5, quai Charles Altorffer


Quai Charles Altorffer n° 5 – I 286 (Blondel) P 382 puis P 52 (1872) section 49 parcelle 5 (cadastre)

Charles Altorffer 5 (juin 2015)Charles Altorffer 4-5 (1003 W 2, 772)
Les maisons 5 et 6 en juin 2015
Les maisons 4 et 5 vers 1942 (AMS, cote 1003 W 2, n° 772)

La Haute Ecole vend en 1625 à l’armurier et fondeur Pierre Speck 500 livres la maison et la mitoyenneté du mur vers le jardin de la chapelle des Augustins qui la jouxte d’un côté, les deux autres côtés donnant sur des terrains de la commanderie Saint-Jean. La maison comprend d’après l’estimation de 1762 un bâtiment avant et un bâtiment arrière, une cave solivée et un puits. On y fait des transformations qui en augmentent notamment la valeur d’environ 300 livres strasbourgeoises. Les propriétaires au XVIII° siècle sont un emballeur à la halle, un journalier, des maîtres maçons et maître paveur, un tisserand et un horloger.

100 Elévations a-i
Elévations pour le plan-relief de 1830, îlot 100

L’Atlas des alignements (clos en 1829) signale un rez-de-chaussée et deux étages en bois en médiocre état. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830 (1), la façade sur rue se trouve entre les repères (e) et (f) : au rez-de-chaussée une porte et une fenêtre de chaque côté, à chacun des deux étages trois fenêtres. La maison est peinte en gris plâtre. Autour de la cour B’, on voit l’arrière (2-3) de la façade sur rue, le bâtiment (4-1) à un étage au fond de la cour limitée par les murs de clôture (3-4) au sud et (1-2) au nord.

100 Cour B'Charles Altorffer 5, 1910
Plan-relief, cour B’ – Elévation avant transformation du rez-de-chaussée en 1910 (dossier de la Police du Bâtiment)
Les ouvertures du rez-de-chaussée sont réparties comme en 1830

Le cadastre signale en 1877 un agrandissement qui porte à trois le nombre des étages, ce qui correspond à l’aspect actuel. Le propriétaire Frédéric Mœbs fait transformer en 1910 le rez-de-chaussée en local commercial et installer des cabinets d’aisance à chacun de ces niveaux. Le bombardement du 25 septembre 1944 endommage fortement le bâtiment.

août 2015

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1625 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date donnée par les registres du cadastre.

Haute Ecole
1625 v Pierre Speck, armurier et fondeur, et (1617) Marthe Elchinger – luthériens
Jean Baur et Anne Schott d’Ittenheim
1660 v Marguerite Voltz femme (1642) du jardinier Thiébaut Jud – luthériens
1668 v Thomas Hatt, emballeur à la halle, et (1660) Catherine Reibel – luthériens
1712* h Jean Hatt, journalier, et (1711) Marie Hügel – luthériens
1734 v Philippe Kieffer, maître maçon, et (1732) Anne Salomé Bœgner – luthériens
1740 v Jean Georges Pressel, paveur, et (1722) Marie Marguerite Bœgner – luthériens
1767 v Michel Hatzung, maître maçon, et (1741) Marie Salomé Hügel – luthériens
782 v Jean Georges Heinrich, tisserand, et (1775) Marguerite Barbe Fegers – luthériens
1791 adj Jean Philippe Maybaum, horloger, et (1751) Marie Ursule Jost – luthériens
1795 v Conrad Neiss, compagnon maçon puis cabaretier, et (1780) Barbe Riebel – luthériens
1798 v Marie Ursule Jost veuve de Jean Philippe Maybaum (supra)
1812 v Marie Ursule Zanotta et (1836) l’huissier François Xavier Léger Billaudet
puis l’héritière testamentaire Marie Anne Wurtz
1854 v Charles Seyder, boucher, et (1845) Catherine Roser
1874* Barbe Ruff veuve d’Abraham Gross
1892* Jean Baptiste Charles Christoph et sa femme
1896 v Frédéric Mœbs, rentier au Neudorf
1911* Georges Gebhardt et sa femme

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 300 livres en 1710, 350 livres en 1739, 400 livres en 1753, 350 livres en 1763 et 200 livres en 1781

(1765, Liste Blondel) I 286, la veuve de George Brenel [sic, pour Bressel, Pressel]
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Hatzon, 3 toises, 3 pieds et 7 pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre) P 382, Billaudet, François Xavier, huissier – maison, sol – 0,81 are

Locations

1753, Joseph Kaltner, maître maçon

Localisation sur le plan Blondel (1765)

Préposés aux affaires foncières (Bauherren)

1781, Préposés aux affaires foncières (VII 1419)
Michel Hatzung est autorisé à réparer le crépi de ses deux maisons rue Saint-Jean

(f° 307) Sambstags den 3.t Novembris 1781. H. Michael Hatzung Maurer – Mr Georg Scherb, der Maurer, nôe. H. Michael Hatzung, des Maurers, bittet zu erlauben ane deßen zweÿ häusern, ane der Johannis Gaß gelegen, den bestich ausbeßern zu laßen. Erkannt, Willfahrt.

Description de la maison

  • 1710 (billet d’estimation traduit) La maison comprend une écurie, une cave solivée et une cour, estimée avec toutes ses appartenances et dépendances à la somme de 600 florins
  • 1753 (billet d’estimation traduit) La maison comprend plusieurs petits poêles, vestibule, cuisine, chambres, le vieux comble est couvert de tuiles plates, il y a aussi une cave solivée, une petite cour et un puits, le tout estimé avec toutes ses appartenances et dépendances à la somme de 800 florins
  • 1763 (billet d’estimation traduit) La maison comprend un bâtiment avant et un bâtiment arrière où se trouvent trois poêles, trois cuisines et plusieurs cabinets, le comble est couvert de tuiles plates, il y a aussi une cave solivée, une cour et un puits, le tout estimé avec toutes ses appartenances et dépendances à la somme de 700 florins
  • 1781 (billet d’estimation traduit) La maison comprend trois poêles, trois cuisines et plusieurs cabinets, le comble est couvert de tuiles plates, il y a aussi une cave solivée, une cour et un puits, le tout estimé avec toutes ses appartenances et dépendances à la somme de 450 florins

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

1° arrondissement ou Canton ouest – Rue St Jean

nouveau N° / ancien N° : 6 / 18
Zannota
Rez de chaussée et 2 étages en bois médiocre état
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 28 f° 18 case 1

Billaudet François Xavier huissier
Wurtz Marie Anne, rue St Jean 18
1855 Seyder, Charles, Boucher

P 382, maison & cour, sol, Rue St Jean
Contenance : 0,81
Revenu total : 72,42 (72 et 0,42)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 23 / 18
fenêtres du 3° et au-dessus :

Cadastre napoléonien, registre 22 f° 26 case 2

Seyder, Charles, boucher
1874 Gross Abraham Wittwe Barbara geb. Ruff in Str.

P 382, maison, sol, quai de l’Abattoir
Contenance : 0,81
Revenu total : 72,42 (72 et 0,42)
Folio de provenance : (18)
Folio de destination :
Année d’entrée :
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 23
fenêtres du 3° et au-dessus :

Cadastre napoléonien, registre 24 f° 32 case 2

Gross Abraham Wittwe geb. Ruff Barbara
Subst. 92/93 Christoph Johann Baptist Karl die Eheleute
Subst. 98/99 Moebs Friderich, Rentner in Neudorf

P 52, Haus, Hofraum, Schlachthausstaden 5
Contenance : 0,81
Revenu total : 72,42 (72 et 0,42)
Folio de provenance :
Folio de destination : 32-II, Vergröß.
Année d’entrée :
Année de sortie : 1880
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 23 / 18
fenêtres du 3° et au-dessus :

P 52, Haus
Revenu total : 157,42 (157 et 0,42)
Folio de provenance : 32-II, Vergröß.
Folio de destination : Gb
Année d’entrée : 1880
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 27 / 22
fenêtres du 3° et au-dessus : 13 / 10

Jahrgang 1880, Zugang – Gross Abraham We. f° 32-II, P 52, maison, Reinertrag 157, Vergrößerung, vollendet 1877, steuerbar 1880, besteuert 1880
Abgang – Gross Abraham We. f° 32-II, P 52, maison, Reinertrag 72, Vergrößerung 1877, Zeit 1880

Cadastre allemand, registre 31 p. 236 case 3

Parcelle, section 49, n° 5 – autrefois P 52
Canton : Schlachthausstaden Haus N° 5
Désignation : Hf, Whs – sol, maison
Contenance : 0,84
Revenu : 1100 – 1460 – 1900
Remarques : 1911 Umbau

(Propriétaire), compte 2971
Moebs Fridrich
1911 Gebhardt Georg und Ehefr. / veuve

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton I, Rue 5, Rue de St Jean (p. 4)
(maison n°) 18

Pr. Henri, George, Tisserand – Drappiers
loc. Strähling, Barbe, veuve Mde. – Miroir
loc. Eckert, Henri, Invalide – Privilég.
loc. Wegard, M. Therèse
loc. (-) loge une femme
loc. Ackermann, Michel, journalier
loc. (-) loge la sœur de sa mère
loc. (-) et son frère

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Schlachthausstaden (Seite 150)

(Haus Nr.) 5
Bergmann, Kaminfegermeister. 01
Grosskreuz, Schutzm. 2
Jacob, Buchhalter. 3

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 924 W 200)

Quai de l’Abattoir 5, Quai Charles Altorffer (924 W 200) 1895-1996

Le propriétaire Frédéric Mœbs fait transformer en 1910 le rez-de-chaussée en local commercial et installer des cabinets d’aisance au rez-de-chaussée, aux premier, deuxième et troisième étages. Le bombardement du 25 septembre 1944 endommage fortement le bâtiment.
Le local commercial est occupé par le marchand de fromage Georges Gebhardt (1911) puis (1937) Frères Gebhardt. On y trouve en 1966 le magasin Au Palais du confort, la société Sol Discount (1973-1977), l’encadreur Roland Antoni (1977-1980), les magasins de vêtements Lord Shiva (1980) puis Nepsy (1986), la société Imprim Express (1987) puis Express Location Particuliers (1994).

