20, rue des Hallebardes
Rue des Hallebardes n° 20, au Bon coin (zum Guth Eck), maison Lassia (1748) détruite en 1944
VI 176 (Blondel), O 264 puis section 19 parcelle 1 (cadastre)
Autre adresse, 14, place de la Cathédrale
Bâtiment actuel (n° 18) qui occupe une partie de l’ancien n° 20 (février 2016)
Photographie de Lucien Blumer (années 1930)
le 14, place de la Cathédrale est la deuxième maison à partir de la gauche
(AMS, cote 1 Fi 67, n° 74)
Façade rue des Hallebardes, maison d’angle, la troisième à partir de la droite
(AMS cote 1003 W 3, n° 1197, cliché pris pendant la guerre)
Appelée au Bon coin (zum Guth Eck), la maison appartient successivement à plusieurs orfèvres : Jean Adam Runckel (1677-1734), Samuel Schwanfelder (1734-1744) et Jean Frédéric Bæhr (1758-1811). Jean Adam Runckel remplace en 1723 une partie de sa toiture par un toit à la Mansard, travaux complétés en 1739 par Samuel Schwanfelder qui a fait agrandir les fenêtres des étages quelques années auparavant (1735, voir les directeurs fonciers et la les tribu des Maçons). La maison qui a un encorbellement face à la rue des Orfèvres mais pas sur celle vers la cathédrale est estimée 1 100 livres en 1733, valeur assez élevée pour un bâtiment qui occupe un petit terrain. Le marchand de nouveautés Joseph Lassia l’achète en 1744 et la reconstruit entièrement en 1748. Il est autorisé à avancer des deux côtés son nouveau bâtiment sur le communal, à y placer rue des Hallebardes un balcon qu’il décide de transférer sur l’autre face de la maison quelques semaines plus tard et à creuser une fosse de vidange sous la voie publique. Il charge le maître maçon Gaspard Raballiati d’entreposer les pierres nécessaires à la nouvelle construction qu’il confie au maître maçon Georges Michel Müller. L’accord qu’il passe avec lui le 30 avril 1748 fera l’objet d’un litige clos par la sentence arbitrale rendue en 1753. Le billet d’estimation de 1749 qui évalue maintenant la maison à 4 500 livres la décrit telle qu’elle se présentait avant sa destruction en 1944 : un rez-de-chaussée, trois étages, comble à la Mansard et deux niveaux de greniers.
Elévations pour le plan-relief de 1830, îlot 182
L’Atlas des alignements clos en 1829 signale un rez-de-chaussée et trois étages en maçonnerie. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830 (1), les repères (g-h) représentent le mur en saillie par rapport à la maison voisine, (h-k) la façade à quatre travées vers la place de la Cathédrale et (k-l) celle à deux travées vers la rue des Hallebardes, le nombre et la disposition des ouvertures étant les mêmes que sur les photographies des années 1930 et 1940. L’élévation dessinée en 1903 avant le ravalement des façades représente des ornements (frontons au-dessus des fenêtres du premier étage) qu’on ne voit pas sur les photographies où seuls figurent les bandeaux entre les étages. Le plan du rez-de-chaussée (1903, avant travaux) montre bien l’arrondi à l’angle de la rue. Le mur qui sépare l’entrée du magasin a été reconstruit peu après en ligne droite.
Elévation place de la Cathédrale – Plan du rez-de-chaussée
(1903, dossier de la Police du Bâtiment)
Même façade (AMS cote 1003 W 1, n° 476, cliché pris pendant la guerre)
Charles Raeuber (commerce de vêtements pour enfants fondé en 1853) transforme en 1881 le rez-de-chaussée en remplaçant les murs par des piliers en fer. Il pose en outre des devantures en bois garnies de volets roulants qui seront remplacées en 1903 par des cadres métalliques. On construit en 1903 un mur en briques qui sépare le magasin de l’escalier principal. Le commerce est repris par Charles Jacquin, gendre de Charles Raeuber, puis en 1904 par Léon Scheuer qui cesse son activité en 1914. Le rez-de-chaussée est ensuite occupé par le magasin de matériel photographique de Chrétien Münch (1920) puis par la librairie Sostralib (1930, Société Strasbourgeoise de Librairie) qui devient pendant la guerre la Librairie de la Cathédrale Fischer et Compagnie. La toiture est refaite en 1942. Le bâtiment est entièrement détruit lors du bombardement du 11 août 1944. La Ville modifie ensuite l’alignement à l’angle de la rue des Hallebardes, une partie du terrain est réunie à la voie publique, l’autre à la parcelle voisine (18, rue des Hallebardes) qui devient ainsi la maison d’angle.
Sommaire
Cadastre – Police du Bâtiment – Relevé d’actes
Récapitulatif des propriétaires
La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1680 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date donnée par les registres du cadastre.
fondation des Pauvres lépreux de l’Eglise rouge | ||
1638 | v | Jacques Ensel, cordonnier, et (1634), Barbe Brey – luthériens |
1677 | v | Jean Adam Runckel, orfèvre, et (1674) Susanne Helck, veuve de l’orfèvre Jacques Sebastian Gambs, puis (1689) Marie Catherine Redslob – luthériens |
1734 | v | Samuel Schwanfelder, orfèvre, et (1725) Susanne Grünwald – luthériens |
1744 | v | Joseph Lassia, marchand de nouveautés, et (1724) Nicole Dany – catholiques |
1758 | adj | Jean Frédéric Bæhr, orfèvre, et (1765) Charlotte Louise Wagner – luthériens |
1811 | v | Jean Michel Mertz, savetier, et (1779) Anne Catherine Noll – luthériens |
1834 | h | Jean Michel Mertz, cordonnier, et (1812) Sophie Edelmann |
1857 | v | Louis Birry, boulanger, et (1846) Marie Anne Kutterer |
1877* | Charles Ræuber, marchand | |
1894* | h | Charles Joseph Jacquin, marchand, et Emma Ræuber |
1922* | h | Charles Henri Georges Jacquin, directeur des assurances sociales à Metz |
1927* | v | Adolphe Batt, architecte, et Marie Brückmann |
1932* | v | Société Strasbourgeoise de Librairie et d’Imprimerie, Sostralib (s.à.r.l.) |
1944* | Librairie de la Cathédrale, Fischer et Compagnie | |
1947* | Société Strasbourgeoise de Librairie Sostralib, Fischer et Compagnie (société en commandite simple) |
Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 850 livres en 1684, 1 100 livres en 1733, 4 500 livres en 1749
(1765, Liste Blondel) VI 176, Jean Fréderic Bähr
(1843, Tableau indicatif du cadastre) O 264, Mertz, Jean Michel fils rue des Hallebardes 1 – maison, sol – 0,54 are
Locations
1659, (boutique à trois arcades) Elie Kürsner, marchand épicier
1749, François Duboux de Maurant, commis principal des fortifications et maître d’arithmétique et géométrie
1797, (boutiques) Jean Louis Schlick, négociant
Localisation sur le plan Blondel (1765)
Livres des communaux
Livre des loyers communaux, VII 1466 (1673-1741) f° 464
Le loyer établi par les directeurs fonciers (voir plus bas) pour une échoppe est réglé le temps de son existence, c’est-à-dire de 1740 à 1745
H. Samuel Schwanfelder der Silberarbeiter, soll Von einem gädlein an seinem Eckhauß in d. Spießgaß geg. d. goldschmidgaß, jahrs vf Mich: und A° 1740. I.mo, L. P. de 1739. fol. 138
(Quittung) 1741
Neuzb fol 323-b
Livre des loyers communaux, VII 1471 (1741-1802) f° 323-b
alzb. 464
Samuel Schwanfelder der Silberarbeiter solle von einem Gädlein an seinem Eckhauß in der Spießgaß gegen der Goldschmidtgaß, Jahrs auf Michael. 1 lb 10. ß
(Quittungen) 1741-1745 mit auffkünd.
Directeurs fonciers (Bauherren)
1723, Directeurs fonciers (VII 1390)
L’orfèvre Jean Adam Runckel demande l’autorisation de remplacer une partie de sa toiture par un toit à la française (à la Mansard). Les préposés se rendent sur place et constatent que le nouveau toit remplacerait une saillie identique à l’encorbellement. Jean Adam Runckel est autorisé à faire les travaux. Un mois plus tard, le charpentier Benoît Fuchs est autorisé à remplacer une pièce du pan de bois au-dessus de l’encorbellement une fois les travaux achevés.
(f° 180-v) Dienstags den 22. Ejusd. [Junÿ 1723] Herr Johann Adam Runckel pt° bawens – Herr Johann Adam Runckel, der Goldarbeiter, will an Seine in der Spießgaß liegenden Nebens behaußung ein Frantzösisches dach machen laßen bittet auch umb deßen Vergönstigung.
Erk. ut ante [solle deßwegen ein Augenschein eingenommen werden]
(f° 184-v) Montags den 19. Julÿ 1723. seÿnd Nachfolgende Augenschein eingenommen worden. Johann Adam Runckel pt° bawens – Endlichen An Herrn Johann Adam Runckel des Goldarbeiters behaußung in der Spießgaßen, An welcher Er eine Auß Ladung, Gleich über dem Überhang hinweg zuthun, auch das Alte Tach abzubrechen, und ein neü Frantzösisches so genantes Tach a la Mansarte bawen zulaßen willens.
(f° 185-v) Dienstags den 20. Julÿ 1723. Joh: Adam Runckel – Herr Johann Tobias Baur der Silber Arbeiter nôe H. Johann Adam Runckel seines Schwehrvatters wiederhohlt Voriges begehren wegen änderung des Tachs An seinem Hauß in der Spießgaß. Erkannt Willfahrt.
(f° 189-v) Dienstags den 3. Ejusd. [Aug. 1723]. H. Johann Adam Runckel pt° bawens – Herr Tobias Baur, der Silberarbeiter, Zeigte in nahmen Herrn Johann Adam Runckel, Seines Schwehers, Mghh. an, daß Benedict Fuchß der Zimmermann, beÿ dem den 9. Julÿ jüngst vor Seiner in der Spießgaß liegenden behaußung eingenommenen augenschein anzuzeig. Vergeßen, daß die oberste Riegelwand faul seÿe, bittet also gantz unterth. daß Ihme möchte erlaubt werden, solche vmb anderthalben Schuh höher setzen Zu laßen. Erk. weilen es in dem obersten theil dieser behausung ist, als wird Ihme hiemit willfahrt, benedict Fuchßen dem zimmermann aber solle ein guther verweiß gegeben werden, daß Er beÿ dem eingenommenen augenschein solches nicht angezeigt.
1734, Directeurs fonciers (VII 1396)
L’orfèvre Samuel Schwanfelder est autorisé à couvrir de planches les parois au-dessous de son encorbellement pour supprimer les toiles d’araignées qui entourent les poutres
(f° 60) Montags den 9.t Augusti 1734. H. Samuel Schwanfelder – H. Samuel Schwanfelder der Silberarbeiter ersucht MGHh. umb erlaubnus unter dem Uberhang seines Haußes in der Spießgaß, Gegen der Goldschmidgaß hinüber, Täffelen Zulaßen, die alte schwarter jeder zeit mit Spinnweben umbegeben Balcken Zubedecken. Erkannt Willfahrt.
1735, Directeurs fonciers (VII 1396)
Samuel Schwanfelder demande l’autorisation d’agrandir les fenêtres des deux étages au-dessus de l’encorbellement. Avertis un mois plus tard que Samuel Schwanfelder fait faire de très grandes ouvertures, les préposés se rendent sur place et constatent que tout danger est écarté puisque les murs sont bien étayés. Ils font une nouvelle visite en mars après que Samuel Schwanfelder a demandé l’autorisation d’abaisser l’un de ses auvents et de remplacer une marche en pierre par deux plus petites
(f° 95-v) Dienstags den 25. Januarÿ 1735. Samuel Schwanfeld. weg. bauens – Herr Samuel Schwanfelder, der Goldarbeiter, bittet MGHh Zuerlauben, daß Er an Seiner in der Spießgaß liegeden wohnung und Zwar deßen beeden obersten Stöcken in der maur, masen, ohngeachtet es einen überhang hat, alles gemaurt ist, die fenster umb Einen Schuh biß 14. Zoll dörffe erhöhen laßen.
Erkand, Solle durch die Herren Werckmeister deßen beschaffenheit examinirt und referirt werden.
(f° 104-v), Donnerstags den 17.t Februarÿ 1735, seind folgende Augenschein eingenommen worden. H. Samuel Schwanfelder – An H. Samuel Schwanfelders des Silberarbeiters Hauß in der Spießgaß, gegen der Goldschmidgaß hinüber woran er bauete, und, wie berichtet worden, so große Öffnungen in der Wand des Überhangs machen Laßen, daß es sehr gefährlich Außsiehet, es fande sich aber beÿ dem augenschein wohl Gesprießet, daß nichts Zubesorgen.
(f° 115-v) Donnerstags den 31. Ejusdem [Martÿ 1735], seind folgende Augenschein eingenommen worden. H. Samuel Schwanfelder – An H. Samuel Schwanfelders des Silberarbeiters Eckhauß gegen der Goldschmidgaß hinüber, welcher das über seiner hinder thür befindlichen Wetterdächel, so etwas höher stehet, als das größere darneben, diesem Zugleich Herab Zulaßen, wie auch anstatt einer steinern staffel Vor gemelter thür so 4. schuhe Lang und 1 schuhe, 9 Zoll breit, 2. steinere staffelen Zusammen 2. schuhe 4. Zoll breit Legen Zulaßen willens und deßwegen umb erlaubnus gebetten.
1739, Directeurs fonciers (VII 1398)
Samuel Schwanfelder est autorisé à occuper un terrain communal près du pont des étudiants pour y faire faire des travaux de menuiserie et faire faire un toit à la Mansard à sa maison pourvue d’un encorbellement. L’automne de la même année, les préposés constatent qu’il a fait bâtir sans autorisation une petite échoppe ; il déclare l’avoir fait construire pour que la veuve du passementier Jean Stuber puisse y vendre ses marchandises. Il est autorisé à conserver l’échoppe à condition de payer un cens annuel d’une livre dix sols (inscrite plus haut au Livre des loyers communaux)
(f° 95-v) Dienstags den 7. Ejusdem [Aprilis 1739], seÿnd folgende Augenschein eingenommen worden. H. Samuel Schwanfelder – Auf dem Platz beÿ so genannten studenten brückel gegen dem Würths hauß Zum dann Zapffen hinüber, jenseits dem Gerbergraben, wo H. Samuel Schwanfelder der Goldarbeiter etwas Holtz Zimmern Zulaßen, umb erlaubnus gebetten. Erkannt Willfahrt.
