8, place du Corbeau


Place du Corbeau n° 8 – IX 233 (Blondel), O 742 puis section 18 parcelle 26 (cadastre)

Façade avant, maître d’ouvrage Jacques Frédéric von Zabern, vitrier, 1775
Façade arrière, maîtres d’ouvrage Charles et Edouard Bloch, architecte Adolphe Molz, 1915
Détruite par le bombardement du 11 août 1944


Les numéros 7, 8 et 9, place du Corbeau – Vue rapprochée des mêmes maisons (vers 1930, Lucien Blumer, AMS cote 8 Z 1955 et 8 Z 1951)
Façades arrière, le n° 8 à droite puis le n° 9, bateau-lavoir (idem, 8 Z 1949)

La maison appartient en 1550 à l’armurier Georges Finster qui règle depuis cette date un cens annuel de 8 sols pour une risberme, une galerie et une avance sur la rivière. L’armurier Wendelin Burghart en transmet la propriété au cordonnier André Dullenkopff (1599) qui refait en 1603 la risberme selon les mêmes dimensions que celle de son voisin. Les Préposés au bâtiment refusent en 1620 à Jean Frœreisen, propriétaire depuis l’année prédéente, le droit de remplacer son auvent par un passage en pierrre mais l’autorisent en 1631 à agrandir une petite pièce de trois pieds au-dessus de la rivière. Le cordonnier Abraham Frœreisen charge en 1710 le charpentier Martin Fluck de remplacer la galerie pourrie vers la rivière et de réduire d’un pied l’auvent vers la rue (voir le plan-relief de 1727). Le perruquier Frédéric Reinthaler remplace en 1745 les anciens pieux pourris qui soutiennent l’avance sur la rivière. Il supprime en 1761 son auvent. Le vitrier Jacques Frédéric von Zabern achète la maison en 1764. Il demande en 1775 l’alignement à suivre. Il est autorisé à surbâtir le communal sur une surface de 22 pieds 6 pouces carrés. La façade à chaînes d’angle date de cette époque. Jacques Frédéric von Zabern transforme en 1783 le deuxième étage en y plaçant une cheminée à la française.


Dessins préparatoires au plan-relief de 1830, plan et élévations, îlot 195 (Musée des Plans-relief) 1

L’Atlas des alignements (années 1820) mentionne un bâtiment à rez-de-chaussée et deux étages en maçonnerie, la façade vers la rivière étant en bois comme le rapporte la vente de 1817. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade sur rue est celle du milieu entre les repères (b-c) : fenêtre et une porte de chaque côté au rez-de-chaussée, deux étages à trois fenêtres chacun, toiture à deux niveaux de lucarnes. La façade vers la rivière se trouve entre les repères (f-g) : rez-de-chaussée et deux étages à deux fenêtres chacun.
La maison porte d’abord le n° 94 du quai des Bateliers (1784-1857) puis le n° 47, devient ensuite le 8, place du Corbeau.


Plan du rez-de-chaussée, façade avant, façade arrière avant et après transformation
(dessins d’Adolphe Molz, dossier de la Police du Bâtiment)

Charles et Edouard Bloch chargent en 1913 l’architecte Adolphe Molz de transformer la maison et son local commercial, notamment d’aménager un puits de lumière vitré qui éclairera mieux les logements et de réunir les deux arcades au rez-de-chaussée en supprimant le pilier central. Les transformations sont autorisées sur intervention de la commission des Beaux-Arts et du conservateur des monuments historiques Knauth bien que le sol tombe entièrement dans la voie publique. Le n° 7 surplombe en partie le sol du n° 8 qui lui-même surplombe en partie le sol du n° 9. Le permis de construire est accordé en janvier 1914. La nouvelle façade vers la rivière est terminée en juin 1914. Le permis d’occupation est délivré en septembre 1915. Le propriétaire fait construire en 1927 un toit vitré sur la terrasse au quatrième étage vers la rivière.
La maison et ses voisines sont entièrement détruites par le bombardement aérien du 11 août 1944. Le sol est ensuite réuni à la voie publique.


Détail de la toiture – Photographie, vers 1910 (dossier de la Police du Bâtiment)
Ruines après le bombardement du 11 août 1944 (AMS, cote 1 Fi 113 n° 89)

juin 2020

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1599 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date approximative de mutation.

Wendelin Burckhard, armurier, et (1565) Barbe Sparschuh puis (1583) Judith Schurer d’abord (1575) femme de l’armurier Sébastien Guntermann – luthériens
1599 v André Dullenkopff, cordonnier, et (1588) Catherine Martin, (1596) Agathe Schwentz d’abord (1590) femme du cordonnier Michel Neff, (1606) Madeleine von Lohe puis (1620) Marie Madeleine Zimmermann d’abord (1602) femme du notaire Nicolas Adam, remariée (1629) avec le préposé à l’accise Joseph Schneurer – luthériens
1619 h Jean Frœreisen, cordonnier, et (1615) Ursule Dullenkopff, remariée (1641) avec le cordonnier Jean Jacques Walter – luthériens
1661 h Michel Frœreisen, cordonnier, et (1655) Catherine Reinthaler, remariée (1668) avec le cordonnier Daniel Ruop – luthériens
1668 h Daniel Ruop, cordonnier, et (1668) Catherine Reinthaler veuve de Michel Frœreisen puis (1707) Anne Barbe Schubæus d’abord (1685) femme de Jean Born puis (1690) du sellier Geoffroi Rœderer – luthériens
1706 h Abraham Frœreisen, cordonnier, et (1691) Anne Marie Scheubler – luthériens
1732 v Frédéric Reinthaler, perruquier, et (1719) Agnès Büchler, (1729) Catherine Salome Saltzmann puis (1760) Marie Dorothée Knaus d’abord (1746) femme du cocher Philippe Reinbold – luthériens
1764 v Jacques Frédéric von Zabern, vitrier, et (1764) Marie Salomé Vogt – luthériens
1786 h Jean Sébastien von Zabern, vitrier, et (1796) Catherine Madeleine Hüttner
1817 v Jean Henri Fries, fabricant de crics, et (1801) Marguerite Dorothée Hüttner
1851 h (indivision) Dorothée Henriette Fries femme (1836) du serrurier Frédéric Hansmetzger puis Frédérique Henriette Hansmetzger, femme (1860) de l’assureur Philippe Jacques Riebel
Charles Auguste Fries, fabricant de crics, et (1831) Elisabeth Schweitzer puis Moïse Bloch, commerçant, et (1833) Rachel May
1876 v Moïse Bloch, commerçant, et (1833) Rachel May
1884* h Edouard Bloch (4/18), Emmanuel Bloch (4/18), Léon Bloch (4/18), Maurice Dreyfuss, fabricant de tissus, et (1871) Léonie Bloch, (3/18) et Joseph Bloch (3/18)
1923* h Emanuel Gaston Alphonse Bloch dit Blochmay
1938* v Marthe Roedl
1952* Association syndicale de remembrement de Strasbourg-Ville

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 1 250 livres en 1706, 1 710 livres en 1760, 2 000 livres en 1763, 900 livres en 1776

(1765, Liste Blondel) IX 233, au Sr Zaberer
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Zaberer, 2 toises, 3 pieds et 10 pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre) O 742, Friess, Jean Henri, rue du Corbeau 94 – maison, sol – 0,92

Locations

1711, Auguste Kehler, tailleur
1721, Jean Jacques Trawitz, perruquier
1727, Jean Georges Fügner, serrurier
1733, Auguste Krieg, marchand de futaine
1786, Jean Philippe Rœderer, maître vitrier, et Anne Dorothée Scholl
1841, 1846, Henri Ignace Marie Louis Legrand, pharmacien
1848, Brochet, charpentier
1869, Chrétien Fleig, horloger, et Minna Gillmann

Livres des communaux

1562, Livre des loyers communaux VII 1446 (Zinßbuch D) f° 126
L’armurier Georges Finster règle depuis 1550 un cens annuel de 8 sols pour une risberme, un passage et une avance sur le communal. Le contribuable est ensuite Wendelin Burghart, André Dullenkopff puis Jean Frœreisen

Item viii ß gibt Jerg Finster der rÿnckharnster von Einer Landuesten vff Dem Allmend vnnd Einem ganng vnnd vßladung darüber An seÿnem huß Jenseÿth An der schÿnndbrucken gelegen, so Im für Ein sollichen Zinns vergönnen worden Zubuwen Anno & 1550. fallet der Zins Jerlich vff Sanct Jorgen tag.
Jetzt wendling Burgherr platner
Jetz Andres dullenkopff schuest.
(rub.) Jetz hanß fröreyß. Bleibt i. Marty 1627
Neü 241.

1587, Livre des communaux (VII 1450) f° 386
L’armurier Wendelin Burckhard règle un cens de 15 sols 8 deniers pour un auvent (16 pieds et demi de long en saillie de 5 pieds 9 pouces), une échoppe (10 pieds de long en saillie de 2 pieds et demi), un gradin en pierre (5 pieds et demi de long et 1 pied et demi de large). A l’arrière vers la rivière il y a une galerie en bois faisant saillie et un cabinet d’aisance (25 pieds ½ de long et 8 pieds de saillie).

Wendling Burckhardt der Blattner hatt an seinem Hauß ein Wettertach xvi+ schu lang, v schu ix Zoll herauß, Darund. ein Laden x schu lang, ii+ schu herauß, Ein steines Benckhlin v+* schu lang, i+ schu breit, hatt auch hinden vf dem Wasser an disem Hauß ein Gang Von Holtzwerckh außgestoßen, sampt einem Profeÿ xxv+* schu lang viij schu herauß, Bessert für das Niessen xv ß viij d.

1652, Livre des loyers communaux, VII 1461 (1652-1672) f° 241
Jean Frœreisen règle 8 sols pour une risberme inscrite au folio 126 du registre D et 12 sols pour une avance sur la rivière (voir le registre des Préposés au bâtiment pour l’année 1631 où la permission est accordée moyennant 85 sols). Les loyers sont réglés en 1654 par Jean Jacques Walther (avec lequel la veuve s’est remariée).
Le même cens est reporté dans les registres suivants en mentionnant les nouveaux contribuables.

Jetzt Daniel Ruep junior
Hanß Fröreißens wittib, Soll gemeiner Statt, Vom gang Vndt Landfest vfs almendt ahne der Schindtbrucken, Jahrs Vf Georgÿ 8 ß d
Altt. D. f. 126
New. fol. 209

Eadem Vom Überstoß der behaußung Vf daß Waßer, Jahrs Vf Martini 12 ß d
New fol. 209

1654 Empfangen Von Hanß Jacob Walthern
1658-1668 empf.
1671 Zalt Ruep p. 1668. 69 & 70
1672 Zalt Er

1673, Livre des loyers communaux, VII 1465 (1673-1741) f° 209

Daniel Ruep, Junior, Soll vom gang vnd Landvest vfs Allmend an der Schindbruck, vff Georgÿ, 8 ß
Ferner vom Überstoß des haußes vff das Waßer vff Martini 12 ß
St. Zinßb. p. 241
Jetzt Abraham Fröreißen
Jetzt herr Friderich Rheinthaler
(Quittungen 1673-1741)
Neuzb fol 727-b

1741, Livre des loyers communaux, VII 1472 (1741-1802) f° 727-b

alzb. 209
Frid: Rheinthaler (Perruquier) Soll vom Gang vnd Landvest auf das Allmend an der Schindbruck auf Georgÿ (id est 23. Apr.), 8 ß
Ferner vom überstoß des Haußes auf das Waßer auf Martini (id est 11. Nov.) 12 ß
[in margine :] v. alt. Zinsbuch D. de 1562 fol. 126.a ist schon A° 1550. accordirt
(Quittungen 1741-an 10) [in margine :] 21. Brumaire
C. 357
modo Mr Jacob Friderich von Zabern Glaser
Sebastian Zabern

Préposés au bâtiment (Bauherren)

1603, Préposés au bâtiment (VII 1318)
Le cordonnier Daniel Dollenkopff qui occupe la maison de l’armurier Wendelin Burckart face au Corbeau demande le 24 mai l’autorisation de refaire la risberme sur laquelle se trouve un petit bâtiment, en profitant des basses eaux. Il déclare payer un loyer de huit sols d’après le Livre D. Il a sur la risberme un petit passage qu’il souhaite remette en place. Les Trois de la Tour aux deniers l’y autorisent mais le renvoient aux Préposés au bâtiment puisqu’on aura l’impression qu’il s’agit d’un nouveau bâtiment. La nouvelle risberme devra avoir les mêmes dimensions que celle du voisin (saillie réduite d’un pied, hauteur sur l’eau). Les préposés confirment le 19 juillet la décision sans augmenter le loyer inscrit au registre D.

(f° 85) Zinstag den 24 Maÿ – Andres Dullenkopff der schuemacher, in Wendling Burckart des Plattners hauß gegen dem Rappel über, der bringt für das er seine Landuest, darauff ein klein anhangend bäwlin hinden an gedachter seiner behausung gegen dem schlaghauß vber, von newen schlagen vnd gedacht daruff stehend bäwlin abheben müeß, Bittet derwegen Ihme weil es vff dem Almend stoht, vnd er dauon Almend Zinß gebe nemlich 8 ß wie Im Zinßbuch D fo. 126. Ihme Zugestatten das er er solche landuest beÿ dissem cleinem wasser von newem widerschlag. vnd vfführen dörffe vnd weil er vff solchem Landuestin einen gang hat, wolt er vff denselben noch einen mach. doch nit Weit vff das Almend sondern vber sich vff einander Bittet Ihme Zuhelffen beÿ disen kleinen wassern solte ers beÿ grossem wasseren mach. komme er In weytere uncosten.
Erkant, vnd Ist Ihm sein begehren Zugelaßen, doch weil es das ansehen haben würt als ob er ein newer baw, soll mans den Bawherren fürbringen, Weil er auch mit seiner alten Landuestin unden Im Wasser vff ein schuh weÿter heraußen Ist weder sein nachbur oben an Ihme, Ist Ihme beuohlen denselben unden Im wasser, vnd vsserthalb, denselbig. alles gleich Zumach. hats bewilligt Soll den Bawherren für gebracht worden.

(f° 108-v) Zinstag den 19.ten Julÿ – Andres Dullenkopff schuemacher
Demnach Andres Dullenkopff d. schuemach. gegen dem Rapen vber ein newe Landuest gegen dem schlaghaus Inns wasser gemacht, so die dreÿer Ihme gegönnt, Ists solches den Bawherren referirt wie hievornen fol 85 Zufünden weil er den zuuor von solcher Zinß gibt, Ists dabeÿ gelaßen vnd Ihme weiter nichts daruff geschlagen word.

1620, Préposés au bâtiment (VII 1335)
L’orfèvre Israel Hemmerlin qui vient d’acheter la maison demande le 6 mai 1620 l’autorisation d’y remplacer l’auvent par un passage. Quand les préposés se rendent sur place, il ajoute que le passage en pierre (15 pieds de long en saillie de trois pieds) s’étendrait de son oriel jusqu’à la maison de son voisin cordonnier. Son voisin cordonnier Jean Frœreisen demande lui aussi le droit de faire un passage en pierre. Les préposés constatent que les deux passages ne seraient pas à la même hauteur, ce qui nuirait à l’aspect général. Il refusent de donner l’autorisation le 13 juin et notifient leur décision le lendemain. Les deux parties règent les frais de visite.

(f° 104-v) Sambstag den 6. Maÿ 1620 – Gang an Israel Hemmerlin Hauß beÿ d. Schindbr:
Israel Hemmerlin der Goldarbeitter Zeigt an er Hatt an seinem newlich erkaufften Hauß beim Rappen gelegen ein Wetterdächlein, so er wegthun vnnd ein genglein an die statt mach. wollte, pitt Ime solches Zuuergönnen, Ist bescheid angezeigt, solle beuorderst den Oberen Bawherren angebracht vnd augenschein Ingenommen werden.

(f° 149-v) Zinstag den 13. Junÿ 1620. – Gang an Israel Hemmerlin Hauß – Hanß Fröreiß. Schumach.
Demnach Israel Hemmerlin der Goldarbeitter Hiebeuoren begertt, Ime das an seinem hauß vnderhalb der Schintbrucken gegen dem Rappen gelegen, Habend altt Wettertach weg Zuthun vnd anstatt dessen ein steinin gänglin Zubawen, Zu vergönnen. Als Ist den augenschein einegnommen vnnd er ferner darüber gehörtt worden, der Zeigt an, Woltte das Wetterdächlein weg thun vonn dem Ercker biß an seines nach bauren deß Schumachers hauß ein steinin gänglein so 15 schuh lang vnnd 3 schuh herauß gegen Liecht breitt sein solle, bawen Pitt Ihme solches Zuuergünstigen.
Hierauff bemelter Hanns Fröreißen auch erschinen, vnnd gleich. gestalt ein steinin gang an sein Hauß Zubawen Zuerlauben gebetten. Darauff Bawherren vnnd dreÿer sich mitt einander Vnderred vnd weil Hemmerlins Hauß hohe, hingegen aber deß Schumachers Hauß nidere gemacht vnd also die gäng nicht Inn gleicher höhe gemacht werden können, Auch dahero vilmehr ein vbel: als wolstand darauß eruolgen würde, Als haben ermeltte Herren Inen hierin nicht Zu willfahren gewisst, sondern den dreÿern befohlen, sie morgen Zu bescheiden vnd Ihr begehren freündlich abzuleinen, doch soll Ihr Jeder für den augenschein erleben 4 ß d.

(f° 154) Mittwoch den 14. Junÿ 1620. – Gang beim Rappen an Israel Hemmerlins huß
Herr Israel Hemmerlin den Bbescheid wegen seiner vermeinten gangs angezeigt, will Ime nicht gefallen, vermeint das blättlein vmb Zuwenden vnd en anderen bescheid Zuhören, doch die gebüer für den Augenschein erlegt.

Item ane Fröreißen huß
Hanns Fröreißen Inngleichem auch bescheid angezeigt laßte darbeÿ pleiben vnd die gebürende 4 ß für den Augenschein erlegt.

1631, Préposés au bâtiment (VII 1345)
Propriétaire d’une maison face au Corbeau, Jean Frœreisen demande l’autorisation d’agrandir une petite pièce de trois pieds au-dessus de la rivière, ce qui correspond à une surface de trente pied carrés. Les préposés estiment le 3 novembre 1631 que la demande ne soulève pas d’objection, ils donnent leur accord moyennant paiement d’un loyer annuel de 5 sols. La décision lui est communiquée le 12 décembre suivant.

(f° 49) Donnerstags den 3. Novembris 1631. Folgende Augenschein Ingenommen – Überstoß geg. d. Preüsch beÿ Schindtbruck
5° In Hannß Froereÿsenß deß Schumachers hauß gegen dem Rappen, der hatt ein Klein Allzu eng Stüblein Zum Brettspiel, gegen der Preusch hienauß. Bitt Zu deßen erweterung, Ihne ein vberstoß von 3 Schuh vberß waßer, vnd so lang alß daß Stüblin breÿt Ist, nemblich 10 sch. Seindt 30 quad. sch. Zuvergönnen, hatt sich befund. daß eß der benachbart. an Ausseh. ohnhinderlich v. ohn widerred wohl zu erlauben.
Erkant vff Pfenningthurn Außzumach.
Zinst. d. 8. diß. Erkanth willfahrth Zinß Jahrs 5 ß vnd gibt j lb ß d. Augenschein, Ihme angezeigt d. 12. Xbr Xbr 31. (dt. 12. Xbr 631.)

1710, Préposés au bâtiment (VII 1384)
Les préposés constatent que le cordonnier Abraham Frœresien a chargé le charpentier Martin Fluck de remplacer la galerie pourrie, inscrite au livre des loyers communaux, par une nouvelle au-dessus de la risberme et de réduire d’un pied l’auvent, non porté audit livre, de 4 pieds 11 pouces vers la rue. Les préposés ordonnent de mesurer la galerie pour vérifier que la nouvelle ne sera pas plus grande et de reprendre l’ancienne ossature pour le nouvel auvent

(f° 36) Donnerstags den 8. May 1710. – Abraham Fröereißen pt° eines gangs v Wetterdachs
Seind Sie die Obere Bawherren und herrn dreÿ Zu Abraham Fröereißen, des Schuhmachers gegen der Gastherberg zum Raaben über liegende behaußung gefahren, und daselbsten gesehen, daß Martin Fluck der Zimmermann, den hinten auf das waßer, oberhalb der Landvest gewesenen Gang, welcher gantz faul und hienweg gebrochen war, auch in dem Statt Zinßbuch fol: 209. mit 8 ß d bodenzinß dem Pfenningthurn Jährlichen verzinßt wird, wieder new Zumachen und werckh begriffen gewesen, Fröreisen aber, das auf der Gaßen befindliche 4 schuh und 11 Zoll, breit undt nicht Verzinßliche Wetterdach umb einen schuh breit schmahler machen Zulaßen gesinnet seÿe.
Erk. Sollen die Werckmeister den Außstooß messen, und wann solches wieder lm stand und gemacht sein wird, sehen ob nichts Veränderliches vorgenommen worden, was aber das Wetterdach anbelangt, so wird Ihme erlaubt selbiges Wohl umb einen schuh schmähler, aber Keinen newen dachstuhl machen sondern den alten allein ändern zu laßen.

(f° 38) Dienstags den 20. May 1710. – Abraham Fröreißen der Schuhmacher berichtet Mghhn nochmahlen gantz unterthänig, daß Er mit seinem Wetterdach, ohnerachtet solches Zimlich bawfällig ist, anders nichts, als selbiges umb einen Schuh breit schmäler machen Zu laß gesinnet seÿe, welches Ihme wie solches bereits den 8. hujus schon geschehen ist, nochmahlen vergönnet worden.

1745, Préposés au bâtiment (VII 1401)
Frédéric Reinthaler est autorisé à remplacer les anciens pieux pourris qui soutiennent l’avance sur la rivière

(f° 102) Montags den 21. Ejusdem [Junÿ 1745] – Friderich Rheinthaler
Es wurde Auch Augenschein eingenommen an Friderich Rheinthalers des Perruckenmachers Hauß am Stadten gleich Unterhalb der Schindbruck, unter welchem die Pfähl worauf das Hauß über dem Waßer Stehet, abgefault, an deren Statt er dreÿ steinere Pfeiler aufführen, und Eichene Pfähl dar zwischen schlagen Zulaßen willens, und deßwegen um erlaubnus gebetten. Erkant in Voriger Meß Willfahrt.

1761, Préposés au bâtiment (VII 1409)
Frédéric Reinthaler a l’intention de supprimer son auvent en se réservant le droit de le rétablir

(f° 86-v) Dienstags den 7. Aprilis 1761. H. Friderich Rheinthaler
H. Friderich Rheinthaler der Perruquier berichtet er seÿe willens das wetterdach an seinem hauß jenseits der Schindbruck lincker hand gegen dem Gasthauß Zum Raaben hinweg machen Zu laßen, mit bitten jedoch da er solches über Kurtz oder lang benöthigt seÿn würde, daß jhme als dann erlaubt seÿn mögen daßelbe wieder anzumachen. Erkandt, willfahrt, doch soll H. Werner die länge und breite zuvor abmeßen und Zum Protocoll lieffern, berichtete nach dießem es seÿe (-) sch lang v. (-) schuh breit

1775, Préposés au bâtiment (VII 1416)
Le vitrier Jacques Frédéric von Zabern demande l’alignement à suivre. Les préposés ordonnent au sieur Stridbeck de lever un plan du quartier.

(f° 164) Dienstags den 14. Martii 1775. – Jacob Friedrich von Zabern, Glaser
Mr Freisinger, der Maurer nôe. des Jacob Friedrich von Zabern, des Glasers bittet um Anzeige des Allignements seiner ane der Schindbruck gegen dem Raben über gelegenen behausung. Erkannt, Seÿe anvorderist durch Herrn Striedbeck über dasige Gegend ein Plan zu verfertigen.

1775, Préposés au bâtiment (VII 1416)
Les deux articles suivants sont faussement au nom du vitrier Georges von Zabern. Stridbeck montrera l’alignement à suivre. Le propriétaire est autorisé à surbâtir le communal sur une surface de 22 pieds 6 pouces carrés en réglant une somme de 15 livres

(f° 175-v) Dienstags den 28. Martii 1775. – Johann Georg von Zabern Glaßer
Mr Freisinger, der Maurer nôe. Johann Georg von Zabern, des Glaßers bittet um Anzeig des Allignements seiner beÿ der Schindbruck gegen dem Raaben über gelegenen behausung. Erkannt, Seÿe ihme solches durch herrn Striedbeck anzuzeigen.

(f° 251) Dienstags den 19. Septembris 1775 – H. Johann Georg von Zabern, Glaser
Item [Herr Stridbeck] trägt vor, daß Meister Johann Georg von Zabern, der Glaser, vor seiner ane der Schindbruck gelegenen behaußung dem Allignement nach das Allmend auf 22 quadrat Schuh 6 Zoll überbauen, wovor derselbe 15 livres zu zahlen. Erkannt Verzeichnus
[in margine :] dt. 7. 8.bris 1775

Préposés aux feux (Feuerherren, 4 R 91)

Le maître maçon Jean Régnard Pfauth rapporte les travaux que le vitrier von Zabern a l’intention de faire dans sa maison près du Corbeau : placer une cheminée à la française dans la chambre du deuxième étage et un fourneau dont le tuyau débouche dans la même cheminée

(p. 573) Mittwochs den 23.sten Martii 1783.
Mstr. Zaberer der Glaser will an seiner beÿ dem Raaben gelegenen behaußung im Zweiten stock der steeg ein Zimmer mit einer frantzösischen Camin auf einem gewölb wohl versehen machen, das Rohr am steinernen gabel hinauf von allem holtz entfernet, nebens ein ofen der in besagtes Camin gerichtet. Erkannt Willfahrt. Mstr. Pfaud

Description de la maison

  • 1760 (billet d’estimation traduit) La maison comprend plusieurs poêles, chambres et cuisines, le comble est couvert de tuiles plates, la cave est voûtée, le tout est estimé avec ses appartenances et dépendances à la somme de 3500 florins
  • 1763 (billet d’estimation traduit) La maison comprend plusieurs poêles, chambres et deux cuisines, le comble est couvert de tuiles plates, la cave est en partie voûtée en partie solivée, le tout est estimé avec ses appartenances et dépendances à la somme de 4000 florins
  • 1775 (billet d’estimation traduit) La maison comprend un atelier de vitrier, plusieurs poêles, chambres et une cuisine, le comble est couvert de tuiles plates, la cave est voûtée, le tout est estimé avec ses appartenances et dépendances à la somme de 1800 florins

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

4° arrondissement ou Canton est – Quai des Bâteliers

nouveau N° / ancien N° : 5 / 94
Zabern
Rez de chaussée et 2 étages bons en maçonnerie
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 25 f° 207 case 4

Friess Jean Henri rue du Corbeau N° 94
Hansmetzger Frédéric pour ½, Friess Henri Auguste pour ¼, Friess Charles Emile pour ¼ rue du Corbeau N° 94 (1853)

O 742, maison, sol, quai des bateliers 94
Contenance : 0,92
Revenu total : 270,48 (270 et 0,48
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 18 / 14
fenêtres du 3° et au-dessus : 3 / 2

Cadastre napoléonien, registre 27 f° 893 case 2

Hansmetzger Frédéric pour ½, Friess Henri Auguste p. ¼, Friess Charles Emile p. ¼
1861 Hansmetzger Frédérique Henriette pour ½ et Friess Henri Auguste pour ½, rue des frères 5 / rue des Fribourgeois 6
1865 Reibel, Philippe Jacques, employé d’assurances et Bloch Moïse
1876 Bloch, Carl
1884 Bloch Eduard (4/18), Emanuel (4/18), Leo (4/18), Dreyfuss Moritz (3/18) und Josef (3/18)

O 742, maison, sol, Quai des Bateliers 47 (Rabenplatz 8)
Contenance : 0,92
Revenu total : 270,48 (270 et 0,48
Folio de provenance : (207)
Folio de destination : Gb
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 18 / 14
fenêtres du 3° et au-dessus : 3 / 2

Cadastre allemand, registre 29 p. 217 case 5

Parcelle, section 18, n° 26 – autrefois O 742
Canton : Rabenplatz Hs Nr 8
Désignation : Hf, Whs e. n. a. T. (Skizze 60)
sol, droit de créance et superficie et infrastructure, maison (v. compte 213)
Contenance : 0,98
Revenu : 1400 – 1900 – 2800
Remarques : 1917 Umbau – 1923 Berichtigt
1952 dim. à p. 219 c. 7

(Propriétaire jusqu’à l’exercice 1952), compte 213
Bloch, Emmanuel und Mit-Eigent.
1904 Bloch Karl u. Eduard
1923 Bloch dit Blochmay Emanuel Gaston Alphonse
1938 Roedl Marthe
1952 Mehr Henri fondé de pouvoir à Thann et son épouse
(2863)

(Propriétaire jusqu’à l’exercice 1952), compte 6602
Association syndicale de remembrement de Strasbourg-Ville
(clos)

Cadastre allemand, registre 29 p. 219 case 7

Parcelle, section 18, n° 26
Canton : Place du Corbeau N° 8
Désignation : sol, maison, droit de créance et superficie et infrastructures, (v. compte 6602)
Remarques : 1952 de p 217 c. 5

(Propriétaire jusqu’à l’exercice 1952), compte 213

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Le propriétaire allégué, Philippe Rœderer, est en fait locataire (voir le bail passé en 1786)
Canton IX, Près du Pont Dauphine / Montée du Pont de la Boucherie

94
Pr. Roederer, Philippe, Vitrier – Echasses
loc. Dumini, Officier retiré
loc. Dupuis, Emploïé à la lotterie – privilégié
loc. Kraft, Orfèvre – échasses

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Rabenplatz (Seite 134)

(Haus Nr.) 8
Casi, Wwe. Gypsfigurengeschäft. 0
Hummel, Malermeister. 1
Geiger, Steueraufseher. E 3
Glaser, Tagnerin. 3

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 680 W 169)

Place du Corbeau n° 8 (1884-1945)

Charles et Edouard Bloch chargent en 1913 leur administrateur Henri Bertrand et l’architecte Adolphe Molz de transformer la maison et son local commercial, notamment d’aménager une cour vitrée qui éclairera mieux les logements et de réunir les deux arcades au rez-de-chaussée en supprimant le pilier central. Les transformations sont autorisées sur intervention de la commission des Beaux-Arts et du conservateur des monuments historiques Knauth bien que le sol tombe entièrement dans la voie publique. Le n° 7 surplombe en partie le sol du n° 8 qui lui-même surplombe en partie le sol du n° 9, L’administration des voies navigables autorise de reconstruire la façade qui surplomble la rivière. Le permis de construire est accordé en janvier 1914. La nouvelle façade vers la rivière est terminée en juin 1914. Le permis d’occupation est délivré en septembre 1915. Le propriétaire fait construire en 1927 un toit vitré sur la terrasse au quatrième étage vers la rivière.
La maison et ses voisines sont entièrement détruites par le bombardement aérien du 11 août 1944. Le sol est réuni à la voie publique.
La veuve Wœssner reprend en 1891 le local de l’horloger Fleig. Le relieur Scharpf y transfère son atelier en 1893. Joseph Geiger pose deux petites vitrines et un store en 1893. On trouve en 1898 le fripier Adolphe Gastl, en 1919 le coiffeur Edmond Schalck remplacé par Schmitt en 1933. Marthe Rœdl y tient son magasin de bonneterie (1941) et mourra lors des bombardements qui détruisent la maison dont elle est propriétaire.

