10, quai Finkwiller
Quai Finkwiller n° 10 – VIII 142 (Blondel) P 1290 puis section 9 parcelle 18 (cadastre)
Maître d’ouvrage, Jean Baptiste Cuny (1857)
Bâtiment actuel construit en 1857 (avril 2016)
La maison appartient depuis 1613 à Mathias Wolfahrt, aubergiste à la Couchette. Le greffier en chef de l’aumône Saint-Marc l’acquiert par adjudication judiciaire en 1645. Il achète en 1649 une cave et un bâtiment à l’arrière de sa maison puis un petit bâtiment formant entrée qui était en litige avec son voisin et pour lequel il reprend à son compte le cens dû pour une avance. Tous les bâtiments reviennent à sa fille Marie Dorothée Rehm successivement épouse du marchand de vin et intendant du suif Jean Philippe Güntzer puis, après s’être convertie, de l’employé pour le Roi catholique Sébastien Becasse. Jean Philippe Güntzer passe en 1695 une convention avec son voisin Jean Ernest Gesensohn qui lui permet d’établir un passage en bois pour parvenir à sa cave. Comme Sébastien Becasse habitera en Champagne et que l’héritier Jean Philippe Güntzer exploite l’auberge à l’Epée d’Or rue des Aveugles, les maisons sont régulièrement louées, notamment à l’imprimeur Georges Adam Piescker (baux de 1724 et 1730). Jean Philippe Güntzer vend d’abord en 1743 la maison qui donne sur le quai au secrétaire de la Chancellerie Jean Georges Wetzel puis en 1755 les bâtiments arrière qui donnent sur la place Saint-Louis à Christophe Dillemann. Les héritiers Wetzel cèdent sous la Révolution l’immeuble à Joachim Bonaventure Bloy, ancien intéressé dans les affaires du Roi alors employé dans les subsistances militaires.
Elévations pour le plan-relief de 1830, îlot 256
Plan du terrain cédé par la Ville en 1857 (dossier de la Police du Bâtiment 801 W 140)
L’Atlas des alignements clos en 1829 signale un rez-de-chaussée et un étage en maçonnerie et un deuxième étage en bois ainsi qu’un balcon. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830 (1), la façade sur rue se trouve entre les repères (e) et (f), le mur (d-e) représentant la saillie du bâtiment de gauche par rapport à l’alignement. Le rez-de-chaussée comprend deux portes et deux petites fenêtres, chacun des deux étages trois fenêtres. La toiture a deux niveaux de lucarnes. La cour (N’) représente la face arrière (1-2) du bâtiment sur rue, le bâtiment arrière (3-4) et le petit bâtiment latéral (2-3) du côté oriental de la cour. L’autre côté (1-4) de la cour fait partie de la propriété voisine à l’ouest. Le bâtiment arrière de la cour N’ donne dans la cour O’ (3-4) où il a une issue. L’angle (4-5-6) est occupé par un édicule (latrines).
Le marchand Jean Baptiste Cuny acquiert la maison en 1857. La Ville lui cède dix mètres carrés de terrain qui modifient l’alignement. Il démolit la maison où se trouve une avance et la reconstruit la même année. Le revenu du bâtiment passe de 189 à 245 francs, la nouvelle maison a désormais un troisième étage. Une épicerie occupe le rez-de-chaussée (bail de 1823 à Jean Baptiste Rohmer, de 1833 à François Huther) puis Gustave Schmitt (1908), Jacques Gebel (1921) et Claire Marmor (1930).
Sommaire
Cadastre – Police du Bâtiment – Relevé d’actes
Récapitulatif des propriétaires
La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1632 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date donnée par les registres du cadastre.
Emmanuel Dietrich, greffier à Colmar | ||
1626 | v | Mathias Wolfart, aubergiste à la Couchette |
Jean Georges Flach et Anne Reine Meyer († 1650) – luthériens | ||
1645 | adj | Georges Rehm, receveur de la fondation Saint-Marc, et (1632) Dorothée Rüderer veuve de Jean Luck, receveur au Directoire de la noblesse de Basse-Alsace – luthériens |
1685* | h | Jean Philippe Güntzer, marchand de vins et intendant du suif, et (1683) Marie Dorothée Rehm – luthériens |
1709 | h | Sébastien Becasse, employé pour le Roi, veuf de Liévine Catherine Fumal, et (1709) Marie Dorothée Rehm ci-dessus – catholique et manant, luthérienne convertie |
1736 | h | Jean Philippe Güntzer, orfèvre puis aubergiste, et (1725) Anne Marie Über veuve de Balthasar Frédéric Stœsser – luthériens |
1743 | v | Jean Georges Wetzel, secrétaire de la Chancellerie, et (1738) Marie Dorothée Walther – luthériens |
1797 | v | Joachim Bonaventure Bloy, intéressé dans les affaires du Roi, et (1769) Barbe Tarral – catholiques |
1822 | h | Joachim Louis Félix Bloy, célibataire († 1826) |
1826 | h | François Louis Bloy, receveur des contributions, et (1801) Anne Marie Müller |
1832 | v | Jean Eloy, officier en retraite, et (1827) Marguerite Caroline Klein |
1857 | v | Jean Baptiste Cuny, employé à la manufacture des tabacs puis négociant, et (1843) Sophie Klotz |
1869* | François Charles Georges Schaal | |
1891* | Frédéric Wagner et sa femme née Fischer | |
1908* | v | Jacques Gebel |
1927* | h | Alphonse Heyd et Caroline Gebel |
Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 900 livres en 1779
(1765, Liste Blondel) VIII 142, au Sr Wetzel
(1843, Tableau indicatif du cadastre) P 1290, Eloy, Jean Baptiste, officier en retraite – maison, sol, cour – 1,4 are
Locations
1647, Daniel Wencker
1666, Jean Antoine de Mirabaut
1710, Henri Mougeot, chirurgien
1714, Anne Marguerite Decker veuve Lorentz
1715, Antoine Vogler, syndic du Grand Chœur
1720, Elisabeth Goll veuve de Josias Stædel
1724, 1730, Georges Adam Piescker, imprimeur
1737, 1743, Louis le Cat, menuisier
1822, Jean Georges Chrétien Solger, officier de santé, et Marie Barbe Weishaar
1823, Jean Baptiste Rohmer, épicier
1833, François Huther, épicier
1843, Sophie Charlotte Stromeyer, successivement veuve de Jean Philippe Leiter et du brasseur Joachim Fischer
1848, Elisabeth Burgstahller
Localisation sur le plan Blondel (1765)
Livre des loyers communaux
VII 1461 (1652-1672) f° 67
Jean Jacques Hæsselin puis Georges Rehm doivent à la Ville un cens de 10 sous pour une avance à la maison derrière la Hallebarde près du pont Saint-Thomas
H. Görg Röhm, Zuuohr Hanß Jacob Häßelin, Soll gemeiner Statt bodenzinß von einem Überstoß ahm Hauß, hinder dem Spieß beÿ St. Thomans brucken, Jahrs vf Annunt. Mar: 10 ß d
Man. 1619 f. 12 b
Ext: 1652. 53. 54. 55. 56 .57
New. fol. 59
(Quittungen 1657-1672)
VII 1465 (1673-1741) f° 59-v
Même loyer dans le registre suivant et propriétaires successifs
Georg Rehm, Soll vom Überstoß am hauß hinder dem Spieß, beÿ St: Thomans Brucken, Jahrs vff Annunt: Mariæ, 10 ß
St. Zinnßb. p. 67
jetzt Johann Philipp Güntzer
Jetzt Maria Dorothea Rehmin
Jetzt Johann Philipp Güntzer
(Quittungen 1675-1742)
Neuzb fol 663
VII 1472 (1741-1802) f° 663
L’objet imposé existe toujours à la clôture du registre en l’an X
alzb. 59-v
Joh: Phi: Güntzer, solle vom Überstoß am hauß hinder dem Spieß, beÿ St: Thomans Brucken, Jahrs auf Ann: Mariæ (id est 25. Martii), 10 ß
[in margine :] vid. 665
(Quittungen 1741-an 10)
C 293
H Joh: Georg Wetzel Wb.
Bonaventure Bloy
Manance, 1726 (AMS cote AA 2418,)
(Cn. 73, L.tte 2, N° 4) Estat par ordre alphabetique des particuliers qui possedent des maisons et biens dans Strasbourg et ban Lieue sujets au droit de la manance Réelle (Les possesseurs en l’année 1742 sont marqués avec de l’ancre rouge)
Sebastien Becasse (Guntzer Schwerdtwirth et bourgeois)
(canton) 8 (numéro) 97 (rue) proche St Louis
Préposés aux affaires foncières (Bauherren)
1748, Préposés aux affaires foncières (VII 1403)
L’employé à la Chancellerie Jean Georges Wetzel est autorisé moyennant loyer à jouir d’un terrain communal face à sa maison sur lequel le menuisier Jean Adam Giessbrecht entreposait jusqu’à présent des planches
(f° 70) Dienstags den 5. Novembris 1748. H. Joh: Georg Wetzel – Herr XV. Gambs proponirt daß Herr Johann Georg Wetzel der Cancellist den 18. schuhe in das geviert großen Allmendt Platz jenseith St. Thomans bruck gegen der Bürckenfeldischen Hoff über, welchen Johann Adam Gießbrecht der schreiner Lauth Statt zinßbuch fol: 668.b in Lehnung gehabt, diehlen darauf Zulegen und auffgekündet Zulehnen begehrt, Zu Mghh. stellend, ob Sie jhme solchen Velehnen wollen ?
Erkannt wird der Platz Hn Wetzel auf 6. Jahr Verlühen, um 1 lb 10 ß Zinß des Jahrs wie Gießbrecht auch gegeben.
Description de la maison
Aucune n’est conservée
Atlas des alignements (cote 1197 W 37)
3° arrondissement ou Canton Sud – Quai Finckwiller
nouveau N° / ancien N° : 13 / 8
Bloy
Rez de chaussée et 1° étage en maçonnerie le 2° étage en bois médiocre et balcon
(Légende)
Cadastre
Cadastre napoléonien, registre 28 f° 318 case 2
Eloy, Jean Baptiste, officier retraité
1858 Cuny, Jean Baptiste
P 1290, maison et cour, sol, Quai finckwiller 8
Contenance : 1,40
Revenu total : 189,73 (189 et 0,73)
Folio de provenance :
Folio de destination : démolie
Année d’entrée :
Année de sortie : 1858
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 33
fenêtres du 3° et au-dessus :
Cadastre napoléonien, registre 26 f° 632 case 1
Cuny, Jean Baptiste
1869 Schaal, François Charles Georges
1891/92 Wagner Friderich Wittwe geb. Fischer
P 1290, maison, sol, Quai du finckwiller 10
Contenance : 1,40
Revenu total : 245,75 (245 et 0,75)
Folio de provenance : (318)
Folio de destination : Gb
Année d’entrée :
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 32 / 26
fenêtres du 3° et au-dessus : 7 / 6
1858, Diminutions – Eloy Jean Bte. f° 318, P 1290, maison, revenu 189, Démolition, supprimée en 1858
1860. Augmentations – Cuny Jean Baptiste f° 632, P 1290, Maison, revenu 245, Reconstruction, achevée en 1857, imposable en 1860, imposée en 1860
Cadastre allemand, registre 29 p. 114 case 7
Parcelle, section 9, n° 18 – autrefois P 1290
Canton : Finkweilerstaden Hs. N° 10
Désignation : Hf, Whs. u. NG
Contenance : 1,61
Revenu : 1900 – 3300
Remarques :
(Propriétaire jusqu’à l’exercice 1908), compte 1272
Wagner Friderich Ww.
1921 Rohmer Eugène et son épouse Albertine née Walter chacun pour moitié
(3420)
(Propriétaire à partir de l’exercice 1908, compte 1488
Gebel Jakob u. Ehefr.
1927 Heyd Alphonse époux Caroline née Gebel
(1967)
1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)
Canton VIII, Rue 281 Marché aux Choux ou Quai de Finckweiler (p. 441)
8
pr. Wetzel, veuve d’un anc. Secr. A la Chancell. de la Ville
loc. Wetzel, George, Capit. de la Milice prov.
loc. Wetzel, fréd. Employé à la Chancellerie
loc. Baumann, Salomé
Annuaire de 1905
Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)
Finkweilerstaden (Seite 36)
(Haus Nr.) 10
Derrendinger, Spezereihandlung. 01
Sifferlen, Pfarrer. 1
Böhm, Wwe. 2
Clerc, Wwe. 3
Schatz, Näherin. 3
Lehrmann, Näherin. 4
Dossier de la Police du Bâtiment (cote 801 W 147)
10, quai Finckwiller, (1889-1982)
Le local commercial du rez-de-chaussée abrite une épicerie qu’exploitent successivement Gustave Schmitt (1908), Jacques Gebel (1921) et Claire Marmor (1930). Le dossier interrompu dans les années trente reprend en 1969 quand la Ville demande au propriétaire de ravaler la façade.
Les enseignes à poser Aux Deux Hallebardes (1981) concernent le bâtiment voisin, 11, quai Finkwiller.
