91, Grand rue


Grand Rue n° 91 – VII 274 (Blondel), N 936 puis section 59 parcelle 98 (cadastre)

Etages Renaisance – Bâtiment arrière, 1878, maître d’ouvrage, Jean Emile Stahl, doreur


Le n° 91 fait l’angle de la rue du Savon – Etages (mai 2024) – Façades rue du Savon (mai 2022)

La maison du boulanger Louis Gerlach a une une galerie de 19 pieds 9 pouces de long d’après le Livre des communaux (1587). Elle sert toujours de boulangerie par la suite. Les actes citent une maison avant et des bâtiments arrière, soit un seul comme en 1652 soit deux comme en 1675. Un incendie qui part de la maison alors exploitée par le boulanger Jean Kuntz se propage dans le voisinage le lundi 8 novembre 1694 sans que l’enquête puisse en déterminer la cause. Les préposés autorisent quelques semaines plus tard le propriétaire qui reconstruit sa maison à mettre un auvent de 19 pieds ½ pour abriter son étal de pain. D’après le billet d’estimation joint en 1748 à l’inventaire dressé après la mort de la femme du fabricant de pain d’épice Adolphe Dannecker, la maison a deux poêles, une cuisine et un fournil au rez-de-chaussée, un logement à chacun des deux étages et quatre chambres dallées sous les combles. Les deux propriétaires suivants sont des boulangers catholiques, Thiébaut Picard originaire de Villars-le-Sec près de Delle (1754) et Georges Ritleng de Rumersheim (1767).


Plan-relief de 1727, entrée de la rue du Savon, Musée historique, cliché Thierry Hatt
Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 141 (Musée des Plans-relief) 1

L’Atlas des alignements (années 1820) mentionne un bâtiment à rez-de-chaussée et deux étages en maçonnerie Grand rue et un bâtiment à rez-de-chaussée en maçonnerie et un étage en bois rue du Savon. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade Grand rue est à droite du repère (a) : porte et fenêtre au rez-de-chaussée, deux étages à deux fenêtres chacun, toiture à deux niveaux de lucarnes. Les façades rue du Savon commencent au repère (a) : pignon du bâtiment sur la Grand rue, bâtiment en prolongement à rez-de-chaussée à deux fenêtres et étage à trois fenêtres, mur qui ferme la cour et bâtiment arrière à rez-de-chaussée et un étage. La cour H longe la rue du Savon en (1-4), le bâtiment nord y donne en (1-2), le prolongement du bâtiment avant en (3-4), la remise à l’est en (2-3). La petite cour (I) représente l’arrière (4-3) du bâtiment sur rue, le bâtiment latéral ouest (1-4) donnant dans la rue du Savon et le bâtiment latéral est (1-2-3).
La maison porte d’abord le n° 131 (1784-1857) puis le n° 91 (et rue du Savon n° 5).


Cours H et I – Plan
Rez-de-chaussée en 1911, le fournil se trouve dans le bâtiment en prolongement rue du Savon (dossier de la Police du Bâtiment)

Le doreur Jean Emile Stahl fait construire en 1878 une nouvelle maison arrière entièrement en pierre, d’un revenu de 77 francs d’après le cadastre. Le maître boulanger Xavier Schmitt fait remplacer en 1893 l’ancienne devanture par une nouvelle, transférer l’entrée de la maison de la rue du Savon dans la Grand rue et ouvrir une fenêtre vers la rue du Savon. Les combles entièrement détruits par un incendie en avril 1899 sont refaits sous la direction de l’architecte Werner.
L’A.F.U.L. Saint-Thomas (32, rue aux Ours à Rouen) fait réhabiliter en 1992 les bâtiments sous la direction des cabinets d’architecture Lemonnier et Finck.


Façade Grand rue – Façade du bâtiment nord – Façades sur cour – Façades rue du Savon (1991, dossier de la Police du Bâtiment)

Bâtiments donnant dans la courette qui s’ouvre rue du Savon (avril 2008) – Bâtiment arrière (reconstruit en 1878) – Vue en mai 2022 – Façades rue du Savon (juillet 2024) – Fenêtre à meneau et montant sculpté Renaissance, Grand rue (mars 2018)

juillet 2024

Sommaire
Cadastre – Police du Bâtiment dossier I, dossier IIRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1587 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date approximative de mutation.

Louis Gerlach, boulanger, et (1558) Elisabeth Bastian puis (1659) Marie Weiss – luthériens
v Georges Klein, boulanger, et (1593) Chrétienne Gerlach – luthériens
1618 h Georges Klein, boulanger, et (1618) Marthe Anne Hamelius – luthériens
1642 v Jean Mœgelé, farinier, et (1624) Catherine Linck – luthériens
1675 v Frédéric Henning, fournier, et (1675) Ursule Georg puis (1779) Salomé Zipp – luthériens
1688 h Jean Kuntz, boulanger, et (1688) Salomé Zipp veuve de Frédéric Henning – luthériens
1722 h Jean Jacques Hitschler, boulanger, et (1720) Susanne Henning – luthériens
1727 v Jean Hammann, boulanger, et (1721) Anne Marie Metz puis (1722) Anne Marguerite Neulinger, remariée (1733) avec le boulanger Jean Michel Kolb – luthériens
1739 v Adolphe Dannecker, fabricant de pain d’épice, et (1725) Elisabeth Schiller puis (1748) Catherine Friedrich d’abord (1745) femme de Jean Ilg – catholiques
1754 v Thiébaut Picard, boulanger, et (1714) Marie Le Jeune, d’abord femme de Nicolas Boucon puis (1709) d’Antoine Boutier, puis (1746) Marie Anne Jusserand Dorival, d’abord (1740) femme du valet de chambre Louis Morel – catholiques
1767 v Georges Riedling (Ritleng), boulanger, et (1764) Susanne Barbe Gulden – catholique et luthérienne convertie, puis (1792) Anne Marie Redinger
1804 h Jean Baptiste Fery, officier, et (1797) Marie Catherine Gerard puis (1803) Anne Marie Ritleng
1814 v Laurent Roth, boulanger, et (1783) Catherine Marguerite Fischer puis (1825) Barbe Frédérique Rau, remariée (1831) avec le cordonnier Michel Schneider
1829 v Valentin Fischbach, boulanger, et (1830) Marie Salomé Freiss
1859 h Valentin Fischbach, boulanger, et (1859) Madeleine Schmidt
1869 v Charles Ledermann, boulanger, et (1872) Marguerite Caroline Scheerer, remariée (1880) avec le boucher Eugène Drion
1878 v Jean Emile Stahl, doreur, et Marie Pauli
1898 v Xavier Schmidt, boulanger, et (1891) Madeleine Rudloff
1950* v Eliane Dreyfuss, épouse de Gustave Simon

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 1 200 livres en 1733, 1 250 livres en 1748, 1 000 livres en 1766

(1765, Liste Blondel) IV 274, Thiebaut Sicard
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Riedling, 20 toises, 5 pieds et 7 pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre) N 936, Fischbach, Valentin, boulanger – maison, sol / 2 ares

Locations

1608, Jean Mathis, serrurier
1652, Jean Henri Dürr, boulanger
1721, Jean Hammann, boulanger (futur propriétaire)
1726, Thiébaut Picard, boulanger (futur propriétaire)
1740, Jean Rainbüchler, boulanger
1884, Jacques Esterlé, boulanger, et Caroline Hansmann
1893, Xavier Schmidt et Madeleine Rudloff (futurs propriétaires)

Livres des communaux

1587, Livre des communaux (VII 1450) f° 185
Le boulanger Louis Gerlach règle 1 livre 7 sols 4 deniers pour sa maison en haut de la Grand rue dans la rue du Savon, à savoir une galerie (19 pieds 9 pouces de long, saillie de 3 pieds 4 pouces), deux marches dallées (11 pieds 3 pouces de long, saillie de 4 pieds), une porte de cave pourvue d’un muret vertical (8 pieds de long saillie de 5 pieds 3 pouces), une boutique de boulanger (10 pieds ½ de long, saillie de 3 pieds 3 pouces), un étal de farinier (6 pieds ½ de long, 2 pieds ½ de large), un autre étal (5 pieds 9 pouces de long, 2 pieds 3 pouces de large)

Ludwig Gerlach der Weißbeckh hatt vor seinem hauß ahne d. Obern strassen ahne dem Seÿffengaëßlin oben ein hültzenen Gang xix schu ix Zoll lang, vnd iij schu iiij Zoll herauß, ij besetzte Tritt xi schu iij Zoll lang, vnd iiij schu herauß, Ein Kellerthüer, sampt einem vfrechten Meürlin viij schu lang, vnd v schu iij Zoll herauß, Ein brodt laden x+ schu lang vnd iij ß iij Zoll breÿt, Ein Mähl bencklin vi+ schu lang vnd ii+ schu breit Item mehr ein Bencklin v schu ix Zoll lang, ij schu iij Zoll breit, Bessert für das Niessen, j lb. vij ß. iiij d.

1587, Livre des communaux (VII 1450) f° 160-v
Le boulanger Louis Gerlach règle 8 deniers pour sa maison dans la ruelle du Savon, devant laquelle se trouve une marche en pierre (4 pieds ½ de long, saillie de 17 pouces) en outre un chenal en bois

Anderseits Saÿffengaeßlins Wider hienumb Sanct Barbarä Zu.
Ludwig Gerlach hatt vor seinem Hauß im Gaëßlin, Daruor ein steinerin Tritt iii+ schu lang, vnd xvij Zoll herauß, sampt einen hültzenen Naach & Bessert für das Niessen, j ß viij d
Gemelter Ludwig Gerlach hatt vor seinem Hauß im Gaëßlin hültzenen Naach, Bessert für den Naach viiij d

Protocole des Quinze

1694, Protocole des Quinze (2 R 98)
Les préposés aux feux déclarent que l’incendie qui s’est déclaré le lundi matin 8 novembre rue du Savon a causé des dommages importants à plusieurs bourgeois. L’enquête a montré que le feu est parti de la maison du boulanger Jean Kuntz à trois heures sans qu’on sache encore à quel endroit exactement. Le syndic royal, le préteur royal et le préteur Wormser proposent des mesures à prendre à l’avenir. Les préposés rapportent le 19 novembre que l’audition des témoins n’a pas permis d’en savoir davantage.

(f° 208) Freÿtag den 12. 9.bris – Feursbrunst jnn der Straß in dem so genanndten Seiffen gäßlein
Obere Feurherren lassen per Herrn Schragen proponiren, daß Nur Zu Viel bekandt seÿe, Was vor eine Feursbrunst verwichenen Montag Früh jnn der Straß in dem so genanndten Seiffen gäßlein entstanden, Und jnn was vor großen schaden einige burgere gesetzt worden. Weilen aber alzeit bräuchlich, daß eine Inquisition geführt werde, so habe mann dießelbige eingezogen, Lißt sie ab, daraus Zu ersehen, daß der brand jnn des Weißbecken Johann Kuntzen hauß angegangen, Nach 3. Uhr, Und nicht Umb 12. Uhr Wie Herr Welper gedacht, und außgesagt Wo und an Welchem orth aber Wisse man Noch Nicht.
Herr Syndicus Güntzer sagt, es gebe die Inquisition so viel Zu erkennen, daß die brunst jnn des becken hauß angegang. Wo aber seÿe Noch unbekandt, dahero mann es als ein Unglück anzusehen haben werde, jedoch hielte Er Für rathsam, sich Zu erkundigen, Ob Kein Feur Vom gäßlein jnn d. hauß habe Können geworffen werden, Und dann ob das holtz so nahe dem Bachoffen gelegen, daß durch selbiger Werde guth seÿn, Wann die Feurspritzen alzeit jnn einem guten stand erhalten werden, dann er Wahrgenommen, daß eine, sobalden mann sie angezogen, gleich gebrochen, Wie auch, daß Wann ein Feur entstehet, ehender als es jetzo geschehen, gestürmet werde.
Herr Prætor Regius sagt, Er halte dafür, daß beÿ dießer Feursbrunst verschiedenes Zu observiren seÿn werde, 1. Ob Nicht müglich, auff den Ursprung, Wie es entstanden, Zu kommen ? Damit diejenige, so schuldig darann, abgestrafft und Andere Leuth schüchtern gemacht werden, durch die geführte Inq.sition seÿe mann Zwar schon Weit kommen, allein werde 2. annoch Zu examiniren seÿn, ob holtz am Bachoffen gelegen, auff Welchen Fall, ohnerachtet der offen Nicht Versprungen were, dennoch selbiges durch die hitz hätte angehen können, 3. Könte mann des becken Leuthen ernstlich und Separatim höhren, Wo der beck die äsch liegen gehabt, Und wann der jung auß* nit d. sprach heraus Wil, so werde nicht übel gethan seÿn, Wann mann ihn auff einen tag jnn den thurn setze, 4. Weilen die überhäng beÿ höltzernen häußern Zur extension d. brunst ein großes contribuiren, so Könte dießelbige beÿ Wieder erbauung der abgebrandten häußer gäntzlich verbotten werden, 5. Werde auch die Vorsehung Zu thun, seÿe, daß der Statt und Zünfften Eimer Nicht so verketscht weren, 6. Zu erkundigen, ob nicht ein s.v. secret an dem holtz geweßen, Wohin mann mit dem liecht gehen müßen, Welches alles der Oberen Feuerherren dexterität Zu überlassen.
Herr Syndicus Güntzer bittet, des Jüngen nit dem thurn, als eines unschuldigen jungen bubens, Zu Verschohnen, der Zwar Ihre* Nicht verwandt seÿe, jedoch seinen Nahmen Führe, Vermeine Vielmehr, daß der Knecht und die magd schärffer examinirt werden Könten.
Jn Stettmr. Wurmbßer erinnert, daß der Zulauff d. Weiber, Burger und Anderer, so nichts beÿm Feur Zu thun gehabt, so groß geweßen, daß *cher An der Arbeit Verhindert worden, deme Künfftighin Zu steuren weÿn werde.
Herr XV.er Brackenhoffer stellt dahin, ob nicht die jenige 3. Zünfftige beÿ den Fischern, so zu den Feureÿmeren bestelt aber nicht erschienen, abzustraffen.
Erk. An die Obere Feurherren gewießen.

(f° 213-v) Freÿtags den 19. 9.bris – Feursbrunst jnn der Straß
Obere Feurherren lassen per Herrn Schragen proponiren, daß als jüngst die eingezogene Inquisition Wegen d. Feursbrunst jnn der Straß abgelesen worden, Mghh. damahlen darfür gehalten hätten, daß ein und Anders Noch observirt werden könte, deme Zufolg mann Nochmahlen die Magd, Margareth Langin, den Knecht Philipp Henning, Und den Jungen nahmens Johann Güntzer Wie auch die beden Nechste Nachbahr als Hannß Christoph Reißer, der schneid. und Hannß Friderich Wolff, den Lebküchler, gehört habe, dero außsag jnn der Continuation der Requisition Zu Finden, so abgeleßen worden daraus Zu ersehen, daß mann auff den Ursprung Nicht Kommen Könne, dießem Nach Zu Mghh. stündte, ob Sie es dabeÿ lassen bewänden, oder ein Anders erkennen Wollen.
Erk. Soll die sach auff sich berühren.

Préposés au bâtiment (Bauherren)

1695, Préposés au bâtiment (VII 1376)
Les préposés autorisent le boulanger Jean Kuntz qui reconstruit sa maison rue du Savon après l’incendie à mettre un auvent de 19 pieds ½ de long et 6 pieds de large pour abriter son étal de pain. L’autorisation est accordée à titre gracieux eu égard aux dégâts qu’il a subis.

(f° 43) Freÿtags den 3. Junÿ 1695. – Johann Kuntz
Augenschein eingenommen an Johann Kuntzen deß Weißbecken am Seÿffengäßlein abgebrandten behausung, daran derselbe, weilen mann in deren widererbawung begriffen, ein Wetterdach welches der Werckmeister genommener maß nach 19 ½ schuhe lang und 6 schuhe breit Zu beschirmung seines Brodtladens Verfertiget werden müßte, Zumachen umb erlaubnus gesucht. Erk. Bedacht.

(f° 47) Dienstags den 28. Ejusd. [Junÿ]. – Johann Kuntz
Johann Kuntzen dem Becken an der Straß an dem Seÿffengäßel Wohnhaft, ist erlaubt worden an sein abgebrandte und wider auffbawende behausung ein Wetterdach 19 ½ schuhe lang und 6. schuhe breit machen Zulaßen und Zwar gratis, in ansehung des durch die brunst erlittenen großen schadens.

1777, Préposés au bâtiment (VII 1417)
Le maître maçon André Müller le jeune est autorisé à repeindre la maison du boulanger Georges Riedling (ici Riedinger)

(f° 219-v) Montags den 14. Julii 1777. – Georg Riedinger beck
Idem [Mr Andreas Müller, der jüngern Maurer] nôe. Georg Riedinger, des becken, bittet zu erlauben deßen Behausung in der Langen Straas am Seifen Gäßel gelegen anstreichen Zu laßen, Erkannt Willfahrt.

Description de la maison

  • 1679 (billet d’estimation traduit) La maison comprend deux petits bâtiments accessoires. Les murs, les poutres et les combles sont en assez mauvais état.
  • 1730 (billet d’estimation traduit) La maison comprend un poêle, un poêle pour officier, chambres, cuisine, vestibule dallé, une chambre à farine, un fournil voûté, un four à pain, en outre un puits, une remise, deux étables à porcs, une cave voûtée, le tout estimé avec appartenances et dépendances à la somme de 2400 florins.
  • 1748 (billet d’estimation traduit) La maison comprend à droite du corridor deux poêles, une cuisine, un fournil et un four, au premier étage un poêle, cuisine, deux chambres et vestibule, au deuxième étage un poêle, cuisine et chambre, le comble couvert de tuiles plates renferme quatre chambres dallées, il y a un bûcher et un puits dans la cour, la cave est voûtée, le tout estimé avec ses appartenances et dépendances à la somme de 2500 florins
  • 1766 (billet d’estimation traduit) La maison comprend plusieurs poêles, chambres et cuisines, le comble est couvert de puites plates, la cave est voûtée, en outre une boulangerie et un fournil tous deux voûtés, le tout estimé avec la cour, le puits et autres appartenances et dépendances à la somme de 2000 florins

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

2° arrondissement ou Canton nord – Grand’Rue (en partie)

nouveau N° / ancien N° : 62 / 131
Roth
Rez de chaussée et 2 étages médiocres en maçonnerie

2° arrondissement ou Canton Nord – Rue du Savon

nouveau N° / ancien N° : 2 / 7
porte de derrière du N° 131 grand’rue
Rez de chaussée en maçonnerie et 1° étage médiocre en bois
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 21 f° 272 case 4

Fischbach, Valentin, boulanger grand’rue N° 131 à Strasbourg

N 936, Maison, sol, grand’rue 131
Contenance : 2,00
Revenu total : 163,04 (162 et 1,04)
Ouvertures, portes cochères, charretières : 1 / 1
portes et fenêtres ordinaires : 34 / 27
fenêtres du 3° et au-dessus : 5 / 4

Cadastre napoléonien, registre 22 f° 886 case 1

Fischbach, Valentin, boulanger
1871 Ledermann Charles boulanger
1879 Stahl Johann Emil Vergolder
1899/1900 Schmitt Xaver, Bäcker
1903 Schmitt Xaver, Bäcker meister u. Ehefr. Magdalena geb. Rudloff
(ancien folio 634)

N 936, Maison, sol, Grande-rue 91
Contenance : 2-
Revenu total : 163,04 (162 et 1,04)
Folio de provenance : (272)
Folio de destination : Gb
Année d’entrée :
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières : 1
portes et fenêtres ordinaires : 34
fenêtres du 3° et au-dessus : 5

N 936, maison, Seifengasse 5
Revenu, 77 – Revenu total 240,04
Folio de provenance : Neubau
Folio de destination : Gb
Année d’entrée : 1881
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 15 / 14
fenêtres du 3° et au-dessus : 3 / 2
1881, Augmentations – Stahl Johann Emil f° 886-I, N 936, maison, Reinertrag 77, Neubau, vollendet 1878, steuerbar 1881, besteuert 1881

Cadastre allemand, registre 31 page 374 case 8

Parcelle, section 59, n° 98 – autrefois N 396
Canton : Lange Straße Hs N° 91
Désignation : Hf, 2 Whs, N.G.
Contenance : 2,38
Revenu : 2650 – 3900
Remarques :

(Propriétaire, compte 3366)
Schmitt Xaver u. Ehefr.
1950 Dreyfuss Eliane sans prof.
(1238)

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton IV, Rue 221 Grande Rue, Depuis le fossé des tanneurs jusqu’aux Petites Arcades (p. 202)

131
pr. Riedlinger, Georges, Boulanger – Boulangers
loc. Arbach, Cuisinier de M. le B.on de Flachslanden

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Langstrasse (Seite 98)

(Haus Nr.) 91
Schmitt, Bäckermstr. E 0
Goering, Küfer. 1
Höpfner, Eisb.-Arbeiter. 1
Kieffer, Tagner. 1
Dieschke, Schneiderm. 2
Goering, Metzger. 2
Zier, Tagner. 2
Klugherz, Schlosser. 3
Stager, Schlosser. 3

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 798 W 182)

Grand rue n° 91 (rue du Savon n° 5, 1878-1995)

Le propriétaire Stahl charge en 1878 l’entrepreneur Brion de reconstruire la maison arrière entièrement en pierre. La marchande de parapluie Weisheit fait poser en 1892 un volet roulant. Le maître boulanger Xavier Schmitt fait remplacer en 1893 l’ancienne devanture par une nouvelle, transférer l’entrée de la maison de la rue du Savon dans la Grand rue et ouvrir une fenêtre vers la rue du Savon. Les combles entièrement détruits par un incendie en avril 1899 sont refaits sous la direction de l’architecte Werner. L’arcade rue du Savon présente des fissures lors des travaux de canalisation (1903) sans qu’on puisse établir si elles sont liées aux travaux. Le ferblantier Geoffroi Schmid raccorde la maison aux canalisations en 1906. Xavier Schmitt fait installer en 1911 un pétrin mécanique dans son atelier. La boulangerie est reprise par Wolf Zuckermann (1920), Perle Korn (1921), Matzner et Scheinbach (1922), Schwiderski et Ockon puis Leizer Adler (1923).
La bijouterie Etoile d’or fait de poser en 1980 une grille coulissante pour protéger sa devanture. La propriété de l’immeuble passe en 1991 d’Eliane Dreyfuss, épouse de Gustave Simon à la société Buildinvest (60, rue Jouffroy à Paris XVII°)

1886, Ester Stern, marchande d’habits
1891, Weisheit, marchande de parapluie
1897, Bureau de placement Gaiser, premier étage
1920, libraire Albert Haberkorn
1924, enseigne Zum Meiselocker, 1925 pension Scheinbach
1924, Mélanie Asfez-Meyer, lingerie, bonneterie
1941, chapelier
1980, bijouterie Etoile d’or

Sommaire
  • 1878 – L’entrepreneur Brion demande au nom du propriétaire Stahl l’autorisation de reconstruire la maison arrière entièrement en pierre (5, rue du Savon, rez-de-chaussée comprenant une devanture et deux étages), coupe en marge – L’agent voyer fait son rapport, accord
  • 1884 – Dossier. Les voisins sont incommodés par les fumées – Le maire répond au commissaire de police que la cheminée est réglementaire
  • 1883 – Dossier. La veuve Weil demande l’autorisation de continuer à engraisser des volailles – Le maire déclare n’avoir pas d’objection, les volailles en petit nombre se trouvent dans les combles.
  • 1886 – Dossier – Ester Stern demande l’autorisation de suspendre des habits de femme – Le maire fixe la redevance à 0,80 marks.
  • 1891 – Le maire constate que la femme Weisheit a posé une enseigne sans autorisation – Demande de poser une enseigne en forme de parapluie. Croquis en marge – Autorisation de poser une enseigne double
    1892 – Le maire constate que la femme Weisheit a posé sans autorisation un volet roulant – La marchande de parapluies Weisheit dépose une demande – Autorisation – Le volet n’est pas posé conformément au règlement. – Le volet transformé est réglementaire, janvier 1893.
  • 1893 – Le maître boulanger Xavier Schmitt demande l’autorisation de remplacer l’ancienne devanture par une nouvelle, transférer l’entrée de la maison de la rue du Savon dans la Grand rue, modifier les murs comme le montre le dessin, ouvrir une fenêtre vers la rue du Savon – Auguste Brion (11, rue Sainte-Aurélie) transmet les dessins – Auguste Brion est autorisé à remplacer la devanture et refaire l’intérieur du rez-de-chaussée – Travaux terminés, mars 1894.
  • 1894 (mars) – Xavier Schmitt demande l’autorisation de poser une enseigne – Autorisation (le trottoir a 1,60 mètre de large) – Placée sur la corniche, l’enseigne retirée lors du ravalement ne sera pas remise en place, juin 1894.
    1894 (mai) – Xavier Schmitt demande l’autorisation de poser un store (3,80 mètres de long, 2,05 mètres de haut, saillie de 1,15 mètre) – Autorisation – Le maire demande de rehausser le store – Travaux terminés, septembre 1894.
  • 1897 – La dame Gaiser demande l’autorisation de transférer l’enseigne de son bureau de placement, autrefois Schmitt, du 9, rue des Serruriers au premier étage du 91, Grand rue – Autorisation – L’enseigne est posée, avril 1897.
  • 1899 – Le maire constate que l’entrepreneur Ulrich (19, rue du Vieux-Marché-aux-Poissons, puis 11, quai Saint-Nicolas) occupe sans autorisation le communal rue du Savon. – Demande de poser des matériaux pour des travaux au 91, Grand rue. – Autorisation – Travaux terminés, août 1899.
  • 1899 (avril) – Rapport d’intervention des pompiers. Les combles ont été entièrement détruits.
    1899 (mai) – L’architecte Werner (rue Oberlin) demande l’autorisation de refaire les combles – Autorisation – Travaux terminés, novembre 1899. – Dessin des combles (partie donnant vers la Grand rue)
  • 1903 – Une visite avant de faire des travaux de canalisation rue du Savon montre que l’arcade a des fissures qui se sont agrandies. Il n’est pas possible de savoir si les murs bougeront lors des travaux. Le maire demande à Xavier Schmitt d’étayer l’arcade. Le propriétaire répond que la Ville sera responsable des dommages dus aux travaux. Mention en marge, l’arcade est restée dans le même état, le propriétaire n’a pris aucune mesure de sauvegarde. L’entrepreneur municipal Nuss est chargé des travaux revenant à 25 marks.
    1903 – Dossier. Dommages causés à l’arcade – Xavier Schmitt replace l’étai par trois traverses horizontales. Il déclare ensuite avoir déjà fait beaucoup de dépenses et qu’il ne peut en supporter davantage. – On ne constate pas de dommages supplémentaires, août 1903.
    1907 – L’entrepreneur Nuss se plaint que les travaux ne lui ont pas été réglés. – L’assureur de la Ville (Société générale allemande d’assurances, Allgemeine deutsche Versicherungsverein, de Stuttgart) ne prend pas en charge les dommages en alléguant qu’ils ne sont pas liés aux travaux. – Le maire demande au propriétaire de régler l’entrepreneur. – L’entrepreneur Nuss transmet une copie de sa facture (36 marks)
    1907 – Dossier. Poursuites contre Xavier Schmitt qui règle la somme en septembre 1907.
  • 1906 – Le ferblantier Geoffroi Schmid (11, rue Sainte-Barbe), chargé des travaux de canalisation dans la maison Schmitt, demande au commissaire de police l’autorisation de poser des gravats sur la voie publique. Le commissaire transmet la demande au maire – Autorisation – Dossier classé, août 1906.
    1906 – Xavier Schmitt transmet le plan des cabinets d’aisance qu’il a l’intention d’aménager au deuxième étage – Autorisation – Dessin
  • 1907 – Emilie Bernard (bureau de placement, 6, rue du Savon) demande l’autorisation de poser une enseigne en tôle (saillie de 16 centimètres) à l’angle de la rue du Savon – Le commissaire de police donne son accord
  • 1907 – Le maire notifie Xavier Schmitt de faire ravaler la façade Grand rue. Il accorde un an de délai. Travaux terminés, octobre 1908.
    1909 – Le maire notifie Xavier Schmitt de faire ravaler la façade rue du Savon. Il accorde un an de délai. Travaux terminés, 1910.
  • 1911 – Xavier Schmitt demande l’autorisation d’installer une machine (pétrin mécanique) dans son atelier – Le commissaire de police Ortlieb déclare que la machine ne correspond pas aux prescriptions du 20 août 1906. – L’inspection du travail donne son accord – Autorisation, 8 mars 1911 – La clause selon laquelle le plafond de la remise en bois doit être revêtu de mortier ou de plâtre n’a pas été exécutée. – Travaux terminés, août 1911.
    1913 – Dossier suite à un courrier du commissaire de police qui demande s’il faut prendre de nouvelles mesures. La Police du Bâtiment répond que non.
    1914 – Copie de l’autorisation conditionnelle accordée par l’inspection du travail. Les clauses sont remplies.
  • 1899. Commission contre les logements insalubres, Grand rue n° 91 et rue du Savon n° 5. Propriétaire, Schmitt, maître boulanger, demeurant sur place. Deux cabinets d’aisance dans la cour. Les eaux usées s’écoulent par une rigole défectueuse dans la cour. Les chambres des apprentis sont mal tenues. – Les chambres d’apprentis dans le bâtiment avant ont été détruites par un incendie, avril 1899
    1906. Travaux à faire en 9 points
    1915. Une issue de secours pour le cinéma voisin sera faite dans le bâtiment arrière en bon état
    1916. Commission des logements militaires, remarques en 5 points
  • 1920 – Le libraire Albert Haberkorn demande l’autorisation de poser une enseigne (Achat de vieux livres) – Autorisation
  • 1920 – Wolf Zuckermann (25, rue du Fossé des Tanneurs) demande l’autorisation de continuer à exploiter la boulangerie Schmitt et ses machines. – La Police du Bâtiment dresse la liste des conditions à respecter
    1921 (14 avril) – Le préfet accorde l’autorisation
    1921 (17 mai) – Le maire autorise le transfert de l’autorisation accordée le 8 mars 1911 à Xavier Schmitt d’installer des machines
    1921 (juin) – Mme Perle Korn demande le transfert de l’autorisation accordée à Wolf Zuckermann – Le maire autorise le transfert (15 mai 1922)
    1922 (juillet) – Matzner et Scheinbach (25, rue du Fossé des Tanneurs) demandent le transfert de l’autorisation – Le maire autorise le transfert à Matzner et Steinbach (15 septembre 1922)
    1922 (décembre) – Le préfet accorde l’autorisation à Matzner et Scheinbach
    1923 (juin) – Les avocats Gustave Weber et Ch. Riegert (4, rue de la Mésange) demandent à la Police du Bâtiment de certifier qu’elle a demandé des travaux lors du transfert à Perle Korn
    1923 (juillet) – Le préfet autorise les boulangers Schwiderski et Ockon à continuer d’exploiter la boulangerie
    1923 (octobre) – Le commissaire de police transmet la demande de Leizer Adler de continuer à exploiter la boulangerie
  • 1924 – Robert Fleig (9, rue des Balayeurs) déclare avoir posé une lanterne pour le compte des Grandes Brasseries et Malteries de Colmar – Le propriétaire Xavier Schmitt (12, rue des Vosges à Schiltigheim) autorise de poser une enseigne électrique Zum Meiselocker – Autorisation de poser une enseigne lumineuse – Dessin (Zuem Meiselocker, unde am Eck vom Gässel, Bières de Colmar)
  • 1925 – Dossier suite à un courrier du commissaire de police – Le sieur Scheinbach demande l’autorisation de débiter du vin dans sa pension pendant les repas
  • 1924 – Mélanie Asfez-Meyer demande au commissaire de police l’autorisation de poser une enseigne (Lingerie, Bonneterie, Tablier) – Le commissaire transmet au maire – Autorisation
  • 1924 – René Weydmann se plaint que les cabinets d’aisance sont mal tenus. La Police du Bâtiment constate les faits, elle demande au propriétaire de remettre les cabinets d’aisance en état, de nettoyer la cave et de réhabiliter les logements au premier étage. – Travaux terminés, mai 1924.
  • 1933 – La Police du Bâtiment constate que la pâtissière Schillinger a posé deux enseignes sans autorisation. – Les enseignes sont retirées.
  • 1933 – Le maire notifie Xavier Schmitt (demeurant 12, rue des Vosges à Schiltigheim) de faire ravaler la façade. Le propriétaire obtient un an de délai après avoir écrit que la maladie de sa femme a été très coûteuse. – Travaux terminés, octobre 1934
  • 1941 – Xavier Schmitt demande l’autorisation de repeindre la façade en jaune clair et en brun le rez-de-chaussée à nouveau loué à un chapelier. – Les travaux n’ont pas lieu
    1943 – Les droits d’enseigne sont dus par madame J. Baur-Baumgartner
  • 1945 – Le peintre en bâtiment Guillaume Fischer (anciennement Arnheiter, 11, rue Finckwiller) est autorisé à repeindre la devanture
  • 1946 – Ida Bauer informe la Police du Bâtiment qu’elle a remis le store en place.
  • 1948 – Le fabricant de chapeaux Raymond Aubert (93, Grand rue) déclare que des fragments de la cheminée voisine (n° 91) tombent sur son toit vitré. – La Police du Bâtiment constate que la cheminée est fissurée. Elle demande au propriétaire du n° 91 de la faire réparer et à celui du n° 93 (Marguerite Roman, demeurant sur place) de faire poser un grillage pour protéger le toit vitré.
    L’architecte Paul Dangel (41, rue de Dachstein à Schiltigheim) déclare que les travaux sont à la charge du Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme et que son client n’est pas en mesure de financer les travaux.
    1949 – Le Service des incendies rapporte que la cheminée s’est écroulée. Le dossier sans objet est classé.
  • 1978 – Le maire notifie le propriétaire Raymond Dreyfuss (demeurant 6, rue du Vieux-Seigle) de faire ravaler les façades
    Eliane Simon (demeurant 13, rue de la Brigade Alsace-Lorraine à Strasbourg) sollicite une subvention – Devis du peintre en bâtiment Joseph Quattrone (33, rue Saint-Urbain au Neudorf), du ferblantier Emile Stiegelmann (boulevard de Nancy) – L’architecte des Bâtiments de France During émet un avis favorable
    Eliane Simon est autorisée à remplacer les gouttières et les tuyaux de descente, crépir et peindre les mures, décaper les pierres de taille et peindre les boiseries. – Facture de Quattrone
    1979 (juin) – La subvention (16 % des frais de ravalement) est accordée
  • 1980 – Changement de débiteur. Les droits pour le store sont transférés de Fernand Dreyfus à la bijouterie Etoile d’or (74, avenue Aristide Briand à Mulhouse) qui déclare que l’objet n’existe plus.
  • 1980 – La bijouterie Etoile d’or demande l’autorisation de poser une grille coulissante (propriétaire de l’immeuble, Gustave Simon, demeurant 13, rue de la Brigade Alsace-Lorraine) sous la direction de l’architecte Roland Meyer (64, allée de la Robertsau) – La Police du Bâtiment émet un avis défavorable en marge de la demande, la grille étant « de nature à porter atteinte au caractère de l’immeuble » – Plan cadastral de situation, photographies, dessin
    L’avocat (société civile Hemmendinger et Weill, 9, quai de Paris) du pétitionnaire Selam demande à René Matter (conseiller municipal, demeurant 10, rue des Cigognes) de faire des démarches auprès de la Police du Bâtiment pour trouver un accord.
    1980 (novembre) – Rapport. La grille a été posée autrement que dans le projet (elle n’empiète plus de 30 centimètres sur le domaine public, le sens de l’enroulement a été inversé). Du point de vue réglementaire, le projet est recevable.
    1980 (décembre) – L’architecte des Bâtiments de France Jacques Ernest émet un avis défavorable pour le projet déposé en octobre (saillie de 30 centimètres)
    1981 (février) – L’architecte des Bâtiments de France Jacques Ernest émet un avis favorable pour le nouveau projet
    1981 (mars) – M. Selam fournit un dessin de la devanture – Le maire transmet la demande au directeur départemental de l’équipement – Le préfet accorde le permis de construire le 27 mars
    1981 (avril) – Déclaration d’achèvement des travaux – Les travaux sont conformes aux dessins
    1981 (mai) – La direction départementale de l’équipement remet le certificat de conformité
  • 1991 (avril) – Le notaire Paul Trienbach (10, quai Kleber) demande des renseignements d’urbanisme. Propriétaire, Eliane Dreyfuss, épouse de Gustave Simon – Plan cadastral de situation
    1991 (octobre) – Les notaires associés Claude Labadie, Hubert Pecquenard et Claudine Godard-Saval (24, rue de Verdun à Evreux) demandent des renseignements d’urbanisme. Propriétaire, Buildinvest, siège social 60, rue Jouffroy à Paris XVII°) – Plan cadastral
  • 1992 (octobre) – La Société strasbourgeoise de peinture (4, rue Ampère à Geispolsheim-Gare) est autorisée à poser un échafaudage sur la voie publique
    1994 – Décompte des droits de voirie

