26, rue du Coin Brûlé


Rue du Coin Brûlé n° 26 – IV 196 (Blondel), N 686 puis section 61 parcelle 30 (cadastre)

Adresse depuis les années 1840, 33, rue du Fossé des Tanneurs


Façades fossé des Tanneurs et rue du Coin-brûlé, rez-de-chaussée rue du Coin Brûlé (bâtiment au crépi blanc à côté de celui au crépi rouge, juillet 2016)

La maison étroite qui comprend une travée prend son entrée rue du Coin-Brûlé. L’arrière donne sur le Fossé des Tanneurs. Elle appartient au XVII° siècle à des artisans, le ceinturier Alexandre Schmidt puis le relieur Jean Georges Eberhard. Elle revient en 1646 par adjudication à la Fondation des vérolés qui la revend en 1690 à une veuve. Celle-ci se remarie en 1697 avec le coupeur de paille Philippe Wund et habite avec lui à la Krutenau. La maison qui a en 1719 deux pignons communs en pierre suit le grand bâtiment à galeries à sécher les peaux qui se trouve à la droite sur l’image du plan-relief de 1725. Les propriétaires suivants habitent à nouveau leur maison : le potier Isaac Bolender qui la vend avant d’abandonner sa famille au manant David Hauser, charpentier réformé. Comme le manant n’obtient pas immédiatement l’autorisation d’acheter l’immeuble, un marchand se porte acquéreur et la lui revend. Ses ayants droits la conservent jusqu’en 1839. Le propriétaire est autorisé en 1789 à réparer la porte endommagée par les glaces vers le fossé des Tanneurs.



Plan-relief de 1725 (© Musée historique, cliché Thierry Hatt)
Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 138 – Cour A (fossé des Tanneurs)

L’Atlas des alignements (années 1820) signale une maison à rez-de-chaussée et premier étage en maçonnerie et deuxième étage en bois. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830 (1), la façade rue du Coin Brûlé est la troisième à partir du repère (a) , porte d’entrée et fenêtres, deux étages à une fenêtre chacun, toiture à deux niveaux de lucarnes
La façade sur le fossé des Tanneurs est la troisième à gauche du repère (4) : un escalier descend vers le fossé, les trois niveaux comprennent une seule fenêtre, la toiture a trois niveaux de lucarnes.
La maison porte d’abord le n° 3 (1784-1857) puis le n° 26 rue du Coin Brûlé. Après le comblement du fossé des Tanneurs, la maison porte le n° 46 puis le n° 33. Les actes signalent à partir de 1851 que l’entrée principale donne sur la rue du Fossé des Tanneurs alors qu’elle se trouvait encore en 1847 rue du Coin Brûlé. La façade transformée comprend ensuite deux fenêtres par étage au lieu d’une seule.


Les n° 31 (à gauche) et 33 (à droite) avant et après transformation (1968, dossier de la Police du Bâtiment)

Différents artisans sont propriétaires, le farinier Georges Ubrig qui vend la maison à sa créancière en 1851, l’ébéniste Xavier Sutter qui s’associe un temps avec d’autres ébénistes et ensuite des tailleurs. Le local commercial est occupé jusqu’en 1969 par un marchand de vêtements d’occasion puis par un fourreur qui le réunit au local de la maison voisine (numéro 31) de 1969 à 1989.


Façade en 1943 – Photographie en 1994 (dossier de la Police du Bâtiment)

avril 2018

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1618 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date donnée par les registres du cadastre.

Martin Meder, remueur de grains
1626 v Alexandre Schmidt, ceinturier, et (1619) Anne Fiderlin – luthériens
1628 v Jean Georges Eberhard, relieur, et (1624) Walburge Kircher, veuve du relieur Jean Binder – luthériens
1634 h Nicolas Kammerer, tailleur, et (1621) Madeleine Bühl puis (1634) Walburge Kircher, veuve des relieurs Jean Binder et Jean Georges Eberhard – luthériens
1646 adj Hospice des vérolés
1690 v Brigitte Bautz, femme (1685) de Laurent Schott, remueur de grains, puis (1691) du boulanger Georges Hüffel – luthériens
1697 h Philippe Wund, coupeur de paille, et (v. 1680) Anne Weber puis (1697) Brigitte Bautz, veuve de Laurent Schott et de Georges Hüffel – luthériens
1738 v Jean Jacques Wallner, pelletier, et (1693) Anne Madeleine Schnarrenberger, (1701) Marie Cléophée Fischer puis (1705) Anne Marie Richter – luthériens
1749 v Isaac Bolender, potier, et (1732) Marguerite Weber – luthériens
1752 v Antoine Ganzinotti, négociant, et (v. 1752) Marie Catherine Rima – catholiques
1754 v David Hauser, charpentier, et (1730) Barbe Oberst, (1742) Marie Tschan et (1747) Marguerite Veith – réformés
1767 h Jean Jacques Petermann, fabricant de boîtes en plomb, et (1767) Marguerite Veith veuve de David Hauser puis (1784) Anne Barbe Ludwig, remariée (1802) à Jean Georges Feder – luthériens et réformée
1839 v Jean Georges Adam, aubergiste, et Françoise Lemaître, de Haguenau
1846 v Georges Ubrig, farinier, et (1844) Françoise Heyd veuve de Louis Fuchs
1851 v Julie Zemp, marchande de modes
1854 v Xavier Sutter, ébéniste, et (1850) Catherine Kœnig
1863 v Joseph Lehmann Metzger, rabbin de Muttersholtz
1887* Edmond Schwab, tailleur
1891* Jean Ronimus
1896* Gustave Schmidt et Sophie Liebermann
1898* Michel Birk, tailleur, et Elisabeth Kurz
1923* Guillaume Lœffert

Valeur de la maison selon les billets d’estimation: 252 livres en 1719, 300 livres en 1743

(1765, Liste Blondel) IV 196, David Husser
(1843, Tableau indicatif du cadastre) N 686, Petermann, Jean Jacques héritiers – maison, sol – 0,33 are / Adam à Haguenau

Locations

1646, Pierre Scoppe, tailleur
1802, Guillaume Frédéric Brey, garde

Préposés aux affaires foncières (Bauherren)

1783, Préposés aux affaires foncières (VII 1420)
Le charpentier Vogt est autorisé au nom de Jacques Petermann à réparer les fondations de la maison vers le fossé des Tanneurs et à en repeindre la façade

(p. 285) Dienstags den 20. Maji 1783. Jacob Petermann büchsenschlager
Idem [Mr Vogt der Zimmermann] nôe Jacob Petermann, des büchsenschlagers, bittet zu erlauben, an deßen behausung am Brand ein End gelegen, das Fundament gegen dem Gerber Graben außbeßern und die behausung anstreichen Zu laßen. Erkannt, Willfahrt.

1789, Préposés aux affaires foncières (VII 1423)
Le maçon Lingenhœlin est autorisé au nom du fabricant de boîtes en plomb Jean Jacques Petermann à réparer la porte endommagée par les glaces vers le fossé des Tanneurs

(f° 210) Dienstags den 10. februarii 1789. – Joh: Jacob Petermann bleibüchßenmacher
Herr Lingenhölin, der Maurer, noê Johann Jacob Petermann des bleibüchßenmachers, bittet zu erlauben an deßen Behausung im branden End gelegen hinten gegen dem Gerbergraben die thür auf das Wasser, so durch den Eisgang beschädiget worden, Wieder repariren Zu laßen. Erkannt Willfahrt.

Description de la maison

  • 1719 (billet d’estimation traduit) La maison comprend deux pignons communs en pierre, vestibule, cave sous solives, le tout estimé avec ses appartenances et dépendances à la somme de 500 florins
  • 1743 (billet d’estimation traduit) La maison comprend au rez-de-chaussée un poêle, un vestibule, au premier étage deux chambres, le comble où se trouve la chambre à soldats est couvert de tuiles creuses, la cave est solivée, le tout estimé avec ses appartenances et dépendances à la somme de 600 florins

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

2° arrondissement ou Canton nord – Rue du Coin Brulé

nouveau N° / ancien N° : 5 / 3
Feder
Rez de chaussée et 1° étage en maçonnerie le 2° étage en bois médiocre état
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 21 f° 194 case 3

Adam, à Haguenau
Ubrig, Georges farinier, Coin brulé 3
Zemp, Marie Julie, Marchande de modes, Coin brulé 3 (1852) rue des Planches 15
(1856) Sutter Xavier, Ebéniste, rue du Coin brulé 3

N 686, maison, sol, Coin brulé 3
Contenance : 0,33
Revenu total : 63,17 (63 et 0,17)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 11 / 9
fenêtres du 3° et au-dessus : 2 / 2

Cadastre napoléonien, registre 23 f° 941 case 1

Sutter, Xavier, Ebéniste
1865, Metzger, Joseph Lehmann rabbin à Müttersholtz
1887/88, Schwab Edmund, Schneider
1891/92, Ranimus Johann
1896/97, Schmidt Gustav Wwe Sofie geb. Liebermann
98/99, Birck Michel, Schneider und Ehefrau Elisabeth geb. Kurz in Gg.
(ancien f° 689)

N 686, maison, sol, Rue du Coin brulé 26
Contenance : 0,33
Revenu total : 63,17 (63 et 0,17)
Folio de provenance : (194)
Folio de destination : Gb
Année d’entrée :
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 11 / 9
fenêtres du 3° et au-dessus : 2 / 2

Cadastre allemand, registre 32 p. 420 case 5

Parcelle, section 61, n° 30 – autrefois N 686
Canton : Gerbergraben Hs N° 33, Im Brand ein End Hs N° 26 – Fossé des Tanneurs et rue du Coin Brûlé
Désignation : Hf, Whs u. N.G. – sol, maison
Contenance : 0,30
Revenu : 800
Remarques :

(Propriétaire), compte 1849
Birk, Michael u. Ehefr. geb. Kurz je ½
1923 Loeffert Guillaume
(2712)

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton IV, Rue 97 Rue du Coin Brulé p. 170

3
Pr. Petermann, J. Jacques, fact. des tabat : – Moresse

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Gerbergraben (Seite 43)

(Haus Nr.) 33
Weil, Spezereihändlerin

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 807 W 229)

Fossé des Tanneurs 31 et 33 (I), 24, rue du Coin Brûlé (1861-1996) – Le relevé ci-dessous se limite aux pièces concernant le n° 33.

Le fripier Michel Birk fait poser en 1906 un rideau mécanique. Le préfet autorise M. Winterich à ouvrir un dépôt de films en 1926. Le magasin de vêtements d’occasion Lœffert-Birk cesse son activité tout comme le commerce du n° 31. Les deux magasins sont réunis de 1969 à 1989 par le fourreur Brennion qui réaménage les locaux commerciaux et remplace les devantures. Le local du n° 33 est ensuite occupé par un décorateur (1990) puis par un restaurateur (1994)

Sommaire
  • 1905 (octobre) – Joseph Muschel (demeurant 10, rue de l’Epine) demande l’autorisation de poser une enseigne au 33, Fossé des Tanneurs – L’enseigne est posée, novembre
  • 1906 (juin) – Le fripier Henri Muschler est autorisé à poser un volet roulant au 33, Fossé des Tanneurs
    1906 (juin) – Le fripier Michel Birk demande l’autorisation de poser un rideau mécanique au 33, Fossé des Tanneurs – Autorisation – Le store est posé, le dossier classé, septembre 1906
    En marge, la Police du Bâtiment note que les droits de Joseph Muschel ont été acquittés par Michel Birk
  • 1907 – Rapport des pompiers suite à un incendie qui s‘est déclaré dans le magasin Birk au 33, Fossé des Tanneurs. La cause de l’incendie est inconnue, la Police du Bâtiment estime que le propriétaire devrait revêtir l’escalier d’un matériau ininflammable
  • Commission contre les logements insalubres (33, Fossé des Tanneurs). 1900, propriétaire, Birk, domicilié sur place. Observation, les cabinets d’aisance sont en nombre insuffisant. La Police du Bâtiment revient sur la demande d’augmenter le nombre de cabinets d’aisance après constat que seules six personnes habitent la maison.
    1904, les cabinets d’aisance sont raccordés aux canalisations
    Commission des logements militaires, 1916, remarque concernant le fourneau
    1924, un enfant est atteint de diphtérie
  • 1913 – M. Gottschalk (Zum Schuhkönig – Au roi de la chaussure – 33, Grand rue, vente de vêtements d’occasion) demande l’autorisation de poser une enseigne à son nouveau magasin – Croquis – Autorisation de poser une enseigne perpendiculaire – L’enseigne est posée, janvier 1914
  • 1926 – Le préfet autorise M. Winterich (location de films) à ouvrir un dépôt de films au 33, Fossé des Tanneurs
  • 1930 – Fernand de Bovadilla (Au Globe d’Or, 33, Fossé des Tanneurs) demande l’autorisation de poser une enseigne lumineuse. Croquis joint – Autorisation
  • 1934 – La Police du Bâtiment constate que G. Loeffert-Birk a posé sans autorisation une antenne de T.S.F. entre les 33 et 26, Fossé des Tanneurs – Demande, croquis – Accord
  • 1934 – La Police du Bâtiment demande au propriétaire Loeffert-Birk de faire ravaler la façade du 33, Fossé des Tanneurs et celle rue du Coin Brûlé – Travaux terminés, octobre 1934
  • 1943 – L’entrepreneur C. Kuhn (8-10 rue Oberlin à Schiltigheim) demande l’autorisation de poser une enseigne en lettres détachées au 33, Fossé des Tanneurs pour le compte du fripier G. Lœffert-Birk – Photographie, dessin – L’enseigne perpendiculaire est supprimée, la nouvelle enseigne plate est posée, mars 1944
    1945 – G. Lœffert-Birk (vêtements d’occasion) demande l’autorisation de poser une enseigne en lettres détachées au-dessus de la devanture (même demande que la précédente) – Dessins établis par l’entrepreneur C. Kuhn – Accord – L’enseigne est posée, février 1946
  • 1948 – M. Fistarol (13, rue de Mulhouse au Neudorf) est autorisé à occuper la voie publique devant le 33, Fossé des Tanneurs pour réparer la façade
  • 1968 – Le marchand de lingerie et de nouveautés Begue informe la Police du Bâtiment qu’il a cessé son activité le 22 mars 1968
    1968 – Mme E. Lœffert (demeurant 26, rue du Coin Brûlé) informe la Police du Bâtiment qu’elle a cessé son activité depuis le 30 avril 1968
  • 1968 (mai) – La société Brennion et fils est autorisée à occuper la voie publique devant les 31-33, Fossé des Tanneurs
    1968 (février) – Le maître fourreur L. Brennion Fils (4, rue Marcel Weinum) demande l’autorisation de transformer le magasin au 31-33, Fossé des Tanneurs (section 61 parcelles 39 et 30) – Plan cadastral de situation, plans, élévations avant et après travaux – Devis – Arrêté portant permis de construire, 28 mars 1968
    Suivi des travaux. Les anciennes devantures sont déposées, l’aménagement intérieur est en cours, juillet 1968. Les travaux sont terminés, le magasin est ouvert, septembre 1968
    1968 (octobre) – La Police du Bâtiment constate que les Fourrures Brennion et Fils ont posé une enseigne en lettres détachées sans autorisation au 31, Fossé des Tanneurs – Le propriétaire ne répond pas aux demandes successives
  • 1970 – Demande de poser une enseigne plate au néon (Brennion fils) et une enseigne verticale (Fourrures) – Autorisation
  • 1974 – L’entreprise Alsace Fermeture (Robert Scherer à Erstein) présente un devis pour poser un store en corbeille. Dessin (avant et après travaux) – Autorisation – Le store est posé, mai 1975
  • 1987 – Le notaire Pierre Schaffar demande des renseignements d’urbanisme (propriétaires, héritiers Lœffert) sur le 33, Fossé des Tanneurs et rue du Coin Brûlé
  • 1987 – Le maire autorise les fourrures Brennion à une vente par liquidation dans leur magasin sis 31, Fossé des Tanneurs
  • 1988 – Les fourrures Brennion demandent l’autorisation de remplacer la toile du store en corbeille – La Police du Bâtiment refuse que le pétitionnaire pose de nouveaux stores. Elle autorise ensuite de remplacer la toile du store en place
  • 1989 – Le maire autorise les fourrures Brennion à une vente par liquidation dans leur magasin sis 31, Fossé des Tanneurs
  • 1990 – La Police du Bâtiment constate que le décorateur B. Max a posé sans autorisation une enseigne sur lambrequin au 33, Fossé des Tanneurs – Demande accompagnée d’une photographie (texte : max b.) – Autorisation – L’enseigne est posée, le dossier classé
  • 1994 – Ayse Dikme Ilkhan demande l’autorisation de transformer le magasin en snack en modifiant la devanture au 33, Fossé des Tanneurs. Surface des planchers, 28 m² dont 18 accessibles au public – Plan – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable – Rapport de la commission de sécurité – Arrêté portant permis de construire, décembre 1994 – Photographies
    1995 – Le même demande l’autorisation de poser une enseigne lumineuse

