15, rue du Fort
Rue du Fort n° 15 – III 223 (Blondel), N 524 (cadastre)
Reconstruite par le passementier Jean Jacques von Matzenheim (1623)
Auberge à la Renommée (1720-1725, auparavant dans la maison voisine)
Détruite pendant le siège de 1870 – Sol réuni à d’autres pour construire l’école Schœpflin, 1872
L’arrière de la rue du Fort en 1830, avant l’établissement du quai Schöpflin (dessin de Schweitzer, reproduit dans Seyboth)
Aile sud de l’école en partie construite sur le sol de la maison
Les préposés autorisent en 1599 l’employé de l’accise Michel Betz à percer trois fenêtres dans le mur d’enceinte pour éclairer sa cave et son poêle au deuxième étage. Sa veuve est autorisée en 1609 à faire une autre ouverture dans le vestibule. Le passementier Jean Jacques von Matzenheim passe en 1623 un contrat avec le maçon Jean Flieher pour construire un nouveau bâtiment. Il rend la même année le mur mitoyen avec son voisin à l’ouest. La maison passe ensuite à ses créanciers. Elle appartient aux chapeliers Martin Christ (1665) puis Michel Kamm (1671). Passementier originaire de Padoue, Jean Grau est exonéré avec l’appui du préteur royal du bail que veut lui imposer le chambre des Logements militaires pour loger un artificier. Propriétaire depuis 1716, le tailleur Chrétien Hæffner reprend dans sa maison de 1720 à 1723 l’enseigne à la Renommée qu’il exploitait auparavant dans la maison voisine. Elle passe en 1742 à son gendre Sébastien Henri Hæffner auquel les examinateurs n’ont rien trouvé à redire à son chef d’œuvre. Catherine Barbe Hæffer femme du diamantaire Philippe Jacques Lederlin la vend à sa nièce Salomé Meyer, femme du cordier Jean Pierre Pfeiffer qui disparaît lors de la campagne de Russie.
Arrière de la rue du Fort, à partir de la porte de Pierre (à droite). La maison se trouve à gauche de la tour au milieu de l’image. Plan-relief de 1725-1728 (Musée historique, image extraite de Strasbourg, Urbanisme et architecture)
Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 53 (Musée des Plans-relief) 1
L’Atlas des alignements (années 1820) mentionne une maison en maçonnerie et trois étages en bois. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade sur rue est la cinquième à droite du repère (h) ou deuxième à gauche du repère (i) : deux fenêtres et porte d’entrée au rez-de-chaussée, trois étages à deux fenêtres chacun, toiture à deux niveaux de lucarnes. La façade vers le canal intérieur des Faux-remparts est la troisième à droite du repère (c).
La maison porte d’abord le n° 12 (1784-1857) puis le n° 15.
La veuve du tailleur de pierres Jean Henri Kœll vend en 1854 la maison à Frédérique Audran qui meurt en 1868 après avoir légué ses biens grevés d’usufruit viager aux Hospices civils. La maison est détruite pendant le siège de 1870. La Ville acquiert en 1872 le terrain où sera construite l’école Schœpflin.
Elévations vers le quai, mise à jour de 1861. La façade est la troisième à droite du repère (4). La façade différente de celle de 1830 à laquelle le cadastre ne signale aucun changement doit avoir été refaite par le maçon Jean Henri Kœll quand le quai Schœpflin a été établi au début des années 1830.
décembre 2021
Sommaire
Cadastre – Relevé d’actes
Récapitulatif des propriétaires
La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1601 à 1872. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date approximative de mutation.
Michel Betz, graveur de caractères, employé à l’Accise, et (1579) Marguerite Bertsch – luthériens | ||
1614 | h | Bechtold Hage, maçon, et (1614) Marguerite Bertsch veuve de Michel Betz puis (1631) Marguerite Finck – luthériens |
1617 | v | Jean Jacques von Matzenheim, passementier, et (1595) Anne Schilter – luthériens |
1631* | adj | Jean Philippe Hünerer, marchand, et (1620) Madeleine Braun puis (1626) Agnès Reutter, d’abord (1619) femme de Nicolas Chadenoit – luthériens |
1640* | Balthasar Louis Künast, brodeur de soie, (1614) et Marguerite Bender veuve du marchand Jean Storck puis (1637) Agnès Schatz – luthériens | |
1660 | v | Elie Reiff, boulanger puis contremaître, et (1645) Eve Storck – luthériens |
1665 | v | Melchior Christ, chapelier, et (1662) Eve Storck veuve du contremaître Elie Reiff puis (1664) Susanne Oberlin – luthériens |
1671 | v | Michel Kamm, chapelier puis revendeur, et (1668) Ursule Kugler puis (1675) Anne Marie Barthel – luthériens |
1678 | v | Jean Grau, passementier, et (1664) Salomé Hartmann, (1682) Anne Werlin puis (1712) Anne Catherine Armbruster – luthériens |
1716 | v | Chrétien Hæffner, tailleur, et (1704) Anne Catherine Dielenschneider – luthériens |
1742 | h | Sébastien Henri Hæffner, tailleur, et (1732) Catherine Barbe Hæffner – luthériens |
1767 | h | Philippe Jacques Lederlin, diamantaire, et (1756) Catherine Barbe Hæffner – luthériens |
1798 | v | Jean Pierre Pfeiffer, cordier, et (1803) Marguerite Salomé Meyer |
1826 | v | Jean Henri Kœll, tailleur de pierres, et (1824) Elisabeth Grœnninger veuve de Jacques Krætzler |
1854 | v | Frédérique Audran, célibataire († 1869) |
1872 | v | Ville de Strasbourg |
Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 550 livres en 1738, 500 livres en 1766
(1765, Liste Blondel) III 223, Sr Haffner
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Philipp Lederle, 3 toises, 2 pieds et 6 pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre) N 524, Koell, Jean Henri – maison, sol – 0,44 are
Locations
1687, Jean Michel Redslob, passementier
1716, Jean Grau (ancien propriétaire)
Préposés au bâtiment (Bauherren)
1599, Préposés au bâtiment (VII 1314)
L’employé de l’accise Michel Betz demande l’autorisation de percer à travers le mur d’enceinte une fenêtre (2 pieds de large et 2 pieds de haut) dans sa cave, deux autres ouvertures au deuxième étage pour faire un petit poêle et de construire une cabane en bois au bout de la rue. Les préposés autorisent les fenêtres à condition d’y poser des barreaux mais pas la cabane.
(f° 70-v) Donnerstags 29. Martÿ 1599. – Michel Betz Knab im Ungelt, bittet Ihme Zu gestatten In sein Kellerlein ein tagfenster durch der Stattmaur In graben 2 schuh breÿt 2 schuh hoch Zubrechen. Zum andern stock oben vff In iner Cammern bitt er Ihm Zugönnen 2 liechter Zu brech. vnd Zumachen, Zu einem stüblin, Item aller underst Im eck In burckgasen Zu gönnen ein kleine holtzhütt Zu bawen. Erkandt Ist Ime In Zweÿ ersten begeren willfahrt, doch das ers ver rhembse, Aber die holtzhütt abgeschlag.
1609, Préposés au bâtiment (VII 1338)
La veuve de Michel Betz est autorisée à ouvrir à travers le mur d’enceinte une fenêtre (3 pieds ½ de haut, 2 pieds de large) dans son vestibule à condition d’y poser des barreaux
(f° 142) Donnerstags 24. Augusti 609. – Michel Betzen des Knaben im Umbgeld fraw bittet Ihro Zugestatten In Ihrer hauß ehr vor der Stuben Zuerlauben ein fenster In weiten Zollgraben durch der Statt maur Zubrechen 3 ½ schuh hoch 2 sch breit. Ist Ihr bewilligt vnd Zugelaßen, solls aber Verremß.
1779, Préposés au bâtiment (VII 1418)
Le maître maçon est autorisé à repeindre la maison du verrier Philippe Jacques Lederlin
(f° 322) Montags den 11. Octobris 1779. – Phil. Jacob Lederlin Glasschneider
Mr Georg Friedrich Walther, der Maurer, nôe. Philipp Jacob Lederlin, des Glasschneiders bittet zu erlauben deßen Behausung an der Burg: gaß gelegen vornen und hinten anstreichen Zu laßen. Erkannt, Willfahrt.
Description de la maison
- 1738 (billet d’estimation traduit) La maison comprend un poêle, chambre, cuisine, vestibule, au premier étage un poêle, chambre, cuisine, vestibule, au deuxième étage trois chambres dont l’une pour les soldats, deux chambres à cloisons en lattes dans les combles, une petite cave sous solives, le tout estimé avec appartenances et dépendances à la somme de 1 100 florins
Atlas des alignements (cote 1197 W 37)
2° arrondissement ou Canton nord – Rue du Fort
nouveau N° / ancien N° : 19 / 12
Lederlin
Rez de chaussée en maçonnerie et 3 étages en bois médiocre état
(Légende)
Cadastre
Cadastre napoléonien, registre 21 f° 149 case 2
Koell Jean Henry tailleur de pierres rue du fort N° 12 à Strasbourg
(1855) Audran Frédérique rue du fort N° 12
N 524, maison, sol, R. du fort 12
Contenance : 0,44
Revenu total : 92,23 (92 et 0,23)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 13 / 10
fenêtres du 3° et au-dessus : 5 / 4
Cadastre napoléonien, registre 22 f° 605 case 2
Audran Frédérique (la demoiselle)
(ancien f° 353)
N 524, maison, sol, Rue du Fort 15
Contenance : 0,44
Revenu total : 92,23 (92 et 0,23)
Folio de provenance : (149)
Folio de destination : zerstört, (sol) 358-I
Année d’entrée :
Année de sortie : 1876
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 13
fenêtres du 3° et au-dessus : 5
1871, diminutions – Audran Frédérique f° 353, N 524, revenu 72
1876, diminutions – Audran Friderike f° 353-II, N 524, sol 0,44, Reinertrag 0,23, idem (zum Bau einer Schule verwandt)
1789, Enquête préparatoire à l’Etat des habitants (cote VII 1295)
Canton 3, Rue 73 Burggaß
12
Pr. Letterlin, Philipp Jacob, Glasschneider – Steltz
loc. Gall, Lorentz, Schlossers gesell – Schirmer
loc. Graffen, Zweÿ ledige Jungfern, burgers töchter – Schmitt
1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)
Canton III, Rue 73 du Chateau dite Burggasse p. 110
12
Pr. Letterlin, Philippe Jacob, Vitrier – Echasses
lo. Gall, Lorent, garçon Serrurier – Manant
lo. Graffen, deux filles Bourgeoises – Marechaux
Relevé d’actes
La maison appartient à la fin du XVI° siècle au graveur de caractères Michel Betz qui épouse en 1579 Marguerite, fille du boulanger Jean Bertsch de « Simmeringen »
Mariage, cathédrale (luth. p. 28.)
1579. Dnica I Adventus 29. Novembr. Michael Betz der formenschneider, vnd Margaretha Hansen Bertschen des Becken Zu Simmeringen nachgelaßene tochter, Eingesegnet Montags den 14. Decembris (i 17)
Requêtes de Michel Betz dans ses fonctions d’employé à l’Accise
1585, Protocole des Quinze (2 R 15)
(f° 191-v) Eodem Sabbato 4. Decemb. – Michel Betz knab am Ungelt. 1586 XV (2 R 17)
(f° 36-v) XXVI Februa. – Michel Betz knab am Ungelt.
Michel Betz est candidat au poste de péager au pont du Rhin. Il déclare être au service de l’accise depuis un certain temps, chargé de quatre jeunes enfants mais qu’il ne gagne pas plus de 7 sols 6 deniers. Le poste auquel il est candidat lui rapportera davantage.
Il est quelques mois plus tard candidat au poste de péager au Faubourg de Pierre. Il déclare être au service de l’accise depuis cinq ans, garde à la cathédrale depuis deux ans et pendant six semaines au service des Quinze. Il est nommé le 10 novembre. Il reprend le 23 décembre ses fonctions initiales d’employé à l’Accise après avoir constaté que les qualités nécessaires à son nouveau poste lui manquaient. Sob salaire sera augmenté.
1589, Conseillers et XXI (1 R 66)
(f° 234) VII Maÿ – Michel Betz vmb den Zollerdienst vff der Rheinbrucken
Michel Betz vbergibt p. Bitterlbronn vmb den vacirend Zoller dienst vff der Rheinbruck ein demutigst supliciren, darin er gantz unterthenig bitt In solch. dienst für andern Zu conferiren, weil er ein Zeittlang mh. am ungelt gedienet, vier kleine unerzogen Kind biß dahier Zimblich armuth erlitt. demler* venherlich mer nicht dan 7 ß 6 d Zu Lohn gehabt verhofft sich der besser auß Zubring. dieweil er sein handwerck besser treib. kahn. Erkandt wan er will mag er sich zu schreiben geben.
(Bastian Metzger geordnet. f° 239)
(f° 610-v) X. Novembris – Michel Betz Zoller an Steinstraß
Michel Betz Knab am Ungelt p. Bittelbr. supplicirt mündlich vmb den Zollerdienst an Steinstraß bitt Ihn dessen geniessen Zulassen, das er fünff Jar Knab am ungelt, Zweÿ Jahr Zuwächter vff dem Münster gewes. und auch Jetzund den fünffzehen Knecht dienst vff sechs wochen lang versehen.
(f° 611) X. Novembris – Michel Betz Zollerdienst an Steinstraß
Darauff seind auß dem Amptbüchlin die Jenig. geleß so sich vmb bemelt. dienst geschrieben geb. vmbgefragt ob Jemand gebetten die Personen wid. gelesen, Daruff bring. H Werle, H Awenh. Ihren siben inn außzug Michel Betz, Salomon Schick, Melchior Weber der schneid. David Hirschman, Simon Berion, Jost Weidman, Johann Meÿer, und das darumb d. denen die angesucht Vier und achtzig Personen, vermelden dabeÿ das Ihnen wenig darunder bekandt. Erkandt, Ist Michel Betz Knab am Ungeld geordnet, der Ist herein gelaßen und hat die ordnung geschworen.
(f° 728) XXIII. Decembris) – Michel Betz Knabendienst am Ungelt
Bemelte herren lassen auch Referiren demnach Michel Betz Knab am ungelt Zum Zoller an Steinstraß geordnet und aber dabeÿ angezeigt word. nach dem er gewöhlt d. er zu einfeltig, und nicht qualificirt, seÿ wid. mit Ihme gehandelt, und Ihne angezeigt worden das man darfür halt der Knaben dienst solt besser für Ihne sein, & man dieselb. besoldung bessern werde, darauff er bewilligt am Knaben dienst Zupleiben d. er aber sein hauß Jacoben von Matzenheim v.lüh. vnd Jetz wid. drein Zuwohn. so sitzt bemelter fünffzehen Knecht Zwischen Zweÿ stüelben wid.
Michel Betz est nommé le 11 avril à l’un des postes vacants de messager au tribunal. Il renonce à son poste un mois plus tard parce qu’il manque des qualités nécessaires. Il retrouve son poste précédent sur recommandation des Quinze.
1593, Conseillers et XXI (1 R 72)
Stattgerichtsbotten dienst, Michel Betz – Michel Betz knab am Ungelt.
(f° 263-v) XI Aprilis – Stattgerichtsbotten dienst, Michel Betz
Samt auff dem Ambter buchlein den Jenigen geleßen, so sich Zu einen Stattgerichts Botten, darvon man auch zween In mangel stehen, geschrib. geben. Umbgefragt ob Jemands gebetten. Ist niemands gebetten. Seind wider gelaß. Darauff Referiren vorgemelte Herrn das man Iren Sechs in außschutz bracht, Jeremias von Meÿ, Blais Lung, Michel Betz, Hanß Franck, Heinrich Braun und Jacob Marckh. Erkandt Ist Michel Betz für einen geordnet.
(f° 264-v) XI. Aprilis – Michel Betz hatt die Stattgerichtsbotten ordnung geschworen. Rhatt H. sollen vff den Zunfft anzeigen.
(f° 321) IX Maÿ – Michel Betz resignirt Stattgerichtsbotten dienst. Knab im Ungelt.
Michel Betz p. Lt. Hammerer weil* Im der Stattgerichts botten dienst Zuversehen zu schwer will solchen wider resigniren. Was vmb seinen altten dienst wider gebetten haben
1593. Protocole des Quinze (2 R 17)
(f° 76) Zinstag den VIII Maÿ – Michel Betz knab am Ungelt.
herr H Beinheim angezeigt, Er seÿe vom XV Knecht bericht, Nachdem der Knab am Ungelt von Rhät vnd XXI Zum Stattgerichts botten angenommen worden, Aber die scheff also befund. d. er an solchem dienst nicht begere Zu pleÿben, sond. woll Ine wider vffsagen, vermeindt er konn Ine nicht versehen wolte gern am Knaben ampt am vngelt pleyb. Bitt sich Zu begnedigen vnd am vngelt pleyb. Zulaß. dwl. er fünff Cleyne Kinder hatt vnd ein weyb, So mocht Ime willfahrt werden, wie Jüngst beÿ Rhat vnd XXI dem Allmoßen Knecht so thurnhüeter worden vnd wid. Resignirt, widerfahren so an sein* Allmußendienst gelaßen worden.
Erkant, dieweyll es nuhr Zum andern mahl beschehen, d. er promovirt worden, vnd sich vntauglich befunden, So mag es bey Rhat vnd XXI Resigniren, Mitt dem anhang, d. man Ine vertrosten woll, d. er wider an seinen vorigen dienst tretten vnd kommen möge. B. Mr.vf th.
La veuve de Michel Betz se remarie en 1614 avec le maçon Bechtold Hage, originaire de Leutershausen (an der Bergstrasse) en Palatinat
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 259, n° 19)
1614. Dom. Reminiscere 20. Maÿ. Bechtold Hager von Leitershausen in d. pfaltz ein Maurer, Margareta, Michel Betzen des vngelters hind.lassene wittwe. Eingesegnet Mont. den 28. Martÿ (i 134)
Bechtold Hage devient bourgeois par sa femme un mois après son mariage
1614, 2° Livre de bourgeoisie (4 R 104) p. 975
Bechtoldt Hagen von Leitterßhauß. d. Beckh Empfahet daß Burgrecht Von Margaretha N weÿlandt Michael Betzen, deß geweßenen Knaben Im Ungeltt hind.laßner Wittib vnd wull beÿ den Maurern dienen, Actum den 3.ten Maÿ Aô 1614
Bechtold Hage se remarie en 1631 avec Marguerite, fille du laboureur Martin Finck de Rosenfeld en Wurtemberg.
