2, rue du Dragon
Rue du Dragon n° 2 – VIII 73 (Blondel) P 1349 puis section 11 parcelle 5 (cadastre)
Maître d’ouvrage, Thomas Gœrner, serrurier, vers 1820.
Façades rue Saint-Louis à droite, rue du Dragon à gauche (juillet 2024) – Façade rue du Dragon (mars 2016)
La maison d’angle, comme sa voisine ruelle du Dragon, est inscrite au nom de la veuve et des héritiers Sigismond Flach dans le Livre des communaux (1587). Elle appartient de 1604 à 1625 au jardinier Jean Wolff. Le serrurier Jean Schwager achète la maison en 1628. Il demande en 1635 l’autorisation de construire à l’aplomb de son encorbellement (20 pieds de long, saillie de 5 pieds) pour éviter qu’il ne s’écroule. Les préposés opposent d’abord un refus parce que la rue est étroite. Le chef de chantier constate par la suite que les fondations reposent sur un plancher de chêne pourri. Jean Schwager est alors autorisé à empiéter de deux pieds et demi sur le communal moyennant un cens communal. La maison appartient pendant quarante aux au serrurier Jean Conrad Brebis et à ses enfants (1673-1714). Le commis des fourrages Raphaël de Saint Maurice en est propriétaire par un prête-nom de 1720 à 1723. Le marchand de vins Pierre Letourné y établit l’enseigne de Saint-Martin (1726) puis à l’Image Saint-Georges (sans doute en référence au Dragon). La maison a un rez-de-chaussée et un étage d’après le billet d’estimation de 1748. Elle revient au sellier Alexis Letourné. Le serrurier Thomas Gœrner et sa femme Elisabeth Letourné en deviennent seuls propriétaires en 1801. Ils achètent en 1811 la maison voisine rue du Dragon. Les deux bâtiments sont décrits indépendamment à l’inventaire dressé en 1819 mais en un seul article à celui dressé en 1831. Comme les élévations préparatoires au plan-relief de 1830 représentent le nouveau bâtiment, on conclut que la construction a eu lieu vers 1820.
Plan-relief (1727, Musée historique) ; la maison fait l’angle devant l’église Saint-Louis
Plan préparatoire au plan-relief de 1830, îlot 255 (Musée des Plans-relief) 1
Elévations préparatoires au plan-relief de 1830
L’Atlas des alignements (années 1820) mentionne une maison neuve à rez-de-chaussée et deux étages en maçonnerie et troisième étage en bois. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade (l-o) donne dans la rue du Dragon, (o-p) dans la rue Saint-Louis. La façade rue du Dragon comprend une partie centrale à deux travées, entourée de deux parties dont chacune a un pignon et quatre travées. La courette (6-7-1-2) de la cour G représente la façade arrière (7-1) du bâtiment central rue du Dragon, les façades latérales (1-2) et (6-7) des bâtiments à pignon.
La maison porte d’abord le n° 27 (1784-1857) puis le n° 2.
Cour G – Ouvertures du 2, rue du Dragon vers la maison rue Saint-Louis (1869 acte d’Hippolyte Momy, voir le 3, rue Saint-Louis)
La maison appartient de 1829 à 1869 au serrurier Alexandre Wagner puis (1869-1902) à Alphonse Stennebruggen, professeur au conservatoire de musique. Louis Kœsbohrer fait installer en 1906 des machines dans son atelier de passementerie. La société anonyme Ahlo charge en 1986 l’architecte Philippe Hammann de transformer les bâtiments. Les travaux sont terminés début 1988.
Elévations rue du Dragon et rue Saint-Louis avant et après travaux (1986, architecte Philippe Hammann, dossier de la Police du Bâtiment)
Les toitures de l’ancien état correspondent à celles de 1830. Les ouvertures du rez-de-chaussée sont différentes de celles de 1830.
décembre 2024
Sommaire
Cadastre – Police du Bâtiment – Relevé d’actes
Récapitulatif des propriétaires
La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1584 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date approximative de mutation.
Sigismond Flach et (v. 1663) Anne Schmaltz – luthériens | ||
1600 | v | Christophe Kleiber, tailleur, et (1590) Anne Schweller veuve de Thomas Demmel puis (1593) Chrétienne Meyer – luthériens |
1604 | v | Jean Wolff, jardinier, et (1593) Anne Roth, d’abord (1589) femme du jardinier Ulrich Mack – luthériens |
1625 | v | Mathias Spoll, tonnelier, et (1615) Eve Bertsch – luthériens |
1626 | v | Georges Jacques Wurmser († 1637), préteur, et Ursule de Westhouse – luthériens |
1628 | v | Jean Schwager, serrurier, et (1627) Barbe Karg – luthériens |
1660* | h | Georges Louis Drexel, pasteur, et (1650) Anne Marie Schwager – luthériens |
1673 | v | Jean Conrad Brebis, serrurier, et (1661) Rosine Schmidt, remariée (1677) avec le serrurier Isaac Gœbel – luthériens |
1714 | v | Jean Michel Dürr, cordonnier, et (1692) Anne Eve Ott puis (1722) Marguerite Huck, d’abord (1711) femme du notaire Christophe Evrard Bæhr – luthériens |
1715 | v | Pierre Latcha, boucher, et (1688) Anne Dürr – catholiques |
1720 | v | Jean Montpinot, cabaretier, et (1717) Anne Marie Marchand – catholiques pour le compte de Raphaël de Saint Maurice, commis des fourrages, et Jeanne Notté puis (1704) Madeleine Prévot – manants, catholiques |
1723 | v | Pierre Letournay (Letourné), marchand de vins, et (1699) Jeanne Cousin puis (1715) Jeanne de Lettre – catholiques |
1761 | h | Alexis Letourné, sellier, et (1761) Anne Barbe Gœtz – catholiques |
1801 | h | Thomas Gœrner, serrurier, et (1797) Elisabeth Barbe Letourné |
1829 | v | Alexandre (Thomas Régnard) Wagner, serrurier, et (1823) Marie Madeleine Sandmann – luthériens |
1869 | v | Alphonse (Henri Lambert) Stennebruggen, professeur au conservatoire de musique, et (1857) Amélie Joséphine Raclot, (1861) Georgette Marie Henriette Chevalier puis (1875) Elisabeth Marie Joséphine Artecki |
1902 | v | Louis Kæssbohrer, passementier, et (1892) Anne Marie Kœhler, d’abord (1888-1892) femme du tapissier Jean Baptiste Wohlschlegel |
1923* | Othon Glæser et Louise Marie Antoinette Andlauer | |
1949* | Werner Mærz, officier en retraite et son épouse |
Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 900 livres en 1748, 500 livres en 1780
(1765, Liste Blondel) VIII 73, Alexis Letournée
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Letourné, 11 toises, 3 pieds et 7 pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre) P 1349, Wagner, Alexandre, serrurier – maison, sol, cour, bâtiment – 2,2 ares
Locations
1758, Jean Thiébaut Rinck, tailleur
1829 (atelier) Alexandre Wagner, serrurier
Livres des communaux
1587, Livre des communaux (VII 1450) f° 348-v
La veuve et les héritiers de Simon Flach règlent 13 sols 8 deniers pour la maison d’angle louée au menuisier Jean Georges Lazarus, à savoir un encorbellement au-dessus de la porte d’entrée (21 pieds de long, saillie de 4 pieds ½), une porte de cave inclinée (6 pieds de large, saillie de 5 pieds ½), devant la porte avant deux marches dallées (7 pieds ½ de long, saillie de 5 pieds ½)
Ils règlent en outre 1 sol 6 deniers pour le côté de la maison face au couvent des Carmélites, à savoir devant la porte arrière deux marches dallées (3 pieds de long, saillie de 2 pieds)
Aber vornen in Sanct Elisabethen Gassen
Simon Flachen Wittwin vnd Erben haben ein Ortthauß, Wann mann Vonn St: Elisabethen Gassen herein gehet, gegen dem Closter zu Vnser Frawen Brüedern Oder der Kolschewren, darinnen wohnet Hannß Georg Latzarus der Schreiner, Vndt hatt oben über der Haußthüeren ein Vsstoß xxj schu lang, v= schu herauß, Item ein Lehenenden Kellerthüer vj schu breÿt, v+ schu herauß, Vndt dann Vor der Vordern haußthüeren Zwen besetzter Tritt vii+ schu lang, v+ schu herauß & Bessert xiij ß. viij d.
Hinder dem Closter Vnser Frawen Brüdern Vmb daß Eckh hienumb, vnd In daß Trachen Geßlin
Simon Flachen Wittwin vnd Erben Hauß darinnen Hannß Georg Latzarus der Schreiner sitz, hatt auch vff der Andern seiten hinder dem Closter Vnser frawen Brüdern, Wann mann Vmb das Eckh hienumb gehet, Vor der Hindern thüeren Zwen steinene Tritt iij schu lang, ij schu herauß, bessert für die Zween Tritt, j ß. vj d.
1652, Livre des loyers communaux, VII 1461 (1652-1672) f° 211
Loyer de 10 sols dus par Jean Schwager pour un terrain communal à l’angle de la rue du Dragon face à la remise à charbons
Hanß Schwager ([ajout]s Wittib) der Schloßer, Soll gemeiner Statt, vom Hauß gegen der Würtzmühlen, Jahrs Vf Galli 18 ß d
New fol. 185
Idem Vom eingezeünten Almend ahne dem Eckhauß inn dem Trachengäßel, gegen der Kohlschewren, Jahrs Vff Ulrici 10 lb d
diese post hat Erasmus Schad zu bezahlen
New fol. 185
Conrad Prebus
Idem Vom alten eingang ahn der Kohlschewren, beÿ dem Brunnen, Jahrs den 15.t Julÿ, 3 lb
(Quittungen, 1655-1667)
1668 von Conrad Pröbus fr. empf.
1668-1672
1673, Livre des loyers communaux, VII 1465 (1673-1741) f° 185
Le loyer est ensuite dû par lsaac Gœbel. Il est reporté au folio 186 au nom de Conrad Prebus, Pierre Lascha puis Pierre Tournois
Hannß Schwagers Wittib, Soll vom Hauß gegen der Wurtz Mühlen vff Galli 18 ß
Ferners vom eingezäunten Allmend an dem Eckhauß im Trachengäßel gegen der Kohlschewer, vff Ulrici, 10 ß
dise 10 ß seind p. 186 Isaac Gübel zugeschrieben und hier cassirt
St. Zinßb. p. 211
ietz H. Ludwig Trexels Wittib
jetzt Johann Philipp Burger sen:
Jetzt Joh: Andres Burger
1677 Zalt Isaac Göbel Vom 2. posten in abschlag
1677 Zalt H. Nots Joh: Friderich Redwitz den rest biß ad annum 1677 incl:
1680 Zalt Daniel Rhÿn vom i. posten p. 1678
1681 Zalt H. M. Samuel Hollendts wb. p. 1679 vom i. posten
1682-1741
Neuzb fol 682
1673, Livre des loyers communaux, VII 1465 (1673-1741) f° 186-v
Isaac Göbel, soll vom eingezaünten Allmend an dem Eckhauß in dem Trachengäßel gegen der Kohlschewr auff Ulrici, 10 ß
so hievornen p. 185. hannß Schwagers wittib ingehabt
Jetzt Conrad Prebusen Erben
Jetzt Pierre Lascha
Jetzt Pierre Tournois
(Quittungen, 1681-1741)
Neuzb fol 657-b
1741, Livre des loyers communaux, VII 1472 (1741-1802) f° 657-b
Report dans le registre suivant, Pierre puis Alexis Letourné
Pierre Tournois solle vom eingezogenen Allmend an dem Eckhauß im Trachengäßel gegen der Kohl Scheur auf Ulrici, id est 4. Julii, 10 ß
Altz. 186
(vid. 711-b) 16. Messidor
(Quittungen 1741-an 10)
modo Alexis Letourné
C 287
Préposés au bâtiment (Bauherren)
1635, Préposés au bâtiment (VII 1346) et Conseillers et XXI (1 R 118)
Le serrurier Jean Schwager demande le 12 février 1635 aux préposés au bâtiment l’autorisation de construire à l’aplomb de son encorbellement (20 pieds de long, saillie de 5 pieds, soit 10 pieds ½ en carré) pour éviter qu’il ne s’écroule, à sa maison à l’angle de la rue du Dragon et de la rue Sainte-Elisabeth. Les préposés refusent parce que la rue est étroite. Jean Schwager porte le 21 février l’affaire devant les Conseillers et les Vingt-et-Un. Les préposés se rendent une nouvelle fois sur les lieux le 20 mai. Ils constatent que le mur en pierre est légèrement incurvé à l’extérieur mais qu’il n’y a aucune fissure et qu’il ne se désolidarise pas des autres murs. L’encorbellement a 4 pieds 3 pouces sur 20 pieds 20 pouces. Les préposés se réfèrent aux anciens règlements et confirment leur précédent refus pour ne pas créer de précédent. Ils déclarent le 25 mai que s’ils accordaient la moitié de ce que demande Jean Schwager, soit au plus 3 pieds du communal et que la porte de cave soit verticale, il gagnerait à peu près autant de terrain qu’il n’en perdrait. Les préposés au bâtiment rapportent le 13 juin aux Conseillers et aux Vingt-et-Un que Jean Schwager a déjà les matériaux pour les travaux. Certains assesseurs sont d’avis d’accorder la moitié de la largeur demandée, d’autres d’opposer un refus. L’assemblée chosit le refus. Jean Schwager demande à nouveau le 27 juin aux Conseillers et aux Vingt-et-Un l’autorisation de construire à l’aplomb de son pignon et d’agrandir son atelier. Les préposés au bâtiment rapportent le premier juillet que le chef de chantier a constaté que les fondations reposent sur un plancher de chêne pourri. Comme l’alignement n’en souffrirait pas, les Conseillers et les Vingt-et-Un accordent une largeur de deux pieds et demi contre un cens communal.
1635, Préposés au bâtiment (VII 1346)
Hans Schwager wegen Uberhangs. 5. 20. 21.
(f° 5) Donnerstagß den 12.ten Februarÿ a° 1635. – Vnnd seind Erstich folgende Augenschein Zinstags den 3. diß Ingenommen vnd anjetzt außgemacht word.
10 Beÿ Hannß Schwagerß deß Schloßerß hauß Im Trachengäsell, So daß Eckhauß vff der linckenseit wie man hie umb geg. gemelter Elßbett. gaß ein Alten vberhang hatt, 5 sch herauß vnd 20 ½ sch lang (thut 10 ½ q sch) welcher weil der vnderbaw Zu schwach sich (wie man sagt) samlen will vnd vnd. herauß thut. Bitt für Zuvergünen, so weit Alß der vberhang sich erstreckt daß Allmendt ein Zu Zäunen vnd deme* Zu vnderfahren. hatt sich befunden, daß die Gaß Zueng vnd der rang Zue schmahl würde derhalben Erkandt, Abgeschlagen, Soll den vberhang * andere weg Am Alt ort beseytig. Ihme angezeigt d. 24. deß.
1635 Conseillers et XXI (1 R 118)
(f° 17) Sambstags den 21. Februarÿ – Hanß Schwager
Hanß Schwag. pd: p. Kn. vnd.tge Supplic. vmb erlaubnus d. überhang an seinem hauß mit einer maur Zu vnd.fahren, erbeüt sich gepürend Allmendgelts Zu reich. Erk. soll d. augschein noch ein mahl von d. obern bauh. eingenommen werd.
1635, Préposés au bâtiment (VII 1346)
(f° 20) Donnerstagß den 20. Maÿ 1635. – Alter Vberhang Im Trachgäßell
Demnach Hanß Schwager der Schloßer, Mitt deme supra fol. 5. Ihme ertheilten Bescheidt nicht content gewesen, sondern die sach für h. XXI. gebracht vnd daselbst ein anderer gleicher Augenschein Zue sehen ob muglich den imploranten Zuhelffen, Erkant Auch Von Bawh. vnd dreÿen den 21. Aprilis Aber unfruchtbarlich eingenommenen werden, dieweil der stärckeste Pfandtsherr daruff, darumb, daß man nicht Inß hauß Kommen vnd die riß oder Senckmahl darinnen, welches doch nie begehrt, sondern von obbenanten Inwohnern für unnötig gehalt. Alß haben wohlermelte Bawh. heut den Augenschein widerholt, vnd H. XV. Abraham von Fridolßheim Zue dem endt Zu sich gezog. d H. XV. Jo: Wencker beÿ Jüngsten Augenschein geclagt, daß die Gaß Zu eng vnd der gehabte ranck Zu sein. hauß gegen vber ihme dardurch benommen werd. vnd derselben Schwagern sein begehren Abzuschlag. getretten.
hatt sich Zuuorderist vff fleißige besichtigung deß hauses, Außwendig Zwar, wie beÿm Erst. Augenschein, daß daß Steinern Eck oben etwaß, Aber ohn einig. riß oder absönderung von der vberig. Mauen sich herauß thue, welcher ein fehler deß Erst. Werckmeister sein müße, Inwendig aber der geringst falt oder anzeig einer abweichung der Maur von den geträm nicht befund. demnach Außwendig der gaß gleichfalß wie beÿm erst. Augenschein, daß die Gaß wider der Alten intention, welche durch solche vberhäng die erweiterung derselben gesucht etwaß eng, Sonderlich herren wenckern, der geclagte ranck genommen werde, Entlich daß eß ein starcke consequentz beÿ anderen die ahne dergleich vnd etwaig gelegener orten vberhäng haben, gebere, ebenmaßige begehren Zuethun, da doch der alte vergönnte articull vermög, daß kein vberhang soll nidriger geschürtzt werd. Ist verabschiedt, vff den Pfenningthurn ferner daruon Zuereden, vnd die Alte Articul vßschlag. Zu laß. Alß dan die sach widerumb für H Rhät v. XXI dorthin deren außschlag. ppt. gehört Zubring. hatt sich Jetz daß Meß deß vberhangs 4 sch 3 Zoll In der breÿte herauß vnd 20 sch 20 Zoll in der Länge befund. Thut 88 ½. Q. schuhe v ê regione.
1635, Préposés au bâtiment (VII 1346)
(f° 21) Montags den 25.t. Maÿ – Alter Vberhang Im Trach Gäßell
2° Hanß Schwagerß deß Schloßers Augenschein (e regione) reassumirt, vnd wie verleßen dazue geredt, waß bey H Rhät v. xxi daruon Zue referiren sein möcht. Auff die hälffte, oder vffs höchst 3 schuhe herauß vffs Allmendt Zu be*dig. gedacht, dergestalt daß Er die Wetterläden vff die seit Auffgehendt machen, Auch die Kellerthur der Maur gleich gerad vff fuhren solt: dardurch würde Er oben fast so viel verliehren, wan Er, wie er sonst gantz steinern Göbell vfführt, Alß Er vnden bekombt.
daruff Erkant die dreÿ sollen Ihne veschicken vnd Ihne anzeig deß Er morgen beÿ H Rhät v: xxi Anruff: wo* die Bawherren solch außschlag referiren v. die sach Außmach. helffen. Er Solle sich augenschein geb vnd hett der H. XXI 2 ½ sch herauß Erhalt. (dt. 1 ½ h. 17° 8.br. 1635)
1635 Conseillers et XXI (1 R 118)
(f° 82-v) Montags den 8. Junÿ – Hanß Schwager
Hanß Schwag. bitt d. oberen bauhrn relation anzuhören vnd fürderlich bescheid Zu ertheilen. Erk. soll Zur geduld er*nht werd.
1635 Conseillers et XXI (1 R 118)
(f° 87) Sambstags den 13. Junÿ – Hanß Schwager
Hanß Schwager bitt vmb anhörung d. relation u. eingenommenem Aug.schein.
Die Obere Bauh. referiren, Sie hab. befund. d. d Hauß einen überstoß von 4. od. fünff halb schuh habe, d. er mit einer maur und.führen wolte, wie das die materialia darzu bereits vorhand. d. gäbel seÿe Zwar schwach v. hab sich d hauß vmb etwas gesetzt, von denen starck. gelderen, so d. schloßer handwerck erfordere, d. aber d. ranckh im gäßlin seÿe, Zimblich eng v. werde dißer baw d. einfahrt in d. nachbarschaft stetz hind.nuß bring. damit nun die jenig. so gelt darauff hab., nicht allerdings vmb ihr vnd.pfandt kämen, so haben theils vnd. ihnen davor gehalt. man köndt ihme mit d. helfft willfahrten, and. ab. haben davor gehalt. Weils von viel vbawen v. wenig. nutz schaff. werde, man Könte ihme sein begehren ableinen.