Relevé d’actes

Les héritiers du remueur de grains Martin Meder vendent la maison 260 livres au ceinturier Alexandre Schmidt

1626 (24. Janu:), Chambre des Contrats, vol. 459 f° 64
(inchoat. in Prot. fol. 40.) Erschienen weÿ: Martin Meders gewesten Kornwerffers s. Zum Jungen S. Peter vnd burgers see: alhie nachgelaßene Erben benantlichen hannß Meder der Beckh burger Zu Offenburg für sich selbst vnd alß Vogt Paul Götzen deß Rebmans von Offenburg mit Othilia Mederin sein hannß Meders schwester see. erzeügter 5 Kinder, mit beÿstandt Paul Götzen obgedacht dieser Vogts Kindern eheleiblichen Vaters, So dann er Paul Götz alß vogt Barbara Mederin see. mit Ulrich Finckenbach deß Rebmans auch see. Zu Offenburg erziehlten tochter Marien, Paul Stemicher d. schuhmacher alhie alß Ehevogt apollonien Mederin hanß Adolff Meder der hosenstricker Auch burger alhie für sich selbst, vnd dann Lorentz Meder der kübler auch burger alhien für sich selbsten, bekannten
in gegensein M. Alexandri Schmiden deß Gürtlers burgers Zu St. (verkaufft) mit beÿstandt Jacob Fiederlings deß Steinmetzen auch burgers alhie sein Schmid. haußfr. Bruders
Ein hauß, sampt deren hoffstatt mit allen anderen gebäwen & alhie am Gebrendten Endt neben hanß Pleickhard Kolben Caspar Mößner dem Kürschner hinden vff den Gerbergraben stoßend gelegen, dauon gehen Jahrs 6 fl. St. w. dem mehrern spitahl alhie vff Michaelis in haubtg. mit 120. gld. wer. abzulösen sonst eÿgen, Vnd ist diser Kauff Zugangen vber die beschwerdt, so der Käuffer vff sich genommen für und umb 200 Pfund
[in margine :] Erschienen Mariæ Finckenbachin Jetziger Ehevogt Georg Götz von Vlm beÿ Lichtenau hatt in gegensein hannß Georg Eberhardts alß Inhabern dieser Behaußung (…) q.tirt den 30. Julÿ A° 1629.

Originaire de Herrenberg, Alexandre Schmidt épouse en 1619 Anne Fiderlin, fille de journalier. Il devient bourgeois quelques jours plus tard.
Mariage, cathédrale (luth. f° 87)
1619. Dominica 8. Trin: den 18. Julÿ. Alexander Schmidt der gürtler von Herrenberg vnd Jungfraw Anna, Magnus Fiderlins des taglöhners e. tochter, eingesegnet montag de, 26. Julÿ (i 48)

1619, 4° Livre de bourgeoisie p. 13
Alexander Schmidt d. Gurttler von Herrenberg In Württenberg. Landt Empfangt d. burg. recht von Anna Weÿl. Mang denterlins deß Taglohners Tochter vnd Will Zu den Schmiden dienen, Actum den 29. Julÿ 1619.

Alexandre Schmidt vend la maison au relieur Jean Georges Eberhard. En marge, quittance remise au tailleur Nicolas Kammerer, deuxième mari de la veuve de l’acquéreur
1628 (25. Februarÿ), Chambre des Contrats, vol. 462 f° 104-v
(Protocollat. fol. 215.) erschienen Alexand. Schmidt d. gürtler burg. Zu Straßburg
hatt in gegensein hanß Georg Eberhard. deß Buchbinders auch burgers alhie (verkaufft)
Ein behausung, sampt deren hoffstat, vnd Allen Anderen gebäwen, & alhie am gebrannten Endt, einseit neben hanß Pleickhardt Kolben dem Paßmentierer, 2 seit neben Caspar Mößner dem Kürschner, hind. vff den Gerbergraben stoßend geleg., dauon gehen Jahrß 6. gld. geltd St. w. vff Michaelis dem Mehren Spithal Alhie in haubtg. mit 120. gld. besagter werung abzulösen, So ist daß hauß auch noch v.hafft vmb 50. lb d. Capital so Jährlich vff Weÿhenachten mit 2. lb 10. ß dem Blaterhauß alhie v.zinßt vnd vf erfordern erlegt werd. muß, So dann umb 50. lb. rest am Kauffschilling hanß Medern dem Becken Zu Offenburg vögtlich. weiß, daran vnd weÿhenachten 1628 vnd 1629. Jedes mahl 26. lb samt dem Zinß abgericht. wd. sollen sonst ledig, eÿgen, Vnd ist diser Khauff vber die. beschwd. so der Käuffer auf sich genommen, Zugangen und beschehen für und vmb 280. gld.
[in margine :] vide in Reg. 626. fol. 64.
[in margine :] Erschienen Conrad Heß Gürtler alß vff dene dieße, 80. fl. Kauffschillingß Rest seiner Anzeig nach erblichen erwachßen, hatt in gegensein deß Käuffers Nachkommen Niclauß Cammerers deß schneiders (…) q.ttirt Actum d. 26. Julÿ a° 1641.

Jean Georges Eberhard épouse en 1624 Walburge, veuve du relieur Jean Binder
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 168-v)
1624. Dominica Invocavit. Hannß Görg Eberhard d. Buchbinder Görg Eberhard deß Wachtmeister auff der hohen wart nachgelaßener Sohn, Waltpurg Hanß Bind.s deß buchbinders nachgelaßene Wittib, Zinst. 24. Febr: (i173)

Jean Binder épouse en 1622 Walburge Kircher, fille de tanneur
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 160-v)
1622. Domin. XII. Trinit. Hanß Bind. d. Buchbinder. allhier J. Waldburg Hannß Kirch.s deß Rothgerbers seel. nachgel. Tochter, 20. Septemb. (i 194)

Jean Georges Eberhard hypothèque la maison au profit du farinier Isaac Jundt
1631 (18. Julÿ), Chambre des Contrats, vol. 470 f° 373-v
Erschienen hanß Georg Eberhardt, buchbinder vnd burger Zu St.
hatt in gegensein Isaac Jundten deß Meelmanns auch burgers Zu St. – schuldig seÿe xxv. lb
dafür Vnderpfand sein soll hauß vnd hoffstat alhie im Gebrannten End neben hanß Pleickhardt Kolben dem Paßmentierer & neben Caspar Mößner Kürschner, hind. vff den Rindshäuter grab. stoßend gelegen, so zuuor verhafftet vmb 60. lb d dem Mehren spitahl, Item vmb 50. lb. d dem Blaterhauß, So dann vmb 5. lb. Alexand. Schmiden dem gürtler

Originaire de Wunsiedel en Vogtland, le tailleur Nicolas Kammerer épouse en 1621 Madeleine Bühl
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 331)
1621. domin. 6. Trinit. 8. Junÿ. Niclaus Kammerer Von Wunsidell auß dem Voitlandt der Schneider und Magdalena Mang Büehel des Schneiders hinderlaßene dochter. Eingesegnet Montag 16. Julÿ (i 170)

Nicolas Kammerer devient bourgeois quelques jours plus tard
1621, 4° Livre de bourgeoisie p. 37
Niclaus Kammerer Von Wonsiedel Auß dem Voitland der Schneider Empfangt d. Burg. recht von Magdthalena weÿland Magni Beuchelß deß Keufflers seell. hind.laßener dochter vnd dinnt Zu den Schneidern den 26. Julÿ An. 1621.

Il se remarie en 1634 avec Walburge, veuve du relieur Jean Georges Eberhard
Mariage, cathédrale (luth. p. 343)
1634. Dominica V. Trinit. 6. Julÿ. Niclaus Cammerer der Schneider vnd walpurg Hans Jörg Eberhard des buchbinders n. witwe, eingesegnet Zum J. S. P. Zinstags 15. Julÿ (i 176, non porté dans les registres de Saint-Pierre-le-Jeune)

Nicolas Kammerer et Walburge Kircher hypothèquent la maison au profit du pêcheur Jean Straub

1638 (10. 9.br), Chambre des Contrats, vol. 480 f° 760
Erschienen Niclaus Kammerer der Schneider burger Zu Straßburg undt Waldtburg Kürchnerin sein eheliche Haußfraw, mit beÿstand Lorentz Kürchers Rothgerbers, vndt hanß Jacob Küelen auch Rothgerbers beeder burgern alhie, alß ihrer hierzu insond.heit erbetener nechsten Verwanthen
haben in gegenwärtigkeit hanß Strauben deß Fischers auch burgers Zu Straßburg – schuldig seÿen 31. Ducaten in spê vndt 8 ß d iede für 32 ß gerechnet, thut 50. lb. Str.
dafür in specie Vnderpfand sein soll hauß und hoffstat mit allen andern ihren gebäwen & alhie am Gebrandten end einseit neben hanß Pleickhardt Kolben dem Paßmentirer, anderseit neben Caspar Mößner den Kürschner, hinden auff den Gerber grab. stoßend, so zuuor verhafftet Vmb 120. fl. w. dem Mehren Spithal alhie, Item vmb 50. lb. dem Platerhauß alhie
Vnd Zu noch mehrer sicherheit ist auch Persönlich erschienen Philipps Rottmann der fischer und burger zu Straßburg, der hat sich für sich & für diße schuldt zu einem rechten Bürgen (…) dargeben

La maison revient à l’hospice des vérolés par adjudication judiciaire prononcée le 3 septembre 1646 contre Nicolas Kammerer et sa femme Walburge. L’hospice la loue au tailleur Pierre Scoppe

1646 (21. 8.br), Chambre des Contrats, vol. 497 f° 494-v
Erschienen herr Peter Weber, Notarius alß Schaffner deß Platerhaußes
hatt in gegensein Peter Scoppe deß Schneiders und burgers alhie
verlühen habe, Eine Behaußung mit allen deren Gebäwen & alhie am gebranten End neben hannß Pleickhard Kolben dem Paßmentirer ein Und and. seit neben Bastian Mittel den Hutmacher, hind. vff den Gerbergraben stoßend gelegen /:Welche Behaußung Niclauß Kammerer der Schneid. Vnd Walpurg Wiegern sein eheliche Haußfraw bißhero beseßen, aber am 3.t Septemb. nechsthien beÿ EE. Statt Gericht dem obbesagtem Platerhauß Gerichtlich abgetretten, Vnd allerdings Vbergeben:/ auff Ein Jahr lang, von nechstkünfftig. Weÿhenachten angerechnet, Vmb 8. lib. daran alle Quartal einen Viertel theil ohnfehlbar Zubezahlen

Le notaire Pierre Weber, receveur de l’hospice des vérolés, rembourse un capital au ceinturier Conrad Hess

1647 (15. Jan:), Chambre des Contrats, vol. 498 f° 31
Erschienen H Petrus Weber der Notarius alß Schaffner im Blaterhauß
hatt in gegensein Conrad Heß. deß Gürtlers
bekant, dEmnach Niclauß Cammerer der Schneider und Waldburg Weiherin, vff donnerst. den 3. sept: a° 1646. ihme dem Blaterhauß ihr der beÿd. Eheleuth. Behaußung alhie am brenndten Endt, neben hannß Pleickhard Kolben dem Paßmentirer ein: und anderseit neben Bastian Mittel dem huetmachern, hind. vff den Gerbergraben stoßend gelegen, vor E.E. Statt Gericht ohne einige fernere Ansprach abgetretten und eingeraumbt, Auch Er d. h: Schaffner albereit den Besitz derselben Behaußung würcklich ergriffen und derselbe am 21. 8.br hernach ahne Peter Scoppe den Schneidern umb 8. lib. hauß Zinnßes verlühen aber obgemeldter Conrad Heß, auch vff solche Behaußung, iedoch in iüngerer Gerechtigkeit, Zu erfordern, (…) ihne Conrad Heß. umb solche 13. lib. bester form Rechtens quittirte

Conrad Hess rembourse au farinier Isaac Jundt les sommes qui lui sont dues ainsi que celles dues à l’hôpital des vérolés pour les frais de réparation de la maison

1647 (15. Jan:), Chambre des Contrats, vol. 498 f° 32
Erschienen Conrad Heß der Gürtler
hatt in gegensein H. Isaac Junten deß Meelmanns
bekant, dEmnach Er nicht allein daß Blaterhauß heut dato umb 13. lib 19 ß 7 d in zinnß, Baw: und andern Vncosten, vff der Behaußung alhie am brenndten Endt, Zwischen Johann Pleickhard Kolben und Bastian Mitteln gelegen, vßgehebt, Sondern auch für sein eigene Persohn vermög der am 25. Februarÿ a° 1628. in d. Cancelleÿ Contract stuben vffgerichteter Verschreibung, ahne denen der letzeß dabeÿ befindlich. quittung benambßte 50. fl. noch per rest 38. fl. Capital (…) zu erfordern, Alß hette Er Conrad Heß von ihme H Junten 13. lib 19. ß 7 d in bahrem Gelt, Zusampt 19. ohmen newen Weins empfangen (…)

Le pêcheur Philippe Rottmann renonce au profit du farinier Isaac Jundt aux prétentions qu’il a sur la maison qui appartenait à Nicolas Cammerer

1647 (15. Jan:), Chambre des Contrats, vol. 498 f° 32-v
Erschienen Philipß Rottmann der Fischer
hatt in gegensein H Isaac Junten deß Meelmanns
Wie wohlen Er ahne die ienige Behaußung welche Niclaus Cammerers deß Schneiders geweß. und alhie am branden End zwisch. Johann Pleickhardt Kolben und Bastian Mitteln gelegen ist und anietzo H Junt. inn hatt und besitzt, 50. lib. hauptgut sampt Zinnß und Uncosten Zu erfordern hatte, Vnd aber in der Unterpfands Gerechtigkeit iüng. seÿe alß Er H Junt, Alß wolte Er Rottmann vff seine diß orts habende Unterpfand Gerechtigkeit allerdingß verzug gethan, daß hauß gäntzlich quittirt

