37, rue du Faubourg de Pierre


Rue du Faubourg de Pierre n° 37 (maison Imlin, vers 1853, démolie en 1970)
II 177 (Blondel) – N 220 puis N 101, section 72 parcelle 9 (cadastre)

Faubourg de Pierre 35-37 (juillet 2014)Faubourg de Pierre 37, 1969 (233 MW 734)
Bâtiment actuel (sur la droite, à crépi blanc, juillet 2014)
La façade de l’ancien bâtiment avant sa démolition (1969, dossier de la Police du Bâtiment)

La maison se trouve à côté de l’auberge à la Charrue (parcelle 176 sur le plan Blondel, partie de l’actuel 35, rue du Faubourg de Pierre). Elle appartient à des jardiniers qui se la transmettent de génération en génération. Elle doit une rente communale de six sous depuis que Laurent Lohe a placé deux marches sur le communal devant la maison en 1582. Ce loyer est porté dans les registres successifs jusqu’à ce que les marches soient supprimées en 1769-1770. La maison où on cite déjà une huilerie en 1668 revient en 1705 à Jean Schell, jardinier puis huilier, et ensuite à sa fille qui épouse un maréchal ferrant. Elle restera une maréchalerie jusqu’au milieu du XIX° siècle, sauf quand Christophe Reichard y exploite une teinturerie, d’abord lui-même puis en la louant en 1765 au teinturier Jean Pierre Hesse. Le propriétaire de l’auberge à la Charrue cède en 1727 à l’arrière de la maison une grange qui sera rétrocédée en 1731 sauf une bande de terrain au nord. Jean Georges Reichard fait faire des travaux intérieurs en 1765 et modifie notamment sa porte cochère en 1779.

7 Elévations f-g7 Cour P
Elévations pour le plan-relief de 1830, îlot 7, et cour (P)

L’Atlas des alignements (clos en 1829) signale une maison à rez-de-chaussée et maçonnerie et un étage médiocre en bois. Sur le plan préparatoire au plan-relief de 1830 (1), le bâtiment sur rue est en partie hachuré, la cour qui en dépend porte la lettre (P). La façade sur rue, vers le milieu du dessin, est surmontée du bâtiment ultérieur, ajouté lors de la mise à jour de la fin des années 1850. L’ancien bâtiment a trois fenêtres au rez-de-chaussée et six au premier étage. Comme le confirme le cadastre, il n’a pas de porte cochère. Dans la cour (P), (9-10) représente l’arrière du bâtiment sur rue. Les repères (4-9) forment la partie droite (septentrionale) de la cour : remise (8-9) accolée au bâtiment principal, bâtiment (5-8) à un étage puis mur de clôture et bâtiment du voisin (4-5). Le bâtiment (1-4) au fond de la cour dépend de la propriété voisine. Les repères (1-10) forment la partie gauche (méridionale) de la cour : propriété voisine (10-11), (13-14) et (1-20), premier bâtiment (11-14) dont le rez-de-chaussée ouvert sert de remise, deuxième bâtiment (15-17) auquel est accolé le troisième bâtiment (17-20).

7 Plan (cours N-S)Faubourg de Pierre 37 (233 MW 734) cadastre 1907
Plan correspondant (1830)
Extrait du plan cadastral (1907, dossier de la Police du Bâtiment)

Le maître d’équitation et vétérinalre Frédéric Daniel Imlin acquiert en 1851 la maison qu’il fait démolir l’année suivante puis reconstruire. Le cadastre mentionne ensuite une porte cochère. C’est le nouveau bâtiment qui figure sur les élévations du plan-relief, trois grandes ouvertures dont une porte cochère (voir le cadastre) au rez-de-chaussée et deux étages surmontés d’un comble à deux niveaux. Les bâtiments sont en partie détruits lors du siège de 1870. Le plan joint à l’autorisation de surélever le bâtiment principal d’un troisième étage en 1893 représente cependant une façade identique au plan-relief, sauf le nombre de fenêtres dont l’exactitude est sujette à caution. On conclut que le bâtiment détruit en 1969, orné de deux médaillons qui représentent des têtes de cheval d’après le métier de son propriétaire, remonte à la reconstruction de 1853 environ. Après avoir été remis en état suite au siège, le propriétaire acquitte (1875) l’impôt pour les fenêtres au troisième étage et au-dessus. Le vétérinaire régional Imlin fait construire en 1888 un bâtiment latéral à rez-de-chaussée servant d’étable et un étage servant de bureau. La façade sur rue comprend deux devantures de magasin qui font l’objet de travaux en 1908. Le locataire Jules Anger qui exploite un atelier de mécanique de précision couvre une partie de la cour d’un toit en 1907. On trouve en outre un marchand de farine (1905) et un magasin de radio Werlé (1926, 1943). Depuis la fin de la guerre, le magasin d’alimentation Antoine Riegert occupe le local commercial à gauche de la porte cochère, les opticiens Nachbauer et Wagner le local à droite. Les propriétaires de la maison la vendent à un promoteur qui fait démolir les anciens bâtiments en 1970 et les remplace par de nouveaux, terminés en 1971.

Faubourg de Pierre 37, 1893 (233 MW 734)
Elévation lors de la construction du troisième étage, 1893 (Police du Bâtiment)

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1643 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date donnée par les registres du cadastre.

Salomé Leh et (1616) Jean Adolphe Huber, (1639) Benoît Hirt puis (1642) Augustin Trenns, tous jardiniers – luthériens
h Anne Huber et (1645) Jean Schell, jardinier – luthériens
1705 h Jean Schell, jardinier puis huilier, et (1687) Marguerite Huck – luthériens
1733* h Marguerite Schell et (1710) Jean Georges Hoh, maréchal ferrant, puis (1736) Jean Georges Blessing, maréchal ferrant – luthériens
1761 h Catherine Hoh et (1753) Jean Christophe Reichard, teinturier – luthériens
1811 h Marguerite Madeleine Reichard et (1778) Jean Daniel Hoh, maréchal ferrant, veuf de Marie Madeleine Steinhilbert – luthériens
1821 h Charles Louis Hoh, maréchal ferrant, et (1808) Anne Barbe Reichard
1846 h Julie Hoh, marchande épicière
1851 v Jean Daniel Frédéric Imlin, vétérinaire et professeur d’équitation, et (1837) Sophie Eugénie Broistedt puis (1843) Julie Düringer
1905* h Adolphe Riff, avocat, Sophie Eugénie Bergmann
1947* h Henri Bernhardt son épouse née Bergmann

Valeur de la maison selon les billets d’estimation :1 300 livres en 1733, 1 000 livres en 1761, 1 400 livres en 1789

(1765, Liste Blondel) II 177, Jean Christophe Richard
(1843, Tableau indicatif du cadastre) N 220, Hoh, Charles Louis, maison, sol – 9,65 ares

Locations

1739, Jean Martin Schwing, tonnelier
1745, Jean Daniel Schweigheuser, sellier, et Marguerite Schell
1765, Jean Pierre Hesse, teinturier
1773, Claude Antoine Dieu, perruquier
1845, Jean Kocher, maréchal ferrant
1851, Georges Schwartz, boucher
1852, Michel Moll, marchand farinier

Localisation sur le plan Blondel (1765)

Livres des communaux

1562, Livre des loyers communaux, VII 1446 (Zinßbuch D)
La rente communale assise sur la maison remonte à 1582. Elle est inscrite au Registre D pour deux marches de pierre que le jardinier Laurent Lohe a posées sur le communal. Etablie le 6 mars 1582, elle est due pour la première fois à l’Annonciation 1583. Lors de la mise à jour de 1627, Thiébaut Lohe doit 6 sous.

Item iii ß Jährliche Allmend Zinß gibt Lorentz Lohe der gartner von Zweyen steinern stegen An seinem hauß An Steinstraß gelegen die Er vff der Allmend gelegen An den 6.ten Martÿ Anno Lxxxij. gefalle der Ehrst Zinß vff unser Frawen tag der Verkündung Anno & 83
(rub.) Thiebolt Lohe. 6. ß. 2° Martÿ 1627.
Neü 349.

1587, Livre des communaux, cote VII 1450 f° 458
Située à côté de l’auberge à la Charrue, la maison du jardinier Laurent Lœss comprend un auvent de 9 pieds de long en saillie de 5 pied ½, trois marches maçonnées de 5 pieds ½ sur 3 pieds ½ devant sa porte, une porte de cave inclinée de 7 pieds sur 5 pieds ½, devant la porte encore trois marches maçonnées et un gradin maçonné de 5 pieds sur 3 pieds ½, au-dessus de l’entrée un oriel en bois à deux lucarnes de 5 pieds ½ sur 2 pieds, le tout soumis à un loyer de 9 sous 6 deniers. Une mention marginale porte qu’aucun loyer n’est demandé puisque la maison est déjà soumise à une rente d’un sou six deniers pour trois marches en pierre devant la maison neuve

Wider vornen an Steinstraßen.
Lorentz Loëß der Garttner hatt an seinem hauß ein Wettertächlin ix schu lang, vi= schu herauß, Vor einer Haußthüren dreÿ gemaurte Tritt v= schu lang, iiii= schu herauß, Ein lehnende Kellerthür vij schu breÿt, v= schu herauß, Aber vor einer Thüren dreÿ gemaurte Tritt, sampt einem gemaurten Siz druff v schu lang, iiii= schu herauß, Mehr oben über der Infarth ein hülzenen Erckher mitt zweÿen Lichtern v= schu breÿtt ij schu herauß, bessert für das Nießen ix ß vj d
[in margine :] Zinst vorhin der Statt Järlich von 3. Steinen Stafflen am Newen Hauß 1 ß 6 d. Derwegen ihme ieztundt kein Besserung Jetzundt darauff geschlagen worden.

Livre des loyers communaux, VII 1461 (1652-1672) f° 349
Le loyer du registre D est au nom de la veuve Jean Adolphe Huber puis du jardinier Jean Schell. Il est dû à l’Annonciation pour deux marches en pierre à côté de la maison à la Charrue. Le terme de 1656 est réglé par Augustin Trenss

Jetzt hanß Schell der Gartner
Hanß Adolph Hubers wittib, Soll gemeiner Statt, Von zwo steinern stafeln, neben dem pflug, Jahrs vf Annunt: Mariæ 6 ß d
Alt. d. f. 156
New fol. 292
[in margine :] j. f. 532

1656 von Augustin Trenßen empfangen
1668
1670 von Hanß Schellen empf.
1671, 1672

1673, Livre des loyers communaux, VII 1465 (1673-1741) f° 292-v
Même loyer dans le registre suivant. Les contribuables sont successivement Jean Schell fils, Jean Georges Hohe et Jean Georges Plessing

H. Hannß Schell, Gartner, Soll von Zwoen Steineren Stafflen neben dem Pflug vff Annunciat. Mar., 6 ß
St. Zinßb. p. 349
Jetzt deßen Sohn Hannß Schell
Jetzt Hanß Georg Hohe. 1735 der Schmid
Hanß Georg Pleßing. 395

(Quittungen) 1674-1741
Neuzb fol 86-b

1741, Livre des loyers communaux, VII 1470 (1741-1802) f° 86-b
Le nouveau registre rassemble différents loyers dus par Jean Georges Blessing. Le dernier réglement date de 1769. Les marches sont ensuite supprimées

alzb. 395
Hanß Georg Bleßing Soll vom wetter dächel an seim hauß gegen dem pflug über 25 ½ schuh lang, und 8 ½ schuh breit sampt einer Rath gruben zu beschlagen Jahrs uf annun: Mariæ, 1 lb
(ist hinweggemacht)
Ferner von einem Noth stall vor obiger behaußung, Jahrs auf Jacobi (id est 25 Julii, v. Pr. 1769 f. 84), 10 ß
Ferner von einer 5 schuh breit und 6. schuh langen Keller thür unter dem wetterdach obbesagter behaußung, Jahrs auf Johannis Baptistæ, 8 ß
(ist hinweggemacht)
[in margine :] Georg Hoh, modo Jacob Hoh – 7 fervidor

alzb. 292-b
Derselbe solle ferner von Zweÿen steineren Stafflen neben dem Pflug jahrs auf Annunc : Mariæ., 6 ß
(diese stafflen sind hinweggemacht)

(Quittungen, 1740-1748, 2 lb 1 ß
1749-1768 Bleßing 6 ß, Hoh 1 lb 15 ß
1769 Bleßing 6 ß, Hoh 10 ß
1770-1789 Hoh 10 ß
1791-an 11)

Directeurs fonciers (Bauherren)

1779, Directeurs fonciers, VII 1418
Le charpentier Jean Daniel Vogt est autorisé au nom du teinturier Jean Christophe Reichard à modifier l’encadrement de la porte cochère et une croisée

(f° 212) Dienstag den 9. Februarii 1779. Joh. Christoph Reichard, Ferber – Mr. Johann Daniel Vogt, der Zimmermann, nôe. Johann Christoph Reichard, des Ferbers bittet zu erlauben an deßen ane der Steinstras gelegener Behausung au Rez de Chaussée den Thorbogen und ein Kreuzstock zu verändern. Erkannt. Willfahrt.