Sommaire
  • 1895 – La Police du Bâtiment demande au propriétaire, M. Christoph, demeurant 15, rue des Mineurs, de se conformer au nouveau règlement en supprimant les deux volets du rez-de-chaussée qui s’ouvrent vers la voie publique – Rappel, 1897 – La Police du Bâtiment note en 1898 que la maison a été vendue depuis deux ans à Frédéric Mœbs, demeurant 10.a chemin du Heyritz au Neudorf – Travaux terminés, décembre 1899
  • 1902 – La Police du Bâtiment demande au maître ramoneur Théodore Bergmann de ravaler la façade. Le propriétaire Mœbs demande un délai qui lui est accordé – Travaux terminés, juin 1903
  • 1910 – L’entrepreneur en bâtiment H. Mohler (9.b, chemin du Heiritz) demande l’autorisation d’occuper le trottoir pour transformer le rez-de-chaussée du 5, quai de l’Abattoir – Autorisation – Travaux terminés, mars 1910
    1910 – Le même demande au nom du rentier Mœbs l’autorisation de transformer le rez-de-chaussée en local commercial et d’installer des cabinets d’aisance au rez-de-chaussée, aux premier, deuxième et troisième étages. Le Service d’architecture n’a pas d’objection, la façade se trouve 0,40 mètre en arrière de l’alignement légal – Autorisation de faire les travaux – La Police du Bâtiment demande de prouver la résistance des piliers en fer – Planche de plans et d’élévations – Calcul statique signé par l’entrepreneur H. Mohler, calcul statique rectifié – Règlement de droits pour 1) quatre piliers, 2) trois ouvertures dans un local commercial, 3) une porte, 4) une fermeture de local commercial, 5) deux soupiraux, 6) travaux intérieurs – Les travaux commencent fin janvier, les aménagements intérieurs sont terminés, mars 1910
  • 1911 (mars) – Le marchand de fromage en gros G. Gebhardt demande l’autorisation de poser une enseigne perpendiculaire lumineuse – Maquette – Autorisation – L’enseigne est posée
    1911 (mai) – Le même demande l’autorisation de poser un store de 2,40 mètres de large – Autorisation – La Police du Bâtiment constate que sa hauteur n’est pas réglementaire puisqu’il ne se trouve qu’à 2,10 mètres du sol au lieu de 2,20 mètres – Echange de courrier entre Gebhard et la Police du Bâtiment – Le store est posé selon le règlement, avril 1912.
  • 1916 – Rapport de la Commission des logements militaires. Remarque sur l’écoulement des eaux du magasin
  • 1937 – La fromagerie Frères Gebhardt, successeurs de Georges Gebhardt, demande l’autorisation de poser une enseigne publicitaire au premier étage – Autorisation, l’enseigne est déjà posée
  • 1944 – Accord d’installer un dépôt de lait
  • 1945 – Certificats de sinistré accordés à René Gebhardt (2° étage) et Georges Gebhardt (3° étage). Le bombardement du 25 septembre 1944 a fortement endommagé le bâtiment
  • 1966 (septembre) – La Police du Bâtiment constate que l’exploitant du magasin Au Palais du confort a posé sans autorisation une enseigne en caisson – Daniel Bigard dépose une demande – Autorisation
  • 1973 – La société Sol Discount demande l’autorisation de poser une enseigne selon le dessin de la société Méon-Néon (19, rue de la Gare à Schiltigheim) – Autorisation
  • 1969 – La Police du Bâtiment demande au propriétaire, les veuves Gebhard, de faire ravaler la façade. Elles font observer que les bâtiments voisins n° 3 et 4 seront prochainement démolis. La Police du Bâtiment accorde un délai jusqu’à la fin des travaux. Les démolitions sont terminées en novembre 1970, la reconstruction terminée en juin 1972. Le ravalement aura lieu courant 1973 après que le litige qui oppose la S.C.I. Centre Gare et le propriétaire de la maison aura été réglé
    1973 – L’entreprise de peinture Zeder (19, rue du Tour à Bischheim) est autorisée à poser un échafaudage sur la voie publique – Le ravalement est terminé, octobre 1973
  • 1977 – La société Sol Discount (2.a quai du Canal à Saverne) informe la Police du Bâtiment qu’elle a cessé d’exploiter le local 5, quai Charles Altorffer – Le droit d’enseigne non réglé est passé en non-valeur en 1981
    1977 – La Police du Bâtiment constate que Roland Antoni (encadrement, vitraux) a posé sans autorisation une enseigne lumineuse – Demande – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis défavorable pour l’enseigne déjà posée – Refus – Nouveau projet élaboré en accord avec l’architecte des Bâtiments de France – Autorisation
    1980 – Roland Antoni qui a vendu le magasin retire son enseigne
  • 1980 – Le propriétaire Gebhard autorise Canabady Sawmynaden à poser une enseigne lumineuse – Demande de poser une enseigne au libellé Lord Shiva Boutique – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis défavorable – Il n’y a pas de nouveau projet
  • 1986 – Le propriétaire Gebhard autorise l’exploitant de la boutique Nepsy (vêtements de sport) à poser une enseigne lumineuse – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis défavorable en conseillant des lettres isolées
    1987 – La Police du Bâtiment constate que la boutique Nepsy a posé sans autorisation deux enseignes en panneau
    1987 (décembre) – La Police du Bâtiment constate que l’exploitant d’Imprim Express a posé sans autorisation une enseigne lumineuse – M. Di Ruzza dépose une demande – Photographie – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis défavorable
  • 1989 – La Police du Bâtiment constate que le propriétaire Georges Gebhard a posé sans autorisation des menuiseries en matériau synthétique
  • 1994 – L’exploitant de la société Express Location Particuliers a posé une enseigne en panneau – Photographie

Relevé d’actes

La Haute Ecole vend la maison 500 livres à l’armurier et fondeur Pierre Speck. Elle jouxte d’un côté une maison de la commanderie Saint-Jean, à l’arrière un jardin à la même commanderie et de l’autre côté un jardin de la Haute Ecole dépendant de la chapelle des Augustins. Le vendeur accorde à l’acheteur la mitoyenneté du mur vers la chapelle. La vente figure parmi les titres de la maison à l’inventaire de 1781

1625 (31. Dec.), Chambre des Contrats, vol. 455 f° 555
(Prot. fol. 384) Erschienen Elias Mentelius Alß Schaffner der Schulen alhie Zu Straßb., bekandte
in gegensein Peter Specken der Statt Str. Büchsenmeisters und Rothgüßer auch burgers alhie, daß er Mertelius in Schaffners weÿß, auch (wie er sagte) insonderheit mit vorher gehenden guthen wißen vnd v.willig. der Gestrengen, Edlen, Ehrenuesten, Fürsichtigen und wohlweisen herrn Bernhard von Kageneckh Alten Stettmeisters, H Peter Storcken Alrten Ammeisters und H Frantz Rudolph Ingold. xiii. alß Scholarchen (verkaufft)
Eine Behausung sampt deren hoffstatt, höfflin, Bronnen und allen anderen gerechtigkeit & alhie vorm Zollthor in S. Johanns Gaßen, neben einer Zu S. Johann alhie gehörigen behausung, welche der Zeit Andreß Düringer bewohnt, und 2 seit neben einem gärtlin, so der Augustiner Capellen daselbsten und anietzo auch der Schulen zuständig, hind. vff ein gärtlin, so auch Zu S. Johann gehörig – per 500 Pfund [in margine :] Inchoat in Prot. fol: 385
Dabeÿ ist ihme dem Käuffern von den H Scholarchen verwilligt und Zugesagt worden, obwohl die Maur, so obberüert Zu der Augustiner Capell gehörig gärtlin, und diß ietz erkaufft. hauß scheidet, mehrbesagter Capellen allein eigenthümlich zuständig, daß doch angeregte Maur zwischen ihme dem Käuffern und den Verkäuffern fürohin gemein sein, und Jedem theil daran daß halb zustehen soll – Geschehen den Letsten x.bris Anno 1625.

