13, rue du Dôme


Rue du Dôme n° 13 – V 54 (Blondel), N 1219 puis section 64 parcelle 34 (cadastre)

Détruite en partie par le bombardement du 25 septembre 1944 – Reconstruite en 1953 par la veuve de Jean Doyen sous la direction de l’architecte Gaspard Kœnig


Le n° 13 au premier plan, mars 2018
Le n° 13 au premier plan vers 1942 (AMS, 1003 W 1, 566)
Numéro 11 au premier plan (mai 2018)

La maison dont un côté et l’arrière jouxtent le poêle des Echasses est inscrite au Livre des communaux (1587) au nom du cordonnier Gaspard Lentz. Ses héritiers la vendent en 1619 au pelletier Martin Eck. Elle appartient ensuite à l’orfèvre Gabriel Haas (1649-1678) puis au cordonnier Henri Kæss (1687-1715) et au serrurier Jean Jacques Dürrbach et ses enfants (1715-1739). L’orfèvre Jean André Schmutz est autorisé en 1743 à remplacer son ancienne porte de cave endommagée par une nouvelle de mêmes dimensions. La maison à rez-de-chaussée et trois étages est estimée en 1745 à la somme de 2400 florins. Après un premier refus, le cartier Charles Alexis Gaultier dit Clermont est autorisé en 1765 à mettre sa porte de cave au niveau du pavage. Il charge en 1773 le maître maçon Jean Christophe Schneider de rétrécir les arcades. Le marchand Jacques Jaussaud agrandit en 1779 sa porte de cave vers le haut. Jean Claude Jacquet fait rétablir en 1812 une porte à la place d’une croisée.


Plan-relief de 1725 (Musée historique, cliché Thierry Hatt), la maison est la deuxième de l’alignement à partir de la gauche

Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 67 (Musée des Plans-relief) 1

L’Atlas des alignements (années 1820) mentionne un bâtiment à rez-de-chaussée, deux étages en maçonnerie et troisième étage en bois. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade sur rue est la deuxième à droite du repère (i) : deux arcades et une fenêtre en arcade au rez-de-chaussée, trois étages à trois fenêtres chacun, toiture à deux niveaux de lucarnes. La cour B représente la partie sud (2-3) du bâtiment sur rue, le bâtiment latéral (3-4) au nord, le bâtiment (4-1) au fond de la cour et le mur (1-2) du voisin (n° 15).
La maison porte d’abord le n° 22 (1784-1857) puis le n° 13.


Cour B
Le n° 15 au premier plan suivi du n° 13 vers 1942 (AMS, 1003 W 1, 564)
Les n° 15 et 13 après les bombardements du 25 septembre 1844 (AMS 1 Fi 107)
Toits des n° 11 et 13 (août 2010)

Originaire de Paris, le pâtissier Nicolas François Doyen acquiert en 1818 la maison qui restera pendant plus de cent-cinquante ans propriété de ses descendants. Il l’agrandit en 1828 en achetant le 2, rue des Echasses contigu. Son fils François Doyen commence à fabriquer des pâtés de foie gras. Eugène Doyen fait installer en 1886 et en 1914 des machines à moteur hydraulique dans le sous-sol. Les architectes Mewes et Widmann transforment en 1923 la devanture du magasin. Le bombardement aérien du 25 septembre 1944 endommage fortement le bâtiment dont subsistent rue du Dôme le sous-sol, le rez-de-chaussée, une partie de la façade du premier étage. La veuve de Jean Doyen charge en 1951 l’architecte Gaspard Kœnig de reconstruire le bâtiment dans sa forme générale ancienne, soit trois étages, en modifiant la distribution intérieure. Les travaux sont terminés en juin 1954. Le rez-de-chaussée est occupé à partir de 1964 par le magasin de vêtements Claude Lemmel qui s’étendra dans le bâtiment voisin n° 15.


Elévations et nouvelle devanture, 1922
Elévations lors de la reconstruction (1951, le n° 13 au milieu) – Projet annulé à deux étages
Devantures des n° 13 à gauche et 15 à droite (1977), dossier de la Police du Bâtiment

novembre 2022

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1597 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date approximative de mutation.

Gaspard Lentz, cordonnier, et (v. 1583) Ursule puis (1598) Marie Hans – luthériens
1619 v Martin Eck, pelletier, et (1612) Barbe Fridel puis (1622) Susanne Müller – luthériens
1633* h Martin Eck, pelletier, et (v. 1585) Elisabeth Kleiber – luthériens
1649 v Gabriel Haas, orfèvre, et (1641) Madeleine Œrtel – luthériens
1678 h Samuel Holland, pasteur, et (1648) Esther Haas – luthériens
1687 h Henri Kæss, cordonnier, et (1678) Esther Holland puis (1694) Marie Dorothée Carol, d’abord (1685) femme du pasteur David Schlachtmann – luthériens
1715 h Jean Jacques Dürrbach, serrurier, et (1710) Marie Madeleine Kæss, remariée (1726) avec le serrurier Isaac Jund – luthériens
1739 v François Christophe Holtzapffel, tourneur d’argent, et (1715) Marie Julienne Kuhn puis (1737) Marie Dorothée Frider, d’abord (1718) femme du fourbisseur Antoine Konberger – réformé et luthérienne
1744 v Jean André Schmutz, pasteur, et (1701) Marie Salomé Ruland – luthériens
1751 h Jean André Schmutz, orfèvre, et (1745) Marie Ursule Rœderer puis (1752) Sophie Dorothée Artopoeus – luthériens
1757 v Joseph Henri Beaufort, cartier, et (1750) Françoise Bena remariée (1759) avec le cartier puis contrôleur des postes Charles Alexis Gaultier dit Clermont – catholiques
1778 h Jacques Jaussaud, négociant, et (1768) Charlotte Beaufort – catholiques
1812 v Jean Claude Jacquet, courrier, et (v. 1795 ) Marie Catherine Roch
1818 v Nicolas François Doyen, pâtissier, et (1793) Anne Marie Wunderlich puis (1811) Catherine Louise Diemant
1846 h François (André Nicolas) Doyen, pâtissier, et (1841) Joséphine Géneviève Chavanne
1875 h Charles Eugène Doyen, fabricant de pâtés de foie gras, et (1879) Marie Joséphine Lœwenguth
1922* h Jean (Hubert) Doyen, fabricant de pâtés de foie gras, et Jeanne Marie Tessier

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 500 livres en 1673 et en 1678, 437 livres en 1693, 750 livres en 1715, 1250 livres en 1749, 1751 et 1759

(1765, Liste Blondel) V 54, Charles Clermont
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Clermont, 3 toises, 0 pied et 0 pouce
(1843, Tableau indicatif du cadastre) N 1219, Doyen, Nicolas François, pâtissier – maison, sol ( 1 are

Locations

1755, Elophe Marcard, perruquier
1786, Louis Joseph Maurice baron de Gohr, officier
1840, François Doyen, pâtissier (ensuite propriétaire)

Livres des communaux

1587, Livre des communaux (VII 1450) f° 114
Le cordonnier Gaspard Lentz règle 6 sols 8 deniers pour une porte de cave inclinée devant sa maison (7 pieds de long, saillie de 4 pieds), un petit gradin en pierre (5 pieds de long, 1 pied ½ de large), une plate-forme en pierre (5 pieds de long, 1 pied ½ de large)

Münster Gaß
Caspar Lentz der Schuhmacher hatt vor seinem hauß Ein lehenete Kellerthüer 7 schu lang 4 schu herausser, Ein steinen Benckhlin 5 schu lang 1 ½ schu breÿt, Mehr ein steinen Tritt 5 schu lang, vnd 1 ½ schu breÿt, Soll Allmendt sein und bleiben, Bessert für das Niessen, vj ß viij d

Préposés au bâtiment (Bauherren)

1748, Préposés au bâtiment (VII 1403)
L’orfèvre Jean André Schmutz est autorisé à remplacer par une nouvelle de mêmes dimensions son ancienne porte de cave endommagée qui a 7 pieds 3 pouces de large y compris les murs et une saille de 5 pieds

(f° 64-v) Sambstags den 21. Ejusdem [Septembris] seÿnd folgende Augenschein eingenommen worden – Joh: Andreas Schmutz
An H. Johann Andreas Schmutz des goldarbeiters Hauß in der Münstergaß, welcher an statt seiner alten schadhafften Kellerthür, welche 7. schuhe 3. Zoll sambt dem gewändt breit und 5 schuhe Vom Hauß Heraußgehet, eine Neüe in gleicher Größe Zumachen Begehrt. Erkannt, Willfahrt.

1764, Préposés au bâtiment (VII 1411)
Le cartier Clermont n’est pas autorisé à mettre sa porte de cave au niveau au pavage, il devra la transférer dans sa cour

(f° 44) Freÿtags den 7. 7.bris 1764. Augenschein eingenommen – N.N. Clermont
An N.N. Clermont des Kartenmachers hauß inn der Münstergaß, welcher auch erlaubnus angehalten seine Kellerthür dem pflaster Zugleich und eben auff d. Allmendt Zu legen.
Erkannt, abgeschlagen, soll den eingang und Kellerthür in seinem hoff machen.

1765, Préposés au bâtiment (VII 1411)
Le cartier Clermont réitère sa demande en arguant que sa cour est trop petite et que ses voisins ont obtenu l’autorisation qu’il sollicite. Il y est autorisé mais sans poser de pierres aux coins.

(f° 76-v) Dienstags den 7. %aÿ 1765. – N.N. Clermont
N.N. Clermont der Kartenmachers bittet nochmahlen unterthänig umb erlaubnus die Kellerthür an seinem hauß in der Münstergaß dem pflaster Zu gleich und eben auff d. Allmendt Zu legen mit vermeldten daß sein hoff viel Zu klein solche hierinn Zu versehen, verschieden seine nachbaren alda auch ein gleiches vergönnet worden. Erkannt, willfahrt mit beding Keine Eckstein darneben Zu setzen.

1773, Préposés au bâtiment (VII 1415)
Le maître maçon Jean Christophe Schneider demande au nom du cartier Clermont l’autorisation de rétrécir les arcades. Il y est autorisé après visite des lieux.

(f° 183-v) Dienstags den 20. Aprilis 1773 – Sr Clermont Ehefrau
Mr Schneider, der Maurer, nôe. Sr Clermont des Kartenmachers geschiedener Ehefrau bittet zu erlauben an dero behausung an der Münstergaß gelegen die Bögen enger zu machen. Erkannt, Augenschein.

(f° 188-v) Montag den 26. Aprilis 1773. Wurden folgende Augenschein eingenommen – Sr Clermont des Kartenmachers Ehefr.
In der Miunster Gaß an Sr Clermont des Kartenmachers Ehefrauen Behausung, welche bittet Zu erlauben in die Schwibbögen Kreutzstöck setzen. Erkannt, Willfahrt.

1779, Préposés au bâtiment (VII 1418)
Le maître maçon Bernard Rottler est autorisé au nom du marchand Jacques Jaussaud à agrandir sa porte de cave vers le haut

(f° 233-v) Dienstags den 9. Martii 1779 – Sr Jacques Jaussaud Handels M.
Mr Rottler, Maurer, nôe. Sr Jacques Jaussaud des Handelsmanns, bittet zu erlauben an deßen Behausung in der Münstergaß gelegen die Kellerthür höher zu machen. Erkannt : Willfahrt.

1812, Voirie (283 MW 342)

N° 299. Le soussigné Jean Claude Jacquet Courrier (…) qu’il est nouvellement propriétaire de La maison sise Rue du Dôme N° 22, qu’il a existé dans le temps sur le devant de cette Maison une Boutique prenant son entrée dans la Rue que pour la comodité de son predecesseur Cette Entrée avoit été Murée pour faire place à une croisée Mais que s’étant apperçu que Cette fermeture nuisoit à la Location de ladite Boutique si par cela même Cesse de le devenir (…) lui permettre l’ouverture de ladite Boutique selon l’usage établi – Renvoyé le 13. 8.bre 1812 – de faire convertir en porte une croisée de sa maison, Considérant que la maison dont s’agit n’a point d’avance et qu’elle est alignée, suis d’avis qu’il n’y a point d’inconvénient à accorder la permission, Villot le 14. 8.bre 1812 Ratifié par le maire le 16 octobre, par le préfet le 19 octobre

Description de la maison

  • 1693 (billet d’estimation traduit) La maison qui a des galeries, un bâtiment arrière et un puits est estimée à 875 florins
  • 1745 (billet d’estimation traduit) La maison comprend au rez-de-chaussée un poêle, une cuisine et un vestibule, une cour, un puits, une cave voûtée, chambre à soldats, petit emplacement pour le bois, aux premier et deuxième étages poêle, chambre, cuisine, vestibule, passage, petit poêle, au troisième étage deux chambres, vestibule, passage et petite chambre, greniers dallés sous comble, le tout estimé avec appartenances et dépendances à la somme de 2400 florins
  • 1751 (billet d’estimation traduit) La maison comprend une boutique d’orfèvre, une cuisine, au premier étage un poêle et alcôve, cuisine et vestibule, au deuxième étage poêle, chambre, cuisine et vestibule, le comble a une double couverture de tuiles plates, dans la cour une cave voûtée et puits, en outre petit bâtiment arrière où se trouvent plusieurs chambres et le bûcher, le comble couvert de tuiles plates renferme plusieurs chambres, le tout estimé avec appartenances et dépendances à la somme de 2500 florins

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

Atlas des alignements, 2° arrondissement ou Canton nord – Rue du Dôme (en partie)

nouveau N° / ancien N° : 12 / 22
Doyen
Rez de chaussée et 2 étages en maçonnerie le 3° étage en bois bon état
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 21 f° 362 case 3

Doyen, Nicolas François à Strasbourg

N 1219, maison, sol, R. du dôme 22
Contenance : 1,00
Revenu total : 234,52 (234 et 0,52)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 37 / 23
fenêtres du 3° et au-dessus : 8 / 4

Cadastre napoléonien, registre 23 f° 121 case 2
La parcelle est réunie à celle N1228 (2, rue de l’Echasse)

Doyen, Nicolas François
1877 Doyen Karl Eugen Pastetenbäckcer / Doyen Eugen, Pastetenfabrikant
(ancien folio 958)

N 1219, maison, sol, Rue du Dôme 13
Contenance : 1
Revenu total : 234,52 (234 et 0,52)
Folio de provenance : (362)
Folio de destination : Gb
Année d’entrée :
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 23 / 4
fenêtres du 3° et au-dessus : 18 / 3
Mit Stelzengasse Nr. 2. (Fol. 1222) ein Komplex

Cadastre allemand, registre 31 p. 503 case 5

Parcelle, section 64, n° 45 – autrefois N 1219
Canton : Münstergasse Hs N° 13
Désignation : Hf, Whs u. NG, e.n.a.T
Contenance : 0,98
Revenu : 2500
Remarques : zu 34

Cadastre allemand, registre 31 p. 502 case 4

Parcelle, section 64, n° 34 – autrefois N 1228
Canton : Stelzengasse Hs N° 2 / und Münstergasse Hs N° 13
Désignation : Hf, Whs e.n.a.T (s. Skizze N° 92)
Contenance : 0,31 / 1,29
Revenu : 2500 – 4000 (zu Pz. 45)
Remarques : von 45, VII, 114

(Propriétaire), compte 2063
Doyen Eugen
1922 Doyen Jean fabricant
(1232)

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton V, Rue 139 Du Dome p. 252

22
Pro. – Jaussaud, Jacques, Negt. – Miroir
loc. – Clermont, Mde. femme separée de son mari control. de la poste aux lettres – Echasses
loc. – L’Evéque, Jean Pierre, Chirurg. Dentiste – Lanterne

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Münstergasse (Seite 120)

(Haus Nr.) 13
Doyen, Gänseleberpastetenfabrik. E 01
Laverdure, Pastetenbäck. 2
Doersch, Fabrikleiter. 3

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 685 W 150)

Rue du Dôme 13 (dossier I, 1886-1979)

Eugène Doyen fait raccorder son moteur hydraulique aux canalisations municipales en 1886. Il fait installer en 1914 des machines à moteur hydraulique dans le sous-sol qui sert depuis environ quarante ans d’atelier pour fabriquer des pâtés de foie gras. Les architectes Mewes et Widmann transforment en 1923 la devanture du magasin. Le serrurier Stiegler pose en 1933 un store au-dessus de la devanture. Le bombardement aérien du 25 septembre 1944 endommage fortement les bâtiments dont subsistent rue du Dôme le sous-sol, le rez-de-chaussée, une partie de la façade du premier étage et rue des Echasses la façade entière et les locaux derrière celle-ci. Le Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme se charge en 1946 de démolir une partie du bâtiment arrière qui menace de s’écrouler. Un litige s’élève en 1947 quand le propriétaire de la maison voisine sinistrée (n° 15) fait démolir le mur adossé à celui du n° 13.
La veuve de Jean Doyen charge en 1951 l’architecte Gaspard Kœnig de reconstruire le bâtiment dans sa forme générale ancienne, soit trois étages, en modifiant la distribution intérieure, La direction départementale de la santé accorde une dérogation pour la façade qui dépasse la largeur de la rue. Le Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme délivre le permis de construire le 19 février 1952. L’architecte demande en mai 1852 de limiter la construction à deux étages et comble non habitable étant donné que le propriétaire ne peut s’acquitter de la différence entre le montant de l’indemnité de guerre et celui des travaux projetés. C’est cependant le projet initial qui est réalisé. Les travaux sont terminés en juin 1954.
Le locataire Claude Lemmel (commerce de vêtements) fait transformer le magasin en 1964 sous la direction du décorateur Pierre Drexler. Il fait poser en 1972 une enseigne lumineuse sur la marquise. L’enseigne et la marquise font l’objet d’un litige pour transformation illicite dans les années qui suivent.

Sommaire
  • 1886 – Eugène Doyen demande l’autorisation de raccorder son moteur hydraulique aux canalisations municipales – Le maire demande un dessin – L’entrepreneur Gustave Hermann fait les travaux – Autorisation accordée après les travaux – Dessin
  • 1913 (juin) – L’entrepreneur Widmann (1, rue Saint-Louis) demande au maire l’autorisation de réparer le crépi – Autorisation – Travaux terminés, juillet
    1913 (juillet) – Le même demande au commissaire de police l’autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique pour ravaler la façade. Le commissaire de police transmet au maire.
  • 1914 – Le fabricant de pâtés de foie gras Eugène Doyen demande l’autorisation d’installer des machines à moteur hydraulique. Le maire répond à l’inspecteur du travail que le sous-sol sert d’atelier depuis environ quarante ans et que le nombre d’employés varie entre trois et six selon la saison. – Autorisation d’installer des machines pour fabriquer des pâtés de foie gras, bien que les locaux n’aient que 2,40 mètres de haut (au lieu des 2,80 mètres réglementaires) et que le plancher soit à 2,40 au-dessous du niveau du sol (au lieu de 0,70 mètre) eu égard que les locaux sont affectés deuis 40 ans à la même destination. Dessins et description des travaux par Frédéric Guillaume Kirchner (bureau technique agréé par les tribunaux, 52, rue du Vieux-Marché-aux-Poissons) – L’inspecteur du travail transmet la liste des prescriptions à respecter. Dessin
  • 1915 – Commission des logements militaires. Rien à signaler
  • 1923 – L’entrepreneur Ch. Widmann (1, rue Saint-Louis) demande au commissaire de police l’autorisation d’occuper la voie publique pour des travaux de maçonnerie. Le commissaire de police transmet au maire – Accord
  • 1922 (mars) – Les architectes Mewes et Widmann (1, rue Saint-Louis) demandent l’autorisation de transformer le devanture du magasin – Ils déclarent en avril préparer un nouveau projet
    1922 (avril) – Les architectes transmettent un dessin et un calcul statique – Autorisation de transformer la devanture dans la propriété Doyen – Dessins – Calcul statique
    Les travaux commencent en mars 1923 et se terminent en septembre de la même année
  • 1933 – La société Olida (jambons, conserves, salaisons, saucissons, 11, rue Drouot à Paris, filiale d’Illkirch) demande l’autorisation de poser un panneau publicitaire à l’extérieur du magasin Doyen (fabrique de foie gras) – Autorisation
  • 1938 – L’entreprise de peinture Flesch-Bauswein (41, quai des Bateliers) demande au nom du propriétaire Doyen (demeurant 29, rue Goethe) l’autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique au commissaire de police qui transmet au maire
  • 1933 – Le serrurier Stiegler (18, faubourg de Saverne) demande l’autorisation de poser un store au-dessus de la devanture – Dessin – Autorisation
  • 1941 – Le peintre P. Guckert (1, rue du Parchemin) demande l’autorisation de faire une inscription (Aelteste Gänseleberpastetenfabrik, la plus ancienne fabrique de pâtés de foie gras) – Dessin – L’inscription n’est pas faite (février), elle est faite (avril)
  • 1946 – Le bombardement aérien du 25 septembre 1944 endommage fortement les bâtiments. Certificat de sinistré délivré à Jean Doyen dont le logement est inhabitable
  • 1946 – Jean Doyen informe la Police du Bâtiment qu’un grand pan de mur menace de s’écrouler. Le Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme se charge de démolir une partie du bâtiment arrière.
  • 1947 (septembre) – Les avocats P. Weiller et L. Baumann adressent au nom de la veuve Doyen et de la s.à.r.l. Doyen un courrier au sieur Friedrich, propriétaire de l’immeuble voisin qu’il souhaite reconstruire en démolissant un mur mitoyen. Ils exposent que les travaux envisagés empêcheraient la société Doyen de fabriquer ses pâtés de renommée internationale.
    L’architecte Albert Sensfelder (7, rue de Berne) répond que le pignon comprend deux murs et qu’il a seulement l’intention de démolir celui qui appartient à son client. Il en résultera que la moitié restante qui fait partie d’un bâtiment sinistré risque de s’écrouler.
    La Police du Bâtiment constate que le mur coupe-feu ne présente pas de danger pour le public. Les parties ont convenu que le Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme fera démolir le mur par la société Urban et Compagnie. La Police du Bâtiment estime que l’affaire est close de son point de vue.
  • 1951 – Les architectes Mewes et Kœnig (6, rue des Veaux) soumettent au nom de Jeanne Marie Doyen un projet de reconstruction.
    Jeanne Marie Tessier, veuve de Jean Doyen et les héritiers de ce dernier (demeurant 45, rue Erckmann-Chatrian) déposent une demande pour reconstruire le bâtiment comprenant un commerce et des logements (section 64, parcelle 34) – Plan de situation (bâtiment 13, rue du Dôme et 2, rue des Echasses)
    Notice explicative et devis sommaire concernant la reconstruction de l’immeuble n° 13 rue du Dôme à Strasbourg (signé par Gaspard Kœnig) – L’immeuble situé 13, rue du Dôme a été sinistré du fait de la guerre ; il en subsiste le sous-sol, le rez-de-chaussée côté rue du Dôme, une partie de la façade du premier étage sur cette rue et du côté de la rue de Echasses la façade entière et les locaux situés en arrière de celle-ci. L’immeuble a fait l’objet du dossier de dommages de guerre n° N.V. 7 D.S. Avant la guerre, la totalité de cet immeuble comprenant sous-sol, rez-de-chaussée, 1, 2, 3 étages et combles avec mansardes et greniers était occupé par le magasin de vente, les dépôts, les bureaux et les locaux de fabrication de la maison Doyen (fabrique de pâtés de foie gras). L’un des employés y avait un petit appartement au 3° étage. Les propriétaires ont l’intention de reconstruire l’immeuble dans sa forme générale ancienne, avec le même nombre d’étages. La distribution intérieure serait la suivante (…). Pour la réalisation de ce programme, une reconstruction à l’identique ne peut être envisagée. En effet, les locaux anciens ne répondraient pas aux prescriptions de la Police du Bâtiment et ne présenteraient pas les condition minima de sécurité et de confort qu’on est en droit d’exiger aujourd’hui pour des appartements, même simples. (…)
    Nous demandons une dispense en ce qui concerne les hauteurs d’étages. Côté rue du Dôme, nous prévoyons les hauteurs suivantes, rez-de-chaussée 2,90, premier étage 2,64, deuxième étage 2,60, troisième étage 2,60, combles 2,50. Ces hauteurs correspondent aux hauteurs anciennes et permettent un raccordement harmonieux avec la portion de bâtiment subsistant du côté de la rue des Echasses (…)

    Somme retenue par le M.R.U. 5.726.336 francs. Estimation approximative des travaux 9.718.181. Honoraires d’architecte 560.782, Total 10.278.963 francs
    1951 (septembre) – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable
    1952 (janvier) – L’architecte s’étonne de n’avoir pas reçu de réponse de la Police du Bâtiment
    La Police du Bâtiment déclare attendre l’avis du Service départemental de l’urbanisme. Le projet ne soulève pas d’objection de principe mais la toiture devra n’avoir qu’une seule pente (52 degrés). La direction départementale de la santé devra accorder une dérogation pour la façade qui dépasse la largeur de la rue.
    1952 (19 février) – Le Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme délivre le permis de construire
    1952 (mai) – L’architecte demande de limiter la construction à deux étages et comble non habitable étant donné que le propriétaire ne peut s’acquitter de la différence entre le montant de l’indemnité de guerre et celui des travaux projetés – La Police du Bâtiment répond qu’elle n’a pas d’objection à faire. La dérogation relative à la hauteur ne sera pas nécessaire.
    Suivi des travaux – L’entreprise S.A.T.P. (chemin du Heyritz) a commencé le gros œuvre, mai 1953. Fondations en béton, murs en briques, encadrement des baies en grès, les travaux en sont au premier étage, juin 1953. Le gros œuvre est terminé, la charpente est montée, octobre 1953. La façade rue du Dôme est terminée, celle rue des Echasses en voie d’achèvement, décembre 1953. La façade rue des Echasses est dans son état ancien à partir du deuxième étage (maçonnerie à pans de bois), un des poteaux est vétuste mais a été consolidé. L’encorbellement repose sur la dalle du deuxième étage. L’escalier n’est pas encore revêtu, février 1953. Travaux intérieurs en cours, avril 1953. Les travaux peuvent être considérés comme terminés, juin 1954.
    La maison se trouve derrière l’alignement légal rue du Dôme (1 à 2 centimètres) et en depasse rue des Echasses (jusqu’à 12 centimètres)
    1954 (mai) – Le ramoneur Emile Schleifer (6, rue de l’Epine) établit un certificat de conformité
  • 1957 – Le notaire Hiff a reçu un acte de mutation de l’immeuble sis 13, rue du Dôme et 2, rue des Echasses appartenant pour l’usufruit à la veuve Jean Hubert Doyen née Tessier et pour la nue-propriété à ses enfants adoptifs Simone Tessier-Doyen épouse d’Emile Charles Forster demeurant à Strasbourg, Jean Henri Edouard Camu-Doyen demeurant à Omboue (Gabon) et Charles Edouard Jean Tessier-Doyen demeurant à Genouillac (Creuse). Comme le bâtiment qui avait avant sa reconstruction un rez-de-chaussée, un premier étage et un deuxième étage mansardé a été surélevé de deux étages, il demande un certificat pour bénéficier du tarif de faveur lors de l’enregistrement.
    Le maire répond que le bâtiment reconstruit a le même nombre d’étages que l’ancien.
  • 1964 – Trousseaux Dôme (literie, décoration) autorise le décorateur Pierre Drexter (7, rue du Maréchal Foch à Lingolsheim) à consulter le dossier de la Police du Bâtiment
    1964 – Le locataire Claude Lemmel (demeurant 7, rue Edel) dépose une demande de permis de construire pour transformer le magasin – Plan de situation – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable à la transformation du magasin Lemmel sous la direction du décorateur Pierre Drexler – Dessins – Arrêté portant permis de construire, 28 juillet 1964
    1964 (juillet) – Pierre Drexler est autorisé à poser un échafaudage sur la voie publique
    L’ancienne devanture est démontée. Un faux plafond est posé à l’intérieur, août 1964. La transformation correspond aux plans. Aucune objection si ce n’est la hauteur de 2,75 mètres au lieu des trois mètres réglementaires (septembre 1964)
    1964 (octobre) – Claude Lemmel demande l’autorisation de poser une enseigne lumineuse (libellé Claude Lemmel) – Dessin – Autorisation
  • 1968 – Les droits pour le puits de descentes anciennement dus par la société civile immobilière 13, rue du Dôme sont inscrits au nom de Mme Doyen (17, avenue de la Liberté)
  • 1968 – L’entreprise René Fenus (1, rue du Temple à Vendenheim) est autorisée à occuper la voie publique pour le compte des vêtements Lemmel. La voie publique n’est pas occupée, une échelle ayant suffi à faire les travaux sur la marquise.
  • 1971 – Le maire prend un arrêté portant autorisation d’une vente de liquidation au profit de Claude Lemmel
    1972 – Le Police du Bâtiment constate que Claude Lemmel a posé sans autorisation une enseigne lumineuse (libellé Claude Lemmel, habilleur – chemisier) – Photographie – Claude Lemmel demande l’autorisation de poser sur la marquise une enseigne lumineuse qui remplace une ancienne de même aspect. – Autorisation
  • 1974 – Le maire prend un arrêté portant autorisation d’une vente de liquidation avant transformation au profit de Claude Lemmel
    1974 (février) – Le maire autorise le cabinet d’études et d’architecture Pierre Drexler (11, rue du Petit Marais) à poser une palissade sur la voie publique
    1974 (mars) – Claude Lemmel demande l’autorisation de remplacer l’enseigne par une nouvelle – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis défavorable à cause de la taille – Le maire prend un arrêté portant refus de pose d’enseigne
    1974 (juillet) – Claude Lemmel déclare qu’il a décidé de remplacer les deux enseignes aux n° 13 et 15 par une nouvelle plus grande – La Police du Bâtiment inscrit au fichier les objets agrandis (marquise et enseigne lumineuse), février 1975
  • 1975 – Le maire adresse à Claude Lemmel les conclusions de la Commission de sécurité
  • 1977 – La S.A. Lemmel dépose une demande de permis de construire pour refaire la marquise – Le propriétaire Eric Hurter donne son accord – La conférence du permis de construire émet un avis défavorable pour raisons d’aspect – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis défavorable à l’habillage déjà en place. Il compte ouvrir des négociations et déposer plainte le cas échéant – Le maire prend un arrêté portant refus de poser un store et une enseigne en lettres détachées
    1977 (novembre) – Le maire écrit au directeur départemental de l’équipement que la demande portait le terme de réfection de la marquise alors qu’il s’agit d’une transformation
    1978 (janvier) – La Division II adresse un courrier d’éclaircissement sur l’affaire. Claude Lemmel a présenté deux demandes distinctes, l’une en août 1977 pour poser une enseigne en lettres détachées et l’autre en septembre 1977 pour transformer l’auvent en le portant de 40 centimètres à un mètre. Pour le maire, le commerçant est en infraction pour avoir exécuté des travaux sans autorisation – Lettre au maire sur le sujet et la procédure à adopter – Réponse du maire Pierre Pflimlin
    1978 (février) – Refus de permis de construire par le préfet
    Pierre Pflimlin déclare que la suppression de l’auvent (décision relevant du préfet) aurait pour conséquence celle de l’enseigne (décision relevant du maire)
    1978 (septembre) – L’inspecteur de police demande au nom du procureur de la République des pièces à la Police du Bâtiment
    1979 (juillet) – L’architecte des Bâtiments de France fait part au maire de l’accord intervenu avec Claude Lemmel
    1979 (septembre) – Le directeur département de l’équipement demande au maire si Claude Lemmel a déposé une demande pour régulariser les travaux illicites.
    La direction régionale des affaires culturelles transmet au procureur de la République le procès verbal en date du 4 septembre 1978 que l’architecte des Bâtiments de France a adressé à Claude Lemmel.
    1979 (octobre) – Le maire déclare que Claude Lemmel n’a pas déposé de demande
  • 1977 – Le maire prend un arrêté portant autorisation d’une vente de liquidation avant transformation au profit de Claude Lemmel
    Le cabinet d’études et d’architecture Pierre Drexler demande l’autorisation de poser une enseigne Burberrys – La demande ne sera pas traitée tant que l’action en justice engagée pour transformation illicite du magasin ne sera pas close.
    1980 (juillet)– Suite à une entrevue, le décorateur déposera une demande pour régulariser la situation
    1980 (novembre) – L’architecte des Bâtiments de France informe le procureur de la République que Claude Lemmel, président de la société anonyme Lemmel Claude et Compagnie s’est engagé à modifier la marquise et les enseignes faisant l’objet du litige. Il demande de reporter l’audience et compte retirer sa plainte si les travaux sont exécutés conformément à l’accord.
    1981 (février) – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable pour l’enseigne à éclairage indirect (libellé Burberrys)
    1981 (mars) – Arrêté portant autorisation de poser une enseigne
  • 1981 (avril) – L’entreprise Nocera (126. route du Polygone) demande au nom de Simone Forster l’autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique et de ravaler la façade – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable – autorisation
    1981 (juin) – Nouvelle autorisation, rue des Echasses – Autorisation de poser un échafaudage rue des Echasses
    1981 (novembre) – Simone Forster transmet la facture Nocrea pour obtenir une subvention – La subvention est versée
  • 1981 (août) – La société Claude Lemmel demande l’autorisation de déplacer son store – l’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable – Autorisation – Le store est posé, septembre 1981
  • 1981 – Les droits pour le puits de descentes anciennement dus par Mme Doyen sont inscrits au nom du docteur Eric Hurter (51, rue du Conseil des Quinze)
    1983 – Les droits pour le puits de descentes anciennement dus par Eric Hurter sont inscrits au nom de Simon Forter (17, avenue de la Liberté)

Autres dossiers
919 W 157, modification d’un auvent, commerce (1980-1996)
1198 W 1117, rue du Dôme 13-15, modification de vitrine, ravalement (1995-1997)
1246 W 428, changement de fenetres (1999)
1671 W 645, remplacement fenêtres (refus, 2005-2006)


Relevé d’actes

La maison est inscrite au Livre des communaux (1587) au nom du cordonnier Gaspard Lentz. Originaire de Fünfstetten en Souabe, il achète le droit de bourgeoisie le 25 octobre 1581

1581, 3° Livre de bourgeoisie (4 R 105) p. 377
Caspar Lentz vonn funffstatt der schuomacher Hatt das burg. recht Kauffet vnnd will mit denn schuomachern dienen. Actt. den 25. 8.br. 1581.

