intervention des pompiers pour un incendie au rez-de-chaussée du bâtiment arrière
  • 1926 – Le locataire Laurent Kaiser se plaint de son logement au deuxième étage du bâtiment sur rue après une augmentation de loyer (propriétaire, Auguste Atzenhoffer, demeurant 4, rue Jean Hultz). La Police du Bâtiment ordonne des réparations, terminées en juillet.
  • Commission contre les logements insalubres. Propriétaire, Atzenhoffer, demeurant au n° 7. L’humidité dans le logement à droite au rez-de-chaussée dans le passage n’a pu être constatée, 1903.
    Visite de 1907, remarques en 4 points
    1908. Les cloisons dans les pièces sombres doivent être supprimées
    1909. Alfred Decker demande une visite de son logement
    1913. Le locataire Wenninger se plaint de son logement.
    Idem Guthier-Kircheis. La cloison de la cuisine doit être plâtrée
    1914. Commission des logements militaires, rapport en 10 points
    1916, Idem (Marais Kageneck n° 9, propriétaire Atzenhoffer sur place), remarques en 42 points. Rapports complémentaires pour les travaux non encore exécutés
    Rapport. Trente-deux familles qui ont de nombreux enfants habitent la maison dont la façade a 3,20 mètres et une profondeur de 9,50 m sans que l’aération soit prévue à l’arrière. Certains logements ne devraient pas être loués à des fins d’habitation.
    1917. Plusieurs locataires élèvent des lapins au grenier. Tous les clapiers ne sont pas conformes aux prescriptions.
  • 1934 (avril) – Le locataire Henri Klumpp se plaint de son logement. La Police du Bâtiment estime que la plainte n’est pas fondée. Nouvelle plainte en décembre, pour mauvaises odeurs – Travaux exécutés après le départ du locataire, septembre 1935
    1934 – Rapport des pompiers après un feu de cheminée (aile droite). La cheminée défectueuse est réparée, octobre
  • 1943 – Un locataire fait remarquer que la fumée envahit certains logements bien que leur locataire ne fasse pas de feu. Le rapport établit que les cheminées sont encombrées de suie
  • 1947 (février) – Un locataire se plaint que la rampe d’escalier manque dans la troisième volée et que les conduites d’eau ont gelé – Travaux terminés, mai
    1948 – Trois locataires se plaignent que l’eau a envahi leur logement suite à un orage. La Police du Bâtiment constate que la plainte est fondée. (propriétaire, Auguste Atzenhoffer, demeurant 4, rue Jean Hultz)
    1949 – Autre plainte, le plâtre se détache du plafond. La Police du Bâtiment constate que la plainte n’est pas fondée.
    1963 – Plainte d’un locataire (propriétaire, Ott demeurant 1, rue du Chêne au Neudorf) – Lors de la visite, la toiture et les cheminées étaient réparées. Le logement par contre manque d’entretien – La menuiserie intérieure est réparée, décembre 1963
  • 1964 – Rapport des pompiers suite à un feu de cheminée dans le bâtiment arrière
  • 1965 – Jean-Georges Ott (1, rue du Chêne au Neudorf) dépose une demande de permis de construire (section 52, parcelle 18) pour aménager des salles de bain (premier et deuxième étages) et des cabinets de toilette (troisième et quatrième étages) – Plan de situation – Dessins – Le technicien en bâtiment Paul Spinner décrit les travaux à faire – Permis accordé le 18 mai 1965 — Les travaux ne sont pas exécutés
  • 1965 – Le locataire Dentler se plaint que l’eau s’infiltre par la toiture défectueuse
    1970 – Un locataire se plaint que M. Kanian qui exploite un atelier de traitement de peaux de lapins conserve des liquides inflammables au grenier. La Police du Bâtiment constate que M. Kanian fabrique depuis 37 ans de petits jouets dans une pièce au rez-de-chaussée et dans les combles. La Police du Bâtiment conclut que l’affaire d’ordre locatif échappe à sa compétence.
  • 1973 – Le service des incendies constate qu’une cheminée est défectueuse – Rapport de la Police du Bâtiment (propriétaire, Jean Georges Ott, 26 rue du Canal à Eckbolsheim)
    1979 – Le service des incendies constate que des appareils de chauffage sont mal raccordés à une cheminée – Le maire en fait part au propriétaire
    1982 – Le service des incendies constate que la toiture du bâtiment arrière s’est effondrée après une fuite d’eau – Le locataire Roux se plaint que son plafond s’est écroulé. Le maire écrit au propriétaire (Ott, Immeuble Conseil, 4, rue Martin Bucer) de faire réparer la toiture et de rendre conformes les installations électriques. Le locataire retire sa plainte, le propriétaire ayant fourni un autre logement
  • 1989 – Pierre Eberhard (propriétaire des n° 11, 15 et 17) demande en son nom et en celui d’autres propriétaires, commerçants et locataires de la rue du Marais-Kageneck une entrevue pour connaître les intentions de la ville sur l’ancienne caserne des pompiers, l’ancienne usine Félix Levy, le ravalement des façades rue Moll
    1989 (août) – L’OPAH (Opération Programmée d’Amélioration de l’Habitat) Gare-Porte de Schirmeck, en cours depuis octobre 1988, comprend le carrefour du boulevard Wilson et du Faubourg de Saverne. Le maire a proposé le 4 juillet 1989 que l’Agence d’Urbanisme soit nommée chef de projet de l’OPAH (compte rendu de réunion, plans de propositions en annexe).
    1989 (octobre) – Le Maire répond à Pierre Eberhard
  • 1989 (juin) – Le maire refuse d’autoriser Jean-Georges Ott (28, rue du Manège à Eckbolsheim) à faire les travaux prévus parce qu’il devrait prévoir quinze places de stationenement
    Travaux demandés (voir lettre du 9 juillet), aménager un garage dans un ancien logement, rénover un local commercial. L’architecte Pierre Kimmenauer avait proposé d’aménager le sous-sol en galerie d’exposition.

Autres dossiers
837 W 195, garage et salle d’exposition, 1988-1990, refusé)
942 W 87 (volume II, 1990-1996)


Relevé d’actes

La maison appartient au début du XVII° siècle au jardinier Chrétien Ohl (tenants et aboutissants, 1607, 1631). Fils de Jean Ohl fils de Thiébaut, il épouse en 1571 Anne, fille de Guillaume Werckmeister. Leur fils Elis (infra) naît en 1582.

Mariage, Sainte-Aurélie (luth. p. 76, n° 5)
1571. Ol Christman, Ol diebolts hansenn nachgelaßener Son, und Anna Wilhelm Werckmeisters nachgelaßene dochter (i 40)
Baptême, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. p. 117, n° 81) 1582. 22. Julÿ. Oel Christmann, Oel thieboldts hansen sohn, Anna (Infans) Elias (i 65)

Chrétien Ohl l’aîné, jardinier aux Charrons, assisté de son fils Elie Ohl, hypothèque la maison au profit de la veuve du jardinier Loup Gorius. En marge, acte du 18 novembre 1637 par lequel Elie Ohl, fils de feu Chrétien Ohl, s’engage à régler les héritiers de la créancière qui ont obtenu l’expropriation faute de paiement.

1626 (xiij. Novembris), Chambre des Contrats, vol. 459 n° 696-v
Erschienen ohl Christmann d. Elter gartner vnder wagner, burger Alhie mit beÿstand Eliæ ohlen auch gartners Alda seines sohns vnd Johann Reichen deß Notÿ
hatt in gegensein hannß Schellen deß gartners vnder Wagner Alß ietzig. vogts Margreth Weÿl. Wolff Goriusen auch gewesenen Garters daselbst s. tochter – schuldig word. 77 Pfund
vnderpfand hoff, hauß, hoffstat Scheür, Stall vnd allen and. gebawen alhie im Kagenecker bruch neb. Elias ohlen obgedacht, j. vnd 2. s. neben Sixt N. dem Schultheiß. Zu Rohr hind. vff Michel Wolffen dauon gehen Jahrß 2 ß d bod. Zinß dem Stifft Jungen S. Peter
[in margine :] Erschienen Elias Ohl gartner Vnder wagner, weÿ: ohl Christmanns deß eltern Sohn, mit beÿstand H Daniel Branden Notÿ An einem, So dann weÿ: Margreth Goriußen s: ab intestato Erben mit namen Daniel Voltz vnd Elias Wunderer beede gartner Vnder wagner An andern theil, Zeigten an, demnach an hierin bestimpter schuldt 27. lb beneben den 7. frt. früchten Er, Ohl Christmann noch in Zeit seines lebens, hanß Schellen vögtlicher Weiß abgericht, dahero Er, Ohl Christmann noch in allen deß ohrts 50. lb (wie nach schuldig verblieben, im gegentheil Er Ohl Christman auch allerhand an sie Goriusische Erben p.tendirt, und die sach Erstlich Vor Einen Ers. Statt gericht hernacher vor E. Ers. groß. Rhat alhie anhäng. gemacht, Sie Gorischre Erben auch albereith die expulsion hierin gedachten haußes vnd possession erhalten, Alß heten Sie sich vf. E. Ers. großen Rhats den 2. dieß. ertheilt. bescheid mit ein and. Zuverhüetung weitläuffigen Vncostens in beisein H Joh: Friderich Leoparden und H. Johann Georg Marbach alß vß erst wohl gedachts Rhats mitel hierzu insonderheit deputirt und gegen einander. gehabter anforderung verglichen, daß Er Elias Ohl ihnen den Goriußischen Erben für alle deßorths gehabte forderung vff nechstkünfftig weÿhenacht. 40. lb. d ohne zinß zuerstaten, vnder deßen sie solche Behaußung abzutretten nit schuldig vnd im fall solche Zahlung nit erfolgt werd., Alß denn Sie Ihnen ihre Albereith erlangte recht hiemit außdruckentlich vorbehalt hab. wollen – Act. den 18. 9.bris 1637.

Chrétien Ohl l’aîné se porte garant de son fils jardinier Chrétien Ohl le jeune en hypothéquant sa maison. En marge, quittance accordée en 1663 au propriétaire de la maison, Thiébaut Schæffer.

1627 (ut spâ. [xj. Junÿ]), Chambre des Contrats, vol. 461 f° 313
Erschienen Ohl Christmann der Jung gartner vnder Wagner, burger Zu St.
hatt in gegensein Daniel Steinbocken, Würths im Falckenkeller alhie – schuldig seÿe 50. pfund d. St.
Vnd Zu noch mehrer sicherheit seind auch erschienen Ohl Christman der elter sein deß Debitoris eheleiblich Vater vnd Bernhardts hannß gartner An steinstraß die haben sich für sich & für obige schuld Zu rechten Bürgen Mit vnd selbst schuldner vnd Zahlere unver. gesetzt
Er Ohl Christmann der Elter in spê zu vnderpfand v.legt hauß, hoff, hoffstat, Scheür vnd Stall, mit allen and.en & alhie im Kagenecker bruch neben Andreß Isen j. vnd 2 seit Elias ohlen sein sohn, hind. vff besagts Isens garten stoßend gelegen, dauon gehen Jahrß x lb d bod. Zinß dem Stifft Jung S. Peter
[in margine :] Erschienen H Johann Sebastian Gambß alß der Statt Straßburg Müntz verwalter, hatt in gegensein diebold Schäffers Gartners Vnderwagner, alß ietzig Possessoris hierinn gedachter behaußung (quittirt) Actum den 29. Aug. A. 1663

Chrétien Ohl fils de Jean Ohl fils de Thiébaut hypothèque la maison au profit du boulanger Jean Planck. Les témoins sont ses fils Chrétien Ohl et Elie Ohl.

1630 (17. feb.), Chambre des Contrats, vol. 467 f° 161
Erschienen ohl Christmann, ohl dieboldts hansen sohn, gartner vnd burger Zu straßb.
hatt in gegensein hanß Plancken deß Weißbecken auch burgers Zu St. – schuldig seÿ 100. Pfund
zu vnderpfand verlegt vnd eingesetzt, hauß, hoff, hoffstat, Scheür vnd Ställ mit allen andern deren gebäwen, & so gelegen alhie im Kagenecker Bruck neben elias ohlen sein Debitoris sohn & neben Georg Lehesen, hind. vff Michel Wolffen witib stosend, welche zuuor v.hafftet seind vmb 100. gld. Daniel Steinbocken, vnd dann gehen Jarß auch dauon x. ß d bod. Zinß dem Stifft Zum Jungen S. Peter alhie
Dabeÿ gewesen Christman vnd Elias die ohlen, bede deß Bekenners Söhn

Chrétien Ohl l’aîné lègue le jouissance de ses biens immeubles pendant neuf ans à sa petite-fille Barbe, fille d’Adolphe Ohl, en rétribution de ses services. L’acte est annulé.
1630 ([23. 9.bris]), Chambre des Contrats, vol. 468 f° 746
(nil actum) Erschienen ohl Christmann der Alt, gartner vnder Wagner, burger Zu Straßb., gleich wohl hohen alters, nichts desto weniger noch gesunden stehend vnd gehenden Leibs, auch guter verstendlicher Sinnen vndt vernunfft, Zeigte selbst mündtlich An, wie daß sein Enckel Barbara Adolff Ohlen auch gartners vnder wagner alhie, vnd sein Christmann ehelich. Sohns tochter, ihme alß ihrem Großvater biß hero getrewlich hauß erhalten, Alß wolte Er dieselb danckbarer widergeltung volgender gestalt bedencken, Inmaßen er auch hiemit alßbalden verordnet daß besagt sein Enckel Barbara nach sein deß Großvaters absterben, deselben hauß v hof sampt allen anderen ligend. gütern (…) vnd also sein gantz. V.laßenschafft (…) Neün Jahr lang, vnd alle Jar höher nicht dann für vnd vmb 5. lb. Zinses rüewiglich, ohne sein ohl Christmanns Kinder vnd erben einiche widerred, irrung vnd eintrag, zubesitzen, nutzen und zu nüeß. macht haben solle

Acte de même teneur dressé le lendemain en des termes légèrement différents
1630 (24. 9.bris), Chambre des Contrats, vol. 468 f° 747
Erschienen ohl Christmann der elter gartner vnder Wagner, burger Zu St. mit beÿstand Urias Hucken gartners An einem
So dann Barbara seines sohns Adolff Ohlen auch gartners daselbsten eheliche dochter mit beÿstand hanß Bentzen ihres Vogts am 2. theil, Zeigten an und bekannten gegen einander,
demnach er ohl Christmann nun ein hohes Alter, durch die genad Gottes erreicht, vnd seine leibs cräfften durch schwere handarbeit also abgenommen, daß ihme seiner handtierung ferner nachzugehen unmüglich fallen thue, darzu auch in den trawrigen Wittibstand, Gottes gnedigen willen nach gesetzt worden, dahero er guter wartung in seinem hohen Matern alter bedörffig, Vnd bißhero obgedachte Barbara sein Enckel ihme die haußhaltung dermassen gefüert, daß Er daran ein gut wohlhäbig genüegen getragen, auch Er sich solches zu derselben fürbaß getröste, Alß heten sie sich mit einander eines Leibgedings vff ihr beeder obgedachter beÿständern Zuuor gepflogenen rhat und gutachten, dergestalt und dahin verglichen daß Er Christmann Ohl der Großvater ihr Barbaræ sein Enckel Einen Lehnacker im Zielbaum (…)
Zum and. hat auch mehrgedachter Großvater Sein hauß vnd hoff sampt allem haußrath nichts dauon außgeschloßen (…) mit diesem beding Ihr Barbaræ übergeben, daß dieselb solches alles von Nechstkommend Weÿhenachten an Neün Jarlang die nechsten nach einander volgend, haben, besitzen gebrauchen, nutzen vnd nüeßen (…)
Hiengegen soll offtgedachte Barbara ihrem lieben Großvater in diser ihr ietz vbergebenen hauß mit speiß und tranck, nothwendiger kleidung (…) versehen (…)

Chrétien Ohl l’aîné vend la maison à Barbe Ohl fille d’Adolphe.