Originaire de Dönitz dans la pays de Michelsberg, Pierre Speck épouse en 1617 Marthe Elchinger, fille d’un employé au chantier des charpentiers, qui est enceinte
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. p. 283)
1617. Dom. 20. post Trinit. 2. Novemb. Peter Speck von denitz im land zu Mechelburg bestelter buchsenmeist., Martha, Hanß Elchingers des Sochs auf dem Zimmerhof Tochter. Sie ist schwanger gang. Eingesegnet im frühgebet im schleÿer Zinst. den 1. Novemb. (i 146)

Pierre Speck devient bourgeois quelques mois plus tard, il est tributaire chez les maréchaux
1618, 4° Livre de bourgeoisie p. 1
Peter Speckh der Buchßenmeister und Rechtgüeßer Von Denuts Auß dem Landt Mehelburg Empfahet d. Burgerrecht von Martha, hanß Elchingers deß Sechß Auf dem Zümmerhoff dochter vnd Wüll Zu den Schmiden dienen Actum den 27. Julÿ An. 1618

Jean Baur et Anne Schott d’Ittenheim vendent la maison à Marguerite Voltz femme du jardinier Thiébaut Jud en paiement de capitaux

1660 (8. Sept.), Chambre des Contrats, vol. 525 f° 807
(Prot. fol. 68) Erschienen hannß Baur, genannt Briccÿ Sohn, von Itenheim und Anna sein Eheweib, Vnd Sie Anna mit beÿstand Jacob Schotten Schultheiß. Zu Klein Franckhenheim und Anthoni Schotten von Hürtigheim ihrer eheleiblich. Gebrüd.
in gegensein diebold Jud. Gartners und. Wagner alß Ehevogt Margarethæ Voltzin – für die Jenige 50. lib Capital und 50. lib davon hind.ständig. Interesse aus der am 24. april a° 1637 in d. Cancelleÿ Contract stuben vffgerichteter obligation, bekantlich schuld (…) cedirt und übergeben haben
hauß, hoffstatt, Stallung mit allen deren Gebäwen, Begriffen, Recht. und Zugehördten, in der Vorstatt und. wagnern in St. Johanns Gaß. Zwisch. häußern St. Johanns Orden gehörig, hind. vff selbig. Ordens Speich. stoßend gelegen, so umb 40. fl. straßb. Wehr. Capital, und ohngefährdt 9. fl. davon verfallene Zinnß der hoh. Schulen, Item umb 50 fl. besagter wehr. Capital und 11 lib. 5 ß Zinnß und Uncosten obgemeltem Diebolt Jud. item umb 15. lib. schirmgelt dißer Statt verhafftet,
So dann 20. lib welche obgedachte Jacob und Anthoni der Schotten Zusampt Weÿl. hannß Schotten geweßenen Schultheißen Zu Hurtigheim nunmehr seel. hinderlaßen Erben vff ihrer in oberwehnter Vorstatt beÿm tieffen hoff, einseit neben David Voltz dem Garttnern anderseit neben Thoman Deublen dem Kübler gelegener Behaußung schuldig

Thiébaut Jud épouse en 1642 Marguerite Voltz, fille d’un assesseur au Grand Sénat : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration
Copia Eheberedung – zwischen dem Ehrsamen Diebold Juden dem Ledigen Garttner Weÿl. deß Ehrenhafften Dieboldt Juden Garttners under Wagnern burgers Zue Straßburg seel. hinderlaßenem Ehelichem Sohn alß del Hochzeiter ahne einem, So dann der Ehren undt Tugendsamen Jungfrawen Margarethæ deß Ehrenvest undt Weißen Hn: Hanß Voltzen, Althen Großen Raths Verwanth. Eheleiblichen Tochter alß der Hochzeiterin am andern Theÿl – So beschehen in der heÿligen Reichs freÿen Statt Straßburg vff der Garttner vnder Wagner Zunfft Stub Zinnßtags den 12. Aprilis Anno 1642. Paulus Seelig, Notarius juratus

Mariage, Sainte-Aurélie (luth. f° 116, n° 10)
1642. Dom. Jub., Maj., Thiebold Jud der gartner Thiebold Juden des gartners Sohn, J. Margreth H Hanß Voltzen eines Ehrsamen Raths beÿsitzers und Kirchenpflegers tocht. (i 61)

Thiébaut Judt meurt en 1687 en délaissant deux filles. La masse propre à la veuve est de 3 697 livres, celle des héritiers de 1 793 livres. L’actif de la succession s’élève à 4617 livres, le passif à 3 168 livres.
1684 (10.4.), Me Marbach (Jean Frédéric, 32 Not 2) n° 28
Inventarium undt Beschreibung aller Haab, Nahrung und Güettere, ligend: und vahrender, lehen und eÿgener, verändert: und unveränderter, Keinerleÿ davon außgenommen noch hinder gesetzt, So weÿland der Ehrenhaffte Herr Diebold Judt der älter geweßener Garttner Under wagnern und burger alhie Zue Straßburg nunmehr seeliger, nach seinem donnerstags den 17.ten Februarÿ dießes fortlauffenden 1687.ten Jahrs beschehenen tödlichem albeliben Verlaßen, welche auf ansuchen erfordern und begehren der Ehren und tugendsahmen Barbaræ Juden deß Ehrenhafften herrn Georg Hetzels gärbers und burgers alhie Zue Straßburg haußfrauen, beÿständlich besagts Ihres Ehemanns, ferner Aureliæ Judin deß Ehrengeachten Michael Voltzen deß Jüngern garttners vnderwagner, und burgers Zue Straßburg Ehefrauw, mit beÿstand besagts Ihres haußwürths deß abgeleibten herrn seeligen mit hernach gemelter seiner gewesenen haußfrn. und nunmehr hinderlaßenen wittib ehelich erziehlten Zween döchter und nunmehr deßelben ab intestato nechster Erben, Jeder Zuem halben theÿl berührend ersucht und befunden, durch die tugendsahme Fraun Margaretham Voltzin die hinderbliebene Wittib wie auch verstorbenen seeligen döchter und dero Ehemännern, auff vorherbeschehene errinerung (…) geäugt und gezeigt – beschehen Inn wohlermelter St. Str: Montags den 10.ten Aprilis St: novi Anno 1684.

Eÿgenthumb ahne Häußern. (W.) Item haß hoff hoffstatt und Stallung
Inn der Vorstatt Straßburg vnderwagnern beÿ der mählwaag (…)
(E.) Item den halben theÿl ahne hauß
Inn der St. Str. auch dero Vorstatt außerhalb deß Speÿrthors ahne der Neüen Zeilen (…)
Forma Hujus Inventarÿ. Copia der Heüraths abrede
Der Frauw assembl unverändert Guth, haußrath 69, Silber geschirr und geschmeÿd 6, Guldene Ring 7, baarschafft 293, Pfenningzinß hauptgüetter 132, Eÿgenthumb Einer behaußung 225, Eÿgenthumb ligender veldgüett. 815, beßerung ane lehengüttern 76, Schulden 50, Ergäntzung (1576, Abzug 55, verbleibt) 1520, Summa summarum 3697 lb
Hierauff wird nun der Erben unverändert Nahrung beschrieben, hausrath 96, Silber geschirr und geschmeÿd 20, Guldene Ring 8, Pfenningzinß hauptgüetter 52, Jährliche Fruchtgültten 15, Eÿgenthumb Einer behaußung 275, Eÿgenthumb ligender veldgüetter 520, beßerung ane lehengüttern 41, Ergäntzung (1003, Abzug 163, verbleibt) 839, Summa summarum 1868 lb – Schulden 25, Nach deren Abzug 1793 lb
Hierauff würd Endlichen auch die gemein verändert und theÿlbare Nahrung beschrieben, hausrath 94, Wein und lährer Vaß 116, Früchten auff der Casten 149, blumen auff den velde 39, Vÿhe 50, Schiff und geschirr 15, hanff 42, heüw, Strohe und bersten 8, Tünchung 3, Silber geschirr und geschmeÿd 8, baarschafft 543, Pfenningzinß hauptgüttern 3092, Eÿgenthumb ligender veldgüett. 80, beßerung ane Einem lehenguth 2, Schulden Ins Erbe 372, Summa summarum 4617 lb – Schulden 3168, Nach deren Abzug 1438 lb – Summa Finalis 6939 lb
Ergäntzung der Fr. Wittib für unverändert Inn Ehestand gebrachten und darin Ererbt, aber anietzo alienirt und nicht mehr vorhandenen guths. Auß dem durch weÿland H. Notarium Paulum Seelig den 6. Junii A° 1637. auffgerichtet und gefertigten Theÿregister, welches besagt Waß Jungfern Margaretha Voltzin der nunmahlige wittib Inn abtheÿlung Frauen Annæ Schöttin herrn hanß Voltzen gewesenen alten Großen Raths Verwanthen und burgers alhier Zue Straßburg ehelich geweßener haußfr. Ihrer geliebten Mutter seelig Verlassenschafft Erblich Zuegefallen, gezogen
Auß dem durch weÿland herrn Notm. Johann Thoman Tromern den 10. Martÿ A° 1660. gefertigten theÿl Register, welches weißung thur, waß frn. Margarethæ Voltzin der wittib Inn Abtheilung Weÿl. H Hanß Voltzen alten beÿsitzern E. E. großen Raths Ihres geliebten Vatters seeligen Verlassenschafft Erblich Zu und angefallen
Ergäntzung der Erben für unverändert in Ehestand gebrachten und Ererbten aber aietzo manglend, befundenen guths, Auß der, durch weÿland Herrn Hanß Hügeln geweßenen garttners und wagnern und burgern alhier Zu Straßburg deß abgeleibten seeligen und seiner noch lebenden Schwester Margarethæ Judin geweßenen Vogten gethanen vom 7. 7.bris A° 1639 biß den 14. Martÿ 1642. besagenden Rechnung gezogen
Vermög deß über weÿland Herrn Hannß Riehlen gewesenen XV.ers deß bestendigen Regiments und deren gewesenen haußfrawen der auch weÿland Frawen Margarethæ von Fridolßheim deß abgeleibten Herrn Stieffvatters und Nechten Mutter seeligen durch weÿl. H Notm. Johann Thoman Tromern den 10. Aprilis A° 1671. gefertigt
Copia Eheberedung – zwischen dem Ehrsamen Diebold Juden dem Ledigen Garttner Weÿl. deß Ehrenhafften Dieboldt Juden Garttners under Wagnern burgers Zue Straßburg seel. hinderlaßenem Ehelichem Sohn alß del Hochzeiter ahne einem, So dann der Ehren undt Tugendsamen Jungfrawen Margarethæ deß Ehrenvest undt Weißen Hn: Hanß Voltzen, Althen Großen Raths Verwanth. Eheleiblichen Tochter alß der Hochzeiterin am andern Theÿl – So beschehen in der heÿligen Reichs freÿen Statt Straßburg vff der Garttner vnder Wagner Zunfft Stub Zinnßtags den 12. Aprilis Anno 1642. Paulus Seelig, Notarius juratus

