2, rue des Juifs


Rue des Juifs n° 2 – VI 101 (Blondel), O 330 puis section 20 parcelle 34 (cadastre)

Oriel et étage supplémentaire, 1606 (Loup Bœcklin de Bœcklinsau)
Troisième étage, 1880 (maître d’ouvrage Benjamin Kügler, entrepreneur Théodore Wagner) – En partie détruite en 1944 – Nouveau bâtiment, 1952 (architecte, Théo Berst)
Autre adresse, 25, rue du Dôme


Oriel à l’angle des rues – Façade rue des Juifs, vue de l’est (mai 2025)
Anciens bâtiments (dossier du M.R.U., ADBR cote 424 D 363)

La maison est inscrite dans le Livre des communaux (1587) au nom du recteur d’Offenbourg Jérémie Rapp. Le Grand Chapitre de la cathédrale la vend en 1606 au gentilhomme Loup Bœcklin de Bœcklinsau, demeurant à Quatzenheim, qui fait aussitôt construire un oriel à l’angle de la rue du Dôme et de la rue des Juifs et surélever le bâtiment d’un étage. Les héritiers de Loup Georges de Rathsamhausen Ehnwihr la vendent en 1688 et 1691 à Jean Thiébaut Wildermuth, correspondant de différents princes à Strasbourg. Elle appartient de 1706 à 1719 au perruquier Etienne Marchand qui sollicite à plusieurs reprises le droit de vendre du vin français au détail. La veuve du gentilhomme Jean Frédéric de Dormentz cède la maison au marchand Pierre Nicolas. François Hautier, deuxième mari de la veuve Nicolas, fait ouvrir en 1748 une porte dans la ruelle qui relie l’arrière de la tribu des Boulangers à la rue des Juifs, ce qui soulève un différend quant à la propriété de la ruelle. Il fait faire la même année 1748 une porte vers la rue du Dôme et surmonte sa boutique d’une planche formant auvent. Il est autorisé la même année à établir un balcon en supprimant son oriel ; les travaux ne semblent cependant pas réalisés bien que la redevance ait été versée. La veuve Nicolas lègue ses biens à ses neveux et nièces ; l’imprimeur libraire Jacques François Leroux en devient ainsi propriétaire. Il fait ouvrir en 1779 une fenêtre dans le pignon donnant dans la ruelle communale, remplacer en 1784 le toit de l’oriel par des dalles puis établir une attique en 1789. Différentes parties du bâtiment sont louées pendant tout le siècle par des baux qui sont conservés.


La maison est celle à oriel au milieu de l’image, Plan-relief de 1727 (Musée historique, cliché Thierry Hatt)

Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 76 (Musée des Plans-relief) 1

L’Atlas des alignements (années 1820) signale dans les deux rues une maison à rez-de-chaussée, deux étages en maçonnerie et une lanterne à l’angle. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade sur la rue du Dôme se trouve à droite du repère (e) : porte, deux fenêtres, autre porte et une fenêtre au rez-de-chaussée, deux étages à quatre fenêtres chacun, toit à trois niveaux de lucarnes, couvert de tuiles plates. Trois bâtiments se succèdent vers la rue des Juifs (à gauchee du repère e) ; le premier qui forme le pignon du bâtiment vers la rue du Dôme est symétrique à la première façade, les deux bâtiments suivants aux portes identiques aux précédentes ont la même hauteur mais leur toiture est de plus en plus basse. La porte à droite de (d) est celle de l’ancienne ruelle menant vers le poêle des Boulangers. A noter que l’oriel n’est pas représenté. La cour H représente le bâtiment (3-4-5) à l’angle nord-ouest (à l’arrière de l’oriel), l’arrière (5-6) du bâtiment rue des Juifs, le côté est (6-1) puis le côté sud (1-2) de la cour et enfin l’arrière (2-3) du bâtiment rue du Dôme.
La maison porte d’abord le n° 27 (1784-1857) puis le n° 25 de la rue du Dôme, le n° 45 (1784-1857) puis le n° 2 de la rue des Juifs.


Plan et cour H

Surélévation en 1880 (AMS, dossier 919 W 171)
Devantures rue des Juifs et rue du Dôme (1895, AMS, dossier 737 W 149)

Le négociant Joseph Picquet acquiert la maison en deux fois (1823 et 1827). Propriétaire depuis 1863, le négociant Benjamin Kügler charge en 1880 l’entrepreneur Théodore Wagner de construire un troisième étage et des mansardes. Le revenu passe de 812 à 965 francs, le nombre de fenêtres au troisième et au-delà de huit à quarante. Benjamin Kugler fait élargir en 1892 l’étage mansardé. De nouvelles devantures sont posées en 1895, 1898, 1901 et 1904, une cave est creusée en 1906. La maison (murs de façade en briques, encadrements en pierre de taille, murs latéraux en briques) qui comprend quatre magasins et sept logements est endommagée par une bombe lors du bombardement du 11 août 1944, seule subsiste l’aile vers la rue du Dôme.


Vues vers 1942. Angle et rue du Dôme – Rue des Juifs (AMS, 1003 W 1, 559 et 560)

Après le bombardement de 1944 (1 Fi 140, 175) – Photographies, dossier du M.R.U., ADBR cote 424 D 363)

Les propriétaires acquièrent en 1951 le droit à l’indemnité d’une maison à Soultz-sous-Forêts pour financer une reconstruction à l’identique. L’architecte Théo Berst présente en 1949 deux projets qui prévoient de couper l’angle, convertir le quatrième étage mansardé en étage ordinaire et reconstruire un oriel plus simple rehaussé d’un étage. Les avant-corps de la toiture devront être remplacés par des lucarnes analogues à celles de la propriété voisine. Le Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme délivre le permis de construire en mai 1952. Le gros œuvre est terminé en juin 1953.


Nouveau bâtiment (architecte Théo Berst), élévations rue des Juifs (projet non réalisé, projet validé) et rue du Dôme (AMS, dossier 737 W 149))

Façade rue des Juifs, vue de l’ouest – Porte rue des Juifs (mai 2025. juin 2025)

juin 2025

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1581 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date approximative de mutation.

Jérémie Rapp, recteur d’Offenbourg († 1610)
Grand Chapitre de la cathédrale
1606 v Loup Bœcklin de Bœcklinsau, de Quatzenheim, et (v. 1690) Anne Marie de Landsberg – luthériens
1645* h Loup Georges de Landsberg et (1623) Béatrice Bœcklin de Bœcklinsau (fille des précédents) puis (1638) Marie Véronique Bœcklin de Bœcklinsau – luthériens
1670* h Loup Georges de Rathsamhausen Ehnwihr et (1657) Marie Véronique de Rathsamhausen Wibolsheim puis (1661) Anne Madeleine de Landsberg – luthériens
1688 v Jean Thiébaut Wildermuth, correspondant de différents princes, et (1675) Anne Marie Stierlin – luthériens
1706 v Etienne Marchand, perruquier, et (v. 1694) Marguerite Bagré – catholiques
1719 v Jean Deucher, marchand, et (1707) Agnès Bressler, veuve de Jean Decimator – réformé et luthérienne
1722 v André Altenburger, orfèvre, et (1693) Anne Marie Deucher – réformés
1727 v Jean Frédéric de Dormentz, et (1712) Sophie Marguerite de Hagenbach – luthériens
1738 v (Nicolas) Pierre Nicolas, marchand, et (1727) Madeleine Charrot – catholiques
1745 h (Claude) François Hautier, chirurgien, et (1745) Madeleine Charrot veuve de Pierre Nicolas – catholiques
1777 h Jacques François Le Roux, imprimeur libraire, et (1764) Marie Anne Josèphe Humbourg – catholiques
1800* h Jean Jacques François Leroux, employé à la prefecture, et (1797) Amélie Judith Genevieve Jacquinot
1819 v (co-propriétaires) Xavier Mertian, négociant, et (1795) Marie Madeleine Fabry puis (1812) Marie Antoinette Loyson
Jean Jacques Mertian, négociant, et (1798) Marie Marguerite Fabry puis (1806) Marie Anne Marguerite Garozzi
1823 v Joseph Picquet, négociant, et (1823) Marie Françoise Félicité Amélie Damesme puis (1834) Eugénie Marie Rosalie Damesme, d’abord (1823) femme de Antoine Auguste Melchior Sébastien Delefils, de Porrentruy
1863 v Benjamin Kügler, négociant célibataire († 1897)
1897 h Charles Frédéric Kügler, pharmacien, et (1885) Albertine Henriette Rothhan
puis (1929) les héritières Mina Julie Kügler et (1908) Rodolphe Meyer, docteur en médecine
Lina Henriette Kügler et (1919) Jean-Paul Diehl, notaire
Mathilde Kugler, célibataire († 1943)

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 1700 livres en 1695, 3750 livres en 1744, 4250 livres en 1774

(1765, Liste Blondel) VI 101, François Authier
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Leroux, 23 toises, 1 pied et 10 pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre) O 330, Picquet, Joseph, marchand de soieries rue des Juifs 45 – maison, sol – 4,95

Locations

1687, 1690, Ulric Fried, secrétaire des Quinze
1702, prince de Deux-Ponts
1702, Philippe Auguste Bœcklin de Bœcklinsau
1706, Benoît Charbonnier, monnayeur
1709, Thomas Guerard, tailleur
1714, Pierre Berché, brodeur
1724, 1727, Guillaume Charles Servin dit des Champs, marchand, et Jeanne Arparin
1735, Philippine Léonard, veuve du médecin Alphonse des Bordes de Fort-Louis
1735, Thomas Guerard, tailleur, et Marie Anne Erard
1737, Jean Le Noir, tapissier
1739, François Julien Demerdy, maître d’écriture
1740, Charlotte de Rathsamhausen à la Pierre, femme séparée de Sigefroi de Bernold
1741, Philipp Hannibal Joham de Mundolsheim, préteur et assesseur des Quinze
1746, 1747, 1756, Claude Olivier, marchand
1748, Joseph Dufour, Jacques Charles Belnot et Jean Adam Hug, marchands associés
1750, Louise Perrier, comédienne
1751, Jean Baptiste Richard Praz, directeur des fourrages au département d’Alsace
1758, 1760, Jean Baptiste Lafond, premier commis à la direction des vivres
1759, Marie Elisabeth Bertlé, femme de l’entrepreneur Jean Victor Renaud
1760, Jean Jacques Stahl, orfèvre
1762, Michel Thomas Laquiante, capitaine au régiment de Lamarck Infanterie allemande
1762, Jean Julien Gouniou, marchand (gendre du propriétaire)
1763, Philippe Jacques Strohl, marchand italien
1764, Louis Antoine Mena avocat au Conseil Souverain d’Alsace et entrepreneur de la verrerie de Saint-Quirin
1764, Louis Antoine Menweeg, prêtre prébendier de la cathédrale
1765, Jacques Henri Ammon, perruquier
1769, Michel François Villeneuve, directeur de spectacle
1770, 1771, Jeanne Appoline Gerard, femme séparée du marchand Philippe Jacques Martin
1772, Jean Marie d’Herbain, prêtre docteur en théologie
1772, Joseph Minoux, marchand
1774, François Antoine Descombes officier major de la place
1777, Jean Baptiste Lafont, directeur des droits sur les cartes (voir plus haut)
1782, Paul Desjardins, négociant
1784, Louis Lieder, prébendier de la cathédrale
1802, Philippe Chavanne, tailleur
1815, Joseph Gœtz, marchand chapelier et passementier
1855, Benjamin Kügler, négociant (futur propriétaire)
1900, Guillaume Klesper, négociant
1901, Laurent Edel, marchand épicier

Livres des communaux

1587 Livre des communaux (VII 1450) f° 95-v
Jérémie Rapp, prêtre à Offenbourg, doit 1 sol 8 deniers pour sa maison rue de Juifs, à savoir un banc en pierre (6 pieds ½ de long, saillie de 17 pouces)

Juden Gaß Einseitt
Hieremias Rapp Kirchherr zu Offenburg hatt In Judengassen ein steinen Benckhlin 6 ½ schu lang, Vnd 17 Zoll herauß, Soll Allmend sein und bleiben, Bessert für das Niessen i ß viii d

Préposés au bâtiment (Bauherren)

1606, Conseillers et XXI (1 R 85)
André Pfitzer demande au nom de Loup Bœcklin qui a acheté à côté du poêle des Boulangers une maison qui fait l’angle de la rue des Juifs l’autorisation d’établir un oriel à l’angle d’après le dessin. Les Conseillers et les Vingt-et-Un donnent leur autorisation après visite des lieux

(f° 74-v) Mittwoch den 11. Aprilis – Wolff Böcklin vmb Ercker
Andres Pfitzer weg. Wolff Böcklin der hab ein hauß neben d. Beckerstuben so ein eck auff Juden gaß ist gekaufft vnd bawen wolt vnd an dem Eck ein Ercker setzen wie d. abriß mit sich bringt also d sie ußstöß allein in bede gassen gehen soll, die Bawherren auch den augenschein ein genohmen die erzelen d. Ime wol Zuwillfahren Erk. Ist Ime willfahrt h. Stoffel h Binckelmann

1606, Préposés au bâtiment (VII 1321)
Le gentilhomme Loup Bœckel de Quatzenheim demande la premier avril aux préposés au bâtiment l’autorisation d’établir un oriel à l’angle de sa maison (3 pieds ½ à l’angle). Le pétitionnaire est renvoyé aux Conseillers et aux Vingt-et-Un. Il demande en juin un emplacement au champ des Arquebusiers pour façonner 400 pièces de bois destinés à surélever sa maison d’un étage et quelques jours plus tard des briques de grande dimension pour un escalier.

(f° 81-v) Zinstag j.a Apr. – J. Wolff Böckel von Quatzenheim begert an seiner eck behausung an Judengaß neben der becken stub am eck einen Ecker Zumach. vornen am eck nur das gesÿmbs j sch herauß vnd 10 sch vberhaupt 3 ½ sch herauß an orten & Erkandt ob Ihm wol sein begeren Zu bewillig. soll man Ihn doch für die xxi weiß, wöllen B: referiren.

(f° 119-v) Donnerstag 12 Junÿ 606. – J. Wolff Böcklin bittet Platz vffm schießrain zu 400 stuck holtz wolte seine behaußung neben der Beckenstub ein stock höh. mach. Erk. Ist Ihm Zugelaß. solls geschwindig leg.

(f° 124) Zinstag den 17. Junÿ – J. Wolff Böckel begert 600 grosse schneckenstein Ihm brennen Zu lassen luth sondern Modells so er machen laß. Ist bewilligt Zumach. d. hundert p. 10 ß d.

1692, Préposés au bâtiment (VII 1375)
Les préposés au bâtiment demandent que Jean Thiébaut Wildemuth, secrétaire au Directoire de la noblesse, ôte la fosse à fumier établie sans autorisation à sa maison rue des Juifs.

(f° 58) Montags den 4. ejusdem [Augusti] – H. Johann Theobaldt Wildermuth
Weilen berichtet Worden, daß H. Johann Theobaldt Wildermuth, des Ritterstandts Secretarius, eigenes gewaltts und ohngefragt, einen mistkasten an seinem hauß in der Judengassen machen laßen, alß Wurde Erkandt, daß Ihme solches durch einen dreÿerknecht hinweg gebotten werden solle.

1746, Préposés au bâtiment (VII 1402)
Jean Hautier demande à conserver la porte qu’il a ouverte dans la ruelle appartenant à la ville d’après son acte d’achat. La tribu des Boulangers déclare qu’elle jouit de ladite ruelle de temps immémorial, qu’elle entretient la porte vers la rue des Juifs et que la seule issue de son bâtiment arrière se fait par ladite ruelle. Les préposés décident après visite des lieux que Jean Hautier doit supprimer dans les deux jours l’ouverture pratiquée sans autorisation vers la ruelle communale.
Jean Hautier demande le 13 avril le droit de jouir de la ruelle moyennant un cens recognitif ; les préposés refusent. Il est autorisé en août à poser une marche sur le communal devant la porte qu’il va ouvrir vers la rue du Dôme moyennant trois livres à payer en une fois. Il est autorisé à poser une planche au-dessus de sa boutique pourvu qu’elle n’ait pas plus de 18 ou 20 pouces de large.

(f° 8-v) Dienstags den 8. Ejusdem [Februarÿ 1746] – François Hotier, Ca. E.E. Zunfft der Becken
In Sachen Jean Hotier des Handelsmanns und Burgers allhier, Klägers an Einem, contra E. E. Zunfft der Becken Beklagte Am Andern theil, Nachdeme Kläger durch seine Ehefrau, mit beÿstandt Herrn Lit. Wilhelm Andreas Müeg geklagt, daß, als er eine thür Von seinem Eckhauß An der Münster und Judengaß gelegen in das darhinder befindlichen gäßlein gebrochen, Beklagte Zunfft, wegen jhrer neben seinem hauß gelegenen Zunfftstub, sich darwieder opponiert, und beÿ dem Regierenden Herrn Ammeister ein Verbott in der sach fort zu fahren wieder ihn außgewürckt, ohnerachtet dieselbe Kein Recht auf dießes Gäßlein hat, als welches in seinen Hauß brieffen Von A° 1706. her als ein Allmendtgäßlein beschrieben und er auch schon Vorhin seine Nache und fenster in dießes gäßel gehabt und noch hat und dahero gebetten beklagte Zunfft mit jhrer opposition abzuweißen und ihme Zuerlauben angeregte thur, Zu seinem Nöthigen Gebrauch in standt Zustellen.
Herr Rath. Johann Georg Ihle und Herr Rathh. Johann Carl Spielmann als Deputirte beklagter Zunfft Hingegen eingewendet, daß besagte Zunfft Von Undencklichen Jahren her, in Unzerstörter possession dießes gäßleins seÿe, maßen Sie j.mo grösten theils an Klägers Maur allda, auch jhre eigene Maur hat, wie die darinn befindlichen Blindlöcher, und der Zunfft schrifftliche Documente solches Bezeügen, worvon Sie Keinen andern Nutzen als den genuß des gäßleins hat, 2.do das ferner an der Judengaß stehende Thor, wordurch dießes gäßlein beschloßen ist, sambt der Maur und dach darüber, Von der Zunfft gemacht worden, und erhalten wird, worzu Sie auch allein der schlüßel hat, und 3.tio der Zunfft hinder Hauß allein durch dießes thor beschloßen ist, dahero gebetten. Beklagte Zunfft in jhrer wohlhergebrachte ruhigen possession Zu manutenieren, und Kläger anzuhalten, die eigenthätig eingebrochene thür wieder Zu Zumauren das thürgestell Vorher wieder herauß Zunehmen und alles in Vorigen standt Zustellen, ist auf eingeführte Klag und Verantwortung, eingenommenem augenschein und Examinirte beederseitige Documenta Zu recht erkannt, solle Kläger beÿ 10. lb. straff, jnnerhalb Zweÿmahl 24. stunden sein thürgestell auß der Maur nehmen, die eigenmächtig und ohne erlaubnus gemachte Öffnung wieder Zumauren und alles in Vorigen standt stellen, der Statt jedoch jhr Recht auf das gäßlein ratione des Allmendts Vorbehalten.

(f° 10-b) Dienstag den 22. Ejusdem [Februarÿ 1746] Auß EE Zunfft der Becken Straßburg Gerichts Memoriali de aô 1746. Montags den 21.ten Februarÿ.
(f° 11) E.E. Zunfft der Becken Ca. François Hotier
Herr Ratherr Johann Georg Ihle und Herr Rath. Johann Carl Spielmann benebst H. Michael Garé dem Zunfftmeister als Deputirte E. E. Zunfft der becken produciren Extractum deren Gerichts Protocolli Von gestrigen Dato, folgenden Inhalts
Demnach die Von denen Hochverordneten Obern Bauherren, und dreÿen Löbl. Statt Pfenningthurn den 8.ten huius Inn sachen Jean Hotier deß Handelßmanns undt burgers dahier Klägers Ane Einem Contra E: E: Zunfft der Becken Beklagten (…) nicht præjudicirlich seÿn Könte. – Abraham Kolb Notarius als Zunfftschreiber mit Handzug.
Welches begehren Vorgenannte Herren Deputirte nochmahls mündlich wiederhohlet. Erkannt solle, E. E. Zunfft die schrifftliche Verzeichnuß gegeben werden. Salvo Jure quovis.

(f° 23) Dienstags den 19. Ejusdem [Aprilis 1746.] – François Hautier
Frau Magdalena Charrot, H. François Hautier des Handelsmanns Ehefrau præsentirt Unterthäniges Memoriale des Inhalts, daß Sie willens Hinden an jhrem Hauß Zubauen, und weilen Ein Löbl. Stattweßen im allmendt Gäßlein an dießseithiges Hauß stoßend hat, so darzu nichts Anders als Zum ablauff dießseithigen, und der Becker Zunfft Waßer dienet, und aber dießes allmendt Zu erweiterung der Implorantin haußes Zimblichen Comode wäre, wann Mghh. solches Ihro nun ein billigen preiß oder Jährlichen Zinß nach dero Hohen Willkuhr wolten Angedeÿhen laßen, als gelanget der Implorantlin unterthäniges bitten an Mghh. dieselbe geruhen möchten Ihro und dero Nachfolgeren gegen einem billigmäßigen preiß oder jährlichen Zinß gedachtes Allmendtgäßlein soweit es an jhr Hinder Hauß Ziehet, mit einem gebäude, welches dannoch dem ablauff des Waßers nicht hinderlich seÿn wird, begreiffen Zudörfen, gnädig Zu erlauben. Erkant Abgewießen.

(f° 57-v) Donnerstags 11. Ejusdem [Augusti 1746.] seÿnd folgende Augenschein eingenommen worden als – H. François Hautier
an Hn François Hautier des Handelsmanns Eckhauß an der Münster und Judengaß, welcher um erlaubnus gebetten, eine steinere staffel Vor eine thür, die er Gegen der Münstergaß Zumachen willens, Zulegen, und einen diehlen über den Laden Zu Bedeckung der Waaren auff zumachen.
Erkannt, wird die staffel erlaubt, in der größen, wie die auf der Andern seithe des Haußes auch ist, gegen 1 ß Zinß des Jahrs, oder erlag 3. lb für ein und alle mahl Vor den Zinß und Augenschein, deßgleichen wird jhme erlaubt, einen diehlen über den laden auff Zumachen welcher aber nicht über 18. biß 20. Zoll breit seÿn solle und dießes nur so Lang es Mghh. Belieben wird. dt. 3. lb d.

1746, Protocole de la tribu des Boulangers (XI 10)
La tribu des Boulangers demande des complements d’information après que les préposés ont écrit que la ruelle est communale. Elle joint un extrait de ses registres où est consigné un accord passé en 1673 avec Georges Loup de Rathsamhausen au sujet de la petite cour.
La tribu demande en août que la femme Nicolas soit tenue de faire grillager les fenêtres donnant dans la ruelle pour empêcher que des immondices n’y soient déversées. Elle enregistre le 31 octobre une décision du Petit Sénat en date du 21 octobre relative aux latrines de la femme Nicolas ou Hautier.

(f° 86-v) Montags den 21. Februarÿ – Folget die Copirte Erkandtnuß der obernbawherren undt dreÿen deß allhießigen Pfenningthurns pt° Eines durchbruchs in der Zunfft höfflein, welche folgenden Innhalts
Auß der Ober Bawherren undt dreÿen deß Pfenningthurns Memoriali de A° 1746, Dienstags den 8. Februarÿ [vide Ober Bawherren]

(f° 87-v) Demnach nun die j Vorbeschbriebene j von denen Hochverordneten Obernbauherren undt dreÿen Löbl. Statt Pfenningthurn den 8.ten hujus Inn sachen Jean Hotier deß Handelßmanns undt burgers dahier Klägers Ane Einem Contra E: E: Zunfft der Becken Beklagten am andern theill, ergangene Erkandtnuß denen Herren Schöffen undt Gericht berührter Zunfft heut dato Vor: und Abgeleßen worden, Sie aber dabeÿ befunden deß unter anderen unbeschluß derselben, dieße Worth enthalten, der Statt jedoch ihr Recht auff das gäßlein ratione deß Allmends Vorbehalten, wann nun sothane Worthe E: E: Zunfft sehr nachtheillig Zu seÿn scheinen. Alß haben die herren Schöffen undt E: E: Zunfft Gericht Erkant, Hoch Ehrenerwehnte Obere Bauherren undt Dreÿ deß Pfenningthurns per Dominos Deputatos in geziemendem respect zu ersuchen und Zu betten sothane Schlußworth beliebig dahien Zu erläutern daß falls die Statt durch Titur Könte weißen daß der Zunfft Höfflein ein Allmendgäßlein wäre, daß Ihro ihr Recht vorbehalten seÿe, der Zunfft aber ad interim Keinen nachtheill haben soll, oder auff das Wenigste E: E: Zunfft der Becker die Verzeichnuß schrifftlich Zuertheillen, daß Sie Hierwider geziemend ihre höffliche Vorstellungen gethan habe, damit Ihro obbemelte Von Seithen hoch Ehrengedachter Obern Bauherren gethane reservation in das Künfftige nicht præjudicirlich seÿn Könte.
Dieses petitum nun denen Obernbauherren Morgenden Tags zu præsentirten so wurdten von Seithen E. E. Zunfft Herr Rathh. Ihle undt herr Rathh. Spielmann mit Zuziehung herrn Johann Michael Gori deß Zunfftmeisters gerichtlich abgeordnet, wie dann auch befohlen undt haben Sie solches benebst noch Einem Extract Gericht protocolli vom 13.t junÿ 1673. In Sachen Jr Geörg Wolff von Rathsamhaußen pt° quæstionirten höffleins undt der Zunft Gerechtigkeit halben hoch Ehren erwehnten Obernbauherren undt Dreÿer des Pfenningthurns geziemend Schrifftlichen übergeben undt lautet die von denen Obern Bauherren über ertheilten Erkanntnus Kürtzlichen also die auff den Eingebogenen Zunfft Extract vom 21. feb. 1746. stehet
Erkannt, mit gebettener Verzeichnuß willfahrt salvo jure quæris, den 22.ten febr: 1746. Pfenningthurn

(f° 108) Montags den 1. aug. 1746. – In Sachen Mad. Nicola die noch allzeit wegen der Zunfft Höfflein beunruhiget undt vielen Unrath dahien schütten läßet, ist von tit. herrn Ober: undt Rathh. wie auch übrigen herren Schöffen undt Gericht Erkandt, daß so baldt die gerichts ferien auffgehen, Mann dieselbe beÿ E: E: Kl. Rath actioniren undt begehren solle, daß Sie ihre in gedachtes höfflein außgehendte gemachte fenster undt Taglöcher wider in alten Standt setzen undt dabeÿ vergättern undt verkremßen laßen solle, damit nichts Unreins mehr in der Zunfft höfflein Kan außgegoßen werden.

(f° 109) Montags den 31. 8.bris 1746 dato wurde auch der bescheidt E.E. Kl. Raths Von den augenschein Vom 21.t hujus pt° der Zunfft und Sr Hautier oder Mad. Nicola deßen Ehefrau welche Neben der zunfft wohnet, S: v: Secret in gegenwarth der anweßenden Herren Schöffen undt Gerichts Persohnen, benebst dem attestat von dem Waßen Meister, wie auch der acte Sr E: E: Zunfft ihrer Mad. Nicola undt dem Ehemann Sr Hautier dargegen durch herrn Hombourg der Huissier significiren laßen abgeleßen, welcher dem protocoll soll inserirt werden.

1748, Préposés au bâtiment (VII 1403)
Les préposés ont visité la maison à l’angle de la rue des Juifs et de celle du Dôme qui appartient à la dame Nicolas, actuellement femme de François Hautier, qui demande l’autorisation d’établir un balcon (13 pieds ½ de long, saillie de trois pieds) en supprimant son oriel. Les préposés l’y autorisent moyennant paiement de 4 livres 10 sols qui sont effectivement versés.

(f° 23-v) Sambstags den 30. Martÿ 1748. seyend folgende augenscheinen eingenommen worden – Mad° Nicolas an François Hotier Verheürathet
An Mad° Nicolas /:an Hn François Hotier dermahlen Verheürathet:/ Eckhauß an der Münster: und Judengaß, welche um erlaubnus gebetten, auf der seithe der Judengaß, einen 13. ½. schuhe Lang, und 3. schuhe 3. Zoll tieffen Balcon daran Zumachen, und Vor eine thür die Sie auf besagter seithe einbrechen laßet, eine staffel auf das Allmendt Zulegen, dargegen Sie einen allda habenden Ercker Hinweg Zuthun erbietig. Erkannt mit dem beding Willfahrt, daß Sie den Ercker jhrem angebieten Gemäß Hinwegthun, und ein für alle mahl 4. lb 10. ß für beÿde Posten bezahlen solle. dt. Eodem 4. lb. 10. ß

1748, Protocole de la tribu des Boulangers (XI 10)
La tribu des boulangers enregistre la décision du Grand Sénat en date du 24 février 1748 relative aux latrines de la dame Hautier et une décision du Petit Sénat en date du 24 avril relative à la petite cour de la tribu pour faire appel de ces décisions auprès des Treize.

(f° 158-v) Donnerstags den 2. Maÿ 1748
Hierauff nun wurde dennen anweßenden Herren Von mir dem Zunfftschreiber nicht allein der bescheid In sachen Sr Hautiers uxo: nôe mad° Nicola pt° der Zunfft privets halben so von E: E: Großen Raths den 24.ten febr: letsthin sondern auch der deßhalben von E: E: Kl. Rath Vom 24. passato od. april ergangene sowie auf der den 22.ten dito wegen der Zunfft höfflein alda außgefallene bescheidt abgeleßen mithien dabeÿ Erkandt, daß von dem den 24.ten april letsthin beÿ E. E. Kleinen Rath pt° privets obgleich an Gnädige Herren XIII.n Zu appelliren pt° der Zunffthöfflein aber seindt zu bevorstehendem augenschein hr Rath Spielmann undt Sr Hemmer der Zunfftmeister Abgeordnet worden.

1779, Préposés au bâtiment (VII 1418)
Le maître maçon André Müller est autorisé au nom de l’imprimeur Jacques Leroux à ouvrir une fenêtre dans le pignon donnant dans la ruelle communale vers la tribu des Boulangers

(f° 266-v) Montags den 21. Junii 1779. – Hr Jacques Le Roux, Buchdrucker
Mr Andreas Müller, der Maurer nôe. Hrn Jacques Le Roux, des Buchdruckers, bittet zu erlauben an deßen Behausung ane der Juden Gaß gelegen neben der Becker Zunftstub im Giebel an dem Allmend Gäßel gegen gedachter Zunft aussehend ein Fenster machen zu laßen. Erkannt, Willfahrt.

1784, Préposés au bâtiment (VII 1421)
Le maître maçon Müller est autorisé en mai 1784 au nom de Jacques François Leroux à remplacer le toit de l’oriel par des dalles puis en août à ouvrir une fenêtre au troisième étage vers la rue des Juifs.

(f° 108) Dienstags den 25. Maji 1784. – Hr Jacob Frantz Le Roux
Herr Müller, der Maurer, nôe. Hrn. Jacob Frantz Le Roux, bittet zu erlauben an deßen behausung am Eck der Münster gaß gelegen, von dem Ercker das dach abheben und denselben mit blatten belegen zu laßen. Erkannt, Willfahrt.

(f° 161) Dienstags den 31. August 1784. – Hr Jacob Le Roux
Herr Müller, der Maurer, nôe. Hrn. Jacob Le Roux, bittet zu erlauben an deßen behausung am Eck der Juden: und Münster Gaß gelegen, auf dem dritten Stock gegen der Juden Gaßen ein Fenster machen laßen. Erkannt, Willfahrt.

1789, Préposés au bâtiment (VII 1423)
Les préposés autorisent le maître charpentier Sundheim au nom du conseiller Leroux à faire une attique à sa maison à l’angle de la rue des Juifs et de la rue du Dôme.

(265-v) Dienstags den 19. Maji 1789. – H. Rathh. Leroux pt° erbauung einer Attique
Meister Sundheim der Zimmermann, durch seinem Palier erscheinend, bittet gehorsamst um erlaubnus auf H. Rath. Leroux junioris am eck der juden und Münstergaß gelegenen behaußung ein stück Attique erbauen zu dörffen. Erkannt, Willfahrt.

1819, Voirie (283 MW 357)

Préfecture du Bas Rhin, Extrait du Registre des Arrêtés du 17 avril 1819 – Vu la pétition présentée par MM les freres Mertian propriétaires de la Maison sise a Strasbourg rue du Dôme N° 27 par laquelle ils demandent la permission de mettre en couleur les façades de leur maison de faire ôter les appuis d’une partie des croisées du Rez de chaussée et d’établir un Socle en dalles
Vu Le rapport de M l’architecte de la ville et l’avis de M le Maire du 3 avril courant
Vu aussi le réglement du 5 thermidor. an XIII (…)
Considérant que la Maison dont il s’agit formant l’angle sur la rue du Dome et sur celle des Juifs quoique alignée sur les deux façades a une lanterne sur ledit angle et que le réglement ci dessus proscrit les réparations de l’Espece projetée par les Petitonnaires
Arretons que la demande le MM les Freres Mertian n’est pas accueillie
[accompagnée d’une lettre du Préfet au maire pour appliquer plus strictement le règlement]

Description de la maison

  • 1744 (billet d’estimation traduit) La maison comprend au rez-de-chaussée à main gauche une boutique puis un poêle, une garde-robe et une cuisine, à main droite un étroit vestibule puis une chambre à cheminée, une cuisine, une cour, un puits, un bûcher et une buanderie, deux petites caves voûtées, au premier étage vers la rue du Dôme un poêle, à main gauche une chambre à cheminée, un petit poêle et deux chambres, au deuxième étage deux poêles, deux chambres, vestibule dans le bâtiment arrière à l’étage un poêle, deux chambres, cuisine, vestibule où se trouve le fourneau, passage vers le bâtiment latéral, poêle, chambre, cuisine, dépense, vestibule, au-dessus comble à deux greniers, le tout estimé avec appartenances et dépendances à la somme de 7500 florins.
  • 1774 (billet d’estimation traduit) La maison à bâtiment arrière comprend plusieurs boutiques, poêles, chambres, cuisines, le comble est couvert de tuiles plates, la cave est voûtée, le tout estimé avec la cour, le puits, appartenances et dépendances à la somme de 8500 florins

*

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

4° arrondissement ou Canton Est – Rue des Juifs (en partie)

nouveau N° / ancien N° : 2 / 45
porte de derrière du N° 27 rue du Dome
Rez de chaussée et 2 étages bons en maçonnerie
(Légende)

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

4° arrondissement ou Canton Est – Rue du Dôme (en partie)

nouveau N° / ancien N° : 2 / 27
Piquet
Rez de chaussée et 2 étages bons en maçonnerie et lanterne à l’angle

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre f° case

Picquet, Joseph, rue des Juifs N° 45

O 330, Maison, sol, R. des Juifs 45
Contenance : 4,95
Revenu total : 812,58 (810 et 2,58)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 77 / 62
fenêtres du 3° et au-dessus : 8 / 6

Cadastre napoléonien, registre 26 f° 153 case 1

Picquet, Joseph
1864 Kügler, Benjamin Constant / négociant
98/99 Kügler Karl Friedrich, Apotheker, Paris

O 330, Maison, sol, Rue des Juifs 2
Contenance : 4,95
Revenu total : 812,58 (810 et 2,58)
Folio de provenance : (119)
Folio de destination : Vergrößerung – (sol) Gb
Année d’entrée :
Année de sortie : 1883/84
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 77 / 62
fenêtres du 3° et au-dessus : 8 / 6

O 330, Maison
Revenu total : 967,58 (965 et 2,58)
Folio de provenance : Vergrößerung
Folio de destination : Gb
Année d’entrée : 1883/84
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 85 / 68
fenêtres du 3° et au-dessus : 40 / 32
1883, Augmentations – Kugler Benjamin f° 153, O 330, maison, revenu 965, Vergrößerung, achevée en 1880, imposable en 1883, imposée en 1883
Diminutions – Kugler Benjamin f° 153, O 330, maison, revenu 810, Vergrößerung

Cadastre allemand, registre 30 page 254 case 3

Parcelle, section 20, n° 34 – autrefois O 330
Canton : Judengasse Haus Nr 2 – Maurerzunftgasse – Rue des Juifs
Désignation : Hf, Whs
Contenance : 4,77
Revenu : 8000 – 11.000 – 14.500
Remarques :

(Propriétaire), compte 708
Kuegler Karl Friedrich
1948 Meyer Rodolphe chirurgien, son épouse ½ et Diehl Jean Paul notaire, son épouse ½
(2960)

1789, Enquête préparatoire à l’Etat des habitants (cote VII 1295)

Canton VI, (147) Rue des Juifs

45
Prop. Mr Leroux Jean François Libraire – Echasse
Mr Leroux fils – Echasse
Loc. Rebanier, Xavier, Etant Secrétaire de l’Intendance – Privilégie
Loc. Menû Joseph Marchand depicier – Miroir
Loc. Dejardin Pierre Marchand de Mode – Miroir
Loc. Mr Leder, Prebandier de la Cathédrale – Clergé
Loc. Laford Jean, viv. de ces rendes – ni b. ni ma.

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton VI, Rue 147 des Juifs p. 276

45
Pro. Leroux Jean François Libraire – Echasse
Leroux fils – Echasse
Loc. Rebanier, Xavier, Secrétaire de l’Intendance – Privilégié
Loc. Minou Joseph Epicier – Miroir
Loc. Dejardin Pierre Marchand de Mode – Miroir
Loc. Leder, Prebandier de la Cathédrale – Clergé
Loc. Lafont Jean, viv. de ses rentes – ni b. ni ma.

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Judengasse (Seite 68)

(Haus Nr.) 2
Edel, Spezereihandlung. 0
Spiers, Schuhwarenhaus. 0
Noetinger, Rentner. 1
Kelhetter, Rentnerin. 2
Dr. Rohmer, prakt. Arzt. 2
Utard, Rentnerin 2.
Gsell, Bankbeamter. 3
Gass, Büglerin. 4
Schmitt, Näherin. 4

Münstergasse (Seite 121)

25
St.-Josefs Institut

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 737 W 149)

2, rue des Juifs (volume 1, 1863-1976)

Benjamin Kugler fait élargir en 1892 l’étage mansardé. Il fait faire une nouvelle devanture en 1895, Charles Kugler et l’architecte Paul Dürr une autre en 1901 puis en 1904. L’architecte Paul Dürr fait des travaux intérieurs en 1904 (cabinets d’aisance, salles de bain, couloir). Les entrepreneurs Th. et Ed. Wagner font creuser une cave en 1906. La société Clot et Compagnie fait poser en 1908 un torréfacteur de café à moteur. La maison est fortement endommagée par les bombardements aériens du 11 août et du 25 septembre 1944. L’architecte Théo Berst transmet en 1949 au nom du propriétaire Jean-Paul Diehl deux projets de reconstruction qui prévoient de couper l’angle pour améliorer la circulation, de convertir le quatrième étage mansardé en étage ordinaire comme la maison à l’autre angle et de reconstruire un oriel plus simple rehaussé d’un étage. Les avant-corps de la toiture devront être remplacés par des lucarnes analogues à celle de la propriété voisine Feyel-Bijon. Le Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme délivre le permis de construire en mai 1952. Le gros œuvre est terminé en juin 1953.