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 117)
1631. Dom. VI Trinit. 17. Julÿ. Bechtold Hage der Maurer u. burger alhie vnd. J. Margreth Martin fincken deß Bauresmans Zu Rosenfeld im Hertzogthumb würtenberg gelegen nachgelaßene Tochter. Cop. 25. Julÿ Zu J. St. Peter im frühgebett (i 60)
Marguerite Finck se remarie en 1637 avec le contremaître au Chantier des maçons Jacques Metzger : contrat de mariage, célébration
1637 (ut supra [25. Septembris]), Chambre des Contrats, vol. 478 f° 742-v
(Prot. fol. 115 – Eheberedung) Erschienen Jacob Metzger der hoff Knecht vffm Maurhoff und burger Zu St. Alß hochzeiter An einem,
So dann Margaretha Finckin, weÿ: Bechtoldt Hagen deß Maurers see: alhie witib Alß Hochzeiterin, mit beÿstand ihres Vogts Mathiß dreschers deß Maurers Am andern theil
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 242-v)
1637. Dom. XX. Trinit. 22. 8.bris. Jacob Metzger d. hauptknecht aufm Maurhoff v. burger alhie v. Margretha Bechtold Hag Maurers alhie nunmehr von ihm geschiedene. Cop. 30. 8.bris Zu J. St. Peter (i 123)
Bechtold Hage et Marguerite Bertsch vendent la maison à Jacques von Matzenheim et à sa femme Anne Schilter
1617 (11. Augusti), Chancellerie, vol. 424 (Imbreviaturæ Contractuum) f° 42-v
Kauffverschreÿbung Hans Jacoben von Matzenheim vber sein Behausung In der Burggassen gelegen
(Extendirt wie in dem Contractbuch de Anno 1617 folio 99. Zubefinden.) Erschienen Bechtoldt Hage vnd Margreth Bartschin eheleut (verkaufft)
Hans Jacob von Matzenheim vnd Anna Schilterin auch eheleuten, so Zugegen auch Kaufften
hauß, hoffstatt mit einem vorhöfflin, sambt aller and. gebeuw Rechten vnd gerechtigkeiten gelegen in Burggaßen, einseits neben Martin Ecken alten Rahtsbewanden s: erben, and.seits Thiebold Chuen von Hirckheim, hinden vf den Innern Stat graben stoßend, daruon gehen Jars 3 ß j Cappen vf Martini bodenzins in den gürtler hoff alhie, It. 2. lb 10. ß gelts Jerlichs vf dem 18. 8.bris hans Jacob Schaffen ietzo dem Platerhauß alhie mit 50. lb, Mehr 2. lb 10 ß d der Samblung Zum Thurn Jars vf Erhardi mit 50. lb d ablösig, sonsten freÿ ledig vnd eigen, Ist d Kauf vber besagte beschwerden Zugegen für vnd vmb 115. lb d
Le passementier Jean Jacques von Matzenheim épouse en 1595 Anne, fille du jardinier Michel Schilter
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 81, n° 58)
1595. Dominica XIII post Trinitatis. Hans Jacob von Matzenheim der Pasamentmacher vnd Anna, Michel Schilters des garttners hinterlaßene tochter. Eingesegnet Zinstag den 30. Septembris (i 44)
Marie Hermann, veuve du péager Jacques von Matzenheim, passe un accord avec son fils passementier Jean Jacques von Matzenheim relatif au commerce de passementerie
1616 (8. Jenner), Chancellerie, vol. 423 (Registranda Kügler) f° 6
(Inchoat. fo: 5) Erschienen Fr. Maria Hertmännin Jacob von Matzenheim Zollers ane Steinstraßer thor seligen Witwe Mit beÿstandt des Ehrenhafft. Wilhelm Gutt Jar des Jüngern Schnÿdarzts Irs geschwornen Vogts ane eim
So dann hanns Jacob von Matzenheim Paßmentmachers erstgenanten Frauwen Marien hertmännin Sohn burgers alhie am andern theyl
haben beyde parteÿen gegen einander bekhandt v. offentlichen verÿehen, Alls bemelter hans Jacob von Matzenheim beÿ seiner lieben mutter bitzher Inn Sechs Jar lang Inn diensten deß Paßmentmachers geweßen vnd Ir solchen handell verrichten vnd versehen die weyl der beÿderseyts gelegenheyt nach Ist *las beÿ einander dergestalt zuvertheylen, dießer sach durch vnderhandlung der fürnemmen herrn Jeronimi hatten (…)
Jean Jacques von Matzenheim hypothèque la maison au profit du tailleur Jean Philippe Schaub
1621 (ut spâ. [xvj. Januarÿ]), Chancellerie, vol. 443 (Registranda Meyger) f° 40
(Inchoat. in Prot. fol. 25.) Erschienen hanß Jacob von Matzenheim
hatt bekhandt vndt In gegenwärtigkheit hannß Philippß Schaup schneÿders burgers Zu Straßb. – schuldig seÿen 100 pfund
vnderpfand hauß, hoffstatt vnd höfflin, mit Allen Ihren geb. & geleg. Inn d. St. St. vff der Burg gaßen, einseit neben hanß Waldbauer Wurtzstosser, anderseit neben Sÿbilla des Alten büttels vff der Maurers stub haußfr. hind. vff den St. graben stoßend, dauon gnd ij x ß d geltd loßig mit L lb d Ins platterhauß, It. ij. lb x ß geld loßig mit . lb der Samblung Zum thurn, So dann sind sie verhafftet vmb xxx vij lb ß d Michel Betz haußfr
Le passementier Jean Jacques von Matzenheim charge le maçon Jean Flieher de construire un nouveau bâtiment après avoir emporté les décombres moyennant 225 livres. Le rez-de-chaussée sera construit en pierre, la fenêtre de la cuisine aura trois pieds de haut et deux pieds de large, le chaudron à lessive sera remplacé par un neuf, le premier étage aura trois ouvertures (trois pieds sur deux) vers le fossé, le couloir une ouverture de cinq pieds sur trois
1623 (vj. Februarÿ), Chancellerie, vol. 449 (Registranda Meyger) f° 126-v
(Inchoat. in Prot. fol. 118.) Erschienen hannß Jacob von Matzenheim d. passamentmach. Ane eim
So dan hannß Flÿher d. maurer burger Zu Straßburg Am And. theil
vnd haben bede parth. sich eines Verdings mit einand. Vereinbart vnd verglich wie Volgt, Nammlich so hatt ermelter von Matzenheim Ihme Meister hannß Flÿher Angefrömbt vnd verdingt seine Behaußung vff d. Burggaß, souil hamer vnd köllen belangt, von vnd. bitz oben Vff zubauwen, wie dann ermelter Flÿher Zu solch. bauw lüffern soll Alle stein, kalck vnd Sand, deßgleich. das gerör laß. hinweg führen, Inn dem Vnder gemach Aber das Steinwerck vber der thuer darzu geb. so dartzu erfordert, Inn der Küch die fenster 3 schuo hoch vnd 2 schuo Inn Liecht herdt vnd Buch Kessell Abbrechen vnd von newem vffricht. die Vnderst stub thünch. vnd einfaß. vff den erst. Bod. 3 steinere Liecht vff den grab. 5 schuo hoch vnd Jedes 2. Im liecht, Im gang ein Liecht 5 schuo hoch vnd 3 Im Liecht, dreÿ offen löcher vnd 3 par offenfuß, alle böden besetzen vnd geruth* Alle nothwendige Arbeith verricht. Dageg. hatt mehrgenand von Matzenh. Ime Meister hannß Flÿher für solche bauw vnd Arbeith zugeben vsproch. 225. lb d sonst 2 ß w. wann er es gebehren würdt
Jean Jacques von Matzenheim rend mitoyen le mur qui sépare sa maison de celle de son voisin Jean Ernest Schmidt (ensuite n° 13)
1623 (ut spâ [vj. Februarÿ]), Chancellerie, vol. 449 (Registranda Meyger) f° 126
(Inchoat. in Prot. fol. 117.) Erschienen hannß Jacob von Matzenheim d. passamentmach. Ane eim
So dan hannß Ernst Schmÿd. d. leinen weber burger Zu Straßburg Am And. theil
Antzeigend, Demnach sie bede Ihre heüser Alhie Inn d. St. St. vff d. Burggaß nebend lig. haben vnd ein Maur sampt einer scheÿd wand Von Vnden hero bitz oben vff die fürst beder haüser scheÿdet, welche Maur vnd schiedwand bitzenhero sein hannß Jacob von Matzenheim eÿg. gewesen, das hierauff mehr genant hannß Jacob von Matzenh. für sich, seine erb. vnd Nachkomm.bewilligt vnd v.sproch. solche Maur vnd scheÿwand Zwischen Inen bed. parth. gemein Zu sein vnd Zu laß. dergestalt das bede theil sich derselben gemeinen Maur vnd scheÿdt wandt Zugebrauch. macht hab. sollen, dageg. gemeldt hannß ernst Schmÿd. Ime Von Matzenh. für solche gemeine gerechtigkeit hienechst Georgÿ nechst khünfftig 45. lb Zugeben vnd Zubezahlen sein soll
Jean Jacques von Matzenheim hypothèque la maison au profit de Jean Jacques Müller de Francfort. En marge, quittance remise en 1631 au propriétaire Philippe Hünerer
1623 (ut spâ [xxix. Decembris]), Chancellerie, vol. 450 (Registranda Meyger) f° 881-v
(Inchoat. in Prot. fol. 431.) Erschienen hanß Jacob von Matzenh. burger zu Straßburg
hatt in gegensein h. hanß Jacob Müller von Franckforth – schuldig seÿe 500 pfund
vnderpfand hauß vnd hoffstatt mit Allen Ihren geb. & gelg. Inn d. St. St. vff d. Buck gaßen, einseit Ernst Schmÿd. And.seit hanß Waldbaur, hind. vff d. Stattgrab. stoßend, dauon gnd. v gl. loßig mit 100. gld. d Samblung. Zum Thurn, Mehr v gl gld mit 100 gld Ins platt. hauß vnd 3 ß i kapp. Im gürtler hoff
[in margine :] Erschienen H. hannß Jacob Müller hieringemelt hatt in gegensein Hn hannß Philip Hünerers alß Jetzigen Inhabern der hierin Zu Unterpfand verlegten Behaußung (…) Act. d. 8. Januarÿ Anno 1631.
Jean Jacques von Matzenheim vend à Jean Philippe Hünerer une maison au Vieux-Marché-aux-Poissons en hypothéquant en garantie sa maison rue du Fort. Un premier acte dressé le premier mai est remplacé par un nouveau le 23 octobre
1628 (1. Maÿ), Chambre des Contrats, vol. 462 f° 239-v
(P. fol. 65.) Erschienen hannß Jacob von Matzenheim d. passmentirer alhie hat verkaufft
H hannß Philipps hünerer dem handelsmann so Zugegen
hauß vnd hoffstat sampt einem gemeinen höflin mit allen & Alhier vfm vnd. fischmarckt einseit neben hanß Clausen dem huetstaffierer 2.seit neben H Melchior hartung dem handelßmann hinden vff ein behausung dem werckh vnser frawen Münster mit dem gemeinen höfflin vff weÿ: Caspar Kniebsen auch Anthoni Couueliers seel. Erben gemein gewehrbshauß stoßend gelegen, dauon gehen 20. lb gelts Jarß vf weÿhenachten H M. Theophilo Dachteln ablösig mit 400. lb, So ist daß hauß auch v.hafft vmb 231. lb 13 ß 4 d Caspar von Matzenheim deß v.keüffers brudern, Item vmb 100. lb Maria Matzenheimin sein deß v.keüffers Schwester Kindern, solche beede posten vf erfordern Zuerlegen, sonst eÿg. Vnd ist diser Kauff vb. die beschw. geschehen p. 566 pfund
(f° 240-v) vnd Zu noch mehrer sich.ht der wehrschafft, hat er Verkäuffer Zu Unterpfand v.legt, hauß vnd hoffstat & vff der Burckhgaß neben hanß Waldbauren vnd 2.seit Ernst Schmid, hid. vff der Statt Innern graben, vnd ist Zuuor hafft vmb 50. lb d. Samblung Zum Thurn, Jt. vmb 50. lb dem Blayerhauß
[in margine :] Ist and. werts v.schrieben infra fol: 557
1628 (23. octob.), Chambre des Contrats, vol. 462 f° 557
Erschienen hannß Jacob von Matzenheim d. Paßmentirer burger Zu St. (verkaufft)
h hanß Philipp Hüenerer dem handelßmann auch burger Zu St. so Zuegegen, ihme & mit beÿstand herrn Johann Adam Hüenerers auch handelßmanns alhie seines Bruders
hauß vnd hoffstat mit einem gemeinen höfflin vnd allen andern & Alhie vffm vndern Vischmarcht einseit neben hanß Clausen dem huetstaffirer 2. seit neben h Melchior hartung dem handelsmann hind. mit dem gemeinen höfflin vff weÿ: Caspar Kniebsen vnd Anthoni Couueliers s Erben gemein gewerbhauß stoßend gelegen, dauon gehen Jahrß vff Weÿhenachten 20. lb geldts H M Theophilo dachtler Kleinen rhats Actuario in hauptg. mit 400. lb d abzulösen So ist diese behausung auch noch verhafftet vmb 231. lb Caspar von Matzenh. sein deß Verkäuffers brudern, Item vmb 66. lb d erstbesagtem seinem Bruder Caspar für sie beßerung an diesem ietz v.kaufften hauß, Item vmb 66. weÿl. Mariæ Matzenheimin sei des verkäuffers Schwester s. Kinder, (…) Vnd ist diser Kauff vber die beschwd. so der Käuffer vff sich genommen, Zugangen für vnd vmb 535 Pfundt
Dabeÿ insonderheit Er Verkäuffer verprochen, falls die in obigem kauff vff Caspar von Matzenheim angebenen beede posten Von V.fließung d. obbestimpten 4. Jahren erfordert vnd erlegt werden müeßten, daß Er verkäuffer ihne Keüffer deßwegen zu entheben und Zu uertreten schuldig sein soll, dafür er dann Zu Vnderpfandt verlegt hauß vnd hoffstatt & alhie vff der Burckgassen neben hannß Waldtbauren, j vnd 2. seit Ernst Schmid. hinden vf der Statt Innern graben stoßend geegen, welches hauß zuuor verhafftet ist vmb 50. lb der Samblung zum Thurn, Item umb 50. lb d dem Platerhauß, vnd dann vmb 150. lb. d schlecht geldt H Frantz Rudloff Ingold XIII. sonst eÿgen
[in margine :] Nota diser Kauff ist albereit v.pfundtzollet vide supra fol. 240.
vide bezalten Nachtrag in Notarÿ Küglers Regist. de Anno 1609. et 1616. fol. 471. et 32. nec nom in Imbreviaturis Cancellariæ de A° 1612. fol. 32
Vide etiam infra fol. 559 fa. 2.
[in margine :] Erschienen Maria Matzenheimin see: Kinder, vogt hanß Christman Merckhle der ferber hatt in gegensein deß käuffers (…) Act. den 4. Junÿ Anno 1635
Jean Philippe Hünerer devient propriétaire par adjudication judiciaire non conservée (voir plus haut la quittance en marge de l’acte de 1631). Fils du juriste Adam Hünerer, il épouse en 1620 Madeleine Braun, fille du marchand Thiébaut Braun alors qu’il est receveur de la famille Marbach.
Mariage, Saint-Thomas (luth. n° 1353)
1620. Dominica Misericordiæ. Johann Philippus Hünerer, Marbachischer Schaffner alhier, vnd Jungfraw Magdalena, Herrn Diebolt Braunen des Handelsmanns nachgelaßene Tochter (i 448)
Proclamation, cathédrale (luth. p. 102) 1620. Dominica Misericord. d. 30. Aprilis. Johann Philipp Hünerer, H Adam Hünerer der Rechten Licentiat n. sohn, und J. Magdalena Thiebold Braunen des Handelsmanns n. tochter, eingesegnet zu S. Thoman montag den 8. Maÿ (i 56)
Le marchand Jean Philippe Hünerer se remarie en 1626 avec Agnès Reutter, fille du marchand Thomas Reutter, qui a épousé en 1619 Nicolas Chadenoit (sans doute originaire de Saint-Dié)
Mariage, cathédrale (luth. p. 216)
1626. Doîca 7. Trin: 23. Julÿ. H. Hans Philips Hünerer der Handelsmann vnd Agnes Niclas Schadenoi des handelsmanns n. wittwe, eingesgnet montag 31. Julÿ (i 113)
Mariage, cathédrale (luth. p. 87)
1619. Dominica 8. Trin: den 18. Julÿ. Niclas Schadnoit, Hans Schadnoit zu S. Dietolt bey Markirch e. sohn, vnd Agnes Thoman Reuter des Handelsmanns e. tochter, eingesegnet Zinstag den 27. Julÿ (i 48)
La maison appartient ensuite au marchand Balthasar Louis Künast d’après les tenants et aboutissants. Fils d’Abraham Künast et de Jacques Kandtern, le brodeur de soie Balthasar Louis Künast épouse en 1614 Marguerite Bender veuve du marchand Jean Storck.
