10, rue des Drapiers
Rue des Drapiers n° 10 – IV 188 (Blondel), N 802 puis section 59 parcelle 12 (cadastre)
Autre adresse, 41, rue du Fossé-des-Tanneurs
Maître d’ouvrage (n° 8, n° 10 et n° 12 réunis), Charles Eugène Seyder, graveur (1881)
Le 41-43 rue du Fossé-des-Tanneurs, l’ancien 41 étant la partie gauche (juillet 2020, photo Jonathan Michalon)
Façade rue des Drapiers (juin 2017)
Le marchand Jean Henri Schmidt acquiert par adjudication en 1626 la maison entre la rue et le fossé des Tanneurs. Les héritiers du notaire Jean Georges Redslob la vendent en 1690 au manant Matthias Hoff. Elle change plusieurs fois de propriétaire dans les années 1710. Le charretier Jean Sébastien Keller est autorisé en 1723 à aménager une sortie et un escalier vers le fossé des Tanneurs à condition que la risberme reste en bois et qu’il paie une rente annuelle de 2 sols mais le projet n’a pas de suite. La maison qui a huit pieds et demi de large comprend en 1724 un poêle, un vestibule où se trouvent un fourneau et un évier. A la mort du passementier Georges Adam Nigrinus en 1757, elle a trois petits poêles, trois vestibules où se trouvent le fourneau et l’évier, en outre deux chambres. Le compagnon maçon Jean Georges Walther n’est pas autorisé à l’acheter en 1764 parce qu’il est manant. Il acquiert le droit de bourgeoisie et l’achète l’année suivante. Il est alors autorisé à l’avancer vers le fossé en suivant l’alignement des voisins à condition qu’il n’aménage ni marche ni lavoir. Il aménage en 1765 le premier et le deuxième étage. A sa mort en 1781, la maison comprend quatre poêles, quatre cuisines et plusieurs chambres.
Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 142, façades rue des Tanneurs et rue des Drapiers (© Musée des Plans-relief) 1
L’Atlas des alignements (années 1820) signale une maison à rez-de-chaussée en maçonnerie et quatre étages en bois. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade sur la rue des Drapiers est la cinquième à gauche du repère (i) : porte et fenêtre au rez-de-chaussée, quatre étages à deux fenêtres chacun, une lucarne dans la toiture. La façade vers la rue du Fossé-des-Tanneurs est la cinquième à partir de la gauche, identique à celle rue des Drapiers, sauf le rez-de-chaussée qui a deux fenêtres.
La maison porte d’abord le n° 13 (1784-1857) puis le n° 10 de la rue des Drapiers. Après comblement du fossé des Tanneurs, elle porte sur cette rue le n° 53 puis le n° 41.
L’horloger Jean Maurin réunit en 1826 la maison à sa voisine du nord (n° 14). Charles Lorentz convertit en 1871 une croisée en porte au 41, rue du Fossé des Tanneurs. Emile Auguste Seider acquiert en outre la maison au sud (ancien n° 12). Il fait démolir les trois anciennes maisons et charge en 1881 l’entrepreneur Auguste Brion de reconstruire les bâtiments sis 41 et 43 rue du Fossé des Tanneurs et 8, 10 et 12 rue des Drapiers. Le graveur Robert Kaps (gravure Petzold) remplace en 1973 la devanture en bois du magasin de gauche par une nouvelle en aluminium. Il réunit au sien le local de droite en en transformant la devanture.
Nouvelle porte vers la rue du Fossé-des-Tanneurs (1871)
Coupe des deux façades lors de la construction du nouveau bâtiment (1881), dossier de la Police du Bâtiment
mai 2020
Sommaire
Cadastre – Police du Bâtiment – Relevé d’actes
Récapitulatif des propriétaires
La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1626 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date approximative de mutation.
1626 | adj | Jean Henri Schmidt, marchand, assesseur des Quinze, et (1620) Anne Ringler – luthériens |
1650* | h | Elie Brackenhoffer, assesseur des Quinze, et (1646) Anne Schmidt puis (1667) Barbe Erhard – luthériens |
h | Jean Georges Redslob, notaire, et (1650) Anne Ursule von Türckheim puis (1655) Marie Salomé Gambs – luthériens | |
1690 | v | Matthias Hoff, tailleur, et (1675) Marthe Dolp, manants – luthériens |
1710* | adj | André Huck, jardinier et cordeur de bois, et (1688) Anne Pfitzer – luthériens |
1712 | v | François Verius, peignier, et (1704) Anne Marie Schmutz puis (1710) Anne Catherine Linck – luthériens |
1714 | v | Jean Michel Frey, tonnelier, et (1696) Catherine Félicité Leubrand puis (1703) Susanne Marthe Weisshaar – luthériens |
1717* | adj | Jean Jacques Stahl, mégissier, et (1708) Marie Salomé Trœsser – luthériens |
1719 | v | Jean Sébastien Keller, charretier, et (1718) Marie Salomé Wenigguth, auparavant (1698) épouse d’Emanuel Frédéric Farr – luthériens |
1730 | adj | Fondations de la Chartreuse et de Saint-Nicolas-aux-Ondes |
1730 | v | Philippe Jacques Schützenberger, tailleur puis commissaire priseur, et (1722) Anne Catherine Auff der Bruck puis (1726) Anne Barbe Kærcher – luthériens |
1744 | v | Georges Adam Nigrinus, passementier, et (1728) Marie Elisabeth Schatz – luthériens |
1765 | v | Jean Henri Walter, compagnon maçon, et (1761) Eve Lobstein puis (1781) Catherine Dorothée Kirsch, veuve du fabricant de bas Jean Conrad Schubert – luthériens |
1816 | v | Jean Simon Muller, compagnon serrurier, et (1806) Dorothée Herrmann |
1823 | v | Jean Maurin, horloger, († 1838) célibataire |
1838 | adj | Charles Laurent Uhrenberger, militaire puis appariteur de la justice de paix, et (1824) Salomé Siffermann |
1838 | v | Joseph Mühleisen, charpentier, et (1813) Salomé Werner, remariée avec le boulanger Abraham Kober |
1842 | v | Jean Michel Zimmer, charpentier, et (1810) Catherine Salomé Steinlé |
1851 | h | Joseph Zimmer, charpentier, et (1848) Marie Elisabeth Deschamps |
1869 | v | Charles Lorentz, coiffeur, et (1845) Emélie Barthel |
1881* | v | Philippe Auguste Brion, entrepreneur en bâtiment |
1882* | v | Emile Eugène Seyder, graveur, et (1876) Fanny Mathilde Bühlmann |
Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 325 livres en 1729, 175 livres en 1757, 550 livres en 1780
(1765, Liste Blondel) IV 188, George Adam Nigrin
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) N.B. interversion avec la parcelle voisine n° 189 – Heinr. Walter, 2 toises, 2 pieds et 6 pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre) N 802, Maurin, Jean – maison, sol – 0,33 are / Zimmer au Broglie
Locations
1719 (cave), Jean Samuel Rinck, mégissier
1829, Philippe Jacques Schützenberger (futur propriétaire)
Livres des communaux
1587, Livre des communaux (VII 1450) f° 176-v
La maison appartient au tanneur Matthias Schauer. Le chenal au-devant de 2 pieds de large fait une saillie de 3 pieds, les 2 marches en pierres de 2 pieds 8 pouces font une saillie de 2 pieds 2 pouces. Le propriétaire doit 2 sols 2 deniers pour la jouissance
Das gebrandt End vff dem Barfüesser Blatz, gegen dem bronnen ane Jacob Eisenheim des Kandtengiessers Behausung der Rechten Hand nach vntz hienauß an die Oberstrassen gemessen
Mathis Schaurer der gerber hatt ein Hauß daselbst, Daruor steinerin Naach ij schu breÿt, Vnd iij schu herauß, ij steinerin staffeln ij schu viij Zoll lang, Vnd ij schu ij zoll herauß, Bessert &, ij ß ij d
Préposés au bâtiment (Bauherren)
1723, Préposés au bâtiment (VII 1390)
Le charretier Jean Sébastien Keller demande l’autorisation d’aménager une sortie et un escalier vers le fossé des Tanneurs. Les préposés se rendent sur place et l’y autorisent à condition que la risberme reste en bois et qu’il paie une rente annuelle de 2 sols, ce qu’il refuse.
(f° 149-v) Montags den 8. Ejusd. [Martÿ] – Johann Sebastian Keller
Augenschein eingenommen An Johann Sebastian Kellers des Vaßziehers in der Tucherstubgaß Gelegenen behaußung Welcher hinten An derselben einen Außgang und Steeg auf das Waßer in den Graben machen Zulaßen, umb erlaubnus bittet. Erk. Bedacht.
(f° 160) Dienstags den 13.ten Aprilis 1723. – Johann Sebastian Keller pt° eines außgangs und steg in den Gerbergraben
Johann Sebastian Keller, der Vaßzieher, welcher hinten an Seiner in der Tucherstubgaß liegenden behaußung, einen außgang und steg in den auf das waßer in den Graben machen zu laßen willens ist, hatt nach eingenommenen Augenschein erlaubnus bekommen, solche öffnung und Steeg vmb auf die landvest Zu Kommen, machen Zulaßen, Er solle aber davon Jährlichen 2 ß bodenzinß geben V. die Landvest höltzern Verbleiben, welches Er zuthun refusirt.
1765, Préposés au bâtiment (VII 1411)
Le maçon et tailleur de pierres Henri Walter demande l’autorisation d’avancer sa petite maison vers le fossé en suivant l’alignement entre le brocanteur Jean Biberneck et le tonnelier Ott. Il y est autorisé à condition qu’il n’aménage ni marche ni lavoir.
(f° 66) Mittwochs den 6. Februarÿ 1765. – Heinrich Walter
Augenschein eingenommen auff dem Gerbergraben an Heinrich Walter des Maurers und Steinhauers Kleinem häußel in der tucher Stub gaß, welcher umb erlaubnus gebetten in der flucht Zwischen Johannes Biberneck des Gimplers und N. N. Ott des Kieffers beeden Vorstehenden häußern auff den graben hinauß Zu fahren und Zu bawen.
Erkant, wie gebetten so willfahrt, mit Beding jedoch daß er Keine Steeg, Landvest noch Pritsch in das wasser machen solle.
Préposés aux feux (Feuerherren, 4 R 91)
Le compagnon maçon Jean Henri Walter installe dans sa maison rue des Drapiers au premier et au deuxième étage un poêle donnant sur le fossé des Tanneurs et par derrière une cuisine où se trouvent un fourneau et un âtre. Tous les tuyaux sont conformes au règlement.
(f° 65) Freÿtags d. 22.ten Martii 1765 – Johann Heinrich Walther der Maurer Gesell und burger will in seiner in der Tucherstub gaß gelegenen behaußung im ersten und Zweÿten stock jedes mal eine Stube gegen dem Gerbergraben, hinden daran die Kuchen mit Herd und Camin schoß machen, die alten rohr bleiben Zu denen feuer Rechten. Erkannt Willfahrt. Er selbst.
Description de la maison
- 1724 (billet d’estimation traduit) La maison qui a huit pieds et demi de large comprend un poêle, un vestibule où se trouvent un fourneau et un évier, une cave solivée, le tout estimé avec ses appartenances et dépendances à la somme de 650 florins
- 1757 (billet d’estimation traduit) La maison comprend trois petits poêles, trois vestibules où se trouvent le fourneau et l’évier, en outre deux chambres, la cave est solivée, le comble est couvert de tuiles plates, le tout estimé avec ses appartenances et dépendances à la somme de 175 florins
- 1781 (billet d’estimation traduit) La maison comprend quatre poêles, quatre cuisines et plusieurs chambres, une cave solivée et un puits, le tout estimé avec ses appartenances et dépendances à la somme de 550 florins
Atlas des alignements (cote 1197 W 37)
2° arrondissement ou Canton Nord – Rue des Drapiers
nouveau N° / ancien N° : 25 / 13
Walter
Rez de chaussée en maçonnerie et 4 étages en bois médiocre état
(Légende)
Cadastre
Cadastre napoléonien, registre 21 f° 228 case 2
Zimmer au Broglie à Strasbourg / Zimmer Joseph rue des Tonneliers 4
N 802, maison, sol, R. des drapiers 13
Contenance : 0,33
Revenu total : 90,17 (90 et 0,17)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 12 / 10
fenêtres du 3° et au-dessus : 6 / 5
Cadastre napoléonien, registre 23 f° 933 case 2
Zimmer Joseph
1870 Lorentz, Charles coiffeur
1881 Brion Philipp August, Bau- Unternehmer
(ancien f° 681)
N 802, maison, sol, R. des drapiers 10
Contenance : 0,33
Revenu total : 90,17 (90 et 0,17)
Folio de provenance : (228)
Folio de destination : Abbruch, (sol) 921-II
Année d’entrée :
Année de sortie : Abbruch 1881, sol 1882
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 12 / 10
fenêtres du 3° et au-dessus : 6 / 5
Diminutions, 1881 – id. [Lorentz Carl] f° 933-II, N 802, maison, Reinertrag 90, Abbruch 1880, Zeit 1881
Cadastre napoléonien, registre 23 f° 921 case 2
Seyder Emil Eugen, Graveur
N 801, 802, 803, maison, sol, Gerbergraben 41/43
Contenance : N 801 0,52 – N 802 0,33 – N 803 0,30 (total 1,15)
Revenu total : 291,60 (291 et 0,60)
Folio de provenance : N 801 f° 933-I – N 802 f° 933-II – N 803 f° 934-I
Folio de destination :
Année d’entrée : 1882 – Neubau 1884
Année de sortie : Abbruch 1881, sol 1882 – Gb
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 32 / 26
fenêtres du 3° et au-dessus : 10 / 8
Augmentations, 1884 – Seyder Emil Eugen f° 921-2, N 801, 802, 803, Haus, Reinertrag 291, Neubau, vollendet 1881, steuerbar 1884, besteuert 1884
Cadastre allemand, registre 32 p. 357 case 2
Parcelle, section 59, n° 12 – autrefois N 801, 802, 803
Canton : Gerbergraben N° 41 u. 43, Tucherstubgasse 10
Désignation : Hf, Whs
Contenance : 1,19
Revenu : 1900 – 2500
Remarques :
(Propriétaire, compte 3463
Seyder Emil Eugen
1947 Seyder Emile Eugène les héritiers et Brion Albert Auguste veuve née Seyder
(3845)
1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)
Canton IV, Rue 102 Rue des Drapiers
13
Pr. Walter, v° de maçon – Maçons
loc. Krauss, J. Fred. cordonnier – Cordonniers
loc. Risch, Michel, Tailleur – Tailleurs
loc. Kienlé, v° fille de Strasbourg
loc. Muhr, femme sépar. v. no. 12
[ajouts] loc. Findling, Jean – Journalier
loc. Schaedder
loc. Ruff, Antoine, Garçon Imprimeur
loc. Krieg, Jean Jacques, Journalier
Annuaire de 1905
Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)
Gerbergraben (Seite 46)
(Haus Nr.) 41-43
Klein Blumenhdlg. 0
Seydern Kautschukstempelfabrik. E 01
Schweitzer, Priv.-Lehrn. 3
Dossier de la Police du Bâtiment (cote 807 W 239)
41-43, rue du Fossé des Tanneurs (1871-1996)
Charles Lorentz convertit en 1871 une croisée en porte au 41, rue du Fossé des Tanneurs. Le graveur Eugène Seyder charge en 1881 l’entrepreneur Auguste Brion de reconstruire les bâtiments sis 41 et 43 rue du Fossé des Tanneurs et 8, 10 et 12 rue des Drapiers puis de raccorder le bâtiment aux canalisations en 1888. Eugène Petzold exploite à partir de 1914 la magasin d’Eugène Seyder.
(Local de gauche) Le graveur Robert Kaps (gravure Petzold) remplace en 1973 la devanture en bois par une nouvelle en aluminium.
(Local de droite) Il est exploité par Robert Brezin (Tissus Carmen en 1953 puis Cado, radio et télévision en 1955), la Manufacture alsacienne de vêtements (1956) puis le fleuriste Florbell (1957) qui transforme en 1974 la devanture en déplaçant la porte qui sera transférée du milieu vers la gauche. Robert Kaps réunit en 1989 ce local au sien pour servir d’atelier.
Sommaire
- 1871 – Propriétaire de la maison, l’entrepreneur Ch. Lorentz, demeurant 1-bis rue de l’Hôpital militaire, demande l’autorisation de convertir une croisée en porte au 41, rue du Fossé des Tanneurs – Dessin – L’agent voyer note que la maison est alignée et qu’elle n’a pas d’avance.
- 1874 – Propriétaire de la maison, l’entrepreneur Ch. Lorentz, demeurant 12, rue du Jeu-de-Paume demande l’autorisation de repeindre le 41-43, rue du Fossé des Tanneurs – L’agent voyer fait les mêmes remarques que ci-dessus.
- 1881 – L’entrepreneur Auguste Brion demande au nom du propriétaire Eugène Seyder l’alignement à suivre pour sa nouvelle construction – Coupe en marge – Rapport de l’agent voyer sur le 41-43, rue du Fossé des Tanneurs et 8-10-12, rue des Drapiers
- 1888 – L’entrepreneur Auguste Brion (11, rue du Maroquin) demande au nom du propriétaire Eugène Seyder l’autorisation de raccorder le 10, rue des Drapiers à l’égout communal – Autorisation – Dessin – Travaux terminés, février 1889
- 1909 – Le maire notifie le graveur Eugène Seyder, demeurant 41-43, rue du Fossé des Tanneurs, de faire ravaler la maison sise 10, rue des Drapiers – Le propriétaire demande de surseoir aux travaux jusqu’à ce que la Grande Percée qui doit commencer l’année suivante soit terminée. – Le maire accorde un an de délai – Le propriétaire reprend ses arguments en 1912 – Travaux terminés, septembre 1913
1914 – L’entrepreneur E. Widmann (1, rue Saint-Louis) demande au commissaire de police l’autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique devant les 41-43, rue du Fossé des Tanneurs – Le commissaire transmet au maire – Accord – Travaux terminés, mai 1914. – Même courrier au maire – Autorisation - 1914 – Successeur d’Eugène Seyder, le graveur Eugène Petzold demande l’autorisation de poser une enseigne plate en émail
- Commission contre les logements insalubres. 1906, Propriétaire, Eugène Seyder. Les logements et les cabinets d’aisance sont bien tenus
1916, Commission des logements militaires. Rien à signaler - 1938 – L’entrepreneur Mausberger (58, avenue de la Forêt-Noire) demande au commissaire de police l’autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique aux 41-43, rue du Fossé des Tanneurs et 10, rue des Drapiers – Le commissaire de police transmet au maire
- 1953 – Robert Brezin (2, rue des Pelletiers, Draperies, lainages, soieries, cotonnades) demande l’autorisation de transformer les devantures au 43, rue du Fossé des Tanneurs – La Division VI note que l’avant-corps dépasse de 10 centimètres de l’alignement. – Plan de situation – Dessin de l’ancienne et de la nouvelle devanture (enseigne Tissus Carmen) – Autorisation
1954 – Le même demande l’autorisation de poser un store – Autorisation – Le store est posé
1954 – Le même demande l’autorisation d’apposer l’inscription Tissus Carmen sur le panneau au-dessus de la devanture, sur la devanture de droite et sur le store – Autorisation – Les inscriptions sont posées
1954 (septembre) – Le même demande l’autorisation de poser une enseigne provisoire à cause de son » transfert forcé « . – L’enseigne est enlevée, novembre 1954
1954 (novembre) – Le même demande l’autorisation de poser une enseigne perpendiculaire (Ici Tissus Carmen) – Autorisation – L’enseigne est posée
1955 (novembre) – Robert Brezin demande l’autorisation de modifier le libellé des enseignes (Cado – Radio – Télévision – Electricité, Réparations toutes marques) – Autorisation – Les enseignes sont posées - 1956 – Le locataire Manufa (Manufacture alsacienne de vêtements, anciennement 1, quai Kleber, provisoirement 1, rue des Hallebardes) dépose une demande de permis de construire pour transformer la devanture (poser un carrelage de marbre au-dessous des devantures) – Plan de situation – Croquis de la devanture en place – Arrêté portant permis de construire (refaire le revêtement du socle) – Travaux terminés, mars 1956
1956 (février) – Le même demande l’autorisation de poser une enseigne lumineuse – Autorisation – Dessin – L’enseigne est posée, mars 1956 - 1957 – La Police du Bâtiment constate que le fleuriste Florbell a posé sans autorisation une enseigne (libellé, Fleurs) au 43, rue du Fossé des Tanneurs – Demande – Autorisation de poser une enseigne au néon, moyennant double taxe puisque l’objet se trouve à moins de 3,50 mètres du sol – L’enseigne est posée, mars 1957
- 1973 – Le graveur Robert Kaps (gravure Petzold) demande l’autorisation de modifier la devanture au 41, rue du Fossé des Tanneurs, propriété de Jeanne Scherrer (demeurant 43, rue du Fossé des Tanneurs), sous la direction du technicien Robert Soth (14, rue de Barr à Schiltigheim) – Autorisation du propriétaire, photographie, plan cadastral de situation, dessin – Devis descriptif (le cadre de l’ancienne est en bois, le nouveau en aluminium) – Autorisation (arrêté portant permis de construire), novembre 1973 – Travaux terminés conformément aux plans, octobre 1974
- 1974 – Jean-Paul Martz (fleurs Flor’Bell) dépose une demande de permis de construire pour transformer la devanture – Autorisation du propriétaire – Dessin, la porte sera transférée du milieu vers la gauche. Devis de René Bückel à Souffelweyersheim – Photographie – Autorisation (arrêté portant permis de construire), novembre 1974 – Travaux terminés conformément aux plans, avril 1975 – Déclaration d’achèvement des travaux, juin 1975 – Jean-Paul Martz déclare avoir retiré l’enseigne, juillet 1975 – Certificat de conformité, février 1980
- 1989 – Robert Kaps demande l’autorisation de modifier la devanture de l’ancien fleuriste (au n° 43, encadrement abaissé en aluminium, plaques en granit bleu). Le local servira d’atelier et de vitrine, le magasin de vente restant dans le local de gauche – Photographies (magasin Flor’Bell, tout le rez-de-chaussée – Plan cadastral de situation – Dessin
L’architecte des Bâtiments de France émet un avis défavorable. La devanture ne devra pas dépasser l’ancien linteau – Le cabinet d’architecture Robert Soth (rue de l’Orme à Illkirch-Graffenstaden) élabore un nouveau projet. L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable à condition de restituer les éléments en pierre (pilastre et refend) – Dessin
1989 (novembre) – Rapport de la commission de sécurité
1990 (janvier) – Le maire autorise les travaux – Travaux terminés conformément aux plans, mai 1990
1990 (mai) – Rapport de la commission de sécurité - 1995 (décembre) – La Police du Bâtiment constate que la maison Petzold (société d’exploitation de l’entreprise Robert Kaps) a posé sans autorisation deux enseignes en lettres détachées – Demande, photographie – Autorisation, janvier 1996
- 1956 – M. Huber (26, rue du Vingt-deux-novembre) est autorisé à poser un échafaudage devant le 41, rue du Fossé des Tanneurs à l’angle de la rue des Drapiers
Relevé d’actes
Le marchand Jean Henri Schmidt acquiert en 1626 par adjudication la maison qui figure à l’inventaire dressé en 1649 après sa mort puis dans celui de sa veuve. La propriété en revient à leur fille Anne Schmidt, femme d’Elie Brackenhoffer, puis à Marie Salomé Gambs, femme du notaire Jean Georges Redslob (voir à ce propos le règlement de la succession Redslob).
