26, rue du Faubourg de Pierre
Rue du Faubourg de Pierre n° 26 (rue Graumann n° 1) – II 302 (Blondel), N 274 puis N 186, section 78 parcelle 13 (cadastre)
Maître d’ouvrage, Marguerite Kern veuve du serrurier Michel Burglecker – maître d’œuvre, Albert Wieger (1873)
La maison, localisée par rapport à l’auberge à la Charrue (Zum Pflug) qui lui fait face, appartient au milieu du XVII° siècle à des campagnards. Le marchand de bois Jean Henri Bischoff l’achète en 1686 puis la revend en 1690 à un tourneur, Jean Jacques Springer, qui est autorisé en 1704 à poser un chenal en bois dans la ruelle adjacente. La maison qui comprend un bâtiment latéral (1713) appartient ensuite au boucher Louis Zierlé qui y fait faire des constructions en 1731. Le nouveau propriétaire (1734), le teinturier Jean Jacques Acker, y fait à son tour des constructions et s’entend en 1736 avec son voisin au nord, le maréchal ferrant Georges Philippe Menges, pour paver l’impasse entre leurs propriétés. La maison qui comprend en 1766 un bâtiment arrière est estimée à une valeur minimale de 1 200 florins contre 450 florins en 1721. Après avoir appartenu un temps à un marchand, la teinturerie est reprise parJean Frédéric Birckicht, gendre de Jean Jacques Acker, qui charge en 1767 le maître maçon Jean Lingenhœlin d’aménager un atelier de chapelier dans le bâtiment à droite au fond de la cour. Le maréchal ferrant Jean Wilhelm est autorisé en 1785 à la repeindre bien qu’elle soit en avant de l’alignement proposé par Blondel, repris sur le plan des Ponts et Chaussées de 1851 ci-dessous.
Elévations pour le plan-relief de 1830, îlot 5
L’Atlas des alignements (clos en 1829) signale un bâtiment en bon état à rez-de-chaussée et deux étages en bois ; les plans des Ponts et Chaussées portent qu’il est en mauvais état (1823) ou en état médiocre (1851). L’impasse au nord a disparu entre l’époque du plan Blondel (1765) et de ceux des années 1820 (Ponts et Chaussées, plan-relief). Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830 (1), la façade à pignon sur rue se trouve entre les repères (k) et (l). La cour (J’) montre la façade arrière (3-4) du bâtiment sur rue, le bâtiment latéral (2-3) sur la droite de la cour, le bâtiment au fond de la cour (1-2) et la propriété voisine au nord (4-1) ; tous les bâtiments qui donnent sur cette cour ont deux étages. Dans la cour (K’), (1-4) représente une partie du bâtiment latéral. La deuxième cour (H’) représente l’arrière (3-4) du bâtiment au fond de la première cour selon une disposition identique à la cour (J’) : (3-2) est la partie sud, (1-2) la partie est et (4-1) la partie nord. Les portes qui s’y ouvrent assurent la communication avec d’autres parcelles qui appartiennent au même propriétaire.
Cours (J’), (H’) et (K’)
Plan des Ponts et Chaussées de 1851 (ADBR, cote 5 K 123)
Daniel Lobstein transforme en 1865 la maison qui est détruite pendant le siège de 1870. Il vend le sol à la veuve du serrurier Michel Burgleckler qui charge l’architecte Albert Wieger d’y construire une nouvelle maison à rez-de-chaussée, deux étages et mansardes après avoir cédé à la voie publique le terrain de son ancienne maison pour élargir la rue Graumann. Au lieu du numéro 28, la maison porte désormais le n° 26 (voir les changements de numéros).
Le bombardement aérien du 25 septembre 1944 endommage légèrement le bâtiment.
Elévation, coupe et plans du nouveau bâtiment (1873, architecte Albert Wieger, dossier de la Police du Bâtiment)
février 2015, juillet 2020
Sommaire
Cadastre – Police du Bâtiment – Relevé d’actes
Récapitulatif des propriétaires
La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1643 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date donnée par les registres du cadastre.
Valentin Hamman et consort, à Nieffern (Berstett), 1625 Sébastien Diebold, de Vendenheim, et ses cohéritiers |
||
1686 | v | Jean Henri Bischoff, marchand de bois, et (1659) Ursule Mahler puis (1675), Madeleine Reiser veuve du diacre Jean Georges Meyer et (1684) Salomé Saladin veuve de l’avocat Jean Henri Schatz – luthériens |
1690 | v | Sébastien Schneider, tourneur, et (1656) Marguerite Kirn – luthériens |
1703 | h | Jean Jacques Springer, tourneur, et (1685) Anne Marguerite Schneider – luthériens |
1720 | v | Louis Zierlé, boucher, et (1707) Marthe Müller – luthériens |
1725 | adj | Marthe Müller femme de Jean Louis Zierlin (supra) |
adj | Jean Joachim Zentgraff, enseignant au Gymnase, et (1707) Marie Félicité Wieger – luthériens | |
1734 | adj | Marthe Müller femme de Jean Louis Zierlin (supra) |
1734 | v | Jean Jacques Acker, teinturier, et (1723) Salomé Papelier – luthériens |
1758 | adj | Marguerite Acker – luthérienne |
1760 | v | Thiébaut Saltzmann , marchand, et (1760) Chrétienne Salomé Braun – luthériens |
1764 | v | Frédéric Birckicht, teinturier, et (1760) Marie Chrétienne Acker – luthériens |
1784 | v | Jean Wilhelm, maréchal ferrant, et (1784) Marie Catherine Gilg – luthériens |
1813 | h | Jean Wilhelm, maréchal ferrant, et (1813) Anne Marie Steinbach |
1851 | h | Daniel Lobstein, charron, et (1839) Sophie Salomé Wilhelm |
1874* | Michel Burgleckler, serrurier, et (1841) Marguerite Kern | |
1904* | François Eugène Burgleckler, serrurier, et (1895) Salomé Adé | |
1924* | Auguste Decheppe et (1908) Salomé Adé veuve de François Eugène Burgleckler |
Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 300 livres strasbourgeoises en 1703 et en 1713, 225 livres en 1721, 1 100 livres en 1749 et 600 livres en 1766
(1765, Liste Blondel) II 302, Jean Jacques Acker
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Bürcki, 3 toises, 2 pieds et 7 pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre) N 274, Wilhelm, Jean, maison, sol – 3,3 ares
Locations
1659, Thiébaut Merckel, potier
1821, Daniel Weber, tisserand, et Barbe Pfitzer
1874, (logement) direction des chemins de fer d’Alsace-Lorraine
1874, (magasin) fabricant de cigares Lindau et Winterfeld à Magdeburg
1875, (magasin) Auguste Brand
1875, (magasin) Antoine Tugemann de Barr
1875, (logement) direction des chemins de fer d’Alsace-Lorraine
Localisation sur le plan Blondel (1765)
Livres des communaux
Livre des loyers communaux VII 1466 (1673-1741)
Le loyer pour le chenal autorisé par les préposés au bâtiment est porté au registre des loyers. Il passe ensuite à Louis Zierlé puis à Jean Jacques Acker avant d’être reporté au folio 743
(f° 498) Johann Jacob Springer(s W.) der treher soll vom Gaden (…)
Ferner soll Er vom platz Zum Stand vor dem Münster (…)
Ferner Soll Er von einem 1 Sch. 2. Zoll lang Und 70. Zoll breiten holtzern Naach an seiner neben Hanß hohen in der Steinstraß liegenden behaußung, L. Prot: de 1704. fol: 64. Jahres vf Jacobi Und A° 1705. I.mo, 1 ß
Ludwig Zierle 1722. I.mo
Jetzt Johann Jacob Acker J. 743
(Quittungen 1706-1741)
Livre des loyers communaux VII 1466 (1673-1741)
Jean Jacques Acker doit un loyer pour des blocs de bois posés sur le communal (voir le registre des Préposés au bâtiment). Le loyer précédent est ensuite reporté sur la même page
(f° 743) Johann Jacob Acker der Färber solle Von einem 20. schuhe Lang und 9. schuhe breiten Platz Vor seinem Hauß in der Steinstraß, Eichene Klotz darauff Zulegen, jahrs auf Mich: und A° 1735. I.mo, 10 ß
1735, 1736
derselbe soll ferner Von einem 1. schuh 2. Zoll Lang, und 7. Zoll breiten Naach an seinem Hauß obgemelt, jahrs auf Jacobi und L. P. de 1704. fol: 64. A. 1735. I.mo, 1 ß
[in margine :] S. 498
(Quittungen, 1740, 1741)
Neuzb fol 86
Livre des loyers communaux, VII 1470 (1741-1802)
Le loyer pour les blocs de bois est supprimé en 1783 par décision des préposés au bâtiment. Celui pour le chenal passe à Jean Wilhelm
(f° 86) alzb. 743
Johann Jacob Acker /Johann Friederich Bürckicht/ der Färber solle von einem 20. schuhe lang und 9. schuhe breiten plat vor seinem Hauß in der Steinstraß Eichene Klötz darauf Zu legen Jahrs auf Mich. (id est 29. sept.), 10 ß
[in margine :] da keine Klötz mehr auf dem Platz liegen, als sind neben stehende 10. ß l. Erk. de 23. 7.br 1783. Prot. fol. 354. zu streichen
Ferner von einem I. schuh 2. Zoll lang und 7. Zoll breiten Naach an seinem Hauß Jahr auf Jacobi (id est 25. Julii), 1 ß
[in margine :] Johann Wilhelm
(Quittungen, 1741-an 4°)
C 89
Préposés au bâtiment (Bauherren)
1704, Préposés au bâtiment (VII 1381)
Jean Jacques Springer est autorisé à poser un chenal en bois (d’une longueur d’un pied deux pouces et d’une largeur de 7 pouces) dans la ruelle de sa maison voisine de celle de Jean Hoh, moyennant un loyer qui est porté au Livre des loyers communaux
(f° 64) Dienstags den 22. Julÿ 1704. Johann Jacob Springer der hohltreher, pt° eines Nachs – Johann Jacob Springer der hohltreher und burger alhier, ersucht MGhh: umb erlaubnus einen Hültzeren nach außerhalb seiner in dem Allmend: gäßlein neben hannß hohen des huffschmidts in der Steinstraßen gelegener Eckbehausung i. schuhe und 2. Zoll lang und 7. Zoll breit machen Zulaßen. Erk. Willfahrt geg. erlag. 1 ß d. Allmend: zinnß auff Jacobi 1705. primo.
1734, Préposés au bâtiment (VII 1396)
Jean Jacques Acker qui a posé sur la voie publique des blocs de bois répond aux préposés qu’il les déplacera sur son terrain dès qu’il aura terminé ses constructions
(f° 83-v) Sambstags den 4. Decembris 1734. folgende augenschein eingenommen worden. Johann Jacob Acker – In der Steinstraß Vor Johann Jacob Ackers des Färbers Hauß, welcher die straß Zuviel mit Eichenen Klotzen belegt, die aber nach seinem Außgeben in den jhme erlaubten Platz nächstens eingeschrenckt werden sollen, woran er wegen bawens bißher Gehindert worden.
1736, Préposés au bâtiment (VII 1397)
Le teinturier Jean Jacques Acker et le maréchal ferrant Georges Philippe Menges (propriétaire de la maison II 301) proposent de paver à leurs frais la ruelle entre leurs maisons si la Ville leur fournit les pavés, ce qu’elle accepte.
(f° 42-v) Dienstags den 5. Ejusdem [Junÿ] Johann Jacob Acker und Georg Philipp Mengeswegen Pflästerens – Johann Jacob Acker der Blaufärber und Georg Philipp Menges der Hueffschmid ersuchen Mghh. Unterthänig, in dem Kleinen nicht durchgehenden Gäßlein an ihren Häußern in der Steinstraß pflästern Zulaßen, Offeriren den Arbeiths Lohn Zubezahlen, Wann Man jhnen Von seithen der Statt die stein fourniren wolte. Erkant sollen jhnen die Stein Von der Statt fournirt, Von den Imploranten aber der Arbeits Lohn bezahlt, auch die Stein und Kieß auf jhren Kosten Zugeführt werden.
1783, Préposés au bâtiment (VII 1420)
Le teinturier Jean Frédéric Birckicht demande que soit rayé le loyer qui était dû pour des blocs de bois sur le communal
(f° 354) Dienstags den 25. Septembris 1783) Joh: Friderich Bürkigt – Johann Friderich Bürkigt, der Färber, trägt vor, daß er vor seinem Haus in der Steinstras keine eichene Klötz mehr liegen hat, vor deren Erlaubnus laut Stadt Zinsbuch fol. 86.a jährlich 10. ß d bezalt werden mußte, solche 10. ß dermalen vor das künftige zu streichen. Erkannt, Seien berührte 10. ß d. zu streichen.
1785, Préposés au bâtiment (VII 1421)
Jean Wilhelm est autorisé à faire repeindre sa maison sans préjudice à l’alignement
(f° 354) Dienstags den 13. Septembris 1785. Johann Wülm Hufschmidt – Idem [Herr Gruber, der Maurer,] nôe Johann Wülm, des Hufschmidts, bittet zu erlauben deßen behausung in der Steinstras gegen dem Pflug über gelegen anstreichen zu laßen. Erkannt, Augenschein
(f° 359) Sambstags den 17. Septembris 1785. Johann Wülm Hufschmidt – In der Steinstras an Johann Wülm, des Hufschmidts behausung, welcher dieselbe anstreichen laßen möchte. Erkannt Willfahrt jedoch ohne Præjuditz des dieser behausung vorgeschriebenen Alignements.
Préposés aux feux (Feuerherren, 4 R 91)
Le teinturier Jean Frédéric Birckicht charge le maître maçon Jean Lingenhœlin d’aménager dans le bâtiment à droite au fond de la cour un atelier de chapelier (apprêteur de chapeaux) pourvu d’un feu, dans la bâtiment arrière un poêle et une cuisine au premier et au deuxième étage.
