5, rue de l’Ecarlate


Rue de l’Ecarlate n° 5 – VIII 56 (Blondel), P 1343 puis section 10 parcelle 4 (cadastre)

Deuxième étage ajouté en 1861. Bâtiment est démoli en 1933, bâtiment ouest en 1937


La n° 5 se trouvait entre la maison rose et la bâtiment noir (avril 2024)

La maison est inscrite au nom du notaire Jacques Dürr dans le Livre des communaux (1587). Elle appartient ensuite pendant trente ans au messager Thiébaut Lauwel (Laugel) puis à sa veuve (1592-1621). L’orfèvre puis receveur Philippe Saurwein en transmet la propriété à sa fille Anne Marguerite, femme du marchand Thierry Lersé. L’intendant des écuries François Guillaume de Mackau l’achète en 1691 alors qu’il est encore manant et la revend en 1708. Le jardinier manant Jacques Philippon la loue en 1728 au Bureau des logements militaires pour six ans. Le marchand de vins Jean Georges Hammerer la vend en 1746 à son voisin François Joseph de Mackau qui la réunit à la sienne. Les deux maisons ne forment qu’une seule propriété jusqu’en 1861 (voir le n° 3).


Plan-relief (1727). Le futur n° 5 forme les bâtiments en U dans le coin inférieur gauche de l’image.
Plan Blondel (archives départementales, cote 1 L plan 5) – Plan de 1830

Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 247 (Musée des Plans-relief) 1

Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, le bâtiment ouest (r-s-t-u) s’ouvre par une porte cochère dans le prolongement (r-s) de la maison au nord, le pignon sud (s-t-u) est aveugle. Le mur (u-v) le sépare du bâtiment oriental (v-x) qui donne en (6-5-4) dans la cour (Q’) dont le côté est est bordé du bâtiment (4-3). Le bâtiment (3-2) se trouve au fond de la cour, la façade (2-1) est l’arrière du bâtiment sur rue.
La maison porte d’abord le n° 10 (1784-1857) puis le n° 5.


Cour (Q’)

Le cadastre distingue deux parcelles mais les deux maisons ensuite numérotées 3 et 5 portent le même numéro. Le menuisier Daniel Steurer achète en 1861 la maison dont le rez-de-chaussée est en maçonnerie et l’étage en galandure. Il fait modifier la même année les ouvertures du rez-de-chaussée et ajouter un deuxième étage en bois, ce qui en porte le revenu cadastral de 165 à 218 francs. Les Hospices civils achètent en 1882 la maison qui renferme ensuite deux logements de fonction (chauffeur et installateur). Il est question de la démolir en 1892 et en 1906. Le bâtiment oriental est effectivement démoli en 1933, celui à l’ouest en 1937 sans qu’ils soient remplacés par un nouveau.


Plan de 1937, seul subsiste le bâtiment ouest (Police du Bâtiment du n° 3
Plan de l’Hôpital (1898) sur lequel est porté la clinique infantile construite en 1900 (dossier de la Police du Bâtiment)

mai 2024

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1588 à 1952. entre 1746 et 1861, se reporter au n° 3. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date approximative de mutation.

Jacques Dürr, notaire, et (1584) Odile Schneider – luthériens
1592 v Thiébaut Laugel (Lauwel), messager, et Catherine Wentz – luthériens
1621 v Philippe Saurwein, orfèvre puis receveur, et (1608) Eve Ottmann, remariée (1635) avec Philippe Burck – luthériens
1650* h Thierry Lersé, marchand, et (1632) Anne Marguerite Saurwein – luthériens
1690 v Jean Nicolas Herff, marchand, et (v. 1686) Madeleine Mangin – réformé
Jacques Hoser († 1701) – réformé
1691 v François Guillaume de Mackau, intendant des écuries, préteur, et Marie Barbe d’Ichtratzheim puis (1695) Françoise Marie d’Elsenheim – catholiques
1708 v Louis Deisser, tailleur, et (1688) Anne Marie Ruff, (1703) Catherine Schwartz puis (1705) Anne Marie Werner – luthériens
1711 v Ewaldt de Bock, marchand, et (v. 1690) Elisabeth Holdegger – réformés
1718 adj Jacques Philippon, jardinier, et (v. 1690) Elisabeth Vilain, manants – catholiques
1739 adj Jean Georges Hammerer, tonnelier et marchand de vins, et (1722) Marie Chrétienne Hund puis (1746) Anne Gertrude Kuhn, veuve de l’aubergiste Jean Michel Stoll – catholiques
1746 v François Joseph de Mackau et (1700) Anne Clotilde Marnais de la Bastie – catholiques
1751 h Louis Eléonor de Mackau, et (1755) Marie Angélique de Ficte de Soucy – catholiques
1776 adj François Xavier Clavey, maître de pension, et (1763) Marie Salomé Lich – catholiques
1800* h Raymond Antoine Jean Fonrouge, employé des vivres, et (1787) Marie Victoire Clavey puis (1807) Catherine Salomé Weber – catholiques
1818 v Jean Baptiste Nicolas Léopold Husson, contrôleur des tabacs, et (1807) Josephine Elisabeth Marie Roget
1859 h (Edouard Henri) Léandre de Bony de Lavergne, avocat, et (1845) Athénaïs Léopoldine Husson
1861 v Daniel Steurer, menuisier, et (1848) Salomé Karlen
1882 v Hospices Civils

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 600 livres en 1746

(1765, Liste Blondel) (voir le n° 3)
(1843, Tableau indicatif du cadastre) idem

Locations

1709, Philippe Bechtold de Weitersheim
1710, Ewald de Bock (futur propriétaire)
1728, Bureau des logements militaires

Livres des communaux

1587, Livre des communaux, VII 1450 f° 351-v
Le notaire Jacques Dürr règle 1 sol 6 deniers pour sa maison, à savoir un terrain dallé (6 pieds de long, saillie de 1 pied ½)

In dem Nebendts gäßlin an Diser Behausung
Jacobus Dürr der Notarius hatt vor seiner Haußthuëren ein besetzten stich 6 schu lang, i+ schu herauß, Bessert für das Nießen, j ß vj d.

Description de la maison

  • 1746 (billet d’estimation traduit) La maison comprend au rez-de-chaussée à main droite un poêle, alcôve, vestibule où se trouve le fourneau, deux dépenses, à l’étage aussi un poêle, alcôve, petite dépense et chambre à cheminée, vestibule où se trouve le fourneau, le vieux comble renferme des greniers dallés, deux pignons en bois, la petite maison à un étage et demi-toit à main gauche dans la cour, entièrement en bois, comprend un petit poêle, alcôve, petite cuisine et vestibule, il y a aussi un bûcher, une cave voûtée, un puits dans la cour, le tout estimé avec appartenances et dépendances à la somme de 1200 florins

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 28 f° 403 case 2
Voir le n° 3

Cadastre napoléonien, registre 26 f° 759 case 1

1863 Steurer, Daniel, menuisier
1883/84 Civil Hospital

P 1343, sol, Maison, rue de l’Ecarlate 5
Contenance : 2,29
Revenu total : 166,17 (165 et 1,17)
Folio de provenance : 758
Folio de destination : 759, augm.
Année d’entrée : 1863
Année de sortie : 1865
Ouvertures, portes cochères, charretières : 1 / 1
portes et fenêtres ordinaires : 41 / 33
fenêtres du 3° et au-dessus :

P 1343, Maison
Revenu total : 219,17 (218 et 1,17)
Folio de provenance : 759, augm.
Folio de destination :
Année d’entrée : 1865
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières : 1 / 1
portes et fenêtres ordinaires : 41 / 33
fenêtres du 3° et au-dessus :
1865, Augmentations – Steurer Daniel f° 759, P 1343, Maison, revenu 218, Aug.on de C.on, achevée en 1862, imposable en 1865, imposée en 1865
Diminutions – Steurer Daniel f° 759, P 1344, Maison, revenu 165, Aug.on de C.on, supp. en 1865

Cadastre allemand, registre 29 page 123 case 5

Parcelle, section 10, n° 4 – autrefois P 1343
1208 / 1981, 2514
Canton : Scharlachgasse Hs Nr. 5 – Dienstwohnungen S. 130
Désignation : (Spital) 2 Whs u. NG
Contenance : 2,87
Revenu :
Remarques : 1933 démolit. – 1937 démolit. u. 123/3, u. 126/3 [Spitalplatz Hs Nr. 1]

(Propriétaire), compte 49
Civilhospizien, der Stadt Straßb. Bürgerspital
1927 Hospices Civils
(221) corrigé en (243)

Cadastre allemand, registre 29 page 130 case 5

Parcelle, section 10, n° 4
Canton : Scharlachgasse Hs Nr. 5 (s. Seite 123)
Désignation : Hf Spital, W. des Heizers (Bret), des Installateurs (Gärtner)
Contenance :
Revenu : 200, 200
Remarques : 1923 aufgeb. Reel. 11. 22

(Propriétaire), compte 50
Civilhospizien, d. St. Straßb. Bürgerspital f. d. Wohn
(-)

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Scharlachgasse (Seite 144)

(Haus Nr.) 5
Brest, Heizer. 1
Grünewald, Kassend. 20

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 776 W 7)

5, rue de l’Ecarlate (1861-1915)

La dame Steurer fait modifier en 1861 les portes et croisées du rez-de-chaussée et ajouter un deuxième étage en bois à sa maison dont le rez-de-chaussée est en maçonnerie et l’étage en galandure.
Le maire ajourne en 1892 sa demande de ravalement parce que la maison sera démolie pour construire la nouvelle clinique médicale. Le crépi a été enlevé et en partie refait en 1894. Le dossier renferme l’autorisation de construire une clinique infantile (Kinderepidemie-Hospital) en 1900 bien que le bâtiment ne se trouve pas sur le terrain du numéro 5. Le maire ajourne en 1906 sa demande de ravalement parce que la maison se trouve sur le tracé de la nouvelle rue qui doit relier la place de l’Hôpital à la rue Sainte-Elisabeth. Le ravalement a lieu en 1913. Les Hospices civils font installer des machines à coudre électriques en 1913.

Sommaire
  • 1861 – La dame Steurer demande l’autorisation de modifier les portes et croisées du rez-de-chaussée et d’ajouter un deuxième étage d’après le plan joint (manque).
    L’agent voyer note que le bâtiment suit l’alignement, le rez-de-chaussée est en maçonnerie, l’étage en galandure. Le deuxième étage sera aussi en bois
  • 1883 – L’agent de police Vater rapporte que le cabinet d’aisance dans la cour n’est pas réglementaire. Il n’a ni couvercle ni porte, la fosse est recouverte d’une plaque en bois et non en pierre. Le commissaire de police et l’architecte municipal Nebelung écrivent à la direction de l’Hôpital civil, propriétaire de la maison. – Travaux terminés, août 1883
  • 1892 – Le maire notifie la direction de l’Hôpital civil de faire ravaler la façade de la maison sise 5, rue de l’Ecarlate – La direction répond que le bâtiment est voué à la démolition et demande l’autorisation de ravaler les n° 3 et 1 de la même rue. – Le maire ajourne sa demande.
    1894 (avril) – Le maire notifie la direction de l’Hôpital civil de faire ravaler la façade de la maison sise 5, rue de l’Ecarlate – Le Conseil d’administration répond que la maison sera démolie pour construire la nouvelle clinique médicale dont les plans sont déjà dressés. – Le maire accorde un nouveau délai bien que le crépi se détache.
    1894 (juin) – Une lettre anonyme (signée Un passant) rapporte que la moindre rafale de vent fait tomber le crépi. – Nouveau courrier du maire à l’Hôpital civil
    1894 (août) – Le crépi a été enlevé et en partie refait sans qu’aucune autorisation ait été délivrée.
    1895 (avril) – Le maire notifie la direction de l’Hôpital civil de faire ravaler la façade de la maison sise 5, rue de l’Ecarlate – La demande est biffée et classée, avril 1895
  • 1900 – Dossier. Le Conseil d’administration de l’hôpital demande l’autorisation de construire une clinique infantile (Kinderepidemie-Hospital) sur un terrain qui appartient à l’hôpital rue de l’Ecarlate
  • 1905 – Le Service d’architecture de la Ville rapporte que le projet de canalisation prévoit d’établir deux cabinets d’aisance et un urinoir au rez-de-chaussée du 5, rue de l’Ecarlate – Courrier au Conseil d’administration de l’hôpital à ce sujet. – Demande, dessin (les cabinets se trouvent le long de la rue à la limite du n° 3) – Autorisation, 9 décembre 1905 – Travaux terminés, mars 1906
  • 1906 – Le maire notifie la direction de l’Hôpital civil de faire ravaler la façade des maisons sises 5 et 6 rue de l’Ecarlate – Le Conseil d’administration répond que les bâtiments se trouvent sur le tracé de la nouvelle rue qui doit relier la place de l’Hôpital à la rue Sainte-Elisabeth.
    1907 – Le crépi a été réparé. Il est prévu de démolir les maisons au cours de l’année
    1908 – La démolition n’a pas été décidée – Le maire adresse une nouvelle demande de ravalement puis accorde un nouveau délai bien que la façade soit très sale
    1909 – Nouvelle notification. En marge, renvoi à l’ajournement de l’année précédente
    1910, 1913 – Le maire notifie les Hospices civils de faire ravaler la façade des n° 5 et 6
    1912 – Le directeur des Hospices civils déclare que le n° 5 a reçu un nouveau crépi. Il est prévu de repeindre les menuiseries. Quant au n° 6, il n’en était pas question dans le courrier du 23 mars précédent.
    1913 – Les portes et les fenêtres ont été repeintes. Le numéro 6 doit être ravalé.
  • 1913 (4 janvier) – La direction des Hospices civils est autorisée à ravaler la façade
  • 1913 – Les Hospices civils demandent au commissaire de police l’autorisation d’établir des machines à coudre électriques dans le bâtiment de fonction sis 5, rue de l’Ecarlate – Dossier ouvert suite au courrier du commissaire de police à ce sujet – Autorisation – La direction du travail transmet les conditions à respecter – Dessin
  • Commission contre les logements insalubres – Les logements sont bien tenus, 1905
    Les cabinets d’aisance sont raccordés aux canalisations, 1907
    Commission des logements militaires, 1915. Rien à signaler