Marie Salomé Gambs veuve du notaire Jean Georges Redslob vend la maison 167 livres au tailleur et manant Matthias Hoff et à sa femme Marthe Dolp
1690 (23. Xbr), Chambre des Contrats, vol. 562 f° 716-v
/:tit:/ H. Jacob Wencker, Alter Ammeister und dreÿ Zehener alß Vogt Fraun Mariæ Salome gebohrner Gambßin, weÿl. H. Johann Georg Redslobs gewesenen Notarÿ sel. nachgelaßene Wittib
in gegensein Matthiß Hoff, deß Schneiders und Schirms verwanthen und Marthæ gebohrner Dolpin deßen ehelicher haußfrauen, mit beÿstand David Ritters, deß weißbecken und H. hans Ludwig Leisten deß Maurers – und Zwar auff die beÿ HH. Räth und XXI. heut dato ertheÿlte permission (signé) Madis hoff, +
hauß und hoffstatt mit allen deren Gebäuen, Begriffen, weithen, rechten und Zugehördten, allhier in der Tucher stubgaß, einseit neben Martha Rödererin weÿl. hans Martin Bochen gewesenen weinhändlers nachgelaßener Wittib, anderseit neben einer Behaußung Zum theil dem Großen Allmosen Zu St Marx, Zum theil dem Waisenhauß allhier gehörig, hind. auff den Rindshäuter Graben stoßend gelegen – geschehen umb 187 pfund
[in margine :] Anna Cleophe gebohrne Redslobin, der hierinn gemeldten Verkaüfferin leiblich Tochter, deren der im Rest hierinn schuldig. verbliebener Kauffschilling erblich zugefallen, mit beÿstand H. Michael Bricklin, deß Handelsmanns, ihres Ehevogts (quittung) den 24. jan. 1694
Matthias Hoff demande aux Conseillers et aux Vingt-et-Un l’autorisation d’acheter la maison du notaire Redslob moyennant 375 florins. Le syndic royal est d’avis d’accorder l’autorisation. L’assemblée ratifie son avis.
1690, Conseillers et XXI (1 R 173)
(p. 273) Sambstags den 23.ten 10.bris 1691. – Mathias Hoff umb Hauskauff von Retzlobischen Erben
Saltzm. erscheint Mathias Hoff von Barr, so willens von Weÿl. Hn Notarÿ Retzloffen Erben ein in der Tucherstub: Gaß Gelegener behaußung umb 375. fl. ab Zu Kauffen b. umb gdig. g.sens.
Hr Syndicus, Mann könne der Verkauff confirmiren, und den imploranten weg. der p. standen an E. E. Rath verweißen. Erk. gevolgt, und sollen der Verschreibung Zweÿ Hh. Deputirte H. XXI. Kast und Hr Reichardt beÿ Wohnen.
Extrait signé par Jean Jacques Frid, cote 94 Z 1 (Pièces produites à la Chambre des Contrats)
Matthias Hoff et Marthe Dolp hypothèquent quelques jours plus tard la maison au profit du tanneur Chrétien Rœderer
1690 (28. Xbr), Chambre des Contrats, vol. 562 f° 737
Matthis Hoff, der Schneider und Martha gebohrne Dolpin deßen Eheliche haußfrau, und zwar dieselbe mit beÿstand David Ritter und Georg Hüffel beeder weißbecken Ihres respect. Vettern und Schwagers
in gegensein H. Christmann Röderers deß Rothgerbers – schuldig seÿen 50 pfund Ihnen Zu erkauffung nach beschriebener behaußung
unterpfand, hauß und hoffstatt mit allen deren Gebäuen, Rechten und Zugehörd., allhier in der Tucherstubgaß, einseit neben Martha Rödererin, weÿl. hans Martin Bochen gewesenen weinhändlers nachgelaßener Wittib, and.seit neben einer Behaußung Zum theil dem Großen Allmosen Zu St Marx, Zum theil dem waisenhauß gehörig, hind. auff den Rindshäuter Graben, stoßend gelegen
Le mousquetaire Matthias Hoff (originaire de Barr d’après le registre des Conseillers et des Vingt-et-Un, ci-dessus) épouse en 1675 Marthe Dolp.
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 162-v n° 20)
1675. den 3.ten Junÿ Seindt Copulirt worden Matthiß Hoff musquetirer vnder H. Obersten, Jungfrau Martha Michael Dolpen gewesenen burgers hinterlaßene Ehl. tochter (i 164)
Le conseil des Maréchaux fait grief au manant fabricant de choucroute Matthias Hoff de revendre d’occasion un gril pourvu de pieds neufs bien qu’on l’ait mis en garde à plusieurs reprises. Il déclare que le gril n’était pas neuf mais qu’il l’a acheté à une cafetière française avant qu’elle ne quitte la ville. Le contrôleur rapporte en outre que Matthias Hoff vend des crochets. Jean Michel Luther déclare que les clients ont l’habitude de s’adresser à des brocanteurs pour acheter ces marchandises. Le contrevenant est condamné à payer une amende de 3 livres, réduite de moitié sous la réserve qu’il devra payer double tarif en cas de récidive.
1700, Protocole de la tribu des Maréchaux XI 147 (Serruriers 1692-1704)
Matthiß Hoff Schirmer, so ein Krauth Schneider
(f° 115-v) Dienstags den 10.ten Augusti anno 1700 – Matthiß Hoff ein Schirmer, so ein Krauth Schneider vorgestellt.
Joachim Köppge bringt ahn, demnach Er Köppge auf dem Gümpelmarck Visitirt, daß sich befunden, daß allerhandt Eißenwerck ein brandreit mit newen Füeßen undt etliche newe Band beÿ gemeltem Hoffen Zu finden gewesen, da derselbe doch gleichwohlen schon vor E. E. Gericht gewarnt worden und doch nicht nachgibt, der beclagte sagt, daß Er Zwar ein brandtreit aber nur mit einem newen Fueß gehabt, ferner wegen er newen band antwortet Er, daß Er solche von einer Welschen Caffet Frawen, die Von hier weggezogen, erkaufft, ob Sie aber solche gebraucht hatt oder nicht, wiße Er nicht, Kan nichts dar von sagen, Ferner bringt Köppge Vor, daß der beclagte beÿ 100. hacken erkaufft vor ein trente cinq sols. Ihme wurde hierauf der Articul vor: undt abgelesen, und soches beÿ 3. lb straff darinnen enthalten Verbotten.
Johann Michel Luther bringt ahn, daß beständig leüth Zu solchen Krautschneider undt Zu der Küblerin kommen und nach alt: und newem Eißen fragen maßen diese beede Persohnen allerhandt gattung alt und newe Eisenwahr kauffen und wieder verkauffen Sie alß beständig damit gümpeln.
Erkannt, solle beclagter um die inn dem Articul enthaltene straff der 3. lb. d. condemnirt seÿn und solche erlegen und hienführo solches müßig gehen, wurde Ihme hierauf der Articul noch einmahl vorgelesen, Wurde darauf gefragt, weßen Er sich erclärte, ob Er solchem nachkommen und die andictirte 3. lb d straff erlegen wolle ? hatt hierauf sich zu nichts erclären wollen, bate aber doch hernachmahls umb Gnad und sagte, Er solches ins künfftig müßig gehen wollte, solte Er aber wieder Verhoffen solches noch einmahl verüben, so wolte Er sich doppelt abstraffen laßen, bat ferner umb gnad, und Zwar inständig, Ferner Erkannt, solle die helffte der andictirten straff Ihme nachgelaßen seÿn, doch mit dießer condition, solte ins künfftig solches noch ein: oder mehrmahl practicirt werden, Er solche straff sonsten doppelt Zuerlegen schuldig seÿn solle. Gelobte hierauf ahn, solche straff Zuerlegen und inn solchem Zu gehorsamen undt solches hienführo zu underlaßen.
Veuve, Marthe Dolp hypothèque la maison au profit de la fondation Saint-Marc
1705 (24. 8.br) Chambre des Contrats, vol. 578 f° 847-v
Martha Hoffin Wittib geb. Dolpin so unbevögtigt mit beÿstand Hn Joh: Jacob Braunen weißbeckers
in gegensein S.T. Hn Joh: Jacob Richshoffers XV.ners alß mit pflegers deß Großen gemeinen allmoßens zu St Marx wie auch Hn Stephan Cornelii Saltzmanns Schaffners daßelbst – schuldig seÿen 37 pfund
unterpfand, eine behaußung Cum appert: allhier ahn der Tucherstueb gass einseit neben martha Rödererin anderseit neben einer behaußung verschiedenen Stiftern gehörig hinten auf den Rindshäutter graben stoßend gelegen
Marthe Dolp hypothèque la maison au profit de Nicolas Kempffer
1709 (16.4.), Chambre des Contrats, vol. 582 f° 237
hr. Emerich Jobin Königlicher Huissier au Conseil souverain d’Alsace nahmens S.T. H. Niclaus Kempffers Conseiller einßen
und andern theils Martha Hoffin wittib geb. Dalpin beÿständlich Sebastian vogt garde im umgeld ihres Tochtermanns weilen unbevögtigt, daß sie ihme Conseiller schuldig seÿe 65 lb
unterpfand, ihre behaußung c. appert. alhier ahn der Tucher stueb gass, einseit neben andres Röderer anderseit neben (-) hinten auff graben
La maison revient vers 1710 au jardinier et cordeur de bois André Huck
Fils de jardinier, le jardinier André Huck épouse en 1688 Anne Pfitzer, fille de jardinier.
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 10-v) den 3. Novembris A. 1688 seind von mir unterschriebenen Copulirt Worden Andreas Huck lediger gärtner Michael Hucken gartners Vnd Burgers alhie ehelicher Sohn, Jungfr. Anna, Lorentz Pfitzers gartners Vnd burgers hinterlassene eheliche tochter [unterzeichnet] Andareas hucl hochzeiter, o deßen buchstaben hat hieher gesetzt Jungfr. Hochzeiterin (i 12)
André Huck est élu cordeur de bois en juillet 1689. Les préposés en chef du bois déclarent que l’un des cordeurs de bois est mort et que parmi les sept candidats trois savent écrire, à savoir le jardinier André Huck, le garçon batelier Jean Martin Trost et le journalier Jean Georges Grassmann. Certains d’entre eux doivent encaisser l’argent et tenir un registre. Les Quinze désignent André Huck, recommandé pour sa loyauté.
1689, Protocole des Quinze (2 R 93)
(f° 163-v) Freÿt. den 15. Julÿ – Andreas Huck wird Holtzleger
Obere Holtz Herren laßen per me proponiren, daß Nachdeme jüngst einer Von den Holtzlegern Am Staden mit todt angegangen, seithero sich an der Zahl 7. angemeldet hatten, deren aber nun 3. als Andreas Huck, der Gartner, Hannß Martin Trost, der schiffknecht, Und Hannß Georg Graßmann, der taglöhner, schreiben Könte, welches deßwegen sehr erfordert werde, weilen vor den übrigen 6. holtzlegern nur einer nahmens Hannß Georg Matzinger, des schreibens erfahren were, d. mann doch nothwendiger Weiß Zweÿ, davon der eine das geld einzunehmen, Und das büchlein zu Führen, der andere aber die Controlle, Umb Zusehen ob es richtig hergehe ? Zu halten hatt, haben müßte, Weilen Nun Andreas Huck Noch Zimlich wohl schreiben, auch wegen seiner treu wohl recommendirt worden, so hätten Sie reflexion auff ihn machen, Und selbigen, Mit MGhh. ratification Zu einem Holtzleger annehmen wollen, die confirmation Zu MGHh. stellend. Erk. Confirmirt. Juravit.
André Huck expose aux Quinze qu’il s’est démis l’épaule l’été précédent sans que les chirurgiens aient trouvé moyen de le guérir. Il a été obligé de se faire remplacer à ses frais mais ne peut plus longtemps en supporter les frais. Quoique le règlement stipule qu’il doit y avoir huit charretiers sur le quai, il n’y en a pour lors que quatre ou cinq. Il argue que le cordage doit être fait par un homme de métier, qu’il a trois chevaux alors que la plupart n’en ont que deux, que s’il ne se charge pas du cordage il pourra d’autant mieux encaisser les taxes, qu’il ne pourra pas entretenir sa famille de cinq enfants s’il n’a pas le droit de transporter le bois. La requête d’André Huck se compose de trois parties : être autorisé à conserver un journalier, ce qu’il aurait dû demander avant de l’employer, être nommé transporteur de bois, mais l’alternative exige de nommer un catholique, être autorisé à avoir une voiture. Comme huit charretiers sont trop peu depuis que la ville est plus peuplée, les préposés proposent de nommer André Huck surnuméraire. Le préteur royal propose de considérer qu’André Huck a employé un journalier par ignorance du règlement, de le nommer charretier puisque huit sont trop peu et de l’autoriser à avoir soit une voiture soit un chariot.
1705, Protocole des Quinze (2 R 109)
(f° 11-v) Freÿtags den 23. Januarÿ 1705. Andreas Huckh der Holtzleger pt° erlaubnus einem Tagner Zum holtzleg. zu halten vndt als ein Holtz Karch. holtz am Staden führen zulaßen
Obere Holtzherren Laßen per me proponiren, es habe Andreas Huckh der holtzleger, Ihr Excell. den herrn syndico & gegenwärtiges unterthäniges Memoriale, so an Sie remittirt worden, præsentirt, Ego lase es ab, darinnen derselbe exponirt, wie daß er in vergangenen Sommer, durch einen unglücklichen fall, den Rechten arm verrengt vnd verstaucht, daß Er beÿ der Achßel aus der junctur gekommen, vndt ohngeachtet, aller angewandten artzneÿmittel der Chyrurgorum, Ihme Zu völliger einrichten deßelben nicht mehr geholffen werden können, dahero Er auch ohne große schmertzen, das holtzleger, wie Zuvor, nicht mehr Zu bestreiten vermöge, sondern bishero einen mann /:in hoffnung es solte Ihme wid. mittler weil geholffen werden:/ an seinen platz gestellet, deme Er seinen woch. lohn geben müßen, welches ihme abgehe, vndt Er es länger nicht mehr außzustehen wüße, vndt weilen nach der Holtzkarch. Ordnung alle Zeit 8. Kärch am Staden fahren sollen, deren aber nur etwa 4. bis 5. allda vorhanden, undt die Burgerschafft nicht befördert werde, dergestalten daß viel Klagen darüber geführt, vnd öffters Einen und dem andern is mangel der fuhren Zuweilen Gantze und halbe fuder holtz entwendet worden, So habe Er dergleichen Fuhrwerck sich zu verschaffen vnd holtz führen Zulaßen sich unterstanden, in erwegung, daß (1) das holtzlegen, durch den bestelten Man beßer versehen, (2) der mangel er holtz Karcher, durch sein Fuhrwerckh, in denen Er 3. pferdt auff ein Fuder holtz, andere aber nur 2. halten, ersetzt werden, (3) Er, wann er nicht selbsten holtz lege, dem holtz Zoll desto beßer abwartten könne, vndt (4) das wenige, so Er wegen Einehmung des holtz Zolles habe, wozu sonsten eine absonderl. person bestellt werde müste, in ungeändertem standt verbleiben werde, mit unterth. bitt, in ansehung obiger umbständt vndt seiner 5. kleinen Kinder Ihme die gnad Zu thun, vnd Zu erlauben daß Er gleich anderen Holtzkarchern, mit seinen 3. pferden undt Kärchen, holtz am Staden führen, undt Zugleich beÿ dem Holtz Zoll wie bißhero Verbleiben möchte. Worauff man den Imploranten auch noch mündlich angehört, welcher beditten, daß alß Ihme vergangenen Sommer, obged. Unglückh am Arm begegnet, Er, Hanß Georg Stollen, welcher schon öffters denen holtzlegern in der Schewr, und auch Ihnen am [f° 12-v] Staden geholffen, Zu einem tagner, an seiner statt angenommen und demeselben täglich 6. bz. lohn gegeben habe, vmb soviel mehr, weilen Er wegen einnehmung des Holtz Zolls bald da, bald dort seÿn müße vndt wann Er nicht auch holtz lege, seine Cameraden Ihme nichts vom verdienst Geben wollen, dadurch Er Zimblich Zu kurtz komme, Er seÿe auch mit Mghherren belieben dießen tagner zu continuiren, und denselben Zu bezahlen willenns, Wan MGHherren Ihme, anstatt des Vacanten Holtz Karchers stelle, dazu annehmen, vndt mit seinem Wagen Zu fahren gn. erlauben wolten, vndt wolle Er nicht nur in der Statt, sondern auch vom Rhein den Leüthen holtz herein führen laßen, dahin doch die andere Karcher nicht gern fahren, und auch wegen ihres schwehren Geschirrs, es nicht wohl thun können, undt dann seinen Knecht, dem Obern Holtzherren vorstellen undt auff die Ordnung schwöhren laßen, Wodurch Er nicht allein den holtz Zoll beßer werden abwartten, auch d. Publicum umb so viel mehr befördert werden können.
Alß man darauff davon Geredt, habe man gefunden, daß des Imploranten begehren in 3.en puncten bestehe, als (1) daß Ihme Zum holtzleger einen tagner Zuhalten vergönnt, (2) Er an des vacirendes Holtz Karchers stell, dazu recipirt, vndt (3) Ihme mit einem wagen Zu fahren erlaubt werden möchte. Das este belangedt, so hette der Implorant, nach dem ihme vorigen Jahrs, das allegirte unglückh begegnet, sich billich beÿ den Obern Holtzherren anmelden, undt keine tagner von selsten bestellen sollen, damit Ein solcher, auff die Ordnung geschwohren, od. in handtgelübte hette genommen werden können, und wann MGHherren demselben, ged. tagner Zu Continuiren vergönnen wolten, [f° 13] so halte man davor, daß Er selbigen, vor die oberen Holtzherren bringen, und derselbe auff die Ordnung schwöhren, vndt wan Er sich Zu solchem tagner nicht mehr gebrauchen laßen wolte, ged. Hr Implorant keinen anderen propriâ authoritate, wie Er dißmahl gethan, bestellen, sondern sich Zuvor beÿ den Obern Holtzhh. anmelden solle. Das 2.te belangendt, seÿe Zwar eines Holtz Karchers stelle ledig die alternativ aber an einen von Cathol. Religion dahero dem Imploranten damit nicht willfahrt werd. könne. Was demnach d. 3.te betreffe, so gehe die Ordnung dahin, daß der Holtzkarcher am Staden 8. seÿn sollen, unter welchen allein den Obermstr. mit 2. Karchen zu fahren vergönt gewesen seÿe, Weilen aber dieße 8 Kärch den publicum nicht allezeit Zur Genüge befördern können, sonderlich da anietzo die Statt, mit einer weitgrößeren anzahl der Einwohner als sonsten, angefülllt ist, So werde Zu MGHhheren stehen, ob Sie dem Imploranten, als einen Supernumerario, ad tempus und etwa bis auff erfolgender Friden, mit seinem Wagen holtz zu führen erlauben wollen, Jedoch halte man davor, daß wann MGHheren dießer meinung weren, Er seinen Knecht vor den oberen holtzherren præsentiren, und auff die Ordnung schwöhren laßen, mithin mit dem gemachten, und erst jüngsthin von Mghherren erhöheten Fuhrlohn, sich allerdings Contentiren, und die leüth, mit abforderung eines mehreren, nicht beschwehren solle.
Herr Sydicus sagt, Er kenne den Imploranten Zwar nicht, wann aber sein begehren nach dem Referirten vmbständten examinirt werde, so finde Er, daß derselbe nichts unbilliches begehre, vndt daß der von Ihme begangene fehler aus unwißenheit geschehen seÿe, deme aber durch die referirte mittel, vorgebogen werden könne. Sonsten seÿe gewiß, daß 8. holtzKärch in der Statt nicht genug seÿen, vndt halte Er darvor, daß ohne Consequenz vnd præjuditz vnd bis auff andere verordnung dem Imploranten mit einem respê Karch vnd wagen, /:iedoch nicht mit beeden Zugleich:/ holtz Zu führen erlaubt werden könte, doch daß Er sowohl seinen Knecht, als seinen tagner, vor die oberen Holtzherren bringen, vnd dießelbe auff die Ordnung schwöhren sollen, wodurch auch der Alternative kein eintrag gethan werde. Erk. Herrn Syndico gefolgt.
André Huck sollicite une augmentation de son salaire de percepteur de la taxe sur le bois parce que le travail devient de plus en plus prenant depuis quinze ans qu’il l’exerce et qu’il doit payer un employé pour le cordage qu’il ne peut plus faire lui-même à cause de l’accident qui lui a démis l’épaule. Il demande que son salaire trimestriel passe de 7 à 9 florins. Le préteur royal ne prend pas clairement position. Les Quinze accordent l’augmentation à titre personnel, sans préjudice pour les successeurs.
1707, Protocole des Quinze (2 R 111)
Andreas Huckh pt° additionis wegen Einnehmung des Holtz Zolls
(f° 209) Sambstags den 28. Maÿ 1707 – Andreas Huck holtzleger pt° additionis
G. nôe Andreæ Huckhen burgers vndt holtzlegers auch holtz Zoll Einnehmers prod. unterth. Memoriale vndt bitten wie inhalts. Erkandt, an die Oberen Holtzherren gewießen
(f° 256-v) Freÿtags den 19. Augusti 1707. – Andreas Huck pt° additionis wegen Einnehmung des Holtz Zolls
Obere Holtz Herren Laßen per me proponiren, es habe Andreas Huckh der Holtzleger, welcher auch den Holtz Zoll einnehme, gegenwärtiges unterthäniges Memoriale, so Ego abgelesen übergeben, vnd darinn remonstrirt, welcher gestalten Er schon vor 15. Jahr den Holtz Zoll, vom Holtz so Zu Schiff anhero gebracht werde, Einzunehmen, auch holtz Zu legen, die gnaden gehabt, solches ambt auch nach seinem besten Vermögen, bis dato versehen habe, Nachdem aber wegen des vielen schreibens, so zuvor nicht üblich war, ihme solches von tag zu tag schwehrer fallen wolle, undt also nicht möglich seÿe im holtzlegen, wie die andere Holtzleger, fortzukommen, Zumahlen Er vor 3. jahren durch einen unglücklichen fall den Rechten Arm beÿ der junctur, oben beÿ den Schultern auß einander gefallen, daß Er dahero die arbeit nicht mehr verrichten können, sondern mit Mghherren gn. erlaubnus, ein Mann halten undt bezahlen müße, der an seiner stelle das Holtzlegen verrichte, davon Ihme woch. gar wenig, oder gar nichts übrig bleibe, in deßen Er aber alle Sorg vndt verantworttung wegen [f° 257] des Zolls auff sich habe, vndt keine fuder gelegt werde, so ihe nicht 3. bis 4. mahl durch die feder gehe, alß wolte Er untersch. gebetten haben, Ihme zu seinen lohn, eine beliebige addition vndt beÿhilff gn. gedeÿen Zu laßen.