(p. 144) Freÿtags d. 18. Septembris 1767. – Mr Johann Friderich Bürkig der färber will in seiner in der Steinstraß gelegenen hinden im hof rechter hand in hutmacher feur Recht setzen, auf allen seiten mit einer maur umbgeben, darüber ein hufgewölb, das rohr mitten ins Gewölb mit einem hundskopf umb den rauch auf sich selbst Zu nehmen von allem holtz entfernt.
Im hindern gebäu im ersten stock eine Stube gegen dem hof, darneben eine Kuchen mit heerd und Camin schoß machen, das rohr mitten durchs gebäu Von allem holtz entfernt.
Im Zweÿten stock ist das nemliche. Erk. Willfahrt. Mr Linckenhölin.
Description de la maison
- 1713 (billet d’estimation traduit) La maison comprend une cave solivée, bâtiment latéral, écurie, cour, sol, estimée avec toutes ses appartenances et dépendances à la somme de 600 florins
- 1721 (billet d’estimation traduit) La maison comprend le sol, plusieurs poêles, chambres, cuisines, vestibule, un vieux petit bâtiment latéral renfermant de petites chambres, une écurie, une cave solivée, ce bâtiment est vieux et délabré, le tout estimé avec ses appartenances et dépendances à la somme de 450 florins
- 1766 La maison comprend un bâtiment avant et un bâtiment arrière où se trouvent plusieurs poêles, chambres et cuisines, le comble est couvert de tuiles plates, la cave est solivée. Il y a en outre une cour, un puits et une teinturerie à trois chaudrons. Le tout est estimé avec ses appartenances et dépendances à la somme de 1 200 florins
Atlas des alignements (cote 1197 W 37)
La maison est au nom de Marchal, au lieu de Jean Wilhelm, mar(é)chal (ferrant)
1° arrondissement ou Canton ouest – Rue du Faubourg de Pierres
nouveau N° / ancien N° : 34 / 79
Marchal
Rez de chaussée et 2 étages en bois bon état
(Légende)
Ponts et Chaussées
1823 (ADBR, cote 2 SP 52) N° 79, Toute en bois, en mauvais état, 2 étages
1851 (ADBR, cote 5 K 123) N° 79, Wilhelm Jean 2 E B M (Maison à deux étages, constructions en bois, médiocre)
Cadastre
Cadastre napoléonien, registre 21 f° 79 case 2
Wilhelm, Jean, maréchal ferrant, à Strasbourg
Lobstein Daniel Charron à Strasbourg (1852)
N 274, maison, sol, faubourg de pierre 79
Contenance : 3,30
Revenu total : 190,72 (189 et 1,72)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 45 / 36
fenêtres du 3° et au-dessus :
Cadastre napoléonien, registre 22 f° 308 case 1
Lobstein Daniel charron
1874, Burglecker, Michael, Wittwe geb. Kern u. 2. Kinder, Johann Michel u. Eugen Frantz, Schlosser, Streinst. 25.
N 274, maison, sol, Faubourg de Pierre 28
Contenance : 3,30
Revenu total : 190,72 (189 et 1,72)
Folio de provenance : (79)
Folio de destination : 308
Année d’entrée :
Année de sortie : 1868
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 45
fenêtres du 3° et au-dessus :
N 274, maison
Revenu total : 196,72 (195 et 1,72)
Folio de provenance : 308 add.on
Folio de destination : zerstört
Année d’entrée : 1868
Année de sortie : 1871
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 58 / 46
fenêtres du 3° et au-dessus :
Année 1868, Augmentations – Lobstein Daniel f° 308, N 274, maison, revenu 195, addition de construction, achevée en 1865, imposable en 1868, imposée en 1868
Diminutions – Lobstein Daniel f° 308, N 274, maison, revenu 189, addition de construction en 1865, supp. en 1868
Année 1871, Maisons détruites pendant le blocus – Lobstein Daniel f° 308, N 274, revenu 195
Cadastre napoléonien, registre 24 f° 370 case 1
Burglecker Michael Wittwe und Kinder / Kinder
N 186, Hofraum, Graumannsgasse 1
Contenance : 2,70
Revenu total :
Folio de provenance :
Folio de destination : 370-I, 370-II
Année d’entrée :
Année de sortie : 1877
N 186.p, Hofraum, Graumannsgasse 1
Contenance : 2,58
Revenu total :
Folio de provenance : 370-I
Folio de destination :
Année d’entrée : 1877
Année de sortie :
N 186, Haus, Graumannsgasse 1
Revenu total : 701,34 (700 et 1,34)
Folio de provenance : Neubau
Folio de destination : Berichtigung
Année d’entrée : 1877
Année de sortie : 86/87
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 47 / 38
fenêtres du 3° et au-dessus : 15 / 12
Jahrgang 1877 – Burgleckler Michael Wittwe u. Kinder f° 370, N 186, Haus, Reinertrag 700, Neubau, vollendet 1874, steuerbar 1877, besteuert 1877
N 186, Haus
Revenu total : 467,34 (466 et 1,34)
Folio de provenance : Berichtigung
Folio de destination :
Année d’entrée : 86/87
Année de sortie :
Jahrgang 1886/87, Zugang – Burgleckler Michael We. u. Kinder f° 370-I, N 186, Haus, Reinertrag 466, Berichtigung, steuerbar 1886/87
Abgang – Burgleckler Michael We. u. Kinder f° 370-I, N 186, Haus, Reinertrag 700, Berichtigung, 1886/87
Cadastre allemand, registre 32 p. 723 case 3
Parcelle, section 78, n° 13 – autrefois N 186.p
Canton : Steinstraßd Hs N° 26 u. Graumanns Gasse N° 1 – rue du Faubourg de Pierre n° 26 et rue Graumann n° 1
Désignation : Hf, Whs u. N. G.
Contenance : 2,63
Revenu : 3700 – 4600
Remarques :
(Propriétaire), compte 1963
Burglecker Eugen Frantz
1924, Descheppe Auguste épouse née Adé veuve Burglecker
1937, Decheppe Auguste son épouse
1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)
Canton II, Rue 44 Fauxbourg de Pierre (p. 57)
(maison n°) 79
Pr. Wilhelm, Jean, Marechal – Marechaux
Lo. Bastian, Valentin, Tisserand – Drapiers
Lo. Bibier, Joseph, Employé au Magazin des Regimens d’Artois – o
Lo. Eiskircher, Pierre, Chanvier – Manant
Lo. Andres, Elisab, Veuve – Manante
Lo. Ingweiller, Jacques, Journalier – Manant
Annuaire de 1905
Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)
Steinstrasse (Seite 172)
26
Decheppe, Spezereihändl. 0
Decheppe, Kaufmann. 0
Dossier de la Police du Bâtiment (cote 789 W 158)
Rue du Faubourg de Pierre 26 (1871-1994)
La veuve Burgleckler est autorisée en novembre 1870 à construire un bâtiment à simple rez-de-chaussée pour servir d’atelier provisoire à l’emplacement de sa maison détruite par le bombardement (26, rue du Faubourg de Pierre et 1, rue Graumann).
Elle charge en juillet 1873 l’architecte Wieger de construire à l’angle de la rue Graumann élargie une nouvelle maison à rez-de-chaussée, deux étages et mansardes qui n’atteint pas la hauteur maximale autorisée. Le bombardement aérien du 25 septembre 1944 endommage légèrement le bâtiment.
Le local commercial au rez-de-chaussée est occupé par un magasin d’articles des colonies (Ch. Adam en 1900, Auguste Decheppe en 1902, Georges Musser en 1909), un épicier (1954-1974), un magasin d’appareils de chauffage électrique (1974-1979), la société Aqualoisir (1979-1983), une salle de jeux (1984), un restaurant oriental (1985)
Sommaire
- 1870 (novembre) – La veuve Burgleckler demande l’autorisation de construire un bâtiment à simple rez-de-chaussée pour servir d’atelier provisoire à l’emplacement de sa maison détruite par le bombardement (26, rue du Faubourg de Pierre et 1, rue Graumann). Elle s’engage à démolir le nouveau bâtiment à la première réquisition de l’administration. L’agent voyer rédige son rapport. L’autorisation est accordée à la pétitionnaire qui construira le bâtiment au plus tard fin mars 1871.
- 1873 (juillet) – L’architecte Wieger pour la veuve Burgleckler demande au préfet (Bezirks-Präsident) l’autorisation de construire une nouvelle maison à l’angle de la rue Graumann élargie, dessin. L’ingénieur d’arrondissement fait observer que les maisons bordant la route nationale n° 63 ont fait l’objet de négociations en 1871 et 1872 et que le nouveau bâtiment devra respecter les conditions générales arrêtées à cette occasion.
L’agent voyer fait son rapport. Le nouveau bâtiment en maçonnerie à rez-de-chaussée, deux étages en mansardes n’atteint pas la hauteur maximale (la rue du Faubourg de Pierre a plus de 10 mètres de large, la rue Graumann 10 mètres). Le rapport est contresigné par l’administrateur faisant fonction de maire et par l’architecte municipal - 1883 – G. Seiberlich demande l’autorisation de poser une enseigne
- 1900 – Ch. Adam (articles des colonies) demande l’autorisation de poser deux vitrines à l’avant de ses devantures (1,90 mètre de long sur 25 à 30 centimètres de large) – Autorisation – Les vitrines sont placées dans les niches des devantures.
1902 – Auguste Decheppe (articles des colonies) demande au commissaire de police l’autorisation de poser un appareil automatique devant sa porte. Le commissaire transmet la demande au maire. L’appareil devra empiéter au plus de 25 centimètres sur la voie publique au lieu des 32 souhaités. Le pétitionnaire supprime l’appareil. Dossier classé, juin 1903. - 1909 – La Police du Bâtiment constate que le marchand Georges Musser a posé sans autorisation une enseigne lumineuse – Demande, l’enseigne se trouve à 3 mètres de haut – Autorisation
1911 – Georges Musser (articles des colonies) déclare qu’il a retiré l’enseigne - 1933 – G. Dirringer, de Mulhouse, dépositaire général des Cafés d’Elima demande l’autorisation de poser une enseigne émaillée (26 centimètres sur 38) – Autorisation de poser une enseigne perpendiculaire chez l’épicier Dolz
1934 – Le représentant Dirringer déclare avoir retiré deux enseignes perpendiculaires - 1949 – Le bombardement aérien du 25 septembre 1944 endommage légèrement le bâtiment – Certificat de sinistré délivré à Auguste Decheppe
- 1954 – Une coupure de presse (L’Humaniré du 7 novembre) signale que la cheminée s’est en partie écroulée – La Police du Bâtiment constate les faits – Le maire notifie Auguste Decheppe de réparer le bâtiment – Travaux terminés, décembre 1954
- 1954 – L’épicier G. Heitz demande l’autorisation de poser deux enseignes sur lambrequin – Arrêté portant autorisation
- 1962 – La Police du Bâtiment constate que la brasserie Météor (à Hochfelden) a posé sans autorisation une enseigne sur lambrequin – Demande – Autorisation
1968 – La brasserie Météor dénonce le droit d’enseigne après que l’épicier Dillmann a cessé son activité. - 1974 – Le maire autorise l’épicier Heitz à vendre par liquidation. G. Heitz dénonce son droit d’enseigne en février 1973.
- 1974 – La s.à.r.l. Electricité Service (chauffage électrique) demande l’autorisation de poser une enseigne lumineuse. Photographie du bâtiment. Maquette de l’enseigne. Disposition des différentes enseignes sur les deux façades (croquis) – Arrêté portant autorisation de poser des enseignes – Les enseignes sont posées, octobre 1974
- 1979 – La Police du Bâtiment constate que la s.à.r.l. Aqualoisir a posé sans autorisation une enseigne lumineuse. J.-.J. Koffel répond qu’il a seulement modifié les enseignes de la société Electricité Service. Mme A. Kubler donne son consentement – Arrêté portant autorisation de poser des enseignes
- 1983 – Sylvie Fritsch (demeurant à Lingolsheim) demande une inspection avant d’ouvrir une salle de jeux – Croquis de la salle – La commission de sécurité rend son rapport
1983 (octobre) – Le préfet demande des renseignements avant d’autoriser Sylvie Fritsch à exploiter le débit de boissons Super défi – Déclaration d’ouverture (92 m² au rez-de-chaussée), octobre 1983 – Le préfet accorde l’autorisation
1983 (novembre) – La même demande l’autorisation de modifier l’enseigne en remplaçant le libellé Aqualoisir par Super défi – Autorisation du propriétaire, A. Kubler – Arrêté portant autorisation de poser des enseignes – L’enseigne est posée, janvier 1984
1984 (décembre) – Sylvie Fritsch cesse son activité – Radiation du registre du commerce et des sociétés (salle de jeux, vente de boissons, sandwichs, confiserie) – L’enseigne est retirée, janvier 1985. - 1985 – Le restaurant oriental Le Bagdad demande l’autorisation de poser des stores en corbeille – Photographies de la façade
La Police du Bâtiment répond en émettant un avis favorable pour les stores à placer dans les ébrasements mais défavorable pour l’enseigne lumineuse – Arrêté portant autorisation de poser des saillies mobiles – Les cinq stores à enseigne sur lambrequin sont posés, mai 1985
Relevé d’actes
D’après la description des parcelles voisines, la maison appartient en 1658 à Sébastien Diebold de Vendenheim et à ses cohéritiers qui la louent pour neuf ans au potier Thiébaut Merckel
1659 (7. Jan.), Chambre des Contrats, vol. 524 f° 4-v
Erschienen Andres Doßmann Von Pfettißheim, und Diebold Weckel von Bilwißheim, beede für sich selbsten, und im nahmen ihrer Consorten von welchen Sie ihrer, wie auch hannß Henrich Widen deß Goltarbeiters seiner Anzeig nach, hierzu gevollmächtigt seÿen
in gegensein gewesen Diebold Merckelß deß Haffners
in einer alhie, ahn Steinstraß gegen der Herberg Zum Pflug hinüber gelegenen behaußung, eine stub, Kuchen und Hauß ehr, ein Kämmerlin im mittlern stock sambt einem Kasten im Obern Stock, uff Neun Jahr lang von ietzt Verschienenen weÿhenachten angerechnet umb 7. lb iährlich. Zinnßes
Les copropriétaires vendent la maison à Jean Henri Bischoff, conseiller au Grand Sénat
1686 (24.8.), Chambre des Contrats, vol. 556 f° 317
Hanß Hirt von Vendenheim alß Ehevogt Mariæ gebohrner Meÿerin Item Hannß und Michel Meÿer von bes. Vendenheim für sich selbsten, ferner Clauß Hamm von Iffern, für sich und im Nahmen Hannß Daniel und Hanßen der Weckeln von Bilßenheim Weiter Andreß Gÿß Von Kleinfranckenheim alß Ehevogt Catharinæ und Bastian Wendling alß Ehevogt Evæ Doßmännin Mehr obged. Michael Meÿer alß Ehevogt Catharinæ Bastianin und seiner anzeig nach Const: Mandatarius diebold und Hannß Bastians respe: von berstätt und Oltzheim, So dann Catharina gebohrne Schwebelin von Schwingoltzheim wittib
in gegensein H. Johann Heinrich Bischoffs E.E. Großen Rhats alten beÿsitzers
eine behaußung, Hoff, hoffstatt sambt allen Gebäwen, begriffen, weithen, und Gerechtigkeiten allhier in der Steinstraß gegen der Herberg Zum Pflug einseit neben hannß hohen huffschmidt, anderseit neben einem Allmend gäßlein, hinden uff Lorentz Bierbaums Erben stoßend gelegen, davon gehen Jahrs 1 lb d bodenzinß, so seÿe solche behaußung auch noch umb 11 fl. cap. Rests fr. Mariæ Johann Wÿdten Goldarbeiters Wittib verhafftet – umb 150 fl.
