46, Grand rue


Grand Rue n° 46 – VII 144 (Blondel), P 784 puis section 1 parcelle 75 (cadastre)


Le n° 46 est le bâtiment de gauche à deux travées de fenêtres. A droite, le n° 44 (juin 2018)

La petite maison à deux travées de fenêtres proche de l’auberge au Coq rouge appartient la plupart du temps à des potiers entre 1620 et 1810 : Philippe Elbert puis son fils Jean Georges Elbert, tous deux potiers municipaux, Laurent Steiger au XVII° siècle, Melchior Schrœder, Sébastien Seiler, Jean André Gerner, Jean Daniel Hæberlin et Jean Philippe Petri au XVIII° siècle. Le charpentier Michel Hartmann qui vient d’acheter la maison est autorisé en 1747 à remplacer un montant abîmé de son encorbellement qui a 9 pieds de long et 2 pied 9 pouces de large, à refaire les fenêtres et les murs au premier et au troisième étage, à condition de supprimer l’encorbellement quand ses deux voisins le feront. Charles Kauffer agrandit le terrain en achetant de son voisin vers l’est en 1823 un terrain qui prolonge la propriété jusqu’à celle du 6, rue du Coq puis en 1826 un autre terrain vers l’est.


Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 124

L’Atlas des alignements (années 1820) signale un rez-de-chaussée et maçonnerie et deux étages neufs en bois. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830 (1), la façade sur rue est la quatrième à droite du repère (d) : porte au rez-de-chaussée, deux fenêtres à chacun des deux étages, une fenêtre au troisième. La cour O représente l’arrière (1-2) de la façade sur rue, et le bâtiment (3-4) entre deux cours. La deuxième cour (I) montre l’autre face (2-3) du bâtiment entre deux cours et la remise (3-4) au fond de la cour.
La maison porte d’abord le n° 56 (1784-1857) puis le n° 46.


Cours O et I

André Keck est autorisé en 1906 à conserver le toit vitré puisque les transformations apportent davantage de lumière à la maison. Il fait ouvrir en 1913 une fenêtre au deuxième étage vers la propriété de son voisin en la fermant d’une plaque de verre. Le rez-de-chaussée sert de restaurant et les étages sont loués en chambres meublées de la fin du XIX° siècle jusqu’à la guerre de 1939-1945. Marie Kœhly fait poser en 1935 une nouvelle devanture. Henri Winter entreprend en 1941 de réaménager la maison en supprimant entre autres l’entresol. Les Galeries du Vêtement transforment la devanture en 1947. Les Vêtements Jean occupent les n° 44 et 46. Les fenêtres du premier étage sont transformées en 1960.



Plan de la cour, la salle de débit à gauche, la cuisine à droite (1916, lors de l’aménagement des urinoirs)
Façades en 1941 (ancien et nouvel état), en 1947 et en 1960
(dossier de la Police du Bâtiment)

juin 2018

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1618 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date donnée par les registres du cadastre.

Philippe Elbert, potier, et (1614) Anne Haderer, (1635) Jeanne Frœlich, veuve du potier Gaspard Schweickardt et (1650) Chrétienne Chrétienne Veitinger, veuve des potiers Mathias Kleinmann et Nicolas Kantengiesser – luthériens
1660* v Jean Georges Elbert, potier, et (1654) Anne Marie Boch – luthériens
1676* v Laurent Steiger, potier, et (1676) Marie Madeleine Elbert – luthériens
1697 v Jean Schieb, remueur de grains, et (1672) Susanne Schiessler, (1684) Anne Marguerite Rinck et (1698) Elisabeth Maurer – réformé et luthériennes
1705 h Jean Schieb, potier, et (1696) Marie Salomé Hæberlin – luthériens
1709 v Jean Brunner, potier, et (1679) Anne Marie Guthmann – luthériens
1712 v Melchior Schrœder, potier, et (1704) Anne Catherine Schad puis (1733) Elisabeth Becker – catholiques
1740 v Jean Gauthier Walther, cordier, et (1721) Anne Catherine Katzenberger puis (1737) Marie Sophie Gerber, veuve du maître d’école François Joseph Mette et du tisserand Balthasar Jund – catholiques
1742 v Jean Pfister, revendeur manant, et (1720) Marie Ursule Grohberger – luthériens
1747 v Jean Michel Hartmann, charpentier, et (1721) Marie Salomé Knissling – luthériens
1748 v Sébastien Seiler, potier, et (1747) Marie Sophie Hetz – catholiques
1758 adj Guillaume Joseph Ducarne, maréchal ferrant, et (1753) Marie Louise Coupau – catholiques
1759 v Jean André Gerner, potier, et (1759) Marie Chrétienne Nœdel, (1762) Marie Salomé Hæberlin puis (1784) Marie Elisabeth Meyel – luthériens
1771 v Jean Daniel Hæberlin, potier, et (1756) et Marguerite Salomé Œrtel veuve du potier Jean Georges Oppitz, puis (1794) Marie Sophie Altherr – luthériens
1778 v Susanne Barbe Schützenberger, femme (1761) du tailleur de pierres Jean Henri Fetsch, (1767) du tisserand Léonard Breuninger puis (1788) de l’aubergiste Jean Daniel Rœgner – luthériens
1784 v Jean Philippe Petri, potier, et (1786) Catherine Barbe Claus – catholiques
1812 v Jean Jacques Filter, tailleur d’habits, et (1811) Marie Salomé Müller
1819 v François Rustenmeyer, serrurier, et (1804) Marie Madeleine Kammentz
1822 v François Benjamin Albonesi, tourneur en chaises, et (1801) Marie Françoise Hansmann puis (1827) Elisabeth Hervi
1823 v Charles Kauffer, tanneur, et (1822) Louise Caroline Sohn
1869 v Jean Meyer, tanneur, et (1869) Barbe Kætzel
1876* Charles Brodkorb, serrurier
1892* Guillaume Brodkorb, charcutier
1899* Eugène Jacob, cordonnier
1904* André Keck, restaurateur, et Louise Seeger
1920* Martin Wœhl, maçon
1933* v Georges Weil, rentier, et Christine Lobstein
1942* v Henri Winter, commerçant

Valeur de la maison selon les billets d’estimation :

(1765, Liste Blondel) VII 144, André Eberhard Eshörner
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61), Eberle – 1 toise, 1 pied et 3 pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre) P 784, Kauffer, Charles, marchand de cuir – maison, sol, cour – 1,32 are

Locations

1741, André Reibel, apprêteur de tabac

Préposés aux affaires foncières (Bauherren)

1747, Préposés aux affaires foncières (VII 1402)
Michel Hartmann est autorisé à remplacer un montant abîmé de son encorbellement qui a 9 pieds de long et 2 pied 9 pouces de large, à refaire les fenêtres et les murs au premier et au troisième étage, à condition de supprimer son encorbellement si ses deux voisins le font.

(f° 116) Mittwoch den 12. Aprilis 1747. seÿnd folgende augenschein eingenommen werden – Michael Hartmann
An Michael Hartmann des Zimmermanns Hauß in der straß beÿm Würths Hauß Zum Rothen Hahnen, welches einen 9. schuhen Lang und 2. schuhe 9 Soll tieffen Überhang hat, woran ein Eck Pfosten entzweÿ, weßwegen Hartmann um erlaubnus Gebetten einen Neuen einzuziehen, Andere Fenster und ein Andere Wand in das Erstere und Zweÿte Stockwerck Zumachen. Erkannt mit dem beding Willfahrt, daß wann die Zweÿ Überhänge Oben und Unten neben jhme solten abgethan werden er gehalten seÿn solle, seinen Auch Abzuschneiden, solle den Augenschein bezahlen, dt. 2. lb.

Description de la maison

  • 1732 (billet d’estimation traduit) La maison comprend un petit poêle, des chambres, la chambre à soldats, un vestibule où se trouvent le fourneau et l’évier, un atelier et un four de potier, une remise et une petite cave solivée, le tout estimé avec la cour, autres appartenances et dépendances à la somme de 750 florins.

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

3° arrondissement ou Canton Sud – Grand’rue (en partie)

nouveau N° / ancien N° : 107 / 56
Filter
Rez de chaussée en maçonnerie et 2 étages en bois neufs
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 28 f° 153 case 1

Kauffer, Charles, M. de cuirs

P 784, maison, sol, Grand’rue 56
Contenance : 1,32
Revenu total : 108,69 (108 et 0,69)
Folio de provenance : (153)
Folio de destination : Gb
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 21 / 17
fenêtres du 3° et au-dessus :

Cadastre napoléonien, registre 26 f° 503 case 2

Kauffer, Charles, Marchand de cuirs
1870 Meyer Jean tanneur
1876 Brodkorb Karl Schloßer
1892/93 Brodkorb Wilhelm, Würstler
1899 Jacob, Eugen, Schuster

P 784, maison, sol, Grand rue 46
Contenance : 1,32
Revenu total : 108,69 (108 et 0,69)
Folio de provenance : (153)
Folio de destination : Gb
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 21 / 17
fenêtres du 3° et au-dessus :

Cadastre allemand, registre 29 p. 8 case 3

Parcelle, section, n° – autrefois P 784.p
Canton : Langstraße Hs N° 46
Désignation : Hf, Whs u. N.G.
Contenance : 1,80
Revenu : 700 – 1000
Remarques :

(Propriétaire jusqu’à l’exercice 1942), compte 587
Jacob, Eugen
1904 Keck Andreas
1920 Woehl Martin, Maurer in Weissenburg
1933 Weil Georges rentier et son épouse Christine née Lobstein en comm. de biens
1941 Weil Georg – 1943 Fischer Robert u. Ehefr. ½, Gresick Robert u. Miteigent. ½
(1429)

(Propriétaire à partir de l’exercice 1942), compte 6103
Winter Heinrich Kaufmann und Ehefrau
(4385)

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton VII, Rue 221 La Grand’Rue à gauche (p. 347)

56
Pr. Petri, J. Phil. potier – Maçons
loc. Blas, Marie Elis. veuve – Tailleurs

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Langstrasse (Seite 97)

(Haus Nr.) 46
Keck, Speisewirtschaft. 0
Keck, Eisb.-Heizer. 12

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 798 W 128)

Grand rue 46 (1876-1962, 1983)

Guillaume Brodkorb aménage en 1891 un chaudron et une cheminée. Georges Brenner est autorisé en 1898 à servir du café et des repas bien que les locaux ne correspondent pas aux prescriptions ministérielles du 24 mars 1890. André Keck est autorisé en 1906 à conserver le toit vitré qu’il a transformé puisque les transformations apportent davantage de lumière à la maison. Il est autorisé en 1913 à ouvrir une fenêtre au deuxième étage vers la propriété de son voisin Bernauer à condition de la fermer d’une plaque de verre. Le rez-de-chaussée sert de restaurant et les étages sont loués en chambres meublées de la fin du XIX° siècle jusqu’à la guerre de 1939-1945. Marie Kœhly fait poser en 1935 une nouvelle devanture. Henri Winter entreprend en 1941 de réaménager la maison en supprimant entre autres l’entresol. Les Galeries du Vêtement (Galvet) transforment la devanture en 1947. Elles sont remplacées en 1960 par une succursale des Vêtements Jean (118, Grand rue) qui occupent les n° 44 et 46. Les fenêtres du premier étage sont transformées en 1960.

Sommaire
  • 1876 – Le directeur de l’usine à gaz demande que le plombier Hommaire soit autorisé au nom du sieur Brodkorb de faire une prise pour environ trois becs au 46, Grand rue
  • 1891 – Guillaume Brodkorb demande l’autorisation d’établir un chaudron et une cheminée – La cheminée dépasse d’environ 60 centimètres le pignon voisin qui est de 4 mètres plus haut que les bâtiments voisins – Autorisation, dessin – Les travaux sont terminés en juin 1891, la cheminée ne dépasse le pignon que de 50 centimètres (croquis)
  • 1892 – La Police du Bâtiment constate que le marchand de lait Bernard Wach a posé sans autorisation une enseigne perpendiculaire – Autorisation – L’enseigne est posée de façon réglementaire
  • 1895 – Dossier ouvert suite à un courrier du commissaire de police. La dame Goldenstein demande l’autorisation de loger des pensionnaires. La pétitionnaire n’habite plus la maison quand le service d’architecture se rend sur place.
  • 1896 (avril) – Le maire notifie Charles Brodbeck (domicilié 42, Grand rue) de faire ravaler la façade du n° 46
    1896 (juillet) – Le maître maçon Ludæscher (demeurant rue du Coq) demande l’autorisation de réparer la façade – Autorisation
  • 1896 – Les locataires Wiegenda, Klauss et Gross se plaignent que les cabinets d’aisance sont inutilisables et d’être incommodés par la fumée et la suie. Le commissaire de police transmet le dossier au maire – La Police du Bâtiment constate les faits et demande au propriétaire de prendre les mesures nécessaires – Les travaux sont en cours, mars 1897, la Police du Bâtiment constate que toutes les réparations ne sont pas faites. Les cheminées sont réparées, juin 1897. – Le maire menace le propriétaire de poursuites judiciaires (août 1897) – L’escalier a été réparé, le logement du troisième étage est vide et ne sera plus occupé, septembre 1897
  • 1898 (août) – Dossier ouvert suite à un courrier du commissaire de police. Georges Brenner demande l’autorisation de servir des repas sans boissons alcoolisées – La Police du Bâtiment constate dans son rapport du 19 août que le rez-de-chaussée a été rénové, les cabinets d’aisance se trouvent à l’étage. Le terrain a 2,60 mètres de large et 25,50 mètres de profondeur. Il n’y a pas de cour au rez-de-chaussée. Les étages ont une hauteur de 1,85 et de 2,15, le rez-de-chaussée de 2,80 ou 2,75 mètres. Les cabinets d’aisance se trouvent dans le passage qui relie le bâtiment avant au bâtiment arrière. Les locaux ne correspondent pas aux prescriptions ministérielles du 24 mars 1890. Comme le pétitionnaire ne servira que du café et des repas, l’autorisation pourrait être accordée en respectant six conditions.
    1898 (octobre) – Dossier suite au courrier du maire. La décision revient au commissaire de police
    1898 (novembre) – Nouveau dossier ouvert suite à un courrier du commissaire de police. Les mesures à prendre sont les suivantes : démonter le toit vitré, modifier les tuyaux des poêles, poser une rampe à l’escalier qui mène aux combles.
    1899 (janvier) – Georges Brenner demande l’autorisation de poser une enseigne perpendiculaire (café et restauration – Kaffee-Ausschanck und Speise Wirtschaft von Georg Brenner) – Autorisation – L’enseigne est posée, février 1899
  • 1906 – La Police du Bâtiment constate qu’André Keck a couvert la cour d’un toit vitré. Il répond qu’il a rehaussé au printemps au niveau du premier étage le toit vitré qui se trouve au-dessus du rez-de-chaussée – Le maire écrit que le règlement ne permet pas de couvrir la cour – Le propriétaire répond qu’il a agrandi la cour qui est maintenant presque deux fois plus grande avant de rehausser le toit vitré.
    La Police du Bâtiment constate que la cour a 1,30 sur 4,50 mètres. Elle est séparée par un mur de 2,50 de haut vers la propriété voisine. Deux panneaux ouvrants sont aménagés dans le toit. Croquis. La Police du Bâtiment constate dans son rapport que les transformations apportent davantage de lumière à la maison
    1906 (novembre) – Le conducteur de locomotive André Keck est autorisé à transformer le toit vitré.
  • 1907 (mai) – Le maire notifie André Keck de faire ravaler la façade – Travaux terminés, novembre 1907
    1907 (juillet) – Le maire notifie André Keck de faire ravaler la façade
    Rappels, 1912, 1913, 1914. Les droits sont réglés, mai 1914
  • 1913 (mai) – Le restaurateur André Keck demande l’autorisation d’ouvrir une fenêtre au deuxième étage vers la propriété de son voisin Bernauer – Autorisation d’ouvrir une fenêtre fermée d’une plaque de verre – La fenêtre est percée puis pourvue de la plaque.
  • 1915 (mai) – Dossier suite au courrier de la Division II. Caroline Hilberer souhaite exploiter un restaurant – Rapport, la salle de débit a 2,75 mètres de haut et la cuisine 2,40 mètres au lieu des 3,50 mètres réglementaires. Les cabinets d’aisance ne correspondent en aucune manière au règlement
    Le propriétaire André Keck demande dans quelles conditions l’autorisation pourrait être accordée. Comme il faudrait un certain temps pour aménager les cabinets d’aisance, le propriétaire obtient un délai de six mois
    1916 (mai) – Le propriétaire demande l’autorisation d’aménager les cabinets d’aisance (urinoirs) – La Police du Bâtiment demande des plans
    1916 (juin) – André Keck est autorisé à transformer les urinoirs – Dessin
    1918 (mars) – Rappel – Le restaurant est fermé, mai
  • 1923 – Le peintre en bâtiment Auguste Burg (5, rue de l’Aimant) demande l’autorisation de poser un échafaudage devant les n° 46 et 48, propriétés de MM. Wœhl et Lutz – Le préfet transmet au maire qui donne son accord
  • Commission contre les logements insalubres – 1905. Le local du rez-de-chaussée sert de restaurant. Les étages sont loués en chambres meublées. Les cabinets d’aisance dans l’escalier n’ont pas d’aération – Les cabinets d’aisance sont raccordés aux canalisations, 1905
    1912. Rien à signaler
    1913. Les chambres meublées qui sont bien tenues ne correspondent pas au règlement (nombre de lits par chambre, hauteur, accès aux toilettes, etc.)
    1914 – Le commissaire de police écrit au maire que les travaux ont eu lieu. Louise Keck née Seeger a été autorisée en juin 1905 à continuer de servir midi et soir des repas à ses pensionnaires, comme auparavant Martin Wœhl
    1915. Commission des logements militaires, rapport en quatre points – Travaux terminés.
  • 1935 (mars) – Le préfet autorise Marie Kœhly née Groshenny à exploiter le débit de boissons alcooliques après avoir transféré la licence auparavant attachée au débit rue du Travail
    1935 (avril) – La Police du Bâtiment fait observer que les locaux ne correspondent pas aux prescriptions du premier décembre 1931
    1935 – Marie Kœhly (restauration et pension) dépose une demande de permis pour refaire la devanture pourvue d’une fenêtre à guillotine, transformer les escaliers et améliorer les cabinets d’aisance – Autorisation (architecte, Mewes, 6, rue des Veaux) – Dessin
    La nouvelle devanture est posée (octobre 1935). Le reste des travaux est ajourné, la maison est en vente, juin 1936. Le permis est périmé sans que les cabinets d’aisance ni l’escalier soient transformés
  • 1938 – La veuve Kongel (20, rue des Poules, propriétaire du n° 44)) a accordé verbalement à son voisin Weil-Lobstein la permission de poser une paroi vitrée dans une ouverture qui donne vers sa propriété. Elle proteste que cette fenêtre est toujours ouverte. – La Police du Bâtiment déclare qu’elle se refuse à intervenir dans une affaire privée.
  • 1941 – Il est impossible de visiter la pension de Léon Stœhrmann dont l’adresse est inconnue
    1941 – Henri Winter (demeurant à Cronenbourg) transmet à la Police du Bâtiment les plans pour améliorer l’éclairage et l’aération dans le commerce sis 46, Grand rue : transformer la façade, supprimer l’entresol et abaisser le plancher du rez-de-chaussée – Autorisation, le propriétaire se charge lui-même des travaux
    Accord préalable (nombre d’ouvriers, les matériaux sont fournis sans que l’administration intervienne) – Dessins (ancienne et nouvelle façade)
    Les travaux commencent en octobre 1941. Le crépi est posé en janvier 1942. La maison est fermée, avril 1942
  • 1947 – Paul Blatt, gérant des Galeries du Vêtement (Galvet) demande l’autorisation de transformer la devanture au 46, Grand rue – Autorisation – Dessin
    La réception finale a lieu en septembre 1947
    1947 (avril) – Le même demande l’autorisation de poser une enseigne plate – Maquette – Autorisation
    1947 (octobre) – Le même est autorisé à poser deux autres enseignes
  • 1947 – La Division I demande des renseignements à la Division V qui répond qu’avant guerre le rez-de-chaussée servait de restaurant et les étages de chambres meublées, sans être appelé hôtel puisque le bâtiment était vétuste et que les locataires étaient des « personnages obscurs ». Comme il n’était pas possible d’aménager des logements, l’occupant avait autorisé Henri Winter à transformer le rez-de-chaussée en magasin sans que ces travaux soient terminés. Les étages supérieurs sont dans leur état antérieur.
  • 1949 (juillet) – Les Galeries du Vêtement demandent sur papier à lettres illustré l’autorisation de poser un drapeau publicitaire à l’occasion de son anniversaire – Autorisation – Autres demandes en août et en décembre
    1951 – Idem (autres demandes ultérieures)
    1960 (avril) – Les Galeries du Vêtement qui cessent leur activité retirent les enseignes
  • 1960 (juillet) – (Fiche de contrôle) Léon Dobetzky (53, rue Condosset à Paris XVIII°) demande l’autorisation de transformer le magasin au rez-de-chaussée des 44 et 46 Grand rue (parcelles 74 et 75)
    1960 (avril) – L’entreprise de crépissage Henri Pinos (27, rue de Hausbergen à Schiltigheim) est autorisée à occuper la voie publique devant les 44 et 46 Grand rue pour transformer les devantures et les entrées
    1960 (mai) – Les Vêtements Jean (118, Grand rue) demandent l’autorisation de poser un drapeau publicitaire au 44 et 46 Grand rue – Autorisation
    1960 (novembre) – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable pour transformer les fenêtres du premier étage au 46 Grand rue
    1960 (novembre) – Locataire du 46 Grand rue, Jean Joseph Dobet (demeurant 7, rue Thiergarten) dépose une demande de permis de construire (propriétaire Weber-Winter, 9, rue de Dalheim à Cronenbourg) pour agrandir les fenêtres au 46 Grand rue – Dessin avant et après transformation (enseigne Nous Deux) – La Division VI relève que le bâtiment dépasse d’environ 60 centimètres de l’alignement légal. Comme la parcelle est surbâtie en avant de l’alignement, la Ville renonce à la cession du terrain – Autorisation de transformer les baies aux premier et deuxième étages
    Les fenêtres du premier étage sont transformées. Le permis est périmé sans que celles du deuxième étage aient été transformées
  • 1962 – R. Weber (69, route des Romains à Kœnigshoffen) est autorisé à occuper la voie publique pour repeindre la façade
    1962 – Les Vêtements Jean (enseigne Nous Deux) demandent l’autorisation de poser une enseigne provisoire au 44-46, Grand rue – Autorisation
  • 1983 – Lettre d’un groupe de touristes qui a garé sa voiture devant le 46, Grand rue où est tombée une brique détachée par une rafale de vent – Après enquête, la Police du Bâtiment estime qu’il s’agit du 23-27 mais aucune brique ni aucune tuile ne semble manquer.