Relevé d’actes

La maison est inscrite dans le Livre des communaux (1587) au nom du notaire Jacques Dürr

Originaire d’Albisheim sur la Pfrimm près d’Alzey en Palatinat, Jacques Dürr épouse en 1584 Odile, fille de Cyriaque Schneider, d’Uttenheim.
Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 147-v n° 22)
1584. Eodem die & hora [den 17. Augusti] sind auch Ehelich eingesegnet worden Jacobus Dürr von Alpsheim an der Pfrimmen vnd Otilia Schneiderin weÿland Cÿriacus schneider selig von Uttenheim hinderlaßene tochter (i 164)

Le notaire Jacques Dürr achète le droit de bourgeoisie le 30 avril 1590 en s’inscrivant à la tribu des Charpentiers
1590, 3° Livre de bourgeoisie (4 R 105) p. 523
Jacob Dirr Notarius Kaufft mit Beÿstandt Jacob Braunsteins deß garttners vnder wagner das Burckrecht vnnd Will Zu den Zimmerleut dienen. Actum den 30. April 1. 90.

Jacques Dürr dans les registres du Magistrat
1595, Conseillers et XXI (1 R 74) Michel Leuminger contra Jacob Dürren (Wormbs schreiben, pt° bürgschafft). 34.
1597, Conseillers et XXI (1 R 76) Michel Leininger contra Jacob Dürren (Wormbs schreiben). 614.
1598, Conseillers et XXI (1 R 77) David Leuffer als vogt Jacob Durren haußfrau contra Michel Leuninger. 18. Michael Leuninger contra Jacob Durren. 279. David Leuffer als vogt Jacob Durren haußfrau contra Michel Leimner (Wormbs schreiben pt° cessionem bonorum). 296.
1606, Conseillers et XXI (1 R 85) Jacob Dirren Kinder vögt vmb fürschrifft (clag vber Michel Leininger burger zu Wormbs). 196.
1608, Conseillers et XXI (1 R 87) Jacob Dirren wittib vmb Rhatt contra Michel Leininger. 103. [contra Rothweil] 155.
1609, Conseillers et XXI (1 R 88) Jacob Dirren wittib Ottilia contra Thoman Riessen (wegen lohns). 124.

David Leuffer est nommé curateur d’Odile Schneider, veuve de Jacques Dürr, en 1595.
1608 (20. Aug.), Chancellerie, vol. 374 (Gemein Contract Buch) f° 51
David Leüffers Curatorium
Jetzt gemeltem Davidt Leüffern, Ist ein Curatorium in communi forma da er Jacob Dirren deß Notarÿ Haußfrauw Othilia Schneiderin Zu einem Curatore Verordnet, vnd das Juramentum den 5. August a° 1595 præstirt gefertigt worden. Actum Sambstags den 20. Augusti Anno 1608.

Jacques Dürr et sa femme Odile vendent la maison au messager Thiébaut Laugel (Lauwel) et à sa femme Catherine Wentz

1592 ([14/15. febr.]), Chancellerie, vol. 282 (Imbreviaturæ Contractuum) f° 17
Kauffbrieff Thiebold Laugels des Einspenning.
Erschienen Jacob Dirr d. Nts ([biffé] vnd Othilia sein ehelich haußfraw) hat (…) verkaufft
Thiebold Laugeln dem Einspenning. vnd Catharina Wentzin seiner ehelich. haußfraw
Zwo behausung. ein forder vnd ein hindere sampt einem höfflin vnd Stall auch allen and. Iren begriffen. rechten vnd gerechtigkeiten geleg. alhie beÿ dem Trachen In Scharlachsgeßlin, einseit neben h. hans Stöflers selig Erben, And.seith neben Stephan Kellern dem schumach. hind. vff d Stöfflerisch. Erben gartten stoßend, dauon gehnd Jhärlich vier gld St. w. mit 100 fl. lösig w. Heinrich Cammerers des Kürßners selig. Erb. vf Philipp. vnd Jacobi, Mehr vier gulden gelts werung mit 100 fl. werung lösig w. Christoff Engelhards des Kürßners selig. Erben vff Michaelis fallend, Item dreÿ guld. gelts mit Lx lb d. w. lösig vf Margaretha fallend dem Allmusen Zu St. Marx alhie, Item vierthalben gulden gelts werung vff Johannis Baptistæ fallend mit Lxx gld. w. lösig w. hans hänlins des Fuhrmans Zu Oberkirch töchterlin, So stehend noch vf diße behausung 26 pfund vnd 15 schilling so Zum halben theil w. h. Balthasar Matzenheusers selig. Kind. vnd Erben der vberig halb. theil aber Ludwig hoffots des gewesenen Einspänning. hinderlaßener Kind. deren vogt Philips Hoffot d. herrenknecht, welche vf künfftig Michaelis Ihnen erlegt werden sollen vnd d. Keüffer Zu bezahlen vf sich genommen, Sonst für freÿ ledig vnd eig. (…) d: Kauf vber vorgemelte beschwerden Zugang. vnd bescheh. seÿe für vnd vmb 150 pfund
(Nota der Kauff disser behaußung von Jacob dirren bescheh. *s In lib. Cont. de A° 88. fol. 69)
Tiebolt Lauwelen dem Einspenning. Extrahirt den 25. Janu: 93.

Le messager Thiébaut Lauwel est autorisé à se rendre en Frise orientale pour ses affaires en 1579. Il est nommé en 1582 prévot de Wasselonne, fonction dont il se démet en 1588 et redevient messager. Il demande en 1594 un complément à son traitement de vice maquignon.
1579, Conseillers et XXI (1 R 52) Thiebolt Lauwell der Einspenniger. 101. (zu verrichtung seiner eigenen geschäfft In ost frießland zu verreißen)
1582, Conseillers et XXI (1 R 55) Waßlenheim Schultheißenambt, Theobald Lauwell. 270. (Zum Schultheißen vnd Förster angenommen)
1585, Conseillers et XXI (1 R 61) Thiebold Lauwel resignirt sein Schultheißen ampt vnd begert wider ein einspänniger zu werden. 514.
1590, Conseillers et XXI (1 R 67) Michel Vorholtz Erben zu Beyhel und Alt Windeck contra Theobald Lauweln, Arrest gegen frembden güttern. 508. 586.
1594, Conseillers et XXI (1 R 73)
Diebold Laugel Einspänniger vmb Erlaubnus 14 tag (in Seelbach badt zu Ziehen). 176.
Diebold Lawel vmb Ergäntzung Roß Underkeuffer dienstgelt. 250.

Baptême d’enfants de Thiébaut Lauwel et de sa femme Catherine
Baptême, Temple-Neuf (luth. f° 57 n° 62) 1589. Sonntags 5. Theobald Lewel vnd Catharina, Maria, Comp. Bernhard Fritschman Würtzkrämer, Ursula deß Magisters hausfr. vnd Catharina Hans Schochen Lohnh. haußfr. (i 59)
Baptême, Saint-Thomas (luth. f° 29-v n° 157) 1594. Donnerstag den 3. Octobris. Parent. Diebolt Lawell d. soldner Catharin, Inf. Paulus (i 31)
Baptême, Saint-Thomas (luth. f° 29-v n° 157) 1594. Donnerstag den 3. Octobris. Parent. Diebolt Lawell d. soldner Catharin, Inf. Paulus (i 31)
Baptême, Saint-Thomas (luth. f° 86-v n° 524) 1597. Sonntag den 21. Augusti. Parent. Diebolt Lauwell d. roß vnd. Keüff. Catharin, Inf. Jacob (i 89)

Georges Thaler et Marie Harscher vendent en 1604 à Marie, fille du barbier Georges Igell, un capital assis sur la maison qui appartient à Thiébaut Lauwel rue de l’Ecarlate

1604 (xxiij Januarÿ), Chancellerie, vol. 351 (Registranda Meyger) f° 34
(Inchoat. in Proth. fol: 33. Postea pthm fol. 376) Erschienen Georg Thaler, burger vnd Schreÿner Zu Oberkhirch vnd Maria sein haußfr. weÿland Daniel Harscher, schuemachers Zu Oberkirch s. witwe (verkaufft)
Maria, wÿland Jörg Igells, Balbierers Zu St. s. dochter so deren weg. Zugegen war, Dieterich Eberspach, Balbierer, burg. Zu Straßburg Ihr Vogt, der da Iro & vestiglich Khauffe, Vierthalben guldin gelts, ablösig mit Sübentzig guld. St. werung (…)
von vff vnd Abe einer behausung In Scharlachs gaß, beÿm Drach. & gelegen, die Dieboldt Lauwell Innwohner derselbig. behausung Zu geben Pflichtig vnd Alles Recht, sach. & Allso & der Khauff Zugang. & vmb 25 Pfund & St.
(vide infra fol: 36)

Thiébaut Lauwel hypothèque sa maison au profit de Marie Igell d’après l’acte précédent

1604 (xxvj tag Januarÿ), Chancellerie, vol. 351 (Registranda Meyger) f° 35-v
(P. fol. 33.) Erschienen Dieboldt Lauwell der Statt Straßburg vnd. khoüffer burger Alhie,
haben bekhandt vndt In gegenwertigkheit H. Dieterich Eberspach Balbierer Als geschwornen Vogts Maria, wÿland Jörg Ÿgell des Balbierers selig. dochter offentlich verÿehen, das er habe vnd besitze, auch Ime rechter eÿgenthumbß wÿß Inn crafft des khauffs so er vmb Jacob Dürren geweßen burgers Alhie gethan
hauß, hoffestatt, höfflin, hind. heüßlin vnd Stall, vnd Allen Iren gebeuwen & geleg. In d. St. St. beÿ dem Trach, Inn Scharlachs gässelin einsit neben h hannß von hohenburg dem Alten Ammeister, And.seit nebn. der Steffan Keller dem schuomacher, hind. vff hrn hauß von hohenburgs gart. stossend, dauon gend iiij gl gelts Ablößig mit j C gl Straßburg. werung vff Philippi vnd Jacobi Mathÿß Mößner burg. In Ruprechtsouw, Mehr iiij gl gelts Ablößig mit j C gl denselb. werung Daniel pappell dem Kirschner vff Michaelis, Item dreÿ guldin gelts wid.khouffig mit Lx gl ermelter werung vff S Margred. tag fallend, Vnd das Vor d. Zeit Jörg Daler d. schreiner Zu Oberkirch gehapt, Jetzmahlen aber obgedachter Maria ÿgelin fürbaß hab. solle, Vierdhalb. guld. gelts rechts Jährlichs Zinses, Ablösig mit Lxx gl Straßburger werung
Hiebeÿ vnd mit ist gewesen H Ulrich Bertsch Notarius, hannß Häberlin d. schreiner alhie vnd Jörg Daler von Oberkirch. Act. d. xxvj tag Januarÿ Anno xvj C v vier

