18, rue de l’Argile
Rue de l’Argile n° 18 – IV 69 (Blondel), P 648 puis section 58 parcelle 85 (cadastre)
Démolie lors de la Grande Percée (1912)
Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 146 (© Musée des Plans-relief) 1
Dessin de 1911 (Service d’architecture, AMS cote 907 W 161)
La maison appartient au milieu du XVII° siècle au receveur de la Toussaint Robert Reichard. Ses héritiers la vendent en 1677 au fabricant de chausses Jean Feinbub qui l’habite lui-même. Le remueur de grains Frédéric Bernhard (1695) puis son gendre Jean Seyler (1717) en sont propriétaires. D’après le billet d’estimation, la maison comprend en 1720 plusieurs poêles, chambres, cuisine, chambre à soldats, petite cave voûtée, un bâtiment arrière à demi toit où se trouvent une buanderie et une écurie. Elle revient ensuite à Anne Marie Seyler et à son mari Jean Léonard Weiss, compagnon maçon qui est le dernier à devenir bourgeois sans être maître avant le décret du 29 mars 1732. Avant de finir sa vie à l’hôpital bourgeois comme pauvre pensionnaire, Jean Léonard Weiss vend en 1761 sa maison au peignier Isaac Kœbelé qui acquerra en 1784 la voisine (ensuite n° 16). L’enquête menée en 1907 avant la Grande Percée relate que la maison a une façade modeste de la fin du XVIII° siècle. Comme la valeur minimale passe de 285 livres en 1720 à 400 en 1783 à la mort de la première femme d’Isaac Koebelé, on peut conclure qu’il est le maître d’ouvrage de la maison qui revient en 1802 à son fils Abraham Kœbelé, lui aussi peignier.
Elévations préparatoires au plan-relief, cour M
L’Atlas des alignements (années 1820) signale un bâtiment à rez-de-chaussée en maçonnerie et deux étages en bois. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade se trouve à droite du repère (p) :fenêtre et porte d’entrée au rez-de-chaussée, deux fenêtres à chacun des deux étages, toiture à deux niveaux de lucarnes. La cour M montre la façade arrière (2-3) et les murs des propriétés voisines.
La maison porte d’abord le n° 14 (1784-1857) puis le n° 18.
La maison représentée en 1910 comprend trois étages dont chacun a quatre fenêtres. Comme le cadastre ne signale pas que le nombre de fenêtres augmente, on conclut que le bâtiment tel que le montrent les élévations de 1830 a été transformé avant son ouverture au début des années 1840. La maison redevient un immeuble de rapport de 1833 à 1852, date à laquelle le tailleur Jean Jacques Roller en devient propriétaire. La Ville achète la maison qui est inscrite sous son nom en 1908 puis la fait démolir lors de la Grande Percée.
Rue Gustave Doré, à l’intersection de la rue du Vingt-deux-novembre (avril 2015)
Annexé à la voie publique, le 18, rue de l’Argile se trouvait devant la première partie du bâtiment de gauche
février 2020
Sommaire
Cadastre – Relevé d’actes
Récapitulatif des propriétaires
La liste ci-dessous donne tous les propriétaires du XVII° siècle à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date donnée par les registres du cadastre.
Robert Reichard, receveur à la Toussaint, et (v. 1608) Anne Herbst – luthériens puis les enfants de Jean Philippe Reichard et (1646) Barbe Wolfarth – luthériens |
||
1667* | h | Jean Jacques Ansorg, enseignant au Gymnase, et (1667) Anne Barbe Reichard – luthériens |
1677 | v | Jean Feinbub, fabricant de chausses, et (1663) Anne Marie Berus – luthériens |
1695 | v | Frédéric Bernhard, remueur de grains, et (1662) Anne Marie Vogel puis (1678) Anne Wild – luthériens |
1717 | h | Jean Seyler, remueur de grains, et (1690) Anne Marie Hügel puis (1699) Marguerite Bernhard, remariée (1721) avec le boulanger Jacques Steinhilber – luthériens |
1735* | h | Jean Léonard Weiss, compagnon maçon, et (1733) Anne Marie Seyler – luthériens |
1761 | v | Isaac Kœbelé, peignier, et (1749) Anne Marguerite Bernhard puis (1784) Anne Marguerite Renner – luthériens |
1802 | h | Abraham Kœbelé, peignier, et (1786) Elisabeth Catherine Schmidt – luthériens |
1833 | v | Jean Baptiste Zæpffel, propriétaire, et (1808) Barbe Zæpffel |
1838 | v | Jean Philippe Beck, notaire à Wasselonne, et (1812) Marie Elisabeth Rose Gallay |
1852 | v | Jean Jacques Roller, tailleur d’habits, et (1845) (Marie Basile Henriette) Rose Ill puis (1865) Rosine Dorothée Caroline Trück, |
1880 | v | veuve Benjamin Kahn et Moïse Weil |
1891* | v | Jean Borel, tailleur de pierres |
1900* | Antoine Geistel, marchand de charbons, et Hortense Eber | |
1908* | v | Ville de Strasbourg |
Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 175 livres en 179, 285 livres en 1720, 400 livres en 1783
(1765, Liste Blondel) IV 69, Jean Haebelé
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Köbele, 3 toises, 2 pieds et 6 pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre) P 648, Zaepfel, Jean, veuve – maison, sol, cour – 0,79 are / Beck à la robertsau
Localisation sur le plan Blondel (1765)
Description de la maison
- 1720 (billet d’estimation traduit) la maison comprend plusieurs poêles, chambres, cuisine, chambre à soldats, petite cave voûtée, un bâtiment arrière à demi toit où se trouvent une buanderie et une écurie, le tout estimé avec la cour, le sol et autres dépendances à la somme de 575 florins
- 1783 (billet d’estimation traduit) la maison comprend cinq poêles, cinq cuisines et plusieurs chambres, le comble est couvert de tuiles plates, la cave est voûtée, le tout estimé avec la petite cour, le puits et autres dépendances à la somme de 800 florins
Atlas des alignements (cote 1197 W 37)
1° arrondissement ou Canton ouest – Rue de l’Argile
nouveau N° / ancien N° : 27 / 14
Kebelé
Rez de chaussée en maçonnerie et 2 étages en bois médiocre état
(Légende)
Cadastre
Cadastre napoléonien, registre 28 f° 179 case 2
Beck, à la Robertsau
Roller, Jean Jacques, tailleur, rue de l’Argile 14 (1853)
P 648, maison et cour, sol, rue de l’argile 14
Contenance : 0,79
Revenu total : 72,41 (72 et 0,41)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 17 / 14
fenêtres du 3° et au-dessus : 6 / 5
Cadastre napoléonien, registre 22 f° 848 case 1
Roller Jean Jacques
1880 Kahn Benjamin We & Weill, Moses
1891/92 Borel Johannn Steinhauer
1900 Geistel, Anton, Kohlenhändler und Ehefrau Hortense geb. Eber in Gütergemeinschaft
(ancien f° 596)
P 648, Rue de l’Argile 18, Maison, sol
Contenance : 0,79
Revenu total : 72,41 (72 et 0,41)
Folio de provenance : (179)
Folio de destination : Gb
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 17
fenêtres du 3° et au-dessus : 6
Cadastre allemand, registre 31 p. 337 case 5
Parcelle, section, 58 n° 85 (253/13) – autrefois P 648
Canton : Leimengasse Hs N° 18
Désignation : Hf, Whs
Contenance : 0,80
Revenu : 700 – 1000
Remarques : 1913 ab S 324 F 4
(Propriétaire), compte 34
Strassburg die Gemeinde
1909 Gemeinde Strassburg / Ville de Strasbourg
(33)
1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)
Canton IV, Rue 94 Rue de l’Argile p. 226
14
Pr. Koebelé, Isaac, peignier – Miroir
loc. Koebelé, Abraham, fils, peignier – Miroir
loc. Strein, Antoine, Cordonnier
loc. Scholl, Léonard, journalier – Manant
loc. Meyer, Catherine, V° – Manante
loc. Haussin, Jacques, empl. auxL* – Manant
(ajout) loc. Gemeiner, Georges Philippe, Cordonnier
Annuaire de 1905
Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)
Leimengasse (Seite 101)
(Haus Nr.) 18
Uttard, Tagner, 0
Geistel, Kohlenhändler. E 1
Flecksteiner, Gypser. 2
Laugel, Schuhmacher. 2
Strasser, Hausiererin. 3
Enquête sur les maisons du tracé de la Grande percée, 1907 (cote 133 MW 999)
(31)
Fragebogen
zur Feststellung der Altertümer in den für den Straßendurchbruch zum Abbruch bestimmten Häusern in Straßburg i. E. 1907
[Questionnaire destiné à répertorier les antiquités dans les maisons vouées à la démolition pour réaliser la percée, Strasbourg, 1907]
Anmerkung. Den aufzuführenden Gegenständen ist ein Vermerk der Erhaltung hinzuzufügen und zwar bedeutet
+ sofort zu entfernen, * dringend zu erhalten, o an Ort und Stelle zu erhalten.
Diejenige Gegenstände die sofort zu entfernen sind, sind umgehend dem Kaiserlichen Denkmal-Archiv mitzuteilen. [Questionnaire destiné à répertorier les antiquités dans les maisons vouées à la démolition pour réaliser la percée, Strasbourg, 1907
Remarque. On joindra aux éléments à répertorier une mention de conservation, à savoir : (+) à enlever immédiatement, (*) à conserver dès que possible, (o) à conserver sur place. Il faudra signaler au Service impérial des monuments historiques les éléments à enlever immédiatement]
Haus : Leimengasse N° 18
I. Das Äussere [Extérieur]
- 1. Ausführung der Fassade, Fachwerk, Sandstein etc. [Nature de la façade, pan de bois, pierre de taille, etc.]