Relevé d’actes

D’après ses tenants et aboutissants, la maison appartient dans les années 1620 au potier Philippe Elbert. Originaire de Haguenau, il se marie en 1614 avec Anne Haderer, fille de tanneur. Il devient bourgeois peu après en s’inscrivant à la tribu des Maçons

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 361, n° 1089)
1614. Eodem die [Dominica 4. Trinitatis] Philipp Elwart von Hagenaw der Haffner vnd J. Anna, Heinrich Haderer Rothgerber Eheliche Tochter (i 372)

1614, 2° Livre de bourgeoisie (4 R 104) p. 978
Phillips Ellwart der Kachler von hagenauw Empfahet d. Burgerrecht von Anna Heinrich hadern deß Rhottgerbers Tochter vnd Wull beÿ den Maurern Zünfftig sein. Actum den 18 Augusti A° 1614

Philippe Elbert se remarie en 1635 avec Jeanne Frœlich, fille de messager, qui avait épousé en 1622 le potier Gaspard Schweickardt
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 171)
1635. Dom. 3. Trinit. d. 14. Junÿ. Philips Elbert der Kachler und Burger alhie vnd Johannna Caspar Schweickarts burg. vnd Kachlers alhie Nachgelassene witwe. Eingesegnet Montag d. 22. Junÿ Zu St. Thomä (i 177)

Assesseur au Grand Sénat, Philippe Elbert se remarie en 1650 avec Chrétienne Chrétienne Veitinger, successivement veuve des potiers Mathias Kleinmann et Nicolas Kantengiesser
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 3-v)
1650. Dominicâ XIV. post Trinit. 26. Augusti, H. Philipp Elbert E. E. Groß. Raths alter Beÿsitzer, Fr. Christina h. Niclaus Kandt.gießers Stattkachlers allhie nachgelaßener Wittib. Eigesegnet Dienst. 4. Septembris Zu St. Thoman.

La maison revient à son fils Jean Georges Elbert qui épouse en 1654 Anne Marie Boch, fille de tonnelier

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 20)
1654. Dncâ Sexagesima d. 29. Jan. Johann Geörg Elbert der Kachler H. Philipp Elbert E. E. Groß Rahts Alten beÿsitzer v. Stat Kachler alhier Ehelicher Sohn, vnd J. Anna Maria, Jacob Bochen des Kieffers v. burgers alhier Eheliche Tochter. Copulirt Mont. d. 6. Febr. Zu St Thoman (i 23)

Jean Georges Elbert est élu quelques mois plus tard potier municipal en remplacement de son père
1654, Préposés aux affaires foncières (VII 1353)
(f° 128-v) Dienstags den 25. Julÿ
Hannß Georg Elbert würdt ahne statt Phillip Elberts seines Vattern Zu einem Statt Kachler erwöhlet vnd angenommen.

Anne Marie Steiger femme de Jacques Reinhold, contremaître au chantier des Charpentiers et le tuteur de Marguerite Steiger, héritiers de leur père Jean Georges Elbert, vendent leurs parts de maison au potier Laurent Steiger et à sa femme Marie Madeleine

1680 (2. 7.br), Chambre des Contrats, vol. 549 f° 557
Anna Maria, Jacob Reinholdts des Balliers auff dem Zimmerhoff eheweib, mit beÿstand erstermelts Ihres Ehevogts, so dann Johann Georg Rüeger der Ältere, Rothgerber, alß vogt Margarethæ, weÿl. hannß Georg Ellwerts geweßenen stattkachlers nunmehr seel. nachgelaßene tochter
in gegensein Lorentz Steÿers des Kachlers undt Mariæ Magdalenæ beÿdter Eheleuth
Ein halben theÿl Ihnen den Verkäuffern für ohnvertheÿlt gebührendt, ahne einer behaußung, hoffstatt und allen deren gebäwen, begriffen, weithen, zugehördten, rechten und gerechtigkeiten alhier ahne der obern Straßen, beÿm rothen hahnen: einseit neben Weÿl. herrn Johann Jacob Ansorgs geweßenen Fünffzehners nunmehr seel. nachgelaßenen Erben, anderseit neben andres Paulen dem Seÿffensieder, hinden uff besagte Ansorgische Erben stoßend gelegen, Und gebe mann Jahrs Von d. gantz. behausung 6. fl. Straßb. wehrung uff Michael, lößig mit 150. fl. dem blatterhauß allhier, so seÿe solche behausung auch noch umb 75. fl. weÿl. H. Georg Basilÿ Geÿers geweßenen dreÿ Zehners nunmehr seel. nachgelaßenen Kindern Verhafftet – umb 50 fl

Les acquéreurs hypothèquent aussitôt la maison au profit d’Anne Ursule Kolb

1680 (2. 7.br), Chambre des Contrats, vol. 549 f° 558-v
Lorentz Steÿer der Kachler undt Maria Magdalena beÿdte Eheleuth, undt Zwar Sie Maria Magdalena insonderheit mit beÿstand Jacob Rheinholdts des balliers auff dem Zimmerhoff undt hannß Engels des Rothgerbers Ihres resp. Schwagers und Vettern
in gegensein Herrn dominici Rinckhen, Pfarrers Zur Berstätt alß Vogts Frawen Agathæ Ursulæ Kolbin – schuldig seÿen 25. lb
unterpfand, Hauß undt hoffstatt mit allen deren gebäwen und Zugehördten alhier ahne der obern straßen, beÿ dem Rothen hahnen, einseit neben Weÿl. herrn Johann Jacob Ansorgs geweßenen XV:ers nunmehr seel. nachgelaßenen Erben, anderseit neben Andres Paulen dem Seÿffensieder, hinden uff besagte Ansorgische Erben stoßend gelegen
[in margine :] (…) in gegensein hans Schiepen deß Kornwerffers alß ietzmahlig. besitzers deß und.pfands (quittung), Act. d. 3.ten May 1701

Marie Madeleine Elbert épouse en 1676 Laurent Steiger, potier originaire de Haguenau

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 170-v, n° 27)
1676. d. 25. [Maÿ] Lorentz Steiger der ledige Kachler Lorentz Steigers gewesenen burgers Zu Hagenaw Ehl: Sohn, vnd Jungfr. Maria Magdalena Hanß Elberts gewesenen Kachlers alhie hinterl. tochter (i 172)

Laurent Steiger devient bourgeois quelques semaines après son mariage en s’inscrivant à la tribu des Maçons
1676, 4° Livre de bourgeoisie p. 430
Lorentz Steiger der haffner von hagenaw, empfangt das burgerrecht von seiner hausfr. Maria Magdalena weÿl. hans hilpert des Kachlers seel. tochter, p. 8. gold fl. welche Er beÿ der Cantzleÿ erlegt hatt, ist Zuvor ledigen standts gewesen vnd wird Zu den Maurern dienen. Jur. eod. [15. Junÿ 1676]

Inscription à la tribu
1676, Protocole de la tribu des Maçons (XI 230)
(f° 161-v) Mittwoch den 2.ten Augusti Anno 1676
Lorentz Steiger, der Haffner vonn Hagenau producirt Stall Zedel sub dato den 15.ten Junÿ 1676 begehrt beÿ dießer Zunfft Zünfftig Zuwerden

Le conseil de tribu inflige une amende à Laurent Steiger pour ne pas avoir déclaré les compagnons qu’il emploie
1684, Protocole de la tribu des Maçons (XI 232)
(f° 110-v) Mittw. d. 13. Decembris 1684. – Lorentz Staigern, haffner wurde vorgehalten, daß Er schon eine geraume Zeit gesellen gehabt, die Er nicht angemeldet, noch schwöhren lassen, der sagte, were ihme vom Büttel Kein Gericht angezeigt worden, der büttel aber Contradicirt solches, beharrete darauff, daß Er es seinen leüthen Zu Hauß vermeldet hette, wie ihme auch von den Meistern des Gerichts d. Zeügnus gegeben, daß Er Jedesmal fleißig wann ein Gericht seÿe, solches Anzeigete. Weilen nuhn Staiger mit seiner excusation nicht bestehen mögen, ist ihme den articul mit 5 ß zu bessern, angesetzt worden.

1685, Protocole de la tribu des Maçons (XI 232)
(f° 50-v) Mittw. 12. Xbris 685. Mr Lorentz Steiger d. Kachler hat dato auch seine Gerichts gebühr mit 3 fl. erlegt.

Le tuteur des deux enfants de Laurent Steiger vend la maison au remueur de grains Jean Schieb

1697 (25.3.), Chambre des Contrats, vol. 569 f° 176-v
Conrad Nagel, der Kachler, alß Vogt Weÿl. Lorentz Steigers gewesenen Kachlers sel. nachgelaßene 2 Kinder
in gegensein hans Schiepen deß Kornwerffers [unterzeichnet] Johannes schieb
Eine behaußung, hoffstatt und höfflein, mit sambt dero begriffen, zugehördten und gerechtigkeit. in der Obern Straßen, beÿm rothen hahnen, einseit neben Andres Paulus den Seiffensieder, anderseit neben weil. hans Jacob Liechtenfelders gewesenen Schloßers sel. nachgelaßenen wittib und Erben, hinten auch auff dieselbe stoßend geleg., darvon gibt man jahrs 3 b auff Michaelis ablösig mit 75 lb ged. wehr. dem blaterhauß allhier, Ferner 1 lb 17 ß (ablösig mit 37 lb, Mehr 1 lb 5 ß ablösig mit 25 lb) – umb 220 pfund

Originaire de Dozwil en Thurgovie, Jean Schieb devient bourgeois par sa femme Anne Marguerite Rinck en février 1698 en s’inscrivant à la tribu de la Lanterne
1695, 3° Livre de bourgeoisie p. 1151
Johannes Schieb, der Kornwerffer Von Dütweil im Turgaw Von Frawenfelder Land Vogteÿ, Weÿl. hannß Schieben des gewes. hirten daselbst hinterl. sohn, empfangt das burgerrecht Vor sich und Annam Margaretham Rinckin weÿl. hannß Rincken des Gewes: taglöhners allhier hinterlaßene tochter seine haußfr. gratis bringen 4. Kinder mit wegen welchen es beÿ ordnung gelaßen Werden vnd werden Zu E. E. Zunfft Zur Lucern dienen. Jur. d. 26. febr. 1698

Le remueur de grains Jean Steiger figure sur la liste des réformés qui sont devenus récemment bourgeois. Aucun d’eux n’a déclaré une fortune supérieure à 1 000 florins
1696, Protocole des Quinze (2 R 100)
(f° 129) Freÿtag den 8. Junÿ – Calvinische Burger pt° Verstallung
Obere Stallherren laßen per me proponiren, daß derjenige Calvinist, so jüngst beÿ Hh. Räth U. XXI. Umb d burgerrecht sich Angemeldt, anlaß gegeben, Auff der Statt stall sich zu informiren, Ob diejenige personen, so der Calvinischen religion Zugethan, Und eine Zeit hero jnn d. burgerrecht getretten und 1000 fl. Angegeben, Auch so viel Verstallen? Welcher darauffhin einen schrifftlichen bericht überschickt und darinnen Zwar daran 8. benahmßt, allein Finde sich keinen, so 1000 fl. Verstalle maaßen
Matthis Keller, d. Maurer, nur vor 500 fl
Theobald Paul Müller, d. Kieffer, nur vor 200 fl
Hannß Caspar Sarburger d. schneid, nur vor 500 fl
Gerhard Sommer d. Kiefer, nur vor 100 fl
Jasques pasquay, d. gerber, nur vor 800 fl
Maria de Beÿerin, Eliæ Städels Wittib, nur vor 500 fl
Hanß Schieb d. Kornwerffer, nur vor 300 fl und
Gottfried Bernhard Agricola d. Silberarbeither, nur vor 500 fl
die Stallgebühr Zahlt, darüber mann sich Nicht wenig befremdet, Zumahlen nur jed. beÿ Annehmung jnn d. burgerrecht dargethan, daß er 1000 fl. jnn Vermögen habe, Und, weilen sie solcher gestalten, beßerer condition als andere burger seÿn würden, Und nicht nur d. ordinari sondern auch d extraordinarj Stallgeld dabeÿ leidet, so stündte Zu Mghh. Ob sie zu bezahlung der Stallgebühr von 1000. fl. angehalten, Und künfftighin alle Calvinische burger von dem Raths protocoll auß gleich den H. Stallschreibern Zu seiner Nachricht geschrieben gegeben werden solte? Erk. Soll mit Herrn prætore regio daraus geredt werden.