Sommaire
- 1889 (juin) – La Police du Bâtiment notifie François Schaal, domicilié sur place, de faire ravaler la maison sise 10, quai Finckwiller – Travaux terminés octobre 1889
- 1908 – Camille Scheibel, représentant de la société Maggi (30, boulevard de Schirmeck, ensuite boulevard de Lyon), demande l’autorisation de poser une enseigne perpendiculaire à l’épicerie Schmitt. Comme l’enseigne se trouve à la limite de la propriété Gebel (aubergiste, 11, quai Finckwiller), celui-ci doit donner son accord. – Autorisation – L’enseigne est posée selon les prescriptions
- 1908 – La Police du Bâtiment constate que Gustave Schmitt entrepose sans autorisation de l’essence (5 kg), du pétrole (100 kg) et de l’alcool (25 kg) dans la cave et au rez-de-chaussée – Le maire transmet le rapport à la préfecture
- 1913 – Le peintre en bâtiment Grimm et fils (10, Grande rue des Dentelles) demande l’autorisation de poser une échelle sur la voie publique pour repeindre la façade – Le commissariat puis la préfecture donnent leur accord
- 1921 – Le locataire Joseph Lehmann se plaint que l’épicier Gebel entrepose des immondices dans la cour – Lors de la visite, les objets incriminés ont disparu
- 1915. Commission des logements militaires. Propriétaire, Gebel, domicilié sur place. Remarque, la porte qui donne dans la cour doit rester ouverte la journée pour que la cage d’escalier soit bien aérée
- 1930 – L’épicière Claire Marmor demande l’autorisation de poser une enseigne perpendiculaire au 11, corrigé en 10, quai Finckwiller – Autorisation
1934 – La Laiterie centrale demande l’autorisation de poser une enseigne plate (Laiterie centrale SA, Strasbourg, Débit N° 29) – L’enseigne est posée - 1969 – La Police du Bâtiment demande à Mme Alphonse Heyd, domiciliée 157, rue du Général de Gaulle à Marlenheim, de faire ravaler la façade
1970 – L’entreprise Orth Fils (27, rue de Belfort au Neudorf) prévoit de faire les travaux en septembre 1970. Elle est autorisée à occuper la voie publique en octobre. Le ravalement est terminé en décembre 1970 - 1979 – Le locataire Daniel Orth se plaint que son logement n’a pas été réparé après la démolition d’un bâtiment voisin. La Police du Bâtiment se rend sur place et constate que la plainte est fondée – Réparations terminées, septembre 1979
- 1981 – Heineken France demande l’autorisation de poser des enseignes à éclairage indirect sur la façade des Deux Hallebardes (10, quai Finckwiller) exploité par Henri El Haik – Maquette (Ancre – Aux deux hallebardes) [NB. Le dessin et la photographie représentent le 11, quai Finckwiller] – Accord de l’architecte des Bâtiments de France – Arrêté portant autorisation de pose d’enseignes (avril 1981)
(Mai) Nouvelle demande, enseigne et lampadaire – Accord de l’architecte des Bâtiments de France – Arrêté portant autorisation de pose d’enseignes (juillet 1981)
(Août) Heinecken France annule le dossier après que le propriétaire du fonds est revenu sur sa décision d’autoriser les enseignes - 1982 – Un locataire se plaint d’infiltrations d’eaux de pluie – La Police du Bâtiment constate que la plainte est fondée. Les réparations sembles inefficaces – Factures de l’installateur sanitaire Romain Spehner (rue de Guebwiller au Neudorf) – Le propriétaire évoque des litiges avec ses locataires
Relevé d’actes
Les héritiers du greffier Emmanuel Dietrich de Colmar passent à la Chambre des Contrats une vente qui a eu lieu en 1613 au profit de l’aubergiste à la Couchette Mathias Wolfart, alors sa veuve et son fils et seul héritier
1626 (3. Junÿ), Chambre des Contrats, vol. 459 f° 407-v
(fol: 180) Erschienen H Carol Friderich Sapher Apotecker Zu Collmar alß Constituirter befehlhaber weÿ: H Emanuel Dieterichen geweßenen Gerichtschreibers daselbsten nachgelaßener döchtern, Sohns vnd Erben mit namen H Johann Meiß. Statschreibers Zu Münster in S. Gregorien thal, Johann Hector Lützen burgers undt Stathaubtmans Zu Türckheim beÿ Collmar, Mathiß Stephani burgers Zu Collmar alß Ehevögt frawen Susannæ Cleophe und Anna Marien, So dann herrn Johann Christoph Froscheissens Rahts Verwanthen daselbsten alß vogts fr. Dorotheæ weÿ: H Gall Etschenreüters deß Apoteckers auch burgers s. Zu Collmar witib. und Jgfr. Estern, deßgleichen Vlrich Dieterichen, crafft fürgelegten schrifftlichen vnder der Statt Collmar fürgetruckhtem Insigel den 24. hornung A° 1626. datirten gewalts, Vnd dann Ulrich Dieterich auch burger Zu Collmar für sich selbst vnd Substituirter gewalthaber H Johann Peter Dieterichen daselbsten seines eheleiblichen substitution von sein H Johann Peter Dieterichen eigenen hand. Undt vorgetruckhtem Pitschafft den letzten Maÿ A° 1626. v.fertigt
haben in gegensein der Ehrnuesten hoch odwolgelerten herrn M. Nicolai Ferberi professoris und herrn M. Georgÿ Würmblins præceptoris un alhieig. schulen beeder Alß Vögt weÿ: herrn Matthiæ Wolffers gewesenen gastgeben Zum Spannbeth nachgelaßener witiben vnd eintzigen Sohns H. Matthiæ LL. Studiosi, so auch persönlich zugegen, bekannt,
daß sie gewalthabers weÿß vnd zwar ihre principales selbsten in A° 1613. vffgericht. v.kaufft haben ermeltem H Matthiß Wolffer, vnd anietzo deßelben wittib vnd sohn (…) Ein behausung hoff, Speich. derselben hoffstat, mit allen ihren Zugehörd. & Alhie Jenseit S. Thomans Brucken einseit neben H H Eberhardt Freÿherrn Zu Rappoltzstein & 2.seit neben Friderich Brendel dem Mahler Zum theil, vnd zum theil neben dem Würthshauß Zum Spieß. vnd H. Heinrich Geÿer noto., hind. vff H Dauid Held. groß. Rhats Verwanthen und daß Rapolsteinisch. gelegen, so gantz freÿ, ledig, eigen, Vnd ist der Kauff, Zugang. per 2600 gld. a 15 bz.
Le fils étudiant en lettres Matthias Wolfarth épouse en 1626 Marthe Ferber, fille de professeur d’université, puis en 1629 Anne Catherine Walliser, fille de précepteur au Collège
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 61)
1626. Eod. [Dom XXII Trinit. 5. IX.bris] Matthias Wolffart LL Candidatus H. Mathiæ Wolffart des Gastgebers Zum Spanbett hind.laßener Sohn v. J. Martha H. M. Nicolai Ferberi d. alhieig. Academ. Professoris tochter. Copulatio 14. IX.bris z. J. S. Peter
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 95) 1629 Dom Paschatos 5. Aprilis. Mr Mathias Wohlfart vnd J. Anna Meister Christoph. Thom: Walliseri Præceptoris Classi v. Musici ordinarÿ in dem alhiesig. Gymnasio eheliche tochter. Cop. 13. April0 Zu J. St. Peter (i 49)
Proclamation, Saint-Thomas (luth. f° 71) 1629. In Festo Paschæ den 5. Aprilis. Matthias Wolfart der burger alhier, vnd J. Anna Catharina M. Christophori Thomä Wallisers p.ceptoris 8.væ classis alhie tochter. Jung. S. Peter
La maison revient ensuite à Jean Georges Flach qui l’hypothèque au profit de François Camehl
1639 (24. Maÿ), Chambre des Contrats, vol. 483 f° 439-v
Erschienen H. hannß Georg Flach, burg. Zu Str.
daß Er herrn Frantz Camelen burgern alhie, deßwegen sein Scribent Carol Baltz Zugegen, vffrecht schuldig seÿe 100. lb
dafür Vnderpfand sein soll Ein vorder: und hind.hauß, hoffstatt vnd höfflin mit allen and.en ihren gebäwen & alhie Jenseit d. Breüschen oberhalb S. Thomans Brucken gegen dem Stad. neben dem Rappolsteinischen hoff && H. D. Philipp Scheid. hind. vff hanß Christoff Engelhard stoßend gelegen
Jean Georges Flach hypothèque la maison au profit de Georges Rehm, receveur de la fondation Saint-Marc
1641 (12. febr.), Chambre des Contrats, vol. 486 f° 118
(Mutuum cum grli. & speciali ac fideiussione) Erschienen herr hannß Georg Flach burg. alhie
hatt in gegensein H Georg Rhemen Schaffners Zu St Marx bekannt – schuldig seÿen 250 Pfund Pfenning
Unterpfand, sonderlich hauß, hoff, hoffstatt mit allen & gelegen alhie am Stad. einseit neben dem Rappolsteinisch. hoff, anderseit neben dr. Johann Philipß Scheid. sel. Erben hind. vff H Hannß Christoph Engelhard groß. Rhats stoßend so noch verhafftet umb 100. lib. H Frantz Cameln Schaffnern im Bruderhoff, sonst ledig eigen & Und zu noch mehren Versicherung ist aich erschienen H Anthoni Flach d. iüng. burg. alhie, hatt sich hiefür Zum rechten Bürg. gesetzt und & gemacht
Anne Reine Meyer femme de Jean Georges Flach meurt en délaissant trois fils. L’inventaire est dressé dans la maison des héritiers Antoine Flach rue des Cordonniers ((1) . L’inventaire des apports a eu lieu en 1645. La masse propre aux héritiers s’élève à 1 238 livres. L’actif du veuf et de la communauté s’élève à 2 493 livres, le passif à 2 155 livres.
1650 (30.8.), Me Oesinger (David, 37 Not 11) n° 8
Inventarium und Beschreibung Aller und Jeder Ligender und Vahrender Haab, nahrung undt güetere, So weÿl. die Ehren und Tugendreiche Fraw Anna Regina Meÿerin des Ehrenvesten und wohlvorgeachten herrn Johann Geörg Flachen, burgers alhie Zue Straßb. verstorbene Haußfr., nach Ihrem selig. abscheidt aus dießer welt verlaßen, welche auf beschehenes fleißiges erfordern, ansuch. und begehren des auch Ehrenvesten, wolvorgeachten Herrn Johann Ansorgs burgers vnd handelßmanns alhier, als geschwornen Vogts Georg Sigmundts, hanß Jacobs vnd Geörg Jacobs aller dreÿ gebrüedere, vnd obgedachter abgeleibten Frawen selig. hinderbliebener Söhne, vnd rechtsmäßiger ab intestato Erben, Inventirt – Beschehen Freÿtags den 30. Augusti A° 1650.
Die Verstorbene fraw selige hatt wie in Eingang Zusehen Zu Erben Verlaßen dreÿ Söhn Nahmens Georg Sigmundt, hanß Jacob vnd Geörg Jacob, deren geschworner Vogt H. Johann Ansorg burger vnd handelßmann alhier
In Einer Behausung In der Statt Straßburg In der Schottengaß gegen der Schuemacher Zunfftstuben über gelegen welche Weÿland H Antonÿ Flachen des Eltern selig. hinderlaßenen beed. Söhnen eigenthümlichen Zuständig ist befund. word. wie volgt
Auff dem Obern bod., In der Cammer A, Auff d. Gang, In der Cammer B, In der wohnstuben, In der Stub Cammer, Vor der Stub Cammer, In der Kuch., Il Saal, Im Keller
Ergäntzung der Erben Unveränderten Guths. Vermög eines Vber deß H. Witwers v. seiner v.storbenen haußfr. Haab v. Nahrung in A° 1645. den 9.ten Octobris durch H Joh: Georg Kürschner Notarium auffgericht. Inventarÿ
Sa. haußraths, E 12, T 32, Sa. Ergäntzung (938, abzuschreiben 67, Nach anzug) 870, Schulden in das Erbe zugeltend, 605, Sa. der Erben unveränderter gantzer Nahrung 1488 lb – Schulden 250, der Erben restirend unverändert Guth 1238 lb
Hernach würd deß H Wittibers Unveränderte Zuesampt der Theilbarn /:weilen d. Erben H Vogt im nahmen seiner Vogts Persohnen auff die Theilbare nahrung Verzug gethan:/ beschrieben, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 944, Schulden 1516, Summa summarum 2493 lb – Schulden 2155 lb, Rest Theilbarer Nahrung 338 lb
Wÿdembs Verfangenschaft Vermög Weÿland deß Ehrenvesten Vnd Hochgelehrten Herrn Sigmundt Flachen J. U. D. vndt alhieiger Vniversitet geweßenen Professoris Seel. auffgerichteten Testaments hat H Hannß Geörg Flach alß deßelben hinderlaßener bruder ererbt 1500 Gulden, welche aber die Ehren: v: Tugendreiche fraw Maria Salome Geÿgerin, Ehrengedachts H. Dris Seel. hinderbliebene, nuhnmehr auch Weÿland deß Ehrenvesten V. hochgelehrt. H. Johann Jacob Gambßen Fürstlich Heßischen darmstattisch. Raths Nachgelaßene wittwe ad dies vitæ Zugeließen hat, d. Eÿgenthumb aber nach dero Absterben dem H. Witwer gehörig, So thut 750 lb
Vngewiße Zweiffelhaffte V. Verlohrne Schulden in die Nahrung Zuegeltend 2416 lb
Jean Georges Flach meurt à son tour en 1654 en délaissant trois fils. L’inventaire sans résumé a lieu dans la maison du Quinze Müeg rue Sainte-Barbe. Sont joints à l’acte des extraits du registre de décisions prises par le Petit Sénat en 1646 à la demande du créancier Georges Rehm le Petit Sénat autorise la femme à bénéficier de ses droits sur la masse de la faillite
1654 (1.8.), Me Oesinger (David, 37 Not 12) n° 17
Inventarium Vndt Beschreibung Aller undt Jeder Haab, Nahrung und Güethere, So weÿlandt der Ehrenvest undt Vorgeachte Herr Hannß Georg Flach geweßener burger alhie Zue Straßburg nach seinem Aus dießer Welt seel. hienscheiden Verlaßen, welche auf fleißes vnd freundliches Ansuchen, erfordern und begehren des Ehrenvesten vndt wolvorgeachten Herrn Paul Flachen auch burgers alhie als geordnet und geschworenen Vogts Georg Sigmundts, hanß Jacobs, Vndt Geörg Jacobs Aller dreÿ Gebrüedere, vndt Ob Ehrengedachten verstorbenenn herrn seel. hinderlaßenen Söhn, vndt rechtsmäßiger ab intestato Erben, Inventirt – So beschehen den 1. Augusti A° 1654.