Erk. soll ihme sein begehren abgeleint werd. H. Scholl v Haßner
1635 Conseillers et XXI (1 R 118)
(f° 95) Sambstags den 27. Junÿ – Hanß Schwag.
Hanß Schwag. d. schloß. erhohlt p. supplic. sein vorig. begehren, weg. vnd.führung seines göbels v. erweiterung der Werckstatt. Erk. soll Zur gedult angewiesen werd. biß die Obere bauherren werd. referirt haben.
1635 Conseillers et XXI (1 R 118)
(f° 98) Mittwoch den 1. Julÿ – – Hanß Schwag.
Hanß Schwager, erhohlt p. Dr. Kn. seine einkommende supplication vom 27. Junÿ v bitt d. Obern bauh. relation anzuhören.
Die Obere Bawh, referiren, sie hett. von d. Werckmeister gehört, d. d. fundament auff einer Eichenen schwöllen gestand. welche faul, Weilen nun den ranckh nicht abgehe, wan ihme schon gegönnet würdte, 2. od. 2 ½ schuh breitt h.auß Zufahren, so hielt. sie dafür, man köndte ihme, geg. einen Allmend Zinß, so fern willfahren.
Erk. ist ihme in seinem begehren vmb 2 ½ schuh, gegen einem Allmend Zinß willfahrt. H. Grünewald vnd Dümler.
1661, Préposés au bâtiment (VII 1357)
Conrad Prebus promet de régler le loyer pour le deuxième poste mentionné au Livre des loyers communaux
(f° 102) Sambstags den 26. Octobris – Prebus, Kohlschewr
Conrad Prebus der Schloßer besteht den Nebens Baw an der Kohlschewren, welchen Zuvor hannß Schwager der Schloßer besessen vmb den alten Zinnß vnd vf den vorigen termin, stellt Zue bürgen H Erasmum Schaden Schaffnern in der Elend herberg, welcher die Bürgschafft v* er hiengenen die schadloßhaltung Versprochen.
1668, Préposés au bâtiment (VII 1360)
(f° 143) Mittwochs den 5.t Febr. – Conrad Prebus soll von der Kohlschewren p. 62. 63. 64. à 3 lb. 9 lb vnd pro 1665. 66. & 67 3. lb in Summa 18. lb d. Ille will in 8. tag. Zahlen.
1671, Préposés au bâtiment (VII 1362)
(f° 73) Montags den 31. Julÿ – Conrad Prebus solte von dem gewölbe an der Kohlschewr p. 1668. 3. lb d weilen aber solches 1668. an H. Dr Schragen verkaufft, vnd er also den orth nit vollig genießen können alß ist Ihme die helffte nachgelaßen.
1772, Préposés au bâtiment (VII 1415)
Le maître maçon Joseph Schrœter est autorisé à remplacer l’encadrement de la porte à la maison du sellier Letourné
(f° 56-v) Dienstags den 12. Maji 1772 – Sr Letourné der Sattler
Mr Joseph Schröter, der Maurer nôe. Sr Letourné des Sattlers, bittet Zu erlauben die Thür Gestell an seiner behausung beÿ St Louis frisch zu setzen. Erkannt, Willfahrt.
Description de la maison
- 1748 (billet d’estimation traduit) La maison comprend au rez-de-chaussée un vestibule, un poêle et une cuisine, au premier étage un poêle, alcôve et deux petites chambres, le vieux comble couvert partie de tuiles plates partie de tuiles creuses renferme plusieurs chambres, item un passage latéral et un passage arrière, la cave est voûtée, le tout estimé avec le puits, la petite cour, autres appartenances et dépendances à la somme de 1800 florins
Atlas des alignements (cote 1197 W 37)
3° arrondissement ou Canton Sud – Rue du Dragon
nouveau N° / ancien N° : 11 / 27
Goerner
Rez de chaussée et 2 étages en maçonnerie le 3° étage neuf en bois
(Légende)
Cadastre
Cadastre napoléonien, registre 28 f° 402 case 1
Wagner Alexandre, serrurier
P 1349, sol, maison bât et cour, Rue du dragon 27
Contenance : 2,20
Revenu total : 298,14 (297 et 1,14)
Ouvertures, portes cochères, charretières : 1 / 0 / 0
portes et fenêtres ordinaires : 44 / 45 / 36
fenêtres du 3° et au-dessus : 22 / 22 / 18
Cadastre napoléonien, registre 26 f° 749 case 2
Wagner Alexandre, serrurier propriétaire (1864)
1871 Stennebruggen Alphons, Heinrich Albert Professor am Conservatorium
P 1349, Maison, sol, cour, Rue du dragon 2
Contenance : 2,20
Revenu total : 298,14 (297 et 1,14)
Folio de provenance : (402)
Folio de destination : Gb
Année d’entrée :
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 45
fenêtres du 3° et au-dessus : 22
Cadastre allemand, registre 29 page 139 case 5
Parcelle, section 11, n° 5 – autrefois P 1349
Canton : Drachengasse Hs N° 2 / Rue du Dragon
Désignation : Hf, Whs / sol, maison
Contenance : 1,98
Revenu : 2500 – 3400
Remarques :
(Propriétaire), compte 1203
Stennebrugger Alphons Heinrich Albert u. Erben
1903 Kässbohrer Ludwig und Ehefrau
1923 Glaeser Othon épouse Louise Marie Antoinette née Andlauer
1949 März Werner, officier en retr. son épouse
(2818)
1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)
Canton VIII, Rue 286 Rue de Dragons p. 442
27
un magasin
Annuaire de 1905
Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)
Drachengasse (Seite 26)
(Haus Nr.) 2
Gottschalk, Gef.-Aufseher. 0
Kässbohrer, Posamentierleister. E 1
Niesberger. Lehrer. 1
Trendle, Marmormaler. 2
Schmeck, Rentnerin. 3
Zirnheld, Oktroibeamter. 3
Merkel, Monteur. 4
Schaettle, Schreiner. 4
Dossier de la Police du Bâtiment (cote 687 W 46)
2, rue du Dragon (1892-1990)
Louis Kœsbohrer fait installer en 1906 des machines dans son atelier de passementerie. La société anonyme Ahlo charge en 1986 l’architecte Philippe Hammann de transformer les bâtiments (réhabiliter les logements, aménager les combles, modifier les façades et transformer la toiture). Les travaux sont terminés début 1988.
Salon de thé Jean Mærtz (1969), ébéniste Altobelli (1980)
Sommaire
- 1892 (juin) – Les entrepreneurs A. Schoop et G.Mayer demandent au nom du propriétaire Stennebruggen l’autorisation de ravaler la façade (réparer le crépi) – Autorisation pour des travaux déjà terminés
- 1892 (mai) – Le maire notifie le rentier Stennebruggen de faire ravaler la façade. Le propriétaire demande un délai jusqu’à ce que la construction de l’école soit terminée (lettre en français). Le maire répond que le rez-de-chaussée doit être repeint alors qu’un lavage suffit aux étages.
- 1895 – Le maire notifie le propriétaire de se conformer au règlement du 30 novembre 1891 en supprimant les volets qui s’ouvrent à moins de 2,20 mètres de la voie publique, à savoir 9 au rez-de-chaussée et deux au sous-sol. La femme du propriétaire frappé d’apoplexie demande un délai. – Travaux terminés, octobre 1896
- 1897 – Le directeur de l’usine à gaz demande au nom du propriétaire Stennebruggen l’autorisation de faire une prise pour environ vingt becs. – Autorisation
- 1898 – La locataire Jenner (premier étage) se plaint du mauvais tirage de la cheminée – La Police du Bâtiment constate les faits et demande à la veuve Stennebruggen de transformer la cheminée pour qu’elle satisfasse au règlement. – Travaux terminés, mars 1899.
- 1903 – Le maire notifie le passementier Louis Kœsbohrer de faire ravaler la façade. Le propriétaire demande un an de délai sur papier à lettres illustré (ancienne adresse 11, Grand Rue). Le maire accorde un délai. Le propriétaire demande en 1904 un nouveau report une fois que les canalisations seront posées. – Nouvelle notification, juin 1906.
1905 (avril) – Le peintre en bâtiment Louis Zugmeyer (6, rue des Echasses) demande deux mois de délai – Travaux terminés, septembre 1905.
1908 (août) – Louis Zugmeyer demande au commissaire de police l’autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique. Le commissaire transmet au maire – Autorisation - 1906 – Louis Kœsbohrer demande l’autorisation de poser des machines – La Police du Bâtiment objecte que les plans de l’atelier ne correspondent pas à la réalité. – L’inspection du travail communique les prescriptions à observer – Autorisation de poser des machines dans un atelier de passementerie – Plans (atelier au rez-de-chaussée, magasin et tissage au premier étage) – Le propriétaire supprime un des cabinets d’aisance destinés aux ouvriers
- Commission contre les logements insalubres – Les logements sont bien tenus, 1905
Les cabinets d’aisance sont raccordés aux canalisations, 1907
Commission des logements militaires, 1905. Le propriétaire a remédié à une plainte en réparant le conduit d’eaux de pluie - 1925 – L’avocat Fernand Thomas déclare au nom de Jean Gress, locataire de Henri Glæser, que Joseph Grætz a établi une scie circulaire dans son logement au cinquième étage – La Police du Bâtiment constate les faits. La machine est supprimée.
1929 – Le locataire Siegel se plaint de son logement. Le propriétaire devra faire réparer la toiture. - 1945 – Certificat de sinistré accordé à Max Lechner (premier étage, légers dégâts)
- 1960 – L’entreprise J. Seybold (rue de l’Anneau) est autorisée à poser un échafaudage sur la voie publique – Quittance de droits
- 1962 – Germain Mærtz (66, rue du Lazaret) est autorisé à poser un échafaudage sur la voie publique – Travaux terminés, octobre 1962.
1962 – Henri Glæser (8, rue de la Fédération à la Meinau) est autorisé à occuper la voie publique pour réparer la toiture - 1969 – Le directeur de l’Office municipal d’hygiène informe Jean Mærtz des conditions à respecter dans le salon de thé
- 1973 – L’entreprise de crépissage G. del Fabbro (52, route du Polygone) est autorisée à poser un échafaudage sur la voie publique
- 1980 – La Police du Bâtiment constate que l’ébéniste R. Altobelli a posé une enseigne plate sans autorisation – Photographie – Autorisation
- 1987 – L’entreprise T. Spinelle (111, route de Colmar) est autorisée à poser un échafaudage sur la voie publique
1987 – L’entreprise Piasentin (24, rue Nouvelle à Rosheim) est autorisée à poser un engin de levage sur la voie publique
1987 – L’entreprise R. Furst et R. Clauss 25, cité Landsberg à Niedernai) est autorisée à poser un échafaudage sur la voie publique - 1986 – La société anonyme Ahlo demande l’autorisation de transformer les bâtiments (réhabiliter les logements, aménager les combles, modifier les façades et transformer la toiture) – Plan cadastral de situation
1986 – Convention passée à Lingolsheim le 10 juin 1986 entre Claude Weber, demeurant à Hangenbieten, propriétaire de l’immeuble sis 3, rue Saint-Louis, et M. de Gail au nom de la société Ahlo (siège 11, rue Martin Bucer), propriétaire de l’immeuble sis 2, rue du Dragon, d’après laquelle le premier autorise la deuxième à modifier la disposition des fenêtres donnant vers sa propriété.
Description par l’architecte Philippe Hammann (229-b route d’Oberhausbergen à Cronenbourg) des travaux dans les bâtiments comprenant onze logements
Etat actuel, un atelier et un logement au rez-de-chaussée, deux logements aux premier, deuxième et troisième étages, trois logements au quatrième étage (surface habitable 736 m²)
Etat projeté, idem sauf l’atelier transformé en logement (surface habitable 781 m²). La toiture sera surélevée.
1986 (août) – Note du Service des incendies
1986 (juillet) – Sauf opposition, les travaux peuvent commencer le 2 septembre 1986
L’architecte des Bâtiments de France Jacques Ernest émet un avis favorable à condition que les menuiseries soient semblables aux anciennes
1986 (août) – Le maire accorde l’autorisation
1986 (septembre) – Le préfet prend un arrêté portant prescriptions relatives à une déclaration de travaux exemptés de permis de construire
1986 (octobre) – Déclaration d’ouverture de chantier.
Suivi des travaux – Les travaux ont commencé, février 1987. Les façades sont en cours de ravalement, septembre 1987. Aménagement intérieur, janvier-octobre 1988. Le maire constate que le système de désenfumage n’est pas installé, juin 1989 – Travaux terminés conformément aux plans
Autres dossiers
cote 1689 W 160 (ravalement, remplacement des volets, 2011-2013)
cote 1687 W 1031 (portes d’accès d’un local à poubelles, 2010-2011)
Relevé d’actes
La maison est inscrite dans le Livre des communaux (1587) au nom de la veuve et des héritiers de Simon Flach (Sigismond Flach).
Originaire de Villé dans la val de Villé, Sigismond Flach achète le droit de bourgeoisie en juillet 1565
1565, 3° Livre de bourgeoisie (4 R 105) p. 77
Sigmundt Flach von weÿler vß dem weÿler thal hatt das burgrecht kaufft vnd dient Zum Spiegel Actum den 21.t Juli A° & LXV.
Il fait baptiser en 1566 Antoine, issu de sa femme Anne
Baptême, Saint-Thomas (luth. f° 259-v n° 1986)
1566. Infantes baptizati, Sigmund Flach Anna parentes das Kind Antonius die geuattern Lienhart Kow, Samuel Hubertus, des Kypsen des metzigers fraw (i 268)
Vente par les héritiers de Sigismond Flach et d’Anne Schmaltz
1603 (xv Februarÿ), Chancellerie, vol. 348 (Registranda Kügler) f° 61
(Prothocollat. fol. 75.) Erschienen die Ehrenvesten hochgelehrten herrn Paulus Graseck der Rechten doctor V professor der Vniuersitet alhie, So dann herr Sigmund Flach Inn nammen Iren selbs vnd Vonn wegen gemeyner Erben Wÿland der auch Ehrenvest herrn Sigmund Flach v der Erenreych Fr. Annen gebornen Schmaltzin seiner lieben ehegemahlin (haben verkaufft)
Le bureau de la Taille est en litige avec la succession de feu Sigismond Flach qui a déclaré une fortune insuffisante.
1586, Protocole des Quinze (2 R 16)
Stall contra Sigmund Flach. 68. 73. 90. 109. 135. 145.
(f° 68) VII Aprilis – Sigmund Flach ca. Stall
Er zeigt weither an, Obschon vergangens Jahr Rede geweßen Simon Flachen wegen, das er nicht mehr dan xvj darnach xviij lb auff den Stall gegeben vnd Kurtz vor dem er mitt todt abgangen. Da er sich keines vffkommens verstehen, sich jnn groß stallgelt einschreyben laß. wecher nicht ohne gefahr geschehen sein ge*er, darüber Awenheim vnd Er den Stallschreyber gehört welcher Kein andern bericht geben können dan* d. mans bitzher alßo gehalten, wann einer sein Stallgeltt abgericht* so verfallen, hab man Ein Zugesprochen, ob er sich nit gebessert, vnd wie sich einer ferner angeben, d. Ist Ime Zugeschriben worden. Dwl aber h. Mösinger alß der Flachischen Kinder vogt, sich vff einer Newlichen schenck vffs herren Stub lassen vernemmen, er wolt vmb das Jenige so In Flachen Inventario begriffenen xxxij M lb d geben, welches er nicht Inn einem Jahr würde vmb souihl gebessert haben, Alßo d. er sonder Zweiffell mitt geferden* beschehen. So hab es wöllen fürpringen vnd vrsach geben dauon Zureden damit auch den dreyern möge bescheid gegeben werden, Waß sie sich Künfftig Inn sollchen fellen Zuhalten. Erk. herren ordnen das er bedencken vnd wid. herpring.
(f° 73) (…) In der vmbfrag Ist Hanß Schmaltzen (so der flachischen wittwe vogt.)
(f° 135-v) XXX Julÿ – Sigmund Flach
H Hanß Heinrich Mösinger vnd Hanß Schmaltz vbergeben Ir anligen Inn einer schrifft so verleß. Innhaltend, d. Inn alß flachischen vögten, heuttigs tags ein hochbeschwerlicher bescheÿdt eroffnet (welchen sie Repetiren) darab sie vnd Ire vogtpersonen Zum höchsten bekümmern, hoffen doch gnedige milterung, dann wo sie die vij C lb solten erlegen, vnd Itzo das viele* groß Stallgelt dazu, so lauff es sich 17 Jahr d. Flach selig das groß Stallgelt mueßt geben haben da er aber nicht vber xx Jahr haußgehalten, vnd beweißlich d. er nahe den halb. theill seiner nahrung zinßen oder 8 Jahren erst bekommen vnd ererbt, Zudem vihl böß. schulden Im Inventario daran nichts oder wenig einzupringen, die nicht wie sonst preuchlich, außgesagt worden. Dwl dann Ires wüssens er* Jemahl Stallgeben halben so hab* gestrafft. Bitt sie Ire vogtfraw vnd Kinder gnediger Zubedenck. vnd die straff vmb ettwas namhaffts Zumiltern Auch Zu dem, dabey es pleyben soll, Ein Monat dilation Zugeben, dass sich Jetzo mitt barschafft nicht gefaßt & ferners Inhaltes
Dwl. nuhn ettlich herren sich erinnert, d. hieuor sonderllich erkand, ob sie schon vmb milterung pitt. würden, d. mans doch bey den vij C lb soll pletb. lasen, vnd die erkantnuß begert an Zuleßen Ist deselbig sup. fol. 109. gelaß.
Erkant Man soll Inen anzeigen, d. hieuor von diß fall beÿ mein herren sey geredet, wann sie ansuch. würd. waß man thun wolen mans pleyben lassen wölle. Dwl. dann damalen da auch mein herr In mehrer anzahl dann Jetzo beyeinand. geweßen erkant seye, d. mans bey diß. vj C lb soll pleyb. lassen so wüssen die herren Jetzo solche hirmö** erkantnuß nicht Zuendern, Aber den termin Zu erlegung derselben wöll man Inen beÿ Weyhenachten erstrecken. B. Mr ego.
Autres mentions de Sigismond Flach dans les registres du Magistrat
1578 XV (2 R 8) Sigmund Flach vel Simon Flach. 4.
1583 Conseillers et XXI (1 R 57)
Anna Straubin contra Sigmund Flach, contra Martin Wendling, Hannß Wildt. 554. 572.
Augustus Fettich, Michel Goll und Sigmund Flach contra Basel. 240.