1614 (26. Nov.),Not. Strintz (Daniel, 58 Not 56) n° 540
Eheberedung – zwischen dem Ehrenhafften v. kunstreichenn Herrn Balthasar Ludwig Küenast dem seÿdenstickher, Weÿland herrn Abraham Küenast gewesenen burgers Alhie Zu Straßburg seeligen sohne burg. Zu Straßburg an einem,
So dann der Ehren: v. tugendsamenn frawenn Margred Benderin, Weÿland deß Ehrenhafftenn Johann Storckhenn geweßenn handelßmann v burgers Zu Straßburg seeligenn wittib Am Andern theil
vnd dabeÿ Inn beÿsein willens wissens vnd gefell Herrn Melchior Hartung und Joseph Abri beed. handelßleüth burgere Zu Straßburg Ihro der frauwenn Wittib vnd Ihrer Kind. vögten, vff Ihro d. Hochzeiterin, So dann herrn Matthiß Eckenn alt. großenn Raths beewantenn Fr. Jacoben Kandtlerinn des hochzeiters Mutter vogts, herrn Hanß Philipps Kirnen seines brud. vnd herrn Pauli Rosenbrechers Notarÿ vff deß hochzeiters seith
Actum Sambstagß d. 26.ten Novembris 1614. [unterzeichnet] Ich Balthasar Ludwig Künast hochzeider bekenn wie vor stett
Mariage, cathédrale (luth. p. 23)
1614. Doîca 1 Adventus den 27. 9.bris. Balthasar Ludwig Künnast seidensticker, vnd Margreth hans Storcken des handelsmanns n. witwe, eingesegnet montag den 5. decembris (i 16)
Baptême, cathédrale (luth.) Hans Storck und Margaretha Bender, 1595 n° 90 (i 40), 1598 (i 120)
Marchand et assesseur au Grand Sénat, Balthasar Louis Künast se remarie avec Agnès, fille du marchand Jean Philippe Schatz
Mariage, cathédrale (luth. f° 389)
1637. Doîca 2. Epiphan. 15. Jan. H Balthasar Ludwig Künast der handelsmann vnd beÿsitzer des grosen raths, und J Agnes H Hans Philipps Schatz der handelsmann vnd beÿsitzers des grosen Raths tochter, eingesegnet montag 23. Jan: (i 19)
Suite à un différent porté devant le Grand Sénat qui rend sa sentence le 26 mai 1659, Balthasar Louis Künast passe un accord avec Eve Storck, femme d’Elie Reiff, et sa sœur Marguerite Storck. Balthasar Louis Künast cède des valeurs et des immeubles dont la maison rue du Fort, les sœurs Storck cèdent en contrepartie toutes les dettes actives et passives provenant de la succession de Marguerite Bender
1660 (7. febr.), Chambre des Contrats, vol. 525 f° 148-v
(Lect. & Confirm. 9. Febr. a° 1660. Prot. fol. 14.) Erschienen H Balthasar Ludwig Künast der Handelßmann, mit beÿstand H Johann Schatzen deß ältern und H Johann Ulrich Meÿers beeder E.E. Kleinen Rhats alter Beÿsitzer an einem,
So dann Elias Raÿff alß Ehevogt Evæ Storckhin, und H Laurentÿ Treutel Notarius alß Vogt Margarethæ Storckhin Geschwistern am andern, Vnd beÿde theil mit beÿstand der Ehrenvest, Fürsichtig, weÿsen H Johann Christmann Merckhlins und H Paul Friderich Marbachs alß aus E.E. hochweÿsen groß. Rhats mittel Zur gutlich Vergleichung insonderheit Deputirter, Zeigten an und bekannten freÿ gutwillig offentlich, Demnach Sie die Störckische Schwester ahne ihne H Künasten nicht allein die, in dem von Wohlgedachtem groß. Rhat am 26. maÿ a° 1659. erteiltem Bescheÿd, gemeldete 637 lib. die dabeÿ erwehnte Zinnße erforderten sondern auch noch andere allerhand prætensiones gs*, So hetten, Endlichen beÿde Parten, durch vermittlung ehrengedachten Herrn Raths Deputirten, sich dahien mit einand. gütlich. verglich. daß Zuvorderisten alle die Jenige prætensiones, welche H Küenast ahne die Storckische Schwestern hat, oder Zuhaben vermeinen möchte (…)
Inmaß. dann Er H. Küenast, solchen Vergleich gemäß, gedacht. beed. Storckisch. Schwesteren vffrecht redlich ohnwiderrufflich cedirt, abgetretten und überlaßen deroselben anweßende resp. Ehe und Vogt auch dafür an Zahlung angenohmen haben, Erstlich 537. lib 10. ß reducirten Capitals so die Statt Straßburg, vermög einer pergamentinen vff Jacobi a° 1622. mit deroselben anhangenden größern Insigel vffgerichteten Zinnßbrieffs (…)
Item hauß, hoffstatt mit allen deren Gebäwen, Begriffen, Zugehördten und Gerechtigkeiten, alhie in der Burggaßen einseit neben weÿl. Philippß Voglers seel. Erben, anderseit neben David Wagnern dem Leinenwebern hind. vff den innern Stattgraben stoßend gelegen, davon gehend iahrs termino Hÿlarÿ 2 lb 10 ß lößig mit 50. lib der Samlung Zum Thurn, Item 2. lib 10 ß termino Michaelis lößig mit 50. lib. dem Blaterhauß
Item Zweÿ häußer ein vorders und ein hinders mit dero hoff, hoffstätten und allen ihren Gebäwen, Begriffen, Recht. und Zugehördten alhie beÿm Pflantzbad einseit neben Weÿl. H Philipp Jacob Reißeiß. dißer Statt gewesenen Ammaÿsters nunmehr seel. Erben, anderseit neben weÿl. Jacob Küblers deß Metzgers Zu Westhoffen seel. wittib hind. vffs waßer stoßend gelegen, davon gehend iahrs 15. ß Allmend gelts weg. der Prütsch und Landfest gemeiner Statt, Und 5. lib. jährlich den 12. Jan. lößig mit 100. lib. H Andreß Fischern E.E. Groß. Rhats alten Beÿsitzern,
Item hauß und hoffstatt mit allen deren Gebäwen, Begriffen, Zugehördten und Gerechtigkeiten, ahne Steinstraß, hinder der Mauren, beÿm Treÿzehengraben, einseit neben hannß Otten dem Wagnern, anderseit neben Lorentz Gilg dem tagners, hind. vff die Statt Maur stoßend gelegen, davon gehend iahrs j lib 5 ß termino Martini bodenzinß gemeiner Statt
Item Ein hundert Viertel waÿtzen (…)
Hingegen die beide Storckische Schwestern, die obigen Ir (beschwerden) auch alle in weÿl. Margarethæ Benderin seel. Verlaßenschafft begriffene activ und passiv schulden vollkommen Ihme H Künast übergeben sein und hafften sollen
Fils du barbier Elie Reiff, le boulanger Elie Reiff épouse Eve Storck, fille du marchand Jean Bernard Storck, assistée de sa sœur Marguerite femme du fabricant de chausses Jean Georges Doni : contrat de mariage, célébration.
1645 (30. Julÿ), Chambre des Contrats, vol. 494 f° 436-v
(Eheberedung) Erschienen Elias Reiff der Weißbeck und Burg. Zu Straßburg alß hochzeiter an einem,
So dann Jungfrau Eva weÿl. H Hannß Bernhard Storckh. deß handelßmanns und Burgers Zu Straßburg nunmehr seel. nachgelaßene eheliche dochter alß hochzeiterin, mit beÿstand Margarethæ Storckhin ihrer eheleiblich. Schwester, hannß Georg Doni deß hosenstrickhers ihr Margarethæ Ehevogts und hannß Jacob Lauterers von Tübing. Corporalß und. H. Capitain Hasen alhie alß Ehevogts Sabinæ Storckhen ihr Evæ Basen am andern theil
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 308)
1645. Domin: IX Trin. 4 aug. Elias Reÿff, weißbeck, Eliæ Reÿffen, Barbierer vndt burg. alhier Nachgel. Sohn, Jungfr. Eva, Johann Bernhard Storcken, handelßmann v. Burger allhier Nachgel. tochter. Eingesegnet dinstag 12. Aug. St: Thoman (i 314)
1656 Conseillers et XXI (1 R 139) Elias Reiff. 90. [pt° intercessionalibus]
1648, Protocole des Quinze (2 R 67), Elias Reiff. 53. 56. [Stallschulden]
Le tuteur des enfants de l’aubergiste Elie Reiff vend la maison au chapelier Melchior Christ
1665 (10. Aug.), Chambre des Contrats, vol. 531 f° 414
(Prot. fol. 24) Erschienen David Reÿff der Ballier alß Vogt weÿl. Eliæ Reÿffen deß Würths nunmehr seel. nachgelaßene Kinder, mit assistentz herrn Johann Georg Lang Notarÿ
in gegensein Melchior Christen deß hutmacher, mit beÿstand Lorentz Oberlenders deß Kuttlers seines Schwäher Vatters
hauß hoffstatt mit allen deren Gebäwen Begriffen Zugehördten Rechten und Gerechtigkeiten alhie in der Burggaßen, einseit neben H. Johann Pforten großen Rathsverwanth. anderseit neben den Voglerischen Erben, hinden uff den inneren Statt Grab. stoßend gelegen, welche Behaußung umb 50. lb Capital und 7. lb 10. ß davon Verfallene Zinnß der Samblung Zum thurn, Item umb 50. lb Capital und 7 lb 10 ß für davon außstehende Zinnß dem Blatterhauß Verhafftet (übernohmen) – umb 115. lb
Melchior Christ hypothèque le lendemain la maison au profit du compagnon chapelier Michel Kamm
1665 (11. Aug.), Chambre des Contrats, vol. 531 f° 415
Erschienen Melchior Christen der Huetmacher
in gegensein Paul Heÿdels Gartners ahne Steinstraß alß Vogten Michael Kammen deß huetmachers Gesellen – schuldig seÿen 25. Pfund pfenning, damit daß Angely uff nachgemelte behaußung bezahlen können
Unterpfand sein solle, hauß hoffstatt mit allen deren Gebäwen, Begriffen und Zugehördt. alhie uff der Burggaßen, einseit neben H. Johann Pforten E.E. großen Raths Beÿsitzern anderseit neben den Voglerischen Erben, hind. uff den inneren statt Graben stoßend gelegen, so Zuvor umb 50. lb Capital und 7. lb 10. ß Zinnß der Samblung Zum thurn, Item umb 50. lb Capital und 7 lb10 ß dem Blatterhauß Verhafftet, so dann umb 90. lb Kauffschillingß rest den Reiffischen Kindern verhafftet
Les Quinze accordent une dispense à Melchior Christ auquel il manque huit jours sur ses deux ans de tour de compagnon. Il est rentré plus tôt que prévu parce que sa mère était malade puis est morte. Il a par ailleurs bonne réputation.
1660, Protocole des Quinze (2 R 78)
(f° 62-v) Sambstag den 7. Aprilis – Melchior Christ per Wild Ca. Huthmacher prod. Supplicat. Becl. per Dr. Bitsch copias und Z d O. erh.
(f° 66-v) Freÿtag d. 20. Aprilis – Huthmacher Contra Melchior Christen prod. Gegenbericht, Wild pro Citato copias und Z d O, erh.
(f° 77) Sambstag den 5. Maÿ – Melchior Christ per Wild cont. Huthmacher prod. Schlußschrifft. Illa copias und Zeit d. ordnung erh.
(f° 84) Sambstag den 12. Maÿ – Huthmacher per Dr Bitsch Contra Melchior Christen prod. Gegenbericht, Wild pro Citat. Z d O, erh.
(f° 87-v) Sambstag den 19. Maÿ – Melchior Christ contra Huthmacher ist vf beederseits gethanen beschluß eadem Sententia (da solche H. Franckenberg. und H Mülb bedencken sollen)
(f° 92) Freÿtag den 25. Maÿ – Christ Ca. Huthmacher
Vorige Herren referiren ferner daß Sie auch die Acta in Sachen Melchior Christen Contra die Huthmacher examinirt vnndt durchgang, befunden, daß bede Clägern darumb nicht zu erarbeitung seiner 2. Gesellen Jahr admittirt werden will, weilen ihme ane den Zweÿ Wandern Jahren 8. tag ermanglet, Er auch vnder solcher Zeit 2. nächt allhier geweßen, Wann aber Er länger Wegen seiner Mutter Kranckheit, auch darauff erfolgenden todt 8 tag eher Von d. Wanderschafft allhero kommen müßen, vnd Er im übrigen Ein guth Zeügnuß hat, alß Vermeinen Deputati es were vf volgende weiß mit ihme Zu dispensiren.
Fils du plumassier Melchior Christ, le chapelier Melchior Christ épouse en 1662 Eve Storck, veuve du contremaître Elie Reiff. Il adopte les trois enfants de sa femme sous réserve de ratification par le Sénat. La future épouse lui donne en contreparie la jouissance viagère de sa maison rue du Fort : contrat de mariage, célébration
1662 (17. 8.br.), Not. Oesinger (David le jeune, 38 Not 16) f° 123
Eheberedung zwischen Melchior Christen dem Ledigen Huetmachern vndt Burgern alhier Zue Straßburg vndt Fr. Eva Storckhin Weÿl. Eliæ Reüpffen geweßenen Ballierers vndt auch Burgers alhie sel. nachgelaßener Wittib auffgerichtet. Act. den 17. 8.br. 1662.
Zwischen dem Erbarn vndt bescheidenen Mr Melchior Christen, dem Ledigen Huetmachern vndt Burgern alhier Zu Straßb. alß Breüttigamb an Einem
So dann der Tugendsamen Fr. Evæ Storckhin Weÿl. Eliæ Reüffen geweßenen Ballierers vndt auch Burgers alhie sel. nachgelaßener Wittiben als hochzeiterin am andern Theil
Beÿ dem Fünfften Ist der Bräuttigamn freÿ willig erbietig vndt verspricht der Fr. hochzeiterin mit obgedachtem Elia Reüffen ihrem verstorbenen haußwürth seel. ehelich erzielte und hinderlaßene dreÿ Liebe Kind. auff vorhergendt vnserer gn. Herren Ratification ahne Kindes statt auff und anzunehmen
Solchemnach vndt auff vorgehende Adoption Will sie Fr. hochzeiterin Sechstens ihrem Hochzeiter ihre auff der Burckgaßen gelegene vnd eügenthümblich Zuständige Behaußung Zu einem rechten Lebtägigen Wÿdemb verschriben haben, dergestalten daß Er solche die Zeits eines Lebens Zu besitzen, Zugebrauchen und Zu nutzen habe, hiengegen aber auch schuldig sein so lang Er solche wÿdembsweise besitzen werde, die Jährlich davon fallende Widerzinß ordentlichen abzurichten, daß hauß in ehren vndt Wesentlich baw Zu erhalten (…)
[unterzeichnet] ich Melchior Christ alß hoch Zeutter est bekenne wie ob stett, Heinrich Trabitz Riemen Schneider alß des hochzeiters vogt weilen Er schreibens verfahren so hatte Er mich nachgemelten Notarium in seinem Zu vnd.schreiben gebetten
Mariage, cathédrale (luth. f° 27, n° 54)
1662. Dom: 20. post Trinit. die 12. 8.bris. Zum 2 mahl Melchior Christ des hutmachers Weiland Melchior Christen gewesenen Federschmuckers und Burgers alhier hinderlaßener ehel. Sohn undt Eva, Weiland Eliæ Reif gewesener Balierers und Burgers alhier nachgelaßene Wittib. Montags den 20. 8.bris Maurerst. Münster, Weinsticher (i 29)
Melchior Christ se remarie en 1664 avec Susanne, fille du tonnelier Laurent Oberlin
Mariage, cathédrale (luth. f° 47, n° 16)
1664. Dom: Jubilate die 1 maji. Zum 2 mahl Melchior Christ der hutmacher und Burger alhier undt Jfr. Susanna Lorentz Oberlin des Küblers und Burgers alhier ehel. Tochter, Montags den 9. Maji Münster, Frühegebett (i 49)
Melchior Christ vend la maison au chapelier Michel Kamm, assisté de son beau-père chaudronnier Sébastien Kugler
1671 (29. Julÿ), Chambre des Contrats, vol. 538 f° 534-v
(Prot. fol. 26.) Erschienen Melchior Christ der huotmacher
in gegensein hannß Michael Kammen deß huotmchers mit beÿstand H. Sebastian Kuglers deß Kupfferschmidts seines Schwähers
Hauß und Hoffstatt mit allen deren Gebäwen, Begriffen, Zugehördten und Gerechtigkeiten alhier in der Burggaßen, einseit neben H. Johann Pforten E.E. Groß. Rhats alten Beÿsitzern, anderseit neben der Vogelischen Erben, hinden uff den innern Stattgrab. stoßend gelegen, Welche Behaußung umb 50. lb der Samblung Zum thurn, so dann umb 50. lb dem Blaterhauß Verhafftet (übernohmen) – 105. lb
Michel Kamm sollicite une dispense auprès des Quinze. Il a dû interrompre son tour de compagnon au bout d’un an parce que de méchantes gens lui ont fait boire un breuvage qui le rend parfois malade et furieux. Si le temps manquant devait être remplacé par un an de travail, il demande dispense des deux années d’épreuve, ce que les Quinze accordent après que la maîtrise des chapeliers a déclaré ne pas y voir d’inconvénient.
1666, Protocole des Quinze (2 R 83)
(f° 178-v) Sambstags den 27. 8.bris – Hans Michel Kamm Ca. Huethmacher Meister
Hans Michel Kamm Huethmacher gesell burgers Sohn per Dr. Bitschen Ca. die Meisterschafft dießes Handwercks, producirt supplication so verleßen, pit darin, weilen er weg. sond. bahren Zuestands seine wand. Jahr nit adimpliren können, Sondern nach vollendetem Jahr wider seinen willen wid. heim gemüßt, welches Ihme Jetzmahls weil es wider Articul, alß er sein Zweÿ Arbeits Jahr anzutretten willens, hinderlich sein will, dispensando solches Zuverstatten. Erkand, würd das begehren Zu bedacht gezogen vnd verricht solches herr Faust und H Goll.
(f° 182) Freÿtags den 2. 9.bris – Hans Michel Kamm Ca. Meisterschafft d. Huethmacher
Herr Faust und Herr Goll laßen per me referiren, sie hatten In Hans Michel Kammen des ledigen Huethmacher Gesellen Sach C. die Meisterschafft selbigen handwercks beÿ des die supplications contenta erwogen, vnd dan Ihne Kamen neben dem ober vnd vnd.meister weiter mündlich angehört, da dan Clagend Kam die Ursach angezeigt, warumb er sein wand.jahr länger nit dan nur vff ein Jahr continuirt, weil Ihme allem vermuthen nach ein trunck von bösen leüthen beÿgebracht worden, dermaßen, wan Ihne der Zustand ergreifft, nit Jedem Meister gelegen mit Ihme Vorzugehen, zu dem er hernach offtmahls ein gantzen Monath lang nit Wercken Kan, bis er sich wid. erhohlet, welches die haupt Ursach die Ihne vor der Zeit wid. hieher Zu seinem noch lebenden vatter getrieben, mit dem erbieten, Wan ja die wand. Jahr nach dem Articul so genaw zue adimpliren, vnd die dispensation keinen platz finden solte, ehe noch ein Jahr weiter alhie Zu Zu bringen, mit Pitt Ihne alß dan beÿ den 2. arbeits Jahren Zu Zuelaßen
die Meisterschafft bringt hierauff vor, daß Er Kam wohl Zur bedauren, dan wan Ihn sein Kranckheit überfelt, seÿe er einem rasenden Mensch gleich, vnd beÿ einem Jahr bereits alhie, so mit dem ermanglenden wand. jahr vffzuheben vnd Zuvergleichen, Vnd weilen er dem Handwerck kein sond.en schaden od. abbruch thun würd, laßen sie gern geschehen daß er dispensando Zu den Arbeits Jahren gelaßen vnd eingeschrieben. Weil nun die Parten fast allerdings einig Seind die Herren der ohn vorgreifflichen meinung es wehre gehörter maßen Zuwillfahren.
Erkand, Ist Supplicirend Kamm beÿ den 2. Arbeits Jahren dispensando Zugelaßen, den parten in gegenwarth d. H. bescheid angezeigt, vnd der bescheid vff der Supplication geschrieben worden.
Les Quinze accordent à Michel Kamm une dispense pour avoir plus de temps que prévu pour faire son chef d’œuvre.
1668, Protocole des Quinze (2 R 85)
(f° 148-v) Sambstag den 22. Augusti – Hans Michel Kamm Ca. Huethmacher Meister
Hans Michel Kamm Huethmacher gesell per Dr Bitschen, producirt schrifftl. ahnstand Mündlichen recess, ward verleßen, der pittet weil Ihme das Meisterstück vff Michaelis Zumachen erlaubt, daß er beÿ den noch längeren tagen Jetzo den anfang daran machen möchte, welches die Meisterschafft nit Zuegeben wollen, Reüßner nom. cit. überlaßens Mghh. Erkandt, dispensando willfahrt.