L’administrateur et le receveur de l’hospice des vérolés vendent la maison 175 livres à Brigitte, veuve de Laurent Schott, assistée du coupeur de paille Philippe Wund

1690 (2. Xbr), Chambre des Contrats, vol. 562 f° 661
/:tit:/ H. Josias Städel alter Ammeister und XIII.er alß Pfleger, und H. Johann Daniel Scherer Notar. alß Schaffners deß Blaterhaußes allhier
in gegensein Brigittæ, weÿl. Lorentz Schotten in gegenseinen Kornwerffers sel. wittib, mit beÿstand Philipß Wund. deß burgers und strohschneiders Ihres vogts
Eine behaußung und deroselb. hoffstatt mit alen deren Gebaüen recht. und zugehördt. allhier am Brendten End einseit neb. H. XV. Joh: Balthasar Kraut., and.seit neb. Lorentz Dÿßen dem Huthmacher, hind. auff den Rindshäuter oder Gerber Grab. stoßend gelegen – umb 175 pfund

Laurent Schott et sa promise Brigitte Lix [sic] sont dispensés d’observer le règlement des mariages à condition que la cérémonie ait lieu hors la ville. L’épouse argue qu’elle est une pauvre domestique qui travaille à Strasbourg depuis dix ans et qu’elle n’a pas l’intention de se faire faire les habits de noces qui satisferaient au règlement
1685, Conseillers et XXI (1 R 168)
Lorentz Schott. 195. [umb dispensation der neuen Kleider Ordnung]
(p. 195) Sambstags den 24. 9.bris 1685 – M. nôe Lorentz Schotten, des ledigen Kornwerffers, Und Brigitta Lixin seiner Verlobten, weilen dießelbe sich mögen außrufen Zu laßen willens seind, die Verlobte aber schohn 10. jahr lang eine arme dienstmagd ist, Und Zu vorhabender Hochzeit Keine Neue Kleider machen Wird, als bitt permission dni Consulis dispensationem der Neuen Kleider Ordnung.
Erk. Imploranten jn ihrem begehren dispensando willfahrt, doch dergestalten daß sie sich außerhalb d. Statt copuliren laßen sollen.
Herr XXI. Goll, Herr Baldner.

Fils de jardinier, le remueur de grains Laurent Schott épouse Brigitte Lutz [sic], originaire de Linx en Bade. Le mariage a lieu à la Robertsau.
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 319)
1685. Domin: 23. post Trinit. 25. 9.bris. Lorentz Schott der Kornwerffer alhier Georg Schotten deß garttners Vndt burgers alhier ehl. Sohn, Vnd Jfr. Brigitta, Weÿl. Leonhardt Lutzen, geweßenen Burgers Zu Linckx hanawischer Herrschafft Nachgel. tochter. copul. in d. ruprechtasw. 3. 10.bris (i 334, non inscrit à la Robertsau)

Originaire de Linx, Brigitte Butz devient bourgeoise par son futur mari Laurent Schott
1685, 4° Livre de bourgeoisie p. 516
Brigitta Butzin von Lintz aus dem hanawischen empfangt das burger Recht von Lorentz Schotten dem Kornwerffer ihrem Verlobten, gratis, wirdt Zur Lucern Zünfftig promis. 21. 9.br. [1685]

Brigitte Bautz fait dresser l’inventaire de ses apports dans une maison qui appartient au chapitre Saint-Pierre-le-Jeune Grande rue de l’Eglise
1686 (4.4.), Not. Reeb (Jean Pierre, 45 Not 1) n° 77
Inventarium Über die Jenige Haab und Nahrung so die tugendsame fraw Brigitta Bautzin dem Ehrsam und bescheÿdenen Lorentz Schotten dem Kornwerffer und burgern Zu Straßburg außer der liegende Güthern, so in dem Vätterlichen Theÿregister begriffen für Unverändert in den Ehestand gebracht, auffgerichtet in Anno 1686. – in Ihrem ohnlängst angetrettenen Ehestand Krafft auffgerichteter Eheberedung für unverändert Zugebracht
Actum in fernerem Gegensein Meister hannß Georg Schöttels deß leinenwebers und burgers allhier Zu Straßburg Montags d. 2.ten Aprilis 1686.
Inn einer in der Statt Straßburg in der Großen Kirchgaß gelegenen dem Stifft Jungen S. Peter gehörigen behaußung befunden worden wie volgt

Brigitte Lienhard [sic] veuve de Laurent Schott assistée de son fiancé le boulanger Georges Hüffel loue la maison au relieur Jean Michel Riehl

1691 (27. 7.br), Chambre des Contrats, vol. 563 f° 751-v
Brigitta, gebohrne Lienhardin weÿl. Lorentz Schotten, gewesenen Kornwerffers nachgelaßene wittib, mit beÿstand Georg Hüffel deß weißbecken ihres Verlobten
in gegensein Johann Michael Riehlen, deß buchbinders
entlehnt, Eine behaußung mit allen deren Gebäuen und Zugehördt. allhier im Brenten End, einseit neben Lorentz dÿß, den Huthmacher, and.seit neben Hn Johann Balthasar Krauten XV. hind. auff d. Rindshäuter od. Gerbergraben stoßend gelegen, auff Vier Jahr lang, von weihnachten dießes Jahrs anzurechnen, umb 11 pfund jährlich. Zinß

Le boulanger Georges Hüffel épouse Brigitte, veuve du remueur de grains Laurent Schott
Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 27, n° 165)
1691. Eod. [Domin. 16. post Trinit.] seind zum 2. mahl außgeruffen Worden Georg Hieffel der Weißbeck vnd Burger, Brigitta, Weiland Lorentz Schotten Burgers vnd Kornwerffers W. Seind den 10. 8.bris copulirt [unterzeichnet] hüffel hotzier, + (i 27)
Proclamation, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 30-v) 1691. Domin. XVI. et XVII. post Trinit. proclamati sunt Georg Hieffel der Weißbeck v. burger alhier Und Brigitta, weÿl. Lorentz Schotten geweßenen Kornwerffers v. burgers allhier Nachgel. Wittwe, copulati sund Mittw. d. 10. 8.bris in d. Prediger Kirch (i 33)

Le jardinier Philippe Wund est dispensé d’observer le délai coutumier pour se remarier avec Brigitte, veuve du boulanger Jean Philippe
1697, Conseillers et XXI (1 R 180)
(p. 99) Sambstagß den 15. Junÿ 1697. Ersch. Philipp Wund Burger Vnd Gartner allhier prod. seiner Frawen seel. Annæ Weberin Documentum Mortis Vom 27. Mertz Jungst, vnd weilen Er sich mit Brigitta weÿl. hannß Philippen des Wÿßbecken hinterlaßene Wittibe Versprochen vnd sich biß vber acht Tag Zum ersten Mahl Zu proclamiren willens als bitt Er gnd. Vmb Dispensation. Erk. Willfahrt
herr XV. Reineri, Herr König.

Philippe Wund épouse Brigitte, veuve du boulanger Georges Hüffel
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 78)
1697. Domin: III. et IV post Trinitat: proclamati sunt Philipps Wundt der tagner v. burger alhier v. Brigitta weÿl. Georg Hüffel geweßenen weißbecken v. burgers, alhier Nachgel. Wittwe copulati d. 3. Julÿ [unterzeichnet] signum sponsi k, signum sponsæ x (i 80)

Originaire de Linx en Bade, le coupeur de paille Philippe Wund devient bourgeois avec sa femme Anne Weber le 26 mai 1683 en s’inscrivant à la tribu des Jardiniers à la Krutenau
1682, 3° Livre de bourgeoisie p. 1022
Philipp Wundt der Strohschneider, von Linx vndt Anna Weberin, erkauffen das burger recht pro 20. gold fl. welche auff dem Pfenningthurn erlegt, haben keine Kinder, vnd werden Zu den Garthnern in Crutenaw dienen. Jur. 26. maÿ 1683.

Philippe Wund meurt en 1719 en délaissant pour unique héritier son frère. L’inventaire est dressé dans sa maison à la Krutenau. La masse propre à la veuve est de 224 livres, celle des héritiers de 390 livres. L’actif de la communauté est de 76 livres, le passif de 232 livres.

1720 (25.1.), Not. Hoffmann (Christophe Michel, 19 Not 8) n° 357
Inventarium über Weÿland Meister Philipps Wunden gewesten Strohschneitters und burgers alhier nunmehro seel. Verlaßenschafft, auffgerichtet Anno 1720. – nach seinem am 2. 9.bris des nechstabgelegten 1719.ten Jahrs genommenen tödlichen hintritt Zeitlichen verlaßen, Welche Verlaßenschafft auf freund fleißiges ansuchen erfordern und begehren Meister Johann Wunden Kornwerffers und burgers alhier des Verstorbenen seel. leiblichen bruders, als Krafft hernach inserirten Testamenti nuncupativi instutuirten eintzigen Erben, heut dato ordnungß mäßig inventirt und ersucht durch fraw Brigittam Wundin gebohrne Bautzin die hinterbliebenee Wittib, mit hülff und beÿstand Meister Johann Georg Birckel des Kieffers und burgers alhier ihres geordneten Curatoris – So beschehen Straßburg den 25. Januarÿ Anno 1720.
Copia der Eheberedung
Copia Testamenti nuncupativi

In einer alhier Zu Straßburg ane der Vorstatt Krauthenaw ohnfern der hechten bruckh beÿ dem sogenannten Schwabenländel gelegenen in dieße Verlaßenschafft gehörigen und deßwegen hernach fol. (-) beschriebener behaußung Volgender maßen befunden
(f° 6) Eigenthumb ane häußern (E.) 1. Klein hauß m. deßen hoffstatt sampt allen deren gebäuwen in der Vorstatt Krautenau am bluhmen gießen oberhalb der hechten Bruck (…)
(f° 6-v) Ferner (W.) Ein kleine behaußung sambt hoffstatt mit allen deren gebäuen, begriffen, rechten Zugehörden u. gerechtigkeiten gelegen allhier in der Statt Straßburg am gebranden End, Einseit neben Lorentz Dißen huthmacher, anderseit neben Conrad Diebold dem Schneider hinten auff den Gerber oder Rindshäuter graben, stoßend, so freÿ ledig und eigen und ist diße behausung durch die geschworne Hh. Werckmeistere Krafft dero Abschatzung Vom 8. Xbris 1719. æstimirt und angeschlagen vor 250. Darüber sagt ein Pergamentener Kauffbr. mit der Cantzleÿ Contract Stub anhangenden Insigel verwahrt deßen datum den 2. Decembris Anno 1690. notirt mit lit: B.
Ergäntzung der Wittib abgangen unveränderten Vermögen, Nach ausweis Inventarÿ so Weÿland H. Andreas Schmid geweßenen Notarius Publ. und burger alhier (…) den 10 Julÿ A° 1697, 178 lb, davon abzuziehen 83, Nach deren Abzug 95
Sa. haußraths 76 (W. 34, E 19, T 22), Sa. Eigenthumbs ane Häußern 437 (W. 250, E 187), Sa. Gülth von liegenden güthern 59 lb (E.), Sa. Silbers 1 (W), Sa. Goldenernring 5 (W), Sa. Baarschafft (W. 36, T 16), Schulden 66 (T, Gut 25, Zweiffelhafft 41)
Summa summarum Theÿlbahrer Verlaßenschafft 76 lb – Schulden 323 lb, Conferendo übersteigen die Theÿlbare Passiv Schulden die gantz Theilbrae Activ Massam umb 148 lb
Summa summarum der Wittib samtlich unverändert Vermögen 402 lb. Nota Es hat Zwart die Wittib nach Anleitung ihres Inventarÿ Illatorum über Rhein in dem Linxheimer bann Verschiedene liegende güther, weilen aber derselbe Vielen Jahren her nicht gebauen weniger davor etwas genoßen worden, alß hat deßwegen auch nichts schrifftliches derüber befund. nichts weiters alß dießer bericht beÿfügen können
Ergäntzung des Erben abgangen unveränderter Nahrung, Vermög Inventarÿ so Weÿland H. Andreas Schmid geweßener Nots: publ. und burger alhier über weÿland frauen Annæ Mariæ geb. Weberin des Verstorbenen seel. Erster haußfrauen seel. Verlaßenschafft underm18. Maÿ Anno 1697. auffgerichtet, 134, davon abzuziehen 8 lb, Conferendo verbleibt 125 lb.
Summa summarum des Erben samtliches unveränderter Nahrung 390 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 644 lb
Abschatzung d. 8.t Xbris anô 1719. Weÿland deß Ehrenhafften Vnd bescheidenen Meister Philippus Wundt Strohschneiter Seel: hinderlaßenen Fraw Witib Vnd Erben ist Eine behaußung allhier in der Statt Straßburg An dem blumen güßen gelegen, Einseith Neben Christoff schepff (…)
der Ander begriff Ist Auch in der Statt Straßburg in der Kleinen stattel gaßen gelegen, Ein seith Neben Lorentz deß hudtmacher, anderseit neben Conrat Ihmer schneiter hinden Aufff den gerbergraben stossendt Welche behaußung, hoffstatt Zweÿ steineren gemeine Gebell hauß Ehren Gebälckter Keller, Sampt Aller Ihrer Gerechtigkeit Wie solches durch der Statt Straßburg geschwornen werkhleüthe in der besichtigung befundten Und den Jetzigen preiß Nach, Angeschlagen wirdt Vor und umb Fünff Hundert Gulden. Bezeichnüß durch der Statt Straßburg Geschworene Werckleüthe [unterzeichnet] Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister deß Zimmerhoffs

L’inventaire dressé après la mort de Brigitte Bautz en 1734 n’est pas conservé.
1734, Not. Hoffmann (Christophe Michel, rép. 65 not 11) n° 1362
Inventarium über weÿland Frauen Brigittæ Wundin gebohrner Bautzin wittib seel. Verlassenschafft

Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que les héritiers non bourgeois, Barbe et Jean Michel Wund, doivent régler le droit de détraction, Marie qui habite Dorlisheim en étant dispensée et Salomé l’ayant déjà réglé en 1720. La fortune constatée lors de l’inventaire s’élève à 700 livres, la fortune déclarée était de 1 300 livres
1735, Livres de la Taille (VII 1178) f° 49-v
(Crautenau F, N. 6701) Weÿl. Fr. Brigittæ gebohrner Bautzin auch Weÿl. Philipp Wunden gewesenen Strohschneider und burgers alhier Wittiben Verlaßenschafft, inventirt H. Not. Hoffmann
Concl. Fin: Inv: ist fol. 40., 382. 13. 11., die machen 700 fl., Verstallte 1300 fl.
Extat Stallgeltt pro 1735, 1 lb 19 ß
Gebott 2 ß 4 d
Abhandlung 12 ß 6 d, Summa 2 lb 13 ß 10 d
Abzug. Barbara Steudelin gebohrne Wundin und Hannß Michael Wund der Verschollene Strehlmacher haben Von 25. lb 6 ß 9 d angefallenem Wÿdemb den Ubzug zu erlegen mit 2 lb 10 ß 8 d
Maria Kätzelin gebohrne Wundin Von Dorlißheim ist Abzugfreÿ für Salome Wundin Von Heilbronn ist der Abzug Von deren legat der 12 . lb 10 ß d bereits in Anno 1720. erlegt worden.
dt. 2. Julÿ 1735.

