4, rue du Faubourg de Pierre (ancien)
Rue du Faubourg de Pierre n° 4 (ancien) – II 144 (Blondel), N 200 (cadastre)
Maître d’ouvrage Jean Daniel Hæberlin (1813), maison démolie en 1854
Quai Kléber n° 16 – N 71 (après 1871) puis section 71 parcelle 26 (cadastre)
Maison construite sur le terrain à l’arrière de la précédente, maître d’ouvrage Théodore Siegfried (1856)
L’ancien numéro 4 se trouvait à gauche de l’actuelle maison d’angle, à l’emplacement du quai
Bâtiment quai Kleber, bâti en 1856 par Théodore Siegfried
Située au bas du Faubourg de Pierre entre le canal du faux-Rempart et la rue de la Toussaint, la maison anciennement appelée au Cordier (zum Seiler) appartient de la fin du XVI° siècle jusqu’en 1831 à des potiers, Nicolas Gückel et à ses ayants droit. La façade comprend en 1587 une galerie en bois surmontée d’un auvent de 20 pieds de long (qui doivent correspondre à la largeur du bâtiment), un étal de marchandises est posé chaque jour sur les marches devant la maison, en partie séparée de sa voisine au nord par une impasse. La maison est chargée de plusieurs rentes au profit de l’oratoire de la Toussaint, notamment de trois sols pour une porte à l’arrière de la propriété. Estimée au cours du XVIII° siècle à une valeur minimale d’environ 400 livres, elle comprend un rez-de-chaussée et trois étages d’après le plan-relief de 1727. Jean Jacques Hæberlin remplace en 1731 les marches usées posées sur le communal devant sa maison. L’oratoire de la Toussaint et Susanne Marguerite Straub passent en1743 un accord par lequel le mur qui sépare leurs propriétés ne sera plus mitoyen mais appartiendra au seul Oratoire qui remet en compensation trois chapons de rente. Jean Daniel Hæberlin hypothèque en 1813 la maison au profit du maçon Jean Jacques Stotz et du charpentier Jean Daniel Vogt qui ont reconstruit sa maison.
Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 36
Plan-relief de 1725. La maison est la troisième à partir du canal, suivie d’une ruelle (© Musée historique, cliché Thierry Hatt)
Plan des abords de la route nationale n° 663 (1851, ADBR, cote 5 K 123)
L’Atlas des alignements (années 1820) mentionne un bâtiment à rez-de-chaussée, deux étages en maçonnerie et troisième étage en bois. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830 (1), la façade sur le faubourg de Pierre est à gauche du repère (v) : au rez-de-chaussée deux grandes arcades (des boutiques d’après l’acte de 1831), trois fenêtres à chacun des trois étages, un niveau de lucarnes dans le demi-toit. La façade (y-x) borde l’impasse. Vers la rue de la Toussaint, la maison a une issue dans un mur, après les deux bâtiments à droite du repère (a).
La maison porte le n° 4 du Faubourg de Pierre.
Plan dressé lors de l’expertise de 1852 (ADBR, cote SP 865, 2)
Plan joint à la vente au profit de la Ville de Strasbourg (1855, ADBR, cote 57 E 15, 95)
Quand le quai de Paris (ensuite quai Kleber) est établi à la fin des années 1830, les deux premières maisons vers le canal sont démolies, la maison qui appartient alors à la veuve du charpentier Jean Daniel Vogt subsiste en saillie sur la nouvelle voie. Privé de son appui vers le sud, le mur se lézarde. Quand la veuve Vogt demande en 1852 à reconstruire sa maison notée A sur le plan, le préfet l’enjoint de démolir le pignon qui menace ruine. La Ville de Strasbourg finit par acheter la propriété Vogt en 1854. Elle en distrait le terrain à réunir à la voie publique pour l’alignement du quai et revend le reste à Théodore Siegfried qui procède à un échange de terrains avec ses voisins et cède à la Ville une bande de terrain rue de la Toussaint.
Propriétaire d’un terrain qui donne à la fois sur le quai et sur la rue de la Toussaint et qui correspond aux anciens bâtiments arrière de la maison 4, rue du Faubourg de Pierre, Théodore Siegfried construit en 1856 une nouvelle maison que représente la mise à jour du plan-relief en 1860 (deuxième bâtiment à gauche du repère 10 qui correspond à l’angle avec le Faubourg de Pierre). La nouvelle bâtisse a neuf travées dont les trois du milieu sont garnies d’un balcon à chacun des trois étages.
La maison est inscrite comme en partie démolie suite au siège de 1870. Elle retrouve quelques années plus tard sa valeur initiale. Ce doit être Henri Edmond Magnus qui a acquis la maison en 1860 qui a fait graver le monogramme M au-dessus de la porte d’entrée et peut-être poser les linteaux en bâtière. Elle porte successivement les numéros 9, 12 puis 16 du quai Kleber.
Elévations quai Kleber et rue de la Toussaint (dossier de la Police du Bâtiment)
Façade rue de la Toussaint (août 2018)
Partie centrale du rez-de-chaussée quai Kleber (août 2018)
Mise à jour (1860) des élévations du plan-relief de 1830. Le nouveau bâtiment se trouve à gauche du repère (10) qui marque l’angle du quai
août 2018
Sommaire
Cadastre – Police du Bâtiment – Relevé d’actes
Récapitulatif des propriétaires
La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1616 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date donnée par les registres du cadastre.
Nicolas Gückel, potier, et (1578) Catherine Spritz puis (1599) Esther Lipp – luthériens | ||
h | Nicolas Gückel, potier, et (1639) Marie Reps, veuve du tailleur Michel Braun, puis (1655) Salomé Baumheckel, veuve du maître maçon Michel Ott – luthériens | |
1666 | h | Ester Gückel et (1629) Gaspard Wolffgruber, maçon, puis (1636) Jean Jacques Schweickard, potier – luthériens |
1678 | h | Jean Jacques Schweickard, potier, et (1663) Marie Hellenwürth puis (1682) Susanne Brummer – luthériens |
1692 | h | Jean Zimmermann, potier, et (1692) Susanne Brummer veuve de Jean Jacques Schweickard – luthériens |
1719 | h | Susanne Marguerite Straub et (1720) Jean Georges Heberlé, potier – luthériens |
1760 | h | Georges Wolffgang Scheidt, potier, et (1750) Marie Elisabeth Hæberlin – luthériens |
1760 | h | Jean Georges Hæberlin, potier, et (1748) Anne Dorothée Jost – luthériens Jean Jæck, potier, et (1768) Anne Dorothée Jost, veuve de Jean Georges Hæberlin – luthériens |
1797 | h | Jean Daniel Hæberlin, potier, et (1788) Susanne Salomé Fœttinger – luthériens |
1831 | v | Jean Jacques Stotz, entrepreneur et architecte, et (1819) Cléophée Sophie Heitz puis (1836) Madeleine Sophie Remp Jean Daniel Vogt, charpentier, et (1805) Marie Madeleine Hatterer puis (1836) Jean Daniel Vogt seul |
1854 | v | Ville de Strasbourg |
Maison 16, quai Kleber
1854 | v | Théodore Siegfried, propriétaire, et (1849) Eugénie Gastal |
1860 | v | Henri Edmond Magnus |
1899* | Elise Schiltz | |
1927* | Albert Schiltz propriétaire | |
1933* | Henri Georges Burck, négociant | |
1934* | v | Gustave Hanhart, rentier, et Berthe Haushalter |
Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 400 livres en 1714, 375 livres en 1719, 500 livres en 1753 et 400 livres en 1768
(1765, Liste Blondel) II 144 au Chapitre de la Toussaint [sic]
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Jäck, 5 toises, 5 pieds et 3 pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre) N 200, Vogt, Jean Daniel et Stoltz Jean Jacques – maison, sol – 1,05 are / puis Vogt Jean Daniel seul
Locations
1660, Jean Conrad Russ, potier
1828, Chrétien Georges Sauss, chaudronnier
1830, Susanne Marguerite veuve du chaudronnier Jean Daniel Streisguth
Livres des communaux
1587, Livre des communaux (VII 1450, f°466)
La veuve du potier Nicolas Gückel a au bas du Faubourg de Pierre une maison qui comprend une galerie en bois de 20 pieds de long et 3 pieds et demi de saillie, un encorbellement de 4 pieds et demi de saillie, sur la galerie un auvent de 20 pieds de long et un pied de saillie supplémentaire, au rez-de-chaussée une entrée maçonnée de 15 pieds de long en saillie de 5 pieds, devant la porte six marches maçonnées de 5 pieds de long et 6 pieds de saillie sur lesquelles est placé chaque jour un étal pour présenter des pots, des carreaux et d’autres marchandises. Doit pour la jouissance 15 sols 2 deniers
Aber an der Steinstraßen
Claus Gücklers des Kachlers seligen Wittwe hatt oben an Ihrem Hauß, xx schu lang, iii= schu herauß, daran ein hülzenen Gang Ingleicher Lengen, vnd noch iiii= schu für dem Ausstoß herauß, Ane disem Gang ein Wettertach, auch xx schu lang, j schu weiter herauß, Vnden ane dem Hauß ein gemaurten Intritt xv schu lang, v schu herauß, Vor der Thür Sechs gemaurte Tritt v schu lang, vj schu herauß, darauff täglich ein Aussaz mit Haëffen, Kächlen vnd Yëdinen geschirr, bessert für das Niessen, xv ß ij d.
Préposés aux affaires foncières (Bauherren)
1731, Préposés aux affaires foncières (VII 1394)
Le potier Jean Georges Hæberlin est autorisé à remplacer les marches usées devant sa maison pourvu qu’elles ne soient pas plus grandes.
(f° 139-v) Dienstag den 24. Ejusdem [Aprilis 1731] – Johann Georg Heberlin
Johann Georg Heberlin der Haffner berichtet, daß die gepflästerte staffelen Vor seinem hauß in der Steinstraß auß Getretten, und er steinere staffelen Von einem Stuckh dahin Zu legen willens, mit bitt jhme solches Zuerlauben. Erkannt Willfahrt es sollen aber die Werckmeister das Meß nehmen, damit die staffelen nicht größer werden als die Vorige Geweßen.
1785, Préposés aux affaires foncières (VII 1421)
Le maître maçon Lingenhœlin est autorisé au nom du potier Jean Jæck à transformer une arcade en fenêtre
(f° 223) Dienstags den 1.ten Februarii 1785. – Johann Jäck
Herr Lingenhölin, der Maurer, nôe Johann Jäck, des Kachlers, bittet zu erlauben an seiner Behausung an der Steinstras gelegen aus einem bogen den Fenster Banck machen Zu laßen. Erkannt Willfahrt.
Description de la maison
- 1714 (billet d’estimation traduit) La maison comprend un passage latéral, un atelier, un four, une cave sous solives, le tout estimé avec la cour, toutes appartenances et dépendances à la somme de 800 florins
- 1719 (billet d’estimation traduit) La maison comprend un vestibule, un atelier, un passage latéral, un four, une cave sous solives, le tout estimé avec la cour, toutes appartenances et dépendances à la somme de 700 florins
- 1768 (billet d’estimation traduit) La maison comprend un atelier de potier, deux poêles, deux cuisines et plusieurs chambres, le comble est couvert de tuiles plates, la cave est solivée, le tout estimé avec toutes appartenances et dépendances à la somme de 800 florins
Atlas des alignements (cote 1197 W 37)
1° arrondissement ou Canton ouest – Rue du Faubourg de Pierres
nouveau N° / ancien N° : 7 / 4
Héberlé
Rez de chaussée et 2 étages neufs en maçonnerie, le 3° étage en bois
(Légende)
Ponts et Chaussées
1851 (ADBR, cote 5 K 123) N° 4, Vogt V°, 3 E P M (Maison à trois étages, constructions en pierre, médiocre), voir le plan plus haut
Cadastre
Une partie du sol est réunie à l’immeuble voisin, 5, Faubourg de Pierre, parcelle N 201. La nouvelle maison que construit Théodore Siegfried se trouve donc sur la partie arrière de l’ancien 4, faubourg de Pierre
Cadastre napoléonien, registre 21 f° 61 case 1
Vogt Jean Daniel maître charpentier à Strasbourg
1855 Strasbourg la Ville
Siegfried Théodore, propriétaire faub. de Pierre 4 / demeure rue de la nuée bleue 22
N 200, maison, sol, faubourg de Pierres 4
Contenance : 2,45
Revenu total : 199,28 (198 et 1,28)
Folio de provenance :
Folio de destination : Démolition – (sol) 61, 61 et Diminution
Année d’entrée :1856
1855 – Vogt Jean Daniel f° 61, N 200, Maison, revenu 198, Démolition en 1855
1856 – Strasbourg la Ville f° 61, N 200.9, spl 0,86 are, revenu 0,45, Rendu à la voie publique, en 1856
N 200, sol
Contenance : 1,41
Revenu total : 0,73
Folio de provenance : 61
Folio de destination :
Année d’entrée :1856
N 200-bis.p, sol
Contenance : 0,33 (+ 200.p acquis de la Ville)
Revenu total : 0,17 (avec le précédent 1,74)
Folio de provenance : 61
Folio de destination :
Année d’entrée :1856
Cadastre napoléonien, registre 22 f° 272 case 2
Siegfried Théodore, propriétaire
1860 Magnus, Henri Edmond, Rue de la Nuée Bleue 22, Quai Kleber 9
N 200.p, sol, Quai de Paris / Quai Kleber 9
Contenance : 1,41
Revenu total : 0,73
Folio de provenance : (61)
N 201.p, sol
Contenance : 0,33
Revenu total : 0,17 (avec le précédent, 0,90
Folio de provenance : (61)
N 200-201, maison, Quai de Paris / Quai Kleber 9
Revenu total : 521 (521,90)
Folio de provenance : N.C.
Folio de destination : theilweise zerstört
Année d’entrée : 1859
Année de sortie : 1871
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 39 / 31
fenêtres du 3° et au-dessus : 13 / 14
1859 – Siegfried Théodore f° 272, N 200, 201, maison, revenu 521, Construction nouvelle, achevée en 1856, imposable en 1859, imposée en 1859
N 200-201, Haus, Quai Kleber 9
Revenu total : 257 (257,90)
Folio de provenance :
Folio de destination : Berichtigung
Année d’entrée : 1871
Année de sortie : 1875
1871 – Magnus Henri f° 272, N 200, 201, revenu 521
N 200-201, maison, Kleberstaden 12
Revenu total : 521 (521,90)
Folio de provenance : Rectif.
Folio de destination :
Année d’entrée : 1875
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 40 / 32
fenêtres du 3° et au-dessus : 18 / 14
1875 – Magnus Heinrich Friedrich f° 272, N 200, 201, maison, revenu 264, Berichtigung
Cadastre napoléonien, registre 24 f° 327 case 2
Magnus Heinrich Eduard
1899/00 Schiltz Elise Rentnerin
N 71, Hofraum, Haus, Kleberstaden 12 / 16
Contenance : 1,74
Revenu total : 521,90 (521 et 0,90)
Folio de provenance :
Folio de destination : Gb
Année d’entrée :1856
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 40 / 32
fenêtres du 3° et au-dessus : 18 / 14
Cadastre allemand, registre 32 p. 614 case 1
Parcelle, section 71, n° 26 – autrefois N 71
Canton : Kleberstaden Hs. N° 16 – Moscheroschstaden
Désignation : Hf, Whs u NG – sol, maison
Contenance : 1,79
Revenu : 3700 – 4300
Remarques :
(Propriétaire), compte 3326
Schiltz Elise (Luise Gabriele)
1927 Schiltz Albert propriétaire
1933 Burck Henri Georges négociant sa veuve
1934 Hanhart Gustave rentier & son épouse Berthe née Haushalter
(1813)
1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)
Canton II, Rue 44 Faubourg de Pierre (f° 48)
4
Pr. Jæck, Jean, Potier – Maçons
lo. Hæberlin, Jean Daniel, Potier – Maçons
lo. Abel, Georges, Ouvrier en tabac – Moresse
Annuaire de 1905
Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)
Kleberstaden (Seite 80)
(Haus Nr.) 16
Becker, Sparkassenbeamter. 0
Dr. Pfersdorff, Rechtsanwalt (Bureau). 0
Schiltz Wwe, Rentn. E 0
Bojarzin, Gerichtsvollz. 2
Welsch, Missionspred. 3
Dossier de la Police du Bâtiment (cote 787 W 84)
Quai Kléber 16 (1908-1992)
L’Electricité de Strasbourg construit en 1937 un poste de transformation dans le sous-sol du 16, quai Kleber. L’architecte Christian Boulicaud dépose en 1989 une demande pour aménager les combles en modifiant la pente vers le quai Kleber et en surélevant la façade rue de la Toussaint ; le projet non conforme est refusé.
Sommaire
- 1908 – Rapport des pompiers suite à un feu qui s’est déclaré dans une salle de bains. La Police du Bâtiment constate que le chauffe-eau est à moins de 50 centimètres de la menuiserie et notifie la dame Schiltz, propriétaire, de remédier à la situation. Le dossier est classé en décembre 1908 comme la salle de bains servait seulement de débarras
- 1909 – Le maire notifie Caroline Schiltz née Wagner de faire ravaler la façade quai Kleber. Remarque en marge, la façade quai Kleber ainsi que celle rue de la Toussaint sont très sales (mai 1910) – Travaux terminés, octobre 1911
1911 – Le peintre en bâtiment Jean Joseph (3, rue Sainte-Barbe) demande au commissaire de police qui transmet au maire l’autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique pour repeindre la façade – Autorisation – Dossier classé, avril 1911 - [concerne la maison d’angle, n° 17]
1922 – Emile Saas et Compagnie (ameublements en tous genres) demande l’autorisation d’apposer à la maison à l’angle du Faubourg de Pierre et du quai Kleber (n° 16, sic) un panneau (Vente de meubles Möbel nur Saac et Cie Steinstrasse 39). Même demande quelques jours plus tard pour une enseigne perpendiculaire – Autorisation délivrée pour une enseigne déjà posée. En marge, l’autorisation a été accordée parce que le requérant habite la maison - Commission contre les logements insalubres – 1905, les logements et les cabinets d’aisance sont bien tenus
Commission des logements militaires, 1917, rien à signaler dans aucun des logements (bureau Klein, avocat Meyer, Levy et missionnaire Welsch) - 1937 – L’Electricité de Strasbourg demande l’autorisation de construire un poste de transformation au 16, quai Kleber inscrit au livre foncier au nom de Gustave Hanhart. Le poste dépasse en partie de l’alignement. Autorisation d’aménager un poste de transformation dans le sous-sol et d’établir une trappe et un puits de descente en avant de l’alignement légal. Entrepreneur, veuve Emile Dietsch et Compagnie, 5 rue de Rosheim – Plan de situation, dessins – Travaux terminés, mars 1938
1938 – Les Usines Alsaciennes d’émulsions demandent l’autorisation de poser une chaudière de mastic bitumeux sur la voie publique pour exécuter les travaux ci-dessus – Autorisation
La veuve Emile Dietsch demande l’autorisation d’occuper la voie publique - 1940 – La locataire Biehn se plaint de son logement humide – La Police du Bâtiment constate que le chenal est endommagé et que l’eau de pluie pénètre depuis un certain temps dans le mur et le plafond du logement sis au troisième étage – La Police du Bâtiment estime qu’il s’agit d’un dommage de guerre puisque la plaignante l’a signalé au bureau compétent. Le propriétaire Hanhardt est réfugié dans le sud de la France. La remise en état commencée en décembre 1940 est terminée en mars 1943
- 1948 – Mme J. Herter (chemin des Roses à Hœnheim) est autorisée à occuper la voie publique rue de la Toussaint
- 1956 – M. Nicklès (17, rue du Conseil des Quinze) est autorisé à poser un échafaudage sur la voie publique pour crépir la façade
- 1969 – Le maire notifie Gustave Hanhart (domicilié sur place) de faire ravaler la façade. Suzanne Hanhart, fille de feu Gustave Hanhart fait remarquer que la façade a été entièrement rénovée une douzaine d’années plus tôt.
- 1974 – L’entreprise de crépissage Roget Tomat et Compagnie (78, route de Colmar) est autorisée à poser un échafaudage sur la voie publique
- 1988 – Les notaires associés Gérard Jost et Jean Nicklès demandent des renseignements d’urbanisme. L’immeuble sis 16, quai Kleber (section 71 n° 26) appartient indivisément à André Hanhart et Marie Louise Hanhart épouse Nicklès – Extrait du plan cadastral
- 1989 – L’architecte Christian Boulicaud dépose une demande pour aménager les combles en modifiant la pente vers le quai Kleber et en surélevant la façade rue de la Toussaint – Photographies, plan de situation – Dessins : coupe, élévations (état exemplaire, état projeté) – L’architecte des Bâtiments de France estime que la hauteur est trop élevée par rapport à la rue (l’architecte a pris en compte le terrain privé servant de stationnement) et que le nombre et l’emplacement des lucarnes devront être conservés quai Kleber
- 1991 – L’agence immobilière Meniel (à Illkirch) est autorisée à faire ravaler la façade sous la direction de l’architecte Chalumeau. L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable
- 1992 – Le propriétaire propose à l’avocat Jean-Pierre Apprill d’acheter une partie du rez-de-chaussée et du premier étage
- 1992 – L’entrepreneur André Nonnenmacher (à Brumath) est autorisé à poser un échafaudage quia Kleber et rue de la Toussaint
Relevé d’actes
La maison appartient à la veuve du potier Nicolas Gückel dans le Livre des communaux de 1587.
Le potier Nicolas Gückel épouse en 1578 Catherine Spritz, fille de tailleur de pierres, puis en 1599 Esther Lipp, fille du pasteur de Saint-Pierre-le-Jeune
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. p. 245, n° 11)
1578. Dominica Esto mihi. Niclaus Gickel der Kachler in der steinstrassen, vnnd Catharina Melchior Spritzen des steinmetzen hinterlaßene tochter, Eingesegnet im Münster den 18. Februarÿ (i 128)
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. p. 128, n° 8)
1599. Doîca 3. post Epiphan 21. Januarÿ. Nicolaus Gückel d. Kachler und Ester Johann Lippen des pfarrers Zum Jungen S Peter Tochter. Eingesegnet Zinst. d. 30 Januarÿ (i 68)
Le potier Nicolas Gückel hypothèque la maison au profit de Georges Hornung, pasteur à Seelbach en Bade. L’acte mentionne les différents cens dus au chapitre de la Toussaint, notamment pour une porte
1629 (17. Julÿ), Chambre des Contrats, vol. 465 f° 456
Erschienen Niclauß Gickel d. Kachler burg. Zu St.
hatt in gegensein deß Ehrwürdig. wolgelehrten herrn M. Georgÿ Hornungs Pfarrers Zu Sehlbach auch burgers alhie – schuldig seÿ 50. lb
dafür Vnderpfand sein soll hauß vnd hoffstat alhie an d. Steinstraß. neben Gottfried Hüetwohl Barbierer & neben Erasmi Bettmanns gewesenen Vngelters see. Erben, hind. vff des Stiffts Zu Allenheiligen Schaffneÿ behausung, welche zuuor v.hafftet vmb 200. fl. der Ellend. herberg, So gehen Jarß auch 6. ß d. vnd 3. Kappen bod. Zinß vnd dann 3 ß für d. hinderthür besagtem Stifft Zu Allenheiligen, So dann 6 ß d Allmend gelt der St. St.