Herr Johann Geörg Flach gewesener Burger alhie Zu Straßburg selig hatt nach seinem absterben Zu Erben hinderlaßen Geörg Sigmund, hanß Jacob vnd Geörg Jacob, deren geordnet und geschworener Vogt ist Herr Paulus Flach burger alhier
In einer In der Statt Straßburg In der Barbaren Gaßen gelegenen Vndt H XV. Müegen Wohn behaußung ist befunden und angeben worden wie volgt
– Auß EE Kleinen Raths der Statt Straßburg Memorial de Anno 1646. Montag den 20. Aprilis. Hannß Georg Flachen Nahrung betr. erscheint Not. Ösinger vögtl. weiß, weil Ihme vom Schaffner Zu St Marx Gebotten, will begehren vernehmen der Obrechten bericht daß das ab actis erhabte Inventarium wider restituirt bitt der auff erclährung, vnd will vernehmen ob er das Geschäfft Zu einem Ordentlich. Citation Geschäfft wolle kommen laß, od. was ob er sich sonst mit den Creditoren wolle Vergleich. bitt ihme eine Kurtze Zeit darzu anzusetzen vnd reservirt principalis Ihme wied. das Flachische Inventarium Gebührende einreden Ösinger bericht vnterthänig daß er seiner Vogts fraw beeder Schwäger Saltzman Syndicum Zu Colmar vnd den Stattvogt Zu Rapschweÿer ehist da es Gelegenheit haben Würdt, wie es mit dem Inventario bewanndt, zu avisiren vorhabens (…) – Montag den 11. Maÿ. Hanß Georg Flachen Nahrung betr. Schaffner zu St Marx Georg Röhm p. d. Obr. ca. Flachischer seel Curatorem David Ösingern bitt verlährung vff recess Vom 20. Aprilis Ösinger præsens bericht vnterth. daß er Seiner Vogts frawen Schwägern nach Colmar (…) – Mittwoch den 1. Junÿ. Hanß Georg Flachen Nahrung betr. ist vff Anruffen Georg Röhmen wied. ernannts Flachen haußfrau Anna Maria Meÿern Antwortterin Erk. Würdt d. Antwortterin freÿ Gestelt sich ihres weiblich. Rechtens contra Gesambte Creditores, ob Sie will, wie Recht zu gebrauch. dem Imploranten aber auch hingeg. auff sein erlangte Rechte gehöriger Ortten executivé dem Stylo Gemäß Zuverfahren reservirt vnd vorbehalten. Publ. den 3. hujus. Johann Guolfgang Franckh, EE. Kleinen Raths subst. juratus.
La maison est vendue par enchère judiciaire le 26 avril 1645 (voir l’inventaire dressé en 1684). Georges Rehm s’en rend propriétaire. Georges Rehm épouse en 1632 Dorothée Rüderer qui s’était mariée en premières noces avec Jean Luck, receveur au Directoire de la noblesse de Basse-Alsace
Mariage, cathédrale (luth. p. 310)
1632. Doîca Trinitat : 27. Maÿ. H: Geörg Rhöm der Stadt Kronmeister alhie, und F: Dorothea H: Johann Lucken des Ritterstandts im Vndern Elsaß gewesenen schafners witwe /:eingesegnet montag 4. Junÿ./ (i 160)
Mariage, cathédrale (luth. p. 133)
1622. Dominica X Trin: den 25. Augusti. M. Johannes Luck der schafner H. Johann Luck des schulschafners e. sohn, und J. Dorothea H. Joachim Rüderers des schafners tochter (i 71)
Jean Georges Flach et Anne Reine Meyer cèdent à Georges Rehm, receveur à Saint Marc auquel a été judiciairement attribuée la maison, un capital en paiement d’une obligation garantie sur leur ancienne maison
1646 (10. Augusti), Chambre des Contrats, vol. 497 f° 371-v
Erschienen H Hannß Georg Flach, Burger Zu Straßburg Vnd fraw Anna Regina Meÿerin sein Ehewürthin, mit beÿstand H Dauid Ösingers deß Notarÿ ihres geschwornenn Vogts an einem,
So dann H Georg Rehm, Schaffner Zu St: Marx am andern, Vnd beede theil mit beÿstand H Johann Caspar Pfitzers H. M. Josephi Scherbaums Notarÿ immatriculati beeder E.E. großen Rhats Beÿsitzer, Vnd deß Edel: Vest: Vnd hochgelehrten H Ernst Friderich Mollingers, dero Rechten doctoris, Comitis Palatini Cæsarei, Vnd dißer Statt Consiliarÿ et Advocati, aller dreÿ alß Von Wohlgedachtem Rhat, Zue gütlich. handlung hierzu insonderheit Deputirter,
haben bekannt und offentlich veriähen, demnach eingangs gemelter H. Flach, Ihme H. Rehmen Vermög der am 12. Februarÿ Anno a 1641. in der Cancelleÿ Contractstuben Vfferichteter Obligation 250. lib Capital gelühenen Gelts schuldig worden seÿe, (…) auch Ihne deß weg. vff alle vnd iede seine haab Und Gütter, damahlß gegenwärtige Vnd zukünfftige (…) in vim specialiter expressionis in singulis bonis vndt sonderlich vff hauß, hoff, hoffstatt, mit allen deren Gebäwen, Begriffen, Rechten Vnd Zugehördten, alhie am Staden, jenseit St: Thomans Bruckh, neben dem Rappolsteinischen Hoff, neben weÿl. H. D. Johann Philipß Scheiden Erben, hinden Vff H Hannß Christoph Engelhardten alten großen Rhats Verwanth. stoßend gelegen, Vber 100. lib. geg. H. Frantz Camehlen Schaffnern im Bruderhoff Verhafftet, sonsten für ledig Vndt eig. Versichert, Vnd über daß sich hiefür H Antoni Flach, der Jünger, sein deß Schuldners Bruder Verbürgt, Vnd darumb sein haab Vnd Güttern so Viel hierzu Vonnöth Verpfändet, Auch Er H. Creditor albereit hierüber Vrthel Vnd recht, sampt der Execution Vff die Behaußung in specie erhalten, Alß hetten sich beede Parten durch Vermittlung ehrngedachter herren Deputirter, dahien mit einander. gütlich Verglichen, daß Sie beede Eheleuth ohnverscheidentlich ihme H Rehmen Zu völliger Bezahlung obangezogener 250. lib Capital Wie auch 84. lib 13 ß 2 s dauon biß dato verfallener Zinnß Vnd Vffgeloffener Vncosten so Zusammen thut 334. lib 13 ß 2 s cediren, abtretten, Vnd einraumen sollen und wollen, obbeschriebene Behaußung für freÿ ledig Vnd eig.
Georges Rehm loue la maison à Daniel Wencker
1647 (25. febr:) Chambre des Contrats, vol. 498 f° 153-v
Erschienen H. Georg Rehm, Schaffner Zu St: Marx
hatt in gegensein H. Daniel Wenckhers Burgers Zu Straßburg
Verlühen habe, hauß Und hoffstatt,mit allen deren Gebäwen, & alhie am Staden jenseit St: Thomans Bruckhen, neben dem Rappolsteinischen hoff && neben H Joachim Brackhenhoffern dißer Statt alten ammeÿstern Undt hinden vff H. Johann Christoph Engelharden alten großen Rhats verwanth. stoßend geleg. Vff Vier Jahr lang, Von Mariæ Verkündung nechstkünfftig angerechnet, für Vnd vmb einen Jährlich Zinnß benantlich 40 R
Jean Christophe Engelhard cède à Georges Rehm une cave et un bâtiment à l’arrière de leur maison
1649 (13. Martÿ), Chambre des Contrats, vol. 503 f° 213
(Prot. fol. 68. vide in Protocollo extensivo de a° 1651. fol. 5. fac. 2.) Erschienen H hannß Christoph Engelhard EE. groß. Rhats Beÿsitzer
in gegensein H Georg Rhemen Schaffners Zu St. Marx
Einen Keller sampt darinn ligenden fünff Stuckh faßen vff ohngefährdt 30. fud. habend. wie auch hoff, hoffstatt, Speicher, mit allen deren Gebäwen, alhie ienseit St. Thomans Bruckhen, neben Jrn Johann Rudolph von Bergheim Rittmaÿstern ein- anderseit neben dem Würthßhauß Zum Spieß Zum theil, theils neben H. Ammaÿstern Joachim Brackenhoffern, und theilß neben den H Käuffern, hind. vff den Rappolsteinischen hoff stoßend gelegen, so verhafftet ist umb 100. lib Kauffschillingß Rest H hannß Ludwig Koben dem handelßmann und alten Kleinen Rhats Verwanthen (übernohmen) – umb 300. lb
Barbe Hanns femme de l’éperonnier Jean Jacques Hesselin vend au correspond Michel Vetter et à sa femme Anne Marie Wendling une maison dont le petit bâtiment au-dessus de l’entrée fait l’objet d’un litige avec les voisins Jean Georges Engelhard et Georges Rehm. Ce dernier règle ensuite le cens assis sur ce bâtiment (voir les Livre des loyers communaux)
1650 (27. Martÿ), Chambre des Contrats, vol. 507 f° 344
(Prot. fol. 104.) Erschienen Barbara Hannßin, hannß Jacob Heßelins deß Sporers eheliche haußfraw, mit beÿstand erstgemeldts ihres Ehevogts
hatt in gegensein Michel Vetters deß Schuemachers und Annæ Mariæ Wendelinin beÿd. Eheleuth mit beÿstand hannß Körneckhers deß Maurers und David Beuthers deß Saÿlers
hauß, hoffstatt, höfflin, mit allen deren Gebäwen, nichts davon /:alß daß Bäwlin über dem Eingang so H Hannß Christoph Engelhard und H Georg Rhem ihro Barbarä strittig Zu mach. understehen, und deroweg. die Verkäufferin ihro den Außgang rechtens für sich reservirt und von dißem Verkauff expresse examinirt:/ außgenohmen, alhie ienseit St. Thomans Bruckh einseit neben obgemeldtem H Rhem, anderseit neben – hinden vff Jn hannß Rudolph von Bergheim Rittmaÿstern stoßend gelegen, davon gehnd iährlich vff Mariæ Verkündigung 3. lib 15 ß lößig mit 75. lib. Severin Wißenburgern, so ist diße Behaußung auch noch verhafftet umb 50. lib. H Balthasar Bischoffen alten Ammaÿstern ehevögtlich. weise
Jean Georges Rehm fils loue au nom de son père une partie de sa maison à Jean Antoine de Mirabaut
1666 (22. martÿ), Chambre des Contrats, vol. 532 f° 207-v
Erschienen h hannß Georg Rhem im nahmen H Georg Rhemen Schaffners Zu St. Marx seines eheleiblich. Vatters für seine eigene Person
in gegensein H Jean Antoine de Mirabaut, mit assistentz H Reinhard Paßavant deß handelßmanns seiner hierzu gebrauchten Interpretis
verlüh. habe, seine vorder: und hinder häußer mit allen deren Gebäwen und Zugehördten nichts davon alß Spaich. und Keller deß hinderhaußes außgenohmen Jenseit deß Stadens oberhalb St. Thomans Bruckh neben dem Rapposteinisch. hoff geleg. Vier Jahr lang Von ietzt bevorstehend. Mariæ Verkündigung angerechnet um einen jährlichen Zinß benantlich. 27. Pfund 10 schilling
Jean Georges Rehm meurt en 1678. Des biens reviennent à ses trois petits-enfants dont Marie Dorothée Rehm
Sépulture, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 81 n° 107)
1678. Eodem [den 1. Novembr.] ist gestorben Herr Georg Rem Emeritus schaffner Zu S. Marx ætatis 80 iahr 6 monat 2 Wochen. (i 42)
Marie Dorothée Rehm épouse en 1683 Jean Philippe Güntzer, fils issu du deuxième mariage du marchand Thiébaut Güntzer
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 196, n° 36)
1683. December, d. 9. Zu Alt St Peter copulirt word. H. Joh: Philips Güntzer ledig. H. H. diebold Güntzers burgers v. handelßmanns hinterl. ehl. sohn, J. Maria Dorothea H. Johann Georg Rehmen schaffneÿ verwalthers zu St Marx hinterl. ehl. tochter (i 197)
Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports. Marie Dorothée Rehm apporte le tiers de différents immeubles dont la maison au-delà du pont Saint-Thomas et le grenier. Elle en sera ensuite propriétaire à part entière
1684 (25.3.), Me Winckler (Elie, 61 Not 5) n° 25
Inventarium über daß Jenige Vermögen, So der Wohl Ehrenvest und Großachtbare Herr Johann Philipp Güntzer und die Viel Ehren und tugendbegabte Fraw Maria Dorothea Gebohrne Rehmin, beede Ehegemächte und burgere Zu Straßburg einander für unverändert in den Ehestand zugebracht, auffgerichtet in Anno 1683 et 1684.