(f° 96) H. Samuel Schwanfelder – An Hn Samuel Schwanfelder des goldarbeiters Hauß an der Spießgaß gegen der Goldschmidgaß, welche umb erlaubnus gebetten, auf besagtes Hauß so einen Überhang hat, ein dach a la Mansard machen Zulaßen. Erkannt Willfahrt.
(f° 138) Montags den 28. Ejusdem [Sept. 1739], seÿnd folgende Augenschein eingenommen worden. H. Samuel Schwanfelder – An Hn Samuel Schwanfelder des Silberarbeiters Eckhauß in der Spießgaß gegen der Goldschmidgaß über, Vor Welches er Ohne erlaubnus ein gädlein bauen Laßen und solches Johannes Stubers deß Paßmentirers Verlaßenen Ehefrauen Verlühen. Schwanfelder entschuldiget sich er Habe es auß Commiseration gethan, damit sich diese frau ernehren Könne, und nicht in mangel der Nahrung dem Spital, und jhr Kind dem Waißenhauß Heimfalle, das Gädlein stehe in seinem Hauß und unter seinem dach, und werde alle Nacht in sein Hauß Getragen. Erkannt solle so Lang MGh. belieben wird das Gädlein da Zulaßen und Stubers Frau darinn seÿ, wird, jährlich 1. lb 10 ß Zinß geben.
1741, Directeurs fonciers (VII 1399)
Les préposés reprochent à Samuel Schwanfelder d’avoir établi un étal sur la voie publique devant sa maison. Il répond que la vannière Reeb a remplacé son panier par un étal sans lui avoir demandé son avis et qu’il serait satisfait s’il disparaissait. Les préposés décident de l’interdire
(f° 117) Dienstags den 2. Maÿ 1741. H. Samuel Schwanfelder – Herr Samuel Schwanfelder der Silberarbeiter ware Citirt und befragt, warumb er einen standt ohne erlaubnus An sein Hauß in der Spießgaß gegen der Goldschmid Gaß über machen Laßen ?
Ille sagt (-) Reeb des Wollspinners frau Hätte Vorhin nur ein Korben Woll Allda feÿl Gehabt, nachgehends aber wieder sein Wißen den standt dahin Gestellt, und wäre jhme Lieb wann solcher wieder Hinweg Erkannt Würde. Erkannt, solle hinweggethan werden.
1747, Directeurs fonciers (VII 1402)
Joseph Lassia demande l’autorisation de construire sur le communal à l’aplomb de son encorbellement. Les préposés refusent mais après qu’il a réitéré sa demande, ils chargent le chef des travaux de se rendre sur place
(f° 179) Dienstags den 28. Ejusdem [Novembris 1747] Joseph Lassia – Augenschein eingenommen an Joseph Lassia des galanterie händlers Eckhauß an der Spießgaß, gegen der goldschmid Gaß über, welcher um erlaubnus gebotten, unter dem Überhang besagten Haußes, auf der seithe gegen der goldschmid gaß, soweit derselbe Vorstehet, Vorzubauen. Erkannt, Abgewießen.
(f° 183) Dienstags den 12. Decembris 1747. Joseph Lassia – Joseph Lassia der Galanterie Waarhändlers ersucht MGHh. nochmahls durch sein Unterthäniges Memoriale, jhme die Unterbauung seines Überhangs Zuerlauben, Indeme solches weder dem publico noch sonsten jemand schädlich.
Erkannt solle Herr Lohner eine Flucht außstecken, um Zusehen, ob jhme ohne Nachtheil des Publici Könne geholffen werden.
1748, Directeurs fonciers (VII 1403)
(Suite de l’affaire) Joseph Lassia demande l’autorisation de construire sur le communal face à la rue des Orfèvres à l’aplomb de son encorbellement (17 pieds de long sur 3 pieds 3 pouces de large) et face à la maison Richshoffer où la maison n’a pas d’encorbellement (30 pieds de long sur 2 pieds 3 pouces de large). Les préposés décident de déterminer l’alignement à l’aide d’un cordeau. L’architecte de la Ville propose en février d’autoriser la construction sur 4 pieds face à la rue des Orfèvres et 2 pieds 3 pouces face à la maison Richshoffer. Les préposés se rangent à son avis, le pétitionnaire devra cependant ne pas poser de marche sur le communal et payer une rente annuelle de deux livres qu’il rachète aussitôt moyennant 80 livres.
Les préposés permettent en mars à Joseph Lassia de garnir la maison d’un balcon déjà autorisé par le préteur royal.
Les préposés autorisent fin mars Gaspard Raballiati à poser les pierres destinées à la nouvelle maison de Joseph Lassia sur la place du Marché-aux-Poissons. Ils autorisent le même jour Joseph Lassia à creuser sous la rue une fosse qui servira à vidanger ses latrines et à entreposer les matériaux provenant de la démolition de sa maison près de la chapelle Saint-Laurent, moyennant une redevance. Quelques jours plus tard, Joseph Lassia souhaite placer son balcon non pas face à la rue des Hallebardes mais face à la maison Richshoffer où il aura 33 pieds de long sur trois pieds trois pouces. Il y est autorisé moyennant 12 livres mais le balcon ne devra pas avoir plus de trois pieds.
En mai, Joseph Lassia renonce à avancer de quatre pouces sa maison face à la rue des Orfèvres pour que son mur reste aligné avec celui de son voisin Jean Stahl qui serait sans cela obligé de reconstruire entièrement sa maison. Il demande en contrepartie d’anticiper de neuf pouces supplémentaires (soit 2 pieds 9 pouces en tout) sur l’autre face de la maison
Voir aussi le marché passé le 30 avril 1748 avec le maître maçon Georges Michel Müller, mentionné à la sentence arbitrale rendue en 1753.
(f° 12) Sambstag den 10. Ejusdem [Februarÿ 1748] seÿnd folgende augenschein eingenommen worden. Joseph Lassia – An Joseph Lassia des Galanterie Waar händler Eckhauß an der Spießgaß, gegen der Goldschmidgaß über, welcher abermahls um erlaubnus Gebotten, seinen 17. schuhe Lang und 3. schuhe 3. Zoll tieffen Überhang Gegen der Goldschmidgaß zuunterbauen. deßgleichen auf der seithe Gegen Herrn XV. Reichßhoffers Hauß, welche seithe Ohne den Überhang 30. schuhe lang ist, um 2. schuhe 3 Zoll mit der Maur gegen dem Allmendt zufahren.
Erkannt solle Vermittelst Ziehung einer schnur die flucht genommen und darauß ersehen werden, wue und was jhme Zu erlauben.
(f° 14) Dienstags den 20. Ejusdem [Februarÿ 1748] Joseph Lassia – Herr Frantz Peter Pflug der Statt Architecte producirt zufolg jüngster Erkanntnus einen Plan der gezogenen flucht An Lassia des galanterie Waarhändlers Eckhauß an der Spießgaß, nach welchem jhme fornen gegen der goldschmidgaß, wo das Hauß 16. schuhe breit ist, 4 schuhe, auf der seithe gegen dem Reichßhofferischen Hauß über aber wo das Hauß 35. schuhe Lang ist, 2. schuhe 3. Zoll auf das allmendt Vorzubauen Könte erlaubt werden.
Erkannt wird Joseph Lassia in dießem Meß Vorzufahren erlaubt, mit dem Anhang jedoch, daß er Keine stafflen Vor das hauß herauß sondern wann er denen benöthigt, jnwendig in daß Hauß Legen, und der Statt jährlich 2. lb d Bodenzinß Von dem jhme ein Zu Zäunen Verwilligten Allmendt bezahlen solle.
Ille offerirt den Bodenzinß mit einem Leÿdentlichen Capital abzukauffen.
Ferner Erkant, wird jhme freÿ gestellt, sothanen Zinß mit doppeltem Capital Nemblich 80. lb abzulößen, so er acceptirt. dt. 80 lb.
(f° 21) Dienstags den 19. Ejusdem [Martÿ] Joseph Lassia – Joseph Lassia der galanterie Waarhändler ersucht MGHh. um erlaubnus, einen Balcon ferner an sein Neubauendes Hauß gegen der goldschmidgaß zumachen, welches jhme Von des Herrn Prætoris Regÿ Excell. auch schon bewilligt worden. Erkannt Willfahrt.
(f° 24) Sambstags den 30. Martÿ 1748. seÿnd folgende augenschein eingenommen worden. Caspar Rabaliati – Auf dem Alten Krautmark Hinder dem Bischoffs Hoff, wo Caspar Rabaliati der Maurer, die Stein Zu Joseph Lassia Hauß Zulegen um erlaubnus gebotten. Erkant gegen 2. lb Zinß Willfahrt, und weilen Jacques Galay dem Maurer ein gleiches allda erlaubt worden, solle der Platz unter jhme also abgetheilt werden, daß die daßige Tränck und der Stadten nicht Völlig Versperrt werde. dt. 2. lb
Joseph Lassia – An Joseph Lassia des galanterie Waar Händlers Hauß an Eck der Spießgaß, gegen der goldschmidgaß über, welcher um erlaubnus gebotten, auf der seithe gegen dem Richßhofferischen Hauß, ein 2 ½ schuhe in das gevierte großes Loch, Zu außführung des S: V: Secrets, auf das Allmendt Zumachen, so er nicht nur mit einer steinern platt Zu zudecken, sondern auch darüber pflästern zulaßen erbietig. Derselbe bate ferner jhme Zuerlauben, an dem Allmendt brunnen Ohnfern seinen Hauß, und Zu dem Münster beÿ der Lorentzen Capellen stein und Andere Materialien Von seinem abbrechenden Hauß Zulegen.
Erkannt wird das Loch Willfahrt, Gegen 6 lb für ein und alle mahl Zubezahlen, auch erlaubt, Allein an das Münster die Materialien Zulegen, doch so daß es nicht Zuviel Embarrassiere, dt. obige 6. lb.
(f° 25-v) Dienstags den 2. Ejusdem [Aprilis 1748] Joseph Lassia – Joseph Lassia der galanterie Waarhändler, welchem, wie Oben fol: 21 Zusehen, ein Balcon fernern an sein Hauß Zu machen erlaubt worden, declarirt anietzo, daß er solchen nicht fornen, sondern Längst dem Hauß auf der seithe gegen dem Richßhofferischen Hauß, und Zwar 33. schuhe Lang, 3 schuhe 3. Zoll tieff, und 13. schuhe Hoch Vom boden machen laßen wolle, um deßen erlaubnus er gebetten.
Erkannt wird jhme erlaubt den Begehrten Balcon 33. schuhe Lang, aber nur 3 schuhe tieff Zumachen, gegen einmahliger erlag 12. lb. dt. 12. lb den 5. Aprilis 1748
(f° 37) Dienstags den 28. Ejusdem [Maÿ 1748] Joseph Lassia – Joseph Lassia dem Handelßmann Ließen MGHh. anzeigen, daß er fornen an seinem Hauß an der Spießgaß, gegen der goldschmidgaß, an statt der am 20. Februarÿ Letzthin jhme erlaubter 4 schuhe, weiter nicht Hervorzufahren möchte, als sein Überhang Vorstehet, in ansehung H Johannes Stahl der Silberarbeiter sein Nachbar seinen Überhang, der mit Lassia seinem in Gleicher flucht ist, solchenfalls auch Zuunterbauen willens, sonsten Aber nicht Zubauen gesinnet, wann er weiter müßte Verfahren, Indeme Ihme sein gebälck Zu Kurtz würde, und er das gantze Hauß abbrechen, und Neu aufführen müßte. Lassia ist deßen wohl Zufrieden, wofern MGhh. jhme auch der seithe seines Haußes, Zu denen jhme erlaubten 2. schuhe 3. Zoll, noch 6. Zoll geben wolten, und er also 2 schuhe 9 Zoll auf das Allmend fahren Könte.
Erkannt, werden jhme die begehrte 6 Zoll bewilliget.
Protocole de tribus
1735, Protocole des Maçons (XI 236)
L’orfèvre Samuel Schwanfelder se retourne contre son maître maçon Jacques Seemann qui lui aurait promis de lui fournir la chaux à prix préférentiel lors des travaux dans sa maison à l’angle de la rue des Pâtissiers. Des experts ont confirmé que les travaux que le maître d’ouvrage a estimés mal faits ont été mal exécutés. Jacques Seemann tente de justifier son prix. Le conseil condamne le maçon à parfaire son travail et à baisser son tarif
(f° 180-v) Mittwochs den 16. Martÿ 1735. War Ein Kauff Gericht
H Samuel Schwanfelder der Goldtarbeiter Vnd burger allhier stehet Vor Vnd Klaget wider Mr Seemann den Steinhauer und maurer, daß derselbe in seinem ihne H. Schwanfelder übergebenen arbeits Conto den Jenigen Kalck, welcher er Mr Seemann ihne H. Schwanfelder umb den nemblichen Preiß was er Ihne gekostet lüffern wolle, auff einen gantz anderen vnd höheren Preiß nemblichen den erstern Kalck Vnd Zwar den Karch umb 3. R. nachgehends aber den Karch mörtel umb 2. R. 5. ß eingeschrieben, welche Ihne H Schwanfelder nicht Just vnd recht, mithin Zu hoch gedruckt, als habe er sich beÿ Ihm Mr Seemann beschwehret, daß solches nicht der jenige preiß seÿn könne, umb welchen er Ihm den Kalck Zu lüffern Versprochen, weilen aber Mr Seemann sich nichts davon hat abziehen laßen wollen, sondern sich auf eine taxation beruffen, alß habe Er H Schwanfelder, beÿ herrn Oberherrn umb Eine deputation nicht nur allein wegen taxirung des mörtels sondern auch umb völlige examinirung des baus Von Mr Seemann Ihne sehr schlecht gefertigte arbeit in seiner Eck behaußung ane der Fladergaß gegen der goldschmidt gaß hinüber gelegen gebetten, alß hat hochgebiethender herr Oberherr mstr. Niclaus Göbel vnd Mr Johann Carel Hißkÿ dahin als deputirte angeordnet, welche dann solche arbeit durchgangen, Vnd dieselbe als befunden, wie die schrifftlich auffgesetzte Verzeichnus maas gibet.