Ende XVIII Jhdt einfach (Fin XVIII° siècle, simple)
II. Im Inneren [Intérieur]
- 13. Holzdecken [Plafonds en bois]
Erdgeschoß einfach (au rez-de-chaussée, simples) - 25. Türbeschläge [Ferrures de porte]
II. Stock, 1 Tür einfach (une porte simple au deuxième étage)
Relevé d’actes
D’après les tenants et aboutissants, la maison appartient en 1660 au receveur Robert Reichard. La maison qui renvient à ses petits-enfants ne figure cependant par à l’inventaire dressé en 1663 après sa mort. Elle revient à Anne Barbe Reichard, l’aînée des enfants de Jean Philippe Reichard qui épouse en 1667 Jean Jacques Ansorg, enseignant au Gymnase
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 168-v, n° 6)
1667 Eâdem Dominicâ [Septuagesima] H. M. Johann Jacob Ansorg, Præceptor Classicus beÿ dem löbliche, Obern Gymnasio allhie des Edlen, Ehrenvesten, Fromb, Fürsichtig und Wohl Weisen Hr. Johann Jacob Ansorgs des beständigen Regiments der Herren XV. Hochansehnlichen Beÿsitzers Ehel. Sohn und Jfr. Anna Barbara, Weÿl. Hn. Johan Philipp Reichard, gewes. Adelichen Schaffners Vndt Burgers alhie nachgel. ehel. Tochter. Copulati Donnerst. 14. Februarÿ (i 182)
Proclamation, cathédrale (luth. f° 85) 1667. Dom. LXX.ma. Zum 2 mahl Hr M Johann Jacob Ansorg Præceptor Classicus beÿ dem Obern Gymnasio alhie des Ehrenvest Fürsichtig und Wohl Weisen Hr. Johann Jacob Ansorgs des beständigen Regiments der Hr. XV. ehel. Sohn und Jfr. Anna Barbara Weiland h. Johann Philipp Reichard gewesenen Schaffners u. Burgers alhie nachgelaß. ehel. Tochter. Donnerstags d. 14. Febr. J. St. Peter (i 87)
Anne Barbe Reichard meurt en 1707 en délaissant quatre enfants. L’inventaire est dressé dans la maison de Jean Frédéric Rauber rue de l’Arc-en-ciel. L’actif de la succession s’élève à 1 654 livres, le passif à 1 642 livres.
1707 (10.6.), Not. Lang (Jean Régnard, 29 Not 76) n° 694
Inventarium und Beschreibung aller der jenigen Haab, Nahrung und Güthere, so weÿlandt die Edle Viel Ehren und tugendreiche Fraw Anna Barbara Ansorgin, gebohrne Reichardin, des Edel und Wohl hochachtbaren und wohlgelehrten herrn M. Johann Jacob Ansorgs gewesenen Præceptoris beÿ allhießigem löblich. Gymnasio superiori und Vornehmen burgers allhier zu Straßburg, seeligen hinterbliebenen Fraw Wittib auch seelige nach deme dieselbe Mittwochs den 4. des nächt verwichenen Monats Maÿ dießes Zeitliche gesegnet hinter sich Verlaßen (…) So beschehen in fernerem beÿsein des hoch Edel Vest Fürsichtig hochgelehrt vnd hochweißen herrn Philipp Caspar Leiterspergers hochmeritirten XXI.rs des beständigen und Geheimen Regiments allhier der in Gott ruhender Frawen seel. geweßenen Herrn Curatoris, auff Freÿtag den 10. Junÿ Anno 1707.
Die abgeleibte Drau seelige hat Zu ihren Erben ab intestato salvis ubisq. titilus verlaßen 1. Herrn M. Philipp Jacob Ansorg wohlverdienten Præceptorem in inferiori Gymnasio, noch ledigen stands, welcher seine stelle beÿ dießem Geschäfft selbsten vertretten, 2. Herrn Johann Ludwig Ansorg Jurium Studiosum so ebenmäßig zugegen war, 3. Fraw Annam Barbaram Reinkingin, gebohrne Ansorgin, Herrn Elard Conrad Reinking, hoch Fürstl. Würtembergischer Herrschafft, Fraw Eheliebste, in deren Nahmen von E. E. Kleinen Rath den 6. Junÿ Anno 1707. laut Extractus ab eod: die hierzu insonderheit deputirt der Wohl Edel Vest, hochgelehrte und wohlweise herr Johannes Spielmann J.U. Candidatus und Ehrengedachen Kleinen Raths jetzmahligen wohlmeritirter Assessor, welcher dem Geschäfft in person abgewartet und dann 4. Herr Johann Daniel Ansorg, handelsmann und burgeren allhier præsens war, Alle vier der Verstorbenen, Frauen seeligen mit eingangs edelernandten dero herrn seeligen ehelich erzeugt Herrn Söhn und Fraw Tochter auch ab intestato verlaßene Erben.
In einer in der Statt Straßburg an der Regenbogen Gaß gelegen und H von der fraw seeligen Lehnungs weiß bewohnten Behaußung ist befunden worden als volgt.
Ane Höltzen und Schreinwerck. Auf der Obersten bühn, In der Cammer A, Vor dießem gemach, In der Cammer B, Auff ingang an der Schneckh, In der Wohnstub, In der Stub Cammer, Im hauß öhren, In der Kuchen, im Hoff, im Keller
Schulden, Item Herrn Rahtherrn Johann Friderich Raubern solle mann ane haußzinnß biß Joh. Bapt: 1707
Abzug in dießes Inventarium gehörig. Sa. haußrahts 207, Sa. des weins 4, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 35, Sa. guldener Ring 16, Sa. baarschafft 1, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 549, Sa. Gülten von liegenden güthern 818, Sa. Schulden 20, Summa summarum 1654 lb – Schulden 1642, Verbeibt 12 lb – Stall Summ 1182 lb
Jean Jacques Ansorg et Anne Barbe Reichard vendent la maison moyennant 425 livres au fabricant de chausses Jean Feinbub. En marge, quittance remise à Frédéric Bernhard, propriétaire en 1695.
1677 (8.2.), Chambre des Contrats, vol. 546 f° 118-v
Herr M. Johann Jacob Ansorg der Jünger Præceptor Classicus Superioris Gÿmnasÿ, alß Ehevogt frawen Annæ Barbaræ Ansorgin gebohrner Reichardin
in gegensein Johann Feinbub deß hoßenstrickhers mit beÿstand Jacob Feinbub deß Hoßenstrickhers seines eheleiblichen bruders
hauß, höfflein, hoffstatt, mit allen deren Gebäwen, begriffen, weithen, Zugehördten rechten und gerechtigkeiten alhier in dem Laÿmengäßlein, einseit neben dem Geisenhoff, anderseit neben Margarethæ Edlin, Wittibin, hinden uff herren Gabriel Von Bürckhwald Major stoßend gelegen – umb 450. lb
[in margine :] (…) in gegensein Friderich Bernhards deß Kornwerffers alß ietzmahlig. besitzers deß hierin verschriebenen haußes, wie auch hans Caspar Geÿers deß hoßenstrickers alß deß hierin gemelten Feinbubs hind.laßenen Kind. Vogts mit beÿstand hans Michael Streng auch hoßenstrickers deren Vettern (quittung) Act. d. 6. 8.br 1695.
Jean Feinbub et sa fiancée Anne Marie fille de Jean Berus demandent à bénéficier d’un legs de 10 livres destiné à de jeunes mariés modestes
1663, Conseillers et XXI (1 R 146)
Johann Feinbub umb legat. 122.
(f° 122-v) Montag den 20. Julÿ 1663. – Johann Feinbub hoßenstricker vnd Anna Maria Johann Berußen dochter beede verlobte, überr. per Reusn. vnderth. supplicat. vmb das legatum der 10. lb. d. Erk. willfahrt.
herr XV. Faust, H. Fischer
Fils du fabricant de chausses Albert Feinbub, Jean Feinbub épouse peu après Anne Marie fille du musicien Jean Berus.
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 130, n° XXI)
1663. dom. 5. u. 9. Trin. Johannes Feinbub, hossenstricker, Albrecht Feinbub hossenstrickers ehl. sohn, v. J. Anna Maria Johann Beres spielmans ehl. tochter (i 131)
Le tuteur des enfants de Jean Berus vend la maison au remueur de grains Frédéric Bernhard le vieux moyennant 225 livres.