Sommaire
  • 1884 – L’agent de police Salewsky rapporte que la veuve Bloch (demeurant 43, rue du Jeu-des-Enfants) propriétaire de la maison a ravalé la façade avant mais pas la façade vers la rivière malgré plusieurs demandes verbales. – Le maire qui a notifié en mai 1883 le propriétaire de faire ravaler le bâtiment, lui demande de se conformer au décret impérial du 26 mars 1852 concernant la route de Paris (route nationale qui passe par le pont du Corbeau) – Rappels en 1885 – Charles Bloch, demeurant 30, place Kleber, a fait faire les travaux, septembre 1885
  • 1888 – Zigelé, propriétaire de la maison voisine n° 9, déclare que la cheminée du n° 8 n’a pas la hauteur réglementaire. Les services municipaux constatent en outre que le crépi menace de tomber (croquis de la toiture). Le maire écrit au propriétaire, la veuve Bloch demeurant 34, rue du Faubourg de Pierre. Les travaux un moment interrompus sont terminés en janvier 1890.
  • 1891 – La veuve Wœssner qui transfère son magasin du 33, rue des Serruriers au 8, place du Corbeau doit des droits d’enseigne. Elle y reprend le magasin du sieur Fleig.
  • 1893 – Le maire notifie la veuve Bloch (demeurant 34, rue du Faubourg de Pierre) de faire ravaler la façade – Travaux terminés, octobre 1893
    1893 (août) – L’agent de police Salewsky rapporte que la gouttière est défectueuse et que l’eau pénètre dans le magasin du ferblantier Lepain (n° 9). Le propriétaire qui habite à Paris a pour gérant l’avocat Lening (20, rue de la Nuée Bleue) – Le maire écrit au gérant. Rappel
  • 1893 – Le maire constate que le relieur Scharpf a posé une enseigne sans autorisation – Chrétien Scharpf demande l’autorisation de transférer son enseigne du 19, rue des Bouchers au 8, place du Corbeau. L’enseigne suspendue à 3,25 mètres de hauteur a une saillie de 70 centimètres mais ne se trouve qu’à 30 centimètres de la maison voisine (n° 7) au lieu de 65 centimètres – Autorisation – L’emplacement de l’enseigne n’a pas changé, l’artisan chargé de cinq enfants est soigné à l’hôpital – Chrétien Scharpf demande en avril 1894 à être dispensé de modifier l’enseigne comme il quittera les lieux en juin – Le maire accorde la dispense avec l’autorisation du voisin
  • 1892 – Le maire notifie Rachel Bloch née May (demeurant 34, rue du Faubourg de Pierre) de faire ravaler la façade – Travaux terminés, octobre 1893
  • 1893 – Le sieur Geiger demande l’autorisation de poser deux petites vitrines et de modifier le store – Autorisation – Le nouveau store mécanique a 4,30 de long et surplombe la voie publique de 1,40 mètre. Le maire demande de le modifier pour qu’il soit conforme aux prescriptions. Mina Geiger présente ses observations. Le maire accorde une dérogation étant donné que le voisin Lepain a un store comparable et que les voitures circulent à distance des maisons à cause de l’inclinaison du sol.
  • 1895 – Le maire notifie le locataire principal Geiger de se conformer au règlement du 30 novembre 1891 en supprimant une trappe au rez-de-chaussée. La maison appartient en partie à Emmanuel Bloch, demeurant à Paris 110 rue Saint-Germain, qui en assure la gestion. Les services municipaux relèvent que les poutres de la trappe sont pourries de même que les pans de bois de la cuisine vers la rivière – Nouveau courrier, adressé à Emmanuel Bloch – Travaux terminés, novembre 1895
  • 1896 – Le ferblantier Guillaume Lepain (n°9) fait observer que le tuyau du fourneau dans la maison voisine (n° 8) ne débouche pas dans la cheminée mais à l’air libre, ce qui gène les occupants. La Police du Bâtiment constate les faits. Le maire écrit au propriétaire. L’entrepreneur Th. Wagner a exécuté les travaux, septembre 1896.
  • 1898 – Le fripier Adolphe Gastl demande au commissaire de police l’autorisation de poser une enseigne (Grösstes Lager von Herrschaften abgelegter Kleider) – Dossier. Le maire communique au pétitionnaire les conditions à respecter. Il renonce à son projet parce qu’il va quitter les lieux.
  • 1899 – Le maire notifie Emmanuel Bloch (demeurant 16, boulevard Saint-Michel à Paris) et Joseph Geiger, locataire, de faire ravaler la façade. Le maire accorde un an de délai – Travaux terminés, décembre 1900.
    1900 – Dossier ouvert suite à un courrier au commissaire de police – Charles Rose demande l’autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique pour ravaler la façade
  • 1902 – Nicolas Wack, propriétaire d’un bateau-lavoir, informe le maire qu’une cheminée du n° 9 menace de s’écrouler
    Le propriétaire du n° 7 déclare que les eaux provenant de la cuisine de son voisin n° 8 endommagent sa façade vers l’Ill depuis plusieurs années. La Police du Bâtiment ne peut établir les faits allégués. Le caniveau devant la maison est lui aussi bouché.
  • 1908 – Rapport sur un feu de cheminée
  • 1913 – René Michel (n° 7) et la dame Hopp (n° 6) se plaignent de la maison n° 8 dont les fondations seraient insuffisantes et dont le ravalement est nécessaire – La Police du Bâtiment constate que les fissures sont anciennes. Le maire écrit au propriétaire pour qu’il fasse ravaler les façades puis refuse un délai parce qu’elles sont très sales
    1913 (juin) – Le maire notifie Rachel Bloch née May de faire ravaler la façade
  • 1913 – L’administrateur Bertrand (18, rue des Veaux) déclare au nom des propriétaires Charles et Edouard Bloch avoir l’intention de refaire la maçonnerie, le crépi et la peinture au 8, place du Corbeau. La Police du Bâtiment note que l’immeuble tombe entièrement dans le domaine public. La Commission des Beaux-Arts émet un avis favorable – Autorisation accordée à H. Bertrand
    1913 – L’entrepreneur E. Matter (3, rue de la Broque) demande l’autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique – Accord
    1913 (août) H. Bertrand demande au nom du propriétaire Bloch l’autorisation de transformer la maison et son local commercial sous la direction de l’architecte A. Molz (48, avenue des Vosges) – L’architecte Beblo note que les transformations embelliront la ville – Plan du sous-sol, du rez-de-chaussée, de chacun des quatre étages, coupe – Le projet prévoit notamment de remplacer des cloisons et d’aménager une cour vitrée qui éclairera mieux les logements. Les deux arcades au rez-de-chaussée seront réunies en une seule en supprimant le pilier central – Elévations sur fond bleu, photographie – Calcul statique – Le conservateur des monuments historiques Knauth approuve les dessins (1° octobre) – La Police du Bâtiment interdit les travaux puisque le terrain tombe dans la voie publique (11 octobre) puis les autorise sous conditions (20 octobre) – Elle fait des remarques sur les dessins et en demande de nouveaux qu’elle reçoit en décembre. L’architecte Beblo recommande que les piliers en bois aient au moins 16 centimètres de côté. La commission des Beaux-Arts approuve la proposition le 23 décembre
    1913 (décembre) – Un constat établit que le pignon du n° 8 surplombe le n° 9 de 12 centimètres au troisième étage. La façade du n° 8 surplombe celle le n° 9 de 74 centimètres. Le pignon du n° 7 est séparé de celui du n° 8 par un espace d’environ 20 centimètres. Le mur en pan de bois du n° 7 surplombe le n° 8 d’environ 27 centimètres. Du côté de la rivière, le rez-de-chaussée du n° 8 surplombe le n° 7 d’environ 13 centimètres. Le mur de chacun des pignons du n° 8 est en pan de bois
    1914 (janvier) – Autorisation de transformer et de reconstruire le bâtiment bien que le sol tombe dans la voie publique, eu égard que les maisons voisines n° 6 à 9 sont dans le même cas, qu’il n’y a pas de projet immédiat d’annexer le sol à la voie publique et que les travaux constituent une amélioration notable – Dessin de la façade vers la rivière (ancien et nouvel état), coupe, plan des étages (dessins Molz). Pilier dans l’eau (dessins Ed. Züblin)
    L’administration des voies navigables (Wasserbaubezirk) autorise Charles et Edouard Bloch, représentés par leur mandataire Henri Bertrand demeurant 18, rue des Veaux, à Strasbourg, à reconstruire la façade sur l’eau du 8, place du Corbeau
    1914 (février) – Henri Bertrand demande que le voisin Michel (n° 7) remplace son pignon délabré. Après visite des lieux, la Police du Bâtiment propose de reconstruire un mur coupe-feu commun. L’architecte Molz propose de reconstruire le mur en briques pour limiter la charge (mars 1914)
    Suivi des travaux. Les murs du sous-sol sont en béton armé (mai 1914). Le mur coupe-feu est en construction. Les solives du local commercial sont remplacées par un pilier (mai 1914). La nouvelle façade vers la rivière est terminée (juin 1914). Les transformations intérieures se poursuivent. L’architecte Beblo demande de vérifier que le bâtiment correspond aux stipulations. Le crépi a été mal posé sur le mur à pans de bois (septembre 1914). Le gros œuvre est terminé, il correspond au projet sauf les deux fenêtres sous combles. Le crépi est à un centimètre au-dessous des pans de bois (novembre 1914). Le maire demande que la façade vers la rivière corresponde entièrement aux dessins (novembre 1914)
    1914 (décembre) – L’architecte Auguste Hæntzler (mandaté par le propriétaire du n° 9) demande une visite des n° 8 et 9. Les travaux correspondent au projet (mai 1915)
    1915 (septembre) – Le permis d’occupation peut être délivré. Il faudra mettre une rambarde devant l’escalier de la cave. Le ramoneur Hermann Merkel fournit un certificat de conformité. La rambarde est posée. Le dossier est classé, février 1916
  • 1915 – Auguste Schuler demande l’autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique – Accord
    1915 – L’architecte A. Molz se plaint au nom du propriétaire Bloch que les gargouilles du n° 7 endommagent sa façade – La demande est communiquée au séquestre des immeubles appartenant à des Français – Le propriétaire a fait poser des tuyaux, août 1915
  • 1919 – La Police du Bâtiment constate que le coiffeur Edmond Schalck a posé sans autorisation deux enseignes perpendiculaires amovibles – Demande – Autorisation bien qu’elles soient à 2,20 mètres de hauteur au lieu des 3 mètres réglementaires
  • 1927 – Henri Bertrand demande au nom du propriétaire A. Müller (5, avenue des Vosges) l’autorisation de poser une marquise sous la direction des architectes Riegert et Wolff (19, avenue des Vosges)– La Commission des Beaux-Arts émet un avis favorable – Autorisation de construire un toit vitré sur la terrasse au quatrième étage vers la rivière – Travaux terminés, décembre 1927 – Dessin
  • Commission contre les logements insalubres. Remarques en deux points, 1908
    1912. Le locataire Wolf se plaint qu’une cuisine serve de chambre
  • 1933 – Le maire demande au propriétaire A. Müller de faire ravaler les façades
    1933 – Le coiffeur Schmitt reprend la boutique après la mort d’Edmond Schalck
  • 1941 – La Police du Bâtiment refuse à Marthe Rœdl (bonneterie) l’autorisation de poser une enseigne plate. Le texte doit être peint sur la façade d’après le nouveau règlement.
  • 1945 – Certificats de sinistré, délivré à Marie Michel, Léonie Schwartz (4° étage), Hertz (2° étage), Caroline Brutto, Philippe Rœdel
    1946 – Le maire informe Philippe Rœdl (demeurant rue du Maréchal Joffre à Guebwiller) que l’îlot détruit par le bombardement aérien du 11 août 1944 ne pourra pas être reconstruit. Philippe Rœdl a hérité l’immeuble de sa sœur morte lors du bombardement

Relevé d’actes

La maison est inscrite en 1587 au nom de Wendelin Burckhard au Livre des communaux. Originaire de Pforzheim, l’armurier Wendelin Burckhard épouse en 1565 Barbe, fille du fabricant de courroies Cyriaque Sparschuh

Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 81-v, n° 58)
1565. Den 7. Octobris sein Ehelich eingesegnet worden Wendelin Burckhardt von Pfortzh. vnndt Barbara Cyriacus Sparschuch deß Riemen schneiders Tochter von Straßburg (i 97)

Wendelin Burckhard devient bourgeois par sa femme un an plus tard
1565, 2° Livre de bourgeoisie (4 R 104) p. 278
Wendling Burckhartt von pfortzh. der blattner hatt das burgkrecht Empfang. von Barbara Cilioxen des Riemenschneiders dochter seiner Ehfrawen vnd dient Zu den schmid. den 16.t octob. A° 66

Wendelin Burckhard se remarie en 1583 avec Judith Schurer, veuve de l’armurier Sébastien Guntermann
Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 141-v n° 12)
1583. den 5. tag Junÿ sind Ehelich eingesegnet worden Wendelin Burckhardt der Blattner vnd Judith Schurerin weÿland Bastian Guntermann selig des kollermachers hinderlaßene widwe von Straßb. (i 158)

Judith Schurer épouse en 1575 Sébastien Guntermann originaire de Cobourg
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 64)
1575. Bastian Gunderman, Pauli Gundermanns Son von Koburg J. Judith Pauli Schawrers selig nachgelaßene Tochter von Straßburg montag den 10 maÿ (i 229)

Wendelin Burger et les enfants issus en premières et deuxièmes noces de sa femme Judith Schurer vendent la maison au cordonnier André Dullenkopff

1599 (3.ten Octobr.), Chancellerie, vol. 321 (Imbreviaturæ Contractuum) f° 89
Kauffbrieff Andreæ Dullenkopffs Schumach. vber sein hauß Jhenseyt der Schmdiprucken
Erschienen Matheus Hamman der Schneider alls bevelchaber wie er sagt, Wendling Burckhardt deß Plattners, so leibs blödigkeit halben nicht vß geht, deß gleichen hanns Bockh der Gürtler als ehevogt Marien Gundermännin, wei. Bastian Gundermans deß deschlers ehelicher und gemelts Burckhardts angewünschter dochter, wie auch Philipp Eisele der Schneider alls ehevogt Judith Gundermännin, Mehr Michel Burckhardt der Goldtarbeiter für sich selbs, letzlichen hanns Schurer der Rhotgerber alls geordneter Vogt dorothen, Susannen und Davids obgerürtes Wendling Burckhardts mit Judith Schurerin ehelichen erziehlter Kinder vnd haben (verkaufft)
Andres Dullenkopff dem Schuhmacher alhie, der zugegen gewesen solche bekhandnus angenommen, vnnt mit beÿstand M Jacob Martin deß Schumachers vnd Dieboldt Herman deß Würts Zum Rindsfuß
Ein Behausung mit allen derselben begriffen, weit. rechten vnd gerechtigkeit. gelegen alhie Inn Straßburg Jenseit der Schindbrucken gegenn der herberg Zum Rappen hinüber, einseit neben weiland Geörg Rheinboldt Nagens deß geweßenen Rhatherrn selig Wittib und erb. Vnd anderseit neben Rheinhardt Diettmar dem Goldtschmidt, hind. vff die Breüsch, gegen dem Schlaghauß hinüber, dauon gend jahrs 8 ß allmend gelt der Statt, Weiter Zehen guld. wh. Jars vff Martini Sebastian Kolern dem Mangmeister mit 200 fl. St wh. ablösig, deßgleichen Ist die behausung auch verpfendt vmb 300 fl. s. w. dieboldt Lingelßheim dem Paßmentirer alls ehevogt Catharinen w. herrn Augustin Heischen XV.s dochter Jars mit 15 fl. w Zuuerzinsen, die der Kheüffer wie sie verschriben Zubezalen vff sich genommen, ferner ist sie auch verhafftet umb 100. lb obgement Mstr Jacob Martin mit 5 lb Jars zuuerzinsen vnd das hauptgut vff erfordern vnd begehren nach verflißung 2 Jahren widerum Zuerlegen, Letzlichen Jacob Berschen dem Meßerschmidt umb 50 lib d die der Kheüffer Jars mit 2 lb 10 ß zuuerzinsen vnd d. hauptgutt vff erfordern zubezalen schuldig, sonst weiter beschwerden freÿ ledig und eÿgen demit dem Kheüffer vnd seinen erben alles Recht für sich ehe vnd vögtlichen weiß & vbegeben vnd bekhandt das der Khauff vber die bescherd. gewesen und Zugang. für uff umb 395 lb – Actum Mitwochs den 3.ten Octobr. 99.

Né près d’Überlingen sur le lac de Constance, André Dullenkopff épouse en 1588 Catherine Martin, native d‘Ottobeuren près de Memmingen
Mariage, cathédrale (luth. p. 147)
1588. Andeß Dullenkopf von Dädersdorf bei Vberlingen der Schuhmacher, vnd Catharina Hanß Martin des Zimmermanns Zu Uttenbeüren bei Memming. nachgel. tochter, Eingesegnet Montags den 13. Julÿ (i 77)

André Dullenkopff achète le droit de bourgeoisie un mois avant son mariage
1588, 3° Livre de bourgeoisie (4 R 105) p. 486
Andres Dulenkopf von Dottersdorff am Bodensehe, der Schumacher mit Beÿstandt Jacob Martini des Schumachers, Hat das Burgerrecht Kaufft, vnd will Zu den Schuemachern dienen. Act. Montags den 10.t Juny Ano & 88.

André Dullenkopff se remarie en 1596 avec Agathe, veuve du cordonnier Michel Neff
Mariage, cathédrale (luth. p. 4)
1596. Dominica 1. Trinitatis. Andres Dullenkhopf der schumacher, Agada Michael Nepf des schumachers n:g: witwe (i 5)

Originaire d’Ochsenhausen près de Biberach, Michel Neff épouse en 1590 Agathe Schwentz, fille de Georges Schwentz, de « Meinichrode ». Il est dit originaire de Biberach à l’acte de mariage.
Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 12 n° 4)
1590. [den 26. Aprilis] mit dieß. sindt noch ehelich eingesegnet word. Michaël Neff von Biberach ein Schumacher vnd Agatha Schwentzin, Georg Schwentz. selig von Meinich rode hind.laßene Tochter (i 14)

Originaire d’Ochsenhausen, le cordonnier Michel Neff achète le droit de bourgeoisie en juin 1690
1590, 3° Livre de bourgeoisie (4 R 105) p. 526
Michael Näf von Oxenhuß. ein Schuhmach. Hat mitt beÿstandt Lienhardt Foÿten auch Schuhmachern das Burckrecht Kaufft vnd will Zu den Schustern dienen, Act. 6. Junÿ 90.

André Dullenkopff se remarie en 1606 avec Madeleine von Lohe, fille du manant Samson von Lohe
Mariage, cathédrale (luth. p. 180)
1606. Andreas Dullenkopf der schumacher vnd Magdalena Samson von Loe des schirmers schumachers nachgelaßene tochter (i 94)

André Dullenkopff et Madeleine Lohe hypothèquent la maison au profit du cordonnier Laurent Dorsch

1614 (ut spâ [erst. Februarÿ]), Chancellerie, vol. 413 (Registranda Kügler) f° 36
(Inchoat. fol. 31.) Erschienen Andreas Dullenkopff der Schuhmacher vnd Magdalen Loin sein haußfrauw
Haben in gegensein Lorentz dorschen auch Schuhmachers – schuldig sein 100 Pfund Pfenning Straßburger
dafür Vnderpfand sein soll, hauß vnd hofestatt mit allen and. Ihren gebeuw gelegen In der Statt Straßburg ane der Schÿnbruckhen gegen dem Rappen hinüber einseÿt Lorentz dorschen and. seÿt Marx Vogel Scherrer stoß. hinden vff die Breüsch, davon geth 18. guldin gelts lösig mit 300 guldin Zue xv batz. diebold Lingelßheimers seeligen wittwe vnd Erben, Mehr Eilffthalben guldin gelts lösig mit 200 guldin Straßburger N. N. alten mangenmeÿsters seeligen Kindern, Item v guldin gelts, lösig mit 100 guldin Zue xv. batzen Susannen N. N. dreers haußfrawen vnd Wendling Burckhert see. dochter, Item 10 guldin gelts Frauwen Ursulen Sparschuhin herrn Lazarj Zetzners xv. Ehegemahel, das Eÿgenthumb aber der ij. C guldin hauptgutt,vorenannten Jacob dullenkopff Zuständig vnd Ihme durch Jacobum Martin* sel. In seinen letzten willen legirt wordten, Sunst ledig eÿgen
Item 200 guldin Zu xv batzen Schulden vff Georg hanniguht dem Kürschner daran er vff den heÿligen Wÿhanacht tag Anno 615. 50 guld. vnd nachmal alle zweÿ Jahr L guldin mit sampt dem Zinß von seiner Behaußung neben dem dieffen keller gelegen Zuerlegen schuldig

Le cordonnier Jean Frœreisen, sa femme Ursule Dullenkopf assistée de son père André André Dullenkopff et le pelletier Mathias Hellbeck au nom de ses enfants issus de feue Barbe Dullenkopff s’aacordent avec Ursule Sparschuh, successivement veuve du cordonnier Jacques Michael et de Lazare Zetzner au sujet de l’usufruit des biens de Jacques Michel
1618 (vj. Novembris), Chancellerie, vol. 430 f° 434
(Inchoat. in Prot. fol. 315.) Erschienen hannß Fröreÿsen d. schuomacher burger Zu Straßburg vnd Vrsula dullenkopffin sein eheliche haußfr. mit beÿstand Andres Dullenkopff schuomachers Ihres Vattern vnd Mathÿß Helbeck kirschners burgers Zu Straßburg Ihres schwagers ane Statt nechster Verwandt. Von ihro Vrsula hierzu erbetten
haben bekhandt vndt In gegenwertigkheit herrn hannß Mehner beÿsitzer des groß. Raths Als vogt fr. Ursulæ Sparschüchin, wÿland h. Latzari Zetzners selig. witwe – schuldig sigend 100 pfundt pfenning
Zum vnderpfand eingesetzt vnd verlegt den halben theil Ane d. Verfangenschafft des Wÿdems so sich vermög Jacob Martini geweßenen schuomachers Alhie selig. inuentarÿ fol: 90. vber Abzugk 225. lb noch belaufft ij M viij C Lxvj lb vnd obgenante Fr. Ursula Sparschochin vonn ermeltem Jacob Martini Ihrem ersten ehemann selig ad dies vitæ Zu nÿßen darvon der übrige halbe theil Mathÿß helbeck des Kirschners von wÿland Barbara Dullenkopffin selig ehelich erzielten Kinder gehörig

André Dullenkopff se remarie en 1620 avec Marie Madeleine, veuve du notaire Nicolas Adam
Mariage, Strasbourg (p. 110)
1620. Andres Dullenkopf der schuhmacher, vnd Maria Magdalena, Niclas Adam des Notarÿ n. witwe, eingesegnet montag den 27 9.bris (i 60)

Marie Madeleine Zimmermann, fille d’un juge du margraviat de Bade, épouse en 1602 le notaire Nicolas Adam
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 153, n° 5)
1602. Doîca 3 post Epiphan. 24. Januarÿ. Niclaus Adam d. Notarius vnd Maria Magdalena weiland Jerg Zimmermanns gewesenen fürst. Margrauisch Bergrichters Zu Sielchburg* selige nachgelaßene Tochter. Eingesegnet zinst. 2. Februarÿ (i 80)

Marie Madeleine Zimmermann veuve d’André Dullenkopff se remarie en 1629 avec le préposé à l’accise Joseph Schneurer
1629 (18. Junÿ), Not. Oesinger (David, 37 Not 25) f° 44
Eheberedung Zwischen H. Joseph Schnewrer dem vngeltter alhie vnd Fr. Maria Magdalena Zimmermännin weÿland Andres Dullenkopffs selig witwe
zwischen dem Ehrengeachten Herrn Joseph Schnewern burgern vnd verordnetem vngeldtern alhie als Bräuttigam ahn einem
So dann der Ehrn: vnd Tugendsamen Frawen Mariæ Magdalenæ Zimmermännin Weÿland H. Andres Dullenkopffs geweßenen burgers alhie Zue Straßburg selig witwe als fr. Hochzeiterin andern theils
So beschehen Donnerstags den 18. Junÿ 1629. Auff der frawen hochzeiterin Seiten Georg Jeger Nots. der Fr. Hochzeiterin Vogt

André Dullenkopff et Madeleine Lohe vendent la maison à leur gendre et fille Jean Frœreisen et Ursule Dullenkopff en s’y réservant l’habitation deux années durant

1619 (xxj. Junÿ), Chancellerie, vol. 436 f° 330-v
(P. fol. 221.) Erschienen Andreß dullenkopff d. schuomach. burg. Zu Straßburg vnd Magdalenen Lohin sein eheliche haußfr. (verkaufft)
hannß frör Isen dem schuomach. burg. Zu Straßburg vnd Ursulæ dullen kopffin seiner ehelich. haußwürthin, Ihrem dochtermann und dochter
hauß vnd hoffestatt mit Allen Ihren geb. & geleg. Inn d. St. St. beÿ d. Schindbruck geg. d. herberg Zum Rappen einseit neben Marx Vogell dem Balbierer anderseit neben Lorentz Gorsch schuomach. hind. vffs wasser vff die Brusch stoßend, dauon gnd viij ß d Bod. Zinß d. Statt Straßburg weg. d. Landtvest, Mehr x gl. gold. loß. mit ij C gl. werung vff Michaelis Sebastian Itzstein Zu Ingweÿler. It. ix lb gelts loßig mit j C L lb vff Laurentÿ wÿland diebold Lingelßh. selig. erben, It. seind sie verhafftet vmb L lb d hanß Broch dem Träiger, It. verhafftet vmb j C lb wÿland Jacob Martinus selig wÿden gehörig, dauon dessen wittwe den Zinß Zunÿeß vnd das Eigenthumb Aber Ime Andres dullen kopff affectirt vnd verfang. Sunst ledig vnd eÿg, Vnd Ist dißer Khauff vber obgehörtte beschwerd. so die Kheüffere vff sich genommen Zugang. vnd besch. für vnd vmb 600 pfund
Nota die Khöüffere haben Ihrem vatt. und Mutter verwilligt das sie noch 2 Jahr lang Inn diessem Verkhaufft. hoff wohnung haben sollen In dem mittelst hauß gesäß
[in margine :] Erschienen Dorothea hanß Brochen wittib ietz lienhard Dumblers haußfr mit beÿstand Caspar Geigers ihres Vogt, hatt in gegensein deß Käuffers (…) den 26. Aug. 629.