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

1° arrondissement ou Canton ouest – Rue du Faubourg de Pierres

N° / ancien N° : 51 / 26
veuve Reichhard
Rez de chaussée en maçonnerie et 1° étage en bois médiocre état
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 21 f° 66 case 2

Hoh, Charles Louis à Strasbourg, Hoh Julie, faubourg de Pierre 26
Imlin, Daniel Frédéric vétérinaire à Strasbourg (1852)

N 220, maison, sol,
Contenance : 9,65
Revenu total : 203,02 (198 et 5,02)
Folio de provenance :
Folio de destination : démolition
Année d’entrée :
Année de sortie : 1852
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 32
fenêtres du 3° et au-dessus :

1852, Diminutions – Hoh Julie f° 66, N 220, Maison, revenu 198, démolition en 1852
1855, Augmentations – Imlin Daniel frederic f° 66, N 220, Maison, revenu 338, Nlle Construction, imposable en 1855, imposée 1855

N 220, maison
Revenu total : 343,02 (338 et 5,02)
Folio de provenance : Nlle. C.on
Folio de destination :
Année d’entrée : 1855
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières : 1
portes et fenêtres ordinaires : 43
fenêtres du 3° et au-dessus :

Cadastre napoléonien, registre 22 f° 283 case 1

Imlin, Daniel Frédéric, vétérinaire

N 220, maison, sol,
Contenance : 9,73
Revenu total : 343,02 (338 et 5,02)
Folio de provenance : (66)
Folio de destination : theilweise zerstört
Année d’entrée :
Année de sortie : 1871
Ouvertures, portes cochères, charretières : 1
portes et fenêtres ordinaires : 43
fenêtres du 3° et au-dessus :

N 220, Haus
Revenu total : 144,06 (139 et 5,06)
Folio de provenance : theilweise zerstört
Folio de destination : berichtigung
Année d’entrée : 1871
Année de sortie : 1875

1871, Diminutions, Maisons détruites pendant le blocus – Imlin Daniel f° 283, N 220, revenu 338
1875, Imlin Daniel Friedrich f° 283, N 220, maison, revenu 199, Berichtigung

N 220, maison
Revenu total : 343,06 (338 et 5,06)
Folio de provenance : rectif.
Année d’entrée : 1875
Ouvertures, portes cochères, charretières : 1
portes et fenêtres ordinaires : 81
fenêtres du 3° et au-dessus : 13

Cadastre napoléonien, registre 24 f° 338 case 1

Imlin, Daniel Friedrich
1905 Riff Adolf Rechtsanwalt Ehefrau Sofie Eugenie geb. Bergmann u. Miterben
(2141)

N 101, Hofraum, Haus, Steinstraße 37
Contenance : 9,73
Revenu total : 343,06 ( 338 et 5,06
Folio de provenance : rectif. Gb
Année d’entrée :
Ouvertures, portes cochères, charretières : 1
portes et fenêtres ordinaires : 81
fenêtres du 3° et au-dessus : 13

Cadastre allemand, registre 32 p. 624 case 5

Parcelle, section, 72 n° 9 – autrefois N 101.p
Canton : Steinstraße Hs N° 37
Désignation : Hf, Whs u. NG
Contenance : 6,75
Revenu : 5200 – 7000
Remarques :

(Propriétaire), compte 3199
Riff Adolf Ehefr. und Miterben
1947 Bernhardt Henri son épouse née Bergmann p. 10/48 et cohéritiers
(782)

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton II, Rue 44 Faubourg de Pierre (p. 51)
(maison n°) 26

Pr. Hoh, Jean Daniel, Marechal – Marechaux
lo. Schnell, Dominique, Savonnier – Miroir
lo. Kahner, André, Journalier – Invalide
lo. Haas, Anne Marie, blanchisseuse – Manante

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Steinstrasse (Fse.) (S. 174)

(Haus Nr.) 37
Emser, Mehlhändler. 0
Huck, Metzgermstr. 0
Imlin, Wwe, Rentnerin. E 1
Bergmann, Rentner. 2
Fuchs, Kreis-Tierarzt. 3

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 233 MW 734)

Le vétérinaire régional Imlin est autorisé en 1888 à construire un bâtiment latéral à rez-de-chaussée servant d’étable et un étage servant de bureau. Il surélève le bâtiment principal d’un troisième étage en 1893, les travaux sont terminés en février 1894. L’entrepreneur Wieger transforme une des deux devantures en 1908 et répare l’autre. Le locataire Jules Anger (atelier de mécanique de précision, transféré du 23, rue Brûlée en 1905) couvre une partie de la cour d’un toit en tôle ondulée fixé au mur du voisin, ce qui donne lieu à un différend en 1907. La Police du Bâtiment finit par autoriser le toit en 1910 d’après le nouveau règlement bien que la surface de la cour soit insuffisante. La Police du Bâtiment demande en 1907 au propriétaire de munir d’un mur coupe-feu la remise, construite depuis huit ans et représentée sur le nouveau plan cadastral. Outre l’atelier Anger, la maison est occupée par l’entrepreneur Charles Karcher (1901), le marchand de farine Georges Embser (venu du 2, rue de Bischheim en 1905) et le magasin de radio Werlé (Radio Prefect, 1926) puis Edel (1939, 1942). Le marchand d’œufs et de beurre Etienne Riegert est autorisé en 1943 à installer une machine frigorifique. Les bâtiments sont légèrement endommagés lors du bombardement aérien du 25 septembre 1944.
Antoine Riegert y transfère en 1945 son magasin d’œufs, beurre, volaille et miel en gros. Il est autorisé à construire en 1946 un bâtiment industriel dans la cour (bureau, magasin et dépôt). Depuis cette date, le magasin d’alimentation Antoine Riegert occupe le local commercial à gauche de la porte cochère, les opticiens Nachbauer et Wagne le local à droite. Antoine Riegert installe en 1958 une chambre froide dans la cour. La Police du Bâtiment surseoit en 1965 à sa demande de ravalement puisque les héritiers projettent de vendre la maison à un promoteur immobilier. Le préfet accorde le permis de démolir en mai 1969. Les bâtiments sont démolis en 1969. Les nouveaux bâtiments (trente studios) sont en voie d’achèvement en août 1971.

Sommaire
  • 1874 – Le directeur de l’usine à gaz demande que le plombier Bedicam soit autorisé de faire au nom du sieur Imlin une prise pour environ cinq becs au 37, Faubourg de Pierre
  • 1888 – Le vétérinaire régional Imlin demande l’autorisation de construire un nouveau bâtiment dans sa cour. Autorisation de construire un bâtiment latéral à un étage, bureau à l’étage, étable au rez-de-chaussée – Le gros œuvre est terminé en juillet, les travaux intérieurs au premier étage vont commencer – Plan sur calque (Gesuch des Herren Imlin Landestierarzt für Neubau eines Bureau im Hofe seines Eigenthums Steinstrasse N° 37)
  • 1893 – Le vétérinaire régional Frédéric Imlin demande l’autorisation de surélever la maison d’un troisième étage. La Police du Bâtiment transmet le dossier à la préfecture qui donne son accord. Dossier, surélévation de la maison – Autorisation – Plans et élévations
    L’étage est construit, le comble n’est pas encore posé, juin. Le comble est posé, juillet. Les travaux intérieurs sont en cours, janvier 1894. Les travaux sont terminés, février 1894
  • 1900 – Le rentier Frédéric Schlée de Graffenstaden, propriétaire du 39, Faubourg de Pierre, se plaint que ses locataires sont incommodés par les fumées et la suie qui proviennent d’une cheminée du n° 37
  • 1901 – L’entrepreneur Charles Karcher demande l’autorisation de poser une enseigne perpendiculaire – Autorisation
  • 1904 – La Police du Bâtiment demande au propriétaire, Caroline Imlin, de couvrir la fosse d’aisances – Travaux terminés, 1905.
  • 1905 – Jules Anger informe la Police du Bâtiment qu’il a transféré son atelier de mécanique de précision du 23, rue Brûlée au 37, Faubourg de Pierre – Autorisation d’aménager un atelier mécanique et d’installer des machines – Plan – Travaux terminés, décembre
  • 1905 – Le marchand de farine Georges Embser informe la Police du Bâtiment qu’il a transféré son atelier du 2, rue de Bischheim au 37, Faubourg de Pierre – Autorisation de poser une enseigne perpendiculaire – L’enseigne est posée, décembre
  • 1907 – La Police du Bâtiment notifie la veuve Imlin née Riff de faire ravaler la façade – Travaux terminés, octobre
  • 1908 – Georges Embser demande l’autorisation de poser un échafaudage devant la maison de la veuve Imlin. La demande est transmise à la préfecture. Autorisation
    1908 (mai) – L’entrepreneur A. Wieger (30, Faubourg de Pierre) est autorisé à poser un échafaudage et des matériaux sur la voie publique
    1908 (mars) – L’entrepreneur A. Wieger (30, Faubourg de Pierre) demande l’autorisation de transformer une devanture d’après les plans joints. La Police du Bâtiment constate que les deux devantures ont été transformées. L’entrepreneur Wieger répond qu’il s’est borné à ravaler le volet roulant d’une des deux devantures de la maison Imlin – Les droits sont réglés, juillet
  • 1907 – Le sieur Michel, propriétaire du 35, Faubourg de Pierre, informe la Police du Bâtiment que sa voisine la veuve Imlin a recouvert une partie de sa cour d’un toit fixé à son mur. La veuve Imlin répond que son locataire Anger a réalisé la construction avec son accord. La Police du Bâtiment demande qu’on lui fournisse les plans. Jules Anger déclare que le toit en tôle ondulée sur un support en fer est facile à démonter. Schéma dressé par la Police du Bâtiment. Copie du plan cadastral – Dessin signé Jules Anger. La Police du Bâtiment constate que dans le bâtiment latéral qui se trouve à côté du toit en tôle ondulée le rez-de-chaussée sert d’atelier, les premier et deuxième étages d’entrepôt et le troisième étage d’habitation. Elle conclut que le toit ne porte pas préjudice à l’éclairage ni à une éventuelle intervention des pompiers. Elle accorde donc le délai que l’entrepreneur demande avant de démonter la construction non autorisée
    1908 – Le voisin Michel autorise Jules Anger à appuyer son toit amovible contre le mur tant qu’il sera locataire des lieux. La Police du Bâtiment continue cependant à exiger que Jules Anger démonte le toit. Mme Imlin déclare que le bail de Jules Anger dure encore six ans. La Police du Bâtiment accorde un an de délai
    1910 – Il ressort d’un entretien tenu entre différents services que le toit pourrait être autorisé d’après le nouveau règlement de voirie. Le calcul montre que les 20 pour cent de surface inconstructible correspondent en l’occurrence à 135 m². Sans le toit amovible, les cours ont 148 m² mais en comptant le toit elles n’ont plus que 118 m². Septembre 1910, Jules Anger est autorisé à conserver le toit à titre précaire
  • 1907 – Michel, propriétaire du 35, Faubourg de Pierre, informe la Police du Bâtiment que l’entrepreneur Kehren-Gérard a construit une remise qui s’appuie à son mur. La Police du Bâtiment note qu’il s’agit du toit provisoirement toléré. M. Michel montre que la remise figure en vert au plan cadastral, son fils déclare qu’elle existe depuis huit ans. La Police du Bâtiment note qu’il est impossible de savoir quand la remise qui s’appuie au mur coupe-feu a été construite. Elle demande au propriétaire de lui ajouter un mur coupe-feu d’au moins une pierre (26 centimètres) de large
  • Commission contre les logements insalubres. 1903. Etage occupé par Metzger, rien à signaler
    1906, locataires Frantz, Huck, Metzger
    1905, propriétaire, Imlin, domicilié sur place. Les appartements sont raccordés aux canalisations
    Commission des logements militaires, 1916, Propriétaire, Huck, maître boucher. Rien à signaler
  • 1924 – Hampelé, propriétaire du 39, Faubourg de Pierre, se plaint que la pluie et la neige tombent sur son bâtiment d’une hauteur de 4 à 7 mètres parce que le toit de sa voisine ne comporte pas de gouttière. La Police du Bâtiment invite Caroline Imlin à faire poser une gouttière – Hampelé transmet une plainte de locataire – Travaux terminés, août 1925
  • 1926 – J. Werlé (entreprise Radio Prefect) demande l’autorisation de poser une enseigne lumineuse – Autorisation
    1938 – L’enseigne et l’inscription sont supprimés
  • 1924 – Butterlin, locataire du n° 35, se plaint d’être incommodé par le marchand d’œufs. La Police du Bâtiment établit que la plainte n’est pas fondée
  • 1934 – La Police du Bâtiment notifie la veuve Imlin de faire ravaler la façade. Le gérant est Gustave Kusian (2, boulevard Paul Déroulède)
    1936 – L’entrepreneur Gustave Jahn (rue des Officiers à Bischheim) est autorisé à poser un échafaudage sur la voie publique
  • 1939 – F. Eder (radio) demande l’autorisation d’apposer son nom sur la corniche de la devanture
    1941 – F. Eder (radio) demande l’autorisation d’apposer son nom sur le caisson du store (Radio F. Eder) – Autorisation
    1942 – Idem, enseigne perpendiculaire. Maquette, photographie
    1943 – Idem, inscription en tôle sur fond bleu (entrepreneur, C. Kuhn, rue Oberlin à Schiltigheim
  • 1943 – Le marchand d’œufs et de beurre Etienne Riegert est autorisé à transformer ses locaux et à installer une machine frigorifique. Entrepreneur, Charles Müller, 36 rue d’Adelshoffen à Schiltigheim – Travaux terminés, mai 1944 – Correspondance interne sur les différentes signatures nécessaires avant d’accorder une autorisation
    Conditions qu’impose la Direction du travail (Gewerbeaufsichtsamt)
    Demande de dérogation à l’interdiction de travaux
    Devis de l’entreprise d’isolation Debus à Schiltigheim
  • 1945 – Certificat de sinistré. Les bâtiments ont été légèrement endommagées lors du bombardement aérien du 25 septembre 1944. Bénéficiaire, Adolphe Reinbold, III° étage
  • 1945 – Le maire informe Georges Besson (37, Faubourg de Pierre) que la démolition du n° 35 sinistré ne portera pas préjudice à la stabilité du n° 37
  • 1946 – Antoine Riegert, tenu de quitter par décision judiciaire les locaux qu’il occupe au 30, Faubourg de Pierre, projette de s’installer définitivement au n° 37 en juin 1946. Il sollicite l’appui des autorités pour obtenir le permis de construire en arguant que son affaire (œufs, beurre, volaille et miel en gros, 10 employés) travaille exclusivement sous les ordres de la préfecture.
    La Police du Bâtiment objecte que la surface qu’il est prévu de bâtir dépasse la proportion de 75 % autorisée. Elle surseoit à l’autorisation jusqu’à ce que le plan de l’aménagement du quartier soit définitivement arrêté.
    Antoine Riegert est autorisé à construire un bâtiment industriel (bureau, magasin et dépôt) dans la cour du 37, Faubourg de Pierre. Architecte, Emile Werner (19.a, avenue de la Paix). Le gros œuvre est terminé, août. La réception finale a lieu en novembre.
  • 1946 – G. Beck (enseignes, 38 rue de la Griesmatt au Neudorf) demande l’autorisation de poser une enseigne au libellé Nachbauer et Wagner, opticiens – Autorisation – L’enseigne est posée, septembre
    1950 – L’enseigne est supprimée
  • 1947 – Le clerc de notaire Philippe Ulrich informe la Police du Bâtiment que le sieur Levi projette de transférer son atelier de la rue des Sœurs dans le bâtiment arrière en bois du 37, Faubourg de Pierre. La Police du Bâtiment constate que le bâtiment est une vielle construction en pan de bois ébranlée par les bombardements et qu’elle ne convient pas à un atelier
  • 1948 – La Police du Bâtiment constate qu’Antoine Riegert a transformé sa devanture sans autorisation. Comme il s’agit de réfection, aucune autorisation n’est nécessaire
  • 1956 – Les opticiens Nachbauer et Wagner demandent l’autorisation de poser une enseigne lumineuse – Autorisation
  • 1958 – La Police du Bâtiment constate qu’une chambre froide a été installée dans la cour sans autorisation préalable. Propriétaire, Brucker et Andress, 2-3 Marché Neuf. Entrepreneur, Théophile Debus, 3, rue Principale à Schiltigheim – Demande – Plan de situation – Autorisation
  • 1963 – Antoine Riegert a remplacé une année auparavant les stores qui ne portent plus d’inscription
  • 1965 – La Police du Bâtiment demande aux sieurs Steiner et Martin (16, rue Baldung Grien), gérants des consorts Imlin-Bergmann, de faire ravaler la façade
    1968 – Le copropriétaire Georges Riff informe la Police du Bâtiment que les héritiers cherchent à vendre l’immeuble à des promoteurs qui le démoliraient et que le ravalement serait donc une pure perte.
    1969 – Le Bureau d’études Pierre Scheider (rue du Général Gouraud) vient de signer une option de vente avec les copropriétaires
  • 1969 – Antoine Riegert informe la Police du Bâtiment qu’il cesse d’exploiter son fonds de commerce et qu’il a retiré l’enseigne
    Les opticiens Nachbauer et Wagner retirent leur enseigne du bâtiment qui sera démoli
  • 1970 – L’entreprise de travaux publics Loegel, de Lichtenberg, est autorisée à poser des palissades pour démolir les bâtiments
    Idem, entreprise OCT.P.P. de Haguenau (avril 1970-juin 1971)
  • 1969. Dossier de démolition à transmettre au préfet. Propriétaire, héritiers Imlin, représentés par Georges Riff, domicilié avenue de l’Esplanade. Maisons à rez-de-chaussée trois étages et mansardes, insalubre et vétuste. Le bâtiment à construire comportera 30 studios et 30 garages. Extrait du plan cadastral – Mai, autorisation accordée par le préfet
    Constat. L’immeuble R + 3 constitué en matériaux traditionnels pierres, briques, bois, couverture tuiles plates ne menace pas de s’écrouler mais est prévu à la démolition pour être remplacé par une construction moderne. Nous sommes favorables à la démolition envisagée à condition que les occupants actuels seront relogés.
    1971 (août). La construction de deux bâtiments à cet emplacement est en voie d’achèvement
    Dessins de l’avant-projet
  • 1970 – Les Meubles Globe (39, Faubourg de Pierre) se plaignent que des débris tombent dans leur cour pendant la démolition des bâtiments voisins