Il fait baptiser à partir de 1584 des enfants de sa femme Ursule
Baptême, cathédrale (luth. f° 1-v, n° 4)
1584. Januarius. Eod. [Donnerstags 16.] Caspar Lentzen Schuhm. vnd Ursula, Barbara, Heinrich Römer, Sara Peter Crerner* Schuhm. vnd Elisabeth theobald Kistner Notarÿ haußfr (i 2)
Baptême, cathédrale (luth. f° 39, n° 11) 1588. Februarius. Zinstags 13.Eod. [Donnerstags 16.] Caspar Lentzen des Schuhmachers, vnd Ursula, Susanna (i 40)

Gaspard Lentz se remarie en 1598 avec Marie, fille de Melchior Hans
Mariage, cathédrale (luth. p. 30)
1598. Dominica 4. post Epiphanias. Caspar Lentz der schumacher, Maria Melchior Hanßen des Burgers Zu offenburg n. g. tochter (i 17)

Marie, veuve de Gaspard Lentz et les enfants de ses deux mariages vendent la maison au pelletier Martin Eck et à sa femme Barbe Güdel

1619 (ut spâ [ix. Aprilis]), Chancellerie, vol. 436 (Registranda Meyger) f° 220
(Inchoat. in Prot. fol. 143.) Erschienen hannß Schretzmeÿer, hannß Merckellstein, Martin Khneller Alle dreÿ schumacher, Mehr Daniel helmer der gutscher vnd hanß Büssinger weißbeck diße Alle für sich selbst vnd ehevögtlicher weiß, deßgleichen Maria Wÿland Caspar Lentzen des schumachers seligen witwe, mit beÿstand Niclaus Webffen des schneÿders Ihres geschwornen vogts Auch für sich selbst, So dann Mathÿß Enßler schumacher Als ein geschworner Vormund Ester, Elisabeth, Annæ Mariæ, Dorotheæ vnd Salome Wÿland obgedachts Caspar Lentzen s. mit ermelter Mariæ Inn der letzten ehe ehelichen erzielter Kinder, Vögtlicher weiß, Inn nammen jetzgesagter seiner Vogt Kind. auch vmb deren scheinbarn nutz vnd frommens willen (verkaufft)
Martin Eck dem Kirschnern burgern Zu Straßburg vnd Barbaræ Güdelin* seiner ehelichen haußfrawen
hauß, hoffestatt, höfflin vnd bronnens sampt einem hind. heüßlin mit Allen Ihre gebeüwen & gelegen Inn der Statt Straßburg inn der Münstergassenn einseit neben der Zunfftstuben Zur Steltzen, anderseit neben Niclauß Wolff dem schneider obgedacht hinden auch vff der Zunfftstuben stoßend, dauon gend viij guldein gelts, Ablößig mit ij C gl Straßburger werung, vff Othmari der Ellenden herberg Alhier, Mehr iij guldin gelts widerkeüffig mit L Guldin ermelter werung vff Michaelis dem Closter Zu Sanct Marx sunst ledig vnd eigen Vnd Alles Recht & Also das & Vnnd Ist dißer Kauff vber obbestimpte beschwerden so die Keüffere vff sich genommen Zugangen vnd beschehen für vnd vmb 421 pfund
[in margine :] Erschienen Jacob Ensel der Schuhmacher für sich selbst und hannß Klein der Schuhmacher alß Ehevogt Annæ Mariæ Enselin, und beede im nahmen ihro consorten derenweg. Sie de ratificatione cavirten, samptlich weÿl. Mathiß Enselß seel. Erben, haben in gegensein h. hannß Adolph Eckhen deß Kürschners und alten Statt Gerichts Beÿsitzers (…) Actum d. 27. Jan: a° 1648.

Martin Eck épouse en 1612 Barbe, fille du potier Christophe Fridel puis en 1622 Susanne, fille d’Othon Müller
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 130, n° 32)
1612. 27. April. Martin Eck der Kürsner, J. Barbara, Christoff Fridels des Kachlers Tocht. (i 132)
Mariage, cathédrale (luth. p. 134) 1622. Dominica XII den 8. 7.bris. Martin Eck der Kürsner vnd J. Susanna Otth Müller des Rathsbotten e. tochter, eingesegnet Montag den 23. 7.bris (i 72)
Proclamation, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. p. 353) 1622. Dominica 12. Trinit. 8. Sept. Martin Eckh der Kürßner J. Susanna, Oth Müller des gewesen Rathsbotten hind.laßne tochter. Eingesegnet Montag den 23. Sept. Im Münster (i 181)

Martin Eck hypothèque la maison au profit de Louis Isenheim

1624 (ix. Julÿ), Chancellerie, vol. 452 (Registranda Meyger) f° 311
(Inchoat. in Prot. fol. 183) Erschienen Martin Eck der Kirschner burger Zu Straßburg
hatt in gegensein herrn Ludwig Eÿsenheim burgers Zu Straßburg – schuldig seÿen 100 Reichs daler
vnderpfand hauß, hoffstatt vnd höfflin mit Ellen Ihren gebeuwen & geleg. Inn d. St. St. Inn d. Münster gaß. einseit n. d. Zunfftstub Zur Steltz, And. seit. Niclauß Wolff schneÿd. hind. vff die selbig. Zunfft stub stoßend, dauon gnd viij. gd gls Ablößig mit ij. C g. Inn die Ellend herberg Mehr sind sie Verhafftet vmb L lb seinen stieffkind.
[in margine :] Erschienen d. herr Creditor hatt in gegensein H. Jacob Kipßen alten groß. Rhats Verwanth. in namen seines sohns H. M. Johann Jacob Kipsen Pfarrherrn Zu Rumolßweiler alß innhaber deß vnd. pfands (…) q.tirt den 15. Decembris Anno 1632.

Martin Eck hypothèque la maison au profit de la veuve du tuilier Louis Botz. En marge, quittance remise en 1660 à l’orfèvre Gabriel Haas

1625 (ut spâ. [2. 7.bris]), Chambre des Contrats, vol. 455 f° 363-v
(Inchoat. in Prot. fol. 323.) Erschienen Martin Eck der Kirschner burg. Zu Straßburg
in gegenwärtigkeit h. Lazari Wolffarts Als vogt Annæ Weilandt Ludwig Botzen des Zieglers seligen Wüttwen offentlich Verÿehen – schuldig seÿe 50 pfund
Zu vnderpfand verlegt hauß hoffe statt höfflin Vnd hinderhäußle Auch Allen Andern Ihren gebeüwen & gelegen, Inn d. St. St. Inn d. Münstergaßen, einseit nebent d. Zunfft der Steltzen, Anderseit nebent Niclauß Wolffen dem Schneÿder, hinden vff die Zunfft Zur Steltzen stoßend, dauon gend 10 gulden gelts ablößig mit 200. guld. werung der Ehlenden herberg, Item vmb 50. guldin Auch werung dem Stifft Zu Sant Marx, Item Lxxv lb d herrn Ludwig Ißenheim für sein Persohn
[in margine :] Erschienen H Johann Gumprecht Alter Kleinen Ehats Verwanther alß Ehevogt Fr. Anna Wohlfarthin derer, seiner Anzeig nach, dießes Creditum erblich Zu kommen seÿe, hatt in gegensein H Gabriel Haßen deß Goldarbeiters alß hierinn beschriebenen vnderpfandts ietzig. eÿgenthümblichen Innhabers – Actum 20.t Jan. a° 1660.

Martin Eck hypothèque la maison au profit du pelletier Daniel Spiess

1625 (28. Novembris), Chambre des Contrats, vol. 455 f° 504-v
(Inchoat. in Prot. fol. 415) Erschienen M. Martin Eck der Kurschner vnd burger alhie
bekandte in gegensein Daniel Spießen auch Kürschners alhie – schuldig seÿe 200 Reichßthaler
(vnterpfand) hauß, hoffstat, hinderhauß vnd höfflin mit allen and. Zugehörd. Alhie in Münstergaß. neben dem Zunfftstuben Zur Steltz, vnd 2.seit Niclauß Wolffen Schneider hind. vff besagte Zunfftstub. stoßend gelegen, dauon gehen Jahrß 8. gld. gelts St. w. vff Ottmari der Ellend. herberg in hauptg. mit 200. fl. wer. So ist d. hauß auch noch v.hafft vmb 50. lb s Caspar Lentzen wittib vnd dan vmb 50. lb d erstbesagter wittiben Kindern, Mehr 125. lb d H. Ludwig Isenheim So dann vmb 50. lb d. Capital H Lazaro Wohlfahrten s vögtlich weiß

Martin Eck hypothèque la maison au profit de sa sœur Marie Eck, veuve du pasteur Jean Baptiste Broy

1628 (ut spâ [26. Martÿ]), Chambre des Contrats, vol. 462 f° 163-v
Erschienen Martin Eck d. Kirschner burger Zu Straßburg
hatt in gegensein Mariæ Eckin seiner Schwester weÿland H M: Johann Baptistæ Broÿ geweßenen pfarrers Zu Berstett selig. witwen bekandt
daß er der selben Maria Eckin mit beÿstand h M. Magno Edell p.ceptoris classici, schuldig seÿen 400 pfund
zu vnderpfand eingesetzt, hauß, hoffstatt, höfflin, hind. hauß vnd Brunnen, mit Allen Ihren geb. & gel. In d. St: St: Inn d. Münster gaß. einseit neben Niclauß Wolff schneÿd. anderseit neben d. Zunfftsub. Zur Steltz. hind vff ermelte Zunfft Zur Steltz stoßend, dauon gnd. viij. gld gelts Abloß. mit 200. lb g. In der Ellend herberg, It. seind sie verhafftet vmb 150. lb weÿl. Caspar Lentz. erben, So dann vmb L. lb Lazaro Wolffarth In Vogts weÿß
(cassirt weg. der den 1. Julÿ A° 1630. fol. 487. vfgerichten verschreibg.)

Martin Eck hypothèque la maison au profit du notaire Jean Kœpff

1629 (3. Junÿ), Chambre des Contrats, vol. 464 f° 346
Erschienen Martin Eck der Kürschner burg. Zu St.
hatt in gegensein Jonæ Gaßners auch Kirschners vnd burg. alhie, befehlhabers H Johann Köpfen Notÿ. – schuldig worden 166. Reichßthaler
dafür Vnderpfand sein soll hauß vnd hoffstat mit allen anderen deren gebäwen alhie in Münstergaß, neben der Zunfft stuben Zur Steltzen & neben Niclaus Wolfen dem Schneid. hind. vff erstgemelte Zunfftstub stoßend gelegen, So zuuor v.hafftet vmb 200. fl. St. w., Item vmb 50. lb. Caspar Lentzen s. Kind. Item vmb 50. lb. d H Ludwig Eisenheim Schaffner Zu St. Steffan vnd dann vmb 50. lb. H Lazaro Wolfarten

Martin Eck hypothèque la maison au profit de Sabine de Remchingen, née Buchner de Weydhausen

1630 (8. Januarÿ), Chambre des Contrats, vol. 467 f° 37
Erschienen Martin Eck der Kürschner Burger Zu Straßburg
hat bekant daß er d. wohl Edlen vnd tugendsamen frawen Sabina von Remchingen gebohrne Buchnerin von Weÿdhaußen von deren wegen H Hanß Jacob Waldteißen der Studiosus von Wimpffen Zugegen, einer vffrecht. schuldig seÿe 100. Pfund St.
zu vnderpfand eingesetzt hauß hoffstatt, höfflein, hinderhauß, sambt allen anderen deren gebäwen & gelegen In der Statt Straßburg Im steltzen gäßlein, einseit neben Niclaus Wolffen dem Schneidern Anderseit neben der Zunfftstuben Zur Steltzen, hind. auch vf gemelte Zunfftstub. stoßend, welche Behaußung zuuor noch verhafftet ist vmb 200. fl. wehrung der Elenden herberg, Irem 50. fl. wehr. dem Stifft St. Marx, item 100. lib. Caspar Lentzen seel. Erben, vnd dan 50. lib. H Ludwig Eißenheim Schaffnern Zu St: Stephan alhie

Martin Eck hypothèque la maison au profit du pasteur Jean Jacques Kips et de sa femme Marie Eck, sœur du débiteur

1630 (1. Julÿ), Chambre des Contrats, vol. 468 f° 487
(Protocollat. fol. 44.) Erschienen Martin Eck der Kürschner burg. Zu St.
hatt in gegensein deß Ehrwürdig, wolgelerten herrn M Johann Jacob Kipsen, Pfarrers Zu Rumolßweiler auch burgers alhie, vnd Maria Eckin seiner ehelichen haußfr. sein Martin Ecken Schwestern (verkaufft)
hauß vnd hoffstat sampt dem hinderhauß, höfflin vnd Bronnen, mit allen andern ihren gebäwen & gelegen in der St. St. und. der Münstergassen, einseit neben der Zunfftstuben Zur Steltzen gnt. 2.seit neben Niclauß Wolfen dem Schneider, hind. vff vorbegsagte Zunfftstub stoßend, dauon gehen Jarß vff Ottmari 8. gld. gelts St. W. der Ellend. Herberg. in hauptgut mit 200. gld. w. Item iij. gld. gelts St. w. der Ellend. herberg in hauptgut mit 200. gld. w. Item iij. gld. gelts w. vff Bartholomei, S. Marx, in hauptg. mit 50. gld. wehr. besagter wer. abzulösen, sonst dise behausung auch noch v.hafftet vmb 125. lb d Caspar Lentzen deß schuhmachers s: Kindern, daran alle Jar auff Joh. Baptistæ 25. lb sampt dem Zinß erlegt w.d. sollen, Item umb 50. lb. Annæ Botzheimin, H hanß Philipp Schatzen haußfr. Item vmb 50. lb d H Ludwig Isenheim Schaffner Zu St Steffan, Item vmb 400. lb d ihnen den Käuffern selbsten, Item vmb 186. fl. à 15. bz Fr. Sabina von Remchingen p. rest an 200. fl. biß vff Jüngst v.schienen Joh. Bapt: gerechent, welche 186. fl. sie von Remching. in disem hauß Lehensweiß v.sitz. soll sonst leedig eÿgen Vnd were diser Kauff für vnbeschwerth geschehen per 1500. fl. a 15. bz.

Accord passé par Elisabeth Kleiber veuve de Martin Eck l’aîné, assistée de son fils Jean Adolphe Eck et de son gendre Sébastien Kugler au sujet d’une dette de son fils Martin Eck
1633 (ut spâ. [19. Januarÿ]), Chambre des Contrats, vol. 471 f° 39-v
Erschienen Elisabeth Kleiberin, weÿ: Martin Ecken deß eltern und burgers see: alhie wittib vogt H Bernhard Betz gross. Rhats v.wanther, mit beÿstand seiner Vogts frawen sohns und dochtermanns hanß Adolff Ecken deß Kürschners und Bastian Kuglers deß Kupferschmidts An j.
So dann hanß Georgen weÿ: hanß Schneiders auch gewesenen Kürschners s: nachgelaßenen Sohns Jetziger Vogt Christoff Wolle d. Kürschner Am 2. theil,
Zeigten An Vnd bekannten, demnach ihr Kleiberin son Martin Eck der Jünger vorgedachten hanß Georg Schneiders vogt gewesen vnd demselben Vogt sohn in wehrender Vogteÿ vermög der den 3. Aprilis 1627. vfgerichten v.schreib. XXV. lb schuldig worden (…)

Il ressort de ce qui précède et de l’acte de vente ci-dessous que la maison qu’a achetée Martin Eck (le jeune) revient à Elisabeth Kleiber, veuve de Martin Eck le vieux, et à ses deux enfants. Les enfants de Martin Eck et d’Elisabeth (Kleiber) sont baptisés à partir de 1586 à Saint-Pierre-le-Jeune

Baptême, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. p 102, n° 32) 1586. P. Martin Eck, Kürßner, M. Elizabeth, I. Ursula, Compat: Stoffel Feurabendt, N. Peter Feißlings des ferbenrs fraw, Maria Damian Jung. des Wirths tochter Zum Bock Am Zinstag 3. Martÿ (i 55)

Le pelletier Jean Adolphe Eck et les deux enfants d’Ursule Eck issus du chaudronnier Sébastien Kugler vendent la maison à l’orfèvre Gabriel Haas, assisté de son beau-frère barbier Georges Œrtel.

1649 (14. april.), Chambre des Contrats, vol. 503 f° 273-v
(Prot. fol. 92.) Erschienen H Hannß Adolph Eckh der Kürschner und Statt Gerichts Beÿsitzer für sich selbst. Zum halben theil, So dann H Sebastian Kugler der Kupfferschmid und Kleinen Rhats Verwanther für sich selbst. und Julius Kleiber der Kürßner alß noch ohnentledigter Vogt erstgedachts H Kuglers mit weÿl. Fr Ursula Eckhin sein H Hannß Adolphs Schwester ehelich erziehlter noch lebender Zweÿer Kind. Sebastians /:so selbst gegenwärtig war:/ und Elisabethæ, Zum andern halben theil,
haben in gegensein H Gabriel Hasen deß Goltarbeiters mit beÿstand H Georg Örtelß des Barbierrs seines Schwagers
hauß, hoff, hoffstatt, Bronnen mit allen deren Gebäwen alhie in d. Münstergaß, neben der Zunfft stuben Zur Steltz ein: und anderseit neben weÿl. Niclauß Wolffen deß Schneiders seel. Wittib und Erb. hind. auch vff erstgemelts Zunfftstub stoßend gelegen, so verhafftet ist umb 105. lib Capital wie auch 12 lb 3 ß Zinnß Marzahl und Uncost. der Ellend. Herberg alhier, Item dem Stifft St. Marx umb 26. lib 5 ß hauptgut und 2 lib Zinnß und Marzahl, Item Lazaro Wohlfahrts seel. wittibin 50. lib Capital und 4. lib. 7 ß 6 s Zinnß und Marzahl, Item H Adam Behem dem Schaffnern 65 lib 2 ß 6 d Capital und 2. lib 10. ß Zinnß und Marzahl (übernohmen) – umb 132 Pfund

Fils du marchand de vins Georges Haas, Gabriel Haas épouse en 1641 Madeleine, fille du pasteur Jean Œrtel
Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 233-v, n° 22)
1641. Dom. 22 Trin, 21. Eiusdem 2.& vice. Gabriel Haas der Goldarbeiter, Georg Haasen gewesenen Weinhändlers Und Burgers alhie hinderlaßener Sohn, U Jungfr. Magdalena H. M. Johannis Örtel, gewesenen Pfarrers zu Bischoffsheim Zum hohensteig hinderlaßene Tochter. Zinst 23. Novembr : zu S Claus (i 236)
Proclamation, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 15) 1641. Dominica XXI Trinitatis 7. 9.bris. Gabriel Haas der gold Arbeitter, Georg Haaß deß küffers v. Burgers e. sohn vnndt Jf. Magdalena H. Johann Örtels pfarrers zu bischheim Zum hohensteg n. tochter. Eingesegnet d 23. 9.bris St. (i 19)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports. Ceux du mari s’élèvent à 349 livres, ceux de la femme à 163 livres.
1641 (27. 9.bris), Not. Oesinger (David, 37 Not 7) f° 12
Inventarium vndt Beschreibung Aller und Jeeder Haab vnndt Nahrung, So der Ehrengeachte vnndt Kunstreiche H. Gabriel Haaß burger vnndt Goldtarbeiter allhie Zue Straßb. vnd die Ehren vnndt tugendtsahme Fr. Margaretha Örtlerin Zusammen in ihren Ehestandt gebracht (…) So beschehen Sambstags den 27. 9.bris A° 1641.
Des H. unverändert Zubringens. Guth, Sa. Haußraths 36, Sa. Werckzeugs Zum Goldtarbeiter handwerckh gehörig 32, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 33, Sa. Guldine Ring 246, Summa summarum 349 lb
Der Frawen Zubringend. unverändert Guth, Sa. Haußraths 99, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 13, Sa. Guldinen Ring 25, Sa. der Baarschafft 25, Summa summarum 163 lb

Gabriel Haas et Madeleine Œrtel se lèguent mutuellement leurs biens
1648 (7. 8.bris), Chambre des Contrats, vol. 501 f° 556-v
(Prot. fol. 149.) Erschienen H Gabriel Haas der Goltarbeiter und Burger Zu Straßburg, und Magdalena Örtlerin beÿde Eheleuthe, durch Gottes miltreiche Güte gesunden stehend. und gehender leiber, auch völlig. Verstandts, richtiger Sinn, undt vernünfftig. Rede, die Verordneten, daß wann der Allgewaltige Gott Sie beÿde Eheleuthe über Kurtz od. lang durch den Zeitlich. todt von einander trennen würde, alß dann daß letztlebende Ehegemächt alle deß erstverstorbenen Verlassenschafft nichts davon alß wann Kind. vorhanden weren denenselben die legitimam und natürlich. Pflichtteil ohnbeschwährt außgestellt, sein leben lang Widem Weiß ruhig. Vnd ohne männiglichß Inntrag zu genieß. haben, Auch im fall Keine Kinder vorhanden Weren (…)

Madeleine Œrtel meurt en 1673 après avoir institué pour légataires de ses bien son mari pour moitié et pour l’autre moitié ses deux frères, le pasteur Philippe Œrtel et le docteur en médecine Jean Œrtel. Les experts estiment la maison à la somme de 500 livres. La masse propre au veuf est de 303 livres, celle des héritiers de 325 livres. L’actif de la communauté s’élève à 2 491 livres, le passif à 892 livres

1673 (22.1.), Not. Oesinger (David le jeune, 38 Not 6) n° 1
[Intitulé fragmentaire] Inventarium un[d beschreibung aller] vndt Jeder Haab, Nahrung [und Güttere, Li]gender und Vahrender [Keinerleÿ davon] außgeschloßen, So Weÿl. [die Ehren und] Tugendreiche Fr. Ma[Magdalena gebohrne Örtlerin] des Wohl Ehrenvesten f[orgeachten vndt Kunstreichen H [Gabriel Hasen deß ] Goldtarbeiter und [E. E. Kleinen Raths] Alten Beÿsitzers, a[uch burgers zu] Straßburg gewes[ene Hausfrau welche] Zu nächst abgew[ichenen (-) das] Zeitliche mit dem [ewigen verwechselt hinter] laßen, Welche auff
erfordern Vndt beg[ehren de]rer von der seel. [abgeleibten durch ihres] Testamentum nunc[upativum instituirte] Erben inventirt (…) So beschehen vndt [angef]angen Mittwochs den 22.ten Janu[arÿ Anno] 1673.
Die In Gott seelig Verstorbene Fr. seel. hatt Zu Erben per Testamentum verlaßen 1. des Wohl Ehrenvesten fürsichtig vnd Weiße Kunstreich. H Gabriel Haasen Goldtarbeiter v. E.. E. Kl. Raths Alten beÿsitzer ihren hind.laßenen Eheherrn Zu einem halben Stamm theil. 2. den Wohl Ehrwürdigen Herrn M Philipp Örtlen vnd Wohlmetitirt. Pfarrherrn Zu Gottesweiler [ihres] Brudern In den vbrigen halben Stammtheil Zum halben theil, 3. H Johann Örtlen Medicinæ Doctorandum der verschiedenen Fr. seel. verstorbenen, Bruders seel. hind.laßenen Sohn, so an Jetzo in der Frembde auch Zum halben Stammtheil Zur übriger helffte deßen Geschworner vogt obgedachter H Gabriel Haaß ahn deßen stelle H Isaac Kübler Silberarbeiter vnd burg. alhie alß geordtnener Theilvogt Zugeg.

In einer in der Münstergaßen alhie Zu Straßburg gelegenen Vndt in dießer Verlaßenschafft gehöriger Behaußung, welche hernach gehöriger Orthen auch eingetragen würdt hatt sich befunden alß volgt
Vff der oberen bühnen, In der Cammer A, Vff dem obern gang, In der Cammer B, In der Cammer C, Vor dießer Cammer, In der Cammer D, Im hindern Stüblin, In dem obern Küchel, Im obern Haußöhrlein, In d. Obern vordern Stuben, In d. Vndern Wohnstuben, Im Keller
Eigenthumb ahn einer Behaußung (T.) It. j hauß hoff hoffstatt mit allen deren gebewen, Begriffen, Rechten, Zugehörden vnd gerechtigkeiten, geleg. alhie Zu Strassburg in d. Münstergaß 1.s. neben d. Zunfftstub Zur Steltzen v. 2. s. neben hanß Geörg Branden dem glaßer, hind. vff vorgemelte Zunfftstub stoßend, So allerdings freÿ Ledig vnd eig. Vnd hiehero æstimirt vnd angeschlag. worden pro 500 lb. Hierüber meldet ein Perg: in alhies. Canc. Contr. st. auffgerichtet v mit dero anhangendem Contr. Ins: verwahrte Kauffverschreibung, welche datirt ist d. 14.ten Aprilis A° 1649. signirt mit altem N° 8 vnd jetzt aber N° 5.
Ergäntzung des H. Wittibers unverändertes Vermögen. Nach Inhalt des über beeder Ehe Persohnen durch Not : David Ösinger Seniorem in A° 1641. In den Ehestande Zugebrachter Nahrung hatt mann dem herren Wittiber wegen des Abgangs Zu ergäntzen (…)
Vermög durch mich Vor: vnd nachgemelten Notarium vber weÿl. Fr. Magdalenæ Koppin des auch weÿl. H. Hans Mülers gewesenen Gastgebers Zum Rappen vnd alten Großen Raths verwanthen alhier seel. hind.bliebener wittiben seel. Verlaßenschafft (…)
Abzug In dieses Inventarium gehörig. Des Herrn Wittibers Unverändert Vermögen, Sa. haußraths 1, Sa. Werckzeugs Zum Goldarbeiter Handwerckh gehörig 11, Sa. Ergäntzung 290, Summa summarum 303 lb
Der Erben Unveränderte Verlaßenschafft, Sa. Haußraths 47, Sa. Silber Geschmeids 10, Sa. Guld. Ring 11, Sa. Pfenningzinß hauptgüuth 44, Sa. Ergäntzung (222, abzug 12, Nach deren Abzug) 210, Summa summarum 325 lb
Theilbare Verlaßenschafft, Sa. haußraths 166, Sa. Werckzeugs Zum Goldarbeiter Handwerckh gehörig wie auch Kunstbücher und Kupfferstuck 11, Sa. früchten 105, Sa. Weins vnd Lährer vaßen 108, Sa. Silber Geschirr und Geschmeids 190, Sa. Guld. Ring, Kleÿnodien Vnd Geschmeids 736, Sa. baarschafft 281, Sa. Pfenningzinß Capitalien 284, Sa. behaußung 500, Sa. Schuld. 107, Summa summarum 2491 lb – Schulden 892, Nach deren Abzug 1589 lb
Sa. præ und legaten 159, Nach deren Abzug verbleibt den Erben 695 – Conclusio finalis Inventarÿ 2228 lb

Gabriel Haas meurt en 1678 après avoir institué pour légataire universelle sa sœur Esther Haas, femme de Samuel Holland, pasteur à Ihringen dans le Kaiserstuhl, près de Fribourg. La maison est estimée à la somme de 500 livres. L’actif de la succession s’élève à 2 775 livres, le passif à 991 livres.