Seule héritière de Brigitte Bautz, Anne Marie Schott veuve de l’orfèvre Christophe Weyland vend la maison au pelletier Jean Jacques Wallner et à sa femme Anne Marie Richter

1738 (6.3.), Chambre des Contrats, vol. 612 f° 146-v
Fr. Anna Maria geb. Schottin weÿl. Christoph Weÿland des goldarbeiters hinterlassenen wittib mit beÿstand ihres geschwornen vogts Johann Matern des leinenwebers
in gegensein H. Johann Jacob Wallner des Kürßners und EE. kleinen Raths beÿsitzers und Annæ Mariæ geb. Richterin
Eine Behausung und hoffstatt mit allen übrigen deren gebäuden, begriffen, weithen, Zugehörden und gerechtigkeiten am gebrannten end einseit neben Conrad Himmer dem schneider, anderseit neben Lorentz Dieß des huetmachers erben, hinten auff den Gerbergraben – als einiger erbin ihrer mutter weÿl. Brigitta geb. Bautzin auch weÿl. Philipp Wund des strohscheiders wittib eigenthümlich zuständig – um 375 pfund

Les héritiers Wallner cèdent leurs parts de maison à la veuve Anne Marie Richter

1743 (28.1.), Not. Dautel (Fr. Henri, 6 E 41, 240) Joint au n° 182 du 28 janvier 1743
(Inventarium und beschreibung aller derjenigen Hab Nahrung und Gütheren, so Weÿl. H. Johann Jacob Wallner geweßener Kürßner und E: E: Kl: Raths alter Wohl Verdienter beÿsitzer und burger allh: Zu Straßburg nunmehr seel: Verlaßen)
Abhandlung des eigenthumbs ane Häußern so theilbar berührend. Anlangend die behaußung und hoffstatt mit allen deren Gebäuden, Zugehörden und Gerechtigkeiten, gelegen allh. ane dem brandein End, einseith neben Mstr Conrad Himmeren, dem Schneidern, wie solche in dem Verl. Inv: fol: (-) Fac: (-) umbständl. beschrieben, daran der Fr. Wittib selbsten ein dritter theil Vor eigen Zufällig, haben die Kinder und Erben mit und neben dero Vogten und Ehegatten
Ihro der Frau Wittib in unvertheiltem Erbe hiemit wißend und wohlbedächtlichen, so viel Ihro daran participirenden Antheiltere betrifft, vor freÿ ledig eigenthümbl: cedirt und abgetretten, (…) das gantze hauß auff den Fuß gerechnet vor und umb 300. lb – den 14.ten Martÿ 1743.

Anne Marie Richter vend la maison 380 livres au potier Isaac Bolender : vente provisoire passée devant notaire le 20 septembre puis contrat passé à la Chambre des Contrats le 13 octobre suivant

1749 (20. 7.br), Not. Lichtenberger (Jean Philippe, 30 Not 60) n° 252
Kauff Zwischen Fr. Annæ Mariæ Wallnerin geb. Richterin alß Verkäufferin und Mr Isaac Bohlender Haffner u. b. allh. alß Käuffern de 20.ten 7.bris 1749
zwischen Frauen Annæ Mariæ Wallnerin gebohrner Richterin weÿland herrn Johann Jacob Wallner geweßenen Kürschner und E. E. Kleinen Raths alten beÿsitzers allhier nachgelaßenen Wittib alß Verkäufferin mit beÿstand herrn Johann Michael Beschett des weißbecken und burgers allhier,
So dann Mr Isaac Bohlender, Haffner und burgern allhier, alß Käuffer
Nemlich es Verkaufft die Verkäufferin eine mit ihrem Ehemann seel. den 6 Martÿ 1738. erkauffte behaußung und hoffstatt mit allen übrigen deren Gebäuen, begriffen, weithen, Zugehörden und Gerechtigkeiten gelegen in allhießiger Statt ane dem Branden End einseit neben Conrad himmer dem Schneider, anderseit neben Lorentz diß dem huthmacher hinden auf den Gerber graben stoßend, als freÿ ledig und eigen ane vorgedahten Käuffern vor und um 777 Gulden hiesig courant, daran er Käuffer bereits 12 Gulden der Verkäufferin bezahlt und beÿ de Verschreibung in der Contract Stub so innerhalb acht tagen daselbst auf des Käufffers un Kosten (…) 600 Gulden Zu erleben, die restirende 165 Gulden in einem Jahr nebst dem Zinnß à vier pro Cento Zubezahlen hat

1749 (13.10.), Chambre des Contrats, vol. 623 f° 607-v
Fr. Anna Maria geb. Richterin weÿl. H. Johann Jacob Wallner des kürßers und E.E. kleinen Raths alten beÿsitzer
in gegensein Isaac Bollender des jüngern haffners und Margarethæ geb. Weberin
eine behausung und hoffstatt mit allen deroselben übrigen begriffen, weithen, Zugehörden und rechten im Brennt ein end, einseit neben Conrad Himmer dem schneider, anderseit neben Lorentz Dieß dem huthmacher, hinten auff den Gerbergraben – als ein theils am 6. Martÿ 1738 erkaufft theils in guts liefferung erhaltenes guth – um 380 pfund

Isaac Bolender et Marguerite Weber hypothèquent la maison au profit des mineurs Reumann

1749 (13.10.), Chambre des Contrats, vol. 623 f° 608-v
Isaac Bollender der jüngere haffner und Margaretha geb. Weberin mit beÿstand H. Berga und H. Ströhlin beede EE. kleinen Raths beÿsitzer
in gegensein H. Johann Martin Meÿer des schuhmacher und ehren gedachten Raths alten beÿsitzers als vogts Philipp und Friedrich der Reumann – schuldig seÿen zu bezalung des kaufschillings hiernach beschriebener behausung 250 pfund
unterpfand, eine anheute erkauffte behausung und hoffstatt im Brennt ein end, einseit neben Conrad Himmer dem schneider, anderseit neben Lorentz Dieß dem huthmacher, gäßel den Gerbergraben

Fils du potier Isaac Bolender, Isaac Bolender épouse le 25 juin 1732 Marguerite Weber, fille d’un cultivateur de Mundolsheim : contrat de mariage non conservé, célébration

1732, Not. Hoffmann (Christophe Michel, rép. 65 not 12) n° 723
Isaac Bolender des Jüngern, ledigen Kachlers
und Jungfrauen Margarethä Weberin

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 104, n° 383)
1732. Eod. [Mittw. d. 25. Jun.] sind nach 2. maliger proclamation ehelich Copulirt v. eingesegnet word: Isaac Boländer der ledige haffner v. b. alhier, Isaac Boländers b. v. haffners ehl. Sohn v. Jgfr. Margaretha weÿl. Joh: Webers gewesenen b. v. Acker Manns Zu Mundolsheim Nachgel. ehl. Tochter [unterzeichnet] Isaac Bolender alß hochzeitter, Margaretha Weberin alß hochzeuter (i 108)

Isaac Bolender devient tributaire chez les Maçons le 29 juillet 1732

1732 (29.7.), Protocole de la tribu des Maçons (XI 236)
(f° 112-v) Dienstag den 29.ten Julÿ 1732. – E. Neu Zünfftiger
Isaac Boldender junior Haffner, mstrs Isaac Bolenders senioris haffners vnd burgers dißorths Zünfftigen ehelicher Sohn producirt Stallschein Vom 26.ten Julÿ 1732. bitt Ihne Vor einen Zünfftigen anzunehmen.
Erkandt, gegen Erlag der gebühr Willfahrt.
dt. vor das Zunfftrecht 5 ß, Vnd einschreibgeld 4 ß (thut) 7 ß

Marguerite Weber devient bourgeoise par son mari le 4 septembre 1732

1732, 4° Livre de bourgeoisie p. 989
Margaretha weberin Von Mundolsheim geb. erhalt d. br. von ihrem ehemann Isac BohlenderJung. b. und Hafner alhier umb d. alt. b. will beÿ E. E. Zunft der Maurer dienen, prom. d. 4.ten Sept. 1732.

Isaac Bolender et son fils du même nom portent devant les Quinze un litige relatif à une place de marché. Le registre incomplet ne permet pas de connaître toute l’affaire

1734, Protocole des Quinze (2 R 142)
Isaac Bohländer und Sohn Haffner 12. 18. 22. 27
(p. 12) Sambstag den 9. Januarÿ 1734. Moss nôe Isaac Bohländer Vatters und Sohns beede burger und haffner vom 23. Xbris jüngst prod. Appl. Schrifft juncto petito bitt umb Deput. beÿ welcher der Haffner Ober Mstr Melchior Schröder zu erscheinen schuldig et Facta relat. gn. Zu erkennen daß die Appellanten jeder einen platz auff dem Marck wie andere auch haben mögen, id que Ref. Exp. damno et jnteresse.
Erk. Deput. gebettener maßen willfahrt.
(p. 18. fragmentaire) Sambstag den 16. Januarÿ 1734. Iidem lasser ferner [per me] referiren, daß Isaac Bohländer Va[-] burger und haffner Meister all[-]gst contra E. E. handwerck d[-] ergangenen bescheid, Krafft Welch Isaac Bohländer werckstatt und [-]
(p. 22 et 27, deficit)

Isaac Bolender a quitté la ville. Un inventaire de ses biens est dressé Grand rue dans la maison du chirurgien Frédéric Meyer à la demande du receveur de l’orphelinat

1753 (23.10.), Not. Greis (Phil. Jacques, 6 E 41, 579) n° 3
Designatio dererjenigen Effecten, welche Meister Isaac Bolender, der von hier ausgetrettene burger und Haffner hinter sich gelaßen, und auf Ansuchen S. T. Herrn Johann Friderich Heupels, des hiesigen löbl. Stifts Waÿsenhauses wohlverordneten Schaffners, durch mich unterschriebenen geschwornen Notarium in beÿseÿn H. Johann Gottfried Desaga, des Evangelischen Waÿsenvatters getreuwlich ad notam genommen und Verzeichnet worden.
Und haben sich solche Effecten in einer alhier Zu Straßburg ane der obern langen Straß gelegener H, Friderich Meÿer, dem Chirurgo und burgern hieselbst Zugehöriger behausung befunden wie folgt (…)
Actum Straßburg auf Dienstag den 23.ten Octobris anno 1753.

Les trois enfants d’Isaac Bolender sont admis à l’orphelinat, Les Conseillers et les Vingt-et-Un demandent que le procureur engage des poursuites contre le père qui a abandonné ses enfants.

1753, Conseillers et XXI (1 R 236)
Isaac Bolländer des ausgetrettenen Haffners 3. KKr. usque ad reditum patris in dem Waÿßenhauß beÿbehalten, wieder dero Vatter soll der procurator fisci die behöriges requisitiones eingeben. 228.
(p. 227) Montag den 26.ten novembris 1753. Christmann pro Faust nôe des ausgetrettenen Isaac Bolländers burgers und Haffners Hinterl. dreÿer Kindter, nahmens Johannes, Margaretha und Johann Friderich Vogts Johann Caspar Bolländers des burgers und schumachers alhier producirt unterth. Memoriale und bitten mit beÿl. sub Nis 1 biß 5 incl. pt° beÿbehaltung seiner pupillen in dem Waÿßenhauß.
Erkandt, wird der Implorirende Vogt nôe seiner Curanden ane die Hochansehnliche Hhen pflegere des Waÿßenhaußes umb allda usque ad reditum patris beÿbehalten und verpflegt Zu werden Verwießen, unserem procuratori fisci aber Comissis auffgetragen seine requisitiones wieder Isaac Bolländer, welcher außgetretten und seine Kindter malitiosé verlaßen, behoriger orthen einzugeben damit wieder dießem leichtsinnigen Vatter gebührender maßen Verfahret Werden möchte.
Depp. H. Rathh. Keck, H. Rathh. Dorsner

Le potier Isaac Bolender passe une vente provisoire devant notaire au profit du charpentier David Hauser et de sa femme Marguerite Veith

1752 (20.4.), Not. Kolb (Abraham, 22 Not 29)
Erschienen (…) Isaac Bollender der haffner und burger allhier
der hat in Gegenseÿn David Hausers deß Zimmer Manns undt Margarethä geb. Feithin seiner Ehefrauen declarirt und bekandt, Wie daß Er Bollender (…) verkaufft und Zu kauffen gegeben
Eine behaußung und Hoffstatt, mit allend eren begriffen, Weiten, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten gelegen dahier Zu Straßburg ane dem sogenannten brindenend, einseit neben Lorentz Dieß, dem huetmacher, anderseits neben Conrad Himmer dem Schneider, hinden aufff den Rindern Graben stoßend, so auß&er 500 gulden Capital die man H. Johann Martin Meÿer dem Schuhmacher in Vogts weiß schuldig freÿ leedig und eigen, Und ist dießer Kauff und Verkauff über angeregte 500. fl. Capital Zugangen und beschehen vor: und umb 100 Gulden hiesigen Courrenten Gelds die Ihme Verkäuffer beÿ Verschreibung diieses Contracts in allhießiger Cantzleÿ Contract stub bezalt werden sollen
Straßburg Donnerstags den 20.ten Aprilis 1752. [unterzeichnet] Isac bohlender, david huser

Isaac Bolender vend la maison au commis négociant Antoine Ganzinotti

1752 (24.4.), Chambre des Contrats, vol. 626 f° 196
Isaac Bolender der haffner
in gegensein Joseph Ganzinotti des handels bedienten nahmens seines bruders Antoine Ganzinotti des handelsmanns
eine behausung und hoffstatt mit allen deroselben übrigen begriffen, weithen, Zugehörden und rechten im Brantein end, einseit neben Conrad Himmer dem schneider, anderseit neben Lorentz Dieß dem hutmacher, hinten auff den Gerber: Graben – als ein am 13. Octobris 1749 erkaufftes guth – um 250 lb verhafftet, geschehen um 50 pfund

Originaire de Mossegno en Italie, Antoine Ganzinotti achète le droit de bourgeoisie en 1746 en s’inscrivant à la tribu du Miroir
1746, Livre de bourgeoisie 1740-1754 (VII 284) p. 260
Sr Antoine Ganzinotti Von Mohegno auß Italien gebürtig lediger handelsmann, erhalt das burgerrecht umb den Neuen burger schilling und wird dienen beÿ E. E. Zum Spiegel. Jura: den 23.ten Junÿ 1746.

Sa femme Marie Catherine Rima devient bourgeoise en 1753
1753, Livre de bourgeoisie 1740-1754 (VII 284) p. 530
Frau Maria Catharina Rima auß Italien gebürtig Verheurathet an H. Antoine Ganzinoti den burger und Handelßmann allhier erhaltet das burgerrecht a marito um den alten burger schilling, prom. d. 28.ten Maÿ 1753.