Relevé d’actes

Le Livre des loyers communaux ouvert en 1652 indique que la maison appartient à Salomé Leh qui a épousé en premières noces (1616) le jardinier Jean Adolphe Huber puis (1639) le jardinier Benoît Hirt et enfin (1642) Augustin Trenns

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 272-v n° 6)
1616. Dominica 2. post epiphan. 14. Jan. Hans Adolph Huber d. gartner hrn Philips Hubers des gaerners hind.laßener Sohn, Salome, Thiebolt lesen des gartners Tochter. Eingesegnet zinst. d. 23. Januar. (i 141)

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 4)
1639. Dominica 2. Epiphanias. 20. Jan. Benedict Hirt der garttner V. burger Unndt Salome Hanß Adolph Hubers deß garttners V. Burgers alhie u. Wittib. Eingesegnet d. 28.. Mont. Jan. J S Peter (i 6)

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 16-v)
1642. Eodem [Dominica Reminiscere 6. Martÿ] Augustin Trens der garttner Vnnd burger allhie Unnd Salome benedict Hirten deß Garttners Undt burgers nachgel. Wittib. Eingesegnet JSP Zinst. den 15. Martÿ (i 22)

Salomé Leh, veuve de Benoît Hirt, jardinier à la Krutenau, et femme d’Augustin Trens, jardinier au Faubourg de Pierre, assistée de son fils Jean Philippe Huber, vend un tiers de maison à la Krutenau

1648 (4. Xbr), Chambre des Contrats, vol. 501 f° 717-v
(Prot. fol. 185.) Erschienen ut supra [Salome Löhin, Weÿl. H Benedict Hirt. Gartners in Krautenaw nunmehr seel. nachgelaßene Wittib anietzo Augustin Trennß. Gartners ahne Steinstraß. eheliche Hausfraw mit beÿstand erstermelts ihres Ehevogt, und hannß Philipß Hubers Gartners alda ihres eheleiblich. Sohns]
hatt in gegensein ut supra [Michael Braunen deß Weißbeckhen alß Ehevogts Salomeen Hirtin vorgemelts H Benedict hirten hinderlaßene eintzig. dochter und Erbin, mit beÿstand H Daniel Steinbockhß E.E. groß. Rhats alt. Beÿsitzers und Georg Schultheiß. Gartners in Krautenaw, bekannt]
einen tritt. theil für ohnvertheilt gebührend ahne hauß, hoff, hoffstatt, Scheür, Ställen mit allen deren Gebäwen &c alhie in d. Krautenaw beÿm newen thor, neben ihro Salomeen d. dochter selbst. ein: und anderseit neb. Jacob Schneidern Gartnern in Krautenaw hind. vff die Spießische und Freÿische Erben stoßend geleg., Von welch. gantz. Behaußung gehnd iahrs vff Martini j. lb 18 ß 6 d weÿl. H (-) hanen geweßenen Pfarrers Zu Öttigheim seel. wittib lößig mit 38. lib 10. ß It. j. lb 1 ß lößig mit 26. lb 5 ß d. Fabric St. Aureliæ, It. j ß 6 d den Edlen von Ending. Item 2. lib 18 ß lößig mit 58 lb. 2 ß H Dr. Ernesto Heüß. seniori Advocato – davon die übrige zwen tritte theil mehrgemeldter Salomeen d. dochter vorhien eigenthümlich gehörig seind, und weilen Sie diß. tritten theil auch ahne sich erkaufft, ihro Salomeen der Stieff Muter daß gantze hauß umb die 100. lib. für den beschehenen widembs Vßkauff schuldig. Capitalß verhafftet hatt

La maison revient à la fille de Salomé Leh, Anne Huber qui épouse en 1645 le jardinier Jean Schell

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 25-v)
1645. Dominica Paschæ 29. Martÿ. Johannes Schell der gartner h. Jacob Schell des garttners Ehelich. Sohn und Jfr Anna hannß Adolph Hubers deß garttners nachg. Eheliche Tochter. Copulirt Mont. 6. Aprilis J. S. Peter

Jean Schell hypothèque la maison au profit des enfants d’André Gering. Une mention marginale indique que la maison est un bien propre de sa femme Anne qu’elle a acceptée dans la succession Huber

1668 (16. Jan.), Chambre des Contrats, vol. 535 f° 21
Erschienen Hannß Schell Gartner ahne Steinstraß
in gegensein H Niclaus Claußen alten Statt Gerichts Beÿsitzers alß Curatoris weÿl. H. Andreas Görings gewesenen großen Rhats Verwanthens nunmehr seel. in letzter Ehe erziehltes nachgelaßener Kinder – schuldig seÿe 100. lb
Unterpfand sein sollen, gauß, hoffstatt, Schewr, Ställ, mit allen deren Gebäwen alhie in der Vorstatt steinstraß, einseit neben der herberg Zum Pflug, anderseit neben hannß Philipß Hubern Gartnern ahne Steinstraß, hinden Vff den Bergherren hoff stoßend gelegen, Zusampt dem darneben stehenden Ohlhauß und deßen appertinentien, welche beÿd häußer über 6. ß d Bodenzinß gemeiner Statt Jährlich. davon Zue raÿchen
[in margine :] Erschienen Anna hierinngemelts Hannß Schellen Eheweib Zeigte an, wiewohlen diße Behaußung ihro gehörig, dEmnach Jedoch die Vffnahm für sie und solche ihren beÿd. Geschwisterden huoberisch. eben vff dißer Behaußung Zu bezahlen geschehen seÿe, So wolte sie diße Verschreibung hiermit gutgeheißen haben. Wie es aber sonsten mit solch. Behaußung beschaffen, daß ist drund. fol. 31. mit mehren Zu befind. Act. 18. Jan. a° 1668.

Anne, femme de Jean Schell, doit à ses cohéritiers Jean Philippe Huber et Marie Huber femme de Thierry Hohlwein le prix de leur part de la maison qui dépendait de la succession de sa mère Salomé Leh.

1668 (18. Jan.), Chambre des Contrats, vol. 535 f° 31
Erschienen Anna Hannß Schellen Gartners an Steinstraß Eheweib mit assistentz erstermelts ihres Ehevogts
in gegensein H Hannß Philipß Huobers Gartners an Steinstraß für sich selbsten, wie auch Dietrich Holweins deß Saÿlers alß Ehevogts Mariæ Hueberin Und Leonhard Pfölers deß ohlmanns, im nahmen seines mit weÿl. Salomon Trennßin nunmehr seel. ehelich erzeugten döchterlins Salomeen
bekannt, daß Sie Anna, in weÿl. Salomeen löhin seel. Verlassenschaffts Abtheilung die ahne Steinstraß neben der herberg Zur Pflug gelegene mütterliche Behaußung angenohmen, und dahero obgemelten ihren mit Erben 750. R. nemlich Jedem 250. R. uffrecht und redlich schuldig word. seÿe (…)

Les héritiers Huber hypothèquent la maison au profit du potier d’étain Michel Faust pour que leur sœur puisse leur en régler le prix

1669 (16. Xbr), Chambre des Contrats, vol. 536 f° 664
Erschienen Hannß Schell Gartner ahne Steinstraß und Anna sein Eheweib, und Zwar Sie Anna mit assistentz H Hannß Philippß Hubers Gartners daßelbst und Sibner Gerichts Beÿsitzer ihres eheleiblich. Bruders, wie auch Dietrich Hohlweins deß Saÿlers und Lorentz Pfölers deß ohlmanns ihrer Schwäg. alß deroselb. hierzu insonderheit erbettener nechster Verwanther
in gegensein H Michael Fausten deß Zinn Gießers – schuldig seÿen 100 Pfund pfenning, Ihnen zu dem Ende bahr gelühenen Gelts, daß sie Anna solche, ihren Geschwisterd. vff nachgemelter Behaußung hatt bezahlen können
Unterpfand sein soll hauß hoff, hoffstatt, Scheur, Stall, mit allen deren Gebäwen, alhie in Vorstatt Steinstraß einseit neben obgemelten H Huobern, anderseit neben der herberg zur Pflug, hinden uff den Bergherren hoff stoßend gelegen

Jacques Schell hypothèque son huitième de la maison au profit de son frère Jean

1701 (29.1.), Chambre des Contrats, vol. 574 f° 51
Jacob Schell garttner ane Steinstraß
in gegensein Hanß Schellen auch garttners allda seines leiblichen bruders – schuldig seÿe 27 pfund
unterpfand, Ein achter theil für ohnvertheilt an Hauß, Hoff, Scheür, Ställ Und allen übrig. gebaüen, begriffen, Rechten Und Zugehörden allhier in der Vorstatt an Steinstraß einseit neben dem Würthshaus zum Pflug anderseit neben Hanß Marler garttner an Steinstraß hind. auff den Bergherren Hoff stoßend gelegen, von welchem gantzen hauß gibt mann Jährlich 6 ß d allmend geld gemeiner Statt Pfenningthurn weg. 2. steinern Stafflen, auch seÿe daßelbe mit Wÿdemb Hn Hans Schellen E. E. großen Raths alten beÿsitzern, des debitoris und Creditoris leiblichen Vatter verfang.

Leur fils Jean Schell rachète en 1705 les parts de la maison à ses cohéritiers comme l’indique l’inventaire de 1733. L’inventaire dressé par Jean Henri Lang n’est pas conservé. Jean Schell a épousé en 1687 Marguerite Huck, fille de jardinier : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration

Copia der Eheberedung – zwischen dem Ehrbaren Hannß Schellen dem Jüngern Ledigem Garttner deß Ehrenvest, fürsichtig und weißen herrn hanß Schellen deß ältern E: E: Großen raths beÿsitzers ehelichem Sohn, alß hochzeiter ane einem, So dann der Ehren undt tugendsamen Jungfrauen Margarethæ deß Ehren vorgeachten Andreæ Huckhen Garttners ane Steinstraß und burgers allhier eheleiblichen dochter als hochzeiterin am andern theil – So beschehen und Verhandelt in der Königlichen freÿen Statt Straßburg auff der Gartner ane Steinstraßen stub Donnerstags den Vierzehnden Novembris 1686. Johann Heinrich Lang, Nots. Juratus

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 324)
1687. Domin: Eâd. [post Fest. Circumcis. 5 Januarÿ] Johannes Schell der garttner alhier hrn Johann Schellen deß gartners Undt beÿ E. E. grossen raths Alhier, ietzmahlig. beÿsitzers ehel. sohn, Vndt Jfr. Margaretha Andreas Hucken deß garttners Undt burgers alhier ehl. tochter. Copul. Mittw. 15. Januarÿ (i 337)

Marguerite Huck femme de l’huilier Jean Schell meurt en 1733 en délaissant trois enfants. Les experts estiment la maison 1 300 livres. La masse propre au veuf est de 426 livres, celle des héritiers de 764 livres. L’actif de la succession s’élève à 1 240 livres, le passif à 657 livres.

1733 (27.2.), Me Schmidt (André, 6 E 41, 696) n° 54
Inventarium und beschreibung aller Haab, Nahrung u. Güttere, ligend: u. fahrender, nichts außgenommen, so Weÿl. die Ehren und tugendsahme Frau Margaretha geb. Huckhin deß Ehrengeachten Hannß Schellen, ohlmanns u. b. alh. zu Straß. geweßene Ehel. haußfrau nun seel. nach ihrem den 2.ten huius mensis genommenen tödlichen ableiben Zeitlichen verlaßen, welche Verlassenschafft auf gebührendes ansuch. erfordern u. begehren Hannß Schellen, ledig. G: so zwar majorennis dannoch aber mit beÿstand deß Ehrengeachten diebold huckhen G. U. w: u. b. alh. seines Nahen anverwanthen, weiter der Tugendsamen Frawen Marg: geb. Schellin deß Ehrenachtbahren Mr. hannß Georg Hohen huffschmidts u. b. alh. Ehefrauen beÿstandl. ihres haußwürths, So dann der tugendsamen Frawen Mariæ geb. Schellin deß Ehrengeachten hannß Volzen Daniels Sohns, G: ane Ststr. u. b. alh. ehel. haußfrawen mit hülff deßelben der verstorb. seel. mit vorgemeldten ihrem haußwürth ehel. erzeugter Kind. u. ab intestato nachgelaßener rechtsmäßig. Erben – So geschehen u. angefang. in Straßb. Freÿtags d. 27.t Febr. A° 1733.