Fils du boucher Michel Kamm, le chapelier Michel Kamm épouse en 1668 Ursule, fille du chaudronnier Sébastien Kugler : contrat de mariage, célébration
1668 (23. Sept.), Not. Ursinus (Jérémie, 60 Not 44) f° 187
Eheberedung Hannß Michael Kammen huethmachers vndt Jungfren Ursulæ Kuglerin
Zwischen dem Erbahren vndt bescheÿdenen Hannß Michael Kammen, huethmachern, des Ehrenhafft: vnd Achtbahren H Michael Kammen, Metzgers vndt Burgers alhie eheleiblichem Sohn ane einem
vndt der Ehren: vndt Viel tugendsamen Jungfrawen Ursulæ Kuglerin, deß Ehrenhafft vndt Vorgeachten herrn Sebastian Kuglers, Kupfferschmidts vndt auch Burgers alhie eheleiblichen dochter am Andern theil
in beÿsein (…) Herrn Pauli Heÿdels Garttners underwagnern deßelben Vetters vndt geschwornen Vogts auff sein deß hochzeiters, so dann auff Ihr der Jungfrauwen hochzeiterin seithen (…) Herrn Hannß Ludwig Kuntzen, Meßerschmidts vndt der Zeith E. Ehrs. Kleinen Raths alhie Beÿsitzers deroßelben Jungfraun Vogts, aller burger alhie
So beschehen vndt Verhandelt in deß Heÿligen Reichs freÿen Statt Straßburg auff Mittwoch den 23. tag deß monaths Septembris Im Jahr deß herrn als man Zahlte 1668.
Mariage, cathédrale (luth. f° 105-v, n° 40)
1668. Dom: 19. post Trin. zum 2. mahl hanß Michel Kamm der ledige hutmacher, Michel Kamm des Metzgers und Burgers alhier ehel. Sohn, Jfr. Ursula Hr. Sebastian Kuglers Kupfferschmidts u. Burgers alhier ehel. T. Montags den 5. 8.bris Münster (i 108)
Jean Michel Kamm se remarie en 1675 avec Anne Marie, fille du revendeur Jean Michel Barthel
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 62, n° 81)
1675. d. 18. [9.bris] Hans Michael Kam der burger und Huthmacher alhier vnd Jungfrau Anna Maria, Hanß Michael Barthels des Krämbten und burgers Eh: tochter (i 169.)
Anne Marie Barthel devient bourgeoise un mois après son mariage
1675, 4° Livre de bourgeoisie f° 424
Anna Maria, Michel Barthelß des grempen eheliche dochter empfangt das burgerrecht von ihrem Ehemann hannß Michel Kammen dem huetmacher pro 8. gold fl. welche beÿ der Cantzleÿ erlegt word. seindt, ist zünfftig Zu d. Spieglern, promis. den 21. Xbr. 1675.
Michel Kamm vend la maison au passementier Jean Grau et à sa femme Salomé. En marge, quittance accordée en 1718 au tailleur Chrétien Hæffner.
1678 (30.4.), Chambre des Contrats, vol. 547 f° 367-v
(Prot. fol. 43.) Erschienen Hannß Michael Kamm der Huetmacher
hatt in gegensein Johann Grawen deß Posomentirers und Salome beÿder Eheleuth (verkaufft)
hauß und hoffstatt mit allen deren Gebäwen, begriffen, weithen, Zugehördten Rechten und Gerechtigkeiten alhier uff der Burg gaßen einseit neben (-) anderseit neben den Vogelischen Erben, hinden uff den innern Statt graben stoßend gelegen, welche behaußung umb 50. lb der Samblung Zum Thurn, so dann umb 50. lb dem Blatterhauß Verhafftet, sonsten gegen männiglichen freÿ ledig und eÿgen seÿe, Vnd were dießer Verkauff und Kauff über ietet angegebene Zwo beschwärden (…) umb 350 fl.
[in margine :] Erschienen hie vorbemelt. H. Tromer als Creditor, hatt in gegensein Christian Häfners, Schneiders als Nunmahlig. Proprietarÿ hie Vorbemel. auff d. burggaß liegend. Haußes (quittung), Act. den 30.ten Decembris 1718.
Fils du passementier Melchior Grau de Padoue en Italie, Jean Grau épouse en 1664 Salomé, fille du tisserand Jean Hartmann
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 144, n° 38)
1664. Dom. IX. Trinit. 7. August 7. Hanß Graw der Paßmentmacher Weÿl. Melchior Grawen deß Paßmentmachers Zu Padua in Italien nachgel. Sohn, Und Jfr. Salome Hanß Hartmann deß Leinenwebers vndt Burgers alhier eh. Tochter, Copulavi in Matutin Mont. 15. Augusti (i 156)
Jean Grau devient bourgeois par sa femme sept mois après son mariage en s’inscrivant à la tribu du Miroir
1665, 4° Livre de bourgeoisie p. 343
Johann Graw der Paßmentmacher Von Padua bürtig, empfangt daß Burgerrecht von seiner Haußfrauwen Salomeen, Hannß Harttmanns deß Leinenwebers dochter umb 8. Gold fl. so er beÿ der Cancelleÿ dato erlegt, und will beÿ E. E. Zunfft Zum Spiegel dienen. Jur. den 25. Martÿ 1665.
Jean Grau se remarie avec Anne, fille du cordonnier Georges Werlin
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 302)
1682. Domin. Ead. [XVIII. post Trinit. d. 27. 7.bris] Johannes Grau der Paßmenter W. burger alhier v.Jgf. Anna weÿl. Georg Wörlin deß schuhmachers v. burgers alhier Nachgel. ehel. Tochter. Copul. Donnerst.. 8. 8.bris
Jean Grau loue une partie de sa maison au passementier Jean Michel Redslob
1687 (15.8.), Chambre des Contrats, vol. 557 f° 446
Johannes Grau der Paßmentmacher
in gegensein Johann Michael Redtslobs deß Paßmentmachers
entlehnt, In seiner auff der Burggaßen zwischen Elia Arnold dem Einspänniger und Joh: Mich. Heÿer dem Kaüffer gelegener wohn behaußung, Eine Stub, Cammer, küch. und haußöhren, auff dem ersten stock, auch und. platz zum holtz, und im Keller platz zu seinem trinckwein auf eine vierteljährige auffkündung, anfangend von Michaelis dießes 1687.sten jahrs umb 1 pfund Zehen schilling zinß alle quartal (…) abzustatten
Jean Grau hypothèque sa maison au profit de l’ancien sénateur Jean Henri Bischoff pour régler le prix de la maison à Michel Kamm. En marge, quittance accordée en 1717 au tailleur Chrétien Hæffner.
1692 (7. 9.br), Chambre des Contrats, vol. 564 f° 699-v
Johann Grau der Paßmentirer
in gegensein Hn Johann Silberrads, Notar. Publ. im nahmen Hn Johann Henrich Bischoffs Exsenatoris seines Hn Schwehers – schuldig seÿe 100 pfund, daß Er damit hans Michael Kammen d. Huthmacher umb sein noch zu erford. gehabten Kauffschillings rest von größerer Summ auff hernach bemeldter behausung, hat bezahlen können
unterpfand, hauß und hoffstatt mit allen deren gebäuen, rechten und Zugehördt, allhier auff d. burg gaß. einseit neben Lorentz Steiner dem Einspänniger anderseit neben Christian Fröhner dem Leinenweber, hind. auff den innern stattgrab. stoßend gelegen
[in margine :] (…) in gegensein Christian Häfners, Schneiders als Nunmahlig. proprietarÿ hievor benambsten Grauischen Haußes in d. Burggaß liegend (Quittung) den 4. Januarÿ 1717
La chambre des Logements militaires ordonne à Jean Grau de louer le deuxième étage de sa maison à un artificier qui doit quitter le chantier des Charpentiers. Elle argue que les Treize lui ont demandé de lui trouver un nouveau logement et qu’elle offre un dédommagement en sus du loyer mais Jean Grau a loué les lieux au messager Stamm. Le syndic royal déclare que Jean Grau d’une part s’oppose à ce que le Magistrat lui impose un locataire et d’autre part craint que le locataire ne devienne une charge perpétuelle. Il estime qu’on ne peut imposer à quiconque un locataire. Les Conseillers et les Vingt-et-Un adoptent son avis.
1703, Conseillers et XXI (1 R 186)
(p. 82) Montags den 30.ten Aprilis 1703 – Johann Graw vmb befreÿung seines haußes von Einer gewißen Lehnung so die Hh. Deputirte beÿ der Einquartierung thun wollen.
S. Ersch. H. Johann Graw burger vndt Paßmentirer prod. demuthig unterthäniges Memoriale vndt bitten dahien gehendt daß Mghh. geruhen wollen, Ihnen von dem gesuch der Hh. Depp. Zu den Einquartierungen, welchen Ihme zu muthen wollen, daß Zweÿte Stockwerckh in seiner in der Burggaß ligender behaußung Zu dem Einquartierungs ambt vmb einen Jährlichen Zinß Zu verlehnen gnädigst Zu befreÿen vndt zu absolviren.
Die Hh Depp. Zu den Einquartierungen berichten hierauff, daß Sie nachdeme Ihnen die Commission Von Mghh. den XIII. ertheilt wordt. den Artificieux so in dem häusell welches Zu dem Zimmerhoff soll gezogen werd. wohnet, anderwertig Zu logiren erkundtiget hätten, daß das quæstionirte hauß Zu Vollziehung der Ihnen auffgetragener Commission bequem were vndt hätten darauffhien Johann Grauwen den Proprietarium beschicket demselben nicht nur allein die 8 fl. so Er dem Einquartierungs ambt Jährlichen beÿtragt nachzulaßen, sondern auch den Zinnß so Er darüber Von einer alten frawen welche wochentlich beÿ H XXI.er Rauchen eine gelegenheit gelehnet, Ziehet* Zu geben offrirt, welchen Er damahls auch acceptirt weylen Er nun aber solches abzuwenden beÿ Mherren supplicando einkommt, vndt gedachtes hauß seithero ahne Stammen den Einspänniger verlehnet so scheine es als wan gedachter Grauw von ein vndt andern abwenden were gemacht worden, in deßen wußten Sie nicht wie gedachtem artificieux Zu helffen wan offt gedachte hauß Ihnen entgehen solte.
H Syndicus Regius meldete, Er findte auß abgeleßener Supplication, daß den Imploranten Zweÿ Umbständt Allarmiren, der erstere were die qualität des Jenigen, so die Hh. Depp. in sein hauß logiren wollen, ne[m]b. einen Artificieux, der Zweÿte daß Er beförchte es möchte, wan eine solche Person in sein hauß einmahl logirt wurde ein onus perpetuum für daßelbige seÿn, vndt wan nun secundum p.pium juris ein Jedweder über sein eigenthum nach seinem willen vndt belieben Zu disponiren habe auch vnter der burgerschafft eines Jeden orths eine gleichheit solle gehalten werden, so könte Er nicht sehen wie mann Ihnen anhalten könte sein hauß wieder seinen willens zu verlehnen, dahero Er auch darvor gehalten, daß höchste gedachten H. Depp. Ist den Einquartierungen die commission auff zu tragen were, Einer anderer Wohnung Zu accomodirung des Artificieux sich zu bewerben.
Erk. H Syndici Regii volo gevolgt. H. XV. Spielmann vndt H Rathh. Wilkin
Jean Grau se remarie avec Anne Catherine Armbruster, fille du tisserand bourgeois Jean Georges Armbruster : contrat de mariage
1712 (24. 7.bris), Not. Lang (Jean Henri l’aîné, 27 Not 52) f° 315
Verglichene Heüraths: Puncten Zwischen Herrn Johann Grawen, Paßmentierer, und Burgern Zu Straßburg Als Hochzeiter an einem, So dann
der Tugendsamen Annæ Catharinæ Armprusterin, weÿland Hannß Georg Armprusters, Geweßenen Leinenwebers vnd burgers alhie seel. hinderlaßener Ehelichen dochter, als der Hochzeiterin, Am andern theil
Actum Straßburg Sambstags den 24. 7.bris A° 1712. [unterzeichnet] Johann Grau, + der hochzeiterin Zeichen
Anne Catherine Armbruster fait dresser l’inventaire de ses apports en mariage.
1712 (19. 9.bris), Not. Lang (Jean Henri l’aîné, 27 Not 35) f° 33
Designatio derjenigen Nahrung, welche der Ehren: und Tugendsahmen Frawen Annæ Catharinæ Grawin, Gebohrner Armprusterin deß Ehrenhafften Johann Grawen, Paßmentirers und Burgers zu Straßburg Ehelichen haußfrawen eigenthümlich zuständig vnd dieselbe Zu gedachtem Ihrem Haußwürth für Unverändert in den Ehestand zugebracht (…) Actum Sambstags den 1. 9.bris A° 1712
In einer alhier Zu Straßburg ane der Burggaß gelegener in dieße Nahrung nicht gehöriger Behaußung befund. worden, wie volgt
Sa. haußraths 99, Silber 2, Guldin Ring 1, baarschafft 1, Activ Schulden 20, Sa. der gantzen Nahrung 125 lb
Fille de manant, Anne Catherine Armbruster fait dresser un état de sa fortune, conservé en deux exemplaires
1713 (29.5.), Not. Hoffmann (Christophe Michel, 19 Not 66)
(Verzeichnus) Frau Anna Catharina weÿl. Johann Georg Armbruster geweßenen Leinenwebers und Schirmers alhier ehel. Tochter, so bereits Verheurathet, an H. Johann Grauen dem Paßmentmacher und burgern alhier, hat Volgendes eÿgenthümbl. an Vermögen, darüber Sie mir die handtreu abgelegt
Haußrath, Silber, baarschafft, Summa 169 lb
Sigl. Straßburg den 29. Maÿ Anno 1713
(Verzeichnus) Frau Anna Catharina, Weÿland Johann Georg Armbruster geweßenen leinenwebers und Schirmers alhier ehel. Tochter, so bereits Verheurathet, an H. Johann Grauen dem Paßmentmacher und burgern alhier, hat würcklich eÿgenthümblich in Vermögen
Haußrath 57, Silber 6, baarschafft 105, Summa 169 lb
Sigl. Straßburg den 29. Maÿ Anno 1713
Anne Catherine Armbruster devient bourgeoise le 16 novembre 1713.
1713, 4° Livre de bourgeoisie p. 800
Anna Catharina Armbrusterin Von hier, Weÿl. Joh: Georg Armbruster gew. Webers tochter, emp. das burgerrecht gratis, wird zum Spiegel dienen. P. 16 [9. bris]
Jean Grau hypothèque la maison au profit du sellier Jean Georges Brœsamlé
1714 (18.8.), Chambre des Contrats, vol. 587 f° 580
Joh: Grau paßmentm:
hatt in gegensein Johann Georg Brößamle sattlers – schuldig seÿe 50 pfund
unterpfand, seine behaußung c. appert: in der burggass, einseit neben Lorentz stein anderseit neben Joh: Wolff Farr hinten auf den graben
Jean Grau meurt en 1717 en délaissant deux filles de son premier mariage, deux enfants et un posthume de sa veuve Anne Catherine Armbruster. L’inventaire est dressé dans une maison rue du Fort (son ancienne maison dont il est en partie locataire, voir plus bas). La masse propre à la veuve est de 31 livres. L’actif des héritiers et de la communauté s’élève à 57 livres, le passif à 61 livres.
1717 (13. X.bris), Not. Lang (Jean Henri l’aîné, 27 Not 44) f° 37
Inventarium über Weÿland deß Ehrengeachten Meister Johann Grawen, Geweßenen Paßmentirers und burgers Zu Straßburg seeligen Verlaßenschafft auffgerichtet Anno 1717. – nach seinem den 28. Novembris des Zu end lauffend. 1717.ten Jahrs genommenen tödlichen ableiben Zeitlichen verlaßen, Welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren deß Verstorbenen seel. in Erst und Letster Ehe erzeugten Kinder, auch dero Ehe und Geschworner Vögte Allermasen dieselbe Gleich hernach benambßt und beschrieben, Vorgenommen, ersucht und inventirt, durch die Ehren: vnd tugendsame Fraw Annam Catharinam Grawin Gebohrne Armprusterin, die Hinderpliebene Wittib mit assistentz H Christian Haffners, Schneiders und burgers allhier Zu Straßburg Ihres Geschwornen Curatoris vnd Vogts (…) geäugt und gezeigt (…) Actum Straßburg Montags den 13. Decembris A° 1717.
Der Verstorbene seelihe Hat ab intestato Zu Erben Verlaßen, wie volgt. 1. die Ehren vnd Tugendsame Fraw Salome Fanckin Gebohrne Grawin, H. Joh: Michel Fancken Paßmentirers vnd burgers alhier Eheliche Haußfraw, in dero Nahmen Ihr Hauswürth erstgedacht Zugegen. 2. Fraw Annam Catharinam Schönerin, gebohrne Grawin, Gottfried Schöners deß von hier verzogenen Schneiders vnd burgers verlaßene Frau, dero Geschworner Vogt H Philipp Jacob Heÿer, Schneid. vnd burger alhier, dem Geschäfft Beÿgewohnt, dieße beede deß abgeleibten in Erster Ehe mit Weÿl. frawen Salome Gebohrner (-) seel. Ehelich erzeugte döchter
3. Johannem und 4. Catharinam Margaretham die Grawen, dieße beÿde deßelben in dießer dritten und letztern Ehe erzielte Kinder, 5. So dann ist die Wittib mit einem posthumum beladen, deren Geschworner Vogt der Ehrengeachte Hannß Joachim Philipp Schuemacher v. burger alhier, welcher dem Geschäfft persönlich beÿgewohnt, Also alle fünff deß verstorbenen Eheliche Kinder und ab intestato nachgelaßene Rechtmäsige Erben, Jedes zu einem fünfften theil berührend.
In einer alhie Zu Straßburg ane der Burg Gaß Gelegener und in dieße Verlaßenschafft Nicht Gehörig. Behausung Befunden worden
In der Soldaten Cammer, Im haußöhren, In der Cammer A, In der obern Wohnstub, In der Stub cammer, In der Kuchen, Im Haußöhren, Im Keller
Norma hujus inventarii,. Copia der Eheberedung, perge in Proth. fol : 202.a et seqq. Copia Dispositionis inter Liberos, perge in Matrice sub N° 536.
Der Wittib unverändert Vermögen, Sa. Haußraths 8, Sa. Silbergeschmeids 17 ß, Sa. Guldin Rings 8 ß, Sa. Schuld 20, Sa. Ergäntzung 1, Summa summarum 31 lb
Dießem nach wird auch der Erben unverändert und Zugleich wegen vieler passviri,, da theilbahr Gutt Beschrieben, Sa. Haußraths 28, Sa. Werckzeugs v. gemachter Arbeit Zum Paßmentmacher handwerck Gehörig 11, Sa. Silbergeschmeids 6 ß, Sa. Schuld 17, Summa summarum 57 lb – Schulden 61, Übertreffen also solche passiva das theilbahre Gutt umb 3 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 46 lb
Jean Grau meurt à l’âge de 77 ans. Le témoin est son gendre Jean Michel Fanck.