Catherine Wentz, veuve de Thiébaut Lauwel, et ses enfants vendent la maison à Philippe Saurwein, receveur au service de Ribeaupierre. L’acquéreur s’engage à louer une chambre à la veuve venderesse pour un prix modique

1621 (xxvij. Julÿ), Chancellerie, vol. 443 (Registranda Meyger) f° 439
(Inchoat. in Prot. fol. 311.) Erschienen Catharina Wentzin wÿland Diebold Lauwells des Roß Vnd. Khauffers s. witwe mit beÿst. & h. Nicolai Tornarÿ Notarÿ Ihres vogts, deßgleich. Wilhelm Lauwell der passamentmacher burger Zu Straßburg für sich selbst, Item hanß Oßwald Brantzius Als eheuogt Annæ Lauwlerin, disse Alle für sich selbst vnd Ihren erb. So dann Christoff Wagner Sÿgrist Zu Sant Thoman Als vogt Agathæ, Mariæ, Paul, hanß Jacob vnd Dieboldt geschwistrig. vor genannts Diebold Lauwells mit bemelt. Catharinen Wentzin erzielt. Khind. vogtl. wÿß (verkaufft)
Philippß Saurwein Rappoltzsteinischer schaffner burger Zu Straßburg, So auch Zugeg.
Zweÿ heuser ein vorders vnd ein hinders, mit Ihren hoffstatten, höfflin Auch All. Ihren geb. & geleg. Inn d. St. St. Am stad. obwendig Sant Clauß bruck. Im Scharlachs gässlin, einseit neben hanß von hohenburg, anderseit neben einem gäsell so nicht durch gehet, stost hind. vff gemeltes hans von hohenburg gartten, dauon gnd. 4 gld. glts vff Philippi Jacobi Mathÿß Mößman In Rup.chtsaw loß. mit 1 C gld Werung, Mehr 4 gld gld loß mit j C gl werung vff Michaelis Gall Geboners erben, ferner 3 ½ gl gldts loß. mit Lxx gld werung vff Johannis Baptistæ wÿland h. Johann Michael Beuchts* s. erb. vnd dan 3 gld gldts stnd Lx gl werung vff Margarethæ fallend, dem closter Zu Sant Marx, Sunst ledig vnd eigen, Vnd Alles Recht & Also d. & Vnd Ist dißer Khauff vber obgehörtte beschwerd. so d. Kheüffer vff sich nimpt Zugang. vnd bescheh. für vnd vmb 250 pfund
Nota d. kheüffer hat sich Anerbotten obgenant. Catharin Wentzin ein Khammer vmb ein billig. Zinß Zuuerlÿhen, wie sie sich mit einand. werd. vergleich. khönnen

Fils de Balthasar Saurwein qui séjourne à la cour du margrave de Durlach, l’orfèvre Philippe Saurwein épouse en 1608 Eve, fille du tonnelier Sixte Ottmann : contrat de mariage, célébration
1608 (27.10.), Not. Strintz (Daniel, 58 not 52, Prothocollum, n° 39) f° 275
Eheberedung Zwüschen dem Ehrenhafften Philipß Saurwein dem goldtschmidt vnd Jungfrawen Euen Ottmännin beeder Versprochenen ehepersonen vffgericht
Zwüschen dem Ehrenhafften herren Philipß Saurwein dem goldtschmidt Zu Straßburg gebürttig herren Balthasari Saurweins Ane dem Marggräuischen Turlachischen hoff sich halttendt ehelichem Sohn, Ane einem
So dann der Ehren, vnd tugendreichen Jungfrawen Euen Ottmännin weÿlandt Sixt ottmanns Kieffers vnd burgers Zu Straßburg seeligen hinderlaßenen dochter Am Andern theÿl sich begeben vnnd Zugetragen
auch darbeÿ Inn Persönlich gegenwerttigkheit mitt wissen willen vnnd Consenß der Ehrwürdig Ehrenvesten fürnehmen, wohlachtbaren Ehrenthafften vnd Ersamen herren Friderich schollen Metzigers seines deß hochzeiters vogt, Johannis fabri der heÿligen schrifft licentiaten, Andreß Cuntzen gasthaltters Inn der herrberg Zum Einhorn seiner vettern vnd Martino Scherbaum Notarÿ vff seiner deß Bräuttigambß, So dann vff der Jungfrauw Hochzeiterin seitten, Pauli Grimmer, buchhändlers Lorentz ottmanns küeffers vnd Andrea schütterlin handelßmannsIhres vogts, bruders vnd günstigen herrens, Aller burgere Zu Straßburg
Beschehen vnd verhandelt Inn deß heÿligen Reÿchß freÿen Statt Straßburg In der Pfaltzen In d. cleinen Rathstuben, Donnerstagß den 27. Octobris Inn dem Jahr deß herrn Alß man Zaltte 1608.

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 265-v n° 739)
1608. Sonntag den 30. Octobris. Philips Saurwein d. goldschmidt vnd Eua, Sixt Ottmann des küeffers alhie nachgelaßene tochter. Eingesegnet Montag. 14. Novembris (i 272)

La veuve de Philippe Saurwein se remarie en 1635 avec Philippe Burck de Niedernhall
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 171-v)
1635. Dom. 16. Trinit. d. 13. 7.bris. hr Philips Burckh von Niederhall Fleckensteiniischer Stettmeister vnd Fr. Eua hr Philips Saurweins Rappolsteinischen Schaffner Nachgelaßene witwe. Eingesegnet word. Zinstag d. 22. 7.bris Zu Illkirch (i 178)

La maison revient à Anne Marguerite Saurwein qui épouse en 1632 Thierry Lersé, de Hattingen (en Westphalie)

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 121)
1632. Dominica 1. Epiphanias den 8. Januarÿ. Dietrich Lirser, von Hattingen, auß dem Niderland der Handelsmann, Johann Lirser Burgers vnd Gastgebers Zu Hattingen Sohn, vnd Jungfrau Anna Margaretha Phillips Saurwein Rappolsteinischen Schaffners vnd Burgers alhier dochter. S. Thoman (i 127)

Le marchand de toiles en lin Thierry Lersé devient bourgeois par sa femme un mois après son mariage en s’inscrivant à la tribu du Miroir.
1632, 4° Livre de bourgeoisie p. 123
Dietterich Lerse von hatting Leinwath Krämer, empfangt d. Burgrecht von Anna Margareth Philipps Saurwein Burg. Alhier eheliche dochter will Zum Spiegel Zünfftig sein den 9 Februarÿ 1632.

Accord sur la succession d’Anne Ottmann, femme de Jean Régnard Kress, avenue à son unique sœur Eve Ottmann dont Anne Marguerite Saurwein est seule héritière
1659 (13. Jan.), Chambre des Contrats, vol. 524 f° 15-v
Erschienen Fr. Anna Margaretha Saurweinin, H Dietrich Lerse deß Wißleinwadhändlers eheliche haußfrau mit beÿstand erstermelts ihres Ehevogts
in gegensein H Johann Israel Fausten E.E Kleinen Rhats alten Beÿsitzers alß Vogts weÿl. H Johann Rheinhard Kreß. dißer Statt geweßenen Fünffzehners nunmehr seel. nachgelaßener Kind.
bekannt, daß Sie Fr. Anna Margaretha, von Ihnen den Kreßisch. Kinder, umb die ienige 1381 Pfund welche weÿl. Fr. Anna Ottmännin vorernanndts H Fünffzehener Kreß. geweßene eheliche haußfrau nun längst seelig vermög deß, über dero Verlassenschafft in a° 1634. durch weÿl. H Johann Peter Gündel den Notarium nun auch seel. vffgerichteten Inventarÿ fol. 116. verlaß. von Ihro Fr. Anna weÿl. Fr. Eva Ottmännin deroselben einiger Schwester, von Ihro Fr Eva aber, eingangß gemelte Fr. Anna Margaretha alß deroselben einige dochter geerbt, vnd Er H Fünffzehener Kreß die tag seines lebens widems weiß zu genieß. gehabt (quittirt)

Partage entre les enfants et petits-enfants de Thierry Lersé qui avait la jouissance viagère de la maison rue de l’Ecarlate, composée d’un bâtiment avant et d’un bâtiment arrière. La maison qui appartient pour moitié aux six enfants de Jean Philippe Lersé reste indivise

1683 (5.2.), Not. Winckler (Elie, 61 Not 4)
Special Theilregister darinnen Was der Ehren und tugendsamen frawen Annæ Margarethæ Senckeisin, gebohrne Lersein, Jungfrawen Annæ Barbaræ Lersein, Jungfr. Mariæ Salome Lersein, Jungfr. Dorotheæ Lersein, Johann Philipp Lerse, herrn Friderichen und Jungfrauen Annæ Ottiliæ den Lersen, In weÿl. herrn Dietrich Lerse gewesenen weiß leinwathendlers und burgers zu Straßburg, Ihres geliebten Groß Vatters seel. Verlaßenschaffts Abtheÿlung für einen neünden theil durch daß unpartheÿische Looß Zu und angefallen Zubefinden. Anno 1683.
Zuwißen demnach weÿland der Ehrenhafft und wohlvorgeachte herr Dietrich Lerse, gewesener weiß leinwathendler und burger alhie zu Straßburg den 25. Decembris deß zurückgelegten 82. Jahrs daß licht dießes Zergänglich. mühesamben Lebens Quittirt, und Dienstags den 6. Januarÿ Jüngst deßen Verlaßenschafft mit hiesiger Statt Ordnungsmäsiger gewonheit Zu Inventiren zu gelangen worden auch ein formblich Concept darüb. verfaßt geweßen, daß solchem nach auf erhaltenem Consens deßen in nunzumahlen verfertigten Inventario beschribene Erben, benantlichen aber und von herrn Dietrrich Lerse goldtarbeiters beÿ Cracau in Polen des ane einem dritten Stammtheÿl allein in Legitiman instituirten Sohns, der wohl Ehren vest fürsichtig und wohlweiße herr Johann Conrad Huth vornehmer handelsmann EE Großen Rahts alten und EE kleinen Raths ane Eines Constofflers statt ietziger beÿsitzer ane Einem, ferner die Ehren und tugendsame Fraw Anna Margaretha Senckeißin gebohrnen Lersein nachgemelts herrn Johann Philipp Lerse ehel. hinterlaßene eheleibliche dochter, beÿständlich deß Ehrenvest und Kunstreichen Herrn Johann Senckeisens Goldarbeiters und burgers alhie Zu Straßburg, Ihres geliebten Ehewürths, am Andern, Weiter der Ehrenvest und wohlvorgeachte Emanuel Fischer hutstaffierer handelsmann und burger alhier Zu Straßburg als geordnet und geschwohrner Curator und vogt Jungfrawen Mariæ Barbaræ, Annæ Catharinæ, Mariæ Salome und Dorotheæ, weÿland herrn Johann Philipp Lerse, gewesenen weiß leinwathendlers und burgers allhier, des abgeleibten Sohns mit auch weÿl. Fr. Ester Köhrlerin, seiner Ersten Ehegattin seel. in Erster Ehe, beneben vorgemelter Frauwen Annæ Margarethæ Senckeißin ehelich erzeugter vier döchter, ane dritten, Item der Ehrenvest und wohlvorgeachte Herrn Johann Christoph Kellermann, handelßmann und burger alhier Zu Straßburg, als geschworner Vogt Johann Philipp Lerse vorgedacht herrn Johann Philipp Lerse seel. mit Frawen Annæ Salome Kellermännin seiner Zweÿten und letsten haußfrawen ehelich erzielten Söhnleins, am vierten, und dann der Edel Ehrenvest und hochgelehrte Herr Johann Ursinus, JU Ddi auch der Statt Stall wohlbestellter actuarius als geordnet und geschwohrner Vormund Friderich und Annæ Ottiliæ weÿl. des Ehrenvest großachtbar und wohlgelehrten Herrn M. Friderich Lerse, gewesenen Præceptoris Secundæ Classis beÿ hiesigem Gymnasio deß Verstorbenen Sohns seel. mit der Viel Ehren und tugendreichen Frawen Catharinæ Lersein gebohrner Reuterin, ehelich erzeugtt Zweÿ Kinder am fünfften und Letzten theÿl, alle des Verstorbenen herrn seel. respective eheleiblicher Sohn und Enckel und per Testamentum iedes Zu einem Neündten theÿl instituirter Erben, am Andern theÿl (…) Angefangen den 27. Januarÿ in etlichen tagen Continuirt und geendigt den 5. Februarÿ Anno & 1683.