Auff beschehene remission habe man den Imploranten ferner angehört welcher sich auff die Contenta erst abgelesenen Memorialis bezogen, vndt beÿgesetzt, daß seine antecessores beÿ Einnehmung des Holtz Zolls nichts auffschreiben dörffen, sondern es were das gelt in einer büchs gelegt, und solche nachgehends dem Hagmeister Zu gestellt worden, dahingegen Er über alles holtz ein ordentliches Register halten, alles fleißig auffschreiben, mit den Schiffleüthen abrechnen, undt Zusehen müßen daß sie Statt mit dem Zoll nicht erfährt werde, welches mehrmahlen sonderlich mit den Frantzosen geschehen were, wann Er dieselbe mit seinem buch nicht hette überweißen können. (2) habe er vor 3. jahren ein unglück am rechten arm bekommen, daß er Kein holtz mehr legen könne, sondern einen tagner halten müße, der Ihme offt kaum soviel verdiene, als Er demselben lohn geben müße undt also Ihme davon wenig Zu fließe, (3) Geben die leuth von fuder holtz am Rhein Zu legen, anstatt der geordneten 11 d gern 1. schilling, vnd Wann Mghherren den Lagerlohn in der Statt auff 1 ß Zusetzen, vndt Ihme dießen übrigen pfenning wegen Einnehmung des Holtz zolls Zu adjudiciren, sich gn. belieben laßen [f° 257-v] wolten, Er dießem Ambt auch desto beßer würde abwartten können. Worauf man denselben gefragt, ob Er dann nichts vor seiner bemühung habe. welcher Zur antwortt gegeben, daß seine vorfahren, vom Pfthrn. quartaliter 7. fl. gehabt Ihme aber quartaliter 9 fl. gereicht würden, so des Jahrs 36 fl. außtragen. Solchemnach habe man auch außgerechnet, wie viel dießer pfenning Jährl. außtragen möchte, vnd gefunden daß es von 125. bis 130. fl. außtragen könne. Auff seithen der Herren Deputirten habe man zu Mghheren stellen wollen, Ob Sie dem Imploranten, weilen derselbe mit dem Holtz Zoll viel mühe habe, in seinem begehren willfahren wollen, iedoch daß auff solchen fall die von der Statt jährl. habende 36. fl. eingezogen werden solten.
Herr Prætor Regius hielte davor, daß derselbe abgewießen werden könte, wann es aber nur etwann umb 10. fl. Zu thun were, es nicht viel auff sich haben würde, Ihme aber eine so große Summ Zu verwilligen wolte Er nicht gerathen haben.
Erk. an die Oberen Holtzherren gewießen, vmb den Imploranten Jährl. 6. lb Zu addiren, iedoch mit dem anhang daß solches allein auff seine person vnd Zwar wegen gehabten unglücks am arm eingerichtet vndt Zu keinem præjuditz, noch consequenz gezog. werden solte.
André Huck hypothèque la maison au profit de Jean Nicolas Kempffer, conseiller au Conseil souverain d’Alsace
1711 (27.1.), Chambre des Contrats, vol. 584 f° 47-v
Andres Huck der Holtzleger
in gegensein Johann Georg Köbelin des Scribenten als Mandatarÿ /:tit:/ herrn Johann Niclaus Kempffers Conseillers au Conseil souverain d’Alsace – schuldig seÿe 100 pfund
unterpfand, hauß hoff Garten Scheür Stallung mit allen übrigen zugehörden, rechten und Gerechtigkeiten in d. Krautenau, einseit neben Jacob Schöllhammer anderseit neben hanns Ohlen hinten auf den Lobsteinischen Gartten stoßend gelegen
So dann eine behaußung cum appertinentÿs ahne der Tucherstueb Gaß einseit neben Andres Röderer anderseit neben Johann Blumen Schreiners hinten auff d. Rindshäutergraben
Anne Pfitzer veuve d’ André Huck demande aux Quinze l’autorisation de continuer à exploiter le droit de transporter le bois pour pouvoir nourrir ses cinq enfants
1720, Protocole des Quinze (2 R 124)
(p. 389) Sambstag d. 14. Sept. 1720 – Moss nôe weÿl. Andres Hucken geweßenen Holtzkarchers Wittib Anna Pfitzerin, weil sie Fünff Kinder, darunter ein Sohn gar arbeit seelig, Zu ernehren hat, Alß bitt Underthg. Ihro das Holtz Karcher Recht gnädig Zu continuiren, maßen der Knecht Welcher diese Arbeit schon 12. Jahr Versehen, noch ferner den Karch führen will. Erkandt, Ober Holtz Herren
André Huck meurt en septembre 1720 et Anne Pfitzer en décembre de la même année en délaissant cinq enfants. Ils sont propriétaires d’une maison à la Krutenau.
1721 (22.2.), Not. Oelinger (J. Frédéric, 36 Not 5) n° 150 ½
Inventarium undt Beschreibung aller der Jenigen Haab vndt Nahrung so Weÿl. der Ehrsame Vndt bescheidene Andreas Huck geweßener Holtzleger nach seinem den 8. 7.bre 1720. Vndt Anna gebohrne Pfitzerin nach ihrem d. 25.t Decembris dießes Zurückgelegten 1720. Jahrs genommenen tödlichen ableiben Zeitlichen verlaßen, Welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern vndt begehren der beeden Verstorbenen Seel. mit einander ehelich erzeigte Kind. undt ab intestato nachgelaßenen Erben (…) Actum Straßburg d. 22. febr. 1721.
Die beede Verstorbene Eheleuth haben ab intestato Zu Erben Verlaßen wie folgt. 1. Fr. Anna Margaretha gebohrne Hucking, deß Ehrsamen Niclaus Riehlen Gartners allhier Ehefr. 2. Fr. Annam Mariam gebohrnen Huckin Hannß Jacob Ulrich Schiffers alhier Ehefr. 3. Andream Hucken, 4. Johann Michael Vndt 5. Mariam Catharinam, dieß 3. letztere bevögtiget mit herrn Johann Jacob Bögner Ballen bindern vndt burgern allhier, der Erben haben d. Inventation cum beneficio legis & Inventarÿ angetretten.
In einer allhier zu Straßburg in der vorstatt Crauttenaw ohnfern dem ballhauß gelegenen herrn Johann Georg Grießbach Metzgern vndt burgern allhier Eÿgenthümlich Zuständig. behaußung sich volgender maßen befund.
In der Stub Cammer
Eÿgenthumb ahne Einer behaußung. It. eine behaußung v. hoffstatt sambt all dero Rechten Vnd gerechtigkeiten gelegen allhier Zu Straßburg in d. Vorstatt Crauttenau in der tränckgaß 1. v. a.s. Allmendtt hind. vff Abraham Riehmen Schiffmann stoßend davon gehen Jahr. 3. lb d bodenzinß auff allhießig. Pfenningthurn vnd ist solche behaußung weilen Sie noch in process Schlonngan* nach ohn æstimirt gelaßen word.
André Huck vend la maison au peignier François Verius le jeune moyennant 281 livres.
1712 (26.1.), Chambre des Contrats, vol. 585 f° 50-v
(281) Andreas Huck holtzleger
in gegensein Frantz Verius jun. Kammachers
hauß und hoffstatt mit allen begriffen, weithen, Zugehörden, rechten und Gerechtigkeiten in der Tucher stuebgass, einseit neben Andreas Röderer anderseit neben Johann Blumen dem schreiner hinten auff den Gerbergraben – um 200 capital verhafftet, geschehen um 81 pfund
Les acquéreurs hypothèquent le même jour la maison au profit de Catherine Burucker, veuve Falckenhauer
1712 (ut ante [26.1.]), Chambre des Contrats, vol. 585 f° 59-v
Frantz Verius Kammacher und Anna Cath: geb. Linckin seine haußfrau beÿständlich Joh: Jacob Enters schuem: und Joh: Besançon Kornwerfers
in gegensein Anna Cath: felckenhauerin wittib geb. Buruckerin beÿständlich H. Joh: Niclaus Mannbergers schwerdtfegers ihres vogts – schuldig seÿen 100 pfund
unterpfand, ihr hauß c. appert: allhier in der Tucherstueb gass, einseit neben andres Röderer anderseit neben Joh: Bluem hinten auf den graben
Fils de peignier, François Verius épouse en 1704 Anne Marie Schmutz, fille de marchand de poisson : contrat de mariage, célébration
1704 (23.8.), Not. Redwitz (Jean Frédéric, 43 Not 9)
Hewraths Verschreibung Zwischen Frantz Verius dem ledigen Strehlmacher, alß Hochzeiter an einem
So dann Jgfr. Annæ Mariæ, Weÿland Niclaus Schmutzen deß Fischhändlers vnd Burgers alhier nunmehr seel. hinderlaßener dochter, alß hochzeiterin, andern theilß
So geben vnd beschehen, Straßburg den 23. Aug. A° 1704. [Unterzeichnet] Frantz Verius, hochzeiter, Frantz Verius, Parens, maarrien, d. Jgft. hochz. Zeichen
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 99)
1704. Eodem die [den 8. 8.bris] Franciscus Verius der ledige Kamm Macher Francisci Verius des burgers vndt Kamm Machers allhier Ehelicher Sohn Vndt Jungfr. Anna Maria weÿland Nicolai Schmutzen des burgers v. fischkäuffers allhie Nachgelaßene Eheliche tochter [unterzeichnet] Frantz Uerius als hoch Zeiter, + diser Zeichen hatt die Jungfr. Hochzeiterin gesetzt (i 106)
Les Conseillers et les Vingt-et-Un accordent à Anne Marie Schmutz une bourse dotale
1704, Conseillers et XXI (1 R 187)
Anna Maria Schmutzin pt° Legati dotis. 223.
(p. 223) Sambstags den 27.ten Septembris 1704 – Kun. Ersch Anna Maria weÿl. Niclauß Schmutzen geweßenen burgers und fischers hinderlaßene tochter, die will sich verheurathen mit Frantz Verius dem ledigen burger und Kammacher, prod. Confessions, wohlverhaltens vnd Pfenningthurns schein mit untertheniger bitt ihro das in dem lm letstern schein enthaltenen Legatum dotis gedeÿen Zulaßen.
Erk. würdt Implorantin mit gebettenem Legato dotis auff fürweißung des Copulation scheins willfahrt. H. XXI. Adam und H. Rahtterrn Hirschel.
Le notaire Jean Frédéric Redwitz dresse l’inventaire, non conservé, après la mort d’Anne Marie Schmutz qui délaisse deux enfants. Le notaire Jean Adam Œsinger dresse un acte rectificatif
1710, Not. Oesinger (Jean Adam, 39 Not 14) n° 348
Revisio Vber Weÿland Annæ Mariæ Veriußun gebohrner Schmutzin, Meisters Frantz Verÿ des Streelmachers geweßener Ehefrau hinderlaßenen beeder Kindern Mütterlich unveränderte Verlaßenschafft, welche d. 6. 7.bris Anno 1710. auf begehren Johann Sebastian Weißen E. E. Zunfft der Kieffer hauptkandens als gedachter beeder Kinder geschwornen Vogts durch mich unterschriebenen Notarium beschehen.
Crafft der Kinder mütterlichen verlaßenschaffts Inventarÿ so inn Anno 1710. durch H Johann Friderich Redwitzen Notar. publ. auffgerichtet worden
Le tuteur des deux enfants de François Verius passe un accord avec leur père
1710 (13.10.), Not. Oesinger (Jean Adam, 39 Not 43) N° 284
Vergleich Zwischen Johann Sebastian Weißen dem Glaßscheiffern und beÿ der Erhsamen Kieffer Zunfft in Straßb. haupt Kandten, alß Vogten Frantz Verÿ deß jungen Strehlmachers und burgers allhier ane einem
So dann zwischen erstgedachtem der Kinder Vattern auch Frantz Verio dem ältern Strehlmachern deren Groß Vattern pt° Cautionstellung für berührten Kinder Mütterl. Guth getroffen
persönlich kommen und erschienen ist der Ehrenhaffte und Kunsterfahrene Johann Sebastian Weiß, Glaßscheiffer und beÿ der E. E. Zunfft der Kieffer alhier in Straßb. haupt Kandt, alß Vogt weÿl. Annæ Mariæ Veriußin gebohrne Schmutzin mit Meister Frantz Verio dem jüngern burgers und Strehlmachers allhier ehelich erzeigte Zweÿer Kindere (…)
Actum Straßburg den 13.ten 8.bris Anno 1710.
François Verius se remarie avec Anne Catherine Linck
Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 215, n° 948)
1710. Eod. Seind nach 2.mahl. Proclamation ehl. copulirt worden Frantz Verius der strehlmacher br. und wittiber allhier v. J. Anna Catharina weÿl. Ludwig Lincken gew. b. und Pastetenb. allhier hinterl. ehl. tochter [unterzeichnet] + Frantz Verius als hochzeiter, + Anna Cath. Linckin der hochzeiterin (i 214)
Anne Catherine Linck fait dresser l’inventaire de ses apports, non conservé
1710, Not. Hoffmann (Christophe Michel, rép. 65 not 11)
Inventarium über frauen Annæ Catharinæ Veriusin gebohrner Linckin zugebrachte Nahrung
Les Conseillers et les Vingt-et-Un accordent à Anne Catherine Linck une bourse dotale
1710, Conseillers et XXI (1 R 193)
Anna Catharina Linckin pt° Legati dotis. 60.
(p. 59) Sambstags den 21.sten Junÿ 1710. – S. Ersch. Anna Catharina weÿl. Johann Ludwig Lincken des geweßenen burgers vndt Weißbeckhen allhier nachgelaßene tochter die will sich ahne Frantz Verius den ledigen burgern vnd strehlmacher allhier Verheurathen prod. Confessions, wohlverhaltens vnd Pfenningthurns schein mit unterthäniger bitt Ihro, weÿllen Sie keine mittell Von Eltern habe, das Schaffnerische Legatum dotis zukommen zu laßen.
Erl. soll der Implorantin das gebettene Legatum dotis auff bescheinung Ihres Kirchengangs vom Pfenningthurn gereicht werden. Hr Rathh. Neubaur, vnd Hr Rathherr Rinckh.
François Verius et Anne Catherine Linck vendent la maison au tonnelier Jean Michel Frey et à sa femme Susanne Marthe Weisshaar moyennant 325 florins
1714 (14. Xbr), Chambre des Contrats, vol. 587 f° 906
(325) Frantz Verius Kammacher und Anna Cath. geb. Linckin
in gegensein Joh: Michel Freÿ Küblers und Susannæ Marthæ geb. Weißharin
hauß hoffstatt mit allen deren begriffen, weithen, Zugehörden, rechten und Gerechtigkeiten allhier in der Tucherstueb gass, einseit neben Strauß dem schreiner anderseit neben Bürckel hinten aufs wasser – um 400 fl. und 200 fl. beladen, geschehen um 25 lb
Originaire de Lindau, Jean Michel Frey produit le 25 octobre 1695 son certificat d’apprentissage et demande à faire son chef d’œuvre qu’il présente le 27 mars de l’année suivante. Comme les examinateurs relèvent plusieurs défauts, ils le reçoivent maître mais lui interdisent de prendre un employé et de former un apprenti pendant deux ans. Il devient tributaire le 22 mai 1696.
1695, Protocole de la tribu des Tonneliers (XI 392)
Johann Michael Freÿ der Kübler
(f° 23) Dienstags den 25. Octobris Anno 1695 – Hannß Michael Freÿ der Kübler Gesell von Lindaw erscheint, producirt seinen Lehrbrieff und bittet ob mann Ihn Zum Meisterstückh einschreiben wolle. Erkannt, auf Erlag der Gebühr vor die Werckstatt so 1 lb 10 ß d willfahrt worden.
(f° 34-v) Dienstags den 27. Martÿ Anno 1696 – Johann Michael Freÿ der Kübler Gesell von Lindaw gebürthig beÿ H. Bernhard Schlögel dem Ältern inn arbeit, hat Seine Verfertigte Vier stuck schauen laßen, referirten die herren Schauere, daß die bütt oben durch die handhaben Zu Kurtz einen halben Zoll, und einen halben Zoll Zu breit, oben über ein Eck einen halben Zoll Zu Kurtz um einen halben Zoll Zu hoch, die dreÿ bodenstücker ungleich und einen halben Zoll Zue schmahl, der boden innwendig mit wachs verschmiret, das Weinständel umb einen halben Zoll Zur hoch, unten über Eckh Zue Kurtz und unten Zu breit, die wein Gelt oben undt unten Zue Weith und d. bron Eÿmer oben Zu weith und die dicke deß holtzes Zue völlig: Weilen um alle Vier Stuck beßer hätten seÿn sollen, ist er Zwar vor einen Meister dergestalt auff: und angenommen worden, daß Er inn dreÿen Jahren kein Gesind noch Lehrjungen anzunehmen Macht haben, auch die bütt nicht verkauffen solle, er habe Sie dann probirt, ob Sie waßer hält. Auff Sein gethanes Ansuchen seind Ihme ane denen dreÿen Jahren Zweÿ geschenckt und Nachgelaßen, Auch vor dem H. XV. und Obmann solchergestalten confirmirt worden den 10. Aprilis Anno 1696.
(f° 37) Dienstags den 22. Maÿ Anno 1696 – Hannß Michael Freÿ der Kübler erscheint, bittet Ihme das Recht beÿ E. E. Zunfft angedeÿhen Zue laßen, producirt Schein de dato 18.ten Febr. 1696. Von den herren dreÿen der Stadt Stall unterschrieben. Erkannt, auff Erlag der gebühr, so beÿ E. E. Zunfft 2. lb. 1 ß 8 d und Vor die Zue den Feuer Eÿmere verordnete 10. ß d. Willfahrt. Versprach auch Gebott und Verbott gehorsam Zu seÿn.
Fils du corroyeur Christophe Frey de Lindau, le tonnelier Jean Michel Frey devient bourgeois à titre gratuit le 18 février 1696, ce qui lui permettra de devenir tributaire
1696, 3° Livre de bourgeoisie p. 1169
Joh: Michael Freÿ der ledige Kübler Von Lindaw, Weÿl. Christoph Freÿen gewes. Weißgerbers allda hint: Ehl: sohn, empfangt das burg.recht gratis und wird beÿ E. E. Zunfft der Kieffer dienen. Jur: d. 18. Februarÿ 1696.
Jean Michel Frey épouse en mai 1696 Catherine Félicité Leubrand, fille du maître d’école à Saint-Pierre-le-Jeune
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 67-v)
1696. Domin. Quasimod. et Misericord. proclamati sunt Joh: Michael Freÿ der Kübler alhier weÿl. Christoph Freÿ, deß Weißgerbers in der Statt Lindau nachgel. ehl. sohn, Vndt Jfr. Catharina Felicitas, weÿl. Hr. M. Christoph Leübrandt geweßenen schuldieners v. Cantoris beÿ dießer Kirch nachgel. ehl. tochter. Copulati sunt Mittw. d. 9. Maÿ [unterzeichnet] Hanß Michael Freÿ Alß hochzeiter, Catharina felicidas Liebrandtin als hochzeiterin (i 70)
Jean Michel Frey se remarie en juillet 1703 avec Susanne Marthe Weishaar, fille de faiseur de chausses
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 116-v)
1703. Dominica V. et VI. post Trin. proclamati sunt Johann Michael Freÿ der Kübler und Burger allhier und Jfr. Susanna Martha, Johann Thomas Weißhar deß hosenstrickers und Burgers, auch Wächters auff dem Münster allhier Ehl. Tochter. Copulati sunt Mittw. d. 18. Julÿ [unterzeichnet] Hannß Michael freÿ Alß Hoch Zeiter, Susanna Martha weishärin als höch Zeidrin (i 121)
Jean Michel Frey proteste devant les Quinze que son fils ne peut pas être apprenti chez lui parce que le corps des tonneliers l’a rayé du livret des maîtres. Il déclare qu’il n’a plus pris d’employé depuis vingt ans. Le maître de tribu propose un expédient d’après lequel Jean Michel Frey placerait son fils chez un maître pendant six mois et le reprendrait ensuite. L’enquête montre que le Sénat a condamné Jean Michel Frey en février 1709 après qu’Anne Catherine Feigel l’a désigné comme père de son enfant naturel. Les Quinze estiment que Jean Michel Frey a été assez puni de son crime et l’autorisent à reprendre des apprentis et des employés.
1729, Protocole des Quinze (2 R 135)
Joh: Michael Freÿ Ca. E. E. Handwercks der Kübler
(p. 183, abîmée) Sambstag den 21. Maÿ – (-) nôe Johann Michael Freÿ Ca. E. E. Handwercks der Kübler (-) E. E. Großen Raths bescheid sampt (-) bestand von Process bitt nochmahl ver(-) bitt Zue Verantwortung. Erkannt willfahrt.
(p. 212) Sambstags d. 4. Junÿ 1729. – Joh: Michael Freÿ Ca. E. E. Handwercks der Kübler
Ober Handwerck herrn laßen durch hrn Secret. Kleinclauß referiren, daß Johann Michael Freÿ der Burger undt Kübler allhier in einem den 7. Maÿ jüngsthien contra E. E. Handwercks der allhießigen Kübler gehaltenen Recess berichtet, daß deßen nahmen dem Meisterbüchlein außgethan worden, undt aber deßen Sohn Gesell werden sollen mit und.thge bitt gnädig Zu erkennen, daß sein nahm wie Zuvor beÿ der Meisterschafft zu achten, Worauff gedachte Meisterschafft geantwortet, daß ehedeßen Gegners Nahmen seÿe wegen Großen Verbrechen außgethan worden, mit bitt deputatione, zu willfahren, et Facta relatione denselben mit seinem begehren abzuweißen, Ref. Expensis.
Auff geschehene Remission habe der Kläger beÿgesetzt, daß er schon seith Zwantzig Jahren Kein Gesind mehr gehalten, Worauff nahmens der Beklagten H. Simon Kauffer, und Johann Daniel Vogel geantwortet, daß ehedeßen H. Rathherr Cladi beÿ E. E. Zunfft proponirt, daß dem Kläger Von E. E. Großen Rath weder Gesellen Zu fürdern, noch jungen Zu Lehren verbotten worden, dahero Werde deßen Nahm beÿ der Gesellen Lad nicht mehr wohl aber beÿ der Zunfft abgeleßen, es Könte aber Zu Verhüthung weitläuffigkeit dießes expedient ergriffen werden, daß er etwa ein halb Jahr lang seinen Sohn zu einem andern Meister im Lehr thun solte, da alß dann nach Verflißung gedachten Zeit deßen Sohn Zum Gesellen Könt gemacht werden. Man habe aber auff seithen der Hh. Depp. vor guth befunden, daß Vordersambst E. E. Großen Raths bescheid hierüber Vorgelegt werde solte, Wie dan Kläger den 21. Ejusd. einen Extractum Raths protocolli vom 6. und 21. Februarÿ 1709. da auff anklagen Anna Catharina Feigelin deß Freÿ pt° deflorationis et alimentationis partus sich nicht Vergleichen wolle, mit bitt Deput. Zu erkennen, und des angeklagten angehörte Verantwortung bewilligt undt beseßene Deputation, und der Feiglin abermahlig anruffen daß sie eines Knäbleins geneßen, mit bitt Cit. anzuhalten daß er Ihr per provision etwas sub ipsa Execut. Zu bezahlen schuldig sein solle, erkandt daß beklagter der Klägerin Sub ipsa Executione 10. fl gleich pro alimentatione ohne præjuditz der principal Sach bezahlen solle, und dann einen Abstand vom process mittelst Ihro, Feiglerin, von Freÿen bezahlten 25. fl. de dato 6. May 1709. producirt, undt darauff gebetten wie den 7. gedachten Monaths Maÿ u vorgemelte Zweÿ Meister hatten sich ferner dahien declarirt, daß in ansehung der Kläger schon 20. Jahr lang Kein Gesind mehr gehalten, Sie Vermeinten daß er wegen seines Verbrechens schon lang genug gestrafft geweßen seÿe, wolten dahero Ihme auch nichts in den weg legen, undt werde denselben ferner nichts mehr schwehr gemacht werden, wann Mghh. einen Spruch hierüber ergehen ließen, beÿ welcher beschaffenheit davor gehalten worden, daß Zu erkennen daß der Kläger fürohien so wohl beÿ der Meisterschafft, als auch beÿ der Gesellschafft gleich andern Meistern tractirt undt gehalten werden solle, Zumahlen des vorgeschützten Verbott an* E.E. Großen rath wegen haltung gesinds undt Jungen lehren noch Zur Zeit nicht Zum vorschein kommen, die genehmhaltung Zu Mghh. Erkand, bedacht gefolgt.