Coiffeur Huber (1888)
société Clot et Compagnie (1908)
Bureau pour l’assistance volontaire de guerre (Zentrale für freiwillige Kriegsfürsorge, 1918)
Victor Nessmann, notaire (1919)
Yvonne Ragetly (A la Plume d’or, stylos 1926)
Eugénie Dietz (coiffeuse, premier étage, 1929)
Maurice Fatter (tailleur, vêtements Burberrys, 1931)
Léon Margulies (A la bonne couverture, 1936, 1946, 1964)
A. Fauser et l’atelier Freyburger (serrurier ferronnier, 1937)
Edel (épicier, 1938)
Annette Backert (couturière, 1938)
Emile Bechtel (épicerie fine, 1947) puis Mailles Tribonne (manufacture de corsets et de gaines à Mulhouse, 1952)
Corsets Sabine (1967) puis Antoine Guitré (1968)

Sommaire
  • 1863 – L’entrepreneur Falckner demande au nom du propriétaire B. Kugler l’autorisation de réparer le crépi du socle. L’agent voyer note que la maison est alignée, sans avance
  • 1886 – Le directeur de l’usine à gaz demande au nom du sieur Kugler l’autorisation de faire une prise pour environ dix becs. – Autorisation – Travaux terminés, juillet 1886
  • 1888 – Le coiffeur Huber demande l’autorisation de transférer son enseigne au 4, rue des Frères au 2, rue des Juifs – Autorisation de poser une enseigne perpendiculaire – L’enseigne est à 2,50 mètres du sol au lieu des 3 mètres réglementaires. L’enseigne est supprimée mais pas le support – L’enseigne n’est pas remise en place, février 1889
  • 1892 – Benjamin Kugler demande l’autorisation de prolonger le toit mansardé de 5,30 mètres et de remplacer le toit en zinc par un comble. Note, la maison a une hauteur de 14 mètres jusqu’au sol des combles (sommet de la corniche), la rue a 8 mètres de large – Autorisation – En marge. Les travaux auront lieu dans les prochains mois, le toit en bâtière ne sera pas réalisé, seul l’étage mansardé sera élargi – Travaux terminés, la couverture est un toit plat en zinc, juillet 1892.
  • 1895 (mars) – B. Kugler demande l’autorisation d’établir une nouvelle devanture, les autres fenêtres seront pourvues de volets roulants – Autorisation de transformer la façade
    Le mur est percé, un support en fer posé, mars 1893. On pose les volets roulants, mai 1895. Travaux terminés, juin 1895. – Dessin de la devanture rue des Juifs et rue du Dôme. Plan
    1895 (mars) – La Police du Bâtiment constate que l’entrepreneur Wagner fait des travaux sans autorisation
    1895 (mars) – B. Kugler demande l’autorisation de poser des étais sur la voie publique – Autorisation. Paiement des droits, avril, prolongation mai
  • 1895 – Le maire notifie le rentier Benjamin Kugler de faire ravaler la façade rue des Juifs. – La façade est repeinte mais pas le pignon, décembre 1895
  • 1899 – L’architecte Paul Dürr (12, rue Sainte-Madeleine) demande l’autorisation d’aménager deux pièces mansardées – Dessin (plan, coupe, élévation) – La Police du Bâtiment répond que le bâtiment dépasse déjà la hauteur maximale et que la cour est trop petite – Le projet n’est pas réalisé
  • 1899 (décembre) – Rapport du service des incendies après un feu de cheminée dans la propriété Kugler 2, rue des Juifs – Le tuyau est revêtu de tôle.
  • 1901 – Paul Dürr règle les droits des travaux (2 nouveaux piliers, 3 ouvertures, une devanture)
  • 1901 (mars) – Les entrepreneurs Th. et Ed. Wagner demandent l’autorisation d’occuper la voie publique pour transformer la façade – Le commissaire de police transmet au maire – Autorisation de poser un échafaudage – Prolongation, avril
    1901 (juin) – La Fabrique strasbourgeoise de parquets (Schiltigheim) demande l’autorisation de poser un chaudron d’asphalte devant le 2, rue des Juifs
    1901 (mars) – Ch. Kugler et l’architecte Paul Dürr demandent l’autorisation de poser une devanture – Autorisation – Le gros œuvre est terminé, la devanture n’est pas encore posée, mai – Les travaux intérieurs sont terminés (peinture, tapisserie), juin – Travaux terminés, juillet – Dessin de la devanture
  • 1904 (juillet) – La Fabrique strasbourgeoise de parquets (Schiltigheim) demande l’autorisation de poser un chaudron d’asphalte devant le 2, rue des Juifs – Accord
    1904 (avril) – Les entrepreneurs Th. et Ed. Wagner demandent l’autorisation d’occuper la voie publique devant le 2, rue des Juifs – Le commissaire de police transmet au maire – Autorisation
    1904 (mai) – Les entrepreneurs Th. et Ed. Wagner demandent l’autorisation de poser une palissade pendant quinze jours devant la propriété Kugler 2, rue des Juifs – Le commissaire de police transmet au maire – Prolongation
    1904 (juin) – L’architecte Paul Dürr demande l’autorisation de faire des travaux, établir (1) deux cabinets d’aisance au rez-de-chaussée, (2), une salle de bain au premier et au deuxième étage, (3) salle de bain, cuisine et cabinet d’aisance au troisième étage, (4) un couloir pour relier le bâtiment avant à l’escalier de service. – La Police du Bâtiment demande des pièces complémentaires – Autorisation – Travaux terminés, octobre 1904
  • 1905 – Dossier ouvert suite à un courrier de la Division II. F. Kugler demande l’autorisation d’ouvrir un débit de boissons. L’architecte municipal Nebelung déclare que les locaux du rez-de-chaussée correspondront aux prescriptions ministérielles si les cabinets d’aisance sont établis suivant le plan joint.
  • 1904 (mars) – L’architecte Paul Dürr demande l’autorisation de faire une nouvelle devanture rue des Juifs – Autorisation
    Le cadre métallique de la devanture est posé, avril. Les cloisons intérieures ne sont pas posées, juin. Les travaux sont suspendus, octobre. Travaux terminés, sauf la cloison dans le magasin d’angle, mai 1905. La cloison ne sera pas posée – Calcul statique (Paul Dürr)
  • 1906 – Rapport du service des incendies après un feu dans le magasin – La Police du Bâtiment note qu’il n’y a pas d’installation de chauffage dans le local.
  • 1906 (mai) – Les entrepreneurs Th. et Ed. Wagner demandent l’autorisation de poser des matériaux de construction à l’angle des rues pendant cinq jours – Le commissaire de police transmet au maire – Autorisation. En marge, l’entrepreneur creuse une cave et déposera une demande – Prolongation
    1906 (juin) – Les entrepreneurs Th. et Ed. Wagner demandent l’autorisation de creuser une cave – Autorisation – Travaux terminés, septembre
  • 1906 – Le maire notifie le gérant Jean Stiegelmann (demeurant 1, rue du Bouclier) de faire ravaler la façade
    1906 – Les peintres en bâtiment Siegel Frères demandent l’autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique – Le commissaire de police transmet au maire – Autorisation
  • 1907 – Les entrepreneurs Th. et Ed. Wagner demandent l’autorisation de relier le deuxième étage au troisième par un escalier – Autorisation – L’autorisation est périmée sans que les travaux soient commencés.
  • 1908 – Dossier ouvert après que la société Clot et Compagnie a demandé l’autorisation de poser un moteur pour un torréfacteur de café dans son magasin sis 2, rue des Juifs. – Autorisation de poser un moteur – Les machines sont installées – Dessin
  • 1908 – Rapport du service des incendies après un feu dans le magasin – La Police du Bâtiment n’a pas d’observation à faire
    1911 – Rapport du service des incendies après un feu de cheminée dans le magasin – La Police du Bâtiment n’a pas d’observation à faire
  • 1912 – Ordre de paiement pour taxe de voirie au nom du commerçant Antoine Stephan, demeurant 2, rue Gailer. L’enseigne imposée se trouve au 2, rue des Païens (Heidengasse) et non au 2, rue des Juifs (Judengasse).
  • 1911 – La société Herold et Compagnie (33, avenue des Vosges) est autorisée à poser un distributeur automatique de timbres-poste à la maison Clot – Paiement par la Compagnie allemande de distributeurs automatiques pour timbres-poste et cartes postales (Deutsche Briefmarken- & Postkarten-Automaten-Cie)
  • 1913 – La Police du Bâtiment constate qu’un entablement en bois s’est détaché et menace de tomber. Elle écrit au gérant Jean Stiegelmann – Travaux terminés, septembre 1913.
    1913 – Les entrepreneurs Th. et Ed. Wagner demandent l’autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique pour réparer l’entablement – Accord
  • 1915 – Commission des logements militaires. Remarques en treize points – Travaux terminés, septembre 1915.
  • 1916 – Le sieur Edel demande une visite des lieux avant d’installer un torréfacteur. Il s’agit d’une petite machine qui ne soulève pas d’objection.
  • 1918 – Le bureau pour l’assistance volontaire de guerre (Zentrale für freiwillige Kriegsfürsorge) déclare avoir posé une enseigne plate à son nouveau local sis 2, rue des Juifs
  • 1919 – La Police du Bâtiment constate que le notaire Victor Nessmann a posé sans autorisation une enseigne plate (Notariat) – Autorisation
  • 1926 – Yvonne Ragetly demande l’autorisation de poser une enseigne (A la Plume d’or, Stylos Waterman, réparation rapide) – Autorisation
    1928 – La même demande l’autorisation de remplacer l’enseigne ci-dessus par une enseigne double – Autorisation
  • 1929 – La coiffeuse Eugénie Dietz (demeurant 3, rue de Bourtzwiller) demande l’autorisation de poser trois enseignes aux fenêtres du premier étage – Autorisation
  • 1931—La Police du Bâtiment constate que le tailleur Maurice Fatter a posé sans autorisation une enseigne plate – Demande – Autorisation
    1936 – Maurice Fatter modifie l’ancienne enseigne et en ajoute une nouvelle sur verre (Burberrys, Weatherproofs) – Autorisation
    1936 – Autre demande pour une enseigne sur verre (Fatter, dépositaire des vêtements Burberrys) – Autorisation
    1937 – Le même demande l’autorisation de poser des inscriptions aux quatre fenêtres (Burberry, Weatherproofs – Fatter tailleur, entrée 2 rue des Juifs – Burberry Chasse et Sport – Burberry Dames & Messieurs)
    1938 – Maurice Fatter demande l’autorisation de poser deux enseignes plates au premier étage sur l’oriel (Burberrys Imperméable – Burberrys Weatherproofs). – Autorisation
  • 1936 – Léon Margulies, propriétaire de l’établissement A la bonne couverture, demande l’autorisation de poser une enseigne lumineuse – Autorisation de poser une enseigne perpendiculaire
    1937 – Le serrurier ferronnier A. Fauser et l’atelier Freyburger demandent au nom de Léon Margulies l’autorisation de poser une enseigne perpendiculaire au premier étage – Autorisation – L’enseigne est posée
  • 1937 – La locataire Reiner se plaint que des fumées et des gaz s’échappent de sa cheminée – La Police du Bâtiment ne constate aucun défaut – La locataire n’est plus incommodée.
  • 1938 – La Police du Bâtiment constate que l’épicier Edel a posé sans autorisation une enseigne plate Café Haag. Le dépositaire du café est Ulrich (15, rue du Maréchal Joffre)
  • 1938 – La Police du Bâtiment constate que la couturière Annette Backert a posé sans autorisation une enseigne plate – Demande – Autorisation
  • 1939 – Les établissements P. Dumont (agent régional de la société Balatum) font part que leur droit d’enseigne a brusquement augmenté. La Police du Bâtiment constate la confusion avec l’enseigne Fatter.
  • 1941 – Le serrurier L. Widmann (14, rue Fritz) est autorisé à occuper la voie publique pour retirer une enseigne
  • 1946 – Léon Margulies demande l’autorisation de remettre en place son enseigne d’avant guerre. Croquis de l’enseigne A la bonne couverture, premier étage (lettres blanches sur fond rouge)
    1946 – Charles Bingolf demande au nom de Léon Margulies l’autorisation de poser une enseigne sur tôle (A la bonne couverture, Meubles rembourrés, Literie – Rideaux – Tissus, 1° étage)
    1947 – Léon Margulies demande sur papier à lettres illustré l’autorisation de poser une enseigne à la porte d’entrée
    1947 – Autre demande pour remettre en place l’enseigne lumineuse d’avant guerre. La Police du Bâtiment répond que l’enseigne ne peut être autorisée que si les lettres sont détachées (croquis, enseigne A la bonne couverture au-dessus de la porte, à gauche Epicerie fine, à droite Galerie d’art) – Autorisation de poser une enseigne en lettres détachées (Dessin, Literie, Meubles rembourrés, Plumes, Duvets, Rideaux.
  • 1946 – La Police du Bâtiment constate que le pâtissier confiseur Jean Neth a posé sans autorisation une enseigne plate – L’enseigne qui ne fait pas saillie sur la voie publique est exemptée de droits.
  • 1946 – La maison est fortement endommagée par les bombardements aériens du 11 août et du 25 septembre 1944. Certificat de sinistré accordé à Anne Wiss, à Francisque Reiner (3° étage)
  • 1947 – La veuve de l’épicier Emile Bechtel demande l’autorisation de poser une enseigne sur verre à double face (lettres argentées sur font vert olive, Epicerie fine E. Bechtel, Vins & liqueurs) – Dessin – Autorisation – L’enseigne est posée
  • 1952 – Le peintre en bâtiment P. Guckert (1, rue du Parchemin) est autorisé à occuper la voie publique pour peindre la devanture
  • 1952 – Propriétaire de l’ancien magasin Bechtel, Mailles Tribonne (manufacture de corsets et de gaines à Mulhouse) demande l’autorisation de reprendre l’enseigne en remplaçant le texte par Corsets (néon rouge) – Arrêté au nom d’Ottenwalter autorisant une enseigne perpendiculaire au néon, à double taxe puisqu’elle est posée à moins de 3,50 mètres du sol. – L’enseigne est posée
  • 1952 – Rapport du service des incendies qui a enlevé un mur qui menaçait de s’écrouler (maison sinistrée par fait de guerre)
  • 1953 (janvier) – Léon Margulies est autorisé à poser une enseigne temporaire
  • 1953 – L’entreprise Zavagno-Riegel (1-3, rue Saglio) est autorisée à poser un échafaudage sur la voie publique pour crépir la façade au titre des dommages de guerre
  • 1949 (octobre) – L’architecte Théo Berst (16, rue Bœcklin à la Robertsau) transmet au nom du propriétaire (le notaire Jean-Paul Diehl) deux projets de reconstruction qui prévoient de couper l’angle pour améliorer la circulation, de convertir le quatrième étage mansardé en étage ordinaire comme la maison à l’autre angle et de reconstruire un oriel plus simple rehaussé d’un étage.
    La Division II fait remarquer que la hauteur du bâtiment qui dépasse la largeur de la rue est soumise à dérogation, les salles de bain ne sont pas aérées, la dimension de la cour insuffisante. Les avant-corps de la toiture devront être remplacés par des lucarnes disposées comme celle de la propriété voisine Feyel-Bijon.
    1949 (novembre) – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable sous conditions
    1949 (décembre) – Le maire fait part à l’architecte des conclusions après examen par les services municipaux et l’architecte des Bâtiments de France. Le projet A est adopté avec des modifications.
    1951 (mai) – Le préfet accorde dérogation au règlement sanitaire départemental (hauteur du bâtiment)
    1951 (juillet) – Observations de la Division VI, aération des cabinets d’aisance au rez-de-chaussée (pâtisserie), largeur minimale de la cuisine. Le pan coupé à l’angle des rues a été approuvé par arrêté interministériel du 3 février 1951.
    1952 (janvier) – Une armoire de commande devra être encastrée dans le mur rue du Dôme
    1952 (février) – Avenant
    1952 (mai) – Le Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme délivre le permis de construire
    Suivi des travaux. L’entreprise Heckmann (53, route de Schirmeck) commence les travaux, les murs du sous-sol sont bitumés, janvier 1953. Le gros œuvre du rez-de-chaussée est terminé, février 1953. Le gros œuvre se poursuit au troisième étage, avril 1953. Charpente en bois de sapin et double couverture en tuiles plates, juin 1953. Certaines cloisons des étages ne correspondent pas aux plans, l’architecte devra fournir de nouveaux plans. Travaux terminés, mars 1954, le rez-de-chaussée est exploité.
    1953 (juin) – L’architecte demande la réception du gros œuvre
    1953 (octobre) – L’architecte transmet de nouveaux plans après que l’aménagement du rez-de-chaussée a été arrêté
    1954 (janvier) – Le maître ramoneur Albert Dorn établit un certificat de conformité.
  • 1959 (janvier) – Léon Margulies (A la Bonne Couverture) demande l’autorisation de poser des drapeaux publicitaires jusque fin février – Autorisation
    1963 (novembre) – Idem pour Noël
    1964 (janvier) – Idem pour un mois
  • 1962 – Note, l’adresse du propriétaire Jean-Paul Diehl est 22, quai Rouget de l’Isle
  • 1967 – Antoine Guitré est autorisé à occuper la voie publique – La voie publique n’est pas occupée
    1967 – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable pour l’enseigne lumineuse des corsets Sabine
    1968 – Antoine Guitré qui a acheté de la dame Ottenwalter (198, rue d’Illzach à Mulhouse) le magasin Corsets Sabine estime que les droits d’enseigne incombent à l’ancien propriétaire
  • 1967 (juin) – Antoine Guitré (15, avenue de l’Esplanade) dépose une demande de permis de construire pour transformer la devanture – Devis par les établissements S. Debras à Sarralbe
    Bail passé le 26 avril 1967 entre Henriette Lina Kugler, veuve de Jean-Paul Diehl, demeurant 22, quai Rouget de l’Isle, et Antoine Guitré, inspecteur général d’assurances, et Denise Schmitt, demeurant 15, avenue de l’Esplanade
    1967 (août) – Remarques de la Division VI. Le soubassement semble reposer sur la voie publique. Le crépi aurait dû avoir une couleur plus discrète.
    1967 (août) – Le maire accorde le permis de construire
    1967 (août) – Les travaux exécutés sans autorisation sont régularisés. Le magasin est exploité
  • 1976 – Le Police du Bâtiment répond à la Direction générale des impôts que le bâtiment a été reconstruit au titre des dommages de guerre

Autres dossiers
2, rue des Juifs (volume 2, 1954-1988) cote 737 W 150
2, rue des Juifs (volume 3, 1990-1996) cote 934 W 234

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 919 W 171)

Rue du Dôme 25 (volume I, 1873-1993)

Le propriétaire Kügler charge en 1880 l’entrepreneur Th. Wagner de construire un troisième étage et des mansardes d’après la coupe jointe. Charles Kugler fait transformer en 1898 la devanture et le local commercial rue du Dôme. Le confiseur Chrétien Weik fait aménager en 1914 un local de vente et salle de café. La maison est endommagée par le bombardement aérien du 11 août 1944.

(magasin rue du Dôme) Hedwige Bensel (magasin de jouets, 1906) puis confiserie Chrétien Weik (1914), Charles Dopff (1922), Jean Neth (1935-1965), Paul Eiller (1965) Alfred Eiller et Jean-Claude Eiller (1981-1992), puis Boutique strasbourgeoise des arts du feu et de la décoration (1993)
Institut Saint-Joseph (ornements d’église, 1901) – Fabrique strasbourgeoise de conserves J. Clot et Compagnie (1909) – Magasin Balatum (1927) – Magasin Mazza (1971-1979) – Boutique Kickers (Chaussures Lincoln, 1980-1984) – Magasin Caroll (1984-1991)

Sommaire
  • 1873 – L’entrepreneur Roethlisberger demande au nom du sieur Kugler l’autorisation de réparer le crépi et de badigeonner les façades – L’agent voyer note que les deux façades suivent l’alignement
  • L’entrepreneur Th. Wagner demande (en français) l’autorisation de construire un troisième étage et des mansardes d’après la coupe jointe. – L’agent voyer note que la hauteur (13 m 85 vers la rue du Dôme et 15 m 00 vers la rue des Juifs) est proportionnée à la largeur des rues.
  • 1898 – La Fabrique strasbourgeoise de parquets (Strassburger Parketfabrik) demande l’autorisation de poser un chaudron d’asphalte devant le 25, rue du Dôme – Autorisation – Dossier classé, septembre 1898
  • 1898 – L’entrepreneur Th. Wagner (14, rue des Livres) demande au nom de Charles Kugler de transformer la devanture et le local commercial rue du Dôme – Autorisation de transformer le rez-de-chaussée – Les solives en fer sont en place, août 1898 – Travaux terminés, octobre 1898 – Dessin
  • 1901 – La Police du Bâtiment constate que l’Institut Saint-Joseph (ornements d’église) a fait poser sans autorisation un miroir – Demande – Autorisation
  • 1902 – La Police du Bâtiment constate que l’Institut Saint-Joseph fait poser sans autorisation une enseigne perpendiculaire – Demande – Autorisation
  • 1906 – Dossier ouvert suite à un courrier du commissaire de police. Les puits de lumière sont recouverts de grilles en fer dont les barreaux sont espacés de sept centimètres. La maire demande au gérant J. Stiegelmann (1, rue du Bouclier) que les espaces entre les barreaux aient au maximum deux centimètres – Pas de travaux
    1907 (mai) – L’entreprise Th. et Ed. Wagner déclare qu’elle fera les travaux une semaine plus tard – Travaux terminés, juin
  • 1906 – Le maire constate que Hedwige Bensel a posé un rideau de fer sans autorisation – Demande – Autorisation
  • 1909 – La fabrique strasbourgeoise de conserves J. Clot et Compagnie demande l’autorisation de poser une enseigne lumineuse à son local commercial à l’angle des rues. – L’enseigne plate a une saillie supérieure à 16 centimètres – Autorisation
  • 1906 – Le maire constate que Hedwige Bensel (magasin de jouets) a posé une enseigne plate sans autorisation – Les droits sont réglés, le maire renonce à accorder une autorisation pour l’objet déjà posé.
    1913 – Othon Hanstein (jouets, articles de luxe et de fantaisie) demande l’autorisation de poser une inscription Liquidation totale pour cessation de commerce. Le panneau provisoire a des lettres noires sur fond blanc.
  • 1914 – Chrétien Weik demande l’autorisation d’aménager une confiserie (poser une cloison, aménager un local de vente, un local de travail et de dépôt, une salle de café et un cabinet d’aisance) – Dessin, description des travaux – Autorisation – Travaux terminés, juillet
    1914 (juillet) – Le même demande l’autorisation de poser une enseigne plate et une enseigne perpendiculaire – Autorisation, juillet – Le maire constate que la confiserie Weik a posé sans autorisation lesdits objets (août 1914)
    1915 – H. Bensel déclare qu’elle a cédé en juillet 1914 son local à un confiseur – Le maire répond que les droits restent dus faute de déclaration. – H. Bensel écrit au maire que son fonds a été vendu par adjudication judiciaire et que la guerre lui a fait perdre sa situation – Le confiseur règle les droits du rideau de fer.
  • 1922 – Dossier ouvert après un courrier du commissaire de police. Le pâtissier Charles Dopff demande l’autorisation de continuer à exploiter le café. – L’autorisation est accordée
  • 1927 – Mument* reprend le local Mériaud et Frey (Chemiserie de luxe) et remplace l’enseigne par le mot Balatum
  • 1935 – Le pâtissier Jean Neth demande l’autorisation de poser une enseigne à double face – Autorisation de poser une enseigne diurne – Dessin
  • 1941 – C. Kuhn (8-10 rue Oberlin à Schiltigheim) demande au nom du pâtissier Jean Neth de faire une inscription sur sa devanture Konditorei, Kaffee – Tee (Confiserie, Café, thé) – Travaux terminés, février 1942 – Dessin – Photographie (devanture donnant dans la rue du Dôme)
  • 1945 – La maison est endommagée par le bombardement aérien du 11 août 1944. Certificat de sinistré accordé à Jean Neth (local commercial)
  • 1947 – Jean Neth (pâtisserie, confiserie) demande l’autorisation de poser une enseigne en lettres détachées (texte, Neth) – Autorisation
    1954 – Jean Neth (pâtisserie, confiserie, glacier) demande l’autorisation de poser un store – Autorisation
    1954 – Le même demande l’autorisation de poser une enseigne en lettres métallique (J. Neth, pâtisserie, confiserie) – Dessin – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable pour le projet de la maison Ott frères – Autorisation
    1955 – Le préfet autorise Jean Neth à exploiter un débit de boissons de première catégorie dans le local pris à bail le 3 juin 1954 de M. Diehl
    1964 – Le directeur du service d’hygiène demande à la Division V si les locaux sont conformes aux prescriptions en vigueur sur les restaurants (le pâtissier Neth sollicite une petite licence restaurant) – La pâtisserie qui comprend une salle de dégustation (72 m²), une deuxième salle (18 m²), une cuisine et des cabinets d’aisance est conforme aux prescriptions.
    1965 – Jean Neth déclare avoir cédé son fonds à Paul Eiller
    1965 – Paul Eiller déclare qu’il n’a pas d’enseigne après avoir reçu un avis de paiement. L’enseigne a été retirée par son prédécesseur.
  • 1970 – Enquête sur la conformité du débit de boissons de première catégorie exploité par Paul Eiller. L’établissement comprend deux salles de dégustation (24 et 28 m²), une cuisine et des cabinets d’aisance
    Le préfet autorise Paul Eiller, né le 31 juillet 1920, à exploiter le débit de boissons.
  • 1971 – Le magasin Mazza demande l’autorisation de poser une enseigne lumineuse – Dessin de la porte d’entrée, enseigne Mazza 25 – Autorisation – L’enseigne est posée
  • 1972 – Les établissements Caspar (21, rue des Carmes au Neudorf) demandent au nom du pâtissier Eiller de poser un store – Croquis, échantillon de la toile – L’architecte des Bâtiments de France Fernand Guri émet un avis favorable – Autorisation – Le store est posé
    1978 – La pâtisserie Eiller et l’entrepreneur A. Hagenstein demandent l’autorisation de remplacer la toile – L’architecte des Bâtiments de France E. During émet un avis favorable – Autorisation – Travaux terminés
  • 1979 – Le maire autorise la maison Mazza 25 à vendre sous forme de liquidation avant travaux
  • 1980 – L’architecte Yves Solanilla (26, rue des Noriets à Vitry) soumet à l’architecte des Bâtiments de France Jacques Ernest un projet de boutique Kickers – Jacques Ernest émet un avis favorable pour les enseignes dans les devantures. Les caissons lumineux ne sont pas autorisés dans le secteur sauvegardé.
    Le maire autorise Bernard Weyl (Chaussures Lincoln) à poser cinq enseignes lumineuses à la boutique Kickers
    1984 – Le maire autorise la boutique Kickers à vendre sous forme de liquidation avant travaux
  • 1984 – Le maire constate que les Chaussures Lincoln ont posé sans autorisation cinq enseignes lumineuses
    1984 – L’architecte des Bâtiments de France Jacques Ernest émet un avis favorable pour cinq enseignes en lettres détachées Caroll
    Autorisation accordée au magasin Caroll – Les enseignes sont posées
  • 1985 – Alfred Eiller demande l’autorisation d’exploiter le débit de boissons de première catégorie Pâtisserie Eiller – Rapport de la commission de sécurité
    Alfred Eiller et Jean-Claude Eiller demandent que le fichier soit rectifié, leur père Paul Eiller étant mort en 1974, leur mère ayant pris sa retraite en 1981 (Pâtisserie, confiserie, glacier P. Eiller, Alfred et Jean-Claude Eiller successeurs)
  • 1991 – Le maire autorise la boutique Caroll à vendre sous forme de liquidation avant travaux
    1991 – Le maire constate que la boutique Caroll a posé sans autorisation cinq enseignes lumineuses – Jean-Luc Weyl déclare qu’il ne pensait pas qu’une autorisation soit nécessaire après les travaux qui ont été autorisés (déclaration de travaux 1347) – Photographies (magasin à l’angle des rues) – L’architecte des Bâtiments de France Jacques Ernest émet un avis favorable (s.à.r.l. Berlu) – Autorisation – Les enseignes sont posées
  • 1992 – Alfred et Jean-Claude Eiller sont redevables de leur droit d’enseigne
  • 1993 – Mme Chivot Mage (demeurant à Menchhoffen, Boutique strasbourgeoise des arts du feu et de la décoration) demande l’autorisation de transformer les devantures de l’ancienne pâtisserie (propriétaire, Caisse de retraite des notaires, 43 avenue Hoche à Paris VIII) sous la direction des architectes Pierre et Nicolas Drexler – Plan d’arpentage
    L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable sous réserve que le linteau soit à la même hauteur que celui du magasin voisin. – Observations de l’inspecteur du travail – Rapport de la Commission de sécurité
    Le maire autorise les travaux, mai 1993 – Les travaux sont conformes aux plans, juillet 1993. – Rapport de la Commission de sécurité

Autres dossiers
25, rue du Dôme (volume 2, 1992-1996) cote 919 W 172

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 233 MW 171)

Déclaration de sinistre pour chacune des deux adresses

Stadt Strassburg, Dienststelle Dv. VI Mi., Aktenzeichen Nr. 51
Akte betr. Totalschaden 11. Aug. 1944, Münstergasse 25
(Notar) Bieth
Quartier : Place de la Cathédrale

Stadt Straßburg, Amt für Sofortmassnahmen bei Bomben- und Brandschaden
Ortsgruppe : Ums Münster
Anwesen : Münstergasse 25
Register Nr. 51
Fliegerschaden vom 11. 8. 1944

Anmeldung von Fliegerschaden an Gebäuden
Der Unterzeichnete meldet hiermit den nachstehenden Fliegerschaden an und bittet um dessen Feststellung
Anwesen : Münstergasse Nr 25
Eigentümer : Notar Diehl, Grafenstaden
1. Gebäudebeschrieb : Büro Stiegelmann, Schitgasse 1
2. Beschädigte Gebäudeteile : Vorderhaus
3. Durch welche Kriegeinwirkungen ist der Schaden verursacht worden ? Sprengbomben
4. Art der Schäden : Back-Ladeneinrichtung, Konditorei Nett
5. Anzahl der vorhandenen Wohnungen usw.
Wohnungen 6 bewohnbar 2, unbewohnbar 4
Geschäfte 1 reparaturgedürftig
Werkstätten
Garageräume
Stallungen
Grund, weshalb unbrauchbar bezw. unbenutzbar
Ich versichere, die obigen Angaben nach bestem Wissen und Gewissen gemacht zu haben. Es ist mir bekannt, dass falsche Angaben bestraft werden.
Strassburg, den 13.8.1944
Unterschrift :

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 233 MW 1229)

Stadt Strassburg, Dienststelle Dv. VI Mi., Aktenzeichen Nr. 49
Akte betr. Totalschaden 11. Aug. 1944, Maurerzunftgasse Nr 2
Dicht Paul
Quartier : Place de la Cathédrale

Stadt Straßburg, Amt für Sofortmassnahmen bei Bomben- und Brandschaden
Ortsgruppe : Ums Münster
Anwesen : Maurerzunftgasse Nr 2
Register Nr. 49
Fliegerschaden vom 11. August 1944

Anmeldung von Fliegerschaden an Gebäuden
Der Unterzeichnete meldet hiermit den nachstehenden Fliegerschaden an und bittet um dessen Feststellung
Anwesen : Maurerzunftgasse Nr 2
Eigentümer : Paul Diehl, Notar, Strassburg
1. Gebäudebeschrieb : Vorderhaus, Eckhaus mit Seitenbau, Geschäftshaus
2. Beschädigte Gebäudeteile : Fassade eingestürzt gegen Maurerzunftgasse
3. Durch welche Kriegeinwirkungen ist der Schaden verursacht worden ? Sprengbomben
4. Art der Schäden : Dachschaden an mehrern Stellen, Kamine beschädigt, zerstört samtliche Scheiben, *tze, die Vorderfront
5. Anzahl der vorhandenen Wohnungen usw.
Wohnungen 8 bewohnbar 4, unbewohnbar 4
Geschäfte 4 benutzbar 2, unbenutzbar 2
Werkstätten
Garageräume
Stallungen
Grund, weshalb unbrauchbar bezw. unbenutzbar
Ich versichere, die obigen Angaben nach bestem Wissen und Gewissen gemacht zu haben. Es ist mir bekannt, dass falsche Angaben bestraft werden.
Strassburg, den 11 August 1944
Unterschrift : J P Diehl

Dossier du Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme (ADBR, cote 424 D 363)

Dossier NV 2140 Z – La maison qui comprend quatre magasins et sept logements est endommagée par une bombe lors du bombardement du 11 août 1944. Seule subsiste l’aile vers la rue du Dôme. Les murs de façade sont en briques, les encadrements en pierre de taille, les murs latéraux en briques. Le rapport d’expertise dressé le 2 Mai 1946 décrit le bâtiment avec précision. Les copropriétaire acquièrent en 1951 le droit à l’indemnité d’une maison à Soultz-sous-Forêts pour reconstruire à l’identique leur propriété sinistrée. Le certificat de conformité est délivré le 24 juin 1957.

Pièces principales
  • Certificat / Bescheinigung
    Au livre des immeubles il n’est inscrit aucune charge, aucune restriction au droit de disposer, aucun privilège, aucune hypothèque (…) à charge de l’immeuble décrit ci-dessous
    Section 20 n° 34, Rue des Juifs Nr. 2 – 4 ares 77 centiares – sol, maison – Strasbourg, feuillet 662, section 1
    Est inscrit comme propriétaire, Kügler Charles Frédéric, pharmacien à Paris
    Strasbourg le 19 juin 1957, Tribunal cantonal (Service du livre foncier)
  • Déclaration de sinistre d’un immeuble d’habitation (NV 2140 Z), 6 janvier 1946
  • État descriptif d’un bâtiment partiellement détruit
    Dossier n° NV 410 Z
    Propriétaire – Lina Henriette Diehl née Kügler, Illkirch-Graffenstaden – Mina Julie Meyer Kügler, le Mans
    Mandataire – Jean-Paul Diehl, Illkirch-Graffenstaden 2, rue des Sœurs
    Renseignements relatifs au bâtiment endommagé. Strasbourg, 2, rue des Juifs
    Destination – 4 magasins et 7 logements
    Ancienneté – 17° siècle, transformé en 1900
    Date, cause et circonstances du sinistre – une bombe de 500 kg est tombée dans la maison lors du bombardement du 11. août 1944.
    Description du bâtiment
    Sous-sol ou caves – caves des locataire et dépôts des magasins, 340 m²
    Rez-de-chaussée – 4 magasins avec dépendances, loge du concierge, 390 m²
    I° étage – 2 logements, 390 m²
    II° étage – 2 logements, 390 m²
    III° étage – 2 logements, 390 m²
    Caractéristiques de la construction
    Murs – Façades : briques, encadrements en pierre de taille, Murs latéraux, briques
    Planchers – solives en bois massif au dessus de la cave, parquets, planches dans pièces sur cour
    Toiture, Charpente, bois de sapin, couverture double en tuiles plates
    Agencement moderne.
    Y avait-il dans le bâtiment le chauffage central ? en partie, l’eau ? oui, le gaz ? oui, l’électricité ? oui, un ascenseur ? non, des salles de bains (nombre) ? 4, des W.C. (nombre) ? 11, des fosses fixes ? non des fosses septiques ? non, le tout à l’égout ? oui, un puits perdu ? non
    État de conservation et d’entretien – 1900 transformation des magasins
    1938 transformation complète du logement III étage coin (actuellement détruit)
    Emplacement réservé aux croquis (plan, coupe)
  • Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme. Dossier n° N.V. 410 Z (Modèle DH 6)
    Procès verbal d’expertise
    Adresse de l’immeuble – 2, rue des Juifs à Strasbourg
    Propriétaire – Madame Jean-Paul Diehl, Madame Rodolphe Meyer
    Personne convoquée – Diehl 2, rue des Sœurs à Illkirch
    Date de la convocation – 22 avril 1946
    Personnes présentes – Jean-Paul Diehl
    Date d’expertise – 2 mai 1946
    Origine du sinistre – Bombardement du 11 août 1944
    Consistance des dégâts – Bâtiment N° 1
    Bâtiment élevé d’un rez de chaussée sur caves de trois étages carrés et d’un quatrième étage mansardé avec grenier au dessus. Ce bâtiment est détruit en grande partie, il ne reste qu’une aile du bâtiment sur la rue du Dôme
    Cette partie restante a subi de sérieux dégâts. Voir le pourcentage de destruction pour l’ensemble du bâtiment.
    Bâtiment N° 2
    Couverture
    La couverture en zinc a été réparée provisoirement.
    Les souches ont été remises en état et les vitrages des lanterneaux hors combles réparés.
    4éme Etage
    Cuisine et pièce sur rue
    La couverture, la charpente et le faux plancher sont à démolir ; réfection du mur séparatif avec le batiment N° I.
    Les menuiseries sont à remplacer.
    Au sol parquet sapin à remplacer et carrelage à remplacer à I/2.
    3éme Etage
    En commençant au fond du batiment en angle des murs mitoyens :
    Cuisine. Le plafond vitré a été réparé par les mesures immédiates.
    Couloir. Raccord d’enduit de plafond sur lattis surface 6.00 ; peinture colle et papier de tenture
    Piéce milieu sur cour. Crevasses en plafond longueur 8.00 ; peinture à la colle
    piéce à la suite sur cour. Crevasses en plafond longueur 12.00 ; Peinture colle
    Crevasses sur murs 10.00 ; raccords peinture huile.
    Petite piéce coté mitoyen. Raccord de plafond en platre sur lattis surface 6.00 ; peinture colle.
    Piéce sur rue coté mitoyen. Crevasses en plafond longueur 14.00 ; peinture colle.
    Piéce à la suite sur rue. Crevasses en plafond longueur 8.00 ; peinture colle.
    Crevasses sur murs longueur 6.00 ; papier de tenture.
    Piéce à la suite. Crevasses en plafond longueur 15.00 ; peinture colle.
    Reconstruction du mur séparatif avec batiment N° I 4.00 x 3.00 avec enduit en platre
    Fisssures sous linteau et ébrasement longueur 3.50.
    Réfection des papiers de tenture
    Au sol racord de parquet.
    Couloir. Raccord d’enduit de plafond sur lattis surface 3.00 ; peinture colle.
    Crevasses sur murs longueur 5.00 ; papier de tenture.
    Raccord de parquet en sapin.
    Petites piéces sur mur mitoyen du fond.
    Raccords d’enduits, bouchement de crevasses er raccords de peinture.
    Grand Escalier. Réfection totale du plafond en platre sur lattis avec corniche 4.50 x 3.50.
    Reconstruction du mur séparatif avec batiment N° I avec porte à deux vantaux.
    Réfection de l’installation électrique. et colonne montante d’eau gelée à réparer.
    Sur murs du 3éme au 2éme étage crevasse longueur 15.00 ; peinture à l’huile.
    2éme Etage
    Couloir sur grand escalier. Reconstruction de mur séparatif avec batiment N° I avec porte à un vantail.
    Crevasses en plafond longueur 6.00 ; peinture colle.
    Crevasses sur murs longueur 16.00 ; raccord huile.
    Un vantail d’imposte au dessus de croisée à remplacer.
    Piéce de gauche sur rue. Reconstruction de mur séparatif avec batiment N° I avec enduit en platre.
    Crevasses en plafond longueur 15.00 ; peinture colle.
    raccord de corniche moulurée
    Reprise de cloison en pan de bois 5.00 ; réfection peinture.
    Piéce à la suite. Crevasses en plafond longueur 20.00 ; peinture colle.
    Crevasses sur murs longueur 5.00 ; papier de tenture.
    Réparation de deux volets persiennes, remplacement d elames : 5.
    Piéce coté mitoyen. Crevasses en plafond longueur 15.00 ; peinture colle.
    Crevasses sur murs longueur 5.00 ; papier de tenture et raccords huile.
    Piéce sur mitoyen. Crevasses en plafond longueur 10.00 ; peinture colle.
    Crevasses sur murs longueur 3.00 ; papier de tenture.
    Cloison séparative en menuiserie disjointe.
    Piéce à la suite sur mitoyen. Crevasses en plafond longueur 15.00 ; peinture colle.
    Salle de bain. Crevasses sur murs long.  ».00 raccords huile.
    Piéce sur Cour. Crevasses en plafond longueur 10.00 ; peinture colle et réfection du papier de tenture.
    Cuisine. Crevasses en plafond longueur 12.00 ; peinture colle.
    Crevasses sur murs longueur 4.00 ; raccords peinture huile.
    Piéces au fond à la suite d’escalier. Crevasses sous plafond et sur murs avec raccords de peinture.
    Chauffe bain au gaz éclaté.
    Grand Excalier. Réfection de mur séparatif avec batiment N° I avec enduit. et porte à deux vantaux.
    réfection des peintures
    Ier Etage
    Cuisine au fond en angle des murs mitoyens. Les enduits de plafond ont été refaits et les crevasses sur mur rebouchées ; peinture huile.
    Piéce à la suite sur mitoyen. Crevasses en plafond longueur 5.00 ; peinture colle.
    Piéce à la suite. Crevasses en plafond longueur 9.00 ; peinture colle. Réparation de canalisation de chauffage et papier de tenture.
    Piéce sur rue. Crevasses en plafond longueur 6.00 ; peinture colle. Crevasses sur murs longueur 5.00 ; papier de tenture.
    Piéce à la suite sur rue. Crevasses en plafond longueur 12.00 ; peinture colle.
    Piéce à la suite. Réfection mur séparatif avec batiment N° I. Crevasses en plafond longueur 15.00 ; peinture colle et papier de tenture.
    Couloir. Crevasses en plafond longueur 6.00 ; peinture colle. Crevasses sur murs longueur 6.00 ; papier de tenture.
    Grand escalier. Réfection mur séparatif avec batiment N° I avec porte à deux vantaux.
    Logement sur escalier de service.
    Cuisine. Raccord d’enduit en platre sous plafond surface 3.00 ; crevasses sur murs longueur 6.00 ; raccords peinture huile. Jeu à la croisée.
    Piéce à la suite. Crevasses sur murs longueur 10.00 ; papier de tenture.
    Water Closet. Crevasses en plafond et sur murs longueur 8.00 ; raccords peinture huile.
    Escalier de service. Crevasses sur murs dans les étages et raccord de peinture huile.
    Rez de Chaussée.
    Concierge. Crevasses plafond longueur 6.00 ; raccord peinture. Crevasses sur murs longueur 4.00 ; papier de tenture.
    Cuisine. Crevasses en plafond longueur 6.00 ; raccords huile.
    Magasin sur rue. Réfection peinture colle en plafond taché. Remplacement de glaces de vitrage : 3.00 x 1.50 et 1.00 x 2.00.
    Deuxiéme Magasin. fermeture métallique a rouleau à remplacer. Glaces de vitrage cassés : 2 de 2.50 x 3.00
    Réfection du mur séparatif avec batiment N° I avec enduit.
    Réfection des peintures.
    Crevasses en plafond et peinture colle.
    Révision de l’installation électrique.
    Cour. Verriére : 5 carreaux de 2.00 x 0.45 à remplacer.
    Il a été établi en cave un abri pour la défense passive.
    Remise en état des lieux
    Quantum de destruction : Inférieur à 25 %.
    Rapport d’expertise dressé le 2 Mai 1946.
  • Bâtiment N° 1 (croquis)
    Surface 205 m² (sous-sol, rez-de-chaussée, étages I, II, III)
    Bâtiment N° 2
    Surface 185 m² (sous-sol, rez-de-chaussée, étages I, II, III), 45 m² (étage IV)
    Croquis d’implantation – Pourcentages de destruction
  • Etat des locations
    Rez-de-chaussée, magasin Dumont, loyer annuel 18.800 francs, magasin Rue 10.000, magasin Scheibling 9000, magasin Neth 9000
    I. étage, logement Margulies 4500, logement Fatter 9150
    II. étage, logement Heidelberger 3800, logement Backert-Kahn 7160
    III. étage, logement Reiner 4999, logement Neth 3000
    IV. étage (mansarde) logement Hettinger 3300
    Total 82.709
  • Convention, 2 mars 1951, Jean Schwab n° 2357
    Jean Paul Diehl et son épouse Lina Kugler et Mina Kugler veuve de Rodolphe Meyer demeurant au Mans acquièrent pour moitié de Frédérique Weber, veuve d’Emile Rempp, demeurant à Soultz-sous-Forêts, l’immeuble sis à Soultz-sous-Forêts, rue des Barons de Fleckenstein,
  • Décision de transfert
    Situation ancienne, Mme Rempp née Frédér. Weber
    Situation nouvelle, Consorts Kugler, mandataire de Mre Jean-Paul Diehl, notaire à Illkirch
    Bien sinistré, Soultz-sous-Forêts, 53, rue du Baron de Fleckenstein, section E n° 527
    La mutation a été autorisée par jugement du tribunal de première instance de Strasbourg sous le n° 1 Z 581/1550 en date du 24.1.1951
    Montant de l’indemnité 282.460 francs (valeur 1939)
    Lieu de reconstitution, Strasbourg, 2, rue des Juifs section 20 34
    Le transfert est autorisé en vue de compléter l’indemnité insuffisante pour la reconstruction à l’identique de l’immeuble sinistré au n° 2, rue des Juifs à Strasbourg
  • Demande d’indemnité de reconstitution
    Mme Emile Rempp à Soultz-sous-Forêts, déclaration n° NV 32 624 Z
    Ordre de transfert 1411 bis n° 28 278 DG/II/4 du 13 décembre 1951
    Propriétaire des biens sinistrés
    Jean-Paul Diehl, né le 11 février 1890 à Saint-Amarin (Haut-Rhin), nationalité française, marié
    conjoints, Lina° Henriette Kugler nationalité française, née le 5 juin 1890 à Paris,
    mariage, 27 octobre 1919 à Saint-Germain-en-Laye, communauté universelle avec réserve des propres de l’épouse
    profession, notaire à Illkirch, 2, rue des Sœurs
    Illkirch, le 17 mars 1952.
  • 1952 Avenant pour fondations
  • Certificat de conformité
    Vu l’arrêté n° 5586/51 en date du 13.8.51 et l’avenant 524/52 du 20.9.52 accordant le permis de construire à M. J.-F. Diehl, notaire, habitation 2, rue des Juifs,
    vu la déclaration d’achèvement des travaux déposée le 12.6.57 par Monsieur J.-P. Diehl,
    vu l’attestation de conformité délivrée par Théo Berst, architecte, le 18.6.57,
    vu l’avis favorable de l’I.D.U.H. en date du 18.6.57,
    arrête, article premier, le certificat de conformité est accordé à M. Diehl (…)
    Fait à Strasbourg le 24 juin 1957
  • Contrats (voir la section Relevé d’actes)

Relevé d’actes

La maison est inscrite au nom du prêtre Jérémie Rapp dans le Livre des communaux (1587)

Jérémie Rapp (Erstein, v. 1544 – Offenbourg 1610), religieux et bibliophile, recteur d’Offenbourg pendant trente ans (notice biographique)

Le Chœur du Grand Chapitre de Strasbourg vend la maison au gentilhomme Loup Bœcklin de Bœcklinsau demeurant à Quatzenheim

1606 (4. tag Februarÿ), Chancellerie, vol. 366 (Registranda Meyger) scheda Juxta folium 44
Die Ehrwürdig Hoch vnd Wolgelertte Herrn Senior Vnd deputaten des Chors Hoher stifft Straßburg haben (verkaufft)
dem Edlen vnd vesten Wolff Böcklin von Böcklinßauw Wonhafft Zu Quatzenh.
Hoff, hauß, hoffestatt, Hinder Hauß, Stallung vnd Brunnen, auch allen andern Iren gebeuwen & gelegen In d. St. St. Hinder dem Münster, Einsit nebent der Becker Zunfftstuben, Vnd Andersit ein Eckhauß oben ane d. Juden gassen, Hinden vff ein gäßlein, Auch derselbigen Zunfft Zugehörig, für freÿ ledig v eÿg. vnd alles Rht, Als d. s der Khauff Zugang. vmb 1550 guldin
In ædibus Dnu Mathei Germig* Præpositi des Stiffts Zum Alten S Peter
[in margine :] Erschienen h. Johann Berggentzer Als schaffner Im gürtler hoff, hatt in gegensein des adlen und vest Wolff Böcklin von Böcklinsaw des Käüffers (…) Act. x. tag Junÿ Anno 1607

Le registre des loyers communaux (1652 et suivantes) mentionne qu’une maison du gentilhomme Loup Bœcklin de Quatzenheim appartient ensuite au jardinier Thiébaut Wahl. Les vendeurs (1664) sont Jean David de Landsberg et Loup Georges de Rathsamhausen Ehnwihr. Les actes cités plus loin montrent qu’il s’agit de Loup Bœcklin de Bœcklinsau, marié avec Anne Marie de Landsberg, cités dans le fonds de la Chancellerie en 1599. Kindler von Knobloch (Oberbadisches Geschlechterbuch) mentionne que Loup Bœcklin est mort le 5 décembre 1645 et sa femme le 29 avril 1635

1652, VII 1461 (1652-1672) f° 358-v
Jetzt Diebold Wahl der Gartenmann
Junckherr Wolf Böcklins Von Quatzenheim, Erben, Sollen gemeiner Statt, Vom hauß hinder St. Claus in Undis, neben dem gelben eck, Jahrs vf Johannis 4 ß d

1664 (17. Xbr), Chambre des Contrats, vol. 529 f° 649
(Prot. fol. 62.) Erschienen der Freÿ Reichß Hochwohl Edelgebohrnen Herren Johann Davidts Von Landsperg, und Wolff Georgen Von Rhatsamhaußen Zue Ehenweÿher, Vermög eines sub dato Straßburg den 24. martÿ dießes Jahrs (…) außgefertigten Gewaltscheins, hierzu constituirter Mandatarius herr Friderich Gall Luckh Löbl. Ritterschafft imm Vndern Elsaß Einnehmen
in gegensein diebold Wahlen deß hoffgartners Zue Buchßweÿler mit beÿstand Michaels Von Lampertheim deß Gartenmanns seines Schwähers und Mathiß Schmidts Gartners in Krautenaw alhie

1599 Chancellerie, vol. 323 (Registranda Kugler) f° 55
Erschienen der Edel Vest Wolffgang Böcklin von Böcklinsaw, So dan die Edel Ehrentreych Frau Anna Maria Böcklerin geborne von Landtsperg

Les Quinze acceptent de livrer une pièce en sapin pour servir de poutre au menuisier Mathieu Brey au service de Loup Bœcklin
1594, Protocole des Quinze (2 R 23)
(f° 81) Sambstag den 27. Julÿ 94. – J. Wolff Böcklin.
J. Wolff Böcklins schreiner Matheus Breÿ p. Lt. Bittlingern, bitt vmb ein 30 schuehig thonbaum Zum durch Zug für den Junckern. Erkandt Ime willfahren soferr vorhanden vnd mans entbehren kan soll ein Zedel beÿ xv. schreibern holen. B. q. Mr.