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 798 W 183)

Grand rue n° 91 (volume 2, 1992-1993)

L’A.F.U.L. Saint-Thomas (32, rue aux Ours à Rouen) dépose en janvier 1992 une demande pour réhabiliter les bâtiments. Le cabinet Lemonnier est nommé architecte de conception et le cabinet Finck architecte d’opération. 1992 (juin) – Le maire autorise en juin 1992 les travaux sous réserve de respecter les prescriptions de l’architecte des Bâtiments de France.

Sommaire
  • 1992 (janvier) – L’A.F.U.L. Saint-Thomas (32, rue aux Ours à Rouen), pour laquelle agit François Leroy (demeurant 125, rue de Saussure à Paris XVIII°) dépose une demande pour réhabiliter les bâtiments
    Procès verbal de la réunion du conseil des syndics de l’A.F.U.L. Saint-Thomas, tenue le 21 novembre 1991. L’immeuble sis à Strasbourg 91, Grand rue adhère à l’A.F.U.L. le cabinet Lemonnier est nommé architecte de conception et le cabinet Finck architecte d’opération.
    1990 (19 novembre) – Constitution de l’A.F.U.L. Saint-Thomas entre 1) la société Patripierre III, société civile de placements immobiliers dont le siège social se trouve 69, avenue Franklin Roosevelt à Paris VIII, 2) les époux Marc Dubois et Sylviane Lambert, demeurant à Fréjus, 3) Claude Louise Bastide, femme de Philippe Batisse, demeurant à Palaiseau, 4) Lise Edwige Anne Marie de la Rochefoucauld, femme de Jean-Pierre Ribes, demeurant à Neuilly-sur-Seine, 5) Alain-Michel Léopold Ferdinand de Habsbourg Lorraine d’Autriche, demeurant à Paris XVI, 6) la Société civile immobilière Lea dont le siège social est à Perthes-en-Gâtinais (Seine-et-Marne). L’association regroupe les propriétaire des immeubles sis 16, rue des Bouchers, 9 rue des Moulins, 5, rue de l’Arc-en-Ciel et 26, rue des Frères à Strasbourg
    Description des travaux – Dessin des façades – Extrait du plan cadastral – Photocopie de photographies
    1992 (mai) – L’architecte des Bâtiments de France Catherine Joanny émet un avis favorable assorti de conditions
    1992 (juin) – Le maire autorise les travaux sous réserve de respecter les prescriptions de l’architecte des Bâtiments de France
    1992 (juillet) – Les avocats associés Christian Gelhaar et Jean-Luc Boul (23, rue de Marais-Vert), mandataires de cinq locataires (Sabani, Sonnendrucker, Lallemand, Sarazin et Damaris) informent le maire d’un recours gracieux contre l’A.F.U.L. Saint-Thomas qui a déclaré que les bâtiments sont vides d’occupants alors que les travaux empêchent une occupation normale et paisible des lieux. – Le maire répond qu’il a autorisé des transformations extérieures
    1993 – L’A.F.U.L. Saint-Thomas (32, rue aux Ours à Rouen), pour laquelle agit François Leroy (demeurant 125, rue de Saussure à Paris XVIII°) dépose une demande

Autres dossiers
Volume 3 (1993-1995) cote 939 W 315
Modification de la devanture (sans suite, 1995-2002) cote 1539 W 570


Relevé d’actes

La maison est inscrite au nom du boulanger Louis Gerlach dans le Livre des communaux (1587). Fils de Louis Gerlach, il épouse en 1558 « Wefe » fille du docteur Bastian, sans doute Elisabeth d’après la baptême de 1561

Mariage, cathédrale (luth. p. 35, n° 1)
1558. den 18. Septemb. Ludwig Gerlach der beck Ludwig Gerlachs son Jungkfraw wefe doctor Bastians verlaßne dochter. eingesegnet den 3. octon. gora 9 (i 20)

Baptême, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. p. 4)
1561. III. Dmca. Trin. P. Ludwig Gerlach beck, M. Elisabeth, I. Anna, Comp. Caspar heÿm, Metzig. Susanna due würtin Zum Bock, Anna Jörg N. des hauptkannen haußfraw Zur Lucern (i 7)

Le boulanger Louis Gerlach se (re)marie en 1659 avec Marie, fille du farinier Martin Weiss.
Mariage, cathédrale (luth. p. 188)
1569. Suntag den 3. Julÿ. Ludwig Gerlach der beck, Maria, Martin Weiß deß Melmans hinderlaßene dochter, Eingesegnet Montag den 11 Julÿ vmn 9 (i 97)

La maison appartient ensuite au boulanger Georges Klein et à sa femme Chrétienne Gerlach

Originaire de Schorndorf (en Wurtemberg), Georges Klein épouse en 1593 Chrétienne, fille du boulanger Jacques Gerlach.
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 50-v)
1593. Dominica Adventus. Gorg Klein von Schorndorff ein beck vnd Christina Jacob Gerlachs des weißbeck. hinterlaßene tochter. Eingesegnet Montag post 3. Aduentus den 17. Decembris (i 28)

Georges Klein devient bourgeois par sa femme trois mois après son mariage.
1594, 2° Livre de bourgeoisie (4 R 104) f° 711
Jörg Klein der Beckh von Schorndorff, hat daß burgerrecht empfang. vonn Christina, Weÿlandt Jacob Gerlachenn, deß Beckenn selig. dochter seiner haußfrauwenn, Vndt will Zun Bekhenn dinnen, Actum den 4.t Martÿ 94.

Georges Klein loue la maison au serrurier Jean Mathis
1608 (xix Novembris), Chancellerie, vol. 377 (Registranda Kügler) f° 331-v
(Inchoat. fo: 366.) Erschienen M. Hanß Mathys der Schloßer
hatt in gegensein des Ersamen Georg Cleÿnen Brottbeckens burgers alhie das er vom Ime Enthlene
huß V hoffestatt mit all Iren gebeu gelegen Inn der S S Im Seÿffengeßlin einseyt Simon Rudloff Buchbinder andersyt d. verlyher selbst stosst hind. vff herrn Peter Storcken Regirend herr Ameyster Vonn Einem viertheyl Jars zum andern vff d. heylig. wyhenachten tag nechstkhunfftig anestehend Alle vierteyl Jars 4 guld SW

Le tuteur des enfants mineurs (Jacques, Martin, Chrétienne, Elisabeth et Barbe) place des capitaux à la Tour aux deniers
1618, Préposés à la Tour aux deniers et au bâtiment (VII 1338)
Vogteÿ geldt angelegt, Georg Kleinen des Weißbecken Kinder. 47.
Michel Klein d. meelman hinderm Münst. als vogt Jacob, Martin, Christin, lißbeth und barbeln weiland Georg Kleinen des weißbeck. Kinder mit Christine seiner W: erzeüget hat gelüffert 500 h. demselben verkaufft 22 h 10 ß vogteÿ gelts alle Jar vff Ann: Mare fallend. zugeschriben folio 348.

1620, Préposés à la Tour aux deniers et au bâtiment (VII 1335)
Vogteÿ geldt angelegt, Georg Kleinen des Becken Witwe. 79.
1621 Conseillers et XXI (1 R 103)
Michel Klein vogt Christina Kleinen [Georg Kleinen dochter] wannsinnig verwahren. 309. anders bevogtigen. 316.
1622, Préposés à la Tour aux deniers et au bâtiment (VII 1337)
Vogteÿ geldt angelegt, Georg Kleinen Weißbecken Wittib. 72.
Vogteÿ geldt angelegt, Georg Kleinen des Becken Kk. 165
1624, Préposés à la Tour aux deniers et au bâtiment (VII 1339)
Abloßung Vogteÿ gelts, Georg Kleinen des Becken Kk. 189.

La veuve et les enfants mineurs de Georges Klein vendent la maison à leur fils et frère respectif Georges Klein

1618 (31. Martÿ), Chancellerie, vol. 429 (Imbreviaturæ Contractuum) f° 22
Kauffverschreÿbung Georg Kleinen des Weißbecken vber sein Behausung ane der obern Straassen am seüffen gässlin
(Extendirt wie im Contractbuch de Anno 1618 folio 27. Zubefinden.) Erschienen Michael Klein der Mehlman Burg. alhie als vogt Georg Kleinen seines Brud. selig hind.lassener Kind. mit nahmen Georgen Jacob Marie Christinæ Elisabethæ Barbaræ vnd beneben Ime herr Georg Schuldtheÿß beysitz. des Grossen Rhats als vogt Christinæ Gerlachin ermelts Georg Kleinen selig. wittib, vnd haben angezeigt das sie sampt vndt gemeinlich
vorgemeltem Georg Kleinen dem erblaß. sohn verkaufft vnd Zukauffen geben
Irer vogtkind. vnd vogtfrawen behausung alhie In d. obern Straß. einseyt ein eck ane dem Seÿffer Gesslin and.seyt neben Hanß Riebeln den Schweger hind. vff Hans Jacob Ingold. d. Müntzschreibern, davon gehnd Jährlich 2 lb 2 ß Hanß Georg Ripsen haußfr. auff Philippi v. Jacobi. In hauptgut mit 100 gld. wehrung, vnd dann 3 lb 3 ß gelts auff Andreæ In dem Cartheuser hoff In hauptgut mit 150. gl. wehrung abzulosen sonst eyg. der kauff geschehen für 250. lb vber die beschwerden

Georges Klein épouse en 1618 Marthe Anne, fille de Gabriel Hamelius, pasteur à Westhoffen
Mariage, Saint-Thomas (luth. n° 1263)
1618. Dominica 1 Trinitatis. Geörg Klein der Weißbeck Vnd Jungfraw Marthan M. Gabrielis Hamelÿ Pfarrers zu Westhoffen Eheliche Tochter (i 422)

Georges Klein hypothèque la maison au profit de François Raoul Ingold, assesseur des Treize

1623 (16. Xbris), Chancellerie, vol. 451 (Imbreviaturæ Contractuum) f° 250-v
Schuldbekantnuß Herrn Frantz Rudolff Ingold Treÿzeheners
Erschienen M. Georg Klein der weißbeck alhie
bekante, in gegensein deß Eden, Ehrenvesten fürsichtig. vnd weis herrn Frantz Rudolph Ingold. XIII alhie – schulden für 100 fiertel weitz
vnd.pfand hauß vnd hoffstatt sampt 2.en hinderheüsen mit aller Zugehördt alhie im Seiffengäßlin neben hannß Rüebel schreiner 1 und 2 seit ein Eck, hind. vff Daniel Brand den Notm. stoßend gelegen, dauon gehen zuuor 25. lb d Zinß vff Joh. Bapt: Fr. Christinæ Gerlachin sein deß debitoris Muter in hauptg. mit 500 lb. d abzulößen

Chrétienne Gerlach meurt en délaissant son fils Georges et Elisabeth, femme du brasseur Jean Conrad Boch. L’inventaire est dressé chez son gendre, dans la maison dite zum Winckelbronnen Grand rue. L’actif de la succession s’élève à 947 livres, le passif à 109 livres. Les biens dont jouit Anne Biber, veuve du farinier Michel Klein et femme de Valentin Jæger retomberont aux héritiers de Georges Klein. La veuve est par ailleurs héritiere de sa fille Barbe.
1643 (1.2.), Not. Ursinus (Jérémie, 60 Not 12) n° 1
Inventarium undt beschreibung aller haab vndt nahrung so weÿlandt die Ehren: vndt tugendtsame Christina Gerlachin, weÿl. deß Ehrenhafften Georg Kleinen deß elttern Weÿßbecken, burgers alhie Zu Straßburg seel. hinderlaßene wittib, nunmehr auch seel. nach ihrem aus dießer weldt tödtlichen hinscheÿden hinder Ihro verlaßen, welche auf freundliches ansuchen erfordern vndt begehren, deß auch Ehrenhafften Georg Kleinen, ebenmäßig weÿßbecken, burgers allhier mit beÿstand H Philips Weißen sollicitanten auch burgers alhie, vnd der Ehren vndt tugendsammen frau Elisabethæ Kleinin deß Ehrenhafften H Hannß Conradt Bochen, Biersieders Zur Glocken, vnd burgers alhie ehelicher hfren mit beÿstandt deßelben, beede der ietz abgelebten frn seel. Sohns vndt dochter, vndt ab intestato hind. laßener nechster Erbebn (…) So beschehen vff Donnerstag den 16.ten Februarÿ A° 1643.

Inn Einer alhie in d. Statt Straßburg in der Straßen gelegener Behaußung, so Zum Winckelbronnen genandt, vnd eingangs gemelttem H Hannß Conradt Boch. dem dochtermann Zustendig, Ist befund. Worden wie volgt
Inn d. obern hind.en Stub kammer, Inn d. Wohnstuben, Im Obern Haußöhren
Wÿdembs Verfangenschaft, so fraw Anna Biberin weÿl. H Michael Kleinen, geweßenen Meelmans vnd burgers alhie Zu Straßburg seel. hind.laßene wittib ietzmahlen herrn Valentin Jägers E. Ehrs. Großen Raths alhie beÿsitzers haußfr. ad dies vitæ wÿdembs weÿß Zu genießen hat, daß Eÿgenthum aber in diße v.laßenschafft gehörig (…) Daran Barbaræ Kleinen, der ietz abgeleibten frn. sel. dochter am halben ein dritter theil gebürth, welche aber ohne hinderlaßung Kind. vnd leibs Erben mit todt abgangen
Sa. haußraths 39, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 9, Sa. Guldenen Ring 3, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 828, Sa. Schulden 65, Summa summarum 947 lb – Schulden 109 lb – Conclusio finalis Inventarÿ 837 lb

Georges Klein hypothèque la maison au profit de sa mère Chrétienne Gerlach et de sa sœur Barbe

1633 (ut spâ [25. Novembris]), Chambre des Contrats, vol. 471 f° 523
Erschienen Georg Klein, d. Weißbeck, burg. Zu St.
hat in gegenwärtigkeit seiner eheleiblichen Mueter Christina Gerlachin vogts Georg Brimmers deß Meelmanns bekannt
demnach ihme Kleinen besagte sein Mueter mit bewilligung seiner Schwester Barbaræ Kleinin, so auch zugegen und ihres vogts Michel Kleinen deß Meelmanns, deß gleichen mit consens hanß Conrad Bochen deß Küeffers seines Schwagern, vnd Schwestermanns, so ebenmäßig Zugegen ein Pfenningthurns brieff 300. fl. hauptg. besagend (…)
zu vnderpfand verlegt hauß vnd hoffstat mit allen and.en ihren gebäwen & alhie An der Obernstrassen, ist einseit neben ein Eck Am Seÿffengäßlein, 2.seit neben hanß Rüebel dem Schreiner hind. vff Daniel Branden den Notm. stoßend gelegen, so zuuor verhafftet vmb 400. lb. d ihr der Muter selbst, Item vmb 50. lb d Georg Brinner obgedacht, Item vmb 150. gld. st. w. der Carthausen alhie, So dann vmb 100. gld. Sr. w. Abraham Beinheim

Les Quinze condamnent Georges Klein à une amende pour avoir vendu du pain au-dessous de son poids légal.
1633, Protocole des Quinze (2 R 59)
(f° 147-v) Sambstags den 29. Junÿ – Georg Klein Beck am Seÿffengäßlin. Brodtsatz betrug
h Frantz legt Ein ladenbrodt vor, welches Georg Klein der beck am seÿffengäßel gebachen, vnd vmb 4 loth 3 quart Zu wenig wiegt, so auß dem Ungelt heutig morg Zur Cancelleÿ gelüfert word. stellt was zu thun. Beÿ der vmbfrag ward erinnert, weilen dieser beck ohne Zweifel ward zu beschicken sein, ob nicht auch Zugleich weg. eigentlichen bericht ein Zu Ziehen seÿe ? Erkanndt, soll Georg Klein beschickt, vnnd wie er diß verantworten wollen gehört, als dann Ihùe des facit gemacht werd.

(f° 148) Montags den 1. Julÿ – Georg Klein Beck am Seÿffengäßlin. Brodtsatz betrug
Herr XV. Meister und Ober Ungelth H. berichten, hatten Georg Kleinen den becken, vermög Erkantiß vom 29. Junÿ jüngstn gehört, wegen des damalen vorgelegten vnnd vmb 4. loth 3 quart Zu leicht befundenen ladenbrots *len, laßen daruf auß dem hagbuch fol. 226. deßen Verantwortung ablesen.
Beÿ der vmbfrag ward darfür gehalten es were diese Entschuldigung Zimmlich schlecht, solte dem gesind, das bachen nicht allein vertraut, sondern selbs auch Zu seinen geschefften gesehen haben. Erkandt, Georg Klein soll in 8 tag 5 lb d straff erlegen
[in margine :] Erlegt den 24. Julÿ 1633 vnd vff dem pfenningth. p. me verrechnet worden, Mittw. den 31. huj.

Georges Klein hypothèque la maison au profit de son beau-frère tonnelier Jean Conrad Boch.

1634 (29. Martÿ), Chambre des Contrats, vol. 473 f° 239
Erschienen Georg Klein, weißbeck burger zu St.
hatt in gegensein hanß Conrad Bochen, küeffers, auch burgers alhie, seines Schwagern – schuldig seÿe 100 pfund
dafür Vnderpfand sein soll hauß vnd hoffstat alhie Am Seÿffengäßlin, neben hanß Rüebel dem Schreiner & ist ein Eck, hinden vff Daniel Branden den Notm. stoßend gelegen, so zuuor v.hafftet vmb 100. fl. wer. Abraham Beinheimen, It. vmb 150. fl. w. der Carthausen alhie, Mehr vmb 500. fl. a 15. bz. seiner Muter vnd 200. fl. Daniel Steinbocken

Accord passé entre la veuve et les enfants de Georges Klein d’une part et le tuteur de la fille du fossoyeur Jean Scharr
1639 (9. Novemb.), Chambre des Contrats, vol. 483 f° 819
Erschienen Christina Gerlachin weÿ: Georg Kleinen deß eltern geweßenen Weißbecken see. alhie wittib mit beÿstand herrn Joachim Rüderers und H Rudolff Würtzen beeder vß E. E. groß. Rhats mitel hierzu insonderheit deputirtt, wie auch mit ihres Vogts Georg Brimmers deß Meelmanns Consens, so erst wolbesagter Rhat den 2. und 4. diß ertheilt und ihres tochtermanns und tochter hanß Conrad Bochen deß Küeffers und Elisabethæ Kleinin
hatt in gegensein Christoph Ludwig Frischmanns deß Schwartzbecken, alß Vogts weÿ: hanß scharren geweßenen Todtenträgers see: töchterlins bekannt
demnach ihr Christinæ Sohn Georg Klein der Weißbeck, auch burger alhier, welch. ebenmeßig Zugegen besagten Vogts töchterlin deren Vogt Erstbesagter Klein zuvor gewesen für aller hand eingeseckelt gelt (…)
[in margine :] vide in Registr. 1643. den 10. Maÿ

Marie Chrétienne Gerlach et son fils Georges Klein vendent au farinier Jean Mœgelé la maison composée d’un bâtiment avant et de deux bâtiments arrière.

1642 (17. Maÿ), Chambre des Contrats, vol. 488 f° 401-v
(Prot. fol. 129. & seqq.) Erschienen hannß Conrad Boch Biersieder Zur Glockhen alß geschworner Vogt und dochter Mann Christinæ Gerlachin weÿl. Georg Kleinen deß Weißbeckhen seel. Wittib, mit beÿstand der Ehrenvest. H hannß Gollen und H. M. Magni Theodorici Boschen beed. alß vß E. E. groß. Rhats mittel verordnete, wie auch Georg Kleinen ihr Christinæ Sohns und sein Boch. Schwagers (verkaufft)
hannß Mögele dem Meelmann so zugeg. mit beÿstand H Hannß Georg Schneiders deß Proviantmeisters alhie
Ein vorder: und Zweÿ hinderhäußer mit deren hoffstätten, höfflin, auch allen andern deren gebäwen, alhie ahne der obern Straß. am Saÿffen gäßlin, ist einseit ein Eckh am Seÿffengäßlin, anderseit neben Weÿl. Carl Mebbart deß Kantengießers seel. Wittib, hind. vff Daniel Brand. deß Notarÿ creditores stoßend gelegen, davon gehnd 6 fl. straßb. wehr. alle Jahr vff Andreæ, etwann der Carthauß ietzt d. Statt Straßburg lößig mit 150. fl. Wehr, Item 4. fl. wehr. alle Jahr vff den Ersten Maÿ dem hospital Wid.käuffig mit 100 fl., So seind diße häußer auch noch verhafftet neben andern Und.pfand. mehr H Daniel Steinbockh gorß. Rhats verwahnten welche aber d. Verkauffende Vogt vögtich. weise vff sich behalt. – umb 575 Pfund

Originaire de Münsingen en Wurtemberg, Jean Mœgelé épouse en 1624 Catherine, fille du boulanger Georges Linck de Wasselonne
Mariage, cathédrale (luth. p. 176)
1624. Hans Mägle der beck, Stophel Mägle Zu Münsing. im würtenberger land n. sohn, und J Cätherin Jörg Lincken des becken Zu Waslenheim tochter, eingesegnet Zinstag den j. Junÿ (i 93)

Jean Mœgelé achète le droit de bourgeoisie quelques jours avant son mariage
1624, 3° Livre de bourgeoisie (4 R 105) f° 823
Hannß Mögle Von Mÿnsing d. Weißbeckh khaufft d. Burg.recht mit beÿstand Daniel Steinbock p. 20 goldguld. vnd Will Zu den Beckh. Zünfftig sein Actum den 20 Maÿ aô 1624.

Le farinier Jean Mœgelé loue la maison au boulanger Jean Henri Dürr, assisté de son frère Frédéric Dürr

1652 (13. 8.bris), Chambre des Contrats, vol. 512 f° 590-v
Erschienen Hannß Mögele der Meelmann und Burger alhie hatt
in gegensein Hannß Heinrich Dürren deß Weißbeckhen auch Burgers alhie mit beÿstand fridrich Dürren Münsterbeckhen seines Bruders und Hannß Hemmerle deß Meelmanns auch Burgers alhie
verlühen habe eine Beckhen behaußung mit allen deren Gebäwen alhie an der obern Straßen am Saÿffengäßlin, einseit neben (-) anderseit ist ein Eckh am Saÿffengäßlin, hinden vff den Verleÿher selbsten stoßend gelegen, vff Zweÿ Jahr lang Von Zuekünfftig weÿhenachten angerechnet umb einen iährlichen Zinnß benantlich 26. Pfundt pfenning
NB. Es hatt der Verleÿher ihme die Cammer über der Bachstuben und den beschloßenen mittlern Kasten vor sich Zugebrauchen Vorbehalten.
[in margine :] Erschienen der Veleÿher, hatt in gegensein deß Entlehners bekannt, daß Er von demselben, in crafft gegenwärtig Lehnung, biß vff nechstverwich. Michaelis, zu genüg. befridigt werd. seÿen und ihne fernerer Lehnung erlaß., hiengeg. ahne statt Zum Entlehnern biß auff Mariæ Verkündigung a° 1655. Caspar Stiglern den weißbeckh. angenohmen habe, Inmaß. dann der vorige Entlehner sich fernerer Lehnung begeben hiengeg. der newe Beständ. dieselbe biß vff berührte Zeit angenohmen – Act. 14. 8.br. a° 1653.

Jean Georges Mœgelé et sa femme hypothèquent au profit de la tribu des Boulangers la maison qui leur appartient en partie (voir l’acte suivant)

1672 (11. 9.br:), Chambre des Contrats, vol. 539 f° 586-v
Hannß Georg Mögele der Stuben Vatter und Salome sein eheweib, und Zwar dieselbe insonderheit mit beÿstand Hannß Henrich und Hannß der Riesenmann, beeder Kieffere ihrer eheleiblichen brüder, alß deroselben hierzu erbettener nechster Verwanther
in gegensein Hannß Philipp Saxen deß Pastetenbeckhs alß Zunfft maÿsters E.E. Zunfftt der Beckhen – schuldig seÿen 30. lb
Unterpfand, Eine Beckhen behaußung mit allen deren Gebäwen alhier in dem Saÿffen Gäßlein, einseit neben Niclaus Unger dem Kachler, anderseit ist ein Eckhauß, hinden uff weÿl. Andres Rheinthalers des Schuhmachers nunmehr seel. nachgelaßene Erben stoßend gelegen
[in margine :] (…) in gegensein Friderich Henning deß haußfeurers alß ietzigen Possessoris, hiering. behaußung (quittung) Act. 20. Jan: 1676

Le farinier Jean Mœgelé meurt en 1674 en délaissant un fils (Jean Georges) et des petits-enfants issus de sa fille Ursule et de son fils Samuel. L’actif de la succession s’élève à 189 livres, le passif à 60 livres.