Le journalier Jean Schieb, originaire de Thurgovie, épouse en 1672 Susanne Schiessler, fille d’un charpentier manant de Strasbourg puis en 1684 Marguerite, veuve du journalier Jean Stadler
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 151-v, n° 2)
1672. Hannß Schieb der Tagner Von (Thur)gaw auß dem Schweitzerland, Hans Schieben des Tagners daselbst Vndt J. Susanna Schißlerin, Hanß Schißlers des gewesenen Schirms Verwandten V. Zimmermanns allhier hinterlaßene ehel. Tochter. Mont. 22. Jan: (i 153)

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 199, n° 8)
1685. Eodem [5. Martius] Hans Schieb d. schirmverw. vnd Margaretha, hanß Stadler des burgers vnd taglöhners alhie hinterl. Wittib (i 200)

Le remueur de grains Jean Schieb épouse en 1698 Elisabeth Maurer, fille de menuisier originaire du canton de Berne : contrat de mariage, célébration
1698 (20.1.), Not. Brieff (Jean Philippe, 6 Not 16, Prothocollum)
Eheberedung – Hannß Schieben Kornwerffers vnd Jungfr. Elisabetha Maurerin
zwischen dem Ehrsam und bescheidenen Hannß Schieben burgern und Kornwerffern alhier Zue Straßburg als Hochzeitern an Einem
So dann der tugendsamen Jungfrauen Elisabetha, weÿland Peter Maurers auß dem Berner Gebiets Eheliche dochter Als der hochzeiterin Andern theis
So beschehen und verhandelt In der Königlichen Statt Straßburg den 20. Januarÿ 1698.

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 61-v)
den 29. Jenner A. 1698 sind Copulirt Worden Hanß Schieb der Kornwerffer und burger alhier, Jungfrau Elisabeth, Peter Maurers geweßenen schreiners alhier Eheliche tochter [unterzeichnet] H dieses hat d. Hochzeiter hieher gesetzt, H dieses hat Jungfrau Hochzeiterin hieher gesetzt (i 63)

Jean Schieb meurt à l’âge de 65 ans en 1710
Sépulture, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. reg. 1698-1713, f° 121)
1710. d. 26. Maÿ ist nachts Zwischen 11 vnd 12 vhr gestorben Johannes Schieb Kornwerffer vnd burger allhier s. alters 65 jahr vnd eltiche Monath und ist folgend. 28. vmb 2 vhr nachmitag Zu S. Gallen xstl. begraben Worden [unterzeichnet] x dieses Zeichen hat der ältere Sohn gesetzt, Niclaus schieb als sohn (i 122)

Sa veuve se remarie en 1711 avec le journalier Jean Geyer
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 27)
1711. Eodem [8. Julÿ] sind Christlich eingesegnet Worden Johannes Geier der Burger Undt Taglöhner allhier Vnd Elisabetha Maurerin Weiland Johannes Schieben gewesenen Burgers Vnd Kornwerffers allhier nachgelaßene Witwe [unterzeichnet] o Ist des Hochzeiters Zeÿchen, + dieses ist der hochzeiterin Zeÿchen (i 29)

Le remueur de grains Jean Schieb vend la maison 350 livres à son fils potier Jean Schieb

1705 (23.4.), Chambre des Contrats, vol. 578 f° 386-v
(350) Hanß Schiep Kornwerffer [unterzeichnet] HS
in gegensein Joh: Schiepen Hafners seines sohns [unterzeichnet] Johannes schieb
Hauß, Hoffstatt u. Höfflein mit allen derenr begriffen, weithen, zugehörden, rechten u. Gerechtigkeit allhier in der obernstraß beÿm rothen Hahnen, einseit neben andres Paulÿ seiffensieder anderseit neben weÿl. Joh:Jacob Lichtenfelders schlossers EE. hinten auf eosdem stoßend gelegen – um 75 und 50 pfund verhafftet, geschehen um 225 pfund

Le potier Jean Schieb devient tributaire chez les Maçons en juillet 1696
1696, Protocole de la tribu des Maçons (XI 233)

(f° 95) Dienstag den 3. Julÿ Anno 1696. – Neu Zünfftiger
Meister Johannes Schieb, der haffner und burger allhier, producirt burger Schein Vom Pfenningthurn crafft deßen Er Ihne alß ein Zünfftigen auffzunehmen bittet, deme sein petitum gegen erlag der gebühr, nemblich 1. lb auf den Pfenningthurn, 1. lb 5 ß d der Zunfft und Zunfftschreiber, und bittel 4 ß alßo Zusammen 2 lb 9 ß Willfahrt Erlegte nebst 4 ß d dem Zunfftschreib. und bittel ane der Zunfftgebühr 14 ß 9 d ist alles bezalt.

Jean Schieb épouse en août 1696 Marie Salomé Hæberlin, fille de pelletier
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 56)
den 1. Aug. A. 1696 seind copulirt worden Hanß Schieb der ledige Kachler, Hanß Schiebs deß Kornwerffers v. burgers alhie ehelicher Sohn, v. Jungfr. Maria Salome, Hanß Daniel Heberlins burgers b. Kirßners alhie eheliche tochter [unterzeichnet] Johannes schieb als hochzeiter, Maria Salome heberlin als hochzeiterin (i 57)

Fils du jardinier Jean Schieb, le potier Jean Schieb devient bourgeois par sa fiancée en s’inscrivant à la tribu des Maçons
1696, 4° Livre de bourgeoisie p. 678
Johannes Schieb, der haffner Von hier, Johann Schieben gartners allhier Ehl: sohn, empfangt das burg. recht Von Maria Salome Daniel Heberlins burgers und Kürßners allhier Ehl. tochter seiner Verlobtin gratis, ist ochledig. standts und wird beÿ E. E. Zunfft der Maurer dienen. Jur. d. 30. Dito [Junÿ] 1696.

Le potier Jean Schieb hypothèque en 1705 sa maison au profit du notaire Jean Adam Œsinger. Son père Jean Schieb se porte caution

1705 (25.4.), Chambre des Contrats, vol. 578 f° 393
Joh: Schiep Hafner [unterzeichnet] Johannes schieb
in gegensein Hn Joh: Adam Ößingers Not. publ. – schuldig seÿe 175 pfund
unterpfand, Hauß, Hoffstatt und höfflein mit allen derer begriffen, weithen, zugehörden, rechten u. Gerechtigkeit allhier in der obernstraß beÿm rothen hahnen, einseit neben andres Pauly seiffensieder anderseit neben& denen Liechtenfelderischen EE. hinten auf Sie stoßend gelegen
Worbeÿ ferners erschienen obiger Hanß Schiep deß debtoris vatter der hat sich (…) wegen sothanen Capitals verbürget

Nouvelle hypothèque entre les même parties

1706 (12.8), Chambre des Contrats, vol. 579 f° 586
Johann Schiep (corrigé en : Schieb) Haffner [unterzeichnet] Johannes schieb
in gegensein H. Joh. Adam Ößingers Not: publ: – schuldig seÿe 100 pfund
unterpfand, Hauß Hoffstatt cum appert: allhier ahn der obernstraß beÿm rothen Hahnen, einseit neben andres Paulus seiffensiedern anderseit neben denen Liechtenfelderischen EE hinten auch auf Sie

Le potier Jean Schieb meurt à l’âge de 36 ans le 9 mars 1709
Sépulture, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 112)
1709. d. 9. Martÿ abends Zwischen 6 v. 7 Uhr Gestorben Johannes Schieb der Kachler seines alters 36 Jahr 5 Monath vnd ist folgend. 12. Martÿ vormittag vmb 9 Uhr Zu den Gutten leut. Christlich begraben Worden [unterzeichnet] Hanß Danel Heberlin Als schwehr Vatter (i 113)

Sa veuve obtient un certificat pour bénéficier de l’aumône Saint-Marc
1709, Protocole de la tribu des Maçons (XI 234)
(f° 84) Dienstags den 13.ten 7.br: 1709 – (Allmosen Schein)
Weÿl. Mstr: Johann Schieben geweßenen Haffners v. b. alhier hinterlassene Wb. erscheind vnd bittet Ihro einen schein mit zu theilen, daß dieselbe eines Allmosens würdig seÿe umb Ihr elendes Kind beßer Zu alimentiren.
Erk. und Willfarth.

Principal créancier du potier Jean Schieb, le remueur de grains Jean Schieb vend la maison 500 livres au potier Jean Josias Brunner pour lequel agit son père Jean Brunner (voir sa maison)

1709 (9.Xbr.), Chambre des Contrats, vol. 582 f° 681
(500) Joh: Schieb Kornwerffer alß jüngster versicherter Creditor auf weÿl. Joh: Schieben Kachlers beÿständlich H. David Stamm und H. Joh: Georg Holdermanns hierzu auß mittel E. E. Kleinen Raths besag bescheids von 9 hus. deputiret
in gegensein Joh: Josiä Bronners haffners beÿständlich Joh: Bronners deß vatters
hauß hoffstatt mit allen deren begriffen, weithen, rechten und Gerechtigkeiten in den Langenstraß, einseit neben Kunigunda Wagnerin anderseit neben Marg: Liechtenfelderin hinten auf dero Gärterin stoßend – um 75, 175 und 100 pfund verhafftet, geschehen um 150 pfund

Jean Brunner vend la maison 450 livres au potier Melchior Schrœder et à sa femme Catherine Schad.

1712 (ut ante [28. Jan.]), Chambre des Contrats, vol. 585 f° 65
(450) Joh: Brunner hafner
Melchior Schöders hafners und Cath; geb. Schadin (go. melgior schröter) (si +)
hauß hoffstatt mit allen begriffen, weithen, zugehörden und Gerechtigkeiten allhier in der langen Straß, einseit neben Kunigunda Wagnern anderseit neben Marg: Liechtenfelderin hinten auff dero Gärtlein – um 75, 175 und 100 pfund verhafftet, geschehen um 100 pfund

Les experts estiment la maison 350 livres lors de l’inventaire dressé en 1732 après la mort de Catherine Schad dont les deux filles cèdent à leur père les droits qu’elles ont sur la maison

1738 (13.1.), Chambre des Contrats, vol. 612 f° 20
weÿl. Anna Catharina geb. Schadin mit ihrem hinterlaßenen wittiber Johann Melchior Schröder dem haffner erzeugte beede kinder Maria Magdalena geb. Schröderin Jacob Seemann des Maurermeister Jfr Catharina Jacobea Schröderin so mehrjährig und ohnbevögtigt zu seÿn versichert mit beÿstand H. Rathh. Johann Adam Acker des statt haffners u. EE. kleinen Raths beÿsitzers
ihres ermelten vatters Johann Melchior Schröder
Einen dritten theil für ohnabgetheilt ahne einer behausung, höfflein und hoffstatt mit allen deren übrigen gebäuden, brennoffen, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ahne der Obern straß nahe beÿ der hahnen gaß, einseit neben Michael Diemer des weißbecken, anderseit neben Johann Georg Lichtenberger schloßer vornen auf gedachte straß, hinten auff bemelten Liechtenfelder – als ein am 28. jan. 1712 während sein Schröder ersterer ehe erkaufftes guth ihnen zu einem und ihrem kauffenden vatter zu übrigen zween dritten theilen eigenthümlich zuständig – um 75, 225 und 50 pfund verhafftet, so der käuffer zum dritten 117 lb übernimmt, geschehen um 48 pfund

Jean Melchior Schrœder et (sa deuxième femme) Elisabeth Becker hypothèquent la maison au profit du mineur Jean Philippe Brandhoffer et de Catherine Jacqueline Schrœder

1738 (13.1.), Chambre des Contrats, vol. 612 f° 25
Johann Melchior Schröder der haffner und Elisabetha geb. Beckerin mit beÿstand H. Le Febvre und H. Rauch beede EE. kleinen Raths beÿsitzer
in gegensein H. Johann Adam Brandhoffer des Bierbauers zum guldenen Löwen als vogts Johann Philipp Brandhoffer weÿl. Johannes Brandhoffer des Bierbrauers einigen kinds und in fernerer gegensein sein Schröder jüngster tochter erster ehe Catharina Jacobea Schröderin so mehrjährig und ohnbevögtigt zu seÿn versichert beÿständlich H. Rathh. Johann Adam Acker Exsenatoris Statthaffners EE. kleinen Raths alten beÿsitzers, 187 und 25 pfund schuldig
unterpfand, Eine Behausung, hindergebäuden, Höfflein und hoffstatt mit allen übrigen deren gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ane der Obern straß nahe beÿ der Hahnen gaß, einseit neben Michael Diemer dem weißbeck, anderseit neben Hannß Georg Lichtenberger dem schloßer, hinten auff denselben – als ein theils am 28. Januarÿ 1712 theils am heutigen tag erkaufftes guth

Jean Melchior Schrœder et Elisabeth Becker vendent la maison 600 livres au cordier Jean Gauthier Walther et à sa femme Marie Sophie Gerber

1740 (22.9.), Chambre des Contrats, vol. 614 f° 470-v
Johann Melchior Schröder der haffner und Elisabetha geb. Beckerin
in gegensein Johann Walterus Walther des Seÿlers und Mariæ Sophiæ geb. Gerberin
eine behausung, höfflein und hoffstatt mit allen derselben gebäu, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ahne der obern Straß, einseit neben Johann Georg Liechtenfelder dem Schloßer, anderseit neben Michael Diemer dem weißbecke, hinten auff gedachten Liechtenfelders gartten – um 75, 78, 50 und 147 pfund verhafftet, als ein theils am 28. Januarÿ 1712 theils am 13. Januarÿ 1738 erkaufftes guth – um 541 pfund ausmachende capitalien und 58 lb

Fils de cordier, Jean Gauthier Walther épouse en 1721 Anne Catherine Katzenberger, fille d’aubergiste : contrat de mariage, célébration
1721, Not. Pantrion (Jacques Christophe, répert. 65 Not 45)
(Eheberedung) Joh: Walther Wachters Seÿlers vnd Jfr Annæ Catharinæ Katzenbergerin

Mariage, Saint-Marc (cath. p. 41)
Anno Christi 1721 Die vero 5. Octobris (…) sacro matrimonii vinculo in facie ecclesiæ conjuncti fuerunt honestus adolescens Joannes Waltherus Wachter Argentinensis Francisci wachter civis et restionis hic argentinæ in hac parochia Commorantis et Catharina Grasmännin Conjugum legitimi Thori filius et restio ex unâ et Anna Catharina Katzenbergerin pudica virgo et filia legitima Joannes Wolffgangi Katzenbergers in vivis Civis et hospitis ad Ancoram, ut vocant, hic Argentinæ et Annæ Catharinæ (-) conjugum Argentina (signé) Johann Walther Wachter, Anna Catharina Katzenbergerin (i 24)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison qu’ils louent au Faubourg de Pierre. Les apports du mari s’élèvent à 47 livres, ceux de la femme à 339 livres
1721 (15. Xbr), Not. Pantrion (Jacques Christophe, 40 Not 46)
Inventarium über des Ehrenhafften Johann Walther Wachters, Seÿlers: und der Ehren: undt Tugendsamen Frauen Annæ Catharinæ gebohrner Katzenbergerin beed. Eheleuthe und burgere zu Straßburg einand. In den Ehestand zugebrachte Nahrungen auffgerichtet in Anno 1721. – Krafft ihrer mit einander auffgerichteten Eheberedung alß ein unverändert guth in den Ehestand Zugebracht – So beschehen in Straßburg den 15. Decembris Anno: 1721.
In einer alhier Zue Straßburg in der Steinstraßen gelegener behaußung, So bede Eheleuth Lehnungsweiße bewohnt ist befunden worden wie Volgt
Series rubricarum Des Manns Zugebrachtes Guth betr. Sa. haußraths 42, Sa. Silbers 1, Sa. der baarschafft 3, Summa summarum 47. lb
Der Frawen Zugebrachte Unveränderte Nahr. Sa. Haußraths 127, Sa. Silbers 8, Sa. guldenen Ring 3, Sa. der baarschafft 200, Summa summarum 339 lb

Anne Catherine Katzenberger meurt en 1736 en délaissant trois fils dont l’un meurt peu de temps après sa mère. L’inventaire est dressé au Faubourg de Pierre dans une maison qui appartient à la fondation de la Toussaint. La masse propre au veuf s’élève à 15 sols, celle des héritiers à 288 livres. L’actif de la communauté s’élève à 178 livres, le passif à 253 livres
1737 (24.1.), Not. Lichtenberger (Jean Frédéric, 6 E 41, 301) n° 81
Inventarium über Weiland der Ehren: und tugendsahmen Frauen Annæ Catharinæ Wachterin gebohrner Katzenbergerin, des Ehrsam und bescheidenen Meister Johann Walter Wachter, des Seilers und burgers alhier Zu Straßburg gewesener Ehegattin nunmehr seel. Verlaßenschafft, auffgerichtet Anno 1737 – nach ihrem Sambstags d. 15.ten 7.bris des nechst abgelegten 1736.sten Jahrs aus dießem mühesahmen leben genommenen tödlichen hintritt Zeitlichen verlaßen, Welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren obernandten ihres hinterbliebenen Wittibers nomine Johann Georg Wachters seines, mit gedachter seiner Ehefrauen seel. ehelich erzeugten, aber nach ihr der Mutter ableiben verstorbenen und also von ihme geerbten Söhnleins, wie auch des Ehrsam und bescheidenen Johann Georg Winthers, Hänffers und burgers allhier Zu Straßburg als geordnet und geschworenen Vogts Frantz Anthon und Johann Joseph Wachter beeder der Verstorbenen Fr: seel. mit mehr gemeltem ihren hinterbliebenen Wittiber ehelich erzeugter Kinder, alle 3 der Verstorbenen Fr. seel. – So beschehen Straßburg Donnerstags den 24.ten Januarÿ Anno 1737.