Fils du cordonnier Michel Frœreisen, Jean Frœreisen épouse en 1615 Ursule Dullenkopff
Mariage, cathédrale (luth. p. 26.)
1615. Dominica Reminisere den 5. Martÿ. Hans Fröreysen der Schuehmacher, Michel Fröreysen des Schuehmachers sohn, vnd J. Vrsel, Andres Dullenkopf des schuemachers tochter, eingesegnet Zinstag den 14. Martÿ (i 18)

Jean Frœreisen et Ursule Dullenkopff font leur testament
1615 (24. Aug.), Not. Strintz (Daniel, 58 not 58, A) Prothocollum f° 320-v
Codicill vnnd letster will deß Ersamen Hannß Frör Isen schuhmachers vnnd frawen Ursulen Düllenköpffin beed. Ehegemächtten
Im Jahr 1615, Auff Donnerstag denn 24. Augusti Zwüschen 12 und Ein Uhren nachmittemtag (…) Persönlich erschÿnnen seindt der Ersam vnnd bescheÿdenen Hanß frör Isenn der schuhmacher vnnd die Ehrenn: vnnd tugendsam frauw Ursula Düllenköpffin, beede Ehegemechte vnd burgere Zu Straßburg, von dem gnadenn Gottes gesunder, gender vnnd sonder leÿber Auch gutter verstendiger sinnen Vernunfft gespräch vnnd wissend
Not. Strintz (Daniel, 58 not 60, minute) Testament, hanß frör Isen d. schuemacher Ursula dollenköpffin

André Dullenkopff cède au receveur de la fondation Saint-Marc Paul Heydel une somme due par Jean Frœreisen sur le prix de la maison
1621 (ix. Maÿ), Chancellerie, vol. 443 f° 266-v
(Inchoat. in Prot. fol. 189.) Erschienen Andres Dullenkopff d. schuomach. burger Zu Straßburg (verkaufft)
h. Paulo Heÿdell schaffner Zu Sant Marx So Auch Zugeg.
ein Schuldt Nemmlich j. C. lb so hannß Frör Isen d. schuomach. burger Zu Straßburg Zu gewisen Zielen Zuerlegen pflichtig, Nemmlich L. lb d vff Johannis Baptistæ Anno 1623. (…) Vonn einer Verkhaufften Behaußung alhie Inn d. St. St. geg. d. herberg Zum Rappen über gelegen herrührend wie beÿ mir Notario den 21. Junÿ 1619. verschrieben – vmb 87 vnd Zehen schilling
(ist bezaht wie in Regist. 1619. fol: 330. et 331. zuseh.)

Jean Frœreisen hypothèque la maison au profit d’André Dollenkopff pour lequel agit son tuteur le cordonnier Frédéric Reichlé

1628 (ut spâ. [10. Decembris]), Chambre des Contrats, vol. 462 f° 661
Erschienen hannß Frör Isen d. schuomach. burger Zu Straßburg
hatt in gegensein Friderich Reichle schuo machers burgers Zu Straßburg Alß vogt Andreß Dollenkopff – schuldig seÿe 50 Pfundt pfenning
vnderpfand deß. hauß vnd hoffstatt mit Allen Ihr & glg. In d. St. St. Jenseit d. Schind. bruck. einseit neben Friderich Reichle, andseit n. Israell hämmerle, hind. vff die Breusch geg. dem Schlaghauß stoßend, dauon gnd. viij. ß d vom Landuest, Mehr Ist sie Noch verhafftet vmb j. C. lb s Andreß Dollenkopffs
(Cassirt wegen der den 8. Junÿ a° 1629. and.wehrts vfgericht. v.schreibg.

Autre obligation qui remplace la précédente. En marge, quittance accordée par les héritiers d’André Dullenkopff, Catherine Dullenkopff veuve d’Elie Liepold remariée avec Martin Huber, Elisabeth Hellbeck dit Bœhm femme du tonnelier Jean Philippe Boch et Barbe Hellbeck dit Bœhm femme du tonnelier Christophe Hagel (enfants de Barbe Dullenkopff, voir plus haut)

1629 (8. Junÿ), Chambre des Contrats, vol. 464 f° 353-v
Erschienen Hannß Fröreisen der elt. schuhmach. burg. Zu St.
hatt in gegensein Andreß Dollenkopffs geordneten Vogts Friderich Reichlen deß schuemachers auch burgers Zu St. bekannt daß Er ietzgenantem Vogtsohn – schuldig seÿ 100 pfund
dafür Vnderpfand sein soll hauß vnd hoffstat mit allen andern & alhie Jenseit der Schindbrucken neben Friderich Reichle obgdacht & neben Israel hämmerlin hind. vff die Preüsch stoßend geleg. davon gehen 8. ß bod. Zinß d. St. St. sonst eig.
[in margine :] Erschienen Weÿl. Andreß Dollenkopffs deß creditoris see. Erben mit nahmen Catharina Dollenkopffin weÿ: Eliæ Liepoldts deß kürschners see: wittib anietzo Martin Hübners eheliche haußfr. mit beÿstand ihres ietzig. Ehevogts, mehr hannß Philips Boch der Küeffer undt Christoph Hagel auch küeffer beede alß Eheuögte Elisabetha vnd Barbaræ der Hellbeckin gnt. Böhem, haben in gegensein hanß Jacob Walters deß Schuhmachers alß Ehevogt Fr. Ursulæ Dollenkopffin weÿ: hanß Fröreisens deß debitoris s: wittib alß ihrer miterb. (…) q.tirten, Actum den 24. 8.bris Anno 1642.

Ursule (Dullenkopff) veuve de Jean Frœreisen se remarie en 1641 avec le cordonnier Jean Jacques Walter, originaire de Geislingen en Wurtemberg
Mariage, cathédrale (luth. p. 449)
1641. Domin: XIII. Trinitatis. Hanß Jacob Walther der Schuhmacher, Hanß Walthers deß Burgers Vnd Schuhmachers Zu Geÿßlingen ehelicher Sohn, Vnd Vrsula, Weÿlandt Hanß Fröreißen, deß geweßenen Schuhmachers Vndt Burgers allhie nachgelaßenee Wittib.

Jean Jacques Walter devient bourgeois par sa femme en octobre 1641.
1641, 4° Livre de bourgeoisie p. 204
Hannß Jacob Walter der Schumacher von Geÿßlingen, Empfangt daß Burgerrecht Von seiner haußfr. Vrsula weÿlandt Hanß Fröreisen deß Schuhmachers seel: wittib Vmb 8 gold fl. Ist noch ledigen Standts geweßen Vndt würdt Zu den Schumachern dienen Jur. den 21 Octobris 1641.

Jean Jacques Walther et Ursule Dullenkopff font leur testament
1650 (24. Julÿ), Chambre des Contrats, vol. 508 f° 709-v
Erschienen hannß Jacob Walther der Schuemacher und Burger zu Straßburg und Ursula Dullenkopffin beÿde Eheleuthe, Jedes durch Gottes miltreiche Güte noch vffgerichtet. gesund. stehend. und gehend. leibß, auch völlig. Verstandts Richtig. Sinn und vernünfftig. Rede, die haben verordnet, daß wann der Allgewaltige Gott über kurtz od. lang Sie beÿde Eheleuthe durch den Zeitlich. tod von einand. trennen und der Fall der Mann treffen würde, Sie die Fraw alß dann alle deßelben Verlassenschafft nichts davon /: alß dann seine Eltern sampt od. sonders noch im leben weren ihnen die Legitima:/ vßgenommen ihr leben lang widumß weiß Zu genieß. haben solle.
Wenn aber der Fall die Frau treffen würde, alß dann der Mann ihre gantze Behaußung ienseit der Schindbruckh geg. der herberg Zum Rappen hienüber gelegen, wie auch die formierte stangen bettlad (…) sein leben lang widumß weiß Zu genieß. haben solle.

Ursule femme du cordonnier Jean Jacques Walter et le tuteur de ses deux fils Michel et Jean Georges Frœreisen passent un accord au sujet d’un capital assis sur la maison voisine du caveau au Faucon (Falkenkeller)
1652 (6. Sept.), Chambre des Contrats, vol. 512 f° 530-v
Erschienen Ursula, hannß Jacob Walters deß Schuhmachers eheliche haußfrau mit beÿstand erstermelts ihres Ehevogts und H Hannß Wörners E.E. groß. Rhats Beÿsitzers alß Vogts Michaelß und hannß Georg der Fröreiß. ihr Ursulæ Kind.
hatt in gegensein H Daniel Steinbockhß E.E. wohlgedachts Rhats alten Beÿsitzers
die ienige Gerechtigkeit so gedachter Ursulæ umb 350. lib. ahne 800 lib. daran 200. lib. H Samuel von Thour und H. Johann Friderich Kauffmann gehörig daß übrige aber hiebevor abgelöset seÿe, Capital, 35. lib. Zinnß und 2 lib 4 ß Marzahl, vermög der am 5. 8.br a° 1607 durch Weÿl. H Jacobum Kuglern alß der Statt Straßburg damahlig. Contractum Notarium nunmehr seel. vffgerichteter obligation und darüber am 9. Jan. a° 1635. außgefertigten auch am 15. Xbr. a° 1651. exequirten Ganth Kauffbrieffs, deß im Kindervertragß buch de a° 1641. & seqq. fol 226. & seq. befindlich. Fröreißisch. Vertrags vff Zweÿen Häußern einem vordern und einem hindern mit deren hoffstätten höfflin, und allen andern ihren Gebäwen, einseit neben dem Falckhenkeller, anderseit neb. Jacob Habrechten dem Kanntengießern geleg. gebühret /:außerhalb deß haußzinnßes biß bevorstehend. Mich: so ihro Ursulæ annoch ahne statt und für die angewendete Uncost. verbleiben sollen:/ für und umb 387. lib

Jean Jacques Walther d’une part, Ursule Dullenkopff ainsi que ses deux fils cordonniers Michel et Jean Georges Frœreisen annulent certaines dispositions de leur contrat de mariage passé en 1641 à cause de leur mésentente
1657 (20. 9.br), Chambre des Contrats, vol. 522 f° 497-v
Erschienen hannß Jacob Walter der Schuhmach. an einem
Mehr Ursula Dullkopffin sein Eheweib mit beÿstand deß Ehrenvest- und Weÿsen H Johann Leonhard Fröreisens E.E. Kleinen Rhats Beÿsitzers ihres geschwornenn Vogts, wie auch deß Ehrenvest, hochgelehrt. H Georg Obrechts V.I.D. und Wohlgedachten rhats Advocati & Procuratoris, nicht weniger hannß Jacobs und Michaels der Fröreisen beeder Schuhmacher ihr Ursula eheleiblich. Söhn am andern, Und dann beÿde theil mit beÿstand der Ehrenvest- und weÿsen H Johann Walters und H Johann Israel Fausten beed. alß auß mehrwohlbesagts Rhats mittel hierzu insonderheit Deputirter, und deß Edel- hochgelehrten H Friderich Deckhers V.I.D. und offt wohlerwehnts Rhats Referentis
Zeigten an und bekannten geg. einand. freÿ gutwillig offentlich, Wiewohl. Sie beÿde Eheleuth den 11. 7.br a° 1641. eine Eheberedung mit einander. vffgerichtet, und, darinn, wie es mit ihrer Zeitlich. Nahrung gehalten werd. solle, Versehung gethan, demnach sich iedoch inmittelst, Zwischen ihnen beÿden Eheleuthen ein großer Unwill und widersinnigkeit erhebt (…)

Jean Jacques et Michel Frœreisen agissant au nom de leur mère Ursule Dullenkopff s’accordent avec leur cousin Jean Léonard Frœreisen au sujet de sommes destinées à son entretien

1658 (28. 7.br), Chambre des Contrats, vol. 523 f° 464
Erschienen hannß Jacob und Michael die Fröreisen Gebrüd. und Schuhmachere alhier, im nahmen Ursulæ Dullenkopffin ihrer eheleiblich. Muter mit beÿstand H Hannß Wörners E.E. groß. Rhats alten Beÿsitzers alß vogts hannß Georg Fröreisens ihres in der wanderschafft begriffenen Bruders
in gegensein H Johann Leonhard Fröreisens EE Kleinen Rhays Beÿsitzers, ihres Vettern
bekannt, daß Sie, von demselben 39. lb 10 ß in bahrem Gelt und Zu underhaltung obgedachter ihrer Muter, empfang. und Ihme dargeg. die ienige 39. lib. 10. ß welche sie die Muter vff Anthoni Walters deß Glasers alhie ienseit deß Stadens underhalb der herberg Zum Rappen gelegenen Behaußung nach Innhalt der am 20. febr. a° 1636 in der Cancelleÿ Contractstuben vffgerichteter Kauffverschreibung, Zu erfordern befugt seÿe

Jean Jacques Frœreisen vend son tiers de la maison à son frère Michel Frœreisen, assisté de son beau père André Gebhard Reinthaler

1661 (8. Febr.), Chambre des Contrats, vol. 526 f° 83
(Prot. fol. 7.) Erschienen hannß Jacob Fröreiß. der Schuhmach. mit beÿstand H. Johann Leonhard Fröreißens E.E. groß. Rhats Beÿsitzers
in gegensein Michael Fröreisen deß Schuhmachers seines eheleiblich. Bruders mit beÿstand Andres Gebhard Rheinthalers deß Schuemachers seines Schwähers
Eine tertz ihme den Verkäufferen für ohnvertheilt gebührend ahne hauß, hoffstatt und allen deren Gebäwen, Begriffen, Zugehördten und Gerechtigkeiten alhie Jenseit der Schindbruckh am Staden einseit neben weÿl. Adam Mötschels deß Sattlers wittib, anderseit neben weÿl. Friderich Reüchlins deß Schuhmachers sel. Erben hinden uffs waßer stoßend geleg. von welch. gantz. Behaußung gehend iahrs j. lib. Allmend gelts gemeiner Statt Vnd 2 ß 6 d termino Ursulæ den waÿsen Kindern alhie lößig mit 12. lib. 10. ß – Zumahl. dem Käuffern vorhin ein tritter theil daran gehörig (pro rato übernohmen) – umb 307 Pfund

Michel Frœreisen épouse en 1655 Catherine Reinthaler
Mariage, Strasbourg (f° 30-v, n° XLVII)
1655. Mehr Zum 2 mahl Michael Frörejsen der Schumacher weÿland Hans fröreisens des Schuhmachers vnd Burgers alhie nachgelaßener ehelicher sohn vnd Jungfr. Catharina Herrn Andreæ Gebhard Reinthalers des burgers vnd Schuemachers alhie eheliche tochter. Zinst. 19 Jan. Maurerst. Münster, Weinsticher (i 32)

Le sellier Jean Georges Frœreisen vend son tiers de la maison à son frère Michel Frœreisen (qui devient ainsi propriétaire de la totalité)

1665 (12. 10.br), Chambre des Contrats, vol. 531 f° 635-v
(Prot. fol. 36.) Erschienen Hannß Georg Fröreißen der Sattler mit beÿstand Herren Johann Leonhard Fröreißens E.E. Großen Rhats beÿsitzers, seines Vettern
in gegensein Michael Fröreisens des Schuhmachers seines eheleiblichen Bruders, mit assistentz herrn Andres Gebhard Rheinthalers des Schuhmachers seines Schwäher Vatters
Eine terz Ihme den Verkäuffern für ohnvertheilt gebührend, ahne hauß, hoffstatt und allen deren Gebäwen begriffen weithen Zugehördten Rechten und Gerechtigkeiten alhie Jenseit der Schindbruckhen am Staden einseit neben hannß David Eisenstern dem Barbierern anderseit neben weÿl. Friderich Räuchlins des Schuhmachers seel. Erben, hinden uff daß Waßer stoßend gelegen, Von welcher gantzen Behaußung gehend iährlichen j. lib. Allmend Gelts gemeiner Statt und 12. ß 6 d termino Ursulæ dem waÿsen hauß alhie, lößig mit 12. lb. 10. ß sonsten für freÿ ledig und eÿgen, daran die übrige zwo tertzen dem Käuffern Vorhin eÿgenthümblich gehörig seÿen (pro rato übernohmen) – umb 325 Pfund

Catherine Reinthaler veuve de Michel Frœreisen se remarie en 1668 avec le cordonnier Daniel Ruop : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration
Copia der Eheberedung – zwüschen dem Ehrsamen Daniel Ruopen dem Jüngern Schuemachern, deß Ehrengeachten herrn Daniel Ruopen, deß Eltern Schuhmachers vndt Burgers alhie eheleiblichem Sohn, alß dem bräutigamb an Einem, So dann der Ehren: vndt Tugendtsamen frawen Catharinæ Fröhreißin, gebohrner Rheinthalerin, weÿlandt Michael Fröhreißens, auch geweßenen Schuhmachers vndt burgers Zu Straßburg seel. hinderlaßener Wwittwen, alß der Hochzeiterin andern theils (…) dieße ding seindt beschehen vnd Zugang. in deß heÿligen Reichs freÿ Statt Straßburg Freÿtags den 25. Septembris In dem Jahr deß herren alß mann Zahlte 1668 [unterzeichnet] Daniel Ruop der Jüng als hoch Zeiter beken wie Vor steht, Catharina frerißen als hocheiterin beken wie obstehtn Andreaß Gebhardt Rheinthaler alß der Hochzeiterin Vatter bekenn – Johann Jacob Schatz Notarius requisitus

Mariage, cathédrale (luth. f° 106, n° 43)
1668. Dom : 20 post Trin. Zum 2. mahl Daniel Ruepp der ledige Schuemacher Daniel Ruoppen des älteren Schumachers u Burgers alhie ehel: Sohn, Catharina Weiland Michel Fröreißen gewesenen Schumachers u. Burgers alhier nachg: W. Dienstags den 15.t 8.bris Münster (i 108)

Catherine veuve de Michel Frœreisen et femme de Daniel Ruop hypothèque la maison au profit de l’assesseur des Quinze Jean Léonard Frœreisen pour régler le prix de la vente conclue en 1661

1671 (27. 8.br), Chambre des Contrats, vol. 538 f° 705-v
Erschienen Catharina weÿl. Michael Fröreißens des Schuhmachers nunmehr seel. nachgelaßene Wittib anietzo Daniel Ruopen deß Jüngern Schuhmachers Eheweib, mit beÿstand erstermelts ihres Ehevogts
in gegensein deß Edel- from und wohlweÿsen herren Johann Leonhard Froreisens deß beständig. Regiments der Herren Fünffzehn – schuldig seÿe 50. lb,
Ihro Zu dem Ende bahr gelühenen Gelts daß Sie damit gleiche Summ Von und ahne 100. lb so besagte Catharina Elisabetha, hannß Philipp Bochen deß Kieffers ehelicher haußfrauen uff einer alhier Jenseit der Schindbruckhen am Staden, einseit neben Johann Friderich Horben dem Barbirern, anderseit neben weÿl. Friderich Räuchlins deß Schuhmachers seel. Erb. gelegener behaußung vermög der am 8. febr: Anno 1661. in der Cancelleÿ Contract stuben uffgerichteter Kauffverschreibung, alß ietzige besitzerin, schuldig abstatten

Catherine Reinthaler meurt en 1706 en délaissant deux fils de son premier mariage avec Michel Frœreisen et quatre enfants de son deuxième mariage avec Daniel Rueb. La défunte a hérité des parts de trois fils issus de son premier mariage. La masse propre au veuf s’élève à 10 livres, celle des héritiers à 913 livres. L’actif de la communauté s’élève à 1 394 livres, le passif à 259 livres. La défunte a légué à son fils Abraham la maison que les experts estiment 1 500 livres.

1706 (2.6.), Not. Pantrion (Jacques Christophe, 40 Not 17)
Inventarium und Beschreibung Aller Haab vnd Nahrung, so weÿland die Ehren: vnd tugendsame fraw Catharina Ruebin gebohrne Reinthalerin, des Ehren vorgeacht: wohlachtbahren vnd Weißen herrn Daniel Rueben, Schuemachers und E: E: Kleinen Raths alhier alten Beÿsitzers geweßene Vielgeliebte haußfrauw nunmehr seel. nach ihrem Sambstags den 20.ten Februarÿ Jüngsthin aus dießem mühesamen leben genommenen tödlichen Ableiben Zeitlichen verlaßen, welche verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren der Abgeleibten Frawen Seel: in Zwoen Ehen ehelich erzeügter herren Söhne vnd Frawen döchter (…) Actum Straßburg Mittwoch den 2.ten Junÿ 1706.
Die abgeleibte Fraw seel: hat ab intestato Zu Erben verlaßen 1. den Wohl Ehrwürdigen Wohlgelehrten vnd großachtbahren herrn M: Johann Leonhard Fröreißen trew fleißigen Diaconum beÿ der Christlich Gemeinde Zu St. Niclauß, vnd burgern alhier Zu Straßburg, 2. den Ehrsam und bescheidenen Mr Abraham Fröreißen, Schuemachern vnd burger, alhie, dieße beede der Fraw seel. mit weÿl. herrn Michael Fröreißen, Schuemachern vnd burgern alhier in erster Ehe ehelich erzeugte Hh. Söhne, so beede dießer Inventation zugeg. waren
3. Fraw Catharina Käßin gebohrne Ruobin des Ehrenhafften M. Johann Friderich Käßen Schuemachers vnd burgers allhier haußfrau beÿständlich erstgemelt ihres Ehevogts, 4. Mr Daniel Rueben Schuemachern vnd burgern Zu Landawu. 5. Herrn M. Johann Friderich Rueben, Adjunctum der löbl. Theologi&schen Facultæt zu Hall in Sachßen, In deren beeden ohnverburgerten vnd resp: Abweßenden Hh. Erben Nahmen, der Ehrengeachte vnd Wohlachtbahre herr Johann Ulrich Cammerer Seÿler vnd E. E. Kleinen Raths beÿsitzer, alß auß wohlermelts Kleinen Raths Mittel hierzu Insonderheit verordneter Herr Deputatus dießem Geschäfft assistirt. 6. Vnd dann Fraw Mariam Barbaram Kammin, gebohrne Rubin des Ehrenhafften Mr Johann Michael Kammen, Schuhmachers vnd burgers alhier Ehewürthin, mit beÿstand ersterwehnts Ihres Ehevogts, dieße 4. letztere der Verstorbenenn seel. mit eingangs erwehntem H. Daniel Rueben ihrem hinterbliebenen Wittwer in anderer Ehe erziehlte Söhne vnd döchtere, vnd also Alle der In Gott ruhenden Frawen seel. ab intestato zu gleichen portionen verlaßene Erben

In einer alhie Zue Straßburg Jenseit der Schindbrucken Geg. dem Raben über gelegener vnd in dieße Verlaßenschafft gehöriger behaußung ist befund. worden wie volgt
Ane Hültzenwerckh. In d. Cammer A, In der Cammer B, In der Cammer C, im obern Stübel, Auff dem Gang, Im obern hauß öhren, In der Mittlern stuben, In der Cammer E, Vor dießer Cammer, Im Mitlern hauß öhren, In d. vndern Stuben, In der undern Kuch, Im Keller, Im undern hindern Stübel
Eigenthumb ane einer behausung (E.) Item 3/5.te ane einem dritten theil von vnd ane hauß vnd hoffstatt, daran die überige 2/5.te theil H. M: Johann Leonhard Fröreisen Diaconi Zu St. Niclauß vnd H. Abraham Fröreißen Schuhmachern vnd burgern alhie, beeden brüdern gehörig, gelegen alhie Zu Straßburg vnderhalb der Schindbrucken geg. der Herberg Zum Raben hinüber, einseit neben Fr. Dorothea Hutschenreüterin geb. Wilhelmin, anders. neben H. Heinrich Gersten dem Perruquenmachern hind. auffs Waßer stoßend. Von der gantzen behaußung gibt mann Jahrs der Statt Straßburg Zinßmeistern 1. lb d allmendt od. bod. Zinß auff Georgÿ et Martini th. Zu Capital gerechnet 20 lb, Ferner 12 ß 6 d Zinß Jahrs vff Ursulæ ablößig in Capital mit 12 lb 10 ß Sonsten ist obiger dritte theil sambt denen daran hiehero gehörig. dreÿ fünffter theilen, so die fraw seel. von dreÿen in erster Ehe erzeügten vnd folglich vor ihro verstorbenenen dreÿ Söhnen ererbt, freÿ ledig eig. vnd über obige beschwerd. annoch hiehero durch die Geschwornene Werckmeistere æstimirt mit 243 lb 10 ß
Pro Nota, die vff dieße behaußung gestandene beschwerden, seind von H. M. Johann Leonhard Fröreiß. vermög prod: quittung auch bezalt word. ist damit in solches rechtgestand. vnd hat hinfürter derentweg. die davon fallend Zins Zustanden.
(E.) Item ein dritter ane dem Zweit. vnd v. dem rest wider 3/5.te theil von und ane hievor geschriebener behaußung cum appertinentiis et dependentÿs, davon die übrige auch hieobgemelten beeden Fröreißischen Söhnen Zuständig + vnd dieselbe gleich nechst vorher stehenden Zweÿ fünffeln ane einem drittentheil alß ein vätterlich guth Zu prætendiren, von der gantzen behaußung gehen Jahrs wie bereits vorhero gemeldet 1 lb d bodenzinß der Statt Straßburg Jahrs auff Georgÿ et Martini. Ferners 12. lb gelts dem allhießig. Weÿßenhauß auch wie vorsteht. Weiter gehen von dem Zweitentheil hievor geschriebener behaußung so allein in H. Michel Fröreißen der fr. sel. ersten haußwürths theilbarer Verlaßenschafft vor hin gehörig gewesen 2 lb d gelts à 4 pro Ct° dem Evangelisch Kirch. Convent alhier Zu Straßburg Jahrs auff Mariæ Verkündigung ablößig inn Capital mit 50. lb.Item 4. lb d gelts à 4 pro Cento soll mann fr. Mariæ Ursulæ Schmidin, gebohrner Heüßin, weÿl. H. M. Johann Adam Schmidts geweßenen Diaconi in der Newen Kirch. seel. hind.laßener Wittwen, Jahrs auff Annunc. Mariæ in Capital ablößig mit 100. lb. Item deroselben soll mann ferners Jahrs 2 lb d Jahrs auff Laurentÿ, inn Capital ablößig mit 50. lb. Sonsten freÿ ledig vnd eig. Vnd ist nechst vorhergeschriebene tertz am Zweiten theil so d. fraw seel. vorhin alß unverändert vnd dann dreÿ fünfftel Zum rest (so Sie auch von 3. Verstorbenen Söhnen ererbt) durch obgemelte der Statt Straßburg geschwornene Werckmeistere über abzug Vorher geschriebene vnd avon hiehero zu wider habende beschwerd annoch angeschlagen worden p. 367. lb. Vnd besagt über hievor geschriebene behaußung ein teutscher Perg. Kbr. mit des bischofflich. hoffs Zu Straßburg anhang. Ins. verahrt sub dato 2° Junÿ 1569. Ferner i. Perg. brieff, dedato 3. 8.bris 1599. Weiters 1. Perg. Kauffbrieff, datirt den 21. Junÿ 1619. Mehr i. Papÿr Contract verschreibung vnd. herrn Hilarÿ Meÿers Contractuum Notarÿ eigenhand subscription von erstgemeltem dato. Item i. Contract Verschreibung vnd. Adam Mechlers auffgetrucktem Pitschafft datirt den 11. Aug. Anno 1571. Weiters 2. tt&e Perg. Kauffbr. allhießig. Cancelleÿ Contractstuben gefertigt, datirt den 8. febr. 1661. vnd 12. Xbris 1665.
Erklärung Vber Weÿl. Frawen Catharinæ Rubin gebohrner Reinthalerin seel. auffgerichtetes Codicill vnd Nach disposition vom 28. 8.bris 1703. und 4. 7.bris 1705., abgelegt Freÿt. den 2° Junÿ A° 1706.
Ergäntzung des H. Wittwers Unveränderten Guths. Vermög Inventarÿ deßelben inn die Ehe gebrauchte Nahrung durch weÿl. H Johann Jacob Schatzen Notarium in Anno 1668. auffgerichtet – Nach besag Theilregisterlein waß der Herr wittwer von weÿl. frawen Barbaræ Muckin seiner baaßen seel. in Anno 1689. ererbt
Series rubricarum. Des H. Wittwers unverändert Guth vnd zuvorderist Sa. des haußraths 19, Sa. Silbers 35, Sa. Guldenen Ring 6, Sa. bahrschafft 5, Sa. Pfenningthurns Capital 37, Sa. Erg. 148, Summa summarum 253 lb – Schulden 243 lb
Der Erben unveränderte Nahrung, Sa. haußraths 151, Sa. leeren vaß 5, Sa. Silbers 48, Sa. Gulenen Ring 20, Sa. der baarschafft 57, Sa. des Pfenningthurns Cap 83, Sa. behaußung 610, Schulden 10, Summa summarum 988 lb – Schulden 74, Compensando verbleibt 913. lb
Theilbahr Guth, Sa. haußraths 60, Sa. frucht 4, Sa. der Wein und Vaß 37, Sa. leders Stieffel Schue vnd Werckzeug Zum Schuemach. handwerck gehörig 381, Sa. des Silbers 11, Sa. Guldenen Ring 3, Sa. der baarschafft 422, Sa. Pfenningzinß hauptgüth. 281, Sa. der Schulden 191, Summa summarum 1394 lb – Schulden 259 lb, Nach deren Abzug 119 lb – Conclusio finalis Inventarÿ 2292 lb
Bericht Vnd Vergleichung, waß es mit der Erben unveränderten behaußung vor eine beschaffenheit. Solche hat die abgeleibte Fraw seel. Vermög auffgerichteten Codicilli mit vorwißen H. M. Johann Leonhard Fröreißens des ältisten Sohns, M. Abraham Fröreißen Schuemachern vnd burgern alhie vmb 2100 Gulden /:Jedoch allererst finito usufructu oder des wittwers geendigten Wÿdembs nießes:/ verschafft, thut 1050. lb
Den 15. 9.bris 1706: haben H. M. Johann Leonhard Fröreiß, vnd Mstr Abraham Fröreisen sich mit H. Daniel Rueben ihrem Stieff vatter verglich. daß er Ihnen Jährlich wegen ihres vätterlichen rato ane der behaußung so Jedwedern 263 Gulden 2 ß 2 d außwürfft à 4 pro Cento, vnd vff Joh. Bapt: 1707. erstenmahls mit 10 Guld. fünff Schilling ohnfehlbahr vnd ohne den Geringsten fernern Abzug Zu verzinß. schuldig sein solle, Getrewlich sond. gefehrdt, Neben dießen hat sich der Stieffvatter eigenhändig vnd.schrieb. [unterzeichnet] Daniel Ruop
Copia der Eheberedung (…) Freÿtags den 25. Septembris 1668, Johann Jacob Schatz Notarius requisitus
Copia Codicilli – 1703 (…) auff Montag den 28. Octobris, Nachmittag zwischen vier und fünff uhren in mein des Notarÿ ane der obern Straßen gelegener behaußung dern Schreibstuben mit den fenstern auff die Gaß sehend, vor mir Jacobo Christophoro Pantrion offenbahr ein geschwornen Notario (…) persönlich kommen und erschienen ist die Ehren: und tugendsame Fraw Catharina Ruebin gebohrne Reinthalerin des Ehren vorgeachte und wohlachtbaren herrn Daniel Rueben, Schuemachers und burgers alhier geliebte Haußfraun von den Gnaden Gottes gesunden: gehend: und stehenden Leibs, auch guten richtigen verstands (…)Endlichen und zum Vierdten, ordnet Sie fraw Codicillatrix, daß ihrem Jüngsten Sohn erster Ehe Abraham Fröreißen, Schuemachern und burgern allhier, sie dieselbe mit weÿland H. Michel Fröreißen auch Schuemachern längst seel. erzeügt, die behaußung ienseit der Schindbrucken gegen dem Raben über gelegen, auß ursachen dieselbe in solcher Ehe erkaufft worden und ihme bereits sebsten ein fünffter: ane dem dritten vnd respe. zweiten theil alß vätterlich Guth vorhin gehörig, mit consens herrn M: Johann Leonhard Fröreißen, wohlmeritirten Diaconi Zu St. Niclaus seines von beÿden bandern leiblichen Bruders, deme ebenmäßig ein fünffter ane vätterlichen Zweiten vnd driten teil zuständig, Nach ihrem seeligen ableiben für vnd vmn 2100 Gulden gerechnet, eigenthümlichen gebühren (…)
[Disposition autographe]
Abschatzung den 16. Junÿ aô 1706. Auff begehren des Ehrenhafften und bescheidenen H Daniel ruop schumacher ist eine behaußung allhier in der statt Straßburg beÿ dem Würts hauß Zum Raben über gelegen einseits neben H. Heinrich Gerst Peruckenmacher, anderseits neben Andres Huetzenreidt Kauffmann hinden auff daß Wasser stosendt Welche behausung sambt aller gerechtigkeit wie solches durch der Statt Straßburg geschwornen Werckleuthe sich in der besichtigung befunden und jetzigem preiß nach angeschlagen wird vor undt umb Zweÿ tausendt Fünff Hundert gulden. Bezeichnus durch der statt Straßburg geschworene Werckhleuthe. Jacob Staudacher Werck Meister des Maur hoffs. Johann Jacob osterrieth Werck Meister deß Zimmer Hoffs