Vermög Inventarÿ hatt der abgelebte sel. von weÿl. Fr. Annæ Margarethæ Saurweinin seiner haußwürthin seel. ad dies vitæ wÿdembsweiß genossen
Erstlich Zweÿ Haüser ein vordern und ein hindern & gelegen inn der Statt St. ane dem Staden, obwendig St. Claus bruck. in der Scharlachgaß. einseit neben H. M. Johann Theobald Henrici Pfarrer Zu S. Thoman, Anders. neben einem gäßl. so nicht durchgehet, stost hinden auff H. Petrum Bexen handelsmann und EE groß. raths alten beÿsitzer, Daruon gohnd vier gulden Straßb. wehrung Jahrs auf Philippi at Jacobi der fabric in d. Ruprechtsaw, widerlößig mit 100 gulden, ermelter Wehrung Mehr vier guld. bemelter werung der Samlung Zuer roth. Kirchen Jahrs auf & loßig mit 100 guld. gerührter Wehrung, Item 3 fl. 5 ß Straßburger wehrung Jahrs auf Joh. Baptistæ H Jacob Wenckern alten Ammeistern in hauptgut widerloßig mit 70 gulden ermelter wehrung, und dann 3 fl. wehrung Jahrs auf Margarethæ, dem Stifft St Marx stohen in hauptgutt Abzulößen mit 80* gulden besagter wehrung, Sonsten ledig eigen und mit solchen beschweren angeschlagen für 500 lb. Verbleibt über abzug solcher beschwerden solchem Anschlag nach noch übrig 326 lb 15 ß d. Und sagen darüber die in Inventario fol. (-) beschriebene und mit N 2 bemerckte Documenta
Ane dießer behaußung, so welche beÿ gegenwärtiger Abtheÿlung unvertheÿt außgesetzt worden gebührt nunmehr weÿl. H Johann Philipp Lerse seel. Sechs Kindern eine helffte macht 163 lb

Les héritiers Lersé vendent la maison au marchand Jean Nicolas Herff qui agit en son nom et en celui de son associé Jacques Hoser

1690 (28. 9.br), Chambre des Contrats, vol. 562 f° 649-v
H. Johann Adam Müller, der Huthstaffirer alß Ehevogt Mariæ Salome Lersein, und als Vogt Mariæ Barbaræ und Mariæ Dorotheæ Lersein, H. Andreas Lemp, der Apothecker alß Vogt Margarethæ Lersein, weÿl. Hn Johann Senckeisens gewesenen Goldarbeiters nachgelaßene wittib, Vorged. H. Müller auch alß seiner anzeig nach mündlicher befehlhaber H. Johann Jacob Zimmers, deß Eisenhändlers alß Ehevogts Catharinæ gebohrner Lersein, Ferner H. Johann Conrad Grunius alß vermög eines von hernach bemeldt. sein Hn ppalen eÿgenhändig und.schriebenen auff heut dato datirt. Gewalds constituirter Mandatarius H. Johann Christoph Kellermann, XV.ers alß Vogts hans Philipß Lerse, Mehr H. Ernst Friderich Mollinger dießer Statt Müntz verwalther, alß Vogt Fr. Catharinæ gebohrner Reutherin, weÿl. H. M. Friderich Lerse, gewes. Præcept. Class. nachgelaßene wittib, H. Friderich Lerse der handelßmann für sich selbsten, So dann H. Johannes Ursinus, JU Dds alß Vogt Annæ Ottiliæ Lersein, alle alß weÿl. Hn dietrich Lerse gewesenen Leinwadhändlers nachgelaßener Erbens Erben
in gegensein Hn Johann Niclaus Herffen, deß Handelßmanns für sich und im Nahmen Hn Jacob Hosers, seines Gewerbs Gemeiners
hauß, hoff, Nebenshauß, sambt allen deren Gebäuen, Rechten und Zugehördt allhier in der Scharlachgaß einseit neben ([biffé] H. M. Johann Theobald Henrici Pfarrh. zu St. Thomæ) H. Lorentz Bölger dem würth Zum Gertenfisch, anderseit neben Jacob Bleÿfuß dem Kauffhauß Knecht, hind. auff H. Peter Bexen garten stoßend geleg. welche behaußung annoch umb 100 gulden (umb 70 guld., umb 60 guld. So dann umb 100 guld. verhafftet), geschehen umb 653 guld.

Le marchand réformé Jean Nicolas Herff se remarie en 1686 avec Madeleine Mangin
Mariage (réformés, f° 103-v)
1686. den 21.ten Octobris seind eingesegnet worden herr Johann Niclaus Herff burger und handelßmann in Straßburg Wittwer, Jfr. Magdalena Mangin Herrn Abraham Mangin gewesenen burgers und handelßmanns Zu Metz nach tod hinterlassene eheliche tochter (i 113)

Le (marchand) réformé Jacques Hoser meurt le 14 mai 1701 (d’autres actes relatifs aux marchands associés seront présentés dans la notice d’une autre maison)
Sépulture (réformés, f° 24-v)
Herr Jacob hoser gewesener Eltister beÿ d. Reformirt. Gemeind starb sel. den 14. Maji 1701. morgens zwisch. 3 und 4 Uhren, begrab. den 16 dito Zu St: Gallen (i 29)

Jacques Hoser et Jean Nicolas Herff vendent un an plus tard la maison à François Guillaume Mackau, intendant des écuries et inspecteur général des haras royaux en Alsace

1691 (29. Xbr), Chambre des Contrats, vol. 563 f° 951-v
H. Jacob Hoser der Handelsmann für sich und im nahmen Hn Johann Niclaus Herffen seines gewerbsgemeiners
in gegensein Herrn Frantz Wilhelm Makau, Seigneur de Hirckheim, Escuyer und Inspecteur General der Königlich. Stuttereÿ im Elsaß (unterzeichnet) francois guilliaume De Makau
hauß, hoff, Nebenshauß, sambt allen deren Gebäuen Rechten und zugehördten allhier in der Scharlachgaß, einseit neben Lorentz bilger, dem Würth zum Gertenfisch, and. seit neben Jacob Bleÿfueß, dem Kauffhauß knecht, hind. auff H. Peter Bexen Gartten stoßend geleg. – geschehen umb 600 Pfund
darbeÿ zu wißen daß solcher verkauff und Kauff gescheh. auff Erlaubnuß Hn Räth und XXI. am 10.ten huj. ertheilt

Les Conseillers et les Vingt-et-Un autorisent Jacques Hoser et Jean Nicolas Herff à vendre la maison Lersé sise rue du Cumin à François Guillaume Mackau (qui deviendra bourgeois en 1694)
1691 Conseillers et XXI (1 R 174)
(p. 209) Sambstags d. 8. 10.bris 1690. – Hr Jacob Hoßer und Niclaus Herff wollen ein hauß Verkauffen.
S. ersch. Hr Jacob Hoßer Vor sich und Hn Niclaus Herffen, die seind willens die alßo genannte Lerseische und in dem Mackimich gäßell gelegene behaußung an Hn Frantz Willhelm Mackau umb 800 thler Zu Vekauffen b. deß. g.dige erlaubnus.
Erk. dergestalt gratificirt, daß die verschreibung in p.sentia der herren Deputirten more solito et consueto vorgenommen werden möchte. Hr.. XV. Weßner und Hr Brackenhoffer

François Guillaume de Mackau vend la maison au tailleur Jean Louis Deisser et à sa femme Anne Marie Werner moyennant 1 000 livres.

1708 (21.2.), Chambre des Contrats, vol. 581 f° 158
(1000) S.T. Jr Frantz Willhelm Baron von Mackau hr. von Hirtigheim Stattmeÿster
in gegensein Joh: Ludwig Deÿßers schneiders u. Annæ Mariæ geb. Wörnerin
hauß hoff nebens hauß sambt allen deren gebäuen, rechten und zugehörden in der Scharlachgass, einseit neben Johann Teütschen weinhändler anderseit neben H. von Türckheim, hinten auf Bexische wittib u. EE – um 1000 pfund

Les acquéreurs hypothèquent le même jour la maison au profit de Susanne Werner
1708 (21.2.), Chambre des Contrats, vol. 581 f° 160
obige Käuffere [Joh: Ludwig Deÿßers schneider u. Anna Maria geb. Wörnerin] u. zwar die fr: beÿständlich Daniel Braun schuem: u: Joh: Caspar Bürckels nadlers
in gegensein Jgfr: Susannæ Wörnerin beÿständlich Joh: Bürckels schuem: ihres vogts – schuldig seÿen 200 pfund, zu erkauffung hiernach beschriebener behausung
unterpfand, perge ut immediate supra ibi hauß usq. ad stoßend

Le tailleur Louis Deisser épouse en 1688 Anne Marie Ruff, originaire de Barr
1688 (29.5.), Not. Gross (Benoît, 14 not 1)
Eheberedung – zwischen dem Ehrsamen undt bescheidenen Ludwig Deißern ledigem Schneider, als dem hochzeither an einem
So dann Anna Maria gebohrner Rueffin, von Barr Straßb. Herrschafft, als der Hochzeitherin andern theils
Actum Straßb. Sonnabendts deb 29.ten Maÿ Anno 1688 (unterzeichnet) hanß Ludwig deiser, Adolph Wieger alß der Hochzeiterin beÿstandt

La tribu des Tonneliers fait grief en 1699 à Jean Louis Deisser de vendre de l’eau-de-vie
1699, Protocole de la tribu des Tonneliers (XI 392)
(f° 129-v) Montags den 30. Martÿ Anno 1699
Ludwig Deisser der Schneider vorgestellet wegen deß brandtenwein Außzäpffen deme Wurde beditten, daß Er sich deß Außzäpffens für ohm beÿ 3. lb d. straß müßigen solle

La tribu des Tailleurs met Jean Louis Deisser à l’amende pour avoir employé un compagnon plus de quinze jours sans le déclarer
1703, Protocole de la tribu des Tailleurs XI 343 (1701-1710)
(f° 94) 24° Julÿ 1703 – Johann Ludwig Deußer, ist angeklagt, daß er einen Kerl 8. tag nach den 14. tagen ohn eingeschrieben behalten, deßwegen er in der straff erlegt 5 ß 3 d vf dem tisch. Erkandt darbeÿ gelaßen weil sein fraw ihm damahlen gestorben.

Anne Marie Ruff meurt en juin 1703 en laissant pour seul héritier son mari. L’inventaire est dressé dans une maison rue Sainte-Elisabeth. L’actif s’élève à 68 livres, le passif à 38 livres.
1703 (13.8.), Not. Schatz (Jean Frédéric, 51 Not 4)
Inventarium und beschreibung aller der Jenigen haab nahrung und güther, so die Ehren und tugendsahme fraw Anna Maria gebohrne Rueffin, deß Ehren und vorgeachten Meister Johann Ludwig Deußers, deß Schneiders und burgers Zu Straßburg geweßene eheliche haußfrau nunmehr seelige, nach ihrem den 6.ten Junÿ dießes lauffenden 1703. Jahrs beschehenem tödlichen hientritt Zeitlichen hinterlaßen, welche vf ansuchen erfordern und begehren deß hinterbliebenen wittibers, alß welchem Crafft der Zur Zeit seiner verheürathung vfgerichteten Eheberedung §° 6.to weilen die seelig verstorbene frawn Keine leibs Erben hinterlaßen, die gantze verlaßenschafft einztig und allein eÿgenthümblichen gebühret und heimgefallen (…) Geschehen in fernerer Gegenwärtigkeit frawen Susanna Esther Schönmännin Daniel Schönmanns deß geweßenen metzgers v. b. Zu ged. Straßb. wittib, der seel. frawen Schwester, in Straßburg den 13.ten Auguste 1703.
Copia der Eheberedung
In Einer in d. Statt Straßburg ane St. Elisabethä Gaßen Gelegenen in dieße V.laßenschafft nicht gehörig. behausung befunden worden
Abzug in dießes Inventarium. 1) haußraths 54, 2) werckzeug 1, 3) Silberge. v. geschmeidt 2, 4) gld. ring 3 ; 5) Activa 7, S.S. 68 – Passivor. 38, rest 29 lb

Jean Louis Deisser décline la fonction de maître des repas parce que sa femme est malade et qu’il habite loin du poêle.
1703, Protocole de la tribu des Tailleurs XI 343 (1701-1710)
(f° 77) 25. Januarÿ 1703 – Hanß Ludwig Deüßer Jüngst erwöhtler Irrten meister bittet ihme deßen Zu erlaßen, weil seine fraw beständig Kranck vnd weit von der Zunfft stuben wohnet, offerirt sich Zu einem beÿtrag, deßwegen ihme angesetzt worden 2 lb: 10 ß d. bittet umb Gnad weil er wenig arbeit und die Zeit sehr schlecht seÿ. Moderirt vff 1. lb 10 ß d.