1674 (24.2.), Not. Theus (Philippe Henri, 59 not 9) n° 219
Inventarium undt Beschreibung aller v. Jeder hab Nahrung güter, so Weÿl. der Ehrengeachte H: Hannß Mögele gewesener Meelmann V. burger alhier, nach seinem den 12.t Augusti deß nechst abgewichenen 1673. Jahrs aus dießer zergänglichen Welt genommenen seeligen hinscheid. hind. Ihme v.laßen, Welche V.laß.schafft auff fr. ansuch. erfordern vnd begehren hernach gemelter sein H. Mögelins. hinderlaßener Erben (…) Actum Straßburg Dienstags den 24. Februarÿ Anno 1674.
Der Verstorbene H. seelig Hatt Zue Erben in stirpes hinderlaßen volgende Kinder vndt Enckele. 1. Mstr Hanß Georg Mögelin Stuben Vattern auff der beckhen knecht stuben v. burg.n allhier welcher Zugegen, 2. Weÿl. Ursulæ Mögelin seel. mit auch weÿl. Hanß Martin Stumpen, Metzgern v Burgern Alhier Ehelich erzielten v. hinderlaßene 5. Kind. benantlich Ursulam so Zugegen, Margaretham, Hanß Micheln, Welcher dißmalen nicht hier, So dann Hanß Jacob Stumpen, Welcher 4. Eltern Enckele geordneter geschworner Vogt obgedachter Mstr. Hannß Georg Mögelin vndt erbettener theil Vogt H. Sebastian Schranckenmüller Pastetenbeckh. v. Burg. alhier, gemelten jüngsten Enckhlins statt aber welches dißmallen in allhießigen Weißenhauß sich befindet Zugeg. der Ehrengeachte Servatius Klein geordneter Waißenvatter in gedachtem Weißenhaus
3. Weÿl. Samuel Mögelins geweßenen Kieffers v. burg.s alhier, mit fr. Barbara Schnarbergerin Welche immittelst dieses Zeitliche auch gesegnet Ehelich erzielter beede Kindere nahmentlich Samueln v. Hanß Jacob Mögelin, deren geschworner Vogt H. Gerhard Leffers biersied. Zur Kett. v. burg. alhier nebeben Mstr Hanß Georg Ammon Kieffern v. burg. alhier derselben Stieffvattern Zugegen, 4. Mstr Hanß Jacob Mögelin, Schloßern v. burg.n alhier so selbst auch vorhand.
Extractum Aus dem von H Hanß Mögelin v. fr. Catharina Linckin beden Eheleütt. nunmehr seel. in A° 1660. d. 13. Januarÿ vnd Notario H. Jeremia Ursino reciproce auffgerichtet. Codicillo

In einer der Statt Straßburg ane dem Krautmarckh gelegenen hiehero nicht gehörigen behaußung ist befund. word. wie volgt
Erstlichen Ahne Haußrhat. In der Hinderen Stuben
In der Hieher gehörigen in der inneren Straß am Seÿffengäßlin und hernach beschriebenen behausung
Eÿgenthumb undt Beßerung ane Häußern so Theilbahr. It. ein vorder: und Zweÿ hind. häußer mit deren hoffstätten höfflein auch allen and. deren gebäwen, begriffen, Weiten, Recht. Zugehörd. v. gerechtigkeit. geleg. Inn der Stadt Straßburg ane der Obern Straß. im Seÿffen gäßel ist einseit ein Eckh ane bemeltem Seÿffengäßel anderseit neb. Nicolas Ungarn, dem Kachler, hind. auff weÿl. H. Rathh. Ulrich Notter, seel. nachgelaßene Erben stoßend gelegen. Davon gehen Sechs Guld. Straßburg. Wehrung jährlich vff Andreß In die Carthauß alhie seind Inn hauptgut abzulöß. mit 150 lb berührter Wehrung thut 78 lb. 15 ß d It. 4 fl. Straßb. wehrung Zinß dem Mehren hospitahl alhie Jährlich auff d. 1. Maÿ seind inn Hauptgut abzulößen mit 100. fl. berührter Wehrung, Ferner 7. fl. 5 ß d Zinß ietzmahlen d. Statt Müntz alhie jährlich auff Urbani seindt inn hauptgut Abzulöß. mit 75. lb. d. Mehr 5 lb d der Fabric Zum Alt. S. Peter Zuvor weÿl. H. Simon Ruffen Schwartzbeck. v. burg. alhier seel. Seb. Jährlich auff Urbani in hauptgut wid.käuffig mit 100. lb. d. It. 5 fl. Zinß H Joh: Ulrich Meÿer J. U. Dd v. actuario beÿ E. E. Vogteÿ Gerichts alhier Zuvor H M. Joh: Schmid. helffern Zum Alt. S. Peter Burger, Alhier, Jährlich auff d. 5.t Aprilis seindt in hauptgut abzulöß. mit 50. lb. Weiters 5. lb Zinß gefallt H Joh: Rudolph Saltzman Medicinæ Doctori jährlich. auff Michaelis ablößig in hauptgut mit 200 fl. Welches Capital Mstr. hanß Jacob Mögelin Schloß. v. burg. alhier d. eine mit Erb auffgenommen d. v.storben hanß Mögelin deß vatters diß hieher gehörige hauß dafür Zue vnd.pfandt verlegt dahero alhier gemelte 200 fl. alß ein darauff hafftende beschwerdt abgezog. So dann j lb 10 ß d Zinß E.E. Zunfft d. Beckher jährlich auff d. 14. 9.bris ablößig mit 30. lb. d. Welche 30. lb d Mstr hanß Geörg Mögelin d. Stub. Vatt. auff d. becken Knechtstub. alß ebenmäßig mittel baar aufgenommen v. sein verstorbenen Vatt. seel. dafür sich v.burgert auch in specie dieße behaußung dafür Zue vnderpfand versetzt (NB. samptliche beschwerd. thun 433.lb 15 ß d)
Dahero gemelte 30. lb. hernach auff Ihme Mstr. hanß Georg Mögelin alß ein activ- schuld eingebracht befindlich. Sonst über diße beschwerdt für freÿ ledig. v. eÿg. angeschlagen per 113. lb 15 ß d. Darüb. vorhand. ein teutscher pergamentin Kauffbrieff mit d. Statt Straßb. anhangend. Contract Insiegel deß. datum d. 17.ten Maÿ A° 1642 Inhalts welch. gestalt der v.storbene H seel. diße behaußung von H. Joh: Conrad Bochen, biersied. Zur Glockh. alß Christina Gerlachin Georg Kleinen deß Weißbeckh und burg.s alhie seel. hinderlaßenen Wittwen geschwornen Vogt wie auch Georg Kleinen dem Jüngern solche häußer erkaufft
Sa. haußraths 29, Sa. guldinen Ring 2, Sa. Eigenthumbs ane häußern 113, Schulden 43, Summa summarum 189 lb – Schulden 60 lb
N° 228 Verkauff register über Weÿl. H: hannß Mögelins gewesenen Meelmanns V. burgers alhier seel: Verlaßenschafft – Actum Straßb. v. 2. Julÿ Anno 1674.

Les héritiers Mœgelé vendent la maison, comprenant un bâtiment avant et un bâtiment arrière, au fournier Frédéric Henning (Hennickhe), assisté de son ancien tuteur Guillaume Knoderer

1675 (5. Julÿ), Chambre des Contrats, vol. 544 f° 393-v
(Prot. fol. 36.) Erschienen Hannß Georg Mögelin der Stuben Vatter Vff der Beckhenknecht stuben für sich selbsten vnd alß Curator Weÿl. Ursulæ Mögelin mit auch Weÿl. hannß Martin Stumpen dem Metzger /:beede nunmehr seel./ ehelich erziehlter und nachgelaßener vier älterer Kinder benantlich Ursulæ, hannß Martins, Margarethæ vnd hannß Michaels, mit beÿstand H. Sebastian Schranckhen Müllers dero erbettenen theil Vogts, Mehr Servatius Klein der Weÿsen Vattern im nahmen H. Johann Hartmann Wörtzen deß Waÿsen Schaffners für hannß Jacoben obgedachter Ursulæ Söhnlins so in das alhiesige Waÿsenhauß vff genohmen worden, Weiters H. Gerhard Leffer der Biersieder alß Vogt hannß Jacobs weÿl. Samuel Mögelins geweßenen Küeffers mit auch weÿl. Barbara Schnarrenbergerin /:beede nunmehr seel./ ehelich erziehlter und hinterbliebener Kinder, So dann hannß Jacob Mögelin der Schloßer für sich selbsten, alle weÿl. hannß Mögele geweßenen Meelmanns nun auch seel. nachgelaßene Kinder und Enckhel
in gegensein Friderich Hennickhe deß haußfewrers mit beÿstand hellmherd Wilhelm Knoderers deß Pastetenbeckhen seines geweßenen Vogts
Zweÿ Häußer ein Vorders und ein Hinders mit deren hoffsätten, höfflein auch allen andern deren Gebäwen, Begriffen, Zugehördten, rechten und Gerechtigkeiten alhier ahne der obern Straßen im Seÿffengäßlein, ist einseit ein Eckh ahn gemeltem Saÿffengäßlein, anderseit neben Niclaus Ungern dem Kachler, hinden uff Weÿl. H. Ulrich Notters geweßenen alten großen Rhats verwanthens nunmehr seel. nachgelaßener Erben stoßend gelegen, davon gehend Jährlichen 6. fl. straßburger Wehrung widerlößig mit 150. fl. besagter Wehrung der Carthaus allhier, Davon stehen auß 3. lb 16 ß 1 d Zinß und Marzahl, Item 4. fl. besagter Wehrung widerkäuffig mit 100. fl erstgemelter Wehrung und 1. lb 13 ß 3 d. davon rückständiges Marzahl dem mehrern Hospital alhier, Item 7. fl. 5. ß d ablößig mit 150. fl. der Statt Müntz und davon außständig Mahrzahl 2. lb 13 ß 1. d, Item 5. lb widerlößig mit 100. lb. der Fabric alten St. Peter und stehend 3. lb 10. ß 10 d davon verfallene Marzahl, Item 2. lb 10 ß widerkäuffig mit 50. lb H Balthasar Friderich Saltzmann S.S. Theologiæ doctori und freÿ Predigern im Münster ehevögtlicher Weiße und seine davon beraÿts 1. lb 19 ß 7 d Marzahl verfallen, Item 1. lb 10. ß ablößig mit 30. lb E.E. Zunfft der Beckher, So dann 5. lb ablößig mit 100. lb H. Johann Rudolph Saltzmann Med. Doct. et Profess. und 1. lb 17 ß 6. d davon außstehend Marzahl – umb198 lb

Frédéric Henning règle une amende de 5 livres pour sous-évaluation de l’accise
1674, Protocole des Quinze (2 R 90)
(f° 14-v) Freÿtag den 30. Januarÿ – Friderich Henninger Straff
H Graseck bracht ad notitiam daß Friderich Henninger der Schwartzbeck wegen Accis Unterschlags 5. lb erlegt, so der Müntz gelieffert worden

Fils du boulanger du même nom, Frédéric Henning épouse en 1675 Ursule, fille du farinier Basile Georg : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration
Copia Eheberedung – zwischen dem Ehrsamen undt bescheidenen Meister Friderich Henning dem haußfewrern vndt burger, alhier Zue Straßburg, weÿlandt deß auch Ehrenhafften Friderich Hennings des Eltern auch geweßenen haußfeüerers alhie seel. nachgelaßenem Sohn alß Bräutigamb an Einem, So dann die Ehrenvest Tugendsamen Jungfrauwen Ursulæ Georgerin des auch Ehrenhafften Basilÿ Geörgers Mehlmanns vndt burgers alhier Eheliche dochter alß hochzeiterin andern theils (…) So beschehen undt Verhandelt in des heiligen Römischen reichs freÿen Statt Straßburg, Sonntags den 30. Maÿ Ao 1675. David Ösinger Junior Notarius Cæsareus Publicus

Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 293-v n° 9)
1675. Dom. I. Trin. i. vice Fridericus Henning d. Ledige Schwartzbeck u . burg. alhie weÿl. Friderici Hennings deß gewesen. Schwartzb. u. burg. alhie hind.lasener ehelicher Sohn, v. Jfr. Ursula, Basilÿ Georgÿ deß Melmans v. Burger alhie eheliche Tochter. Copul. ad S. Nic. 17. Jun: (i 314)

Ursule Georg meurt en janvier 1679 en délaissant deux filles. La masse propre au veuf est de 215 livres, celle propre aux héritiers de 193 livres. L’actif de la communauté s’élève à 360 livres, le passif à 239 livres. La maison est cédée au veuf dans un décompte joint.

1679 (20.3.), Not. Theus (Philippe Henri, 59 not 12) n° 405
Inventarium vndt Beschreibung aller vndt Jeder Haab vndt Nahrung, so weÿl. die Ehren: vndt Tugendt samme fraw Ursula Georgin deß Ehrsam vndt bescheidenen Meister Friderich Hennings haußfeürers vndt burgers alhier gewesene geliebte Eheliche haußfr. nach ihrem den 26. Januarÿ diß Zue End gemelten Jahrs aus dießer zergänglichen welt genommenen seel. hinscheiden hinder Ihro verlaßen, welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren deß Ehrenvest, Vorgeachten vndt Weißen herrn Johann Niclaus Spatzen hohltrehers vndt burgers auch E: E: Stattgerichts alhier alten Beÿsitzers alß geordnet und geschworenen Vogts Salome vndt Mariæ ihren der ietzt abgeleibten fr. seel. mit hernach gemelten ihrem geweßenen geliebten Ehelichen haußwürth Ehelich erzielter beeder Kinder vndt ab intestato hinderlaßener Erben durch den Ehrsam vnd bescheidenen Mstr. Friderich Henning haußfeuern vndt burgern alhier den hinderbliebenen Wittibern (…) Actum Straßburg den 20. Martÿ Anno 1679.

In einer der Statt Straßburg in der Straßen ane dem Seiffen gäßlein gelegenen hiehero gehörigen vndt hernach beschriebenen behaußung ist befunden worden wie Volgt
Ahne Haußrhat. Im obern Haußöhren, In der obern Stuben, In d. Kuchen, Im Haußöhren, In d. Cammer A, In dem hindern Stüblein, Im Hindernstock in d. Cammer B, Vor dießer Cammer, In d. vordern oder Wohnstuben, Im haußöhren, In der Bachstuben, Im Holtzhauß, In der Kuchen, Im neben hauß, Im Keller
Haußrhat Wittiber 4, Erben 34, theilbar 79, Schiff und geschirr T 5, Gereichtem fleisch T 1, Wein und lehren Vaßen T 41, silbergeschmeids E 8, T 3, Guldene Ring E 5, T 4, Pfenningzinß hauptguth T 25
Eigenthumb an einer behausung (W.) Item 2. häuser, i. ford. v. i. hinderes mit deren hoffstätten höffl. auch allen anderen ihren gebäwen, begriffen, Zugehörd. Rechten v. gerechtigkeit. geleg. alhier ane der Obern Straß. im Seÿffen gäßl. so einseit ein Eckh an gemeltem gäßlein, anders. neben Nicolauß Ungern dem Kachler v. burgern alhier gelegen, hind. auf weÿl. H. Ulrich Notters E. E. Groß. rhats alt. beÿsitzers seel. nachgelaßene Erben stoßend. Davon gehen jährlich 6 fl. Straßb. Wehrung widerlößig in Cap. mit 150 fl besagter der Cardaus alhier, Item 4 fl. berührter wehrung Jährlich auff den 1. Maÿ ablößig in hauptgut mit 100. fl. gemelter Wehrung dem Mehrern hospitahl alhie, Item 5 lb.d. Zinß Jährlich auf Urbani der Fabric Zum Alt. S. Peter Alhier ablößig in hauptgut mit 100 lb d. Sonsten über ietz gemelte beschwerden /:außerhalb 100. fl. so won der theilbaren beßerung weggehn:/ freÿ, ledig v eigen v durch die 3 H. Werckmeistere allhier vermög überliefferten scheins angeschlagen pro 1400 fl. Wann nun vorhergehende unveränderte beschwerden so Zuesammen thun 662 fl. 5 ß Von obigem abschlag abgezog. werd. so verbleibt davon per Rest noch übrig 737 fl. 5ß. Daran seind hernach alß theilbare beßerung in Cap. welche wehrender Ehe abgelößt vnd 80. lb. d. so am hauß v.bawen word. zuesetz. bedes 470 fl. Also nach abzug dießer Theilbaren beßerung Verbleibt dem Wittiber annoch verändert auß Zu werffen 133 lb. Über ged. behaußung besagt i. teutscher pergamentener Kauffbr. mit d. Statt Straßb. anhangenden Cancelleÿ Contract Insigel verwahrt dat. den 5. Julÿ A° 1675.
Summa Eigenthumbs an einer Behaußung deß Wittibers unverändert, thut 133
Theilbare beßerung Ahne hievorgemelter behaußung
Schulden in das Erb Zuegelttend W nulla, T gut 15 zweiffelhafft 18
Ergäntzung deß Wittibers unveränderten guths. Es ist Zwar in d. hievorinserirten Eheberedung §° 3.tio versehen, daß bald nach antritt dieser Ehe beederseits Zuebringendes ordentlich inventirt werd. solle, weilen aber solches vnd.bliben, gleichwohlen bekant daß Er Wittiber eine Zeitt lang Vor der Ehe eig. haußweßen geführet v. ein merckliches vor sich gebracht auch ledig. standts erspart (…) 77 lb
Ergäntzung der Erben unverändert guths (…) ihren geliebtten Vattern Basilium Georg, geweßenen Meelmann v burgern alhier selig (…) 145 lb
Summa summarum W 215 lb, E 193 lb, T 360 lb
Schulden aus dem Erb Zubezahlend 239 lb, Restirend theilbar guth 110 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 530 lb
Wÿdembs Verfangenschaft, Vermög deren durch Notarium H. Joh: Phil. Schüblern d. 9. 9.bris A° 1675. deß Wittibers vätterlich. Legitimæ halber (…)
Abschatzung Sambstags den 22.gst Februarÿ. 1679. Deß Ehrsahmen Friderich hennings deß schwartzbecken behausung, ein Eckhauß in die straß Vndt in daß Saiffengäßlein gehendt, welche behausung allerthalben wohl besichtiget Vndt in achtung genommen, an Mauren gebälck vndt tachwerckh Zimblich schadthafft vndt schlecht, Ist diese behausung sampt den Zweÿen Kleinen nebens häußlein, vff den Herren Stall angeschlagen Vor Vndt Vmb Ein Thausendt Vier hundert guldten. Bezeugens Underschribene der Statt Straßburg geschwohrne Werckhleüth, [unterzeichnet] hanß Jeorg Heckheler Werckmeister beÿ dem Münster, Jacob Loßii Werckmeister deß Zimmer hoffs, Andres Schmidt Werckmeister des Maur hoffs
Copia Eheberedung (…) So beschehen undt Verhandelt in des heiligen Römischen reichs freÿen Statt Straßburg, Sonntags den 30. Maÿ Ao 1675. David Ösinger Junior Notarius Cæsareus Publicus
Hernachbeschribene Beckenbehaußung ist an Friderich Henning den jüngern haußfeurern undt burgern alhier verkaufft (…) pro 700, d. 12. Februarÿ Anno 1679.

Frédéric Henning rembourse à la Chartreuse un capital garanti sur la maison.

1680 (28.6.), Chambre des Contrats, vol. 549 f° 448
Erschienen Herr Johann Jacob Herberling alß Schaffner der Carthauß
in gegensein Friderich Hennings des haußfewrers
daß derselbe, besagter Carthauß die Jährlichen Von uff undt abe seiner alhier in der obern Straßen einseit ist ein Eckh am Seÿffengäßlein, anderseit neben Christian Musculußen den Kachlern gelegene behausung term° Andreæ Zu zinß Verfallende 6. fl. geldts mit bahrer erstattung 150. fl. abgelößt, alle Zinnß sampt dem gewohnlichen auffwexel abgerichtet, und dardurch Ihre behausung solcher beschwärdt alledings liberirt habe

Frédéric Henning se remarie en 1779 avec Salomé, fille du boulanger Georges Zipp.
Mariage, Saint-Thomas (luth. p. 86 n° 503)
1679. Dom. 7. v. 8. Trin. d. 3. v. 10. Aug. Friderich Henning d. burg. v schwartzbeck allhier Jfr. Salome weÿl. Geörg Zippen weißbecken v. burgs. allhie eheliche tochter. St. thomæ d. 14. Aug. (i 46, proclamation cathédrale f° 69-v n° VI)

Frédéric Henning meurt en 1688 en délaissant une fille née de la veuve. La masse propre à la veuve est de 402 livres, celle des héritiers de 473 livres. L’actif de la communauté s’élève à 161 livres et le passif à 367 livres.

1688 (12.4.), Not. Theus (Philippe Henri, 59 not 20) n° 692
Inventarium v. beschreibung aller v. Jed. haab v. Nahrung, so weÿl. d. Ehrsam v. bescheidene Mstr. Friderich Henning gewes. weißb. v. burg. alhier, nach seinem d. 10. Febr. diß Zum End gemelten Jahrs aus dießem Zergänglich. leben genommenen seel. hinscheid. hind. Ihme verlaßen, welche Verlaßenschafft auf fr. ansuch. erfordern und begehren deß Ehrengeachten Mstr. David Ritters weißb. v. burgers alhier als geordnet und geschworenen Vogts Susannæ Henningin sein deß seel. abgeleibt. mit Fr. Anna Salome Zippin seiner gewes. geliebt. Ehelich. haußfr. v. nunmahlig. hind.blibenen Wittibin Ehelich erziehlt döchterlins v. ab intestato hind.laßenen einzig. Erbin auch vorgemelte Wittib mit beÿstand deß Ehrenvest Wohlvorgeacht fürsichtig vnd weiß. H. Jacob Luthers berühmten würth v. Gastgebers auf der herren Stub, auch E: E: Groß. rhats alhier Alten Jetzo aber E: E: Vogteÿgerichts wohlmeritirten H. Curatoris (…) Actum in d. Königlichen freÿ. Statt Straßb. Montag d. 12. Aprilis St. N. A° 1688.

In einer der Statt Straßburg in d. Obern Straßen v. dem Seiffen gäßl. gelegenen v. hernach beschriebenen behaußung ist befunden worden wie Volgt
der Haußrhat. Auff der obern Bühn, Vor d. Meel Cammer, In d. Cammer A, In d. Cammer B, Vor dießer Cammer, Ib d. obern Stub, Im haußöhren, In d. Cammer C, In d. hindern obern Stub, Im hinder hauß, Im Haußöhren, In d. Bachstub, Im Keller In der Kuchen
Haußrhat Wittib 25, Erben 77, theilbar 20, Schiff und geschirr Zum becken handwerck gehörig E 1, T 6, Ahne früchten, Meel und Kleÿen 64, Silbergeschmeids W 18, E 13, T 12, Wein und lehren Vaßen E 10, T 4, Guldene Ring W 9, Baarschafft 48, Pfenningzinß hauptgut 4
Eigenthumb an einer behaußung (E.) Item i. vord. v. i. hind. hauß mit derer hoffstätten höfflein auch allen anderen ihren gebäwen, begriffen, weiten, rechten, Zugehörd. v. gerechtigkeiten geleg. alhier ane der Obern Straß. im Seiffengaßlein ist i. seit ein eckh in gemeltem gäßl., 2.seit Mstr. Georg Kleyle dem haffnern v. burgern alhier Ehevögtlicher weiß, hind. auff weÿl. H. Ulrich Notters Alten Großen rhats Verwanthens alhier seel. nachgelaßene Erben stoßend. Davon gehen 5. lb. d. Zinnß Jährlich auf Michaelis weÿl. H. Joh: Rudolff Saltzmanns geweßenen Medicinæ Doctoris v. Professoris alhier seel. hinderlaßenen fraw Wittibin v. Erben ablößig in hauptgut mit 100 lb d. Sonsten über jetzt gemelte beschwerdt dißmahlen freÿ ledig eigen v. durch die hießig geschworne Herren Werckmeistere angeschlagen pro 462 lb 10 ß. Über vorhergemelte beschwerdt verbleibt in außwurff Zu bringen per rest 362. lb 10 ß d. Darüber besagt ein teutscher pergamönniner Kauffbrieff mit d. Statt Straßb. anhangenden Insigel v.wahrt datirt den 5. Julÿ Anno 1657.
Summa Eigenthumbs an einer Behaußung 362
Schulden in das Erb Zuegelttend E gut 7 zweiffelhafft 1
Ergäntzung d. Wittib unveränderten guths. Aus dem (…) durch mich Notarium in Anno 1679 d. 18. u. 19. Xbris auffgerichteten Inventario, 361 lb, Abzug 1, Rest 359
Bericht Ahne statt d. Erben unverändert. guths Ergäntzung
Summa summarum W 402 lb, E 473 lb, T 161 lb
Schulden aus dem Erb Zubezahlend 367 lb, übertreffen des theilbare guth 206 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 668 lb
Wÿdembs Verfangenschaft, Vermög deren durch Notarium H. Johann Philipß Schüblern d. 9. 9.bris A° 1675. deß Wittibers vätterlich. Legitimæ halber (…)

Salomé Zipp se remarie en octobre 1688 avec le boulanger Jean Kuntz, natif de Schiltigheim
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 8 n° 38)
Heut den 13. octob. 1688 ist (…) nach geschehener p.clamation auff den 16. et 17. Trin. alß den 3. v. 10. octobris Copulirt word. Johannes Kuntz der ledige Weißbeck von schiltigheim, weÿl. Michael Kuntzen gewesen. Burgers daselbst nachgelaßener ehelicher Sohn vnd Fr. Salome gebohrene Zippin weÿl. Friderich Hennings gewesenen weißbecken undt burgers allhier nachgelaßene Wittib, [unterzeichnet] Johanes Kuntz alles hoch Zeitter, als hochzeiterin handzeichen # (i 10)

Jean Cuntz devient bourgeois par sa femme un mois après son mariage.
1688, 4° Livre de bourgeoisie p. 548
Johannes Cuntz von Schiltigheim, der Weißbeck weÿl. Michel Cuntzen geweßenen Ackersmanns daselbst hinterlaßener sohn, empfangt das burgerrecht von Salome weÿl. Friderich Hennings geweßenen Burgers unndt weißbecken, hinterlassenen wittib, umb die terz des gewohnlichen burger schillings, nemblich umb 2 gold fl. 16 ß welche Er bereits beÿ der Cantzleÿ erlegt ist Zuvor ledigen standes geweßen undt wird Zu E. E. Zunfft der Becken dienen. Jur. d. 15. 9.bris 1688.

Jean Kuntz et Salomé Zipp hypothèquent la maison au profit du consul régent François Reisseissen. En marge, quittance remise en 1731 à la veuve de Jean Hammann.

1695 (19.3.), Chambre des Contrats, vol. 567 f° 184-v
Johannes Kuntz, der Weißbeck und Salome geb. Zippin, und zwar dieselbe mit beÿstand Anthoni Michel, deß haußfeurers und Hans Martin Weißmantels deß Schloßers beede Ihrer Schwäger
in gegensein /:salv. tit:/ Herr Francisci Reißeißens dießer Statt ietzmahls Regierenden Herrn Ammeisters – schuldig 75 pfund
unterpfand, deren zwar jüngst abgebrandte aber umb etwas wied. auffgebaute behaußung, sambt allen übrig. deren Gebäuen recht. und zugehördt. allhier an der Obern Straß, einseit ist Ein Eck am Seÿffengäßlein, anderseit neb. lienhard Hammel dem Kachler, zum theil, zum theil neben dem H. Creditore selbsten, hind. auff Christoph Reißer den Schneid., stoßend gelegen
[in margine :] (…) in gegensein weÿl. Johannes Hamman gewesten Weißbecken allhier alß eigenthmbs besitzers hier verpfändeter behaußung hinterl. wittib Annæ Margarethæ geb. Neulingerin beÿständlich ihres bruders und Vogts Johann Adam Neulinger, ohlmanns – den 26. julÿ 1731

Nouvelle hypothèque quelques mois plus tard entre les mêmes

1695 (16.6.), Chambre des Contrats, vol. 567 f° 373
Johannes Kuntz der Weißbeck und Salome geb. Zippin, und Zwar dieselbe mit beÿstand Anthoni Michel deß haußfeurers und Hans Martin Weißmantels deß Schloßers beeder Ihrer Schwägere
in gegensein /:salv. tit:/ herrn Francisci Reißeißens dießer Statt jetzmahls regierend. Herrn Ammeisters und XIII.ers, schuldig seÿen 300 pfund, Ihnen zu wiederauffbauung und melioration hernach beschriebenen haußes
unterpfand, deren zwar jüngst abgebrandte aber umb etwas wieder auffgebaute behaußung, sambt allen übrigen deren Gebäuen, Rechten und zugehörden allhier an der Obern Straß, enseit ist ein Eck am Seÿffengäßlein, anderseit neben Lienhard Hammel dem Kachler zum theil zum theil neben dem H. Creditore selbsten, hind. auff Christoph Reißer den Schneider stoßend gelegen

Autre hypothèque entre les mêmes parties

1701 (27.6.), Chambre des Contrats, vol. 574 f° 337-v
Johannes Kuntz der weißbeck und Salome geb. Zippin mit beÿstand Hn Caspar Saxer E.E. großen Raths beÿsitzers und hierzu insond. deputirt wie auch Johann Martin Weißmantels deß Schloßers ihres Schwagers
in gegensein Hn Francisci Reißeißens J U Ddi und E. Löbl. Vogteÿ gerichts Actuarÿ im Nahmen /:tit:/ Herrn Franscisci Reißeißens, dießer Statt ietz Regirend. Hn Ammeisters und dreÿzehners, seines leiblichen Hn Vatters – schuldig seÿen 100 pfund
unterpfand, Eine becken behaußung mit allen Gebaüen, Rechten und Zugehördt, allhier an der Obern Straß am seÿffengäßlein einseit ist ein Eck am ged. Gäßlein anderseit neben H. Joh: Michael Hiebmeÿer den Goldschmid Ehevögtl. weiß zum theil und zum theil neb. den H. Creditore selbsten, hind. auff Christoph Reißer den Schneid. stoßend gelegen

La tribu des Boulangers inflige une amende à Jean Cuntz pour avoir vendu du pain frais au marché du pain sec.
1706, Protocole de la tribu des Boulangers (XI 9)
(f° 7-v) Dienstags, den 20.ten Julÿ 1706 – Straff
Johannes Cuntz der Weißbeck wird Vorgestellt, daß Er Zu Zweÿen Verschiedenen mahlen nach der Zeit und auch Weich Brod hinder das Münster geschickt und nur bereits etliche mahl auff angelegte Gebott nicht erschienen, über dießes des Büttels Mägdlein mit schlägen übel tractirt hat.
Er sagt ad priora, daß solches Ihme ohnwißend geschehen seÿe, Erkandt, wegen der dreÿ ersten puncten sinch Ihnen 4. lb d Straff an dutirt, der 4.t puncten aber noch zur Zeyt ausgesetzt, auff angebettene Gnad bleibts beÿ 3. lb d endlich beÿ 30 ß d gelaßen.