Le marchand Antoine Ganzinotti vend la maison au manant David Hauser (acquéreur lors de la vente provisioire passée en 1752)

1754 (22.2.), Chambre des Contrats, vol. 628 f° 110
H. Antoine Ganzinotti der handelsmann
in gegensein David Hußer des zimmermanns und schirmers /:zufolg erkanntnus H. Räth und XXI
eine behausung und hoffstatt mit allen deroselben übrigen, begriffen, weithen, Zugehören und rechten im Brent ein end, einseit neben Conrad Himmer dem schneider, anderseit neben Lorentz Dieß dem huthmacher, hinten auff den Gerbergraben – als ein d. 24. Aprilis 1752 erkaufftes guth – um 250 pfund verhafftet, geschehen um 50 pfund

Les Conseillers et les Vingt-et-Un autorisent Antoine Ganzinotti à vendre la maison au manant David Hauser en le dispensant de produire un billet d’estimation eu égard au peu de valeur de l’immeuble à condition de passer la vente à la Chambre des Contrats

1754, Conseillers et XXI (1 R 237)
David Haußer der Schirmer erhaltet erlaubnuß eine im brenden end gelegene Anton Cancinotti zugehörige behausung an sich Kauffen dieser letztere aber also Kauffen Zu dörffen, wie auch dispensation von dem augenschein, jedoch soll der Kauff in M.er Hhn Contract stuben in gegenwarth derer Deputirten Verschreiben werden
(p. 91) Sambstag den 16. Februarÿ 1754. Pastorius nôe David Häußer des Hießigen Zimmermanns und schirmers de bitt E: G: unterthänig ihme gnädig zu erlauben eine im brenden end gelegene Kleine behaußung Von Antoni Cancinotti dem Handelsmann umb 600 fl. Kauffen Zu dörffen und leidet der Käuffer alle Kösten anbeÿ propter modicitatem objecti umb gnädige dispensation Vom gewöhnlichen augenschein.
Freund nôe gedachten Antoni Cancinotti des handelsmanns der berichtet daß deme also bitt unterthänig ihme gnädig Zuerlauben also Verkauffen Zu dörffen et ex ratione Supradicta um gnäduge dispensation Vom augenschein.
Erkandt wird beeden Implorirenden Parthen mit gebettener erlaubnuß also respective kauffen und Verkauffen Zu dörffen, dispensando vom Augenschein Jedoch unter dießem anhang Willfahrt daß der Kauff in Mer Hh. Cantzleÿ Contract stube in gegenwarth hierzu ernanten Hh. Deputirten Verschreiben und Von denselben gemeiner Statt dißfalls versirendes interesse bestermaßen nach inhalt der gedruckkten ordnung observirt werden solle.
Depp. H. Rathh. Kleinclauß H Rathh. Krieger.

Originaire d’Ipach (Ipsach) dans le canton de Berne, le réformé David Hauser épouse en 1730 Barbe Oberst native d’Arwangen dans le canton de Berne
Mariage (réformés, 141-v)
1730.Septbris d. 24. Diebold Haußer, Zimmergesell, weiland Matthias Haußer von Ipach berngb. nachgelaßen. ehel. Sohn, Jfr. Catharina Barbara Oberstin, Jacob Oberst von Arwangen bern.gb. ehel. tochter (i 154)

David Hauser se remarie en 1742 avec Marie Tschan originaire de Zutzwil dans le canton de Berne
Mariage (réformés, f° 148)
1742. Oct. d. 14. Seÿnd Eingesegnet worden diebold Haußer Zimmergesell, Wittwer, Jgf. Maria Tschaan Niclaußen v. Zutzwÿl b. G. hinterl. Ehel. tochter (i 160)

David Hauser épouse en troisièmes noces en 1747 Marguerite Veith, originaire de Bischwailler : contrat de mariage, célébration
1747 (11.4.), Not. Langheinrich (J. Daniel, 6 E 41, 739) n° 9
Eheberedung – persönlich erschienen der Ehrengeachte Herr David Haußer Zimmermann Wittiber und Schirmbs Verwanther allhier als Brautigam ane einem
So dann die tugendsame Jungfr. Margaretha Veitin von Bischweiler weÿl. H. Christian Veit bedienten daselbsten ehelich. Jungfer tochter als hochzeiterin an anderm theil
So geschehen in Straßburg auf dienstag den 11.ten Apr: 1747 [unterzeichnet] david hußer, +

Mariage (réformés, f° 150-v)
1747. Apr. d. 14. David Haußer, d. Verwittibte Schirmer und Zimmer Gesell in Straßburg, Jfr. Margaretha, weÿl. Christian Veithen von Guntershofen hinderl. Ehel. Tochter (i 163)

David Hauser meurt en 1767 en délaissant une fille de son premier mariage, une autre de son deuxième mariage et quatre enfants issus de la veuve. La masse propre à la veuve est de 91 livres, celle des héritiers présente un passif de 34 livres. L’actif de la communauté est de 353 livres, le passif de 320 livres.

1767 (10.12.), Not. Langheinrich (J. Daniel, 6 E 41, 725) n° 665
Inventarium über Weiland des Ehrengeachten Herrn David Haußers des ehemalig geweßenen Zimmermanns und Schirmers alhier zu Straßburg nunmehr seeligen Verlaßenschafft auffgerichtet Anno 1767 – als derselbe Dienstags den 24.ten Martÿ dießes Zu Endt lauffenden 1767.sten Jahrs dießes Zeitliche mit dem Ewigen verwecheßelt nach solch seinem aus dießer welt genommenen tödlichen hintritt hie Zeitlichen verlaßen – So beschehen in Straßburg auf Donnerstag den 10.ten Decembris Anno 1767
Der verstorbene seel. hat ab intestato zu Erben verlaßen, Wie folgt. 1.mo Frau Mariam Elisabetham Gillamin gebohrne Haußerin, Rudolph Gilliams des Strumpf fabricanten und burgers zu Arwangen, Berner Gebiets, deßen des Verstorbenen seel. in erster Ehe mit weÿl. frauen Maria Elisabetha geb. Obristin seel. ehelich erzeugte Tochter, in den Ersten 6.ten Stammtheil,
2.do Jgfr. Annam Mariam Haußerin, so Majorennisis und ohnbevögtigt, dieße des verstorbenen seel. in zweÿter Ehe mit auch weÿl. frauen Anna Maria geb. Thanin auch seel. ehelich erzeugte Tochter, welche unter assistentz hernach gemeltter Hn Deputati dem Geschäfft beÿgewohnt, in den Zweÿten Sechsten Stammtheil
3.to Joh: Christian den leedigen Schneider gesellen in den dritten Sechsten Stammtheil, 4.to Joh: Daniel in den 4.ten Sechsten Stammtheil, 5.to, Mariam Barbaram in den fünfften Sechsten Stammtheil, So dann 6.to Mariam Roßinam in den sechsten und letzten Stammtheil, dieße 4. Letztere Kinder des Verstorbenen seel. mir Eingang gedachter seiner hinterbliebenen Wittib in dritter Ehe ehelich erzeugte Kinder in deren Nahmen Hr. Johann Heinrich Schrot frippier und burger allhier als deroselben geordnet und geschworenen Vogts sich beÿ dem Geschäfft eingefunden, Alßo alle 6 des Verstorbenen seel in dreÿen Ehen ehelich erzeugte Kinder und ab intestato Zu 6. gleichlingen portionen und Stammtheilen Verlaßene Erben in deren Samtlichen Nahmen Zufolg Extractus aus Es En Kleinen Raths der Statt Straßburg memoriali de A° 1767. Vom 10.ten Xbris als hierzu in specie abgeordneter herr Deputatus H Christian Ludwig Böckler Es J. V. Ltus Es En Großen Raths alter und Es En Kleinen Raths dermahliger wohlverdienteer beÿsitzer beÿ gegenwärtiger Inventur præses war.

In einer allhier zu Straßburg ane dem Branden Endt gelegenen: und diese Verlaßenschafft gehörigen behaußung befunden worden wie folgt.
Eigenthum ane einer Behausung. Nemblichen eine behausung und Hoffstatt mir allen deren Gebäuen, begriffen, Weithen, Rechten, Zugehörden und Gerechtigkeiten gelegen allhier Zu Straßburg ane dem Brand ein End, einseit neben frauen Schafnerin und rathherrin Maria Salome Silberrradin geb. Lempin, anderseit neben Joh: Conrad Himmers des geweßenen Schneiders nachgelaßener Wittib hinten auf dem Rinds häuter Graben stoßend, so außer hernach eingetragenen darauf hafftenden Capital freÿ ledig eigen und wird solche behaußung dißorths ausgeworffen wie beede Eheleuthe solch der hinterbliebenen Wittib bericht nach erkaufft per 300. lb. Dieße behausung ist Zwar in allh. C. C. Stub ordnungs mäßig verschrieben, der Kauffbrieff aber bis daher nicht gefertiget worden.
Series rubricarum hujus Inventarii. Copia der Zwischen der Eheberedung
Copia des verstorbenen sel. vor mir Notario auffgerichteten Codicillÿ
der Wittib unverändert Vermögen, Sa. haußraths 26, Silbers 12, Sa. Schulden 52, Summa summarum 91 lb
Diesemnach wird nun der Erben ohnveränderte Nahrung beschrieben, Sa. Kleidung und Weißgezeugs 6 – Sa. Schulden aus der Nahrung 40, Nach deren Abzug 34 (passiv)
Endlichen wird nun auch das gemein Verändert und Theilbar Guth beschrieben, Sa. hausraths 51, Sa. Silbers 1, Sa. golener Ring 1, Sa. behaußung 300, Summa summarum 353 lb – Schulden 320 lb, Nach solchem abzug 32 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 90 lb
Copia der Eheberedung – persönlich erschienen der Ehrengeachte Herr David Haußer Zimmermann Wittiber und Schirmbs Verwanther allhier als Brauthigamb ane einem, So dann die tugendsame Jungfr. Margaretha Veitin von Bischweiler Weÿland Herrn Christian Veit bedienten daselbsten eheliche Jungfer tochter als hochzeiterin am andern theil – So geschehen in Straßburg auf Dienstag den 11. Aprilis 1747 – Johann Daniel Langheinrich

Marguerite Veith se remarie en 1767 avec le tailleur luthérien Jean Jacques Petermann, originaire de Krumstadt en juridiction de Darmstadt : contrat de mariage, célébration
1767 (2.5.), Not. Langheinrich (J. Daniel, 6 E 41, 740) n° 333
(Eheberedung) zwischen dem Ehrengeachte H. Joh: Jacob Petermann, Von Cromstatt aus dem darmstättischen dem leedig. Schneider weÿl. Hn Peter Petermanns geweßenen Schneiders und burgers allda seel. nachgel. Sohn als hochzeiter ane einem
So dann der tugendsamen Frauen Margaretha geb. Veitin, weÿl. H. David Haußers geweßenen ehemaligen Zimmermanns und Schirmers allhier seel. nachgelaßener Wittib als der Frauen hochzeiterin am andern theil
So beschehen in Straßburg (…) auf Montag den 2.ten Maÿ A° 1768. [unterzeichnet] Johan Jacob Peterman, +

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 102 n° 146)
Im Jahr Christi 1768, Mittwochs den 15. Junii wurden (…) nach gehaltener Bettstund ehel. copulirt und eingesegnet Johann Jacob Petermann, lediger Schneider von Krumstatt im darmstättischen gebürtig, weÿl. Johann Peter Petermanns, gewesenen Schneiders und burgers daselbst mit Fr. Anna Margaretha geb. Riesin ehl. erzeugter Hinterlaßener Sohn, und Fr. Margaretha gb. Feidin weÿl. David Husers gewesenen Zimmer gesellen und Schirmers allhier nachgelaßene Wittib [unterzeichnet] Johann Jacob Peterman als hochzeider, x der hochzeiterin handseichen (i 109)

Le caissier des compagnons tailleurs se plaint devant le conseil de la tribu que certains compagnons dont Jean Jacques Petermann ne règlent pas leurs droits en totalité. Ils sont condamnés à régler les sommes dues ainsi qu’une amende
1763, Protocole de la tribu des Tailleurs XI 347 (1753-1763)
(f° 171-v) Donnerstags den 16. Junÿ 1763 (klag contra Antoni Herrmann, Johannes Hoffgärtner, Johann Jacob Petermann, Andreas Hellmund, Antoni Hauger und Daniel Köhler, alle Sechs Schneider Gesellen)

H. Johann Daniel Senckeißen E. E. leedigen Gesellschafft der Schneider dahier der Zeit Verordneter laden Meister, klagt wieder Antoni Herrmann, Johannes Hoffgärtner, Johann Jacob Petermann, Andreas Hellmund, Antoni Hauger und Daniel Köhler, alle Sechs Schneider Gesellen, wie daß Vermög der articul Jeeder Schneider Gesell beÿ einem Monathlichen Gebott 6 d und einburth 3 d Zu erlegen, die beklagte aber beÿ letzteren und ohneins letzteren Gebott, nur 5 s aufflegen wollen, bittet deswegen dieselbe Zu erlegung der 6 d anzuhalten und Sie abzustraffen.
Beklagter Daniel Köhler sagt Zu seiner Verantwortung, daß N. Ruland, Vor einigen Jahr Alt Gesell ware, den articul auf deutsch gelegt, und gesagt, daß seith solcher Zeit der Articul wegen senen 6 d. wäre geändert worden, und habe N. Philipp solches bestättiget, Antoni Herrmann und Antoni Hauger aber sagen Zu ihrer Verantwortung, daß N. Ullrich der Altgesell Sie aufgestifft habe, indeme er im Kosthauß gesagt, daß einer ein s.v. etcetera seÿe, der mehr gibt als 5 d. so Philipp und der Gesell beÿ H. Coucheron mit angehört. Johann Jacob Petermann, Andreas Hellmund, Johannes Hoffgärtner aber, sagen Zu ihrer Verantwortung, daß weilen man am Quartal Gebott 10 d auflegen muß, so doppelt als hätten Sie geglaubt daß man beÿ einem Monat Gebottt nur 5 d auffzulegen habe, übrigens aber waren alle sechs geständig gefehlet zu haben.
Worauff Erkandt worden daß Jeeder der beklagten in Zweÿ Schilling Sechs Pfenning Straaff Zu condemniren seÿe, so er beÿ dem Ersten Gebott Zzu erlegen haben solle.

Jean Jacques Petermann de Brumstatt [sic] et Marguerite Veith sont reçus à la manance le 15 novembre 1773

1773, Conseillers et XXI (1 R 256)
Joh: Jacob Petermann Von Brumbstatt wird cum uxore in den schirm recipirt. 186.
(p. 186) Montag den 15.ten Novembris 1773 – Lect. so dann Vier Von seithen löbl. Schirmgerichts ad protocollum übergebene gutachten vermög deren folgende umb gnädige aufnahm in den schirm solicitiren.
2° Joh: Jacob Petermann Von Brumbstatt im darmstättischen gebürtig mit verfertigung bleÿener büchsen sich erhaltend und deßen Ehefrau Margretha gebohrne Veÿtin weil. David Hußer geweßten Schirmers dahier hinterl. Wittib unter caution Johann Daniel Lentz burgers und meelmanns dahier.
Nachdeme nun der dreÿ erstehn Imploranten angegebene und vorgestanene Caventen, die erforderliche bürgschafft in pleno angelobet, als wurde nach angehörtem voto des H. General Advocat Moggen welcher auf die gebettene reception samtlicher Imploranten angetragen, jedoch daß der vierte nicht vorgestandene bürg beÿ löbl. Schirmgericht præstanda præstire, unanimiter Erkandt werden samtliche Imploranten puncto gebettener aufnahm in alhießigen schirm unter angegebenen respectiué bürgschafften an Ein löbl Schirmgericht ad recipiendum gewießen, jedocht daß de Vierte Imploranten angegebener aber nicht vorgestandene bürg anvorderist beÿ löbl. Schirmegericht præstanda præstire.
Deppi. H. Rathh. Erhard, H. Rathh. Hentschel.