Loup Bœcklin demande la permission de s’établir à Strasbourg contre paiement d’un droit. Il déclare habiter chez son beau-père Pancrace de Landsberg. Il déclare que les dix livres sont trop élevées, la plupart des nobles réglant un droit de cinq livres. Il demande quelques mois plus tard le soutien du Magistrat dans une affaire d’héritage de sa femme

1604, Protocole des Quinze (2 R 32)
(f° 40-v) Sambstag den 10. Martÿ – J. Wolff Böcklin.
Lt Jacob Rebel, demnach ein güttlich accord getroffen, welcher gestalt die Juncker so eigen feür vnd rauch hie haltten wöllen, sich mit mein Herren vergleichen sollen, were j. Wolff Böcklin willens sich mitt mein hn Zuuergleichzen, Begert Ime ein Schutzgeltt Zuernennen, vor hoff es werd beÿ seines Schwehers J. Pangratzen von Landtsperg verpleiben. Wöll er sich vff erfordern stellen vnd mitt mein Hn vergleichen. Erkandt mitt dem vorigen bedencken. Ist vorig. herren beuolhen. B. q. Mr.

(f° 50) Sambstag den 24. Martÿ – J. Wolff Böcklin.
Fürs ander das man J. Wolff Böcklin 10 lb abfordern möcht, vnd ließ Ihme fidelitatem versprechen. Erkandt der herren bedencken gevolgt.

(f° 66) Donnerstag den 12. Aprilis – J. Wolff Böcklin.
Lt Rebel weg. J. Wolff Böcklin beschwert sich das er mit den 10. lb Zu hoch belegt, sein Schweher der sein eigen hauß hie gehabt, hab doch nicht mehr dann 5 lb geben, Wie auch ettlich anderer von Adel mehr 5. lb geben.

(f° 124) Sambstag den 4. Augusti – J. Wolff Böcklin. Widergrünisch Testament
Ein Schreiben von J. Wolff Böcklin von Quatzenheim an meine h xv verlesen, dar Inn Zeigt er an, daß d. gartten Zu Offenburg so seiner Fr. Muter von Jr Philipß Widergrün von Stauffenburg legiert von den von Landenberg mitt aller nutzbarkeitt de facto eingezog. werde, begert denselben Zu sequestrieren, vnd an die von Offenburg Zuschreiben & Erkandt sich mitt D Hartlieb eines schreibens an der Marggrauen vergleichen, das die Widergrünische Inuentation möge continuirt werden.

Loup Bœcklin accepte le droit de séjour que les Quinze lui demandent et prête serment de fidélité.
1605, Protocole des Quinze (2 R 33)
(f° 5-v) Mittwoch den 16. Januarÿ – J. Philips Dieterich Böcklin. J. Wolff Böcklin
J. Philipß Dieterich Böcklin von Ruest, mitt beÿstandt Lt. Reblins vnd demnach er vorgangens Jahrs durch Ihne Reblin vmb vergleichung seiner beÿwohnung halb ansuchen lassen vnd Ime ein Satzgeltt Zubenennen, seÿen Ime xv lb bestimmet, deßen er sich grauiert befinde, dieweil er dann die Statt nicht vill brauch, auch von seinem hauß der Statt 5 lb. geben muß, Hab er vmb milterung bitten laßen, Seÿ Ime aber angezeigt, das mans beÿm ersten Satzgeltt verpleiben laß, daruff erschein er widerumb vnd bitt auß vorangzeogenen Ursachen Ihne beÿ 12. lb pleiben Zulaßen, Seÿ auch Wolff Böcklin vorhanden, wöll sich stellen vnd fidelitatem versprechen, seÿ des Satzgelts so Ime benannt Zufrieden.
Erkandt, beÿ vorigem bescheidt verpleiben laßen, den Junckern anzeig. die 5 lb so er geb, seÿ ein Zinß von dem Almendt so er eingezogen, vnd soll er fidelitatem versprechen. B. Mr.
Alß Ime d. bescheidt vor d. Stuben angezeigt, beschwert er sich, vnd bitt nochmalen vmb milterung, das ist Ime abgeleint, seÿ mein Hn nicht reputierlich von Ihrem Zwifachen bescheidt Zuweichen, Wann der termin herumb, könn er vmb milterung bitten, Er bitt wie vor, vnd es widerumb hienen Zupring. Also haben es B. Mr. referiert. hatt man wider ein Umbfrag gehaltten vnd Erkandt, Ime 13 lb vfflegen das ist Ime angezeigt, vnd seindt Ime daruff wie auch J. Wolff Böcklin die articuli fidelitatis durch mich vorgelesen, die haben Sÿ beÿde Inn d. Cleinen Rhatstuben versprochen allein J. Wolff Böcklin da er vernimbt, das es vff quasimodo angangen, vermeint er, es sollt erst auff Galli angehen, das ist Ime aber angeleint, vnd vermeldet, das es nitt allen vom Adel durchauß vff Quasimodo angangen.

Loup Bœcklin dans les registres du Magistrat
1623, Protocole des Quinze (2 R 51) Jr. Wolff Böckle. 58. [frucht]
1628, Conseillers et XXI (1 R 110) Wolff Böcklen contra Christoph Merckelbach. 198. 199. 200. 206. 220.
1635, Conseillers et XXI (1 R 118) Jr. Wolff Böcklin vnd consorten (Wolff, Philipps v. Friderich die Böckhle von Böcklinsaw). 53. 191.
1639, Conseillers et XXI (1 R 122) Wolff Böckhle [und Schultheiß zu Reichstett]. 114. 120. 126.
1642, Conseillers et XXI (1 R 125) Wolff Böckel von Bocklinsawn wegen der Schuld so sein Eckel. 111.
1652, Protocole des Quinze (2 R 70) Jr. Wolff Böckel. 119. 132. [pt° Saltz betrugs]

La maison revient sa fille Béatrice qui épouse Loup Georges de Landsberg

Loup Georges de Landsberg épouse en 1623 Béatrice, fille de Loup Bœcklin de Bœcklinsau et d’Anne Marie Landsperg puis en 1638 Marie Véronique, fille de Philippe Thierry Bœcklin de Bœcklinsau et d’Anne Marie de Berstett (voir Lehr, l’Alsace noble, p. 298)

Loup Bœcklin de Bœcklinsau est tuteur de ses petits-enfants Marie Salomé et Anne Madeleine, issues de sa fille Béatrice et de Loup Georges de Landsberg.
1643 (19. Julÿ), Chambre des Contrats, vol. 491 (expéditions) f° 217-v
Tauschbrieff Weÿl. Jr : Wolff Georg von Landsperg seel. Kind. und H. Not. Steinen.
Wir ut supra vor unsers insonderheit verordnet. Cancelleÿ Contractuum Notarÿ geschwornen Substituto persönlich erschienen ist der Edel- und Veste Wolff Böckhle von Böckhlinsaw deß löbl. freÿen Ritterstandts im undern Elsaß Director alß Groß Vatter, legitimus Tutor vnd Administrator Weÿl. der Edlen Frawen Beatricis Böckhlin seiner dochter mit auch Weÿl. dem Edel- und Vest. Wolff Georgen von Landsperg ehelich erzeugt und hinderlaßener Zweÿer Kinder, nahmens Maria Salome und Anna Magdalena von Landsperg, seiner Enckheln, an einem (…)

Mentions de Loup Georges de Landsberg dans les registres du Magistrat
1640, Conseillers et XXI (1 R 123) Wolff Georg von Landtsperg Susannæ Mariæ töchterlin. 40. 82.
1640, Protocole des Quinze (2 R 123) Jr. Wolff Georg von Landspergs döchterlin Vogt. 121.
1641, Conseillers et XXI (1 R 124) Wolff Bockel. [wegen Wolff Georg von Landspergs Verlaßenschafft] 132. [underthanen zu Duntzenheim] 152.
1645, Protocole des Quinze (2 R 66) J. Wolff Georg von Landtsperg Kinder. [Zinß] 108. 174.
1650, Protocole des Quinze (2 R 69) Jr. Wolff Georg Von Landsperg töchter Erster Ehe. [Frucht, Wein] 57. 266. letzter Ehe Susanna Maria. 189.
1652, Protocole des Quinze (2 R 70) Jr. Wolff Georg von Landsperg tochter letzter Ehe. [wein] 122.

La maison revient à Anne Madeleine de Landsberg (fille de Loup Georges et de Béatrice Böcklin), femme de Loup Georges de Rathsamhausen Ehnwihr

Loup Georges de Rathsamhausen Ehnwihr épouse en 1657 Marie Véronique, fille de Loup Thierry de Rathsamhausen Wibolsheim puis en 1661 Anne Madeleine de Landsberg (voir Lehr IV p. 8 et les permissions de se marier ci-dessous)

Les Conseillers et les Vingt-et-Un autorisent Loup Georges de Rathsamhausen Ehnwihr à se marier dans la maison Kageneck
1657, Conseillers et XXI (1 R 140)
(f° 228) Sambstag de, 28.ten Nov. 1657. – Rathsamhaußen pro dispensatione
Wolff Georg Von Rathsamhaußen von Ehnweÿer bitt vmb erlaubnus, daß Er sich vff den ersten des Künfftigen Monats Decembris in dem Kageneckischen hoff allhier, möchte einsegnen Laßen. Erk. Wilfahrt, doch daß der Juncker eun Paar lb d in das Allmoßen gebe.

Loup Georges de Rathsamhausen Ehnwihr est autorisé à acheter la maison Kippenheim rue des Juifs
1659, Conseillers et XXI (1 R 142)
(f° 181) Sambstag d. 8. Octobr: – Wolff Georg von Rathsamhaußen vm gsens.
Wolff Georg von Rathsamhaußen vberreicht per Bitsch. v.he Supplication, Bericht d. Er die Kippenheimische behaußung In d. Judengaßen gelegen keüfflich an sich Zu bringen vorhabens, Bitt vm gsens damitt d. gtract mag verschrieb. werd. Erk. Willfahrt worden.

Les Conseillers et les Vingt-et-Un renvoient à la Chambre de manance Loup Georges de Rathsamhausen Ehnwihr qui demande de régler le même droit que son père.
1659, Protocole des Quinze (2 R 77)
(f° 13) Sambstag den 22. Jan: – pt° Schirmgelter
Jr. Wolff Georg von Rathsambhaußen per Wild. dt. Supplication bitt sich beÿ den Schirmglt, Wie sein Vatter seel. geben, g. Zulaßen. Erkandt, Würd ane die Herren Schirmbrichter gewieß.

Loup Georges de Rathsamhausen Ehnwihr est autorisé à faire bénir son mariage à la tribu des Fribourgeois par son confesseur le pasteur Feigler (deux autorisations, les 3 et 31 août 1661)
1661, Conseillers et XXI (1 R 144)
(f° 133-v) Sambstag d. 3. August. – Rathsamhaußen p. dispensatione
Wolff Georg von Rathsamhauß. vberreicht per Bitsch Vndtg. Supplication Vm Verwilligung d. Er Zum Freÿburger p. Mr. Feiglern sich moge copuliren vnd einsegnen laßen. Erk. Ist Ihme Willfahrth worden mitt d errinnerung d. Er deß Allmußenß ein gedenck verbleiben wolle

(f° 145) Sambstag d. 31. August – Wolff Georg von Rathsamhauß. p. dispensatione.
Wolff Georg von Rathsamhaußen vberreicht per Bitsch. Vndtge Supplication, Bitt Mh. wollen gescheh. laß. d. Er p. Mr. Feiglern sich möge copuliren laßen. Weylen Er beÿcht vatter, vnd eine absonderliche anmuth zu seiner persohn. Erk. Wilfarth werd. Jedoch abhg. p.iudicio in künfftig fällen. H. XV.er Ringler vnd H. Goll

Inventaire des biens que Loup Georges de Rathsamhausen Ehnwihr, veuf de Marie Véronique de Rathsamhausen, apporte lors de son remariage avec Madeleine de Landsberg. L’acte est dressé dans la maison rue des Juifs qui appartient à Esther de Rathsamhausen Ehnwihr née Müllenheim.
1661 (6.7.), Not. Redslob (Jean Georges, 42 Not 1) n° 7
Designatio und beschreibung aller und Jed. liegender und Vahrender Haab Nahrung und güetter so der Reichß Freÿ Hoch Edellgebohren und Gestreng herr Wolff Georg von Rathsambhaußen Zue Ehenweÿer Zue der Reichß Freÿ Hoch Edellgebohrnen und Viel Tugendreichen Frawen Magdalena von Rathsambhaußen gebohrne von Landtsperg seiner vielgeliebten Ehegemahlin allß ein unverändert Gutt in den Ehestand Zuegebracht, welche der vrsach weilen in der Erkannt Willfahrt wohl Edellgedachten beeden Persohnen auffgerichteter heüraths verschreibung expresse versehen, daß einem Jeden theil vnd seinen Erben die Zubringende Nahrung reservirt, unverändert und vorbehalten sein sollen (…)
ersucht durch die Reichs freÿ hochwohl gebohrener und viel Tugendreiche Jungfrauw (-) von Rathsambhaußen Zue Ehenweÿer ob Edellgemelts Jr Wolff Georgen von Rathsambh. viel geliebte Schwester in beÿsein der Reich freÿ hoch Edelgebohrnen und viel tugendreichen Frawen Ester von Rathsambhaußen Zue Ehenweÿer gebohrner von Müllenheim wittib d. Edellgedachts Jr von Rathsambhaußers vielgeehrten Fraw Schwiegermutter, geeugt vnd gezeigt (…) Actum vnd angefangen in des H. Reichs freÿen Statt Straßburg Sambstags d. 6. Monatstag Julÿ Anno 1661.
Inn einer in der Statt Straßburg vnden ane der Judengaß gelegenen vnd frauen Esther von Rathsambhaußen Zue Ehenweÿer gebohren von Müllenheim wittib eigenthümlich zuständiger behaußung, befund. worden
Wÿdem. Hierauff wirdt nun auch die Jenige Nahrung beschrieben so eingangs wohl Edellgedachter Jf. wolff Georg von Rathsambhaußen von weÿ. der Reichs freÿ hoch Edelgebohrnen und viel Tugendreiche. fraw Maria Veronica von Rathsambhaußen Zue Ehenweÿer seiner Erst. Ehegemahlin mit gewißer Condition wÿdembs weiß zugenießen hat, daran daß Eigenthum Ihr hoch Edel vesten gebiebten Söhnlein Jr Johann Friedrichen von Rathsambhaußen Zueständig, vnd Zuevorders der Haußraht So inn eingangs gemelter behaußung befund. word. wie volgt (…)
Eÿgenthumb ane einem Reebhoff vnd Antheil Obrigkeitlicher Gerechtigkeit in dem dorff Niederottenrott (…)

Mentions de Loup Georges de Rathsamhausen dans les registres du Magistrat
1662, Conseillers et XXI (1 R 145) Wolff Georg von Rathsamhaußen. [Frucht] 97. [Zinß] 163.
1662, Protocole des Quinze (2 R 79) Jr. Wolff Georg von Rathsambhaußen. 162. [Zinß]
1665, Protocole des Quinze (2 R 82) Jr. Wolff Georg von Rathsamhausen. 4. 128. 248. [Zinß]
1667, Conseillers et XXI (1 R 150) Wolff Georg von Rathsamhausen. [sic] 31. [pt° Capitals] 176.
1667, Protocole des Quinze (2 R 84) Jr. Wolff Georg von Rathsamhausen. [Capital] 192.
1669, Conseillers et XXI (1 R 152) Wolff Georg von Rathsamhausen ga. die Stollen. 145. wegen Pthurn Zinß. 239.
1670 Conseillers et XXI (1 R 153) Wolff Georg von Rathsamhaußen. [Pfenningthurn Zinsen] 17.
1671, Conseillers et XXI (1 R 154) Jr. Wolff Georg Von Rathsamhausen. [Pfenningthurns Zinß] 91. 130. 147. 163. 353. 362.
1671, Protocole des Quinze (2 R 88) Freÿherr Adolph von Hoheneck, Jr. Wolff Georg von Rathsamhaußen. [Capitalien] 161.
1672, Conseillers et XXI (1 R 155) Wolff Georg Von Rathsamhausen [pt° Capitals]. 229. 232. 376.
1674, Conseillers et XXI (1 R 157) Jr. Wolff Georg von Rathsamhaußen. [Capitalien] 338. 341. [Früchten] 352.
1674, Protocole des Quinze (2 R 90) Wolff Georg Von Rathsamhausen. [Pfenningthurn Zinß] 208
1675, Conseillers et XXI (1 R 158) Jr. Wolff Georg von Rathsamhaußen weg. Pfenningthurns Zinß. 215. 226.
1678, Conseillers et XXI (1 R 161) Wolffgang Georg von Rathsamhaußen begehrt Pfenningthurns Zinnß. 68. 153.

Anne Madeleine de Landsberg meurt en 1687 en délaissant cinq enfants. L’acte d’achat n’est pas mentionné, le seul titre est une obligation au profit du Grand Chapitre de la cathédrale datée de 1606. L’inventaire mentionne des biens à Quatzenheim (maison et moulin). Les experts estiment la maison à 1 200 livres. La masse propre au veuf est de 1 040 livres, celle propre aux héritiers de 10 007 livres. L’actif de la communauté s’élève à 5 548 livres, le passif à 6 171 livres

1687 (17.3.), Not. Boeller (Jean Jacques, 3 Not 12) n° 676, 678, 697
Inventarium vnd Beschreibung Aller der Jenigen Haab, Nahrung v. Güethere, ligend. v. vahrend. Verändert und unveränderten, Keÿnerleÿ außgenommen, so weÿl. die hoch Edel gebohrene v. hoch tugendbegabte fr: Anna Magdalena von Rathsamhaußen Zue Ehenweÿhr gebohrne v. Landsperg, deß hoch Edelgebohrnen v. gestreng. H. Wolff Geörgen v. Rathsamhauß. Zue Ehenweÿhr, der Königl. Ritterschafft deß Vndern Elsaßes hochansehnlich. Rath v. Außschußes geweßene Ehegemahlin, beÿ ihren d. 1. tag nechsthiengelegt. Monats Februarÿ beschehenen seeligen Absterben, Zeitlich. verlaßen, so auf erfordern v. begehren d. seel. verstorbenen Adelich. fr. hinderlaßener Hh. Söhn v. fräuwlin dochter Ihren als ab intestato Erben hernachbenambst Inventirt durch Edelgedacht. H. Wolff Geörg v. Rathsamhauß. d. hinterbliebenen Wittiber, inngleichem deßelben fräwlin docht. die hoch Edelgebohrene Mariam Catharinam v. Rathsamhauß. gezeigt v. angeben (…) Actum v. angefang. inn p.sönlich. gegenwarth deß hoch Edel Vest V. hochgelehrten H. Nicolai Kempffers d. königl. Ritterschafft deß Vnd. Elsaßes hochmeritirten Syndici sowohl in dem H. Wittibern als denen adelich. Erben erbettenen v. partheÿisch. beÿstandts in d. Königl. freÿen Statt Straßb. vff Montag d. 17.ten Martÿ st: n: A° 1687.
Die Hoch Adeliche Fraw seel. Hatt ab intestato Zu Erben hinderlaß. wie Volgt 1° H. Johann Wolffgang Von Rathsamhaußen Zue Ehenweÿhr ihro hochfrst. drch. v. Würtenb. H. Administrators Cammer Junckern, so in p.sohn zugeg. geweßen, 2° H. Jacob Samson Von Rathsamhaußen Zue Ehenweÿhr so ebenfalls dießer Inventat: inn p.sohn beÿgewohnet, 3° H. Frantz Ludwig Von Von Rathsamhauß. Zue Ehenweÿhr, 4° H. Heinrich Jacob Von Rathsamhauß. Zue Ehenweÿhr, welche beed. nehstgemelt. Gebrüederer Nahmen d. hich Edel geborene b. gestrenge H. Wolff Sigmund v. Landsperg als erbettener Vormund beÿ dießem geschäfft erschienen, 5° Fräwlin Mariam Catharinam Von Rathsamhauß. Zue Ehenweÿhr, so mit v. neben dem hoch Edelgebohrnen v. gestreng h. Frantz Ernst Böcklin v. Böcklinßaw d. König. Ritterschafft deß Undern Elsaß Rath v. Außschuß, welchen dieselbe Zu ihrem Assistent ersucht v. gebetten dießem Inventations geschafft v. anfang biß Zue ende auß: v. abgewartet.
Dieße 5. Adeliche Geschwüsterd. haben hernach geschribene Mütterliche Verlaßenschafft vnd sich frid. v. freundlich. Zu Vertheilen (…)

Vergleich: v: Abredt beederseits inn die Ehe Zusammen gebrchten v. ererbt. Zeitlich. guths. Demnach sowohl dem H. Wittib. Alß auch denen Adelich. Erben wegen mütterlich. theils Zugebracht v theilß ererbten guths, besonders den haußrath antreffend, Zeit geführten 26. jährig. Ehestands üb. inn ein vndt andern posten fürgenagenen alienation v. mutation halben (…)
(f° 10) Schrein: und Hültzenwerck. Auff d. obernbühnen, Auf dem Andern Kasten, Auf dem dritten Kasten, In d. obern Ercker stuben, In d. Cammer A, In d. Cammer B, Im rauch Cämmerlein, In d. Cammer C, Im obern Haußöhren, In d. trückeneÿ Cammer, Auf d. Trückeneÿ, In d. vndern Ercker od. Wohnstuben, In d. Stub Cammer, In d. Cammer D, In d. Cammer E, In d. Hh: Söhnen Studierstuben, In d. fr: seel: stüblein, Vor dießer stuben: Im Mittlern Haußöhren, In d. Kuchen, In dem Speiß Cämmerlein, In d. Speiß Cammer, In d. Cammer F, In d. Cammer G, In d. Cammer H, In d. Hindern Stub Cammer, In d. Hindern Stuben, In d. Hindern Kuchen, Im hindern Haußöhren, Inn dem Gartten Hauß ane Hennengaß, Im Saal, Im Hoff stüblein, In d. bauch Kuchen, Im bütten Keller, Im Hoff, Im Hoffkeller, Im Gewölb (…) (f° 31) Im Meÿer Hauß, In d. Stuben, Im stub Cämmerlin, In d. Obern Cammer, Vor dießer Cammer, In d. Magd Cammer, Vor dießer Cammer, Im Keller, In d. Knecht Cammer
(f° 41) Eÿgenthumb ane häußern (T.) Erstlich Hauß, hoff, hoffstatt (…) in dem dorff Fegerßh.
Hernachfolgende Häußer seindt durch H Joseph lautenschlag. v. Johann feÿlotter, beede d. Statt Straßb. geschworne werckhleüth folgend. maß. æstimirt word.
(E.) Nemblichen Hauß hoff hoffstatt sampt einem hind. hauß, geleg. in der St. Straßburg oben ahne Münstergaß. j.s. neben d. becken Zunfftstub. 2.s ist ein Eck, oben ane Jud. gaß, hind. uff j. gäßell besagter Zunfft Zustendig ist æstimirt umb nemblichen 1200. lb. darüb. war kein and. document befund. Alß ein obligation, Krafft deren die Hh. Deputaten deß Chors hoh. hoh. stifft Straßb. uff dießem hauß 387. lb. 7. ß 10. s Zwar angelegt steh. gehabt, ab. die à tergo notirt d. 23. 9.br: 1622 wid. abgelößt, empfang. ist mit d. St. Straßb. Contract Insigel v.wahrt dat: 4. febr: 1606 mit Lit AA. bezeichnet
(T.) It. hauß hoff hoffstatt Scheür Stall v. gartt. Zu Straßb. ane Crauttenaw in d. hennengaß. gelegen einseith neben H: Dr. Stöck. Wittib v. Erb. æstimirt p. 775. lb.
(f° 41-v) Theÿlbar Beßerung eines haußes (T.) Eß hatt d. H. Wittib stehend. Ehe in dem hauß ane Münstergaß. mit belieb. seiner Adelich. Eheliebsten seel. ein newes gebäw Zweÿ stock hoch ufführen v. 2. gäng mit blatt. beleg. laßen, so durch die geschworne werckleüth æstimirt p. 237. lb
(T.) It: d. Neüwbauene hauß Zu Quatzenheim sampt d. speiß v. milch Kammer, It. d. Roß schwein v. hünerstall seind æstimirt p. 540. lb
Das dorff: Schloß v. Müehl Zu Quatzenheim d. Erben unverändert betreffend (…) Ist der verstorbenen, Adelich. Frawen v. dero Fr. Schwestern Mariæ Salomeen v. Landsperg auch seeligen weg. Mütterlich. verlaßenschafft die helffte Zuständig, die andere helffte aber in denenselben auß Jfr. Eüphrosinæ Böckhlerin seel. Erbschafft eÿgenthümblich. Zukommen, daß also dißeitig. Erben ane solchem Schloß nunmehr die helffte behörig.
(f° 50) Ergäntzung d. Adelichen Erben Unveränderten Vermögens. Vermög Inventarÿ üb. d. Adelich. Frawen seel. in A° 1661. durch Notarium Johann Friedrich Medllern uffgericht
Abzug in dißen Inventarium. deß H. Wittibers unverändert guett, Silber 62, Capitalia 14, gültten 68, Ergentz. 894, summa 1040 lb
der Adelichen Erben Unuerandert. Silber 481, baarschafft 40, Zinß v. Weinzehend. 214 waldung 100, Capitalia 2322, gültten 1363, hauß 1100, dorff, Schloß v. Mühl zu Quatzenheim (1571, ohn æstimirt), Gärtten, Matten ligende Güther 1571, Action 73, Erb. Ergäntzung 2739, Summa summarum 10.007 lb
Theÿlbar guett, haußrath 1457, Vieh 83, Frücht. 199, Wein und vaß 350, Silber 552, baarschafft 66, capitalien 543, Gültt. 200, häußer 1702, Activa 394 lb, Summa summarum 5548 lb – Schulden 6171, onus passivorum 622 lb
N° 678, Verkauff und Looß Register

Lors du partage, la maison rue des Juifs reste indivise entre Jean Loup, la femme de Fleckenstein, François Louis et Henri Jacques

N° 697, (Abteilungs Register) Donnerstags d. 4. Martÿ A° 1688. Erstlich vorher specificirtes Hauß Zu Straßburg ane Münstergaß. geleg. So dann 12. fr w. et r. gültt so Anton Irrmann jnnwohner v. burg. Zu wÿferßheimb jährlich abzustatt. schuldig. Undt weilen diß hauß v. gülttguth nicht füeglich in 4. theÿl abzutheÿlen geweßen, ist verglich. daß also lang, biß ein Keüffer sich præsentirt, d. jährlich Zinß vnd gült empfang. durch jeweilig. Schaffner eingenommen vndt verrrechnet werd. solle
Abtheilung d. Häußer vndt mit vertheÿlten Post.
d. hauß ane Münstergaß. zu Straßburg mit seinen Zugehörig. rechten v. gerechtigkeiten ist Zwischen denen Erben ahnzuschlag. verglich. p. 1500. lb
[in margine :] zwischen. Jr: Joh: Wolffen, Fr. v. Fleckstein, Frantz Ludwig & Heinrich Jacoben gemein
2. d. hauß v. gartten ane Krautenau inn Straßb. ist æstimirt v. geschätzt per 500. lb
[in margine :] Jr. J. Samson üb.laßen

Le receveur de feue Anne Madeleine de Landsberg loue la maison au secrétaire des Quinze Ulric Fried, à la réserve d’une pièce.

1687 (14.8.), Chambre des Contrats, vol. 557 n° 440-v
H. Johann Jacob Böhler Notar. Publ. und E.E. Kl. Raths alter Beÿsitzer alß Schaffner weÿl. Frauen Annæ Magdalenæ gebohrner Von Landsperg Hn Wolff Georg Von Rathsamhaußen Zu Ehenweÿer Ehegemahlin sel. mit demselben ehelich erzielter adelicher Jugend
in gegensein H. Johann Ulrich Frieden, wolbestelt. XV. Secretarÿ (…) in Schaffners weiß, und Zwar mit vorwißen und bewilligung deß ältist. H. Sohns Johann Wolffgang und Fraülein tochter Annæ Catharinæ und absonderlich. Consens d. beden jüngsten H. Söhne Curatoris H. Wolff Sigmund von Landsperg, wie auch H. Vatters
entlehnt, Eine ged. H. Schaffners Adelich. ppalen eÿgenthümblich gehörige behaußung allhier oben den der Münstergaßen so einseit ein Eck an der Judengaßen, anderseit neben der Becker Zunfftstuben, hind. auff ein gäßel bes. Zunnft gehörig stoßend gelegen, sambt aller deren Gebäuen und Zugehördten außerhalb der Cammer geg. der Obern Ärckerstuben, darinn der Fraülein tochter mobilien verwahrt und verschloßen auff dreÿ jahr lang von Johannis Baptistæ St. V. dießes jahrs alß umb welche Zeit d. hauß würcklich bezog.word. angerechnet – umb einen jährlich. Zinß nachlassenschafft 40 pfund pfenning

François Louis de Rathsamhausen vend sa part de maison à Jean Thiébaut Widermuth, secrétaire de la noblesse moyennant 1 900 livres tournois que le vendeur déclare employer pour s’équiper avant d’entrer au service du roi.

1688 (24.12.), Not. Bidier Dutil (6 E 41, 4)
Vente 24° X.bre 1988 – fut present Mre François Louis de Ratzenhaussen es.er Seigneur de quattzenheim et autres lieux, procede sous l’authorité et consentement de Mre Wolffgang Sigmound de Lansperg Seigneur de Nitrenheim son tuteur, Lequel confesse auoir vendu, ceddé, quitté, transporté et delaissé (…)
au Sieur Jean Thiebault Vildermouth Secretaire de La noblesse de cette province d’alsace present et acceptant
La partie a luy appartenante en la maison scituée en cette ville de Strasbourg faisant le coin des rues appelées Münstergas et des Juifs, ensemble toue les loyers qui luy sont deus Jusqu’à present, lad° Maison franche de tous droit appartenant en sa totalité tant aud. Seigneur vendeur, a Mre Wolffgang, Henry Jacques de Ratzenhausen, Qu’à dame Marie Catherine de Ratzenhausen baronne de Flekenstein ses freres et sœurs et prouuenant de leur Naissant du costé Maternelle Laquelle est à partageer entr’eux et consiste lad° partie de maison presentement vendue au quart d’icelle. La presente vente ainsy faite Moyennant Le prix et somme de 1900 Liures (…) Et Laquelle Somme de 1900 Liures est pour employer par led. seig. vendeur a s’esquiper et mettre en estat de seruir sa majesté dans ses trouppes dont il a receu ordre a cet effet
(signé) Frans Ludwig von Rathsamhaussen a Ehenweÿer, Wildermouth

Jean Loup (Jean Wolffgang), Henri Jacques de Rathsamhausen Ehnwihr et Jean Léonard Kempffer (cessionnaire de Marie Catherine de Fleckenstein, voir l’inventaire dressé en 1695) louent la maison au susdit Jean Ulric Fried

1690 (14.8.br), Chambre des Contrats, vol. 562 f° 552-v
H. Johann Jacob Böhler, Notar. Publ. und E.E. Kleinen Raths alter Beÿsitzer alß Schaffner Hn Johann Wolffgangs und H. Henrich Jacobs Gebrüderer von Rathsamhaußen zu Eheweÿer, So dann H. Johannes Mertz der handelßdiener im Nahmen H. Johann Leonhard Kämpffers deß Lederhändlers beÿ welchem derselbe in diensten
in gegensein Hn Johann Ulrich Frieden, wohlbestellten XV. Secretarÿ allhier
entlehnt, die Ihren ppâlen eÿgenthümblich gehörige Behaußung oben an der Münstergaßen, so einseit ein Eck an der Judengaßen, anderseit neben der Becker Zunfftstuben, hind. auff ein Gäßel bes. Zunfft gehörig stoßend gelegen, sambt allen deren Gebaüen und Zugehördt. nichts darvon außgenommen auff ein Jahr lang von weihnachten dießen 1690.sten Jahrs biß ged. Zeit 1691. Umb 45 pfund d. Zinß

Loup Georges de Rathsamhausen Ehnwihr vend la moitié de la maison au susdit Jean Thiébaut Wildermuth

1691 (26.4.), E 759
Erschienen In der Ritterschafftlichen Cancelleÿ auf dato Zu End gemelt der Hoch Edelgebohrne und Gestrenge Herr Wolff Georg Von Rathsamhaußen Zu Ehenweÿer, bekandte
in Gegenseÿn Herrn Johann Theobald Wildermuths, Ritterschafftlichen Secretarÿ, daß Er für sich und seine Erben demselben Aufrecht und redlichen verkaufft und Zukauffen gegeben (…)
die Helffte Einer Behaußung, Hoff, Hoffstatt sampt übrigen gebauen, begriffen, Rechten und Gerechtigkeiten, darahn die übrige Helffte, dem Herrn Kaüffer bereits Eÿgenthümblichen Zuständig, gelegen in der Statt Straßburg und der sogenannten Münster: und Judengaß Einseith neben der Becken Zunfftstuben, Anderseith neben dießer Zunfft gäßel, Vor freÿ ledig und Eÿgen, soauch niemand versetzt noch verpfandet, welche helffte Vor fortgedachtem Herrn Verkeuffern Von deßen beÿden Söhnen Herrn Johann Wolffgang und Heinrich Jacob, wegen dargeschoßener 1000. thlr Zu Bezahlung Einer von frauwen Von Fleckenstein gebohrener Von Rathsamhaußen Aberkaufften Antheils deß dorffs Quatzenheim und Anderer Forderung Eÿgenthümblichen Cedirt und übergeben worden, Vnd ist dißer Verkauff und Kauff Zugangen und beschehen für und vmb 1700 gulden Straßburger Wehrung – Straßburg d: 26. Aprilis 1691.

Jean Thiébaut Wildermuth, correspondant de différents princes et institutions, acquiert le droit de bourgeoisie en juillet 1674 en s’inscrivant à la tribu de la Mauresse
1674, 3° Livre de bourgeoisie p. 990
H. Johann Theobald Wildermuth, verschiedener Fürsten und Ständt Correspondent erkaufft das burger Recht für sich ex dispensatione Senatûs pro 8. golt fl. welche Er beÿ dem Pfenningthurn erlegt hatt, ist ledigen standts und will auff E. E. Zunfft d. Morin dienen. Jur. 4. Julÿ 1674.

Fils du manant Philippe Wildermuth de Strasbourg, aussi correspondant de différents princes et institutions, Jean Thiébaut Wildermuth épouse en 1675 Anne Marie, fille du marchand David Stierlin d’Augsbourg : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration
Copia der Heuraths Verschreibung – zwischen dem Ehren Vesten und Wohl Vorgeachten herrn Johann Theobald Wildermuthen Verschiedenen deß heÿligen Reichs Fürsten und ständ Wohlverordneten Actuario und Correspondenten Auch burgern allhier Zu Straßburg, weÿland des auch Ehren Vest und Wohlvorgeachten herrn Philipp Wildermuths, Schirms Verwanthen Allhier, undt underschiedener Reichts fürsten und Stände geweßenen Actuarÿ und Correspondenten nunmehr seeligen hinderlaßenen Ehelichem Sohn, als dem herrn Bräutigamb, ane einem, So dann der Viel Ehren und Tugendreichen Jungfrauen Annæ Mariæ Stürlerin, weÿland des Ehren Vest und Vorgeachten Herrn David Stürlers, geweßenen Handelßmanns und burgers Zu Augspurg nunmehr auch seel. ehelich erzeugter und nach todt Verlaßenen dochter, als der Jungfrauwen hochzeiterin, Andern theils – So beschehen in deß H: Reichs Freÿen Statt Straßburg auff Sambstag den 13. tag Februarÿ im Jahr deß Herren alß mann Zahlten 1675 – Christoph Schübler, Notarius juratus

Mariage, cathédrale (luth. f° 1-v n° 4)
1675. Dom. L.ma Zum 2. mahl Hr Johann Theobald Wildermuth Verschiedener Fürsten u. Stände Actuarius u. Correspondent Weiland Hr. Philipp Wildermuth gleichmäßiger Correspondenten nachgelaß: ehel: Sohn, Jfr. Anna Maria, Weiland Hr. David Stierlins Handelßm: u. Burgers Zu Augspurg nachgelaßene ehel T. Donnerstags den 25.tn Febr: Münster (im 4)

Anne Marie Stierlin devient bourgeoise par son mari quelques mois après son mariage
1675, 4° Livre de bourgeoisie p. 421
Fraw Anna Maria Wildermuthin empfangt d. burger Recht von ihrem Ehemann H. Joh: Theobald Wildermuth, pro 8. gold fr. welche beÿ der Cantzleÿ erlegt word. seind, ist Zuvor led. stands gewesen ihr vatter war H Daniel Strirel d. handelßman promis. d. 9. 7.br. 1675.