1695 (5.7.), Chambre des Contrats, vol. 567 f° 423
Hans Caspar Geÿer, der Hosenstrickers, als vogt weÿl. Johann Feinbub auch Hosenstrickers seel. hinterlassener Vier Kinder mit beÿstand Hans Michel Strengen auch Hosenstrickers [unterzeichnet] HCC, hans michel Streng
in gegensein Friederich Bernhards des ältern, kornwerffers [unterzeichnet] F B
Hauß, Höfflein, Hoffstatt, mit allen deren Gebaüen, begriffen, Weithen, Zugehördten, Rechten und Gerechtigkeit allhier in dem Leimengäßlein einseit neben dem Geißenhoff, anderseit neben Margarethæ Edlin, wittib, hinten auf den Bürckenwaldischen oder Klugischen hoff stoßend gelegen, weches hauß annoch umb 150 lb (verhafftet) – umb 75 pfund
Fils de remueur de grains, Frédéric Bernhard épouse en 1662 Anne Marie, fille du charpentier Noé Vogel : contrat de mariage, célébration
1662 (18. Jan:), Chambre des Contrats, vol. 527 f° 30-v
(Eheberedung) Erschienen Friderich Bernhard der Jüng. Kornwerffer und Burg. Zu Straßburg alß hochzeiter, mit beÿstand Friderich Bernhardts deß ältern Kornwerffers und burgers alhier seines eheleiblich. Vatters an Einem,
So dann Jungfr. Anna Maria, Noe Vogels deß Zimmermanns Burgers Zu Straßburg eheliche dochter alß hochzeiterin, mit assistentz ihres Vatters am andern theil
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 121)
1662. Dominicâ I. Epiphaniæ 12. Januarÿ. Friderich Bernhard der Kornwerffer, Friderich Bernhard des Kornwerffers Vnd Burgers allhie ehl. Sohn Vndt Jfr Anna Maria Hrn Noe Vogel deß Zimmermanns Vndt Burgers allhie, ehl. Tochter. Copulati Mont. 20. Januarÿ (i 133
Frédéric Bernhard se remarie en 1678 avec Anne Wild, fille de jardinier
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 278-v, n° 30)
1678. Dom. VI. Trin. 7. Julÿ. Friderich Bernhard der Kornwerffer v. burg. allhier vndt Jfr. Anna, Weÿl. Ulrich Wilden deß Garttners vnder Wagnern v. burgers allhie nachgel. ehl. Tochter. Copulirt JSP.Donnerst. 18 Julÿ (i 293)
Frédéric Bernhard meurt en 1709 en délaissant quatre enfants de son premier mariage et cinq du deuxième. Les experts estiment la maison 175 livres. La masse propre à la veuve est de 187 livres, celle des héritiers de 105 livres. L’actif de la communauté s’élève à 281 livres et le passif à 374 livres.
1709 (28. 8.bris), Not. Marbach (Jean Frédéric, 32 Not 15) n° 488
Inventarium über Weÿland deß Ehrengeachten Friderich Bernhardts geweßenen Kornwerffers und burgers Zue Straßburg nunmehr seeligen Verlaßenschafft, auffgerichtet Anno 1709. – nach seinem Sambstags den 14.ten Septembris Instehenden 1709.ten Jahrs beschehenem tödtlichem ableiben hindter ihme Zeitlichen verlaßen, welches auf Ansuchen, erfordern und begehren sein des abgeleibten seeligen ab intestato verlaßender Erben (…) ersucht und befunden, durch die tugendsahme Annam Wildtin die hinterbliebene Wittib mit assistentz des wohl Ehrenvest und Rechtsgelehrt. Herrn Johann Paul Tromers Notari Jurati und wohlbestellten schaffners des allhiesigen Waÿßenhaußes auch burgers Zue Straßburg Ihres geschwornen Curatoris (…) So beschehen in Wohlgedachter Statt Straßburg Mittwochs den 28. 8.bris Anno 1709.
Der abgeleibte seelig hatt ab intestato Zue erben verlaßen 1. die Tugendsagme Annam Barbaram Bernhardtin mit beÿstand des Ehrengeachten Herrn Johann Ludwig Stubers, Paßmentirers und burgers Zue Straßburg, vor den Ersten Neündten Stammtheÿl. 2. die tugendsahme fraw Annam Mariam osterriethin gebohrne Bernhardtin, des Ehrenhafften herrn Johann Georg osterrieths kornwerffers und burgers Zu Straßburg Ehegattin, mit assistentz gesagts Ihres Hauswürths, vor den andern Neündten Stammtheÿl. 3. Mariam Annam, Johannem und Friderichen die Bernhardten, Friderich Bernhardts deß geweßenen und relegirten* Kornwerffers und burgers Zu Straßburg hinder sich gelaßene Kinder, in dero nahmen der wohl Ehrenvest und großachtbahre herr Johann Heüpel Wohlverordneter Schaffner deß allhiesigen Weÿßenhauses auch burgers Zu Straßburg, gegenwärtiger Inventation beÿwohnung gethan vor den dritten Neündten Stammtheÿl. 4. den Ehrengeachten Johann Bernhardten Schneidern und burgern Zu Straßburg vor den vierdten Neündten Stammtheÿl, dieße vier des abgetretenen seeligen in Erster Ehe mit weÿland der tugendsahem Annæ Mariæ Voglerin seeligen ehelich erziehlter Zwen Sohn vnd eines theÿls Kinder wie auch Zwo döchter
5. den Ehrengeachten hans Jacob Bernhardten Kammacher vnd burger, Zu Straßburg vor den fünfften Neündten Stammtheÿl. 6. die tugendsahme Annam Margarethan Seÿlerin gebohrne Bernhardtin des Ehrsam und bescheidenen hans Seÿlers Kornwerffers und burgers zue Straßburg Ehefraun mit beÿstand gesagt ihres Ehemann, vor den Sechten Neündten Stammtheÿl. 7. 8. 9. so dann Hans Georgen, Susannam Margaretham und Hans Danielen die Bernhardten in dero nahmen der Ehrengeachte Hanß Jacob Schneider der Schneider und burger Zue Straßburg als ahne statt obgerührten Johann Bernhardts des rechten, zu dießem geschäfft gezogener Theÿlvogt, dießer Inventur beÿwonung und abwartung gethan, vor den Siebenden, achten vnd neündten Stammtheÿl, dieße fünff letztere des verblichenen seeligen in anderer und letzter Ehe mit der tugendsamhmen hinterbliebenen Wittib ehelich erzeugte Kinder
Ahne Haußrath, so sich in einer in der Stadt Straßburg ahne der sogenannten leÿmen gaßen gelegenen in dieße verlaßenschafft gehörig vnd beschriebenen behaußung
Vf den bühnen, In der Cammer A
Eÿgenthumb Einer Behausung. (T.) Item Hauß höfflein hoffstatt mit allen dero gebaüen begriffen weith Zugehörd, Rechten und gerechtig keiten in der Statt Straßburg am leÿmengäßel einsith neben Jacob Drenßen den fuhrmann anderseit neben hannß marthen flucken dem zimmermann hinden auf herrn Birckwaldt stoßend gelegen so ledig eÿgen und vermög Einer von der Statt Herren Werckmeÿstern des maurs: und Zimmerhoffs ertheylt und den 17. 8.br 1709 luferten Abschatzung æstimirt und angeschlagen worden vor 175. lb. Darüber besagt Ein teutscher pergament Kauffbrieff mit der Statt Straßburg Contract stuben anhangenden Insigel verwahret vnd datiert den 5.ten Julÿ Anno 1695 mit N° 1 notirt.
Ergäntzung. Der wittib vor unverändert In Ehestand gebracht und darinn ererbt aber wehrender Ehe alienirt und abgangenen Guths. Aus dem über der wittib vor unverändert in Ehestandt gebrachte nahrung auffgerichtet und den 24. Junÿ Anno 1602 [sic] datirten Inventario gezogen
Forma Hujus Inventarÿ. Copia der Eheberedung. Copia Codicilli.
Des Wittib unverändert Guth, haußrath 7 ß , silber geschmeÿdt 3, Guldene Ring 2, Beßreung ehne Einem lehenn Guth 1 ; Schuldt 15, Ergäntzung (169, abzug 3, Rest) 165, Summa summarum 187 lb
Volgt nuhn auch der Erben unveränderte Nahrung, Haußrath 25, Silbergeschmeidt 17 ß, Ergäntzung (175, abzug 73, Rest) 101, Summa summarum 127 lb – Schulden 22, Nach deren Abzug 105 lb
Hieruff würd nuhn auch daß gemein und theilbare Guth beschrieben; haußrath 175, beßerung ane lehengüttern 4, Schuld 10, Summa summarum 281 lb – Schulden 374 lb, die theilbare Schulden übertreffen das theilbare guth 93 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 199 lb
Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que les impôts acquittés étaient calculés d’après une fortune sous-évaluée de 100 florins (50 livres) sur un total de 400 florins
1709, Livres de la Taille (VII 1174) f° 117
(Lucern, F., N° 288) Weÿl. Friedrich Bernharts geweßenen Kornwerffers und burgers alhier Verlaßenschafft inventirt H. Not. Marbach.
Concl. fin. Inv. ist fol. 75.b, 199. lb. 15. ß 9.d, die machen 400. fl. Verstallte nur 300 fl, Zu wenig 100 fl.
Warvon der Nachtrag alß von ohnverändertem Guht gerechnet wird auff acht jahr in duplo macht à 6 ß d – 2 lb 8 ß
Und auff Sechs jahr in simplo thut à 3 ß d – 18 ß
Extat das Stallgeltt pro 1710. 1 lb 16 ß
Gebott, 1 ß 4 d
Abhandlung 7 ß 6 d, Summa 5. lb 10. ß 10. d
dt. 23° Novembr. 1709.