Nicolas Gückel hypothèque la maison au profit du messager Henri Jacob
1634 (29. 7.br), Chambre des Contrats, vol. 473 f° 648
Erschienen Niclauß Gückel der Kachler, burg. alhie
hatt in gegensein Henrich Jacoben deß Einspennigers alhie – schuldig seÿ 75 lb
zu vnderpfand verlegt hauß vnd hofstat mit allen andern d.en gebäwen, Alhier An Steinstraß. neben Gottfried Huetwol dem barbierer && neben dem Glaubiger selbsten hind. vff die Allerheÿligen Schaffneÿ behausung, so zuuor v.hafftet vmb 200. fl. der ellend Herberg J. vmb 100. fl. weÿ: Georg Hornung geweßenen Pfarrers s: zu Seebach witib, So dann gehen Jarß auch dauin 15. ß bod. Zinß dem Stifft Aller heilig.
Nicolas Gückel épouse en 1639 Marie Reps, veuve du tailleur Michel Braun : contrat de mariage par lequel le futur époux assure à la future épouse l’habitation viagère dans sa maison, célébration
1639 (11. Xbr), Not. Oesinger (David, 37 Not 25) n° 225
Eheberedung – Zwisch. d. Ehrenhafften und Bescheidenen Niclaus Gückel d. Kachler vndt burgern Zue Straßb. alß Breüttigam an Einem
So dann der Tugendtsamen Fr. Mariæ Repßin Weÿlandt M. Michael Braunen gewesenen burgers und Schneiders alhie selig. nachgelaßener Wittiben alß hochzeiterin Andern theils
Ferner vnd beÿ d. dritten verschafft Er Ihro zu einem Wÿdembssitz dafern Sie seinen todt erleben solte In seiner ane der Steinstraß gelegenen behaußung die Obere stuben, Cammer vnd alle vbrige auff demselben boden stehende gemach Zu sambt d. Gang Oder aber das nebens Heüßlin mit aller Zugehörd. vnder welch. beed. bestimpten wÿdembssitz Sie die wahl haben
So beschehen Mittwochs den 11. Xbris A° 1639 [unterzeichnet] Joh nicolaus gickel
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 9)
1640. Dominica post Circumcisionem 5. Jan. Nicolaus Gickel der Kachler Vnnd burger Vnnd Maria Michel Braunen deß schneiders V. burgers nachg. Wittib. Eingesegnet Mont. d. 13. Januarÿ J S Peter (i 12)
Nicolas Gückel se remarie en 1655 avec Salomé (Baumheckel), veuve du maître maçon Michel Ott
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 75-v, n° 34)
1655. Dominicâ XVI. Trinit. Nicolaus Gickel der Kachler undt burger allhier und Salome, Michael Otten gewesenen burgers undt Kachlers alhie hinderlaßene Wittib. Copulabantur Mont. d. 8. Octobris im frühgebet Zum JSPeter (i 87)
Nicolas Gückel et Marie Reps passent un testament par lequel ils se lèguent mutuellement la jouissance de leurs biens
1642 (23. Martÿ), Chambre des Contrats, vol. 488 f° 264
(Protocoll. fol. 323.) Erschienen Niclauß Gickel der Kachler und Maria Retzin sein eheliche haußfrau, beede durch die Gnade Gottes gesund ahne leib und Verstand, Ordneten, daß wann der Allgewaltige Gott über Kurtz oder lang durch den Zeitlich. tod trennen würde, Alß dann daß letztlebende alle deß Zuvor abgestorbenen Verlassenschafft, nichts alß deß abgeleibten Kinder, od da der fall Sie Mariam am ersten treffen, und ihre Muter noch im leben sein würde, deroselben die gehörige Legitimam außgesetzt, die tag seines lebens ruhiglich und widembßweiß Zu genieß. haben solle
Nicolas Gückel loue une partie de sa maison au potier Jean Conrad Russ
1660 (9. Junÿ), Chambre des Contrats, vol. 525 f° 568
Erschienen Niclaus Gickhel der Kachler
in gegensein hannß Conrad Ruoß. deß Kachlers mit beÿstand Michael Schmidt deß Kachlers seines Schwähers
verlühen habe, in seiner ahne Steinstraß gelegener wohnbehaußung, den gantzen undern Stockh, sampt dem groß. Keller, wie auch zwo bühnen, ein Kammer an der Bühnen und den Zweÿten theil deß Platzes und. dem Gang, vff sechts Jahr lang von Michaelis dießes Jahrs angerechnet, um einen jährlichen Zinß benantlich. 12. Pfund
Nicolas Gückel meurt en août 1666
Sépulture, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. p. 74 n° 76)
1666. Mr Niclauß Gückel der alte Kachler Vndt Burger alhier, Eod. Ibid. [Donnerst. 23. Augusti, ad Lepros.] (i 42)
La maison revient aux enfants d’Ester Gückel qui épouse en 1629 le maçon Gaspard Wolffgruber puis en 1636 le potier Jean Jacques Schweickard
Mariage, cathédrale (luth. p. 272)
1629. Jacob Wolff Gruber der maurer Caspar Wolff grubers des maurers sohn Vnd J. Esther Niclas Jückels des Kachlers tochter, eingesegnet Zinstag 21. Julÿ (i 141)
Proclamation, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. p. f° 99) 1629. Eadem [Dom. VI. Trinit. 12. Julÿ] Jacob Wolff Gruber d. Maurer Caspar Wolffgrubers burgers v. Maurers alhie ehelicher Sohn Vnd J Esther Nicklauß Gückels burgers vnd Kachlers alhie eheliche Tochter. Cop. 21. Julÿ Im Münster (i 51)
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. p. 211)
1636. Eadem [13. Martÿ] Hanß Jacob Schweickard Kachler Hanß Schweickhards burgers alhie vndt Esther Jacob Grubers deß Maurers v. burgers wittwe. Cop. 22. Martÿ zu J. S Peter (i 107)
Les Quinze autorisent en juin 1668 Jean Jacques Schweickard à employer le soldat Frédéric Riff pour l’aider à poser 20 poêles chez le margrave à Mahlberg. Ils accordent une nouvelle autorisation en novembre à Jean Jacques Schweickard qui est malade
1668, Protocole des Quinze (2 R 85)
(p. 97) Sambst. den 30. Maÿ – Hans Jacob Schweickert der Kachler per Wildten, weilen er Im Schloß Zue Mahlberg den Herrn Marggraffen etlich vnd 20. Öffen Vffzuesetzen, aber darzu Kein dauglich gesind haben kan, Alß pittet er gn. zu verstatten daß er einen hiesigen Soldaten, namens Friderich Riff, Zum taglöhner Zu Verfertigung der arbeit vff 4. Monath annehmen möge. Erkandt, vor Obern handwerck herren gewießen.
(p. 99-v) Freÿtag den 5. Junÿ – Herr Zeÿsolff, In Abweßenheit herrn Fausten, alß Ob. Handwerck herren, laßt per me referiren, daß Sie Hans Jacob Schweighards des Kachlers geschäfft Vor die hand genommen, vnd weil nicht ohn, Supplicant wegen seiner bawfälligkeit, ohn beÿhülff Friderich Riffen, des alhiesigen Quardi Knecht, wenig mit auff setzung der öffen Zur Mahlberg außrichten werde, derselbe aber Immerdahr was besonders suecht und haben will, So halten die herren daruor so Viel Riffen des Soldaten betrifft, es Wehre Zue Zuelaßen, daß er sich seiner Vff ein par Monath bediene, Jedoch aber Verspreche, das Jenige waß Schweighard E. E. Zunfft Zue thun, Im Zeit eines Monaths Zuentrichten, mit dem anhand, wofern er In gesetzter Zeit mit der Arbeit nit zu end kommen solte, das er schrifftlich Vmb weiteren termin einzuhalten solte schuldig sein. Erkandt, würd der Herren bedacht gefolgt vnd hatt Schweighart also zu hohlen angelobt.
(p. 182) Sambstags den 17.ten 8.bris – Hans Jacob Schweickart der Kachler per Wildten, weilen er nun viel wochen Kranck, Vilerleÿ arbeit Zue Mahlberg dem Herrn Marggraffen Zuuerfertigen hat, Vnd darzu Keinem gesellen bekommenn kan, So pittet er vmb ein stuck brod Zuuerdienen, Ihme dispensando Zuerlauben, daß er einen hiesigen Soldaten, Namens Friderich Reiff ahnemen, Vnd In arbeith stellen mag. Erkandt, das Handwerck Zuor dar über Zuhören, deßwegen Vor Obern handwerck herren gewießen.
(p. 190) Freit. den 30. 8.bris – Herr Faust alß Obern handwerck herr laße per H. Negelin referiren, daß mit Zue Zihung Rath her Merckel, die Kachler Meisterschafft wegen Hans Jacob Schweickard begehren, Ihme einen alhiesigen Soldaten Zu der Marggräfflichen arbeit vff Mahlberg 2. Monath lang zuerlauben, gehört, Ob nun wohl berührter Schweickard, nicht deren einer, denen vmb seines wohlhaltens vnd gehorsambs willen beÿ dem handwerck Viel Zu willfahren, So habe man doch In Ansehung seiner dürfftigkeit vnd Krancken Leibs, daß begehren nicht erschwehren, Sondern vff seiten gedachten Handwercks vff weiters belieben Mghh. Zugleich einwiligen wollen. Erkannt laßt mans also geschehen.
Une vente passée en 1675 mentionne les héritiers de Jean Jacques Schweickard : le potier Jean Jacques Schweickard, Esther épouse du tailleur Jean Georges Springer, Marie Salomé et Anne Barbe, admises à l’orphelinat.
1675 (25. Maÿ), Chambre des Contrats, vol. 544 f° 297-v
Hannß Jacob Schweickhard der Kachler, Ester Schweickhardin, hannß Georg Springers deß Schneiders eheliche haußfrau, mit assistentz erstgedachts ihres Ehevogts und dann Herr Johann Hartmann Wörtz alß Schaffner deß Waÿsenhaußes ahne statt und Von wegen Mariæ Salomeen und Annæ Barbaræ der Schweickardin, so in erwehntes waÿßenhauß uff: und eingenohmen worden, alle Vier Geschwisterd, und weÿl. hannß Jacob Schweickhardts deß Kachlers nunmehr seel. nachgelaßene Kinder und Erben
Esther Schweickard vend un tiers de maison à Marie Elisabeth (Hornung), femme du notaire Jean Thomas Tromer
1672 (21. Martÿ), Chambre des Contrats, vol. 539 f° 181-v
(Prot. fol. 11 fac. 2) H. Georg Hüber EE. Kleinen Rhat alter beÿsitzer, alß Vogt Ester Schweickhartin
in gegensein Fr. Mariæ Elisabethæ H. Johann Thomæ Tromers deß Notarÿ ehelicher haußfrau mit beÿstand erstermelts ihres Ehevogts, daß Er Huber Vögtlicher weiße (verkaufft)
Einen tritten theil Ihro Ester für ohnvertheilt gebührend ahne hauß und hoffstatt mit allen deren Gebäwen alhier in vor Statt Steinstraß einseit neben Sigmund Dietrich dem Barbierer anderseit neben Friderich Rämern Creditoren, hinden Vff eine Behaußung den Stifft Allheÿlig. gehörig stoßend gelegen, von welcher gantzen Behaußung gehen iährlichen uff Weÿhenachten 3. ß und vff Martini 3. Cappen beede Posten Zu Bodenzinß, wie auch 3. ß d wegen der hindern thüren, dem Stifft Allheÿligen, so seÿe dieselbe auch noch umb 150 fl und 50. fl str. wehrung in Zweÿen Posten der Elenden Herbergen alhie, und vmb 96. fl 6 ß 8 d Michael Braunen den Schneider Verhafftet – /:über die obangegebener Beschwärdt daran die käufferin pro rato gewißen worden ist, welche dieselbe auch Zur tertz übernohmen:/ – umb 27. lb
La femme du notaire Tromer vend deux tiers de la maison à Jean Jacques Schweickard et à sa femme Marie, le mari étant propriétaire du troisième tiers. En marge, quittances remises à Susanne Brummer et à son deuxième mari Jean Zimmermann
1678 (12.1.), Chambre des Contrats, vol. 547 f° 19
fraw Maria Elisabetha, herren Johann Thomæ Tromers daß Notarÿ Eheweib, mit beÿstandt ietzgemelts ihres Ehevogts, und herrn Philipp Jacob Christen deß Mahlers
in gegensein hannß Jacob Schweickhardts deß Kachlers und Mariæ beÿder Eheleuth, daß Sie Maria Elisabeth aus ihrem ohnveränderten guth (verkaufft)
Zwen dritte theil Ihro der verkäuferin für ohnvertheilt gebührend, ahne zweÿen häußern Einem Vordern und hindern höfflein und allen übrigen deren Gebäwen, Rechten und Zugehördten alhier ahne der Vorstatt Steinstras, einseit neben weÿl. Sigmund Dietrichß deß barbierers nunmehr seel. nachgelaßener Wittibin, anderseit neben Einer behaußung dem Stifft Allheÿligen gehörig, hinden auch uff gedachtes Stifft stoßend gelegen, daran der übrige dritte theil, obbesagtem Hannß Jacob Schweickhardt eÿgenthümblich gehörig seÿe, Von welcher gantzen behaußung gehend iährlichen uff weÿhenachten. 3. ß d und uff Martini 3. Cappen beÿde Posten Zu Bodenzinß wie auchh 3. ß wegen der hinderthür dem Stifft Allheÿligen, so seÿe dieselbe auch noch umb 150 fl. und 50. fl. Straßburger wehrung in zweÿen Posten der Ellenden Herberg Verhafftet
[in margine :] (…) in gegensein Susannæ geb. Brummerin Joh: Zimmermanns Hafners haußfrn. alß nunmahliger proprietariæ hierinn versetzten haußes (quittung) den 5. April: 1703
[in margine :] (…) in gegensein Susannæ gebohrner Brummerin deß hievor gemeldt. hans Jacob Schweickards alß damalig. Kaüffer, welche kranck, ehelich. haußfrau (quittung) Act. d. 2.ten 8.br 1691
[in margine :] (…) in gegensein Johannis Zimmermanns, deß Kachlers, alß ietzmahligen Ehevogts Susannæ gebohrner Brummerinn, deß hierinn gemeldt Kaüffers hans Jacob Schweickards nun seel. nachgelaßener wittib, der. d. hierinn verschriebene hauß nunmehr eÿgenthümblich gehörig, wie hans Jacob Schweickard der Jüngere Kachler, dere Stieffsohn hierbeÿ gegenwärtig (quittung) Act den 15. april 1695
Jean Jacques Schweickard épouse en 1663 Marie Hellenwürth, fille de charpentier. L’inventaire de Marie Hellenwürth est dressé en 1682 par le notaire Jean Thomas Tromer
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 129-v, n° 6)
1663. Dominicâ IV. Epiphaniæ 1. Feb. Hanß Jacob Schweickhart der Kachler, Hanß Jacob Schweickhart deß Kachlers Vnd Burgers allhie Ehl. Sohn, Vndt Jfr. Maria weÿl. Hanß Jacob Hellen Würth, Zimmermanns Vndt Burgers allhier nachgel. ehl. Tochter. Copulavi Mont. 9. Februarÿ (i 142)
Jean Jacques Schweickard se remarie en 1682 avec Susanne Brummer, fille de maçon : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration
Copia der Eheperedung – zwischen dem Ehrenhafft: u. achtbahren Meister hannß Jacob Swickartd dem haffnern u: burgern allhier Zu Straßburg als dem bräutigamb ane Einem So dann d. Ehren u. tugendsamen Jungfrawen Susanna Brummerin weÿl. des Ehrenhafft und achtbahren Meister Hannß Jacob Brummers geweßenen Maurers u. Steinhauers auch burgers alhier nunmehr seel. nachgelaßener ehelich. dochter als d. hochzeiterin am andern theil (in beÿsein) des wohl ehrenvesten fürsichtig weißen großachtbahren und wohlgelehrte auch Ehrenhafft u. achtbahren Mr. Hannß Jacob Kielen Maurers und Steinhauers als des hochzeiters Sohns erster Ehe geschwornen Vogts – So beschehen in der Cancelleÿ Contarct stuben Montags den 3. tag des monats Augusti Im Jahr als man nach Christi unsers einig. Erlösers und Seeligmachers freudenreichen geburth Zahlte, 1682.
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 300)
1682. Domin. Eâd [XI. post Trinit. 9. Augusti] Hans Jacob Schweickhardt der burger Vndt Kachler alhier, V. Jfr. Susanna weÿl. Hans Jacob Brummers geweßenen Maurers v. Steinhauers alhier Nachgel. ehl. tochter. Copul. Donnerst. 20. Augusti (i 315)
Jean Jacques Schweickard meurt en 1692 en délaissant un fils de son premier mariage et une fille de son deuxième. La masse propre à la veuve est de 48 livres, celle des héritiers présente un déficit de 115 livres. L’actif de la communauté est de 109 livres, le passif de 59 livres. Le défunt a assuré par son testament à sa veuve la jouissance viagère de la maison dont le titre cité date de 1555.
1692 (5.1.), Not. Lang (Jean Régnard, 29 Not 30) n° 294
Inventarium und Beschreibung aller der Jenigen Haab, Nahrung und Güthere, so weÿl. der Ehrenhafft und Achtbahre, Meister Hannß Jacob Schweickard d. älter geweßener Haffner und burger allhie zu Straßburg nach seinem den 5. Novembris des Letztverwichenen 1691.sten Jahrs genommenen tödlichen hintritt, Zeitlichen verlaßen, Welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren des Abgeleibten seel: hinderlaßener, gleich nach dem Eingang dieses Inventarÿ benembster Erben, auch respectivé dero geschwornen Vogts inventirt durch die tugendsame Fr. Susanna Schweickartin gebohrne Brummerin, des Abgleibten seel: hinderlaßene Wittib mit beÿstand des Ehrenhafften und Achtbaren Meister Johann Bronners des Haffners und burgers allhier ihres geschwornen Vogts wie auch d. Ehrenhafft und Achtbahren Meister hannß Jacob Schweickard den Jüngern haffnern und burgern allhier als d. Sohn ersyer Ehe selbsten – Actum d. 5. Jan: 1692.
Der Abgeleibte seel. hat Zu Erben Verlaßen Wie volgt. 1. Meister hannß Jacob Schweickardten d. Jüngern haffnern und burgern allhier des Verstorbenen seel. in erster Ehe mit Weÿl. Fr. Maria gebohrner Höllenwürthin ehelich erzeugt. Sohn, so mit beÿstandt des Wohl Ehrenvest und Rechts Wohlgelehrt. H. Johann Friderich Redwitzen Notarÿ jurat. und burgers allhier Zu Straßb. selbst Zugeg. war. 2. Susannam Mariam Schweickardin des in Gott ruhend seel. mit eingangs ermeldter seiner hinterbliebenen Wittib ehelich erziehltes töchterlein, deßen geschworner Vogt der Ehrenhafft und achtbahre Meister Conrad Schrepfer Maurer und Steinhauerer auch burg. allhier, so dem geschäfft in Persohn beÿgewohnt. Beede des Abgeleibten seel. in erstgedachten Zwoen Ehen erzeugte Kind. und de jure zugleichen antheilen Verlaßene Erben.
In einer in der Vorstatt Steinstraß gelegen in dieße Verlaßenschafft gehörigen Behaußung ist befund. word. wie volgt
Hültzen und Scheinwerck. In der Cammer A, In der Cammer B, In der Obern Stub, In d. Stub Cammer, In d. Kuchen, Im Haußöhren
Eÿgenthumb ane einer Behausung, so d. Erben unverändert (E.). Ein Vord. und j. nebens hauß auch ihr hoffstatt und j. hinderes höffl sampt allen anderen gebäuwen, begriffen, rechten, Weithen, Zugehörd. und gerechtigkeit. gelegen In der Statt Straßb. in dero Vorstatt Steinstraß Zum Seiler Genandt, j. s. neben Christian Friderich Hellwig dem barbierern und Wundartzt and. s. neb. j. behausung dem Stifft Allerheilig. gehörig ane einem nicht durchgehenden Allmend Gäßl. hind. auf eine behaußung dem Stifft Allerheiligen gehörig, davon geh. jahrs auf Johannis Baptistæ und Weÿhenacht. 6 fl. Straßburg. Wehrung der Elend. herberg allhier ablößig in hauptguth mit 150 fl. berührt. Wehrung, Ferner erstged. Elend. herberg alhier 2 fl. gelts berührt. Straßb. Wehrung vnderpfand Mariæ Verkündung fallend, ablößig mit 50 fl. jetzerachnd Straßb. Wehrung, Item 3 ß d. gelts auff Weÿhenachten wie auch 3. Kappen auf Martini, so dann 3. ß d weg. d. hind. thüren für bod. zinß, diese 3. Post. dem Stifft Allerheÿligen allhier, so dann ist diese behaußung auch Verhafftet umb 150. lb. d Capital welche H Tobiæ Garing dem haffner und burgern allhier mit 6. lb. f Verzinßlich, sonsten sind dieselbe freÿ ledig und eigen und üb. die darauff stehende beschwärden Vermög bereits in Anno 1682. Von denen H. Werckmeistern beschehenen æstimation vor nichts angeschlag.
Darüber besagt j. teutsch. pergamentener Kaufbrrieff mit der St. Straßb. Cancelleÿ Contract Insigel verwahrt datirt d. 12. Januarÿ Anno 1678. Und soll ferner üb. diese behausung besagen j teutsch. Pergamentener Kauffbrief mit deß Bischoflich. hoffs Zu Straßb: anhangendem Insigel v.wahret datirt d. 24. Xbris Anno 1555. mit alten N° 2 notirt sambt einem ältern Kauff: und 4. Pergamentinen hütten brieff. davon sich ab. dißmahlen nichts befund.
(E.) Der gesambte Werckzeug Zum haffner handwerck gehörig ist durch H. Tobiam Garing und Meist. Michael Huckhen beede haffner und b. sammenthafft angeschlagen word. pro 6 lb
(T.) das sambtlich vorhandene gebrandt und ungebrandte Geschirr Zum haffner handwerck gehörig ist durch H. Tobiam Garing und Meist. Michael Hucken beede haffner und burgere allhier sammenthafft æstimirt word. pro 4 lb
Wÿdemb, Welchen der Verstorbene seel. weÿl. Mstr Johann Jacob Schweickards seines Sohns Erbster Ehe Zeit leben genoß.
Ergäntzung der Wittib unveränderten Guths. Vermög des über der Wittib in die Ehe gebrachte Nahrung auffgerichteten Inventarÿ durch mich Johann Reinhard Lang Notarium in A° 1683.
Ergäntzung der Erben unveränderten Guths, Laut Inventarÿ über Weÿl. Frawen Mariæ Höllenwürthin des abgeleibten ersten haußfrawen sel. verlaßenschafft durch weÿl. H. Johann Thoman Tromern Notarium in Anno 1682. auffgerichtet
Abzug In Meister hannß Jacob Schweickards des haffners seel. verlaßenschafft Inventarium gehörig. Der Wittib unverändert guth, Sa. haußraths 4, Sa. Silbergeschmeids 2, Sa. Guldener Ring 1, Sa. Schuld 15, Sa. Ergäntzung (31., abzuziehen 4) 25, Summa summarum 48 lb
Der Erben unveränderte Nahrung, Sa. haußraths 22, Sa. Werckzeugs 6, Sa. Eigenthum ane einer behaußung Nulla, Sa. der Erben ihres unverändert. Guths abgegangen (51, Sa. d. Erben guths Ergäntzung widerulb abzuziehen 129, beede summen gegeneinander v.glichen, 78), Summa summarum 28 lb – Schulden 149 lb, Übertreffen also der Erben unverändert zubezahlende Schulden derselben unveränderte Nahrung umb 115. lb
das gemein verändert und theilbar guth, Sa. haußraths 25, Sa. genandt und ohngebradtes geschirrs 4, Sa. silbergeschmeids 2, Sa. Schuld 78 Summa summarum 109 lb – Schulden 59, Nach deren Abzug 50 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 115 lb
Copia der Eheperedung (…) den 3. tag des monats Augusti Im Jahr als man nach Christi unsers einig. Erlösers und Seeligmachers freudenreichen geburth Zahlte, 1682.
