64, rue du Jeu-des-Enfants
Rue du Jeu-des-Enfants n° 64 et rue du Fossé des Tanneurs n° 2 – IV 155 (Blondel), P 582 puis section 58 parcelle 1 (cadastre)
Maître d’ouvrage, Philippe Jacques Faudel (1776)
La maison en 1942 (photographie jointe au dossier de la Police du Bâtiment)
Elle se trouvait à l’emplacement de la rampe d’escaliers au milieu de l’image
La maison IV 155 telle qu’elle figure au plan Blondel réunit deux maisons depuis 1749. La partie (a) est celle à côté de la maison 156, la partie (b) la maison d’angle. L’exposé ci-dessous traite d’abord de la maison d’angle (b) puis de la maison entière. La maison (a) fait l’objet d’un exposé particulier.
Le tonnelier Sébastien Georg agrandit sa maison en lui adjoignant un étal installé sur le communal en 1572. L’encorbellement mesure 17 pieds ½ vers le Vieux marché au vin vis à vis la boulangerie au Hibou et 60 pieds 9 pouces vers le Fossé des Tanneurs en 1587. Comme l’encorbellement doit occuper toute la longueur de la façade, on connaît ainsi la longueur de la maison qui appartient à des artisans puis à des chirurgiens-barbiers (1688-1734) et aux selliers Faudel (1734-1795).
Une fois devenu propriétaire des deux parties (a) et (b), le sellier Jean Georges Faudel est autorisé en 1749 à ouvrir des communications entre les deux maisons. L’alignement est modifié vers le Fossé des Tanneurs et vers la rue du Jeu-des-Enfants d’après le plan dressé en 1766 lorsque Philippe Jacques Faudel souhaite reconstruire sa maison. Le maçon Jean Jacques Fæssler la bâtit en 1776 après avoir demandé l’alignement à suivre vers le Fossé des Tanneurs.
Elévations pour le plan-relief de 1830, îlot 49
élévations et cour (A)
La maison se trouve à de part et d’autre du repère (a) sur les élévations destinées au plan-relief de 1830. Vers le Fossé des Tanneurs entre (p) et (a), le rez-de-chaussée comprend cinq ouvertures en arcades et chacun des trois étages autant de fenêtres. Vers la rue du Jeu-des-Enfants entre (a) et (b), le rez-de-chaussée comprend quatre ouvertures en arcades et chacun des trois étages autant de fenêtres. La maison et sa voisine (62, rue du Jeu-des-Enfants) se partagent la petite cour (A) où on peut voir entre (4) et (1) l’arrière de la façade sur le Fossé des Tanneurs. La partie immédiatement à droite du repère (1) représentent la façade parallèle à la rue du Jeu-des-Enfants vers le sud et delle immédiatement à gauche du repère (4) la façade correspondante vers le nord.
Le local commercial au rez-de-chaussée est occupé par une bonnetterie, un bazar (1895), un magasin de tissus Mathieu (1929) puis un installateur sanitaire (1947). Des ateliers sont établis aux étages (fabrique de jouets en 1920, tailleur, fourreur, fournitures de bureau en 1942). Le rez-de-chaussée et les devantures sont transformés en 1895 puis en 1929. Des travaux ont lieu en 1948 pour réparer un mur de refends qui s’est affaissé suite aux bombardements. La maison est démolie en 1958 après que la tour située à l’arrière est terminée.
décembre 2013
Sommaire
Cadastre – Police du Bâtiment – Relevé d’actes
Récapitulatif des propriétaires
La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1657 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date donnée par les registres du cadastre.
Maison (b), à l’angle du Fossé des Tanneurs
Marguerite Voltz femme de (1642) de Thiébaut Jud, jardinier aux Charrons – luthériens | ||
1665 | v | Jean Bœhler, potier d’étain et assistant de l’accise, et (1640) Barbe Bender, puis (1659) Anne Ursule Bischel veuve (a) de Pierre Murmetzger, tonnelier à la cour de la Petite Pierre, puis (b) de Daniel Keber, receveur ecclésiastique à Bischoffsheim à la Haute-Montée – luthériens |
1688 | h | Jean Bilger, aubergiste à la Cave profonde, et (1674) Susanne Bœhler, d’abord (1674) femme de Jean Fritsch, aubergiste – luthériens |
1688 | h | Hermann Henri Compenius, chirurgien et barbier, et (1687) Anne Catherine Gass, remariée (1714) au suivant – luthériens |
1726 | h | Georges Nicolas Beyrath, chirurgien et barbier (ci-dessus), et (1714) Anne Catherine Gass, puis (1726) Marie Félicité Brand veuve de l’artiste peintre Jean Frédéric Walter, enfin (1746) Catherine Dorothée Bruder – luthériens |
1734 | v | Jean Georges Faudel, sellier, et (1732) Catherine Knoderer – luthériens |
Deux maisons (a) et (b) réunies
1773 | h | Philippe Jacques Faudel, sellier, et (1757) Anne Marie Hüttel – luthériens |
1795 | v | François Drouard, tailleur, et Elisabeth Rosabal |
1800 | v | François Mathias Kientz, tonnelier, et (1786) Madeleine Neff, d’abord (1782) femme du brasseur Jean Henri Rempp – catholiques |
1826 | h | Pierre Ungemach, marchand épicier, et (1810) Marie Madeleine Barbe Félicité Kientz |
1883* | h | Samuel Rubin, commerçant |
1944* | h | Lucien Aloise Busser, commerçant |
(1765, Liste Blondel) IV 155, Jean George Faudel
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Faudel, 13 toises, 0 pied et 0 pouce
(1843, Tableau indicatif du cadastre) P 582, Ungemach, Jean Pierre, veuve de l’épicier – maison, sol, cour magasin -1,33 are
Locations
1757, Félix Grillot, avocat au Directoire de la noblesse
1759, François Joseph Hirn, marchand, et Philippe Henri Muller, fabricant de tabac
1784, 1793, Ignace Florent Ganzinotti, marchand
1796,1798, Marguerite Bronner veuve de Georges Rœderer, amidonnier
1815, Pierre Ungemach, marchand épicier (futur propriétaire)
Localisation sur le plan Blondel (1765)
Livres des communaux
1587, Livre des communaux (VII 1450), f° 307-v
Aber am Weinmarckt nach dem Gerber Graben abhien
Quand Jean Henri Berion demande d’ajouter un étage à sa maison (partie b), les Préposés au bâtiment consultent et citent le Livre des communaux de 1587, ce qui permet d’y reconnaître sans doute possible la maison.
Bastian Georger der Müller zu Eckboltzheim hatt ein Hauß so ein Eckhauß Ist vff diser seÿtten gegen dem Gerbergraben, bewohnet Jezmals Vrban Rosenberger der Notarius hatt vff diser seiten gegen dem Beckhen Hauß Zur Eülen ein Vsstoß xvii + schu lang, xv Zoll herauß, Item ein Lehenende Kellerthüer vii + schu breit sampt einem steinenen vnd hülzenen Naach, Bessert &, vij ß d.
Gerbergraben Unden vom Steinen Brückle, nach der Obernstraßen Vffhin.
Die nechst Hieuorgemeldte Behausung Bastian Georg.n zuständig, hatt vff der Andern seÿtten, Wann mann Vmb das Eckh hienumb gehet, Am Gerber Graben ein Vsstoß Lx schu ix Zoll lang, Vnden xvj Zoll Oben j schu herauß, Item ein Lehenende Kellerthüer vi + schu breit, iiij schu herauß Vnd dann ein steinen Tritt vor d. haußthüer v schu lang, xv Zoll breÿt & Bessert für das Niessen, viiij ß iiij d
(traduction) Suite du Marché au vin, en descendant vers le Fossé des tanneurs
Sébastien Georger, meunier à Eckbolsheim a de ce côté vers le fossé des tanneurs une maison d’angle, actuellement habitée par le notaire Urbain Rosenberger. De ce côté qui fait face à la boulangerie au Hibou, elle a un encorbellement de 17 pieds ½ de long en saillie de 15 pouces. Item une porte de cave couchée de 7 pieds ½ de large, un chenal en pierre et en bois. Doit pour la jouissance 7 sous
Au Fossé des tanneurs, du petit pont de pierre vers la Grand rue
Vers le Fossé des tanneurs après avoir tourné de coin, la maison ci-dessus qui appartient à Sébastien Georger a un encorbellement de 60 pieds 9 pouces de long, en aval la saillie est de 16 pouces, en amont d’un pied, item une porte de cave couchée de 6 pieds ½ de large en saillie de 4 pieds, devant la porte une marche en pierre de 5 pieds de long et 15 pouces de large. Doit pour la jouissance 8 sous 4 deniers
Livres des loyers communaux
VII 1446 (Zinßbuch D) f° 147-v
Item j lb d gibt Bastian Jerg der Küffer von Einem Allmend platz An seiner Eckh behausung an dem gerber graben beÿ der Steeg ein bancken, so Im verghennet, Inn Zu Zeunen vnd Zu verbuwen, gefellet der Erst Zinß vff S. Niclaus tag Anno & Sybenzig Zweÿ, Auch des buchs vber Eygen vnd Allmend In der Statt besagend fo: 23.
(rub.) Jetz hans Großhenrichs Wb. 2 lb A° Martÿ 1627.
Neü 258.
(traduction) Item 1 livre, due par le tonnelier Sébastien Georg pour un terrain communal à sa maison d’angle au Fossé des tanneurs près la montée où il a été autorisé à enclore un étal et à le surbâtir. La premier loyer payable à la Saint-Nicolas 1572 est inscrit au folio 23 du livre des terrains privés et communaux intra-muros.
Maintenant la veuve Jean Grossheinrich, 2 livres, en mars 1627
Nouveau registre, folio 258
VII 1461 (1652-1672) f° 258
La maison est localisée en référence à la boulangerie au Hibou (parcelle III 134 du plan Blondel). Le libellé de l’article dans ce livre, ahn der Eck behaußung Zur Eulen (à la maison d’angle vers le Hibou) peut aussi se comprendre à la maison d’angle appelé au Hibou, ce qui explique qu’au début du XVIII° siècle il soit question d’une ancienne appellation au Hibou pour cette maison.
Jetzt Johann Böler
Diebold Großheinrichs wegen ged. H. Wernhardt, Soll gemeiner Statt, Vom Almendplatz, ahn der Eck behaußung Zur Eulen, ahn steinern brückel eingezeünt, Jahrs Vf Nicolai 2 lb d
Alt. D. f. 147
New fol. 222
1654 Von Hanß Wernharden empfangen
1655 von H. Wernhard empfang.
1658 von hanß Marten Scherbaum empfangen
1662, 1664 von diebold Judten empf.
1665 vom Judten empf.
1665 von Bölern empf.
1666 empf. von Johann Bölern
(Quittungen 1667-1671)
(traduction) Thiébaut Grossheinrich à cause dudit Wernhard (ensuite Jean Bœler), doit à la Ville pour le terrain communal qu’il a enclos à la maison d’angle [vers] le Hibou près du petit pont de pierre, chaque année à la Saint-Nicolas 2 livres.
Ancien registre D, folio 147
Nouveau registre, folio 222
réglé en 1654 par Jean Wernhard – en 1655 par le Sr Wernhard – en 1658 par Jean Scherbaum – en 1662 et 1664 par Thiébaut Judt – en 1665 par Judt – en 1665 par Bœler – en 1666 par Jean Bœler – autres quittances 1667-1671
VII 1465 (1673-1741) f° 222-v
Johann Böler, Soll vom Allmend Platz an der Eck behaußung zur Eülen am Steinern brückel eingezäunt Jahrs vff Nicolai ([corrigé en] Joh: Baptæ) 2 lb
St. Zinßb. p. 258
jetzt Hermann Heinrich Compenius
Herr /:Georg:/ Niclaus Beÿraht
Jetzt Johann Georg Fautel der Sattler a. 1735. i.mo
1673-1741
Neuzb fol 185-b
(traduction) Jean Bœler doit pour le terrain communal qu’il a enclos à la maison d’angle [vers] le Hibou près du petit pont de pierre, chaque année à la Saint-Nicolas (puis à la Saint-Jean Baptiste) 2 livres.
Registre de Storck, folio 258
maintenant Herrmann Henri Compenius – Georges Nicolas Beyrath – Jean Georges Faudel, sellier, à partir de 1735 (quittances 1673-1741)
Nouveau registre, folio 185-b
VII 1470 (1741-1802) f° 185-b
alzb. 222-b
Johann Georg Fautel ([corrigé en] Philipp Jacob Fautel] Soll vom Allmend platz an der Eckbehaußung Zur Eülen am Steinern brückel eingezäunt Jahrs auf Joh: Bapt. (id est 24. Junii) 2 lb
(quittungen 1741-1748)
Derselbe solle ferner Von Verschiedenen Communications thüren, die er in sein Hauß neben Obigem machen laßen Laut Prot. 1749. fol : 97.b und Erkantnus der Herren XV. Vom 3. Maÿ 1749. jahrs auf Joh. Bapt. und A° 1750. I.mo (id est 24. Junii), 1 lb
[in margine :] 6. Messidor, Vide arrêté du c.m. du 6 flor. V.
(quittungen 1749-an 10)
C 135
modo Drouat, sellier
(traduction) Jean Georges Faudet (puis Philippe Jacques Faudel) doit pour le terrain communal qu’il a enclos à la maison d’angle [vers] le Hibou près du petit pont de pierre, chaque année à la Saint-Jean Baptiste (c’est-à-dire le 24 juin) 2 livres.
(Quittances, 1741-1748)
Le même doit en outre, pour plusieurs portes de communication qu’il a fait faire dans la maison ci-dessus, voir le Protocole de 1749, folio 97.b et la décision des Quinze en date du 3 mai 1749, chaque année à la Saint-Jean Baptiste (c’est-à-dire le 24 juin), à partir de 1750, 1 livre
maintenant Drouat, sellier
[in margine :] 6 messidor, voir l’arrêté du conseil municipal du 6 floréal V.
(Quittances 1749-an 10)
Ensuite registre C, 135
Préposés au bâtiment (Bauherren)
1687, Préposés au bâtiment (VII 1372)
Les Préposés au bâtiment refusent de réduire la rente foncière attachée à la maison
(f° 56-v) Dienstags den 2. Septembris. Johann Böhler – Johann Böhler, beschwehret sich über den Grosen bodenzinß, so er Von seinem hauß auff dem Gerbergraben, an dem eck beÿ dem steineren brücklein, Zur Eulen genandt geben müße, und Jährlichen 2. lb thutn bittet deßwegen umb moderation. Erkandt, weilen ein großes stück von diesem hauß auff dem Allmend stehet, und der Zinnß Von langen Jahren her also Gegeben worden, d. begehren abgeleint.