(p. 218) Sambstags d. 11. Junÿ 1729. Moss. nôe Johann Michael Freÿ bitt umb Comm. des erhaltenen bescheidts. Erk. Willfahrt.
Les préposés de la Taille dispensent Susanne Marthe Weishaar et sa fille Marguerite Salomé Frey de faire dresser un inventaire de la succession de Jean Michel Frey, mort à l’hôpital, pour cause de pauvreté
1739 (1.4.), Livres de la Taille (VII 1178) f° 363-v
Weÿl. Johann Michael Freÿen des in dem Spithal gestorbenen Küblers hinderlaßene Wittib Susanna Martha gebohrne Weißharin und Jgfr. Margaretha Salome Freÿin die tochter mit beÿstand Johann Daniel Elleß des Sigristen Zu den Predigern bitten umb befreÿung der Inventur. Erkannt aus Armuht willfahrt.
La maison revient ainsi que sa voisine (ultérieurement n° 12), sans doute par adjudication judiciaire, au mégissier Jean Jacques Stahl. Fils de mégissier, il épouse en 1708 Marie Salomé Trœsser, fille de boulanger
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 9-v)
1708. Eodem [d. 19. Aprilis] sind ehelich eingesegnet word. Johann Jacob Stahl lediger Weißgerber H. Johann Jacob Stahlen Weißgerbers Vnd burgers allhier Ehelicher Sohn Vnd Jungfr. Maria Salome Hn Lorentz Trößers Burgers Vnd Schwartzbecken allhier Eheliche Tochter [unterzeichnet] Johan Jacob Stahl als hoch Zeiter, Maria Salome Trößrin als hochzeiterin (i 12)
Jean Jacques Stahl meurt en 1731 en délaissant une fille de sa veuve Marie Salomé Trœsser. L’inventaire est dressé dans une maison place des Cordeliers (ensuite place Kleber). Les experts estiment la maison 1 900 livres. La masse propre à la veuve s’élève à 604 livres, celle des héritiers à 667 livres. L’actif de la communauté est de 619 livres, le passif de 929 livres.
1732 (27.3.), Not. Lichtenberger (Jean Philippe, 30 Not 9) n° 216
Inventarium über Weÿl. Herrn Johann Jacob Stahlen, geweßenen Weißgerbers und burgers allhier zu Straßburg nunmehr seel. Verlaßenschafft auffgerichtet Anno 1732.
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab, Nahrung und Gütheren so weÿl. der Ehren und Vorgeachte Herr Johann Jacob Stahl, geweßene Weißgerber und burger allhier Zu Straßburg nunmehr seel. nach seinem den 14.ten Septembris vorigen 1731.ten Jahrs genommenen tödlichen hientritt, Zeitlichen verlaßen, welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen der Ehren und tugendsamen frauen Mariæ Salome Stahlin gebohrner Trösterin seiner hinterlaßenen Wittib, beÿständlich Herrn Johann Philipp Strohlen Kieffers und burgers allhier, ihres geschwornen Vogts in gegenwart Herrn Georg Christian Stahlen weißgerbers und burgers allhie alß geordneten Curatoris Jungfrauen Mariæ Salome Stahlin des abgeleibten seel. mit Vorgemelter hinterbliebener Wittib ehelich erzeugtes und ab intestato Zu erben Verlaßener Tochter fleißig inventirt (…) So beschehen in Straßburg auff Donnerstag den 27. Martÿ Anno 1732.
Copia der Eheberedung, perge in dem Rohrischen Concept sub N° 461.
Copia Codicilli
Eigenthum Ane Häußern. (W.) Nemblichen i. Vorder v. i. hinderhauß, an dem barfüsser Platz (…)
(W.) Item I. Gartenhäußlein In dem sogenanten Becken wäldlein (…)
(E.) Item hauß hoffstatt an dem brendenend (…)
Ergäntzung der Wittib angeganenen unveränderten Vermögens. Inhalt Inventarÿ über beeder gewesener Eheleuth einander in die Ehe Zugebrachte Nahrungen in A° 1708. durch weÿl. herrn Daniel Rohren Notarium seel. auffgerichtet
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Der Wittib unverändert Guth betr. Sa. haußraths 45, Sa. leerer Faß 5, Sa. Silbers 1, Sa. goldener Ring 6, Sa. Eigenthums ane häußern 1250, Sa. Ergäntzung (-), Sa. activ Schuld 52, Summa summarum 1361 lb – Schulden 1966, In Compensatione 604 lb
Der Erbin unverändert Guth, Sa. haußraths 42, Sa. Silbers 7, Sa. goldenen Rings 4, Sa. Eigenthums ane i. behaußung 326, Sa. restirender Ergäntzung 340, Summa summarum 720 lb – Schulden (supra), Nach deren Abzug 667 lb
die theilbare Verlaßenschafft betr. Sa. haußraths 59, Sa. Wahren und Werckzeugs zum Weißgerber handwerck gehörig 151, Sa. Wein und leerer Faß 32, Sa. Silbers 10, Sa. Activ Schulden 366, Summa summarum 619 lb – Schulden 929 lb, Compensando, Theilbar Passiv onus 309 lb
die Passiva übersteigen die gantze Verlaßenschafft 246 lb
Jean Jacques Stahl revend la maison (aussi bien celle provenant de Jean Frey que sa voisine) en 1719 au charretier Jean Sébastien Keller et à sa femme Marie Salomé Wenigguth moyennant 825 livres
1719 (2.5.), Chambre des Contrats, vol. 593 f° 217
hr. Joh. Jacob Stahl weisgerber
in gegensein Joh: Sebastian Keller vaßziehers und Mariæ Salome geb. Wenigguthin
eine behausung hoffstatt mit begriffen, weithen, zugehörden, rechten und Gerechtigkeiten in der Tucher stueb gaß, einseit neben Meÿer dem schuemacher anderseit neben Christmann Leininger dem schneider hinten aufs wasser – um 825 pfund
Jean Sébastien Keller loue quelques jours plus tard la cave au mégissier Jean Samuel Rinck
1719 (16.5.), Chambre des Contrats, vol. 593 f° 240-v
Johann Sebastian Keller der Vaßzieher
in gegensein Johann Samuel Rincken weißgerbers
entlehnt, in sein Kellers neulich erkaufften und in der Tucherstubgaß liegend. hauß nachfolgenden Gemach und gelegenheiten, Nemlich den gantzen Untern stock bestehend in einer stueb stueb Cammer Küchen haußehen und nebens stübliein, Item die werkstätte sambt dem unterschlag, ferner 2. steeg. hoch droben wo Cammern hindereinander, Item noch alles was über ged. Cammern ist, alles auff 1 jahr lang anfangend auf Joh. Bapt: 1719 – um einen jährlichen Zinß nemlich 29 pfund
Jean Sébastien Keller épouse Marie Salomé Wenigguth, veuve d’Emanuel Frédéric Farr.
Le tisserand Emanuel Frédéric Farr épouse en 1690 Anne Ursule Süssn fille de tailleur
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 19 n° 95)
Heut den 5. Julÿ 1690 (…) nach geschehener ordentlich. p.clamation ein gesegnet word. Emanuel Friderich Farr der ledige leinenweber, weÿl. Johann Farren des burgers undt leinenwebers ehelicher Sohn, vnd Jfr. Anna Ursula weÿl. Johann Michael Süeßen gewesenen burgers vndt schneiders eheliche tochter [unterzeichnet] Emanuel Fridrich Farr als hochzeÿt. Anna Ursula süssin als braut (i 21, procl. Temple-Neuf f° 173-v, i 175)
Les Conseillers et les Vingt-et-Un autorisent Emanuel Frédéric Farr, veuf d’Ursule morte de consomption, à se remarier avant la fin de son deuil avec Marie Ursule [sic] Saladin pour qu’elle puisse contribuer à entretenir ses employés.
1691, Conseillers et XXI (1 R 174)
Emanuel Friderich Farr Will sich wied. V.heurath. 194.
(p. 194) Sambstags den 17. 9.bris 1691 – S. ersch. Emanuel Friderich Farr, des leinen Webers producirt seiner Frauen Ursulæ so ein documentum mortis om 21. aug. jüngst, welche über ein Vierthel jahrs an der dorrsucht darin der gelegen, weilen er mit frembden gesind außhalt, alß bittet sich mit Maria Ursula, Johann Salatins Leinen Webers Tochter morgen proclamiren laßen Zudörffen, gdig. Zu erlauben. Erk. Willfahrt
Hr. XV. Richshoffer und Hr Gottesheim
Emanuel Frédéric Farr se remarie en décembre 1691 avec Marie Elisabeth Saladin, fille de tisserand
Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 28-v, n° 176)
1691. Eod. [den 24. 9.bris seind Zum II mahl außgeruffen Word.] Emanuel Fridrich Farr der Leinenweber V Burger. Jfr. Maria Elisabetha Johann Saladin Leinenwebers und Burgers ehl. T. [unterzeichnet] Emanuel Friderich Farr alß hochzeidter, Maria Elisabetha saladin hochzeitrin (i 29)
Proclamation, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 32-v) 1691. Domin: XXIV post Trinit: et Dom: I. Adventus proclamat. sunt Emanuel Fridrich Farr der leinenweber Vndt burger alhier Vndt Jfr. Maria Elisabetha Johann Saladin deß leinenwäbers v. burgers alhie ehl. tochter. Copulati sunt Mittw. 5. 10.bris in æde prædicat.(i 35)
Les préposés de la Taille font figurer la succession de Marie Elisabeth Saladin dans leur registre parce que les impôts acquittés étaient calculés d’après une fortune sous-évaluée de 100 florins (50 livres) sur un total de 400 florins
1698, Livres de la Taille (VII 1173) f° 7-v
Tucher – Emanuel Fridrich Farren deß leinenwebers Haußfr. Mariæ Elisabethæ Saladinin Verlaßenschafft inventirt H. Johann Philipp Schübler Not. und besagt die schluß summa Inv. fol. 56.a 220 lb 12 ß 5 ½ d, die machen 400 fr
Er verstallte allein 300. fl. davon steht j. Stallgelt auß so den 9. 8.bris A° 1697. verfallen, th. 1 lb 16 ß
eintrag von 100 fl. p. 4. jahr un duplo, 1 lb 4 ß
vnd wegen der extraordinari angag an p. 4 Jahr in simplo, 12 ß 10. d
gebott und uncosten 7 ß, S. 3. lb 19 ß 10. d
den 20.t Mart. 1698. Zahlt Er daß außständige Stallg. mit 1. lb 16 ß
dt. eodem die p. rest 1. lb 14 ß 10 d und sind 9 ß nachgelaßen
Emanuel Frédéric Farr se remarie avec Marie Salomé Wenigguth, fille de tailleur
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 82-v)
1698. In Festo Paschali et Domin: Quadimod. proclamati sunt Emanuel Fridrich Farr der leinenwäber V. burger allhier, V. Jfr. Maria Salome, weÿl. Joh: Fridrich Wenigguth, geweßenen schneiders v. burgers alhier nachgel. ehl. Tochter, Copulati sunt Mittw. d. 9. Apr: [unterzeichnet] Emanuel Fridrich Farr alß hochzeiter, Mari salame weniguttin alß hochzeirin (i 85)
Le notaire Christophe Michel Hoffmann dresse l’inventaire (non conservé) de sa succession
1715, Not. Hoffmann (Christophe Michel, rép. 65 not 11) n° 160
Inventarium über weÿland Meister Emanuel Friderich Farren des Leinenwebers seel. Verlassenschafft
(Répertoire, feuillet relié au début de l’année 1716) Hr Christoph Michael Hoffmann Notarius hat d. 29. Junÿ 1715 weiland Mr Emanuel Friderich Farren des leinenwebers Verlassensch inventirt
Marie Salomé Wenigguth fait donation de 313 livres à son fiancé Jean Sébastien Keller (dit ici Kellermann), originaire de Steinach en Suisse
1717 (30. 9.bris), Not. Hoffmann (Christophe Michel, 19 Not 66)
persönlich kommen und erschienen Frau Maria Salome Farrin gebohrne Wenigguthin, Weÿl. Meister Emanuel Friderich Farren geweßenen Leinenwebers und burgers alhier seel. nachgelaßene Wittib, mit beÿstand Hannß Jacob Schmiden des Küblers und burgers alhier, an einem, So dann Johann Sebastian Kellermann Von Steinach aus der Schweitz gebürtig, andern theils, undt gedachte fraw Farrin Wittib, ihm Kellermann alß ihren Verlobten 313 Gulden in Silber und Goldenen Sorten baar dargezahlt, und Zu seinem Anfang freÿwillig geschencket, alßo und dergestalten, daß Er Kellermann Von nun an mit gedachten geld, gleich anderen seiner Eÿgenthumb handlen thun schalten und walten möge
Actum Straßburg den 30. Novembris Anno 1717. [unterzeichnet] Maria salame farrin
Originaire de Reinach en Suisse (d’après le livre de bourgeoisie Steinach, sans doute mauvaise lecture du secrétaire), Jean Sébastien Keller épouse en 1718 Marie Salomé Wenigguth, veuve d’Emanuel Frédéric Farr
1718, Not. Hoffmann (Christophe Michel, rép. 65 not 12) N° 200
Eheberedung – Johann Sebastian Keller, ledigen barchetkrämers,
und Frauen Mariä Salome Farrin gebohrner Wenigguthin
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 159 n° 919)
Anno 1718 den 2. febr. seind nach geschehener ordentlicher ausruffung in der Kirch Zu St Thomas ehelich eingesegnet worden Johann Sebastian Keller bißheriger Kutscher von Reinach, weil. Jacob Keller deß Müller daselbs hinderlaßener ehel. Sohn und Fraw Maria Salome weÿl. Emanuel Friderich Farr deß gewesenen burgers und webers alhie hinderlaßene Wittib geb. weniggutin [unterzeichnet] + der hochzeiter Konte nicht schreiben machte vostehendes Zeich. Maria saame farrin hochzeiderin (i 162)
Originaire du canton de Berne, Jean Sébastien Keller devient bourgeois par sa femme deux semaines plus tard en s’inscrivant à la tribu du Miroir
1718, 4° Livre de bourgeoisie p. 831
Joh: Sebastian Keller Von Bern, barchetkrämer, weÿl. Joh: Jacob Keller gew: Müllers hint. sohn, empt. das burgerrecht Von seiner Fr. Salome Wenigguthin p. 2. gold. fl. 16 ß Wird Zum Spiegel dienen. J. d. 21. Dito [Februarÿ] 1718.
Jean Sébastien Keller sollicite auprès des Quinze la place de charretier municipal devenue vacante après la mort de Martin Kauffmann
1718, Protocole des Quinze (2 R 122)
(p. 101) Sambstag d. 5. Martÿ 1718. – Moss. nôe Johann Sebastian Keller des burgers allhier der bitt Ihme alß Kärchelzieher, ane statt Martin Kauffmanns so verstorben gn. anzunehmen. Herr Secret. Kleinclaus berichtet daß Zwahr jüngsthien Joh: Georg Knechten, welcher ein gleiche ansuchung gethan, wegen die Sach von die Ober Kauffhauß herren ad examinandum Verwiesen word., es ergebe sich aber auß denen protocollen daß es ein geschäfft vor die Ober Ungelt herren gehöre. Erk. Ober Ungeltherren.
Marie Salomé Wenigguth fait dresser l’inventaire de ses apports qui s’élèvent à 1203 livres dans sa maison rue Sainte-Elisabeth.
1719 (26.7.), Not. Lang (Jean Henri l’aîné, 27 Not 45) n° 12
Inventarium über Frauen Mariæ Salomeæ Gebohrner Wenigguthin, Sebastian Kellers deß Vaß: und Kärchelziehers auch burgers allhier Zu Straßburg Ehel. Haußfr. Zu gedachtem Ihrem Ehemann für unverändert in den Ehestand Zugebrachte Nahrung auffgerichtet Anno 1719. – welche Nahrung der Ursach Halben, damit man sich Künfftiger Zeit der, in Ihrer Eheberedung Verglichenen Ergäntzung wegen, farnach zu reguliren haben möchte, in beÿsein d. Ehemann mit assistentz S: T: H. Joh: Adam Ösingers Notÿ. publ: vorgenommen und inventirt, Sie die Ehefr. selbsten mit beÿstand deß Ehrengeachten Johann Wolffgang Farren, leinenwebers und burgers allhier, Ihrer 6. Kinder Erster Ehe geschwornen Vogten, wie auch Joh: Heinrich Lang des Jüngers Notarÿ (…) Actum Mittwochs den 26. Julÿ A° 1719.
Nota. Die Zwischen eingangs gemeldt beÿde Eheleuth auffgerichteter Eheberedung ist d. 2. Jan. A° 1718. Vor Hn Christoph Michael Hoffmann Notario Verschrieben zu befinden
In einer allhier Zu Straßburg an St. Elisabethæ gaß gelegener und in dieße Nahrung gehöriger behaußung befund. word. wie volgt.
In der Wohnstub
Eÿgenthumb ane Haüßern betreffendt. Erst. ein 9.ter theil für ohngetheilt Von u. ane einer behaußung: hoff Hoffstatt s: allen dero Gebäwen in St. Elisabethæ Gaß (…)
It. I. behauß. in der Vorstatt Steinstraß Hinder der Maur geg. der Grauen Manns Gaß (…)
Der Ehemann hat Vor die theilbahre behaußung ane der thucherstubgaß ex proprio ane bawcösten ausgelegt wie volgt (summa) 18 lb, davon gehet ab Erstl. hatt er ane hauß Zinß eingenommen 6, Item von seinem bruder hat Er zu obig. außlag. auffgenommen 2
Series rubricarum hujus Inventarÿ, Sa. haußraths 212, Sa. der Wahren Zum Leinenweber Handwerck v. barchet handel Gehörig 467, Sa. Weins und Leeren Vaß 15, Sa. Silbergeschmeids 6, Sa. Guldener Ring 15, Sa. baarschafft 35, Eÿgenthumb ane heüßern (-), Sa. der Schulden 491, Summa summarum 1243 lb – Schulden 39, Nach deren Abzug 1203 lb
Wÿdumb, Welchen die Fraw von Weÿl. H. Emanuel Friderich Farren, Geweßenen Leinenweber und burgern alhier Ihreù Ersten Haußwürth seel. ad dies vitæ Geneußt
Litige sur le salaire à verser pour le transport de tonneaux entre Jean Jacques Rottler et Jean Sébastien Keller
1723, Protocole de la tribu des Tonneliers (XI 394)
(f° 19) Dienstags den 22.ten Junÿ Anno 1723 – Meister Johann Jacob Rotter, Klagt Wieder Sebastian Keller den Karchzieher daß Er dem beklagten ein Faß von 36 ohmen so derselbe Von Meister Johann Jungen dem Kieffer erkaufft, daran aber Zwo daugen durchgeschlagen weßwegen Er Jung Zwo andere daugen hinein geflickt, zu dem Ende aber habe Er Kläger das Faß außgebutzt und den Wein hinein gefüllt, bittet alßo Zuerkennen, daß der Kläger Ihme wegen seines Liedohns Zu bezahlen so in 13 ß 8 d bestünde. Erkandt daß die beklagte den Kläger wegen seines Liedlohns zu bezahlen, hingegen seinen Recess ane den Hannß Jungen Zu nehmen erlaubt seÿn solle.
Jean Sébastien Keller et Marie Salomé Wenigguth revendent la maison voisine au fournier André Nuss et à sa femme Anne Marie Maag en se réservant la jouissance viagère et personnelle du puits et en construisant à leurs frais un mur coupe-feu en galandure sur les trois niveaux
1722 (5.9.), Chambre des Contrats, vol. 596 f° 529-v
Johann Sebastian Keller der Vaßzieher und Maria Salome geb. wenigguthin
in gegensein Andreas Nußen des haußfeurers und Annæ Mariæ geb. Maagin
Eine Behausung Bronnen und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, Rechten und gerechtigkeiten ahne der Tucher Stub gaß, einseit neben denen Verkäufern selbst anderseit neben Philipp Meÿer dem Schuhmacher hinten auff den Gerbergraben
verglichen worden, daß die Verkäufer sich des in der verkaufften behausung befindlichen bronnens zu ihrem gebrauch in so lang zu bedienen berechtiget sein sollen, so lang sie beÿde oder eines unter ihnen die neben dem jetzt verschriebenen hauß gelegen jetzt bewohnenden behausung eigenthümlich besitzen werden, währender welche zeit Sie auch erwehnten bronnen zur helffte auff ihre cösten in guthen stand zu erhalten pflichtg sind und anbeÿ versprochen die jetzt Verkauffte behausung von ihrem annoch besitzenden hauß vermittelst einer auff ihren Kosten auff zu führen und auff die beede häußer separirende dreÿ stöck hohe Feurmaur zu setzen habenden Riegelwand biß ahn die spitze und durchaus zu unterscheiden, welchem noch sothane Riegelwand denen verkäufern allein eigenthümlich zuständigen erwehnte Feurmaur aber zwischen denen verkäufern und käuffern gemeinschaftlich sein soll um 625 pfund
Jean Sébastien Keller et Marie Salomé Wenigguth font dresser l’inventaire de leurs biens dans leur maison rue des Drapiers que les experts estiment à la somme de 325 livres
1724 (2.2.), Not. Hoffmann (Christophe Michel, 19 Not 19) n° 606
Inventarium über Johann Sebastian Keller des Faß und Kärchelziehers, und Frauen Mariæ Salomeæ gebohrner Wenigguthin, beeder Eheleuthe und burgere allhier zu Straßburg der Zeit besitzenden Nahrung, auffgerichtet in Anno 1724. – und zwar die Frau mit beÿstands Mstr Johann Daniel Fischer des Schuhmachers und burgers alhier ihres geordneten Vogts, welches aller auf erfordern und begehren des Ehemanns, Vermittelst erhaltener und beÿ meinem Concept befindlicher schrifftlichen Erlaubnuß, Von Ihro Gnaden Regirenden H. Ammeister de 31. Januarÿ u. 1. Hornung 1774. vorgenommen, ersucht und inventirt (…) Straßburg den 2. Februarÿ Anno 1724.
Copia Eheberedung
In einer alhier Zu Straßburg ane der Tucher stubgaß gelegenen in dieße Nahrung gehörigen und deßwegen hernach beschriebenen behausung, folgender gestalt befunden
Schreinwerck. Auff d. Obern Bühn, Cam. A, Cam. B, Wohnstub, Kuchen
Sa. Haußraths 253 (F. 155, T. 97), Sa. Wahren Zum Leinenweber handwerck und Barchethandel gehörig 305, Sa. Silbers 6 (F. 2, T 7), Sa. Goldener Ringe 18 (F. 16, T. 2), Sa. baarschafft 123 (T.), Schulden 225 (T.), Geschirr Zum Faß und Kärchel Ziehen gehörig so Theilbar (I. Neüer Karch 16.10, I alter dito 7.10, Vor die darzu gehörige Seÿl 5.12) 28
Schulden auß Vorstehender Theilbahren Nahrung Zugeltend 1829 lb, Nach deren Abzug 140 lb.