1678 (4.3.), Not. Oesinger (David le jeune, 38 Not 11) n° 11
Inventarium vndt beschreibung Aller: vndt Jeder Haab, Nahrung undt Güethere, Ligender vndt Vahrender, Keinerleÿ davon außgeschloßen, So weÿl. der Ehrenveste fürsichtige, Weise Vndt Kunstreiche Herr Gabriel Haaß geweßene Vornehme Goldarbeiter vndt E. E. Kleinen Raths Alhie alter Beÿsitzer, Auch burger Alhie Zu Straßburg seel. Nachdeme derselbe den 25.ten Januarÿ dieses lauffenden 1678.ten Jahrs Gottes unerforchlichem willen nach dieses Zeitichen mit dem Ewigen verwelchselt, verlaßen, Welche auf gebührliches Ansuchen erfordern vndt begehren der Viel Ehren vndt Tugendsammen frawen Ester Haasin des Ehrwürdigen vnd Wohlgelehrten Herrn Samuel Hohländts Wohlverordneten Parrers Zu Ihringen Fstl. Marggr. Durlachs Herrschafft eheliche Haußfr. des verstorbenen Herren seel. Leiblicher Schwester Vnd Einigen per Testamentum solenne inscriptis Eingesetzter Erbin mit beÿstand des auch Ehrenvesten vnd Wohlvorgeachten Herrn Paul Helbigs auch Goldtarbeiters vndt Burgers alhie on abweseheit ihres Eheherrn ihres erbettenen Herrn beÿstandts (…) So beschehen vndt angefang. Montagß den 4.ten Martÿ A° 1678.

In Einer in d. Statt Straßburg In der Münstergaßen gelegenen Vndt In dieße Verlaßenschafft gehörigen Behaußung, hatt sich befunden alß volgt
Auff der oberen Hindern bühn, Auff d. Truckheneÿ, Im Rauch Cämmerlin, In der Cammer A, Auff dem Obern gängel, In der Cammer B, In d. Cammer C, In der Cammer D, Im obern Haußöhrel, In der hindern Stuben, In der Kuchen. In der Wohnstub, Im Küchel, Im Haußöhren, Im Laden, In der Kuchen, Im Hoff Cammere, Im Keller Eigenthumb ahn Einer Behaußung. Item Ein hauß hoff hoffstatt vndt bronnen, mit allen deren Gebäwen, Begriffen, Weithen, Rechten, Zugehörd. vndt Gerechtig Keiten, Geleg. alhie Zu Straßburg in der Münstergaß 1.s. neben der Zunfftstub Zur Steltz. vnd 2. seith neben Hanß Geörg Brand. dem glaßer, hind. vff vorgemelte Zunfftstub stoßend, So Allerdings freÿ ledig vnd Eÿgen, Vndt hiehero æstimirt v. angeschlag. worden pro 500 lb. Hierüber meldet Ein Perg: in Alhiesig. Cancelleÿ Contractstuben Auffgerichtet vndt mit dero anhangend. Contract Insigel verwahrte Kauffverschreibung, welche datirt ist d. 14.ten April. A° 1649. sig. mit Alt. N° 8 v. 5. vnd darbeÿ gelaßen.
Abzug In dieses Inventarium gehörig. Sa. haußraths 161, Sa. Zum Goldarbeiter Handwerckh gehörigen Werckzeugs 17, Sa. früchten auff dem Kasten 24, Sa. Bibliothec 5, Sa. Weins vnd Lährer Vaß Im Keller 71, Sa. Silbergeschirrs und Geschmeids 158, Sa. Guldener Ring und Geschmeids (495 davon ist wegen des Hohen Anschlags wieder abzuziehen 49, Nach Abzug) 396, Sa. Baarschafft 173, Sa. Pfenningzinß Hauptguth 1213, Sa. Eigenthumbs ahne einer behaußung 500, Sa. Schuld. 52, Summa summarum 2775 lb – Schulden 991, Nach deren Abzug 1783 lb
Summa finalis 2125 lb

Samuel Holland, pasteur à Friesenheim en juridiction de Mahlberg (en Bade) épouse Esther Haas en 1648.
Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 235 n° 8)
1648. Auff den H. Ostertag Herr Samuel Holandt pfarrer zu Frießenheim in der Herrschafft Mahlberg, Georg Holandt des Schneiders und burgers allhier hinderlaßener Ehelicher Son vnd Jungfrau Ester herr Georg Hasen des Küfers vnd Weinhändlers alhier hinderlaßene eheliche tochter (i 253)

Samuel Holland meurt en 1679 en délaissant cinq enfants. La maison est estimée à 500 livres. La masse propre à la veuve est de 1 441 livres. L’actif des héritiers et de la communauté s’élève à 300 livres, le passif à 107 livres.

1679 (27.3.), Not. Oesinger (David le jeune, 38 Not 12) n° 20
Inventarium undt Beschreibung aller undt Jeder Haab Nahrung undt Güethere, Ligender undt Vahrender, Veränderter undt Unveränderter, So Weÿl. der Ehrwürdige und wohlgelehrte H. Samuel Hohlland geweßene treweÿfferige Pfarrer zu Ihringen Hochfürst. Marggr. Durlachischer Herrschafft, Alß derselbe den 17.ten Januarÿ dießes Lauffenden 1679.ten Jahrs das Zeitiche mit dem Ewigen Verwelchßelt, Verlaßen, Welche auf gebührliches ansuchen erfordern undt begehren deß Seel. Verstorbenen H. Pfarrers Hinterbliebener Söhn und töchter (…) Inventirt, durch die Viel Ehren und Tugendsame Fr. Ester Hääßin, die Hinterbliebene Wittib, mit beÿstand David Ösingers des Jüngern Not. Publ. und burgers alhie Ihres geschwornen Vogts ahne statt deßelben, weilen Er beÿ dießem Geschäfft Zugleich Inventir schreiber, der Ehren Veste, fürsichtige und Weiße H. Jacob Habrecht, Kannengießer und Burger alhie auch E. E. Kleinen Raths alten beÿsitzer alß geschworner theilvogt Zugegen (…) So beschehen in Straßburg Donnerstags den 27.ten Martÿ 1679.
Der in Gott ruhende Herr Pfarrer seel. Hatt Zu Erben ab intestato Verlaßen alß Volgt. 1. H Samuel Hohllandt Weißgerber undt Handelßmann Zu Utrecht In Hohllandt geleg. An deßen Statt Weilen derselbe frembd der Ehrenveste fürsichtige und Weiße Herr Daniel Lienhardt, Handelßmann und burger alhier Zugegen, 2. Fr. Esther Hohllandin des Ehrengeachten Meister Hanß Heinrich Käßen des Schuemachers und Burgers alhie Eheliche Haußfr. mit beÿstand deßelben, 3. H. Abraham Hohllandt, Churfrst. Sächßischer Artollerie und fortifications bedienter, 4. Gabriel Hohllandt, den Ledigen Silberarbeitern, 5. Jfr Magdalenam Hohllandin, deren noch ledigen geschworner Vogt der Ehrenveste fürsichtige und Weiße H Isaac Salinus Hoßenstricker und burger auch E. E. Kleinen Raths alhie alter beÿsitzer, so alle dießer Inventation In Persohn beÿgewohnet.
Bericht Wegen der Fr. Wittiben Ergäntzung. Obwohl dieselbe auch wegen Einander der Andern Post. so ihro wehrend Ehe sowohl von ihrem Eingebrachten lst auch von weÿl. Herrn Gabriel Haaßen Goldtarbeitern ihrem brud. seel. ererbten Guth Abgang, die Ergäntzung zu erfordern hette, Weilen ab: Zeit ihrer Verheürathung Ihro Zugebrachte Nahrung halber nichts auffgeschrieben word. vnd In Erwegung Sie mit Ihren leiblich. Kindern Zu thun habe, Alß hatt Sie beÿständlich Ihres Herrn Theilvogts sich ercläret, deßelben nichts Zu prætendiren, sondern auff dieselbe gar und guthwilig verzug Zu thun.

In Einer in der Statt Straßburg In der Münstergaßen gelegenen Vndt In dieße Verlaßenschafft Eigenthümlich gehörigen Behaußung, so hernach gehörigen Orthen eingetragen, hatt sich befunden alß volgt
Ahn Hultzenwerckh. Auff der oberen Kasten, In der Cammer A, In der Cammer B, In d. Cammer C, In der Cammer D, Im Haußöhren Vor dießer Cammer, In der Vordern obern Stuben, Im hindern Stübel, Im obern Haußöhren, In der Kuchen, In der undern Stuben, Im undern Haußöhren
Eigenthumb Ahn Einer Behaußung. (W.) Ein hauß hoff, Hoffstatt vndt bronnen, mit allen deren gebäwen, begriffen, weithen, Recht. Zugehördt. vndt gerechtig Keiten, gelegen alhie Zue Straßburg Inn der Münstergaß einseith neben der Zunfftstub Zur Steltz. andern seith neben Hanß Geörg Brandt. dem Glaßer, hinden vff vorgemelte Zunfftstub stoßendt, so allerdings freÿ Ledig vnd Eÿgen, undt hiehero æstimirt per 500 lb. Hierüber meldet Ein Pergamentene In alhiesiger Cancelleÿ Contract stuben auffgerichtet und mit dero anhangenden Contract Insigell verwahrte Kauffverschreibung, welche datirt ist d. 14.ten Aprilis A° 1649. signirt mit altem N° 8 vnd 5. vnd darbeÿ gelaßen.
Abzug In dieses Inventarium gehörig. Der Fraw Wittiben Unveränderte Vermögenschaft, Sa. haußraths 176, Sa. früchten 24, Sa. Weins 54. Sa. Lährer Vaßen 19, Sa. Bibliothec 6, Sa. Silbergeschirrs und geschmeids 131, Sa. Guldener Ring Jublen und Geschmeids 94, Sa. baarschafft 111, Sa. Pfenningzinß hauptgüther 725 Sa. Eigenthumbs ahne einer behaußung 500, Sa. Schulden 22, Summa summarum 1866 lb – Passiva zu defalciren 425, Nach deren Abzug 1441 lb
Theilbare Verlaßenschafft, Sa. Haußraths 90, Sa. Früchten 10, Sa. Weins 6, Sa. Bibliothec 8, Sa. Silber geschmeids 2, Sa. Guldenen Rings 4, Sa. Baarschafft 153, Sa. Schulden 26, Summa summarum 300 lb – Schulden 107, Nach deren Abzug 177 lb
Summa finalis 1734 lb

La maison revient à leur fille Esther Holland qui épouse en 1678 le cordonnier Henri Kæss, fils du cordonnier Michel Kæss : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration

Eheberedung – Zwischen dem Ehrengeachten Meister Heinrich Käßen dem Ledigen Schuemacher undt Burgern alhier Zue Straßburg Weÿland des Ehren Vesten, Fürsichtigen undt weißen Herren Michel Käßen auch geweßenen Schuhmachers undt Burgers auch Eines Ehrsammen Großen Raths alten Beÿsitzers alhie seeligen nach todt hinderlaßenem Ehelichem Sohn, alß bräutigalb an einem
So dann der Ehren undt Tugendsamme, Jungfrauen Ester Hollandin des Ehrwürdigen undt wohlgelehrten Herrn Samuel Hohlandts Wohlbestellten Pfarrers Zue Ihringen Hochfürstlicher Marggräffisch Durlachischer Herrschafft, mit der auch Viel Ehren undt Tugendreichen frauen Ester Haaßin seiner lieben Ehefrauen Ehelich erzeügter dochter alß Jungfrau Hochzeiterin andern Theils (…) So beschehen undt Verhandelt In des heÿligen Reichß freÿen Statt Straßburg Freÿtags den 5. Aprilis Im Jahr des Herrn alß mann Zahlte 1678. [unterzeichnet] Ich henrich Käß alß hoch Zeiter bekene wie obstet, Frantz Reinthaller als des hoch Zeiters Mutter vogt

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 276-v n° 15)
1678. Dom. Misericordia 14. April. Heinrich Käß der Schuomacher, Weÿl. Hn Michael Käsen des Schuomachers vndt E. Ehr. Großen Raths alten Beÿsitzers nachgelas. ehel. Sohn Vnd Jfr. Esther Herrn Samuel Holand Pfarrers zu Irigen In der Obern Marg Graffschafft eheleibl. Tochter. Copulati Eod. die [Donnerst 25. April] (i 289, proclamation cathédrale f° 55)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports. Ceux du mari s’élèvent à 178 livres, ceux de la femme à 491 livres.
1678 (3.5.), Not. Oesinger (David le jeune, 38 Not 11) n° 16
Inventarium undt Beschreibung Aller: undt Jeder Haab Nahrung undt Güethere, Ligender undt Vahrender, Keinerleÿ davon außgeschloßen, So dem Ehrengeachten Mr Heinrich Käßen dem Schuemachern, Undt der Ehren undt Tugendsammen Fr. Ester Hohllandin beeden Ehegemächten undt Burgern alhie Zue Straßburg Eigenthümlich Zueständig Undt Sie alß ein Unverändert Guth in die Ehe gebracht – So beschehen In Straßburg Freÿtags den 3.ten Maÿ A° 1678
Abzug in dießes Inventarium gehörig, Des Ehemanns Zugebrachte Nahrung, Sa. 132, Sa. Werckzeugs Wie auch Leder Zum Schuhmacher Handwerck gehörig so d. Ehemann Im ledigen Standt gehabt 46, Sa. Früchten 15, Sa. Lähren Vaß 4, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 22, Sa. der Baarschafft 31, Summa summarum 252 lb
Der Ehefrau Zugebracht guth, Sa. Haußraths 111, Sa. Silber geschmeids 34, Sa. Guldinen Ring 16, Sa. baarschafft 10, Sa. Pfötter Gottel und geschenckt gelts 6, Summa summarum 178 lb
Volgt nuhn auch Waß die Ehefrau auff abschlag Ihres Legats empfangen, Sa. haußraths 85, Sa. Silbergeschmeids 4, Sa. Schuld 200, d. Ehefrau verschafftes Legat 290 lb, Ehesteur 23 lb, der Ehefrau Zugebrachte Nahrung 491 lb

Henri Kæss hypothèque la maison au profit du cordonnier Jacques von Auenheim. En marge, quittance accordée à Frédéric Reinthaler, tuteur des enfants Kæss

1687 (ut supr. [7.7.]), Chambre des Contrats, vol. 557 f° 389
Henrich Käß der Schuhmacher
in gegensein ut supra [hans Jacob von Auenheim deß Schuhmachers] – schuldig seÿe 75 pfund
unterpfand, hauß, hoff, hoffstatt, bronnen, sambt allen deren Gebäuen, Rechten und zugehördten, Allhier in der Münstergaßen, einseit neben der Zunfft Stuben zur Steltzen, anderseit neben weÿl. Georg Brand. deß Glaßers sel. witt. und Erb. hinden auff vorged. Zunfftstub stoßend
[in margine :] Susanna, gebohrne Berneggerin, deß hierinn gemeldt. Creditoris nachgelaßene wittib, mit beÿstand hans Georg Gerlachs deß Schuhmachers ihres ietzig. Ehevogts, So dann Friderich Reinthaler der Schuhmacher vorged. Creditoris nachgelaßene Kind. Vogt (quittung) den 1. Januar. 1691

Esther Holland meurt en 1693 en délaissant quatre enfants. Les experts estiment la maison à la somme de 437 livres. La masse propre au veuf est de 10 livres, celle des héritiers de 623 livres. L’actif de la communauté s’élève à 192 livres, le passif à 331 livres

1693 (25.8.), Not. Pantrion (Jacques Christophe, 40 Not 1)
Inventarium vnd Beschreibung aller haab, nahrung vnd Gütere, so weÿland die Ehren: vnd tugendreiche fraw Ester Käßin, gebohrne Hollandin des Ehren vorgeachten vnd Wohlachtbahren Herrn Heinrich Käßen, Schuhmachers vnd burgers alhier geliebte haußfrau, nunmehr seel: nach ihrem Freÿtags den 1. Maÿ Jüngsthin aus dießer welt genommenen tödlichen Ableiben Zeitlichen verlaßen, welche auf ansuchen erfordern und begehren, des Ehrenhafften vndt wohlvorgeachten Herrn Friderich Reinthalers, Schuhmachers vnd burgers alhier, alß Geordnet: und Geschworenen Vogts Ester, Mariæ Magdalenæ, Michel vnd Johannis der Käßen, der Verstorbenen vnd in Gott ruhenden frawen seel. mit oberwehntem ihrem hinderpliebenen Wittwer ehelich erzeugter Kinder vnd ab intestato verlaßener nechster Erben inventirt (…) Actum Straßburg Dienstags den 25.ten Aug: 1693.

In einer alhie in der Statt Straßburg in der Münstergaßen gelegenen vnd in diese Verlaßenschafft gehörigen behaußung ist befunden worden wie volgt
Ane hültzen: vnd Schreinerwerck, Vff der bühnen, In der Cammer A, Vor dieser Cammer, In der Cammer B, In der Cammer S, In der Cammer D, In der hindern Stuben, in der hindern Kuchen, In d Wohnstuben, Im Haußöhren, In der Vordern Stuben, In d. Vordern Kuchen, Im Zuricht Kämmerlein, Im Hoff, Im Keller
Bericht ane statt des Wittwers Unveränderten guths Ergäntzung. demnach man gleich anfangs dießer Inventation gesehen, daß die theilbare verlaßenschafft nicht Sufficient die vorhandene passiva, Ingleichen der Kind. vnd Erben Mütterlichen guths Ergäntzung außzuweißen, weniger der Wittwe, wan uch schon die theilbahre beßerung vffgerechnet wurden wegen seines abgegangenen vnd ermanglend. guths einige *entern Zu Geben (…)
Ergäntzung der Erben unveränderten Guths, Auß einem über eingangs gemelter beeder Eheleuthe in den Ehestand zusammengebrachte Nahrung, durch weÿl. H. David Ösinger jun: Notarium in Anno: 1678. auffgerichteten Inventario
Eigenthumb ane einer Behaußung so den Erben unverändert. (E.) Item hauß höfflein, hoffstatt vnd bronnen, mit allen deßen Gebäwen, begriffen, Weiten, Rechten, Zugehörden, vnd Gerechtigkeiten, geleg. alhier in der Statt Straßburg, in der Münstergaßen, eins. neben E. E. Zunfft Zur Steltzen, anders. neben Philipp Wolffen dem Pastetenbecken, hind. vff gemelte Zunfftstub Zur Steltz stoßend, Welche behaußung die verstorbene frauwen seel. beÿ weÿland Fr. Ester Hollandin Ihrer Mutter verlaßenschafft abtheilung (+ laut i. durch H Johann Philipp Schüblern Not. darüb. v.fertigter Designation) von übrigen ihren Mit Erben Käufflich cedirt worden vnd ist beÿ dießer Inventation sammenthafft durch der Statt Straßburg geschwohrne Werckmeistere krafft überschickten Schatzzeduls æstimirt vnd angeschlagen worden pro 437 lb. 10. ß d. Davon gehen Jährlichen 2. lb s à 4 pro Cento frawen Magdalena herbackin gebohrne Hollandin der Verstorbenenn seel. Schwester, so ein Kauffschillings rest vnd dieselbe ane ihrem Antheil Zu verzinßen stehen laßen thut in restirendem Capital abzulöß. 50. lb. Nach solchem abzug Verbleibt ane hievor geschriebenen Anschlag p. rest übrig 387 lb 10 ß d.
Darüber besagt i. alt. Perg: Kauffbr. in alhiesig. Cancelleÿ Contractstuben gefertigt, vnd mit deroselben anhang. Insigel v.wahrt, datirt d. 14.t April A° 1649. mit alt. N° 5 vnd 8. notirt, vnd darbeÿ gelaßen. Inhaltend welch. gestald. weÿl. H. Gabriel haaß nunmehr längst seel. obige behausung hiebevor ane sich gebracht.
Abzug In dieses Inventarium gehörig. Des Wittibers vnveränderte Nahrung, Sa. haußraths 21, Sa. Werckzeugs 2, Sa. Silbergeschirrs vnd geschmeids 6, Sa. baarschafft 18, Summa summarum 48 lb – Schulden 37, Nach solchem abzug 10 lb
Der Erben unverändert Vermög. Sa. haußraths 65, Sa. Silbers 9, Sa. Goldenen Ring 10 Sa. d. baarschafft 3, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 20, Sa. Eigenthums ane einer behaußung 387, Sa. Schulden 37, Sa. Ergäntzung 88, Summa summarum 623 lb
Die Theilbare Verlaßenschafft, Sa. haußraths 75, Sa. leere vaß 12 ß, Sa. Leders gemacht vnd ohngemacht Arbeit Zum Schuhmacher handwerck gehörig 99, Sa. Silbers 12, Sa. Guldenen Ring 14 ß, Sa. d. baarschafft 4, Summa summarum 192 lb – Schulden 331 lb ; Mehr theilbar Schulden alß theilbahr Guth
Conclusio finalis Inventarÿ 494 lb
Abschatzung Sambstags d. 18.ten Julli 1693. Auff Behegren deß Ehrbahren vnd bescheidenen Meister Heinrich keeß Burger vnd schuh Machers behaußung allhier in der Statt Straßburg in der Münstergaßen Ein Seitzes Neben phillips Wolff dem basteten becker ander seitzs Neben E E Zunfft Stub Zur Steltzen hinden auff gedachte Zunfft Stub Stoßent, welche behaußung Sampt Neben Gänge vnd hinder gebeÿe höfflin vnd bronnen auch übrigen begriffen recht vnd gerechtig Keit Wie solches in der besichtigung befunden vnd dem Jetzigen preiß vnd Wehrt Nach angeschlagen, Vor Vnd Vmb Acht hundert Sibentzig Finff Gulden. Bezeÿgens der Statt Straßburg Geschwohrne Werckhleuthe, Joseph Lauttenschlager alter Werckmeister, Johann Feÿlotter Werckmeister deß Zimmerhoffs, Jacob Staudacher werckh Meister des Maurhoffs.
Eheberedung (…) So beschehen undt Verhandelt In des heÿligen Reichß freÿen Statt Straßburg Freÿtags den 5. Aprilis Im Jahr des Herrn alß mann Zahlte 1678.
Codicill – 1680 (…) der 5. Septembris Alten Calenders Zwischen 13 und 1 Uhren Zu Mittag vor weÿland herrn Johann Jacob Schatzen Notario publico jurato (…) persönlich kommen und erschienen it der Ehrenhafft Heinrich Käß, Schuhmacher und dann die Ehren und Tugendsame Fraw Ester Hollandin beede Eheleüthe und burgere alhier, Si die Fraw Zwar hochschwanger geend, Jedoch beede noch auffrecht, gehend und stehehder leiber (…)

Henri Kæss se remarie en 1694 avec Marie Dorothée Carol, veuve du pasteur David Schlachtmann : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration
1694, Not. Pantrion (Jacques Christophe, répert. 65 Not 45)
Eheberedung – H Heinrich Käßen Schumach: vndt fr. Mar: Dorotheæ weÿl. H. M. David Schlachtmans geweß. Pfarrers Zu Rödern seel. Wb.
Eheberedung – zwischen dem Ehrenhafften: und Achtbahren herrn Heinrich Käß, Schuhmachern und burgern allhier alß dem Braüttigamb ane Einem, Andern theils aber der Viel Ehren und Tugendreichen Mariæ Dorotheæ gebohrner Carolin weÿl. deß Ehrwürdig und Wohlgelehrten Herrn M. David Schlachtmann geweßenen freÿh. Flekensteinischen Pfarrers zu Röderen nunmehr seel. nachgelaßener Wittibin alß der Hochzeiterin – Beschehen und Verhandemt in der Königl. Freÿen Statt Straßburg Donnerstags den 4. Februarÿ Anno 1694. [unterzeichnet] Heinrich Kaeß als hoch Zeitter, mariä doredeä carilo als hoch Zeiderrin – Jacob Christoph Pantrion, ad hæc pacta dotalia in specie requisitus

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 43-v, n° 270)
1694. Dom: Sexagesima seÿn außgeruffen. Meister Heinrich Käß Schumacher und burger Fr. Maria Dorothea weiland hn. M David Schlachtmanns geweßenen Pfarrers Zu Rödern, Freÿh. Fleckensteinisch herrschafft nachgelaßene Wittib. Seÿnd copulirt worden mittw. den 24. febr. [unterzeichnet] Heinrich Kaeß alß hochzeiter, marie dorodea schlacht mann als hoch Zeiderien ( i 44)

Fille du marchand de bois Nicolas Carol, Marie Dorothée Carol épouse en 1685 David Schlachtmann, fils du cordonnier Matthieu Schlachtmann
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 202, n° 56)
1685. d. 7. Novembris. H. M. David Schlachtmann Pfarrer Zu Rödern Flecksteinischer herrschafft Matthäi Schlachtmans burgers und schuhmachers alie ehl.sohn. J. Maria Dorothea, Joh: Niclauß Carlen des burgers v. Holtzhändlers (olim XV.ner) ehl. tochter (i 203)

Marie Dorothée Carol meurt en 1702 en délaissant une fille de son premier mariage et cinq enfants du veuf. Le prix d’estimation de la maison est repris de l’inventaire précédent. La masse propre au veuf est de 514 livres, celle des héritiers de 1 061 livres. L’actif de la communauté s’élève à 271 livres, le passif à 319 livres

1703 (25.1.), Not. Pantrion (Jacques Christophe, 40 Not 12)
Inventarium vnd Beschreibung aller Haab vnd Nahrung, so weÿl. die Viel Ehren und Tugendreiche Fraw Maria Dorothea Käßin gebohrene Carolin des Ehrenhafften vnd Achtbaren H. Heinrich Käßen Schuemachers v. Burgers alhie geweßene geliebte haußfraw nunmehr seel: nach Ihrem Montags den 19.ten Junÿ des abgelegten 1702. Jahres, aus dießem Mühesamen leben genommenen tödlichen hintritt Zeitlichen verlaßen, welche auf freundliches ansuchen erfordern vnd begehren der abgeleibten fr. seel.in Zwoen verschiedenen Ehen Ehelich erzeugter Kinder vnd ab intestato verlaßener Erben wie auch fero geschwornen herren Vögte inventirt (…) Actum Straßb. Donnerstags den 25.ten Januarÿ Anno 1703.
Die abgeleibte fr: seel. hat ab intestato Zu Erben verlaßen 1. Annam Dorotheam Schlachtmännin so die Fr. seel, mit auch weÿl. H. David Schlachtmann gewesenen wohlmeritirten Pfarrern Zu Rödern freÿh. Fleckst. Herrschafft in erster Ehe erzeugt, dero Geschworner Vogt der Ehrenhafft und Achtbare H Jacob Schlachtman Schuhmacher v burger alhier, welcher dieser Inventation persönlich beÿgewohnt,
2. Margaretham Salome, 3. Johannem Henricum, 4. Mariam Barbaram, 5. Johannem Georgium und 6. Mariam Cleophe Käßin der in Gott ruhend. fr. seel: mit eingangs erwehntem Ihrem hinderblibenen Hn Wittiber in dieser Ihrer andern Ehe Ehelich erzeugtte Kinder, welche Anfangs mit weÿl. dem Ehrenvesten vnd vorgeachten H Johann Christoph Städeln E. E. alten Kleinen Raths beÿsitzer bevögtiget gewesen, der auch dieß Inventation noch inn persohn assistirt, als er aber gleich demnach gestorben, ist sein stell anderwerts ersetzt worden mit dem Ehrenhafften vnd vorgeachten H Daniel Braunen Schuhmachers vnd burgers alhier wo auch würcklich præstanda gehörig. orthen abgelegt
Eheberedungs Copeÿ – Copia Testamenti reciproci

In einer alhier in der Statt Straßburg in der Münstergaßen gelegener vnd in diese Verlaßenschafft gehöriger behaußung ist befund. worden wie volgt
Ane Hültzen werck. Auf dem frucht kasten, In der Cammer A, In der Cammer B, In der Soldaten Cammer, Vor diesen gemachen, In der Cammer C, In dem hindern Stübel, In der Wohnstuben, In der Kuchen, Vor der Kuchen, Im haußöhren, In d. hindern Kuchen, In der undern Stuben, In der vndern Kuchen, In dem Keller
Sa. auß dem Erbe Zu bezahlend. Erstlichen soll der Wittwer seinen mit weÿland frauwen Ester Käßin gebohrner Hollandin seiner ersten Hausfrauwen seel. ehelich erzeügen 4. Kindern, nahmentlich Jungfr Ester, Mariæ Magdalenæ, Michel vnd Johann Käßin
Item Mariæ Dorotheæ Schlachtmänin der Verstorbenen, Frauen seel. dochter erster Ehe, soll man, so ihrentwegen beÿ weÿl. Fr. Mariæ Evæ Schlachtmännin gebohrne Hayderinin ihrer Großmutter seel. Verlaßenschaffts abtheilung
Eigenthumb ane Häußern (W.) Item hauß, hoffstatt, höfflein vnd bronnen, mit allen deßen Gebäuen, begriffen, Weiten, Rechten, Zugehörden vnd Gerechtigkeiten, geleg. alhier Zu Straßburg in der Münstergaßen, einseit neben E. E. Zunfft Zur Steltzen, ands. neben Philipp Wolffen dem Pastetenbecken, hinden auff gemelte Steltzen Zunftstub stoßend, So freÿ ledig vnd eig. durch der Statt Straßburg Geschwornen Werckmeisteren beÿ weÿl. Fr. Ester Käßen gebohrnen Hollandin des Wittwers erstern haußfr. seel. Verlaßenschaffts Inventation, so in Anno 1694. vorgang. æstimirt worden, dabeÿ mann es auch wid. gelaßen p. 437 lb. 10. ß d. Weg. dießer behaußung ist allein vorhanden i. alt. Perg: Kbr. datirt d. 14.t Aprilis 1649. Inhaltend welcher gestalden weÿl. H. Gabriel Haaß nunmehr längst seel. solche Käufflich an sich gebracht, mit alt. N° 8 vnd 6. notirt. Es ist aber mehrgerührte Behaußung obbesagter Wittwers vorigen haußfrauwen seel: in Anno: 1687. beÿ weÿl. Fr. Ester Hollandin gebohrner Haaßin Ihrer Mutter seel.verlaßenschaffts Inventation vnd abtheilung laut einer durch H. Not. Johann Philipp Schüblern darüber verfertigter designation von Geschwüsterd. vnd Mit Erben Käufflich cedirt vnd überlaßen worden
(E.) Item hauß, hoff, hoffstatt in der Haanengaßen (…)
Ergäntzung des Wittwers unveränderten Guths. Laut eines durch mich vor: und Zu endt unterschriebenen Notarium über eingangs gemelter beed. Eheleüthe in den Ehestand Zugebrachte Nahrung in Anno 1694: auffgerichtet
Series rubricarum huius Inventarÿ. Des Wittibers vnveränderte Nahrung, Sa. haußraths 55, Sa. Werckzeugs Zum Schuhmach. handwerck gehörig 2, Sa. Leeren vaß 3, Sa. Silbergeschirrs vnd geschmeids 21, Sa. baarschafft 30, Sa. pfenningzinß hauptgüther 358, Sa. Eigenthums ane i. behaußung 437, Sa. Erg. 274, Summa summarum 1182 lb – Schulden 667, Nach solchem abzug 514 lb
Dießem nach würd auch der Erben unveränderte Nahrung beschrieben. Sa. haußraths 81, Sa. Silbers 17, Sa. guldenen Ring 20, Sa. der baarschafft 2, Sa. Pfenningzinß hauptgüther 673, Sa. Eigenthums ane einer behaußung 200, Sa. Antheils ane einem Gültguth 12, Sa. Schulden 25, Sa. Ergäntzung 28, Summa summarum 1061 lb
Die Theilbare Verlaßenschafft, Sa. haußraths 40, Sa. früchten 24, Sa. Wein vndt vaß 102, Sa. Leders vnd Schue Zum Schuhmacher handwerck gehörig 71, Sa. Silbers 27, Sa. guldenen Ring 1, Sa. der baarschafft 3, Summa summarum 271 lb – Schulden 319 lb ; Mehr theilbar Schulden alß theilbahr Guth 48 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 2187 lb
Wÿdemb, So der Wittwer wegen einer Kinder Erster Ehe Zugenießen hat. Craffft einer von Ihme Wittwern vnd weÿl. Frauen Ester Käßin geborner Hollandin seiner ersten haußfrau seel: von weÿl. Herrn Johann Jacob Schatzen Notario seel. in Anno 1680. auffgerichteten Codicilli reciproci (…)
Eheberedung (…) Beschehen und Verhandelt in der Königl. Freÿen Statt Straßburg Donnerstags den 4. Februarÿ Anno 1694

Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que les impôts acquittés étaient calculés d’après une fortune sous-évaluée de 300 florins (150 livres) sur un total de 4 300 florins
1703, Livres de la Taille (VII 1173) f° 177-v
(Schumacher, F. 219.a, N° 740) Weÿland Frauen Mariæ Dorotheæ Käßin, Heinrich Käßen deß Schumachers und burgers allhier geweßener haußfrawen Verlaßenschafft, jnventirt Nots: Pantrion.
Concl: fin: inv: ist fol: 110.b – 2187. lb, 6 ß 2 ¼ d. die machen 4300. fl., verstallte 4000 fl. vnd also 300. fl. Zu wenig.
Von welchen 4000 fl. daß Stallgelt außstehet macht 7. lb 7 ß
Macht von nicht verstallen 300. fl. pro Sechs jahr in duplo macht à 18 ß – 5 lb 8 ß
Und auch so viel in simplo trifft à 9. ß – 2 lb 14 ß
Item si thun die Geborr – 2 ß 8 d
So dann ist vor die abhandlung 2 lb 2 ß 6 d – Sa. 18. lb 2 ß 5 d
Auf bitten gehet ab dreÿ jahr in duplo, und vier jahr in simplo, thun 4. lb 10. ß, Restirt annoch 13. lb 12. ß 2 d
dt. 9. Julÿ 1703.

