16, rue de l’Ail
Rue de l’Ail n° 16 – VII 355 (Blondel), P 1089 puis section 14 parcelle 4 (cadastre)
Maison dite Zum Neuenburg
Aspect en avril 2017 (maison au crépi jaune)
Adam Schiffmann est propriétaire de plusieurs bâtiments contigus dans la première moitié du XVIII° siècle. Ils reviennent par héritage à Jean Léonard Frœreissen, consul en 1679 et en 1685, qui lègue sa maison principale à l’Université. Ses héritiers vendent en 1691 la maison accessoire vers l’ouest à l’aubergiste au Parc qui agrandit ainsi vers la rue de l’Ail son établissement donnant sur le quai. Il est autorisé à ouvrir une communication entre les deux maisons, de même qu’une ouverture provisoire vers la maison à l’angle de la rue de l’Ail et de la ruelle de l’Esprit. Quand l’aubergiste au Parc se défait de la maison arrière en 1712, il se réserve pour lui et ses enfants le droit d’accès à la buanderie dans les bâtiments vendus. Les préposés de l’accise ordonnent de faire murer cette ouverture en 1725 mais un procès qui durera plusieurs années est porté devant le Petit Sénat. La maison appartient ensuite à des marchands, Jean Loup Spindler qui l’achète en 1712, son gendre Jean Daniel Goll qui fait faillite, puis à Georges Adam Petzel et à son gendre Henri Guillaume Wunschold. D’après le billet d’estimation de 1734, le bâtiment avant comprend une boutique, une porte cochère et une cave voûtée, le bâtiment arrière un logement au-dessus d’une buanderie et d’un bûcher. L’Université vend en 1782 au propriétaire une tour et un jardin à la limite méridionale du terrain et établit plusieurs servitudes à son profit.
Elévations pour le plan-relief de 1830, îlot 154
L’Atlas des alignements (années 1820) mentionne un bâtiment à deux étages en maçonnerie. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830 (1), la façade sur rue se trouve à gauche du repère (k) : porte cochère suivie de plusieurs petites ouvertures et d’une porte. Chacun des deux étages comprend six fenêtres. Le pignon qui occupe la partie centrale a trois fenêtres. La cour F à l’arrière de la maison représente la façade arrière (1-10) du bâtiment sur rue, le côté oriental (1 à 4) de la cour dont le bâtiment fait partie de la propriété voisine, l’arrière (4-9) de la cour occupé par un mur, un édicule (5-6-7-8) en saillie et un bâtiment accessoire (8-9), enfin le côté occidental (9-10) de la cour.
La maison porte d’abord le n° 6 (1784-1845) puis le n° 11 en enfin (1858) le n° 16.
Philippe Jacques Keck et Jean Daniel Keck qui deviennent propriétaires des lieux en 1834 suppriment les anciens bâtiments dans la cour et construisent sur le côté droit une chapelle citée en 1835. L’établissement des Diaconesses protestantes renonce en 1859 au legs de la moitié de la maison qui revient en totalité à la sœur diaconesse Louise Keck en 1861. La propriété appartient depuis le début des années 1890 à la Société Evangélique de Strasbourg. La cave voûtée sert d’entrepôt de charbon (1898-1915). L’Armée du Salut loue la chapelle en 1922. La Société évangélique aménage en 1954 un centre d’accueil dans l’ancienne chapelle. Elle fait construire en 1960 des toilettes dans la cour et poser une dalle de consolidation destinée à consolider la façade arrière bombée du bâtiment sur rue. Le Centre d’hébergement protestant pour femmes fait construire en 1973 un studio au-dessus de la remise.
Plan lors de l’aménagement de 1960 – Le nord se trouve à gauche, le bâtiment marqué Salle de la Croix Bleue est l’ancienne chapelle établie en 1835 (dossier de la Police du Bâtiment)
Vues de la cour en 2011 (deuxième dossier de la Police du Bâtiment)
mai 2017
Sommaire
Cadastre – Police du Bâtiment – Relevé d’actes
Récapitulatif des propriétaires
La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1626 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date donnée par les registres du cadastre.