(f° 12) Eigenthum ane Häußern der Ehefrauen ohnverändert gehörig. Erstlichen ein 9. Theÿl für ohnvertheilt von und ane einer behaußung, Hoff, Hoffstatt sambt allen deren gebäuen begriffen weithen zugehörden, rechten und Gerechtig Keiten gelegen alhier Zu Straßburg in St. Elisabethen Gaß (…)
Item eine behaußung in der Vorstatt Steinstraß, hinter der Mauer gegen der Graumanns gaß (…)
Sa. Eÿgenthumb ane Häußern so theÿlbar 1062 lb, Schuld aus der Ehefrauen ohnveränderten Vermögen Zugeltend 25, Conferendo verbleibt an der Ehefrauen ohnveränderten Vermögen Zugeltend 1195 lb
Ergäntzung der Ehefrauen angangen ohnveränderten Vermögens. Nach ausweis Inventarÿ, so weÿland H. Johann Heinrich Lang sen: Notarius über eingangs gedachter der Ehefrauen für unverändert in den Ehestand Zugebrachte Nahrung underm 26. Julÿ Anno 1719. auffgerichtet (…) Sa. Ergäntzung 979, Abzug 44, Nach deren Abzug 935, Sa. der Wittib ohnverändert Vermögen 1220 lb
(f° 15) Eÿgenthum ane Häußern. Eine Behaußung, Hoffstatt mit allen begriffen, weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten, in der Tucherstubgaß, 1.s. neben Andreæ Nußen dem Meelman, 2. s. neben Johann Christmann Leininger dem Schneider, hinten auff den Gerbergraben stoßend sofern freÿ ledig und eigen, und ist solche behaußung durch der Statt Straßburg geschwornen Werckmeistere Krafft dero Abschatzung Vom 14. Februarÿ Anno 1724. æstimirt und angeschlagen worden 325. Darüber besagt ein Teutscher Pergamentener Kauffbr. mit der Statt Straßburg anhangenden Insigel Verwahrt und datirt den 2. Maÿ Anno 1719. mit Lit. A. signirt.
Eine behaußung, Hoff und Hoffstatt am Gaulstaden alhie (…)
Eine Behaußung alhier in d. vorstatt Steinstraß u. 13.r Graben gelegen an der Finckmatt bruck gelegen (…)
Abschatzung d. 14.ten Februarÿ aô 1724. Auf begehren des Ehrenhafften und bescheidenen Johann Sebastian Keller, Kärchel Zieher, ist eine behausung allhier in der Stadt Straßburg in der Tucher Stub daß gelegen, eins eits neben Andres Noß Mehlman, anderseits Neben Johann Christmann Leÿninger schneider, hinden auf den gerber Graben stosend, welche behausung, Stub, Kammer, hauß Ehren worin ein herdt und waßerstein gebälckter Keller, Welches heussel 8 ½ sch breit sambt aller gerechtigkeit wie solches durch der Stadt Straßburg geschworene Werckleüthe sich in der besichtigung befunden, und Jetzigem preiß nach angeschlagen wird Vor und Umb Sechs Hundert und Fünffzig gulden.
Der ander begriff ist auch allhier in der Stadt Straßburg am XIII.r graben ein Eck an der Finck Mattbruck gelegen (…)
Bezeichnuß durch der Stadt Straßburg Geschworene Werckleuthe [unterzeichnet] Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister deß Zimmerhofs
Marie Salomé Wenigguth femme de Jean Sébastien Keller loue la maison pour deux ans au tailleur Philippe Jacques Schützenberger (futur propriétaire)
1729 (18.11.), Chambre des Contrats, vol. 603 f° 521-v
Johann Daniel Fischer der Schuemacher als vogt und mandatarius Maria Salome geb. Wenigguthin Johann Sebastian Keller des Faßziehers ehefrauen
in gegensein Philipp Jacob Schützenberger des Schneiders
entlehnt, Eine Kellerischer ehefrau eigenthümlich zuständig Behausung und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, Zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten in der Tucherstuebgaß, einseit neben Johann Zacharias Frantz dem Büchßenschiffter anderseit neben Brülinger dem Schneider hinten auff den gerbergraben, nichts davon ausgenommen – auff 2 nacheinander folgenden jahren anfangend von nächst kommend weÿhnachten, um einen jährlichen Zinß nemlich 32 gulden
Le notaire Christophe Michel Hoffmann dresse l’inventaire (non conservé) de Marie Salomé Wenigguth
1730, Not. Hoffmann (Christophe Michel, rép. 65 not 11) n° 1086
Inventarium über weÿl. der Ehren und tugendsahmen Frauen Mariæ Salomeæ Kellerin gebohrner Wenigguthin, Johann Sebastian Kellers des faß und Karchziehers geschiedenen Ehefrauen nunmehro seel. Verlassenschafft
Les fondations de la Chartreuse et de Saint-Nicolas acquièrent la maison par adjudication judiciaire le 13 juillet 1730 et la revendent un mois plus tard à Philippe Jacques Schützenberger moyennant 374 livres
1730 (12.8.), Chambre des Contrats, vol. 604 f° 368
H. Lt. Johann Jacob Dorßner der Schaffner beÿder Stiffter Cathauß und St Nicolaii in Undis
in gegensein Philipp Jacob Schützenberger des Schneiders
Eine Behausung und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, Zugehörden und gerechtigkeiten in der Tucherstub gaß, einseit neben Zacharias Frentz dem Büchßenschiffter anderseit neben Chritsmann Leininger dem schneider hinten auff den Gerbergraben – als ein am 13. Julÿ jüngst ahne allhiesiger ganth erkaufftes guth – um 347 pfund
Philippe Jacques Schützenberger vend la maison au passementier Georges Adam Nigrinus et à sa femme Marie Elisabeth Schatz moyennant 450 livres
1744 (13.6.), Chambre des Contrats, vol. 618 f° 322-v
Philipp Jacob Schützenberger der schneider
in gegensein Georg Adam Nigrinus des Paßmentirers und Mariæ Elisabethæ geb. Schatzin
eine behausung, hoffstatt mit allen deroselben übrigen begriffen, weithen, zugehörden und rechten ane der Tucherstub: gaß einseit neben Johann Andreas Hildenbrand dem büchßenschiffter anderseit neben Christmann Leininger des schneiders wittib, hinten auff den Gerbergraben – als ein am 12. Augusti 1730 erkaufftes guth – um 297 pfund verhafftet, geschehen um 152 pfund
Fils de passementier, Georges Adam Nigrinus épouse en 1728 Marie Elisabeth Schatz, fille de notaire : contrat de mariage non conservé mais copié à l’inventaire après décès, célébration
1728, Not. Hoffmann (Christophe Michel, rép. 65 not 12) n° 600
Eheberedung zwischen Georg Adam Nigrin, ledigen Paßmentmachern
und Jungfrauen Mariä Elisabethä Schatzin
Copia der Eheberedung zwischen dem Ehrengeachten Herrn Georg Adam Nigrinus Ledigen Paßmentmachern weÿland H. Lorentz Nigrinus gewesten Paßmentmachers mit auch weÿland Frauen Anna Catharina gebohrner Baldnerin beeder nunmehro seel. ehelich erzeugten: und hinterlaßenen Sohn, alß Hochzeitern ane einem, So dann der Ehren und tugendsamen Jungfer Mariæ Elisabethæ Schatzin weÿland Herrn Johann Friderich Schatzen gewesten Notarÿ publici et practici mit der Ehren und tugendsahmen Frauen Maria Salomea Schatzin gebohrner Avenheimin ehelich erziehlen Tochter alß Hochzeiterin am andern Theÿl – So beschehen in der Königlichen Statt Straßburg den 27. Octobris Anno 1728. Christoph Michael Hoffmann, Notarius
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 208-v n° 1185)
Anno 1728 den 17 Novembr. nach geschehener ordentlicher ausruffung in der Kirch Zu St Thomas ehelich eingesegnet worden Georg Adam Nigrinus der ledige Paßmentirer weiland Lorentz Nigrinus deß gewesen burgers und Paßmentirers alhie hinderlaßener ehel. Sohn, mit Jungfr. Maria Elisabetha weÿl. H Johann Friderich Schatz gewesenen Notarÿ publici und burgers alhie hinderlaßene ehel. tochter [unterzeichnet] Jorg Adam Nigrinus als hoch Zeiter, Maria Elisabetha Schatzin als hochzeiterin (i 213)
Georges Adam Nigrinus et Marie Elisabeth Schatz hypothèquent la maison au profit de (leur voisin) le cordeur de bois Jean Wachendorffer
1750 (25.6.), Chambre des Contrats, vol. 624 n° 306
Georg Adam Nigrinus der Paßmentirer und Maria Elisabetha geb. Schatzin /:mit beÿstand ihres bruders Johann Daniel Schatz auch Paßmentirer und ihres vettern:/ Johann Philipp Ehrmann des Perruckenmachers
in gegensein Johannes Wachendorffer des holtzlegers – schuldig seÿen, 25 lb
unterpfand, eine behausung und hoffstatt ane der Tucherstub gaß, einseit neben Johann Andreas Hildenbrand dem buchsemacher, anderseit neben der Leinigerischen wittib, hinten auff den Gerber Graben
Georges Adam Nigrinus meurt en 1756 en délaissant deux fils, Jean Georges qui s’est engagé dans les troupes françaises et Jean Daniel qui fait des études. Aucun inventaire des apports n’a été dressé. Les experts estiment la maison 400 livres. La masse propre à la veuve est de 919 livres. L’actif des héritiers et de la communauté est de 212 livres, le passif de 434 livres.
1757 (17.3.), Not. Euth (Jean, 6 E 41, 522) n° 128
Inventarium über Weÿland des Ehrsam und bescheidenen Meister Georg Adam Nigrinus, geweßenen Paßmentirers und burgers allhier Zu Straßburg seel. Verlaßenschafft, auffgerichtet Anno 1757.
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab, Nahrung und Güthere, liegend und fahrender, über all nichts davon ausgenommen, so Weÿland der Ehrsam : und bescheidene Meister Georg Adam Nigrinus, geweßene Paßmentirer und Burger allhier Zu Straßburg nach seinem den 7.ren Decembris des letzt verwichenen 1756.ten Jahrs genommenen tödlichen hintritt, Zeitlichen Verlaßen, welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren Herrn Johann Philipp Ehrmann, des Perruquenmachers undt burgers hieselbsten, als geordnet und geschworenen Vogts Johann Georg, so dermahlen in Königlich frantzösischen diensten engagirt, und Johann Daniel Selectæ Classis discipuli, des Verstorbenen seel. mit der Ehren: und tugendbegabten Frauen Mariæ Elisabethæ gebohrner Schatzin, seiner hinterbliebenen Wittib ehelich erzeugter Kinder und ab intestato verlaßener Erben – Actum Straßburg auff Donnerstag den 17. Martÿ Anno 1757.
In einer allhier Zu Straßburg ane der tucher Stub gaß gelegenen in diese Verlaßenschafft gehörigen behaußung befunden worden, wie folgt.
(f° 5) Eigenthumb ane einer behaußung. Eine behaußung und hoffstatt, mit allen dero selben übrigen begriffen, weithen, Zugehörden und Rechten, allhier an der tucher stub gaß, einseith neben Frau Heisterin der Knöpfmacherin Wittib, anderseit neben Johannes Wachendörffer dem holtzleger, hinten auff den gergerbraben stoßend gelegen, so über hernach beÿ denen Passivis eingetragene u: darauff hafftend Capitalien freÿ ledig und eigen und durch der Stadt Straßburg geschworene Herren Werckmeistere, Vermög einer beÿ mein Notarÿ Concept befindlichen schrifftlichen Abschatzung dedato 19.ten Mart: 1757. ohne einige beschwerden angeschlagen worden vor 175. lb. Darüber besagt eu in allhießiger Cantzleÿ Contract Stub errichteter teutscher pergamentener Kauffbrieff mit der Stadt Straßburg anhangendem Insiegel Verwahret, datirt den 13. Junÿ 1744.
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Bericht, dieße Verlaßenschafft betreffend. Es haben die nun zertrennte Eheleuth in der Vornen eingetragenen Eheberedung articulo quarto all dasjenige, so sie in die Ehe bringen, auch während derselben ererben werden sich als ohnverändert vorbehalten, Gleich wie aber das beederseits eingebrachte Guth nicht inventirt worden, von denen, von der Wittib eingebrachten Natural Posten wenig oder gar nichts mehr vorhanden, über dasjenige Vermögen aber, so Sie die Wittib in Anno 1742. von ihrer Verstorbenen Mutter Weÿl. Frauen Maria Salome Schatzin gebohrner Auenheimin währender Ehe ererbt (…) Actum Straßburg auf Mittwoch den 18.ten Maÿ 1757.
Hierauf folgt wie beschreibung der Verlaßenschafft Vor: und ane sich selbsten. Der Wittib ohnverändertes Vermögen, Sa. Antheils an Jährliches fallenden Zehenden und Frucht Güther 30 lb, Schulden 50, Ergäntzung &, Summa summarum 146 lb
Endlich wird auch der Erben ohnverändert und das Theilbahre Vermögen unter einer massa beschrieben, Sa. haußraths 21, Sa. Waaren Zur Paßmentirer Profession gehörig 15, silber 1, Eigenthum an einer behaußung 175, Summa summarum 212 lb – Schulden 434 lb, In Compensatione 222 lb
Endliche Passiv Rest et Conclusio finalis Inventarÿ 46. lb
Abschatzung vom 19.ten martÿ 1757. Auff begehren weill H Georg Adam Nigrin Seel. hinderlaßener frau wittib und Erben ist eine behaußung allhier in der Statt Straßburg an der tucherstub gaß gelegen, einseits neben Fr. heußin wittib, anderseits neben Meister willhelm dörffer dem holtzleger und hinten auff den Gerber Graben stoßend. Solche behaußung bestehet in 3 Kleinen stuben 3 hauß Ehren, worinnen herd und camminschoß, hat auch 2 Kammerern und einem getremten Keller, darüber ist der dachstuhl mit breit Zieglen gelegt. Von uns unterschriebenen der [Statt] Straßburg geschwornen Werckmeistern nach vorher geschehener besichtigung mit aller ihrer Gerechtigkeit dem jetzigen werth nach æstimirt und angeschlagen Vor und umb Dreÿ hundert fünffzig Gulden [unterzeichnet] Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Samuel Werner, Gruber
Copia der Eheberedung (…) So beschehen in der Königlichen Statt Straßburg den 27. Octobris Anno 1728. Christoph Michael Hoffmann, Notarius
Marie Elisabeth Schatz meurt en 1780 en délaissant un fils enseignant. L’inventaire est dressé rue de la Hache dans une maison appartenant à la fabrique du Temple-Neuf. L’actif s’élève à 107 livres, le passif à 23 livres.
1780 (14.1.), Not. Übersaal (6 E 41, 653) n° 23
Inventarium über Weiland der Ehren: und Tugendbegabten Fraun Mariæ Elisabethæ Nigrinin gebohrner Schatzin, auch längst weil. H. Georg Adam Nigrin, des gewesenen Paßmentirers und Burgers alhier Zu Straßburg seel. hinterbliebene Wittib, nun auch seel. Verlaßenschaft, auffgerichtet in dem Jahr 1780 – nach ihrem den 4.ten gegenwärtigen Monats aus dieser Welt genommenen töd. hintritt, zeitlich hinterlaßen hat. Solche wurde auf Ansuchen S. T. Herrn Johann Daniel Nigrin, des alhiesigen wol Ehrwürdigen Seminarii ecclesiastici Mitglieds, wolbestellten Lehrers der Evangel. Schule zu denen Predigern und burgers dahiern als der Verstorbenen seel. einigen H. Sohns und ab intestato hinterlaßenen Universal: Erbens
So beschehen alhier Zu Straßburg in einer ohnweit der Evangel. Kirche zu denen Predigern an dem Aexten Gäßlein gelegenen der Löbl. fabric ersterwähnter Kirche zuständigen behausung auf Freÿtag d. 14.t. Jenner im Jahr 1780.
Summa hausraths 15, Sa. Antheils ane jährlich fallenden Zehend: Früchten 92 lt, Summa summarum 107 lb – Schulden aus der Verlaßenschafft zu bezahlend 23 lb – Stall Summa 84 lb
Le compagnon tailleur de pierres Henri Walter, manant, sollicite auprès des Conseillers et des Vingt-et-Un l’autorisation d’acheter la maison de Daniel [sic] Nigrinus et de Marie Elisabeth Schatz. Le préteur royal argue que beaucoup de maisons vendues grâce à ce genre de dispense ne sont pas payées et finissent par une liquidation judiciaire. L’assemblée refuse de donner l’autorisation
1764, Conseillers et XXI (1 R 247)
(p. 250) Montags den 17.ten Septembris 1764. – Heinrich Walter der schirmer und Steinhauer gesellen wird mit gebettener Erlaubnus von weil. Daniel Nigrinus des geweßten burgers und Paßmentirers wittib Maria Elisabetha geb. Schatzin eine in der tucherstubgaß gelegene behaußung Kauffen, dießer auch Verkauffen Zu dörffen abgewießen. 250.
Jacob Lorentz an der Feggaß beÿ denen großen Capucineren (…), Johann Jacob Ruff, Guthleuthgäßlein (…)
Froereis. Nê Heinrich Walter des schirmers und steinhauers gesellen, der bitt E. G. unterth. ihme gnädig Zu erlauben, von weil. Daniel Nigrinus burgers und Paßmentirers wittib nahmens Maria Elisabetha geb. Schatzin, eine ihr zuständige behaußung in der tucherstubgaß gelegen umb 850 fl. ane welchen der Kaüffer aber seinem angeben nach nur 50 fl. abbezalt, den überrest aber verzinßlich stehen läßt samt übernahm der Kösten Kauffen Zu dörffen und umb gnädige dispensation vom augenschein.
Osterrieth Nê der verkäufferin, die bitt E. G. ebenfals unterth. also verkauffen Zu dörffen, und similiter umb gnädige dispensation vom augenschein.
(f° 251) H. Syndicus Regius erwehnt, nach deme vorbemelte dreÿ Partheÿen außgetretten waren, unter allen hiebevor gemachten ordnungen, ist sonderlich auch diejenige haubtsächlich in betrachtung Zu Ziehen, Vermög deren unverburgerte von hießigen burgern ohne disorths besonders erhaltener erlaubnus Keine immobilia an sich erkauffen zu Können und obwohlen dieße ordnung in Aô 1737. wieder revidirt, solcher gleichwohl seit dem nicht so stricté nachgelebet worden, so erfordere jedoch das wohlseÿn der hießigen burgerschafft, daß die schirmer nicht so viele haüßer alhier acquiriren, worauff sie ein geringes abzahlen, den überrest verzinßlich stehen laßen, worauß endlich erfolgt, daß wo solche verschiedene onera Zuertragen, ja auch reparationes Zu machen haben, deren nahrungen in stecken gerathen, die Zinße schwellen laßen, sodaß endlich gar ein concurs außbricht und die burgere und stifter vielfältig umb ihre auff solchen haüßern hafftende Capitalia springen müßen, da nun vorgestrigen tag Mhherrn das Systema Vestgesetzt, daß wofern dergleichen Imploration vorgebracht werden, solche abzuweißen, so überlaße er hochdenenselben, ob nicht Vorgestandene dreÿ Imploranten auß nehmlicher ursach ebenfals abzuweißen.
Dießemnach wurde auf hohen ansprach Ihro Excellentz des H. Prætoris Regii von Gayot und des auff dem obernbanck vorsitzenden H. Stättmeisters von Mackau vermittelst geheltener Umbfrag unanimiter Erkandt, weden samtliche dreÿ vorgestandene Partheÿen mit dero gesuch abgewießen.
Depp. H. Rathh. Plarr, H. Rathh. Böckler.
Marie Elisabeth Schatz veuve de Georges Adam Nigrin vend la maison au (compagnon) maçon Jean Henri Walter et à sa femme Eve Lobstein moyennant 400 livres
1765 (3.4.), Not. Laquiante (6 E 41, 1017)
Fr. Maria Elisabetha Schatz weÿl. Herrn Georg Adam Nigrin des Paßmentirers Wittib beÿständlich H. Johann Jacob Sänger des Peruquenmachers wie auch H. Johann Daniel Nigrin S. Sta Theologiæ studiosi ihres sohns
in gegensein H. Johann Heinrich Walters des Maurers und Evæ Lobsteinin unter beÿständung H. Friedrich Kellers des Langmeßerschmidts und H. Johann Georg Trapp des schuemachers
Eine behausung und hoffstatt mit allen deroselben übrigen begriffen, weithen, Rechten zugehörden und Gerechtigkeiten zu Straßburg ane der tucherstubgaß, einseit neben Philipp Jacob Hiester des Knopffmachers Wittib anderseit neben Johann Wachendörfer – so annoch Jungfrauen Annä Salome Ihringerin schuldig vor 500 gulden
daß die Kaüfern der Verkäuferin gegen einen Jährlichen zinnß von 24 gulden in denen würcklich bewohenden zimmern zu laßen auch deroselben einen Platz im Keller zu verschaffen schuldig seÿn sollen – um 500 gulden verhafftet, geschehen um 300 gulden oder 600 livres tournois
Fils d’un maçon de Küsnacht dans le canton de Zurich, Henri Walter épouse en 1761 Eve Lobstein, fille d’un laboureur de Mundolsheim : contrat de mariage, célébration
1761 (14.2.), Not. Dautel (Fr. Henri, 6 E 41, 285) n° 401
Eheberedung – zwischen dem Ehrsamen und bescheidenen Heinrich Waltern, dem ledigen Maurern von Kißnacht Zürcher Gebiets, weÿl. Heinrich Walters des geweßenen ebenmäßigen Maurers und auch weÿl. Frauen Veronicæ gebohrner Walterin, beeder Eheleuthe und burgere allda seel. nachgelaßenen ehelich erzeugten Sohn, als dem Hochzeitern ane Einem
So dann der tugendsamen Evæ Lobsteinin, weÿl. Diebold Lobsteins, des geweßenen Ackersmanns und auch weÿl. Frauen Annæ gebohrner Birnstielin beeder Eheleuthe und burgere Zu Mundolßheim seel. ehelich erzeugter Tochter, als der Hochzeiterin am andern theil
So geschehen allhier zu Straßburg auff Sambstags den 14. Februarii anno 1761 [unterzeichnet] lh Heinrich Walters handzeichen, x Evæ Lobsteinin handzeichen
Mariage, Robertsau (luth. p. 296, n° 764)
Dienstag d. 24. Februarÿ 1761 sind auf Obrigkeitl. Erlaubnus nach gewohnlicher Ausruffung ehel. eingesegnet Worden Heinrich Walther der ledige Schirmer und Steinhauer Zu Straßburg, Weiland Heinrich Walthers burger und steinhauers zu Kißnach in der Schweitz, Zürcher Gebiets nachgelaßener ehel. Sohn, Und Eva weiland Theobald Lobsteins burgers und Ackermanns Zu Mundolsheim nachgelaßene ehel. dochter [unterzeichnet] der Hochzeiter kan nicht schreiben, Zeichnet dahier also hb, die hochzeiterin kan nicht schreiben, Zeichnet dahier also + (i 158)
Ils font dresser en 1764 un état de leur fortune (pour accéder à la bourgeoisie)
1764 (5.12.), Not. Dautel (Fr. Henri, 6 E 41, 268) n° 961
Designatio desjenigen Vermögens, welches der Ehrengeachtete Heinrich Walter, der Maurer und Schirmer allhier zu Straßburg und deßen Ehefrau die tugendsame Eva gebohrner Lobsteinin dato active besitzen
Sa. haußraths 147, Sa. Wein und Leere Faß 13, Sa. Materialien 13, Sa. Maurer Geschirrs 2, Sa. Silber geschmeids 47, Sa. Golden ring 1, Sa. baarschafft 202, activ Schuld 72, Summa summarum 500 lb
Geschehen Straßburg den 5.ten Decembris A° 1764.