(traduction) Mardi 2 septembre. Jean Bœhler – Jean Bœhler se plaint de la rente foncière élevée qu’il doit de sa maison au Fossé des tanneurs à l’angle au petit pont de Pierre, appelée au Hibou, soit 2 livres, et demande une réduction. Décision, refus, étant donné qu’une grande partie de la maison est construite sur ce terrain et que la rente foncière a été payée régulièrement depuis de longues années.
1749, Préposés au bâtiment (VII 1403)
Jean Georges Faudel est autorisé à établir des communications entre sa maison et celle qu’il vient d’acquérir de son voisin. Voir aussi le traitement de la demande par les Quinze.
(f° 97-v) Donnerstags den 17. Aprilis 1749. Johann Georg Fautel – (Folgende augenschein eingenommen worden) An Johann Georg Fautel des Sattlers Eckhauß am gerber graben beÿm steinern brückel, welcher Unten in seinem Laden Zweÿ bögen deren einer 9 ½ schuhe breit, und 9. schuhe hoh, der andere 4 schuhe 9 Zoll breit, und 8. schuhe hoh ist, Ferner in dem Haußehrel eine 3. schuhe breit, und 7. schuhe hohe Thür, deßgleichen eine in dem ersten, und eine in dem Zweÿten Stockwerks, Von gleicher höhe und breide, wie die Untere in seim Hauß darneben durch Zubrechen willens und deßwegen beÿ Gnädigen Herren dem Fünffzehen um erlaubnus eingekommen. Erkant, wieder für gnädige Herren die XV. Vorwießen, ist jhme gegen 2. fl. Zinß Willfahrt worden, den 3. Maÿ 1749
(traduction) Jeudi 17 avril 1749. Jean Georges Faudel – Visite à la maison d’angle sise au Fossé des Tanneurs près du petit pont en pierre qui lui appartient. Le sellier Jean Georges Faudel demande l’autorisation de percer deux arcades au rez de chaussée dans sa boutique, l’une large de 9 pieds et demi et haute de 9 pieds, l’autre large de 4 pieds 9 pouces et haute de 8 pieds, item dans son vestibule une porte large de 3 pieds et haute de 7 pieds, de même une autre au premier large et encore une au deuxième étage de même hauteur de la même largeur et une au rez de chaussée dans sa maison voisine. Décision, autorisation après consultation des XV, moyennant une rente foncière 2 florins le 3 mai 1749
(cote VII 27) N° b 21. Auß Erkandtnuß Gnädiger Herren der Fünffzehen Vom 3. Maÿ 1749. ist Joh: Georg Fautel dem Sattler, wegen erhaltener erbaunuß aus seiner oben am gerbergraben gelegenen Wohnhauß in das darneben befindliche Redslobische häußlein durchbrechen Zu dörffen, I. lb durchbruchs gebühr so er Jährlich auff den Pfenningthurn Zu lieffern angesetzt worden
(traduction) Par décision que les Quinze ont rendue le 3 mai 1749, le sellier Jean Georges Faudel doit verser chaque année à la Tour aux Deniers un droit de communication pour avoir été autorisé à ouvrir des portes de sa maison d’habitation en haut du Fossé des Tanneurs à la petite maison Reslob à côté.
1762, Préposés au bâtiment (VII 1410)
Le propriétaire demande l’autorisation de surbâtit le communal sous son encorbellement. L’affaire n’a pas de suite.
(f° 34-v) Sambstags den 31. Julÿ 1762. Philipp Fautel – (Augenschein eingenommen) An Philipp Fautel des Sattlers hauß unten am Gerbergraben, welches auff zweÿen seiten einen – sch: breiten überhang hatt, den er Zu unterbauen umb erlaubnus gebetten. Erkannt, soll H: Werner zu forderst einen plan von der flucht das haußes und seinen anstößen machen und produciren.
(traduction) Samedi 31 juillet 1762. Philippe Faudel – Visite à la maison du sellier Philippe Faudel, en bas du Fossé des Tanneurs, qui demande l’autorisation de construire à l’aplomb de l’encorbellement large de – pieds. Décision, le préposé Werner doit d’abord dresser et produire un plan de l’alignement concernant la maison et ses voisines.
1766, Préposés au bâtiment (VII 1412)
L’alignement est modifié vers le Fossé des Tanneurs et vers la rue du Jeu-des-Enfants lorsque Philippe Jacques Faudel reconstruit sa maison.
(f° 43-v) Dienstags den 23. 7.bris 1766. Philipp Jacob Fautel – Augenschein eingenommen unten am gerbergraben an Philipp Jacob Fautel des Sattlers hauß welcher umb anweißung der flucht lienie gebetten nach welche er sein hauß alda auff beeden seiten bawen könne. Erkannt, wird dem Imploranten erlaubt auff der seite gegen dem graben forne am Eck umb 4 schuh in schräger lienie biß an fr: Keckin seiner nachbarn hauß hervor zubawen, das hauß ist auff dießer seite lang 8 Cl: 1 sch. 6 Zoll, und die neue flucht wird lang 8 Cl: 2 sch: daß demnach dießer einzuziehende triangul im quadrat 3° 2’ 0’’ 5 ½’’’ in sich faßet, hingegen solle er auff der Seite gegen dem Eulenbeckenhauß fornen am eck umb 3 schuh 3 Zoll, in der mitte umb 1 Cl: 1 sch. und neben H: Bubenhoffer umb 4 sch. 8 Zoll, in der flucht wie beÿliegender plan andeutet zurück fahren, welcher Allmendtplatz den er verliehret im quadrat 5° 1’ 9’’ 7 1/3’’’ meßet, wann nun obiger den er einziehet von dießem den er verliehrt abgezogen wird, so hat er noch ane verlust 1° 5 ‘ 9’’ 1. 5/6’’’ für welchen jhme à 12 fl. vom quadrat Claffter von löbl. Statt ein für allemahl 23 fl. 5 ß. 3 13/18 d. bezahlt werden sollen.
(traduction) Mardi 23 septembre 1766 – Visite à la maison du sellier Philippe Jacques Faudel, en bas du Fossé des Tanneurs, qui demande qu’on lui indique l’alignement à suivre de chaque côté pour bâtir sa maison. Décision, du côté du fossé le requérant est autorisé à avancer sur le communal en suivant une ligne oblique de 4 pieds de l’angle jusqu’à la maison voisine de la dame Keck, de ce côté la maison qui a une longueur de 8 toises 1 pied 6 pouces aura selon le nouvel alignement 8 toises 2 pieds, de sorte que le triangle à enclore mesure 3 toises 3 pieds 5 lignes ½. Par contre du côté de la maison au Hibou, il doit reculer à l’angle de 3 pieds 3 pouces, au milieu d’une toise 1 pied et à côté du sieur Bubenhoffer de 4 pieds 8 pouces comme l’indique le plan joint. Le terrain qu’il perd contient 5 toises 1 pied 9 pouces 7 lignes 1/3, en en défalquant le terrain qu’il enclot, il appert qu’il perd 1 toise 5 pieds 9 pouces 1 ligne 5/6, duquel terrain la Ville réglera en un seul versement, à raison de 12 florins la toise carrée, 23 florins 5 sous 3 deniers 13/18.
[Plan joint] Der Triangul A.B.C. gegen dem Gerber Graben welcher Herr Faudel überbauen kan, Mäßt 3° 2’ 0’’ 5 ½’’
Die beÿden Trapetz DEFG und HIKL welche Herr Faudel gegen der Eÿl Verlirt Mäßen Zusammen 5° 1’ 9’’ 7 1/3’’’
Wan demnach der Triangul aa.b.c. Von beÿden Trapez abgezogen wird, so hatt Einer löbl. Statt ab Herrn Faudel Zubezahlen Vor 1° 5’ 9’’ 1 5/6’’’, IV Canton à 12 R das quad. Klaffter th. 23 fl. 5 ß. 3 13/18 d bezahlt werden sollen.
1776, Préposés au bâtiment (VII 1417)
Le maçon Jean Jacques Fæssler bâtit la maison après avoir demandé l’alignement à suivre vers le Fossé des Tanneurs. Les Préposés au bâtiment l’enjoignent de réparer le mur du fossé que les matériaux de constant ont abîmé.
(f° 15) Dienstags den 27. Februarii 1776. Philipp Jacob Faudel, Sattler – Mr. Johann Jacob Fäßler, der Maurer, nôe. Philipp Jacob Faudel, des Sattlers bittet um Anweisung des Allignements deßen am Gerbergraben gelegener behaußung. Erkannt, Seÿe solches dem approbirten Plan durch Herrn Striedbeck anzuweisen.
(f° 18-v) Dienstags den 5. Martii 1776. Philipp Jacob Faudel, Sattler – Mr. Fäßler, der Maurer bittet ihme zu erlauben Zur Verarbeitung der Stein zu Philipp Jacob Faudel behaußung eine Hütt am Eingang des Thomans Loch zu errichten. Erkannt, Willfahrt.
(f° 142) Montags den 14 Octobris 1776. Mr Fäßler, Maurer – Meister Fäßler, der Maurer wurde vorbeschieden und auf sein Erscheinen ihme alles Ernstes anbefohlen, die Maur an dem Gerber Graben, so durch die Zu Erbauung der Fautelischen Behaußung angelegte Bau Materialien hinaus gedruckt und beschädiget worden, ohnverweilt wieder in einen guten Stand zu stellen, in Entstehung deßen solle solche durch Gemeiner Stadt Werckleuth auf Mr Fäßlers Kösten gemacht werden.
(traduction) Mardi 27 février 1776. Philippe Jacques Faudel, sellier – Le maçon Jean Jacques Fæssler demande qu’on l’autorise à construire une hutte à l’entrée de la rue Thomann pour tailler les pierres destinées à la maison du sellier Philippe Jacques Faudel. Décision, accord.
Lundi 14 octobre 1776. Maçon Fæssler – On a cité à comparaître le maître maçon Fæssler et une fois comparu on lui a enjoint de remettre immédiatement en état le mur du fossé des Tanneurs qui s’est affaissé sous le poids des matériaux destinés à construire la maison Faudel, à défaut de quoi les ouvriers de la Ville s’en chargeront aux frais de maître Fæssler.
1778, Préposés au bâtiment (VII 1418)
Philippe Jacques Faudel demande d’être exempté du droit de communication entre ses deux anciennes maisons en arguant qu’il a renconstruit un seul bâtiment. Les Préposés au bâtiment le renvoient aux Quinze.
(f° 41) Dienstags den 10. Martii 1778. Mr Phil: Jacob Faudel, Sattler – Mr. Philipp Jacob Faudel, der Sattler, bittet Ihme diejenige 1 lb d so Er laut Stadt Zinsbuch fol. 185.b von verschiedenen Communications Thüren seiner zweÿ neben einander ane dem Gerbergraben gelegenen Behausungen Zufolg Erkanntnus Gnädiger Herrn der Fünfzehen vom 3. Maji 1749. jährlichen zu entrichten hatte vor das künftige nach Zulaßen, angesehen Er diese beede Häuser abgebrochen und miteinander neu aufgebauen, also daß sie dermalen nur eine behausung ausmachen mithin keiner Communication mehr benöthiget. Erkannt, Seÿe der Supplicant ln seinem begehren an Gnädigen Herren der Fünffzehen zu verweisen.
(traduction) Mardi 10 mars 1778. Philippe Jacques Faudel, sellier – Le sellier Philippe Jacques Faudel demande qu’on l’exempte à l’avenir de régler chaque année la somme d’une livre qu’il doit d’après le folio 185.b du Livre des loyers communaux à cause de plusieurs portes de communication entre ses deux maisons contiguës par décision des Quinze en date du 3 mai 1749, étant donné qu’il a démoli les deux maisons et qu’il a construit à la place un seul bâtiment où les communications ne sont plus nécessaires. Décision, le pétitionnaire devra adresser sa requête aux Quinze.
Protocole des Quinze
1749, XV (2 R 159) p. 190
Jean Georges Faudel est autorisé à établir des communications entre sa maison et celle qu’il vient d’acquérir de son voisin.
Sambstags d. 3. Maÿ. Joh: Georg Fautel pt° durchbruchs – Obernbauhhn. laßen per Eundem referiren, es habe Joh: Georg Fautel, der burger und Sattler allhier d. 12.t Aprilis jüngst beÿ MGHh. ein unterth. Memoriale übergeben vorstellend, daß er eine neben seinem wohnhauß am gerbergraben gelegene, Joh: Philipp Redslob dem Schuhmacher Zuständig geweßene behaußung an sich erkaufft habe, Weilen er nun sothane acquisition Zu Keinem anderen ende Zu machen gesucht als um seine allzuenge Werckstatt nach nothdurfft Zu erweiteren, und seiner Zahlreichen familie bequemlichere wohnung Zu verschaffen, ohne MGGh. erlaubnus aber Kein hauß Zum andern gebrochen werden dörffe, als gelange an dießelbe das Imploranten unterth. bitten, Selbige geruheten, Ihme mit sothaner erlaubnuß, sein Wohnhauß mit dem erkaufften Redslobischen hauß zu Vergrößeren, und Zu dem Ende eines zu dem anderen Zu brechen, gnädig Zu willfahren, Nachdeme nun beÿ dem vorgenommenen augenschein befunden worden, daß das angebrachte petitum sowohl in ansehung der einquartartierung /:woselbst der Implorant sich deßhalb schon geziemend gemeldet:/ als den benachbarten häußeren Keinen inconvenienten unterwerffen sondern vielmehr thunlich und Zur willfahr disponirt seÿe, alß hätten die Hhn. deputati zumahlen die Zweÿ quæstionirte häußer schon ehedeßen eines geweßen Zu seÿn das ansehen hätten, dafür gehalten, daß dem Imploranten mit gebettener erlaubnuß sein dermahliges an dem gerbergraben gelegenes wohnhauß mit dem seinerseits erkaufften Redslobischen häußlein gegen jährlich auff den Pfenningthurn zu liefferen habender erlag 1. lb. d durchbruch gebühr, Zu erweiteren und Zu Vergrößern, Zu dem ende eines Zu dem andern zu brechen, dispensando erlaubt seÿn solle die genehhaltung dießes bedachts MGHhn. überlaßend. Erk. bedacht gefolgt.