1584 Conseillers et XXI (1 R 59) Georg Guldenast contra Sigmund Flachen (Costentz schreiben). 98.
1587 XV (2 R 17) Sigmund Flachen Witwe und Erben. 69. [Gelt auffnemmen]
1594 VII 1309 Bauherren – Sigmund Flachen wittib. 57.
1597 VII 1312 Bauherren – Sigmund Flachen Erben zalen. 203.
1598 XV (2 R 27) Sigmund Flachen wittib und kinder. 15. 134.
1599 VII 1314 Bauherren – Vogteÿ geldt abgelöst, Sigmund Flachen wittwe. 148.
1599 XV (2 R 28) – Sigmund Flachen selig wittib. 68. 84. 102.
Anne, veuve de Sigismond Flach, assistée de son curateur Nicolas Gœtz, Antoine Flach de Sélestat, Sigismond Flach bourgeois de Strasbourg et Anne Flach, femme du docteur en droit Paul Graseck, vendent la maison à l’angle des rues au tailleur Christophe Kleiber et à sa femme Chrétienne Meyer
1600 (26 Aprilis), Chancellerie, vol. 328 (Registranda Kügler) f° 135
Erschienen der Ehrentreÿch Frauw Anna Wÿland des Ehrenvesten herrn Sigmund Flachen seligen Wittwe mit beÿstand herrn Niclaus Götzen, Ires geschwornen Curatoris, So dann Anthoni Flach wohnhaft Zu Schlettstatt, Item herr Sigmundt Flach burg. alhie, So dann d. Ehrenvest hochgelert herr Paulus Graseck d. rechten doctor vnd Professor d. universitet und Anna Flachin sein eheliche haußfrauw
Haben Inn gegensein Christoffel Kleÿbers Schnÿds. burg. alhie vnd Christinen Meÿerin seiner haußfrauwen (verkaufft)
hauß, hoffstatt vnd höfflin mit allen and. Iren gebeuwen gelegen Inn d. St Straßburg vff S Elßbetten gaß gegen vnser Frauwen brüed. Closter Jetz die Kolschewr genant einseit ein eck ane Elßbetten gaß vnd neben Rochius Zoller, Brottbecken die and.seit der v.kheufferin Scheur stoßd hinden auch vff d. v.kheufferin Scheur für freÿ ledig eÿgen, vnd alles recht, der Khauf beschehen vmb 500 guldin Zu xv batzen
Originaire de Dinkelscherben (près d’Augsbourg), Christophe Kleiber (ici Kleider) épouse en 1590 Anne, veuve du portefaix Thomas Dremmel.
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 120 n° 382)
1590. Quasimodo geniti. Christoff Kleider von Dinckelscherben, der schneider, vnd Anna Thoman Dremmel des Fassziers nachgelaßene witwe, eingesegnet 5 Maÿ (i 129)
Christophe Kleiber devient bourgeois par sa femme Anne Schweller, veuve de Thomas Dremler
1590, 2° Livre de bourgeoisie (4 R 104) p. 640
Christoff Kleÿber d. Schneid. von dinckelscherb hatt das Burckrecht empfang. Von Anna Schwellerin weÿlandt thoman dremlern deß Faß Ziehers selig. wittibin vnd will Zu den Schneidern dienen. Act. 12. Maÿ A. 90.
Le portefaix Thomas Dremmel et sa femme Anne font baptiser une fille, Elisabeth
Baptême, Saint-Thomas (luth. f° 361-v n° 1700)
1583. 9. Aprilis Thoman Dremmel der fas Zieher, Anna, (Infans) Elsbeth, Georg Greffinger der Gremp catarina Lorentz schneider des schmidts f. (i 367)
Le tailleur Christophe Kleiber se remarie en 1593 avec Chrétienne, fille du cultivateur Léonard Meyer d’Oberwaldbach (près de Günzburg en Bavière)
Proclamation, Saint-Thomas (luth. f° 1 n° 5)
1593. Dominica 17. Trinitatis. Christoffel Kleÿber, der schneider, vnd Christina, Leonhardt Meÿers Zu Obernwaldbach, hinderlaßene tochter. Eingesegnet In der pfarr Kirch. Zu S. Wilhelm (i 1)
Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 47-v n° 64) 1593. Dominica 17. Trinitatis. Christoffel Kleÿber d. schneid. vnd Christina Leonhardt Meier eines bauermans selig Zu walbach im schwabenlandt, tochter. Confirmatione facta 16. Octobris (i 50)
Christophe Kleiber et Chrétienne Meyer vendent la maison au jardinier Jean Wolff et à sa femme Anne
1604 (letzten Maÿ), Chancellerie, vol. 350 (Registranda Kügler) f° 165
Erschienen Christoffel Kleiber schneider burg. alhie Vnd Christin Meygerin sein haußfr. Haben unverscheidenlich Verkaufft vnd Zu Kauffen geben,
hannß Wolffen gartenman vnd Annen seiner haußfr.
hauß hoffestatt Vnd höfflin mit Iren gebeuwen geleg. In d. St. St. Seind vff einer seyten ein eck oben ane vnser frauwen brud. gassen gegen etwa d.selben Closter Jetz d. Kolscheuren, and. seit Rochio Zollern Brottbecken stoßend hinden vff herr Sigmund Flachen seligen Erben Scheür, dauon gend xx fl. gelt vff S Johanns Baptisten tag ablosig mit 400 gld zu xv batz. herrn Sigmundt flachen selig. Erben obgedacht, sunst ledig eig. Alles Recht, Vnd beschiht d. khauff vber die beschwerd vber 40 guldin zu xv batz
Herbeÿ gewesen Hannß Sturm gartenmann Vnnd Adam Fechter gartenman
Le jardinier Jean Wolff épouse en 1593 Anne, veuve du jardinier Ulrich Mack
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 182-v n° 542)
1593. 2. Trinit. Hans Wolff der gartenmann vnd Anna vve Ulrich Macken des gartenmanns, nachgelaßene Wittib (i 197)
Le jardinier Ulric Mack épouse en 1589 Anne, fille du jardinier Jean Roth
Proclamation, Saint-Thomas (luth. f° 106-v n° 318)
1589. Eodem die [Domin. sexagesimæ] Ulrich Mack, der gartenmann vnd Anna Hans Roten des gartners nachgelaßene dochter eingesegnet Zum Alten St. Peter (i 109)
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 10-v n° 6) 1589. Ulrich Mack garten Man, J. Anna Rotten des gartners verlasne tochter. 11. Februarÿ (i 13)
Jean Wolff et Anne hypothèquent la maison au profit de Jean Joachim Frantz, receveur de l’aumône Saint-Marc
1604 (8. 7.bris), Chancellerie, vol. 350 (Registranda Kügler) f° 269
Erschienen Hannß Wolff gartenmann vnnd burg. alhie Vnnd Anna sein haußfrauw haben sich verschriben
gegen dem Ehrenvesten Herrn Johann Joachim Frantzen Schaffner Zu Sant Marx burgern alhier demselb. v. seinen Erb. Jarlich Zu Zinßen 3 pfund 15 schilling wider ablösig mit 75 pfund pfenning Straßburg.
dafür Vnderpfand sein soll Ein garten Vff Anderthalb. Acker Vor dem Elßbether thor einseit neben h Johann Egemund Reüßysens selig. Erb. and.seit neben ein Allmendt gaßen stoßt hinden vff Leonhard Wunderers selig. Erb. dauon gnd Neün schilling pfenning Vff Sant Martins tag fallendt dem Closter sant Marx, Mehr Neün schilling pfenning vff bemelts S Martins tag den Closter frauw* S Niclaus In Undis vnd dann einen schilling Allmend gelt d. St St Mehr für 7 lb x ß d ablosig mit 150 pfund pfenning herrn Michael Bosch Professor d.Vniversitet alhie sunst ledig eig.
Mehr soll vndpfand sein hauß hoffstatt v hofflin Mit Iren gebeud geleg. In d. St. St. Seind vff einer seiten ein eck gegen vnser frawen Brud. gaß gegen der Kolscheuren and.seit Rochio Zollern Brottbecken stoßt hind. vff herrn Sygmund flach selig. Erb. scheur, davon gond x lib d ablosig mit 200 lib. bemelts Sigmundt flach seilig. Erben, Vnd seindt auch noch verhafftet für 50 pfund pfenning Christoph Kleybern Inn Vier zilen Zubezahlen sunst ledig eig.
Jean Wolff et Anne hypothèquent la maison au profit du notaire Jean Ulric Meyer
1625 (8. Aug.), Chambre des Contrats, vol. 455 f° 320
(Inchoat. in Prot. fol. 289.) Erschienen hannß Wolff der gartenman Zu Straßburg
bekannte in gegensein H Johann Ulrich Meÿgers Notÿ vnd Stallschreibers alhie – schuldig 100. Pfundt
vnderpfand, hauß, hoffstat sampt dem höflin vnd aller Zugehörd. alhie gegen der Kohlscheuren oberhalb dem Trachen hinüber einseit ein Eck, 2.seit neben Heinrich Rincken dem hauß feürer, hind. vff H. Georg Schalesÿ Alten groß. Rhats v.wanthen hanffscheüren, dauon gehen jahrß Acht Pfundt Zinß vff Mathiæ Apostoli dem Stifft S. Marx in hauptg. mit 200. lb. Item 3. lb 15 ß d Zinß Jahrß vff Michaelis besagtem Stifft, in Capital mit 75. lb d abzulösen, sonst eÿgen,
Item sollen auch hafft sein Zwen Gärten darauß er der Debitor einen garten gemacht gelegen vorm Elisabethen thor im Finckhweiler, neben Georg Schellen deß gartners s. Erben, 1. vnd 2. seit lb einer Allmend gaßen, ob. vff Johann Reichßhofer, vnd. vffs Allmend gegen der St. St. Zu, dauon gehen Jahrß 12. lb 10. ß Zinß vff Johannis Bpstæ dem Closter S. Nicolai in Undis mit ij C L. lb So dann 12. lb 10. ß Zinß dem Stifft S. Marx auch vff Johis Bpstæ fallendt, mit 250. lb. d hauptg. abzulöß. vnd 3 ß d Allmend Zinß d. St. St. Mehr 5. lb d gelts in dreÿen vnderschiedlichen posten mehrgedachten Stifft S. Marx in capital mit 100. lb. d widerkeüffig Vnd dann letztlich 1. lb 5 ß d Zinß Paul Heÿdel dem Schaffner Zu St. Marx für sein p.son in hauptg. mit 25. lb d ablößig sonst eÿg.
Jean Wolff l’aîné et Anne Roth vendent la maison au tonnelier Mathias Spoll et à sa femme Eve Bertsch
1625 (ut spâ [xvij. Novembris]), Chambre des Contrats, vol. 455 f° 486
(Inchoat. in Prot. fol. 398) Erschienen hannß Wolf der elter Garttenmann burger Zu Straßburg Vnd Anna Röthin sein eheliche haußfrauw (verkaufft)
Mathÿß Spoll dem Khüeffer, Burg. Zu Straßb. vnd Eua Bertschin seiner ehelich. haußfr.
hauß hoffstatt vnd höfflin, mit Allen Ihren gebeüwen d gelegen Inn d. St: St: Inn der Elßbethen gaß einseit hannß Heinrich Rincken, anderseit neben Vnser Frauwen Brud. gaßen, Jetzt genant die Kholscheür, hind. vff h. Geörg Schallesÿ stoßend, dauon gend.viij lb d. gelts lößig mit ij C lb d Vff Mathÿß tag fallend dem Stifft Zu St. Marx, Vnd dann ist diße behaußung noch Verhafftet vmb 75. lb obgemeltem stifft Zu sant Marx Sunst eÿg. Vnd Ist disser Khauff Zugangen vnd beschehen Vber obgehörte beschwerden so die Kheuffere vff sich nemen für vnd vmb 225 pfund
(vide in Regist. de Anno 1626 fol. 521.)
Originaire de Sulzbach, Mathias Spoll épouse en 1615 Eve, fille de Michel Bertsch de Zell am Harmersbach en Forêt-Noire
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 372 n° 1138)
1615. Dominica 5 Trinitatis. Mathis Spol von Sultzbach der Küeffer vnd J. Eua Michel Bertschen d. Becken im Thal Harmspach hinderlaßene Tochter (i 384)
Mathias Spoll achète le droit de bourgeoisie en 1615.
1615, 3° Livre de bourgeoisie (4 R 105) f° 779
Mathis Spoll von Sultzbach der Küeffer khaufft d. Burgerrecht mit Beÿstandt Philips Fingerlings deß Schreiners wüll beÿ den Küeffern Zünfftig sein. Actum den 8. August Aô 1615.
Mathias Spoll hypothèque la maison au profit de Sébastien Leitersperger
1626 (6. Januarÿ), Chambre des Contrats, vol. 459 f° 11-v
(inchoat. in Prot. fol. 15) Erschienen Mathiß Spoll der Küeffer burger Zu Straßburg
Inn gegenwärtigkeit des Ehrenuesten vnd hochgelehrten herrn Sebastian Leiterspergers Auch burgers Alhier – schuldig seÿen L. lb
Zu vnderpfand eingesetzt vnd verlegt, hauß hoffstatt vnd höfflin, mit Allen Ihren gebeüwen, geleg. Inn der Elßbeth. gaßen beÿ der Kolscheÿren einseit Heinrich Rincken dem Schwartzbecken hinden vff h. Geörg Schallesÿ behaußung stoßend, Welche behaußung noch verhafftet ist Vmb v. C. L. g. dem Closter Zu sanct Marx, Mehr hanß wolffen dem gartenmann, Auch vmb Lxxv lb d Sunst eÿg.
Autre hypothèque entre les mêmes
1626 (9. Janu.), Chambre des Contrats, vol. 459 f° 17-v
(inchoat. in Prot. fol. 19) Erschienen M. Mathiß Spoll d. Küeffer burger Zu Str.
in gegensein des Ehrenvesten hochgelehrt H Sebastian Leiterspergers beed. Rechten Doctoris vnd der St. St. Rahts und Aduocaten, daß er schuldig seÿen 100. lb
vnderpfand hauß vnd hoffstatt höflin sampt allen Andern Zugehörd. alhie in der Elßbethen gaß beÿ der Kohlscheüren einseit neben hannß Rincken dem schwartzbecken, hind. vf J Georg Schalesÿ behausung stoßend gelegen, vnd ist solche behaußung auch Zuuor vmb 550. fl. dem Closter S. Marx It. vmb 75. lb d hanß Wolffen dem gartenmann vnd dann vmb 50. lb dem H. Creditori selbsten
Eve, veuve de Mathias Spoll, demande l’autorisation de reprendre un étal pour vendre de l’eau-de-vie. Les Quinze lui répondent que l’étal a déjà été attribué à la veuve du garçon batelier Jean Kremp. Le 4 août, ils créent quatre nouveaux étaux à eau-de-vie, attribués à la veuve Spoll, à Catherine Spachinger, veuve du parcheminier Jacques Wolfarth, à Marguerite, veuve du messager Jean Jacques Hürler et à la veuve de David Feurabend et en augmentent le loyer.
1636, Protocole des Quinze (2 R 61)
Brandtenwein feÿl – Eva, Matthiß Spollen wittib, Catharinæ Spachingerin Jacob Wolfarths des pergamenters haußfrauen, Margarethæ, hannß Jacob Hurlers des Speÿrers botten wittiben unnd David Feurabends Wittwe
(f° 89) Mittwoch den 13. Aprilis – Eva, Matthiß Spollen wittwe. Brandtewein feÿl haben
Eva, Matthiß Spollen des Weinschancken vff der steinen brucken nachgelaßene Wittwen Erschienen, p. Mockel, weilen brandtenwein standt beÿ der Metzig vacirt vnnd ledig stehet, vnd sie neben& andern vielen beschwerden, so sie dieser Zeit leidet, auch beÿ Ihres Manns creditorn verhafftet, vnd denselben satisfaction thun muß, alß bete sie solches ledigen stand Ihro Zukommen zu laßen vnnd deßelbst Brandtwein feÿl zu haben zu haben zu vergonnen.
Ward Exs fol. 70. hierin referirt, das ietz kein stell ledig, sondern dieselb bereits durch Appolloniam hans Krempen des schiffknechts witwe daselbst, alß welcher dermalen über die Zahl wißendt bewilligt worden. Erkandt das begehren abgeschlagen
(f° 98-v) Montag den 25.t Aprilis – Eva, Matthiß Spollen wittib vmb Brandtenwein standt
Eva, Matthiß Spollen pt. per Dr. Knaff. Suppl erholt darin Ihr Jüngst begeren, wegen brandten Weinschanckchs, wüß sich sonsten nit mehr vg Zubring. & Erkandt Ihro daß begeren so lang abgeschlagen, biß Ein Stell wider bestimbten Zahl der 40. ledig sein würdt. vt Prot. de a° 1630 fol. 310.
(f° 167) Sambstag den 4. August. – Brandtewein ständen – Eva, Matthiß Spollen wittib, Catharina Spachingerin, Margaretha Durlerin, David Feurabends Wittwe – Standgelt erhöcht.
H. Schoner et H. XV Mr reassumiren p. H. Franßen ex fol. 98. 124. et 162. hieob, das begerehn ettlicher weiber vmb Erlaubnus brandetewein feÿl Zu haben, vermelden, das ob zwar des Zinßmeisters Anzeig nach, für dißmal von den Ordinari 40. ständen keiner ledig, sondern noch ettliche vber diße Zahl erfolgt*, so vermeinen sie doch, das in ansehung gegenwertiger bekannter schwerer Zeitt, nachstehende vier weibern so beÿ meinen g. herren supplicando theils einkommen theils es noch zu thun in Willens gehabt benantlichen Evæ, Matthiß Spollen wittib, Catharinæ Spachingerin Jacob Wolfarths des außgetrettenen pergamenters haußfrauen, Margarethæ, hannß Jacob Hurlers des Speÿrers botten wittiben unnd David Feurabends Wittwe, bewilligung brandten wein feÿl Zu haben solte gegeben werden, als welche hiedurch sich nicht allein besser zu ernehren vnnd auß Zubringen, gemeiner statt gepür im Stall, fron: vnnd soldaten geldter Zu entrichten verhoffen, sondern auch dadurch niemand anders beschwerth wil. Jedoch solte es hiebeÿ diesen anhang haben, das das standtgelt beÿ allen brandtwein weibern Zu dupliren, der gestalt, das welche bißher vom standt 5 ß geben dieselbe hinfüro 10 ß, welche 5. plappert geben, hienführo 5 ß Zu geben solte schuldig sein stellens.
Erkandt, der bedacht dergestalt gefolgt, daß diesen 4. weibern Zwar willfarth, ins künfftig aber wan noch ferner kommen möchte, abgewiesen werden sollen würde sonst die Zahl Zu groß werden.
La veuve de Mathias Spoll demande l’autorisation d’ouvrir un hôtel meublé. La commission d’enquête constate que la maison ne lui appartient pas, qu’elle ne convient pas au nouvel usage et qu’aucun hôtel meublé n’y a jamais été exploité.
1637, Protocole des Quinze (2 R 62)
Mathis Spollen v Hanß Jacob Borten Wittiben vmb Schlaffhauß
(f° 214) Sambstag den 30. Septembris – Mathis Spollen Wittib vmb Schlaffhauß
Mathis Spollen Wittib erschienen th. per M. Eggen Suppl: bitt darinn vmb haltung v. vfrichtung eines Schlaffhaußes, dann Ihro sonsten beÿ dieser schweren Zeit sich aufzubring. vnmöglich, gehalten Sie ohne daß Viel schuldig, vndt mit dem Brandten weinschanckh anietzo fast nichts Zuverdienen seÿe. Erkandt Sollenn die Jenige Herren welche hiebevor wegen anordonung der Schlaffhäußer bemühet geweßen die Sach vnd ob es Rathsamb d. imploranten Zu willfahren bedencken.
(f° 279-v) Sambstag den 25. Novembris – Mathis Spollen v Hanß Jacob Borten Wittiben vmb Schlaffhauß
Jr. Botzheim H. Stör Laßen per me die hieoben fol. 214. wegen Mathis Spollen wittib v. fol: 261 wegen Hanß Jacob Borten weißbeck, der begerten Schlaffhäußer halben erkandte v. eingenohmene Augenschein referiren, gehen dahin, daß Spollen Wittiben, weil daß hauß darin Sie wohnnet nicht, Ihr eigen, niemahl kein Schlaffhauß geweßen auch so bawfällig vnnd Elen bestelt ist, daß nicht die geringste Commoditæt darin Ist, Jemand. Zu logiren, Ihr begehren abzuschlagen, Jener aber deren hauß eigen, so gute gelegenheit hat, auch hiebevor ein Schlaffhauß gewesen Ist, Zuwillfahren. Alles vff belieben Erkand, der herren Bedencken gefolgt.