In einer allhier Zu Straßburg ane der Steinstraß gelegener dem Stifft aller heÿligen Zuständiger und Von dem hinterbliebenen Wittiber lehnungs weiße bewohnenden behaußung ist befunden worden, wie folgt
Ane Höltzen und Schreinerwerck. In der obern Cammer, In der Seÿl Cammer, In der Wohnstub, In der Kuchen, Im Laden, Im Keller
Ergäntzung des Wittibers Wehrender Ehe abgegangenen unveränderten Guths. Vermög Inventarÿ über sein des Wittibers und seiner verstorbenen Ehefrauen seel. einander in den Ehestand zugebrachte Nahrungen durch Herrn Not. Jacob Christoph Pantrion A° 1721. Zuergäntzen wie folgt
Series rubricarum hujus Inventarÿ – Copia der Eheberedung, auffgerichtet per Pantrion not° en 14. 7.br. 1721.
Copia Codicilli reciproci, Vor mir Not°
Des Wittibers Eigenthümliches Vermögen, Sa. haußraths 3, Sa. Silbers 13 ß, Sa. goldenen rings 1, ß baarschafft 2, Sa. Ergäntzung (45, Abgang 1, restirt) 43, Summa summarum 50 lb – Schulden 50 lb, Compensando 15 ß
Doesem nach wird auch der Erben Nahrung beschrieben, Sa. haußraths 22, Sa. silbers 1, Sa. goldenen Rings 1, Sa. baarschafft 3, Sa. Schulden 50, Sa. Ergäntzung (210, abgang 1, rest) 209, Summa summarum 288 lb
Endlichen wird auch das gemein verändert und theilbar Guth beschriben, Sa. haußraths 15, Sa. Wahr und Werckzeugs Zum seÿler Handwerck gehörig 126, Sa. silers 1, Sa. baarschafft 35, Summa summarum 178 lb – Schulden 253 lb, In Compensatione 74 lb
Beschluß und Verstallungs Summa 214 lb

Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que les impôts acquittés étaient calculés d’après une fortune sous-évaluée de 100 florins (50 livres) sur un total de 400 florins
1737, Livres de la Taille (VII 1178) f° 225
(Möhrin F. N. 7373) Weÿl. Fr. Annæ Catharinæ gebohrner Katzenbergerin Johann Walther Wachter Seÿler und burgers alhier Ehel. haußfrauen Verlaßenschafft inventirt H. Not. Lichtenberger jun.
Concl. Fin. Inv. ist fol. 81. 214 lb 14 ß 10 d, die machen 400. fl. Verstallte nur 300 fl. Zu wenig 100 fl.
Nachtrag acht Jahr in duplo à 6 ß, macht 2 lb 8 ß
Und Sechs Jahr in simplo à 3 ß d, 18 ß
Extat das Stallgeltt pro 1737. mit 1 lb 16 ß
Gebott, 2 ß 4 d
Abhandlung, 7 ß 6 d
Summa 5 lb 11 ß 10 d
Auff bitten haben die heren dreÿ nachgelaßen 18. ß, restirt 4 lb 13 ß 10 d
dt. 4° maÿ 1737

Jean Gauthier Walther se remarie en septembre 1737 avec Marie Sophie Gerber, veuve du tisserand Balthasar Jund d’Andlau : contrat de mariage, célébration
1737 (16.8.), Not. Lichtenberger (Jean Frédéric, 6 E 41, 348) n° 45
Eheberedung – zwischen dem Ehrsam und bescheidenen Meister Johann Walter Wachter Seÿlern und burgern allhier Zu Straßburg als bräutigamb ane einem
So dann der Ehren und tugendsahmen Frauen Mariä Sophiä Jundin gebohrne Gerberin Weÿland Meister Balthasar Junden, gewesenen Leinenwebers und burgers Zu Andlau hinterlaßener Wittib als hochzeiterin andern theils
So beschehen in der Königlichen Statt Straßburg in beÿseÿn und Persöhnlicher Gegenwarth der Ehrenhafften und bescheidenen Johann Georg Winthers, hanffers und burgers allhier, des Hochzeiters Kinder erster Ehe geschwornen Vogts, auf sein des bräutigamns, so dann auff der hochzeiterin seithen Johann Metzen Kieffers und Weinhändler zu Kogenheim ihres Vettern, beeder hierzu erbettener beÿständere, Freÿtags den 16. Augusti Anno 1737.
[unterzeichnet] Johann Walter Wachter alß hoch Zeitter, Maria Sophia Gerberin als hoch Zeitdein

Mariage, Saint-Marc (cath. p. 176)
Hodie 15. die mensis Septembris Anni 1737 in hâ Eccelsiâ publice factis et totidem in Ecclesiâ Parochiali ad St. Fabianum et Sebastianum in Andlau (…) sacro matrimonii vinculo in facie ecclesiæ conjuncti fuerunt honestus Joannes Waltherus Wachter, pie defunctæ Annæ Catharinæ Katzenbergerin viduus superstes civis Argt. et Restio ex hac parochia et Honesta Maria Sophia Gerberin pie defuncti Joannis Balthasari Junden civis andlaviensis vidua superstes (signé) Johann Walther Wachter, maria sophia Gerberin (i 93)

Marie Sophie Gerber épouse en 1734 le maître d’école François Joseph Mette puis en 1735 Jean Balthasar Jundt
Mariage, Andlau Saint-André (cath. p. 118)
Hodie 16 Februarÿ 1734 (…) sacro matrimonÿ vinculo conjuncti fuerunt in facie ecclesiæ Franciscus Josephus Mette Josephi Mette civis et tornatoris hujatis filius et Maria Sophia Gerberin Virgo dfcti Dni Joannis Michaelis Gerber Ludimoderatoris quondam hujatis filia Ambo nunc commorans in hac parochia (signé) Frantz Joseph Metter, Maria sobhia Gerberin (i 65) – proclamation Saints-Fabien-et-Sébastien (cath. p. 103, 13 février 1734)

Mariage, Andlau Saints-Fabien-et-Sébastien (cath. p. 108)
Hodie die 7. mensis 9.bris anni 1735 (…) in facie ecclesiæ conjuncti fuerunt Joannes Balthasar Jundt, Bartholomæi Jundt p. m. civis et textoris filius superstes et Maria Sophia Gerberin franc. Jos. Mette p. m. civis et tornatoris vidua (signé) Johann baltzer Jundt, Maria sobhia Metterin (i 58)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports non chiffrés au Faubourg de Pierre dans une maison qui appartient à la fondation de la Toussaint.
1738 (23.1.), Not. Lichtenberger (Jean Frédéric, 6 E 41, 302) n° 106
Inventarium über des Ehrengeachten Meister Johann Walther Wachters Seÿlers und der Ehren und tugendsamen Frauen Mariæ Sophiæ Wachterin geb. Gerberin beeder Eheleute und burgere allhier Zu Straßburg einander Vor unverändert in den Ehestand Zugebrachte Nahrungen auffgerichtet Anno 1738. – vermög ihrer Vor mir unterschriebenem Notario d. 16. Augusti Anno 1737. als ein reservirt unverändert Guth in den Ehestand Zugebracht – So beschehen in der königlichen Statt Straßburg in fernerer Gegenwarth, des Ehrs. und bescheidenen Joh: Carl de Hacqueville hänffers und burgers allhier Nomine Johann Georg Winthers auch hänffers und burgers allhier des Ehemanns Kindts Erster ehe Geschwornen Vogts, so dermahlen abweßend, Donnerstags den 23. Januarÿ Anno 1738.
In einer allhier Zu Straßburg ane der Steinstraß gelegener dem Stifft aller Heiligen zuständiger und Vo beeden Eheleuthen Lehnungsweiße bewohnenter behausung ist befunden worden wie folgt.

Jean Gauthier Walther loue la maison à l’apprêteur de tabac André Reibel

1741 (15.4.), Chambre des Contrats, vol. 615 f° 184
Johann Waltherus Wachter der seÿler
in gegensein Andreæ Reÿbels des tabacbereiters
entlehnt, eine behausung samt allen derselben zugehörden und gerechtigkeit in der Langen straß ohnfern der hahnengaß einseit neben Lichtenfelder dem schloßer, anderseit neben NN dem weißbecken, hinten auff Meÿe den Maurer – auff 3 nacheinander folgenden jahren anfangend auff nächst kommenden Johannis Baptistæ, um einen jährlichen Zinß nemlich 52 gulden

Les Conseillers et les Vingt-et-Un autorisent Jean Gauthier Walther à vendre la maison 650 livres au manant Jean Pfister. Il est dispensé de produire une estimation du bien qui a peu de valeur. Les mêmes autorisent Jean Pfister à acheter la maison

1742, Conseillers et XXI (1 R 225)
Johann Walter Wachter erhalt erlaubnuß ein häüßlein an Johann Pfister Zu Verkauffen. 348.
(p. 348) Montag d. 11.ten Junÿ 1742. – Lt. Cristmann Nomine Johann Walter Wachter des hiesigen burgers und seilers, der bitt unterthänig umb gnädige erlaubnuß ein in der Langen Straß gelegenes häüßlein umb 1300. gulden an Johann Pfister den grempen und Schirmer allhier Verkauffen Zu dörffen.
Lt. Mosseder nomine erstbesagten Pfisters bitt gehorsambst umb Permission gedachts häüßlein vor gemelten preiß kauffen Zu dörffen, und umb hochegeneigte Dispensation Vom augenschein.
Ist Erkandt, Wird dem Imploranten /:Dispendanso Von dem sonst gewohnlichen augenschein in ansehung der geringigkeit des obiecto:/ die beederseiths gebettener Erlaubnuß mit diesem beding und anhang Obrigkeitlichen ertheilt, daß der Kauff in hiesiger Contract: stub in gegenwart H. Rathh. Haxo und H. Rht. Kornmanns alß hierzu abgeordneter Commissariorum solle verschrieben und durch deren besorgung Johann Pfister der Käüffer sich allen in deren ordnungen deßfalls enthaltenen oneribus und beschwerden Zu unterwerffen, daselbst angehalten Werden.
Deputati ijdem Zu anzeigung des Bescheids.

Jean Gauthier Walther vend la maison au revendeur manant Jean Pfister et à sa femme Marie Ursule Grohberger

1742 (12.6.), Chambre des Contrats, vol. 616 f° 281
Johann Walther Wachter der seÿler und Maria Sophia geb. Gerberin
in gegensein Johannes Pfisters des grempen und schirmers und Mariæ Ursulæ geb. Grohbergerin mit beÿstand ihres schwagers Jacob Barve des tabacbereiters und ihres vettern Johann Michael Wächters – zufolg erkanntnus H. Räth und XXI vom 11 hujus [unterzeichnet] barfeh
eine behausung, höfflein und hoffstatt mit allen deroselben begriffen, zugehörden und gerechtigkeiten ane dem Obern straß, einseit neben Johann Georg Lichtenfelder dem schloßer, anderseit neben Michael Diemer dem weißbecken, hinten auff gedachten Lichtenfelders garten – als ein am 22. 7.bris 1740 erkaufftes guth – um 75, 225 und 187 pfund verhafftet, geschehen um 108 pfund

Fils du tisserand Valentin Pfister, l’apprêteur de tabac Jean Pfister épouse Marie Ursule Groberger, fille de tisserand, à Illkirch avec la permission du consul régent
Mariage, Illkirch (luth.) 1720, d. 21. Jan. sind Zum I. vnd II. mal auß Erlaubnus Ihro Gnaden Regierend. H. Ammeisters in Straßburg, laut beiliegenden Scheins, außgeruffen vnd d. 23. Ejusd. copulirt worden, Johannes Pfister, der ledige Tabackmacher, Valentini Pfisters burg. vnd leinenweber in Straßburg, vnd Maria Diemerin sein ehl. haußfr. ehl. Sohn, Und Jfr. Maria Ursula Grobergerin Heinrich Grobergern Gewesenen Leinenweber vnd burg. in Straßburg, vnd Maria seiner ehl haußfr. hindl. ehel. Tochtern beide Lutherischer Religion, wohnhaft in Straßburg [unterzeichnet] x diß Zeichen hat der Hochzeiter gemacht, x diß Zeichen hat die Hochzeiterin gemacht (i 48

Jean Pfister s’adresse aux Quinze pour obtenir un droit de revendeur alors que la tribu de la Mauresse déclare que le nombre maximal est déjà atteint. Jean Pfister argue qu’il ne sait pas combien de temps il pourra encore être journalier et qu’il cherche des moyens de subsistance. Les Quinze lui accordent le droit demandé et délivrent quelque temps plus tard une expédition de leur décision
1735, Protocole des Quinze (2 R 143)
Johann Pfister schirmer und Taglohner Ctra E. E. Zunfft der Mörin
(p. 15) Sambstag den 22. Januarÿ 1735. Moss. noê Johann Pfister schirmers und Taglehners bitt Underthg. Ihme das Frantz. Krempen Recht dispensando g. gedeÿen Zu laßen.
Christ. weil der Numerus bereits vbersetzt alß bitt abweisung, ref. Exp.
Moss. bitt Deput. und Wie allererst. Erk. Deputation willfahrt

(p. 38) Sambstag den 29. Januarÿ 1735 – Johann Pfister Ctra E. E. Zunfft der Mörin
Iidem laßen ferner per me referiren, daß Johann Pfister der Schirmer und taglehner in einem Contra E. E. Zunfft Zur Mörin gehaltenen Recess umb das Frantz. Krempenrecht Underth. angesucht, die Zunfft habe geantwortet, das der Numerus seÿe bereiths übersetzt, dahero gebetten den gegner mit seinem begehren abzuweißen, Ref. Expensis. Auff beschehene Remission habe der Implorant beÿgesetzt, er Wiße nicht Wie lang er am taglohn schaffen Könne, müße also sehen wie sonsten was bekommen um weither sich ernähren Können. H. Zunfft Meister Frantz Anthoni [-] habe geantwortet, die Zahl der Krempen so in dem Schirm seÿe Complet, wolte die Sach Mghh. überlaßen haben.
Auff seithen der Hh. Depp. Verneme [man könte] dem Imploranten in seinem begehren Zu Willfahren. Erkannt Willfahrt.

(p. 59) Sambstags d. 5. Februarÿ 1735. – Moss. nôe Joh: Pfisters pt° Krempen rechts bitt ut mod.[comm. bescheids] Erkandt ut ante [willfahrt]

(p. 73) Sambstag den 12. Februarÿ 1735.. Obere Handwerck herren laßen durch hren Secret. Kleinclaus referiren daß Comm. nachfolgender bescheid seÿe begehrt, willfahrt und dieselbe sofort wie hernach befindlich Zu papÿr gebracht worden.
Bescheid. Sambstag den 29. Januarÿ 1735. In Sachen Johann Pfisters des Schirmers und taglöhners Imploranten ane einem, entgege und wieder E. E. Zunfft Zur Mörin H. Zunfft Metzger, Imploraten am andern theil, auff des Imploranten gethanes Ansuchen und bitten, Ihme das Frantzösische Krempen Recht gnädig angedeÿen Zu laßen, des Imploraten darüber gethane Verantwortung, juncto petito den Gegner mit seinem begehren abzuweißen, Ref. Expensis. Gebettene bewilligte und beseßene Depp. Ist der Hh. Deputirten angelegten relation nach erkandt, Wird dem Imploranten in seinem begehren dispensando Willfahrt.

Le manant Jean Pfister est inscrit comme revendeur français dans les registres de la tribu de la Mauresse
1735, Protocole de la tribu de la Mauresse (XI 258)
(f° 120) Dienstags den 15.ten Februarÿ 1735 – Neuer unverburgerter frantzösischer Gremp
Johann Pfister der Schirmer allhier, bittet um das frantzösische Grempen Recht. Erkandt demselben auf erlangte Dispensation Von Gn. Herren den Fünffzehen, Vermög producirten bescheids vom 29. Januarÿ 1735. gegen erlag der Gebühr willfahrt.
Erlegte vor die Auffnahm 2 lb, Item das Stuben Geld Vor in Jahr Zum Voraus 1 lb Und Einschreib Geld 2 ß

Jean Pfister renonce en novembre 1755 à son droit de revendre des comestibles
1755, Protocole de la tribu de la Mauresse (XI 260)
(f° 280) Donnerstags den 13.ten Novembris Anno 1755 – Resignirtes Fastenspeishandel Recht
Johannes Pfister, der Fastenspeishändler und Schirmer allhier, resignirt sein dißorts habendes Fastenspeishändel Recht und bittet solches Zu Verzeichnen.
Erkandt, gegen Erlag der pro Annis 1751. 52. 53.et 1754. rückständigen 4. ln d Stuben Gelts & Gebüren und 2 ß Protocoll und Getott geld, willfahrt
dedit 4 lb 2 ß d. – Pro Nota, für das jahr 1755 ist derselbe des Stubengelds freÿ, weilen beÿ der Aufnahm für ein Jahr Zum Voraus Zalt worden.