Fils d’ammestre, le marchand de bois Jean Henri Bischoff épouse successivement Ursule Mahler en 1659, Madeleine Reiser veuve du diacre Jean Georges Meyer (1) en 1675 et Salomé Saladin veuve de l’avocat Jean Henri Schatz en 1684
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 124, n° 36)
1659. Don. XXV. Johann Heinrich Bischoff, H. Balthasar Bischoffs, ammeisters ehl. Sohn, v. Jungfr. Ursula Georg Mahlers, wirths tochter (i 125)
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 168, n° 83)
1675. d. 25. Novembris. Herr Johann Heinrich Bischoff burger und Holtzhändler auch Eines Ehr. Großen Raths burgers Und Frau Magdalena Herr M. Joh: Georg Meÿers gewesenen Diaconi Im Münster hinterlaßene wittib
Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 121, n° 13)
1684 Fest. Paschalis. Zum 2 mahl hr. Joh: Heinrich Bischoff EE großen Raths Beisitzer, Fr. Salome Weiland hr Joh: Heinrich Schatzen J. U. Drndi geweßenen Advocati u. Procuratoris beÿm löbl. Cammergericht, Kleinen Rath u. Ehegericht nachgelaßene Wittib. Donnerst. den 13.ten Aprilis Zun Predigern (i 123)
Proclamation, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 197, n° 12) 1684. Martius. d. 14. In der Prediger Kirch copulirt word. H Joh: Heinrich Bischoff eines Ehrsam. Gr. Raths beÿsitzer v. Fabrick pfleger beÿ dieser Kirchen, Fr. Salome, H Joh: Heinrich Schatzen J. U. Ddi Pt. beÿ einem löbl. Kammergericht, Ehrsamen Kl. Rath v. Ehegerichts Advocati v. p.curatori ordinarÿ hinterl. W. (i 198)
Jean Henri Bischoff revend quatre ans plus tard 240 livres la maison au tourneur Sébastien Schneider
1690 (7.1.), Chambre des Contrats, vol. 562 f° 12
H. Johann Henrich Bischoff E.E. Großen Rhats alter beÿsitzer
in gegensein Sebastian Schneiders deß trehers mit beÿstand H. Johann Jacob Schneiders auch hohltrehers seines leibl. bruders
Eine behaußung, hoff, Stallung, mit allen übrig. deren Gebäwen und zugehördten, rechten und Gerechtigkeiten allhier in der Vorstatt Steinstaß gegen der Herberg Zum Pflug, einseit neben hannß hohen dem Hueffschmidt, anderseit neben neben einem Allmend Gäßlein, hinden uff Lorentz Bierbaums Erben, stoßend geleg., Von welcher behaußung gehen Jahrs Ein pfund d. bodenzinß hoher stifft Straßburg – geschehen umb 240 pfund
Fils de tourneur, Sébastien Schneider épouse en 1656 Marguerite Kirn, fille de marchand de bois
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 81, n° 18)
1656. Dominicâ IIX. Trinitatis. Sebastian Schneider der Hohldreher, Johann Heinrich Schneiders des hohldrehers und Burgers alhie Ehelicher Sohn, und Jungfrau Margaretha, Johann Ludwig Kirnen des Holtzhändlers und gewesenen Burgers alhie hinderlaßene Eheliche Tochter. Copulabantur Mont. d. 4.t. Augusti Zum J. S. Peter (i 92)
Sébastien Schneider et Marguerite Kirn hypothèquent la maison au profit de la Chartreuse
1694 (2.8.), Chambre des Contrats, vol. 566 f° 497
Erschienen Sebastian Schneider der Treher und Margaretha gebohrne Kürnin deßen eheliche Hausfrau, und Zwar dießelbe mit beÿstand Hn Johann Jacob Hirschels und H. Andreæ Lempen, beeder E. E. Großen Raths beÿsitzer und an statt nächster Verwanthe hierzu insonderheit Deputirter
in gegensein H. Johann Jacob Herberlings, Schaffners der Carthaus und St. Nicolaj in undis – der Carthaus schuldig seÿen 75 pfund
dafür in specie Vnderpfand sein solle Eine Behaußung, Hoff, Stallung, mit allen übrig. deren Gebaüen, Recht. und Zugehördt. allhier in der vorstatt Steinstraß, geg. d. Herberg Zum Pflug einseit neben hans hoh dem hueffschmid, anderseit neben einen Allmend gäßlein, hind. auff Lorentz Bierbaums Erben, stoßend gelegen, darvon gehend jährlich 1 lb bodenzinß in d. Sturmisch. Lehen dem Stifft Jung. St. Peter
Sébastien Schneider meurt en 1703 en délaissant trois enfants dont l’un a disparu depuis de nombreuses années. Les experts estiment la maison 300 livres. La masse propre à la veuve est de 162 livres. L’actif de la communauté est de 528 livres, le passif de 138 livres. Le gendre Jean Jacques Sprenger rachète la moitié de la maison dont l’autre moitié appartient à sa femme Marguerite Schneider comme héritière de son père
1703 (18.6.), Me Auenheim (Wolfgang Régnard von), dans Mader (6 E 41, 667)
Inventarium Vnd beschreibung aller Undt jeder Haab Und Nahrung, so der Weÿl. Ehren Vor: geachte Und bescheÿdene, Meister Sebastian Schneider, gewesener Burger V. hohltreher allhier Zu Straßburg, nach seinem dienstag den 29. meÿ Jüngsthien aus dießem Müheseel. leben genommenen tödlichen hientritt, hinder laß. Welche auf dienstliches ansuchen erfordern Und begehren deß seel. Verstorbenen, H Sohn V. fraw tochter alß ab intestato nechster Erben, durch fraw Margaretham die Hinderlaßene fraw Wittib, mit beÿstand Herrn Christoph Hermann deß Statt schreiners, Ihres geschwornen Vogts – Actum in beÿsein S. T. Herrn Tobias Städels auß E. E. Kleinen Raths mittel Zu diesem geschäft in specie Verordnet. Herrn Deputirt, Vnd übrigen sammentlich. Interessent. Donnerstag den 28. junÿ A° 1703
Copia der Eheberedung
der seel. Verstorbene hat ab intestato Zu Erben hinderlaßen, 1. fraw Annam Margaretham, Meister Johann Jacob Springers, Burger Und hohltreher allhier Zu Straßburg, Ehl. haußfraw Und 2. S. Tit. H. Mag: Johann Heinrich Schneider hochgräffl. Hanaw. treÿ Eÿfrig. Pfarrherrn zu Ober v. Nider Betschtorff, welche samptlich. in Person, der Inventur beÿ gewohnt, 3. falls Peter Schneid. der sohn, so vor 20. in Spanische Kriegs dienste gegang, noch im leben sein, Alß würde Er gleichfalls Erb, V. wäre ihne sein recht in alle weege Vorbehalt.
Volget hierauff die beschreibung der Verlassenschafft, So sich in einer in diese Verlassenschafft gehörig. Vnd hernach beschriebenen behaußung gefund. Und Zwar anfänglich der haußrath
Schreinwerck. in d. Cammer A
Behaußung. I behaußung, Hoff, stallung v. hind. daran geleg. Gärtlein mit allen vbrig. deren Gebäwen v. Zugehördten recht. v. Gerechtigkeiten, alhier Zu Straßb. in d. Vorstatt Steinstraß Geg. d. Herberg zum Pflug, einseit neben Hannß Hohen dem huffschmidt, anderseit neb. einem allmend. Gäßlein, Hinden auff Ruprecht Acker der Kühhirt. stoßend geleg. davon geh. jahrs 1. lb bodenzinß, Hoher stifft Straßburg, sonsten aber freÿ ledig vnd Eig. ist durch d. Statt Straßburg geschworne Werckmeister, lautt schein Vom 3.t julÿ 1703. æstimirt pro 600. fl. od. 300. lb. wäre allso, nach abzug obig. 1. bodenzinß noch außzuwerffen 280. Darüber besagt Ein pergamenter Kauffbrieff mit d. Statt Straßb. anhangen. Insigel verwareth, datirt den 7.ten Jan: 1690.
Abzug. d. wittib reservirt gutt. 1) Haußrath 161, 2) Silber 5, 3) Goldring 6, 4) baarschafft 9, 4) Activi 125, S. S. 162 lb
Theilbar Gut, 1) Haußrath 60, 2) Werckzeug 8, 3) Silber 20, 4) Gold. ring 8, 5) behaüsungsrest 280, 6) capital 150, S. S. 528 lb – Passivi 138, restirt 389 lb
Dieweil aber der tochtermann herr Johann Jacob Springer das hauß umb 250. lb d. im Erb käuflich ahngenommen, davon die helffte der fraw wittib v.zinnßet und die übrige helffte beneben den 150. lb. Capital, ane statt deß costgeldt so Ihme fr. wittib wor die alimentation ihme Zugeben hätte geneußt alß har anjetzo der herr Pfarrer Schneiders mehrers nicht geerbet und empfangen als (…) – Conclusio finalis Inventarÿ 552 lb, Stall sum 508 lb
Fils d’armurier, le tourneur Jean Jacques Springer épouse en 1685 Anne Marguerite Schneider : contrat de mariage, célébration
1685 (1.8.br), Chambre des Contrats, vol. 555 f° 475
(Eheberedung) Hannß Jacob Springer der ledige hohltreher alß hochzeiter mit beÿstand Balthaßar Springers deß waffenschmids seines Vetter, an einem
So dann Anna Margaretha Sebastian Schneiders deß hohltrehers Eheliche tochter am Andern theil
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 318-v)
1685. Domin: XIV post Trinit: 23. 7.bris. Johann Jacob Springer d. hohlträher alhie Weÿl. Philipp Springers gewesener Waffen schmidts V. burgers alhie Nachgel. ehl. Sohn v. Jfr. Anna Margaretha Sebastian Schneids. deß burgers v. hohlträhers alhie, ehl. tochter. Cop. Mittw. 3. 8.bris (i 333)
Jean Jacques Springer devient tributaire chez les Charpentiers
1685, Charpentiers (XI 30)
(f° 61-v) Sontags den 27. Julÿ Anno. 1685
Neuzünfftiger – Hannß Jacob Springer der treher, erscheint und producirt Stallschein sub dato 18. Julÿ 1685. erkauffte das Zunfftrecht umb 7. lb. 3 ß. 6 d. und bezahlte darauf 3 lb 17 ß 6 d. Vor den Rest ist Mr. Sebastian schneider bürg. Juravit.
Jean Jacques Springer et sa femme Marguerite font dresser l’inventaire de leurs apports en 1697
1697 (12.1.), Me Kitsch (Jean, 1 AH 6355) n° 504
Inventarium und Beschreibung aller der Jenigen haab undt Nahrung, so d. Ehrsame undt bescheidene Meister Hannß Jacob Spring. hohltreher undt die Ehren : undt tug.dtsahme fraw Anna Margaretha geb. Schneid.in, beede Eheleuth v. burgere alhier Zu Straßburg einander als ein ohnveränd.t guth in d. Ehestand Vor schon Eilff Jahren Zugebracht, so auf ansuch. erstgedachter beeder Eheleuth inn beÿsein des Ehrengeacht. herrn Sebastian Schneiders, auch hohltrehers burg.s alhie d. frawen leiblich. vatters beschrieben wirdt – bescheh. inn Straßburg, Sambstags d. Zwölfft. Jan: ao. 1697.