1631 (17. Feb:), Chambre des Contrats, vol. 470 f° 106-v
Erschienen Ohl Christman der älter, gartner Vnder Wagner, mit beÿstandt Clauß Würmblins deß Weinstichers
hatt in gegensein Barbaræ Ohlin, mit beÿstand Ohl Adolffen auch gartners An Steinstraß ihres Vattern, vndt hanß Bentzen ihres vogts (verkaufft)
hoff, hauß, hoffstat, scheür und Ställ, mit allen andern ihren gebäwen, alhie im Kagenecker Bruch neben Georg Lehesen & Elias Ohlen, hind.vff Michel Wolffen vnd hanß Weilers garten stoßend gelegen, dauon gehen Jährlich 10. ß d bod. Zinß dem Stifft Jungen S. Peter, So seind sie auch verhafftet vmb 50. lb d hanß Plancken dem weißbecken, Item vmb 50 lb d Daniel Steinbocken, Item vmb 50. lb. d Wolff Goriußen deß gartners see: tochter so zwar noch streitig, So dann vmb 50. lb weÿ: H Hanß Jacob Crusÿ, Hanß Jacob Winters, hanß Ohlen und Georg Nartz. Kindern, all sein Verkäuffers Enckeln sonst eigen,
Item eine Kuhe, Zweÿ pferdt, Kärch, schiff vnd geschirr (…) für vnd vmb 600. lb vber abzug der beschwerden aber vmb 390. lb d. daran der Verkäuffer ihro Käufferin 150. lb d dergestalt abgehen zumaßen verwilligt, daß sie hingegen ihne sein leben lang vermög deß en 24. Novembris Jüngsthin auch in der Contractstuben vffgerichten Leibgedings, gebürlich Zuund.halten schuldig sein soll

Barbe Ohl épouse quelques semaines plus tard le boucher Jean Georges Würmel, fils de l’aubergiste Nicolas Würmel
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 10)
1631. Dominica 2. post Trinitatis. Hanß Görg Würmel d. Metzg. Clauß wurmels deß alten Wurts Zuem grauen man ehelich. Sohn J. Barbara Adolph Ohlen deß Gartners alhier eheliche tochter (i 11)

L’inventaire de 1683 (voir plus loin) cite deux adjudications judiciaires qui se rapportent à la maison, datées du 7 janvier 1635 et du 20 mai 1641. La première doit être l’adjudication au profit des héritiers de Loup Gorius sur Barbe Ohl, la deuxième celle au profit des héritiers de Laurent Wunderer sur Elie Ohl.

Devenu propriétaire en 1637 (voir ci-dessus l’obligation datée de 1626), Elie Ohl fils de Chrétien épouse en 1628 Anne fille de Jacques Wahl, de Dorlisheim
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 186)
1628. Dominicâ Exaudi. Elias Ohl, d. gartner alhie Christmann Ohl deß gartners ehelich. Sohn, J Anna Jacobs Wallen Burg. Zue Dorlißheim eheliche tochter. 3. Junÿ (i 191)

La vente de 1644 est consentie par les enfants et héritiers de Laurent Wunderer, soit 1) les enfants de Jacques Wunderer, 2) Elie Wunderer, 3) Catherine Wunderer femme de Daniel Voltz et 4) Anne Wunderer femme de Jacques Reibel
Fils de Jacques, Laurent Wunderer épouse en 1585 Rosine Hügel puis en 1604 Anne Schott
Mariage, Sainte-Aurélie (luth.p. 107, n° 12)
1585. den 28. Junÿ seind eingesegnet Lorentz wunderer Jacob wunderers nachgelaßener Son vnd Rosina Anstet Hügels nachgelaßene Tochter (i 55)

Mariage, Sainte-Aurélie (luth. p 7, n° 2)
1604. den 16. Januarÿ. Mit diesen Sindt eingesegnet Lorentz Wunderer d gartner vnd Anna Hans Schotten des gartners tochter (i 4)

(Baptêmes, Laurent Wunderer et Anne Schott, Sainte-Aurélie, Elisée 1605 n° 22, Catherine 1611 n° 41, Anne 1615 n° 28)

Issu du premier mariage, Jacques Wunderer épouse en 1614 Getrude, fille d’Oswald Moll
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. p. 136 n° 42)
1614. 4. Octobris Jacob Wunderer der Gartner, J. Gertrud, Oswald Mollen S. gartners alhier (i 140)
Proclamation, Sainte-Aurélie (luth. p. 27) 1614. den 4. Octobris ist bei uns außgeruffen worden Jacob wunderer Lorentz wunderer Burger vnd Gartner alhie ehelicher Sohn, J Gertrud Oswald Mollen deß gartners seligen hinderlaßene eheliche tochter Seind Zum Alten S Peter eingesegnet worden (i 14)

Elie ou Elisée Wunderer épouse en 1627 Anne, fille du jardinier Jean Westermann
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. p. 182)
1627. Elias Wunderer d. Gartner Lorentz Wunderer deß gartners alhie nachgelaßener Sohn, J. Anna Hanß Westermanns deß gartners allhier eheliche tochter 26 Junÿ (i 187)
Proclamation, Sainte-Aurélie (luth. p 66) 1625. den 26. Junÿ Seind Zum Alt S Peter ehelichen eingesegnet Worden Eliseus Wunderer der gartner Lorentz Wunderers des gewesenen Gartners alhie ehelicher Sohn, Vnndt J Anna Hans Westermans des Gartners alhie eheliche Tochter, welche auch beÿ vns seind ausgeruffen worden (i 35)

Catherine Wunderer épouse en 1630 le jardinier Daniel Voltz
Mariage, Sainte-Aurélie (luth. p. 80, n° 9)
1630. den 25. Maÿ Sind nach Ordentlicher ausruffung Ehelichen eingesegnet worden Daniel Voltz der Gartner Hrn David Voltzen s. des gewesenen gartners vnd Fünffzehners nachgelaßener ehelicher Sohn, vndt J. Catharina Lorentz Wunderers S. des gewesenen gartners vndt Burgers alhie nachgelaßene eheliche tochter (i 42)

Anne épouse en 1636 le jardinier Jacques Reubel
Mariage, Sainte-Aurélie (luth. p. 100)
1636. 7. Junÿ, St. Aurel. Jacob Reübel der gartner allhier, J. Anna Lorentz Wunderers des gartners nachgelaßene tochter (i 53)

Les enfants et héritiers de Laurent Wunderer d’une part, la veuve du boulanger Jean Planck (voir l’obligation de 1630) et Barbe Ohl femme de Jean Georges Würmel (voir la vente de 1631) vendent la maison à Thiébaut Schæffer et à sa femme Marguerite Wunderer (petite-fille de Laurent Wunderer)

1644 (23. febr.), Chambre des Contrats, vol. 493 f° 126-v
Erschienen Elias Wunderer Gartner und. wagner für sich selbst. und alß Vogt weÿl. Jacob Wunderers Gartners daselbst nunmehr seel. nachgelaßene sechß Kinder, mit nahmen Margaretha, Diebold Schäffers eheliche haußfrau, Aurelia, Anna, hannß, Lorentz und Jacob, Mehr Daniel Voltz Gartner und. wagner alß Ehevogt Catharinæ Wundererin, Vnd Jacob Reübel Gartner alda alß Ehevogt Annæ Wundererin, alle weÿl. Lorentz Wunderers Gartners und. wagner seel. Erb. und Erbens Erben, Ferners H Daniel Steinbockh alter groß. Rhats Verwanth. für sich selbst. Mehr H Georg Rhem Schaffner Zu St Marx alß Vogt Annæ Mariæ Rosenbergerin Weÿl. hannß Blanckhen deß Weißbeckh. seel. wittibin, Vnd dann Barbara Ohlin, mit beÿstand hannß Georg Würmelß ihres Ehevogts
haben in gegensein Diebold Schäffers und Margaretha Wundererin seiner Ehewürthin bekant, daß Sie Lorentz Wunderers seel. Erben und Erbens Erb. wie auch H Daniel Steinbockh die Blanckische wittib Dni Steinbockh Et Emptoren Mont. d. 11. martÿ a° 1644 für sich selbst. und im nahmen ihrer mit interessent. alle alß vff nachgemeldter Behaußung versicherter Creditoren (gekaufft)
Hauß, Scheur und tall mit allen deren Gebäwen alhie im Kageneckher Bruch neben Georg Lehens dem Gartnern und. Wagner Zu beed. seit. hind. vff Mathiß Geÿern den Gartnern stoßend gelegen, davon gehnd iahrs 10. ß d vff Joh. Bapt: und weÿhenachten iedes mahlß zum halben theil dem Stifft Zum iung. St. Peter, Bodenzinß, deßweg. die de a° 1638. inclusive biß dahero verfallene Zinnß ohnbezahlt außständig seind, So ist dieße Behaußung verhafftet denen wundererisch. Erb. umb 40. lib. Capital, zinnnß und Marzahl biß dato 12. li 10. ß, Vncost. ahne 39. lib. 6 ß 6 d daran 32. lib 15 ß d durch die vffgehabene Nutzung compensirt word. noch per Rest 6 lib. 11 ß 6 d Item 28 lib. lidlohn besagter Barbaræ ohlin, Mahr H Daniel Steinbockh ahne hauptgut 50. lib. davon 14 ¾. Jahr Zinnß 36. lib. 17. ß 6 d Ferners hannß Blanckh wittib umb 59. lib. 4 ß 9 d Und wer noch ferners liq.diren wirt daß Er vff diße Behaußung versichert seÿe – umb 265 Pfund

Fils du jardinier du même nom, le jardinier Thiébaut Schæffer épouse en 1639 Marguerite, fille de Jacques Wunderer
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 44-v)
1639. Eodem [Dnca Quinquag: 24. febr.] Dieboldt Schäffer der Gartner, Dieboldt Schäffer des Gartners Ehelicher Sohn J. Margreth Jacob Wunderers des Gartners hinterlaßene tochter. Zinst. 5. Martÿ (i 46)

Marguerite Wunderer veuve de Thiébaut Schæffer meurt en décembre 1683 en délaissant trois enfants. La succession s’élève à 802 livres, L’acte mentionne que la maison est attribuée à la petit-fille de la défunte, Anne Schott.

1683 (1.2.), Not. Marbach (Jean Frédéric, 32 Not 1) n° 7
Inventarium und Beschreibung aller Haab Nahrung und Güettere, Ligend und vahrender, lehen: und Eÿgener, Verändert und Unveränderter, Keinerleÿ davon außgenommen noch hindan gesetzt, So weÿland die tugendsame Margaretha Wundererin deß auch weÿland deß Ehrengeachten Diebold Schäffers deß Eltern geweßenen Garttners Under wagnern hinderlaßene Wittib, nach Ihren Sambstags den 26.ten Decembris dießes nechst abgewichenen 1682.ten Jahrs, tödlichem ableiben verlaßen, welche uff ansuchen erfordern und begehren deß Ehrengeachten Daniel Wilden deß Eltern alß geschwornen Curatoris und vogts Jacob Schäffers deß Ledigen Garttners, Ferner Margarethæ Schäfferin, deß Ehrengeachten Diebold Juden deß Jüngen auch Garttners Allda, haußfrauw, mit beÿstand besagts Ihres Ehemanns, So dann deß Ehrenhafften Michael Voltzen Davidts Sohns auch Garttners daselbsten, alß ahnestatt Dieboldt Juden obgemeld deß rechten Vogts geschwornen theÿl Vogts Annæ weÿland der tugendsamen Frauwen Annæ Schäfferin mit dem Ehrengeachten Andreß Schotten auch Garttner Under wagern Ihrem hinterlassene haußwirth ehelich erzeugten döchterlins, in fernerm gegensein gemeldt Andreß Schotten deß Vatters, aller dreÿ der Verstorbenen, Frauwen seeligen hinderlaßener Kinder und der abgeleibten dochter hinterl. Enckleins und nunmehr ab intestato und mit gewißem beding per testamentum eingesetzte nechsten Erben Ersucht und befunden durch obgemelden Sohn und dochter (…) Beschehen in wohlermelter Statt Straßburg Montags den Ersten Februarÿ Anno 1683.

Copia deß von der Abgeleibten frn. seelig auffgerichteten Testamenti nuncupativi – In dem Jahr 1682 (…) auff Freÿtag den 13. tag deß Monats Martÿ Styli novi Abendts Zwischen Acht und Neün Uhren in der Königlichen Freÿen statt Straßburg und einer daselbst in der Vorstatt underwagnern in der neüwen Zeil gelegenen dem Ehrengeachten Diebold Juden dem Jüngern Garttner vnderwagnern Eÿgenthümlich zuständiger behausung dero Undern Stuben mit den Fenstern auff die gaß außsehend (…) persönlich erschienen die Ehren: und tugendsame Frauw Margaretha gebohrne Wundererin weÿland Diebold Schäffers geweßenen garttners vnderwagnern burgers alhier nunmehr seelig hinderlaßene Wittib von dem gnaden des grundgütigen Gottes aufrechten gesund gehend und stehenden leibes auch guther verständiger Sinnen und vernunfft (…) Johann Heinrich Lang Nots.
Haußrath So sich Inn Einer Inn der Statt Straßburg auch dero vorstatt außerhalb deß Zollthors an dem sogenanten Kagenecker bruch gelegenen hernachbeschriebenen behaußung sich befunden alß volgt
In der Kammern A, In der Cammer B, Inn der Wohn Stuben, Inn der Stub Cammer, Im Haußöhren, Im Keller
Eÿgenthumb Einer behaußung. Item Hauß, Hoff, Hoffstatt Scheur und Ställ mit Allen Ihren überigen gebäuwen begriffen, weithen, rechten und Zugehörden, gelegen in der Statt Straßburg, auch dero voorstatt im Kagenecker bruch, eins. neben Andreß Brilinger, anders. neben Lorentz huckhen Gärttner, vnder wagner, hinden vff Matthiß Geÿern auch Garttner Allda vornen vff bemeltten bruch oder daß Allmend stoßend, davon gehen Jahrs uff (-) 10 ß gelts, oder boden Zinß der [sic] Stifft Zum Jungen St Peter allhier gehörig, sonsten ledig eÿgen und hiehero angeschlagen für 250 lb. Darüber anietzo Vorhanden Zwen Pergamentene ganth Kauffbrieff darund. der Erste datirt deb 7. Januarÿ Anno 1635. der Andere aber den 20. Maÿ Anno 1641. beede mit N° 1 bemerckt.
Item der halbetheÿl vor ungetheÿlt von und ahne Zweÿ Kleinen häußlin beÿ dem Crohnenburger thor vnd dem sogenanten halben tach gelegen (…)
Nota. die Inn dem Kagenecker bruch gelegene behaußung ist Zwischen den 3. geschwisterden und dero Eines theÿls geschwisterd Kind. und deßorts Ecklein umb 300 lb. d verlooßt, auch in solchem looß Anne dem Enckelin Zugefallen, gibt Also daran* seiner Mutter seel beeden geschwisterden Jacob und Margaretha gemeinlich davon herauß 400
Forma Hujus Inventarÿ. Haußrath 23, Früchten 9, Blumen uff den Veld 10, Vÿhe 22, Schiff und geschirr 6, Strohe und booßen 2. Tünchung 9, Pfenningzinß hauptguth 8, Silber und guldene Ring 2, Eÿgenthumb ahne Einer behaußung 255, Eÿgenthumb ligender Veldgütter 434, Beßerung der lehengütter 17, Schuld 2, Summa summarum 802 lb
Summa Prælegaten 97 – Conclusio finalis Inventarÿ 802 lb

Le tuteur d’Anne Schott vend quelques mois plus tard la maison à Thiébaut Jud le jeune (mari de Marguerite Schæffer, autre fille de la défunte)

1683 (8. 8.br), Chambre des Contrats, vol. 553 f° 399-v
Herr Johann Gumbrecht der Älter undt herr Johann Jacob Schneider beÿdte alß auß E.E. großen Rhats mittel ahne statt nachgemelts diebold Juden, welcher Annæ, Andres Schotten döchterleins Vogt und Zugleich kaüffer ist, insonderheit Deputirte
in gegensein dieboldt Juden des Jüngern Gartners Underwagner, obged.
Einen dritten theÿl, Ihro Annæ für ohnvertheÿlt gebührendt, ahne hauß, hoff, hoffstatt, Scheur undt Stallung, sampt allen deren gebaüwen, begriffen, Weithen, Zugehördten, Rechten undt Gerechtigkeiten, alhier im Kageneckher Bruch, einseit neben Andres Brüllinger, anderseit neben Hannß Voltzen et consorten, hinden uff Mathis Geÿer stoßend gelegen, undt gehendt von der gantzen behausung 10 ß d bodenzinß dem Stifft Jungen St: Peter – umb 200 fl.