Adam Schiffmann, assesseur au Petit Sénat, et (1621) Marie Fettich – luthériens | ||
1646* | h | Adam Schiffmann, et (1646) Catherine Schmitt |
1685* | h | Jean Léonard Frœreissen, consul, et (1655) Catherine Schmitt veuve d’Adam Schiffmann puis (1690) Marguerite Müeg, veuve de Jean Philippe Zeissolff – luthériens |
1691 | v | Jean Léonard Carl, aubergiste, et (1677) Salomé Schwing, femme divorcée de l’aubergiste Jean Joachim Haubenstricker – luthériens |
1698 | v | Jean Frédéric Bahl, aubergiste, et (1690) Marie Marguerite Barthol – luthériens |
1712 | v | Jean Loup (Wolfgang) Spindler, boucher puis négociant, et (1695) Anne Marie Schœnmann veuve de Jean Frédéric Kreuchel – luthériens |
1734 | h | Jean Daniel Goll, marchand, et (1715) Marie Salomé Spindler – luthériens |
1739 | v | Georges Adam Petzel, marchand, et (1725) Anne Marguerite Pfeffinger, (1733) Marie Madeleine Schuster, veuve du pasteur Samuel Moschenrosch puis (1737) Marie Salomé Lauth, veuve du diacre Jean Philippe Schwartz – luthériens |
1764 | h | Henri Guillaume Wunschold, marchand, et (1751) Marie Salomé Schwartz – luthériens |
1786 | v | Gabriel Geoffroi Dubois, marchand de fer puis directeur de la Monnaie, et (1769) Marie Josèphe Rava – catholiques |
1792 | v | Jean Frédéric Keck, marchand, et (1781) Marie Madeleine Müller – luthériens (maison attribuée à la femme en 1794) |
1834 | v | (indivision pour moitié) Philippe Jacques Keck, négociant, et (1822) Catherine Madeleine Bein Jean Daniel Keck, boulanger, et (1813) Frédérique Concorde Stahl puis (1835) Sophie Christianne Frédérique Bein veuve du pasteur Jean Jacques Jundt |
1859 | v | Louise Keck, sœur diaconesse (première moitié en 1859, deuxième moitié en 1861) |
1890 | Société Evangélique de Strasbourg (Mission intérieure) |
Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 2250 livres en 1734, 1500 livres en 1768, 2000 livres en 1785
(1765, Liste Blondel) VII 355 George Adam Petzel
(1843, Tableau indicatif du cadastre) P 1089, Keck, Philippe Jacques, marchand de coton, Grand rue 73 – maison, sol, cour – 4,3 ares / Keck Jean Daniel fils boulanger ; Philippe Jacques marchand de coton, Jean Daniel fils boulanger
Locations
1796, Catherine Salomé Wiedemann veuve du joailler Jean Daniel Rœderer
1806, Frédéric Sahler, jurisconsulte, et Frédérique Madeleine Keck
Livres des communaux
1673, Livre des loyers communaux, VII 1466 (1673-1741) f° 412-v
La communication entre l’auberge du Parc (Thiergarten) et l’ancienne maison Frœreisen est inscrite au livre des loyers communaux de 1692 à 1713 moyennant 2 livres 10 sols
Johann Christoph Reißhoffers Erben, Sollen wegen einge Zäunten Allmendts vor dem Hauß neben der Küffer Stub vff Martini, 7 lb 12 ß 6 d
St. Zinßb. p. 653
jetzt Herr Johann Leonhard Carol
jetzt Johann Joachim Haubenstricker
Jetzt Johann Friderich Ball
Jetzt H. Dr. Johann Daniel Bilger
jetzt Herr Johann Theobald Meÿer
1673-1692
Er soll ferner von einem durchbruch inn die Fröreÿsische behaußung Jahrs Vff Ann: Mar: und A° 1692. i.mo, 2 lb 10 ß – [in margine :] ist zugemaurt worden laut herrn benders bericht d. 18. 9.br. 1713
Ferner wegen eines durchbruchs in das Geistgäßlein Vff Simon: et Judæ 1692. zum ersten mahl, 1 lb
1693-1731
Ferner soll Er von einem 12. schuh lang und 10. schuh breiten Mist Kasten an der Mauren beÿ der Näml., so mit eichen diehen wohl verwahrt sein soll vf Martini 1731, 15 ß
Prot: 1730. folio 100-b
1732-1741
Neuzb fol 563
Préposés aux affaires foncières (Bauherren) et Protocole des Quinze
1691, Préposés aux affaires foncières (VII 1374)
Jean Léonard Carl qui vient d’acheter des héritiers du consul Jean Léonard Frœreisen la maison à l’arrière de son auberge au Parc demande le 10 mars 1691 aux préposés aux affaires foncières l’autorisation d’ouvrir une communication entre les deux propriétés qui ne sont séparées que par un mur mitoyen sur lequel reposent un poêle et une chambre. Les préposés constatent que l’ouverture demandée permettrait d’avoir un accès en ligne droite depuis la rue de l’Ail. Il joint une deuxième requête consistant à élargir et déplacer le pont Saint-Nicolas pour avoir un accès plus commode à son auberge. Laurent Bilger, propriétaire de l’auberge voisine à l’Esprit, s’oppose le 13 mars au projet d’ouverture, destiné selon lui à établir une « maison de jeux pour ceux qui fuient la lumière ». Les préposés estiment que l’objection est irrecevable et proposent d’accéder à la demande qui permettrait à Jean Léonard Carl d’avoir la cave et le fenil dont il manque, sauf opposition justifiée. L’huissier de l’université, propriétaire de la maison voisine rue de l’Ail, réserve son autorisation jusqu’à la visite des lieux. L’ouverture est accordée le 20 mars moyennant un cens annuel de deux livres dix sols.