Volgt nun hierauff die Inventation und beschreibung d. Zugebracht. nahrung für undt ahne sich selbst. undt anfänglich. des Manns ohnverändert. Zugebracht Vermögen, Sa. haußraths 3, Werckzeug zum Treger handwerck gehörig 9, Summa summarum 12 lb
Auf solches und Endlich wirdt nun auch d. frawen ohnverändert. eÿgenthümblich. guth beschrieben, Sa. haußraths 64, Sa. Silbers, per se, Guldener Ring, per se, Summa summarum (-)
Ils passent le même jour un codicille par lequel ils se lèguent mutuellement l’usufruit de tous leurs biens
1697 (12.1.), Me Kitsch (Jean, 1 AH 6296)
Codicill – der Ehrsame und bescheidene Meister Hanß Jacob Springer, Hohltreher, und die Ehrn: und tugendsahme Anna Margaretha Schneiderin, beede Eheleuth burgere allhier Zu Straßburg, gesund, gehendt undt stehendter leiber, auch guter richtiger sinnen Vernunfft undt Verstandts
Darnach und vor das Ander, weilen beede genante Ehe Persohnen einander schon in das Eilffte Jahrzeit Ihres wehrenden Ehestands alle eheliche lieb undt trew erzeigt (…) als wollen dieselbe demnach das erststerbende dem letztlebendten all sein haab und Nahrung Zeit lebens Zugenießen Vermacht und verschafft haben
Beschehen inn Straßburg Sambstags den 12. Januarÿ St. N. 1697, Zwischen neun undt Zehen Uhren, in einer inn d. Kleinen Stadelgaß gelegenen undt beeden Eheleuthen eigenthümlich Zugehörigen behaußung deroselben Obern wohnstuben inn ermelte gaß außsehendt [unterzeichnet] hans iacb Springer, + fecit Codicillatrix
(autre exemplaire, Protholollum secundum, 1 AH 6295)
Jean Jacques Springer meurt en 1713 en délaissant pour seule héritière Marie Cléophée Treutel, femme du messager Jean Michel Trawitz. Les experts estiment la maison 300 livres. La masse propre à la veuve est de 88 livres, celle des héritiers présente un passif de 8 livres. L’actif de la communauté est de 272 livres, le passif de 183 livres.
1713 (21. 9.br), Me Mader (6 E 41, 667) n° 117
Inventarium undt beschreibung aller der Jenigen Haab Nahrung und güther, so Weÿl. der Ehrsame und bescheidene Meister Johann Jacob Springer, geweßener Hohltreher undt burger allhier Zu Straßburg, nach seinem den 16. 7.bris dießes Zu end lauffenden 1713.ten Jahrs beschehenem tödlichem ableiben Zeitlichen verlaßen, welche Verlassenschafft dann, auf freundliches ansuchen erfordern und begehren der Ehren unndt tugendsahmen Frawen Mariä Cleophä Trabitzin gebohrner Treütelin des Verstorbenen seel. Eintziger und ab intestato hinterlaßener Erbin, mit beÿstand des Ehrenvesten herrn Johann Michael Trabitzen Rathsbotten und burgers allhier Ihres Eheherrn, Inventirt und Ersucht durch Fraw Annam Margaretham gebohrne Schneiderin, die hinterbliebene Wittib, beÿständlich des Ehrengeachten Meister Philipp Jacob Schildt Knechts Hohltrehers undt burgers alhier Ihres geschwornen Curatoris – Actum undt angefangen in der Königlichen Freÿen Statt Straßburg auf dienstag den 21. 9.bris Anno 1713.
In einer in der statt Straßburg in der Steinstraß gelegenen in dieße Verlassenschafft gehörigen behaußung ist befunden worden alß Volgt.
Ane Höltzen undt Schreinwerckh. Auff der obersten bühn. In der obern Stub, In der Kuchen, In der Cammer A, Vor dießer Cammer, In der Werckstatt, In der untern Kuchen, In dem Stall, In der Wahren Cammer, In dem Keller
Ergäntzung der Fraw Wittib unverändert guths. Crafft Inventarÿ über die jenige Nahrung durch weÿl. H: Johann Kitschen geweßenen Notarium publicum in Anno 1697. gefertiget (…)
Innhalt Abtheilungs Concept über alles das Jenige Was die Fraw Wittib Von Weÿl. Meister Sebastian Schneider geweßenen burger und hohlträher alhie Ihrem geliebten Vatter seel Erblichen Zu und angefallen, durch Weÿl. H: Joh: Friderich Schatzen geweßenen Notm. publ. in A° 1703. datirt
Eÿgenthumb ane Einer Behaußung. Item eine behaußung, Nebens gebäu, Stallung hoff hoffstatt mit allen deren begriffen, weithen, Rechten, Zugehördten und Gerechtigkeiten gelegen alhier Zu Straßburg an der Steinstraß einseit neben Hannß Georg Hoh dem huffschmidt, anderseit neben Johann Philipp Megnus dem huffschmidt, hinden auff Anna Maria Paulußin stoßend. davon gehen Jahrs 1. lb boden zinnß hoher Stifft Straßburg, So dann ist auch solche behaußung Frawen Margarethæ Schneiderin gebohrner Kienin der Fraw Wittib Mutter umb 250. lb d Capital verhafftet, sonsten gegen Männiglich freÿ ledig undt Eigen, undt durch der Statt Straßburg geschworner Werckmeistere Crafft eines beÿ mein Notarÿ Concept befindlicher abschatzung angeschlagen umb 300. lb. Davon aber solten wieder abgezogen werden obige beschwerden so alhier jedoch ohnpræjudicirlich thun 290. lb, Restirt ane solchem anschlag der behaußung annoch auß zu werffen 10. Darüber besagt ein pergamentener Kauffbrieff mit der Statt Straßburg anhangendem Insigel Verwahrt, datirt den 7.ten Jan: 1690.
Pro Nota. Vorstehende Behaußung ist dem Verstorbenen see: Krafft deß mit frawen Margaretha Schneiderin gebohrner Kienen seiner Schwigermutter unterm 12. julÿ 1703 auff gerichteten Leibgeding in dem Erb umb 250. fl. Käufflichen überlaßen worden.
– Abschatzung den 29.ten Novembris 1713. Weÿlandt deß Ehrenhafften und bescheidenen herrn hannß Jacob Springer dreher seel. hinderlaßene Draw wittib und Erben ist eine behaußung allhie in der statt Straßburg in der Steinstraßen gelegen, einseith neben hannß Georg hoh dem huffschmitt, anderseith neben Johann Philipp Megnus, dem huffschmitt, hinden auff Anna Maria Paulusin stoßendt, Welche behaußung Gebälckter Keller, Neben Gebäw, Stallung, hoff: hoffstatt, sambt aller Ihrer recht: undt Gerechtigkeit, durch der Statt Straßburg Geschworne Werckhleuthe sich in der besichtigung befunden und Jetzigem Preiß nach angeschlagen wird Vor und umb. Sechs hundert Gulden. Bezeichus durch der statt Straßburg Geschworne Werckhleuthe. Jacob Staudacher werckh Meister des Maur hofs
Abzug gegenwärtigen Inventarÿ. Der Fraw Wittib unverändert Guth. Sa. haußraths 28, Sa. Silber geschirr v. geschmeids 7, Sa. Guldener Ring 2, Sa. der Ergäntzung 19, Sa. der Schuld ins Erbe Zubezahlend 30, Summa summarum 88 lb – Schulden 68, Nach solchem abzug 19
Der Erbin unverändert Vermögen, Sa. Haußraths 13, Sa. der Ergäntzung 9, Summa summarum 23 lb – Sa. Schuld 30, solchem nach werden die passiva der Erbin unverändert guth übersteigen umb 6 lb
Das Verändert Theilbar Guth, Sa. haußraths 34, Sa. der Wahren und Werckzeug zu hohldreher handwerck gehörig 17, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 22, Sa. Guldener Ring 2, Sa. der baarschafft 165, Sa. Eigenthum ane einer behauß. 10, Summa summarum 272 lb – Sa. der Schulden 183, Nach solchem abzug 88 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 108 lb
Les ayants droit de Jean Jacques Springer vendent la maison 600 livres au boucher Louis Zierlé et à sa femme Marthe Müller. La veuve se réserve l’habitation pendant trois ans dans la maison
1720 (23.5.), Chambre des Contrats, vol. 594 f° 245
(600) Maria Cleophe geb. Treutlerin beÿständlich Joh. Michel Trawitz Rathsbotts ihres mariti, Item marg: Springerin wittib geb. Schneiderin beÿständlich Philipp Jacob Schildtknecht ihres Curatoris
in gegensein Ludwig Zierle metzgers und Marta geb. Müllerin
eine behausung hoff stallung mit allen übrigen deren gebäuden, weithen, rechten und Gerechtigkeiten in der Steinstraß gegen der herberg zuem Pflug, einseit neben Georg hoh dem huefschmidt anderseit neben einem Allmend gäßlein hinten auff diebold frücht, 1 lb ane bodenzinß jahrs hoher Stift Straßburg – obige Springerin soll annoch im hauß 3 jahr verbleiben in der untern stueb und zweÿ Cammeren und platz zuem holtz von Joh: Bapt: nächstkünfftig um 10 ß (genießen)
Originaire de Kaltenwesten près de Heilbronn, le boucher Jean Louis Zierlin devient bourgeois en 1706 avec la clause que la Ville lui remboursera une partie des droits s’il épouse une bourgeoise
1706, 3° Livre de bourgeoisie p. 1259
Joh: Ludwig Zehrlin der Metzger V. Kalten Westen beÿ Hailbron, Joh. Conrad Zehrlin des tagners daselbst sohn, erkaufft das burgerrecht p. 6. gold. fl. 16 ß mit der begnadigung daß wann Er eine burgerin heurathet, Ihme 4 goldR. sollen Widergeben Werden, wird beÿ E. E. Zunfft Zur Blum dienen. Jur. d. 18. Martÿ 1706.
Jean Louis Zierlin épouse l’année suivante Marthe Müller, fille d’un meunier de Schwindratzheim
Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 110, n° 23)
Mittwochs den 26. oct. 1707. seind nach zweymahliger außruffung in der Pfarrkirchen Zu S. Niclauß in Straßburg copulirt und eingesegnet worden Johann Ludwig Zierle der ledige Metzger und burger alhier gebürtig von Kalten weßen auß dem Württenberger land, H Johann Conrad Zierle, deß Burgermeisters daselbst ehelicher Sohn, und Jfr. Martha Müllerin, weÿl. Conrad Müllers, deß Müllers Zu Schwingelßheim eheliche tochter [unterzeichnet] Johan Ludwig Zierlin als hochzeiter, Marthan Mullerin als hochzeiterin (i 114)
Marthe Müller devient bourgeoise par son mari
1707, 4° Livre de bourgeoisie, p. 767
Martha Müllerin V. Schwindertsheim, empfangt d. burgerrecht V. ihrem Mann Ludwig Zierlich p. 2. Gold fl. 16. ß. Wird Zur blum dienen. P. d. 16. Dito 1707.
Jean Louis Zierlin hypothèque la maison au profit du perruquier Jean Louis Stædel
1721 (3.4.), Chambre des Contrats, vol. 595 f° 181-v
Johann Ludwig Zierlin Metzger
in gegensein Johann Ludwig Städels ledigen Perruquenmachers so majorennis und ohnbevögtigt mit beÿstand Tobias Städel des ältern Ammeisterknechts seines leiblichen Vatters – schuldig seÿen 100 pfund
unterpfand, Eine behausung und hoffstatt cum appertinentÿs in der Vorstatt ahne Steinstraß, einseit ist ein eck ahn einem Allmend gäßel anderseit neben hoh dem hueffschmidt und hinten auff diebold Feicht tabackmacher, so über 7 ß 6 d ane bodenzinß in das Sturmische lehen gehörig ledig und eigen
Jean Louis Zierlin et Marthe Müller font dresser l’inventaire de leurs biens pour cause de dettes. Les experts estiment la maison 225 livres. Les biens propres de la femme s’élèvent à 603 livres. L’actif du mari et de la communauté est de 441 livres, le passif de 752 livres
1721 (1.5.), Me Lang (Jean Henri, 28 Not 8) n° 200
Inventarium über die Jenige Nahrung, so Johann Ludwig Zierlin der Metzger und fraw Martha gebohrne Müllerin beede Eheleuthe und burgere alhier zu Straßburg in Nahrung besitzen, auffgerichtet Anno 1721. – auff erfordern und begehren des Ehrengeachten Meister Johann Heinrich Perß, Schuemachers und burgers allhier als geschwornen Curatoris ad Lites vorgedachter fraw Zierlinin – Actum donnerstags den 1.ten Maÿ Anno 1721.
Copia der Eheberedung, pge. fol. 169.a in Prot. B
In einer allhier Zu Straßburg in der Vorstatt Steinstraß gegen dem Würths hauß zum hirschhorn hinüber gelegener undin diese nahrung nicht gehöriger behaußung befund. worden wie folgt.
Eÿgenthumb ane einer behaußung. Item hauß hoff hoffstatt Stallung Vnd Gärttlein, mit allen deren gebäwen, begriffen, weiten, rechten, vnd Gerechtigkeiten, gelegen alhier Zue Straßburg in der Vorstatt Steinstraß, gegen der herberg Zum Pflug, eins. neben Georg hohen dem hueffschmid, anderseit neben einem Allmendgäßlein hinden auff diebold Feücht dem tabackmacher stoßend. Davon gehen Jahrs 1 lb d. bodenzinß hoher Stifft Straßburg, Vnd ist die behaußung durch der Statt Straßburg geschwornen Werckleüth Vermög einer Vom 14. Maÿ 1721 auffgerichteter – tzung hiehero dem vero pretio nach angeschlagen word. p. 225. lb. Vnd das Gärttlein durch der Garttner Schätzer 15, Summa 240. Darüber Vorhanden ein Teutscher perg. Kbr. auß alhies. C. Contract stub mit dero anh. Ins. Verw. datirt den 23. Maÿ 1720.
