9, rue des Hallebardes


Rue des Hallebardes n° 9 – V 208 (Blondel), N 1189 puis section 63 parcelle 67 (cadastre)

Comprend aussi la maison voisine (ancien n° 16) à partir de 1803
Démolie en 1965. Nouveau bâtiment, architectes Maurice Scharf et Gilbert Liehr, 1966-1967


L’ancien n° 17 est la partie droite du bâtiment blanc (au-dessus de l’arcade rouge, juillet 2020, image Jonathan Michalon)
Projet de l’architecte Charles Wolff (1955), le n° 9 à droite, le n° 7 à gauche
Projet Scharf-Liehr (1966), le n° 9 est le bâtiment central (dossier de la Police du Bâtiment)

La maison à deux travées de fenêtres appartient au début du XVII° siècle au tondeur de drap Sébastien Brand puis à sa fille qui épouse le pasteur de Bischheim Israël Mürschel. Le relieur Paul Drach la vend en 1673 au directeur de la monnaie de Bouxwiller Georges Hartmann Plappert pour pouvoir régler ses dettes. Les propriétaires sont ensuite l’orfèvre Jean Frédéric von Carben (1683), le tailleur Jean Martin (1703) puis le tailleur Jean Philippe Semminger qui demande la permission de prolonger son auvent de 13 pieds. L’immeuble comprend un bâtiment arrière. Jean Philippe Semminger acquiert en 1740 la maison à droite de la sienne (actuel n° 11). A sa mort en 1742, le bâtiment a un rez-de-chaussée et trois étages dont chacun comprend deux pièces. Ancien locataire, le boutonnier Jacques Antoine Noisette acquiert en 1744 la propriété qu’il transmet à son fils Jacques Etienne Noisette, lui aussi boutonnier. Le négociant et passementier Jean Daniel Christmann achète en 1800 la maison puis en 1803 la voisine de gauche en les réunissant en une seule propriété. La comparaison des deux plans (1765, 1830) montre que les façades arrière ont été rectifiées lors de leur reconstruction.


Plan-relief de 1725,la maison est la troisième vers le haut après l’angle au centre de l’image (Musée historique, cliché Thierry Hatt)
Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 187 (© Musée des Plans-relief) 1

L’Atlas des alignements (années 1820) signale un bâtiment à trois étages en maçonnerie et quatrième étage en bois. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade sur rue est la partie droite du bâtiment à droite des repères (k’, l’) qui marquent une légère saillie. Les deux maisons à deux travées de fenêtres chacune réunies par Jean Daniel Christmann ont un seul toit.
La maison porte d’abord le n° 17 (1784-1857) puis le n° 9.


Devanture (1929) – Alignement (1947), dossier de la Police du Bâtiment)
Façade avant (juillet 2020, image Jonathan Michalon) – Façade arrière, cour dite Bleyhoff (mars 2020)

Comme le boucher Auguste Weinum n’obtient pas le droit de modifier le rez-de-chaussée qui dépasse l’alignement légal, il fait poser en 1883 une devanture en bois. Le charcutier Henri Singer transforme en 1939 les devantures et l’entrée du magasin puis agrandit en 1931 son atelier au sous-sol.
Le bâtiment est endommagé par le bombardement aérien du 11 août 1944. Henri Singer charge en 1947 l’architecte Charles Wolff de remplacer l’ancienne devanture en fer forgé et en bois par une nouvelle en pierre de taille et de supprimer le balcon en bois. Les travaux se limitent en 1948 à remplacer les anciennes devantures en bois. Quand Henri Singer dépose une nouvelle demande de permis de construire en 1955, la Division VI exige que le rez-de-chaussée suive l’alignement légal ; la demande n’a pas de suite. Henri Singer vend en 1965 le bâtiment à la Société civile immobilière du 9 rue des Hallebardes qui est autorisée la même année à démolir le bâtiment de quatre étages comprenant deux logements et deux commerces. Le propriétaire cède au domaine public la surface qui dépasse l’alignement. Le nouveau bâtiment ne devra pas être plus haut que le numéro 11 voisin. Le permis de construire est accordé en mai 1966, le bâtiment terminé en décembre 1968.

mars 2020

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1610 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date donnée par les registres du cadastre.

1596 v Sébastien Brand, tondeur de draps, et (1597) Susanne Storck puis (1605) Ursule Andres – luthériens
1630* h Israël Mürschel, pasteur à Bischheim, et (1626) Anne Marie Brand puis (1636) Dorothée Beinheim – luthériens
1668 v Paul Drach, relieur, et (1666) Susanne Marie Geiger – luthériens
1673 v Georges Hartmann Plappert, directeur de la monnaie de Bouxwiller
1686 v Jean Frédéric von Carben, orfèvre, et (1683) Elisabeth Hermann puis (1695) Barbe Baumgartner – luthériens
1703 v Jean Martin, tailleur, et (1694) Barbe Hellbeck – catholique et luthérienne convertie
1731 v Jean Philippe Simminger, tailleur, et (1716) Anne Catherine Nauert remariée au confiseur et cafetier Jean Patin – catholiques
1744 v Jacques Antoine Noisette, boutonnier, et (1728) Louise Fournille – catholiques
1760 h Jacques Etienne Noisette, boutonnier, et (1758) Anne Marie Hirn – catholiques
1800 v Jean Daniel Christmann, négociant, et (1793) Anne Marie Fleischhauer puis (1802) Frédérique Sophie Lung remariée (1812) au passementier Charles Louis Bahn
1824 h Jean Daniel Christmann, passementier, et (1827) Caroline Sophie Lung
1870 v Adolphe Charles Frédéric Ekert, secrétaire au chemin de fer, et (1872) Julie Létrillard
1881* v Auguste Weinum, boucher
1899* Georges Singer, boucher
1929* h Henri Singer, charcutier

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 1 500 livres en 1742, 900 livres en 1754, 850 livres en 1760.

(1765, Liste Blondel) V 208, Jacques Antoine Noisette
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Noisette, 1 toise, 5 pieds et 9 pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre) N 1189, Christmann, Jean Daniel – maison, sol – 1,7 are

Locations

1613, (échoppe) Christophe Gerwin, orfèvre
1729, Jacques Antoine Noisette, boutonnier (futur propriétaire)

Localisation sur le plan Blondel (1765)

Préposés au bâtiment (Bauherren)

1741, Préposés au bâtiment (VII 1399)
Jean Philippe Semminger demande la permission de prolonger son auvent de 13 pieds. Les préposés constatent que le pétitionnaire a posé sans autorisation trois marches en bois devant l’échoppe d’épices et deux étaux. La permission lui est accordée moyennant une redevance pour chaque objet.

(f° 97) Donnerstags den 9. Februarÿ 1741. seÿnd folgende augenschein eingenommen worden – H. Joh: Philipp Semminger
An H. Johann Philipp Semmingers des schneiders Hauß in der Spießgaß, welcher umb erlaubnus gebetten, das daran befindliche Wetterdach, Zu beschirmung des gantzen Haußes umb 13. schuhen Zuverlängeren, Worbeÿ sich auch erzeiget, daß Vor den darin Neügemachten Wurtzladen 3. Neüe Höltzene staffelen Gelegt, und Zweÿ Neüe Vorbäncke ohne erlaubnus gemacht worden. deßwegen Erkannt solle H. Semminger Von dem Wetterdach 5. ß Von der staffelen 3 ß vnd Von den Vorbäncken 4. ß jährlichen Zinß Zahlen.

Description de la maison

  • 1742 (billet d’estimation traduit) La maison comprend au rez-de-chaussée un étroit vestibule à droite une boutique à l’arrière une cour et une cave voûtée, au premier étage un poêle, une cuisine et un vestibule, au deuxième étage deux chambres, un vestibule et passage à l’arrière une petite cuisine, au troisième étage un poêle, une chambre et un vestibule, sous les combles deux chambres dont une pour les soldats, le comble ancien est couvert de tuiles creuses et de tuiles plates, le tout estimé avec ses appartenances et dépendances à la somme de 3000 florins
  • 1760 (billet d’estimation traduit) La maison comprend une boutique et un bureau, item trois poêles, une cuisine, le comble est couvert de tuiles plates, la cave est voûtée, le tout estimé avec la petite cour et autres appartenances et dépendances à la somme de 1700 florins

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

2° arrondissement ou Canton nord – Rue des Hallebardes
nouveau N° / ancien N° : 26 / 17

Bahn
Rez de chaussée et 3 étages en maçonnerie le 4° étage en bois médiocre
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 21 f° 354 case 1

Christmann Jean Daniel à Strasbourg rue des Hallebardes N° 16

N 1189, maison, sol, Rue des hallebardes 16
Contenance : 1,70 (total 2,84)
Revenu total : 541,47 (540, 0,88 et 0,59)
Ouvertures, portes cochères, charretières : 1/6
portes et fenêtres ordinaires : 34
fenêtres du 3° et au-dessus : 10

N 1142.p, cour, Bleyhof, Rue des orfèvres
Contenance : 1,14
Revenu total : 0,59

Cadastre napoléonien, registre 23 f° 1184 case 1

Christmann Jean Daniel
1872 Letrillard Julie débitante de tabac à Strasbourg
1878 Eckert Adolph
1881 Weinum August, Metzger
1899 Singer Georg Metzger
(ancien f° 932)

N 1189, maison, sol, Rue des hallebardes 9
Contenance : 1,70 (total 2,84)
Revenu total : 541,47 (540, 0,88 et 0,59)
Folio de provenance : (354)
Folio de destination : Gb
Ouvertures, portes cochères, charretières : 1/6
portes et fenêtres ordinaires : 34
fenêtres du 3° et au-dessus : 10

N 1142.p, cour, Bleyhof, Rue des orfèvres
Contenance : 1,14
Revenu total : 0,59

Cadastre allemand, registre 31 p. 471 case 1

Parcelle, section 63, n° 67 – autrefois N 1189.p
Canton : Spiessgasse Hs N° 9
Désignation : Hf e.n.a. T, Whs u. N.G
Contenance : 1,60 / 1,36
Revenu : 3700 – 4300
Remarques : N. W. II 89

(Propriétaire), compte 3485
Singer Georg
1929 Singer Henri charcutier
(3880)

1789, Enquête préparatoire à l’Etat des habitants (cote VII 1295)

Canton 5, Rue 134 des hallebardes

17
pro. Noissette, Jacques etienne, marchand de dorure – au miroir
loc. Noissette fils, François Caspar, negotiant – au miroir

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton V, Rue 134 des Hallebardes p. 247

17
Pro. Noissette, Jacq. Etienne, Marchand – Miroir
Loc. Noissette, Franç. Casp: Negot. – Miroir

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Spiessgasse (Seite 164)

(Haus Nr.) 9
Chretien, Modengesch. 0
Singer, Wurstlerei. E 01
Dumminger, Kutscher. 2
Wolf, Kaufmann. 2
Jaegy, Wwe. 3
Späth, Näherin. 3
Sonderegger, Wwe, Tagn. 4

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 815 W 53)

Rue des Hallebardes n° 9 (dossier I, 1865-1976)

Le boucher Auguste Weinum charge en 1883 l’entrepreneur Bischoff de poser une devanture à volets roulants et d’agrandir quatre croisées au troisième étage. Comme il n’obtient pas le droit de modifier le rez-de-chaussée qui dépasse l’alignement légal, il fait poser une devanture en bois. La Police du Bâtiment demande en 1899 au charcutier de faire s’écouler ses eaux usées vers la rue des Hallebardes et non plus dans la cour dite Bleyhoff. Le charcutier Henri Singer transforme en 1939 les devantures et l’entrée du magasin puis agrandit en 1931 son atelier au sous-sol.

Le bâtiment est endommagé par le bombardement aérien du 11 août 1944. Henri Singer charge en 1947 l’architecte Charles Wolff de remplacer l’ancienne devanture en fer forgé et en bois par une nouvelle en pierre de taille artificielle à cadres en fer forgé. L’ancien balcon en bois sera supprimé, la porte balcon à droite au premier étage remplacée par une fenêtre. Les travaux se limitent en 1948 à remplacer les anciennes devantures en bois par une construction en maçonnerie et en béton. La Division V renonce à acquérir la parcelle entièrement surbâtie devant l’alignement. Quand Henri Singer dépose une nouvelle demande de permis de construire en 1955, la Division VI exige que le rez-de-chaussée suive l’alignement légal. La demande n’a pas de suite. Henri Singer vend en 1965 le bâtiment à la Société civile immobilière du 9 rue des Hallebardes qui est autorisée la même année à démolir le bâtiment de quatre étages comprenant deux logements et deux commerces. Le propriétaire cède au domaine public la surface qui dépasse l’alignement. Le nouveau bâtiment ne devra pas être plus haut que le numéro 11 voisin. La Division V et l’architecte des Bâtiments de France font diverses objections. Le permis de construire est accordé en mai 1966. Le gros œuvre est en cours en décembre 1967. L’aménagement intérieur est presque terminé en décembre 1968. On installe un ascenseur en 1968.