Marguerite femme de Thiébaut Jud vend 167 livres la maison à Thomas Hatt, emballeur à la halle, et à sa femme Catherine

1668 (17. Xbr), Chambre des Contrats, vol. 535 f° 683
(Prot. fol. 41. fac. 2.) Erschienen Margaretha Diebold Juden Gartners und.wagner eheliche haußfrau, mit assistentz erstermelts ihres Ehevogts
in gegensein Thoman Hatten deß Spanners im Kauffhauß und Catharina seines Eheweibs
hauß hoffstatt höfflin Stallung mit allen deren Gebäwen, Begriffen, Zugehördten und Gerechtigkeiten in Vorstatt und. wagnern in St. Johanns Gaßen, zwischen häußern dem Ord. St. Johann Zum grünen wörth gehörig, hinden uff dißes Ordens Speich. stoßend gelegen – umb 335. fl.

Originaire d’Eckwersheim, le journalier Thomas Hatt épouse en 1660 Catherine Reibel, fille de jardinier, et devient bourgeois
Mariage, Sainte-Aurélie (luth. f° 139) Anno 1660, Dienst. den 20.ten 9.bris, Zu St. Aurelien. Thoman Hatt von Eckwersheim, Jacob Hatten des bauren von Eckwersheim Sohn und Jungfr. Catharina, Jacob Reibels des Gartners nachgelaßene Tochter (i 72)

1660, 4° Livre de bourgeoisie p. 324
Thomas Hatt der Taglöhner von Eckuersheim, empfangt d. burgerrecht von seiner Haußfr. Catharina weÿl. Jacob Meÿers des Gartners Und.wagners Hind.laßener dochter, vmb 8. GoldR. die er beÿ der Cantzleÿ erlegt, Ist ledig. Stands, Vnd will Zu E. E. Zunfft der Mörin dienen. Jurav. 15° Augusti 1660.

Catherine Reibel meurt en 1710 en délaissant un fils et trois filles. Les experts estiment la maison 300 livres. L’actif de la succession s’élève à 595 livres, le passif à 30 livres

1710 (10.3.), Me Marbach (Jean Frédéric, 32 Not 17) n° 511
Inventarium über Weÿland der Tugendsahmen Catharinæ Hattin gebohrner Reÿbelin, des auch Weÿland Thomann Hatten geweßenen Specirers und burgers zu Straßburg hinderlaßener Wittib, nunmehro seeligen Verlassenschafft auffgerichtet Anno 1710. – nach ihrem Donnerstag den 6.ten Hornung verseßenen 1710.t Jahrs, beschehenen tödlichen ableiben, hindter ihro Zeitlichen verlaßen, welche auf ansuchen erfordern und begehren der tugendsahmen Maria frießin gebohrne Hattin deß Ehrengeachten Johann frießen leinenwebers und burgers Zue Straßburg Ehefrau mit beÿstand gesagts Ihres Ehemanns, ferner die tugendsahme frauw Margarethæ Hirschelin gebohrne Hattin des Ehrenvesten hern lienhard Hirschels fischhändlers und burgers Auz Straßburg Eheliebstin mit assistentz gedachts ihres Ehemanns, Item des Ehrsam und bescheidenen Johann Hatten Garthenmanns und burgers Zue Straßburg für sich selbst,, so dann des Ehrengeachten Diebold Reÿbels Garthners ahne Steinstraß und burgers daselbsten, als geschwornen vogts Annæ hattin der verstorbenen seeligen mit obgedachtem Ihrem geweßenen und vorher verstorbenen, Ehemann seelig. ehelich erzeügten Sohne und dreÿ dochter und nunmehro deroselben ab intestato richtig. Erben – beschehen in wohlgemeldter statt Straßburg Montags den 10.t Martÿ Anno 1710.

Holtz und Federwerck. In der soldaten stub, Im obern Haußöhren, In der Wohnstuben, In der Stub cammer, Im Keller
Eÿgenthumb Einer behausung (Hanßen und Annæ gemein, prælegirt) Item hauß hoffstatt höfflein sambt Zwoen Ställen auch allen andern ihren gebäwen, begriffen, weithen, Rechten und Zugehördten gelegen in der Statt Straßburg vorstatt außerhalb des Zollthors in St. Johannes gaßen einseit neben einer behaußung Zu St Johann gehörig anderseit auch neben einer behaußung zu besagtem Closter Zu St. Johann gehörig hinden auff gemelts Closter Zu S. Johann Scheür stoßend so ledig eÿgen und Vermög einer von der statt Straßburg geordtneten herrn Werckmeÿster des maurers und Zimmerhoffs ertheÿlten und den 13.ten Martÿ Anno 1710. datirten Abschatzung æstimirt vor 300 lb. Über die völlige behaußung besagt Ein pergamenter teutscher Kauffbrieff mit der statt Straßburg Contractstuben anhangenden Insigel verwahrt und datirt den 17. 10.bris anno 1668. mit no. A notirt
– Abschatzung den 13. Martÿ 1710. Weÿland der Tugendtsamen Frauen Catharina Hattin seel. hinderlaßene Erben ist eine behaußung allhie in der statt Straßburg in der St. Johannes Gaßen gelegen, einseit neben einem hauß des Hohen stiffts S. Johann Gehörig, anderseit auch neben Gemeltem Stifft hauß, hinden auch auff Vorgedachtes Stifft hauß stoßendt, Welche behaußung hoff, hoffstatt, Stallung undt gebälckten Keller, sambt aller Ihrer recht: und Gerechtigkeiten Jetzigem Preiß nach angeschlagen wird vor und umb, Sechs Hundert Gulden. Bezeugnus durch der Statt Straßburg geschwohrne Werckhleuthe. Jacob Staudacher Werck Meister des Maur hoffs. Johann Jacob osterrieth Werck Meister deß Zimmer Hoffs
Forma Hujus Inventarÿ. Copia Codicilli – Haußrath 55, früchten auff dem Kasten 3, blumen auff dem veldte 6, handgeschirr Zum veld bauw gehörig 2, baasten 1, Pfenningzinß hauptgüter 25, Eÿgenthumb Einer behaußung 300, Eÿgenthumb liegender veld güther 195, beßerung ane lehengüthern 5, Summa summarum 595 lb – Schulden 30, Nach deren Abzug, Conclusio finalis Inventarÿ 565 lb

La maison revient à son fils journalier Jean Hatt qui épouse en 1711 Marie Hügel, fille d’un cordeur de bois
Mariage, Sainte-Aurélie (luth. f° 65)
1711. Mittw. d. 21. Jan. wurden nach gewohnlicher zweÿmalige Proclamation Ehl. copulirt v. eingesegnet, Johannes Hatt, lediger taglöhner, weil. Thomass Hatten, burgers v. Spanners allh. hinterl. Ehl. Sohn undt Jgfr. Maria, weil Johann Hügels, burgers v. holtzlegers alhie hinterl tochter [unterzeichnet] J. h., o (i 66)

L’épouse fait dresser en 1717 l’inventaire de ses apports dans la maison propre à son mari rue Saint-Jean
1717 (12.6.), Me Mader (6 E 41, 673) n° 247
Inventarium über der Tugendsahmen Frauen Mariæ Hattin gebohrner Hügelin zu dem Ehrsamen Hannß Hatten dem Tagner und burger allhier ihrem geliebten Ehemann in den Ehestand gebrachte Haab und Nahrung, auffgerichtet Anno 1717. – in dero ohnlängst angetrettenen Ehestand gebracht, und Crafft der mit einander auffgerichteten Eheberedung sich als ein unverändert Guth vorbehalten hat – Beschehen in der Königl. Freÿen Straßburg in præsentia Annæ Blöchelin gebohrner Ohlin der Ehefrauen Leibl. Mutter, den 12. Junÿ Anno 1717.
In einer in der Statt straßb. ane St. Johannes Gaß gelegenen dem Ehemann eigenthümbl. gehörigen behaußung sich volgender maßen befund.