Der beklagte mstr Seemann Zugegen sagt, was den Kalck anbetrifft, so habe er Ihme H Schwanfelder solchen nicht auff den fuß, was er Ihne Kostet, zu lüffern Versprochen, über das damit man sehen Könne, daß er nicht zu Viel gerechnet, habe er Mr Erlachen dem Jüngern für einen Karch mörtel 28 ß. bezahlet, dem dann sechs Karch waren, welche er H Schwanfelder weilen sie nicht genug mörtel Zur arbeit hatten, ihme Mr Erlacher abgekaufft, da er doch seinen Kalck nur 25. ß für den Karch voll angerechnet, was die arbeit anbelangt, welche nach ausweiß der schrifftlichen relation nicht recht Just gemacht, dergestalten Zu repariren, daß H Schwanfelder mit seinem bau wird zufrieden seÿn Können.
Weßhalben Erkandt, Weillen Mr Seemann sich dahien gutlichen declariret die Jenige arbeit, welche etwaß unfleißig gemacht worden, und in der Expers gethane declaration Specifice schrifftlichen auffgezeichnet, wieder in einen guten stand zustellen, also solle Ihne Mr Seemann die jenige puncten schrifftlichen übergeben werdten damit er dasselbe Verbeßern, vnd in solchen stand stellen Könne, Vnd solle, die passable vnd gültig seÿe. Im übrigen waß die rechnung oder Conto anbelangt, welche Mr Seemann ihme H Schwanfelder für die arbeit gemacht, soll derselbe in soviel in seinem Esse bleiben, außgenommen daß der mörtel anstatt 25. ß nur 22. ß 6 s. vnd die schue stein anstatt 4 ß 6 d und 4 ß 3 d so H Schwanfelder Ihme Mstr Seemann Zu bezahlen taxirt jedoch ohne præjuditz E. E. Meisterschafft, betreffend Endlichen die beÿ E. E. Gericht und der Hh. Expers auffgegangener uncosten, so wird mstr. Seemann selbige Zu bezahlen Condemnirt.
Description de la maison
- 1733 (billet d’estimation traduit) La maison comprend plusieurs poêles, chambres, vestibule où se trouvent l’évier et le fourneau, un magasin et une cave voûtée, le tout estimé avec ses appartenances et dépendances à la somme de 2 200 florins
- 1749 (billet d’estimation traduit, original) La maison comprend au rez-de-chaussée l’entrée et une boutique de nouveautés, au premier étage un poêle, une petite alcôve, cuisine et vestibule, au deuxième un poêle, une chambre et le vestibule, au troisième un poêle, une chambre, une cuisine et le vestibule, au-dessus un comble à la Mansard où se trouvent six chambres et deux greniers dallés, sous la maison une cave voûtée, le tout estimé avec ses appartenances et dépendances à la somme de 9 000 florins
Atlas des alignements (cote 1197 W 37)
3° arrondissement ou Canton Sud – Rue des hallebardes (en partie)
nouveau N° / ancien N° : 33 / 1
Mertz
Rez de chaussée et 3 étages bons en maçonnerie
(Légende)
Cadastre
Cadastre napoléonien, registre 25 f° 100 case 1
Mertz, Jean Michel fils rue des hallebardes N° 1
O 264, maison, sol, R. des hallebardes 1
Contenance : 0,54
Revenu total : 225,28 (225 et 0,28)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 20
fenêtres du 3° et au-dessus : 12
Cadastre napoléonien, registre 26 f° 163 case 2
Mertz, Jean Michel
1859, Birry, Louis, boulanger
1877 Raeuber Karl Handelßmann
94/95 Jacquin Karl Josef, die Frau Emma Raeuber
O 264, maison, sol, Rue des Hallebardes 20
Contenance : 0,54
Revenu total : 225,28 (225 et 0,28)
Folio de provenance : (100)
Folio de destination : Gb
Année d’entrée :
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 20 / 16
fenêtres du 3° et au-dessus : 12 / 10
Cadastre allemand, registre 30 p. 221 case 1
Parcelle, section 19, n° 1 – autrefois O 264
Canton : Spießgasse H. N° 20 – u. Münsterplatz N° 14 – Rue des Hallebardes, Place de la Cathédrale
Désignation : Hf, Whs – Sol, maison
Contenance : 0,62
Revenu : 2500 – 4900
Remarques : 1905 Umbau
à p. 242 c. 10. – de c. 2
(Propriétaire), compte 592 [compte non utilisé]
Jacquin Karl, Ww.
(Propriétaire à partir de l’exercice 1905), compte 1125
Schütterle Emil
1905 Jacquin Karl Witwe
1922 Jacquin Charles Henri Georges directeur
1940 clos
(Propriétaire à partir de l’exercice 1922), compte 4475
Jacquin Charles Henri Georges, directeur de l’office supérieur des assurances sociales à Metz
(2158)
(Propriétaire à partir de l’exercice 1925), compte 4771
Gérardot Alphonse docteur en droit banquier et son épouse Marthe née Linck chacun pour moitié
1927 Batt Adolphe architecte et son épouse Marie née Brückmann en communauté de biens
1932 Sostralib, Société Strasbourgeoise de Librairie et d’Imprimerie, société à resp. limitée
1944 Buchhandlung Zum Dom Fischer & Co.
1947 Société Strasbourgeoise de Librairie Sostralib, Fischer et Cie, s. en commandite simple
(504)
Cadastre allemand, registre 30 p. 242 case 10
Parcelle, section 19, n°203/1
Canton : Place de la Cathédrale
Désignation : sol
Contenance : 0,17
Revenu :
Remarques : de p. 221 c. 1
1789, Enquête préparatoire à l’Etat des habitants (cote VII 1295)
Canton VI, (134) Rue des Hallebardes
(maison n°) 1
Prop. Baehr, Jean Frederic, orfèvre – Echasses
1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)
Canton VI, Rue 134 des Hallebardes (p. 327)
(maison n°) 1
Prop. Baehr, Jean Frederic, Orfèvre – Echasses
Registres de population
(1795) 11° section, Quay des Bateliers N° 16 (registre 600 MW 11) – légende
Annuaire de 1905
Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)
Spiessgasse (Seite 164)
(Haus Nr.) 20
Scheuer, Kinderkonfg.
Münsterplatz
(Haus Nr.) 14
Räuber, Wollwaren- u. Kinderkonfektion. E 01
Scheuer, Kaufmann. 4
Dossiers de la Police du Bâtiment
Dossier 14, place de la Cathédrale (1881-1995) cote 924 W 102
Charles Raeuber (commerce de vêtements pour enfants fondé en 1853) transforme en 1881 le rez-de-chaussée en remplaçant les murs par des piliers en fer. Il pose en outre des devantures en bois garnies de volets roulants qui seront remplacées en 1903 par des cadres métalliques. On construit en 1903 un mur en briques qui sépare le magasin de l’escalier principal. Le commerce est repris par Charles Jacquin, gendre de Charles Raeuber, puis en 1904 par Léon Scheuer qui cesse son activité en 1914. Le rez-de-chaussée est ensuite occupé par le magasin de matériel photographique de Chrétien Münch (1920) puis par la librairie Sostralib (1930, Société Strasbourgeoise de Librairie) qui devient pendant la guerre la Librairie de la Cathédrale Fischer et Compagnie. La toiture est refaite en 1942. Le bâtiment est entièrement détruit lors du bombardement du 11 août 1944. La Ville projette de modifier l’alignement à l’angle de la rue des Hallebardes, de sorte qu’il est impossible au propriétaire de reconstruire sa maison.
Sommaire
- 1881 – L’entrepreneur J. Klein demande au nom du propriétaire Ch. Raeuber l’autorisation de transformer le rez-de-chaussée en remplaçant les murs par des piliers en fer, de poser des devantures en bois garnies de volets roulants et de repeindre la façade – Rapport de l’agent voyer et accord
- 1893 – Le propriétaire Jacquin demande l’autorisation de poser une vitrine arrondie à l’angle de la rue des Hallebardes et de la place de la Cathédrale et deux petites boîtes amovibles aux piliers en bois – Bref rapport de la Police du Bâtiment illustré d’un croquis, la saillie ne devra pas dépasser 16 centimètres – Autorisation – Les vitrines sont posées, octobre 1893
Bordereau de paiement pour trois vitrines au nom de M. Jacquin
Bordereau de paiement pour un raccord de canalisation au nom de J. et E. Klein, propriété Jacquin 14 place de la Cathédrale à l’angle de la rue des Hallebardes - 1903 – La veuve Jacquin demande l’autorisation de transformer les devantures. Dessins sur fond bleu signés Th. et Ed. Wagner, accompagnés d’une demande, dessins sur papier blanc (rez-de-chaussée sur papier blanc, premier étage sur fond bleu). Quelques jours plus tard, le propriétaire renonce à faire les travaux sauf à remplacer les devantures en bois par des cadres en fer
1903 (juin) – L’entrepreneur Th. et E. Wagner est autorisé à remplacer les devantures – Dessins – Travaux terminés, septembre – Calcul statique
1903 (juillet) – Les entrepreneurs Th. et Ed. Wagner demandent au nom de Mme Jacquin l’autorisation de remplacer l’escalier à vis en bois qui se trouve dans l’entrée de la maison par un nouveau en fer à l’épreuve du feu et celui qui se trouve dans le magasin par un nouveau en fer – Autorisation de remplacer les escaliers – Dessin
1903 (août) – Mme Jacquin demande sur papier à lettres (Ch. Ræuber, fondé en 1859, successeur Ch. Jacquin) l’autorisation de construire le mur en ciment porté en rose sur le plan de la précédente autorisation en en limitant l’épaisseur à 12 centimètres – Travaux terminés, octobre
1903 (octobre) – Mme Jacquin demande sur papier à lettres l’autorisation de poser une vitrine rue des Hallebardes et une autre place de la Cathédrale. La Police du Bâtiment dresse un croquis – La Police du Bâtiment rappelle la saillie maximale des devantures et la hauteur minimale des stores et des lampes au-dessus de la voie publique – Mme Jacquin fait observer qu’un store de dimension réglementaire ne protégerait plus la devanture du soleil rue des Hallebardes. Elle demande l’autorisation de conserver les lampes bien que leur saillie dépasse les dimensions réglementaires. La société Charles Ræuber ne pose pas la nouvelle vitrine rue des Hallebardes, la Police du Bâtiment accorde un délai pour les trois lampes – Le fabricant d’articles en bronze Eugène Braun fils (9, rue du Dôme, 1 et 3 rue des Echasses) demande un délai pour raccourcir les montants des lampes à cause de la charge de travail – Les lampes ont été transformées, décembre 1903 – Autorisation de poser trois lampes électriques - 1904 – Léon Scheuer demande sur papier à lettres (Ch. Ræuber, fondé en 1859, propriétaire Léon Scheuer) un certificat concernant les stores et les vitrines à présenter à l’agent de police – Nouvelle autorisation au nom de Ch. Ræuber
- 1913 – Le maire notifie Emma Jacquin née Ræuber de faire ravaler la façade 14, place de la Cathédrale – Le peintre en bâtiment Reyhle déclare en septembre que les travaux projetés incommoderaient le propriétaire du magasin, Léon Scheuer. La Police du Bâtiment écrit au propriétaire du magasin qui demande de repousser le ravalement après la rentrée des classes au moment où le magasin sera fermé
Le peintre Reyle est autorisé à poser un échafaudage sur la voie publique – Travaux terminés, octobre - 1914 – Léon Scheuer informe sur papier à lettres (Magasin spécialisé en vêtements pour enfants, Ch. Ræuber, fondé en 1853, propriétaire Léon Scheuer) la Police du Bâtiment qu’il a cessé son activité
- 1915 – Commission des logements militaires. 20, rue des Hallebardes, propriétaire, Jaquin, 1, rue Sleidan – Rien à signaler si ce n’est un lavabo à poser sous un robinet à l’étage dans un local qui dépend du magasin
- 1920 – Chrétien Münch (Photo Hall, matériel de photographie) demande l’autorisation de poser une enseigne et un panneau place de la Cathédrale. La Police du Bâtiment constate que le panneau est une simple traduction en français d’un précédent – Autorisation
- 1924 – La Police du Bâtiment constate que le tailleur Léon Salomon a posé une enseigne sans autorisation – Demande – Autorisation
- 1930 – Sostralib (Société Strasbourgeoise de Librairie) domiciliée dans la maison signale à la Police du Bâtiment que la gouttière fuit (chenal et tuyau de descente) – La Police du Bâtiment constate les faits et écrit au propriétaire Auguste Batt (122, route de Schirmeck à la Montagne Verte)
- 1934 – Léon Salomon retire son enseigne
- 1939 – La société Sostralib retire l’enseigne et le store
- 1941 – Le peintre d’enseignes Eugène Schuster (7, rue de Geispolsheim au Neudorf) demande l’autorisation de réaliser une enseigne pour Meyer et Wanner – La Police du Bâtiment répond qu’il faut réduire la taille des lettres
- 1941 – L’architecte Bernhard (10, rue du Climont) demande au nom de la Coopérative de consommateurs de Strasbourg et environs l’autorisation de ravaler la façade à l’aide d’une peinture de la société Schreiber
1941 – La Police du Bâtiment constate que le libraire Fischer et Compagnie (Librairie de la Cathédrale) a posé une enseigne plate sans autorisation – Le fabricant d’enseignes Jean Merkel (11, rue de Sélestat au Neudorf) dépose une demande – Maquette (Imprimerie de la Cathédrale, photographie du rez-de-chaussée) – Autorisation, juillet – Travaux terminés, août
La librairie confie les travaux au peintre Kehr du Neudorf
1941 (juillet) – L’enseigne plate est retirée - 1942 – L’architecte A. Hæntzler (6, rue du Tabac et 9, rue Simonis au Neudorf) et la Librairie de la Cathédrale demandent l’autorisation de réparer la toiture et de crépir les cheminées – Après avoir été reconnus indispensables, les travaux sont autorisés
- 1945 – Certificat de sinistré délivré à la Société Strasbourgeoise de Librairie Sostralib (14, place de la Cathédrale), entièrement détruit lors du bombardement du 11 août 1944
- 1947 – La librairie Sostralib (successeurs Fischer et Compagnie, magasin provisoire 14, place de la Cathédrale) écrit au maire après que le Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme a refusé l’agrément de reconstruction parce que la Ville prévoit de modifier l’alignement. La Ville répond qu’elle ne peut pas donner de réponse définitive puisque le projet est encore à l’étude
- 1952 – Certificat de la Police du Bâtiment pour travaux exécutés à l’immeuble 14, place de la Cathédrale et 20 rue des Hallebardes [version en allemand, voir la version en français dans le dossier 20 rue des Hallebardes]
- suite 1971 sqq, agence de la Caisse d’Epargne
Dossier rue des Hallebardes n° 20 (815 W 66)
Le dossier se compose de deux pièces, un certificat de sinistré et une attestation délivrée par la Police du Bâtiment.