Jean Kuntz et Salomé Zipp hypothèquent la maison au profit du libraire Jean Jacques Rauch

1715 (17.9.), Chambre des Contrats, vol. 588 f° 676
Johann Cuntz weißbecker und Salome geb. Zippin beÿständlich Joh Heinrich Spielmann haußfeurers und Georg Kuhn weißbeckers
in gegensein Joh: Jacob Rauch buchführers – schuldig seÿen 300 pfund
unterpfand, ihr hauß c. appert: in der Straß, einseit ein eck ahm Seifengässel anderseit neben Hippmeÿer und Dambach

Jean Kuntz loue la maison au boulanger célibataire Jean Hammann (futur propriétaire)

1721 (9.1.), Chambre des Contrats, vol. 595 f° 5-v
Johann Kuntz weißbecker
in gegensein Johann Hammann ledigen weißbecken beÿständlich Johann großen und Sebastian gasten beede weißbecken
entlehnt, eine becken behausung allhie in der Langen straßen einseit ist ein eck am Saiffen gäßlein anderseit neben huebmeÿerischer wittib und Erben hinten auff dambachischer wittib und Erben sambt allen zum Bachhauß gehörigen Schiff und Geschirr – auff 6 jahr lang anfangend nächstkünfftigen Montag den 13 hujus – umb einen wochentlichen zinnß von 1 lb 4 ß

Jean Kuntz et Salomé Zipp hypothèquent la maison au profit de leurs petits enfants nés de Susanne Henning

1721 (5.6.), Chambre des Contrats, vol. 595 f° 279-v
Johannes Kuntz weißbeck und Fr. Salome geb. Zippin beÿständlich Johann Heinrich Spielmanns haußfeurers und Johann Jacob Hirschel weißbecken ihres tochtermanns
in gegensein H. Jacob Mähnen weißbecken als vogts weÿl. Georg Kuhnen weißbecken hinterlassener mit Fr. Susanna Hitschlerin geb. Henningin erzieler 4 kinder, der debitricis leibliche Enckel – schuldig seÿen 325 pfund
unterpfand, Eine weißbecken behausung in der langen Straßen, einseit ist ein eck ahm Saiffengäßel anderseit neben hiebmeÿer dem Goldarbeter hinten auff die dambachische wittib

Jean Kuntz et Salomé Zipp hypothèquent la maison au profit du marchand Jean Griesbach

1721 (11.12.), Chambre des Contrats, vol. 595 f° 585-v
Johannes Kuntz weißbeck und Salome geb. Zippin beÿständlich Johann Jacob hitschlers auch weißbecken ihres tochtermanns und Johann Michael Meffert Schreiners ihres vettern
in gegensein H. Johann grießbach handelsmanns – schuldig seÿen 300 pfund
unterpfand, Eine behausung hoff und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten in der Langen Straß, einseit ist ein eck ahm Seiffen: gäßel anderseit neben hiebmeÿerischer Fr. wittib hinten auff die dambachische Erben

Jean Kuntz et Salomé Zipp, assistée de son gendre Jean Jacques Hitschler, hypothèquent la maison au profit du marchand Jean Georges Duppert.

1722 (1.4.), Chambre des Contrats, vol. 596 f° 224
Johann Kuntz der weißbeck und Salome geb. Zippin beÿständlich Johann Jacob Hitschlers auch weißbecken ihres tochtermanns und Johann Michael Meffert Schreiners ihres Vettern
in gegensein H. Johann Georg duppert handelsmanns – schuldig seÿen 50 pfund
unterpfand, Eine behausung hoff und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden und gerechtigkeiten in der Obern straß, einseit ist ein eck ahm Saiffengäßel anderseit neben der hubmeÿerischen wittib hinten auff dambachische wittib und erben theils zum theil aber auf H. XV.er Leitersperger

Jean Kuntz et Salomé Zipp vendent la maison à leur gendre et fille respectifs Jean Jacques Hitschler et Susanne Henning moyennant 1 500 livres.

1722 (1.4.), Chambre des Contrats, vol. 596 f° 225
(1500) Johann Kuntz der weißbeck und Salome geb. Zippin
in gegensein ihres tochtermanns und tochter Johann Jacob Hitschers des weißbecken und Susannæ geb. Henningerin
Eine weißbecken: behausung hoff und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten in der Obern straß, einseit ist ein eck ahm Saiffengäßel anderseit neben der Hubmeÿerischen wittib hinten auff theils auf H. XV.er Leitersperger theils aber dambachische wittib und erben – um 1350 pfund ausmachende capitalien verhafftet, geschehen um 150 pfund

Les acquéreurs hypothèquent quelques mois plus tard la maison au profit du banquier Jean Michel Wolff

1722 (28.12.), Chambre des Contrats, vol. 596 f° 732
Johann Jacob Hitschler der weißbeck und Susanna geb. henningern beÿständlich ihres Stieffvatters Johannes Kuntzen des Weißbecken und Johann Heinrich Spielmann des haußfeurers ihres Vettern
in gegensein H. Johann Michael Wolff Banquiers – schuldig seÿen 150 pfund
unterpfand, Eine weißbecken behausung hoff und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten ahne der Obern Straß, einseit ist ein eck ahm Saiffengäßel anderseit neben hiebmeÿerischer Wittib hinten zum theil auff H. XV.r Leitersperger theils aber auff die dannbachische wittib und erben

Fils du tanneur Stanistas Hitschler de Landau, Jean Jacques Hitschler épouse en 1720 Susanne Henning : contrat de mariage, célébration
1720 (11.7.), Not. Kolb (Abraham, 22 Not 23) n° 106
Eheberedung – zwischen dem Ehrsamen undt bescheidenen Johann Jacob Hitschler, dem ledigen Weißbecken Von Landaw gebürtig alß hochzeitern ane Einem
So dann der Ehr: undt tugendsamen Fr. Susanna gebohrner Henningin weÿl. herrn Geörg Kuhnen deß eltern auch gewesten Weißbecken undt burgers allhier Zu Straßburg seel. hinterbliebener wittib der Fr. hochzeiterin andern theils
So beschehen Straßburg auff Donnerstag den 11.ten Julÿ 1720. [unterzeichnet] Johann Jacob hitschler Als hochzeiter, Susanna Kunin, Johannes Kuntz als Stieffvatter
uhnen

Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 171-v n° 16)
Mitwoch den 25. Sept. 1720. seind nach Zweÿmahliger offentlichen Außruffung in der Evangelischen Pfarrkirch St Nicol. in Straßburg Ehelich copulirt und eingesegnet worden Johann Jacob Hitschler der ledige Weißbeck von Landaw, weÿl. Stanislaus Hitschlers, geweßenen Rothgerbers vnd burgers daselbst hinterlassener Ehel. Sohn, vnd Fr. Susanna Kuhnen, weÿl. Görg Kuhnen geweßenen Weißbecken vnd burgers alhier nachgelaßene Wittib [unterzeichnet] Johann Jacob Hitschler als hochzeiter, n der hochzeiterin Handzeichen (i 176)

Jean Jacques Hitschler devient bourgeois par sa femme quatre mois après son mariage
1720, 4° Livre de bourgeoisie p. 857
Johann Jacob Hitschler der Weißbeck Von Landaw geb. weÿl. Stanislai Hitschlers gew. Rothgerbers allda ehel. Sohn erhalt d. burgerrecht p. 2. gold fl. 16 ß von seiner frawen Susanna weÿl. Georg Kuhnen gew. Weißbeckh v. burg. allhier wittib w. beÿ E. E. Zunfft der becker dienen, jur. d. 1. Februarÿ 1721.

Jean Jacques Hitschler devient tributaire chez les boulangers en mars 1721.
(f° 352) Mittwochs den 5. Martÿ 1721 – Neuzünfftiger
Johann Jacob Hitschler der Weißbeck von Landaw gebürtig erscheint undt producirt gleichmäßige schein [burger urkundt undt Stallschein], bittet Ihne Ebenfalls alß Einen Zünfftig. anzunehmen, so ihme auch willfahrt, auch weillen Er Eines Zunfft schwester geheurathet, habe Er gleichmäßig vor sambtliche gebühren Zu entricht. 4 lb 14 ß d.

Jean Jacques Hitschler loue la maison au boulanger français Thiébaut Picard (futur propriétaire)

1726 (16.9.), Chambre des Contrats, vol. 600 f° 470
Johann Jacob Hitschler der weißbeck
in gegensein Thibauld Piccard des frantzösischen becken [unterzeichnet] tiebo picard, tiebold picard
verlühen, Eine Weißbecken: Behausung hoff und hoffstatt mit allen derselben übrigen gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden und gerechtigkeiten, nichts davon ausgenommen, allhier ahn der Obern straß einseit ist ein eck ahm Saiffengäßel anderseit neben hiebmeÿerischer wittib hinten zum theil H. Ammeÿster Leitersperger theils auff die dambachische wittib und erben stoßend gelegen, sambt denen im Keller befindlichen liegelingen – auff 6 nacheinander folgenden jahren anfangend von nächstkünfftigen weÿnachten, um einen jährlichen Zinß nemlich 134 gulden
[in margine :] auffgehoben den 14. jan. 1727

Susanne Henning fait son testament en 1753.
1753 (27.1.), Not. Kolb (Abraham, 22 Not 25) f° 125
Dispositio – Susanna Hitschlerin gebohrne Henningin, H. Joh: Jacob Hitschlers des Becken und burgers allhier Zu Straßburg Ehegattin, zu sich in dero Wohnbehausung in dem Metzgergießen gelegen beruffen und Erfordern Laßen wo wie dieselbe zwar unpäßlichkeit halben in die Mitlen Stub mit denen fenstern auff die gaß außsehendt in Einem bette liegendt dabeÿ aber dennoch durch die gnade Gottes guter richtiger Sinnen undt beÿ gutem verstandt angetroffen
Straßburg auff Sambstag den 27. Januarÿ 1753 Nachmittag Zwischen dreÿ undt vier uhren [unterzeichnet] n (handzeichen)
1753.

Jean Jacques Hitschler et Susanne Henning vendent la maison au boulanger Jean Hammann et à sa femme Anne Marguerite Neulinger pour 1 700 livres.

1727 (14.1.), Chambre des Contrats, vol. 601 f° 28
Johann Jacob Hitschler der weißbeck und Susanna geb. henningin
in gegensein Johann Hammann auch weißbecken und Annæ Margarethæ geb. Neulingerin
Eine Weißbecken: behausung hoff bronnen und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden und gerechtigkeiten wie auch allen daselbst vorhandenen Steinen und übrigen bau materialien dem zum Beckenhandwerck gehörigen schiff und geschirr welche behausung allhier ahne der Obern straß, einseit ist ein eck ahn dem Seiffengäßel anderseit neben Hiebmeÿerscher wittib hinten zum theil auff S.T. H. Ammeister Philipp Caspar Leitesperger uxorio nomine theils auff die Dambachische wittib und erben gelegen und eine thür in das Seiffengäßlein habend – um 1250 pfund Capitalien verhafftet, geschehen um 450 pfund

Originaire de Westhoffen, Jean Hammann épouse en 1721 Anne Marie Metz, fille du boulanger Jean Erard Metz : contrat de mariage, célébration
1721 (9.1.), Not. Kolb (Abraham, 22 Not 23) n° 107
Eheberedung – zwischen dem Ehrengeachten und bescheidtenen Johann Hammann dem ledigen Weißbeckhen von Westhoffen gebürtig hochzeiter ane einem
So dann der Ehren und tugendsahmen Jfr Annæ Mariæ Metzin herrn Joh: Erhardt Metzen deß Weißbecken undt burgers alhier Zu Straßburg Eheliche tochter hochzeiterin andern theils
Actum Straßburg auff Dienstag den 9. Januarÿ ao 1721. [unterzeichnet] Johannes hamman als bodenzinß beken wie vor stet, Anna Maria Metzin als hochzittere

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 87-v)
1721. d. 29. Januarÿ sind Ehelich gewesen Word. Johannes Haman d. ledige Weißbeck vndt Burger allhier, Weiland Johannes Hamans gewesenen Weißbecken vndt Burgers Zu Westhoffen nachgelaßener Ehelicher Sohn vndt Jungfr. Anna Maria Johann Erhard Metzen Burgers vndt Weißbecken allhie Eheliche Tochter [unterzeichnet] Johannes Hamman als hochzeiter, Anna Maria Metzin als hochzeiterin (i 90)

Anne Marie Metz fait dresser l’inventaire de ses apports (172 livres) dans la boulangerie à côté de l’Ours noir et dans celle rue du Savon. Un billet joint dispense le veuf de faire dresser un inventaire après la mort d’Anne Marie Metz.
1721 (10.2.), Not. Kolb (Abraham, 22 Not 9) n° 214
Inventarium undt beschreibung aller Haab undt Nahrung so die Ehr: undt Tugendsame fr. Anna Maria gebohrne Metzin zu Mstr. Johann Hammann dem weißbeckhen undt burgern allhiehr ihrem Ehemann alß unverändert in den Ehestands gebracht welche obwohlen ermelter ihr Ehemann absentirt, dennoch ohne præjuditz ihrer wie auch Mein des Notarÿ undt Käufflers inventirt (…) auff Montag den 10.ten febr. aô 1721.
Inn einer allhier in der Statt Straßb. in der langen Straß Zum theill in der beckhen behausung neben dem schwartzen bären gelegen und theils in der Beckhen behaußung am Seiffengessell hat Sich befund. alß volgt
Norma hujus Inv., Sa. haußrats 125, Silbers 11, gl. Ring 20, baarsch 14, Summa summarum 172 lb – Haussteuren summa 28, Jedem Zum halb. theil 14 lb
(Joint) daß von denen Herren dreÿer der Statt Straßburg stall Johannes Hammann der Weißbeck und burger alhier wegen seiner verstorbenenn Haußfrauen Verlaßenschafft der Inventation dispensando erlaßen worden, bescheint in Straßburg d. 7. Martÿ 1722. Johann Rudolph Stoësser Stallschreiber

Jean Hammann devient bourgeois par sa femme Anne Marie Metz
1721, 4° Livre de bourgeoisie p. 858
Johannes Hammann der weißbeck Von Westhoffen geb. weÿl. Joh: hammann auch gew. weißbeckhens allda ehel. Sohn ehl. d. burg. recht Von seiner Ehefrau Anna Maria, Martin Erhard Metzen des weißbeckh v. burg. allhier ehel. tochter pro 2 gold fl. 16. s. w. beÿ E: E: Zunfft d. beckher dienen jur. d. 22.t dito [Februarÿ 1721]

Jean Hammann devient tributaire chez les Boulangers le 5 mars 1721.
1721, Protocole de la tribu des Boulangers (XI 9)
(f° 351-v) Mittwochs den 5. Martÿ 1721 – Neuzünfftiger
Johann Hammann der weißbeck von Westhoffen gebürtig erscheint undt producirt burger urkundt undt Stallschein, bittet Ihne alß Einen Zünfftig. geg. der gebühr zu acceptiren.
Erkandt, seÿe ihme in seinem begehren Zu willfahren undt weillen Er Eines Meisters dochter becken handwercks geheurathet habe Er vor alle gebühr 4 lb 14 ß d Zu erlegen.

Jean Hammann se remarie avec Anne Marguerite Neulinger, fille de l’huilier Jean Adam Neulinger : contrat de mariage, célébration
1722 (3.9.), Not. Kolb (Abraham, 22 Not 23) n° 110
Eheberedung – zwischen dem Ehrengeachten Mstr Johannes Hammann dem Weißbeckhen undt burgern allhier Zue Straßburg wittibern alß hochzeitern ane Einem,
So dann der Ehr undt tugendsamen Jungfrau Annæ Margarethæ Neulingerin Weÿl. Hn Johann Adam Newlingers deß gewesten ohlmanns auch burgers allhie hinderlaßener Ehelicher dochter hochzeiterin andern Theills Sich begeben und Zugetragen
Actum Straßburg auff Donnerstag den 3.ten Septembris anno 1722 [unterzeichnet] Johannes Hammans als hohzeiter, Anna Margaretha Neulingerin als hohzeiterin

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 3-v n° 14)
1722. Mittw. d. 30. 7.bris wurden nach 2. maliger Proclamation ehelich Copulirt v eingesegnet Johannes Haman, der Weißbeck, wittwer v. burger alhier v. Jgfr. Anna Margaretha, weÿl. Adam Neulingers gewesenen b. v. Öhl Manns nachgl. ehel. tochter [unterzeichnet] Johannes hamman als hochzeiter, anna Margaretha Neulingerin als hochzeiterin (i 7)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports. Ceux du mari s’élèvent à 614 livres, ceux de la femme à 902 livres.
1722 (28.11.), Not. Hoffmann (Christophe Michel, 19 Not 16) n° 527
Inventarium über der Ehrengeachten H. Johann Hammann deß Weißbecken und frauen Annæ Margarethæ gebohrner Neulingerin beede Eheleuthe und bürgere allhier einander für ohnverändert in den Ehestandt eingebrachte Nahrungen, auffgerichtet Anno 1722. (…) in ihrer vor kurtzer Zeit mit Gott angetrettenen Ehe, würcklich eingebracht und Crafft deren mit einander auffgerichteten Eheberedung ihnen und ihren Erben als ein ohnverändert, vorbehalten gueth (…) So beschehen in Straßburg In fernerem beÿsein auf seithen der Ehefrau H Johann Christoph Roßleben des Knöpffmachers und burgers allhier deroselben annoch ohnentledigten vogts den 28.ten Novembris in Anno 1722.
Sa. hausraths M 160, F 226, Sa. Silbers M 53, F 29, Goldene Ringe F 18, Schwein 20 ß, Vaß und wein M 134 F 32, Baarschafft M 246, F 594
Eÿgenthumb ane einer behaußung, so der Mann in die Ehe gebracht. Eine behaußung in der vorstatt Westhoffen (…) nihil. Eÿgenthumb ane Liegenden güthern nullum
Eÿgenthumblicher Antheÿl ane einer behaußung so die Frau in die Ehe gebracht. Ein fünffter Theÿl ahne einem Vierten theÿl vor ohnvertheilt Von und einer gantzen behaußung sambt dero Recht und Gerechtigkeiten, gelegen gegen der Kirchen Zu St Ludwig (…)
Summa summarum des Ehemanns Vermögens 614 lb, der Ehefrauen Nahrung 902 lb
Haussteuren 11 lb

Jean Hammann et Anne Marguerite Neulinger hypothèquent la maison au profit du boutonnier Jean Christophe Rossleber, pour lui et pour Anne Madeleine Neulinger

1728 (24.4.), Chambre des Contrats, vol. 602 f° 180
Johann Hammann der weißbeck und Anna Margaretha geb. Neulingerin mit beÿstand ihres bruders Johann Adam Neulinger ohlmanns und ihres schwgers Johann Cottler auch ohlmanns
in gegensein Johann Christoph Roßleben knopffmachers theils proprio nomine theils als vogts Jfr Annæ Magdalenæ Neulingerin – schuldig seÿen 250 pfund
unterpfand, Eine Weißbecken behausung hoff und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ahn der Obern straß, einseit ist ein eck ahm Saiffengäßlein anderseit neben hiebmeÿerischer wittib hinten zum theil auff S.T. H. ammeister Leitsersperger uxorio nomine theils auff dambachische wittib und eine thür in ged. gäßlein habend

Jean Hammann obtient le droit de vannage que détenait Jean Martin Herrmann
1729, Protocole de la tribu de la Lanterne (XI 211)
(f° 34) Dienstags den 18. Januarÿ 1729 – Johannes Hamman weißbeck erscheint bittet Ihme Hannß Martin Herrmans vacirend wannenrecht gng Zu ertheilen. Erkand auff Ratification v. g. Hh. der H XV. gegen Erlag der gebühr willfahrt.

Jean Hammann meurt en 1730 en délaissant quatre enfants. Les experts estiment la maison à 1 200 livres. La masse propre à la veuve est de 1 173 livres, celle des héritiers de 463 livres. L’actif de la communauté s’élève à 586 livres et le passif à 1 436 livres.

1730 (7. Xbris), Not. Kolb (Abraham, 22 Not 10) n° 233
Inventarium über Weÿl. deß Ehrengeachten Johann Hammann geweßenen Weißbecken undt burgers allhier Zue Straßburg nunmehr seel. Verlaßenschafft, auffgerichtet Anno 1730. – nach seinem den 4. Junÿ dieses Zu End lauffenden 1730.ten Jahrs genommenen tödlichen ableiben zeitlichen verlaßen, welche verlaßenschafft auf Ansuchen H. Johann Christoph Granawers deß Schuhmachers auch burgers allhier, alß geschwornen Vogts Joh: Adam so 6. Philipp Wolf 4 Anna Margaretha 2 ½ So dann Maria Catharina so Erst 1 Jahr alt, alle gebohrner Hammannen deß abgelebten mit auch gemelter seiner hinterbliebenen wittib Ehelich erzielter undt verlaßendter 4. Kindter, durch die tugendbegabte Fr. Annam Margaretham Hammännin gebohrne Neulingerin beÿständlich H. Joh: Adam Neulingers deß ohlmanns allhier ihres respe. Bruder undt Vogts (…) Actum Straßburg auff Donnerstag den 1. Xbris a° 1730.

In Einer allhier zu Straßburg in der Langenstraß gegen der Schiltzgaß über ane dem Seÿffengäßchen gelegener undt hernach beschriebener weißbecken behaußung hat sich befunden alß volgt
(f° 13) Eigenthumb ane Einer Behaußung so theilbar (T.) Ein Weißbecken behausung, hoffstatt, sambt allen zugehört Rechten undt Gerechtigkeiten, gelegen allhier Zu Straßburg in der Langenstraß gegen der Schiltzgaß über, 1.s. Neben dem Seÿffengäßell, 2.s. den Grießbachischen Erben, hindten auff die Dambachische Erben stoßend, ist nach der Hh Werckmeistere Abschatzung vom 6. Xbris 1730. vor freÿ ledig undt Eigen abgeschätzt und angeschlagen worden pro 2400 fl. th. 1200. lb. d. Davon gehen ab Erstl. 7. ln d Zinnß zu 4 pro Ct° Jahr auff Joh. Bapt: gibt mann weÿl. Herrn Contractuum actuarÿ Reißeißen seel. Erben ablößig mit 175 lb. d.
It. 4. lb s Zinß auch Zu 4. pro Ct° Jahr auff den (-) 8.bris der Ottomannischen Stifftung widerkäuffig mit 100. lb. It. 2. lb d auch zu 4. pro C° dicto termino H. Ammeister Leitersperger widerlößig mit 50 lb
It. 4. lb d auch Zu 4 pro C° Lienhardt Kueff dem handelßmann allhier uxo. nôe auch im October verzinß. ablößig mit 100. lb s
It. 2. lb d Zu 4. pro C° Jahrs den 15.ten Jenner H. Geörg Jacob Duppert dem handelsman allhier wid.lößig mit 50. lb.
It. 6. lb d Zinß auch Zu 4 pro C° Jahrs d. 28.t Xbris J Michael wolff des geweß. Banquier alhier Erben widerläuffig mit 150. lb
It. 10. lb d Zinß Jahrs d. 20.t Apr. à 4 pro Ct° Mariæ Magdalenæ Neulingerin der Wittib Schwester, ablößig mit 250. lb, Summa abgangs ist 875 lb. Solchemnach ist ane dem anschlag nach in außwurff Zu bringen 325. lb
Über sothane Behaußung meldet 1. teutsch perg. Kbr. wie selbe Eingangs geweste beede Eheleute ane sich erkaufft, datirt den 14.ten Januarÿ 1727. Sub N° 1 mit der St. Straßb. Anbhang. Cancelleÿ Innsiegell, So dann 1. dito mit dito vom 1. April 1722 Sub N° 2
(f° 18) Ergäntzung der Wittib Ermanglenden unveränderten Gueths. nach besag beederseith Zugebrachten Nahrungs Inventarÿ durch H Notm. Hoffmann in ao 1722 auffgerichtet alß Manglendt Zu ergäntzen
(f° 22) Series rubricarum hujus Inventarÿ. Der Wittib unveränderte Nahr. betr.n haußrath 31, Faß 14 ß, Silber vnd geschmeods 9n Goldeber Rung 5, baarschafft 6, Erh. 969n Activum 150, Summa summarum 1173 lb
Der Erben Guth betr. haußrath 311, faß vnd bütten 9, Schiff und geschirr zum beckenhdw. 1, Silber vnd Geschm. 12, Eygthb an liegend. G. 111, Activi 100, Eig. d. Erben abgeg. unverändert 363, Summa summarum 643 lb – Summa Passivorum 150, Nach deren Abzug 463 lb
Das Theilbahr Guth concernirend, haußrath 51, Wein vnd lerer faß 37, Schiff und geschirr zum beck. hdw. geh. 6, Frucht Mel und Kleÿ 144, brennholtz 3, Schwein 6, silber 1, Eigenthb ane einer beh. 325, liegendes Guth 10, Summa summarum 586 lb – Passiva 1436, Übertreffen also die theilbahre Passiva die theilbahre activ massam dem Stall tax nach 849 lb – Stall Summa 817 lb
Abschatzung d. 6. xbris aô 1730. Auff begehren Weÿl. des Ehren Vesten v achtbahren h Johann Haman gewesenen Weißbecken seel. hindelaßene fraw Wittib und Erben, ist eine behausung allhie in der Statt Straßburg in der langen straß geleg. ein Eckh hauß am Seiffengäßel, anderseits Neben Friderich Krießbach gerber hinden auf die dambachische Erben stosend, welche behausung stuben, Officier Stube, Cammer, Küchen, hauß Ehren, so mit steinern platten belegt, Meel Cammer gewölbte bach: stube, backoffen, worbeÿ ein bronnen schopff, Zweÿ /.s.h./ schweine ställ, gewölbte Keller und höffel, sambt aller gerechtigkeit, wie solches durch der Statt Straßburg geschworne Werckleuthe sich in der besichtigung befunden vnd Jetzigem preiß Nach angeschlagen wird vor und Umb Zweÿ Tausend und Vierhundert gulden Bezeichnüß durch der Statt Straßburg geschworene Werckleuthe [unterzeichnet] Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister deß Zimmerhoffs, Johann Peter Pflug Werckmeister deß Mauer hofs

Anne Marguerite Neulinger se remarie en 1733 avec le boulanger Jean Michel Kolb, originaire de Nürtingen en Wurtemberg : contrat de mariage, célébration
1733 (6.11.), Not. Kolb (Abraham, 22 Not 23) n° 155
Eheberedung – zwischen dem Ehrengeachten Johann Michael Kolb, dem ledigen Becken von Nördingen auß dem Hertzogthumb Würtenberg gebürtig, hochzeiter ane Einem
So dann der Ehr undt Tugendbegabten Fr. Annæ Margarethæ Hammännin gebohrner Neulingerin weÿl. Mstr Johann Hammanns des geweßenten Weißbeckens undt burgers allhier Zu Straßburg nachgelaßener Wittib, der Fr. hochzeiterin andern Theils
Actum Straßb. auff Freÿtag d. 6. 9.bris aô 1733 [unterzeichnet] H. Michael Kolb Als hochzeiter, Anna Margä hamänin als hochzeiterin

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 149-v)
1733. Domin. XXII et XXIII Trinit. seindt außgeruffen vndt Mittwoch daruff als den 11. 9.bris Ehelich eingesegnet worden H. Michael Kolb der ledige Beck von Nördingen Würtenbergischer herrschafft, H. Leonhard Kolben gewesenen Kieffers vnd Burgers allda Nachgel. Ehel. Sohn, vndt frau Anna Margaretha gebohrene Neuligerin, Johann Hamanns gewesenen Burgers vndt Weißbecken allhier nachgel. Wittwe [unterzeichnet] Johann Michael Kolb alß hochzeiter, Anna Margaretha hamänin als hochzeiterin (i 152)

Jean Michel Kolb devient bourgeois par sa femme un mois après son mariage
1733, 4° Livre de bourgeoisie p. 1005
Johann Michael Kolb d. beck von Nürding. erhalt d. b. von sein ehefr. Anna Marg. Neulingerin umb d. alt b. will beÿ E E Zunfft d. becken dienen. jur. eodem [19 Xbr 1733]

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison qui appartient en partie à l’épouse. L’acte ne comprend pas de résumé des différentes rubriques.

1734 (18.9.), Not. Kolb (Abraham, 22 Not 13) n° 307
Inventarium undt beschreibung aller Haab undt Nahrung, so der Ehrengeachte Johann Michael Kolb der weißbeckh undt die Tugendt begabte fr. anna margaretha gebohrene Neulingerin beede Eheleuthe undt burgere allhier Zue Straßburg Einandter für unverändert in den Ehestandt (…) Actum Straßburg inn fernerem beÿsein herrn Johann Adam Neulingers deß ohlmanns undt burgers allhier der Ehefrauen bruders undt Vogts auff Sonntag den 18.ten Septembris A° 1734.
Inn Einer allhier zue Straßburg in der langen Straß ane dem Seÿffengäßell gelegener, undt Hernach beschriebener Weißbecken behaußung, hat sich befunden alß Volgt
Eÿgenthumb ane Einer Behaußung (F.) Ein dritter Theill vor ohngetheilt von vndt ane Einer Weißbecken behaußung, hoff, hoffstatt sambt übrigen begriffen, weithen, Zugehörden, Rechten undt gerechtigkeiten gelegen allhier zue Straßburg in der Langenstraß ane dem Seÿffengäßell i.s. ists Ein Eckh erstgemelten gäßleins, 2.s. neben denen Grießbachischen Erben undt hinden auff die Dambachischen Erben stoßend, welche allhero ohnpræjudicirlich angeschlagen wordten umb 1500. lb. Davon gehen ab Erstl. 11. lb d. zinß Zu 4. pro C° gerechnet gibt mann Jahrs auff den (-) 8.bris der Ottomannischen stifftung widerkeüffig mit 100 lb, It. 2. lb s auch Zu 4. pro C° dicto termino S.T. Herr Philipp Caspar Leitersperger alten Ammeister XIII. allhier redimibel mit 50. lb. d. It. 4 lb. auch Zu 4 pro C° reicht mann weÿl. H Bernhard Kueffen deß gewesenen Handelßmanns Erben allhier, so auch im Monath 8.bris Verzinßlich, ablößig mit 100 lb d. It. 2. lb. d. Zinß Zu 4. pro C° gibt man Jahrs auff den 15. Jenner weÿl. Hn Geörg Jacob Dupperts deß gewesten handelßmanns allhier seel. nachgelaßenen Erben, ablösig mit 50. lb, It. 6 lb d Zinß auch Zu 4. pro C° hat mann Jahrs auff den 28. Decembris Nunmehr weÿl. H. Michel Wolffen deß gewesten Banquier allhier Erben abzuführen widerkäuffig mit 150. lb d., It. 10. lb d Zinß soll man Jahrs Zu 4. pro C° auff den 20.t apr. Jfr. Mariæ Magdalenæ Newlingerin der Ehefr. Schwestern redimibel mit 250. lb, Sa. abgangs ist 700 lb. Solchem nach wäre ane dem anschlag annoch in außwurdd zu bringen 800 lb. d. Davon der Ehefr. vor ihren dritten theill zu kommen 266. lb 13 ß, die übrige zwo tertzen ane sothaner behaußung, weillen Sie in Voriger Ehe erkaufft worden, seindt der Ehefr. Kinderen voriger Ehe noch zur zeit nebst ihren liegenden güttern wie solche in dero vätterl. verlaßenschaffts Inventario durch mich vor und nach unterschriebenen Notarium in aô 1730. auffgericht und verfertiget à fol. 43..n et Seqq. beschrieb. befindlich in natura reservit undt vorbehalt. wordten hingegen seindt denen selben auch annoch 175. lb d Capital w so weÿl. herrn Contractuum actuarÿ Reißeiß. seel. Hh. Erben darauff steh. gehabt, Sie die Mutter aber wehrenten wittwenstandt in zwisch. ihren bezalt und abgeführt pro rato abzurechnen. Über sothaner behaußung meldet 1. teutscher perg. Kbr. auß allhiesiger Cancelleÿ Contract Stub sub N° 1 mit dero anhangendem Insiegell datirt d. 14.ten Januarÿ 1727. So dann 1. dito mit dito vom 1. apr. 1722 sub N° 2.