Marie Hügel meurt en 1730 en délaissant trois enfants. Le veuf meurt début 1731 avant la clôture de l’inventaire. L’actif de la succession s’élève à 250 livres, le passif à 300 livres

1730 (23. Xbr), Me Mader (6 E 41, 686) n° 684
Inventarium über Weÿland frauen Mariæ Hattin gebohrner Hügelin, Hanß Hatten des tagners und burgers allhier Zu Straßburg geweßenen Ehefrauen nunmehr seel. Verlassenschafft auffgerichtet A° 1730. – nach Ihrem Dienstags d. 9.t Monats tag Maÿ dieses Zuend Lauffenden 1730.sten Jahrs aus dießer nichtigen weldt genommenen tödlichen hientritt hie Zeitlichen verlaßen, Welche Verlassenschafft dato zuendt gemeldt auf freundliches ansuchen erfordern und begehren Hanß Georg Dachert Garthenmanns und burgers allhier, alß geschwornen Vogts Johannis, Dieboldts und Margarethä Barbaræ der Hattin der Verstorbenen, seel. mit eingangs ged. wittiber Ehelich erzeugte Kinder und ab intestato Erben Inventirt – So geschehen in der Königlichen St. St. auff Sambstag d. 23.ten Xbris 1730.
Bericht über gegenwärtig Verlassenschafft Demnach wann Zur Inventation gegenwärtiger Verlassenschafft schreiten wollen, hat der Inventitschrbr. den Wittiber befragt, ob Sie beede nun zetrennte Eheleuthe Zur Zeit Ihrer Verheürathung Keine Eheberedung mit einander auffgerichtet, und ob beeder seiths Nahrungen nicht in die Ehe inventirt worden, hat sich derselbe Vernehmen laßen, daß Zwar eine Eheberedung und. einander auffgerichtet, er habe aber solche noch nicht beÿ der hand, wolle Sie aber herschaffen und in die Ehe seÿe nicht inventirt worden, dahero mann dann nur die samtliche Nahrung beschrieben, alldieweil aber der Wittiber den 10. Maÿ Anno 1731. auch seel. eingeschlafen, so hat mann solche Heÿraths Verschreibung nicht mehr nötig gehabt.

In einer allhier Zu Straßburg in St. Johannis gaßen gelegenen und hieher gehörigen behaußung ist befunden worden wie folgt
Eÿgenthumb ane Einer behaußung. Eine behaußung Höfflein und Hoffstatt,, samt allen deren überigen gebäwen, begriffen, Weithen, Rechten, Zugehörden und gerechtigkeiten, gelegen allhier Zu Straßburg ane der St. Johannis gaß Zu beeden seithen neben denen heren Zu St. Johann und hiten deßgleichen stoßend, welche behausung H Johann Bernhard Hirschel fischkäuffern und E. E. Kleinen Raths alten beÿsitzern umb 300. lb Jährlichen auff Michaelis à 4 procento Verzinnßlich Verhafftet, sonsten gegen männiglichen freÿ Leedig und eigen, und durch der St. St. geschwornene Werckmeistere Krafft einer beÿ mein Notarÿ concept befindlichen Abschatzung sub dato 6. Junÿ Anno 1731. angeschl. pro 250. lb. Davon solte nun abgezogen werden obige beschwerd So thut 300. lb Solchem nach übertreffen das onus der anschlag solcher behaußung um 50. lb

Le tuteur des enfants Hatt vend la maison au maître maçon Philippe Kieffer et à Anne Salomé Bœgner

1734 (14.8.), Chambre des Contrats, vol. 608 n° 300-v
weÿl. Johannes Hatt des Tagners und burgers hinterlassenen dreÿer Kinder Johannes, Theobald und Margaretha der hatten geordneter vogt hannß Georg Dachert der Jüngere Garttenmann
in gegensein Philipp Kieffer des Steinhauers und Maurers und Annæ Salome geb. Bögnerin, am 7 hujus vorgenommen und am 9.t ejusdem obrigkeitlich confirmirte versteigerung
Eine Behausung, hoff und hoffstatt mit allen deren gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten in der Vorstatt garttner underwagnern in St Johannes gaß, zwischen zweÿen dem Ordens hauß zu St Johann gehörigen häußern hinten auff eben denselben Speicher – als ein von ihrem verstorbenen vatter ererbtes guth – um 350 pfund

Les héritiers collatéraux de Philippe Kieffer et Anne Salomé Bœgner vendent 750 livres la maison au paveur Jean Georges Pressel et à Marie Marguerite Bœgner, héritière pour un 15° de sa sœur

1740 (3.3.), Chambre des Contrats, vol. 614 n° 116-v
weÿl. Johann Philipp Kieffer gewesten maurer steinhauers hinterlassenen Mutter und vermittelst seines vor H. Not. Johann Daniel Lang am 1. apr. 1739 errichteten Testamenti Nuncupativi §° 6 instituirte universal Erbin Maria geb. Debußin weÿl. Johannes Kiefer des kornwerffers wittib mit beÿstand Caspar Heinrich Krämer des zimmermanns, maßen Sie ohnbevögtiget zu seÿn versichert, ferner obgedachter Kieffer verstorbenen ehefrau weÿl. Anna Salome geb. Bögnerin in ihrem vor ged. H. Not. Lang gleichfalls am 1. Aprilis 1739 verfaßten Testamento Nuncupativo §° 12 ernannten 5 Stammerben und des einen ged. erben cessionnariæ nahmens Fr. Maria Salome und Maria Magdalena Bögnerin weÿl. Johann Jacob Bögner des Packers in hiesigen Kaufhaus mehrjährig ohnbevögtigte tochter für sich selsbt und als cessionnaria Johann Jacob Bögner des ledigen sich in der frembdte auffhaltenden knopffmacher gesellen ihres bruders, deßen antheil an hiernach beschriebenes hauß ihnen in ohnvertheiltem Erb zufolg ged. H. Not. Lang am 1. hujus ertheilt cedirt worden, mit beÿstand Johann Garbant des schuhmachers, weither Jfr. Dorothea geb. Bögnerin so ebefalls mehrjährig und ohnbevögtigt mit beÿstand Johann Friedrich Huebmeÿer des schneiders, mehr Fr. Catharina geb. Bögnerin Johann Friedrich Burger ehefrau, Maria Barbara Bögnerin Johann Freÿ des Sandfühers eheweib [unterzeichnet] Garbo
in gegensein Johann Georg Preßel des Pflästerers und Mariæ Margarethæ geb. Bögnerin
14/15 theil für ohnabgetheilt ahne einer behausung bestehend in vorder und hinder höfflein, bronnen und hoffstatt mit allen übrigen deren gebäuden, begriffen, weithen, rechten und gerechtigkeiten in der Vorstatt garttnern Underwagner an St: Johannes gaß, einseit und anderseit neben zweÿen dem Ordens hauß zu St: Johann gehörigen häußern, hinten auff eben deßelben speicher – als ein durch Kiefferische Eheleuthe währendem ihrem Ehestand am 14. Augusti 1730 erkaufft mithin theilbares guth seie, Johann Philipp Kieffer mutter und universal erbin zu 10/15 theil, der Bögnerischen zweÿ schwestern Dorothea Bögnerin, Burger: und Freÿischen eheweibern wie auch mitkäufferin Preßelin als erben Kiefferischen verstorbenen ehefrau zu übrigen 5/15 theil und zwar jeder zu letzt benannter vier schwestern zu 1/15 und Maria Salome und Maria Magdalena der Bögnerin auch zu 1/15, auff dem fuß von 750 pfund – um 700 pfund

Les experts estiment la maison 400 livres lors de l’inventaire dressé en 1753 après la mort de Jean Georges Pressel et à 350 livres lors de l’inventaire de sa veuve en 1763.
Les héritiers vendent 500 livres la maison au maître maçon Michel Hatzung, déjà propriétaire d’une autre maison dans la même rue