Les Conseillers et les Vingt-et-Un autorisent Jean Louis Deisser à se remarier avant la fin de son deuil avec Catherine Schwartz, fille du cordier Jean Jacques Schwartz, qui a été pendant sept ans au service de la dame Schallesius.
1703 Conseillers et XXI (1 R 186)
(p. 179) Johann Ludwig Deüssert pt° dispensationis temporis luctus.
K. Ersch. Johann Ludwig Deüssert burger vndt Schneider allhier prod. documentum mortis voriger haußfrauwen, vnd weÿllen Er sich anderwerts mit Catharina, weÿl. Johann Jacob Schwartzen des geweßenen burgers vndt seÿllers allhier nachgelaßener tochter, so Sieben Jahr lang beÿ der Verstorbenen Fraw Schalesiußin in diensten geweßen, verheurathen will, vndt das Tempus luctûs noch nicht vorbeÿ Er aber seinem handtwerckh ohne welches Er keine mittel hat, nicht wohl abwarthen kann, als bittet Er pro dispensatione. Erk. wirdt Implorant in seinem begehren dispensando gratis willfahrt. H. Rathh. Mohr, vnd H. Rathh. Körner.

Jean Louis Deisser se remarie avec Catherine Schwartz
Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 79-v n° 20)
Mittwochs den 3. Octob. 1703. seind nach Zweÿmahliger Außruffung in der Pfarrkirchen Zu S. Niclaus in Straßburg copulirt und eingesegnet worden Ludwig Deusser der Schneider und burger alhier und Jungfer Catharina Schwartzin, weÿl. Johann Jacob Schwartzen geweßenen Seillerß vnd burgers alhier nachgelaßene ehel. tochter (unterzeichnet) Johan lut wich desterscheider alß hohzeiter, Catharina schwartzin als hochzeiterin (i 84)

Catherine Schwartz meurt en juillet 1704 en délaissant un fils. L’inventaire est dressé dans une maison rue Sainte-Elisabeth. La masse propre au veuf est déficitaire de 15 livres, celle propre aux héritiers s’élève à 109 livres. L’actif de la communauté s’élève à 3 livres, le passif à 48 livres.
1704 (22.8.), Not. Schatz (Jean Frédéric, 51 Not 5)
Inventarium und beschreibung aller der Jenigen Haab und Nahrung, veränderter und ohnveränderter liegender und vahrender davon nichts außgenommen, so weÿland die Viel Ehren und tugendreiche frau Catharina gebohrne Schwartzin deß Ehren und vorgeachten Meister Johann Ludwig Deüßers des Schneiders und burgers alhier Zu Straßburg geweßene eheliche haußfraw nunmehr seelige nach ihrem den 18. verwichenen monats July dießes lauffenden 1704. Jahrs aus dießer welt Zeitlichkeit genommenen tödlichen hientritt Zeitlichen hinterlaßen, welche auf ansuchen erfordern und begehren deß Ehrsamen und bescheidenen Meister Johannis beüferdorben deß Seÿlers und auch burgers Zu gedachtem Straßburg als geordnet und geschworenen Vogts Johann Ludwigs der seeligen verstorbenen frauwn mit dem hinterbliebenen Wittibern ehelich erziehlten Söhnleins so sechs Wochen alt und ab intestato einigen Erbens (…) Geschehen in der Königl. freyen Statt Straßburg Freÿtag den 22.tag deß monats Augusti Anno Chrtisti 1704.
Copia der Eheberedung
In einer in der Statt Straßburg auff der Elisabethen Gaßen gelegenen in dieße verlaßenschafft nicht gehörig. behausung befunden worden
In der Kuchen, Im Laden
Seÿler laden vor dem Metzger, so deß Erben ohnverändert (…)
Abzug dießes Inv., d. W. 1) haußrath 26, 2) werckzeug 1, 3) Silber 4, 4) Guldenen Ringel 8 ß, 5) Ergäntzungs rest 11, SS. 52 lb – Passivor. 68 lb, übertreffen umb 15 lb
d. E. 1) haußrath 40, 2) Silber 2, 3) baarschafft 6, 4) antheil 15, 5) d. Z hg. 19 Activb 37, SS. 121 lb – Passiv. 11, Nach deren Abzug 109 lb
Theilbar Gutt, haußrath 3 lb – Schulden 48, übertreffen umb 44 lb
Summa finalis hujus Inventarÿ 49 lb

Jean Louis Deisser se remarie avec Anne Marie, fille du cordonnier Jean Philippe Werner
Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 92-v n° 14)
Mittwochs den 27. May 1705. seind nach Zweÿmahlig. Außruffung in der Pfarrkirchen Zu S. Niclaus in Straßb. copulirt und eingesegnet worden Ludwig Deusser, der Schneider und burger alhier, und Jfr Anna Maria Wernerin, Johann Philipp Wernerß deß Schumachers vnd burgers alhier eheliche tochter (unterzeichnet) Johan lut wich deißer alß hochzeiter, + handzeichen der hochzeiterin (i 97)

Jean Louis Deisser loue la maison au gentilhomme Philippe Bechtold de Weitersheim

1709 (9.4.), Chambre des Contrats, vol. 582 f° 211-v
Joh: Ludwig Deißer schneider
in gegensein S.T. Jr Philipp Bechtold von Weitersheim
verliehen seine behaußung allhier im Scharlachgäßlein gelegen, nichts außgenommen auf j. jahr lang anfangend auf Joh. Bap: 1709 – um einen jährlichen Zinß nemlich 75 lb

Jean Louis Deisser loue la maison au marchand Ewaldt Debock

1710 (ut supra [8.7.]), Chambre des Contrats, vol. 583 f° 439
Joh: Ludwig Deißer schneider
in gegensein Ewaldt Debocq handelsmann (Ewaldus debocq)
seine behaußung sambt dem nebenshäußlein allhier ahm Scharlachs gässlein gelegen nichts außgenommen, auf 2 jahr lang anfangend auf Mich: 1710 – um einen jährlichen Zinß nemlich 105 fl.

Anne Marie Werner meurt en 1735 en délaissant une fille, Susanne Marie, femme du boutonnier Jean Jacques Anthoni. L’inventaire est dressé dans la maison de son gendre rue du Vieil-Hôpital. L’actif de la succession s’élève à 138 livres, le passif à 10 livres.
1735 (22. 9.br), Not. Pantrion (Jacques Christophe, 40 Not 67)
Inventarium und Beschreibung aller Haab und Nahrung, so weÿland die Ehren: v. tugendsame Fraw Anna Maria Deüßerin gebohrne Wernerin, weÿl. des Ehrenhafften Meister Johann Ludwig Deüßers geweßenen Schneiders und burgers alhier hinderlaßene Wittib nunmehr seel. nach ihrem den 26. Augusti Jüngsthin aus dießem mühesamen leben genommenen tödlichen ableiben Zeitlichen verlaßen, welche auf erfordern und begehren der Ehren: und tugendsamen Frauen Susannæ Mariæ Anthonÿn gebohrnen deüßerin, der abgeleibten frauen seel. mit vorernanntem ihrem Verstorbenen Ehemann ehelich erzeügter dochter und ab intestato verlaßener einiger Erbin, mit beÿstand H Johann Jacob Anthoni, Knöpffmachers und burgers alhier, dero geliebten Ehemanns, ersucht (…) So beschehen in Straßburg den 22.ten 9.bris 1735.
In einer alhie Zu Straßburg ane dem Spitalgäßlein gelegener der Erbin Ehemann obgemelt, Zuständiger behaußung ist befunden word. wie folgt.
Eigenthumb ane einem Gädlein. Item ein Gädlein, vor der Großen Metzig (…)
Summa des Eigenthums ane einem Gädlein 67, Sa. haußraths 39, Silber 18 ß, Sa. Activ: Schulden 30, Summa summarum 138 lb – Schulden auß em Erbe Zubezahlend 10 lb, Nach deren Abzug 137 lb

Jean Louis Deisser et Anne Marie Werner vendent la maison au marchand Ewaldt Debock moyennant 1 000 livres

1711 (ut supra [14. sept.]), Chambre des Contrats, vol. 584 f° 516
(1000) Joh: Ludwig Deißer schneider und Anna Maria geb. wörnerin
in gegensein Ewaldus de Bock handelsmann
hauß Hoff nebens hauß samt allen deren gebäuen, rechten und zugehörden in der Scharlachgass, einseit neben Joh: Teutsch weinhändler anderseit neben H. von Türckheim hinten auf Johann Friedrich Klein den metzger – um 500 und 200 pf verhafftet, um 300 pfund

Le marchand réformé Eduald de Bocq, originaire de Schwammerdamm et sa femme Elisabeth Holdegger sollicitent le droit de bourgeoisie pour eux et pour leurs enfants. L’enquête montre qu’ils ont la fortune réglementaire. L’assemblée transmet la demande au Grand Sénat
1699, Conseillers et XXI (1 R 182
(p. 154) Montags den 31. Augusti 1699 – Eduald de Bocq d. handellßmann, uxor et liberi pro Civilegio obtinendo.
Kun Ersch. herr Eduald de Bocq von Schwammerdamm handelßmann vnd Frau Elisabetha Holdeggerin für sich vnd ihre Kinder prod. schrifftlich recess ahne statt mündlich mit beÿlagen Num. 1. biß 4 pro Civilegio obtinendo. Erk. H. XV. Weßner und H. Imber deputirt.

(p. 157) Montags den 14.t Septembris 1699. – relation wegen Eduarden de Bocq pro Civilegio obtinendo.
H. XV. Weßner vnd H. Rathherr Imber referiren, daß Sie der am 31. Aug. iüngst ergangenen Erkanntnus Zu folg nicht ermangelt haben, das von H. Eduard Bocq dem handelßmann von Schwammerdam vbergebenes Memoriale vndt beÿlagen pro obtinendo Civilegio pro se uxore et liberis Zu vndersuch. da sich dann befunden daß vermög einer durch H. Notarium Langen auffgesetzten Designation der Implorant vermögen auff 1100 lb in effectii vnd baarem gelt sich belaufften vnd auch der Implorant mit geleister handtrew behabet habe, daß ged. marchandises nicht allein ihme eÿgenthümblich Zugehörten, sondern auch würcklich so viel vnd noch ein mehreres werth weren. Erk. Werden die Imploranten an E.E. Großen Rath cum recommandatione Zur auffnahm in das burgerrecht gewiesen.

Etat de la fortune d’Ehewald de Bock et de sa femme Elisabeth Holderecker
1699 (5. 7.br), Not. Lang (Jean Régnard, 29 Not 46) f° 445
Designatio der Jenigen Nahrung welche /:salvis titulis:/ Herr Ehewaldus de Bock, handelsmann und Fraw Elisabeth de Bock, gebohrene Holdereckerin, beede Eheleuthe anjetzo würcklichen besitzen, auch mir Notario würcklich. Vorgewießen haben d. 5. 7.bris 1699
Erstlichen ane haußräthlichen Mobilien 500, Item 30 stückhen gemacht und gefarbtem seidenen Atlaß 250, Item 40 stuck baumwollen thuch 200, Item ane Porcellanen Geschirr pro 100, Item ane holländischem weißen leinwath vor 200, Item ane Eau de la Reine und Liquuers pro 150, It. ane Gelt 100
Summa 1500. lb. d.

Fils d’Abraham de Bocq de « Swamerdam », Edevald de Bocq et sa femme Elisabeth Holdeckin, de Saint-Gall, achètent le droit de bourgeoisie en 1699. Les deux enfants suivent la coutume
1699, 3° Livre de bourgeoisie p. 1221
Edevaldus De Bocq Von Swamerdam der handelßmann, Weÿl. Abraham de Bocq gew: Amptmanns daselbst hint. sohn Vnd Elisabetha Holdeckin Von St. Gallen, seine haußfraw erkauffen das Burgerrecht pro 6. gold fl. und 16 ß so bereits auf d. Pfenningth. erlegt mit ihren 2. Kindern ist es beÿ lrdnung Gelaßen worden, vnd werden beÿ E. E. Zunfft Zum Spiegel dienen, Jurav. 16. Dito [7.br] 1699.