Les enfants Bernard cèdent leurs parts à leur sœur Marguerite Bernhard femme du remueur de grains Jean Seyler
1717 (29.11.), Chambre des Contrats, vol. 590 f° 642-v
Anna Maria geb. Bernhardtin beÿständlich Joh: Georg osterrieth kornwerfers ihres mariti, Item Joh: Bernhardt schneiders, Item Joh: Jacob Bernhardt kammacher, Item Joh: Georg Bernhardt kammacher, Item Susanna Marg: Bernhardtin ledigen standts majorennis beÿständlich obigen Joh: Bernhardt ihres vogts, Item Joh: Daniel Bernhardt der ledige schuemacher majorennis auch beÿständlich Joh: Bernhardt ihres vogts, so dann Anna Bernhardtin wittib geb. Wildin beÿständlich H. Joh: Paul Thromer schaffneÿ verweßers im blatterhauß ihres Curatoris
in gegensein Marg: geb. Bernhardtin beÿständlich Joh: Seÿler des kornwerfers ihres mariti
hauß hoff hoffstatt mit allen begriffen, weithen, zugehörden, rechten und Gerechtigkeiten im leimengässel, einseit neben Jacob Drenß anderseit neben Joh: Martin Fluck hinten auff den Klugischen garten – um 350 lb
([in margine :] Anna Maria osterriethin geb. Bernhardtin die wittib, ferner Joh: Jacob Bernhardt kammacher und Joh: Bernhardt schneider dießer zugleich als mandatarius Anna Margaretha geb. Bernhardtin Joh: Philipp Oettel Kammachers zu heidelberg ehefrauen und Johann Daniel Bernhardt der Schuemacher in gegenwart Margaretha geb. Bernhardtin anjetzo Joh: Jacob Steinhülber des kornwerffers ehefrau, den 20. sept. 1734)
Originaire de Lahr, le journalier Jean Seyler épouse en 1690 Anne Marie, fille du jardinier David Hügel
Mariage, Sainte-Aurélie (luth. f° 9)
Eben auf Memoriam Convers Pauli Mittw.d. 25. januarii 1690 seind nach Zweÿmahliger aussruffung in der Kirchen zu St. Aurelien von mit Endes unterschriebenen eingesegnet worden Hanß Seÿler, Hanß Seÿlers seel. weÿland burgers Zu Lahr hinterlaßener Ehel. Sohn und Jungfr. Anna Maria David Hügels seel. Gartners vnd burgers hinderlaßene Ehl. tochter [unterzeichnet] x diß groß Zeichen hat d. bräutigam hieher gesetzt, o dieses hat die braut hieher gesetzt (i 9)
Il devient bourgeois par sa femme quatre mois plus tard
1690, 4° Livre de bourgeoisie p. 572
Johann Seÿler Von Lahr gebürtig der tagner, weÿl. Joh: Seÿlers geweßenen Gerbers daselbst hinterlas. sohn, empfangt das burgerrecht Von Anna Maria Hüglerin deßen haußfr: p. 2. Gold fl. 16. ß. so er bereits beÿ der Cantzleÿ erlegt, ist Zu Vor ledig. standts geweßen, V. wird Zu E: E: Zunfft der Gartner unterwagnern dienen. Jur: d 29. May 1690
Le porteur de sacs Jean Seyler se remarie en 1699 avec Marguerite Bernhard : contrat de mariage, célébration
1699 (13.7.), Not. Oesinger (Jean Adam, 39 Not 39) n° 38
Eheberedung – zwischen dem Ehrsamen und bescheidenen Johannes Seÿler den Sackträger und burgern alhier Zu Straßburg, alß dem Bräutigamn ahne einem
So dann der Ehren und tugendsamen Jgr Margarethæ Bernhardin deß Ehren und Vorachtbaren Herrn Friderich Bernhardts deß ältern Kornwerffers und burgers Alhier ehelichen Tochter alß der Hochzeiterin an andern theil
Beschehen und Verhandelt seind dieße dinge in der Königl. Statt Straßburg (…) Montags den 13.ten Julÿ Anno 1699. [unterzeichnet] + deß hochzeitters handtzeichen, Anna Margaretha gebohrene Bernhardin Als hoch Zeiterin
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 92)
1699. d. 6 Und 7 post Trin: seind proclamirt und außgeruffen worden Joh: Seÿler der Burger und Kornwerffer allhier undt Jungfr. Margaretha Friderich Bernhardt deß Kornwerffers und Burgers allhier Eheliche tochter, Copulati sunt d. Mittw. 5. August. [unterzeichnet] o ist das beÿzeich. des Hochzeiters, Anna Margaretha Bernhardin Als hochzeiterin (i 94)
Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison du père de l’épouse, Frédéric Bernhard. Ceux du mari qui a la jouissance des biens de sa première femme s’élèvent à 123 livres, ceux de la femme à 80 livres.
1699 (8. 7.br), Not. Oesinger (Jean Adam, 39 Not 3) n° 59
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab und Nahrung, so der Ehrsam und bescheidene Johannes Seÿler, der Kornwerffer und die Ehren und tugendsahme Anna Margaretha gebohrne Bernhardin beede Eheleuth und burgere alhier zu Straßburg einander in Ihrem ohnlängst angetrettenen Ehestand Zugebracht, und sich deren jedes für sich und seine Erben Vermög der mit einander auffgerichteten Heüraths abrede für Unverändert Vorbehalten hatt (…) Actum in der Königlichen Statt Straßburg in fernerem beÿsein der Ehren vnd tugendsamen frawen Anna Bernhardtin gebohrner Wildin, H. Friderich Bernhardts des Kornwerffers und burgers alhier ehelichen haußfrawen obbemeldeter Ehefrauwen eheleiblichen Mutter, Dienstags den 8.ten Septembris Anno 1699.
Inn einer alhier in der Statt Straßburg in dem Leÿmengäßlein gelegenen Meister Friderich Bernhardt dem Kornwerffer der Ehefrauen geliebten Vattern Eigenthümlich Zuständigen behausung befund. worden wie Volgt
Wÿdemb so der Ehemann Von weÿlandt Annæ Mariæ gebohrner Hügelin seiner Ersten haußfrauen seel. Zeit lebens Zugenießen hat, dauon daß Eigenth. aber nach deßen absterben Aureliæ Dempterin Weÿland David Hügels deß geweßenen Tagners Vnd burgers alhier seeligen Hinderlaßenen Wittib alß seiner Schwieger Mutter Verfangen ist. Vermög deß Zwischen dem Ehemann und seiner Verstorbenen Erstern Haußfr. seeligen den 19. Xbris A° 1698. durch hern Johann Friderich Marbach den Notarium auffgerichteten Codicilli §° dießem nach Und Zum Andern (…)
Des Manns in die Ehe Gebrachtes Vermögen, Sa. Haußraths 51, Sa. Silbergeschmeids 1, Sa. Baarschafft 65, Sa. Schulden in des Ehemanns Nahrung Zubezahlend 5, Summa summarum 123. lb
Der Frawen ohnverändertes in die Ehe bringendes Gueth, Sa. haußraths 70, Sa. Silbergeschmeids 1, Sa. Guldenen Ringen 4, Sa. baarschafft 4, Summa summarum 80 lb
Haussteur 11, daran gebührt dem Ehemann für Zween drittetheil 7 lb Vnd der Ehefrawen für einen drittentheil 2 lb
Jean Seyler meurt en 1720 en délaissant quatre enfants issus de sa veuve. Les experts estiment la maison 285 livres. La masse propre à la veuve est de 126 livres, celle des héritiers de 85 livres. L’actif de la communauté s’élève à 723 livres et le passif à 96 livres.
1720 (26.6.), Not. Oesinger (Jean Adam, 39 Not 26) n° 720-b
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab, Nahrung und Güthere, Liegender und fahrender, Verändert und Unverändert, Keinerleÿ davon außgenohmen, so Weÿl. der Ehrsame und bescheidene Johannes Seÿler der geweßene geschworene Kornwerffer und burger allhier nach seinem den 31.ten Augusti deß zurück gelegten 1719.ten Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen hientritt Zeitlichen verlaßen, welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren deß Ehrsammen und achtbahren Herrn Joh: Bernhardt Stiffels, Meelhändlers und burgers allhier, als geordnet und geschworenen Vogts Jungfrauen Susannæ Margarethæ, Annæ Mariæ, Catharinæ Salomeæ und Johannes der Seÿler deß Verstorbenen seeligen erziehlten und hinderlaßener Kinder als ab intestato nechster rechtsmäßiger Erben Inventirt und ersucht, durch die Ehren und Tugendbegabte Fraw Annam Margaretham gebohrne Bernhardin die deß Orths Wittib, beÿständlich deß Wohl Ehrenhafften und achtbahren herrn Johannis Bernhardts Schneiders und burgers allhier Ihres geschwornen Vogts – Actum in der Königlichen Stadt Straßburg Mittwochs den 26.ten Junÿ Anno 1720.
In Einer allhier in der Königlichen Stadt Straßburg in dem leimengäßlein gelegenen in dieße Verlaßenschafft gehörigen und hernach beschriebener behaußung befunden worden wie volgt
Eigenthum ane Einer Behaußung (W.) Hauß Hoffstadt vnd höfflein mit allen übrigen deßen gebäuwen begriffen weiten rechten Zugehörden und gerechtigkeiten gelegen allhier in der Stadt Straßburg ane dem leimen gäßlein einseith neben Joh: Jacob Trentzen dem fuhrmann ander seith neben Mstr Martin Flucken dem Zimmermann hinten auff den bürckwaltischen garten, davon gehen Jahrs auff den 29.ten Octobris 7 lb 10 ß Pfenning Zinß der diß Orths Ehefrauen Mutter theils in Eÿgenthumbs theils in wÿdumbs weiß so in Hauptguth ablößig mit 145. lb. sonsten freÿ leedig und aigen und weilen solche durch der Stadt Straßburg geschworene Werckmeistere Vermög Ihrer Zu dem Concept gelüfferten Schrifftlichen Abschatzung sub dato 17.ten Junÿ 1720. æstimirt worden pro 285 lb als ist über Abzug der beschwerd noch übrig 140 lb. Welche aber Weilen der Wittib Mutter die obern Gemach solcher behaußung Lebens lang Wÿdumbs Weiß Zugenießen berechtiget ist und bewohnet und als der Wittib gehemmet seÿndt ane statt deß sonst zuhabenden Zinnßes nicht in außwurff Zu bringen seÿnd.