Copia Testamenti nuncupativi – 1680 (…) auff Montag den 13. Septembris alten Calenders nachmittag Zwisch. zweÿ u. dreÿ uhren, Vor mit offenbahrem geschwornem Keÿßerlich. Notario (…) persönlich erschienen der Ehrenhaffte Hanß Jacob Schwickard der haffner u. die Ehren und tugendsahme fraw Anna Maria Helwürthin beede Eheleuth burger allhier Zu Straßburg, Er d. Mann Krancken undt schwachen Leibs u. dannenhero in einem beth liegend, Sie die fraw aber gesund gehend und stehenden leibs (…) Johannes Kitsch, Notarius, Civis Argentinensis in fidem Subscripsit
Copia des Verstorbenen seelig auffgerichtete Nach Disposition. 1682. (…) auff Donnerstag den 31. tag des Monaths Decembris neuen Calenders nachmittag zwischen zweÿ und dreÿ Uhren in iner allhier Zu Straßburg ane d. Steinstraß neben derm barbierhauß lig.den hernachgemeltem Disponenten Zuständig. behaußung (…) persönlich kommen und erschienen d. Ehrenhafft u. Achtbahren Meÿster hannß Jacob Schweickards haffner u. burger allhier Zu Straßburg wiewohl sehr Krancken und schwach. leibs in einem bette ligend (…)
Fünfftens, Will d. Disponent umb eingangs erwehnter ehelicher liebe frau u. uffwartung willen, welche Er von Frawen Susanna Schwickertin gebohrner Brummerin seiner ehelich. haußfrauwen wehrend ihres Kurtzen Ehe genoßen auch noch ins Künfftige ohnabgewendet Zu genießen Verhoffet, Ihro seiner lieben haußfrauwen zu einer wid. vergeltung Erstlichen ein außbereites gantz beth (…) mehr seine ane der Steinstraß allhier neben dem barbierhauß gelegenen Wohnbehaußung sampt dero Zugehörd. und hind. hauß u. dann halben theil ane allem auff deßen tötliches Ableiben Vorhandenen Schiff und geschirr auch Werckzeug Zum haffner handwerck gehörig, dergelstalten Vermacht haben, daß Sie solches alles die tag ihres lebens in rechter Widumbs weißer zu besitzen, zugenießen, zubewohnen u. Zugebrauchen, berechtiget sein solle – Johann Reinhard Lang
Susanne Brummer hypothèque la maison au profit du potier Tobie Garing.
1692 (7.3.), Chambre des Contrats, vol. 564 f° 178-v
Susanna gebohrne Brummerin, weil. hans Jacob Schweickards, gewesenen Kachlers nachgelaßener Wittib mit beÿstand Johannis Brunners, auch Kachlers Ihres Vogts
in gegensein H. Tobiæ Garings, deß Kachlers – schuldig seÿe 50 pfund
unterpfand, Eine behaußung allhier in der Vorstatt an Steinstraß mit allen gebäuen und Zugehörden, einseit neben Christian Friderich Hellwig d. balbierer, anderseit neb. dem Stifft Allheilig. hinten auff die Adel. Müllenheimische Behaußung stoßend gelegen, darvon gehen jährlich auff weihnacht. 3 ß und auff Martini 3. Kappen beede posten zu bodenzinß wie auch 3 ß weg. d. hind. thür, dem Stifft allheiligen
[in margine :] (…) in gegensein Johannis Zimmermanns deß Kachlers alß ietzmahlig. Ehevogts, der hierin gemeldt. Susannæ Brumerin, mit beÿstand Johann Jacob Schweickards deß Kachlers (quittung), den 15. apr. 1695
Susanne Brummer se remarie en 1692 avec le potier Jean Zimmermann, fils d’un tourneur de Nuremberg
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 40)
1692. Domin : XI er XII. post Trinit : proclamationi sunt Johannes Zimmerman d. Kachler allhier gebürthig von Nürnberg, weÿl. Conrad Zimmermans geweßenen hohlträhers Zu Nürnberg nachgel. ehl. Sohn, V. Susanna, weÿl. Joh: Jacob Schweickardt deß Kachlers v. burgers alhie Nachgel. Wittwe, Copulati sint Mittw. d. 27. Aug. [unterzeichnet] H. signum Johann Zimmermans sponsi, I signum Susannæ Schweickhardin sponsæ (i 42)
Jean Zimmermann devient bourgeois par sa femme en 1692 en s’inscrivant à la tribu des Maçons
1692, 4° Livre de bourgeoisie p. 621
Johannes Zimmermann der haffner Von Nürnberg Weÿl. Conrad Zimmermanns des geweßenen hohl trehers daselbst hinterl. sohn, empfangt das burgerrecht Von Susanna, weÿl. hannß Jacob schweickart des geweßenen haffners und burgers allhie hinterl. Wittib seiner jetzigen haußfr. p.2. gold fl. 16. ß so er bereits beÿ der Cantzleÿ erlegt, wad Zuvor ledig. standts und Wird Zu E. E. Zunfft der Maurer dienen. Jur. d. 30. aug. 1692.
Susanne Bronner (sic) passe un testament en 1710
1710 (11.5.), Not. Goldtbach (6 E 41, 231)
persönlich kommen und erschienen die Viel Ehren und tugendsame Fraw Susanna Zimmermännin, gebohrne Bronnerin, deß Ehren: und Vorgeachten Herrn Johann Zimmermanns, deß Kachlers und burgers alhier Zu Straßburg Eheliche haußfrau, von der Gnade deß grundgüthigen Gottes nicht allein gesund: gehend und stehenden Leibes, sondern auch guther Richtiger Sinnen, Vernunfft, Verstands und Gesprächs
den 11. Maÿ Nachmittags Zwischen 4. und 5. Uhren Anno 1710. + der Fraw Testatrix Handzeichen
Jean Zimmermann meurt en 1714. Il laisse pour seule héritière sa veuve aux termes du contrat de mariage. Les experts estiment la maison 400 livres. L’actif de la succession s’élève à 447 livres, le passif à 6 livres
1714 (20.7.br), Not. Goldtbach (6 E 41, 230) sans numéro
Inventarium über Weÿland deß Ehren und Vorachtbahren Meister Johann Zimmermanns gewesenen Hafners und burgers alhier Zu Straßburg nunmehr seel. Verlaßenschafft auffgerichtet Anno 1714. – nach seinem den 31.t Monats tag Augusti dieses fortlaufenden 1714.ten Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen hintritt Zeitlichen verlaßen, Welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren der Viel Ehren und tugendsamen Frawen Susannæ Zimmermännin gebohrner Bronnerin, deß in Gott ruhenden seel. hinterlaßenen Wittib und Crafft der hernach Copialiter eingetragenen heuraths Verschreibung und Zwar §° Sexto nachgelaßener eingesetzter Erbin, Vorgenommen (…) durch Sie Frau Susanna Zimmermännin gebohrner Bronnerin die hinterbliebene Wittib, beÿständlich deß Ehren: und Vorgeachten Meister Joh: Caspar Oderbains, deß Schneiders und burgers allhier, Ihres geordnet und geschworenen Curatoris (geäugt und gezeigt) – Actum in der Königlichen freÿen Statt Straßburg den 20. Septembris Anno 1714.
In einer allhier Zu Straßburg in der Vorstatt Steinstraß gelegen und hernach beschriebener behaußung befunden worden wie folget
Haußrath. In der Cammer A, In der Cammer B, In der obern Stub, In dero Cammer, Im haußöhren, In der vndern Stub, Im haußöhren, In der Soldaten Cammer, In dem Keller
Erd, Gebrand und ohngebrand Geschirr, wie auch Werckzeug Zum haffber handwerck gehörig. Welches alles ist durch Mstr: Johannes Speerer und Mstr: Hannß Georg Feurstein, beede hafner und burgere allhier Zu Straßburg folgender maßen angeschlagen worden
Erstl. zwo Mühlen dreÿ scheuben und 30. bretter, 3 lb
It. das gebrand und ohngebrand geschirr und Kachelwerck, 2 lb
It. die gesambde Mödel v. was darzu gehörig, 3 lb 15 ß
It. vor die Vorhandene Weiß und rotherd, 1 lb 10 ß
It. j. Klingelstein, ein schürerstand und 3. fändlein, 15 ß
Eigenthumb ane einer Behausung. Item j. Vorder: und j. nebens häüßl. sambt Ihren hoffstätten, hind. höflin, begrifen, Weithen, rechten, zugehörden und Gerechtigkeiten gelegen In der Statt Straßburg, und dero Vorstatt Steinstraß Zum Seiler genand, einseith neben herrn Johann Georg Schäfer dem barbierer und Wundartzt and. s. neben einer behausung dem Stifft Allerheiligen gehörig ane einem nicht durchgehenden Allmendgäßlein und hinden wid. auf eine behaußung dem Stifft Allerheiligen gehörig stoßend, davon gehen Jährlichen 3. ß d gelt auf Weÿhenachten, wie auch 3. Cappen auf Martini, so dann 3. ß d gelt wegen der hinderthüren für bodenzinß alle diese dreÿ Posten, dem Stifft allerheÿligen allhier. So dann ist diese behaußung auch E: Ehrs: Zunfft der Schumacher allhier annoch verhafftet umb 50. lb. sonsten freÿ ledig und eigen und über solche beschwärden durch der Statt Straßburg geschwornen Werckmeistern, Vermög der den 15.ten Septembris A° 1714. eingeschickter und beÿ mein deß Notarÿ Concept befindlichen Abschatzung angeschlagen worden pro 350. lb.
darüber besagt j. teutscher pergamentener Kaufbr. mit der Statt Straßburg anhangendem Cancelleÿ Contract Insigel verwahrt datirt den 12. Januarÿ A° 1678. Und soll ferner über diese behaußung besagen ein teutscher pergament: Kauffbrief mit deß bischoflichen hofs Zu Starßb: anhangendem Insigel verwahret datirt den 24. Decembris A° 1555. sambt einem ältern Kauff: und Vier pergament. hütten briefen davon sich aber dißmahlen nichts befunden.
Norma hujus inventarÿ. Copia der Eheberedung
Sa. haußraths 73, Sa. der Erd, Gebrand: und ohngebrandten Geschirrs auch Werckzeug zum hafner handwerck gehörig 11, Sa. Silbers 8, Sa. Goldenen Ring 4, Sa. Eigenthums ane einer behaußung 350, Summa summarum 447 lb – Schulden 6 lb, Nach deren Abzug und Conclusio finalis Inventarÿ 440 lb
Abschatzung d. 15.t 7.bris 1714. Weÿland deß Ehrenhafften Vnd bescheiten H: Johannes Ziller Man: Kachler: Selle hinder Lassener Frau: Witib Vnd Erben Ist Eine behaußung alhier in der statt Straßburg in der stein Straßen gelegen Ein seitz Neben H: Johann schäffer balbierer Ander seitz Neben Ein hauß Zu aller heillig. hinden auch an Ob gemelten aller heÿligen Stoßend: Welche behaußung hoff: hoffstatt Neben gang, werck statt brennoffen, höffel Ein gebelckter Keller Sampt Aller Ihrer Recht vnd gerechtigkeit Wie solches durch der Statt Straßburg geschworen werckh leüthe sich in der besichtigung befunten und dem Jetzigen preiß Nach angeschlagen Wierdt Vor und Vmb Acht Hundert Gulten. Bezeichnüß durch der Statt Straßburg geschworen werckh leüthe, Jacob Staudacher werckh Meister des Maurhofs, Jacob schuller Werk Meister des Zimmer hoff, Michel Ehrlacher Werck Meister des Minsters
Susanne Brummer meurt en 1719 après avoir institué pour héritière Susanne Marguerite Straub, fille du charretier Jean Michel Straub. Les experts estiment la maison 375 livres. L’actif de la succession s’élève à 491 livres, le passif à 58 livres
1719 (14.6.), Not. Lobstein (Jean, 31 Not 3) n° 79
Inventarium und beschreibung aller der jenigen Haab, Nahrung und güethere, so weÿl. die Ehren und tugendsahme Frau Susanna Zimmermännin, gebohrne Brummerin, auch weÿl. des Ehren: und Vorgeachten Meister Johann Zimmermanns, geweßenen haffners und burgers allhier Zu Straßburg nunmehr seel. hinterlaßene wittib nun auch seel. nach Ihrem den 30.ten Maÿ dießes lauffenden 1719.ten Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen hintritt, Zeitlichen verlaßen, Welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren des Ehren: und Wohlgeachten herrn Johann Georg Baders Haubt Kandten auf E. E. Zunfft der Becker Zunfft stuben burgs. allhier, als geordnet und geschworenen Vogts Jungfrauen Susannæ Margarethæ Straubin, weÿl. Hannß Michael Strauben des geweßenen Kärchel Ziehers und burg. allhier hinderlaßene Tochter, als der abgeleibten Fr. seel. per Testamentum Verlaßene einiger Erbin, – So beschehen in Straßburg auf Mittwoch den 14. Junÿ 1719.
In einer Zu Straßburg ane d. Vorstatt Steinstraß gelegen und in dieße Verlaßenschafft gehörigen behaußung, befunden worden wie Volgt.
Eigenthumb ane einer Behausung. Ein Vorder und ein nebens häüßlein sambt Ihren hoffstätten, hind. höfflein, begrifen, Weithen, Zugehörden und Gerechtigkeiten, gelegen In der Statt Straßburg, in der Vorstatt Steinstraß Zum Seiler genand, einseit neben H. Johann Georg Schäffer dem barbierer undt Wundarzten and. seit neben einer behausung dem Stifft Allerheiligen gehörig, ane einem nicht durchgehenden Allmendgäßlein, hinden wid. auf eine behaußung dem Stifft Allerheiligen gehörig stoßend, davon geh. Jährlich. 3. ß d geldts auf Weÿhenacht. wie auch 3. Cappen auf Martini, so dann 3. ß d geldts wegen der hinderthüren für bod. Zinß dem Stifft Allerheÿlig. allhier. So dann ist diese behaußung auch umb 2. lb 10 ß d Zinnß jährl. auf weÿhenacht. E: E: Zunfft der Schumacher allhier verhafftet in haubtgguth mit 50. lb. Sonsten freÿ ledig, eig. und über diße beschwärde durch der Statt Straßburg geschworne Werckmeistere, Vermög d. den 13.ten Junÿ Anno 1719. überschickt. und beÿ mein deß Notarÿ Concept befindlich. Abschatzung angeschlag. pro 283. lb.
Darüber sagt j. teutscher pergamentener Kauffbrieff mit der Statt Straßburg anhangendem Cancelleÿ Contract Insigel verwahrt, datirt den 12. Januarÿ Anno 1678. Und soll ferner über diese behaußung besagen ein teutscher pergamentener Kauffbrief mit deß bischoflichen Hoffs Zu Starßburg anhangendem Insigel verwahret, datirt den 24. Decembris Anno 1555. sambt einem ältern Kauff: und 4. pergamentenen hütten brieffen, davon sich aber dißmahlen nichts befunden.
Abschatzung d. 13. Junÿ: anô: 1719: auff begehren, Weÿlandt derEhr vnd tugendsammen Frau: Susana Zimermenin, Kachlerin, Seel. hinder Lassenen: Erben, ist Eine behaußung, Alhier in der Statt Straßburg, in der Steinstraß, gelegen Ein Seith Neben, H: Johann Schäffer balbierer, Ander Seith Neben, Einem Stifft hauß Zu aller heilligen, gehörig, hinden auff Vor gedachten stiffts hauß stoßendt, Welche behaußung, hoffstatt, hauß Ehren, Werckstatt, Nebens gang, brenn offen, Gebälckhter Keller, Vnd höffel, Sampt Aller Ihrer gerechtigkeit: Wie solches durch der Statt geschwohren Weckhleithen in der besichtigung, befunden, Vnd dem Jetzigen preiß Nach, angeschlagen wirt, Vor undt umb Süben Hundert: vnd Fünffzig Gulden. Bezeichnüß, durch der Statt Straßburg, geschwohren Werckh Leüthen [unterzeichnet] Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister deß Zimmerhoffs, Johann Peter Pflug Werckmeister deß Mauer hofs
Abzug In gegenwärtig Inventarium gehörig, Sa. haußraths 56, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 6, Sa. guldenen Ring 2, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 125, Sa. Eigenthumbs ane einer behaußung 283, Sa. Schulden 18, Summa summarum 491 lb – Schulden 58, Nach solchem abzug 433 lb
Copia Testamenti – 1718 (…) auff Sambstag den 26. tah des Monats Novembris abends Zwischen 5 und 6 Uhren beÿ Zweÿen hellbrennenden Liechtern in eine in der Statt Straßburg ane der Vorstatt Steinstraß Liegenden, hernachbenanter der Frauen Testirerin eigenthümlich zuständigen behaußung, deren obern Stub mit den fenstern auf die Straß außehend (…) persönlich erschienen die Ehren und tugendsahme Frau Susanna Zimmermännin gebohrne Brummerin, Weÿland des Ehren und Vorachtbahren Herrn Johann Zimmermanns, geweßenenn Haffners und burgers allhier Zu Straßburg nunmehr seeligen hinderlaßener Wittib, Zwar Krancken und schwachen Leibes auf einem bette liegend – Johannes Lobstein Notarius juratus
Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que les héritiers non bourgeois doivent régler le droit de détraction.
1719, Livres de la Taille (VII 1175) f° 325-v
Maurer F. N° 2229 – Weÿl. Fr. Susannæ gebohrner Brummerin auch weÿl. Johann Zimmermanns geweßenen Haffners und burgers alhier hinderlaßener Wittib Verlaßenschafft inventirt H. Not. Lobstein
Concl. Fin. Inv. ist Fol. 44., 433 lb 16 ß 6 d, die machen 800 fl. dieselbe verstallte hiengegen 900 fl.
Etstat das Stallgeltt pro 1719 mit1 lb 7 ß
Gebott 1 ß 4 d
Abhandlung 15 ß 6 d, Summa 2. lb 3 ß 10 d
Abzug. Johann Conrad und Mathis Brummer, Maurer Zu Wimender* sollen von 20. lb d legat den Abzug erlehen mit 2. lb
dt. omnia den 13. Septembris 1719.
Susanne Marguerite Straub hypothèque la maison au profit du pasteur Jean Jacques Hirschel
1719 (5. Xbris), Chambre des Contrats, vol. 593 f° 591
Susanna marg: Straubin majorennis ihrer außsag nach beÿständlich Joh. Georg Baders büttels auf der becker stueb ihres Curatoris
in gegensein H M. Joh. Jacob hirschel Pastoris beÿm jungen St Peter – schuldig seÿe 125 pfund
unterpfand, ihr hauß c. appert: in der Steinstraß, einseit neben Joh. Georg Schäfer Chirurgo anderseit ist ein eck hinten auf ein Stifthauß
Susanne Marguerite Straub épouse en 1720 Jean Georges Heberlé
Natif de Strasbourg, Jean Georges Heberlé termine en 1705 son apprentissage de potier chez Jean Schieb
1705 (18. Xbr), Protocole de la tribu des Maçons (XI 234)
(f° 34-v) Freÿtags den 18.ten Decembris 1705 – Ledigsprech. i. Haffn. Jungens
Johannes Schieb der haffner stellt seien Lehrjungen Vor hannß Georg Heberler von hier gebürtig, bitt ihn wegen der Jachacht seiner Lehrzeit Zuerlaßen, Erk. weilen der mstr v. Jung gegen einand. ô wißen sond. wohl zu frieden, alß solle derselbe vor j. Gesell erk. und der Jahracht erlaßen sein d. aber die gebühr erlegen (13 ß d, dt)
Fils du pelletier Jean Daniel Heberlé, Jean Georges Heberlé devient tributaire ches les Maçons en juillet 1720
1720, Protocole de la tribu des Maçons (XI 235)
(f° 14-v) Dienstags den 9. Julÿ 1720. – E. Neu Zünfftiger
Johann Georg Heberle Haffner Vnd burger allhier weÿland Johann Daniel Heberlins Kürschners Vnd burgers allhier ehelicher Sohn producirt Stallschein Vom 6. Julÿ 1720. mit bitte Ihne vor ein Zünfftigen anzunehmen.
Erkandt, gegen erlag der gebühr willfahrt
dt. vor den Pfenningthurn o, Zunftrecht 1 lb 5 ß, Zunfftschreiber vnd büttel 4 ß, dt 1 lb 9 ß
Jean Georges Heberlé épouse en 1720 Susanne Marguerite Straub : contrat de mariage, célébration
1720 (2.7.), Not. Lang l’aîné (Jean Daniel, 25 Not 104) n° 15
Eheberedung – entzwischen dem Ehrengeachten Meister Johann Georg Heberlin, dem ledigen haffner weÿl. des Ehrengeachten Meister Daniel Heberlin, geweßenen Kürßners und burgers alhier seel. nachgelaßenen ehel. Sohn, alß dem bräutigamb ane einem,
So dann der Ehren und tugendsamen Jungfrauen Susannæ Margarethæ Straubin, weÿl. des Ehrenhafften Michael Strauben, geweßenen Kärchelziehers und burgers allhier seel. hinderbliebener ehelicher Tochter, alß der Jungfrauen hochzeiterin, ane dem andern Theil – So beschehen in Straßburg in mein des Notarÿ Wohn behaußung ane dem Alten Weinmarckt gelegen auff dienstag den 2. Julÿ Anno 1720. [unterzeichnet] Johann Georg Häberlin als Hochzeiter
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 46, n° XVI)
1720. Dominica VII et VIII Trinit. proclamati sunt Johann Georg Heberlin der ledige Haffner v. burger alhier Weÿl. Johann Daniel Hebelin gewes. burgers v. Kurßbers alhue nachgel.. Ehl. Sohn, v. Jgfr. Susanna Margaretha Weÿl. Michael Straub, gewes. burg. vnd faßziehers alhier nachgelaß. Ehl. Tochter. Copulati sunt Freÿt. d. 24. Julÿ [unterzeichnet] Johan Georg häberlin alß hochzeiter, Susana Margreta Sträubin als hochzeiterin (i 50)
Jean Georges Heberlé demande aux Quinze d’être relevé de l’amende que lui a infligée le Corps des potiers pour avoir fait des réparations sans s’informer si le client avait réglé ses précédentes factures. Les potiers arguent que Martin Œrtel a été condamné à une pareille amende quelques années plus tôt. Les Quinze relèvent le pétitionnaire de l’amende mais l’exhortent à mieux se conformer au règlement à l’avenir
1725, Protocole des Quinze (2 R 130)
(p. 30) Sambstag d. 10. Febr. 1725. – Johann Georg Heberlin Ca E. E. Meisterschafft der Haffner
Gug nôe Johann Georg Heberlin des burgers und Haffners C. E. E. Meisterschafft der Haffner, Wie auch C Joh: Georg Fewerstein auch Haffern prod. wiedrigen handwerckhs bescheid vom 6. hus. Wavon Ppal an Msch. in Undthkeit appellirt, bitt dieße appellation gndg. Zu recipiren undt Zeit ad I.am post ferias Zur Verkundung gn. Zu Kommen Zu laßen. Erk. Soll ad i.am pst Verkundt werden.