Litige entre la dame de Bocq et le tailleur Daniel Reiniche qui n’a pas employé tout le tissu fourni pour faire une chemise de nuit.
1704, Protocole de la tribu des Tailleurs XI 343 (1701-1710)
(f° 141-v) 1° Julÿ 1704 – Daniel Reiniche Klagt wider Madame de Bocque, Kauffmännin, daß sie ihme beschuldige, er habe nicht die jenige 5. Parißer Stäb Zu einem nachtrock gebraucht, sondern wäre weniger darbeÿ, deß wegen er denselben anzumeßen bittet, und nach befindung der sachen satisfaction ihme geben Zulaßen, Zu dem ende herr Johannes Kreder und herr Lucas Schaaff abgeordnet worden, so befunden, daß nicht völlig fünf Stäb darbeÿ wären, sondern ¾ oder ½ stab vf das wenigste fehlen.
Erkandt soll sich deß wegen mit mad debocq abfinden ihro 3. fl. davor Zahlen, das vflaggelt bringen laßen und den Articul mit 1. lb d beßeren, auch den manteau vf seinen Costen wider machen oder machen laßen, so dazu ihme Zeit 14. tag Zu Zahung angesetzt, ref. expensis.

Ewald de Bock est autorisé à loger des étudiants comme le veut la coutume malgré l’opposition de la tribu des Fribourgeois
1715, Protocole des Quinze (2 R 119)
(f° 314) Sambstags den 23. Novembris 1715. – Ehewald de Bock pt° pensionnaires
Römer noîe Ehewald de Bock burgers vnd handelßmanns allhier prod. vnderth. Memoriale vndt bitten handelt innhalts. Erk. ahne vorige herren gewiesen [Obere Vngelts herren]

(f° 332) Sambstag den 7.ten Decembris – Ewaldus de Bocq pt° pensionnaires
Iidem [Obere Vngelts herren] per Eund. [Secretarium] laßen referiren, daß Herr Ewaldus de Bocq der handtelsmann allhier gegenwärtiges Memorial übergeben, dahingehend, daß ihme Von E. E. Zunfft der Freÿburger gar gemuthet worden daß große Umgeldt, gleich wie die aubergisten zu bezahlen, und deßwegen an MGHhherren verwießen, auß ursachen er einige herren studiosos in der Kost halte, da er doch ein handelsmann und kein cabaretier seÿe, mit unth. bitt, seine Kostgänger fortspeißen Zu dörffen, ihme gnädig zu erlauben. Beÿ der deputation habe man ihn befragt, ob die studiosi quæstioniis immatriculirt worden oder weren, habe er mit ia geantwortet, anbeÿ sich dahin offerirt, daß er einen schein Von Herren Rectore deßwegen einlifferen wolte, man habe auch herren Dahler, den alten Zunfftmeister beÿ E. E. Zunfft der Freÿburger Zured gesetzt, der vermeldet, wie gedachte Zunfft darzu komme, daß sie dem Imploranten Kostgänger Zu speißen verwilligen solten, in deme nicht nur Gemeine Statt am Ungeldt darüber leidete, sondern auch den würthen großer schaden Zugefügt würde. auff welches hin die herren deputirte dem Imploranten einem schein Zur handt Zu bringen aufferlegt, den er auch von Herren Dr. Foltzen alß Rectore erhalten unterm dato 5.ten Xbris 1715. laut deßen die quæstionirte studiosi immatriculirt seÿen, sonsten waß deßen petitum belange, so seÿe jeden männiglichen bekandt, daß ie und alle Zeit üblich geweßen, daß die Burgere die immatriculirten studenten nicht nur logiren, sondern auch in essen und trincken erhalten dörffen und wann solche nicht mehr gestattat, sondern man die stusiosos obligiren wolte in den würths haüßern Zu logiren, die Universität gäntzlichen in abgang kommen würde, dahero man darvor gehalten, daß es beÿ bißheriger alter observantz gelaßen mithin ihme de bocq die bereits habendte pensionnaires ferner Zu behalten, Vergönnet werden könte, mit dem anhang, daß er Keine andere als die immatriculirt seindt, recipiren solte, die genehmhaltung Zu MGHherren stellend. Erkandt, beliebt.

Sépulture de Marie, veuve d’Ewald Debocq
Sépulture, Mariage (réformés, f° 65)
Maria hr. Eduald Debocq, nach tod hinterlassene Wittib, starb d. 13. Jan 1734. begraben d. 13. dito auf St. Urban Æt. 66 (i 74)

La maison d’Ewald Debock est vendue par adjudication judiciaire au manant Jacques Philippon

1718 (20. Xbris), Chambre des Contrats, vol. 591 f° 613-v
Auf Erkantnus Gnädiger herrn Räth und XXI.ig vom 26. Novembris jüngst ist folgender Actus enregistrirt worden
extractus Ganth Protocolli der Statt Straßg. sub dato dienstags den 24. Novembris 1718
In Sachen H. Jean Grondel Capitaine unterm Elsaßischen Regiment, Klägers
Contra Edvaldt Debock den geweßten und außgetrettenen handelsmanns beklagten
H. Jacques Philippon alß meistbietenden jedoch vi ratificatione unßerer Gnädigen Herren Räth und ein und zwantzig, weilen derselbe kein burger
Nach deme deß beklagten eÿgenthümliche zweÿ ahn einander liegendte häuser und hoff auch hoffstatt so gelegen in dem so genanten Scharlachgäßel, einseit neben Tit: den wohlgebohrnen herren von Girtigheim XV.ern anderseit neben Joh: Teutsch dem Weinhändlern hinten auf N. Hetzels Garten vornen auf d. Scharlach gäßel, wegen klägers habenden forderungen und d. in kraft producirter Arrêt von hohen königlichen Rath in Colmar vom 9. Junÿ 1718 und darauf von E.E. kleinen Rath vom 18. August ohnlängsten ertheilten erkantnus (…) um den anschlag der 4310 livres oder 2155 gulden
extrahirt den 25. nov. 1728

Les Conseillers et les Vingt-et-Un ratifient l’adjudication au manant Jacques Philippon. Un acte de vente devra être passé à la Chambre des Contrats.
1718 Conseillers et XXI (1 R 201)
(p. 150) Sambstag d. 26. Nouembris – Jacques Philippon der Schirmer halt an umb Confirmation der in der Ganth geschehenen adiudication Zweÿer Häüser. – Erhalt solche mit gewissen Conditionen.
Lt. Gug, Nôe Jacques Philippon des Schirmers allhier, bericht unterthänig, daß ihme krafft mitkommenden Extractus aus dem Ganth Protocoll sambt beÿlag Num. 1. d. 24.ten huius Zweÿ an einander gelegene Häüser. sambt Hoff und Hoffstatt in dem so genandten Scharlach Gässel gelegen, umb den Anschlag der 4310. Liures alß meistbietendem eÿgenthümblich adiudicirt Worden, Weilen aber derselbe kein burger ist, als bitt Er Euern gnaden obrigkeitliche Ratification. ist Erkandt, wird die in der Ganth geschehene adiudication der Vorgemelten Zweÿ Häüßer cum appertinentÿs mit diesem anhang Obrigkeitlichen Confirmirt und bestättiget, daß Selbige in gegenwart H. XV.er Leiterspergers und H. Rth. Biloni als hierzu insonderheit Deputirten Commissariorum in hiesiger Contract: Stub solle enregistrirt Werden, und der Implorant sich allen in deren Ordnungen enthaltenen Clausulen Conditionen und Bedingnußen außer dem Einstandts Recht per Reuersales daselbst Zu submittiren schuldig seÿn. Obige herren Deputati seind auch den bescheid anzuzeigen denominirt worden.

Jacques Philippon et sa femme Elisabeth Vilain font baptiser des enfants à Strasbourg à partir de 1698.
Baptême, Saint-Louis (cath. p. 219) Hodie 19. Mensis Octobris anni 1698 Joachim filius Dni Jacobi philippon hic commorantis et Elizabethæ Vilen eius uxoris natus est die 20. baptizatus a me infra scripto. Patrinum habuit Dnum D. Joachim De Belleville Ducem hortarum urbe argentinensis, Matrinam vero Mariam Bouvier viduam Joannis Danielie Wirtz olim argentinæ Consulis (signé) Jouachim belleville, J Philippon, Marie Wurt (i 117)

Baptême, Saint-Louis (cath. p. 333) Hodie 4. Mensis Januarÿ Anni 1702 Agatha filia Jacobi Philippon et Elizabethæ Villain eius uxoris nata est die 25. baptizata a me infra scripto. Patrinum habuit Dnum Joachim De Belleville Ducem hortarum Præsidÿ Argentinensis, Matrinam vero dnamAgatham Rousselot uxorem Dni de Sy Milian& hic commorantis (i 175 – † 3 mai 1704 p 85 i 46)

Baptême, Saint-Louis (cath. p. 6) Hodie 15. Augustu anni 1706 Renatus Jacobus filius Jacobi Philippon hic commorantis et Elizabeth Villain eius uxoris natus est die 17. baptizatus a me infra scripto. Patrinum habuit Dnum Renatum Pin Quæstorem munitionum Alsatiarum, Matrinam vero Magdalenam Bernard filiam Dni Bernard Dno Intendanto asecretis* (i 6)

L’aide major Joachim de Belleville institue pour son héritière sa cousine Elisabeth Vilain, femme de Jacques Philippon
1716 (21.10.), Not. Humbourg (6 E 41, 38)
21 octobre, Testament – fut present en personne Sieur Joachim De Belleville, Ayde Major de Cette ville de Strasbourg y residant Paroisse de Saint Louis, parfaitement sain de Corps et d’esprit (…) lequel pour la bonne amitié qu’il a dit porter
à Dle Elisabeth Vilain Sa Cousine femme du Sieur Jacques Philipon, demeurant actuellement en cette dite Ville et Les recompenser des bons et agreables services qu’jls Luy ont rendu depuis environ vngt un ans et qu’ils sont en estat de Luy Continuer Cy après jusqu’à son deceds
a Reconnu et Confessé avoir par Ces présentes fait Donation pûre, simple et jrrévocable a ladite Dle Elisabeth Vilain sa Cousine, ses heritiers en Ligne directe et non à d’autres du Costé de son dit Marit, que en Cas de survivance a elle et a ses Enfans sera seulement usufruitier de cette donation (…)
Sçauoir 480 livres de rente Constituée au profit dudit sieur Donateur sur les Aydes et Gabelles de France par Contrat passé par Messieurs Les Prevost des Marchands et Eschevins de la ville de Paris pardevant M° Simon François Langlois et Marquis desnots Conseillers du Roi, Notaires Garde Nottes et Gardes Scel de Sa Majesté au Châtelet de Paris en datte du 18 octobre 1714 au principal de 12.000 livres

Sépulture, Saint-Louis (cath. p. 211)
Die 23. Aprilis anni 1717 mortuus est omnibus Ecclesiæ sacramentis munitus Dnus Joachim de Belleville aide maior huius Civitatis et sepultus est die 24. eiusdem mensis in Ecclesia nostrâ (i 112à

Le jardinier Jacques Philippon et Elisabeth Villain hypothèquent la maison au profit de Jean André Faull

1719 (29.7.), Chambre des Contrats, vol. 593 f° 389
Jacques Philippon manant et jardinier d’icy et Elisabeth Villaine assistée du Sr Jean Thomas Vaissart et Sr André Wachter deputés de la part du petit sénat
à Mr Jean André Faull 2000 livres tournois faisant 500 livres pfenning
hypothèquent leur maison de devant et de derrière avec tous ses droits appartenances scituée icy im Scharlachgäßel, d’un côté Mr de Maccau de l’autre Jean Teutsch marchand de vin derrière au jardin de Hetzel

Jacques Philippon et Elisabeth Villain constituent un titre clérical au profit de leur fils Joachim
1723 (19.8.), Not. Lhanneur de Chantelou (6 E 41, 978)
Titre presbytéral du 19 aoust 1723 – sont comparus En personne Sieur Jacques Philippon Et dem.lle Elisabeth Villain son Epouse de Luy duement autorisée à L’effet des p.ntes, Manans de Cette ville de Strasbourg, y demeurant près le Gouvernement, Lesquels de leur bon gré (…) pour la bonne Amitié qu’ils portent
à Joachim Philippon Leur fils, Et pour le desir Et affection qu’ils ont qu’il puisse parvenir aux saints ordres de prêtrise, selon Les statuts et ordonnances de L’Eglse Catholique Apostolique et Romaine, ont quitté, Ceddé et Baillé (…) par forme d’avance de droit successif pour son titre presbytéral,
Sçavoir la somme de 4000 Liures faisant le tiers de celle de 12.000 Liures produisant actuellement 300 livres de rente annuelle et perpetuelle Crée et Constituée sur l’hotel de ville de paris par Contrat passé devant Desnots et Langlois Notaires à paris le 18 octobre 1714 au profit de deffunt sieur Joachim de Belleville ayde Major de cette ville, Lesquels Contrat Et rente annuelle et perpetuelle de 300 livres appartiennent aux sieur et damlle Comparans Comme Etans les seuls heritiers dud. Deffunt sieur de Belleville (signé) Philippon, + Marque de dlle Elisabeth Villain