Darüber ist vorhanden ein Teutscher Pergamentener Kauffbrieff in allhießiger Canzelleÿ Contract Stub gefertiget auch mit dero anhangendem Kleinern Secert Innsiegel Verwahrt in sich begreiffend welcher gestalten die deß Orths Wittib so bemelde behaußung Von Ihren geschwistrigen eÿgenthümblichen ane sich erhandelt hatt datirt den 29.ten Novembris Anno 1717.
Ergäntzung der Wittib abgenagenen ohnveränderten guths. Vermög Inventarÿ über des Verstorbenen herrn seel. und der hinterbliebenen Fr. Wittib einander in den Ehestandt Zugebrachte Nahrungen durch mich unterschriebenen Notarium den 8.ten Septembris 1699. auffgerichtet
Ergäntzung der Erben abgegengenen ohnveränderten Vätterlichen Vermögens, Lauth Vor allegirten Inventarÿ über deß Verstorbenen seel. und de hinterbliebener Wittib einander in den Ehestand zugebrachte Nahrungen durch mich unterschriebenen Not. in Anno 1711 auffgerichtet
Series rubricarum Inventarÿ hujus. Der Wittib unverändertes Vermögen, Sa. haußraths 10, Sa. Silbergeschmeids 14, Sa. behaußung o, Sa. Schulden 25, Sa. der Ergäntzung (8 lbn Abgang 175, übertrifft umb 166 lb) Summa summarum 39 lb – Schulden 166 lb, Conferendo der Wittib passiv Schuld übertrifft deroselben activ Nahrung 126 lb
Der Erben ohnveränderte Vätterliche Verlaßenschafft, Sa. haußraths 19, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 10 ß, Sa. der Ergäntzung 91, Summa summarum 110 lb – Schuld 25, Nach solchem abzug 85 lb
Gemein Verändert und Theilbahr Guth, Sa. haußraths 95, Sa. der Frucht 30, Sa. Wein und lähren Vaßen 33, Sa. Silber geschirr und geschmeidts 1, Sa. Goldener Ring 2, Sa. der Baarschafft 366, Sa. der Schulden 193, Summa summarum 723 lb – Schulden 96 lb, Compensando 626 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 586 lb
Abschatzung d. 17.t Junÿ A° 1720. Weÿland, deß Ehren hafften, vnd bescheitenen H. Johannes Seiller, Kornwerffer: Seel. hinder Laßenen Frau Witib, Vnd Erben, ist Eine behaußung Alhier in der Statt Straßburg in dem Leimen geßell Gelegen, Ein Seith Neben, H. Johanni Jacob drenß, Ander seith Neben Meister Martin Fluckh Zimmermann, hinden auff den birckenwaltischen Garten stoßendt, Welche behaußung hoffstatt, Stuben, Kammern, Küchen, Soldaten Kammer, Gewölbtes Kellerlein, Ein hinder gebeÿell Mit Einem halben tach, darunden Ein Bauch Küchen, Stallung, vnd höffell, Sampt Aller Ihrer Gerechtigkeit, Wie solches, durch der Statt Straßburg geschwohren Werckhleüthen inn der besichtigung befundten vnd dem Jetzigen preiß Nach an geschlagen wirt, Vor, undt umb Fünff Hundert Sübenzig, Vnd Fünff Gulden. Bezeichnüß durch der Statt Straßburg geschwohren Werckhleüthen [unterzeichnet] Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister deß Zimmerhoffs
Anne Marguerite Bernhard se remarie en 1721 avec le boulanger Jacques Steinhilber. Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison qui revient ensuite à leur belle-fille et fille respective Anne Marie Seyler, mariée en 1733 avec le compagnon maçon Jean Léonard Weiss
Jean Léonard Weiss et Anne Marie Seyler hypothèquent la maison au profit de Jean Thomas Frœlich, receveur de l’hôpital des vérolés
1747 (22.6.), Chambre des Contrats, vol. 621 f° 427-v
Johann Leonhard Weiß des maurers und Anna Maria geb. Seÿlerin mit beÿstand ihres stieffvatters Jacob Steinhilber des kornwerffers und ihres bruders Johannes Seÿler des gastgebers
in gegensein des Stiffts Blatterhaußes Schaffners H. Lt. Johann Thomas Frölich – schuldig seÿen 100 pfund
unterpfand, eine behausung bestehend in vorder und hinder hauß, zu deßen letzteren reparationen obige summ angewendet werden soll, höfflein und hoffstatt im Leimengäßlein, einseit neben Johann Drenß dem sandführer, anderseit neben Philipp Jacob Zell dem maurer, hinten auff die gastbehausung zum Fischer
Jean Léonard Weiss et Anne Marie Seyler hypothèquent la maison au profit des mineurs Volck
1747 (12.9.), Chambre des Contrats, vol. 621 f° 617
Johann Leonhard Weiß der maurer und Anna Maria geb. Seÿlerin beÿständlich ihres stieffvatters Jacob Steinhilber des kornwerffers und ihres bruders Johann Seÿler des gastgebers
in gegensein Georg Leonhard Metzger des schneiders als vogts Johann Daniel und Susannæ Margarethæ der Volck – schuldig seÿen 50 pfund
unterpfand, eine behausung bestehend in vorder und hinter hauß, höfflein und hoffstatt im Leimengäßlein, einseit neben Johann Drenß dem sandführer, anderseit neben Philipp Jacob Zell dem maurer, hinten auff die gast behausung zum Fischer
Jean Léonard Weiss et Anne Marie Seyler hypothèquent la maison au profit des enfants mineurs du remueur de grains Jean Frédéric Kieffer
1760 (7.2.), Chambre des Contrats, vol. 634 f° 51-v
Johann Leonhard Weiß der maurer und steinhauer und Anna Maria geb. Seilerin mit beÿstand Johannes Weißmantel des schloßers und Jacob Bernard dem strehlmacher
in gegensein Johann Jacob Kieffer des kornwerffers als vogt ad actum Johann Friedrich Kieffer des Kornwerffers 2 kinder Johann Friedrich und Johann Jacob der Kieffer – schuldig seÿen 175 lb
unterpfand, eine behausung, hoff und hoffstatt samt allen übrigen begriffen im Leimengäßel, einseit neben Diebold Wunders wittib, anderseit neben den Schröderischen erben, hinten auff N. Dannenreuter
Jean Léonard Weiss et Anne Marie Seyler vendent la maison au peignier Isaac Kœbelé moyennant 535 livres
1761 (20.4.), Chambre des Contrats, vol. 635 f° 126-v
Johann Leonhard Weiß der maurer und Anna Maria geb. Seÿlerin
in gegensein Isaac Köbele des kammachers
eine behausung, höfflein und hoffstatt mit allen deren gebäuden, begriffen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ane dem Leimengäßlein, einseit neben Johann Philipp Steinbach dem sattler, anderseit neben weÿl. Daniel Friedrich Schröder des goldarbeiters erben, hinten auff die gastbehaußung zum Fischer – als ein heutigen tags von der ganth wieder zurückgezogenes guth – um 200 lb capital verhafftet, geschehen um 335 pfund
Isaac Kœbelé l’aîné hypothèque la maison au profit du marchand François Walter
1784 (12.11.), Chambre des Contrats, vol. 658 f° 408-v
H. Isac Köbele der ältere kamm macher
hatt in gegensein H. Frantz Walter des handelsmanns – schuldig seÿen 700 gulden
unterpfand, eine behausung samt zugehörden ane dem Leimengäßel, einseit neben H. Schweighäußer dem schreiner, anderseit neben dem schuldner, hinten auff die gastbehausung zum Fischer
Après la mort d’Isaac Kœbelé père (voir son inventaire après décès), la maison au sud revient à Abraham Kœbelé et la maison au nord à Isaac Kœbelé.
Abraham Kœbelé qui a fait son apprentissage auprès de son père demande le 9 août 1779 à faire son chef d’œuvre qu’il présente le 9 septembre suivant. Les examinateurs relèvent quelques défauts aux outils, compensés par la qualité des peignes ; ils reçoivent le candidat maître
1779, Miroir (XI 297, Protocole du corps des peigniers (1778-1791)
Abraham Köbele, 5, 5-v
(f° 5) Montags den 9. Augusti 1779. – Meisterstücks-Aufnahm, auf den von den Geschwornen abgestattetem Bericht, daß S. T. H. XV. Lemp vicario nomine des annoch zu Versailles sich befindlichen H. XV. Sommervogel, als Obmanns erlaubt habe, diese Versamlung in seiner abwesenheit vorzunehmen, auch daß kein andere Geschwornene an Mr Friderich Verius Stelle hierzu zu forderen nötig seÿe, ohngeachtet derselbe des Imploranten Schwager, und seine Ehefrau mit demselben Geschwister Kind ist, durch dieselbe vorgenommen,
Abraham Koebele, des diesortigen Mit meisters Isaac Köbele ältern jüngerer ehelicher Sohn, stehet vor und meldet, daß er das Handwerck bei solchem seinem Vater ordnungsmäßig erlernet, und seine Wanderjahre Vollbracht habe, und nunmehr gesonnen seÿe, das Meisterstück zu machen, bittet daher ihn zu deßen Verfertigung gelangen Zu lassen. Zu dem Ende legt er den geschmideten Werckzeug vor samt dem Probirstück. Bittet in dessen besichtigung und zugleich um Eröfnung der Artickel.