Partage après la mort de deux filles de Henri Kæss, Marie Barbe et Marie Cléophée
1707 (17. 9.bris), Not. Pantrion (Jacques Christophe, 40 Not 19)
Abtheilungs Concept über Weÿland Mariæ Barbaræ und Mariæ Cleophe Käßin, auch Weÿl. H Heinrich Käßen, geweßenen Schuemachers, mit weÿl. Frauen Maria Dorothea Carolin seiner Andern haußfrauen seel. ehelich erzeugter beeder, und gleich nach ihren den Eltern respe. Anno 1706: et 1707. verstorbenen döchterlein seel. Verlaßenschafft auffgerichtet, den 17.ten 9.bris Anno 1707.
Eingangs gemelte beede Käßische Verstorbene döchterlin haben ab intestato Zu Erben verlaßen 1. Mariam Dorotheam Schlachtmännin, der weÿl. H. Johann Schlachtmann, Schumacher v. burger alhier, 2. Ester Schlachtmännin, gebohrne Käßin, Jacob Schlachtmanns des Jüngern Schuhmachers haußfrau, 3. Mariam Magdalenam, 4. Michaeln, 5. Johannem die Käßen, dieser dreÿer Geschworner vogt H Hanß Georg Holbe Schuhmacher vnd burger alhier, 6. Margaretham Salome, 7. Heinrichen vnd dann 8. Johann Georg Käßen, Nechstgemelter dreÿer Käßischer Geschwüsterdt geschworner vogt H Daniel Braun, auch Schuhmacher vnd Burger alhie. Alle der abgelebten Käßischer döchterlein resp° ein: vnd vollbändige geschwüsterd, und ab intestato Zu gleich. theilen Verlaßene Erben.

Die Behaußung alhier Zu Straßburg in der Haanengaßen gelegen Ist den 20. Februarÿ 1708. ane (-) den Meelmann und burgern alhier verkaufft worden, über abzug der vnkosten Th. 400 lb. Daran gebührt vordrist Mariæ Dorotheä Schmachtmännin der dochter erster Ehe, so von eingangs bemelter Fr. Maria Dorothea Carolin seel: mit weÿl. herrn M. David Schlachtmann Pfarrern Zo Rödern erzült worden ein 6. theil thut 66 lb 13 ß 4 d. Item Margarethæ Salome, Heinrich vnd Johann Georg Käßen, dero Kinden anderer Ehe, so noch im leben à 66 lb 13 s 8 d vor 3/6. theil 200 lb
Vnd dann weÿl. Mariæ Barbaræ und Mariæ Cleophe Käßin, den beed. Verstorbenen döchterin letzter Ehe vor 2/6.te theil so dermahlen vnd. ihrer sambliche Geschwüsterden vnd Erben Zuvertheilen à 66 lb 13 ß 8 s, 133 lb 6 ß 8 d

Compte que rend le cordonnier Jean Georges Helbé à ses pupilles, enfants de Henri Kæss et d’Esther Holland. Les locataires de la maison sont l’orfèvre Jean Philippe Schell et Jean Jacques Schlachtmann, beau-frère des pupilles.

1708, Not. Pantrion (Jacques Christophe, 40 Not 21)
Rechnung Mein Johann Georg Helbe, Schuemachers v. Burgers zu Straßburg, alß geordnet vnd geschworenen Vogts Mariæ Magdalenæ, Michaelis und Johann Käßen, weÿl. Herrn Heinrich Käßen auch geweßenen Schuemachers und Burgers alhier mit auch weÿl. Frauen Ester Hollandin in erster Ehe erzeugter dochter und Söhne, Inhaltend alles das Jenige, waß ich vom 28.ten April. 1706: da ich dieße Vogteÿ übernommen, biß den 12. 9.bris 1708. obgemelter meiner Curand. halber inn verschiedene Wege eingenommen, dargegen wider außgeben und sonsten vögtlicher weiße verhandelt habe. Erste Rechnung dieser Vogteÿ.

Eigenthumb ane einer Behaußung. Die denen Curanden vor dreÿ Vierdte theil Gehörige behaußung alhier Zu Straßburg In der Münstergaßen gelegen Ist auch noch in Natura vorhanden, vnd ist mit Consens der freündschafft seithero der übrige vierdte theil von der Curanden Schwester fr. Ester Schlachtmännin gebohrne Käßin auch erhandelt worden, daß nunmehro solche völlig den Vogts Personen Zustehet, darzu mann aber 150. lb vmb die verkäufferin Zu contentiren beÿ der Äckerleinisch. Wittib der Curanden baaßen vnd vatters seel. Schwester (…) entlehnen müßen
Corpus der Vogts Personen Jährlich fallenden hauß Zinßes. (…) Und solle gedachter H: Johann Philipp Schell [der Goldschmid] hinfürter Jährlichen ane haußzinß 30 lb
Item Jacob Schlachtmann der Jünger, der Curanden Schwager soll 15 lb

Autre compte que rend le même, avec un état des dépenses pour réparer la maison. Les locataires sont Jean Jacques Dürrbach et Marie Madeleine Kæss et le cordonnier Jean Guillaume Æckerlin.

1714, Not. Pantrion (Jacques Christophe, 40 Not 32)
Rechnung Mein Johann Georg Hölbe, Schumachers und burgers alhier, als geschwornen Vogts Michaels und Johann Käßen, beeder Schuknecht so bereits majorennes, weÿl. herrn Heinrich Käßen auch geweßenen Schuemachers vnd burgers alhier seel. nachgelaßenen beeder Söhne, Inhaltend alles daß Jenige, Was ich vom 11. Maÿ 1711. alß den beschluß meiner zweÿten rechnung biß Joh: Bapt. 1714. oberwehnter meiner Curandorum halb. inn verschiedene Wege eingenommen vnd dargegen wieder außgegeben habe – Dritte Rechnung dießer Vogteÿ

Corpus der Vogstsöhne jährlich fallenden hauß Zinßes, von der Behaußung In der Münstergaßen alhie gelegen.
Darinnen wohnt Erstlich Meister Johann Jacob Dürrbach Schloßer vnd burger alhier alß Ehevogt Frauen Mariæ Magdalenæ Käßin, der Curanden Schwester vnd gibt jährlich. auff Weÿhenachten Zu Zinß 18. lb
Vnd dann Meister Johann Wilhelm Äckerlin, Schuemacher vnd burger alhier Jahrs uff gedachten termin 19 lb
Verzeichnus außgelegter Baw Cösten in der Käßischen Behaußung In der Münstergaßen alhie gelegen, so Zwischen Mariä Magdalena Dürrbachin gebohrner Käßin, Michael Käßen und Johann Käßen noch gemein vnd ohnvertheilt vom 11. Maÿ 1711 biß Joh. Bapt: 1714.
Anno 1711. Hanß Strauben et Consorten den beeden bronnenschöpffern
Johann Jacob Gerold dem Caminfeg.
hanß Michel Großholtz dem Waßenmeister
dem Schreiner den bod. zu vnd.schlagen
Anno 1712. Johann Jacob Gerold dem Caminfeger
den bronnenschöpffern
Israel Reinbold den Maurer
Johann Jacob Dürrbach dem Schloßer
Anno 1713. Johann Jacob Gerold dem Caminfeger
den bronnenschöpffern
Johann Philipp Biber dem Maurer und Steinhauer
hanß Michel Großholtz dem Waßenmeister
Anno 1714. Wilhelm Otto Bertram dem Schreiner

Partage entre les trois enfants cadets
1717 (6.7.), Not. Pantrion (Jacques Christophe, 40 Not 39)
Abtheil: Außweiß: und resp°. Lüffergegister, Weÿl. H. Heinrich Käßen des Schuhmachers und auch weÿl. Frauen Dorotheæ gebohrener Carolin beeder Eheleüthe und burgere zu Straßburg seel. hinterlaßene 3. Jüngste Kinder, Margaretham Salome, Heinrich und Johann Georg Käßen betreffend, welcher maßen Sie von H Daniel Braunen dem Schumacher ihrem bißherigen Vogt, in specie die vogts dochter Margaretha Salome, so sich ane Johann Eberlin den Schneider verheurathet, vnd deù vogt quittirt, außgewießen worden den 6° Julÿ Anno 1717.

Compte que rend Daniel Braun à son pupille Henri Kæss, issu d’Anne Dorothée Carol
1717, Not. Pantrion (Jacques Christophe, 40 Not 38)
Rechnung Mein Daniel Braunen, Schumachers und burgers alhier, alß geordnet: und geschworenen Vogts Margarethæ Salome, Johann Heinrichs, und Johann Georg Käßen, Weÿlandt Herrn Heinrich Käßen, geweßenen Schumachers vnd burgers alhier, mit auch weÿland Frawen Anna Dorothea Carolin seiner Andern Haußfrawen ehelich erzeugter Dochter und Söhne, Inhaltendt und auß weißend alles das Jenige, waß ich von Joh. Bapt: 1712. biß ostern: 1717. besagter meiner Curanden halben, in verschiedene Wege eingenommen, dargegen wider außgegeben auch Sonsten Vögtlicher weiße verahandelt habe – Dritte Rechnung dießer Vogteÿ

Autre compte rendu à Jean Henri Kæss, disparu depuis plusieurs années, et à Jean Georges Kæss
1723, Not. Pantrion (Jacques Christophe, 40 Not 49)
Rechnung Weÿl. Johann Jacob Dürrbachs geweßenen Schloßers und burgers alhier alß geweßenen Geschwohrnen Vogts Johann Heinrich und Johann Georg Käßen, weÿl. Heinrich Käßen Schumachers vnd burgers alhier Verlaßener beeder Söhn /:davon der erstere schon lange Jahre in der frembde ohnwißend wo er sich der Zeit auffhält:/ hinterbliebener Wittib und Erben, Inhaltend waß gemelter vogt seel. von Martini 1719. biß den 2.t Martÿ 1723. Zu seinem Absterben der Curanden halber in verschiedene wege eingenommen dargegen wider außgegeben auch sonsten Vögtlicher weiß verrichtet und verhandelt hat – Erste und letzte Rechnung dießer Vogteÿ

Les cohéritiers se partagent les biens du disparu Jean Henri Kæss après envoi en possession.
1734 (4.10.), Not. Brackenhoffer (Jean, 4 Not 37) n° 311 (1888)
Zuwißen seÿe hiermit demnach Joh: Heinrich Käßen des verschollenen leedigen Hauß Knechts habende Nahrung Undt Vermögenschaft deßelben geschwüsterde alß nechste Erben ab intestato Zufolg Erkandtnuß E: E: kleinen Raths alten Rathß hießiger Statt de dato 13. 7.br 1734 außgebürget, auch deßweg. den 25. ejusdelm die Behabung gethan, vnd dieselbe in die mass immittiert word., seind daß dannenhero dato Zu end stehendt erstbesagte seine geschwüsterde vndt Erben nahmentlich Fr: Esther Schlachtmännin gebohrne Käßin weÿl. Joh: Jacob Schlachtmanns geweßten Schuhmachers vndt burgers alhier hinderlaßene wittib, ferners Fr. Maria Magdalena gebohrne Käßin, Isac Junden deß Schloßers vndt burgers alhier eheliche haußfraw beÿständlich deßelben, weiters Johann Michael Käß auch Schuemachers vnd burger alhier vor sich selbsten, Item Fraw Dorothea Egelusin geb. Schlachtmännin mit beÿstand H Christian Wolff. Egeluß auch Schumachers und burgers alhier ihres Ehemanns, sodann Margaretha Salome Eberlinin gebohrne Käßin weÿl. Mstr Johann Eberlins gewesenen Schneiders vnd burgers alhier hinterl. wb. vnd Zwar dieße weilen Sie, wie Sie berichtet ohnbevögtigt, gleich wie auch vorbenambste Fr. Ester Schlachtmännin, in dem H. Joh: Michael Käß ihr Bruder vnd vogt hiebeÿ selbsten interessiret ist, mit beÿstand H Philipp Jacob Eberlins geschwornen Käuflers vnd burgers alhier alß hierzu erbettenen assistenten einmüthig zusammen kommen, deß Willens und Vorhabens besagten ihres verschollenen Bruders außgebürgte nahrung fried: und freundlich zu Vertheilen – Straßb. d. 4. 8.br 1734.
Designatio Alles desjenigen so beÿ antheilung Johann Heinrich Käßen des verschollenen leed. Hauß Knechts hinter sich gelaßenen Vermögens der Tugendsahmen Frauen Dorothea Egelußin gebohrner Schlachtmännin, Hn Christian Wolffgang Egeluß des Schuhmachers Haußfr. des Verschollnen Käßen halb Schwester Vor einen 5.ten theil erb: und eigenthümbl: zu und anheim gefallen, auffgerichtet in Anno 1734.

Le cordonnier Michel Kæss cède son tiers de la maison à son frère Jean Kæss et à sa sœur Marie Madeleine, femme du serrurier Jean Jacques Dürrbach

1715 (4.3.), Chambre des Contrats, vol. 588 f° 177
(475) Michel Käß schuemacher
in gegensein Johann Käß schuem: und Mariæ Magd: geb. Käßin beÿständlicht Joh: Jacob Dirrbach schlossers ihres mariti
ein dritten theil für unvertheilt ahn hauß hoffstatt höfflein und brunnen mit allen deßen gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und Gerechtigkeiten allhier in der Münstergass, einseit neben der Zunfftstueb zuer Steltz anderseit neben Bernhard Morphy Perruquenmacher, hinten auff besagte Zunft stueb – welches gantze hauß annoch um 150 verhaftet, geschehen um 425 pfund

L’inventaire dressé en 1723 après la mort de Jean Jacques Dürrbach mentionne que Jean Kæss a cédé sa part de maison à la veuve avant sa mort sans que l’acte ait été passé à la Chambre des Contrats. Les experts estiment la maison à 750 livres.
La veuve se remarie en 1726 avec le serrurier Isaac Jund
Isaac Jund et Marie Madeleine Kæss hypothèquent la maison au profit du fabricant de pâtés Jean Adam Zeltner

1729 (24.10.), Chambre des Contrats, vol. 603 f° 491
Isaac Jundt der Schloßer und Maria Magdalena geb. Käßin in gegensein ihres bruders Michael Käß des schuemachers und ihres schwagers Jacob Schlachtmann auch Schuemacher
Johann Jacob Jundt des Meelmanns als vogts Johann Adam Zeltner Pastenbecks – schuldig 100 pfund
unterpfand, Eine Behausung bestehend in Vorder: und hinderhauß hoff und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, Zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten in der Münstergaß, einseit neben der Zunfft stueb zur Steltz, anderseit neben H. Johann Daniel Boch dem weinhändler hinten auff gedachte Zunfftstueb

Isaac Jund et Marie Madeleine Kæss hypothèquent la maison au profit de Marie Elisabeth Eisenmann, veuve de l’enseignant Jean Ulric Geissler

1737 (30.3.), Chambre des Contrats, vol. 611 f° 228
Isaac Jundt der schloßer und Maria Magdalena geb. Käßin mit beÿstand ihres bruders Hannß Michael Käß des schuhmachers und ihres erstern ehemanns schwagers Johann Martin Haffner des hohldrähers haupbtkandten beÿ E.E. Zunfft zur Steltz
in gegensein Fr. Mariæ Elisabethæ geb. Eisenmännin weÿl. H. Mr Johann Ulrich Geißler super: Gymnas. Præceptoris Primarÿ wittib beiständlich ihres bruders und curatoris S.T. H. Georg Heinrich Eißenmann Med. D. et Prof: publ: Ord: – schuldig seÿen 100 pfund
unterpfand, Eine Behausung bestehend in Vorder: und hinderhauß, hoff und hfs²² mit allen übrigen deren gebäuden, begriffen, weithen, Zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ahne der Münstergaß, einseit neben der Zunfftstub zur Steltz, anderseit neben H. Frantz Graffenauer dem goldarbeiter, hinten auff besagte Zunfft stub – als ein von ihren geschwisterden in Mütterlichen verlassenschafft abtheilung käuflich übernommenes guth

Les héritiers Kæss vendent aux enchères la maison au tourneur d’argent François Christophe Holtzapffel moyennant 1 620 livres

1739 (16.5.), Chambre des Contrats, vol. 613 f° 240-v
weÿl. Mariæ Magdalenæ geb. Käßin in erster Ehe mit weÿl. Johann Jacob Dürrbach dem Schloßer erzeugten Sohns Johann Jacob Dürrbach des ledigen von hier abweßenden schloßers mandatarius H. Johann Philipp Lichtenberger Notarius Publ. und Pract. und dero tochter Maria Magdalena geb. Dürrbachin, Caspar Christian Busch des Paßmentirers Ehefrau, beÿständlich ihres annoch ohnentledigten vogts Johann David Kugler des gastgebers auff der grünenwarth, so dann anfangs benannter Mariæ Magdalenæ geb. Käßin in letster Ehe mit ihrem hinterbliebenen wittiber Isaac Jund dem Schloßer erzeugte beeder Kinder Isaac und Abraham der Jundten geordneter Vogt Johann Jacob Winther der schuemacher mit Zuziehung der Curanden Vatters
in gegensein Frantz Christoph Holtzapffel des Silberdrähers – den 11. hujus obrigkeitlich confirmirten versteigerung
Eine Behausung bestehend in vorder: und hinder hauß, Bronnen, höfflein und hoffstatt mit allen übrigen deren gebäuden, begriffen, weithen, Zugehörden und gerechtigkeiten ahne der Münstergaß einseit neben E. E. Zunfft zur Steltz, anderseit neben Fr Graffenauer dem goldarbeiter, hinten auff gedachte Zunfft stub – den Dürrbachischen kindern zu Zween dritten theilen, so dann ebendenselben und Jundischen beeden kinderen zur übrigen tertz – mit 1100 pfund ausmachende capitalien beladen, auff den fueß von 1620 lb

François Christophe Holtzapffel qui travaille depuis cinq ans à Strasbourg sans s’être inscrit aux années d’épreuve sollicite une dispense pour présenter son chef d’œuvre. Les Quinze l’accordent d’autant plus volontiers que le pétitionnaire est fiancé avec la fille du professeur Kuhn et qu’il a bonne réputation auprès des orfèvres.
1715, Protocole des Quinze (2 R 119)
Frantz Christoph Holtzapffel, Ca. E. Meisterschafft der Träher
(f° 228-v) Sambstag den 13.ten Julÿ – Frantz Christoph Holtzapffel, Ca. E. Meisterschafft der Träher pt° Meisterstücks
G. nôe Frantz Christoph Holtzapffel,s deß ledigen silberträhers Ca. E. Mstr schafft der Träher H. Obermeister, principalis, hat sich umb das Meisterstück Zu verfertigen umb das Meisterstück angemeldet, so ihme aber, ohngachtet er über 5 jahr hier gearbeitet, und niemalen erfahren können, wie viel er muthjahr außzustehen habe, difficultirt werden will, alß bittet deput. et factâ relat. adliss. Zum mstrstück. S. cit. præs/ mag deputation wohl leÿden, bittet es aber neÿ der Von Ew. gn. newgemachte ordung gn. Zulaßen. G. setzts. Erk. ut modo [Oberhandtwercks herren]

(f° 260) Sambstag de 31.ten Augusti – Frantz Christoph Holtzapffel, Ca. E. E. Mstsschafft der Träher pt° Meisterstücks
Iidem [Oberhandtwercks herren] per Eund. [Herrn Secretarium Friden] laßen referiren, daß Frantz Christoph Holtzapffel der ledige silberträher Ca. E. E. Meisterschafft der Träher geklagt, daß dieselbige ihme das meisterstück Zu Verfertigen difficultiren hetten, anbeÿ gebetten ihn darzu gn. Zu admittiren. Beÿ der Deputation habe er Vermeldet, daß er bereits 5 Jahr hier geschafft habe, und nimmermehr erfahren Können, auff wie lange Zait die muthjahr gesetzt were, allein habe nôe. der Meisterschafft Lorentz Geißdott, Hanß Georg Retzlob et Cons. bedütten, daß Gegner es wohl hette wissen können, er zwar 5 jahr allein hier gearbeitet, aber Vermögen artic. sich Zu Vor hette einschreiben laßen sollen, Auff welches Kläger replicirt, daß beÿ der 4.tal Zusammenkunfft davon gesellen vom newen articul keine nachricht wissen Können. Beklagte hetten umb manutenentz deß newen articuls gebetten, Zumahlen ein anderer frembder, so deß Vierlings wittib geheÿrathet, denen selben nachgelebt hette.
alß die sach in deliberation gezogen worden seÿe bericht geschehen, daß dießer deß Herrn Professoris Kuenen tochter Zu heÿrathen willens were, 2° er von den Goldt: und silberarbeitern sehr recommendirt seÿe und weilen noch deßes darzu komt, daß er alß silber träher denen trähern, so in holtz arbeiten, nicht großen schaden thun werde, habe man davorgehalten daß wegen nicht geschehenen einschreibens beÿ ihme gegen erlag 5 lb d. dispensirt werden könte, zumahlen er die 5 jahr, so in dem newen articul enthalten, völlig hier verschafft habe, mit dem anhang, daß er sich doch auch einschreiben laßen und die gebühr wie andere bezahlen solle, die genehmhaltung Zu MGHerren stellend. Erkandt, beliebt.

Originaire d’Eschwege en Hesse, François Christophe Holtzapffel fait dresser un état de sa fortune
1715 (26. 7.br), Not. Oelinger (J. Jacques, 35 Not 2) n° 4 (4)
Designatio Alles deß Jenigen, so der Ehrengeachte Frantz Christoph Holtzapffel der leedige Silbertreher Von Eschwegen auß Heßen gebürtig, dermahlen würcklichen ane Nahrung eÿgenthümlichen besitzet (…) Actum Straßb. d. 26.7.br. 1715.
Sa. 128 lb

Originaire de Saxe, le tourneur en argent réformé François Christophe Holtzapffel qui a l’intention d’épouser la fille du professeur Gaspard Kuhn sollicite auprès des Conseillers et des Vingt-et-Un le droit d’accéder à la bourgeoisie. La commisison nommée à cet effet constate qu’il dispose de la fortune nécessaire et renvoie l’affaire au Grand Sénat
1715 Conseillers et XXI (1 R 89)
Frantz Christoph Holtzapffel der Silberträher auß Sachßen pt° Civilegÿ obtinendi. 90. relation der Hh. Deputirten. 91.
(p. 90) Sambstags den 24. Septembris 1715. – Frantz Christoph Holtzapffel der Silberträher auß Sachßen pt° Civilegÿ obtinendi
G. Ersch. H. Frantz Christoph Holtzapffel der Silberträher reformirter religion auß sachßen gebürtig der will sich verheurath. ahne Mariam Julianam H. Caspar Kuhn Eloquentiæ Professoris tochter prod. geburths vnd lehrbrieffs wie auch confession vnd Vermögenschein bittet Zu * ferner vndersuchung der sach einige herren abzuordnen vnd facta relatione pt° Civilegÿ sie sach ahne EE Großen rath Zuversch*. Erk. Herr XV.er Gangolff vnd H. Rathherr von Stöcken deputirt.

(p. 91) Sambstags den 5. Octobris 1715 – Relation d. Hh. Deputirten wegen Frantz Christoph Holtzapffel ver* pt° Civilegÿ obtinendi.
Herr XV.er Gangolff vnd H. Rathherr von Stöcken rreferiren daß der ihnen auffgetragenen commission Zufolge sich wegen deß Vermögens Frantz Christoph Holtzapffers deß Silberträhers sich erkundenn vnd * befunden hätten, daß solches in 578 ld d 8 ß bestände welches der Implorant auch mit gegebener handtrew erhärte. Erk. wird pt° Civilegÿ die sach ahne E.E. Großen rath gewiesen.

Fils de Conrad Holtzapffel, tourneur à Eschwege, François Christophe Holtzapffel épouse en novembre 1715 Marie Julienne, fille du professeur l’éloquence et d’histoire Jean Gaspard Kuhn
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 151 n° 872)
Anno 1715. den 15. Novembr. seind nach geschehener ordentlicher ausruffung in der Kirch Zu St Thomas ehelichen eingesegnet worden Frantz Christoph Holtzapffel der ledige Silber dreher von Eschwegen Cunrad Holtzpaffel, des burgers und hohl drehers daselbs ehel. Sohn, und Jungfr. Maria Juliana H Johann Caspar Kuhn beÿ löblicher univ. alhier Histor et Eloq. Prof. Publici et Capit. Thom: Canonici ehel. Tochter [unterzeichnet] Frantz Christoph Holtzpffel Als Hoch Zeiter Maria Juliana Khunin als Hochzeiterin (i 153)

François Christophe Holtzapffel devient bourgeois par sa femme quinze jours après son mariage
1715, 4° Livre de bourgeoisie p. 818
Frantz Christoph Holßapffel von Schlwegen der Silberdreher Conrad Holßapffel drehers daselbst sohn, emp. das Burgerrecht Von seiner Fr: Maria Juliana Kuhnin p. 2. gold. fl. 16 ß Wird beÿ E E Zunfft der Zimmerleuth dienen. J. d. 2. Ejusd: [Xbris] 1715 [Christoph Holtzapffel]

Il devient tributaire chez les Charpentiers le 10 décembre 1715.
1715, Protocole de la tribu des Charpentiers (XI 31)
(f° 14) Dienstags den 10.ten X.br. 1715 – Mstr Frantz Christoph Holtzapffel der Silbertreher prod. Stallsch. de dato 2. hujus, bitt vermög deßen, ihme das Zunfft Recht gedeÿen Zu laßen. Erk.willf.

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans une maison du chapitre Saint-Thomas, place Saint-Thomas. Les apports du mari s’élèvent à 50 livres, ceux de la femme à 302 livres.
1715 (20. 9.bris), Not. Oelinger (J. Jacques, 35 Not 2) n° 6 (6)
Inventarium und Beschreibung aller der Jenigen Haab, nahrung vnd Gütere, so der Ehren und Vorgeachte auch Kunstreiche H. Frantz Christoph Holtzapffel Silbertreher, Und die Viel Ehren und Tugendreiche frau Maria Juliana gebohrne Kuhnin, beede Eheleuthe undt burgere allhier zu Straßburg einander einander in Ihrem ohnlängst angetrettenen Ehestand zugebracht (…) Mittwoch d. 20.t 9.bris 1715.
In einer allhier Zu Straßburg ane dem Tomansplahn gelegenen dem Stifft ZuTomæ eÿgenthümblich Zuständigen vnd von beeden Eheleuten dermahlen Zum theil bewohnender Behausung sich volgendermaßen befunden
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Manns Nahrung bet. Sa. haußraths 9, Sa. Werckzeug Zum Silberdrehen gehörig 30, Sa. Silbers 13, Sa. baarschafft 3, Summa summarum 56 lb – Zugelegt die Ihme ane den haussteuren gebührende helffte 88 lb, Solchemnach Würd sich des Manns in die Ehe gebrachte Nahrung in allem belauff. auf 145 lb – Schuld 95, Nach deren Abzug 50 lb
der Fr. Nahrung betr. Sa. haußraths 80, Sa. Silbers 28, Sa. Goldener Ringe 35, Sa. baarschafft 118 Summa summarum 258 lb – Darzu Kombt ferner die Ihro ane den haussteuren gebührige helfte 44 lb, Thut demnach de Fr. in die Ehe gebrachte Nahrung in allem benantlich 302 lb

L’inventaire dressé en 1736 après la mort de Marie Julienne Kuhn n’est pas conservé.
1736, Not. Mader (répert. 6 E 41, 664-1) n° 877
Inventarium über Fr. Maria Juliana Holtzapffelin geb. Kuhnin H. Frantz Christoph Holtzapffels des Silberdrehers Ehefr. seel. Verlassenschafft

François Christophe Holtzapffel se remarie en 1737 avec Marie Dorothée Frider, veuve du fourbisseur Antoine Konberger
1737 (22.4.), Not. Mader (6 E 41, 694)
Eheberedung – zwischen dem Wohl Ehrengeachten und Kunstreichen Herrn Frantz Christoph Holtzapffel, Silberdreher und burgern allhier Zu Straßburg dem bräutigamn a,e einem,
So dann der Ehren und Tugendsame, fraun Mariä Dorotheä Konbergerin, Weÿl. Anthoni Konbergers geweßenen Schwerdfegers und burgers allhier seel : Nachgelaßenee Wittib am andern Theil
So Geschehen in der Königlichen Statt Straßburg auff Montag den 22. Aprilis 1737. [unterzeichnet] Frantz Christoff Holtzapffel als hochzeiter, Maria Dorothea Conebergerin geborne fridrin alß hochzeirin

Fille du laveur Jean Frider, Marie Dorothée Frider devient bourgeoise par son mari en août 1718
1718, 4° Livre de bourgeoisie p. 834
Maria Dorothea Friderin Von hier, weÿl. Johann Friders gew. Wäschers hint. tochter emp: das burgerrecht Von ihrem Mann Anthoni Koneberger p. 2. Gold fl. 16. ß wird beÿ den Schmiden dienen. P. d. 13. Dito [Aug.] 1718.