(traduction) Samedi 3 mai. Jean Georges Faudel, ouvertures de communication – Les Préposés au bâtiment ont chargé le susdit d’exposer que le bourgeois et sellier Jean Georges Faudel a présenté le 12 avril dernier à Messieurs du Magistrat une requête où il déclare qu’il a acquis du cordonnier Jean Philippe Redslob une maison contiguë à la sienne au Fossé des tanneurs ; il a acquis cette maison dans le seul but d’agrandir son atelier beaucoup trop petit pour ses besoins et de donner à sa nombreuse famille une habitation plus commode mais comme il faut l’accord du Magistrat pour ouvrir une communication entre deux maisons, il le supplie humblement de l’autoriser à agrandir sa maison en établissant des communications avec la maison Redslob. Après visite des lieux qui a permis de constater que la requête ne présentait d’inconvénient ni pour le logement militaire (le pétitionnaire a en effet déjà déposé une demande appropriée auprès de l’administration) ni pour le voisinage qui trouvait la chose faisable et l’acceptait, les députés ont estimé qu’on pouvait accorder à titre dérogatoire au pétitionnaire la permission d’agradir sa maison actuelle au Fossé des tanneurs en lui adjoignant la maison Rebslob qu’il a achetée, d’autant qu’autrefois les deux maisons n’en avaient formé qu’une seule, en payant chaque année à la Tour aux Deniers 1 livre du droit d’ouvrir des communications entre les deux maisons et ont laissé Messieurs du Magistrat décider de la suite à donner à leur proposition. Décision, la proposition est acceptée.
Description de la maison
- 1725 (billet d’estimation traduit, partie b) la maison comprend un poêle de barbier, un autre poêle, plusieurs chambres dont une à séparation en lattes, la chambre des logements militaires, vestibule, cuisine voûtée, cendrier et cave voûtée, estimée par les experts avec toutes ses aisances et appartenances à la somme de 2 300 florins
Atlas des alignements
1° arrondissement ou Canton ouest – Quai des Tanneurs (f° 14 v)
nouveau N° / ancien N° : 57 / 29
Kientz
Rez de chaussée et 3 étages bon en pierre de taille
(Légende)
Cadastre
Cadastre napoléonien, registre 28 f° 199 case 2
Ungemath Jean Pierre Vve de l’épicier
P 582, maison, magasin, cour, sol – fossé des tanneurs 29
Contenance : 1,33
Revenu total : 450,69 (450 et 0,69)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 38 / 30
fenêtres du 3° et au-dessus : 12 / 10
Cadastre napoléonien, registre 23 f° 921 case 1
Ungemach Jean Pierre veuve, épiciere
1883 Rubin Samuel Kaufmann
(ancien f° 669)
P 582, maison /magasin, sol, Rue des Tanneurs 2
Contenance : 1,33
Revenu total : 450,69 (450 et 0,69)
Folio de provenance : (199)
Folio de destination :
Année d’entrée :
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 38 / 30
fenêtres du 3° et au-dessus : 12 / 10
Cadastre allemand, registre 30 p. 321 case 1
Parcelle, section 58, n° 1 – autrefois P 582
Canton : Gerbergraben Hs. N° 2 – Rue du Fossé des Tanneurs – Gerbergraben – Rue du Fossé des Tanneurs
Désignation : Hf, Whs
Contenance : 1,25
Revenu : 4900 – 7500
Remarques :
(Propriétaire jusqu’à l’exercice 1932), compte 3244
Rubin Samuel
rayé 1932
(Propriétaire à partir de l’exercice 1932), compte 3245
Rubin Samuel u. Ehefr.
1926 Rubin Samuel veuve née Berr les héritiers
1947 Rubin Georges, rentier à Cannes p. ½ et copropriétaires
1951 Epstein Michel gérant de société
(1337)
(Propriétaire à partir de l’exercice 1944), compte 6390
Busser Lucien Aloise commerçant ½ et son épouse ½
(1054)
1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)
Canton IV, Rue 93 Fossé des tanneurs (f° 217)
(maison n°) 29
Pr. Faudel, Philippe Jacques, Sellier – tanneurs
lo. Ganzonotte, Ignace Florent, Marchand – Miroir
Registres de population
(1795) 11° section, Quay des Bateliers N° 16 (registre 600 MW 11) – légende
Annuaire de 1905
Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)
Gerbergraben S. 45
(Haus Nr) 2
Wertheimer, Galanteriew. 0
Dossier de la Police du Bâtiment (cote 283 MW 819)
Le local commercial au rez-de-chaussée est occupé par la bonnetterie Samuel Rubin puis par le bazar Wertheimer (1895). Le propriétaire transforme le rez-de-chaussée et pose une devanture en 1895 puis transfère les lieux d’aisances dans la cour en 1903. Le deuxième étage est occupépar les ateliers Bollinger, Fabrique de Jouets et Souvenirs d’Alsace au étage (1920). Mathieu Dreyfuss, gérant des Tissus Mathieu, transforme le rez-de-chaussée et les devantures en 1929. On trouve aux étages le tailleur Presencer (1927) et le fourreur Pravidlo (1935). Pendant la guerre, la maison dont le propriétaire est juif est gérée par le mandataire général des biens des ennemis du peuple (Generalbevollmächtiger für volksreichsfeidlichen Vermögen). Les locaux sont occupés par Rühl et compagnie (fournitures de bureau) qui posent diverses enseignes aux fenêtres. En 1947, le nouveau propriétaire Lucien Busser (installations sanitaires et chauffage central) y exerce son activité. Des travaux ont lieu en 1948 pour réparer le mur de refends qui s’est affaissé suite aux bombardements. La maison est démolie en 1958 après que la tour située à l’arrière est terminée.
Sommaire
- 1890 – La Police du Bâtiment notifie le commerçant Samuel Rubin (laines, cotons, bonneterie et fil de lin), domicilié sur place, de faire ravaler la façade au 2, Fossé des Tanneurs – L’intéressé, sur papier à lettres en français, demande un délai d’un an qui est accordé puisque la façade est encore assez propre. – Travaux terminés, juin 1891
- 1885 – La Police du Bâtiment notifie le commerçant Samuel Rubin (laines, cotons, bonneterie et fil de lin), domicilié sur place, de faire ravaler la façade au 64 rue du Jeu-des-Enfants
- 1895 – La Police du Bâtiment constate que le sieur Rubin a chargé l’entreprise J. et E. Klein de faire des travaux au rez-de-chaussée en occupant sans autorisation la voie publique. – S. Rubin envoie une demande à la Police du Bâtiment qui porte au dos un croquis de l’espace occupé – Autorisation de poser une clôture sur la voie publique devant le bâtiment à l’angle du Fossé des Tanneurs et de la rue du Jeu-des-Enfants
- 1895 – Samuel Rubin demande l’autorisation de garnir le rez-de-chaussée d’une devanture, Au dos, schéma dressé par la Police du Bâtiment – Autorisation de transformer le rez-de-chaussée au 2 Fossé des Tanneurs à l’angle de la rue du Jeu-des-Enfants. Dessin – Travaux terminés, avril 1895
1895 – S. Wertheimer demande l’autorisation de poser un store à son magasin dans un courrier qu’il adresse à la préfecture de Police, laquelle le renvoie à la Ville qui est propriétaire des rues en question. – La Ville accorde en avril 1895 l’autorisation de poser un store au 2 Fossé des Tanneurs et 64 rue du Jeu-des-Enfants. Elle demande en juillet qu’il soit rehaussé de 20 centimètres – Travaux terminés, septembre - 1901 – Les frères Rubin demandent le raccordement de la maison aux canalisations de la Ville et l’autorisation de déplacer les lieux d’aisances de la cage d’escalier dans la cour. La Police du Bâtiment refuse que les lieux d’aisances soient déplacés dans la cour qui en deviendrait encore plus petite. Après des discussions internes, elle est d’avis d’autoriser le déplacement pour des raisons d’hygiène – Autorisation en février 1902. Plans établis par l’architecte Falk. Les travaux qui commencent en mars 1903 sont terminés en mai.
- 1904 – Dossier. Les quatre lampes qu’a installées S. Wertheimer contreviennent au règlement parce que leur saillie dépasse 10 % de la largeur de la rue. Deux des lampes ont été inscrites au rôle de l’années précédentes sans qu’aucune autorisation ait été délivrée – S. Wertheimer (Bazar, place de l’Homme-de-Fer) demande l’autorisation de poser quatre lampes – Autorisation. Les lampes satisfont désormais au règlement
- 1906 – Les frères Levy (peintres en bâtiment, 140, Grand rue) demandent l’autorisation d’occuper la voie publique à l’angle du Fossé des Tanneurs et de la rue du Jeu-des-Enfants. Autorisation de poser un échafaudage – Travaux terminés, mai 1906
- 1905 – La Police du Bâtiment notifie Max Wertheimer de faire ravaler la façade. Le destinataire, locataire des lieux, transmet la demande au propriétaire Samuel Rubin (15 faubourg de Saverne) qui fait remarquer que le dernier ravalement remonte à huit ans seulement. La Police du Bâtiment accorde un délai. – Travaux terminés, juillet 1906
- 1907 – S. Wertheimer demande l’autorisation de poser une devanture. Autorisation
1911 – S. Wertheimer retire les quatre lampes - Commission contre les logements insalubres. 1900, propriétaire S. Rubin, domicilié sur place. Le nombre des lieux d’aisances est insuffisant. La Commission raccorde de raccorder aussitôt que possible la maison aux canalisations et de veiller à la propreté des lieux d’aisances et de la cour. Correspondance sur le déplacement des lieux d’aisances dans la cour (voir aussi plus haut)
1906 – Les logements sont en bon état, les lieux d’aisances raccordés aux canalisations
1915 – Commission des logements militaires. Travaux à exécuter, en trois points – Travaux terminés, mai 1916 - 1920 – L. Bollinger informe la Police du Bâtiment qu’il a installé un atelier de la Fabrique de Jouets et Souvenirs d’Alsace au deuxième étage. La Police du Bâtiment fait un rapport après visite des lieux. Le propriétaire doit solliciter une autorisation pour la machine électrique et les aménagements qui doivent satisfaire à un certain nombre de conditions (escalier à l’épreuve du feu, extincteurs, stockage des déchets de bois) – L’inspecteur du travail donne un avis favorable – Autorisation d’aménager un atelier mécanique pour exploiter une fabrique de jouets et de souvenirs au 2 Fossé des Tanneurs. Plan de l’atelier
1922 – L. Bollinger informe la Police du Bâtiment que la société Metzger-Bollinger-Levy a été dissoute et remplacée par la société Fabrique de Jouets et Souvenirs d’Alsace. Il demande en outre de prolonger le délai lié à une des stipulations de l’autorisation (crépir la cage d’escalier) – Le délai est accordé - 1927 – La Police du Bâtiment constate que le tailleur R. Presencer a posé sans autorisation une enseigne plate au-dessus de la porte d’entrée au 2 Fossé des Tanneurs – Demande, autorisation
- 1930 – Les Tissus Mathieu (place de l’Homme de Fer, gérant Mathieu Dreyfuss) demandent une autorisation pour une enseigne déjà posée
- 1929 – Le négociant Mathieu Dreyfus (domicilié 43 Faubourg de Pierre) demande l’autorisation de transformer les devantures, les autres travaux au rez-de-chaussée et à l’étages ne modifiant pas la structure du bâtiment – Autorisation de réaliser des transformations au rez-de-chaussée et à l’étage, architecte D. Falk (12 rue Kuhn), au 2 Fossé des Tanneurs – Plans – Travaux terminés, novembre
- 1932 – La maison Mathieu demande l’autorisation de poser au 2 Fossé des Tanneurs une enseigne provisoire » Blanc » et des projecteurs qui l’éclairent sur le n° 1 – Accord
1933 – Même demande (tampon Mathieu Dreyfuss & Fils S.A.R.L) - 1935 – Le fourreur Pravidlo demande l’autorisation de poser une enseigne perpendiculaire au-dessus de la port d’entrée au 2 Fossé des Tanneurs – Autorisation – Maquette de l’enseigne
- 1937 – La maison Mathieu (tissus et trousseaux, 1 place de l’Homme de Fer) est autorisée à poser une rampe de lampes électriques au 2 Fossé des Tanneurs
- 1941 – La Police du Bâtiment constate que société Rühl (domiciliée 18 rue du 19 Juin) a posé sans autorisation 17 enseignes aux fenêtres du premier étage – Rühl et compagnie (fournitures de bureau) demande que le maître peintre Beck (domicilié 25 boulevard de Nancy) soit autorisé à les peindre ; le propriétaire du bâtiment est le mandataire général des biens des ennemis du peuple (Generalbevollmächtiger f. d. Volksreichsfeidli. Vermögen) – Maquette, photographie
La Police du Bâtiment demande que les inscriptions au deuxième étage soient les mêmes que celles au premier. Elles ne sont pas modifiées en octobre 1942 malgré des demandes répétées. La société Rühl fait remarquer que des inscriptions similaires sont autorisées dans des bâtiments voisins – La Police du Bâtiment décide de laisser l’affaire en suspens et de tolérer les inscriptions - 1941 – C. Kuhn (enseignes, 8-10 rue Oberlin à Schiltigheim) demande l’autorisation de poser un revêtement en marbre au-dessus des devantures pour le compte de la société Rühl – Autorisation, photographie
- 1947 – L’entrepreneur R. Tomat (86 route de Colmar) est autorisé à occuper lal voie publique pour crépir la façade au 2 Fossé des Tanneurs. L’entrepreneur J Seybold (rue de l’Anneau à Cronenbourg) est autorisé à occuper la voie publique.
1947 Les établissements L. Busser (installations sanitaires et chauffage central) demandent l’autorisation de poser une enseigne en lettres détachées – Accord - 1947 – Le courtier Carlos Haas, locataire d’un appartement après que le tribunal a débouté le nouveau propriétaire de son congé, se plaint qu’il n’a plus d’eau courante ni de chauffage. La Police du Bâtiment fait remarquer que seule les tribunaux sont compétents puisqu’il s’agit de locaux commerciaux
- 1947 – L’architecte Charles Adam (domicilié rue César Julien à Kœnigshoffen) a constaté que, suite aux bombardements, le mur de refends s’est affaissé de 11 centimètre par rapport au mur de façade en provoquant l’effondrement des plafonds et des fissures dans les cheminées.
Le propriétaire dépose une demande de permis de construire. Plan de situation, plans par étage – Autorisation de mettre en état et de transformer l’intérieur du bâtiment sis au 2, rue du Fossé des Tanneurs à l’angle de la rue du Jeu-des-Enfants, sous réserve de l’agrément par le M.R.U., parcelle 2 section 58 – Travaux terminés, juillet 1948 - 1958 – Les Teintureries & blanchisseries associées (142, rue de l’Unterelsau) qui ont reçu une injonction de régler le droit l’enseigne au 2 Fossé des Tanneurs font remarque que le bâtiment a été démoli depuis quatre ans – Dans un courrier non expédié, la Police du Bâtiment fait remarquer que le bâtiment a été démoli quelques mois auparavant et non quatre années.