Erkannt, willfahrt. Solchemnach die Stück aisgesucht, und den Stückmeister die Artickel vorgelesen worden. Das Meisterstück soll innerhalb vier Wochen von nächstkommendem Donnerstag, als den 12. dieses an gerechnet, verfertiget werden, und zwar auf sein begehren und mit geschehener Einwilligung bei Mr Baÿer.
(f° 5-v) Donnerstags den 9. Septembris 1779. Meisterstückschau, in gegensein S. T. H. XV. Lemp vicario nomine des H. Obmanns durch die geschwornen, und Zwar, weil diese die Hauptschau ist, auch jenes H. seinen befehl, mit Zuziehung Mr Joh: Andreas Taubert an statt Mr Verius vorgenommen.
Nächstgedachter Koebele legt sein nunmehr verfertigtes Meisterstück vor, bittet in dessen besichtigung. Da sich dann befunden, daß des gemeinen Zeugs bede blätter nicht wol durchgehen u. das eine blatt des Rißzeugs stocke, die große Feile nicht wol aufliege, das Schneideisen, wie auch die vorgelegten Kämm gut seÿen, Übrigens seÿen die Stück wol Verfertiget, und verdienen deßwegen jene Fehler, weil sie von keiner Erheblichkeit sind, keine Strafe.
Diesemnach ist der Stückmeister, nach dem er handtreülich versicherte, die Stück mit eigener Hand, ohne jemands Hilfe, verfertiget zu haben, gegen Erlag gewohnlicher Gebühr, als ein ehrlicher Mit meister angenommen worden.
Abraham Kœbelé épouse en 1786 Elisabeth Catherine Schmidt, fille de cocher de louage : contrat de mariage, célébration
1786 (11. Xbr), Not. Saltzmann (Jean Daniel, 6 E 41, 614) n° 284
Eheberedung – erschienen der Ehrengeachte Abraham Koebele, lediger Kammacher meister des Meisters Isaac Köbele ältern, ebenmäsigen Kammachers und burgers alhier, in erster Ehe mit weil. Frau Anna Margareta gebohrner Bernhardtin erzeugter jüngeren großjähriger Sohn, als Hochzeiter, an einem Teil
So dann die tugendsame Jungfrau Elisabeta Katharina Schmidtin, des weil. Johann Michael Schmidt gewesenen hiesigen Burgers und Lehnkutschers und auch weil. Fraun Maria Ursula gebohrner Nonnenmännin nach tod hinterlassene einzige nach hiesiger Stadtrechten mehrjährige eheliche Tochter als Hochzeiterin, beiständlich ihres Bruders H. Johann Michael Schmidt des Handelsmanns und burgers hieselbst an dem andern Teil
Straßburg den 11. Christmonats nachmittag in dem Jahr nach Christus Geburt 1786. [unterzeichnet] Abraham Köbele als Hochzeiter, Catarina Schmidtin als Hoch Zeiterin
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 112-v, n° 10)
1787, Montag den 16. Aprilis, sind nach zweÿmalicher Proclamation in unserer Kirch copulirt word. Mstr. Abraham Köbele, lediger Kammacher u. Burger alhie, Mstr Isaac Köbele, Kammachers u. burgers alhier mit weil. Fr. Anna Margaretha g. Bernhardin ehl. erzeugter Sohn, und Jgfr Catharina Elisabetha, weil. Johann Michael Schmidt gew Kutschers u. burgers alhier mit weil. Fr. Maria Ursula geb. Nonnenmännin ehl. erzeugte Tochter [unterzeichnet] Abraham Köbele als Brautigam, + handzeichen der Braut (i 119)
Abraham Kœbelé devient tributaire au Miroir le 13 décembre 1786
1786, Protocole de la tribu du Miroir (XI 280) a. Conseil
(p. 25) Mittwochs, den 13. Decembris 1786 – E. Leibzünfftiger
Abraham Köbele, Mr Isaac Köbele des ältern, diesorts leibzünfftigen Kammachers jüngern ehl. Sohn, auf produc. Stallschein Vom 11. dieses Monats gegen Erlag 4 lb 16 s als Kammachermeister, promisit obedentiam.
Abraham Kœbelé et sa fille Catherine Elisabeth femme de Charles Frédéric Hartmann vendent la maison à Jean Zæpffel
1833 (31.12.), Strasbourg 1 (68), Me Rencker n° 10.072
Abraham Koebelé, propriétaire, et Catherine Elisabeth Koebelé épouse de Charles Frédéric Hartmann, commis négociant, la De Hartmann seule et unique héritière de feu Catherine Elisabeth Schmidt sa mère vivante épouse du susdit Abraham Koebelé
à Jean Zaepffel, propriétaire
une maison avec cour, puits, bâtiment dans la cour, appartenances et dépendances située à Strasbourg rue de l’Argile n° 14, d’un côté Isaac Koebelé, d’autre M Buchlé, devant la rue, derrière le Sr Arnold architecte – de partage avec Isaac Koeberlé devant Me Ubersaal le 16 pluviose 10 – moyennant 3000 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 222 f° 41 du 3.1.
Le négociant Jean Baptiste Zæpffel et Barbe Zæpffel, tous deux âgés de quarante-deux ans, se marient en 1808 à Dambach-la-Ville
Mariage, Dambach-la-Ville (n° 27)
L’an 1808, le 31° jour du mois d’août (…) sont comparus le Sr Jean Baptiste Zæpffel, âgé de 42 ans, Négociant domicilié en cette ville, Majeur, fils des feus Sr Joseph Zæpffel, Militaire invalide Et de Marguerite Riedweiller, vivants Conjoints décédés audit Dambach (…) d’une part, Et Delle Barbe Zæpffel, âgée de 42 ans, propriétaire en Cette ville, Majeure, née des feûs François Antoine Zæpffel, ancien Magistrat de Strasbourg et d’Anne Catherine Pettmesser, vivants Conjoints décédés audit Dambach (signé) Jean Zäpffel, A. Barbe Zäpffel (i 15)
Jean Zæpffel meurt en 1833 après avoir institué sa femme légataire universelle de ses biens
1838 (26.1.), Strasbourg 1 (78), Me Rencker n° 13.239
Inventaire de la succession de Jean Zaepffel, propriétaire, décédé le 14 septembre 1837 – à la requête d’Anne Barbe Zaepffel, héritière universel suivant testament olographe du 10 février 1833 enregistré le 14 septembre dernier déposé au rang des minutes de Me Hatt le 15 septembre, la veuve a été envoyée en possession des beins de son défunt maru par ordonnace du tribunal civil en date du 14 octobre suivant – Contrat de mariage Dambach devant Me Schoeffer le 31 août 1808
communauté, 1. une maison avec cour, puits, appartenances, droits et dépendances, située à Strasbourg rue de l’Argile n° 14, d’un côté Isaac Koebele, d’autre M Buchlé, estimée à 8000 francs, acquise sur Abraham Koebelé, propriétaire, et De Hartmann née Koebelé par acte reçu Rencker le 31 décembre 1833
2. une maison avec appartenances et dépendances située à Strasbourg rue des Cheveux [sans numéro] entre les héritiers du Sr Stammer et le Sr Hickel, estimée à 3100 francs, acquise de Jean André Weyer fils, architecte, par acte reçu Rencker le 23 janvier 1834
Enregistrement de Strasbourg, acp 256 f° 73 du 29.1.