Inventarium und beschreibung aller Haab und Nahrung, ligender vnd Vahrender, Keinerleÿ außgenommen, So der Wohl Ehrenvest und Großachtbare herr Johann Philipp Güntzer und die Viel Ehr: und tugendbegabte Fraw Maria Dorothea gebohrne Rehmin, bede Ehegemächte und burgere Zu Straßburg einanderin Ihrem den Neündten Decembris Anno 1683 angetrettenen Ehestand, Krafft der Zwischen Ihnen beeden abgehandelte Ehe pacten für unverändert in den Ehestand zugebracht (…)
Actum in noch fernerem beÿwesen der hoch Edel Gestreng auch wohl Edel Vest und hochgelehrt, Ehrenvest fürsichtig, Wohlweiß, großachtbar, vnd wohlvorgeachten herrn Christoph Güntzer hochansehnlichen Königlich. Raht und Sÿndicÿ beÿ hiesiger Statt, Herrn Philipp Albrecht Weßeners unßerer Gn. Herren d. Fünffzehen Wolbestelten Secretarÿ, Herrn Abraham von Fridolsheim E E großen Rahts Alten beÿsitzern Herrn Johann Schmidt, Wohlverordneten Schaffners beÿ dem Stifft St Marx und Herrn Theobald von Fridolsheim, Garttners under wagnern den 29. wie auch 30. Decembris Anno 1683, deßgleichen den 9. et 25. Martÿ Anno 1684.
Silbergeschirr F 285, M 36
Guldiner ring v. geschmeid F. 318, M 77
Baarschafft, F 104, M 309
Eÿgenthumb ane häußer so die Fraw für unverändert in die Ehe gebracht.
Item eine behaußung hoffstatt höfflein und hinderhauß, mit allen Ihren gebäwen, begriffen, Zugehörden, rechten und gerechtigkeiten, gelegen in d. Statt Straßburg, obwendig S. Thomans Brucken am Gestaden, einseit neben dem Rappolsteinischen hoff, anderseit neben weÿ: H Andreæ Brackenhoffers Alten Ammeisters seel. Erben, hinden auff nachgeschriebenem Speicher stoßend so freÿ ledig eigen und hieher, gleich wie in weÿl. Herrn Georg Rehmen, d. frawen geliebten herrn Großvaders seel. Verlaßenschaffts Inventarÿ fol. 122. Zu sehen für freÿ ledig eigen angeschlag. umb 400. lb.
Darüber sagt ein teutschen Perg. Kauffbrieff mit d. St. St. anhangendem Contract Insigel verwahrt, datirt d. 28. Xbris Anno 1614. Darbeÿ ein Perg. Transfix mit ermeltem Insigel de dato 18. Junÿ Anno 1617. Ferner ein alter Perg. Kauffbrieff mit s. St. St. Contract Insigel de dato 3. Junÿ Anno 1626. Weiter ein Perg. Ganth Kauffbrieff mit der Stattgericht anhangendem Insigel deß. datum den 26. Aprilis Anno 1645. und sonst allerhand darzu gehörig. schrifftliche Sachen, alles signirt mit alten Nis 19 et 26. vnd N° 31 notirt. vnd dabeÿ gelaß. welche documenta Herr Johannes Schmid Schaffner Zu St Marx vögtlicher weiß, in gemeiner verwahrung hat.
Item ein Speicher und Keller sampt einem hoff und hoffstatt auch allen anderen Ihren gebäwen begriffen with rechten, Zugehörden und gerechtigkeiten, geleg. in d. St. Straßburg jenseith St. Thomæ brucken, einseit neben weÿl. Jr. Rudolph von Berckheim Rittmeisters seel. Adel. Erben, Anderseit neben Lorentz Vogtten dem Kupfferschmid Zum theÿl und Zum theÿl neben ob wohl Ehrengedacht H Ammeister Brackenhoffers seel. Erben, hinden theÿls auf vorbeschriebene behaußung und Zum übrig. theÿl, auf den Rappolsteinischen hoff stoßend, darvon gehend Jahrs auf Annunciationis Mariæ gemeiner Statt Straßburg 10 ß Allmendgelt sonst freÿ ledig eig. und über dieße beschwerd. gleich wie in obgedachten Großvätterlichen Inventario fol: 123.a Zusehen, hiehero angeschlagen, für 250. lb
Hierüber weißet ein Teutscher Perg: Kauffbrieff, mit d. St. St. anhangendem Contract Insigel verwahrt, datirt d. 13. Martÿ Anno 1649. darbeÿ gebunden allerhand Papeÿrin Extractus und sonst darzu gehörige schriffliche Sachen, alles signirt mit alt. Nis 27. et 32. und darbeÿ gelaßen, so ob ehrengedachter H Johannes Schmid vögtlicher weiß in gemeiner Verwahrung hat.
Item hauß und hoffstatt im Thomanloch (…)
Sa. Anschlags vorbeschriebener häußer vnd Speicher ist 800 lb. Daran aber hiehero allein ein dritter theÿl für unventheÿlt gehörig So thut 266. lb 13 ß 4 d. Die übrige Zween dritte theÿl aber seind der frawen geschwüsterdten Zuständig.
Nota. Wann in sthender Ehe von dießer Rubric etwas verhandelt werden solte, würd beÿ künfftiger Ergäntzung nicht hievorstehender Anschlag, sondern daß Erlößende prætium Zu observiren sein, so Zur nachricht dahero* vermeldet wird.
Summa Eÿgenthumbs oder Antheÿl ane häußern die Fraw für unverändert in die Ehe gebracht 266
Sa. Haussteuren 336. lb, daran gebühren dem herrn zwen drittetheÿl 224, der Frawen d. übrige dritte theÿl 112 lb
Gültten Von Eÿgenthümblich Ligenden Güttern fallend, so der Fraw für unverändert in die Ehe gebracht 260 lb. Hieran aber hiehei allein ein drittertheÿl für unventheÿlt gehörig, So thut 86 lb
Sa. Pfenningzinß hauptgüter F 5521 lb
Sa. Eÿgenthümblicher Ligender güttern F 750
Sa. Activ Schulden F 426
Summa summarum deß Herren unverändert Vermögen 597 lb – der Frawen unverändert Vermögen 8109 lb, Schulden 49 lb, Nach deren Abzug 8059 lb
– Verzeichnus der Jenigen Mobilien So Anna Maria Jacob Remen zu Westhoffen haußfrau Eÿgenthümblich Zuständig, beÿ Fr. Anna Valeria, weÿl. H Marx Philipp Haanen seel. wütib d 1. 9.bris 1677 p. 5. d 10. ß baar gelühen gelt versetzt
L’intendant du suif Jean Philippe Güntzer passe une convention avec son voisin Jean Ernest Gesensohn (propriétaire de la maison VIII 141, actuellement n° 11) qui lui accorde la permission d’établir un passage en bois de quatre pieds de large pour parvenir à sa cave qui se trouve dans la cour arrière. Jean Philippe Güntzer se charge en contrepartie d’établir un canal commun qui mène de leur fosse d’aisances dans la Bruche
1695 (12. 7.br), Chambre des Contrats, vol. 567 f° 530
H. Johann Philipß Güntzer, Unschlitt Verwalther, alß Ehevogt Fr. Mariæ Dorotheæ geb. Rehmin an einem,
So dann Johann Ernst Gesensohn, der Hosenstricker, am andern theil
haben angezeigt und bekandt, Nach dem Sie Güntzerische haußfrau /:welche hierbeÿ auch persönlich zugegen war:/ und Er Gesensohn Zweÿ jenseit St. Thomans bruck neben einander gelegene Behaußungen eÿgenthümlich besitzen, daß Sie sich alß Guthe Nachbahre hernachfolgende Gerechtigkeiten mit einander Verglichen haben, Nemblich und Zum ersten, so vergönnt Er Gösensohn Ihme Hn Güntzer Ehevögtlicher weiß an der Maur an sein H. Güntzers Keller under dem Speicher einen höltzern Gang, sambt den Gemäur in Vier Schuh breit, durch sein Gösensohns höfflein dergestalt Zu führen, daß Er H. Güntzer und die seinige darüber den durchgang außerhalb ged. Kellers in seinen hindern hoff haben möge, iedoch mit dem außtrucklich. Anhang, daß dießer Gang Ihme Gösensohn im übrig. an seiner Gerechtigkeit kein præjudiz gebühren, sondern Ihme der Platz in ged. höfflein sonsten überall und insonderheit under ged. Gang eÿgenthümlich verbleiben solle.
Dahingegen und für d. andere, so verspricht Er H. Güntzer Zue leÿsten* innerhalb Sechs Monathen, das s.v. profeÿ auß Sein Gösensohns ged. höfflein, sowol als sein eÿgens darbeÿ gelegenes in d. darbeÿ befindlich. dolen und canal auff sein H. Güntzers Costen zu leiten, dergestalten, deß beeder dardurch in die breüsch abgeführet werden mögen /:darbeÿ ist auch abgeredt d. H. Güntzer, d. besagt. Gang beständig allein*, die ableitung deß profeÿs in den dolen aber künfftig, nach dem es einmahl auff H. Güntzers Costen gebauet sein wird, beede theile nach proportion erhalt soll.:/ Und wollen beederseits Interessent. damit für sich und Ihre Erben und Nachkomm. davorstehendes alles jure servitutis perpetua und alß eine beständige ohnwiderruffliche gerechtigkeit alßo gelaßen und verschrieben haben
Jean Philippe Güntzer remet aux Quinze un mémoire d’après lequel il a été démis de sa fonction d’intendant du suif. Les Quinze le renvoient au Conseil et aux Vingt-et-Un qui ont pris la décision
1701, Protocole des Quinze (2 R 105)
(f° 42) Sambstags den 5. Febr. 1701. (beklagt sich wegen seiner dimission) S. noîe H Joh: Philipp Güntzer des Unschlittverwalters prod. vnterth. hochgefließenes Memoriale vnd bitten wie inhalts. Erk. weilen Implorant beÿ herrn Rhät und XXI. seines dienst erlaßen worden, alß solle derselbe wider dahin verwiesen werden
Le marchand de vins Jean Philippe Güntzer meurt en 1708. Il délaisse deux filles et un fils qui apprend le métier d’orfèvre. L’inventaire est dressé dans la maison qui est un bien propre à la veuve, non décrit. Les biens inventoriés s’élèvent à 1 558 livres
1708 (10.7.), Me Oesinger (Jean Adam, 39 Not 12) n° 282
Inventarium und beschreibung aller derjenigen Haab, Nahrung und Güethere so Weÿl. der Wohl Ehren Veste und Großachtbahre Herr Johann Philipp Güntzer, geweßener Weinhändler und Vornehmer burger alhier zu Straßburg nach seinem den 13.ten Maÿ dießes Lauffenden 1708.ten Jahrs aus dießer Zergänglichen welt genommenen seeligen hientritt, Zeitlichen verlaßen, Welche auf freundliches Ansuchen Erfordern und Begehren deß Edlen Wohl Ehrenvesten hochgelehrten und Großachtbaren Herrn Johann David Erhardts U.J.Lti. und der hohen Schuhl alhier Wohlverordneten Schaffners alß geschwornen Vogts deß Verstorbenen Herren seeligen mit hernach bemelder seiner hinderbliebenen Wittib (…) Inventirt und ersucht durch ([biffé] die Viel Ehren und tugendsahmen fraw Mariam Dorotheam gebohrne Röhmin die dißorts Wittib beÿständlich deß Ehrenvesten Kunsterfahrenen und Wohlvorachtbaren Herrn Johann Welpers, buchtruckers und burgers alhier ihrers geschwornen Curatoris) – Actum in der Königl. Statt Straßburg in fernerem beÿsein der Viel Ehren und Tugendreichen Fr. Mariæ Dorotheæ Güntzerin gebohrner Röhmin der dißorts Wittib und der hernach bemeldten dreÿ Erben leiblichen Mutter, So dann auch deß Wohl Edlen hochgelehrten und Großachtbahren Herrn Johann Christoph Roßen Zweigs U.J. Lto Und Eines löbl. Vogteÿ gerichts Wohlbestellten Actuarÿ alß der dreÿ Erben nahen anverwanthen, Dienstags den 10. Julÿ 1708
Der Verstorbene Herr seelig Hatt per Testamentum nuncupativum Zu Erben Verlaßen Wie Volgt, 1. 2. die Viel Ehren und Tugendbegabte Jungfr. Mariam Dorothea Und Jungfr. Margaretham Salomeam die Güntzerin, deß Verstorbenen, herrn seeligen beede töchtere, so allein in Legtimam instituirt und 3. Johann Philipp Güntzerin welcher beÿ Herrn Theürer in Erlernung der Goldarbeither Kunst begriffen und Von dem verstorbenen Herrn alß seinem Vatter seel. in die übrige 2. tertz seiner Verlassenschafft instituirt ist. Welcher hievorbeschriebener dreÿ geschwüstrigen Vogt ist eingangs ernandter H. Dnus. Johann David Erhard
In einer in der Statt Straßburg ohnfern St: Thomans brucken gegen S Louis Kirchen über gelegene der Fraw Wittib ohnveränderten gehörigen behaußung befunden worden wie Volgt
Wÿdumbs Verfangenschaft. Es ist dem Verstorbenen Herrn seeligen Von Weÿl. Frawen Catharinæ Kohllöffelin S:T: H Julii Reinhold professoris Mathematici allhier geweßenen Ehelichen Haußfrauen seel. in Ihrem auffgerichteten Testamento nuncupativo
Series rubricarum hujus Inventarÿ, Sa. deß haußraths 123, Sa. der Früchen 155, Sa. der Wein und Lehrern Vaßen 176, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 28, Sa. der Guldener Ringen 30, Sa. der baarschafft 662, Sa. der Schulden 79, Summa summarum 1558. lb, Verstallungs Summ Inventarÿ
Es ist eine Eheberedung durch H. Notm. Eliam Wincklern den 8. 9.bris Anno 1683 augferichtet word. Vorhand.