Sépulture, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. 1713-1736 f° 15-v, n° 26) 1717. Sont. den 28. 9.bris starb nachmittag 1. viertel vor 1 uhr H. Georg Grau burger und Paßmentirer alhier, hat gelebt 77 Jahr und ist Dienst. den 30. ejusdem zu St. Helenæ nach gehaltener Leich Predigt Christlich begraben Worden und sind deß folgende Zeugen [unterzeichnet] Johann Michel fanck alß docher man (i 18)
Jean Grau vend la maison au tailleur Chrétien Hæffner et à sa femme Anne Catherine Dielenschneider moyennant 500 livres
1716 (5.3.), Chambre des Contrats, vol. 589 f° 135
(500) Johann Grau Paßmentirer
in gegensein Christian häfner schneiders und Annä Cath: geb. Dielenschneiderin
hauß und hoffstatt mit allen deren gebäuen, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und Gerechtigkeiten auf der burggass, einseit neben Lorentz Steiner dem Eispenniger anderseit neben Joh: Wolff Farr, hinten auff den stattgraben – (um 200, 50, 50 und 50 Frantz verhafftet, geschehen um) 150 lb
Originaire de Wasselonne, Anne Catherine Dielenschneider devient bourgeoise à titre gratuit en 1701 en s’inscrivant à la tribu du Miroir. Elle doit être l’une des nièces de Laurent Stein, aubergiste dans la maison voisine, voir l’enquête de 1696
1701, 4° Livre de bourgeoisie p. 733
Anna Catharina Dielenschneiderin Von Waßlenheim, empfangt das burgerrecht gratis, wied beÿ E. E. Zunfft Zum Spiegel dienen, Promis. d. 15. Dito [8.bris] 1701.
Fils de Barthélemy Hæffner de Sindolsheim, Chrétien Hæffner est admis au chef d’œuvre en novembre 1703. Il est reçu maître le 28 janvier 1704 et devient tributaire le 29 octobre après avoir acquis le droit de bourgeoisie.
1704, Protocole de la tribu des Tailleurs XI 343 (1701-1710)
(f° 110) 19. Novembris 1703 – Christian Häffner, weÿland herrn Bartholomai Haffners von Singelßheim hinterlassener ehelicher Sohn, bittet ebenfalls ihne zum Meisterstück au admittiren, willfahrt Gegen verspruch deß Lehr: und Gebuhrts briefs (dt. 4 l 5 ß d)
(f° 116) 18° Decembris 1703 – Christian Häffner, welcher den 19.ten Novembr. Jüngsthien sich Zum Meisterstück einschreiben laßen, bittet ihme dazu behülflich Zusein, Erkandt, Zwar vf Caution Herrn Lux Schaffen welhen mann deßweg. befrag. wird.
(f° 245) Mont. 28° Januarÿ 1704 – Christian Häffner erscheint unter seinem Informatori meister und bittet Ihme die zu verfertigung seines vorhabenden Meisterstück gewohnliche Sechß riß auffzugeben, deme willfahrt mit
N° 15, 1. trometer rock
N° 9, i frantzösisch Kleid
N° 4, i weiber schoben
N° 12, i Page Kleid
N° 1, i leidmantel in thuch
N° 16, i roths botten rock
Hat solche riß wohlverfertiget, deß wegen Er zum Mit meister erwöhlet.
(f° 150-v) 29° Octobris 1704 – Neuzünfftiger. Christian Häffner producirt Stallschein vom 10. Martÿ vnd bittet Ihne das Zunfftrecht Zu Zu Kommen, umb die Gebühr willfahrt (dt. 2. lb 7 ß 6 d)
Originaire de Sindolsheim en Franconie, Chrétien Hæffner épouse en 1704 Anne Catherine, fille du tisserand Emeric Louis Dielenschneider de Wasselonne
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 120-v)
1704. Dom. L et XL.ex permissione Dn *is proclamationi. Christian Häffner der ledige Schneider alhier Weÿl. Bartholomei Häffners gewesenen Burgers und Schneiders Zu Sindelsheim in dem Franckenland nachgelaßener Ehel. Sohn Und Jfr. Anna Catharina weÿl. Emmerich Ludwig Dielenschneiders gewesenen Burgers und wollenwebers zu Waßlenheim nachgelaßene Ehel. Tochter Copulati sunt Mittw. d. 13. febr. [unterzeichnet] Christian häffner als hochzeiter, o handzeichen der Hochzeiterin (i 125)
Chrétien Hæffner devient bourgeois par sa femme le 10 mars 1704
1704, 4° Livre de bourgeoisie p. 748
Christian Höeffner d. Schneider V. Sindelßheim in Francken, w: Bartholome Höeffners gew: schneiders daselbst hinterl. sohn, empfangt das burgerrecht Von seiner Fr. Catharina Diehlenschneiderin p. 2. gold fl. 16. ß Vnd wird beÿ E E Zunfft der schneider dienen. Promis d. 10. Dito [Martÿ] 1704.
L’aubergiste Chrétien Hæffner loue une partie de la maison à Jean Grau (ancien propriétaire)
1716 (2.5.), Chambre des Contrats, vol. 589 f° 249
Christian häfner würt auf der burggass
in gegensein Joh: Graf paßmetm:
in seinem hauß allhier auf der Burggass einseit neben Lorentz Steiner anderseit neben hanß Wolff Varr gelegen die öberste stueb und stueb Cammer die werckstätt ein Cämmerlein darneben und oben auf eine Cammer zuem holtz und ein plätzel im Keller, so lang alß der Entlehner leben wird – um einen jährlichen Zinß nemlich 11 lb
La tribu des Tailleurs fait grief à Chrétien Hæffner qu’il est inscrit dans deux tribus. Il répond qu’il ne fait que réparer les habits. La tribu lui inflige une amende et lui interdit d’exercer le métier de tailleur sauf s’il résigne son inscription à la tribu des Fribourgeois. Il résigne son inscription chez les tailleurs.
Protocole de la tribu des Tailleurs XI 344 (1710-1723)
(f° 92-v) Montag den 20.ten Aprilis A° 1716 – Ferners Wird von den Rüegeren geklagt, Contra Christian Häffner, in pt° daß derselbe Zue Zweÿen Zünfften, Nemb. Zue E. E. Zunfft Freÿburg: sodann E. E. Zunfft der Schneider diene, undt Zwar schon von dreÿen Jahren hero beständig im Schneider handwerck begriffen seÿe, und der übrigen Meisterschafft schon einen Zimblichen eintrag gethan habe. Reus præsens Verantwortet sich, er thue der übrigen Meisterschafft Keinen Eintrag noch schaden, sondern Versehe nur die flickarbeit.
Erkant, Soll 1 lb d Zur Straff erlegen und beÿ 5 lb d demselben hinfürter Verbotten, daß Schneider Handwerck weiters zu treiben oder aber beÿ E. E. Zunff Freÿburg Zu Resigniren, deßen einen Schein Zue produciren, sodann dem handwerckh der Schneider allein obligen, und werdten ihme hierzu 14 tag Zuem bedacht gegeben.
(f° 127-v) Dienstags den 14. Decembris 1717 – Christian Häffner und Philipp Jacob Heÿger Erschienen und bitten umb daß Zunfftrecht, mit erbiethen, sie wollen beÿ E. E. Zunfft der freÿburger allwo sie biß dato die Würtschafft getrieben, resigniren. Erkant, sollen sich der Zunfft, deren sie biß dato Zuegethan Gewesen, Zuvor ledig machen, sich alhier Zünfftig Einschreiben laßen und die gebühr Erlegen, in deßen aber daß schneider handwercks ihnen beÿdten gäntzlichen Verbotten seÿe.
(f° 129-v) Donnerstag den 27.ten Januarÿ 1718 – H. Christian Häffner, so bißhero mit dem geld hieher gedient Erlangt daß Zunfft und stubenrecht (dt. 1 ß))
Chrétien Hæffner hypothèque la maison au profit du tisserand Jean Pierre Avenarius.
1717 (4.1.), Chambre des Contrats, vol. 590 f° 6-v
Christian häfner schneider
in gegensein Joh: Peter Avenarius leinenweber – schuldig seÿen 50 pfund
unterpfand, sein hauß c. appert: auf der burggaß, einseit neben Lorentz Steiner anderseit neben Joh: Wolff hinten auff den graben
Chrétien Hæffner et Catherine Dielenschneider (ici nommée Emmerich d’après le prénom de son père) hypothèquent la maison au profit du tisserand Jean Pierre Avenarius.
1719 (2.1.), Chambre des Contrats, vol. 593 f° 2
Christian häfner der schneider und Cath. geb. Emmerichin beÿständlich Lorentz Steiner Einspänigers und Christoph hähnels des leinenwebers
in gegensein Johann Peter Auenarius des leinenwebers – schuldig seÿen 150 pfund
unterpfand, eine behausung mit allen zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ahne der burggaß, einseit neben obigem Steiner anderseit neben hanß wolffgang Farren weber hinten auff den innern Stattgaben
Chrétien Hæffner rapporte qu’il a exploité l’auberge à la Renommée pendant six ans jusqu’en 1717. Il demande l’autorisation de reprendre l’enseigne dans la maison voisine qui appartient à sa femme. Le co-directeur de l’Accise atteste qu’il n’y a aucune communication avec les maisons voisines. L’autorisation lui est accordée
1720, Protocole des Quinze (2 R 124)
(f° 15) Sambstag d. 27.t Januarÿ 1720 – Christian Häffner pt° Weinschancks
Iidem [Obere Umbgelt Herren] laßen ferner per Eundem [Secretarium Kleinclaus] Referiren, Es habe Christian Häffner der burger allhier ein Memoriale Vorgelegt undt darinnen angebracht, daß er ohngefehr 6 Jahr den Weinschanck in einer auff der Burggaß gelegenen Würthshäußlin à la Renommée getrieben, aber bereits A° 1717 auff Joh. Bapt: solches quittirt, und den Schild mit sich in das seiner Ehefrawen Zuständige und neben jenem gelegene hauß genommen, Er seÿe aber anjetzo Willens den Weinschanck in diesem letztgemeltem hauß Wieder anzufangen, und ged. Schild auffzuhencken, mit undthg. bitt Ihme deßen gnädig Erlaubnuß Zu geben, Auff geschehene remission habe Er beÿgefügt daß er bereits noch beÿ E. E. Zunfft der Freÿburger Leibzünfftig seÿe, das hauß worinnen Er Vormahls die Würtheÿ getrieben seÿe Ihme zu klein geweßen, deßwegen habe Er solches quittirt und die Würtheÿ auffgegeben, das jenige aber in Welchem er nun Zu Würthen willens seÿe größer, undt habe mit denen benachbarten Häußern in dem geringsten Keine communication, Welches H Dr Kolb dreÿer des Umbgelts so gemeltes hauß visitirt, laut übergebenen procès verbal de dato 24. huj. wahr zu sein auch attestirt deßwegen die Hh. Depp. davor gehalten, daß dem Imploranten alß einem alten Würth so wohl mit dem Weinschanck, als auch mit außhenckung seines alten Schildts gegen bezahlung der Viertel jährigen Gebühr, und gegen Einliefferung eines Scheins aus der Einquartierung Zu willfahren seÿe, die Genehmhaltung Zu MGhh. stellend. Erk. willfahrt.
Chrétien Hæffner et Catherine Dielenschneider hypothèquent une nouvelle fois la maison au profit du tisserand Jean Pierre Avenarius.
1720 (2.8.), Chambre des Contrats, vol. 594 f° 62-v
Christian häfner schneider und Anna Catharina geb. Dielenscheiderin beÿständlich Lorentz Stein Einspennigers und Christoph hänel leinenwebers
in gegensein Joh. Peter Avenarius leinenwebers – schuldig seÿen 100 pfund
unterpfand, ihr hauß cum appert: auf der burggaß, einseit neben obigem steiner anderseit neben Joh. wolff fatt, hinten auff den graben
Chrétien Hæffner s’adresse aux Quinze après que la tribu des Tailleurs qui interdit d’exercer le métier parce qu’il ne cotise plus chez elle. Il répond que les revenus de l’auberge ne sont pas suffisants. La commission estime qu’il doit choisir l’un ou l’autre métier, soit tailleur soit aubergiste.
1723, Protocole des Quinze (2 R 128)
Christian Häffner Ca. E. E. Zunfft der Schneider
(p. 130) Sambstag d. 17. Aprilis 1723 – Moss nôe. Christian Häffners des burgers und Schneiders Citavit E. E. Zunfft der Schneider Zunfftmeister, Weilen Gegner den Principalen nicht mehr Gelt Zünfftig will sein laßen, einfolgig Ihme auch Verbiethen will mit seiner eigenen handt allein zu arbeithen alß bitt deputationem, undt Ihme soches weilen er sich sonsten nicht ernehren Könte gnädig Zu permittiren.
Gug Citatus Consentirt in die gebettene deputation, bitt aber facta relatione weil gegner die Würtschafft treibet abweißung Refus. Exp. Moss. priora, Erkandt,, Ober Handwerck Hh.
(p. 170) Sambstag d. 29. Maÿ 1723. – Christian Häffner Ca. E. E. Zunfft der Schneider
Obere Handwerck herren laßen per Eundem [Secretarium] referiren, daß Christian Häffner der burger und Schneider in einem contra E. E. Zunfft der Schneider gehaltenen Recess geklaget daß der Zunfftmeister gedachter Zunfft Ime nicht mehr geltzünfftig sein laßen, sondern ihme erbiethen wolle mit seiner eigenen handt allein zu arbeithen, mit bitt deputation zu willfahren und facta relatione Ime solches, weilen er sich sonsten nicht mehr nehren Könne, gnädig Zu permittiren.
Worauff der Beklagte geantwortet, Kläger treibe Würtheÿ mit bitt ihne abzuweißen ref. Expensis.
Auff geschehene Remission habe er beÿgezezt die Würtheÿ gehe gar schlecht, er habe weder Knecht noch Magd, er behelffe sich mit fllickarbeith, und verfertige Er keine newe Kleÿder, auff welches H Andreas Nawert alß Zunfftmeister geantwortet, daß wann der Kläger beÿ der Schneidereÿ allein Verbleiben wolte, so werde man Ihne alß einen Mit Zünfftigen und Mit Meister behalten, daß Er aber ein Würth und ein Schneider Zugleich sein wolle, Könne man nich geschehen laßen, indeme Keiner Zweÿerleÿ professionen Zugleich treiben solle, andere Meister Klagten sehr wie der diesen Häffner, und daß er ihnen die Kunden entziehe, mit dem beÿsatz es möchten sich andere hierauff beruffen
Auff seithen der Hh Deputirten halte man davor daß dem Kläger die Option Zu geben entweder allein Zu Schneidern, oder allein Zu Würthen und daß Welches von beeden er nun erwehlen wird, Er dabeÿ auch Zu verbleiben schuldig sein solle, Die genehmhaltung zu MHh stellend. Erkandt, bedacht gefolgt.
Chrétien Hæffner redevient tributaire chez les Tailleurs
Protocole de la tribu des Tailleurs XI 345 (1724-1735)
(f° 63) Dienstag den 23.ten Januarÿ 1725 – Christian Häffner der Schneider und burger allhier Erlangt auff producirten Stallschein vom 22.ten huj. daß Zunfft undt Stubenrecht (dt. 12 ß)
Anne Marguerite Dielenschneider hypothèque la maison au profit du diacre Jean Philippe Frœlich. Son beau-frère et voisin Chrétien Hæffner se porte garant et hypothèque aussi sa maison
Anne Catherine Dielenschneider meurt le 5 mai 1738 en délaissant deux filles. Les experts estiment la maison à la somme de 550 livres. L’actif de la succession s’élève à 629 livres, le passif à 570 livres.
1738 (9.6.), Not. Lichtenberger (Jean Philippe, 30 Not 25) n° 527
Inventarium über Weÿl. Frauen Annæ Catharinæ Häffnerin gebohrner Dillenschneiderin, Christian Häffner, Schneider und Burgers allhier Zu Straßburg gewesener ehelicher Haußfrauen nunmehr seel. Verlaßenschafft auffgerichtet Anno 1738. – nach ihrem den 5. Maÿ dieses Jahrs genommenen tödlichen hintritt zeitlichen verlaßen, Welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren Frauen Catharinæ Barbaræ Häffnerin gebohrner Häffnerin, Sebastian Heinrich Häffner, Schneider und burgers allhie Ehegattin, mit beÿstand deßelben, Ferner Frauen Annæ Margarethæ Münchin gebohrner Häffnerin, Johann Jacob München, leinenweber und burgers allhier Ehegattin mit beÿstand deßelben, alß der verstorbenen seel. mit dem hinterbliebenen Wittiber ehelich erzeugter und ab intestato Zu Erben Verlaßener beeder Töchler (…) So beschehen in Straßburg auff Montag den 9. Junÿ Anno 1738.
Copia Codicilli reciproci so beede gewesene Eheleuthe vor weÿl. Herrn Daniel Rohren Notario seel. in A° 1724. mit einander auffgerichtet
Copia des Vergleichs so beede geweßene Eheleuthe um willen Sie Keine Eheberedung mit einander auffgerichtet anestatt derselben mit einander getroffen
Eigenthum ane einer Behaußung. Nemlichen ein hauß und hoffstatt mit allen deren Gebäuen, begriffen, weithen, Zugehörden Rechten und Gerechtigkeiten allhier auf der burggaß, ein Seith neben Johann Weber dem Wollenweber, ander Seit neben Johann Wolffgang Farr, dem Leinenweber gelegen, hinden auff den Statt graben stoßend, so über die hernach passive eingetragene Capitalia freÿ ledig und eigen, und durch die allhieig. gewesene Werckmeistere Vermög deren außgestellten schrifftlichen Abschatzung de dato 12. Junÿ A° 1738. æstimirt worden vor 550. lb. Darüber besagen 4. unterschiedene teutsche perg. Kbr. Jeder mit der Statt Str. anh. C. C. Stub anhang. Innsiegel verw. dedatis 5. Martÿ A° 1716. den 30. April: A° 1678, den 10. Aug. 1665. und den 9. febr. A° 1660.