1767 (31.3.), Chambre des Contrats, vol. 641 /1 f° 214
Margaretha Barbara geb. Breßlerin Johann Jacob Lichtenfelder des schlossers Ehefrau, Maria Elisabeth geb. Breßlerin Philipp Jacob von Zabern des schiffbauers Ehefrau, Johann Martin von Zabern der gastgeber
in gegensein H. Michael Hatzung des maurers
eine behausung, hoff und hoffstatt mit allen gebäuden, begriffen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ane St Johanngaß, ein- anderseits und hinten häußer so dem Closter St. Johann gehörig – umb 500 pfund

Les experts estiment la maison 200 livres à l’inventaire dressé après la mort de Marie Salomé Hügel femme de Michel Hatzung.
Les héritiers de Michel Hatzung vendent 512 livres la maison au tisserand Jean Georges Heinrich et à Marguerite Barbe Fegers

1782 (3.10.), Chambre des Contrats, vol. 656 f° 392
Johann Simon Hammer der steinhauer meister zu Gleißenberg in Ober Francken, Margaretha Salome geb. Bilgerin Johann Conrad Dürrbeck des leinenweber meisters geschwornen garnwägers ehefrau
in gegensein Johann Georg Heinrich des leinenwebers und Margarethæ Barbaræ geb. Fegerstin unter assistentz Conrad Menge des leinenwebers und Johann Christian Beÿerbach des schneidermeisters
eine behausung, hoff, bronnen und hoffstatt mit all deren übrigen begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten zu Straßburg dero vorstatt Weißenthurnstraß ein, anders. und hinten auff löbl. Commandureÿ St Johann gehörigen häußer – woran ihme H. Hammer als erben H. Michael Hatzung gewesten maurermeisters 2/3 theil der übrige 3.t theil aber ihre mitverkäuffenden Dürrbeckin als erbin weÿl. Fr. Maria Salome Hatzungin geb. Hügelin – um 1025 gulden meistgebotten

Fils d’un compagnon maçon, le remueur de grains Jean Georges Heinrich épouse en 1775 Marguerite Barbe Fegers, fille d’un journalier manant : contrat de mariage, célébration
1775 (5. Christmonat), Me Saltzmann (Jean Daniel, 6 E 41, 613) n° 140
(Eheberedung) zwischen dem ehrbaren Johann Georg Heinrich, ledigem Kornwerffer meister des weiland Johann August Heinrich, gewesenen Steinhauer gesellen und burgers alhier, mit raun Margaretha Salome gebohrner Bilgerin, so dermalen mit Mstr Conrad Dürrbach dem Leinenweber und burger alhier verheurathet ist ehelich erzeugter ältern majorennen Sohn, als hochzeiter, an einem Theil,
sodann der tugendsamen Jungfrau Margaretha Barbara Feÿerstin, weiland Diebold Feÿerst gewesenen taglöhners und Schirmers alhier, mit weiland Frau Maria Barbara gebohrner Mertzin ehelich erzeugten majorennen unbevögtigten tochter, alß hochzeiterin, an dem andern theil
in Straßburg auf Dienstag den 5. Christmonats in dem Jahr 1775 [unterzeichnet] Johann Georg Heinrich als Hochzeiterern, + Jungfrauen Margaretha Barbara Feirstin Handzeichen

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 17-v, n° 2)
Im Jahr 1776 (…) den 24. Januarii copulirt worden Johann Georg Heinrich lediger Leinenweber weil. Johann August Heinrichs gewesenen Steinhauers und burgers allhier nachgelaßener Sohn mit Fr. Margaretha Salome gebohrne Bilgerin erzeugt und Jgfr. Margaretha Barbara weil. Johann Friderich Vairesch gewesenen taglöhners und schürners dahier mit weil. fr. Barbara gebohrner Mertzin ehelich erzeugte tochter [unterzeichnet] Johann Georg Heinrich alß Hochzeiter, + dieses zeichnet die hochzeiterin (i 21)

Marguerite Barbe Fegers devient bourgeoise par son mari à titre gratuit pour bon comportement : registre d’inscription et traitement de la demande
1776, Livre de bourgeoisie 1769-1777 (VI 286) f° 146-v
Margaretha Barbara geborne Fegersin von hier gebürtig erhalt das burger recht wohl verhaltens wegen gratis, ist verheurathet mit Johann Georg Heinrich dem leinenweber und burgern allhier, will dienen beÿ E. E. Zunfft der tucher. Prom. den 29. febr. 1776.

(p. 297) N° 16. den 30.ten Xbris 1775. – Tucher
jfr. Marg. Barbara fegerschin Von hier gebürtig weÿl. friderich fegers geweßenen Schirmers und tagners allhier Hinterlaßene eheliche tochter, Verlobt an joh. georg Heinrich den Leinen weber und burger allhier,
diese Producirrt Nöthige schein aus welchen deßen ejel. geburth augs. Conf. Zu gethan zu seÿn ersichtig, wie auch das der Sponsus auf löbl. Statt stall die gehörige Præstanda Præstirt.
500. fl. baarschafft Hat dieselbe als ihr wahres eÿgenthumb Vorgwiesen und eÿdlich bekräfftiget auch 100. fl. 5 ß ad Protoc. Deponirt, implorantion bittet Euer gnaden hochdiesekbe geruheten solche in rüchsicht das sie 15 ½ jahr allhier beÿ Martin Rauch dem Handelßmann und burger allhier, treü und ehrlich gedienet, gratis in das burger recht aug zu nehmen. Recepta gratis wohl verhaltens wegen

Jean Georges Heinrich et Marguerite Barbe Fegers hypothèquent la maison au profit du notaire Jean Daniel Ensfelder

1786 (3.4.), Chambre des Contrats, vol. 660 f° 137-v
Johann Jacob Heinrich der leinenweber und Margaretha Barbara geb. Fegerßin unter beÿstand Johann Friedrich Dock des leinen und Antoni Richtscheid des schneiders
in gegensein H. Johann Daniel Ensfelder notarii publici jurati ac practici – 200 gulden
unterpfand, eine behausung samt zugehörden ane der vorstatt Weißenthurnstraß, eins., anders. und hinten der Commanthureÿ St Johann
sie specialiter eine auff dem Neuen marckt gelegenen behausung samt zugehörden woran ihme mitschuldner ehemann ein 3t. theil zuständig

Jean Georges Heinrich meurt en 1797 en délaissant une fille. L’inventaire est dressé dans une maison de location Grand rue
1797 (3 prairial 5), Strasbourg 7 (9), Me Stoeber n° 1304 – Enregistrement de Strasbourg, acp 50 F° 195-v du 4 prai. 5
Inventarium über weÿl. bürgers Johann Georg Heinrich des geweßenen Leinenwebers Verlassenschafft, derselbe ist gestorben den 18 germinal 4 und hat zu Universal Erbin seine mit der hinterbliebenen Wittib Fr. Margaretha Barbara geb. Feÿert erzeugte einzige tochter Catharinam Elisabetham so 14 Jahr bevögtiget mit dem b. Johann Friedrich Walter Maurer*, als ihr der wittib Margaretha Barbara geb. Feÿerst beiständlich bs Jean Claude Besson homme de loi – angefangen den 12 floreal 5
in der an der langenstas N° 115 gelegenen der döscherin* Weinhändlerin wb. zuständigen u. dißorts zum theil lehnungsweiße bewohnenden behausung
Bericht, den 5. dec. 1775 vor Not. Salzmann errichteten Eheberedung
hausrath 115 li, Schulden 414 li, summa 539 li, abzuziehen 202 mi, in Rest 337 livres
Verkauf in der amtschreiberei des dorfs Plobsheim den 28. julÿ 1775 passirte verschreibung, einen halben acker felds

Jean Philippe Maybaum acquiert la maison par vente judiciaire le 17 février 1791 comme l’indique son inventaire après décès dressé en 1794. Le défunt délaisse un fils et un petit-fils issu de sa fille

1794 (13 germinal 2), Strasbourg 7 (4), Me Stoeber n° 994 – enregistré 22 Messidor 2
Inventarium über Weiland burgers Johann Philipp Meÿbaum des ältern gewesenen Großuhrenmachers allhier Verlassenschafft, angefangen den 13. Germinal im 2. Jahr der Republick
Der abgeleibte, so den 2. Pluviose jüngst mit tod abgegangen, hat zu Erben Verlaßen, Erstlich burger Johann Philipp Meÿbaum den jüngern Großuhrenmacher so in Ehe lebet mit Fraun (-) gebohrner Wurzin dem Sohn in den ersten Stammtheil, und Zweitens der Verstorbenen tochter weiland Fraun Catharinä Salome Kampmännin geborner Meÿbaum, der Verstorbenen tochter mit burgern Johann Friderich Kampmannn dem Pfarrer beeder Evangelischen Gemeinden zu Berstett und Olwisheim ihrem wittwer erzeugtes einzige Söhnlein als Enckel nahmens Philipp Georg Kampmann, so den 23. Augst 1780 zur Welt gekommen in den zweiten Stammtheil, Solchen Enckels geschworner Vormund ist br. Joh: Daniel Jost der Schwarzbeck alhier, auf Ansuchen (…) der Wb. Fraun Mariä Ursulä geborner Jostin unter assistentz burgers Johann Martin Hosch dahier – So geschehen in der auf der Place de la Responsabilité gelegenen dißorts bewohnenden behausung und angefangen auf obbesagten 13 Germinal im 2.ten Jahr der Republick