Mathias Spoll vend la maison au préteur Georges Jacques Wurmser
1626 (ut spâ. [2. Augusti]), Chambre des Contrats, vol. 459 f° 521
Erschienen Mathÿß Spoll d. Küffer burger Zu Straßburg (verkaufft)
dem woledlen vnd Gestreng. Geörg Jacob Wurmser Stettmeÿstern d. Sr. St. So Auch Zugeg.
hauß, hoffstatt, höffell vnd hind. heüßell, mit Allen Ihren geb. & geleg. Inn d. St. St. Jenseit Sant Thomans bruck. beÿ d. Kolscheuren ein Eck geg. d. scheuren and.seit hanß Heinrich Rinck. d. schwartzbeck. hind. vff Geörg Schallesÿ scheür stoßend, dauon gnd viij lb d geldt Ablß. mit ij C lb d vff Mathiæ Apostoli Zu Sant Marx Mehr dauon viij. lb d vff Mathiæ 1627. für Zinß erfallen würdt, Item iij lb xv ß gelts loß. mit Lxxv lb vff Michaelis Auch Zu Sant Marx, Mehr dauon 3 lb 15 ß geldt für Zinß Michaelis 1626. verfallen, So dann sind sei verhafftet vmb j. C. L. lb h. Sebastian Leitterperg. d. Recht. doctori Bitz Weÿhenachten nechstkfftig Zuerlegen, dauon der Zinß vff Weÿhenachten nechstkfftig vij lb w ß, Item sind die Verhafftet vmb Lxxb lb hanß wolff den gartenmann daran vff weÿhenachten nechstkommend xxv. lb mit 1 lb v ß d Zinß, vnd hernach. Alle Jahr souil Bitz Zur bezahlung, Sunst ledig vnd eÿg., Vnd ist disser Khauff vber obgehärtt. beschwerd. Zugangen vnd beschehen für vnd vmb Lxxv lb
Georges Jacques Wurmser fait baptiser en 1616 une fille de sa femme Ursule de Westhouse
Baptême, Saint-Thomas (luth. f° 389-v n° 2663)
1616. Montag den 17 Junÿ. Juncker Görg Jacob Wurmbser Stettmeister. M. Ursula von Westhausen. J. Ursula Margaretha. Compatrini. Claus Fridrich von Westhausen. Ursula Köttin von Wanscheidt, geborne von Könspach, genannt Nagel, Margaretha Johamin, geborne Wurmserin. [in margine :] Im Haus getaufft. Starb Montag in der Nacht. (i 403)
Koeth von Wanscheid, Königspach genannt Nagel,
(Lehr, p. 233) Georges Jacques Wurmser de Vendenheim, préteur de 1615 à 1637, † 1637, x a) Marie de Westhausen, x b) N. de Bærenfels
Georges Jacques Wurmser est élu assesseur des Quinze en 1610 puis consul en 1615
1610 Conseillers et XXI (1 R 89) – Georg Jacob Wormbser [würd] XV.ner. 140.
1615 XV (2 R 43) – H. Georg Jacob Wormser Stettmeister. 153. 160.
Georges Jacques Wurmser vend la maison au serrurier Jean Schwager et à sa femme Barbe Karg.
1628 (29. Aprilis), Chambre des Contrats, vol. 462 f° 238
(Protocollat. fol. 202) Erschienen d. Gestreng Woledel vnd vest Georg Jacob Wormbser Alter stettmeister d . St. St. (verkaufft)
hanß Schwager dem Schloßer vnd Barbara Kargin dessen haußfr.
hauß, hofstat, höflin vnd hinderhäußlin, mit allen andern & gelegen in d. St. St. Jenseit S. Thomans Brucken beÿ der Kohlscheuren einseit ein Eck gegen ietzgedacht Scheüren, And.seit neben hanß Henrich Rincken dem schwartzbecken, hind. vff H Georg Schalesÿ s. witib vnd erb., dauon gehen Jarß 8 pfund d gelts vff Matthiæ Apsotoli dem Stifft S. Marx Ablösig mit 200. lb d capital sonst ledig, eÿgen, Vnd ist d. Kauff vber disee beschwerd, so die Käuffere vf sich genommen, Zugangen p. 510 pfund
Nota. dise behausung hat d. h. v.keüffer ihnen den Käuffern hiebeuor v.lühen gehabt, dahero sie demselben nich den haußzinß vff Jüngst v.schienen Mathiæ v.fallen, Inmaß. er Käuffer bekannt, schuldig
Originaire de Steingaden en (Haute-)Bavière, Jean Schwager épouse en 1627 Barbe, fille du tisserand Tobie Karg
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 42)
1627. Hans Schwager der Schloßer von Steingaden in Baÿern vnd J. Barbara Tobiæ Kargen des Leinenwebers vnd Burgers alhie hind.laßene tochter. Eingesegnet den 12. Januarÿ (i 48)
Jean Schwager devient bourgeois par sa femme six semaines après son mariage.
1626, 4° Livre de bourgeoisie f° 92
Hannß Schwager Von Steingad. Inn Bayerland d. schloßer empfangtt d Burgkrecht Von Barbara weÿland Tobiæ Karren deß Leinenwebers Tochter Wull beÿ denen Schmid. Zunfftig sein Actum den 20. Februarÿ 1627.
Jean Schwager hypothèque la maison au profit du marchand Jacques Spielmann
1636 (ut spâ [5. Septembris]), Chambre des Contrats, vol. 475 f° 772
Erschienen Hanß Schwager der Schloßer burg. zu Straßburg
hat in gegenwärtigkeit H Jacob Spielmanns deß handelßmanns auch Burgers alhie – schuldig worden seÿe 100. lb
dafür Vnderpfand sein soll hauß, hoffstat undt höfflein mit allen andern ihren gebäwen gelegen alhie bei der Kohlscheüren, einseit neben Heinrich Rincken deß schwartzbecken see: Erben, anderseit ist ein Eck am Drachengäßlin, hind. vff Jacob Zornen den Küeffen stoßend, dauon gehen Jahrs vff (-) 10. ß Bodenzinß der St. Str. So ist diß hauß auch noch verhafftet vmb 400. fl. Str. wehr. St. Marx alhie, So dann umb 800. fl. besagter Wehrung Jr. Georg Jacob Wurmbser Alten Stettmeister der St. Str.
La maison revient à sa fille Anne Marie qui épouse en 1650 Georges Louis Drexel, pasteur à Hauingen en seigneurie de Röttels (près de Lörrach)
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 5-v)
1650. Dominicâ Septuages. den 10. Febr. herr Georg Ludwig Drexel, Pfarrherr Zu Hawingen in der obern Marggravschafft der Herrschafft Rötteln, Wilhelmi drexelii fürstl. Marggräv. durlachischer Musici v. Kammerdieners nachgelaßener Ehelicher Sohn, J. Anna Maria, Johann Schwagers deß Schloßers vnd Burgers allhie Eheliche Tochter. Eingesegnet Mont. den 18. Febr. Zu St. Thoman (i 7)
Georges Louis Drexel, pasteur à Emmendingen en margraviat de Hochburg, vend la maison au serrurier Jean Conrad Brebis
1673 (15. 7.br), Chambre des Contrats, vol. 541 f° 518-v
H. Georg Ludwig Drexel Pfarrer zu Emmeding. in der Marggraffschafft Hochburg
in gegensein hannß Conrad Brebiß deß Schloßers
hauß, hoffstatt, höfflin, hinderhäußlin mit allen deren Gebäwen, Begriffen, Zugehördten und Gerechtigkeiten alhier Jenseit deß Stattens ohnfern der Kohlschewr, einseit ist ein Eckh anderseit neben hannß Martin Harrren haußfewrers hinden uff besagtem Harren Zum theil und theils Vff H. Niclaus Claußen den Handelßmann stoßend gelegen, darvon gehen Jährlich 16. fl. widerlößig mit 400. fl. dem großen gemeinen Allmosen Zu St. Marx (übernohmen) – umb 300. lb
L’acquéreur hypothèque le même jour la maison au profit de l’avocat Marc Ott
1673 (15. 7.br), Chambre des Contrats, vol. 541 f° 520
Hannß Conrad Brebiß der Schloßer
in gegensein deß Edel Vesten Hochgelehrten H. Marci Otten V. J. D. et Rei publicæ patriæ consiliarÿ et Advocati senioris – schuldig seÿe 300. lb, daß Er damit nach beschriebene behaußung erkauffen bahr beahlen können
Unterpfand, hauß, hoffstatt, höfflin, hinderhäußlin mit allen deren Gebäwen, Begriffen, Zugehördten und Gerechtigkeiten alhier Jenseit St. Thomans Bruckhen einseit ist ein Eckh gegen der Kohlschewr hienüber anderseit neben hannß Martin Harren dem haußfewrer hinden Zum theil auch uff denselben und theilß Vff H. Niclaus Claußen den Handelßmann stoßend gelegen, so Zuvor noch umb 200 lb dem großen gemeinen Allmosen Zu St. Marx verhafftet
[in margine :] Pierre l’Estourneau des Gastgebers als ietzmahligen proprietarÿ hier hypothecirten behaußung (quittung) actum den 12. Februarÿ 1724.
Fils du serrurier Gilles Brebis de Nuremberg, Conrad Brebis épouse en 1661 Rosine, fille de l’équarisseur municipal Jacques Schmidt
Mariage, cathédrale (luth. f° 15 n° 67)
1661. Dom : 23 post Trin: den 17.t 9.bris. Zum 2 mahl Conrad Brebis der Schlosser Egidÿ Brebiß Schlossers vndt Burgers Zu Nürenberg ehel. Sohn, undt Jfr. Rosina, hr. Jacob Schmidt hiesiger Statt Veldmeisters ehel: Tochter. dinstags den 26.t 9.bris Maurst. Münster, Thiergarten (im 16)
Conrad Brebis renonce à son droit de bourgeoisie à Nuremberg
1661 Conseillers et XXI (1 R 144)
(f° 137-v) Nürnberg wegen Conrad Prebeß.
Nürnberg wegen Conrad Prebeß deß Schloßers Welcher sich alhier heißlich niderzulaß. Vorhabens habe gescheh. laß. d. p. ferium* sein aner * Erblos Burgrecht Er auffgesagt, hette es Mh zu ehren gethan, sonst in persohn es Verzicht. muß. Erk. Soll ihme d. schreiben communicirt werd. beÿ Roth.
Conrad Brebis achète le droit de bourgeoisie à tarif préférentiel en août 1661.
1661, 3° Livre de bourgeoisie p. 965
Conrad Brebes von Nürenberg der Schloßer erkaufft das Burgerrecht auß sonderbahrer begnadigung Vmb 4 Gold fl. welche er vff den Pfenningthurn erlegt Ist noch ledige Standts würdt Zu den Schmidten dienen Jurav: den 9° August. A° 1661.
Veuve, Rosine Schmitt se remarie en 1677 avec le serrurier Isaac Gœbel
Le serrurier Jean Jacques Brebis cède à sa sœur Marie Marguerite Brebis, fiancée du serrurier Jean Gaspard Grasser, le tiers de l’héritage qui lui provient de sa mère. L’acquéreuse hypothèque sa part de la maison rue Saint-Louis
1695 (2.5.), Chambre des Contrats, vol. 567 f° 291-v
Johann Jacob Bröbiß, der ledige Schloßergesell an einem, So dann Jfr. Maria Margaretha Bröbißin, deßen ledige Schwester mit beÿstand hans Caspar Greßers, deß ledig. Schloßers Ihres Verlobten, am andern beede theil aber mit beÿstand H. Heinrich Bucken, deß Schreiners, Ihres ohnentledigten Vogts [unterzeichnet] hanß Jacob brebus, Maria Margreda brebusin, hanß Chaspar graser
haben angezeigt und bekandt, demnach Ihme Johann Jacob Bröbiß von weil. Fr. Anna Rosina Göbelin geb. Schmidin seiner Mutter sel. verschiedenen mobilien an haußrath, Schloßer werckzeug (…) erblichen Zugefallen, welche sich nach inhalt deß hierbeÿ vorgelegten von H. Elia Wincklern Notar. Publ. außgefertigt. am 30. April jüngst datirt. Summarisch. Extractus auff 171 lb belauffen, Und aber Er in die Frembdte Zu reißen, Sie seine Schwester aber sich zu verheurath. willens, Alß habe Er der Bruder Ihro der Schwester alles dasjenige was Ihme alßo von seiner Mutter zugefall. (überlaßen)
unterpfand, d. Kaüfferin dritter theil für ohnvertheilt ane hauß, höfflein sambt allen deren Gebaüen recht. und Zugehördt. allhier geg. St. Louys Kirch über, einseit ist ein Eck geg. d. Elisabeth gaß, and. seit neb. H. Jacob Gering dem handelßmanns hind. auff die Farische Beckenbehaußung stoßend geleg. von welcher gantzen behaußung geh. jährlich 10 ß d. bodenzinß der Statt Pfenningthurn, so seÿe dieselbe auch noch vmb 100 pfund d. dem Stifft St. Marx vnd vmb 200 lb. der Ottonianisch. Stifftung verhafftet, sonst seÿe die gantze behaußung vnd insonderheit die ietz hypothecirten tertz geg. männiglich freÿ ledig vnd eÿg.
Accord passé entre Jean Jacques Brebis, le tuteur de Jean Conrad Brebis qui a quitté la ville depuis neuf ans et Marie Marguerite Brebis qui prend la maison à bail.
1695 (2.5.), Chambre des Contrats, vol. 567 f° 293
Johann Jacob Bröbiß, der ledige Schloßergesell, mit beÿstand H. Heinrich Bucken, deß Schreiners seines Vogts, und Er Burcken alß Vogt Hans Conrad Bröbiß auch ledig. Schloßers, welcher schon 9. jahren in der frembde an einem
Jfr. Maria Margaretha Bröbißin, so majorennis mit beÿstand hans Caspar Graßers, deß ledig. Schloßers Ihres Verlobten, am andern,
So dann H. Isaac Göbel der Schloßer, am dritten theil
haben angezeigt und bekandt, demnach Sie Bröbißische Geschwistrige theils und. sich, theils mit ged. Göbel Ihrem Stieffvatter, nach absterben weil. Fr. Anna Rosina Göbelin geb. Schmid. Ihrer respect. Ehefrauen und leiblich. Mutter sel. weg. deren geg. d. Kirch zu St. Louys über gelegenen behaußung in etwas differenz gerath., alß hätten Sie durch Vermittlung den von E.E. Großen Raths darzu abgeordnete Kinder vertrags herren sich endlich in güthe dahin mit einander vereinbahret und verglich. Nunmehr und für d. Erste, so solle Er Göbel der Stieffvatter die bedittene behaußung annoch biß Michaelis dießes jahrs incl. bewohnen und genüßen, dahingeg. auch die Zinße von denen darauff stehenden Capitalien und beschwerden biß dahin allein abrichten, auff ged. termin Michaelis Ihnen gesambten Geschwistrig. d. hauß alß Ihre Eÿgenthumb abtret. und inraumen,
darnach und für d. andrere so soll solche behaußung Ihro Maria Margarethæ welche sich hienächst Verheurath. wird von ged. Zeit Michaelis an Lehnungsweiße eingeraumbt werd. um einen jährlich. Zinß nemblich 32 pfund und 10 schilling, daran Sie einen dritt. theil auff sich selbsten wird zu empfang. die übrige Zwo tertz. aber Ihren beed. brüdern – Endlichen so soll dieße lehnung wehren, so lang und viel biß einer von den beed. Brüdern /:davon d. jünger obgemeldt anietzo auch reiß fertig und nach heute sich auff die wand. schafft begeb. wird:/ wird. komm.
Le serrurier Jean Jacques Brebis et le tuteur de Marguerite Grasser vendent la maison au cordonnier Jean Michel Dürr et à sa femme Anne Eve moyennant 1 200 livres
1714 (11.10.), Chambre des Contrats, vol. 587 f° 733
(1200) Joh: Jacob Prebus schlosser gesell majorennis und unbevögtigt, Item Joh: Jacob Steiner schosser alß vogt marg: Graßerin
in gegensein Joh: Michel Dürr schuem: und Annæ Evæ geb. ottin
hauß höfflein hoffstatt mit allen deren begriffen, weithen, zugehörden, rechten und Gerechtigkeiten ahm Drachen gässlein, einseit ist en eck anderseit neben der Schwerdten scheur hinten auf Joh: Michael Wöhrle haußfeurern – darvon gibt mann jährlichen 10 ß bodenzinß auf den Pfthrn. – um 100 und 50 pfund verhafftet, geschehen um 1050 pfund
Jean Michel Dürr hypothèque quelques jours plus tard la maison au profit de l’aiguilletier Henri Stœber
1714 (19.10.), Chambre des Contrats, vol. 587 f° 751-v
Joh. Michael Dürr schuem:
in gegensein Heinrich Stöber nadlers – schuldig seÿen 50 pfund
unterpfand, seine behausung c. appert. gegen der Louis Kirch, einseit ist ein eck anderseit neben der Schwerdischer scheur hinten auf Michel Wöhrle
Fils de l’aubergiste à la Hallebarde Auguste Dürr, Jean Michel Dürr épouse en 1692 Anne Eve, fille du tonnelier Jean Philippe Ott : contrat de mariage, célébration
1692 (16.5.), Chambre des Contrats, vol. 564 f° 344
(Eheberedung) Hanß Michel Dürr der Schuhmacher alß hochzeiter mit beÿstand hans Jacob Stecher deß Musicanten an einem
So dann Jfr. Anna Eva, Johann Philippß Otten, deß Küffers leiblich tochter alß hochzeiterin mit beÿstand ged. Ihres leiblich Vatters wie auch Johannis Knoblochs deß Kieffers Ihres Vogts [unterzeichnet] Hanß Michael dürr, Annefo ottinn
Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 40-v, n° 18)
1692. Auff erstbemelten Mittwoch [d. 4. Junÿ] sind Zugleich copulirt word. Johann Michel Dürr d. ledige Schumacher, Wld Hrn Augustus Dürren, gewes. Würths Zum Spieß v. B. alhier v. Maria Magdalena Ockenfußin nachgelas. ehel. Sohn, vnd J. Anna Eva Joh: Philips Otten, deß Kieffers v. B. alhier vnd wld. Fr. Ottilia geb. Seÿdlerin eheliche Tochter [unterzeichnet] Johann Michael Dürr als hochzeiter, Anneua inoths* d h zeitzrin (i 41)
Natif de Strasbourg, Jean Michel Dürr acquiert le droit de bourgeoisie à titre gratuit par sa femme Anne Eve Ott.
1692, 4° Livre de bourgeoisie f° 617
Joh: Michael Dürr der schumacher Von hier, weÿl. Augusti Dürren geweßen burgers und Würths Zum Spieß hinterbl. sohn, empfangt as burgerrecht Von Anna Eva Ottin, seiner jetz. haußfr. gratis, Ward Zuvor ledig. standts und wird beÿ E. E. Zunfft der schumacher dienen. Jur: d. 23. Junÿ 1692.
Anne Eve Ott, femme du courtier Michel Dürr meurt en 1720 en délaissant six enfants. La masse propre aux héritiers s’élève à 120 livres. L’actif de la communauté et du veuf s’élève à 6 livres, le passif à 379 livres
1721 (8.11.), Not. Marbach (Jean, 34 Not 3) f° 54
Inventarium über Weÿl. Frauen Annä Evä Dürrin gebohrener Ottin H. Joh: Michael Dürren des Courtier und Burgers allhier geweßene Haußfrau seel. Verlaßenschafft, auffgerichtet Anno 1721. – nach Ihrem Vor ohngefähr einem Jar aus dießem Jammerthal genommenen tödlichen Hientritt hinter Ihro Zeitlichen verlaßen, Welche Verlaßenschafft dato auf freundliches ansuchen erfordern und begehren des Ehrengeachten und Kunsterfahrnen Johann Michel Dürren, des Vormahligen Gastgebers und Herrn Joh: Philipp Dürren, des Goldarbeiters, wie auch des Ehren und Vorgeachten H Joh: Heinrich Schlegelmilch des Schuemachers alß geordnet und geschworenen Vogts Johann Georgen des Ledigen Kieffers, Annæ Evæ, Annæ Catharinæ und Mariæ Magdalenæ aller sechs der abgeleibten frawen seel. mit dem hinterlaßenen Wittiber ehelich erzielt und nach tod ab intestato hinterlaßener Kinder und Erben – Actum Straßburg Sambstag den 8. des Monats Novembris 1721.