Le tuteur de l’enfant du coutelier Antoine Kundberger est dispensé de faire faire un nouvel inventaire après celui dressé en 1725 lors de la faillite
1735 (22.8.), Livres de la Taille (VII 1178) f° 86-v
weÿl. Anthoni Kundberger des Lang Meßerschmidts Wittib mit beÿstand Frantz Christoph Holtzapfel des Silbertrehers alß vogten des Vorhandenen Kinds producirt Falliments Inventarium de anno 1725. Vermög deßen die Passiva die Activ Massam übertroffen umb 406. lb 2 ß 6 d bitten umb erlaßung fernerer Inventur, Erkannt Willfahrt

François Christophe Holtzapffel et Marie Dorothée Frieder hypothèquent la maison au profit de leur belle-sœur et sœur respective Judith Marguerite Frieder, femme du maître des forêts Jean Georges Hœnnisch

1740 (12.2.), Chambre des Contrats, vol. 614 f° 82
H. Frantz Christoph Holtzapffel der silberarbeiter und Maria Dorothea geb. Friederin mit beÿstand ihres Stieffsohns Johann Georg Holtzapffel des hohldrehers und ihres geschwisterd kinds Ehemanns Johann Peter Scheppler des schneiders
in gegensein ihrer respective schwester und schwägerin Fr. Judith Margaretha geb. Friederin H. Johann Georg Hönnisch forstverwalter der Graffschafft haarburg Ehefrau mit beÿstand Christian Rodtlisperger des gastgebers – schuldig seÿen 600 pfund
unterpfand, eine behausung bestehehend in Vorder und hinderhauß, Bronnen, höfflein und hoffstatt mit allen übrigen deren gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden und gerechtigkeiten ahne der Münstergaß einseit neben der E.E. Zunfft der Steltz, anderseit neben Frantz Graffenauer dem goldarbeiter. hinten auff besagte zunfftstub – als ein den 16. maÿ 1739 erkaufftes guth

François Christophe Holtzapffel et Marie Dorothée Frieder hypothèquent la maison au profit du jardinier Jacques Singer

1741 (1.4.), Chambre des Contrats, vol. 615 f° 167
H. Frantz Christoph Holtzapffel der silberdreher und Maria Dorothea geb. Friederin mit beÿstand ihres geschwistrig ehemanns Peter Schepplers des schneiders und ihrer schwester stieffsohns Johann Georg Holtzapfels des hohldregers
in gegensein Jacob Singers des gartenmanns – schuldig seÿen 150 pfund
unterpfand, eine behausung bestehend in vorder und hinderhauß, höfflein und hoffstatt cum appertinentis ane der Münstergaß, anderseit neben E. E. Zunfft zur Steltz, anderseit neben Frantz Graffenauer dem goldarbeiter, hinten auff besagte Zunfft – als ein am 16. Maÿ 1739 erkaufftes guth

François Christophe Holtzapffel et Marie Dorothée Frieder hypothèquent la maison au profit de Marie Eve Meyer, veuve du maître maçon Quirin Berga

1743 (26.1.), Chambre des Contrats, vol. 617 f° 28-v
Frantz Christoph Holtzapffel der silberdreher und Maria Dorothea geb. Friderin mit beÿstand ihres schwagers Martin Schuhmachers des schneiders und ihres schwester stieffsohns Johann Georg Holtzapffel des hohldrehers
in gegensein weÿl. H Quirin Berga des Maurer meisters E.E. kleinen Raths alten beÿsitzers wittib Fr. Mariæ Evæ geb. Meÿerin modo Johann Hebenstreit des hauptkandten beÿ E.E. Zunfft der Schmid Ehefrau mit assistentz ihres vogts Johann Conrad Berga des Langmeßerschmidts, in fernerm gegenwart H. Johann Wilhelm Berga, greffier de la justice royale des Citadelle et Forts de Strasbourg und H. Herrmann Rauch EE. kleinen Raths alten beÿsitzers, als vogts der Bergaischen minorennen kinder, vor von dem verstorbenen H. Berga gemachte Maurer arbeit schuldig 127 gulden
unterpfand, eine behausung bestehend in vorder und hinderhauß, höfflein und hoffstatt cum appertinentis ane der Münstergaß, anderseit neben E. E. Zunfft zur Steltz, anderseit neben weÿl. Frantz Graffenauer des godarbeiters erben, hinten auff besagte Zunfft – als ein am 16. Maÿ 1739 erkaufftes guth

François Christophe Holtzapffel meurt en 1762 en délaissant deux fils de son premier mariage et un du deuxième. La masse propre à la veuve est de 14 livres, la masse propre aux héritiers de 25 livres. L’actif de la communauté s’élève à 24 livres
1762 (22.7.), Not. Dautel (Fr. Henri, 6 E 41, 266) n° 872
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab und Nahrung, Keinerleÿ davon außgenommen, so Weÿl. der Wohl Ehrenachtbare herr Frantz Christoph Holtzapfel der geweßene Kunst und Silberdreher, auch burger allhier zu Straßburg nunmehr seel: nsdd 30. Junÿ dießen lauffenen 1762. Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen ableiben Zeitlichen verlaßen, welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren des Verstorbenen seel. nach tod verlaßener in erst und anderer Ehe ehelich erzeugte Herren Söhne (…) inventirt und ersucht durch die Ehren und tugendsame Frau Mariam Dorotheam gebohrne Friederin die hinterbliebene Wittib, beÿständlichen des ehrenachtbaren Meister Christian Westermanns des Schuhmachers und burgers allhier (…) So geschehen allhier Zu Straßburg auff Donnerstag den 22.ten Julÿ anno 1782.
Der Verstorbene seel. hat ab intestato Zu Erben hinterlassen wie folgt. 1. S.T. Herrn Franciscum Ludovicum Holtzapfel, J. U. hocherfahrenen Ltum und des allhiesigen mehrern teutschen Hospitals wolverdienten Mittel Schreibers und vornehmen Burgern allhier, welcher dießer Inventur in persohn abgewartet. 2. S. T. Herrn Johann Caspar Holtzapfel, J. U. ebenfalls hocherfahrenen Ltum als auch des hochlöbl. unterelsaßischen und des ortenauischen Ritter Directorii wolmeritirten advocatum ordinarium und vornehmen Burgern allhier so auch beÿ dießer verlaßenschafft Inventur præsens war. Dieße beede Herren Söhne des verstorbenen seel. mit weÿl. der hoch Ehren tugendreichen frauen Maria Juliana gebohrner Kuhnin seiner erstern Ehefrauen seel. ehelich erzeugt
So dann 3. Herrn Jacob Christoph Holtzapfel, den ledigen Kellern und burgern allhier, so bereits majorennis und dahero vor seine person beÿ dießem Geschäfft gegenwärtig war, dießer des abgeleibten seel. mit eingangs gemeldter seiner hinderbliebenen wittib erzeugter Sohn. Alle dreÿ herren Söhne aber des defuncti seel. ab intestato Zu gleichlingen portionen nach tod verlaßener herren Erben.

Series rubricarum hujus Inventarÿ – Copia der Eheberedung – Erklärung der Frauen Wittib und Herren Söhne dieser Verlaßenschafft halben gethan
Der hinterbliebenen Wittib ohnverändert es Vermögen, Sa. Haußraths 13, Sa. Silbergeschmeids 10 ß, Summa summarum 14 lb
Dießemnach wird auch derer Erben ohnverändertes guth beschrieben, Sa. haußraths 14, Sa. Werckzeugs zum dräher Handwerck gehörig 9, Sa. Silbergeschmeids 18 ß, Summa summarum 25 lb
Solchemnach wird auch die währender Ehe errungen und gewonnene mithin gemein und theilbare Nahrung beschrieben, Sa. haußraths 5, Sa. Schulden 19, Summa summarum 24 lb
Beschluß summa Inventarii 64 lb
Copia der Eheberedung (…)

Marie Dorothée Frieder meurt en 1772 en délaissant un fils. L’inventaire est dressé dans une maison rue du Maroquin. L’actif de la succession s’élève à 19 livres, le passif à 4 livres.
1772 (9.10.), Not. Ensfelder (J. Daniel 6 E 41, 627) n° 18, signé Haering
Inventarium über Weiland Frauen Maria Dorothea Holtzapfelin gebohrene Friderin längst Weiland Herrn Frantz Christoph Holtzapfels geweßenen Silberdrehers und burgers Zu Straßburg seel. hinterbliebener Wittib nunmehr auch seel. Verlaßenschaft, auffgerichtet in A° 1772. – nach ihrem den 6.ten jüngst verfloßenen Monaths Septembris aus dießer Welt genommenen genommenen tödlichen Abschied hie Zeitlichen verlaßen hat. Welche Vermögens nachlaßenschaft ane heutig zu End gemeltem dato auf geschehenes Ansuchen Erfordern und Begehren herrn Jacob Christoph Holtzapfels, Gastgebers und Burgers alhier der Defunctæ seel. hinterlaßenen ehelichen Sohns und ab intestato zurückgebliebenen einzigen Erben ordnungsmäßig ersucht und inventirt, durch Ihne den Sohn wie auch seine Ehefrau und Maria Salome Scheppler die leedige so sich schon lange Zeit beÿ der Verstorbenen seel. aufgehalten (…) geäugt, gezeigt und angegeben – So geschehen in der königlichen Stadt Straßburg Freÿtag den 9.ten Octobris 1772., test. Johann Richard Häring Not. und Inventir Schreiber
In einer alhier Zu Straßburg ane der St. Urbans Gaß gelegener dießorths Zum theil lehnungsweiß inhabender behaußung hat sich befunden
Sa. haußraths 19 – Passiv Schulden 4, Nach deren Abzug, Final und Stall summa 15 lb

François Christophe Holtzapffel et Marie Dorothée Friderin vendent la maison au pasteur de Saint-Nicolas Jean André Schmutz pour lequel agit son fils orfèvre Jean André Schmutz

1744 (21.2.), Chambre des Contrats, vol. 618 f° 75
Frantz Christoph Holtzapffel der silberdreher und Maria Dorothea geb. Friderin
in gegensein H. Johann Andreas Schmutz des ledigen goldarbeiters als mandatarius seines vatters H. M. Johann Andreas Schmutz des Pfarrers zu St Nicolaus und Capit. Thomani Canonici
eine behausung bestehnd in vorder und hinderhauß, höfflein, bronnen und hoffstatt mit allen deroselben begriffen, weithen, zugehörden und rechten ane dem Münstergaß, einseit neben Johann Friedrich Nagel dem schneider, anderseit neben E. E. Zunfft zur Steltz, hinten auff dieselbe – als ein am 16. maÿ 1739 erkaufftes guth – um 2500 pfund
vor der unterschrifft erschiene hiebeÿ des verkäufers aus erster Ehe H. Frantz Ludwig Holtzapffel Stud. Theologiæ so majorennis und ohnbevögtigt zu seÿn versicherte, der declarirte daß er wegen seines mütterlichen guths an jetzt verkaufter behausung im geringsten keine ansprach habe
(f° 76) H. Heinrich Leonhard Stein der buchhändler und Fr. Marie Elisabetha geb. Oberreitin mit beÿstand Johann Ulrich von Gochnat des handelsmanns und Jonas Lorentz des gastgebers beede ihrer vetter, in gegenseÿn H. Johann Andreas Schmutz des ledigen goldarbeiters als mandatarius seines vatters H. M. Johann Andreas Schmutz des Pfarrers zu St Nicolaus und Capit. Thomani Canonici, demnach er. H. Pfarrer Schmutz heutigen tags der Holtzapffelisch ane der Münster gaß gelegenen behausung käuflich ane sich gebracht, dabeÿ aber besorge es möchte sein H. Stein curandus Johann Caspar Holtazpffel, dermaliger cadet unter dem löbl. Regiment Royal Allemand, des verkäufers Sohns erster Ehe mit der zeit ane solche behausung wegen seines zu fordern habend. mütterlichen guths einige ansprach machen (…) ihn gäntzlich schadlos zu halten – den 21. Februarÿ

Fils du diacre de Saint-Nicolas André Schmutz, Jean André Schmutz qui est alors pasteur à Ottweiler en comté de Nassau (aujourd’hui en Sarre) épouse à Francfort-sur-le-Main Marie Salomé Ruland, fille du marchand Jean Frédéric Ruland (contrat de mariage copié à l’inventaire après décès)
Copia der Eheberedung – zwischen dem Wohl Ehrwürdigen und Wohlgelehrten Herrn Magister Johann Andrea Schmutzen beÿ hoch Gräfflich Naßauischer Gemeind Zu Ottweÿler, Wohlverdienten Evangelischen Prediger, weÿland Herrn Andreä Schmutzen geweßenen treueÿfferigen Diaconi beÿ der Evangelischen Gemeind Zu St Niclaus in Straßburg, mit der noch würcklich allda wohnhaften Viel Ehr und Tugendbegabten frauen Anna Margaretha Schmutzin gebohrner Beinin ehelich erzeugten und respective Hinderlaßenem Sohn als Herrn Bräutigamb an einem, und Zwischen der Viel Ehr und tugendreichen Jungfrauen Maria Salome, des Wohl Ehrenvesten und Großachtbahren herrn Johann Friderich Rulands fürnehmen Handelsmanns in Franckfurth, mit der auch Viekl Ehren und tugendbegabten Frauen Maria Ursula Rulandin gebohrner Faberin ehelich erzielter geliebter Tochter als der Jungfer Hochzeiterin an andern theil – So geschehen Franckfurth am Maÿn den 30. Septembris 1701.

Baptême, Saint-Nicolas (luth. f° 238-v n° 73)
Sonntag den 13. Decembr. 1711 ist von mir M Johann Christiano Treitlinger Diac. Nicol. H Johann Andrea Schmutzen Diacono dießer Kichen vnd Seiner Ehel. haußfrauen Maria Salome gebohrnee Rulandin,ein Söhnlein nit nahmen Johann Andreas getauft wordenn dabeÿ zu gevattern (…) Fr. Maria Susanna Rulandin H Johann Arnold Rulands, deß Handelßmanns vnd burgers alhier Ehel. haußfr (i 241)

Notice biographique de Bopp
(Bopp) N° 4674. Johann Andreas Schmutz, Mag. ° Nonnenweier (Baden) 1673, S. v. Johann Andreas Schmutz, Pfarrer, und Anna Margaretha Bein, x Maria Salome Ruland, Handelsmanns tochter † 12 jan. 1751 – Imm. in Str. Cph. am 2. Juni 1689, Mag. am 18 Dec. 1691
1698-104, Diak. 1704-1710 Hof- u. Stadtpred. in Ottweiler, Saar 1710-1723, Abendpred. und Diak. in Straßburg, St. Nikolaus III, 1723-1745, Pf. ehd. I, † 20 Jan. 1745 – Rosenkranz II S. 457 gibt falsch an 1684-1698 Pf. in Niederlinxweiler (Saarland), könnte nur ab 1694 sein

Jean André Schmutz meurt en 1745 en délaissant quatre enfants. L’inventaire est dressé dans le presbytère de Saint-Nicolas. Les experts estiment la maison à 1250 livres. La masse propre à la veuve est de 1 926 livres, celle des héritiers de 172 livres. L’actif de la communauté s’élève à 7 638 livres et le passif à 750 livres.

1745 (19.3.), Not. Euth (Jean, 6 E 41, 514) n° 33
Inventarium über Weÿland der hochwohl Ehrwürdig Hochwohlgelehrt und Hochachtbahren herrn Mag: Johann Andreæ Schmutzen, geweßenen Wohlverdienten Pfarrers der Evangelischen Gemeind zu St: Nicolaus, auch Capituli Thomani Canonici und vornehmen burgers allhier Zu Straßburg seel. Verlaßenschafft auffgerichtet in Anno 1745. – nach seinem den 20.ten Januarÿ dieses 1745.sten jahrs beschehenen tödlichen Hientritt Zeitlichen verlaßen, welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren des Wohlseeligen H: Pfarrers mit seiner hernachgemelten Frau Wittib ehelich erzeugter Herrn Söhne und Frau Tochter und ab intestato Verlaßener Erben, inventirt und ersucht durch die Wohl Edle und Viel tugendreiche Frau Mariam Salome Schmutzin gebohrne Rulandin, die hinterlaßene Frau Wittib mit assistentz des Wohl Ehrenvest und Großachtbahren Herrn Johann Arnold Rulands, Vornehmen Handelsmanns und burgers allhier, ihres hierzu expresse erforderten H: beÿstands (…) Actum Straßburg auf Freÿtag den 19.ten Martÿ et Seq: Anno 1745.
Die in Gott Ruhende Herr Pfarrer seel: hat ab intestato Zu Erben verlaßen wie folgt. 1. den hoch Edel und hochgelehrte Herr Vollrad Christian Friderich Schmutz, dermahlig hochfürstlich Heßen Hanau Lichtenbergischen wohlmeritirten Regierungs Secretarium Zu Buchßweÿler, so dem Geschäfft in Persohn abgewartet, alldieweilen aber derselbe allhier ohnverburgert als ist deßelben, und in des hernach gemelten frembden H. Erben Nahmen (…) der Wohl Ehrenvest und Weiße H. Daniel Stamm, Weinhändler und burger allhier, als dermahliger beÿsitzer, beÿ der Inventur erschienen.
2. den Wohl Ehrenvest und Kunsterfahrenen H. Johann Andream Schmutz, den leedigen Goldarbeither und burgern allhier, welcher in Persohn der Inventur beÿgewohnet
3. den Wohl Ehrwürdig Wohlgelehrten und Großachtbahren H: Johann Gottfried Schmutz, dermahlig treueifferiger Pfarrer der teutsch: und Wendischen Gemeinde Zu Uhÿst, in der ober Lausitz, so allhier ohnverburgert, in deßen Nahmen der Wohl Ehrenvest Großachtbahr und Kunsterfahrene H. Johann Friderich Röderer, vornehmer Goldarbeither und burger allhier, welcher Vermög hiebeÿ produciren Vollmacht (…) beÿ dem geschäfft erschienen.
4. die Wohl Edle und Tugendreiche Frau Mariam Salome Engelin, gebohrnee Schmutzin, des Wohl Ehrwürdig Wohlgelehrt und Großachtbahren H: Philipp Jacob Engels, wohlmeritirten Diaconi der Evangelischen Gemeind Zu St Thomæ und vornehmen Burgers allhier Frau Eheliebstin welche mit assistentz deßelben der Inventur assistiret, Alle vier des Wohlseel. H: Pfarrer mit seiner Zurückgelaßenen Frau Wittib ehelich erzeugter Kinder und ab intestato Verlaßener Erben Zu vier gleichlingen Portionen und antheilen

In einer allhier Zu Straßburg ane dem Niclaus Staden gelegenen, Zur Pfarrwohnung der Evangelischen Gemeind Zu St: Niclaus gehörigen behaußung, befunden worden wie folgt
Eigenthumb ane Häußeren. Erstl: eine Behaußung, bestehend in Vorder: und Hinderhauß, Höfflein, Bronnen und Hoffstadt mit allen deroselben begriffen, Weithen, Zugehördten und Gerechtigkeiten, gelegen allhier Zu Straßburg, ane der Münstergaß, einseith neben Johann Friderich Nagel, dem Schneider, anderseit neben E: E: Zunfft Zur Steltz, hinten wieder auf dieselbe stoßend, so gegen jeedermänniglichen freÿ leedig und eigen, Und ist dieße behaußung durch (die Werckmeistere) Vermög eines beÿ mein Notarÿ Concept befindlichen Abschatzung sub dato 15.ten Martÿ 1745. angeschlagen worden Vor 1250. lb. Darüber besagt ein teutscher pergamentener Kauffbrieff in allhießiger Cantzleÿ Contract Stub auffgerichtet, mit dero anhangendem Insiegel verwahret, sub dato 21.ten Februarÿ 1744 mit N° 1 signirt. Ferner noch ein anderer daselbst verfertigter Kauffbrieff de dato 16.ten Maÿ 1739. So dann ein älterer datirt den 14.ten Aprilis 1649.
Item eine behaußung ane St. Barbaræ gaß (…)
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Copia der Eheberedung. Bericht und respectivé Vergleich – Der Frau Wittib ohnverändertes Vermögen, Sa. Goldener Ring und Geschmeid 61 lb, Sa. Pfenningzinß hauptguth 1250, Ergäntzung 500, Schuld 114, Summa summarum 1926 lb
Dießemnach wird auch der Kinder und Erben ohnveränderte Nahrung beschrieben, Sa. Kleÿdung 16, Ergäntzung 266, Summa summarum 282 lb – Schulden 93 lb, Nach solchem abzug 172 lb
Endlichen wird auch das gemein verändert und Theilbar Guth beschrieben, Sa. haußraths 143, Sa. Bibliothec 200, Sa. Frucht 38, Sa. Weins und Lehren faßen 36, Silber geschirr und Geschmeids 193, Sa. Goldenschmeids 17, Sa. der baarschafft 3093, Sa. Pfenningzinß hauptgüther 1250, Sa. Eigenthum ane häußern 2190, Sa. Schulden 475, Summa summarum 7638 lb – Schulden 750, Nach solchem abzug 6888 lb – Stall Summ 7782 lb
Abschatzung dem: 15: Martÿ: 1745. Auff begehren Weilland dëß wohll weißen Herrn Johann Andreaß schmutz dem geweßenen Pfarr herrn Zu st: Clauß seel. hindten Laßenen frau wittib und Erben ist eine behausung allhier in der Statt Straßburg, in der Münster Gaßen gelegen, so einseitß an E: E: Zunfft Zur Stëltz, ander seitß Neben H. Nagell dem schneider hinden auff gemelte Zunfft Zur Steltz Stoßendt welche behausung unden eine Stuben hinten daran die Küchen, daß haus Ehren der hoff und bronnen ein gewölbter Keller, die soltaten Cammer und ein Kleiner blatz Zum holtz, oben ihm Ersten und Zweÿten Stock ein stuben Cammer Kuchen hauß Ehren der gang und Nebenß Stubell, ihm 3.ten Stock 2. Cammern daß hauß Ehren der gang und Nebens cammer wor über der Tachstull mit besetzten bienen sambt aller gerëchtig Keidt wie solches turch der Statt Straßburg geschwornen wërck Meister sich in der besichtigung befunden und Jetzigen Preÿß nach angeschlagen wierdt Vor und Vmb Zweÿ Tausentt und Vünff hundert Gulden
Der 2.t: Begrieff ist auch allhier in der Statt Straßburg in der Barbra gaßeb gelegen (…)
bezeichnuß der Statt Straßburg geschwornen wërckmeister, [unterzeichnet] Pflug Statt Lohner, Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister deß Zimmerhoffs
Copia der Eheberedung (…) So geschehen Franckfurth am Maÿn den 30. Septembris 1701.

Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que les impôts acquittés étaient calculés d’après une fortune sous-évaluée de 500 florins (250 livres) sur un total de 15 000 florins et que l’héritier non bourgeois doit régler le droit de détraction.
1745, Livres de la Taille (VII 1179) f° 337
Tucher F. N° 9398 – Weÿl. H. M. Johann Andreæ Schmutz Pfarr Herrn Zu St. Niclaus und Burgers alhier Verlaßenschafft inventirt H. Not. Eüth
Concl. fin. Inv: ist fol. 84.b 7889. 3. 8, gehet ab der Haußrath 106. 17. 11, restirt 7782. 5. 9., die machen 15.200 fl. Verstallte allein 15.000 fl. Zu wenig 500 fl.
Nachtrag Sechs Jahr in duplo à 1 lb 10 ß – 9 lb
Und Vier Jahr in simplo – 3 lb
Ext. Stallg. pro 1745 – 23 lb 17 ß
Gebott – 2 ß
Abhandlung – 8 lb 17 ß 6 d, Summa 44 lb 16 ß 6 d
Nachgelaßen 3 lb, rest 41 lb 16 ß 6 d
Abzug. H: Johann Gottfried Schmutz Pfarrer zu Uheß in der Laußnitz hat von 602 lb 14 ß 6 d theils dato theils finito usufructu anfallenden Vätterl. Erb den Abzug Zu erlegen mit 90 lb 5 ß 6 d
dt. 21.t Aprilis 1745.

Marie Salomé Ruland meurt en 1751 en délaissant trois fils. Les experts estiment la maison à la somme de 1 250 livres. L’actif de la succession s’élève à 5 088 livres, le passif à 900 livres. La défunte a légué par testament sa maison à son fils Jean André.

1751 (3.3.), Not. Euth (Jean, 6 E 41, 518) n° 80
Inventarium über Weÿland der Wohl Edlen, Viel Ehr: und tugendgezierten Frauen Mariæ Salome Schmutzin gebohrner Rulandin Weÿland S: T: Herrn Mag: Johann Andreæ Schmutzen, geweßenen treueifferigen Pfarrers der Evangelischen Gemeind zu St Niclaus auch Capituli Thomani Canonici und vornehmen burgers allhier Zu Straßburg seelig hinterlaßenen frau Wittib nunmehr auch seeligen Verlaßenschafft auffgerichtet Anno 1751. – nach ihrem den 12.ten Januarÿ dießes fortlauffenden 1751. Jahrs beschehenen tödlichen Ableiben, Zeitlichen verlaßen (…) Actum Straßburg auf Mittwoch den 3.ten Martÿ Anno 1751.
Die Abgeleibte Frau Pfarrerin seelig hat per Testamentum Zu Erben verlaßen wie folgt. 1. den hoch Edel und hochgelehrte Herr Vollrad Christian Friderich Schmutz, dermahlig hochfürstlich Heßen Hanau Lichtenbergischen wohlmeritirten Regierungs Secretarium Zu Buchßweÿler so dem Geschäfft in Persohn abgewartet, alldieweilen aber derselbe allhier ohnverburgert als ist deßelben, und in des hernach gemelten frembden Herren Erben Nahmen (…) der hoch Edel und hochgelehrte auch Weiße Herr Johann Carl Spielmann, J. U. Ltum und E. E. großen Raths allhier E. E. Kleinen Raths aber Jetzig. wohlmeritirten assessor, beÿ der Inventur erschienen.
2. den Wohl Ehrenvest und Kunsterfahrenen Herr Johann Andream Schmutz, vornehmen Goldarbeiter und burgern allhier, welcher in Persohn der Inventur beÿgewohnet
3. den Wohl Ehrwürdig Wohlgelehrten und Großachtbahren Herrn Johann Gottfried Schmutz, dermahlig treueifferiger Pfarrer der Evangelischen Gemeinden zu Meuer und Keinhart un Sachßen, so allhier ohnverburgert, in deßen Nahmen der Wohl Ehrenvest Großachtbahr und Weiße herr Johann Friderich Röderer vornehmer Goldarbeiter und Jubelirer auch E. E. Großen Raths jetzig. wohlverdienter beÿsitzer, Vermög vorgewießener aber sogleich Zurückbehändigter Vollmacht, beÿ dem geschäfft erschienen. Alle dreÿ der Verstorbenen Frau Pfarrerin seel. mit ihrem auch abgeleibten Eheherren ehelich erzeugter Herren Söhne und per Testamentum verlaßener Erben, Zu dreÿ gleichlingen Stammtheiler und portionen

In einer allhier Zu Straßburg ane der Barbara gaß gelegenen in dieße Verlaßenschafft gehörigen behaußung befunden worden wie folgt
Eigenthumb ane Häußeren. Eine Behaußung bestehend in Vorder: und Hinterhauß, höfflein, Bronnen und hoffstadt mit allen deroselben begriffen, Weithen, Zugehördten und Gerechtigkeiten gelegen allhier Zu Straßburg ane der Münstergaß, einseit neben Johann Friderich Nagel dem Schneider, anderseit neben E: E: Zunfft Zur Steltz hinten wieder auf dieselbe stoßend, so gegen jeedermänniglichen freÿ, Leedig und eigen Und ist dieße behaußung durch (die Werckmeistere) vermög beÿ Mein Notarÿ Concept befindlichen Abschatzung de dato 2. Martÿ 1751. angeschlagen Vor 1250. lb. Darüber besagt ein teutscher Pergamentener Kauffbrieff in Allhießiger Cantzleÿ Contract stub auffgerichtet mit dero anhangendem Insiegel verwahret sub dato 21.ten Februarÿ 1744 mit N° 1 signirt. Ferner noch ein anderer daselbst verfertigter brieff de dato 16.ten Maÿ 1739. So dann ein älterer datirt den 14.ten Aprl. 1649.
Item eine behaußung ane St. Barbaræ gaß (…)
Series rubricarum hujus Inventarÿ, Sa. haußraths 138, Sa. Weins und Lehren faß 7, Sa. Bibliothec 5, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 171, Sa. Goldener Ring 53, Sa. der baarschafft 315, Sa. Pfenningzinß hauptgüther 2350, Sa. Eigenthum ane häußern 1990, Sa. Schulden 56, Summa summarum 5088 lb – Schulden 900, Nach solchem abzug 4188 lb – Stall Summ 4925 lb
Abschatzung Vom 2. Martt 1751. Auff begehren Weill. Maria Salome Schmutzin, Gebohrene Rulandtin, Seel. hinder lassene Erben, ist eine behaußung, allher in der Statt Straßburg, in der Münster Gaß Gelegen, einseÿts näben EE Zunfft Zur steltz, anderseÿts näben Meister Nagel dem schneider, und hindter auff erst bemelde Zunfft Zur Steltz Stoßendt, Gelegen, diese behaußung hatt näben dem Goldschmits ladten, eine Küchen, in dem ersten Stock ist eine Stube mit einem Alcoffe, Kücher und haußöhren, in dem Zweÿten stock ist eine Stub, Stub Kammer, Küchen und haußöhren, darüber ist der dachstul mit breidt Zigler doppelt Gedeckt, worunder etliche Kammern, hatt auch im hoff, Gewölbter Keller, und bronnen, ferner befindet sich ein hinder Gebäuel, darinnen etliche Kammer und das holtz hauß der dachstull darüber ist mit breidt Zieglen doppelt gedeckt, ist Von uns, der underschribenen, der Statt Straßburg geschworenen Werckmeistern nach vorher beschehener besigdigung, mit aller Ihrer Gerechtigkeit dem Jetzichen werdt nach æstimird und angeschlagen wordten, Vor und um Zweÿ Taußendt und Fünff hundert Gulden
Der Zweÿte begriff ist auch alhier in der Statt Straßburg in der barblen Gaß gelegen (…)
Copia Testamenti solenne in scriptis – Ich Maria Salome Schmutzin gebohrne Rulandin Weÿland Herrn Magister Johann Andreä Schmutzen, geweßenen Pfarrern der Evangelisch Lutherischen Gemeind zu St Niclaus, auch Capituli Thomani Canonici und burgers allhier Zu Straßburg hinterlaßene Wittib (…) Fünfftens, prælegir und vermache ich meinem geliebten Sohn Herrn Johann Andreä Schmutz dem hießigen Goldarbeiter oder aber in vorabsterben deßen seinen Kindern und Erben, meine gebührige helffte an einer behaußung, bestehendin vorder und hinter hauß, höfflein, Bronnen, hoffstadt mit allen übrigen begriffen recht und gerechtigkeiten gelegen allhier Zu Straßburg ane der Münster Gaßn einseith neben Johann Friderich Nagel dem Schneidern anderseit neben E: E: Zunfft Zur Steltz, so gegen Jeeder männiglichen freÿ ledig und eigen, vor und umb die Summ de 2000 gulden hießiger Währung – So geschehen Straßburg den 8. Julÿ Anno 1746