Daniel Rueb se remarie en 1707 avec Anne Barbe Schubæus, veuve du sellier Geoffroi Rœderer : contrat de mariage, célébration
1707 (7. Junÿ), Not. Pantrion (Jacques Christophe, 40 Not 70)
Eheberedung – erschienen der Ehren Vorgeachte Wohlachtbahr vnd weiße herr Daniel Rueb Schuemacher vnd E. E. Kleinen raths alhier alter beÿsitzer, alß bräuttigamb ane einem, mit beÿstand des Wohl ehrwürdig, wohlgelehrte und Großachtbahren herrn M : Johann LeonhardFröreißens, trewfleißigsten vnd hochmeritirten Diaconi beÿ der Kirch Zu St. Niclaus alhier, seines Werthgeehrten herrn Stieff Sohns, ane einem,
So dann die Ehren: vnd tugendsame Frau Anna Barbara Schuppin weÿl. herrn Gottfried Röderers geweßenen Sattlers vnd burgers alhier seel. nachgelaßene witwe, als Fraw hochzeiterin Andern theils, mit assistentz des Ehrenhafften vnd vorachtbahren H Johann Jacob Fautels, Satlers vnd burgers alhier ihres geschwornen vogts vnd des Ehrenhafften H Johann Joachim Reckligers Kachlers vnd burgers alhier ihres Stieff dochtermanns
Beschehen vnd verhandelt in Straßburg den 7. Junÿ 1707. [unterzeichnet] Daniel Ruop als hochzeiter, Barbara Rödererin als Hochzeiter

Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 108-v, n° 16)
Mittwochs den 29. Junii 1707 seind nach Zweÿmahliger außruffung in der Pfarr Kirchen Zu S. Niclauß in Straßburg copulirt und eingesegnet worden H Daniel Ruop, der Schumacher und E. E. Kl. Raths alter Beÿsitzer auch burger alhier und fr. Barbara Rödererin weÿland Gottfried Rödererß geweßenen Sattlers und burgerß allhier nachgelaßene wttwe [unterzeichnet] Daniel Ruop als hochzeiter, Barbara rödererin als Hochzeiterin (i 113)

Veuf de Cléophée Eissen qu’il avait épousée en 1665, le cordonnier Jean Born se remarie en 1685 avec Barbe Schubæus, fille de pelletier
Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 272, n° 5)
1665. Domin: Jubilate et Cant: od. den 16. Vnd 23. April: sind Zum erst. vnd and. mahl außgeruffen word. Johann: Born d. Schumacher vnd Burg. alhie, vnd Jungfr: Cleophe Heinrici Eÿsen deß Roßhändlers vnd Burgers alhier eheliche tochter, Copulirt in D. Nicol: 24. April: post c. matutin: (i 290)

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 132-v n° 23)
1685. Dom: Rogationum Zum 2 mahl Johann Born Schumacher u. Burger, Jfr. Barbara Weiland Hanß Niclaus Schubæi gewesenen Kirschners u. Burgers allhier nachgelaß. ehel. T. Mont. den 4.ten Junÿ, Zu, Predigern (i 134)

Barbe (Schubæus) se remarie en 1690 avec le sellier Geoffroi Rœderer
Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 13-v, n° 13)
Auff heuth Mittwochs den 20. 7.br. St. N. Aô Christi 1690 seind nach Zweÿmahlige proclamation (…) copulirt worden Gottfried Rederer der Burger und Sattler alhie, vnd fr. Barbara, weÿland Johannes Bornen deß Burgers und Schuhmachers alhier nachgelaßene Wittib [unterzeichnet] Gottfrid Röderer Sadler als Hochzeiter, Barbara Schubbin als Hochzeitrin (i 15)
Proclamation, Temple-Neuf (luth. f° 175) 1690. Dom: 16 post Trin: Zum I. mahl Gottfried Röderer Sattler u. Burger b. fraw Barbara Weiland Johann Bornen gewesenen Schuemachers u. Burgers nachgel: W. Mittw. den 20.t 7.br. St. Niclaus

Daniel Rueb et Barbe Schubæus font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison près du Ppont du Corbeau dont le marié a la jouissance viagère. Ceux du mari s’élèvent à 1 702 livres, ceux de la femme à 286 livres. Les deux fils de Daniel Rub sont morts depuis son remariage, respectivement à Landau et à Halle en Saxe.

1708 (12.4.), Not. Pantrion (Jacques Christophe, 40 Not 20)
Inventarium und Beschreibung aller Haab vnd Nahrung, so der Ehrenvorgeacht: vnd wohlachtbare Herr Daniel Ruop, Schuemacher vnd E: E: kleinen Raths alhie alter beÿsitzer und die Ehren: und tugendsame Fraw Barbara Ruopin gebohrne Schuppeusin, beede Eheleüthe vnd burgere alhier Zue Straßburg, krafft ihrer mit einander auffgerichteter Eheberedung als ein Unverändert Guth in den Ehestandt zusammen gebracht (…) Actum In der Königlichen Statt Straßburg, in fernerer Gegenwarth der Ehrenhafften vnd vorachtbahren H. Johann Jacob Fautels Sattlers vnd burgers allhier der Ehefrauen geweßenen Vogts, vnd H. Joachim Rocklingers dero Stieff dochtermanns, alß von Ihrentwegen hierzu insonderheit erbettener Assistenten, Donnerstags den 12.ten Aprilis 1708.

In einer alhie Zu Straßburg vnden ane der Schindbruck geg. dem Raben über gelegener behaußung, Ist befunden worden, wie volgt.
(f° 17-v) Wÿdemb So die Ehefrau eingangs gemelt, von weÿl. Gottfried Röderer Sattlern vnd burgern allhier ihrem ersten haußwürth seel ad dies vitæ Zugenießen, Laut eines durch H. Daniel Rohren Notarium Juratum et Practicum alhier in Anno 1705. über obgemelten H. Gottfried Röderers seel. Verlaßenschafft gefertigten ohnvergreifflich. Summarisch. Calculi fol: 16.
(f° 18) Verzeichnuß Was eingangs gemelter Herr Daniel Rueb der Ehemann wegen weÿland Mr Daniel Ruben deß Jüngern Schuemachers vnd burgers zu Landaw vnd Herrn M. Johann Friderich Ruben wohlmeritirten Adjuncti der hochlöbl. Theologischen Facultät Zu Hall inn Sachßen Seiner beeder band nach einem der in dießem 1708.sten vnd resp° vorgehend. Jahr vnd also stante matrimonio verstorbenener Söhne nunmehr seel., theils von dero nach alhie in Sein des Vatters Verwahrung geweßene Mütterlich Guth (…) eigenthümlichen ererbt
(f° 23) Eigenthumb ane einer behaußung. So der Ehemann mehrerwehnter maßen ererbt. Es hat weÿl. Frau Catharina Rubin gebohrne Reintalerin des Ehemanns erste Haußfrauw seel. die behaußung alhier Zu Straßburg vnderhalb der Schindbrucken gegen der Herberg Zum Raben hinüber gelegen ihrer Codicillarisch. Disposition Hn Abraham Fröreißen Schuemachern vnd burgern alhier dero Jüngsten Sohn erster Ehe certis causis vmb 2100 Guld. verschafft, darneben aber auch geordnet, daß obgemelter H. Daniel Rueb der hinderlaßene Witwer angeregte behaußung, vnd so viel ihro daran pro rato gebührt ad dies vitæ wÿdembs weiß genießen, denen beeden Hh. Söhnen erster Ehe aber alß Herrn M. Johann Bernhard vnd H. Abraham Fröreis. dero denen gebührende Vätterlich Erbs quotas In zwischen ordentlich verzinßen solle.
Es thut aber des Ehemanns erster haußfrauen seel. ane obgemelter behausung habendes Antheil vff den fuß vorher benambsten prêtÿ vermög des über dero Verlaßenschafft auffgerichteten Abtheilungs Concept de Anno 1706. vnd der darinnen befindlichen Außrechnung vnd Vergleichung erwehnter behaußung in Capital so er der Ehemann Zeit lebens Zugenißen über abzug der darauff hafftend. onerum annoch p. rest 554. lb
Wÿdemb So H. Daniel Rueb der Ehemann ad dies vitæ Zugenießen, Selbiger hat laut Abtheilungs Concept über weÿland Frauen Catharinæ Ruopin gebohrner Reinthalerin seiner ersten haußfrauen seel. Verlaßenschafft durch mich vnderschriebenen Notarium in Anno 1706. auffgerichtet
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Ehemanns vnveränderte Nahrung, Sa. haußraths 270, Sa. Leder, Schue vnd Werckzeugs Zum Schuemacher handwerck gehörig 361, Sa. Weins vnd vaß 58, Sa. Silbers und geschmeids 71, Sa. Guldenen Ring 3, Sa. der baarschafft 745, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 287, Sa. Schulden 27, Summa summarum 1825 lb – Schulden 123, Nach deren Abzug 1702 lb
Dießem nach würd auch der Ehefrau in die Ehe gebrachte unveränderte Nahrung beschrieben, Sa. haußraths 182, Sa. Silbers und geschmeids 13, Sa. guldenen Ring 28, Sa. der baarschafft 121, Summa summarum 345 lb – Schulden vide vorher, Nach solchem abzug 286 lb
Hernach geschriebene Posten seind Jungfrauen Annæ Barbaræ Rödererin der Ehefrauen dochter erster Ehe wegen ererbter vätterlicher legitimæ eigenthümlichen gehörig
Grosse dans 63 Not 3

Daniel Ruep meurt en février 1710 dans la maison au-delà du pont de l’Abattoir en délaissant deux filles. La masse propre à la veuve est de 199 livres. L’actif des héritiers et de la communauté s’élève à 1 316 livres, le passif à 311 livres

1710 (7.3.), Not. Pantrion (Jacques Christophe, 40 Not 24)
Inventarium vnd Beschreibung aller haab vnd Nahrung, so weÿl. der Ehrenvest vnd vorachtbare H. Daniel Ruop, geweßener Schuemacher vnd E:E: Kleinen Raths alter beÿsitzer nunmehr seel. nach seinem Mitwochs den 12° Februarÿ Jüngsthin, aus dießem mühesamen leben genommenen tödlichen ableiben, Zeitlichen verlaßen, welche auf freundliches ansuchen erfordern vnd begehren, der Ehren: vnd tugendsamen Frauen Annæ Catharinæ Käßin gebohrner Ruopin, des Ehrenhafften H. Johann Friderich Käßen, Schuemachers vnd burgers alhie haußfrauen, mit beÿstand erstgemelts ihres Ehevogts, So dann der auch Ehren: vnd tugendsamen Frauen Maria Barbaræ Kammin gebohrner Ruopin, des Ehrenhafften H Johann Michael Kammen, Schuemachers vnd burgers alhier Ehewürthin, mit Assistentz ersterwehnts ihres haußwürths, als des Abgeleibten Herrn seel: mit auch Weÿlandt frauen Catharina Ruopin gebohrner Reinthalerin seiner ersten haußfrauen seel. ehelich erzeügter döchter vnd ab intestato Verlaßener Erbinen, inventirt, durch Sie die beede Erbin, wie auch die Ehren: vnd tugendsame fraw Barbaram gebohrne Schuppeusin die hinderpliebene Wittib mit beÿstand des Ehrenvesten vnd vorachtbahren H. Johann Jacob Fautels Satlers vnd burgers alhier, der Geschwornen Vogts (…) Actum Straßburg, Freÿtags den 7. Martÿ 1710.

In einer alhie Zu Straßburg Jenseit der Schindbrucken gelegener behaußung gegen dem Rappen hinüber, so der verstorbene seel. Zum theil Wÿdembs weiß bewohnt, Ist befundenn worden, wie volget
Hültzenwerckh. Auff der bühnen, In der Kammer A, In der Kammer B, In der Kammer C, In der Kammer D, Im hindern Stübel, Auf dem gängel, Im obern Haußöhren, In den wohnstuben, In der Kammer E, Auff dem gang, Im Haußöhrn, In der Undern Stuben
Ergäntzung der Wittib ohnveränderten Guths, Auß dem über eingangs gemelter beeder Eheleuthe in den Ehestand Zugebrachte Nahrung durch mich vor: vnd nachgemelten Notarium in Anno 1708. auffgerichteten Inventario
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Eheberedungs Copeÿ, Copia Codicilli
Der Wittib unveränderte Nahrung, Sa. haußraths 38, Sa. Silbers 6, Sa. guldenen Ring 11, Sa. der baarschafft 4, Sa. der Ergäntzung 196, Summa summarum 258 lb – Schulden 58, Nach solchem abzug 199 lb
Bericht wegen übriger Verlaßenschafft. Demnach gleich anfangs dießer Inventation sich hervorgethan, daß die theilbare Verlaßenschafft nicht sufficient, beederseits Ergäntzung. auch andere vahrende Passiva Zubestreiten, weilen dieße Ehe nicht nur allein Kurtz gewährt, sondern auch der verstorbene Herr seel. solche meistes in Kranckheit zu gebraucht, auch ander Zufälle sich eräugnet daß nichts theilbahres vorschlag. mögen, alß hat die Wittib beÿ solcher bewendnuß, mit Consens vnd einrathen ihres Vogts sich wißend, vndt wohnbedächtlichen auch auffrichten vnd redlichen dahin wohlbedächtlichen auch auffrichtig und redlichen dahin positive erklärt, daß Sie mit der Theilbaren Verlaßenschafft im geringsten nichts Zuthun, sondern darauff gäntzlichen renuncirt vnd verzug gethan (…)
Solchemnach würdt der Erben Unverändert: und das theilbar Guth sub una Massa et titulo beschrieben, Sa. haußraths 138, Sa. des Leders, Schue vnd werckzeugs Zum Schuemacher handwerck gehörig 163, Sa. Frucht 14, Sa. Weins vnd leren vaß 28, Sa. Silbers 39, Sa. guldenen Ring 9, Sa. der baarschafft 519, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 289, Sa. Schulden 113, Summa summarum 1316 lb – Schulden 311 lb, Nach solchem abzug 1005 lb – Conclusio finalis Inventarÿ 2193 lb
Wÿdemb So der abgeleibte Herr seel. ad dies vitæ Zugenieß gehabt, Selbiger hat laut Abtheilungs Concept über weÿland Frauen Catharinæ Ruopin gebohrner Reinthalerin seiner ersten haußfrauen seel. Verlaßenschafft durch mich Underschriebenen Notarium in Anno 1706. auffgerichtet
Wÿdemb So die Wittib eingangs gemelt, von weÿl. Gottfried Röderer Sattlern vnd burgern allhier ihrem ersten haußwürth seel ad dies vitæ Zugenießen, Laut eines durch H. Daniel Rohren Notarium Juratum et Practicum alhier in Anno 1705. über obgemelten H. Gottfried Röderers seel. Verlaßenschafft gefertigt ohnvergreifflichen Summarisch. Calculi fol: 16.
H. Abraham Fröreißen der Schuemacher vnd burger alhier, soll wegen der ihme legirten behaußung an der Schindbrucken fegen dem Raben hinüber, in weÿland herrn Daniel Rueben seel. Verlaßenschafft oder vielmehr deßen beeden Erbin frauen Annæ Catharinæ Käßin vnd Mariæ Barbaræ Kammin bezahlen, laut der beÿ weÿl. frawen Catharinæ Ruopin gebohrner Reinthalerin seel. Verlaßenschafft Inventur de Anno 1702. gemachten außrechnung 369 lb
Copia der Eheberedung (…)
Copia Codicilli 1709 (…) den 1. Augusti Vormittag Zwischen Acht und Neun Uhren, der Ehrenveste und Vorachtbahre Herr Daniel Rueb, Schuemacher und burger allhier, auch E. E. Kleinen Raths alter beÿsitzer (…) den wir dann Unpäßlichen Krancken leibs auff einem bett liegend, jedoch Von den Gnaden Gottes guten richtigen Verstandts und vernünfftiger Sinnen (…) Jacob Christoph Pantrion Notarius publicus

Abraham Frœreisen épouse en 1691 Anne Marie Scheubler, fille de sellier : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration
Copia der Eheberedung – Zwischen dem Ehrengeachten Herrn Abrahamb Fröreißen, ledigen Schuhmacher Weÿland deß auch Ehrengeachten Herrn Michael Fröreißen, auch geweßenen Schuhmachers undt burgers allhier Seelig mit auch Weÿland des Ehren und Tugendsamen Frawen Catharina gebohrner Reinthalerin deßen Hinderbliebener Wittib so nunmehr an den Ehrenvesten Herrn Daniel Ruppen,Schuemachern allhier anderwertlich verheurathet Hinderlaßenem Ehelichem Sohn als dem bräutigamb ane Einem, So dann der Ehren undt Tugendsahmen Jungfrawen Annæ Mariæ gebohrner Schüblerin deß Ehren Vesten Herrn Johann Samuel Schüblers, Sattlers undt burgers allhier mit Weÿl. der Viel Ehren undt Tugendsahmen Frawen Anna Maria gebohrner Reffoltin deßen Haußfrawen Seelig Ehelich Erzeugte dochter als der Hochzeiterin andern theils, (darbeÿ) vor Ehren geachten herrn Ruppen deß Herrn Hochzeiters Stieff Vatters, Ferner deß Ehrwürdig undt wohlgelehrten Herrn M. Johann Leonhardt Fröreißen dießer Zeit Wohlverordneten Pfarrers du Brischwickersheim deß Herrn Hochzeiters Leiblichen bruders, So dann des Ehrengeachten Herrn Johann Jacob Schwartzen Seÿlers, deß Herrn Hochzeiters Verordnet: und geschwornen Vogts, auff Sein deß Hochzeiters, So dann auff der Jungfraw Hochzeiterin Seithen (…) deß Ehrengeachten Herrn Sebastian Ranspachs Weißbeckens der Jungfraw Hochzeiterin Verordnet: und geschwornen Vogts – Geschehen den 16. Octobris Newen Calenders Anno 1691, Johann Philipp Schübler Notarius publicus juratus

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 35-v)
1691. Eodem [den 31. Octobris A 1691 seind Copulirt Worden] Abraham Fröreißen lediger Schuhmacher, Michael Fröreißens burgers und Schuhmachers alhie hinterlassener ehelicher Sohn, v. Jungfrau Anna Maria Samuel Scheublers Sattlers vnd burgers alhie eheliche tochter bezeugen solche Copulation nachgeschriebene [unterzeichnet] Abraham fröreißen Als hochzeiter, Anna Maria Schublerin Als hochzeiterin (i 37)

Abraham Frœreisen hypothèque la maison au profit de (son frère) Jean Léonard Frœreisen, pasteur à Saint-Nicolas

1710 (ut supra [4. oct.]), Chambre des Contrats, vol. 583 f° 614-v
Abraham fröreißen schuemacher
in gegensein H. M. Joh: Leonhard Fröreißen Pfarrers zu St Niclaus – schuldig seÿen 900 pfund
unterpfand, seine behaußung allhier über der schindbruck gegen dem raaben, einseit neben Sigel dem goldarb: anderseit neben Hutschenreutherin hinten aufs wasser

Abraham Frœreisen loue une partie de sa maison au tailleur Auguste Kehler

1711 (26.3.), Chambre des Contrats, vol. 584 f° 165
Abraham fröreißen schuem:
in gegensein Augustus Kehlers schneiders
in seinem hauß gegen dem Rappen gelegen eine stueb u. Cammer einen gang aufs waßer beneben einer beschloßenen Kuchen, einen beschloßenen platz zuem holtz beneben einer beschloßenen bühn u. platz in dem vordern keller, auf einer vierteljährigen aufk: – um einen jährlichen Zinß nemlich 22 lb

Abraham Frœreisen et Anne Marie Scheubler hypothèquent la maison au profit du cordonnier Michel Kamm

1718 (28.3.), Chambre des Contrats, vol. 591 f° 174-v
Abraham Fröreißen schuemacher und Anna Maria geb. Scheublerin beÿständlich Joh. Daniel Höllbeck Kürßners und Joh: Daniel Frieß drehers
in gegensein Joh: Michael Kamm schuemachers – schuldig seÿen 50 pfund
sein hauß c. appert: gegen dem Raben über der Schindbruck, einseit neben Friedrich Siegel anderseit neben Joh: Georg Rieger hinten aufs wasser

Abraham Frœreisen loue une partie de la maison au perruquier Jean Jacques Trawitz

1721 (13.10.), Chambre des Contrats, vol. 595 f° 484
Abraham Fröreißen Schuhmacher
in gegensein Johann Jacob Trawitz Peruquenmachers
in seiner gegen der gastherberg zum Raaben über, einseit neben Peter siegel den silberarbeiter anderseit neben huthschenreuthischer wittib gelegener behausung Einen gantzen laden, zweÿ Kammern einen beschloßenen platz zum holtz, platz in seiner Kuchen wie auch platz im keller umb darinen wein zu legen – um einen jährlichen Zinß nemlich 27 pfund

Abraham Frœreisen et Anne Marie Scheubler hypothèquent la maison au profit d’Anne Marie Huber, veuve du pasteur Jean Léonard Frœreisen

1723 (26.10.), Chambre des Contrats, vol. 597 f° 546
Abraham Fröreißen der Schuemacher und Anna Maria geb. Schüblerin beÿständlich Johann Daniel hellbeck des Kürßners und Johann Daniel Frieß des hohldrähers ihrer Schwäger
in gegensein Fr: Annæ Mariæ geb. Hueberin weÿl. H. M. Johann Leonhard Fröreißen Pfarrers der Evangelischen gemeind zu St Nicolauß und Cap. Thom. Canonici Fr. wittib, beÿständlich ihres Curatoris H. Paul Flach Oberschreibers in allhiesigem Mehrerm hospitahl – schuldig seÿen 100 pfund
unterpfand, Eine Behausung und hoffstatt cum appertinentÿs jenseith der Schindbruck gegen der Gastherberg zum Raaben über, einseit neben der hutschenreuthischen wittib anderseit neben Friedrich Segel dem goldarbeiter hinten auff die Preusch- davon gibt man hiesigen Stadt Pfenning Thurn ane allmend zinß 1 lb

Abraham Frœreisen loue une partie de la maison au serrurier Jean Georges Fügner

1727 (16.6.), Chambre des Contrats, vol. 601 f° 366-v
Abraham Fröreißen Schuemacher
in gegensein Johann Georg Fügner des Schloßers
In seiner allhier jenseith des Schindbruck gegen der Gasthegerber zu Raaben, einseit neben Peter Siegel dem Silberarbeiter, anderseit neben der hutschenreutherischer wittib hinten auff die Breusch stoßend gelegenen behausung, Unten auff dem boden seinen Laden zu einer werckstatt und den halben laden nächst ahm Siegelischen hauß umb sich deßen zum außlegen zu bedienen wie auch einen gantzen keller beÿ der Kuchen, Ferner 2 stiegen hoch alle gemach so sich daselbst befinden, Mehr auf dem dritten stock eine großen Kammer beÿ der Stieg und den gemeinschafftlichen gebrauch der gesindt: Kammer, weither 4 stiegen hoch ein unterschlagenes Kämmerlein, auff 18 nacheinander folgenden jahren, anfangend von jüngst verfloßenen Annunciationis Mariæ fürwährenden jahr
wobeÿ beederseits verglichen worden I.mo, daß des entlehners gesind und er selbsten zu winthers zeith von Michaelis biß Annunciationis Mariæ jeden jahr nicht ehender als ahm 5 Uhr morgens in die werckstatt ahn die arbeith gehen, 2.do. was der entlehner in innhabenden gemachen zu seiner bequemlichkeit machen laßen wird allein auff seine Unkosten und ohne schaden des haußes geschehen solle – um 64 gulden

Abraham Frœreisen et Anne Marie Scheubler vendent la maison au perruquier Frédéric Reinthaler et à sa femme Catherine Salomé Saltzmann (Abraham Frœreisen meurt en 1734 dans sa maison à la Krutenau près du puits des Fous, voir l’inventaire)

1732 (10.5.), Chambre des Contrats, vol. 606 f° 225-v
Abraham Fröreißen Schuemacher und Anna Maria geb. Scheublerin beÿständlich ihres ehemanns und ihres schwagers Johann Daniel Höllbeck des Kürßners
in gegensein Friedrich Reinthaler Perruquenmachers und Catharinæ Salome geb. Saltzmännin mit assistentz H. Johannes Winther Notarÿ Publici
Eine Behausung und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten jenseith der Schindbruck gegen der Gastherberg zum Raaben über, einseit neben Philipp Wittmann Perruquenmacher anderseit neben Fr. Dorothea Hutschenreutherin der wittib, hinden auff der Preusch – sambt dem Bauchkessel (…), davonn gibt man hiesiger Stadt Pfenning Thurn 1 lb ane bodenzinß – als ein ihme von seiner Mutter seel. weÿl. Fr. Catharina Ruopin geb. Reinthalerin der wittib vermög deren am 28. Octobris 1703 vor H. Not. Jacob Christoph Pantrion auffgerichteten Extractus Codicilli §° 4 prælegirtes guth – um 1050 pfund verhafftet, geschehen um 550 pfund

Frédéric Reinthaler est inscrit au Corps des perruquiers le 24 janvier 1719
1719, Protocole du corps des perruquiers (XI 175)
(f° 37) Anno 1719. den 24. Januarÿ – Erschiene vor E. löbl. Corps und Maitrise der Hhn. peruquiers H. Friedrich Reinthaler burger und peruquier alhier mit bitte man wolle ihne auch als mit meister beÿ ged. Corps recipiren auff und annehmen, offerirend der nöthige præstanda zu præstiren, In welchem seinem petito ihme dergestalten willfahrt worden, daß derselbe gegen erlag der ordinari gebühr mit 10 Pfund d. vor das Meisterrecht recipirt und inscribirt werd. solle, daran er auch gleichbalden die helffte erlegt und die übrige Helffte auff nechst künfftig Johannis Baptistæ abzuführen promittirt und beÿ seinem oblato gelaßen worden ist.