Le revendeur Jean Pfister et Marie Ursule Grohberger vendent la maison 780 livres au charpentier Jean Michel Hartmann et à sa femme Marie Salomé Knissling

1747 (23.2.), Chambre des Contrats, vol. 621 f° 123
Johannes Pfister der gremp und schirmer und Maria Ursula geb. Grohbergerin
in gegensein Johann Michael Hartmann des zimmermanns und Mariæ Salome geb. Knißlingin
eine behausung, höfflein und hoffstatt mit allen deroselben begriffen, weithen, zugehörden und rechten ane der Obern Straß einseit neben Michael Diemer dem weißbeck, anderseit neben Johann Georg Lichtenfelder dem schloßer, hinten auff deßelben – als ein am 12. junÿ 1742 erkaufftes guth – um 75, 78, 225, 50 und 187 pfund verhafftet, geschehen um 208 pfund

Fils de boulanger, le charpentier Michel Hartmann épouse en 1721 Marie Salomé Knissling, fille de tailleur : contrat de mariage, célébration (un curriculum vitæ plus complet sera présenté à la notice de la maison qu’ils possédaient au péage de la Bruche de 1739 à 1747)
1721 (30.11.), Not. Rohr (Daniel, 46 Not 60) n° 1054
Eheberedung Zwischen Michael Hartmann, dem ledigen Zimmermann und burgern alhier Zu Straßburg als dem hochzeitern mit beÿstand Hn Johann Jacob Otris, Schirmbotten, und H. Johann Theobald Fichten, Præcept. Domestici, beeder burgere alhier, ane einem
So dann Jgfr. Mariæ Salomeæ Knießlingin, weÿl. Eliæ Knießling geweßenen Schneiders und burgers alhier hinterlassenen ehl. tochter, als hochzeiterin, beÿständlich H. Joh: Ludwig Wölffels, Sprachmeisters und Johann Friderich Höchstetters Tabackbereiters aller burgere allhier, dero erbettenen beÿständern, andern Theils
Actum Straßburg Sonntag d. 30. 9.bris A° 1721 und Johann Michael hart mann, + der Jungfer hochzeiterin hdzeichen

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 345-v, n° 1438)
1722. Eod. [27. Maÿ] sind nach Zweÿmaliger proclamation ehelich eingesegnet word. Joh: Michael Hartmann, d. ledige Zimmermann burger allhier weil. Joh: Georg Hartmanns gew. b. v. weißbeckens allhier nachgel. ehel. Sohn, v. Jgfr. Maria Salome weÿl. Elias Knäußlings ges. burg. v. schneid.s nachgel. ehel. tochter [unterzeichnet] Johan Michael hartmann als hochzeitter, + hochzeiterin zeichen (i 345)

Jean Michel Hartmann et Marie Salomé Knissling revendent l’année suivante la maison 900 livres au potier Sébastien Seiler

1748 (4.7.), Chambre des Contrats, vol. 622 f° 502
Johann Michael Hartmann der zimmermann und Maria Salome geb. Knißlingin
Sebastian Seÿler des haffners
eine behausung, höfflein und hoffstatt mit allen deroselben begriffen, weithen, zugehörden und rechten ane der Obern Straß, einseit neben Michael Diemer dem weißbecken, anderseit neben Johann Georg Lichtenfelder dem schloßer, hinten auff denselben garten – als ein am 23. Februarÿ 1747 erkaufftes guth – um 15 pfund Straßburger wehrung oder 78 hiesiger current, 225, 50 und 187 pfund verhafftet, geschehen um 358 pfund

Sébastien Seiler et sa femme Sophie Hetz hypothèquent le même jour la maison au profit de Georges Louis Geiger, chanoine à Saint-Pierre-le-Vieux

1748 (4.7.), Chambre des Contrats, vol. 622 f° 506
Sebastian Seÿler der haffner und Sophia geb. Hetzin mit beÿstand Frantz Erhard des schneiders und deßen sohns Frantz Joseph Erhard des altgewänders beede ihrer vettern
in gegensein Antoni Weinemmer des kieffers als gewalthabers H. Georg Ludwig Geiger Canonici des hochlöbl. Collegi des Stiffts zum alten St Peter – schuldig seÿen 125 pfund
unterpfand, eine behausung, höfflein und hoffstatt ane der obern straß, einseit neben Michael Diemer dem weißbecken, anderseit neben Johann Georg Lichtenfelder dem schloßer

Fils d’un charron d’Altkirch en Sundgau, Sébastien Seiler épouse en 1747 Marie Sophie Hetz, fille de maçon (et belle-fille du potier Jean Chrétien Vœlcker, voir sa maison) : contrat de mariage, célébration
1747 (10.6.), Not. Lang l’aîné (Jean Daniel, 25 Not 105) n° 235
(Eheberedung) entzwischen dem Ehren und Vorgeachten Meister Sebastian Seÿler, ledigen haffner von Alt Kirch gebürtig, Weÿland des Ehren und Wohlachtbaren Meister Sebastian Seÿlers, geweßten burgers und Wagners zu gedachten Altkirch mit auch weÿland der Ehren und Tugendsamen Frauen Anna Maria gebohrner Hügelin seiner gewesenen Ehegattin beede seeligen ehelich erzeugtem und nach tod hinderlaßenem Sohn, als dem bräutigamb ane einem,
So dann der Ehren und tugendsamen Jungfrauen Mariæ Sophiæ Hetzin, Weÿland des Ehren und Vorgeachten Martin Johann Michael Hetzen geweßenne Steinmetzen Maurers und burgers allhier längst seeligen mit Frauen Maria Dorothea Eva Schmidtin ehelich erzeugte tochter als hochzeiterin am andern theil
auff Sambstag den 10. Junÿ Anno 1747. [unterzeichnet] Sebastian Seiller alß hochzeiter, Maria sofia Hetzin als hoch Zeiterin

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (cath. p. 275)
Hodie die 3. mensis Julii anni 1747 (…) sacro matrimonii vinculo in facie ecclesiæ coniuncti fuerunt Sebastianus Seiller professione figulus oriundus altkirchis dioecesis basiliensis filius defunctorum Sebastiani Seiller civis et * vectoris et Annæ Mariæ Higelin Conjugum et Maria Sophia Hetzin Argentinensis filia defuncti Michaelis Hetz Civis Cæmentarii et lapicidæ et Dorotheæ Schmidin Conjugum (signé) Sebastian Seiller, maria sofia hetzin (i 144)

Sébastien Seiler devient bourgeois par sa femme un mois après son mariage en s’inscrivant à la tribu des Maçons.
1747, Livre de bourgeoisie 1740-1754 (VII 284) p. 300
Sebastian Seiler der Haffner Von Alt Kirch erhaltet das burgerrecht ab uxore Maria Sophia weÿl. Michael Hetzen geweß. beÿsitzers u. Maurers allhier hinterl. ehel. tochter umb den alten burger schilling u. will beÿ E. E. Zunfft der Maurer dienen, jur. d. 5. aug. 1747.

Sébastien Seiler devient tributaire chez les Maçons le 5 septembre 1747
1747, Protocole de la tribu des Maçons (XI 238)
(f° 13) Dientags den 5. Septembris 1747 – C. Neuzünfftiger
Sebastian Seÿler Haffner Meister Von Altkirch, producirte Cancelleÿ: Pfenningthurn vnd Stall: schein Vom 5. Augusti, Krafft deßen er das burgerrecht ab uxore Maria Sophia weÿlland Michael Hetzen, gewesenen burger Vnd Maurers alhier hinderlaßener ehelicher tochter umb den alten burger schilling erhalten, vnd den feur Eÿmer Zahlt, auch auff der Statt stall sich angewendet habe mit bitt Ihne vor einen Zünfftigen anzunehmen.
Erkandt Willfahrt. dt. weilen er einer Zünfftigen tochter geheurathet vor die Zunfft vnd Einschreib gebühr umb 9 ß, so dann vor Pfenningthurn 1 lb, zusammen 1 lb 9 ß

Sébastien Seiler et Sophie Hetz hypothèquent la maison au profit de Jean Joachim Carol, ancien secrétaire des Treize

1749 (7.8.), Chambre des Contrats, vol. 623 f° 473-v
Sebastian Seÿler der haffner und Sophia geb. Hetzin mit beÿstand H. Johann Jacob Streubhar des Uhrenmachers und E.E. Kleinen Raths alten beÿsitzers und Adolph Dannecker des lebküchlers beede ihrer vettern
in gegensein H. Johann Joachim Carol des alten XIII secretarÿ – schuldig seÿen 100 pfund
unterpfand, eine behausung, höfflein und hoffstatt ane der Obern straß einseit neben Michael Diemer dem weißbecken, anderseit neben Georg Lichtenfelder dem schloßer, hinten auff deßelben garten – als ein am 4. Julÿ 1748 erkauftes guth

Les Quinze traitent la suite d’une affaire de l’années précédente, portée dans une partie manquante du registre. La partie adverse récuse les témoins de Sébastien Seiler qui demande leur maintien.
1749, Protocole des Quinze (2 R 159)
E E Handwercks der Kachler Ca. Sebastian Seÿler
[Le protocole de l’année précédente est fragmentaire]
(p. 64) Sambstags d. 15. Februarÿ – Roemer nôe E E Handwercks der Kachler Obermeister in actis Ca. Sebastian Seÿler, auch in actis, weilen citatus Mghh. bescheid vom 27. Aprilis jüngst Krafft welchem er sein vorgeben erweißen soll, Keine parition geleistet, als bitt denselben mit seiner Klag, ref. exp. abzuweißen
Fuchs, Zufolg erstgedachten bescheids nominirt pplis Zu seinen Zeugen Johann Betz, dem Kübler, und Elisabetham Vonatzigen, die dienstmagd, bitt solche über den Innhalt des Klaglibells eÿdlichen Vernehmen Zu laßen. Roemer, bitt Zeith ad proximam ad referendum. Obhh.
(p. 109) Sambstagsd. 15. Martÿ. – Roemer nôe E E Handwercks der Kachler Obermeister in actis Ca. Sebastian Seÿler, auch in actis, weilen der von ggth. denominirte Zeug Johannes Betz sublestæ fidei und die benahmßte Magd gar nicht zu erfahren, anbeÿ ohnmöglich, daß dieße beede denominirte Zeugen dasjenige, was gegner wieder E. gantzes handwerck Klagend Vorgetragen bezeugen können, als bitt dieße Zeugen als inhabiles Zu verwerffen, und dem citato T O. sub ipsa præclusione zu benahmßung anderer gültigerer Zeugen anzusetzen.
Fuchs, dier Innhalt dießes recesses weißet an sich selbsten, wie richtig der Vortrag seÿe, und weilen die prætendirte recusation dißseithiger Zeugen weder in jure noch facto gegründet, als bitt den ggthh. mit seinem heutigen begehren abzuweißen, und die denominirte Zeugen Zu admittiren.
Roemer bitt Wie vor und setzts.
Erk. solle dießes gantz geschäfft ad examinandum an die hochverodnette Ober handwercksherren verwießen werden.

Sophie Hetz veuve de Sébastien Seiler meurt en 1758 en délaissant deux enfants. La maison est estimée à son prix d’achat, soit 900 livres, pour éviter les frais d’estimation. L’actif de la succession s’élève à 1 001 livres et le passif à 1 284 livres.

1758 (17.3.), Not. Lobstein (J. Frédéric, 6 E 41, 793) n° 152
Inventarium über Weÿland Sophiæ Seÿlerin geb. Hetzin, Weiland Mr Sebastian Seÿlers des geweßenen haffners und burgers allhier Zu Straßburg seeligen nachgelaßener wittib nun auch seeligen Verlassenschafft, auffgerichtet in Anno 1758. – nach Jhrem Dienstags den 4.ten Martÿ dießes lauffenden 1758.sten Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen hientritt Zeitlichen verlaßen, welche Verlassenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren des Ehren und Wohl ehrenachtbahren herrn Martin Jund, des frantzösischen becken und burgers allhier als geordnet und geschworenen vogts Clarä und Ludwig der Seÿler beede der abgeleibten mit ihrem Ehemann erziehlte Kinder und ab intestato Zu 2 gleichlinge portionen und Antheilen Verlaßene Beneficial Erben (…) durch den Vogt wie auch Morand Biegler den Kachlers gesellen von Allkirch aus dem Obern Elsaß gebürtig so beÿ der defunctæ in Arbeit gestanden – So geschehen ellhier zu Straßburg auf Freÿtag d. 17.ten Martÿ 1758.

In einer allhier zu Straßburg ane der Langen straß gelegenen und in dieße Verlassenschafft gehörigen Behausung befunden worden wie folgt
Eigenthumb ane Häußeren. Erstl. eine behauß. Höffl. u. Hoffstatt mit allen übrigen deroselben begriffen, Weithen, Rechten, Zugehörden u. Gerechtigkeiten gelegen allhier Zu Straßb. ane der obern langen Straß 1. s. neben H. N. Wolff dem Weißbecken, 2. s. neben Joh. Gottfried Lichtenfelder dem Schloßer hinten auf eben deßelben Garthen stoßd., so außer hernach beschriebener darauf haften. passiv Capitalien freÿ, ledig, eigen und dißorths um Erspahr. der Cösten angeschlagen wie selbige von beed. verstorbenen Seÿlerischen Eheleuthen d. 4.ten Julii A° 1748 von Joh. Mich. Hartmann dem Zimmermann u. burg. allhier erkaufft word. p. 900, Dießerwegen ist Vorhanden ein in allhießiger Löbl. C. C. stub gefertigter pergament Kffbrieff mit dero anhang. Insiegel corroborirt d.d. 4. Julÿ 1748.
It. die helffte für ohnvertheilt Von und ane einer behaußung, Höfflein und hinter Gebäu mit Ihren Hoffstätten und übrigen Zugehörden, Weithen, begriffen, Rechten und Gerechtigkeiten, gelegen allh. Zu Straßburg ane dem Leimengäßel 1.s neben Joh. Jacob fröreißen dem Schuhmacher 2.s neben Zacharia Pfaltzer dem Spanner im Kauffhauß, Vornen auf die Gaß und hinten auf d. Würtshauß zum Stall stoßend, Wovon man jährlichen auf Martini 15 ß bodenzinß, dem Stifft Allerheÿligen zu reichen schuldig, sonsten eb. außer einigen darauff lastenden hernach beschriebenen Passiv 2 Capitalien gegen männigl. freÿ, leedig eigen. So besagt und ist die Völlige behaußung in weiland fr. Mariä Dorotheä Evä Völckerin geb. Schmidin nun auch weÿl. H. Joh. Christian Völckers des haffners Ehefrau der defunctæ Mutter sel. Verlaßenschafft Inv: aller abzug dh. mich unterschriebenen Not. in A° 1757 errichtet durch (die Werckleuthe) taxirt worden dabeÿ man es auch dißmahlen wieder gelaßen pro 170 lb. th. die hieran participirende helffte 85, Und ist der übrige halbe theil H. Johann Michael Hetz dem Porcellan Manufacturier ohnweit Grenoble der Verstorbenen seel. bruder Vor ohnvertheilt zuständig, Dieße behaußung rühret Von der Verstorbenen Elteren seel. her, so aber crafft des beÿm Müttel. Verlassenschafft Inv: Concepto befindl. Vergleichs weiland hr Joh. Christian Völcker, dem Kachler der Verstorb. Stieffvatter seel. biß an sein seel. Ableiben, so den 13. Februarÿ h. A. geschehen, genoßen hat. Über diese behaußung meldet ein teutscher pergamnt. Kauffbr. mit allhies. Statt anh. C.C. Insiegel verwahret d.d. 3. Xbris 1716. mit alt. N° 1 bemerckt.
Werckzeug und gemachte Waar Zur Kachler Profession gehörig. Solches alles ist durch Meister Georg Wolffgang Scheid den Kachler vnd burgern allhier dem stall Tax nach angeschlagen worden wie folgt.
Unterschied. glaçure, 5 ß
Allerhand gebrannt Geschirr, 1 lb 5
Mancher ohngebrannt Geschirr, 15 ß
2. Scheiben so ohng. 1 lb 5.
30 Haffenbretter, 5 ß
Allerhd Werckzeug und Kalckwerck 1 lb
die wenige Vorhandene Erd u. Leimen 8 ß
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Sa. hausraths 11 lb, Sa. Werckzeugs und gemachter Waar zur haffner Profession gehörig 5 lb, Sa. Eigenthums ane häußeren 985 lb, Summa summarum 1001 lb – Schulden 1284 lb, In Compensatione 283 lb

Les deux enfants Seiler sont admis à l’orphelinat par décision des Conseillers et des Vingt-et-Un
1758, Conseillers et XXI (1 R 241)
weÿl. Sebastian Seÿlers des gewesten Haffners hinterl. Zweÿ hinterlaßene und mutterloße Kindter werden in das Waÿßenhauß recipirt. 44.
(p. 44) Montag den 20.ten Marty 1748. Christman nôe weÿl. Sebastian Seÿlers gewesten burgers und Haffners hinterl. Zweÿer Kindter /:nahmens Maria Clara,und Ludwig Sebastian:/ Vogts Martin Jund des burgers und frantzösischen Becken alhier producirt unterth. Memoriale und bitten, mit beÿl. Sub Nis 1 biß 5 incl. pt° auffnahm dießen Vatter und mutterloßen Zweÿer Kindter in das Waÿßenhauß. Erkandt, Wird Implorirender Vogt nomine seiner Zweÿen pupillen ane die hochansehnliche Herren pflegere des Waÿsenhaußes, umb allda auffgenommen und Verpflegt Zu werden, verwießen.
Depp. H. Rathh. Sultzer, H. Rathh. Von Fridolßheim.