Jean Thiébaut Wildermuth meurt en 1694 en délaissant quatre enfants. Les experts estiment la maison à 1 700 livres. La masse propre à la veuve est de 337 livres, celle des héritiers de 168 livres. L’actif de la communauté s’élève à 6 439 livres et le passif à 104 livres.

1695 (28. Xbr), Not. Lang (Jean Régnard, 29 Not 37) n° 357
Inventarium v. Beschreibung Aller der Jenigen Haab Nahrung v. Güttere, so Weÿl. der Wohl Ehren Vest V. Hochchtbahre H. Johann Theobald Wildermuth v.schiedener fürst. v. herren geweßener Vornehmer Agent auch hochlöbl. Königlich. Freÿ Ritterschafft des Und.n Elsaßes wohlverordneter Secretarius allhier Zu Strb: nunmehr seeligen nach seinem den 2.ten Maÿ dieses 1694.sten Jahrs aus dießer welt genommenem tödlich. hintritt, Zeitlichen verlaß. welche V.laßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern v. begehren des Edlen, wohl Ehrenvest v. hochachtbahren herrn Philipp Jacob Erhard, Wohlbestellt. Schaffners des Stiffts Zu St: Margreth v. Agneß. allhier als geschwornen Vogts herrn Johannis Theobaldi, Jungfr. Annæ Catharinæ, Herrn Friderich Willhelm vnd Jgfr. Annæ Margarethæ d. Wildermuthen, des abgeleibten Herrn seel. m. hernach gemelt. seiner hinterbliebener fr. ehelich erzielt herrn Söhn v. Jungfr. döchter auch ab intestato Zugleichen antheilen Verlaßener Erben, inventirt, durch die Edle, Viel Ehren v: Tugendbegabte fraw Annam Mariam Wildermuthin gebohrene Stierlerin die hind.bliebene Frau W. mit beÿstand des Edlen Wohn Ehrenvest Fürsichtig vnd Wohlweiß. Herrn Andreæ Lempen, vornehmen Apotheckers auch E. E. hochweiß Groß. Raths allhier Zu Straßburg jetzmahlig. wohlverdienten beÿsitzers Ir geschwornen H. Curatoris (…) Actum in fernerem beÿsein der Vielehren v. Tugendreichen Fr. Annæ Elisabethæ Schragin gebohrner Wildermuthin des in Gott ruhenden seel. Eheleiblich. Fr. Schwest. den 28.ten Xbris Anno 1694.

Copia der Heuraths Verschreibung (…) So beschehen in deß H: Reichs Freÿen Statt Straßburg auff Sambstag den 13. tag Februarÿ im Jahr deß Herren alß mann Zahlten 1675 – Christoph Schübler, Notarius juratus
In einer in der Statt Straßb: ane der Münstergaß. liegend. vnd in dieße Erbschafft gehörigen behauß. ist befund. word. wie folgt
Hültzen und Schreinwerck. Auf dem fruchtkast. In der Erck. stub, In d. ob. Eckstub Cammer, In der Cammer A, In der Rauch Cammer, In der Cammer B, Vor diß. Gemachen, Auff d. trückeney, In der Wohnstub, In der Stub Cammer, In d. Studier Stub, Ins Cammer auch Studierstub, In der magd Cammer, In d. Stub Cammer in Judengaß, In d. Stub in die Jugengaß außsehend, Im nebens stübel, In d Cammer auff dem Gang, In der Magd Cammer, auff dem Gang, In der Kuchen, In der Speiß Cammer, Im Haußöhren, In der Schreibstub, Im Saal, Im Keller
Eÿgenthumb ane einer Behaußung (T.) j. behauß. hoff, hoffstatt ambt übrig. deren gebäwen begriff. recht. und gerechtigkeit geleg. in d. St: Strb: v der sogenant. Münst. und: Jud. gaß js neb d. Becker Zunfftstub. as. neben dißer Zunfft gäßel, so freÿ Ledig v. eigen und durch herrn Joseph Lautenschlag. E. E. Großen raths alt. beÿsitzern Hrn Johann Feÿlottern und hrn Jacob Staudachern all dreÿ der Statt Straßb. geschwornen Werckleuth angeschlag. per 1700 lb.
wie und welch. maßen nun h. Frantz Ludwig von Rathsamhauß. mit consens wolffgang Sigmund von Landsperg Zu Nid. Ehnh. seinen 4.ten theil dem abgeleibten Hr seel. käuflich cediert, besagt j frantzösische papÿrene verschreibung vor herrn Bidier Dutil Königlichem Notario gefertigt da dato 24. Xbris A° 1688. d. annectirt obwohledel angeregt. herrn Wolff Sigmunds v Landsperg Consens de dato 26. Decembris A° 1688 und dann eine Frantzösische Quittung de dato 26. Xbris A° 1688, alles mit sein herrn Dutils eigenhändiger unterschrifft v. beÿgetrucktem Insigel v.wahrt, Mehr ist derselb. angehenckt eine teutsche Cession besagend wie solchen 4. theil d. abgeleibt herr seel. herrn Johann Leonhard Kempffen dem Handelßmann allhier cedirt de dato 12. Martÿ A° 1689. mit des v.storbenen Hn seel. eig.händig. unterschrifft v.wahrt, weiter j. papÿr Confirmatio mit des königlich. Ritterschafft des und. Elsaßes beygetruckten Insigel und H Nicolaj Kempffers deroselb. Syndici unterschrifft, so dann ferner j. teutsche Cession inhaltend, welcher maß. H. Johann Leonhard Kempffer d. handelßmann d. halb theil ane vorherig behaußung dem abgeleybt. H. seel. cedirt deren datum d. 29. Martÿ A° 1691. mit Hn Johann Leonhard Kempffers und des in Gott ruhend. Hn seel. eigenhändig. vnd.schriff und Pitschafft paraphirt.
Mehr j teutsche pap. verschreibung meldet w.maß. H Friedrich Jacob von Fleckenstein, als Ehevogt Fr. Mariæ Catharinæ, Freÿfrawen von Fleckenstein gebohrene v Rathsamhauß. u Ehenwÿhr, Hn Johann Leonhard Kempffen mehrgedacht. einen 4. theil solch. behaußung käufflich cedirt, mit des Hn verkäuffers und deßen Fr. Gemahlin auch des herrn Käuffers eig.hendig unterschrifft und Pitschafft bekrafftiget de dato 16. febr. A° 1686. daran annectirt die beÿ E. Löbl. Ritterschafft beschehene confirmatio datirt d. 17. Martÿ A° 1689. Über die übrige helffte solch. behaußung aber besagt j teutsch. pergam: Kauffbrieff in löbl. gedacht Ritterschafft cancelleÿ gefertiget mit dero anhangendem Insigel, und hn Syndici Kempffers eig.händig. unterschrifft bekräfftiget deß. datum d. 26. Aprilis A° 1691. sampt jr papÿrenen Copiæ deßelb. auch einigen vergleichen, Reversen und d.en Cassirung. So dann sagt auch üb. die Völlige behausung j. alt abgelößt teutsch. perg. Zinnßbr: m. d. St. Strb. anhangendem Contract Insigel v.wahrt durch herrn Hilarium Meÿ. d. Notarium instrumentirt de dato 4.t Januarÿ 1606 m . altem Ltis AA notirt. Dabeÿ ferner j. schrifftlich bericht üb. solch. Behaußung sagend datirt den 26. 9.bris / 6. Xbris An° 627. Alls mit Jetzigem N° 6 Notirt.
Ergäntzung der Fraw Wittib unverändert. Guths. Vermög Theil Registers üb. der Fraw Wittib von weÿland Frawen Catharina Wildermuthin gebohren Peliharin* ihrer leibl. Mutter seeligen ererbte Nahrung, durch auch weÿland herrn Rahtherrn Christoph Schüblern Notarium nun ebenmäßig seelig in A. 1674. auffgerichtet hat man deroselb. Zuergäntzen wie folgt.
Eigenthumb ane einem Garthen vor dem fisch.thor gelegen. j Garthen ohngefehr 2 ½ A. Grundts groß (…)
Abzug in dießes Inventarium, der Fraw Wittib unverändert guth, Sa. haußraths 114, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 20, Sa. guld. Ring und Geschmeids 3, Sa. baarschafft 97, Sa. Ergäntzung (178, abgehet 76, rest) 101, Summa summarum 337 lb
Der Erben unverändert Nahrung, Sa. haußraths 165, Sa. Ergäntzung 2, Summa summarum 168 lb
das Gemein verändert und theilbar Guth, Sa. haußraths 477, Sa. Chaise 82, Sa. Frücht und Meels 295, Sa. Lährer Vaß 411, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 321, Sa. Guldener Ring und Geschmeids 210, Sa. baarschafft 1359, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 215, Sa. Gültten von Liegenden güthern 49, Sa. Eigenthums ane einer behaußung 1700, Sa. Eigenthums ane einem Garth. 225, Sa. Schulden 1121, Summa summarum 6439 lb – Schulden 104, Nach solchem abzug 6334 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 6840 lb – Ungewiß und Zweiffelhaffte Pfenningzinß hauptgüter in d. Erbe Zugeltend 764 lb

L’intendant de la Grange intercède auprès des Quinze pour que la veuve de Jean Thiébaut Wildermuth continue de jouir d’exemptions.
1694, Protocole des Quinze (2 R 98) 135 Herr Intendant de la Grange recommendirt die Wildermuthische Wittib pt° continuation bißherigen Freÿheit, 153 Weÿl. H Joh: Theobald Wildermuths Wittib pt° Stall und Umbgeldts Freÿheiten

La veuve Wildermuth passe un bail au profit du prince de Deux-Ponts
1702, XIII (3 R 58) Einlogirung deß Printzen von Zweÿbrücken in das Wildermuthische Hauß. 11. 13.
(p 11) Montag den 23.t Januarÿ 1702. – Elisabeth der herren Deputirten wegen der Einlogirung deß Printzen von Zweÿbrücken in das Wildermuthische Hauß, und deßwegen von der Wildermuthischen Wittib geforderten loyer – der Wildermuthischen Wittib sollen 100 fl. pro loyer offerirt vnd dieselbe dabeÿ Zu acquiesciren disponirt werden

La veuve Wildermuth demande à conserver une contribution de deux livres comme du temps de son mari. Les Quinze répondent que les deux livres ont été accordées à la personne de son mari, sans que la somme puisse passer à ses héritiers, et que la somme correspondait à une fortune déclarée de 2 000 florins alors que d’après l’inventaire elle s’élève maintenant à 12 200 livres. L’assemblée décide que le montant de la taille sera désormais égal pour tous.
1696, Protocole des Quinze (2 R 100)
(f° 169-v) Freÿtag den 17. Aug. – Weÿl. Hn Wildermuths Frau Wittib pt° Staallgeldts
Weÿl. Hn Johann Theobald Wildermuth Fr. Wittib
Obere Stall Herren lassen per me proponiren, daß in anno 1694. nach absterben Herrn Johann Theobald Wildermuths, geweßenen Secretarÿ beÿ dem Ritterstand, es die meinung gehabt, daß deßen hinterlaßene Frau Wittib ordnungs mäßig inventiren lassen solle, so seithero geschehen, vnd seÿe auch das Inventarium auff d. Statt Statt Stall gelüffert worden, daßelbige besage 12.200 fl. Nach welchem Fuß die herren dreÿ des Stalls seith dem, à 18. lb 6 ß des jahrs, d. Stallgeld gefordert, Allein beschwehre sich bemeldte Wittib darüber, und Vermeine sie, daß es Noch beÿ den Zweÿ Pfund, so ihren herrr seel. jährlichen Zu geben accordirt worden, gelaßen werden solte, hingegen Finde mann Auff seithen der herren Deputirten, daß solches nicht wohl werde seÿn können, Weilen 1. die Concessio personalis geweßen, und selbige auff die wittib und Erben nicht extendirt werden Kann, 2. H. Wildermuth seel. in a° 1684. da er sothanes bene erhalten, nur 2000 fl. in vemögen gehabt habe, da er hiegegen über 12.000 fl. Hinderlaßen, 3. gemeine Statt nicht wenig dabeÿ leidet, dann diesem Wittib so wohl beÿ ordinarj als auch extraordinari Anlagen ein geringes beÿtrag, 4. solcher gestalten Kein burgerliche gleichheit gehalten, sondern sie 5. Weit beßrer condition, als die Herren des Regiments und die Officianten d. Statt, so sich umb d. gemeine Weßen mehr als d. verstorben verdient machen*, seÿn Würden, 6. Nach ihrem todt dero Erben, der Abstraffung, im Fall Zu Wenig Verstallt würde, Nicht wie andere burger Unterworffen were, auch 7. Zu besorgen stündte, daß wann beÿ ihro dispensirt würde, es böse consequentz Nach sich Ziehen, Und ihres herrn seeel. Successor ebenmäßig prætendiren dörffte, jedoch Zu Mghh. stünde, Was Sie hierinnen gn. erkennen Wollen.
Herr Prætor Regius sagt, Es Were Zu Wünschen geweßt, daß weg. des Stallgeldts beÿ Niemanden Nichts absonderliches were eingeführt werden, dann solches nichts anders als Verdruß Causire, Inn dem übrigen seÿe beÿ herrn Räth und XXI. schohn etlich mahl die durchgehende gleichheit im Verstallen Zu halten recommendirt worden Und weilen beÿ H. Wildermuth das privilegium Verloschen, und darmit, wann herr Intendant einig Instandt machen solte, mann die invidiam beÿ dießer Stub nicht allein auff sich lade, so werde deßen hinterlaßener Wittib anzuzeigen seÿn, daß sie wie andere burger, verstallen solte, und wann sie sich zu beschwehren, sie vor Herren Räth und XXI /:allwo sie Zweifels freÿ eben den bescheid bekommen wird:/ gehen könte, Neben dem werde dem protocollo Zu inseriren seÿn, daß jnn d. Künfftige dergl. personal differenzien jm verstallen nicht mehr eingegang. sondern durch gehende gleichheit gehalten werden solle. Erk. gefolgt
Im Verstallen soll durchgehend gleichheit gehalten werd.

(f° 213) Freÿtag den 5. Octobris – die Wildermuthische Frau Wittib pt° Staallgeldts

1697, Conseillers et XXI (1 R 180)
(p. 67) Mittwochs den 10.ten Aprilis 1697 – Fraw Anna Maria Wildermuthin Wittib und dero Kinder wegen Exemption Von der Einquartierung

La veuve et les enfants de Jean Thiébaut Wildermuth hypothèquent la maison au profit des enfants du marchand Jean Thomas Kau

1700 (6. Xbris), Chambre des Contrats, vol. 573 f° 611-v
Fr. Anna Maria geb. Stierlerin, Weÿl. herrn Johann Theobald Wildermuths, Verschiedener Hoch Fürstl. Und anderer Stands Personen gewesenen Agenten, auch der löbl. Nider Elsäßischen Ritterschafft Secretarÿ seel. Nachgelaßene Wittib, mit beÿstand Hn Andreæ Lempen E.E. Großen raths alten beÿsitzrs Ihres Curatoris wie auch Hn. Philipp Jacob Erhards Schaffners der rothen Kirchen und E:E: kleinen Raths alten beÿsitzers, Ihrer mit ged. Hn. Wildermuth erzeugter Kinder Vogts
Herrn Friderich Wiegers J.U. Ddus et Cancellariæ Contractuum Actuarÿ im Nahmen weÿl. Hn Johann Thomæ Kauen gewesenen Handelsmanns seel. leiblicher alß sein Hn Dd. Wiegers Stieffkinder, schuldig seÿe 750 pfund
unterpfand, der Frau Debitricis eÿgenthümlicher dritter theÿl Und waß Ihr durch obbemeldte lüfferung Weiter gebühren mag ane hauß Hoff Und Hoffstatt sambt allen deren Gebaüen, Rechten Und Zugehördten allhier an der Münster und Jud. gaß, einseit neben der Becker Zunfft Stub anderseit ist ein Eck an der Juden Gaß, darein solches auch eine Ein und auß fahrt hat, hind. auff ein Allmnd Gäßlein, gegen der Behaußung, so ein jeweiliger Pfarrer in der Neüen Kirchen bewohnt, stoßend gelegen – Zudeßen mehrer Verischerung ist hierbeÿ Persönlich erschienen H. Johann Theobald Wildermuth, auch Verschiedener fürstl. Und anderer hohen Stands Personen Agent, deren leiblicher Sohn, der hat sich für solche Schuld verbürgt

La veuve Wildermuth loue une partie de la maison au gentilhomme Philippe Auguste Bœcklin de Bœcklinsau

1702 (19. 7.br), Chambre des Contrats, vol. 575 f° 386-v
Hr. Andreas Lemp E.E. großen Raths beÿsitzer alß Vogt weÿl. Hn. Joh: Theobald Wildermuths geweßenen Secretarÿ beÿ der Hochlöbl. Ritterschafft untern Elsaßes frn. Wittib
in gegensein S. T. Jr. Philipp August Böcklin Von Böcklisau
entlehnt, in Dero wohn behaußung einseith ist ein eck ahn der Judengaß anderseit neben der Beckerstueben hinten auf ein gäßlein stoßend gelegen, folgende gemach und gelegenheiten, Erstlichen platz im Vorderen keller auf die münster gaß vor 120 ohmen wein, sambt zweÿ Vaßen darzu, d. eine etlich u. siebentzig, d. andere etlich u. dreÿßig ohmen haltend (…), Zweÿtens seÿ in solcher lehnung begriffen die große holtz Cammer, Drittens im obern stock die ercker stueb ein Cammer mit einem Camin, u. dann noch die 2 andere Cammeren darneben u. verspricht die fr. Curandin die Rauch Cammer auf ihren Kosten zu einer Kuchen machen zu laßen u. mit in die lehnung zu geben, 4.to platz auf dem fruchtkasten zu 100 fr. früchten, 5.to die erlaubnus die Truckeneÿ sowohl alß die fr. Verleiherein zu gebrauchen, 6.to ein kleines bünlein ahn der Truckeneÿ daruf wollen zu legen und dann ein hünerställelein, alles auf zweÿ jahr, anfangend auf Mich. 1702 – um einen jährlichen Zinß nemlich 35 pfund

La veuve Wildermuth hypothèque la maison au profit des deux enfants de Jean Georges Feigler

1704 (30.8.), Chambre des Contrats, vol. 577 f° 430
S.T. Hr. Andreas Lemp deß Collegÿ der Herrn XXI.ig beÿsitzer alß Curator frn. Annæ Mariæ Wildermuthin wittib geb. Stierelin
in gegensein Joh: Jacob Fautels sattlers alß Vogts weÿl. Joh: Georg feiglers geweßenen specerirers 2. Kinder – schuldig seÿen 300 pfund
unterpfand, der frn. Debitoris behaußung Cum appertinentiis allhier ahn der Judengass einseit ist ein eck anderseit neben der becker Zunft stueben hinten auf d. Pfarrhauß deß jeweiligen Pfarrers beÿ der Prediger Kirchen darzwischen en Höfflein stoßend gelegen

La veuve Wildermuth hypothèque, avec le consentement de son gendre Auguste Chrétien Rehfeld, la maison au profit des enfants Feigler

1705 (20.9.br), Chambre des Contrats, vol. 578 f° 918-v
Fr. Anna Maria Wildermuthin wittib geb. Stierlerin mit beÿstand u. bewilligung S.T. Hn andres Lempen XXI.er ihres Curatoris
in gegensein Joh: Jacob Fautels sattlers alß Vogts Feiglerischer KK, daß Sie fr: Wildermuthin mit belieben Augustus Christianus Rehfeld Hanau Lichtenberg: Secretarii ihres Hn Tochtermanns u. deßen frn. Eheliebsten – schuldig seÿen 250 pfund
unterpfand, ihre behaußung Cum appert: allhier ahn der Juden gass eins. ist ein eck anderseit neben der Beckerzunft stueb hinten auf d. Pfarrhauß stoßend gelegen

La veuve et les enfants Wildermuth vendent la maison au perruquier Etienne Marchand et à sa femme Marguerite Bagel moyennant 3 750 livres

1706 (23.1.), Chambre des Contrats, vol. 579 f° 76
(3750) Fr. Anna Maria Wildermuthin wittib geb. Steirlerin beÿständlich S.T. H. Andreas Lempen XXI.igers ihres H. Curatoris, Item hr. Philipp Jacob Erhard Schaffner deß Corporis der Pensionen alß Vogt der Wildermuthischen ledigen KK in fernerem gegenseÿn Jgfr. Annæ Marg: Wildermuthin
in gegensein Hn Etienne Marchand perruquier u. Marguerite Bagel
die Wildermuthische behaußung allhier mit allen begriffen, Weithen, zugehörden, rechten u. Gerechtigkeit, einseits ist ein eck ahn der Judengass anderseit neben der beckerzunfftstueb hinten auf ein allmend gässlein gegen dem Pfarrhauß beÿ der Prediger Kirchen stoßend gelegen – um 3750 pfund

Les perruquiers Etienne Marchand et Philippe Artus s’associent
1689 (2.8.), Not. Contz (6 E 41, 26)
furent presens En personne Le Sr Philippe Artus, Et Le Sr Estienne Marchand Tous deux Peruquiers et Barbiers Residans aud. Straßburg, Lesquels ont Reconnu Et Confessé qu’ils se sont associéz Et D’associent En vertu des presentes l’un auec l’autre, pour leur fait, negoce, Et Trafique de Perucquier et Barbier, faisant in mesme Et pareil fonds au profit, gain Et perte de l’un et l’autre (…) Cette association ainsi faite pour Vn an Consecutif à Compter de huÿ

Premier baptême d’un enfant d’Etienne Marchand à Strasbourg
Baptême, Saint-Laurent (cath. p. 395)
1695. Die 18. Martÿ baptizata est Anna Maria Stephani Marchand et Margaretæ Bager vxoris eius filia legitima. Patrinus fuit Maturinus Morin, Matrina Anna Maria Humer (i 205)

Les perruquiers remettent un pouvoir au perruquier Pinot pour qu’il présente leur requête au conseil d’état
1701 (7.3.), Not. Bidier Dutil (6 E 41, 13)
Conuentions 7 mars 1701 – furent presens Srs Estienne Marchand, Louis Riuiere et Charles Lienard tous trois Mds perruquiers en cette ville faisant tant pour eux que pour Le corps de La comm.té desd. perruquiers en cette ville pouruus par Lettres du Roy Lesquels aud. Nom Ont promis
au Sr pinot aussy M° perruquier L’un deux qui est Sur Son départ pour paris pour ses affaires particulières
Qu’en cas qu’au moyen d’un pouuoir qu’ils luy ont donné a l’effet de soliciter par luy Au conseil destat un arrest portant que Lesd. Ms perruquiers Jouiront de Leur priuileges conformément a leurs prouisons (…)

Les Quinze autorisent le perruquier Etienne Marchand à débiter six tonneaux de vin de Bourgogne en bouteilles comme il a déjà fait neuf ans plus tôt.
1702, Protocole des Quinze (2 R 106)
(f° 186) Sambstags de, 27. Maÿ 1702 – S. nôe Estienne Marchand des Peruckenmachers in H. Storcken hauß wein Zu verkauffen vnd s. Erk. an die Obere Ungeltshh. gewießen.

(f° 205) Freÿtags den 16.ten Junÿ 1702 – Estienne Marchand pt° Weinschancks
Obere Ungeltsherren per Herren Friden, es habe Estienne Marchand umb erlaubnus angehalten, wein auß Zu schencken vnd alß man Ihne angehört beditten, daß er seiner Profession ein peruckenmacher seÿe, vnd Sechs faß Burgunder wein bekommen habe, die er bouteilles oder Stuckweiß verkauffen wolle, vor 9 jahren habe er auch dergleichen wein verkaufft, und verlange niemand im hauß Zu setzen, noch Zu trincken Zu geben sonden nur den officiers die bouteille à 10 sols Zu lieffern, was nun die Verkauffung des weins en gros betreffe, finde man dabeÿ keine difficultät weilen solches einem ieden burger erlaubt seÿe. wegen des bouteilles aber habe man sich erinnert daß solches hiebevor andern als dem Lobstein verbotten word. allein seÿe damahlen keine armée im Land gewesen, vndt weilen von den hießigen Würthen klein Burgunder wein außgeschenckt werde, So stünde Zu Mghherren, ob Sie dem Imploranten dieße 6 Faß bouteilles weiß wie er verlange, Zu verkauffen erlauben wollen, in deme d. faß abfallen wollen, iedoch daß wann Er mehr dergleich. wein herkommen laßen würde, Er sich Zuuor beÿ den Obern Vngelts herren anmelden, vnd wegen dießes weins sich mit dem fermier abfinden solte. Erkandt, Bedacht gefolgt.

Etienne Marchand prend en apprentissage Pierre Gressenty
1704, Not. Bidier Dutil (6 E 41, 14)
Apprentissage 29. febr 1704 Christophle baron chirurgien maior
Pierre Gressenty jeune Garçon son neueu
dans la maison du Sr Estienne marchand Mre perruquier et barbier En cette ville

Nouvelle demande de débiter du vin
1704, Protocole des Quinze (2 R 108)
Estienne Marchand des Peruquiers und Schirmers pt° Weinschancks. 43. 57, 77. 84-v.

Autres mentions d’Etienne Marchand dans les registres du Magistrat
1704, Protocole des Quinze (2 R 108) Estienne Marchand pt° Ungelts und abgerißenen Sigels von seinen Faß. 236-v
1705, Protocole des Quinze (2 R 109) Etienne Marchand pt° wein en detail zu verkauffen. 128-v, 163, 204-v, 209, 220, 274, 292-v, 353-v, 369-v
1713, Protocole des Quinze (2 R 117) Etienne Marchand pt° Verkauffung seines frantz. Weins en detail. 66. 68-v, 91-v.
1714, Protocole des Quinze (2 R 117) Etienne Marchand pt° Wein en detail Zu verkauffen. 406-v
1718, Protocole des Quinze (2 R 122) Estienne Marchand pt° Weinverkauffs en detail. 122. 135. 191. 271
Louis la Riuiere und Estienne Marchand, Perruquiers ca. E. E. Meisterschafft der Barbierer

Fils d’Etienne Marchand de Goussancourt en Picardie, Etienne Marchand achète le droit de bourgeoisie pour lui et sa femme Marguerite Bagré, fille du cloutier Dieudonné Bagré de Sainte-Marie-aux-Mines. Leurs cinq enfants suivent la coutume (ne deviennent pas bourgeois). N.B. La forme Goussancourt est donnée par les actes concernant Hilaire Marchand)
1705, 4° Livre de bourgeoisie p. 758
Estienne Marchand d. Peruckenmacher V. Courssencourt en Picardie Weÿl. Estienne Marchand hint. sohn V. Fr: Marguerithe Bagré V. St: Marie aux Mines weÿl. dieudonné Bagré gew. Nagelschmidts daselbst hint. tochter empfangen das burgerrecht gratis, bringen 5. Kinder mit, mit welchen es beÿ ordnung gelassen werden w. beÿ den Freÿburgern dienen. Jur. d. 11. Dito [Januarÿ] 1706.

Les Quinze accordent le droit de débiter du vin à Etienne Marchand qui est devenu bourgeois et a acheté une maison pour cinq mille écus
1706, Protocole des Quinze (2 R 110)
(f° 11) Freÿtags den 22.ten Januarÿ 1706. – Estienne Marchand pt° Weinschancks
Iidem [Obere Umbgelts herren] laßen durch H. Secretarium proponiren es werde Mhgg. auch errinnerlich sein daß Estienne Marchand, der Perruquenmacher auß der Picardie vor einiger Zeit vmb den weinschanck allhier Zutreiben angesucht habe, vnd damahlen erkandt worden seÿe, daß ihme darmit willfahrt sein solte wann er bescheinen würde daß burger vnd Zünfftig worden were, wann Er nun anjetzo durch Einen genugsamen schein, so Er vorgelegt, sothanen Erkantnus parition geleistet, vnd bereits Zu seinem Etablissement Eine gewisse behausung vmb 5000 Rthl. keufflich ahne sich erhandelt, alß werde dahin gestellt, ob ihme nunmehro in seinen begehren deß gesuchten weinschancks halben Zu willfahren sein werde. Erk. würdt Imploranten in seinem begehren deß Weinschancks halber willfahrt.

Le perruquier Etienne Marchand loue une partie de sa maison au monnayeur Benoît Charbonnier
1706 (18.6.), Chambre des Contrats, vol. 579 f° 438-v
Etienne Marchand perruquier
bail à Benoit Charbonnier monnoyeur
dans sa maison sçituée icy faisant d’un côté coin de La ruë des Juifs tenant de l’autre au poele des boulangers sçavoir au second etage un poele une chambre a feu une cuisine et deux chambres une partie du grenier environ pour dix cordes de bois et une part de la cave a 20 mesures de vin, pour un an à commençer à La st. Jean 1706 – moyennant un loyer annuel de 260 livres tournois

Le perruquier Etienne Marchand hypothèque la maison au profit du chirurgien Georges Le Begue

1706 (8.7.), Chambre des Contrats, vol. 579 f° 498-v
Sr Etienne Marchand perruquier
à Sr Georges Le Begue maître chirurgien d’icy, 1000 livres tournois
hypothèque, sa maison auec tous ses droits appartenances et dependances scize icy rüe des Juifs faisant d’un côté le coin de ladte. rüe tenant de l’autre au poele des boulangers par derrière aboutissant à une rue

Etienne Marchand prend en apprentissage Barthelemy Jobert
1706, Not. Bidier Dutil (6 E 41, 15)
Apprentissage – 12 feurier 1706 Pierre jobert maître chandelier
Barthelemy jobert son fils
chéz le Sr Estienne marchand maître barbier

Le perruquier Etienne Marchand loue une partie de sa maison au tailleur Thomas Guerard

1709 (19.3.), Chambre des Contrats, vol. 582 f° 167
Sr Etienne Marchand perruquier
bail à Thomas Guerard tailleur
dans sa maison sçituée proche La Cathedrale un poele un petit Cabinet une Chambre et une Cuisine de plein pied une part de grenier et une Cave, pour un an à commencer à la St Jean 1709, moyennant un loyer annuel de 200 livres tournois

Nouvelle requête, indéterminée, d’Etienne Marchand renvoyée aux préposés de l’accise.
1709, Protocole des Quinze (2 R 113)
(f° 78-v) H. noîe Estienne Marchand, Maistre Perruquier vnd burgers allhier prod. frantzösische requeste, handelt innhalts. Erk. ahne vorige herren [Obere Ungeltsherren] gewießen.

Etienne Marchand demande aux Quinze l’autorisation de vendre 37 mesures de vin de Champagne. Le préteur royal est d’avis d’accorder l’autorisation mais sans qu’elle puisse être prorogée sous peine d’amende. Les préposés constatent quelques mois plus tard qu’il reste 42 mesures de vin chez Etienne Marchand. L’autorisation est prolongée en décembre jusqu’à la fin de l’année.
1712, Protocole des Quinze (2 R 116)
(f° 140) Sambstags den 11. Junÿ 1712 – Estienne Marchand pt° continuationis des weinschancks
S. noîe Estienne Marchand des burgers undt Perruckenmachers alhier prod. Frantzösisch. Req.te bittet wie deßen inhalt. Erk. an die Oberen Ungelthh. gewießen.

(p. 168) Montags den 20. Junÿ 1712. – Estienne Marchand pt° continuationis des weinschancks
Iidem [Obere Ungeltsherren] per H. Friden, es Habe Estienne Marchand der Perruckenmacher, nach deme man ihne jüngst als Er peccirt abgestrafft vndt den Weinschanck nidergelegt, Gegenwärtige req.te eingegeben, vndt gebetten, daß Ihme der Weinschanck seiner Frantzösischen wein Zu continuiren, ferner erlaubt werden möchte damit Er seine in provision noch habende Wein, davon das Ungelt bereits bezahlt seÿe Verkauffen, vndt Zu sein vndt seiner Familie Subsistenz, an mann bringen Könne weilen Er Viel Kinder habe, stünde demnach Zu Mghherren was sie erkennen wollen, was den wein quæstionis belangen so hette man denselben Auffnehmen laßen vndt gefunden daß Er noch 37. ohmen Champagner wein habe.
Herr Prætor Regius hielte davor, daß dießer Wein auffgenommen, dem Imploranten solchen Zu verkauffen, Zwar noch erlaubt, aber dabeÿ beÿ hoher straff verbotten werden solte, alßdann keinen mehr außzuschencken. Erk. gefolgt.

(f° 296) Sambstags den 10.t Decembris 1712. – Estienne Marchand würdt bis Zu endt des Jahrs seinen wein Zu verkauff. noch Zeit gegeben
Iidem [Obere Ungeltsherren] laßen durch Herrn Friden proponiren daß nach jüngst ergangener Erkanntnus es die meinung gehabt habe, daß Mons. Marchand der perruquier seinen wein, so Er noch vbrig hat vnd sich auff 41 ohmen belauffen verkauffen solle, den 6.ten dießes habe man deßen Keller visitiren laßen, da mann dann in seinem Keller 34 ohmen 12 maß vnd in dem andern 7 Ohmen 12 Maß, alßo in Summa 42. ohmen gefunden, weilen Er alßo einen ohmen mehr alß vormahls were, in seinem Keller gehabt, so seÿe mann angestanden ob es beÿ ihme recht hergehe vnd ob Er dann seither nichts davon getruncken vnd verkaufft habe, deßen ohngeachtet habe man davor gehalten daß ihme der verkauff dießes weins noch biß Zu end dießen jahrs vergönnet, vnd ihme nachgehends derselbe verbotten vnd gäntzich nieder gelegt werden könte. Erk. beliebt.

(f° 320) Sambstags den 24. Decemb. 1712.
S. noîe Estienne Marchand des Perruckenmachers prod. unterth. Requeste pt° erlaubnus frantzös. wein en detail Zu verkauffen. Erkandt, an die Oberen Vngelts Hh. gewießen.

Etienne Marchand loue une partie de la maison au brodeur Pierre Berché

1714 (3.Xbr), Chambre des Contrats, vol. 587 f° 887-v
Etienne Marchand perruquier
bail à Pierre Berché brodeur
dans sa maison sçituée icy rue des Juifs les commodités suiuantes sçavoir au premier etage une chambre a cheminée une autre chambre un poele et une cuisine de plein pied auec une part de caue et un grenier pour 2 ans a commencer a noel 1714 – moyennant un loyer annuel de 120 Liures

Etienne Marchand demande dans une requête en français l’autorisation de vendre au détail du vin français. Il argue que son locataire ne conserve pas de vin dans la cave et qu’il n’a pas d’autres locataires si ce n’est en chambres garnies. Les Quinze refusent de modifier leur précédent refus, d’autant que le pétitionnaire leur a déjà causé des soucis.
1716, Protocole des Quinze (2 R 120)
(f° 169) Sambstag den 22.ten Augusti – Ethienne Marchand pt° frantzösische Weinen
Iidem [Obere Ungeltsherren] per Eund. [Secretarium] laßen referiren, daß Ethienne Marchand der burger und perruquier allhier in einer übergebenen frantzös. requette angesucht, ihme Zu erlauben, in seinem hauß an der Judengaß gelegen frantzös. Wein en détail zu Verkauffen, deme er beÿgefügt, daß er keine locataires außer einem schneidter, nahmens La Tour, der kein wein im Keller habe, beÿ sich hette, könte aber selbigen gleich abschaffen, wolte auch niemandt logiren, alß in den Chambres garnies, und nur bouteille weiß inn: und außer dem hauß verkaufft. Wegen dem landtwein habe er gebetten daß es beÿ ihme auff 24. ohmen gesetzt, und wegen seiner haußhaltung es beÿm burger vmbgeldt à 1 ß gelaßen werden möchte, allein geben die protocolla maaß, daß man schon viel fastidien mit dießem imploranten gehabt habe, und ihme jüngst dießes begehren abgeschlagen worden, Zu Mghherren stellendt, ob sie es beÿ dißem letztern bescheidt laßen wollen ? Erkandt, quoad sic.

Le perruquier Etienne Marchand et Marguerite Bagré hypothèquent la maison au profit du marchand Daniel Herff

1718 (19.2.), Chambre des Contrats, vol. 591 f° 95
Etienne Marchand peruquier und Margaretha geb. Bagré beÿständlich H. Andreæ Wachters und H. Joh. Reinoldt Dulseckers
in gegensein H. Jacob Herff handelsmanns nahmens H. Daniel Herff auch handelsmanns – schuldig seÿen 2000 und 500 pfund
unterpfand, ihr hauß c. appert: in der münster gass theils in der Juden gass, einseit ist ein eck anderseit neben der Becker stueb hinten auff das Pfarr hauß

Etienne Marchand meurt à Saint-Aubin et Marguerite Bagré à Paris. Leur fille Anne, femme du traiteur Jean Maupinot, renonce à la succession.
1731 (13.9.), Not. Humbourg (6 E 41, 49)
fut presente dle Anne Marchand femme du Sr Jean Mopinot traiteur bourgeois de cette ville y demeurant ruë des orfevres paroisse St Pierre le jeune de luy pour ce présent autorisée et qu’il autorise Laquelle soûs lad° autorité a declaré qu’Elle renonçoit pour Elle et Les Siens ainsy qu’Elle renonce purment et simplement aux Successions de defunt le Sr Etienne Marchand son pere décédé a St Aubin et de defunte dle Marguerite Bagré sa mere décédée a Paris et ce en faveur de Philippe et Catherine Marchand ses frères et sœur et pour par elle lad° Comparante s’en tenir à Ses pactions et Conventions matrimoniales retenuës dans le Contrat de son mariage auec led° Sr Mopinot (…) se reservant toutes fois sa part et portion en celle de defunt Nicolas Marchand aussy son frere décédé après ses père et mère (…)
Fait et passé audt. Strasbourg le 13 septembre 1731

Etienne Marchand et Marguerite Bagré vendent la maison au banquier Jean Deucher moyennant 5 250 livres

1719 (16.8.), Chambre des Contrats, vol. 593 f° 413
(5250) Etienne Marchand perruquier und Maria Margaretha Bagré
H. Johann Niclaus Würt handelsbedienten nahmens H. Johann deicher banquier und Compagnie [unterzeichnet] deucher
ihre behausung allhier mit allen begriffen, weithen, zugehörden, rechten und Gerechtigkeiten, einseit ist ein eck ahn der juden gass anderseit neben der becker zunft stub hind. auff ein allmend gäßlein gegen dem Pfarrhauß beÿ der Prediger Kirchen – um 3000 pfund beladen, geschehen um 2250 pfund

Le banquier Jean Deucher, demeurant au château de Bottmingen près de Bâle, vend la maison à l’orfèvre André Altenburger et à sa femme Anne Marie Deucher

1722 (16.6.), Chambre des Contrats, vol. 596 f° 378-v
H. Johann Niclaus Würtz Banquier als mandatarius H. Johann deucher Banquier anjetzo auff dem Schloß zu Bottmingen Baßler jurisdiction wohnhaft
in gegensein H. Andreas Altenburgers Silberarbeiters und Fr. Annæ Mariæ geb. Deucherin
Eine Behausung hoff und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten ahne der Judengaß, einseit ist ein eck ahne gedachter Gaß anderseit neben der Zunffstueb der Becker hinten auff ein Allmend Gäßlein gegen der zur Pediger Kirch gehörigen Pfarrbehausung – um 5000 pfund

André Altenburger loue la maison au marchand Guillaume Charles Servin dit des Champs et à sa femme Jeanne Arparin

1724 (17.7.), Chambre des Contrats, vol. 598 f° 331-v
H. Andreas Altenburger der Silberarbeiter
in gegensein Guillaume Charles Servin dit des Champs handelsmanns und Jeanne geb. arparin
entlehnt Eine Behausung hoff und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten nichts davon ausgenommen allhier ahne der Juden: gaß, einseit ist ein eck gegen der Münster: und Flader: gaß, anderseit neben der E. E. Zunft der Becken hinten auff ebendieselbe und auff ein gemeines gäßlein stoßend gelegen – auff 4 nacheinander folgenden jahren anfangend auff nächstkünfftigen Michaelis, um einen jährlichen Zinß nemlich 225 pfund oder 900 livres Tournoises
[in margine :] auffgehoben auff nächst kommend Michaelis, den 11. julÿ 1727

André Altenburger vend la maison au gentilhomme Jean Frédéric de Dormentz et à sa femme Sophie Marguerite de Hagenbach

1727 (11.7.), Chambre des Contrats, vol. 601 f° 437
H. Andreas Altenburger Silberarbeiter und Anna Maria geb. deucherin
in gegensein des wohlgebohrnen herrn Johann Friedrich von Dormentz und der auch wohlgebohrnen Fraun Sophia Margaretha von Hagenbach
Eine Behausung nebens: und hindergebäu hoff und hoffstatt mit allen derselben begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten ahn der Juden gaß, einseit neben ist ein eck ahn derselben gegen der Münster und Flader gaß anderseit neben der zunfft stueb der Becken hinten auff ein Allmend gäßeln gegen der zur Prediger kirch allhier gehörigen Pfarrbehausung – um 5000 pfund

Jean Frédéric de Dormentz loue le même jour une partie de la maison aux susdits Guillaume Charles Servin dit des Champs et Jeanne Arparin

1727 (11.7.), Chambre des Contrats, vol. 601 f° 438-v
der wohlgebohrne herrn Johann Friedrich von dormentz
in gegensein Guillaume Charles Servin dit des Champs des handelsmanns und Jeanne geb. Arparin
In ihrer allhier ahne der Juden gaß einseit neben der Beckzunfftstueb gelegenen behausung unten auff dem boden lincker handt des gewohnlichen eingangs Einen laden so ein frantzösisches Camin und offen hat, ferner eine Frantzösische camin Kammer, Eine kleine Stueb und Cabinet beede in den hoff sehend, weither die Kuchen hinden im hoff und unter derselben einen besondern Keller, weither neben ged. Kuchen ein beschlüßiges holtzhauß, Item rechter handt des eingangs eine Stueb auff die gaß neben der Becker zunfft stuben, hinder sothaner stueb eine kleine Camin Kammer hinder dießer ein finsteres Cabinet so dann eine große stueb in den hoff sehend, Item den durchgang durch die bauchkuchen und deren gemeinschaftlichen gebrauch zu denen waschen wie auch die gemeinschaft des hoffs und endlich die zweÿ öberste Frucht Kästen auff dem Vordern hauß, auff 5 nacheinander folgenden jahren anfangend von auff Michaelis fürwährenden jahrs – um einen jährlichen Zinß nemlich 75 pfund

Jean Frédéric de Dormentz est élu assesseur des Vingt-et-Un en 1726.
1726, Protocole des Quinze (2 R 131) H. Philipp Ludwig von Buch Ca. H. Joh: Friderich von Dormentz. 25. 48. [rangs und vorsitz]
1731, Conseillers et XXI (1 R 214)
Jr Joh: Frid. Von Dormentz Wird Zu einem Ein und Zwantziger erwöhlt. 239. schwört auff die ordnung. 242.
1732, Protocole des Quinze (2 R 139, notes du greffier) weÿl. Johann Friderich, von Dormentz Wittib, Holtz und Wellen. 69-v.