Fils du cordonnier Frédéric Reinthaler, le perruquier Frédéric Reinthaler épouse le 28 juin 1719 Agnès Büchler, fille de marchand : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration
Copia des Eheberedung – entzwischen dem wohl Ehrenvest und vorgeachten herrn Friderich Rheinthalern dem ledigen Preuquenmachen und burgern allhier Zu Straßburg weÿland deß Ehren und vorgeachten herrn Friderich Rheinthalers des Schuhmachers und burgers allhier mit auch weÿland der Viel Ehren und tugendsamen frauen Salome gebohrner Berneckerin seiner geweßenen ehelichen haußfrauen, beeder nun seeligen ehelich erziehltem herrn Sohn, als dem herrn bräutigamb, ane einem, So dann der Viel Ehren: und tugendreichen Jungfrauen Agneß Büchlerin weÿland deß wohl Ehren Vest und wohlvorgeachtn herrn Philipp Jacob Büchels geweßenen Handelsmanns und burgers allhuer nun gleichfalls seeligen mit der Viel Ehren: und tugendreichen Frauen Agneß gebohrner Dünckelin seiner hinderbliebener Frau Wittib welche anjetzo ane den auch wohl Ehrben Vest und wohl vorgeachten herrn Johann Jacob Haugen ebenmäßig handelsmann und burgern allhier ehelichen Vertraut ehelich erzeugter Jungfrauen tochter als der Jungfrauen hochzeiterin ane dem andern theil, daß hierauff ane Donnerstag den 27. Aprilis deß 1719. Jahrs in einer in der königlichen Statt Straßburg ane der Kuttelgaß gelegenen und der Eingangs gedachter Jungfrauen hochzeiterin geliebten Eltern bewohnender behaußung (…) So beschehen den 11. Martÿ 1719, Johann Daniel Lang, Notarius

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 165-v) n° 953)
Anno 1719 den 28 Junÿ seind nach geschehener ordenlicher Ausruffung in der Kirch Zu St. Thomas ehelich eingesegnet worden, Friederich Rheinthaler der ledige Peruquen macher, weil. Friederich Rheinthaler deß burgers und Schuhmachers alhie ehel. Sohn und Jungfr. Agnes weÿl. H Philipp Jacob Bichels des gew. burgers und handelsm. hinderlaßene Ehel. tochter [unterzeichnet] frierich Reinthaler als hochzeiter, Agnes Büchlerin als hochzeiterin (i 169)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison Braun au Vieux-Marché-aux-Poissons. Ceux du mari s’élèvent à 395 livres, ceux de la femme à 306 livres.
1719 (4. 9.br), Not. Lang (Jean Régnard, 29 Not 115) f° 1049
Inventarium und Beschreibung aller der Jenigen Haab, Nahrung und Güthere, so der Wohl Ehrenvest und Vorgeachte Herr Friderich Rheinthaler, Peruquenmacher und die Viel Ehren: und Tugendreiche Fraw Agnetha Rheinthalerin gebohrne Büchlerin, beede Eheleuthe und burgere allhier zu Straßburg in die Ehe Zugebracht, welche der ursachen allweilen in ihr beeder Eheleuth mit einander auffgerichteten heuraths verschreibung expressé enthalten, das einem jeden derselben sein in die Ehe bringende Nahrung ohnverändert sein (…) So beschehen in Straßburg in fernerem beÿsein herrn Andres Denningers des Schuemachers und burgers allhier, des herrn Schwagers, so dann herrn Johann Jacob Haugen, des handelsmanns und burgers allhier der Frawen herrn Stieffvatters und Frawen Agnes Haugin gebohrner Dinckelin deßelben Frauen, der Frauen eheleiblichen Frau Mutter, den 4. Novembris& Anno 1719.

In einer in der Statt Straßburg ane dem Fischmarck gelegenen Hn Rathherrn Braunen zuständigen behaußung befunden worden wie volgt
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Eheherrn in die Ehe gebrachtes Vermögen, Sa. haußraths 57, Sa. wahren auch Schiff und geschirr Zur Profession gehörig 66, Sa. Silbers 14, Sa. baarschafft 247, Summa summarum 385 lb – Deme beÿzufügen die (…) haussteuren 9, des Eheherrn gantzes in die Ehe gebrachtes guth 395 lb
Dießem nach wird auch der Ehefrauen Zugebrachtes guth und was dieselbe von dero Frauen Mutter Zur Ehesteur empfangen, beschrieben, Sa. haußraths 171 (worunder ane Ehesteur 56 Vnd was Sie die Frau vorhin und sonsten gehabt 115), Sa. Silbers 21, Sa. guldener Ring 13, Sa. baarschafft 94, Summa summarum 301 lb – Wann nun Zu obiger haubt Summ geleget wird die haussteuren 4 lb, Der Ehefrauen gesambtes in die Ehe gebrachte Nahrung 306 lb

Agnès Büchler meurt en décembre 1728 en délaissant quatre enfants. L’inventaire est dressé dans une maison rue des Bestiaux (rue d’Austerlitz). La masse propre à la veuve est de 154 livres, la masse propre aux héritiers de 353 livres. L’actif de la communauté s’élève à 220 livres, le passif à 554 livres
1729 (4.4.), Not. Lang l’aîné (Jean Daniel, 25 Not 24) n° 241
Inventarium über Weÿl. der Viel Ehren und tugendgezierten Frauen Agnethæ Reinthalerin, gebohrner Büchelin, des Wohl Ehrenvest und wohlgeachten Hn Friderich Reinthalers, Peruquenmachers und Burgers allhier gewesener ehelicher Haußwürthin nunmehr seel. Verlaßenschafft, auffgerichtet Anno 1729. – nachdeme dieselbe den 1. Decembris des Zurückgelegten 1728.sten Jahrs Von dem lieben Gott aus dießer welt selig abgefordert worden, Zeitlichen hinder sich verlaßen, Welche Verlaßenschafft auf freundliches Ansuchen Erfordern und Begehren des Ehren und Vorgeachten herrn Isaac Bochen, Biersieders und burgers allhier, als geschwornen Vogts Mariä Salome, Johann Friderichs, Mariä Margarethä und Johann Jacobs, der Reinthaler, aller Vier der abgeleibten seel. mit obvermeltem Friderich Reinthaler Ihrem gewesenen Eheherrn und nunmalig. hinterbliebenem Wittiber ehelich erzeügter Kinder und ab intestato zu gleichen Antheilen Verlaßener Erben inventirt, durch Ihn den Hn Wittiber selbsten und Susannam Jordtin, Von Lahr, die dienstmagd im hauß (…) So beschehen in Straßburg auff Montag den 4.ten Aprilis A° 1729.

In einer allhier Zu Straßburg ane der Viehgaß gelegenen von dem H. wittiber lehnungsweis bewohenenden behaußung befunden worden wie folgt
Ane Höltzen und Schreinwerck, Auf der obern bühn, In der Wohn Stuben, In der Stub Cammer, In der Magd Cammer, In der Gesellen Cammer, Auf dem Gang, In der Kuchen, Im Keller
Ergäntzung des Herrn Wittibers unveränderten Guths, Vermög Inventarÿ illatorum (…) durch weÿl. Notarium Johann Reinhard Langen seel in anno 1719. auffgerichtet
(f° 13) Series rubricarum hujus Inventarÿ. Copia der Eheberedung, Copia Codicilli reciproci
Des H. Wittibers ohnveränderte Nahrung, Sa. hausraths 6, Sa. Werckzeugs 8, Sa. Silbers 3, Sa. Ergäntzung ‘321, Abgang, rest) 313, Summa summarum 331 lb – Schulden 53, Nach deren Abgang 154 lb
Dießemnach wird auch der Erben unveränderten Guth beschrieben, Sa. haußraths 67, Sa. Silbers 11, Sa. Goldenen Ring 6, Sa. schuld 50, Sa. Ergäntzung (219, Abgang 2, rest) 217, Summa summarum 353 lb
Endlichen wird auch das Gemein verändert und Theilbar guth beschrueben, Sa. haußraths 50, Sa. wahr und werckzeugs 32, Sa.Silbers 4, Sa. Goldenen Ring 14 ß, Sa. Schulden 119, Summa summarum 220 lb – Schulden 554 lb, In Vergleichung, Theilbarr passiv schulden last 333 lb – Stall Summ 301 lb
Wÿdemb, Welchen der Eheherr von Weÿland Frauen Agnes Reinthalerin gebohrner Büchelin seiner geweßenen Erstern Ehegattin seeligen in handen und theils ad dies vitæ theils aber gegen seiner Kinder Education und Alimentation zugenießen hat
Copia des Eheberedung (…) So beschehen den 11. Martÿ 1719, Johann Daniel Lang, Notarius
Copia des von der Verstorbenen Frauen seel. mit eingangs gedachtem Ihrem hinderbliebenen H. Wittiber auffgerichteten Codicilli reciproci – 1720 (…) auff Freÿtag den 26. Januarÿ Abends zwischen fünff und Sechß Uhren (…) erschienen der wohl Ehrenvest und vorgeachte herr Friderich Rheinthaler der Peruquenmacher auch mit und beneben Ihme der Viel Ehren und tugendreichen Frau Agnes Rheinthalerin gebohrne Büchelin beede Eheleuthe und burgere allhier zu Straßburg von der Gnade des Grundgütigen Gottes gesunden, stehender und gehender Leibes (…) Johann Daniel Lang, Notarius publicus

Frédéric Reinthaler se remarie avec Catherine Salome Saltzmann, fille du notaire Etienne Corneille Saltzmann : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration
Copia Heuraths Verschreibung – zwischen dem Wohlehren Vest und wohlgeachten Herrn Friedrich Reinthalern, Peruquenmachern, Wittiber und burgern allhier, als dem Herrn Brautigamb ane einem, So dann der Viel ehren und tugendreichen Jungfrau Catharinæ Salome Saltzmännin, weÿland des Edlen, Wohlehrenvest, hochachtbahr, Rechts und wohlgelehrten Herrn Stephani Cornelÿ Saltzmanns, geweßenen berühmten Notarÿ publici et academici, auch Schaffners des grosen gemeinen Allmosen zu St: Marx und Vornehmen burgers allhier längst seeligen, mit der Edlen, Viel Ehren und tugendreichen Frauen Ottilia Saltzmännin gebohrner Würtzin deßen hinterlaßenen Fraun wittib ehelich erzielhten Tochter als der Jungfrau Hochzeiterin ane andern theil (…) Beschehen und Verhaldelt in Straßburg auff Mittwoch den 11. tag des Monaths Maÿ nach der Gnadenreichen und allein seeligmachenden Geburth unsers einigen Erlösers heÿland und Seeligmachers Jesu Christi Zahlte 1729. [unterzeichnet] friderich Reinthaler als Hochzeiter, Creutzstocka Salome Saltzmänin Als Hochzeiterin, – Not. Johann Daniel Lang

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 210-v, n° 1198)
Anno 1729. den 8 Junÿ seind nach geschehener ordenlicher Ausruffung in der Kirch Zu St. Thomas, ehelich eingesegnet worden H Friederich Rheinthaler der Peruquen macher und burger alhie und Jungfr. Catharina Salome weÿl. H. Stephan Cornelÿ Saltzmann gewesenen Notar. public. et Academici auch wohlverdienten Schaffners zu Sant Marx hinderlaßene ehel. Tochter [unterzeichnet] friedrich Reinthaler als hochzeiter, Catharina Salome Saltzmänin als hochzeiterin (i 215)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans une maison rue d’Or. Ceux du mari s’élèvent à 11 livres, ceux de la femme à 580 livres.
1729 (21.9.), Not. Lang l’aîné (Jean Daniel, 25 Not 26) n° 252
Inventarium über des Ehrenvesten und wohlgeachten herrn Friederich Reinthalers, Peruquenmachers, wie auch der Viel Ehren und tugendreichen frauen Catharinä Salome Reinthalerin, gebohrner Saltzmännin, beeder Ehepersohnen und burgere allhier Zu Straßburg einander in die Ehe zugebrachte Nahrungen, auffgerichtet Anno 1729. – und Vermög deroselben den 11. Maÿ dieses Jahrs vor mir Notario auffgerichteten heuraths verschreibung vor ohnverändert sich vorbehalten – So beschehen in fernerer Gegenwarth des Wohl Ehrenvest, großachtbahren und rechtsgelehrten herrn Philipp Jacob Maders, Notarÿ publici und berühmten Practici der Ehefrau annoch ohnentledigten Curatoris auff Mittwoch den 21. Septembris anno 1729.

In einer allhier Zu Straßburg ane dem Goldgießen gelegenen von beeden Ehepersohnen lehnungsweis bewohenenden behausung sich volgender maßen befunden
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Eheherrn in die Ehe gebrachtes Vermögen, Sa. haußraths 266, Sa. Wahren und Werckzeugs Zum Perucquenmachen gehörig 62, Sa. Silbergeschirr und Geschmeids 34, Sa. goldenen Rings 3, Sa. Schulden 50, Summa summarum 416 lb – Hierzu ist zurechnen die helffte ane denen verehrten haussteuren 34, belaufft sich alßo der Eheherrn gesambte in die Ehe gebrachte Nahrung in allem den Wahren Preiß nach auf 451 lb – Schulden 439, Detrahendo verbleibt 11 lb
Dießemnach wird nun auch der Ehefrauen in die Ehe gebrachte Nahrung beschrieben, Sa. haußraths 199, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 60, Sa. Goldener Ring 91, Sa. baarschafft 178, Sa. Schulden 17, Summa summarum 546 lb – Darzu kombt ferner der halbe theil so Ihro Krafft der Eheberedung ane denen verehrten haussteuren gebührig 34 lb, Trifft demnach der Ehefrauen Völlig in die Ehe gebracht Vermögen 580 lb
Wÿdemb, Welchen der Eheherr von Weÿland Frauen Agnes Reinthalerin gebohrner Büchelin seiner geweßenen Erstern Ehegattin seeligen in handen und theils ad dies vitæ theils aber gegen seiner Kinder Education und Alimentation zugenießen hat

Frédéric Reinthaler loue une partie de la maison au marchand de futaine Auguste Krieg

1733 (6.10.), Chambre des Contrats, vol. 607 f° 436
Friedrich Reinthaler Peruquenmacher
in gegensein Augustus Krieg des Barchethändlers
In einer allhier jenseith der Schindbruck gegen dem Gasthauß zum Raaben über, einseit neben Philipp Wittmar peruquenmacher anderseit neben Fr. Dorothea Hutschenreutherin der wittib hinten auff die Ill stoßend gelegenen behausung zwo stiegen hoch eine stueb, stuebkammer, kuchen und den auff die Ill sehenden gang, ferner dreÿ stiegen hoch zwo kammern, so dann einen besonderen gewölbten Keller – auff 9 nacheinander folgenden jahren anfangend von erst verfloßenen Michaelis – um einen jährlichen Zinß nemlich 18 pfund

Le conseil des Fribourgeois inflige une amende à Frédéric Reinthaler pour avoir transmis un certificat d’hébergement non conforme et pour avoir omis d’en établir un le jour précédent
1733, Protocole de la tribu des Fribourgeois (XI 165)
(f° 151-v) Dienstags den 25.ten Novembris 1733
Johann Friederich Reinthaler d. Perruquier und burger allhier citiret, daß er Herrn von Holck einen Cavalier auß Schlesien den 1. und 2.ten Sept. 1733. logiret, und den 1. Keinen, den 2.ten Sept: aber einen nicht unterschriebenen Nacht Zed. Ihro Gn. dem Reg. Herrn Ammsieter überschicket. Citatus præsens, Sagt Zu seiner verantwortung, Er habe von Ihro Gn. dem Reg. Herrn Ammeister wegen Gedachten Hn von Holcken zu logiren Erlaubnus gehabt, daß aber den 1.en Sept. Kein Nachtzedul geschicket worden, rühre daher, weilen er den selbigen tag Zu Kaehl übernacht geblieben, müße alßo seine Frau in Abwesenheit seine* solches vergeßen haben.
Erkandt, daß Citatus in 1. lb d Straff Zu condemniren und Ihme solches ins Künfftige Sub arctiori Zu inhibiren seÿe. Ille bittet, weilen der fehler durch seine fr. geschehen, um moderation. Erkandt solle beÿ 15 ß Straff, jedoch Sub cominatione dermahlen verbleiben. Ded. eod.

Frédéric Reinthaler se plaint au Corps des perruquiers que le marchand Jean Philippe Büttner lui a vendu des marchandises défectueuses. L’inspection confirme ses dires. Le compagnon Léopold André Aschhammer qui a cherché la marchandise fait sa déposition. Le plaignant devra échanger les marchandises défectueuses contre d’autres qui lui conviennent chez le même marchand.
1734, Protocole du corps des perruquiers (XI 175)
(f° 133-v) Mittwochs den 20. Jan: 1734 – H Joh: Friderich Rheinthaler, der Perruckenmacher und burger allhier Klagt Ctra Hn Joh: Philipp Büttner den handelßmann und burger allhier daß er verwichenen Donnerstag 1. Pfund bock haar vor 2 fl. durch seinen Gesellen beÿ Ihme abhohlen laßen, weilen es aber nicht Kauffmanns Guth, habe er solches sogleich Zurück geschickt, beklagter aber habe solches nicht annehmen, noch ihme sein geld wider geben Wollen, bittet ihne Zurückzahlung des Gelds ref. Exp. anzuhalten.
Beklagter Zugegen erkennet die Vorgelegte haar Vor die nemlichen, so der Kläger durch seinen Gesellen habe außsuchen und kauffen laßen, ist auch geständig, daß Kläger ihm solche Zurückgeschickt, er habe ihme aber freÿgestellt, anderer an der vörigen Stelle außzusuchen, bittet absolutionem von angestellter Klag, ref: Exp.
Worauff die vorgelegte haar durch die geschworne examinirt und Vor Ihre profession nicht passirlich befunden worden, auch seÿen solche zum höchsten 1. fl. Werth.
Darauff wurde auch des Gesellen Nahmens Leopold Andreas Aschhammer außsag angehört, welcher meldet, er habe die nemliche Haar auß befehl seines herrn, beÿ dem H. Beklagten außerleßen und um 2. fl. bezahlt, er Beklagter habe ihm auch anfänglich gesagt, warum sein herr nicht selbst komme und außsuche ? nachgehends habe er seinem herrn die vermeinte anständigste gebracht, Welcher Sie aber nicht gewollt, darauff er Sie wieder Zurückgetragen, auff den Laden gelegt, und das geld zurück begehrt.
Erkt. Wird der Beklagte beÿ seinem Judicio oblato gelaßen, daß nemlichen Kläger andern anständigere Haar beÿ ihme außzusuchen solle befugt seÿn, und Weilen er beklagter am Freÿtag jüngst nicht erschienen, sich auch nicht entschuldigen laßen, solle er die damahlige, Kläger aber die heutige Uncosten Zahlen.

Frédéric Reinthaler et Catherine Salomé Saltzmann hypothèquent la maison au profit du notaire Jean Winter (beau frère de l’épouse)

1734 (8.2.), Chambre des Contrats, vol. 608 f° 35-v
Friedrich Reinthaler der Perruquenmacher und Fr. Catharina Salome geb. Saltzmännin mit beÿstand H. Rathh. Johann Jacob Pfeiffer und H. Gottfried Höhler beede EE. kleinen Raths beÿsitzer
in gegensein H. Johannes Winter Notarÿ Publici und Adelichen Schaffners – 225 pfund
unterpfand, Eine Behausung und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten jenseith der Schindbruck gegen der gastherberg zum Raaben über einseit neben Philipp Wittmar dem Peruquenmacher, anderseit neben Fr. Dorothea Hutschenreutherin der wittib hinten auff die Preusch – davon gibt man hiesiger Stadt Pfenning Thurn 1 lb d ane bodenzinß – als ein am 10. Maÿ 1732 erkaufftes guth

Catherine Salomé Saltzmann meurt en février 1760 en délaissant pour héritiers ses cinq sœurs. Les experts estiment la maison 1 710 livres. La masse propre au veuf est de 771 livres. L’actif des héritiers et de la communauté s’élève à 2 159 livres, le passif à 2 521 livres

1760 (13.5.), Not. Dinckel (J. Raoul, 6 E 41, 396) n° 845
Inventarium über Weÿland der Wohl Ehren: und Tugendbegabten Frauen Catharinä Salome Reinthalerin gebohrner Saltzmännin, des Ehrenvest und Wohl Vorachtbahren herrn Friedrich Reinthalers, des Peruquenmachers und burgers allhier zu Straßburg geweßener Ehegattin nunmehr seeligen Verlaßenschafft auffgerichtet Anno 1760. – nach deme dieselbe Samstags den 9.ten Februarÿ dießes lauffenden 1760. Jahrs dießes Zeitliche mit dem Ewigen verwechßelt, nach solch Ihrem aus dießer Welt genommenen tödlichen hintritt zeitlichen hinter sich Verlaßen (…) So beschehen in Straßburg, auf Dienstag den 13. Maji Anno 1760.
Die Abgeleibte frau seelige hat zu Ihren Erben ab intestato verlaßen wie folgt, 1.mo Weÿl. Fraun Mariæ Magdalenæ Moßederin gebohrner Saltzmännin, der Defunctæ halb Schwester seel. mit auch weÿl. H. Johann Joachim Moßeder, des hochlöbl. Collegiat Stiffts zu St Thomæ gewesenen wohlbestelten Schaffner und burgern allhiern ebenmäßig seel. ehelich erziehlten hinterlaßen Sohn H. Johann Jacob Moßeder, den ledigen Silberarbeiter, in deßen Nahmen, weilen derselbe ohnpäßlich, H. Johann Ulrich Mahns, der Silberarbeiter, und burger allhier, deßen geliebten Schwager und constituirter Mandatarius, dem Geschäfft persönlich beÿgewohnt. 2.do Weÿl. frauen Margarethæ Dürningerin, gebohrner Saltzmännin der seelig Verstorbenen ältester vollbändigen Schwester mit auch weÿl. H. Daniel Dürninger dem geweßenen Zinngießer und burgern allhier, beeder längst seel. ehelich erziehlte tochter Frau Margaretham Zwickerin gebohrner Dürningerin, H. Johann Adam Zwicker, des Weißbecken und burgers allhier Ehegattin, welche mit beÿhilff gedachten Ihres Ehevogt persönlich beÿ dem Geschäfft sich eingestelt. 3.tio Frau Elisabetham Heußlinin gebohrner Saltzmännin, H. Johann Ludwig Heußlin hochfürtsl. Margraff Baden Durlachischen Renovatoris zu Langensteinbach wohnhaft Frau Eheleibste, der abgeleibten Frauen seel. vollbändige Schwester, in deren Nahmen, weilen dieselbe allhier ohnverburgert, aus E. E. kleinen Raths Mittel krafft Extractus Memorialis vom 8.ten hujus Mensis hierzu in specie deputiret worden, S. T. herr Christian Ludwig Böckler, J. V. Ltus und E. E. großen Raths alter auch Ehrengeachten kleinen Raths jetzig Wohlverdienter beÿsitzer, welcher deren Interesse hiebeÿ persönlich beobachtet. 4.to Frau Barbaram Winterin gebohrner Saltzmännin, Weÿl. H. Johann Winters geweßenen Notarÿ jurati publici und hochadelischen Schaffners auch burgers allhier hinterlaßene Frau Wittib, der Defunctæ vollbändiger Schwester, welche mit assistentz Vorwohl Ehrengedachten Hn Rthh. Christian Ludwig Böcklers in Persohn dem Geschäfft abwartete. So dann 5.to Frau Mariam Alberthalerin gebohrner Saltzmännin, H. Johann Heinrich Alberthal, des Riemers und Burgers allhier Ehegattin, der seelig Verstorbenen jüngere vollbändige Schwester, welche mit beÿhilff besagter Ihres Ehevogts in Persohn beÿ dem Geschäfft sich eingefunden, Alle Fünff der in Gott seelig entschlaffenen ab intestato zu Fünff gleichen Portionen und Stammtheilen Verlaßene rechtsmäßigen Erben

In einer allhier Zu Straßburg gegen dem Raben hinüber gelegenen, in dieße Verlaßenschafft gehörigen und hieunder eingetragenen behaußung befunden worde, wie folgt
Eigenthumb ane eine Behaußung. (W.) Eine behaußung und hoffstatt mit allen derselben Gebäuen, begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten, gelegen allhier Zu Straßburg jenseit der Schindbruck gegen der Gastherberg zum Raaben hinüber, einseit neben weÿl. H. Johann Philipp Wittmar des Peruquenmachers Wittib und Erben anderseit neben H. Gottfried Kast dem Goldarbeiter, hinten auf die Preusch stoßend, davon gibt man Jährl. der Statt Straßburg Pfenningthurn 1 lb. d. ane bodenzinß, sonsten ist dieselbe Vor freÿ, Ledig und eigen durch (die Werckmeistere) vermög überschickter Schrifftl. Abschatzung vom 17.ten Maji Anno 1760 angeschlagen pro 1710 lb. Darüber ist vorhanden ein teutscher pergamentener Kauffbrieff in allhießiger Cancelleÿ Contractstub auffgerichteten und mit dero anhangendem Insiegel corroborirt de dato 10. Maÿ Anno 1732.
– Abschatzung Vom 17.ten Maÿ. 1760. Auff Begehren Herrn Friederich Reindaler, ist Eine Behaußung allhier jn der Statt Straßburg jm Metzger Gießen gegen dem Raben gelegen ein seÿts Neben Herrn Kast dem Goldt Arbeither, ander seÿts Neben Frau Wittmerin Wittib und Hinten auf die Brüsch stoßend, solche Behaußung bestehet jn Etlichen Stuben, Kammern und Küchen, dar Über ist der Dachstuhl mit Breitzieglen Belegt, hatt auch ein Gewölbten Keller, Von Uns den Unterschriebenen der Statt Straßburg Geschwornen Werck Meistern Nach Vorhero Geschehener Besichtigung mit aller Ihrer Gerechtigkeit dem Jetzigen Wahren Werth Nach æstimirt und angeschlagen Worden Vor und Umb Dreÿ Thausent Fünff Hundert Gulden [unterzeichnet] Werner, Huber
Ergäntzung der Erben abgegangenen ohnveränderten Guths, Inhalt Inventarÿ (…) in Anno 1729 durch Not. Johann Daniel Langen seel. auffgerichtet und den 17.ten Julÿ Anno 1756. durch mich Notarium expedirt
Wÿdemb Welchen der Herr Wittiber von Weÿland Frauen Agnes Reinthalerin gebohrner Büchelin, seiner geweßenen Ersteren Ehegattin seeligen annoch in handen Lebtägig zu geniessen hat. Selbiger bestehet in demjenigen antheil so weÿland Fraun Mariä Salome Elleßin gebohrner Reinthalerin seeligen hinterlaßen, mit Herrn Philipp Jacob Elles, dem Strumpfstricker und burgern allhier Ihrem hinterbliebenen Wittiber erziehlten Zwoen töchtern, Mariä Salome und Mariä Catharinä denen Elleßin des herrn Wittibers Enckelin
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Copia der Eheberedung – Copia Testamenti nuncupativi
Der Erben ohnverändert Vermögen. Sa. hausraths 21 lb, Sa. Silbers 9 ß, Sa. golden geschmeids 2 lb, Sa. Schulden 50 lb, Erg. Rest 696 lb, Summa summarum 771 lb
Dießemnach Wird nun auch des Herrn Wittibers ohnverändert und theilbahre Nahrung und zwar Weilen Keine Errungenschafft ausfält, unter einer Massa beschrieben, Sa. hausraths 280 lb, Sa. Wahren und Werckzeugs zur Peruquenmacher Profession gehörig 41 lb, Sa. Silbergschmeids 40 lb, Sa. Goldener Ring 24 lb, Sa. der baarschafft 18 lb, Sa. Eigenthums ane einer behaußung 1710 lb, Sa. Schulden 45 lb, Summa summarum 2159 lb – Schulden 2521 lb, In Vergleichung passiv onus 361 lb
Conclusio finalis 839 lb, Stall summ 329 lb
Copia Heuraths Verschreibung (…) Beschehen und Verhaldelt in Straßburg auff Mittwoch den 11. tag des Monaths Maÿ nach der Gnadenreichen und allein seeligmachenden Geburth unsers einigen Erlösers heÿland und Seeligmachers Jesu Christi Zahlte 1729. Not. Johann Daniel Lang
Copia Testamenti nuncupativi, persönlich erschienen die viel Ehren und tugendsame Frau Catharina Salome Rheinthalerin gebohrne Saltzmännin des Ehren und Vorachtbaren Herrn Johann Friderich Rheinthalers Perruckenmachers und burgers alhier Zu Straßburg Eheliebste, durch die Gnade Gottes auffrecht gesund, gehend und stehenden Leibes – den 10. Februarÿ 1738, Not. Mathias Koch, Notarius juratus requisitus

Frédéric Reinthaler se remarie avec Marie Dorothée Knaus, veuve du cocher Philippe Reinbold : contrat de mariage, célébration
1760 (4.8), Not. Dinckel (6 E 41, 426) n° 334
Eheberedung – zwischen dem Ehrenvest und Wohlvorachtbahren herrn Friderich Reinthaler, dem Peruquenmacher Wittiber und burgern allhier Zu Straßburg, als dem herrn bräutigamb ane einem
So dann der Viel Ehren: und Tugendbegabten Frauen Maria Dorothea Reinboldin gebohrener Knaußin, Weÿland des Ehren: und Tugendbegabten Frauen Maria Dorothea Reinboldin gebohrner Knaußin, Weÿland des Ehren: und Wohlvorachtbaren herrn Philipp Reinbold geweßenen Kutschers in allhießigem Mehrern Hospithal und burgers allhier nunmehr seeligen hinterlaßener Wittib als der Frauen hochzeiterin ane dem andern theil.
So beschehen in Straßburg auf Montag den 4. Augusti Anno 1760. [unterzeichnet] friedrich Rheinthaler als hochzeiter, Maria thorothea reinboldin Als hochzeiterin

Mariage, Bischheim (luth. p. 256)
A° 1760. d. 18. Aug. seÿnd nach Zweÿmal. in Straßburg geschehener pclamaôn allhier ehel. copulirt v. eingesegnet worden H. Joh: Friederich rheinthaler burg. v. Peruquenmacher in Straßburg v. fr. Dorothea verwittibte Reinboldin gebohrne Knaußin, aiß Straßburg [unterzeichnet] fridrich Rheinthaler als hochzeiter, Maria dorothea reinboldtin Als hochzeiterin (i 132)
Proclamation, Saint-Nicolas (luth. f° 161, n° 24) 1760. Montag d. 18. Aug. wurden nach Zweÿmahliger Außruffung Zu Bischoffsheim am Saum ehelich eingesegnet H. Friderich Rheÿnthaler Peruquier, burger und Wittwer allhier, v. Fr. Maria Dorothea geb. Knaußin, Philipp Reinbold gew. Kutschers in dem Mahrern Hospital v. burgers allhier nachgelaßene Wittib (i 163 – profil, Saint-Thomas f° 104, i 106)

Cocher à l’hôpital, Philippe Reinbold épouse en 1746 Marie Dorothée Knaus, fille d’un charretier de Pfortzheim : contrat de mariage, célébration
1746 (10.3.), Not. Lichtenberger (Jean Frédéric, 6 E 41, 349) n° 202
Eheberedung – persönlich erschienen Philipp Reinbold, Gutscher des allhießigen Mehreren Hospithals und burger allhier mit beÿstand Herrn Moritz Meÿers des Portners in gedachtem Mehrern Hopsithal auch burgers allhier als Hochzeiter ane einem
So dann Jungfrau Maria Dorothea Knausin, weÿl. Christoph Knaus, des geweßenen Fuhrmanns und burgers Zu Pforzheim, mit auch weÿl. Frauen Agarha gebohrner (-) ehelich erzeugte und hinterlaßene Tochter, beÿständlich meister Niclaus Laubenheilers des Schneiders und Burgers allhier als Hochzeiterin am andern theil
So beschehen in der Königlichen Statt Straßburg auf Donnerstag den 10.ten Martÿ A° 1746. [unterzeichnet] Philipp Reinbolt als hochzeiter, Maria doothea knaußin als hochzeiterin

Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 77, n° 10)
1746. Sonnt. den 13. Mart. wurden Krafft einer Von Ihro Gnaden dem Regirenden Herrn Ammeister erhaltenen Dispensation Zum ersten und andern mahl zugleich ausgeruffen und eodem die auch in den Stand der H. Ehe eingesegnet Philipp Reinbold Kutscher in dem Mehrern Hospital und burger allhier, Wittwer u. Jungfr. Maria Dorothea Weÿl. Christoph Knaußen geweßenen fuhrmanns und burgers Zu Pfortzheim hinderl. ehel. Tochter [unterzeichnet] Philipp Reinbolt als hochzeiter, Maria Dorothea Knaußin als hochzeiterin (i 79)

Marie Dorothée Knaus devient bourgeoise par son mari quelques jours après son mariage en s’inscrivant à la tribu de l’Echasse
1746, Livre de bourgeoisie 1740-1754 (VII 284) f° 251
Frau Maria Dorothea Knaußin Von pforzheim geb. Verheurathet an Ph. Reinbold den Kutscher im Mehrern Hospital allhier erhaltet das burgerrecht wegen wohlverhaltens gratis und will dienen beÿ E. E. Zunfft Zur Steltz, promis. eod. [19. mart. 1746.]