Exposée aux enchères publiques le 4 septembre 1758, la maison est acquise par Guillaume Joseph Ducarne, maréchal ferrant originaire de Hirson en Thiérache qui épouse en 1753 Marie Louise Coupau de Strasbourg : contrat de mariage, célébration

1753 (24.2.), Not. Euth (Jean, 6 E 41, 540) n° 29
(Eheberedung) Le huit fevrier de l’année 1753, le Sieur Guillaume Joseph Ducarne natif de Hirzon en thierache Bourgeois et maistre marechal de cette ville d’une part
et Anne Marie Louise coupau fille orpheline de feu pierre coupau vivant chantre de St. pierre le vieux et de feu Catherine Heri assistée de Monsieur jean jaque Cappler Conseilier et assesseur actuel au grand Senat de cette ville d’autre part
promettent de se prendre l’un l’autre En foy et Loy de mariage et de faire celebrer et solemniser iceluy En face de notre mere la Sainte Eglise catholique
(signé) guillaume joseph Ducarne, anne Marie Louise Coupau
déposé le 24. fev. 1753

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (cath. i 86)
Hodie 12 februarÿ anni 1753 (…) Sacro Matrimonÿ vinculo in facie Ecclesiæ conjuncti Guilhelmus josephus ducarne oriundus es parochia hirson diocesis lingonensis faber ferrarius et civis hic filius legitimus guilhelmi Josephi ducarne civis in dicto loco et defunctæ Franciscæ docquiere in vita conjugum et Anna Maria ludovica couppau argentinensis filia legitima petri couppau olim cantoris Ecclesiæ nostræ collegiatæ et Catharinæ Herÿ defunctorum conjugum (signé) joseph guillaume Ducarne, Marie Louise Coupau

Mariage, Saint-Marc (cath. p. 96)
Hodie 16 Februarÿ anni 1778 (…) Sacro Matrimonÿ vinculo in facie Ecclesiæ conjuncti Josephus Wilhelmus Ducarne civis et faber ferrarius hujas, defuncta Annæ Mariæ Ludovicæ Coupeau viduus superstes, Parochianus ad St. Ludovicum huius urbis et Elisabetha Chauve et anthion in Provincia Nivernensi oriunda, Petri chauve et Mariæ Michel filia orphana, soluta et Majorennis ratione domicilÿ ultimi Parochiana Nostra (signé) josepgh Ducarne, + signum sponsæ

Guillaume Joseph Ducarne revend un an plus tard la maison 600 livres au potier Jean André Gerner (André Evrard Gerner)

1759 (30.8.), Chambre des Contrats, vol. 633 f° 290
Joseph Wilhelm Ducarne der huffschmidt
in gegensein Andreas Eberhard Gerner des kachlers
eine behausung, höfflein, hoffstatt mit allen anderen gebäuden, begriffen, rechten und gerechtigkeiten ane der obern langen Straß, einseit neben (-) Adolff dem weißbeck, anderseit neben Johann Gottfried Lichtenfelder dem schloßer, hinten auff
eben denselben – als ein d. 4. Septembris 1758 ane der ganth ersteigtes guth – umb 600 pfund

Jean André Gerner hypothèque la maison au profit du potier Jean André Lux

1769 (23.10.), Chambre des Contrats, vol. 643 f° 735-v
Johann Andres Eberhard Gerner der hafner
in gegensein Johann Andres Lux auch hafners – schuldig seÿe 350 pfund
unterpfand, eine behausung cum appertinentis ane der Obern Langenstraß, einseit neben N. Lichtenfelder dem schloßer, anderseit neben N. Anthoni dem haußfeurer, hinten auff ged. Lichtenberger

Jean André Gerner vend la maison 700 livres au potier Jean Daniel Hæberlin et à sa femme Marguerite Salomé Œrtel

1771 (20.6.), Chambre des Contrats, vol. 645 f° 303
Andreas Gerner der kachler meister
in gegensein Johann Daniel Häberlin des kachler meisters und Margarethæ Salome geb. Örtlerin
eine behausung, höfflein und hoffstatt mit allen denen gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ane der Oberen Langen straß, einseit neben N. Antoni dem schwartzbecken, anderseit neben Johann Gottfried Liechtenfelder dem schloßer, hinten auff den letzteren garten – als ein in Anno 1759 d. 30. Augusti von Joseph Wilhelm Ducarne d. huffschmidt erkaufftes haus – um 350 pfund verhafftet, geschehen um 350 pfund

Jean Daniel Hæberlin vend la maison 682 livres à Susanne Barbe Schützenberger, veuve du revendeur Léonard Breuninger

1778 (19.11.), Chambre des Contrats, vol. 652 f° 356
Mr Johann Daniel Häberlin der kachler und Margaretha Salome geb. Örterin
in gegensein Fr. Susannæ Barbaræ Breiningerin geb. Schützenbergerin Georg Lienhard Breininger des gimplers zu guth und bett geschiedene Ehefrau, unter assistentz H. Michel Nagel des maurer meisters
eine behausung, höfflein und hoffstatt mit allen deren gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ane der obern Langen straß, einseit neben Mr Antoni dem schwartzbecken, anderseit neben Johann Gottfried Lichtenfelder dem schloßer, hinten auff besagten Mr Lichtenfelder – um 450 lb verhafftet, geschehen um 1364 gulden worunter die capital summen begriffen

Fille de fripier, Susanne Barbe Schützenberger épouse en 1761 le tailleur de pierres Jean Henri Fetsch, originaire de Bouxwiller : contrat de mariage, célébration à domicile parce que le marié est malade
1761 (9.10), Not. Schweighaeuser (6 E 41, 565) n° 71
Eheberedung – persönlich kommen und erschienen der Ehrsam und bescheidene Johann Heinrich Fetsch leediger Stein-Metz weÿl. Joh: Georg Fetsch geweßenen Maurers und Steinhauers auch burgers Zu Bußweÿler hinterlaßener ehelicher sohn, so seiner außsaag nach majorennis und hierzu mit Herrn Johann Samuel Geÿler dem Sattler und burger allh. Verbeÿstandet als hochzeiter ane einem,
So dann die Ehren und tugendsahme Jgfr. Susanna Barbara Schützenbergerin, herrn Johann Niclauß Schützenbergers des Altgewänders und burgers allhier eheliche tochter, mit beÿstand dießes ihres Vatters, wie auch herrn Johann Jacob von Zabern des Zinn: Knöpffmachers und ebenfals burgers allhier ihres hierzu erbettenen assistenten als hochzeiterin am andern theil
Actum Straßburg auf Freÿtag den 9.ten Octobris Anno 1761. [unterzeichnet] Johann Heinrich Fetsch als Hochzeidter, susanna barbara schützenbergerin Als hochzeiterihn

Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 167-v, n° 28)
1761. Auff Gnädige Erlaubnus Regirenden Herrn Ammeisters wurden d. XXI. Sonntag nach Trinit. als den 11. Octobr. Zum ersten und Andern mal Zugleich ausgeruffen und dienstag d. 13. Octob. Zu Hauß wegen Kranckheit des Sponsi ehelich eingesegnet Joh: Henrich Fetsch der ledige Steinmetz burger allhier weÿl. Joh: Georg Fetschen d. Maurers v. Steinhauers Ehel. Sohn, v. Jungfr. Susanna Barbara Schützenbergerin Joh: Niclaus Schützenbergers Altgewänder vnd burgers allhie eheliche Tochter [unterzeichnet] Johann Heinrich Fetsch als Hochzeitter, susanna barbara schützenbergerin Als hochzeiterin (i 170 – Proclamation, Saint-Pierre-le-Vieux, f° 219, i 115)

Jean Henri Fetsch devient bourgeois à titre gratuit sur recommandation
1763, Livre de bourgeoisie 1762-1769 (VI 285) f° 24
Johann Heinrich Fetsch der Steinmetz von hier geb. verheurathet an Susanna Barbara Niclaus Schützenbergers des altgewenders und burgers allhier ehel. tochter, erhalt das burgerrecht aus hoher recommendation gratis, will dienen beÿ E E Zunfft der Maurer. Jur. den 28. 9.br. 1763.

Susanne Barbe Schützenberger se remarie en 1767 avec le tisserand Georges Léonard Breuninger, originaire de Haag près de Künzelsau en juridiction de Hohenlohe : contrat de mariage, célébration
1767 (7.4.), Not. Lobstein (J. Frédéric, 6 E 41, 833) n° 250
(Eheberedung) persönlich erschienen H. Georg Leonhard Bräuninger, der ledige Leinenweber v. Zeugmacher, Weil. Christoph Bräuninger, des geweßenen Leinenwebers in Haag hochgräfflich hohenlohischer herrschafft nachgelaßener Sohn, so majorennis und ohnbevögtigt, als hochzeiter ane einem
Und Frau Susanna Barbara Fetschin geb. Schützenbergerin, weil Hn Johann Heinrich Fetsch des geweßenen Steinmetzen und Gümplers auch burgers dahier seeliger nachgelaßene Wittib, als Hochzeiterin ane dem andern theil
auf Dienstag den 7. Aprilis Anno 1767. [unterzeichnet] Georg lenhard bräuninger, susanna barbara fetschin

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 27-v)
Im Jahr 1767 seind den 2. und 3. Sontag nach Ostern proclamirt und folgenden 13. Maÿ copuirt worden, Georg Leonhard Breunuinger lediger Leinenweber weiland Christoph Breuningers geweßenen hoheloischen Soldners in Haag und auch weiland Annä Catharinä gebohrner Steinbrennerin hinderlaßener ehelicher Sohn und Fr. Susanna Barbara gebohrne Schützenbergerin weiland Johann Heinrich Fätsch geweßenen Steinmetzen allhier nachgelaßene Wittib [unterzeichnet] Georg leonhard bräuninger als Hochzeitder, susanna barabra fetschin Als braut (i 30)

Georges Léonard Breuninger fait dresser un état de sa fortune pour accéder à la bourgeoisie
1767 (10.6.), Not. Lobstein (6 E 41, 840)
Designatio Inhaltend Alles dasjenige was Georg Leonhard Bräuninger der Leinenweber und Zeugmacher von Haag hochgräfl. Hohenlohischer herrschafft gebürtig, welcher beÿ Einem allhießigen hochl.n Magistrat umb das burgerrecht in unterthänigkeit einzukommen willens ist, dermalen eigenthümlich besitzet und in Vermögen hat
Summarischer Calculus, hausrath 228 lb, silbers 21 lb, baarschafft 42 lb

Il est inscrit au livre de bourgeoisie le 24 décembre 1767
1767, Livre de bourgeoisie 1762-1769 (VI 285) p. 133-v
Georg Leonhard Bräuninger, gümpel Käuffler, von hag aus dem hohen lohischen, erhalt das burger recht von seiner Ehefrauen Susanna Barbara, weÿl. Heinrich fetsch, gewesenen Steinmetz, und burger allhier um den alten burger schilling will dienen beÿ E. E. Zunfft Zur Mörin. Jur. eod. [24. Xbre 1767.]

Georges Léonard Breuninger et Susanne Barbe Schüzenberger font dresser un état de leur actif et de leur passif
1774 (4.8., Not. Schaeff (Jean Frédéric, 6 E 41, 863) n° 138
Inventarium über Georg Leonhard Brauninger, des Gimplers, und Fraun Susannæ Barbaræ gebohrner Schüzenbergerin beeder Eheleute und burgere alhier Zu Straßburg dermalen besizende Vermögenschaft auffgerichtet in Anno 1774. – dermalen activé besitzen und hingegen daraus passive zu bezahlen haben. Welche Vermögenschaft heutigem zu End gesetztem Dato, auf geziemender Ansuchen und begehren obgedachter der Ehefrauen selbsten, als welche beÿständl. Hn Isaac Kübler des Goldarbeiters und burgers alhier die Separationem bonorum beÿ einem Löbl. Ehegericht zu suchen willen, nach ordnung ersucht und Inventirt worden – So beschehen alhier Zu Straßburg in einer ane der heiligen Liechter Gaß gelegenen dißorts Zum theil lehnungsweiß bewohnenden behausung auf Donnerstag den 4.te, Augusti Anno 1774.

Inventaire de séparation de biens, dressé dans une maison rue des Chandelles appartenant au vitrier Kieffer. L’actif s’élève à 148 livres, le passif à 100 livres
1775 (10.3.), Not. Lobstein (J. Frédéric, 6 E 41, 819) n° 714
Inventarium über Georg Leonhard Bräuningers, des Gümplers und Frn Susannä Barbarä geb. Schützenbergerin, beeder nunmehro separirter Eheleuthe und burgers allhier Zu Straßburg besitzende Activ: et Passiv Nahrung, auffgerichtet in Anno 1775. – damit man wider die Ehefrau Vermög Es. löbl. Ehr. Gerichts Erkantnus Vom 21.ten Februarÿ jüngsthien burger Zur anderwärtigen Christlichen Außöhnung Von Ihrem Ehemann Zu tisch und Zu bett geschieden werden wißen Könne worinnen eines jeeden dermaliges Vermögen, nach dem tenor bald herach eingelegtener Eheberedung bestehe, inventirt – so beschehen allhier Zu Straßburg, auf Montag den 13.ten Martÿ 1775.
Copia beder Eheleuth Vor mir Notario d. 7. Aprilis 1767. mit einander errichteter Eheberedung
In einer alhier Zu Straßburg ane der heiligen Liechter Gaß gelegenen und in diese Nahrung nicht gehörigen behausung befunden worden als folgt
Schulden aus diesser Nahrung zu bezahlend. It. H. Kiefer dem Glaser u. b. allh. solle man für I. Viertel Jahr hßzß bis Annunciationis Mariæ h. A. gerechnet, 4. 5.
Series rubricarum hujus Inventarÿ, Sa. haußraths 70, Sa. Schulden 78, Summa summarum 148 lb – Schulden 100 lb, Nach solchem abzug 47 lb
Zweiffelhaffte und Verlohrne Schulden 33 lb

Susanne Barbe Schüzenberger se remarie en 1788 avec l’aubergiste Jean Daniel Rœgner : contrat de mariage, proclamation
1788 (20.5.), Not. Greis (Jean Frédéric 6 E 41, 894) n° 190
Eheberedung – persönlich erschienen Herr Johann Daniel Rögner der Gastgeber Wittiber und burger alhier als Bräutigam an einem,
So dann Frau Susanna Barbara gebohrene Schützenbergerin, weiland Georg Leonhard Bräuningers, gewesenen Gimpelkäuflers und burgers alhier hinterbliebener Wittib beÿständlich Herrn Heinrich August Stritters des Schneiders und burgers alhier als Braut an dem andern Theil
Actum alhier Zu Straßburg Dienstag den 20. May anno 1788 [unterzeichnet] Johann Daniel Rögner als bredigam, susanna barbara breiningercher als braut

Proclamation, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 139-v)
1788. sind Dominica prima post Trinitatis mit Obrigkeitl. Erlaubnus Zum ersten und Zweÿten mal Zugleich proclamirt worden H. Joh: Daniel Rögner, Verwittibter Gastgeber und burger alhier, Und Fr. Susanna Barbara geb. Schützenbergerin weil. Georg Leonhard Breuninger des gew. Gimpel Käuflers und burgers alhier nachgel. Wittwe (i 147)

Susanne Barbe Schüzenberger, femme séparée quant aux biens de Georges Breuninger expose la maison aux enchères devant notaire. Après une première enchère infructueuse en février 1784, Le tailleur de pierres Jean Linckenhœlin fait une mise en août

1784 (25.2.), Not. Lederlin (6 E 41, 913) n° 69
Frau Sußanna Breuningerin geb. Schützenbergerin Georg Breuninger des gimpelkäuflers geschiedene Ehefrau beÿständlich H Heinrich August Stritters des Schneidermeisters
wie daß sie gesonnen seÿe ihre eigenthümliche Kachler: behausung mit allen deren Gebäuen, Begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten, gelegen ane der obern langen Straß, einseit neben Herrn Lichtenfelder dem Schloßer anderseit neben Herrn Anton dem becker hinten auf H Lichtenfelder, um 1000 gulden capital (verpfändet), durch offentliche Versteigerung versteigern
(bedingnusse) 10. ohne ihre Wohnung so in zweÿen Stuben dreÿ Kammern zweÿen bühnen und zweÿen Kellern bestehet um 54 gulden haußzins gehen
ausgeruffen um 1600 fl, kein gebott

1784 (13.8.), Not. Lederlin (6 E 41, 913) n° 53
Frau Sußanna Breuningerin geb. Schützenbergerin Georg Breuninger des gimpelkäuflers geschiedene Ehefrau beÿständlich H Johann Daniel Vogts des zimmermanns
wie daß sie gesonnen seÿe ihre eigenthümliche Kachler: behausung, gelegen ane der Obern Langenstraß, einseit neben Herrn Lichtenfelder dem Schloßer anderseit neben Herrn Anton dem becker hinten auf H Lichtenfelder, um 1000 gulden capital (verpfändet) durch offentliche Versteigerung versteigern (…)
ausgruffen um 1800 fl, vor die Würcklichen Versteigerung offerirt die Verkäuferin dem Steigerer daß insofern derselbe sie in ihrer dato in der zu versteigernden behaußung inhabenden Wohnung bestehend in der Stub im ersten Stock, der Küchen, haußöhren und im zweÿten stock das Stüblein hinter dem haußöhren und Keller benutzen und wohnen laßen wolte sie ihme von Michaelis bis Ostern nächst instehenden 1783. Jahrs als bis dahin sie darinnen verbleiben möchte für einen haußzinß 20 gulden
den 20. Augusti, 1860 gulden, H. Rathh Johann Linckenhölin dem Steinhauer