Barbe Zæpffel meurt en 1856 en délaissant des héritiers collatéraux
1856 (26. 9.br), Strasbourg 1 (142), Not. Rencker n° 22.280
Inventaire de la succession de Barbe Zaepffel veuve de Jean Zaepffel – L’an 1856 le 26 novembre à deux heures de relevée en la maison Faubourg de Saverne n° (-) à Strasbourg, à la requête et en présence 1° de Monsieur Guillaume Moutier, Juge au tribunal civil de Strasbourg, domicilié en cette ville, 2° de Monsieur Alfred Ritleng, Licencié en droit domicilié à Strasbourg agissant en qualité de Mandataire de Monsieur Michel Ignace Auguste Graff, Ingénieur en chef des ponts et chaussées du département de la Loire, demeurant à Saint-Etienne (…), 3° de Monsieur Auguste Frédéric Lauth, notaire à la résidence de Strasbourg agissant en qualité de Mandataire de de Monsieur Laurent Donat Mathias Mathieu Saint Laurent notaire à la résidence de Colmar (…) 3° de Monsieur Théodore Thomas Employé des contributions indirectes, demeurant à Schlestadt, agissant en qualité de Mandataire de Monsieur Pierre Thomas, en son vivant Capitaine des douanes, domicilié à Schlestadt,, 5°Monsieur Auguste Dujardin, Notaire à Dornach, agissant tant en son nom personnel qu’en qualité de Mandataire de 1° de Madame Pauline Dujardin épouse autorisée de Monsieur Frédéric Wollderauer négociant domicilié à Saltzbourg (…) 2) de Madame Josephine Dujardin épouse autorisée de Monsieur Mathias Gogl Docteur en droit, avocat et notaire demeurant à Woerklabruch (…), 6° de Mademoiselle Philippine Dujardin, fille majeure, rentière demeurant à Strasbourg, 7° de Mademoiselle Cornélie Dujardin épouse de Monsieur François Michel Gariod négociant demeurant à Strasbourg, 8° d Monsieur le notaire Auguste Frédéric Lauth déjà nommé, agissant encore en qualité de mandataire de de Demoiselle Marie Françoise Mathieu, majeure, propriétaire domiciliée à Heidolsheim, arrondissement de Schlestadt
Monsieur Moutier susnommé, Marie Auguste Dujardin et Madame Gogl agissant enocre au nom et comme se portant fort de Madeoiselle Victorine Dujardin, fille majeure rentière demeurant à Ensisheim (Haut Rhin) et de Monsieur Alexandre Roth, Employé et propriétaire demeurant à Ensisheim, agissant lui même en qualité de tuteur légal de Dlle Marie Roth sa fille encore mineure née du mariage de mondit Alexandre Roth avec Dame Antoinette Dujardin son épouse défunte
(…) succession de Dame Barbe Zaepffel veuve de Monsieur Jean Zaepffel en son vivant propriétaire demeurant à Strasbourg où madite dame est décédée le 9 novembre courant et de laquelle sont héritiers, savoir
pour moitié Monsieur Moutier par représentation de sa mère née Weinborn, fille unique de fei Madame Weinborn née Zaepffel, sœur de la défunte
et pour l’autre moitié chacun par cinquième 1° Monsieur Mathieu St Laurent, 2° Mademoiselle Mathieu, 3° Madame veuve Thomas née Mathieu par représentation de leur mère Dame Marie Françoise Zaepffel veuve de Monsieur Michel Lionard Mathieu, Conseiler à la cour impériale de Colmar et soeur de la défunte, 3° Monsieur Graff par représentation de sa mère Dame Marie Rosine Antoinette Mathieu décédée veuve de Monsieur Ignace Graff, ancien receveur particulier de l’arrondissement de Schlestadt, laquelle Etoit aussi fille de ladite Dame veuve Mathieu née Zaepffel sœur de la défunte, 5° Mademoiselle Victorine Dujardin, Philippine Dujardin, Madame Gogl, Madame Wolderauer, née Zaepffel , Marie Auguste Zaepffel et la mineure Marie Roth, ensemble par représentation de feu Dame Marie Philippine Mathieu décédée épouse de Monsieur Louis Henri Victor Zaepffel Juge de paix du canton d’Ensisheim leur mère et ayeule respective, sœur de Mons. Mathieu St Laurent, de Mademoiselle Mathieuet de la mère de Monsieur Graff
acp 455 (3 Q 30 170) f° 42-v du 28. 9.br (succession déclarée le 23. avril 1857)
Il dépend de ladite succession un mobilier évalué à 2633
(vacation du 21 avril 1857) acp 459 (3 Q 30 174) f° 59-v du 23.4. – Il dépend de ladite succession des créances montant à 100.197
95 ares 41 prés ban de Heildolsheim
26 a 50 prés ban d’Obenheim
1 ha 7 a 84 terre ban de Boofzheim
Cession de droits successifs
1857 (29.9.), Enregistrement de Strasbourg, ssp 125 (3 Q 31 624) f° 98 du 19.7.
Cession – les soussignés Pierre Hubert Auguste Dujardin notaire à Dornach agissant tant en son nom personnel qu’au nom et comme mandataire de 1° Pauline Dujardin sa sœur épouse du Sr Frédéric Volderauer négociant à Saltzbourg, 2° Mde Josephine Dujardin également sa sœur épouse de M. Mathias Gogel notaire à Voecklabruck, 2° Mlle Victorine Dujardin célibataire majeure à Ensisheim, 3° M. Alexandre Roth négociant en la même ville agissant au nom et comme tuteur légal de Mlle Marie Roth sa fille mineure dont il se porte fort, étant habiles à se porter héritiers chacun de pour 1/56 tant de leur chef que par transmission de Mlle Marie Françoise Mathieu de son vivant propriétaire à Heidolsheim leur tante, de feu Mde Barbe Zaepffel veuve de Jean Zaepffel propriétaire à Strasbourg où ll est décédée leur tante et arrière grand tante, cèntent avec la simple garantie de la légitimité de leurs droits
à Melle Philippine Dujardin majeure d’ans à Strasbourg
les parts revenant aux cédants en leur dite qualité d’héritiers (…) évaluées à une somme de 10.000 francs d’après l’Inventaire de la succession
1857 (28. Xbr), Strasbourg 1 (144), Not. Rencker
Liquidation et partage de la succession de Barbe Zaepffel veuve Jean Zaepffel
acp 465 (3 Q 30 180) f° 75-v du 2.1.1858
Anne Barbe Zæpffel veuve du propriétaire Jean Zæpffel vend la maison à l’ancien notaire Jean Philippe Beck
1838 (14.12.), Strasbourg 8 (68), Me G. Grimmer n° 6684
Louis Antoine Guillaume Moutier, juge au Tribunal Civil de de Première Instance séant à Strasbourg, mandataire de d’Anne Barbe née Zaepfel veuve de Jean Zaepffel, propriétaire à Strasbourg
à Jean Philippe Beck, propriétaire ancien notaire à Wasselonne demeurant à la Robertsau
une maison à rez de chaussée et deux étages & mansardes avec bâtiment dans la cour, petite cour, pompe & tous droits et dépendances, situé à Strasbourg rue de l’Argile n° 14, d’un côté Jean Koebele, d’autre M Buchlé, devant la rue, derrière le Sr Arnold architecte – acquis sur Abraham Koebelé, propriétaire, et Catherine Elisabeth Koebelé femme de Charles Hartmann, commis négociant, suivant acte dressé par Me Rencker le 31 décembre 1833 transcrit au bureau des hypothèques volume 277n° 61. M. Koebelé et la femme Hartmann en étaient devenus propriétaires par partage avec Isaac Koebelé, dressé par Me Ubersaal le 16 pluviose 10, De Hartmann née Koebelé héritière de Catherine Elisabeth Schmidt sa mère femme d’Abraham Koebelé. Mad. Zaepffel était légataire universelle de son époux selon testament olographe du 10 février 1833 enregistré le 14 septembre 1837 et déposé au rang des minutes de Me Hatt le 15 septembre 1837, par ordonnance du 14 octobre suivant la veuve Zaepffel a été envoyée en possession des tous les biens de son mari défunt – moyennant 3000 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 264 F° 63-v du 21.12.
Jean Philippe Beck vend la maison 3 000 francs au tailleur d’habits Jean Jacques Roller et à sa femme (Marie Basile Henriette) Rose Ill
1852 (15.1.), Zeyssolff (minutes en déficit), Hypothèque de Strasbourg, Transcription reg. 536 (2761) n° 41, 24 janvier 1852
a comparu Monsieur Jean Philippe Beck ancien notaire propriétaire demeurant et domicilié à Strasbourg, lequel a vendu (…)
au sieur Jean Jacques Roller, tailleur d’habits et Marie Basile Henriette Rose Ill sa femme qu’il assiste et autorise demeurant ensemble et domiciliés en la dite ville
Une Maison à Rez de chaussée deux étages et Mansardes, petite cour avec un bâtiment pompe et tous autres droits appartenances et dépendances située à Strasbourg rue de l’argile n° 14 d’un côté le sieur Koebelé de l’autre Monsieur Buehlé par devant la rue et par derrière le sieur Arnold architecte. (…) M. Beck est propriétaire de cet Immeuble pour en avoir fait l’acquisition de dame Anne Barbe née Zaepfel veuve de Monsieur Jean Zaepffel vivant propriétaire à Strasbourg ou elle demeure en vertu d’un contrat reçu par M° Guillaume Grimmer lors notaire à Strasbourg et son collègue le 14 décembre 1838 enregistré, cette acquisition a eu lieu moyennant la somme de 3000 francs que M. Beck s’est obligé de payer (…). Madame Zaepffel en avoit herité de son époux qui l’a institurée sa légataire universelle suivant son testament olographe daté de Strasbourg du 10 février 1833, présenté à Monsieur le Président du tribunal civil séant en ladite ville suivant procès verbal en dressé au greffe du siège le 15 septembre 1837, enregistré, le dit testament enregistré le 14 du même mois et déposé en l’étude de M° Hatt pour lors notaire en la même ville, Madame Zaepffel a été envoyée en possession de son legs en vertu d’une ordonnance rendue par Monsieur le président susdit le 14 de la même année enregistré, feu Monsieur Zaepffel avoit acquis ledit immeuble du sieur Abraham Koebelé propriétaire et dame Catherine Elisabeth Koebelé épouse du sieur Charles Frédéric Hartmann commis négociant, ce dernier ayant agi en qualité de seul et unique héritier de dame Catherine Elisabeth Schmidt sa mète vivant épouse de mon dit sieur Koebele moyennant la somme de 3000 francs (…) ce contrat rapporte que Monsieur Koebele et feue sa femme etoient propriétaires du dit immeuble en vertu d’un partage entre eux et le sieur Isaac Koebele passé devant M° Ubersaal lors notaire à Strasbourg le 16 pluviose an dix enregistré – moyennant la somme de 4000 francs
acp 406 (3 Q 30 121) f° 54 du 20.1.