Notice sur Joachim Philippon dans le répertoire du clergé d’Ancien régime de Kammerer
(Kammerer n° 3882) Joachim Philippon ° 19.10.1698 Strasbourg St Louis de Jacques et Elisabeth Villen – ét. log. 6.1719 de Str. (UES 20) – ti. sac. 19.8.1723 par Jacques et Elisabeth Villain manants (6 E 41 978)
vic. Phalsbourg 26.2.1728 – 4.4.1730
c. La Petite Pierre 22.11.1729 (M Weiterswiller)
c. Vendenheim 8.12.1732 – 4.10.1742
c. Niederroedern 30.12.1742 – 3.9.1747 « retourné à Seltz trouvé mort le lendemain sans connaissance dans un précipice », lettre du suffragant 9.10.1747 (G 1945) – son p. Jacques † Fort Louis 17.2.1748)

Joachim Philippon loue au nom de son père la maison à François Arnaut Goujon au nom du bureau des logements militaires

1728 (18.3.), Chambre des Contrats, vol. 602 f° 112-v
H. Joachimus Philippon Priester Straßburger Diocoes und vicarius zu Pfaltzburg als bevollmächtigter seines vatters Jacques Philippon allhießigen Schirmers und vormahligen gärttners
in gegensein S.T. H. Frantz Arnold Goujon Ein und Zwantzigers und assessori beÿ hießigen Löbl. Einquartierungs Collegÿ, innahmen besagten Collegÿ
Eine Behausung bestehend in Vorder: und hinderhauß hoff und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden und rechten ahn dem Scharlachgäßlein, einseit ein eck ahne demselben anderseit neben H. Stättmeister von Hürttigheim hinten auff H. Ambtmann Kämpffers gartten – nichts davon als im Vordern hauß eine stiege hoch eine kleine Stueb Kammmer und Kuchen so der verlehner sich zu seinem gebrauch vorbehaltet ausgenommen – auff 6 nacheinander folgenden jahren anfangend von Annunciationis Mariæ fürwährenden jahrs – wobeÿ verglichen worden, daß entlehnende Einquartierungs: Stub währender lehnung Camin Bronnen und Secret auf ihre cösten säubern und ausführen zu laßen – um einen jährlichen Zinß nemlich 1000 gulden

Joachim Philippon hypothèque au nom de son père la maison au profit de (François) Œsinger, greffier de la Chambre des Contrats

1730 (3.2.), Chambre des Contrats, vol. 604 f° 41
H. Joachim Philippon Priester und Pfarrer zu Lützelstein Pfaltz Bürckenfeldischern herrschafft von hier gebürtig für sich selbst und als mandatarius seines vatters H. Jacque Philippon des hießigen schirmers
in gegensein H. Actuario Oeßinger J.U. Licentiati et cancellariæ Contractuum Actuarÿ – schuldig seÿen 125 pfund
unterpfand, eine behausung bestehend in Vorder und hinderhauß hoff und hoffstatt mit allen deren gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten alhier am Scharlachgäßlein ohnfern dem Gouvernement, einseit neben H. Stättmeister von hürtigheim anderseit ist ein Eck ahn ged. gäßlein hinten auff H. Ambtmann Kempffer

Joachim Philippon hypothèque au nom de son père la maison au profit d’Anne Marie Engelbach, veuve d’Elie Brackenhoffer

1730 (20.12.), Chambre des Contrats, vol. 604 f° 547
H. Joachim Philippon Priester und Pfarrer zu Lützelstein Pfaltz: Bürckenfeldischer herrschafft von hier gebürtig für sich selbst und als mandatarius seines vatters Jacob Philippon des Schirmers der sich anjetzo beÿ ged. seinem sohn zu Lützelstein auffhaltet
in gegensein S.T. Fr. Annæ Mariæ geb. Engelbachin weÿl. S.T. H. Eliæ Brackenhoffer gewesten Ammeisters und dreÿzehners hinterlassener Fr. Wittib geschwornen Curatoris S.T. H. Johann Bernhard Hennenberg, Fünffzehen secretarÿ – schuldig seÿen 200 pfund
unterpfand, Eine Behausung bestehend in vorder: und hinderhauß hoff und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten ahne dem scharlachgäßlein ohnfern dem Gouuernement einseit neben S.T. H. Frantz Joseph von hürtigheim Stättmeister und Fünffzehner anderseit ein eck ahne ged. Gäßlein hinten auff H. Ambtmann Kämpffer

Nouvelle hypothèque au profit de François Œsinger

1736 (27.9.), Chambre des Contrats, vol. 610 f° 813-v
H. Joachim Philippon Priester und Pfarrer zu Vendenheim für sich selbst und als gewalthaber seines vatters H. Jacques Philippon schirmers alhier so sich dermahlen beÿ seinem vorbemelten H. Sohn zu Vendenheim auffhaltet
in gegensein H. Franscisi Oesinger J.v.Lti. und C. Contr: actuarÿ – schuldig seÿen 375 pfund
unterpfand, Eine behausung bestehend in Vorder: und hinderhauß, hoff, hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ahne dem Scharlach gäßlein ohnfern dem Gouvernement, einseit neben S.T. H. Stättmeister von Hürtigheim anderseit neben ged. gäßlein hinten auff H. Ambttmann Kempffer

Joachim Philippon hypothèque au nom de son père la maison au profit de la Commanderie Saint-Jean

1738 (7.5.), Not. Laquiante (6 E 41, 992)
Obligation du 7° May 1738 – fut present le Sieur Jacques Philippon cy devant Bourgeois aud. Strasbourg demeurant actuellement et ordinairement à Vendenheim, par le Sr Joachim Philippon, son fils prestre Curé de Vendenheim fondé de procuration du 4 fevrier dernier (lequel a déclaré devoir)
à La Commanderie St Jean de cette ville, Ce acceptant par led° Notaire La somme de 450 Liures pour pareille qui luy a esté prestée et delivrée manuelement le 20 feurier dernier pour employer a ses besoins et necessités
hypothèque, deux maisons à luy appartenantes Scizes en Cetted° ville rüe ditte Scharlach gaß ainsi qu’elles luy ont esté adjugées par enchere en l’année 1718 et qu’elles se contiennent avec leurs appartenances et dépendances Monsieur François Joseph de Hurtigheim d’une part et Jeant Teütsch le marchand de vins d’autre part Par derrière N Hetels garthen et par devant Lad. rue de Scharlach gaß

Jacques Philippon meurt à Fort-Louis le 17 février 1748
Sépulture, Fort-Louis (cath.)
Anno domini 1748 die 17 mensis februarii mortuus est Jacobus Philippon pater Sni Joachimi Philippon defuncti parochi in Nider Rödern sacramentis pœnitentiæ Eucharistiæ et Extremæ unctionis munitus et die sequenti (…) sepultus est in Cœmeterio Ecclesiæ loci (i 24)

La maison diu jardinier Jacques Philippon est vendue par adjudication judiciaire à la poursuite de François Œsinger. L’acquéreur est le marchand de vins Jean Georges Hammerer.

1739 (26.11.), Chambre des Contrats, vol. 613 f° 586
Ganth kauff – Donnerstag d. 26. nov. 1739, In Sachen H. Dni Francisci Ösingers Contractuum Actuarÿ, Klägers C. Jacques Philippon den garttenmann Bek.
an H. Johann Georg Hammerer dem weinhändler
Ist deßen eigenthümlichen behausung, hoff und hoffstatt mit allen deren gebäuden, zugehörden und rechten ahne dem Scharlachgäßlein, einseit neben S.T. H. Stättmeister von Hürttigheim, anderseit neben weÿl. Johann Teutsch dem weinsticher zunfftbüttels, hinten auff H. Ambtmann Kempffer – um 1520 fl.

Les experts estiment la maison à 600 livres lors de l’inventaire dressé en 1742 après la mort d’Anne Chrétienne Hund, femme de Jean Georges Hammerer.
Jean Georges Hammerer vend en 1746 la maison pour 1100 livres à son voisin François Joseph de Hürtigheim (François Joseph de Mackau) qui la réunit à la sienne. Les deux maisons partagent la même destinée jusqu’en 1861.

1746 (28.6.), Chambre des Contrats, vol. 620 f° 481-v
H. Johann Georg Hammerer der weinhändler E.E. großen Raths alter beÿsitzer und deßen in erster Ehe mit weÿl. Fr. Christinæ geb. Hundin erzeugte 4 kinder Maria Helena, Maria Francisca, Frantz Antoni und Maria Elisabetha der Hammerer, deren vogt Johann Hebenstreit der hauptkandt beÿ E.E. Zunfft der Schmidt
dem hochwohlgebornen H. Frantz Joseph von Hürtigheim des Stättmeisters und XV. versteigerung
eine behausung, nebens gebäuden, hoff und hoffstatt mit allen deroselben begriffen, weithen, zugehörden und rechten ane dem Scharlachgäßlein, einseit neben dem H. Käuffer, anderseit neben weÿl. Johann Teutsch wittib und erben, hinten auff H. Ambtmann Kempffer – als ein am 26. Novembris 1739 ane der ganth ersteigtes guth – um 1100 pfund

François Joseph de Hürtigheim hypothèque la maison qu’il vient d’acquérir et celle dont il était déjà propriétaire au profit d’Anne Marie Richaut, veuve du commandant de bataillon Jacques Knopfflin

1746 (28.6.), Chambre des Contrats, vol. 620 f° 483
hochwohlgebornen H. Stättmeister und XV. Frantz Joseph von Hürtigheim
in gegensein Fr. Anne Marie geb. Richaut weÿl. H. Jacques Knopfflin gew. commandant eines Batalions unter dem Löbl. Schweitzer regiment Monin wittib, zu bezalung des kauffschillings hiernach beschriebener behausung, 1000 lb
unterpfand, eine anheute erkauffte behausung, nebens gebäu, hoff und hoffstatt ane dem Scharlachgäßlein, einseit neben dem H. Stättmr selbst, anderseit neben weÿl. Johann Teutsch wittib und erben hinten auff H. Ambtmann Kempffer
ferner eine behausung bestehend in vorder und hinderhauß, hoff und hoffstatt alhier ohnfern dem Gouvernement, einseit neben erstbeschriebenes hauß, anderseit neben H. Dr Gloxin, hinten auff vorgemelten H. Ambtmann Kempffer

Après avoir vendu en juin 1861 la maison du nord à Paul Cadé, Athénaïs Léopoldine Husson vend la maison située au sud au mois d’octobre suivant au menuisier Daniel Steurer et à sa femme Salomé Carlen pour 16 000 francs