Eigenthum ane einer behaußung. Nämlich eine behaußung, höflein und hoffstadt mit allen deren Zugehörden und Rechten, alhier zu Straßburg an der Johannis gaß N° 18 gelegen einseit neben einem hauß so den vormaligen Johannitern gehörig war anders. neben einer Schmidt dem gimpler gehörigen behaußung, hinten auf einen vormaligen Speicher, so auch den Johanniteren gehörig war, und vermög Extract aus den Registern des Straßburgischen districts Gerichts vom 17. hornung 1791 alten Stiels der dißortigen Maß zugekommen um die meistgebottene summa der 2400 lb
Summarische Ersuch und berechnung, das theilbare Vermögen belangend, hausrath, silber den 14 germinal versteigert, 1318 der wittib zufällig 48, zusammen 1366 lb
Summarische Ersuch und berechnung. Das theilbare Vermögen belangend, haußrath 1720, die gesamte Activ: Mass 18 897 lb, Wovon abzuziehen 5002 lb, Nach solchem abzug 13 894 lb – den 14 Messidor 2

L’horloger célibataire Jean Philippe Maybaum porte devant les Quinze l’affaire qui l’oppose au corps des horlogers. La décision est rendue l’année suivante : le candidat est autorisé à présenter un chef d’œuvre qui correspond au goût du moment mais s’écarte du règlement
1750, Protocole des Quinze (2 R 161)
(p. 278) Sambstags d. 30. Maÿ – Roemer nôe Joh: Philipp Maÿbaum, ledigen burger und groß Uhrenmacher Ca. E. E. Handwerck derer Uhrenmacher obermstr. prod. Memor: und bitten, mit beÿl. Lit. A und bitt deppon.
Fuchs, citatus laßts beÿ gebettener deppon. und setzte des Imploranten petitum Zu Mghh. Erkandtnus, Erk. deppon.

1751, Protocole des Quinze (2 R 160)
(Rapiarium f° 7) Eod. [Donnerstag d. 25. febr.] Lect. Mem. u. bitten mit beÿl. sub lit. A. In S. Joh: Philipp Maÿbaums, des ledigen burgers und Groß Uhrenmachers gesellen Ca. E. E. Handwercks der Uhrenmacher unters., Implorant beÿ Kl. u. beseßener Conferentz præsent. beziehet sich nochmahlen auff contenta memorialis et petit. imploratischer O.meister auch zu gegen, setzet das imploratische begehren Zu Unserer beliebigen erkantnuß.
Die Hhn Dep.is befanden den gegenwärtigen casum aus der ursach Zue gebettenen dispensation dispensirt, als das alt geordnete Meisterstück dergleichen werck als solche stück nicht mehr in usu, un Verkaufflich, Kostbar mithin dem stuckmeister sehr lastbar seind, das vorgeschlagene aber so behafften, daß aus deßen der Kunst gemäßen verfertigung die geschicklichkeit des Candidati genugsame und Zue Genugen wahrgenommen werden Kann, Weßhalb dieselbe beÿ so bewandten sachen der meinung seÿn wollen, daß das von imploranten in seinem beÿ Uns producirten Memorialis Vom 30. Maÿ jüngst. vorgeschlagenen stuck, dispensando von dem in imploratischer Meisterschafft habend. XI Articul geordneten Meisterstück, gegen erlag 3 lb d pro dispensatione, 2/3 Löbl. Stadt u. 1/3 imploratische Meisterschafft, nach deß an von imploranten an der Kunstgemäßen verfertigung zufolg deßen oblati, als ein Meisterstück von imploratischer Meisterschafft anzunehmen seÿe.

Fils d’horloger, Jean Philippe Maybaum épouse en 1751 Marie Ursule Jost, fille de fournier : contrat de mariage, célébration
1751 (21 Septembris), Me Lichtenberger (Jean Philippe, 30 Not 55) n° 441
(Eheberedung) zwischen dem Ehrenachtbaren Johann Philipp Maÿbaum, dem ledigen großuhrenmacher, H Geörg Christian Maybaum großuhrenmacher und burgers allhie Zu Straßburg ehelichem Sohn, als dem bräutigam an einem,
so dann der Ehren und tugendsahmen Jgfr. Mariæ Ursulæ Jostin weÿl. Anthoni Jost, gewesenen haußfeurer und burger allhier nachgelaßenen ehelichen Tochter, ams der Jgfr. hochzeiterin
Siebendens, damit auch beede Verlobte ihren unterhalt haben mögen so solle zwischen des hochzeiters Vatter und dem hochzeiter die Profession in gemeinschaftlichen Unkosten fortgetrieben (…)
Also abgehandelt in Straßburg auf Dienstag den 21. Septembris 1751 [unterzeichnet] Johann Philipp Meÿbaum als hochzeiter, Maria Ursula Jostin als hochzeiterin

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. p. 89, n° 11)
Mitwoch d. 7 Junii 1752 sind nach vorher geschehener Zweÿmahligen Außruffung Ehelich copulirt und eingesegnet worden H. Johann Philipp Meybaum lediger Uhrenmacher und burger allhie, H Georg Christian Maybaum Uhrenmachers und burgers allhie Ehel. Sohn, und Jungfr. Maria Ursula, weÿl. Anthoni Jost gewes. Schwartzbecken und burgers allhie nachgel. Ehel. Tochter [unterzeichnet] Johann Philipp Meÿbaum als hochzeitern Maria Ursula Jostin als hochzeiterin (i 49)

Inventaire des apports
1752 (14.6.), Me Lichtenberger (Jean Philippe, 30 Not 48) n° 1008
Inventarium über Frauen Mariæ Ursulæ Maÿbaumin gebohrner Jostin, herrn Johann Philipp Maÿbaum, groß Uhrenmacher und burgers allhier zu Straßburg Ehegattin besagtem ihrem Ehemann vor unverändert zugebrachte Nahrung, auffgerichtet Anno 1753. – und vermög auffgerichteter Eheberedung sich vor unverändert vorbehalten hat – So geschehen in Straßburg auf Mittwoch den 14. Junÿ Anno 1752.
Summ Haußraths 66, Summ Silbernen Geschmeids 9, Summ goldener Ringe 15, Summ Baarschafft 75, Summa summarum 165 lb

Marie Ursule Jost vend la maison au cabaretier Conrad Neiss (auparavant locataire rue de l’Argile)

1795 (3 pluviose 3), Strasbourg 9 (1, nouv. cote 3), Me Dinckel n° 38 – Enregistrement de Strasbourg, acp 30 F° 165 du 7 pluv. 3
Cit. Marie Ursule Jost Ve de feu le Cit. Jean Philippe Meybaum vivant horloger assistée du C. Jean Daniel Jost boulanger son frere
au Cit. Conrad Neiss Cabaretier
une maison cour puits ecurie avec toutes ses appartenances droits et dépendances Située audit Strasbourg Fauxbourg blanc rue de Jean N° 18, d’un côté le C. Stahli cabaretier d’autre la C. Kamm aboutissant par derrière sur le C. Klein maréchal ferrant et sur un grenier National – moyennant 8000 livres

Fils d’un vigneron de Worms, Conrad Neiss et sa fiancée Barbe Riebel native de Kehl font dresser l’état de leur fortune pour accéder à la bourgeoisie puis se marient en décembre de la même année
1780 (14. 7.br), Me Lederlin (6 E 41, 902) n° 120
Designatio alles deßen was Conrad Neis, der ledige Maurer, Weiland Heinrich Neiß des Reebmanns und beisaßen in Worms mit Weil. Frauen Susanna gebohrner Hoßerin seiner Ehegattin Seelig ehelich erzeugter Sohn, und Jfr. Barbara Riebelin weil. Hans Riebels gewesenen ackersmanns und Frauen Annä Mariä geborner Schütterlin, beeder geweßter Eheleuthe und burgere in Kehl erzeugte Tochter dato active in nahrung besitzen, welche auf Requisition derselben um willen sie gesonnen sind beÿ Hochlöbl. Magistrat allhier um das Schirmer Recht unterthänigkeit einzukommen – Straßburg d. 14. 7.bris 1780.
Erstlichen ane hausrath 219, it. ane Silber 30, Item ane baarschafft 36 lt, Item solle Georg Weiß der Maurer 18 lt, liegende güther in Kehl 327 lt, Summa 630 lb