– Abschatzung: d. 14.t Maÿ anô 1721: Auff begehren deß Ehrenhafften, Vnd bescheÿtenen: Mr: Joh. Henrich börß suchmacher, Als Vogt der tugendt samen Frau: Mardan. gebornen. Meillerin, ist eine behaußung. alhir, in der statt Straßburg, in der Steinstraß gelegen, Ein seith Neben, Meister: Görg hoh: schmit. Ander seith: Neben Philippus: Meins: schmith, hinden Auff: Joh. Görg Kärlin, schuch Macher: stoßendt, Welche behaußung, hoff: statt, Stuben Kammern Kuchen, hauß Ehren, Ein Aldt. Neben gebeÿlin mit Kämmerlein, Ein Stall Gebälckhtes Kellerlein, welches Gebeÿ, schlecht, Vnt Alt ist, Sampt Aller Ihrer gerechtig Keit wie solches durch der Statt Straßburg geschwornenn Werckh Leuthen, in der besichtigung befundten Und dem Jetzigen preiß Nach Angeschlagen Wirt, Vor, undt Umb Vüer Hundert und Fünffzüg Guldten. Bezeichnüß durch der Statt Straßburg Geschwohren Werckh Leüthen [unterzeichnet] Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister deß Zimmerhoffs
Ergäntzung der Ehefrawen unveränderten guth. Auß dem über beeder Eheleuth Inventario Zugebrachter Nahrung in Anno 1709. durch Weÿl. herrn Johann Peter Kolben den Notarium gefertigt
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Erstlichen der Ehefrawen unveränderte Nahrung, Sa. Haußraths 102, Sa. Goldener Ring 5, Sa. Schuld 50, Ergäntzung (463, Abzug 17, Remanet) 446, Summa summarum 603 lb
Dießemnach würd auch deß Ehemanns Und Zugleich das theilbahre gutt beschrieben, Sa. haußraths 113, Sa. Silbergeschmeids 6, Sa. Goldin Rings 4, Sa. Eigenthumbs an einer behaußung vnd Gärttleins 240 lb, Sa. der Schulden 781, Summa summarum 441 lb – Schulden 752 lb – die Passiva übertreffen deß Manns unverändert und Theilbahre Nahrung umb 310. lb
Wÿdumb Welchen Meister Johann Greiner der Müller Zu Schwidratzheim Von Weÿl. frawen Eva gebohrner Graßmännin seiner geweßenen haußfrawen zu genießen
Jean Louis Zierlin hypothèque la maison au profit de Daniel Reichardt et d’Apollonie Schnitzler veuve du tonnelier Tobie Gundelwein
1723 (14.9.), Chambre des Contrats, vol. 597 f° 485-v
Johann Ludwig Zierlin der Metzger
in gegensein Johann Michael Dürr des Schuemachers als vogts Daniel Reichardt des ledigen würths: Jungen und als streittvogts Apolloniæ geb. Schnitzlerin weÿl. Tobias Gundelwein gewesten Kieffers wittib – schuldig seÿen 50 pfund
unterpfand, des debitoris zween dritte theil ahne einer zwischen ihm und seiner Ehefrauen theilbahren behausung hoff gärttlein Bronnen und hoffstatt mit allen deren übrigen gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten, einseit neben hannß Georg hoh anderseit neben Philipp N dem huffschmidt hinten auff die Waßersupp gaß stoßend allhier ahne der Steinstraß gelegen – davon gibt mann jährlichen 1 lb ane bodenzinß dem Stifft Alten St Peter
Jean Louis Zierlin et Marthe Müller hypothèquent la maison au profit du pasteur Jean Melchior Erhardt
1723 (4. Xbris), Chambre des Contrats, vol. 597 f° 601-v
Johann Ludwig Zierlin der Metzger und Martha geb. Müllerin beÿständlich Johannes Müller des Mühlartzts ihres bruders und Frantz* wacher des Seÿlers iher Mutter schwagers
in gegensein H. Notarÿ Johann Paul Tromer Schaffneÿ Verwalthers allhiesigen Blatterhaußes für sich selbsten und im nahmen seines tochtermanns H. M. Johann Melchior Erhardt Evangelischen Pfarrers zu Bischheim ahm Saum – schuldig seÿen 50 pfund
unterpfand, Eine Behausung hoff gärttlein Bronnen und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, Zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten einseit neben hannß Georg hoh anderseit neben Philipp Magnus dem hueffschmidten hinten auff die waßersuppgaß gelegen ahne der Steinstraß allhier, von solcher gantzen behausung gibt mann jährlich 1 lb ane bodenzinß dem Stifft Alt St Peter allhier
La maison a été vendue aux enchères le 31 octobre 1725 et acquise par Marthe Müller femme de Jean Louis Zierlin, copropriétaire de la maison. Elle l’hypothèque au profit du marchand Jean Daniel Kob
1728 (31.5.), Chambre des Contrats, vol. 602 f° 245
Martha geb. Müllerin Ludwig Zierlin des Metzgers ehefrau mit fernerer assistentz H. Rathh. Benedict Villard und H. Gallus dietrich beeder EE. kleinen Raths beÿsitzer
in gegensein H. Johann Daniel Kobb ledigen handelsmanns – schuldig seÿen 100 pfund
unterpfand, Eine Behausung bestehend in Vorder: und hinder hauß hoff Stallung gärttlein und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden und gerechtigkeiten ahne der Steinstraß, einseit neben Johann Georg Hoh huefschmidt allda anderseit neben Philipp Menges auch hueffschmidt darzwichen ein nicht durchgehendes Allemend gäßlein ist hinten auff Johannes Reiß den Schneider – davon gehen 2 fl. jährlichen ane bodenzinß in das Sturmische lehen – ihro nach deme Sie selbige als letzt: und meistbiethende ahm 31. Octobris 1725 ahne der ganth umb 1322 fl. ahne sich erkaufft hat
Jean Louis Zierlin et Marthe Müller hypothèquent la maison au profit des enfants de Bernard Wagner
1729 (31.1.), Chambre des Contrats, vol. 603 f° 44
Ludwig Zierlin der Metzger und Martha geb. Müllerin mit beÿstand H. Simon und H. Hannung beede EE. kleinen Raths beÿsitzer
in gegensein H. Johann Joachim Zentgrav Præcep: Superioris Gymnasÿ als vogt weÿl. S.T. H. Bernhard Wagner gewesten S.S. Theol. D. et prof. Conv: Eccl: præsidis und Decani des Stiffts zu St Thomas hinterlassenen zween jüngern Söhn Carl Friedrich Wagner studi. Phil: und Johann Philipp Wagner der Schreibereÿ befließenen – schuldig seÿen 100 pfund
unterpfand, Eine Behausung bestehend in Vorder: und hinderhauß Stallung hoff und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten in der Vorstatt ahne Steinstraß, einseit neben hannß Georg hoh dem hueffschmidt anderseit ist ein Eck ahn einem gäßlein hinten auff Nicolauß Reiß dem Schneider – davon gehet 1 lt ane bodenzinß in das Sturmische Lehen – ihro Zierlinischer ehefrau als ein von ihr ahne der ganth allhier erkaufftes guth eigenthümlich zuständig
Jean Louis Zierlin et Marthe Müller hypothèquent la maison au profit de Marie Félicité Wieger, veuve de Jean Joachim Zentgraff, enseignant au Gymnase, pour en régler les frais de construction
1731 (26.7.), Chambre des Contrats, vol. 605 f° 319
Johann Ludwig Zierlin der Metzger und Martha geb. Müllerin beÿständlich H. Rathh. Rauch und H. Lt Dietrich beede EE. kleinen Raths beÿsitzer
in gegensein H. M. Johann Joachim Zentgraff gewesten Præceptoris superioris gÿmnasÿ hinterlassenen wittib Fr. Mariæ Felicitas geb. Wiegerin beÿständlich ihres Curatoris H Lt. Lazari Christiani Sahler Proc: und Adv: Ord. beÿ Löbl. Ritter Directorio allhier und in fernerer in gegensein H. Philipp Jacob Flechtner des Seidenhändtlers und Knopffmachers als vogts ged. H. M Zentgrav seel. hinterlassenen zweÿ minderjährigen Kinder Susanna Salome und Johann Gottfried der Zentgrav – schuldig seÿen 500 pfund theils anjetzo zu erbauung und melioration hiernach beschriebener haußes
unterpfand, Eine aus jetzigem vorschuß zum theil neu erbaut zum theil meliorirte Behausung hindergebäude Stallung hoff und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden,Rechten und gerechtigkeiten in der Vorstadt Steinstraß, einseit neben hannß Georg Hoch dem hueffschmidt Andreas Pauli Nicolauß Reiß und andren mehr, anderseit neben Philipp Menges dem hueffschmidt hinten auff ged. Reiß – davon gehen 2 lb ane bodenzinß in das Sturmische Lehen
Jean Joachim Zentgraff épouse en 1707 Marie Félicité Wieger, fille de marchand
Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 183, n° 41)
1707. Mittwoch den 23. 9.mbr. Seind nach 2.mahl. Proclamationen ehelich copuliet worden H. M. Joh: Joachim Zentgraff, Præceptor Classicis et superioris Gÿmnasÿ Præceptor, H Johann Joachim Zentgraffen SS Theologiæ doctoris und Professoris P. O. auch E. Ehrb. Kirchen Conv. Præsidis, ehl. Sohn, und f. Maria Felicitas, weÿl. H Adolphe Wiegers gew. handellsmanns und E. E. kl. Raths allh. beÿsitzers nachgel. ehl. tochter [unterzeichnet] M. Joh. Joachimum Zentgravius alß Hochzeiter, Maria Felicita Wiegerin hochzeitrin (i 182) – Proclamation, Saint-Thomas (luth. f° 119 n° 650) i 116
Jean Louis Zierlin mourra à l’hôpital en 1741. La veuve est dispensée d’inventaire pour cause de pauvreté
1741 (31.5.), VII 1179 – Livres de la Taille f° 75
Mittw. den 31. dito [Maÿ] Weÿl. Johann Ludwig Ziehrle des Metzgers Wittib mit beÿstand Johann Heinrich Wilhelm des Schwartzbecken bittet umb befreÿung der Inventur ihres in dem Spithal Verstorbenen Ehemanns Verlassenschafft. Erkannt wegen Armuht willfahrt.
Une nouvelle fois exposée aux enchères, la maison acquise par Jean Joachim Zentgraff est revendue à Marthe Müller
1734 (27.5.), Chambre des Contrats, vol. 608 f° 194-v
Fr. Martha geb. Müllerin Ludwig Zierle des von hier abweßenden Metzgers ehefrau beÿständlich ihres Curatoris ad lites Johann Georg Bückel des Metzgers mit fernerer assistentz H. Rathherr Nauert und H. Rathh. von Fridolsheim
in gegensein Fr Mariæ Magdalenæ geb. Thé H. Jean Bernard Alimand Chirurgien Major au régiment suisse Daffeÿ ehefrau – schuldig seÿen 1040 pfund
unterpfand, eine aus jetzigem vorschuß heutigen tags von Zentgraffischen Erben reluirte behausung bestehend in vorder: und hinderhauß, hoff, stallung und hoffstatt mit allen deren übrigen gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten derselben zugehörden und Rechten in der Vorstatt ahne Steinstraß, einseit neben Johann Georg Hoh dem hueffschmift anderseit ist ein eck an einem allmend gäßlein hinten auff Nicolaus Reiß dem schneider – in das Sturmische Lehen giebigen jährlichen ane bodenzinß von 1 ß
Marthe Müller femme de Jean Louis Zierlin vend la maison 1 225 livres au teinturier Jean Jacques Acker et à sa femme Salomé Papelier
1734 (2.9.), Chambre des Contrats, vol. 608 f° 327-v
Martha geb. Müllerin Ludwig Zierlin des Metzgers ehefrau von ihrem ehemann bevollmächtigt beÿständlich ihres Curatoris Johann Georg Bückel des Metzgers
in gegensein Johann Jacob Acker des Schwartz und schönfärbers und Salome geb. Papelierin
Eine Behausung bestehend in vorder und hinderhauß, hoff, stallung und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten in der Vorstatt ahne Steinstraß, einseit neben Johann Georg Hoh dem hueffschmidt anderseit ist ein eck an einem allmend gäßlein hinten auff Nicolaus Reiß dem Schneider – davon gehen in das Sturmische lehen 1 lb ane bodenzinß – als ein am 27. maÿ jüngst aus der ganth wieder ausgelöstes guth – um 1225 pfund
Jean Jacques Acker et Salomé Papelier hypothèquent la maison au profit de l’Hôpital et de Marie Barbe Papelier, veuve du marchand Jean Philippe Büttner, pour en régler le prix d’achat
1734 (2.9.), Chambre des Contrats, vol. 608 f° 328
Johann Jacob Acker der Schwartz und schönfärber und Salome geb. Papelierin mit beÿstand ihres bruders Johann David Papelier des handelsmanns und ihres schwagers H. Johann Christoph Wurtz des Paßmentirers
in gegensein hießigen Mehrern hospitals Schaffers H. Lt Johann Friedrich Faust von daßigen H. Pflegern und in fernerer gegenwart Fr. Margarethæ Barbaræ geb. Papelierin weÿl. H. Johann Philipp Büttner des handelsmanns ihrer schwester und schwägerin – schuldig seÿen, 600 und 600 pfund zu erkauffung hiernach verpfändter behausung
unterpfand, Eine aus jetzigem vorschuß heutigen tags erkauffte und bezalte Behausung bestehend in vorder und hinderhauß, hoff, stallung und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden und gerechtigkeiten in der in der Vorstatt ahne steinstraß einseit neben Johann Georg Hoh dem hueffschmidt anderseit ist ein eck an einem allmend gäßlein hinten auff Nicolaus Reiß dem Schneider – davon gehen in das sturmische lehen 1 lb ane bodenzinß
Marie Salomé Papelier meurt en 1749. Les experts estiment la maison 1 100 livres lors de son inventaire.
Marguerite Acker s’est rendue le 9 novembre 1758 adjudicataire de la maison qui avait appartenu à son père puis vend 1 055 florins ses droits à sa sœur Chrétienne Acker assistée de son fiancé Jean Frédéric Birckicht
1760 (12.4.), Me Laquiante (6 E 41, 1009) (autre acte de même teneur du 28.4.)