Item ist ein Testamenti nuncupativum Von dem Verstorbenen Herrn seel. durch H. Notm. Daniel Rohr
Philippe Güntzer est inhumé au cimetière Sainte-Hélène en 1708
Sépulture, Saint-Thomas (luth. reg. du pasteur f° 127)
Anno 1708 den 13. Maÿ Morgens frühe zwischen 5 und 6 Uhr ist gestorben Philipp Güntzer, gewesener burger und weinhändler alhier ein Sohn Weÿl. H. Theobald Güntzers handelßmanns und burgers alhier und seiner Ehefr. Annæ gebohrner Gattermännin* war verhewrathet mit fr. Maria Dorothea geb. Röhmin seines alters 53 Jahr. 11 Monath. ist darauf den 15. Maÿ auf dem gots Acker St Helenæ begraben und von mit M Philipp Stahl Past. Thom. ein leich Sermon gehalt. worden. bezeugnis [unterzeichnet] Johann Philipp Güntzer Als Sohn, Johann David Erhardt als Schwager (i 132)
Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que les impôts acquittés étaient calculés d’après une fortune sous-évaluée de 300 florins (150 livres)
1708 (3. Oct.), VII 1174 – Livres de la Taille f° 44-v
(Möhrin, F., N. 52) Weÿl. Herrn Johann Philipp Güntzers gewesenen Weinhändlers und burgers alhier Verlassenschafft inventirt H. Not. Ösinger.
Concl. fin. Inv. ist fol. 42.b, 1558. lb, 14 ß 3 d, die machen 3100 R. Verstallte allein 2800. R, alßo Zu wenig 300 R
Warvon der Nachtrag gerechnet wird auff echs jahr in duplo th. à 18. ß d, 5 lb 8 ß
Und auch auff Vier jahr in simplo thut à 9 ß d, 1 lb 16 ß
Extat kein Stallgeltt
Gebott, 1 ß 4 d
Und dann ist vor die Abhandlung 1 lb 15 ß 6 d, Summa 9 lb 10 ß
dt. 24° Octobris 1708
Marie Dorothée Rehm se convertit et se remarie avec Sébastien Becasse, employé pour le Roi originaire de Servon en Champagne, veuf de Liévine Catherine Fumal : contrat de mariage, célébration
1709 (13.4.), Me Bidier Dutil (6 E 41, 17)
(Mariage 13° auril) furent presens Sr Sébastien Becasse employé aux affaires du Roy en cette prouince d’alsace fils du Sr François Becasse marchand demeurant a seruon diocese de Rheims en Champagne et damlle Jeanne Loriquet veuf de deffunte damlle Lieuine Catherine de fumal pour luy en en son nom d’une part
Et damlle Marie Dorothée Rehmine veufve de deffunt le Sr jean philippes günzer en son vivant marchand bourgeois de cette ville de Strasbourg d’autre part
Se constitue ladite dam.lle future epouze en dot pour la valeur de 18 000 livres tournois a elle appartenans, Scavoir 12 000 Liures en la maison a elle appartenante scituée en ladite uille vis à vis l’eglise St Louis laquelle prouient de son naissant et 6000 Liures tant en argent comptant qu’autrement (…)
Et Recipoquement Ladite dam.lle donne audit sieur son futur epoux s’jl luy survit et qu’il n’y ait point d’enfans procréés du futur mariage, La jouissance sa vie durant de tous les biens d’elle, distraction prealablement faire de la légitime des trois enfants dud. deffunt Sr güntzer et d’elle (…) (signé) Becasse, Marie Dorothé Gunzer
Mariage, Saint-Louis (cath. p. 201)
Die 15 Aprilis anni 1709. unicâ proclamatione factâ (…) in facie Stæ Matris Ecclesiæ desponsati sunt D. Sebastianus Beccasse viduus et Dnâ Maria Dorothea Rehmin vidua Dni Joannis Philippi Güntzer Civis Argentinensis (signé) Beccasse, Günzer (i 107)
Liévine Catherine Fumal meurt en 1707
Sépulture, Saint-Louis (cath. p. 118)
Die 26 Julii anni 1707 mortua est Lieuenna Catharina Fumal uxor Sebastiani Becasse Commissi in seruitio Regio et die 2(7) eiusdem mensis sepulta est omniis Ecclesiæ sacramentis munita (i 64)
Marie Dorothée Rehm fait dresser l’inventaire de ses biens dans lequel figure sa maison parce qu’elle a l’intention de s’établir avec son mari à Châlons en Champagne. Le passif comprend les sommes qui ont ervi à acheter la charge de Sébastien Beccasse
1709 (10. Xbr), Me Oesinger (Jean Adam, 39 Not 13) n° 327
Designatio aller derjenigen Haab Nahrung und Güettere, Liegender und fahrend. sowohl hier alß auch anderswo, so S. T. fr. Maria Dorothea Beccasse gebohrne Röhmin, Sieur Sebastian Beccasse, emploÿe aux affaire du Roÿ en cette province d’Alsace nunmahlige Eheliebste dermahlen eigenthümlichen besitzet, Welche Umb der Ursachen willen, Weilen Sie sich entschloßen mit erstgedachtem Ihrem Eheliebsten Von hier nacher Challon en Champagnie Zu Ziehen auf empfangenem hohen befehl Von hießiger gnädigen obrigkeit auf Ihre gethane freundliche requisition Inventirt – Actum in der Königlichen Statt Straßb. dienstags den 10.ten Decembris Anno 1709.
In einer alhier in der Statt Straßb. über St: Thomanns brucken gelegenen in dieße Nahrung gehörigen und hernach beschriebenen behaußung ist theils angegeben theils aber befund. word. wie volgt
It. die Vordere und hindere behaußung alhier über St: Thomanns brucken gelegen davon mann Jährl. und zwar von dem Ercker dem Pfth. 15. ß d Zinß zureichen hatt, sampt denen sich im Keller befindlichen Lähren Wein vaßen wie ihro vorgebotten worden pro 2100. lb
Summarum macht 5444. lb, Sa. der Zweiffelhafften Activ schulden 1563 lb – Schulden aus dießer Nahrung zu bezahlend 2333 lb, Nach deren Abzug 3220 lb
Item Zuerkauffung Ihres Hh. Eheliebsten Charge seÿe Von Ihrem geld emploÿrt word. 819 lb
Sébastien Beccasse et Dorothée Louise Rehm louent la maison au chirurgien Henri Mougeot
1710, ut supra (24.10.) Chambre des Contrats, vol. 583 f° 640-v
Sr Bidier Dutil Nre Royale en cette ville pour et au nom du Sr Sebastien beccasse employé dans les affaires du Roy et Delle Marie Dorothe Louise Rhem
bail au Sr Henry Mougeot Chirurgien
leur maison sçituée icy au dela du pont St Thomas tenant d’un côté a la brasserie de la hallebarde d’autre L’hôtel de Birckenfeld, pour 2 ans en commençant à la St Michel passée – moyennant un loyer annuel de 285 livres tournois
Sébastien Beccasse et Marie Dorothée Rehm louent la maison à Anne Marguerite Decker veuve Lorentz
1714 (18. Xbr), Chambre des Contrats, vol. 587 f° 913-v
Jacob Birckel handelsmann alß vogt H. Sebastian Becasse und Maria Dorothea geb. Rehmin
in gegensein Georg Allbrecht Storck des handelsmann alß vogt fraun Annæ Marg: Lorentzin wittib geb. Deckerin
entlehnt, d. Güntzerische vorderhauß allhier ahm Staden, einseit neben dem Birckenfeldischen hoff, anderseit neben Geßensohn gelegen, auf 4 jahr lang anfangend auf Mich. jüngst um einen jährlichen Zinß nemlich 45 lb
Le marchand Sébastien Beccasse établi à Servon et Marie Dorothée Rehm louent la maison à Antoine Vogler, syndic du Grand Chœur
1715 (26.8.), Chambre des Contrats, vol. 588 f° 622
Jacob Birckel handelsmann im Nahmen H. Sebastian Beccasse handels Manns zu Servon en Champagne und Fr Maria Dorothea geb. Rehmin
in gegensein hanns Georg Schewer d. kornwerffers im Nahmen H. Antoni Voglers hohen Chors allhier Syndici [unterzeichnet] Scheuer
in dem obged. fr. Beccassin annoch eig: Jenseit der Thomans bruck neben dem rappoltsteinischen hoff liegenden hauß im hinderen hauß die allda übereinand sich befindliche vier frucktkästen, auff 5 Jahr lang anfagend ahm 26. augusti 1715, um einen jährlichen Zinß nemlich 20 pfund
L’ancien commissaire des fourrages Sébastien Beccasse et Marie Dorothée Rehm louent la maison à Elisabeth Goll veuve Stædel
1720 (22.6.), Chambre des Contrats, vol. 594 f° 293-v
H. Sébastien Beccasse vormahliger Commissaire der fourrages und Maria Dorothea geb. Rehmin
in gegensein Fr. Elisabethæ Städelin Wittib geb. Gollin mit beÿstand H. Johann Bernhard Hennenberg fünffzehners Secretarÿ aIs Vogts und H. Abraham Städels U.J.Ddi und Cancellarÿ Commissarÿ allhier ihres leiblichen Sohns
entlehnt, Ihr Verlehner gantzes Vorderen hauß allhier im Finckweiler neben dem rappolsteinischen hoff liegend, auff 4 jahr lang anfangend auff Joh. Bapt. 1720 – um einen jährlichen Zinß nemlich 40 pfund
Sébastien Beccasse, employé dans les domaines du Roi, et Marie Dorothée Rehm hypothèquent la maison au profit d’Elisabeth Goll veuve de Josias Stædel
1722 (24.11.), Chambre des Contrats, vol. 596 f° 680-v
H. Sebastian Beccasse Employé aux Domaines du roy allhier und Fr. Maria Dorothea geb. Rehmin beÿständlich Hn M. Schenck und Hn. Erberhard beeder EE. kleinen Raths beÿsitzer
in gegensein Fr. Elisabethæ geb. Gollin weÿl. Hn Josias Städel E.E. großen Raths alten beÿsitzers und Buchführers hinterlassenen wittib, beÿständlich dero Curatoris Hn Johann Bernhard Hennenberg Fünffzehen Secretarÿ – schuldig seÿen 200 pfund
unterpfand, Eine Behausung bestehend in Vorder: und hinderhauß hoff hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, Rechten und gerechtigkeiten jenseith St Thomans: bruck am gestaden, einseit neben dem Rappoltsteinischen hoff anderseit neben Geßensohn dem hoßenstricker und Unterstallbott hinten auff ged. Rappoltsteinischen hoff, so über 10 ß ane allmend zinß wegen eines überhangenden Erckers hiesigen Stadt Pfenning Thurn
Sébastien Beccasse et Marie Dorothée Rehm louent la maison à l’imprimeur Georges Adam Piescker
1724 (4.8.), Chambre des Contrats, vol. 598 f° 374-v
H. Sebastian Beccasse vormahliger Commissaire des Fourrages und Fr. Maria Dorothea geb. Rehmin
in gegensein H. Georg Adam Pießcker Buchdruckers
entlehnt, Ihr der verlehnern gantze vordere allhier im Finckweiler einseit neben Johann Ernst Goßensohn dem hoßenstricker anderseit neben dem Rappolsteinischen hoff gelegene behausung, nichts davon ausgenommen – auff vier nacheinander folgenden jahren anfangend von nächstkünfftigen Michaelis, um einen jährlichen Zinß nemlich 55 pfund
Nouveau bail entre les mêmes
1730 (19.6.), Chambre des Contrats, vol. 604 f° 285-v
H. Sébastien Beccasse vormahliger Commissaire des Fourrages und Maria Dorothea geb. Rehmin
in gegensein H. Georg Adam Pießker Universitæts Buchbinder
verlühen, Ihr der mitverlehnerin eigenthümlich vordere Behausung allhier im Finckweiler, einseit neben weÿl. Johann Ernst Gösensohn gewesten hoßenstrickers wittib und erben anderseit neben Rappolsteinischen hoff gelegene behausung nichts davon ausgenommen – auff vier nacheinander folgenden jahren anfangend von nächst kommenden Joh. Baptistæ