Sommaire
- 1946 – Certificat de sinistré accordé pour allocation à Henri Stamm pour le mobilier entreposé au troisième étage, complètement détruit par le bombardement du 11 août 1944
- 1953 – Le maire atteste à la demande de la société Sostralib (13-14, place de la Cathédrale) que d’après le dossier de la Police du Bâtiment
le rez-de-chaussée a été transformé en magasin en 1881,
la devanture transformée en 1903 (encadrements de bois remplacés par des encadrements de fer)
l’escalier en bois remplacé par un escalier en fer en 1903
un mur en briques construit entre le magasin et l’escalier qui donne accès aux étages
un store posé en 1903
les façades repeintes en 1914
la toiture refaite en 1942
Relevé d’actes
Le receveur de la fondation des Pauvres lépreux de l’Eglise rouge qui a été envoyé en possession de la maison la vend 1 500 livres au cordonnier Jacques Ensel, assisté de son père Mathias Ensel
1638 (5. Junÿ), Chambre des Contrats, vol. 480 f° 450-v
(Protocollat. fol. 61.) Erschienen H Johann Friderich Seüpel alß Schaffner der Armen Sondersiechern Zur Rohten Kürchen alhie
hatt in gegensein Jacob Ensels deß Schuhmachers burgers Zu Str. bekannt, demnach er H Seüpel in namen obstehet hernach specificirte Behausung nicht allein mit ordentlichen Rechten An sich gebracht und erganthet, Sondern auch vor E. E. Großen Rhat den 2. Februarÿ 1637. die Expulsion darauff erhalten und würcklich immittirt worden (verkaufft) obgedachtem Enseln, welcher auch mit beÿstandt seines Vatters Mathiß Ensels auch Schuhmachers vnd Isaac Faust deß kannengüeßers
hauß vnd hoffstat mit allen and. ihren gebäwen & alhie obwendig der Sporer: oder Spießgaßen, zum Gutt Eck gent. ist einseit ein Eck 2. seit neben Wilhelm Bitto see. Erben, hind. Zum theil vff ietzberüerte Erben und zum theil vff Friderich Hamerer, dauon Jarß vff Michaelis 2. lb d X. ß d gelts der Samblung Zum Kreütz in hauptgut mit 50 lb d Item 3. lb 15 ß d gelts vff Michaelis Hartliebs gent. Kurtzliebs Seelgerecht, mit 75. lb d hauptgutt, So dann 10. goldgld. geltd vff Joh. Bapt: hanß Caspar Scheiden in hauptgut mit 200 goldguld. abzulösen – vber die beschwerd. geschehen per 725. lb
Fils de cordonnier, Jacques Ensel épouse en 1634 Barbe Brey, fille de boulanger
Mariage, cathédrale (luth. p. 342)
1634. Dnâ 1. Trin : 8 Junÿ. Jacob Ensel der Schuhmacher, Matthes Ensel des Schusters sohn vnd J. Barbara Hans Brey des Schwartzbeck. e. tochter (eingesegnet Zinstag 17. Junÿ) i 176
Vente du capital de 200 florins d’or garanti en 1492 sur la maison Zum Gutheck qui appartient maintenant à Jacques Ensel
1638 (5. Novembris), Chambre des Contrats, vol. 480 f° 743
Erschienen Herr Johann Caspar Scheidt burger Zu Straßburg
hat in gegenwärtigkeit deß Hoch ehrwürdigen vnnd Hochgelehrten herrn Jacob. Schallers der Heÿ: Schrifft Doctoris unnd in alhieiger hohen Schulen professoris (verkaufft)
200 goldgulden hauptgut so Jacob Enßel der Schuhmacher burger alhie, Von vff vnd abe seiner alhie obwendig der Sporer oder Spießgaßen gelegenen Behaußung, Zum Gutt Eck gnt. ist einseit ein Eck, anderseit neben Wilhelm Bitto see: Erben, hinden Zum theil vff ietzgemelte Erben vnnd Zum theil vff Friderich Hammerer stoßend, Jährlich vff Johannis Baptistæ, mit 10. goldtgld. vermög eines vnder deß Bischofflichen hoffs Zu Straßburg anhangendem Insigel durch herrn Johann Duwinger Notm. den 9. Calend Aprilis Anno 1492. vffgerichteten Brieffs, dardurch Ein transfix von herrn Johann Heinrich Meÿger, alß Contractuum Notarium see: am 12. 7.bris Anno 1597. verfertiget gezogen, Zuuerzinßen schuldig – vmb 110 Pfund
Jacques Ensel hypothèque la maison au profit des enfants mineurs de Mathias Wurm
1638 (28. Decembris), Chambre des Contrats, vol. 480 f° 898-v
Erschienen Jacob Ensel der Schuhmacher burger Zu Straßburg
hat in gegenwärtigkeit Daniel Wellers auch Schuhmachers alhie alß geordneten Vogts weÿ: hannß Mathiß Wurmen gewesenen gremppen see. 4. Kindern, mit beÿstand ihres eheleiblich. Brudern hanß Mathiß Wurmen deß Jüngern auch Grempen – schuldig seÿ 200. ln d Str.
dafür in specie Vnderpfand sein soll hauß Undt hoffstatt, mit allen andern ihren gebäwen & alhie obwendig der Sporer: oder Spießgassen Zum Gut Eck gnt. ist einseit ein Eck, and.seit neben Wilhelm Bitto s: Erben, hinden Zum theil vff ietz berüerte Erben und zum theil vff Friderich hammerer stoßendt, so Zuuor Verhafftet vmb 50. lb. der Samblung Zum Creütz alhie, Item vmb 75. lb. Hartliebs gnt. Kurtzliebs Seelgerecht, Mehr vmb 200. goldgld. herrn D. Jacob Schaller in alhieiger hohen Schulen professori, So dann vmb 275. lb. weÿl. Gabriel Reinboldts see. Kindern
Jacques Ensel rembourse le capital assis sur la maison en vertu du titre de 1492 (voir la cession de novembre 1838)
1653 (14. 9.br.), Chambre des Contrats, vol. 514 f° 596-v
Erschienen der Wohl Ehrwürdig- hochgelehrte H Jacob Schaller S.S. Theol. Doctor philos. Pract. beÿ hießig. löbl. Vniversität Professor, alß in crafft der am 5. 9.br. a° 1638. in d. Cancelleÿ Contractstuben vffgerichteter Verschreibung, Cessionarius H Johann Caspar Scheiden
hatt in gegensein Jacob Ennßelß deß Schuhmachers mit beÿstand hannß Kleinen deß Schuhmachers seines Schwagers
bekannt, daß Er Ennßel ehrengedachtem H Dr. Schallern die ienige 10. goltR. so besagter Ennßel, vermög eines pergamentinen latinischen 9. Kal. Aprilis a° 1492. mit deß Bischoff hoffs anhangenden Insigel gefertigt. Zinnßbrieffs, iährlich termino Joh. Bapt: von seiner alhie an der Spießgaß gelegenen Eckh behaußung Zum guten Eckh genannt, Zu Zinnß Zu raÿch. schuldig geweß. ist, mit 187 lib. 7 ß also verglichener Zu genüegen maß. abgelößt, die Zinnß abgerichtet
Jacques Ensel loue une boutique à trois arcades dont deux donnent dans la rue des Hallebardes au marchand épicier Elie Kürsner
1659 (29. Dec.), Chambre des Contrats, vol. 524 f° 940
Erschienen Jacob Ensel der Schuhmacher mit beÿstand deß Ehrenvest from und wohweÿsen H. Isaac Fausten deß beständigen Regiments der Herrn Fünffzehen, seines H. Schwagers
in gegensein Eliæ Kürßners deß Specereÿ händlers
Verlühen habe, Einen Gaden mit treÿen Schwibbög. davon Zween in die Spießgaß und der tritten gegen H. Martin Andreß Königs Treÿ Zeheners Behaußung über stehen, sampt einem underschlagenem platz in dem Keller, in sein Enßels alhier an der Spießgaßen gelegener Eck behaußung vff fünff Jahr lang Von Mariæ Verkündung a° 1660. angerechnet für und umb einen Jährlichen zinnß benantlich 25. lb.
Les héritiers Ensel vendent la maison 950 livres à l’orfèvre Jean Adam Runckel
1677 (20. 7.br), Chambre des Contrats, vol. 546 f° 652-v
Margaretha Enselin, Isaac Lungen des Schloßers Eheweib, mit beÿstand ietzgedachts Ihres Ehevogts, Ferner Isaac Enßel der Schuemacher, Johannes Ennßel auch Schuhmacher und dießer mit beÿstandt Hannß Georg Ensels des Schuhmachers seines noch ohnentledigten Vogts, hannß Jacob Enßel der Specerirer und Maria Salome Enselin, hannß Georg Lutzen des Schneiders Eheweib, mit beÿstandt erstgedachts Ihres Ehevogts
in gegensein Herrn Johann Adam Runckhels Goltarbeÿters, mit beÿstandt H M. Johann Conrad Reÿßners Præcept. Classicj in infer: Gymnas.
hauß undt hoffstatt mit allen andern Ihren gebäwen, begriffen, Weithen, Zugehördten rechten undt gerechtigkeiten, obwendig der Sporer: oder Spießgaßen, Zum Gut Eckh genannt ist einseit ein Eckh, anderseit neben hannß Peter Schäffer dem schuhmacher hinden uff H Josien Städels XV.en stoßend gelegen – umb 950. lb
Jean Adam Runckel épouse en 1674 Susanne Helck, fille d’un apprêteur de chapeaux et veuve de l’orfèvre Jacques Sebastian Gambs avec lequel elle s’était mariée en 1669
Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 180, n° 35)
1674. dom: 6. post Trinit. Zum 2. mahl Hr Johann Adam Runckel Goldarbeiter Weiland Hr Adam Runckels * Practici nachgelaß: ehel: sohn, Fr. Susanna Weiland Hr Jacob Sebastian Gambsen gewesenen Goldarbeiters alhier nachgelaß. W. Dienstags den 6. Aug: Münster (i 182)
Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 112, n° 13)
1669. dom. 7.ma Zum 2. mahl hr Jacob Sebastian Gambß Burger undt Goldarbeiter alhier, Weiland Hr Matthiæ Gambsen gewesenen Burgers alhier nachgelaß. ehel: Sohn, Jfr. Susanna Hr Johann Philipp Helcken hutstaffierers u. Burgers alhuer ehel: T. Donnerstags den 18.ten Febr: Münster (i 114)
Jean Adam Runckel et Susanne Helck font dresser chacun l’inventaire de leurs apports
1674 (12.8.), Me Schübler (Christophe, 55 Not 27) n° 1580
Inventarium und Beschreibung der Jenig. Haab, Nahrung undt güthere, so der Ehrenvest undt Kunstreiche H Johann Adam Runckel, Goldarbeither undt burg. allhie, Zu der viel ehren undt tugendreich. Frawen Susannæ Runckelin gebohrner Helckin seiner geliebt. haußfrauen in den Ehestandt gebracht, welche der Ursach. alldieweilen in dero vffgericht. Ehepactis expresse verseh. daß einem jed. sein in die Ehe Zubring.de Nahrung unverändert sein und bleib. – Actum in præsentia des ehrenvest undt wohlgelehrt. Hn M. Johann Conradi Reüßners Quintæ Classis Præceptoris, Alß obbemelt. Frauen Susannæ Runckelin noch ohnentledigt. Vogts. d. 12. und 13.t Aug. A° 1674.
Abzug in dießes Inventarium. Sa. haußraths 186, Sa. früchten 4, Sa. Wein und Lähren Vaß 7, Sa. Werckzeugs 44, Sa. Silber geschirr und Geschmeidts 151, Sa. Gudenen Ring, Geschmeidt und Edelgestein 212 lb, Summa summarum 607 lb
– Inventarium und Beschreibung allerd. Jenig. Haab undt Nahrung, so die Viel Ehren und tugendreicheen Fraw Susanna Runckelin gebohrne Helckin dem Ehrenvest. und Kunstreich. Hn. Johann Adam Runckeln, Goldarbeithern und burg.n allhier zu Straßburg ihrem jetzig. haußwürth in die Ehe zugebracht, welche der Ursach. alldieweilen in dero vffgericht. Eheberedung expresse verseh. daß einem jed. d. beed. Ehegemächd sein in die Ehe Zugebrachtes Guth unverändert sein und bleib. solle – Actum in præsentia obgedachts Hn Johann Adam Runckels der Frawen jetzig. haußwürths wie auch des Ehrenvest undt wohlgelehrt. Hn M. Johann Conradi Reüßners Quintæ Classis Præceptoris, ihr d. Frawen noch ohnentledigt. Vogts. d. 12. undt 13.t Aug. A° 1674.
Abzug in dießes Inventarium gehörig. Sa. haußraths 199, Sa. Silber geschirr und Geschmeidts 72, Sa. Gudenen Ring 46 lb, Sa. der baarschafft 500, Summa summarum 817 lb
Susanne Helch meurt en 1685 en délaissant un fils de son premier mariage et trois filles du deuxième. Les experts estiment la maison 850 livres. La masse propre au veuf s’élève à 582 livres, celle des héritiers à 376 livres. L’actif de la communauté s’élève à 1 371 livres, le passif à 1 461 livres
1685 (30.7.), Me Schübler (Christophe, 55 Not 10) n° 14 (474)
Inventarium vnd Beschreibung aller Haab, Nahrung und güthere, so weÿl. die viel Ehren : und tugendreiche fraw Susanna Runckelin gebohrne Helckin, deß Ehrenvesten und Kunstreichen herrn Johann Adam Runckels Goldarbeiters und burgers in Straßb. haußfr. seel. nach Ihrem den 26.t Aprilis Instehenden Jahrs tödtlichen Verblichen hinderlaßen, so auff erfordern und begehren hernach gemelter der abgeleibten fr. seel. ab intestato hinderlaßener Erben, auch deroselben herrn Vögten, Inventirt – Actum Montags den 30.ten Julÿ 1685.