Une autre visite a lieu le 17 août concernant une ouverture vers la maison Voltz (rue de l’Ail, à l’angle de la ruelle de l’Esprit). Les préposés renvoient Jean Léonard Carl aux Quinze qui l’autorisent à condition de remettre les lieux en leur état initial à la fin de son bail. Le baron de Haindel, locataire, proteste que le fumier se trouve sous ses fenêtres. Jean Léonard Carl objecte que le baron y entrepose le fumier de ses chevaux puis produit son contrat de location, ce qui clôt l’affaire à son profit.
(f° 13-v) Sambstag den 10. dito [Martÿ] – Johann Lienhard Carl, durchbruch
H. Johann Lienhardt Carl, der Würth Zum Thiergartten, hat weÿl. Herrn Ammeister Johann Leonhardt Fröreÿßens & Vordern stock gegen dem Hauß Zum Knobloch genandt genandt erkaufft, und beÿ U. G. Herren den XV. angehaltten, ihme einen durchbruch auß dem Thiergartten inn solches hauß Zuerlauben. Weilen nun Hochgedachte Herren XV. solches Geschäfft an die Obere Bauherren Verwießen, alß haben Sie heut dato den Augenschein allda eingenomme und gefunden, daß nur eine Gemeine Maur darauff ein stüblein und Kammer Gebauen, durch Zubrechen were, umb die durchfahrt von dem Hoff deß Würths haußes Zum Thiergartten ein Gerade lini Zuhaben. Erkandt, bedacht.
Idem bate ihme Zuvergönnen, daß er die Clausbruck Gegen dem Geist etwan umb 7. schuh erweitteren und die Schweffelpfann auch umb soweit transferiren möchte, und solches in seinem Kosten, damit er eine ausfahrt von der brucken inn sein hauß geraden Wegs haben Könnte. Erk. bedacht.
(f° 14) Dienstags den 13. dito – H. Lorentz Bilger Ca. H. Johann Lienhard Carl
p° Eingenommenen Augenscheins inn dem Würthshauß Zum Thiergartten, und des begehrten durchbruchs in H. Ammeister Fröreÿsens sel. behausung, producirt H. Lorentz Bilger, der Würth Zum Geist, eine Underthänige supplication, darinnen er bittet, Joh: Leonhardt Carl, dem Würth Zum Thiergartten sein begehren abzuschlagen, dieweilen sein hauß Zum Geist wegen der nachbarschafft, sehr depretÿrt, auch dieses hinderhauß nur Zu einem Winckel und Spielhauß, für leüth, die das liecht scheuen, gemacht werden würde.
Erk. Weilen dieses Verbringen nichtig und unerheblich, hingegen durch diesen begehrten durchbruch ein ansehnlich und bequemlich Würthshauß gemacht werden Kan, er Carl auch in seinem ietzmahligen Würthshauß Keinen rechten Keller, noch platz Zu hew und stroh zulegen hat, und sonsten Kein nachbar dardurch beschwehret würdt, als solle Unseren Gnädigen Herren den XV. der Oberbauheren und dreÿer Gutachten schrifftlich hinderbracht werden, daß ihren bedencken nach Johann Lienhardt Carl gar wohl in seinem begehren willfahrt werden Könne, wafern Kein ander bedencken solches verhindert.
p° Erstgedachten durchbruchs erscheint H. Moritz Hack der pedell, nomine deß H. Rectoris Magnifici, und der Hh. Professorum beÿ alhießiger Universität, welche wegen der nachbarschafft, und deß von H. Ammeister Fröreÿßens sel ihnen per legatum verschafften Haußes darbeÿ interessirt seindt, ließen bitten, daß mann mit erlaubnus dieses durchbruchs solang Verziehen wolle, biß Sie einen augenschein inn dem ihnen Vermachten Hauß eingenommen und Gesehen hetten, ob der durchbruch ihnen nicht præjudicirlich oder schädlich seÿe. Erk. Willfahrt.