Fils du jardinier Nicolas Jud, Thiébaut Jud épouse Marguerite Schæffer en 1672.
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 151-v, n° 5)
1672. Diebolt Jud der Jüngere, Claus Judten des Burgers Undt Gartners Unter den wagnern Ehelich Sohn, Vndt J Margaretha, Diebolt Schäfers des Burgers und Gartners allhier Ehel. Tochter. Zinst. 15.febr. (i 153)

Marguerite Schæffer meurt en novembre 1689 en délaissant trois enfants. L’inventaire est dressé dans une maison aux Maisons Neuves (faubourg de Cronenbourg). La masse propre au veuf est de 386 livres, celle des héritiers de 516 livres. L’actif de la communauté s’élève à 1 815 livres, le passif à 736 livres.
1690 (2.1.), Not. Marbach (Jean Frédéric, 32 Not 5) n° 110
Inventarium und Beschreibung Aller Haab, Nahrung und Güettere ligend. und vahrender, lehen und Eÿgener, verändert und Unveränderter, keinerleÿ davon außgenommen noch hindan gesetzt, So weÿland die Ehren und tugendsahme Fraw Margaretha Judin gebohrne Schäfferin deß Ehrengeachten Diebold Juden gartners Underwagnern und burgers Zue Straßburg geweßene Ehefraw nunmehr seelig, nach Ihrem Donnerstags den 24.ten Novembris deß nechst abgewichenen 1689.ten Jahres beschehenen tödlichen ableiben hinder Ihro verlaßen, welche auf ansuchen erfordern und begehren deß Ehrsahmen oswald Mollen garttners und burgers allda als geschwornen Curatoris und vogts Dieboldts, Margarethæ und Aureliæ geschwisterden der abgeleibten Frauwen seeligen mit obbesagtem diebold Juden Ihrem geweßenen Ehemann und nunmehro hinderlaßenen wittwer ehelich erzeugte dreÿ Kinder und anjetzo derselben ab intestato nechste Erbe, Jedem Zum dritten theÿl berührend (…) beschehen in wohl ermeldter Statt Straßburg Montag den andern Januarÿ Stÿli novi Anno 1690.

So sich Inn Einer Inn der Statt Straßburg vorstatt in der Neüen Zeilen und hernach beschriebenen Theÿlbahrer behaußung als volgt befunden
Holtz: vnd feder werck. Inn der obern Stuben, Inn der Stub Cammer, Inn der Kuchen, Im haußöhren, Inn der Cammer A, Inn der Cammer B, Inn der Camer auff dem hainostel*, Inn der wohnstuben, Inn der Stub Cammer, Im Haußöhren, Inn der Kuchen, Im Keller
Eigenthumb Einer Behaußung. (T.) Item Hauß, Hoff, Hoffestatt, Scheür, Stallung in der Voorstatt Underwagnern in der Neuwen Zeilen (…)
(E.) Item Ein Sechsten theÿl vor ungetheilt von und ane einem Kleinen Häuüßlein sampt denen appertinentien beÿ dem Crohnenburger thor (…)
Ergäntzung der Erben vor unverändert in Ehestand gebracht und ererbt aber anjetzo manglend. befundenen Guths. Auß dem Theÿl Register welcher besagt waß der abgeleibten frauwen seeligen in abtheilung weÿland deß Ehrengeachteen Diebold Schäffers deß ältern geweßenen garttners under wagnern und burgers Zu Straßburg Ihres lieben Vatters seelige verlaßenschafft
Ergäntzung deß Wittwers vor unverändert in Ehestand gebracht und darinnen ererbten, aber anjetzo alienirt und abgangenen Guths. Vermög Theÿlrgisters welches besagt waß dem Wittwer Inn weÿland deß Ehrengeachteen Clauß Juden geweßenen Garttners und burgers zu Straßburg seines lieben vatters seelugen Verlaßenschaffts Abtehÿlung für deßen gebührenden halben theÿl Erbich Zu und angefallen
Forma hujus Inventarÿ. Copia der Eheberedung
Deß Wittwers unverändert gutt, Haußrath 13, Guldener Ring 1, Eÿgenthumb liegender Veldgüther 200, Beßerung ane lehengüthern 2, Ergäntzung (218, abzug 19, Rest) 199, Summa summarum 416 lb – Schuld 30, Nach deren Abzug 386 lb
Vogt nuhn hierundt der Erben unveränderte Nahrung, haußrath 27, Kueh 2, Guldener Ring 1, Eÿgenthumb liegender veldt güther 270, beßerung ane lehengüthern 8, Eÿgenthumb Einer beßerung 2, Schuld 30, Ergäntzung (228, Abzug 9, Rest) 219 lb Summa summarum 516 lb
Hierauff würd auch die Gemeine und theÿlbare substantz beschrieben, haußrath 50, Früchten auf dem Casten 150, blumen auff dem velde 24, Vÿhe 87, Schiff und geschirr Zum Acker und veldbauw gehörig 18, hanff 12, heüw Strohe und boosten 9, besserung 8, Silber geschirr und Geschmeidt 8, Guldene Ring 5, Eigenthumb Einer behausung 450, Eÿgenthumb liegender veldtgüther 557, beßerung ane lehengüthern 6, Pfenningzinß hauptgüter 427 lb, Summa summarum 1815 lb – Schulden 736, Nach deren Abzug 1069 lb
Wÿdumbs Verfangenschaft deß Wittwers unverändert. Vermög deß über weÿland frauwen Othilia Ruelmännin deß Ehrengeachten Christoph Winthers garttners vnderwagnern und burgers alhier Zu Straßburg geweßenen haußfrau und deß wittwers geliebten Mutter seelig. den 18.ten Januarÿ A° 1684. auffgerichteten Verlaßenschafft Inventarÿ
Wÿdumbs Verfangenschaft so theÿlbar. Item hat der Wittwer wehrender dieser Ehe von Martin Marlen seinem Einbändigen bruder welcher ahne vorbeschriebener behausung so Christoph Wither garttner underwagnern biß ahne sein absterben Wÿdumblich Zunutzen und zugenießen hat

Les Conseillers et les Vingt-et-Un autorisent Thiébaut Jud à se remarier avant Pâques alors que son deuil n’est pas terminé. Il argue qu’il a trois enfants malades et des domestiques dont il faut s’occuper et que le travail des champs l’occupe.
1690 Conseillers et XXI (1 R 173)
(f° 69) den 20.ten febr. – Diebold Jud der garttner pt° dispensationis sich zuverheurath.
Gol beneben Dibold Juden dem gartnern und burgern alhier prod. ansuchen und bitten mit beÿlag a. weilen der liebe gott den 2.ten Xbr vorigen jahrs sei haußfrauw von dieser welt abgefordert, Er eine schwäre haußhaltung mit 3. Krancken Kindern und gesindten erhalten, darneben auch ein großen ackherbauw führen muß, den last aber alleinig nicht ertragen möge, umb dispensation sich annoch vor Ostern anderwertlich Zuverheurathen. Erkandt Dispensando willfahrt und solle Implorant 3. lb d in beede Allmoßen Zugeben schuldig sein.
Hr. XV Johann Richshofer, Rath. Kamm

Thiébaut Jud se remarie en mars 1690 avec Aurélie von Fridolsheim qui avait épousé en 1677 le jardinier Laurent Hammerer.
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 23)
Eodem [1 Martÿ 1690] diebolt Jud gartner Und burger alhier und Aurelia, Lorentz Hammerers burgers Und Gartners alhier hinterlaßen wittib gebohrne fridolsheimerin [unterzeichnet] diebold Judt hochzeiter, + dießes hat hieher gesetzt hochzeiter, Clauß Judt als beÿstandt des brutter (i 24)

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 175, n° 29)
1677. den 10 Maji seindt Copulirt worden Lorentz Hammerer gartner V. Burger, V. Aurelia Hanß von Fridolßheim deß gartners alhie ehelich tochter (i 176)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports. Ceux du mari proviennent en partie de son premier mariage avec Marguerite Schæffer, ceux de la femme s’élèvent à 402 livres.
1690 (4.7.), Not. Marbach (Jean Frédéric, 32 Not 6)
Inventarium über deß Ehrengeachten Diebold Juden Garttners underwagnern und der Ehren und tugendsahmen frawen Aureliæ von fridolsheim beeder Ehegemächd und burgere alhie Zue Straßburg einander in Ihren ohnlängst angetrettenen Ehestand Zugebrachte ligend und vahrende Haab und Nahrung, auffgerichtet Anno 1690. (…) durch sie also vnd ein Jeedes Insonderheit in des andern Persöhnlicher gegenwarth und fernern beÿsein der Ehrenhafft Ehrengeachten Ehrsam und bescheidenen Herrn hanß von Fridolsheim und hanß von Fridolsheim hanßen Sohns beeder gartner under wagnern und burgere zu Straßburg der Frauwen geliebten herrn Vatters, bruders und vogts (…) Beschehen den andern tag Julÿ Ano 1690.

So sich Inn Einer Inn der Statt Straßburg vorstatt in der Neüen Zeilen und hernach beschriebenen Theÿlbahrer behaußung als volgt befunden
Holtz: vnd feder werck. Inn der obern Cammer, Inn der obern Stuben, Inn der Kuchen, Inn der Cammer A, Inn der Cammer B, Im Haußöhren, Inn der Wohnstuben, Inn der Stub Cammer, Inn der Kuchen, Im Keller
Eigenthumb ahne einer Behaußung. dem mann gehörig. Item Zwen dritte theÿm vor ungetheÿlt von und ane Hauß, Hoff, Hoffestatt, Scheür, Stallung mit allen dero übrigen gebd’autrewen, begriffenn zugehörden rechten und gerechtigkeiten auß dem concept dorthin biß ledig eÿg.
Nota. der übrige dritte theÿl ahne dießer behaußung ist deß wittwers in erster Ehe mit weÿland Margaretha Schäfferin ehelich erziehlte 3 Kindern vor ungetheylt gehörig. Über die gantze behausung besagt Ein teutscher Perg: auß dem Concept biß dorthin mit A notirt
Forma hujus Inventarÿ. Deß Manns vor unverändert in Ehestand gebrachtes Vermögen, Haußrath 17, Wein und faß 33, Früchten auf dem Casten 181, blumen auff dem velde 38, Vÿhe 100, Schiff und geschirr Zum Acker und veldbauw gehörig 32, hanff 12, heüw Strohe und boosten 12, tüngung 12, Silber geschirr und Geschmeidt 12, Guldene Ring 7, Eigenthumb Einer behausung o, Eÿgenthumb liegender veldtgütter, Summa summarum 547 lb – Schulden 625, (In Compensatione) 127 lb
Hierauff wird auch der frauwen in dißen Ehestand gebrachtes guth, haußrath 129, früchten auff dem Kasten 19, blumen auf dem velde 30, Vyhe 15 Schiff und geschirr Zum Acker und veldbauw gehörig 24, heuw und stroh, wie auch Tüngung 7, Silber geschirr und geschmeyds 17, guldener Ring 12, baarschafft 146, Summa summarum 402 lb
Wÿdumb So die fraw von Ihrem Ersten haußwürth Lorentz Hammerer geweßenen gartner und wagnersn (…) ad dies vitæ Zunießen Erstlichen hauß, hoff, hoffstatt (…)
Wÿdumbs Verfangenschaft dem Mann gehörig. Vermög deß über weÿland frauwen Othilia Ruelmännin deß Ehrengeachten Christoph Winthers garttners vnderwagnern und burgers alhier Zu Straßburg geweßenen haußfrau und deß manns geliebten Mutter seelig. den 18.ten Januarÿ A° 1684. auffgerichteten Verlaßenschafft Inventarÿ

Le notaire Jean Frédéric Marbach dresse l’inventaire (non conservé) de Thiébaut Jud fils de Nicolas. Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que les impôts acquittés étaient calculés d’après une fortune sous-évaluée de 2 000 florins (1 000 livres) sur un total de 8 400 florins
1712, Livres de la Taille (VII 1174) f° 243
(GUW, F. N° 785) Weÿl. Diebolt Judten Claußen Sohn geweßenen Gartners und burgers alhier Verlaßenschafft inventirt H. Not. Marbach.
Concl. fin. Inv. ist fol. 144, 4231. lb, 1 ß 6 d, die machen 8400. fl. Verstallte 6400 fl. alßo zu wenig 2000 fl.
Warvon der Nachtrag alß Theilbahr Guht gerechnet wird auff Sechs jahr in duplo, macht à 6 lb d, 36 lb
Und auff vier jahr in simplo trifft à 3 lb, 12 lb
Extat d. Stallgellt pri 1712, 10 lb 19 ß
Gebott 1 ß 4 d
Abhandlung 4 lb 7 ß 6 d – Summa 63. lb 7 ß 10 d
Auff inständiges bitten haben die Herren Dreÿ nachgelaßen zweÿ jahr in duplo und dreÿ jahr in simplo, trifft 21. lb., restirt 42. lb 7 ß 10 d
dt. 23° Martÿ 1712.