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison propre au mari. Ceux du mari s’élèvent à 251 livres, ceux de la femme à 945 livres.

1761 (2.6.), Not. Dinckel (J. Raoul, 6 E 41, 399) n° 897
Inventarium über des Ehrenvest: und Wohlvorachtbahren Herrn Friedrich Reinthalers, des Perucquenmachers und der Viel Ehren und tugendbegabten Frauen Mariä Dorotheä Reinthalerin gebohrner Knaußin beeder Eheleuthe und burgere allhier Zu Straßburg einander für ohnverändert in den Ehestand Zugebrachte Nahrungen, auffgerichtet Anno 1761. – welche der ursachen, alldieweilen in Ihr beeder Eheleute mit einander aufgerichteten Heuraths Verschreibung expressé enthalten, daß eines Jedem in die Ehe bringende Nahrung reservirt und ohnverändert seÿn und bleiben solle (…) So beschehen in Straßburg, auf Dienstag den 2. Junÿ Anno 1761

In einer allhier Zu Straßburg gegen dem Raaben hinüber gelegenen, dem Eheherrn eigenthümlich zuständigen und hieunden eingetragenen behaußung befunden worden, als folgt
Eigenthum ane einer Behaußung (H.) Eine behaußung und hoffstatt mit allen deroselben Gebäuen, Begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten, gelegen allhier zu Straßburg jenseit der Schindbruck gegen der Gastherberg Zum Raben hinüber einseit neben weÿl. Hn. Joh: Philipp Wittmar, des Perucquenmachers Wittib und Erben, anderseit neben Hn. Gottfried Kast dem Goldarbeiter, hinten auf die Preusch stoßend, davon gibt man Jährl. der Statt Straßburg Pfenningthurn 1 lb. d. ane bodenzinß, sonsten wird dieselbe Vor freÿ ledig und eigen dißorts ohnpræjudicirlich ausgeworffen vor 2250. lb. Darüber ist vorhanden ein teutscher pergam. Kauffbrieff in allh. C. Contractstub auffgerichtet, und mit dero anhangenden Insiegel corroborirt de dato 10.ten May Anno 1732.
Bericht und Respectivé Vergleich wegen beederseits in die Ehe gebrachter um und an eines Jeden leib gehöriger Kleÿdung und Weißengezeugs. [unterzeichnet] friderich Rheinthaler, dorothea reinthalerin
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Ehehern in die Ehe gebracht Vermögen, Sa. hausraths 212 lb, Sa. Wahr und Werckzeugs zur Perucquenmacher Profession gehörig 40 lb, Sa. Silbergeschmeids 20 lb, Sa. goldenen Rings 6 lb, Sa. der baarschafft 15 lb, Sa. Eigenthums ane einer behaußung 2250 lb, Summa summarum 2544 lb – Schulden 2292 lb, Detrahendo verbleibt 251 lb
Dießemnach Wird nun der Ehefraun in die Ehe gebrachte Nahrung, Sa. hausraths 106 lb, Sa. Silbergeschmeids 52 lb, Sa. Goldener Ringe 36 lb, Sa. baarschafft 317 lb, Sa. Pfenningzinß hauptguths 400 lb, Sa. Schulden 32 lb, Summa summarum 945 lb – Beschluß summa 1197 lb

Frédéric Reinthaler meurt en avril 1763 en délaissant deux petites-filles issues de sa fille Marie Salomé et un fils disparu sans donner de ses nouvelles. Les experts estiment la maison 2 000 livres. La masse propre à la veuve est de 825 livres. L’actif des héritiers et de la communauté s’élève à 2 467 livres, le passif à 3 284 livres (images de l’intitulé, de la description de la maison et du billet d’estimation)

1763 (26.4.), Not. Dinckel (J. Raoul, 6 E 41, 402) n° 985
Inventarium über Weÿland des Ehrenvest und Wolvorachtbaren Herrn Friderich Reinthaler, des geweßenen Peruquenmachers und burgers allhier Zu Straßburg nunmehr seel. Verlaßenschafft auffgerichtet Anno 1763. – nachdeme derselbe Dienstags den 19. dieses Monaths Aprilis dieses Zeitliche mit dem Ewigen verwechselt nach solch seinem seeligen Absterben Zeitlichen hinter sich verlaßen, welche Verlaßenschafft den 20. hujus Von Seiten E: E: Kleinen Raths secretirt und heut dato ad Effectum inventadi reserirt, mithin auf freundliches ansuchen erfordern und begehren der Viel Ehren und tugendsamen frauen Mariæ Dorotheæ Reinthalerin gebohrner Knaußin der hinterbliebenen Wittib mit assistentz des Wol Edlen und Großachtbahren H. Johann Carl Hüttels Notarÿ jurati publici und berühmten Practicÿ Ihres erbettenen H. beÿstandts, wie auch des seelig Verstorbenen ab intestato nachgelaßener und gleich nach diesem Eingang benamßter Beneficial Erben (…) So beschehen in Straßburg auf Dienstags den 16. Aprilis et sequenti Anno 1763.
Der seelig Verstorbene hat Zu seinen Erben ab intestato verlaßen wie folgt. 1.mo Weÿland fraun Mariæ Salome Elleßin gebohrne Reinthalerin seel. hinterlaßen mit H. Philipp Jacob Elles, dem Strumpffstricker und burgern allhier Ihrem hinterbliebenen Wittiber ehelich erzielte Zwo töchtere Nahmentlich 1° Jgr. Mariam Salome Elleßin, so 23 Jahr alt Zu seÿn declarirte und 2° Jfr. Mariam Catharinam Ellessin so 22. Jahr alt Zu seÿn anzeigte, dahero beede nach hießigen Stattrechten majorennes und ohnbevögtigt, vnd mit beÿstand gedachten Ihres eheleiblichen Vaters wie auch Hn David Niclaus Witz des Practicÿ und burgers allhier Ihres erbettenen Assistenten in Persohn dem Geschäfft abwartet, So dann
2° H. Johann Jacob Reinthaler der Perucquenmacher und burgern allhier welcher abwesend und ohnwißend wie er sich dermalen aufhalten möchte, dahero in seinem Nahmen aus E: E: Kleinen Raths Mittel Krafft Extractus Memorialis Vom 23.ten hujus mensis et Anni Zu diesem Geschäfft in specie deputirt worden S. T. H. Johann Andreas Greum vornehmen Apothecker und E. E. grosen Raths alten auch Ehrengeachten Kleinen Raths jetzig Wohlverdienten beÿsitzers, welcher in Namen seines principalen das Geschäfft sich persönlich eingefunden, diese des Abgelebten seel. in Erster Ehe mit Weÿl. fr. Agnes gebohrner Büchelin seel. ehelich erzeugte Sohn und Enckel als deßelben ab intestato Zu Zweÿen gleichen portionen und Stammtheilen verlaßene rechtsmäßigen Erben

In einer allhier Zu Straßburg jenseit der Schindbruck gegen der Gastherberg Zum Raaben hinüber gelegenen, in diese Verlaßenschafft gehörigen und hieunden eingetragenen behaußung befunden worden, wie folgt
Ane bett: und Federwerck. In der Cammer neben der schwartz Getüch Cammer, Im Stübel N° 1, In der Buben Cammer, In der Cammer darneben, In der Stub N° 3, In der Stub N° 4, In der Stub N° 5, In der Stub N° 6, In der Stub N° 7, Im Zimmer N° 7, Im Zimmer N° 8, Im Laden, Im Zimmer N° 9
Ergäntzung der Wittib abgegangenen ohnveränderten Guths, Inhalt Inventarÿ (…) in Anno 1761. durch mich Notarium auffgerichtet
Eigenthum ane einer Behaußung (E.) Nemblichen eine behaußung und hoffstatt, mit allen deroselben gebäuen, begriffen, Weithen, Rechten, Zugehörden und Gerechtigkeiten, gelegen allhier zu Straßburg, jenseit der Schindbruck gegen der Gastherberg Zum Raben hinüber, einseit neben Weÿland Herrn Johann Philipp Wittmar, des Perucquenmachers Wittib und Erben, anderseit neben Herrn Gottfried Kast, des Goldarbeiters Erben, hinden auf die Preusch stoßend, davon gibt mann Jährlichen der Statt Straßburg Pfenningthurn 1 lb. d. ane bodenzinß, Sonsten ist dieselbe Vor freÿ Ledig und eigen durch (die Werckmeistere) vermög überschickter Schrifftlicher Abschatzung Vom 2.ten Maji 1763. angeschlagen pro 1960. Darüber ist Vorhanden ein teutscher pergamentener Kauffbrieff in allhießiger Cancelleÿ Contractstub auffgerichtet und mit dero anhangendem Insiegel corroborirt, de dato 10.ten May Anno 1732.
Wÿdemb, Welchen der Abgeleibte seeliger Von Weÿland Frauen Catharina Salome gebohrner Saltzmännin seiner Zweÿten Ehegattinin nunmehr seligen biß an sein seeliger Ende genoßen hat
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Copia der Eheberedung
Der Wittib ohnveränderten Vermögen, Sa. hausraths 26, Sa. Silbergeschmeids 14, Sa. goldener Ring und Geschmeids 9, Erg. Rest 774, Summa summarum 825 lb
Dießemnach Wird nun der Erben unverändert und theilbare Nahrung Weilen keine Errungenschaft ausfällt, unter einer Mass beschrieben, Sa. hausraths 114, Sa. Wahr und Werckzeugs Zur Perucquenmacher Profession gehörig 27, Sa. Lährer Faß 3, Sa. Silbergeschmeids 5, Sa. Goldenen Rings 2, Sa. baarschafft 327, Sa. Eigenthums ane einer behausung 1960, Sa. Schulden 26, Summa summarum 2467 lb – Schulden 3284 lb In Vergleichung 817 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 1575 lb – Stall Summ 758 lb
Ungewiß und Zweiffelhaffte Schulden in das Erbe Zugeltend 25 lb
Abschatzung Vom 2. Maÿ 1763. Auff Begehren Weil. H. Friderich Reinthaller des gewesenen buricken macher S. T. hiender Lasener Fr: Witib und Erben ist eine behausung Alhier in der Statt Strasburg, in Metzer Giesen Gegen dem raben Gelegen, Ein seits Neben Fr: Wittmarin, Ander seits Neben H. Wacher Vnd hienden auff die breitsch Stosent Gelegen, solche behausung besteht in Ettlichen Stuben Kamern und Zweÿ Kichen Dar jber ist der Dach Stull mit breidt Ziglein belegt hat Auch ein gewelbten thaills getrembten Keller. Von uns Unterschriebnen der Statt strasburg Geschwornen Werck Meister Nach Vorhero Geschehener besichtigung mit Aller Ihrer Gerechtigkeit dem jetzigen Wahren werth Nach Estimirt und angeschlagen worden Vor und Vmb Vier Thausent Gulden [unterzeichnet] Werner, Sebastian Huber

Le Petit Sénat attribue les biens de son mari défunt à Marie Dorothée Knaus par son jugement du 20 août 1763

1763 (27.8.), Chambre des Contrats, vol. 637 f° 418-v
Extractus aus eines ehrsamen Kleinen raths memoriali – auf ansuchen Fr. Maria Dorothea Rheinthalerin geb. Knaußin, entschlagung der mass
Aus eines ehrsamen Kleinen raths memoriali de A° 1763, Samstag den 20. augusti
weÿl. H. Friedrich Rheinthaler gewestenen perruckenmachers verlassenschafft betreffend, Michels nomine deßen wittwe Maria Dorothea Rheinthalerin geb. Knaußin beÿ H. Not. Hüttel producirten inventarium

Marie Dorothée Knaus hypothèque la maison au profit du mineur Frédéric Charles Kuhff

1763 (27.8.), Chambre des Contrats, vol. 637 f° 417
Fr. Maria Dorothea geb. Knaußin weÿl. Friedrich Rheinthaler des perruckenmachers wittib beÿständlich H. Not. Hütel
in gegensein H. Johannes Kuhff sen: des handelsmanns innahmen seines Sohns Friedrich Carl Kuhff des ledigen kellers – schuldig seÿe 200 pfund
unterpfand, eine behausung cum appertinentis jenseit der schindbruck gegen dem Raaben hinüber, einseit neben en Wittmerischen erben, anderseit neben H. Thomas Wachter dem banquier, hinten auff die Preusch

Marie Dorothée Knaus meurt en 1791 après avoir institué pour ses légataires les enfants issus du cordeur de bois Jean Mæhn et de sa femme Barbe Donnenwürth. La succession s’élève à 1 007 livres
1791 (2.11.), Strasbourg 2 (1), Not. Mayer n° 355 (16)
Inventarium über Weÿl. Fraun Dorothea Reinthaler geborner Knauß, auch weÿl. Johann Friderich Reinthaler des gewesenen Perruckenmachers und burgers dahier zu Straßburg hinterbliebener Wittib, Verlaßenschaft, auffgerichtet im Jahr 1792. – nach ihrem den 27. Octobris 1791 erfolgten Absterben hie Zeitlichen verlaßen hat. Welche Verlaßenschafft auf Ansuchen der Defunctæ hiernächst ordentlich benamster Testaments Erben (…) So geschehen und angefangen allhier zu Straßburg in dem Evangelischen Wÿsenhauß auf Mitwoch den 2.ten Novembris im Jahr 1791.
Denominatio hæredum. Die Defuncta hat zufolg des 7.ten Pucctens ihres errichteten und hernach abschriftlich eingetragenen Testamenti nuncupativi Zu Erben ernennt und eingesetzt, Johannes Mähn, des burgers und Holzlegers dahier, mit Fraun Barbara gebohrner Donnenwürth ehelich erzeugte Kinder, als, 1.mo Johannes Mähn, so 19 Jahr alt, 2.do Barbaram Mähn 16 Jahr alt, 3.tio Martin Mähn 14 Jahr alt, 4.to Catharinam Mähn, so 10 Jahr alt, Welche nebst ihren Eltern beÿ dieser Inventur samtlich zugegen geweßen, Wobeÿ dem Johannes Mähn Vorgedachter Erben Vatter beditten worden gleich nach gescheher Inventur einen Vormund ordnungsmäßig ernennen zu laßen woraufhin auch Zufolg Procès verbal vom Herrn Friedens richter des Vierten Gerichts Bezircks der hiesigen gemeinde sub dato 10. 9.bris 1791. errichtet, zum Vogt Vorged. Erben würcklich erwählet und ernanndt worden Herr Johann Georg Mähn der ohlmüller dahier
Copia Testamenti nuncupativi – persönlich kommen und erschienen seÿe die Viel Ehr und tugendsame Frau Dorothea Reinthaler gebohrne Knauß, weiland Hn Joh: Friderich Reinthaler im Leben gewesenen Perruckenmachers und burgers allhier längst seel. hinterbliebene Wittib, aus Verleihung gottlicher Gnaden gehend und stehenden Leibs, auch guten richtigen Sinnen und Verstandts (…) Und ist diser actus ohnunterbrochen Zugegangen und beschehen allhier Zu Straßburg in Mein des Notarii in Frauen Rathherrn Becke oben an der Kleinen Gewerbs laib gelegenen behaußung auf dem 2.ten Stock inhabenden Wohnung derer vordern Stuben mit den Fenstern auf den Gartners Marckt und theils gegen der großen Gewerbs laub aussehend auf Mitwoch den 21.ten Monaths tag im Jahr 1787. Nachmittags Zwischen Zweÿ, dreÿ und Vier Uhren, Johann Sebastian Mayer Notarius juratus
Sa. haußraths 769 livres, Sa. Silbers 46, baarschafft 192, Summa summarum 1007 lb – Davon ist aber in abzug zu bringen, Nemlich vor Inventir: Enregistrement: und andere dergleichen Kösten 72 lb, Nach deren Abzug 935 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 935 livres
acp 7 (14) f° 142 du 24 janvier 1792

Marie Dorothée Knaus veuve de Frédéric Reinthaler vend la maison 2 225 livres au vitrier Jacques Frédéric von Zabern

1764 (18.6.), Chambre des Contrats, vol. 638 n° 400
Fr. Maria Dorothea geb. Knaußin weÿl. Friedrich Rheinthaler des perruckenmachers wittib beÿständlich H. Johann Jacob Sattler sen: des sattlers
in gegensein Jacob Friedrich von Zabern des glaßers
eine behausung und hoffstatt mit allen begriffen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten jenseits der Schindbruck gegen der gastherberg zum raaben, einseit neben weÿl. Philipp Wittmar des perruckenmachers wittib und erben, anderseit neben Friedrich Kuntz dem schuhmacher, hinten auff die Preusch – davon gibt man hiesiger Stadt Pfenning Thurn 1 lb ane bodenzinß – als ein in ihres Ehemanns mass so ihro tam active quam passive entschlagen worden – um 475 pfund verhafftet, geschehen um 1750 pfund

Les Quinze autorisent Jacques Frédéric von Zabern à faire son chef d’œuvre bien que ses années d’épreuve ne soient pas terminées
1763, Protocole des Quinze, 2 R 175
Jacob Friedrich von Zabern Ca. Meisterschafft der Glaßer [registre lacunaire]
(p. 442) Sambstags d. 10. Septembris 1763. – Bescheid
In Sachen Jacob Friedrich von Zabern, des ledigen Glasers Von hier, Imploranten ane einem, entgegen und wieder E. E. Meisterschafft der Glaßer Obermeister Imploraten am andern theil, Auf prod. unterthänige Implorationsschrifft mit beÿl. Sub Lit A juncto petito Wir geruheten, den Imploranten von den übrigen anderthalb Muthjahren Zu dispensiren, einfolglich ihme Zu erlauben, das Meisterstück sogleich Zu verfertigen, Übergebene Exceptiones samt beÿgefügtem bitte in Rechten Zu erkennen und aus zusprechen, daß der Implorant mit seinem Wieder artickel laufenden petito ab: und an dieselbe Zu verweißen seÿe.
Gebettene, bewilligte und beseßene Deputation, auf all übrig der Parthen angehörtes vor und anbringen ist der Hh. Depp: abgelegten relation nach Erkanndt, daß der Implorant gegen ersetzung der uncosten und Erlag 1. lb 10 ß d pro dispensatione Zwischen Löbl. Statt und Imploratischer Meisterschafft theilbar Von dem artickel die Muthjahr betreffend dergestalt zu Dispensiren, daß er biß anfang Künfftigen jahrs Zu dem Meisterstück der glaßer Zu admittiren seÿe.

Jacques Frédéric von Zabern est admis au Corps des vitriers le 14 juin 1764
1764, Protocole de la tribu de l’Echasse (XI 104)
(p. 255) Donnerstags den 14. Junÿ – Evangelischer Neuer Leibzünfftiger
Jacob Friderich Von Zabern der leedige Glaßer Johann Daniel Von Zabern geweßenen Schiffmanns und burgers allhier ehelicher Sohn, prod. Stallschein vom 23. Januarÿ 1764. bitt Ihne Vor ein Leibzünfftig auf und anzunehmen.
Erk. willfahrt dt. 1. lb 11 ß 8 d, jur: eod.

Fils du batelier Jean Daniel von Zabern, Jacques Frédéric von Zabern épouse en juin 1764 Marie Salomé Vogt, fille du fourbisseur Jean Jacques Vogt : contrat de mariage, célébration
1764 (20.6.), Not. Zimmer (6 E 41, 1444) n° 42
Eheberedung – persönlich erschienen Herr Jacob Friderich von Zabern, der Leedige Glaßer und burger allhier, weÿl. Herrn Johann Daniel von Zabern, gewesenen Schiffmanns und Burgers dahier mit Frauen Catharina gebohrner Diemerin seiner hinterlaßenen Fr. Wittib ehelich erzeugter Sohn, als Bräutigam ane einem, Sodann
Jungfrau Maria Salome Vogtin, Herr Johann Jacob Vogt des Schwerdtfegers und burgers dahier mit Fr. Catharinä Margarethä gebohrner Hattin ehelich erzeugte Tochter als hochzeiterin ane dem andern theil
auf Mittwoch den 20.ten Junii Anno 1764. [unterzeichnet] Jacob Friederich von Zabern als Hochzeiter, Maria Salome Vogtin als Hochzeiterin

Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 22-v, n° 47)
1764 Mittwochs den 25. heumonath sind nach ordentlich geschehen ausruffungen in der Kirch Zu St. Nicolai ehelich eingesegnet worden Jacob Friderich von Zabern, der ledige glaßer und burger alhier, weÿland Johann Daniel von Zabern gewesten schiffmanns und burgers alhier und Frauen Catharina gebohrner Diemerin deßen hinterlassener wittib ehelicher Sohn, und Jungfer Maria Salome H. Johann Jacob Vogt des langmeßerschmidts und burgers alhier, und Frauen Catharina Margaretha, gebohrner Hattin eheliche tochter, unter assistentz Jacob Friederich von Zabern, als hochzeiter, Maria Salome Vogtin als Hochzeiterin (i 25)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison propre au mari. Ceux du mari s’élèvent à 2 025 livres, ceux de la femme à 834 livres.
1764 (12.11.), Not. Zimmer (6 E 41, 1405) n° 89-a
Inventarium über des Ehren und Vorachtbaren H. Jacob Friderich von Zabern, des Glaßers und der Ehren: und tugendsahmen Frn. Mariä Salome gebohrner Vogtin, beeder Eheleute und burgere alhier Zu Straßburg einander vor unverändert in den Ehestand Zugebrachte Nahrung, auffgerichtet Anno 1764. – nach besag deroselben vor mir dem dißortigen Not° d. 20. Junii jüngst mit einander auffgerichteten Eheberedung §° 3.tio einander vor unverändert in den Ehestand Zugebracht (…) So geschehen alhier Zu Straßburg in persönlicher Gegenwart H. Joh: Jacob Vogt, des Schwerdtfegers und burgers alhier, der Ehefr. Herrn Vatters und hierzu erbettenen beÿsitzers, auf Montag den 12.ten Novembris Anno 1764.