Demoiselle Marguerite Acker fille majeure
à Dlle Christine Acker sa sœur cadette et a Jean Friderick Birckicht garçon teinturier
les droits de propriété possession et jouissance qui luy sont acquis sur une maison cour emplacement appartenances et dépendances ayant droit de teinturerie scize de cette ville eu fauxbourg de Pierre, d’un côté un cul de sac d’autre le nommé hoh maréchal derrière Nicolas Reiss, dont elle s’est rendu adjudicataire a la chambre des subhastations pour 2110 florins – moyennant 2110 florins
Marguerite Acker vend quelques mois plus tard 1 100 livres la maison au marchand Thiébaut Saltzmann
1760 (8.7.), Chambre des Contrats, vol. 634 f° 206-v
Jfr Margaretha Ackerin beÿständlich Johann Friedrich Bürckel des kunst und schönfärbers
in gegensein Johann Theobald Saltzmann des handelsmanns
eine farbbehaußung bestehend in vorder und hinter hauß, hoff und hoffstatt mit allen deroselben begriffen, rechten und gerechtigkeiten ane der vorstatt Steinstraß, einseit neben einem nicht durchgängigen allmend gäßlein, anderseit neben H. Hoh dem huffschmidt, hinten auff Nicolaus Reiß den schneider – davon gehen hiesiger Stadt Pfenning Thurn 12 ß von einem plätzlein vor dem hauß und 1 ß von einem nach und 1 lb in das Sturmische lehen – als ein den 9. 9.br. 1758 ane der ganth ersteigtes guth – um 600 lb verhafftet, geschehen um 500 pfund
Jean Thiébaut Saltzmann revend la maison cinq ans plus tard 1 500 livres au teinturier Frédéric Birckicht et à Marie Chrétienne Acker
1764 (14.4.), Me Laquiante (6 E 41, 1015) transcrit à la Chambre des Contrats, vol. 638 du 4.9.1764 F° 600-v, Not. royal Laquiante, 16.10.1764
auff ansuchen Friedrich Birckicht des färbers, nachstehender kauff
Sr Jean Thiebault Saltzmann négociant
au Sr Friderick Birckicht, teinturier et Marie Christine Acker
la maison a luy appartenante en cette ville au Fauxbourg de Pierre, d’un côté le Sr Hoh maréchal ferrant, d’autre un cul de sac, derrière le jardin du Sr Rosenfelder châron, devant le Fauxbourg, ensemble la cour, la teinturerie, trois grandes chaudières et autres appartenances et dépendances telle qu’ils l’ont occupée jusqu’ici à titre de bail, qu’il a acquis de Marguerite Acker Chambre des Contrats en 1760 – chargé d’une rente foncière de 2 florins – moyennant 6000 livres tournois
Frédéric Birckicht et Marie Chrétienne Acker hypothèquent la maison au profit du maître de poste Jean Frédéric Teutsch
1764 (21.7.), Chambre des Contrats, vol. 638 f° 506-v
Friedrich Birckicht der färber und Maria Christina geb. Ackerin mit beÿstand Pierre Nicolas Bain des blombeur im kaufhaus und Daniel Röderer des schuhmachers
in gegensein H. Johann Friedrich Teutsch des königl. postmeisters – schuldig seÿen, 150 pfund
unterpfand, eine behausung cum appertinentis ane der Steinstraß, einseit neben N. Hoh dem huffschmitt, anderseit neben einem nicht durchgehendes gäßlein, hinten auff N. Roßenfelder des wagners garten
Marie Chrétienne Acker meurt en 1766. A son inventaire, les experts estiment la maison 600 livres.
Frédéric Birckicht vend 1 850 livres la maison au maréchal ferrant Jean Wilhelm
1784 (14.6.), Chambre des Contrats, vol. 658 f° 233
Johann Friedrich Birckicht der schwartz und schönfärber
in gegensein Johann Wilhelm des huffschmidts
eine behausung bestehend aus vorder und hinter gebäuden, hoff, bronnen und hoffstatt mit allen deren übrigen begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten zu Straßburg dero vorstatt Steinstraß, einseit neben Mr Sutter dem schreiner, anderseit neben Mr Hoh dem huffschmitt, hinten auff besagten Sutter und (-), davon gibt mann 2 gulden denen Edlen von Reich – umb 3700 gulden
Originaire de Heiligenstein près de Barr, Jean Wilhelm devient bourgeois en mars 1784. Il épouse le mois suivant Marie Catherine Gilg, originaire de Mittelbergheim, qui devient bourgeoise à son tour
1784, Livre de bourgeoisie 1783-1787 (VII 1559) f° 39
Johann Wilhelms des ledig. huffschmids Von Heilligenstein geb. weÿl. Joh: Wilhelm gewesten burgers vnd schuhmachers daselbst mit Susanna geb. Neßin hinterlaß. ehelich erzeugten sohns erhalt das burgerrecht vmb d. aln. burger schilling will dienen Zu E. E. Zunfft der schmid, juravit den 27.ten Martÿ 1784.
Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 150, n° 7)
Im Jahr 1784 (…) Dienstag den 20. ejusdem [Aprilis] ehelich eingesegnet worden Johannes Wilhelm, der ledige Hufschmidt und burger allhier, weÿl. Johannes Wilhelm, gewesenen Schuhmachers und burgers in Heiligenstein, mit Susanna Nestin ehelich erzeugter Sohn, und Jungfer Maria Catharina Gilgin, weÿl. Andreas Gilg, gewesenen Metzgers in Mittelbergheim, mit weÿl. Catharin Gilgin ehelich erzeugte tochter [unterzeichnet] Johannes Wilhelm als Hochzeiter, Maria Catharina Gilgin als hochzeiterin (i 153)
1784, Livre de bourgeoisie 1783-1787 (VII 1559) f° 41
Marja Cath. gilgin Von Mittelbergheim weÿl. andreas gilg gewesten burgers und metzgers allda ehl. tochter verheurathet mit Johannes Wilmen dem hiesigen burger Und huffschmid, erhalt das burger recht wohlverhaltens wegen gratis will dienen Zue E. E. Zunfft der schmid promisit d. 3.ten Maÿ 1784.
Leur fille Caroline Wilhelm, femme du charron Jean Jacques Bronner, meurt dans la maison en 1810 en délaissant pour héritiers ses parents et ses deux frères
1810 (27.7.), Strasbourg 5 (31), Me F. Grimmer n° 6420 – Enregistrement de Strasbourg, acp 115 F° 61-v du 6.8.
Inventaire de la succession de Caroline née Wilhelm épouse de Jean Jacques Bronner charon décédée le 27 mars dernier – Dénomination des héritiers 1. ses père et mère Jean Wilhelm, maréchal ferrant, et Marie Catherine née Gillig, 2. Jean Wilhelm garçon serrurier frère de la défunte, 3. Daniel Wilhelm maréchal ferrant garçon majeur
dans la maison mortuaire au fauxbourg de pierres n° 79 appartenant aux père et mère de la défunte
propres du veuf, meubles 118 fr, argenterie 156 fr, remploi 995 fr, total 1269 fr
propres des héritiers, meubles, garde robe 1025 fr, bijoux 54 fr, remploi 1386 fr, total général 2465 fr
communauté, meubles (numéraire 192 fr, créances 1212 fr) 3397 fr, passif 2381 fr, déduction faite 1016 fr
Contrat de mariage souss. le 15 décembre 1807, Inventaire des apports souss. 23 décembre 1809
Jean Jacques Bronner épouse en 1808 Caroline Wilhelm. Il se remarie en 1810 avec Susanne Marie Müller
1807 (15.12.), Strasbourg, Me F. Grimmer, Consulté Enregistrement de Strasbourg, acp 104 F° 84 du 22.12. (originaux en déficit)
Contrat de mariage – Jean Jacques Bronner
Caroline Wilhelm
1810 (30.7.), Strasbourg 12 (32), Me Wengler n° 4997 – Enregistrement de Strasbourg, acp 115 f° 58 du 1.8.
Contrat de mariage – Jean Jacques Bronner charron demeurant fauxbourg de Pierre n° 79, veuf sans enfant de Caroline Wilhelm assité de Jean Wilhelm son beau père maréchal ferrant
Susanne Marie Müller veuve avec enfants de Jean Frédéric Marbach marchand chanvrier assitée de Jean Michel Marbach marchand chanvrier son beau frère
(Joint) Inventaire des apports du 10 décembre 1810. n° 5342 (acp 116 F° 19 du 10.12.) de Jean Jacques Bronner dans leur maison d’habitation appartenant au Sr Wilhelm maréchal ferrant sise à Strasbourg faubourg de Pierre n° 79
total 6661 fr, passif 900 fr, reste 5761 fr
Etat des biens appartenant à Susanne Marie Müller ; meubles, argenterie, marchandises, numéraire 16 000 fr, dettes actives,
immeuble : une maison consistant en bâtiments de devant et de derrière avec puits, appartenances et dépendances sise à Strasbourg grand rue n° 4, d’un côté formant le coin de la rue des cheveux où il y a porte d’issue attenant au Sr Neulinger huilier devant la Grand rue derrière le Sr Neulinger, estimée 10 000 fr, total 74 785 fr, déduire 23 358 fr, reste 51 426 fr
Jean Wilhelm se marie en 1813 avec Anne Marie Steinbach. Les parents du mari font donation de leur maison aux futurs époux lors de leur contrat de mariage
1813 (17.9.), Strasbourg 12 (52), Me Wengler n° 7825 – Enregistrement de Strasbourg, acp 123 f° 97-v du 20.9.
Contrat de mariage – Jean Wilhelm, cadet maréchal, ferrant fils de Jean Wilhelm, l’ainé maréchal ferrant, et Marie Catherine Gillig
Anne Marie Steinbach, fille mineure de Georges Henri Steinbach, jardinier, et de feu Anne Marie Baer
art. 7, Jean Wilhelm maréchal ferrant et Marie Catherine Gillig père et mère du futur époux (font donation) aux futurs conjoints de toutes les maisons, bâtiment, cour, jardin qui constituent aujourd’hui la propriété desdits conjoints Wilhelm sise en cette ville fauxbourg de Pierre n° 79 et celles rue Graumann n° 4 et 6 le tout contigu formant un enclos avec toutes les appartenances, droits et dépendances – lesquels les conjoints Wilhelm se réservent expressément jusqu’au jour de leur décès, moyennant 22 000 francs
bail par les vendeurs aux acquéreur d’une boutique et un logement avec l’emplacement nécessaire pour l’exercice du métier dans la maison faubourg de Pierre n° 79, moyennant un loyer annuel de 300 francs
Ils font dresser l’inventaire de leurs apports en 1822
1822 (30.5.), Strasbourg 12 (86), Me Wengler n° 12 723 – Enregistrement de Strasbourg, acp 157 F° 176 du 3.6.
Inventaire des apports de Jean Wilhelm cadet maréchal ferrant demeurant Faubourg Pierres n° 9 et d’Anne Marie Steinbach
Contrat de mariage passé le 17 septembre 1813 devant le soussigné notaire
le mari 4028 francs, la femme 3575 francs
Inventaire après décès de locataires, Barbe Pfitzer femme du tisserand Daniel Weber puis de Daniel Weber
1821 (8.9.), Strasbourg 12 (83), Me Wengler n° 12 381 – enreg. 154 manquant F° 24 du 13.9.
Inventaire de la succession de tisserand décédée le 27 mars 1821 – à la requête du veuf père et tuteur légal de Daniel 11 ans, en présence de Chrétien Asal, tisserand, subrogé tuteur
demeurant au Faubourg de Pierres n° 79
meubles 935 fr, communauté et propres du veuf 110 fr, passif de la communauté et du veuf 784 fr
Contrat de mariage reçu par le soussigné notaire le 26 décembre 1807
1822 (29.5.), Strasbourg 4 (52), Me Hatt n° 393 – Enregistrement de Strasbourg, acp 157 F° 169-v du 1.6.