Sommaire
  • 1865 – L’entrepreneur Nuss demande au nom du sieur Coanet, locataire des deux maisons n° 9 et 11 rue des Hallebardes, l’autorisation d’agrandir deux croisées au quatrième étage. L’agent voyer note que la façade suit l’alignement et n’a pas d’avance. La largeur de la rue est fixée à 7,50 mètres
  • 1883 – L’entrepreneur Th. Bischoff (2, rue des Lentilles) demande au nom du propriétaire Auguste Weinum l’autorisation de modifier le rez-de-chaussée en posant une devanture à volets roulants, sans pilier en fer. – Coupe de la devanture et du caisson
    Il dépose quelques jours plus tard une autre demande pour agrandir quatre croisées au troisième étage
    L’architecte municipal oppose un refus à modifier le rez-de-chaussée parce que la bâtiment dépasse l’alignement légal
    1883 (mai) – Th. Bischoff demande l’autorisation de remplacer les arcades du n° 9 par une poutre en bois – Autorisation de poser la devanture en bois – Coupe de la devanture et du caisson – Droit de voirie pour une clôture de chantier – L’architecte municipal constate que le caisson a une saillie de 39 centimètres au lieu des 25 autorisés. Le propriétaire rejette la faute sur l’entrepreneur. L’architecte Nebelung propose de ne pas engager de poursuites en arguant de précédents.
    1883 (juillet) – Le sieur Carbiener, ancien notaire à Molsheim et propriétaire du n° 11 (demeurant 27, rue des Hallebardes), fait observer que son voisin Auguste Weinum anticipe sur le communal. Réponse de l’architecte municipal Nebelung, appuyée sur le règlement. Carbiener fait observer que la maison dépasse l’alignement et que la nouvelle construction comprend des piliers en fer. L’architecte Nebelung reprend le règlement et déclare qu’aucun pilier en fer n’a été vu lors des contrôles.
  • 1887 – Le commissaire de police transmet une plainte des sieurs Beck et Kurtz [au n° 13] contre le boucher Weinum concernant les eaux qui proviennent de sa charcuterie – L’architecte municipal rapporte que parmi les rigoles qui donnent dans la cour dite Bleihof celle de la maison Weinum était nettement la plus propre.
  • 1886 – Le journal L’Alsacien rapporte qu’un incendie s’est déclaré dans la propriété Weinum – La Ville constate que l’incendie est dû à la suie.
  • 1898 – L’entrepreneur A. Wagner demande à la Police du Bâtiment l’autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique devant le 9, rue des Hallebardes – Autorisation – L’échafaudage est enlevé, août 1898
    1897 – Le maire enjoint Georges Singer de faire ravaler la façade du 9, rue des Hallebardes. Le propriétaire qui a acheté la maison au printemps demande de reporter les travaux à l’année suivante. La Police du Bâtiment accorde un an de délai – Le ravalement est terminé, septembre 1898
  • 1899 – Le conseiller municipal Schleiffer rapporte que de l’eau mêlée de sang s’écoule dans le Bleihof. – La Police du Bâtiment se rend sur place sans rien constater dans la rigole du charcutier Weinum. Elle écrit au charcutier de faire s’écouler ses eaux usées vers la rue des Hallebardes – Les inspections suivantes ne donnent lieu à aucune remarque
  • 1903 – Joseph Wolff demande l’autorisation de poser une enseigne (Mme Wolff-Leroy, brodeuse – Frau Wolff-Leroy, Stickerin) – Autorisation – L’enseigne est posée
  • 1906 – La marchande de modes Rose Marie Vogt demande au commissaire de police l’autorisation de poser une couronne publicitaire et une enseigne – Le maire accorde l’autorisation de poser deux couronnes publicitaires – Les objets sont posés
  • 1907 – Marie Gentner demande l’autorisation de poser une enseigne Café Negrita (Negrita Kaffee) – La Police du Bâtiment constate qu’il s’agit d’une petite plaque métallique – Autorisation
  • 1910 – Le peintre en bâtiment Louis Zugmeyer (Louis Zugmeyer, Maler) demande au commissaire de police l’autorisation de poser un échafaudage devant la maison Singer sise 9, rue des Hallebardes. La demande est transmise au maire – Autorisation – Prolongation
  • 1913 – Jules Wolf, demeurant 8, rue Sainte-Thérèse au Neudorf, est autorisé à poser une enseigne au 9, rue des Hallebardes
  • Commission contre les logements insalubres. 1903. 7-9 rue des Hallebardes. Priorité, Singer, locataire Fleischer. Observations, chambres des garçons sous les combles, chambre de servante au premier étage
    1904, Proposition pour agrandir la pièce sous les combles. 1905, la pièce en question est limitée à trois garçons. Remarque sur les os entreposés dans un tonneau sis dans le Bleihof
    1906, le propriétaire doit ravaler les murs donnant dans la cour
    Commission des logements militaires, 7-9, rue des Hallebardes, propriétaire, Singer maître boucher, demeurant sur place. Remarque en 9 points (dont un porte sur le toit vitré) – Travaux terminés, janvier 1916
  • 1929 – Singer demande l’autorisation de transformer les devantures et l’entrée du magasin 9, rue des Hallebardes sous la direction des architectes Buchmann et Sell – La Division VI note que la façade dépasse l’alignement légal de 60 centimètres – Autorisation – Dessin de la devanture – La réception finale ne donne lieu à aucune observation, juillet 1929 – Dessin de la charcuterie
  • 1931 – Le charcutier Henri Singer demande l’autorisation d’agrandir son atelier sis au sous-sol, sous la direction des architectes Buchmann et Sell, de Wissembourg – Les travaux auront lieu en arrière de l’alignement légal que le bâtiment dépasse de 57 centimètres – Autorisation – Dessins
    Les travaux commencent en novembre 1931, l’atelier est terminé en janvier 1932
  • 1945 – La Division V constate que les soupiraux dans le trottoir forment des trous dangereux pour les passants devant le 7-9, rue des Hallebardes
  • 1947 – L’architecte Charles Wolff (1, quai au Sable) transmet au nom du propriétaire Henri Singer le plan pour remettre en état les deux devantures en bois de chêne (« Le propriétaire désire reconstruire les devantures dans l’état ancien d’avant guerre et compléter la partie gauche complètement enlevée ») – Dessin, plan de situation (alignement légal)
    1948 (février) – L’architecte transmet le projet de remplacer l’ancienne devanture en fer forgé et en bois par une nouvelle en pierre de taille artificielle à cadres en fer forgé. L’ancien balcon en bois sera supprimé, la porte balcon à droite au premier étage remplacée par une fenêtre. Les six chambres inhabitables dans les trois étages seront occupées par le propriétaire
    1948 (octobre) – L’architecte déclare que les travaux se limiteront à refaire les deux devantures de la charcuterie Singer et de la confiserie Wunderling. Les anciennes devantures en bois seront remplacées par une construction en maçonnerie et en béton.
    Demande de permis de construire pour le bâtiment sinistré par le bombardement aérien du 11 août 1944 (dossier de dommages de guerre NV 1454 Z). Travail à exécuter par l’entreprise de maçonnerie F. Motz, rue de Lucerne – La Division V renonce pour le moment à acquérir la parcelle entièrement surbâtie devant l’alignement
    1948 (décembre) – Le maire transmet le dossier avec avis favorable au Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme
    La devanture est terminée, décembre 1948
    1949 (janvier) – Le Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme retourne le dossier à la mairie qui devra l’informer si l’alignement légal doit être respecté ou non – La Division VI répond qu’elle n’entend pas exiger du propriétaire qu’il démolisse une façade intacte. – Il n’y a pas d’autres travaux
  • 1955 – Le maître charcutier Henri Singer dépose une demande de permis de construire sous la direction de l’architecte Charles Wolff – Dessin des devantures, élévation – L’architecte des Bâtiments de France donne son accord pour rehausser les devantures d’environ 25 centimètres
    1955 (mai) – La Division VI stipule que le rez-de-chaussée devra suivre l’alignement légal. La Police du Bâtiment demande de revoir cet avis. La Division VI maintient son avis en arguant que le bâtiment est le seul en avant de l’alignement légal côté impair.
    Le dossier est classé jusqu’à nouvel ordre, mars 1956
  • 1958 – Gaston Girard demande l’autorisation de poser une enseigne (Girard fourreur) – Croquis – Autorisation de poser une enseigne plate en plexiglas – L’enseigne est posée – Gaston Girard déclare qu’ill n’a pas l’intention de remplacer l’enseigne après la chute de grêlons
  • 1965 – Questionnaire à joindre à une demande d’autorisation de démolir. Demandeur, société civile immobilière 9, rue des Hallebardes. Motif, vétusté, retrait d’alignement. Comprend deux logements et deux commerces – Liste des locataires – La Police du Bâtiment constate que le bâtiment à démolir a quatre étages. Le nouveau bâtiment sera mieux adapté aux exigences du jour
    Le notaire Henri Haumesser atteste que Henri Joseph Singer et Marie Catherine Joséphine Hammerer ont vendu le 16 février 1965 l’immeuble sis 9, rue des Hallebardes à la Société civile immobilière du 9 rue des Hallebardes, moyennant 250.000 francs
    1965 (mai) – Le maire transmet au préfet la demande de démolition avec avis favorable. Le préfet accorde l’autorisation le 26 août 1965
    1965 (mars) – La société civile immobilière 9 rue des Hallebardes (domiciliée 20, rue du Vieux-Marché-aux-Vins) dépose une demande de permis de construire – Le cabinet d’architecture M. Scharf transmet un devis descriptif pour construire un bâtiment à sous-sol, rez-de-chaussée, quatre étages et mansardes habitables (2 magasins au rez-de-chaussée, 6 studios aux premier et deuxième étage, 2 logements de 3 pièces et cuisine aux troisième et quatrième étages, deux studios sous les combles). Les murs de refends des étages seront en maçonnerie de briques cellulaire, l’ossature en béton armé. Les appuis de fenêtre seront en pierre de taille (grès des Vosges)
    1965 (mai) – La commission consultative du permis de construire diffère son avis jusqu’à ce que l’architecte ait fourni un photomontage
    1965 (juillet) – Remarques réglementaires par le Service Hygiène
    1965 (juin) – La direction du travail présente ses remarques sur le projet des nouveaux magasins, notamment l’aération insuffisante.
    Remarques de la Division V. Le propriétaire devra céder au domaine public la surface qui dépasse l’alignement. La hauteur du bâtiment ne pourra pas dépasser celle du voisin (n° 11). Le nombre de logements devra être réduit puisqu’il n’est pas possible de satisfaire à l’arrêté municipal du 9 janvier 1961 concernant le stationnement des véhicules, des logements devront remplacer les studios.
    1965 (juillet) – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis défavorable, motivé par la façade trop raide.
    1965 (septembre) – Le même émet un avis favorable au nouveau projet
    1965 (octobre) – La Direction du travail n’a pas d’objection à faire
    1965 (novembre) – La Division VI demande de rectifier les dessins des n° 7 et 11 qui ne correspondent pas à la réalité (hauteur du rez-de-chaussée). Le bandeau au-dessus des devantures devra correspondre à celui du n° 7
    1965 (décembre) – Le maire transmet le dossier au directeur départemental du Ministère de la construction avec avis défavorable (les cuisines sont en position centrale aux deuxième et troisième étages, les studios sur cour n’ont pas d’éclairage réglementaire)
    1966 (janvier) – L’architecte fournit de nouveaux plans
    1966 (février) – La Division VI émet un avis défavorable au nouveau projet. Il y a davantage de studios alors qu’il s’agissait d’en réduire le nombre. Les plans ne sont toujours pas justes (hauteur du n° 9, soit 4,50 mètres, et du n° 11, soit 4,00 mètres)
    1966 (mars) – Le maire transmet le dossier au directeur départemental du Ministère de la construction avec avis favorable, accompagné d’une demande de dérogation à l’article 3 du Règlement sanitaire départemental – Plan des différents niveaux, coupe, élévation (signés Scharf-Liehr)
    1966 (mai) – Le préfet accorde la dérogation au Règlement sanitaire départemental, le propriétaire est ainsi autorisé à porter la corniche à 15,20 mètres.
    Le directeur départemental de la Construction émet un avis favorable au projet, assorti de plusieurs conditions
    Le maire accorde le permis de construire sous les mêmes conditions
    Les ascenseurs Schindler déposent une demande de permis de construire – Devis, dessin
    1968 (juin) – Le maire accorde à la société civile immobilière l’autorisation d’installer un ascenseur
    Suivi des travaux. Le gros œuvre est interrompu (décembre 1967). La toiture est terminée, l’aménagement intérieur en cours (septembre 1968). L’aménagement intérieur est presque terminé mais celui des combles ne correspond plus aux plans (décembre 1968). Le crépi extérieur est terminé (janvier 1969)
    1968 (décembre) – L’architecte fournit des plans rectifiés
    1969 (février) – Le ramoneur Allmendinger (rue de Lièpvre au Neudorf) fournit un certificat de conformité
    1969 (mars) – Les installations sanitaires sont conformes au règlement municipal
    Le maire délivre le certificat de conformité
  • 1967 – Le maire autorise la société civile immobilière 9, rue des Hallebardes (domiciliée 20, rue du Vieux-Marché-aux-Vins) à occuper la voie publique – Prolongations jusqu’en octobre 1968
    1968 (mai) – René Espie (10 rue du Geroldseck à Kœnigshoffen) demande l’autorisation de transformer la façade et d’aménager un magasin. Plan de situation (partie gauche de la parcelle 67), dessin – Dossier par Gérard Albres (architecture d’intérieurs), description – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable – Autorisation
    Le chauffage central est en cours d’installation, octobre 1968. Les faux plafonds et le plâtre sont posés, décembre 1968. La devanture est en place, l’aménagement intérieur est presque terminé, janvier 1969.
  • 1969 – Le décorateur Gérard Albres (rue du Havre au Neudorf) demande au nom du nouveau magasin Léda boutique l’autorisation de poser un store en corbeille – Description – Autorisation
  • 1970 – Le maire communique les plans des 9 et 11, rue des Hallebardes au président de la Chambre civile du tribunal de grande instance dans l’affaire Enderlé-Wurtz et la S.C.I. 9, rue des Hallebardes – Le maire demande restitution des pièces
  • 1974 – Le maire autorise la Boutique Léda à vendre par liquidation avant cessation de commerce. Il autorise la même à poser une enseigne provisoire. Prolongation du délai, octobre 1974
  • 1975 – La boutique Galine demande l’autorisation de poser une enseigne. – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable – Le maire accorde l’autorisation
    La nouvelle gérante Marie Claire Heidmann demande l’autorisation de transformer le magasin. Raison sociale, S.A. Leda, 9, rue des Hallebardes – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable – Description. Les arcades sont conservées, les devantures en retrait seront supprimées et le magasin agrandi jusqu’aux arcades. Le préfet accorde le permis de construire, septembre 1974. Le permis de construire est périmé sans que les travaux aient eu lieu.
    1975 (novembre) – Mme Heidmann acquitte la redevance. Changement de débiteur, les droits au nom de la Boutique Leda passent à la société Galine
  • 1975 – J.C. Raguin (Optique de la cathédrale, 11, place de la Cathédrale) et le propriétaire (Foncière du Rhin) demandent l’autorisation de poser une enseigne lumineuse (libellé, Optique) – Photographie des arcades (enseigne Galine) – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable – Le maire accorde l’autorisation
    1976 – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable pour une enseigne en forme de lunettes – Autorisation
  • 1976 – Le notaire Pierre Krantz à la Wantzenau demande au maire de lui retouner un certificat signé. Le maire établit un certificat d’après lequel un permis de construire a été accordé le 26 mai 1966 à la Société civile immobilière 9, rue des Hallebardes et que les travaux sont terminés depuis le 31 janvier 1969

Relevé d’actes

Le tondeur de draps Sébastien Brand acquiert la maison en 1596 comme l’indique l’inventaire dressé en 1601. Il épouse en 1597 Susanne Storck

Mariage, Saint-Thomas (luth. 73 n° 163)
1597. Dominica 1. post Epiphan: 8. Januarÿ. Sebastian Brandt d. thuchscherer vnd Susanna Hanß Storcken der Ferber alt. Rathherrn Nachgelaßene tochter. Eingesegnet montag den 24. Januarÿ (i 75)

Susanne Storck meurt en délaissant une fille. L’inventaire est dressé en 1601. La masse propre au veuf s’élève à 1477 livres, celle de l’héritière à 138 livres. L’actif de la communauté s’élève à 254 livres, le passif à 20 livres

1601 (21.10.), Not. Strintz (Daniel, 58 not 51, Prothocollum)
Inventarium v. ordentliche beschreibung Aller v. Jeder haab v. Nahrung so weÿland die tugendsam frauw Susanna Störckinn, deß ehrenhafft unnd bescheÿdenen Meister Sebastian Branden deß thuchscherers burgers Zu Straßburg geweßene eheliche haußfr selige nach Ihrem tödtlich. hinscheÿdenn hind. Ihro Verlaßen, So vff erfordern v. begehren deß ehrsammen Pauluß storckenn Rothgerbers burgers Zu Straßburg der abgestorbenen frauwen seligenn bruders alß geschworner Vogts Anna Marien obgedachter frauwenn Susannæ störckinn Mitt gemelttem Sebastian brand. Ihrem Jetz hinderlaßenen wittwers ehelichen erziehltenn döchterlinß (…) Beschehen In beÿsein frauwen Marien Wechsin* der abgestorbenen frawen seligen Mutter v. Meister hanß Jörg brand. glaßers deß wittwers bruds. Mittwochß den 21. Octobris Ao. 1601.

Inn hernach specificirte dem Wittwer für Vnuveränd. Zuständiger behausung befund. word. Wie Volgt.
Vff der obersten bünen, Vff der Andern bünen, In der Cammer A, Vor dem Cammer A, Inn d. Cammer B, Vor disser Cammer, Inn der Kuchenn, Inn der stuben, Im hoff, In dem Keller
Eÿgenthumb Ane einer behausung (W.) It. hauß hoffstatt v. höfflin Mitt allenn Ihrenn gebeüwenn begriffen weith. recht. Zugehörd. v. gerechtigkheit geleg. Inn d. St. St. Ane der Spieß gaß. ein seitt neb. Jacob Weissenburg. die and. seitt hanß waltter dem Käßhendler sonst hind vff ermelt. Jacob Weissenburger, Davon gond. 12. fl. St. W. Järlich vff denn heilig. Weÿhenacht tag fallendt,stend In hauptgutt ablöß. Mitt 300 fl. St. w. herrn Johann Beinheim dreÿzehennen.Mehr 8 fl. St.w. gelts Järl. vff Adolphi fallend, Stnd. Inn hauptgutt abzulöß. Mitt 200 fl. St. w. drm Clost. f. Zu Sant Margred. v. Agneß. Item 5 fl St. w. Jerlich. vff Bertholomei lössig mitt 100. fl. St. w. d. Ist die behausung hiehero angeschlag. Über solche beschwerd. wie sie erkhaufft word. für 420. lb Darüb. j alt. Khauffbriff wie Jacob Weißburg. solche behausung erkhaufft hatt sagend Mitt d. St. St. grössen Jnsigell v.sigelt deß. datum Mittwochß d. 27.t Julÿ 1586. Die Neüwe v.schreibg. Wie d. wittwer dise behausung erkhaufft Ist beÿ h. Jacobo Küglern d. 9.t Junÿ 96. v.schriben.
Abzugkh Inn diß Inventarium. Deß Wittwers Vnuerändert, Sa. haußraths 15, Sa. Werckzeug 20, Sa. Silbergeschirr 37, Sa. guld. Ring 4, Sa. barengelts 5, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 844, Sa. gülten 54, Sa. Eigenthumbß d. Behaußung 420, Sa. schuld 112 Summa summarum 1513 lb – Schulden 36, (Rest) 1477 lb
Erbin Unverändert, Sa. haußraths 38, Sa. silbergeschirrs 4, Sa. guld. Ring 9, Sa. schuld 86, Summa summarum 138 lb
Verändert Vnd theilbar gutt, Sa. haußraths 105, Sa. guld. Ring 7, Sa. barschafft 71, Sa. schuld 70, Summa summarum 254 lb – schulden 20 lb
Conclusio finalis Inventarÿ j M vj C Lxx lb
Zuwißen (…) – Vertrag Zwüschen Sebastian Branden dem wittiber vnnd Vatter Vnnd Paulo Storckhenn seineß döchterlinß vogtt, desselbig. erziehung vnd Mütterlich erb betreffendt vffgerichtet (…) Beschehen vnd verhandeltt denn 7. Monatstag Februarÿ Im Jar deß herren alß man Zalte 1602.

Sébastien brand se remarie en 1605 avec Ursule Andres, fille de l’aubergiste à l’Aigle d’or : contrat de mariage, célébration
1605 (10. Xbr), Not. Strintz (Daniel, 58 Not 54) (n° 182)
Eheberedung – zwischen dem ehrenthafften und bescheÿdenen herrn Sebastian Branden dem Jüngern deß ehrenuesten fürgeachten herren Sebastian Branden deß elttern handelßmanns b burgers Zu Straßburg ehelichen sohn Ane einem
So dann der ehrenn vnd tugendreichenn Jungfrauen Ursulen, des Ehrengeachtenn fürnehmenn herrn Rudolph Andresen gasthaltters Zue d. herberg Zum guldin adlers Alhie Zu Straßburg eheleiblichen dochter Am Andern Theÿl
Bescheh. v verhandelt In d. löbl. freÿenn Reichsstatt Straßburg Zinstags den 10. Decembris In d. Jar deß Herrn alß man Zaltte 1605

Mariage, Temple-Neuf (luth. p. 167)
1606. Dominicus 5 post Epiphanias. Sebastian Brand der Jünger und Ursula Rudolpf Andres deß würts Zum guldin Alder tochter (i 87)

Sébastien Brand loue une boutique à l’orfèvre Christophe Gerwin

1613 (ut spâ [j. Maÿ]), Chancellerie, vol. 407 (Registranda Kügler) f° 164-v
(Inchoat. fo: 161.) Erschienen Christoph Gerwin der Goldtschmidt burger alhier
hatt in gegensein H Bastian Brandt Tuchscherers bekhant
daß er Ihme vnd seinen erben Sechs Jahr lang die nechsten nach einand. volgent vnd vff Johannis Baptiste nechstkhunfftig anestehen sollen von bemeltem Bastian Brand desselbe, Gaden sampt dem Gewelb darneben, In seiner Behausung In der Spißgassen neben Wolff Gerle dem Goldtarbeÿter gelegen Entlehnet vmb ein Jerlicher Zinß Nemblich 8 pfund Pfenning Straßburger Zuebezahlen alle halbe Jahr den halben theÿl
Hiebeÿ gewesen Philips Rÿbelt der Goldtschmidt hierzu erbetten

Sébastien Brand s’accorde sur un capital de 100 florins garanti sur sa maison d’après un titre de 1541 et remboursé lors de la dépréciation des monnaies ; en marge, quittance accordée en 1673 au propriétaire Paul Drach

1633 (ut spâ. [31. Octobris]), Chambre des Contrats, vol. 471 f° 499
Erschienen H Sebastian Brand, Alter Groß. Rhats Verwanther An i.
So dann deß Collegÿ S. Wilhelm alhie Schaffner herr Conrad Meÿer, am 2. theil,
Zeigten An, demnach Er H Brand die 100. gld. Capital St. w. so er von vff vnd Abe seiner alhie in der Spießgaßen gelegenen behausung, Vermög einer pergamentin latinischen vnder deß Bischofflichen hoffs alhie Insigel 15. cal. Aprilis Anno 1541. durch Notri. Sebastian Schmidt vfgerichten v.schreibung Järlich vff Mariæ v.künd. mit 5. gld. w. Zuuerzinßen schuldig gewesen, in hohen dem Reichtsthaler nach zu 6. gld. gerechneten gelt abgelegt, Alß heten sie sich insond.heit er H Schaffner mit vorwissen, Consens vnd v.willigen d. H. Pflegern besagten Collegÿ, mit einander nach maß Alhieiger über die Nachträg v.fassten instruction, güetlichen dahin v.glich. (…)
[in margine :] Erschienen Johann Jacob Schötterlin alß jetziger Schaffner deß Schuldgläubig. Collegÿ (…) bekannt, daß Paulus Drach der buchbinder und ietzmahliger besitzer hierinngedachter Behaußung – d. 25. 9.br a° 1673

La maison revient à Anne Marie Brand qui épouse en 1626 le pasteur de Bischheim Israël Mürschel, originaire de Balingen

Mariage, cathédrale (luth. p. 217)
1626. Doîca 10. Trin. 13. Aug. Hr. Israel Mürschel Von Balingen im Würtenbergerland, pfarrer Zu Bischheim vnd Höhnheim vnd J. Anna Maria H. Sebastian Brandten alten grosen Raths v.wandten tochter, eingesegnet Zinstag 22. Aug. (i 113)

Israël Mürschel achète le droit de bourgeoisie en 1629
1629, 3° Livre de bourgeoisie (4 R 105) p. 845
Mr Israel Morschel Pfarrer Zu Büschen beÿ höhnheim Erkhaufft d. Burgerrecht vmb Acht goldtguld. Will beÿ den tuchern Zunfftig sein den 2 Julÿ 1629.