Jean André Schmutz épouse en 1745 Marie Ursule Rœderer, fille de l’orfèvre Jean Frédéric Rœderer : contrat de mariage, célébration
1745 (18.5.), Not. Euth (Jean, 6 E 41, 540) n° 14, enregistré 22 mai 1745
Eheberedung – zwischen dem Wohl Ehrenvest, Großachtbahr: und Kunsterfahrnen Herrn Johann Andreas Schmutz, leedigen Goldarbeither und Burgern allhier Zu Straßburg, Weÿland des Hochwohl Ehrwürdig hochwohlgelehrt und hochachtbaren Herrn Mag: Johann Andreas Schmutzen, geweßenen treueÿfferigen Pfarrers der Evangelischen Gemeinde Zu St. Niclaus und Capituli Thomani Canonici und vornehmen Burgers hieselbsten mit der Wohl Edlen und Viel Tugendreichen Frauen Mariæ Salome Schmutzin, gebohrner Rulandin, seiner hinderlaßenen Frau Wittib ehelich erzeugtem Sohn als dem Herrn Bräutigamb an einem
So dann der Wohl Edlen Viel Ehr: und tugendgezierten Jungfrauen Maria Ursula Rödererinn des Wohl Ehren Vest, Hochachtbahr und Kunsterfahrenen Herrn Johann Friderich Röderers, Vornehmen Gold Arbeiters und Jubelierers auch burgers zu gedachtem Straßburg mit Weÿland der Wohl Edlen und Viel Tugendreichen Frauen Mariæ Ursulæ Rödererin, gebohrner Fröreissin seiner Verstorbenen frau Eheliebstin seelig ehelich erzeugten Tochter, als der Jungfer hochzeiterin am andern theil – So geschehen und verhandelt in der Königlichen Stadt Straßburg auff Dienstag den 18. May in dem Jahr des Herrn als man nach unßers einigen Erlößers Heÿlands und Seeligmachers Gnad, und trostreichen Geburth Zahlte 1745

Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 72 n° 10)
1745. eod. die [2. Junÿ] wurden gleichfalls nach vorhero beschehener 2 mahliger Proclamation, und Zu folge der, von Ihro Gnad. dem Regirenden Herrn Ammeister erhaltenen Elisabeth privatim und im Hause copulirtzu werden von H. M. Joh: Joachim Roecklinger Diac. Sen. Zu St. Nicolai (…) copulirt Herr Johann Andreas Schmutz, der ledige Goldarbeiter u. Burger allhier, weÿl. S. T. Herrn M. Johann Andreä Schmutz geweßten wohlverdienten Pfarrers Zu St Nicolai auch des Collegiat Stiffts zu St. Thomæ Canonici und burgers allhie hinterlaßener ehel. Sohn und Jungfer Maria Ursula, Herrn Johann Friderich Roederers des Goldarbeiters und burgers allhier ehel. Tochter [unterzeichnet] Johannes Andreas Schmutz als Bräutigam, Maria Ursula Rödererin als Braut (i 74)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans une maison rue du Dôme. Les apports du mari s’élèvent à 2 112 livres, ceux de la femme à 2 044 livres.
1745 (14. 8.bris), Not. Euth (Jean, 6 E 41, 514) n° 36
Inventarium über des Wohl Ehrenvest Großachtbahr und Kunsterfahrenen Herrn Johann Andreæ Schmutzen, des Goldarbeiters, und der Wohl Edlen viel Ehr und Tugendgezierten Frauen Mariæ Ursulæ Schmutzin gebohrner Rödererin, beeder Eheleuthe und burgere allher Zu Straßburg, einander für ohnverändert in den Ehestand zugebrachte Nahrungen, auffgerichtet Anno 1745. – all dieweilen erstbesagte beÿde Ehepersohnen in der Vor mir Notario den 18.ten Maÿ dieses 1745.sten Jahrs auffgerichteten Eheberedung und des darinnen enthaltenen 3.ten Paragraphi, solches mit einander abgeredet und stipuliret haben – Actum Straßburg in beÿseÿn und Persönlicher Gegenwarth den Wohl Edlen Viel Ehr: und Tugendgezierten Frauen Mariæ Salome Schmutzin gebohrner Rulandin, weÿl. S: T: H. Mag: Johann Andreas Schmutzen, geweßenen wohlverdienten Pfarrers der Evangelischen Gemeind zu St: Niclausn auch Capituli Thomani Canonici sel. hinterlaßener Frau Wittib, des Eheherrn geliebten Frau Mutter, So dann des Wohl Ehrenvest Großachtbahr und Kunsterfahrenen H Johann Friderich Röderers Vornehmen Goldarbeiters und Jubelierers, der Ehefrauen geehrten H. Vatters und des Wohl Ehrenvest und Großachtbahren H Johann Friderich Rulands Vornehmen Handelßmanns und burgers heiselbsten, der Frau Schmutzin annoch ohnentledigten H. Vogts, auf Donnerstag den 14.te 8.bris et Seq: Diebus Anno 1745.

In einer allhier Zu Straßburg, ane der Münstergaß gelegenen und in diese Nahrung nicht gehörigen behaußung, befunden worden wie folgt
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Eheherrn in die Ehe hebrachtes Vermögen betreffend, Sa. haußraths 149, Sa. Bibliotheca 18, Sa. Mehls 21, Sa. Wein und Lehrer faß 131, Sa. Werckzeugs Zur Goldarbeiter Profession gehörig 31, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 25, Sa. Golden Geschmeids 6, Sa. Jubel, Goldene Ring, Silber und dergleichen geschmeids 3762, Sa. Baarschafft 87, Summa summarum 4233 lb – Hierzu ferner Zurechnen die helffte an denen haussteuren 98 lb, Des Ehehern gesambte Nahrung 4331 lb
Der Ehefrauen Eingebrachtes Vermögen belangend, Sa. haußraths 162, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 37, Sa. Goldener Ring 507, Sa. baarschafft 1305, Summa summarum 2013 lb – Zu dieser Summ ist ferner Zurechnen der halbe theil an denen haussteuren 98 lb – Der Ehefrauen völliges Vermögen 2112 lb
Wÿdumns Verfangenschaft Welche S: T: Frau Maria Salome Schmutzin gebohrne Rulandin (…) zeit lebens zu genießen berechtiegt wird, 2044 lb

Marie Ursule Rœderer meurt en 1750 en délaissant deux enfants. L’inventaire est dressé dans une maison rue du Dôme. La masse propre aux héritiers est de 2 080 livres. L’actif du veuf et de la communauté s’élève à 2 785 livres, le passif à 2 912 livres
1750 (21.8.), Not. Euth (Jean, 6 E 41, 517) n° 76
Inventarium über Weÿland der Edlen, Viel Ehr und Tugendreichen Frauen Mariæ Ursulæ Schmutzin gebohrener Rödererin des Wohl Ehrenvest und Kunsterfahrenen Herrn Johann Andreæ Schmutzen Vornehmen Goldarbeiters und burgers allhier Zu Straßburg geweßener Frau Eheliebstin nunmehr seeligen, Verlaßenschafft, auffgerichtet Anno 1750. – nach Ihrem den 24.tenn Aprilis des instehenden 1750.sten Jahrs beschehener tödlichen hientritt Zeitlichen verlaßen, welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren des Wohl Ehrenvest Großachtbahr: und Kunsterfahrenen Herrn Johann Friederich Röderers, vornehmen Gold Arbeiters und Jubelierers auch Burgers hieselbsten, als geordnet und geschworenen Vogts Margarethæ Salome so 4 und ein halb Jahr alt und Johann Andreas so in dem Zweÿten Jahr seines Alters stehet, der verstorbenen Frau Schmutzin seel. mit ihrem hinterlaßenen Hn Wittiber ehelich erzeugter Zweÿ Kinder und ab intestato verlaßener Erben (…) Actum Straßburg Freÿtag den 21.ten Aug. und folgende täge A° 1750.
Bericht dieße Verlaßenschafft betreffend. Nachdeme man dieße Verlaßenschaffts Inventation Zu end gebracht und anachgehends den Statum massæ ersucht, so hat sich befunden, daß währender Ehe nichts errungen noch gewonnen worden, sondern vielmehr ein Zimmblich Theilbahres Passiv onus Zu bezahlen vorhanden seÿe (…)

In einer allhier Zu Straßburg, ane der Münstergaß gelegenen und in dieße Verlaßenschafft nicht gehörigen behaußung, befunden worden wie folgt
Ane Höltzen und Schreinwerck In der Schwartzen Getüch Kammer, In der Gesellen Kammer, Im obern Hauß Ehren, In der Magd Kammer, In den Hindern Kammer, In dem Kinder Stübel, In der Kuchen, In dem Mittlern hauß Ehren, In der Wohn Stub, Im Laden, Im Keller, Auff dem Gängel, In der Soldaten Kammer
Ergäntzung der Kinder und Erben ermanglenden Unveränderten Guths, Nach inhalt des in Anno 1745. durch mich Notarium auffgerichteten Inventarÿ
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Der Erben unverändert Vermögen, Sa. haußraths 142, Sa. Silbers 15, Sa. Goldener Ring 117, Sa. Schulden 200, Sa. der Ergäntzung 1605, Summa summarum 2080 lb
Des Herrn Wittibers unverändert und Theilbare Vermögen betreffend, Sa. haußraths 130, Sa. Wein und Lehrer faß 98, Sa. Werckzeugs Zur Goldarbeiter Profession gehörig 7, Sa. Silbers 12, Sa. Golden Geschmeids 2, Sa. Jubel, Goldene Ring, Silber und dergleichen geschmeids 2475, Sa. Schulden 58, Summa summarum 2785 lb – Schulden 2912, Passiv onus 127 lb
Stall Summ 1952 lb
Copia der Eheberedung (…)

Jean André Schmutz se remarie avec Sophie Dorothée Artopoeus, fille du maître des rentes de la Petite-Pierre Jean Nicolas Artopoeus : contrat de mariage, célébration
1752 (16. 9.br), Not. Euth (Jean, 6 E 41, 540), n° 28, ssp. 16. Nov. 1752
Eheberedung – zwischen dem Wohl Ehren Vest, Großachtbahr: und Kunsterfahren Herrn Johann Andreas Schmutz, vornehmen Goldarbeiter, Wittiber, und burgern allhier Zu Straßburg, als dem Herrn Bräutigamb ane einem,
So dann der Wohl Edlen, Viel Ehr und tugendgezierten Jungfrauen Sophiæ Dorotheæ Artopoeusin, Weÿland S. T. Herrn Johann Niclaus Artopoeus, geweßenen Wohlverdienten Rentmeisters der Graffschafft Lützelstein, mit auch Weÿland S. T. Frauen Mariæ Magdalenæ Sophiæ, gebohrner Wetzelin, seiner geweßenen Frau Eheliebstin seelig. Ehelich erzeugten Tochter, als der Jungfer Hochzeiterin am andern theil
So geschehen und verhandelt in der Königlichen Stadt Straßburg auff Donnerstag den 16. Novembris in dem Jahr des Herrn als man nach unßers einigen Erlößers Heÿlands und Seeligmachers Gnad, und trostreichen Geburth Zahlte 1752. [unterzeichnet] H. Andreas Schmutz als Bräutigam, Sophina Dorothea Artopöusin als Braut

Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 119 n° 14)
1752. Freÿt. d. 29. Nov. seynd nach 2 mahl Vorher geschehener Proclamation vermög einer Von Ihro gnaden H Ammeister Langhans erhaltenen Dispensation, Zu Haus in den Stand der H. Ehe eingesegnet worden H Johann Andreas Schmutz, Goldarbeiter und Burger allhier Wittwer und Jungfr. Sophia Dorothea Artopoeusin weÿl. H Johann Niclaus Artopoeus gewesten hochfürst. Pfaltz: Zweÿbruckischen Rentmeisters zu Litzelstein Hinterlaßene ehel. Tochter [unterzeichnet] Johannes Andreas Schmutz als Bräutigam, Sophia Dorothea Artopöusin als Braut (i 123)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison que le veuf a recueilli dans la succession de sa mère suivant partage dressé en 1751. Les apports du mari s’élèvent à 8 164 livres, ceux de la femme à 2 273 livres.

1754 (25.1.), Not. Euth (Jean, 6 E 41, 519) n° 101
Inventarium über des Wohl Ehren Vest: Großachtbahr: undt Kunsterfahrenen Herrn Johann Andreä Schmutz, Vornehmen Gold Arbeiters, und der Wohl Edlen, Viel Ehr: und tugendgezierten Frauen Sophiæ Dorotheæ Schmutzin gebohrner Artopoeusin, beeder Eheleuthen undt Burgere allhier Zu Straßburg, einander für ohnverändert, in den Ehestand zugebrachten Nahrung, auffgerichtet Anno 1754. – all dieweilen beede Ehe Persohnen, in der Vor mir Notario, den 16.ten Novembris des 1752.sten Jahrs, mit einander auffgerichteten Eheberedung und des darinnen enthaltenen vierten Articuls, solches expresse stipuliret und abgeredet haben, inventirt und ersucht – Actum Straßburg in beÿseÿn und Persönlicher Gegenwarth, und Zwar auf der Ehefrauen Seithen S.T . H. Johann Ludwig Winers J. U. Lti und Ortenauischer Ritterschafftlichen Ambtmans, So dann H. Johann Friderich Röderers, Vornehmen Goldarbeiters und Jubelierers auch E: E: Großen Raths Alten Assessoris und beÿ E: Löbl. Vogteÿ Gericht jetzigen Wohlmeritirten Beÿsitzers, des Ehehern Kinder erster Ehe geordneten Vogts, auff Freÿtag den 25.ten Januarÿ und folgende Täge Anno 1754.

In einer allhier Zu Straßburg, ane der Münstergaß gelegenen, dem dißorths Eheherrn eigenthümlich Zuständigen behaußung befunden worden wie folgt
Eigenthumb ane einer Behaußung (M.). Eine Behaußung bestehend in Vorder: und Hinterhauß, höfflein, Bronnen undt hoffstadt mit allen deroselben begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten undt Gerechtigkeiten gelegen allhier Zu Straßburg ane der Münstergaß, einseit neben Johann Friderich Nagel dem Schneider, anderseiths neben E: E: Zunfft Zur Steltz, hinten wieder auf dieselbe stoßend, so gegen jeedermänniglichen freÿ, leedig und eigen, undt hiehero ohne dem geringsten Nachtheil angeschlagen worden vor 2000. lb. Darüber besagt ein teutscher pergamentener Kauffbrieff, in allhießiger Cantzleÿ Contract Stub auffgerichtet mit dero anhangendem Insiegel verwahret, sub dato 21.ten Februarÿ 1744 mit N° 1 signirt. Ferner noch ein anderer daselbst verfertigter brieff de dato 16.ten Maÿ 1739. So dann ein älterer datirt den 14.ten Aprilis 1649. Vorstehende Behaußung hat der dißorths Eheherr von seiner Abgeleibten Frau Mutter Weÿland Frau Mariæ Salome Schmutzin gebohrner Rulandin seelig in Anno 1751. durch mich Notarium vorgenommenen Verlaßenschaffts Abtheilung in Erbsweiß eigenthümlich erhalten, hiehero Zu dem bericht
Eigenthumb ane Liegenden Güthern Zu Westhoffen gelegen (M.)
(f° 36) Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Eheherrn in die Ehe gebrachtes Vermögen, Sa. haußraths 522, Sa. Wein und Lehrer faß 830, Sa. Bibliotheca 20, Sa. Werckzeugs Zur Goldarbeiter Profession gehörig 17, Sa. Golden Geschmeids 6, Sa. Jubel, Goldene Ring, Silber und dergleichen geschmeids 5910, Sa. Silbers 6, Sa. Capitalien 250, Sa. Eigenthumbs ane einer Behaußung 2000, Sa. Eigenthums ane Liegenden güthern Zu Westhoffen gelegen 266, Sa. Activ Schulden 1650, Summa summarum 11.479 lb – Schulden 3340, Nach solchem abzug 8139, Darzu gerechnet die helffte an denen haussteuren 25 lb, Des Ehehern restirend eigenthümlich Vermögen 8164 lb
Solchemnach wird auch der Ehefrauen in den Ehestand gebrachte Nahrung beschrieben, Sa. haußraths 137, Sa. Silbers 75, Sa. Goldener Ring und Geschmeids 321, Sa Gülth von liegenden Güthern 200, Sa angelegten Capitalien 1045, Sa Schulden 568, Summa summarum 2348 lb – Schulden 100, Nach solchem abzug 2248 lb, Dazu gelegt dero gebührige helfte ane denen haussteuren 25 lb – Der Ehefrauen restirende Zugebrachte Nahrung 2273 lb
Zweiffelhaffte Schulden in der Eheherren Zugebrachte Nahrung zubezahlend, 658 lb

Jean André Schmutz loue une partie de la maison au perruquier Elophe Marcard

1755 (27.11.), Chambre des Contrats, vol. 629 f° 363
H. Johann Andreas Schmutz der goldarbeiter
in gegensein Ellophe Marcard des perruckenmachers
entlehnt, in seiner ane der Münstergaß gelegene behausung unten auf dem boden den laden auf dem ersten stock, die vordere stub und haußöhren samt der kuchen, nebst dem gantzen hintern stock, auf dem dritten stock auf die gaß zweÿ beschlüßigen kammern und den gemeinschaftlichen Gebrauch der bauchküchen – auff 3 nacheinander folgenden jahren auf innstehehenden Weÿhnachten anfangend – um einen jährlichen Zinß nemlich 108 gulden

Sophie Dorothée Artopoeus meurt en 1770 en délaissant deux enfants. L’inventaire est dressé dans sa maison rue Mercière. La masse propre au veuf est de 7 053 livres, celle des héritiers de 1 715 livres. L’actif de la communauté s’élève à 4041 livres, le passif à 15 115 livres.
1770 (11.9.), Not. Euth (Jean, 6 E 41, 532) n° 257
Inventarium über Weÿland Tit: Fraun Sophiæ Dorotheæ Schmutzin gebohrner Artopoeus, Tit: Herrn Johann Andreas Schmutz Goldarbeiters und Juwelirers auch burgers allhier Zu Straßburg Frau Eheliebstin nunmehr seeligen Verlaßenschafft auffgerichtet Anno 1770, – nach ihrem Freÿtag den 13.ten Julÿ dieses 1770.sten Jahrs aus dießer Jammervollen Welt in die frohe Ewigkeit genommenen seeligen hientritt, Zeitlichen verlaßen, welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren herrn Johann Gottfried Herrenschneider, Knopffmachers und Seidenhändlers, auch burgers hieselbst, als geordnet: und geschworenen Vogts 1. Christian Friderich, so in Erlernung der goldarbeiter Profession begriffen und nechstens 14 Jahr zurücklegen Werde, und dann 2. Philipp Ludwig, quintæ Curiæ Discipuli so in das 10. Jahr seines alters gehet, der Frau Schmutzin seeligen mit erstgemeltem ihrem Eheherrn und respectivé Wittiber ehelich erzeugter Kinder und per Testamentum verlaßener zweÿ Erben – So beschehen Straßburg den 11. Septembris und folgende tägen Anno 1770.

In einer allhier zu Straßburg in der Krämer gaß gelegenen in diesortige Theilbahre Nahrung gehörigen behaußung, folgender maßen befunden worden
Ane Höltzen und Schreinerwerck, In der gesellen Cammer, In der Cam: Cammer des 2. Stocks, Im Hauß Ehren, Im obern Stübel des hinterhaußes, Im untern Stübel, Im Hauß Ehren des ersten Stockwercks, In der Wohnstub (vide fol. 13.a)
(f° 20-v) Werckzeug Zur Goldarbeiter Profession gehörig
Eigenthum an einer behaußung alhier in Straßburg gelegen. (T.) Nemlichen eine behaußung höfflein und hoffstadt mit allen deren gebäuden, begriffen, rechten und gerechtigkeiten gelegen allhier zu Straßburg ane der Krämer Gaß (…)
(f° 33) Wÿdumb Welchen herr Johann Andreas Schmutz der hießige Goldarbeiter und diesorts Wittiber, von seinem mit Weÿl. Fr. Maria Ursula Schmutzin geb. Rödererin seel. seiner erstern Fr. Eheliebstin, ehelich erzeugten beeden Kindern Nahmentlich Jungfr. Margaretha Salome und H. Johann Andreas ledigen handelsmann noch Zur Zeit in Genus hat, besag eines d. 4. nov. 1750 errichteten Kinder vertrags
(f° 37) Ergäntzung des H. Wittibers währender Ehe abgegangenen ohnverändert Vermögens, Vermög Inventarium illatorum in Anno 1754 durch mich unterschriebenen Notarium aufgerichtet
(f° 45) Series rubricarum hujus Inventarÿ. Copia der Eheberedung – Copia Testamenti clausi
Des H. Wittibers ohnverändert Vermögen. Sa. hausraths 120, Sa. Leeren Faß 47, Sa. Bibliotheque 6, Sa. Werckzeugs zum Goldarbeiter Profession gehörig 7, Sa. Silbers 7 ß, Sa. Eigenthums ane liegenden güthern zu Westhoffen gelegen 45, Sa. der Schuld 100, Sa. Ergäntzungs Rest 12.753, Summa summarum 13.080 lb – Schulden 6027 lb, Des H Wittiber restirend ohnverändert Vermögen 7053 lb
Dießemnach wird derer Kinder und Erben ohnveränderte Nahrung beschrieben, Sa. Hausraths 123, Sa. Silbers 19, Sa. Goldener Ring und Geschmeid 60, Sa. baarschafft 18, Sa. der Gülth von liegenden Güthern 48, Sa. angelegten Capitalien 275, Sa. Schulden 718, Sa. Ergäntzungs Rest 553, Summa summarum 1815 lb – Schuld 100 lb, Nach dießem Abzug 1715 lb
Endlichen wird auch das gemein verändert und theilbare Guth beschrieben, Sa. hausraths 78, Sa. Wein und Leeren Faß 67, Sa. der baarschafft 100, Sa. Goldenen Ring 1928, Sa. Eigenthums ane einer behausung 850, Sa. Eigenthums ane Feldgrund beÿ dem Neuhoff gelegen (-),Sa. angelegte Capitalien 347, Sa. Schulden 668, Summa summarum 4041 lb – Schulden 15.115 lb, Theilbares Passiv onus 11.074 lb – Beschluß Summa 4282 lb, Stall Summa 3863 lb
Copia der Eheberedung (…) den 16. Novembris 1752
Copia des Testamenti clausi (N° 70 unter den Letzten willen)

Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que les impôts acquittés étaient calculés d’après une fortune sous-évaluée de 1 100 florins (550 livres) sur un total de 7 700 florins
1770, Livres de la Taille (VII 1180) f° 117-v
Steltz N° 2721 – Weÿl. Fr. Sophiæ Dorotheæ geb. Artopoeus H. Johann Andreas Schmutz Goldtarbeiters Juwelierers und burgers allhier Verlaßenschafft jnventirt H. Not. Euth.
Concl. final. Invent. Ist fol. 191, 4282 lb 2 ½ s, davon gehet aber wieder ab wegen dem Jenigen so der Verstallung nicht unterworffen 418. lb 17 ß 6 s Verbleibt 3863. lb 2 ß 8 d, die machen 7700 fl. wurde aber sowohl von dem Wittiber sowohl als wegen der Kindter 1.ster Ehe großdöchter guth nur 6600 fl. verstallt Allßo Zu wenig 1100 fl.
Wovon nachtrag 8 Jahr in duplo à 3 lb 6 ß – 26 lb 8 ß
und 6. Jahr in simplo – 9 lb 18 ß
Ext. kein Stallgeldt,
Geb. – 2 ß 6 d
Abhandlung – 6 lb 18 ß s (zusammen) 43 lb 4 ß
Auß erlebliche und trifftigen ursachen Ist der Nachtrag auff 16. lb 10 ß moderirt worden, restirt 23 lb 8 ß
dt. 29. xbris 1770

Jean André Schmutz meurt en 1774 en délaissant deux enfants de son premier mariage et un du deuxième. L’inventaire est dressé dans sa maison rue Mercière. L’actif de la succession s’élève à 3 199 livres, le passif à 7 855 livres
1774 (21.4.), Not. Euth (Jean, 6 E 41, 534) n° 283
Inventarium über Weÿland Tit: Herrn Johann Andreas Schmutz, geweßenen Goldarbeiters und Juwelierers auch burgers allhier Zu Straßburg nunmehr seel. Verlaßenschafft, aufgerichtet Anno 1774. – nach seinem den 24.ten Martÿ dießes laufenden 1774.sten Jahres beschehenen tödlichen hientritt, hier Zeitlichen verlaßen, (…) Actum Straßburg auf Donnerstag den 21.ten Aprilis et seqq. 1774.
Des Verstorbenen seel. ehelich erzeugte Kinder sind 1° Frau Margaretha Salome Morstattin geb. Schmutzin, H. Johannes Morstatt Kunsterfahrenen Chirurgi und burgers allhier Ehegattin, welche mit beÿhülff ihres Mariti dem Geschäfft in Persohn abgewartet, 2° Herr Johann Andreas Schmutz, lediger handelsmann, dermahlen in Maÿland sich aufhaltend, in deßen Nahmen Herr Johann Daniel Röderer vornehmer Goldarbeiter und Juwelierer auch Burger allhier, Zufolg (…) Vollmacht (…), Dieße Zweÿ des abgelegten H. Schmutz seel. mit Frauen Maria Ursula Gabriel Rödrerun seiner gewesenen erstern Frau Eheliebstin seel. ehelich erzeugte Zweÿ Kinder
3° Herr Christian Friderich Schmutz, lediger Goldarbeiter, so 17. ½ Jahr alt, So dann 4° Herr Philipp Ludwig, Primæ Classis Discipulus so 12 Jahr alt, Diese beede des Verstorbenen seel. mit Fraun Sophia Dorothea Schmutzin gebohrner Artopoeus, seiner Zweÿten Ehegattin seel. ehelich erzielhte Kinder, In deren Namen beÿ der Inventur Zugegen war Herr Johann Gottfried Herrenschneider auch burger allhier deroselben geschworner Vogt.

In einer allhier zu Straßburg in der Krämer Gaß gelegenen in dieße Verlaßenschafft gehörigen behaußung folgender maßen befunden worden
(f° 19-v) Eigenthumb ane einer Behaußung allhier in Straßburg gelegen. Neml. eine Behaußung ane der Krämergaß (…)
(f° 29-v) Eigenthumb ane einer Behaußung und Feld grund beÿ dem Neuenhoff gelegen (…)
(f° 33-v) Wÿdumb Welchen der verstorbene Herr Schmutz seel. Von Weÿl. Fraun Sophia Dorothea Schmutzin gebohrner Artopoeus, seiner zweÿten Frau Eheliebstin seel. Lebenslänglich Zu genießen berechtiget geweßen. Vermög eines, beÿ hießig. Löbl. Vogteÿ Gerichts den 18. apr. 1771. errichteten den 19. Junÿ dicti anni beÿ E. E. Großen Rath confirmirten und in hießiger Cantzleÿ Contract Stub enregistrirten Kinder Vertrags
(f° 37) Series rubricarum hujus Inventarÿ. Copia des Verstorbenen seel. auffgerichteten Testamenti und Verordnung unter Kindern, vide unter meine Notariats Acten sub rubrica Letzten Willen sub Numero 145.
Sa. hausräthlichen Effecten 43, Schein und hämmel 4, Sa. Wein und Leere Faß 255, Sa. Werckzeugs Zur Gold profession gehörig 9, Sa. Juwelen, Goldenen Ring, Silber und dergleichen Geschmeids 1238, Sa. Eigenthums ane einer behaußung 850, Sa. Eigenthums ane Reeben 45, Sa. Eigenthums ane einer Behaußung beÿ dem Neuhoff gelegen 208, Sa. Beßerung auf liegenden Lehen o, Sa. angelegten Capitalien 272, Sa. Schulden 55 lb, Summa summarum 3199 lb – Schulden 7855 lb, Passiv onus 4656 lb
Zweiffelhaffte Schulden 1203 lb

Jean André Schmutz vend la maison au cartier Henri Beaufort et à sa femme Françoise Bena moyennant 1875 livres

1757 (10.12.), Chambre des Contrats, vol. 631 f° 332-v
H. Johann Andreas Schmutz der goldarbeiter
in gegensein H. Henry Beaufort des cartenmachers und Françoise geb. Bena
eine behausung bestehend in vorder und hinter hauß, höfflein, bronnen und hoffstatt mit allen derselben, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ane der Münstergaß, einseit neben H. Johann Friedrich Nagel dem schneider, anderseit neben E.E. Zunfft zum Steltzen, hinten wieder auf dieselbe – als ein elterliches erbguth – um 1875 pfund

Originaire de Hattonville dans l’évêché de Verdun, le cartier Joseph Beaufort dit Henry épouse en 1750 Françoise Bena, fille du cabaretier Joseph Bena de Saint-Quirin dans l’évêché de Metz : contrat de mariage (sous le nom de Joseph Henry), célébration
1750 (2.1.), Not. Koch (6 E 41, 499) n° 182
Mariage – furent presens le Sr Joseph Henry Cartier, natif d’Atonville, Eveché de Verdun fils de feu Sr Theodor Henry vivant bonnetier et bourgeois à Verdun et de feue Dam.lle Philiberte Brigarde d’une part
et Dam.lle Françoise Bena fille de feu Sr Joseph Bena vivant Cabaretier à St Quirin eveché de Metz et de Dam.lle Elisabeth Propre d’autre part
Strasbourg ce 2° du mois de janvier l’an 1750. (signé) joseph Henry, Françoise Bena

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (cath. p. 22)
Hodie 8. Januarÿ Anno 1750 (…) sacro Matrimonii vinculo in facie Ecclesiæ conjuncti fuerunt honestus Juvenis Josephus Beaufort dictus Henrÿ ex loco Hattonville Dioecesis virodunensis oriundus, filius defunctorum theodori Beaufort Et Philibertæ Briquart, ab octo annis parochianus noster Et pudice virgo Francisca Benna ex loco Sancti Quirini oriunda, filia defuncti Josephi Benna et Elisabethæ Propre superstitis, a quatuor annis parochiana nostra, testes adfuerunt Dnus Leonardus Jacque Matris Sponsæ ex Secundis Nuptias Maritus (signé) joseph Bofore Henrÿ, Françoise Bena (i 15)

Joseph Beaufort de Hattonchâtel et Françoise Bena achètent en 1752 le droit de bourgeoisie selon le nouveau tarif en apportant un enfant
1752, Livre de bourgeoisie 1740-1754 (VII 284) p. 489
Joseph Beaufort Von Hattonchatell in lothringen und deßen Ehefrau Francisca Bennat von st. quentin erhalten das burgerrecht Jedes umb den neuen burgerschilling Ihr Kind aber Elisabethe Charlotte wird bei ordnung gelaßen dienet beÿ E. E. Zunfft der Steltz. jur. et promis. d. 27. Aprilis 1752.