Aurélie von Fridolsheim meurt en 1719 en délaissant des héritiers collatéraux. La succession s’élève à 1 300 livres.
1719 (5.8.), Not. Mader (6 E 41, 674) n° 311
Inventarium über Weÿl. der tugendsamen Frauen Aureliæ Judin gebohrner von Fridolßheim auch Weÿl. deß Ehrengeachten Diebold Juden, gewesenen Gartners unter Wagnern und burgers allhier zu Straßburg seel. hinterlassener Wittib nunmehr auch seel. Verlaßenschafft – nach ihrem Sontags den 30. Julÿ dieses Vortlauffenden 1719.ten Jahrs beschehenen tödl. ableiben Zeitl. verlaßen – So beschehen in der Königlichen Freÿen Statt Straßburg auf Samstag den 5.ten Aug. A° 1719
Die Verstorbene Frau seel: hat per Testamentum zu Erben verlaßen als Volgt 1. Weÿl. Margarethä v. Fridolßh: mit Hanß Peter Müller dem ältern Seÿler v. burgern allhier ehel: erzeugte Vier Kinder benantl. 1. Johann Müller den Seÿler und burgers allhier, 2. Frau Susannam Mägelin gebohrne Müllerin, Johann Michael Mägelin deß Metzger und burgers allhier Ehefrau, 3. Annam Mariam Marbächin gebohrne Müllerin H. Johann Friderich Marbachs deß Schneiders und burgers allhier Haußfrau, So dann 4. Weÿl. Hanß Peter Müllers deß Jüngern Seÿlers und burgers allhier mit Barbara gebohrner Rothin seiner Ehefraun erzeugte Vier Kinder Nahmens Johann Bernhard, Hanß Peter, Hanß Daniel und Mariam Margaretham, Weilen aber diese Vier letztere annoch minorennes als ist in dero Nahmen Johannes Müller der Seiler vorgedacht dero geschworner Vogt hierbeÿ erschienen, demnach aber derselbe auch hierbeÿ interessirt, als ist in deroselben Nahmen ferner zugegen geweßen Diebold Jud, GVW. und burger zu mehrgedachtem Straßburg, als dero geordnet und geschworener Theil Vogt, in den Ersten Stamm theil
2. Hanß von Fridolsßheim Hanßen Sohn, G.V.W. und burgern allhier, in den 2.ten, So dann 3. Hanß Bernhard Wagnern den Seiler und burgern allhier in den dritten Stamm theil

In einer in der Statt Straßburg ane der Cronenburger straßen gelegenen in diese Verlaßenschafft nicht gehörigen behaußung sich befunden als Volgt
Ane Höltzen und Schreinwerck, In der Hauß Cammer, In der Kuchen, In der wohnstub
Series rubricarum hujus Inventarÿ, Sa. Haußraths 54, Sa. Weins und der Lähren Faß 10, Sa. Silber Geschirrs 9, Sa. Goldener Ringe 4, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 885, Sa. Eigenthums Liegender feld güther 332, Sa. beßerung ane lehengüthern 3, Summa summarum 1300 lb
Summa Præ- und Legaten 400 lb Nach deren Abzug 900 lb – Conclusio finalis Inventarÿ Beschluß v. Verstallungs summa 1300 lb

Thiébaut Jud vend la maison au jardinier Martin Buhler assisté de son beau-père André Sigfrid.

1685 (26. 8.br), Chambre des Contrats, vol. 555 f° 509
diebold Jud Gartner Underwagner
in gegensein Martin Buhlers Gartners ahne Steinstraß mit beÿstand andreß Sÿfrids Gartners Underwagner seines Schweher Vatters
Eine behaußung, Hoff, Scheür, Stallung sambt allen übrigen deren Gebäwen und Zugehördten allhier im Kagenecker bruch einseit neben andres Brüllinger anderseit neben Hannß Voltzen beede Gartner Underwagnern Hinden uff H. Johann Conrad Huethen E.E. großen Rhats Alten beÿsitzer stoßend gelegen, davon gehen Jahrs 10. ß bodenzinß dem Stifft Jungen St. Peter – umb 750 fl.

Fils du jardinier Georges Buhler, Martin Buhler épouse en 1684 Aurélie Sigfrid, fille du jardinier André Sigfrid.
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 196-v, n° 3)
1684. Januarius, d. (-) Martin Buler d. ledig. gartenmann Georg Bulers des burgers ehl. sohn, J. Aurelia Andreß Sigfrids gartners v. burgers ehl. tochter (i 198)

Martin Buhler loue la maison à Michel Ohl fils de Jean

1689 (23. Xbr), Chambre des Contrats, vol. 560 f° 633
Martin Buhler, Garttner an steinstraß
in gegensein Michael Ohlen hanßen sohns
entlehnt, eine behaußung, hoff, Scheur, ställ mit allen deren begriffen und zugehördt, außgenommen den dritten theÿl il Vierdt. theÿl in d. Scheuren, so d. Verleiher sich reservirt, allhier im Kageneckerbruch einseit neb. Andres Brühlinger anderseit neb. hans Voltz. Wittib hinten auff Rathh. Huthen gart. stoßend, auff dreÿ Jahr lang von instehend. weihnacht. anzurechnen – umb Zwölff pfund

Martin Buhler loue une partie de la maison au journalier Michel Reibel

1691 (11.5.), Chambre des Contrats, vol. 563 f° 408-v
Martin Buhler der Gartenmann
in gegensein Michael Raübel, deß Taglöhners
entlehnt, In seiner im Kagenecker bruch gelegenen behaußung, eine Stub und Zwo Cammern, ein Fruchtschütt über den Thor, platz in der Scheuren wor ein paar wägen mit frucht, alles auff dreÿ jahr lang, von Johann Bapt. diß jahrs anzufang. umb 7 pfund pfenning jährlich. Zinß

Martin Buhler quitte Strasbourg pour s’établir à Heilbronn
1701 (20.1.), Chambre des Contrats, vol. 574 f° 30
Martin Buhler der Garttner anjetzo zu Hailbronn Wohnhaft [unterzeichnet] Marthin buhler

Jardinier au faubourg de Pierre, Martin Buhler vend la maison au jardinier André Reibel

1691 (23. 9.br), Chambre des Contrats, vol. 563 f° 875-v
Martin Buhler der Gartter an Steinstraß
in gegensein Andres Raübels Garttners Und.wagner
hauß, hoff, hoffstatt, Scheur, Ställ mit allen übrig. deren gebäuen Rechten und Zugehördt. allhier im Kagenecker Bruch einseit neben Andres Brülinger garttner nun sel. wittib, hind. auff Georg Rothen Garthen stoßend geleg. darvon gibt man Jährlich 10 ß bodenzinß, dem Stifft jungen St. Peter allhier, so seÿe d.selben auch noch umb 250 Capital diebold Juden dem Garttner Und.wagner verhafftet – geschehen umb 150 pfund

Fils du jardinier Michel Reibel, André Reibel épouse en 1681 Aurélie Wunderer, fille du jardinier Jean Wunderer.
Mariage, Sainte-Aurélie (luth. f° 189)
1681. Eodem [Donnerst.. den 10. Febr: St: Aurel:] Andres Reubel der Gartner, Michel Reibels des Gartners Sohn, Jfr. Aurelia Hans Wunderers des Gartners Ehel. Tochter (i 97)

Non conservé, l’inventaire après décès d’André Reibel fils de Michel est dressé en 1733

1733, Not. Mader (répert. 6 E 41, 664-1) n° 777
Inventarium über Andreßen Reÿbels Michels Sohns gewes. GVW. seel. Verlassenschafft

Celui de sa veuve est dressé la même année. Aurélie Wunderer meurt à l’âge de 73 ans le 7 janvier 1733. Ses deux fils André et Michel sont témoins de l’acte.

1733, Not. Mader (répert. 6 E 41, 664-1) n° 754
Inventarium über Aureliä Reÿbelin geb. Wundererin Andreæ Reÿbels Michels Sohns gewes. GVW. nachgel. Wittib seel. Verlassenschafft

Sépulture, Sainte-Aurélie (luth. reg. 1733-1768 f° 2, n° 3)
1733. Mittw. den 7. Jan. Zu mittag Zwischen 11 v. 12 uhr ist gestorben Fr. Aurelia geb.. Wunderein ihres alters 73 jahr 3 monat v 3. wochen weÿl. Andreß Reubel gewesenen burgers v. gartners hinderlaßene Wittib wurde Freÿt. den 9. ejusdem nach gehaltener Leichen predigt in der Kirchen Zu St Gallen ehrlich Zur erden bestattet, davon Zeugen [unterzeichnet] Andres Reibell Alson, Michel Reibel als son (i 2)

La maison revient à son fils Michel qui épouse en 1719 Marguerite Wolff, fille du jardinier Jean Wolff

Mariage, Sainte-Aurélie (luth. f° 87, n° 3)
1719. Mittw. d. 8. Febr: wurden nach dreÿmal. proclamation Ehel. copulirt vnd Eingesegnet worden, Michael Reibel lediger gartner alh. weil. Andres Reibels burgers v. Gartners alh. hinterl. Ehel. Sohn und Jfr. Margaretha, weil. Johannes Wolffen burgers und gartners alh. haußfraw Ehl. Tochter [unterzeichnet] Michael Reibel als hochzeÿter, Margaretha Wolffin zeichen + (i 88)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans une maison au Marais Kageneck. Ceux du mari s’élèvent à 130 livres, ceux de la femme à 149 livres.
1720 (1.3.), Not. Mader (6 E 41, 675) n° 351
Inventarium über des Ehrsam und bescheidenen Michael Reÿbels Andreßen Sohns GVW. und der Tugendsahmen Frauen Margarethä gebohrner Wolffin beeder Eheleuth v. burgere allhier Zu Straßburg einander in den Ehestand zugebrachte Nahrungen, auffgerichtet Anno 1720. – vermög der mit einander auffgerichteter Heÿraths Verschreibung vor unverändert Vorbehalten haben (…) So geschehen in der Königlichen Statt Straßburg in fernerem Gegenseÿn deß Ehrengeachten Daniel Voltzen deß ältern GVW und burgers allhier der Ehefrauen geweßenen Curatoris auff Freÿtag den 1.ten Martÿ Anno 1720.
Pro nota. Demnach die Ehefrau kurtz vor ihrer Verheÿrathung ihren antheil Vätter: und Mütterl. Guths Erblichen erhalten, als hat man beliebter kürtze halben solche im Loos erhaltene Stück nicht de novo inventirt (…)

In einer in der Statt Straßburg Vorstatt in dem Cagenecker bruch gelegenen hiehero nicht gehörigen behaußung befunden worden als volgt
Series rubricarum. Des Manns Nahrung betr. Sa. haußraths 28, Sa. der Früchten 38, Sa. Viehes 38, Sa. Schiff und geschirrs 15, Sa. Baarschafft 1, Summa summarum 120 lb – sazugelegt die ane hernach beschriebenen haussteuren ihme gehörige Zweÿ dritte Theil thut 9 lb, So thut des Ehemanns völlige in Ehestand gebrachte Nahrung dem billigen Werth nach 130 lb
Der Ehefrauen guth, Sa. haußraths 55, Sa. Goldener Ring 6, Sa. baarschafft 79, Sa. der Schulden in die Nahrung 4, Summa summarum 144 lb – Darzu gelegt dero gehörigen drittentheil ane hernach beschriebenen Haussteuren ist 4 lb, Solchemnach betrifft sich der Ehefrauen völlig in die Ehe gebrachtes Guth dem billigen werth nach benantl. 149 lb

Non conservé, l’inventaire après décès de Marguerite Wolff, épouse de Michel Reibel fils d’André, est dressé en 1733.
1733, Not. Mader (répert. 6 E 41, 664-1) n° 749
Inventarium über Margaretha Reÿbelin geb. Wolffin, Michel Reÿbels Andreßen Sohns GVW. Ehefr. seel. Verlassenschafft

Michel Reibel se remarie en 1733 avec Anne von Fridolsheim qui a épouse en premières noces André Lix fils de Jean en 1715 : contrat de mariage, célébration
1733 (28.7.), Not. Mader (6 E 41, 694)
Eheberedung – zwischen dem Ehrengeachten Michael Reÿbel Andreßen Sohn GVW und burgern allhier Zu Straßburg alß del Wittiber und Breutigamb ane Einem
Sodann der tugendsamen Annä Lixin gebohrner von Fridolßheim, Weÿl. des Ehrengeachten Andres Lixen Hanßen Sohns geweßenen Gartners und burgers daselbst hinterlaßenen Wittib alß der Frau Hochzeitterin am andern theil
So geschehen in Straßburg den 28. Julÿ Anno 1733 [unterzeichnet] Michel Reibel Andresen son als hochzeitter, anna livin geborne uonfrideheim

Mariage, Sainte-Aurélie (luth. f° 77-v n° 8)
1715. Mittw. d. 20. Februarÿ wurden nach zweÿmaliger proclamation Ehl. copulirt v. eingesegnet Andreas Lix der ledige gartner weÿl. H Johann Lixen burgers und gartners allh. hinterl. Ehl. Sohn vnd Jgfr. Anna H Theobald von Fridelsheim burgers v. gartners allhie Ehl. tochter [unterzeichnet] Andreas Lix als hochzeitter, Anna Von fridolß hen als hoch zetterin (i 79)

Mariage, Sainte-Aurélie (luth. f° 134-v n° 14)
1733. Mittw. d. 19. Augusti sind nach Zweÿmahliger proclamation ehelich copulirt und eingesegnet worden Michael Reubel, Andreßen Sohn Gartner unterwagnern und burger allhier und Fr. Anna geb. Von Fridolßhem weÿl. Andreas Lixen gewesenen Gartners unterwagnern und burgers allhier hinterlaßene wittib [unterzeichnet] Michel Reibel als hochzeiter, Fr. Anna Lixin Zeichen +

Non conservé, l’inventaire après décès de Michel Reibel est dressé en 1741

1741, Not. Stoeber l’aîné (répert. 6 E 41, 1127-1) n° 108
Inventarium über Weil. Michael Reibel gew. Gartenmanns Verlassenschafft

Anne von Fridolsheim successivement veuve d’André Lix et de Michel Reibel meurt en 1768 en délaissant quatre enfants de son premier mariage. L’actif de la succession s’élève à 2805 livres, le passif à 26 livres.
1768 (28.12.), Not. Stoeber l’aîné (6 E 41, 1207) n° 1595
Inventarium über Weÿland des viel Ehren und Tugendsahmen Fraun Annä geb. von Fridolßheim, letztmals auch weiland Herrn Michael Reÿbel des ältern gew. gvw. u. b. allhier zu Straßburg selig hinterbliebener Wb. nun auch selig Verlaßenschafft auffgerichtet Anno 1768. – nach ihrem Sonntag den 18.t dieses Monaths Decembris zu end eilenden 1768.st. Jahrs aus dießer welt genommenen tödtlichen Hintritt Zeitlichen verlaßen, Welche Verl. auf Ehrenfreundliches Ansuchen, Erfordern und begehren deroselben in erster Ehe mit weiland dem Ehrenachtbaren Herrn Andreä Lix Hanßen Sohn dem jüngern gew. gvw. brn. allhier ihrem den 19. Januarÿ 1733. in dem Herrn seligen entschlafenen Ehemann Erzeugter Herren Sohn und Frauen Töchter und ab intestato verlaßener Erben (…) So beschehen Straßburg Mittwochs den 20.ten Decembris A. 1768.
Die Abgeleibte selig Hat ab intestato Zu Erben verlaßen wie folgt. Erstlichen Herrn Johann Lix Andresen Sohn den mittlern, GVW und brn. allhier so in Ehe lebet mit Fraun Anna geb. Von Fridolßheim in den erstern vierten Haupttheil, Zweitens Frau Mariam Reÿbelin geb. Lixin, Herrn Diebold Reÿbel auch Gartners allda Ehegattin die unter deßen Assistentz hiebeÿ gegenwärtig, in den zweiten vierten Hauptteil. Drittens Frau Margaretham Wunderein geb. Lixin, Herrn Dieboldt Wunderer Hanßen Sohn GVW. u. brs. dahier Ehefrau, welche beÿständlich deßen sich hiebeÿ eingefundenen iin den dritten vierten Haupttheil, So dann Viertens Herrn Abraham Lix Andresen Sohn den ältern GVW. u. brn allhier in den letztern vierten Haupttheil, Alle Vier der Entseelten Fraun selig mit eingangs gedachten dero erstern Ehemann seelig erzeugte Söhne und Frauen töchtere et ab intestato Zu gleichen portionen und Haupttheilen verlaßene Erben.