Jean Michel Kolb et Anne Marguerite Neulinger hypothèquent la maison au profit de leur belle-sœur et sœur respective Anne Madeleine Neulinger

1735 (29.3.), Chambre des Contrats, vol. 609 f° 250
Johann Michael Kolb der weißbeck und Anna Margaretha geb. Neulingerin mit beÿstand ihres schwagers Johannes Cottler des ohlmanns und ihrer Mutter schwester ehemanns Johann Christoph Roßleber des knopffmachers
in gegensein ihrer schwester und schwägerin Jfr. Annæ Magdalenæ Neulingerin so ohnbevögtigt mit beÿstand ihres bruders Johann Adam Neulinger des ohlmanns – schuldig seÿen 150 pfund
unterpfand, Einen dritten theil für ohnvertheilt ahne einer behausung, hoff und hoffstatt mit allen deren gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden und rechten ahne der obern straß, einseit ein eck am Saÿffengäßlein anderseit neben Hannß Friedrich Grießbach dem gerber zunfft beck und Froschhammer dem Meßerschmidt ux. noe. hinten zum theil auff S.T. H. Ammeister Philipp Caspar Leitersperger ehevögtl. weiß theils Dambachische wittib und eine thür in ged. Seiffen gäßlein habend, welches gantze hauß (um 100, 50, 100, 50, 150 und 250 beladen) der Kolbischen ehefrau zu einem so dann ihren in erster ehe mit weÿl. Johannes Hammann weißbecken erzeugten 4 kindern zu zween driten theilen eigenthümlich zuständig

Jean Michel Kolb obtient le droit de vannage que détenait Jean Hammann
1735, Protocole de la tribu de la Lanterne (XI 211)
(f° 83) Dinstag den 22. feb. 1735 – Johann Michael Kolb burger dahier bittet Ihme Johann Hammans seines Vorfahrens wannenrecht gedeÿen zu maßen. Erkandt Willfahrt.

Jean Michel Kolb et Anne Marguerite Neulinger hypothèquent leur moitié de maison au profit de Marie Madeleine Wehrbeck, veuve du chirurgien Jean Henri Werckmeister

1737 (17.5.), Chambre des Contrats, vol. 611 f° 338-v
Johann Michael Kolb wittib Anna Marguerite geb. Neulingerin mit beÿstand ihres bruders Johann Adam Neulinger des ohlmanns und ihres schwagers Johann Jacob Gretzinger dem knopffmachers
in gegensein Fr. Mariæ Magdalenæ geb. Wehrbeckin weÿl. H. Johann Heinrich Werckmeister Chirurgi wittib sui coactor H. Johann Reuchlin Chirurgi – schuldig seÿen 150 pfund
unterpfand, die helffte für ohnvertheilt einer weißbecken behausung, hoff, holtzhaußes, Bronnens und hoffstatt mit allen übrigen deren gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden und gerechtigkeiten ahne der Obern straß einseit ist ein eck ahne dem Seiffengäßlein, anderseit neben weÿl. Johann Michael Huebmeÿer goldarbeiters wittib und erben, hinten auff Anna Maria geb. Faudelin weÿl. Johann Christoph Dambach des kieffers wittib – um 50, 50, 100, 400 und 150 pfund capitalien beladen – theils als mit käufferin besagter am 14. Januarÿ 1727 erkauffter behausung, theils als erbin eines nach ihrem ersten ehemann weÿl. Johann Hammann weißbecken tods verstorbenen töchterlein Annæ Margarethæ Hammännin zur helffte, zur anderen helffte aber ihren dreÿer kindern erster ehe

Jean Michel Kolb et Anne Marguerite Neulinger hypothèquent leur moitié de maison au profit de fils mineur du marchand Philippe Jacques Nack

1737 (31.12.), Chambre des Contrats, vol. 611 f° 873
Johann Michael Kolb der weißbeck und Anna Margaretha geb. Neulingerin mit beÿstand ihres bruders Johann Adam Neulinger des Ohlmanns und ihres schwagers Johann Jacob Gretzinger des knopffmachers
in gegensein H. Johann Fettich des handelsmanns als vogts Philipp Jacob Nacken H. Philipp Jacob Nacken des handelsmanns einigen Kindts erster ehe – schuldig seÿen 150 pfund
unterpfand, die helffte für ohnvertheilt ahne einer weißbecken behausung bestehend in Vorder und hinderhauß, hoff, bronnen und hoffstatt mit allen übrigen deren gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ahne der Langen Straß einseit ist ein eck am Saiffengäßel anderseit neben Friedrich Grießbach dem Büttel beÿ E.E. Zunfft der gerber zum theil theils Johannes Froschhammer dem Meßerschmidt theils S.T. H. Ammeister Philipp Caspar Leiterspergers seel. Fr. wittib Fr. Margaretha geb. Reißeißin, hinten auff Christoph Dambach den kübler – als ein währenden ihr Kolbin erstern ehestand mit weÿl. Johannes Hammann weißbecken erkaufftes guth, ihr zu vier 12.ten theilen ebenderselben als erbin ihres nach des vatters todt verstorbenen einen Kindts Anna Margaretha Hammänin zu zweÿ 12. theil und zu übrigen 6.t theil ihren dreÿen übrigen Kindern erster ehe Johann Adam, Philipp Carl und Maria Catharina

Anne Marguerite Neulinger meurt en 1760 en délaissant trois enfants de son premier mariage et trois du deuxième. L’inventaire est dressé dans une maison de location au Faubourg de Pierre. La masse propre aux héritiers s’élève à 1 716 livres. L’actif de la communauté et du veuf s’élève à 141 livres, le passif à 1 867 livres.
1760 (27.9.), Not. J. Henri Thenn (6 E 41, 745) n° 99
Inventarium über Weÿland der Ehren und tugendsahmen Frauen Annä Margarethä Kolbin gebohrener Neulingerin, Johann Michael Kolb des ehemaligen Weißbecken und burgers allhier zu Straßburg geweßener ehelicher Hausfrauen nunmehr seel. Verlaßenschafft auffgerichtet in Anno 1760. – nach ihrem Sambstags den 23.ten Augusti instehenden 1760.sten Jahrs aus dießer welt genommenen tödl. hintritt Zeitlichen verlaßen (…) So beschehen Straßburg Sambstags den 27.ten Septembris Anno 1760.
Die Verstorbene seelig hat ab intestato Zu Erben verlaßen wie folgt. Erstl. H. Johann Adam Hammann den weißbecken und burgern allhier so dießem geschäfft abwartete, Zweÿtens Philipp Carl Hammann, leedigen becken so sich schon ohngefähr in die 14 Jahr hero in der fremden auffhält deßen geordnet und geschworener Vogt ist erstgemelter H Johann Adam Hammann der bruder, weilen aber derselbe hiebeÿ selbsten interessiert alß ist demselben zu einem theilvogt geordnet worden H Theobald rooßer der weißbeck vnd burger allhier welcher dießer Inventation beÿwohnte, Drittens Frau Mariam Catharinam Hofferin gebohrner Hammännin Johann Hoffers des schreiners und burgers Zu Lutzweil Berner gebiets eheliche haußfrau, angesehen aber dieselbe allhier ohnverburgert alß ist in deren Nahmen S.T. H. Johann Heinrich Beck E.E. großen raths alter und dermahlen E.E. Kleinen Raths wohnansehnlicher beÿsitzer und zufolg Extractus Memoriale vom 29.t hujus auß edelbesagten Kleinen Raths mittel insonderheit abgeordneter H Deputatus beneben deroselben beÿ dießem geschäfft erschienen, Welche dreÿ Kinder die verstorbene seelig in erster Ehe mit auch weÿland H Johann Hammann dem geweßten weißbecken vnd burger allhier erzeilht hat
Viertens Jgfr. Annam Mariam Kolbin, so 25 Jahr alt dahero ohnbevögtigt so dießer Inventur beÿwohnte, Fünfften Jgfr. Mariam Magdalenam Kolbin, sobald 23. Jahr auff sich hat und auch ohnbevögtigt hiebeÿ præsens, So dann Sechstens Johann Friderich Kolb welcher 16 ½ Jahr am leben, deßen geordnet und geschworener Vogt hr Johann Adam Neulinger der ohlmann und burger allhier welcher so wohl dießes Sohns alß auch erstgenannter beeder töchtere Interesse beÿ dießem geschäfft alß beÿstand observiret hat. Dieße dreÿ letztere Kinder hat die verstorbene seelig mit eingangs gemelten Johann Michael Kolb ihrem zweÿten Ehemann und hinterbliebenen Wittiber erziehlet, Alßo alle sechs in zween Ehen erzielte Kinder und ab intestato zu gleichen portionen und haupttheilern verlaßene Erben.

In einer allhier zu Straßburg ane der Steinstraß gelegenen dißorts Lehnungs weiß bewohnender behaußung befunden worden wie folget
Ergäntzung derer Erben ermanglenden ohnveränderten guths. Nach besag des über beeder geweßener Eheleüthen einander in den Ehestand Zugebrachte Nahrungen durch nunmehr auch weÿl. H Notarium Abraham Kolb sel. den 18. Septembris Anno 1734. auffgerichteten Inventarÿ
Abzug in gegenwärtig Inventarium gehörig. Derer Erben ohnverändert guth, Sa. hausraths 60, Sa. activ Schuld 28, Erg. 1656, Summa summarum 1741. lb. – Schuld 25, Nach deren Abzug 1716 lb
Dießemnach wird auch des Wittibers ohnverändert und zu gleich das gemein verändert und theilbahr guth weilen die Erben und deren respectivé vögte und theilvogt auf das letztere tam active quam passive renunciren unter einem titul alß in deßelben Nahrung gehörig und darauß zu bezahlen beschrieben, Sa. hausraths 14, Sa. Silbers 1, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 100, Sa. activ Schuld 25, Summa summarum 141 lb – Schulden 1867, Des Wittibers passiv onus 1725 lb – Stallsumm 343 lb
Copia der Eheberedung (…) Freÿtag den 6. Novembris Anno 1733, Abraham Kolb

Les trois enfants de Jean Michel Kolb déclarent la succession de leur père dont l’actif s’élève à 203 livres et le passif à 1 788 livres.
1783 (12.2.), Not. Greis (Jean Frédéric 6 E 41, 882) n° 172
erschienen Frau Anna Maria gebohrne Kolbin, Johann Friedrich Schäffers, des Küblermeisters auch burgers allhier Ehegattin unter assistentz dieses ihres Ehemanns, So dann Jungfer Maria Magdalena Kolbin, so majorennis und ohnbevögtigt, beiständlich erstbenahmsten Joh: Frid: Schäffers ihres Schwagers, die zeigten an, daß weiland Johann Michael Kolb, der gewesene burger und ehemalige beck allhier ihren der Comparenten Vater den 16.ten Decembris 1782 mit tod abgegangen und sie die Comparenten beneben ihrem bruder Johann Friedrich Kolb, dem leedigen beck dermalen in London sich aufhaltend, ab intestato zu Erben verlaßen habe, Nun zeigten dieselbe ferner an, daß gedachter ihr verstorbener Vater nichts anders an Vermögen hinterlaßen habe als etwelche sehr wenige gar alte Kleidung und weisgezeug
kleidung 3 lb, capitalien 200 lb, Summa 203 lb – Passiva 1788 lb, Compensando 1585 lb
Berechn: und Erörterung, Woraufhin zwischen denen disortigen vätterlichen dreÿen Erben nahmentlich Anna Maria geb. Kolbin Johann Friedrich Schäffers des Küblermeisters Ehefrauen, Jungf. Jungfer Maria Magdalena Kolbin beÿständlich H. Joh: Jacob Lauth des Practici und Johann Friedrich Kolb dem leedigen becken, so dann dererselben beÿden mütterlichen Miterben Fr. Maria Catharina geb. Hammännin Johannes Hoffers des Spenglers zu Lotzweil in der Schweitz Ehefrau (Wangen d. 7. mart. 1783 Vollmacht Maria Catharina geb. Hammännin gebürtig von Straßburg dato verehelichet an Johannes Hofer Spenger von Lozwÿl im Löbl. Canton Bern des Amts Wangen) die vorbenahmßte beede halbschwesteren Fr. Schäfferin und Jfr. Kolbin hierbeÿ agirt haben und Fr. Maria Margaretha geb. Hammännin Joh: Michael Fleischmanns des Metzgers und bs allhier Ehefrau

Le tuteur des enfants de Jean Hammann vend la maison au fabricant de pain d’épice Adolphe Dannecker et à sa femme Catherine Elisabeth Schiller pour 2235 livres.

1739 (15.12.), Chambre des Contrats, vol. 613 f° 557-v
weÿl. Johannes Hammann des weißbecken hinterlassene wittib Anna Margaretha geb. Neulingerin anjetzo Johann Michael Kolb des weißbeckers ehefrau und besagten Hammann mit seiner wittib erzeugt noch lebenden Kinder Johann Adam, Philipp Carl und Maria Catharina die Hammann geschwornen vogt Johann Christoph Granau der schuhmacher
in gegensein Adolph Dannecker des lebküchlers und Catharinæ Elisabetha geb. Schillerin – d. 31. Octobris jüngst obrigkeitlich confirmirte versteigerung
Eine weißbecken Behausung, hoff, bronnen und hoffstatt mit allen übrigen deren gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden und gerechtigkeiten ahne der Obern straß, einseit ist ein eck ahne dem Seiffengäßel anderseit neben weÿl. Friedrich Grießbach hauptkandten beÿ E. E. Zunfft der Gerber wittib wie auch Froschhammerischen wittib hinten theils auff S.T. Fr. Margaretha geb. Reißeißin auch weÿl. S.T. H. Ammeister Philipp Caspar Leiterspergers seel. Fr. wittib zum theil theils Dambachischen wittib, beneben dem zum Becken handwerck gehörigen in der Bach stub und Bach hauß befindlichen schiff und geschirr, dem bauchkeßel, offethürlein, einen ausgang in dem Saiffen gäßlein – um 125, 50, 100, 50, 400 und 150 capitalien beladen – als ein von verstorbenen Hammann am 14. Januarÿ 1727 erkaufftes mithin theilbares guth, gedachter wittib zu vier 12. theilen ebenderselben als erbin ihres einen nach ihme H. verstorbenen kinds Anna Margaretha zu zweÿ 12. theil und denen annoch lebenen dreÿen mitverkauffenden Curanden zu sechs 12. theil – um 1175 pfund capitalien und 1060 pfund

Les acquéreurs hypothèquent le même jour la maison ainsi que celle sise rue de l’Argile au profit du greffier Jean Philippe von Carben et de Gall Dietrich

1739 (15.12.), Chambre des Contrats, vol. 613 f° 559-v
Adolph Dannecker der lebküchler und Catharina Elisabetha geb. Schillerin mit beÿstand ihres vettern Johann Martin Schiller geschwornen holtzlegers und ihres schwagers Johann Nicolaus Göbel des Maurermeisters
in gegensein H. Johann Peter von Carben J.V. Lti. und E. E. Kleinen Rath actuarÿ und H. Gallus Dietrich E. E. großen Raths alten beÿsitzers und des hiesigen mehrern hospitals Oeconomÿ – schuldig seÿen 150 und 650 pfund
unterpfand, Eine heutigen tags umb 2235 lb erkaufft und aus jetzigem geld vorschuß großen theils bezalte weißbecken Behausung, hoff, bronnen und hoffstatt mit allen übrigen deren gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden und gerechtigkeiten ahne der Obern straß und einen ausgang in dem Saiffen gäßlein, ist einseit ein eck ahne dem Seiffengäßel anderseit neben weÿl. Friedrich Grießbach hauptkandten beÿ E.E. Zunfft der Gerber wittib wie auch Johannes Froschhammer des Meßerschmidts wittib zum theil auff S.T. Fr. Margaretha geb. Reißeißin auch weÿl. S.T. H. Ammeister Philipp Caspar Leiterspergers seel. Fr. wittib, hinten auff die. Dambachische wittib
ferner Eine Behausung und hoffstatt cum appertinentis ahne der Leÿmengaß, einseit neben einem dem hiesigen allmoßen zu St Marx gehörigen hauß anderseit neben Johann Joachim Gerold des Caminfegers zum Keßel genannter behausung hinten auff eben derselben – ihme Dannecker theils von seiner mutter seel. Anna Maria geb. Suterinn auch weÿl. Adolph Dannecker Lebküchlers wittib ererbt und von seiner schwester Margaretha geb. Danneckerin Johannes Frick des schneiders ehefrau käufflich übernommenes guth
(feld im Osthoffen Bann)

Adolphe Dannecker loue la maison au boulanger Jean Rainbüchler

1740 (21.3.), Chambre des Contrats, vol. 614 f° 157-v
Adolph Dannecker der lebküchler
in gegensein Johannes Rainbüchler weißbecken
entlehnt, In einem verlehnendem Dannecker eigenthümlich zuständig ahne der Langen straß einseit ist eck am Seiffengäßlein anderseit neben weÿl. Friedrich Grießbach dem hauptkandten beÿ E.E. Zunfft der Gerber wittib weÿl. auch Froschhammerischen wittib hinten theils auff S.T. Fr. Ammeisterin Margaretha Leiterspetgerin geb. Reißeißin die wittib theils auff der Dambachischen wittib stoßend gelegenen Weißbeckenhauß, Unten auff dem boden die Bachstueb und Bachhauß, kuchen, Eine wohnstueb und dem hoffplatz, ferner einen unterschlagenen platz im keller weiter zwo stiegen hoch eine Meelkammer, dreÿ stiegen hoch zwo Kammern, vier stiegen hoch eine Bühn, Item über dem holtzhauß im hinderhauß eine kammer und einen Schweinstall sambt allem vorhandenen zum becken handwerck gehörigen schiff und geschirr – auff 2 jahren 11 monath anfangend am 24. nächst künfftigen Monaths aprilis – um 19 schilling wochentlichen zinß

Les experts estiment la maison à 1250 livres en 1748 lors de l’inventaire dressé après la mort d’Elisabeth Schiller

Adolphe Dannecker et le tuteur de ses enfants vendent la maison à Thiébaut Picard, assesseur au Grand Sénat

1754 (1.8.), Chambre des Contrats, vol. 628 f° 355-v
Adolph Dannecker der lebkücher, ferner Franciscus Blasius Preig der spragmeister als vogt ged. Dannecker kinder erster ehe Catharina Eva, Helena, Johann Martin und Georg Andreas der Dannecker
in gegensein H. Diebold Piccard E.E. Großen Raths beÿsitzer
eine weißbecken behausung, hoff, bronnen und hoffstatt mit allen übrigen deren gebäuden, begriffen, rechten und gerechtigkeiten ane der obern straß, einseit ist ein eck ane dem Seiffengäßel, anderseit neben Griesbachischen wittib und erben wie auch Froschhammerische wittib, hinten theils auff ST. H. XV. Leitersperger theils H. Kürschner den cantzley buchdrucker – ihme Dannecker als ein d. 15. Decembris 1739 währender ersten ehe erkaufftes guth zu zwo tertz zur übrigen terz seinen kindern als ein Mütterlichen erbguth – um 650, 50, 400, 100, 250 und 415 lb. verhafftet, geschehen um 190 pfund

Le boulanger Thiébaut Picard épouse en premières noces Marie Le Jeune qui, veuve du boulanger Nicolas Boucon de Landau, se remarie en 1709 avec Antoine Boutiere dit Bourbonnois : contrat de mariage, célébration
1709 (19.6.), Not. Bidier Dutil (6 E 41, 17)
Mariage 19 juin 1709. – furent presens Antoine Boutiere dit Bourbonnois Cuisinier de Mr Dupont major du regiment de houssards fils de feu anet Boutiere marchand de bois demeurant a Moulins en Bourbonnois et feue Marie Tremoulet sa femme, ses pere et mere, majeur d’age pour luy et en son nom d’une part
Et Marie Le jeune Veuue de feu Nicolas Bouco en son vivant maitre boulanger demeurant a Landau assistée de adrien huet maitre boulanger, bourgeois de cette ville de Strasbourg son beau frère d’autre part
Ladite future épouze a declaré qu’elle apporte en mariage pour la valeur de mil livres (…)
Ledit futur époux a doué et doue la future épouze de la somme de 700 livres de douaire (…) Et d’autant qu’jl y a un enfant mineur issu du premier mariage d’entre ledit deffunt Bouco et ladite Marie le jeune nommé Nicolas Bouco agé d’environ six ans, Le futur époux a declaré qu’en consideration de l’amitié qu’i porte a ladite future épouse et audit mineur jl l’adopte comme le sien propre propre entrer en partage de la succession de luy futur époux – (signé) aboultie, + marque de la future epouse

Originaire de Chateldon dans le diocèse de Nevers, Antoine Boutier épouse Marie Le Jeune veuve de Nicolas Boucon
Mariage, Saint-Louis (cath. p. 204)
Die 22. Julii anni 1709 (…) in facie sanctæ matris Ecclesiæ Desponsati sunt Antonius Boutier ex urbe Chateldon dioecesis niuerniensis filius Joannis Boutier et Mariæ Trimoulet et Maria Le Jeune vidua Nicolai Boucon ambo parochiani sancti ludovici Argentinensis, + sigillum sponsi, + sigillum sponsæ (i 109)

Cabaretier au fort de Kehl, Benoît Bonamour met son neveu Thiébaut Picard en apprentissage chez le boulanger Adrien Huet de Strasbourg
1712 (26.12.), Not. Bidier Dutil (6 E 41, 18)
Apprentissage 26 Xbre 1712.- est comparu Benoist bon amour cabaretier au fort de Keel, lequel a declaré que pour faire le proffit de thiebau piccart Jeune garçon son Neveu
Il la mis en apprentissage en a maison et Boutique de adrien Huet M° boulanger en cette ville de Strasbourg cy present et acceptant pour Le temps et exemple de trois années consécutives commencées le 14° Nouembre derner et a finir a pareil jour au bout desd. trois années finies et accomplies (…) Le présent apprentissage se faisant gratis (signé) x (marque de bon amour), AH

Adrien Huet qui n’a pas d’enfant de sa femme Geneviève Le Jeune lègue ses biens aux enfants que sa belle-sœur Marie Le Jeune a eus de Nicolas Boucon et d’Antoine Boutier
1714 (5.2.), Not. Humbourg (6 E 41, 37)
Testament – fut present Sr Adrien Huet Boulanger et Manant en cette ville dans la grande Ruë en une Maison appartenante au Nommé Georges Kugler bourgeois, gissant au Lict malade de Corps, dans un poele au fond de la Cour mais parfiatement sain d’esprit et d’entendement (…)
Donne et Legue a ses trois nepueux et niepce sçavoir Nicolas Boucon, Adrien Boutier et Françoise Boutier enfants de Marie Le Jeune veuve en dernier lieu d’Antoine Boutier vivant trafiquant a L’armée d’Allemagne, et auparavant de feu Nicolas Boucon Boulanger décédé en cette villen a Chacun Cent livres Monnoye d’alsace pour ayder a les élever a la Crainte de Dieu (…)
Er Quant au surplus de tous ses autres biens meubles et immeubles présents et qu’jl delaissera au jour de son deceds il en a fait et jnstitué son heritiere universelle sadite Espouze Genevieve Le Jeune pour Recompenser la bonne amitié qu’elle a toujours eu pour Luy depuis Leur mariage et Les soins qu’ele s’est donné pour ayder a gagner ce qu’ils ont acquis et épargné ensemble, N’ayant Led. Testateur apporté aucun Sols de biens de patrimoine et ne voulant reconnaitre aucun autre héritiers quelle, d’autant qu’ils n’ont aucun enfans procréé de Leurdit Mariage et que luy testateur n’a aucune obligation a Ses parents, ses pere et mere estant décédés il y a longtemps a St Sauueur dit Geromigny diocese de Soissons (marque, AH)

Thiébaut Picard, boulanger originaire de Villars-le-Sec près de Belfort et sa (future) femme Marie Le Jeune, native de Honau (en Bade), achètent le droit de bourgeoisie en août 1714 en apportant trois enfants
1714, 3° Livre de bourgeoisie p. 1294
Thiebauld Piccard, der beck, Von Villard beÿ Befort, weÿl. Pierre Piccard gew. Zimmermanns daselbst hint. sohn v. sein Fr. Marie le Jeune Von Honaw, erkauffen das burgerrecht p. 6 gold fl. 16 ß bringen 3 Kinder mit so beÿ ordnung gelaßen worden, wird beÿ den becken dienen. J. d. 11. Dito [aug. 1714]

Fils du menuisier Pierre Picard de Villars-le-Sec, Thiébaut Picard épouse en septembre 1714 Marie le Jeune native de Honau : contrat de mariage, célébration
1714 (4.9.), Not. Kolb (Jean Pierre, 23 Not 14)
Eheberedung – zwischen Diebold Picard dem ledigen becken weÿl. pierre picard geweßenen Zimmermans in la villard lesec beÿ bellefort ehelichem Sohn dem hochzeiter ane Einem
So dann der tugendsamen Fr. Maria Jeune gebohrne von honaw weÿland Antoine Bautiere geweßten Pasteten becks Zue Lauterburg seel. hinderlaßene wittib, der hochzeiterin am andern theil
Drittens Will Sie fr. Hochzeiterin wohl gedächtlichen ihren dreÿen lieben Kindern erster ehe als Nemblichen Nicolas Boucon, Andrian vnd dan francoiesse allen dreÿen gebohnren Boutiere, Vor deren Vätterlichen gutt Von dero Zubringeden vnd Eigenthümlichen Nahrung, Jedem fünfftzig reichs thaler in geld und dann 50 thaler in heuraths posten Vor alle dreÿ also Zusammen 200 thaler oder 300 gulden in geltt (…)
So beschehen und verhandelt in der Königlichen freÿen Statt Straßburg auf dienstag den 4. 7.bris Anno 1714 [unterzeichnet] tiebaux piquar, + der hochzeiterin handzeichen

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (cath. p. 208)
Die 10. Mensis Septembris Anni 1714. (…) sacro Matrimonÿ vinculo copulati Sunt Theobaldus picquard Solutus pistor oriundus de S.t, Disiez Dioecesis Besuntinensis et Maria Le Jeune vidua defuncti Boutier (signé) tie bo piquart, + signum sponsæ (i 157)

Thiébaut Picard devient tributaire chez les Boulangers en septembre 1714. Il demande le même jour le droit d’exercer le métier de boulanger en présentant un certificat délivré par Adrien Huet. Comme il s’agit seulement d’un certificat de bonne conduite, les préposés lui demandent de s’incrire en apprentissage chez un boulanger. Emanuel Wehner demande en décembre à prendre Thiébaut Picard en apprentissage. Les préposés renvoient aux Quinze l’affaire non prévue par le règlement. L’apprentissage prend fin deux ans plus tard en décembre 1716.
1714, Protocole de la tribu des Boulangers (XI 9)
(f° 180) Dienstags den 11.ten Septembris – Thiebault Picard von Vilard Le Sec beÿ Beffort, producirte Burger und Stallschein und bittet umb das Zunfftrecht. Erkant gegen 2 lb 16 ß d vor E: E: Zunfft und 12 ß d Nebens gebühr der Zunfft willfahrt.

(f° 180-v) Idem Picard suchte an, Ihme gerichtlich Zu erlauben, das Beckenhandwerck Zu treiben und legte deß wegen einen vermeinten Lehrbrieff vor, darauff solche examinirt und befunden worden, daß es nur ein Wohlverhaltens Schein Von Adrien Hüet des gewesenen frantzösischen Becken und hiesigen Schirmers Wittib seÿe, derentwegen Erkant soll wie gedachter Huet und Pierre Gasque bißhero gethan, die jährliche Gebühr abtretten und sich beÿ einem Meister Zuvor in die Lehr einschreiben laßen indeßen Kein deütsch Gesind halten, noch Jungen Zu Lehren annehmen, sondern sich mit frantzösischem Gesind behelffen.

(f° 189) Dienstags den 18. Decembris 1714 – H. Emanuel Wehner senior, der Hausfeürer stellt Zum Lehrjungen Vor, Thiebauld Picard, den Frantzösischen Becken und Zunfftbruder, bittet jhme Zuerlauben, weilen er nicht ordnung mäßig gelehrnt, selbigen das Handwerck, nach ordnung Zulehren. Erkandt, weilen dergleichen præjudiz beÿ E: E: Zunfft nicht bekant, nach so schlechterdings diß Orths Zu erlauben, als wird Picard mit seinem begerhen an unsere Gnädige Herren die XV. gewießen und ihme in zwischen, biß die sach daselbsten ausgemacht seÿn wird, des backen gäntzlichen verbotten

(f° 194-v) Dienstags den 2. Januarÿ 1715. – Thiebauld Picard, der Frantzösische Becken, welcher Keinen gültigen Lehrbrieff auff zu weißen hatt, wurde Gerichtlich angesagt, seine Sach innerhalb 14. Tagen vor unseren Ghh. XV. gewießen hängig Zu machen, oder in entstehung deßen nicht ferner Zu backen, wiedrigen Falls Ihme daß Brod confiscirt werden solle.

(f° 236) Dienstags den 22. Decembris 1716 – Siegelgeltt
H. Emanuel Wehner Sen. der Hausfeürer erscheint mit Thiebauld Picard den frantzösischen Becken so das Handwerck mit verwilligung Unßerer Ghh. der XV. beÿ Ihme erlehrnt, bittet umb gerichtliche Looßsprechung, Weil die Lehrzeit passirt ist, und Sie mit einander Zufrieden seind. Erkant auf erstattung 11 ß vor alle Gebühr, Wilfahrt.