(p. 58) Sambstag d. 3. Martÿ 1725. – Johann Georg Heberlin Ca E. E. Meisterschafft der Haffner
Gug nôe Johann Georg Heberlin burger und Haffners Cit. Handwerck der Haffner Ober Meister Andres Hug, Wie auch Johann Georg Fewerstein den Haffer prod. und.tge Klag sambt beÿlagen Sub Nis 1 et 2. Moss nomine Citatorum bitt Und.thg. umn Deputation. Gug bitt auch Deput. Erk. Wird mit gebettener Deput. willfahrt.
(p. 68) Sambstag d. 10. Martÿ 1725. – Johann Georg Heberlin Ca E. E. Meisterschafft der Haffner
Iidem [Ober Handwercks Herren] laßen ferner per Eundem [H. Secretarium] ref. daß Johann Georg Heberlin der burger und Haffner allhier contra E. E. Meisterschafft der haffner den 10. febr. jüngst einen Extract auß E E Zunfft der Haffner Handwercks Memorial dedato 6. febr. jüngst pt° 5 schilling straaf und 15 ß uncosten producirt wavon er An Mgh. appellirt und den 3. huj. seine Appellations Klag mit beÿlag sub N. 1 et 2 eingelegt, Ille ließt beedes ab, und meldet darauff daß auff dieses Memorial E. E. Meisterschafft der haffner umb Dput. gebetten, die auch willfahrt und Verwichenen Mittwoch beseßen worden, d der Appellant beÿgefügt, daß wann Martin Örthel in anno 1721. wegen gemachter Flickarbeit wäre gestrafft worden, er auch gewußt würde haben, daß er hätte fragen müßen. Nahmens ges. Meisterschafft seÿen vorgestanden Georg Andres Huck und Isaac Bohländer, welche geantwortet daß lauth Articuls auch wegen der Flickarbeith Zu fragen seÿe, sie bleiben beÿ dem Articul mit bitt es dabeÿ Zu laßen. vid. d. 1. Articul vom 27. febr. 1663.
Auff seiten der Hh. Depp: finde man daß der Articul Klahr, und daß es genugsam erwießen daß der Appellant darinnen, daß er nach deßen jnnhalt den Vorigen Meister dar vor Ihme die Kundschafft hatte, nicht auch befragt ob er bezahlet seÿe, gefehlet habe. Nun aber seÿe auch erwießen daß die Appellaten ebenmäßig gefehlet da sie obbemelten Örtel, so in gleichem Casu war, in A° 1721. aus de ursach auch Weilen er nur Flickarbeith gemacht absolvirt habe, Und halte man davor daß Zwahr der Appellant Vor dieses mahl Von denen ihnen angesetzten 5 ß Straaffen Zu absolviren, jedoch dahien Zu condemniren daß er die helffte der Ihme angesetzten unkosten der 15 ß bezahlen solle, in dem übrigen auff sich leiden, beede theil aber künfftighin den Articul stricte nachzugeleben schuldig und verbunden sein sollen. die genehmhaltung Zu Mgh stellend. Erkandt bedacht gefolgt.
Jean Georges Heberlé et Susanne Marguerite Straub, assistée de son demi-frère Jean Gesensohn, hypothèquent la maison au profit du notaire Jacques Christophe Pantrion
1730 (19.8.), Chambre des Contrats, vol. 604 f° 378
Johann Georg Häberlin der haffner und Fr. Susanna Margaretha geb. Straubin mit beÿstand ihres bruders von mütterlichen seithen her Johann Gößensohn des Nagelschmidts und ihres halbbruders Sohns Isaac Gößensohn des hoßenstrickers
in gegensein H. Jacob Christoph Pantrion Notarii Publici und Practici – schuldig seÿen 50 pfund
unterpfand, Eine Behausung bestehend in vorder und hinder hauß hoff und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten in der Vorstadt ahne Steinstraß, einseit neben Schäffer dem Chirurgo anderseit neben einem nicht durchgängigen Allmend: gäßlein hinten auff ein dem Oratorio zu aller heiligen gehöriges hauß – davon soll man auf weÿnachten 3 ß und auff Martini 3 Cappen beedes ane bodenzinß
L’oratoire de la Toussaint et Susanne Marguerite Straub passent un accord par lequel le mur qui sépare leurs propriétés ne sera plus mitoyen mais appartiendra au seul Oratoire qui remet en compensation les trois chapons de rente
1743 (2.5.), Chambre des Contrats, vol. 617 f° 187-v
im Nahmen des Stiffts und Oratorÿ zu Allerheÿligen H. Herrmann Weinemer Præbendarius daselbst ane einem
und Fr Susanna Margaretha geb. Straubin Johann Georg Häberlin des haffners ehefrau am anderen theil
anzeigende demnach an ihr Häberlinischen Ehefrau eigenthümlich alhier ane der Steinstraß einseit neben H Johann Philipp Frölich dem Chirurgo anderseit neben besagtem Stifft hinten auff wieder daßelbe gelegenen behausung eine mit dem Stifft gemeinschaftliche Maur befindlich, welche neu aufzubauen nöthig ist, als haben sich deßentwegen mit einander dergesatlten verglichen
Namlich es cedirt und überlaßt sie Häberlinischen Ehefrau wohlermeltem Stifft von ihrem hoff zweÿ und ein halbe schuh in der breite längst besagter Maur, welche die H. Præbendarÿ auff des stiffts costen auffzuführen sich verpflichtet und künffltig nicht mehr gemeinschaftlich seÿn sondern dem stifft allein gehören solle, hingegen so laßet das Oratorium Häberlinischen Ehefrau deren erben und nachkommen nach, den dem Stifft bißhero schuldig gewesten ane bodenzinß von 3 Cappen so daß selbiger hiermit gäntzlich tod und abgethan seÿn solle
Jean Georges Heberlé et Susanne Marguerite Straub hypothèquent la maison au profit d’Anne Marie Steegmann, veuve de l’horloger André Roth
1750 (8.5.), Chambre des Contrats, vol. 624 f° 215
Johann Georg Häberlin der haffner und Susanna Marguerite geb. Straubin mit beÿstand Johann Malfurt des schuhmachers und Johann Philipp Kleÿß des wollenwebers beede ihrer vettern
in gegensein Fr. Annæ Mariæ geb. Steegmännin weÿl. Andreas Roth des groß: Uhrenmachers wittib mit beÿstand Johann Caspar Graßer des paßmentirers – schuldig seÿen 100 pfund
unterpfand, eine behausung bestehend in vorder und hinderhauß, hoff und hoffstatt in der Vorstatt steinstraß, einseit neben H. Johann Philipp Frölich dem chirurgo, anderseit neben einem allmend gäßlein, hinten auff eine dem Stifft Allerheÿligen gehörige behausung
Susanne Marguerite Straub meurt en 1753 en délaissant quatre enfants. Les experts estiment la maison 500 livres.
1753 (19.11.), Not. Lang l’aîné (Jean Daniel, 25 Not 99) n° 820
Inventarium über Weÿland der Ehren: und Tugendbegabten Fr. Susannä Margarethä Häberlinin gebohrner Straubin, des Ehren v. Vorgeachten Mstr Johann Georg Häberlin des ältern Haffners v. burgers allhier Zu Straßburg geweßter Ehegattin, nunmehr seel. Verlaßenschafft auffgerichtet Anno 1753. – nach deme dieselbe den 12.ten Aprilis dieses Lauffenden 1753. Jahrs von dem liieben Gott aus dießer welt abgefordert worden, hier Zeitl. hinter Sich verlaßen – So beschehen Zu Straßburg auf Montag den 19.t Novembris Anno 1753.
Die Verstorbene seelig hat ab intestato Zu Erben verlaßen wie folgt. 1. Mstr Georg Friderich Häberlin, Haffnern v. burgern allhier, somit Fr. Anna Dorothea gebohrner Jostin ebenmäßig burgerin allhier in ehelichem bande stehet, und beede persohn. Zugegen gewesen,
2. Frau Mariam Elisabetham Scheidin gebohrne Häberlinin, Mstr. Georg Wolffgang Scheid, des Haffners v. burgers allhier Ehegattin, so vermög produciren Tauffzeduls den 10. Novembris A° 1728. die heÿl. tauff empfangen, mithin würckl. 25. Jahr alt v. vollkommen Majorennis ist, auch nebst obgedachtem Ihrem Ehemann persohnl. beÿgewohnt,
3. Johann Daniel Häberlin, den ledigen Haffner Gesellen beÿ seinem leibl. Vatter in Arbeit stehend, Welcher den 27. Octobris 1731. Zur heÿl. tauff gebracht worden, mithin etliche wochen über 22 Jahr alt ist, und dann
4. Jungfr. Mariam Salome Häberlinin, so den 30. Decembris A° 1736. die heÿl. tauff empfangen und bis dahin 1752 das 17. Jahr Ihres alters erreichen wird.
Welchen dreÿen Jüngern Häberlinischen Kinder, Nahmens fr. Mariæ Elisabethæ Scheidin, Johann Daniel und Jungfr. Maria Salome ane Seithen eines Ers. Vogteÿ Gerichts, Mstr Johannes Mahlfart der Schuemacher v. burger allhier Zu einem Vogt constituirt (…) Also alle Vier der abgelebten Fr. Häberlinin mit eingangs gedachten Mstr Joh: Georg Häberlin dem ältern Ihren nunmahl. Wittiber ehelich erzeugte Söhne v. Töchtere auch ab intestato zu gleichen antheilen Verlaßene Erben
In einer allhier Zu Straßburg ane der Vorstadt Steinstraß gelegenen in diese Verlaßenschafft gehörigen und hernach beschriebenen behausung befunden worden, wie folgt.
Eigenthumb ane einer behausung. Neml. Eine Vorders v. Hinder behaußung, hoffstätt, höffl. v. Brennoffen, mit allen übrigen derselben begrifen, Weithen, Rechten, Zugehörden v. Gerechtigkeiten allhier Zu Straßburg, ane der Vorstatt Steinstraß Zum Seiler genand, eins. neben Hn. Philipp Frölich dem Chirurgo anders. neben einer behausung dem Stifft Allerheiligen gehörig, hinden wieder auf eine behaußung diesem Stifft Zuständig stoßend, davon sollen sowohl Zufolg hernach allegirten Kauffbriefs vom 12. Januarÿ 1678 als auch nach besag Inv: über weÿl. Fr. Susannä Zimmermännin gebohr. Brummerin auch weÿl. Mstr Joh: Zimmermann geweßen haffners v. burgers allhier hinterbliebener Wittib Verlaßenschafft, durch H. Notm. Joh: Lobstein in A° 1719. gefertiget, von deren solche behaußung herrühret, fol: 36. fac. 2.a Jährl. 3. ß Geldt auf weÿhnachten v. 3. Cappen auf Martini beede Posten Zu bodenzinß wie auch 3. ß gelds wegen der hinterthür, wohlgedachtem Stifft allheÿligen jährl. gefallen. Es seind aber die dreÿ Cappen bodenzinß, wegen einem von dißeitigem hinterhauß dem Stifft allheÿligen cedirten Plätzeln vermittelst getroffenen Vergleichs gäntzl. abgethan, v. wie in Registrandis Cancellariæ Contractuum protocolli de A° 1743. fol: 187. Zusehen, abgelöst worden, hingegen fordert besagtes Stifft allheÿligen ane statt obiger Zween 6. ß antreffender Geldzinß 9. ß dergleichen Zinß, welche auch demselben schon verschiedene Jahr her gereichet worden, sonsten aber ist diese behaußung über hernach gemelte darüber hafftende, unter denen passivis eingetragene Capitalia eigen: und durch (die Werckmeistere) vermög deroselben übergebenen schrifftlichen Abschatzung vom 1.ten Octobris 1753. ohne einige beschwerde angeschlagen umb 1000 gulden oder 500. lb.
Wann nun obige nunmehro Jährl. davon reichende 9 ß geld zinß zu doppeltem Capital antreffend 18 lb, wiewohl ohnpræjudicirlich hievon abgzogen werd., so verbleibt ane obigem hauß pretio annoch per rest außzuwerffen 482. lb
Deßwegen vorhanden j. teutscher pergam. Kauffbrieff in allhießig. Cancelleÿ Contract Stuben gefertiget, v. mit deros. anhangendem Insigel verwahrt, weißend wie Mstr Joh: Jacob Schweickard, der haffner v. Maria deßen Ehefrau beede burgere allhier welcher vorhin schon ein drittertheil ane solchem hauß eigenthümbl. gehörig geweßt, die übrig 2/3. theil von fr. Maria Elisabetha Hn Notarÿ Joh: Thomä Thromers Ehegattin ane sich erkaufft haben, datirt den 12. Januarÿ Anno 1678. warauf a tergo die abloßung derer damahls daroben gestandenen Capitalien v. obbesagter 3.er Cappen jährl. bodenzß notirt befindlich. Dabeÿ ferner 1. alt teutscher perg. Kauffbrief, von dem Richter des hoffs zu Straßburg gefertiget war, an deßen Insiegel gehang. aber abgerißen worden, deßen datum der 18. 9.bris A° 1554.
Copia der Eheberedung (…) auf Dienstag den 2. Monats tag Julÿ Anno 1720. Johann Daniel Lang Notarius publicus
Copia Codicilli reciproci – 1732 (…) auf Dienstag den 10. Junÿ, persönlich erschienen der Ehren und Vorgeachte meister Johann Georg Häberlin, Haffner, auch mit und beneben Ihme die Ehren und tugendsahme Frau Susanna Margaretha Häberlinin gebohrner Straubin, beede Eheleuth und burgere allhier Zu Straßburg, Er der Ehemann gesunden, auffrechten, gehend und stehenden Leibes, Sie die Ehefrau aber Krancken und schwachen Leibs auf einem bette liegend Johann Daniel Lang Notarius publicus
Jean Georges Heberlé meurt en décembre 1759. Comme l’inventaire de sa femme a été traité peu auparavant, les préposés de la Taille dispensent les héritiers de faire dresser un inventaire. Lors de la licitation passée le 21 février 1760, le fils aîné Georges Frédéric Hæberlin devient propriétaire de la maison
1760 (21.2.), Not. Grauel (Jean Michel, 6 E 41, 621) n° 13
Verkauff und Erlöß Register auch Abtheil und Vergleichung Weÿland Meister Johann Georg Häberlin des ältern geweßenen Haffners und burgers allhier Zu Straßburg seel. Verlaßenschafft auffgerichtet Anno 1760.
Zuwißen seÿe hiemit demnach Weÿland Meister Johann Georg Häberlin, der ältere geweßener Haffner und burger allhier Zu Straßburg den 24.ten Decembris des verfloßenen 1759.sten Jahrs dieses Zeitliche mit dem Ewigen verwechßelt, und deßen hinterlaßenen Kinder und Erben von seithen Löbl. Stadt Stalls in ansehung Frauen Susannä Margarethä Häberlinin gebohrner Straubin dero Mutter seel. Verlaßenschafft Inventarium erst Kurtz vorher daselbsten abgehandelt worden, von abermahliger Inventur dispensirt worden, daß daraufhin
1. Meister Georg Friderich Häberlin der Haffner und burger allhier, 2. Frau Maria Elisabetha Scheidin gebohrne Häberlinin, Meister Georg Wolffgang Scheid, des Haffners und burgers allhier Ehegattin, beÿständlich deßelben, 3. Meister Johann Daniel Häberlin auch Haffner und burger allhier, So dann 4. Jungfrau Maria Salome Häberlinin unter authoritæt Meister Johannes Mahlfort des Schuemachers und burgers allhier ihres geschwornen Vogts, alle Vier des abgeleibten seel. mit vorhemeldter frauen Susannæ Margarethæ gebohrner Straubin auch seel. ehelich erziehlter Kinder, in der Sterb behaußung ane der Steinstras gelegen Zusammen getreffen, der freundlichen intention und Vorhabens Solche Verlaßenschafft freundlich und einig theils Zu versilbern, theils unter sich zu vertheilen (…), auf Donnerstag den 21.ten Februarÿ anno 1760.
Vergleichung und Cession der behaußung
Zu wißen seÿe hiemitn daß Weÿland Meister Johann Georg Häberlin des ältern Haffners und burgers allhier Zu Straßburg nun seel. ab intestato hinterlaßene Kinder und Erben, wie auch deroselben respectibé Ehe und geschwohrnen Vögte, alle in dem Eingang dieser Verlaßenschaffts: Abtheilung ausführliche benahmßt wegen sein Meister Häberlins seel. hinterlaßener behaußung bestehend in Vorder und Hinderhauß, hoffestatt, höfflein und Brennoffen, mit allen übrigen deroselben begriffen, Weithen, Rechten, Zugehörden und Gerechtigkeiten gelegen allhier Zu Straßburg, ane der Vorstatt Steinstraß Zum Seÿler genand, einseit neben Herrn Philipp Frölich dem Chirurgo anderseit neben einer behausung dem Stifft Allerheiligen gehörig, hinden wieder auf eine behaußung diesem Stifft Zuständig stoßend, wovon jährlichen dem Stifft allerheiligen 9 ß bodenzinß gereichet wird, und sonsten annoch Er En Zunfft der Schuhmacher um 50. lb d Frauen Annæ Mariæ Rothin der verwittibten uhrenmacherin um 100. lb und Frauen Annæ Mariæ Reinthalerin der verwittibten Sippenmacherin allhier um 75. lb d Capital verhafftet, übrigens freÿ leedig und eigen, um ihres verhoffenden würcklichen Nutzens willen, sich nachfolgender maßen wißend und wohlbedächtichen verglichen und vereinbaret haben, Nemlichen und
Zum Ersten, so ist gedachte Vorder und Hinder behaußung mit ihren hoffestätten, höfflein und Brennoffen, auch allen übrigen deroselben begriffen, Weithen, Rechten, Zugehörden und Gerechtigkeiten Meister Georg Friderich Häberlin haffnern und burgern allhier dem ältisten Sohn, und dißorts mit Erben, von deßen übrigen geschwisterden (…) hiemit cedirt, abgetretten und überlaßen worden, vor und um den Preiß der 775 Pfund Pfenning Straßburger
Georges Wolffgang Scheid et Marie Elisabeth Hæberlin s’étaient auparavant rendus propriétaires de la même maison.
Georges Wolffgang Scheid demande une promesse d’admission à la tribu des Maçons en octobre 1749
1749, Protocole de la tribu des Maçons (XI 238)
(f° 73-v) Montags den 13.ten octobris 1749. – Zunfftschein
Mr Geörg Wolffgang Scheid Lediger Haffner halt an umb ein Zunfftschein, umb burger werden Zu können
Erkannt Willfahrt.
Originaire de Lehrberg en juridiction d’Ansbach, il devient bourgeois début décembre
1749, Livre de bourgeoisie 1740-1754 (VII 284) f° 401
Georg Wolffgang Scheidt der ledige haffner meister Von Lehrberg im Anspachischen gebürthig, erhalt das burgerrecht um den neuen burger schilling will beÿ E. E. Zunfft der maurer dienen. Jurav. d. 10. decembris 1749.
Il est reçu tributaire le 23 décembre 1749
1749, Protocole de la tribu des Maçons (XI 238)
(f° 84-v) Dienstags den 23. Decembris 1749 – E. Neu Zünfftiger
Geörg Wolffgang Scheid Lediger haffner meister von Lehrberg im anspachischen producirt Cantzleÿ: Pfenningthurn und Stallschein Vom 10.t Decembris 1749. daß Er das Burgerrecht um den neuen burger schilling erhalten, auch solches mit 12. Goldgulden à 4 fl. vnd 16 ß current samt einem feuereÿmer Zahlt habe, Vnd allhero dienen wolle, mit bitt Ihne Vor ein Zünfftig anzunehmen.
Erkant, gegen Erlag der gebühr Willfahrt
Georges Wolffgang Scheidt épouse en 1750 Marie Elisabeth Hæberlin : contrat de mariage, célébration
1750 (6.5.), Not. Lang le jeune (Jean Daniel, 26 Not 5) n° 10
Eheberedung – entzwischen dem Ehren und Achtbaren Georg Wolffgang Scheidten, ledigem Haffner Meister, Weÿland des auch Ehren und achtbaren Wolffgang Dietrich Scheiden geweßten Haffner Meisters und burgers zu Lörberg hochfürstl. Anspachischer Herrschafft mit auch weÿl. frauen Apollonia gebohrneer Zaurin seiner geweßten ehelichen haußfrauen nunmehr seel. ehelich erziehltem Sohn, als dem Hochzeiter ane einem,
So dann der Ehren und Tugendsamen Jungfrauen Maria Elisabetha Heberlin, der Ehren und Vorgeachten Meister Johann Georg Heberle des Haffners und burgers alhier mit der Ehren und tugendsameen Fraun Susanna Margaretha gebohrner Straubin seiner Ehelichen Haußwürthin ehelich erzeugten Tochter als der hochzeiterin ane dem andern Theil – Auf Mittwoch den 6. Maji Anno 1750 [unterzeichnet] Heinrich Wolfgang Scheidt als Hochzeiter, Maria Elisabetha Häberlinin als Hochzeiterin
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 197-v n° 12)
1750. Dom. Trinit. et post Trin. sind proclamirt u. Mittw. d. 3. Junii copulirt worden Georg Wolffgang Scheidt, lediger Haffner u. b. h. l. gebürtig von Lehrberg, Anspachischer Herrschafft, weÿl. Wolffgang Dieterich Scheidt gew. Haffners u. b. daselbst hinderl. ehelicher sohn, und Jgfr. Maria Elisabetha Joh: Georg Häberlin haffners u. b. h. l. ehl. Tochter [unterzeichnet] Georg Wolfgang Scheid hohzeiter, Maria Elisabetha Häberlin alß Hohzeiterin (i 202)
Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison au faubourg de Pierre qui appartient aux parents de l’épouse. Les apports du mari s’élèvent à 32 livres, ceux de la femme à 169 livres.
1750 (8.6.), Not. Lang l’aîné (Jean Daniel, 25 Not 95) n° 798
Inventarium über des Ehrengeachten Meister Georg Wolffgang Scheiden, Haffners, wie auch der tugendbegabten Frauen Mariä Elisabethä Scheidin gebohrner Heberlinin beeder Eheleuthe und burgere allhier einander in die Ehe Zugebrachte Nahrungen auffgerichtet Anno 1750. – welche der ursachen, seilen Sie beede Eheleuth in Igrer Vir Licentato et Notario Johann Daniel Langen meinem Sohn mit einander auffgerichteten Eheberedung expresse versehen und sich dahien güttlichen verglichen haben, daß einem Jeden seine in die Ehe bringendes Vermögen auff alle begebende Fälle eigenthümlichen Vorbehalten seÿn und verbleiben – So beschehen Zu Straßburg in beÿsein Meister Johann Georg Opitzen Haffners und burgers allhier auff des Ehemanns, So dann auff der Ehefrauen Seithen des Ehren und Vorgeachten Meister Johann Georg Heberlins ebenmäßigen und der tugendbegabten Frawen Susannä Margarethæ Heberlinin gebohrner Straubin beeder Ehepersohnen und burgere allhier, als deroselben geliebter Eltern, auff Montag dn 8. Junÿ A° 1750.
In einer allhier Zu Straßburg ane der Steinstraß gelegenen Eingangs gedachten beeden der Ehefrauen geliebter Eltern eigenthümlich zuständigen behaußung befunden worden wie folgt.