Inventaire de la succession de Daniel Weber, tisserand décédé le 13 mai dernier – à la requête de François Alexandre Danner, homme de loi, mandataire général et spécial de M Louis Marie Poncet, membre de la commission administrative des hospices civils de la ville, tuteur de Daniel Weber fils de Daniel Weber, tisserand, et de feu Barbe née Pfitzer reçu aux hospices civils
dans la maison au Fauxbourg de Pierre n° 79
mobilier 482 fr, passif 1117 fr
La rente foncière assise différentes maisons provenant du fief Sturm puis Reich de Platz est soit renouvelée soit vendue aux propriétaires en 1826. Jean Wilhelm rachète la rente
1826 (6.9.), Strasbourg 2 (60), Me Weigel n° 4373
David Frédéric Zeys avocat à Strasbourg mandataire de substitué de M. Chrétien Louis Kern, juge de paix du canton sud de la ville de Strasbourg, de Madame la baronne Eléonore de Ried née baronne de Serpes Lafage et de ses frères et sœurs Madame la chanoinesse baronne Rosalie de Serpes Lafage, Monsieur le baron François Philippe de Serpes Lafage, de Dlle Louise Caroline de Serpes Lafage et aussi agissant tant en leur propre nom qu’en celui de Messieurs leurs frères Louis Matern baron de Serpes, colonel au service d’Autriche, et Mons. le baron François Auguste de Serpes Lafage capitaine au service de Prusse et tous ceux de Serpes Lafage agissant en qualité d’héritiers de feu Mad. Marie Sidonie Gabrielle Boecklin de Boecklinsau veuve de feu Mons. Jean Genevois Henri Charles Adam de Serpes Lafage ainsi que le tout est dit dans une procuration passée devant le réviseur baillager grand ducal Badois à Offenburg le 25 mai 1820
2. Mad. Marie Anne Françoise Euphémie Boecklin de Boecklinsau, Mad. Marie Louise Benoite Boecklin de Boecklinsau toutes deux chanoinesses de l’ex chapitre d’Epinal propriétaires domiciliées audit Epinal
3. Dame Marie Euphémie Joséphine Gabrielle Ursule de Bodeck née de Boecklin ; agissant lesdits de Serpes Lafage, Boecklin de Boecklinsau et Bodeck née de Boecklin en qualité d’héritiers de feu la De Marie Eléonore Cécile Reich de Platz et de Leyen née Boecklin de Boecklinsau, cette denière comme héritière testamentaire et universelle de Mons. François Conrad François Reich de Platz, descendant de feu Mons. François Erneste Reich de Platz suivant testament du 20 janvier 1787 déposé le même jour chez Me Lacombe
Lequel a exposé que ses mandans sont propriétaires de diférentes rentes – et foncières assises sur différentes maisons à Strasbourg en vertu d’un ancien fief accordé à leur auteur par le cardinal de Rohan Eveque de Strasbourg suivant lettres d’investiture et date du 12 novembre 1717 et 23 juin 1772, lequel fief devint allodial et propriété incommutable dans les mains de M. de Reich par les lois de 1790 et 1791, que ces dites rentes ont été servies jusqu’à ce jour par les propriétaires des maisons qui en sont grevées, qu’il a proposé aux débiteurs de ces rentes ou de les racheter ou d’en passer une reconnaissance authentique emportant novation du titre originaire. M Zeys dit que les débiteurs de ces rentes sont en ce moment les individus ci après dénommés, savoir 1. Marie Salomé Kirchner veuve de Georges Chrétien Hoh sellier demeurant Fossé des Tanneurs n° 6 et Catherine Marguerite Kirchner femme de Jean Sturm cordonnier demeurant au Fauxbourg de Pierre n° 83 comme seules héritières de Joseph Kirchner tanneur à Strasbourg et celui ci comme étant aux droits de Joseph Kirchner tisserand. La rente à servir est de 4 fr 80 c et est affectée sur une maison au Fauxbourg de Pierre n° 83, d’un côté le Sr Osterrieth, d’autre le Sr Scher, derrière le Sr Anthes,
2. Le St Jean Wilhelm maréchal ferrant demeurant au Fauxbourg de Pierre comme propriétaire
1° de la maison audit Fauxbourg n° 79, d’un côté le Sr Koenig, d’autre le Sr Sutter, derrière le Sr Hubschmann et d’autres. Le Sr Wilhelm a acquis cet immeuble sur son père et celui ci sur le Sr Birkicht, cette maison est affectée d’une rente de 4 fr,
2° de la maison même Fauxbourg rue de l’homme gris n° 6, d’un côté le Sr Hubschmann, d’autre le Sr Eberstein, derrière N.N. Le Sr Wilhelm a recueilli cet immeuble dans la succession de son père, cet immeuble est affecté d’une rente de 1 fr 43 c,
3° et enfin de la maison sise en ladite rue de l’homme gris n° 4, d’un côté le Sr Tiss, d’autre le Sr Eberstein, derrière N.N. Cette maison provient de la même succession et est grevée d’une rente de 70 c,
3. Le Sr Jean Jacques Sutter menuisier comme successeur de son père Jean Georges Sutter propriétaire de la maison au Fauxbourg de Pierre n° 78, d’un côté le Sr Vogt, d’autre le Sr Wilhelm, derrière N.N., cet immeuble est grevé d’une rente de 6 fr 67 c,
4. Le Sr Jean Daniel Vogt charpentier comme propriétaire
1° de la maison sise au Fauxbourg de Pierre n° 77, d’un côté Jean Jacques Sutter menuisier, d’autre M. Ruhlmann jardinier, derrière la rue de la Soupe à l’eau
2° de la maison sise au même Fauxbourg n°76, d’un côté la maison prédésignée, d’autre le Sr Sutter, derrière la rue de la Soupe à l’eau, chacune de ces deux maisons est grevée d’une rente de six # fr 67 c ensemble 13 fr 34 c,
5. la De Marguerite Boersch veuve de feu Sr Jean Lix jardinier comme héritière son père Abraham Boersch et comme propriétaire de la maison sise audit Fauxbourg n° 70, d’un côté le Sr Scheer, d’autre le Sr Pfeiffer derrière Abraham Boersch, cet immeuble est grevé d’une rente annuelle de 8 fr 33 c,
6. Le Sr Georges Philippe Koenig maréchal ferrant comme propriétaire de la maison au Fauxbourg de Pierre n° 80, d’un côté le Sr Wilhelm, d’autre le Sr Müller derrière -, cet immeuble est grevé d’une rente de 60 c,
7. Le St Valentin Fritsch cabaretier comme propriétaire de la maison rue Graumann n° 10, d’un côté le Sr Osterrieth d’autre (-) derrière (-), cet immeuble est grevé d’une rente de 2 fr 82 c,
8. Le Sr Daniel Scheer jardinier comme propriétaire de la maison rue de la Soupe à l’eau n° 25, d’un côté le Sr Sutter, d’autre David Scheer, derrière Jean Lix, cet immeuble est grevé d’une rente annuelle de 2 fr,
9. Catherine Mann femme de Jean Grauffel tisserand comme propriétaire de la maison rue de la Soupe à l’eau n° 8, d’un côté N, d’autre N acquis suivant contrat passé devant Me Fischer à Eckbolsheim le 16 avril 1826, cet immeuble est grevé d’une rente annuelle de 3 fr,
10. Le Sr Jean Michel Stoeber épinglier comme propriétaire de la maison grande rue de la Grange n° 11, d’un côté la veuve Boeswillwald, d’autre le Sr Poirot, derrière le Sr Dannbart, ledit immeuble est gréve d’une rente annuelle de 1 fr 88 c,
11. Le Sr Jean Georges Haeberle parcheminier comme propriétaire de la maison grande rue de la Grange n° 20, d’un côté la veuve Heinemann, d’autre le Sr Redslob. derrière le Sr Arlen boulanger, cet immeuble est grevé d’une rente annuelle de 3 fr 7 c,
12. Mad. veuve Heinemann au nom et comme propriétaire de la maison rue de la Grange n° 19, d’un côté le Sr Haeberle, d’autre le Sr Lips, derrière (-), cet immeuble est grevé d’une rente de 3 fr 67 c
furent aussi présens le Sr Jean Georges Haeberlé et Sr Jean Michel Stoeber susqualifiés lesquels (…) s’engagent d’en continuer le service, le premier paiement sera fait à la St Martin prochaine et ainsi de suite jusqu’à ce que la rente aura été rachetée, ce rachat ne pourra s’effectuer qu’au denier vingt sans retenue déduction ou diminution quelconque
furent aussi présents la veuve Hoh et la femme Sturm (…) s’engagent d’en continuer le service (…)
fut aussi présent le Sr Jean Jacques Sutter (…) s’engage d’en continuer le service (…) # 15 fr 34 c
fut aussi présent le Sr Vogt (…) s’engage d’en continuer le service (…)
fut aussi présent le Sr Wilhelm (…) s’engage d’en continuer le service (…), à l’instant ledit Sr Wilhelm a déclaré qu’il desirait racheter cette rente et pour ce faire il a remis 122 fr 60 c
fut aussi présent le Sr Koenig (…) déclaré vouloir racheter cette rente et pour ce faire il a remis 12 fr
Le 11 novembre 1826, furent présens
1. De Marguerite Boersch veuve de feu Sr Jean Lix (…) s’engage d’en continuer le service (…)
2. Daniel Scheer(…) s’engage d’en continuer le service (…)
3. Catherine Mann épouse de Jean Grauffel (…) s’engage d’en continuer le service (…)
Le 22 novembre 1826 furent présens
1. François Antoine Vallet clerc de notaire, mandataire substitué de Jean Jacques Carnari notaire royal demeurant à Barr par De Madeleine Theurkauff veuve de Jean Georges Heinemann ministre du culte à Strasbourg (…) s’engage d’en continuer le service (…)
Anne Marie Steinbach meurt en 1843 en délaissant quatre enfants. Les conjoints Wilhelm sont propriétaires de deux maisons au Faubourg de Pierre, l’une provenant des parents de l’épouse, l’autre de ceux du mari
1843 (23. 7.br), Strasbourg 12 (161), Me Noetinger n° 16 275
Inventaire de la succession de feu Anne Marie Steinbach, vivante épouse de M. Jean Wilhelm, propriétaire, demeurant à Strasbourg, décédée le 28 juillet 1843, aux eaux de Baden
Cejourd’hui 23 septembre 1843 (…) A la requête 1° de M. Jean Wilhelm, propriétaire demeurant à Strasbourg, agissant 1) comme ayant été commun en biens conquets et acquets avec feu De Anne Marie Steinbach son épouse suivant contrat de mariage ci après analysé, 2) comme usufruitier de la moitié des biens delaissés par la défunte son épouse suivant el contrat de mariage précité, 3) comme père et tuteur légal de d’Auguste Wilhelm son fils mineur agé de 17 ans,
2° de Madlle Marie Caroline Wilhelm, majeure d’ans, sans état demeurant à Strasbourg,
3° de Mad. Salomé Sophie Wilhelm épouse de M. Daniel Lobstein, charron demeurant en la même ville,
4° de Mad. Julie Wilhelm épouse de M Victor Wolff, limonadier demeurant aud. Strasbourg, led. D. Marie Caroline Wilhelm, les Dmes Lobstein et Wolff et Auguste Wilhelm, habiles à se dire et porter seuls et uniques héritiers chacun pour un quart de la succession de feue D. Anne Marie Steinbach leur mère épouse de M. Jean Wilhelm, propriétaire, demeurant à Strasbourg, décédée aux eaux de Baden le 28 juillet 1843
En présence de M François Plarr, teinturier demeurant à Strasbourg agisant en qualité de subrogé tuteur du mineur Auguste Wilhelm. (…)
La présente opération sera basée sur le contrat de mariage passé devant Me Wengler notaire à Strasbourg le 17 septembre 1813
M. Wilhelm n’a aucune récompense à faire a lad. communauté en raison de l’immeuble situé à Strasbourg faubourg de Pierre N° 79 et rue Graumann N° 4 et 6 donné en mariage par ses père et mère à lui et a la future épouse chacun pour moitié attendu que le prix en payé étant une charge de la communauté a laquelle les epoux participent également, il y a confusion et chacun d’eux ou ses héritiers retirera la moitié par indivis dud. immeuble en nature
I. Récapitulation de la masse active de la communauté, objets mobiliers 1687, récompense due par la succession 9096, créances 1733, total général 12 517 francs
Passif 9588, balance 2929 francs
II. succession de la défunte, garde robe 73, moitié du bénéfice de la communauté 1464, don matutial 400
En immeubles. 1° La moitié par indivis d’une maison consistant en différens corps de bâtimens appartenances et dépendances le tout situé à Strasbourg faubourg de Pierre N° 79 et rue Graumann N° 4 et 6 tenant d’un côté le Sr Koenig de l’autre au S Sutter dans le Faubourg de Pierre, celle rue Graumann entre les Sr Hug et Gies. Ladite moitié par indivis a été donnée à la défunte De Wilhelm par les beau père e7 belle mère en l’art. 7. du contrat de mariage sus analysé. La totalité de la maison est occupée par la succession et en partie par des locataires, le revenu annuel en est porté à 1100 francs produisant au capital au denier vingt de 22 000 francs dont la moitié competant à la présente succession fait 11 000
2° une maison au faubourg de Pierre N° 27 (…)
Au ban de Strasbourg (…) Ban de Schiltigheim, ban d’Oberhausbergen
Total de la masse active de la succession 43 841, Passif, récompenses 9096, déduction faite 34 745 francs
Jean Wilhelm meurt en 1851, propriétaire de la moitié de la maison dont ses parents ont fait donation au contrat de mariage
1851 (13.3.), Me Noetinger
Inventaire de la succession de Jean Wilhelm, vivant propriétaire à Strasbourg, y décédé le 17 février 1851, à la requête de 1° Caroline Wilhelm, majeure à Strasbourg,2° Salomé Sophie Wilhelm épouse de Daniel Lobstein, charron à Strasbourg, 3° Julie Wilhelm épouse femme de Victor Wolff, limonadier à Strasbourg, 4° Auguste Wilhelm, brigadier à la 12° compagnie d’ouvriers d’artillerie en garnison à Besançon, héritiers chacun de pour un quart du défunt leur père
Succession. Actif, meubles et garde robe 60
Immeubles. La moitié d’une maison située à Strasbourg avec dépendances faubourg de Pierre N° 79 et rue Graumann N° 4 et 6 estimée 8000
Rapports à la succession 4600
Passif 3500
Les frais funéraires et de dernière maladie ne sont mentionnés que pour mémoire
acp 399 (3 Q 30 114) f° 79-v du 21.3.
Les quatre enfants se partagent la succession. La maison 27, Faubourg de Pierre revient à Julie Wilhelm femme du limonadier Victor Wolff, celle au numéro 79 (plus tard n° 28) de la même rue à Salomé Sophie Wilhelm femme du charron Daniel Lobstein
1851 (13.3.), Me Noetinger
Partage de la succession de Jean Wilhelm, propriétaire, et d’Anne Marie Steinbach
Partage entre 1° Salomé Sophie Wilhelm épouse de Daniel Lobstein, charron à Strasbourg, 2° Caroline Wilhelm, célibataire audit lieu, 3° Julie Wilhelm épouse de Victor Wolff, limonadier à Strasbourg, 4° Auguste Wilhelm, brigadier à la 12° compagnie d’ouvriers en garnison à Besançon, des successions délaissées par Jean Wilhelm, propriétaire décédé le 17 février 1851 et d’Anne Marie Steinbach son épouse décédée le 28 juillet 1843, père et mère des copartageants, des quels ils sont héritiers chacun pour un quart
La masse des biens à partager s’élève à la somme de 62 700, Rapport de la De Wolff 4600, rapport de la De Lobstein 4600, total 71 900
La passif s’élève à 3500, reste à partager 68 400
Fixation des droits des parties. I) La De Wolff a droit à 19 000
Pour la remplir de cette somme on lui abandonne 2° Une Maison faubourg de Pierre N° 27 estimée 26 000 francs dépendant de la succession de la mère
II) La De Lobstein a droit à 18 700
Pour la remplir on lui abandonne 2° Un corps de bâtiment situé à Strasbourg faubourg de Pierre N° 79 et rue Graumann N° 4 et 6 estimé 25 000 francs
III) Auguste Wilhelm a droit à 17 100
IV) Caroline Wilhelm a droit à 17 100
[in margine :] succession déclarée le 2 août 1851 n° 638
acp 399 (3 Q 30 114) f° 80-v du 21.3.