Originaire de Kuppingen près de Herrenberg en Wurtemberg, Jacques Roller épouse Rose Ill originaire de Rapperswil dans le canton de Saint-Gall en Suisse
Mariage, Strasbourg (n° 165)
Du 21° jour du mois d’avril l’an 1845. Acte de mariage de Jacques Roller, majeur d’ans, né en légitime mariage le 13 juillet 1817 à Kuppingen en Würtemberg, domicilié à Strasbourg, tailleur, fils de Jean Martin Roller, journalier et de Rosine Barbe Peter, conjoints demeurant à Kuppingen, et de Marie Rose Basilie Henriette Ill, majeure d’ans, née en légitime mariage le 14 janvier 1817 à Rapperswyl Canton de St Gal en Suisse, domiciliée à Strasbourg, fille de feu Gaspard Ill, faiseur de bas décédé à Rappenswyl le 21 septembre 1833 et de feu Marie Barbe Fuchs, décédée au même lieu le 28 janvier 1834 (signé) Jakob Roller, Rosa Ill (i 41)
Rose Ill meurt en 1865 en délaissant un fils
1865 (13.2.), Strasbourg 8 (77), Not. Gustave Edouard Loew n° 1291
Inventaire par déclaration de la communauté de biens qui a existé entre Jean Jacques Roller et Marie Rose Basile Henriette Ill
Ont comparu 1° M. Jean Jacques Roller, tailleur d’habits, demeurant et domicilié à Strasbourg, agissant 1° en son nom personnel a) à cause de la communauté de biens qui à défaut de contrat de mariage a existé entre lui et feu Dame Marie Rose Basile Henriette Ill, son épouse décédée, b) et comme donataire d’un quart en toute propriété et d’un quart en usufruit des biens composant la succession de sa défunte femme aux termes d’un acte de donation entre époux fait devant Me Loew, soussigné notaire rédacteur, en présence de témoins le 26 septembre 1864 enregistré le 24 janvier 1865, 2° et au nom et comme père et tuteur légal de Charles Robert Roller, agé de 13 ans, son enfant issu de son mariage avec sa dite épouse
II° Et M. Edouard Michel Roger, tailleur d’habits demeurant et domicilié en ladite ville, agissant en qualité de subrogé tuteur audit mineur (…)
Lesquels ont décalé que la Dame Roller née Marie Rose Basile Henriette Ill est décédée à Strasbourg en sa demeure rue de l’Argile numéro 18 le 22 janvier 1865 en délaissant comme dit est pour seul et unique héritier son enfant mineur susnommé
Communauté légale. Meubles et Objets mobiliers 272 francs – Argent comptant et créances actives, aucun
Immeuble. Une maison à rez de chaussée et deux étages surmontés de mansardes, petite cour avec un bâtiment, pompe et tous autres droits, appartenances & dépendances située à Strasbourg rue de l’Argile N° 18, tenant d’un côté au soeir Koebelé, de l’autre à M Buchlé, par devant à la rue et par derrière à M Arnold architecte. Cet immeuble a été acquis par le Sr Roller et sa défunte épouse de M. Jean Philippe Beck, ancien notaire, propriétaire à Strasbourg, suivant contrat passé devant M° Zeyssolff, prédécesseur de M° Loew, soussigné notaire et son collègue le 15 janvier 1852, enregistré et transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 24 du même mois volume 536 numéro 41 & inscrit d’office le même jour volume 556 numéro 191. Cette acquisition a eu lieu moyennant le prix de 40000 francs (…)
Passif 2000 francs – Succession de la défunte, garde robe 56 francs
acp 540 (3 Q 30 255) f° 73 du 23.2. (succession déclarée le 23 février 1865)
Jean Jacques Roller se remarie avec Rosine Dorothée Caroline Trück, originaire de Kniebis près de Freudenstadt en Wurtemberg
1865 (5.7.), Strasbourg 8 (77), Not. Gustave Edouard Loew n° 1446
Contrat de mariage – Ont comparu Mr Jean Jacques Roller, tailleur d’habits, demeurant & domicilié à Strasbourg veuf avec un enfant Marie Rose Basile Henriette Ill son épouse en premières noces décédée, procédant comme futur époux, d’une part
Et Dlle Rosine Dorothée Caroline Trück majeure demeurant et domiciliée en ladite ville, stipulant comme future épouse d’autre part
acp 544 (3 Q 30 259) f° 83-v du 15.7. – Stipulation de communauté de biens réduite aux acquêts, partageable par moitié, réserve d’apports et d’héritages
Les apports du futur sont constatés par inventaire reçu Loew le 13 février 1865
Ceux de la future consistent en une somme de 2000 francs
Donation par le futur à la future en cas de survis de l’usufruit viager de la succession, réductible en cas d’exitence de l’enfant du premier lit ou de ceux à naître
Donation par la future au futur de la propriété de tout ce dont la loi lui permet de disposer
Loew
Mariage, Strasbourg (n° 295)
du 20° jour du mois de juillet 1868. Acte de mariage de Jean Jacques Roller, majeur d’ans, né en légitime mariage le 3 juillet 1817 à Kuppingen (Wurtemberg), domicilié à Strasbourg, tailleur, veuf de Marie Rose Basile Henriette Ill décédée à Strasbourg le 22 janvier 1865, fils de feu Jean Martin Roller, cultivateur décédé à Kuppingen et de Rosine Barbe Peler décédée à Kuppingen, et de Rosine Dorothée Caroline Truck, majeure née hors le maître le 6 juillet 1822 à Kniebis, bailliage de Freudenstadt (Wurtemberg), domiciliée à Strasbourg, journaliere, fille de feue Rosine Truck décédée à Kniebis (…) il a été passé me 5 de ce mois un contrat de mariage devant M° Gustave Edouard Loew notaire à Strasbourg (signé) Roller, Trück (i 37)
Charles Robert Roller, mineur du premier lit, teste en faveur de son père
1869, Me Loew
Testament du 30 novembre 1868 – Charles Robert Roller mineur à Strasbourg, par lequel il lègue à Jean Jacques Roller son père tailleur d’habits à Strasbourg tour ce dont la loi lui permet de disposer. Décédé le 2. Xbre 1868
acp 580 (3 Q 30 295) f° 12 du 19.1.1869
Lors de la liquidation des biens de Charles Robert Roller qui laisse pour héritiers partiaires les parents de sa mère, le veuf rachète les droits qui leur sont échus.
1869 (9.3.), Strasbourg 8 (81), Not. Gustave Edouard Loew n° 3032
Liquidation et transport – Charles Robert Roller fils mineur de Jean Jacques Roller et de Marie Rose Basile Henriette Ill
Ont comparu 1. Mr Jean Jacques Roller, tailleur d’habitsn demeurant et domicilié à Strasbourg
2. Et M. Joseph Ill, peintre demeurant et domicilié à Rappenschwyl canton de St Gall (Suisse) agissant tant en son nom personnel qu’en qualité de mandataire de 1) Dlle Barbe Ill, majeure, célibataire, demeurant audit lieu (…), 2) De Babelle Ill épouse du sieur Jacques Schumacher serrurier qui l’a autorisée, demeurant ensemble à Ragaz, même canton (…) Lesquels comparans ont requis M° Loew soussigné de dresser la liquidation de la succession de feu Charles Robert Ill, fils mineur du sieur Roller comparant & de feu De Marie Rose Basile Henriette Ill son épouse en premières noces décédée
Observations préliminaires. Le défunt, âgé de 17 ans, testa par acte reçu par Me Loew soussigné le 30 novembre dernier, enregistré le 19 janvier suivant. Par ce testament il a légué à son père toute la portion de ses biens, sans réserve ni exception, doit la loi lui laisse la libre disposition, le tout en sus & outre la part que le loi réserve au père dans la succession du testateur.
Décès du sieur Roller fils. Le sieur Roller fils décéda à Strasbourg le 4 décembre dernier, sans qu’après son décès il ait été dressé d’inventaire.
Etablissement des qualités. Il délaissa pour seuls et uniques héritiers son père pour moitié & le sieur Ill & ses mandantes ensemble pour l’autre moitié. M. Roller père, conformément à l’article 754 du Codé Napoléon est usufruitier du tiers des biens délaissés par son fils, auxquels il a * pas en pleine propriété. Si le défunt eût été majeur, il eût pu disposer de toute sa part revenant de sa succession à son oncle & à ses tantes, mais en son état de mineur parvenu à l’âge de seize ans, il n’a pu disposer que de la moitié de cette part, conformément à l’article 904 du même Code.
Reviennent à la succession du défunt, M. Roller père comme héritier pour moitié ou 6/12, comme légataire à titre universel pour un quart ou 3/12, et usufruitier légal d’un douzième, ensemble 9/12. M. Ill pour 1/12, la Dlle Ill pour 1/12 et la femme Schuhmacher pour 1/12. Mais attendu l’usufruit légal de M. Roller d’un 12° chacun des trois derniers n’a droit en pleine propriété qu’à un 18° ou 2/36 et en pleine propriété à un autre 36°
Consistance de la fortune du défunt. Elle ne consiste que dans celle qu’il avait recueili dans la succession de feue sa mère (…) activement de meubles et objets maisons 273, et d’une maison & dépendances sise à Strasbourg rue de l’argile N° 18, estimée 10.000. Passivement 2075, reste 8196 francs
acp 581 (3 Q 30 296) f° 62 du 15.3. – Vente par les héritiers Ill au sieur Roller père de tous les droits successifs mobiliers et immobiliers moyennant 340 francs