(f° 6) Waar und Werckzeug Zum haffner handwerck gehörig. Solche seind durch Meister Georg Jacob Jung und Vorgedachten Meister Johann Georg Opitzen, beede Haffnere und burgere allhier Zu Straßburg, dem vero pretio nach angeschlagen worden wie folgt
2. Scheiben
1. neue und eine gebrauchte Ertzmühl
60. Haffenbretter und Gerust stangen samt all übrigen Zum handwerck gehörigen Schiff und geschirr gewürdiget pro 12. lb
dießen Anschlag bescheinet dicto 8. Junii A° 1650, Georg Jacob Jung, Johann Georg Opitz
1000.Stuck allerhand gebrannt haffner Geschirr æstimirt pro 15 lb
So ebenmäßig bescheinen erstgedachte beede haffnermeister die atq. anno ut modo dictum, Georg Jacob Jung, Johann Georg Opitz (Summa) 27
(f° 9) Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Ehemanns in die Ehe gebrachte Effecten, Sa. Werckzeugs 27, Sa. Silbers 9 ß, Summa summarum 27 lb – Schulden 20, Nach deren Abzug 7 lb, Darzu gelegt die ane denen haussteuren Ihme gebührige eine helffte 25 lb, Des Ehemanns in die Ehe gebrachte Nahrung 32 lb
Hierauff werden auch der Ehefrauen in die Ehe gebrachte Mittel beschrieben, Sa. haußraths 69, Sa. Silbers 9, Sa. Goldenen Ring 5, Sa. baarschafft 59, Summa summarum 143 lb – Darzu Zurechnen deroselben ratum ane gleich hernach beschriebenen haussteuren mit 25 lb – Der Ehefrauen in die Ehe gebrachtes Guth 169 lb
Georges Wolffgang Scheid sollicite l’autorisation d’acheter des marchandises à la campagne et de les revendre en ville. Lors de l’enquête, il ajoute qu’il n’aurait jamais présenté une telle demande si sa santé lui permettait de travailler. Le maître des potiers répond qu’il est de tradtion que les potiers ne vendent que leur marchandise mais qu’aucun règlement n’interdit d’acheter à la campagne. Les Quinze accordent l’autorisation mais Georges Wolffgang Scheid devra vendre à un autre endroit que les autres potiers les marchandises de la campagne, réputées de qualité inférieure
1758, Protocole des Quinze (2 R 169, rapiarium 170)
(p. 14) Sambstags d. 28.t Januarii 1758 – Georg Wolffgang Scheid ctra die Haffner
Claus nôe meisters Georg Wolffgang Scheid des hafners und burgers allhier Ctra E. E. Handwerck der Haffner Obermeister, producirt unterthäniges memoriale und bitten, samt beÿlagen sub Litt a b et c puncto gnädiger Erlaubnus jeden geschirr, außerhalb der Statt Kauffen und allhier wiederVerkauffe zu dörffen und bitt deput. Christmann bitt gleichfalls Deput. Erkandt, Deput.
(p. 26) Sambstags den 4.ten Februarii 1758. Scheid Ctra die Haffner
Obere Handwercks Herren laßen per Eundem [Secretarium] referiren es habe Meister Georg Wolffgang Scheid der haffner und burger allhier den 28.t Januarii jüngst Ctra E E meisterschafft der haffner allhier obermeister ein unterthäniges memoriale und bitten samt beÿlagen sub Litt. A. B. C. und D. übergeben, und darinn Concludirt mghhrn geruheten gnädig Zu erkennen, daß denen Supplicanten außerhalb der Statt auff dem Land jeden geschirr einkauffen und solches allhier auff dem marckt Verkauffen zu dörffen Ex speciali gratia Vergönnet seÿn solle, Eadem die habe der imploratische obermeister per recessum um deputationem gebetten. auff geschehene Weißung habe der implorant zugegen seinem producto und petito annoch beÿgesetzet, wie daß er nimmer mehr auff dießes mittel gefallen wäre, wann sein blöder und kräncklicher Zustand ihme ferner erlaubt hätte seine ohne hin sehr ungesunde profession treiben zu Können.
nôe Imploratischer Meisterschafft seÿe Vorgestanden Frantz paul Acker als obermeister, welcher Vorgetragen, es seÿe ein alter gebrauch so bißhero observirt Worden, daß Kein Meister frembd geschirr Verkauffen dörffe, in ihren articklen aber seÿe Kein wort davon enthalten, mithin auch nicht durch ein gesetz verbotten, der implorant hätte Vielleicht auch beÿ dem handwerck die Willfaht seiner bitte erlangt wann man nicht beförchtet, daß wann man dem Implorant Erlaubte, Verschiedene andere ein gleiches begehren Würden, Er seines orts könne mghen Versichern, daß der implorant, wegen seinen besondern umständen eiihe gnad so würdig als bedürfftig seÿn wolle alß dieße sach mghh. belebigen Erkandtnus anheim gestellt haben.
Auff seiten derer Hn Deputirten habe man in dießer sache wahrgenommen daß 1° des imploranten umstände so beschaffen, daß Er einiger gnad würdig, 2.do daß nach Eigener aussag des obermeisters denen allhießigen Haffneren durch Keine legem Scriptam verbotten frembde geschirr Zu verkauffen, sondern solcher Verbott Von einem unter der Meisterschafft eingeführten brauch herkommen und 3.tio daß der obermeister nicht nur wieder des Imploranten begehren sich nicht opponirt, sondern Vielmehr Vor ihn gebetten, Weilen aber dennoch Krafft eingezogenen glaubwürdigen berichts, daß hießige geschir dauerhaffter und beßer seÿn soll, auch theurer Verkaufft wird, mithin wann fremdes Vor hießiges Verkaufft würde, das publicum so wohl in der güte als dem Preiß des geschirrs erfährt werden Könnte, Als hätten die hhen Deputirt dafür gehalten, daß dem Imploranten Ex speciali gratia und ohne Consequentz zu erlauben seÿe, außwerts geschirr zukauffen und allhier wieder Zu Verkauffen, jedoch daß Er solches geschirr an einem besondern ort, so ihme anzuweißen und nicht unter dem hiesigen haffner geschirr zu feilem Kauff aus lege. Erkandt, bedacht gefolgt.
(p. 36) Sambstags d. 11. Februarii 1758
Bescheid. Sambstag d. 4. Februarii – In Sachen Georg Wolffgang Scheid des haffnermeisters und burgers allhier Imploranten an Einem, Entgegen und wieder E E Meisterschafft der haffner obermeister Imploraten Am andern theil, auff producirtes unterthäniges memoriale und bitten samt beÿlagen sub Litt. A. B. C. und D. Juncto petito Wir geruheten zu erkennen, daß dem Imploranten außerhalb der Statt auff dem Land jeden geschirr einkauffen, und solches allhier auff dem marckt Verkauffen zu dörffen Ex speciali gratia Vergönnet seÿn solle, des imploratischen obermeisters gethane declaration daß in ansehung des Imploranten begehren, weder ordnung noch articklen Vorhanden und er deßwegen die entscheidung zu unßerer Willfahr wolle gestellet haben. Gebettene, bewilligte und beseßene Deputaton, auch all übrig derer Parthen angehörtes Vor und anbringen, ist derer Hh Deputirten abgelegter relation nach Erkandt, daß dem Imploranten Ex speciali gratia und ohne Consequentz zu erlauben seÿe, außwerts geschirr zu kauffen und allhier wieder Zu Verkauffen, jedoch daß Er solches geschirr an einem besondern ort, so ihme anzuweißen, und nicht unter dem hiesigen haffner geschirr zu feilem Kauff aus lege.
Georges Wolffgang Scheid meurt en mai 1760 en délaissant un fils. L’inventaire est dressé dans une maison qui appartient au parcheminier Bruder rue de l’Argile. Le défunt a acquis la maison faubourg de Pierre par adjudication le 30 mars 1760 moyennant 1 320 livres mais sa femme l’a revendue par licitation à Georges Frédéric Hæberlin. La masse propre à la veuve s’élève à 376 livres. L’actif des héritiers et de la communauté s’élève à 1 404 livres, le passif à 1 620 livres.
1760 (19.7.), Not. Zimmer (6 E 41, 1399) n° 1
Inventarium über Weiland der Ehrenachtbaren Meister Georg Wolffgang Scheid, gewesenen Haffners und burgers allhier Zu Straßburg nunmehr seel. Verlaßenschafft auffgerichtet Anno 1760 – nach seinem den 19. Maÿ jüngst aus dießer welt genommenen tödlichen hintritt genommenen tödlichen hintritt hie Zeitlichen verlaßen, Welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren der Ehren und tugendsamen Frauen Mariä Elisabethä Scheidin geb. Häberlinin, der hinterbliebene, Wb. beÿständlich Mr Johannes Mahlfurth des Schuhmachers und burgers allhier Wie auch Meister Johann Balthasar Darm des Haffners und burgers allhier als geordnet und geschworenen Vogts Johann Georg Scheid so 9. Jahr alt des abgeleibten seel. mit gemelter seiner hinterbliebenen Wb. ehelich erzugten Söhnleins und ab intestato verlaßenen einigen Erben (inventirt) – so geschehen allhier Zu Straßburg Donnerstags den 19. Junii Anno 1760.
In einer allhier Zu Straßburg ane dem Leimengäßl. gelegenen in diese Verlaßenschafft nicht gehörigen behaußung befunden worden wie folgt.
Schulden aus der Verlaßenschafft mit Zubezahlend (…) It. Mstr. Bruder dem pergamenter, vor restirenden hauß Zinß,
It. löbl. Stifft Frauen hauß ane gädel Zinß
(f° 6) Werckzeug Zum Haffner Handwerck gehörig, wie auch gemachte Arbeit. Solche rubric ist durch Meister Adam Hügelin den Haffner und burger allhier nach abgelegter handtreu dem Stalltax nach angeschlagen worden als
(T.) 1. Ertzmühl, 12 ß
(hßst.) 1. gegos: eis: Klingelstein mit I.dergl. Stößel 13 ß
(T.) 2. Kachler scheuben, 5 lb
26. Haffnerbretter 6 ß 6
1. a. Spaltaxt 3 ß
150. Groß sambt den Unterscherben 1 lb 2 ß 6
ohngefhr 300. Stück irdenn Geschirr in häfflein, blätlein, schüßel und dellerlein bestehend 2 lb 5 ß
vor verschiedene Offen Kachlen 10 ß
1. Centner bolus 6 ß
1. Sester bademer Erd 4 ß
11. Ertzlöffel, 2. Sipplein und 2. Pinßel 2 ß
25. lb braunstein 4 ß
200. Stück irrden Geschirr in dem Frauenhß. l lb 10 ß
1. dän. Ständl. 1 lb
1. rauher Bodenstein Zu einer Ertzmühl 10. ß
(Summa, Hßst. 13. T. 13 lb 15 ß)
(f° 7) Eigenthum ane einer behaußung (F.) Nemblichen eine behaußung bestehend in Vorder: und hinterhauß, hoffstätt, höfflein und Brennoffen, mit allen übrigen deroselben begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtig Keiten gelegen allhier Zu Straßburg, ane der Vorstatt Steinstraß Zum Seÿler genannt, 1. s. neben H. Philipp Frölich dem Chirurgo 2. s. neben einer behausung dem Stifft Allerheiligen gehörig und hinten auf eine behaußung diesem Stifft Zuständig stoßend, Wovon man ehedeßen erstberührtem Stifft Allerheiligen Jährl. 3. ß Geldt auf Weÿhnachten und 3. Kappen auf Martini Zu bodenzinß, wie auch 3. ß gelds wegen der hinter thür gereichet. Es seÿen aber die 3. Kappen bodenzinß, wegen einem sothanen Stifft cedirten Plätzlein, vermittelst getroffenen Vergleichs gäntzlich abgethan, und wie in registrandis Cancellariæ Contractuum protocolli de A° 1743. fol: 187-b Zusehen, abgelöst worden, hingegen fordert besagtes Stifft Allheÿligen ane statt obiger Zween 6. ß anlangender Geldzinß 9. ß dergl. Zinß, welche auch demselben schon verschiedene Jahr her gereichet worden, und hat der abgeleibte seel. solche behaußung für freÿ, leedig und eigen den 24. Martii jüngst ane sich gebracht und ersteigert pro 1320. Wann aber obige 9 ß zu doppeltem Capital gerechnet, davon abgezogen werden mit 18 lb, so verbleibt jedoch ohnpræjudicirlichen ane dem Preiß dieser behausung annoch außzuwerffen 130. lb
Wie nun solche behaußung, dem Verstorbenen, seel. als als letzt und meistbietenden adjudicirt worden, das weiset ein von H. Not° Johann Michael Grauel, vergriffener von beeden theilen und demselben eigenhändig unterschriebener Versteigerung und adjudications procès verbal de dato 24. martii 1760.
Nota. Hiebeÿ ist zu berichten, daß Zwar der abgeleibte seel. diese behaußung durch deßen letztes Gebott beÿ der Versteigerung um gemelte 1320. lb eigenthüml. an sich gebracht, unter den in dem Versteigerungs procès verbal enthaltenen conditionen, daß nembl. der Kauff und Verkauff in allh: C. S. Stb. ordnungs mäßig sollte verschrieben und der Kauffschilling allda baar erlegt und bezahlet werden, Es ist aber beÿ des verstorbenen seel. lebzeiten der Kauff weder in allh. C. C. Stn verschrieben, noch der Kauffschilling bezahlet worden, sondern ausständig und ohnbezahlt verblieben, den, der Verkäufer ane deßen nunmahlige Verlaßenschafft Zu erfordern hat, Zufolg Mr Darm, des Kinds und Erben geschwornen Vogts declaration, habe des abgeleibten seel. hinterlaßene Wb. ohne deßen Wißen Mr Georg Friderich Heberlin dem haffner und burger allhier ihrem bruder und Verkäuffer dieser behaußung solche wider um eben den Preiß von 1320. lb abgetretten und überlaßen, und in allh. C. C. stb verschreiben laßen, damit er der Vogt aber Keines wegs nicht zufrieden seÿn Könne noch wolle weilen die Übergab mit nichten in behöriger Ordnung geschehen seÿe, daher ohne Nachtheil eines jeeden Rechten die behaußung, als in diese Verl. gehörig, angesehen schuldige und ohnbezahlte Kauffschilling aber denen passivis aus des Verst. seel. Verl. Zu bezahlend beÿgesetzt worden.
Ergäntzung der wittib abgegangenen ohnveränderten Guts. Zufolg des über beeder gewesener Eheleuth einander in den Ehestand zugebrachte Nahrungen, durch nun auch weÿl. H. Not. Joh: Daniel Lang sen. seel. in anno 1750. aufgerichteten Inventarii (…)
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Copia der Eheberedung
Der Wittib ohnverändert Vermögen, Sa. haußraths 17, Sa. Silbers 2, Sa. Goldenen Rings 16 ß, Sa. baarschafft 1, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 100, Sa. Schulden 50, Sa. Ergäntzung 203, Summa summarum 376 lb
Dießemnach wird auch des Kinds und Erben guths mit und beeben dem theilbaren /:weilen die Wb aug die theilbare Verlaßenschafft tam active quam passive renuncirt:/ unter einem Titul als in des verstorbenen seel. Verlaßenschafft gehörig beschrieben. Sa. haußraths 22, Sa. Werckzeug Zum Haffner handwerck gehörig 13, Sa. baarschafft 66, Sa. Eigenthum ane einer behaußung 1302, Summa summarum 1404 lb – Schulden 1620 lb, In Vergleichung 216 lb
Beschluß und Stall Summ 160 lb
Copia der Eheberedung (…) Straßburg den 30. Januarii 1756. Johann Friderich Lobstein
Vente de la maison à Georges Frédéric Hæberlin passée à la Chambre des Contrats
1760 (9.6.), Chambre des Contrats, vol. 634 f° 183
Fr. Maria Elisabetha geb. Häberlinin weÿl. Johann Wolffgang Scheid des haffners Wittib beÿständlich H. Johann Georg Fichter des courtier, Johann Daniel Häberlin der hafner, Johannes Mahlfurt der schuhmacher als vogt weÿl. Johann Georg Häberlin des haffners einigen tochter Maria Salome Häberlinin
in gegensein Georg Friedrich Häberlin des haffners ihres bruders
dreÿ 4.te theil vor unvertheilt ane einer behausung, höfflein und hoffstatt mit allen deren gebäu, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ane der Steinstraß, einseit neben Philipp Frölich dem chirurgi, anderseit neben einem dem Stifft Allerheiligen gehörigen hauß – die gantze behausung um 50 lb capital verhafftet, geschehen um 952 pfund
Georges Frédéric Hæberlin et Anne Dorothée Jost hypothèquent le même jour la maison au profit du tonnelier Jean Philippe Bleyfuss
1760 (9.6.), Chambre des Contrats, vol. 634 f° 184-v
Georg Friedrich Häberlin der haffner und Anna Dorothea Jostin mit beÿstand ihres vaters Johann Paul Jost des schuhmachers und ihres schwagers Lorentz Landgraff
in gegensein Johann Philipp Bleÿfuß des küblers – schuldig seÿen 850 lb
unterpfand, eine behausung cum appertinentis ane der Steinstraß, einseit neben Philipp Frölich dem chirurgi, anderseit neben einem dem stifft Allerheiligen gehörigen hauß
Fils du potier Jean Georges Hæberlin, Georges Frédéric Hæberlin est reçu tributaire chez les Maçons le 3 janvier 1748
1748, Protocole de la tribu des Maçons (XI 238)
(f° 22) Anno 1748. Mittwochs den 3. Januarÿ – Neu Zünfftiger
Mr Geörg Friderich Heberlin Lediger haffner, Mr Johann Georg Heberlins des Haffners Vnd burgers allhier ehelicher Sohn producirte Stallschein vom heutigen dato, Krafft deßen Er sich daselbst angemeldet, Vnd Zu dießortiger Ehrsamen Zunfft dienen will, mit bitt Ihne vor einen Zünfftigen anzunehmen.
Erkandt, Willfahrt. dt Weil Eines Zünfftigen Sohn der Zunfft 5 ß, Einschrebgebühr 4 ß (zusammen) 9 ß
Jean Georges Hæberlin épouse Anne Dorothée Jost, fille du cordonnier Jean Paul Jost : contrat de mariage, célébration
1748 (31.10.), Not. Hess (J. Jacques, 6 E 41, 1289) n° 132
Eheberedung Zwischen dem Ehrsahmen Georg Friderich Heberlin Leedigen Haffneren Von hier gehörig als Hochzeiteren ane Einem, So dann
der Ehr: und tugendsamen Jungfrawen Annæ Dorotheæ, herrn Johann Paul Jost, Schuhmachers und burgers dahier ehl. tochter, als Hochzeiterin am andern theÿl
So beschehen Straßburg den 31. Octobris 1748. [unterzeichnet] geörg Friderich Häberlin, Anna Dorothea Jostin
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 191-v, n° 30)
1748. Mittw d. 20. 9.br sind post binam proclamation. ehel. copulirt word. Georg Friderich Häberlin lediger haffner u. b. h. l. Joh: Georg Häberlin haffners u. b. h. l. ehel Sohn u. Jgfr. Maria Dorothea Joh: Paul Jost schuhmachers u. b. h. l. ehel. Tochter [unterzeichnet] heörg Friederich Häberlin als Hohzeiter, Anna Dorothea Jostin als Hochzeiterin (i 196)
Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports. Ceux du mari s’élèvent à 119 livres, ceux de la femme à 265 livres.
1750 (18.6.), Not. Hess (J. Jacques, 6 E 41, 1274) n° 186
Inventarium über des Ehrsahmen Georg Friderich Häberle, Haffners und Annæ Dorotheä geb. Jostin, beeder Eheleuthe und burgere allhier in die Ehe zusammen gebrachter nahrungen, auffgerichtet in Anno 1750. – und Krafft dero mit einander auffgerichteten Eheberedung, Ihnen und jhren Erben als ein ohnverändert und vorbehaltenen guth, mithin die ergäntzung derselben expressé reservirt, conditionirt und bedungen – So Beschehen In fernerem beÿseÿn auff sethen des Ehemann Hn Joh: Georg Häberle auch Haffner undt burgers allhier deßen leiblicher Vatter, so dann auf der Ehefrauen Seithen Hr Joh: Paul Jost Schuhemacher und Ebenmäßiger burger allhier, dero geliebter Vattern mit assistentz deßelben, Straßburg den 18. Junÿ 1750.
(f° 10) Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Ehemanns in die Ehe gebrachte Nahrung, Sa. haußraths 46, Sa. Werckzeug 27, Sa. Silbers 6, Sa. baarschafft 7, Summa summarum 87 lb – Darzu gelegt deßen helffte ane denen haussteuren so antrifft 31, des Ehemanns besambte in die Ehe gebrachte Vermögen 119 lb
Demnach wird auch der Ehefrauen gesambten in die Ehe gebrache Nahrung consignirt und beschrieben, Sa. haußraths 146, Sa. Silbers 9, Sa. Guldener Ring 12, Sa. baarschafft 65, Summa summarum 234 lb – Darzu gelegt die andere helffte ane denen haussteuren so antrifft 31, dee Ehefrauen gesambte in die Ehe gebrachte Nahrung 265 lb
Jean Georges Hæberlin meurt en 1768 en délaissant un fils. Les experts estiment la maison 400 livres. La masse propre à la veuve s’élève à 144 livres, celle des héritiers à 135 livres. L’actif de la communauté s’élève à 348 livres, le passif à 1 326 livres.
1768 (13.7.), Not. Hess (J. Jacques, 6 E 41, 1285) n° 458
Inventarium über Weÿland Herrn Georg Friedrich Häberle geweßenen Hafners und burgers allhier Zu Straßburg seeligen Verlaßenschafft auffgerichtet Anno 1768. – nach seinem am 11.ten Aprilis jüngsthien genommenen tödlichen hintritt hie Zeitlichen verlaßen, wie solche Verlaßenschafft auf freundfleißiges ansuchen und begehren H. Johann Daniel Häberle Haffners und burgers allhier als geordnet und geschworenen Vogts Johann Daniel des Zwölfjährigen Kinds und Söhnleins so der Verstorbene seel. mit nachgemelter seiner hinterbliebenen wittib ehel. erziehlt und ab intestato Zu Einem Eintzigen Kindt und rechtsmäßigen Erben verlaßen heüt dato ordnungs mäßig inventirt undt ersucht durch Fr. Annam Dorotheam gebohrner Jostin die Hinterbliebene Wittib mit Zuziehung H. Joh: Paul Jost, Schuhmachers und burgers allher der erbettenen beÿstandts und respectivé Leibl. Vatters – So beschehen allhier zu Straßburg den 13.ten Julÿ 1768.
Copia der Eheberedung, Vor mir Notario auffgerichtet
In einer allhier Zu Straßburg ane der Vorstatt Steinstraß gelegener in dieße Verlaßenschafft eigenthümlich gehöriger behaußung folgender maßen befunden worden.
Behausung. Eine behaußung, höflein und hoffstatt mit allen deren gebäuen, Zugehörden, Recht und gerechtigkeit allhier ane der Vorstatt Steinstraß einseith neben Joh: Michel Specht wollenweber, anderseith neben einem Stifft Allerheiligen gebürtigen hauß, hinten auf gedachtes Stifft stoßend. Davon gibt man jährl. dem Stifft Allerheiligen von der hinter thür bodenzinß 9 ß außer dießen und darauff hafftenden capitalien leedig und eigen. Über dreÿ Vierte theil dießer behaußung urkundet ein aus allhießiger Contract stub gefertigter Kauffbrieff de dato 9. Junÿ 1760. den Einen Vierdten theil solcher behaußung hatt der Verstorbene theil von seinen Eltern seel. ane sich ererbt mithin dem Erben unverändert. Und ist gedachte behausung Vermög der Hh. Werckmeister überreichter schrifflicher Abschatzung gewürdiget worden Vor 800 gulden, so thut 400. lb.