Donation du capitaine Charles Emanuel baron de Kiecler en faveur de Henri Beaufort et de sa femme
1755 (20.2.), Not. Revoire (6 E 41, 705) N° 5
Donnation du 20° fevrier 1755 – furent presents en personne Le Sieur Henry Beaufore Bourgeois maitre Cartier de cetted° ville et demoiselle Françoise Bena son Epouse de luy duement assistée et autorisée à l’Effet des présentes, Lesquels ont reconnu et Confessé avoir touché veritablement réelement et comptant de Monsieur Charles Emanuel Baron De Kiecler ancien Capitaine d’infanterie, de prsent Logé en vendeur chez led. Sieur Beaufore, la somme de 1000 livres de principal qu’il a preté auxd. Sr et Dame Beaufort et qui est dans le commerce des denrées (…)
Led. Sieur de Kiecler pour les bons Services et bons offices qu’il a reçue desd. Sr. et dame Beaufore depuis qu’il est chez Eux et voulant leur en temoigner de la reconnaissance, a volontairement fait donation entre vifs pure simple, Irrevocable et à toujours de lad. seomme de mille livres cy dessus dite,
de même que de tous les meubles meublans effets et ustansilles qui se trouveront à son decès Chez led. Beaufort (…) à dem.lle Elisabeth charlotte fille ainée desd. Sr et dame Beaufore (…)

Joseph Henry Beaufort meurt en 1759 en délaissant trois enfants. Les experts estiment la maison à la somme de 1250 livres. La masse active s’élève à 1 895 livres tournois, le passif à 2 710 livres tournois. La veuve se remarie en 1759 avec Charles François Alexis Joseph Gaultier dit Clermont

1759 (7.5.), Not. Langheinrich (J. Daniel, 6 E 41, 715) n° 305
Inventaire de la succession delaissée par le deffunt Sr Joseph Henry Beaufort en son vivant Marchand Cartier et Bourgeois de la ville de Strasbourg, arrêté l’an 1759.
Inventaire et Description de tous les Meubles et Immeubles, dettes actives et Passives, rien excepté, que le deffunt Sr Joseph Henry Beaufort, en son vivant Marchand Cartier et Bourgeois de cette ville, a délaissé après son deceds arrivé le 23° du Mois de Mars de la présente année, Laquelle succession a été inventoriée et estimée à la réquisition de Dame Françoise Bena la Veuve assistée du Sr Léonard Chasso aussi Maître Cartier de cette ville et aussy du Sieur Guillaume Joseph Sarasin, Marchand et Bourgeois de cette ditte ville comme Curateur établi du Magistrat d’Elisabeth Charlotte, Susanne et Charles tous les trois Enfans delaissés par ledit deffunt (…) Fait à Strasbourg le 7.° Maÿ 1759.

Maison appartenante à cette succession. Une Maison avec toutes dependances Scitué en cette ville dans la Rue des Prêtres d’un côté la tribu des Echasses de l’autre côté le Sr Jean frederic Magnus Maître tailleur et mercier [derrier] la ditte trubu des Echasses. Laquelle Maison est estimé par Messieurs des Architectes de la Ville suivant leur Certificat du 21° Maÿ 1759 à 5000 Livres. La Propriété de cette Maison se prouve par un titre d’achat passé dans la Chambre des Contrats et muni des Armes de la Ville de Strasbourg dattée le 10° Xbre 1707
Meubles et Effets 868, Argenterie 60, Tonneaux et vins 48, Papiers et outils pour la Profession des Cartiers 763, Maison 5000, Dettes actives 838, Total de toute la masse active 7579 livres tournois – Dettes passives 8451, Deduction faite il appert que la Masse active n’est point suffisante pour payer led dettes passives de 871 livres
Copie du Contrat de mariage (…) Strasbourg ce 2° du Mois de janvier 1750, Koch notaire

Françoise Bena fait donation de sa maison à sa fille Charlotte Beaufort, femme du négociant Jacques Jaussaud

1778 (25. 9.bre), Not. Laquiante (6 E 41, 1069) n° 33
Donnation – D° Françoise Bena femme séparée quant aux biens et non commune du Sr Charles Alexis Gauthier dit Clermont, Employé au bureau des postes
à Dlle Charlotte Beaufort sa fille femme du Sr Jacques Jaussaud, Bourgeois negociant dudit Strasbourg
la maison et dépendances a elle appartenante audut Strasbourg située dans la Rue du Dome, tenant ‘un côté au poele des Vitriers ou tribu des Echasses, d’autre au Sr Mayer perruquier, derrière ladite tribu, devant ladite rue – pour une pension de 300 livres faisant en capital 6000 livres
la De Clermont se réserve sa vie durante un appartement dans ladite maison, lequel consistera dans les pièces suivantes, La petite cave, Le second étage en Entier, une chambre aux mansardes du côté de la maison du perruquier, une place pour mettre une armoire sur le pallier du troisième étage, une place au grenier pour y mettre son bois, L’usage commun de la cour, de la buanderie ainsi que des greniers pour la lessive
[in fine :] 11 février 1783, augmente la pension de 180 livres

Originaire de Saini-Laurent-du-Cros en Dauphiné dans le diocèse de Gap, Jacques Jaussaud épouse Elisabeth Charlotte Beaufort en 1768 : contrat de mariage, célébration
1768 (29.8.), Not. Laquiante (6 E 41, 1027)
Mariage – furent presens le Sr Jacques Jaussaud Negociant demeurant jusqu’à present a Lyon, étant de présent aud. Strasbourg, fils majeur du Sr Jean Jaussaud bourgeois de St Laurent en Dauphiné et de Dlle Susanne Olivier ses pere et mere, dont il a dit avoir l’agrement, agissant, faisant et stupulant pour Luy en son nom de l’avis et de l’assistance des sieurs Jean Ponceau, secrétaire de la direction des fortifications de Strasbourg Et Claude Pierre Fabry bourgeois Negociant dud Strasbourg, à ce presens d’une part
Et Demoiselle Elisabeth Charlotte Beaufort fille mineure de defunt le Sr Henry Beaufort, en son vivant Bourgeois marchand Cartier de cette ville Et de Françoise Bena, Epouse en secondes noces du Sr Alexis Gautier dit Clermont, Intéressé dans les affaires du Roy demeurant aud. Strasbourg agissant, faisant et stupulant pour Elle en son nom sous l’autorité de mad° sa mere Et encore du St Guillaume Joseph Sarasin Bourgeois Chaircuitier dud. Strasbourg son tuteur établi par justice tous deux à ce presens, d’autre part
communauté partageable par moitié – Etat du linge de Dlle Beaufort

Mariage, Saint-Laurent (cath. p. 246)
Hodie 28. Novembris anni 1768 (…) sacro Matrimonii vinculo in facie Ecclesiæ conjuncti fuerunt Jacobus Jaussaud ex Parochia Sancti Laurentii du Cros diœcesis vapincensis in Delphinatu oriundus, Mercator, filius legitimus et majorennis Joannis Jaussaud et Susannæ olivier conjugum per quinque Annos in præfata Sancti Petri et Saturnii Parochâ [civitatis Lugdunensis] Commorans et Elisabetha Beaufort argentinensis, filia legitila et minorennis defuncti Henrici Beaufort civis olim et Chartarum lusoriarum Mercatoris et opificis hujus urbis et Franciscæ Bena olim conjugum parochiana nostra (signé) Jacques Jaussaud, elisabeth charlote Beaufort (i 126)

La tribu du Miroir fait grief au marchand Jacques Jaussaud d’expédier des marchandises au nom du sieur Guaita, marchand non bourgeois. La tribu lui inflige une amende de cinq livres
1763, Protocole de la tribu du Miroir (XI 278)
(f° 158-v) Montags den 12. Septembris 1763 – Verbotten vor einen hiesigen unverburgerten Inwohner Zu spediren
Jaques Jaussaud, der ledige Handelsmann ex officio citirt und angeklagt, daß er Namens H. Guaita, des unverburgerten Handelßmanns allhier, Waaren aus dem allhiesigen Kaufhaus spediren wollen, so wider Ordnung, dahero strafbar.
Citatus Zur Verantwortung sagt aus, daß er bei Frau Klentschin Wittib logire, allwo auch besagter H. Guaita logirt, und habe vermeint, ein Freunstück an berührtem H. Guaita, so abwesend, Zu thun, in Beziehung seiner Waaren, wie auch Gelder in seinem Namen Zu beziehen und an ander Zu Zahlen. Übrigens seÿe er sein Bedienter nicht, und bittet von der Anklag entladne zu werden
Erkannt, weil Beklagter Jaussaud seinem eigenen Geständnuß nach wider Ordnung, und Zwar vor einen unverburgerten spedirt, als ist er wegen der Übertrettung in Fünff Pfund pfenning Straf condemnirt, bei doppelter das nochmalige übertretten inhibirt, und die in dem allhiesigen Kaufhaus sich befindenden vier Kisten voll Waaren Zu versenden injungirt worden.

La tribu du Miroir délivre une promesse d’admission à Jacques Jaussaud, originaire de Saint-Laurent-du-Cros, qui a appris le métier à Strasbourg chez Claude Olivier
(f° 160) Donnerstags den 15. Septembris 1763.. – Vertrösteter Leibzünfftiger
Sieur Jaques Jaussaud von St. Laurent Ducros in Dauphiné gebürtig, so die Handlung bei nunmehro weiland H. Claude Olivier, dem gewesenen Specirer und burger allhier, sechs Jahr lang erlernet, bittet ihm Schein zu ertheilen, daß E. E. Zunftgericht ihn nach gnädig erlangtem burgerrecht dißorts leibzünfftig als Handelsmann auf und annehmen wolle. Erkannt, willfahrt

(f° 166) Dienstags den 13. Decembris 1763 – Klag wieder Jaussaud aufgeschoben
Jaques Jaussaud, so sich ratione civilegii und züfftigmachens citirt worden, aber nicht erschienen, betreffend, ist diese Sach ebenmäßig biß nächsthaltendes Gericht verschoben worden.

Nouvelle promesse d’admission
1768, Protocole de la tribu du Miroir (XI 279)
(f° 14-v) Montags, den 12. Decembris 1768 – Vertröstung
Hr Jacob Jaussaud von St Laurent Ducros in Dauphiné gebürtig stehet vor und meldet, daß er die Handlung bei weil.H. Claude Olivier, dem gewesenen hiesigen Specirer, erlernt habe, bittet daher ihm Schein Zu geben, daß man ihn nach gnädig erlangtem burgerrecht dißorts leibzünftig als Handelsmann auf und annehmen wolle. Erkannt, willfahrt (NB. schon 1763. dem begehrt)

Jacques Jaussaud devient bourgeois par sa femme le 8 mai 1769 (six mois après son mariage)
1769, Livre de bourgeoisie 1762-1769 (VI 285) f° 167-v
Jacob Jaussaud d. handelsmann von St. Laurent Ducros en Dauphiné geb. und deßen Ehefrau Elisabeth Charlotte weÿl. Joseph Beaufort gew. Karten machers und burgers allhier beÿ ordn. gelassene tochter erhalten das burgerrecht, der Ehemann um den neuen die Ehefr. aber um den alten burgerschill. wollen dienen beÿ EE. Zunfft Zum Spiegel Jur. et prom. eod. [8. Maÿ]

Jacques Jaussaud devient tributaire au Miroir. Il déclare faire commerce d’épices
1768, Protocole de la tribu du Miroir (XI 279)
(f° 24-v) Dienstags, den 6. Junii 1769 – C. Leibzünftiger
Hr Jacob Jaussaud stehet nunmehr vor, producirt Kanzlei: und Stallschein von 8. Maji letzthin mit bitte, ihn gegen Erlag gewohnlicher Gebühr, der den 12. Decembris 1768. ihne dißorts erteilten Vertröstung Zufolg, leibzünftig als Handelsmann anzunehmen. Erkannt, gegen Erlag drei Pfund Zehen Schilling willfahrt. Prom. obed. Will die Specereihandlung treiben, ist deßwegen vor ghh. die XV. verwiesen (dt. 3 lb 10 ß, 1 lv 10 ß Findl, 2 lb 5 ß vingt°)

Jaques Jaussaud et Elisabeth Charlotte Beaufort font dresser un état de leur fortune pour obtenir séparation de leurs biens
1771 (3.8.), Not. Langheinrich (J. Daniel, 6 E 41, 730) n° 816
Inventaire de tous les biens meubles meublans, Effets de menage, marchandises, Dettes actives et passives et Choses généralement quelconque qui composent la Communauté qui est entre le Sr Jaques Jaussaud Negociant de cette ville Et Dam.le Elisabeth Charlotte Beaufort son Epouse, dans lequel seront assu compris leurs apports et propres et les Reprises pactions et conventions matrimoniales conformément à leur Contrat de mariage (…) à la requête et requisition de lad. Damle Jaussaud née Beaufort, laquelle attendu l’absence de son mari a été à cet effet assistée et autorisée du Sr Guillaume Joseph Sarasin Son Curateur cy presens Et a declaré faire procéder à cet Inventaire aux fins d’obtenir au Magistrat de cette ville sentence de séparation de biens d’avec led. son mari appelée autrement Beneficium cessionis (…) Fait à Strasbourg en la maison que lad° Damle Jaussaud occupe appartenante au Sr. Gourmand Ruë du Sanglier le trois. août 1771
Etat sommaire du présent inventaire. Meubles et effets appartenants à la femme, ses habits 1676, argenterie 39, or 158, dettes actives 13.929, Total 15.797 livres
Suit la description de tous les biens appartenans au mari et à la Communauté, Meubles et effets 1802, habits 4990, argenterie 291, Dettes actives 4947, total 12.032 livres – Dettes passives 24.965. Partant il appert que les Dettes passives excedent la masse active dela somme de 12.933 livres
Dettes actives douteuses 15.014
Copie du Contrat de mariage (…)

Jacques Jaussaud loue une partie de la maison à l’officier Louis Joseph Maurice baron de Gohr

1786 (22.2.), Not. Laquiante (6 E 41, 1100) n° 46
Bail de 6 années consecutives qui commencent à la St Jean prochaine – Sr Jacques Jaussaud Bg. Negociant de cette ville
à Mess. Louis Joseph Maurice baron de Gohre Cy devant officier au régiment Royal deux Ponts actuellement Gentilhomme de Son Altesse Serenissime Monseigneur le prince Maximilien de Deux Ponts Colonel du Regiment d’Alsace demeurant à Strasbourg
un appartement dans la Maison qu’il possede audit Strasbourg Rue du Dome, led. appartement composé de tout le rez de chaussée dont la buanderie est en commun avec M. de Clermont, de tout le premier étage, de deux chambres au troisième, du grenier sur le devant de la rue, de la cave dont jouit actuellement ledit Bailleur et une place au dehors de la cave pour la provision de bois de Mond. Sr Preneur – moyennant un loyer annuel de 300 livres tournois

Charlotte Elisabeth Beaufort veuve de Jacques Jaussaud et son fils Charles Marie Antoine Jaussaud, employé dans les droits réunis à Porentruy, vendent la maison à Jean Claude Jacquet, courrier de Strasbourg à Mayence, et à sa femme Marie Catherine Roch

1812 (4.8.), Strasbourg 15 (16), Not. Lacombe n° 2661
Charlotte Elisabeth Beaufort veuve de Jacques Jaussaud, Nicolas Wilhelm négociant mandataire de Charles Marie Antoine Jaussaud employé dans les droits réunis à Porentruy
à Jean Claude Jacquet, courier de Strasbourg à Mayence, et Marie Catherine Roch
une maison cour puits appartenances et autres aisances dépendances située à Strasbourg rue du Dôme n° 22 d’un côté le Sr Wolfarth, de l’autre Rein ferblantier, derrière les mêmes – y compris les chantiers dans la cave, trois fourneaux enmurés dont l’un au rez de chaussée l’autre en alcove – acquis de Mde veuve Jaussaud à laquelle la maison et avenue par donation reçue Laquiante notaire royal le 25 novembre 1778. Remis contrats en date du 10 décembre 1757 et du 21 février 1744 passés à la Chambre des Contrats – moyennant 20.000 francs
Enregistrement, acp 120 F° 76-v du 11.8.

Originaire d’Ormont (Saint-Dié), Claude Jacquet épouse vers 1795 Marie Catherine Roch, née à Luneville
Décès, Strasbourg (n° 232)
Déclaration de décès faite le 16 février 1824. Décès de Claude Jacquet âgé de 56 ans, né à Ormont (Vosges), Postulant courrier, Epoux de Marie Catherine Roch, mort en cette mairie le 15 courant à six heures du soir dans la maison située N° 12 ruë de l’hôpital, fils de feu Dominique Jacquet, Boulanger, et de feu Marguerite Didier-Claude, premier déclarant, Théodore Jean Baptiste Jacquet, âgé de 21 ans, journalier, fils du décédé [in margine :] Séripneumonie (i 59)

Décès, Strasbourg (n° 232)
Déclaration de décès faite le 4 février 1830. Décès de Marie Catherine Roch, âgée de 63 ans, née à Luneville (Meurthe) veuve de Jean Claude Jacquet, courrier, domiciliée à Strasbourg morte en cette mairie le 4 du mois courant à deux heures du matin dans la maison située N° 7 rue de la demi Lune, fille de feu Joseph Roch, peintre, et de feu Marie Catherine Joly (i 66)

Registre de population 600 MW 58 (1815 sqq) Rue du Dome n° 22, f° 415 (i 67)
Jaquet, Jean Claude, 1768, Courier, St Dié, (à Strasbourg depuis) 1785, (auparavant r. arc en ciel 10, Entré 1812, délogé rue des Hallebardes 32
id. née Roche, Marie Catherine, 1768, Ep. Luneville, (à Strasbourg depuis) 1795
id. Charles Didier 1798, Strasbourg
id. Julie Françoise 1799, id.
id. Adelaide Thérèse 1801, id.
id. Theodor Jean Bapte 1803, id.
id. Henriette 1806, id.
id. Joseph 1810, id.
id. Jean Claude 1796, id.

Jean Claude Jacquet et Marie Catherine Roch vendent la maison au pâtissier Nicolas François Doyen moyennant 10 000 francs

1818 (22.10.), Strasbourg 14 (60), Not. Lex n° 200
Jean Claude Jacquet, ancien courrier, et Marie Catherine Roch
à Nicolas François Doyen patissier
une maison, cour, cave voutée, puits, buanderie, bâtiment de derrière, appartenances et dépendances sise en cette ville rue du Dôme n° 22, d’un côté le Sr Wohlfart, de m’autre me Sr Rhein ferblantier, derrière les mêmes – acquis pour 20.000 francs de Charlotte Elisabeth Beaufort épouse de Jacques Jaussaud et de Charles Marie Antoine Jaussaut, employé des droits réunis, par acte reçu Lacombe fils le 4 août 1812, la veuve Jaussaud l’avait acquis de Françoise Bena, femme séparée quant aux biens et non commune de Charles Alexis Gauthier dit Clermont, employé au bureau des postes, par donation entre vifs reçue M° Laquiante le 25 novembre 1778 – sont compris deux fourneaux de fayance, les chantiers qui se trouvent dans la cave – moyennant 10.000 francs
Enregistrement, acp 140 F° 141 du 24.10.
[autre acte :] 25. septembre n° 126. Cahier des charges et adjudication du 30 septembre, mise à 14.000 francs, personne ne s’est présenté
le 10 octobre, n° 170 personne ne s’est présenté

Originaire de la paroisse Saint-Etienne-du-Mont à Paris, Nicolas François Doyen épouse en 1793 Anne Marie Wunderlich, originaire de Colmar : mariage et contrat dressé en 1800.
Mariage, Strasbourg (n° 440)
Aujourd’hui 21 août 1793 l’an second de la République françoise (…) sont comparus pour contracter mariage d’une part nicolas françois Doyen, patissier, agé de 33 ans, domicilié en cette ville depuis 20 mois, natif de paris paroisse saint etienne du mont, fils de françois Doyen, garçon boucher, et de feu Marie Reine Pimor, de l’autre part Anne Marie Wunderlich, agée de 39 ans, domiciliée en cette ville depuis huit ans, native de Colmar département du haut Rhin, fille de feu Joseph Wundelich, maître maçon audit lieu et de feue Marie Madeleine Schoenenberger, lesquels futurs conjoints Etaient accompagnés de jean baptiste Bourdier, employé au magasin des effets militaires, âgé d 70 ans, oncle de la future, de piette müller, calandreur, âgé de 32 ans, beau-frère de la future (…) 1° l’acte de naissance du futur portant qu’il est né le 10 janvier 1760 (…) 2° l’acte de naissance de la future portant qu’elle est née le 26 août 1753 (signé) Nicolas François Doyen, la future épouse a déclaré ne savoir signer (i 11)

1800 (27 brumaire 9), Strasbourg 14 (12), Not. Lex n° 803
Contrat de mariage – Cit. Nicolas François Doyen Patissier a Strasbourg natif de Paris paroisse St Etienne du mont
Anne Marie Wunderlieb son épouse native de Colmar
qu’ils se sont établis par mariage a Strasbourg dès le 21 août 1793 sans avoir passé de contrat de mariage
Enregistrement, acp 76 F° 49 du 28 brumaire 9

Nicolas François Doyen se remarie en 1811 avec Catherine Louise Diemant, fille de pâtissier
1811 (22.4.), Strasbourg 14 (46), Not. Lex n° 5164
Contrat de mariage – Nicolas François Doyen, patissier en cette ville, veuf d’Anne Marie Wunderlich
Catherine Louise Diemant, fille majeure de Georges Diemant, patissier et d’Anne Marie Davet
Enregistrement, acp 117 F° 13 du 23.4.

Inventaire dressé dans leur maison après la mort de leur fille Marie Louise qui délaisse un enfant de son mariage avec le lithographe Charles Fasoli
1840 (9.9.), Strasbourg 14 (110), Me Ritleng n° 10.451
Inventaire, dressé dans une maison rue du Dôme n° 22, de la succession de Marie Louise Doyen décédée le 27 novembre 1839 – à la requête de Charles Fasoli, lithographe, le veuf à cause de la communauté, père et tuteur légal de Marie Louise Fasoli née le 8 mai 1839, seule héritière de la défunte sa mère – en présence de François Doyen, pâtissier, subrogé tuteur, Contrat de mariage reçu M° Ritleng le 21 août 1838
dans une maison rue du Dôme n° 22
Enregistrement, acp 281 F° 40-v du 10.9.

François Nicolas Doyen et Catherine Louise Diemant louent une partie de leur maison à leur fils pâtissier François Doyen

1840 (26.9.), Strasbourg 14 (110), Me Ritleng n° 10.494,
Bail pour 6 ans à partir du 29 courant – François Nicolas Doyen, pâtissier, et Catherine Louise Diemant
à François Doyen leur fils pâtissier
les localités suivantes existantes dans deux maisons contiguës appartenant aux bailleurs rue du Dome n° 11 et rue des Echasses, savoir un magasin où s’exploite un fonds de patissier prenant jour & ayant son entrée dans la rue du Dôme, une cuisine y attenant, un atelier au jour dans la fond de la cour, une cave sous la boutique, une chambre servant de magasin au premier étage de la maison donnant sur la rue des Echasses, une chambre de domestique dans le fond de la maison au premier étage, deux chambres au troisième étage de la maison donnant sur la rue des Echasses, deux mansardes servant de magasin donnant sur la même rue, une chambre pour les garçons au troisième étage dans le fond de la maison donnant sur la rue du Dôme moyennant un loyer annuel de 1200 francs
Enregistrement, acp 281 F° 84 du 29.9.

Catherine Louise Diemant meurt en 1841 en délaissant deux fils et une petite-fille issue de sa fille Marie Louise. La succession comprend deux maisons contiguës, celle rue du Dôme acquise en 1818 et une autre donnant dans la rue des Echasses, achetée en 1828

1841 (19.5.), Strasbourg 14 (111), Me Ritleng n° 11.085
Inventaire de la succession de Catherine Louise Diemant épouse de Nicolas François Doyen ancien pâtissier
L’an 1841 le mercredi 19 mai à neuf heures du matin en la demeure ci après indiquée à Strasbourg, A la requête et en présence 1° de Monsieur Nicolas François Doyen, ancien pâtissier, domicilié à Strasbourg, agissant en son nom personnel comme ayant été commun en biens avec Dame Catherine Louise Diemant son épouse défunte, aux termes de leur contrat de mariage qui sera ci après relaté, 2. de M. François Doyen, pâtissier, domicilié en la même ville, agissant tant en son nom personnel qu’en celui & comme subrogé tuteur de la mineure Marie Louise Fasoli, comme il va être dit ci après, 3° de Mr Charles Doyen étudiant en médecine, domicilié aussi à Strasbourg
Et en présence & à la requête de M. Charles Fasoli, litographe demeurant en cette ville agissant en qualité de père et tuteur légal de ladite Marie Louise Fasoli, sa fille mineure procréée avec Dame Marie Louise Doyen, son épouse défunte (…)
Lesdits sieurs François Doyen, Charles Doyen & la mineure Fasoli, du chef de sa mère susnommée, seuls héritiers chacun pour un tiers de madite Dame Doyen décédée à Strasbourg le 5 mai courant

Contrat de mariage passé devant M° Lex ci-devant notaire à Strasbourg le 22 août 1811
Immeubles de la Communauté. Deux Maisons contigues sises à Strasbourg L’une dans la Rue du Dôme N° 22 d’un côté le sieur Koch, de l’autre le sieur Letscher devant ladite rue derrière la maison ci après
Et l’autre dans la Rue des Echasses N° 6 d’un côté les héritiers Kiehl, de l’autre le Sr Letscher, devant la rue des Echasses, derrière la maison de la Rue du Dôme N° 22
Titres et papiers. L’expédition sur parchemin d’un contrat passé devant M° Lex & son collègue lors notaires à Strasbourg le 22 octobre 1818, enregistré, aux termes duquel le sieur Jean Claude Jacquet, ancien courrier de Strasbourg à Mayence & Marie Catherine Roch, son épouse demeurant à Strasbourg ont vendu à M Nicolas François Doyen, l’un des requérans, la maison ci-dessus désignée sise Rue du Dôme Numéro 22 moyennant la somme de 10.000 francs (…). La grosse d’un contrat passé devant M° Lacombe, fils, notaire à Strasbourg en présence de témoins le 4 août 1812, Enregistré, en vertu duquel M & Mde Jaussaud, susnommés (Dame Charlotte Elisabeth Beaufort veuve de M. Jacques Jaussaud de Strasbourg & M. Charles Marie Antoine Jaussaud employé aux droits réunis à Porentruy) ont vendu aux dits époux Jacquet la même Maison moyennant 20.000 francs (…) L’expédition d’un contrat passé devant M° Laquiante, lors notaire à Strasbourg le 25 novembre 1778 aux termes duquel D° Françoise Bena femme du Sr Charles Alexis Gauthier dit Clermont employé au bureau des postes en cette ville fait donation de la susdite maison à madite Dame veuve Jaussaud. L’expédition sur parchemin d’un contrat passé à la Chambre des Contrats le 10 décembre 1757 en vertu duquel madite Françoise Bena femme en premières noces du Sr Henri Beaufort fabricant de cartes à Strasbourg a acquis le même Immeuble du sieur Jean André Schmutz orfèvre en cette ville. L’expédition sur parchemin d’un acte passé devant la Chambre des Contrats de Strasbourg le 21 février 1744 suivant lequel ledit Sr Schmutz avait acquis le même Immeuble des conjoints François Christophe Holtzapffel et Marie Dorothée Frieder de ladite Ville. Et ont lesdites pièces été paraphées premier et dernier par le soussigné notaire Ritleng & inventoriées sous la cote C
La grosse d’un procès verbal d’adjudication définitive dressé par M° Hatt et son collègue notaires à Strasbourg le 5 août 1828 en vertu duquel M Doyen père s’est rendu acquéreur de la maison susdésignée sise Rue des Echasses N° 6 moyennant la somme de 4440 francs. Les expéditions de trois quittances (…) Et ont ces dernières pièces été paraphées première et dernière pièce de la cote D.
acp 287 (3 Q 30 002) f° 61 du 25.5. – Mobilier 1786, Argent comptant 1720, Garde robe 302. Il dépend de la communauté deux maisons contiguës sises à Strasbourg l’une rue du Dôme N° 22 l’autre rue des Echasses N° 6
Créances de la communauté 6829, Rapports à faites par les héritiers 5902
Suit la description des titres et papiers

Nicolas François Doyen meurt en 1846

1846 (8.5.), Strasbourg 14 (122), Not. Ritleng n° 16.515
Inventaire de la succession délaissée par Nicolas François Doyen, vivant pâtissier à Strasbourg
L’an 1846 le vendredi 8 mai à neuf heures du matin en la maison de feu M Doyen père rue du Dome N° 22 à Strasbourg, à la requête et en présence 1° de M. François André Nicolas Doyen, patissier domicilié à Strasbourg 2° de M. Charles Doyen Etudiant en médecine domicilié en la même ville, 3° de M. Charles Fasoli, litographe demeurant en la même ville agissant en qualité de tuteur légal de Marie Louise Fasoli, sa fille mineure procréée de son mariage avec Dame Marie Louise Doyen, laquelle mineure a pour subrogé tuteur ledit François André Nicolas Doyen (…)
mondit sieur François André Nicolas Doyen, Charles Doyen & la mineure Fasoli, par représentation de sa mère susnommée, seuls et uniques héritiers chacun pour un tiers de Nicolas François Doyen ancien pâtissier à Strasbourg, leur père décédé en ladite ville le 25 janvier dernier