Die verstorbene fr. seel. hat ab intestato Zue Erben verlaßen wie volgt. 1. den Ehrenhafften und bescheÿdenen Philippum Carolum Gambßen, ledigen Goldarbeitern, der abgeleibten fr. see. in erster Ehe mit weÿl. dem Ehrenvesten und Kunstreichen Jacob Sebastian Gambßen, geweßenen Goldarbeitern Ehelich erzeugten Sohn, mit beÿstandt deß ehrenvesten fürsichtig und weißen herrn Mathæi Schmidten E. E. Großen Raths alten beÿsitzers der wohlgebohrnen freÿherren von dahlberg Wohlbestellten Schaffners, deßelben geordnet und geschworenen Vogts welcher dem geschäfft in Persohn beÿgewohnet
2. Susannam Margaretham, 3. Mariam Magdalenam und 4. Mariam Salomeam, alle dreÿ mit dem hinderpliebenen G. Wittiber Ehelich erzeügter Töchter, deren geordnet und geschworener Vogt der Ehrenveste und Vorgeachte herr Johann Carl Feßel Specereÿ händler und burger alhier welcher dem Geschäfft ebenmäßig in Persohn beÿgewohnte, Alle vier der in Gott ruhenden fr. seel. hinderlaßene Erben
Ane Hültzen und Schreinwerckh. Auff der obern bühn, Auff der andern bühn, In der Cammer A, In der Cammer B, In der Cammer C, In der Cammer D, Vor dießer Cammer, In der Obern Stueben, Im Obern haußöhren, In den undern Stueben, In der Werckstatt, Im undern haußöhren, Im Keller
(f° 21-v) Eÿgenthumb ane einer behaußung. (T.) Item Hauß und hoffstatt, mit allen andern Ihren Gebäwen, begriffen, Weithen, Rechten, Zugehördten und gerechtigkeiten obwendig der Spohren oder Spießgaßen Zum guten Eck genandt, eins. j. Eck, 2. seit neben hanß Peter Schäffer dem Schuemacher etwann modo Hr Samuel Kauffmann dem Silberarbeiter hinden auff H. Johann Städeln der St. Str. alten ammeistern stoßend so allerdings freÿ ledig und eigen, und ist solche behaußung von den geschwornen werckleuthen, vber abzug 350. lb. restirenden Kauffschilling, so Isaac Lungen dem schloßer gehörig, beÿ dießer Inventation auff übergebener æstimation angeschlagen worden p. 492. lb 10. ß. Darüber sagt j. pergamenene Kauffverschreibung mit der St. str. Contract Ins. verwahrt deßen datum den 20.t 7.bris 1677. mit Lit. A. notirt
(f° 23) Ergäntzung deß H. Wittibers unveränderten Guths. Vermög Inventarÿ über deß H. Wittibers in den Ehestandt zugebrachte Nahrung durch Christoph Schüblern Notarium in Anno 1674. auffgerichtet
(f° 29) Wÿdumbs Verfangenschaft So die abgeleibnte fr. seel. von weÿl. H Jacob Sebastian Gambßen geweßenen Goldarbeiters Ihres Ersten haußwürths seel. Verlaßenschafft ad dies vitæ genoßen
Abzug in Fr. Susanna Runckelin seel. Inventarium. deß herrn Wittibers unverändert Gut, Sa. haußraths 47, Sa. Werckzeugs 8, Sa. Silbergeschirrs 54, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 100, Sa. der Ergäntzung 370, Summa summarum 582 lb
der Erben unverändert Nahrung, Sa. haußraths 62, Sa. Silbers v. guldener ring 8, Sa. der Ergäntzung 672, Summa summarum 755 lb – Schulden 367 lb, Nach deren Abzug 376 lb
Theilbar Guth, Sa. haußraths 107, Sa. Früchten 10, Sa. wein undt lährer Vaß 14, Sa. werckzeugs Zum Goldarbeiten gehörig 14, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 373, Sa. guldener Ring und geschmeidt 272, Sa. der baarschafft 12, Sa. Eigenthums ane einer behaußung 492, Sa. der Schulden 73, Summa summarum 1371 lb – Schulden 1461, Theilbare Passiva übertreffen die theilbare Nahr. umb 90. lb
Conclusio finalis Inventarÿ 3383 lb
Jean Adam Runckel se remarie avec Marie Catherine Redslob, fille de notaire
Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 165-v)
1689. Dom: 2. post Trin : Zum 2. mahl hr, Joh: Adam Runckel Burg. und Goldarbeiter, Jfr. Maria Catharina, Weiland Hr Johann Georg Retzlobs, Burgers und Not. publ. nachg: ehel: T., Mittw. den 29. Junÿ N. Kirch (i 167)
L’inventaire après décès de Jean Adam Runckel n’est pas conservé. Le partage de ses biens apprend qu’il a légué à sa veuve la jouissance de la maison et qu’elle reviendra à sa mort à ses cinq enfants et héritiers
1724 (21.6.), Me Rohr (Daniel, 46 Not 56) n° 1833
Abtheil: und Vergleichungs Concept über Weÿland S. T. Herrn Johann Adam Runckeln geweßenen vornehmen Goldarbeither und burgers allhier Zu Straßburg nunmehr seel. Verlassenschafft, auffgerichtet den 21. Junÿ Anno 1724.
daß beÿ Weÿl. Hrn Joh. Adam Runckel gewesenen goldarbeiters und burgers allhier seel. in A° 1724. vorgenommenen Verlaßenschafft Abteilung deßen hinterlassene fünff Erben die Ihnen Vor unverändert zugeschriebene an der Spießgaß gelegenen Eckbehaußung alß freÿ ledig und eigen crafft codicillarischer verordnung Fr. Mariæ Catharinæ geb. Retzlobin der hinterbliebenen wittib in Lebtägigen Wÿdumbs genuß übergeben worden, alßo davon frauen Susannæ Margarethæ geb. Runckelin hrn Joh: Ludwig Schröder chirurgi und burgers allhier jetztmahliger Eheliebstin ein fünffter theil nach der frau wÿdums Nieserin absterben Zugefallen seÿe, solches bezeugt hiemit nach ersehung des darüber durch herrn Daniel Rohren Notarium sel. Vergriffenen Concepts. Straßburg den 1. Martÿ A° 1734.
Bericht wegen der behaußung. Die in dem Inventario beschriebene ane der Spießgaß gelegene Vätterl. Sterb behaußung cum appertinentiis ist der Frau Wittib von dem abgel. H. seel. in dem mit deroselben auffgerichteten Codicillo reciproco lebtägig wÿdumbs weiße habend zugenießen verschrieben Zumahlen deroselben würde solcher gestalten eingeraumbt worden, und wird finito usufructu frauen Mariä Dorotheä Baurin gebohrner Runckelin der ältern frau Tochter letzter Ehe hievon ein 5.ter theil eÿgenthümblich anfällig seÿn, Zum bericht
Marie Catherine Redslob meurt en 1733 en délaissant deux filles. Les experts estiment 1 100 livres la maison dont elle avait la jouissance viagère. L’actif de la succession s’élève à 1 102 livres, le passif à 473 livres. La défunte était en outre propriétaire d’une maison à Schiltigheim
1733 (11.6.), Me Oelinger (J. Jacques, 35 Not 21) n° 797 (754)
Inventarium und beschreibung aller derjenigen Haab Nahrung und Güthere, so weÿl. die Ehren : und tugendsahme Maria Catharina Runckelin, gebohrne Redslobin des auch weÿl. wohl Ehrenvest : und großachtbahren Herrn Johann Adam Runckels, geweßenen Kunstberühmten goldarbeithers und Vornehmen burgers allhier Zu Straßburg nunmehro seel. hinterbliebene Fr. Wittib auch seel. nach Ihrem Mittwochs den 27.ten Maÿ dießes instehenden 1733.sten jahrs aus dießer welth genommenen tödlichen hientritt Zeitlichen verlaßen, welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren der Ehren und tugendsamen Fr. Mariæ Dorotheæ Baurin gebohrne Runckelin, Weÿl. Herrn Tobiæ Bauren, geweßenen Silberarbeithers und burgers alhie hinterbliebener Wittib, beÿständl. des Ehrenvesten und Vorachtbahren herrn Johann Kuffer, handelßmanns Undt burgers allhier, So dann der Ehren und tugendsahmen Fr. Mariæ Elisabethæ Herthensteinin gebohrne Runckelin, herrn Johann Heinrich Hertensteins handelßmanns und burgers allhier fr. Eheliebste, mit Assistentz deselben, beede dero abgebleibten seel. mit vorgemeltem Ihrem auch seel. Eheherrn ehelich erzeugter und nach todt verlaßener frauen döchter und nach todt verlaßener Frauen döchter als ab intestato Erbinnen, inventirt, durch sie beede Fr. Erbinnens selbsten, auf Zuvorhin ane dieselbe, wie auch Annam Salome Immendörfferin die dienstmagd (…) geäugt und gezeigt – So beschehen Straßburg Donnerstags d. 11. Junÿ A° 1733
In einer allhier Zu Straßburg ane der Spießgaß gelegenen und in unten beschriebener widumbs Nahrung gehörigen behaußung befunden worden wie Volgt
Eÿgenthumb an einer Behausung. Nembl. eine behausung (…) in dem dorff Schiltigheim in der Münchgaß (…)
Abzug Gegenwärtig Inventarium gehörig. Sa. haußraths 104, Sa. Weins und Vaß 14, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 33, Sa. goldene Ringn Ketten und dergelichen geschmeids 67, Sa. Pfenningzinß und deren hauptgüter 575, Sa. Eÿgenthumbs ane einer behausung 294, Sa. Schuld 14, Summa summarum 1102 lb – Schulden 473 lb, Nach solchem abgang 678 lb
Legaten 80 – Beschluß und Stall Summa 2028 lb
Eÿgenthumb ane einer behaußung in der Verstorbenen seel. Wÿdemb gehörig. Nembl. eine behaußung und hoffstatt mit allen dero gebäwen, begriffen, weithen, rechten, Zugehördten und gerechtigkeiten obwendig der Spohrer:oder Spießgaßen Zum guther Eck genannt j. seith ein eck 2.s. neben H Johann Stahlen dem Silberarbeither hinten auff H. Friderich Wolffen n Bancquier stoßend gelegen, so gegen männiglichen freÿ leedig eÿgen und ist dieselbe auch durch der Statt Straßburg geschwornen Werckmeistere, Vermög einer zu meinen des Notarÿ Concept gelüfferten schrifftl. Abschatzung de dato 12.t Junÿ 1733 æstimirt worden pro 1100 lb. Darüber sagt ein pergamentener Kauffbrieff mit der Statt Straßb. C. Contract Insiegel Verwahret, deßen datum d. 20.t Septembris A° 1677 signirt mit altem Lit. A et B und dießmahlen wieder dabeÿ gelmaßen.
Abschatzung d. 12. Juny aô 1733. Auf begehren Weÿl. der Viel Ehr und Tugentsahmen fr. Mariæ Catharinæ Runckelin seel: hinterlaßene Erben ist eine behausung allhier in der Statt Straßburg in der Spießgßen gelegen, ein Eckhauß gegen der goldschmidts gaßen über, einseiths Neben H Johann Stahl Silberarbeiter, anderseit Neben herrn Johann Friderich Wolff Banquier, welche behausung, Stuben, Kammern, hauß Ehren, mit herdt und Waßerstein, laden und gewölbter Keller, sambt aller gerechtigkeit Wie solches durch der Statt Straßburg Geschwornne Werckleith sich in der besichtigung befunden und Jetzigem preiß Nach angeschlagen wirdt Vor undt Um Zweÿ Tausend und zweÿ hundert gulden. Bezeichnüß durch der Statt Straßburg Geschwornne Werckleuthe [unterzeichnet] Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister deß Zimmerhoffs, Johann Peter Pflug Werck Meister deß Mauer hosfs
Extractus Aus dem von Weÿl. Hn Johann Adam Runckel und der Verstorbenen seel. d. 30. Xbris 1720. vor weÿl. H Notario Daniel Rohren gestiffteten Codicilli
Copia Eines Von der abgeleibten seel. Verfertigten Testaments Zeduls, Straßburg d. 1. Aprilis 1729
Copia Eines anderwärtigen Von der verblichenen seel. Verfertigten Testaments Zeduls, Straßburg d. 6.ten Maÿ 1732.