Bericht. der hinterlaßene Wittiber berichtet daß ob zwar wohl v der abgeleibten Frawen auffgerichteten Eheberedung §° 3.tio stipulirt daß beederseits Zubringende Nahrung ordnungs mäßig inventirt und beschrieben werden sollen, so wäre doch solches nicht geschehen (…)
Copia der Eheberedung – Persönlich erschienen Unßer burger Hanß Michael Dürr der Schuemacher, alß hochzeiter, mit beÿstand hanß Jacob Stecher des musicanten an einem, So dann Jgfr. Anna Eva, Johann Philipp Otten des Kieffers, Leibliche Tochter alß Hochzeiterin mit beÿstandt ged. Ihres leibl. Vatters wie auch H. Knoblochs des Kieffers Ihres vogts am andern theil – (…) C. C. Insiegel verwahren laßen, Welche auffgerichtet worden ist am 16. tag Monaths Maÿ Im Jahr des Herren 1692.
Norma hujus inventarÿ. Der Kinder vnd Erben Zu erfordern habendes Vermögen, Schulden 40, Ergäntzung 80, Summa summarum 120 lb
Nach dießem wird das gemein und theilbare beschrieben so allein besteht in volgendem Wenigen haußraths Posten, Sa. haußraths 6 lb – Schulden 379 lb, Übertreffen Solchemnach die Passiva das Wenige Vermögen umb 372 lb
Michel Dürr se remarie en 1722 avec Marguerite Huck, veuve du notaire Christophe Evrard Bæhr : contrat de mariage, célébration
1722 (23.6.), Not. Marbach (Jean 34 Not 8) f° 17-v
Eheberedung Joh: Michael Dürren des Macklers und Frauen Margarethä Bährin gebohrener Huckin
zwischen dem Ehren vnd vorgeachten Johann Michael Dürren dem Macklern Wittwern und burgers allhier als dem Hochzeiter ahne einem
So dann der Ehr: und tugendsahmen Frauen Margarethä Bährin gebohrener Huckin weÿland des Ehrenvest und Rechtsgelehrten herren Christoph Eberhard Bähren geweßenen Notarÿ und Practici auch Burgers allhier nachgelaßenen Wittib als der Hochzeiterin andern theils Sich begegen und Zugetragen
So Geschehen in der Königlichen Statt Straßburg Dienstags den 23. des Monaths Junÿ Anno 1722
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 180 n° 1029)
Anno 1722. d. 22. Junÿ seind in der Kirch Zu St Thomas ehelich eingesegnet worden Joh: Michael Dürr der burger und Mackler alhier und Fr. Anna Margaretha weil. Christoph Eberhard Bär deß sel. burgers Notarii alhier hinderlaßene Wittib geb. Huckin [unterzeichnet] Johann Michael Dürr als hogzeiter, Margreta bearin hogzeiterin (i 183)
Jean Michel Dürr et Anne Eve Ott vendent la maison à Pierre Latcha moyennant 1 500 livres
1715 (5.2.), Chambre des Contrats, vol. 572 (Protocoles) f° 7-v
(1500) Joh: Michel Dürr schuemacher und Anna Eva geb. Ottin
in gegensein H. Peter Latscha Exs: [unterzeichnet] pierre lachat
Hauß Höfflein, Hoffstatt mit allen begriffen, Weithen, Zugehörden, rechten und Gerechtigkeiten allhier ahm Drachengässlein einseit ist ein eck anderseit neben der Schwerdischer scheur hinten auf Joh: Michel Wöhrle haußfeurern stoßend, darvon gibt mann jährlichen 10 ß bodenzinß auf den Pfthrn. – der verkaüffer verspricht d. hauß auf seinen Costen repariren zulassen auf arth und weiß wie Er es mit dem maurer verdingt hat – um 100, 50, 600, 400, 50 pfund verhafftet, geschehen um 300 pfund
Pierre Latcha vend la maison au cabaretier Jean Montpinot moyennant 1 500 livres
1720 (12.8.), Chambre des Contrats, vol. 594 f° 382-v
(1500) Sr Pierre Latscha Assesseur du grand Senat (signé) perre lachat
au Sr Jean Montpinot Cabaretier (signé) +
sa maison cour place avec tous ses droits appartenances et dépendances sçitué à la ruë nommée drachenn gäßlein faisant d’un côté le coin de l’autre côté tenant à la grange appartenante au Sr Schwerdt aboutissant à un nommé Wörhle, dont on paye une rente foncière de 3 livres à La Pfenningthurn – 400, 232, 2400 et 1600 livres tournois de capital, moyennant 1368 livres
Fils du marchand de draps Jean Montpinot de Reims, Jean Montpinot épouse en 1717 Anne Marie Marchand, fille du perruquier Etienne Marchand.
Mariage, Saint-Laurent (cath. f° 34)
1717. Die 25.a Octobris sacro matrimonii vinculo copulati fuerunt honesti adolescentes Joannes monpinot Rhemensis et anna maria marchand filia stephani marchand et margarittæ Bagré factis prius de more proclamationibus (signé) +, marie marchand (i 35)
Ils achètent le droit de bourgeoisie deux ans plus tard.
1719, 4° Livre de bourgeoisie p. 844
Jean Meaupinot d. würth Von Rheims, in Champagne geb. weÿl. Jean Meaupinot gew. thuchhändlers allda hinterl. ehel. Sohn Und seine Ehefrau Anna Marchand Von hier geb. Estienne Marchand des Perückenmacher vndt burgers allhier ehel. Tochter erhalten beÿde d. burger Recht vmb 2. Gold. fl. 16. ß wollen beÿ E: E: Zunfft d. freÿburger dienen, jur et prom. Eodem [13. Novembr. 1719.]
Jean Montpinot déclare avoir acquis la maison au nom de Raphaël de Saint Maurice, commissaire garde d’artillerie au fort de Pierre
1721 (11.3.), Not. Bidier Dutil (6 E 41, 21)
Declaration portant reversal – fut present Jean Monpinot Cabaretier en lad° ville lequel a déclaré qu’il n’a et ne pretends Rien a la maison dans laquelle il demeure actuellement n’y a aucunes partyes d’jcelles Circonstances et dependances Laquelle est Scituée Rue Sraesengasslein pres L’eglise St Louis de cette ville de Strasbourg faisant lad. maison le coin de lad. Rue de l’autre côté tenant a la grange appartenante a Schwerdt aboutissant a un nommé Wosrle, par lui acquise de Pierre Latscha ancien sénateur par contrat passé à la chambre des Contrats de lad° ville Le 12. aout de l’année derniere 1720
Icelle maison estant appartenant au Sr Raphael de St Maurice Commissaire garde D’artillerie au fort de la Porte de Pierre de cette ville pour avoir été ladite maison payée des deniers dudit Sr de St Maurice, Scauoir (…) pour raison de quoy le Sr Maupinot fait lad° Declaration cy dessus que lad° maison est aud. S. de St Maurice et non a luy, et qu’il n’a fait que porter Son nom aud. Contrat (…) declarant en outre led. Monpinot que ladite maison est chargée envers le pfenningtour de deux livres de rente annuelle
Jean Montpinot et Anne Marchand vendent la maison au cabaretier Pierre Letournay
1723 (16..11.), Chambre des Contrats, vol. 597 f° 570-v
Jean Montpinot Cabaretier und Anna geb. Marchand beÿständlich H. Richard Davié Prevost Militaire des Bandes de la Garnison de cette ville
in gegensein Pierre l’Etournay auch Cabaretier und burgers allhier beÿständlich H. Michel Pelletier Employé pour le Roy
Eine Behausung höfflein und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten ahm drachen gäßlein gegen St Louis Kirch über, einseit ist ein Eck gegen ged. Kirch anderseit neben einer Schwartzbecken behausung so Anna Dorothea Harrin geb. Nonnenmännin gehörig hinten auff H. Schwerdt des handelsmanns Scheür stoßend gelegen, davon gibt mann jährlich hiesiger Stadt Pfenning Thurn 10 ß ane bodenzinß – um 1058 pfund ausmachende capitalien wie nicht weniger die Verkäufere biß annunc. Mariæ 1724 gegen entrichtung 45 Livres Tournoises ahne haußzinnß in der verkauften behausung zu laßen verspricht, um 392 pfund
Jean Montpinot et Anne Marchand déclarent que la maison qu’ils ont vendue à Pierre Tournel appartenait à Raphaël de Saint Maurice
1724 (4.4.), Not. Lhanneur de Chantelou (6 E 41, 979)
Contre lettre du 4. avril 1724. – furent presens sieur Jean Monpinot Bourgeois Marchand de vin de Cette ville et demoiselle Anne Marchand son Epouse de luy duement autorisée à L’Effet des presentes, demeurant à l’enseigne de St Georges rue des orfevres, Les quels ont dit et declaré (…)
que Bien que par Contrat de vente passé En la Chambre des Contrats de cette ville au mois de Decembre dernier jl paroisse et Soit stipulé qu’ils auroient solidairement vendu au Sr pierre Tournel Bourgeois et Cabaretier de Cette ville Vne maison size rue Srattengasslein faisant le Coin de lad. rue, de l’autre Cote tenante au nommé Wosrle, Laquelle Maison le Sr Raphael de St Maurice Commissaire Garde dartillerie au fort de pierre de cette ville avoit acquise sous le nom desd. Comparans du nommé Pierre Latscha ancien senateur de Cette ville par Contrat passé en la Chambre des Contrats de Strasbourg Le 12° Aoust 1720, pour raison de laquelle acquisition sous leurs noms jls auroient fait passer une Contre Lettre au profit dud sieur de St Maurice par devant Dutil no.re Royal En Cette ville le onze mars 1721. Par lequel dernier Contrat de vente passé au profit dud. pierre Tournel Au mois de décembre dernier jl est stipulé Que led. acquereur A payé le prix de lad. vente a la Reserve de La somme de 1600 Liures (…) Neanmoins La verité est que Lesd. Sieur et Demoiselle Monpinot n’ont fait que prester leur nom dans lesd. ventes, uniquement pour faire plaisir aud. sieur de S Maurice (…)
(Ratification par Raphael de Saint Maurice, 31 août)
Raphaël de Saint Maurice a déposé une somme en billets de banque pour éteindre la dette due à la veuve Kob sur le prix de la maison vendue par Jean Mompinot. La créancière refuse les billets de banque.
1725 (31.8.), Not. Lhanneur de Chantelou (6 E 41, 980)
Déclaration Du 31. aoust 1725. – furent presens sieur Jean Monpinot Marchand de vin Bourgeois de cette ditte ville et demoiselle anne Marchand son Epouse de Luy duement autorisée à L’Effet des presentes demeurans à L’enseigne de St Georges rue des orfevres aud. Strasbourg,
Les quels ont dit et declaré a moy no.re que le sieur Raphael de St Maurice commissaire garde d’artillerie au fort des pierres de cette ville auroit acquis sous leurs noms une maison Scize rüe Staesengass faisant le Coin de lad. rue, tenante de l’autre Cote tenante à la grange appartenante a Schwerd aboutissante au nommé Worsle, pres L’eglise et paroisse de St Louis audit Strasbourg. Laquelle maison etoit entre autres sommes portez au Contrat de vente d’jcelle passé en la Chambre des Contrats de Cette ville au mois de decembre de L’année derniere 1723 affectée et hypothéquée a la dame veuve Kob pour celle de 1600 livres. Pour acquitter laquelle somme ledit sieur de St Maurice auroit sous leurs noms offert a lad. veuve Kob la susd. somme de 1600 livres en Biillets de la Banque Royale et sur le reffus d’jcelle dame jceus consignez sous lesd. noms des Comparans au greffe du petit Senat de Strasbourg (…) Et comme lad. quittance de finance a été faite au profit desd. sieur et demoiselle Monpinot et qu’elle appartient aud. sieur de St Maurice
Fils de Jean Le Tournay de Pipriac dans le diocèse de Rennes, Pierre Le Tournay épouse en 1699 Jeanne Cousin, fille de Jean Cousin et de Marguerite Dufaux, originaire de Flandre.
1699 (4.7.), Not. Bidier Dutil (6 E 41, 12)
Mariage 4° juillet 1699. – furent present pierre Delettre marchand de vin au bastion de la bruche de cette ville de Strasbourg et Margueritte defau sa femme de luy authorisée, Lad° defau auparauant veuue de Jean Cousin en son vivant aussy cabaretier dans Led. bastion stipulant pour Jeane Cousin fille dud. deffunt Jean Cousin et de lad. Defau présente de son consentement d’une part
Et pierre Letournaÿ Cabaretier etably en cette ville fils de deffunt Jean Letournaÿ Laboureur demeurant dans la paroisse pibriaque dioceze de Renne en Bretagne et de deffunte Michelle pontain des Pere et Mere pour Luÿ et en son nom D’autre part
[in margine :] led. Letournay Epoux denommé au Contrat de mariage cydessus En qualité de pere et tuteur naturel de Jeanne Letournay sa fille mineure et de deffunte Jeanne Cousin seule et unique héritiere de lad° deffunte, lequel a Reconnu et Confessé auoir reçu comptant dud. sieur pierre de Lettre son beau-pere veuf de lad° marguerite du faux la somme de 50 livres (…) delliuré auc enfans de lad. Dufaux de son premier mariage 900 livres Et Comme Il ne resté que deux enfants dud. mariage de trois qu’ils estoient dont la deffunte Jeanne Cousin en Etoit un qui a laissé lad. mineure (…) ainsi que Jacques Cousin frère de la deffunte Jeanne Cousin majeur d’age – le 16. sept. 1720
Mariage, Saint-Louis (cath. p. 106)
Die 21 Julÿ anni 1699 (…) conjuncti sunt ex una parte Ingenuus Adolscens Petrus Le tournay filius Joannis Le Tournay et Michaelæ pontin ex Britannia oriundus et nunc Parochianus St. Ludovici a Triennio et ex altera Ingenua adolescentula Joanna Cousin filia Joannis Cousin et margaretæ Dufaux ex flandria oriunda sed a multis annis Incola Argentinensis (signé) Pierre Le Tournay Jeanne cousin (i 58)
Pierre Letournay se remarie avec Jeanne de Lettre, fille du marchand de vins Pierre de Lettre : contrat de mariage, célébration
1715 (22.6.), Not. Humbourg (6 E 41, 37)
(Contrat de mariage) furent presents, Pierre Letournay Cabaretier manant de Cette ville, veuue de feu Jeanne Cousin sa femme pour Luy en en son nom d’une part,
Pierre de Lettre Aussy Manant & Marchand de vin étably au Pont Couuert de cette ville et Margueritte dufaux sa femme stipulant pour Jeanne de Lettre fille dud. Pierre de Lettre et de feu Madeleine decoursier sa premiere femme, elle presente et de son consentement d’autre part
Fait et passé à Strasbourg le 22° de Juin 1715 (signé) + marque de Pierre Letournay, jeane delestre
Mariage, Saint-Louis (cath. p. 248)
Die secuda Julÿ anni 1715 (…) desponsati sunt Petrus Le Tournay hospes, viduus Joannæ Cousin et Joanna de Laistre filia Petri de Laitre et Magdalenæ descourtiers ambo parochiani Sti Ludovici (signé) jeanne delestre (i 133)
Pierre Letournay, originaire de Pipriac dans le diocèse de Saint-Malo, et sa femme Jeanne de Lettre font dresser un état de fortune pour obtenir le droit de bourgeoisie.
1723 (16.8.br), Not. Lang l’aîné (Jean Daniel, 25 Not 113) varia n° 154
daß Pierre Letournay Von Pibriac Diocese de St Malo en Bretagne gebürtig welcher mit und beneben Jeanne De lestre seiner Ehefrauen Von hier sich schon ohngefehr 26. Jahr in allhießigem Schirmb befindet, nunmehro aber sambt gedachter seiner Ehewürthin beÿ einem hoch Edlen Magistrat umb Gnädige Conferirung des Burgerrechts unterth. einzukommen gesinnet mir unterschriebenem Notario heut dato ane baarem Geld, so ich selbsten gezählet sammenthafft 853 Gulden Fünff Schilling 3 s. in jetziger Current Vorgewießen und daß solches Ihr beeder Eheleute wahren Eigenthumb und sonst niemanden anders gehörig noch Zuständig seÿen handtreulichen angelobet, attestire hiemit Straßburg der 16. Octobris 1723.
Pierre Letournay, originaire de Pipriac près de Saint-Malo, et sa femme Jeanne Claire de Lettre acquièrent le droit de bourgeoisie en s’inscrivant à la tribu des Fribourgeois. Leurs trois enfants suivent la coutume (ils ne deviennent pas bourgeois)
1723, 3° Livre de bourgeoisie p. 1340
Pierre le tournet d. würth und hiesiger würth von Pipriac beÿ St Malo geleg. geb. undt sein ehefr. Jeanne Claire gebohrne de la lettre erhalt. das burgerrecht um den tertz ds neuen burger schillings ihre 3. Kinder Nahmens Pierre Richard, François undt Anne Marie werdten bey ordnung gelaßen, werden beÿ E E. Zunfft d. Freÿburgern dienen. Jur. et prom. 13.t 9.b. 1723
Pierre Letournay dit Lapierre, cabaretier à l’enseigne de Saint-Martin, fait son testament. Il institue pour héritiers ses trois enfants, non compté celui dont sa femme est enceinte.
1726 (18.5.), Not. Lhanneur de Chantelou (6 E 41, 981)
Testament Du 18 May 1726. – fut present Le sieur Pierre Letournaye dit Lapierre Cabaretier Bourgeois de Cette ville de Strasbourg y Demeurant pres La paroisse de St Louis à L’enseigne de St Martin, Etant au liy malade dans sa maison En une Chambre a Côté d’un poele par bas prenant jour par une fenetre donnant sur la rue visavis Le Costé et muraille de lad. Eglise, Sain neanmoins d’Esprit, mémoire et Entendement
Le testateur Nomme et Institie pour tutrice de ses Enfants avec lad. Demlle Jeanne de Lestre sa Chere Epouse, Sçavoir Pierre Richard, François et Marie Anne Letournaye, Non Compris Celuy dont elle est actuellement enceinte
+ marque dud. testateur
Pierre Letournay et Jeanne Delettre hypothèquent la maison au profit du juge Jean Philippe Hecker
1742 (25.1.), Chambre des Contrats, vol. 616 f° 33
Pierre Letournay der wirth und Jeanne geb. Delette mit beÿstand H. Gambs und H. Rick (signé) +, jeanne deletre
in gegensein H. Johann Philipp Heckers J.U. Dri und Stadt richters – schuldig seÿen 250 pfund
unterpfand, eine behausung, höfflein und hoffstatt cum appertinentis am drachengäßlein geg. St Louis kirch über, einseit ist ein eck gegen ged. kirch, anderseit neben Eckert dem haußfeurer, hinten auff NN – als ein am 16. 9.br 1723 erkaufftes guth – davon gibt man hiesiger Stadt Pfenning Thurn 10 ß ane bodenzinß
Cabaretier à l’Image Saint-Georges rue du Dragon, Pierre Letournay meurt en 1748 en délaissant six enfants. Les experts estiment la maison à 700 livres. La masse propre à la veuve est de 975 livres, celle des héritiers de 350 livres. L’actif de la communauté s’élève à 1 258 livres et le passif à 1 855 livres.
1748 (17.4.), Not. Koch (Matthias, 6 E 41, 480) n° 388
Inventaire des Biens delaissés par feu Sieur Pierre Letournay viv.t Bourgeois et Hote à L’Image St George dressé l’An 1748. (…) après sa Mort arrivée le 24° fevrier dernier lesquels Biens à la Requisition des heritiers cy après nommés ont été inventorié, montré et enseigné en Partie par Dlle Jeanne Le Tournay née De Lettre, veuve du Deffunt, assistée de du Sr Jacques Cousin, March. perr. et Bourgeois de cette dite Ville son Curateur, et en partie par les héritiers (…) Fait et passé audit Strasbourg Mardy le 17. du Mois d’Avril l’An 1748.