In einer allhier Zu Straßburg dero Vorstatt unterwagnern ane der Seeloßgaß gelegenen und in diese Verl. gehörigen dannenhero drunten beschriebenen behausung befunden worden wie folgt.
(f° 5) Eigenthum ane häußeren. Anfängl. Eine Behaußung, hoff, hoffstatt, Scheür und Stallung sampt einem gar kl. Garthenplätzlin alhier Zu Straßburg dero Vorstatt Unterwagner ane der Seelosgaß (…)
Und dann Eine Behausung, hoff, hoffstatt, Scheur, Stallung auch daran gelegenes gärtlein ane der Renngaß (…)
Abzug in gegenwärtigen Inventarÿ. Sa. Haußraths 73, Sa. Wein und Faß 50, Sa. Silbern Geschmeids 1, Sa. Baarschafft 60, Sa. Pfenningzinß und deren hauptgüther 1492, Sa. Eigenthum ane Häußern 1059, Sa. Activorum 68, Summa summarum 2805 lb – Schulden 26 lb, Nach deren Abzug 2778 lb
Zweiffelhaffte Pfenningzinß hauptgüter 400, Zweiffelhaffte Schulden 80 lb

La maison revient à Marie Reibel qui épouse en 1743 le jardinier André Voltz, fils de Thiébaut Voltz et de Salomé Müll : contrat de mariage, célébration

1742, (6. 7.br), Not. Stoeber l’aîné (6 E 41, 1223) n° 96
Eheberedung zwischen dem Ehrsam und Bescheidenen Andres Voltz, Leedigem garthner Diebold Voltz gvw mit Fr. Salome Voltzin gebohrner Müllin ehelich erzeugtem Sohn, alß dem hochzeither, beÿständlichen seines erstged. Vatters und Andres Müll auch garthners alda, seines oncle ane einem,
So dann der Tugendsamen Jgfr. Mariæ Reÿbelin, Weÿl. Michael Reÿbels Andreßen Sohn, geweßten Garthners V.W. und burgers allhier mit auch weÿl. Frn Margaretha gebohrner Wolffin nun beder seel. ehelich erzielten Tochtern alß der Jgfr. hochzeiterin, mit beÿstandt Michael Wolff ihres geschwornen Vogts und Jacob Neßmann ihres Schwagers beeder garthner unterwagnern ane dem andern theil gepflogen
Actum Straßb. Donnerstags den 6.ten Septembris A° 1742. [unterzeichnet] Andreas Voltz als hochzeiter, Maria Reibelin als Hochzeitrin

Mariage, Sainte-Aurélie (luth. f° 171-v, n° 7)
1743. Mittw. den 13. febr. sind nach Zweÿmahliger proclamation ehelich copulirt v eingesegnet worden Andreas Voltz der ledige Gartner v. burger Theobald Voltz burgers vnd Gartners ehel. Sohn v. Jungfrau Maria weÿl. Michael Reubel burgers v. Gartners hinderlaßene ehel. Tochter [unterzeichnet] Andreas Voltz als hochzeiter, Maria Reÿbelin als hochzeiterin (i 176)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison au Marais Kageneck qui appartient en propre à la femme. Ceux du mari s’élèvent à 241 livres, ceux de la femme ne décomptent pas la valeur des immeubles.

1743 (6.3.), Not. Stoeber l’aîné (6 E 41, 1136) n° 265
Inventarium über des Ehrsam und bescheidenen Andres Voltz Diebolds Sohn GVW und der tugendsahmen Frauen Mariä Voltzin gebohrner Reubelin, beeder Eheleuthe und Bürgere allhier Zu Straßburg einander in den Ehestand zugebrachte Nahrungen auffgerichtet in Anno 1743. (…) weche der ursachen alldieweilen in ihrer vor mir Notario den 6.ten 7.bris 1742. auffgerichteten Eheberedung §° 10.to expresse enthalten, daß einem jedem sein in die Ehe bringendes Vermögen Vor unverändert Verbleiben solle (…) So beschehen in fernerm beÿseÿn Diebold Voltz GVW und Frauen Salome Voltzin gebohrner Müllin des Ehemanns eheleiblicher Eltern ferner Michael Wolff GVW der Ehefrauen nocj ohnentledigten Vogts und Jacob Neßmans auch Gartners alda dero Schwagers, Straßburg Mittwochß den 6. Martÿ 1743.

In einer allhier Zu Straßburg ane dem Kagenecker Bruch gegen der neuen Cazern über gelegenen der Ehefrauen eigenthümlich zuständigen behaußung befunden worden wie folgt.
Eÿgenthumb ane einer Behaußung (F.) Nembl. eine Behaußung Hofff, Hoffstatt, Scheur und Stallung mit allen deren gebeuwen, begriffen, weithen, rechten, Zugehörden und gerechtigkeiten allhier Zu Straßburg dero Vorstatt Unterwagnern ane dem Kagenecker bruch gegen der Cazern über, 1.s. neben Hannß Brüllinger Andreßen Sohn, 2.s. neben Andres Müll dem jüngern zum theil und zum theil neben Hannß Roth hinten auf Georg Roth Zum theil und Zum theil auff Diebold Moll, alle GVW. stoßend gelegen, davon man Jährl. auff Martini 10 ß bodenzinß dem Stifft Jungen St. Peter allhier abzurichten schuldig sonsten aber über hernach eingetragenen passiv Capitalia gegen männiglich freÿ leedig eÿgen. Darüber besagt I. teutscher pergamentener Kauffbrieff in allh. C. C. Stub gefertiget und mit dero anhangendem Insiegel verwahrt de dato 23.ten 9.bris 1691. mit altem N° 1 notirt. Ferner j. dergleichen daselbst gefertigter Kauffbrieff Sub dato 26.ten 8.bris 1685. mit altem N° 2 bezeichnet
Abzug in gegenwärtig Inventarÿ. Des Ehemanns ohnverändert guth. Sa. haußraths 62, Sa. Schiff und geschirr Zum feld und Ackerbau gehörig 24, Sa. Pferd s. ihrem geschirr 66, Sa. Ohmets und Strohs 10, Sa. Früchten 26, Sa. Zwiebelsaads Zwiebelen und Knoblochs 5, Sa. beßerung auf dem feld 26, Sa. bluhmen auf dem feld 15, Sa. Silbers 9 ß, Sa. der baarschafft 2, Summa summarum 241 lb
Dießemnach wird auch der Ehefrauen in die Ehe gebrachtes guth beschrieben, Sa. haußraths 112, Sa. Zwiblen und Knoblauchs 12, Sa. lährer faß 7, Sa. Silbers 3, Sa. Goldener Ring 6, Sa. baarschafft 50, Eigenth. ane I. behausung, Eigenth. liegenden güthern, Beßerung ane lehengüthern, Summa summarum 193 lb – Schulden 245 lb

Marie Reibel, veuve d’André Voltz fils de Thiébaut, vend la maison à son fils célibataire Thiébaut Voltz

1785 (13.3.), Not. Stoeber (6 E 41, 1264) n° 123
Frau Maria Volzin geb. Reÿbelin weÿl. Andreas Volz Diebold Sohn gew. gvw. wb. beiständlich Andreas Volz Andresen Sohn des jüngern Gartners allda, auf Rechnung künfftiger mütterlicher Erbschafft
ihrem jüngsten Sohn Diebold Volz ledigen Gartner
Eine behausung hof hoffstatt Scheur u. Stallung mit allen übrigen Gebäuden, begriffen, Weiten, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten zu Straßburg dero Vorstadt unterwagnern an dem Kageneckerbruch gegen der Casernes über, einseit neben Diebold Moll gvw. u. solcher Ehrs. Zunfft büttels Ehefrau, 2.s neben Andreas Müll dem ältern ebenmäßigen Gartner allda u. solcher Ehrs. Zunft büttel, hinten auf Andreas Müll den jüngern auch G. allda frau zum theil und zum theil auf iebold Moll gvw. Verl. – davon man jährlich auf Martini dem Stifft Jungen St Peter 10 sch. bodenzinß zu geben pflichtig – um 1800 gulden in die Erbschaft einzuschießen

Marie Reibel meurt l’année suivante en délaissant cinq enfants. L’inventaire fait état de la maison que les experts estiment à la somme minimale de 300 livres. La succession s’élève à 1 295 livres

1786 (24.1.), Not. Stoeber (6 E 41, 1251) n° 500
Inventarium über Weiland Fraun Mariä Volzin geb. Reÿbelin auch weil. Andreas Volz Diebold Sohn gew. guw. u. brs alhier hinterbliebener Wb. Verl. aufgerichtet Anno 1785 – nach ihrem Freÿtags den 22. 9.bris des abgewichenen 1785.gsten Jahrs aus dießer Welt genommenen tödlichen hintritt verlasen hat. Welche succession auf gebührendes ansuchen u. begehren des abgeleibten mit erstbes. ihrem den 29.ten May A. 1763 verstorbenen Ehemann erzeugte fünf Kinder u. ab intestato verlaßener Erben so nach dem eingang dieses Invy. benamset sind, inventirt und ersucht worden (…) So geschehen in der allhier Zu Straßburg am Kageneckerbruch gelegenen, u. in diese Verl. gehörigen behausung dienstags den 24.ten Januarÿ Anno 1786.
Die Verstorbene hat ab intestato Zu Erben verlaßen, wie folgt. Erstl. Frau Mariam Mötschelin geb. Voltzin, Diebold Mötschel des jüngern gvw. v. brs. alhier Ehefrau unter deßen autorisation zugegen, in den fünften haupttheil
Zweitens Andream Voltz, Andresen Sohn jüngern gvw. u. br allhier, so in Ehe lebet mit Fraun Mariæ Salome geb. Neßmännin in den fünften haupttheil
Drittens Abraham Voltz gbw. u. br. allhier, so in Ehe lebet mit Fraun Barbarä geb. Müllin in den fünften haupttheil
Viertens Diebold Volz gvw u. be. allhier, so anjetzo verhelichet mit Fraun Margarethæ geb. Lixin in den fünften haupttheil
Endlich Fünftens Fr. Salome Reÿbelin geb. Volzin David Reÿbel des jüngern gvw. v. brs.allhier Eheweib vo ihme hierbeÿ authorisirt in den lezten den fünften haupttheil

(f° 5-v) Schiff und geschirr Zum Feld vnd Ackerbau gehörig.
Eigenthum an einer Behausung. Nämlich eine Bbehausung, hof, hofstatt, Scheur und Stallung mit allen deren Gebäuden, Begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten alhier Zu Straßburg dero Vortstadt VW. an dem Kagenecker bruch gegen der Caserne über, 1.s. neben David Müll GUW u. solcher Ehrs. Zunft büttels Ehefraun, 2.s. neben Andreas Müll, dem ältern G. allda u. solcher Zunft büttel, hinten auf Andreas Müll den jüngern, auch G. allda Ehefr. z. th. u. z. th. auf diebold Moll, guw. Verl. Zieh. davon man jährl. auf Martini dem Stift Jungen St. Peter allh. 10 ß bodenzinß richtig zu machen hat, sonst über die gewohnliche Beschwerde ledig und eigen, Es ist aber solche behaus. s. Zugehörden (durch die Werckmeistere) ausweisl. deren Zu mein Not. Conc. gelieferten Abschatzung vom 27.t Januarÿ 1786. taxirt worden pro 300. lb, Jenen bodenzinß Zu doppeltem Capital gerechnet und abgezogen mit 20 lb, So restiren auszuwerfen 280, lb. Darüber bes. I. dtsch. perg. Kfbrf. in allh. CCStb. gefert. m. dero anhngd. d. d. 23. 9.bris 1691 m. a. N° 1 notirt. Und I. dgl. Kfbr. sub dato 26. 8.bris 1685. m. a. N° 2. bez.
Norma hujus inventary. Sa. hausraths 45 lb, Sa. Schiff und geschirrs Zum Feld u. Ackerbau gehörig 25 lb, Sa. Pferd s. deren Geschirr 20 lb, Sa. heu und ohmet 12 lb, Sa. Früchten an der Kast 29 lb, Sa. Blumen auf dem Feld 8 lb, Sa. Beßerung im hof u. auf dem Feld 5 lb, Sa. Silbers16 ß, Sa.Goldenen Rings 10 ß, Sa. Eigenthums an I. beh. 280 lb, Sa. Eigenthum an liegenden Güthern 856 lb, Sa. Beßerung ane Lehengüthern 10 lb, Summa summarum 1295 lb – Stall summ 1295 lb

Thiébaut Voltz épouse en 1786 Marguerite Lix, fille d’André Lix fils de Jean le jeune : contrat de mariage, célébration

1785 (7. Xbr), Not. Stoeber (6 E 41, 1260) n° 230
Eheberedung – persönl. erschienen Theobald Volz, led. Gartner w. Andres Volz Diebold S. hew. Guw. u. Brs ; allh. mit auch w. Fr. Anna Maria geb. Reibelin ehel. erzeugter Sohn, als Hochzeiter beiständl. seines Bruders Andres Volz, Andr. S. des Jüngern auch G. allda ane einem
Und Jgfr. Margaretha Lixin, Andres Lix Hs. S des Jüngern Guw. u. Brs allh. l. Fr. Margaretha geb. Schellin ehel. erzeugt tochter als Braut
Straßburg den 7. Decembris A° 1785 [unterzeichnet] Theobald Voltz als hochzeiter, Margaretha Lixin als Hochzeiterin

Mariage, Sainte-Aurélie (luth. f° 37, n° 3)
Im Jahr 1786. Mittwoch den 18. Jenner, sind in den Stand der h. Ehe nach ordentliche Domin. post Epiph. prima und secunda geschehenen proclamation, eingesegnet worden Diebold Voltz der ledige weil. Andreas Voltz geweßenen Gartners UW. und burgern alhie und Fr. Maria gebohrnen Reÿbelin ehel. Sohn, und Jgfr. Margarethan Andreas Lix, Hansen Sohn junioris gartners UW und burgers aljie, und Fr. Margaretha gebohrnen Schottin ehel. Tochter [unterzeichnet] Theobald Voltz als Hochzeiter, Margaretha Lixin als hochzeiterin (i 39)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison propre au mari. Ceux du mari, non comptés les immeubles, s’élèvent à 438 livres, ceux de la femme à 164 livres.

1786 (4.3.), Not. Stoeber (6 E 41, 1251) n° 504
Inventarium über Theobald Volz Gartners Unterwagnern und Fr. Margarethä Volzin geb. Lixin, beeder Eheleuthe u. brn. alhie einander in die Ehe Zugebrachte Nahrungen auffgerichtet Anno 1786 – in ihrer den 19.ten Januarÿ jüngst angetrettenen Ehestand zugebracht haben (…) weil dieselbe in ihrer vor mir Not° den 7.t Decembris vorigen Jahes errichteten Eheberedung §° 3.tio ihres Einbringens halben ein unverändert und vorbehalten Gut stipulirt haben
So geschehen in der allh. Zu Straßb. am Kagenecker bruch gelegenen dem Ehemann eigenthumb. zuständigen behausung, Sonntag den 4. Martÿ Anno 1786.