Jean Frédéric de Dormentz et Sophie Marguerite de Hagenbach hypothèquent la maison au profit d’Anne Madeleine Saladin, veuve du receveur Jean Bechtold

1731 (16.3.), Chambre des Contrats, vol. 605 f° 120
der wohlgebohrne herr Johann Friedrich von Dormentz und deßen Fr. Ehegemahlin die auch wohlgebohrne Frau Sophia Margaretha geb. von Hagenbach mit beÿstand des wohlgebohrnen herrn Otto Ludwig von Brinnickhoven
in gegensein Fr. Annæ Magdalenæ geb. Saladinin weÿl. H. Johannes Bechtold Schaffners der Carthauß und des Stiffts St Nicolai in Undis beÿständlich ihres Curatoris, H. Lt. Abraham Städel Cancellariæ Commissarÿ und in fernern gegensein Fr. Margarethæ Barbaræ Maderin weÿl. H. Johann Jacob Lauth gewesten Exsenatoris und dinnßenmüllers seel. hinterlassenen wittib so ohnbevögtigt zu sein versicherte – schuldig seÿen 2000 pfund
unterpfand, Eine Behausung Nebensgebäu hinderhauß hoff und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten an Judengaß, einseit ist ein eck ahne erstgedachter gaß gegen der Münster: und Flader: gaß anderseit neben der Zunfft Stueb der Becker hinten auff ein nicht durchgehendens All: gäßlein gegen der zur Prediger Kirch gehörigen Pfarrbehausung stoßend gelegen – als ein unter dem 11. julÿ 1727 käufflich ahn sich gebrachtes guth eigenthümlich zuständig

Jean Frédéric de Dormentz et Sophie Marguerite de Hagenbach hypothèquent la maison au profit du docteur en médecine Jean Daniel Bilger.

1731 (17.12.), Chambre des Contrats, vol. 605 f° 12
der hochwohlgeborne H. Johann Friedrich von Dormentz Ein und Zwantziger und deßen Fr. Ehegemahlin die auch hochwohlgeborne Fr. Sophia Margaretha geb. von Hagenbach mit beÿstand des hochwohlgebornen Herrn Otto Ludwig von Brinningkoffen
in gegensein H. Johann Daniel Bilger Medicinæ Doctoris und Practici – schuldig seÿen 1000 pfund
unterpfand, Eine Behausung Nebens: gebäu hinderhauß hoff und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden und rechten ahne der Juden gaß einseit ist ein eck ahne erstgedachter gaß gegen der Münster: und Fladergaß anderseit neben& der Zunft stuben der Becker hinten auff ein nicht durchgehendes Allmend: gäßlein gegen der zur Prediger Kirch allhier gehörigen Pfarr: behausung stoßend

Jean Frédéric de Dormentz, assesseur des Vingt-et-Un, meurt en 1732 en délaissant une fille. La maison est portée à sa valeur d’achat, soit 5 000 livres. La veuve a vendu une moitié de maison à Mulhouse. La masse propre à la veuve est de 21 693 florins, celle des héritiers et de la communauté s’élève à 13 681 florins, le passif à 22 201 florins.

1732 (16.7.), Not. Courtz (6 E 41, 459) n° 23
Inventarium über Weÿl. deß Hoch Wohlgebohrnen Herrn, Herrn Johann Friederich von Dormentz, hochlöbl. Statt Straßburg beständigen Regiments der Herren XXI. geweßenen hochmertirten Beÿsitzers seel. Verlaßenschafft, auffgerichtet Anno 1732.
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Eigenthümlichen Haab und Nahrung, so Weÿl. der hochwohlgeborne Herr, Herr Johann Friederich von Dormentz, hochlöbl. Statt Straßburg beständigen Regiments der Herren XXI. geweßener hochmertirter Assessor, nach seinem den 3. Martÿ dießen lauffenden 1732. Jahrs aus dießer Zergänglichen Welt genommenen seeligen Hientritt, verlaßen, wie solches auf freundliches ansuchen erfordern und begehren der Hochwohlgebornen frauen, frauen Sophiæ Von Hagenbach, mit kräfftiger assistentz deß freÿ hochwohlgebornen Herrn, Herrn Johann Ludwig Wurmser Von Vendenheim, hochlöbl. gedachter Statt Straßburg hochansehnlichen Stättmeister und XIII. wie auch alhießig. löbl. universität hochwürdigsten Cancellarÿ, So dann deß hochwohlgebornen Herrn Herrn Christian Rheinhard Von Dettlingen alß erbettenen und Verpflichteten Vormunds des hinterlaßenen einzigen Fräulein Tochter, der hochwohlgebornenn fräulein Catharina Elisabetha Von Dormentz – So geschehen Straßburg den 15. und 16. July 1732.
Inseratur 1° Copia Eheberedung, 2. Copia Testamentun diese 2. Doc. seind beneben dem Inv. Illat: der H. adel. Fr. Wittib zugestellt word.
In Einer alhier zu Straßburg ahne der Münstergaß gelegenen hieher Eigenthümlich gehörigen behaußung
Ergäntzung der Hochad. Fraw Wittib Wehrender Ehe abgangenen unveränderten Guths. Vermög Inventarii über dasjenige besagend was die Hochadel. Frau Wittib Zu dero herren ehegemahl seel. in die Ehe gebracht, durch H. Meÿer den Amt Schreiber A° 1712 gefertiget
Eÿgenthumb ahne Einer Behaußung. Erstliche Eine behaußung, Nebens und Hinter Gebäu, Hoff, und Hoffstatt mit allen derßelben begriffen weiten Zugehörden und Gebäuden Recht und Gerechtigkeiten, auch allen alhier ahne der Judengaß, einseit ist ein Eck an derselben, gegen der Münster: und Fladergaß, anderseit neben der Zunfft Stube der Becker, Hinten auf ein Allmend gäßlein gegen der zur Prediger Kirch alhier gehörigen Pfarr Behaußung stoßend, gelegen, so freÿ ledig und eigen, so erkaufft worden per 5000 lb. und auch beÿ dießer Inventation dabeÿ gelaßen 10.000 fl. Darüber besagt pergamenten Kauffbrieff in alhiesiger Cantzleÿ Contract Stube gefertiger de dato den 11. Julÿ 1727. Ferners dreÿ ältere bergamentene Kauff Verschreibungen, über dießer Behaußung besagend
Eÿgenthumb ahne Häußern. Item das Adelich Hagenbachische Hauß Zu Mühlhaußen in der Statt, davon der Frau Wittib die helffte gehörig war, wurde stante matrimonio Verkaufft per 9000 L. tournois davon hieher Zur helffte gehörig 4500. L. oder 2250
(f° 28) Series rubricarum hujus Inventarÿ. Der Hochadel. Frau Wittib unverändert Vermögen. Sa. haußraths 671, Sa. Silbers 331, Sa. der gülthen 6000, Sa. der Activ Schulden 2100, Sa. der Ergäntzung 17.990. Summa summarum 21.693 fl
Das Verändert und Theilbar guth, Sa. Haußraths 2093, Sa. Frucht 46, Sa. Wein und Faß 567, Sa. Silbergeschirr 497, Sa. Wand v. Sackuhren 414, Sa. Gewähr 31, Sa. Goldene Ring 30, Sa. Eigenthums einer behaußung 10.000 Summa summarum 13.681 fl. – Schulden 22.201 fl, Conferendo 8591 fl.

L’inventaire des apports du défunt, joint à l’inventaire précédent, a été dressé en 1712 quelques jours après le mariage. Il comprend un tiers de maison à Landau, servant au gouvernement.
Inventarium über deß Wohlgebohrnen Herrn Herrn Johann Friederich von Dormentz in die Ehe gebracht Nahrung, auffgerichtet Anno 1712.
Inventarium und Beschreibung aller undt jeder Haab und Nahrung, so der Wohlgebohrne Herr, Herr Johann Friederich von Dormentz, in derselben, vor wenigen tagen mit der damalig Wohlgebohrnen fräulein, fräulein Sophia Margaretha Von Hagenbach, eingetrettenen Ehestand, würcklichen ein: und Zugebracht, welche der ursachen halben, weilen in den Zwischen ihnen beeden erstbenannten neüangehenden hochadel. Eheleuten auffgerichteten Ehepacta versehen, daß ieden hoch Adel. Ehegemächts Zubringed. Vermögen unverändert seÿn (…) Actum in der Königl. freÿen Statt Straßburg in præsentia der Wohlgebohrnen frawen frawen (-) von Kippenheim gebohrner von (-) den 18.ten Augusti A° 1712
Eigenthumb an Einer behaußung Zu Landau. Item der dritte Theil an einer großen behaußung in der Statt Landau dermahlen das Gouvernement und hiehier eigenthüm. gehörig ist ein nahmhafftes wehrt, hiehero aber weilen dermahlen davon nichts genutzet werden kan, der dritte theil nur æstimirt worden pro 1000 fl.

Baptême de Jean Frédéric de Dormentz à la cathédrale en juillet 1681.
Baptême, cathédrale (luth. f° 54-v n° 119)
1681. Donnerst. den 28. Julÿ im hauß getaufft. Jkr Wilhelm Friderich Von Dormentz Anna Catharina Waldnerin Von Freÿndenstein, (Infans) Johann F[riederich], Jkr Hanß Jacob Wurmser von Vendenheim (im 57)

Jean Frédéric de Dormentz meurt de suffocation le 3 mars à l’âge de 50 ans
Sépulture, Temple-Neuf (luth. reg. 1738-1752 p. 74 n° 223)
1732. Montags d. 3.ten Martÿ Vormittag nach 5. Uhr ist der Freÿ: Hochwohlgebohrene Herr Johann Friderich von Dormentz, E. E. Raths und beständigen Regiments deßelben hochmeritirten XXI. an einem Stickfluß gestorben, und folgenden Mittw. nach gehaltener Leich: Sermon Zum Jungen S. Peter auff dem Gottesacker St. Helenæ, mit Adelichem Leichconduct gß. begraben worden, Seines Alters 50 Jahr 7. monath und 5. tag (i 41)

Sophie Madeleine de Hegenbach meurt d’hydropisie le 19 avril 1738 à l’âge de 44 ans
Sépulture, Temple-Neuf (luth. reg. 1731-1764 f° 75 n° 481)
1738. d. 19. Apr. abends zwischen 5 und 6. uhr ist an der Wassersucht gestorben die Hochwohlgebohrne frau Sophia Margaretha geb. von Hagenbach weÿl. des auch Hochwohlgebohrnen Herrn Joh. Friderich von Dormentz, beÿ löbl. Statt Straßburg derer H. Räth und XXI. gewesten wohlmeritirten beÿsitzer hinterlaßene frau wittib und Mont. darauff nach gehaltener Leichpredig ad D. Jun. Pet. auf dem Gottes Acker St. Helenæ begraben worden, Æt. 44. Jahr 11 Monath 14 tag [unterzeichnet] Christian Reinhard Von dettlingen Alß Courator der hinder lassen Freÿlen dochter (i 78)

Sophie Marguerite de Hagenbach hypothèque la maison au profit de Jean Silberrad, receveur de la fondation Schenckbecher et triumvir de la Tour aux deniers

1735 (28.5.), Chambre des Contrats, vol. 609 f° 408-v
die wohlgebornen Fr. Sophia Margaretha geb. von Hagenbach weÿl. des wohlgebornen Herrn Johann Friedrich von Dormentz gewesten Ein und zwantzigers beÿ hiesigen Löbl. Magistrat ohnbevögtigt Fr. wittib mit beÿstand des wohlgebornen Herrn Friedrich Ferdinand von Dettlingen Aus schußes beÿ Löbl. Ritter Directorio des Undern Elsaßes ihres assistenten
in gegensein H. Johann Silberrad Schaffners der Schenckbecherischen Stifftung und dreÿers hiesigen Stadt Pfenning Thurn – schuldig seÿen 1500 pfund
unterpfand, Eine Behausung, nebens gebäu, hinder hauß, hoff und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten ane der Judengaß, einseit ist ein eck an erstged. gaß gegen dem Münster und Flader: gaß anderseit neben der Zunfft stub der Becker hinten auff ein nicht durchgehendes Allmend gäßel gegen der zur Prediger Kirch gehörigen Pfarrbehausung

Sophie Marguerite de Hagenbach loue une partie de la maison à Philippine Léonard, veuve du médecin Alphonse des Bordes de Fort-Louis

1735 (9.9.), Chambre des Contrats, vol. 609 f° 592-v
die wohlgeborne Fr. Sophia Margaretha von Dormentz geb. von Hagenbach weÿl. des wohlgeb. H. Johann Friedrich von Dormentz gewesten Ein und Zwantzigers ohnbevögtigt Fr. wittib
in gegensein Frau Philippinæ geb. Leonard weÿl. H. Alphonsi Des Bordes gewesten Medici und Chirurgi in dem königlichen hospital zu Fort Louis hinterlassenen ohnbevögtigt wittib
In ihrer ahne der Juden: und Fladergaß einseit ist ein eck ahne der gaßen gegen der Münstergaß über anderseit neben der Zunfft Stueb der Becker hinten auff eine zur Prediger Kirch gehörigen Pfarrbehausung darzwischen ein Allmend schlüpfflein gelegenen Behausung, Unden auff den boden zwo Camin: Kammern eine Stube garderobe und Kuchen lincker handt des Eingangs im Hauß, Ferner rechter hand deßelben Eine stube Kamin Kammer zweÿ Cabinets und wieder eine stueb, Eine Remise de Carosse umb holtz dahin zu legen, Einen Keller unter der Kuchen in den ersten Frucht Kasten so unterschlagen – auff 3 nacheinander folgenden jahren anfangend von Michaelis fürwährenden Jahrs – um einen jährlichen Zinß nemlich 81 pfund

Sophie Marguerite de Hagenbach loue une partie de la maison au tailleur Thomas Guerard et à sa femme Marie Anne Erard

1735 (9.9.), Chambre des Contrats, vol. 609 f° 593-v
die wohlgeborne Fr. Sophia Margaretha von Dormentz geb. von Hagenbach weÿl. des wohlgeb. H. Johann Friedrich von Dormentz gewesten Ein und Zwantzigers ohnbevögtigt Fr. wittib
in gegensein Thomas Guerard des Schneiders und hiesigen Schirmers und Mariæ Annæ geb. Erard
In ihr der Frau verlehnerin eigenthümlich ahne der Flader: und Judengaß einseit ist ein eck ahne ged. gaßen gegen der Münstergaß über anderseit neben der Zunfft Stueb der Becker hinten auff. eine zur Prediger Kirch gehörigen Pfarrbehausung darzwischen ein kleines höfflein ist gelegenen wohnbehausung, Eine stiege hoch gegen der Judengaß Eine Stueb, Kammer und Camin Kammer zwo stiegen hoch Eine Stueb, Camin Kammer ein hauß Kammer und eine Kuchen oben darüber eine holtzbühn so dann einen unterschlagenen platz im vordern Keller – auff 5 nacheinander folgenden jahren anfangend von jüngst verfloßnen Joh. Baptistæ – um einen jährlichen Zinß nemlich 37 pfund

Sophie Marguerite de Hagenbach loue une partie de la maison au tapissier Jean Le Noir

1737 (29.1.), Chambre des Contrats, vol. 611 f° 62
die wohlgeborne Fr. Sophia Margaretha geb. von Hagenbach weÿl. des auch wohlgebornen H. Johann Friedrich von Dormentz gewesten Ein und zwantzigers ohnbevögtigt wittib
in gegensein Jean Le Noir des Tapezierers
entlehnt, In einer der Fr. verlehnerin eigenthümlich zuständig ahne der Juden gaß, einseit ist ein eck ahne derselben auff der Münstergaß über anderseit neben Becker zunfft stub hinten auff eine zur Prediger kirch gehörigen Pfarr behausung gelegenen behausung alle unden auff dem boden das vorder, hauß befindliche gemach rechter und lincker hand, ferner die remise des Carrosses umb holtz dahin zu legen, den gemeinschafftlichen gebrauch des hoffs, bronnens und der Bauchküchen umb wasch daselbst zu waschen, Mehr im hinderhauß in den hoff sehend Eine stueb, kammer, Kuchen noch eine stub eine kleine Camin Kammer und ein Cabinet, alles zwo stiegen hoch, über dießen gemachen dreÿ stiegen hoch die daselbst befindliche Kammeren und gemach auff dem vorder hauß dreÿ stiegen hoch eine frucht schütt unter verlehnter underer Kuchen einen besondern keller – auff 6 nacheinander kommende jahr anfangend von Annunciationis Mariæ – um 137 pfund

Rectification de l’inventaire dressé par Jean Winther en 1740 après la mort de Catherine Elisabeth de Dormentz, fille des précédents, à la requête de son héritière universelle Marie Chrétienne de Hagenbach, veuve Waldner
1744 (21.1.), Not. Koch (Matthias, 6 E 41, 475) f° 243
Revisio Inventarii Über weÿl. der Hoch Wohlgebohrnen Fräulein Catharinä Elisabethä von Dormentz wohl seel. Verlaßenschafft de A° 1740 revidirt A° 1744.
Nach deme Weÿl. die Hochwohlgeborne Fräulein Catharina Elisabetha von Dormentz Wohl seel. Weÿl. des auch hoch Wohlgebohrnen herrn Johann Friderich von Dormentz, mit der auch Weÿl. Hoch Wohlgebohrnen Frauen Sophia Margaretha gebohrner von Hagenbach, beede längst seel. ehel. erzeugt v. hinterbliebene Fräulein Tochter p. d. 18. Januarÿ 1740. diese Zeitlichkeit verlaßen, so ist auff requisition der hoch Wohlgebohrnen Frauen Mariæ Christinä, verwittibte v. Waldner, gebohrner von Hagenbach, als der Wohl seel. Fräulein Tante v. ab intestato nachgelaßene Einzigen Erbin dero verlaßenschafft durch Hn Johann Winther Notm. publicum v. adel. Schaffner der hochwohlgebornen Frauen Eleonoræ Sydoniæ, verwittibter von Joham, gebohrener Freÿin von Fleckenstein behaußung ane der Kalbsgaß allhier gelegen inventirt (…)
Darauff wurden solche inventirte Effecten in des auch Weÿl. hochwohlgebornen herrn Christian Meÿlach von Dettlingen wohl seel. als gedachter Fräul. herrn Vormunds behaußung and dem Stephans plahn allhier gelegen, transportirt (…)
So geschehen v. angefangen in der Königl. Statt Straßburg, in mehrged. H. Schaffner Winthers behaußung an der Brandgaß gelegen in fernerem gegenseÿn obengedachter verwittibter Frau von Waldner gebohrner von Hagenbach, beÿständl. des hoch hochwohlgebornen H. Friderich Ernst Zorn von Plobsheim wie auch S. T. Herrn Johann Andreä Schaaff J.U. Lti als dero erbettenen Mandatarii auff Dienstag d. 21. Januarii A° 1744.

Etat des meubles délaissés par la même
1747 (27.7.), Not. Koch (Matthias, 6 E 41, 479) n° 381
Verzeichnuß derjenigen Mobilien v. Effecten Welche Weÿl. die hochwohlgeb. fr. Catharina Elisabetha von Dormentz Weÿl. des Auch hochwohlgebornen H. Joh: frid: v. Dormentz mit auch Weÿl d. hochwohlgeb. fr. Sophia Margaretha geb. von Hagenbach beede längst seel. erzeugte fr. Tochter nach ihrem d. 18.ten Jan: 1740 gewesenen Absterb. verlaßen (…) d. 26. v. 27.t Jul: Anno 1747.

Le tuteur de Catherine Elisabeth de Dormentz vend la maison au marchand Pierre Nicolas et à sa femme Madeleine Charrot moyennant 4 700 livres

1738 (28.8.), Chambre des Contrats, vol. 612 f° 485-v
weÿl. des hochwohlgebornen H. Johann Friedrich von Dormentz hiesigen Ein und zwantzigsters seel. mit auch weÿl. der hochwohlgebornen Fr. Sophiæ Margarethæ geb. von Hagenbach seel. erzeugt hinterlassenen einigen fräulein tochter und einigen Erbin der hochwohlgebornen Fräulein Catharinæ Elisabethæ von Dormentz geordneter vormund der hochwohlgeborne H. Christian Reinhard von Dettling
in gegensein H. Pierre Nicolas des handelsmanns und Fr. Magdalenæ geb. Charrot, am 20. hujus vorgenommen und am 21. ejusdem obrigkeitlich confirmirten versteigerung
Eine Behausung Nebens gebäu hinterhauß, hoff und hoffstatt mit allen übrigen deren gebäuden, begriffen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ane der Judengaß gegen der Münster und Fladergaß einseit neben der Zunfft stub der Becker, hinten auff die Pfarrbehausung der Prediger kirch darzwischen ein allmendgäßlein – um 750, 1250, 1000 und 1500 verpfändet – als ein von ihren eltern die erwehnte behausung am 11. julÿ 1727 erkaufft haben ererbtes guth – geschehen um obangezeigte 4500 pfund capitalien und 200 pfund

Pierre Nicolas et Madeleine Charrot hypothèquent la maison au profit des fondations Frie et Goll ainsi que du greffier François Œsinger

1738 (1.9.), Chambre des Contrats, vol. 612 f° 493
H. Pierre Nicolas der handelsmann und Fr. Magdalena geb. Charrot mit beÿstand ihres schwagers H. Jean François le Roux Buchhändlers und deßen geschwistrigkinds H. Jerome le Roux auch buchhändlers
in gegensein der Fridisch: und Gollischen Stifftungen und alten dreÿers hiesige, pfenningthurns, in fernerer gegenwart H. Franciscus Oesinger J.v.L. und C. Contr. actuarÿ, Fridischen stifftung 400 pf, Gollischen stifftung 100 pf, H. Oesinger 1000 pfunf
unterpfand, Eine am 28. August jüngst erkaufften behausung bestehend in Vorderhauß, Nebens; und hindergebäuden, hoff und hoffstatt mit allen deren übrigen gebäuden, begriffen, zugehörden und rechten ane der Judengaß gegen der Münster und Fladergaß einseit neben der Zunfft stub der Becker, hinten auff eine der Prediger kirch gehörigen Pfarrkirch behausung darzwischen ein allmendgäßlein

Fils du capitaine André Nicolas de Marseille, Nicolas Pierre Nicolas épouse en 1727 Madeleine Charrot, fille du marchand strasbourgeois Louis Charrot : contrat de mariage, célébration
1727 (7.6.), Not. Humbourg (6 E 41, 45)
Mariage – furent presens le sieur Nicolas Pierre Nicolas Negociant demeurant presentement en cette ville, fils majeur d’ans de défunt Sr André Nicolas, vivant Capitaine des Batiments de Mer demeurant à Marseille et Dle Françoise Parangue ses Pere et Mere d’une part
et lle Madeleine Charot fille majeure d’ans de defunt Sr Louis Charot marchand de cette ville et Dle Jacqueline Hubert aussy ses pere et Mere d’autre part
Fait et passé audit Strasbourg le 7° Juin 1727

Mariage, Saint-Laurent (cath. f° 86-v)
Hodie die 16 Mensis Junÿ Anni 1727 (…) sacro Matrimonÿ vinculo in facie Ecclesiæ Conjuncti sunt honesti Adolescentes Petrus Nicolaus Nicolas Oriundus et Marseil et Magdalena Charon, Argentinensis (signé) P Nicolas, ùadelein Charrott (i 89)

Nicolas Pierre Nicolas, marchand originaire de Marseille, et sa femme Madeleine Charrot, native de Luxembourg, achètent le droit de bourgeoisie en s’inscrivant à la tribu du Miroir
1727, 3° Livre de bourgeoisie p. 1365
H. Nicolas Pierre Nicolas d. handelsmann Von Marseilles geb. undt seine ehefr. Magdalena charot von luxemburg erhalt. d. b. umb die tertz d. alt. b. wollen beÿ E E Zunfft Zum spiegel dienen. Jur. et prom. d. 29. 9.b 1727.

1728, Protocole des Quinze (2 R 134)
Nicolas Pierre Nicolas Ca. E.E. Zunfft Zum Spiegel

Le marchand de nouveautés Nicolas Pierre Nicolas et Madeleine Charrot prennent en apprentissage Elisabeth Henry
1731, Not. Lhanneur de Chantelou (6 E 41, 986)
Apprentissage 27 juin 1731 – Elisabeth Mercier fille majeure
pour le profit et avantage de Demle Elisabeth Henry sa niece
avec le Sr Nicolas Pierre Nicolas et Demle Madeleine Charon marchands bourgeois de cette ville
marchandises de galanterie

1730, Protocole des Quinze (2 R 136) Spiegel contra Nicolas Pierre Nicolas. 109.

Pierre Nicolas et Madeleine Charrot louent une partie de la maison au maître d’écriture François Julien Demerdy

1739 (1.9.), Chambre des Contrats, vol. 613 f° 395-v
H. Pierre Nicolas absens der handelsmann und Magdalena geb. Charrot
in gegensein H. Francisci Juliani Dumerdy des allhier immatriculirten Schreibmeisters [unterzeichnet] Demerdy ecrivain
entlehnt In ihrer ahne der Juden gaß einseit neben dem zur Prediger Kirch gehörigen Pfarrhauß dazwischen ein zur Becker zunfft gehörigen gäßlein, ist as ein eck ahne der Fladergaß gegen der Münstergaß über hinten auff ged. Beckerzunftstub gelegenen Behausung, In dem vorder hauß zwo stiegen hoch alle daselbst befindliche in 7 stücken bestehende Zimmer nemlich eine Stub, Kuchen, Caminkammer und vier andern Kammer über der Magdkammer eine Bühne so mit latten unterschlagen ist umb holtz dahin zu legen dem gemeinschaftlichen gebrauch der bauch küchen und der zu tröcknung der wasch gewidmeten Bühn, so dann den unter der höltzernen Stieg im hof liegenden und die Juden gaß gehenden Keller – auff 3 nacheinander kommende jahr von nächstbevorstehenden Michaelis anfangend – um einen jährlichen Zinß nemlich 100 gulden
[in margine :] auffgehoben d. 17. Septembris 1739

Pierre Nicolas loue une partie de la maison à Charlotte de Rathsamhausen à la Pierre, femme séparée de Sigefroi de Bernold

1740 (26.4.), Chambre des Contrats, vol. 614 f° 223-v
H. Pierre Nicolas der handelsmann
in gegensein des hochwohlgebornen H. Friedrich Ferdinand von Dettlingen Raths und Ausschußes beÿ Löbl. Ritter: Directorio des Undern Elsaßes als par Arrest du Conseil souverain d’Alsace geordneten Curatoris und Administratoris bonorum derer hochwohlgebornen Fr. Charlotte geb. von Rathsamhaußen zum Stein des auch hochwohlgebornen H. Siegfried von Bernold Marechal de Camps des Armées du Roy quo ad bonum et mensam geschiedener ehegemalhin
entlehnt, In einer dem verlehner eigenthümlich zuständigen ohnferm dem Münster, einseit neben der Becker zunfftstub anderseit ist ein eck ahne der Flader: und Judengaß hinten auff ein zur Prediger Kirch gehörigen Diaconats hauß, darzwischen ein nicht durchgehendes gäßlein stoßend gelegenen behausung, In dem vorder hauß eine stiege hoch Eine Stueb Kuchen, Camin Kammer und daran befindlichen Kleine Kammer Eine kleine Stueb neben der Kuchen, ferner auff dem gang eine kleine in den hoff stehende magd kammer, einen kleinen unterschlagenen Keller und einen platz umb holtz zu legen – auff 3 nacheinander kommende jahr anfangend auff jüngst verfloßenen Annunciationis Mariæ – um einen jährlichen Zinß nemlich 75 pfund

Nicolas Pierre Nicolas loue une partie de la maison à Philipp Hannibal Joham de Mundolsheim, préteur et assesseur des Quinze

1741 (9.11.), Chambre des Contrats, vol. 615 f° 539-v
H. Nicolas Pierre Nicolas der handelsmann
in gegensein des hochwohlgebornen H. Philipp Hanibal Joham von Mundolßheim Städtmeisters und Fünffzehners
entlehnt, In einer dem verleher eigenthümlich zuständigen ane der Münster: und Judengaß gelegenen behausung folgende Wohnung: Nemlich den ersten und zweÿten auf besagte beede gaßen aus sehenden Stock, mehr auf dem zweÿten stock gegen dem hoff eine gesindkammer, ferners auf dem dritten stock eine getäffelte und mit dielen zugemachte schwartz getüch kammer, eine darüber befindliche holtzbühn, einen mit blättlein zum theil besetzt: zum theil gegÿpßten frucht kasten, ein holtzhauß im hoff, keller mit liegeringen samt 19 in denen zimmern befindlichen eisernen umhäng stänglein – auff 9 nacheinander folgenden jahren anfangend auff nächst künfftigen weÿhnachten – um einen jährlichen Zinß nemlich 125 pfund [non signé]

Nicolas Pierre Nicolas meurt en 1744 en délaissant deux filles. Les experts estiment la maison à 3 750 livres. La masse propre à la veuve est de 4 000 livres. L’actif de la communauté s’élève à 8 545 livres, le passif à 12 150 livres.

1744 (11.8.), Not. Koch (Matthias, 6 E 41, 475) f° 265
Inventaire des Biens delaissés par feu Sieur Nicolas Pierre Nicolas vivt. Marchand et Bourgeois de la Ville de Strasbourg, dressé l’an 1744.
Inventaire et Description de tous et chacun les Biens, meubles et Immeuble, generalement quelconques, que feu Sieur Nicolas Pierre Nicolas, vivd. Marchand et bourgeois de la Ville de Strasbourg a delaissé après sa mort arrivée le 28° du mois de Janvier de la presente année 1744. Lesquels biens à la réquisition du Curateur des Enfans et héritiers du defunt cy après nommés ont eté inventorié, montré et enseigné par Dlle Magdeleine Nicolas, née Charrost, veuve dud. Sieur Nicolas, assistée de du Sieur François Bischoff, fourbisseur et bourgeois en cette ville à cela par elle prié en place d’un curateur (…) Fait et passé audit Strasbourg ce onzieme du mois d’aout de l’année 1744.
Le Defunt Sieur Nicolas Pierre Nicolas a delaissé pour héritiers ab intestat sçavoir 1° Damoiselle Madeleine Nicolas agée environ de 15 ans et 2° Damoiselle Marguerithe Nicolas agée environ de huit ans, Enfants du defunt procréés avec ladite Damlle Madeleine Nicolas née Charrost son Epouse présentement sa veuve. Pour lesquels a été present en personne le Sr Nicolas Schmidt Menuisier et bourgeois en cette ville, en qualité de Curateur juré desdits héritiers Lequel en sa susdite qualité a declaré ne vouloir se charger de lad. succession que sous bénéfice de la loy et de l’Inventaire.

(p. 7) Propriété d’une maison. Une maison avec les appartenances et dependances size rue des Juifs fesant d’un côté un coin a ladite rue vis à vis les ruës nommées Munster et Fledergass, de l’autre côté la tribu des boulangers, aboutissant par derrière sur une maison curiale de l’Eglise neuve, entre lesquelles deux maisons il y a une petite ruë, Laquelle maison hormis les Capitaux passifs, specifiés cy après sous la rubrique des dettes passives et franche et quitte estimée par les Experts de la ville conformément à leur billet d’estimation en datte du 5° Juin 1744 joint à la minutte du present Inventaire la somme de 15.000 livres. La propriété de ladite maison se verifie par une lettre d’achât expediée sur parchemin, passée en la chambre des Contracts de cette ville, en datte du 28° aout 1738.
Etat du present Inventaire. Copie du contrat de mariage
Remplacement du bien de la Veuve. Sçavoir conformément au Contrat de mariage cydessous transcrit Damlle Jacqueline Hubert, veuve Charrost mere de la veuve Nicolas, a constitué en dot à sadite fille une somme de 16.000 livres tournois
S’ensuit la Description des biens de la Communauté, total des meubles 535, total des vins et tonneaux 145, total des marchandises 16.839, total de de l’argenterie 325, total de l’argent comptant 132, total de la propriété d’une maison 15.000, total des dettes actives 1212, Total de toute la masse active 34.189 francs – Total des dettes passives 48.600 francs, Partant lesdites dettes excedent ladite masse active de 14.410 livres
Somme finale et taillable 1589 livres
Contrat de mariage (…) Fait et passé audit Strasbourg le 7° Juin 1727, Humbourg
Abschatzung dem 5. Junÿ 1744. Auff begehren Weillandt deß wohll Achtbahren und bescheitenen H. Nicklauß Peter deß gewëßenen handtelß Mann seel. hindter Laßenen frau wittib und Erben ist eine behaußung allhier in der Statt Straßburg in der Münster gaßen gelegen, ein seitß ein Eck in die Juden gaßen, anderseitß und auch hinden auff die bëcker stuben Stoßendt welche Behausung undt ein gangß Linckerhandt dem Lähten hinden daran einen Stuben Gartrob. und Kuchen rechter handt ein schmaleß hauß Ehren Neben daran ein Cammin Cammer Stuben Kuchen der hoff und bronen daß holtz hauß und bauch Kuchen, Zweÿ Kleine gewölbte Keller, oben ihm Ersten Stock gëgen der Münster gaßen einen Stuben Lincker handt ein Camin Camer Nebenß Stübell und Zweÿ Camren ihm 2.t : Stock Zweÿ Stuben Zweÿ Camren Kuchen hauß Ehren, ihm hinterhaus oben eine Stuben Zweÿ Camren hauß Ehren worinen der herdt, der Gang ihm seiten gebau eine Stuben Camer Kuchell Nebens Camer daß haus Ehren woruber der tach Stull mit Zweÿ besetzten bienen sambt aller gerechtig Keidt wie solches turch der Statt Straßburg geschwornen werck Meister sich in der besichtigung befundten und Jetzigen Preÿß und wahrt nach angeschlagen wierdt Vor und Umb Sieben Tausent und Vunff hundtert Guldten. bezeichnuß der Statt Straßburg geschwornen wërck Meister, [unterzeichnet] Pflug Statt Lohner, Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister deß Zimmerhoffs

Madeleine Charot se remarie en 1745 avec le chirurgien Claude François Hautier, fils de François Ignace Hautier de Dôle en Bourgogne : contrat de mariage dans lequel elle se constitue en dot sa maison, célébration à Bischheim

1745 (4.1.), Not. Humbourg (6 E 41, 73)
(Contrat de mariage) Sr Claude François Hautier Chirurgien de La Maison de M. Le Marechal Comte de Coigny Gouverneur general des Provinces de haute et basse alsace General des armées du Roy sur le Rhin en Brisgau et en Suabe demeurant en cette ville rue de la nuée bleue fils majeur de feu Sr François Ignace Hautier bourgeois de Dole au Comtée de Bourgogne et de défunte Ursule Bregigeon
Damle Madeleine Charot veuve de Sr Nicolas Pierre Nicolas marchand bourgeois de cette ville
La damle future épouse s’est constituée en dot La maison a elle appartenante en propriété et par elle occupée faisant coin a La droite en venant de la cathedrale dans la rue des juifs en cette ville laquelle produisant actuellement environ 2000 livres de loyer annuel environ 30 000 livres

Mariage, Bischheim (cath. p. 39)
Hodie 11 Mensis januarÿ 1745 (…) sacro matrimonii vinculo in facie Ecclesiæ conjuncti fuerunt dominus claudius Franciscus Hautier chirurgus, filius legitimus et majorennis defunctorum Francisci ignatÿ Hautier et Ursulæ Bregigeon oriundus es civitate dola diœcesis Rhemensis, parochianus S. petri junioris intra Argentinam et domina Magdalena charot Vidua defuncti nicolai petri Nicolas civis et Mercatoris Argentinensis, parochiana ad S. Laurentium (signé) claude François Hautier, madelon charrost (i 23)
Proclamation, Saint-Laurent (cath. p. 63), le 8 janvier 1745 (i 33)

Claude François Hautier devient bourgeois quelques jours après son mariage
1745, Livre de bourgeoisie 1740-1754 (VII 284) p. 193
Sr Claude François Hautier Chirurgus Von Hrn Marechal de Coigny von Doll in franche comté gebürtig, verheurathet an Magdalenam Nicolas erhalt das burgerrecht von seiner Ehefrauen wegen hoher recommandation gratis, und will beÿ E. E. Zunfft der weinsticher dienen, jur. d. 14.ten Jan. 1745.