In hernach beschriebener des Wittibers unv. behauß. ane Ststr. befd. word. wie volgt
Höltzen: u. Schreinw. In der Cammer A, Vor dieß. Cammer, In der Cammer B, In der Neb. Cammer, In der gang Cammer, In der under Stub
Eÿgenth. an einer behaußung (W.) hauß, hoff, hoffstatt, Scheur, Ställ u. bronnen, s. all übrig. gebäuen, begr., weith., rechten, Zugehörd. u. gerechtigkeiten, gelegen alh. zu Straßburg ane der Vorstatt Ststr 1.s. neben der Gastherberg zum Pflug 2.s. neben Joh. Rinck., G. U.w. hind. auff gemeldte gastherberg stoßend, davon gehen jährl. 6 ß d bod.zinß von den Stafflen vor der thür, jahrs auff Ann: M: alh. Pfth. sonsten freÿ ledig u. Vermög i. ad. Conc: gel. v. alh. Werckmeister, eigh. subscrib: schrifftl. Absch. Vom 12.ten Febr. hujus anni nach abz. obig. oneris æstimirt 1288. Hierüber bes. i. pap. Verschr. Von H. Hilarium Meÿer Noto. seel. gef. dat. d. 14. febr. 1607. und alt. N° 1, Ferner i. teutsch. perg. br. m. alh. Correi gef. Von erstbes. dato und jahr der 2. d. 14. X.br: 1581. Sub N° 1. Wie aber der W.r dieße behaußung Von seinen geschwüsterd. mit verschiedenen bedingung. übernommen meldet deßelben vätterl. theilr. de 1705. durch Hn Joh: Heinrich Lang senm. Notm. seel gefertig fol. 14. et seqq.
Ergäntzung des Wittibers ermang. unv. Vermögen, Nach besag i.s Von nun Weÿl. Hn Joh: Heinrich Langen Sen. noto. seel. in A° 1705. auffgerichtet
Ergäntzung der Erben Abgangenen unv. Gutts. Vermög des durch Vorged. Notm. Langen seel. A° 1687. Verf. theilreg: bes. was die Verstorb. seel. von Weÿl. Andres Hucken ihrem Vatter seel. ane genoßenen Mütterl: u. groß. Vätt. Gutt geerbt
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Copia der Eheberedung
Des Wittibers sein unverändert Vermögen, Sa. Haußraths 5, Sa. Silbergeschmeids 2, Sa. Gold. Ring 16 ß, Eigenth. ahne ligend. G. 50, Sa. beß. auf leheng. 5 ß. Sa. Eigenthb. ahn. behaußg. 1288., (Sa. des wittibers abgegang. Unver. Guths Erg. 80, Sa. Abzugs von d. Erg. 986., Compensando 895), Sa. deß Wittib: Unuerand. Vermögens 1346 lb – Schulden 920 lb, Restirt 426. lb
Demnach folget auch der Erben Ihr Unverändert Guth, Sa. haußrath 9, Sa. Silber 6, Sa. Gold. Ring 2, Sa. Eigenthb. ahne lig. G. 61, Sa. beßerung auf leheng. 1, (Ergäntzung 1012, Abzug 355, restirt) 657, Schulden 25, Summa summarum 764 lb
Endlich wirdt auch beschr. daß theilb. Guth, Sa. Haußraths 52, Sa. Schiff und geschirr 11, Sa. Viehe 23, Sa. frücht 56, Sa. blumen auf dem feld 5, Sa. Strohes 1, Sa. Hanff und tabackh 5 Sa. gold. Ring 12 ß, Sa. baarschafft 78, Sa. Eigenth, ahne lig. G. 107, Sa. beßerung auff d. G. 1, Sa. 895, Summa summarum 1240 lb – Schulden 657 lb, Nach deren Abzug 582. lb – Stall Summ 1773. lb
Copia der Eheberedung (…) Donnerstags den Vierzehnden Novembris 1686. Johann Heinrich Lang, Nots. Juratus

La maison revient à leur fille Marguerite Schell comme l’indique l’inventaire de 1735. Elle a épousé en 1710 le maréchal ferrant Jean Georges Hoh

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 162)
1710. Dominica L et XL proclamati sunt Johann Georg Hoh, der ledige Huffschmidt weÿl. H Johann Hoh gewesenen Huffschmidts und Burgers allhier nachgelaßener Ehl. Sohn. Und Jfr. Margaretha Johann Schell deß Gartners und burgers allhier Eheliche Tochter. Copulati sunt Mittw. d. 12.t Martÿ [unterzeichnet] hannß Jerg hoh alß hoch Zeider, + Ist das beÿzeig Jfr. Margarethæ Schellin der Hochzeiterin (i 168)

Jean Georges Hoh meurt en 1735 en délaissant cinq enfants. La succession comprend une maison propre aux héritiers à l’angle de la rue Graumann et celle que la femme a héritée de ses parents. Le prix d’estimation de la maison est repris de l’inventaire précédent. La masse propre à la veuve est de 551 livres, celle des héritiers de 858 livres. L’actif de la succession s’élève à 684 livres, le passif à 849 livres.

1735 (11.5.), Me Lobstein (Jean, 31 Not 42) n° 951
Inventarium und beschreibung aller derjenigen Haab Nahrung und güethere, Liegender Und Vahrender, Verändert und ohnverändert überall nichts davon außgenommen, so Weÿland der Ehren: und Vorgeachte Meister Johann Georg Hohe, geweßener Hueffschmid und burger allhier zu Straßburg, nunmehr seel., nach seinem am Sambstags den 5.ten Martÿ dießes Lauffenden 1735.sten Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen hintritt, zeitlichen verlaßen, welche Verlassenschafft auf freundliches Ansuchen Erfordern und Begehren Johannis Lediges hueffschmids, Jungfrauen Margarethä, so beede Majorennes und ohnbevögtigt, So dann Georg Schuhmachers des Weißbecken und burgers allhier als geordnet und geschworenen Vogts Barbarä, Johann Georgs und Catharinä der Hohen, aller Fünff des verstorbenen seel. mit hernach gemelter seiner hinterbliebenen wittib ehelich erziehlter Kinder und ab intestato Verlaßener Rechtsmäßiger Erben, ersucht und inventirt durch die Ehren und tugendsahme Frau Margaretham Hohin gebohrne Schellin die hinterbliebene Wittib mit assistentz des Ehrengeachten Hannß Voltzen Daniels Sohns, Garthners ane Steinstraß und burgers allhier Ihres geschwornen Curatoris (geäugt und gezeigt) – So beschehen in Straßburg auf Mittwoch den 11.ten Maÿ anno 1735.

In einer allhier zu Straßburg ane der Vorstatt Steinstraß gelegenen in dieße Verlassenschafft gehörigen und in dieße Verlassenschafft gehörigen behaußung befunden worden wie volgt.
Ane Höltzen und Schreinwerck, In der Obern Cammer, In der Knecht Cammer, In der Wohn stub, In der Wohnstub Cammer, Im Haußöhren, In der Kuchen, In der undern Stub, Im hauß neben der Pflug In der Soldaten Cammer
Eigenthumb ane Häußern. (E.) Erstl. eine behaußung in der Steinstraß einseit ein Eck ane der grohmanns gaß (…)
(W.) It. eine behaußung, hoff, hoffstatt, Scheur, Ställ und bronnen, mit allen übrigen deren gebäuen, begriffen, weithen, Rechten, Zugehörden und gerechtigkeiten, gelegen allhier zu Straßburg ane der Vorstatt Steinstraß, einseit neben der Gastherberg zum Pflug, Hn Joh: Michael Schweigheußer, dem Specirer Zuständig, anderseit neben Johann Georg Rincken, garthnern ane Steinstraß, hinden auf gedachte Gastherberg Zum Pflug stoßend, davon und Zwar von denen Staffeln vor der thür gehend Jährl. ane Annunc. Mariæ der Statt Straßburg Pfenningthurn 6 ß d bodenzinß, Sonsten freÿ Ledig und eigen in dem über Weÿl. fraun Margarethä Schellin geb. Huckin auch weÿl. hannß Schellen des geweßenen ohlmanns haußfrauen als der wittib eheleibl. Mutter auch seel. Verlassenschafft, durch Hn Andream Schmidt Notarium juratum publicum und E. E. großen Raths alten Assessorem in Anno 1733. aufgerichteten Inventario fol. 29. fac. I.m durch der Statt Straßburg geschwornen Werckleuthe æstimirt, dabeÿ es auch dißmahlen gelaßen für 1288. lb. Darüber sagt ein teutscher pergamentener Kauffbrieff, durch H. Notarium Meÿer, Contractuum Notarium gefertiget und mit der Statt Straßburg anhangendem Contract Insigel corroborirt de dato 14. febr. Anno 1607. Ferner ein alter teutscher perg. Kffbr. mit E: E: Kleinen Raths der Statt straßb. anh. Insigel becräfftiget datirt den 14. X.bris Anno 1581. Weiter ein abgelößter pergam. Zßbr. mit des bischoffl. hoffs Zu Straßburg anh. Ins. verwahret de datis 29. Aprilis et 8. Maÿ Anno 1581.
Mehr sagt über einen Stall und ein Plätzl. so ehe dießem von der Gastherberg Zum Pflug Zu dießen hauß erhandelt, aber meistens wider zurückgegeben worden, ein teutscher perg. Kffb. mit der Statt Straßburg anh. Cancelleÿ Contract Ins. coroboriret de dato 8.to Februarÿ Anno 1727. So dann ein papÿrener Contractus innominatus, So ut facias Zwischen Johann Schellen der wittib eheleibl. Vatter und H. Joh: Michael Schweigheußer dem Specirer und Jetzigen possessore der Gastherberg Zum Pflug getroffen in allhießiger Cancelleÿ Contract Stub auffgerichtet de dato 22.ten X.bris Anno 1731. theils mit altem N° 1 und alles mit Jetzigem N° 12. notirt.
(T.) It. eine behaußung und hoffstatt mit allen deren Gebäuen begriffen weithen rechten zugehörden und gerechtigkeiten gelegen allhier zu Straßburg ane der vorstatt Krautenau in dem sogenanden Schwabenländlein (…)
Ergäntzung der Wittib abgegangenen ohnveränderten guths, Inhalt Inventarÿ in Anno 1710. durch Hn Notm. Joh: Heinrich Langen seniorem – Vermög abtheilungs Concepti über weÿl. Frauen Margarethæ Schellin geb. Huckin der wittib eheleibl. Mutter nunmehr seel. Verlassenschafft durch Hn Andream Schmidt Notm. juratum und berühmten Practicum in anno 1733 vergriffen
Abzug gegenwärtig Inventarium gehörig. Der wittib ohnverändert Vermögen, Sa. haußraths 30, Sa. Schiff und geschirr zum ackerbau 6, Sa. Viehes 3, Sa. Lähren Vaßes 2 ß, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 2, Sa. Goldener Ring 4, Sa. Eigenthumbs ane einer behaußung 1288, Sa. Eigenthumbs ane liegende güthern 89, Sa. beßerung ane lehengüthern 7 ß, Sa. Schuld 37, Summa summarum 1461 lb – Schulden 909 lb, der Wittib restirend ohnverändert Guth 551 lb
der Erben unveränderte Nahrung, Sa. hausraths 28, Sa. Werckzeug zum hueffschmid handwerck gehörig 35, Sa. Lährer Faß 3, Sa. Silbergeschmeids 2, Sa. Goldener Rings 1, Sa. baarschafft 12, Sa. Eigenthumbs ane einer behaußung 324, Sa. Eigenthumbs ane einem Liegenden guth 8, Sa. beßerung ane lehengüthern Nihil, Erg. Rest 529, Summa summarum 945 lb, Sa. Schulden 87 lb, Detrahendo Verbleibt 858 lb
Theilbahre Verlassenschafft, Sa. hausraths 25, Sa. werckzeugs und gemachter arbeit zum hueffschmid handwercks 47, Sa. Schiff und geschirr zum Ackerbau 1, Sa. tabacks 17, Sa. blumen auf dem feld 6, Sa. Viehes 5, Sa. Läherer Vaß 7, Sa. Silbers 7 ß, Sa. baarschafft 57, Sa. behausung 300, Sa. beßerung ane lehengüthern Nullum, Sa. Schulden 217, Summa summarum 684 lb – Schulden 849 lb, Theilbahres Passiv onus dem Stalltax nach 164 lb – Stall Summ et Conclusio finalis Inventarÿ 1245 lb
Zweiffelhaffte und Verlohren Pfenningzinß hauptgüter so der Erben ohnverändert 44 lb

Marguerite Schell se remarie en 1736 avec Jean Georges Blessing, maréchal ferrant originaire de Bodelshausen près de Tübingen en Wurtemberg : mariage, accession à la bourgeoisie
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 135, n° VI)

1736. Dominica Quadragesima et Reminiscere proclamati sunt Johann Georg Bleßing lediger Huffschmidt von Bodelshaußen aus dem Hertzogthum Würtenberg, Johannes Bleßing deß Huffschmidts und burgers daselbsten ehel. Sohn v. fr. Margaretha geb. Schellin, Weÿl. Johann Georg Hoh geweßenen Hoffschmidts v. burgers alhier hinterlaßene Wittib. Copulati sunt Mittw. d. 29. Februar. [unterzeichnet] Johan Georg bleßing als Hochzeiter, + Ist Margareth Hohin der hochzeiterin handzeich. (i 139)

1736, 4° Livre de bourgeoisie p. 1032
Johann Georg Bleßing d: hufschmidt Von Bodels hauß. erhalt d: br. Von seiner ehefr: Marg: weÿl. Johann Geörg hohen d. huffschmidt wb. umb d. alt. b. will beÿ E E Zunfft d. schmidt dienen Jur: eodem [23.t ap. 1736]

Georges Blessing loue une partie de la maison qui appartient à sa femme au tonnelier Jean Martin Schwing, sous réserve que le bail serait résilié si son gendre par alliance Geoffroi Hilpert mourait entre temps

1739 (24.11.), Chambre des Contrats, vol. 613 f° 518-v
Georg Bleßing der hueffschmidt
in gegensein Johann Martin Schwindt des kieffers
entlehnt, In einer sein des Bleßing ehefrau Margaretha geb. Schellin eigenthümlich zuständigen in der vorstatt ahne steinstraß, einseit neben Johann Rinck g.u.w. und Landkutscher anderseit neben der gastherberg aum Pflueg gelegenen behausung, unten auff dem boden Eine Stueb, Stubekammer und kuchen samt einem gantzen geträhmte keller, Eine stiege hoch zwo kammern zweÿ stiegen hoch lincker handt eine kammer, den gantzen schopff und dem hof – auff 6 nacheinander kommenden jahr, anfangend von nächst bevorstehenden weÿhnachten – um einen jährlichen Zinß nemlich 30 pfund
dafern aber des verlehners stiefftochertermann Gottfried Hilpert der kieffer innerhalb der dreÿ ersteren jahr dießer sechsjährigen lehnung mit todt abginge, so soll ged. Lehnung von seithen des verlehners (…) gehoben werden können