Fils de charron, Daniel Lobstein épouse Sophie Salomé Wilhelm en 1839
1839 (6.4), Strasbourg 12 (149), Me Noetinger n° 11 210 – Enregistrement de Strasbourg, acp 267 f° 69-v du 124
Contrat de mariage, communauté réduite aux acquets – Daniel Lobstein, charron à Strasbourg fils de feu Jean André Lobstein, charron et de feu Marguerite Schoellhammer
Sophie Salomé Wilhelm, majeure fille de Jean Wilhelm, maréchal ferrant, et d’Anne Marie Steinbach
Daniel Lobstein et Salomé Sophie Wilhelm vendent le sol d’une maison détruite à Marguerite Kern veuve du serrurier Michel Burgleckler
1873 (8.2.) M° Wolffhügel
Verkauf durch Daniel Lobstein, Rentner und Salomé Sophie Wilhelm seine Ehefrau in Straßburg
an 1) Margaretha Kern Ww von Michael Burgleckler, lebend Schlosser, 2) Johann Michael Burgleckler, 3) Eugen Franz Burgleckler, beide Schloßer in Straßburg
von 547 Quadrat Meter Bauplatz zu Straßburg Steinstraße, zu 35.000 Franken baar bezahlt
acp 612 (3 Q 30 327) f° 99-v du 11.2. n° 700
Le serrurier Jean Michel Burgleckler épouse en 1841 Marguerite Kern, originaire de Dettwiller
Mariage, Strasbourg (n° 26)
Du 21° jour du mois de janvier 1841. Acte de mariage de Jean Michel Burgleckler, majeur d’ans, né en légitime mariage le 18 octobre 1814 à Strasbourg domicilié à Strasbourg, serrurier, fils de François Joseph Burgleckler, serrurier et de Barbe Ardrighetti, conjoints domiciliés en cette ville ci présents et consentants, et Marguerite Kern, majeure d’ans, née en légitime mariage le 3 juin 1815 à Dettwiller (Bas-Rhin) domiciliée à Dettwiller, fille de Marcel Kern, journalier et d’Elisabeth Kolb, conjoints domiciliés à Dettwiller, ci présents et consentants (signé) Johan Michael brugleckler, Margaretha Kern (i 14)
Michel Burgleckler meurt en 1858 dans sa maison formant le coin de la rue Graumann en délaissant deux enfants
1858 (7.7.), Strasbourg 4 (116), Not. Lauth n° 8683
Inventaire de la communauté de biens qui a existé entre Michel Burgleckler et Marguerite Kern
L’an 1858 le Mercerdi 7 juillet à huit heures du matin, A la requête de Dame Marguerite Kern, veuve de M. Jean Michel Burgleckler de son vivant serrurier à Strasbourg, où elle demeure et est domiciliée, agissant dans les qualités suivantes, à cause de la communauté de biens légale qui à défaut de contrat de mariage avait existé entre elle et son défunt mari, et en qualité de tutrice légale de Jean Michel Burgleckler né le 29 décembre 1842 et François Eugène Burgleckler né le 12 mai 1846, ses deux enfants mineurs demeurant et domiciliés en cette ville, et comme ayant l’usufruit légal de la fortune de ses deux enfants mineurs jusqu’à leur dix-huitième année sous charges de droit, les deux mineurs Jean Michel Burgleckler et François Eugène Burgleckler frères germains, habiles à se dire et porter héritiers chacun pour moitié de feu M. Jean Michel Burgleckler ci-dessus nommé leur père. En présence de M. Jacques Dürr emballeur demeurant et domicilié à Strasbourg, en sa qualité de subrogé tuteur
dans une maison sise à Strasbourg rue faubourg de piette au coin de la rue Graumann N° 26 où M. Burgleckler est décédé le 19 avril dernier
Titres et papiers. Titre de la maison. Cote première. Six pièces qui sont, la première l’expédition d’un contrat reçu par M° Grimmer notaire à Strasbourg le 29 octobre 1849 (…)
Compte de la veuve (prix de biens-fonds au ban de Wilwisheim et de Dettwiller vendus en 1856)
Compte du défunt, suivant licitation passée devant M° Lacombe le 24 septembre 1846 il a été vendu une maison sise à Strasbourg rue Thomann dont le défunt avait été copropriétaire
acp 470 (3 Q 30 185) f° 72 du 9.7. (succession déclarée le 16 juillet 1858)
Communauté, mobilier estimé 1586, argent comptant 925, deux livrets de caisse d’épargne montant à 496, dépôt en compte courant Mayer et Roethlisberger à Strasbourg 3100 francs
Une maison à Strasbourg faubourg de Pierre N° 26
Extances pour ouvrage 121, Reprises de la veuve 1315, reprises du défunt 700 – Passif 194
1861 (27.2.), Strasbourg 4 (119), Not. Lauth n° 9704
Notoriété – (…) avoir parfaitement connu Jean Michel Burgleckler, serrurier domicilié à Strasbourg, et savoir qu’il est né en cette ville le 18 octobre 1814 et y est décédé le 19 avril 1858, qu’il avait été marié sous le régime de la communauté de biens légale avec Dame Marguerite Kern aujourd’hui sa veuve, qu’il a délaissé pour ses uniques héritiers ses deux enfants Jean Michel Burgleckler et François Eugène Burgleckler, les deux mineurs sous la tutelle légale de la Dame veuve Burgleckler leur mère, qu’il dépend de la communauté de biens légale qui avait existé entre les époux Burgleckler trois rentes sur l’Etat inscrites au grand livre de la dette publique (…)
La veuve de (Michel) Burgleckler loue deux logements à la direction des chemins de fer d’Alsace-Lorraine
1874 (30.4.), Chemins de fer, acp 627 (3 Q 30 342) f° 64 du 5.5.
N° 1865. Pacht durch die Wittwe Burgleckler zu Straßburg
an die Direktion der Eisenbahnen Elsas Lothringen zu str
von zwei Wohnungen, ersten und zweiten Stock in einem Hause Steinstraße N° 26 und Graumannsstraße N° 1 zu einem jährlichen Mieth zins von 3500 Franken auf unbestimte Zeit
La veuve Burgleckler loue le magasin à trois devantures dont deux vers le Faubourg de Pierre et une rue Graumann au fabricant de cigares Lindau et Winterfeld à Magdebourg
1874, Enregistrement de Strasbourg, ssp 161 (3 Q 31 660) f° 9-v du 1.6.
N° 1426. Miethvertrag vom 20. Mai – Wittwe Burgleckler geb. Kern vermiethet
an Herrn Lindau & Winterfeld Tabac und Cigarrenfabrik in Magdeburg, zu einem Tabac und Cigarrengeschäft den in dem Eckhause der Steinstraße N° 26 & Graumannstrasse n° 1 gelegenen Laden, bestehend aus 3 Schaufenstern und einer Eingangsthür an der Ecke, wovon zwei Schaufenster auf der Steinstraßen gehen und eines in der Graumannstrasse nebst einem Kellerraum, 2) die ganz neuen Räumlichleiten werden vom 25. Juni an in gutem brauchbaren Zustande übergeben & müssen bei der Auflösung der Pacht auch so zurückgelassen werden. Der Miether verflichtet sich während der Dauer dieses Miethvertrages in dem Laden weder selbst noch durch andere ein Trinckgeschäft zu betreiben noch irgend eine Anschrift auf dem Laden machen zu lassen oder der Vermietherin eine Concurrentz zu breiten. Die Dauer der Miethe ist um drei Jahre geschlossen vom 25. Juni 1874 bis dito 1878 festgesetzt (…) der jährliche Miethzins ist auf 1200 frcs. festgesetzt
La veuve Burgleckler loue le magasin à trois devantures à Auguste Brand pour y vendre des marchandises manufacturées. Le locataire s’engage à ne pas y exploiter de restaurant.
1875, Enregistrement de Strasbourg, ssp 165 (3 Q 31 664) f° 54 du 8.10.
N° 8439, den 18 September 1875. Miethe – Wittwe Burglecker gebohrne Kern eu Straßburg
vermiethet an August Brandt daselbst
zum Betriebe einer Manufacturwaaren geschäftesden im Eckhaus der Steinstraße N° 26 & Graunmannsgasse N° 1 gelegenen Laden, bestehend aus drei Schaufenster & einer Eingangsthür an der Ecke, die Räumlickheiten werden in gutem Zustande übergeben & müssen bei der Auflösung der Pacht auch so zurückgelassen werden. Die Läden müssen im Inneren des Ladens aufbewahrt werden. Der Laden enthält einen Ofen deßen Reinigung der Miether obliegt. Der Miether verpflichtet sich verpflichtet sich während der Miethe keine Restauration in dem Locale einzurichten und ferner keine Schild anhängen oder anmalen au lassen, dargegen verpflichtet sich Vermietherin im Haus kein Concurenzgeschäfft einzurichten oder einrichten zu lassen, die Dauer der Miethe ist um drei Jahre geschlossen vom 29. September 1875 an bis danin 1878 festgesetzt (…) der jährliche Miethzins ist auf 520 Mark festgesetzt
La veuve Burgleckler loue le magasin à trois devantures à Antoine Tugemann de Barr pour le même usage aux mêmes conditions
1875, Enregistrement de Strasbourg, ssp 166 (3 Q 31 665) f° 15 du 16.12.
N° 9015, vom 6 Dezember 1875. Miethvertrag – die Wittwe Burglecker gebohrne Kern zu Straßburg vermiethet
dem Anton Tugemann, Rentner aus Barr zum Betriebe eines Manufakturwaaren geschäftes
den Laden im Hause Steinstraß N° 26 & Graumannstrasse N° 1, die Räumlickheiten werden in gutem Zustande übergeben & müssen bei der Auflösung der Pacht auch so zurückgegeben werden. Die Läden der Schaufenster müssen im Laden aufbewahrt werden. Der Miether verpflichtet sich weder selbst auch durch Andere im Lokale eine Restauration zu einrichten & darf außen am Hause keine Plakate anmalen oder kleben lassen, dargegen verpflichtet sich Vermietherin kein Concurenz Geschäfft im Hause zu einrichten, die Dauer der Miethe ist vom 29. September 1875 bis danin 1878 festgesetzt (…) der jährliche Miethzins beträgt 650 Francken
La veuve Burgleckler loue le troisième étage à la direction des chemins de fer d’Alsace-Lorraine
1875 (3.1.), Generaldirektion acp 636 (3 Q 30 351) f° 64-v du 5.2.
N° 443. Verpachtung durch Wittwe Burgleckler geb. Kern in Straßburg wohnhaft
an die Kaiserliche Generaldirektion der Reichseisenbahnen für Elsaß Lothringen vertreten durch den Obermaschinenmeister Wendler in Straßburg
die 3. Etage des Eckhauses der Steinstraße N° 21 und Graumanns straße N° 1 bestehend aus 3 Zimmern und Küche.
Mietzins pro Jahr 288 Mark
Autre bail entre les mêmes, du rez-de-chaussée de la maison
1875 (4.7.), Direktion der Eisenbahn, acp 642 (3 Q 30 357) f° 28 du 22.7.
N° 2450. Pacht durch die Wittwe Burgleckler zu Straßburg
an die Direktion der Eisenbahnen Elsas Lothringen zu Straßburg
auf I Pachtzeit 6 Monat vom 25. Märtz 1875 für eine jährliche Pacht von 1040 Mark, von dem Erdgeschos eines Hauses Steinstraße N° 26 und Graumanns gasse n° 1
La maison revient au serrurier François Eugène Burgleckler qui épouse en 1895 Salomé Adé, fille d’un jardinier de Strasbourg. Salomé Adé se remarie en 1908 avec le marchand Auguste Guillaume Decheppe. La mention marginale indique que le nom a été germanisé en Deschpler en 1943.
Mariage, Strasbourg (n° 190)
Strassburg am 26. März 1895, der Eigenthümlich Frantz Eugen Burgleckler, evangelischer Religion, geboren den 10 Mai des Jahres 1846 zu Strassburg, wohnhaft zu Straßburg, Sohn des verstorbenen Schlossermeisters Johann Michael Burgleckler und dessen verstorbenen Ehefrau Margaretha geb. Kern, beide zuletzt wohnhaft zu Straßburg, die gewerblose Salome Ade, evangelischer Religion geboren den 12. März des Jahres 1876 zu Strassburg, wohnhaft zu Straßburg Tochter des Eigenthümers Michael Ade und dessen Ehefrau Catharina geb. Borst, beide wohnhaft zu Straßburg (i 49)
Mariage, Strasbourg (n° 91)
Strassburg am 6. Februarÿ 1908, der Kaufmann August Wilhelm Decheppe, evangelischer Religion, geboren den 23. Mai des Jahres 1876 zu Straßburg, wohnhaft zu Strassburg Steinstraße 26, Sohn des Handlungsgehilfe Wilhelm Julius Decheppe; wohnhaft in Strassburg und seiner verstorbenen Ehefrau Marie gebohrne Weber, wohnhaft zuletzt in Straßburg, die Salomea Ade, ohne Beruf, Witwe des Schlossermeisters Eugen Burgleckler, evangelischer Religion, geboren am 12. März des Jahrs 1876 zu Strassburg, wohnhaft in Strassburg wie oben, Tochter des Ackergärtners Michael Ade und dessen Ehefrau Katharina geb. Borst, beide wohnhaft zu Straßburg (i 49)
[in margine :] Durch Verfügung des (…) in Straßburg vom 9. März 1943 (ist der Name des Ehemanns) Deschpler, Straßburg den 18. April 1943 (i 91)