Ergäntzung, der Wittib mangelnden unveränderten Vermögen besag Inventarÿ (…) durch mich unterschriebenen den 18.ten junÿ 1750. gefertiget
Series rubricarum hujus Inventarÿ Der Wittib unverändertes Vermögen, Sa. Haußrath 17, Sa. Silber und Geschmeidt 2, Sa. goldene Ring 6, Sa. baarschafft 6, Sa. activ schuld 25, Sa. Ergäntzung 87, Summa summarum 144 lb
Dießemnach Würd auch des Erben unveränderten Vermögen beschrieben, Sa. haußrath 15, Sa. Silber 11 ßn Sa. baarschafft 4, Sa. Werckzeug und anderes Zum Haffner handwerck gehörig 2, Sa. eigenthümlicher antheil einer behaußung 100, Sa. Ergäntzung 49, Summa summarum173 – Schulden 37 lb, Nach solchem abzug 135 lb
Dießemnach Folget nun auch die beschreibung der theilbaren Verlaßenschafft, Sa. hausrath 20, Sa. Silber 7, Sa. Wahren und Werckzeug 20, Sa.Antheil einer behaußung 300, Summa summarum 348 – Schulden 1326 lb, Conferendo übertreffen die passiv Schulden die gesamte theilbare activ nahrung benantlichen umb 977 lb
Beschluß summa 697 lb
Abschatzung Vom 18.ten Junÿ 1768. Auff begehren Weil. Georg Friderich Eberle gewesener Kachler Meister hiender Lasener Erben ist eine behausung alhier in der Statt Strasburg Ein seits Neben Meister Specht ander seits Neben einem allment geslein und hienden auff Das gestieft Zu allerhäilligen Stosent gelegen solche behausung besteht in einer Kachlers Werckstatt Ferner in Zweÿ stuben, zweÿ Kichen und Ettliche Kammer Dar jber ist der Dach stuhl mit breit Ziglein belegt hat auch ein getrembten Käller und Hoff. Von uns unterschriebenen der Statt Strasburg Geschwornen werck Meister Nach vorhero geschehener besichtigung mit aller Ihrer gerechtigkeit Dem Jetzigen wahren werth Nach æstimirt und angeschlagen worden vor und umb 800 gulden [unterzeichnet] Huber
Copia der Eheberedung (…) So Geschehen allhier Zu Straßburg den 31. Octobris 1778, Johann Jacob Heß
Anne Dorothée Jost se remarie en 1768 avec le potier Jean Jæck, fils d’un cultivateur de Lahr en Bade : contrat de mariage par lequel l’épouse assure à son mari la jouissance viagère de sa part de maison, célébration
1768 (26.7.), Not. Dautel (Fr. Henri, 6 E 41, 286) n° 529
Eheberedung – zwischen dem Ehrengeachten Johannes Jäck, dem ledigen Haffnern, weÿl. des Ehrsam und bescheidene Johannes Jäck, des ackersmanns und auch weÿl. der tugendsamen frauen Elisabethæ gebohrner Gerhardin, beeder geweßenen Eheleuthe und burgere in Lahr seel. nachgelaßenen ehelich erzeugtem Sohn als dem Hochzeiter ane Einem,
So dann der Ehren und tugendbegabten Frauen Annæ Dorotheæ gebohrner Jostin, Weÿl. des Ehrengeachten Meisters Georg Friderich Heberlins, des geweßenen Haffners und burgers allhier Zu Straßburg seel. hinterbliebener Wittib, als der Hochzeiterin am andern theil
Vor das Sechßte (…) dahinwieder da der fall auff der Hochzeiterin seithen sich Zu erst zutrüge, will deselbe ihrem Hochzeiter iher eigenthümliche helffte ane der in währender ihrer Ersten Ehe an sich erkaufften behausung und Hoffstatt mit allen ihren Zugehörden, gelegen allhier ane der Vorstatt Steinstraß einseit neben Johann Daniel Specht, dem wollenweber, anderseit neben einem Stiffthauß nach Allerheÿligen allhier hinden wieder dahin stoßend, davon man jährlichen von der hindern thür dem wohlgedachten Stifft allerheÿligen 9 ß Zu bodenzinß Zu geben pflichtig, sonsten außer einigen darauff hafftenden passi Capitalien ledig eigen, Zu einem lebtägigen Wÿdumbs sitz verordnet haben
Beschluß summa allhier Zu Straßburg auff Dienstag den 26. Julÿ anno 1768. [unterzeichnet] Johannes Jäck als hochzeiter, Anna Dorothea Häberlin Als hochzeiterin
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 126, n° 10)
Anno 1769 (…) den 19. ejusdem [Aprilis] beÿ uns copulirt worden Johannes Jäck der ledige Hafner meister und burger allhier gebürtig von Lahr Naßau Ußingischer Herrschafft, des Weÿland Johannes Jäck des gewesenen ackersmanns und burgers Zu Lahr und der weÿland frawen Elisabetha gebohrner Gehrhardin hinderlaßener ehelicher Sohn mit Fraun Anna Dorothea gebohrner Jostin des Weÿland Georg Friderich Häberlins gewesenen Hafners und burgers allhier hinderlaßenen Wittwe [unterzeichnet] Johannes Jäck als Hochzeider, Anna Dorothea Häberlin als hochzeiterin (i 130)
La tribu des maçons remet à Jean Jæck une promesse d’admission dès qu’il sera devenu bourgeois en mars 1769
1769, Protocole de la tribu des Maçons (XI 239)
(f° 233-v) Donnerstags den 9. Martÿ 1769 – Zunfftschein
Producirte Johannes Jäck der ledige haffner meister allhier Zu Straßburg, gebürtig in Lahr, tauffschein von H. Müller pastore primario allda den 23. Julÿ 1768. außgestellt, Krafft weßen derselbe Von Weÿl. Johann Jäck burgern Vnd Ackersmann daselbst vnd auch weÿl. Elisabetha gebohrner Gerhardin deßen Eltern den 7.t 7.bris 1739. Ehelich gebohren worden, dame auch befehl Ihro Gnaden herrn Ammeister Faust dießeitiger Ehrsamen Zunfft hochgebietenden herrn Oberherren umb so viel mehr, da derselbe das meisterstück allhier, umb frau Dorothea Heberlin gebohrne Jostin weÿl. Mr Georg Friderich Heberlin gewesten Haffners Vnd burgers allhier hinterlaßene Wittib Zu heÿrathen verfertiget, vnd den 1. 7.bris 1768. nach ordentlicher besichtigung deßelben alß meister angenommen worden Ein schein, daß wan Ein hoch Edler Magistrat denselben Vorderistens als burger wird auff und angenommen haben, so auch als Zünfftiger beÿ dießer Ehrsamen Zunfft auffgenommen werden solle, mitgetheilt worden.
Jean Jæck devient bourgeois en mai 1769
1769, Livre de bourgeoisie 1762-1769 (VI 285) f° 167-v
Johannes Jeck haffner von Lahr gebürtig erhalt das burgerrecht von seiner Ehefrauen Anna Dorothea Johann Paul Jost des schuemachers und burgers allhier ehel. tochter, aus hoher recommandation gratis, will dinen beehe EE Zunfft der Maurer, Jur. den 7. Maÿ 1769.
Il est reçu tributaire en juin 1769
1769, Protocole de la tribu des Maçons (XI 239)
(f° 236) Mittwochs den 28.ten Junÿ 1769. – Neu Zünfftiger
Johannes Jäck der Haffner vnd burger allhier gebürtig Von Lahr stehet Vor vnd producirt löbl. Cantzleÿ vnd statt stall schein beede vom 6. Maÿ Jüngsthin mit bitt Ihn als ein Zünfftigen auff und anzunehmen.
Erkandt, gegen Erlag der gebühr Willfahrt (dt. vor den Pfenningthurn 1 lb, Zunfft recht 5 ß, Einschrb. gebühr 4 ß, zusammen 1 lb 9 ß – Findl. hauß 1 ß 6 d)
Anne Dorothée Jost meurt en l’an IV en délaissant un fils de son premier mariage et un autre du deuxième
1797 (19 fruct. 5), Strasbourg, Not. Saltzmann (Rép. 6 E 41 499, 5 a et Enregistrement de Strasbourg, acp 54 F° 30-v du 19 fruct. 5), n° 207
Inventaire de la succession d’Anne Dorothée née Jost femme en premières noces de Georges Frédéric Haeberlin et en secondes noces de Jean Jaeck tous 2 potiers, décédée le 9 Pluviose 4
à la requête de Jean Jaeck et Jean Daniel Haeberlin fils uniques
actif 2762 li
une maison à Strasbourg rue faubourg de Pierre N° 1 et N° 4
usufruit au veuf du mobilier 2859 li
Jean Daniel Hæberlin conserve la maison n° 4 et vend sa part de celle n° 1 à son beau père Jean Jæck en 1797
Jean Daniel Hæberlin épouse en 1788 Susanne Salomé Fœttinger, fille de boucher : contrat de mariage, célébration
1788 (1.2.), Not. Lung (6 E 41, 1528) n° 74
Eheberedung – persönlich kommen und erschienen der Ehrenachtbare Mstr Johann Daniel Häberlin, lediger Hafner, weiland Mstr Georg Friderich Häberlin, gewesenen Hafers und burgers alhier, mit Frn. Anna Dorothea gebohrner Jostin, dermalen H. Johannes Jäck auch Hafnermeisters und burgers dahier Ehefrau ehelich erzeugter Sohn, so majorennis, als Hochzeiter, ane einem,
So dann die Viel Ehr: und tugendsame Jungfrau Susanna Salome Föttingerin, H. Joh: Adam Föttinger, des Metzgers und burgers allhier mit Frn Maria Barbara gebohrne Scharbachin ehelich erzeugter minderjährige Tochter, als Hochzeiterin beÿständlich ihres Vaters, ane dem andern Theil
den 1. Februarii A,,o 1788. [unterzeichnet] Johann Daniel Häberlin Hochzeiter, Susanna Salomea Föttingerin als Hochzeiterin
Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 29-v, n° 12)
Im Jahr 1788. Montag den 21. Aprilis sind, auf vorher geschehenen gewohnlichen Proclamationen Dominicâ Jubilate et Cantate nachmittag um dreÿ Uhr in offentlicher Kirch ehelich eingesegnet worden Johann Daniel Häberlin lediger Hafnermeister und burger allhier weiland Georg Friderich Häberlins gewesenen Hafnermeisters und burgers allhier und der noch lebenden Fr: Anna Dorothea gebohrner Jostin ehelich erzeugter Sohn, Und Jgfr. Susanna Salome Föttingerin, Johann Adam Föttingers, Metzgers und burgers allhier und Fr: Maria Barbara gebohrner Scharbächin ehelich erzeugte Tochter [unterzeichnet] Johann Daniel Häberlin als Hochzeiter, Susanna Salome föttingerin als Hochzeiterin, Johannes Jäck als stiehffatter vom Hochzeitter (i 31)
Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison qui appartient aux parents du marié faubourg de Pierre. Les apports du mari s’élèvent à 590 florins, ceux de la femme à 624 florins.
1788 (13.5.), Not. Lung (6 E 41, 1527) n° 142
Inventarium über Herrn Johann Daniel Häberlin, des Hafnermeisters und Fr. Susanna Salome gebohrne Föttingerin, beede Eheleute und burgere alhier, einander in die Ehe Zugebrachte Nahrungen, auffgerichtet Anno 1788 – in ihren den 21. Aprilis jüngst angefangen Ehestand einander Zugebracht und in der vor mir Notario den 1. Februarii letzthin errichteten Eheberedung §° 3° für unverändert vorbehalten haben – So geschehen alhier Zu Straßburg in beÿseÿn H. Joh. Adam Föttinger, des Metzgers und burgers alhier, der Ehefraun geliebten Vaters und hierzu erbettenen beÿstands, in einer ane der Steinstraß gelegen in des Ehemanns Vätterliche Verlaßenschafft gehörigen behausung, auf Dienstag den 13.den May Anno 1788.
Series rubricarum hujus Inventarii. Des Ehemanns in die Ehe gebrachten Vermögens, Sa. hausraths 37 fl, Sa. Silbers 29 fl, Sa. baarschafft 16 fl, Sa. Schulden 353 fl, Summa summarum 436 R – dann beÿzurechnen, deßen Hälfte an den haussteuren 154 fl, Des Ehemanns in die Ehe gebracht Guth 590 fl
Diesemnach wird auch der Ehefraun für unverändert in die Ehe gebracht Guth beschrieben, Sa. Hausraths 275 fl, Sa. Silbers 13 fl, Sa. goldenen Rings 15 fl, Sa. baarschafft 166 fl, Summa summarum 470 fl – Hierzu gerechnet deroselben Hälfte an den Haussteuren haussteur 154 fl, So beträgt der Ehefrauen in die Ehe gebracht Guth 624 fl
Susanne Salomé Fœttinger meurt en 1797 en délaissant deux enfants.
1797 (27 frimaire 6),
Strasbourg, Not. Saltzmann (Rép. 6 E 41 499, 5 a et Enregistrement de Strasbourg, acp 56 F° 130 du 7 niv. 6) n° 807 du 3 nivose
Inventaire et liquidation de Susanne Salomé née Foettinger femme de Jean Daniel Haeberlin décédée le 26 germinal 4
à la requête du veuf et de Susanne Marguerite et Jean Daniel ses enfants
mobilier 1580 li, point d’immeuble
Jean Daniel Hæberlin hypothèque la maison au profit du maçon Jean Jacques Stotz et du charpentier Jean Daniel Vogt qui ont reconstruit sa maison
1813 (16.7.), Strasbourg 9 (anc. cote 36), Not. Bossenius n° 3730
Sr Jean Daniel Haeberlin pere potier de terre
aux Sr Jean Jacob Stotz architecte maçon et Sr Jean Daniel Vogt architecte charpentier 6600 fr savoir le Sr Stotz 4000 pour ouvages en maçonnerie et matériaux et au Sr Vogt 2600 pour la batise de la maison avec appartenances ci apres désignée
hypothèque, une maison avec appartenances sise à Strasbourg fauxbourg de Pierre N° 4, d’un côté le Sr Hilly épicier d’autre le Sr Zwicker fariner
Jean Daniel Hæberlin loue la maison au chaudronnier Chrétien Georges Sauss
1828 (29.4.), Strasbourg 4 (67), Me Hatt n° 4037
Bail de 3 années à commencer le 25.mars dernier – Jean Daniel Haeberlin, potier de terre
à Chrétien Georges Sauss, chaudronnier
tout le rez de chaussée qui comprend l’emplacement qu’on a pais* le défunt Sr Streisguth de la maison appartenant au Sr Haeberlin sise à Strasbourg rue Fauxbourg de Pierre n° 4, place dans la cave, une chambre à charbons, usage commun de la cour, troisième étage à l exception du grenier qui se trouve au même étage usage commun du grand grenier pour sécher le linge – moyennant un loyer annuel de 500 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 189 F° 74 du 5.5.
Jean Daniel Hæberlin fils est déclaré mort en 1820
1830 (26.4.), Strasbourg 4 (71), Me Hatt n° 5413
Inventaire de la succession de Jean Daniel Haeberlin, militaire à l’ex 85° régiment d’infanterie de ligne actuellement absent déclaré comme tel par jugement du tribunal civil du 30 novembre 1820 – à la requête Susanne Marguerite Haeberlin veuve de Jean Daniel Streisguth, chaudronnier, héritière de son frère et comme cessionnaire des droits de Jean Daniel Haeberlin, potier de terre son père en qualité d’envoyé en possession provisoire suivant cession sous seing privé du 1 avril 1827 enreg. le 1 septembre suivant f° 64
masse purement mobilière 4417 fr, passif 716 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 199 F° 82-v du 4.5.
Jean Daniel Hæberlin loue une partie de la maison à sa fille Susanne Marguerite veuve du chaudronnier Jean Daniel Streisguth
1830 (24.11.), Strasbourg 4 (72), Me Hatt n° 3724
Bail pour 9 années à commencer le 29 septembre – Jean Daniel Haeberlin, potier de terre
à Susanne Marguerite née Haeberlin veuve de Jean Daniel Streisguth, chaudronnier
la maison située en cette ville Faubourg de Pierre n° 4 d’un côté une impasse, d’autre le Sr Hylly épicier, savoir 1. la boutique au rez de chaussée à côté du Sr Hylly, marchand épicier, 2. le second étage de ladite maison avec tous les emplacements qui se trouvent dans cet étage sans exception ni réserve quelconque – moyennant un loyer annuel de 200 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 201 F° 168-v du 3.12.
Supplément de bail entre les mêmes
1831 (23.7.), Enregistrement de Strasbourg, ssp 60 F° 68, ssp du 21 courant
Bail – Jean Daniel Haeberlin, potier en terre, supplément du bail Me Hatt 24.11.1830
à sa fille la veuve Streisguth aussi 9 ans du 27 septembre 1830
la partie de devant de la cave à côté de la propriété du Sr Helly de même que la partie du milieu de même qu’une place au grenier pour mettre du bois, cette cave apartenant à la maison louée à elle pour un loyer de 60 francs
Jean Daniel Hæberlin vend la maison au charpentier Jean Daniel Vogt et au menuisier Jean Jacques Stotz (ses créanciers, voir plus haut)
1831 (9.9.), Strasbourg 4 (74), Me Hatt, n° 6218
Guillaume Strohl, clerc de notaire, mandataire de Jean Daniel Haeberlin, potier de terre
à Jean Daniel Vogt, architecte charpentier, et Jean Jacques Stotz fils, architecte maçon
Désignation de l’immeuble, une maison située à Strasbourg Faubourg de Pierre n° 4 à trois étages, deux boutiques, cour, buanderie, puits, bâtiment de derrière, appartenances, aisances, circonstances et dépendances, d’un côté le Sr Hilly, d’autre le Sr Zwicker – Etablissement de la propriété, recueilli dans la succession de Georges Frédéric Haeberlin, potier de terre dont il était seul enfant et héritier, suivant inventaire dressé par Me Heus le 13 juillet 1768 – que le bail au profit de Marguerite Haeberlin veuve de Daniel Streisguth passé devant Me Hatt le 24 novembre 1830 ne pourra plus profiter à la veuve Streisguth que pour le deuxième étage sur le devant en entier et dans le bâtiment de derrière sur le même étage pour une seule chambre et place dans la cave, le loyer devra alors subir une réduction de 80 francs par an, soit 120 francs – moyennant 14 029 francs
[autre acte] 19.8. n° 3181 Adjudication, Désignation de l’immeuble [ut supra] mise à prix 12.000 fr, adjudication du 8 juillet n° 6213 à Jean Daniel Vogt, mre charpentier pour 13.000 fr, puis retrait
Enregistrement de Strasbourg, acp 205 F° 117-v du 17.9.
Fils de charron, Jean Daniel Vogt épouse en 1805 Marie Madeleine Hatterer
1805 (18 germinal 13), Strasbourg 3 (40), Not. Übersaal n° 471, 2787
Contrat de mariage – Sr Jean Daniel Vogt, Charon fils de feu le Sr Jean Daniel Vogt, Charon, avec De Marie Salomée Magnus
Dlle Marie Madeleine Hadterer, fille du Sr Jean Jacques Hadterer, tanneur, avec De Marie Marguerite Kaelber
Enregistrement de Strasbourg, acp 96 F° 65-v du 19 germ. 13
Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports. Ceux du mari s’élèvent à 12 809 livres, ceux de la femme à 9 453 livres.
1805 (3 vendémiaire 14), Strasbourg 3 (29, 1), Not. Übersaal n° 903, 3001
Inventaire des apports de Jean Daniel Vogt charpentier et Marie Madeleine Haderer assitée de son père Jean Jacques Haderer tanneur, mariés le 12 prairial 13, Contrat de mariage dressé le 8 germinal 13
le mari – meubles 2164 fr, bois de construction 5295 fr, or et argenterie 201 fr
Propriété d’une Maison, Sçavoir une Maison avec cour jardin une grande place pour le charpentage remises hangards tous droits appartenances et dépendances situé a Strasbourg fauxbourg de Pierre N° 76 et 77, d’un côté les héritiers Jean Voltz d’autre en partie le cit. Sutter menuisier en partie la veuve Jean Christophe Aufschlag jardinier, derrière la rue de la soupe a l’eau où elle a une issue, laquelle maison doit à la famille de Lerchenfeld une rente apelée Ehrschatz zins de 3 fr 50, estimée 24.000 livres ou 23.703 francs, Un quart est avenu au mari par le décès de Jean Daniel Vogt charpentier, trois quarts cédés par sa mère Marie Catherine Magnus veuve du Sr Vogt père qui étoit propriétaire pour la moitié & par sa sœur Marie Salomé Vogt femme abandonnée de Jean Nicolas Schafflützel ci devant tanneur qui y avoit participé pour un quart, suivant contrat de vente reçu Me Stoeber le 12 prairial 13, transcrit au bureau des hypothèques volume 23 n° 191
total des apports 31.365 fr, présents de noces 442 fr, total 31.807 fr – passif 18.997 fr, reste 12.809 fr
la femme – meubles 2615 fr, or et argenterie 469 fr, numéraire 5925 fr, total des apports 8011 fr, présents de noces 442 fr, total 9453 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 97 F° 143-v du 5 vend 14
Jean Jacques Stotz cède sa moitié de l’immeuble à Jean Daniel Vogt
1836 (16.5.), Enregistrement de Strasbourg, ssp 66 F° 175
ssp du 20.2. vente – Strasbourg 4 (82), Me Hatt du 7.5. n° 9148, dépôt – Enregistrement de Strasbourg, acp 240 F° 85-v du 16.5.
Jean Jacques Stotz fils, architecte maçon
à Jean Daniel Vogt père, architecte charpentier
la moitié indivise (dont l’autre lui apparitent déjà à l’acquéreur) à une maison à Strasbourg au Faubourg de Pierres n° 4 consistant en trois étages, deux boutiques, cour, buanderie, puits, bâtiment de derrière, appartenances et dépendances entre propriété du Sr Hellty et Zwicker par derrière la moitié de maison vendue – que la totalité de la maison appatenait à Jean Daniel Haeberlin de Strasbourg héritier de feu son père Georges Frédéric Haeberlin dont il était seul et unique héritier qu’eux Vogt et Stotz ont acquise conjointement par acte reçu Me Hatt le 11 septembre 1831 transcrit au bureau des hypothèques volume 249 n° 137 – moyennant 7000 francs
Jean Daniel Vogt meurt en 1838 en délaissant quatre enfants ou leur représentants
1838 (15.9.), Strasbourg 4 (87), Me Hatt n° 10.894
Inventaire à la requête de 1. Marie Madeleine Hadterer veuve de Jean Daniel Vogt, architecte charpentier à Strasbourg décédé le 7 avril dernier, usufruitière par contrat de mariage reçu Me Ubersaal le 18 germinal 13, 2. Sophie Vogt épouse de Frédéric Hey, marchand de fers, 3. Jean Michel Kammerer, brasseur, tuteur naturel de ses deux enfants Emile 9 ans et Emilie 8 ans ses enfants issus de son mariage avec Emilie Vogt, 4. Jean Jacques Vogt, brasseur, 5. Caroline Vogt, majeurs ces quatre derniers enfants héritiers pour un quart de la défunte
(continuation enreg. f° 77 du 3 octobre Me Hatt) 25 septembre.