(f° 16-v) Dienstags den 20. Martÿ – H. Joh: Leonhard Carl
H. Johann Leonhardt Carl, dem Würth Zum Thiergartten, ist p° deß durchbruchs auß dem besagten Würths hauß Zum Thiergartten in daß Fröreÿsische Hauß, Von Unsern Gn. Herren den XV. Willfahrt, wegen deß boden Zinnßes und erweitterung der Brucken aber die Sach Vor die Oberbauherren remittirt worden.
Erk. wegen deß durchbruchs soll er Jährlichen auff ostern 2. lb 10. ß d bodenzinß geben, mit vorbehalt und bedingung daß revers, welchen er der alhiesigen Universität gegeben hat, daß er Kein schädlich oder hinderlich Gebäw an ihren bau setzen wolle, wegen der brucken beÿ St. Clauß aber nachmahlen augenschein eingenommen werden.
(f° 46-v) Freÿtags den 17. dito [Augusti] – H. Joh: Lienhard Carl
Augenschein eingenommen in dem Würthshauß Zum Thiergartten, allda inn dem bawen sich hervor gethan, daß auß H. Ammeisters Fröreÿsen seel. behaußung, so er Zu dem Thiergartten erkaufft und durchgebrochen, eine thüre hiebevor Gewesen, so inn Jr. Voltz Lehen behaußung gegangen, aber nur mit einem einfachen stein Zugemauret worden, nunmehr in dem bawen sich selbsten eröffnet, bate, weilen solche bereiths offen und hiebevor auch daselbsten Geweßen, ihme solche Zu seiner bequemlichkeit Zu laßen. Erk bedacht.
(f° 49) Montags den 3. dito [Septembr:] – H. Joh: Leonhard Carl
p° deß den 17. Aug. jüngsthin eingenommenen augenscheins beÿ H. Joh: Leonhardts Carls deß Thiergartten Würths behaußung, und deß begehrten durchbruchs ist derselbe Vermög Ordnung für die Herren XV. gewießen.
(f° 52-v) Dienstags den 9. hujus [Octobr:] – H. Joh: Leonhard Carl
Weilen H. Joh: Leonhard Carl, der Würth Zum Thiergartten Von Unseren Herren den XV. mit seinem begehrten durchbruch widerumb Vor die Oberbauherren gewießen worden, und mann hiebeÿ berichtet, daß zwahr H. Rittmeister Voltz ihme ein solches mit der Condition Verwilliget, daß er nach endigung der Lehnung solchen durchbruch widerumb Zu Zumauren und daß hauß in den altten standt Zustellen schuldig sein solle, darwider aber H. Baron Von Haindel starck protestire, weilen s.v. der misthauffen gerad für die fenster an seiner Wohnstuben Kommen würde, alß hat mann besagtem Carl sein begehren gäntzlich angeleint.
Nachdeme aber Carl berichtet, daß H. Baron von Haindel Keine Ursach habe sich darüber Zu beschwehren, weilen in die beßerung von seinem H. Baron Pferdten schon alda lige, er auch die Affterlehnung nur von ihme Carl, und nur noch auff ¾ stel jahr habe, ist auff diesen anderwerttlichen bericht ihme Carl befohlen worden, beÿ nechster Zusammenkunfft seine Lehnung so H. Rittmeister Voltz ihm gegeben, Vorzuweißen.
Idem Carl haltet an ihme 6. Lindenbäum auß der Statt Wörthen abfolgen Zulaßen, umb selbige auff Mr de Chamilly begehren, für sein hauß längst der Mauren hin Zusetzen. Erk. Willfahrt, iedoch mit diesem bedig wann über kurtz oder lang solche bäum der Mauren einigen schaden bringen Würden, daß sein hauß dafür allezeit verhafftet sein solle, solchen schaden widerumb Zuersetzen.