Series rubricarum hujus Inventarÿ, Sa. haußraths 51, Sa. Silbers 2, Sa. Goldener Ring 1, Sa. Eigenthums ane j. behaußung 550, Sa. Activ schulden 23, Summa summarum 629 lb – Schulden 570 lb, Nach deren Abzug 58 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 508 lb
Abschatzung dem 12. Junÿ 1738. Auff begehren deß wohll achtbahren und bescheitenen Meister Christian haffner deß schneiders ist eine behausung allhier in der Statt Straßburg, auff der burck gaßen gelegen einseits Neben hanß wolffahr dem Leinenwëber, ander seits Neben Johannes wëber dem wullen weber hinden auff dem weithen graben Stosend, welche behausung ein Stuben Cammer, Kuchen Hauß Ehren, oben ihm Ersten Stock Stuben Cammer, Kuchen Hauß Ehren, ihm 2. stock treÿ Cammern eine dar Von die Soltaten Cammer, Zweÿ Cammern under dem tach so mit tiellen Zugeschlagen ein Kleiner geträmbter Keller, sambt aller gerechtig Keidt wie solches turch der Statt Straßburg geschwornen wërckleuthe sich in der besichtigung befundten und Jetzigen Preÿß nach angeschlagen wordt Vor vnd Umb Ein Tausent und Ein hundert Gulten. bezeichnuß der Statt Straßburg geschwornen wërck Meistere, [unterzeichnet] Johann Peter Pflug Statt Lohner, Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister deß Zimmerhoffs
Chrétien Hæffner hypothèque sa part de maison au profit du pasteur Jean Jacques Hirschel
1739 (15.9.), Chambre des Contrats, vol. 613 f° 414
Christian Häffner der schneider
in gegensein Philipp Abraham Lung des Schloßers als gewalthabers H. Johann Jacob Hirschel des Pfarrers zum Jungen St Peter seines Schwähers – schuldig seÿen 200 pfund
unterpfand, 2 dritte theil für ohnvertheilt ahne einer Behausung und hoffstatt mit allen übrigen deren gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden und gerechtigkeiten auff der Burggaß, einseit neben Johannes Weber dem wollenweber, anderseit neben Johann Wolffgang Farr dem leinenweber, hinten auff den innern Statt graben – als ein in währender Ehe mit weÿl. Anna Catharina geb. Dillenschneiderin am 5. martÿ 1716 erkaufftes guth
Chrétien Hæffner vend sa part de maison à son gendre Sébastien Henri Hæffner et sa fille Catherine Barbe Hæffner.
1740 (5.7.), Chambre des Contrats, vol. 614 f° 346
Christian Häffner der schneider
in gegensein seines tochtermanns und tochter Sebastian Heinrich Häffner des schneiders und Catharinæ Barbaræ geb. Häffnerin
2 dritte theil für ohnabgetheilt ahne Einer behausung und hoffstatt mit allen deren übrigen gebäuden begriffen, weithen, zugehörden und gerechtigkeiten in der Burggaß, einseit neben Johann Wolffgang Farr dem leinenweber, anderseit neben Johannes Weber dem wollenweber, hinten auff den innern stadtgraben – (um 50, 50 und 150 pfund verhafftet), so dann seinen beeden kindern obenannter Häffnerischen ehefrau und dero schwester Anna Margaretha geb. Häffnerin, Johann Jacob Münch des leinenwebers eheweib umb 382 lb – ihm dem verkäufer mit lebtägigen wÿdumb verfangenem guth, und jetzt verkäufe 2 dritte theil umb 50 pfund hypothecirt -als ein in währender seinem ehestand mit weÿl. Anna Catharina geb. Dielenschneiderin Anno 1716 erkaufft mithin theilbares guth – ihme zu zwo tertzen, der mitkäufferin zu ein 6. theil und der Münchischen ehefrau dero schwester auch zu einem 6.ten theil, 850 pfund von dem ganten haußes gerechnet
Sébastien Henri Hæffner et Catherine Barbe fille de Chrétien Hæffner hypothèquent leur part de maison au profit du pasteur Jean Jacques Hirschel
1740 (5.7.), Chambre des Contrats, vol. 614 f° 348
Sebastian Heinrich Häffner der schneider und Catharina Barbara geb. Häffnerin mit beÿstand ihres vatters Christian Häffner des schneiders und ihres mutter schwagers Johannes Weber des wollenwebers
in gegensein H. M. Johann Jacob Hirschel des Pfarrers zum Jungen St Peter tochtermann und mandatarÿ Philipp Abraham Lung des schloßers – schuldig seÿen 50 pfund
unterpfand, fünff 6. theil für ohnabgetheilt ahne Einer behausung und hoffstatt mit allen deren übrigen gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden und gerechtigkeiten in der Burggaß, einseit neben Johann Wolffgang Farr dem leinenweber, anderseit neben obgedachtem Weber, hinten auff den innern Stadtgraben
Les préposés de la Taille dispensent les héritiers de Chrétien Hæffner de faire dresser un nouvel inventaire
1742 (18.6.), Livres de la Taille (VII 1179) f° 146-v
Weÿl. Christian Häffner des Schneiders hinderlaßene Tochter mit beÿstand ihres Ehemanns bittet umb befreÿung der Inventur und reproducirt Mütterl. Inventarium de anno 1738. Erkannt willfahrt.
Catherine Barbe Hæffner rachète la part qui revient à sa sœur et devient seule propriétaire de la maison avec son mari
1742 (20. Junÿ), Not. Lichtenberger (Jean Philippe, 30 Not 25), Joint au n° 527 du 9 juin 1738
Erschienen Vor mir Notario Fraw Catharina Barbara Häffnerin gebohrne Häffnerin, Hrn Sebastian Heinrich Häffner, Schneider und burgers allhie Ehegattin und Frau Anna Margaretha Münchin gebohrner Häffnerin, Hrn Johann Jacob München, leinen weber und burgers allhier Ehegattin, beede als weÿl. Christian Häffner, Schneider und Burgers allhier Zu Straßburg eheliche Töchtere, mit beÿstand ihrer Ehemänner, anzeigend weilen ihr Vatter seel. den 12. hujus dieses Zeitliche gesegnet und den Wÿdums genuß so er Von Ihrem mütterlichen Guth Zugenießen gehabt seine Endschafft erreichet, alß Jeder Tochter mütterliche Sechste theil haußes so unter dem wÿdum begriffen war, freÿ worden, und in ansehung die ältere Tochter und dero Ehemann von deren Vatter seel. deßen Zwo tertzen ane dem hauß käufflichen angenomen, also Sie Zu ungleichen theilen participiren, nicht länger in gemeinschafft behalten wolten, daß Sie einander die Wahl Vorzuschlagen gesinnet wären, entweder die völlige behausung zu 1850 Gulden gerechnet zu entschlagen oder davor anzunehmen, worauff hien dann von Frauen Anna Margaretha Münchin mit consens deren Ehemanns denen Sechsten theil so sie ane die in dem mütterlichen Verlaßenschafft Inventario beschriebene in allhiesiger Statt ane der burggaß, ein Seith neben Johann Weber dem Wollenweber ander Seith neben Johann Wolffgang Farren, dem Leinenweber gelegenen, hinden auf den inneren Statt graben stosenden behausung und hoffstatt auch deren gebäun und Zugehörden als mütterlich Guth ererbt
Ihrer Schwester Frauen Catharinæ Barbaræ Häffnerin (…) eigenthümlich cedirt, um 308 gulden – Actum Straßburg den 20. Junÿ Anno 1742
Les Quinze autorisent Sébastien Henri Hæffner qui va épouser la fille d’un maître mais ne figure pas sur la liste des six candidats de l’année en cours à faire son chef d’œuvre en candidat surnuméraire.
1732, Protocole des Quinze (2 R 138)
(p. 35) Sambstag d. 9. feb. 1732 – Sebastian Heinrich Häffner Ca. E. E. Zunfft der Schneider
Moss. nôe. Sebastian Heinrich Häffners ledig. Schneiders von Sindersheim in Francken gehörig, Cit. E. E. Zunfft der Schneider Zfft Meister prod. Und.th. Mem. und bitten pt° disp. Zum Meisterstück. Gug. weil nach Mghh. Erkantnus 6 zum Meisterstück für dieses Jahr seind nominirt word. gegner aber in dem namen dießer 6 sich nicht befindet alß bitt ihne mit seinem begehren ab- und an seinen rang Zu Verweißen Ref. Exp. Moss. bitt Deput. und wie vor. Erk. Deputation willfahrt.
1732, Protocole des Quinze (2 R 139, notes du greffier)
(f° 14-v) Mittwoch den 13. febr. – Iidem [Ober Hwks Herren] Lect. mem. Vom 9. jüngst in s. Sebastian Heinrich Häffner Ca. E. E. Zunfft der Schneider. Implorant neben seinem Zukünfftig. schwager Christian Häffner dem burger und schneider welche beÿgesetzt, daß er dießes letstern tochter heirath. Wolle. Nôe ged. Z. H. Joh: Michael Rick, welcher gebeten Wie in rec. gegner Würde nächstkünfftig jahr der 2.te sein 6. ihne dahin Zu Verweißen. H. Dep. Weil Imp. eines bgrs. und Meisters tochter heürathet, derselbe alß ein Supern. geg. erlag 2 lb d Zum Mstrckt zu admittiren soll aber die unkosten auch bezahlen. Erk. in plenum.
(f° 138) Sambstag den 23. Februarÿ – Ober Hwks Herren ref: daß Sebastian Heinrich Häffner lediger schneider von, Sindelsheim in Franckhen gebürtig Ca. E. E. Zunfft der Schneider ein unth. mem. prod. Worauff die Zunfft geantwortet daß Zufolg Mghh. Erkandtnuß für dießes jahr 6. Zum mstkh nomin. Worden, Wor von der erste bereits angefangen, gegner aber in dem numero dießer 6. sich nicht befindet, bittete dahero Ihne mit seinem begehren ab: undt an seinem rang zu Verweisen, ref. exp. Implorant bittete hierauff umb Dep. die auch Willfahrt word.
Er seÿe neben dem Imploranten deßen Zukünfftiger schwehr Christian häffner burger undt schneider allhier erschienen, Welcher beÿgesetzt, der Implorant Werde seine tochter heurathen, nôe ged Zunfft habe H Johann Michael Rickh als Zfftmstr geantwortet deß gegner daß nächstkünfftige jahr, Von denen, so alß dann Zünfftig kommen sollen der 2.te sein werde, mit bitt jhn biß dahin Zu v.weißen.
H. Dep. daß in ansehung der Implorant eines hiesigen Verburgerten meisters tochter Zu heurathen Willens, derselbe alß ein supernumerarius Zu Verfertigung deß mstls dispensando Zu admittiren seÿe, jedoch mit dem anhang, daß vordersambst derselbe burger Zu werden und neben den unkosten auch pro dispensatione Zweÿ Pfund d halb der Statt undt halb der Zunfft Zu erlegen schuldig undt Verbunden sein solle.
(f° 20) Sambstag den 23. Februarÿ – Ober Hkhs H. ref. in s. Sebastian Heinrich Häffner Ca. E. E. Zunfft der Schneider. Erk. bel.
Les examinateurs n’ont rien à redire au chef d’œuvre que présente Sébastien Henri Hæffner. Ils le reçoivent maître.
1732, Protocole de la tribu des Tailleurs XI 345 (1724-1735)
(f° 401) Dienstags den 26.ten Ejusdem [Augusti 1732] – Sebastian Heinrich Häffner Von Sindelsheim Meisterstück
Erschienen unter H. Adam Schmid seinem Informatore Sebastian Heinrich Häffner Von Sindelsheim in franckenland gebürtig, welcher sich ahne eine hießige Meisters tochter verheurathet, bittet ihm Zu seinem vorhabenden Meisterstück beliebige Rieß auff Zu geben, deßwegen dem Imploranten mit folgenden stücken Erkant und willfahrt word.
N° 1. Ein Manns Kleÿdt
N° 3. Ein Spannisch Kleÿdt
N° 14. Ein Rathsbotten rockh
factâ examinatione et relatione der Hh. geschworne meisterstück schaueren daß sie die hievorstehende Rieß gantz Rühmlich und ohne einiger fehler Verfertigt Erfunden haben, so ist der Implorant in deß allhiesige Meisterrecht Zue einem mit meister auff und angenommen word.
Originaire de Sindolsheim en Franconie, Sébastien Henri Hæffner épouse en 1732 Catherine Barbe Hæffner : contrat de mariage, célébration
1732 (16. 7.br), Not. Lobstein (Jean, 31 Not 78) n° 277
Eheberedung – zwischen dem Ehren und vorgeachten Sebastian Heinrich Häffner, dem Ledigen Schneider, des Ehrengeachten Meister Johann Georg Häffner, des auch Schneiders und burgers Zu Zindolsheim in Francken Landt ehelichem Sohn, als dem bräutigamb, ane einem
So dann der Ehren: und tugendsamen Jungfrauen Catharina Barbara Häffnerin, des Ehren: vnd Vorgeachten Meister Christian Häffners des Schneiders und burgers allhier Zu Straßburg ehelich erzihlter Tochter als der Jungfrau hochzeiterin ane dem andern theil
So geschehen auff Dienstag den 16. Monatstag Septembris im Jahr des herren als mann Zahlte 1732.
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 114, n° XIX)
1732. Dominica XII et XIII Trinit. proclamationi sunt Sebastian Heinrich Häffner der ledige Schneider von Sindolßheim in Franckenland, Johann Georg Häffner des schneiders v. burgers daselbsten ehel. Sohn, v. Jgfr. Catharina Barbara, Christian Häffners deß Schneiders v. burgers alhier ehel. Tochter Copulati sunt Mittw. d. 10. Septembr. [unterzeichnet] Sebastian Heinrich häffner als hoch Zeiter, Catharina Barbara Häffnerin als hochzeiterin (i 118)
Sébastien Henri Hæffner devient bourgeois le 19 novembre 1732 deux mois après son mariage et tributaire le 11 décembre suivant.
1732, 4° Livre de bourgeoisie p. 991
Sebastian Heinrich Häfner d schneider Von Sindelsheim geb. erhalt d b von sein ehefr. Cath. Barb: Häfnerin umb d alt b will beÿ E E Zunfft d. schneider dienen, Jur. eodem [19. 9.br 1732]
1732, Protocole de la tribu des Tailleurs XI 345 (1724-1735)
1732, Tailleurs XI 345 (1724-1735)
(f° 411) Donnerstags den 11.ten Decembris 1732 – Sebastian Heinrich Häffner der Schneider von Sindolsheim in dem Franckhenland gebürtig Erhaltet auff producirten burger schein auß Löbl. Cantletiers Vom 19. 9.bre 1732. das Zunfft und stuben recht. (dt. 3 lb 15 ß)
Tailleur et sacristain à l’église Saint-Pierre-le-Jeune, Sébastien Henri Hæffner meurt en 1766 en délaissant deux filles. Les experts estiment la maison à 500 livres. La masse propre à la veuve est de 311 livres. L’actif des héritiers et de la communauté s’élève à 377 livres, le passif à 789 livres.
1766 (21.10.), Not. Griesbach (6 E 41, 1317) n° 200
Inventarium über Weÿland des Ehrengeachten Herrn Sebastian Heinrich Häffner, gewesenen Schneiders und Sÿgristen beÿm Jungen St. Peter, wie auch burgers allhier Zu Straßburg nunmehro seeligen Verlaßenschafft, auffgerichtet Anno 1766 – nach seinem am 4. Octobris dieses lauffenden 1766 Jahrs aus dießer Zeit und Welt genommenen tödlichen hintritt hie zeitlichen verlaßen hat (…) ersuch durch die Tugendsame Frau Catharinam Barbaram gebohrne Häffnerin die hinterbliebene Wittib mit beÿstand H Johann Jacob Münch des leinen webers und burgers allhier ihres Schwagers (…) So beschehen in der Königlichen Stadt Straßburg auff Dienstag den 21. Octobris Anno 1766.
Der Verstorbene selig hat ab intestato Zu seinen rechtmäsigen Erben verlaßen wie folgt 1.mo Frau Margaretham Salome Meÿerin gebohrne Häffnerin, H Christoph Tobias Meÿer des Schreiners und Sÿgristen Zum Jungen St. Peter auch burgers allhier Frau Ehelibste, so auch demselben verbeÿständet dieses Geschäfft Versehen angewartet, So dann 2.do Frau Catharinam Barbaram Lederlinin gebohrne Häffnerin, H Philipp Jacob Lederlin des Glaß und Edelstein Schneiders wie auch burgers allhier Zu Straßburg frau Ehegattin so mit beÿstand demselben in vorschein Zugegen ware.
Beede des Verstorbenen seelig mit Vorgedachter frawen Catharina Barbara gebohrner Häffnerin seiner geweßenen Ehefraun und nunmahlig hinterlaßene Wittib ehelich erzielte töchter und ab intestato Zu gleichen portionen und haupttheilen Verlaßene Erben.
In einer allhier Zu Straßburg ane der Klein Kirchgaß gelegenen behaußung folgendes befunden
Eigenthümlicher Antheil ane einer behausung (W.) Nembl. Ein dritter theil Vor ohnvertheilt Von und ane einer behausung und hoffstatt mit allen deren übrigen Gebäuden, begriffen, weithen, Zugehörden Rechten und Gerechtigkeiten allhier Zu Straßburg ane der Burggaß, 1.s. neben H Johannes Weeber dem Wullenweber 2.s neben H Martzloff Walter dem Leinen Weeber, und hinten auf den innerern Stadt graben stoßend gelegen, freÿ leedig und eigen und ist die Gantze behausung sambt Zugehörd durch (die Werckmeistere) zu meinem Notarii Concept geliefferten Abschatzung Vom 20. Octobris Jüngst æstimirt und angeschlagen worden Vor 1000 fl. Macht der hiehero gehörig tertz 333 fl. oder 166 lb. Die übrige Zweÿ tertzen seyend in der Erben Nahrung gehörig. Pro nota die helffte ane vorbemelter tertz das ist ein Sechster theil hat die Wittib von Weÿland Frau Anna Catharina Häffnerin geb. Dielenschneiderin ihrer Mutter seelig ererbt Und den andern Sechte theil hat die Wittib craft einer den 3. Martÿ 1750 Vor weÿl. H Johann Philipp Lichtenberger geweßenen Notario publico et practico dahier passirten Cession von frauen Annæ Mariæ geb. Münchin gebohrner Häffnerin die H Johann Jacob München des leinenwebers und burgers allhier Ehefrau ihrer Schwester in ohnvertheilten Mütterlich Erb Cessions ane sich gebracht
(E.) Nemblich Zween dritte theil Vor ohnvertheilt Von und ane & Mache davon die hiehero gehörige Zweÿ theil aus 333. 6. 8. Die übige tertz davon ist der Wittib vor ohnverändert zuständig. Über diese Zween dritte theil besagt ein teutscher Pergamenter Kauffbrieff mit löbl. Stadt Straßburg Cantzleÿ Contract Insiegel Versehen, Vom 3.ten Julÿ 1740. ausweißend sie die Wittib und der Verstorbene seelig solche von Mstr Christian Häffner ihrem resp. Vatter und Schwieger Vatter ane sich erkauffet mit N° 1 notirt. Ferner besagt über die gantze behaußung ein teutscher Perg. Kbrieff m. löbl. Stadt Straßburg C. C. Insiegel Verwahrt Vom 3. Martÿ 1716 anzeigend wie vorbes. Mstr Christian Häffner der Schneider u. Anna Catharina gebohrne Dielenschneiderin deßen Ehefrau der Wittib geweßene Eltern solche von Johann Grau dem Paßmentirer u. b. allhier käufflich ahne sich gebracht, mit N° 2 bezeichnet. So dann ein teutsch Perg. Kffbr. in löbl. CC. Stub anh. Ins. verwahrt vom 30. Apr. 1678. meldend wie solche Johannes Grau d. Paßm. Von Hß Michel Kamm dem hutmacher ane sich erkauffet mit N. 3. marquirt wie auch noch etliche Zinßbrief.