1861 (3.10.), Victor Noetinger
Hypothèque de Strasbourg, Transcription reg. 870 (3021) n° 53 du 10 oct.
ont comparu Monsieur Félix Eléonore Langlois, propriétaire demeurant au Neuhoff banlieue de Strasbourg, agissant au nom et comme mandataire de Madame Athénaïs Léopoldine Husson, sans état, demeurant à Metz, épouse séparée quant aux biens de M. Edouard Henri Leandre de Bony de Lavergne, avocat et ancien négociant domicilié en ladite ville aux termes de sa procuration (…) lequel a par les présentes vendu (…)
à Monsieur Daniel Steurer, menuisier et sous son assistance et autorisation à Dame Salomé Carlen, son épouse demeurant ensemble à Strasbourg, impasse Sainte Elisabeth numéro un, acquéreurs solidaires, ci présents et acceptant
Désignation. Une maison d’habitation sise à Strasbourg rue de l’Ecarlate N° 3, composée de trois corps de bâtimens avec écurie, remises, cour, pompe, aisances et dépendances tenant d’un côté à la propriété des hospices, de l’autre à Monsieur Cadé cafetier et à Mademoiselle Ehrhard propriétaires d’une maison portant le même numéro que celle présentement vendue par devant la rue, par derrière Monsieur Hecht, ainsi que cet immeuble se poursuit et comporte (…) et même tous les objets mobiliers se trouvant actuellement dans les bâtiments et appartenant à la dame venderesse, notamment les fourneaux avec leurs tuyaux, pierres et cendriers, et les volets.
Origine de la propriété. L’immeuble vendu appartient à Mad° de Bony pour lui avoir été abandonné avec d’autres valeurs en remplissement de ses droits dans la succession de Madame Joséphine Elisabeth Marie Roget sa mère en son vivant veuve de M. Jean Baptiste Nicolas Léopold Husson, contrôleur des tabacs en retraite à Strasbourg aux termes de l’acte de liquidation et partage de ladite succession dressé par M° Victor Noetinger le 31 mai 1859. Il dépendait de la communauté de biens réduite aux acquêts qui a existé entre entre Monsieur et Madame Husson aux termes de leur contrat de mariage reçu par M° Pernet et son collègue, lors notaires à Metz le 9 mai 1807 pour avoir été acquis par Monsieur Husson avec la maison voisine de Marguerite Antoinette Victoire Fonrouge épouse de M. Joseph Peyrot, de Monsieur Valentin Juste Fortuné Fonrouge garde magasin des vivres, de Monsieur Antoine Jean Baptiste Fonrouge, élève en droit et consorts demeurant à Strasbourg, et héritiers sous le bénéfice d’inventaire de la succession de Madame Marie Salomé Victoire Clavey épouse en premières noces de Monsieur Raymond Antoine Jean Fonrouge, vivant directeur des vivres à Strasbourg, suivant adjudication tenue à l’audience des criées du tribunal civil séant à Strasbourg, en suite de surenchère du sixième le 6 août 1818, transcrite au bureau des hypothèques de ladite ville le 18 du même mois d’août volume 108 numéro 58. Mais il est devenu la propriété exclusive de Madame veuve Husson pour lui avoir été abandonné en paiement de ses reprises par les héritiers de son mari aux termes de l’inventaire dressé après le décès de ce dernier par M° Charles Noetinger le 14 décembre 1854. Dans un acte reçu par M° Lex lors notaire à Strasbourg le 30 décembre1820 et portant quittance de la presque totalité du prix de vente de Monsieur Husson il est dit que Madame Fonrouge née Clavey avait recueilli l’immeuble dont il s’agit dans la succession de Monsieur François Xavier Clavey son père vivant propriétaire à Strasbourg dont elle était l’unique héritière aux termes d’un acte de liquidation et de partage dressé par M° Laquiante alors notaire à Strasbourg le 10 juin 1807. Et que Monsieur Clavey l’avait acquis de Madame Marie Angélique Fitte de Soucy veuve de feu Monsieur Louis Léonore de Mackau de Hirtigheim vivant Stettmeister de la Ville de Strasbourg, suivant procès verbal d’adjudication sur saisie réelle dressé au Directoire du corps de la noblesse immédiate de la basse Alsace le 20 mai 1776.
Charges et conditions (…) Servitudes déclarées. D’un contrat reçu par M° Victor Noetinger le 27 juin dernier dont les acquéreurs déclarent avoir parfaite connaissance contenant vente par Madame de Bony à Monsieur Paul Cadé cafetier et à Mademoiselle Marie Anne Ehrhardt sans profession les deux demeurant à Strasbourg de la maison contiguë à celle présentement vendue et portant le même numéro est extrait littéralement ce qui suit au sujet des servitudes. I. au premier étage de celui du corps de bâtiments vendu se trouvant du côté de la propriété réservée par la Dame venderesse il se trouve établi des commodités donnant dans ladite propriété, commodités dont les conduits aboutissent à une fosse d’aisances creusée dans la cour réservée. II. au premier étage et au rez de chaussée du même corps de bâtiment se trouvent des jours ou ouvertures et deux portes donnant sur la propriété réservée. Ces servitudes ont donné lieu aux conventions et obligations suivantes entre les parties qui s’engagent à les exécuter poncuellement savoir En ce qui concerne les commodités, la Dame venderesse sera tenue de souffrir constamment telles qu’elles existent actuellement les commodités avec les conduits susmentionnés en faisant partie de l’immeuble vendu, elle devra permettre que les acquéreurs y fassent même par la propriété réservée toutes les réparations, améliorations et même reconstructions nécessaires ou utiles et qu’ils fassent écouler les produits et matières fétides provenant de leur maison dans la fosse d’aisances dont il a été parlé, moyennant quoi les produits et matières lui appartiendront exclusivement, sous la condition toutefois d’être seule chargée des frais de réparations et de reconstruction de la fosse. Les acquéreurs devront faire réparer à leurs frais chaque fois que cela sera nécessaire les commodités et conduits dont il s’agit.
En ce qui concerne les jours et portes. La Dame venderesse devra conserver les jours et ouvertures mentionnées plus haut tels qu’ils sont établis en ce moment. Elle ne pourra exiger qu’ils soient garnis d’autres barres ou treillis que de ceux y existant aujourd’hui, ni invoquer les articles 675 et suivants du code Napoléon pour demander des modifications à l’état actuel des choses. Elle fera murer à ses frais, dans le délai d’un mois à partir de ce jour, les deux portes dont il a été parlé, mais du côté de la maison réservée seulement, et de manière à ce que les escaliers des acquéreurs ne soient pas atteints.
Quant à acquéreurs, il ne pourront apporter aucune modification à l’état actuel des choses, en ce qui concerne les jours et ouvertures, ils n’auront que le droit d’y faire les réparations nécessaires à leurs frais. En ce qui concerne les eaux pluviales, la Dame venderesse sera tenue de souffrir que les eaux pluviales provenant de la maison présentement vendue s’écoulent sur sa propriété, contrairement aux dispositions de l’article 681 du code Napoléon. Elle ne pourra exiger que les acquéreurs établissent des chenaux le long des toits. – Prix 16.000 francs
acp 502 (3 Q 30 217) f° 85 du 5.10.

Daniel Steurer épouse en 1848 Salomé Karlen, originaire de Bouxwiller
Mariage, Strasbourg (n° 110) Du 30° jour du mois de mars 1848 à dix heures du matin. Acte de mariage de Jean Daniel Steurer, majeur d’ans, né en légitime mariage le 10 mars 1824 à Strasbourg, Menuisier, fils de David Steurer, Journalier et de Marie Salomé Gaertner, conjoints domiciliés en cette ville, ci présents et consentants
et Salomée Karlen, majeure d’ans, née en légitime mariage le 14 juin 1821 à Bouxwiller (Bas-Rhin) domiciliée à Strasbourg, fille de Philippe Karlen, cuvetier domicilié à Bouxwiller et de feu Christine Schmidt, décédée à Bouxwiller le 24 janvier 1833 (signé) Johann Daniel Steuer, Salome Karlen (i 22)

Registre de population, 600 MW 316 (1850 sqq)
Steurer, Daniel, Strasbourg 24, h.m., maître menuisier, luth., français, (à Str.) d.s.n
id. Karlen, Salomé, 22, f.m., sa femme, luth., français, (à Str.) 1840
id. Gustave, Strasbourg 53, g. son fils
id. Julie, 55, f. sa fille
Gaertner, Sophie, Strasbourg 37, f. servante – délogée hors la porte d’Austerlitz 5
Mathis, Edouard, Strasbourg 39, g. appr. menuisier
rue Ste Elisabeth 14 / 1 (délogé) 30 7.bre 1861)
Rue de l’Ecarlate 5

Daniel Steurer et Salomé Carlen vendent la maison aux Hospices civils en 1882.

1882 (29.6.), Strasbourg 1 (220), Not. Alfred Ritleng aîné n° 11.867
ist erschienen Frau Sarah Koch Wittwe des Herrn David Halbronn, Eigenthümerin wohnhaft in Strassburg, handelnd in der Eigenschaft als Spezial bevollmächtigte des Herrn Jean Daniel Steurer, Eigenthümer & der Frau Salomé Carlen dessen Ehefrau beisammen in Strassburg wohnhaft (welche erklärte zu verkaufen)
an den Civil-Hospizien der Stadt Strassburg, für welche hier gegenwärtig ist, stipulirt & annimmt Herr Julius Klein, Mitglied des Verwaltungsrathes der besagten Hospizien wohnhaft in Straßburg zu diesem Zwecke besonders delegirt auf Grund eines Beschlusses des Verwaltungsraths der besagten Hospizien unterm Datum am 7. Juni 1882
Ein zu Strassburg Scharlachgaße N° 5 gelegenes Wohnhaus bestehend aus drei an einander grenzenden Gebäude mit Stallung, Remise, Hof, Brunnen, Bequemlichkeiten & Dependenzien, grenzend einerseits an Besitzthum der Hospizien, anderseits an dasjenige des H. Cadé, hinten Herr Hecht, vornen die Scharlachgaß, das ganze von einer Oberfläche von ungefähr 280 Quadratmeter im Cataster eingetragen unter Section P N° 1343 und 1344 für eine Oberfläche von 250 Quadratmeter.
Im Verkaufe sind einbegriffen alle Gegenstände, welche ihrer Bestimmung gemäß als Immöbel anzusehen sind, sowie vier Oefen mit den Röhren, welche den Verkäufern angehören & ein eiserner Waschkessel.
Eigenthumsherkunft. Frau Halbronn erklärt daß die Eheleute Steurer dieses Immöbel erworben haben von Frau Athenais Leopoldine Husson in Metz wohnhaft, in Güter getrennte Ehefrau des Herrn Edouard Henri Leandre de Bony de Lavergne, Advokaten in Metz, auf Grund eines Vertrages errichtet vor Notar Noetingen zu Straßburg am 3. Oktober 1861 einregistrirt & im Hypothekenamte von Straßburg überschrieben am 10. des besagten Monats Band 870 N° 53 und von Amtswegen eingeschrieben Band 796 N° 32. Diese Erwerbung hatte statt um den Preis von 16.000 Franken oder 12.800 Mark (…). Besagtes Immöbel wurde der Frau de Bony zugetheilt im Nachlasse ihrer Mutter der Frau Josephine Elisabeth Marie Roger bei Leben Wittwe des Hn Jean Baptiste Nicolas Leopold Husson von Straßburg, auf Grund eines Liquidation und Theilungsact errichtet vor Notar Victor Noetinger zu Straßburg am 14. und 31. Mai 1859. Dasselbe hieng von den zwischen den Eheleuten Husson bestandenen Gütergemeinschaft ab, auf Grund ihres Ehevertrags errichtet vor Notar Pernet in Metz am 9. Mai 1807, wurde während derselben erworben von Frau Marguerite Antoinette Victoire Fonrouge, von H. Antoinette [si] Jean Baptiste Louis Fonrouge & Consorten von Straßburg, benefiziererben des Nachlasses der Frau Marie Salomé Victoire Clavey, Ehegattin in erster Ehe von Herrn Raymond Antoine Jean Fonrouge von Straßburg, Zufolge Versteigerungsurtheils des Civilgerichts von Straßburg & einer Versteigerung auf Notaract vom 6. August 1818, am Hypothekenamte von Straßburg überschrieben am 18. August nachher Band 108 N° 58. Dasselbe wurde aber das alleinige Eigenthum der Frau Wittwe Husson indem es ihr zugewiesen wurde für Ersatz* ihrer Forderungen durch den Erben ihres Ehemanns, auf Grund des nach seinem tode durch Notar Charles Noetinger zu Strassburg am 14. Dezember 1874 errichteten enregistrirten Inventars. In einem vor Notar Lex zu Straßburg am 30. Dezember 1820 errichteten Akte ist gesagt daß Frau Fonrouge geborene Clavey besagtes Immöbel im Nachlass ihres Vaters H François Xavier Clavey von Straßburg, deßen einzige Erbin Sie war ererbt hat, auf Grund einer Liquidations und Theilungs actes errichtet vor Notar Laquiante zu Straßburg am 6. Juni 1807, Und daß Herr Clavey dassselbe erworben hatte auf Grund einer Versteigerung auf Pfändung errichtet am Directoire du corps de la noblesse immédiate de la basse Alsace am 20. Mai 1776.
Hypothekarische Lage (…) Bedingungen des Verkaufes (…) Bezüglich der dienstbarkeiten erklärt Frau Halbronn, daß solche bestehen zu Gunsten des H. Cadé eines der Nachbaren für die Wasserleitung & die Ableitung des Abtritts, welche übrigens in den Eigenthumstitel der Verkäufer bezeichnet sind und noch Solche in betreff der existirenden Fenster. Frau Halbronn erklärt, daß in dem verkauften Hause keine Miethverträge bestehen (…) Preis 28.000 Mark oder 35.000 Franken
acp 727 (3 Q 30 442) f° 69 du 29.6.


Les Maisons de Strasbourg sont présentées à l’aide de Word Press.