Schiff und geschirr Zum feld und Ackerbau geh.
Eigenthum an einer Behausung. (M) Neml. I. Behausung, hof, hofstatt Scheur und Stallung mit allen deren Gebäuden, Begriffen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten allh. Zu Strasb. im Kagenecker bruch gegen der Cassern über 1.s neb. David Müll Guw. u. solcher Zunft büttel ehevögtl. weiß, 2.s. neb. Andres Müll dem ältern auch G. allda hinten auf Andres Müll dem jüngern auch G. allda ehevögtl. ws. zum theil u. th. auf dieb. Moll G. allda Verl. Zieh. davon man jährl. auf Martini dem Stift Jungen St Peter allh. 10 ß ane Bodenzs. Zu entrichten hat, sonst über die gewohnl. Beschwerden ledig. Es hat aber der Ehemann diese Behsg. beÿ mütterl. Abtheilung Erörterung angenommen vor 900. lb. Darüber bes. I. deutsch. perg. Kfbr. aus allh. C.C.Stb. d.d. 23. 9.bris 1691 m. N° A ot. Und I. dergl. Kfbf. sub dato 26. 8.bris 1685.mit N° 2 notirt
Norma hujus inventarii. Des Ehemanns Vermögen, Sa. hausraths 45 lb, Sa. Schiff u. Gesch. 43 lb, Sa. Pferd s. d. Gesch. 47 lb, Sa. heu Ohmet und Stroh 40 lb, Sa. Frucht 18 lb, Sa. Silber 3 lb, Sa. Baarschafft 92 lb, Sa. Beßerung im hof u. a. d. feld 14 lb, Sa. Blumen auf dem feld 7 lb, Sa. Eigenth. an I. Behs 900 lb, Eigenth. an Lieg. Güther o, Beßerung ane lehengüthern o, Summa summarum 1212 lb – Schuld 800 lb, Nach deren Abzug 412 lb, Wird nun dazu gerechnet die Helfte an hiernach beschr. hst. anlangend 25 lb, So thut des Ehemanns samptl. Vermögen 438 lb
Diesemnach wird auch der Ehefr. vermögen besch. Sa. hausrath 95 lb, Sa. frucht 12 lb, Sa. Silbers 3 lb, Sa. Gold. Rings 2 lb, Sa. Baarschafft 4 lb, Sa. Beßerung a. d. feld 17 lb, Sa. Blumen a. d. feld 4 lb, Summa summarum 139 lb – Und wann dazu gerechnet wird die (haussteuren) anlangend 25 lb, So weiset sich daß der Ehefr. völliges Guth sich belaufe auf 164 lb

Thiébaut Voltz meurt en 1841 en délaissant cinq enfants
1841 (15.4.), M° Grimmer
Inventaire en une vacation de la succession de Thiébaut Voltz fils d’André jardinier décédé à Strasbourg le premier du courant
à la requête de 1. Marguerite Voltz femme de Daniel Riehl, jardinier, 2. Thiébaut Voltz, aussi jardinier, 3. Marie Voltz veuve de Daniel Vix, héritiers chacun pour un quart du défunt leur père
4. Barbe Voltz fille mineure sous la tutelle de Madeleine Voltz veuve de Daniel Voltz, 5. et Daniel Voltz, jardinier héritiers ensemble pour le dernier quart du défunt leur grand père, tous à Strasbourg
portant prisée de la masse mobilière à 531 francs
Il dépend en outre 5 ares de jardin à Strasbourg rue des payens im Thiergarten
acp 286 (3 Q 30 001) f° 58 du 16.4.

Partage des immeubles
1841 (24.9.), M° Grimmer
Partage en quatre lots immeubles dépendant de la succession de Thiébaut Voltz, jardinier décédé à Strasbourg le premier avril 1841
entre ses enfants et petits enfans qui sont 1. Marguerite Voltz femme de Daniel Riehl, 2. Thiébaut Voltz, jardinier, 3. Marie Voltz veuve de Daniel Vix, 4. Daniel Voltz, jardinier, 5. et Barbe Voltz fille majeure sous la tutelle de Madeleine Voltz veuve de Daniel Voltz, tous demeurant à Strasbourg
il est attribué (…) 4° et à Daniel Voltz et Barbe Voltz, petits enfans du défunt
acp 291 (3 Q 30 006) f° 20 du 27.9.

Thiébaut Voltz fait donation de la maison à sa fille Marie femme du jardinier Daniel Vix

1834 (2.4.), Strasbourg, M° F. Grimmer
Donation entre vifs faite sous le titre de Partage anticipé d’après l’art. 1075 et 1076 du Code Civil – Thiébaut Voltz père, jardinier cultivateur
sa fille Marie Voltz femme de Daniel Vix, jardinier cultivateur
une maison dépendances à Strasbourg Marais Kageneck n° 25 à charge de laisser la jouissance au donateur sa vie durante & après lui à Thiébaut Voltz fils du donateur de le nourrir si ce dernier décède avant son père de verser dans la succession 1000 francs 2. de payer à Marguerite Voltz femme de Daniel Riehl 1000 fr, 3. et aux enfants de Daniel Voltz pareille somme – estimée à un revenu de 200 fr ou un capital de 4000 francs
Enregistrement, acp 224 F° 75-v du 9.4.

Fils du journalier Thiébaut Vix, Daniel Vix épouse Marie Voltz en 1827
1827 (8.1.), Strasbourg 4 (64), Me Hatt n° 3228
Contrat de mariage – Daniel Vix, jardinier cultivateur, fils majeur de Thiébaut Vix, journalier, et de Marie Müll
Marie Voltz, fille majeure de Thiébaut Voltz, jardinier cultivateur, et Marguerite née Lix
régime de communauté d’acquets partageable par moitié
Enregistrement, acp 182 F° 50-v du 18.1.

1827 (14.5.), Strasbourg, Me Hatt
Consentement – Thiébaut Vix, jardinier, au mariage de Daniel Vix avec Dlle Voltz majeure
Enregistrement, acp 183 F° 178-v du 14.5.

Daniel Vix meurt en 1841 en délaissant deux enfants
1841 (14.8.), M° Grimmer
Inventaire en une vacation de la communauté de biens qui a existé entre Marie Voltz et Daniel Vix, jardinier à Strasbourg, y décédé le 12 mars 1841 et de la succession de ce dernier, à la requête de la veuve tant en son nom que comme tutrice légale de Daniel Vix et Marie Salomé Vix, ses deux enfants mineurs
Meubles 551, garde robe 53, argent 81
Immeubles, 77 ares 50 c de terre et pré à Strasbourg en huit pièces
Passif 4803 dont 1503 francs dus en remploi à la veuve et 2250 en remploi aux héritiers
acp 290 (3 Q 30 005) f° 25 du 17.8.

Marie Voltz hypothèque la maison au profit des mineurs Ruhlmann

1857 (4. 7.br), Strasbourg 4 (115), Not. Lauth (Auguste Frédéric) n° 8323
Obligation – A comparu Dame Marie Voltz, veuve de Daniel Vix, en son vivant jardinier cultivateur à Strasbourg où elle demeure et est domiciliée, laquelle reconnaît devoir
aux enfants André Ruhlmann et Daniel Ruhlmann les deux mineurs sans état, domiciliés à Strasbourg, pour lesquels stipule et accepte M Daniel Ruhlmann, propriétaire et jardinier cultivateur demeurant et domicilié aussi à Strasbourg leur oncle et subrogé tuteur, la somme principale de 2500 francs pour prêt de pareille somme
hypothèque, Ville et banlieue de Strasbourg
1. Section P N° 133, Une maison avec cour, grange, écurie, droits, aisances et dépendances, sise au Marais Kageneck n° 49, cidevant n° 25, tenant d’un côté à Daniel Reibel de l’autre côté à Daniel Baer
2. Section B N° 1599 vingt quatre ares 40 de terre au canton dit im Wolplon (…)
La débitrice déclare que les immeubles susdésignés lui appartiennent, savoir, L’article premier au moyen de la donation qui lui a été faite par son père Thiébaut Voltz aux termes d’un acte reçu par M° Grimmer, notaire à Strasbourg le 2 avril 1834, enregistré

Son fils Daniel meurt en 1858 en délaissant pour héritiers sa mère et sa sœur Salomé.
1858 (4.6.), M° Grimmer
Déclaration tenant lieu d’inventaire de la succession délaissée par Daniel Vix jardinier à Strasbourg décédé le 14 décembre 1857, dressé à la requête de 1) Marie Voltz veuve de Daniel Vix, jardinier à Strasbourg, sa mère, 2) Marie Salomé Vix, célibataire sa sœur
acp 469 (3 Q 30 184) f° 87 du 5.6. (succession déclarée le 3 juin 1858) Il dépend de ladite succession, garde robe estimée 87
78 ares 50 terre ban de Strasbourg

Acte de notoriété correspondant
1870 (4.2), M° Hoffherr
Notoriété constatant que Daniel Vix jardinier à Strasbourg est décédé le 14 décembre 1857 laissant pour héritiers ses frères et sœurs
acp 590 (3 Q 30 305) f° 3-v du 5.2.

Marie Voltz veuve de Daniel Vix meurt sans descendance en 1876 (sa fille Marie Salomé Vix épouse en 1860 Charles Daniel Braunwald et meurt quelques années plus tard sans enfant) en délaissant des héritiers testamentaires.
1876 (27.10.), M° Allonas
Inventar des Nachlaßes der zu Strassburg am 5. Mai 1876 gestorbenen Maria Voltz Wittwe von Daniel Vix, Auf Ansuchen von 1. Theobald Riehl, Ackerer in Strassburg, 2. Margaretha Riehl Ehefrau des Tagners Johann Pfoltzer zu Straßburg, 3. Friderich Riehl, Ackergärtner allda, 4. Magdalena Riehl Ehefrau Friderich Hoh Melker zu Cronenburg, 5. Barbara Riehl, verlassene Ehefrau des nach Amerika ausgewanderten Friderich Hildebrandt, obgenante handelnd als Universal legatäre je zu 1/5 der Verstorbenen, ihrer Grostante, zufolge Testament vor Notar Hoffherr zu Straßburg vom 17. März 1870, registrirt am 3. Juni 1876 vol. 652 N° 1952 f° 61 & zu nacktem Eigenthum, die Nutznießung ihres Vermögens vermachte die Verstorbene dem Carl Daniel Braunwald Eigenthümer Zu Straßburg zufolge demselben Testament, jedoch laut Act registrirt unterm heutigen Tage verzichtete p. Braunwald auf diese Nutznießung
acp 656 (3 Q 30 371) f° 41 du 28.10. n° 3077 (sterbfaltabelle Bd. 62. fol. 174 N° 13 – Nachlas erklärt am 30/10. 76 Bd. 121 N° 452)
1. Kleider der Verstorbenen beschrieben & angeschlagen zu M. 18
2. Baares geld 2000
die Parteien erklären, daß sie die Möbel & das baare Geld oben angeben bereits unter sich getheilt haben

Testament
1876, M° Hoffherr
Testament 17 März 1871 – wodurch die am 5 Mai 1876 zu Strassburg gestorbene Maria Voltz, Witwe Daniel Vix, folgendes verfügt hat
Ich gebe die lebenlängliche & freie Nutznießung meines meinem bei mir wohnenden Tochtermann Daniel Braunwald
Ich gebe das nakte Eigenthum meines Vermögens den Kindern der Eheleute Diebolt Riehl, Gärtner & Margaretha Riehl meinen Neffen und Nichten namens Diebold Riehl, Margaretha Riehl Ehefrau Pfoltzer, Barbara Riehl Ehefrau Hildebrandt, Friderich Riehl, Magdalena Riehl Ehefrau Friderich Hoh, alle zu Straßburg jedem für 1/5.tel, Fals einer oder das andere vor der Testiererin stirbt, kommt dessen Antheil seinen Kindern Zu & in Ermanglungg von solcher den übrigen Legatarien
acp 652 (3 Q 30 367) f° 61 du 2.6. n° 1952

Acte de notoriété correspondant. Son gendre Charles Daniel Braunwald renonce à l’usufruit qu’elle lui a légué.
1876 (27.10.), M° Allonas
Notorietät bestätigend daß Maria Voltz Wittwe von Daniel Vix in Strassburg am 5. Mai 1876 gestorben ist ohne vorbehalts erben hinterlassen zu haben und daß dem Vollzuge ihres Testaments aufgenommen durch den ehemaligen Notar Hoffherr am 17. Märtz 1871 einregistrirt am 3. Juni 1876 wonach die Verlebte den Eigenthümer Carl Daniel Braunwald in Straßburg als Universal legatar in lebenlänglicher Nutznießung und ihre Neffen und Nichten im fünften Grad 1. Theobald Riehl, Rentner in Strassburg, 2. Margaretha Riehl Ehefrau von Johann Pfoltzer Tagner in Straßburg, 3. Barbara Riehl zu Strassburg wohnhaft, verlassene Ehefrau des schon längst nach Amerika ausgewanderten Friderich Hildebrandt, 4. Johann Friderich Riehl, Ackergärtner von Strassburg und 5. Magdalena Riehl Ehefrau von Friderich Hoh Melker zu Kronenburg als Universal legataren zu naktem Eigenthum eingesetzt hat, nichts im Wege steht.
acp 657 (3 Q 30 372) f° 3 du 28.10. N° 3392
Verzichtleistung durch Carl Daniel Braunwald, Eigenthümer in Strassburg auf die lebenlängliche Nutznießung des gantzen Nachlasses welche ihm durch Frau Maria Voltz Wittwe von Daniel Vix gestorben zu Strassburg am 5. Mai 1876 zufolge ihres vor Notar Hoffherr in Straßburg am 18. März 1871. erichteten Testaments registrirt am 3. Juni 1876 vermacht ist
acp 657 (3 Q 30 372) f° 3 du 28.10. N° 3391 (Sterbfaltabelle Bd. 62. fol. 174 N° 13 – Nachlas erklärt am 30. October 1876)

Marie Voltz veuve de Daniel Vix vend la maison au boulanger Jacques Schaub et à sa femme Marguerite Wollschlegel

1864 (3.10.), Strasbourg 4 (122), Not. Lauth n° 11.260
Vente – A comparu Dame Marie Voltz, jardinière, demeurant et domiciliée à Strasbourg, veuve de M. Daniel Vix, en son vivant jardinier cultivateur en la même ville, laquelle déclare (vendre)
à M. Jacques Schaub, boulanger, et à Dame Marguerite Wollschlegel, son épouse, demeurant et domiciliés à Strasbourg, acquéreurs solidaires
Désignation. Une maison avec cour, grange, écuries, bâtiments de devant et de derrière,et autres droits, aisances, appartenances et dépendances, sise à Strasbourg, rue du Marais Kageneck N° 49 autrefois N° 25, tenant d’un côté à M. Kuff, de l’autre côté à M. Sieffert et tirant par derrière sur M Steinmetz. Cette maison inscrite au cadastre section P Numéro 133 avec une superficie de 4 ares 6 centiares, ainsi que ledit immeuble se poursuit et s’étend (…)
Etablissement de la propriété. La venderesse déclare que l’immeuble présentement vendu lui appartient en toute propriété au moyen de la donation qui lui en a été faite par M. Thiébaut Voltz, son père, jardinier cultivateur à Strasbourg, aux termes d’un acte passé devant M° Grimmer notaire à Strasbourg le 2 avril 1834, que M. Voltz père a réservé pour lui et pour M. Thiébaut Voltz, jardinier cultivateur à Strasbourg, son fils, certains droits de jouissance et d’habitation et a chargé la venderesse de payer diverses sommes à ses autres frères et sœurs mais ces sommes se trouvent payées et quittancées et les droits d’habitation et de jouissance de M.M. Thiébaut Voltz père et fils se trouvent éteints par suite de leur décès (…) Prix. La présente vente a été conclue pour le prix de 11.000 francs
acp 536 (3 Q 30 251) f° 67 du 7.10.

Originaire de Wasselonne, Jacques Schaub épouse en 1833 Marguerite Salomé Strohl, native de Brumath
1833 (27.9.), Strasbourg 9 (anc. cote 66), Me Hickel n° 4596
Contrat de mariage – Jacques Schaub, boulanger à Strasbourg fils de Michel Schaub, tonnelier à Wasselonne, et de Marguerite Salomé Gaumer
Marguerite Salomé Strohl, fille de Jean Jacques Strohl, chanvrier à Brumath, et Anne Marie Artopé
régime de commnauté d’acquets
Enregistrement, acp 220 F° 106-v du 5.10.