Susanne Barbe Schüzenberger vend la maison 750 livres au potier Jean Philippe Petri et à sa fiancée Catherine Barbe Claus

1784 (21.12.), Chambre des Contrats, vol. 658 f° 467
Fr. Susanna Barbara Breuningerin geb. Schützenbergerin Georg Leonhard Breuninger des gimplers quo ad thorum et mensam ac bona geschiedene ehefrau beÿständlich Heinrich August Stritter des schneidermeisters
in gegensein Johann Philipp Petri des haffners und Jfer Catharinæ Barbaræ Claußin der ledigen großjährigen unter assistentz Johann Daniel Haug des buchbinders
eine behausung, höfflein und hoffstatt mit allen deren gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ane der Obern langen straß, einseit neben Mr Antoni dem schwartzbecken, anderseit neben Johann Gottfried Lichtenfelder dem schloßers wittib und erben, hinten auff eben dießelben – als ein unter den 19. 9.br. 1778 von Häberleinischen Eheleuthen erkaufftes haus
dabeÿ expresse bedungen worden, daß die verkäufferin in verkauffttem haus die bereits inhabenden wohnung des vordern haußs aus dreÿ stüblein und dreÿ cammer nebst einem kleinen kellerlein bestehend unentgeltlich bis 14 täg nach Ostern 1785 zu nutzen und zu nießen berechtiget seÿn solle – um 1500 gulden

Fils de cordonnier, Jean Philippe Petri commence son apprentissage de trois ans à la Noël 1764 chez le potier Jean André Lux
1765, Protocole de la tribu des Maçons (XI 239)
(f° 168-v) Dienstags den 8. Januarÿ 1765. – Eingeschriebener Haffner Jung
derselbe [Mr. Johann Andreas Lux der haffner] stellet Ferner Vor Johann Philipp Petri weÿlland Johann Adam Petri geweßenen schuhmachers vnd burgers allhier hinterlaßenen Ehelichen sohn, mit bitt denselben Zu ihm in die Lehr auff dreÿ Jahr einzuschreiben, die Lehr Zeit ist angegangen auff verfloßene Weÿhenachten Vnd Endet sich auff gedacht Zeit anno 1767. des Jungen mutter nahmens Maria Elisabethe gebohrne Binderin verspricht denselben 24. fl Lehr geld nach dero belieben Zu bezahlen und bezahlt die mutter die Einschreib: vnd außthuungs gebühr.
Erkandt, gegen Erlag der gebühr willfahrt (dt. 1 lb d)

Jean Philippe Petri épouse en 1785 Catherine Barbe Claus, fille d’un cultivateur de Bischwiller : contrat de mariage, célébration
1785 (11.1.), Not. Greis (Jean Frédéric 6 E 41, 894) n° 117
Eheberedung – persönlich erschienen Johann Philipp Petri der hafner meister und burger allhier weiland Johann Adam Petri geweßenen Schuhmachers und burgers allhier nachgelaßener ehelicher Sohn, so majorennis und ohnbevögtigt zu seÿn declarirte als bräutigam an einem
So dann Jungfer Catharina Barbara Claußin, weiland Johann Carl Claus geweßenen Ackersmanns und burgers Zu Bischweiler hinterlaßene eheliche Tochter, beistädlich Herrn Johann Daniel Haug des buchbinders und burgers allhier als braut an dem andern Theil
Actum allhier Zu Straßburg in mein des Notarii gewohnliche Schreibstube Dienstag den 11. Januarii Anno 1785. [unterzeichnet] Johann Philipp Petri als bräutigam, Catharin bara Claußin als braut

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 170-v)
Im Jahr Christi 1786, Montags den 24. Januarii abends umb vier Uhr (…) offentlich copulirt und eingesegnet worden Johann Philipp Petri lediger Haffner Mstr. und burger allhier, weÿl. Johann Adam Petri, gewesenen Schuhmachers und burgers allhier, und Frau Maria Elisabetha gebohrner Binderin nachgelaßener ehl. Sohn, und Jgfr. Catharina Barbara Claußin von Bischweiler gebürtig, weÿl. Johann Carl Clauß gewesenen Ackermanns und burgers daselbst und auch weÿl. Frau Catharina Barbara gebohrner Bierle nachgelaßene ehl tochter [unterzeichnet] Johann Peter Petri als Hochzeitter, Catharina bara Claußin hochzeiterin (i 172)

Catherine Barbe Claus devient bourgeoise avant de se marier, à titre gratuit pour avoir servi fidèlement le droguiste Jean Georges Hebeissen pendant treize ans
1785, Livre de bourgeoisie 1783-1787 (VII 1559) f° 68-v
Catharina Barbara Claußin weÿl. Johann Carl Clauß des gewesten burgers vnd ackermans Zue bischweiller hinterlaß. tochter, Verheurathet mit Joh: Philipp Petri dem Kachlers gesellen, weÿland Adam Petri geweßene, burgers vnd schumachers allhier erziehlt zurückgelasener sohn, erhaltet das burgerrecht weg. beÿ H. Joh: geörg hebeißen dem Materialisten vnd burgern allhier Zue gebrachten 13. Jährigen dienst Zeit gratis will dienen Zu der E. E. Zunfft der Maurer, promisit den 14. jenner 1785.

Sœur utérine de Jean Philippe Petri, Marie Elisabeth Baltz meurt dans la maison de son frère

1807 (8.4.), Strasbourg 9 (anc. cote 15), Not. Bossenius n° 341, 3199
Inventaire de la succession de Marie Elisabeth Baltz fille majeure de Jean Jacques Baltz, vivant tailleur, décédée le 22 février courant – à la requête de Jean Philippe Petri potier de terre tant en son nom et qu’en celui de Jean Jacques Baltz dit Baltzer potier de terre demeurant à Finsterwalden canton de Meisen, ledit Sr Petri frère utérin et led. Baltz frère consanguin de la défunte
en la maison grand’rue n° 56 appartenant audit Petri
meubles 110 fr, passif 108 fr, reste 1 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 102 F° 91-v du 11.4.

Jean Philippe Petri et Catherine Barbe Claus meurent tous deux à un mois d’intervalle en 1815 en délaissant des héritiers collatéraux.

1815 (8.5.), Strasbourg 9 (anc. cote 20), Not. Bossenius n° 629
Inventaire de la succession de Jean Philippe Petri, potier de terre, et de Catherine Barbe Clauss, décédés le mari le 13 mars 1815 et la femme le 20 avril de la même année – à la requête de Jean Georges Petri tailleur d’habits et Anne Marguerite Müller veuve de Jean Georges Petri l’ainé cordonnier, tutrice naturelle de Jean Jacques Petri, Jean Georges et Jean Jacques Petri, seuls et uniques héritiers du défunt leur oncle par représentation de Jean Georges Petri cordonnier leur père
Charles Clauss le jeune, fileur de laine à Bischwiller, fondé de pouvoir d’Isaac Clauss son frère, garçon drapier, Jacques Clauss drapier, Abraham Pausser, cordonnier, et Charles Clauss l’ainé, drapier, tous domiciliés à Bischwiller, Anne Marie née Clauss et Jacques Draier journalier à Bischwiller enfin Philippe Louis Übersaal, licencié en droit notaire, aux fins de réprésenter Erneste Clauss, ci devant garçon maçon domicilié à Pirmasens présentement à l’armée, héritiers pour le premier cinquième de la défunte femme Petri leur tante par représentation de Philippe Clauss cordier à Bischwiller frère de la défunte, Abraham Pausser enfant de feu Salomé Clauss femme d’Abraham Pausser cordonnier, ladite femme Pausser héritière pour le deuxième cinquième, Charles Clauss l’ainé pour le troisième, la femme Dräier pour le quatrième et Ernest pour le dernier cinquième par représentation de Michel Clauss cultivateur à Pirmasens son père – en présence de Jean Georges Graff ci devant boulanger subrogé tuteur Jean Jacques Petri
dans la maison grand rue n° 56
meubles 767 fr, argenterie 63 fr, numéraire 3052 fr, total 3883 fr, frais d’inventaire 283 fr, reste 3600 fr
enreg.F° 8 du 27.5.

Jean Philippe Petri et Catherine Barbe Claus vendent la maison 3 000 francs au tailleur d’habits Jean Jacques Filter et à sa femme Marie Salomé Müller

1811 (9.5.), Strasbourg 7 (40), Not. Stoeber n° 3180, 10 340
le Sr Jean Philippe Petri potier en cette ville et Catherine Barbe née Clauss sa femme de lui autorisée
au Sr Jean Jacques Filter tailleur d’habits et Marie Salomé Müller son Epouse qu’il autorise à l’effet des présentes
une Maison avec une petite cour, consistant en deux Corps de logis, située dans la grand rue n° 56 d’un côté le Sr Martin Roethel boulanger, de l’autre Sr Meyer Chapelier, aboutissant sur le jardin du Sr Meyer, fanc et quitte de toutes charges et rentes foncières que les vendeurs ont acquis suivant contrat de vente passé à la cidevant Chambre des Contrats le 21 décembre 1784 – moyennant 3000 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 117 F° 39-v du 11.5.

Jean Jacques Filter passe en mai 1810 un contrat de mariage non célébré avec Marie Madeleine Kutsch originaire de Westhoffen
1810 (21.5.), Strasbourg 7 (29), Not. Stoeber n° 2055, 9718
Contrat de mariage – le Sr Jean Jacques Filder tailleur d’habits en cette ville fils de feu le Sr Jean Jacques Filder, vivant tanneur en cette ville et de feue De Anne Marie Schaeffer comme futur époux d’une part
Et Dlle Marie Madeleine Kutschin, fille majeure d’ans du Sr George Frédéric Kutsch tailleur d’habits à Westhoffen et de feu De Marie Madeleine Hamm agissant sous l’autorité dud. son pere comme future épouse de l’autre part
(signé) Johann Jacob Filter, Maria Magdalena Kutsch
Enregistrement de Strasbourg, acp 114 F° 172-v du 30.5.

Jean Jacques Filter épouse en 1811 Marie Salomé Müller, fille de ferblantier
1810 (31.12.), Strasbourg 7 (29), Not. Stoeber n° 2068, 10.091
Contrat de mariage – le Sr Jean Jacques Filder tailleur d’habits en lad° ville fils de feu le Sr Jean Jacques Filder, vivant tanneur aud. lieu et de défunte Anne Marie Schaeffer comme futur époux d’une part
Et Dlle Salomé Müller fille majeure du Sr Frederic Jacque Müller, ferblantier à Strasbourg, et de feue De Marguerite Elisabethe Hebenstreit icelle domiciliée en lad. ville, comme future épouse d’autre part agissant sous l’autorisation dud. son pere
(signé) Johann Jacob Filter, Maria Magdalena Kutsch
Enregistrement de Strasbourg, acp 116 F° 60 du 5.1.

Jean Jacques Filter et Marie Salomé Müller vendent la maison pour 2 400 francs à François Rustenmeyer, serrurier à Sainte-Marie-aux-Mines

1819 (16.3.), Strasbourg 5 (46), Not. F. Grimmer n° 10.688
Jean Jacques Filder, tailleur d’habits, et Marie Salomé Müller
à François Rustenmeyer, maître serrurier domicilié à Ste Marie aux Mines
une maison avec une petite cour consistante en deux corps de logis, appartenances et dépendances située à Strasbourg grand rue n° 56, d’un côté le Sr Gruber maçon, d’autre le jardin du Sr Meyer – acquis par acte reçu Stoeber le 5 mai 1811 – moyennant 2400 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 142 F° 95-v du 22.3.

Originaire du Wurtemberg, François Rustenmeyer qui a épousé en 1804 à Sainte-Marie-aux-Mines Marie Madeleine Kammentz de Strasbourg meurt en 1832 en délaissant trois enfants.L’inventaire est dressé dans une maison de location rue d’Or
1833 (14.12.), Strasbourg 9 (anc. cote 66), Me Hickel n° 4651
Inventaire de la succession de François Rustenmeyer, serrurier décédé le 17 novembre dernier, à la requête de 1. Marie Madeleine Kammentz la veuve, mariés à Ste Marie aux Mines (Haut Rhin) peu de temps après la promulgation du 5° titre 3° livre du Code Civil, tutrice légale de Charles Joseph, 2. Marie Louise Rustenmeyer épouse de Jean Pierre Bonifay, chef de musique au 6° régiment d’artillerie en garnison à Strasbourg, 3. Marie Madeleine Rustenmeyer, majeure, en présence de Georges Henri Scholl, aubergiste, subrogé tuteur, héritiers pour un tiers de leur père

dans le logement que les conjoints Rustenmeyer occupaient à titre de locataires dans une maison sise à Strasbourg rue d’Or n° 23
garde robe 45 fr, celle de la veuve 15 fr, meubles 75 fr, outils de serrurier 463 fr, ou mon 598
inventaire de son père Jean Georges Kammentz, marchand de cuir, dressé par le notaire rédacteur le 21 novembre 1821 pour un quart 5150 fr, une maison à Strasbourg quartier des Souabes n° 22 estimée 3000 francs,
2/3 d’une maison rue du Vent n° 5 estimée 6000 francs
passif 1758 fr
succession de la mère de la veuve Marie Elisabeth Streng dressé par le même notaire. le 3 9.br. 1832, actif 3291 fr, passif 124 fr
remploi 1537 fr, créances actives 573 fr, passives 2365 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 221 F° 200 du 1412.

Décès, Strasbourg (n° 2055)
Déclaration le 18 novembre 1833 du décès de François Antoine Rustenmeyer, âgé de 55 ans, né à Disbourg (Würtemberg), serrurier, époux de Marie Madeleine Kamentz, domicilié à Strasbourg, mort en cette mairie le 17 du mos courant à 5 heures du soir dans la maison située N° 18, rue d’Or, fils de feu N. Rustenmeyer et de feu N. N. Premier déclarant, Jean Pierre Bonifay, agé de 33 ans, Chef de musique au 6° régiment d’Artillerie, gendre du défunt – f. nerveuse (i 24)

François Rustenmeyer et Madeleine Kammentz vendent la maison 2 600 francs au tourneur en chaises François Benjamin Albonesi

1822 (29.4.), Strasbourg 2 (51), Me Weigel n° 1715
François Rustenmeyer, mre serrurier, et Madeleine Kammentz
à François Benjamin Albonesi, tourneur en chaises
une maison consistant en deux corps de logis, ensemble une petite cour, appartenances et dépendances sise à Strasbourg grand rue n° 56, d’un côté le Sr Gruber maçon, d’autre le Sr Meyer chapelier, derrière jardin du Sr Meyer – acquis de Jean Jacques Filter et Marie Salomé Müller par acte reçu Grimmer le 16 mars 1819 transcrit au bureau des hypothèques volume 116 n° 48 – moyennant 2600 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 157 F° 91 du 30.4.

François Benjamin Albonesi épouse en 1801 Marie Françoise Hansmann native d’Offenbourg outre Rhin
Mariage, Strasbourg (n° 152)
L’an treize de la République le 9° jour du lois de Ventôse, François Benjamin Albonesy, âgé de 24 ans, faiseur de chaises, né en cette ville le 14 octobre 1780, y domicilié, mineur fils de feu Louis Albonesy, éclusier, et de feu Marguerite Elisabeth Lehmann, décédés en cette ville, le premier le 15 Nivôse an XI et la seconde le 10 frimaire an V, et Marie Françoise Hansmann, agée de 29 ans, domiciliée en cette ville depuis 5 ans, née à Offenbourg outre Rhin le 6 février 1776, majeure, fille de Michel Hansmann, vigneron audit lieu, consentant (…) et d’Anne Marie Mayin ci présent et consentant (signé) Frantz Albonesie, l’épouse déclare ne savoir signer (i 81)

Marie Françoise Hansmann meurt en 1827 en délaissant deux enfants. L’inventaire est dressé dans une maison rue du Jeu-des-Enfants
1827 (4.7.), Strasbourg 2 (62), Me Weigel n° 4838
Inventaire de la succession de Françoise Hansmann épouse de François Benjamin Albonesi, faiseur de chaises, mariés sans contrat le 9 ventose 13, testament Me Weigel le 11 novembre 1820 enreg. 30 avril 1827 – à la requête du veuf père et tuteur de Charles et de Louise, en présence de Nicolas Geringer, frippier, subrogé tuteur
dans une maison rue du Jeu des Enfants n° 56
garde robe 110 fr, mobilier de la communauté, dans une chambre au troisième étage éclairé sur la rue, dans la cuisine, dans une chambre éclairé sur la cour, dans la cave, dans la boutique au rez de chaussée 554 fr, créances 3300 fr, numéraire 166 fr, ensemble 4020 fr – passif 166 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 184 F° 123 du 5.7.