auch den durch das höfflein gehenden canal oder naach auff seine cösten säubern zu laßen, die Verlehnere behalten sich bevor ihre wasch durch das verlehnte vorderhauß durch tragen zukönnen sich des Bauchkeßels wie auch des hoffs so offt Sie Wasch haben werden gemeinschaftlich zu bedienen – um einen jährlichen Zinß nemlich 50 pfund
Les deux filles de feu Marie Dorothée Rehm, Marie Dorothée Güntzer, femme du marchand de poudre Jean Jacques Bürckel, et Marguerite Salomé Güntzer, femme du chirurgien major Jean Louvijon de la Rochette, cèdent à leur frère Jean Philippe Güntzer leurs parts à la maison et au grenier sur le pied de 2 360 livres
1736 (25.9.), Chambre des Contrats, vol. 610 f° 810
weÿl. Fr. Maria Dorothea Beccasse geb. Rehmin mit ihrem ersterm ehemann weÿl. Johann Philipp Güntzer weinhändler ehelich erzeugte kinder nahmens Fr. Maria Dorothea H. Johann Jacob Bürckel des Pulverhändlers hausfrau, Ferner Fr. Margaretha Salome weÿl. H. Jean Louvijon de la rochette gewesten Chirurgien Major au régiment royal Bavière Infanterie ohnbevögtigt wittib mit beÿstand François L’anglois Courier de Landau
in gegensein ihres bruders und quoad legitimam miterben ahne mütterlicher Verlassenschafft Johann Philipp Güntzer des gastgebers zum goldenen Schwerdt – am 26. julÿ jüngst vorgenommen krafft deßen am 20. aug. ergangener Erkanntnus obrigkeitlich confirmirten Versteigerung
8/9 theil für ohnabgetheilt Eine Behausung bestehend in vorder: und hinderhauß, dreÿen höffen Bronnen samt dero hoffstätten und übrigen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten, besonders den ablauff des waßers durch eine H. Johann Joachim Fischer E.E. großen Raths Beÿsitzer und Biersieder zur Ketten gehörigen behausung, wie auch den durchgang neben obbemeldter Fischerischen hauß alhier jenseith St Thomas Bruck, einseit neben Rappolsteinischen hoff anderseit neben ged. Rathh. Fischer hinten auff hernach beschriebenen Speicher – davon gibt mann hiesiger Stadt Pfenning Thurn 10 ß von dem Ercker ahne bodenzinß
Ferner 8/9 theil ane einen Speicher oder so genannten hinderhauß, hoff, bronnen, hoffstatt mit allen deren übrigen gebäuden, begriffen und rechten, ane gedachter St Thomas Bruck an dem so genannten Zanckwinckel einseit neben obbeschriebener behausung zum theil theils obged. H. Rathh. Fischer, anderseit theils neben Friedrich Gerlach dem Sandführer theils neben Ottilia Schneckin darinen durchgang zu ihrem hauß unter jetzt beschiebenene Speicher oder vielmehr unter dem hinderhauß hat, hinden theils auff dem Rappolsteinischen hoff theils S.T. H. XV Friedrich Kornmann vornen gegen St Louis über gelegen – um 1075 pfund verhafftet – ihr La Rochette zu 7/9 theilen, der Bürckelischen Ehefrau zu 1/9 theil und dem käuffer selbst zum übrigen 9t theil eigenthümlich zuständig – auff den fueß von 2360 pfund, 1141 pfund
L’aubergiste à l’Epée d’or Jean Philippe Güntzer loue la maison au menuisier Louis le Cat. En marge, le bail est reconduit de 9 ans en 1743
1737 (21.5.), Chambre des Contrats, vol. 611 f° 350-v
Johann Philipp Güntzer der gastgeber zum guldenen Schwerdt
in gegensein Louis le Cat des schreiners
entlehnt, Eine ihme eigenthümlich zuständige jenseith St Thomæ bruck einseit neben H. Johann Joachim Fischer E. E. großen Raths beÿsitzer und Bierbrauer anderseit neben Friedrich Gerlach dem Sandführer, hinten theils auff den Rappolsteinischen hoff theils auff H. XV. Friedrich Kornmann gelegene hindere behausung, hoff und zugehörden, nichts davon als den grosen Keller, die darüber liegende Fruchtkästen, zweÿ kleine verschloßene Plätzlein deren eines über dem kleinen keller unter der altan, das andere unter dem schnecken gelegen – auff 6 nacheinander kommende jahr anfangend von nächstbevorstehenden Johannis Baptistæ, um einen jährlichen Zinß nemlich 56 pfund
[in margine :] (…) auf 9 fernerer folgende Jahr von letztverwichenen Johannis Baptistæ ; ferner begriffen ist der über von dem verlehner vorbehaltenen Keller befindliche Sal den der entlehner auch zu nutze aber auch in den blättlein zu erhalten und wohl besetzt wieder abzutretten 68 pfund – d. 18. nov. 1743
Jean Philippe Güntzer vend 1 200 livres la maison qui donne sur le quai à l’employé de la Chancellerie Jean Georges Wetzel en se réservant la maison arrière place Saint-Louis
1743 (8.11.), Chambre des Contrats, vol. 617 f° 441
Johann Philipp Güntzer der gastgeber zum goldenen Schwerdt
in gegensein H. Johann Georg Wetzel des Cantzleÿ verwandten
eine behausung, zweÿ höfflein, bronnen und hoffstatt mit allen derselben übrigen begriffen, weithen, zugehör und rechten jenseit St Thomas bruck, einseit neben dem Rappolsteinischen hoff, anderseit neben Johann Daniel Euler dem biersieder zum Spieß, hinten auff den verkäufer selbst – davon gibt man hiesiger Stadt Pfenning Thurn 10 ß von dem Ercker – als ein theil ererbt theils als ein am 25. 7.br 1736 erkaufftes guth – um 1200 pfund
Fils d’un membre du Magistrat, le juriste Jean Georges Wetzel épouse en 1738 Marie Dorothée Walther, fille d’un autre membre du Magistrat : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration à domicile sans proclamation préalable avec la permission de l’ammestre
Copia der Eheberedung – entzwischen dem wohl Ehrenvest und wohlgelehrten Herrn Johann Georg Wetzel, Juris Candidato, des wohl Edlen, Vest, fürsichtigen und Wohlweisen herrn Johann Daniel Wetzel des beständigen Regiments der herren Ein und Zwantzig hochansehnlichen beÿsitzers, mit der Edlen hoch Ehr und Tugendbegabten Frauen Magdalena Salome gebohrner Frauen Magdalen Salome gebohrner Gambßin ehelich erzeugten Sohn als dem herren bräutigam ane einem, Sodann der Wol Ehren und tugendreichen Jungfrauen Maria Dorothe Waltherin, des Wohl Ehren vesten großachtbaren und wohlweisen herren Johann Friderich Walther, E. E. großen Raths allhier alten wohlverdienten beÿsitzers mit der Edlen viel Ehren und Tugendbegabten Frauen Susanna Salomea gebohrner Gambßin ehelich erzeugten tochter als der Jungfrau hochzeiterin an dem andern tneil – Geschehen und verhandelt seinl diese ding in der Königlichen freÿen Stadt Straßburg auf Freÿtag den 12.ten 7.bris in dem Jahr, als man nach Christi Geburt zalte 1738.
Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 187, n° 708)
1740. Sonntags d. 6. Martÿ wurden auff Erlaubnuß Gen. Herrn Ammeisters absque proclamatione mit einander Zu hauß Ehelich und christlich Vertraut S. T. herr Johann Georg Wetzel J. V. Candidatus, und burger allhier, S. T. herrn Johann Daniel Wetzels des beständigen Regiments der herrn XV. allhier hoch meritirten beisitzers Ehl. erzeugter Sohn, und Maria Dorothe Waltherin S. T. herrn Friderich Walthers E. E. Größeren Raths allhier alten wohlmeritirten beÿsitzers und burgers allhier Ehl. erzeugte tochter T. [unterzeichnet] Johannes Georgius Waetzel als hochzeiter, Maria Dorothea Waltherin als hochzeiterin (i 191)
Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans une maison rue des Serruriers
1743 (24.7.), Me Koch (Matthias, 6 E 41, 474) f° 228
Inventarium über des Hoch Edelvest Hochgelehrt und Hochachtbahren herrn Johann Georg Wetzel, J. U. Cand. v. wohlmeritirten Cancellisten beÿ dieser Löbl. Statt v. der hoch Edlen hoch Ehr: v. Tugendbegabten Frauen Mariä Dorotheä Wetzelin gebohrner Waltherin, beeder Eheleuth v. burger allhier Zu Straßburg einander in den Ehestand zugebrachte Nahrungen auffgerichtet A° 1743 – (…) sich vermög ihrer mit einander auffgerichteten Eheberedung vor unverändert vorbehalten haben – So geschehen in der königl. Statt Straßburg in fernerem Gegenseÿn S. T. Hn Joh: Daniel Wetzel des beständigen Regiments derer Hh. XV. hochansehnl. beÿsitzers v. vornehmen burgers allhier als hierzu von beeden Ehegattin insonderheit erbettener beÿständen auff Mittwoch d. 24. Jun: A° 1743.
In Einer allhier Zu Straßburg ane der Schloßergaß gelegenen hiehero nicht gehörigen behaußung ist befunden worden als folgt.
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Eheherrn in die Ehe gebrachtes eigenthümliches Vermögen, Sa. Haußraths 59, Sa. Meels 5, Sa. Silbers 35, Sa. goldenen Rings 60, Sa. baarschafft 30, Summa summarum 200 lb – Dazu gerechnet deßen gehörige Helffte ane denen hernach fol. (-) beschriebenen Haußteurern so antrifft 20 lb. Thut also des Eheherrn völlige eigenthümliche Nahrung dem billigen Werth nach 240 lb
Solchemnach wird auch der Ehefrauen in den Ehestand gebrachtes vor unverändert vorbehaltenes Guth geschrieben, Sa. haußraths 133, Sa. Silbers 188, Sa. goldenen Ketten, Ring, Perlen 248, Sa. baarschafft 36, Summa summarum 606 lb – Dazu ist ebenmäßig dero gehörige helffe ane denen hernach beschriebenen Haussteuren zu rechtnen 20 lb, Erstreckt sich also der Ehefrauen völliges eigenthümliches Vermögen dem billigen Werth nach 626 lb
L’employé de la Chancellerie Jean Georges Wetzel et Marie Dorothée Walther hypothèquent la maison au profit des enfants mineurs du chaudronnier municipal Jean Kügler
1769 (10.10.), Chambre des Contrats, vol. 643 f° 708-v
H. Johann Georg Wetzel der cantzleÿverwandte und Maria Dorothea geb. Walterin mit beÿstand Johann Michel Grauel des schafners löbl. Stiffts St. Thomä und H. Johann Gottfried Stahl des silberarbeiters beede ihren nächsten
in gegensein H. Christian Wilhelm Guthjahr des goldarbeiters als vogt weÿl. Johann Kügler gewesten statt kupferschmidts dreÿ kinder Johann Georg, Johann und Joseph der Kügler – schuldig seÿen 200 pfund
unterpfand, eine behausung cum appertinentis jenseits der Thomas bruck im Finckweiler, einseit neben der bierbehausung zum Spieß, anderseit neben dem Rappoltsteinischen hoffn hinten auff N. Tillmann den tabacfabricanten
Le secrétaire de la Chancellerie Jean Georges Wetzel meurt en 1779. Les deux fils et héritiers abandonnent la succession en grande partie obérée de dettes et celle de leur sœur défunte à leur mère veuve du défunt. Les experts estiment la maison 900 livres. L’actif de la succession est de 1278 livres, le passif de 865 livres.