Marguerite Salomé Strohl meurt en 1858 en délaissant deux filles.
1858 (11.5.), Strasbourg 9 (115), Not. Becker n° 7848
Inventaire après le décès de Madame Marguerite Salomé Strohl en son vivant épouse de Jacques Schaub, boulanger à Strasbourg où elle est décédée le 11 mars 1858.
L’an 1858 le Mardi 11 mai à neuf heures du matin. A la requête de Me Jacques Schaub, boulanger demeurant à Strasbourg, agissant 1) à cause de la communauté de biens réduite aux acquêts qui a existé entre lui et Dame Marguerite Sophie Strohl sa femme défunte aux termes de leur contrat de mariage passé devant M° Hickel notaire à Strasbourg le 27 septembre 1833, 2) comme donataire, dispensé de faire remploi des valeurs mobilières, en vertu du même contrat de mariage, de l’usufruit, tant qu’il vivra, de la moitié des biens composant la succession de son épouse défunte, donation à laquelle il se réserve de renoncer, 3) et comme père et tuteur légal de de ses deux enfants mineures issues de son mariage avec ladite défunte et nommées a) Louise Schaub âgée de 16 ans, b) Henriette Schaub âgée de 15 ans. En présence de Mr Daniel Marx, cordonnier demeurant à Brumath, ledit Sr Marx agissant au nom et comme subrogé tuteur des deux enfants mineures (…) Lesdites deux enfants Schaub habiles à se dire et porter seules héritières chacune pour moitié de ladite dame Schaub leur mète décédée à Strasbourg le 11 mars dernier (…)
trouvés dans le logement qu’occupaient les conjoints Schaub rue du faubourg de pierres n° 53 autrefois n° 34 dépendant de la communauté de biens qui a existé entre les mêmes conjoints Schaub

acp 469 (3 Q 30 184) f° 46-v du 17.5. (succession déclarée le 1. 7.bre 1858) Communauté, mobilier 3062
Succession, garde robe 164, mobilier propres existant 378, inexistant 164
acp 470 (3 Q 30 185) f° 88-v du 15.7. (vacation du 10 juillet n° 7908) Titres et papiers. Côte première. Contrat de mariage (…)
Côte deux. Succession de Dlle Marie-Dorothée Strohl, tante de la défunte
Côte trois. Maison sise à Strasbourg faubourg de pierres N° 53 autrefois N° 34 faisant partie de la communauté (…)
Communauté, argent comptant 300. Une maison à Strasbourg faubourg de Pierre N° 53, 39 ares 97 terres ban de Strasbourg
créances 286 – Passif 16.688
acp 470 (3 Q 30 185) f° 99 du 19.7. (vacation du 17 juillet) Dépouillement. Masse active 24.983, masse passive 30.646 francs

Jacques Schaub se remarie en 1859 avec Marguerite Barbe Wollschlegel, veuve du jardinier Frédéric Charles Wendland
1859 (18.6.), M° Noetinger
Contrat de mariage – Jacques Schaub, boulanger à Strasbourg, veuf avec deux enfants de Marguerite Sophie Strohl sa femme en premières noces d’une part
Marguerite Barbe Wollschlegel, veuve avec un enfant de Frédéric Charles Wendland jardinier à Strasbourg d’autre part
acp 479 (3 Q 30 194) f° 58 du 27.6. Stipulation de communauté de biens réduite aux acquêts, partageable par moitié, réserve d’apports et d’héritages
Les apports du futur sont constatés par inventaire reçu Becker Nre le 11 juin 1858. Ceux de la future épouse consistent en une valeur de 2504 francs
Donation réciproque par les futurs époux au survivant d’eux d’une part d’enfant en toute propriété

Charles Frédéric Windland épouse en 1847 Marguerite Barbe Wollschlegel, fille de Jacques Wollschlegel, cultivateur au Neuhoff
1847 (1.7.), Strasbourg 12 (172), Not. Noetinger n° 19.421
Contrat de mariage – Ont comparu Monsieur Charles Frédéric Windlang, jardinier demeurant à Strasbourg, fils de feu Charles Christophe Windlang en son vivant jardinier à Strasbourg & de Dame Catherine Sibille Klughertz sa veuve & veuve en secondes noces de Michel Banckhuser demeurant à Strasbourg, stipulant en son propre nom, sous l’assistance & avec le consentement de sadite mère comme futur époux d’une part
& Mademoiselle Marguerite Barbe Wollschlaegel, célibataire, sans état, demeurant au Neuhoff, banlieue de Strasbourg, fille majeure du sieur Jacques Wollschlaegel, cultivateur & Dame Anne Marie Bentzinger conjoints demeurant aussi au Neuhoff, stipulant en son propre nom sous l’assistance & avec le consentement de sesdits père et mère, comme future épouse d’autre part

communauté de biens réduite aux acquêts
Article sept. Madame veuve Banckhuser fait donation entre vifss en avancement de sa future successionn,avec dispense de rapport en nature, au futur époux son fils qui accepte, de lma nue propriété de la moitié à prendre du côté du Sr Reibell jardinier dans un jardin entouré de treilles, sis au ban de Strasbourg au canton dit Bandels Garten (…)
acp 363 (3 Q 30 078) f° 28-v – Donation en avancement d’hoirie par Jacques Wollschlaegel, cultivateur au Neuhoff et Anne Marie Bentzinger sa femme à la future épouse leur fille acceptant de la somme de 1230 francs montant de l’estimation de divers objets mobiliers détaillés en un état estimatif enregistré aujourd’hui
Apport par le futur époux de la somme de 1000 francs provenant de la succession de Charles Christophe Wendlang son père
Donation en avancement d’hoirie par préciput par Catherine Sibille Klughertz mère du futur époux au futur époux acceptant de la nue propriété (supra)
Donation par le prémouant des futur époux au survivant de l’usufruit viager de toute sa succession

Frédéric Charles Wendland meurt en 1857 en délaissant une fille
1857 (10.6.), M° Noetinger
Inventaire de la communauté de biens qui a existé entre Frédéric Charles Wendland, jardinier à Strasbourg et Marguerite Barbe Wohlschlegel sa femme et de la succession du Sr Wendland décédé le 4 mai 1857, dressé à la requête 1) de la veuve agissant comme commune en biens en vertu de son contrat de mariage reçu Noetinger Nre le premier juillet 1847 et comme mère et tutrice naturelle de Caroline Frédérique Wendland sa fille
acp 460 (3 Q 30 175) f° 98 du 15.6. (succession déclarée le 14 octobre 1857)
Communauté, mobilier estimé 792
Succession, garde robe 92
29 ares 23 terre ban de Strasbourg canton Dedelsgarten
15 ares 80 terre dit ban canton Kammerfeld
diverses parties d’une maison à Strasbourg rue de l’Abreuvoir N° 8, immeubles estimés à 6100 francs

Déclaration suite à l’expropriation forcée d’un terrain qui appartient à la mineure Caroline Frédérique Wendland
1862 (12.5.), M° Noetinger
Déclaration par Eugène [sic] Schaub, boulanger et Marguerite Barbe Wohlschlegel sa femme à Strasbourg agissant le Sr Schaub comme cotuteur & sa femme comme mère et tutrice légale de Caroline Frédérique Wendland sa fille issue du premier mariage avec Frédéric Charles Wendland et le Sr Georges Wendland jardinier à Strasbourg subrogé tuteur de ladite mineure
qu’il dépendait de la succession dudit Sr Wendland une parcelle de terre ban de Strasbourg expropriée pour cause d’utilité publique pour 1422 francs que ledits Sr Schaub a touché en qualité de cotuteur et d’administrateur de la fortune de la dlle Wendland
acp 510 (3 Q 30 225) f° 67 du 15.5.

Inventaire après décès d’un locataire, le journalier Nicolas Michel, marié avec Catherine Fischbach

1865 (25.11.), Strasbourg 14 (166), Not. Antoine Ritleng (père) n° 15.749
Inventaire de la communauté de biens qui a existé entre Nicolas Michel journalier Catherine Fischbach
L’an 1865 Samendi 22 novembre en la demeure ci après désignée à Strasbourg où est décédée le 3 septembre dernier Dame Catherine Fischbach femme du sieur Nicolas Michel, journalier demeurant à Strasbourg, à la requête & en présence du dit sieur Nicolas Michel, domicilié & demeurant à Strasbourg, agissant tant en son nom personnel à cause de la communauté légale qui à défaut de contrat de mariage a existé entre lui & sa femme défunte, qu’en qualité de tuteur légal de ses deux enfants mineurs issus de leur mariage & nommés Eugène Nicolas Michel âgé de 5 ans & Joseph Alexandre Michel âgé de 3 ans, ces deux mineurs avec leur frère mineur Georges Adolphe Michel, décédé après sa mère le trois novembre courant, habiles à se dire et porter seuls et uniques héritiers de ladite défunte femme Michel leur mère. Le requête Nicolas Michel héritier reéservataire pour le quart dudit Georges Adolphe Michel son fils défunt & les dits mineurs habiles à se dire et porter seuls et uniques héritiers chacun pour moitié des trois quarts restants. Et en présence du sieur Georges Fischbach, cultivateur domicilié & demeurant à Saessolsheimn agissant en qualité de subrogé tuteur desdits deux mineurs
en la demeure mortuaire rue du marais Kageneck n° 49
acp 548 (3 Q 30 263) f° 56-v du 4.12. – Communauté, mobilier 193, argent 24, argent à la caisse d’épargne 1082
Succession, garde robe 57, 4 ares 50 prés ban de Saessolsheim
Passif de la succession 74 francs

Jacques Schaub et Marguerite Wollschlegel vendent la moitié indivise de l’immeuble à Philippe Sengel (gendre du mari).

1864 (9.12.), Strasbourg 4 (123), Not. Lauth n° 11.315
Vente – Ont comparu M. Jacques Schaub, boulanger, et Dame Marguerite Wollschlegel, son épouse, de lui autorisée demeurant et domiciliés à Strasbourg, lesquels déclarent (vendre)
à M. Philippe Sengel, charron, demeurant et domicilié en la même ville
la moitié indivise d’une maison avec cour, grange, écuries, bâtiments de devant et de derrière, et autres droits, aisances, appartenances et dépendances sise à Strasbourg, rue du Marais Kageneck N° 49 autrefois N° 25, tenant d’un côté à M. Kuff, de l’autre côté à M. Sieffert et tirant par derrière sur M Steinmetz. Cette maison inscrite au cadastre section P Numéro 133 avec une superficie de 4 ares 6 centiares, ainsi que ledit immeuble se poursuit et s’étend (…)
Les vendeurs déclarent qu’ils ont acquis le sus-dit immeuble de Dame Marie Voltz, jardinière, demeurant et domiciliée à Strasbourg, veuve de M. Daniel Vix, en son vivant jardinier cultivateur en la même ville, aux termes d’un contrat de vente passé devant M° Lauth, l’un des notaires soussignés, le 3 octobre dernier, enregistré et transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 13 du dit mois d’octobre Vol. 996 N° 4 et inscrit d’office Vol. 879 N° 87 pour sûreté de la somme de 11.000 francs (…). cette dernière [veuve Vix] avait été propriétaire du susdit immeuble au moyen de la donation qui lui en a été faite par M. Thiébaut Voltz, son père, jardinier cultivateur à Strasbourg, aux termes d’un acte passé devant M° Grimmer notaire à Strasbourg le 2 avril 1834. M. Voltz père avait réservé pour lui et pour M. Thiébaut Voltz, jardinier cultivateur, son fils, certains droits de jouissance et d’habitation et avait chargé Madame veuve Vix de payer diverses sommes à ses autres frères et sœurs mais ces sommes se trouvent payées et quittancées et les droits d’habitation et de jouissance de M.M. Thiébaut Voltz père et fils se trouvent éteints par suite de leur décès (…) La présente vente a été conclue pour le prix de 5500 francs
acp 538 (3 Q 30 253) f° 77 du 17.12.

Le charron Philippe Jacques Sengel épouse en 1862 Caroline Louise Schaub, issue du premier lit de Jacques Schaub : contrat de mariage, célébration
1862 (26. 7.bre), M° Noetinger
Contrat de mariage – Philippe Jacques Sengel, charron à Strasbourg d’une part
Caroline Louise Schaub, mineure à Strasbourg, fille de Jacques Schaub, boulanger, et de Marguerite Salomé Strohl son épouse d’autre part
acp 514 (3 Q 30 229) f° 65 du 29. 7.bre – Stipulation de communauté de biens réduite aux acquêts partageable par moitié, réserve d’apports et d’héritages
Les apports du futur consistent 1) en objets mobiliers estimés à 3000 francs
2) Une maison sise à Strasbourg rue du Faubourg de Saverné N° 46
Les apports de la future consistent en une somme de 5500 francs, formant le reliquat de son compte de tutelle reçu Noetinger le 16 août 1862, dont moitié est soumise à l’usufruit de son père.
Donation par le Sr Schaub à la future épouse sa fille ce acceptant d’un mobilier estimé à 589 francs
Donation par le futur à la future en cas de survie de cette derniète de l’universalité de sa succession et par la future épouse au futur époux del’usufruit viager de toute sa succession. En cas d’existence d’enfant ces donations seront réduites à un quart en propriété et un quart en usufruit.

Mariage, Strasbourg (n° 446)
Du 27° jour du mois de septembre 1862 à neuf heures du matin, Acte de mariage de Philippe Jacques Sengel, majeur, né hors le mariage le 28 janvier 1831 à Graffenstaden commune d’Illkirch (Bas-Rhin) domicilié à Strasbourg, Charron, fils de Salomé Sengel veuve de Rodolphe Freymann, boucher domicilié à Graffenstaden, et de Caroline Louise Schaub, mineure d’ans, née en légitime mariage le 25 mai 1842 à Strasbourg, domiciliée à Strasbourg, sans professionn fille de Jacques Schaub, boulanger domicilié à Strasbourgn ci présent et consentant et de feu Marguerite Salomé Strohl, décédée à Strasbourg le 16 mars 1858 – il a été passé me 26 de ce mois un contrat de mariage devant M° Victor Noetinger, notaire à Strasbourg (i 22)

1862 (30.8.), M° Grimmer
Consentement par Salomé Sengel veuve de Rodolphe Freymann à Graffenstaden au mariage de son fils Philippe Jacques Sengel charron à Strasbourg avec Louise Schaub au dit lieu
acp 513 (3 Q 30 228) f° 83 du 2.9. Ritleng subst. Grimmer

Jacques Schaub et Marguerite Wollschlegel d’une part, Philippe Sengel et Louise Schaub d’autre part hypothèquent la maison nouvellement construite au Marais Kageneck au profit du libraire Charles Auguste Bœckel.