Ergäntzung, Vermög einer vor Weÿland H Johann Lobstein gew. Notario und berühmt. practico dahier d. 19. Aprilis 1733 gethaner declaration (…)
Copia der Eheberedung (…) auf den tag den 5. Monats tag Augusti im Jahr des herrn 1732, Johannes Lobstein Notarius juratus
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Der Wittib unverändertes Vermögen, Sa. antheil ane einer behaußung 166, Sa. Schulden 40, Ergäntzungs rest 104, Summa summarum 311 lb
Dießemnach wird auch die übrige Verlaßenschafft, in anehung die Wittib auf die theilbare Nahrung tam active quam passive zu renunciren sich erkläret ; unter einer Masse als in der Erben Nahrung gehörig beschrieben, Sa. haußraths 39, Sa. Silbers 3, Sa. Antheils ane eier behaußung 333, Summa summarum 377 lb – Schulden 789 lb, der Erben passiv onus 412 lb
Catherine Barbe Hæffner meurt en 1778 dans une maison Petite rue de l’église. L’actif de la succession s’élève à 392 livres, le passif à 165 livres.
1778 (10.11.), Not. Zimmer (6 E 41, 1424) n° 450
Inventarium über Weiland Frn. Catharinä Barbarä Häfnerin geborner Häfnerin, auch weiland H. Sebastian Heinrich Häfner des gewesenen Sigristen bei der Evangelischen Pfarr Kirch zum jungen St. Peter und burgers allhier Zu Straßburg hinterbliebener Wittib verlaßenschafft auffgerichtet Anno 1778. – nach ihrem den 22.sten Octobris jüngst aus dießer welt genommenen tödlichen Hintritt hier Zeitlichen verlaßen hat (…) So geschehen allhier zu Straßburg den 10. Novembris Anno 1788.
Die Verstorbene hat ab intestato zu ihren einigen Erbinnen hinterlaßen benandl. 1.mo Frau Margaretham Salome geborene Häffnerin, H Christoph Tobias Meÿer, des Schreiner Meisters, Sigristen bei der Evangelischen Pfarr Kirchen Zum Jungen St. Peter und burgers dahier Ehefrau, so beiständlich dieses ihres Ehemanns hiebeÿ persönlich zugegen gewesen, 2.do Frau Catharinam Barbaram geborene Häffnerin, H Philipp Jacob Lederlin, des Glaß: und Edelstein: Schneiders, auch burgers allhier Ehegattin, so beiständlich desselben hiebei in Person anwesend war. Beede der Verstorbenen mit ihrem verstorbenen Eingangs gemelten Ehemann ehelich erzeugte töchtere und ab intestato nachgelaßene einige Erbinnen.
In einer allhier zu Straßburg ane dem Kleinen Kirchgäßlin ohnfern der kleinen Metzig gelegenen nicht hiehero gehörigen Behausung befunden worden wie folgt
Series rubricarum hujus Inventarii, Sa. haußraths 40, Sa. Silber und dergleichen Geschmeids 2, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 350, Summa summarum 392 lb – Schulden 165, Nach deren Abzug 227 lb – Stall Summa 227 lb
Nota. Hier sollten Zwar die von beden diesortigen Erbinnen bei ihrer Verheurathung erhaltene Ehesteuren beigerechnet werden, da solche Ehesteuren aber ihr der töchtere gethanen Anzeig nach compensato seind und dieselbe gleiche summ sofort in baarschafft als auch Mobilien und Effecten Zur Ehesteur empfangen haben, so ist gegenwärtiges ohne Nachtheil hier nur Zum bericht einverleibet worden.
(Cession der Behausung, Griesbach Not. 1767)
Catherine Barbe Hæffner veuve de Sébastien Henri Hæffner et sa fille Marguerite Salomé Hæffner femme du tisserand Jean Jacques Münch cèdent leurs part à Catherine Barbe Hæffner femme du verrier Philippe Jacques Lederlin qui devient seule propriétaire de la maison.
1767 (30. Martÿ), Not. Griesbach (6 E 41, 1317), Joint au n° 200 du 21 oct. 1766
Zuwißen und Kund seÿe hiermit daß Vor Mir unterschriebenen als Zu Weÿl. H. Sebastian Heinrich Häffner gewesenen Schneiders und Sÿgristen Zum Jungen St. Peter, wie auch burgers allhier Zu Straßburg Verlaßenschafft Abtheilung adhibirtem Notario Persönlich erschienen, Frau Catharina Barbara Häffnerin gebohrne Häffnerin deßen hinterbliebene Wittib, mit beÿstand H Johann Jacob Münch, des leinenwebers und burgers allhier ihres Schwagers, und Frau Margareth Salome Meÿerin gebohrne Häffnerin, H Christoph Tobias Meÿer, des Schreiners und Sÿgristen Zum Jungen St. Peter Frau Ehelibstin mit beÿstand deßelben,
Anzeigende, wie daß Sie um ihres Verhoffenden beßern Nutzens willen, die Ihnen aus obgedachten H. Sebastian Heinrich Häffner, ihres resp. geweßenen Ehemanns und Vatters seeligen Verlaßenschafft Erblich Zugefallene Zwo tertzen Vor ohnvertheilt ane der behausung und hoffstatt, mit allen deren übrigen Gebäuden, begriffen, weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten allhier Zu Straßburg ane der Burggaß, einseith neben H Johannes Weber dem Wollenweber, anderseith neben H Martzloff Walter dem Leinenweeber, und hinten auf den innerern Stadt graben stoßend, gelegen, freÿ leedig und eigen, wovon die übrige tertz hernach gemelter Frauen Cessionariæ Vom Ihrem H Vatter seelig ererbtermasen Vor ohnvertheilt eigenthümlich zuständig (…) eigenthümlich cediren und überlaßen
Frauen Catharinæ Barbaræ Lederlinin gebohrner Häffnerin, H Philipp Jacob Lederlin des Glaß: und Edelstein Schneiders wie auch burgers allhier Zu Straßburg frauen Eheliebstin, ihr der Frauen Cedenten resp° leiblichen tochter und Schwester (…) ist die völlige behausung sampt Zugehörden Zu 1700 Gulden hiesig. Current gerechnet (…) um 350 Gulden – So geschehen in der Königlichen Stadt Straßburg auf Montag den 30. Martÿ 1767
Fils du verrier Jean Jacques Lederlin, Philippe Jacques Lederlin épouse Catherine Barbe Hæffner en 1765 : contrat de mariage, célébration
1765 (7.8.), Not. Langheinrich (J. Daniel, 6 E 41, 740) n° 259
Eheberedung – zwischen dem Ehren und vorgeachten herrn Philipp Jacob Lederlin dem leedigen Stein: und Glas schneider, weÿl. Hn Joh: Jacob Lederlins, des gewesenen Glas schneiders und burgers allhier Zu Straßburg seel. nachgelaßenen Sohn, als dem H. Bräutigam ane einem
So dann der Ehren und tugendgezierte, Jgfr. Catharina Barbara Häffnerin, des Ehren und vorgeachten Hn Sebastian Heinrich Häffners Sigristen beÿ der Evangelischen Gemeinde Zum jungen St. Peter und burgers allhier ehelich erzeugten Jgfr. tochter als der Jgfr. hochzeiterin ane dem andern theil
So beschehen in Straßb. (…) auf Mittwoch den 7. Aug: 1765. [unterzeichnet] Philipp Jacob Lederlin, Catharina Barbara Häffnerin
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 52-v n° 17)
1765. den 19. Septembris als auf den 17. Sontag nach Trinitatis sind beÿ uns zum ersten den 6. Octobris als auf den 18. Sontag nach Trinitatis Zum andern mal ausgeruffen auch am mittwoch drauff als den 9. Octobris copulirt worden H Philipp Jacob Lederlin lediger Glas wie auch Edelstein schneider und burger allhier als weÿland Joh: Jacob Lederlin gewesenen Glaßschneiders und burgers allhier hinterlaßener Ehelicher Sohn und Jgfr. Catharina Barbara Häffnerin des Sebastian Heinrich Häffners des Siegristen beÿ dieser unserer Jungen St Peter Gemeinde und burgers allhier eheliche tochter [unterzeichnet] Philipp Jacob Lederlin als hochzeiter, Catharina Barbara Haffnerin als hochzeiterin (i 55)
Philippe Jacques Lederlin devient tributaire à l’Echasse le 30 septembre 1766
1766, Protocole de la tribu de l’Echasse (XI 104)
(f° 276) Dienstags den 30. 7.bris 1766 – Evangel. Neuer Leibzünfftiger
Philipp Jacob Lederlin, der Glaßschneider weÿl. Joh: Jacob Lederlins Glaßschneiders und b. allhir ehel. Sohn, prod. Stallschein Vom 28. Junÿ bitt ihne Vor ein Leibzünfftigen auf und anzunehmen. Erk. willfahrtt dt. 15. ß. jur. eod. [1. 8.bris 1766]
Le diamantaire Philippe Jacques Lederlin meurt en 1817 en délaissant des héritiers collatéraux
1817 (10.3.), Strasbourg 8 (17, 21), Not. Roessel n° 4065
Inventaire de la succession de Philippe Jacques Lederlin, diamantaire décédé le 22 février dernier, et de Catherine Barbe Haffner décédée le 24 février dernier – à la requête de 1. Salomé Eberlé veuve Jean Kettner, cordonnier, 2. Marguerite Madeleine Eberlé veuve de Charles Cassel, également cordonnier, comme filles d’Elisabeth Lederlin procréés avec Chrétien Eberlin cordonnier, héritières pour moitié de leur oncle maternel,
3. Frédéric Charles Müller, graveur, mandataire de Marie Salomé Lederlin épouse de Charles Obermüller jouailler à Carlsrouhe descendant de Daniel Lederlin vitrier à Strasbourg qui était frère de celui ci et père de Jean Daniel Lederlin vitrier duquel elle est fille,
4. David Gemberling propriétaire tuteur de Tobie Charles et Philippe Auguste Pfeiffer fils de Jean Pierre Pfeiffer, absent, procréés avec feu Marguerite Salomé Meyer héritiers de Catherine Barbe Haeffner femme de Philippe Jacques Lederlin décédé le 4 février courant, en présence de Frédéric Guillaume Haffner marchand de drap, subrogé tuteur
dans une maison rue du Fort n° 12
mobilier 699 fr, passif 4525 fr
(vacation du 11 mars) Annexes, copie de l’acte de vente de la maison Burggass du 31 août 1714, vente de meubles, vente Zimmer 8 ventose 6)
Enregistrement, acp 133 F° 68 du 11.3.
Liquidation n° 5029 du 30 décembre, vacation du 25 juin
Enregistrement ,acp 134 F° 156 du 26.6.
Catherine Barbe Hæffner veuve de Philippe Jacques Lederlin vend la maison à Marguerite Salomé Meyer, (sa nièce) fille de Christophe Tobie Meyer et de Marguerite Salomé Hæffner
1798 (8 ventose 6), Strasbourg 10 (38), Not. Zimmer n° 503
Frau Catharina Barbara Lederlin geb. Häffner des burgers Philipp Jacob Lederlin Glas und Edelgestein Schneiders Ehegattin
an Jungfrau Margaretha Salome Meÿer des burgers Christoph Tobias Meÿer Schreiners mit Frau Margaretha Salome geb. Häffner erzeugte volljährige Tochter
Eine behaußung und hoffstatt mit allen deren Gebäuden, begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten zu Straßburg an der burggaß N° 12, einseit neben br Boulain Schumacher anderseit neben br. Marzolff dem leinenweber hinten auf den innern Stadtgaben stoßend
daß die Verkäuferin ihr Ehemann und das letzlebende unter ihnen in gefolg des 6. puncten ihrer vor Not. Langheinrich den 7. Augusti 1765 errichteten Eheberedung vorher erkaufte behaußung die tag ihres lebens zu nutzen und zu geneißen haben sollen – um 3400 francken
Enregistrement, acp 58 f° 125 du 9 ventose 6
Marguerite Salomé Meyer épouse en 1803 le cordier Jean Pierre Pfeiffer, originaire de Pfaffenhoffen.
1803 (5 prairial 11), Strasbourg 10 (32), Not. Zimmer n° 295, 1600
Eheberedung – bürger Johann Peter Pfeiffer, Seiler zu Straßburg weÿl. Johann Peter Pfeiffer, Seilers zu Pfaffenhoffen mit fr. Elisabetha geb. Petri ehelich erzeugter Sohn
Jungfrau Margaretha Salome Meÿer, des burgers Christoph Tobias Meÿer, Schreiners und sigristen beÿ der Evangelischen Kirch zum jungen St Petern mit fraun Margaretha Salome geb. häffner erzeugte Tochter
in der Meÿerschen Eltern Wohnung an dem kleinen Kirchgäßel N° 10
Enregistrement, acp 87 f° 199-v du 6 prai 11
Marguerite Salomé Meyer meurt en 1814 en délaissant deux fils
1814 (17.2.), Strasbourg 5 (39), Not. F. Grimmer n° 8629
Inventaire de la succession de Marguerite Salomé Meyer, femme de Jean Pierre Pfeiffer, chanvrier absent parti avec l’armée française pour la Russie suivant procès verbal de la justice de paix de l’arrondissement nord du 29 octobre 1812, décédée le 23 août dernier. A la requête de David Gemberling, militaire retraité demeurant rue du Coq n° 9, tuteur etabli et Georges Haeffner négociant demeurant vieux marché aux Poissons n° 108 tuteur subrogé de Tobie Charles 8 ans et Philippe Auguste 6 ans conjointement avec Georges Pfeiffer chanvrier et Salomé née Eberhard oncle et tante desdits mineurs demeurant dans la maison ci après détaillée, décédée dans la maison ci après détaillée
meubles 470 fr, créances 1710 fr – total de la succession mobilière 2180 fr
¾ par indivis d’une maison avec ses appartenances et dépendances en cette ville de Strasbourg petite rue de l’eglise St Pierre le Jeune sous n° 7, d’un côté le Sr Sauer pelletier, d’autre le Sr Weiler boucher, aboutissant derrière susdit Sr Weiler. Titres allégués au susdit inventaire. Louée en totalité aux époux Pfeiffer nommés en tête, le quart restant appartient aux enfants pour héritage grand paternel, 5400 fr (Chrétien Tobie Meyer sacristain à l’église St Pierre le Jeune père de la défunte, inventaire souss. 17 novembre 1812)
total 7580 fr, dettes 164 fr
Enregistrement, acp 124 F° 72 du 19.2.
Tobie Charles Pfeiffer vend en son nom et en celui de son père disparu la maison au tailleur de pierres Jean Henri Kœll et à sa femme Elisabeth Grœnninger moyennant 4 750 francs
1826 (6.7.), Strasbourg, Me F. Grimmer
Hypothèque de Strasbourg, Transcription reg. 192, n° 83 du 14.8.
Tobie Charles Pfeiffer, tailleur d’habits, domicilié en la maison ci après désignée tant en son nom et et se portant fort de Jean Pierre Pfeiffer, employé de la ci devant grande armée de France absent depuis la retraite de Russie
à Jean Henri Koell, tailleur de pierres, et Elisabeth Kraenninger
Désignation de l’immeuble, une maison sise à Strasbourg rue du Fort n° 12 avec appartenances et dépendances, d’un côté la veuve Bouli, d’autre le Sr Martzolff, derrière le fossé intérieur du Faux Rempart
Titres de propriété, la mère du vendeur Marguerite Salomé Meyer femme dudit Jean Pierre Pfeiffer en fit l’acquisition lorsqu’elle était célibataire de Catherine Barbe Haeffner, femme de Philippe Jacques Lederlin, diamantaire, suivant acte reçu Zimmer notaire le 8 ventose 6. Lors du décès de la D° Pfeiffer la propriété est revenue au vendeur et à Philippe Auguste Pfeiffer son frère ce dernier décéda en minorité dans le courant de 1820 en laissant pour seul et unique héritier son père s’il était encore existant à cette époque de la mort et son fils – 4750 francs
Enregistrement, acp 179 F° 108-v du 11.7.
Originaire de Rothbach près de Niederbronn, Jean Henri Kœll épouse en 1824 Elisabeth Grœninger, originaire de Harskirchen et veuve de Jacques Krætzler
Mariage, Strasbourg (n° 141)
Acte de mariage célébré le premier mai 1824, Jean Henri Koell, Majeur d’ans, né en légitime mariage le 20 Pluviose an XI à Rothbach (Bas Rhin, domicilié audit Rothbach, Tailleur de pierres, fils de feu Philippe Jacques Koell, cultivateur décédé à Rothbach le 3 mai 1815 et de feu Christine Hüld, décédée au même lieu le 4 mars 1809, Marie Elisabeth Groeninger, Majeure d’ans, née en légitime mariage le 4 septembre 1785 à Harskirchen (Bas-Rhin) domiciliée à Strasbourg, veuve de Jacques Kraetzler, tailleur de pierres décédé en cette ville le 20 avril 1821, fille de feu Michel Groeninger, tricoteur de bas et de feu Susanne Catherine Diemer (signé) Johann Heinrich Köll, l’épouse a dit ne savoir signer (i 1)
Natif de Heillbronn en Wurtemberg, le tailleur de pierres Jacques Krætzler meurt en 1821.