Thiébaut Picard est mis à l’amende parce qu’il cuit du pain frais tous les jours en contravention au règlement
1714, Protocole de la tribu des Boulangers (XI 9)
(f° 186-v) Dienstags den 30.ten Octobris 1714 – Frantzösische Becken
Frantz Urban Kohle und Matthias Baur die beede Weisbecken und und Thiebauld Picard der Frantzösische Beck werden vorgestelet, umb willen Sie alle Tag backen, so wieder Ordnung und Articul seÿe, Sie excipiren, Carl Heintz und Lorentz Hummel thäten dergleichen, auch Heintz und Hummeln, soll solches durch den Büttel auch angekündet werden.
Erkant, Sie sollen ihre geordnete Backtag haben und halten, Picard aber der heutigen tag halben, und so offt hienwieder gesucht, jedes mahl 5 lb d Straff erlegen

Les nouveaux mariés Thiébaut Picard et Marie (Le Jeune) de Hanau font dresser l’inventaire de leurs apports
1716 (27.5.), Not. Kolb (Jean Pierre, 23 Not 11) n° 424
Inventarium und beschreibung aller haab und Nahrung, so Tiebold Picard der beck und Fr. Maria picardin gebohrne von hanau beede Eheleüthe und burgere alhier einander in die Ehe zusammen gebracht (…) Actum in der Königl. freÿ. statt Straßb. auff Mittwoch den 27. Maÿ Anno 1716.
Inventaire de tous les biens meubles et immeubles que le Tibaud Picard Maistre bourgeois et Marie picard ne de Hanau sa femme tous deux bourgeois d’icÿ de la Ville de Strasbourg sont apporté en mariage suivant leur contrat de mariage reservés – Jean Pierre Kolb Not.re jure royal pub.
Inn einer behauß. in der Straß allhier so weÿl. Geörg Kuglers wittib und Erben zuständig ist gefunden worden wie volgt
plua ledit Mari (…) cent Escus en argent content appartenant a ses trois Enfants du premier lit
Norme de cet Inventaire. La description des Meubles apporté par la femme 315, argenterie 5, argent 300, Somme totale 622
Le Bien apporté par le mari 78 lb

Marie Le Jeune meurt en 1746 en délaissant une fille de son deuxième mariage et deux enfants du veuf. L’inventaire est dressé dans la maison Grand rue qui appartient à l’orfèvre Hausser. La succession s’élève à 875 livres.
1746 (10.8.), Not. Kolb (Abraham, 22 Not 19) n° 455
Inventarium über Weÿl. der Tugendbegabten fr. Marie le Jeune Picard gebohrne Honau, Herrn Thiebauld Picards, deß frantzösischen weißbecken E.E. Kl. Raths alten beÿsitzers gewesten Ehegattin seel. Verlaßenschafft auffgerichtet Anno 1746. (…) nach ihrem den 4. Jan. dießen lauffenden 1746.sten Jahr genommenen tödlichen ableiben zeitlichen verlaßen, welche Verlaßenschafft auf ansuchen erfordern und begehren sein deß herrn wittibers und der abgelebten seel. hernach benambster ab intestato verlaßener Erben, in gegenwarth deß Ehrenvest undt vorgeachten herrn Geörg Friderich Roggenbachs Gastgebers undt E: E: Kl. Raths beÿsitzern alß auß Ehren gedachten Kleinen Raths mittlen nahmens deß unverburgerte, Hn mit Erbens halben hierzu insonderheit abgeordneten Herrns inventirt (…) So beschehen Straßburg auff Mittwoch den 10.ten Augusti anno 1746.
Denominatio hæredum. Die Eingangs gemelte Fr. Marie Picardin seel. hat ab intestato Zu Erben verlaßen alß Volgt. 1.mo Franciscam Gaccardin gebohrne Boutier weÿl. Hn Jean Louis Gaccards gewesten greffiers in allhießiger Einquartierungs Stub undt burgers dahier nachgelaßene wittib, die ohnbevögtigt, so die abgeleybte seel. mit Hn Anthoine Boutier dem gewesten Koch in Voriger ehe erzeugt undt hinderlaßen welche beiständ. herrn Nicola Bruslé E. E. großen Raths dahier Wohlmeritirten beÿsitzern præsens war
2. herrn Jean Baptiste Piccard Secrétaire du Cabinet Ihro Churfürst. durchl. von der Pfaltz, so abwesend, in deßen Nahmen Eingangs gedachter H. Rggenbach E. E. Kl. Raths jetzmahliger beÿsitzer so Zugeg. war, So dann 3. Fr. Maria Genoveve Chaunné So ane Mr Jean Chaunné dem Sattler dahier ver Ehliget undt præsentis war, welche beede letstere die verstorbene seel. mit Eingangs berührtem ihren hinterbliebeneen Wittiber in 3.ter Ehe erzeugt und hinderlaßen. Also alle dreÿ der angeleibten frawen seel. in 2.en Ehen erzeugte und hinderlaßene Kindter dero ab intestato Erben Zue gleichen antheillern.
P.N. die verstorbene seel. hatte 3. Männer gehabt von dem Erstern aber war beÿ ihrem absterben Kein Kind mehr vorhanden sondern nur auß den 2° letzten Ehen
Inn Einer dahier Zue Straßburg in der Langenstraß Neben dem Gasthauß Zum Schwartzen Adler gelegener herrn Housser dem Silberarbeiter Zuständiger behaußung hat sich befunden wie volgt
Sa. haußraths 323, Wein und faß 87, Brennholtz 36, Schiff und geschirr 16, Silbergeschmeids 112, golden Ring 7, baarschafft 66, Summa summarum 875
Conclusio finalis Inventarÿ 875 lb

Thiébaut Picard se remarie avec Marie Anne Jusserand Dorival, veuve de Louis Morel. Originaire du Ronssoy dans le diocèse de Noyon (voir plus bas), le valet de chambre Louis Morel se marie en 1738 avec Françoise Poulot puis en 1740 avec Marie Anne Jusserand Dorival.
Mariage, Saint-Louis (cath. p. 135)
Hodie 4 mensis Novembris anni 1738 (…) sacro matrimonii vinculo in facie ecclesiæ Conjuncti sunt Ludovicus morel ex parochia dicta de Ronsoy filius Medardi Morel et Margarethæ Croquet et Francisca poulot filia defuncti petri poulot et defunctæ Mariæ Miller (signé) + signum sponsi, françois poulote (i 70)

1740 (13.1.), Not. Humbourg (6 E 41, 63)
Contrat de mariage – furent presens Le sieur Louis Morel homme de Chambre de Mr de Harlans secrétaire de L’Intendance d’Alsace, fils majeur d’ans usant et jouissant de ses droits du sieur Medard Morel habitant du Ronsoy au Diocese de Noyon Intendance d’Amiens en Picardie et de feu damle Marguerite Croquet son Epouse dont et desquels ses Pere et Mere jl a dit avoir pouvoir et consentement suffisant à l’effet de ce qui suivra, faisant stipulant et agissant pour luy et en son nom d’une part
Et demle Marie Anne Jusserand dorival fille Majeure d’ans du Sieur Jean Jusserand Dorival marchand Bourgeois de cette ville de Strasbourg et de damle Françoise Catherine Crollat son Epouse faisant stipulant et agissant pour elle et en son nom du consentement desdits Sieur et dam.le des pere et mere presens d’autre part
5. Si lors de la dissolution du present mariage par le predecès du futur Epoux il n’y avoit point d’Enfans nés ou a naitre d’iceluy, il a fait et fait à la future épouse c acceptant pour lui tenir lieu de douaire et don de survie don et donation entre vifs pure simple et irrevocable de tous et generalement ses biens tant meubles qu’immeubles les droits Noms raisons et actions qu’il aura delaissés
Fait lû et passé audit Strasbourg le 13° janvier 1740 (signé) loius morel, Marianne juserant dorival

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (cath. p. 189)
Hodie 19. Januarÿ Anni 1740 (…) sacro Matrimonii vinculo in facie Ecclesiæ Conjuncti fuerunt Honestus Ludovicus Morel ex pago Ronsey diœcesis Noviomensis oriundus, viduus defunctæ Franciscæ poulotte a septem annis in parochia Sti Ludovici Commorans Et pudica virgo Maria Anna Jusserand D’orival filia Dni Joannis Jusserand D’orival Et Franciscä Catharinæ Collat Conjugum parochiana nostra (signé) louis morel, Marianne jusserand dorival (i 100)

Thiébaut Picard épouse en 1746 Marie Anne Jusserand Dorival : contrat de mariage (qui donne le nom des parents mais non de la première femme du futur époux), célébration
1746 (26.11.), Not. Humbourg (6 E 41, 76)
Mariage – furent presens le Sieur Jean Thiebault Picard Assesseur au Petit Sénat et m° Boulanger Bourgeois de cette ville y demeurant grand’ruë, fils de feu Sr Pierre Picard en son vivant Bourgeois de Delle et de defunte damle Marie Bonjean son Espouse, faisant stipulant et agissant pour lui et en son nom d’une part
Et Damle Marie Anne Jusserand Dorival veuve du Sr Louis Morel valet de Chambre de Mr Harlan Secrétaire de l’Intendance d’Alsace et fille du Sr Jean Jusserand Dorival Doreur Bourgeois de cette dite ville et de Damle Catherine Crollat son Epouse, faisant stipulant et agissant pour elle et en son nom du gré et consentement desdits sieur et Damle ses Pere et mere pour ce presens d’autre part
(…) declarant lad° future Epouse qu’ayant un Enfant dud. defunt Sr Morel appellé Marie Catherine Morel agée d’environ quinze mois et par le contrat de mariage passé entre eux devant led. notaire soussigné le treiz° Janvier 1740 elle ayant par l’article 4° son Douaire acquis sur les biens par lui delaissés de 600 livres (…)
Fait et passé aud. Strasbourg le 26° novembre 1746, En presence de la part du futur Epoux (…) de Jean Jouhannet son gendre m° sellier de celle de la Damle future épouse desd. St et Damle des Pere et mere et Nicolas Pertois son beau frère m° serrurier tous bourgeois et Domiciliés en cette ville
(signé) J tiebaux picard, Marianne jusserant dorival
[Annexe] Apports de la future épouse, 2143 livres

Mariage, Saint-Louis (cath. p. 301)
Hodie 28 mensis novembris anni 1746 (…) sacro matrimonii vinculo in facie ecclesiæ Conjuncti fuerunt Theobaldus picard pistor Civis argent. viduus defunctæ mariæ lejeune Commorans in prædicta parochia sti petri senioris et maria anna jusseran Dorival, vidua defuncti Ludovici morel commorans in hac parochiâ, adfuerunt testes joannes Dorival pater sponsæ (signé) tiebaux picard, (i 154)

Marie Anne Jusserand originaire de Nancy devient bourgeoise par son mari
1747, Livre de bourgeoisie 1740-1754 (VII 284) p. 275
Maria Anna Morel geb. Jousseront Von Nancy geb. erhalt das burgerrecht Von ihrem Ehemann H. theobald Piccard E. E. Kl. Raths alten beÿsitzers im den alten burger schilling und will dienen beÿ E. E. Zunfft der becker. jur. eod. [12. Jan. 1747]

Thiébaut Picard meurt en 1766 en délaissant les deux enfants que sa fille en premières noces a eus du sellier Jean Jouhannet et deux filles issues de la veuve. Les experts estiment la maison à 1 000 livres. La masse propre à la veuve est de 782 livres, celle propre aux héritiers présente un passif de 725 livres. L’actif de la communauté s’élève à 2 009 livres, le passif à 2 157 livres.

1766 (5.3.), Not. Elles (6 E 41, 1332) n° 298
Inventaire de la succession de feu Jean Thiebault Picard, en son vivant Ancien Assesseur au Grand Senat bourgeois de Mr. boulanger françois de cette Ville de Strasbourg, dressé l’An 1766 – après son Décèd arrivé le 22° février dernier. (…) enseigné par Damle Marie Anne Picard née Jusserand Dorival La veuve et Demle Marie Catherine Morel sa fille du Premier lit, sous l’assistance du Sr Jean Breslé Ancien assesseur audt. Grand Sénat et March. de Vin en cette ville – Fait et passé aud. Strasbourg dans la Maison cy après nommée et inserée Cejourd’hui Me[r]credi cinquième Jour du mois de Mars et suivants L’an 1766.
Dénomination des héritiers. Les Heritiers delaissés par led. def. Sieur Picard ab intestat sont 1.mo Le Fils et Fille de Feüe Damle Genevieve Picard, procréés en mariage avec le Sr Jean Jouhannet B. M° Sellier Carrossier en cette ville nommément Sr Thiébaut Jouhannet Etudiant en Droit, agé environ de 20 Ans, Demle Madelaine Jouhannet ayant l’Age de 18 Ans, Pour et avec Lesquels outre Ledt. Sr leur Père fut present Le sieur Jacques Antoine Tobie Gombault Licencié èz Lois, Substitut à la Chancellerie et Bourgeois en Cette ville, leur Tuteur établi et assermenté par Justice, 2.do Elisabethe Picard, agée bientôt de 15 ans et 3.tio Marie Jeanne Picard agée près de 13 ans, Ces deux derniers Enfants dud. Sieur Picard procréés en Mariage avec lad. Damlle Jusserant Dorival la veuve, les deux autres ses Petit fils et petite fille de lad. Dle Genevieve Picard sa Fille du Premier lit, Pour Parties égales par souches
Copie du Contrat de mariage (…) Strasbourg le 26° novembre 1746, Humbourg, Not. royal

Dans la Maison scituée en cetted° Ville de Strasbourg Rue dite Grande Rue cy après inséré, Comme d’ensuit
Propriété d’une Maison (C.) Scavoir une Maison, Cour, et Puit, Cave, Boulangerie et Ouvroir voûté avec toutes leurs Aisances, Appartenances et Dependances, Scise en cette ville de Strasbourg, Partie Superieure de la grande Ruë, d’un Côté faisant le Coin de la Ruelle dite Saiffengaessel, d’autre Côté Le Sieur (-) et Bourgeois de cette ville, et par derrière Les héritiers de def° Damle veuve Flach en Partie et en Partie les héritiers de Feu Sr Simon Kürschner en son vivant Imprimeur de la Chancellerie, de cette dite Ville, Franche et quitte /:outre les Capiteaux y assurés:/ de Rente Fonciere et Toutes autres Charges semblables. Laquelle Maison avec toutes ses Aisances, Appartenances et Dependances a été prisé et estimé par les Sieurs Experts jurés de cetted° ville sur leur Procès verbal dressé en Langue Allemande en datte du 7. dud. présent Mois de Mars signé et demeuré joint à ces presentes sur le Pied et Prix de sa juste Valeur Actuelle pour et à la somme de 4000 livres. La Propriété de lad° Maison se verifie par une Lettre d’Achat sur Parchemin en Langue Allemande passée en la Chambre des Contr. de cetted° Ville et munie des Sceaux ordinaires d’icelle en datte du 1. Aoust 1754. Plus fait Mention 1. Lettre d’achat aussy sur Parchemin et en Langue allemande passée en lade° Chambre des Contr. munie de ses Sceaux ord. dattée le 15. Xbre. 1739. et signée Oesinger avec Paraphe.
Remplacement des Biens des héritiers. En vertu de L’inventaire de la succession de Feue Damlle Marie Picard née Lejeune vivant Epouse des Premières noces dud. défunt Sieur Thiebault Picardn dressé par Feu Sr Abraham Kolb vovant Notaire juré et Public en cette ville le 10° Aoust L’An 1746.
Rangée des Rubriques du present Inventaire. Le Bien appartenant et revenant en propre à la Veuve, Meubles meublans 334, argenterie 107, bagues d’or et bijoux 62, Dette active 1000, Remplacement 1664, Total général 3169 livres
S’ensuit aussi la description du Bien revenant et appartenant en propre aux héritiers, habits et hardes 307, Argenterie 213, Bague d’or 6, Remplacement (2643, à déduire 1232, reste) 1411, Total général 1938 livres – Dettes passives 2664, reste passif 725 livres
Enfin suit aussy la Description des Biens de la Communauté, Meubles meublans 1010, Vins et Tonneaux 200, Farine, sons et bleds 437, Bois a bruler 52, Outils servants au Metier de Boulanger 54, Argenterie 39, Deniers constants 96, Propriété d’une maison 4000, Dettes actives 2193, Total général 8038 livres – Dettes passives 8629, excèdent la Masse active d’une somme de 545 livres
Somme finale sujette aux Tailles 1897 livres – Dettes actives douteuses 2589 livres
Abschatzung Vom 7.to Martz 1766. Auff Begehren Weih. H. Thiebold biegarr Eines En E: Grossen Raths alter beÿsitzer seil. hiender lasener Fr: Witib und Erben ist eine behausung alhie in der Statt Straßburg in der Lange Stras gelegen Ein seits Neben dem säiffen Geslein ander seit Neben H. Camm dem bÿeschierstecher und hienden auff H. Steiman Stosent gelegen solche behausung besteht in Ettlichen Stuben, Kammer und Kichen Dar jber ist der Dach stuhl mit breitziglein belegt hat auch einen gewolbten Keller hoff und brunen, Ferner befiendet sich ein bach hauß und bach Stuben welche bäide gewolbt. Von uns vnterschribnen der Stat Straßburg Geschwornen werck Meister Nach Vorhero Geschehener Besichtigung mit aller Ihrer gerechtigkeit dem Jetzigen Wahren werth Nach Estimirt und angeschlagen worden Vor und umb Zweÿ Thausent gulden [unterzeichnet] Werner, Sebastian Huber

Les héritiers cèdent à la veuve leur part de maison.

1766 (9.6.), Not. Elles (6 E 41, 1332) Joint au n° 298 du 2 mars 1766
Pardevant le Notaire juré & Public de la Ville de Strasbourg, soussigné, requis à la confection de l’Inv.re de la succession de feu Sr Jean Thiebault Piccard en son vivant Ancien Assesseur au Grand Senat & Maitre Boulanger françois de cette Ville, Possesseur & garde de la Minutte dud. Inv.re et en dependans, furent presentrs en personnes le Sr Jacques Antoine Tobie Gombault, Licencié ez Lois, Substitut à la Chancellerie et Bourgeois en Cette ville, en qualité de Tuteur établi et assermenté par justice dud. St. Thiebault Jouhannet Etudiant en Droit, et de Dlle Madelaine Jouhannet, fils et fille de feüe Dlle Genevieve Piccard, procréés en Mariage avec le Sr Jean Jouhannet B. M° Sellier françois Carrossier en cette ville et le Sr Simon Piccard B. Maître Boulanger français en cettedite Ville tuteur des Dlles Elisabethe Piccard et Marie Jeanne Piccard, héritiers par trois souches dudit Sr Jean Thiebault Piccard, leur Père et Grand Père, lesquels deux Tuteurs comparants aux noms qu’ils agissent oont reconnu et déclaré avoir cedé, transporté, abbandonné et laissé en toute propriété
à D° Marie Anne Piccard née Jusserand Dorival, veuve dud. Sr Jean Thiebault Piccard,, cy présente et acceptante, sous l’assistance du Sr Jean Breslé Ancien assesseur audt. Grand Sénat et March. de Vin en cette ville
La moitié de la Propriété d’une Maison /:dont l’autre moitié appartient à lad° Veuve Cessionnaire:/ Cour et Puit, Cave, Boulangerie et Ouvroir voûté avec toutes leurs Aisances, Appartenances et dependances, Scize en cette ville de Strasbourg, partie Superieure de la grande Ruë, faisant d’un Côté le Coin de la ruelle dite Seiffengässel, d’autre côté Le Sieur Rauscher B. Aiguilletier en cette ville et par derriere Les heritiers de feüe D° veuve Flach en partie et en partie les heritiers du def. Sr Simon Kürschner, en son viv.t Imprimeur de la Chancellerie, de cette d° Ville, Lad° Maison, outre les Capitaux y assurés et dont est fait mention cy après, franche et quitte de toute Rente Fonciere et autres Charges semblables. Laquelle cession & transport s’est fait pour & moyennant le Prix et Somme de 5500 Livres tournois (…)
Cejourd’huy Neuf° Juin 1766
(Transcrit à la Chambre des Contrats, vol. 640 f° 547-v)

Le tuteur des deux enfants nés du deuxième mariage vend la maison au boulanger Georges Riedling (Ritleng)

1767 (24.9.), Chambre des Contrats, vol. 641 /2 f° 517
H. Simon Piccard der beck als vogt weÿl. H. Rathh. Thiebaud Piccard gewesten beck kinder 2. Ehe Elisabeth und Maria der Piccard
in gegensein Georg Riedlin des becken
eine beckenbehausung, hoff und hoffstatt mit allen gebäuden, begriffen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ane der Langenstraß, einseit neben N. Rauscher dem Paßmentirer, anderseit ist ein eck ane dem Saiffengäßel, hinten auff XXI. Lemp ux. noe. und H. Simon Kürschner gew. buchdruckers erben – um 650, 400, 415 lb capitalien beladen, geschehen um 1540 pfund

Georges Riedling hypothèque le même jour la maison au profit du meunier Jean Jacques Ottmann

1767 (24.9.), Chambre des Contrats, vol. 641 /2 f° 519
Georg Riedlin der beck
in gegensein H. Johann Jacob Ottmann des Spitzenmüllers – schuldig seÿen 750 pfund
unterpfand eine behausung cum appertinentis ane der Langenstraß, einseit neben N. Rauscher dem Paßmentirer, anderseit ist ein eck ane dem Saiffengäßel, hinten auff XXI. Lemp ux. noe. und H. Simon Kürschner gew. buchdruckers erben

Originaire de Rumersheim, Georges Riedling qui a appris le métier à Strasbourg chez Michel Gari, fait son tour de compagnon, été au service du comte de Coigny à Paris et qui est alors employé à l’hôpital militaire, demande à faire ses années d’épreuve chez le boulanger Pierre Paul Huther au cas où il doive quitter son service. Les préposés rejettent la demande en juin. Il commence ses années d’épreuve en septembre chez le boulanger Beaudé. Il sollicite en décembre une dispense en arguant qu’il a trouvé une boulangerie à louer et une fille à épouser. Les préposés lui demandent de terminer ses années d’épreuve. Il devient tributaire en mars 1765 après avoir obtenu une dispense.
1764, Protocole de la tribu des Boulangers (XI 12)
(f° 200-v) den 7. Junii 1764 – Georg Riedling von Rumersh. so dahier beÿ weÿl. Michel Garj, dem fr. Weißbecken d. handwerck erlernet beÿ die 6. Jahr nach Vollendeter Lehrzeit auf dem Handwerck gewandert v. beÿ Meisteren gearbeitet, auch über 6. Jahr beÿ Ihro durchlaucht H. Hertzog von Coigni Zu Paris, als Hoffbecker in diensten gestanden, v. nunmehro in allhiesigem König. Hospithal als beck in diensten stehet, bittet ihne in die Muthjahr einzuschreiben, producirt um so da mehr Peter Paul Huther, den Fr. Weißbecken, welcher sich anheischig macht, dem Imploranten falls er wehrend Muthzeit in allhiesigem frantz. Hospithal, die König. dienst quittiren solte od. d.selben entlaßen wurde, Vor dis übrige Muthzeit, Zu sich auf v. anzunehmen, um solche beÿ ihme vollends Zu verarbeiten. Erk. seÿe Implorant mit seinem begehren von hier abzuweißen.

(f° 205) Dienstags den 25. Septembris 1764 – Muth Jahr
Georg Riedling Von Rumersheim der ledige Beck, so nach vollbechter Lehrzeit auch seine Wander Jahr Verrichtet, bittet ihne Zu H. Rathh. Beaudé in die Muthjahr auf Zweÿ Jahr lang, von dato an, einzuschreiben. Erk. Willfahrt.

(f° 206) Donnerstags den 8. Novembris 1764 wurde ein Kauf Gericht gehalten
Georg Riedling Von Rumersheim der ledige Becker, so den 25.t Septembris jüngst nach vollbrachten Wander Jahren Zu Herrn Rathherrn Beaudé in die Muthjahr eingeschrieben worden, bittet wegen einer sich hervorgethanen guten Gelegenheit sich Zu établiren, maßen er würcklichen von einem Meister, so das becker Handwerck aufgeben will, nicht nur deßen Beckenhauß und Gerechtigkeit abgelehnt, sondern auch sich zu vereheligen mit einer allhießigen burgers tochter, sich eine favorable Gelegenheit findet, ihme dispensando seiner übrigen Muthzeit einen gerichtlichen Schein Zu ertheilen, daß, wann er verburgert und Præstanda præstirt haben wird, man ihme als Leibzünfftig und beckermeister beÿ dieser Ehrsamen Zunfft annehmen werde.
Nach gehaltener Umbfrag, ist per Majora Erkanndt, seÿe Implorant mit seinem begehren noch Zur Zeit ab, und Zu vorheriger Verarbeitung seiner noch übrigen Muthzeit Zu verweißen.

(f° 210) Donnerstags den 7. Martii 1765 – Neuzünfftiger
Joh: Georg Riedling von Rumersheim prod. Erkandtnus gnd. Hh. der XV. wie auch burger Urkundt, will Zünfftig v. fr. Weißbeck werden, bittet um Gericht. Reception.
Erk. willfahrt, doch daß Implorant in Conformitæt ermel. Erkandtnus Gn. Hh. der XV. neben d. ord. Zunfft Gebühr, annoch ferner die pro disp. der rest. Muthzeit, ihm angesetzte 6. lb d abführen (dt. 4 lb 6 ß, Disp. 6 lb)

Décision des Quinze (à venir)
1764, Protocole des Quinze (2 R 176)
E.E. Handwerck der Weißbecken, Georg Riedling

Le conseil de la tribu condamne à une amende Georges Riedling qui fait vendre du pain par colportage.
1764, Protocole de la tribu des Boulangers (XI 12)
(f° 225-v) Mittwochs den 18. Septembris 1766 – Straff 1 lb s
Dieser Ehrsamen Zunft geschwohrner Riegere klagen Contra Johann Georg Riedling den Frantzösischen Weißbecken dahier, daß derselbe durch seine Knecht und Magd brodt in der Statt herum haußieren tragen laße, wie dann deßen Magd den 12. Julii Jüngst in d. Steinstraß u. Waßersupp Gaß damit herumgangen und ofentl. ausgeruffen, wer will brodt Kauffen, concludiren derselben in Straff Zu Ziehen.
Beklagter Zugegen sagt er schicke kein brodt haußieren sondern es seÿen seine Kinder, denen Er brodt nach haus schicke, bittet dahero absolutionem von der Klag.
Ist derselben aber durch die Riegere überwiesen worden dahero Erkanndt, seÿe derselbe in 1. lb d Straff u. 2 ß 6 d Gerichts Cösten zu condemniren.

Georges Riedling qui signe Rileng épouse en 1764 Susanne Barbe Gulden, luthérienne convertie fille de l’aubergiste Paul Gulden : contrat de mariage, célébration
1764 (18.12.), Not. Nenter (Georges Fréd. 6 E 41, 969) n° 123
Eheberedung – persönlich kommen und erschienen der Ehrenachtbare H. Georg Riedling der leedige Frantzösische beck, Weÿl. H Johannes Riedling, des gewesenen Ackersmanns und burgers zu Ruhmersheim ehelich erzielhter Sohn, beÿständlich des Großachtbahren H. Pierre Beauté, des gewesenen Alten Rathh. Frantzösischen Becken und Burgers allhier, als hochzeiter ane einem
So dann die Ehren und Tugendsame Jungfr. Susanna Barbara Guldenin, H Joh: Paul Gulden, des gewesenen Gastgebers und Burgers allhier in Erster ehelich erzeugte Tochter, mit assistentz der Ehrenachtbaren Hn Johann Cal Strintz des Gastgebers Ihres H. Schwagers und H Johann Michael Stoll des ebenmäßigen Gastgebers Ihres annoch ohnentledigten geschwornen Vogts, beede burgere als hochzeiterin
Actum Straßburg den 18. Decembris Anno 1764. Georges Ritleng als hochzeiter, susanna barbara guldin als hochzeiterin

Mariage, Saint-Laurent (cath. p. 155)
Hodie 7. die Januarÿ Anni 1765. (…) sacro Matrimonii vinculo in facie Ecclesiæ conjuncti fuerunt Georgius Rittling Pistor ex Rumersheim oriundus defuncti Joannis Rittling civis et agricolæ dicti loci et Catharinæ Kieffer olim conjugum filius legitimus actu in parochia Sancti Petri senioris hujus urbis commorans filius legitimus actu in parochiâ Sancti Petri Senioris hujus urbis commorans et Susanna Barbara Gulden Argentinensis ad fidem Catholicam neoconversa Joannis Pauli gulden civis olim et Cauponis hujatis, et defunctæ Mariæ Magdalenæ Nortz conjugum filia legitima à novem Annis parochiana nostra (signé) georgius ritleng, susanna barbara guldin (i 81)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison Grande rue de la Grange. Ceux du mari s’élèvent à 435 livres, ceux de la femme à 530 livres.
1765 (3.10.), Not. Nenter (Georges Fréd. 6 E 41, 964) n° 196
Inventarium über des Ehren Achtbahren H. Joh. Georg Riedling, des Frantzösischen becken und der Ehren und tugendsamen Fr. Susanna Barbara gebohrener Guldenin beeder Eheleute und burgere allhier einander in den Ehestand Zugebrachter Nahrungen, auffgerichtet Anno 1765. – vermög der vor mir Notario den 18. Decembris Anno 1764. errichteten Eheberedung §° 4.to vor unverändert in den Ehestand Zugebracht
So beschehen allhier Zu Straßburg auf Donnerstag den 3. Octobris Anno 1765. in præsentia H. Joh: Michael Stoll des Gastgebers und Burgers allhier ihr der Ehefraun annoch ohnentledigten Vogts
In einer allhie Zu Straßburg ane der Großen Stadel Gaß gelegen und von beeden Eheleuthen Zum theil lehnungs weiß bewohnenden behausung befunden worden wie folgt.
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Ehemanns ohnveränderte Nahrung, Sa. hausraths 12, Sa. Silbers 22, Sa. baarschafft 400, Summa summarum 435 lb
Diesemnach wird auch der Ehefrauen ohnverändertes Vermögen beschrieben, Sa. hausraths 128, Sa. silbers 12, Sa. goldenen Ringen 8, Sa. baarschafft 379, Summa summarum 530 lb

Susanne Barbe Gulden meurt en 1791 en délaissant quatre enfants. Les experts estiment la maison à 10 000 livres tournois (soit 2 500 livres strasbourgeoises). La masse propre au veuf est de 1027 livres tournois, celle propre aux héritiers de 2 698 livres. L’actif de la communauté s’élève à 19 372 livres, le passif à 3 710 livres

1792 (22.8.), Strasbourg 5 (1), Not. Faller n° 44
Inventarium über Weÿland Frau Susannä Barbarä Riedling gebohrner Guldenin Herrn Joh: Georg Riedling, des burgers und becken allhier zu Straßburg geweßener Ehegattin nunmehr seel. Verlaßenschafft auffgerichtet Anno 1792. – nach ihrem den 14. Hornung 1791. aus dießer welt genommenen tödlichen hintritt Zeitlichen hinterlaßen, welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren voernandten Joh: Georg Riedling des hinterbliebenen Wittibers und Hn Joh: Michael Stoll, des hiesigen burgers und gastgebers, als geordnet: und geschwornen Vogts über die hernach benamste Ehelich erzeugte Kinder (…) durch ermeldten hinterbliebenen Wittiber und deßen dienstmagd Anna Maria Röthinger (geäugt und gezeigt) So geschehen und angefangen allhier Zu Straßburg in der hernach beschriebener und in dieße Verlaßenschafft gehörigen behaußung den 8.ten Maÿ anno 1792.
Denominatio hæredum. Der verstorbenen und Erblaßerin seel. ab intestato hinterlaßene Erben seind wie folgt 1° Frau Maria Elisabetha Müllerin gebohrne Riedling Hn. Michael Müller des burgers und Maurermeisters allhier eheliche Ehegattin, unter gewalt und verbeÿstandet durch gemelden ihres Ehegattin anweßend, 2° Maria Magdalena, welche aber den 12. hornung 1792 ihrer seel. Mutter in die Ewigkeit nachgefolget, 3. Anna Maria, so 14 Jahr alt, 4. Barbara ihres alters 12 Jahr, In welcher beeder letztern Nahmen Hr. Joh: Michael Stoll der burger und Gastgeber dahier, als dererselben geordnet : und geschwohrner vogt hiebeÿ erschienen und ihre Interessen besorget
Copia der Eheberedung (…) den 18. Decembris 1764, Georg Friederich Nenter, Notarius publicus juratus

In einer allhier zu Straßburg in der langen Straß ane dem Seifen gäßlein gelegene und in dieße Verlassenschafft gehörige behaußung befunden worden, wie hernach folget
Eigenthum ane einer behaußung und Zugehörten. Nemlich eine behaußung und hoffstatt, bestehend in einem vorder: und hinterhauß, wie auch höflein mit allen deren begrifen, weiten, Zugehörten, Rechten und gerechtigkeiten gelegen allhierzu Straßburg in der langen Straß einseit ein Eck ane dem Seifengäßlein, anderseits neben Hn Rausch dem Nestler und burger allhier, hinten auf Hn Dambach dem buchdrucker stoßend, so auser (-) freÿ leedig und eigen und ist vorgedachte behaußung und Zugehörte durch (…) die Abschatzungs männer dem heutigen wahren Werth nach vermög darbeÿ mein Notarÿ Concept befindlich schriftlichen Abschatzung de dato 14.ten Maÿ 1792. æstimirt und angeschlagen worden pro 10.000 lb, Hierüber besag ein in allhiesiger Cantzleÿ Contract Stube den 24. 7.bris 1767. passirter Kauffbrief, wie auch quittung actum vom 6. 8.bris 1783, 24. 7.bris 1787 und 16. hornung 1792.
Ergäntzung des Wittibers währender Ehe abgegangenen Guths. Ausweißlichen des über beeder dießortiger (…) Eheleuten einander in den Ehestand Zugebrachter Nahrung durch Weÿl. Hn Georg Friderich Nenter gewesten Notarium allhier unterm 3. 8.bris 1765 errichteten Inventariums
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Wittibers unverändert Vermögen, Sa. hausraths 15 lb, Sa. Ergäntzungs Rest 1716, Summa summarum 1727 lb – Schuld 700 lb, Nach deren Abzug 1027 lb
Volgt nun auch der Erben ohnverändert guth, Sa. hausraths 287, Sa. Gold und dergelichen 13, Sa. der Activ schuld 700, Sa. Ergäntzungs rest 1697, Summa summarum 2698 lb
Endlich wird auch das theilbare guth beschrieben, Sa. hausrath 1863, Sa. brennholtz 300, Sa. Früchten und Mehl 5257, Sa. Wein 350, Sa. Silber und dergleich geschmeid 242, Sa. Gold und dergleich geschmeid 160, Sa. Eigenthum einer behaußung 10.000, Sa. vor gut geacht activ schulden 1200, Summa summarum 19.372 lb, Schulden 3710 lb, Nach deren Abzug 16.662 lb

Jean Georges Riedling se remarie en 1792 avec Anne Marie Redinger, fille du cultivateur Michel Redinger de Mutzig ; contrat de mariage, la célébration n’a lieu ni à Strasbourg ni à Mutzig.
1792 (7.9.), Strasbourg 5 (1), Not. Faller n° 52, 53
Eheberedung – persönlich kommen und erschienen Herr Johann Georg Riedling der burger und beck allhier, Wittiber von Susanna Barbara geb. Gulden, als hochzeiter ane einem
Sodann Jungfer Anna Maria Rietingerin, Weÿland Herrn Michael Rietinger des gewesenen ackersmanns und burgers zu Mutzig, mit Weÿland Anna Catharina Glaßin deßen Ehegattin erzeugte mehrjährige, vnd von Johannes Heinrich Mördel des burgers und Schreiners allhier verbeÿstandete Tochter als hochzeiterin am andern theil
actum Straßburg den 7. Septembris anno 1792 [unterzeichnet] Johan Georg Ritleng als hochzeiter, + Anna Maria Rietingerin gemachtes Handzeichen
(53) diese producirten attestat von H. Herrenberger vicarius aus der Münster Pfarreÿ allhier sub dato 11. 7.bris 1792 – den 11. 7.bris 1792
(Anne Marie Redinger ° 11 mai 1754 à Mutzig, † 14 novembre 1825 à Mutzig)

Anne Marie Redinger fait dresser l’inventaire de ses apports qui s’élèvent à 1 253 livres.
1792 (17.11.), Strasbourg 5 (1), Not. Faller n° 63
Inventarium über der Ehren und tugendsahmen Fraun Annä Mariä Riedling gebohrene Riedingerin H. Johann Georg Riedling, des burgers und becken allhier Zu Straßburg Ehegattin, in den Ehestand für ohnverändert Zugebrachte Nahrung aufgerichtet Anno 1792. – in ihren ohnlängst angetrettenen Ehestand Zugebracht und sich vermög der vor mir unterschriebenem Notario den 7. Septembris 1792 mit einander aufgerichteten Heuraths: Verschreibung für ohnverändert vorbehalten hat
So beschehen in Straßburg in Gegenwarth Heinrich Mördel des burgers und Schreiners allhier der Ehefraun beÿstands auf Dienstag den 30. Novembris 1792.
in der allhier zu Straßburg in der langen Straß an dem seiffengäßlein gelegenen und dem Ehemann größten theils zuständigen behaußung befunden worden wie folgt
Sa. hausraths 320, Sa. Silbers und golds 32, Sa. baarschafft 900, Summa summarum 1253 lb
Anbeÿ wurde wegen des Ehemanns in die Ehe gebrachtes Vermögen abgeredet und verglichen, daß solches dermalen weder Inventirt noch angeschlagen werden solle, sondern daß deßen gesamtes in die Ehe gebrachtes Guth Künfftiger Zeit einig und allein nach dem über deßen Erstern Ehefraun Verlaßenschafft durch mich unterschriebenen Notarium den 8. Maÿ jüngst angefangen und auffgerichteten Inventario solle ersucht, geliefert und ergäntzt werden
acp 12, 20.11.