(f° 54-v) Montags den 22. Octobris – H. Joh: Leonhard Carl
H. Johann Leonhard Carl producirt seine Lehnung, so in deralhiesigen Contractstuben verschrieben, Crafft deren H. Rittmeister Voltz 9. Jahr lehnung gibt, und ihme Carl erlaubet einen durchbruch Zumachen, dafern er solches Von Unseren Gnädigen Herren erlange, mit der Condition solchem nach geendigter lehnung wider Zumauren Zulaßen, darauff Erkandt, und ihme inn seinem begehren willfahrt, iedoch mit obbesagter condition und soll Jährlichen vff Simon: et Judæ 1. lb d Zinnß dauon Geben.
1691, Protocole des Quinze (2 R 95)
La même affaire est portée devant les Quinze le 16 mars. Jean Léonard Carl prend pour lui et ses ayant-droits un engagement écrit envers l’université, propriétaire de la maison voisine rue de l’Ail, par lequel il s’interdit d’adosser des bâtiments tels qu’étables ou tout autre chose qui serait préjudiciable au bâtiment légué par le consul Frœreisen. L’université autorise en contrepartie Jean Léonard Carl à ouvrir la communication. Le préteur royal ajoute que si les Conseillers et les Vingt-et-Un ont refusé par le passé les communications entre maisons, le présent cas est différent puisqu’il en va de l’intérêt public. Les voyageurs qui souhaitent séjourner à Strasbourg auront l’occasion de se loger grâce aux initiatives privées comme celles de Jean Léonard Carl ou des aubergistes à l’Hommelet Rouge ou à la Cave Profonde. Les Quinze autorisent la communication.
Ils renvoient le pétitionnaire aux préposés aux affaires foncières le 8 septembre au sujet de l’ouverture vers la maison Voltz.
Johann Leonhard Carl der Gastgeber Zum Thiergarten umb erlaubnuß einen durchbruch in die an sich erkauffte Fröreisische behaußung Zu machen und die Geistbruck Zu seiner herberg beßerer ein Fahrt entwed. auff d. Statt oder seinen Kösten Zu änderen
(f° 33) Freÿtags den 16. Martÿ – (Johann Leonhard Carl der Gastgeber Zum Thiergarten umb erlaubnuß einen durchbruch in die an sich erkauffte Fröreisische behaußung Zu machen und)
Obere Bauherren laßen per Herren Schragen referiren, daß nachdeme Johann Leonhard Carl der Würth Zum Thiergarten umb gn. erlaubnuß seinen durchbruch jnn der, von Weÿl. H, Amr. Fröreißens seel. Erben erkauffte behaußung Zu machen angesucht, Mghh. Erkandtnuß Zufolg der Augenschein daselbsten eingenommen worden, Und auß gegenwärtigem Extract auß des Pfenningth. Memorial vom 10. Martÿ 1691. Zu ersehen seÿe, daß er Carl eine einfache Maur, darauff ein Klein stöcklein, so ihme bereits zuständig, gebauen, hinweg brechen Und einen schwibbogen dahin machen laßen wollte, Vermittelst deßen er jnn einem theil des erkaufften haußes eine durch Fahrt von seinem Hoff jnn geradie Linj machen könte, Worzu er deßwegen gemüßiget würde, weilen es ihme jnn seinem jetzig. hauß ane genugsame gelegenheit mangelt, und daselbsten Keinen Rechten Keller Wie auch Keinen platz zu habern, heu Und stroh hätte, darwider Lorentz Bilger der Würth Zum Geist sich opponirt, Zu dem end den 13. dießes ein so genandten höchst angelegtes Anbringen überreicht, und darinnen gebetten habe, ihm Carle sein begehren abzuschlagen, Weilen sein hauß Zum Geist wegen der Nachbarschafft sehr depretÿrt, auf dießes hinderhauß Nur Zu einem Winckel und Spielhauß Für Leüth, die das liecht scheuen gemacht werden würde, Wider welches Carl mit einer refutations Schrifft einkommen, Und jnn selbiger angesucht, mann möchte seines Gegentheils Nichtige und Ungegründtete einwürff jnn die geringste consideration nicht ziehen, sondern Weilen annoch erinnerlich, daß er seine gute herberg, so ein von der besten geweßen, auf dem Fronhoff Verlaßen Und denen Jesuitern abtretten müßen, ihme gnd. Zu erlauben daß er Nach seiner nothurfft Und bequemlichkeit eine andere auffrichten,