La tribu des maçons délivre à Jean Henri Walter une promesse d’admission à la tribu
1765, Protocole de la tribu des Maçons (XI 239)
(f° 169-v) Mittwochs den 6. Februarÿ 1765. – Zunfftschein
Wurde auff befehl hochgebiethenden Herrn Oberherrn ein Zunfftschein umb das burger recht Zu erhakten Johann Heinrich Walther Maurer Vnd Steinhauergesell gebürtig Von Zürch in der schweitz mitgetheilt (dt. 1. lb 10 ß)
Jean Henri Walter originaire de Zurich et Eve Lobstein originaire de Mundolsheim deviennent bourgeois en mars 1765
1765, Livre de bourgeoisie 1762-1769 (VI 285) f° 62-v
Johann Heinrich Walter, Maurer und Steinhauer gesell aus Zürch gebürtig, und deßen Ehefr. Eva Lobsteinin von Mundolsheim gebürtig, erhalten beede das burgerrecht, der Ehemann umb den neuen burger schilling die Ehefrau aber wohl verhaltens weg. gratis, wollen dienen beÿ E E. Zunfft der Maurer. Jurav. et promis. den 20. Mertz 1765.
Jean Henri Walter devient tributaire chezs les maçons en juillet 1765
1765, Protocole de la tribu des Maçons (XI 239)
(f° 177) Mittwoch den 10. Julÿ 1765 – Neu Zünfftiger
Johann Heinrich Walter burger Vnd Steinhauergesell Von Zürch gebürtig producirt löbl. statt Cantzleÿ schein vom 20. Martü 1765. Und stall schein vom nehmlichen tag vnd bittet Ihne als Zünfftigen auff vnd anzunehmen.
Erkandt, gegen erlag der gebühr Willfahrt.
(Zunfftrecht 2 lb 11 ß, Einsch. gebühr 4 ß summa 3 lb 15 ß, Findl.haiß 3 ß)
Eve Lobstein meurt en 1780 près avoir institué Jean Henri Walter pour son légataire universel. Les experts estiment la maison 550 livres. L’actif de la succession s’élève à 600 livres, le passif à 614 livres
1781 (28.7.), Not. Übersaal (6 E 41, 653) n° 34
Inventarium über Weiland Fraun Evä Walterin geborner Lobsteinin, des Ehrsam- und bescheidenen Johann Heinrich Walters, Steinhauers und Burgers allhier Zu Straßburg im Leben gewesener Ehegattin, nunmehr seel. Verlaßenschaft auffgerichtet in dem Jahr 1781 – nach ihrem Sonntags 2.ten Julii des verfloßenen 1780.ten Jahrs aus dieser Welt genommenen tödlichen hintritt, hier zeitlich hinterlassen hat. Solche wurden auf freundliches Ansuchen des erstgenannten hinterbliebenen Wittibers als welchen die Defuncta in ihrem Vor mir dem unterschriebenen Notario und 7. Zeugen den 12.ten Maji 1780. mündlich ausgesprochenen und hernach copeylich einverleibten testament, Zum Universal Erben ihrer gesamten Vermögens: Nachlaßenschafft eingesetzt
So geschehen allhier Zu Straßburg in einer ane der Tucherstubgaß gelegenen in diese Verlaßenschaft gehörigen und hernach beschriebenen behausung auf Sambstag den 28. Julii Anno 1781.
Copia Testamenti nuncupativi, so die Verstorbene seel. vor mir dem unterschriebenen Notario und 7. Zeugen den 12. Maji 1780. gestiftet hat
(f° 4) Eigentum ane einer behausung. Nämlich eine behausung und hofstatt, samt allen übrigen deren Gebäuden, begriffen, Weiten, Zugehörden, Rechten u. Gerechtigkeiten, gelegen alh. zu Straßburg an der Tucherstubgaß, eins. neben Philipp Jacob Heisser, des Knopffmachers Wittib, anders. neben Joh. Wachendörfers, des verstorbenen holzlegers Erben, hinten auf den Gerber: Graben stoßend, so auser denen darauf haftenden u. hernach passive eingetragenen 2. Capitalien frei, ledig und eigen. Welche behaußung durch(die Werckmeistere) nach besag ihres zu dieses Inventarii Concepto gelieferten Abschatzung: Zeduls Von 25. Julii 1781. angeschlagen worden Vor 1100 fl. oder 550. lb. Vorherbeschriebene Behausung haben beede geweßte Eheleute während ihrer geführten Ehe von weil. Frauen Maria Elisabetha geborner Schatzin auch weil. H. Georg Adam Nigrin des gewes. Paßmentirers u. bgrs. alhier hinterl. Wb. seel. käuflich an sich gebracht, wie die darüber durch H. Laquiante den Königl. Not. hieselbst auf Pergament in deutscher Sprache ausgefertigte Kauffverschreibung sub dato 3. April 1765 ausweiset. Ferner ist darüber besagend vorhanden I. teutscherr pergam. Kauffbrieff in alhies. C. C. Stub gefertiget und mit deroselben anhangendem Insiegel Verwahrt de dato 13. Junii 1744.
– Abschatzung vom 25.ten jullÿ 1781. Auf begeren johann Henrich Walter dem maurer gesell ist Eine behausung alhie in der statt strasburg in der Tucher stubgas gelegen, Ein seÿts neben Herr Berger dem buch drucker anderer seÿts lb Herr Wagendörffers wittib und Hinten auf den gerber graben stoßend gelegen, solche behausung bestehet in Vier stuben Vier Kuchen und Etlichen Kammern darüber ist der dachstuhl mit breidzigel belegt, hat auch Ein getremter Keller und brunnen, Von uns unterschriebenenen der statt strasburg geschwornen Werckmeister und Vorhero geschehener besichtigung mit aller jhrer gerechtig Keit dem jetzigen wahren werth nach Estimirt und angeschlagen Vor und um Ein Tausend Ein Hundert gulden [unterzeichnet] Hueber, Kaltenr WMmstr.
Testament in dero auf dem ersten stock auf bemelter gaß aussehend
Sa. hausraths 45, Sa. Silbers 4, Sa. Eigenthum an einer behausung 550, Summa der Activ massæ 600 lb – Schulden aus der verlaßenschafft 614 lb, Mehr Schulden dann Guth 14 lb.
Copia Testamenti – die tugendsame Fr. Eva Walterin geborene Lobsteinin, des Ehrsamen Johann Heinrich Walters, Maurers: Gesellen und burgers alhier Zu Straßburg Ehegattin (…) zu sich in ihre an der Tucherstubgaß gelegene Wohn behausung berufen und Kommen laßen, Welche Wie auf unser beschehenes Erschienen in deri auf dem ersten Stock befindlichen Wohnstuben mit denen Fenstern auf bemelte Gaß aussehend, Zwar Krancken und schwachen Leibes, dahero zu bette liegend, gleichwol von Verleihung Göttlicher Gnade bei vollkommenen richtigen Sinnen Vernunft und Verstand (…) So geschehen alhier zu Straßburg (…) auf Freitag den 12. Maji Abends zwischen 7, 8 und 9 Uhren bei Zweÿen hellbrennenden Lichtern, im Jahr der Gnaden 1780.
Copia der Eheberedung (…) den 14. Februarii Anno 1761, Frantz Heinrich Dautel Notarius
Jean Henri Walter se remarie en 1781 avec Catherine Dorothée Kirsch, originaire de Bergzabern, veuve du fabricant de bas Jean Conrad Schubert, de Fürth près de Nuremberg : contrat de mariage, célébration
1781 (4. Heumonat), Not. Übersaal (6 E 41, 661) n° 18
Eheberedung – persönlich erschienen der Ehrbare Johann Heinrich Walter, Wittiber, Steinhauer und burger alhier zu Straßburg, als Bräutigam, an einem
Und die Ehren: und tugendsame Frau Catharina Dorothea Schubertin, geborner Kirschin, weiland Joh: Conrad Schubert, des gewesenen alhier verstorbenen unverburgerten Strumpfwebers hinterbliebene Wittib beiständlich H. Christian Adolph Friedrich Bossenius, des alhiesigen burgers und Handelsmanns, als hochzeiterin, an dem andern Theil
auf Mittwoch den 4. Heumonats im Jahr 1781 [unterzeichnet] Johann Heinrich Walter, + Catharinä Dorotheä Schubertin handzeichen
Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 58-v n° 43)
Im Jahr Christi 1781 Donnerstag den 4. Septembris vormittag um Neun Uhr sind (…) ehelich eingesegnet worden Johann Heinrich Walther, Steinhauer, burger und Wittwe allhier, welcher in Erster Ehe lebte mit Weÿl. Frau Eva geborner Lobsteinin Und Frau Catharina geborne Kirschin von Bergzabern gebürtig Weÿland Johann Conrad Schupperts geweßten Strumpffwebers Zu Fürth beÿ Nürnberg hinterlaßene Witwe [unterzeichnet] Johan Heinrich Walter Alß Hoch Zeider, + so Zeichnet die hochzeiterin (i 60)
Catherine Dorothée Kirsch fait dresser l’inventaire de ses apports qui s’élèvent à 387 livres dans la brasserie au Moulin sise Grand rue
1781 (13.8.), Not. Übersaal (6 E 41, 653) n° 35
Inventarium über der Tugensamen Fraun Catharinä Dorotheä Schubertin, geborner Kirchin, weil. Joh. Conrad Schubert, des alhier zu Straßburg verstorbenen unverburgerten Strumpffwebers hinterbliebener Wittwe, zu dem Ehrsamen Johann Heinrich Walter, Wittiber, Steinhauer und burger dahier ihrem bräutigam, vor unverändert in die Ehestand bringendes Vermögen, auffgerichtet in dem Jahr 1781. – aus der Ursach untersucht und inventirt, weil beede Verlobte in ihrer vor mir Notario den 4. Julii jüngst auffgerichteten Eheberedung das einander zubringende und währender Ehe ererbende Gut als unverändert, auch eine Ergäntzung des davon abgehenden stipulirt
[in margine :] Copulirt dienstags den 4.ten Septembr: 1781. in der Prediger Kirche
So geschehen alhier zu Straßburg in einer an der obern langen Straß gelegenen H. Walter, dem bierbrauer zur Mühle zuständigen behausung auff Montag den 13. Augusti im Jahr der Gnade 1781.
Norma hujus inventarii,, Sa. hausraths 43, Sa. Silbers und dergleichen Geschmeids 8, Sa. goldenen Rings 3, Sa. Schulden 331 – Summa summarum 387 lb
Le compagnon maçon Jean Henri Walter meurt en 1785 après avoir institué sa femme Catherine Dorothée Kirsch pour sa légataire universelle. Le prix d’estimation de la maison est celui qui figure dans l’inventaire d’Eve Lobstein. La masse propre à la veuve est de 399 livres, l’actif de la communauté s’élève à 702 livres, le passif à 929 livres. Un extrait de baptême porte que le défunt est né le 28 novembre 1728.
1785 (29.9.), Not. Übersaal (6 E 41, 656) n° 127
Inventarium über Weiland Johann Heinrich Walter, gewesten Maurer gesellen und burgers allhier Zu Straßburg Verlaßenschaft auffgerichtet den 29. Septembr: im Jahr 1785. – nach seinem den 26.ten dieses Monats erfolgten Ableben hinterlassen hat. Solche wurden an heutigem hernachgemeltem Tag auf Ansuchen der hinterbliebenen Wittib Frau Catharinä Dorotheä gebohrner Kirschin, beiständlich H. Christian Gottfried Bossenius, Juris practici dahier, als welche sich wegen denen Vorhandenen Passiv: Schulden gemüsiget siehet Zu Rettung ihres unveränderten Guts ihr weiblich Recht Zu suchen und den 28.sten hujus bei Em. En. Kleinen Rath einen Monat Zeit ad producendum Inventarium erhalten hat, wie auch Herrn Johann Daniel Schaaff, Notarii publici jurati et Practici alhier als Von Seiten Ihro Gnaden des regierenden Herrn Ammeisters den 27. hujus ernannten Curatoris dieser Verlaßenschaft, welcher der Nutzen der abwesenden und unbenannten Erben besorget, welche sich vermuthlich in der Schweitz qann deren Vorhanden, da der verstorbene Von Küßnacht al Zürcher: See gebürtig, befunden.
So geschehen allhier Zu Straßburg in der an der Tucherstubgaß gelegenen in diese Verlaßenschaft gehörigen und hernach eingetragener behausung, auf Donnerstag den 29. Septembris Im Jahr 1785.
Eigentum an einer behausung. Nämlich eine behausung und Hofstatt, samt allen deren Gebäuden, begriffen, Weiten, Zugehörden und Rechten, gelegen alhier zu Straßburg an der Tucherstubgaß, einseit neben N. Burger dem Buchdrucker gesell, anderseit neben N. Adolphi dem Meelhändler, hinten auf den Gerber: Graben stoßend, so auser denen zweÿen darauf haftenden und hernach passive eingetragenen Capitalien frei, ledig und eigen und bei weil. Evä Walterin gebohrner Lobsteinin, des Verstorbenen gewesener ersterer Ehefrauen Verlaßenschafft, Inventur, anderwärtlich des durch mich den unterschriebenen Notarium den 28. Julii A° 1781. auffgerichteten Inventarii fol: 40.b durch Löbl. Stadt geschwornen Herren Werckmeistere nach besag ihrer schriftlichen Abschatzung Vom 25. Julii mensis et anni angeschlagen worden Vor 1100 fl. oder 550. lb. Bei welcher Abschatzung es auch dermalen auf erhaltene Erlaubnus der wohlverordneten Herren drei Löbl. Stadt Stalls ratione der Verstallung Verblieben ist. Vorherbeschriebene Behausung hat der Abgelebte und Vorernannte seine geweßte erstere Ehefrau während ihrer Ehe von weil. Frau Maria Elisabetha geborener Schatzin, auch weil. H. Georg Adam Nigrin, des gewesenen Paßmentirers u. burgs. alh. hinterlassener Wb. seel. um den Preis von 800. fl. käuflich an sich gebracht, wie die darüber durch H. Laquiante den Königl. Not. hieselbst auf Pergament in teutscher Sprache ausgefertigte Kauffverschreibung sub dato 3. April 1765 ausweiset. Ferner ist darüber besagend vorhanden ein teutscherr pergamentener Kaufbrieff in alhies. C. C. Stube gefertiget u. mit deroselb. anhangendem Insiegel Verwahret de dato 13. Junii 1744.
Ergäntzung der Wittib währender Ehe abgegangenen unveränderten Guts. Nach Ausweis Inventarii über deroselben in den Ehestand gebrachtes Vermögen durch mich Notarium den 13. Augusti 1781. auffgerichtet
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Copia der Eheberedung, so beede gewester Eheleute vor mir Notario den 4. Julii 1781. auffgerichtet haben
Der hinterbliebenen Wittwe eigenthümlichen unveränderten Vermögens, Sa. hausraths 37, Sa. Silbers 11, Sa. Golden geschmieds 2, Sa. Schulden 161, Sa. der Ergäntzung 186, Summa summarum 399 lb
Diesemnach wird auch des abgelebten Johann Heinrich Walter Zurückgelaßene eigenthümliche Massa verzeichnet, Sa. hausraths 115, Sa. Silbers 4, Sa. Eigentum ane einer behausung 550, Sa. schulden 52, Summa summarum 702 lb – Schulden 929, Des Verstorbenen passiv onus 227 lb – Stall summa 77 lb
(Joint) Wohl Ehr würdiger Hoch und wohl ge Lehrter Herr Herr Pfarrer. Vor weiße daß Heinrich Wahlter gebürtig in der gemeind Küßnacht am Züricher see, ist durch daß Sacrament des Heiligen tauffs in die gemeinschafft der Kirchen godtes auffgenomen worden den 23.sten wintermonat 1728. sein Vatter ist gewesen Heinrich Walter, seine Mudter Varonica Walterin, und dise beÿte Ehe Leuth seind gebürtig von dem getaciten Kißnacht. Die Tauffzeugen (…) das bescheine ich Johannes Heinrich Boller Pfarr Herr der gemeind Küßnacht am Züricher see. Datum den 8.ten Januarÿ Anno Domini 1756.
Catherine Dorothée Kirsch assitée de son fils Jean Théophile Schubert boutonnier à Langenau canton de Berne vend la maison au compagnon serrurier Jean Simon Muller et à sa femme Dorothée Herrmann moyennant 2 400 francs
1816 (24.2.), Strasbourg 2 (41), Not. Knobloch n° 7339
Catherine Dorothée Kirsch veuve de Jean Henri Walter maçon assitée de Jean Théophile Schubert boutonnier demeurant à Langenau canton de Berne confédération Suisse son fils (signé) +, Joh. Gottlieb Schubert
à Jean Simon Muller compagnon serrurier et Dorothée Herrmann
une maison avec appartenances et dépendances sise à Strasbourg rue des Drapiers marquée du n° 13, d’un côté veuve Berger d’autre Castillon cordonnier derrière le fossé des Tanneurs – affectée d’une hypothèque par acte reçu Laquiante le 6 octobre 1767 – moyennant 2400 francs
Originaire de Ladenburg sur le Neckar en Bade, Jean Simon Muller épouse en 1806 Dorothée Herrmann originaire de Bergzabern comme la venderesse
Mariage, Strasbourg (n° 286)
L’an 1806, le 24° jour du mois de Juin (…) sont comparus Jean Simon Müller, âgé de 26 ans, garçon-serrurier, domicilié en cette ville depuis quatre ans, né à Ladenburg, Electorat de Bade, le 19 août 1779, majeur, fils de Jean Pierre Müller, serrurier audit lieu, y décédé le 21 juillet 1794 et de Marie Eve Maul consentant (…) et Catherine Dorothée Herrmann, âgé de 26 ans, domiciliée en cette ville depuis six mois, née à Bergzabern Département du Bas-Rhin le 29 juillet 1779, majeure, fille de feu Samuel Herrmann, potier de terre audit lieu, et de feu Anne Marie Kirsch, décédés à Bergzabern le premier le 19 janvier 1785 et la seconde le 4 brumaire dernier (signé) Johann Simon Müller, l’épouse a déclaré ne savoir signer (i 146)
Extrait du registre de population
600 MW 52 Registre de population, p. 564 Rue des Drapiers n° 13 (i 138)
Walter née Kirsch, Cath: 1739, Rentière, Veuve – Bergzabern (à Strasbourg depuis) 1750 – décédée le 12 août 1820
Müller, Jean Simon, 1779, Serrurier, Ladenbourg (à Strasbourg depuis) 1796, (auparavant) Grand rue 96 – Entré 1816, dél. juillet 1823 quai St Jean N° 54
id. née Herrmann, Cath. Dorothé, 1779, Ep., Bergzabern
id. Frédérique Julienne, 1809, Strasbourg
1833 (22.11.), Strasbourg, Me Rencker
Consentement par Catherine Dorothée Herrmann veuve de Jean Simon Müller, serrurier, au mariage de Frédérique Julienne Müller sa fille avec Jean Louis Corbin, demeurant à Paris
Enregistrement de Strasbourg, acp 221 F° 102 du 22.11.
Jean Simon Müller et Dorothée Herrmann vendent la maison à l’horloger Jean Maurin
1823 (7.4.), Strasbourg 2 (54), Me Weigel n° 2305
Jean Simon Müller, compagnon serrurier, et Dorothée Herrmann
à Jean Maurin, horloger
la maison avec appartenances et dépendances sise à Strasbourg rue des Drapiers marquée du n° 13 d’un côté la veuve Berger, d’autre la succession Castillon, derrière le fossé des Tanneurs – acquis de Catherine Dorothée Kirsch veuve de Jean Henri Walter, maçon, par acte reçu Knobloch le 24 février 1816 – moyennant 2700 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 162 F° 77 du 8.4.
Jean Maurin acquiert en 1826 la maison voisine n° 14. Il loue le numéro 13 au journalier Gaspard Bier et à Odile Lebrecht
1836 (9.11.), Strasbourg 9 (72), Me Hickel n° 5775
Bail – Jean Maurin, ancien horloger
à Gaspard Bier, journalier, et Odile Lebrecht
une maison avec appartenances et dépendances sise à Strasbourg rue des Drapiers n° 13, d’un côté le Sr Maurin lui-même, d’autre la maison n° 12, derrière la rue du Fossé des Tanneurs – sont compris dans le bail 8 fourneaux en fer de fonte avec tuyaux et poele – moyennant un loyer annuel de 540 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp f° 45-v du 10.11.
Originaire de Saint-Hilaire-du-Bois près de Jonzac en Charente, Jean Maurin meurt célibataire en 1838
1838 (26.2.), Strasbourg 15 (63), Me Lacombe (sans n°)
Inventaire dressé dans une maison rue des Drapiers n° 14 de la succession de Jean Maurin ancien horloger décédé le 14 janvier 1838 – à la requête de 1. Jean Baptiste Schmitt, juriste mandataire de Jean Vérat, Pierre Vérat et Madeleine Vérat propriétaires agriculteurs domiciliés au chef lieu de la commune de St Hillaire du Bois, 2. François Jean Maurin, Jean Maurin, majeurs propriétaires, agriculteurs domiciliés au lieu de Fouché commune de Jonzac et Marie Chauvron veuve de François Maurin demeurant à à Fouché, la veuve Maurin tutrice légale de Pierre et Catherine Morin, mineurs de Pierre Morin, uniques héritiers, lesdits Vérat par représentation de Marie Jeanne Maurin sœur du défunt ; lesdits Maurin par représentation de leur grand père paternel Jean Maurin frère dudit défunt, héritiers institués par testament olographe en date du 15 janvier 1838
Bail de la maison rue des Drapiers n° 13 devant Me Hickel le 9 novembre 1836, Jean Maurin a loué au Sr Gaspard Bier, journalier, et Odile Lebrecht, une maison avec appartenances et dépendances sise à Strasbourg rue des Drapiers n° 13, entre le Sr Maurin lui-même et la maison n° 12, derrière la rue du Fossé des Tanneurs
Contrat d’acquisition d’une maison rue des Drapiers n° 14. Par acte reçu Me Stoeber le jeune le 29 août 1826 le mandataire de Frédéric Castallion, cordonnier à Paris, a vendu à Jean Maurin, horloger, une petite maison sise à Strasbourg rue des Drapires n° 14, d’un côté le Sr Braunwald teinturier, d’autre le Sr Maurin, derrière la rue du Fossé des Tanneurs, lequel immeuble a été acquis par le père du Sr Castallion vendeur le Joseph Paul Remond Castalliou, cordonnier, pendant la communauté avec Christine Salomé Goenner sur les héritiers Adolphi de cette ville, suivant licitation à la barre du tribunal civil de première instance et déclaration de command le 19 avril 1811. Le Sr Castallion était seul héritier de la De Castallion née Goenner, suivant inventaire dressé par Me Hickel le 24 juin 1819. Ladite maison avait été acquise en premières noces de Catherine Adolphi, Suivant renonciation des héritiers en premières noces le Sr Castallion est devenu seul et unique héritier de son père, au Greffe du Tribunal Civil le 26 août 1826. Titres et Papiers, inventaire de Christine Salomé Goenner dressé par Me Hickel le 24 juin 1819
une maison rue des Drapiers n° 13. Par acte reçu Me Weigel le 7 avril 1823, Jean Simon Müller, compagnon serrurier, et Dorothée Herrmann ont vendu à Jean Maurin, une maison avec appartenances et dépendances sise à Strasbourg rue des Drapiers n° 13 d’un côté la veuve Berger, d’autre la succession de Castallion, derrière le Fossé des Tanneurs pour 2700 fr. Par acte reçu Me Knobloch le 24 février 1816 Catherine Dorothée Kirsch veuve de Jean Henri Walter ont vendu aux conjoints Müller Herrmann une maison avec appartenances à Strasbourg rue des Drapiers n° 13 d’un côté la veuve Berger, d’autre Castallio, derrière le Fossé des Tanneurs, pour 2400 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 257 F° 76-v du 8.3.