Marguerite Veith meurt en 1784 en délaissant pour héritiers testamentaires ses quatre enfants issus de David Hauser et sa belle-fille Anne Marie Hauser. La masse propre au veuf s’élève à 99 livres, celle des héritiers à 182 livres. L’actif de la communauté et du veuf s’élève à 537 livres, le passif à 146 livres

1784 (9.2.), Matthieu Beguin, greffier du Petit Sénat (6 E 41, 1481) n° 948
Inventarium über Weiland Fraun Margarethä Petermann gebohrner Veitin, Johann Jacob Petermann, des bleÿarbeiters und Schirmers alhier zu Straßburg gewesener Ehefrauen Verlaßenschafft, aufgerichtet Anno 1784. – nach ihrem den 8.ten Januarii 1784. aus dießer welt genommenen tödlichen Hintritt hier zeitlichen verlaßen hat, Welche Verlaßenschafft sowohl auf gedachten Johann Jacob Petermann des hinterbliebenen wittwers als auch deren gleich nach diesem Eingang benamsten diesortigen Erbs: Interesenten Ansuchen inventirt, durch bemelten Wittwer wie auch auf Jgfr. Mariam Rosinam Heüslerin die diesortige jüngste Erbin, so dann Margaretham Georgin die dienstmagd von hier gebürtig – So geschehen alhier Zu Straßburg den 9. Februarÿ Anno 1784.
Die Verstorbene hat vermög des 4.ten Punctens ihres hienach eingetragenen Testamenti nuncupativi Zu deroselben einigen Erben hinterlaßen, benantlich 1° Johann Christian Haußer, den Soldaten unter dem Löbl. Königl. frantzösischen diensten stehenden Schweitzer Regiment von Steiner, dermalen in der Insul Corsica in Garnison, 2.do Johann Daniel Haußer, den ledigen, Vermuthlich in Kaÿserlichen diensten stehenden Soldaten deßen aufenthalt unbekannt, deren beder geordnet und geschworenen Vogts ist Johann Heinrich Schrot der frippier und burger alhier, weil derselbe aber kranckheit wegen hiebei nicht erschienen konte, so hat in dessen Namen Hr. Johann Joseph Bitschnau J. U. Lt. und Procurator vicarius alhier, als von ihm hierzu bevollmächtigter zu seÿn declarirend, solchem Geschäfft persönlich beÿgewohnt,, 3.tio Frau Mariam Barbaram Kientzelin gebohrne Haußerin, Johann Mathias Kientzel des frippier und burgers allhier Ehefrau, so beiständlich dieses ihres Ehemanns bei dieser Inventur persönlich anwesend war, 4.to Jgfr. Mariam Rosinam Haußerin so majorennis zu seÿn declarirt und beiständlich H. Johann Daniel Schaaff Notarii publici und practici alhier diesem Geschäfft in Person beigewohnet, diese vier der Verstorbenen in erster Ehe mit längst weiland David Haußer dem gewesenen Zimmermann und Schirmer alhier ehelich erzeugte Kinder
So dann 5. Frau Annam Mariam gebohrne Haußerin, Jacob Jülich des becken Zu Robach im unterm Elsaß Ehefrau, so beiständlich dieses ihres Ehemanns dieser Inventur in perso, abgewartet, diese letztere der Verstorbenen Stieftochter und besagten David Haußer mit längst weiland Frau Anna Maria gebohrner Thanin ehelich erzeugtes Kind
Alle fünff aber der Defunctæ zu gleichen Antheilen per Testamentum eingesetzte Erben

In einer alhier zu Straßburg ane dem Brand ein End gelegenen hiehero gehörigen: und hernach beschriebenen behausung befunden worden wie folgt.
Eigenthum ane einer Behausung (E.) Nemlich ein dritter theil für ohnvertheilt von und ane einer behausung und Hoffstatt samt allen deren Gebäuden, begriffen, Weithen, Rechten, Zugehörden und Gerechtigkeiten gelegen alhier Zu Straßburg ane dem Brand ein End, einseit neben weiland Frantz Meÿer gewesenen Nadlers und burgers allhier Wittib, anderseit neben Joseph Gugenmus dem Wascher und Schirmer dahier und hinten auf dem Rindhäutergraben stehend, so auser dem hernach erwehnten hierauf haftenden Capital freÿ ledig eigen und wird diese tertz hier ohnpræjudicirlich als ausgeworfen zu 175. lb. diese behausung seÿe Zwar in allh. C. C. Stub verschrieben, der Kauffbrieff aber bis daher nicht gefertiget worden.
Ergäntzung der Erben währender Ehe abgegangenen unveränderten Guts. Inhalt Inventarii über weiland diebold Haußer des gewesenen Zimmermanns und Schirmers allhier Zu Straßburg der verstorbenen Petermannischen Ehefrauen ersten Ehemanns Verlaßenschafft durch H. Beguin EE Kleinen Raths Actuarium d. 10. Xbris 1767. errichtet (…) durch H. Notarium Zimmer den 29. Julii 1784. gefertiget
(f° 9) Vermög Versilber: Abtheil: und Erörterungs Concepto über weiland Frn Mariä Margarethä Lantzin gebohrner Trauthin auch weiland Johann Adam Lantz des gewesenen Zimmergesellen und Schirmers dahier hinterbliebener Wittib Verlaßenschaft
(f° 10) Series rubricarum hujus Inventarii. Copia der Zwischen der Verstorbenen und ihrem hinterbliebeneen Wittwer vor weiland H. Not. Johann Daniel Langheinrich den 2.ten May 1768. errichteten Eheberedung
Copia der von der verstorbenenn vor bemeltem H. Not. Johann Daniel Langheinrich den 8.ten Octobris 1760. auffgerichteten Testamentum nuncupativum
des Wittwers unveränderten Vermögen, Sa. Silbers 7, Sa. Ergäntzung 91, Summa summarum 99 lb
Diesemnach wird auch der Erben unverändert Guth beschrieben, Sa. Kleidung und weisen Gezeugs 61, Sa. Silbers 9, Sa. Eigenthums ane einer behausung 175, Sa. Schulden 40, Ergäntzung (166, Sa. Abzugs 177 die Ergäntzung wird übertroffen um 10), Summa summarum 285 lb – Schulden 102 lb, Nach deren Abzug 182 lb
Endlich wird auch das gemein verändert und theilbar Guth beschrieben, Sa. hausraths 231, Sa. Silbers und Geschmeids 24, Sa. goldener Ring 3, Sa. baarschafft 121, Sa. Schulden 156, Summa summarum 537 lb – Schulden 146 lb, In Vergleichung 390 lb
Wÿdem Welchen die verstorbene Petermännische Ehefrau von weiland David Haußer dem gewesenen Zimmermann und Schirmer dahier ihrem erstern Ehemann bis an ihr Lebens ende genoßen hat (…) diese sechs Kinder und Erben seind benandlich 1° Fr. Maria Elisabetha Gillamin geb. Haußerin, Rudolph Gilliam des Strumpf fabricanten und burgers zu Arwangen, berner Gebeits Ehefrau, 2° Johann Christian Haußer Soldaten unter del Löbl. Königl. frantzösischen diensten stehende Schweitzer regiment von Steiner 3° Johann Daniel Haußer, der ledige, Vermuthlich in Kaÿserlichen diensten stehender Soldat, 4° Frau Maria Barbara Kientzelin gebohrne Haußerin, Johann Mathias Kientzel des frippier und burgers allhier Ehefrau, 5° Jgfr. Maria Rosina Haußerin so majorennis zu seÿn declarirt, 6°. Frau Anna Maria gebohrne Haußerin, Jacob Jülich des becken Zu Robach im unterm Elsaß Ehefrau
Copia der Eheberedung (…), Copia Testamenti nuncupativi (…)

A l’inventaire est joint une cession de la maison au profit du veuf, usufruitier de la succession ; l’acte établi par le notaire Jean Frédéric Zimmer est transcrit le 15 septembre 1784 à la Chambre des Contrats (vol. 658 f° 338)

1784 (4.6.), Matthieu Beguin, greffier du Petit Sénat (6 E 41, 1481) Joint au n° 948 du 9 févr. 1784
Versilber: und Eröerterung Weiland Frauen Margarethæ Petermännin gebohrner Veitin, Johann Jacob Petermann des bleÿarbeiters und Schirmers alhier Zu Straßburg gewesene Ehefrau Verlaßenschaft auffgerichtet Anno 1784.
(f° 9-v) Cession und Übergab der in die Verlaßenschafft gehörige behaußung – persönlich erschienen 1. Johann Heinrich Schrot der frippier und burger dahier als geordneter Vogt Johann Christian Haußer des Soldaten unter dem Löbl. Königl. frantzösischen diensten stehenden Schweitzer Regiment von Steiner, dermalen in der Insul Corsica in Garnison, und Johann Daniel Haußer, des ledigen, Vermuthlich in Kaÿserlichen diensten stehenden Soldaten, deßen Aufenthalt unbekannt, 2.do Frau Maria Barbara Kientzelin gebohrne Haußerin, Joh. Mathias Kientzel des frippier und burgers allhier Ehefrau, so beiständlich dieses ihres Ehemanns bei dieser Inventur persönlich, beistädl. dieses Ihres Ehemanns, 3.tio Jungfer Maria Rosina Haußerin so majorennis beiständlich H. Johann Daniel Schaaff Notarii publici und practici dahier, 4.to Jacob Jülich der beck Zu Robach im unterm Elsaß nomine Fraun Annä Mariä gebohrner Haußerin (…) 5.to obgemelter Johann Mathias Kientzel mand° nôe Frau Mariä Elisabethä Fillamin gebohrner Haußerin, Rudolph Gilliams des Strumpf fabricanten und burgers zu Arwangen, berner Gebeits Ehefrau (…) als Erben ab intestato ane weiland David Haußer des gewesenen Zimmermanns und Schirmers dahier ihres verstorbenen Vatters Verlaßenschaft und mit Ausnahm gedachter Frau Gillamin als Testaments Erben ane weiland Fraun Margarethæ Petermännin gebohrner Veitin letztmals Johann Jacob Petermann des bleÿarbeiters und dermaligen burgers dahier gewesenen Ehefraun Verlaßenschaft, alle theibare zu ungleichen Antheilen ane hernach gemelter behaußung, samt und sonders anzeigend, wie daß Sie nicht gesinnet seÿen in gemeinschafft hernach beschriebener behausung Zu verbleiben, auch nicht wohl seÿn könne indeme gemelts dero verstorbenenn Mutter erwehnter Meister Petermann ihren hinterbliebeneen Wittiber einen lebenslänglichen Sitz und Wohnung in der mit ihme errichteten Eheberedung verschrieben (…)
die ihnen Zu ungleichen Antheilen zuständige behaußung und Hoffstatt mit allen deren Gebäuden, begriffen, Weithen, Rechten, Zugehörden und Gerechtigkeiten gelegen lhier Zu Straßburg ane dem Brand ein End, einseit neben weiland Frantz Meÿer gewesenen Nadlers und burgers allhier Wittib, anderseit neben Joseph Gugenmus dem Wascher und Schirmer dahier und hinten auf dem Rindhäuter Graben stehend,
vorgedachtem Johann Jacob Petermann dem Wÿdemsnießer eines theils vorheriger behaußung und respê Stiefvater in unvertheiltem Erb eigenthümlich cedirt abgetretten und hiemit übergeben haben – um 550 gulden – Straßburg den 4. Junii Anno 1784., Zimmer Notarius

Jean Jacques Petermann se remarie avec Anne Barbe Ludwig, fille d’un aubergiste de Schiltigheim : contrat de mariage, célébration
1784 (28.6), Not. Zimmer (6 E 41, 1445) n° 285
Eheberedung – persönlich erschienen Meister Johann Jacob Petermann, der bleÿbüchsenmacher Wittwer und burger alhier als Bräutigam an einem
Sodann Jungfrau Anna Barbara Ludwigin, Leonhard Ludwig des Gastgebers von Schiltigheim, mit Fraun Anna Barbara gebohrner Schottin ehelich erzeugte Tochter beÿständlich gedachten ihres eheleiblichen Vatters, als braut an dem andern theil
den 28. Junii Anno 1784 [unterzeichnet] Johann Jacob Peter Man als hochzeiter, Anna Barbara Ludwigin Als hochzeiterin

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 149)
Im Jahr Christi 1784, Montags den 12. Julii Nachmittags umb Ein Uhr, sind nach Vorher Dominicâ Quarta und Quinta post Trinitatis geschehenen gewohnlichen Proclamationen offentlich in unserer Prediger: Kirch copuliert und ehelich eingesegnet worden, Johann Jacob Petermann, Wittwer, Bleÿbüchßen Macher und burger allhier, der in der Ersten Ehe gelebet hat, mit weÿl. Frau Anna Margaretha gebohrner Feÿdin und Jgfr. Anna Barbara Ludwigin, von Schiltigheim gebürtig, Leonhardt Ludwig, Gastgebers und burgers daselbst und Frau Anna Barbara gebohrner Schottin ehel. erzeugte Tochter [unterzeichnet] Johan Jacob Peter Man als hoch Zeiter, Anna Barbara Ludwigin als hochzeiterin (i 150)

Le fabricant de boîtes en plomb Jean Jacques Petermann devient bourgeois en avril 1784 en s’inscrivant à la tribu de la Mauresse
1784, Livre de bourgeoisie 1783-1787 (VII 1559) p. 40
Johann Jacob Petermann der blechen büchßenmacher und schirmer allhier weÿland Johann Peterman des gewesten hinterlaßenen Zue Crumstatt in dem darmstettischen ehel. sohn, erhalt das burgerrecht um d. alten burger schilling will dienen Zur E. E. Zunfft Zur möhrin, jurav. d. 21. Aprilis 1784.

Anne Barbe Ludwig devient bourgeoise par son mari en juillet 1784
1784, Livre de bourgeoisie 1783-1787 (VII 1559) p. 53
Anna Barbara Ludwig Von Schiltigheim gebürtig weÿland Johann Leonhard Ludwig des bierbrauers vnd burgers daselbst ehl. tochter verheurathet mit Johann Jacob Peterman dem bleÿbüchßen macher vnd burger allhier erhaltet das burgerrecht vmb d. alten burger schilling a marito will dienen Zur E. E. Zunfft zur Möhrin promisit d. 11.ten 7.bris 1784.