Vente de marchandises
1746 (5.Xbr), Not. Koch (Matthias, 6 E 41, 477) n° 354
à la réquisition de Damoiselle Anne Marie Charrot Marchande majeure d’ans, je soussigné (…) me suis transporté au poele des boulangers pour y proceder à la vente des Marchandises et Meubles appartenant à la dite Damoiselle Charrot et dont elle veut se defaire pour vivre en repos

Madeleine Charot femme de François Hautier loue une partie de la maison au marchand Claude Olivier

1746 (2.6.), Chambre des Contrats, vol. 620 f° 399
Fr. Madeleine geb. Charot H. François Hautier des chirurgi ehefrau
in gegensein H Claude Olivier des handelsmanns
entlehnt, In ihrer ane der Juden: und Münstergaß gelegenen behausung unten auff dem boden neben den beckenzunfft eine stube, camin kammer, eine andere kammer darenben und annoch eine anderer stub, so dann eine kuchen, den gemeinschafftlichen gebrauch der bauchküchen und verschloßenes holtzhauß ohngefehr 3 biß 4 Klaffter holtz und den keller neben dem so H. Stättmeister von Joham inne hat – auff 1 jahr lang anfangend auff innstehenden Johannis Baptistæ – um einen jährlichen Zinß nemlich 250 livres tournois

Autre bail entre les mêmes

1747 (28.3.), Chambre des Contrats, vol. 621 f° 229
Fr. Madeleine geb. Charot H. François Hautier des chirurgi eheliebstin
in gegensein H Claude Olivier des handelsmanns
entlehnt, in ihrer ane der Juden und Münster:gaß neben der becker zunfft stub gelelegenen behausung unten auf dem boden neben erstgemelter zunfft einen laden, eine stub, eine kammer darneben und noch eine andere stub eine kuche, auff dem dritten stock eine kammer neben H. Stättmeister vom Joham schwartz getüch kammer, den gemeinschaftlichen gebrauch der bauchkuchen ein verschloßenes holtzhauß vor ohngefehr 3 bis 4 klaffter holtz und den keller neben dem so H. Stättmeister von Joham inne hat – auff 9 nacheinander folgenden jahren anfangen auff auff nächst künfftigen Johannis Baptistä – um einen jährlichen Zinß nemlich 35 livres tournois

Madeleine Charot femme de François Hautier loue une partie de la maison aux marchands associés Joseph Dufour, Jacques Charles Belnot et Jean Adam Hug

1748 (27.4.), Chambre des Contrats, vol. 622 f° 369
Fr. Madeleine geb. Charot H. François Hautier des chirurgi eheliebstin beÿständlich deßelben
in gegensein H. Joseph Dufour, H. Jacques Charles Belnot und H. Jean Adam Hug aller dreÿ handelsgemeiner
verlühen in ihrer der Fr. verlehnerin ane der übersten Judengaß gelegenen behausung unten auff dem boden den eckladen welcher selbige gegen der Judengaß eine thür machen zu laßen, verspricht darneben eine große stub ein camin cammer hinter denen stuben eine kuche darüber zweÿ entresols platz vor 5 oder 6 fuder holtz ferner auff dem dritten stock ein getüch kammer und einen Asch: kasten so dann einem keller vor ohngefehr 20 ohmen zu legen – auff 9 nacheinander folgenden jahren auff nächst künfftigen Johannis Baptistä – um einen jährlichen Zinß nemlich 800 livres tournois

Madeleine Charot femme de François Hautier loue une partie de la maison à la comédienne Louise Perrier

1750 (22.5.), Chambre des Contrats, vol. 624 f° 235
Fr. Magdalena geb. Charot H. François Hautier des chirurgi eheliebstin
in gegensein Dlle Louise Perrier der comediantin
entlehnt, in einer ane der Juden: und Münstergaß gelegenen behausung und deren zweÿten stock dreÿ cammern auff die Juden gaß aus sehend darüber wieder eine gesinds kammer und eine andere darneben vor das getüch und einen verschloßenen platz zum holtz, so dann einen keller – auff 3 nacheinander folgenden jahren auff instehenden Johannis Baptistæ – um einen jährlichen Zinß nemlich 200 livres

Madeleine Charot femme de François Hautier loue une partie de la maison à Jean Baptiste Richard Praz, directeur des fourrages au département d’Alsace

1751 (9.8.), Chambre des Contrats, vol. 625 f° 379-v
Fr. Magdalena geb. Charot H. François Hautier des chirurgi eheliebste
in gegensein H. Jean Baptiste Richard Praz directeur des fourages au département d’Alsace
entlehnt, in einer der Fr. verlehnerin eigenthümlich gehörigen ane dem Münster und Juden gaß gelegenen behaußung, eine wohnung auff dem ersten stock bestehend in einer kuche, einer kleinen in den hoff stehenden stub, einer großen stub und kammer in die Münstergaß sehend, zweÿ kleine kammern darneben in die Judengaß sehend benebst einem haußöhren einen unterschlagenen keller vor wein und holtz, so dann eine gesinde kammer wie auch den gemeinschafftlichen gebrauch in der bauch kuchen und der gemeinen bühn – auff 3 nacheinander folgenden jahren von letzt abgewichenen Johannis Baptistæ – um einen jährlichen Zinß nemlich 400 livres

Claude François Hautier et Madeleine Charot hypothèquent la maison au profit du chef de cuisine Antoine Chauveau

1751 (4.9.), Chambre des Contrats, vol. 625 f° 448-v
H. Claude François Hautier der chirurgus und Fr. Magdalena geb. Charot mit assistentz H. Teutsch und H. Strohl beede EE. kleinen Raths beÿsitzer
in gegensein H. Antoine Chauveau chef de cuisine beÿ S.T. H. Chevalier de St André commandant de la Province d’Alsace – schuldig seÿe 4000 livres tournois
unterpfand, eine behausung, hoff und hoffstatt mit allen deroselben zugehörden und rechten ane der Judengaß, einseit ist ein eck gegen der Münster und Fladergaß, anderseit neben der beckerzunfft hinten auff ein dem hohen chor gehöriges hauß darzwischen ein gäßel

Testament de Madeleine Charot
1751 (13.9.), Not. Humbourg (6 E 41, 86)
Dépôt de testament – Je soussignée Madeleine Charot veuve en premières noces de Nicolas Pierre Nicolas, Marchand Bourgeois de cette ville de Strasbourg et à présent femme de Claude François Hautier, Chirurgien Bourgeois de cette d° ville
(…) Je donne et legue aud. Claude François Hautier l’usufruit et jouissance pleine et entière de 30.000 livres (…) Au cas que mes enfants montrassent le moindre mecontentement de cette disposition (…) je les réduis expressement à la légitime et legue ence cas tout le reste de ma succession aux pauvres

Madeleine Charot femme de François Hautier loue une partie de la maison au marchand Claude Olivier

1756 (29.3.), Chambre des Contrats, vol. 630 f° 85-v
Fr. Magdalena geb. Charot H. François Hautier des chirurgi eheliebstin
in gegensein H. Claude Olivier handelsmann
entlehnt, in ihrer ane der Juden und Münstergaß neben der beckenzunfft gelegenen behausung, unten auf dem boden gegen ged. zunfft einen laden, stub, cammer, kuchen und keller darunter, auf den dritten stock eine kammer und ein holtzhauß, den gemeinschafftlichen gebrauch der bauchküchen – auff 9 nacheinander folgenden jahren auff nächst künfftigen Johannis Baptistæ anfangend – um einen jährlichen Zinß nemlich 400 livres

Madeleine Charot femme de François Hautier loue une partie de la maison à Jean Baptiste Lafond, premier commis à la direction des vivres

1758 (17.8.), Chambre des Contrats, vol. 632 f° 251-v
Fr. Magdalena Charon H. François Claude Hautier des chirurgi eheliebstin
in gegensein H. Jean Baptiste Lafond des premier commis des directions des vivres
lehnungsweiße, in ihrer alhier ane der Judengaß gelegenen behausung auf dem ersten stock zweÿ stuben zweÿ camin cammern nebst zweÿ cabineten und einer kuchen, auf dem dritten stock ein gesinds cammer nebst einer dabeÿ gelegenen andern kammer vor das schwartz gezeug und unten einen unterschlagenen keller vor den wein und einen vor das holtz darinn zu legen, wie auch in waschzeiten das gebrauch der bauchküchen und der bühn so man wasch darauff hängt – auff 3 nacheinander folgenden jahren auff innstehenden Michaelis anfangend – um einen jährlichen Zinß nemlich 75 pfund

Madeleine Charot femme de François Hautier loue une partie de la maison à Marie Elisabeth Bertlé, femme de l’entrepreneur Jean Victor Renaud

1759 (10.4.), Chambre des Contrats, vol. 633 f° 143-v
Fr. Magdalena geb. Charron H. Frantz Hautier des chirurgi eheliebstin
in gegensein Fr. Mariæ Elisabethæ geb. Bertlé H. Jean Victor Renaud des entrepreneur eheliebstin beÿständlich Charles Daigue des handelsmanns
in ihrer in der Judengaß gelegenen behausung auf dem ersten stock eine stub nebst einer Camin Cammer auf dem Münsterplatz aussehend, ferner zweÿ camin cammern so in die Juden gaß sehen nebst einer küche und eine dabeÿ sich befindlichen stub und cammer, mehr zweÿ unterschlagenen keller einen zum wein und den anderen zum holtz zu legen, auf den dritten stock eine neben H Lafond befindliche gesinds cammer und einen kasten vor kohlen zu legen auf der bühn eine unterschagenen Cammer zum schwartzgezeug und den gemeinschafftlichen gebrauch der bauchküchen und übrigen bühnen – auff 6 nacheinander folgenden jahren auf innsteheden Ostern anfangend – um einen jährlichen Zinß nemlich 500 livres

Madeleine Charot femme de François Hautier loue une partie de la maison à l’orfèvre Jean Jacques Stahl

1760 (12.1.), Chambre des Contrats, vol. 634 f° 12-v
Fr. Magdalena geb. Charro H. François Hautier des chirurgi eheliebstin
in gegensein H. Johann Jacob Stahl des goldarbeiters
verlühen, in ihrer ane der Judengaß gelegenen behausung unten auf dem boden einen laden in dieße gaß sehend nebst einer großen getäffelten frantzösicher camin cammer in welchem laden und cammer sich öffen und in gedachter cammer auch ein großer kasten befinden und der dabeÿ befindlichen küchen, darunter zweÿ unterschlagenen keller einen für das holtz und den andern für den wein zu logiren auf dem dritten stock zweÿ kammern, eine in der Judengaß und die andere auf den gang sehend und gemeinschafftlichen gebrauch der bauchkuchen und der bühen um sich deren in waschzeiten bedienen zu können – auff 6 nacheinander folgenden jahren anfangend auff instehenden Annunicationis mariæ – um einen jährlichen Zinß nemlich 250 livres

Nouveau bail à Jean Baptiste Lafont, premier commis de la direction des vivres

1760 (9. Xbr), Not. Laquiante (6 E 41, 1009)
Sr François Hautier Chirurgien
à M Jean Baptiste Lafont premier commis de la direction des vivres
Bail du 9. X. 1760. – fut present en personne Le Sieur François Hautier Bourgeois et Chirurgien de Cette ville, Lequel a reconnu et declaré avoir volontairement Loué à Bail et Loyer d’argent pour six années Consecutives a Commencer à la St Michel Prochaine et finir à pareil Jour de L’année que Lon Comptera 1767 avec promesse de faire Jouir durant ledit tems
à M Jean Baptiste Lafont Premier Commis de la direction des vivres a Ce prsent et preneur pour Luy ses hoirs et ayant Cause
un apartement dans sa maison Sciz en Cette ville au Carrfour de La rue des Juifs iceluy Composé de Deux chambres a cheminée et un poele au second étage Donnant sur lad. rue des Juifs, Plus d’un poele d’une Cuisine et d’un Cabinet Donnant sur la cour, Plus au troisième Etage de deux garde meubles, decharge ou grenier qu’il occupait cy devant, Plus de laChambre qu’occupe la servante de Mlle de Kirchheim d’un grenier en forme de Bucher d’une place pour les cendres et enfin d’une Cave Entre celle du S Gouniou et du Sr Bailleur – pour le loyer annuel de 260 livres tournois
[in fine :] Et aujourd’hui 17 décembre 1770 (…) furent presens en personne le Sieur François Hautier Chirurgien de Cette ville et dame Magdeleine Charot Son Epouse de lui dument autorisée lesquels ont dit et declaré qu’ayant prorogé verbalement le Bail cy dessus (…) pour 6 années Consécutives qui commenceront a Courir des fetes de paques prochaines (…) 1° Mond. Sieur Lafond jouira au pardessus des places énoncées dans led. Bail encore de la boutique dont jouit le Sr amon perruquier avec lequel il sera libre de s’arranger pour raison de la soupente, il jouira aussy du Poel qui est au second Etage attenante a la cuisine de Mr Menweeg (…) pour le loyer annuel de 420 livres tournois, 3° la Boutique du Sr amon sera laissée aud. preneur sans fourneau la porte de cette boutique qui donne dans l’arrière boutique sera condamnée en planches la chambre du second Etage est aussy laissée aud. preneur sans fourneau. 4° Si le Sr amont ne pouvoit trouver d’appartement et de Boutique avant Paques prochaines lesd. Sr et Dame Bailleur et Bailleresse s’obligent a donner à mond. Sr prenuer durant les 9 mois que led. Sr amon a pour se loger une chambre pour son bureau au premier Etage a côté de l’appartement de M. Villeneuf

Autre testament de Madeleine Charot
1761 (9.11.), Not. Laquiante (6 E 41, 1010)
Testament du 9. 9.bre 1761, Dépôt de testament
fut présente en personne D° Madeleine Charot femme du Sieur Claude François Hautier, Bourgeois Chirurgien dud. Strasbourg, saine d’esprit, Jugement, mémoire et entendement même de Corps (…) Laquelle a présenté et Exhibé aud. Notaire Le present Cahier Cousu de soye bleue (…)
[non ouvert]

François Hautier loue une partie de la maison à Michel Thomas Laquiante, capitaine au régiment de Lamarck Infanterie allemande

1762 (6.10.), Not. Laquiante (6 E 41, 1012)
Bail du 10. 8.bre 1762 – Le Sr François Hautier bourgeois Chirurgien de cette ville de Strasbourg soussigné a reconnu et declaré avoir volontairement laissé à Bail et Loyer d’argent pour quatre années consécutives qui courront de la St Michel derniere et finiront a pareil jour de L’année que L’on comptera 1766 avec promesse de faire Jouir durant Ledit tems
à Mr Michel Thomas Laquiante Capitaine au régiment de Lamarck Infanterie allemande
un appartement du premier Etage de sa maison scize en cette ditte ville au carrefour de La rüe des Juifs, Lequel est composé
Primo D’une chambre a cheminée ou antichambre dans laquelle restera un trumeau de cheminée a trois glaces,
Plus d’un poele où il restera un fourneau de fonte avec ses tuyeaux et deux dessus de portes a cadre doré
Plus d’une chambre a cheminée ou il restera un trumeau de cheminée a trois glaces avec des bras
Plus d’un cabinet de toilette ou il restera une tapisserie de toile cirée
Plus d’une garde robe
Plus d’un poele de Domestique ou il restera un fourneau de fonte,
Plus d’un cuisine ou il restera cinq planches de Dressoir et les potagers
Plus d’une mansarde plafonnée au troisième Etage au dessus de La cuisine du Sr Lafond a coste de Laquelle se trouve pour le locataire dud. appartement une caisse à charbon et une cendriere,
Plus d’une chambre au troisième Etage donnant sur la place de la cathedrale au dessus de l’appartement qu’occupe Ledit Sr bailleur a côté du magazin du Sr Olivier
Plus de deux caves qui sont a droite de L’Escalier des caves qui regnent sous la cour l’une pour 5 cordes de bois et L’autre pour environ 40 ou 50 mesures de vins
Plus les latrines a l’usage des Locataires dudit appartement auquel est et sera joint L’Usage commun des greniers, de la cour, de la pompe, de la buanderie, de la gallerie du grand et petit escalier – Pour et moyennant Le loyer annuel 340 livres tournois

François Hautier loue une partie de la maison au marchand italien Philippe Jacques Strohl

1763 (18.10.), Not. Laquiante (6 E 41, 1014)
Bail du 10. 8. 1763. – fut present en personne Le Sr François Hautier Bourgeois Chirurgien de Cette ville. Lequel a reconnu et declaré avoir donné ainsy qu’il Donne à Bail et loyer d’argent pour 9 années Consécutives qui commenceront a Courir des festes de Pasques prochaines et finiront a pareilles festes icelles expirées
au Sr Philippe Jacques Strohl Bourgeois marchand Italien dud. Strasbourg a Ce présent et preneur pour Luy seulement
un appartement dans la maison appartenante a la D° son Epouse en cette ville faisant le Coin de la Rue des Juifs, Consistant led. appartement au retz de Chaussée en une Boutique arrière Boutique Chambre et Cuisine Le tout de plein pied, en une grande Cave regnant sous la Boutique dans laquelle le Sr preneur sera tenu de placer son bois de chauffage, au troisième Etage d’une chambre plafonné prenant Jour sur la cour et l’entrée par le grand escalier dans laquelle se trouve un fourneau, Plus d’une autre chambre plafonné au même Etage prenant son entrée par le petit Escalier laquelle est située entre celles de M Villeneuve et celle du Sr Stahl. Ce present Bail est aussy fait Pour en moyennant Le loyer annuel de 400 Livres tournois

François Hautier loue une partie de la maison à Louis Antoine Mena avocat au Conseil Souverain d’Alsace et entrepreneur de la verrerie de Saint-Quirin

1764 (11.2.), Not. Laquiante (6 E 41, 1015)
M François Hautier bourgeois Chirurgien
à M Louis Antoine Mena avocat aud, Conseil (Souverain d’Alsace) Entrepreneur de la verrie de St Quirin
Bail du 11 fevrier 1764. – fut Present en personne Mr François Hautier Bourgeois Chirurgien demeurant audit Strasbourg, Lequel a Reconnu et declaré avoir Donné ainsy qu’il Donne a Bail et Loyer D’argent pour six années Consecutives qui Commenceront a Courir de La Notre dame de mars prochain et finiront a pareille feste ieclle expitée
à M Louis Antoine Mena avocat aud, Conseil (Souverain d’Alsace) Entrepreneur de la verrie de St Quirin (…)
L’appartement qu’occupe présentement encore Mr Renault Dans sa maison Scize rue du Dome lequel appartement est et sera composé
D’une grande Chambre parquetée prenant Jour sur ladite rue Dans laquelle il y a sur la cheminée un Trumeau a Cadre doré composé de trois glaces (…), Plus d’une sale a manger prenant Jour sur lad. rue et sur Celle des Juifs dans laquelle (…), Plus a côté de la sale a manger d’une Chambre a Cheminée prenant jour sur la rue des Juifs dans laquelle (…), Dans la même chambre une alcove avec des cabinets de Chaque Coté (…), Plus d’une chambre a cheminée a côté de cette derniere prenant jour aussy rue des Juifs dans laquelle (…), dans la même chambre une alcove, Plus un poele prenant jour sur la cour avec ses deux cabinets dans laquelle (…), Plus d’une cuisine prenant jour sur la cour et dans laquelle (…), Plus d’une chambre a côté de la cuisine sortant sur le petit escalier, Plus de deux caves savoir l’une pour le bois et l’autre pour le vin dans laquelle dernière il y a deux chantiers a deux traverses de bois, Plus d’un garde meubles Plafonné et d’un endroit pour le charbon au quatrième étage Le tout avec l’usage commun de la buanderie des greniers de la cour de la pompe et autres commodités a l’usage des locataires – Ce present bail est aussy fait (…) pour Le Loyer annuel de 500 Livres tournois
en présence de Victor Antoine Simon Regnault Intéressé dans les affaires du Roylocataire cy dessus mentionné

François Hautier loue une partie de la maison à Louis Antoine Menweeg, prêtre prébendier de la cathédrale

1764 (17.7.), Not. Laquiante (6 E 41, 1016)
Bail de 6 années qui commencent a la St Michel prochaine – François Hautier Chirurgien
à M Louis Antoine Menweeg pretre Prebendier de la Cathedrale de cette ville
L’appartement Du second étage de sa maison faisant le coin de la rue des Juifs et de celle du Dome en cette ville Lequel appartement consiste scavoir
1. en un cabinet prenant jour sur la rue des Juifs ledit cabinet ayant une cheminée (…), 2. en une chambre a cheminée prenant jour sur la rue des Juifs dans laquelle cheminée (…), 3. en un grand poele Boisé prenant jour sur la rue des Juifs et sur la rue du Dome (…), 4. en un poel prenant jour sur la rue du Dome (…), 5. en une chambre a cheminée prenant jour sur la rue du Dome (…), 6. En une chambre a cheminée prenant jour sur la cour (…), Plus il y a un alcove deux cabinets a chaque côté en portes (…), 7. en une cuisine ou il y a trois potagers (…), 8. en un vestibul (…), 9. au troisième étage en une petite chambre de domestique (…), 10. en une grande chambre au premier étage prenant jour sur la rue du Dome (…), 11. en une place pour mettre le bois au même étage son entier Donne sur la rue une petitte gallerie dans cette place il y a un endroit pour mettre Le charbon se réserve toutefois le Sr Bailleur quand bon luy semblera le passage par ladite place tant pour aller au garde meubles qui na point* Dentrée* que pour avoir l’entrée et L’œuil sur un Egout qui passe au millieu dud. Bucher (…), 12. en une cave entre celle du Sr Bailleur et celle de M Lafond dans cette cave il y a deux chantiers pour placer les tonneaux, Le tout avec l’usage commun de la cour de la pompe du vestibule d’entrée, des galleries, de la buanderie et de latt L’appartement Du second étage de sa maison faisant le coin de la rue des Juifs et de celle du Dome en cette ville Lequel appartement consiste scavoir
1. en un cabinet prenant jour sur la rue des Juifs ledit cabinet ayant une cheminée (…), 2. en une chambre a cheminée prenant jour sur la rue des Juifs dans laquelle cheminée (…), 3. en un grand peole Boué* prenant jour sur la rue des Juifs et sur la rue du Dome (…), 4. en un poel prenant jour sur la rue do Dome (…), 5. en une chambre a cheminée prenant jour sur la rue du Dome (…), 6. En une chambre a cheminée prenant jour sur la cour (…), Plus il y a un alcove deux cabinets a chaque côté en portes (…), 7. en une cuisine ou il y a 3 potagers (…), 8. en un vestibul (…), 9. au troisième étage en une petite chambre de domestique (…), 10. en une grande chambre au premier étage prenant jour sur la rue du Dome (…), 11. en une place pour mettre le bois au même étage son entier Donne sur la rue une petitte gallerie dans cette place il y a un endroit pour mettre Le charbon se réserve toutefois le Sr Bailleur quand bon luy semblera le passage par ladite place tant pour aller au garde meubles qui na point* Dentrée* que pour avoir l’entrée et L’œuil sur un Egout qui passe au millieu dud. Bucher (…), 12 en une cave entre celle du Sr Bailleur et celle de M Lafond dans cette cave il y a deux chantiers pour placer les tonneaux, Le tout avec l’usage commun de la cour de la pompe du vestibule d’entrée, des galleries, de la buanderie et de lattrines du second étage – moyennant un loyer annuel de 400 livres tournois

François Hautier loue une partie de la maison au perruquier Jacques Henri Ammon

1765 (15.7.), Not. Laquiante (6 E 41, 1018)
Bail 6 de années consecutives qui commencent a la St Michel prochaine – M François Hautier Bourgeois Chirurgien
au Sr Jacob Henry Ammon Mre Perruquier
L’apartement du rez de chaussée de sa maison faisant le coin de la rue des juifs et de celle de Dôme en cette ville lequel appartement consiste Sçavoir
1. En un Poel Boisé tout autour a quatre pieds de haut penant jour et passage sur la rue des juifs ayant un fourneau quarré de fonte a deux portes de ses attaches ensemble avec son tuyau de taule composé de six pièces non comprises deux autres pièces qui forment trois coudes et trois serrures avec leurs clefs en bon Etat attachées avec des vis Tous les careaux des vitres Entiers,
2. En une chambre boisée tout autour a cheminée dans laquelle d. cheminée Il y a une trape de fer et une plaque de fonte. Plus un fourneau de fonte (…) Plus dans la même chambre au dessous de la fenêtre il y a une petite armoire, Plus dans la même chambre est un alcove de Boisierie (…) Plus il y a deux fenêtres six pitons de fer (…) Plus une porte battante en toille en carreaux bleues et bacs pendante à la porte qui sort de lad chambre peut passer a la cuisine (…)
3. En une cuisine a la suite des deux chambre cy dessus prenant jour sur le cul de sac qui passe de la rue des juifs au poele des Boulangers ou Il y a deux potagers (…)
4. deux petites chambres platrées au troisième étage prenant jour sur le cul de sac qui conduit a la rue des juifs au poele des boulanger (…)
5. deux caves fermant a cadenas a côté de celle du Sr Gouniou dont une sert de bucher et l’autre pour le vin, dans cette dernière Il y a quatre morceaux de bois de sapin servant de chantier pour mettre des tonneaux dessus,
Le tout avec l’usage commun des greniers pour les lescives, de lampe, des Latterines qui sont dans l’Escalier du premier étage de la cour de la Buanderie seulement pour faire La Lessive – moyennant un loyer annuel de 220 livres tournois

Madeleine Charrot femme de François Hautier loue une partie de la maison à Michel François Villeneuve, directeur de spectacle

1769 (25.2.), Not. Laquiante (6 E 41, 1029)
Bail pour 5 années qui commencent a courir de la Notre Dame de mars de l’année 1770 – D° Madeleine Charrot épouse de M François Hautier Chirurgien
à M Michel François Villeneuve directeur du spectacle de la ville de Strasbourg
l’appartement qu’occupe présentement encore M le Bn. de Buch dans sa maison scize Rue du Dome, lequel appartement est et sera composé 1. D’une grande Chambre parquetée prenant Jour sur lad. rue dans laquelle Il y a sur la cheminée un trumeau (…), Plus d’une salle a manger prenant jour sur ladite Rue et sur celle des Juifs (…) Plus a côté de la Sâle a manger d’une chambre a cheminée prenant jour sur la rue des Juifs dans laquelle il y a (…), Plus d’une chambre a cheminée a côté de cette dernière prenant jour sur la rue aussy des juifs (…), Plus d’un poel prennant jour sur la cour avec ses deux cabinets (…), Plus d’une cuisine prenant jour sur la cour (…), Plus de deux caves scavoir une pour le bois et l’autre pour le vin dans laquelle derniere il y a deux chantiers et deux travers de bois, Plus d’un garde meubles plafonné et d’un endroit pour le charbon, au quatrième étage le tout avec l’usage commun de la buanderie des greniers et de la cour de la pompe et autres commodités a l’usage des locataires
le preneur s’oblige a faire tenir propre et faire balayer deux fois par semaine le grand escallier et le vestibule d’entrée de la maison depuis la Rue du Dome comme aussy la gallerie du premier étage qui regne le long dud appartement
que la mansarde qui est au troisième étage pres des latrines dont le Sr preneur Jouit encore sera compris dans ledit bail sans augmentation de loyé – moyennant un loyer annuel de 500 livres tournois

Madeleine Nicolas épouse en 1754 le marchand Jean Julien Gouniou, natif de Luçon
1754 (12. Jan., Not. Koch (6 E 41, 499) n° 218
Contrat de mariage – furent presents, le Sieur Jean Julien Gouniou, marchand, fils de feu le Seiur Jean Gouniou, vivant interessé dans les affaires du Roi à Besançon et de feu Dlle Thérèse Vigneron, pour lui et en son nom d’une part
et Dlle Madelaine Nicolas, fille de feu Sieur Nicolas Pierre Nicolas, vivant marchand bourgeois de lad° ville et de Dlle Madeleine Charot, presentement Epouse en Secondes noces du Sr Claude François Hautier, Chirurgien et bourgeois de lad° ville, d’autre (signé) Gouniou, marie madelaine nicolas

Mariage, Saint-Laurent (cath. p. 315)
Hodie 21. Januarÿ Anni 1754 (…) sacro Matrimonii vinculo in facie Ecclesiæ Conjuncti fuerunt Dus Joannes Julianus Gouniou ex Lucionensis civitate et diœcesi oriundus, filius legitimus Joannis Gouniou antehac in negotiis Regis occupati et Theresiæ Vigneron conjugum defunctorum â septem Annis in hac civitate et à quatuor ultimis in parochia Sti Ludovici hujus urbis Commorans et Maria Magdalena Nicolas argentinensis, filia legitima defuncti Nicolai Petri Nicolas civis et Mercatoris hujus urbis, Et Magdalenæ Charot superstitis ejus uxoris legitima parochiana nostra (i 161)

Le marchand Jean Julien Gouniou cède à Jeanne Appolline Gerard, femme séparée de biens de Philippe Jacques Martin, son fonds de marchandises et le bail passé à son profit en 1762 par Pierre Claude François Hautier

1770 (3.12), Not. Laquiante (6 E 41, 1037) n° 3
Vente et bail du 3 Xbre 1770 – fut Present en personne Le Sieur Jean Julien Gouniou, Bourgeois Marchand dudit Strasbourg y demeurant, Lequel a volontairment reconnu Confessé et declaré avoir vendu ainsi qu’il vend (…)
à D° Jeanne Appolline Gerard Epouse séparée quant aux Biens du Sr Philippe Jacques Martin marchand Bourgeois de cette même ville d’iceluy autorisée à la poursuitte de ses droits par transaction et acte de Separation Passé devant M° Humbourg cydevant Notaire royal dud. Strasbourg le 4 août 1762 homologué au grand senat De lad. ville de 27 novembre de lad. année (…)
Les marchandises Sans aucune exception qui forment et Dont se trouve Composé le Commerce qu’il a conduit et mené Jusqu’icy tant marchandise faitte et montée que Marchandises à L’aune et autres telles qu’elles se trouvent toutes exister Lors de l’inventaire qui en sera dressé et fait entre leds. parties Lors de la tradition qui s’en fera lors de l’époque du payement cy après mentionné, Cette vente ainsy faitte pour et moyennant Le prix coutant des marchandises Suivant Les factures et autres preuves qui en existeront dans les livres dud. Sr vendeur (…)
Led. Sr Gouniou vend aussi à ladite Dame Martin Ce acceptant, Ce en toute propriété Les meubles de sa Boutique, Lesquels consistent en quatre corps de vitrage avec leurs tiroirs et Caisses, trois forts Bancs avec leurs tiroirs (…) le tout pour et moyennant le prix de 1200 livres tournois (…)
Declare en outre cedder et transporter ainsy qu’il cedde et transporte à Lad. D° Martin ce acceptant à Commencer de la Notre Dame de Mars prochaine, Le Bail de l’appartement et boutique qu’il occupe dans cette ville dans la maison de M Hautier rue des Juifs a luy passé par acte sous seing privé du 6 juillet 1762 Dont Copie Collationnée a été Jointe à la minute des présentes
(Joint copie du bail) Nous soussignés sommes convenus ensemble et de bonne foy de ce qui suit, Savoir que moi Pierre Claude François Hautier chirurgien et Bourgeois de cette ville, Cede à Titre de Bail au Sieur Jean Julien Gouniou bourgeois marchand de cette ville, L’appartement au rez de chaussée de la maison, prenant jour sur la rue du Dome, La rue des Juifs et la Cour, Consistant en une Boutique, Trois poeles, une Cuisine, une Cave, un Souterrain pour mettre le Bois, par lequel mondit Sieur Hautier se reserve le Passage pour aller à sa Cave, Gn grenier a côté de celui du Sr Hautier, un Endroit pour la Cendre dans ledit Grenier, et une autre place pour mettre le Charbon Situé au quatrième Etage, ÿ joint les Meubles ci dessous Expliqués, Savoir dans la boutique (….) dans la petite chambre au dessous de l’entresol (…) pour 9 années consécutives à commencer le premier janvier 1763 et finir à pareil jour de l’année 1773 Moyennant le prix et somme de 600 livres par chaque année (…) Strasbourg ce 6 juillet 1762

François Hautier et Madeleine Charrot louent une partie de la maison à Jeanne Appoline Gerard, femme séparée du marchand Philippe Jacques Martin

1771 (18.2.), Not. Laquiante (6 E 41, 1038)
Bail de 10 années et 9 mois qui commencent a la Notre Dame de mars prochaine – Mr François Hautier bourgeois chirurgien demeurant à Strasbourg et De Madeleine Charrot
à D° Jeanne Appoline Gerard épouse séparée quant aux biens du Sr Philippe Jacques Martin Marchand
l’appartement du rez de chaussée de leur maison qui forme le coin de la rue des Juifs et de la rue du Dome de cette ville, lequel appartement consiste scavoir
1. En une chambre a cheminée boisée tout autour dans laquelle cheminée il y a une trape de fer (…),
2. en une cuisine a la suite de la chambre cy dessus prenant jour sur le cul de sac qui passe de la rue des juifs au poel des boulangers où il y a deux potagés (…)
3. une petite chambre platrée au troisième étage prenant jour sur le cul de sac qui passe de la rue des juifs au poel des boulangers ladite chambre fermant a clef la serrure en bon état attachée avec des cloux,
4. deux caves fermant a cadenats a côté de celle dont jouit encore le Sr Gougnion l’une desquelles sert de bucher et l’autre pour le vin dans cette dernière il y a quatre arceaux de bois de sapin servant de chantier le tout avec l’usage commun des greniers pour les lescives l’usage de la pompe des latrines qui sont dans l’escalier du premier étage de la cour de la buanderie – moyennant un loyer annuel de 100 livres tournois

François Hautier loue une partie de la maison à Jean Marie d’Herbain, prêtre docteur en théologie

1772 (3.8.), Not. Laquiante (6 E 41, 1044) n° 4
Bail de 6 annnées consécutives qui commencent a la St Michel prochaine – M François Hautier Chirurgien
à M Jean Marie d’herbain Pretre docteur en Theologie promoteur general de l’Eveché de Strasbourg et Prebendes du grand Chœur de l’église cathedrale de Strasbourg
L’appartement du second étage de sa maison faisant le coin de la rue des Juifs et de celle du dome en cette ville lequel appartement consiste savoir
1. En un cabinet prenant jour dans la rue des Juifs led. Cabinet ayant une cheminée dans laquelle il y a trois mains garnies en cuivre Jeaune (…),
2. en une chambre a cheminée prenant jour sur la rue des Juifs dans laquelle cheminée il y a une rappe et une porte de fourneau de fer (…)
3. en un grand poel boisé prenant jour sur la rue des Juifs et sur la rue du Dome dans lequel il y a un fourneau de fonte (…)
4. en un poel prenant jour sur la rue du Dome servant de sale a manger dans laquelle il y a une tapisserie (…)
5. en une chambre a cheminée prenant jour sur la rue du dome (…)
6. En une chambre a cheminée prenant jour sur la cour (…)
Plus dans la même chambre il y a un fourneau carré de fonte (…), Plus dans le passage de cette pièce a la cuisine il y a deux portes fermant a clé,
7. en une cuisine ou il y a trois potagers (…),
8. en un vestibule ou il y a une grande armoire (…),
9. au troisième étage une chambre donnant sur la rue du dome pour servir de garde meuble dans ladite chambre il y a des tablettes,
10. au troisième étage une chambre prenant jour sur la rue du dome dans laquelle couche le domestique de M Menweg, Plus une chambre donnant sur la rue des juifs derrière le bois de M Menweg,
11. en une place pour mettre le bois au même étage son entrée donne sur une petite gallerie, dans cette pièce il y a un petit endroit pour mettre le charbon, Se résevant toutefois le Sr Bailleur quand bon lui semblera le passage par la pièce pour avoir l’oeuil sur un egout qui passe au milieu dud. bucher,
12. en une cave entre celle du Sr Bailleur et celle de Mr La fond dans cette cave il y a deux chantiers les tonneaux le tout avec l’usage commun de la cour, de la pompe, du vestibule d’entrée, des Galleries, de la buanderie, des latterines du second étage et des greniers – moyennant un loyer annuel de 400 livres tournois

François Hautier loue une partie de la maison au marchand Joseph Minoux

1772 (29.8.), Not. Laquiante (6 E 41, 1044) n° 48
Bail de 4 années qui commencent a courir de la St Michel prochaine – M François Hautier Chirurgien
au Sr Joseph Minoux marchand
un appartement dans la Maison appartenante a la D° son épouse en cette ville faisant le Coin de la rue des juifs, consistant led: appartement au Retz de chaussée en une boutique arrière boutique, chambre et cuisine, le tout de plein pied, en une grande cave regnant sous la boutique dans laquelle le Sr prenneur sera tenu de placer son bois de chauffage et au troisième étage une chambre plafonnée vis à vis de l’escalier ayant l’entrée par le grand escalier, Plus une autre chambre plafonnée au même étage prenant son entrée par led. escalier laquelle est située entre celle de M. Villeneuve et celle de mond. Sr Bailleur – moyennant un loyer annuel de 300 livres tournois

Claude François Hautier meurt en 1774 en délaissant sa veuve pour unique héritière testamentaire. Les experts estiment la maison à 4 250 livres. L’actif de la succession s’élève à 5 325 livres, le passif à 675 livres.

1774 (1.9.), Not. Euth (Jean, 6 E 41, 534) n° 286
Inventaire de la succession de feu le Sieur Claude François Hautier, en son vivant Chirurgien Bourgeois de cette ville de Strasbourg, dressé le premier septembre 1774.
Inventaire et Description de tous les Biens Meubles et Immeubles que feu le sieur Claude François Hautier, en son vivant Chirurgien Bourgeois de cette Ville de Strasbourg a laissé après son decès arrivé le 22 avril de la présente année 1774, lequel Inventaire a été fait a la Requête et Réquisition de D° Madeleine Hautier née Charot Veuve dudt. defunt Sr Hautier, assistée du Sieur Jean Julien Gourjon, Marchand Bourgeois de cette ville, seule et unique héritière des Biens delaissés par led. défunt son mari en vertu du Contrat de mariage, Article cinq cy après transcrit, (…) Auquel Inventaire a été procédé par le soussigné Notaire à Strasbourg ce premier septembre 1774.

Observation. La D° Veuve Hautier ayant déclaré que par le Contrat de mariage Article Cinq ci-dessus transcrit Elle est seule et unique héritière de la succession de feu le Sr Hautier son Epoux, que la Pension annuelle et Viagere de 150 livres stipulée par led. Article a Dlle Anne Simone Hautier étant eteinte, attendu qu’elle est prédécédée longtemps avant le Sr Hautier son frere (…)
Dans une Maison Scise en cette ville de Strasbourg proche les grands Capucins Rüe dite Feggass appartenante à cette Succession
Propriétés des Maisons. Premièrement une Maison avec toutes ses appartenances et dépendances Scise en cette ville de Strasbourg Ruë des Juifs, faisant Coin de la droite en venant de la Cathédrale, dans lad.te Rüe des Juifs de l’autre côté la Tribû des Boulangers, aboutissant par derriere sur une Maison Prebendale de la Cathédrale, ladite Maison est franche et quitte de toutes Charges et Dettes, estimée par les architectes jurés de cette ville en vertu de leur Procès verbal du 29. aoust 1774. pour la somme de 17.000 Livres. La propriété de la ditte Maison se vérifie par une Lettre d’Achapt expediée sur parchemin, passée à la Chambre des Contrats de cette ville en datte du 28° avril 1738.
Plus une Maison, Cour, Grange, Ecurie avec toutes les autres Bâtiments, deux Jardins y attenant Rüe appelée feggass proche les grands Capucins
Total de la succession 21.303 livres tournois – Dettes passives 2700, Restant de la succession 15.603
Total de l’argent placé douteux 8522 livres
Abschatzung Von 29. aug. 1774. Auff Begehren Weil. H. Clodt fransoa otting hinder Lasener Fraw witib und Erben ist Eine behausung alhie in der Statt Straßburg in der Juden Gas Gelegen Einseits Ein Eck in die Minster Gaß, ander seites Neben der becker Stuben und hienden auff ein allment geslein Stosent gelegen solche behausung bestett in Hiender Gebeÿ worinnen Ettliche Pudicken Stuben Kammern und Kichen da jber Seindt die dach Stühl mit breitziglein belegt hat auch ein gewelbten Keller hoff und Brunnen Vor und Vmb Acht Thausent Fünff Hundert Gulden
Der Zweÿte Begrieff ist Auch alhie in der Statt Straßburg (…) [unterzeichnet] Werner, Hueber
Contrat de mariage (…)

Madeleine Charrot loue une partie de la maison à François Antoine Descombes officier major de la place

1774 (16.9.), Not. Laquiante (6 E 41, 1052) n° 22
Bail pour 6 années qui commencent a courir a la st Michel prochaine – D° Madeleine Charrot veuve du Sr Antoine François Hautier chirurgien, assistée du Sr Jean Julien Gouniou négociant son gendre
à M François Antoine Descombes chevalier de l’ordre royal et militaire de St Louis officier major de cette place
L’appartement du premier étage sur le derrière de sa maison dont la moitié scize dans la Rue du Dôme et l’autre dans celle des Juifs, Ledit appartement composant trois pièces sur la cour et trois sur ladite Rue des Juifs, La cuisine comprise le tout sur le même pallier et deux autres chambres au grenier dont une est pour la servante et l’autre pour servir de décharge fermantes l’une et l’autre a clef, plus une charbonniere en cendriere audit grenier deux petites caves dont l’une servant de Bucher prenant leur entrée par la buanderie qui est commune ainsi que la pompe et les greniers pour la lessive
(effets), dans la chambre a côté du grand escalier, au grand poele, a la chambre a cheminée, au Petit cabinet, au petit poele a côté de la cuisine, a la cuisine, a la chambre de la servante, a la chambre au linge sale – moyennant un loyer annuel de 360 livres tournois

Madeleine Charrot, veuve de Claude François Hautier, fait donation de ses biens immeubles à ses nièces Jacqueline Geneviève Le Roux, femme de François Larcher, Marie Louise Le Roux, femme de Charles Pierre Desse, et à son neveu Jacques François Le Roux, marchand libraire

1774 (24.11.), Not. Laquiante (6 E 41, 1053) n° 38
D° Madeleine Charrot veuve de Deffunt M° Claude François Hautier Mr Chirurgien assitée de Sr Jean Julien Gounion Negt. de Strasbourg son gendre
à D° Jacobée Geneviève Le Roux épouse de Mre François Larcher, Chevalier de l’Ordre de St Louis Maréchal des Camps et armées du Roy et Directeur des fortifications des places d’alsace demeurant a la citadelle, à De Marie Louise Le Roux, Epouse de Charles Pierre Desse Ecuyer demeurant a Carignan et A Mr Jacques François Le Roux marchand Libraire audit Strasbourg, ses neveu et nieces
Donation entre vifs pure simple et Irrevocable de la pleine propriété
1. de la maison qu’elle possede de en cette ville de Strasbourg faisant le coin de la Rue des Juifs et de celle du Dome, attenant d’un côté et d’autre a la tribu des boulangers sans en rien réserver,
2. et d’une maison cour grange écurie jardin appartenances et dépendances qu’elle possede aussy en cette ville rue dite feggass, d’un côté la brasserie du mouton, de l’autre Jacob Reich Charpentier de bateau, devant ladite rue derrière, au jardin de M l’Ammestre Franck, se réserve la jouissance des deux maisons, moyennant une rente viagere de 3600 livres tournois
3. Que les Donataires neveux et niece se charge de faire construire a leurs frais dans la maison pres des Capucins L’appartement que lad. D° Hautier destine a un Jardinier

Madeleine Charrot meurt en 1777 en délaissant pour héritiers ses deux nièces et son neveu ci-dessus mentionnés. Les immeubles faisant l’objet de la donation sont portés à l’inventaire. L’estimation de la maison est reprise de l’inventaire ci-dessus. L’actif de la succession s’élève à 5 534 livres, le passif à 475 livres strasbourgeoises.

1777 (9.6.), Not. Langheinrich (J. Daniel, 6 E 41, 736) n° 1009
Inventarium über Weÿl. Frauen Magdalenæ Hautier geb. Charrot, auch weÿl. Herrn Claude François Hautier geweßenen Chirurgien und burgers allhier Zu Straßburg seel. nachgelaßener frau Wittib nun auch seel. Verlaßenschafft, auffgerichtet Anno 1777. – als dieselbe Montags den 26.ten Maÿ dießes laufenden 1777.ten Jahrs dieses Zeitliche mit dem Ewigen Verwechßelt auch solch Ihrem aus dießer Welth genommenen seel. hintritt hie Zeitlichen verlaßen, Welche Verlaßenschafft auf ansuchen erfordern und begehren der Verstorbenen seel. nachgelaßener per Testamentum eingesetzter Erben auch deren Hn Deputati aller gleich nach dem Eingang dießes Inventarÿ insonderheit benambßet, ersucht und inventirt durch Hn Jacque François Leroux den einen Hn Erben ingleichem Frau Mariam Salome Dahnin gebohren Breßlerin Wittib und Elisabetham Kößerheimerin von Coblentz gebürtig der Verstorbenen seel Gouvernante und dienstmagd. (…) So beschehen in Straßburg auf Montag den 9.ten Junÿ Anno 1777.
Die Verstorbene seel. hat per testamentum Zu Erben Verlaßen wie folgt. 1. Dame Jacobée Geneviève Larcher geb. Leroux, Hn François Larcher Chevalier de l’ordre de St Louis, Marechal des Camps et Armées du Roy frau Eheliebstin in die Erste tertz. 2.do Dame Marie Louis Desse geb. Leroux Hn Charle Pierre Desse Zu Carignan wohnhaft Frau Eheliebstin, in sie Zweÿe tertz. Obwohlen dieße beede Frauen Erbinnen Zufolg Ihrer eingesandten Procuration nachgenanten Hn Jacques François Leroux Ihren geliebten herrn Bruder Zu Ihrem herrn Bruder Zu Ihrem Herrn Mandatario constituirt, so wurde dannoch Von seithen Eines Ehrsamen Kleinen Raths vermög der ane heutigem dato ergangener Erkantnus Herrn Johannes Hechler Perruquier und burger allhier auch dermahliger beÿsitzer beÿ erst Ehrengedachten Kleinen Rath im Nahmen der beeden abweßenden frauen Erbinnen, dießer Inventur beÿ zu wohnen als Deputatus abgeordnet, Welcher dann auch noê dererselben hiebeÿ erschienen
So dann 3.ten Herrn Jacque François Leroux, Buchhändlern und burgern alhier Welcher in Persohn der Inventation gegenwärtig war, in die dritte und letste Tertz. Also Alle dreÿ der Verstorbenen Frauen seel. eheleiblicher Frau Schwester H Sohn und Frau töchter als per Testamentum zu dreÿen gleichen portionen und Stammtheilen Verlaßene und instituirte Erben.