Le chirurgien Jean Louis Schrœder et Susanne Marguerite Runckel hypothèquent leur cinquième part de la maison au profit du marchand de vins Etienne Schreiber
1734 (4.3.), Chambre des Contrats, vol. 608 f° 74-v
H. Johann Ludwig Schröder Chirurgus und Susanna Margaretha geb. Runckelin mit beÿstand H. Stamm und H. Rathh. Pfeiffer beede EE. kleinen Raths beÿsitzer
in gegensein Stephan Schreiber des weinhändlers – schuldig seÿen 100 pfund
unterpfand, Einen 5.ten theil für ohnvertheilt ahne einer Behausung und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden und gerechtigkeiten ahne der Spießgaß, einseit ist ein eck ahne derselben gegen der Goldschmidts: und Flader: gaß anderseit neben H. Johann Friedrich Wolf hinten auff H. Johannes Stall dem Silberarbeiter – ihro Schröderischer ehefrau zufolg von H. Not. Johann Philipp Lichtenberg am 1. hujus ertheilten attestati als ein von ihrem vatter Johann Adam Runckel dem goldarbeiter ererbtes guth zu einem 5.t theil so dann ihren vier übrigen Mitereben zu 4/5 theil eigenthümlich zuständig
Les cinq filles de Jean Adam Runckel vendent la maison 2 150 livres à l’orfèvre Samuel Schwanfelder
1734 (26.8.), Chambre des Contrats, vol. 608 n° 317
weÿl. H. Johann Adam Runckel gewesten silberarbeiter hinterlassenen Erben deßen Kinder und Enckelin nahmens Fr. Maria Magdalena geb. Runckelin Johann Eberhard Zetzner des handelsmanns hausfrau und ihres Curatoris H. Lt. Johann Ludwig Freund, Procuratoris beÿ Löbl. ammeister audienz, Item Johann Ludwig Schröde, Chirurgus, als ehevogt und mandatarius Susannæ Margarethæ geb. Runckelin, Mehr weÿl. Fr. Mariæ Salome geb. Runckelin mit auch weÿl. Allbert Leÿdecker weißleinhhändtlers erzeugte tochter Maria Salome geb. Leÿdeckerin H. Johann Caspar Kuhn ehefrau, weither Fr. Maria Dorothea geb. Runckelin weÿl. Johann Tobias Baur des Silberarbeiters ohnbevögtigte wittib mit assistentz H. Johannes Kuhff des handelsmanns, so dann Fr. Maria Elisabetha geb. Runckelin H. Johann Heinrich Herttenstein des handelsmanns ehefrau
in gegensein Samuel Schwanfelder des Silber und goldarbeiters
Eine Behausung, gewerbsladen und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden und Rechten ahne der Spießgaß, einseit theils ein eck ane der Fladergaß gegen der goldschmidtsgaß theils H. Johannes Stall dem Silberarbeiter, anderseit und hinten auff H. Johann Friedrich Wolff stoßend gelegen zum guth Eck genannt – als ein von bemeldetem ihrem vatter und großvatter ererbtes guth – 2150 pfund
Samuel Schwanfelder et sa femme Susanne Grünwald hypothèquent le même jour la maison au profit de Susanne Madeleine Wieger femme du marchand Tobie Stædel
1734 (27.8.), Chambre des Contrats, vol. 608 n° 319
Samuel Schwanfelder der gold: und Silberarbeiter und Susanna geb. Grünwaldtin mit beÿstand ihres schwagers Philipp Jacob Christ des Meßerschmidts und ihres geschwistrigkindts H. Johann Daniel Breßler des ledigen handelsmanns
in gegensein H. Lazari Christiani Sahler J.V.Lti und beÿ Löbl. Nieder Elsaßischen Ritter Directoris Procuratoris und Advocati ordinarÿ, als gewalthbers seiner Fr. Schwieger Fr. Susannæ Magdalenæ geb. Wiegerin H. Tobias Städel des handelsmanns eheliebstin – schuldig seÿen 1000 pfund zu erkauffung hiernach beschriebener behausung, bezalung dero restirenden kauffschillings so dann zu derselben melioration
unterpfand, Eine Behausung, gewerbsladen und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden und Rechten ahne der Spießgaß, einseit ist ein eck ane der Fladergaß zum theil theils neben H. Johannes Stall dem Silberarbeiter, anderseit neben H. Johann Friedrich Wolff und hinten auf demselben – als ein gestrigen tags erkaufft und aus jetzigem vorschuß vollends bezahltes guth
wobeÿ ferner erschienen H. Leonhard Schwanfelder der schwerdtfeger und Anna Elisabetha geb. Schmidtin mit assistentz ihres schwagers H. Johannes Reuchlin Jun: Chirurgi und ihres geschwistrigkindts Ehemanns H. Johannes Schubhard des handelsmanns (welche sich zu bürgen dargestellt)
unterpfand, Eine Behausung, hoff, hinderhauß und hoffstatt cum appertinentis ahne der Bruderhoffsgaß gegen dem Collegio der H. Patrum Societatis Jesu über einseit neben der zur Neuen Kirch gehörigen Pfarr Behausung anderseit neben Charrotischer wittib hinten auff die Beckerzunfft stub
Samuel Schwanfelder et Susanne Grünwald hypothèquent la maison au profit de l’aubergiste Abraham Wibmar
1743 (7.3.), Chambre des Contrats, vol. 617 f° 85-v
H. Daniel Schwanfelder silberarbeiter und Susanna geb. Grünwaldin mit beÿstand S.T. H. XXI Georg Friedrich Lemp und H. Johann Breßler Apotheckers beede ihrer vettern
in gegensein H. Abraham Wibmar vormaligen gastgebers – schuldig seÿen 750 pfund
unterpfand, eine behausung und hoffstatt cum appertinentis ane der Spießgaß, einseit ist ein Eck gegen der Fladergaß zum theil H. Johann Stahl silberarbeiter, anderseit neben H. Rathh. Wolff, hinten auff ebendenselben – als ein am 26. Augusti 1734 erkaufftes guth
Samuel Schwanfelder et Susanne Grünwald vendent la maison 3 150 livres au marchand de modes Joseph Lassia et à sa femme Nicole Dany
1744 (16.10.), Chambre des Contrats, vol. 618 n° 517
H. Samuel Schwanfelder der silberarbeiter und Fr. Susanna geb. Grünwaldin
in gegensein Joseph Lassiat des galanterie händlers /:und deßen erschienener ehefrau Fr. Nicole geb. Danny
eine behausung und hoffstatt mit allen deroselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden und rechten ane der Spießgaß, einseit theils ein Eck ane der Fladergaß theils neben H. Johann Stall dem silberarbeiter, anderseit neben H. Friedrich Wolff exsenatoris gelegen zum gut: eck genandt, hinten auff wieder denselben – um 1000 und 750 pfund verhafftet, als ein am 26. Augusti 1734 erkaufftes guth – geschehen um 2400 pfund
Joseph Lassia et Nicole Dany hypothèquent la maison au profit des enfants mineurs Cossa pour en régler les frais de construction
1748 (2.4.), Chambre des Contrats, vol. 622 f° 321
H. Joseph Lassiat der mode: waaren händler und Nicole geb. Danny mit beÿstand H. Rathh. Fleck und H. Lafermiere beede EE. kleinen Raths beÿsitzer
in gegensein H. André Cossa des handelsmanns als vogts seiner geschwister Dominique Hyacinthe Antoine, François und Margaretha der Cossa – zu bauung hiernach beschriebener behausung, 2000 pfund schuldig
unterpfand, eine behausung und hoffstatt cum appertinentis ane der Spießgaß, ist einseit ein eck theils Johannes Stahl dem silberarbeiter, anderseit neben den Wolffischen erben, hinten auff dießelbe – als ein am 16. Octobris 1744 erkaufftes guth
Joseph Lassia meurt en 1749. Les experts estiment alors la maison qui vient d’être reconstruite à 4 500 livres.
Nicole Dany loue le troisième étage à François Duboux de Maurant, commis principal des fortifications et maître d’arithmétique et géométrie
1749 (16.12.), Chambre des Contrats, vol. 623 f° 750-v
Fr. Nicole geb. Danny weÿl. H. Joseph Lassiat des handelsmanns wittib
in gegensein H. François Duboux de Maurant commis principal des fortifications et maître d’arithmétique et géométrie
entlehnt, in einer am eck der Spießgaß gegen der goldschmids gaß über gelegenen behausung, den gantzen dritten stock zwo kammeren in der mansarde, so dann einen unterschlagenen keller – auff dreÿ nacheinander folgenden jahren auff innstehenden weÿhnachten, um einen jährlichen Zinß nemlich 120 livres
Le marché de construction fait l’objet d’un litige réglé en 1752.
Nicole Dany hypothèque la maison au profit du marchand Jean Roy
1755 (3.3.), Chambre des Contrats, vol. 629 f° 80-v – Not. royal Humbourg, 26.2.1755
auff ansuchen H. Jean Roy des handelsmanns, nachstehende obligation
De Nicole Danÿ veuve de Sr Joseph Lassiat marchand
devoir au Sr Jean Roy marchand, 1000 lit
hypothèque sa maison située en cette ville au coin de la rue des Hallebardes et de la place de la Cathédrale, d’un côté le Sr Stahl orfèvre, d’autre les héritiers Wolff, vis à vis la rue des Orfèvres et la maison de Richshoffer
Nicole Dany fait dresser en 1756 l’inventaire de ses biens qu’elle est intentionnée d’abandonner à des créanciers. L’estimation de la maison est reprise de l’inventaire dressé après le décès de Joseph Lassia. Les créanciers font vendre la maison aux enchères le 13 novembre 1758 (voir l’acte suivant et d’autres dressés par la suite).
L’orfèvre Jean Frédéric Bæhr s’en rend acquéreur et l’hypothèque aussitôt pour en régler le prix
1758 (24.11.), Chambre des Contrats, vol. 632 f° 351-v
H. Johann Friedrich Bähr der silberarbeiter
in gegensein Fr. Agnes Klockin geb. Schmidtin innamen ihes vatters H. Andreæ Schmidt des pfarrers zu Freÿstadt andern theils, zu bezalung des ganthschillings hiernach beschriebener behausung d. 13 hujus ane der ganth ersteigter behausung – schuldig seÿen 750 pfund
unterpfand, eine behausung und hoffstatt mit allen deren begriffen und rechten ane der Spießgaß, einseit neben Johann Stall dem silberarbeiter, anderseit ist ein Eck, hinten auff die Wolffischen Erben
Jean Frédéric Bæhr fait son apprentissage auprès de son père Jean Daniel de 1734 à 1738 (on remarquera que le père est appelé par erreur Jean Jacques à l’acte de début d’apprentissage). Il demande en septembre 1745 à faire son chef d’œuvre qu’il présente en février de l’année suivante. Les examinateurs relèvent quelques défauts mineurs à la pièce triangulaire et le reçoivent maître à part entière ; Jean Frédéric Bæhr devient tributaire en mars 1746
1734, Protocole de l’Echasse (XI 103)
(p. 681) Freÿtag den 18. Julÿ Anno 1734 – Johann Jacob Bähr, der silberarbeiter, nimbt Zum lehrknaben an, Johann Friderich Bähr, seinen leiblichen Sohn, Von nechst Künfftigen Johannis Baptistæ an, biß auf solchen Termin in Vier Jahren getreulich zu lehren.
(p. 812) Dienstags den 23. Septembris Anno 1738 – Johann Daniel Bähr, der Goldarbeiter erscheint und berichtet, daß Johann Friderich Bähr seines Leiblichen Sohns Vierjährige Lehrzeit Verwichene Johannis Baptistæ tag bereits Verfloßen, alß bittet er amb gerichtliche Looß Sprächung.
Erkand, wird demselben gegen Erlag der gebühr Willfahrt
(p. 1233) Donnerstag den 30.tens Septembris Anno 1745 wurde das dritte Quartal Gericht gehalten – Johann Friderich Bähr der leedige silberarbeiter, H. Johann Daniel Bähren auch Silberarbeiters und burgers allhier ehelicher sohn, erscheint und thut geziemende ansuchung um Auffnehmung und Verfertigung des Meisterstücks maßen seine Zeit schon überflüßig Verfloßen.
Erkandt seÿe Ihme in seinem begehren gegen Erlag der Gebühr Zu Willfahren, nach ableßung der Meisterstück Ordnung wurde Ihme anbefohlen solches beÿ H. Johann Daniel Otten alß einen der dreÿen Herren Schaueren zu verfertigen.
(p. 1272) Freÿtag den 25.ten Februarÿ Anno 1746 wurde ein Kauffgericht gehalten und dabeÿ verhandelt wie folgt.
Johann Friderich Bähr der Leedige silberarbeiter von hier gebürtig erscheint und præsentirt sein den 30.ten Septembris 1745. auffgenommenes und anjetzo Verfertigtes Meisterstück bittet solches Zu besichtigen und quo facto Ihne Vor einen Meister Zu erkennen und anzunehmen. Die zweÿ Geschworene Herren Gold und silberschauer referiren nach genugsahmer besichtigung daß obmann Zwar ane den vorgewießenen Stuck Verschiedene Geringe fehler, besonders etwelche löchlein Wahrgenommen Welche dahero Kommen, Weilen das Stuck dreÿeckig formirt, dennoch solches Vertrefflich Wohl, Insonderheit Was die Sisilir: und Muntirung anlangt, verfertiget und Künstlich gearbeitet seÿe, dahero Wann Er handtreu ane Äÿdesstatt præstiren Kan, daß Er daßelbe mit eigener Hand gemacht, so wollen Sie Ihne Vor einen Meister erkennen
E: E: Gericht Votirte similiter dedit fidem et pro Discretione 3. lb. d
(p. 1277) Dienstags den 1.ten Martÿ Anno 1746 wurde das erste Quartal Gericht gehalten – Neuzünfftiger. Johann Friderich Bähr der Silberarbeiter erscheint und producirt Stallschein Vom heutigen Dato bittet Ihme das Zunfft und Stubenrecht gedeÿen Zu laßen weilen Er præstanda præstirt hat.
Erkand wird demselben in seinem begehren gegen Erlag der Gebühr Willfahrt.
Jean Frédéric Bæhr épouse en 1765 Charlotte Louise Wagner, fille d’un métayer de Zinswiller : contrat de mariage, célébration à la Robertsau avec l’autorisation de l’ammestre
1765 (1.3.), Me Langheinrich (J. Daniel, 6 E 41, 740) n° 251
(Eheberedung) zwischen Hn Joh. Friderich Bähr, dem leedigen Silberarbeiter und burgern allhier Zu Straßburg
und Jgfr. Charlotta Louisa Wagnerin, Weÿl. Hn Johannes Wagners gewesenen hoffmanns auf dem herrschafftlichen Hoff Zu Zinnßweiler seel. nachgelaßene Tochter unter assistentz S. Tis Herrn Joh: Daniel Cappaun hocherfahrnen J. V. Lti und Löbl. Statt Straßburg wohlverdienten fiscalis
So beschehen in Straßburg auf freÿtag den 1. Martÿ 1765. [unterzeichnet] Johann Friderich Bäer, scharlotta Louisa wagner
Mariage, Robertsau (luth. p. 436)
Sonntag den 3. Martÿ 1765 sind nach gewohnlicher Ausrufung in der Prediger Kirch Zu Straßburg, allhier auf Obrigkeitliche Erlaubnuß Ehelich copulirt und eingesegnet worden, Herr Johann Friderich Bär der Burger Und Goldarbeiter in Straßburg Herrn Johann Daniel Bär Goldarbeiters in Straßburg hochgelehrter Sohn, und Jungfrau Charlotta Louisa weÿland Herrn Johannes Wagner des Herrschafftlichen Meÿers Zu Zinsweiler nachgelaßener Ehelicher Tochter [unterzeichnet] Johann Friderich Bäer als Hochzeiter, Charlotta Louisa Wagnerin nachgelaßener Ehelicher Tochter [unterzeichnet] Johann Friderich Bäer als Hochzeiter, Charlotta Louisa Wagnerin als hochzeiterin (i 229)
Proclamation, Temple-Neuf (luth. f° 5) A. 1765 Dom: Reminiscere wurden auf schriftliche Erlaubnus des Regirenden H. Ammeisters Zum I. und 2. mal Zugleich proclamirt H Johann Friedr. Bär led. Goldarbeiter allh. weil. H. Johann danj. Bären gewesenen Goldarbeiters und b. allhier mit Frau Margaretha Barbara geb. Ströhlingin ehelich erzeugter Sohn, und Jfr Charlotta Louisa Wagnerin weil. Johannes Wagners gewesenen hschafftl. Meÿers in Zinsweiler mit Anna Maria geb. Cramerin ehelich erzeugte Tochter. Copulirt in der Ruprechtsau (i 7)
Charlotte Louise Wagner devient bourgeoise en avril 1765
1765, Livre de bourgeoisie 1762-1769 (VI 285) f° 64-v
Fr. Charlotte Louise Wagnerin von Zinßweiler erhalt das burgerrecht verheurathet mit H. Joh: Friderich Bär dem goldarbeiter und burger allhier, wohlverhaltens wegen gratis, will dienen betiers EE Zunfft Zur Steltz prom. den 27.t Aprilis 1765.