Immeubles de la même Communauté. Deux Maisons Contigues sises à Strasbourg l’une dans la Rue du Dôme N° 22 d’un côté le S. Koch, de l’autre le S. Letscher devant ladite rue derrière la maison ci après
Et l’autre dans la Rue des échasses N° 6 d’un côté les héritiers Kiehl, de l’autre le S. Letscher, devant la rue des échasses, derrière la maison ci-dessus désignée Rue du Dôme N° 22
Administration de l’Enregistrement et des Domaines. Quittance des droits de la succession. Actif mobilier 17.828, droits 44 – Actif immobilier 16.000, droits 160
acp 348 (3 Q 30 063) f° 4 du 9 mai – Il dépend de la succession un mobilier de communauté évalué à 1261 dont moitié à la succession 630
Garde robe 219, argent comptant 7406
Immeubles de communauté. Une maison à Strasbourg rue du Dôme N° 22. Une maison rue des Echasses N° 6
Créances actives 7445 – Passif 2465 francs

François André Nicolas Doyen (François Doyen) rachète les parts des deux maisons contiguës lors de leur vente aux enchères

1846 (23.6.), Strasbourg 14 (122), Not. Ritleng n° 16.658
Cahier des charges, 27 mai 1846 n° 16 573, Ont comparu 1° Mr François André Nicolas Doyen, patissier domicilié à Strasbourg 2° Mr Charles Doyen Etudiant en médecine domicilié en la même ville, 3° & Me Charles Fasoli, litographe domicilié à Strasbourg, agissant en qualité de tuteur légal de Marie Louise Fasoli, sa fille mineure procréée de son mariage avec Dame Marie Louise Doyen, laquelle mineure a pour subrogé tuteur ledit François André Nicolas Doyen son oncle, mesdits Sieurs François André Nicolas Doyen, Charles Doyen & la mineure Fasoli, par représentation de sa mère, seuls et uniques héritiers chacun pour un tiers de feu Mr Nicolas François Doyen en son vivant ancien pâtissier à Strasbourg avec feue D° Catherine Louise Diemant son épouse leurs père et mère & ayeuls respectifs décédés à Strasbourg le premier le 25 janvier dernier & Mad. Doyen le 5 mai 1841. Lesquels ont ir que suivant jugement rendu par le tribunal de première instance Séant à Strasbourg le 18 mai courant, sur requête présentée par les comparans (…) a ordonné qu’il sera procédé à ladite vente par le ministère de M° Ritleng l’un des soussignés notaires à ce commis sur la mise à prix de 20.000 francs
(François André Nicolas Doyen)
Désignation de l’immeuble à vendre. Deux Maisons Contiguës, réunies aujourd’hui en une seule, sises à Strasbourg Rue du Dôme N° 22 & donnant dans la rue des Echasses où elle est marquée du N° 6, d’un côté tenant au S. Lotscher & aux héritiers Kuhl, de l’autre au S. Koch, devant la rue du Dôme & par derrière la Rue des échasses
Titres de propriété. Le dit Immeuble est aujourd’hui la propriété de Mess. Doyen comparans & de la mineure Fasoli pour leur être échus dans la succession des dits époux Doyen aux termes des inventaires dressés après le décès de ces derniers par M° Ritleng l’un des notaires soussignés le 19 septembre 1841 & 8 mai courant. Mr Doyen père l’avait acquis séparément durant son mariage, savoir la maison rue du Dôme numéro 22 du S. Jean Claude Jacquet, ancien courrier de Strasbourg à Mayence & de Marie Catherine Roch, son épouse demeurant à Strasbourg moyennant le prix de 10.000 francs suivant contrat passé devant M° Lex ci devant notaire à Strasbourg & son collègue le 22 octobre 1818, enregistré et transcrit. Le prix (…) Lesdits époux Jacquet étaient propriétaires de la même maison pour l’avoir acquise de Mad. Charlotte Elisabeth Beaufort veuve de M. Jacques Jaussaud demeurant à Strasbourg & de M. Charles Marie Antoine Jaussaud employé aux droits réunis à Porentruy pour le prix de 20.000 francs dont 10.000 ont été payés comptant en vertu d’un acte reçu par M° Lacombe, fils, ci devant notaire à Strasbourg le 4 août 1812, enregistré (…) Ladite veuve Jaussaud a reçu la dite maison de Dame Françoise Bena sa mère femme séparée quant aux biens de M Charles Alexis Gauthier dit Clermont employé au bureau des postes à Strasbourg en vertu de Donation passée devant M° Laquiante ci devant notaire à Strasbourg le 25 novembre 1778. Ladite dame Françoise Bena femme en premières noces du Sr Henri Beaufort fabricant de cartes à Strasbourg a acquis ladite maison du S. Jean André Schmutz orfèvre en ladite ville suivant contrat passé à la ci devant Chambre des Contrats de la Ville de Strasbourg le 10 décembre 1757 & le S Schmutz était propriétaire de la même maison pour en avoir fait acquisition des conjoints François Christophe Holtzapffel & Marie Dorothée Frieder de Strasbourg en vertu de contrat passé à la ci devant Chambre des Contrats de cette Ville le 21 février 1744.
& la maison Rue des Echasses Numéro 6 de Barbe Greiner interdite fille majeure de feu Jean Greiner & de Marie Barbe née Greiner cette dernière décédée veuve en secondes noces de Jean Daniel Rhein en son vivant ferblantier à Strasbourg ses enfants mineurs procréés du mariage desdits conjoints Rhein pour le prix de 4440 francs suivant adjudication définitive faite devant M° Hatt ci devant notaire à Strasbourg à ce commis par justice le 5 août 1828 enregistrée & transcrite )(…) Les enfants mineurs Rhein (…)
acp 348 (3 Q 30 063) f° 57
Licitation 23 juin 1846 N° 16.658. Il a été successivement allumé différentes bougies pendant la durée desquelles il a été fait plusieurs mises dont la dernière & la plus forte par M° François André Nicolas Doyen l’un des requérants qui a porté l’immeuble au prix de 36.000 francs & deux bougies ayant ensuite été successivement allumées & s’étant éteintes ans que pendant leur durée il ait été fait de mise plus forte que celle de M. François André Nicolas Doyen, ce dernier colicitant pour un tiers a été déclaré adjudicataire de l’immeuble.
acp 349 (3 Q 30 064) f° 91-v

Liquidation
1846 (11.7.), Strasbourg 14 (122), Not. Ritleng n° 16.723
Liquidation & Partage des successions de M Nicolas François Doyen en son vivant ancien patissier à Strasbourg & de Dame Catherine Louise Diemant son épouse décédés en ladite ville le premier le 25 janvier 1846 & mad. Doyen le 5 mai 1841, dressé à la requête et en présence 1° de Mr François André Nicolas Doyen, pâtissier, domicilié à Strasbourg 2° de Mr Charles Doyen, Etudiant en médecine, domicilié en la même ville, 3° & de Mr Charles Fasoli, litographe domicilié à Strasbourg agissant en qualité de tuteur légal de Marie Louise Fasoli, sa fille mineure, de son mariage avec D° Marie Louise Doyen, son épouse défunte, laquelle mineure a pour subrogé tuteur Mr François André Nicolas Doyen son oncle l’un des requérants, Lesdits sieurs François Antoine Nicolas Doyen, Charles Doyen & la mineure Fasoli, par représentation de sa mère, seuls et uniques héritiers chacun pour un tiers de feu lesdits Epoux Nicolas François Doyen leur père et mère

acp 350 (3 Q 30 065) f° 49 – Après le décès du mari inventaire a été dressé par M° Ritleng notaire rédacteur le 3 mai 1846 & après celui de sa femme inventaire a été pareillement dressé par le ministère du même notaire à la date du 19 mai 1841. Suivant procès verbal d’adjudication reçu par ce notaire il a été aliéné au profit dudit Sr François André Nicolas Doyen une maison sise à Strasbourg rue du Dôme N° 6 dépendante de ladite succession.
Actif 1° Il se compose du prix de la vente du mobilier faite par le Sr Fischer commissaire à Strasbourg le 18, 19 et 20 mai 1846 montant à 2565 francs, dont à déduire sur cette vente pour frais 188, pour meubles enchéris par le cohéritier André Nicolas Doyen 1207, pour meubles enchéris par M Fasoli 30 ensemble 1427, restent 1138
2° de la somme de 1125 francs, de celle provenant du priox de vente d’une inscription 6266, Total de l’argent comptant 8531, de quoi il faut déduire pour frais d’inventaire et d’une procuration 698, reste 7833
3° d’une somme dont le Sr François Antoine Nicolas Doyen doit faire état à la succession savoir 1) pour meubles enchéris 1207, 2) pour prêt 307, 3) pour recouvrement 3641, 4) pour rapport en vertu de son contrat de mariage 2165, dont il faut déduire 2466 qu’il a payés sur le passif, reste 3855
4° de celle dont ladite mineure doit pour la dot constituée à sa mère 4900, plus des intérêts 555, total 4555
5° de celle de 30 francs dus par son père pour meubles enchéris 30, 829 francs pour argent prêté & les intérêts 20 aussi de celle principale 630, total 1696
6° d’une créances sur M Chavanne 1001, sur M° Hurstel 5147
7° enfin 36.000 dus par le Sr Doyen pour prix d’adjudication de la maison, et divers frais 184
Total partageable 59.904, dont le tiers 19.968 Attributions (…)

François Doyen épouse en 1841 Joséphine Géneviève Chavanne, fille de tailleur

1841 (14.8.), Strasbourg 15 (70), Me Lacombe n° 3034
Contrat de mariage du 14 août 1841. Ont comparu M. François Doyen, pâtissier demeurant à Strasbourg, fils majeur et légitime de Mr François Nicolas Doyen, ancien pâtissier demeurant à Strasbourg et de feu Dame Catherine Louise Diemant sa défunte femme, agissant et stipulant pour lui personnellement comme futur époux d’une part
Et Dlle Joséphine Géneviève Chavanne, sans profession, demeurant à Strasbourg, fille mineure et légitime de M. Philippe Théodore Chavanne, Marchand Tailleur et de Dame Marie Elisabeth Pinjon son épouse les deux demeurant à Strasbourg, ci presens, agissant et stipulant pour elle personnellement, sous l’assistance et avec l’autorisation de ses père et mère comme future épouse, d’autre part
acp 290 (3 Q 30 005) f° 32 du 19 août – Le futur époux apporte 1° une somme de 12.000 francs, 2° ses droits mobiliers et immobiliers dans la succession de sa mère
Donation à la future épouse par ses père et mère d’un trousseau détaillé et évalué en un état estimatif enregistré et annexé à l’acte à la somme de 3165 francs
Donation par le futur à la future à titre de don matutinal d’une somme de 4000 francs. Et donation éventuelle et réciproque par les futur époux de tous les biens du prémourant.

François Doyen meurt en 1860 en délaissant trois enfants

1860 (12.4.), Strasbourg 15 (102), Not. Momy (Hippolyte) n° 6258
Inventaire de la communauté de biens qui a existé entre François Antoine Nicolas Doyen Joséphine Geneviève Chavanne
L’an 1860 le Jeudi 12 avril à neuf heures du matin en la maison sise à Strasbourg rue du Dôme N° 13 où est décédé le 17 février dernier Monsieur François André Nicolas Doyen, en son vivant Pâtissier propriétaire, demeurant et domicilié audit Strasbourg, à la requête ef en présence 1° de dame Joséphine Geneviève Chavanne, veuve de Mr Doyen ci-dessus qualifié, agissant tant en son nom personnel à raison de la communauté de biens réduite aux acquets qui a existé entre entre elle et son défunt mari aux termes de leur contrat de mariage reçu par M° Charles Lacombe, prédécesseur de M° Momy, l’un des soussignés notaires le 14 août 1831 (communauté qu’elle se réserve d’accepter ou de répudier) et des avantages de survie que lui assure ledit contrat de mariage, qu’en qualité de tutrice naturelle et légale de Marie Joséphine Doyen âgée de 17 ans, Charles Eugène Doyen, âgé de 16 ans, Léon Alexandre Doyen âgé de 14 ans, enfants issus du mariage de la dame requérante assembl feu son époux.
Et en présence de Mr Jean Philippe Stutz, Instituteur communal, domicilié & demeurant à Strasbourg, agissant en qualité de subrogé tuteur des trois mineurs Doyen (…) habiles à se dire et porter seuls héritiers et représentants chacun pour un tiers de feu leur père

Mobilier de la communauté. Dans un salon au premier, Chambre à coucher, Dans une chambre au deuxième étage, Dans la chambre des ouvriers, Dans la chambre de la domestique, Dans la cuisine
Immeuble propre au défunt. Il dépend de la succession de feu Mr Doyen un immeuble composé de deux maisons réunies en une seule, sis à Strasbourg Rue du Dôme N° 13 (autrefois rue du Dôme N° 22 ancien et rue des Echasses n° 6 ancien) tenant d’un côté à la veuve Butz, de l’autre à M. Loetscher & dans la rue des échasses d’un côté M. Loetscher, de l’autre Mr Koehren. Cet immeuble est devenu la propriété de Mr Doyen défunt pour l’avoir acquis aux termes d’un procès verbal de’adjudication par licitation dressé par M° Ritleng notaire à Strasbourg, le 23 juin 1843, enregistré. Cette licitation a eu lieu entre ledit défunt et les cohéritiers dans la succession paternelle et maternelle en vertu d’un jugement rendu par le tribunal civil séant à Strasbourg ke 18 mars 1846 et l’adjudication a été tranchée à son profit moyennant le prix de 36.000 francs. Ledit immeuble dépendait de la succession de feu Nicolas François Doyen, ancien pâtissier à Strasbourg et de feue Catherine Louise Diemant sa femme décédés à Strasbourg le premier le 25 janvier 1846 et Mad° Doyen le 5 mai 1841. Mr Doyen avait acquis la maison rue du Dôme numéro 22 aujourd’hui Numéro 13 de Jean Claude Jacquet, ancien courrier de Strasbourg à Mayence et de Marie Catherine Roch, sa femme, demeurant à Strasbourg moyennant le prix de 10.000 francs suivant contrat passé devant M° Lex, notaire en cette ville le 22 octobre 1818, enregistré. Le prix (…) Les conjoints Jacquet étaient propriétaires de la même maison pour l’avoir acquise de Charlotte Elisabeth Beaufort, veuve de Jacques Jaussaud, demeurant à Strasbourg, et de Charles Marie Antoine Jaussaud Employé aux droits réunis, demeurant à Porentruy, moyennant le prix de 20.000 francs dont 10.000 francs ont été payés comptant et quittancés au contrat de vente reçu Lacombe notaire à Strasbourg le 4 août 1812, enregistré (…) Dame Jaussaud avait reçu la dite maison de Françoise Bena, sa mère femme séparée quant aux biens de M Charles Alexis Gauthier dit Clermont en vertu d’une donation passée devant M° Laquiante, notaire à Strasbourg le 25 novembre 1778.
Et la maison eue des Echasses numéro 6 (ancien) avait été acquise par Mr Doyen de Barbe Greiner, interdite, fille majeure de feu Jean Greiner, fabricant de tabac, et de Marie Barbe née Greiner, sa femme demeurant à Strasbourg, ladite Marie Barbe Greiner décédée veuve en secondes noces de Jean Daniel Rhein, ferblantier à Strasbourg, et de Auguste, Jean Daniel, Marie Louise et Henriette Rhein, mineurs procrées du mariage des dits conjoints Rhein pour le prix de 4440 francs suivant adjudication définitive faite devant M° Hatt notaire en cette ville à ce commis par justice le 5 août 1828 enregistrée & transcrite )(…) Les enfants mineurs Rhein (…)
acp 487 (3 Q 30 202) f° 33 du 17.4. – Communauté. Mobilier 6563, argent comptant 400, quatre actions de la banque de Grance, deux actions de la société Lamey, cinq promesses d’obligations foncières, deux obligations de la sauvegarde des fortunes de la Californie, 75 action de l’Union des gaz, créances 8752, extances 30.495
Succession, garde robe 355, une maison rue du Dôme N° 13
Récompsnses dues à la succession par la communauté 23.431
Passif de la communauté 25.444, Passif de la succession 13.716

Acte de notoriété sur les prénoms de François Doyen
1866 (15.10.), Strasbourg 15 (117), Not. Momy (Hippolyte) n° 11.565
Notoriété – (…) avoir parfaitement connu Monsieur François André Nicolas Doyen, en son vivant pâtissier domicilié à Strasbourg où il est décédé le 7 février 1860 (…) feu M Doyen susqualifié et prénommé André François au lieu de François André Nicolas qui sont ses véritables prénoms
acp 557 (3 Q 30 272) f° 29-v du 15.10.

Acte de notoriété dressé après la mort de son fils cadet Léon Alexandre le 12 mai 1863
Notoriété du 30 août 1865 N° 11.483. (…) avoir parfaitement connu feu Léon Alexandre Doyen mineur domicilié à Strasbourg issu du mariage de feu Mr François André Nicolas Doyen, en son vivant pâtissier avec D° Joséphine Geneviève Chavanne sa veuve survivante demeurant à Strasbourg & savoir comme étant de notoriété publique 1) que Léon Alexandre Doyen est décédé à Strasbourg en état de minorité le 12 mai 1863, 2) qu’après son décès il n’a point été dressé d’inventaire, 3) qu’il a délaissé pour seuls et uniques héritiers savoir aà pour un quart D° veuve Doyen née Chavanne sa mère en qualité d’héritière à réserve pour ladite quotité de son enfant défunt, b) pour ls trois autres quarts des frère & sœur qui sont Mr Charles Eugène Doyen patissier demeurant & domicilié à Strasbourg, & Dame Marie Joséphine Doyen épouse de Mr Victor Wagner ancien huissier avec lequel elle demeure & est domiciliée à Strasbourg

Eugène Doyen (Charles Eugène Doyen) rachète le 27 août 1875 les parts de maison de sa mère et de sa sœur et en devient seul propriétaire

1875 (27.8.), Strasbourg 8 (94), Not. Gustave Edouard Loew n° 7441
[Acte bilingue en deux colonnes] Licitation – Sont comparus I. Madame Joséphine Geneviève Chavanne, veuve de M. François André Nicolas Doyen, en son vivant pâtissier, fabricant de pâtés de foie gras à Strasbourg où ladite Dame demeure, II. Mad° Marie Joséphine Doyen, épouse assistée et autorisée de Mr Victor Wagner, huissier à la résidence de Wasselonne, demeurant avec lui en ld. Ville, III. Mr Charles Eugène Doyen, fabricant de pâté de foie gras, domicilié & demeurant à Strasbourg,
Lesquels ayant l’intention de prodéder entre eux à la licitation amiable d’un immeuble sis à Strasbourg Rue du dôme N° 13 avec un corps de bâtiment ayant issue dans la Rue des échasses attenant dans la Rue du Dôme à Mr Poncin d’un côté à Mr Loetscher d’une part dans la Rue de l’échasse audit Loetscher d’une part à Mr Koehren d’autre part, ont exposé ce qui suit.
L’immeuble dont s’agit appartient présentement pour 11/24 à Mad° Wagner, pour autant à Mr Doyen & pour 2/24 à Madame veuve Doyen leur mère. Mr Doyen & Mad° Wagner avaient recueilli cet immeuble indivisément avec Mr Léeon Alexandre Doyen leur frère germain dans la succession de Mr François André Nicolas Doyen, en son vivant pâtissier, fabricant de pâtés de foie gras à Strasbourg, décédé el cette ville le 7 février 1860 duquel ils étaient héritiers chacun de pour un tiers, ainsi qu’il est constaté par l’intitulé de l’inventaire dressé après la décès de Mr Doyen père par M° Momy notaire à Strasbourg les 12 & 13 avril 1860. Léon Alexandre Doyen est décédé en état de minorité à Strasbourg le 12 mai 1863 sa succession est dévolue pour un quart à Lad° veuve Doyen sa mère, héritière réservataire & pour les trois autres quarts à ses frère & sœur Mr Eugène Doyen et Mad. Wagner, de sorte que l’immeuble appartient aujourd’hui ainsi qu’il vient d’être dit à Madame veuve Doyen pour un 12° égalant 2/24, à Mad° Wagner et à Mr Auguste Doyen à chacun pour 11/24. La part de Mr Eugène Doyen & celle de Mad° Wagner est d’ailleurs grevée de l’usufruit viager jusqu’à concurrence de moitié de Mad° veuve Doyen leur mère avec dispense de cautionnement, se trouve assuré par l’article 8 de son contrat de mariage reçu M° Lacombe notaire à Strasbourg le 14 août 1841. L’immeuble à liciter appartenait en propre à feu Mr François André Nicolas Doyen pour avoir été acquis par lui sur la communauté de biens ayant existé entre ses frère et mère Nicolas François Doyen ancien pâtissier à Strasbourg & Catherine Louise Diemant, les deux décédés. Ces époux avaient délaissé pour seuls héritiers & représentants chacun pour un tiers leurs fils François André Nicolas Doyen & Charles Doyen & leur petite fille Marie Louise Fasoli venant par représentation de sa mère Marie Louise Doyen mariée à Mr Charles Fasoli lithographe. La vente de cet immeuble qui appartenant indivisément comme il vient d’être dit (…) avait été ordonnée par un jugement rendu par le tribunal de Strasbourg le 18 mai 1846 (…) et lors de la mise aux enchères de cet immeuble à laquelle il a été procédé le 23 juin 1846 devant M° Ritleng notaire à Strasbourg à ce commis, l’adjudication a été prononcée au profit du colicitant François André Nicolas Doyen moyennant le prix de 36.000 francs. (…)
Les parties ayant d’un commun acord fixé le prix de l’immeuble à 60.000 francs soit mark 48.000 (…) Le prix étant ainsi déterminé par les intéressés & Mr Auguste Doyen ayant déclaré l’accepter, il est fait vente & abandonnement à titre de licitation à Monsieur Eugène Doyen
acp 642 (3 Q 30 357) f° 97-v du 4.9.

Eugène Doyen hypothèque la maison au profit de sa mère Joséphine Geneviève Chavanne

1875 (16.12.), Strasbourg 8 (95), Not. Gustave Edouard Loew n° 7743
Obligation – ist erschienen Herr Karl Eugen Doyen, Gänseleberpasteten fabrikant wohnhaft zu Straßburg, derselbe bekant hiermit
an Frau Josephine Genovefa Chavanne wohnhaft zu Straßburg, Wittwe des Pastetenbäckers hern Frantz Andreas Nikolaus Doyen daselbst, welche mitanwesend ist und dies annimmt, zu lebenslänglichen Nutzgenuße, dann an deren Tochter frau Maria Josephine Doyen, Gattin des Kais. Gerichtsvollziehers zu Wasselnheim Herrn Viktor Wagner, mit diesem daselbst wohnhaft, welche hier durch den mitanwesenden, für sie annehmenden herrn Ferdinand Vix, Eigenthümer wohnhaft Zu Straßburg, vertreten wird, zu nacktem Eigenthum, von Ableben ihrer Mutter an aber zu vollem Eigenthum, ein Kapital von 9985 Mark (…)

Hypothekbestallung. Ein Anwesen zu Straßburg, Münstergasse N° 13, mit einem Hauptgebäude, das einen Ausgang auf die Stelzengasse hat, in der Münstergasse einseits herrn Poncin, anderseits herr Lötscher, in der Stezangasse einerseits herr Lötscher, anderseits herr Köhren
Eigenthumsnachweis. Das Anwesen gehörte früher zum Nachlasse des verstorbenen Gatten der Frau Wittwe Doyen als Sondergut, welcher es theils von seinen Eltern geerbt, theils von seinen Miterben laut Protokolls des damaliigen Notars Ritleng zu Straßburg vom 23. Juni 1846 ersteigert hatte. Bei seinem den 7. Februar 1860 zu Straßburg erfolgten Ableben hinterließ er nach ausweis des am 12. April desselben Jahres durch Notar Momy allda aufgenommenen Verlaßenschaftsinventars als einige Erben seine drei Kinder, den Schudner herrn Doyen, die Mitgäubigerin frau Wagner und den minderjährigen Leo Alexander Doyen, während er in seinem Ehevertrage vor Notar Lacombe zu Straßburg vom 14. August 1841 seiner Wittwe den Nutzgenuß am halben Nachlasse vermacht hatte. Der minderjährige Sohn starb den 12. Mai 1863 und wurde von Mutter und Geschwistern beerbt. Durch Urkude des unterzeichneten Notars vom 26 August dieses Jahrs, die nicht üerschrieben wurde, kaufte herr Doyen seiner Mutter und Schwester das Miteigenthum ab, wobei sich die Mutter nach wie vor ihe Nutzgenußrecht wahrte das in der Urkunde näher dahin festgesetzt wurde, daß ihr der Käufer auf ihre Lebenszeit fünfprocentiger Zinsen aus einer Summ von 22.000 Mark zu zahlen habe (…)
Police d’assurance Compagnie du Soleil, n° 27.510 agence de Strasbourg, 21 novembre 1873. Mde veuve Doyen François, profession de Patissière, agissant pour so compte et pour celui de son fils Eugène qui habite avec elle la somme de 78.000 francs, Sur la propriété sise à Strasbourg rue du Dome N° 13 composée de deux corps de bâtiment attenants avec communication. A. Corps de bâtiment donnant sur la rue du Dome élevé sur caves voûtées, sous-sol voûté de rez de chaussée, trois étages grenier de construction mixte, la pierre domine fortement, couvert en tuiles, partie en verre
B. Corps de bâtiment donnant dans la rue des echasses élevé sur cave non voûtée, de rez de chaussée, trois étages, mansardes, trois geniers, de construction mixte, couvert en tuiles, ensemble y compris la valeur du puits, des fours objet réputés immeubles par destination

Acte de notoriété dressé après la mort de Joséphine Geneviève Chavanne le 17 décembre 1877
1878 (29.1.), Strasbourg 8 (102), Not. Gustave Edouard Loew n° 10.009
Offenkunde (…) bezeugen hiemit als Wahrheit und Offenkunde zu treffende Kenntnißnahme, daß die Frau Josephine Genovefa Chavanne, Wittwe des Gänsleberpastetenfabrikantes Herrn Franz Andreas Niclaus Doyen zu Straßburg gut bekannt haben sowie auch zuverlässsig wissen 1) daß Frau Wittwe Doyen den 17. Dezember vorigen Jahrs in Straßburg ohne Testament mit Tod abging, 2) daß noch kein Inventar auf ihr Ableben errichtet wurde und 3) daß sie zu einzigen Erben mit gleicher Hälfte ihre zwei Kinder aus de Ehe mit ihrem genannten Gatten hinterliass, nämlich a) Frau Maria Josephine Doyen, Gattin des vormaligen Gerichsvollziehers Herrn Viktor Wagner zu Wasselnheim, nun zu Straßburg b) Herrn Karl Eugen Doyen, Gänsleberpastetenfabrikant zu Straßburg
acp 673 (3 Q 30 388) f° 59-v du 2.2.

Charles Eugène Doyen s’associe avec l’ingénieur Charles Jean Lœwenguth, Paul Cyprien Lœwenguth et Marie Joséphine Lœwenguth, tous de Paris, pour exploiter la fabrication du gaz, suivant un acte passé à Nancy le 30 juillet 1880
1880 (18.9.), M° Loew
Hinterlegung der Ausdertigung eines Gesellschaftvertrages errichtet vor Notar Loissy zu Nanzig am 30. Juli 1880 zum Zweck des Betreibs von Gasgewinnung, gebildet zwischen Carl Johann Loewenguth, Ingenieur zu Paris, Eheleuten Carl Eugen Doyen, Gänsleberpastetenfabrikant und Frau Marie Josephine Loewenguth gewerblos in Paris und Paul Cyprian Loewenguth gewerblos ebenfalls zu Paris wohnhaft
acp 703 (3 Q 30 418) f° 97 n° 1795 du 22.9.

Charles Eugène Doyen épouse en 1879 dans le sixième arrondissement de Paris Marie Joséphine Lœwenguth, native de Strasbourg et demeurant avec ses parents à Paris
Mariage, Paris VI (n° 299)
L’an 1879 le 27 mai à trois heures et demie du soir (…) ont comparu à la Mairie M. Charles Eugène Doyen, fabricant de pâtés de foie gras, demeurant à Strasbourg (Alsace) né à Strasbourg le 24 octobre 1843, fils majeur de André François Doyen et de Geneviève Joséphine Chavanne, son épouse, décédés ainsi que ses autres ascendants, Et Dlle Marie Joséphine Loewenguth, sans profession, demeurant avec ses père et mère à Paris, rue de Rennes 83, née à Strasbourg (Bas-Rhin) le 30 octobre 1858, fille mineure de Joseph Leowenguth, ingénieur civil, et de Barbe Humbert, son épouse ci présents et consentant (…) qu’il a été fait un contrat de mariage reçu le 1 de ce mois par M° Weiss, notaire à Nancy (i 19)

Naissance de leurs deux enfants, dont Jean (Jean Hubert) qui continuera d’exploiter l’atelier de pâtés de foie gras
Naissance, Strasbourg (n° 884)
Strassburg am 27. März 1880. Vor dem Standesbeamten erschienen heute der Gänseleber-Pasteten Fabrikant Carl Eugen Doyen, wohnhaft zu Strassburg Münstergasse 13, katholischer Religion, und zeigte an, daß von seiner Gattin Maria Josephine geb. Loewenguth, katholischer Religion, wohnhaft bei ihme, in seiner Wohnung am 25. März des Jahres 1880 Morgens um sieben Uhr ein Kind männlicher Geschlechts geboren worden sei, die Vornamen Paul Eugen erhalten hatte (i 131)

Naissance, Strasbourg (n° 2511)
Strassburg am 3. September 1881. Vor dem Standesbeamten erschienen heute der Kaufmann Carl Eugen Doyen, wohnhaft zu Strassburg Kleberstaden 6, katholischer Religion, und zeigte an, daß von seiner Ehefrau Maria Josephine geb. Loewenguth, katholischer Religion, wohnhaft bei ihme, in seiner Wohnung am ersten September des Jahres 1881 Morgens um ein Uhr ein Kind männlicher Geschlechts geboren worden sei, die Vornamen Johann Hubert erhalten hatte
[in margine :] Décédé à Strasbourg le 4 juin 1946 (i 13)


Les Maisons de Strasbourg sont présentées à l’aide de Word Press.