Décès, Strasbourg (n° 100)
Déclaration faite le 15 janvier 1838 du décès de Jean Maurin, âgé de 73 ans, né à Jonsac (Charente Inférieure) horloger, non marié, domicilié à Strasbourg mort en cette mairie le 14 du mois courant à middi dans la maison située n° 14 rue des Drapiers, fils de feu N Maurin et de feu N.N. (i 28)
Jean Maurin habite Strasbourg depuis 1800. Il habite rue de l’Outre avant d’acheter la maison rue des Drapiers
600 MW 52 Registre de population, Rue des drapiers N° 14 (i 147)
Maurin, Jean, 1764, horloger, (né à) St. Hilaire, (à Strasbourg depuis) 1800, (auparavant) rue de l’Outre n° 11, Entré av. 1827, décédé janv. 1838
Les héritiers Maurin vendent les maisons adjacentes à Charles Laurent Uhrenberger, ancien militaire et appariteur de la justice de paix, et Salomé Siffermann
1838 (25.6.), Strasbourg 15 (63), Me Lacombe
Cahier des charges n° 1601, adjudication définitive n° 1639 – Jean Vérat, propriétaire agriculteur au chef lieu de la commune de St Hilaire du Bois, se trouvant momentanément à Strasbourg, en son nom et mandataire de Pierre Vérat & Madeleine Vérat ses frères et sœurs propriétaires cultivateurs demeurant au même lieu (Procuration à Jonzac)
à Charles Laurent Uhrenberger, ancien militaire, appariteur de la justice de paix du canton Nord de Strasbourg, et Salomé Siffermann, deux maisons adjacentes l’une à l’autre
Desciption de l’immeuble à vendre 1. une maison sise à Strasbourg rue des Drapiers n° 14, d’un côté (-), d’autre la maison ci après, devant la rue des Drapiers, derrière la nouvelle rue du Fossé des Tanneurs
2. une maison sise en la même ville rue des Drapiers n° 13, d’un côté (-), d’autre la maison ci-dessus, devant la rue des Drapiers, derrière la nouvelle rue du Fossé des Tanneurs
Etablissement de la propriété. Les vendeurs ont recueilli lesdits immeubles dans la succession de Jean Maurin, ancien horloger décédé le 14 janvier dernier leur oncle qui les a institués légataires universels suivant testament olographe du 10 avril 1810 enregistré le 23 février 1838 reg. 747 f° 14, déposé au rang des minutes de Me Lacombe le 22 janvier, lesquels ont été mis en possession par ordonnance du Président du Tribunal du 26 mai 1838. Par acte reçu Me Weigel le 7 avril 1823 Jean Maurin a fait acquisition de la maison n° 13 de Jean Simon Muller, compagnon serrurier, et Dorothée Herrmann, transcrit au bureau des hypothèques volume 158 n° 76. Suivant vente passée devant Me Knobloch le 24 février 1816 M. Maurin a acquis lesdits immeubles sur Catherine Dorothée Kirsch veuve de Jean Henri Walter, maçon.
Par acte reçu Me Stoeber le jeune le 29 août 1826 le Sr Maurin a acquis la maison n° 14 de Frédéric Castallion, cordonnier à Paris, transcrit au bureau des hypothèques volume 194 n° 91. Ledit Frédéric Castallion a recueilli ledit immeuble dans la succession de son père Joseph Paul Remond Castallion cordonnier, suivant inventaire dressé par Me Knobloch le 29 mai 1816, et inventaire de la succession de Christine Salomé Goenner épouse de Joseph Paul Remond Castallion père, dressé par Me Hickel le 24 juin 1819. M Castallion père l’avait acquis durant la communauté avec sa seconde femme des héritiers Adolphi de Strasbourg suivant adjudication par licitation à la barre du tribunal civil de première instance le 19 avril 1811. Par déclaration au greffe du tribunal civil, les héritiers de la De Castallion née Goenner ont renoncé purement et simplement à la succession, le Sr Castallion fils est devenu seul propriétaire suivant inventaire dressé par Me Lacombe le 26 février dernier
Bail de la maison n° 13 devant Me Hickel le 9 novembre 1837, à Gaspard Bier, journalier, et Odile Lebrecht moyennant un loyer annuel de 540 francs
Adjudication du 7 juin, mise à prix les deux maisons 10 000 francs – Adjugées moyennant 5000 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 260 F° 79 du 2.7.
Charles Laurent Uhrenberger épouse en 1824 Salomé Siffermann, originaire de Villé
Mariage, Strasbourg (n° 241)
Acte de mariage célébré le 8 juillet 1824. Charles Laurent Uhrenberger, majeur d’ans, né en légitime mariage le 15 frimaire an V à Strasbourg, domicilié à Strasbourg, Cordonnier, fils de Laurent Uhrenberger, Cordonnier, et de Marie Elisabeth Schavane, ci présents et consentants, et Salomé Siffermann, Majeure d’ans, née en légitime mariage le 4 ventôse an VIII à Villé (Bas-Rhin) domiciliée à Strasbourg, fille d’André Siffermann, tisserand audit lieu ci présent et consentant et de feu Marguerite Guedon décédée à Villé le 6 septembre 1812 (signé) Charles Laurent Uhrenberger, Salomea Siffermann (i 31)
Charles Laurent Uhrenberger et Salomé Siffermann revendent quelques mois plus tard les maisons à Salomé Werner veuve du charpentier Joseph Mühleisen
1838 (17.11.), Strasbourg 13 (53), Me Bremsinger n° 8437
Charles Laurent Uhrenberger, ancien militaire, appariteur de la Justice de paix du canton Nord de la ville de Strasbourg, et Salomé Siffermann
à Salomé Werner veuve de Joseph Mühleissen, charpentier et femme en secondes noces d’Abraham Kober, ancien boulanger, et Sophie Mühleissen, majeure tant pour elles que pour et au nom de Charles et Guillaumette Mühleissen les deux mineures enfants de ladite veuve Mühleissen et frère et sœurs de Sophie Mühleissen
deux maisons adjacentes l’une à l’autre avec droits, appartenances et dépendances sises à Strasbourg rue des Drapiers marquées des n° 13 & 14, attenant la maison portant n° 13 à la propriété du Sr Bardell, celle n° 14 à la propriété de Mad. Schott, devant la rue des Drapiers, derrière la nouvelle rue du Fossé des Tanneurs
acquis par acte passé devant Me Lacombe le 26 juin 1838 transcrit au bureau des hypothèques volume 335 n° 60 sur Jean Virat, propriétaire agriculteur demeurant au chef lieu de le commune de St Hilaire du Bois, tant en son nom que comme mandataire de Pierre Virat, Madeleine Virat ses frères et sœurs (Procuration à Jonzac, Charente Inférieure), recueilli dans la succession de Jean Maurin, horloger à Strasbourg décédé le 14 janvier dernier en vertu de son testament olographe en date du 18 avril 1810 enreg. le 3 février dernier F° 141, déposé au rang des minutes de Me Lacombe le 22 janvier. Par acte reçu Wiegel le 7 avril 1823 Jean Maurin a acquis la maison n° 13 sur Jean Simon Müller, compagnon serrurier, et Dorothée Hermann, transcrit au bureau des hypothèques volume 158 n° 76. Par acte reçu Me Knobloch le 24 février 1816 les conjoints Müller ont acquis sur Catherine Dorothée née Kirsch veuve de Jean Henri Walter, maçon
Le Sr Maurin a acquis la maison n° 14 sur Frédéric Castallion, cordonnier à Paris, suivant vente passée devant Me Stoeber jeune le 29 août 1826 transcrit au bureau des hypothèques volume 180 n° 363, ledit Castallion en était propriétaire pour l’avoir recueilli dans la succession de son père Joseph Paul Remond Castallion, cordonnier dont il était unique héritier suivant inventaire dressé par Me Knobloch le 29 mai 1816, acquis par Castallion père pendant la communauté avec Christine Salomé Goenner sa femme en secondes noces, par adjudication sur licitation à la barre du Tribunal civil de Strasbourg le 19 avril 1811 et suivant renonciation faite au greffe des héritiers de la De Castallion née Goenner à la succession de leur sœur
Conditions, elles maintiendront le bail de la maison n° 13 consenti en faveur des conjoints Bier, s’entendront avec les locataires de la maison n° 14 pour faire les dénonciations d’usage – moyennant 5000 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 263 F° 85 du 21.11.
Salomé Werner et ses enfants vendent quatre ans plus tard la maison à Catherine Salomé Steinlé, veuve du charpentier Jean Michel Zimmer, moyennant 5 000 francs
1842 (3.3.), Strasbourg 13 (57), Me Arbogast n° 808
furent présents De Salomé Werner veuve de feu le Sr. Joseph Mühleissen, en son vivant charpentier & femme en secondes noces du Sr. Abraham Kober, ancien boulanger, ci présent & l’autorisant spécialement à l’Effet des présentes, Delle Sophie Mühleissen, fille majeure sans profession Et Charles Mühleissen, ouvrier brossier, majeur d’ans, tous demeurant & domiciliés à Strasbourg, tant en leur nom que pour & au nom de Guillaumette Mühleissen, leur fille et sœur respective encore mineure (…) déclarent avoir vendu
à De. Catherine Salomé Steinlé, veuve de Jean Michel Zimmer, vivant charpentier à Strasbourg, où elle demeure & est domiciliée
Deux maisons adjacentes l’une à l’autre, avec droits, appartenances et dépendances, sises à Strasbourg, rue des drapiers marquées des N° 13 & 14, tenant d’un côté à la propriété de M. Bardel, de l’autre à celle du Sr. Schumpff par devant la dite Rue des drapiers, et par derrière la nouvelle Rue appelée Fossé des Tanneurs. (avec) douze fourneaux en fonte, avec leurs pierres & tuyaux qui s’y trouvent placés & les volets qui garnissent le Rez de chaussée.
Les Immeubles ont été acquis du Sr. Charles Laurent Uhrenberger, ancien militaire, appariteur de la justice de paix du canton Nord de la Ville de Strasbourg, & Salomé Siffermann sa femme, demeurant à Strasbourg, par ladite femme Kober & Sophie Mühleissen sa fille tant pour elle que pour lesdits Charles & Guillaumette Muhleissen,, tous deux lors mineurs ainsi qu’il résulte d’un contrat de vente reçu M° Bremsinger, notaire en cette ville prédécesseur immédiat du dit M° Arbogast le 17 novembre 1838 enregistré, transcrit au bureau des hypothèques de cette ville le 10 décembre suivant, volume 341 N° 52 cette ville & inscrit d’office le même jour Vol. 289 N° 289 [sic], laquelle vente a eu lieu pour le pris de 5000 francs. (…) Ces maisons étaient la propriété des conjoints Uhrenberger, comme les ayant acquises suivant contrat passé devant M° Lacombe, qui en a gardé minute et son collègue, Notaires à Strasbourg le 25 juin 1838, enregistré et transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 5 juillet suivant volume 335 N° 60 et inscrit d’office le même jour volume 282 N° 179, du Sr. Jean Verat, propriétaire agriculteur, de M. Pierre Verat, propriétaire agriculteur domicilié au chef lieu de la commune de St Hilaire du bois, alors à Strasbourg, tant en son nom personnel que pour et au nom de Pierre Verat & Madeleine Verat, ses frère et sœur, propriétaires audit St Hilaire du bois, suivant leur procuration donnée par acte reçu par M° Blancfontenille, notaire à Jonsac (Charente inférieure) le 4 mai 1848 (…), les dits Jean, Pierre Verat & Madeleine Vérat, en leur qualité de copropriétaires indivis, chacun pour un tiers desdits deux immeubles vendus, pour les avoir recueillis dans la succession de feu le Sr Jean Maurin, vivant horloger à Strasbourg, y décédé le 14 janvier 1838, institués suivant son testament olographe daté de Strasbourg du 18 avril 1810 & enregistré en la dite ville le 23 février dernier folio 141 (…), ce testament déposé en l’Etude du dit M° Lacombe par ordonnance de M. le président du tribunal civil de Strasbourg en date du 22 janvier suivant, enregistré. Et par une autre ordonnance du même président du 26 mai 1838 dont la grosse est déposée en l’étude du dit M° Lacombe suivant acte du 16 juin suivant, enregistré, lesdits Jean, Pierre & Madeleine Verat ont été, aux termes dudit testament, envoyés en possession des biens en général dépendant de la succession dudit Sr. Maurin. Suivant contrat passé devant M° Weigel, alors notaire à Strasbourg & son collègue le 7 avril 1823 enregistré. le Sr. Jean Maurin avait acquis la maison plus haut décrite portant le N° 13 de Jean Simon Müller, compagnon serrurier, & de Dorothée Herrmann, son épouse, ce contrat enregistré & transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 11 avril 1823 vol. 158 Numéro 76. (…) Et suivant contrat passé devant M° Knobloch notaire à Strasbourg le 24 janvier 1816 lesdits conjoints Müller ont eux-mêmes acquis la dite maison de Catherine Dorothée née Kirsch veuve de Jean Henry Walter, maçon à Strasbourg.
Le Sr Maurin a acquis la maison numéro 14 de Frédéric Castallion, cordonnier à Paris, aux termes d’un contrat passé devant M° Stoeber jeune, notaire à Strasbourg, en date du 29 août 1826, enregistré & transcrit au bureau des hypothèques de cette ville le 11. octobre 1826 vol. 194 N° 91 & inscrit d’office vol. 180 N° 363. (…) Ledit Sr. Castallion était propriétaire de cette maison pour l’avoir recueillie dans la succession de son père, le Sr. Joseph Paul Remond Castallion, vivant cordonnier à Strasbourg, dont il était l’unique héritier, ainsi qu’il résulte de l’inventaire dressé de cette succession par M° Knobloch, notaire à Strasbourg le 29. mai 1816. Cet immeuble avait été acquis par le Sr. Castallion père, pendant la communauté de biens qui a existé entre lui & Christine Salomé Goenner, sa femme en secondes noces des héritiers Adolphi de Strasbourg suivant adjudication faite sur licitation à la barre du tribunal civil séant à Strasbourg & déclaration de command reçue au greffe du même tribunal le 19 avril 1811 enregistrée & suivant renonciation faite à ce greffe par les héritiers de ladite De Castallion née Goenner à la succession de leur défunte mère, le dit sieur Castallion fils est devenu seul propriétaire de la dite maison Numéro 14. – moyennant le prix de 5000 francs
acp 295 (3 Q 30 010) f° 84
Originaire d’Oberelsbach près de Wurtzbourg, le garçon charpentier Jean Michel Zimmer épouse en 1810 Catherine Salomé Steimlé, fille d’un tisserand de Strasbourg en légitimant un enfant né quelques mois plus tôt
Mariage, Strasbourg (n° 335)
L’an 1810 le 23° jour du mois de juillet (…) sont comparus Jean Michel Zimmer, âgé de 44 ans, garçon-charpentier, domicilié enn cette ville depuis cinq ans neuf mois, né à Oberelsbach païs de Würtzbourg le 29 mai 1766 fils de feu Jean Zimmer, charpentier audit lieu et de feu Elisabeth Spiegel (…) et Catherine Salomé Steimlé âgée de 27 ans, née en cette ville le 26 juillet 1782 y domiciliée, fille de Jean Bernard Steimlé, tisserand, et de Marie Salomé Keppel ci présente et consentante
Et aussitôt lesdits époux ont déclaré qu’il est né d’eux un enfant inscrit sur le registre de l’état-civil de cette ville en date du 24 avril dernier sous les noms de Jean Michel Zimmer (signé) John Michel Zimer, l’épouse a déclaré ne savoir signer (i 22)
Catherine Salomé Steinlé hypothèque la maison au profit du chimiste Jean Auguste Charles Ritter
1848 (1. Xbr), Strasbourg 7 (105), Not. Reiss n° 1732
Obligation – A comparu Dame Catherine Salomé Steinlé, veuve de Mr. Jean Michel Zimmer, vivant propriétaire à Strasbourg, elle demeurant et domiciliée en cette ville vis à vis le Broglie N° 14, laquelle a par les présentes, reconnu devoir bien et légitimement
A Mr. Jean Auguste Charles Ritter, chimiste demeurant et domicilié à Strasbourg rue du jeu des enfants N° 30, la somme principale de 2400 francs
hypothèque 1° Une maison avec petite cour, communauté de puits, et autres droits, appartenances et dépendances, sise à Strasbourg, quai des bateliers, ruelle dite des boyaux et autrefois Haenfergaesslein, n° 14, tenant d’un côté à la propriété de la fondation de l’Œuvre notre Dame, de l’autre à M. Grün, pardevant le Sr. Gantoine, par derrière le Sieur Antoine Huck, marchand de bois.
2. Deux maisons adjacentes l’une à l’autre, avec droits, appartenances et dépendances, sises à Strasbourg, rue des drapiers marquées des N° 13 et 14, tenant d’un côté à la propriété de M. Bardel, de l’autre à celle du Sr. Schumpff par devant la dite rue des drapiers, et par derrière à la rue du fossé des tanneurs.
Titres de propriété. La Dame veuve Zimmer est deveue propriétaire des immeubles ci-avant désignés et hypothéqués, savoir, De la Maison sésignée sous le Numéro premier pour avoir acquise de M. Antoine Ahrem, tailleur d’habits, et de De Marie Elisabeth Eckert, sa femme demeurant autrefois à Strasbourg et présentement à Offenbourg, suivant contrat de vente reçu par M° Charles Keller, notaire à Strasbourg, le 17 juin 1843, pour le prix de 7000 francs (…)
Et quant aux deux Maisons désignées sous le Numéro 2 pour les avoir acquises de 1° De Salomé Werner veuve du S. Joseph Mühleisen, en son vivant charpentier, et épouse en secondes noces du Sr. Abraham Kober, ancien boulanger, 2° Delle Sophie Mühleissen, fille majeure sans profession, 2° Et Mr. Charles Mühleissen, ouvrier brossier, tous domiciliés à Strasbourg, les ayant agi tant en leur nom que comme s’étant solidairement portés fort de Guillaumette Mühleissen, leur fille et sœur respective qui était encore mineure, ainsi que le tout résulte d’un contrat de vente passé devant M° Arbogast, qui en a gardé minute et son collègue, Notaires à Strasbourg, le 3 mars 1842, enregistré et transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 11 du même mois volume 381 Numéro 49 et inscrit d’office le même jour volume 361 Numéro 73. Cette vente a eu lieu pour le prix de 5000 francs (…). La Dame veuve Zimmer fait observer que la mineure Guillaumette Mühleissen est aujourd’hui majeure et elle s’oblige de rapporter acte de ratification de sa part du contrat de vente susallégué dans la huitaine à partir de ce jour. Lesdits immeubles appartenaient aux veuve et enfants Mühleissen pour avoir été acquis du Sr. Charles Laurent Uhrenberger, ancien militaire appariteur de la justice de paix du canton Nord de la Ville de Strasbourg, demeurant en cette ville, et de De Salomé Siffermann sa femme suivant contrat de vente passé devant M° Bremsinger, alors notaire à Strasbourg le 17 novembre 1838 enregistré et transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 10 décembre suivant, volume 341 N° 52 et inscrit d’office le même jour volume 289 N° 82. Ces maisons étaient la propriété des conjoints Uhrenberger comme les ayant acquises de M. Jean Verat, propriétaire agriculteur, de M. Pierre Verat, propriétaire, domicilié au Chef lieu de la commune de St Hilaire du bois, alors à Strasbourg, ayant agi tant en son nom personnel qu’en qualité de mandataire de Pierre Verat et Madeleine Verat, ses frère et sœur, propriétaires audit St Hilaire du bois suivant contrat passé devant M° Lacombe, qui en a gardé minute et son collègue, Notaires à Strasbourg le 25 juin 1838, enregistré et transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 5 juillet suivant volume 335 N° 60 et inscrit d’office le même jour volume 282 N° 179. La procuration donnée par les sieur et Dlle Verat à leur dit frère fut reçue par M° Blancfontenille, Notaire à Jonsac (Charente inférieure) le 4 mai 1848 (…). Lesdits Jean, Pierre Verat et Madeleine Vérat, en leur qualité de copropriétaires indivis chacun pour un tiers desdits deux immeubles pour les avoir recueillis dans la succession de feu le Sr Jean Maurin, vivant horloger à Strasbourg y décédé le 14 janvier 1838, institués suivant son testament olographe daté de Strasbourg du 18 avril 1810 et enregistré en la dite ville le 23 février 1842 folio 141. (…) Ce testament déposé en l’Etude du dit M° Lacombe par ordonnance de M. le président du tribunal civil de Strasbourg en date du 22 janvier suivant, enregistré. Et par une autre ordonnance du même président du 26 mai 1838 dont la grosse est déposée en l’étude du dit M° Lacombe suivant acte du 16 juin suivant, enregistrées, lesdits Jean, Pierre et Madeleine Verat ont été, aux termes dudit testament, envoyés en possession des biens en général dépendant de la succession dudit M. Maurin. Suivant contrat passé devant M° Weigel, alors notaire à Strasbourg le 7 avril 1823 enregistré. le Sr. Jean Maurin avait acquis la maison portant le N° 13 de Jean Simon Müller, compagnon serrurier, et de Dorothée Herrmann, son épouse, ce contrat enregistré et transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 11 avril 1823 volume 158 Numéro 76. (…) Et suivant contrat passé devant M° Knobloch alors notaire à Strasbourg le 24 janvier 1816 lesdits conjoints Müller ont eux-mêmes acquis la dite Maison de Catherine Dorothée Kirsch veuve de Jean Henry Walter, maçon à Strasbourg.
M. Maurin a acquis la Maison portant le Numéro 14 de Frédéric Castallion, cordonnier à Paris, aux termes d’un contrat passé devant M° Stoeber jeune, notaire à Strasbourg, en date du 29 août 1826, enregistré et transcrit au bureau des hypothèques de cette ville le 11. octobre 1826 volume 194 N° 91 et inscrit d’office le même jour volume 180 N° 363. Ledit Sr. Castallion était propriétaire de cette maison pour l’avoir recueillie dans la succession de son père, le Sr. Joseph Paul Remond Castallion, vivant cordonnier à Strasbourg, dont il était l’unique héritier, ainsi qu’il résulte de l’inventaire dressé de cette succession par M° Knobloch, alors notaire à Strasbourg le 29. mai 1816. Cet immeuble avait été acquis par le Sr. Castallion père, pendant la communauté de biens qui a existé entre lui et Christine Salomé Goenner, sa femme en secondes noces des héritiers Adolphi de Strasbourg suivant adjudication faite sur licitation à la barre du tribunal civil séant à Strasbourg et déclaration de command reçue au greffe du même tribunal le 19 avril 1811 et suivant renonciation faite au greffe par les héritiers de ladite Dame Castallion née Goenner à la succession de leur défunte mère, le dit sieur Castallion fils est devenu seul propriétaire de la dite maison Numéro 14.