Marguerite Schell hypothèque la maison au profit de Jean Voltz fils de Daniel

1743 (8.7.), Chambre des Contrats, vol. 617 f° 285-v
Fr. Margaretha geb. Schellin Hanß Georg Bleßing des huffschmidts ehefrau
in gegensein Hanß Voltz Daniels sohns G.A.St. – schuldig seÿen 150 pfund
unterpfand, eine behausung, scheur, stallungs und hoffstatt cum appertinentis ane der Steinstraß, einseit neben der gastheberg zum Pflug, anderseit neben Georg Rinck dem Landkutscher, hinten auff wieder auf den Pflug – als ein vätterliches erbguth

Georges Blessing loue une partie de la maison au sellier Jean Daniel Schweigheuser et à Marguerite Schell

1745 (8.11.), Chambre des Contrats, vol. 619 f° 792-v
Johann Georg Bleßing der huffschmidt
in gegensein Johann Daniel Schweigheußer des sattlers und Margarethæ geb. Schellin
entlehnt, in einer Bleßingischer Ehefrau eigenthümlich gehörig in der Vorstatt Steinstraß, einseit neben Johann Rinck dem Landkutscher anderseit neben der Gastbehaußung zur Pflug gelegenen behausung, einen laden im hindern hauß, eine stub, kuchen, dreÿ kammeren, eine bühn so dann einen unterschlagenen Keller – auff 6 nacheinander folgenden jahren anfangend von dato – um einen jährlichen Zinß nemlich 42 gulden

Catherine Hoh, fille de Marguerite Schell, épouse en 1756 le teinturier Jean Christophe Reichard. Sa mère lui fait donation de la maison lors du contrat de mariage en s’en réservant la jouissance le restant de sa vie

1756 (6.5.), Me Lobstein (J. Frédéric, 6 E 41, 833) n° 61
(Eheberedung) persönlich kommen und erschienen der Ehren: und Wohlvorachtbahre herr Johann Christoph Reichardt der Schwartz und Schönfärber, des Ehren und Großachtbahren herrn Philipp Jacob Reichardt, des auch Schwartz und Schönfärbers und burgers allhier ehelicher Sohn, als hochzeiter ane einem, und
die Viel Erhen und tugendsahme Catharina Hohin weÿl. des Ehrengeachten hannß Georg Hoh des geweßenen hueffschmids und burgers allhier nun seeligen nachgelaßene tochter, als hochzeiterin ane dem andern theil

Sechstens, hat Frau Margaretha geb. Schellin, so letstmahls an Mr hannß Georg Bleßig den hueffschmid und burger allhier Verehelichet war, der hochzeiterin geleibte Mutter sich liebreich erkläret und mit beÿhülff Daniel Sÿfrid des GUW Ihres erbettenen beÿstand geordnet, daß diße Ihre tochter nach Ihrem seeligen Absterben aus Ihrer Verlassenschafft Zum voraus haben und erhalten solle, Ihre eigenthümliche behaußung, hoff, hoffstatt, Scheur, Stall und bronnen, mit allen übrigen Gebäuen, begriffen, weithen, rechten, Zugehörden und Gerechtigkeiten, gelegen allhier Zu Straßburg ahne der Vorstatt Steinstraß, einseit neben der Gastherberg Zu dem Pflug, 2.s neben Johann Georg Rinck Garthner ane Straßburg, hinden wider auf die Gastherberg Zum Pflug stoßend, wovon man Jahrs auf Annunciationis Mariæ auf hießiger Statt Pfenningthurn Sechs Schilling pfenning bodenzinß Zureichen hat, und Zwar mit übernahm solchen bodenzinßes umb den Preiß der 4000 Gulden hießig Courrent Geld, welche Sie die hochzeiterin in Ihrer Mutter künfftige Verlassenschafft Zwar für Voll Conferiren und einschießen (…)
auf Donnerstag den 6. Maÿ Anno 1756. [unterzeichnet] Johann Christoph Reichardt als Hochzeiter, Catharina hohin als Hochzeiterin

Célébration à domicile avec l’autorisation de l’ammestre en fonction
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 212)
1756. Sonnt. V. et VI. post Trinit. proclamati, Mittw. d. 28. Julii auf Gn. Erlaubnus Ihro Gnaden des regirend. H. Ammeisters Gambs Zu Haus copulati Johann Christoph Reichard, lediger schwartz und schönferber a. burger h. l. Hn Philipp Jacob Reichard, schwartz und schönferbers a. burgers h. l. ehel. sohn u. Catharina weÿl. Georg Hoh gew. huffschmidts u. burgers h. l. hinterl. ehel. tochter [unterzeichnet] Johann Christoph Reichardt als Hochzeiter, Catharina Hohin als hochzeiteri, (i 216)

Le serrurier Jean Georges Schwing et Barbe Hoh contractent une obligation dont Marguerite Schell se porte garante en hypothéquant sa maison

1758 (28.8.), Chambre des Contrats, vol. 632 f° 261-v
Johann Georg Schwing der schloßer und Barbara geb. Hohin mit beÿstand Georg Hoh des huffschmidts und Johann Daniel Rögner des gastgebers
in gegensein H. Johann Friedrich Schwartz des handelsmanns – schuldig seÿen 50 pfund
unterpfand, erschien Fr. Margaretha Hohin geb. Schellin beÿständlich ged. Hoh, verbürgt, unterpfand, ihres ane der Steinstraß neben dem Pflug gelegenen haußes

Les héritiers Hoh hypothèquent la maison au profit de la mineure Marie Sara Wolff

1760 (23.9.), Chambre des Contrats, vol. 634 f° 291
Johann Christoph Reichard der kunst und schönfärber und Catharina geb Hohin mit beÿstand Johann Georg Schwing des schloßers und Georg Hoh des huffschmidts
in gegensein Johann Daniel Dambach des sattlers als vogts Georg Daniel Wolff des kornwerffers kinds Mariæ Saræ Wolffin – schuldig seÿen 200 lt
unterpfand, eine behausung cum appertinentis ane der Steinstraß, einseit neben Jacob Stempel dem gastgeber, anderseit neben den Rinckischen erben, hinten auff erstgedachten Stempel

Marguerite Schell veuve de Jean Georges Blessing meurt en 1761 en délaissant un fils et trois filles. Les experts estiment la maison 1 000 livres. L’actif de la succession s’élève à 1 331 livres, le passif à 1 247 livres. Catherine Hoh devient alors propriétaire de la maison

1761 (4.8.), Me Lobstein (J. Frédéric, 6 E 41, 799) n° 250
Inventarium über Weiland Frauen Margarethä Bleßigin gebohrner Schellin, letztmals weiland Mr Johann Georg Bleßig, des geweßenen Hueffschmids und burgers dahier Zu Straßburg seeligen nachgelaßener Wittib nun auch seeligen Verlassenschafft, errichtet in Anno 1761. – nach ihrem Freÿtags d. 10. Julÿ dießes lauffenden 1761. Jahrs aus dießer welt genommenen töd. hintritt zeitlichen verlaßen – So beschehen allhier Zu Straßburg auff dienstag d. 4. Aug. a° 1761.
Die Verstorbene Frau seelig hat ab intestato Zu Erben Verlaßen wie folgt. 1.mo Frau Margaretham Hilbertin gebohrne Hohin, Mr Joh: Gottfried Hilbert des Von hier aißgetrettenen Kieffers und burgers Verlaßene Ehefrau, welche in selbsteigener Persohn, und unter Assistentz S. T. Hn Johann Friderich Zimmers, Notarÿ publici jurati und Practici allhier dießer Verlaßenschafft Inventur beÿwohnete, In den Ersten Vierten Stammheil, 2.do Frau Barbaram Schwingin gebohrne Hohin, Hn Johann Georg Schwing des Schloßers und burgers allhier Ehefrau welche mit Zuziehung dießes ihres Ehevogts beÿ dießer Verlaßenschafft Inventur gegenwärtig war und ihrem Nutzen besorgte, In den Zweÿten Vierten Stammtheil, 3.to Herrn Johann Georg Hoh, den huffschmid und burgeren allhier welcher persönlich beÿ dießer Verlaßenschafft Inventur erschienen mithien seine eigene sich ansorgte, In den dritten Vierten Stammtheil, Und dann 4.to Frau Catharinam Reichartin, gebohrne Hohin, Hn J. Christoph Reichard des Schwartz und Schönfärbers auch burgers allhier eheliche haußfrau, welche beneben dißem ihrem Ehemann dem Verlaßenschafft Geschäfft abwartete, mithien ihren eigenen Nahmen sich angelegen sein ließe In den Vierten und letzten Stammtheil. Alßo alle Vier der Verstorbenen Frn seeligen in Erster Ehe mit längst weiland Mr Johann Georg Hohe, dem geweßenen Hueffschmid und burgern alhie ihrem ersten Ehemann seeligen ehelich erziehlte Vier Kinder und ab intestato Zu Vier gleichlingen portionen und Antheilern Verlaßene Erben

In einer alhier Zu Straßburg ane der Vorstadt Steinstraß gelegenen und in dieße Verlaßenschafft gehörigen behaußung befunden worden wie folgt
Eigenthumb ane einer behaußung. Neml. eine behaußung, Hoff, Hoffstatt, Scheur, Ställ und bronnen mit allen übrigen deren Gebäwen, begriffen, Weiten, Rechten, Zugehörden und Gerechtigkeiten, gelegen allhier Zu Straßburg ane der Vorstadt Steinstraß, i.s. neben der Gastherberg Zum Pflug, Hn Joh: Jacob Stempffel den Gastgeber zuständig, 2.s. neben Weil. H. Johann Georg Rincken des geweßenen Gartner ane Steinstraß hinterlaßenen Erbin, hinten auff gedachter gastherberg Zum Pflug stoßend, davon und Zwar von denen Stafflen vor der Thür gehen jährl. auff Annunciationis Mariæ der Stadt Straßburg Pftgh 6. ß d bodenzinß, sonsten gegen männigl. freÿ leedig eigen und durch (die Werckmeistere) vermög Abschatzung Zeduls Vom 19. Augusti hujus anni gewürdiget pro 1000. lb. abgezogen, der darauff hafftende bodenzinß zu doppeltem Capital gerechnet mit 15. lb, Restiret noch aus zuwerffen 985 lb
Dießerwegen ist Vorhanden ein Teutscher pergamentiner Kauffbrieff, durch Hn Hilarium Meÿer, Contractuum Notarium gefertiget und mit der Stadt Straßburg anhangdendem Contracts Innsiegel corroborirt de dato 14. feb. anno 1607. Ferner ein alter Teutscher pergamentener Kauffbrieff mit E. E. Kleinen Raths der Stadt Straßburg anhangendem Innsiegel bekrafftiget, de dato 14. Decembris Anno 1581. Weiters ein abgelößter pergamentener Zinnßbrieff mit des bischofflichen hoffs Zu Straßburg anhangendem Insiegel Verwahret, de dato 29.ten April. et 8. Maÿ 1581.
Mehr sagt über einen Statt und Plätzlein, so ehedießem von der gastherberg Zum Pflug zu dießem hauß erhandelt aber meistens wieder zurückgegeben worden ein teutscher pergamentinen Kauffbrieff, mit der Stadt Straßburg anhangenden Cantzleÿ Contract Insigel versehen de dato 8.ten Februarÿ anno 1727. So dann ein papÿrener Contractus innominatus, So ut facias, Zwischen Johann Schellen, der verstorbenen eheleiblichen Vatter und Hn Johann Michael Schweigheußer dem Specirer und damahligen Possessore der Gastherberg Zum Pflug getroffen, in allhiesiger Cancelleÿ Contract Stub auffgerichtet, de dato 22.ten Decembris Anno 1731. theils mit altem N° 1 und alles mit Jetzigem N° 12. bezeichnet. Dieße behaußung hat die verstorbene seel. Frauen Catharinä Reichardin gebohrner hohin, Hn Johann Christoph Reichard, des Schwartz und Schönfärbers auch burgers dahier ehelicher haußfrauen der einen tochter und Erbin in der vor mir Notario d. 6. Maÿ 1756. errichteten Eheberedung paragrapho sexto um den Preiß von 2000 lb. d nach ihrem tod als ein Eigenthum verschrieben, Weilen aber dieselbe biß dahero sich noch nicht declarirt, ob Sie solche behaußung um solchen Preiß annehmen wolle oder nicht, als hat man auch deßfalls nicht weiters reguliren können
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Sa. haußraths 17, Sa. Silbers 8 ß, Sa. goldener Ring 2, Sa. baarschafft 8, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 160, Sa. Eigenthums ane einer behaußung 985, Sa. Eigenthums ane liegenden gütheren 97, Summa summarum 1331 lb – Schulden 84 lb, Nach solchem abzug 1247 lb – Stall Summ 1247.

Jean Christophe Reichard et Catherine Hoh ont fait dresser l’inventaire de leurs apports peu de temps auparavant
1761 (27.7.), Me Zimmer (6 E 41, 1399) n° 16
Inventarium über des Ehren: und Vorachtbaren Herrn Johann Christoph Reichard, des Schwartz und Schönfärbers, und die Ehren und tugendsamen Frauen Catharinä gebohrner Hohin beeder Eheleuthe und burgere allhier Zu Straßburg einander vor ohnverändert in den Ehestand zugebrachter Nahrung auffgerichtet Anno 1761. – vermög deroselben vor H. Not° Joh: Friderich Lobstein augferichteter Eheberedung §° 2.do vor ohnverändert in den Ehestand Zugebracht – So geschehen allhier Zu Straßburg aug Montag den 27. Julii Anno 1761. in præsentia H Georg Hoh des Huefschmids und burgers allhier, der Ehefrauen hierzu insonderheit erbettenen beÿstands

In einer allhier Zu Straßburg ane der Steinstraß gelegenen und von beeden Ehepersohnen Lehnungsweiß bewohnenden behaußung befunden worden wie folgt
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Ehemanns in die Ehe gebrachten Vermögens, Sa. Haußraths 34, Sa. Silbers und dergleichen Geschmeids 23, Sa. baarschafft 500, Summa summarum 558 lb – Darzugelegt die Helffte ane denen in fine beschriebenen Haussteuren 24, Solchemnach belaufft sich des Ehemanns vor ohnverändert in die Ehe gebrachte Nahrung 583 lb
Diesemnach wird auch der Ehefrauen in die Ehe gebrachtes Guth beschrieben, Sa. Haußraths 65, Sa. Silbers 11, Sa. goldener Ring 26, Sa. baarschafft 277, Summa summarum 380 lb – Und wann annoch dae Zugerechnet wird die Ihro inhalt der Eheberedung §. 4.to gebührige helffte ane den haussteuren auswerffend 24 lb, So beträgt der Ehefrauen samtlich vor ohnverändert in die Ehe gebrachtes Vermögen benebst der haussteuren helffte 405 lb

Jean Christophe Reichard vend les outils de teinturier à Jean Pierre Hesse qui passe son chef d’œuvre pour qu’il puisse devenir bourgeois. L’acte suivant montre que Jean Pierre Hesse (voir la maison qu’il acquiert par la suite) occupe la maison et l’atelier de teinturerie et que Jean Christophe Reichard s’est établi dans son moulin à tabac (situé hors la porte Blanche près du Schnockenloch)

1765 (17.7.), Me Haering (6 E 41, 1379) n° 156
Verzeichnuß deßjenigen Werckzeugs zur Färber Profession gehörig, welchen hr. Johann Christoph Reichard Schwartz und Schönfärber auch hießiger burger, Johann Peter Heße aus Magdeburg gebürtigem, ebenmäßigem Schwartz und Schönfärber, der alhier das Meisterstück würcklich Verfertiget und die Vertröstung zum burgerrecht hat, käuflich überläßt benand.
(Summa) 580 R

Le conseil des Fribourgeois convoque Jean Christophe Reichard qui aurait transmis un certificat d’hébergement non-conforme. Il déclare qu’il n’a plus hébegé quiconque depuis plusieurs années étant donné qu’il habite hors les murs et que ce doit être son locataire le teinturier Jean Pierre Hess qui l’a établi.