Anne Marie Ritleng, femme de l’officier Jean Baptiste Fery, rachète les parts de la maison

1804 (2 germinal 12), Strasbourg 12 (4), M° Wengler n° 756
Cit. Jean Georges Ritleng boulanger, plus Marie Elisabeth Ritleng femme séparée quant aux biens du Cit. Michel Müller architecte de cette ville absent et Dlle Barbe Ritleng fille majeure sous l’assistance du Cit. Marc Antoine hodel homme de lettres en qualité d’héritiers de feue Susanne Barbe Gulden leur mere femme du Cit. Ritleng
au Cit. Jean Baptiste Fery officier retiré et Anne Marie Ritleng
cinq 6° dans une maison de boulanger cours magasin a bois autres aisances audit Strasbourg grand rue N° 131, d’un côté la ruelle du savon de laquelle ladite maison fait le Coin, de l’autre les héritiers de feu Jean Geofroi Rauscher, derrière en partie le Cit. Kolb négociant en partie la veuve du Cit. Beck, devant la grand rue – au Cit. Ritleng la moitié, à chacune des deux venderesses un 6° comme héritières de leur mère – moyennant 13.750 francs, la totalité 16.500 francs
Enregistrement, acp 90 f° 193-v du 7 germ. 12

Natif d’Epinal, Jean Baptiste Fery épouse en 1797 Marie Catherine Gerard puis en 1803 Anne Marie Ritleng : contrat de mariage, célébration
1803 (6 thermidor 11), Strasbourg 13 (16), M° Bremsinger n° 1108
Contrat de mariage – Cit. Jean Baptiste Fery, officier reformé, veuf de Catherine née Gerard domiciliée en cette ville Grand Rue n° 131 natif d’Epinal Département des Vosges
Cit. Anne Marie Ritleng fille majeure du Cit. Jean Georges Ritleng, boulanger et de feu Susanne Barbe née Gulden
Enregistrement, acp 88 F° 125 du 10 therm. 11

Mariage, Strasbourg (n° 19)
Acte de mariage de Jean Baptiste Fery, âgé de 29 ans, Officier retiré, domicilié en cette ville depuis six ans, né à Epinal, Département des Vosges le 30 mars 1774, fils légitime de Jean Fery,Chapelier audit lieu & de Marie Barbe Blaison, veuf de Catherine Gerard, morte en cette ville le 28 germinal dernier
Et Marie Anne Ritleng âgée de 25 ans, née en cette ville le 27 mai 1778, y domiciliée, fille légitime de Jean Georges Ritleng, Boulanger ci après et de feuë Barbe Guld (signé) Jean Baptiste Fery, Marianne Ritleng

Mariage, Strasbourg (n° 258)
Cejourd’hui 10° Ventôse l’an V de la République française une et indivisible (…) sont comparus pour contracter mariage Jean Baptiste Fery agé de 22 ans, officier retiré, né et domicilié à Epinal, canton dudit, Département des Vosges, fils de Jean Fery Chapelier audit lieu et de Marie Barbe Blaison, de l’autre part Marie Catherine Gerard, agée de 25 ans domiciliée en cette commune depuis quatre anbsn native de Molsheim, Canton dudit Département du Bas Rhin, fille de Jean Gerard, huissier & de Marie Cunégonde Nanteuil, Lesquels futurs Conjoints étoient accompagnés de Jean Gerard agé de 55 ans, huissier, père de la future (…) 1° l’acte de naissance du futur portant qu’il est né le le 30 mars 1774 (…) 2° l’acte de naissance de la future portant qu’elle est née le 16 juillet 1771 (signé) Jean Baptiste Fery, Catherine gerard (i 133)

Décès, Strasbourg (n° 1319)
Du 28° jour du mois de Germinal l’an onze de la République. Acte de décès de Catherine Gerard, décédée Cejourd’hui à deux heures du matin, âgée de 32 ans, native de Molsheim, demeurant Ruë brulée N° 26, fille légitime de feu Jean Baptiste Gerard, huissier en cette ville et de Cunégonde Nanteuil, épouse de Jean Baptiste Fery, officier retiré. Sur la déclaration à moi faite par ledit Jean Baptiste Fery agé de 29 ans – Amaigrissement (i 134)

Jean Baptiste Fery et Marie Anne Ritleng font dressser l’inventaire de leurs apports dans la maison Grand rue n° 131 qui appartient au père de l’épouse
1804 (26 pluviose 12), Strasbourg 13 (18), M° Bremsinger n° 1509
Inventaire des apports de Jean Baptiste Fery officier reformé domicilié grand rue N° 131 et Marie Anne Ritleng suivant contrat de mariage reçu par le notaire soussigné le 6 thermidor dernier
au domicile des époux au second étage donnant sur la grand Rue n° 131
l’épouse, 1817 francs, l’inventaire des apports du mari sera dressé en un autre tems
bien maternel de l’épouse constaté par l’inventaire de Susanne Barbe née Gulden épouse de Jean Georges Ritleng boulanger dressé par M° Faller le 22 août 1792
Enregistrement, acp 90 F° 108 du 2 ventose 12

Jean Baptiste Fery et Marie Anne Ritleng vendent la maison au boulanger Laurent Roth

1814 (26.7.), Strasbourg 12 (55), M° Wengler n° 8297
Adjudication définitive – Cahier des charges n° 8188 du 10 juin – Jean Baptiste Fery, officier retiré, et Marie Anne Ritleng demeurant rue des Dentelles n° 1
à Laurent Roth boulanger demeurant grand rue n° 128 pour 24.025 francs
une maison de boulanger à rez de chaussée et deux étages avec cour, magazin a bois, pompe très fonds et toutes ses autres appartenances, aisances et dépendances et droits actifs sise en ladite ville de Strasbourg grand rue n° 131 en face de la grand rue du Bouclier, d’un côté le Sr Frédéric Brockmann marchand frippier, de l’eautre le coin de la ruelle du savon, devant la grand rue, derrière en partie le Sr Kolb négociant en partie la veuve Beck – un 6° à la D° Fery venderesse comme l’ayant recueilli de Susanne Barbe Gulden sa mère épouse de Jean Georges Ritleng boulanger, suivant liquidation reçue Faller notaire à Strasbourg le 22 août 1792, cinq 6° acquis conjointement avec son mari du Sr Ritleng son père, ses deux sœurs Marie Elisabeth Ritleng femme Müller et Barbe Ritleng suivant acte reçu par le notaire soussigné le 2 germinal 12 (joint) transcrit au bureau des hypothèques le 8 du même mois – mise à prix 19.000 fr
adjudication préparatoire, 28 juin n° 8228
Enregistrement, acp 125 f° 23-v du 28.7.

Originaire de Pfulgriesheim, le boulanger Laurent Roth épouse en 1783 Catherine Marguerite Fischer, native de Westhoffen : contrat de mariage, célébration
1783 (10.10.), Not. Lauth (6 E 41, 652) n° 79
Eheberedung – persönlich kommen und erschienen der Ehrsame und bescheidene Lorentz Roth, der ledige Becker von Pfulgriesheim gebürtig, weiland Valentin Roth des gewesenen Ackersmanns und Burgers allda mit auch weil. Fraun Catharina geborner Bilgerin seiner gewesenen Ehefrauen beide seel. ehelich erzeugter Sohn unter verbeÿstandung Dieboldt Roth des Kutschers und Burgers allhier Zu gedachtem Straßburg dessen leiblichen Bruders, als Hochzeiter ane einem
Sodann die Ehr: und Tugendreiche Jungfer Catharina Margaretha Fischerin von Westhoffen gebürtig, Weÿl. Meister Simon August Fischer des gewesenen Strumpfwebers und burgers daselbst mit Fraun M. Magd. geb. Waltherin seiner ehelichen Haußfrauen ehelich erzielte Tochter, diese unter assistentz Meister Johann Friderich Lutz, des Schuemachers und burgers hieselbsten, dero Vettern als Hochzeiterin am andern theil
So geschehen Straßburg auf Freÿtag den 10. Octobris Anno 1783 [unterzeichnet] Lorentz Roth als hochzeiter, Catharina Margaretha fischerin als hochzeiterin

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 129)
Im Jahr 1783. Dienstags den 21. Octobris nachmittag um vier Uhr sind (…) eingesegnet worden Lorentz Roth, lediger becker meister und burger allhier weiland Valentin Roths gewesenen ackersmanns und burgers in Pfulgriesheim und weiland Frau Catharina gebohrener Bilgerin hinterlassener ehelicher Sohn, Und Jgfr. Catharina Margaretha Fischerin Simon August Fischers, strumpfewbers und burgers in Westhoffen und frau Maria Magdalena gebohrener Walterin eheliche tochter [unterzeichnet] Lorentz Roth als hochzeiter, Catharina Margareta fischerin als Hochzeiterin (i 130)

Laurent Roth se remarie en 1825 avec Barbe Frédérique Rau, originaire de Bouxwiller : contrat de mariage, célébration
1825 (5.7.), Strasbourg 2 (58), M° Weigel n° 3798
Contrat de mariage – Laurent Roth, boulanger à Strasbourg, fils de Valentin Roth, cultivateur ausit lieu, et de feu Marguerite Bilger sa femme, ledit Laurent Roth veuf de Marguerite Fischer d’une part
et Barbe Frédérique Rau, âgée de 27 ans, demeurant à Strasbourg fille de feu Philippe Chrétien Rau demeurant à Bouxwiller et de feu Catherine Goetz d’autre part
Enregistrement, acp 174 (3 Q 29 889) f° 21-v du 9.7. – portant réserve d’apports et des habillemens et linges propres à un chacun, communauté d’acquets partageable par moitié au décès de l’un d’eux
don de survie par le futur à la future en toute propriété et le quart de sa succession. Le futur époux se constitue en propre en numéraire 2000 francs et en meubles 982
La future se constitue en propre en numéraire la solle de 2000 francs et en meubles 3615, Plus une maison à Strasbourg rue de Schiltigheim N° 25

Mariage, Strasbourg (n° 274)
Acte de mariage, célébré à l’hôtel de ville de Strasbourg à dix heures du matin le 21 juillet 1825. Laurent Roth, Majeur d’ans, né en légitime mariage le 2 juillet 1858 à Pfulgriesheim (Bas-Rhin) domicilié à Strasbourg, Boulanger, veuf de Catherine Marguerite Fischer, décédé en cette ville le 25 juillet 1813, fils de feu Valentin Roth, Cultivateur audit lieu, et de feu Catherine Bilger, Barbe Frédérique Rau, Majeure d’ans, née en légitime mariage le 10 Germinal an six à Bouxwiller (Bas-Rhin) domiciliée à Strasbourg fille de feu Chrétien Philippe Rau, Menuisier décédé à Bouxwiler le 6 novembre 1811, et de feu Anne Catherine Goetz, décédée au même lieu le 5 octobre 1810 (signé) L Roth, Bat Friedericka Rau (i 15)

Laurent Roth meurt en 1830 en délaissant un fils et une petite-fille.
1830 (8.7.), Strasbourg 1 (59), M° Rencker n° 7592
Inventaire de la succession de Laurent Roth, boulanger décédé le 2 courant – à la requête de Barbe Frédérique Rau la veuve, Geoffoi Roth, brasseur, Valentin Schneegans, licencié en droit, avoué près le Tribunal civil mandataire de Caroline Schneegans épouse de Geoffoi Weigel, émouleur à Bischwiller – en présence de Jean Sébastien Imbs, gardien des scellés – duquel Geoffroi Roth son fils et Mde Weigel par représentation de Catherine Marguerite Roth femme en premières noces de Daniel Schneegans, censier et en secondes de Jean André Klipffel, aubergiste décédée à Strasbourg seuls et uniques héritiers
Contrat de mariage reçu M° Weigel le 5 juillet 1825 – la veuve déclare être intentionnée de renoncer à la communauté – en la maison rue des Tonneliers n° 20

immeubles, une maison composée de deux bâtiment sis à Strasbourg l’un des bâtiments ayant vue sur la rue des Tonneliers n° 20 et l’autre bâtiment ayant sa façade dans la rue de l’Homme de Pierre n° 2, le premier bâtiment d’un côté la veuve et les héritiers Michel Redslob, de l’autre Jean Friedel, derrière l’autre bâtiment qui tient d’un côté au Sr Friedel. de l’autre à l’auberge de la Hache et partie aux héritiers Redslob – acquis de Florent Schneider, cordonnier, et de Marie Anne Meyer par acte reçu M° Schreider le 19 septembre 1829
2. un étal de boucher sis à Strasbourg dans les Petites Boucheries n° 114 entre la veuve Ludwig et un inconnu, de la communauté avec Catherine Marguerite Fischer première femme acquis en licitation par ledit Roth suivant adjudication définitive Me Rencker 20.6.1827
immeuble propre à la veuve, apport en mariage, une maison avec appartenances et dépendances sise à Strasbourg rue de Schiltigheim n° 25, d’un côté la propriété de Charles Chevalier, de l’autre le Sr Zee charpentier à la Fonderie, derrière celle de la demme Nesberschée née Pfeffer
acp 200 (3 Q 29 915) f° 59 du 16.7. – objets à elle appartenant propre existants mobiliers sont estimés 2543 francs qui lui sont remis de suite dont elle donne décharge
Mobilier de la communauté et qui vient propre au défunt 2465, créances 25.343, total 27.808
Une maison rue des Tonneliers N° 20 en cette ville, un étal de boucher N° 114 aux petites boucheries en cette ville
Le passif est de 13.120 francs

1830 (11.11.), M° Rencker
Liquidation et partage de la succession de Laurent Roth, boulanger à Strasbourg où il est décédé le 2 juillet dernier, fait à la requête de Barbe Frédérique Rau sa veuve en secondes noces héritière pour un quart d’après son contrat de mariage et des enfants du défunt nommés Geoffroi Roth, brasseur à Strasbourg et feue Catherine Marguerite Roth, veuve en premières noces de Daniel Schneegans et en secondes noces de Jean André Klipffel, aubergiste à Strasbourg, représentée par sa fille Caroline Schneegans femme de Geoffoi Weigel domiciliée à Bischwiller
acp 201 (3 Q 29 916) f° 112-v du 12.11. – La masse active purement mobilière est de 45.571 dont le quart à la mère fait 11.378 et la moitié pour chaque enfant 17.089
Le passif est de 16.182, reste 29.388, dont le quart propre la veuve fait 7347 et la moitié pour chaque enfant 11.020
Il revient à la veuve pour sa part 7347, plus pour reprises 2072, plus pour dépenses pour la succession 884, total 10.413

Barbe Frédérique Rau se remarie en 1831 avec le cordonnier Michel Schneider
1831 (30.6.) Strasbourg 1 (61), M° Rencker n° 8225
Contrat de mariage – Michel Schneider, cordonnier à Strasbourg
Barbe Frédérique Rau veuve de Laurent Roth, boulanger audit lieu
acp 204 (3 Q 29 919) f° 133-v du 2.7. – portant adoption du régime de la communauté d’acquets c’est-à-dire que les apports des époux et les objets qui leur arriveront par succession, donation ou autrement n’en feront point partie et que les dettes antérieures au mariage seront acquittées par celui qui les aura contractées
le futur époux apporte en outils de son métier et en dettes actives une valeur de 4000 francs
la future fait apport 1° d’une maison rue à Strasbourg rue de Schiltigheim n° 25
2° de deux maisons contiguës rue des Tonneliers n° 20 et rue de l’Homme de pierre n° 2, ces deux maisons grevées de 5800 f. d’hypothèque, 3° de meubles et effets de la valeur de mille francs
les habits et linges des futurs sont réservés réciproquement propres à chacun d’aux
Les futur époux se font donation mutuelle au survivant d’eux de la propriété de tout ce que délaissera le prémourant

Barbe Frédérique Rau meurt en 1854 en délaissant trois enfants de son deuxième mariage
1855 (31.1.), M° Noetinger
Inventaire de la succession délaissée par Barbe Frédérique Rau veuve en premières noces de Laurent Roth, boulanger et épouse en secondes noces de Michel Schneider, bottier, décédée à Strasbourg le 31 novembre 1854, dressé à la requête 1° du Sr Schneider veuf, agissant comme commun en biens en vertu de son contrat de mariage reçu Rencker le 30 juin 1831 et comme père et tuteur d’Edouard Schneider son fils mineur issus du dit mariage 2) Auguste Frédéric Schneider, bottier à Strasbourg, 3° Eugène Schneider, Célibataire à Strasbourg
acp 437 (3 Q 30 152) f° 35 du 9.2. (succession déclarée le 25 mai 1855) Communauté. Mobilier et extances 3967
14 obligations du chemin de fer de l’Est 7000 pour l’achat desquels la banque de France a fourni 4500 (reste) 2500
72 piastres rentes d’Espagne 4310, à l’achat desquels le comptoir national a fourni la somme de 2600 (reste) 1710
12.000 piastres de dette différées 11.664
deux obligations d’Autriche 3262
six actions du chemin de fer de Sceaux 1080
deux obligations de l’Emprunt romain 1677, (total) 45.048 – Passif 23.844
Succession, moitié de la communauté 10.591, reprises 18.650, garde robe 184 (total) 29.146

Laurent Roth et Barbe Frédérique Rau vendent la maison au boulanger Valentin Fischbach, domicilié à Berstett

1829 (9.12.), Strasbourg 2 (68), M° Weigel n° 6258
Laurent Roth, ci devant boulanger, et Barbe Frédérique Rau
à Valentin Fischbach, boulanger domicilié à Berstett
la maison de boulanger ayant rez de chaussée, deux étages, cour, magasin à bois et pompe avec toutes ses appartenances et dépendances sise dans la Grand rue marquée du n° 131, d’un côté la veuve Brockmann, de l’autre la rue du Savon dont elle forme le coin, derrière la veuve Bur en partie maison Kalb – Titres de propriété, les vendeurs ont acquis ledit immeuble de Jean Baptiste Fery, officier retiré, et de Marie Anne Ritleng par acte reçu M° Wengler le 26 juillet 1814 transcrit au bureau des hypothèques de cette ville vol. 76 n° 62, La Dame Fery en a recueilli un 6° dans la succession de Marie Susanne Barbe Gulden épouse de Jean Georges Ritleng, boulanger, suivant inventaire dressé par Falller alors notaire à Strasbourg le 22 août 1792, les conjoints acquis ont acquis cinq 6° sur le Sr Ritleng par acte reçu M° Wengler le 2 germinal 12 – moyennant 23.000 francs
Enregistrement, acp 197 F° 105-v du 12.12.

Valentin Fischbach se marie l’année suivante avec Marie Salomé Freiss, fille du boulanger Laurent Freiss de Bischheim-au-Saum
1830 (29.4.), Strasbourg 2 (69), M° Weigel n° 6504
Contrat de mariage – Valentin Fischbach, boulanger à Strasbourg âgé de 25 ans, fils majeur de feu Charles Fischbach, cultivateur à Berstett, et Marie Lobstein sa femme, d’une part
et Marie Salomé Freiss célibataire âgée de 27 ans fille de Laurent Freiss, boulanger et de Marie Salomé Schuh sa femme demeurant à Bischheim au Saum d’autre part
acp 199 (3 Q 29 914) f° 78-v – portant réserve d’apports et des habillements et linge propre à un chacun, communauté d’acquêts partageable par moitié au décès de l’un d’eux et usufruit au survivant d’une somme de 8000 francs, don de survie par le futur à la future d’une somme de 1000 francs et par le future au futur époux de l’usufruit du lit nuptial,
la future épouse se constitue en propre une valeur mobilière de 8000 francs et le futur époux d’une maison grand’rue N° 131 en cette ville, le surplus de sa fortune sera constatée par un inventaire notarié

Valentin Fischbach et Marie Salomé Freis hypothèquent la maison au profit du militaire retraité Charles Gabriel Désiré Dufresnay

1848 (24.2.), Strasbourg 10 (110), M° Zimmer n° 6984
Obligation – Ont comparu le sieur Valentin Fischbach, boulanger & D° Marie Salomé Freis sa femme de lui dûment autorisée à l’effet des présentes les deux demeurant et domiciliés à Strasbourg, lesquels reconnaissent devoir bien & légitimement
à M Charles Gabriel Désiré Dufresnay, major en retraite, chevalier se St Louis & de la Légion d’Honneur demeurant et domicilié à Strasbourg créancier ci présent et acceptant, la somme principale de 5000 francs
hypothèque. Une maison boulangerie avec cour, magasin à bois & pompe avec toutes ses dépendances de nature immobilière située à Strasbourg grand rue n° 131, tenant d’un côté la V° Brockmann, de l’autre à la rue du Savon dont elle fait le coin, par derrière au sieur Scheer. Duquel immeuble le sieur Fischbach est devenu propriétaire pour l’avoir acquis du sieur Laurent Roth, ci devant boulanger, & de Dame Barbe Frédérique Rau son épouse demeurant à Strasbourg suivant contrat de vente passé devant M° Weigel notaire à Strasbourg le 9 décembre 1829. Les débiteurs déclarent que l’immeuble sus désigné leur appartient encore en toute propriété et qu’il n’est grevé d’aucune rente privilège ni hypothèque à l’exception (…)

Marie Salomé Freyss meurt en 1854 en délaissant trois enfants

1854 (6.2.), Strasbourg 10 (126), M° Zimmer (Louis Frédéric) n° 10.421
Inventaire 1° communauté de biens qui a existé entre entre M. Valentin Fischbach, boulanger à Strasbourg et Dame Marie Salomé Freyss son épouse, 2° de la succession de cette dernière, décédée en cette ville le 12 novembre 1853.
L’an 1854 le lundi 6 février à deux heures de relevée, à la requête et en présence I. de M Valentin Fischbach, boulanger, agissant a) en son nom personnel 1° à cause de la communauté de biens réduite aux acquêts et partageable par moitié qui a existé entre lui & Dame Marie Salomé Freyss son épouse défunte aux termes de leur contrat de mariage passé devant M° Weigel alors notaire à Strasbourg le 29 avril 1830, 2° à cause des reprises en deniers qu’il peut avoir à exercer sur ladite communauté pour biens propres aliénés ou dénaturés pendant le mariage & des reprises en nature des biens propres encore existans, 3° à cause des avantages matrimoniaux résultant à son profit du contrat de mariage sus relaté, 4° & comme usufruitier légal des biens de son enfant mineur ci après nommé jusqu’à son âge de 18 ans ou son émancipation, b) au nom et comme tuteur légal de Marie Emilie Fischbach, née à Strasbourg le 2 février 1843 sa fille encore mineure issue de son mariage avec son épouse défunte,
II. de M Valentin Fischbach, fils, garçon boulanger en jouissance de ses droits, agissant en son nom personnel, III. de M Auguste Fischbach, employé des ponts et chaussées, en jouissance de ses droits, agissant tant en son nom personnel qu’au nom et comme subrogé tuteur de Marie Emilie Fischbach sus nommée (…) tous demeurant et domiciliés à Strasbourg, Lesdits Valentin Fischbach fils, Auguste Fischbach & Marie Emilie Fischbach habiles à se dire et porter seuls héritiers chacun pour un tiers de leur mète la Dame Fischbach née Freyss sus nommée (…)
De tout quoi a été dressé le présent procès verbal à Strasbourg en la maison mortuaire sise grand rue N° 131.

Masse propre au veuf 2) Une maison boulangerie avec cour, magasin à bois et pompe, appartenances et dépendances sise à Strasbourg grand’rue N° 131, tenant d’un côté la veuve Brockmann, de l’autre à la rue du savon, par devant à la grand’rue et par derrière au Sr Scheer. M Fischbach père a fait l’acquisition de cet immeuble avant son mariage du sieur Laurent Roth, ancien boulanger, et de Dame Barbe Frédérique Rau conjoints à Strasbourg, en vertu d’un contrat de vente passé devant M° Weigel alors notaire en cette ville le 9 décembre 1829 transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 31 du même mois volume 202 N° 503. Cette acquisition a eu lieu moyennant le prox de 23.000 francs
acp 427 (3 Q 30 142) f° 23 du 8.2. (succession déclarée le 1 mai 1854) Communauté, mobilier estimé 1155. Succession lit et garde robe 143
acp 429 (3 Q 30 144) f° 76-v du 8.5. (vacation du 6 mai) loyers échus 141, indemnité due par le veuf 1753, reprises de la défunte 9233
passif de la communauté 11.154, actif de la succession 10.376, passif de la succession 737

Valentin Fischbach et ses enfants hypothèquent la maison au profit du propriétaire Jean Frédéric Würtz

1854 (23.6.), Strasbourg 10 (127), Louis Frédéric Zimmer substitué par G. L. Fr. Grimmer n° 10.591
Obligation des 23 & 37 Mai 1854 – ont comparu 1° M Valentin Fischbach, père, boulanger, 2° M Valentin Fischbach, fils, garçon boulanger en jouissance de ses droits, 3° M Auguste Fischbach, employé des ponts et chaussées en jouissance de ses droits, tous demeurant et domiciliés à Strasbourg, agissant tant en leurs noms personnels qu’au nom et comme se portant solidairement fort de leur fille et sœur Marie Emilie Fischbach, mineure, demeurant et domiciliée à Strasbourg où elle est née le 2 février 1843 (…) reconnaissent devoir bien et légitimement
à M Jean Frédéric Würtz, père propriétaire demeurant et domicilié à Strasbourg, créancier ci présent et acceptant, la somme principale de 4000 francs
hypothèque. Une maison boulangerie avec cour, magasin à bois & pompe, appartenances et dépendances sise à Strasbourg grand’rue N° 131, tenant d’un côté la veuve Brockmann, de l’autre à la rue du Savon, par devant à la grand’rue et par derrière au sieur Scheer. M Fischbach père a fait l’acquisition de cet immeuble avant son mariage du sieur Laurent Roth, ancien boulanger, & de Dame Barbe Frédérique Rau conjoints à Strasbourg, en vertu d’un contrat de vente passé devant M° Weigel alors notaire en cette ville le 9 décembre 1829 transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 31 du même mois volume 202 N° 503. Les débiteurs déclarent sous les peines de droit que M. Fischbach est veuf en premières noces de D° Marie Salomé Freyss sa femme défunte, que M.M. Fischbach fils sont célibataires, que tous les trois ne sont chargés d’aucune tutelle ni autre fonction emportant hypothèque légale, sauf M. Fischbach, père qui est tuteur naturel de sa fille mineure sus-nommée & que la maison ci-dessus appartient encore en toute propriété à M Fischbach père & qu’elle n’est grevée d’aucune rente privilège ni hypothèque à l’exception (…)

Valentin Fischbach consent au mariage de son fils Philippe Auguste à Pest en Autriche (Hongrie)
1864 (15.11.), Strasbourg 10 (153), M° Zimmer (Louis Frédéric) n° 15.810
Consentement à mariage. M. Valentin Fischbach ancien boulanger demeurant et domicilié à Strasbourg veuf de D° Marie Salomé Freyss, son épouse défunte, lequel déclare par les présentes consentir au mariage que son fils Mr Philippe Auguste Fischbach, majeur ingénieur au chemin de fer d’autriche demeurant et domicilié à Pesth, autriche, se propose de contracter avec Mad.lle Jeanne Emilie Feld, majeure d’ans demeurant et domiciliée en ladite ville de Pesth
acp 537 (3 Q 30 252) f° 80 du 16.11.