Catherine Salomé Steinlé hypothèque la maison au profit de Sophie Stamm, veuve de Jean Baptiste Isenheim
1850 (27.2.), Strasbourg 12 (178), Not. Noetinger n° 21.886
Obligation – A comparu Dame Catherine Salomé Steinlé, Veuve du S. Jean Michel Zimmer en son vivant propriétaire à Strasbourg où elle demeure vis à vis la place du Broglie N° 14, laquelle a, par les présentes, reconnu devoir bien & légitimement
A Madame Sophie Stamm, veuve de M. Jean Baptiste Isenheim, propriétaire demeurant à Strasbourg, la somme principale de 6000 francs
hypothèque 1° Une maison avec petite cour, puits commun, droits & dépendances, sise à Strasbourg, quai des bateliers ruelle dite des boyaux n° 14, tenant d’un côté à la propriété de la fondation de l’Œuvre Notre Dame, de l’autre à M. Grün, pardevant au S. Gantoine & par derrière à Antoine Huck, marchand de bois.
2. Deux maisons adjacentes l’une à l’autre, avec droits & dépendances, sises à Strasbourg, rue des drapiers N° 13 & 14, tenant d’un côté à la propriété de M. Bartzitzeck, de l’autre à celle du S. Schumpff & par derrière à la rue du fossé des tanneurs
Mad. Zimmer déclare être propriétaire des immeubles susdésignés savoir 1. pour avoir acquis l’article premier de M. Antoine Ahrem, tailleur d’habits & de De Marie Elisabeth Eckert, conjoints de Strasbourg, suivant contrat de vente reçu par M° Keller, notaire à Strasbourg, le 17 juin 1843, pour le prix de 7000 francs (…)
Et 2. Pour avoir fait l’acquisition des deux maisons sises rue des drapiers de De Salomé Werner veuve du S. Joseph Mühleisen, de Strasbourg & consorts suivant contrat passé devant M° Arbogast, notaire à Strasbourg, le 3 mars 1842, moyennant le prix de 5000 francs (…)
Catherine Salomé Steinlé meurt en 1851 en délaissant quatre enfants.
1851 (11.1.), Me Noetinger
Inventaire de la succession de Catherine Salomé Steinlé veuve de Jean Michel Zimmer, vivant charpentier à Strasbourg, elle y décédée le 5 janvier 1851 à la requête de 1° Jean Zimmer, menuisier, 2° Joseph Zimmer, charpentier, 3° Jeanne Jacqueline Agathe Zimmer épouse de Jean Jacques Schmutz pêcheur, 4° Jean Jacques Agathé Zimmer, bijoutier, tous à Strasbourg
acp 397 (3 Q 30 112) f° 98 du 15.1. (succession déclarée le 19 mai 1851 n° 540)
La masse active de ladite succession consiste 1° en un mobilier estimé à 958, 2° argent comptant 170, 3° marchandises 2000, 4° rapport en vertu de titres 7978, 5° une maison à Strasbourg rue des Boyaux N° 14 estimée 5000, 6° deux maisons rue des Drapiers N° 13 & 14 estimées 6000, 7° une maison à Strasbourg rue des Tonneliers N°4, estimée 7000, 8° diverses créances , pour mémoire, total 29.107
La masse passive s’élève à 6340 francs
Lors de la liquidation, la maison revient au charpentier Joseph Zimmer
1851 (12.5.), Me Noetinger
Liquidation et partage de la succession délaissée par Catherine Salomé Steinlé veuve de Jean Michel Zimmer, Charpentier leur mère décédée le 11 janvier 1851, entre 1° Jean Zimmer, menuisier, 2° Joseph Zimmer, charpentier, 3° Jeanne Jacqueline Agathe Zimmer épouse de Jean Jacques Schmutz pêcheur, 4° Jean Jacques Agathé Zimmer, bijoutier, tous à Strasbourg
acp 400 (3 Q 30 115) f° 55 du 19.5. – Inventaire de la succession de a été dressé par Me Noetinger le 11 janvier 1851, lequel inventaire constate
Masse active meubles 1259, argent comptant 170, navette 2000
une maison quai des bateliers rue des Boyaux N° 14 estimée 5800
deux maisons rue des Drapiers N° 13 & 14 estimées 9000, loyers échus 597
Rappot de la De Schmutz suivant son contrat de mariage reçu Noetinger le 27 janvier 1842, 5978, rapport de Joseph Zimmer, sans titre 1000, rapport de Jean Zimmer sans titre 100, total 26.606
Masse passive s’élève à 7675 francs, reste 18.930
Droits des parties et abonnements. De Schmutz, la maison quai des bateliers
Joseph Zimmer, les deux maisons rue des Drapiers N° 13 & 14
Il reste dans l’indivision une maison rue des Tonneliers N° 4
Joseph Zimmer épouse en 1848 Marie Elisabeth Deschamps, fille de cordonnier. en légitimant deux enfants
Mariage, Strasbourg (n° 32)
Du 29° jour du mois de janvier l’an 1848. Acte de mariage de Joseph Zimmer, majeur d’ans, né en légitime mariage le 18 décembre 1814 à Strasbourg, domicilié à Strasbourg, Ouvrier-Charpentier, fils de feu Michel Zimmer, charpentier, décédé en cette ville le premier avril 1831 et de Catherine Salomé Steimlé domiciliée en cette ville, ci présente et consentante, et de Marie Elisabeth Deschamps, majeure d’ans, née en légitime mariage le 2 messidor an V à Strasbourg, domiciliéé à Strasbourg, fille de feu Claude Deschamps, cordonnier, décédé en cette ville le 10 mars 1828 et de feue Marie Hertz, décédée en cette ville le 9 novembre 1831
Et aussitôt les dits époux ont déclaré reconnaître et légitimer Joseph Zimmer né d’eux en cette ville le 25 septembre 1835 inscrit le lendemain dans les registres de l’état civil de cette ville et Jean Louis Zimmer, né d’eux en cette ville le 23 juillet 1842 inscrit sur lesdits registres le 25 du même mois. (signé) Josephf Zimmer, Elisabeth deschamps (i 17)
600 MW 197 Registre de population p. 67. Rue des Drapiers 13 ou Fossé des Tanneurs 53
Zimmer, Joseph, 1814, Strasbourg, Charpentier. P. m.
Id. née Deschamps, Elisabeth, 1800, Strasbourg, menagère, c. ép
id. Joseph, 25. 7.br 1835, Enf. nat – Enrôl. volont. le 19 janvier 1856
id. Louis, 23 juillet 1842, id..
600 MW 316 Registre de population (i 108)
Zimmer, Joseph, Strasb. 1812, h.m., Charpentier, luthérien, français
id. née Dejean, Elisabeth, Strasb. 1800 f. m.. sa femme, luthérienne, française
id. Joseph Strasb. 1835 g,, ancien militaire / charpentier – 8 fév. 63 Algérie, dél. Rue de la grange 2
Marie Elisabeth Deschamps meurt en 1874 après avoir légué par son testament de 1867 à son mari toute sa succession
1874, Me Noetinger
Testament du 16 septembre 1867 – Testament von Elisabeth Deschan, Ehefrau von Joseph Zimmer, von Straßburg, zu Gunsten ihres Ehegatten, von dem völligen Nachlas als Eigenthum, † 13 Januar 1874
acp 624 (3 Q 30 339) f° 19 du 17.1.
Joseph Zimmer et Marie Elisabeth Deschamps vendent la maison au coiffeur Charles Lorentz et à sa femme Emélie Barthel moyennant 17 000 francs
1869 (25.1.), Strasbourg 4 (129), Not. Auguste Weiss n° 1193
Ont comparu M. Joseph Zimmer, charpentier, et Dame Elisabeth Deschamps son épouse qu’il autorise, demeurant ensemble et domiciliés à Strasbourg (vendent)
à M. Charles Lorentz, coiffeur, et à Dame Emélie Barthel, son épouse demeurant et domiciliés en la même ville, acquéreurs solidaires
Désignation de l’immeuble. Deux maisons contiguës avec droits, aisances, appartenances et dépendances, sises à Strasbourg donnant devant dans la rue des Tanneurs où elles ont une issue et portent le n° 41 et derrière dans la rue des drapiers où elles ont deux issues et portent les N° 8 & 10 (anciennement n° 14 et 13), tenant d’un côté à l’acquéreur, de l’autre côté à M Schumpf. Ces deux maisons inscrites à la matrice cadastrale dans la section N savoir celle qui porte le N° 8 sous le N° 803 avec une superficie de 30 centiares et celle qui porte le N° 10 sous le N° 802 avec une superficie de 33 centiares. Sont compris dans cete vente onze fourneaux en fonte avec tuyaux et dalles avec tout ce qui dans les bâtiments tient à mur, vis, chevilles, fers ou crampons et en général tout ce qui est réputé de nature immobilière (…)
Etablissement de la propriété. Les vendeurs déclarent que ces maisons dépendent de la succession de la mère de M. Zimmer, Dame Catherine Salomé Steinlé, veuve de M. Jean Michel Zimmer, de son vivant charpentier à Strasbourg où elle est décédée le 5 janvier 1851 ainsi qu’il est constaté par un inventaire dressé par M° Charles Noetinger alors notaire à Strasbourg le 11 du même mois de janvier et qu’elles ont été attribuées à M. Zimmer, l’un des héritiers, aux termes de l’acte de liquidation et de partage de la succession de feu la dame Zimmer fait entre majeurs et dressé par ledit Me Noetinger le 12 mai de la même année, que ce partage a eu lieu sans soulte ni retour mais à charge par M. Zimmer de payer une dette de 6000 francs affectée hypothécairement sur les deux maisons, contractée par feu la Dame Zimmer et due à Madame veuve Issenheim de Strasbourg aux termes d’un acte passé devant M° Noetinger notaire le 27 février 1850 et que cette somme a été payée à Mme veuve Issenheim.
La dame veuve Zimmer a été propriétaire de ces deux maisons au moyen de l’acquisition qu’elle en a faite de Dame Salomé Werner veuve de M. Joseph Muhleisen, charpentier, et épouse en secondes noces de M. Abraham Kober, ancien boulanger, Melle Sophie Mühleissen, sans état, et de M. Charles Muhleissen, ouvrier brossier, tous de Strasbourg, les trois ayant agi en leurs noms personnels et en celui de Mlle Guillaumette Mühleisen, leur fille et sœur encore mineure, sans état en la même ville, suivant contrat passé devant M° Arbogast, alors notaire à Strasbourg le 3 mars 1842, enregistré et transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 11 du même mois de mars Volume 381 Numéro 49. Cette vente a eu lieu pour le prix de 5000 francs (…) la mineure Muhleissen, devenue majeure et épouse de M. Martin Scher, clerc de notaire à Strasbourg a ratifié ladite vente suivant cte reçu par M° Reiss, notaire alors à Strasbourg le 8 janvier 1849..
Les deux maisons ont été acquises par la De Kober et Mlle Simon Mühleissen sa fille tant pour elles que pour lesdits Charles et Guillaumette Mühleissen, tous deux alors mineurs, de M. Charles Laurent Uhrenberger, ancien militaire appariteur de la justice de paix du canton Nord de la Ville de Strasbourg aux termes d’un contrat de vente reçu par M° Bremsinger alors notaire en cette ville le 17 novembre 1838 enregistré et transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 10 décembre suivant Vol. 341 N° 52. Cette vente a eu lieu pour le prix de 5000 francs (…). Ces maisons étaient la propriété des conjoints Uhrenberger comme les ayant acquises de M. Jean Verat, propriétaire agriculteur, de M. Pierre Verat, propriétaire, et de Melle Verat sans état, les trois de St Hilaire du bois, suivant contrat passé devant M° Lacombe, notaire à Strasbourg le 25 juin 1838, enregistré et transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 5 juillet suivant Vol. 335 N° 60. Lesdits M.M. Jean Verat et Pierre Verat et Melle Madeleine Vérat avaient recueilli ces immeubles dans la succession de M. Jean Maurin, vivant horloger à Strasbourg y décédé le 14 janvier 1838 en leurs qualités de légataires à titre universel, institués suivant testament olographe daté de Strasbourg du 18 avril 1810 et enregistré en la dite ville le 23 février 1842 folio 141. recto (…) ce testament déposé en l’Etude du dit M° Lacombe par ordonnance de M. le président du tribunal civil de Strasbourg en date du 22 janvier suivant et par une autre ordonnance du même président du 26 mai 1838 dont la grosse est déposée en l’étude du dit M° Lacombe suivant acte du 16 juin suivant, enregistrées, lesdits M.M. Jean Verat et Pierre Verat et Mle Madeleine Verat ont été, aux termes dudit testament, envoyés en possession des biens en général dépendant de la succession dudit M. Maurin.
Suivant contrat passé devant M° Weigel, alors notaire à Strasbourg le 7 avril 1823. M. Jean Maurin avait acquis la maison plus haut décrite portant le N° 13 de M. Jean Simon Müller, compagnon serrurier, et de Dame Dorothée Herrmann conjoints à Strasbourg, ce contrat a été transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 11 avril 1823 Vol. 158 N° 76. Et suivant contrat passé devant M° Knobloch alors notaire à Strasbourg le 24 janvier 1816 lesdits conjoints Müller ont eux-mêmes acquis la dite maison de Dame Catherine Dorothée Kirsch veuve de M. Jean Henri Walter, maçon à Strasbourg, le contrat contient quittance (…)
M. Maurin a acquis la maison n° 14 de M. Frédéric Castallion, cordonnier à Paris, aux termes d’un contrat passé devant Me Stoeber le jeune, alors notaire à Strasbourg, en date du 29 août 1826, enregistré & transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 11. octobre 1826 Vol. 194 N° 91 (…). M. Castallion était propriétaire de cette maison pour l’avoir recueillie dans me succession de son père M. Joseph Paul Remond Castallion, vivant cordonnier à Strasbourg dont il était l’unique héritier, ainsi qu’il résulte de l’inventaire dressé de cette succession par M° Knobloch, notaire à Strasbourg le 29. mai 1816. Cet immeuble avait été acquis par M. Castallion père pendant la communauté de biens qui a existé entre lui et dame Christine Salomé Goenner sa femme en secondes noces des héritiers Adolphi de Strasbourg suivant adjudication faite sur licitation à la barre du tribunal civil séant à Strasbourg et déclaration de command reçue au greffe du même tribunal le 19 avril 1811 et suivant renonciation faite au greffe par les héritiers de ladite dame Castallion née Goenner à la communauté, l’immeuble est resté la propriété de M. Castallion père et M. Castallion fils l’a recueilli dans sa succession, – Prix 17.000 francs – Etat civil des vendeur. Les vendeurs déclarent qu’ils sont mariés en premières noces st sous le régime de la communauté de biens légale sans contrat de mariage
acp 580 (3 Q 30 295) f° 40 du 1.2.
Fils de boulanger, Jean Charles Lorentz épouse en 1845 Caroline Emilie Barthel
Mariage, Strasbourg (n° 316)
du 7° jour du mois d’août l’an 1845. Acte de mariage de Jean Charles Lorentz, mineur d’ans, né en légitime mariage le 13 novembre 1824 à Strasbourg, domicilié à Strasbourg, coiffeur, fils de Thiébaut Lorentz, Boulanger, et de Frédérique Dietz, conjoints domiciliés en cette ville ci présents et consentants, et de Caroline Emilie Barthel, majeure, née en légitime mariage le 6 septembre 1823 à Strasbourg, domiciliée à Strasbourg fille de feu Jean Jacques Barthel, propriétaire décédé en cette ville le 6 avril 1845, et de Marie Salomé Bischoff domiciliée en cette ville ci présente et consentante (signé) Lorentz, Emeilie Barthel (i 32)
Jean Charles Lorentz hypothèque ses deux maisons contiguës au Fossé des Tanneurs en garant de son fils Charles Emile Lorentz entrepreneur en constructions et Wilhelmine Bermeidinger
1873 (8.1.), Strasbourg 4 (136), Not. Charles Lauterbach n° 261
Ouverture de crédit – Ont comparu I. Monsieur Sigismond Frédéric Edmonnd Klose, banquier demeurant & domicilié à Strasbourg agissant au nom et en qualité de seul gérant de la maison de banque établie sous la raison sociale Ed. Klose et Compagnie, aux termes de deux actes passés devant M° Roessel notaire à Strasbourg les 23 octobre 1852 et 11 avril 1855 d’une part
II. Mr Charles Emile Lorentz entrepreneur en constructions et Dame Wilhelmine Bermeidinger son épouse qu’il autorise demeurant et domiciliés ensemble à Strasbourg agissant en leurs noms personnel& d’autre part
Article premier. M. Klose, ès dite qualité, ouvre par les présentes au nom de la maison de banque Ed. Klose et Compagnie aux époux Lorentz ce acceptant, un crédit de 24.000 francs (…)
Intervention. Aux présentes est intervenu Mr Charles Lorentz, ancien coiffeur demeurant et domicilié à Strasbourg, lequel (…) a déclaré se constituer volontairement caution
Affectation hypothécaire. A. Les époux Lorentz. Un terrain à bâtir petite rue de la Course N° 19 (…)
B. Les époux Lorentz et M. Lorentz père. Deux maisons contiguës avec droits, aisances et dépendances sise à Strasbourg, rue des tanneurs où elles portent le numéro 41, ayant deux issues dans la rue de drapiers où elles portent les numéros 8 et 10 (anciens numéros 13 et 14) tenant d’un côté à M. Schumpff, de l’autre à l’article suivant
C. Les époux Lorentz seuls. Une maison avec droits et dépendances située à Strasbourg rue des taneurs n° 43 et rue des drapiers N° 12 portant autrefois le n° 54 de la rue du fossé des tanneurs, tenant d’un côté à l’article précédent, de l’autre à M. Jaeger serrurier.
Etablissement de la propriété. A. Du terrain hypothéqué par les époux Lorentz (…)
B. Des immeubles hypothéqués par les époux Lorentz et par le père Lorentz. Les parties déclarent que M. Charles Lorentz et sa défunte femme Emélie ou Emilie Barthel ont acquis ces immeubles de M. Joseph Zimmer charpentier et dame Elisabeth Deschamps son épouse de lui autorisée demeurant ensemble à Strasbourg aux termes d’un contrat de vente passé devant M° Auguste Weiss prédécesseur immédiat de M° Lauterbach, soussigné, le 25 janvier 1869, transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 10 février suivant, volume 1193 n° 5 et inscrit d’office volume 1008 n° 102 moyennant le prix de 17.000 francs
Origine antérieure. Ces maisons dépendaient de la succession de la mère de M. Zimmer, dame Catherine Salomé Steinlé, veuve de M. Jean Michel Zimmer, de son vivant charpentier à Strasbourg où elle est décédée le 5 janvier 1851 ainsi qu’il est constaté par un inventaire dressé par M° Charles Noetinger alors notaire à Strasbourg le 11 du même mois de janvier et elles ont été attribuées à M. Zimmer, l’un des héritiers, aux termes de l’acte de liquidation et de partage de la succession de feu la dame Zimmer fait entre majeurs et dressé par ledit Me Noetinger le 12 mai de la même année, le partage a eu lieu sans soulte ni retour mais à charge par M. Zimmer de payer une dette de 6000 francs affectée hypothécairement sur les deux maisons, contractée par feu la Dame Zimmer et due à Mad. veuve Issenheim de Strasbourg, lquelle domme a été payée.
La dame veuve Zimmer a été propriétaire des deux maisons au moyen de l’acquisition qu’elle en a faite de Dame Salomé Werner, veuve de M. Joseph Muhleisen, charpentier, et épouse en secondes noces de Mr. Abraham Kober, ancien boulanger, Melle Sophie Mühleissen, sans état, et de Mr. Charles Muhleissen, ouvrier brossier, tous de Strasbourg, les trois ayant agi en leurs noms personnels et en celui de Mlle Guillaumette Mühleisen, leur fille et sœur encore mineure, sans état en la même ville, suivant contrat passé devant M° Arbogast, alors notaire à Strasbourg le 3 mars 1841, enregistré et transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 11 du même mois de mars volume 381 Numéro 49. Cette vente a eu lieu pour le prix de 5000 francs (…) la mineure Muhleissen, devenue majeure et épouse de M. Martin Scher, clerc de notaire à Strasbourg a ratifié ladite vente suivant cte reçu par M° Reiss, notaire alors à Strasbourg le 8 janvier 1849. Le contrat d’acquisition précité contient en outre un établissement de propriété plus étendu, remontant à l’année 1811, qu’il est inutile de retracer ici mais auquel on se réfère pour plus ample renseignement
C. Maison rue des Tanneurs N° 43 (…)
(Propriétaire suivant) Le graveur Emile Eugène Seyder épouse en 1876 Fanny Mathilde Bühlmann, fille de pasteur
1876 (13.9.), Me Mossler
Ehevertrag zwischen Emil Eugen Seyder, Graveur zu Straßburg, großjähriger Sohn der Eheleute Karl Seyder, Eigenthümer & Catharina Roser zu Straßburg
Fanny Mathilde Bühlmann, ohne Gewerb zu Straßburg, großjährige Tochter des alda wohnhaften protestantischen Pfarrers zu St Thomas Friedrich Adolph Bühlmann & der verstorbenen Luise Mélanie Siegfried
acp 655 (3 Q 30 370) f° 37-v du 15.9. – Annahme der auf der Errungenschafft beschränkte Gütergemeinschaft mit Vorbehalt der Kleider & Schmuck
Die Braut bringt ein 1. 6088 Mark ihrer Antheil ausmachend an der Gütergemeinschaft, welche zwischen ihrer Eltern bestanden hat, zufolge Inventar errichtet durch Notar Cament zu Labroque am 16 & 18. Juli 1864 & Vertrag vor Not. Roessel vom 24. avril 1867, M. 6088
2. 1682 Mark welche ihr Eigenthum am Nachlaß ihrer Mutter zukommen Zufolge demselben Ehevertrag 365.
3. 3200 Mark das Capital ausmachend Vor jahr alten Rente von 160 M, welche die Eltern der Mutter der Braut ihrer Tochter schenkten Zufolge ihrem Ehevertrag vor Notar Zimmer dahier vom 3. avril 1854, welcher Betrag seit dem Absterben der Mutter den Vatter Wittwer durch genannte Schenkgeber ausbezahlt wurde 3200 & der Betrag der hierauf durch den Vater der Braut der letztern gemachten Schenkung 3346
der Vater der Braut erklärt zu Gunsten der Braut zu verzichten auf die lebenlängliche Nutznießung welche ihm auf Grund seinen Ehevertrag vor Notar Zimmer Zu Straßburg vom 3. mai 1854. auf folgende Summ Zusteht (…) 17.433. Die Braut erklärt daß obige Capitalsumme durch folgend Wertschaften repräsentirt ist (…)
Schenkung als Vorempfang auf seinem künftigen Nachlass durch den Vater der Braut zu Gunsten der letztem welche annimmt von den restirenden 3346
Ferner bringt die Braut nach (…) angeschlagen 125
Der Brautigam brigt in die Ehe, I. Mobiliar Gegentände 1928, II. folgende Werthpapiere (…) 6640, den betrag folgender Schenkung seiner Eltern 16.756
Schenkung als Vorschuß iht zur Hälfre auf ihr zukünftigen Verlaßenschafft durch die Eltern des Bräutigams zu gunsten des letztern welcher annimt I. Mobiliar 756, II. Werthpapier (…) Total 16.758 (…)
Eventuelle Schenkung unter den Eheleuthen zu Gunsten des Ueberlebenen von ihnen, von der lebenslänglichen und unentgeltlichen Nutznießung des gantzen Vermögen des vorabsterbenden, beschränkbar zur Hälfte fals Kinder vorhanden sind.