Relevé d’actes
La maison appartient à Marguerite Voltz qui a épousé le jardinier Thiébaut Jud en 1642
Mariage, Sainte-Aurélie (luth. p. 116, n° 10)
1642. Maji. – Dom. jub. Thiebold Jud der gartner Thiebold Juden s. deß gartners sohn, Jfr Margareth H hannß Voltzen eines Ehrsamen Raths beÿsitzers und Kirchenpflegers tocht. (i 61)
Marguerite femme de Thiébaut Jud vend la maison, chargée de deux livres envers la Ville, 325 livres à Jean Bœhler potier d’étain et assistant de l’accise
1665 (5. Maÿ), Chambre des Contrats, vol. 531 f° 232
(Prot. fol. 16) Erschienen Margaretha, Diebolt Juden Gartnern Vnderwagner Eheweib, mit assistentz erstermelts ihres Ehe Vogts, wie auch herrn Hannß Rhielen deß beständigen Regiments der herren Fünff Zehen
in gegensein Johann Böhlers deß Zinn Gießers und Knaben im Vmbgelt
Hauß hoffstatt mit allen deren Gebäwen, begriffen, weithen, zugehördten, Rechten und Gerechtigkeiten alhie unden am Gerber oder Rindts häuter: Graben beÿ der Steinern Bruckhen, Einseit ist ein Eckh, anderseit neben hannß Niclauß Spatzen dem Tagner hinden uff Michael Keckhen den Küeffern stoßend gelegen, davon gehend Jährlichen termino Nicolai 2. lb Allmend Zinnß gemeiner Statt – umb 325 Pfund
Le fabricant de pichets Jean Bœhler, fils de notaire, épouse en 1640 Barbe Bender, fille du préposé aux ponts du Rhin
Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 433)
1640. Johannes Böhler der Kandtengießer, Johannes Böhler deß Notarÿ Und Burgers allhier hinderlaßener ehelicher Sohn, Und Jungfrau Barbara, Michel Bender deß Bruckmeisters vff der Rheinbrucken Hinderlaßene eheliche Tochter. Eingesegnet im Münster Mont. den 2. Martÿ (i 221)
Jean Bœhler se remarie avec Anne Ursule veuve du receveur ecclésiastique Daniel Keber de Bischoffsheim à la Haute-Montée (Rheinbischoffsheim en Bade). L’inventaire après décès apprend que l’épouse, Anne Ursule Bischel, avait auparavant épousé Pierre Murmetzger, tonnelier à la cour de la Petite Pierre
Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 108-v, n° 52)
1659. Zum 2. mahl Johann Böhler der Kantengießer undt Burger alhier Ung(eldtse) undt ampter, Fr. Anna Ursula Weilandt hr. Daniel Kebers gewesener Kirchen Schaffners Zu Bischen Zum hohensteg hinderlaßene Wittib. Dinstags den 18.ten 8.bris, Maurs. Münster Thierg. (i 110)
Anne Ursule Bischel meurt en 1686, femme de Jean Bœhler, potier d’étain et péager à la Porte blanche. Elle délaisse trois enfants de son mariage avec Pierre Murmetzger, tonnelier à la cour de la Petite Pierre. L’inventaire conservé sous forme de fragment apprend seulement que la conclusion finale de l’inventaire d’élève à 231 livres.
1686 (8.6.), Me Kitsch (Jean, 1 AH 6171), n° 128 (fragment)
Inventarium undt Beschreibung aller derjenigen verändert: und un veränderter, Haab, Nahrung und Güther, so Weÿl. die Ehren und Tugendsahme Fr. Anna Ursula Bischelin, deß Ehrengeachten und Achtbahren H. Johann Böhlers, Kantengießers und hiesigen Zoll bedienten am weißen thurn burgers allhier zu Straßburg geweßene Eheliche haußfraw nunmehr seelig, nach Ihrem d. 5. Maÿ Jüngsthien tödlich genommenen hienscheiden, hinter Ihro verlaßen, welche Verlassenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren der Ehren und Tugendsahmeen frawen Annæ Dorotheæ, des Ehrengeachten und Achtbaren H Hannß Georg Minders, Gerbers und Lederbereiters, burgers alhier Zu Straßburg eheliebste, mit beÿstandt deßelben, ferner des Ehrengeachten H. Johann Adolph Murmetzgers Mundtschencken beÿ Ihro hochfürst. dhlt. H. Marggraffen Zu Durlach, so abweßendt, in deßen Nahmen Zugeg. der Ehrenveste fürsichtig und Weiße H Johann Joachim von Boltzheim, EE. Großen Raths alter undt jetzmahls E.E. Kleinen Raths beÿsitzers inn Constofflers Nahmen, und dann der Ehren und Tugendsahmen frawen Demuth des Ehrenhafften H. Johann Christian Hornußen Gerber u. led.bereiters auch burg.s Zu gedacht. Straßburg ehelichen haußfr. so selbig. zu geg. aller dreÿ der verstorbenen fr. seel. mit Weÿl. H Pet. Murmetzger gewesenen hoffküeffer Zu Lützelstein ehelich erzeugter Kind. und ab intestato nachgelaßener Erben, und durch vorgedachten Wittiber (…) geäugt und gezeigt – beschehen in Straßburg Sambstags den 8.ten Junÿ A° 1686.
Copia der Zwischen dem hind.bliebenen wittiber und d. verstorb. frn. seel. Zur Zeit Ihrer verheürathung auffgerichteter Eheberedung, findet sich inn H Not. Laurentÿ Dreüttels hind.laß.em Notariat Prothocollo. ist dat. d. 11. 8.br 1659.
[seules subistent la première page (intitulé) et la dernière (conclusion finale de l’inventaire)]
Conclusio finalis Inventarÿ 231. lb – Ungewiß und Zweiffelhaffte Pfenningzinß hauptgüter 12. lb
Jean Bœhler passe un contrat alimentaire avec son gendre Jean Bilger, aubergiste à la Cave profonde, et sa fille Susanne Bœhler en leur abandonnant sa maison au pont de pierre proche le Hibou. L’acte porte en mention marginale la quittance que délivrent les cohéritiers Anne Marie Bœhler veuve du pasteur de Rittershoffen David Dauchert et Catherine Bœhler femme de l’employé à la halle Jean Michel Barbenes
1688 (25. 9.bris), Chambre des Contrats, vol. 559 f° 607-v
Johannes Böhler, der Zinngießer, und gewesener Knab im Umbgeld an einem [unterzeichnet] Johan Böller
So dann Johannes Bilger der Würth Zum Tieffen Keller, und Susanna gebohrne Böhlerin, ged. Böhlers respect. tochtermann und leibliche tochter am andern theil
folgendes Leibgeding auffrichtig und redlich getroffen und auffgerichtet haben
(…) dahingegen so übergibt und vberlaßt Er der Vatter respect. Schweher, Ihnen beed. seiner tochter und tochtermann eÿgenthümblich Erstlich in specie Hauß, hoffstatt, mit allen deren Gebäuen begriffen, weithen, Zugehördten, rechten und gerechtigkeiten allhier am Gerber od. Rindshäuter Graben, beÿ der steinern Bruck ohnweit d. Eulen, einseit ist Eck geg. d. alt. Weinmarckt anderseit neben H. Michael Kecken alt. dreÿern deß Pfenningthurns, hind. auff H. Johann Niclaus Spatzen E.E. großen Raths Beÿsitzers stoßend geleg. darvon gehend jährlich. termino Nicolaj zweÿ pfund pfenning Allmend Zinß Gemeiner Statt Pfenningthurn, so seÿe dieselbe auch umb 50 pfund Capital weÿl. diebold Juden geweßenen Garttners Und.w. Erben verhafftet, So dann ferner alle übrige seine gegenwärtig noch habende Güther und Nahrung nichts davon außgenommen (…)
[in margine :] Erschienen fr. Anna Maria gebohrne Böhlerin weÿl. H. David Daucherts Pfarrers zu Rittershoffen nachgel. wittib und Catharina auch gebohrne Böhlerin hannß Michael Barbeneß Kaufhauß bedienten haußfrau mit beÿstand deßelben haben in gegensein Johann Billgers deß Würths hieringemeldt, bekannt d. Er denen selbe Ihre zu erfordern gehabte 42 lb mit 30 lb alß verglichener maßen bezahlt und abgestattet – den 2. julÿ 1689
Jean Bilger et Susanne Bœhler vendent 415 livres la maison au pont de pierre proche le Hibou à Hermann Henri Compenius
1688 (21. 9.bris), Chambre des Contrats, vol. 559 f° 609-v
Johannes Bilger, der Würth Zum Tieffen Keller, und Susanna gebohrne Böhlerin
in gegensein Hermann Henrich Compenÿ deß barbierers und wundartzts und Annæ Catharinæ gebohrner Gaßin
Hauß, Hoffstatt, mit allen deren Gebäuen, begriffen, weithen, rechten Zugehördten, und Gerechtigkeiten allhier am Gerber od. Rindshäuter Graben beÿ der Steinern Brucken ohnweit der Eulen, einseit ist Eck geg. dem alt. weinmarckt, and.seit neb. H. Michael Kecken, alten dreÿern deß Pfenningthurns, hind. auff H. Johann Niclaus Spatzen, E.E. großen Raths alt. Beÿsitzers stoßend geleg. darvon gehend jährlich. termino Nicolaj Zweÿ pfund d. Allmend Zinß Gemeiner Statt Pfenningthurn, So seÿe dieselbe auch umb 50 pfund Capital weÿl. diebold Jud. geweßenen Garttners Underwagn. hinterlassen Erben verhafftet – umb 365 pfund
Le chirurgien et barbier Hermann Henri Compenius, originaire d’Erfurt en Thuringe et fils d’un officier bailliager de Schwerstedt, épouse en 1687 Anne Catherine Gass, fille de revendeur : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire après décès, célébration, accession à la bourgeoisie quelques mois plus tard
Copia der Eheberedung – zwischen dem Ehrenvest und Kunsterfahrenen Herrn Herrmann Heinrich Compenio, Ledigen barbierer und Wundartzt Von Erdfort, Weÿland Herrn Antonÿ Joachimi Compenÿ geweßenen Fürstlich Sachßen Weimarischen Gerichts Verwalters Zu Schwerstatt Eheleiblichem Sohn, als dem Hochzeiter ane einem, So dann der Ehrenzüchtig und tugendreichen Jungfrawen Annæ Catharinæ Gaßin, Weÿland deß Ehrenachtbahren Herrn Johann Niclaus Gaßen geweßenen Gremppen und burgers alhier Zu Straßburg seeligen hinderpliebener Eheleiblicher dochter, als der Jungfrawen Hochzeiterin ane andern theil – 1687, aber expedirt den 18. Septembris Anno 1714. Johann Heinrich Lang sen. Nots. juratus
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 327-v)
1687 – Domin. IV post Trinit. d. 22. Junÿ Fr. Herman Heinrich Compenius d. Barbierer und Wundartzt, Weÿl. hn Anthonÿ Joachim Compenÿ geweßenen fürstl. Sächßischen gericht Verwalters in dem Ampt Schwärstett Nachgel. ehl. Sohn, Und Jfr. Anna Catharina, weÿl. Joh: Niclaus gassen gewesenen grempen V. burgers alhier Nachgel. ehl. tochter. Copul. (Mittwoch) 2. Junÿ
1687, 4° Livre de bourgeoisie f° 534
H. Herrmann Heinrich Compenius Von Ehrfordt der barbirer, empfangt das burgerrecht von seiner haußfr. Anna Catharina Gaßin, p. 2. goltR. um 16. ß so Er beÿ der Cancelleÿ erlegt, ist ledig. standts geweßen, und würdt Zur Lucern dienen. Jur. 29. 8.br
Hermann Henri Compenius et Anne Catherine Gass hypothèquent la maison qu’ils viennent d’acheter au profit du maître des rentes Jean Philippe Bœckler
1688 (25. 9.bris), Chambre des Contrats, vol. 559 f° 610-v
Hermann Henrich Compenius, der barbierer und wundartzt und Anna Catharina gebohrne Gaßin deßen eheliche Haußfrau, Und zwar dieselbe mit beÿstand Philipß Wolffen deß Pastetenbecks und Johann Jacob Häckel deß Paßmentmachers ihrer beeden Schwäger
in gegensein H Johann Philipß Böcklers hiesiger statt Rent meisters – schuldig seÿen 400 Stuck Reichs guldner, wie solche nach jüngster devaluation Zu 9 ß 3 d gewürdiget word., daß Sie damit nachbeschrieben und hypothecirte behaußung erkauffen und damit viel am Kauffschilling hab. erleg. können
unterpfand, Hauß, Hoffstatt & perge auß immediate vorstetehend. Verschreibung
Hermann Henri Compenius hypothèque la maison au profit d’Antoine Flach, ancien assesseur au Grand Sénat
1691 (10.7.), Chambre des Contrats, vol. 563 f° 577
H. Herman Henrich Compenius barbierer
in gegensein H. Anthonj Flachen E.E. Großen Rhats Alten beÿsitzers – schuldig seÿe 30 pfund
unterpfand, Eine behaußung und hoffstatt mit allen deren Gebäwen, allhier am Gerber graben gegen der Eulen über einseit H. Niclaus Spatzen Exsen. anderseit wie auch hinden auff H. Joh: Kecken stoßend gelegen
Hermann Henri Compenius et Anne Catherine Gass hypothèquent la maison au profit du licencié en droit Jean Henri Fels. En mention marginale, quittance par Jean Georges Faudel
1693 (27.6.), Chambre des Contrats, vol. 565 f° 479
H. Hermann Henrich Compenius, der barbierer und Wundartzt und Anna Catharina gebohrne Gaßin, und Zwar dieselbe mit beÿstand Philipß Wolffen, deß Pastetenbecks, und Johann Häckels, deß Paßmentmachers, Ihrer beed. Schwäger
in gegensein H. Joh: Henrich Felßen, J.U. Ddi. – schuldig seÿn 400 pfund
unterpfand, Eine behaußung und hoffstatt mit allen deren Gebäuen, recht. und Zugehördt allhier am Gerbergraben geg. d. Eulen über, einseit neben H. Niclaus Spatzen, Exsenat. and. seit wie auch hind. auff H. Michael Keck. E. E. Großen Raths beÿsitzer stoßend gelegen, darvon gehend jährlich 2 lb s Allmend zinß der Statt Pfenningthurn
[in margine, f° 480 :] (…) in gegensein Johann Georg Fautel, des Sattlers als proprietarÿ ob verpfändeter behaußung (quittung) den 7. julÿ 1735
Inventaire après décès de Hermann Henri Compenius, mort en 1710 à Krefeld en Rhénanie du Nord où il s’est établi vers 1704 après avoir quitté Strasbourg et sa famille. Les experts estiment la maison 1 050 livres. La masse propre à la veuve s’élève à 114 livres. L’actif de la succession s’élève à 513 livres
1714 (3. 8.bris), Me Pantrion (Jacques Christophe, 40 Not 32)
Inventarium und beschreibung aller Haab und Nahrung, so weÿl. Hermann Heinrich Compenius der von hier von Weib und Kindern verzogene barbierer und gewesene burger /:Nach deme selbiger in Anno 1710. Zu Creyvel in holland, laut eines von burger meister und rath besagter Statt, in dem Fürstenthumb Mours gelegen ertheilten Attestati, mit Mons. Derich Cladder secretarÿ alda eigenhändiher subscription und der Statt Creyuel auffgetrucktem Insigel verwahrt, datirt den 10. Julÿ. 1714: mit tod abgegangen:/ alhie zu Straßburg Zeitlich. verlaßen, welche auf freundliches Ansuchen Erfordern und Begehren des Wohl Edel, vest und hochgelehrten Herrn Friderich Theobald Salers J.U. Lic.ti alß geordnet und geschworenen Vogts Jungfrauen Catharinæ Margarethæ und Annæ Compeniusin des abgeleibten mit hernachgemelter seiner hinderlaßenn Wittwen ehelich erzeugter döchter und ab intestato verlaßener Erbin inventirt durch die Ehren: und tugendsahme Fraw Annam Catharinam gebohrne Gaßin, die hinterbliebene Wittib, mit assistentz des Wohl Ehrenvest, und Kunsterfahren H Johann Hären, vornehmen barbierers und Wundartzts auch burgers alhier, ihres geschwornenn Curatoris – Actum Straßburg Mitwochs den 3.ten 8.bris 1714
Copia Documenti Mortis. Wir burgermeister der Statt Creyuel fürstenthumbs Meurs, thun Kund und bezeügen demnach Herman Hendrich Compenius vor ohngefegr Zehen od. eilff Jahren anhero Kommen und umb ein sicheres schreiben von der Erbahrn Zunfft der Lucern Zu Straßburg sub dato Straßburg den 8.to Aprilis Anno: 1689. in Originali vor bericht, derselbe auch darauff als ein einwohner dießer Statt angenommen, er sich auch hieselbsten heüßlich nider Geschlag, und in wehrender Zeit seines anffenthaltes mit seiner barbierer und wundartzt Kunst auch Peruquenmach. sich ernehrt, weilen aber derselbe Compenius obgemelt, vor etwa über die vierthalb Jahr inn dießer Statt Creyuel gestorben, vnd Christ: vnd ehrlich auch dahier begraben word. alß haben wir dießenthalben dießes attetstatum dem herrn Georg Niclaus Beÿrath auß Straßburg auff Seine requisition under den Gewohnlichen Statt Sigel und des Secretarÿ Und.schrifft ertheilt. Geben Creyuel den 10. Julÿ 1714. Derick Claddern Secretarius
Bericht Wegen Hieuor und Nachegschriebener Verlassenschafft
In einer alhie Zu Straßburg ane dem Gerbergraben gelegener: vnd in dieße Verlassenschafft gehörig. behaußung ist befund. word. wie volgt.