(die Geistbruck Zu seiner herberg beßerer ein Fahrt entwed. auff d. Statt oder seinen Kösten Zu änderen)
Und die Geißbruck Zu seiner herberg beßerer einfahrt entweder die gemeine Statt oder er vor sich endern dörffe. Worauffhin mann auff seithen der Oberen Bauherren Und dreÿ des Pfenningth. einen bedacht dahin gefaßt, daß weilen Bilgers vorgeben für Nichtig und Unerhebtlich Zuhalten, hingegen durch den begehrten durchbruch ein ansehnliche herberg, darinnen Vornehme Leuth bequemlich logirt werden können, gemacht werde, Auch Carl Keinen Rechten Keller, Noch auch Platz Zu habern, heu und stroh jnn seinem jetzmahligen hauß habe, ihme gegen einem jährlichen Zinß gar Wohl Willfahrt werden könte, so Sie schrifftlich eingeschickt beneben einen schrifftlichen revers von erstgedachtem Joh: Leonhard Carl vom 15. dießes, so er Löbl. Universität gegeben, eigenhändig geschrieben, underschrieben und mit seinem pittschafft Verwahrt, dießes jnnhalts
(Revers, so Johann Leonhard Carl der Wüth Zum Thiergarten E. Löbl. Universität wegen des durchbruchs jnn das Fröreisische hauß Von sich gegeben)
Demnach ich endtsbenadter zu mehrerer bequemlichkeit einer Würthschafft das ohnlängst an mich erkaufftes Fröreisisches hinterhauß vermittelst eines durchbruchs, mit meiner bißherigen Gastherberg Zum Thiergarten genandt, Zu conjungiren vorhabens bin, solche Conjuction aber nicht zu dem geringsten Nachtheil des anstößigen also genandten Mittlern Stocks, jnn ansehung deß Hr Ammeisters Fröreißen seel. solchen Löbl. Universitæt mit gewißer maaß und bedingung legirt hatt, geschehen Kann. Als reversire Und obligire ich hiemit mich, meine Erben und Nachkommen, daß obwohlen erwehntes hinderhauß Zu Komblicher durch Fahrt Würcklich durch brechten macht habe, dennoch jm übrigen Nichts veränderliches weder durch schäd: und hinderliche gebäue als ställ und dergleichen, auff ihrer seithen sie mögen nahmen haben wie sie wollen, Noch sonsten durch etwas so wohlgedachten Herrn Testatoris seel. beÿ dem Legato gehabter Intention zu Wider seÿn möchte, darinnen er zu Undernehmen befugt seÿn Solle. Zu deßen bekräfftigung beÿdes mein gewohnliches pittschafft hievor gertruckt, als eigenhändig Unterschrieben habe. Datum Straßburg den 15. Martÿ 1691. (L. S.) Johann Leonhard Carl Gastgeber Zum Thiergarthen
Wie auch einem Schein, so jnn Nahmen der Universität Herr Bernhardus Wagner p. p. h. t. Academiæ Rector geschrieben und Underschrieben, also lautend
(Schein E. Löbl. Universität, daß Sie wider der durchbruch so Joh: Leonhard Carl jnn das Fröreisische hauß zu mach. gesinnet, Nichts ein zu wend.)
Auff dieße hiebeÿ liegende Und Von Hn Johann Leonhard Carl, Gastgeber Und Würth Zum Thiergarten gethaner erklärung, hatt E. Löbl. Universität Wied. seinen Vorhabenden durchbruch Nichts einzuwenden, sondern mag ihres Orts wohl geschehen mit angehender bitt daß solche seine erklärung Und obligation umb desto beßerer richtigkeit und Versicherung Willen, dem protocollo inserirt werde. Actum Straßburg den 5 / 15 Martÿ 1691.
Stellen Zu Mghh. Wie Sie die sach ansehen wollen.