1779 (27.3.), Me Fické (J. Charles, 6 E 41, 772) n° 700
Inventarium über Weil. des Hoch Edelen und Rechtsgelehrten herrn Johann Georg Wetzel, gewesenen Secretarii beÿ löbl. Stadt Cantzleÿ und dem hochansehnlichen Collegio der Herren Obern Allmend Herren, auch wohlangesehenen burgers alhier Zu Straßburg nunmehro seel. Vermögens Nachlassenschafft, auffgerichtet im Jahr 1779. – nach seinem dienstag den 2.ten Martii dieses laufenden 1779.sten Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen hintritt Verlaßen hat. Welche Vermögens Nachlaßenschafft heutigem zu End gesetztem dato auf Veranstalten und begehren der Edelen Viel Ehren und Tugendbegabten Fraun Mariæ Dorotheæ gebohrner Waltherin der hinterbliebenen fraun Wittib beÿständlich hrn Gottfried Wetzel des Handelßmanns und burgers alhier eines, und andern theil des H Defuncti mit erstermelter seiner Frauen Ehegattin und nun hinterlaßenen Frau Wittib ehel. erzeugter gleich hernach benamßten beeder H. Söhne der Ordnung gemäß ersucht und inventirt worden, Worbeÿ dann allforderist eben diese die hinterbliebene Frau Wittib und die beeden H. Söhne wie auch Maria Magdalene Voltzin die hierortige dienstmagd der über das getreue äugens und Zeigens besagenden ihnen allerseits deutl. vor und abgeleseen Articul (…) so beschehen Straßburg auf Samstag den 27. Martÿ a° 1779.
Des Verstorbenen H seeligen ab intestato und Beneficial Erben solten Zwar seÿen 1.mo S. T. hr: Georg Daniel Wetzel, Capitaine a la Suitte unter dem hochlöbl. provincial Regiment artillerie von Straßburg, 2.do hr. Carl Fried: Wetzel, Cancellariæ substitutus und Procurator Vicarius, Deßelben beede mit eingangs ermelter seiner frau Ehegattin und nun hinterlaßener Frau Wittib ehel. erzeugt hinterlaßenen Herrn Söhne, Es haben aber diese gleich Anfangs dieser Inventur Zur begehrten Verzeichnus erklärt, wie Sie genungsame Känntnus hatten, und von dero Elteren so wohl als der fraun Bochin ihrer Schwester seel. ererbt Vermögen, beÿ weitem nicht gäntzlich mehr vorhanden, sondern Zum größten Theil eingebüßt worden seÿe, Und aber aus dieser bekannten Ursach, da deroselben frau Mutter die jetzt vorhandene Vermögenschaft, für und ane statt ihr unverändert Guth anzunehmen hätte, und Ihnen den H: Söhnen also keines wegs für väterl. Erbguth etwas ausfällig werden konte, so wollten Sie, somit auf die vätterliche Succession renunciren, unter dem expressen behehren von gedachter ihrer Frau Mutter unveränderten Vermögen keine Ersuchung anzustellen, sondern die vorhandene Mass ohnseparirt als Ihro der Fraun Wittib und Mutter allein gehörig und anfällig in beschreibung zu setzen (…)
In einer alhier Zu Straßburg beÿ dem Elephanten ohnfern dem St: Thomä bruck gelegener hiehero eigenthümlich gehörig. behausung hat sich befunden
Eigenthum an einer behausung. Nehmlich eine behausung u. höfl. bronnen und Hoffstatt mit allen deroselben überigen begriffen, Weiten, Zugehördebn Rechten und Gerechtigkeiten, gelegen alhie Zu Straßburg, im Finckweiler Jenseits der St Thomä bruck einseit neben dem sogenannten Rappolsteinisch. hoff, anders. neben der bierbrau behaußung Zum Spieß geschildet, hinten auf H. (-) dillemann, den taback fabricanten alhier stoßend, Von solcher behausung gibt man jährl. löbl. Stadt aus deroselben Pfenningthurn 10. ß Allmend Zinnß von dem ärcker, so ist auch selbige um 200 lb hienach passive inventirt befindel. Capitals verhaftet, sonsten und auser diesem aber gegen männigl. freÿ, leedig und eigen auch solcher Art, durch (die Werckmeistere) Zufolg ihres unterm 19.den Martii jüngst ausgestellten Abschatzung Scheins gewürdiget und angeschlagen worden pro 900. lb. Wird nun davon in Abzug gebracht jenen bodenzinßes doppelter Capitals betrag mit 20 lb. So verbleibt an vorherigem Anschlag Zu hierortig Auswurf annoch übrig und Vorständig 80. darüber besagend ist vorhanden eine in alhies: C: C: stube Sub dato 8.ten Novembris 1743. vorgegangene auf Pergament ausgefertigte und mit dersoelben anhangend. großerem Insigel corroborirte Kauffverschreibung
Series rubricarum hujus Inventarÿ, Sa. Haußraths 68, Sa. Silbers 1, Sa.goldenen Rings 2, Sa. baarschafft 15, Sa. Eigenthums an einer behausung 880, Sa Pfenningzinßes hauptguths 250, Sa. Gülth von liegenden güthern 53, Sa. Schuld 8, Summa summarum 1278 lb – Schulden 865, Nach deren Abzug 413
Conclusio finalis Inventarÿ 872 lb
Copia der Eheberedung – (…) auf Freÿtag den 12.ten 7.bris in dem Jahr, als man nach Christi Geburt zalte 1738.
Registre de vente mobilière
1782 (19. 7.br), Me Übersaal (6 E 41, 653) n° 51
Verkauf: und Erlös: Register, über Diejenige hausräthliche Mobilien und Effecten, welche Frau Maria Dorothea gebohrne Walterin, weiland hn Joh: Georg Wetzel des gewesenen Cancellists, Allmend: Secretarii und burgers allhier seel. hinterbliebene Frau Wittwe (…) in einer an dem Finckweiler neben dem bierhauß Zum Spieß gelegenene deroselben eigenthümlich zuständigen behausung (…) öffentlich Versteigern laßen. Actum Straßburg den 18. und 19. Septembris 1782.
Georges Daniel et Charles Frédéric Wetzel vendent la maison à Joachim Bonaventure Bloy
1797 (20 thermidor 5), Strasbourg 9 (rép. 1), Me Dinckel n° 1462 et Enregistrement de Strasbourg, acp 53 F° 149 du 23 therm. 5
Jean Georges Daniel et Charles Frédéric Wetzel (vente des freres Wetzel a Joachim Bonaventure Bloy Employé dans les subsistances militaires)
à Joachim Bonaventure Bloy
une maison quartier Finckwiller n° 8 moyennant 8000 francs
Intéressé dans les affaires du Roi, Joachim Bonaventure Bloy passe fin décembre 1768 un contrat de mariage avec Barbe Tarral originaire de Rouhling près de Sarreguemines
1768 (22. Xbris), Me Haering (6 E 41, 1378) n° 517
(Eheberedung) zwischen Herrn Joachim Bonaventura Bloy, Interessé dans les affaires du Roi, weil. herrn Frantz Bloy, geweßten Employé pour le Roi in Straßburg gewohnt hat, mit frau Maria Anna gebohrner Maljean ehelich erzeugtem Sohn als bräutigam an einem
So dann Jungfrau Barbara Taral weiland Herrn Carl Taral und Frau Elisabeth geb. Mallick beeder Eheleuthe und burger inwohner in Ruhlingen großjähriger ihrer eigenen Rechte genießenden tochter, als braut an dem andern theil
Weßen zu Urkund sich beede hochzeit Leuthe hier eigenhändig unterschrieben haben, den 22.ten Decembris 1768. und Zwar die Jungfer hochzeiterin verbeÿstandet mit J. P. Parmantier förster Zu Rentingen [unterzeichnet] Bloy, barbara taral
Anno 1768 Donnerstags den 29. Decembris (…) in meine Schreibstube aufzuheben gegeben
Baptême, Saint-Louis (cath. p. 26)
Hodie 21 Mensis Novembris Anni 1778 baptizatus est Franciscus Ludovicus, Filius Domini Joachimi Bloy interessé dans les affaires du Roi et Dominæ Barbaræ Taral, Conjugum in hac Parochia commorantium, Natus die 20 ejusdem Mensis et anni (i 16)
Barbe Tarral meurt en 1814 en délaissant un petit-fils issu de son fils Louis Bloy.
1814 (24.9.), Strasbourg 2 (39), Me Knobloch n° 6716 – Enregistrement de Strasbourg, acp 125 F° 137-v du 27.9.
Inventaire de la succession de Barbe Tarrel femme de Joachim Bonaventure Bloy, propriétaire, décédée le 29 mars 1814 – à la requête du veuf et Anne Marie née Müller veuve de Louis Bloy, receveur des contributions directes à Treves département de la Roer demeurant à Strasbourg, tutrice naturelle d’Anne Barbe Guillaumette et Joachim Félix, petits enfants de la défunte – en présence de Pierre Olinet négociant subrogé tuteur
dans la maison mortuaire quai Finckweiler n° 8
garde robe 147 fr, communauté mobilier dans un appartement au premier étage éclairé sur la rue, dans une chambre a côté de cet appartement, dans le corridor, dans la cuisine, dans la cave, chambre des domestiques
immeuble, une maison avec ses dépendances sise à Strasbourg quai Finckweiler marquée du n° 8, d’un côté le Sr Dillimann d’autre le Sr Dimpfer brasseur derrière audit Sr Dillmann – Cette maison est a cause de son balcon qui avance sur le communal grevée d’une rente annuelle de 2 francs au profit de la commune de Strasbourg – acquis de Georges Daniel Wetzel, officier retiré, et de Charles Frédéric Wetzel, homme de lettres, par acte reçu Me Dinckel le 20 thermidor 5, occupée savoir le rez de chaussée par le Sr Solger chirurgien pour 100 fr, le premier par le requérant pour 100 fr, le second par le Sr Noel* pour 80 fr, ensemble 280 fr de revenu, en capital 8600 fr
bibliothèque 80 volumes 1297 fr, dettes actives 5675 fr total général 18 572 fr, passif 12 718 fr
des propres meubles 147 fr, morgengaab 1185 fr, total 1332 fr
Contrat de mariage sous seing privé du 22 décembre 1768 déposé au rang des actes de Me Hering, apports 8106 fr, et 2601 fr
Inventaire après décès d’un locataire, l’officier de santé Jean Georges Chrétien Solger, mari de Marie Barbe Weishaar
1822 (5.3.), Strasbourg 13 (37), Me Bremsinger n° 2308 – vacation du 11.4. (acp 157 F° 52-v du 16.4.)- Enregistrement de Strasbourg, acp 156 F° 146 du 15.3.
Inventaire de la succession de Jean Georges Chrétien Solger, officier de santé décédé le 9 février dernier – à la requête de 1. Marie Barbe née Weishaar veuve en premières noces de Jean Henri Zinck, chirurgien, et en secondes noces de Jean Georges Chrétien Solger, mère et tutrice légale de Caroline, 2. Jean Jacques Goepp, pasteur et président de l’église consistoriale de la confession d’Augsbourg à Paris, et Marguerite Barbe Solger, 3. Jean Chrétien Solger, candidat en médecine, enfants héritiers pour un tiers – en présence de Frédéric Strohl, rentier tuteur (procuration : Jean Jacques Goepp Chevalier de la Légion d’Honneur demeurant rue Ste Croix de la Bretonnerie n° 37)
dans la maison mortuaire quai Finckwiller n° 8
Contrat de mariage Me Stoeber le 18 fructidor 3, séparation Me Stoeber 29 floréal 12
garde robe 147 fr, meubles dans le poele au rez de chaussée, dans une chambre au premier étage sur le derrière, dans une chambre au second étage sur le derrière 458 fr
argent et bijoux 154 fr, numéraire 203 fr, créances 2913 fr, ensemble 3876 fr
immeubles à Soultz près Molsheim 150 fr
propres à la veuve 4298 fr, passif avec remploi de la veuve 5148 fr
Joachim Bonaventure Bloy meurt en 1822 en délaissant pour seul héritier son petit-fils
1822 (30.5.), Strasbourg 8 (34), Me Roessel n° 8476 – Enregistrement de Strasbourg, acp 157 F° 170 du 1.6.