Israël Mürschel se remarie en 1636 avec Dorothée Beinheim
Mariage, cathédrale (luth. p. 375)
1636. Doîca misericor: 1 Maÿ. H. M. Israel Mürsel pfarrer Zu bischoffheim v. J. Dorothea H Hans Beinheim e. tochter, eingesegnet Zinstag den 10. Maÿ (i 192)

Notice dans l’ouvrage de Marie Joseph Bopp,‎ Die evangelischen Geistlichen und Theologen in Elsass und Lothringen von der Reformation bis zur Gegenwart
(Bopp) 3698. Israel Mürschel, Mag. ° Balingen (Württ.) x a) 22.8.1629 Anna Maria Brand, Ratsverwandtentochter, x b) Straßburg (Münster) 10.5.1636 Dorothea Beinheim
imm. in Tübingen 4.7.1611 und 9.11.1622
1626-1657, Pf. in Bischheim I. † 1657
Religiöser Schriftsteller, siehe Sitzmann II, S. 354

Le tuteur de Jean Philippe Mürschel, fils d’Israël Mürschel et d’Anne Marie Brand rembourse un capital à Dorothée Ingold femme d’Ernest Frédéric Mollinger

1645 (30. Xbr), Chambre des Contrats, vol. 494 f° 660
Erschienen H Hannß Caspar Erhardt d. Schulschaffner alß Vogt hannß Philippß Mürßelß, H Israel Mürßels Pfarrers Zu Bischheim und hönheim mit weÿl. Frawen Anna Maria Brandin seiner verstorbenen, Ehewürthin seel. erziehlt. Söhnlins mit beÿstand erstgemeldts seines eheleiblich Vatters
hatt in gegensein H Ernst Friderich Mollingers dero recht. Doctorandi und Advocati alß Ehevogts Frawen Dorotheæ Ingoltin
Zu bezahlung der ienigen 100. lib. welche sein deß Vogts Söhnlins Groß Vatter Weÿl. H Sebastian Brand alten groß. Rhats Verwanther seel. ihr Fr. Dorotheæ Vattern weÿl. F. Frantz Rudolph Ingolt. Treÿ Zehenern seel: vermög der, am 10. 7.br. a° 1627. in d. Cancelleÿ Contractstuben vffgerichteter obligation schuldig und dißes Creditum ihr Fr. Dorotheæ erblich Zugetheilt word. seÿe und 28. lib 10. ß davon erschiennener Zinnß und Marzahl cedirt und übergeben habe, 4. fl. gelts rheinisch gut in golden schwähr genug im Gewicht, iährlich verkäuffer Omnium Sanctor. fallend. und mit 80 gemeldter Guld. widerlößigen Zinnßes, so vermög eines pergamentinen lateinisch. 15. Kal. Aprilis a° 1511. mit deß Bischoffl. hoffs anhangenden Insigel gefertigt. und dem H Cessionnario hiebeÿ Zusampt Zwen lateinisch. pergamentinen 2. non. Aug: A° 1456. und 13. Kal. Martÿ a° 1500. mit dem Bischoffl. hoff Insigel besigelt über daß im hauptbrieff zu anfang beschrienen Vnd.pfandts hauß in Reÿßers gaß gelegen, besagenden Kauffbrieffe, und dann einer papÿrinen Donnerst. 13. 8.br. a° 1636. von H Johann Friderich Breüning Stattschreibern Zu Lichtenau eigenhändig gefertigt und mit seinem vffgetruckht. Insigel besigelt. vff obgemelt H. Sebastian Brand. über dißes Capital verfaßte Cession originalier eingelüffert. Zinnßbrieffs und deßen Zweÿer transfix, anietzo E.E. Zunfft der Schuhmacher, per Rest, Zu raich. schuldig ist, sampt dem heutig. Zinnß und Marzahl

Israël Mürschel qui a dédié un ouvrage théologique au Magistrat en 1624 demande en 1649 à bénéficier de la promotion qu’on lui a promise alors. Un poste de diacre à la cathédrale est vacant mais le docteur Schmidt chargé de présenter des candidats estime inopportun de retenir Israël Mürschel. Isaac Lienhard qui a déclaré que le consul régent avait donné sa promesse est condamné à une amende.
1624 Conseillers et XXI (1 R 106)
Israel Mürsel dedicirt mherren disputation contra Herberum de Antichristo. 198. 10 Rthaler verehrt. 260.

1649, Conseillers et XXI (1 R 132)
Mr. Israel Mürschel. 66. 67. 81.
(f° 66) Sambstag d. 7. April – H. Israel Mürschel Pfarrer zu Bischheim vnnd Hohenheim Vberreicht per Eg. Undge. supplication Bericht d. Er in A° 24.etwaß geschrieb. Ca. Jesuitum Heberum, Unnd daßelbig Werck M.h. dedicirt Seÿe Ihme selbiger Zeiten Vertrostung künfftiger promotion beschehen. Bitt Uth. will beÿ künfftih. occasione seiner Eingedenck Verbleib. Erk. Weylen nun Ein Helffer In dem Münster mangelte, alß soll Er mit In die aufstellung gebracht, Vnnd H. Dr Schmiden Mhh. erkandtnuß p. Deputatis eingezeigt werden.
H. XV. Wolfarth, H Fießel v. H. Stattschreiber

(f° 67) H. XV. Wolfarth vnnd H. Fießel laßen per H. Stattschreibern referiren, d. sie H. Dr Schmid die erkandtnuß weg. h. Mr Israel Mürschlen angezeit, der habe nun* auß verschiedenen Ursach. der Vorgehalt d. derselbige In die auffstellung für dißmalen nicht füglich Werd. konnen gebracht Werd. Stelt es gleichwol Zu Mhh.
Erkkr. Soll Ihme angezeigt Werden, d. Er beÿ voriger erkandtnuß sein endliches verbleibens. Auch Vorige H.

(f° 81) Montag den 30. April. 1649. Helffer Wahl In dem Münster, H. Amr. Bischoff, Hn Mürschel, Isaac Lienhardt
H. Moscherosch, In sachen die Wahl eines Diaconi Im Münster betr. Weilen habe wollen Verlautten, ob sollte H. Amr. Bischoff dem Hn Mürschel stipulatâ manu d. er auffgestellt werden sollte Versprochen haben, so seÿe darauff inq.rirt worden Vnd weil sich befunden d. Isaac Lienhard solches vergeben der aber mit der beweiß nicht auffkommen können, seÿe er den H. Rentmeister Zum gegengang vnd 5. lib d straff Zuerlegen condemnirt Worden, welches man Mgh. ad notitiam hieher habe bringen wollen.

Les enfants d’Israël Mürschel hypothèquent la maison au profit de l’avocat Jean Joachim Frantz

1668 (9. Julÿ), Chambre des Contrats, vol. 535 f° 370
Erschienen H. Johann Friderich Mürsel Pfarrer Zue Bischoffsheim und hönheim für sich selbsten, Mehr Anna Dorothea Joseph Lautenschlagers des Maurers Steinmetzen und der Statt Werckmaÿsters auff dem Maurhoff eheliche haußfraw mit assistentz erstermelts ihres Ehevogts, so dann der Ehrenvest fürsichtig weiß und hochgelehrte H Tobias Bernegger UIDdus und E.E. Großen Rhats Beÿsitzern alß Curator Jfr. Annæ Magdalenæ, Israels und Jacob Friderichß der Mörsischen geschwisterdt
in gegensein des Edel Vest hochgelehrten H. Johann Joachim Frantzen Icti Reipubl. Patriæ Consiliarÿ et Advocatÿ – schuldig seÿen 50. lb
Unterpfand sein solle hauß hoffstatt und höfflin mit allen deren Gebäwen alhie in der Spiesgaßen, einseit neben H Abraham Dauphin dem Goltarbeitern, anderseit neben H Theobald Schönawern handelßmann von Basel hinden auch Uff denselben stoßend gelegen

Les enfants en secondes noces de feu Israël Mürschel vendent la maison au relieur Paul Drach

1668 (12. 8.br), Chambre des Contrats, vol. 535 f° 536
(Prot. fol. 33. fac. 1.) Erschienen der Ehrenvest- Fürsichtig- weÿs- hochgelehrte H Tobias Bernegger EE hochweÿßen großen Rhats Beÿsitzer und Jctus als Curator Annæ Magdalenæ, Israels und Jacob Friderichs, der Mürselisch Geschwister. Mehr H Johann Friderich Müesel Pfarrer Zu Bischoffsheim und höhnheim für sich selbst. So dann Joseph Lautenschlager der Werckmaÿster vff dem Maurhoff alß Ehevogt Annæ Dorotheæ Mürselin, alle weÿl. H Israel Mürsels gewesenen Pfarrers zu Bischoffsheim und höhnheim nunmehr seel. nachgelaßene Kind. und Erben
in gegensein Paul Drach des Buchbinders
hauß hoff hoffstatt und werckh statt mit allen deren Gebäuen, Begriffen, Zugehördten und Gerechtigkeiten alhie in der Spießgaßen, einseit neben H Abraham Daulphin dem Goltarbeitern, anderseit neben H Diebold Schönawern dem handelßmann Zu Basell, hind. auch vff gemelten H Schönawern stoßend gelegen, welche behaußung umb 79. lib 4. ß 4 s iährlich vff weÿhenachten Zinnßbahren Capitalrests H Johann Herbsten dem Silberarbeitern umb 200. fl. straßb. wehr. ied. Jahrs termino Adolphi mit 8. fl. besagter wehr. zinnßbahren Capitals St. Margareth. Closter, so dann umb 50. fl. Straßb. wehr. alle Jahr termino Bartholomæi mit 2 ½ fl. wehr. Zinnßbahren Capitals dem Wilhelmitisch. Collegio verhafftet – umb 900. fl. a 15. batz. nach Abzug aber der vorgemelter Beschwärd. (…) umb 23. lb

Fils de relieur, Paul Drach épouse en 1666 Susanne Marie, fille du vitrier municipal Jean Henri Geiger : contrat de mariage, célébration
1666 (10.7.), Not. Boeller (Jean Jacques, 3 Not 13) N° 20
Eheberedung – entzwischen dem Ehrsamen v. Bescheÿdenen Paulo Drachen dem buchbinder, deß Ehrenhafften Petri Drachen, auch buchbinders v. burgers Zu Straßburg ehelich erzeugten Sohn, dem hochzeiter ane einem
So dann der tugendsame, Jfr. Susanna Maria Geÿgerin, deß Ehrenvestes, fürsichtig vndt weißen herrn Johann Heinrich Geÿgers gewesenen Stattglaßers Auch E. E. Großen Raths beÿsitzers v. burgers zu besagtem Straßburg hinderlaßenen ehelich erzeugten dochter alß der hochzeiterin andern theils
So bescheh. inn Straßburg, dinstags den 10. Julÿ Anno 1666. [unterzeichnet] Paulus Drach alß Hochzeiter bekenn Eygenhändig wie obstehet, hanß jacob von Auygen der Elter Als der jungfrrauw hochzeittrin vogt Beken wie ob stöht, Johannes Böller d. Elter alß d. Jungfr. Hoch Zeÿterin Mutter Vogt

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 163 n° 32)
1666. Dom. XI. Trinitatis. 26. Augusti. Paulus Trach der Buchbinder, Peter Paul Trachen deß Buchbinders Vndt Burgers allhie ehl. Sohn, Vndt Jfr. Susanna Maria Weÿl. Hrn Johann Heinrich Geÿger, gewesenen Burgers Vndt Statt Glasers auch E. Ehrs. Großen Raths alten Beÿsitzers allhier nachgel. Eheliche Tochter. Copulati 6. Septembris (i 177)

Susanne Marie Geiger fait dresser l’inventaire de ses apports qui s’élèvent à 221 livres
1666 (27. 7.br), Not. Boeller (Jean Jacques, 3 Not 3) n° 86
Inventarium vnd Beschreibung Aller der Jenigen Nahrung vndt güethern, so die Ehren: und tugendsame fraw Susanna Maria Geigerin Zu dem Ehrenhafften und bescheÿdenen Paul Drachen buchbindern vndt Burgern inn Straßburg Ihrem Haußwürth inn den Ehestand Zzugebracht, welche der Vrachen, dieweilen inn gemelt beed. Ehepersohnen vffgerichteten Ehepacten beederseits guetter für unverändert reservirt vndt fürbehalten (…) Beschehen in fernerm beÿsein hanß Jacob v. Auenheim deß ältern d. frauwen noch ohnentledigten Vogts Donnerstags den 27.ten 7.bris Anno 1666.
Summa summarum vorstehend samptlichen Nahrung, alß ane haußrath, Silbergeschmedt, guldenen Ring. vndt baarschafft, ist in allem benantlich 221. lib

Paul Drach et Susanne Marie Geiger hypothèquent la maison au profit de l’assesseur des Quinze Elie Brackenhoffer

1668 (12. 8.br), Chambre des Contrats, vol. 535 f° 534-v
Erschienen Paulus Trach der Buchbind. und Susanna Maria sein eheweib, Und Zwar Sie Susanna Maria insonderheit mit assistentz Johann Geigers deß Glasers ihres eheleiblich. Bruders und Jacob Kruog deß Trähers ihres Schwagers ahne deroselben hierzu erbettener nechster Verwanther
dem Edel- From- und Wohlweÿsen H Eliæ Brackhenhoffer deß beständigen Regiments der Herren Fünffzeh. vffrecht und redlich schuldig seÿen 75 Pfund pfenning, daß Sie nach beschriebene Behaußung erkauffen und daß Angelt mit dißer Uffnahm bezahlen
Unterpfand sein soll hauß hoff hoffstatt mit allen deren Gebäuen alhie in der Spießgaßen, einseit neben H Abraham Daulphin dem Goltarbeitern, anderseit neben H Diebold Schönawern dem handelßmann Zu Basell, hind. auch vff gemelten H Schönawern stoßend gelegen, welche behaußung Zwar umb 200. fl. (…)

Paul Drach hypothèque la maison au profit des enfants mineurs du professeur Frédéric Decker

1669 (8. Martii), Chambre des Contrats, vol. 536 f° 137
Erschienen Paulus Drach der Jünger buchbinder und burger alhie
in gegensein H. Johann Leonhard Fröreißens E.E. Großen Rhats beÿsitzers alß Vogten Weÿl. H Friderich Deckhers U.J.D. et pandect. Profess. nunmehr seel. hinderbliebenen 3. Kinder Wilhelmi, Johannis und Margarethæ – schuldig seÿ 50. lb
Unterpfand sein soll hauß hoffstatt mit allen deren Gebäwen alhie in der Spießgaßen, einseit neben herrn Abraham Daulphin dem Goldarbeiter anderseit herrn Francisco Reißeÿßen XXI. hinden uff ermelten H. XXI.er Reißeÿßen stoßend gelegen, so zuvor umb 750. fl. Kauffschillings Rest (Verhafftet)

Le pasteur Jean Frédéric Mœschel cède à (son beau frère) le chef de chantier Joseph Lautenschlager plusieurs créances dont celle de Paul Drach pour prix de la maison.

1671 (15. Xbr), Chambre des Contrats, vol. 538 f° 812-v
Erschienen herr Johann Friderich Mörschel Pfarrer Zu bischen und Höhnheim für sich selbsten und der Ehrenvest- fürsichtig- weÿse hochgelehrt herr Tobias Bernegger U.I. Ddus und E.E. Großen Rhats alter beÿsitzer alß noch ohnentledigter Curator Israels /:so selbst gegenwärtig war:/ und Jacob Friderichs der Mürschel Gebrüder
in gegensein herrn Joseph Lautenschlagers des Werckhmaÿsters uff dem Maurhoff alhie
daß Er H. Johann Friderich für sich selbsten 4. lb 10. ß Capital und Er herr Ddus Bernegger Vögtlicher weiße Zu sein Israels rato auch 4. lb. 10. ß und zu gedachts Jacob Friderichs Antheil 15. lb 2. ß 4. 2/3 d haubtgut, so Paul Drach der buchbinder Von seiner alhier in der Spieß Gaß Zwischen herrn Abraham Paul Daulphin dem Goldarbeitern, und herrn Francisco Reißeißen XV.ner gelegener behaußung, dennenselben bekanntlich schuldig seÿe (…)

Paul Drach et sa femme Susanne Marie hypothèquent la maison au profit de leurs deux enfants

1672 (16. 9.br:), Chambre des Contrats, vol. 539 f° 591-v
Erschienen Paulus Drach der Buchbinder und Susanna Maria sein eheweib, und Zwar dieselbe insonderheit mit beÿstand der Ehrenvest und weÿsen herren Johann Niclaus Caroli und herren hannß Jacob Haubenstrickhers beeder als aus E.E. Kleinen Rhats mittel ahne statt nechster Verwanther hierzu deputirter
in gegensein herrn Jacob Habrechts deß Zinngießers alß Curatoris ihr beeder Eheleuth Kinder – schuldig seÿe 70. lb, welche dieselbe Von weÿl. Anna Elisabetha Geÿerin ihrer geweßener Baaßen der Mutter Schwester geerbet, Er der Vatter aber /:sein H. habrechts anzeig nach:/ solche biß die Kinder Zu ihren 18. jahren Kommen werden, Zugenießen habe
Unterpfand, hauß, hoffstatt mit allen deren Gebäwen und Zugehördten alhier in der Spießgaß, einseit neben Abraham Daulphin, anderseit neben H. Francisco Reißeißen fünff Zehnern, hinden uff gedachten H. XV. Reißeißen stoßend gelegen

Paul Drach rembourse un capital de 105 livres assis sur la maison d’après un titre de 1562

1673 (24. 9.br), Chambre des Contrats, vol. 541 f° 638
H. Johann Marcellus Schenckh alß Schaffner deß C[l]osters St. Margarethen und Agneßen und Von H. Henrich Balthasar Von Kippenheim alten Stättmaÿster Und dreÿ Zehneren alß Vorsitzenden Pfleger Zu dießer Ablosig schrifftlich befelcht,
in gegensein Paul Drachen deß Buchbinders
bekannt, daß Er Drach besagtem Closter die Jenige 8. fl. so derselbe Vermög eines teutschen pergamentinen Sub dato d. 17. 8.br Anno 1562. mit deß Bischoff. Hoffs anhangendem Insigel durch Weÿl. H. Theobald Küstern alß deßelben Hoffs damahlig. geweßenen Contractuum Not. Uffgerichteten Zinnßbrieffs, Von Vff und abe seiner alhier in der Spießgaßen neben H. Francisco Reißeiß. XV. gelegener Behaußung Jährlich. term. Adolphi Zu Zinnß Zu raÿchen schuldig geweßen, mit 105. lb. abgelößt

Paul Drach quitte Strasbourg en 1676. Le tuteur de son fils Jean Paul et sa femme Susanne Marie Geiger font dresser l’inventaire de ses biens
1677 (14. 7.br), Not. Boeller (Jean Jacques, 3 Not 10) n° 411
Inventarium Vnd Beschreibung der Jenig. Nahrung so Paulus Drach geweßener buchbind. vndt burger zu Straßburg bereits un A° 1676 Verzog. hinderlaß. welche vff erford. deß Ehrenvest. v. wohl Vorgeacht. H. Johann Jacob habrecht E. E. Kleinen Raths alt. beÿsitzen alß Vogt hanß Pauluß, sein Paul drachen mit fr. Susanna Maria Geigerin ehelich geseugt. Söhnlins, inventirt, durch gemelte Fr. Susannam Mariam geÿerin mit beÿstandt David Güntzers buchbinders burgs allhie ihres geordnet. Curatoris (…) Actum in fernerm beÿsein h. Johann undt Davidt Geigers d. Frauen beed. gebrüdern Freÿtags d. 14. 7.bris 1677.