Herr Prætor Regius sagt, Er halte dafür, es werde darauff Zu sehen seÿn, was dem publico vorträglich, Und Könne Er nicht finden, Warumb Bilger der Geistwürth, deßen hauß Nicht einmahl touchirt werde, sich hierinnen einmischt, dann es ein Werck so den Herren XV.en obligirt zu berathen, ob es Nutzlich seÿe, oder Nicht ? Belangend gedachten Bilgers rationes, so seÿen selbige so beschaffen, daß man mehr auff die rationes publicos Zu sehen habe, Ob nemblichen sie Keine impdimenta jnn den Weg legen ? Bekandt seÿe Zwar, daß anjetzo die Häußer Klein waren, Und Frembdte, wie auch Unverburgerte Leuth, auß beÿsorg sie möchten auff dem Land nicht sicher seÿn, Viel Kauffen und deßwegen beÿ Hh. Räth und XXI. umb permission ansuchten, Könne auch wohl seÿn, daß Vor dießem einen Und anderen die durchbruch Zu mach. refusirt worden, allein seÿe es Vermuthlich beÿ großen Häußern geschehen, Und weilen ein solches beÿ dießem casu Nicht, und das Von Carl erkauffte hauß Kein großes hauß, sondern nur ein dritter theil von des Hn Amr. Fröreißens seel. Hauß, und also Kein Vollkommenes hauß seÿe, Auch selbiges /:so Er dann Er Vor dießem darinnen gewohnt, attestiren Könne:/ schlechte bequemlichkeit habe, über dießes d. publicum interesse dabeÿ versire, daß hier gleich wie jnn andern Stätten, große Und gute bequemlichkeit Zu logirung hoher Standts personen gefunden und derjenige, so mit großen Unkosten ein solche entreprise Wie Carl, Vornimbt, Nicht verhindert werde, alß Finde Er daß der Obern Bauherren bedacht sehr wohl außgefallen seÿe, Und werde jnn den protocollis Nachzusehen seÿn, Was der Würth zu dem tieffen Keller, Rothen Männel und and. so auch jnn andere häußer durchzubrechen die erlaubnuß erhalten, dafür bezahlt haben, Nach welchen præjudicÿs mann sich richten Könne. Im übrigen, so vermeine Er, es werde abgelaßener Revers dem protocol Zu inseriren, und was die änderung der Geistbruck, darumb Carl auch angehalten, betrifft, es an die Obere Bauherren Zu bedencken Zu verweißen seÿe.
Herrn Prætoris Regio gefolgt.
(f° 158) Sambst. den 8. Sept. – Johann Leonhard Carl pt° durchbruchs
Joh: Leonh: Carl, Würth Zum Thiergarten allhie, per Fausten, übergibt vnderthg. memoriale vnd bittet innhalts.
Erk. Vor obere Bawherren gewießen, welche Herren Rittmeister Voltzen auch darüber höhren sollen, vnd deßen willfahren ein mehreres vor den durchbruch imploranten ansetzen solle.
1725, Protocole des Quinze (2 R 130)
La veuve et les héritiers de Jean Frédéric Bahl, aubergiste au Parc, portent le 13 octobre 1725 devant les Quinze le différend qui les oppose à Jean Loup Spindler au sujet de la communication entre les deux propriétés. L’affaire est traitée le 3 novembre. L’ouverture subsiste pour que l’auberge au Parc ait accès à la buanderie commune qui se trouve dans la propriété Spindler. Les préposés de l’accise constatent que la cave Spindler n’est séparée que par un mauvais volet des écuries de l’auberge, ce qui est contraire au règlement. Ils constatent que le contrat de vente passé en 1712 stipule que la buanderie restera commune. La commission estime que l’intérêt général prévaut sur les intérêts privés et ordonne de murer les ouvertures.
Joh: Friedrich Baahlen Wittib und Erben C. Joh: Wolffgang Spindler pt° communication der gastherberg zum Thiergarthen mit dem Spindlerischen hauß
(p. 298) Sambstag d. 13. Octobr. 1725. Joh: Friedrich Baahlen Wittib pt° Zumaurung einer bauch Kuchen
Moss noê weÿl. Joh: Friedrich Baahlen Wittib Vogten Johann Wennemar Heÿl weilen laut mit Kommenden E. E. Kleinen Raths bescheidts eine bauch Kuchen zwischen Johann Wolffgang Spindtler dem handelsmann und dem Würth Zum Thiergarthen gemein ist, Welch gedachter Spindtler ohngeachtet des Ihme geschickten letzten befehl der hochverordneten Ober Ungeltherren will Zumauren laßen alß bitt Vndthg. gnädig Zu erkennen daß ged. Bauch Kuchen annoch biß Zu austrag der Sach offen bleiben solle. Erk. Ober Ungelt herren.
(p. 325) Sambstag d. 3. Novembr. 1725.