Copie du Testament. Je soussigné Magdeleine Charrot veuve de feu Claude François Hautier en son vivant bourgeois Chirurgien de la Ville de Strasbourg (…) Fait à Strasbourg le 18 de May 1775.
Copie des Actes de Suscription et Ouverture du testament. Cejourd’hui 22 May 1775 (…) Laquiante, notaire
Copie du Codicill, Strasbourg le 26 Maÿ 1777, Laquiante, notaire
In einer allhier Zu Straßburg in der Vorstatt Crautenau neben dem Bierhauß Zum Lamm in der Feggaß gelegener und in dieße Verlaßenschafft gehörigen Behaußung befunden Worden Wie folgt.
In der untern Stub, Im Nebens Cabinet, Im Nebens Zimmer, In der obern Stub, In d. Nebens Cabinet, Im hintersten obern Zimmer
Eigenthum ane Häußern und einem Gärthlein.
Erstl. eine behausung und hoffstatt mit allen deren Gebäuen, Begriffen, Weithen, Rechten, Zugehörden und gerechtigkeiten gelegen allhier Zu Straßburg ane der Münstergaß eins. neben Er. En. Zunfft der Becker anders. ist die Behaußung ein Eck ane der Judengaß hinden auf eine Præbendal Behaußung Zum Münster gehörig, stoßend, so gegen Männig. freÿ leedig eigen und beÿ weÿl. Hn Claude François Hautier der Verstorbenen seel. Eheherrn seel. Verlaßenschafft laut des darüber durch Hn Notm Johannes Euth in A° 1774. errichteten Inventarÿ durch der Statt Straßb. geschwornen H. Werck Meister laut Abschatzungs Zeduls Von 29. Aug: 1774. angeschlagen dabeÿ man es auch dermalen gelaßen pro 17.000. Hierüber sagt 1. in allhießiger C. C. Stub errichteter pergament. Kauffbrieff dat. d. 28. Aug: 1738.
It. eine Behausung in der Vorstatt Crautenau in der sogenandten Feggaß (…)
Series rubricarum hujus Inventarÿ, Sa. Haußraths 806, Sa. Weins und lähren faß 68, Sa. Silbers 133, Sa. der Baarschafft 960, Sa. Eigenthumbs ane häußern 18.968, Sa. Schulden 1200, Summa summarum 22.136 lb – Schulden 1899, Nach solchem abzug 20.237 lb – Stall Summ 20.237 lb

Le libraire Jacques François Le Roux loue une partie de la maison à Jean Baptiste Lafont, directeur des droits sur les cartes

1777 (18.2.), Not. Lacombe (6 E 41, 165) n° 37
Bail – Sr Jacques François Le Roux marchand libraire, bail pour 6 années consecutives qui commenceront à courir à la St Jean prochaine
à M. Jean Baptiste Lafont directeur des droits sur les cartes
un appartement au second étage de la maison qui appartient au Sr bailleur sise en cette ville faisant le coin de la rue des Juifs, composé d’un poel d’un cabinet et de trois chambres dans la première desquels qui prend jour sur la rue des Juifs il se trouve un trumeau de cheminée a cadres dorés, d’une cuisine plus de deux garde meubles au troisième étage et une décharge au grenier, plus d’un grenier en forme de bucher, d’une place pour les cendres a côté dudit bucher et d’une partie de cave séparée par des lattes a côté de celle de Mde Martin, plus de la boutique au rez de chaussée attenant à la petite ruelle du poel des boulangers et d’une chambre au troisième étage attenante a celle qu’occupe le domestique de Mr Derbin, toutes lesquelles pièces le Sr Lafont a occupé jusqu’ici – moyennant un loyer annuel de 420 livres tournois

Une cession dressée par le notaire chargé de la succession attribue la maison rue des Juifs au marchand libraire et imprimeur Jacques François Leroux (l’acte transcrit à la Chambre des Contrats n’est plus joint à l’inventaire)

1777 (26.11.), Chambre des Contrats, vol. 651 f° 436-v, Langheinrich Not., 18.11.1777
auf ansuchen H. Jacob Franz Leroux des buchdruckers, nachstehende erbscession
Sr Jean François Leroux, imprimeur ordinaire du Roi ancien assesseur au grand Sénat en qualité de mandataire de des deux D.es ses filles savoir D° Jacobée Geneviève Larcher née Leroux épouse de Mre François Larcher, chevalier de l’Ordre royal militaire de St Louis maréchal de camp et armées du Roi directeur des fortifications de ses places en Flandre commandant du fort de St Sauveur de Lille, D° Marie Louise D’Esse née Leroux veuve de Mre Charles Pierre D’Esse écuyer demeurante à Yvoi Carignan toutes deux héritières et donataires de même que leur frère Sr Jacques François Leroux, marchand libraire et imprimeur de la maison ci devant appartenant à D° Madeleine née Charrot veuve du Sr François Hautier, chirurgien major de feu Mgr le maréchal de Coigny et ensuite encore à feue sa tante
à Jean François Leroux leur frère
les deux tiers par indivis d’une maison avec ses appartenances et dépendances rue des Pretres et des Juifs, d’un côté faisant le coin de la rue des Juifs et Tribu des boulangers, derrière dans une ruelle dépendant de la tribu et par laquelle ladite tribu a une sortie dans la rue des Juifs – pour 33.000 livres

Jacques François Le Roux épouse en 1764 Marie Anne Josèphe Humbourg, native de Saverne, fille de l’huissier Jean François Humbourg : contrat de mariage, célébration
1764 (16.7.), Not. Humbourg (6 E 41, 115)
Mariage – Ont comparu le Sieur Jacques François Le Roux Imprimeur libraire bourgeois de cette ville fils Majeur d’ans du Sr Jean François Le Roux Conseiller au Magistrat de cette ville et Imprimeur du Roy et de défunte Damle Marie Louise Charost
Sr Jean François Humbourg huissier sergent royal audit Conseil souverain d’Alsace résidant en cette ville et Damle Marie Anne Metzquer stipulant pour et au nom de Dlle Marie Anne Josephe Humbourg leur fille mineure
Sr Le Roux pere laisse à titre de bail pour tout le temps qu’il vivra auxd. futur époux La Boutique et le Comptoir y attenant moyenant la somme de 600 livres de loyer annuel Et tant qu’il plaira audit Sr Le Roux laisser aux futur époux l’appartement meublé au troisième étage de sa maison dans laquelle est ledite boutique
Etat du trousseau 944 et 244 livres

Mariage, Saint-Laurent (cath. p. 142)
Hodie 17. die Mensis Julÿ Anni 1764 (…) sacro Matrimonii vinculo in facie Ecclesiæ Conjuncti fuerunt Dominus Jacobus Franciscus Le Roux argentinensis, Domini Francisci Le Roux civis Biblipolæ et Typographi hujatis et defunctæ Dominæ Mariæ Ludovicæ Charost in vita Conjugum filius legitimus in Parochia Sancti Petri Junioris hujus urbis commorans et Dominicella Maria Anna Josepha Humbourg Tabernis alsaticis oriunda Dni Joannis Francisci humbourg apparitoris regii in supremâ curiâ Alsaciæ immatriculati, et Dnæ Mariæ Annæ Metzger conjugum filia legitima â teneris Annis parochiana nostra (signé) Le roux fils, Marie anne Joseph Humbourg (im 74)

Marie Josèphe Humbourg devient bourgeoise par son mari un mois après son mariage
1764, Livre de bourgeoisie 1762-1769 (VI 285) f° 46-v
D. Marie Joseph Leroux, geb. Humbourg, verheurathet an Pierre Jacques François Leroux den handelsmann und burger alhier, erhalt das burgerrecht laut recommandation gratis, will dienen beÿ E E Zunfft Zur Steltz. prom. den 16. aug. 1764.

Jacques François Le Roux loue une partie de la maison au négociant Paul Desjardins

1782 (9.7.), Not. Lacombe (6 E 41, 187) n° 16
Bail du 9 juillet 1782 – fut present Le Sieur Jacques François Le Roux Bourgeois Marchand Libraire de Cette ville, Lequel a volontairement Cedé et donné à Bail et Loyer d’argent pour neuf années entières et Consecutives qui ont Commencé à Courir dèz la St Jean Baptiste dernière et finiront a pareille epoque de L’année 1791
au Sieur Paul Des Jardin Bourgeois Negociant de la même volle cy present et preneur pour lui pendant led. tems
Scavoir un logement dans la maison appartenant au Sieur Bailleur Scituée en Cette Ville faisant le Coin de la Rue des Juifs et de Celle du Dome consistante en un Magazin et son Cabinet, un Sallon attenant aud. Magasin un poële a Manger attenant a la Cuisine, une autre Chambre ou Cabinet, trois entre sols et une Cuisine en une grande Chambre a Cheminée Boissé prenant Jour sur la Cour, une autre petite Cuisine prenant Jour sur le cul de sac qui passe de la Rue des Juifs au poel des Boulangers et en une Cave, plus en une place pour le bois a la suitte de l’allée de lad. Cave, plus en une chambre au troisième Etage prenant Jour sur la Ruë du Dôme et les Jalousies aux fenetres, une autre Chambre au troisième Etage en face de l’Escalier, plus l’usage Commun du grenier de la pompe et Buanderie. Plus tous les meubles et Effets qui se trouvent dans le Logement cy dessus désigné et dont la Description suit Scavoir Les meubles du susd. Magazin Consistant en quatre Corps de Vitrage avec tous leus tiroirs garnis chacun de leur Boucle et anneaux de Cuivre et trois forts bancs en fer a Cheval avec Egallement tous leurs tiroirs garnis chacun de leur boucle et anneau de Cuivre, Il se trouve audit fort banc trois tiroirs avec leurs serruves fermants à Clefs (…)
2. Celui du Cabinet Vitré dud. Magasin consistent en une armoire dans le mur fermant à clef (…)
3. Celuy du sallon attenant au Magasin ou il y a une alcove (…)
4. Celuy du poël a manger attenant à la Cuisine et qui a une porte de sortie sur la Rue des juifs (…)
5. Celui de la petite Chambre ou Cabinet Consistant en une Armoire pratiquée dans le mur avec ses Tablettes (…)
6. Celui dans les trois entresols Consistant en sept petites Armoires ou encoignures (…)
7. Celui dans la Cuisine Consistant en tablettes pratiquées dans l’enfoncement du mur (…)
8. Une armoire Contre le Mur vis à vis la pompe (…)
9. Celui de la grande Chambre a Cheminée boisée prenant jour dans la Cour Consistant en une trappe de fer (…)
10. Celui de la petite Cuisine prenant jour Sur le cul de sac qui passe de la Rüe des Juifs au poël des boulangers Consistant en deux potagers (…)
11. Celui de la Cave Consistant en deux Chantiers de douze pieds Chacun (…)
12. Les Tablettes dans la Chambre au troisième étage en face de l’escalier dont la fenêtre est barrée en fer (…)
Le present bail est fait pour et moyennant Le Canon et loyer annuel de 660 livres tournois

Jacques François Le Roux loue une partie de la maison à Louis Lieder, prébendier de la cathédrale

1784 (17.8.), Not. Laquiante (6 E 41, 1094) n° 20
Bail du 17 Aoust 1784 – fut présent M Jacques François Le Roux Bourgeois Exsenateur de la ville de Strasbourg y demeurant, Lequel a Reconnu et declaré avoir donné ainsy qu’il donne à Bail et loyer d’argent pour 6 années Consécutives qui commenceront à la St Michel prochaine et finirot a pareille fete jcelles expirées
à M° Louis Lieder Pretre Docteur en droit Civil et Canonique et Prebendier de la Cathedrale de Strasbourg y demeurant a ce present et Preneur pour Luy
Le premier Etage donnant dans la Rue des Juifs de la maison appartenante aud. S. Bailleur faisant le Coin de la rue du Dome et de celle des Juifs tel que le Sr Dublot l’a occupé et l’occupe encore presentement sans en rien reserver. Ce bail est ainsy fait pour et moyennant la somme de 420 livres

Jacques François Le Roux engage sa maison pour cautionner Jean Charles Vannesson, receveur de la régie des Douanes à Blodelsheim

1791 (31.12.), Not. Laquiante (6 E 41, 1123) n° 63
Cautionnement – M Jacques François Le Roux
pour M Jean Charles Vannesson dans l’employ de Receveur de la Regie des Douanes Nationalles a Blodelsheim direction de Strasbourg district de Colmar
hypothèque, Une Maison droits appartenances et dépendances sise en Cette ville rue du Dome aboutissant à la ci devant la tribu des Boulangers de l’autre une petite rue appartenante à lad. tribu devant la rue derrière de même
enregistré le 31.12.

La maison revient au fils des précédents, Jean Jacques François Leroux qui épouse en 1797 Amélie Judith Genevieve Jacquinot

1797 (15 germinal 5), Strasbourg 1 (13), M° Lacombe n° 26
Contrat de mariage – Jean Jacques François Leroux, Cit. français demeurant à Strasbourg fils majeur de Jacques François Leroux et de Marie Joseph Humbourg
Amelie Judith Genevieve Jacquinot, fille majeure feu Pierre Jacquinot, Commissaire garde de l’Artillerie de la place de Strasbourg, et de Marie Françoise Madeleine Agnès Eggs
Etat du trousseau 3000 livres
Enregistrement, acp 50 f° 17-v du 17 ger. 5 (aucun revenu)

Jean Jacques François Leroux loue une partie de la maison au tailleur Philippe Chavanne

1802 (20 prairial 10), Strasbourg 1 (23), Not. Lacombe n° 2798
Bail 3 ans 3 mois qui ont commencé du 1 germinal 10 – C.en Jean Jacques François Leroux employé à la prefecture du Bas Rhin
au C.en Philippe Chavanne tailleur
un logement dans la maison appartenante au bailleur scituée en cette ville faisant le Coin de la rue des Juifs et de celle du Dôme consitsant en un magasin et son Cabinet un sallon attenant aud. Magasin, un poele a manger attenant à la cuisine, une autre chambre ou cabinet et trois entresols et une cuisine une cave plus une place pour le bois à la suite de l’allée de ladite cave, plus deux chambres au troisième étage donnant sur la ruelle qui aboutit au derrière de la maison du Cit. Boell, l’usage commun du grenier, de la pompe et buanderie, plus tous les meubles et effets qui se trouvent dans le logement ci dessus désigné et dont la description suit – moyennant un loyer annuel de 1100 francs
Enregistrement, acp 84 f° 145-v du 25 pr. 10

Jean Jacques François Leroux loue une partie de la maison au marchand chapelier et passementier Joseph Gœtz

1815 (26.10.), Strasbourg 6 (42), M° Meyer n° 1110
Bail pour 6 années à commencer le 24 juin dernier – Jean Jacques Leroux propriétaire
à Joseph Goetz marchand chapelier & passementier
la boutique ou le magasin qui est au rez de chaussée de sa maison située en ville faisant le coin de la rue du Dôme n° 27 et de celle des Juifs n° 45 avec un logement attenant à cette boutique consistant en 5 pièces de plein pied et une cuisine, trois chambres dans l’entresol, deux chambres aux mansardes près desquelles il y a deux auges destinées à recevoir les cendres & les charbons et enfin deux parties de cave dont l’une pour serrer le bois et l’autre pour conserver le vin – moyennant un loyer annuel de 1400 francs
(Etat des meubles joint) 1. dans le logement, 2. dans le magasin, 3. aux entresols, 4. à la cave, le 26 octobre 1815
acp (3 Q 29 844) f° 2 du 28.10.

Jean Jacques François Leroux et Amélie Judithe Geneviève Jacquinot vendent la maison pour moitié à François Xavier Mertian et Marie Antoinette Loyson et pour moitié à Jean Jacques Mertian et Marguerite Garozzi, moyennant libre disposition d’un logement et versement d’une rente viagère

1819 (24.4.), Strasbourg 1 (34), M° Rencker n° 576
Jean Jacques François Leroux, propriétaire, et Amélie Judithe Geneviève Jacquinot
à François Xavier Mertian, négociant, et Marie Antoinette Loyson et à Jean Jacques Mertian aussi négociant et Marguerite Garozzi
une maison, cour, appartenances et dépendances située à Strasbourg au coin de la rue du Dôme et de celle des Juifs n° 27 & 45 d’un côté M° Roessel notaire, de l’autre M Nortz, derrière une ruelle
Plus les objets mobiliers dans le logement des vendeurs (…),dans le logement de M Commant, dans le logement de M Meunier, dans le logement de M Frantz, dans le logement du bottier, dans le logement de M Pascal et de l’épicier, dans la boutique, estimés à 13.600 francs
Ledit immeuble a été recueilli par M Leroux dans la succession de Jacques François Leroux son père duquel il était seul et unique héritier, le père a reçu un tiers par donation par feu sa tante Madeleine Charrot veuve de François Hautier et acquis deux tiers des sœurs codonataires par acte reçu Langheinrich le 18 novembre 1777
à charge de laisser jouir d’un logement dans ladite maison évalué 600 fr et à charge d’une rente viagère annuelle de 5600 fr. Plus les conjoints Leroux se réservent le droit d’habiter leur vie durante le logement au deuxième étage consistant dans les pièces exisantes le long de la façade entière de la rue du Dôme et dans les pièces attenantes qui ont vue sur le rue des Juifs jusqu’à la troisième croisée inclusivement non compris celle de l’avance formant l’angle des deux rues, plus dans un vestibule qui sépare ces dernières pièces d’un poele donnant sur la cour et où on entre par le grand escalier dans la galerie qui regne devant ce poele dans les mêmes poeles cuisine & chambre cette dernière ayant une issue du petit escalier. Plus au troisième étage une chambre borgne ayant une fenetre grillée en face de l’escalier, un petit bucher fermé à claire voie et pratiqué sur l’escalier qui conduit au grenier dont l’usage est commun à tous les ménages de la maison. La grande chambre dont la porte est vis à vis de la pamine* à droite au haut de l’escalier et qui a jour vers la cour. Les chambres décharges et armoires auxquelles on arrive par la porte construite contre ladite grande chambre & faisant face à la cour ainsi que le grenier particulier servant de bucher où il faut monter en passant par la porte qui vient d’être mentionnée. Plus les deux cendriers ou charbonniers compris entre l’escalier et cette même porte. Enfin deux portions de cave dont l’une est au bout de l’allée où on descend en traversant la buanderie et l’autre située à l’extrémité à droite de la même allée à deux soupiraux sur la rue des Juifs. Et dans le cas où les vendeurs ne voudraient plus jouir pour eux mêmes dudit logement (les acquéreurs verseront) 600 francs en plus de la rente viagère. En cas de prédécès de M Leroux la rente devra être réduite à 3000 fr avec continuation de la jouissance du susdit logemant, lequel néanmoins sera alors réduit à ses dépendances actuelles au troisième étage qui sont construites au dessus de l’escalier ou qui prennent jour sur la rue. Le passage au grenier qui sert de bucher et qui restera affecté aud logement devant toujours rester libre. En cas de prédécès de Mde Lroux, la rente sera portée au profit de M. Leroux à 3900 fr – moyennant 56.000 fr et pour le logement 6000 fr
Enregistrement, acp 142 f° 178-v du 26.4.

Originaire de Ribeauvillé, le négociant Xavier Mertian épouse en 1795 Marie Madeleine Fabry, fille du marchand Pierre Claude Fabry
1795 (7 pluviôse 3), Strasbourg 1 (8), Not. Lacombe n° 5
Contrat de mariage – Xavier Mertian négociant à Strasbourg fils majeur de Jacques Mertian, fabriquant de cuirs à Ribeauvillé, et de Marie Anne Fels
Marie Madeleine Fabry, fille majeure de feu Claude Pierre Fabry, négociant a Strasbourg et Marie Catherine née Maÿno
(Joint) Inventaire Général de toutes les Marchandises argenterie comptant, dettes actives, obligation et dettes passives de F.os X.er Martian faisant le commerce pour son seul et privé compte sous la raison Mertian Freres, le 20 nivôse 3
(enregistrement, revenu 2000 livres)

François Xavier Mertian se remarie en 1812 avec Marie Antoinette Loyson, fille d’Armand Gaston François Xavier Loyson, vivant premier avocat général au ci-devant Conseil souverain d’Alsace à Colmar
Mariage, Colmar – L’an 1812 le premier Juin à six heures de relevée (…) sont comparus Monsieur François Xavier Vincent Mertian, Propriétaire domicilié à Strasbourg, Département du Bas-Rhin, né à Ribeauvillé arrondissement de Colmar le 22 janvier 1772, Majeur, fils de défunt Monsieur Jean Jacques Mertian, vivant Propriétaire à Ribeauvillé et de Madame Marie Anne veuve Mertian née Fels ses Pere et mere, et veuf de feüe Madame Marie Madeleine née Fabry, décédée à Strasbourg le 27 août 1811 (…) Et Mademoiselle Marie Antoinette Loyson, née à Colmar le 28 janvier 1783, domiciliée en cette ville, Majeure, fille de Défunt Monsieur Armand Gaston François Xavier Loyson, vivant premier avocat général du ci devant Conseil souverain d’Alsace à Colmar et de Madame Marie Catherine veuve Loyson née Queffemme, ses Pere et mere (i 33)

Frère du précédent, le négociant Jean Jacques Mertian épouse en 1798 Marie Marguerite Fabry, fille du marchand Pierre Claude Fabry
1798 (28 fructidor 7), Strasbourg 1 (15), Not. Lacombe n° 23
Contrat de mariage – Cit. Jean Jacques Mertian, Majeur négociant a Strasbourg fils de feu Jean Jacques Mertian et de Marie Anne Fels de Ribeauvillé, de l’avis de François Xavier Mertian son frere
la Cit. Marie Marguerite Fabry, fille majeure de feu Pierre Claude Fabry et de Marie Catherine Mayno assistée de sa mere et C. Joseph Fabry oncle paternel et Pierre Mayno négociant oncle maternel
Enregistrement, acp 63 f° 67 du 3 vend. 7

Marie Marguerite Fabry meurt en 1804 en délaissant une fille
1804 (6 messidor 12), Strasbourg 3 (27), Not. Übersaal n° 833, 2497
Inventaire de la succession de Marie Marguerite Fabry épouse de Jean Jacques Mertian, Négociant, décédée le 21 nivose dernier – dressé à la requête du veuf tuteur naturel d’Emilie âgée de 3 ans et demi – en présence de François Simonis Négociant oncle maternel et tuteur subrogé
Contrat de mariage 28 messidor 6 (copié) devant M° Lacombe
propres du veuf, déclaration du 10 frimaire annexée au Contrat de mariage 24.327 fr
propres des enfants 14.176 fr
communauté, mobilier 3425 fr, marchandises 59 560 fr, total 62 986 fr (Joint Inventaire des marchandises)
Enregistrement, acp 92 F° 78 du 6 mess. 12

Jean Jacques Mertian se remarie en 1806 avec Marie Anne Marguerite Garozzi, fille du marchand Charles Antoine Garozzi d’Altkirch (N.B. les actes ultérieurs sur les frères Mertian seront présentés dans la notice d’une de leurs autres maisons)
Mariage, Altkirch – Le 4 frimaire an XIV (…) sont comparus le sieur Jean Jacques Mertian, Négociant, né à Ribeauvillé domicilié à Strasbourg âgé de 32 ans, veuf de feue Marie Marguerite Fabry, fils majeur de feu le Sr Jean Jacques Mertian et de Marie Anne Fels des père et mère dudit Ribeauvillé, Et la Demoiselle Marie Anne Marguerite Garozzi, âgée de 22 ans, née et domiciliée à Altkirch, fille majeure de feu le sieur Charles Antoine Garozzi, marchand, et de Dame Marie Anne Marguerite Haener ses père et mère dudit lieu (i 302)

François Xavier Mertian fait donation de sa moitié de maison à Joseph Picquet, originaire de Haguenau, lors de son mariage avec Marie Françoise Félicité Amélie Damesme

1823 (31.12.), Strasbourg 1 (43), M° Rencker n° 2950
Contrat de mariage – Joseph Picquet, négociant à Strasbourg, fils de Jacques Picquet, propriétaire à Haguenau, et de Laurence Piquet née Mertian d’une part
Et Marie Françoise Félicité Amélie Damesme, fille d’Edouard François Damesme, sous intendant militaire en retraite demeurant à Strasbourg Chevalier de la Légion d’honneur, et de Catherine Charlotte Loyson sa femme d’autre part
art. 6, en faveur du futur mariage François Xavier Mertian, négociant oncle du futur époux fait donation à ce dernier
de la moitié indivise appartenant à M. Mertian à une maison, cour, appartenances & dépendances située à Strasbourg au coin de la rue du Dôme & de la rue des Juifs n° 27 & 45, d’un côté la succession de M° Roessel notaire, de l’autre le Sr Nortz, derrière une ruelle – acquis avec Jean Jacques Mertian son frère négociant par acte reçu M° Rencker le 24 avril 1818 de Jean Jacques François Leroux et Amélie Judithe Geneviève Jacquinot, chargé d’une rente viagère annuelle de 5600 francs – estimée à un revenu de 1300 fr, en capital 26.000 francs
Enregistrement acp 166 (3 Q 29 881) f° 34 du 3.1. – portant réserve d’apports et d’habillemens et linge propres à chacun, communauté d’acquets partageable par moitié
les apports de la future épouse se montent à 6000 francs provenant de la succession de sa grand-mère Dame Loison
Le futur époux fait donation à la future épouse d’une somme de 10.000 francs en cas de prédécès du futur sans enfant et en cas de précéès de la future épouse sans enfant de la communauté sera *iée n’avoir jamais existé et appartiendra au futur époux qui ne remboursera aux héritiers de la future épouse que ses propres, en cas de précécès du futur dans les cinq premières années du mariage sans enfant la future épouse prendra sa part de la communauté ou une rente viagère à sa volonté s’il meurt après les cinq ans elle prendra également la moitié de la communauté ou une rente viagère de 4000 francs à sa volonté qui sera réduite de moitié en cas de convole en secondes noces. Usufruit au survivant de la succession du prédécédé en cas qu’il y ait des enfants lequel usufruit restera à l’égard* de la future épouse en cas de convol en secondes noces
Donation par François Xavier Mertian (supra)

Jean Jacques Mertian et Marguerite Garrozzi vendent l’autre moitié de la maison au même Joseph Picquet

1827 (25.7.), Strasbourg 1 (51), M° Rencker n° 5389
Jean Jacques Mertian, négociant tant en son nom et se portant fort de Marguerite Garrozzi son épouse
à Joseph Picquet, négociant
moitié indivise appartenant à M Mde Mertian à une maison, cour, appartenances & dépendances située à Strasbourg au coin de la rue du Dôme & de la rue des Juifs n° 27 & 45, d’un côté la succession de M° Roessel notaire, de l’autre le Sr Nortz, derrière une ruelle – acquis par contrat passé devant M° Rencker le 24 avril 1819 avec François Xavier Mertian, négociant, et Marie Antoinette Loyson, lesquels ont fait donation de leur moitié à mondit Sr Picquet en vertu du contrat de mariage reçu M° Rencker le 31 décembre 1823 avec Marie Françoise Félicité Amélie Damesme & ainsi que Jean Jacques François Leroux & Amélie Judithe Geneviève Jacquinot les précédents propriétaires ont possedé, le 24 avril 1819 – aussi compris la moitié des objets mobiliers suivants (estimés à) 4000 francs -; à charge de laisser à M Leroux la libre jouissance sa vie durant du logement au second étage de ladite maison tel qu’il est réservé au contrat relaté du 4 avril 1819 – moyennant 19.500 francs
Enregistrement, acp 184 f° 186 du 25.7.

Marie Françoise Félicité Amélie Damesme meurt en 1832 en délaissant quatre enfants

1832 (3.12.), Strasbourg 1 (66), M° Rencker n° 9347
Inventaire de la succession de Marie Françoise Félicité Amélie Damesme femme de Joseph Piquet, négociant, décédéee le 31 juillet dernier – dressé à la requête dudit veuf en son nom et comme tuteur des quatre enfants mineurs Marie Joseph âgé de 7 ans, Edouard Marie âgé de 6 ans, Marie âgé de 4 ans, Charles Marie âgé de 2 ans et demi, en présence de 2. François Xavier Mertian négociant propriétaire subrogé tuteur des enfants mineurs – Contrat de mariage reçu par M° Rencker le 31 décembre 1823
dans la maison de M. Piquet rue du Dome n° 27
immeuble propre au veuf, une maison, cour, appartenances et dépendances située à Strasbourg au coin de la rue du Dôme et de la rue des Juifs n° 27 & 45, d’un côté la succession de M. Roessel notaire de l’autre le Sr Nortz, derrière une ruelle
Titres de propriété, la moitié indivise a été donnée à M. Piquet lors du contrat de mariage reçu M° Rencker le 31 décembre 1823, l’autre moitié a été acquise de Jean Jacques Mertian et son épouse devant M° Rencker le 25 juillet 1827. Jean Jacques et François Xavier Mertian ont acquis ledit immeuble de Jean Jacques François Leroux par acte passé devant M° Rencker le 24 avril 1819. Quoiqu’une moitié ait été acquise de la communauté, la totalité de l’immeuble forme aujourd’hui un propre au veuf en vertu de l’art. 1408 du code civil
acp 214 (3 Q 29 929) f° 45-v du 6.12. – mobilier 5060 fr, garde robe & bijoux de la défunte 1001 fr ; marchandises du commerce 57.127 fr, argent comptant 31.000 fr, récompenses au veuf 70.322 fr, idem à la défunte 6000, récompenses dues par le veuf à la communauté 20.000 fr, totalité de la succession de de la défunte 25.433 fr

Joseph Picquet se remarie avec Eugénie Marie Rosalie Damesme, veuve d’Antoine Auguste Melchior Sébastien Delefils, de Porrentruy
1834 (11.2.), Strasbourg 1 (68), M° Rencker n° 10.173
Contrat de mariage – Joseph Picquet, négociant à Strasbourg
et Eugénie Marie Rosalie Damesme veuve Delefils, vivant facteur des sels à Porentrui
acp 223 (3 Q 29 938) f° 13 du 12.2. – sans communauté, les acquets qui seront faits pendant le mariage appartiendront à l’époux
Les apports du futur époux consistent en objets détaillés dans l’inventaire de la succession de sa première épouse, dressé par le notaire sus désigné le 3 décembre 1832
Ceux de la future épouse sont relatés dans l’inventaire de la succession de son premier mari dressé par maître Barbier notaire à Porrentrui le 9 octobre 1827
Le futur époux fait pour le cas de survis don à la future épouse d’une rente annuelle et viagère de 2000 francs, elle cesserait d’être payée au cas où la future épouse viendrait à se remarier

Antoine Auguste Melchior Sébastien Delefils épouse en 1823 Eugénie Marie Rosalie Damesme
1823 (23.12.), Strasbourg 1 (43), M° Rencker n° 2931
Contrat de mariage – Antoine Auguste Melchior Sébastien Delefils, propriétaire à Porrentruy canton de Berne en Suisse, fils de feu François Joseph Melchior Delefils, conseiller à la cour d’appel et membre du Grand Conseil de la ville et république de Berne et de feu Marie Catherine Bochelé sa femme d’une part
Et Eugénie Marie Rosalie Damesme fille d’Edouard François Damesme, sous intendant militaire en retraite Chevalier de la légion d’honneur, demeurant à Strasbourg, et de feu Catherine Charlotte Loyson son épouse d’autre part
acp 166 (3 Q 29 881) f° 14-v du 27.12 .- réserve d’apports et communauté d’acquets partageable par moitié au décès de l’un d’eux, usufruit au survivant de la succession du prémourant
Donation par le futur à la future d’une somme de 3000 francs réversible en cas de prédécès sans enfant. Dans le cas de prédécès de la future épouse sans enfant la communauté d’acquets ci devant stipulée est censée n’avoir jamais existé et appartiendra exclusivement au futur époux qui ne sera comptable envers les héritiers de celle là que des apports et héritages
Le futur époux se constitue en propre un corps de biens ban de Courgenay et Soleure canton de Berne, composé d’une maison, grange, écurie, fromagerie, jardin et dépendances, plus environ 22 hectares 50 ares prés, plus environ 9 hectares forêts, plus 51 hectares 5 ares pâturages, plus une propriété du quart d’une maison grange écurie et dépendances à Porrentruy
La future épouse se constitue en dot une somme de 6000 francs

Joseph Picquet meurt en 1847 en délaissant trois enfants de son premier mariage et six du second.

1847 (31.5.), Strasbourg 1 (101), M° Rencker n° 19.534
Inventaire de la succession de Joseph Picquet, négociant à Strasbourg
31 mai, 1, 2 4 et 5 Juin 1847 – A la requête & en présence de Dame Eugénie Marie Rosalie Damesme veuve en premières noces de Mr Auguste Delefils en son vivant facteur des sels à Porrentrui & en secondes noces de Mr Joseph Picquet en son vivant négociant à Strasbourg, où il est décédé en sa demeure Rue des Juifs N° 45 le 22 décembre 1846, ladite Dame demeurant et domiciliée à Strasbourg, agissant tant en son nom personnel à cause des avantages de survie à elle assurés par M° Picquet son époux défunt, aux termes du contrat de mariage passé entre eux devant M° Rencker notaire soussigné & l’un de ses collègues le 11 février 1834, enregistré le lendemain, qu’en sa qualité de tutrice légale de de ses six enfants mineurs qui sont Marie Amélie Picquet née le 30 décembre 1834, Marie Louise Picquet née le 19 août 1837, Marie Eugénie Picquet née ne 8 juillet 1840, Marie Paul Picquet né 10 septembre 1842, Marie Ignace Henri Picquet né 8 octobre 1844, Marie François Xavier Picquet né le 7 septembre 1846
II. De Monsieur Marie Joseph Picquet, Etudiant en droit domicilié à Strasbourg issu du premier mariage de Mr Joseph Picquet défunt avec Dame Marie Françoise Félicité Amélie Damesme, son épouse en premières noces, agissant tant en son nom personnel qu’en qualité de tuteur datif de ses frere & sœur germains encore mineurs qui sont Marie Picquet née 6 octobre 1828 & Charles Marie Picquet né le 24 décembre 1829 (…) habiles à se dire et porter héritiers sous le bénéfice d’inventaire chacun pour un 9° de feu ledit Sr Joseph Picquet leur père défunt
Et en présence I. de Mr Joseph Jean Schifferstein, Meunier domicilié à Mommenheim, agissant en qualité de subrogé tuteur des mineurs Marie Amélie Picquet, Marie Louise Picquet, Marie Eugénie Picquet, Marie Paul Picquet, Marie Ignace Henri Picquet, Marie François Xavier Picquet (…) II de Mr François Xavier Mertian propriétaire domicilié à Strasbourg agissant en qualité de subrogé tuteur des mineurs Marie Picquet & Charles Marie Picquet, enfants du premier mariage

Marchandises du commerce (gros de Naples, poult de soir, même étoffe, etc.)
Immeuble. Il dépend de la succession une Maison avec cour, appartenances & dépendances, située à Strasbourg au coin de la rue du Dôme & de la rue des Juifs marquée des numéros 27 & 45 tenant d’un côté aux veuve & héritiers Schneegans, de l’autre à la succession de Grimmer. Les titres de propriété relatifs à cet immeuble sont relatés dans la troisième vacation de l’inventaire dressé après le décès de Dame Marie Françoise Félicité Amélie Damesme première femme de M. Picquet défunt par M° Rencker l’un des soussignés notaires & daté au commencement du 3 décembre 1832, auquel inventaire les parties requérantes se réfèrent.
Déclaration relative aux biens que Mr Picquet défunt possède en Amérique (…) possède en société avec d’autres particuliers environ 8000 hectares de terrain non cultivés dans l’Etat des Illinois aux Etats-Unis d’Amérique (…) que cette société est dirigée présentement par Mr Joseph Picquet fils demeurant à Ste Marie (Etat des Illinois) neveu du défunt
acp 361 (3 Q 30 076) f° 77-v – Succession. Mobilier 5565, garde robe 597, argent comptant 420, marchandises 76.214, créances 7942
Immeuble, il dépend de cette succession une maison sise à Strasbourg (…) non estimée
Passif 81.212 – Il est déclaré (supra, Etat des Illinois)

La veuve et les enfants de Joseph Picquet font dresser un cahier des charges pour vendre la maison avec différents objets mobiliers. La vente est ajournée faute d’amateurs.

1852 (25.11.), Strasbourg 1 (134), Not. Rencker n° 22.089
25 9.bre 1852 – Cahier des charges de la vente de la Maison Picquet
ont comparu I. Dame Eugénie Marie Rosalie Damesme, veuve de Mr Joseph Picquet, en son vivant négociant domiciliée à Strasbourg, agissant tant en qualité de tutrice légale de Marie Amélie Picquet, Marie Louise Picquet, Marie Eugénie Picquet, Marie Paul Picquet, Marie Ignace Henri Picquet et Marie François Xavier Picquet, ses six enfants mineurs issus de son mariage avec ledit défunt Mr Joseph Picquet que comme mandataire de M. Marie Joseph Picquet, Avocat & Secrétaire de la faculté de droit de Grenoble demeurant audit lieu, suivant procuration (…), II. Mad.lle Marie Picquet, sans profession, majeure demeurant à Strasbourg, III. et Monsieur Marie Picquet, négociant, domicilié à Strasbourg, Lesquels ont déclaré que suivant délibération du Conseil de famille des enfants mineurs Picquet (…) l’autorisation de vendre par licitation la maison sise à Strasbourg ayant magasins cour & dépendances au coin de la Rue du Dôme & de la Rue des Juifs portant les numéros 27 & 45 dépendant de la succession du dit sieur Joseph Picquet (…) il sera procédé devant M° Rencker l’un des soussignés notaires à ce commis, à la vente par licitation de l’immeuble ci-dessus désigné sur la mise à prix de 120.000 francs (…) en présence de Mr François Joseph Schifferstein, Meunier domicilié à Mommenheim subrogé tuteur des dits mineurs
Charges, clauses et conditions (…)

Désignation de l’immeuble à Vendre. Une Maison avec cour magasins, appartenances & dépendances située au coin de la Rue du Dôme & de la Rue des Juifs portant les numéros 27 & 45 tenant d’un côté aux Veuve & héritiers de Mr Schneegans confiseur, de l’autre à la succession de M. Grimmer ancien notaire
Titres de propriété. Cet immeuble fait partie de la succession de Mr Joseph Picquet père des vendeurs qui en est devenu propriétaire savoir de moitié en vertu de donation a lui faite par Mr François Xavier Mertian, Négociant à Strasbourg et D° Marie Antoinette Loyson son épouse en vertu de Contrat de mariage passé entre Mr Picquet & D° Marie Françoise Félicité Damesme son épouse en premières noces devant M° Rencker notaire soussigné & son collègue le 31 février 1823 enregistré, et l’autre moitié de Mr Jean Jacques Mertian, Négociant demeurant à Strasbourg en vertu de contrat passé devant ledit notaire Rencker le 25 juillet 1827, enregistré. Messieurs François Xavier & Jean Jacques Mertian avaianet acquis le dit Immeuble de Mr Jean Jacques François Leroux, propriétaire et de D° Amélie Judithe Geneviève Jacquinot son épouse de Strasbourg, en vertu de contrat passé devant le même notaire le 24 avril 1819, enregistré. Cette vente a eu lieu, y compris les objets mobiliers y détaillés, moyennant une rente annuelle & viagère au profit des Epoux Leroux de 5600 francs, réductible au décès de Mr Leroux à 3400 francs et au décès de Madame Leroux à 3900 francs outre la jouissance d’un logement réservé par les vendeurs (…) Monsieur et Madame Leroux étant décédés tous deux lesdites rentes sont définitivement éteintes et la propriété de la Maison dont il s’agit a été affranchie de toute charge
Objet mobiliers compris dans la vente. Au rez de chaussée 1. Un poele en fayence dans la chambre à côté du marchand de coton, 2 Un poele en fayence dans la chambre à côté du magasin du tailleur & tous les tuyaux, 3. Un poele en fayence dans le logement de l’ouvrière en robes, 4 Un grand poele en fayence au grand magasin, 5. Un poele en fayence dans la pièce à côté
Dans le logement au 1° faisant le coin des 2 rues. Une cheminée surmontée d’un trumeau (…)
Logement donnant dans la rue des Juifs (…), Au second Etage (…), Logement dans la Rue des Juifs (…) Au troisième Etage (…) Dans la Cave
acp 415 (3 Q 30 130) f° 21-v du 27.11.
n° 22.270, 30. Xbre 1852 – Procès verbal (…) Trois bougies ayant été successivement allumées et s’étant éteintes sans qu’il ait été fait de mise, l’adjudication de l’immeuble dont d’agit a été remise définitivement
acp 416 (3 Q 30 131) f° 33-v du 3.1.