1765, Protocole des Fribourgeois (XI 168)

6.te Gericht de 1765. Donnerstag den 26. deß Monaths Septembris in Anno 1765
(f° 271-v) Johann Christoph Reichert, der Färber inn der Steinstraß allhier wohnhaft, citiret wegen eines Ihro Gnaden dem Regiereden Herrn Ammeister überschickten Straffbahren Nacht Zeduls Sintemahlen derselbe das datum undt die Jahr Zahl darinnen Außgelaßen hat.
citatus præsens negiret daß Er den Vorgewießenen Nacht Zedul geschrieben, habe auch schon über Jahr Niemandt frembdtes logiret, angesehen er schon längst ens* sich auff seiner Mühle auffhaltet, so außerhalb der Stadt, undt müße allenfalls Johann Peter Heß der Färber so dermahlen in Seinem Hauß wohnet, solches Nacht Zedul geschrieben haben. Worauff dann solche sach as examinandum außgesehet, dem Citato aber die Abstraffung reserviret worden.

Jean Christophe Reichard demande en décembre 1765 à la tribu des maçons de nommer des experts qui examineront le travail qu’il a commandé au maçon Jean Georges Faussert. Les experts estiment que les travaux de plâtrerie ont été mal exécutés. Le maçon déclare qu’il a confié le travail à un compagnon plâtrier. Le conseil exige que le maçon fasse exécuter un travail en bonne forme. Comme il n’a pas obtempéré, le maître d’ouvrage a fait faire les travaux par le plâtrier Joseph Pschitt et demande en juin 1766 à être remboursé. Le conseil des maçons suggère que le chef des travaux retienne la somme sur le paiement du contrat que le maçon exécute à Wasselonne. Jean Georges Fausser se retourne contre le plâtrier Joseph Zieger auquel il a confié le travail. Le conseil ordonne à Joseph Zieger de régler les frais.

1765, Protocole des Maçons (XI 239)
Johann Christoph Reichard färber Contra Johann Georg Faußert
(f° 184-v) Dienstags den 3.t Decembris 1765. Experten benambßung -1. lb 10. ß) – hat Ihro Gnaden herr Ammeister Faust hochgelieben der herr Oberherr auf ansuchen Johann Christoph Reichard färbers vnd burgers allhier, umb die Von mr Johann Georg Faußert Steinmetzen vnd maurern an deßen behausung in der steinstraß neben dem gasthauß Zum pflug gemachte arbeit, ob sie meisterhafft verfertiget Zu besichtigen, vnd Zu Examiniren, als Expertes ernennet H Werckmeister Johann Lorentz Götz und Mr Johann Michael Meÿer beede maurermeister.
(f° 185) Sambstags den 14.t Decembris 1765. Johann Christoph Reichard burger vnd färber allhier klaget Contra mr Johann Georg Faußert den maurern, wegen in deßen behausung in der steinstraß nach inhalt producirer Experts relation vom 9.ten dießes nichts nutz noch meisterhafft gemachte gibß arbeit, bittet beklagter anzuhalten solche in meisterhafften stand zu stellen.
beklagter Zu seiner Verantwortung gesagt, daß er solche Gibß arbeit einen gesellen verdungen habe, und Kläger ihme befohlen den gesellen deßwegen Zu bezahlen, bittet absolutionem.
Ist nach angehörter Klag und antworth, auch ersehener Relation H. Werckmeisters Johann Lorentz Götz, vnd Mr. Michael Meÿers der Ernanten Experten vom 9. huius Erkandt, seÿe beklagter Zu Condemniren Klägern die gibs arbeit questionis in guthen meisterhafften stand Zu stellen ref: Exp: wo nicht ihme Klägern erlaubet solche durch einen andern meister auff deßen vnkosten machen Zu laßen, salva regressu wider ward er einige Zu haben Vermeinen wird.
(f° 198) Sambstags den 21. Junÿ 1766. Mr Johann Georg Faußert maurer Klagt Contra Joseph Zieger den Verburgerten Gibsergesellen, Kläger bringt vor, wie daß er gegen Johann Christoph Reichard burger vnd färber allhier durch bescheid E. E. gerichts vom 14. Xbris 1765. condemnirt worden die von besagtem Zieger an Reichards behaußung an der Steinstraß Verfertigte Gibsarbeit, weillen sie nicht meisterhafft gemacht, durch die in bemelten bescheid allegirte Expertisse befunden worden, salvo regressu wieder warnder einigen Zu heben vermeinen wird, nun beklagter solche Gibs arbeit accordirtermaßen übel Verfertiget, vnd er Kläger solche durch Joseph Spschitt den Gibser anderst machen Laßen, welche sich sambt den vnkosten auff 20. R. 4. ß. 3. d. belauffet, bittet, angesehen ihme beklagten schon Zum Zweÿten mahl hiehero gebotten worden, vnd nicht Erschienen in Contumaciam wieder denselben Zusprechen und in die bezahlung sothaner 20 R. 4. ß 3 D. Zu condemniren.
Ist nach angehörter Klag, und auff beklagten nicht Erschienen Erkandt, solle Ein arrest beÿ H. Bau Inspector Samuel Werner wegen der von beklagtem an dem Catholischen schulhauß Zu Waßlenheim machender arbeit auff deßen Zufordern habenden lohn biß ad concurrenciam Summæ angelegt werden, vnd im fall er H. Bau Inspector solche arbeit nicht auß Zu Zahlen hat, solle dieser arrest Zu Waßlenheim beÿ deme, so solche arbeit Zahlt, mediante parealis angelegt werden, Und dießes biß er beklagter sicht dießer Klag halben dießeitig beÿ E. E. gericht wird Verwantwortet haben
(f° 203) Dienstags den 14.t Octobris 1766. Mr Johann Georg Faußert der maurer Klagt wieder Joseph Zieger den Gibser, sagend er habe ihme übertragen die gibsarbeit in H Richerts in der steinstraß behaußung zu Verfertigen, auch selbige ihme, nachdem er, damit fertig worden, laut producirer quittung bezahlt, weillen nun dieße gibs arbeit nicht teuglich befunden, sondern von dem ordonnirten augenschein abzuschlagen erkandt worden, so wäre es auch gesehen, und diese arbeit durch Joseph Spschitt den gibser neu gemacht worden, dem er dann aus Erkandtnuß E. E. gerichts laut producirer quittung ermeldte arbeit neuerdingen, nebst abtrag aller deßhalben auffgegangenen Vnkösten bezahlen müßen, Wann nun die schuld an ihme Zieger, als welcher die arbeit nicht recht gemacht oder durch sein leuth nicht recht machen laßen, alß bäte Er ihn Zieger anzuhalten ihme Kläger die an Joseph Pschitt bezahlte gibßarbeit und alle deßweg gehabt Unkösten Zu refundiren.
Beklagter Zugegen sagt, er habe die arbeit nicht gemacht mithin seÿe er auch nicht schuldig davor Zustehen.
Erkandt, seÿe beklagter Joseph Zeiger anzuhalten den Kläger alles was er an Joseph Pschitt vor die auffgemachte gibßarbeit zahlen mußen wie auch alle außgelegte unkösten zu refundiren, ihme Zeiger aber seinen regress wieder weren er einig. Zu habend vermeinet, vorbehalten.

Liquidation après vente judiciaire des biens d’un locataire, le perruquier Claude Antoine Dieu

1773, Me Dautel (Fr. Henri, 6 E 41, 295)
Außweißung welche Insachen Claude Antoine Dieu des privilegirten Peruquenmachers und Schirmers allhier Credit geschäfft betreffend, zufolg Erkandnus E. E. Großen Rhats vom 29. Martÿ A° 1773
In præsentia H. rathherrn Eschenauer und H. rathherrn Schultzen beede deputatorum, wie auch mein des rhaschreibers vorgenommen worden. Dienstags den 30.t Martii Anno 1773
Die Credit Massa bestehet dermalen allein in dem Erlöß welcher auß dem beÿ der ganth in præsentia derer Hh. Depp. E. E. Großen rhats offentkllich versteigert Perruquenmacher privilegio erhalten worden, und thut dieses wenig. preiß, dieweilen dieser außweißung nach die collocirte Creditoren darauff schuldig befriedigt worden, ist die verganthung derer wenigen mobilien in suspenso geweßen und versteigt worden, in Sa. 510. lb
(…) It. Joh: Christoph Reichard der färber v. b. allh. ane hßzß seith Mich. 1772 biß annunc. mariæ 1773

Le teinturier Jean Christophe Reichard fait vendre des effets mobiliers
1778, Me Lederlin (6 E 41, 901) n° 54
Verkauff Registerlein Über Herrn Johann Christoph Reichard Schwartz und schönfärbers auch burgers dahier

Jean Christophe Reichard meurt en 1789 en délaissant pour seule héritière sa fille Marguerite Madeleine, femme de Jean Daniel Hoh. L’actif de la succession s’élève à 4 574 livres, le passif à 4 210 livres.

1789 (7.7.), Me Stoeber (6 E 41, 1257) n° 718
Inventarium über weÿl. herrn Johann Christoph Reichard des gewesten Färbers verlassenschafft – nach seinem den 30. apr. jüngst erfolgten absterben, auff ansuchen der hinterbliebenen Wittib Fraun Catharina geb. Hohin beÿständlich herrn Friedrich Singer des Weinhändlers, wie auch der mit ihr der Wb. erzeugten einzigen tochter und ab intestato verlaßenen Universal Erbin Fraun Margaretha Magdalena Hohin geb. Reichardin H. Johann Daniel Hoh des hufschmidts Ehegattin

in der zu Straßburg dero Vorstadt Steinstras gelegen und in diese verlassenschafft gehörigen behausung
Eigenthum an einer behausung. Neml. I. behausung hof hfs Scheur Stall u. bronnen mit allen übrigen Gebäuden, begriffen, Weithen, Zugehörden, rechten und Gerechtigkeiten zu Straßburg an der Vorstadt Steinstraß I.s. neben H. Johann Jacob Stempffel dem Gastgeber zur Pflug, 2.s. neben H. Georg Heinrich Steinbach dem Mezger ehevögtl. weiß, hinten auff gedachte Gastbehausung (laut) Abschatzung vom 7. julÿ jüngst taxirt pro 1400 lb. Hierüber besagt Kfbrf. durch H. Notarium Meÿer Contractuum Notarium gefert. de dato 14. feb. 1607, Ferner Kfbrf. mit E.E. Kl. Raths anhang. Ins. de dato 14. Xbr 1581, Weiter zinsbrief m. des bisch. hofs anhg. Ins. de dato 29. apr. et 5. maÿ 1581, Mehr sagt über i. Stall u. i. Pläzlein so ehediesem von der Gastbehausung zum Pflueg zu diesem hauß erhandelt aber meistens wieder zurückgegeben worden Kfbrf. in cer Cancelleÿ Contract Stub de dato 8. feb. 1727, So dann Cancelleÿ Contract Stub sub dato 22. Xbr 1731
Norma hujus inventarii, hausrath 92 lb, leerer Faß 15 lb, Silbernen Geschmuck 8 lb, Gold 8 lb, Pfenningzinß hauptgüter 1500 lb, behausung 1400 lb, activ schulden 1550 lb, Summa summarum 4574 lb – Schulden 4210 lb, Nach dern abzug 364 lb, Stall summ 3414 lb
Eheberedung (…) – Not. Johann Friedrich Lobstein den 6. maÿ 1756

Marguerite Madeleine Reichard loue la forge et un logement à (son fils) maréchal ferrant Charles Louis Hoh et Anne Barbe Reichard

1809 (29.4.), Strasbourg 2 (30), Me Knobloch n° 4153 – Enregistrement de Strasbourg, acp 111 F° 72 du 1.5.
Bail de six années à commencer le 1 janvier dernier – Marguerite Madeleine Reichard veuve de Jean Daniel Hoh maréchal ferrant
à Charles Louis Hoh maréchal ferrant et Anne Barbe née Reichard
la forge, le poele donnant sur la rue, la chambre de derrière y attenant, une chambre au second pour la servante, une autre chambre pour le forgeron, la petite Pharmacie aux chevaux, la grande écurie a droite du sellier de grenier le tout dans une maison sise en cette ville rue et faubourg de Pierre n° (-), moyennant un loyer annuel de 350 francs

Catherine Hoh veuve de Jean Christophe Reichard meurt en 1811. Sa fille Marguerite Madeleine Reichard veuve de Jean Daniel Hoh devient ainsi seule propriétaire de la maison

1811 (29.8.), Strasbourg 2 (34), Me Knobloch n° 5268 – Enregistrement de Strasbourg, acp 117 F° 186-v du 30.8.
Inventaire de la succession de Catherine Hoh veuve de Jean Christophe Reichard teinturier décédée le 24 avril 1811 – à la requête de Marguerite Madeleine Reichard seule et unique héritière de sa mère
dans la maison mortuaire faubourg de Pierres n° 26 – meubles 97 fr
Immeuble. une maison avec appartenances et dépendances sise à Strasbourg rue et faubourg de pierres n° 26 d’un côté Jacques Keller d’autre le Sr Mechling derrière le Sr Steinbach – avenu dans la succession de ses père et mère – le rez de chaussée est occupé en partie par Charles Louis Hoh pour 150 francs, l’autre partie du rez de chaussée par le Sr Rausch pour 144 francs, Sr Roeder jardinier un appartement sur la cour pour 48 fr, le restant de la maison occupée par la requérante pour 48 fr, estimée 7800 francs
total général 7897 fr