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 32, n° 39)
Im Jahr 1780. Montags den 11. Decembris seind (…) eingesegnet worden, Conrad Neuß, der ledige Maurer-Gesell von Wormbs gebürtig, weÿland Johann Heinrich Neuß geweßenen Rebmanns und Schirmers daselbsten und weÿland Frauen Susannä gebohrner Hoßierin nachgelaßener ehelicher Sohn und Jungfer Barbara Riebelin aus dem dorf Kehl gebürtig, weÿland Johannes Riebels geweßenen Holtz-Flösers und burgers daselbst und weÿland Annæ Mariæ gebohrner Schütterlinin nachgelaßener eheliche tochter [unterzeichnet] Conrad Neiß als breidegam, + handzeichen Barbaræ Ribelin (i 33)
Proclamation, Sainte-Aurélie (luth. f° 218-v) Im Jahr 1780. Montag den 11. december sind nach ordentlichen Dominica adventus prima et secunda geschehenen Proclamationen in den heiligen Ehestand in der neuen Kirche eingesegnet worden, Conrad Neuß der ledige Maurer Gesell von Worms weil. Johann Heinrich Neuß Rebmann daselbst hinterlassener ehelich lediger Sohn, mit Jungfer Barbara weiland Johannes Ruebel geweßene Schiffmann im dorff Kehl hinterlaßene ehelich ledige Tochter (i 227)

Le conseil des maçons réclame ses cotisations à Conrad Neiss
1781 (1.6.), Protocole des Maçons (XI 240) f° 562
Freÿtags den 1.ten Junii. (p. 571) Klag – Erstgedachte Buchsen gesellen Nammens E. E. Gesellschaft klagen ferner wider Conrad Neiß wegen rückständigen Gebühren, mit bitten denselben in Zahlung der am 3.ten Decembris schuldig gebliebenen 2 ß 4 d Einschreibgebühr, 5 ß 4 d Wochen Creutzer und 8 ß Absens Geld, zusammen 15 Schilling acht Pfenning antreffend, vorbehältlich deßen, so er seither ferber schuldig worden, wie auch in Ersetzung der Unkosten zu condemniren.
Beklagter ist der Schuld geständig, sagt aber, daß er im Spätjahr Zur Zeit da nichts Zu verdienen war, eingeschrieben worden, mithin er solche Gebühren nicht habe richtig machen können, butt derowegen um Termin Zur bezahlung.
Erkannt, seÿe Beklagter Zu condemiren, die gefordert: und eingestandene Fünff Zehen Schilling acht Pfenning rückständige Gebühren samt Unkosten ad 1. ß 8 d. liquidirt, beÿ nächstkünfftigem Gesellen Gebott zu bezahlen.

Conrad Neiss acquiert en 1794 dans la même rue Saint-Jean une maison nationale provenant de la commanderie Saint-Jean. Il revend à la veuve Meybaum la maison qu’il lui avait achetée

1797 (22 frimaire 6), Strasbourg 9 (anc. cote 3), Me Dinckel n° 1596 – Enregistrement de Strasbourg, acp 56 F° 73-v du 22 frim. 6
b. Conrad Neiß Maurer
in gegensein b. Mariæ Ursulæ Meÿbaum gewesten Grosuhrenmachers Wittib beiständlich des b. Johann Daniel Jost hiesigen becken ihres bruders
eine behaußung höfflein bronnen und hoffstatt mit all deren übrigen begriffen, Weithen, zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten in der Vorstatt Weisenthurnstras ane der Johannes gaß N° 18, einseit neben b. Stähli anderseit neben b. Kamm hinten auff auf n. Klein den hufschmid zum theil und theils auf Abraham Jost stoßend, diesem nach ist die Retrocession und Wideraufnahm Kauf und Verkauf erwehnen hauses samt zugehörden – vor 1800 francs

Marie Ursule Jost veuve de Jean Philippe Maybaum meurt en 1812. La maison représente presque toute sa fortune

1812 (28.11.), Strasbourg 2 (36), Me Knobloch n° 5910 – Enregistrement de Strasbourg, acp 121 F° 34-v du 4.12.
Inventaire de la succession de Marie Ursule Jost veuve de Jean Philippe Maybaum horloger décédée le 21 novembre 1812 – à la requête de Jean Philippe Maybaum et Philippe Georges Kampmann aussi horlogers le premier fils le second petit fils par représentation de Marie Salomé Kampmann née Maybaum – représenté par Sophie Friedmann la garde malade

dans une maison rue St Jean n° 18
meubles 162 fr
immeuble, une petite maison, cour, aisances et dépendances sise à Strasbourg au Faubourg blanc rue St Jean n° 18, d’un côté le Sr Staehli d’autre le Sr Kamm derrière le Sr Klein et Abraham Jost par devant la rue – ne s’est trouvé d’autre titre que la cession devant Me Dinckel le 22 frimaire 6 transcrit au bureau des hypothèques volume le 3 prairial 7. Cette maison occupée par Michel Traut tisserand, savoir le premier qui était occupé par la défunte 80 fr, le second et une chambre au rez de chaussée 96 fr, ensemble 176 fr de revenu en capital 3500 fr
total général 3682 fr, passif 600 fr, reste 3082 fr

Les héritiers vendent la maison à Marie Ursule Zanotta

1812 (22.12.), Strasbourg 2 (36), Me Knobloch n° 5939 – Enregistrement de Strasbourg, acp 121 F° 62-v du 24.12.
1. Jean Philippe Maybaum marchand horloger, 2. Philippe Georges Kampmann aussi horloger comme né de Marie Salomé Maybaum veuve Kampmann sa mères seuls enfants uniques héritiers de Marie Ursule Jost veuve de Jean Philippe Maybaum horloger
à Marie Ursule Zanotta célibataire majeure
une petite maison, cour, aisances et dépendances sise à Strasbourg au Faubourg blanc rue St Jean n° 18, d’un côté le Sr Staehli d’autre le Sr Kamm, derrière le Sr Klein et Abraham Jost, devant la rue – pour 3000 francs

Marie Ursule Zanotta épouse en 1836 l’huissier François Xavier Léger Billaudet

1836 (28.1.), Strasbourg, Me F. Grimmer, Consulté Enregistrement de Strasbourg, acp 237 F° 92 du 29.1.
Contrat de mariage, communauté réduite aux acquets – François Xavier Léger Billaudet, huissier audiencier près le Tribunal Civil veuf avec six enfants de Marie Charlotte Windholtz
Marie Ursule Zannotta, majeure
apports du futur époux, la place d’huissier
apports de la future épouse, 1. une maison rue St Jean n° 18
2. la part qui lui revient dans la forêt de Bliesbach, Mittelrhein, Meyersheck à Scherwiller

Mariage, Strasbourg (n° 39)
Du 4° jour du mois de février 1836, Acte de mariage de François Xavier Léger Billaudet, majeur d’ans, né en légitime mariage le 2 octobre 1762 à Oberbronn (Bas-Rhin) domicilié à Strasbourg, huissier audiencier au tribunal civil de l’arrondissement de Strasbourg, veuf de Marie Charlotte Windholtz décédée en cette ville le 11 octobre 1835 fils de feu Jean Louis Bernard Billaudet, ancien bailli, et de feu Marie Madeleine Windholtz
et de Marie Ursule Zannotta, majeure née en légitime mariage le 21 avril 1776 à Strasbourg, domiciliée à Strasbourg, fille de feu Adam Zannotta, fabricant de chandelles décédé en cette ville le 25 Thermidor an Deux et de feu Barbe Delille décédée en cette ville le 7 ventose an Trois (signé) François Xavier Léger Billaudet, Mari ursul Zannitta (i 21)

Héritière testamentaire de Marie Ursule Zanotta, Marie Anne Wurtz vend la maison au boucher Charles Seyder

1854 (13.1.), Me Lauth
Vente par Marie Anne Wurtz, célibataire à Strasbourg
à Charles Seyder, boucher à Strasbourg
d’une Maison sise à Strasbourg rue St Jean N° 7 moyennant 7500 francs
origine, héritage de Marie Ursule Zanotta décédée veuve de François Xavier Léger Billaudet en son vivant huissier à Strasbourg suivant Testament reçu Me Lacombe le 27 septembre 1847.
acp 426 (3 Q 30 141) f° 44-v du 16.1.

Fils de boucher, Charles Seyder épouse en 1845 Catherine Roser
1845 (16 7.br), Strasbourg 4 (100), Me Lauth n° 1827
Contrat de mariage – ont comparu M. Charles Seyder, boucher, demeurant et domicilié à Strasbourg fils majeur & légitime de feu M. Isaac Seyder, boucher & défunte dame Madeleine Stahl décédés conjoints à Strasbourg ses père & mère, d’une part
Et Delle Catherine Roser, en jouissance de ses droits demeurant et domiciliée en la même ville, fille majeure & légitime de M. Jacques Roser, laitier & propriétaire & de dame Catherine Brosius son épouse demeurant et domiciliés audit Strasbourg ses père & mère, d’autre part


Les Maisons de Strasbourg sont présentées à l’aide de Word Press.