La veuve et les enfants de Joseph Picquet hypothèquent la maison au profit de Henriette Arnold, Auguste Lamey et Sophie Bührel, veuve de Michel Roth dit Diebolden de Lampertheim

1854 (17.3.), Strasbourg 1 (137), M° Rencker n° 22.891
17 mars 1854. Obligation – ont comparu I. Dame Eugénie Marie Rosalie Damesme, veuve de Monsieur Joseph Picquet, en son vivant négociant domiciliée à Strasbourg, agissant tant en en son nom personnel qu’en qualité de tutrice légale de Marie Amélie, Marie Louise, Marie Eugénie, Marie Paul, Marie Ignace Henri et Marie François Xavier, ses six enfants mineurs, procréés avec ledit défunt, autorisée (…) 2. Monsieur Charles Marie Picquet, négociant, domicilié à Strasbourg, agissant tant en en son nom personnel qu’en qualité de mandataire de M. Marie Joseph Picquet, son frère, Secrétaire de la faculté de droit de Grenoble, domicilié en ladite ville (…) 3. Mademoiselle Marie Picquet, majeure, sans profession, domiciliée aussi à Strasbourg, Lesquels ont reconnu devoir solidairement entre eux (…)
1. à Mademoiselle Henriette Arnold, rentière, domiciliée et demeurant à Strasbourg, ici présente et acceptant la somme de 12.000 francs, 2. à Monsieur Auguste Lamey, Juge honortaire domicilié et demeurant à Strasbourg, ici présent et acceptant la somme de 5000 francs, 3. à Dame Sophie Bührel, veuve du sieur Michel Roth dit Diebolden, en son vivant cultivateur domicilié à Lampertheim, ici présente et acceptant la somme de 8000 francs, Ensemble 36.000 francs
les débiteurs constituent en hypothèque (…) savoir Deux Maisons réunies en une avec cour, magasins, appartenances et dépendances située à Strasbourg au coin de la rue du Dôme et de la rue des Juifs portant les Numéros 27 et 45, tenant d’un côté aux veuve et héritiers de Monsieur Schneegans confiseur, de l’autre à la succession de M. Grimmer ancien notaire
Titres de propriété. Cet immeuble fait partie de la succession de Monsieur Joseph Picquet, père, qui en est devenu propriétaire, savoir de la moitié en vertu de donation à lui faite par Monsieur François Xavier Mertian, négociant à Strasbourg et Dame Marie Antoinette Loyson, son épouse, en vertu de contrat de mariage passé entre Monsieur Picquet et Dame Marie Françoise Félicité Amélie Damesme son épouse en premières noces devant M° Rencker notaire soussigné et l’un de ses collègues le 31 décembre 1823, enregistré. Et l’autre moitié a été acquise par ledit défunt de Mons. Jean Jacques Mertian, négociant domicilié à Strasbourg en vertu de contrat passé devant ledit notaire Mr Rencker le 25 juillet 1827, enregistré. Messieurs François Xavier et Jean Jacques Mertian avaient acquis le dit immeuble de Monsieur Jean Jacques François Leroux, propriétaire et de Dame Amélie Judithe Geneviève Jacquinot son épouse de Strasbourg en vertu de contrat passé devant le même notaire le 24 avril 1819, enregistré. Messieurs François Xavier et Jean Jacques Mertian avaient acquis le dit immeuble de M. Jean Jacques François Leroux, propriétaire et de sadite femme moyennant une rente annuelle et viagère au profit des époux Leroux de 5600 francs, réductible au décès de M. Leroux à 3400 francs et au décès de Madame Leroux à 3900 francs outre la jouissance d’un logement réservé par les vendeurs (…) Mons. et Madame Leroux étant décédés tous deux lesdites rentes sont définitivement éteintes et la propriété de la Maison est affranchie de toute charge

La veuve et les enfants de Joseph Picquet hypothèquent la maison au profit de la banque Charles Hirsch et Compagnie

1854 (5.7.), Strasbourg 1 (138), Not. Rencker n° 23.086
Crédit de 10.000 f. – ont comparu Madame Eugénie Marie Rosalie Damesme, veuve de Monsieur Joseph Picquet, en son vivant négociant domicilié à Strasbourg, agissant tant en son nom personnel qu’au nom de sa maison de commerce connue sous la raison Joseph Picquet de cette ville
Monsieur Charles Marie Picquet, négociant, et Mademoiselle Marie Picquet, majeure sans profession, domiciliés à Strasbourg, les trois agissant encore au nom et comme se portant sollidairement fort de Mons. Marie Joseph Picquet, secrétaire de la faculté de droit de Grenoble, et des enfants mineurs de Monsieur Joseph Picquet défunt, nommés Marie Amélie, Marie Louise, Marie Eugénie, Marie Paul, Marie Ignace Henri et Marie François Xavier Picquet,
Lesquels ont déclaré que pour garantir à la Maison de Banque Charles Hirsch et Compagnie de Strasbourg, pour laquelle M. Charles Hirsch chef de ladite maison ici présent, domicilié à Strasbourg, stipule (…)
ils constituent en hypothèque l’immeuble ci après désigné qui appartient indivisément aux comparants et à ceux desquels ils se sont portés fort, savoir
deux Maisons réunies en une avec cour, magasins, appartenances et dépendances située à Strasbourg au coin de la rue du Dôme et de la rue des Juifs portant les Numéros 27 et 45, tenant d’un côté aux veuve et héritiers de M. Schneegans confiseur, de l’autre à la succession de M. Grimmer ancien notaire

La veuve et les enfants de Joseph Picquet louent la maison au négociant Benjamin Kügler

1855 (24.5.), Strasbourg 1 (139), Not. Rencker n° 23.473
22 Mai 1855, Bail – ont comparu 1. Madame Marie Eugénie Rosalie Damesme veuve de Monsieur Joseph Picquet, négociant domiciliée à Strasbourg, agissant tant en son nom personnel qu’en qualité de tutrice légale de ses cinq enfants mineurs ci après nommés, savoir Marie Amélie Picquet, Marie Louise Picquet, Marie Eugénie Picquet, Marie Paul Picquet, Marie Ignace Henri Picquet, Marie François Picquet, 2. Mademoiselle Marie Picquet, Majeure, 3. et Monsieur Marie Charles Picquet, négociant, ces deux derniers domiciliés à Strasbourg, agissant tant en leur nom personnel que comme se portant fort de M. Marie Joseph Picquet, secrétaire de la faculté de droit de Grenoble demeurant en la même ville, lesquels ont déclaré donner à bail
à M. Benjamin Kügler, négociant, domicilié à Strasbourg ici présent et acceptant
Le magasin et le bureau y attenant de la Maison rue des Juifs n° 45 et rue du Dôme N° 27, formant l’angle des deux rues
Une Chambre de décharge au rez de chaussée qui pourra en même temps servir de Bûcher
L’usage commun avec les autres locataires des lieux d’aisances du rez de chaussée
Le droit de déballer les marchandises dans la cour sans pouvoir laisser séjourner aucun objet
Sont compris dans le bail les Objets mobiliers ci après désignés, savoir
Au Magasin, les rayons complets avec armoires et vitrines estimés 500 francs, le grand comptoir en fer à cheval à 100 francs, un petit comptoir à 50 francs (…) un grand poêle en fayance à 100 francs (…)
Au bureau, deux étagères à rayons fixés au mur à 20 francs (…)
Total de l’estimation des effets mobiliers 1096 francs (…)
Le présent Bail est fait sous les Charges, Clauses et Conditions suivantes. 1) Il durera pendant 18 années consécutivess à partir du premier août prochain et finira à pareil jour de l’année 1873 (…)
3. M. Kugler pourra souslouer ou céder son Bail mais seulement à un propriétaire d’établissement de commerce analogue au sien ou d’un commerce de draps, de coton ou d’autres marchandises se rapprochant du genre de commerce de M. Kugler qui demeurera du reste responsable des faits de ses sous locataires. 4. Le loyer annuel est fixé à la somme de 1500 francs
acp 440 (3 Q 30 155) f° 31-v du 26.5.

Les mêmes vendent la maison et différents objets mobiliers audit Benjamin Kügler

1863 (23.6.), Strasbourg 15 (109), Hippolyte Momy n° 8955
Vente du 23 juin 1863 – Ont comparu I. Monsieur Charles Marie Picquet, Juge de paix, Docteur en droit, Membre du Conseil d’arrondissement du département du Bas Rhin demeurant et domicilié à Wasselonne agissant A. en son nom personnel, B. en sa qualité de mandataire de ses trois frères et sœurs ci après dénommés savoir 1. Monsieur Marie Joseph Picquet, dit Picquet Damesme, Professeur chargé de cours à la faculté de droit de Grenoble, demeurant et domicilié en cette ville, place du Lycée numéro 1 (…), 2. Madame Marie Amélie Picquet, Religieuse au Sacré cœur à Kientzheim où elle demeure et est domiciliée, majeure d’ans (…), 3. Monsieur Marie Louis Picquet, sous-lieutenant au 57° Régiment d’infanterie de ligne en garnison à Chalons-sur-Marne où il demeure, domicilié de droit à Strasbourg, majeur d’ans,
II. Demoiselle Marie Picquet, majeure d’ans, sans profession demeurant et domiciliée à Wasselonne, III. Demoiselle Marie Eugénie Picquet, majeure d’ans, sans profession demeurant et domiciliée à Wasselonne,
Mr Charles Marie Picquet, qualifié en tête des présentes, agissant encore en sa qualité de tuteur datif de ses trois frères germains encore mineurs d’ans nommés Mr Marie Paul Picquet, étudiant demeurant à Paris né le 10 septembre 1845, Mr Marie Ignace Henri Picquet, élève à l’école militaire de St Cyr mineur étant né le 8 octobre 1854 et Mr Marie François Xavier Picquet, étudiant demeurant à Metz, ces trois mineurs domiciliés de droit à Wasselonne chez leur tuteur
Lesquels ont déclaré, savoir Mr Charles Marie Picquet d’abord en son nom personnel, ensuite ens a qualité de mandataire de Madame Marie Amélie Picquet, Mr Marie Joseph Picquet et Mr Marie Louis Picquet ses trois frères et sœur germains et enfin comme tuteur de ses trois frères germains encore mineurs susnommés et qualifiés, pour lesquels il se porte fort, et Mesdemoiselles Marie Picquet et Marie Eugénie Picquet agissant d’abord en leur nom personne et ensuite comme se portant ensemble fort de leurs trois frères germains encore mineurs d’ans sus nommées, vendre en abandonner par les présentes en toute propriété (…)
à Monsieur Benjamin Kügler, Négociant demeurant & domicilié à Strasbourg, ci présent at acceptant
Une Maison sise à Strasbourg rue des Juifs n° 2, elle forme le coin de la rue du Dôme où elle porte le numéro 25 avec cour, appartenances et dépendances, tenant des deux côtés à la propriété de Mr Schneegans,
plus les objets mobiliers ci après détaillés et estimés, lesquels objets ne sont pas immeubles par destination, Savoir Rez-de-chaussée, Magasin du coin, armoires à rayon estimés à 500 francs, un grand comptoir 100, un petit comptoir 100 (…)
Magasin de Mlle Peter. Un comptoir en sapin, mobile, estimé à 60 francs (…)
Magasin et logement du Coiffeur, un poêle en faïence avec dessus en marbre 40 francs (…)
Loge de la portière (…) Buanderie (…)
Premier étage. Logement de M. de Ste Fare, Cuisine, Salle à manger, Salon, Petit salon, Chambre à coucher, Bureau, Chambre à coucher, Corridor
Logement de M. Raillet, Cuisine, Chambre à côté de la cuisine, Chambre à coucher, Salon, Salle à manger
Deuxième étage. Logement de Mr Barth. Cuisine, Salle à manger, Chambre à coucher, Salle à manger, Petit salon, Salon
Logement de Madame Veuve Barth. Salle à manger, Cuisine, Chambre à coucher, Salon, Chambre à coucher,
Troisième étage. Logement de Mlle Peter
Logement de Mr Lichtenberger
Chambre de Madame Maillet
Au grenier, Cave de M. Barth, de Mr de Ste Fare, de Mr Kügler, Total de l’estimation des objets mobiliers, 7710 francs
Etablissement de la propriété. L’immeuble cidessus désigné est la Propriété des vendeurs qui l’ont recueilli dans la succession de feu leur père Monsieur Joseph Picquet, en son vivant négociant à Strasbourg où il est décédé le 22 décembre 1846 et qui a délaissé pour ses seuls et uniques héritiers pour un 9° chacun de ses neuf enfants dénommés et qualifiés en tête des présentes, ainsi qu’il est établi en l’inventaire après le décès de M. Picquet dressé par Mr Rencker et son collègue notaires en cette ville le 31 mai 1847 enregistré. Monsieur Joseph Picquet père des vendeurs est devenu propriétaire d’une moitié du dit immeuble en vertu de la donation qui lui en a été faite par M. François Xavier Mertian, Négociant demeurant à Strasbourg, son oncle, aux termes du Contrat de mariage passé entre lui et Dame Marie Françoise Félicité Amélie Damesme, son épouse en premières noces, devant le dit M° Rencker et son collègue notaires à Strasbourg le 31 décembre 1823, enregistré. Et il a acquis l’autre moitié de Mr Jean Jacques Mertian, Négociant demeurant en cette ville en vertu d’un contrat passé devant le même Mr Rencker et son collègue le 25 juillet 1827, enregistré. Monsieur François Xavier Mertian et Dame Marie Antoinette Loyson son épouse et Monsieur Jean Jacques Mertian et Dame Marguerite Garazzi son épouse les quatre domiciliés à Strasbourg avaient acquis le dit immeuble de Monsieur Jean Jacques François Leroux, propriétaire et de Dame Amélie Judithe Geneviève Jacquinot son épouse de lui autorisée suivant Contrat reçu par M° Rencker et son collègue notaires à Strasbourg le 24 avril 1819, enregistré. Cette vente a eu lieu, y compris les objets mobiliers détaillés, moyennant une rente annuelle et viagère au profit des époux Leroux de 5600 francs, réductible au décès de Mr Leroux à 3400 francs et au décès de Madame Leroux à 3900 francs outre la jouissance d’un logement réservé par les vendeurs (…) Monsieur et Madame Leroux étant décédés tous deux lesdites rentes sont définitivement éteintes et la propriété de la Maison dont il s’agit a été affranchie de toute charge – Situation hypothécaire (…) Charges, clauses et conditions (…) Jouissance, à compter du 24 juin 1863 – Prix, 130.000 francs
acp 523 (3 Q 30 238) f° 17 du 26.6.

Originaire de Gertwiller, Benjamin Kügler meurt célibataire dans sa maison à l’âge de 71 ans
Décès, Strasbourg (n° 1307)
Strassburg am 1. Juni 1897. Vor dem Standesbeamten erschienen heute der Apotheker Karl Friedrich Kügler wohnhaft zu Paris (Frankreich) und zeigte an, daß der ledige Eigenthümer Benjamin Kügler, 71 Jahr, evangelischer Religion wohnhaft zu Strassburg Judengasse 2, geboren zu Gertweiler (Unter-Elsaß) Sohn der verstorbenen Eheleute Philipp Benjamin Kügler, Eigenthümer und Katharina gebprene Reyss, zuletzt zu Gertweiler wohnhaft, zu Strassburg am 30. Mai des Jahres 1897 Nachmittags um Zehn Uhr verstorben sei (i 143)

Inventaire dressé à la requête de ses quatre neveux et nièces, héritiers testamentaires

1897 (8.6.), M° Loew n° 29.442
Inventar nach Ableben von Benjamin Kugler, Eigenthümer und frührern Kaufmann zu Straßburg, gestorben am 30. Mai 1897. Auf Anstehen von 1. Karl Friedrich Kugler, Apotheker in Paris, 2. Sophie Emilie Kugler, Ehefrau Albert Hoffmann, chef dessinateur in Paris, 3. Emil Heinrich Kugler, Agronom, in Gertweiler, 4. Marie Caroline Kugler, Ehefrau Adolph Müller, bankier in Gérardmer
5. August Rudi, Eigenthümer in Straßburg, ad 5. als als Testamentsvollstrecker während Z. 1-4 Universalerben sind zu je ein Viertel laut eigenhändigen Testaments vom 15. März 1897, hinterlegt beim amt. Notar 3. d. Mts. deren Oheim Erblasser war. Testament. reg. Bl 77 N° 1300 f. Bands
acp 926 (3 Q 30 641) f° 100 n° 1475 du 18.6. (Sterbf. Tab. Bd. 82 Bl. 90 N° 217 – Erbschaftserkl. vom 27.11.97, 237-401) n° 29.510. Verzeichnus. I. Mobilien einzeln geschätzt zu 6438 incl. Silbergeschirrs
acp 928 (3 Q 30 643) f° 42 n° 1716 du 2.6. (Fortsetzung vom 28. Juni) – Hypothekforderungen schulden 1) due Evangelische Frauen und Mägde Herberge hier rest einer grössern Summe gemäß Kaufvertrags des Notars Pierron hier vom 18. Mai 1887, 4000, 2) Caroline Riehl Wittwe Alphons Delan 18.000, 3) Carl Wilhelm Freysz 8000, 4) derselbe 12.000, 5) Johann Carl Prieur 16.000, 6) Eheleute Cyrill Carl Dahn* 65.000, è) Eheleute Eduard Niess 25.000, 8) Eheleute Emil Hahn 12.800, 9) dieselben 8000, 10) Eheleute Heinrich August Wilhelm Schelo 10.000, 11) Friedrich Weiler 9000, 12) Eheleute Georg Battermann 6500, 13) Moise Meyer in Herrlisheim 1000, Summa 197.481
Chirographarforderungen, 10) Gesellschaftsantheil bei Gesellschaft Volkswohnungen hier 20.000, 11) bei Gesellschaft Buchdruckerei der Heimath hier 500, Summa 88.795
Wechselforderungen, Summa 24.000, Baares Geld 1093, Werthpapiere 1-26, 218.299, Bankguthaben 6396
Liegenschaften 1) Ein Wohnhaus Judengasse N° 2 geschätzt zu einem Jahresertrage Verkaufswerth M. 136.000, erworben laut Kauf Momy hier 23.6.1863
Gemarkung Gertweiler, 2) Flur 8 19, 3) Flur 8 21, Ertrag 50 Verkaufswerth M. 2104
Miethe und Pachtzinsen geschuldet am Todestag 1035
Passiv 8285, p. Kugler war Kassierer der Evangelischen Frauen und Mägdeherberg hier Laut dem ihm für diese Anstalt geführten Kassabuch ist er ihr rechnungspflichtig für 229

Testament par lequel Benjamin Kügler institue ses héritiers après avoir fait différents legs à des institutions charitables protestantes
1897 (3.6.), M° Loew n° 29.433
Testament von Benjamin Kügler, Eigenthümer früher Kaufmann, gestorben am 30. Mai 1897, eigenhändig Straßburg den 15. Mai 1897 – Testamentvollstrecker, August Rudi, Eigenthümer in Straßburg
Erblasser schenkt und vermacht kostenfrei innerhalb 6 Monate seines Todes
1. der Protestantischen Privatarmenanstalt (pauvres honteux) in Straßburg M. 100.000 zum Bau von Häußer mit kleinen Wohnungen nach Not der St Marx und Volkswohnungen belastet mit 500 M. jährlicher Rente zahlbar an Wittwe Henriette Clerc geb. Klein hier, welche seinen Haushalt besorgt folgende Renten an Pariser Gesellschaften a) Société centrale protestante d’évangélisation zu Paris M. 400, b) Société évangélique de France M. 300, c) Œuvre St Marcel M 200
2. der Straßburger Diakonissenanstalt zur Gründung eines Freibettes M. 10.000
3. der protestantischen Kirche zu Gertweiler seinem Geburtsort eine Wiese
4. der Genossenschaft der ehemaligen Zöglingen des städischen Waisenhauses zu Straßburg die Summe von 400 M woran nur die jährlichen Zinsen zu verwenden sind
5. der Armenverwaltung St Marx hier M. 400
6. seinem genannten Freund A. Rudi M. 43.000, mit dem Ersuchen (…)
Zu Universallegataren setzt er gleichsheitliche seinen Neffen und Nichten ein, nämlich (…)
acp 926 (3 Q 30 641) f° 77 n° 1300 du 10.6. (St. Taf. Bd 82 Bl 90 n° 217 – E.E. vom 27.11.97, 297-401

Lors du partage, la maison revient à Charles Frédéric Kügler, pharmacien à Paris

1897 (24.7.), M° Loew n° 29.588
Theilung des Nachlasses von Benjamin Kügler, Eigenthümer und frührern Kaufmann zu Straßburg
Theilung – sind erschienen 1. Herr Joseph Schwartz, Notariatsgehülfe wohnend in Straßburg, handelnd als Bevollmächtigter der Herrn Karl Friedrich Kugler, Apotheker, wohnend in Paris, auf Grund einer Vollmachtsurkunde (…) 2. Herr Wilhelm Jungbluth, Notariatsgehülfe wohnend in Straßburg, handelnd als Bevollmächtigter I. des Herrn Albert Hoffmann, dessinateur, und Frau Sophie Emilie Kugler, dessen Gattin zusammen in Paris wohnend, II des Herrn Adolphe Müller, banquier und dessen Gattin Frau Marie Caroline Kugler, beisammen in Gérardmer wohnend (…), III. des Herrn Emil Heinrich Kugler, Agronom, wohnend in Gertweiler, gemäss einer Vollmacht des unterzeichneten Notars (…)
3. Herr August Rudi, Eigenthümer und früher Kaufmann, wohnend in Straßburg
Von den genannten Personen sind Herr Rudi Testamentsvollstrecker, die Herren Karl Friedrich Kugler und Emil Heinrich Kugler und die Frauen Hoffmann und Müller sowohl einzige natürliche Erben ihres Onkeln des Herrn Benjamin Kugler, Eigenthümer und früherer Kaufmann zu Straßburg verstorben, sowie auch Universallegataren zu gleichen Vierteln an seines Nachlasses, auf Grund dessen eigenhändigen Testaments vom 15. März 1897, welches gemäss Verfügung des hiesigen kaiserlichen Amtsgerichts vom 1. Juni darauf, den 3. desselben Monats zu den Amtsurkunden des Notars Loew hinterlegt worden ist und wie diese Eigenschaft überdies in einem Nachlassinventar desselben Notars vom 8. und 28. Juni letzthin bestätigt worden sind.

Vorbemerkungen. I. Ableben des Herrn Kugler. Testament. – Herr Benjamin Kugler starb zu Straßburg den 30. Mai 1897. Das von ihme hinterlessen, erwähnte eigenhändige Testament folgenden Wortlaut (…)
II. Inventar (…) IX) Liegenschaften 1. Ein Wohnhaus mit Erdgeschoß und drei Stockwerken, Hof, Rechten und Zubehör, zu Straßburg gelegen Judengasse N° 2 und die Ecke dieser Gasse und der Münstergasse bildend, begrenzt auf beiden Seiten von diesen Strassen, auf den zwei andern vom Eigenthum der Familie Schneegans.
Diese Liegenschaft gehörte zum Nachlasse des Herrn Joseph Picquet, lebend Kaufmann zu Straßburg, wo er den 22. Dezember 1846 mit Hinterlegung seiner neun Kinder verstorben ist. Herr Kugler erwarb diie Liegenschaft von gedachten Kindern und Erben des Herrn Picquet, worunter sich drei Minderjährige befanden, für welche die übrigen sich stark trugen, laut Kaufvertrag vor dem früheren Notar Momy in Straßburg vom 23. Juni 1763, überschrieben am hiesigen Hypothekenamte den 3. Juli darauf Band 958 N° 30. Der Kaufpreis für das Haus betrug 122.290 Franken, abgesegen vom Preis für Mobilien, die mitverkauft worden sind, und ist am 24. Juni 1871 gäntzlich bezahlt worden. Die Genehmigung der drei minorennen Kinder Picquet erfolgte bei deren Volljährigkeit (…). Herr Joseph Picquet hatte die Hälfte des Hauses von seinem Oheim, Herrn Frantz Xaver Mertian, Kaufmann in Straßburg, geschenkt erhalten, laut seinem Ehevertrag vor Notar Rencker daselbst vom 31. Dezember 1823, die andere Hälfte erwarb er von Herrn Johann Jakob Mertian, Kaufmann wohnend in Straßburg, auf Grund eines Kaufvertrages errichtet vor dem genannten Notar Rencker den 25. Juli 1825.
(…) Zuteilungen I. dem Herrn Karl Friedrich Kugler 2. Das Wohnhaus nebst Zubehör zu Straßburg Judengasse N° 2, Artikel 57 der Aktivmasse, zu 140.000 Mark
acp 928 (3 Q 30 643) f° 96 du 27.7. (Erbfallserkl. vom 27.11.97, 234-401) Laut Testament sind an Legaten vermacht 161.000
Activ-Masse. 1) Mobilien nun beschrieben & geschätzt da im Inventar teilweise nicht aufgenommen und die Fenster mit Glasmalereien als Zubehör des Hauses zu betrachten sind 6363
2) Hypothekar Forderungen 197.451, 3) Chirographar Forderungen 37.964, 4) Gesellschaftsanteile 20.831, 5) Wechsel Forderungen 24.000, 6) baares Geld 1098, 7) Wertpapiere 218.199, 8) Bankguthaben 6396
9) Liegenschaften. I. Ein Wohnhaus zu Straßburg Judengasse 2, 140.000, II. Wiesen in Gertweiler, vermacht
10) Mietzinses des Hauses 1007, 11) Pachtzinsen der Wiese 27, 12. Guthaben als Kassirer der Frauen & Mägdenherberge 160, Zusammen 654.137
Passiv-Masse. 1) Lagaten 161.000, 2) Vergütung für Steuren des Hauses 99, 3) Erbschaftssteuren & Nachlasskosten 65.000, Zusammen 226.099
Aktiv Überschuß 428.198
Zuteilungen

1898 (29.8.), M° Loew n° 30.795
Abrechnung durch August Rudi, Eigenthümer hier als Testaments vollstrecker von Benjamin Kügler
acp 944 (3 Q 30 659) f° 17-v n° 2733 du 1.9.

Notoriété qui énumère les héritiers de Benjamin Kügler
1898 (30.5.), Loew vertreten durch Ritleng jun.
Notorietät wonach bescheinigt wird, daß Benjamin Kügler am 30. Mai 1897 gestorben ist und laut eigenhändigen Testament vom 15. März 1897 als Erben seine vier Neffen und Nichten vorgenannt hinterlassen hat
Karl Friedrich Kugler, Apotheker in Paris. Sophie Emilie Kugler, Ehefrau Albert Hoffmann, chef dessinateur in Paris, Marie Caroline Kugler, Ehefrau Adolph Müller, bankier in Gérardmer, Emil Heinrich Kugler, Agronom, in Gertweiler
acp 937 (3 Q 30 652, II) f° 92 n° 387 du 3.5.

Originaire de Gertwiller et habitant à Strasbourg, Charles Frédéric Kügler épouse en 1885 Albertine Henriette Rothhan, originaire de Wasselonne
Mariage, Wasselonne (n° 13)
Wasselnheim am 6. Juni 1885. Vor dem Standesbeamten erschienen heute zum Zwecke der Eheschließung 1. der Apotheker Karl Friedrich Kügler, evangelischer Religion geboren den 12. Juni des Jahres 1859 zu Gertweiler Kreis Schlettstadt, wohnhaft zu Strassburg, Sohn der verstorbenen Eheleute Karl Friedrich Kügler und der Wilhelmine geborene Mathis, zuletzt wohnhaft zu Gertweiler
2. die gewerblose Albertine Henriette Rothhan, evangelischer Religion, geboren den 20. August des Jahres 1860 zu Wasselnheim, wohnhaft zu Wasselnheim, Tochter der Eheleute David Rothhan und der Karoline geborene Gütig wohnhaft zu Wasselnheim (i 14

Charles Frédéric Kügler, pharmacien à Paris, hypothèque la maison au profit d’Anne Stuber, Charles Emile Salomon et Reine Fanny Kling, femme de Jean Pierre femme Tournois, de Riom

1900 (24.3.), M° Loew n° 32.072
Schuldbrief – Karl Friderich Kügler, Apotheker in Paris zur Zeit dahier
zu Gunsten von 1) Anna Stuber, Rentnerin dahier für M. 10.000, 2) Karl Emil Salomon, Architekt hier für 10.000, 3) Regina Fanny Kling, Frau Johann Peter Georg Tournois, Oberleutnant in Rion für 20.000, zusammen M. 40.000
Pfand, Anwesen Judengasse N° 2
acp 968 (3 Q 30 683. III) f° 14-v n° 2297 du 29.3.

Charles Frédéric Kügler loue un local commercial au négociant Guillaume Klesper

1900 (7.9.), Loew durch Notar Dr Michel in Oberbronn n° 33.223
Vermiethung – Karl Friderich Kügler, Apotheker in Paris
auf 15 Jah vim 11. April 1901 bis 10. April 1916 mit Kündigung nach 5 bzw. 10 Jahren
an Wilhelm Klesper, Kaufmann dahier
des Ladens im Hause Judengasse N° 2 und Münstergasse N° 25 in Straßburg nebst Ladenstube um jährlich 200 Mark für erste Drittel, 400 Mark für zweite Drittel und 600 M für letzte Drittel
Der Mieter trägt die Instandsetzung des Ladens, der Schaufenster und Rolläden bei Beginn und während der Dauer der Miete, und der Versicherung der Ladenfenster, diese Lasten auf jährlich 40 M geschätzt
acp 972 (3 Q 30 687. III) f° 85-v n° 950 du 17.9.

Charles Frédéric Kügler loue un local commercial au marchand épicier Laurent Edel

1901 (15.5.), M° Loew n° 34.199
Vermiethung – Karl Friderich Kugler, Apotheker in Paris
an Lorentz Edel, Spezereihändler in Straßburg
auf zwölf Jahr vom 1. Juli 1901 bis 30 Juni 1913 de Laden in dem Hause Judengasse N° 2 in Straßburg im Erdgeschoß links vom Hauseingang nebst einem Kellertheil. Der Mietzins beträgt für die ersten 3 Jahren jährlich 1350 M und für die folgenden 9 Jahren jährlich 1500 M
acp 984 (3 Q 30 699. III) f° 62 n° 1136 du 21.5.

Charles Frédéric Kugler meurt au Mans le 11 mars 1929 en délaissant trois filles (joint au dossier du M.R.U.)
Certificat collectif d’hérédité
Sont héritiers en vertu de la loi et d’un testament olographe du 9/4 1p23 de Charles Frédéric Kugler, de son vivant pharmacien, domicilié à Strasbourg et décédé le 11 mars 1929 au Mans, département de la Sarthe, ses filles
1) Madame Minna Julie née Kugler épouse de Monsieur Rodolphe Meyer chirurgien au Mans, née le 22 avril 1887 à Paris 8° pour 3/18
2) Madame Lina Henriette née Kugler épouse de Monsieur Jean Paul Diehl, notaire à Illkirch, née le 5 juin 1890 à Paris 8° pour 3/18
2) Mademoiselle Mathilde Kugler, sans profession née le 19 février 1893à Paris 8° pour un quart
Mathilde Kugler a en outre l’usufruit d’un quart de la succession.
Strasbourg 17 mai 1929, Tribunal cantonal
Pour copie conforme, Strasbourg le 19 juin 1945.

Mina Julie Kügler épouse en 1908 le docteur en médecine Eugène Gustave Jean Rodolphe Meyer (joint au dossier du M.R.U.)
Saint-Germain-en-Laye, Extrait du registre des actes de mariage, 1908 N° 56
Le 6 juin 1908 à onze heures et quart du matin (…) sont comparus Monsieur Eugène Gustave Jean Rodolphe Meyer, docteur en médecine, demeurant au Mans (Sarthe) né à la Roche-sur-Yon (Vendée) le 22 avril 1873, majeur, fils de Rodolphe Delangle Henri Meyer, décédé, et de Marie Elisabeth Stamm sa veuve, rentière demeurant à Paris, Rue Desvignes N° 39 d’une part
Et Mademoiselle Mina Julie Kügler, sans profession, demeurant avec ses père et mère à Saint-Germain-en-Laye, Rue de la Villette N° 11 bis, née à Paris (huitième arrondissement) le 22 avril 1887, majeure, fille de Charles Frédéric Kügler, fabricant de spécialités pharmaceutiques, et de Albertine Henriette Rothan, son épouse, sans profession, d’autre part. (…) les futurs époux, les père et mère de la future épouse nous ont présenté un certificat constatant que leur contrat de mariage a été passé devant M° Greban, notaire en cette ville le 5 de ce mois

Lina Henriette Kügler épouse en 1919 le notaire Jean-Paul Diehl (joint au dossier du M.R.U.)
Saint-Germain-en-Laye, Extrait du registre des actes de mariage, 1919 N° 219
Le 27 octobre 1919 à dix heures et demie du matin, devant nous est comparu publiquement en la maison commune Jean-Paul Diehl, docteur en droit, notaire, né le 11 février 1890 à Saint-Amarin (Haut-Rhin) le 11 février 1890, vingt-neuf ans, demeurant à Strasbourg (Bas-Rhin) 82 Faubourg National, fils de Jacques Adolphe Diehl, juge de Tribunal cantonal et de Emilie Baltzinger, sans profession son épouse domiciliés à Strasbourg 82, Faubourg national, présents et consentant d’une part
Et Lina Henriette Kügler, sans profession, née à Paris (huitième arrondissement) le 5 juin 1890, vingt-neuf ans, demeurant à Saint-Germain-en-Laye, 17, Rue de la Villette, fille de Charles Frédéric Kügler, docteur en sciences, pharmacien, et de Henriette Albertine Rothan, sans profession, son épouse, domiciliés en cette ville 17, Rue de la Villette, présents et consentant, d’autre part.
Aucune opposition n’existant, les futurs époux, les père et mère de l’époux et ceux de l’épouse déclarent qu’un contrat de mariage a été reçu le 25 octobre présent mois par M° Greban, notaire à Saint-Germain-en-Laye

Mathilde Kugler meurt à Pontorson le 3 octobre 1943
Acte de notoriété, M° Jehan Baquet notaire au Mans, 12 mars 1945 (contenant extrait du registre des actes de l’état-civil de Pontorson) Décès. Le trois octobre 1943 14 heures est décédée au lieu dit La Chaussée Mathilde Kugler, née à Paris (Seine) le 19 février 1893, sans profession, fille de Charles Frédéric Kugler et de Henriette Rothman, époux décédés, célibataire (joint au dossier du M.R.U.)

Mina Kugler, veuve de Rodolphe Meyer demeurant au Mans, vend aux époux Jean Paul Diehl et Lina Henriette Kugler la moitié de l’immeuble sinistré dont l’autre moitié appartient aux acquéreurs (joint au dossier du M.R.U.)

Acte de vente n° 3039 du 12 mars 1952, par devant Maître Jean Schwab, notaire à Geispolsheim (joint au dossier du M.R.U.)
ont comparu 1° comme venderesse Madame Mina née Kugler, sans profession, veuve non remariée de Monsieur le Dr. Rodolphe Meyer, demeurant au Mans, 5 Rue Chanzy, avec lequel elle était mariés sous le régime de la communauté de biens réduite aux acquêts aux termes de leur contrat de mariage reçu par Maître Greban, notaire à Saint-Germain-en-Laye le 5 juin 1908 d’une part
2° comme acquéreur Monsieur Jean Paul Diehl, notaire à Illkirch, 2, rue des Sœurs, marié avec Madame Lina Henriette Kugler, sous le régime de la communauté universelle de biens aux termes de leur contrat de mariage reçu par Maître Heckel, notaire à Schirmeck le 20 décembre 1925, ledit contrat de mariage stipulant expressément que Madame Diehl se réserve propres les biens meubles et immeubles qui forment son apport en mariage et qui lui sont advenus ou lui adviendront pendant le mariage par succession, donation, legs ou autrement à titre gratuit, d’autre part
lesquels ont convenu et arrêté ce qui suit. Madame Rodolphe Meyer est propriétaire de la moitié ou 3/6 en indivision d’héritiers avec Madame Jean Paul Diehl, propriétaire de l’autre moitié, ou des autres 3/6, de l’immeuble sinistre sis à Strasbourg 2, rue des Juifs, savoir
1) de l’immeuble proprement dit comprenant le sol et les superstructures en nature de bâtiments tels qu’ils existent actuellement et désignée cadastralement comme suit
Ville de Strasbourg, section 20 N° 34, rue des Juifs N° 2
4,77 ares sol, maison
Origine de propriété. L’immeuble ci-dessus désigné a été attribué à Monsieur Charles Frédéric Kugler suivant acte de partage reçu par Maître Loew, notaire à Strasbourg le 24 juillet 1897 dans la succession de son oncle Monsieur Benjamin Kugler.
Monsieur Charles Frédéric Kugler est décédé à Strasbourg le 11 mars 1929 laissant pour héritiers ses enfants Madame Meyer née Kugler pour 3/8, Madame Diehl née Kugler pour 3/8 et Mademoiselle Mathilde Kugler pour 2/8, ainsi qu’il est constaté par un certificat collectif d’hérédité délivré par le Tribunal Cantonal de Strasbourg le 17 mai 1929, VI 286/1929.
Mademoiselle Mathilde Kugler est décédée à Pontorson le 3 octobre 1943 et a délaissé pour héritières Madame Meyer née Kugler pour la moitié et Madame Diehl née Kugler pour la moitié ainsi qu’il est constaté par un acte de notoriété reçu par Maître Baquet, notaire au Mans le 12 mars 1945.
2) et de tous les droits sans aucune exception ni réserve à la participation financière de l’Etat résultant de la lois sur les dommages de guerre et notamment de la loi du 28 octobre 1946 complétée par la circulaire d’application du 10 janvier 1947, lesquels dommages de guerre font l’objet du dossier NV 410 Z.
Madame Rodolphe Mayer vend par ces présentes sous les garanties ordinaires et de droit en pareille matière mais toutefois sans autre garantie que celle de sa qualité de sinistrée en ce qui concerne le droit à a participation de l’Etat sur les droits de co-propriété de 3/6 lui appartenant de l’immeuble et des droits à indemnités ci-dessus spécifiés, la copropriété de un sixième à Monsieur Jean Paul Diel, susnommé, qui accepte et déclare expressément acquérir pour le compte de la communauté existant entre lui et son épouse
En conséquence de la présente vente l’immeuble et le droit à l’indemnité appartiennent à Madame Rodolphe Meyer pour 2/6, à Monsieur Jean Paul Diehl et son épouse Madame Lina Henriette née Kugler en communauté pour 1/6 et à Madame Jean Paul Diehl pour 3/6 (…)
Prix a) pour la co-propriété indivise de 1/6 de l’immeuble proprement dit 1.000.000 francs b) pour la co-propriété indivise de 1/6 des droits à l’indemnités pour dommages 1.000.000 francs (…)
Réserve d’homologation. En raison de la cession du droit aux dommages de guerre la présent vente est faite sous réserve de l’autorisation du Ministère de la reconstruction et de l’urbanisme, Délégation Départementale du Bas-Rhin, prescrite par l’article 33 alinéa 1 de la loi du 28 octobre 1946.

Acte complémentaire, 8 juillet 1952, Jean Schwab n° 3200, modifiant la proportion des parts vendues suivant l’acte du 12 mars 1952 passé entre Mina Kugler et les époux Diehl pour que la proportion corresponde aux droits à l’indemnité des dommages de guerre. (joint au dossier du M.R.U.)

Donation de Lina Henriette Kugler à son mari Jean Paul Diehl

Donation entre époux (joint au dossier du M.R.U.)
Le 8 juillet 1952, par devant Maître Jean Schwab, notaire à Geispolsheim (n° 3199)
Lina Henriette Kugler, épouse de Jean Paul Diehl, notaire avec lequel elle demeure à Illkirch, 2, rue des Sœurs
à Monsieur Jean Paul Diehl, son mari
de la co-propriété pour 3/6
1) de l’immeuble proprement dit comprenant le sol et les superstructures en nature de bâtiment tels qu’ils existent actuellement et désignés cadastralement comme suit
Ville de Strasbourg, section 20 N° 34, rue des Juifs N° 2
4,77 ares sol, maison
2) et de tous les droits sans aucune exception ni réserve à la participation financière de l’Etat résultant de la lois sur les dommages de guerre et notamment de la loi du 28 octobre 1946 complétée par la circulaire d’application du 10 janvier 1947, lesquels dommages de guerre font l’objet du dossier NV 410 Z.
Origine de propriété. L’immeuble ci-dessus désigné section 20 N° 54 a été attribué à Monsieur Charles Frédéric Kugler suivant acte de partage reçu par Maître Loew, notaire à Strasbourg le 24 juillet 1897 dans la succession de son oncle Monsieur Benjamin Kugler.
Monsieur Charles Frédéric Kugler est décédé à Strasbourg le 11 mars 1929 laissant pour héritiers ses enfants Madame Mina née Kugler épouse de Monsieur Rodolphe Meyer pour 3/8, Madame Lina Henriette née Kugler, épouse de Monsieur Jean Paul Diehl pour 3/8 et Mademoiselle Mathilde Kugler pour 2/8, ainsi qu’il est constaté par un certificat d’hérédité collectif délivré par le Tribunal Cantonal de Strasbourg le 17 mai 1929, VI 286/1929.
Mademoiselle Mathilde Kugler est décédée à Pontorson le 3 octobre 1943 et a délaissé pour héritières Madame Meyer née Kugler pour la moitié et Madame Diehl née Kugler pour la moitié ainsi qu’il est constaté par un acte de notoriété reçu par Maître Baquet, notaire au Mans le 12 mars 1945.
Aux termes d’un acte de vente reçu par Maître Schwab, notaire à Geispolsheim, Madame Rodolphe Mayer, Mina née Kugler, a vendu à Monsieur Jean Paul Diehl qui a déclaré expressément acquérir pour le compte de la communauté existant entre lui et son épouse, la co-propriété pour 1/6 sur les droits de co-propriété de 3/6 lui appartenant de l’immeuble et des droits à indemnités ci-dessus spécifiée
Régime matrimonial des époux Diehl-Kugler. Monsieur Jean Paul Diehl et Madame Lina Henriette Kugler sont mariés sous le régime de la communauté universelle de biens aux termes de leur contrat de mariage reçu par Maître Heckel, notaire à Schirmeck le 20 décembre 1925 (…)
En conséquence de la présente donation l’immeuble et le droit à l’indemnité appartiennent à Madame Rodolphe Meyer pour 2/6, à Monsieur Jean Paul Diehl et son épouse Madame Lina Henriette née Kugler en communauté pour 4/6 (…)
Déclaration pour l’enregistrement – La co-propriété pour 3/6 de l’immeuble faisant l’objet de la présente donation est d’une valeur de 2.460.000. La co-propriété pour 3/6 des droits à l’indemnité pour dommages de guerre faisant l’objet des présentes est d’une valeur de 3.840.000.
Monsieur Jean-Paul Diehl est né à Saint-Amarin (Haut-Rhin) le 11 février 1890, Madame Jean-Paul Diehl Lina Henriette née Kugler est née à Paris le 5 juin 1890. Ils avaient un enfant Jeanine Diehl, née à Strasbourg le 10 septembre 1921. mort pour la France le 14 avril 1945. Depuis le 1 avril 1945 le donataire n’a reçu aucune donation de la part de la donatrice.


Les Maisons de Strasbourg sont présentées à l’aide de Word Press.