Immeubles. 1. une maison avec appartenances, dépendances située au Faubourg de Pierre n° 4 entre la propriété des Sr Hilly et Zwicker, derrière le Sr Bischoff, acquis par deux contrats reçus Me Hatt le 9 septembre 1831 en communauté avec le Sr Stotz lequel a vendu sa part audit Vogt par acte sous seing privé le 20 mars 1836 enreg. 16 mai f° 175, déposé Me Hatt le 7 mai1836
immeubles à Kuttolsheim, Niederhausbergen, Furdenheim
38. une maison avec appartenances et dépendances, cour, chantier, hangard, échoppe, maison latérale et jardin située Faubourg de Pierre n° 76 & 77, d’un côté le Sr Lutter menuisier, d’autre la maison Ruhlmann appartenant au Sr Arnold – trois quarts acquis de sa mère la veuve Vogt née Magnus et de sa sœur femme de Schafflützel par acte reçu Me Stoeber le 12 prairial 13 et le quatrième quart acquis du chef son père Jean Daniel Vogt, la famille est convenue de laisser la maison entière en commun
39. une maison avec petite cour, appartenances, dépendances située rue du Fort n° 21, entre le Sr Roth menuisier et un inconnu, derrière l’école St Pierre le Jeune
40. immeubles propres à la veuve, hérité de ses père et mère Jean Jacques Hadterer, tanneur, et Marguerite née Kölberer
1. un jardin avec gloriette situé banlieue de Strasbourg hors la porte Nationale ci devant Porte Blanche près de la Montagne verte,
3. une maison avec appartenances et dépendances rue des Cheveux Quartier du Bain aux Plantes n° 16,
4. une maison boulangerie avec appartenances, dépendances rue Ste Hélène n° 9,
5. une autre maison dépendances rue des Drapiers n° 17, cette maison a été batie à neuf pendant la communauté
Enregistrement de Strasbourg, acp 262 F° 61 du 24.9.
Lors de la liquidation, la maison du 4, Faubourg de Pierre est attribuée à la veuve Marie Madeleine Hatterer
1840 (21.11.), Strasbourg 4 (92), Me Hatt n° 12.611
Liquidation et Partage des biens composant la succession de M Daniel Vogt, en son vivant architecte charpentier à Strasbourg et de la communauté de biens qui a existé entre lui et sa veuve Marie Madeleine Hadterer, et de la succession de Dlle Caroline Vogt, décédée célibataire en la même ville.
L’an 1840. le 21 novembre Ont comparu 1. Dame Marie Madeleine Hadterer, veuve de feu Mr Jean Daniel Vogt, vivant architecte charpentier en cette ville, où elle demeure, agissant ici A. comme propriétaire de la moitié de la communauté de biens qui a existé entre elle et son mari aux termes de leur Contrat de mariage passé devant Me Ubersaal vivant notaire à Strasbourg le 18 germinal an XIII de la République, B. en sa qualité d’usufruitière viagère gratuite et exempte de caution de la moitié de la fortune de son mari, ainsi qu’il résulte du même contrat de mariage, C. & enfin comme héritière pour un quart de feu Dlle Caroline Vogt décédée célibataire à Strasbourg, sa fille ainsi qu’il résute de l’inventaire de la succession dressé par Me Hatt notaire à Strasbourg le 21 février dernier, enregistré
2. Dame Sophie née Vogt épouse de M Frédéric Hey, marchand de fers, de son mari ci présent assistée et autorisée, demeurant et domiciliée à Strasbourg
3. M. Jean Jacques Vogt, brasseur de sa profession demeurant et domicilié en la même ville
4. M. Jean Michel Kammerer, brasseur demeurant et domicilié à Strasbourg agissant en sa qualité de père et tuteur légal de ses deux en effets mineurs nommés Emile et Emilie Kammerer, issus de son mariage avec feue dame Emilie Vogt sa femme décédée qu’ils représentent, pour lesquels il se porte fort (…)
La Dame Hey, M. Vogt fils, les mineurs Kammerer par représentation de leur mère et feu Dlle Caroline Vogt majeure décédée en cette ville depuis le confectionnement de l’inventaire de leur père, en leur qualité de seuls et uniques héritiers de leur père chacun pour un quart, ainsi que cette qualité résulte de l’intitulé de l’inventaire après le décès de ce dernier par le soussigné notaire Hatt le 15 septembre 1838. (…)
1° Observation. Mariage des époux Vogt. Le mariage d’entre M. Vogt défunt et sa veuve a eu lieu en l’année XIII de la République française (1804) Et le Contrat qui a réglé les conditions civiles a été passé devant Me Unversaal alors notaire à Strasbourg le 18 germinal an XIII (…)
2° Observation. Décès et inventaire de M. Vogt. M. Vogt est décédé en son domicile en cette ville le 7 avril 1838. L’inventaire de sa succession et de la communauté qui a existé entre eux a été dressé par Me Hatt notaire à Strasbourg le 15 septembre 1838. 3° Observation. Intérêts des capitaux (…)
4° Observation. Décès et inventaire de Mlle Vogt. La Dlle Vogt étant décédée dans l’intervalle du confectionnement de l’inventaire au présentes, elle figurera donc ici comme recevant sa part à la succession de son père. L’inventaire de sa succession a été dressé par Me Hatt le 21 février 1840
Communauté. Masse active
B. Immeubles, Ville de Strasbourg, 1. une maison et dépendances au Faubourg de Pierres, n° 76 et 77 évaluée à 30.000 fr
2. une autre même Faubourg n° 4, évaluée 20.000 fr
3. une autre rue du Fort n° 21 estimée 6000 fr
Abandonements : III. enfants Kammerer en toute propriété la maison, dépendances, bâtiments latéraux, remises et échoppes située à Strasbourg au Faubourg de Pierres n° 76 et 77
IV. la veuve, 2. la maison Faubourg de Pierres n° 4 pour 20.000 fr
3. la maison rue du Fort n° 21 pour 6000 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 283 F° 36 du 1.12.
Marie Madeleine Hatterer renonce à l’usufruit que lui assurait son contrat de mariage
1850 (7. Xbr), Strasbourg 4 (106), Not. Lauth n° 4396
Rénonciation – A comparu Madame Marie Madeleine Hadterer, rentière, demeurant et domiciliée à Strasbourg veuve de M. Jean Daniel Vogt, en son vivant architecte en l même ville
Laquelle a, pes ces présentes, déclaré renoncer, comme de fait elle renonce, à vouoir profiter de l’usufruit qui lui compète sur la moitié de la succession mobilière & immobilière de son défunt mari aux termes de leur contrat de mariage passé devant Me Ubersaal le 8 germinal treize
L’entrepreneur Digel demande le 20 février 1852 au préfet West l’autorisation de reconstruire la maison de la veuve Vogt le long du quai en laissant subsiter celle qui se trouve à l’angle du Faubourg de Pierre et fait saillie sur le quai. Cette maison d’angle est lézardée suite à la démolition des maisons qui ont fait place au quai. Le préfet enjoint le 20 mars 1852 la veuve de démolir le pignon lézardé et fait indiquer l’alignement à suivre ; l’indemnité à laquelle la veuve Vogt a droit pour le terrain cédé à la voie publique devra être réglée par la Ville de Strasbourg. Comme la veuve proteste le 16 avril 1852 que la maison à démolir est en bon état et n’a guère que vingt ans d’âge, l’ingénieur des Ponts et Chaussées se rend sur place et constate qu’une lézarde de deux à trois centimètres se trouve près du pignon. Il propose de vérifier si la maison d’angle n’est pas moins solide après que la pétitionnaire aura démoli la voisine. L’expertise a lieu le 27 juillet 1852 mais les représentants des deux parties ont des avis divergents. L’ingénieur des Ponts et Chaussées est d’avis d’ordonner à la dame Vogt de démolir entièrement le deuxième bâtiment. Le préfet prend l’arrêté correspondant le 6 octobre 1852. L’architecte de la Ville rédige le 13 janvier 1853 un rapport qui rappelle les circonstances dans lesquelles a été établi le quai et conclut que le gouvernement devrait contribuer avec la Ville aux frais liés à la démolition de la maison Vogt. Le préfet répond le 30 mai 1853 qu’il n‘est pas question de démolir la maison Vogt et que la Ville devra régler à la dame Vogt l’indemnité à laquelle elle a droit.
1853, Navigation (ADBR cote SP 865 (2)
Quai de Paris, Maison Vogt démolie dans l’intérêt de la sécurité publique
(L’entrepreneur Digel demande au préfet West l’autorisation de reconstruire la maison Vogt)
Strasbourg le 20 février 1852
Ponts et Chaussées – Département du Bas-Rhin
Navigation de la rivière d’Ill – Traversée de Strasbourg – Canal des faux remparts, Rive gauche
Rapport sur la pétition du Sr Diegel
Par une pétition en date du 20 février le Sr Digel, entrepreneur à Strasbourg, au nom de la Dame veuve Vogt, propriétaire des maisons sises quai de Paris à l’angle de la rue du faubourg de Pierre, demande l’alignement pour reconstruire une partie de ces maisons sur une longueur de 20 mètres environ en partant de la propriété Bischoff.
La maison de la veuve Vogt se trouve fortement en saillie sur l’alignement proposé pour le quai de la rive gauche du canal des Faux remparts, même sur la rue du faubourg de Pierre, cet alignement (34 à 35) qui n’est que le prolongement de la façade de la propriété Bischoff (33 à 34) enlève a quelques centimètres près la largeur de la façade donnant sur la route nationale ou rue du faubourg. Déjà dans d’autres circonstances, la dame Vogt a demandé qu’on fît l’acquisition de cette maison comme on l’a fait pour toutes les maisons démolies par suite de l’établissement du quai, au lieu de procéder à son égard par voie d’alignement. Cette question concerne la ville de Strasbourg qui est propriétaire du sol des quais, c’est donc à la ville que la Dame Vogt doit s’adresser pour obtenir l’indemnité à laquelle elle a droit.
Par sa pétition, la dame Vogt demande seulement à reconstruire une partie de la longueur de la façade donnant sur le quai en laissant subsister la partie en retour sur le faubourg, de cette manière la saillie la plus forte à l’entrée du quai continuerait d’exister. On n’a pas le droit de forcer la dame Vogt à construire sur tout en partie de la longueur de sa propriété mais dans l’intérêt de la sécurité publique, on doit exiger dans un bref délai la démolition du pignon donnant sur le quai et cela sur toute la longueur. Ce pignon est lézardé, surplombe en de certains endroit et menace ruine à peu près partout, comme le signale la pétition elle-même.
En conséquence, nous pensons qu’il y a lieu
1° de prescrire à la dame Vogt de démolir sur toute sa longueur le pignon donnant sur le quai dans un délai de deux mois au plus à partir de la notification de l’arrêté à intervenir
2° de lui assigner l’alignement 34 à 35 indiqué sur le calque ci-joint, et tracé dans le prolongement de la façade de la propriété Bischoff, pour la partie du mur qu’elle voudra rétablir et pour la construction duquel elle devra se conformer aux prescriptions des art. 2. 3. 4. 5. 7. 8. 9. 21. 24. 25. 26 et 27 du règlement général sur les alignements.
3° de la renvoyer devant la ville de Strasbourg pour le réglement de l’indemnité à laquelle elle a droit pour la valeur du terrain qu’elle devra abandonner pour se mettre dans l’alignement.
Cette pétition devra d’ailleurs être renvoyée à M. l’ingénieur en Chef du département pour l’alignement à donner du côté du faubourg de Pierre.
Strasbourg le 5 mars 1852, l’ingénieur ordinaire, Leduc
Vu et proposé, Strasbourg le 8 mars 1852, Pour l’ingénieur en chef absent, l’ingénieur ordinaire chargé de l’intérim, Leduc.
Extrait du régistre des arrêtés du Préfet
Strasbourg le 20 mars 1852 (l’arreté reprend les termes du rapport de l’ingénieur)
Département du Bas-Rhin – Arrondissement du sud – Route nationale n° 63 de Strasbourg à Wissembourg
Rapport de l’ingénieur (qui donne son accord à la construction)
Protestation, dressée par François Antoine Nicolas, huissier, 16 avril 1852
(…) la démolition est ordonnée par un motif de sûreté publique puisé dans la considération que la propriété dont s’agit menace ruine. Que ce fait est exact pour la maison située à côté de la maison Bischoff, longue de 20 mètres et pour laquelle seule l’alignement a été demandé, mais qu’il est complètement erroné en ce qui concerne la maison faisant l’angle du faubourg de pierres. Cette maison ainsi que les pignons donnant sur le quai sur une longueur de neuf mètres sont de construction très récente et se trouvent en parfait état. Qu’il n’y a pas vingt ans que le bâtiment a été construit, le pignon est solide et ne surplombe pas, Mr le Préfet a donc été induit en erreur en ce qui concerne cette maison, vu qu’elle ne menace pas ruine, qu’elle est en parfait état et n’a pas besoin de travaux reconfortatifs. Sa démolition ne devrait donc pas être ordonnée. (…)
Ponts et Chaussées – Département du Bas-Rhin
Navigation de la rivière d’Ill – Traversée de Strasbourg – Canal des faux remparts
Rapport sur la protestation de la dame Vogt contre l’arrêté en date du 20 mars 1852 ordonnant d’urgence la démolition du pignon donnant sur le quai de Paris de la propriété Vogt
(…) Pour répondre à cette réclamation, nous avons voulu visiter nous-mêmes les lieux en détail, le fils de la dame Vogt nous a accompagné dans cette visite, et nous avons reconnu que cette maison est loin d’être en bon état.
La façade sur le rue du faubourg de Pierre est en assez bon état, et il est possible que sa construction ne remonte pas à plus de 20 ans, ainsi que le prétend la pétitionnaire, mais une lézarde assez large sillonne cette façade à sa jonction avec le pignon qui donne sur le quai, ce pignon est presque complètement détaché de la façade, il a fait un mouvement du côté du vide, et les plafonds intérieurs présentent une lézarde de 2 ou 3 centimètres, à leur jonction avec le pignon.
A l’extérieur, du côté du quai, on reconnaît que ce pignon est double, c’est-à-dire qu’il ne formait pas mur mitoyen avec la maison voisine qui a été démolie pour l’établissement du quai, chacune avait son pignon distinct, et en démolissant la maison voisine, on a laissé subsister le pignon qui est accolé contre celui de la maison Vogt, mais s’en distingie facilement parce qu’il s’élève un peu moins haut. Il paraît même que lors de la démolition de cette maison, le Sr Vogt aurait acheté le pignon, de peur que sa démolition n’ébranlât son propre mur.
Cet ancien pignon et en très-mauvais état ; les briques qui le composent sont rongées en plusieurs endroits sur une profondeur e plus de 0 m 10 adhérant au mur de la maison Vogt, mais son poids tend à entraîner ce mur lui-même, et c’est sans doute à cette cause que l’on doit attribuer la formation de la lézarde qui a séparé le pignon de la façade.
On aperçoit en outre extérieurement plusieurs lézardes au point où le pignon de la maison formant la coin de la rue se relie à celui de la seoconde maison que la dame Vogt consent à faire démolir. L’ébranlement qui résultera de cette démolition augmentera encore les lézardes et pourra compromettre tant ce pignon ue le mur de refend qui sépare les deux maisons.
La maison formant coin est donc loin d’être en bon état ; cependant nous devons reconnaître que le danger n’est pas aussi imminent que nous l’avions cru d’abord, mais ce n’est que lorsque l’autre maison sera démolie que l’on pourra reconnaître s’il est réellement possible de laisser subsister celle du coin sans péril pour la sécurité publique. Nous pensons donc qu’il y a lieu de maintenir l’arrêté du 20 février en ce qui concerne la maison dont le pignon occupe sur le quai une longueur de 20 mètres à partir de la propriété Bischoff, d’ajourner son exécution en ce qui concerne la maison formant le coin du quai et la rue du faubourg de pierre, et d’ordonner qu’après la démolition de la première il sera procédé à une nouvelle vérification de l’état de la seconde, vérification à laquelle la Dame Vogt pourra être appelée à assister elle-même ou par l’homme d’art qu’elle voudra désigner.
Quant à ce qui est de l’expropriation de cette maison, il ne peut pas y avoir lieu de s’en occuper car d’une part cette expropriation regarderait la Ville de Strasbourg qui est propriétaire du sol du quai, d’autre part si cette l’expropriation était urgente, ce ne serait qu’à cause de l’état menaçant de cette maison, dans ce cas il n’y aurait pas lieu de l’exproprier mais de la faire démolir pour cause de sûreté publique.
Strasbourg le 5 mai 1852, l’ingénieur ordinaire, Leduc
Vu et adopté par l’ingénieur en chef soussigné, Strasbourg le 8 mai 1852, Coumes
Préfecture du Bas-Rhin, 4° Division – Canal des faux remparts
Maison menaçant ruine au Quai de Paris à Strasbourg
Strasbourg le 15 mai 1852
(…) Arrêtons 1. Madame Ve Vogt fera procéder dans les délais indiqués par l’arrêté du 20 mars dernier à la démolition de la maison qui, d’après ses propres déclarations, menace ruine.
2. Aussitôt que cette démolition sera terminée, il sera procédé à une expertise pour constater l’état de la maison située au coin du faubourg de pierres.
3. M. Reiber jeune, Conducteur des Ponts et chaussées à Strasbourg, est nommé expert dans l’intérêt public, pour, et contradictoirement avec l’expert que désignera Mad. Veuve Vogt, examiner l’état des murs de face du bâtiment, signaler les vices desdits murs, et faire sur le tout un rapport d’après lequel il sera statué ce qu’il appartiendra.
4. La dame Veuve Vogt fera connaître dans les dix jours l’expert qu’elle aura choisi, et faute par elle d’en désigner un, il y sera pourvu d’office.
4. [sic] Des expéditions du présent arrêté seront transmies à l’ingénieur en chef Coumes et à M. le Maire de Strasbourg qui est chargé de le notifier à la veuve Vogt. Une copie en sera également remise à M. le conducteur Reiber désigné pour procéder à l’expertise.
Quai de Paris, Maison de Mde Vogt – Rapport d’experts
Le 27 juillet 1852, à cinq heures du soir.
Conformément à un arrêté de M. le Préfet du Bas-Rhin en date du 15 mai 1852 qui prescrit
1° La démolition d’une maison située à Strasbourg quai de Paris et appartenant à la De Veuve Vogt de cette ville.
2° Une expertise ayant pour objet de constater, après cette démolition, la situation d’une 2° maison, contiguë à la précédente et appartenant également à la De Vogt.
Nous Chrétien Auguste Arnold, architecte expert désigné par le De Vogt et Dominique Reiber, conducteur des ponts & chaussées, expert dans l’intérêt public, tous deux demeurant à Strasbourg, avons procédé à la vérification des lieux et reconnu ce qui suit
1. De la 1.re maison A (voir le plan ci-joint) on a retranché le pignon qui fesait face au quai et une partie du corps du bâtiment usqu’à la rencontre d’un mur de refend qui supporte les étages supérieurs de la partie A conservée, ce mur est situé à 3. m 55 à et 3. m 12 en arrière de la face extérieure du pignon démoli.
2. La partie A’ du bâtiment a également été conservée jusqu’à la hauteur du1er étage. La partie A » a été démolie jusqu’au niveau du socle.
3. Le mur latéral C sur lequel s’appuient des solives de la 2° maison B a également été conservé sur une hauteur de 6. m 67. Ce qui établit que l’art. 1 de l’arrêté du 15 mai 1852 n’est pas complètement exécuté.
4. La 2° maison B est construite en briques comprend trois étages ayant vue sur la rue du faubourg de pierre. La façade vers le quai de Paris se compose d’un pignon de 16. m 25 de hauteur, autrefois mitoyen et adossé contre une autre maison acquise par la Ville de Strasbourg et démolie pour l’établissement du quai.
5. Sur la cour vers la 1.re maison, ce pignon se trouve isolé et le bâtiment ouvert sur une hauteur de 9. m 58 depuis le dessus du mur C jusqu’au sommet du toit.
6. Auprès de l’angle et sur la façade vers la rue du faubourg de pierre existe une lézarde qui descend depuis le toit jusqu’au rez de chaussée et qui a rompu, au moins extérieurement, la liaison des maçonneries des deux façades.
7. Enfin le pignon lui-même paroit avoir subi un affaissement, car, à la hauteur du 2° étage, il est en surplomb sur 0. m 08 quoique relié par deux tirans en fer avec la charpente intérieure.
Il s’agissait donc d’examnier si eu égard à ces différentes circonstances, le pignon de l’ensemble du bâtiment B présente, dans leu situation actuelle, le degré de solidité nécessaire. Cette question a été discutée par les deux experts mais leurs avis étant différens, il y a lieu de nommer un tiers expert. Fait et clos à Strasbourg le 3 août 1852 (signé) Reiber, Arnold
Ponts et Chaussées – Département du Bas-Rhin
Traversée de Strasbourg – Canal des faux remparts
Rapport sur l’expertise prescrite par l’arrêté du 15 mai 1852. pour constater l’Etat de la maison de la De Vogt située quai de Paris
Rapport de l’ingénieur ordinaire (qui propose de nommer un tiers expert)
Strasbourg le 9 août 1852
(…) L’ingénieur en chef soussigné propose à Monsieur le préfet de prendre un nouvel arrêté qui renfermrait les dispositions suivantes
1° Un délai d’un mois est accordé à la dame Vogt pour excuter intégralement l’article premier de l’arrêté du 15 mai 1852, en faisant démolir les restes de la deuxième maison située sur le quai de Paris et anciennement accolée à la premier, faisant le coin sur ce quai et sur le faubourg de Pierre.
2° Faute par le Dame Vogt de se conformer à cette injonction, l’arrêté du 20 mars 1852, modifié par celui du 15 mai, reprendra toute son autorité.
3° L’expertise faite à la date du 3 août 1852. est considérée comme nulle et ne pourra être recommencée qu’après l’exécution complète des dispositions ordonnées
Strasbourg le 21 août 1852. L’ingénieur en chef, Coumes
Ponts et Chaussées – Département du Bas-Rhin
Rapport de l’ingénieur (qui conclut ne pas avoir à donner d’avis sur la maison donnant sur le quai)
Strasbourg le 14 septembre 1852
Préfecture du Bas-Rhin, 4° Division – Rivière d’Ill, Quai de Paris à Strasbourg
Maison menaçant ruine au Quai de Paris à Strasbourg
Strasbourg le 6 octobre 1852
(…) Considérant qu’on ne pourra connaître s’il est possible de laisser subsister la maison formeant le coin du faubourg de pierre que lorsque la maison contigüe sur le quai de Paris aura été entièrement démolie,
Arrêtons 1. Un délai d’un mois est accordé à la Dame Vogt pour exécuter intégralement l’article 1° de l’arrêté du 15 mai 1852 en faisant démolir les restes de la maison située sur le quai de Paris et contiguë à celle qui forme le coin du faubourg de Pierre.
2. Faute par la Dame Vogt de se conformer à cette injonction, la démolition sera opérée d’office conformément à l’arrêté du 20 mars 1852.
3. Une nouvelle expertise aura lieu lorsque les démolitions seront achevées.
426
Mairie de la Ville de Strasbourg
Avis de l’architecte de la Ville sur l’indemnité demandée par Me Ve Vogt pour la démolition d’une maison sise au coin du faubourg de Pierre et du quai de Paris
Lorsque la ville donna suite, il y a quelques années, au projet des quais de la rive gauche des faux remparts, elle acheta pour le quai de Paris, des propriétaires riverains du canal, une bande de terrain d’une largeur égale à celle fixée pour ce quai, et allant depuis le pont de la rue des noyers jusqu’au coin du faubourg de Pierre où est située la propriété de Vve Vogt.
En avant de cette propriété se trouvait alors une maison bordant le canal. Cette maison fut également achetée par la vile, mais elle n’avait pas la profondeur voulue pour parfaire la largeur du quai.