In einer alhier Zu Straßburg ane dem berg beim Raben gelegenen und hernach beschriebenen behaußung befunden worden wie folgt
(f° 10) Eigenthum ane einer Behaußung (M.) Nemblichen eine Behaußung und Hoffstatt, mit allen deren Gebäuden, Begriffen, Weiten, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten, gelegen allhier Zu Straßburg, jenseit der Schindbruck, gegen der Gastherberg Zum Raben, einseit neben Weÿland Herrn Philipp Wittmar, gewesenen Perucquenmachers Wittib und Erben, anderseit neben Friderich Kuntz, des Schumacher, und hinten auf die Preusch stoßend, so außer 1 lb. d. bodenzinß welchen man jährlichen alhießiger Löblicher Statt Pfenningthurn Zureichen schuldig, und denen hernach beschriebenen darauf hafftenden Passiv: Capitalien freÿ, ledig und eigen, und wird diese behaußung hier ohnpræjudicirlichen in Auswurf gebrcht vor und um die Summ von 2475. lb. Hierüber besagt ein in allhießiger C. C. Stub gefertigter teutscher pergamentener Kauffbrieff d.d. 18. Junii 1764. mit deroselben vorgedrucktem größern Insiegel verwahrt, krafft deßen erhellet daß der Ehemann deise Behaußung von Fr. Maria Dorothea gebohrner Knaußin, weÿl. Friderich Rheinthaler gewesenen Perruquenmachers und burgers alhier hinterbliebener Wittib käufflichen ane sich gebracht hat.
Series rubricarum hujus Inventarii. Des Ehemanns in die Ehe gebrachten Vermögens. Sa. hausraths 172, Sa. Silber und dergleichen Geschmeids 41, Sa. goldenen Geschmeids 30, Sa. Baarschafft 473, Sa. Antheils ane Pfenningzinß hauptgüter166, Sa. Eigenthums ane einer behaußung 2475, Sa. Antheils ane Schulden 12, Summa summarum 3372 lb – Schulden 1475, Dazugelegt die Helffte ane denen Haussteuren 128 lb, solchemnach belaufft sich des Ehemanns völlig vor ohnverändert in die Ehe gebracht Gut, 2025 lb
Endlichen wird auch der Ehefrauen in die Ehe gebrachte Nahrung beschrieben, Sa. Haußraths 203, Sa. Silber und dergleichen Geschmeids 29, Sa. goldener Ring und dergleichen Geschmeids 80, Sa. baarschafft 520, Summa summarum 834 lb – Haussteuren 256 lb

Le Corps des peintres fait grief à Jacques Frédéric von Zabern de pratiquer leur métier en peignant des fenêtres. L’affaire ajournée pour plus ample informé n’a pas de suite
1768, Protocole de la tribu de l’Echasse (Peintres et sculpteurs XI 105)
(p. 42) Freÿtags den 12. febr: 1768 – E: Löbl. Corps Ctra Jacob Friderich von Zabern Glaßer
Es Löbl. Corps Hr. Ober Meister stehet Vor und Clagt wieder Hn Jacob Friderich von Zabern den Glaßer und burgern allhier daß Er Ihnen Eingriff in Ihrer profession thue, maßen Er Fenster rahmen anstreiche welches wieder Ordnung bitt Abstraffung ref: Exp:
Ille ist der Anklag nicht geständig Er habe wohl einige Rahmen angestrichen, es waren aber seine eigene Zu seinen Vorfenstern gehörige Rahmen Vor andere Persohnen aber habe Er niemahls dergleichen Arbeit Verfertigt, bät abs: ref: Exp:
Erkandt seÿe die Sache biß Zu beßerem beweiß aus Zu sehen, reservatis Expensis

Marie Salomé Vogt meurt en octobre 1775 en délaissant quatre enfants dont l’un est mort peu après elle. Les experts estiment la maison 900 livres. La masse propre au veuf est de 913 livres. L’actif des héritiers et de la communauté s’élève à 1 302 livres, le passif à 1 878 livres

1776 (18.1.), Not. Zimmer (6 E 41, 1422) n° 384
Inventarium über Weiland Frauen Mariä Salome gebohrner Vogtin, H. Jacob Friderich von Zabern des Glasers und burgers alhier Zu Straßburg gewesener Ehegattin nun seel. Verlaßenschafft auffgerichtet Anno 1776. – nach ihrem den 3.ten Octobris 1775. aus der Welt genommenen tödlichen Hintritt, Zwischen hat. Welche Verlaßenschafft sowol auf Ansuchen gemelten hinterbliebenen Wittibers, als auch H. Johann Friderich Fritz des Silberarbeiters und burgers alhier, als geordnet und geschworenen Vogts, der gleich nach diesem Eingang benamstern Kinder und rben inventirt – So geschehen und angefangen alhier Zu Straßburg den 18. Januarii 1776.
Die Verstorbene hat ab intestato Zu ihren einigen Erben hinterlaßen, 1° Jacob Friderich so ohngefehr 10. Jahr alt worden, aber bald nach seiner Frau Mutter ebenfalls das Zeitliche mit dem Ewigen verwechselt, 2.do Johann Sebastian, so bald 5 Jahr am leben, 3° Carl Heinrich, so 2 Jahr erreichet und 4° Carolinam Salome so 4 Monat am leben, alle vier der Verstorbenen mit Eingangs gedachtem ihrem hinterbliebenen Wittiber ehelich erzeugte und Zu gleichen Antheilen ab intestato nachgelaßene Kinder und Erben, Vor welche Eingangs gemelter Hr Fritz der Silber-Arbeiter und burger allhier als deroselben geordnet und geschwornener Vogt hiebeÿ persönlich zugegen gewesen und ihr Interesse besorget hat

In einer alhier zu Straßburg ane dem Berg beÿm Raben gelegenen und hernach beschriebenen behausung befunden worden wie folgt
(f° 12) Eigenthum ane einer Behausung. (W et T.) Nemlich eine behausung und hoffestatt, mit allen deren Gebäuden, begriffen, Weiten, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeit, gelegen alhier Zu Straßburg, jenseit der Schindbruck, gegen der Gastherberg Zum Raben, einseit neben weiland Philipp Wittmar, gewesener Perruquenmachers Wittib und Erben, anderseit neben Friderich Kuntz dem Schuemacher und hinten auf die Preusch stosend, so auser 1 lb d bodenzinß welchen man Jährlichen alhiesiger Stadt Pfenningthurn zu reichen schuldig und denen hernach beschriebenen darauf haftenden Passiv-Capitalien freÿ ledig und eigen. Solche wurde durch (die Werckmeistere) vermög ihres zu dem Concept gelieferten Abschatzung-Zeduls vom 22.sten Novembris 1775. angeschlagen vor 900. lb. Davon ist aber obgedachter bodenzinß von 1 lb d abzuziehen, Welcher Zu doppeltem Capital gerehnet antrifft 50. Nach deßen abzug verbleibt an obiger Æstimation annoch übrig 850. Hierüber besagt ein in allhiesiger C. C. Stub gefertigter teutscher pergamentener Kaufbrief de dato 18.ten Junii 1764. mit deroselben vorgetrucktem grösern Insiegel verwahrt, kraft deßen erhellet daß der Wittiber diese behausung von Fr. Maria Dorothea gebohrner Krausin weiland Friedrich Rheinthaler gewes. Perruquenmachers und burgers alhier hinterbliebener Wittib käuflich an sich gebracht hat.
(f° 14) Ergäntzung dem Erben währender Ehe abgegangenen unveränderten Guts. Vermög des über beeder im Leben gewesener Ehepersohnen einander in dem Ehestand zugebrachte Nahrungen durch mich Notarium Zimmer den 12. Novembris 1764 errichteten Inventarii
(f° 17) Series rubricarum hujus Inventarÿ – Copia der Eheberedung, den 20.sten Junii 1764. vor mir Notario Zimmer mit einander auffgerichtet
Copia des von der Verstorbenen vor mit Notario Zimmer den 5.ten Januarii 1770 mündlich ausgesprochenen Codicillt
Des Erben unveränderten Vermögens, Sa. haußraths 94, Sa. Silbers und dergleichen Geschmeids 1, Sa. goldener Ring und dergleichen Geschmeids 14, Sa. Schuld 75, Sa. der Ergäntzung (731, Abzug 3, restirt) 728, Summa summarum 913 lb
Dießemnach wird auch sowohl des Wittibers unverändert als auch das theilbare Gut und Zwar unter einem titul als in sein des Wittibers Nahrung gehörig, beschrieben, masen der Kinder und Erben geordneter Vogt auf die theilbare Massa tam active quam passive zu renunciren willens ist, Sa. haußraths 229, Sa. Werckzeugs und Waar zur Glaser Profession gehörig 122, Sa. leerer Faß 5, Sa. Silbers und dergleichen Geschmeids 20, Sa. golderner Ring und dergleichen Geschmeids 7, Sa. Eigenthums ane einer Behausung 850, Sa. Schulden 66, Summa summarum 1302 lb – Schulden 1878 lb, Compensando 576 lb
Stall Summ 337 lb
Copia der Eheberedung (…) So geschehen allhier zu Straßburg Mittwoch den 20. Junii Anno 1764, Zimmer, Notarius
Copia Codicilli – persönlich kommen und erschienen Frau Maria Salome gebohrne Vogtin Herrn Jacob Friderich von Zabern des Glasermeisters und burgers dahier Eheliebstin, durch die Gnade Gottes aufrecht Gesund gehend und stehenden Leibes (…) Freÿtag den 5. Januarii Anno 1767, Zimmer Notarius
Abschatzung Vom 22.ten 9.bre 1775. Auff begeren herr jacob friderich Von Zabern dem glaßer ist Eine behausung alhier in der statt straßburg an der schönbruck gelegen Ein seÿts neben der frau wittmeren wittib andrer seÿts neben Meister Kuntz dem schumacher und hinden auff die breusch stoßend gelegen solche behausung bestehet in Einer glassers werckstatt ferner in Etlichen stuben Kammeren und Eine Kuchen darüber ist der dachstuhl mit breid zigel belegt hat auch Ein getremter Keller. Von uns unterschriebenen der statt Straßburg geschwornen werck Meister und Vorhero gewester besichtigung mit aller jhrer gerechtigkeit dem jetzigen wahren werth nach Estimirt und angeschlagen Vor und um Ein Tausend acht Hundert gulden, [unterzeichnet] Hueber, Götz Wmstr des Münsters, Kaltner WMr.

Jacques Frédéric von Zabern meurt en janvier 1786 en délaissant deux fils. Le prix d’estimation de la maison est repris de l’inventaire précédent. L’actif de la succession s’élève à 3 181 livres, le passif à 810 livres.

1786 (11.2.), Not. Zimmer (6 E 41, 1436) n° 718
Inventarium über Weiland H. Jacob Friedrich von Zabern des gewesenen Glasermeisters und Burgers alhier Zu Straßburg Verlaßenschafft, auffgerichtet Anno 1786
Inventarium und Beschreibung alles desjenigen Vermögens, so Hr Jacob Friderich von Zabern der gewesene Glasermeister und Burger allhier Zu Straßburg nach seinem den 21. Januarii jüngst aus dießer welt genommenen tödlichen Hinntritt hie Zeitlichen verlaßen hat. Welche Verlaßenschafft Auf Ansuchen H. Joh: Friderich Schmidt des Zuckerbecks und Burgers alhier der gleich nach diesem Eingang gemelten beeden minorennen Kinder und Erben geordneten Vogts inventirt, durch denselben und Rosina Steurin die Dienstmagd von Buchsweiler (geäugt und gezeigt). So geschehen alhier Zu Straßburg den 11. Februarii Anni 1786.
Der Verstorbene hat ab intestato Zu seinen einigen Beneficial Erben hinterlaßen benantlich 1° Johann Sebastian von Zabern, so bald 15. Jahr alt, 2° Carl Heinrich von Zabern, so bald 13 Jahr alt, Bede sein des Verstorbenen mit Weiland Frauen Maria Salome gebohrner Vogtin seiner gewesenen Ehefrau ehelich erzeugte Kinder. Deren geordnet und geschworener Vogt ist Herr Johann Friedrich Schmidt der Zuckerbeck Burger alhier

In einer alhier Zu Straßburg ohnfern der Schindbruck und gegen dem Posthaus über gelegenen und hernach beschriebenen eigenthümlichen behausung befunden worden wie folgt
(f° 16-v) Eigenthum ane einer Behausung. Nemlich eine Behausung und Hoffstatt mit allen deren Gebäuden, begriffen, weitern Zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten gelegen alhier Zu Straßburg jenseit der Schindbruck gegen der Gastherberg Zum Raben, eins. neben weiland Philipp Wittmar gewesenen Perruquenmachers Wittib und Erben, anderseit neben H. Rathh. Friderich Kunz dem Schumacher und hinten auff die Preusch stosend, so außer 1. lb d bodenzinß, welcher man jährlich alhiesiger Stadt Pfenningthurn Zu reichen schuldig und außer dem hernach beschriebenen darauf haftenden Capital freÿ ledig eigen. Solche ist beÿ weiland Fraun Mariæ Salome von Zabern gebohrner Vogtin sein des Verstorbenen gewesener Ehefrau Verlaßenschafft Inventur durch mich Notarium in Anno 1776. vorgenommen von Seiten der geschwornen Herren Schätzern dieser Stadt zufolg deroselben Abschatzungs Zeduls vom 22.ten Novembris 1775. angeschlagen und mit Genehmhaltung der wohlverordneten Herren dreÿ Löbl. Stadt Stalls dabei gelaßen worden pro 900. lb. Hievon ist aber obgedachter bodenzinß von 1 lb abzuziehen, welcher zu doppeltem Capital à 4 pro C° gerechnet, antrift 50. Nach deßen Abzug verbleibt ane berührtem Anschlag annoch übrig 850. Hierüber besagt ein in alhiesiger CC Stub gefertigter teutsches pergamenten Kaufbrief de dato 18.t Junii 1764. mit deroselben vorgedrucktem grösern Insiegel verwahrt, kraft deßen erhellet, daß der Wittiber diese behaußung von Frauen Maria Dorothea gebohrner Knausin, weiland Friderich Rheinthaler gewesenen Perruquenmachers und burgers alhie hinterbliebener Wittib käuflich an sich gebracht hat.
Series rubricarum hujus Inventarii. Sa. Haußraths 311, Sa. Werckzeug und Waar Zur Glaser Profession 107, Sa. Wein und leerer Faß 31, Sa. Silbers und dergl. Geschmeids 22, Sa. goldener Ring und dergleichen geschmeids 17, Sa. Baarschafft 1485, Sa. Eigenthums ane einer Behaußung 850, Sa. Schulden 355, Summa summarum 3181 lb – Schulden 810, Nach deren Abzug 2370 lb – Stall Summ 885 lb

Le tuteur des enfants de Jacques Frédéric von Zabern loue la maison au maître vitrier Jean Philippe Rœderer et à sa femme Anne Dorothée Scholl

1786 (1.4.), Chambre des Contrats, vol. 660 f° 135
H. Johann Friedrich Schmidt der zuckerbecker als geordneter vogt Jacob Friedrich von Zabern der glaßermeisters zweÿer minderjährigen kinder
in gegensein H. Johann Philipp Roëderer des glaßermeisters und Annæ Dorotheæ geb. Schollin unter assistentz H. Georg Friedrich Albrecht des vöchhändlers und H. Johann Friedrich Bruder des pergamenters
lehnungs weiße, die sothanen kindern eigenthümlich zuständig nächst der schindbruck gegen der wirths behausung zum Raben über gelegene gantze behausung ein einiges cammer im vierten stock, deren außicht auff das waßer worinnen verschiedenen denen curanden zuständigen werckzeug lieget ausgenohmen, mit meubles und effecten, einseit neben H. exsenator Kuntz dem schuhmacher, anderseit neben der verwittibten Fr. Wittmännin, hinten auff die Preusch – auff 9 nacheinander folgenden jahren von verwichenen Mariæ verkündigung anfangend – um einen jährlichen Zinß nemlich 250 gulden

Le tuteur Jean Frédéric Schmidt rend compte de la gestion des biens qui appartiennent à ses pupilles
1788 (1.4.), Not. Zimmer (6 E 41, 1453) n° 146
Rechnung Mein Johann Friedrich Schmidt, des Zukerbek und burgers alhier zu Straßburg als geordnet und geschworenen Vogts weiland H. Jacob Friedrich von Zabern, des gewesenen Glaser-Meisters und burgers alhier, mit auch weiland Fraun Maria Salome gebohrner Vogtin, deßen längst verstorbener Ehefrau, ehelich erzeugt und noch lebender 2.er minderjähriger Söhne, benandlich 1° Johann Sebastian und 2° Carl Heinrich von Zabern, inhaltend was ich der Vogt seit dem 25.sten Januarii 1786. als dem tag meiner Ernennung, bis den 1.sten Aprilis 1788. vor diese meine Curanden eingenommen und ausgegeben, auch sonsten verhandelt habe – Erste Rechnung dieser Vogtei.

La maison revient ensuite au vitrier Jean Sébastien von Zabern dont le début et la fin de l’apprentissage sont enregistrés en même temps le 15 avril 1788.

1788, Protocole de la tribu de l’Echasse (XI 112)
(p. 686) Dienstags d. 15.ten Aprilis 1788. – Eingeschriebener und Außgethaner Lehrjung
Hr. Joh: Friderich Schmid, der Zuckerbeck und burger allhier, als Vogt Johann Sebastian von Zabern, weiland Jacob Friderich Von Zabern, geweßenen Glaßer meisters und burgers allhier hinterlaßenen ehelichen Sohns, stehet Vor und bittet erstgedachten seinen Vogtssohn als seinen Meisters sohn in die Lehr einzuschreiben, aber auch sogleich wieder daraus auzuthun.
Erkanndt, Willfahrt, dt. 15 ß Einschreibgebühr und 3 ß für das Frindlinghauß, ferner 2. fl. Austhuungs: Gebühr und 5 ß für das Frindlinghauß

Jean Sébastien von Zabern épouse en 1796 Catherine Madeleine Hüttner, fille de maçon
1796 (17 ventose 4), Strasbourg 4 (10), Not. Greis N° 916, Altes N° 393-a
Eheberedung – persönlich erschienen der Burger Johann Sebastian Zabern, leediger Glasser, weiland des Burgers Jacob Friderich Zabern, gewesenen Glassers alhier, mit auch weiland Maria Salome, gebohrne Vogt ehelich erzeugter großjähriger Sohn, an einem theil
sodann die Burgerin Catharina Magdalena Hüttner, weiland des burgers Georg Friderich Hüttner geweßenen Maurer und Steinhauers alhier mit auch weiland Maria Dorothea gebohrner Hurstel ehelich erzeugte großjährige Tochter, beÿständlich ihres Vatters, burgers Johann Conrad Hüttners Müllers in der Ruprechtsau, an dem andern theil
Geschehen alhier Zu Straßburg den 17. Ventose im vierten Jahr der Frantzösischen Einen und unzertrennlichen Republick [unterzeichnet] Johann Sebastian Zabern, Catharina Magdalena Hüttnerin
Enregistrement de Strasbourg, acp 39 F° 169 du 26 vent. 4 – revenu industriel 112

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison propre au mari. Ceux du mari s’élèvent à 5 748 livres tournois, ceux de la femme à 1 339 livres tournois.

1796 (19 fruct. 4), Strasbourg 4 (7), Not. Greis n° 1016, altes 626
Inventarium über burgers Johann Sebastian Zabern Glassers und burgerin Catharina Magdalena geb. Hüttner einander für unverändert in den Ehestand gebrachten Vermögens, in ihrer mit einander am 18. Ventose jüngst angetrettenen Ehestand zugebracht und vor mir den tag vorher errichteten Eheberedung
in der dem Ehemann eigenthümlich zuständigen behaußung
(f° 10 v) Eigenthum ane ener behaußung und Anteil ane einem Metzigbanck. (M.) Neml. eine behaußung und hoffstatt mit allen deren Gebäuden, begriffen, Weithen, zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten gelegen jenseit der Schindbruck gegen der Gastherberg zum Raben mit N° 94 bezeichnet 1.s neben N. Kamm gewes. Perruq. Wittib, 2.s neben br Johann Michael Osterrieth rechtsgelehrten alhier, hinten auf die Preusch stosend, wovon man ehedem 4 lb ane bodenzinß der alhies. Gemeind jährlich entrichtet hat, Worüber Kfbrf. C.C. Stub errichtet de dato 18. Junÿ 1764.
(F.) Ein 5° theil vor ohnvertheilt ane einem Metzigbanck unter der grosen Metzig gegen der thür am Schlaghauß 1.s neben Christoph Kohler dem Metzger, 2.s neben einem der hiesigen gemeinde zugehörden Metzigbanck gegen de ehemaligen Accisstübel über, hinten auf die Maur stosend, mit N° 32 bezeichnet, davon gibt man jährlich der Gemeinde 1 lb 10 s bodenzinß, Über den völligen Metzigbanck besagt ein Ganthkfbr. ded. 25. Januarÿ 1758, die übrige vier 5.te theil sind ihr der Ehefrauen 4 Schwestern als Miterbinnen an ihrer Elterlichen Verl. v. unvertheilt eigenthümlich gebührig
Series rubricarum hujus Inventarÿ, des Ehemanns vor unverändert in die Ehe gebrachten Vermögen, hausrath 1916 li, Werckzeug 85 li, silbers 51 li, Pfenningzinß hauptgüter 3400 li, Activ schuld 150 li, Summa summarum 5602 livres – haussteur 145 li, summa 5748 livres
Diesemnach wird der Ehefraun als unverändert in den Ehestand gebrachtes Guth beschrieben, hausrath 803 li, silbers 32 li, Golds 21 li, Metzigbanck (151), Activ schulden 337 li, Summa summarum 1194 livres – haussteur 145 li, summa 1339 livres
Enregistrement de Strasbourg, acp 42 F° 82-v du 20 fru. 4

1817. Jean Sébastien Zabern et Catherine Madeleine Hüttner vendent la maison moyennant 12 000 francs au fabricant de crics Jean Henri Fries et à sa femme Marguerite Dorothée Hüttner

1817 (4 avril ), M° Georges Antoine Chaveheid (Bischheim, 7 E 4, 80), n° 1955
sont comparus le sieur Jean Sebastien Zabern, vitrier & Catherine Madeleine Hüttner, conjoints demeurant à Strasbourg, la femme à ce autorisée de son mari
Au sieur Jean Henri Fries, fabricant de crics & à D° Marguerite Dorothée Hüttner conjoints demeurant à Strasbourg, la femme à ce autorisée de son mari
Une Maison d’habitation à rez-de-chaussée et deux Etages avec des mansar, le devant de ladite maison batie en pierres & la partie de derrière en bois, ainsi que la dite Maison se poursuit & comporte avec fonds et bien fonds, appartenances & dépendances, sise à Strasbourg vis à vis l’auberge au corbeau, quai des bateliers, d’un côté au Sr Pfitzer, de l’autre côté à la Demoiselle Osterrieth, pardevant la rue & par derrière sur la Rivière, chargée d’une Rente foncière envers la Ville de Strasbourg de quatre francs. Cette Maison est echue au Covendeur Jean Sébastien Zabern et à son frère Charles Frédéric Zabern de la succession de feu leur père Jacques Frédéric Zabern, vivant vitrier à Strasbourg suivant inventaire dressé par M° Zimmer notaire à Strasbourg le 11 février 1876, ledit Charles Frédéric Zabern étant décédé célibataire au service militaire le 11 Nivose an IV, son frère le Covendeur l’a seul hérité. La vente a été faite pour le prix de 12.000 francs

Fils du faiseur de crics Jean Henri Fries, Jean Henri Fries épouse en 1801 Dorothée Hüttner (sœur de Catherine Madeleine Hüttner)
1801 (7 fruct. 9), Strasbourg 7 (29), Not. Stoeber n° 889 (2476)
Eheberedung – erschienen Br. Johann Heinrich Frieß, leediger Windenmacher alhier bs. Johann Heinrich Frieß Windenmachers alhier mit Bin. Christina Salome geb. Jundt unter Assistentz solches seines erstbesagten Vaters, als hochzeiter
und bin. Doroté Hüttner, weil. Bs. Georg Friderich hüttner gew. Maurers und auch weil. Mariæ Doroteæ geb. Hügstel erzeugte tochter beiständl. Bs. Johann Jacob Stoltz Maurers alhier ihres Schwagers als Braut
Straßburg den 7. fructidor Neun [unterzeichnet] Johann Heinrich Frieß als Hochzeiter, Margaretha dorothä Hüttner als Braut
Enregistrement de Strasbourg, acp 80 F° 61 du 16 fruct. 9

Jean Henri Fries et Marguerite Dorothée Hüttner louent la maison au pharmacien Henri Ignace Marie Louis Legrand (qui doit quitter sa maison expropriée à l’entrée de la rue des Bouchers)

1841 (24.3.), Strasbourg 11 (34), Me Keller n° 1350
Bail – furent présens, le Sr Jean Henri Fries fabricant de crics & De Marguerite Dorothée Hüttner sa femme de lui autorisée demeurant à Strasbourg, lesquels ont par les présentes donné à titre de bail à loyer pour 3 ou 6 ans au Choix du preneur ci après nommé
à M. Henri Ignace Marie Louis Legrand, pharmacien demeurant à Strasbourg
Une maison composée d’un rez de chaussée & deux étages sise à Strasbourg quai des bateliers N° 94, d’un côté le Sr hartschmitt, de l’autre la veuve Pfitzer (…)
sous les charges, clauses et conditions suivantes 1° Sera le preneur tenu de faire à ses frais tous les changemens & embellissement qu’il jugera convenables pour sa commodité & pour l’installation de sa pharmacie et d’abandonner ladite maison à la fin du bail avec lesdits changements sans que les bailleurs soient astreints à aucune indemnité pour mieux value causée à l’immeuble par suite des changements & améliorations (…) 5° Le bail est fait moyennant un loyer annuel de 1500 francs
acp 286 (3 Q 30 001) f° 20-v

Marguerite Dorothée Hüttner meurt en délaissant une fille Dorothée Henriette épouse du serrurier Frédéric Hansmetzger et les deux enfants de son fils défunt Charles Auguste Fries

1843 (29. 7.br), Strasbourg 8 (66), Me Zeyssolff n° 1868
Inventaire de la succession de feue Dame Marguerite Dorothée Hüttner, vivante épouse de M. Jean Henri Fries, ancien fabricant de crics à Strasbourg, y décédée le 26 avril 1843
L’an 1843, Vendredi le 29 septembre, en la maison mortuaire à deux heures de relevée, à la requête et en présence de 1° Mr Jean Henri Fries, ancien fabricant de crics demeurant et domicilié à Strasbourg, agissant en son nom personnel à cause de la communauté qui a existé entre lui et feue De Marguerite Dorothée Hüttner, son épouse, et en raison des avantages de survie qu’elle lui a assurée par leur Contrat de mariage ci après analysé
2° Mdme Dorothé Henriette Fries, épouse dûment assistée et autorisée de M. Frédéric Hansmetzger, serrurier mécanicien, présent demeurant ensemble et domiciliée en ladite ville, 3. De Marie Elisabeth Schweitzer veuve de feu le sieur Charles Auguste Fries, vivant fabricant de crics à Strasbourg om elle demeure et est domiciliée, agissant en qualité de mère et tutrice légale de Henri Auguste Fries et Charles Emile Fries ses deux enfants mineurs issus de son légitime mariage avec son époux défunt, En présence de Mr Jean Jacques Metz, propriétaire demeurant et domicilié à Strasbourg, agissant en qualité de subrogé tuteur desdits mineurs. Lesdits De Hansmetzger et mineurs Fries habiles à se dire et porter seuls et uniques héritiers de De Marguerite Dorothée Huttner leur mère et grand-mère respective (…) décédée le 26 avril dernier en sa demeure à Strasbourg rue Ste Barbe N° 2

Immeuble. Une maison d’habitation à rez de chaussée et deux étages, appartenances et dépendances sise à Strasbourg quai des bateliers N° 94, vis à vis l’hôtel du Corbeau, d’un côté Mr Hartschmidt confiseur, de l’autre la veuve Pfister, par devant la rue, parderrière l’Ill. Acquis par les époux Fries du sieur Jean Sébastien Zabern, vitrier et Catherine Madeleine Hüttner conjoints à Strasbourg, suivant contrat passé devant M° Chaveheid, Notaire à Bischheim au Saum le 4 août 1817, enregistré transcrit au bureau des hypothèques de cette ville le 8 du même mois Volume 97 N° 76 à charge d’une inscription d’office au Volume 116 N° 129. Cette acquisition a été faite moyennant la somme de 12.000 francs dont les époux Fries se sont libérés envers les créanciers délégués suivant deux quittances reçues par M° Schreider, Notaire à Strasbourg les 2 et 27 janvier 1830. Cette maison était grevée envers la Ville de Strasbourg d’une rente foncière de 4 francs que les époux Fries ont rachetée durant leur union.
Cette maison est louée à M. Henri Ignace Marie Louis Legrand, pharmacien demeurant à Strasbourg pour 3 ou 6 ans à commencer du 24 juin 1841 moyennant un loyer annuel de 1500 francs suivant bail passé devant M° Keller Notaire en cette ville le 24 mars 1841
acp 314 (3 Q 30 029) f° 75-v du 9.10. – Ladite succession se compose d’un mobilier estimé 529, de créancess de la communauté montant à 4109 et d’une maison sise à Strasbourg quai des bateliers N° 94
acp 314 (3 Q 30 029) f° 78 du 10.10. – Continuation en trois vacations (7 octobre), contrat de mariage reçu Me Stoeber le 7 fructidor an 9
Communauté. aactif 34.639, La masse passice se compose 1° des reprises de la défunte s’élevant à 1500, 2° et de celles du veuf montant à 5463, reste en communauté 27.675, dont moitié à la succession fait 13.837
Le remploi que les mineurs Fries ont à faire a la succession s’élèvent à 500. Ceux que la De Hansmetzger a à faire s’élève à 575 francs
Succession, l’actif s’élève à 17.475. Cette succession est grevée d’un usufruit au profit du veuf aux termes du susdit contrat de mariage
Les héritiers déclarent au dit inventaire s’être partagé la garde robe de la défunte

Jean Henri Fries prolonge le bail consenti à Henri Ignace Marie Louis Legrand

1846, Enregistrement de Strasbourg, ssp 97 (31 596) f° 84 du 23. Xbr
ssp du 15. Xbre 1846 – Prolongation de bail
Entre les soussignés Jean Henri Fries fabricant de crics à Strasbourg agissant tant en son nom personnel qu’au nom et comme se portant fort des héritiers de Marguerite Dorothée Huttner sa défunte épouse
et Henri Ignace Marie Louis Legrand Pharmacien à Strasbourg d’autre part, a été fait ce qui suit
Suivant acte passé devant M° Keller Nre à Strasbourg le 24 mars 1841, enregistré le 30 mars 1841 f° 101 le Sr Fries et sa défunte femme ont donné à titre de bail à loyer pour trois ou six ans une maison composée d’un rez de chaussée et deux étages sise à Strasbourg quai des bateliers N° 94. Ce bail atteignant sa fin au 24 juin 1847, les parties d’un commun accord, Mr Fries au dit nom, ont résolu de proroger d’un an à partir du 24 juin prochain le bail dont il vient d’être question mais sans déroger ni modifier en rien les stipulations et prix y contenus, le tout devant être exécuté et payé comme il est dit en l’acte reçu Keller préallégué, lequel porte un canon annuel de 1500 francs. Fait en double à Strasbourg le 15 Xbre 1846.

Henri Fries loue une partie de la maison au charpentier Auguste Brochet

1848, Enregistrement de Strasbourg, ssp 103 (3 Q 31 602) f° 28-v du 13.6.
ssp du 10 mai 1848 – Bail ainsi conçu. Henri Fries propriétaire à Strasbourg d’une part
Et Auguste Brochet fils charpentier à Strasbourg d’autre part a été convenu ce qui suit.
Mr Fries donne au Sr Brochet fils à titre de bail pour huit années consécutives dans sa propriété sise en cour Place du Corbeau n° 94,
1) le rez de chaussée et la cave entière sur le devant de la maison,
2) la moitié de la cave de derrière,
3) tout le second étage,
4) deux chambres dans les Mansardes
Le présent bail est fait sous les conditions suivantes. Mr Fries se charge de toutes les réparations pendant la durée du bail. Mr Fries d’engage à mettre dans chaque chambre un fourneau ainsi que de faire élever un âtre au rez de chaussée des dites localités. Le présent bail ne peut être résilié d’aucune manière même par la mort de l’une ou de l’autre des parties à l’exception cependant pour le cas où ladite maison dût être expropriée pour cause d’utilité publique et alors sans dommages intérêts ou indemnité quelconque. Mr Fries d’engage également à se pourvoir de la permission pour son locataire à puiser l’Eau dans le voisinage, pour que le Sr Brochet n’ait pas la difficulté tôt ou tard à cause de l’Eau dont il aura besoin. Le présent bail est fait pour et moyennant un loyer annuel de 700 francs
Le présent bail commencera au 24 juin 1848 pour finira en 1856.