Marguerite Madeleine Reichard vend la maison à son fils Charles Louis Hoh et à Anne Barbe Reichard qui l’avaient déjà louée en 1809

1821 (26.5.), Strasbourg 2 (49), Me Weigel n° 1145 – Enregistrement de Strasbourg, acp 152 F° 176-v du 5.6.
Marguerite née Reichardt veuve de Jean Daniel Hoh, maréchal ferrant tutrice de Marguerite Madeleine Hoh
à Charles Louis Hoh, maréchal ferrant, et Anne Barbe née Reichardt
une maison avec bâtiment de devant et de derrière et un bâtiment latéral qui joint les deux premiers, deux cours, deux puits, écurie, appartenances et dépendances sise à Strasbourg rue Faubourg de Pierre n° 26, d’un côté N Keller, d’autre Henri Steinbach derrière ledit Keller – pour 17 000 francs

Le maréchal ferrant Charles Louis Hoh épouse en 1808 Anne Barbe Reichard
1808 (4.10.), Strasbourg 2 (29), Me Knobloch n° 3867 – Enregistrement de Strasbourg, acp 108 F° 50-v du 10.10.
Contrat de mariage – Charles Louis Hoh, maréchal ferrant, fils majeur de feu Jean Daniel Hoh, maréchal ferrant, et de Marguerite Madeleine Reichard
Anne Barbe Reichard, fille majeure de Jean Daniel Reichard et de Marguerite Salomé Murr

Ils font dresser l’année suivante l’inventaire de leurs apports
1809 (29.4.) Strasbourg 2 (30), Me Knobloch n° 4132 – Enregistrement de Strasbourg, acp 111 F° 72 du 1.5.
Inventaire des apports de Charles Louis Hoh maréchal ferrant et d’Anne Barbe Reichard, d’après leur contrat de mariage dressé par le notaire soussigné le 4 octobre 1808
dans la maison qu’occupent les requérans rue et faubourg de Pierres n° 26
la femme : meubles 812 fr, numéraire 927 fr, droits éventuels pour mémoire, total 1800 fr
le mari : meubles 250 fr, marchandises 1602 fr, total 1942 fr (1832 fr)

Ils donnent leur consentement au mariage de leur fils Daniel Louis Hoh
1835 (5.2.), Strasbourg 2 (77), Me Weigel n° 8711 – Enregistrement de Strasbourg, acp 230 F° 13-v du 5.2.
Consentement – Charles Louis Hoh, maréchal ferrant, et Anne Barbe Reichardt, au mariage de Daniel Louis Hoh, artiste vétérinaire au 8° régiment de chasseurs en garnison à Paris avec Anne Marie Traub fille de Jean Traub, mre tailleur au 7° régiment d’infanterie de ligne en garnison à Caen (Calvados)

Charles Louis Hoh meurt en 1841 en délaissant quatre enfants

1841 (28. Xbre), Strasbourg 12 (156), Me Noetinger n° 14 038
Inventaire de la succession de Mr Charles Louis Hoh vivant maréchal ferrant et artiste véterinaire à Strasbourg y décédé le 14 décembre 1841.
L’an 1841, le 28 décembre A la requête 1° de Madame Anne Barbe Reichard, veuve de feu M. Charles Louis Hoh, vivant maréchal ferrant & artiste véterinaire à Strasbourg, elle y domiciliés Agissant ez qualités suivantes a) en son nom et personnel comme veuve & ayant été commune en bien d’avec le défunt son mari & encore comme usufruitière de la moitié de la succession de son mari ainsi qu’il résulte du contrat de mariage ci après relaté, b) au nom & en qualité de mandataire de M. Daniel Louis Hoh, médecin vétérinaire demeurant à Meulan, 2. de M Frédéric Charles Hoh, charcutier demeurant à Strasbourg, 3° & de Mad. Marguerite Barbe Hoh veuve de M. André Müller vivant boulanger à Strasbourg y domiciliée, 4° de Mad. Julie Hoh majeure d’ans en jouissance de ses droits demeurant à Strasbourg, Les dénommés Daniel Louis, Hoh, Frédéric Charles Hoh, Marguerite Barbe Hoh & Julie Hoh habiles à se dire & porter héritiers chacun pour un quart du défunt sieur Charles Louis Hoh leur père.
Pour servir de base au présent inventaire, la De veuve Hoh a représenté l’expédition du contrat de mariage passé devant Me Knobloch me 4 octobre 1808 (…), II. L’expédition d’un acte passé devant ledit Knobloch notaire le 29 avril 1809 qui est l’inventaire des apports (…)

Masse active de la communauté. (…) Immeubles. une maison avec cours, écuries, dépendances sise a Strasbourg faubourg de pierre N° 26 d’un côté les Sieurs Wilhelm & Steinbach de l’autre le Sieur Michel aubergiste par derrière lesdits Sr Steinbach & Michel. Acquis de De Marguerite Madeleine Reichardt veuve de M. Jean Daniel Hoh maréchal ferrant à Strasbourg suivant contrat reçu Weigel Notaire à Strasbourg le 26 mai 1821 pour le prix de 17 000 francs. Cet immeuble est occupé par la succession & les requerans en évaluent le rapport annuel sans distraction des charges à 1000 francs représentant au denier vingt un capital de 20 000 francs
Environ cinq ares de terre ban de Strasbourg canton in der Finckmatt (…)
Récapitulation de la masse active de la communauté, mobilier 2014, créances 1743, maison 20 000, pièce de terre 200, Total 23 957 – Masse passive, dettes 26 438, remplois 8242, Total du passif 34 680 francs, Il y a un déficit de 10 722 francs
Succession du Sieur Hoh 2130 francs
Rapport à faire par les héritiers 2003 francs

La veuve loue une partie de la maison au maréchal ferrant Jean Kocher

1845 (23.1.), Enregistrement de Strasbourg, ssp 92 (1881) f° 9-, ssp du 23. oct. 1844
Bail – Cejourd’hui 23 octobre 1844 il a été fait et conclu le bail suivant entre Dme Barbe Reichhardt Veuve de feu Louis Hoh en son vivant maréchal ferrant d’une part
et le Sr Jean Kocher, maréchal ferrant, d’autre part, les deux demeurant à Strasbourg
Savoir. Art. 1. La dite Dme Ve Hoh loue audit Kocher dans la maison a elle appartenant, sise au Faubourg de Pierre N° 26, l’atelier de maréchal ferrant avec tous les accessoires, le logement de devant au premier étage de la maison de derrière, une chambre au rez de chaussée de ladite maison, la chambre y contiguë pour y déposer la houille et autres matériaux, la chambre à coucher des ouvriers au grenier et le petit Grenier au dessus de la buanderie.
Art. 2 Le présent bail est fait pour six années consécutives qui commenceront le premier mai prochain (…) Art. 3. (pour) un loyer annuel de 420 francs

Les héritiers mettent la maison en vente. C’est la fille cadette, Julie Hoh, qui se rend acquéreuse

1846 (4. Xbr), Strasbourg 12 (170), Me Noetinger n° 18 911
Ont comparu 1. De. Anne Barbe Reichardt, veuve de Mr Charles Louis Hoh, en son vivant maréchal ferrant & artiste vétérinaire à Strasbourg où elle demeure, agissant en son pour nom & en qualité de mandataire mandataire de son fils M. Daniel Louis Hoh médecin vétérinaire demeurant autrefois à Meulan actuellement à Bernay (Eure), 2. M. Frédéric Charles Hoh, charcutier, et De Anne Marie Ritter son épouse qu’il autorise, 3. De Marguerite Barbe Hoh veuve de M. André Müller, en son vivant boulanger, 4. Et Delle Julie Hoh, majeure sans état, tous ces derniers demeurant également à Strasbourg. Lesquels étant intentionnés de sortir de l’indivision relativement aux immeubles ci après désignés (…)
Désignation des immeubles. 1. Une maison consistant en bâtiment de devant, bâtiment latéral & bâtiment de derrière, avec cours, écuries, remises & dépendances, le tout d’une contenance superficielle de neuf ares 65 centiares, situé à Strasbourg rue du faubourg de pierre N° 26, tenant d’un côté à M. Wilhelm & en partie M. Steinbach, de l’autre à M. Michel aubergiste pardevant ladite rue, par derrière ledit Sieur Michel
2° Et une pièce de terre (…) – Etablissement de la propriété. Les immeubles à vendre ont été acquis par la dame veuve Hoh & feu son mari durant la communauté d’acquets qui a existé entr’eux, après le décès de M. Charles Louis Hoh sa part dans lesdits immeubles est avenue à ses enfant lesdits Daniel Louis Hoh, Frédéric Charles Hoh, Marguerite Barbe Hoh veuve Müller & Delle Julie Hoh ses seuls héritiers ainsi que le constate l’inventaire après ledit décès, dressé par M Noetinger le 28 décembre 1841, En outre suivant contrat de mariage passé devant M Knobloch le 4 octobre 1808, le défunt a fait donation à sa veuve de l’usufruit viager de la moitié de sa succession. Par suite de quoi la veuve Hoh a la pleine propriété de la moitié desdits immeubles et l’usufruit viager d’un quart des mêmes biens & les enfants Hoh sont propriétaires de l’autre moitié ou de deux quarts des immeubles dont un quart est grevé d’usufruit au profit de la veuve. Les conjoints Hoh ont acquis la maison & des dépendances désignées sous l’article premier de De Marguerite Madeleine Reichardt veuve de M. Jean Daniel Hoh vivant maréchal ferrant à Strasbourg suivant contrat de vente passé devant Mr Weigel, notaire à Strasbourg le 26 mai 1821 pour le prix de 17 000 francs qui est encore dû & qui fera l’objet d’une délégation au profit des héritiers de ladite venderesse, ces héritiers sont 1° conjointement pour un tiers les enfants Hoh covendeurs par représentation de leur père susqualifié, 2° pour un tiers De Marguerite Madeleine Hoh veuve de M Abraham Gaenshirt vivant cordier à Strasbourg où elle demeure 3. & pour le derniers tiers De Catherine Salomé Hoh veuve de M. Jean Geoffroi Rumpp épicier demeurant à Strasbourg ainsi que le constate l’inventaire dressé après le décès de ladite veuve Hoh par Me Noetinger le 8 septembre dernier – Mise à prix de la maison, 20 000 francs
N° 18 948. Adjudication préparatoire, le 24 décembre 1846, M. Frédéric Charles Hoh l’un des colicitants, 30 000 francs – Surenchère 5 janvier 1847
Adjudication définitive. Cejourd’hui le 5 janvier 1847
maison située à Strasbourg rue du faubourg de pierre N° 23 section N n° 220
à Charles Treis, cordonnier sous la réserve de nommer son command, pour la somme de 30 500 francs
Déclaration de command, à Delle Julie Hoh

Julie Hoh hypothèque la maison au profit de Marie Meuziau et André Mühl pour en régler le prix d’achat

1847 (23.2.), Strasbourg 12 (170), Me Noetinger n° 19 103
Obligation – A comparu Melle Julie Hoh, célibataire, majeure sans état, demeurant à Strasbourg, laquelle a déclaré devoir
à 1° ) Melle. Marie Meuziau, fille mineure émancipée, rentière, pour laquelle a accepté Mr Auguste Heilmann, principal clerc de notaire à ce présent, 2° & M. André Mühl, propriétaire, ci présent & acceptant, la somme de 20,000 francs, Melle Meuziau 15,000 francs, M. Mühl 5,000 francs
Affectation hypothécaire. Une maison consistant en bâtiment de devant, bâtiment latéral & bâtiment de derrière, avec cour, écuries, remises, aisances & dépendances, le tout d’une contenance superficielle de neuf ares 65 centiares, situé à Strasbourg, rue du faubourg de Pierre N° 26, section N. n° 220, tenant d’un côté à M. Wilhelm & en partie à M. Steinbach, de l’autre à M. Michel aubergiste, devant à la rue & derrière audit Sr. Michel (…) – Etablissement de la propriété. Melle Hoh déclare être propriétaire de la maison & de ses dépendances qui viennent d’être désignés pour les avoir acquises pour 30 500 francs des veuve & héritiers de Charles Louis Hoh, en son vivant maréchal ferrant & artiste vétérinaire à Strasbourg aux termes d’un procès verbal d’adjudication définitive dressé par Me Noetinger le 5 janvier 1847 Dans un acte de liquidation passé devant le même Me Noetinger ce jourd’hui & qui sera soumis à la formalité de l’enregistrement en même temps que les présentes, sur la succession dudit Charles Louis Hoh elle a été déléguée à payer (…)

Liquidation de la succession de M Charles Louis Hoh
1847 (23.2.), Strasbourg 12 (170), Me Noetinger n° 19 102
Ont comparu 1° Dme. Anne Barbe Reichard veuve de M. Charles Louis Hoh, en son vivant maréchal ferrant à Strasbourg où elle demeure, agissant en son propre nom et en qualité de mandataire de son fils M. Daniel Louis Hoh, médecin vétérinaire demeurant autrefois à Meulan actuellement à Bernay (Eure), 2. M Frédéric Charles Hoh, charcutier, 3° Dme. Marguerite Barbe Hoh, veuve de M. André Müller, en son vivant boulanger, 4° Et Dlle. Julie Hoh majeure sans état, tous ces derniers demeurant également à Strasbourg. (…) lesquels désirant procéder à la liquidation définitive de la succession dudit défunt Charles Louis Hoh ont exposé préliminairement ce qui suit.
Décès, inventaire, gestion & vente des immeuble. Le Sr Charles Louis Hoh père est décédé en cette ville le 14 décembre 1841. Inventaire de sa succession fut dressé par Me Noetinger le 28 décembre suivant, dans cet acté a été analysé le contrat de mariage passé entre les époux Hoh devant Me Knobloch le 4 octobre 1808 qui stipule une communauté réduite aux acquêts (…) les biens immeubles qui dépendaient de la succession ont été vendus suivant procès verbal d’adjudication définitive dressé par Me Noetinger le 5 janvier 1847 adjugés savoir, la maison du faubourg de Pierre N° 26 en cette ville à Dlle Julie Hoh l’une des héritières (…)

Anne Barbe Reichard veuve de Charles Louis Hoh meurt en 1849 en favorisant sa fille cadette Julie Hoh
1849 (22.8.), Strasbourg 12 (177), Me Noetinger n° 21 370
Inventaire de la succession de dame Anne Barbe Reichhardt veuve de M. Ch. Louis Hoh en son vivant maréchal ferrant et artiste vétérinaire à Strasbourg, y décédée le 12 août 1849
Cejourd’hui 22 août 1849 (…) A la Requête 1. de M. Frédéric Charles Hoh, charcutier demeurant à Strasbourg, 2° de dame Marguerithe Barbe Hoh veuve de M. André Müller, en son vivant boulanger en la même ville y demeurant, 3° de Delle Julie Hoh, marchande épicière demeurant également en cette ville, Cette delle Hoh agissant 1° en son propre et privé nom, 2° en qualité de Mandataire de M. Daniel Louis Hoh médecin vétérinaire demeurant à Bernay (Eure) suivant procuration (…) lesd. Frédéric Charles Hoh, dame Müller, Melle Hoh et Daniel Louis Hoh en qualité de seuls et uniques héritiers de feue dame Anne Barbe Reichhardt leur mère, en son vivant veuve de M. Charles Louis Hoh (…) savoit la Dlle Julie Hoh comme légataire de toute la quotité disponible soit de un quart de la succession de lad. dame sa mère suivant Testament olographe de celle-ci en date de Strasbourg le 24 juillet dernier (…) déposé en l’étude de Me Noetinger (…)
Le tout fait trouvé déclaré exhibé à Strasbourg en la Maison mortuaire faubourg de Pierre N° 26
objets mobiliers 2998, total de l’actif de lasite succession 15 474 francs
Masse passive 901 – Balance, reste 14 561 francs
Créances actives douteuses 370 francs

L’épicière Julie Hoh vend la maison au vétérinaire Jean Daniel Frédéric Imlin

1851 (26.2.), Me Noetinger (selon l’enregistrement)
Vente – Julie Hoh, Marchande Epicière à Strasbourg
à Jean Daniel Frédéric Imlin, vétérinaire à Strasbourg
une Maison sise à Strasbourg faubourg de Pierres N° 26, moyennant 27 000 francs, dont 7000 francs payés comptant et 20&pt°000 francs payables entre les mains de Marie Meuziau épouse de Laurent Anselme Marchal médecin à Strasbourg et André Mühl propriétaire à Strasbourg, créanciers hypothécaires en vertu d’un acte reçu Noetinger le 23 février 1847 – Origine, adjudication reçue Noetinger le 5 janvier 1847.
acp 399 (3 Q 30 114) f° 32-v du 5.3.