Jean Frédéric Bæhr fait vendre quelques effets mobiliers qui appartiennent au marchand Ignace Hals, de Cologne
1768 (14.6.), Me Dautel (Fr. Henri, 6 E 41, 272) n° 1113
Dienstags den 14.ten Junÿ Anno 1768 nachmittag um 2. Uhr zufolg Erkandtnus Ihr Gnaden des Regierenden Herrn Ammeisters vom 7.ten Junÿ hujus Anni, und beÿ meine Notarÿ Concept befindlichen Extractus aus deroselben Hauß Audientz in Sachen Herrn Johann Friderich Bähr des silberarbeiters Klägers, Contra Ignatium Halß den handelsmann von Cölln beklagten ertheilt, innhalt deßen die im oballegirte, Extractu bemeldete Effecten prævia Publicatione (…) versteigt und daraus erlößt worden, wie folgt (…) 49 lb, davon gehen an Unkosten ab (…) 1 lb deductis deducendis verbleibt 47 lb
Jean Frédéric Bæhr meurt en 1795 en délaissant trois fils ou leur représentant.
1795 (2 therm. 3), Strasbourg 4 (5), Me Greis n° 759 altes 575 – Enregistrement de Strasbourg, acp 36 F° 33 du 3 therm. 3
Inventarium und Erörterung Weiland burgers Johann Friderich Bäer des ältern gewesenen Silberarbeiters und Inwoners alhier zu Straßburg, so am 4. prairial jüngst verstorben Vermögenschaft, Welche auf Ansuchen der hinterbliebenen Wb. Carolinä Luisä geb. Wagner beiständlich des burgers Joh: Friderich Cladi Zuckerbecken hieselbsten, wie auch des verstorbenen mit ihro der Wb. erzielter nachgelaßener dreier Kinder und respe. des auch entseelten ältesten Sohns hinterbliebenen noch lebenden Söhnleins Vogts und des noch minderjährigen Sohns Vogts benandlich 1° weiland burgers Johann Friderich Bähr des jüngern aber ältesten Sohns gewesenen Silberarbeiters so am 14 floreal jüngst verstorben hinterbliebenen noch lebenden Söhnleins Friderich Carl genannt, so etwa 2. Jahr alt mit deßen zurückgelassenen Wb. Sophia Luisa geb. Kastner ehelich erzeugt, massen deßen Zweites Söhnlein Ludwig genannt bald nach dem Großvater und zwar am 9. prairial auch in die Ewigkeit nachgegangen, also deßen Erbsportion vermög Artick. 72. des Gesetzes vom 17. Nivose des 2. Jahrs der Republick über die Erbrechte redend, dem noch lebenden vorgenannten bruder als diesorts Enckel anheimgefallen, deme (…) zum Vogt ernannt und beeidigt worden burger Frantz Carl Stephan Handelsmann alhier, welcher auch mit und beneben dieses Söhnleins und Enckels vorgenannten Mutter diesem Geschäfft beiwonete
2° brs. Johann Daniel Bähr des großjährigen Sohns Uhrenmachers in Paris wonhafft dermalen aber hier anwesend, und 3° brs. Johann Jacob Bähr so bald 16 Jahr alt des noch minderjährigen Sohns und deßen (…) Vormunds brs. Johann Friderich Bähr des jüngern Silberarbeiters hieselbst, so ebenfakks hiebei in gegensein war
(f° 7) Eigenthum ane einer behaußung. (E.) Neml. I. behßg. und hoffstatt mit allen dero Gebäuden, begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten gelegen alhier zu Straßburg ane der Spiesgaß mit N° 1 bezeichnet I.s neben br Joh: Gottfried Stahl dem silberarbeiter 2.s ein Eck ane de Fladergaß gegen dem Münster zu mit N° 9 bezeichnet Zum theil und theils neben br Joh: Daniel Lauth dem bierbrauer hinten auf ged. br Stahl und Lauth stosend, so frei ledig eigen und hieheri ohnnachteilig angeschlagen pro 13 060 livres. Daruber besagt ein ehemaliger pergam. Ganthkaufbrieff dedato 13. Novembris 1758 mit des vormalig. Kl. Raths alhier Actuarii Beguin Unterschrifft versehen
(f° 13) Ergäntzung der hinterbliebenen Wittib wärender Ehe angegangenen unverändert Guts. Nemlich da beederseitige illata zu inventiren unterlaßen worden, so declarirte die Wb. bei ihrer abgelegten Handtreu gewissenhafft anzugeben (…)
Ergäntzung, des Verstorbenen manglenden unveränderten Vermögens (…) Nach dem am 1. Octobr. 1767 erfolgten Absterben weil. der bin. Margarethä Barbarä geb. Ströhlin auch weil. brs Joh: Daniel Behr senoris geweßten Silberarbeiters alhier Wb. des jetzt verstorbenen eheleibli. Mutter sind ihme dem nun entseelten in Gefolg der über solche mütterl. Verl. durch auch weil. Notar. Joh: Daniel Langheinrich am 9 gesagten Monat Octobris angefangenen (… ) Abteil: und Erörterungs Register
(f° 18 v) Series rubricarum. Der hinterbliebenen Wb. unveränderten Vermögens, Sa. hausraths 89, Sa. Silber Geschmeids 4, Sa. Golden Geschmeids 725, Sa. der Ergäntzung 1518, Summa summarum 2336 livres
Diesemnach wird auch derer Kinder und Erben unverändert Vermögen beschrieben, Sa. hausraths 217, Sa. Werckzeugs, Silber und Goldwaar zur Silbers Kunst gehörig 1363, Sa. Eigentuma ane einer behaußung 13 060, Summa summarum 14 641 livres – Schulden 275 livres, Nach solchem Abzug 14 365 livres
Endlich wird auch das gemein verändert und theilbare Gut beschrieben, Sa. hausraths 1550, Sa. tafeln und Gemäld 658, Sa. Leerer Faß 363, Sa. Silbers 78, Sa. baarschafft 2820, Sa. Gultguths 10 800, Sa. Activorum 3462, Summa summarum 19 733 livres – Schulden 3518 livres, Nach deren Abzug 16 215 livres
(f° 12) Abschrifft der Eheberedung ded. 1. mart. 1765, (…) Not. Johann Daniel Langheinrich
Abschrift des Codicilli de dato 20. maÿ 1780 – in einer ane der Schumachergaß gelegen H. Exsenatori Johann Lorentz Götz dem Werckmeister eigenthümlich zuständigen behaußung in der darin zwo stigen hoch sich befindl. von mir Notario lehnungsweiße bewonten Schreibstub, Not. Johann Friedrich Greis
Décès, Strasbourg (n° 1370)
Cejourd’hui quatrième prairial l’an trois de la République française une et indivisible (…) que Jean Frédéric Bæër, Orfèvre, agé de 74 ans, né en cette commune, fils légitime de feu Jean Daniel Bæër, orfèvre, et de feuë Marguerithe Barbe Strehling, époux en légitime mariage de Charlotte Louise Wagner, est mort aujourd’hui à cinq heures du matin en sa demeure située à la Place de lEtre suprême N° 9
La veuve et les enfants de Jean Frédéric Bæhr louent les différentes boutiques de la maison au négociant Jean Louis Schlick
1797 (16 mess. 5), Strasbourg 6 (17), Me Laquiante n° 3 (4. juil. 1797) – Enregistré le 16 mes.
Bail de 6 années consecutives qui ont commencé a courir à la St Michel v. stÿle – Cit. Charlotte Louise Wagner veuve de feu le Cit. Jean Frédéric Baer Marchand Jouailler, Cit. Jean Frédéric Baer Marchand Orfèvre agissant en qualité de tuteur établi par la justice au Cit. Jean Jacques Baer Practisien en cette commune fils mineur dud. feu Cit. Baer, Cit. Ignace Scaramuzza Négociant en qualité de mandataire du Cit. Jean Daniel Baer horloger demeurant à paris, Le Cit. Charles François Stephan Négociant en cette commune en qualité de tuteur établi par la justice au Cit. Charles Frédéric Baer fils mineur de feu le Cit. Jean Frédéric Baer Lieutenant au 3+ Bataillon du Bas Rhin lequel était fils dudit feu Cit. Jean Frédéric Baer Tous Veuve Enfants petits Enfants et héritiers du Cit. Jean Frédéric Baer
au Cit. Jean Louis Schlick Negociant
Les trois Boutiques Scizes au Rez de chaussée ainsi que la petite Boutique derrière qui servoit autrefois à la fonderie de la Maison appartenante à la succession de feu le Cit. Baer Sise en cette commune faisant le Coin de la place de la Cathedrale et de la rue des hallebardes
(article 7) Le Vestibule a Côté des boutiques demeurera libre et le Cit. Preneur ne pourra y placer aucune Marchandise afin que l’entrée de la Cave ne soit pas genée – moyennant un loyer annuel de 672 livres tournois
Nouveau bail au profit des héritiers de Jean Louis Schlick
1803 (15 germ. 11), Strasbourg 1 (25), Me Lacombe n° 3507 – Enregistrement de Strasbourg, acp 87 f° 113-v du 19 germ. 11
Bail de 6 années qui commencent le 5 vendemiaire 12 – De Charlotte Louise Wagner veuve de Jean Frédéric Baer marchand Jouailler, Jean Jacques Baer praticien agissant tant pour eux que pour Jean Daniel Baer horloger à Paris et encore le Cit. Charles François Stéphan Négociant comme tuteur établi par la justice au Cit. Charles Frédéric Baer fils mineur de feu Jean Frédéric baer petit fils dudit Jean Frédéric Baer
aux héritiers de Jean Louis Schlick de cette ville scavoir Xavier Schlick négociant, Louise Schlick, Thérèse Schlick et Madeleine Schlick absente et Joséphine Schlick mineure
Les trois boutiques sises au rez de chaussée ainsi que la petite boutique de derrière qui servoit autrefois a la fonderie de la maison appartenante a la succession dudit feu Jean Frédéric Baer sise en cette ville faisant le coin de la place de la cathedrale et de la rue des hallebardes – (connaissent les lieux) pour les occuper en vertu de bail passé devant Me Laquiante le 16 messidor 5
(charges, clauses et conditions) 5. le vestibule a côté des boutiques demeurera libre et les preneurs ne pouront y placer aucune marchandise afin que l’entrée ne soit pas genée – moyennant un loyer annuel de 672 francs
Charlotte Louise Wagner meurt en 1810
1810 (2.11.), Strasbourg 12 (34), Me Wengler n° 5258 – Enregistrement de Strasbourg, acp 115 f° 179-v du 9.11.
Inventaire de la succession de Charlotte Louise Wagner veuve de Jean Frédéric Baer orfèvre décédée le 3 septembre 1810 – à la requête de François Charles Stephan, négociant, tuteur de Charles Frédéric Baer 16 ans 6 mois, fils de feu Jean Frédéric Baer procréé avec Sophie Louise Kastner, épouse en troisièmes noces de Henri Lützel, aubergiste, Jean Daniel Baer horloger, François Louis Klauhold avoué près le Tribunal Civil fondé de pouvoir de Jean Jacques Baer juris consulte à Mayence, héritiers pour un tiers de leur mère
dans la maison mortuaire place de la cathédrale n° 9
Codicille reçu Me Laquiante le 2 décembre 1806
meubles, argenterie, créances
immeuble, le tiers par indivis d’un bien rentier appelé Gültgut à Bernsheim canton de Brumath, mobilier 10 272 fr, immeuble 5110 fr, ensemble 15 382 fr, passif 7708 fr
Les héritiers vendent la maison par licitation à la barre du tribunal civil. L’acquéreur est le cordonnier Jean Michel Mertz
1811 (4.4.), Hypothèque de Strasbourg, Transcription reg. 60, n° 5
par devant M François Xavier Herrmann juge au Tribunal de Première Instance commissaire en cette partie nommé par jugement dudit tribunal du 10 novembre 1810, Cahier des charges à la requête de Jean Daniel Baer, horloger, et Jean Jacques Baer, avocat demeurant à Mayence, pour lesquels occupe M Klauhold, avoué près le Tribunal civil, en présence de François Charles Fischer, négociant, tuteur de Charles Frédéric Baer, mineur ayant pour avoué M Laemmermann – vente par licitation et adjudication
à Me Laemmermann – déclaration de command du 15 mars, déclare avoir enchéri pour Jean Michel Mertz, marchand cordonnier
Désignation de la maison, Une maison, appartenances et dépendances sise à Strasbourg place de la Cathédrale n° 9 faisant le coin de la rue des Hallebardes, d’un côté la brasserie du Dauphin, d’autre la maison des héritiers Stahl, derrière les susdites deux maisons – est construite en pierre de taille et briques, elle est composée d’un rez de chaussée, de trois étages et d’une mansarde, elle appartient à chacun pour un tiers au contenu d’un acte passé à la Chambre des Contrats – le 11 novembre 1785 et inventaire de la succession de Jean Frédéric Baer jouailler et Charlotte Louise Wagner – mise à prix 16 000 francs par le rapport d’experts du 5 décembre 1808, fait le 30 janvier 1811
Adjudication préparatoire du 1 mars – Adjudication définitive du 15 mars, moyennant 25 125 francs
Originaire d’Auenheim proche de Kehl, Jean Michel Mertz épouse en 1779 Anne Catherine Noll, originaire de Hugsweier près de Lahr : contrat de mariage, célébration
1779 (29.1.), Me Schatz (6 E 41, 1302) n° 62
(Eheberedung) persönlich erschienen seÿen Michael Mertz, der ledige Schuhmacher Von Auenheim über Rhein gebürtig, weÿ: Michael Mertz, geweßenen Fischers u. burgers daselbst, mit Fraun Margarethæ gebohrner Heÿdin, ehelich erzeugter Sohn, als hochzeiter ane einem,
So dann Jungfer Anna Catharina Nollin, Jacob Noll, Ackersmanns und burgers Zu Hucksweÿer, Naßau Usinigscher Herrschafft, mit Fraun Anna Maria gebohrner Schweinin ehelich erziehlte tochter, als braut ane dem andern Theil – Straßburg d. 29. Januarÿ 1779 [unterzeichnet] Michael Mertz, Anna Chatharina Nollin
Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 218-v, n° 11)
Im Jahr 1779. Dienstags den 13. Aprilis nach Mittags um zweÿ Uhr sind nach vorhergegangenen gewohlichen Proclamationen Festi Paschalis et dominicâ Quasimodo geniti in offentlicher Kirchen ehelich eingesegnet worden, Michael Mertz, lediger Schuhmacher von Auenheim gebürtig, weiland Michael Mertz gewesenen Fischers und burgers daselbsten und Frauen Margaretha gebohrner Heÿdin ehelicher Sohn, Und Jgfr. nna Catharina Nollin Georg Noll, Ackersmanns und burgers in Huckschweÿher und Frauen (-) eheliche Tochter [unterzeichnet] Michael Mertz als Hochzeider, Anna Chatharina Nollin als hochziterin (i 31)
Le savetier Michel Mertz qui souhaite passer son chef d’œuvre en présentant quatre paires de chaussures pour femme porte l’affaire devant les Quinze en 1780. Les représentants de la tribu non seulement ne voient pas d’inconvénient à accéder à la demande mais souhaiteraient que tous les savetiers en fassent une comparable.