Extractus deren in A° 1666. den 10. Julÿ Zwischen Paul Drachen vndt Susannæ Mariæ Geigerin vffgerichteten heüraths Verschreibung (…)
Extractus Jfr. Annæ Elisabethæ Geigerin d. 10. Jan: A° 1671 vor mir Notario vffgerichteten Testamenti nuncupativi (…)
In einer ahne Bruderhoff gaßen gelegenen behaußung befund. word. wie volgt
In d. Vndern Stub. Im hauß öhrn, In d. Kuch.
Summarischer Calculus, d. Verlaßenen Frawen unverändert guett, Sa. haußraths 10 lb
deß Verzogenen Mannß Unverändertes guth, 3 lb
Theÿlbar Guett, Sa. 7 lb – Schulden 682 lb, Übertreffen solchem nach die theilbare Schulden d: theilbare gutt vmb 674 lb
Vndt im fall wie mann v.muthet, Er Paul Drach todt were

Susanne Marie Geiger meurt en 1678. Son fils est admis à l’orphelinat. L’actif de la succession s’élève à 14 livres, le passif à 13 livres
1678 (22.4.), Not. Boeller (Jean Jacques, 3 Not 10) n° 426
Inventarium vndt Beschreÿbung deß wenig. Vermögens, so Fraw Susanna Maria Geigerin, Paul Drachen deß von hier verzogenen buchbindern verlaßene haußfr., beÿ ihrem Mitwochs d. 3. Aprilis dießes lauffend. 1678.sten Jahrs beschehenen seel. absterben, Zeitlichen verlaßen, so vff erfordern vndt begehren der jetzmahlig. Wohlverordneten herrn Pflegern deß Weÿßenhaußen alhier /:alß welche der Verstorbenen Frawen seel. mit gemeltem Paul drachen ehelich erzeügtes hinderlaßenes zwar einziges ab. sehr armseeliges Kindt hannß Pauls genannt, im Waÿßenahß vff: v angenommen wollen:/ gebührend inventirt, Mr hannß Jacob Ehrle, d. Stadt Straßb. Geschwornenn Keüffer (…)
Actum in gegenwarth deß Ehrenvesten vnd wohl vorgeachten H Johann Jacob Habrechten E. E. Kleinen Raths alten beÿsitzers, wie auch H David Güntzers deß buchbinders, alß gemelt. Kinds v. seiner abgeleÿbten müetter Vögten, vndt dann H Johann Geigers Stattglaßers alhier, d. v.storbenen Frauen seeligen bruders, vff Montag den 22. Aprilis A° 1678.
Sa. Haußraths 13, Goldener ring 1, Summa summarum 14 lb – Schulden 13, Conclusio finalis Inventarÿ 19 ß

Paul Drach et sa femme vendent la maison 525 livres au directeur de la monnaie de Bouxwiller Georges Hartmann Plappert et à sa femme Anne Marie, avec autorisation du Magistrat

1673 (24. 9.br), Chambre des Contrats, vol. 541 f° 633
Paul Drach der Buchbinder und Susanna Maria beÿde Eheleuth
in gegensein H. Georg Hartmann Plapperts deß Müntzmaÿsters Zu Buchß Weÿler und Fr. Annæ Mariæ seines eheweibs, beÿder Eheleuth mit assistentz der Ehrenvest Fürsichtig Und Weÿsen Herren Michael Gilgen Und H. Mathæi Hellbeckh genannt Behem beeder alß auß E.E großen Rhats Mittel hierzu insonderheit Deputirter – Und Zwar Vff unserer gnädigen Herren Rhät und Ein und Zwantzig am 20.ten 8.br Jüngsthien Obrigkeitlich gekaufft Zu haben
hauß, hoffstat, höfflin mit allen deren Gebäwen, Begriffen, Zugehördten und Gerechtigkeiten alhier in der Spießgaßen, einseit neben H. Francisci Reißeißen XV. anderseit neben H. Abraham Daulphin dem Goldarbeÿtern hinden uff erstermelt. H. XV. Reißeiß. stoßend gelegen – umb 525. lb

Les Conseillers et les Vingt-et-Un autorisent Georges Hartmann Plappert à acheter la maison. Ils établissent que c’est un homme aisé qui prévoit de céder la maison à son fils apprenti orfèvre à Strasbourg. Il paiera 1 100 florins comptant ce qui permettra au vendeur de régler ses dettes.

1673, Conseillers et XXI (1 R 156)
Georg Hartmann Plappert. 433. 440.
(p. 432) Mont. d. 13.ten Octobris aô 1673. – Nôe Georg Hartmann Plappert deß Müntzmeisters zu Buchsweiler bitt D. B. Vmb Obrigkeitlichen Consens daß er Paul Drachen dem buchbinder seine behausung an der Spießgaßen Alhier abkauffen dörffe Erk. Solle fernere erkündigung eingezogen werden per H. XV. Bernegger und H. Jilg.

(p. 440) Mont. d. 20.ten Octobris aô 1673. – Herr XV. Bernegger Vndt Herr Jilg referiren, Sie hetten Jüngst ergangener erkandtnuß Zufolg, erkündigung eingezogen, Waß Es mit dem Jenigen haußverkauff, Welchen Paulus Drach der buchbinder Ahn H. Plappert den Müntzmeister Zu Buchsweiler thun Wollen für eine eigentliche beschaffenheit hette. Welcher ihn dem, daß Ged. Müntzmeister ein feiner Wohlhäbiger mann Wehre, Welcher einen sohn alhier beÿ dem Goldschmidt handwerckh hette, Weilen Er dann Willens mit der Zeit Ihme daß burgerrecht Alhier Zu erkauffen Vndt selbigen in dieses Hauß Zu setzen, So hette Er sich Zu denselben resoluiren Wollen, hiengegen der buchbinder durch daß hauß annoch mit einander schuldig, bekomme 1100 fl. baargeld, also 100. Rthlr mehr alß Er darfür gegeben, Vndt Würden auff solche Weise seine creditores auch bezahlet. Erk. Würdt beÿ solcher bewandnuß in dem Kauff Willen gegeben.

Léopold Plappert vend au nom de son père Georges Hartmann Plappert, marchand à Bischwiller, la maison à l’orfèvre Jean Frédéric von Carben et à sa femme Elisabeth Hermann

1686 (8.4.), Chambre des Contrats, vol. 556 f° 170-v
(prot. fol. 24.b) Erschienen H. Leopold Plappert, J.U. Ddus als vermög hierbeÿ producirten von nachbemeldten seinem principalen eigenhändig geschrieben und underschrieben auch sigillirten den 1.ten hornung zu Bischweiler datirten bona fide recognoscirten Gewalds constituirter mandatarius, herrn Georg Hartmann Plapperts, deß handelsmanns zu gedachtem Bischweiler seines Hn. Vatters
in gegensein H. Johann Friderich von Carben deß Goldarbeiters und Elisabethæ gebohrner Hermännin seiner ehelichen haußfrau mit beÿstand hans Georg Köhnlein deß Trehers ihres Stieffvatters
hauß, hoffstatt, höfflein, mit allen deren gebäuen, begriffen, zugehördten und Gerechtigkeiten allhier in der Spießgaßen, einseit neben H. Jacob Sandrat dem Silberarbeiter, anderseit neben H. Daniel Kauffmann auch silberarbeiter, hinden uff gedachten H. Sandrat stoßend gelegen, Vnd wäre solcher Verkauff und Kauff geschehen vmb 500 pfund

Les acquéreurs hypothèquent le lendemain la maison au profit d’André Greuhm et des enfants mineurs de Jean Philippe Reichard

1686 (9.4.), Chambre des Contrats, vol. 556 f° 171
H. Joh. Friderich von Carben der Goldarbeiter und Elisabetha gebohrne Hermännin seiner eheliche haußfr. und zwar dieselbe mit beÿstand H. Isaac Holtzinger deß weinstichers und H. Georg Wilhelm Sold deß Eisenhändlers
in gegensein H. Andreä Greumen E.E. großen Raths alten beÿsitzers für sich selbsten und H. Johann Wilhelm Reichards E.E Kl. Raths alten beÿsitzers, alß Vogts weil. H. Johann Phil. Reichards gewesenen J.U. Ddi und dießer Statt Müntzverwalthers seines brud. sel. hinderlaßener Kinder – 300 fl. schuldig seÿen, damit Sie die in vorstehender Verschreibung beschriebene behaußung haben erkauffen und baar bezalen können
darfür die vorbedittene Behaußung in specie und im übrigen ihrer beeder eheleuthe sonst habende Nahrung und güther in gre. verhafftet
und seind beÿ solcher Verschreibung auch gewesen hans Georg Köhnlein der treher, und Elisabetha deßen haußfr. Ihr der Carbisch. haußfrau. Stieffvatter und leibliche Mutter

L’orfèvre Jean Frédéric von Carben acquiert le droit de bourgeoisie le 24 mai 1683
1683, 4° Livre de bourgeoisie f° 495
H. Johann Frid. von Carben der goltarbeiter, empfangt das burgerrecht pro 8. golt fl. welche Er beÿ d. Cantzleÿ erlegt, ist Ledigen standts vnd würdt Zur Steltzen dienen, Jur. 24. Maÿ 1683.

Fils du Strasbourgeois Jean Pierre von Carben, Jean Frédéric von Carben épouse en novembre 1683 Elisabeth Hermann, fille du tourneur Georges Hermann ; contrat de mariage, célébration
1683 (17. 9.br), Not. Saltzmann (Etienne Corneille, 49 Not 30)
Eheberedung – entzwischen dem Ehrenvesten Vnd Kunstreichen Herrn Johann Friderich von Karben, Goldtarbeitern vnd burgern Zu Straßburg, weÿl. des Edlen vnd vesten auch wohlgelehrten herrn Joh: Petri von Carben und Seel. hinderlaßenem ehelichem Sohn, alß dem Bräutigamb Seel. hinderlaßenem ehelichem Sohn, alß dem Bräutigamb ane einem
So dann der Ehren vnd Tugendreichen Jungfrawen Elisabetha Hermännin, weÿl. des Ehrenvesten vnd vorgeachten herrn Georg Hermanns geweßenen hohlträhers vnd burgers in Straßburg Nunmehr auch seel. hinterlaßenen ehelich erzeugten Tochter alß der Jfr. hochzeiterin am andern theil
Geschehen vnd verhandelt in der Königlich. Stadt Straßb. in einer ane der Freÿburger Gaß gelegenen der Jfr hochzeiterin geliebter Eltern gehörig. behaußung, Mittwoch den 17. 9.bris Anno 1683. [unterzeichnet] Ich Johann Fridrich von Carben alß Hochzeiter bekenne hiemit wie obstehet, Ich Johann Georg Köhnlin als der hohzeiterin Stieff vatter, Philipp Jacob Erhardt der Jungfrau hochzeiterin geordneter Vogt

Mariage, Saint-Thomas (luth. p. 107, n° 645)
1683. Dom. XXIII p. Trin. 2 Adventus, d. 21 u. 28. Novembris. Herr Friderich Von Karben der ledige Goldarbeiter, Weÿl. H. Johann Peter Von Karben hinderlaßener Ehelicher Sohn, Jfr. Elisabetha, Weÿl. Georg Herman gewesenen Burgers und Hohdrähers allhier hinderlaßene Eheliche Tochter. Cop. St. Thomä d. 29. Novembris (i 55)

Jean Frédéric von Carben hypothèque la maison au profit du pharmacien André Greuhm

1695 (19.2.), Chambre des Contrats, vol. 567 f° 106-v
H. Johann Friderich von Carben der Goldarbeiter
in gegensein H. Andreä Greuhmen deß Apotheckers und E.E. großen Raths alt. beÿsitzers, schuldig seÿe 200 pfund
unterpfand, Eine behaußung und höfflein, mit allen deren gebaüen, Recht. und Zugehördt. allhier in der Spießgaß einseit neben H. Daniel Kauffmann den Silberarbeiter, anderseit neben H. Jacob Sandrat den Silberarbeiter, hind. auff d. bleÿhoff stoßend geleg

Jean Frédéric von Carben se remarie en 1695 avec Barbe Baumgartner, fille du tisserand Gaspard Baumgartner : contrat de mariage non conservé, célébration
1695, Not. Pantrion (Jacques Christophe, répert. 65 Not 45)
Eheberedung – H. Joh: Friderich von Carben Goldarbeiters und Jfr Barbaræ Baumgartnerin

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 47 n° 248)
Heut den 16 Martÿ 1695 Seindt von mir nach ordentlicher außruffung eingesegnet word. H. Johann Friderich von Carben, burger undt Goldarbeiter, undt Jfr. Barbara weÿl. Caspar Baumgartners gewesenen burgers undt Leinenwebers allhier nachgelaßene eheliche Tochter [unterzeichnet] Johann Friderich Von Carben alß hoch Zeiter, Barbara Baumgartnerin als hoch Zeiterin (i 49)

Jean Frédéric von Carben hypothèque la maison au profit d’Anne Catherine Artopœus, veuve du menuisier et facteur d’orgues Frédéric Ring

1701 (15.Xbris), Chambre des Contrats, vol. 574 f° 630-v
Joh: Friderich Karpen goldarbeiter [unterzeichnet] Johann Friderich von Carben
in gegensein Annæ Cath: geb. Artopoeusin Weÿl. Friderich Ringen geweßenen schreiners u. Orgelmachers wittib mit assistentz T. Hn. M. Joh: Philipp Bartensteins Canonici Cap: Th: wie auch Præceptoris superioris Gymnasii ihres H. Vogts, ferners H. M. Georg Friderich Heupels auch Præcept. daßelbst alß Vogts besagte Ringen 4 KK. – schuldig seÿen 75 pfund
unterpfand, deß debitoris behaußung, allhier in der Spießgaß neben H. J. Georg Vinxen goldarbeither einseiths, anderseit neben Hn Andres Kaufmann, hinten auf den Bleÿhoff stoßend gelegen

Jean Frédéric von Carben meurt en 1719 en délaissant un fils de sa veuve. L’inventaire est dressé dans une maison rue de la Chaîne. L’actif de la communauté s’élève à 117 livres, le passif à 34 livres.
1719 (25.8.), Not. Mader (6 E 41, 674) n° 305
Inventarium über Weÿl. deß Wohl Ehrenvesten undt Kunstreichen Herrn Johann Friderich von Carben, geweßenen Goldarbeiters undt burgers allhier Zu Straßburg nunmehr seel. Verlaßenschafft, auffgerichtet in Anno 1719. – nach seinem Sambstags den 8.ten Julÿ dieses fortlauffenden 1719.ten Jahrs beschehenen tödl. Ableiben zeitl. Verlaßen Welche Verlaßenschafft dann auf freundliches ansuchen erfordern und begehren deß Ehrenvesten H: Johann Flachen deß Kieffes und burgers allhier als geschwornen Curatoris Joh: Peters von Carben, des ledigen Goldarbeiters in der frembde analtend, deß verstorbenen seel. mit hernach gemelter seiner geweßenen Ehefrauen nunmehr hinterbliebenen Wittib ehel. erzeugt und hinterlaßenen eintzigen Sohns und ab intestato nächsten Erbens inventirt und ersucht durch die tugendsame Frau Barbaram Carbin gebohrne Baum Gärtnerin die hinterbliebene Wittib mit assistentz deß Wohl Ehrenvesten v. Kunstreichen herrn Johann Picken Silberarbeiters und burgers allhier ihres geschwornen Vogts (…) So geschehen in der Königl. Statt Straßburg auff Freÿtag d. 25.t Aug. A° 1719.

In einer in der Statt Straßburg in der Ketten Gaß gelegenen hiehero nicht gehörigen behaußung volgender maßen befunden worden.
Abzug gegenwärtige Verlaßenschafft, der Wittib unverändert Guth, gemahl Ringen 2. lb
das Verändert vnd Theilbahre Guth, Sa. haußraths 64, Sa. Werckzeug Zur Goldarbeit Kunst gehörig 37, Sa. Silbergeschmeids 5, Sa. der Schulden 10, Summa summarum 117 lb – Schulden 34 lb, Nach deren Abzug 82 lb – Conclusio finalis Inventarÿ 84 lb

Jean Frédéric von Carben vend la maison 1 100 livres au tailleur Jean Martin

1703 (11.8.), Chambre des Contrats, vol. 576 f° 350-v
(1100) Joh: Friderich v. Carben goldarbeither
in gegensein Joh: Martin deß schneiders
Hauß, Hoffstatt, Höfflein mit allen deren gebaüen, begriffen, zugehörden u. gerechtigkeit allhier in der Spießgaß einseit neben Hn. andrea Kaufmann Dreÿern im umgeld, anderseit neben Joh: Georg Finxen Goldarbeithern hinten auf eundem stoßend gelegen – um 350 und 75 pfund verhafftet, geschehen um 675 pfund

Fils de Denis Martin de Saint-Avold, Jean Martin épouse en 1694 Barbe Hellbeck, fille convertie du pelletier Jean Gaspard Hellbeck et de sa femme Chrétienne Mittmann
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (cath. p. 83)
1694. Die 15. Februarii dominus Joannes Martin filius dionisii Martin et Mariæ Nourchtune conjugum ex sto Auost in lotharingia natus et pudica Barbara Helbequin filia Joannis Caspar Helbeck et Christinæ Vitmerin ex Jsta paroecia matrimonio Juncti sunt (signé) Jean Martin, mbarba hellbeckin (i 62)
(1664 Christina Mittmännin, hannß Caspar Hellbeckhß deß Kürschners Eheweibs)

Jean Martin, originaire de [la paroisse] Saint-Nicolas [à Saint-Avold] devient bourgeois par sa femme le 24 mars 1694
1694, 4° Livre de bourgeoisie p. 643
Johannes Martin der schneider Von St. Nicolas in Lotharingen, dietrich Martin auch gewes. schneiders daselbst Ehl. sohn, empfangt das burgerrecht Von Barbara Helbeckin seiner jetzmahligen haußfr. p. 2. gold fl 16. ß so er bereits neÿ der Cantzleÿ erlegt und wird zu E. E. Zunfft der schneider dienen. Jur. d. 24. Martÿ 1694.