Jean Daniel Frédéric Imlin épouse en 1837 Sophie Eugénie Broistedt
1837 (25.5.), Strasbourg 8 (65), Me G. Grimmer n° 6078 – Enregistrement de Strasbourg, acp 250 F° 53 du 3.6.
Contrat de mariage, communauté réduite aux acquets – Jean Daniel Frédéric Imlin, vétérinaire et professeur d’équitation, fils de feu Emanuel Frédéric Imlin, orfèvre, et de Marie Elisabeth Feyhl
Sophie Eugénie Broistedt, fille de Henri David Broistedt, négociant, et de Sophie Christmann

Sophie Eugénie Broistedt meurt en 1841 en délaissant deux enfants
1841 (27.9.), Strasbourg 9 (87, nv. cote), Me Becker n° 1349
Inventaire après le décès de Dame Sophie Eugénie Broistedt vivante épouse de M. Jean Daniel Frédéric Imlin, vétérinaire et professeur d’équitation
L’an 1841, le lundi 27 septembre, a la requête de M. Jean Daniel Frédéric Imlin, vétérinaire et professeur d’équitation, agisant 1° à cause de la communauté de biens qui a existé entre lui et Dame Sophie Eugénie Broistedt son épouse aux termes de leur contrat de mariage ci après relaté, 2° en qualité de donataire d’une partie de la fortune de sad. défunte ainsi qu’il résulte du même contrat, 3° et en qualité de père et tuteur légal de Eugénie Imlin et de Frédéric Imlin ses deux enfants mineurs nés de son mariage avec la défunte. En présence de M. Charles Louis Arnold architecte demeurant en ladite ville, agissant au nom et comme mandataire de M Henri Broistedt négociant demeurant en la même ville (…) en qualité de subrogé tuteur des mineurs susnommés.
Lesdits Eugénie Imlin et de Frédéric Imlin habiles à se dire et porter seuls héritiers chacun pour moitié de fe lad. Dame Imlin
trouvés dans le logement que les époux Imlin occupaient dans une maison sise à Strasbourg lieu dit Zimmerhoff où lad. dame est décédée ne 23 avril dernier
Récollement. Avant d’inventorier les effets maisons de lad. Communauté et succession, il a été procédé sur une expédition produite à cet effet par M Imlin de son contrat de mariage passé devant Me Guillaume Grimmer notaire à Strasbourg le 25 mai 1837

Jean Daniel Frédéric Imlin se remarie avec Julie Düringer
1843 (6.7.), Strasbourg 9 (90), Me Becker n° 1989
Contrat de mariage – Ont comparu M. Jean Daniel Frédéric Imlin, vétérinaire et professeur d’équitation, demeurant à Strasbourg veuf avec deux enfants de Madame Sophie Eugénie Broistedt son épouse défunte, d’une part
Et Madlle. Julie Düringer, fille mineure de M. Jean Düringer, pasteur, et de Dame Catherine Marschal son épouse, tous les trois demeurant à Lampertheim
Article deux. Le futur époux déclare que ses apports se composent des biens dont le détail suit, savoir
I. Biens qui lui appartiennent en pleine propriété. (…) 2.) Les matériaux et autres objets de nature mobiliere composant différentes constructions qui servent de manège, d’écuries, de hangard, de forge et de bureau que M Imlin a fait élever sur un terrain situé à Strasbourg, près la porte des Juifs au lieu dit Zimmerhof appartenant à M Klotz architecte, lesdits matériaux y compris (…)
II Biens dont la nue-propriété appartient au futur époux, grevés d’usufruit viager au profit de Madame sa mère. Un quart indivis dans la nue-propriété des biens dont le détail suit, échu à M Imlin par l’acte de partage dressé par ledit M° Hickel le 17 février 1836, savoir
1) D’une maison sise à Strasbourg rue des Orfèvres n° 15
2) D’une autre maison sise même rue n° 16
3) D’une autre maison sise en la même ville place du marché neuf N° 15
4) D’une boutique sise en ladite Ville place du Temple Neuf N° 18
5) D’une autre boutique place du Temple Neuf N° 19
6) D’une maison sise à Strasbourg rue du faubourg de Pierres N° 55
7) D’une autre maison sise en la même ville, au marais vert N° 83
8) D’une campagne sise à la Robertsau N° 41
9) D’une autre maison sise au même lieu

Daniel Frédéric Imlin loue une boutique au boucher Georges Schwartz

1851 (18.10.), Me Becker (selon l’enregistrement)
Bail – Daniel Frédéric Imlin, vérérinaire à Strasbourg, pour trois ans du 25 décembre 1851
à Georges Schwartz, boucher à Strasbourg
une boutique avec arrière boutique, d’une maison sise à Strasbourg faubourg de Pierres N° 26, moyennant un loyer annuel de 400 francs
Le preneur payera en outre le tiers de frais de dalage de la boutique, et fera placer des lambris dans la boutique à ses frais
acp 404 (3 Q 30 119) f° 39-v du 23.10.

Daniel Frédéric Imlin loue une partie de la maison au marchand farinier Michel Moll

1852 (22.1), Me Becker (selon l’enregistrement)
Bail – Jean Daniel Frédéric Imlin, vétérinaire à Strasbourg
à Michel Moll, Md de farine à Strasbourg
de diverses localités d’une Maison sise à Strasbourg faubourg de Pierres N° 26, pour une durée de trois, six ou neuf ans du 25 mars 1852 moyennant un loyer annuel de 500 francs
acp 406 (3 Q 30 121) f° 73-v du 27.1.

La maison reviendra ensuite à son fils, le vétérinaire Frédéric Imlin qui épouse en 1872 Caroline Riff

Mariage, Strasbourg (n° 267) Du 15° jour d’avril l’an 1872, Acte de mariage de Frédéric Imlin, majeur d’ans, né en légitime mariage le 16 avril 1841 à Strasbourg, domicilié à Strasbourg, vétérinaire, fils de Jean Daniel Frédéric Imlin, vétérinaire et adjoint au maire, domicilié à Strasbourg ci présent et consentant et de feu Sophie Eugénie Broistedt, décédée à Strasbourg le 23 avril 1841, et Marie Caroline Riff, majeure d’ans, née en légitime mariage el 12 novembre 1847 à Bischheim (Bas-Rhin) domiciliés à Bischheim, sans profession, fille de Philippe Henri Riff, aubergiste, et de Caroline Hoffherr conjoints domiciliés à Bischheim (…) il a été passé un contrat de mariage devant Me Becker notaire à Strasbourg (i 64)


Cession et rétrocession partielle d’une grange à l’arrière de la maison (1727-1731)

Jean Frédéric Baur, aubergiste à la Nuée Bleue, et Anne Catherine Schweickhæuser vendent à leur voisin Jean Schell une écurie à l’arrière de l’auberge à la Charrue

1727 (8.2.), Chambre des Contrats, vol. 601 n° 102-v
Johann Friedrich Baur Gastgeber zum blauen wolcken und Anna Catharina geb. Schweickhäußerin mit beÿstand ihres schwagers H. Ulrich Greiner ohlmanns
in gegensein Johann Schell auch ohlmanns
Einen so genannten krummen Stall sambt dazu gehörigen hoffstatt so bißher zur gastherberg zum Pflueg ahne der Vorstatt Steinstraß, einseit neben Zittele dem haußfeurer, dem Veldentzischen hoff und Consorten anderseit neben durchaus neben kauffenden Schellen hinten auff deßelben gärttlein und bemeldten Veldentzischen hoff gehörig ware, welchen Stall hinder gedachten Schellen Scheur einseit neben längst deßelben gärttlein anderseit neben und längst der zum Pflueg gehörigen Scheur hinten auff den hindern hof des würthshaußes zum Pflueg stoßend gelegen ist, sambt allen gedachten Stalls begriffen, weithen, zugehörden und rechten wie auch einem hinder sothanem Stall in erstbemeldtem hindern hoff befindlichen plätzlein von dem eck und absatz der Scheur des gasthaußes zum Pflueg ahn, biß ahn die zu ebendenselben gehen den hindernhoff von sein Schellen gärttlein scheidende dielenwandt in der länge in einer Flucht und gerade linie 30 werckschuh in der breitte oder tieffe aber von verkauften Stall biß ahn das eck oder absatz bedüttener Scheür durchaus 4 Schuh 2 Zoll haltend
anbeÿ hat sich der käuffer verpflichtet falls er mit erkaufftem Stall gegen dem hindern hoff des Pfluegs heraus rucken und mitverkaufftes plätzlein verbauen sollte, das von solchem bau fallende Regenwaßer auff sich zu nehmen, von dem würths hauß zum Pflueg ab, und sein Schellen hauß oder gärttlein zu leiten – um 325 pfund
[in fine :] das mitverkauffte plätzlein ist Schell auff seine cösten mit einer Maur oder dielenwand zu schließen pflichtig

L’huilier Jean Schell rétrocède la majeure partie de la grange en se réservant le terrain le long vers le nord. L’acquéreur aura cependant le droit d’y faire tomber l’eau de son toit. Le vendeur cède en outre la jouissance de sa fosse d’aisances qui sera vidangée depuis l’auberge à la Charrue

1731 (22.12.), Chambre des Contrats, vol. 605 f° 523
Johannes Schell ohlmann und garttener ahne Steinstraß
H. Johann Michael Schweighäußer Specirers
daß er Schell ged. Schweighäußer einen contractum innominatum, do ut facies, getroffen
einen hinden an seinem in der Vorstatt Steinstraß einseit neben der gastherberg zum Pflueg, so gedachtem Sch zugehört, anderseit neben Johannes Rinck dem g.u.w. liegenden hauß befindlichen sogenannten Krummen Stall und ein hinder sein Schellen Scheur liegendes gärttlein mit allen dazu gehörigen gebäuden, begriffen, zugehörden und gerechtigkeiten jedoch mit vorbehalt eines hinder gedachter Scheur liegenden platzes der auff seithen Rinckischen haußes und auff der andern seithen längst dem Krummen Stall von ged. Scheur angerechnet, jederseits 21 werckschuh in der länge in der breitte aber von dem Rinckischen hauß oder dem einen eck der Scheur biß in ged. krummen Stall auff beeden nemlich der obern und untern seithen 27 schuh 3 zoll halten und ihme Schell wie auch deßen Erben eigenthümlich verbleiben soll. Jedoch ist H. Schweighäußer berechtiget, die Tachtrauff aber keine Näch von einen ahne besagtem ihme Schell verbleibenden platz stehend: oder zu setzen vorhabenden gebäuden in bedüttenen platz jure stillicidÿ zu allen zeithen fallen zu laßen. Ferner so cedirt er Schell erwehntem Schweighäußer in sein Schellen hoff unter seinem Schopff, an sein Schweighäußer zugehöriger* Maur, einen platz 5 werckschuh in der breitte und anderthalben Schuh in der tieffe haltend, beedes in sein Schellen hoff gehend, damit derselben eine Stock höhe einen steinernen Profeÿträchter in form eines Pfeilers und darüber einen gleichfalls in das Schellische hauß avancierenden Sitz und Secret dahin setzen, aber alles auff seine cösten ohne sein Schellen entgeldt verfertigen laßen könne, und zu allen zeithen daselbst jure servitutis behalten möge, aber auch schuldig sein solle gedachtes Secret auff sein Schweighäußers seithen und in seinem hauß ausführen zu laßen, doch aber solle weder ged. Secret noch deßen sitz weither als der Pfeiler selbst in Sein Schellen gerechtigkeit gesetzt werde, dahingegen vespricht er Schweighäußer sowohl denjenigen gartten platz den sich er Schell hinder seiner Scheur vorbehaltet als auch die Scheur selbst und sein Schellen hoff, so dann das darinn dermahlen befindliche pflaster in so weith sich ged. hoff anjetzo gepflastet findet, auff seine cösten, ohne sein Schellen entgeldt, dergestalten zu erhöhen daß das waßer aus sein Schellen hof ahne statt es sich bißher in ein Senckloch versenckt hat, in die Steinstraß seinen auslauff haben möge, wie nicht weniger den hof wieder auff jetzige weiß pflästern, die Scheur auffwinden, außbeßern ahne statt des unbrauchbaren holtzes, ziegel und andere materialien selbige mit brauchbarem neuem holtz ziegeln und Maurwerck versehen, das alte Scheuren holtz aber ihme Schellen eigenthümlich zu kommen zu laßen, wie nicht weniger die Scheuren Thenn mit Leÿmen zu beschlagen, und all dießes was ihme Schweighäußer erstgedachter maßen zu thun obliegt längstens biß Johannis Baptistæ 1732 in standt zu setzen


Les Maisons de Strasbourg sont présentées à l’aide de Word Press.