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports. Ceux du mari s’élèvent à 221 livres, ceux de la femme à 143 livres
1785 (15.3.), Not. Zimmer (6 E 41, 1434) n° 670
Anno 1785 den 15. Martii erschienen vor mir unterschriebenen Notario der Statt Straßburg Mr Johann Jacob Petermann der bleÿbüchsenmacher und burger allhier und Frau Anna Barbara Petermännin gebohrner Ludwigin deßen Ehefrau beÿständlich Leonhard Ludwig des Gastgebers zu Schiltigheim ihres eheleiblichen Vaters, Anzeigend wie daß sa die wegen dem einander in die Ehe gebrachten Vermögen in der, vor mir Notario den 28. Junii verfloßenen Jahrs auffgerichteten Eheberedung sich dahin verglichen haben, daß dasselbe einem jeden und deßen Erben für unverändert gehörig
Er Mr Petermann, Erstlich All das jenige was demeselben laut Inventarii über weiland Fraun Margarethä Petermännin gebohrner Veitin seiner ersten Ehefrauen Verlaßenschafft durch H. Beguin E. E. Kleinen Raths Actuarium den 9.ten Februarii 1784. errichtet für unverändert Zuständig (…)
Und dann außer deme habe Er Mr Petermann annoch in die Ehe gebracht und in seinem wittwenstand sich angeschafft deßen seine Ehefrau gestandig ist, folgende Posten (…) Summa 221 lb
Frau Petermännin aber 143 lb
Haussteuren 26 lb

Jean Jacques Petermann meurt en 1794 en délaissant trois enfants de son second mariage. La masse propre à la veuve est de 224 livres, celle des héritiers présente un passif de 104 livres. L’actif de la communauté est de 2 021 livres, le passif de 1 389 livres.

1794 (5 frimaire 3), Strasbourg 3 (16), Not. Übersaal n° 420
Inventarium des weiland bürgers Johann Jakob Petermann gewesenen bleibüchsenmachers Verlaßsenschafft, angefangen den 7. Brumaire 3, nach seinem den 28. Fructidor 2. erfolgten Absterben hinterlaßen hat, auf Ansuchen seiner Wittwe der bürgerin Annä Barbara geb. Ludwig beiständlich ihres Vaters des bürgers Leonhard Ludwig Œlmüllers zu Schiltigheim wohnhaft als Vogts des Verstorbenen 3.er mit seiner Wittwe ehelich erzeugter minderjähriger Kinder und Erben mit Namen 1) Carolina Barbara so 8 Jahr alt, 2) Maria Magdalena ihres alters 6 Jahre und 3) Jakob Jonathan Petermann so 3 Jahr alt

in einer an dem brandein End ehemals jetzt Rue de Collioure genant gelegenen in diese Verlassenschafft gehörigen und hernach eingetragenen behausung N° 3
Eigenthum an einer behausung so der Erben unverändert, Nämlich eine behausung u. hoffstatt samt Zugehörden u. Rechten mit N° 3 bezeichnet gelegen an dem ehemaligen bandein End jetzt Rue de Collioure genannt, einseit neben Frantz Meÿer des Nadlers Wb. anderseit neben ehemals Joseph Gugenmus dem Wascher hinten auf den Rindshäutergraben, jetzt Jakobinergaben, genannt stoßend, hier ohnpræjudicirlich ausgeworfen wird vor 2100 L. Darüber ist vorhanden ein Vor dem br. Zimmer Vater den 4. Junÿ 1784 Vergleich respective Cession so d. 30. ejusd. bei dem ehemal. grosen Rath confirmirt u. d. 15. sept. 1784 dem Contractuum Protocolli von solchem Jahr fol: 338 et seqq. einverleibt worden
der Wittib ohnverändert, Mobilien und effecten 224 L
der Erben unverändertes Vermögen, hausrath 657 L, Silber 74 L, behausung 2100 L, Ergäntzung (zufolg vor Not. Zimmer Vater den 15. mart. 1785 geschenener Declaration) 10 L, Summa summarum 2885 L, Schulden (zufolg Extractus aus deme über weil. Margaretha geb. Veit des verstorbenen ersterer Ehefrau Verlassenschaft, durch H. Not. Zimmer Vater aufgerichtet) 2989 L, Compensando passiv onus 104 L
Theilbare Massa, hausrath 285 L, Schulden 1736 L, Summa summarum 2021 L, Schulden 1389 L, Nach deren Abzug 632 L
Abschrift der Eheberedung (…) den 28. junÿ 1784, Not. Zimmer Vater
Enregistrement de Strasbourg, acp 29 F° 131-v du 6 frim. 3

Anne Barbe Ludwig se remarie avec l’aubergiste Jean Georges Feder
1802 (29 therm. 10), Strasbourg 4 (33), Not. Roessel n° 726
Eheberedung – burger Johann Georg Feder wittiber und Wurth alhier
die burgerin Anna Barbara Ludwig weÿl. Johann Jacob Petermann des bleÿbuchsenmachers hinterlaßene wittib
Enregistrement de Strasbourg, acp 85 F° 53 du 30 therm. 10

Anne Barbe Ludwig loue la maison au garde Guillaume Frédéric Brey

1802 (4 compl. 10), Strasbourg 4 (33), Not. Roessel n° 750
Lehnung – burgerin Anna Barbara Ludwig weÿl. Johann Jacob Petermann bleÿbuchsenmachers Wittib beiständlich ihres jetzigen ehemanns Johann Georg Feder hiesigen würts ane einem
so dann bürger Wilhelm Friedrich Brey der thorschließer am andern theil
die ihro zuständige gantze behausung stehend alhier zu Straßburg am ehemeligen brandein end, einseit neben Jacob Freÿdinger dem Schneider anderseit neben Wilhelm Schröder dem Informator, mit N° 3 bezeichnet, um das Caffeweesen darin zu treiben ; auff 3 nacheinander folgenden jahren anfangend am 1. vendemiaire 11, um einen jährlichen Zinß nemlich 384 francken
Enregistrement de Strasbourg, acp 85 F° 129-v du 5 cp 10

Caroline Barbe Petermann épouse en 1808 Jean Baltz
1808 (15.6.), Strasbourg 3 (40), Not. Übersaal n° 556, 4387
Contrat de mariage – Sr Jean Baltz Employé du Bureau de Roulage à la Douane de cette ville veuf de feu De Caroline Maurer
Dlle Caroline Barbe Petermann, fille de feu Jean Jacques Petermann, fabricant de boëtes à plomb à Darmstadt avec Anne Barbe Ludwig femme actuelle du Sr Jean Georges Feder tailleur d’habits demeurant en cette ville
Enregistrement de Strasbourg, acp 106 F° 76 du 16.6.

Caroline Barbe Petermann et Marie Madeleine Petermann, devenues seules propriétaire après la mort de leur mère et de leur frère Jonathan, vendent la maison 4 900 francs au farinier et aubergiste Jean Georges Adam et à sa femme Françoise Lemaître, de Haguenau

1839 (11.12.), Strasbourg 12 (151), Me Noetinger n° 11 878
Caroline Barbe Petermann veuve de Jean Baltz, commis négociant, et Marie Madeleine Petermann, majeure
à Jean Georges Adam, farinier et aubergiste, et Françoise Lemaître demeurant à Haguenau
une maison avec droits, appartenances et dépendances sise à Strasbourg rue du Coin Brûlé n° 3, d’un côté M. Breitinger, d’autre la veuve Schott née Kirchner, devant la rue, derrière l’ancien Fossé des Tanneurs – recueilli par les venderesses avec Jean Jonathan Petermann, sommelier, de la succession de Jean Jacques Petermann, arquebusier, leur père, héritiers pour 1/3, par suite du décès de Jean Jonathan Petermann qui a laissé pour seules héritières les deux venderesses elles sont seules propriétaires de l’immeuble vendu – pour 4900 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 273 f° 99-v du 18.12.

Jean Georges Adam et Françoise Lemaître vendent la maison sise rue du Coin brûlé 7500 francs au farinier Georges Ubrig et à sa femme Françoise Heyd

1846 (28.5.), Strasbourg 13 (61), Me Arbogast n° 2363
sont comparus Le Sr Jean Georges Adam, farinier et aubergiste, et De Françoise Lemaitre sa femme de lui dûment autorisée demeurant et domiciliés à Haguenau
au Sr Georges Ubrig, farinier, et Françoise Heyd sa femme de lui dûment autorisée demeurant et domiciliés à Strasbourg
Une maison avec droits, appartenances et dépendances, sise à Strasbourg rue du Coin Brulé N° 3 tenant d’un côté à M. Breitinger, de l’autre à la veuve Schott née Kirchner, par devant à ladite rue, par derrière à l’ancien fossé des tanneurs (…) Les vendeurs ont acquis ledit immeuble moyennant 4900 francs de Caroline Barbe Petermann veuve de M. Jean Baltz commis négociant et de Demlle Marie Madeleine Petermann suivant contrat de vente passé devant Me Noetinger notaire en cette ville le 11 décembre 1839 enregistré transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 31 décembre suivant volume 353 n° 97 (…) Mme veuve Baltz et la Dlle Petermann avaient recueilli ladite maison conjointement avec Jean Jonathan Petermann vivant tonnelier à Strasbourg dans la succession de feu le Sr Jean Jacques Petermann arquebusier en ladite ville leur père sont ils étaient héritiers chacun pour un tiers. Et par suite du décès dudit Sr Jean Jonathan Petermann qui a laissé pour seules héritières les dites De veuve Baltz et Dlle Petermann, celles-ci sont devenues seules propriétaires chacune pour moitié desdites maison et dépendances – pour 7500 francs
acp 349 (3 Q 30 064) f° 11-v

Originaire de Holtzheim, Marie Françoise Heyd épouse en 1834 le farinier Louis Fuchs natif d’Oberschæffolsheim
1834 (31.7.), Strasbourg 4 (79), Me Hatt n° 8129
Contrat de mariage, communauté réduite aux acquets – Louis Fuchs, farinier, fils de feus Antoine Fuchs, cultivateur à Oberschaeffolsheim, et de Marie Anne Wurtz
Anne Marie Françoise Heyd de Holtzheim fille de Jean Jacques Heyd, cultivateur décédé à Hochfelden, et de feu Madeleine Ehret
Enregistrement de Strasbourg, acp 226 F° 105-v du 11.8.

Louis Fuchs meurt en 1843 en délaissant deux filles. L’inventaire est dressé dans une maison au Faubourg national
1843 (9.1.), Strasbourg 4 (96), Me Lauth n° 361
Inventaire de la succession de Louis Fuchs, farinier
L’an 1843 le Lundi 9 janvier à deux heures de relevé, A la requête de Dame Marie Françoise Heyd veuve du sieur Louis Fuchs en son vivant farinier à Strasbourg où elle demeure et est domiciliée, agissant tant en son nom personnel 1° à cause de la communauté de biens réduite aux acquets qui a existée entre elle et son mari défunt aux termes de leur contrat de mariage pass é devant Me Hatt alors notaire à Strasbourg le 31 juillet 1834, 2° à cause des reprises qu’elle aura à exercer contre la succession de son mari, Et encore au nom et comme tutrice naturelle et légale de ses deux enfants mineurs Marie Françoise Fuchs agée de 5 ans et Thérèse Clémentine Fuchs agée de un an issus de son mariage avec feu le Sr Fuchs son mari. En présence du sieur Michel Fuchs, boulanger demeurant et domicilié à Strasbourg au nom et comme subrogé tuteur des dites mineures Fuchs (…) Lesdites mineures habiles à se dire et porter seuls et uniques héritières du sieur Louis Fuchs leur père prédénommé
dans une Maison sise au faubourg national N° 8 où le sieur Fuchs est décédé le 8 décembre 1842
acp 305 (3 Q 30 020) f° 91-v – Meubles et objets mobiliers évalués 633
garde robe du défunt 55, numéraire 46
acp 308 (3 Q 30 023) f° 20 du 25.3. – Vacation du 9 janvier 1843. Titres et papiers
Immeubles propres du défunt consistent dans environ 38 ares en deux parcelles
créances actives 1100 – Passif 527, meubles 667

Marie Françoise Heyd se remarie avec Jean Georges Ubrig, garçon meunier originaire d’Oberschæffolsheim : contrat de mariage, célébration
1844 (8.2.), Not. Lauth (Auguste Frédéric)
Contrat de mariage avec communauté réduite aux acquets – Jean Georges Ubrig, garçon meunier à Oberschaeffolsheim futur époux d’une part
Marie Françoise Heyd majeure à Holtzheim future épouse
Les apports du futur époux consistent 1° en une somme de 300 francs, 2° en un lit complet, 3° en 29 ares de terre ban d’Oberschaeffolsheim, 4° 17 ares 99 centiares de terre même ban canton Neumatt
les apports de la future épouse sont constatés par un inventaire dressé par Me Lauth notaire à Strasbourg le 18 mars 1843
acp 319 (3 Q 30 034) f° 72 du 9.2.

Mariage, Strasbourg (n° 103)
Du 7° jour du mois de mars 1844, Acte de mariage de Jean Georges Ubrig, majeur d’ans, né en légitime mariage le 21 janvier 1811 à Oberschaeffolsheim, soldat au 7° régiment d’infanterie légère en congé provisoire de libération, fils de feu Joseph Ubrig, cultivateur décédé à Oberschaeffolsheim le 24 février 1821 et de Marie Anne Kuntz domiciliée à Oberschaeffolsheim, et d Marie Françoise Heyd, majeure d’ans née en légitime mariage le 8 mars 1807 à Holtzheim (Bas Rhin), domiciliée à Strasbourg veuve de Louis Fuchs farinier décédé en cette ville le 8 décembre 1840, fille de feu Jean Jacques Hed cultivateur décédé à Holtzheim le 4 septembre 1822 et de feu Madeleine Ehret décédée au même lieu le 17 juin 1832 (signé) J G Übrig, Fuchs (i 4)

Georges Ubrig et Françoise Heyd hypothèquent au profit de la marchande de modes Julie Zemp la maison qui donne à la fois dans la rue du Coin brûlé et dans celle du Fossé des Tanneurs

1847 (23.1.), Strasbourg 4 (101), Not. Lauth n° 2443
Obligation – Ont comparu Georges Ubrig, farinier & dame Françoise Heyd sa femme de lui autorisée demeurant et domiciliés à Strasbourg (devoir)
à Dlle Marie Julie Zempp marchande de modes demeurant et domiciliée en la même ville, la somme principale de 6000 francs
hypothèque, Une maison avec droits, appartenances et dépendances, sise à Strasbourg donnant dans la rue du coin brulé ou elle porte le N° 3 et dans celle du fossé des tanneurs où elle porte le N° 46 tenant d’un côté à M. Breuttinger, de l’autre à la veuve Schott née Kirchner. (…) Déclarent les débiteurs qu’ils ont fait l’acquisition de cet immeuble du Sr Jean Georges Adam farinier et aubergiste et de dame Françoise Lemaitre sa femme demeurant et domiciliés à Haguenau aux termes d’un contrat reçu par Me Arbogast notaire à Strasbourg le 28 mai 1846 enregistré et transcrit au bureau des hypothèques de cette ville le 26 juin suivant Volume 446 n° 50

Françoise Heyd meurt en 1856 dans une maison rue de la Grange en délaissant des héritiers collatéraux après avoir légué l’usufruit de ses biens à son mari
1856 (16.5.), Strasbourg 4 (113), Not. Lauth (Auguste Frédéric) n° 7610
Inventaire de la communauté de biens qui a existé entre Jean Georges Ubrig, garçon meunier, Marie Françoise Heyd
à la requête de 1. M. Jean Georges Ubrig, garçon meunier, demeurant et domicilié à Strasbourg agissant 1° à cause de la communauté de biens qui avait existé entre lui et dame Marie Françoise Heyd son épouse défunte, 2° & comme légataire en usufruit pendant sa vie dans être tenu de donner caution ni de faire remploi de tous les biens meubles et immeubles sans aucune exception dépendant de la succession de la dite défunte épouse aux termes d’un testament public reçu par Me Lauth l’un des notaires soussignés le 9 avril dernier, enregistré en cette ville le 11 dudit mois d’avril
2° Dame Madeleine Heyd épouse assistée et autorisée de M. Florent Heitz, cultivateur, 3. Dame Thérèse Heyd épouse assistée et autorisée de M. Antoine Ehret, cultivateur, 4. Dame Anne Marie Velten épouse assistée et autorisée de M. Jean Kelhetter cultivateur, 5. Delle Françoise Velten, couturière, 6. Et Joseph Velten cultivateur, tous demeurant et domiciliés à Holtzheim. Les cinq habiles à se porter seuls héritiers de la défunte dame Ubrig leur sœur et tante respective, savoir la dame Heitz pour un tiers, la dame Ehret pour un tiers et la Dame Kelhetter, la Delle Velten et M. Joseph Velten pour le dernier tiers ces trois derniers par représentation de leur mère dame Anne Marie Heyd décédée épouse de M. Antoine Velten cultivateur à Holtzheim

le tout trouvé dans une maison sise à Strasbourg rue de la grange n° 11 où la dame Ubrig est décédée le 9 avril 1856 à dix heures du matin
acp 450 (3 Q 30 165) f° 60 du 17.5. (succession déclarée le 19 mai 1856)
Communauté, mobilier estimé 178 francs
Succession, garde robe 26, les 9/16 de 1) section D n° 398 10 ares 62 prés canton dit Dunckermatt, 2) de section E n° 1321-1322 27 ares 80 terres canton dit Langenstreng*
Passif de la communauté 192, passif de la succession 73
Renonciation par le leuf au legs à lui fait pat testament sus relaté
Décharge par les héritiers au veuf de la garde robe qu’il leur a délivrée
Quittance par le veuf aux héritiers de la somme de 73 francs formant le montant du passif de la succession

1856 (9.4.1856), Not. Lauth (Auguste Frédéric)
Testament de Marie Françoise Heyd épouse 2° noces de Georges Ubrig, meunier à Strasbourg par lequelle elle lègue à son mari l’usufruit de toute sa succession
acp 449 (3 Q 30 164) f° 56 du 11.4.