Jean Martin et Anne Barbe Hellbeck hypothèquent la maison au profit de Philippe Dorsner, receveur à Saint-Pierre-le-Vieux

1703 (24. 8.br), Chambre des Contrats, vol. 576 f° 458-v
Joh: Martin Schneider u. Anna Barbara geb. Höllbeckin mit beÿstand Joh: Philipp Mittmanns kleinschreiners u. Nicolas Marly employé à la monnoye [unterzeichnet] N Demarly
in gegensein Hn Philipp Dorßners Schafners beÿm alten St. Peter allhier – schuldig seÿen 350 pfund
unterpfand, der Correorum behaußung allhier in der Spießgaßen Cum appertinentiis welche Sie ohnlängst von H. Carben goldarbeithern erkaufet

Jean Martin et Anne Barbe Hellbeck hypothèquent la maison au profit du manant Michel Lohr

1709 (14.11.), Chambre des Contrats, vol. 582 f° 638-v
Joh: Martin der Schneider u. Anna Barb: geb. höllbeckin beÿständlich Nicolas de Marly monoyeur und Humber de Marly Cuisinier
in gegensein Michel Lohr schirmers – schuldig seÿen 61 Louis blancs
unterpfand, hauß hoffstatt höfflrin c. appert: allhier in der Spießgass, einseit neben H. vinxen anderseit neben Goujon hinten auff den Bleÿhoff

Jean Martin et Anne Barbe Hellbeck hypothèquent la maison au profit du docteur en médecine Marc Mappus

1711, ut supra [2. Maÿ], Chambre des Contrats, vol. 584 f° 250
Joh: Martin schneider und Barb: geb. hellbeckin beÿständlich Nicolas de Marli monayeur und Joh: Mitmann kleinschreiners
in gegensein H. Marcus Mappus Med: Dris und Practicum – schuldig seÿen 550 pfund
unterpfand, ihr hauß c. appert. in der Spießgass, einseit neben vinxen dem goldarbeiter anderseit neben Goujon dem handelsmann hinten auf den bleÿhoff

Jean Martin sollicite auprès des Quinze une dispense pour pouvoir prendre un nouvel apprenti sans attendre deux ans comme le stipule le règlement. Il argue qu’il n’a eu que quatre apprentis pendant vingt-deux ans. Les tailleurs déclarent qu’une telle dispense n’a jamais été accordée. La commission est d’avis de suivre le règlement. Les Quinze refusent d’accorder la dispense.
1714, Protocole des Quinze (2 R 118)
(f°8-v) Sambstags den 20. Januarÿ 1714 – Johann Martin Ca. E. E. Zunfft der Schneider
Obere Handwercks Hh laßen per Herrn Friden proponiren, es habe Johann Martin der Schneider in einem gehaltenen Receß Ca. E. E. Zunfft der Schneider geklagt, daß Sie nicht Zu geben wolle, einen Jungen anzunehen vndt alß man ihn ferner gehört, habe Er beditten daß der jung seiner frawen verwandtt were, vndt sich Anathasius Scholl nenne anbeÿ gestehen müßen, daß der letstere jung allererst im Julio jüngst außgethan worden were, und weilen vermög habenden articul, Einer 2. jahr still stehen solle, E. E. Gericht es nicht hette erlauben wollen, anbeÿ umb dispensation gebetten, in Ansehung Er 22. jahr Meister seÿe undt in solcher Zeit nur 4 Jungen gehabt habe, worauf Heinrich Müller der Zunffrmr gesagt, daß d begehren wider ordnung und art. lauffe, dahin gehendt, daß Einer 2 jahr stillstehen solle, deßwegen das gericht ihne abgewießen habe, in deme an der Zeit des stillstehens, Ihme noch anderthalben jahr fehle,
auff befragen Ob einige præjudicia vorhanden, daß Einem, dem so viel an der Zeit gefehlt, solches erlaubt worden, habe derselbe beditten, daß solang er Zünfftig seÿe, Er sich deßen nicht Zu errinnern wüße.
Auff seithen der Herren Deputirte, habe man davor gehalten daß weilen der articul Clar seÿe vndt dem Kläger so viel an der Zeit mangle, man beÿ den articlen Zu bleiben vndt derselbe abgewießen werden könte. Erkandt, Bedacht Gefolgt.

Le valet de chambre du chevalier de Lützelbourg déclare que Jean Martin a fait plusieurs vêtements dans cinq mesures trois quarts de tissu, il demande si moins de tissu aurait suffi comme le lui a dit un autre tailleur. Jean Martin déclare que son client était satisfait de son travail jusqu’au moment où est intervenu le tailleur Adam Müller. Le conseil de la tribu invite en octobre Jean Martin à s’accorder avec son client sur la demi-mesure litigieuse. Le mois suivant Adam Müller se plaint des diffamations de Jean Martin. Le conseil de tribu estime qu’Adam Müller ne pouvait pas ne pas répondre aux questions du valet de chambre.
1715, Protocole de la tribu des Tailleurs XI 344 (1710-1723)
(f° 81) Mittwoch den 23.ten Octob. Anno 1715
Mons. Chevalier de Lützelbourg sein Kammerdiener Erscheindt nôe seines herren Cont. H. Johann St. Martin den Schneider derselbe bericht, Wie daß sein Herr beÿ St Martin Einen Rock, Cammisoll, sambt Zweÿ pahr Hotzsen hat machen laßen, Worzu Er Ihm gegeben hat, 5 ½ stab fienff quart breith tuch, producirt deß Wegen das Kleÿdt Vndt Verlangt Zuwißen Ob fienff Vnd Ein halben stab tuch, sich beÿ gemeldem Kläger befinden, oder ob Weniger darzugebraucht Worden Wie Ihm ein ander Schneider Meister offenbahret, Vndt Ihm deßen Versichert. Bith deßwegen solches Zu besichtigen Vndt gewißenhafft außzumeßen,
Reus præsens sagt Mons. Chevalier seÿe gantz Zufrieden gewesen mit diesem Kleÿdt, stünde Ihm auch Wohl an, außer daß Meister Adam Müller junior gegen dem Mons Chevalier Verlauthen laßen, alß ob Er Ihm auß Zimblich Wenigerem tuch eben Ein solches Kleÿdt machen Wollen mag deßwegen besichtigung Vndt abmeßung Wolleÿden, bitt aber auch Zugleich gedachten Müller alß einen der dem andern sein Werck letzet Zue gebührend Straf Zuziehen.
Erkandt, Weilen sich nach geschehener besichtigung Vndt accurater abmeßung befunden, daß auff das meiste Zu gemeldem Kleÿd 5 Stäb tuch gebraucht Worden, als Wird Joh: St Martin deß halb stabs Wegen sich mit Mons. Chevalier abzufinden Vnd bestmöglich Zu vergeichen Condemnirt, Ref. Expens. Im übrigen sein Straff Wegen deß Mißschnidts biß auff das nechst habende Gericht außgestelt, allso Zugleich gedachter Adam Müller, Wegen deß das Eren einem andern sein Werck geletzt soll Abgehört werden.

(f° 84-v) Freÿtag den 8.ten Novembris 1715. Kauffgericht
H. Adam Müller junior Contra H Joh: St Martin Kläger beschwert sich über St Martin, wie daß Er Zum öffteren hören müßen, alß ob Er den Mons. Chevalier de Lützelburg auff gewückeltt mit St Martin Wegen deß Ihm gemachten Kleÿdts Vor E E Gericht Zu gehen Vndt sich allda wegen deß Zu Viel geforderten Tuchs Zu gemeldem Kleÿd Zu beklagen, da doch Er nicht gewußt hat Wer das Kleÿdt gemacht hat, sonderen nur auff Verlangen deß Mons. Chevalier bericht Wie Viel Tuch Er sonsten Zu einem Kleÿdt nöthig hat, bitt deßwegen Richterliche hülff Vndt nach befindtung der sachen abstraffung.
Reus præsens ist der Klag Wie sie Vorgebracht Worden nicht allerdings sogeständig, sondern bericht, Wie das Mons. Chevalier sein Cammer diener Zu H Müller mit diesen Kleÿdt gekommen, mit Vermelden es habe St Martin dieses Kleÿdt Verfärtiget, mögte aber eingentlich Wißen, ob Ers Vndt ½ Stab Tuch Dazu gebraucht, Worauf H Müller /.Wie Er es mit dem Cammerdiener bezeugen Will./ gleich soll geandtwordtet haben, mit 4 Vndt ½ Stab tuch Wolte Er Ihm ein gleichmeßiges Kleÿdt gemacht haben, könte nicht Wißen Wo Er mit dem übrigen mögte hingekommen seÿn, Wodurch Er Ihm auch Zu gleich getracht d. Kund abzuspannen, bitt deßwegen ihn zu absolviren Vnd den H. Müller sein gebührendte Straff anzusetzen.
Erkandt Weil H Müller insonderheit gebetten Worden Zu berichten, Wie Viel man tuch Zu Einem solchen Kleÿdt braucht, so Er nicht hat können abschlagen zu offenbahren, soll Er H. Müller absolvirt hingegen H St Martin ungemeines halb stabs. Zu Viel geforderten tuchs in 5. lb d Straff ohnachläßig Condemnirt seÿn, Ref. Exp.

Jean Martin et Anne Barbe Hellbeck font dresser un état de leurs biens. L’actif s’élève à 1 338 livres, le passif à 1 082 livres. Les conjoints Martin n’ont pas fait estimer la maison malgré plusieurs demandes

1717 (10.3.), Not. Hoffmann (Christophe Michel, 19 Not 72) n° 216
Inventarium über Mstr. Johann Martin des Schneiders und Frauen Annæ Barbaræ Gebohrner Hölbeckin, beeder Eheleüthe und bürgere alhier Zu Straßburg, habende und ad Concursum gereichende Nahrung und Passiv Schulden, auffgerichtet Anno 1717. – auf Ansuchen nechstgedachter Fraw Martin mit hülff und beÿsitzer Hn Nicolas de Marlÿ des bedienten in der alhiesigen Müntz und burgers alhier, deroselben geschwornen, Curatoris, Ordnungsmäßig inventirt und ersucht durch Sie die Fraw selbst in Abweßenheit ihres Manns (…) So beschehen in dießer Königl. Freÿen Statt Straßburg den 10. Martÿ Anno 1717.

In einer alhier Zu Straßburg ane der Spießgaß gelegenen in dieße Concurs Nahrung gehörig und hernach fol. (-) beschriebenen behaußung
Sa. haußraths 171 (F 22, T. 148) Summa summarum der Ehefrauen sammbtlich unveränderten Guths 191 lb
Dießemnach Wird auch die übrige Nahrung under einem Titul alß sogenant Theÿlbahr beschrieben
(f° 7) Eÿgenthum ane einer behaußung. Hauß, hoffestatt, höfflein mit allen deren Gebäuen, begriffen, Zugehörden und Gerechtigkeiten, alhier in der Spies gaß, einseit neben der Kauffmännischen Erben, anders. neben Johann Georg Finxen goldarbeitern hinten auff Eundem stoßend gelegen und vor hiehero Vermög Kauffbrieffs datirt den 11.ten Augusti Anno 1703. angeschlagen umb 1100. Pro nota, ich der Nots habe Inen die Parten öffters solche behaußung durch die Geschwornen Hh. Werckmeister nach Ordnung anschlagen Zulaßen, es haben aber dießelbe wieder alle Vermahnung solches biß dato nicht ins Werck gesetzt, hiehero zum bericht
Bericht In gegenwärtig Inventarium gehörig. Es haben Zwar Eingngs gedachte beede Eheleuthe beÿ ihrer Verheurathung nach inhalt des durch Weÿland Jn Johann Heinrich Merckel geweßenen Notm. publ et Practicum auch burgern alhier über mehrgemelter beeder Eheleuthe Zusammen gebrachte eÿgenthümblich Nahrungen underm 20.ten Martÿ Anno 1694. auffgerichteten Inventarÿ einige Eheberedung nicht auffgerichtet (…)
Summa summarum sogenannter Theylbarer Nahrung 1338 lb – Schulden 1082, Nach deren Abzug 256 lb

Jean Martin (Jean Saint-Martin) et Anne Barbe Hellbeck hypothèquent la maison au profit de Jean Jacques de Beyer

1717 (5.5.), Chambre des Contrats, vol. 590 f° 289
Nicolas De Marly caffetier nahmens Jean St Martin schneiders und Annæ Barbaræ geb. Hölbeckin seiner haußfr. beÿständlich Joh: Mittmann kleinschreiners
in gegensein H. Johann Jacob De Beÿer
unterpfand, beede ihr hauß c. appert: allhier in der Spießgaß einseit neben Vinx anderseit neben H. Blanc

Jean Martin et Anne Barbe Hellbeck hypothèquent la maison au profit du docteur en médecine Marc Mappus

1720 (22.10.), Chambre des Contrats, vol. 594 f° 501
Johann Martin der Schneider und Barbara geb. hellbeckin beÿständlich Nicolas de Marly Caffetier und Johann Mittmanns Kleinschreiners
in gegensein Marcus Mappus Med. doct. und Practicus – schuldig seÿen 153 pfund
unterpfand, Ihr hauß cum appertinentÿs in der Spießgaß, einseit neben H. Finxen dem goldarbeiter anderseit neben H. Goujon handelsmann hinten auff d. bleÿhoff

Jean Martin (Jean Saint-Martin) hypothèque la maison au profit de l’orfèvre Jean Philippe Zeyssolff

1722 (9.2.), Chambre des Contrats, vol. 596 f° 76-v
Jean St Martin Schneider
in gegensein H. Joh. Philipp Zeißolffs goldarbeiters
des verlehners gantze behausung in der Spießgaß, einseit neben H. Finx dem goldarbeiter anderseit neben H. le Blanc tuchhändler gelegen, nichts davon als die helffte des Kellers Eine Stub Kuchen und Kammer und platz holtz zu legen ausgenommen, welche erwehnte zimmer auff dem ersten stock gelegen, auff 5 nacheinander folgenden jahren anfangend von Annunciationis Mariæ nächstkünfftig – um einen jährlichen Zinß nemlich 40 pfund

Jean Martin (Jean Saint-Martin) et Anne Barbe Hellbeck hypothèquent la maison au profit des enfants mineurs de Jean Mosseder

1723 (23.9.), Chambre des Contrats, vol. 597 f° 496-v
Johann St Martin der Schneider und Anna Barbara geb. Höllbeckin beÿständlich ihres geschwistrig Kindts Johann Mittmann des Kleinschreiners und ihres schwagers Nicolas de Marly Marchand Confisseur
in gegensein H. Johann Friedrich Lobstein Junioris handelsmanns als Vogts Johann Moßeders des handelsmanns 5 Kinder – schuldig seÿen 150 pfund
hypothecirt, Eine Behausung bestehend in Vorder: und hinderhauß hoff und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten allhier in der Spießgaß, einseit neben H. Finx dem goldarbeiter anderseit neben H. Louis le Blanc dem handelsmann hinden auff den Bleÿhoff

Jean Martin (Jean Saint-Martin) loue une partie de sa maison au boutonnier Jacques Antoine Noisette

1729 (30.6.), Chambre des Contrats, vol. 603 f° 312
Johannes St Martin der Schneider
in gegensein Jacques Antoine Noissette des Knopffmachers
In seiner allhier in der Spießgaß einseit neben H. Le Blanc dem handelsmann anderseit neben der Fixischen Wittib und Erben hinten auff den Bleÿhoff stoßend gelegenen behausung Unten auff dem boden dem Laden worin eine stub daran befindliche Kuchen wie auch platz im hoff zum holtz, Ferner zweÿ stiegen hoch eine Kammer, Mehr dreÿ stiege hoch eine Stub Kammer und Kuchen, vier Stiegen hoch eine kleine Kammer neben der Soldaten Kammer, den gemeinschaftlichen gebrauch der Bühn zum wasch auffhencken, so dann die vordere helffte des kellers – auff 3 nacheinander folgenden jahren anfangend von allerersten verfloßenen Joh. Baptistæ – um einen jährlichen Zinß nemlich 50 pfund

Jean Martin (Jean Saint-Martin) et Anne Barbe Hellbeck hypothèquent la maison au profit de Gall Dietrich, assesseur au Petit Sénat

1729 (16.7.), Chambre des Contrats, vol. 603 f° 345
Johannes St Martin der Schneider und Anna Barbara geb. höllbeckin mit beÿstand ihres schwagers Nicolas de Marly Marchand Confisseur und ihres geschwistrig kindts Johannes Mittmann des Kleischreiners
in gegensein H. Gallus dietrich EE. kleinen Raths beÿsitzers – schuldig seÿen 175 pfund
unterpfand, Eine Behausung bestehend in Vorder und hinderhauß hoff und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten in der Spießgaß, einseit neben weÿl. H. Johann Georg Finx goldarbeiters Kinder zweÿter ehe anderseit neben H. Louis Le Blanc dem handelsmann hinten auff den Bleÿhof

Le préposé de la tribu écrit le 28 février aux Quinze que Jean Martin était absent aussi bien le jour du serment que le jour de visite annuelle du consul et qu’il ne s’est pas présenté alors que l’huissier lui a porté une convocation. La situation est encore la même en avril, le conseil inflige une amende à l’absent.
1730, Protocole de la tribu des Tailleurs XI 345 (1724-1735)
(f° 255) Dienstags den 28.ten Februarÿ 1730 – Adam Schmid alß Zunfftmeister klagt wider Johann Martin den Schneider und burger alhier wie daß selbiger weder ahn dem schwöhrtag, noch ahn des Reg. H. Ammeisters Umbfahrts tag beÿ der Versamlung Erschienen, den gewöhnlichen Eÿdt nicht abgeschwohren haben und auch dem heütigen gebot, eben sowenig, alß der 24. Januarÿ jüngst, gehorsam seÿe, bittet selbigen mit der schärffe Zuem gehorsam Zue bringen. Nemine comparente referiret Johann Geörg Rauch, der Zunfft bittel, daß er dem beklagten daß gebott in mum. ahngesagt habe. Ist Erkant solle beklagter unßern gnädigen Herren Fünffzehen als ein ungehorsamer geschrieben gegeben werden.

(p. 259) Dienstags den 25.ten Aprilis 1730 – Adam Schmid alß Zunfftmeister klagt wider Johann Martin den Schneider und burger alhier wie daß selbiger die, ihm den 24.ten Januarÿ jüngst ahndictirte dopelte straff, von wegen daß er weder ahn dem vergangenen schwöhrtag, noch ahn des Reg. H. Ammeisters Umbfahrts tag nicht Erschienen ist, biß dato nicht Erlegt habe, und selbiger sich in keine ordnung richten wolle, bitt selbigen Indem gehorsam Zue bringen. Nemine comparente referiret Johann Geörg Rauch, der Zunfft bittel daß er dem beklagten Persönlich, und Zwar widrum beÿ 5 ß. straff gebotten habe. Erk. solle beklagter unßern gnädigen Hh. XV. als ein ungehorsamer geschrieben gegeben werden.