Jean Henri Fries meurt en janvier 1851. La maison reste indivise entre les héritiers lors de la liquidation

1851 (15.1.), Not. Zeyssolff (minutes en déficit)
Inventaire de la succession de feu Jean Henri Fries ancien fabricant de crics à Strasbourg où il est décédé le 10 janvier 1851, à la requête de 1) Dorothée Henriette Fries épouse de Frédéric Hansmetzger serrurier mécanicien à Strasbourg, 2) de Marie Elisabeth Schweitzer veuve de feu Charles Auguste Fries vivant fabricant de crics à Strasbourg, agissant en qualité de tutrice de Henri Auguste Fries et Charles Emile Fries ses deux enfants issus de sondit mariage, tous enfants et petits enfants du défunt.
acp 398 (3 Q 30 113) f° 2 du 16.1. (succession déclarée le 10 janvier 1851 n° 500) Il dépend de ladite succession 1° Un mobilier estimé 174 francs, 2° garde robe 86 francs
acp 398 (3 Q 30 113) f° 79-v du 12.2. (vacation du 7 février) Immeubles, maison à Strasbourg quai des bateliers N° 94 Louée de bail
Créances 4838, Rentes à 5 p. % sur le grand livre 30, Argent comptant 165
Passif 271
acp 399 (3 Q 30 114) f° 32 du 4.3. (vacation du 27 février) Il dépend de ladite succession le quart des biens par lui hérités dans la succession d’Elisabeth Fries épouse de Jacques Rasp, propriétaire à Strasbourg, laquelle succession est décrite dans un inventaire reçu Lauth les 29 et 30 octobre, 19, 21, 23, 24, 27, 28 et 31 décembre 1850, 2, 3, 4, 6 et 7 janvier 1851, lequel quart s’élève à la somme de 7366 francs

1851 (9.4.), Not. Zeyssolff (minutes en déficit)
Liquidation et partage de la succession délaissée par Jean Henri Fries ancien fabricant de crics et Marguerite Dorothée Huttner conjoints décédés à Strasbourg, entre Dorothée Henriette Fries épouse de Frédéric Hansmetzger serrurier mécanicien à Strasbourg, et Marie Elisabeth Schweitzer veuve de feu Charles Auguste Fries vivant fabricant de crics à Strasbourg, agissant en qualité de tutrice légale de Henri Auguste Fries et Charles Emile Fries ses enfants mineurs procréés de son mariage avec feu son époux
acp 399 (3 Q 30 114) f° 151-v du 12.4. (succession déclarée le 12 avril 1851 n° 500)
La masse à partager purement mobilière s’élevant à la somme de 6244 francs, dont à déduire la somme de 293 francs à titre d’égalisation suivant partage reçu Zeyssolff le 29 septembre 1843. Reste à partager 5950 (…)
Il reste dans l’indivision 1) Une maison sise à Strasbourg quai des bateliers N° 94
2) l’héritage recueilli par feu le Sr Fries dans la succession de Marie Elisabeth Fries épouse de Philippe Jacques Rasp propriétaire à Strasbourg

La moitié de la maison revient à Dorothée Henriette Fries qui épouse en 1836 le serrurier Frédéric Hansmetzger

1836 (25.1.), Strasbourg 8 (64), Me G. Grimmer n° 5516
Contrat de mariage, communauté réduite aux acquets – Frédéric Hansmetzger, serrurier fils de feu Jacques Hansmetzger, caffetier, et Sophie Salomé Wahl
Dorothée Henriette Fries majeure de Jean Henri Fries, faiseur de crics, et Marguerite Dorothée Hüttner
Enregistrement de Strasbourg, acp 238 F° 2-v du 2.2.

Frédéric Hansmetzger et la veuve de Charles Auguste Fries louent une partie de la maison au charcutier Laurent Fuchs

1856, Enregistrement de Strasbourg, ssp 123 (3 Q 31 622) f° 21-v du 23.6.
Bail du 23 juin 1856 – Le Sr Frédéric Hansmetzger et Mde Elisabeth Schweitzer veuve Fries, les deux propriétaires à Strasbourg donnent à titre de bail pour trois années à partir du 24 juin 1856 pour finir à pareille époque de l’année 1859
au Sr Laurent Fuchs charcutier à Strasbourg ce acceptant
1° le rez de chaussée et la cave sur le devant, 2° la moitié de la save de derrière, 3° tout le second étage et deux chambres sur la mansarde, le tout dans leur propriété sise à Strasbourg place du Corbeau N° 94, ce bail est fait pour un loyer annuel de 700 francs, payable par trimestre. Mr Ferdinand Fuchs et Melle Joséphine Fuchs frère et sœur du dit Laurent se portent garants solidaires envers les propriétaires pour l’exécution du présent bail
Le présent bail ne peut être résilié de l’une ou de l’autre partie à l’exception du cas où ladite maison devrait être expropriée pour cause d’utilité publique et alors sans dommages intérêts ou indemnité quelconque

Dorothée Henriette Fries meurt en 1858 en délaissant une fille

1859 (31.3.), Zeyssolff (minutes en déficit)
Inventaire de la communauté de biens qui a existé entre Frédéric Hansmetzger, maître serrurier à Strasbourg et Dorothée Henriette Fries sa femme et de la succession de cette dernière décédée le 28 novembre 1858, dressé à la requête du veuf agissant comme commun en biens en vertu de son contrat de mariage reçu Grimmer Nre. le 25 janvier 1836 & comme père & tuteur de Frédérique Henriette Hansmetzger sa fille
acp 477 (3 Q 30 192) f° 85 du 11.4. (succession déclarée le 28 mai 1859) Communauté, un mobilier estimé à 480
Succession, garde robe 42
acp 478 (3 Q 30 193) f° 55-v du 10.5. (vacation du 6 mai) Communauté, 3 actions du chemin de fer de l’ouest, 1 obligation du même chemin de 500 francs, 2 obligations du chemin de fer grand central de 500 chaque
livret de caisse d’épargne de 29, Un autre de 30, créances 138
Remploi dû à la succession 4882, remploi du au veuf 6220
Succession, moitié d’une maison place du Corbeau N° 47
Sa part dans la succession de Marie Elisabeth Fries vivante épouse de Philippe Jacques Rasp propriétaire à Strasbourg

Testament par lequel la défunte lègue à son mari tous les biens dont elle peut disposer
1859 (21.1) M° Zeyssolff
Dépôt du testament olographe de Dorothée Henriette Fries épouse de Frédéric Hansmetzger, serrurier à Strasbourg, ledit testament en date du 13 avril 1851
acp 475 (3 Q 30 190) f° 65-v du 22.1.
Enregistrement de Strasbourg, ssp 128 (3 Q 31 627) f° 88 du 22.1.1859
Testament du 13 avril 1851 – Je soussignée Dorothée Henriette Hansmetzger née Fries institue mon mari Frédéric Hansmetzger mon légataire universelde toute la quotité disponible à mon décès

1859 (19.5.), M° Zeyssolff
Renonciation par Frédéric Hansmetzger, serrurier à Strasbourg, aux avantages des dispositions de dernière volonté faits en sa faveur par Dorothée Henriette Fries par testament olographe en date de Strasbourg du 13 août 1851
acp 478 (3 Q 30 193) f° 80 du 20.5.

L’autre moitié de maison revient aux enfants du faiseur de crics Charles Auguste Fries qui épouse en 1831 Elisabeth Schweitzer originaire de Pfaffenhoffen

1831 (28.5.), Strasbourg 9 (anc. cote 61), Me Hickel n° 3792
Contrat de mariage – Charles Auguste Friess, faiseur de crics, fils majeur de Jean Friess, faiseur de crics, et de Dorothée Hüttner sa femme demeurant à Strasbourg d’une part
Elisabeth Schweitzer demeurante en la même villé, fille majeure de Daniel Schweitzer, tricoteur de bas, et de Jeanne Louise Schmuck sa femme demeurant à Pfaffenhoffen d’autre part
Enregistrement, acp 204 (3 Q 29 919) f° 57 du 31.5. portant réserve d’apports et des habillements et linge pour à chacun
communauté d’acquets partageable par moitié au décès de l’un d’eux, usufruit au survivant de la succession du prédécédé, don de survie par le futur à la future d’une somme de 600 francs
le futur se constitue en pour une valeur mobilière de 600 francs et la future en valeur mobilière une pareille somme de 600 francs

Charles Auguste Fries meurt en 1837 à la Nouvelle Orléans en délaissant deux fils
1840 (3.10.), Strasbourg 9 (78), Me Becker n° 915
Inventaire dressé après le décès de M. Charles Auguste Fries, en son vivant mécanicien et fabricant de crics à Strasbourg, décédé à la Nouvelle Orléans (Etats Unis d’Amérique du Nord) le 31 juillet 1837
L’an 1840 le samedi 3 octobre à deux heures de relevée, à la requête de Dame Elisabeth Schweitzer, veuve de M. Charles Auguste Fries en son vivant mécanicien et fabricant de crics à Strasbourg, ci présente, agissant en son nom personnel 1° à cause de la communauté d’acquets qui a existé entre elle et feu son dit mari aux termes de leur contrat de mariage passé devant Me Hickel notaire à Strasbourg le 28 mai 1831, laquelle communauté la veuve se réserves d’accepter ou de refuser ainsi que’elle avisera, 2) comme donataire en usufruit de la moitié des biens composant la succession de feu son mari aux termes du contrat de mariage sus mentionné, 3) et encore comme tutrice légale de Henri Auguste Fries âgé de 8 ans et de Charles Emile Fries âgé de 5 ans, ses deux enfants mineurs issus de son mariage avec feu le sieur Fries, lesdits mineurs Henri Auguste Fries et Charles Emile Fries habiles à se dire et porter seuls et uniques héritiers dudit défunt leur père. E, présens du Sieur Jean Jacques Stotz, architecte demeurant à Strasbourg, subrogé tuteur
dans une maison sise à Strasbourg place de l’Homme de Fer n° 69 où la veuve et les enfants occupent un logement à titre de locataires
Meubles de la communauté 337, deniers comptant, néant
Titres et papiers, Cote première, Contrat de mariage des époux Fries
Cote deuxième. Acte de décès du Sr Fries
Déclarations, apports constatés au contrat de mariage, à la femme 600 au mari défunt 600
Enregistrement de Strasbourg, acp 282 F° 5-v du 7.10.

Les deux fils de Charles Auguste Fries cèdent leur part de maison à leur mère Marie Elisabeth Schweitzer

1860 (23.4.), Zeyssolff (minutes en déficit)
Vente par le mandataire de de 1) Henri Auguste Fries, caporal au 1° régiment de zouaves en garnison à Douern, 2) Charles Emile Fries, brigadier fourrier au 8° de dragons à Belfort
à Marie Elisabeth Schweitzer veuve de Charles Auguste Fries, vivant fabricant de crics à Strasbourg
de la moitié d’ue maison à Strasbourg quai des bateliers place du Corbeau N° 47, moyennant 10.000 francs
acp 487 (3 Q 30 202) f° 64 du 25.4.

Héritier pour moitié de sa mère, Emile Fries vend son quart de maison à Frédérique Henriette Hansmetzger, femme de Philippe Jacques Riebel (copropriétaire)

1864 (6.4.), Strasbourg 10 (151), Not. Zimmer (Louis Frédéric) n° 15.496
A comparu M. Jean Théodore Koerttgé clerc de notaire demeurant et domicilié à Strasbourg, agissant comme mandataire de M. Emile Fries, domicilié à Strasbourg, maréchal des logis-chef au 8° régiment de Dragons en garnison à Chambéry (lequel a vendu)
à Mad° Frédérique Henriette Hansmetzger, épouse dûment autorisée de M. Philippe Jacques Riebel, ci présent, employé à l’assurance mutuelle pour le département du Bas-Rhin, les deux demeurant et domiciliés à Strasbourgb acquéreurs
Le quart indivis d’une maison avec appartenances et dépendances sise à Strasbourg quai des bateliers n° 47, tenant d’un côté au sieur Hartschmidt, de l’autre au Sr Jundt par derrière à la rivière l’Ill. Deux autres quarts du même immeuble appartiennent déjà à Mad. Riebel et le dernier quart appartient à M. Henri Auguste Fries, caporal au premier Régiment des Zouaves en garnison à Coleah (Afrique) ainsi qu’on le verra ci après.
Etablissement de la propriété. La portion d’immeuble vendue appartient à M. Emile Fries pour l’avoir recueillie savoir, la moitié du quart ou un huitième dans la succession de De Marguerite Dorothée Hüttner, décédée épouse de M. Jean Henri Fries, fabricant de crics à Strasbourg, sa grand’mère dont il était héritier pour un quart, ainsi que cela se trouve constaté par l’inventaire de cette succession dressé par M° Zeyssolff, alors notaire à Strasbourg, le 29 septembre 1843. Et l’autre 8° dans la succession dudit M. Jean Henri Fries, son grand père dont il était pareillement héritier pour un quart, ainsi que cela se trouve constaté par l’inventaire de cette succession dressé par ledit M° Zeyssolff le 15 janvier 1851. M. Henri Auguste Fries, frère du vendeur a recueilli son quart dudit Immeuble dans les mêmes successions ainsi que cela résulté des mêmes Inventaires. Quant à l’autre moitié dudit Immeuble, elle appartient à Mad. Riebel pour l’avoir recueillie dans la succession de De Dorothée Henriette Fries, décédée épouse de M. Frédéric Hansmetzger, serrurier à Strasbourg, sa mère dont elle était seule héritière ainsi que cela se trouve constaté par l’inventaire de cette succession dressé par ledit M° Zeyssolff le 31 mars 1859. Ma Dame Hansmetzger née Fries avait elle même recueilli ladite moitié de maison dans les successions des époux Fries-Hüttner, ses père et mère dont elle était héritière pour moitié, ainsi que cela se trouve constaté dans les deux premiers inventaires sus allégués.
Les époux Fries-Hüttner avaient acquis ledit immeuble durant leur union du Sr Jean Sébastien Zabern vitrier et De Catherine Madeleine Hüttner, sa femme demeurant à Strasbourg aux termes d’un contrat reçu par Me Chaveheid notaire à Bischheim le 4 août 1817 transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 8 du même mois volume 97 n° 76. Cette acquisition a eu lieu pour le prix de 12.000 francs (…) Mad. Riebel déclare que ladite maison était grevée d’une rente foncière envers la Ville de Strasbourg mais qui a été rachetée le 4 janvier 1819 & que par arrêté préfectoral du 31 août 1829 feu M. Fries a été autorisé à réparer le revêtement inférieur de la façade de la maison donnant sur l’Ill.
Etat hypothécaire. M. Koerttgé déclare que ledit quart de maison appartient encore en toute propriété à M. Fries son mandant, que le même bien n’est grevé d’aucune dette, rente, privilège ni hypothèque quelconque. – La présente vente est faite et acceptée moyennant le prix de 4000 francs
acp 531 (3 Q 30 246) f° 67-v du 7.4.

Frédérique Henriette Hansmetzger épouse en 1860 l’employé d’assurances Jacques Philippe Riebel

1860 (2. Xbre), M° Zeyssolff (minutes en déficit)
Contrat de mariage – Jacques Philippe Riebel, employé d’assurances à Strasbourg, fils de Jacques Philippe Riebel cordonnier et de Sophie Wolff d’une part
Frédérique Henriette Hansmetzger célibataire à Strasbourg, fille de Frédéric Hansmetzger, mécanicien, et de feue Henriette Fries, de Strasbourg, d’autre part
stipulation de communauté de biens réduite aux acquêts, réserve d’apports et d’héritages
Les apports du futur consistent 1) une petite bibiothèqte estimée 400, 2) deux obligations chemin de fer d’Espagne 500, 3) quatre actions su canal de Suez 600, 4) 17 obligations du chemin de fer *man 1680, 5) créances 1305
Les apports de la future épouse consistent 1) un trousseau estimé à 2841, 2) sa part dans la succession de sa mère 1117, 3) moitié d’une maison à Strasbourg place du Corbeau N° 49, 4) la nue propriété d’une somme de 1400 francs
Mlle Hansmetzger reconnaît qu’elle a décompté avec son père son tuteur sa légitime aux valeurs mobilières de la succession de sa mère, savoir M. Hansmetzger lui a fait délivrance de meubles d’une valeur de 841, il a payé pour droits de mutation 458 (total) 1399, il lui reste devoir ci 1117 (total) 2417
Donation réciproque par les futurs au survivant de l’usufruit de toute sa succession réductible de moitié en cas d’existence d’enfant
acp 494 (3 Q 30 209) f° 23-v du 11. Xbre

Henri Auguste Fries vend son quart indivis à Moïse Bloch

1864 (18.5.), Strasbourg 8 (76), Not. Gustave Edouard Loew n° 984
A comparu Mr Henri Auguste Fries, ouvrier militaire célibataire demeurant et domicilié à Strasbourg, lequel a vendu
à M. Moïse Bloch, négociant demeurant et domicilié en ladite ville, présent et acceptant
Le quart indivis d’une maison à rez de chaussée & deux étages, appartenances & dépendances, sise à Strasbourg, quai des bateliers ou place du corbeau n° 47 autrefois N° 94, vis à vis l’ancien hôtel du corbeau, d’un côté le sieur Hartschmidt, de l’autre le Sr Pfister, devant la rue & derrière l’Ill. Les trois premiers quarts de cette maison appartiennent deux quarts ou la moitié à De Frédérique Henriette Hansmetzger, épouse de M. Philippe Jacques Riebel, employé d’assurances à Strasbourg & un quart au sieur Charles Emile Fries, frère du vendeur, maréchal des logis-chef au 8° régiment de dragons en garnison à Chambéry ou à son ayant droit.
Etablissement de la propriété. Feus M. Jean Henri Fries, ancien fabricant de crics & De Marguerite Dorothée Hüttner, décédés époux à Strasbourg, grands père et mère des vendeurs, avaient fait l’acquisition du dit immeuble du sieur Jean Sébastien Zabern, vitrier & De Catherine Madeleine Hüttner, époux à Strasbourg suivant contrat passé devant Me Chaveheid, lors notaire à Bischheim au Saum, le 4 août 1817 transcrit au bureau des hypothèques de cette ville le 8 du même mois volume 97 n° 76. Cette acquisition a eu lieu pour le prix de 12.000 francs (…) Les anciens titres sont deux contrats de vente passés à la cidevant Chambre des Contrats de la ville de Strasbourg les 2 mai 1732 & 18 juin 1764.
Le sieur Fries vendeur & son frère susnommé étaient devenus propriétaires e la moitié de la maison vendue en qualité d’héritiers ensemble pour moitié des dits époux Fries leurs aïeuls, ainsi que cette qualité est constatée 1° par l’inventaire de la succession de la femme Fries née Hüttner, dressé par M° Zeyssolff prédécesseur de M° Loew soussigné & son collègue le 29 septembre 1843, 2° par l’inventaire de la succession su sieur Fries dressé par le même Notaire & son collègue le 15 janvier 1851. Mesdits sieurs Fries avaient vendu ladite moitié à De Marie Elisabeth Schweitzer leur mère veuve du sieur Charles Auguste Fries vivant fabricant de crics à Strasbourg en vertu d’un contrat portant quittance du prix passé devant M° Zeyssolff susnommé & son collègue le 23 avril 1860, enregistré & transcrit le premier mai suivant vol. 812 N° 43. Mais ils sont redevenus propriétaires de ladite moitié par suite du décès de leur mère dont ils sont les uniques héritiers, décès arrivé à Strasbourg le 2 avril 1863, le tout ainsi déclaré – Prix, 4000 francs
acp 532 (3 Q 30 247) f° 96-v du 19.5.

Philippe Jacques Riebel et Frédérique Henriette Hansmetzger hypothèquent les trois quarts de la maison qui leur appartiennent au profit de l’épicier Georges Maykiechel

1867 (4.3.), Strasbourg 10 (157), Not. Zimmer (Louis Frédéric) rempl. par Charles Victor Holtzapffel
Obligation – par devant M° Charles Victor Holtzapffel et son collègue notaires à Strasbourg soussignée, M° Holtzapffel commis à l’effet de recevoir pendant la vacance les actes de l’étude de feu M° Louis Frédéric Zimmer notaire à Strasbourg suivant ordonnance de Mr le Président du tribunal civil de cette ville en date du 18 janvier 1867
Ont comparu Mr Philippe Jacques Riebel, employé à l’assurance mutuelle pour le département du Bas-Rhin et dame Frédérique Henriette Hansmetzger son épouse qu’il autorise à l’effet des par présentes les deux demeurant et domiciliés à Strasbourg, rue des orfèvres 26, lesquels reconnaissent par les présentes devoir bien et légitimement
à M. Georges Maykiechel, épicier demeurant et domicilié à Strasbourg créancier ci présent et acceptant, la somme principale de 8000 francs
hypothèque, les trois quart indivis d’une maison avec appartenances et dépendances sise à Strasbourg quai des bateliers n° 47, tenant d’un côté au Sr Hartschmidt, de l’autre au Sr Jundt et par derrière à la rivière l’Ill. Les deux quarts ou la moitié de cet immeuble appartiennent à la dame Riebel comparante pour les avoir recueillis dans la succession de dame Dorothée Henriette Fries, décédée épouse de M. Frédéric Hansmetzger serrurier à Strasbourg sa mère dont elle est la seule et unique héritière, ainsi qu’il est constaté par l’inventaire de cette succession dressé par M° Zeyssolff alors notaire à Strasbourg le 31 mars 1859. Quant au troisième quart il appartient également à la dame Riebel pour en avoir fait l’acquisition de M° Emile Fries, alors maréchal des logis chef au 8° régiment des dragons en garnison à Chambéry aux termes d’un contrat de vente reçu par ledit M° Ziller le 6 avril 1864 transcrit au bureau des hypothèques le 15 du même mois, volume 976 N° 162 (…) Cette acquisition a eu lieu moyennant le prix de 4000 francs payés des deniers de M. Auguste Rhein lampiste et plombier demeurant à Strasbourg moyennant subrogation au profit de celui-ci. Quant au dernier quart de cette maison il appartient à M. Moïse Bloch négociant demeurant à Strasbourg comme étant aux droits de M. Henri Auguste Fries caproal au premier régiment de zouaves, aux termes d’un contrat de vente passé devant M° Loew notaire à Strasbourg le 18 mai 1864, transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 19 du même mois volume 982 N° 80. Les débiteurs cerfifient sous les peines de droit que les trois quarts de l’immeuble présentement affecté appartiennent encore à la dame Riebel comparante en toute propriété et qu’ils ne sont grevés d’aucune dette, rente provilège ni hypothèque à l’exception d’une somme principale de 4000 francs due à M. Rhein susnommé en vertu du titre sus allégué (…)
aux présentes sont intervenus (…) III. M. Frédéric Hansmetzger, serrurier, demeurant et domicilié à Strasbourg veuf de Dame Dorothée Henriette Fries, agissant en qualité d’usufruitier à vie d’un quart de la maison ci-dessus déignée, aux termes de son contrat de mariage passé devant M° Louis Léopold Guillaume Grimmer alors notaire à Strasbourg le 25 janvier 1836 et de l’inventaire du 31 mars 1859 sus allégué

Philippe Jacques Riebel et Frédérique Henriette Hansmetzger, Moïse Bloch d’autre part louent la maison à l’horloger Chrétien Fleig et à sa femme Minna Gillmann

1869, Enregistrement de Strasbourg, ssp 151 (3 Q 31 650) f° 28 du 25.3.
Bail du 19 février – Bail à loyer pour trois, six ou neuf ans qui commenceront le 24 juin 1869 et finront le même jour 1875 ou 1878 de la maison composée d’un rez de chaussée, deux étages et masardes formant troisième étage quai des bateliers n° 47 à Strasbourg entre les soussignés Philippe Jacques Riebel, inspecteur d’assurances agissant pour et au nom de son épouse Frédérique Henriette Hansmetzger demeurant à Strasbourg avec sondit mari propriétaire des trois quarts de l’immeuble indivis ci-dessus mentionné et M. Moïse Bloch, négociant demeurant à Strasbourg propriétaire d’un quart
et M. Chrétien Fleich, horloger, et Minna Gillmann son épouse à Strasbourg, a été convenu et arrêté ce qui suit
Monsieur Riebel et Bloch donnent et louent à M. Fleig et à son épouse à Strasbourg un rez de chaussée mansardes et deux étages et greniers dans ladite maison, sans que les bailleurs puissent rien retenir si ce n’est un petit réduit au quatrième étage (…) moyennant un loyer annuel de 1320 francs

Les copropriétaires exposent la maison aux enchères. Rachel May, veuve de Moïse Bloch, devient propriétaire de toute la maison

1874 (26.11.), M° Loew
Versteigerung durch I. Frau Friederika Henriette Hansmetzger, ermächtigte Ehefrau des anwesenden Philipp Jakob Riebel, Inspektor der Feuerversicherungs-Gesellschaft La Mutuelle du Bas-Rhin, II. Friderich Hansmetzger, Schlosser meister, Wittwe von Dorothea Henriette Fries, III. Frau Rachel May, Wittwe des verstorbenen Kaufmanns Moses Bloch, IV. Karl Bloch, ledig und gewerbslos dahier wohnhaft, handelnd für sich und als Bevollmächtigter von 1) Emmanuel Bloch, Kaufmann und seiner Ehefrau Johanna Honig, 2) Leo Bloch, Kaufmann und seiner Ehefrau Friederika Honig, 3) Leonie Bloch, Gattin des Zeugmachers Moritz Dreyfus, sämmtlich in Paris wohnhaft zufolge legalisirter Kollektiv Vollmacht Urkunde von Notar Lindet daselbst vom 22. Oktober d. J., 4) Hortense Bloch, Ehefrau des Fabrikanten Josef Dreyfus und 5) Eduard Bloch, Fabrikant, letztere 3 wohnhaft in St Dié laut Vollmachts Urkunde vor Notar Tévenet daselbst vom 23. Oktober d. J.
an den obenerwänten Carl Bloch, welcher sich Erklärung vorbehalt für einen dritten zu kaufen. Kaufpreis, 24.000 francken, woran abzuziehen 1/8 als Antheil der Wittwe Bloch welche als Commandkäuferin genannt wurde, ab 3012, Rest 21.087.
von einer zu Straßburg Schiffleutstaden oder Rabenplatz N° 8 gegenüber dem früheren Gasthof zum Raben gelegen. Von diesem Haus gehört ¼ zu. 1 Achtel der Wittwe Rachel Bloch geb. May und zu 1/8 dem oben zu IV erwähnten Carl Bloch und seinen fünff sub 1-5 angeführten Geschwistern, die der verstorbenen Kaufmann Moses Bloch, Ehemann der sub III erwähnten Rachel Bloch, mit welcher er unter dem Regime der Errungenschaft gemeinschaft vereehlicht war und Vater der 5 Geschwister Bloch dieses ¼ während seiner Ehe von Heinrich August Fries gekaufft hatte, laut Akt vor Notar Loew vom 18. Mai 1864.
acp 635 (3 Q 30 350) f° 11 du 27.11. n° 4475
n° 4476, Commanderklärung durch Carl Bloch daß de für seine Mutter die obgenannte Wittwe Bloch geb. May gekauft habe
Bedingnisheft, 4 November – acp 634 (3 Q 30 349) f° 1-v du 13.11.

Originaire de Colmar et domicilié à Saint-Dié, Maurice Dreyfuss épouse en 1871 Léonie Bloch. Ils deviennent ensuite copropriétaires de la maison

1871 (1.9.), Strasbourg 4 (133), Not. Auguste Weiss n° 2940
Contrat de mariage – Ont comparu 1. Mr Maurice Dreyfuss, fabricant de tissus demeurant et domicilié à St. Dié (Vosges), fils majeur de feu M. Jacques Dreyfuss, de son vivant négociant à Colmar et de dame Rachel Greilsamer, rentière, demeurant en la même ville, ci présente, stipulant en son nom personnel comme futur époux d’une part
2. Et Madelle Léonie Bloch, sans état, demeurant et domiciliée à Strasbourg place du Jeu des enfants n° 1, fille majeure de feu Moïse Bloch, rentier décédé à Strasbourg et de dame Rachel May sa veuve sans état demeurant en la même ville, stipulant comme future épouse, du consentement de sa mère ci présente d’autre part
acp 600 (3 Q 30 315) f° 43 du 9.9. – Annahme der Gütergemeinschaft nach dem CC, Rücknahme des eingebrachten
der Bräutigam bringt inn die Ehe eine Summe von 10.000 Francken
die Braut bringt in die Ehe das ungetheilte sechstel von dem Nachlass ihres verstorbenen Vaters, von ane Sie einem Werth von 24.000 schon in Händen hat
Gegenwärtige Schenkung von der Nutzniesung des samtlichen Nachlasses, vermindert zur Hälfte wenn Kinder am leben sind und ungültig im Fall sich das überlebende wieder verheurathet
Schenkung von dem Bräutigam der Braut im Fall sie ihme überlebt von einer Summ von 5000 Francken als Eigenthum


Les Maisons de Strasbourg sont présentées à l’aide de Word Press.