Le Deffunt a delaissé pour Heritiers tant ab intestat que par testament comme il en suit. 1° Le Sr Pierre Richard Letournay Cuisinier, non Bourgeois, à cause de quoi a été present avec lui le Sr François Charles Lafermiere, Bourgeois et Traiteur en cette Ville, en qualité de Deputé et assesseur du petit Senat. 2° Le Sr François Letournay perr. et Bourgeois en cette ville, qui a été present en personne, 3° Anne Marie Bechon née Letournay, Epouse du Sieur Georges Bechon, Maitre Coutelier et Bourgeois de Cette ville, laquelle a été presente assistée de son dit Mari. 4° Sr Jean Alexis Letournay, Garçon Sellier, Agé environ de 21 ans, 5° Sr Jean Claude Letournay, Garçon perr. agé environ de 18. ans, 6° Joseph René Letournay, Apprentif fourbisseur, agé environ de 16 Ans, Desquels trois Derniers led. Sr Bechon est Curateur établi mais étant interessé pour son Epouse, il a été nommé pour Curateur au Partage led. Sr Jacques Cousin, Les tous Enfans et héritiers du Deffunt procréés avec lad. Dlle Jeanne de Lettre presetement Veuve
Meubles Trouvés dans une Maison size Rüe nommée Drachengaessel près de celle de St Elisabeth ou pend pour Enseigne l’Image de St Georges
Propriété d’une Maison. Scavoir une Maison et pet° Cour avec les Appartenances et Dependances, size ruë nommée Drachengäßlein vis-à-vis la paroisse de St Louis faist. d’une Cote un Coin, vis à vis lad° Eglise, de l’autre Coté le nommé George Eckert, Boulanger, et Bourgeois de cette ville, aboutissante par derrière sur une Grange, laquelle Maison est Chargée de deux livres tournois de rente foncière payable annuellement â ma Tour aux Pfenning de cette ville, au reste franche et quitte, faisant lad. rente en double somme principale 80 lb. estimée par les (…) Experts jurés de la ville suivant leur billet d’estimation du 18 Avril 1848. joint à la minute du present Inventaire la somme de 1800 fl. ou 3600 lit. Dont il faut déduire la rente foncière faisant cydessus en double Capital 80 lit. Partant il reste encor sur lad. estimation 3520 lit.
La propriété de la ditte Maison se verifie par une Lettre d’achât passée dans la Chambre des Contracts de cette ville expediée sur Parchemin, munie du Sceau de la Chancellerie de lad. Ville en Date du 16° Nouembre 1723. Plus il se trouve encore quatre autres Lettres d’achat passées dans lad Chambre des Contrats des Dates 29. avril 1628, 15 septembre 1673, 5. febr. 1715 et 12° Aout 1720.
Copie du Contrat de mariage – (…) à Strasbourg le 22° de Juin 1715, Humbourg Notaire
Copie du Testament – fut present Sieur Pierre L’etournaye, Bourgeois hoste à L’image St Georges pres la Paroisse St Louis de cette ville, lequel sain de ses sens memoire et Entendement neantmoins detenu dans son Lit de maladie corporelle (…) Fait lu et publié aud. Strasbourg dans la Maison apartenant au dit Sieur testateur ou pend pour enseigne L’image Saint Georges l’an 1748 et le 17° fevrier, Revoire, Notaire
Etat sommaire du present inventaire. S’ensuit la description de la presente succession. Premierement Dette active payable à la veuve 600, Total du remplacement 3300, Total de la masse active appartenant à la veuve 3900 livres
S’ensuit aussi la description du bien des héritiers, total du remplacement 2000, total de la dette passive 600, Partant il reste encore 1400 livres
S’Ensuit enfin la Description du bien de la Communauté, Total des Meubles 714, Total des Vins et tonneaux 203, Total de la vaisselle d’argent 116, Total de la Propriété d’une Maison 3520, Total de la Dette active 500, Total de toute la masse active 5033 – Total des dettes passives 7433, excedent le total de la masse active de la somme de 2379 livres
Somme finale taillable 2581 livres tournois
Abschatzung Vom 18.ten Aprilis 1748. Auff begehren Weÿland deß Vorachtbaren herrn pierre le Tourné seel. hinterlaßene fraw Wittib und Erben ist eine behaußung allhier in der Statt Straßburg beÿ St Louis, einseith neben Georg Eckert dem haußfeurer, anderseit neben herrn Kammerer dem Seÿler im Metzgergießen gelegen solche behaußung hat unten in dem Eingang Eine Stub Kuchen und Haußöhren, auff dem ersten stock befindet sich eine Stub, Stub Kammer sambt Zweÿen andern Kämmerlein, hat einen alten tachstuhl mit hohl und breit Ziegeln bedeckt worunter etliche Kammeren auch ein nebens und hinter gängel hat auch ein höfflein bronnen und einen gewölbten Keller dieße behaußung ist Von uns den unterschriebenen der Statt Straßburg geschwornen Werckmeistern mit aller Ihrer gerechtigkeit vorher gegangener besichtigung dem Jetzigen Preiß nach angeschlagen worden vor und umb 1800 gulden [unterzeichnet] Johann Jacob Biermeÿer Lohner, Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Samuel Werner, Werckmeister deß Maurhoff
Jeanne Delettre loue une partie de la maison au tailleur Jean Thiébaut Rinck
1758 (4.9.), Chambre des Contrats. vol. 632 f° 274-v
Fr. Jeanne geb. De Lettre weÿl. Pierre Letournay des wirths wittib beÿständlich ihres tochtermanns
in gegensein Johann Theolbald Rinck des schneiders
verlühen, in ihrer alhier beÿ St Louis gelegenen behausung auf dem ersten stock die stub stub kammer darüber eine kammer in den hoff sehend und darüber auch eine kammer nebst einem unterschlagenen keller + auff nacheinander folgenden jahren auff innstehenden Michaelis, um einen jährlichen Zinß nemlich 36 gulden
Jeanne Delettre meurt en 1764 en délaissant quatre enfants ou leurs représentants. L’actif de la succession s’élève à 1 135 livres, le passif à 22 livres.
1764 (22.5.), Not. Fické (6 E 41, 758) n° 269
Inventarium über Weÿland der Ehren und tugendsamen Fraun Jeanne Letourné geb. Delettre, längst Weÿland herrn Pierre Letourné, gewesenen Gastgebers und Burgers alhier Zu Straßburg hinterlaßener Wittib, nun auch seel. Verlaßenschaft, auffgerichtet in Anno 1764. – nach ihrem Sonntag den ersten Aprilis aus dießer welt genommenen tödlichen Hintritt verlaßen hat (…) Wobeÿ dann allvorderist Herr Alexis Letourné der hier verburgert anwesende Sohn und daßen Eheliebstin, Frau Barbara geb. Götzin den über das getrewe Augen: und Zeigen (…) So beschehen Straßburg den 22.ten Maÿ Anno 1764.
Der Verstorbenen Fraun seel. ab intestato Zu Erben verlaßene Kinder und Enckele sind mit Namen und 1.mo Weiland Fraun Annæ Mariæ Bechon gebohrener Letourné, herrn Johann Georg Bechon des Meßerschmidts und burgers alhie gewesene Ehefrauen dißortiger Tochter mit ersternmelt ihrem hinterlaßenen Wittiber ehelich erzeugt nach tod verlaßene Vier Kinder namentlichen a) Frantz, b) Peter, c) Maria Anna und d) Maria Ursula die Bechon, welche mit gleich hernach ermeltem herrn Alexis Letourné nach ordnung bevögtiget sind. Weil aber dieses ihrer Ordinarii Vogts eigenen Nutzen hiebeÿ fürwaltet, so ist denenselben Her Johann Michael Riff der frantzösische Sattlermeister und burger alhier Zu einem theilvogt geordnet und verpflichtet worden, der auch in solcher Qualitæt um dessen Interesse Zu besorgen persönlich Zugegen war.
2.do Herr Alexis Letourné der frantzösische Sattler und burger alhier der auch für auch und als durch briefe bestellter Mandatarius seiner gleich hienach ermelten beeden abwesenden herren Brüdere, diesem Erbschafft in Person abgewartet hat
3.tio Herr Jean Claude Letourné, Ihro Churfürst. Durchlaucht in Baÿern wolbestellter Cammer diener, Ob nun schon erst gedachter Herr Alexis Letourné, von demselben hierzu genugsam bevollmächtiget ist so wat doch, weil derselbe das alhiesige Burgerrecht verheurathet hat, in deßen Namen gegenwärtig S. T. Herr Johann Heinrich Beck E. E. großen Raths alter und E.E. kelinen Raths dermaliger wolverdienter beÿsitzer als aus Ehren gedachten Raths mittel hierzu besonders deputirt, So dann 4.to Herr Joseph Renné Letourné, der leedige Schwerdtfeger, welcher von der Wanderschaft aus Franckreich nächster tagen dahier erwartet wird, aber unterdeßen vielgedachten herrn Alexis Letourné seinem bruder Zum Mandatario constituiret hat, Also alle vier der abgeleibten Fraun seel. leibliche Söhne und abstammende Enckel, Zu Vier glechlingen Stammtheilen.
In einer alhier Zu Straßburg beÿ St Louis gelegener dißorts Zum theil Lehnungs weiß bewohnter behaußung hat sich befunden als
Series rubricarum hujus Inventarÿ, Sa. Haußraths 93, Sa. Silbers 16, Sa. goldenen Ringe 4, Sa. baarschafft 21, Sa. Pfenningzinß hauptguths 1000, Summa summarum 1135 lb – Schulden 22 lb, Nach deren Abzug 1113 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 869 lb
Alexis Letourné devient propriétaire de la maison par une donation contenue à son contrat de mariage avec Anne Barbe Gœtz, fille du prévôt d’Ottersthal Jean Gœtz. La célébration a lieu à Ottersthal (Saverne).
1761 (27.3.), Not. Humbourg (6 E 41, 105)
Mariage – Jean Alexis le Tourné Sellier fils majeur de feu Pierre le Tourné aubergiste et de Jeanne Claire Deletre
Anne Barbe Goetz fille mineure du Sr Jean Goetz Prevot à Ottersstahl Baillage de Savernes et de Madeleine Adam
article 5, en considération du futur mariage ladite veuve le Tourné assistée de son gendre Georges Bechon et ledit Georges Bechon maître coutelier tant au nom de Joseph René Letourné et de Jean Claude Letourné ses beaux frères que pour et au nom de ses enfants procréés avec défunte Anne Marie le Tourné ont abbandonné par forme de licitation et partage fait en famille
audit Jean Alexis Letourné futur conjoint leur fils frere et beau frère respectif
la maison provenant de la succession de feu Pierre le Tourné leur mary Pere et beau père respectif et faisant partie de la communauté qui avait été entre led. défunt et sa femme scituée en cette ville rue St Louis faisant coin vis à vis de l’Eglise et ayant cy devant l’Enseigne de St george le nommé Eeckert Boulanger d’une part un Magazin de l’autre part avec toutes ses appartenances et dépendances – moyennant 4000 livres tournois
(Procurations jointes. Ich Johannes Claudius Letourné dermalen beÿ dem Chur Baÿerischen hof in München Cammerdiener gebürtig von Straßburg – Joseph René Letourné garçon fourbisseur natif de Strasbourg de présent demeurant a Paris rue de la vieille draperie paroise Ste Croix en la Cité)
Mariage, Saverne (cath. f° 190)
Hodie 14. Aprilis anni 1761 (…) sacro matrimonii vinculo in facie ecclesiæ conjuncti sunt Alexius le Tourné ephipparius et civis Argentinensis filius solutus defuncti Petri le Tourné in vita hospitis Argentinæ intra parochiam ad sanctum Ludovicum commorantis et Johannæ Claræ de Laitre conjugum, ex una, et Anna Barbara Gœtz filia soluta Joannis Gœtz prætoris in Otterstal ad parochiam nostram pertinente et Mariæ Magdalenæ Adam conjugum ex altera partibus (signé) alexis Le tourné, Anna Barbara Götz (i 196)
Alexis Letourné devient tributaire chez les Tanneurs le 20 décembre 1760.
1760, Protocole de la tribu des Tanneurs (XI 359)
(f° 100) Sambstags den 20. Decembris – Alexis Letourné, der leedige frantzösische Sattlermeister, Weÿl. Pierre Letourné gewesenen Gastgebers und Burgers alhier ehelicher Sohn, erwieß in seinem Vorstand durch Schein vom 5.ten Decembris 1760. daß er sich auf löblicher Statt Stall behörig gemeldet und thate demnach die geziemende Ansuchung Zur Aufnahm in das hißortig Zunfftrecht.
Erkannt, Gegen Erlag der Gebühr Willfahrt (3 lb 17 ß Zunft, 3 ß Not. und büttel, zusammen 4 lb)
Alexis Letourné et Barbe Gœtz hypothèquent la maison au profit des enfants mineurs de Charles Schwardtfager
1764 (1.9.), Chambre des Contrats, vol. 638 f° 596-v
Alexius Le Tourné der sattler und Barbara geb. Götzin mit beÿstand H. Rathh. Fulgraff und H. Rathh. Greuhm
in gegensein H. Johann Nicolaus Schloßer der perruquenmachers als vogt Charles Schwardtfagers des employé dans l’artillerie kinder Charlotte Madeleine und Marie Jeanne – schuldig seÿen 600 pfund
unterpfand, eine behausung cum appertinentis ane der Ludwigs gaß, einseit ist ein eck ane der Drachengaß, anderseit neben N. Kammerer dem seÿler, hinten auff Georg Eckert den haußfeurer
Alexis Letourné est nommé sellier municipal
1769, Préposés au bâtiment (VII 1413)
(f° 89) Dienstags den 19. 7.bris 1769. – Alexis Le Tourné wird Statt Sattler
Nachdeme Johann Jacob Klein der geweßene Statt Sattler Evang. Religion vor einiger Zeit schulden halben außgetretten, haben Mghh. Alexis Le Tourné Catholischer Religion dem burger und Sattler allhier als einen guten arbeiter Zu einem Statt Sattler erwöhlet und angenommen, unter der bedingung daß er die Statt arbeit in dem preiß wie solche am 16.ten Januarÿ 1753. au rabais versteitgert worden, verfertigen und niemand nichts ohne vorwißen und befehl derer Oberen bawherren oder des H. Baw Inspectoris machen solle, worzu er sich verstandten und Zu Vesthaltung deßen sich eigenhändig unterschrieben [unterzeichnet] alexis Letourné
Anne Barbe Gœtz meurt en 1779 en délaissant six enfants. Les experts estiment la maison à 500 livres. La masse propre au veuf est de 175 livres, celle propre aux héritiers de 988 livres. L’actif de la communauté s’élève à 915 livres, le passif à 1 506 livres.
1780 (3.2.), Not. Fické (J. Charles, 6 E 41, 773) n° 732
Inventarium über Weil. der Viel Ehren und Tugendsamen Fraun Annæ Barbaræ Letourné, geborner Götz, Herrn Jean Alexis Letourné, des frantzösischen Sattlers und burgers alhier Zu Straßburg, im Leben gewesener Ehefrauen nunmehro seel. Vermögens Nachlaßenschafft aufgerichtet im Jahr 1780. – nach ihrem Dienstags den 28.ten Septembris des abgewichenen 1779.sten Jahrs aus dießem Zeitlichen Weltleben genommenen tödlichen hintritt, verlaßen hat (…) Wobeÿ dann allforderist eben dieser der Hr Wittib und die älteste Jungfer Tochter und Maria oßwaldin die hierortige dienstmagd (…) angezeigt – So beschehen Straßburg auf Donnerstag den 3.ten febr. anno 1780.
Benennung der Erben. Der verstorbenen Fraun seel. Zu intestats Erben verlaßene Kinder sind mit Nahmen und 1° Jungfrau Maria Magdalena, so bereits 18 Jahr Zurückgelegt, 2° H Jungfrau Elisabetha Barbara, die etwas über 14 Jahr erreicht, 3° Maria Anna so 8 Jahr auf sich hat, 40 Maria Francisca in das 7.de Jahr gehend, 5° Maria Catharina so 4 Jahr erlangt und 6° Michael Alexis etwas über 4. Monat habend, die Letourné, welche die abgeleibte Frau seel. mit Eingangs erwähntem ihrem gewesten Ehemann und nun hinterbliebenen Wittiber ehelich erzeugt hat, und ist in deren Namen Zu Beobachtung deroselben hiebeÿ fürwaltenden Nutzens gegenwärtig gewesen herr Johann Conrad Scholl, der Sigrist zu St Louis und burger alhier, deroselben schon eingangs gedachter Vogt.
Abschrift der zwischen beeden nun Zertrennten Ehepersonen auffgerichteten Eheberedung (…) Fait, lu passé et interpreté en allemand par led. Notaire audit Straßburg le 27° Mars 1761, signé Humbourg not. royal
In einer alhier Zu Straßburg beÿ St Louis gelegenen hieher eigenthümlich gehörigen behaußung hat sich befunden
(f° 8) Ergäntzung des Herrn Wittibers währender Ehe abgenangenen unveränderten Vermögens. Da die beeden nun zertrennten Ehepersonen ihre illata nicht inventiren laßen, so beruhet die Beschreibung der natural Posten theils auf sein des Hrn Wittibers Aussage und Erklärung, theils aber auf dem Grund des Inhalts der Eheberedung (…)
Eigenthum an einer Behausung (W.) Nämlich eine Behausung samt hoffstatt, auch allen übrigen derselben Gebäuden, begriffen, Weiten, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten gelegen alhier Zu Straßburg, hinter St Louis einseit ist ein Eck gegen der Kirch hinüber, anderseit gegen der St. Elisabethä Gaß neben H. N: Zieher dem Schwartzbeck und hinten auf H: Kammerer den Seiler und E: E: grosen Raths alten beisitzer stoßend, Solche behausung ist mit keinem real onere verhaft, sondern außer denen darauf versichert stehenden Capital Posten, gegen männig. freÿ, leedig eigen, und solcher Art durch (die Werckmeistere Zufolg deroselben unterm 10.t Febru. jüngst ausgestellten Abschatzung Scheins gewürdiget und angeschlagen worden pro 1000 fl. oder 500 lb. Solche behausung ist dem H: wittiber von nun weil. Fraun Jeanne Letourné gebohrener Deletre seiner Fraun Mutter seel: auch seinen Geschwisterden durch den 6.ten Puncten des vorher einverleibten Ehe Contracts cedirt, entschlagen und eigenthümlich überlaßen worden, und auser dieser beÿ E: E: Großen Rath confirmirten Cession hat sich darüber nichts schriftliches vorbefunden.
(f° 16) Series rubricarum hujus Inventarii. Des Hinterbliebenen Herrn Wittibers unveränderten Vermögens, Sa. Silbers und dergleichen Geschmeids 4, Sa. Eigenthums ane einer Behausung 500, Summa summarum 504 lb – Schulden 679, In Vergleichung 175 lb
Diesemnach so wird auch der Kinder und Erben unveränderte Vermögenschaft beschrieben, Sa. haußraths 43, Sa. Silber und dergleichen Geschmeids 1, Sa. goldener Ringe 15 ß, Sa. eigenthümliche liegende güther 411, Sa. Schuld 75, Ergäntzung 607, Summa summarum 1138 lb – Schuld 150, Nach deren Abzug 988 lb
Endlichen so wird auch die gemein und theilbar Verlaßenschafft beschrieben, Sa. haußraths 41, Sa. Waaren und Werckzeug Zur Sattler Profession gehörig 214, Sa. Silbers 3, Sa. Schulden 656, Summa summarum 915 lb – Schulden 1506 lb, In Compensatione 590 lb
Beschluß und Stall Summma 222 lb – Zweiffelhaffte und verlorene Schulden in die Verlaßenschafft zugeltend 22 lb
Compte dressé après la vente des immeubles propres à Anne Barbe Gœtz
1789 (28.5.), Not. Lederlin (6 E 41, 910) n° 423
Berechnung Über den Steigpreiß der in Weiland Fraun Annæ Barbaræ gebohrner Götz, Herrn Johann Alexius Letourné, des frantzösischen Sattlermeisters und burgers dahier in Straßburg im Leben geweßener Fraun Eheliebstin seliger Verlaßenschafft gehöriger und in deren Verlaßenschaffts Inventario durch auch Weiland H. Notarium Johann Carl Ficke den 3.ten Februarÿ Anno 1780. errichtet à fol. 48 fac 2.d bis ad fol. 31 fac j. beschrienener und damalen im Proces gestandenen liegender eigenthümlicher Güthere – d. 28.ten Maÿ 1789.