Jean Martin et Anne Barbe Hellbeck vendent la maison 1500 livres au tailleur Jean Philippe Simminger et à sa femme Anne Catherine Nauert

1731 (18.9.), Chambre des Contrats, vol. 605 f° 388
Johannes Martin der Schneider und Anna Barbara geb. Höllbeckin
in gegensein Johann Philipp Simminger des Schneiders und Anna Catharina geb. Nauertin
Eine Behausung bestehend in Vorder: und hindergebäu höfflein und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten allhier ahne der Spießgaß, einseit neben H. Pierre Le Blanc handelsmann, anderseit neben weÿl. H. Johann Georg Finx gewesten juwelierers wittib und Erben hinten auff ebendieselbe – sind die Verkäufer berechtigt die in verkaufftem hauß bißher inngehabte gemach Keller und Bühnen biß Michaelis 1732 ohne zinnßreichug gratis zu bewohnen, dahingegen sind die käuffer befuegt diejenigen hauß zinnß so Jacques Antoine Noissette von denen lehnungsweiße innhabenden Stücken zu zahlen hat – von nächst kommenden Michaelis ahn zu beziehen – um die angegebene 978 pfund ausmachende capitalien und 521 pfund

Né à Luxembourg fils du tailleur Mathias Simminger, Philippe Simminger épouse en 1716 Anne Catherine Nauert, fille du tailleur André Nauert : contrat de mariage, célébration
1715 (29. 8.br), Not. Marbach (Jean 34 Not 8) f° 7-v
Eheberedung – zwischen dem Ehrengeachten Mr Philipp Semingern dem ledigen Schneider des auch Ehrsamen Mathiä Semmingers des Schneiders vnd burgers Zu Lüzenburg ehelichem Sohn als dem Hochzeiter ane einem
So dann der Tugendsamen Jgfr Annä Catharinä Nauertin des Ehren vnd Wohlvorgeachten Herrn Andreä Nauerts des Schneiders und Eines Ehrs: Kleinen Raths jetzmahlig Wohlmeritirten beÿsitzers und burgers allhier Tochter als der Jgfr. Hochzeiterin andern Theils
So Geschehen in der Königlichen Statt Straßburg den 29. des Monat Octobris Anno 1715.

Mariage, Saint-Laurent (cath. f° 29)
1716. Die 13.a Mensis Septembris Sacro Matrimonii vinculo Copulati fuerunt honesti adolescentes Joannes Philippus Simminger oriundus ex luxenburg et anna Catharina Nauertin Argentinensis factæ fuerunt prius tres de more proclamationes (signé) filip simmiger, Anna Catharina Neuerdin (i 30)

Philippe Simminger s’inscrit en novembre 1715 pour faire son chef d’œuvre qu’il présente en juillet 1716. Il est reçu maître
1715, Protocole de la tribu des Tailleurs XI 344 (1710-1723)
(f° 82) Dienstag den 5.ten Novembris Anno 1715
Philipp Semminger Von Luxenburg läßt sich Zum Meisterstück einschreiben.

(f° 99) Montags den 26. Julÿ Anno 1716
Erscheint unte H. Johann Geörg Ledterlin seinem Informatore Philipp Semminger, bittet ihme Zu seinem vorhabenden Meisterstück beliebige Rieß gnst. Zuerlegen, ist derowegen demselben auf sein gethanes bitten mit folgender willfahrt worden.
N° 1, Ein Manns Kleÿdt mit offenen Ermelen, N° 13 Ein Creütz Rockh, N° 4 Ein Meßgewändt.
Weÿlen nun Philipp Semminger die ihne aufferlegte stuckh recht undt wohl Verfertiget, alß ist derßelbe hiemit unanimiter zue einem mit Meister auff undt angenommen worden.

Philippe Simminger devient bourgeois par sa femme le 14 novembre 1716
1716, 4° Livre de bourgeoisie p. 824
Joh: Philipp Seiminger schneider V. Luxenburg Mathiß Seiminger schreiners daselbst sohn, emp: das burgerrecht V. seiner Fr. Anna Catharina Nauertin p. 2. gold. fl. 16 ß bringt 1. Kind mit, so beÿ ordnung gelaßen worden, wird beÿ den schneidern dienen. Jur. d. 14. Dito [9.bris] 1716.

Philippe Simminger devient tributaire chez les Tailleurs le 25 novembre
1715, Protocole de la tribu des Tailleurs XI 344 (1710-1723)
(f° 106-v) Mittwoch den 25. 9.bris A° 1716 – Johann Philipp Semminger, Mathiæ Semmingers burgers und Schneiders Zu Luxenburg Ehelicher sohn, Erlangt daß Zunfft und stubenrecht.

Etat des biens que Philippe Simminger a hérités de ses parents Mathias Simminger et Barbe Starck
1728 (17.2.), Not. Rith (6 E 41, 947)
Verzeichnuß Aller der Jenigen Haußraths posten, silber Effecten undt baaren geldts so der ehrengeachte herr Johann Philipp Simminger der burger und schneidter in stehender seiner ehe mit frawen Anna Catharina gebohrne Nawertin von Weÿl. herren Mathis Simminger und frawen Barbara gebohrner Starckin seinen Vielgeliebten Vatter undt mueter seel. so zu Luxemburg wohnhaft waren ererbt (…) So beschehen Straßburg den 17.ten monats tag Februarÿ 1728.
Summa 107 lb

Philippe Simminger qui est devenu aubergiste au poêle des tailleurs quitte la tribu des Taileurs pour celle des Fribourgeois
1730 (16.5.), Protocole de la tribu des Fribourgeois (XI 165)
(f° 102-v) Dienstags den 16.ten Maÿ 1730 – Neuzünfftiger
Hr Joh: Philipp Semminger, citiret, Weilen derßelbe Von Gn. H. denen XV. den Schanck auff der Schneider Stub dispensando erhalten. Als solle Er sich vermög der Ordnung dißorts Leibzünfftig machen.
Ille, so kranck, Laßt Jedoch produciren Statt Stall Schein dedato 27.ten Apr. 1730. und die ordinari Gebühr nebst der Dispensation Zusammen mit 12. lb 14 ß d abrichten, und offerirt so baldten er reconvalesciret, die Ordnung anzuhören.
Erkandt, Citatus wird beÿ so bewandten sachen pro excusato gehalten hiengegen Leibzünfftig recipiret und im übrigen beÿ seinem Oblato gelaßen.
jur. auff die Ordn. d.0 15. Junÿ 1730.

Comme il quitte ses fonctions d’aubergiste, Philippe Simminger quitte la tribu des Fribourgeois pour revenir à celle des Tailleurs en novembre 1731
1731, Protocole de la tribu des Fribourgeois (XI 165)
(f° 121-v) Dienstags den 27.ten Nov: 1731 – Resignans
Hr Joh: Philipp Semminger geweßener Schneider Stubenwirth und deßorthß Leibzünfftige, resigniret dißorts das Zunfft Recht weilen Er Zu E E. Zunfft der Schneider wiederumb dienen, undt sich daselbsten Leibzünfftig machen Will, welche Resignation in Ansehung Er E. E. Zunfft dermahlen nichts schuldig, hiemit ad Protocollum genommen, doch daß Er pro Resignat. 6 ß Zu entrichten undt Johann Philipp Büchel seinen hauß Knecht auß thun Zu Laßen und deßwegen 3 ß Zu bezahlen schuldig seÿn solle.

1731, Protocole de la tribu des Tailleurs XI 345 (1724-1735)
H Johann Philipp Semminger (…) Zunfftrecht

Philippe Simminger fait vendre des effets mobiliers
1732 (7.11.), Not. Marbach (Ph. Jacques, 33 Not 6) n° 95
Mittwochß den 7. Nov. A° 1731. seind nachvolgende Hn Joh: Philipp Semminger dem geweßenen Schneider stub und burgern Zu Straßburg zuständige Effecten und Mobilien auff gedachter Zunfft Stuben (…) zu offenttlichem Markt feÿl gethan

Jean Philippe Simminger et Anne Catherine Nauert hypothèquent la maison au profit de François Œsinger, greffier à la Chambre des Contrats

1735 (2.8.), Chambre des Contrats, vol. 609 f° 534-v
H. Johann Philipp Simminger der Schneider und Anna Catharina geb. Nauertin mit beÿstand ihres vatters H. Andreas Nauert Exsenatoris und Schneider und ihres schwagers H. Johann Adam Mehler Jun: Metzgers
in gegensein H. Francisci Oeßinger J.v.Cti und Cancellariæ Contractuum actuarÿ – schuldig seÿen 250 pfund
unterpfand, Eine Behausung bestehend in vorder und hinder gebäud, höfflein und hoffstatt mit allen deren gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ane der Spießgaß, einseit neben weÿl. H. Pierre Le Blanc des handelsmanns wittib und erben, anderseit neben weÿl. H. Johann Georg Finx gewesten Juwelirers wittib und Erben hinten auff eben dieselbe – als ein am 18. Septembris 1731 erkaufftes guth

Les Fribourgeois infligent ue amende à Philippe Simminger pour avoir transmis un certificat d’hébergement non conforme bien qu’il déclare que le certificat a été établi pendant son absence.
1737 (28.8.), Protocole de la tribu des Fribourgeois (XI 166)
(f° 48) Mittwoch den 28.ten Aug: 1737. – Philipp Simminger der Schneider Citirt wegen einen unterem 28.t Apr: 1737 verschickten Straffbahren Nachtzeduls warinnen Er nicht gemeldet, wer undt woher die Persohnen so er logiret, Ille præsens sagt, sein gesell habe in seiner Abweßenheit die Nacht Zedul Geschrieben.
Erkandt, derselbe solle deß Fehlers halben, Einwendens ohngeachtet, 15 ß d Straff zu Erlegen Schuldig seÿn. Facta moder. Zahlt mit 10. ß d. dt.

Jean Philippe Simminger et Anne Catherine Nauert hypothèquent la maison au profit de Marie Claire Süs veuve du tailleur Jean Christophe Müller

1740 (5.9.), Chambre des Contrats, vol. 614 f° 442-v
H. Johann Philipp Simminger der schneider und Anna Catharina geb. Nauertin mit beÿstand ihres vatters H. Rathh. Andreas Nauert und ihres geschwitrigkindts H. Rathh. Frantz Joseph Schweitzer
in gegensein Maria Clara geb. Süßin weÿl. H. Johann Christoph Müller des schneiders wittib beÿständlich ihres Curatoris H. Georg Heinrich Delscher des schwerdtfegers – schuldig seÿen 1000 pfund
unterpfand, eine behausung bestehend in vorder und hindergebäuden, höfflein und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, Zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ahne der Spießgaß, einseit neben den Le Blancischen wittib und erben, anderseit neben den Finxischen wittib und erben, hinten auff dießelbe – als ein am 18. sept. 1731 erkaufftes guth

Jean Philippe Simminger et Anne Catherine Nauert hypothèquent la maison au profit du marchand Daniel Frédéric Ferber

1741 (6.5.), Chambre des Contrats, vol. 615 f° 232-v
H. Johann Philipp Simminger der schneider und Anna Catharina geb. Nauertin beÿständlich ihres vatters H. Andreas Nauert und ihres schwagers Elias Schar des metzgers
in gegensein H. Daniel Friedrich Färbers des handelsmanns – schuldig seÿen 200 pfund
unterpfand, eine behausung besethend und vorder und hinder gebäuden, höfflein und hoffstatt ane der Spießgaß, einseit neben denen Le Blancischen erbenn anderseit neben die schuldenern selbst, hinten auff dieselbe

Jean Philippe Simminger meurt en 1742 en délaissant six enfants. Les experts estiment la maison 1500 livres. Le défunt est aussi propriétaire de la maison voisine (actuel n° 11). La masse propre à la veuve est de 335 livres, celle des héritiers de 1 livre. L’actif de la communauté s’élève à 4 457 livres et le passif à 5 636 livres.

1742 (3.9.), Not. Koch (Matthias, 6 E 41, 473) n° 204
Inventarium über Weÿl. des Ehren v. vorgeachten H. Joh: Philipp Simminger, gewesenen Schneiders v. B. allhier Zu Straßb. nunmehr seel. Verlt. auffgerichtet Anno 1742. – nach seinem Dienstags den 15.ten Maji dieses lauffenden 1742. Jahrs beschehenen tödl. Ableiben, hie Zeitl. Verlaßen Welche Verl. auf freundliches ansuchen und begehren der ane hernach folgendem folio benanndter Erben v. dero resp. geschwornen vogts inventirt v. ersucht d. die Viel Ehren v. tugendsame Fr. Annam Catharinam Simmingerin geb. Nauertin, die hinterbliebene Wittib beÿständl. des Ehren Vesten v weißen Hn Andreä Nauert des Schneiders v. B. allhier auch E..E gr. Raths wohlverdienten beÿsitzers derselben leiblichen Vatters und anestatt eines geschwornen Vogts erbettenen Beÿstandts (…) So geschehen v. angefangen in der Königl. Statt Sraßb. auff Montag d. 3.ten Septemb. A° 1742.
Der Verstorbene seel. hat ab intestato Zu Erben verlaßen als folgt. 1. S. T. H. abbé Philipp Joseph Anthoni Simminger, dermahlen Zu Börsch sich auffhaltend, so ohngefehr 21. Jahr alt v. ohnbevögtigt. 2. T. H. Andreas Felix Simminger, Phil. Stud. so ohngefehr 19 Jahr alt, 3. Hn Jacobum Franciscum Simminger den leedigen Schneider so ohngefehr 17 Jahr alt, 4. Jgfr. Louisam Catharinam Simmingerin, so ohngefehr12. Jahr alt, 5. Hermann Anthoni Simminger, so ohngefehr 8 Jahr alt und 6. Tobias Reichardt Simminger so ohngefehr 3 Jahr alt, Alle 6 des Verstorbenen seel. mit Eingangs gedachter seiner geweßenen Ehefraun nunmehro hinterbliebener Wittib ehel. erzeigt v. nachgelaßene Kinder v Erben Zu gleichen Antheilen, Vnd ist im Nahmen de 5. Jüngern der Ehren v. Vorgeachte H Johann Adam Reichardt, der Schneider v. b. allh. als deroselben geordnet v. geschwornenr Vogt beÿ dem Geschäfft erschienen

In einer allhier Zu Straßburg ane der Spießgaß gelegenen hiehero eigenthümlich gehörigen behaußung ist befunden worden als folgt
Ane Höltzen und Schreinwerck. In der Wohnstub, In der Stub Cammer
(f° 9) Eigenthum ane Häußern. Erstl. eine Behaußung bestehend in Vorder v. Hintergebäu, Höfflein v. Hoffstatt mit allen derselben Gebäuden Begriffen, Weiten, Zugehörden Recht v. Gerechtigkeiten allh. Zu Straßb. ane der Spießgaß 1. s. neben H. Peter Le Blanc geweßenen Handelsmanns seel. Erben anders. neben hernach beschriebener Behaußung Hinten auf eben dieselbe stoßend gelegen, so freÿ leedig v. eigen v. durch (die Werckmeistere) Zufolg dero Zu dem Concept geliefferten schrifftl. Abschatzung dd 4. Sept. 1742. hiehero angeschlagen worden pro 1500. Darüber besagt 1. teutscher pergamentener Kauffbrieff in allhiesiger C. C. Stub gefertiget m. dero anhangendem Insiegel verw. dd 18. 7.br. 1731, Ferner ein älterer daselbst gef. Teutscher Perg. Kauffbrieff dd. d. 11. Aug. 1703.
It. eine Behaußung bestehend in Vorder v. Hinterhauß, 2. Höffen, Stall v. Haubühn v. hat dieselbe einen Haußgang in den Bleÿhoff, mit allen deren Gebäuden, Weiten, Rechten, Zugehörden v. Gerechtigkeiten gelegen allhier Zu Straßb. ane der Spießgaß 1. s. neben Vorbeschriebener Behaußung 2.s neben H Jean François Le Roux buchdrucker v. Buchhändler Hinten auff den Bleÿhoff stoßend gelegen, so freÿ leedig v. eigen v. durch vorgedachten H. Stattlohner v. beede Hh. Werckmeister Crafft vorallegirter Abschatzung hiehero angeschlagen worden pro 2500. Darüber besagt ein teutscher Perg. Kauffbrieff in allhiesiger C. C. Stub gef. mit dero anhangendem Insiegel verwahret d.d. d. 26. 9.br 1740. v. ist a tergo deßelbigen zu sehen daß 1/8.th. ane derselben erst nach gekaufft worden.
(f° 12) Copia Codicilli Reciproci – auff heut dato Dienstags, d. 17. Monathstag febr. Nach Mitt. zwischen 3. v. 4. Uhren dieses jetzt lauffenden 1728.t Jahrs (…) H. Johann Philipp Siminger, der B. v. Schneid. allhier v. mit ihme Fr. Anna Catharina geb. Nauertin seine ehel. Haußfr. mich ends bemelten Notm. (…) Zu sich in ihre allh. in d. Goldschmdt Gaß gelegene Wohn behaußung der dom Probsteÿ Hoff genandt erfordern v. Kommen laßen – Rith, Notarius
Copia der Eheberedung – zwischen dem Ehrengeachten Joh: Philipp Simminger dem leedigen Schneidern des auch Ehrs. Matthiä Simmingers des Schneiders v. B. Zu Lützenburg ehelichem Sohn als dem Hochzeiter ane einem, So dann der Ehr: v. tugendsamen Jfr. Annæ Catharinæ Nauertin des Ehen Wohl Vorgeachten Herrn Andreä Nauerts des Schneiders v. E. E. Kl. Raths jetzmahlig. wohl merit. Beÿsitzers v. b. allh. Zu Straßb. ehel. Tochter, als der Jgfr. Hochzeiterin am andern Theil. – So geschehen in der Königlichen Statt Straßburg den 29.t des Monats 8.br. A° 1715. Johann Marbach Nots. pubm. jur.
(f° 24) Ergäntzung der Wittib wehrender Ehe abgegangenen unveränderten Guths. Vermög Inventarii (…) durch herrn Johann Marbach Notarium publ. et practicum gefertiget
(f° 26-v) Series rubricarum hujus Inventarÿ. Der Wittib unverändertes Vermögen, Sa. Silbers 4, Sa.goldenen Rings 1, Sa. Schulden 150, Sa. Ergäntzung (180, abzuziehen 1, Rest) 179, Summa summarum 335. lb
Diesemnach wird auch der Erben Vermögen beschrieben, Sa. Haußraths 15, Sa. Silbers 11 ßn Sa. Ergäntzung (134, abgehet 1, Compensando) 133, Summa summarum 148 lb – Schulden 150 lb, Compensando 1 lb
Endlichen wird auch das gemein und theilbar Guth beschrieben, Sa. haußraths 91, Sa. Lährer faß 15, Sa. Silbers 50, Sa. Eigenthums ae Häußern 4000, Sa. Eigenthums ane Reeben 162, Sa. Schulden 136, Summa summarum 4457 lb – Schulden 5636 lb, Conferendo übertreffen die Schulden aus der theilbare Nahrung zu bezahlen solche Nahrung der Stall æstimarion nach, um 1179 lb
Abschatzung dem 4. Sept: 1742. Auff Begehren weillandt deß Wohll achtbahren und bescheiten H. Philipp Siminger daß geweßenen schneidterß seel. hindtelaßenen Frau wittib und Erben, ist eine behausung allhier in der Statt Straßburg in der spießgaßen gelegen, ein seitß Neben frau Leplang anderseitß an die Erben selbsten hinden auch auff schon gemelte frau Leplang Stoßend welche behausung unden ein gangß ein schmaleß hauß Ehren rechterhandt, den Lahten hinden daran ein Kleiner hoff gewölbter Keller, obern darüber ihm Ersten Stock, ein stuben Kuchell und hauß Ehren ihm 2.ten Stock Zweÿ Cammern daß hauß Ehren und gang hinden daran ein Klein Küchell, ihm 3. Stock ein Stuben Cammer Hauß Ehren, under dem tach 2: Cammeren, eine dar Von die Soldaten Cammern ein alter tach Stull, so die helffte Von dem tach mit holl und breidt Zieglen belegt, sambt aller gerechtigkeitt wie solches turch deren Statt Straßburg geschwornen wërck Meister sich in der besichtigung befundten und Jetzigen Preÿß nach angeschlagen wierdt Vor und Umb Dreÿ Tausendt Gulten
Der 2.te begrieff (…)
bezeichnuß der Statt Straßburg geschwornen wërck Meistere, [unterzeichnet] Johann Peter Pflug Statt Lohner, Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister deß Zimmerhoffs