Eigenthumb ane einer behaußung. Item Hauß Vnd hoffstatt, mit allen Ihren Gebäwen, begriffen, weiten, rechten, Zugehörden und Gerechtigkeiten, gelegen alhier Zu Straßburg, ane dem Gerber oder Rindshaüter Graben, beÿ der Steineren brucken, ohnweit der Eülen, ist ein eck gegen dem Alten Weinmarckt, einseit neben weÿl. herrn Michael Kecken geweßenen Küeffers und E.E: Großen Raths alten beÿsitzers seel. hind.laßener Wittib Und Erben, and.s. neben weÿl. Heinrich Berions des Hohlträhers W. hind. vff ermelte Keckische Fr. W. und Erben stoßend. Davon gehen Jährlichen termino Nicolaj 2: lb allmend Zinß Gemeiner Statt Pfenningthurn. Item 20. lb.d: Zinß, jahrs vff weÿhenachten dem Großen Allmoßen Zu St Marx, in Capital lößig mit 500. lb. Sonsten freÿ, ledig und eigen Über hievorgeschriebene beschwerde durch der Statt Straßburg Geschwornen Werckmeistere Vermög überschickten beÿ mein des Notarÿ Concept befindlich. vnd den: 6. 8.bris 1714. datirten Schatz Zeduls angeschlag. pro 450. Über hievorgeschriebene behaußung besagt i. teutscher Pergamentener Kauffbrieff, mit der Cancelleÿ Contractstuben anhang. Insigel Verwahrt datirt den 25. 9.bris A° 1688: Inhaltend welcher Gestalten, der verstorbenen benebens eingangs gemelter nunmehro hinderlaßener Wittwen, vorgeschriebene behaußung cum appertinentÿs von Herrn Johann Bilgern, damahlig. Gastgeber Zum dieffenkeller und burgern alhier erhandelt
– Abschatzung den 6.ten: Octobris: an: 1714. Weÿlandt, deß Erenhafften, vnd bescheitenen H: Herrmann Heinrich Combelius, Barbierer Seel: Hinder Laßene: Frau: Witib Vnd Erben, ist eine behaußung Alhier in der Statt Straßburg, an dem gerber grabenn Ein Eckh: gegen dem Alten Wein Marckh Ein Seitz Neben, der Frau Käckhin, stoßendt, Welche behaußung, Hoff: hoffstatt, Ein Gewölbter Keller, wie solches durch der Statt Straßburg: Geschwornen werckhleüthe sich in der besichtigung befunden, Vnd dem Jetzigen preiß Nach angeschlagen, wirt Vor und Vmb: Zweÿ Tausendt Ein Hundert Gulden. Bezeichnüß durch der Statt Straßburg geschwornen Werckhleüthe, Jacob Staudacher werckh Meister des Maur hofs. Jacob schuller Werck Meister des Zimmer hoff, Michel Ehrlacher Werck Meister deß Minsters
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Der Wittib unverändert Nahrung, Sa. Mobilien 7, Sa. Silbers 10 ß, Sa. Guldener Ring 5, Sa. Schuld 100, Summa summarum 114 lb
die theilbare Verlassenschafft berührend, Sa. hausraths 58, Sa. der Instrumenten, Schiff und geschirr Zur barbierer Kunst gehörig 5, Sa. des Eigenthumbs ane einer behausung 450, Summa summarum 513 lb – davon Ist abzuziehen, der wittib Præscipuum Conjugale Crafft hießiger Statt Municipal statuti thut 10. lb, Restirt 503. lb – Conclusio finalis Inventarÿ 527 lb
Copia der Eheberedung (…) 1687, aber expedirt den 18. Septembris Anno 1714. Johann Heinrich Lang sen. Nots. juratus
Anne Catherine Compenius, la veuve, hypothèque son tiers de maison au profit de Jean Jacques Hirschel, diacre à Saint-Pierre-le-Jeune
1714 (9.10.), Chambre des Contrats, vol. 587 f° 728
Anna Cath: geb. Compeniusin beÿständlich Joh: heer Chirurgi ihres Curatoris und Joh: Philipp Wolff pastetenbeckers
in gegensein H. M. Joh: Jacob hirschel Diaconi beÿm Jungen St Peter – schuldig seÿe 100 pfund
unterpfand, ihre tertz ahn einer behaußung c. appert. oberhalb den gerbergraben, einseit ist ein eck anderseit neben Berionischer wittib hinten auff d. Keckische hauß
La veuve Anne Catherine Gass se remarie avec le chirurgien et barbier Georges Nicolas Beyrath, originaire d’Amberg en Haut-Palatinat , contrat de mariage tel qu’il figure à l’inventaire après décès, célébration, accession à la bourgeoisie
Eheberedungs Copeÿ – zwischen dem Ehrenvesten und Kunsterfahrenen herrn Georg Niclaus Beÿrath dem ledigen Barbierer und Wundartzten von Amberg auß der undern Pfaltz gebürtig alß dem bräutigamb, an einem, so dann der Viel Ehren und tugendreichen Frauen Annæ Catharinæ Gaßin, weÿl. Hn Hermann Heinrich Compenÿ auch geweßenen berbierers und burgers zu Straßburg nachgelaßene Wittwen, alß der Hochzeiterin andern theils – So beschehen in Straßburg, Freÿtags den 19. Octobris im Jahr des Herrn alß mann Zahlte 1714, Jacob Christoph Pantrion, Notarius publ.
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 15-v, n° XXV)
1714 – Dominica XXVII post Trinit. et I. Advent. proclamati sunt H. Georg Niclauß Beÿrath der ledige Barbierer und Wund Artzt Von Amberg weÿl. H. Georg Beÿrath, gewesenen Sporenmachers Zu Amberg nachgel. Ehel. Sohn und fr. Anna Catharina, weÿl H. Herrmann Heinrich Compenius gewesenen Barbierers und Wundartzts auch burgers allhier nachgelaßene Wittib. Copulati sunt (Mittwoch) d. 5.ten Decembr. (si go. Geörg Niclas beÿrath als hochzeiter, Anna Catharina Compenusin als hochzeiterin)
1714, 4° Livre de bourgeoisie p. 809
H: Georg Niclaus Beÿrath der barbierer Vonn Amberg Weÿl. H: Georg Beÿrath gew: barbierers daselbst sohn, emp: das burger recht Von seiner Fr. Anna Catharina Compeniusin p. 2. goldR 16. ß Wird Zur Lucern dienen. Jur. d. 29. Xbris 1714.
Inventaire des apports. La maison est estimée 955 livres, valeur à laquelle la veuve l’a acceptée de la succession de son premier mari
1715 (28.2.), Me Pantrion (Jacques Christophe, 40 Not 33)
Inventarium über H. Georg Niclaus Beÿraths, barbierers: und Frauen Annæ Catharinæ, gebohrne Gaßin, beed. Eheleuthe v. burgere zu Straßburg einand. In den Ehestand Zugebrachte Nahrung – alß ein unverändert Guth Crafft der Ehe pacten zugebracht – So beschehen in Straßburg, in fernerer Gegenwarth herrn Johann Hären baebierers und wundartzts der Frauen geschwornenn und noch ohnentledigten Curatoris, dochters den 28. Februarÿ 1715.
In dem barbier hauß vff dem alten Wein marckt ane dem Gerbergraben alhie Zu straßb. hat sich befund. wie folgt
Eigenthumb ane einer behaußung. (fr.) Item Hauß Vnd hoffstatt, mit allen Ihren Gebäwen, begriffen, Weiten, Rechten, Zugehörden vnd Gerechtigkeit., gelegen alhier Zue Straßburg, ane dem Gerbergrab. beÿ d. Steineren brucken Zur Eülen genandt, ist ein Eck geg. dem alt. Weinmarckt, eins. neb. weÿl. herrn Michael Kecken geweßenen Küeffers und E.E: Großen Raths alten beÿsitzers seel. hinderlaßener Wittib Und Erben, and.s. neben weÿl. Heinrich Berions des Hohlträhers Wittib, hind. vff ermelte Keckische Wittib und Erben stoßend. Davon gehen Jährlich. term° Nicolaj 2: lb allmend Zinß gemeiner Statt Pfenningthurn. Item 20. lb.d: Zinß Jahrs vff weÿhenachten, dem Großen Allmoßen Zu St Marx, in Cap. lößig mit 500. lb. Sonsten freÿ, ledig und eig., Und ist dieße behaußung doch allerseits ohne einige præjuditz und mit vorbehalt der Ehefr. und dero Erben habenden rechtens, dafern Künfftighin einige Veränderung damit vorgehen solte angeschlagen werden, Wie Sie die Ehefr. solche beÿ Abtheilung ihres vorig. Ehemanns seel. Verlassenschafft Inventur übernommen 955 lb. Und besagt über vorstehende behaußung ein t. Perg. Kbrieff. mit der Cancelleÿ Contractstuben anhang. Ins. Verwahrt, datirt den 25. 9.bris A° 1688.
Series Rubricar. Des Manns Nahr. betr. Sa. Mobilien 54, Sa. der Bibliothec 10, Sa. der Instrumenten, Schiff und geschirr Zur barbierer Kunst gehörig 15, Sa. des silbers 8, Sa. der guldenen ring 4, Summa summarum 92 lb
Der Ehefrawen unveränderte Nahrung, Sa. Haußraths 213, Sa. Schiff und geschirrs zur barbier Kunst gehörig 8, Sa. Silbers 5, Sa. 24, Sa. des Eigenthumbs ane einer behausung 955, Summa summarum 1206 lb – Sa. Schulden 675 lb, Nach solchem abzug 531. lb
Anne Catherine Gass meurt en 1725 en délaissant deux filles. Les experts estiment la maison à 1 150 livres. La masse propre au veuf s’élève à 23 livres. L’actif des héritières s’élève à 556 livres, le passif à 725 livres. L’actif de la communauté s’élève à 48 livres, le passif à 117 livres
1725 (12.4.), Me Pantrion (Jacques Christophe, 40 Not 52)
Inventarium und beschreibung aller Haab und Nahrung, so Weÿland die Ehren: und Tugendreiche Frau Anna Catharina Beÿrathin gebohrne Gaßin, des Ehrenvesten und Kunstgelehrten Herrn Georg Niclaus Beÿraths, Chirurgi und barbierers auch burgers allh. Zu Straßburg geweßene Haußfr. nunmehr seel. nach ihrem dienstags den 10.ten febr. jüngsthin aus dießem mühesamen leben genommenen tödlichen ableiben Zeitlichen verlaßen, Welche auf freundliches Ansuchen Erfordern und Begehren, des Hoch Edel Gestreng und hochgelehrten Herrn Friderich Theobald Sahlers, hochberühmbten J. Cti. und hochlöbl. Ortenauischer Ritterschafft höchst meritirten Raths und Syndici als geordneten Curatoris Jungfr. Catharinä Margarethæ und Annæ Compeniusin der abgeleibten Frauen seel. mit Weÿl. Herrn Hermann Heinrich Compenio, auch geweßenen barbierern und burgers allhier in erster Ehe ehelich erzeugter töchter und ab intestato Verlaßener Erbinen ersucht – So beschehen in der Königl. Statt Straßburg dienstags den 17. Aprilis A° 1725.