Décès, Strasbourg (n° 596)
Déclaration de décès le 20 avril 1821. Jacques Kraetzler, âgé de 38 ans, né à Heillbronn (Würtemberg), tailleur de pierres, époux d’Elisabeth Groeninger, mort en cette mairie le 20 du mois courant à six heures du matin dans la maison située N° 13 derrière St Nicolas, fils de feu Jacques Kraetzler, tailleur de pierres, et de feu Catherine Geiger [in margine :] Phthisie Pulm. (i 67)
Jean Henri Kœll meurt en 1840
Registre de population 600 MW 35 (1815 sqq) rue du Fort, suite du N° 12 (p. 22.) i 32
Koell, Jn. Henri, 1803, tailleur de pierres – Rothbach (à Strasbourg depuis) 1822, auparavant rue du Vent 5, entré 8.bre 1826, décédé mars 1840
id. née Groeninger, Elisabeth, 1786, ép. – Harskirchen (à Strasbourg depuis) 1808
Kretzler, Caroline, 1813, fille du Sr let* – Strasbourg
id. Jacques, 1817, fils id. – Strasbourg, délogé q. des batel. 38
Roschniak, Stanislas Vincent, 1809, off. polonais, M. – Boehnia, Entré janv. 41
id. née Kretzler, Marie Caroline, 1817, ép. – Strasbourg
(f° 22-b) Kraetzler, Jn Jacques, ouv. batteur d’or, 1813 – Strasbourg, (auparavant) quai des Bateliers 38, Entré fév. 1832, dél. Finckwiller 91
(suite Rochniak, f° 22.a, i 38)
Marie Elisabeth Grœnninger meurt en 1858 en délaissant pour héritiers ses petits-enfants issus de son fils Jacques Krætzler
1858 (23.2.), M° Grimmer
Inventaire de la succession délaissée par Marie Elisabeth Groenninger veuve en premières noces de Jean Jacques Kraetzler, veuve en secondes noces de Jean Henri Koell, les deux tailleurs de pierres à Strasbourg, elle décédée ban de Strasbourg le 15 décembre 1857, dressé à la requête de Madeleine Scheer, veuve de Jacques Kraetzler vivant tailleur de pierres à Strasbourg comme mère et tutrice légale de 1) Sophie, 2) Julie, 3) Marie Wilhelmine, 4) Charles, 5 Eugène et 6) Jacques Edouard Kraetzler, ses enfants encore mineurs issus dudit mariage, tous petits enfants de la défunte
acp 467 (3 Q 30 182) f° 35-v du 1.3. (succession déclarée le 2 juin 1858) Il dépend de ladite succession 1) un mobilier estimé à 286, 2) argent comptant, 726
Une maison ban de Strasbourg route de Brumath lieu dit Oberweg ou Gutleuth weeg
acp 467 (3 Q 30 182) f° 58 du 8.3. (vacation du 6 mars) Créances 1375, Loyers de la maison
Marie Elisabeth Grœnninger veuve de Jean Henri Kœll vend la maison à Frédérique Audran
1854 (3.5.), M° Grimmer
Hypothèque de Strasbourg, Transcription reg. 587 (2246) n° 50
Fut présente Dame Marie Elisabeth Groeninger veuve du sieur Jean Henri Koell tailleur de pierres demeurant et domiciliée à Strasbourg, Laquelle a (vendu)
à Demoiselle Frédérique Audran, propriétaire demeurant et domiciliée en ladite Ville de Strasbourg
Une maison sise à Strasbourg rue du Fort N° 12, d’un côté le sieur Neukirch cordonnier, de l’autre le sieur Wurtz jardinier et donnant par derrière sur le quai Schoepflin autrefois sur le fossé intérieur du faux rempart convertis en quai avec droits, aisances appartenances et dépendances. Sont compris dans cette vente trois fourneaux en fayence et quatre fourneaux en fer de fonte avec leurs tuyaux et pierres les doubles fenêtres pour les croisées de la façade du quai Schoepflin ainsi que la sannette de la maison (…) Cette maison appartient à la venderesse Dame Koell savoir savoir la moitié comme ayant participé pour une pareille portion à la communauté de biens qui a existé entre elle et son mari défunt et l’autre moitié comme légataire universellle de ce dernier, décédé sans délaisser d’héritier à réserve, suivant testament par acte public dressé par M° Grimmer le 14 février 1835, enregistré le 4 mars 1840. Cette maison a été acquise surant ladite communauté du Sieur Tobie Charles Pfeiffer, tailleur d’habits par contrat passé devant ledit notaire Grimmer le 6 juillet 1828, transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 14 août suivant volume 192 N° 82 (…) moyennant la somme de 10.000 francs
acp 429 (3 Q 30 144) f° 71 du 5.5.
Frédérique Audran hypothèque la maison au profit de l’architecte Charles Frédéric Mœder
1862 (21.3.), Strasbourg 6 (91), Not. Roessel (Henri Eugène le jeune) n° 3942
Obligation du 21 mars 1862 – A comparu Madlle Frédérique Audran, propriétaire domiciliée à Strasbourg, laquelle a par les présentes reconnu devoir bien & légitimement
a M. Charles Frédéric Edouard Moeder, architecte demeurant et domicilié à Strasbourg la somme principale de 8000 francs pour prêt de pareille somme
hypothèque spécialement une maison d’habitation à rez de chaussée & trois étages, avec droits, aisances appartenances et dépendances située à Strasbourg rue du Fort n° 12 ancien, actuellement n° 15, donnant sur le quai Schoepfin où elle porte le N° 7, tenant d’un côté au Sr Neukirch, cordonnier, de l’autre au Sr Wurtz jardinier
Déclare Madlle Audran que cet immeuble est sa propriété par suite de l’acquisition qu’elle en a faite de D° Marie Elisabeth Groeninger, veuve du Sr Jean Henri Koell, vivant tailleur de pierres demeurant et domiciliée à Strasbourg, aux termes d’un Contrat de vente passé devant M° Frédéric Grimmer & son collègue, notaires à Strasbourg, le 3 mai 1854, enregistré & transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 13 mai 1854 Vol. 587 N° 50 & inscrit d’office Vol. 611 N° 265 (…) Le même immeuble appartenait à la D° veuve Koell savoir la moitié comme ayant participé pour une pareille portion à la communauté de biens qui a existé entre elle et son mari défunt et l’autre moitié comme légataire universellle de ce dernier, décédé sans délaisser d’héritier à réserve, suivant testament par acte public dressé par M° Grimmer le 14 février 1835, enregistré le 4 mars 1840. Ledit immeuble avait été acquis par les époux Koell durant ladite Communauté du Sr Tobie Charles Pfeiffer, tailleur d’habits demeurant à Strasbourg, ayant agi tant en son propre nom qu’au nom du Sr Jean Pierre Pfeiffer employé à la ci devant Grande armée de France suivant contrat reçu par M° Grimmer & son collègue lors Notaires à Strasbourg le 6 juillet 1828, transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 14 août de la même année Vol. 192 N° 82
Le lieutenant d’infanterie Jean Michel Bouché institue Frédérique Audran pour son héritière universelle
1867 (10.7.), Strasbourg 6 (97), Not. Roessel (Henri Eugène)
Notoriété – avoir parfaitement connu M. Jean Michel Bouché, en son vivant lieutenant d’infanterie en retraite, demeurant à Strasbourg, et savoir qu’il est décédé à Strasbourg en état de célibat le 12 mai 1867, qu’il n’a point été dressé d’inventaire de sa succession, qu’il n’a point laissé d’héritiers à réserve
et que suivant testament olographe du 15 novembre 1859 portant mention enregistré à Strasbourg le 23 mai 1867 f° 88 (…) déposé à l’étude de M° Roessel 20 mai dernier (…) feu M. Bouché a institué pour légataire universelle Madle Frédérique Audran, propriétaire à Strasbourg, institution qui peut recevoir son exécution, attendu que M. Bouché est décédé sans laisser aucun héritier à réserve
acp 564 (3 Q 30 279) f° 45-v du 15.7.
Fille du secrétaire Jacques Audran d’Altkich, Frédérique Audran meurt à l’âge de 65 ans dans sa maison rue du Fort.
Décès, Strasbourg (n° 2455)
Acte de décès. Le 23 octobre 1868, ont comparu Félix Adolphe Erdmann, âgé de 31 ans, Employé au télégraphe ami de la défunte, domicilié à Strasbourg et Nicolas Neukirch, âg de 62 ans, cordonnier, voisin de la défunte domicilié à Strasbourg, Lesquels nous ont déclaré que Frédérique Audran, âgée de 65 ans, née à Altkirch (Haut-Rhin), propriétaire, non mariée, domiciliée à Strasbourg fille de feu Jacques Audran Secrétaire à la sous préfecture d’Altkirch et de feu Marie Madeleine Maeget, est décédée le 22 octobre 1868 à cinq heures du soit en la maison rue du fort 15 (i 86)
Frédérique Audran meurt après voir institué les Hospices civils pour héritiers universels. Ses deux sœurs célibataires ont l’usufruit viager de la moitié de la succession, l’employé au télégraphe Félix Adolphe Erdmann de la deuxième moitié.
1868 (29.10.), Strasbourg 6 (98), Not. Roessel (Henri Eugène) n° 5780
Inventaire de la succession de Mad.lle Frédérique Audran, célibataire, propriétaire, demeurant en son vivant à Strasbourg où elle est décédée le 22 octobre 1868.
L’an 1868, Jeudi le 29 octobre, à heuf heures du matin, à Strasbourg dans la maison mortuaire rue du Fort n° 15, à la requête de I. Mad..lle Marie Madeleine Audran, propriétaire & Mad.lle Marie Louise Audran, rentière, les deux célibataires, demeurant à la Robertsau, ban de Strasbourg, agissant 1) comme habiles à se dire et porter seules et uniques héritières chacune pour moitié (dans le cas où le legs universel fait par la défunte Dlle Audran ci après nommée aux Hospices Civils & à la Maison des Orphelins de Strasbourg ne serait pas accepté par ces établissements & ne sortirait pas son effet) de dlle Frédérique Audran leur sœur germaine, célibataire, propriétaire demeurant en son vivant à Strasbourg, 2) comme habiles à se dire et porter ensemble et à la survivante d’elles, légataires de l’usufruit viager et gratuit de la moitié des biens meubles et immeubles dépendant de la succession de ladite défunte aux termes de son testament fait olographe à Strasbourg le 22 novembre 1864, confirmé le 13 octobre 1868 (…)
II. M. Félix Adolphe Erdmann, célibataire majeur, employé au télégraphe, demeurant à Strasbourg, agissant comme habile à se dire et porter légataire de l’usufruit viager et gratuit de moitié des biens meubles et immeubles dépendant de la succession de ladite défunte jusqu’au décès des deux Dlles Audran requérantes & après leur décès et celui de la survivante d’elles, encore habile à se dire et porter légataire de l’usufruit viager et gratuit de la totalité des mêmes biens (…)
III. M. Adolphe Beyer, Chef de comptabilité des Hospices Civils de Strasbourg, demeurant à Strasbourg, agissant au nom et comme mandataire de M. Charles Aubry, Officier de la Légion d’honneur, Doyen de la faculté de droit de Strasbourg, et Vice Président de la Commission administrative des Hospices Civils de Strasbourg (…) lesdits Hospices Civils et des Orphelins, habiles à se dire et porter légataires universels en propriété
Testament (…) – Objets en évidence. Dans la Chambre à demeure au rez de chaussée, Dans le corridor, Dans la cuisine. Au premier étage, Dans la Chambre Numéro 1, Au petit salon, Dans la seconde chambre. Au second étage, au petit salon, dans la chambre à côté, Au troisième étage, dans le salon, Dans la chambre de la bonne, Dans la cave
Objets sous scellés. Au premier grenier, Au deuxième grenier au troisième grenier
(vacation du 4 décembre, n° 5811) Maison à Strasbourg. Cote deuxième, 19 pièces. Titres de propriété de
Une maison d’habitation à rez de chaussée et trois étages avec droits, aisances, appartenances et dépendances située à Strasbourg rue du Fort N° 15, ancien N° 12, donnant sur le quai Schoepflin où elle porte le N° 7, entre le Sr Neukirch et le Sr Wurtz
La première pièce est l’expédition (…) du contrat passé devant M° Grimmer, alors notaire à Strasbourg, le 3 mai 1854 au termes duquel feu Madame Frédérique Audran a acquis de Dame Marie Elisabeth Groeninger veuve du Sr Jean Henri Koell, tailleur de pierres demeurant et domiciliée à Strasbourg, la maison ci-dessus désignée (…) Dans ce contrat il est expliqué que ladite maison appartenait à la D° Koell savoir la moitié comme ayant participé pour une pareille quotité à la communauté de biens qui a existé entre elle et son mari défunt et l’autre moitié comme légataire universellle de ce dernier suivant testament par acte pubic dressé par ledit M° Grimmer le 14 février 1835, enregistré le 4 mars 1840 (…)
La 14° pièce est l’expédition (…) d’un contrat passé devant ledit M° Grimmer le 6 juillet 1826, enregistré et transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 14 août 1826 vol. 192 N° 85 & inscrit d’office vol. 179. N° 123 contenant vente par le Sr Tobie Charles Pfeiffer tailleur d’habits (…)
acp 577 (3 Q 30 292) f° 32 du 7.11. (succession déclarée le 15 avril 1869) Succession, mobilier estimé à 2846, argent 2270
acp 579 (3 Q 30 294) f° 17 du 7.12. – Il dépend de ladite succession une moteur, rue du fort n° 15, Loyers 111
Consentement par Marie Madeleine et Marie Louise Audran sœurs de la défunte à l’exécution du testament
1868 (28.10.), M° Roessel
Dépôt du testament olographe de Frédérique Audran rentière
acp 578 (3 Q 30 293) f° 2 du 28.10.
Enregistrement de Strasbourg, ssp 150 (3 Q 31 649) f° 10-v du 28.10.
22 novembre 1864, Testament – Frédérique Audran
Liquidation de la succession
1869 (30.7.), Strasbourg 6 (100), Not. Roessel (Henri Eugène) n° 6020
Liquidation de la succession délaissée par Frédérique Audran
Ont comparu 1°) M. Charles Aubry, Doyen de la faculté de droit de Strasbourg, Vice Président de la Commission administrative des Hospices Civils de la ville de Strasbourg Officier de la Légion d’honneur (…) lesdits Hospices Civils et la maison des Orphelins, habiles à se dire et porter légataires universels en propriété avec la libre gestion de toute la succession de Mad.lle Frédérique Audran, propriétaire, demeurant en son vivant à Strasbourg où elle est décédée aux termes de son testament fait en la forme olographe à Strasbourg le 22 novembre 1864, confirmé le 13 octobre 1868 (…) legs que les hospices susnommés ont été autorisés à accepter par arrêté de M le Préfet du département du Bas Rhin en date du 22 janvier 1869 à la suite du consentement qui y a été donné par les Dlles Audran ci après nommées sœurs germaines de la défunte
2°) Mlle Marie Madeleine Audran, propriétaire, 3°) Mlle Marie Louise Audran, rentière, agissant au nom et comme habiles à se dire et porter ensemble et la survivante d’elles, légataires de l’usufruit viager et gratuit de la moitié des biens meubles et immeubles dépendant de la succession de ladite défunte Dlle Frédérique Audran leur sœur germaine aux termes du testament susénoncé, 4°) Et M. Félix Adolphe Erdmann, célibataire majeur, employé au télégraphe, demeurant à Strasbourg, agissant comme habile à se dire et porter légataire de l’usufruit viager et gratuit de moitié des biens meubles et immeubles dépendant de la succession de ladite défunte jusqu’au décès des deux Dlles Audran requérantes & après leur décès et celui de la survivante d’elles, encore habiles à se dire et porter légataire de l’usufruit viager et gratuit de la totalité des mêmes biens (…) Ainsi que toutes ces qualités se trouvent relatées par l’intitulé de l’inventaire après le décès de Mlle Frédérique Audran, dressé par M° Roessel en date au commencement du 29 octobre 1868
Observations préliminaires. 1° observation. Décès de Mlle Audran, son testament, scellés, inventaire
2° Observation, vente du mobilier
3° Observation, autorisation pour l’acceptation du legs
4° Observation, location de la maison. La maison susdécrite sise à Strasbourg rue du fort n° 15, dépendant de la succession de Mlle Audran, n’a point été vendue. Mais elle a été louée à M. Jean Georges Breusch, aubergiste et épicier regrattier et D° Madeleine Keller son épouse
acp 585 (3 Q 30 300) f° 80 du 4.8. – Masse active, avec fruits 7059, sans fruits 6268, Masse passive 8712, excédent de passif 2443, dont 1200 francs payés par les Dlles Audran et 1243 par Mr Erdmann
Il lui a été légué à titre particulier 1000, il doit pour meubles 107, il ne lui revient que 892
Les usufruitiers louent la maison à l’aubergiste et épicier regrattier Jean Georges Breusch et à sa femme Madeleine Keller
1868 (29.12.), Strasbourg 6 (98), Not. Roessel (Henri Eugène) n° 5829
Bail à loyer. Du 28 & 29 décembre 1868 – Ont comparu 1°) Mlle Marie Madeleine Audran, propriétaire, 2°) Mlle Marie Louise Audran, rentière, les deux demeurant à la Robertsau ban de Strasbourg, agissant en leur nom personnel comme habiles à se dire et porter légataires ensemble et la survivante d’elles, de l’usufruit viager et gratuit de la moitié des biens composant la succession de Madlle Frédérique Audran, leur sœur demeurant en son vivant à Strasbourg où elle est décédée aux termes de son testament fait olographe à Strasbourg le 22 novembre 1864, confirmé le 13 octobre 1868 (…), 3°) Et M. Félix Adolphe Erdmann, célibataire majeur, employé au télégraphe, demeurant à Strasbourg, agissant également en son nom personnel comme habile à se dire et porter légataire de l’usufruit viager et gratuit de l’autre moitié des biens meubles et immeubles dépendant de la succession de ladite défunte jusqu’au décès de Mesdlles Audran comparantes et après leur décès et celui de la survivante d’elles, encore habile à se dire et porter légataire de l’usufruit viager et gratuit de la totalité des mêmes biens, le tout aux termes du testament précité
Lesquels comparans ont par les présentes loué à titre de bail à loyer avec la garantie solidaire de droit pour une durée de 3, 6 ou 9 années enières et consécutives qui ont commencé à courir le 22 décembre présent mois
à M. Jean Georges Breusch, aubergiste et épicier regrattier & à Madeleine Keller son épouse qu’il autorise demeurant ensemble à Strasbourg
La maison dont la désignation suit. Désignation. une maison d’habitation à rez de chaussée et trois étages droits, appartenances et dépendances située à Strasbourg rue du Fort n° 15, ancien n° 12, donnant sur le quai Schoepfin où elle porte le N° 7 entre le Sr Neukirch et le Sr Wurtz
Charges, clauses et conditions (…) Loyer, 1500 francs
Déclarent encore les parties que dans le présent bail sont compris six poêles en faïence et un en fonte avec leurs tuyaux & pierres ainsi que douze doubles fenêtres garnissant toutes les fenêtres donnant sur le quai Schoepflin
Intervention. Aux présentes est à l’instant intervenu M. Charles Aubry, Doyen de la faculté de droit de Strasbourg, Vice Président de la Commission administrative des Hospices Civils de la ville de Strasbourg, Officier de la Légion d’honneur, demeurant et domicilié à Strasbourg, agissant en qualité de Vice Président de la Commission administrative des Hospices Civils et de l’hospice des Orphelins de Strasbourg, lesdits hospices habiles à se dire et porter légataires universels de Mad.lle Frédérique Audran, susnommée (signé) J. G. Breusch, Magdalena Keller
acp 579 (3 Q 30 294) f° 83-v du 6.1.
Les Hospices civils vendent à la Ville le sol de la maison (détruite lors du siège)
1872 (19.10.), Maire
acp 609 (3 Q 30 323) f° 69 du 22.10.
4146. Verkauf an die Stadt Straßburg von folgenden Parzellen Grund, dienlich zur Erweiterung der Straßen
1) der Burger Spital von Straßburg
von 58 Q Meter Burg strasse N° 15 für 4650 Franken
2) Frantz Joseph Wurtz, Wirth in Straßburg
15 Meter 77 Wasser Suppen Strasse N° 1 für 946,20 Franken
3) Levy Gebrüder in Straßburg
9 Meter 97 Q Wasser Suppen Gasse N° 25 für 292 Franken
4) Johann Osswald in Straßburg
3 Meter 68 Zaberer Vorstatt N° 63 für 82 Franken