Marie Madeleine Letourné, femme du serrurier Christophe Gœrner, Marie Anne Letourné, femme du perruquier Joseph Tagliasaqui, et Marie Françoise Letourné femme de l’employé Charles Kuppelmeyer vendent leurs parts de maison à leur sœur Elisabeth Barbe Letourné, femme du serrurier Thomas Gœrner, qui en devient seule propriétaire
1801 (19 germinal 9), Strasbourg 13 (13), Not. Bremsinger n° 194
1. bürgerin Maria Magdalena geb. Letourné burgers Christoph Goerner Schlossers Ehegattin, 2. burgerin Maria Anna geb. Letourné burgers Joseph Tagliasaqui des Peruckenmachers Ehegattin und 3. burgerin Maria Francisca geb. Letourné burgers Carl Kuppelmaÿer Emploïé beÿ den hospitälern dermalen Ehegattin
der bürgerin Elisabetha Barbara geb. Letourné und deroselben Ehemann dem burger Thomas Goerner Schlosser
die ihnen denen dreÿ Verkäuferinnen zuständige dreÿ vierte theil vor unvertheilt von und ane einer behaußung und hoffstatt mit allen übrigen deren Gebäuden, begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten an der Windgass mit N° 2 bezeichnet einseit ist ein Eck gegen der Ludwigs Kirch hinüber anderseit gegen der Elsabethen Gass neben Daniel Zieher dem beck hinten auff Kammerer den Seiler – ihnen denen verkäuferinnen deroselben anzeig nach als elterlich erbguth eigenthümlich zuständig – um 2250 francken
Enregistrement, acp 77 F° 198 du 28 ger. 9
Fils de Christophe Gœrner, cuisinier à Böhmisch Leipa (aujourd’hui Česká Lípa), Thomas Gœrner épouse en 1797 Elisabeth Barbe Letourné : contrat de mariage, célébration
1797 (6 vend. 6), Strasbourg 5 (5), Not. Faller n° 636
Eheberedung – burger Thomas Görner der großjährige Schloßer Weÿl. des burgers Christoph Görner des geweßenen Kochs beÿm Schleiben in böhmen mit auch weÿl. Anna Maria geb. Mathich ehelich erzeugter Sohn
Jungfer Elisabetha Barbara Letourné des b. Alexi Letourné des Sattlers mit weÿl. Barbara geb. Götzin erzeugte tochter
Enregistrement, acp 54 F° 120-v du 12 vend. 6 – revenu industriel de 100 livres
Mariage, Strasbourg (n° 26)
Cejourd’hui 12° Vendemiaire l’an VI de la République française une et indivisible (…) sont comparus pour contracter mariage d’une part 1° Thomas Goerner, agé de 34 ans, serrurier domicilié en cette commune depuis dix ans, natif de Boehmischleiba en Bohême, fils de feu Christophe Goerner, Cuisinier audit lieu et de feüe Marie Anne Mattich, de l’autre part Barbe Elisabeth Letourné, agée de 32 ans, née et domiciliée en cette Commune, fille d’Alexis Letourné, sellier, & de feüe Anne Barbe Goetz. Lesquels futurs Conjoints étaient accompagnés de Christophe Goerner agé de 44 ans, serrurier, frère du futur, Charles Beck, âgé de 36 ans, menuisier, beau-frère du futur (…) 1° l’acte de notoriété dressé par Léonard Marchand juge de paix du second arrondissement de cette Commune le sept du courant qui constate que le futur est né à Boehmischleiba (…) 2° l’acte de naissance de la future portant qu’elle est née le 8 juin 1765 (signé) Thomas Görner, Barbara Elisabetha Letourné (i 16)
Thomas Gœrner acquiert en 1811 le bâtiment (magasin) à côté de sa maison (VIII 74 sur le plan Blondel)
1811 (30.12.), Strasbourg 5 (34), Not. F. Grimmer n° 7337
Louis Schwartz négociant demeurant quai St Nicolas n° 8
à Thomas Goerner maître serrurier demeurant rue du Vent n° 2
un magasin avec grenier, cave ainsi que ses autres appartenances et dépendances le tout situé à Strasbourg rue du Dragon n° 27 vis à vis la ci devant église de Saint Louis, d’un côté la maison de l’acquéreur, de l’autre ci devant celle du Sr Steiner serrurier présentement celle du Sr Wagner serrurier, derrière celle du Sr Zier boulanger – acquis de Philippe Jacques Lauth fabricant d’huile et Marie Madeleine Vogt suivant acte dressé par M° Zimmer le 12 germinal 13 transcrit au bureau des hypothèques le 15 du même mois, et autre contrat au profit des époux Lauth par M° Stoeber le 4 frimaire 11 – 4000 francs
Enregistrement, acp 118 F° 146 du 30.12.
Elisabeth Barbe Letourné meurt en 1816 en délaissant pour héritières ses sœurs. Les deux maisons figurent à l’inventaire
1817 (15.1.), Strasbourg 13 (32), Not. Bremsinger n° 130
Thomas Goerner maître serrurier demeurant rue du Dragon n° 27 veuf d’Elisabeth Barbe née Létourné, décédée en ladite maison et les deux sœurs de la défunte 1. Marie Madeleine Létourné veuve de Christophe Goerner maître serrurier rue des Flancs n° 28, 2. Marie Anne née Létourné épouse de Joseph Thagliasaqui maître perruquier demeurant rue du Dragon n° 27 dans la maison mortuaire, 3. Ignace Jung agent des vivres des cette ville demeurant rue des Flancs n° 28 mandataire de Marie Françoise Létourné épouse de Charles Gaspard Kuppelmeyer résidant à Sarkoulo en Russie héritiers de la défunte décédée le 15 août dernier sans avoir délaissé d’enfants – Contrat de mariage reçu Faller notaire à Strasbourg le 6 vendémiaire 6 (27 septembre 1797)
propres aux héritiers, meubles 3760 fr
communauté, meubles dans la première chambre au premier étage, dans la chambre à côté, au rez de chaussée, dans la cuisine, dans la cave, 1035 fr avec dettes 26.453 francs
Propriété de deux maisons, communauté. Premièrement la moitié par indivis d’une maison distribuée en différents corps de logis deux cours et dépendances, le tout situé en cette ville section KK rue St Louis sous n° 10, d’un côté maison n° 9 appartenante à Alexandre Desrues, de l’autre côté la maison n° 11 des Srs Dillemann, devant la rue St Louis derrière lesdits Sr Dillemann – à la défunte par jugement au tribunal civil de première instance le 2 pluviôse 11 transcrit, le Sr Thagliasaqui propriétaire de l’autre moitié – loué sans bail au Sr Heitz cordonnier 36 fr, D° Hügel veuve 36 fr, Dlle Ruben repasseuse 30 fr, Sr Eberlé cocher 100 fr, Sr Drouon 24 fr, Sr Carios 24 fr, ensemble 250 fr, en capital 5000 fr
et secondement une maison petite cour puits avec ses autres appartenances et dépendances située à Strasbourg rue du Dragon sous n° 27, d’un côté coin de ladite rue et de celle des vents vis à vis la ci devant église St Louis servant présentement d’entrepot des Tabacs, de l’autre et derrière ci devant au Sr Zieher boulanger présentement le Sr Freyss boulanger et du côté de la rue du Dragon S Wagner serrurier, louée sans bail au Sr Thagliasaqui 160 fr, au Sr Klipfel colonel retiré 180 fr, au Sr Wagner emploïé 100 fr, au Sr Baltz courtier 180 fr, à la D° Battincourt veuve 100 fr, les logements et boutique occupés par le veuf 280 fr, ensemble 1000 fr en capital 20.000 fr – propriété prouvée par inventaire d’Anne Barbe née Goetz épouse de Jean Alexis Létourné, marchand sellier, dressé par M° Fické le 3 février 1780, contrat de vente reçu Bremsinger le 19 germinal 9 et M° Grimmer le 30 décembre 1811, total des maisons 25.000 francs
total de l’actif 51.453 fr, passif 27.308 fr, déduction faite 24.144 fr
enregistrement f° 3 du 8.2.
Thomas Gœrner loue l’atelier de derrière à Alexandre Wagner
1829 (9.3.), Strasbourg 8 (46 nouv. cote), Me G. Grimmer n° 2636
Bail de 12 années à commencer le 25 courant – Thomas Goerner, propriétaire demeurant rue du dragon n° 27
à Alexandre Wagner, mre serrurier demeurant rue du dragon n° 26
l’atelier de serrurier avec dépendances se trouvant au rez de chaussée de la maison susdésignée rue du Dragon n° 27
que le preneur pourra faire des percemens dans le mur qui forme séparation entre la maison ci dessus & celle n° 26 cette dernière appartient au preneur pour établir à chacun des deux preneurs une porte de communication de son atelier au rez de chaussée de ladite maison n° 26 dans celui faisant l’objet du présent bail, à la charge par le preneur de faire murer à l’expiration du bail lesdites deux portes
de plus que le preneur pourra ouvrir & percer la dernière croisée du côté de sa maison dans l’atelier loué pour y établir une porte ayant issue sur la rue, mais à la fin du bail il sera tenu de faire murer l’ouverture et de rétablir la croisées. Et comme dans l’atelier loué il existe deux portes l’une à battant donnant sur le corridor, l’autre à deux battants donnant sur la cour de la maison du Sr bailleur, il est de convention que le passage de la première de ces portes demeurera entièrement supprimé & quant à la seconde porte celle à deux battants elle devra être fermée par deux serrures l’une extérieure & l’autre intérieure dont la clef sera confiée au preneur. Et si la communication devenait momentanément nécessaire à l’une ou à l’autre partie pour le passage d’objets d’une dimension telle que les autres portes ne présenteraient point assez d’étendue pour leur introduction ou sortie chacune d’elles ouvrira sa serrure respective pour donner ce passage extraordinaire – moyennant un loyer annuel de 400 francs
Enregistrement, acp 193 F° 153-v du 11.3.
Thomas Gœrner meurt en 1831 en délaissant pour héritiers ses neveux et nièces. Les deux maisons contiguës rue Saint-Louis et rue du Dragon sont décrites en un seul article.
1831 (26 et 29.11.), Strasbourg 14 (91), Me Ritleng n° 2131
Inventaire de la succession de Thomas Goerner, ancien maître serrurier, décédé le 17 novembre courant – à la requête de I. Jean Ulrich, coeffeur exécuteur testamentaire, II. Joseph Goerner, serrurier, III. Madeleine Goerner veuve de Jacques Boeckh, menuisier, IV. François Goerner, serrurier, V. Christophe Goerner, maître charpentier, VI. Jeannette Goerner épouse de Wenceslas Kirtschemars, mre serrurier, VII. Louise Goerner majeure, neveux et nièces, VIII. Madeleine Goerner épouse d’Ignace Jung, ancien notaire, en qualité d’administrateur légal des biens de ses 5 enfants mineurs procréés avec son épouse, nommés Thomas Adolphe Jung, Théophile Jung, Marie Louise Jung, Aloyse Emile Jung, Charles Rodolphe Jung, Joseph Goerner et veuve Boeckh, héritiers chacun pour un tiers de leur frère et François Goerner, Christophe, Jeannette, Louise & les cinq enfants Jung pour le dernier tiers par représentation de Christophe Goerner, en présence de Suzanne Heitz, majeure, légataire de différents objets, suivant testament olographe du 6 février 1831 enreg. 1 décembre
immeubles I. la moitié indivise d’une maison, petite cour, puits, appartenances & dépendances située à Strasbourg rue du Dragon n° 27, formant le coin de ladite rue & de celle du Vent ou de St Louis vis à vis l’église St Louis, d’autre côté et derrière le Sr Freyss & du côté de la rue du Dragon Sr Berger* serrurier. L’autre moitié indivise est la propriété des héritiers de la femme de feu Sr Goerner suivant inventaire de succession, usufruitier viager de toute la succession d’Elisabeth Barbe Letournée par l’article. 5 du contrat de mariage passé devant M° Faller le 10 frimaire 6. – Origine dudit immeuble, la totalité appartient en communauté aux époux suivant inventaire de la succession de la D° Anne Barbe Goetz épouse de Jean Alexis Letournée, marchand sellier, dressé par M° Ficker le 3 février 1780, 2. contrat de vente reçu M° Bremsinger le 19 germinal 9, 3. contrat de vente reçu Grimmer le 30 décembre 1808, 4. contrat de vente M° Stoeber le 4 frimaire 11, 5. contrat de vente Zimmer le 11 germinal 13
II. le quart par indivis d’une maison consistant en différents corps de logis, deux cours et dépendances le tout situé ville de Strasbourg section KK 10 rue St Louis, d’un côté la maison n° 9 appartenant autrefois à Alexandre Derno, de l’autre l’ancienne propriété du Sr Dillemann, devant la rue St Louis, derrière lesdits Dillemann – le quart par indivis de la même maison appartient aux héritiers de la femme Goerner, suivant inventaire de succession de & l’autre moitié aux héritiers Thagliasaqui – Origine dudit immeuble, ledit Thagliasaqui et feu Thomas Goernet ont acquis l’immeuble dans l’expropriation contre Marie Catherine Crésence Germain femme de François Joseph Boehm, sellier, au Tribunal civil de première instance le 2 pluviôse 11
Dans une chambre au premier étage ayant vue dans la rue du Dragon & sur le rue St Louis. Dans une chambre à côté de la précédente ayant vue dans la rue du Dragon, Dans un cabinet au premier étage ayant vue dans la rue du Dragon, au grenier & au troisième étage, Dans la cave, Dans la remise de la maison du défunt rue St Louis n° 10, au bureau du défunt, au rez de chaussée à côté de la porte cochère
acp 206 (3 Q 29 921) f° 200 du 3.12. – meubles et effets 2722 fr, outils de serrurier 65 fr, argent comptant 16.216 fr, vins et beurre 33 fr, batterie de cuisine 91 fr. Porte de plus cet acte délivrance de 2000 francs à ladite Susanne Heitz legs en argent qui lui a été fait par testament du défunt
acp 208 (3 Q 29 923) f° 161 du 3.12. – créances actives non compris les intérêts 24.444 fr. Il est déclaré que le défunt ayant été en vertu de son contrat de mariage usufruitier des biens de défunte Elisabeth Barbe Letourné la succession de cette dernière se trouve confondue dans les objets de cette nature ci inventoriés
2° indication article par article des titres et papiers
4° immeubles, la moitié indivise d’une maison et dépendances à Strasbourg rue du Dragon N° 27 (l’autre moitié appartient aux héritières de la femme)
le quart d’une maison en cette ville rue Saint Louis N° 9
dettes 10.364 Il est observé qu’il a été oublié de comprendre parmi les dettes actives une somme de 72 francs due par Marguerite Sittler d’Ohnenheim
III. section A 79 une maison avec écurie à Avolsheim – Testament olographe
Les héritiers vendent les immeubles par adjudication. Le serrurier Alexandre Wagner acquiert la maison rue du Dragon
1834 (22.5.), Strasbourg 14 (95 et 96), Me Ritleng n° 4269
Cahier des Charges du 26 mars n° 4147 – Adjudication préparatoire du 7 mai n° 4257 – Adjudication définitive. M. Jean Louis Lederlin, avoué, poursuivant la licitation à la requête de 1. Jeannette Goerner femme de Wenceslas Kirtschmars, serrurier, demanderesse en licitation contre 1. Joseph Goerner, serrurier, 2. Madeleine Goerner veuve de Jacques Boeckh, menuisier, 3. Christophe Goerner, maître charpentier, 4. Louise Goerner majeure, 5. Madeleine Goerner femme d’Ignace Jung, ancien notaire ce dernier administrateur légal des ses enfants mineurs Thomas Adolphe, Théophile, Marie Louise, Aloïse Lucile et Charles Rodolphe, tous de Strasbourg, défendeurs en licitation
6. Marie Anne Letourné veuve de Joseph Thagliasaqui, coeffeur, 7. Louis Thagliasaqui, négociant, 8. Marie Louise Thagliasaqui femme de Jean Ulrich coeffeur, 9. Salomé Schneider veuve de Félix Charles David Thagliasaqui, serrurier, tutrice de Françoise Joséphine, ayant pour subrogé tuteur Louis Thagliasaqui sus nommé, 10. Jean François Goerner, serrurier, aussi défendeur en licitation ayant pour avoué M° Theis, encore en péesence de 1. Jean Georges Theis, avoué près le Tribunal Civil constitué par les héritiers Jean Georges Faudel, vivant marchand de fer demandeurs en intervention, 2. Paul Detroyes, avoué constitué par Suzanne Heitz, majeurs demanderesse en intervention – Vente ordonnée par jugement du Tribunal civil de première instance du 27 juin 1833, rapport d’experts du 25 novembre dernier, et jugement du 7 janvier
art. 1 à Alexandre Wagner, maître serrurier pour 30.025 francs
art. 2 à Marie Louise Thagliasaqui épouse de Jean Ulrich déjà propriétaire pour 25/120, moyennant 15.025 francs
Désignation des immeubles à vendre, I. une maison avec appartenances & dépendances, petite cour & puits située à Strasbourg rue du Dragon n° 27, faisant d’un côté le coin de ladite rue & de celle du Vent ou St Louis, de l’autre côté et derrière le Sr Freyss et du côté de la rue Dragon le Sr Wagner serrurier, estimée à 26.000 francs
2. une maison consistant en différents corps de logis, deux cours & dépendances le tout situé à Strasbourg rue du Vent ou de St Louis n° 10, d’un côté la maison n° 9 appartenant autrefois à Alexandre Desrues aujourd’hui au Sr Studthammer, de l’autre l’ancienne propriété du Sr Dillmann aujourd’hui propriété du Séminaire, devant la rue de Vent ou de St Louis & derrière aussi le Petit Séminiare, estimée à 12.000 francs
Etablissement de la propriété. Article 1, un quart de la maison est bien propre d’Elisabeth Barbe Letourné veuve de Thomas Goerner et lui est échue dans la succession de sa mère Anne Barbe Goetz épouse de Jean Alexis Letournée, marchand sellier, suivant inventaire dressé par M° Ficker le 3 février 1780 et trois quarts acquis des époux Thomas Goerner, par acte reçu M° Bremsinger le 19 germinal 9. Les qualités d’héritiers sont établies par l’inventaire dressé par M° Ritleng le 26 novembre1831. Le 15° appartenant aux mineurs Jung légué par Thomas Goerner leur grand oncle par Testament olographe du 10 février 1831 deposé en minute au soussigné notaire le 23 novembre 1831, trois 8° aux héritiers d’Elisabeth Barbe Letournée et enfants Goerner par représentation de leur mère Marie Madeleine Letournée, sœur de la défunte et femme Thomas Goerner, et enfants de Christophe Goerner par représentation de leur mère Marie Madeleine Letournée sœur de la femme de Thomas Goerner, Marie Anne Letournée veuve de Joseph Thagliasaqui sœur de la défunte, l’autre moitié au décès de Thomas Goerner, les seuls héritières étaient les D° Christophe Goerner, Thagliasaqui et D° Marie Françoise Letournée épouse de Charles Gaspard Kuppelmayer résidant à Sarkoulo en Russie, chacun pour un tiers suivant inventaire dressé par M° Bremsinger le 15 janvier 1817. La D° Kuppelmayer est décédée plus tard sans délaisser d’enfants, la succession est échue à ses deux sœurs. Suivant partage anticipé de la veuve de Joseph Thagliasaqui par M° Ritleng soussigné le 2 mai 1832 les enfants propriétaires pour un tiers de 2/8 ou 4/16 mais Félix Charles David Thagliasaqui l’un des enfants est décédé, sa part est échue à Françoise Joséphine Tagliasaqui sa fille mineure, suivant inventaire dressé par M° Ritleng le 6 mars 1833. Estimée par rapport d’experts à la somme de 26.000 francs
Article 2, la moitié faisait partie de la communauté des époux Thomas Goerner et l’autre moitié de la communauté Joseph Thaglisaqui et Marie Anne Letournée, par expropriation forcée poursuivie contre Catherine Crescence Germain femme de François Joseph Boehm au tribunal civil de première instance le 2 pluviôse 11 transcrit. La moitié propriété des conjoints Thomas Goerner est grevée d’usufruit viager au profit de la veuve Thaglisaqui née Letournée, suivant testament olographe de Thomas Goerner ci dessus relaté, la moitié provenant des époux Thagliasaqui échue à la veuve dans les successions de Thomas Goerner et Mde Koppelmayer par Inventaires susrelatés
Enregistrement, acp 225 F° 57-v du 31.5.