In dem barbier hauß auff dem alten Wein Marckt ane dem Gerber Graben gelegen und in dieße Verlassenschafft gehörig, hat sich befunden wie folgt
Höltzen: und Schreinwerck. Auff der bühn, In der Gesellen Cammer, In der Soldaten Cammer, In der Obern Stub, In der Cammer A, In der Cammer B, In der Mittlern Stuben, Im Mittlern Hauß Ehren, In der Barbier stub, In der Kuchen, Im Keller
Eigenthumb ane einer behaußung. Item Hauß und hoffstatt, mit allen ihren Gebäwen, begriffen, Weiten, Rechten Zugehörden vnd Gerechtigkeiten, geleg. alhier Zu Straßburg, ane dem Gerbergraben beÿ der steineren brucken Gegen der Eülen hienüber, ist ein Eck geg. dem Alt. Weinmarckt, einseit neben weÿland H. Michael Kecken E.E: Großen Raths alten beÿsitzers seel. Erben, etwann modo H. Johann Christen dem Küeffer, and.s. neben denen Gerionischen Erben, hinden auff ermelten H. Christen den Küeffer stoßend. Davon gehen Jährlichen termino Nicolaj 2: lb.d: allmend Zinß gemeiner Statt Pfenningthurn. Item 20. lb.d: Zinß Jahrs auff Weÿhenachten, dem Großen Allmoßen Zu St. Marx, in Capital ablößig mit 500. lb. Sonsten eigen, durch der Statt Straßb: geschworene Werckmeistere vermög überschickten Schrifftlichen Scheins Vom 28. Martÿ 1725. über vorstehende beschwersden annoch æstimirt vor 450. lb. Und besagt über vorstehende behaußung ein teütsch. Perg: Kauffbrieff. mit der Cancelleÿ Contractstuben anhang. Insigel Verwahrt, datirt den 25. Novembris 1688.
– Abschatzung d. 28.ten Martÿ ao. 1725. Auff begehren des Ehren Vesten Vorachtbahren und Kunst Erffahrner H. Geörg Niclaus Beÿrath balbierer ist eine behausung allhier in der Statt Straßburg, ein Eckhauß am Gerber graben, Zur Eÿl genand, einseits Neben H Johann Christen Kieffer sein hinderhauß, anderseit Neben hannß Henrich Binirion weißbeckh seel. hinter laßene Erben, welche behausung Balbierer stub, ferner eine Stube, Cammer worunter eine mit thielen Unterschlagen, Einquartierungs Cammer, hauß Ehren, gewölbte Küche, Esch Kasten, und gewölbter Keller, sambt alller gerechtigkeit wie solches durch der Statt Straßburg geschwornene Werckleuthe sich in der besichtigung befunden und Jetzigem preiß nach angeschlagen wird Vor und Umb: zweÿ Tausend und Dreÿhundert gulden. Bezeichnuß durch der Statt Straßburg Geschworene Werckleuthe [unterzeichnet] Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister deß Zimmerhoffs
Ergäntzung des Wittwers unveränderten Guths. Laut deßen Zugebrachten Nahrungs Inventarÿ de Anno: 1715. fol: 7.a
Ergäntzung der Erbinen Unveränderten guths. Laut des über der Verstorbenen frauen seel. in den Ehestand Zugebrachte Nahrung den 28. Februarÿ 1725. auffgerichteten Inventarÿ hat mann denen Erbinnen Zuerg. wie volgt.
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Wittwers unverändert Guth. Sa. Mobilien 7, Sa. der Instrumenten, Schiff und geschirr Zur barbierer Kunst gehörig 6, Sa. des Silbers 3, Sa. der guldenen ring 9, Sa. der Schuld 50, Sa. Erg. 22, Summa summarum 98 lb – Schulden 75, Nach solchem abzug 23 lb
Dießem nach würd auch der Erben unverändert Guts beschrieben, Sa. haußraths 57, Sa. der Instrumenten, Schiff und geschirr Zur barbierer Kunst gehörig 4, Sa. Silbers 15 ß, Sa. der Guldenen ring 5, Sa. Eigenthumbs ane einer behaußung 450, Sa. der Ergäntzung 37, Summa summarum 556 lb – Schulden 725, Übertreffen also der Erben unverändert Passiva deroselben unveränderte Nahrung umb 168. lb
Endlichen würd auch das Gemein verändert und theilbare Guth beschrieben, Sa. Haußraths 21, Sa. der leeren Vaß 6, Sa. Silbers 1, Sa. Schulden 19, Summa summarum 48 lb – Sa. der theilbaren passivorum 117 lb, Übertreffen also die Theilbar Passiva das theilbar guth umb 68 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 385 lb
Eheberedungs Copeÿ (…) Freÿtags den 19. Octobris im Jahr des Herrn alß mann Zahlte 1714, Jacob Christoph Pantrion, Notarius publ.
Les filles et héritières de Herrmann Henri Compenius vendent 1400 livres la maison à leur beau père Georges Nicolas Beyrath
1726 (23.12.), Chambre des Contrats, vol. 600 f° 632
weÿl. H. herrmann Heinrich Compenius gewesten Chirurgi mit auch weÿl. Fr. Anna Catharina geb. Gaßin hinterlassenen beede töchter und universal Erben Jfr. Catharina Margaretha und Anna die Compeniußin, beede bevögtigt mit H. Lt. Friedrich Theobald Sahler Ritterschafftl. Orttenauischen Syndico in deßen nahmen sein bruder H. Lazarus Christian Sahler Jurium candidatus
in gegensein H. Georg Nicolauß Beÿrath Chirurgi ihrem Stieffvatter
Eine Behausung und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden und gerechtigkeiten in sonderheit auch der Barbier stuben allhier am Gerbergraben, einseit ist ein eck ahn dem Steinern brückel auff dem alten weinmarckt leitend gegen dem weißbeckenhauß über anderseit neben H. Christ dem Kieffer hinten auff Engelhard Stoltz den Meelmann uxorio nomine und zur Eulen genannt, davon gibt mann hiesigen Stadt Pfenning Thurn auff Joh. Bapt. wegen eines überhangs 2 lb ane allmend zinß – 600 ausmachende beschwährden – um 800 pfund
Georges Nicolas Beyrath se remarie avec Marie Félicité Brand, veuve de l’artiste peintre Jean Frédéric Walter
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 82-v, n° XVII)
1726 – Dominica XIC et XX post Trinit. proclamati sunt H. Georg Nicolaus Beÿrath, Chirurgus V. burger alhier v. fr. Maria Felicitas geb. Brandtin, Weÿl. H. Johann Friderich Walther geweßenen Kunstmahlers v. burgers alhier nachgelaßener Wittib. Copulati sunt (Mittwoch) d. 5.ten Decembr. [unterzeichnet] Geörg Niclas beÿrath als hochzeiter, Maria felicidas Walterin als hochzeiderin – (procl. Saint-Thomas)
Georges Nicolas Beyrath et Marie Félicité Brand hypothèquent la maison au profit de Marie Madeleine Helck, femme du marchand Jean Georges Guillaume Kratz
1730 (31.3.), Chambre des Contrats, vol. 604 f° 166
H. Georg Nicolaus Beÿrath Chirurgus und Fr: Felicitas geb. Brandtin mit beÿstand ihres vettern H. Johann Sigmund Graffenauer goldarbeiters und mit fernerer beÿstand H. Christiani EE. kleinen Raths beÿsitzer
in gegensein Fr: Mariæ Magdalenæ geb. Helckin Johann Georg Willhelm Kratz des von hier abweßenden handelsmanns, beÿständlich ihres Curatoris H. Lt. Johann Ludwig Freund Procur: vicarÿ – schuldig seÿen 100 pfund
unterpfand, Eine Barbier behausung und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden und Rechten jenseith des Baarfüßerplatz beÿm steinernen Brückel am Rindtshäuter graben gegen dem Beckenhauß zur Eulen über, einseit ist ein eck an ged. Graben, anderseit neben weÿl. Johann Heinrich Berion holdrähers wittib und Erben hinten auff H. Daniel Christ dem kieffer – davon gibt mann hiesiger Stadt Pfenning Thurn 2 pfund ane bodenzinß
Inventaire après décès de Marie Félicité Brand. L’original n’est pas conservé
1745, Me Hoffmann (Christophe Michel, rép. 65 not 11) n° 1866
Inventarium über Weÿland Frauen Mariæ Felicitas Beÿrathin Gebohrner Brandin, Hn Georg Niclauß Baÿrath Chirurgi, barbierers und burgers alhier geweßener ehel. haußfrauen nunmehro seel. Verlassenschafft
Georges Nicolas Beyrath se remarie avec Catherine Dorothée Bruder fille de parcheminier : célébration, inventaire des apports
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 182-v, n° 17)
1746. Mittw. d. 26. 8.br. sind nach 2.mahl. ordentl. Proclamation in der Neuen: und unserer Kirche geschehen, auf gnädige Erlaubnuß des Regirenden Herrn Ammeisters Beÿerle Zu haus ehelich eingesegnet worden, H. Georg Niclaus Beyrath, Chirurgus u. burger allhier, u. Jgf. Catharina Dorothea, Hn Joh: Friderich Bruder des Pergamenters u. burgers h. l. ehel. tochter. [unterzeichnet] Geörg Niclas beÿrath als hochzeidter, Catharina Dorothea Bruderin als hochzeiterin (i 187)
Inventaire des apports
1746, Me Lichtenberger (Jean Philippe, rép. 65 not 21) f° 67-v, n° 841
Inventarium über Frauen Catharinæ Dorotheæ Beÿrathin gebohrner Bruderin zu Herrn Georg Nicolaus Beÿrath dem Chirurgo, ihrem Eheliebste, in die Ehe gebrachte Nahrung
Georges Nicolas Beyrath et Marie Félicité Brand vendent 1150 livres la maison au sellier Jean Georges Faudel et à Catherine Knoderer
1734 (19.4.), Chambre des Contrats, vol. 608 f° 149
H. Georg Nicolaus Beÿrath der Chirurgus und Maria Felicitas geb. Brandtin
in gegensein Johann Georg Faudel des Sattlers und Catharinæ geb. Knodererin
Eine Behausung und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten am gerber graben einseit ist ein Eck am steinern Brückel so auff dem alten weinmarckt leitet gegen dem weißbeckenhauß zur Eulen über, anderseit neben H. Johann Daniel Christ dem Kieffer und weinhändler hinten auff Andreas Notter dem Schuemacher stoßend gelegen und zur Eulen genannt, auff Johann Baptistæ unßern Pfenningthurns wegen eines Überhangs 2 lb ane allmend zinß – um 500, 250 und 350 pfund capitalien verhafftet – als ein am 23. dec. 1726 erkaufftes guth 1100 pfund ausmachende capitalien – 450 pfund
Jean Georges Faudel acquiert en 1749 la maison voisine, partie (a) de la parcelle IV 155 au plan Blondel
Jean Georges Faudel meurt en 1755. L’inventaire est dressé dans la maison à l’angle du Fossé des Tanneurs et de la rue du Jeu-des-Enfants, léguée à son fils aîné. Les experts l’estiment 1 000 livres. Une pièce jointe fait état des loyers encaissés.
Catherine Knoderer veuve de Jean Georges Faudel et le tuteur de ses enfants louent la maison à Félix Grillot, avocat au Directoire de la noblesse
1757 (6.5.), Chambre des Contrats, vol. 631 f° 122
Fr. Catharina geb. Knottererin weÿl. Johann Georg Faudel des sattlers wittib und deren kinder vogt Johann Jacob Sattler sattlers
in gegensein H. Lt. Felix Grillot des ritterschafftlichen advocat
entlehnt, in ihrer alhier ane der Kinderspielgaß gegen dem Tieffekeller über gegelegen behausung den gantzen vordern stock nichts davon außgenommen – auff 3 nacheinander folgenden jahren anfangend auff innstehenden Johann Baptistæ – um einen jährlichen Zinß nemlich 130 gulden
Catherine Knoderer veuve de Jean Georges Faudel loue la maison au marchand François Joseph Hirn et au fabricant de tabac Philippe Henri Muller
1759 (19.9.), Me Humbourg (6 E 41, 102)
Bail de 9 années qui commencent au terme de la St Michel prochaine – De Catherine Knoderer veuve du Sr Jean Georges Faudel Me Sellier de cette ville tant pour elle et en son nom qu’en celuy du Sr Philippe Jacques Faudel son fils Me Sellier Et le Sr Jean Jacques Sattler Mr Sellier tant en qualité d’assistant de ladite veuve Faudel que comme Curateur établi par la justice a Frédéric Charles, Jean et Frédérique Elisabeth Faudel Enfants mineurs du défunt
au Sr François Joseph Hirn Marchand bourgeois de cette ville tant en son nom qu’en celuy du Sr Philippe henry Muller mre fabriquant en tabac
tout le corps de logis de la Maison des veuve et héritiers faudel scitué en cette ville rue du Jeu des enfants l’autre corps de logis de la même Maison donnant sur le Vieux Marché aux Vins Lequel corps de logis dans lad. Rue du Jeu des Enfants et led. Sr hirn pour luy et aud. nom a vu visité – moyennant un loyer annuel de 260 livres tournois
Catherine Knoderer meurt en 1772. L’inventaire est dressé dans la maison à l’angle du Fossé des Tanneurs et de la rue du Jeu-des-Enfants que les experts estiment de nouveau 1 000 livres.
Les héritiers cèdent leur part de la maison et de la remise au Marais Vert près du pont de ‘Esprit à leur frère et cohéritier Philippe Jacques Faudel
1773 (29.1.), Me Fické (J. Charles, 6 E 41, 765) Joint au n° 516 au 19. Xbr 1772
(f° 14) Vor dem unterschriebenen geschwornen Notario als Zu Weiland Fraun Catharinæ Faudelin gebohrner Knodererin der Wittib nun seeligen Inventur und Erörterungs Geschäft adhibirt, sind heutigem Dato persönlich erschienen Herr Friderich Carl Faudel, der Caffée Sieder, ferner Herr Johannes Faudel, der Sattler und Frau Friderica Elisabetha Bochin gebohrne Faudelin, Herrn Johann Gottfried Boch, des Kiefers Weinhändlers und burgers alhier Eheliebstin, diese dreÿ Geschwister und Zwar Sie Frau Bochin uunter der authoritæt und Verbeÿstandung sowol gemelten ihres Mariti als auch Herrn Johann Michael Klein, des Sattlers ihres Vettern und geordneten Curatoris ad actum agirend
haben in gegensein ihres Bruders Herrn Philipp Jacob Faudel, des Sattlers – im ohnvertheilten Erbe auf die Art einer Zu Rechtbeständigen Erbs-Cession
nämlich eine Scheür: und hoffstatt allhier in der Vorstatt steinstraßn an der Hirtzengaß, ohnfern dem Geistbrückel einseit neben Weiland H N. Burger, des gewesenen Zimmermanns Erben, 2.seit neben – dem – und hinten auf weill. Jacob Wunderer des gewesenen Gartners Erben stoßend gelegen, darzu noch die Gemeinschafft eines Bronnens gehörig, samt allen überigen Begriffen, Rechten und Gerechtigkeiten, alles vor freÿ ledig und eigen (um) 800 Pfund
Ferner die demselben an hiernach beschriebener behaußung von dem Herrn Vater seelig vermachte 2/3.te theil, und dann den ihme von der nun auch verstorbenen fraun Mutter in deßen Eheberedung Verläufig Zugeschriebenen 1/3.ten theil, das ist also die gantze behaußung samt hoffstatt, höfflein und Gemeinschafft des bronnens, mit allen überigen deroselben Gebäuden, Begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten gelegen alhier zu Straßburg, ane dem Gerber Graben und der Kinderspielgaß, ein Eck formirend, und von alters her zur Eulen genannt, einseith am Gerbergraben neben Weiland Herrn Rathh. Johann Friederich Keck seel. Frau Wittib und Erben, anderseith an der Kinderspielgaß neben Herrn Johann Georg Bubenhoffer, dem Meelhändler, und hinten auf beede solche Nachbarn stoßend, davon gibt man jährlich löbl. Stadt Pfenningthurn dreÿ pfund d. Zinß – Vor soclhe ganze behausung nun ist dem Herrn Prælegatario und resp. Cessionario von beederseit Erblaßenden Eltern 5500 fl. oder 2750 Pfund angesetzt worden – So beschehen Straßburg den 29.ten Januarii 1773.