François Benjamin Albonesi se remarie en 1827 avec Elisabeth Hervi
1827 (24.9.), Strasbourg 2 (62), Me Weigel n° 4969
Contrat de mariage communauté d’acquets partageable par moitié – François Benjamin Albonesi, tourneur en chaises, fils de Louis Albonesi, éclusier, et d’Elisabeth Lehmann
Elisabeth Hervi fille majeure de Georges Hervi, cultivateur, et d’Anne Marie Pfetzer à Barr
Enregistrement de Strasbourg, acp 185 F° 150-v du 25.7b

François Benjamin Albonesi meurt en 1849 en délaissant pour seul héritier son fils
1844 (4.10.), Strasbourg 9 (91), Me Becker n° 2457
Notoriété – (…) avoir parfaitement connu M. François Benjamin Albonesi, fabriquant de chaises, et Dame Françoise Hansmann son épouse et Delle Louise Albonesi leur fille domiciliés à Strasbourg, et savoir qu’ils sont décédés à Strasbourg, savoir
1) Mad. Albonesi née Hansmann au mois d’avril de l’année 1827,
2) Dlle Albonesi à la fin de l’année 1827,
3) Et M. Albonesi père en l’année 1849,
Que leurs successions n’ont pas été constatées par inventaire. Que Mad. Albonesi a laissé pour seuls héritiers chacun pour moitié ses deux enfants ladite Dlle Albonesi et la Sr Charles Albonesi aussi fabricant de chaises demeurant à Strasbourg. Que la Dlle Albonesi a laissé pour seuls héritiers savoir feu le St Albonesi son père pour un quart et ledit Sr Albonesi fils son frère pour les trois quarts. Que ledit S. Albonesi père a laissé pour seul et unique héritier ledit Sr Charles Albonesi son fis. Et que par conséquent ledit sieur Charles Albonesi fils est aujourd’hui seul héritier et représentant desdits époux Albonesi.
acp 327 (3 Q 30 042) f° 59-v

François Benjamin Albonesi et Françoise Hansmann vendent la maison 4000 francs au tanneur Charles Kauffer

1823 (10.1.), Strasbourg 2 (53), Me Weigel n° 2129
François Benjamin Albonesi, tourneur en chaises, et Françoise Hansmann
à Charles Kauffer, tanneur
une maison consistant en deux corps de logis, ensemble une petite cour, appartenances et dépendances sise à Strasbourg grand rue 56, d’un côté M Gruber maçon, d’autre le Sr Meyer chapelier, derrière le Sr Meyer – acquis de François Rustenmeyer, mre serrurier, et de Marie Anne Kammentz par acte reçu Me Weigel le 29 avril 1822 – moyennant 4000 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 161 F° 16-v du 11.1.

Charles Kauffer acquiert de son voisin Philippe Henri Meyer (propriétaire de l’actuel n° 44) un terrain à l’arrière de sa maison

1823 (26.4.), Strasbourg 14 (75), Me Lex n° 606
Philippe Henri Mayer, chapelier, et Salomé née Münch
à Charles Kauffer, majeur d’ans célibataire tanneur
un terrain sis derrière la maison dudit Sr Kauffer dans la grand’rue n° 56 à prendre sur le jardin attenant à la maison des conjoints vendeurs sise dans la même rue n° 57 lequel terrain aura une longueur de 7 mètres 4 dm 7 cm (23 pieds de roi) à partir du mur de la maison du Sr Kauffer jusqu’à celui de la maison du Sr Gruber vers l’arrière & une largeur de 3 mètres 2 dm 4 cm à partir du mur du bucher & des bâtiments de derrière de la maison de devant dudit Sr Gruber vers le jardin des conjoints vendeurs
le Sr Mayer déclare avoir fait acquisition de la maison et du jardin sur lequels est pris le terrain présentement vendu de feu Marie Salomé née Menges sa femme en premières noces avec laquelle il était commun en biens
1. le Sr Kauffer devra établir dans un délai moral mais sur son terrain & à ses frais une cloture en planches ou même une simple cloture mais suffisante pour empecher le passage de sa nouvelle propriété à celle des conjoints vendeurs consistant en étagères à sécher les gateaux de tan, 2. Dans le cas où il conviendrait davantage au Sr Kauffer d’établir une cloture en maçonnerie mais toujours sur son terrain & dans l’alignement de sa maison susdésignée il pourra le faire mais entièrement à ses frais quoiqu’il ait expressément convenu que les conjoints vendeurs ou leurs ayants droit auront la mitoyenneté dans cette cloture, 3. Si par contre les conjoints vendeurs ou l’un d’eux jugeoit ce mur de cloture nécesaire il a été pareillement convenu que la construction en seroit faite sur le terrain du Sr Kauffer dans l’alignement indiqué ci dessus & qu’il devra supporter la moitié des frais de ladite costruction avec la même réserve de mitoyenneté, 4. Dans le cas de construction dudit mur de cloture le Sr Kauffer ne pourra lui donner une élévation moindre de 1 mètre 9 dm 4 cm (6 pieds) ni au dessous de 2 mètres 5 dm 9 cm (8 pieds) & sur aucun point du terrain présentement cédé le Sr Kauffer ne pourra faire de construction excédant cette dernière hauteur sous quelque prétexte que ce soit, 5. Néanmoins nonobstant cette dernière clause les conjoints vendeurs se réservent la faculté de faire toutes les constructions à telle hauteur que bon leur semblera sur le terrain vendu mais c’est seulement jusqu’à la hauteur de 2 mètres 5 dm 9 cm que ledit Sr Kauffer pourra etre astreint de supporter la moitié des frais de construction du mur de cloture susmentionné – Sr Mayer déclare avoir acquis ce terrain par acte reçu Ubersaal le 30 frimaire 12 – moyennant 500 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 162 F° 168 du 2.5.

Fils du maire de Rosheim, Charles Kauffer épouse en 1822 Louise Caroline Sohn, fille de tanneur
1822 (18.11.), Strasbourg 8 (35), Me Roessel n° 8764
Contrat de mariage, communauté d’acquets partageable par moitié – Charles Kauffer, garçon tanneur, fils majeur de feu Etienne Kauffer, juge de paix et maire à Rosheim, et de Sophie Reiset
Louise Caroline Sohn fille majeure de Jean Philippe Sohn, tanneur, et de Marie Madeleine Gautsch
Enregistrement de Strasbourg, acp 160 F° 41 du 19.11.

Charles Kauffer acquiert un autre terrain du même Philippe Henri Meyer

1826 (5.6.), Strasbourg 2 (60), Me Weigel n° 4246
Philippe Henri Meyer, chapelier, et Salomé née Münch
à Charles Kauffer, fabricant de cuirs
la partie du jardin qui sera délimitée par après attenant à la maison des vendeurs sise en cette ville dans la Grand rue marqué du n° 57, d’un côté la propriété de l’acquéreur, de l’autre celle du Sr Ober, derrière celle du Sr Gruber. La partie du jardin vendu comprend le côté de la largeur de ce jardin, elle contient en longueur à calculer depuis le mur qui le sépare du Sr Gruber une superficie de 7 m 52 cm ou 23 pieds 2 pouces le mur d’entre les Sr Gruber et le jardin est mitoyen et ceux* mitoyenneté* est également l’entrée, il en est de même à l’égard du mur qui sépare ce jardin de la propriété du Sr Ober. La partie vendue forme un carré long sa largeur est suffisament déterminée puisqu’elle comprend tout l’espace de ce jardin qui se trouve entre la propriété de l’acquéreur et celle du Sr Ober, il n’en est pas de même quant à la longueur, cette longueur se détermine par une ligne de 23 pieds 2 pouces à tirer depuis le mur mitoyen du Sr Gruber vers le restant de la propriété du vendeur. L’acquéreur est intentionné de poser sur la ligne de démarcation qui sera tracée entre la partie qui il vient d’acquérir et celle restant au vendeur des rayons ne pouvant pas être plus hauts que ceux qui sont en ce moment portés dans la cour. Il sera loisible à l’un ou l’autre des contractants de se clore quant à ce jardin mais alors celui qui veut se clore établira cette cloture sur la ligne séparative mais en supportera les frais /:cette cloture quoique faite par un des contractants sera cependant mitoyenne et appartiendre pour moitié à l’autre contractant:/ jamais cette cloture ne s’élèvera au delà de 2 m 6 dm ou 8 pieds et aucune construction ne pourra être faite de part et d’autre part de cette ligne au dessus de cette élévation afin de ne pas se servir respectivement de l’air et de la lumière – moyennant 450 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 179 F° 13-v du 12.6.

Charles Kauffer et Louise Caroline Sohn hypothèquent la maison au profit de l’interdit Frédéric Schneiter

1844 (4.10.), Strasbourg 9 (91), Me Becker n° 2458
Obligation – furent présens M. Charles Kauffer tanneur, et Dame Louise Caroline Sohn, son épouse agissant sous l’autorisation de son mari, demeurant ensemble à Strasbourg (devoir)
au sieur Frédéric Schneiter, majeur interdit demeurant à Strasbourg, pour lequel stipule et accepte M. Charles Frédéric Storck marchand de musique demeurant en cette ville son tuteur, la somme de 2000 francs
hypothèquent, Une maison consistant en bâtiment de devant, petite cour avec bâtiment de milieu et une autre cour avec bâtiment de derrière servant d’atelier d tanneur et autres appartenances et dépendances, le tout situé à Strasbourg grand rue N° 56, tenant d’un côté au Sr Philippe Meyer et Ammel, de l’autre aux héritiers de M. Redslob, devant la grand’rue et par derrière à la propriété du Sr Louis Gall Fritsch. Le S. Kauffer a acquis le bâtiment de devant, la petite cour et le bâtiment du milieu de la maison sus désignée du Sr François Benjamin Albonesi fabricant de chaises à Strasbourg et de Dame Françoise Hansmann sa femme suivant contrat de vente passé devant M. Weigel notaire à Strasbourg le 10 janvier 1823 dûment enregistré et transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 25 du même mois volume 156 N° 40 (…) le prix de cette acquisition était de 4000 francs (…)
Le surplus de la maison cidessus désignées se composant de la petite cour et du bâtiment de derrière servant d’atelier de tanneur est devenu la propriété dudit S. Kauffer pour en avoir fait construire le bâtiment en question et pour en avoir acquis le terrain sur lequel se trouve cette construction du Sr Philippe Henri Meyer chapelier et de Dame Salomé Münch sa femme demeurant à Strasbourg suivant deux contrats passés l’un devant M Lex notaire à Strasbourg le 26 avril 1823 pour le prix de 500 francs (…) et l’autre devant ledit M. Weigel le 5 juin 1826 pour le prix de 450 francs

Charles Kauffer et Louise Caroline Sohn hypothèquent la maison au profit de la fondation de Saint-Guillaume

1857 (10. Xbr) Strasbourg 10 (135), Not. Zimmer (Louis Frédéric)
Obligation – M. Charles Kauffer, fabricant de cuirs, et dame Louise Caroline Sohn son épouse qu’il autorise à l’effet des présentes, les deux demeurant et domiciliés à Strasbourg (devoir)
au Séminaire de la confession d’Augsbourg à Strasbourg administrant la fondation de St Guillaume en la même ville pour lequel est ici présent et accepte M. Charles Frédéric Kammerer, receveur du dit Séminaire demeurant et domicilié à Strasbourg – la somme principale de 3000 francs
hypothèque, une maison composée de trois corps de bâtimens avec ateliers de tanneur, deux cours, droits, appartenances et dépendances située à Strasbourg grand rue N° 46 ancien N° 56, tenant d’un côté à Philippe Meyer, de l’autre à Jacques Redslob, par devant à la grand’rue et par derrière à la propriété du Sr Louis Gall Fritsch. Cet immeuble appartient à M. Kauffer comparant partie pour l’avoir acquis du Sr François Benjamin Albonesi, tourneur en chaises et de Dame Françoise Hansmann son épouse demeurant à Strasbourg aux termes d’un contrat de vente reçu par M. Weigel alors notaire à Strasbourg le 10 janvier 1823 et le surplus pour l’avoir fait construire sur l’emplacement d’un terrain qu’il a acquis de M. Philippe Henri Meyer chapelier et de Dame Salomé Münch conjoints demeurant à Strasbourg aux termes de deux contrats de vente reçus l’un par devant ledit M. Weigel le 5 juin 1826 et l’autre par M Lex alors notaire à Strasbourg le 26 avril 1823.

Charles Kauffer et Louise Caroline Sohn hypothèquent la maison au profit du Séminaire de la confession d’Augsbourg

1863 (2.2.), Strasbourg 10 (148), Not. Zimmer (Louis Frédéric) n° 14.974
Obligation – Ont comparu M. Charles Kauffer, fabricant de cuirs, et d. Louise Caroline Sohn son épouse qu’il autorise à l’effet des présentes, les deux demeurant et domiciliés à Strasbourg (devoir)
au Séminaire de la confession d’Augsbourg à Strasbourg administrant la caisse des retenues opérées sur les traitements des professeurs du Gymnase de ladite ville, pour lequel est ici présent stipule et accepte M. Charles Frédéric Kammerer, receveur du dit Séminaire demeurant et domicilié à Strasbourg – la somme principale de 1000 francs
hypothèque. Une Maison composée de trois corps de bâtimens avec ateliers de tanneur, deux cours, droits, appartenances et dépendances située à Strasbourg grand rue N° 46 ancien N° 56, tenant d’un côté à Philippe Meyer, de l’autre à Jacques Redslob, par devant à la grand’rue et par derrière à la propriété de Louis Gall Fritsch. Cet immeuble appartient à Mr Kauffer comparant partie pour l’avoir acquis du Sr François Benjamin Albonesi, tourneur en chaises et de Dame Françoise Hansmann son épouse demeurant à Strasbourg aux termes d’un contrat de vente reçu par M° Weigel alors notaire à Strasbourg le 10 janvier 1823 et le surplus pour l’avoir fait construire sur l’emplacement d’un terrain qu’il a acquis de Mr Philippe Henri Mayer chapelier et d. Salomé Münch conjoints demeurant à Strasbourg aux termes de deux contrats de vente reçus l’un par devant ledit M° Weigel le 5 juin 1826 et l’autre par M° Lex alors notaire à Strasbourg le 26 avril 1823.

Louise Caroline Sohn meurt en 1865 en délaissant deux enfants

1865 (7.7.), Me Zimmer
Inventaire de la communauté de biens qui a existé entre Charles Kauffer fabricant de cuirs Louise Caroline Sohn sa femme à Strasbourg et de la succession de cette dernière décédée le 23 janvier 1865, dressé à la requête
1) du veuf comme commun en biens en vertu de son contrat de mariage reçu Roessel notaire le 18 novembre 1822,
2) Charles Kauffer fils, corroyeur à Strasbourg, 3) Caroline Emma Kauffer épouse de Charles Arsène Bauduin lieutenant au 31° de ligne à Noisy le sec
Communauté, mobilier 2397, garde robe 82, indemnités sues à la communauté 2788, passif de la communauté 5378
acp 544 (3 Q 30 259) f° 65 du 10.7. (succession déclarée le 11 juillet 1865)

Charles Kauffer vend la maison 9 000 francs au tanneur Jean Meyer et à sa femme Barbe Kætzel

1869 (5.1.), Me Koerttgé
Charles Kauffer, fabricant de cuirs à Strasbourg
à Jean Meyer tanneur et Barbe Kaetzel sa femme à Strasbourg
une maison sise à Strasbourg grand rue n° 46. Cette vente faite 1° moyennant la jouissance gratuite et viagère au profit du vendeur du deuxième étage de la maison vendue. Il est en outre convenu que si M. Kauffer vendeur venoit à décéder avant le délai de quatre ans, le droit de jouissance gratuit devra profiter à sa fille Caroline Emma Kauffer épouse de Charles Arsène Bauduin capitaine au 31° de ligne et ce jusqu’au 25 décembre 1872. Ladite jouissance évaluée à un revenu annuel de 150 francs en capital 1500 francs – moyennant le prix de 9000 francs – Origine vente reçue Weigel le 10 janvier 1823
acp 579 (3 Q 31868 294) f° 85 du 6.1.

Originaire de Vendenheim, Jean Meyer épouse en 1869 Barbe Kætzel native de Westhoffen : contrat de mariage, célébration
1869 (5.1.), Me Koerttgé
Contrat de mariage – Jean Meyer, tanneur à Strasbourg
Barbe Kaetzel, célibataire à Wangen
stipulation du régime de communauté de biens réduite aux acquêts, partageable par moitié, réserve d’apports et d’héritages
Les apports du futur consistent en une somme de 20.000 francs
ceux de la future en un mobilier estimé 1000, argent 2000
Donation réciproque par les futurs au survivant d’eux de l’usufruit viager de toute la succession réductible en cas d’enfant et de l’usufruit des biens de communauté
acp 579 (3 Q 31868 294) f° 85-v du 6.1.

Mariage, Wangen (n° 1)
Le 14 janvier 1869 – Meyer, Jean, célibataire, âgé de 23 ans né à Vendenheim département du Bas Rhin le 14 mai 1845 (…) tanneur domicilié à Vendenheim résidant à Strasbourg, fils légitime et majeur de feu Meyer, André, laboureur en son vivant à Vendenheim, y décédé le 10 septembre 1846 et de feue Brandt, Christine, vivant à Vendenheim y décédée le 17 mai 1846 et Kaetzel, Barbe, célibataire âgée de 21 ans, née à Wangen le 16 novembre 1847 (…) domiciliée à Wangen fille légitime et majeure de Kaetzel, David, âgé de 51 ans, boulanger domicilié à Wangen ci présent et consentant, et de feue Ostermann, Susanne Barbe, domiciliée à Wangen y décédée le 11 janvier 1858 (…) il y a un contrat passé devant Me Jean Théodore Koerttgé notaire à la résidence de Strasbourg le 5 janvier 1869 (signé) Meyer, Kaetzel Barbe (i 2)


Les Maisons de Strasbourg sont présentées à l’aide de Word Press.