La maison est décrite à l’inventaire dressé en 1869 après la mort d’Alexandre Wagner. Lors de la vente, Alphonse Henri Lambert Stennebruggen, professeur au Conservatoire de musique, se rend acquéreur de la maison.
Alphonse Henri Stennebruggen épouse en 1857 Amélie Joséphine Raclot, de Paris
Mariage, Paris (5 Mi 2303, 10)
Acte de mariage, 3° arrondissement de Paris. L’an 1857 le 26 septembre à la mairie du troisième arrondissement de Paris. Acte de mariage de Alphonse Henri Stennebruggen, professeur demeurant à Strasbourg, fils de Henri Stennebruggen et de Gertrude Fauconnier
Et de Amélie Joséphine Raclot, demeurant faubourg Saint Denis N° 87, fille de Antoine Marie Raclot et de Caroline Elise Lecomte tous deux décédés. Il a été fait le 25 septembre 1857 un contrat de mariage en l’étude de M° Carré, notaire à Paris
Amélie Joséphine Raclot meurt le 7 septembre 1860 après avoir institué son mari pour son légataire universel
Décès, Strasbourg (n° 1554)
Acte de décès. Le 8 septembre 1860 à onze heures au matin ont comparu Alphonse Henri Lambert Stennebruggen, âgé de 36 ans, professeur au conservatoire de musique de Strasbourg, époux de la défunte, et Charles Henri Raclot, propriétaire, frère de la défunte, domicilié à Paris (Seine), lesquels nous ont déclaré que Amélie Joséphine Raclot, âgée de 34 ans, née à Paris (Seine), ancien XI arrondissement, épouse d’Alphonse Henri Lambert Stennebruggen, professeur au conservatoire de musique de Strasbourg, domiciliée à Strasbourg, fille de feu Antoine Marie Raclot, architecte et de feu Caroline Elisa Lecomte est décédée le 7 septembre 1860 à huit heures du soir en la maison rue des hallebardes 27 (i 8)
1861 (16.1.), Strasbourg 10 (143), Not. Zimmer (Louis Frédéric) n° 13.828
Notoriété (…) qu’ils ont parfaitement connu Madame Amélie Joséphine Raclot, épouse de M. Alphonse Henri Lambert Stennebruggen, professeur du Conservatoire de musique de Strasbourg & savent que cette Dame est décédée en ladite ville le 7 septembre 1860, Qu’après le décès de Mad° Stennebruggen il n’a pas été fait d’inventaire, Qu’elle a institué pour son légataire universel Me Stennebruggen son mari sus-nommé suivant son testament olographe en date à Strasbourg du 24 décembre 1859 déposé après l’accomplissement des formalités prescrites par la loi en l’étude de M° Zimmer, notaire soussigné, aux termes d’un acte reçu par lui le 26 septembre 1860. Que ladite défunte n’a laissé aucun ascendant ni descendant ayant droit à une réserve dans sa succession & qu’en conséquence le legs universel par elle fait à son mari doit recevoir son entière exécution. Et que M. Stennebruggen a été envoyé en possession de tous les biens meubles et immeubles dépendant de la succession de sa défunte épouse aux termes d’une ordonnance de M. le Président du tribunal civil de première instance séant à Strasbourg en date du 5 novembre 1860
acp 495 (3 Q 30 210) f° 33 du 17.1.
Enregistrement de Strasbourg, ssp 132 (3 Q 31 631) f° 38-v du 27.9. (M° Zimmer nre., décès du 7. 7.bre 1860, succession déclarée le 19 janvier 1861)
24 décembre 1859, Testament – Je soussignée Amélie Joséphine Raclot, épouse d’Alphonse Henri Lambert Stennebruggen, professeur au conservatoire de musique de Strasbourg, institue mon mari héritier universel
Je lègue à mon frère Charles Henri Raclot à titre de legs particulier le quart de mes droits indivis avec lui dans les communautés qui ont existé entre notre mère commune Caroline Elise Lecomte et ses deux maris, Antoine Marie Raclot et Henri Léonard Simon Henrotay, et dans les successions de nos père et mère commus, de telle sorte que mon frère aura 5/8 et mon héritier universel 3/8 dans lesdites valeurs, indépendaamment de ses droits comme héritier universel à tous autres biens que je pourrai délaisser. En cas d’existence d’enfant au jour de mon décès, le legs particulier fait ci-dessus deviendra caduc et pour ce cas je lègue à mon mari en propriété et jouissance tout ce dont la loi me permet de disposer
Alphonse Henri Lambert Stennebruggen se remarie en 1861 avec Georgette Marie Henriette Chevalier
1861 (3.7.), Strasbourg 10 (145), Not. Zimmer (Louis Frédéric) n° 14.060
Contrat de mariage – ont comparu M. Alphonse Henri Lambert Stennebruggen, professeur au conservatoire de musique de Strasbourg, demeurant & domicilié en cette ville, veuf sans enfant de D° Amélie Joséphine Raclot, son épouse défunte, né à Liège le 14 mars 1824 du légitime mariage de M. Henri Stennebruggen, en son vivant employé aux chemins de fer Belges avec D° Gertrude Fauconnier sa veuve demeurant à Liège, stipulant comme futur époux,
Et Madlle Georgette Marie Henriette Chevalier, mineure sans état, demeurant et domiciliée à Strasbourg née à Strasbourg le 15 juillet 1841 du légitime mariage de M. Georges François Chevalier, en son vivant confiseur à Strasbourg & D° Eugénie Louise Wagner ses père et mère défunts, stipulant comme future épouse sous l’assistance et du consentement de M. Alexandre Thomas Wagner, propriétaire demeurant et domicilié à Strasbourg son tuteur datif
acp 500 (3 Q 30 215) f° 33 du 5.7. Stipulation de communauté de biens réduite aux acquêts partageable par moitié, réserve d’apports et d’héritages. Le survivant aura l’usufruit de la moitié des biens de la communauté
Les apports du futur époux consistent 1) mobilier estimé à 2299, 2) 350 francs de rentes, 3) 300 francs de rentes 4 ½, 4) deux obligations du chemin de fer l’Orléans, 6) 144 francs de rente de la Belgique, 7) trois obligations de la Vieille montagnes, 8) cinq obligations de la ville de Bruxelles, 9) cinq obligations de la ville de Liège, 10) trente obligations du Chemin de fer belge, 11) dans ses droits dans la succession de sa femme
Les apports de la future épouse consistent 1) un tiers de 172 francs de rentes 4 ½, 2) 3000 francs en créances
Donation par les futurs époux au survivant d’eux de l’usufruit viager de moitié de toute leur succession
Georgette Marie Henriette Chevalier meurt après avoir institué son mari pour son légataire universel
Enregistrement de Strasbourg, ssp 155 (3 Q 31 654) f° 100 n° 847 du 21.10.
3. Juni 1870. Testament – Ich unterschriebenen Georgette Maria Henriette Chevalier Ehefrau von Alphons Stenebruggen setze meinen Ehegatten als einzigen Erben ein
(Sterbefall erklärt am 18. Januarÿ 1872 N° 16 Bd. 111)
Alphonse Henri Lambert Stennebruggen se marie en troisièmes noces avec Elisabeth Marie Joséphine Artecki, professeur de musique à Nancy : contrat de mariage, célébration
1875 (17.9.), Strasbourg 10 (177), Jean Théodore Kœrttgé n° 5169
Ehevertrag, 17 septembre 1875 [bilingue en deux colonnes] ont comparu I) Mr. Alphonse Henri Lambert Stennebruggen, professeur au conservatoire de musique de Strasbourg, demeurant et domicilié en cette ville, veuf sans enfant en premières nôces de dame Amélie Joséphine Raclot et en secondes noces de dame Georgette Marie Henriette Chevalier, né à Liège (Belgique) du légitime mariage de feu M. Henri Stennebruggen et de dame Gertrude Fauconnier sa veuve survivante, stipulant comme futur époux,
II) Mlle Elisabeth Marie Joséphine Arteki, majeure sans état, demeurant à Nancy, née en cette dernière ville du légitime mariage de feu M. Constantin Arteki et de feue dame Ursule Adam, stipulant comme future épouse sous l’assistance et du consentement de M. Alexandre Thomas Wagner, propriétaire demeurant et domicilié à Strasbourg son tuteur datif
acp 644 (3 Q 30 359) f° 22-v n° 2997 du 18.9. – Annahme der Gütergemeinschaft nach dem C.c. Rücknahme des eingebrachten und ererbten. Im Fall der Bräutigam ohne Kinder aus der Ehe überleben solte, so gehört ihme die gantze Gemeinschaft eigen
Der Bräutigam bringt in die Ehe eine summ von 2000 Marl
Die Braut bringt in die Ehe 1) ein Haus zu Straßburg Drachengasse N° 2, 2) Schuldschein 800, 3) einne obligation der Stadt Hagneau, 3) 1500 Renten 57. Frankreich, 4) 200 Renten auf dem *, 5) 200 Renten 3 %, 6) 40 obligationen Nodrbahn (…) 20) 2 obligationen Nord Bahn
Gegenseitige Schenkung dem überlebenden
Die Braut dem Bräutigam von dem völligen Nachlass zum Eigenthum und der Bräutigam der Braut von der Nutznießung eines viertels des Nachlasses
Mariage, Nancy (n° 394)
L’an 1875 le 22 septembre à dix heures du matin (…) d’une part M. Alphonse Henri Lambert Stennebruggen, Professeur de musique demeurant à Strasbourg (Alsace) âgé de 51 ans, né à Liège en Belgique le 14 mars 1824 (…) veuf de Georgette Marie Henriette Chevalier, décédée à Strasbourg le 24 juillet 1871, fils majeur de défunt Henri Stennebruggen, Employé au chemin de fer, décédé à Liège le 17 janvier 1847 (…) et de Gertrude Fauconnier sa veuve, sans profession demeurant à Liège, d’autre part Eliza Marie Josephine Artecki, Professeur de musique demeurant à Nancy, âgée de 26 ans, née à Laneuveville devant Nancy, département de la Meurthe le 25 novembre 1848 (…) fille majeure des défunts Constantin Artecki, Employé au chemin de fer décédé à Paris rue du Chevalerez N° 119 le 26 janvier 1874 et d’Ursule Adam son épouse décédée à Nancy le 12 mars 1864 (…) ils ont déclaré avoir passé un contrat le 17 septembre courant devant M° Körttgé, Notaire à la résidence de Strasbourg (Basse Alsace) (i 713)
Alphonse Henri Lambert Stennebruggen meurt en 1895 en délaissant quatre enfants
1895 (9.12.), Ritleng jeune
Inventar über dem Nachlass des zu Straßburg am 4. November 1895 verstorbenen Musikprofessors Alphons Heinrich Lambert Stennebruggen, gewesenen Ehemann von Elisabeth Maria Josephine Artetzka. Auf Anstehen 1. der Wittwe vorgenannt, handelnd als teilhaberin an der zwischen ihr und ihrem verlebten Ehemann nach Ehevertrag Koerttgé hier vom 17. September 1875 bestehenden Errungenschafts-Gesellschaft, ferner als Schenknehmerin eines Viertels seines Nachlasses auf Grund desselben Aktes und zwar in Genuß, weiter als Vormünderin von Heinrich Julius Carl Stennebruggen geb. 20. Juni 1877, Amalia Elisabeth Stennebruggen geb. 10. Dezember 1880, Maria Felicitas geb. idem, August Alphons Stennebruggen geb. 16. November 1883,
2. Carl Artzner, Kaufmann hier, Nebenvormund der Minderjährigen einzigen Erben ihres Vaters
acp 905 (3 Q 30 620) f° 69 n° 3745 du 11.12. (St. F. Bd. 81 Bl. 166 N° 411, EE vom 12.2.96 Bd 223 N° 573) Folgt eine Beschreibung der Ehevertrages. Die Wittwe nimmt nach Ehevertrag die gantze Mobilienmasse der Gemeinschaft an sich, eine Beschreibung derselben wird deshalb nicht vorgenommen.
acp 907 (3 Q 30 622) f° 24 n° 4094 du 6.1. – Fortsetzung vom 3. Januar. Werthpapiere auf den Inhaber lautend, 28 Stück im Werth von zusammen 94.473, auf den Namen lautend 3 Stück im Werth von zusammen 27.760 Summa 125.394
Guthaben auf der Sparkasse hier 4903
die Wittwe nimmt in natura zurück, Werthpapiere nach Ehevertrag eingebracht mit 22.152
Fortsetzung vom n° idem 4095 – Gemeinschafft, Geld 282, aus gelöste Werthpapiere 149, ruückständige Miethe 228, Schulden 200 M
Ersatzforderung der Wittwe nach Ehevertrag 2000, Ersatzforderung des Nachlasses a) für nicht mehr vorhandenes Einbringen 32.180, b) für Botschaft aus dem Nachlass seiner Mutter 9723, zusammen 40.904, weitere Passiva 702
Nachlass, section P N 1349, 1349, 2,20 Ar Fläche mit Wohnhaus und Zugebracht Drachengasse 2
Garderobe geschätzt 120 M
1896 (11.6.), Ritleng jeune
acp 913 (3 Q 30 628) f° 43-v du 25.6.
Liquidation und Theilung – Alphons Heinrich Lambert Stennebruggen Maria Josephine Artecka
Elisabeth Marie Joséphine Artecka passe une promesse de vente avec le passementier Louis Kæssbohrer
1902 (3.4.), M° Ritleng jeune n° 33.025
Kaufantrag durch I. Elisabeth Maria Josephine Artecka Wittwe Alphons Heinrich Lambert Stennebruggen, Ehrenprofessor des städt. Musik Conservatoriums hier, II. a) August Alphons Stennebruggen geb. 16. IX 1883, b) Heinrich Julius Carl Stennebruggen, ledig, Musikprofessor hier, c) Amalia Elisabeth Stennebruggen ledig hier, d) Maria Felicitas Stennebruggen ledig hier,
an Ludwig Kaessbohrer, Posamentirer Straßburg
acp 996 (3 Q 30 711. I) f° 68-v du 12.4.
bezüglich folgenden Anwesens. Stadt Strassburg. Wohnhaus mit Ergäntzung, 4. Stockwerken, Drachengasse N° 2 Ecke, unter folgenden Bedingungen. p. Kässbohrer ist an diesen Antrag gebunden für die Zeit von zwei Monaten von heute ab, sollte derselbe binnen 2 Monathen der Antrag nicht Annehmen, so verbleibt den Consorten Stennebruggen die hernacj baar zu bezahlede Summa von 1000 M.. Preis, 55.000 M.
sollte die z. Zt. in Arbeit genommenen Reparaturen im 4. Stock mehr als 100 M. kosten, so haben Cons. Stennebruggenden Mehrantrag zu entrichten und falls die Wohnung nicht bis künfftigen 1. Juli vermiethet ist, hier 50 M Miethsentschädigung zu bezahlen
Elisabeth Marie Joséphine Artecka et ses enfants vendent la maison au passementier Louis Kæssbohrer et à sa femme Marie Kœhler
1902 (1.5.), M° Ritleng jeune n° 33.060
Verkauf – 1. Elisabeth Maria Josephine Artecka Wittwe Alphons Heinrich Lambert Stennebruggen, Ehrenprofessor des städtischen Musik Conservatoriums hier, als Inhaberin der elterlichen Gewalt über ihren minderjährigen Sohn August Alphons Stennebruggen geb. 16. IX 1883, 2. Heinrich Julius Carl Stennebruggen, ledig, Musikprofessor hier, 3. Amalia Elisabeth Stennebruggen ledig hier, 4. Maria Felicitas Stennebruggen ledig hier,
an Ludwig Kaessbohrer, Posamentirer und Maria Koehler, Eheleute zu Straßburg als Gesamtgut
Stadt Strassburg. Flur 11 N° 5, Drachengasse N° 2, 1,98 a. Hofreithe, Wohnhaus, Nutzung 2500 M. Gehört zum Nachlass des hier am 4. XI 1895 verlebten genannten Stennebruggen, beerbt von seinen 4 Kindern, die Wittwe verzichtet auf jede ihr etwa an dem Kaufobjekte zustehende Nutznießung.
Besitz, Genuß i Steuren vom 1. April 1902. Preis M. 55.000
woran baar 15.000 (…) Genossen Stennebruggen haben, wann die Reparaturen im 4. Stock mehr als 100 M. betragen, den Mehrantrag zu bezahlen und falls die Wohnung nicht bis 1. VII 1902 vermiethet wird 50 M als Miethsentschädigung zu vergüten
acp 995 (3 Q 30 710. II) f° 88 n° 343 du 2.5.
Les acquéreurs hypothèquent deux mois plus tard la maison au profit du batelier Georges Kæssbohrer d’Ulm
1902 (19.7.), M° Ritleng jeune n° 33.219
Hypothekenbestellung wonach Ludwig Kaessbohrer, Posamentier und Ehefrau Maria Koehler dahier wohnhaft, erklären
daß die dem Georg Kaessbohrer sen. Schiffmeister in Ulm an der Donau eine Hannß von 19.000 Mark schulden )éé
Hypothek, Stadt Strassburg Flur 11 N° 5, Drachengasse N° 2, 1,98 a Hofreite, Whs, erworben laut Kauf amt. Notar vom 1. Mai 1903. reg. den 2. Mai 1902. Bd 995 Blatt 88 N° 343
acp 998 (3 Q 30 713. I) f° 93 n° 1146 du 21.7.
Originaire de Kitzingen en Bavière, la couturière Marie Anne Kœhler épouse en 1888 le tapissier Jean Baptiste Wohlschlegel. Le mariage est dissous par divorce le 15 février 1892.
Mariage, Strasbourg (n° 95)
Strassburg am 25. Februar December 1888. Vor dem Standesbeamten erschienen heute zum Zwecke der Eheschließung 1. der Tapezierer Johann Baptist Wohlschlegel, evangelischer Religion, geboren den 28. August des Jahres 1867 zu Paris (Frankreich), wohnhaft zu Straßburg, Sohn des Schuhmachers Daniel Wohlschlegel und dessen Ehefrau Elisabeth Baret, beide wohnhaft zu Straßburg, 2. die Näherin Maria Anna Köhler, katholischer Religion, geboren den 13. December des Jahres 1865 zu Kitzingen (Bayern), wohnhaft zu Straßburg, uneheliche Tochter der gewerblosen Maria Köhler, wohnhaft zu Straßburg
[in margine :] durch rechtkräftiges Urtheil des Kaiserlichen Landgerichts zu Straßburg vom 14. Dezember 1891 ist die Ehe zwischen dem Tapezierer Johann Baptist Wohlschlegel und der Näherin Maria Anna Wohlschlegel geborner Köhler aufgelöst. Straßburg den 15. Februar 1892 (i 95)
Marie Anne Kœhler se remarie en décembre 1892 avec le passementier Louis Auguste Kæssbohrer, originaire d’Ulm en Wurtemberg.
Mariage, Strasbourg (n° 946)
Strassburg am 10. December 1892. Vor dem Standesbeamten erschienen heute zum Zwecke der Eheschließung 1. der Posamentier Ludwig August Kässbohrer, evangelischer Religion, geboren den 21. Oktober des Jahres 1865 zu Ulm (Württemberg), wohnhaft zu Straßburg Sohn des Schiffmeisters Georg Kässbohrer und dessen Ehefrau Luise Kübler, beide wohnhaft zu Ulm, 2. die Näherin Maria Anna Köhler, geschiedene Ehefrau des Tapezierers Johann Wohlschlegel geschieden zu Straßburg den 14. December 1891. katholischer Religion, geboren den 13. December des Jahres 1865 zu Kitzingen (Bayern), wohnhaft zu Straßburg, uneheliche Tochter der gewerblosen Maria Köhler, wohnhaft zu Straßburg (i 112)