Philippe Jacques Faudel l’aîné loue un logement au marchand Ignace Florent Ganzinotti
1784 (13.5.), Chambre des Contrats, vol. 658 f° 191
H. Philipp Jacob Faudel der ältere sattler
in gegensein H. Ignatÿ Florent Ganzinottÿ des ledigen handelsmanns
lehnungs weiße, in der dem H. verlehners eigenthümlich zuständigen ane dem Gerbergraben ein eck ane der Kinderspiel gaß ausmachend gelegenen behausung, eine wohnung bestehend in dem rez de chaussée, nichts davon außgenohmen als blos allein platz zween ihme dem H. verlehner zuständig allda würcklich stehenden kästen zu stellen, ferner den gantzen 2. stock, item zwo Cammern in dem 3. stock neben der bühnen steeg, so dann zweÿ im keller mit latten unterschlagenen plätz für den wein und holtz – auff 8 nacheinander folgenden jahren, auff instehenden Johannis Baptistæ tag anfangend – um 32 frantzös. louis d’or oder 384 gulden
Philippe Jacques Faudel qui souhaite vendre la maison passe un accord avec son locataire Ignace Florent Ganzinotti
1793 (8 Vendem. 3), Strasbourg 7 (46), Me Stoeber n° 309
sont comparus les Cit. Ignace Florent Ganzinotti Negociant
et Philippe Jacques Faudel sellier
lesquels ont declaré qu’ils sont convenus entre eux sur l’habitation de la Maison Quai des Jacobins N° 29 de la manière qui suit.
Premierement le Cit. Ganzinotti locataire de lad. Maison promet et d’oblige de quitter et vuider mad. Maison jusqu’au huit Germinal prochain sans avertissement ulterieur renonçant à cet effet à toute autre Convention antérieure à charge par lui de payer le loyer pour six mois qui courent depuis aujourd’hui jusqu’au jour du delogement.
Secondement en cas que le Cit. Faudel propriétaire pourrait louer ou vendre lad. Maison dans les trois premiers mois, de manière cependant que le Cit. Ganzinotti ne puisse être prevenu ou averti au moins un mois avant l’echéance du quartier, celui-ci promet d’évacuer la Maison dans ce cas particulier encore à l’echéance du premier quartier ou au huit Nivose, bien entendu qu’il ne payera dans ce cas que le loyer d’un quartier.
Troisiemement les parties ont résilié le bail qu’ils ont contracté sous seing privé de sorte qu’il est annulé dans tous ses points excepté l’article qui concerne les Meubles et Effets qui doivent appartenir dans la Maison.
(signé) J Florent Ganzinotti, Faudel Senior
Le sellier Philippe Jacques Faudel expose la maison aux enchères
1794 (18 frim. 3), Strasbourg 7 (32), Me Stoeber n°353
Versteigerung – auf Ansuchen bürgers Philipp Jacob Faudel des ältern Sattlers
wurde zur öffentlichen und freÿwilligen Versteigerung der ihme zuständigen behaußung gelegen allhier zu Straßburg ane dem Gerbergraben N° 29 und in die Kinderspielgaß N° 3 gehend samt allen dero Gebäuden, begriffen und zugehörden 1.s neben der bürgerin Oesinger 2.s neben Huck dem Mehlmann hinten auf die bürgerin Oesinger ziehend, so mit keinen bodenzinß beladen – ausgebotten um die summ von 60 000 Livres, hat br. Adam Burger auf dem Gerbergraben N° 9 wohnhaft gebotten 60 500 lb
den 7. Nivose 3, br. Johann Jacob Stotz Maurer, 72 000 livres
den 1. Ventose 3, Citoyen François Trouard domicilié à Strasbourg grandrue N° 29, 76 000 livres (signé) François Drouard
Philippe Jacques Faudel vend 76 000 livres la maison au tailleur François Drouard et à Elisabeth Rosabal
1795 (28 ventose 3), Strasbourg 7 (32), Me Stoeber n° 443 – Enregistrement de Strasbourg, acp 31 F° 187 du 28 vent 3
le Cit. Philippe Jacques Fautel ainé Sellier
au Cit. François Drouard et à la Cit. Elisabeth née Rosabell
Une Maison située au quai des tanneurs N° 29 et donnantdans la rue du jeu des Enfants N° 3 avec toutes ses appartenances et dépendances, la veuve Oesinger d’une part, le Cit. Huck farinier de l’autre abou. sur lesd. Srs Voisins et faisant face et coin pardevant sur lesd. rues, avenu au vendeur par succession de feu Jean Georges Faudel son pere – pour 76 000 Livres
François Drouard loue la maison à Marguerite Bronner veuve de l’amidonnier Georges Rœderer
1796 (20 pluviose 4), Strasbourg 7 (46), Me Stoeber n° 357 – Enregistrement de Strasbourg, acp 39 F° 65-v du 21 pluv. 4
Est comparu le Citoyen François Drouard Tailleur
cede & abandonne à la Citoyenne Marguerithe Bronner Veuve du Cit. Georges Roederer Amidonnier presente Et acceptante sous l’assistance du Cit. Samuel Frédéric Stuber marchand à titre de bail
une Maison Entiere Située dans cette Commune et donnant sur le fossé des Tanneurs sous N° 29 Et dans la rue Jeu des Enfants N° 3 avec toutes ses aisances Et dependances sans y rien reserver. Le présent Bail fait pour trois années consécutif qui commenceront au premier Germinal prochain et echeront au pareil Terme du premier Germinal de l’An Sept, pour & moyennant un Canon et Loyer annuel de 1200 Livres (…)
Et avant de signer il a été declaré qu’ils se trouvent dans la Maison, pour le service du logement de militaires un bois de lit, un matelas, une paillasse, deux paires de draps, un traversin, plus trois poeles dont un est muré, deux trumeau, 24 tringles de fenêtre et onze dessus de portes, lesquels meubles le locataire sera tenu de restituer au Bailleur, le Bail étant expiré
Autre bail entre les mêmes
1798 (2 nivose 7), Strasbourg 2 (12), Me Knobloch n° 39 – Enregistrement de Strasbourg, acp 64 F° 190 du 4 niv. 7
Bail de 3 ans – Cit. Elisabeth Rosabal Epouse du C. François Drouard Chef tailleur a la 26° demi brigade d’jnfanterie legere présentement a l’armée d’jtalie en qualité de mandataire de son mari
à la Cit. Marguerite Bronner veuve du Cit. Georges Roëderer amidonnier sous l’assistance du Cit. Frédéric Murr Boulanger
une Maison Entiere scituée dans cette commune et donnant sur la rue le fossé des taneurs sous N° 29 et dans la ruë jeu des Enfants N° 3 avec toutes ses aisances et dépendances sans en rien reserver, pour 3 années à commencer du 1 germinal prochain – moyennant un loyer annuel de 1200 francs
Philippe Jacques Faudel obtient un complément de paiement pour lésion d’outre moitié
1799 (19 vend. 8), Strasbourg 10 (40), Me Zimmer n° 667, 169 – Enregistrement de Strasbourg, acp 70 f° 20 du 19 vend. 8
1. le Cit. Philippe Jacques Faudel pere demeurant rue près l’homme de fer N° 69
2. la cit. Elisabeth Drouard née Rosabelle épouse du Cit. François Drouard chef tailleur de la 26 Demie brigade d’Infanterie legere Armée d’Italie 1. Division logé chés la veuve Strohé rue des Echasses N° 7 tant pour elle qu’au nom de son mari (pouvoir à Mantoue 30 fructidor 6)
Lesquels ont dit et déclaré que leur différent élevé sur la lésion outre moitié resultant audit Faudel d’un Contrat de vente de sa maison a Strasbourg Quay des tanneurs N° 29 passé au profit desdits conjoints Drouard devant Me Stoeber le 28 ventose 3 ayant été décidé en faveur dud. Faudel par jugement en dernier ressort rendu par le Tribunal Civil du Département de la Meurthe seant a Nancy le 9 fructidor 7 – Drouard offre de payer 12 000 francs
François Drouard et Elisabeth Rosabal vendent la maison 27 000 francs au tonnelier François Mathias Kientz
1800 (16 therm. 8), Strasbourg 6 (23), Me Laquiante n° 926 (14 aout 1800) – Enregistrement de Strasbourg, acp 74 F° 184 du 16 therm. 8
cit. Fleix Treitt homme de loi en qualité de mandataire du Cit François Drouard chef tailleur de la 26° ½ brigade d’infanterie légère actuellement en garnison au havre et de la Cit. Elisabeth Rosabal
au Cit. François Mathias Kientz demeurant en cette ville
la Maison appartenante auxd. conjoints Drouard scize à Strasbourg donnant sur le fossé des tanneurs sous N° 29 et dans la rue du Jeu des enfants N° 3, d’un côté le Cit. Essinger d’autre cit. huck farinier derrière led. cit. Esslinger avec toutes ses appartenances et dépendances, ensemble trois poeles en fonte de fer
(charges, clauses et conditions) 2. le cit. Kientz s’oblige a executer jusqu’à son expiration le Bail de la cit. Roederer passé devant Me Knobloch le 2 nivose 7 – moyennant 27 000 francs
Le tonnelier François Mathias Kientz, originaire de Nothalten, épouse en 1786 Madeleine Neff veuve du brasseur Jean Henri Rempp : contrat de mariage, célébration
1786 (23.9.), Me Laquiante (6 E 41, 1102) n° 36
Dépôt de Contrat de mariage – zwischen H. Franzisco Matheo Kientz dem ledigen großjährigen Kiefer gebürtig von Nothalten beÿ St Johann, Nicolaus Kiefers daselbst mit der verstorbenen Anna Maria geb. Weberin Sohn, beÿständlich H. Johannes Kientz des burgers zu Nothalten seines schwagers
Fr. Magdalena Neff weÿl. Johann Heinrich Rampp burgers zu Straßburg und bierbrauers in der Citadelle beÿständlich Frantz Joseph Neff ihres bruders
gemeinschafft zur helffte theilbar
Verzeichnus des ehemanns zugebrachten – der ehefrau zugebrachten
Mariage, Saint-Louis de la Citadelle (cath. p. 233)
Anno 1786 Die 8. augusti una tantum proclamatione (…) sacro matrimonii vinculo in facie ecclesiæ conjuncti fuerunt Franciscus Mathias Kientz majorennis et orphanus oriundus ex nothalten, vietor filius defunctorum joannis nicolai Kientz Vietoris et Annæ Mariæ Weberin conjugum dum viverent et Civium in nothalten, et Magdalena neff vidua Johannis henrici Remp in vivis Zÿtopæi hujatis, Adfuerunt testes (…) Georg Kientz frater sponsi et Franciscus Josephus Neef frater sponsæ (si go. Mathias Kientz, Magtalena neff)
Mariage de Marie Madeleine Neef, originaire de Valff, avec le brasseur Jean Henri Rempp
Mariage, Saint-Louis de la Citadelle (cath. p. 201-202)
Hodie 12 mensis Novembris anni 1782 (…) sacro matrimonii vinculo in facie ecclesiæ conjuncti fuerunt joannes henricus Rampp viduus Zÿtopæus hujus loci et parochiæ et Maria Magdalena Neef filia defuncti Francisci Josephi Neef Civis et Cauponis et superstitits Mariæ Barbaræ Hirtz Conjugum in Valff Commorantium, Adfuerunt testes (…) Franciscus Josephus Neef frater sponsæ (si go. Johann Heinrich Rampp, Magdalena neff)
François Mathias Kientz devient bourgeois quelques mois plus tard
1787, Livre de bourgeoisie 1783-1787 (VII 1559) f° 151
Frantz Mathias Kientz der Kieffer und bierbrauer in der Citadelle von Nothalten gebürtig, weÿl. Johann Niclaus Kientz des burgers und Kieffers allda mit anna Marja Reberin ehl. erzeugt hinterlaßener sohn, verheurathet mit vorwißen des reg. herrn ameisters mit der wittibin fr. Magdalena Rambin biersiederin in der Citadelle Vnd burgerin allhier erhalt das burgerrecht ab uxore Vmb d. alten burger schilling, will dienen Zue E.E. Zunfft der Kieffer juravit d. 12.ten Xbris 1787.
Madeleine Neff meurt en 1809 en délaissant un fils de son premier mariage et quatre enfants du second. La succession comprend deux maisons à la Citadelle et la maison à l’angle du Fossé des Tanneurs
1809 (3.7.), Strasbourg 13 (30), Me Bremsinger n° 4763 – Enregistrement de Strasbourg, acp 112 F° 73 du 4.7.