Inventaire de la succession de Joachim Bonaventure Bloy, propriétaire décédé le 13 mars dernier – à la requête d’Anne Marie Müller veuve de Louis Bloy, percepteur des contributions à Grieth, en son nom et légataire pour moitié de la succession suivant testament olographe des 3 février et 2 mars courant déposés souss. le 19 mars, tutrice légitime de Joachim Louis Félix Bloy, héritier de son grand père – en présence d’Antoine Laudier, employé à la navigation du Rhin, subrogé tuteur dudit mineur
dans une maison quai Finckwiller n° 8
garde robe 56 fr, mobilier 160 fr, rente 5642 fr, total de la masse active 8788 fr
la moitié d’une maison avec cour, pompe, étable, dépendances au quai Finckwiller n° 8, d’un côté la brasserie aux deux Hallebardes, d’autre MM Dillemann. Le second étage de cette maison est loué à M Collot pour 144 fr, le surplus occupé par le défunt et sa famille 156 fr, estimée 3000 fr – acquis de Georges Daniel Wetzel, officier retiré, Charles Frédéric Wetzel homme de lettres, par acte reçu Me Dinckel le 20 thermidor 5, l’autre moitié au mineur Bloy recueilli dans la succession de Barbe Tarral son ayeule décédée épouse de Joachim Bonaventure Bloy
L’héritier est issu du mariage de François Louis Bloy et d’Anne Marie Müller
1801 (27 frimaire 10), Strasbourg, Me Lung n° 191 (660) – Enregistrement de Strasbourg, acp 83 F° 19-v du 27 frim. 10
(Contrat de mariage) sont comparus en personne le Cit. François Louis Bloy, cidevant Garde magasin des vivres aux armées de la France, Fils majeur d’ans du cit. Joachim Bonaventure Bloy, cidevant Chargé de Constructions militaires auxdites armées, et de la Citoy. Barbe née Taral, ses père et mère, demeurans audit Strasbourg, Futur époux, d’une part
Et la Citoy. Anne Marie Müller, fille majeure d’ans, du Cit. Georges Müller, habitant d’Amberg dans le Haut Palatinat, et de la Cit. Anne Marie née Schœnhammer, aussi ses père et mère future épouse, assistée de du Cit. Laurent Maljean, Officier retiré en cette commune, d’autre part – à Strasbourg le 27 frimare an Dix de la République française (signé) Bloy, Maria Miller
Anne Müller veuve de Louis Bloy loue une partie de la maison à l’épicier Jean Baptiste Rohmer
1823 (19.8.), Enregistrement de Strasbourg, ssp 50, ssp du 17 aout courant
Bail de six années commençant le 26 septembre prochain par Anne Müller veuve de Louis Bloy Receveur des Contributions demeurant à Strasbourg
au profit de Jean Baptiste Rohmer épicier demeurant en ladite ville
du rez de chaussée en entier Consistant en une pièce en entrant que le preneur est autorisé de changer en boutique et dans laquelle il fera pratiquer une porte à ses frais, plus trois pièces et une cuisine au premier Etage et une cave et un emplacement au fond d’un petit bâtiment et un Grenier (…) pour 525 francs
Anne Marie Müller veuve de Louis Bloy, légataire de son fils mort sans héritier, vend la maison à l’officier en retraite Jean Eloy et à sa femme Marguerite Caroline Klein
1832 (29.8.), Strasbourg 8 (51 nouv. cote), Me G. Grimmer n° 4101 – Enregistrement de Strasbourg, acp 212 F° 33-v du 30.8.
Anne Marie Müller veuve de Louis Bloy, percepteur des contributions à Grietz
à Jean Eloy, officier en retraite, et Marguerite Caroline Klein
une maison à rez de chaussée & deux étages consistant en bâtiment de devant & de derrière, deux petits cours, pomoe avec tous autres droits, aisances, appartenances & dépendances, situé à Strasbourg quai Finckwiller n° 8 avec dépendances et deux petites cours, d’un côté la brasserie aux deux hallebardes, d’autre côté et derrière Petit Séminaire autrefois frères Dillmann, par devant le quai
y compris deux poeles en fayence, deux fourneaux en fonte, un trumeau, les doubles fenêtres à chassis mobiles, les doubles portes au balcon, une chaudière à lessive en cuivre rouge, les chantiers dans la cave – (échu pour) un quart dans la succession de Joachim Bonaventure Bloy père, de son mari défunt légataire pour moitié par testament olographe des 3 février et 2 mars 1822 déposés au rang des actes de Me Roessel enreg. en mars de ladite année, Bloy père propriétaire de la moitié de maison pour l’avoir acquise avec Barbe Terral sa femme. L’acquisition de la totalité des Sr Georges Daniel Wetzel, officier retiré & Charles Frédéric Wetzel, homme de lettres pardevant Me Dinckel le 20 thermidor 5. Un 16° de la maison échu à Mde Bloy 1. de la succession, 2. d’Anne Barbe Wilhelmine Bloy sa fille, 3. héritière pour un quart de Louis Bloy son petit fils dans la succession de Barbe Terral sa grand mère, recueilli 11/16 restants dans la succession de Louis Joachim Felix Bloy son fils dont elle était légataire par testament olographe du 26 avril 1826 enreg. en novembre suivant déposé Me Grimmer le 21 du même mois – moyennant 8500 francs
Originaire de Saint-Amand-les-Eaux, Jean Baptiste Eloy épouse en 1827 Marguerite Caroline Klein
Mariage, Strasbourg (n° 105)
Acte de mariage célébré le 22 mars 1827. Jean Baptiste Eloy, Majeur d’ans, né en légitime mariage le 15 octobre 1782 à St Amand les eaux (Nord) domicilié de droit à St Amand les eaux, Ancien Lieutenant au 7° Régiment d’Infanterie de ligne admis au traitement de réforme, Chevalier des ordres royaux et militaire de St Louis et de la Légion d’Honneur, fils de feu Jean Baptiste Eloy, Capitaine en retraite décédé à St Amand les eaux le 2 septembre 1823 et de feu Marie Bartly décédée à Rochefort (Charente inférieure) le 15 Nivôse an Six
Marguerite Caroline Klein, Majeure d’ans, née en légitime mariage le 4 complémentaire an 3 à Strasbourg, domiciliée à Strasbourg fille de feu Jean Georges Klein, Boucher décédé en cette ville le 21 novembre 1817 et de feu Catherine Staler décédée en cette ville le 2 janvier 1826
Jean Baptiste Eloy loue une partie de la maison à l’épicier François Huther
1840 (14.10.), Enregistrement de Strasbourg, ssp 79 (1868) f° 2 – ssp du 25.12.1833, Bail
Entre les Sr Eloix (Jean Baptiste) officier en retraite demt. à Strasbourg et François Huther épicier – Le Sr Jean Baptiste Eloy déclare donner à loyer pour 6 années consécutives qui commencent ce dit jour
à François Hüther
les localités ci après désignées dans la maison quai Finckwiller N° 8, une boutique au rez de chaussée avec arrière boutique séparée avec une cloison vitrée Posée sur la Coupure du Plancher, un cabinet de côté, une Cuisine derrière, un bucher pour le bois, une décharge dans la seconde cour, une chambre et un cabinet au premier dans la maison de derrière, de même au second le grenier qui se trouve au dessus, une décharge au grenier de devant ainsi qu’une grande cave, moyennant 500 francs
(f° 2-v) ssp. du 2. sept. 1839, Bail – Le Bail ci dessus dont l’enregistrement précede est maintenu Pour 6 années à titre de Locataire principal dans toute la maison, moyennant la somme de 1050 francs
Inventaire après décès d’une locataire, Sophie Charlotte Stromeyer, successivement veuve de Jean Philippe Leiter et du brasseur Joachim Fischer
1843 (10.5.), Strasbourg 3 (90), Me Burtz n° 270
Inventaire de la succession de Mad. veuve Fischer (Sophie Charlotte Stromeyer veuve en premières noces du Sr Jean Philippe Leiter et en secondes du Sr Joachim Fischer, brasseur)
à la requête 1. de De Charlotte Adélaïde Leicht, épouse du Sr Jean Jacques Debs, brasseur, autorisée à poursuivre ses droits, en l’absence de son mari, suivant Jugement en date du 18 mai courant, 2. du Sr Louis-Auguste Leicht, Agent d’affaires, Agissant tant en son nom personnel que comme mandataire de De Susanne Marguerite Schmutz son épouse, à laquelle il a fait cession de tous ses droits qui lui reviennent au-delà de ses rapports dans la succession à inventorier suivant un acte reçu aussi par M Burtz, le premier Mai Courant, 3. du Sr Ottomar Ferdinand Leicht, Agent d’affaires, 4. de Dlle Emma-Ernestine Leicht, majeure, 5. de M Jean-Louis-Eugène Lederlin, Avoué près le Tribunal civil de Strasbourg, ce dernier agissant comme tuteur de Dlle Adelaïde Rosalie Leicht, encore mineure, et de Dlle Wilhelmine Emilie Leicht, aussi mineure (…) tous les requérans cidessus dénommés demeurant à Strasbourg
6. Et de De Fanny-Sophie Leicht, épouse du Sr Jean-Georges Leicht, Aubergiste demeurant ensemble à Wildstett, baillage de Korck, Grand Duché de Bade (…). Et en présence de M. Eugène Moreau, ancien huissier, propriétaire demeurant à la Robertsau N° 72, rue des Dentelles, banlieue de Strasbourg, Assistant aux présentes en qualité de subrogé tuteur des deux Dlles mineures, (…) habiles à se porter héritiers légitimes chacun pour un 7° de feu De Sophie Charlotte Stromeyer, leur grand-mère, veuve en premières noces du Sr Jean Philippe Leiter, médecin et maire à Barr, et en secondes du Sr Joachim Fischer, Brasseur domicilié à Strasbourg, par représentation de feu De Charlotte Elisabeth Leiter, épouse du Sr Louis Henri Leicht, Négociant à Bischoffsheilm (Grand Duché de Bade), leur mère et enfant unique de la défunte (…) décédée à Strasbourg le premier Mai Courant en la maison située au Quai Finckwiller n° 8, où il est présentement procédé. Sur la représentation et les déclarations qui seront faites par Mad. Debs et Madlle Emma Ernestine Leicht habitant de dans la logement de la défunte
Meubles 1317 francs (…)
Inventaire après décès d’une locataire, Elisabeth Burgstahller
1848 (25. 9.br), Strasbourg 8 (71), Me Zeyssolff n° 4059, 4060
Inventaire de la succession de feue Dlle Elisabeth Burgstahller, majeure à Strasbourg où elle est décédée le 29 octobre 1848.
A la requête et en présence de Dlle Madeleine Wilhelmine Hengel, majeure, limonadière demeurant à Auxerre, De Anne Marie Neftz, Veuve du sieur Antoine Burgstahller vivant vigneron à Obernai où elle demeure & est domiciliée, agissant en qualité de tutrice légale de des trois filles mineures issues de son mariage avec son époux défunt nommées 1° Marie Anne Burgstahller, 2° Catherine Burgstahller 3° & Madeleine Burgstahller, Sieur Thiébaut Lintz, laboureur demeurant et domicilié à Obernai, agissant en qualité de subrogé tuteur des dits mineurs
Lesdites Dlles Hengel & les mineures Burgstahller habiles à se dire & porter seules et uniques héritieres de Dlle Elisabeth Burgstahller leur tante décédée célibataire à Strasbourg, savoir la dlle Hengel par représentation de De Madeleine Burgstahller sa mère vivante sœur germaine de la défunte & épouse du sieur Jacques Hengel tapissier en la dite ville pour moitié, Et les trois mineures Burgstahller par représentation de feur leur père, frère germain de la défunte, ensemble pour l’autre moitié, (…) par suite de la renonciation faite par acte passé devant Me Zeysolff soussigné le 24 novembre courant (…) par M Georges Elisabeth Grillot de Prédelys, propriétaire demeurant & domicilié à Strasbourg, institué héritier universel de la Dlle Burgstahller en vertu du testament ci après énoncé, au bénéfice des dispositions du dit testament fait en la forme olographe daté de Strasbourg du 29 octobre dernier
décédée le 29 octobre dernier en sa demeure à Strasbourg quai finckwiller N° [8]
total de la succession 2068 francs
Passif (7) a Mad. Eloy les frais de réparation des dégâts occasionnés au logement qu’occupait la défunte. A la même pour loyer de paques dernières – total 725 francs
Originaire de Saint-Quirin, Jean Baptiste Cuny qui acquiert ensuite la maison épouse en 1843 Sophie Klotz de Haguenau
Mariage, Strasbourg (n° 129)
Du 30° jour du mois de mars l’an 1843. Acte de mariage de Jean Baptiste Cuny, majeur d’ans, né en légitime mariage le 18 septembre 1817 à St Quirin (Moselle) domicilié à Strasbourg, Employé à la manufacture royale des tabacs, fils de Dominique Cuny, Employé à ladite manufacture, et de Françoise Tis, conjoints domiciliés à Strasbourg, Et de Sophie Klotz, majeure, née hors le mariage le 8 septembre 1815 à Haguenau (Bas Rhin) fille de Madeleine Klotz, non mariée, domiciliée à Haguenau (i 20)
La Ville de Strasbourg cède dix mètres carrés de terrain à Jean Baptiste Cuny qui d’après le cadastre reconstruit la maison la même année
1857 (22.6.), Maire
approuvé le 8.7. – Vente par la Ville de Strasbourg
au Sr Cuny de Strasbourg
de neuf mètres 90 de terrain à Strasbourg quai finckwiller moyennant 97,70 francs
acp 461 (3 Q 30 176) f° 90 du 16.7.
1858 (28.4.), Me Zeyssolff
Constitution par Jean Baptiste Cuny négociant
au profit et sur la tête de Françoise Klotz rentière
d’une rente annuelle de 40 francs moyennant la somme de 600 francs
acp 469 (3 Q 30 184) f° 16 du 5.5.