La veuve se remarie avec le confiseur et cafetier Jean Patin, originaire de Tours (les actes ultérieurs se trouveront à la notice du n° 11)
1743, Livre de bourgeoisie 1740-1754 (VII 284) p. 137
Jean Patin der Confiseur und Caffetier Von Tour en Tourraine gebürtig verheurathet an fr. Annam Catharinam weÿl. Johann Ph. Simminger des burgers und Schneiders wittib erhaltet das burgerrecht weg. geleisteten Königlichen diensten gratis, und will beÿ E. E. Zunfft Zum Spiegel dienen, juravit eod. [1. 7.bris 1743]

Le tailleur Jean Adam Reichard rend compte de sa tutelle des trois cadets de Jean Philippe Simminger. La maison a été vendue au marchand Noisette
1751 (20. 9.bris), Not. Griesbach (6 E 41, 1322) f° 19
Rechnung Mein Johann Adam Reichard, des Schneiders und Burgers allhier, als geordnet: und geschworenen Vogts Weÿl. Herrn Johann Philipp Simminger, gewesenen Schneiders und burgers allhier Zu Straßburg, mit Frauen Anna Catharina gebohrner Nauertin, seiner gewesenen ehelichen haußfrauen ehel. erziehlter dreÿ Jüngern Kinder, Namentlich Louisa Catharina, Hermann Antonii und Tobias Reinhard, innhaltendt und ausweißendt, waß ich vom Maÿ 1744 als dem Anfang meiner Verwaltung bis den 20. 9.bris 1751. berührter meiner Curanden halben eingenommen und außgegeben, auch sonsten Vögtl. weiße Verrichtet und Verhandelt habe – Erste Rechnung dießer Vogteÿ

Eigenthumb ane Häußern so theilbahr belangend. Die in dem Inventario folio 74.b et seqq. beschriebene Behaußung bestehend in vorder und hintergebäu, höfflein und hoffstadt, sampt allen deren begriffen, gebäuden, Weiten, Zugehörden Rechten und gerechtigkeiten allhier Zu Straßburg ane der Spießgaß einseith neben H. Peter Le Blanc geweßenen Handelsmanns seel. Erben anderseith neben einer Behaußung so ebenmäßig in diese verlaßenschafft gehörig, und hinten auf ebendieselbe stoßend gelegen, so durch löblicher Stadt Straßburg geschworne Hn Werckmeistere pro 1500 lb d æstimirt worden, ist Hn Noisette dem handelsmann und burger allhier auff zu vorhien beÿ E. E. großen Rath gesucht und gnädig erhaltenen decreto alienandi durch offentlich vorgenommene und d. 4. Aprilis 1744 Obrigkeitlich confirmirte Versteigerung als als letzt: und meistbietenden nach anweisung daroben gestandener Capitalien annoch um 880 lb d überlaßen worden
die folio 76.a et seqq dicti Inventarii beschriebene behausung aber

Comme le tailleur Jean Adam Reichard a fait faillite, Jean Henri Vierschrod est nommé tuteur des mineurs Jean Philippe Simminger. Il expose qu’il a dû assigner Jean Adam Reichard en justice pour obtenir de lui un état de la fortune de ses pupilles
1757 (18.4.), Not. Griesbach (6 E 41, 1322) n° 54
Rechnung Weÿland Johann Heinrich Vierschrod des gew. Schneiders und Hauptkanden E. E. Zunft der Schneider wie auch burgers alhier zu Straßburg als geordnet: und geschworenen Vogts weil. H. Joh. Philipp Semminger gew. Schneiders und burgers alh. mit Frauen Anna Catharina geb. Nauertin seiner gew. ehelicher haußfrauen ehelich erziehlter 3. Jüngern Kinder, Nahmentlich Louisa Catharina, Hermann Antoni und Tobias Reinhard derer Semminger, innhaltendt und ausweisendt, waß er vom 2. Julÿ 1751. als er zum Streitvogt derselben ernennet worden, biß den 18. Aprilis dieses laufenden 1757. Jahrs als an sein erfolgtes seel. Ende berichteter seiner Curanden halben eingenommen und hingegen wieder ausgegeben, auch sonsten Vögtl. weise Verrichtet und Verhandelt hat – Erste Rechnung dießer Vogteÿ

Bericht gegenwärtiger Rechnung.Hiebeÿ ist mit wenigem zun anden, daß als der Verst. seel. d. 2. Julÿ 1751. zum streitvogt auswendig benamster seiner Curanden wieder ihren gew. erstern Vogt Adam Richard, wden Schneider und burgern dahier /:als desen Nahrung Zu einem Concurs gerathen, und Ihme die Stadt verwiesen worden:/ ernennet worden, so hat sich derselbe alle ersinnliche Mühe gegeben, um ged. Vogt Adam Richard zu Ablegung seiner Vogteÿ rechnung zubringen, damit er eigentlich wisen könne, worinnen der Curanden Vermögen bestehe, allein er Konte solches durch gütliche Annahm: und Erinnerung nicht in das werck bringen, sondern mußte derselben durch dem Richterlichen zwang darzu erhalten wißen, worauf derselbe endlich eine Vogteÿ Rechnung Verfertigen laßen, welche den 13. Januarÿ 1752. beÿ E. Löbl. Vogeÿ Gericht abgehandelt worden (…)

Anne Catherine Nauert veuve de Jean Philippe Simminger et épouse du confiseur Jean Patin vend par adjudication la maison au boutonnier Jacques Antoine Noisette

1744 (21.4.), Chambre des Contrats, vol. 618 f° 231
Fr. Anna Catharina geb. Nauertin H. Johann Philipp Simminger des schneiders wittib mit beÿstand ihres nunmaligen Ehemann Jean Patin des Zuckerbecken mit assistentz H. Johann Christian Drechßler apparitoris beÿ Löbl. officialitatis ihres curatoris ad. lites und Johann Adam Richard schneider als vogt ged. Simminger mit vorgedachten seiner wittib erzeugte 6 kinder Philipp Joseph, Antoni Felix Andreas, Jacob Frantz, Louise Catharina, Anthoni Herrmann und Richardus Tobias der Simminger
in gegensein Jacques Antoine Noisette des knopffmachers – laut erkanntus vom 4. hujus obrigkeitlich confirmirten versteigerung
eine behausung, höfflein und hoffstatt mit allen deroselben übrigen, begriffen, weithen, zugehörden und rechten ane der Spießgaß, einseit neben den Leblancischen erben, anderseit neben denen verkäufern selbst, hinten wieder dieselbe – der wittib zur helffte als ein in erster Ehe erkaufftes guth, denen Kindern aber zur übrigen helffte als ein vätterlichen erbguth – um 1000, 250 und 200 pfund verhafftet,geschehen um 880 pfund

Ratification par le Grand Sénat

Auß Erkanndtnuß E. E. Großen Rhats der Statt Straßburg vom 4. Aprilis 1744 Ist die weÿl. Joh: Philipp Simminger geweßenen schneiders hinterlaßenen Erben Zuständigen allhier in der Spießgaß gelegene behausung sambt allen Ihren Zugehördten Jacques Antoine Noissette hießigem burger und Knöpffmacher als plus offerenti umb 4660 fl. mit übernahmb allen unkosten obrigkeitlich adjudicirt, anbeÿ Verordnet worden, das der Kauff vnd Verkauff in acht tagen in der C. Contract Stub solle Verschrieben werden. Kien, Rathschrbr. – Decret: alien: Vom 7.ten Martii jüngst
(cote, 94 Z 81, annexes aux contrats passés à la Chambre des Contrats)

Jacques Antoine Noisette et Louise Fournil hypothèquent la maison au profit de Frédéric Lang, assesseur des Treize

1748 (22.8.), Chambre des Contrats, vol. 622 f° 615-v
Jacques Antoine Noisette der knopffmacher und Louise geb. Fournil mit beÿstand H. Petit und H. Schloßer beede EE. kleinen Raths beÿsitzer
in gegensein S.T. H. XIII Friedrich Lang – schuldig seÿen 500 lb
unterpfand, eine behausung, höfflein und hoffstatt cum appertinentis ane der Spießgaß, einseit neben den Leblancischen erben, anderseit neben der Simmingerischen wittib und erben, hinten auff derselben – als ein am 21. Aprilis 1744 erkaufftes guth

Les experts estiment la maison 900 livres lors de l’inventaire dressé en 1754 après la mort de Louise Fournille et 850 livres lors de l’inventaire dressé en 1760 après la mort de Jacques Antoine Noisette. La maison revient à son fils et unique héritier Jacques Etienne Noisette.
Jacques Etienne Noisette vend la maison au négociant Jean Daniel Christmann

1800 (25 fruct. 8), Strasbourg 9 (anc. cote 8), Not. Dinckel n° 885
Cit. Jacques Etienne Noissette Negociant
au Cit. Jean Daniel Christmann aussi Negociant
une maison avec toutes ses appartenances et dépendances sise aud. Strasbourg rue des hallebardes N° 17, tenant d’un côté au cit. Rouvray, d’autre au cit. Büttner joualier, derrière aboutissant sur lesdits Cit. Rouvray et Büttner, laquelle est grevée d’usufruit à ladite Anne Marie Hirn épouse du cit. vendeur tant pour une somme de 1000 livres que d’une habitation sa vie durant dans la maison vendue en vertu de l’article 7 de son contrat de mariage passé devant Me Humbourg le 24 août 1758 et encore sous l’assistance du cit. François Gaspard Noissette payeur de la guerre domicilié ordinairement à Paris son fils (…) qu’elle dechargeoit ladite maison du droit d’usufruit – moyennant 17.777 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 75 F° 87 du 27 fru 8

Fils de farinier, Jean Daniel Christmann épouse en 1793 Anne Marie Fleischhauer, fille de farinier
1793 (16.3.), Strasbourg 7 (27), Not. Stoeber n° 453
Eheberedung – persönlich erschienen der Bürger Johann Daniel Christmann, lediger Handelsmann, weiland des bürgers Johannes Christmann, gewesenen Meelhändlers und burgers allhier mit Frauen Maria Catharina gebohrner Dürrin seiner wittib ehelich erzielter Sohn als Bräutigam unter assistentz seines ohnentledigten Vormunds des burgers Johann Martin Christmann des Schneiders allhier als hochzeiter,
und Jungfrau Anna Maria Fleischhauer, des bürgers Friderich Heinrich Fleischhauer, Meelhändlers allhier mit weil. Frau Anna Maria gebohrner Hanßin ehelich erzielte Tochter als braut unter assistentz solchen dero Vatter
Straßburg Mittwochs den 16. Martÿ Anno 1793 [unterzeichnet] Johann Daniel Christmann als Hoch Zeiter Anna Maria Fleischhauerin als Braut
acp 14 f° 175 du 16 mars – Marie Catherine Dürr veuve de Jean Christmann donne audit futur son fils 2000 livres
Les futurs de donnent au survivant l’usufruit des biens du premier mourant, plus le futur fait don matutinal à la future de 300 livres
est comparu le futur époux qui a déclaré que son revenu n’excede pas 200 livres par an et a signé

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans une maison rue des Orfèvres. Ceux du mari s’élèvent à 2 467 livres tournois, ceux de la femme à 2 450 livres.
1793 (9.10.), Strasbourg 7 (2), Not. Stoeber n° 938
Inventarium über des bürgers Johann Daniel Christmann, des Handelsmanns und Fr. Annä Mariä geborner Fleischhauer beeder Ehegatten allhier einander in ihren den 25. Martÿ diesen Jahrs angetrettenen Ehestand zugebrachter Nahrungen auffgerichtet Anno 1793.
So geschehen in der allhier zu Straßburg ane der Goldschmidtgaß N° 2 gelegenen und auf den dritten Stock lehnungsweiße besitzeder Wohnung in Gegenseÿn Fr. Mariä Catharinä geb. Dürrin, weil. Johs. Christmann gewes. Meelhändlers Wb. des Ehemanns leibl. Mutter u. br. Friedrich Heinrich Fleischhauser Meelhändlers der Ehefrauen Vaters Mittwochs den 9. Octobris 1793 im Zweiten der Republick
Norma hujus inventarii, des M. Vermögen, Sa. haußraths 26, Sa. Silbers 169, Sa. baarschafft 2057, Summa summarum 2252 liv. – Adde die helffte haussteuren mit 214, So bestehet des Ehemanns gantzes eingebracht Vermögen in 2467 liv.
Diesemnach wird auch der Ehefraun Guth verzeichnet,, Sa. haußraths 800, Sa. Geschmucks 70, Sa. baarschafft 1364, Summa summarum 2235 lb. – Adde die helffte haussteuren mit 214, So ist der Ehefrau völliges Guth den Werth nach 2450 liv.

Anne Marie Fleischhauer meurt sans postérité en 1802. La succession comprend trois maisons, au Fossé des Tailleurs, rue des Hallebardes et place Saint-Pierre-le-Jeune. La masse propre à l’héritier s’élève à 2 715 francs. L’actif de la communauté s’élève à 56 874 francs, le passif à 33 993 francs

1802 (15 prairial 10), Strasbourg 15 (3), Not. Lung n° 323, 798
Inventarium über weÿl. bgrin Anna Maria Christmann geb. Fleischhauer des bgrs Johann Daniel Christmann Paßmentirers und handelsmanns Ehegattin Verlassenschafft, Welche nach ihrem den 16. ventos jüngst jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen hintritt ; auff ansuchen des Wittibers wie auch bgrs Friedrich Heinrich Fleischhhauer Meelhändler der Defunctæ vaters in Mangel einiger Geschwister hinterlassenen Universal: Erbs

in einer hieher gehörigen an dem Schneidergraben N° 4 gelegenen behausung
Eheberedung vom 16. Märtz 1793 vor Not. Stoeber errichtet
Eigenthum ane häußern. Erstlich eine behausung samt hoffstatt auch mit allen übrigen Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten ane dem Schneidergraben N° 4 einseit neben bgr Johannes Walter handelsmann anderseit neben bgr Ferdinand René Schneider und hinten auff den Ulmergraben, davon der hiesigen Kommune 2 fr ane bodenzinß zu reichen hat, Solche behausung wurde währender Ehe von den Lambertschen Erben erkauft, laut Kauffverschreibung vor Not. Dinckel den 29. thermidor 6 ; an niemand verlehnt ist sondern von dem Wittiber allein occupirt, zu schätzen auf 260 fr, dann beizurechnen obiger bodenzinß von 2 beedes antreffend 262 fr, in capital 5240 fr
Item eine behausung samt hoffstatt höflein auch allen mit allen übrigen zugehörden, begriffen, Rechten und Gerechtigkeiten ane der Spießgaß N° 17 einseit neben Cit. Rouvray Wittib anderseit neben bgr Büttner Juwelierer und hinten auf solche beÿde Nachbaren stoßend – erkauft vor Notario Dinckel den 25 fructidor 8, Solche behausung seÿe verlehnt an Cit. Grauls handelsmann um 6000, Welche in Capital ausmachen 12.000 fr
Sodann eine behausung samt hof hoffstatt Remise und Garten auch allen derselben übrigen Gebäuden, begriffen, zugehörden und Rechten am Jungen St Peter platz N° 6 einseit neben bgr Rosa anderseit neben bgr Frieß hi. den Schmidtischen Garten, Worüber vorhanden ein Kaufbrieff vom 5. vend. 10 vor Not. Stoeber, Verlehnt an Cit. Lesprit Pouller den Kutscher vor 800 fr, Kommt also ane Wert hier in Auswurf 16.000 fr
Wittums Verfangenschafft so dem Erben für unveränderte gehörig besag eines durch weÿl. Fr. Maria Magdalena geb. Mächel bgr Joh. Martin Fleischhauer des Meelhändlers Ehefrau vor weÿl. Not. Schaaff den 13. sept. 1790 errichteten Testaments (behausung auf dem Alten Weinmarckt)
Series rubricarum hujus Inventarÿ, des Erben unverändert Guths, kleidung 265 fr, Ergäntzung Not. Stöeber 1793, 2450 fr, summa summarum 2715 fr
die theilbare Nahrung, hausrath 1258 fr, waaren wie auch Werckzeug schiff und geschirr zur Paßmentirer Profession 13 130 fr, Silber 490 fr, baarschafft &&, häußer 33.240 fr, schulden 8756 fr, summa summarum 56.874 fr, schulden 33.993 fr, Nach deren Abzug 22.880 fr
(cession der Verlassenschafft durch Fleischhauer an Christmann)
Enregistrement de Strasbourg, acp 84 F° 138 du 19 pr 10

Jean Daniel Christmann se remarie en 1802 avec Frédérique Sophie Lung, fille de marchand mercier
Mariage, Strasbourg (n° 419) Du 18° jour du mois de Prairial l’an X de la République française. Acte de mariage de Jean Daniel Christmann, agé de 35 ans, passementier né en cette ville le 31 avril 1767 y domicilié fils légitime de feu Jean Christmann le jeune, farinier, et de Marie Catherine Dürr veuf d’Anne Marie Fleischhauer, morte en cette ville le 16 Ventôse dernier, Et de Frédérique Sophie Lung, agée de 20 ans, née en cette ville le 6 mai 1782, y domiciliée, fille légitime et mineure de feu Jean Daniel Lung, marchand mercier, et de Marie Madeleine Schuler dûment autorisée à cet effet par ladite Marie Madeleine Schuler, sa mère, ci présente (signé) Jean Daniel Christmann, Sophie Frederic Lung (i 217)

Jean Daniel Christmann meurt en 1811 en délaissant un fils. La masse propre aux héritiers s’élève à 31 729 francs. L’actif de la communauté s’élève à 174 844 francs, le passif à 71 585 francs. Jean Daniel Christmann a acquis en 1803 la maison voisine (ancien n° 16) des héritiers Rouvray et a réuni les deux bâtiments.