Inventaire de la succession de Madeleine née Neff épouse de François Mathias Kientz négociant décédée le 6 janvier dernier – à la requête des seuls et uniques héritiers ab intestat 1. François Xavier Ramp tonnelier majeur procréé avec Jean Daniel Ramp brasseur à la Citadelle de cette ville et les quatre enfants procréés avec le veuf, 2. Marie Madeleine Barbe Félicité Kientz agée de 21 ans assitée de son tuteur subrogé, 3. François Mathias 14 ans, 4. Joseph Antoine Felix 12 ans et 5. Jean Georges Michel 10 ans pour lesquels Jean Michel Ardrighetty vitrier tuteur subrogé
dans la maison ci après détaillée – propres des héritiers, terres labourables à Valf 3380 fr, garde robe 215 fr
mobilier, au premier étage dans le poel du coin, dans la chambre a côté, dans la seconde chambre a côté, dans la troisième chambre a côté, dans la chambre au troisième, au second étage, dans la cuisine, dans le comptoir, dans la boutique, dans la chambre de la servante
communauté : meubles créances 37 981 fr
Propriété de trois maisons et dépendances, Premièrement une maison de devant et de derrière, cour, puits petit jardin avec toutes ses autres appartenances et dépendances portant l’ensiegne a l’auberge du Soleil située à la citadelle de Strasbourg sous n° 10, d’un côté Michel Huss boulanger d’autre Joseph Medinger cabaretier devant la rue derrière les héritiers de feu Heitz cabaretier, estimée y compris la cuve (…) à 10 000 livres ou 9876 francs, cédée au veuf, Propriété constatée par acte passé devant Me Humbourg le 17 décembre 1746 et six autres portant quittance
Secondement, une maison de devant a l’enseigne de la Tour d’Argent située à ladite Citadelle présentement sous n° 6 avec jardin, cour, puits et toutes ses autres appartenances, droits et dépendances, d’un côté le Sr Drouinot employé à la Bourse d’autre Jean Kreisel maître maçon, devant la rue, derrière le rempart – estimée 7272 livres ou 7182 francs, cédée au veuf – propriété constatée par acte Me Laquiante du 4 décembre 1787
3. une maison avec petite cour, puits et toutes autres appartenances, droits et dépendances située en cette ville donnant sur le fossé des tanneurs sous n° 29 et dans la rue du Jeu des enfants sous n° 3, d’un côté le fossé des tanneurs d’autre les veuve et héritiers du Sr Huck farinier devant la rue du Jeu des Enfants derrière le Sr Heisser boucher – de laquelle maison on doit annuellement à la recette générale de cette ville pour rente foncière, estimée 28 000 livres ou 27 654 francs, cédée au veuf – acquis du Sr Faudel sellier carossier par acte Me Laquiante le 16 thermidor 8
total des maisons 44 713 fr, total de l’actif 82 694 fr, passif 28 710 fr, reste 53 984 fr
propre des héritiers, garde robe 219 fr, remploi 8971 fr, héritage de sa mère Barbe née Hirtz veuve de François Joseph Neff décédée à Valf 4964 fr, total du remploi 13 936 fr, total des propres 17 553 fr
propres du veuf 12 213 fr, vente de terre à Blienschwiller 900 fr, total 13 113 fr, total du remploi 14 773 fr
abandonnement au veuf des maisons
Contrat de mariage (…) d. 23 Septembris 1786 – deposé Me Laquiante même jour
François Mathias Kientz meurt en 1814. La succession qui se monte à 91 550 francs comprend une maison à la Citadelle et la maison à l’angle du Fossé des Tanneurs
1814 (19.11.), Strasbourg 2 (40), Me Knobloch n° 6820 – enreg. manquant F° 102 du 29.11.
Inventaire de la succession de François Mathias Kientz, propriétaire décédé le 14 novembre 1814 – à la requête de Marie Madeleine Barbe Félicité Kientz épouse de Jean Pierre Ungemach marchand épicier, 2. François Mathias Kientz 19 ans employé à l’armée, 3. Antoine Joseph 16 ans, 4. Georges 14 ans agissant par François Xavier Gerber marchand de vins leur tuteur et Etienne Wendling teinturier imprimeur, son subrogé tuteur
immeubles 1. une maison avec dépendances sise à Strasbourg fossé des Tanneurs n° 29 faisant le coin de la rue du fossé des Tanneurs et de la rue du Jeu des enfants, d’un côté le Sr Heusser d’autre la veuve Huck derrière ladite Huck – acquis de la communauté avec Madeleine Neff par contrat ci devant n° 7, habité par le défunt, estimée 30 000 francs
2. une maison avec appartenances et dépendances sise à la Citadelle de Strasbourg marquée du n° 6 portant autrefois pour enseigne à la tour d’argent, d’un côté le Sr Drouino employé à la bourse d’autre Jean Kreissel derrière le rempart – de la communauté par contrat sous n° 2, habitée par le Sr Rillet et consorts, estimée à 400 francs de revenu en capital 8000 francs
Titres et papiers, 2) contrat d’acquisition Me Laquiante le 4 décembre 1787 de la maison sise à la Citadelle
7) contrat d’acquisition de la maison au fossé des tanneurs n° 29 sur François Drouard et Elisabeth Rasabal, Me Laquiante le 16 thermidor 8
8) Inventaire de Madeleine Neff épouse du défunt par devant Me Bremsinger le 3 juillet 1809
14) vente à Jean Henri Mechling par acte Me Wengler le 31 août 1810 d’une maison à la Citadelle, maison vendue Jean Michel Fuchs boulanger et Barbe Klenscher par acte Me Stoeber le 25 janvier 1808
dans la chambre à coucher, dans le salon, dans la chambre à côté, dans la chambre à côté du salon éclairée sur la rue du Jeu des Enfants, dans la chambre au premier étage éclairée sur le fossé des Tanneurs, dans la chambre à côté, dans la chambre de la servante, dans la cuisine, au troisième étage dans une chambre éclairée rur la rue du Jeu des Enfants, dans la chambre éclairée sur la rue a côté de celle ci dessus, dans une chambre éclairée sur le Fossé des Tanneurs, dans le corridor au premier étage chambre de la servante, au premier étage dans la chambre à gauche du salon – dans un jardin à la citadelle 3830 fr
numéraire 4386 fr ; numéraire ou créances 40 467 fr, dettes actives douteuses 4866 fr – immeubles 38 000 fr, total général 91 550 fr, passif (non additionné)
Le tuteur des mineurs Kientz loue la maison au marchand épicier Pierre Ungemach (leur beau frère)
1815 (10.1.), Strasbourg 2 (40), Me Knobloch n° 6916 – enreg. manquant F° 5 du 13.1.
Bail pour 3 années qui ont commencé à courir aux fêtes de Noel dernière – 1. François Xavier Gerber débitant de vins en qualité de tuteur principal d’Antoine Joseph Kientz et de Georges Kientz, 2. François Mathias Kientz commis négociant mineur émancipé sous l’assistance du Sr Gerber son curateur
à Pierre Ungemach marchand épicier
les trois quarts par indivis de la maison et de ses dépendances sise à Strasbourg au bas de la rue dite fossé des Tanneurs marquée du n° 29 faisant le coin de la rue du Fossé des Tanneurs et de celle du jeu des enfants, d’un côté le Sr Heusser, d’autre la veuve Huck derrière ladite Huck
(Charges, clauses et conditions) art. 6 dans la maison louée se trouvent les poels et fourneaux cy après désignés savoir dans la chambre au premier étage a côté du salon éclairé sur le rue du Jeu des enfants, dans la chambre éclairée sur le Fossé des Tanneurs au second étage au troisième étage dans une chambre éclairée sur le Jeu des enfants, dans la chambre à côté, dans la chambre éclairée sur le fossé – moyennant un loyer annuel de 425 francs
Nouveau bail entre les mêmes
1817 (30.10.), Strasbourg 2 (42, 2 n.c.), Me Knobloch, Consulté Enregistrement de Strasbourg, acp 136 F° 73-v du 3.11
Bail de 3 années à commencer à Noël prochain – Mathias Kientz, commis négociant et autres
à Jean Pierre Ungemach, épicier
une maison dépendances fossé des Tanneurs n° 29
et 33/40 par indivis d’une maison dépendances à la Citadelle n° 6, moyennant un loyer annuel de 1755 francs
François Mathias Kientz vend son quart de la maison à sa sœur Marie Madeleine Barbe Félicité Kientz veuve de Jean Pierre Ungemach
1826 (6.11.), Strasbourg 2 (60), Me Weigel n° 4457 – Enregistrement de Strasbourg, acp 181 F° 25-v du 7.11.
François Mathias Kientz, propriétaire domicilié à Metz rue Ste Marie agissant tant en son nom que comme mandataire d’Anne Dimanche son épouse
à Marie Madeleine Barbe Félicité Kientz veuve de Jean Pierre Ungemach, marchand épicier
le quart par indivis de la maison et de ses dépendances sise à Strasbourg au bas du Fossé des Tanneurs marquée du n° 29 faisant le coin de la rue du Jeu des Enfants, attenant d’un côté sur le Fossé des Tanneurs le Sr Heusser, dans la rue du Jeu des Enfants le Sr Goepp farinier, derrière le Sieur Goepp – de la succession de François Mathias Kientz son père propriétaire, les trois autres quarts appartiennent à l’acquéreuse, Antoine Joseph Kientz et Georges Kientz héritiers pour un quart de leur père, selon l’inventaire dressé par Me Knobloch le 10 novembre 1814, et liquidation dressée par Me Weigel le 16 février 1820. Il est ici observé que dans la liquidation les héritiers ont laissé indivis entre eux tous les biens meubles tels que poeles de fayence de fer de fonte fléaux et balances (…) qui se trouvent dans le magasin & dans la maison – moyennant 11 600 francs
Originaire de Mannheim, Jean Pierre Ungemach épouse Marie Madeleine Barbe Félicité Kientz en 1810
1810 (17.1.), Strasbourg 13 (31), Me Bremsinger n° 4954 – Enregistrement de Strasbourg, acp 114 F° 3 du 17.1.
Contrat de mariage – Jean Pierre Ungemach, commis négociant domicilié en cette ville rue des Juifs sous n° 6, fils de Jean Ungemach, maître baquetier a Mannheim, et de feu Catherine née Gaddé
Marie Madeleine Barbe Félicité Kientz majeure demeurant fossé des tanneurs sous n° 29 fille de François Mathias Kientz, négociant, et de feu Madeleine née Neff
Jean Pierre Ungemach meurt dans la maison des héritiers Kientz dont il est locataire en 1819 en délaissant trois enfants
1820 (7.2.), Strasbourg 2 (46), Me Weigel n° 321 – Consulté Enregistrement de Strasbourg, acp 146 F° 55 du 9.2.
Inventaire de la succession de Jean Pierre Ungemach, marchand épicier décédé le 9 août 1819 – à la requête de Marie Madeleine Barbe Félicité Kientz la veuve mère et tutrice légale de Philippine Célestine Félicité 7 ans, Pierre Charles 4 ans et Louis Hypolite 3 ans 5 mois, en présence de Joseph Scolla épicier tuteur subrogé
dans la maison mortuaire sise à Strasbourg au Fossé des Tanneurs n° 29, dans une chambre au premier étage éclairée sur la rue – propres 639 fr
communauté, meubles dans une chambre au rez de chaussée servant de comptoir, dans une chambre au premier étage éclairée sur la rue du Jeu des Enfants, dans une chambre à côté de la précédente éclairée sur la même rue, dans différentes chambres au premier étage contiguës et éclairés sur le fossé des Tanneurs, cuisine, cave, 1456 fr, puis dans le magasin, total des meubles 8678 fr
dettes actives 166 fr, total de l’actif communauté 8845 fr, dettes douteuses dues à la communauté 2149 fr, actif de la communauté 2149 fr, total 10 828 fr, passif 2498 fr
Contrat de mariage devant Me Bremsinger le 17 janvier 1810
Joseph Antoine Félix Kientz vend son quart de la maison à sa sœur Marie Madeleine Barbe Félicité Kientz veuve de Jean Pierre Ungemach
1828 (13.9.), Strasbourg 2 (65), Me Weigel n° 5583 – Enregistrement de Strasbourg, acp 191 F° 65 du 22.9.
François Xavier Gerber, marchand de vins, mandataire de Joseph Antoine Félix Kientz, brasseur à Ste Foi les Lyon, et Jeanne Deyrieux
à sa sœur Marie Madeleine Barbe Féliité Kientz veuve de Jean Pierre Ungemach, marchand
le quart par indivis de la maison et de ses dépendances sises à Strasbourg au bas du quai du Fossé des Tanneurs n° 29, faisant un des coins de la rue du Jeu des Enfants attenant d’un côté sur le Fossé des Tanneurs le Sr Heusser, dans la rue du Jeu des Enfants le Sr Goepp farinier, derrière le Sieur Goepp – Mde Ungemach déjà propriétaire d’un quart recueilli dans la succession de François Mathias Kientz son père, d’un quart acquis de François Mathias Kientz son frère par acte Me Weigel le 6 novembre 1826, au moyen de la présente vente Mde Ungemach est propriétaire des trois quarts, le dernier quart appartient à Georges Kientz frère de la De Ungemach, ce dernier et Joseph Antoine Félix Kientz l’a recueilli dans la succession de François Mathias Kientz, selon l’inventaire dressé par Me Knobloch le 10 novembre 1814 – moyennant 11 600 francs
Georges Kientz vend son quart de la maison à sa sœur Marie Madeleine Barbe Félicité Kientz veuve de Jean Pierre Ungemach qui devient ainsi propriétaire de la totalité
1838 (30.4.), Strasbourg 2 (81), Me Tinchant n° 614 – Enregistrement de Strasbourg, acp 259 F° 27-v du 3.5.
Louis Hypolite Ungemach, commis négociant, mandataire de Georges Kientz, propriétaire et limonadier à Lyon et Benoite Large quai de la Feuille n° 81
à Marie Madeleine Barbe Félicité Kientz veuve de Jean Pierre Ungemach, marchand épicier
le quart indivis en une maison et dépendances sise à Strasbourg au bas du quai du Fossé des Tanneurs marquée n° 29 faisant un des coins de la rue du Jeu des Enfants attenant d’un côté sur le Fossé des Tanneurs le Sr Heusser, dans la rue du Jeu des Enfants le Sr Goepp farinier, derrière le Sieur Goepp – Mde veuve Ungemach déjà propriétaire des trois quart, savoir d’un quart hérité de François Mathias Kientz son père, propriétaire, d’un quart acquis sur François Mathias Kientz son frère par acte Me Weigel le 6 novembre 1826, d’un quart acquis sur Joseph Antoine Félix Kientz son frère par acte Me Weigel le 13 septembre 1828, le quart appartenant à Georges Kientz hérité dans la succession de François Mathias Kientz, selon l’inventaire dressé par Me Knobloch le 10 novembre 1814 – moyennant 8000 francs
Consentement à mariage
1840 (18.12.), Strasbourg 2 (85), Me Tinchant n° 1949 – Enregistrement de Strasbourg, acp 283 F° 83 du 18.12.
Consentement à mariage – Marie Madeleine Barbe Félicité Kientz veuve Jean Pierre Ungemach, marchand épicier, au mariage de Pierre Charles Ungemach, négociant à Paris avec Joséphine Mainberger fille majeure audit lieu