Toutefois, comme le largeur disponible suffisait amplement pour le circulation ainsi que pour le service du hallage, on se réserva de donner ultérieurement au quai sa largeur normale par voie d’alignement.
C’est dans des considérations qie le projet général des quais de la rive gauche des faux remparts fut soumis au Gouvernement et que la ville obtint un concours de 50.000 frs.
La propriété de Me Vogt est composée de plusieurs parties, savoir d’un crps de bâtiment situé au coin du quai et du faubourg de Pierre, et qui est en maçonnerie et en bon état de solidité, et d’un autre bâtiment en galandure et en si mauvais état qu’il n’était soutenu que par la maison bordant le canal et qui fut acquise et démolie par la ville.
Après cette démolition, M. le Préfet dut prendre un arrêt ordonnant la démolition de ce deuxième corps de bâtiment dont l’état compromettait la sûreté publique.
Une partie de ce bâtiment, celle donnant sur le quai, a été démolie, la partie postérieure est encore en place, et Mde Vogt est aujourd’hui en instance auprès de la ville aux fins d’obtenir le règlement de l’indemnité qui lui revient pour le terrain qu’elle doit céder à la voie publique.
Pour compléter cet exposé on ajoutera que l’Administration supérieure insiste aujourd’hui sur la démolition complète du corps de bâtiments en galandure, sauf à examiner ultérieurement, s’il y a lieu d’ordonner également la démolition du bâtiment plus solide sis au coin du faubourg de Pierre, et l’affaire a été renvoyée à Mr le Maire avec invitation de faire connaître les intentions de la ville.
On dira encore que Me Vogt, dans la vue sans doute de retirer le meilleur prix de vente de sa propriété, expose qu’elle est composé de deux maisons (ce qui est en contradiction avec le plan cadastral n’indiquant qu’une seule et même propriété) et demande à conserver la maison située à l’angle du faubourg de Pierre, laquelle ne peut manquer d’augmenter considérablement de valeur plus tard, surtout après qu’elle aura été restaurée.
Chargé de donner un avis sur cette affaire et considérant que le projet général d’un quai sur la rive gauche du faux rempart a été admis par le Gouvernement avec la condition énoncée plus haut, de compléter la largeur du quai en cet endroit par voie d’alignement.
Considérant que l’exécution de cette ligne de quais par la ville a été combinée avec les travaux de canalisation des faux remparts par l’Etat, et que le concours de 50.000 fr pour un travail auquel la ville affecterait une dépense totale de 400.000 frs n’était que le montant de la risberme projetée dans le principe par MM. les Ingénieurs pour défendre les propriétés riveraines du canal avant qu’il ne fut question du quai, tandis que pour d’autres quais, l’Etat a donné un concours bien supérieur comparativement à la dépense, ainsi que cela a eu lieu pour le quai des pêcheurs, pour leque la ville a obtenu 50.000 frs formant le tiers de la dépense totale par la raison qu’il y avait des maisons à acquérir.
Considérant que le Gouvernement paraît s’être en dernier lieu arrêté au parti de prendre à sa charge les terrains à aquérir par voie d’alignement comme aussi de toucher le montant des surfaces à céder aux propriétaires par suite de rectifications des communications faisant partie de la grande voirie, ce qu’on peut induire de ce qui a eu lieu récemment dans le faubourg de Pierre où l’Etat a touché la valeur d’un terrain cédé à M. Hey.
Considérant en outre que la situation peu favorable de la caisse municipale oblige la ville à surseoir à toutes les opérations qui ne sont que de pur embellissement, et que cette partie du quai de Paris a une largeur suffisante pour la circulation,
Je suis d’avis que la ville est fondée à décliner l’obligation d’indemniser Mme Vogt pour le terrain qu’elle doit céder à la voie publique du côté du quai de Paris, comme aussi d’acquérir la maison d’angle de la même propriété.
On ajoutera toutefois que si la ville ou l’Etat devaient dans un avenir peu éloigné acquérir la propriété Vogt, il serait préférable de le faire de suite, pour la raison déjà énoncée que cet immeuble ne manquera pas d’augmenter considérablement de valeur par le fait de sa reconstruction et de la hausse certaine de toutes les propriétés d’une situation analogue.
A cet effet il serait peut-être convenable que le Ville, pour le motif de l’embellissement d’un point aussi important, et l’Etat, dans l’intérêt de la grande voirie, se réunissent pour acquéri cette propriété.
On estime que sa valeur approximative est de 23.000 fr, dont à déduire le terrain et les matériaux à vendre 5.000, Reste dépense nette 18.000
Strasbourg, le 13 janvier 1853. L’architecte de la Ville, signé Fries. Pour copie conforme, Le Maire, Coulaux.
Lettre du maire de Strasbourg au préfet, 21 janvier 1853
Rapport de l’ingénieur ordinaire Leduc, 12 mai 1853, ratifié par l’ingénieur en chef Coumes le même jour [sur lequel se fonde la réponse suivante du préfet]
Préfecture du Bas-Rhin, 4° Division – Rivière d’Ill, Quai de Paris à Strasbourg
Maison Vogt démolie dans l’intérêt de la sécurité publique – Indemnité à payer
Strasbourg le 30 mai 1853.
Au Maire de Strasbourg
J’ai reçu avec la lettre que vous m’avez fait l’honneur de m’adresser le 21 janvier dernier un rapport dans lequel l’architecte Fries exprime l’avis
que la ville est fondée à décliner l’obligation d’indemniser Mme Vogt pour le terrain qu’elle doit céder à la voie publique du côté du quai de Paris,
qu’elle pourrait tout au plus concourir de concert avec l’administration des Ponts et Chaussées à l’acquisition de la propriété Vogt dans un but d’embellissement.
Je vous prie de remarquer qu’il n’est point question d’acheter la maison Vogt. Cette maison menace ruine et pour prévenir un accident, j’ai dû prescrire la démolition de la partie du mur qui est en mauvais état. Cette démolition opérée, Mme Vogt ne pourra entreprendre aucun ouvrage de reconstruction ou de réparation sans reporter la façade sur l’alignement qui lui a été tracé. Mais elle aura droit à une indemnité pour le terrain qu’elle délaissera, en vertu de l’article 50 de la loi du 16 septembre 1807. Par qui cette indemnité lui sera-t-elle payée ? Ce ne peut être évidemment que le propriétaire du quai auquel le terrain sera réuni. Or le sol de tous les quais de Strasbourg est communal, la ville en a fait l’acquisition et elle y a exécuté tous les travaux de nivellement et de pavage. L’état s’est borné à allouer des subventions pour la construction des murs de quai et des ports d’embarquement dont l’établissement intéressait la navigation. Il ne peut donc y avoir aucu doute sur l’obligation dans laquelle se trouve la ville de payer l’indemnité due à Mad. Vogt.
L’état n’aquiert que le terrain servant à l’élargisseemnt des routes qui font partie du domaine public, la propriété Hey dont fait mention l’architecte de la ville, est situéé sur le bord d’une route impériale, c’est le motif que l’Etat a touché le prix du terrain cédé à ce propriétaire.
Je ne puis donc que vous prier de faire régler l’indemnité à laquelle a droit la dame Vogt
Marie Madeleine Hatterer lègue le tiers de ses biens à sa petite-fille Eugénie Hey
1868, Me Momy
Testament du 5 décembre 1866 – Marie Madeleine Hatterer veuve Daniel Vogt charpentier à Strasbourg
par lequel elle lègue par préciput et hors part à Eugénie Hey femme Meyer sa petite fille à Strasbourg le tiers en toute propriété de tous les biens qu’elle délaissera
Dècès du 26. 9.bre 1868
acp 577 (3 Q 30 292) f° 94-v du 28.11.1868
Marie Madeleine Hatterer meurt le 26 novembre 1868
1868 (28.11.), Me Ritleng jeune
Inventaire de la succession délaissée par Marie Madeleine Hadterer veuve Jean Daniel Vogt, architecte à Strasbourg décédée le 26 novembre 1868 – à la requête de 1) Marie Sophie Vogt veuve de Jean Frédéric Hey, négociant à Strasbourg, 2) Charles Emile Kammerer, propriétaire, 3) Frédéric Jacques Digel, architecte en qualité de tuteur d’Emilie Anne et Frédéric Jacques Henri Digel issus du mariage de Caroline Emilie Kammerer sa femme, Elie Edouard Meyer négociant, en qualité de mandataire de Valérie Eugénie Hey sa femme
Il dépend de ladite succession, argent comptant 1369
acp 577 (3 Q 30 292) f° 99 du 1.12. (succession déclarée le 7 avril 1869
(vacation du 4 janvier 1867) 1) 1360 francs de rentes 3 %, 2) 1292 de rentes 3 %
six obligations du chemin de fer et créances hypothécaires 47.747
créances chirographaires 2721
Une maison rue de la Toussaint N° 14 et quai Kleber N° 8
Une maison faubourg de Pierre N° 15
Une maison rue du Fort N° 21
Une maison rue des Cheveux
Une petite maison à la montagne verte
Une maison à Küttolsheim
84,60 terre ban de Strasbourg
39,49 terre et vigne ban d’Oberhausbergen
1 ha 70. 38 terre ban de Niederhausbergen
2 ha 43. 32 terre ban de Schiltigheim
37 66 terre ban de Bischheim au Saum
17 62 terre ban de la Wantzenau
4/16 d’une maison rue du vieux Seigle
4/16 de 10 ha 31 86 terres ban de Schaffhausen
94 60 terres ban de Neugatheim
acp 579 (3 Q 30 294) f° 97 du 12.1.
Liquidation de la succession
1869 (13.5.), Ritleng jeune
Etat de compte et liquidation de la succession de Marie Madeleine Haderer veuve de Jean Daniel Vogt charpentier à Strasbourg décédée le 26 novembre 1868.
Entre 1) Marie Sophie Vogt veuve de Jean Frédéric Hey, 2) Charles Emile Kammerer, propriétaire, 3) Frédéric Jacques Digel, architecte en qualité de tuteur d’Emilie Anne et Frédéric Jacques Henri Digel ses enfants issus du mariage de Caroline Emilie Kammerer sa femme, 4) Valérie Eugénie Hey épouse d’Elie Edouard Meyer négociant, à Strasbourg, cette dernière légataire du tiers de la succession
Succession – Masse active. Prix d’immeubles succession de Vogt père 34.551
Prix d’immeubles et créances 459.695, total 494.246
Sur cette somme Me Meyer a droit pour son legs 153.231
Mde Hey à 170.507
M Kammerer 85.253
les enfants Digel 85.253
La présente liquidation dressée par le notaire seul
acp 582 (3 Q 30 297) f° 99 du 18.5.
Marie Madeleine Hatterer promet à la Ville de lui vendre la maison
1854 (8.6.), Enregistrement de Strasbourg, ssp 117 (3 Q 31 616)
Promesse par Madeleine Hatterer veuve de Jean Daniel Vogt, en son vivant maître charpentier à Strasbourg, de vendre à ladite ville de Strasbourg sa maison sise audit lieu à l’angle du quai de Paris et du faubourg de Pierre N° 4 pour le prix de 41.000 francs
(idem) Plan de la maison susindiquée, dressé à l’appui de l’avis de l’architecte de la Ville de Strasbourg sur la demande de Dme Vv Vogt aux fins d’obtenir une indemnité pour la démolition de la maison sise à l’angle du quai de Paris et du faubourg de Pierre
[in margine :] Acte de vete réalisé devant Me Momy notaire le 31 mai 1854.
f° 52-v du 8.6. ssp du 1.2.
Marie Madeleine Hatterer veuve de Mr Jean Daniel Vogt vend la maison à la Ville de Strasbourg
1854 (31.5.), Strasbourg 15 (91), Not. Momy (Hippolyte)
A comparu Madame Marie Madeleine Hatterer, veuve de Mr Jean Daniel Vogt, en son vivant architecte à Strasbourg, domiciliée et demeurant en ladite ville, agissant tant en son nom personnel qu’en sa qualité de mandataire de Madame Marie Sophie Vogt, sa fille épouse de Mr Jean Frédéric Hey, marchand de fer domiciliés & demeurant ensemble en cette ville
à la Ville de Strasbourg, par représentée pat Monsieur Georges François Auguste de Laporte, Lieutenant colonel d’Etat major en retraite, officier de la légion d’honneur, l’un des adjoints au Maire de cette villen domicilié audit Strasbourg, ici présent, en l’absence de Mr le Maire stipule & accepte pour la commune autorisée à cette acquisition par arrêté de Monsieur le Préfet du Bas-Rhin pris en son conseil le 28 avril dernier, dont une copie conforme timbrée à l’extraordinaire, restera annexée aux présentes
Un immeuble situé à Strasbourg se composant d’une maison d’habitation formant l’angle du quai de Paris et du faubourg de Pierre, d’un bâtiment y attenant, du côté du quai d’une échoppe & d’une cour sise entre ledit quai et la rue de la Toussaint, tel que le tout occupant une superficie totale de 236 mètres 38 centimètres carrés se trouve figuré et limité par les lignes AB, BC, CD, DE, EF, FG, GH, HA sur un plan dressé le 13 janvier dernier par Mr l’architecte de la Ville & dont l’original, timbré à l’extraordinaire & visé tant par Mad. veuve Vogt que par Mr Strohl, l’un des adjoints au Maire de la Ville de Strasbourg restera joint aux présentes pour être enregistré en même temps. L’acquisition de cet immeuble avait été votée par la Commission municipale de Strasbourg suivant délibération prise en séance le 9 février dernier, d’après l’offre avec promesse de vente faite par Mad veuve Vogt ainsi qu’il résulte d’une soumission en date du premier du même mois.
Etablissement de la propriété. L’immeuble ci-dessus décrit appartient en propriété à Madame Hey et en usufruit à Madame veuve Vogt sa mandante & covenderesse aux présentes pour leur avoir été attribué par un acte du ministère de Me Hatt, notaire à Strasbourg en date du 21 novembre 1840 enregistré, contenant partage et liquidation de la communauté de biens qui a existé entre ladite dame Marie Madeleine Hatterer veuve du dit Mr Jean Daniel Vogt, de la succession de ce dernier, & de celle de Mad. Caroline Vogt, décédée célibataire à Strasbourg, sœur de ladite dame veuve Vogt.
Feu le sieur Jean Daniel Vogt avait acquis cet immeuble pendant ladite communauté conjointement avec le sieur Jean Jacques Stotz fils architecte maçon à Strasbourg, du sieur Jean Daniel Haeberlin, potier de terre en cette ville suivant contrat passé devant ledit Me Hatt & son collègue le 9 septembre 1831 enregistré & transcrit au bureau des hypothèques le 19 novembre même année volume 249 numéro 137. (…). Ledit défunt Jean Daniel Vogt est devenu propriétaire de latotalité de l’immeuble présentement vendu par suite de la vente par licitation faite entre lui et ledit sieur Stotz aux termes d’un acte sous seing privé en date à Strasbourg du 20 février 1836 (…) dépose pour minute en l’étude dudit Me Hatt le 7 mai 1836. (…). Le contrat de vente du 9 septembre 1831 sus allégué porte que le sieur Jean Daniel Haeberlin sus dénommé était devenu lui-même propriétaire de cette maison pour l’avoir recueillie dans la succession de son père Georges Frédéric Haeberlin, vivant potier de terre à Strasbourg dont il était seul et unique héritier ainsi qu’il est établi en l’inventaire dressé par Me Hess alors notaire à Strasbourg le 13 juillet 1768, enregistré. – moyennant 41.000 francs – Plan
acp 430 (3 Q 30 145) f° 62-v du 8.6.
La Ville vend à Théodore Siegfried le terrain de l’ancienne maison Vogt, après en avoir distrait une partie réunie à la voie publique
1854 (17. 8.br), maire
Adjudication définitive par la Ville de Strasbourg
d’un terrain communal à surbâtir sis entre le quai de Paris et la rue de la Toussaint
au profit de Théodore Siegfried, propriétaire à Strasbourg moyennant 9600 francs
acp 434 (3 Q 30 149) f° 88-v du 10.11.
Fils de paveur, Théodore Siegfried épouse en 1849 Eugénie Gastal native de Paris après avoir passé un contrat de mariage pardevant Me Delabrousse à Benfeld le 2 septembre 1849 (voir la vente de 1860)
Mariage, Strasbourg (n° 317)
Du 4° septembre 1849. Acte de mariage de Théodore Siegfried, majeur, né en légitime mariage le premier septembre 1811 à Strasbourg, rentier, fils de Jean Frédéric Siegfried, ancien paveur de la ville et de Catherine Kieffer, conjoints domiciliés en cette ville, ci présents et consentants, et de Eugénie Aimée Gastal, mineure, née hors le mariage le 5 septembre 1829 à Paris domiciliée à Strasbourg, fille de feue Marguerite Gastal, non mariée décédée à Paris le 24 octobre 1833 (signé) Th.Siegfried, Eugénie A. Gastal
Théodore Siegfried cède un terrain sis à l’angle du quai et du faubourg de Pierre à la veuve de Louis Léopold Guillaume Grimmer et à la veuve de Frédéric Emile Wack et reçoit en échange un terrain rue de la Toussaint
1855 (8.8.), Me Zeyssolff (minutes en déficit)
Echange – 1) Caroline Hatt veuve de Louis Léopold Guillaume Grimmer vivant notaire
2) Eve Freyss veuve de Frédéric Emile Wack, commissaire priseur, les deux à Strasbourg
cèdent à Théodore Siegfried, propriétaire, et Eugénie Aimée Gastal son épouse à Strasbourg
Un terrain de 8 mètres de long sur une largeur de 3 mètres 85, situé à Strasbourg, rue de la Toussaint N° 1
et reçoivent en contre échange 32 mètres 10 centimètres carrés de terrain à Strasbourg au coin du quai de Paris
Chaque lot échangé d’un revenu de 75 francs. Cet échange fait sans soulte ni retour, capital 1500 francs
acp 442 (3 Q 30 157) f° 30-v du 9.8.
Théodore Siegfried cède à la Ville de Strasbourg un terrain le long de la rue de la Toussaint
1855 (23.10.), Maire
approuvé le 27 – Cession par Théodore Siegfried propriétaire à Strasbourg
à la Ville de Strasbourg
de 12,37 mètres de terrain rue de la Toussaint moyennant 194,55 francs
acp 444 (3 Q 30 159) f° 51 du 30.10.
Le maire de Strasbourg donne quittance à la veuve Vogt
1856 (20. Xbr), Strasbourg 15 (95), Not. Momy (Hippolyte)
Quittance – A comparu Dame Marie Madeleine Hatterer, veuve de M Jean Daniel Vogt , en son vivant architecte à Strasbourg, domiciliée et demeurant en cette ville, agissant tant en son nom personnel qu’en sa qualité de mandataire de Madame Marie Sophie Vogt, sa fille épouse de Mr Jean Frédéric Hey, marchand de fer domiciliés & demeurant ensemble en cette ville
Laquelle dame Comparante a tout présentement reçu de la Ville de Strasbourg, par les mains de Monsieur Ferdinand de Turckheim, Receveur municipal de ladite ville où il est domicilié
La somme de 15.000 francs formant le solde de celle de 41.000 francs moyennant laquelle la Dame veuve Vogt comparante & Mad. Hey, sa fille, ont fait vente à la Ville de Strasbourg d’un immeuble situé en ladite ville, se composant d’une maison d’habitation formant l’angle du quai de Paris et du faubourg de Pierre, d’un bâtiment y attenant, du côté du quai d’une échoppe & d’une cour situées entre ledit quai et la rue de la Toussaint, tel que le tout occupant une superficie totale de 236 mètres carrés, suivant contrat passé devant Me Momy l’un des Notaires soussignés le 31 mai 1844 enregistré transcrit au bureau des hypothèques volume de Strasbourg le 20 juin suivant volume 589 numéro 7
Théodore Siegfried et Eugénie Aimée Gastal vendent la maison qu’ils ont fait construire quai Kleber à Henri Edmond Magnus. La police d’assurance mentionne que la maison en pierre à rez de chaussée, trois étages et grenier est élevée sur cave et couverte en ardoise et en zinc
1859 (9.3.), Strasbourg 1 (166), Not. Alfred Ritleng (fils) n° 491
Ont comparu Monsieur Théodore Siegfried, propriétaire rentier et Dame Eugénie Aimée Gastal son épouse de lui autorisée domiciliés & demeurant ensemble à Strasbourg (déclarent vendre)
à Monsieur Henri Edmond Magnus, rentier domicilié & demeurant à Strasbourg
Une maison d’habitation avec appartenances & dépendances située à Strasbourg Quai Kleber N° 9 d’un côté madame veuve Vogt de l’autre mesdames veuves Grimmer & Wack pardevant le quai Kleber par derrière la rue de la Toussaint où elle porte le n&& 16, y compris les tringles, les volets & persiennes & les appareils de gaz se trouvant dans la maison
Origine de la propriété. L’immeuble cidessus désigné dépend de la communauté de biens qui a existé entre les époux Siegfried vendeurs aux termes de leur contrat de mariage passé devant Me Delabrousse cidevant notaire à Benfeld le 2 septembre 1849. Il a été construit pat Monsieur Siegfried durant son mariage sur un terrain dont il est devenu propriétaire pour en avoir acquis une partie de la Ville de Strasbourg en vertu d’un Procès verbal de vente administratif dressé à la mairie de Strasbourg en exécution d’un arrêté de Monsieur le Préfet du Bas Rhin pris au Conseil de préfecture sous la date du 28 septembre 1854 approuvé par le Préfet du Bas Rhin le 24 octobre suivant & dument enregistré & reçu le surplus de Madame Caroline Hatt veuve de Monsieur Louis Léopold Guillaume Grimmer décédé notaire à Strasbourg & de Dame Eve Freyss veuve de Monsieur Frédéric Emile Wack en son vivant commissaire priseur à Strasbourg les deux domiciliées en ladite ville suivant contrat d’échange sans soulte passé devant Me Zeyssolff & son collègie notaires à Strasbourg me 8 août 1855 enregistré. Monsieur Siegfried a vendu à la Ville de Strasbourg une parcelle du même terrain de la superficie de 12 mètres 97 centimètres carrés remis à la voie publique suivant acte sous seing privé en date du 23 octobre 1855 enregistré à Strasbourg le 31 octobre 1855 f° 51 (…)
Dans la vente de ladite maison sont compris les objets mobiliers ci après désignés
Savoir 15 poêles en fayence estimés à 750 francs
Un poêle en fonte estimé à 20 francs
Trois glaces estimées à 600 francs
Un compteur à gaz estimé à 30 francs, Total 1400 francs
Charges, clauses et conditions. 3. Les vendeurs continueront à occuper jusqu’au 25 juin prochain le logement qu’ils habitent présentement au rez-de-chaussée de ladite maison moyennant un loyer de 200 francs pour ledit trimeste – Prix, 60.000 francs
Police d’assurance – L’Urbaine, compagnie anonyme d’assurance contre l’incendie – Avenant d’augmentation. Mr Siegfried. Effet de la police 25 novembre 1849, de l’avenant 22 août 1855, Expiration 25 9.bre 1859
La compagnie a assuré Mr Siegfried Théodore de Strasbourg une somme de 10.000 francs moyennant une prime annuelle de 7 fr 50 c.
La Compagnie lui assure en outre (…) une somme de 40.000 francs sur une maison d’habitation sise à Strasbourg quai de Paris, élevée sur cave de rez de chaussée trois étages et grenier construite en pierre couverte en ardoise et zinc. Cette assurance est faite moyennant une prime de 13 francs 20 centimes
acp 476 (3 Q 30 191) f° 95 du 14.3.