1811 (2.7.), Strasbourg 9 (anc. cote 18), Not. Bossenius n° 494, 5019
Inventaire de la succession de Jean Daniel Christmann, fabricant de galons & marchand passementier, décédé le 27 avril courant – à la requête de Sophie Frédérique Lung la veuve assitée de Jean Daniel Lung, fabricant de rubans son frère, et tutrice naturelle de Daniel enfant unique procrée avec le défunt son mari – en présence de Jean Christmann marchand de farine, subrogé tuteur dudit mineur

dans la maison sise à Strasbourg rue des hallebardes n° 17 dernier domicile du requérant et dans la maison place St Pierre le Jeune n° 6
Contrat de mariage passé devant Me Lung le 14 prairial 10
Propres de la veuve, meubles 1335 fr, remplacement suivant partage de Jean Daniel Lung dressé par Me Lung le 18 messisor 10, 7742 fr, dettes actives 3000 fr, total général 12.770 francs
Propres des héritiers, meubles 3294 fr, argenterie 380 fr
Immeuble. une maison, cour, remise & jardin avec toutes autres appartenances & dépendances sise place St Pierre le Jeune n° 6, d’un côté le Sr Rosa propriétaire, d’autre côté une maison appartenante à la fabrique de l’église du culte protestant de St Pierre le Jeune, derrière le jardin de François Henri Redslob instituteur privé – rapporte annuellement La partie du devant du rez de chaussée occupée par Jean Frédéric Pfeiffer boucher 45 fr, La partie du devant du premier étage occupée par la veuve et les héritiers Bonnier employé 500 fr, le deuxième étage occupé par le Sr Pfeffel employé 350 fr, Le premier étage de la maison dans la cour présentement vuide 300 fr, Le deuxième étage de ladite maison occupée par le Sr Zeys commissaire de police 350 fr, Le premier étage de la maison au jardin occupée par le Sr Weron employé 200 fr, Le deuxième étage de ladite maison par Sr Doffet employé 200 fr et le rez de chaussée desdites deux dernières parties de maison servant pour la fabrique 150 fr, total 2500 fr de revenu en capital 50.000 fr – acquis par acte reçu Me Stoeber le 5 vendemiaire 10, la propriété est en outre constatée par actes reçus Stoeber le 24. brumaire 3, enfin un procès verbal d’adjudication définitive des ci devant administrateurs du district de Strasbourg le 16 thermidor 2
dettes actives 888 fr, remplacement (dont immeubles, maison avec appartenances fossé des tailleurs n° 4 vendue à Jean Theophile Marzolff baquetier et Anne Marie Aufschlager par acte reçu Wengler le 23 novembre 1809, Plus la maison Noissette rue des hallebardes n° 16 laquelle ne fait avec celle n° 17 ci devant Rouvray qu’une seule maison, reste à remplacer 8901 fr) dettes actives 8756 fr, total 32.433 fr, déduire 41.532 fr, compensation faite 27.734 fr, total de l’actif propre aux héritiers 62.463 fr, passif 30.734 fr, reste 31.729 fr
Communauté, meubles 2487 fr, mécaniques, dorures, objets de boutique 61.587 fr, vins 3895 fr, voitures et cheval 1000 fr, argenterie 1718 fr
Propriété d’une maison, savoir une maison et cour avec toutes autres appartenances et dépendances sise à Strasbourg rue des Hallebardes n° 17, d’un côté le Sr Büttner jouailler d’autre Philippe Georges Strohmeyer négociant, derrière en partie la propriété du Sr Büttner en partie la maison dite Bleyhoff, rapporte annuellement La boutique au rez de chaussée et le logement au troisième étage occupée par le Sr Oehmichen marchand pelletier 4000 fr, Le second étage occupé par le Sr Blessing tailleur 200 fr, la boutique et le premier étage par la succession 550 fr, ensemble 1150 fr – La partie de la maison ci devant propriété de Jacques Etienne Noissette négociant acquise par acte passé devant Me Dinckel le 25 fructidor 8, le reste ci devant propriété de Marie Bernardine Rey veuve de Pierre Paul Rouvray négociant, devant Me Anrich le 20 frimaire 11, total 23.000 francs
dettes actives 81.155 fr, total général 174.844 fr, passif 71.585 fr, reste 103.259 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 117 F° 123 du 11.7.

Sophie Frédérique Lung se remarie avec le passementier Charles Louis Bahn
1812 (5.3.), Strasbourg 9 (anc. cote 33), Not. Bossenius n° 377, 5321
Contrat de mariage – Charles Louis Bahn, fabricant de galons et marchand passementier, fils de feu Jean Daniel Bahn, horloger, et de Marguerite Elisabeth Friedel
Sophie Frédérique née Lung veuve avec enfant de Jean Daniel Christmann, fabricant de galons & marchand passementier
Enregistrement de Strasbourg, acp 119 F° 53 du 10.3.

La maison rue des Hallebardes figure dans leur inventaire des apports

1812 (3.4.), Strasbourg 9 (anc. cote 19), Not. Bossenius n° 512, 5355
Inventaire des apports de Charles Louis Bahn, fabricant de galons et marchand passementier, et de Sophie Frédérique née Lung – mariés le 6 mars de l’année courante, contrat de mariage passé devant le soussigné notaire le 5 du même mois
le mari, meubles 603 fr, argenterie, or 1255 fr, numéraire 6651 fr, immeuble corps de biens de la contenance de 4 ha au ban de Minversheim
le femme, meubles 7872 fr, mécanique dorures & objet de boutique 52 395 fr, vins tonneaux dans la cave de la maison rue des Hallebardes, dans la cave place St Pierre le Jeune 3358 fr, or argenterie bijoux 6939 fr
Portion d’immeuble. la moitié indivise d’une maison et cour avec toutes autres appartenances et dépendances sise à Strasbourg rue des Hallebardes n° 17, d’un côté le Sr Büttner jouialler d’autre Philippe Georges Strohmeyer, négociant, derrière en partie la propriété du Sr Büttner en partie la maison dite Bleyhoff, l’autre moitié appartient à Jean Daniel Christamann fils mineur du premier lit, acquis suivant actes reçus Me Dinckel le 25 fructidor 8 et Me Anrich le 20 frimaire 11
actif 28.296 fr, total 98.862 fr
le 10 février 1813 – ajouter 10.951 fr, passif 35.086 fr, dettes actives douteuses 14.658 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 119 F° 105-v du13.4.

Charles Louis Bahn meurt en 1808 en délaissant une fille. La maison rue des Hallebardes figure au chapitre des biens propres de la veuve

1819 (17.5.), Strasbourg 10 (25), Not. Zimmer n° 656 (8540)
Inventaire de la succession de Charles Louis Bahn, marchand passementier décédé le 2 décembre dernier – à la requête de Sophie Frédérique Lung la veuve, mère et tutrice légale de Frédérique Eugénie née le 4 février 1813 – en présence de Louis Leysz bijoutier subrogé tuteur – Contrat de mariage devant Me Bossenius le 5 mars 1812 (copié)

Propres du défunt, garde robe 1006 fr, mobilier 551 fr, argenterie 1255 fr, remploi 14.057 fr
immeuble, savoir le tiers par indivis dans une maison et dépendances sise à Strasbourg vieux Marché aux Poissons n° 112, d’un côté la veuve Staudt présentement femme Frantz et la rue des Trippes, derrière ladite femme Frantz, grevée d’une rente foncière et laudémiale de 18 francs au profit de la ville de Strasbourg, échue au défunt, aux enfants Leysz et à la De Ohmichen chacun pour un tiers dans la succession de Jean Daniel Bahn, horloger, et de Marguerite Elisabeth Friedel leurs père et mère, suivant liquidation de la succession dressée par Me Zimmer le 29 août 1815 – loué à Jean Daniel Bäer horloger le 24 juin 1820 suivant bail reçu Me Zimmer le 23 mai 1814 pour 960 fr, estimée 5120 francs
terres à Mutzenhausen 300 fr, corps de biens à Minversheim 3196 fr, ensemble 25.504 fr
Propres de la veuve suivant inventaire des apports, 16.870 fr
Portion de maison propre à la veuve, savoir la moitié par indivis dans une maison avec cour, appartenances et dépendances sise à Strasbourg rue des Hallebardes n° 17 entre le Sr Büttner jouailler et le Sr Taufflieb négociant ci devant héritiers Stromeyer, derrière ledit Sr Büttner et en partie maison dite Bleyhoff, l’autre moitié indivise appartenant au Sr Jean Daniel Christmann fils du premier lit de la veuve – propriété constatée par vente dressée par Me Dinckel le 25 fructidor 8 et vente Me Anrich le 20 frimaire 11
remploi de la veuve 74.611 fr, déduction de 24.182 fr reste 50.429 fr, total général des propres de la veuve 87.299 fr, déduction faite 75.371 fr, dettes douteuses 8828 fr
Communauté, mobilier 1055 fr, vin 942 fr, argenterie 451 fr, marchandises 112.489 fr, créances commerciales 13.217 fr, créances hypothécaires 28.400 fr, ensemble 156.555 fr
immeubles, savoir une maison avec droits, appartenances et dépendances sise à Strasbourg Fossé des Tailleurs n° 4, d’un côté la maison du Sr Ferdinand René tailleur d’habits, d’autre celle du Sr Ehrmann négociant, derrière le fossé dit Ulmergraben – louée 300 fr, estimée 6000 fr – acquise des conjoints Voltz par acte reçu Zimmer le 27 septembre 1817 transcrit au bureau des hypothèques volume 97 n° 114
terres à Kirrwiller 8640 fr, ferme à Breitenbach canton de Villé 22.000 fr, total 36.640 fr, actif 193.195 fr, passif 155.087 fr, déduction faite 38.107 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 143 f° 34-v du 19.5.

Jean Daniel Christmann fils, lui aussi passementier, épouse en 1827 Caroline Sophie Lung, fille de marchand rubannier

1826 (20.12.), Strasbourg 10 (34), Me Zimmer n° 673,10 301
Contrat de mariage, communauté d’acquets partageable par moitié – Jean Daniel Christmann, fabricant passementier né le 27 pluviose 11 (16 février 1803) fils de feu Jean Daniel Christmann, fabricant passementier, et de Frédérique Lung veuve en secondes noces de Charles Louis Bahn, marchand passementier
Caroline Sophie Lung née le 21 prairial 13 (10 juin 1805) fille majeure de Jean Daniel Lung, marchand de rubannerie, et de Marie Anne Lang
apports de la future épouse 960 fr, dot 455 fr
Etat apports [annexé] 12 janvier 1827 (acp 182 F° 57v du 22.1.) Jean Daniel Christamnn et Caroline Sophie Lung, suivant contrat de mariage passé le 11 décembre dernier
immeubles 106.100 fr, créances 117.381 fr, total 223.481 fr, passif 86.000 fr, reste 137.481 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 181 f° 174-v du 21.12.

Sophie Frédérique Lung meurt en 1854. Ses deux enfants se partagent sa succession. Celle de Jean Daniel Christmann père dont faisait partie la maison rue des Hallebardes a été liquidée en 1824.
1854 (14.10.), Strasbourg 10 (128), Not. Zimmer (Louis Frédéric) n° 10.770
Liquidation et partage de la succession délaissée par Sophie Frédérique Lung veuve en 1. noces de Jean Daniel Christmann et veuve en 2° noces de Charles Louis Bahn
Ont comparu 1) Mr Jean Daniel Christmann, ancien négociant demeurant et domicilié à Strasbourg 2) & Mad. Frédérique Eugénie Bahn, épouse de Mr Emile Bruckner, ancien négociant, ci présent & autorisant son épouse à l’effet ce de qui suit, les deux demeurant et domiciliés ensemble à Strasbourg

Lesquels comparants, avant de procéder à la liquidation et au partage de la succession de Mad. Bahn née Lung, ont exposé ce qui suit. Mad. Sophie Frédérique Lung veuve en premières noces de M Jean Daniel Christmann & veuve en secondes noces de M Charles Louis Bahn, en leur vivant marchands passementiers à Strasbourg était domiciliée en cette ville et elle est décédé au lieu dit Hohwald ban de Breitenbach où elle s’était trouvée momentanément le 8 juillet 1854 en laissant pour ses seuls et uniques héritierérs chacun pour moitié Jean Daniel Christmann comparant son fils issu de son premier mariage & Mad. Bruckner sa fille issue de son second mariage. Après le décès de Mad. Bahn il n’a pas été dressé d’inventaire de sa succession, les présentes devant en tenir lieu.
La succession de M. Christmann père a été liquidée & partagée par acte passé devant M° Zimmer père alors notaire à Strasbourg le 19 novembre 1824, de sorte que M. Christmann comparant qui se trouve d’ailleurs en possession de tous les biens à lui attribués par ce partage, n’a plus aune prétention ) exercer à cet égard contre la succession de sa mère. La succession de M. Bahn n’a pas encore été liquidée mais elle a été constatée suivant Inventaire dressé par ledit M° Zimmer père en date au commencement du 17 mai 1819, doni il résulte que la communauté de biens réduite aux acquêts & partageable par moitié qui a existé entre M & Mad. Bahn se composait
I. Activement 1) de différents objets mobiliers, marchandises, créances commerciales & hypothécaires s’élevant à 156.555 francs, 2° de deux parcelles de prés au ban de Kirrwiller, 4000 francs
3) une maison sise à Strasbourg rue du fossé des tailleurs N° 4 que Mad. Bahn a également vendue à M. Paul Simon Mühe par contrat passé devant ledit Me Zimmer père le 29 décembre 1826 (…) 2211
4) Et d’une ferme appelée Zundelhütt située au lieu dit Hohwald ban de Breitenbach (…) Pour mémoire, Total 162.766
II. Et Passivement A) des reprises en deniers de M. Bahn 14.075, 2. des reprises en deniers de Mad. veuve Bahn 50.429, 3) de la somme (…) 7576 4) de celle due pour marchandises fournies 72.617, (Total) 144.698 francs – Balance 162.766 francs Et la masse passive à 144.698 francs
acp 434 (3 Q 30 149) f° 21 du 17.10. (succession déclarée le 17 octobre 1854) Succession de Mr Bahn. Activement 162.766, passivement 144.698, reste 18.067, moitié 9033
Succession de Mde Bahn, actif 23.109, passif 480, reste 22.688
Mme Bruckner a reçu de sa mère aux termes de son contrat de mariage reçu Zimmer le 4 mai 1833 une valeur de 22.279. Mde Bahn a acquis pour la De Bruckner la moitié d’une maison Vieux-Marché-aux-Poissons N° 112, 3580 et frais d’acte 180, total 26.139
Mde Bruckner avait à prétendre la fortune mobiliere de son père 23.628, Elle reste débitrice de 2510 francs
Succession de la De Bahn 1) moitié d’une ferme dite Zundelhutt ban de Breitenbach d’une contenance totale de 15 hectares 11.000, 2) Une maison à Strasbourg rue du Vieux-Marché-aux-Vins N° 100 estimée à 42.000, 3) le rapport de Me Bruckner 2510, 4) créances 2892 ; 5) argent comptant 253 ; 6) mobilier se trouvant à la ferme 1198, 7) garde robe et autres meubles 1200, 8) argenterie 1259, Total 62.314, Masse passive 7829, Reste 54.484
Abandonnements (…)

Jean Daniel Christmann et Caroline Sophie Lung vendent la maison 55 000 francs à la débitante de tabac Julie Letrillard

1870 (24.6.), Me Noetinger
Jean Daniel Christmann, propriétaire, et Caroline Sophie Lung sa femme à Strasbourg
à Julie Letrillard, débitante de tabac à Strasbourg
une maison sise à Strasbourg rue des Hallebrades n° 9 moyennant 55.000 francs dont 45.000 francs payables après un avis de trois mois qui ne pourra être donné avant trois mois et 10.000 francs payés comptant savoir 5000 francs des deniers de Felix Edmonf Fonrouge commandant au 41° de ligne à Strasbourg et 5000 francs des deniers de Chrétien Edouard Fritsch propriétaire à Strasbourg – Origine, partage reçu Zimmer le 9. 9.bre 1824
acp 594 (3 Q 30 309) f° 74-v du 4.7.

Originaire de Petersdorf, arrondissement de Gleiwitz, province de Silésie, le secrétaire au chemin de fer Adolphe Charles Frédéric Ekert reconnaît en octobre 1872 l’enfant qu’il a eu en 1865 de Julie Létrillard.
1872 (8.10.), Strasbourg 8 (84), Not. Gustave Edouard Loew n° 4513
Reconnaissance d’enfant naturel – A comparu M. Charles Frédéric Adolphe Ekert, secrétaire du chemin de fer demeurant à Strasbourg, né et domicilié à Petersdorf cercle de Gleiwitz, province de Silésie, lequel a par ces présentes déclaré reconnaître pour son fils naturel Maurice Abel Létrillard, né à Strasbourg le 12 janvier 1865 et inscrit le lendemain aux Registres de l’Etat Civil de ladite ville comme étant né ledit 12 janvier 1865 de Dlle Julie Létrillard
acp 609 (3 Q 30 323) f° 47 du 10.10. Anerkennung durch Karl Friderich Adolph Eckert Sekretär der Eisenbahnen in Straßburg von Moritz Abel Letrillard den 12. Januar 1865 gebohren als sein natürliches Kind

Adolphe (Charles Frédéric) Ekert épouse Julie Létrillard en décembre 1872
Mariage, Strasbourg (n° 1014)
Du 12° jour du mois de décembre l’an 1872. Acte de mariage d’Adolphe Charles Frédéric Ekert, majeur d’ans, né en légitime mariage le 11 septembre 1845 à Petersdorf (Prusse), domicilié à Strasbourg, Employé au chemin de fer, fils de feu Adolphe Ekert, inspecteur de manufacture décédé à Katowitz (Prusse) le 9 novembre 1870 et d’Auguste Brzoza, rentière domiciliés à Katowitz, ci présente et consentante, et de Julie Letrillard, majeure d’ans née en légitime mariage le 9 janvier 1845 à Niedermoders (Bas Rhin) domiciliée à Strasbourg, sans profession, fille de Charles Antoine Letrillard, pensionnaire de l’Etat domicilié à Strasbourg, ci présent et consentant et de feu Marie Salomé Maentzer, décédée à Strasbourg le 24 novembre 1867 – il n’a pas été fait de contrat de mariage (signé) Ekert, Letrillart (i 55)

Julie Letrillard hypothèque la maison au profit de Marie Catherine Joséphine Hoff veuve du chef de bataillon Vital Derché

1872 (16.10.), Strasbourg 8 (84), Not. Gustave Edouard Loew n° 4528
Obligation – A comparu Melle Julie Letrillard, majeure demeurant & domiciliée à Strasbourg, laquelle reconnaît devoir
à De Marie Catherine Joséphine Hoff veuve de M. Vital Derché, vivant chef de bataillon du genie, demeurant et domiciliée autrefois à Strasbourg & actuellement à Paris, pour laquelle ici présente stipule & accepte Mr Jean Louis Joseph Lindner, principal clerc de notaire demeurant et domicilié à Strasbourg, la somme principale de 2000 francs
hypothèque, Une grande maison d’habitation à rez de chaussée servant de magasins, trois étages surmontés de grenier, bâtiment latéral, autres droits, aisances, appartenances & dépendances, sise à Strasbourg rue des Hallebardes N° 9 tenant d’un côté à M. Christmann, de l’autre au sieur Braunagel, pardevant la rue des hallebardes par derrière M. Redslob & le bleyhoff.
La débitrice déclare qu’elle a fait l’acquisition de l’immeuble de M. Jean Daniel Christmann propriétaire & De Caroline Sophie Lung, époux à Strasbourg en vertu d’un contrat passé devant Me Edgar Noetinger lors Notaire en cette ville & son collègue le 23 juin 1870, enregistré transcrit au bureau des hypothèques de ladite ville le 14 juillet suivant Vol. 1281. N° 20 & inscrit d’office Vol. 1057. N° 99. Elle déclare en outre que ledit immeuble n’est grevé d’autres dettes & hypothèques que celels ci après énoncées, dues en vertu dudit contrat pour prix d’acquisition savoir (…)


Les Maisons de Strasbourg sont présentées à l’aide de Word Press.