Valentin Fischbach consent au mariage de son fils Philippe Auguste à Vienne
1868 (22.9.), Strasbourg 10 (161), M° Kœrttgé (Jean Théodore) n° 747
Consentement – A comparu Mr Valentin Fischbach, ancien boulanger demeurant et domicilié à Strasbourg, veuf de Dame Salomé Freyss, sa défunte épouse, lequel déclare par ces présentes consentir au mariage que son fils Mr Philippe Auguste Fischbach, Ingénieur du chemin de fer d’Autriche demeurant à Vienne, se propose de contracter avec Madle Catherine Thérèse Bertagnoli demeurant près de Vienne
acp 571 (3 Q 30 286) f° 174-v du 28.9.

Valentin Fischbach épouse en 1859 Madeleine Schmidt, native d’Ingwiller. Son père lui fait donation de la maison Grand rue au contrat de mariage.

1859 (6.10.), Strasbourg 10 (140), M° Zimmer (Louis Frédéric) n° 13.244
Contrat de mariage, 6 octobre 1859 – Ont comparu 1. Mr Valentin Fischbach fils, boulanger demeurant et domicilié à Strasbourg, né en cette ville le 24 février 1831 du légitime mariage de Mr Valentin Fischbach, ci après nommé & de D° Marie Salomé Freyss, sa femme défunt, futur époux d’une part
2. Madlle Madeleine Schmidt, demeurant et domiciliée à Ingwiller, née audit lieu le 14 janvier 1830 du légitime mariage de M. Charles Geoffroi Schmidt & de D° Catherine Schweitzer son épouse ci après nommée, future épouse d’autre part
2° le dit St Valentin Fischbach, père, boulanger, demeurant et domicilié à Strasbourg, agissant aux présentes à cause de la dot qu’il va ci après constituer à son fils de troisième part
4° Mr Charles Geoffroi Schmidt, boulanger et d° Catherine Schweitzer, son épouse qu’il autorisé à l’effet des présentes, les deux demeurant et domiciliés à Ingwiller, agissant à l’effet des présentes à cause de la constitution de dot qu’ils vont faire ci après en faveur de la dlle future leur fille

Article cinq. En considération du futur mariage, Mr Fischbach père donne & constitue en dot avec dispense de rapport en nature au Sr futur son fils, ce acceptant, sous les charges & conditions ci après indiquées 1) Une maison boulangerie avec cour, magasin à bois et autres appartenances et dépendances sise à Strasbourg, grand rue n° 91, formant d’un côté le coin de cette rue & de la rue du savon où elle porte le N° 5, tenant de l’autre côté à la veuve Brockmann & par derrière à la propriété de M. Exel.
2° Les outils et unstensiles de boulangerie ci après désignés, savoir deux lits de domestique, estimés à 100 francs, un autre lit complet, estimé 50 francs, trois balances avec poids à 60 francs, trente sacs à farine à 30 francs, treize hectolitres de tonneaux à 75 francs, vingt planches à pâtes à 20 francs, un chaudron à brasse à 20 francs & différens outils de boulangerie à 20 francs, Total de l’estimation de ces objets 475 francs
Le Sr Fischbach père a acquis ledit immeuble du Sr Laurent Roth, ancien boulanger et D° Barbe Frédérique Rau, sa femme demeurant à Strasbourg aux termes d’un contrat passé devant M° Weigel alors notaire en cette ville le 9 décembre 1829, transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 31 du même mois volume 202 n° 503. Le Sr Fischbach père certifie que ledit immeuble lui appartient encore en toute propriété et qu’il n’est grevé d’aucune dette, rente, privilège ni hypothèque, à l’exception (…) total 17.000 francs. Ladite donation est faite pour le prix de 30.000 francs,
4. de fournir gratuitement à son père à partir de cette époque (la célébration du mariage) ausssi de semaine en semaine six kilogrammes de pain bis blanc & vingt litres de charbons, 5° de laisser à sa sœur mineure & son père jusqu’au décès de ce dernier & après ce décès jusqu’au mariage de sa sœur, la jouissance gratuite d’un logement de trois pièces au second étage de ladite maison, avec cuisine & bucher & d’un compartiment dans la cave, 6° de permettre aux mêmes père et sœur de faire cuire gratuitement leurs aliments dans le four de la boulangerie
acp 481 (3 Q 30 196) f° 94-v du 10. 8.br

Valentin Fischbach meurt en délaissant quatre enfants en 1891
1891 (3.7.), M° Mossler
Offenkunde über des am 13. Mai 1891 dahier erfolgte Ableben des Michael Valentin Fischbach, Bäcker hier wohnend, Ehemann von Magdalena Schmidt, beerbt von seinen 4 Kinderen Eugenie, Emilie, Adele alle 3 ledig hier und Eugen Fischbach, Koch in Seattle, Staat Washington
acp 844 (3 Q 30 559) f° 30 n° 1405 du 7.7.

La quittance consécutive à la vente de 1869 (ci-dessous) mentionne les enfants de Valentin Fischbach
1872 (20.2.), Strasbourg 10 (168), M° Kœrttgé (Jean Théodore) n° 2465
Quittance & notoriété, 24 février 1872 – 1) Mr Valentin Fischbach, ancien boulanger, actuellement surveillant de travaux, 2° Mr Jean Pierre Ducret, arbitre de commerce, syndic définitif de la faillite dudit Sr Fischbach & représentant comme tel la masse des créanciers de ce dernier à laquelle masse Mr Fischbach a fait abandon de biens et obtenu son concordat, ces deux demeurant à Strasbourg, 3) M. Charles Mehl, tanneur & D° Marie Emelie Fischbach sa femme demeurant ensemble à Wasselonne, M. Mehl agissant tant pour autoriser sa femme qu’au nom & comme tuteur datif de Caroline Augustine Thérèse Fischbach, fille mineure âgée de 2 ans et demi de feu M. Philippe Augustin Fischbach, Ingénieur décédé à Vienne (Autriche) & de D° Catherine Thérèse Bertagnoli (…), les époux Mehl mariés sous le régime de la communauté de biens réduite aux acquêts sans obligation d’emploi ou de remploi obligatoire pour les tiers aux termes de leur contrat de mariage passé devant M° Koerttgé soussigné le 20 juillet 1869, Mr Valentin Fischbach, Mme Mehl née Fischbach & ladite mineure Fischbach, seuls héritiers chacun pour un tiers de feu M Valentin Fischbach père, vivant ancien boulanger décédé à Wasselonne le 29 avril 1871 père de M. Valentin Fischbach & de Mde Mehl, grand père de la mineure Fischbach, ainsi que ces qualités sint constatées par un acte de notoriété qui sera dressé à la suite du présent acte
4) M. Charles Ledermann, boulanger demeurant à Strasbourg
Lesquels pour arriver à la quittance qui va suivre ont préalablement établi entre’eux le compte suivant
I. Compte entre M. Ledermann & la famille Fischbach au premier janvier 1871. Aux termes d’un contrat de vente reçu par M° Koerttgé, soussigné le 13 octobre 1869 transcrit au bureau des hypothèques le 14 du même mois vol. 1233 N° 2 & inscrit d’office le même jour vol. 1032 N° 10 (…)

Valentin Fischbach et Madeleine Schmitt vendent la maison au boulanger célibataire Charles Ledermann

1869 (13.10.), Strasbourg 10 (163), M° Kœrttgé (Jean Théodore)
Vente, obligation et cession, 13 octobre 1869. – ont comparu M. Valentin Fischbach fils, boulanger et Dame Madeleine Schmitt sa femme agissant sous son autorisation, les deux demeurant & domiciliés ensemble à Strasbourgn lesquels ont, par les présentes, vendu (…)
à M. Charles Ledermann, boulanger, non marié, demeurant et domicilié à Strasbourg, acquéreur ci présent et acceptant
Une maison boulangerie avec cour, magasin à bois et autres appartenances et dépendances sise à Strasbourg grand rue n° 91, formant d’un côté le coin de cette rue & de la rue du savon où elle porte le N° 5, tenant de l’autre côté à la D° veuve Francké et par derrière à la propriété de M. Exel. Cet immeuble vendu tel et en l’état où il se trouve en ce moment (…) y compris les outils, ustensiles et la charrette servant à l’exploitation de la boulangerie ainsi que tous les poeles avec leurs tuyaux et pierres qui peuvent se trouver placés dans ladite maison et qui peuvent appartenir aux vendeurs
Etablissement de propriété. La maison sus désignée appartient au S Fischbach vendeur au moyen de la donation que le Sr Valentin Fischbach, ancien boulanger demeurant à Strasbourg, son père lui en a fait avec dispense de rapport en nature aux termes du contrat de mariage des époux Fischbach-Schmidt passé devant M° Zimmer, alors notaire à Strasbourg le 6 octobre 1859, transcrit au bureau des hypothèques de cette ville le 19 du même mois Volume 745 N° 85. Cette donation a eu lieu, outre la rente, les prestations en nature et la jouissance d’un logement au profit du donateur dont il va être question ci après, moyennant le prix de 30.000 francs à compte duquel le Sr Fischbach fils a été délégué et s’était obligé de payer (…) M. Fischbach père avait fait l’acquisition dudit immeuble du Sr Laurent Roth, boulanger et D° Barbe Frédérique Rau, sa femme de Strasbourg le 9 décembre 1829, transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 31 du même mois volume 202 n° 503. Etat hypothécaires. Les vendeurs certifient qu’ils sont mariés en premières noces sous le régime de la communauté de biens réduite aux acquêts sans obligation d’emploi ni de remploi ainsi que cela résulté de leur contrat de mariage sus allégué (…)
Quant à la jouissance qui compétait à M Fischbach père sur un logement dans ladite maison en vertu dudut contrat de mariage, les vendeurs déclarent que cette jouissance cessera à compter du 25 décembre 1859 (…) La présente vente est faite et acceptée moyen le prix de 46.000 francs
Police d’assurance. La Mutuelle du Bas-Rhin N° 5936.B du 27 octobre 1859 pour Mr Valentin Fischbach, Boulanger à Strasbourg. Strasbourg Grande rue, 91 & Rue du Savon, 5. Maison d’habitation de devant (évaluation) 17.000, Boulangerie et four 13.500, Cage d’escalier 3000, Remise, hangar et bûcher 500
acp 587 (3 Q 30 302) f° 18-v du 14.10.

Originaire de Dettwiller, Charles Ledermann épouse en 1872 Marguerite Caroline Scheerer
1872 (7.11.), Strasbourg 8 (85), M° Gustave Edouard Loew n° 4575
Contrat de mariage – Ont comparu Mr Charles Ledermann, boulanger, demeurant et domicilié à Strasbourg, fils majeur du sieur Jacques Ledermann, cultivateur, demeurant et domicilié à Dettwiller & de feue D° Anne Catherine Lamps son épouse décédée, procédant comme futur époux, d’autre part
Et Dlle Marguerite Caroline Scheerer majeure demeurant et domiciliée à Strasbourg fille de feus M. Abraham Scheerer, marchand de farine & de D° Eve Marguerite Jung décédée époux en la dite ville, stipulant comme future épouse d’autre part
acp 610 (3 Q 30 325) f° 8-v n° 4374 du 11.11. – Art. 1. die zukünftige Gatten nehmen die gesetzliche Gütergemeinschaft unter folgenden Modificationen an.
Art. 2. die Gütergemeinschaft soll auff die Errungenschaft beschränkt sein. Einbringen des Bräutigams a) Mobilien 221, Meubel und Hausräthe im Werth von 221 frs. b) Immobilien. Ein Haus mit Bäckerei, Parterre mit Hof und Nebengebäude zu Straßburg, große Straße Nr 91. Schulden im Gesamtbetrag von 47.533.
Einbringen der Braut. Mobilien und Hausräthe 2238, Forderung an ihne Bräutigam 8000, Hypotheken Forderung an ihrem Vater und ihrer Mutter 9000, zusammen 19.538
Die Brautleute vermachen sich gegenseitig für den Fall ihres Ablebens, Erhalten für eventuelle Schenkung 5 Fancks

Charles Ledermann et Marguerite Caroline Scheerer hypothèquent la maison au profit du fabricant de chapeaux de paille Louis Chrétien Kampmann

1874 (24.9.), Strasbourg 10 (174), M° Kœrttgé (Jean Théodore) n° 4374
Obligation – sind erschienen H. Carl Ledermann, Bäcker und Frau Carolina Scheerer dessen hierzu verbeistandete Ehegattin, beide in Straßburg wohnhaft, welche hiedurch anerkannt haben rechtmäßig schuldig zu sein
an H. Ludwig Christian Kampmann, Strohhut-Fabrikant, Ritter der Ehrenlegion, in Straßburg wohnhaft, Gläubiger, hierzugegen und solches annehmend, ein Hauptsumm von 5000 Franken
versetzen hypothekarischen Weise, Ein Haus, mit Bäckerei, Hof, Holtz-Schuppen und allen anderen Zugehörden, in Straßburg gelegen, Langestraße N° 91 das Eck bildend dieser Straße und dem Seifengäschen wo das Haus die Nummer 5 trägt, anderseith an Eigenthum der Frau Francke stoßend, und hinten an Eigenthum des H. Exel. Die Eheleute Ledermann erklären und bestätigen daß sie in erster Ehe unter der Gütergemeinschaft verheirathet sind, das sie mit keiner Vormundschaft belastet sind (…) daß die gesetzte Liegenschaft ihnen noch in vollem Eigenthum angehört und mit keiner andern Renten Schuld nuch Hÿpothek belastet ist als durch (…) zusammen 29.500 frs.

Charles Ledermann meurt en 1877. L’inventaire est dressé après que ses héritiers collatéraux ont renoncé à la succession.

1877 (24.9.), Strasbourg 8 (100), M° Gustave Edouard Loew n° 9607
Inventar in der Verlaßenschaft von Herrn Karl Ledermann, Bäcker zu Straßburg, gestorben daselbst am 23. Aprilis 1877.
Heute Montag den 24. September 1877 Vormittags um neun Uhr zu Straßburg im Sterbehause Seifengäßchen N° 5, auf Anstehen und im Beisein von frau Margaretha Karoline Scheerer, wohnhaft zu Straßburg, Wittwe des Bäckers Herrn Karl Ledermann zu Straßburg, handelnd wegen der mit ihrem Gatten bestandenen Gütergemeinschaft und wegen Ausübung ihrer Ersatzansprüche gegen der Gemeinschafft, sowie mit Rücksicht darauf, daß keine bekanten Erben des H. Ledermann mehr vorhanden sind, da die bekannter laut Erklärung auf der hiesigen Landgerichtsschreiberei vom 20. Juli dieses Jahrs auf den Nachlass verzichtet haben.
Ausfertigung des am 7. November 1872 vor dem unterzeichneten Notar geschlossenen Ehevertrages – Verzicht auf den Nutzgenuss
Angabe des Bräutigams, sein Einbringen bestehe in 2) einem Bäckerhaus mit Erdgeschoß und zwei Stockwerken mit Hof und Zugehörden, belegen zu Straßburg Langestraße Nr 91 und Ecke des Seifengäßchens, eineits Wittwe Franke anderseit Michael Adam, gekauft von der Bäckersehegatten herrn Valentin Fischbach Sohn und frau Magdalena Schmidt auf der Münchmühle, Gemeinde Wingersheim, laut Vertrags vor dem Notar Körttge zu Straßburg vom 13. Oktober 1869, überschrieben am hiesigen Hypothekenamte den folgenden tag Band 1233 Nr 2. und amtlich eingeschrieben Band 1032 Nr 10.
acp 671 (3 Q 30 386) f° 10-v n° 3636 du 4.10. (Erbschaft erklärt am 24. Juli 1878 Bd. 284 Bl. 127) Die Wittwe fordert Ersatz für ihr eingebrachtes nicht mehr vorhandenes baaren Geld 240
1° Mobilien 150 – Nachlass. I. Einbringen des Verlebten sowie es noch vorhanden ist. Activ. Ein Wohnhaus mit Bäckerein gelegen zu Straßburg Langestraße N° 91
Passiv 1° Restliche Kaufforderungen laut Vertrag vot Notar Koerttgé zu Straßburg vom 13. octobre 1869, frs. 29.533, 20 Handschriftschulden 18.000, Summa wie im Ehevertrag frs. 47.533 – II Kleidung 130
Gemeinschaft, Activ, Hauseinrichtung 114, Passiv 2000
Miethe, Am 24. Juni 1877 war an Miethe verfallen und wurde durch Ledermann Oheim des Verlebten eingenommen 552
acp 675 (3 Q 30 390) f° 61 n° 576 du 18.2. (Nachtrag, 13 Februar) Die Gemeinschafft schuldet ferner noch M 1760
Der Vater des Erblassers Jacob Ledermann Ackerer zu Dettweiler hat für Vorschüße die er seinem Sohne vor dessen Verehelichung machte und die Letztere im Ehevertrag anzugeben unterließ 800 Mark

Marguerite Caroline Scherer se remarie en 1880 avec le boucher Eugène Drion, veuf de Sophie Henriette Scheerer
1880 (13.3.), M° Loew
Ehevertrag – Eugen Drion, Metzger zu Straßburg noch nicht etablirt, Wittwer mit einem minderjährigen Kind von Sophie Henriette Scheerer
Margarethe Karoline Scheerer, zu Straßburg Wittwe von Karl Ledermann, Bäcker dahier
acp 700 (3 Q 30 415) f° 77-v n° 4136 du 19.3. unter Annahme der gesetzlichen Gütergemeinschaft auf die Errungenschaft
Einbringen des Bräutigams, sein Erbtheil aus der Gütergemeinschaft mit seiner ersten Ehefrau, konstatirt in dem Inventar vor Notar Loew vom 29. März 1879, ferner sein Nutznießungsrecht an der Nachlasshälfte seiner ersten Ehefrau, laut Ehevertrag vor Notar Loew vom 27. Januarÿ 1874 sowie sein Nutzungsrecht am Vermögen seines minderjährigen Kindes Margaretha Emilie Drion der Nachlass der ersten Ehefrau betrug im Ganzen 15.183 M
Eingringen der Braut, 1) Mobilien zu 1294, 2) Baares Geld 1600, 3) Einen 4 ½ % Pfandbrief der Bodenkreditbank von Elsass-Lothringen über 400 M. mit Halbjahrzinsschein 400, 4) Hypotheken Forderungen 7200, 5) Zweiffelhaffte wahrscheinlich nicht eingehende Forderungen 3696

Eugène Drion meurt en 1890 en délaissant une fille
1890 (28.8.), M° Loew
Inventar nach dem Tode des Eugen Drion, Metzgermeisters, gestorben 17. IV 1890, Ehemann von Margaretha Caroline Scheerer hier
Einzige Erbin ist die minderjährige Tochter Margaretha Emilie Drion, unter Vormundschaft des Daniel Scheerer, Schuhmacher hier
Laut Ehevertrag Loew am 13. III. 1880 bestandt Errungenschaft gemeinschaft. Inventar nach dem Ableben der 1. Ehefrau Henriette Scheerer vor dem amt. Notar den 22. III. 1879.
acp 833 (3 Q 30 548) f° 27-v n° 2463 du 5.9. (St. Erkl. vom 9. September 1890 Bd. 178 N° 291)
Mobilien der 2. Gemeinschaft 1020. Kleider des Verstorbenen 244
Ersatzforderungen des Wittwers an die Gemeinschaft 4880, Ersatzforderungen des Erblassers an die 2. Gemeinschaft 11.869
Guthaben des Kindes aus mütterlichem Nachlasse 11.883. Bares Geld 1040.
Forderungen des Nachlasses (chirographar) 1128. Hypothekar Forderung Rauschert-Tanner laut Obligation des amt. Notars vom 9. VII 1888, 4800 M Zinsen 11
Passiv der Gemeinschaft laut Obligation Loew vom 26. VIII 1889 betrag 20.000. Passiva des Nachlasses 97
Lebensversicherungssumme bei der La Nationale in Paris 4000 M
Gesellschaftsantheil laut Vertrag Loew vom 2. XI 1889, 9462

Le frère et la sœur de Charles Ledermann qui sont revenus sur leur renonciation à la succession de leur frère exposent la maison aux enchères. Le doreur Jean Emile Stahl s’en rend propriétaire

1878, Strasbourg 8 (102), Not. Gustave Edouard Loew n° 10.206
Lastenheft, 30 März 1878 – ist erschienen Herr Michael Ledermann, Professor am protestantischen Gymnasium, wohnhaft zu Straßburg, handelnd als bevollmächtigter Vertreter a) des zu Paris wohnhaften Restaurateurs herrn Georg Ledermann, laut Vollmachtsurkunde (…), b) der frau Katharina Ledermann, Gattin des hufschmidts herrn Jakob Firer, beide wohnhaft zu Dettweiler laut Vollmachtsurkunde (…), derselbe bringt vor, Unterm 23. April 1877 verstarb in Straßburg der dortige Bäcker Herr Karl Ledermann. Die bekannten Erben des Verlebten verzichteten sämtlich auf den Nachlass laut Erklärung auf der hiesigen Landgerichtsschreiberei vom 20. Juli vorigen Jahrs. Unterm 25. Januar laufenden Jahres treten jedoch die Vollmachtgeber des Herrn Erschienenen als Geschwister des Verlebten unter Widerruf ihrer Verzichtleistung der Nachlass laut Erklärung auf besagter Gerichtsschreiberei unter der Rechtswohlthat des Inventars an. Zum Nachlasse des herrn Karl Ledermann gehört nachgeschriebenes Anwesen (…)
Bezeichnung. Es kommt zur Versteigerung. Ein Bäckerhaus mit Erdgeschoß und zweu Stockwerken mit Hof, und Zugehörden, belegen Zu Straßburg Langstraße N° 91 und Ecke der Seiengäßchens, wo das haus due N° 5 trägt, einerseits Wittwe Franke, anderseits Michael Adam. Gerichtlich festgesetzter Ansatzpreis, 32.000 M.
Eigenthumsnachweis. Herr Ledermann kaufte das Anwesen, als es noch ledig war, von der Bäckerseheleuten herrn Valentin Fischbach Sohn und frau Magdalena Schmidt in Straßburg, laut Vertrag vor dem damaligen Notar Körttge dahier vom 13. Oktober 1869, überschrieben am hiesigen Hypothekenamte den folgenden tag Band 1233 Nr 2. und amtlich eingeschrieben Band 1032 Nr 10. Herr Fischbach hatte es von seinem Vater Valentin Fischbach, früherem Bäcker zu Straßburg, durch Schenkung mit Befreiung vom Rückbringen in Natur erworben, inhaltlich seines mit seiner frau geborner Schmidt unterem 6. Oktober 1869 vor dem verstorbenen Notar Zimmer dahier geschlossenen Ehevertrags, überschrieben am besagten Hypothekenamte den 19. desselben Monats Band 745 Nr 85. Herr Fischbach Vater hatte es von den Bäckersehegatten herrn Lorentz Roth und frau Barbara Friederika Rau dahier nach Inhalt Urkunde des verstorbenen Notars Weigel hierselbst vom 9. Dezember 1829 gekauft, die der 31. desselben Monats Bd. 202 Nr. 503 auf dem hiesigen Hypothekenamte zur Überschreibung kam – Hypothek-Verhältnisse (…) – Bedingungen (…)
acp 677 (3 Q 30 392) f° 34 du 8.4.
29. April 1878 – Versteigerung (…) Ansatzpreis 32.000 Mark (…) Da niemand das Angebot annahm, legte Herr Johann Emil Stahl, Vergolder, zu Straßburg wohnhaft ein Gebot von 25.000 Mark. Bei dem nun bei brennenden Lichtern erfolgten Weiterbieten blieb derselbe Herr Stahl meist- und letztbietend mit der Summe zu 29.900 Mark
acp 678 (3 Q 30 393) f° 38 du 1.5.

29. Mai 1878 – Erklärung durch Johann Emil Stahl, Vergolder, zu Straßburg, welcher laut einer Kenntnis erhalten zu haben von dem Rechtskammerbeschluß des Landgerichts Straßburg vom 22. Mai 1878 reg. am 25. Mai 1878 Bd. 597 Bl. 81 bestägtigend die Versteigerung errichtet durch Notar Loew zu Straßburg am 29. Aprilis 1878 registrirt am 1. Mai 1878 Bd. 678 Bl. 38 worin obiger Stahl Letztmeistbietend geblieben ist des Hauses zu Straßburg Langstraße N° 91 Gedachte Versteigerung wurde mit M 1,60 besteuert da sie auch den Landgerichtlichen Bestätigung gebrauchte. Der Steigpreis betrug 29.900, 1% Zuschlag 299, Summa 30.199
acp 679 (3 Q 30 394) f° 34-v n° 2013 du 3.6.

Jean Emile Stahl loue la boulangerie à Jacques Esterlé et à sa femme Caroline Hansmann qui pourront se rendre propriétaires de la maison pour 40 000 marks.

1884 (10.11.), Strasbourg 8 (125), Not. Gustave Edouard Loew n° 16.378
Mieth Vertrag mit Kaufversprechen – ist erschienen Herr Johann Emil Stahl, Vergolder wohnhaft zu Straßburg, derselbe vermiethet hiemit auf die zwölf Jahre vom 24. Juni 1897
an die mitanwesenden, dieß annehmenden Ehegatten Jakob Esterle, Bäcker, und frau Karoline Hansmann, letztere von ihrem Gatten ermächtigt beide wohnend zu Straßburg, solidarische Miether
Ein Bäkerei-Anwesen, bestehend in haus mit Erdgeschoß, zwei Stockwerken, Speichern, Hinterhaus worin Backofen, Hof einem andern neuerbauten Hinterhaus mit Erdgeschoß, zwei Stockwerken, Mansarden und Speichern, nebst Rechten, An und Zugehörden, gelegen Zu Straßburg Langstraße N° 91, Ecke des Seifengäßchens, wo es N° 5 trägt.
Als mitvermiethet gelten zwölf Öfen in Gußeisen und ein Porzellanofen, sämmtlich mit Rohren und Steinen, sowie sieben eisern Herde, diese Öfen und Herde sind von den Miethern bei Ende der Miethe in gutem Stande zurückzustellen. Das Anwesen geht im jetzigen Zustande, Umfang und Liegerling ohne Ausnahme oder Vorbehalt über (…) Bedingungen, 6. Miether dürfen die Wohnung des ersten Stockes im hinterhause über dem Backofen, die zur Zeit von der Mutter des herrn Stahl und deren Schwester Margareth Peter besetzt ist, diesen beiden frauen niemals kündigen und auch nicht die jetzigen Bedingungen verändern, während letzterer jederzeit ortsüblich kündigen können (…) Miethzinß 2400 Mark
Verkaufsversprechen. Herr Stahl geht hiermit das Versprechen ein, den Ehegatten Esterle, sobald sie es während bestehenden Miethverhältnisses verlangen, das beschriebene Anwesen um einem Preis von 48.000 Mark zu verkaufen
acp 755 (3 Q 30 470) f° 71 du 12.11.

Marie Pauli, femme du doreur Jean Emile Stahl, achète la part de sa sœur Eugénie, femme du commis négociant Georges Gœtz de Saint-Dié, à la succession de leur mère Marie Salomé Mürschel femme de Charles Pauli
1889 (14.11.), M° Ritleng aîné
Verkauf durch Eugenie Pauli Ehefrau von Georg Goetz Kaufmanns-Commis in Saint-Dié
an Maria Pauli Ehefrau von Emil Stahl, Vergulder hier
der ihr zustehenden Erbantheile am Nachlasse ihrer zu Straßburg am 30 April 1888 verstorbenen Mutter Maria Salome Mürschel Ehefrau von Karl Pauli, bestehend in 1/7.
Kaufpreis baar M 300, antheil Schuld in 200 (zusammen) 500
Verkäuferin hat bereits auf ihr Erbantheil bezogen 1. Mitgift alut ihrem Ehevertrage 572, 2. von ihrem Vater auf Rechnung des Nachlasses 800 (zusammen) 1372.
acp 821 (3 Q 30 536) f° 72-v n° 2817 du 15.11.

Jean Emile Stahl loue la boulangerie à Xavier Schmidt et sa femme Madeleine Rudloff qui pourront se rendre propriétaires de la maison pour 39 000 marks.

1893 (20.9.), M° Mossler
Vermiethung – Johann Emil Stahl, Vergolder hier
an Eheleute Xaver Schmidt, Bäcker, und Magdalena Rudloff hier
eines Wohnhauses dahier Langestraße N° 91, Ecke des Seifengäßchens, wo es N° 5 auf drei Jahre vom 29. September 1893 ab, um jährlich 1657 M.
Außerdem tragen die Miether die Steuren laut vorgelegtem Steuern betragend 195, ferner übernehmen sie alle Reparaturen und sonstige Lasten geschätzt zu jährlich 200
Mietere erhalten vom Vermiether das Miethversprechen auf 2 weitere Jahre nach Ablauf der Miethzeit und das Kaufsversprechen während derselben um 39.000 M
acp 878 (3 Q 30 593) f° 36 n° 2857 du 22.9.

Jean Emile Stahl vend la maison à Xavier Schmidt et à Madeleine Rudloff

1898 (3.6.), M° Mossler
Verkauf – Johann Emil Stahl, Vergolder in Straßburg
Xaver Schmidt, Bäckermeister und Magdalena Rudloff Eheleute allda
Stadt Strassburg N 936, 936, 2 Ar 00 Anwesen bestehend in Vorderhaus mit Erdgeschoß worin eine Bäckerei betrieben wird und 2 Stockwerken, einem Hinterhaus mit Erdgeschoß und 2 Stockwerken, Hof, Ecke Langstraße N° 91 und Seifengäßchen N° 5
ersteigert Loew 29. April 1878, definitiv erworben Loew 29. Mai 1878. Genuß und steuren sofort. Preis M. 39.000. Hierauf wird bezahlt aus dem Darlehen reg. n° 1221, 26.000
acp 941 (3 Q 30 656) f° 3 n° 1222 du 11.6.

Les acquéreurs hypothèquent le même jour la maison au profit du Crédit foncier et communal

1898 (3.6.), M° Mossler
Schuldbrief – Xaver Schmidt, Bäckermeister und Magdalena Rudloff Eheleute in Straßburg
Gesellschaft für Boden und Kommunalkedit, über ein Darlehen von 26.000 M
Pfand, Anwesen zu Straßburg Langstraße N° 91 und Seifengäßchen N° 5
acp 941 (3 Q 30 656) f° 2-v n° 1221 du 11.6.

Originaire de Herbsheim près de Benfeld, Xavier Schmitt épouse en 1891 Marie Madeleine Rudloff, native de Baldenheim près de Sélestat
Mariage, Strasbourg (n° 119)
Strassburg am 19. Februar 1891. Vor dem Standesbeamten erschienen heute zum Zwecke der Eheschließung 1. der Bäcker Frantz Xaver Schmitt, katholischer Religion, geboren den 14. November des Jahres 1867 zu Herbsheim (Unter Elsass), wohnhaft zu Straßburg, ehelicher Sohn des Ackerers Xaver Schmitt, wohnhaft zu Herbsheim und der verstorbenen Marie Luise Haumesser, zuletzt wohnhaft zu Herbsheim
2. die gewerblose Marie Magdalena Rudloff, katholischer Religion, geboren den 21. Juli des Jahres 1868 zu Baldenheim (Unter-Elsass), wohnhaft zu Baldenheim, eheliche Tochter des Schneidermeisters Johann Landelin Rudloff wohnhaft zu Baldenheim und der verstorbenen Magdalena Metzger, zuletzt wohnhaft zu Baldenheim (…) die Eheleute erklären, daß sie sich als Vater und Mutter bekennen von Paul Schmitt geboren zu Baldenheim den 31. Oktober 1890
(mention marginale) Die Ehefrau ist am 10. November 1943 in Straßburg gestorben (Nr. 3111) (i 120)


Les Maisons de Strasbourg sont présentées à l’aide de Word Press.