1865 (7.2.), Strasbourg 4 (123), Not. Lauth n° 11.380
Obligation – Ont comparu M. Jacques Schaub, boulanger, et Dame Marguerite Barbe Wollschlaegel, son épouse de lui autorisée, demeurant et domiciliés à Strasbourg
Et M. Philippe Jacques Sengel, charron, et Dame Louise Schaub, son épouse de lui autorisée, demeurant et domiciliés en la même ville, lesquels reconnnaissent par les présentes devoir bien et légitimement
à M. Charles Auguste Boeckel, libraire, demeurant et domicilié en cette ville, à ce présent et acceptant, la somme principale de 13.000 francs
hypothèque. Ville de Strasbourg. 1. Une maison à rez de chaussée et plusieurs étages nouvellement construite, avec cour, grange et autres bâtiments, droits, aisances, appartenances et dépendances, sise rue du marais Kageneck n° 49 autrefois n° 25, tenant d’un côté à M Kuff, de l’autre côté à M. Sieffert, et tirant par derrière sur M. Steinmetz. Cette maison inscrite au cadastre section P Numéro 133 avec une superficie de 4 ares 10 centiares.
2. Et trois maisons d’habitation à rez de chaussée surmontées de plusieurs étages et greniers, dont deux nouvellement construites, celle du milieu et celle de derrière, avec cours, droits, aisances, appartenances et dépendances, tenant d’un côté à M. Scheydecker, de l’autre côté à M. Gerhardt, donnant devant sur la rue du faubourg de Saverne où elle porte le Numéro 46, autrefois le N° 33, et tenant par derrière sur la rue du Marais vert où elle porte le n° 35. Cette propriété inscrite au cadastre section N Numéro 20 avec une superficie de 4 ares 40 centiares.
(…) Les débiteurs déclarent que les immeubles qu’ils viennent d’hypothéquer leur appartiennent en toute propriété pour leur être avenus de la manière suivante, savoir
L’article premier pour avoir fait nouvellement construire et à frais communs une maison d’habitation et au moyen de l’acquisition que les époux Schaub ont fait de l’ancienne maison d’habitation, des autres bâtiments et du terrain de Dame Marie Voltz, jardinière, demeurant et domiciliée à Strasbourg, veuve de M. Daniel Vix, en son vivant jardinier cultivateur en la même ville, aux termes d’un contrat de vente passé devant M° Lauth, l’un des notaires soussignés, le 3 octobre dernier, enregistré et transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 13 du dit mois d’octobre Vol. 996 N° 4 et inscrit d’office Vol. 879 N° 87 pour sûreté de la somme de 11.000 francs (…). et encore au moyen de l’acquisition que les époux Sengel ont fait des époux Schaub de la moitié indivise des anciennes constructions et du terrain aux termes d’un contrat de vente passé devant M° Lauth le 9 décembre dernier, enregistré et transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 31 du même mois de décembre Vol. 1004 Numéro 36 et inscrit d’office Vol. 885 N° 108 pour sûreté de la somme de 5500 francs, montant du prix de la vente (…)
Et l’article deux (…)
Les débiteurs déclarent en outre qu’ils emploieront la somme présentement empruntée à solder les frais de construction de la maison sise rue du marais Kageneck qui aura une valeur de 40.000 francs et que l’immeuble sis rue du faubourg de Saverne et rue du maraiss vert a une valeur de 80.000 francs environ. (…)
Les époux Sengel déclarent qu’ils sont mariés en premières noces sous le régime de communauté de biens et qu’ils ne sont et n’ont jamais été chargés d’une gestion emportant hypothèque légale. Et de leur côté les conjoints Schaub déclarent qu’ils sont aussi mariés sous le regime de la communauté de biens réduite aux acquêts aux termes de leur contrat de mariage passé devant M° Noetiger notaire à Strasbourg le 18 juin 1859, que les deux sont mariés en secondes noces & ayant des enfants du premier lit, que les enfants du premier lit de M. Schaub sont tous majeurs mais que l’enfant du premier lit de la Dame Schaub, nommée Caroline Wendland, est encore mineure et a hypothèque légale sur les biens des époux Schaub, débiteurs, que cette hypothèque est de peu d’importance et que du reste ils émanciperont la Dlle Wendland dans le courant de mars prochain, époque à laquelle elle aura atteint l’âge voulu en sorte que cette hypothèque disparaîtra.

La Ville de Strasbourg vend au sieur Schaub un terrain de seize mètres carrés rue Kageneck

1865 (30. Xbre), Maire
Vente par la Ville de Strasbourg
au Sr Schaub, propriétaire à Strasbourg
de 16 mètres de terrain rue Kageneck moyennant 150 francs
approuvé le 12 janvier 1866
acp 550 (3 Q 30 265) f° 8-v du 18.1.1866

Les conjoints Schaub et Sengel ont démoli l’ancienne maison et construit une nouvelle sur la moitié du terrain. Les conjoints Schaub ont l’intention de bâtir une seconde maison sur l’autre moitié de terrain, mais comme les conjoints Sengel refusent d’engager de nouveaux frais, ils rétrocèdent leur moitié aux conjoints Schaub.

1866, Enregistrement de Strasbourg, ssp 145 (3 Q 31 644)
f° 42-v du 2.11.
Vente du 10 avril 1866 – Le soussigné Mr Jacques Schaub, ancien boulanger, et Barbe Wollschlegel son épouse autorisée à Strasbourg
Et Mr Philippe Jacques Sengel, charron, et Louise Schaub son épouse d’autre part
Pour arriver à la vente qui formera l’objet des présentes, ont préalablement exposé ce qui suit. Suivant contrat reçu Lauth Nre à Strasbourg le 3 octobre 1864, enregistré, les conjoints Schaub ont f’ait l’acquisition de Dame Marie Voltz, jardinière à Strasbourg, veuve de Daniel Vix en son vivant jardinier cultivateur en la même ville, d’une maison avec cour, grange, écuries, droits et dépendances, sise à Strasbourg rue du Marais Kageneck N° 49, et sur une superficie de 4 ares 10 cent.. Cette acquisition a été faite moyennant le prix de 11.000 francs qui, à la demande des époux Schaub, a été payés à leur décharge et contre subrogation dans les droits de la veuve Vix par Mr Jean Daniel Schott, propriétaire à Strasbourg aux termes du contrat même, dont une expédition a été transcrite au bureau des hypothèques le 13 du même mois d’octobre Volume 996 N° 4. Il a été pris une inscription d’office Volume 879 N° 87. Les époux Schaub ont intéressé les époux Sengel dans cette acquisition et leur ont vendu la moitié de la maison [sic] somme due à M Schott aux termes d’un contrat reçu par M° Lauth Nre susdit le 9 décembre 1864 enregistré et transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 31 du même mois de décembre. Les époux Schaub & Sengel ont alors démoli la maison d’habitation et ont construit sur la moitié du terrain une nouvelle maison et pour subvenir aux frais de construction ont emprunté une somme de 13.000 francs de Mr Charles Auguste Boeckel libraire à Strasbourg, aux termes d’une obligation reçue par ledit M° Lauth le 7 février 1865, enregistrée et inscrite au bureau des hypothèques. Aujourd’hui les époux Schaub ont manifesté l’intention aux époux Sengel de surbâtir d’une seconde maison d’habitation l’autre moitié de terrain, mais les époux Sengel ont refusé de coopérer à la nouvelle bâtisse, et ont proposé de rétrocéder aux époux Schaub leur moitié indivise de l’immeuble. Enfin cette proposition a été agréée par les époux Schaub. En conséquence les époux Sengel vendent avec la garantie solidaire de droit aux époux Schaub, ce acceptant, leur moitié indivise de la maison d’habitation, cour, grange, bâtiment latéral, droit et dépendances, située à Strasbourg rue ei Marais Kageneck 49 (…) La présente vente a été conclue pour le prix de 12.000 francs
Dépôt, M° Lauth le 31 octobre 1866 n° 11.959

Jacques Schaub et Marguerite Wollschlegel hypothèquent les deux nouvelles maisons au profit de Caroline Arbogast, veuve du marchand de farine Philippe Jacques Michel. Philippe Sengel et Louise Schaub se portent garants.

1866 (31.10.), Strasbourg 4 (124), Not. Lauth (Auguste Frédéric) n° 11.960
Obligation – Ont comparu M. Jacques Schaub, ancien boulanger, et Dame Marguerite Barbe Wollschlaegel, son épouse, de lui autorisée, demeurant et domiciliés à Strasbourg, lesquels reconnnaissent par les présentes devoir bien et légitimement
à Madame Caroline Arbogast, vivant de son bien, demeurant et domiciliée à Strasbourg, veuve de M. Philippe Jacques Michel, en son vivant marchand de farine en la même ville, à ce présente at acceptante, la somme principale de 16.000 francs (…)
hypothèque. Ville de Strasbourg. Une propriété composée de deux maisons d’habitation à rez de chaussée et plusieurs étages nouvellement construites, avec cour, grange et autres bâtiments, droits, aisances, appartenances et dépendances, sise rue du marais Kageneck n° 49 autrefois n° 25, tenant d’un côté à M Gellert plâtrier, de l’autre côté à M. Wagner, et tirant par derrière sur M. Steinmetz. Cette propriété inscrite au cadastre section P Numéro 133 avec une superficie de 4 ares 10 centiares.
Les époux Schaub déclarent qu’ils ont fait l’acquisition de cette propriété, qui alors se composait seulement d’une vieille maison d’habitation, de Dame Marie Voltz, jardinière, demeurant à Strasbourg, veuve de M. Daniel Vix, en son vivant jardinier cultivateur en la même ville, suivant contrat reçu par M° Lauth, l’un des notaires soussignés, le 3 octobre 1864, que cette acquisition a été faite moyennant le prix de 11.000 francs qui, à la demande des époux Schaub, a été payée à leur décharge et contre subrogation dans les droits de la veuve Vix par Mr Jean Daniel Schott, propriétaire, demeurant à Strasbourg, aux termes du contrat même, dont une expédition a été transcrite et inscrite d’office au bureau des hypothèques de Strasbourg le 13 du même mois d’octobre Volume Volume 879 N° 87, qu’ils ont intéressé dans cette acquisition M. Philippe Jacques Sengel, charron, et Dame Louise Schaub son épouse demeurant à Strasbourg en leur vendant la moitié indivise de ladite propriété à charge de payer la moitié de la somme due à M. Schottt aux termes d’un contrat reçu par M° Lauth le 9 décembre 1864, enregistré et transcrit et inscrit d’office au bureau des hypothèques de Strasbourg le 31 du même mois de décembre Volume 885 N° 108, qu’ils ont alors démoli avec les époux Sengel la vieille maison d’habitation et ont construit sur la moitié du terrain une nouvelle maison, et que pour subvenir aux frais de construction ils ont emprunte conjointement avec les époux Sengel une somme de 13.000 francs de Mr Charles Auguste Boeckel libraire, demeurant à Strasbourg, aux termes d’une obligation reçue par ledit M° Lauth le 7 février 1865, enregistrée et inscrite au bureau des hypothèques de Strasbourg le 16 du même mois de février Volume 886 N° 242, qu’ayant manifesté aux époux Sengel l’intention de surbâtir d’une d’une seconde maison d’habitation l’autre moitié de terrain, ceux-ci ont refusé de coopérer à la nouvelle bâtisse, et ont rétrocédé aux époux Schaub leur moitié indivise de l’immeuble & dettes contractées envers M. M. Schott et Boeckel, ainsi qu’il a été expliqué plus haut, le tout aux termes d’un contrat fait sous seing privé à Strasbourg le 10 août dernier et dont l’un des doubles a été déposé pour minute à M° Lauth suivant acte de dépôt dressé par lui cejourd’hui et avec lequel il sera soumis à la formalité de l’enregistrement avant ou avec les présentes, que depuis ils ont fait construire la seconde maison d’habitation dont ils a été parlé ci-dessus et qu’ils sont seuls propriétaires de la totalité de l’immeuble hypothéqué et que les fonds présentement empruntée serviront à solder les frais de constructions des nouvelles batises. (…)
Finalement déclarent les époux Schaub qu’ils sont mariés sous le regime de la communauté de biens réduite aux acquêts aux termes de leur contrat de mariage passé devant M° Noetiger notaire à Strasbourg le 18 juin 1859, que les deux sont mariés en secondes noces & ayant des enfants du premier lit, que les enfants du premier lit de M. Schaub sont tous majeurs mais que l’enfant du premier lit de la Dame Schaub, nommée Caroline Wendland, est encore mineure mais a été émancipée suivant déclaration faite par sa mère devant M. le juge de paix du canton Est de la Ville de Strasbourg le 21 septembre dernier (…)
Sont intervenus et furent présents M. Philippe Jacques Sengel, charron et D Louise Schaub, son épouse, de lui autorisée, les deux déjà cidessus nommés, demeurant et domiciliés à Strasbourg, lesquels ont dit qu’ils ont reçu lecture et communication de l’obligation qui précède et déclarent se constituer garants et répondants solidaires des époux Schaub débiteurs, envers Madame Michel, ce acceptant (…) Et à la sûreté et garantie de leurs engagements les époux Sengel (hypothèquent)
Trois maisons d’habitation à rez de chaussée surmontées de plusieurs étages et greniers, dont deux nouvellement construites, cette du milieu et cette de derrière, avec cours, droits, aisances, appartenances et dépendances, sises à Strasbourg, tenant d’un côté à M. Scheydecker, de l’autre côté à M. Gerhardt, donnant devant sur la rue du faubourg ee Saverne où elles portent le Numéro 46, autrefois le N° 33, et tenant par derrière sur la rue du Marais vert où elles portent le n° 35. (…)

La maison est inscrite en 1894 au nom d’Antoine Atzenhoffer et de sa femme Caroline Roman.
Originaire d’Altenheim, le poseur d’aiguillages Antoine Atzenhoffer épouse en 1874 Caroline Roman, native de Kniebis en Bade et veuve de l’aubergiste Philippe Charles Kiervel.

Mariage, Strasbourg (n° 487)
Den 25. Juli 1874. Heiraths-Urkunde von Anton Atzenhoffer, geboren zu Altenheim (Unter-Elsass) den 18. Juli 1846, Weichensteller an der Eisenbahn, wohnhaft zu Strassburg, volljähriger ehelicher Sohn von weiland Anton Atzenhoffer, Tagner zu Strassburg, gestorben den 28. März 1863 und von Therese Oth, ohne Gewerb zu Altenheim wohnhaft, hier gegenwärtig und einwilligend, und von Caroline Romann, Wittwe von Philipp Carl Kiervel, Wirth zu Strassburg gestorben deb 4. Juli 1873, geboren zu Kniebis (Baden) den 24. Mai 1840, Rentnerin wohnhaft zu Strassburg, volljährige eheliche Tochter von Lorentz Romann, Handlungsreisenden zu Oberkirch (Baden) wohnhaft und von weiland Rosine Weber zu Oberkirch gestorben nach dem vorgelegten Sterbeact den 24. October 1857 (i 38)

Originaire de Strasbourg, Philippe Charles Kiervel épouse Caroline Roman en 1861.
Mariage, Strasbourg (n° 183)
Du 25° jour du mois d’avril 1861 à dix heures du marin. Acte de mariage de Philippe Charles Kiervel, majeur d’ans, né en légitime mariage le 11 novembre 1827 à Strasbourg, domicilié à Strasbourg, Aubergiste, fils de feu Philippe Jacques Kiervel, menuisier décédé à Strasbourg le 28 juin 1860 et de feu Elisabeth Catherine Degen décédée à Strasbourg le 30 mars 1834. et de Caroline Roman, mineure d’ans, née en légitime mariage le 24 mai 1840 à Kniebis, paroisse de Ripoldsau, grand duché de Bade, domiciliée de droit à Kniebis et de fait à Strasbourg, sans profession, fille de Laurent Roman, commerçant domicilié à Kniebis et de feu Rosine Weber, décédée à Oberkirch grand duché de Baden le 29 octobre 1850. (…) il n’a pas été passé de contrat de mariage (i 51)

1861 (20.2.), Enregistrement de Strasbourg, ssp 133 (3 Q 31 632) f° 42-v du 24.4.
Consentement par Laurent Roman, commerçant à Kniebeis, grand duché de Bade, au mariage de sa fille Caroline Romann avec le Sr Philippe Charles Kirwel, aubergiste à Strasbourg


Les Maisons de Strasbourg sont présentées à l’aide de Word Press.