Georges Ubrig et Françoise Heyd vendent la maison 7500 francs à Marie Julie Zemp (leur créancière). L’avant s’ouvre sur la rue du Fossé des Tanneurs, l’arrière dans celle du Coin brûlé

1851 (6.4.), Strasbourg 4 (106), Not. Lauth n° 4607
Ont comparu Le Sieur Georges Ubrig, ancien farinier garçon meunier & dame Françoise Heyd son épouse de lui autorisée demeurant et domiciliés à Strasbourg, le Sieur Ubrig en condition en ce moment au moulin à Plobsheim
à Demoiselle Marie Julie Zemp, marchande de modes demeurant et domiciliée à Strasbourg
Une maison à rez de chaussée & trois étages, avec droits, aisances, appartenances et dépendances, sise à Strasbourg, donnant devant dans la rue du fossé des tanneurs où elle porte le n° 46 et derrière dans celle du coin brulé où elle porte le N° 3 tenant d’un côté au sieur Breuttinger, de l’autre côté à la veuve Schott née Kirchner (…) Les vendeurs déclarent que cet immeuble est leur propriété au moyen de l’acquisition qu’ils en ont faite du Sieur Jean Georges Adam, farinier et aubergiste, et de dame Françoise Lemaitre son épouse demeurant et domiciliés à Haguenau aux termes d’un contrat reçu par Me Arbogast alors notaire à Strasbourg le 28 mai 1846 enregistré dont une expédition a été transcrite au bureau des hypothèques de Strasbourg le 26 juin suivant volume 446 numéro 50 (…) pour la somme de 7500 francs (…). La propriété antérieure se trouve établie dans le contrat reçu par Me Arbogast le 28 mai 1846
acp 399 (3 Q 30 114) f° 144 du 10.4. Lauth 6.4.

Les vendeurs renoncent à leur droit de rachat accordé verbalement

1851 (13.11.), Not. Lauth (Auguste Frédéric)
Renonciation par Georges Ubrig ancien farinier et Françoise Heyd époux à Strasbourg
à la faculté de réméré à eux accordée verbalement par Marie Julie Zemp marchande de modes en ladite ville en achetant une maison sise à Strasbourg rue du fossé des Tanneurs n° 46 suivant acte reçu du notaire rédacteur
acp 404 (3 Q 30 119) f° 87 du 14.11. Lauth

Marie Julie Zemp vend la maison 6 000 francs à l’ébéniste Xavier Sutter et à sa femme Catherine Kœnig

1854 (25.11.), Strasbourg 4 (111), Not. Lauth (Auguste Frédéric) n° 6788
A comparu Melle Marie Julie Zemp, vivant de ses revenus demeurant et domiciliée à Strasbourg
au sieur Xavier Sutter, ébéniste et à dame Catherine Koenig son épouse demeurant et domiciliés en la même ville acquéreurs solidaires à ce présents et acceptants, la femme de son mari autorisée
Une maison à rez de chaussée et trois étages, avec droits, aisances, appartenances et dépendances, sise à Strasbourg, donnant devant dans la rue du fossé des tanneurs où elle porte le n° 46 et derrière dans celle du coin brulé où elle porte le N° 3 tenant d’un côté au sieur Breuttinger, de l’autre côté à la veuve Schott née Kirchner (…) Melle Zemp déclare qu’elle à fait l’acquisition de cet immeuble du sieur Georges Ubrig, ancien farinier garçon meunier et dame Françoise Heyd conjoints à Strasbourg, aux termes d’un contrat parrsé devant Me Lauth l’un des notaires soussignés, le 6 avril 1851 enregistré et transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 25 dudit mois d’avril volume 529 n° 7 qu’elle a rempli l’accomplissement des formalités de purge des hypothèques légales ainsi qu’il résulte d’un certificat délivré par le greffier du tribunal civil de Strasbourg le premier septembre 1851 (…). Les époux Ubrig en avaient été propriétaires au moyen de l’acquisition qu’ils en avaient faite du sieur Jean Georges Adam, farinier et aubergiste, et de dame Françoise Lemaitre, conjoints à Haguenau, aux termes d’un contrat reçu par Me Arbogast alors notaire à Strasbourg le 28 mai 1846 enregistré dont une expédition a été transcrite au bureau des hypothèques de Strasbourg le 26 juin suivant volume 446 numéro 50 (…). La propriété antérieure se trouve établie dans le contrat reçu par Me Arbogast le 28 mai 1846, précité – pour le prix de 6000 francs
acp 435 (3 Q 30 150) f° 47-v du 1.12.

Xavier Sutter est l’un des associés de la société d’ébénistes Lauf et Compagnie, fondée en 1851 et dissoute en 1853

1851 (3.5.), Strasbourg 10 (119), Not. Zimmer n° 8974
Société – Ont comparu 1° Mr Frédéric Lauf, 2° Mr Antoine Sandmeyer, 3° Mr Xavier Sutter, 4° M Jules Charles Bein, les quatre ouvriers ébénistes, majeurs, demeurant et domiciliés à Strasbourg. Lesquels ont établi comme suit les bases de l’association qui’ils se proposent de fonder.
Forme et siège de la société. La société a pour objet la confection et vente des meubles et en général tout ce qui concerne l’ébénisterie. Elle est formée pour 20 années qui commenceront à courir à dater du 25 mars 1841. Elle aura pour dénomination Association des ouvries ébénistes de Strasbourg. La raison sociale sera Lauf et Compagnie. Le siège de la société sera à Strasbourg
Des admissions (…)
acp 400 (3 Q 30 115) f° 7 du 3.5.
Me Zimmer 10 (124) – Dissolution, n° 10 062 du 13 mai 1853
5° Mr. Guillaume Gudé, 6° Mr Louis André, 7° Mr Auguste Bruder, 8° et Mr Philippe Grosz également ouvriers ébénistes, membres ayant adhéré à ladite société

Xavier Sutter, ébéniste, et Catherine Kœnig hypothèquent la maison au profit d’Amélie Muntz

1859 (18. 8.bre), Strasbourg 4 (117), Not. Lauth (Auguste Frédéric) n° 9148
Obligation – Ont comparu M. Xavier Sutter, ébéniste, et Dame Catherine Koenig son épouse de lui autorisée demeurant et domiciliés à Strasbourg (devoir)
à Melle Amélie Muntz, majeure jouissant de ses droits demeurant et domiciliée en la Mariem ville, la somme principale de 200 francs
hypothèque, Leur maison avec droits et dépendances, sise à Strasbourg donnant devant dans la rue du du fossé des tanneurs où elle porte le N° 33 ancien N° 46 et derrière dans la rue du coin brulé ou elle porte le N° 26 ancien n° 3 tenant d’un côté à M. Breuttinger, de l’autre à la veuve Schott. Cet immeuble est inscrit au cadastre section N numéro 686. (…) Les débiteurs affirment (…) que cet immeuble leur appartient en toute propriété au moyen de l’acquisition qu’ils en ont faite de Dlle Marie Julie Zemp, rentière à Strasbourg aux termes d’un contrat de vente reçu par Me Lauth l’un des notaires soussignés le 25 novembre 1854 enregistré transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 13 décembre suivant volume 597 numéro 72

Xavier Sutter, ébéniste, et Catherine Kœnig hypothèquent la maison au profit de Salomé Bœrsch

1859 (16.11.), Strasbourg 4 (118), Not. Lauth (Auguste Frédéric) n° 9191
Obligation – Ont comparu M. Xavier Sutter, ébéniste, et Dame Catherine Koenig son épouse de lui autorisée demeurant et domiciliés à Strasbourg (devoir)
à Mademoiselle Salomé Boersch mineure sans état, demeurant à Strasbourg et pour laquelle stipule et accepte Sr Daniel Boersch, garçon meunier demeurant et domicilié en la même ville son tuteur, la somme principale de 840 francs
hypothèque, Une maison avec droits et dépendances, sise à Strasbourg donnant dans la rue du du fossé des tanneurs où elle porte le N° 46 et derrière dans la rue du coin brulé ou elle porte le N° 26 ancien n° 3 tenant d’un côté à M. Breuttinger, de l’autre à la veuve Schott. Cet immeuble est inscrit au cadastre section N numéro 686. (…) Les débiteurs affirment (…) que cet immeuble leur appartient en toute propriété au moyen de l’acquisition qu’ils en ont faite de Dlle Marie Julie Zemp, rentière à Strasbourg aux termes d’un contrat de vente reçu par Me Lauth l’un des notaires soussignés le 25 novembre 1854 enregistré transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 13 décembre suivant volume 597 numéro 72 (…) Qu’ils sont mariés en premières noces et sous le régime de la communauté

François Xavier Sutter meurt en 1864 en délaissant deux enfants issus de Catherine Kœnig avec laquelle il a passé en 1850 un contrat de mariage à Soultz en Haute Alsace
1864 (26.5.), Strasbourg 10 (151), Not. Zimmer (Louis Frédéric) n° 15 577
Inventaire de la communauté de biens qui a existé entre François Xavier Sutter, ébéniste, et Catherine Koenig
L’an 1864 le 26 mai à onze heures et demie du matin, à la requête de De Catherine Koenig demeurant et domiciliée à Strasbourg veuve de M. François Xavier Sutter en son vivant ébéniste en la même ville, agissant, A. en son nom personnel 1) à cause de la communauté de biens réduite aux acquets et partageable par moitié qui a existé entre elle et son mari défunt, 2) à cause des reprises en deniers qu’elle peut avoir à exercer sur ladite communauté pour biens propres aliénés durant le mariage, 3) et comme usufruitière de la moitié de la succession de son mari défunt, le tout aux termes du contrat de mariage des époux Sutter passé devant Me Lach notaire à Soultz le 24 janvier 1850,
B. et comme tutrice légale A) de Xavier Juste Sutter né le 31 août 1851, 2) et de Justin Sutter né le 7 mai 1858, les deux enfants mineurs issus de son mariage avec son défunt mari, les deux mineurs habiles à se porter seuls et uniques héritiers chacun de pour moitié dudit Sr Sutter leur pèré décédé à Strasbourg le 26 mars 1864
En présence de Mr Gustave Adolphe Friesé, ébéniste, demeurant et domicilié à Strasbourg agissant comme mandataire du Sr Georges Sutter, tonnelier demeurant et domicilié à Berwiller
acp 533 (3 Q 30 248) f° 27-v du 30.5. (succession déclarée le 30 mars 1864)
Communauté, mobilier 807, argent 4358, créance 100
Succession, garde robe 105, reprises de la veuve 5000
Renonciation par la veuve à son don matutinal

Xavier Sutter, ébéniste, et Catherine Kœnig vendent la maison 6800 francs au rabbin de Muttersholtz Joseph Lehmann Metzger

1863 (30.11.), Strasbourg 4 (122), Not. Lauth (Auguste Frédéric) n° 10 964
Ont comparu M. Xavier Sutter, ébéniste et Dame Catherine Koenig son épouse de lui autorisée demeurant et domiciliés à Strasbourg (vendent)
à M. Joseph Lehmann Metzger ministre officiant du culte israélite demeurant et domicilié à Mütterholtz à ce présent et acceptant
Une maison à rez de chaussée et trois étages, avec droits, aisances, appartenances et dépendances, sise à Strasbourg rue du Fossé des Tanneurs n° 33 (ancien n° 46) tenant d’un côté à M. Siat, de l’autre côté M. Hamm et donnant par derrière sur la rue du Coin Brûlé où elle porte le N° 26, autrefois le n° 3. Cet immeuble est inscrit au cadastre section N n° 686.. (…) Les vendeurs déclarent qu’ils ont fait l’acquisition de cet immeuble de Mademoiselle Marie Julie Zemp rentière demeurant et domiciliée à Strasbourg aux termes d’un contrat reçu par Me Lauth l’un des notaires soussignés le 25 novembre 1844 enregistré et transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 13 décembre suivant Volume 597 numéro 72 (…) Melle Zemp avait été propriétaire de cet immeuble au moyen de l’acquisition qu’elle en avait faite de M. Georges Ubrig, ancien farinier garçon meunier et de dame Françoise Heyd conjoints à Strasbourg, aux termes d’un contrat parrsé devant Me Lauth le 6 avril 1851 enregistré et transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 25 dudit moi d’avril volume 529 n° 7. Melle Zemp a rempli l’accomplissement des formalités de purge des hypothèques légales ainsi qu’il résulte d’un certificat délivré par le greffier du tribunal civil de Strasbourg le premier septembre 1851 (…). Les époux Ubrig avaient été propriétaires de l’immeuble au moyen de l’acquisition qu’ils en avaient faite de M. Jean Georges Adam, farinier et aubergiste, et de dame Françoise Lemaitre, conjoints à Haguenau, aux termes d’un contrat reçu par Me Arbogast alors notaire à Strasbourg le 28 mai 1846 enregistré transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 26 juin suivant volume 446 numéro 50 (…). La propriété antérieure se trouve établie dans le contrat reçu par Me Arbogast le 28 mai 1846, précité – pour le prix de 6800 francs
acp 527 (3 Q 30 242) f° 72 du 1.12.


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