1780, Protocole des Quinze (2 R 190, registre lacunaire complété par les notes du secrétaire)
(Rapiarium p. 7) Oster. Michael Mertz des Altbusers und b. allhier C. EE Zft der Schumacher (Zmstr) prod. unterth. mem. samt beil. sub Lit A. pt° Erlaubnis mit 4 paar weibschuh zu verfertig. b. unterh. dep. Claus b. gleichfalls deput.
(p. 73) Iidem laßen per Eundem referiren, es habe Michael Märtz der burger und altbüßer Contra E. E. Zunfft der Schuhmacher Zunfft meister den 19.ten dieses ein unterthäniges memoriale mit beÿlag litt. A. übergeben und darinn gebetten MGHh. geruheten ihme Zu erlauben das Meisterstück mit vier paar frauenzimmer schuh verfertigen Zu dörfen, sofort ihne als dann das gantze Meisterrecht genießen Zu laßen.
Beÿ besessener Deputation haben H. Rathh. Vix und H Ulrich Lipp beede Schöffen und vorsteher E. E. Zunfft der Schuhmacher in gegenwarth des Imploranten nochmalen mündlich declarirt daß gleich wie nach ausweis extractus gerichts memorialis des Imploranten begehren MGh. beliebigen decision einhellig anheim gestellt worden sie nicht nur nichts darwider einzuwenden hätten, sondern vielmehr wünschten daß alle altbüßer ein gleiches begehren und erhalten möchten, und hierdurch auf einmal abgethan blieben.
Auf diese von E. E. Zunfft der Schuhmacher vorstehere beschehene erklärung, und die laut Gerichts memorialis vorliegender submission haben die H. Deputirte kein bedencken getragen ihr gutachten dahin zu ertheilen, daß der Implorant gegen erlag dreÿ pfund d wie gewohnlich theilbar und ersetzung der uncosten dispensando dem Artickel Zu verfertigung des Meisterstücks mit vier paar Frauen zimmer schuh Zu admittiren sofort nach vollziehung deßen ihme der Genuß des gantzen Meisterrechts zugestatten seÿe. Erkannt, be[dacht con]firmirt.
(p. 82) Sambstags den 26. Februarÿ 1780. Osterrieth nomine Michael Mertz in actis Contra E E Zunfft der Schuhmacher H Zunfftmeister in actis bitt Communicationem sententiæ. Erkannt communicatio.
Le registre de bourgeoisie manque. Michel Mertz figure sur la liste des nouveaux bourgeois
1778, VI 370, 11 (Nouveaux bourgeois, 1778-1780) [p. 6]
Michael Mertz
Inventaire des apports en conformité du contrat de mariage dressé en 1782. Le nom de l’épouse a été par erreur remplacé par le nom de la mère du mari. Les conjoints Mertz habitent alors rue des Orfèvres dans la maison du marchand Schatz
1782 (2.5.), Me Lederlin (6 E 41, 904) n° 184
Inventarium über H. Michael Mertz des schuhmachers und Fr. Margaretha geb. Heidin einander in den ehestand eingebrachte nahrung – vor H. Not. Schatz d. 29. jan. 1779 auffgerichtet Eheberedung
in einer ane dem Goldschmid gaß gelegenen H. Schatz dem handelsmann zugehörigen behausung ; [series rubricarum, non renseigné]
Nouvel inventaire des apports dressé en 1821
1821 (30.5.), Strasbourg, Me F. Grimmer, Consulté Enregistrement de Strasbourg, acp 152 F° 164-v du 1.6.
Déclaration tenant lieu d’inventaire – Inventaire des apports de Michel Mertz ci devant cordonnier et d’Anne Catherine Noll, selon leur contrat de mariage passé devant Me Schatz le 29 janvier 1779
le mari 6000 fr et la femme 2000 fr
Anne Catherine Noll meurt en 1830 en délaissant trois enfants ou leur représentant
1831 (6.6.), Strasbourg, Me F. Grimmer (actes en déficit), Consulté Enregistrement de Strasbourg, acp 204 F° 83-v du 10.6.
Inventaire de la succession d’Anne Catherine Noll femme de Jean Michel Mertz, propriétaire, décédée le 9 décembre dernier – à la requête 1. du veuf, des enfants 2. Jean Michel Mertz, cordonnier, 3. Anne Catherine Mertz femme Laemmermann, marchand de toiles, 4. Guillaume Gerhard par représentation de Marguerite Mertz femme de Geoffroi Gerhard, boucher
mobilier 900 fr, argent 100 fr, créances 800 fr, totalité 1800 fr
une auberge à la Hohwarth évaluée 800 fr
une petite maison jardin à la Hohwarth cote D évaluée 25 fr
deux bergeries cote H et I évaluée 100 fr
une maison rue des Hallebardes cote F évaluée 1000 fr
une maison au Marché Neuf cote C évaluée 500 fr
une maison à la Hohwarth cote L évaluée 150, totalité 2575 fr, point de passif
Jean Michel Mertz lègue sa maison rue des Hallebardes à son fils du même nom
1834 (27.12.), Strasbourg, Me F. Grimmer (actes en déficit), Consulté Enregistrement de Strasbourg, acp 228 F° 137-v du 2111.
Testament – Jean Michel Mertz père, propriétaire décédé le 21. 9.br, révoquant les testaments antérieurs
à son fils Jean Michel Mertz, la moitié de la maison & dépendances rue des Hallebardes n° 1
à sa fille De Laemmermann, la moitié de sa maison à Strasbourg au Marché Neuf n° 5
à son petit fils Edouard Gerhardt issu du mariage de Guillaume et Marguerite Salomé Mertz, la moitié de l’auberge dépendances sous le nom de la Hohwarth avec 6 ha 60 ares de terres labourables et pré
Jean Michel Mertz meurt en 1834
1834 (27.11.), Strasbourg 8 (62), Me G. Grimmer n° 5045 – Enregistrement de Strasbourg, acp 228 F° 190-v du 6.12.
Inventaire de la succession de Jean Michel Mertz père décédé le 21 novembre dernier – à la requête de 1. Jean Michel Mertz, marchand cordonnier, 2. Anne Catherine Mertz veuve d’Isaac Laemmermann, marchand de toile, 3. Guillaume Geoffroi Gerhardt, boucher, mandataire d’Edouard Gerhardt, trompette au quatrième régiment de chasseurs à cheval en garnison à Sedan par représentation de sa mère Marguerite Salomé Mertz épouse du Sr Gerhard
Observations préliminaires, veuf d’Anne Catherine Noll, inventaire dressé le 10 juin 1831
dans une maison rue des Hallebardes n° 1 faisant le coin de ladite rue et de la place de la Cathédrale
mobilier 247 fr, garde robe 57 fr, meubles communauté 786 fr, déclations actives 2731 fr
Testament Me F. Grimmer le 27 décembre 1828 enreg. le 21 novembre courant (…) à Jean Michel la moitié de la maison & dépendances sise en cette ville rue des Hallebardes n° 1 faisant le coin de ladite rue & de la place de la Cathédrale où elle est numérotée 9
à Mde Laemmermann, la moitié de ma maison au Marché Neuf n° 5 faisant le coin de ladite place & la ruelle Ste Marguerite
à mon petit fils la moitié de l’auberge & dépendances connue sous le nom de Hohwarth avec 6 ha 6 de terres labourables & pré, Adjudication définitive au Tribunal Civil 23.12.1818
A) Titres et papiers, contrat de mariage Me Schatz le 29 janvier 1779
B) Expedition du testament de la femme Mertz, Me F. Grimmer le 27 décembre 1828 enreg. 29 décembre 1830, à son fils Jean Michel [même teneur que ci dessus pour chacun des enfants]
C) Chambre des Contrats le 8 janvier 1785 acquis la maison à Strasbourg au Marché Neuf n° 5, d’un côté Dlle Jordain, d’autre la ruelle dite Allmendgaessel, derrière le Sr Strohmeyer
D) Me Zimmer le 25 mars 1806 acquis une petite maison, appartenances, dépendances à la petite plaine des Bouchers derrière la Hohwarth batie sur un terrain communal près la ci devant bergerie
pat jugement du tribunal civil de première instance rendu le 15 mars 1811, une maison, dépendances sise à Strasbourg place de la Cathédrale n° 9 faisant le coin de la rue des Hallebardes où elle porte le n° 1, d’un côté le brasserie du Dauphin,d’autre la maison des héritiers Stahl, derrière lesdites deux maisons
G) adjudication au tribunal civil le 3 décembre 1818 une auberge dite Hohwarth située hors la porte de l’Hôpital sur la chaussée conduisant à Illkirch avec bâtiment & dépendances de 85 ares de terres y compris le jardin potager attenant à ladite auberge & aux terres arables, de la contenance de 5 ares la cour du bâtiment susdite, d’un côté le canton dit Kritt, d’autre un pré de cette propriété, derrière le Sr Mertz
6 ares de pré y compris le verger planté d’arbres fuitiers à côté de la route, d’un côté le canton Kritt, d’autre le fossé dit Woerthgraben, derrière la terre arable ci dessus désignée (et terres à Illkirch)
H) adjudication Me Lacombe le 23 avril 1823, la Commission administrative des hospices civils de Strasbourg, adjudication d’une bergerie consistant en bâtiment composé d’une petite habitation & étable y attenant, une cour & un petit jardin le tout de la contenance de 11 ares 16 ca près la Hohwarth, d’un côté l’auberge de la Hohwarth, un chemin, d’autre le chemin conduisant à la chausée et en partie propriété de M Mertz, derrière N N anabaptiste
J) Adjudication définitive du 9 ventose 12 à la mairie de Strasbourg, acquis une autre bergerie & dépendances située à côté de la première consistant en un bâtiment & deux étables occupant une superficie de 256 m carrés avec un terrain y attenant de la contenance d’environ 15 ares & un petit jardin situé derrière lesdits bâtiments, d’un côté le chemin commun, d’autre en partie un terrain communal & en partie la maison & l’enclos appartenant au Sr Mertz, derrière un terrain communal, le jardin appartenant au Sr Mertz ;
L) transaction entre le défunt et Simon Küchel, cordonnier à Strasbourg devant Me Grimmer le 20 nivose 8 sur un procès et contestation qui se sont élevés au sujet d’une vente d’immeuble savoir, une maison sise à la Hohwarth à gauche de la route de Colmar avec cour, écurie, appartenances & dépendances & environ 100 ares (5 arpents) de terre, d’un côté et derrière la maison appartenant au Sr Mertz, d’autre le Sr Schulmeister en partie Sr Renaud de la Soudière, derrière fossé lesquels sont par conséquent propriété des héritiers Mertz – passif 19 510 fr
La maison revient d’après les dispositions testamentaires du défunt à son fils cordonnier Jean Michel Mertz qui a épousé en 1812 Sophie Edelmann
1812 (8.7.), Strasbourg 12 (46), Me Wengler n° 6825 – Enregistrement de Strasbourg, acp 120 f° 33-v du 10.7.
Contrat de mariage – Jean Michel Mertz, cordonnier, fils de Michel Mertz l’ainé, cordonnier à Strasbourg, et d’Anne Catherine Noll
Sophie Edelmann fille majeure de feu Geofroy Louis Edelmann, faiseur d’instruments, et de défunte Marie Anne Helfrisch
Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports
1812 (3.11.), Strasbourg 12 (47), Me Wengler n° 7102 – Enregistrement de Strasbourg, acp 120 f° 192-v du 6.11.
Inventaire des apports de Jean Michel Mertz cadet cordonnier et de Sophie Edelmann mariés le 17.8. dernier, selon leur contrat de mariage en date du 8 juin dernier
dans la maison du Sr Mertz père au marché neuf n° 5
le mari, 2044 fr dont numéraire 1200 fr
la femme, 3364 fr dont créances 2000 fr
Jean Michel Mertz et Sophie Edelmann vendent la maison au boulanger Louis Birry et à sa femme Marie Kuterer
1857 (16.6.), Me Keller
une maison sise à Strasbourg place de la Cathédrale n° 9, moyennant 10 000 francs et une rente viagère de 1500 francs, réductible à 1200 francs au décès du premier mourant, ladite rente estimée au capital de 15 000 francs (total) 25 000 francs
acp 461 (3 Q 30 176) f° 18 du 22.6.
Originaire de Düttlenheim, Louis Birry épouse en 1846 Marie Anne Kutterer, de Molsheim
Mariage, Strasbourg (n° 132)
Du 19° jour du mois de mars l’an 1846. Acte de mariage de Louis Birry, Majeur d’ans, né en légitime mariage le 10 août 1820 à Düttlenheim (Bas Rhin) domicilié à Strasbourg, garçon boulanger, fils de Martin Birry, Cultivateur domicilié à Düttlenheim, ci présent et consentant, et de feu Salomé Heckmann, décédée à Düttlenheim le 10 octobre 1830, et de Marie Anne Kutterer, Majeure d’ans, née en légitime mariage le 6 juin 1822 à Molsheim (Bas Rhin) domiciliée à Strasbourg fille de Joseph Kutterer, serrurier, et de Thérèse Peter conjointss domiciliés à Molsheim, ci présents et consentants (signé) Louis Birry, M. Kutterr (i 10)