Iidem [Obere Vmbgelt Herrn] laßen ferner per Eundem [Secretarium Kleinclaus] proponiren daß sie schon Vor einiger Zeit in erfahrung gebracht daß das Würths hauß Zum Thier Garthen allhier mit dem Spindlerischen hauß so hinden darauff stoßet, dardurch eine Communication habe, daß die in der Spindlerischen behaußung befindtliche bauch Kuchen Gemeinschaftlich, solgleich auch einen Eingang Von dem Thiergarthen her habe, Auff Welches einen durch die herren dreÿ des Vmbgeldts einen Augenschein in diesen beeden Behaußungen einnehmen laßen, da sich die Sach also undt ferner dieses befunden, daß unter der quæstionirten Kuchen ein Keller H. Spindtler gehörig seÿe, aus Welchem ein tagfenster in des Thiergarthen Würths Stall gehe, Welches nur mit einem schlechten Laden Zugemacht, Welches Wieder ordnung.
Besag des in allhiesiger Contractstub den 14. Maÿ 1712. passirten Kauffs Zwischen Weÿl. H. Johann Friderich Bahlen Gastgebern Zum Thiergarthen Verkäuffern undt Johann Wolffgang Spindler dem handelsmann, da jener diesem seine hinderhauß Verkaufft, wie auch E. E. Kleinen Raths Erkantnuß vom 29. Maÿ jüngst ist Spindtler denen Baahlischen den Gebrauch des bauch Keßels und Kuchen quæstionis Zu gestatten schuldig. den 13. hujus habe Johann Wennemar Heÿl alß der Baahlischen wittib vogt, ob angegangenen Kleinen Raths bescheid beÿ Mgh. Vorgelegt, und gebetten weilen besag dieses bescheidts die quæstionirte bauch Kuchen Zwischen Spindtler und dem Thiergarthen Gemein seÿe, welche aber jener ohngeachtet des Ihme geschickten letzten befehls von seithen der ober Ungelt Herrn wolle zu mauren laßen, gnädig Zu erkennen daß gedachte Bauchküchen annoch biß Zu austrag der Sach offen bleiben solle, Welches begehren an sie, die hochverordnete Ober Ungeltherren solches Zu untersuchen Verwießen worden, da beÿ beseßene Conferenz sich Heÿl auff obengezogene Zweÿ Documenta bezogen, undt gebett Zu erkennen, daß die sach in statu quo Zu laßen, Spindtler aber habe es Zu Meiner Gnd. hern Obrigkeitlichen Decision gesetzet.
Auff seithen der Hrn Deputirten Vermeine man, daß das Interesse publicum, dem nutzen der privatorum Vorzuziehen, undt Weilen die Communication Zwischen beden quæstionirten häußern wieder ordnung auch Zu allerhand gefahrlichem Unterschleiß großen Anlaß geben Könte, daß solcher durchaus abzuthun eine ohnumgänglich nothwendigkeit, folglich so wohl die thür so in der Spindtlerischen Kuchen gehet alß auch das Tag Fenster des Kellers unter dießer Kuchen so gegen ged. Bahlisch. hauß siehet Völlig Zu Zu mauren, und dardurch alle Communication Zwischen beeden quæstionirten Häußern abzuthun seine action, so dieser oder jener einige Zu haben vermeint vorbehaltend.
1726, Protocole des Quinze (2 R 131)
Les ayants-droit Bahl demandent le 26 janvier 1726 de proroger de trois mois l’échéance fixée au 3 novembre pour fermer la communication. Les Quinze accordent un délai de deux mois.
Communication des Würthshauses zum Thiergarten mit dem Spindlerischen haus
(p. 26) Sambstag d. 26. Januarÿ 1726. Moss noê weÿl. H. Rath. Johann Friderich Bahlen wittib Vogt H. Johann Wennemar Heÿl, weilen pt° der communication des Würthshaußes zum Thiergarten mit dem Spindlerischen hauß den 3. 9.bris jüngst in 3. Monath geschloßen zu werden angesetzt worden, und aber die Sach beÿ E. E. Kleinen Rath noch nicht erörtert alß bitt Vndthg. umb gnädige prorogation gedachten Termins noch auff dreÿ Monath.
Erkandt Wird der angesetzte Termin auff Zweÿ Monath prorigirt.
1729, Préposés aux affaires foncières (VII 1393)
Jean Loup Spindler obtient le 30 août 1729 que le four à pain et le mur en galandure que les ouvriers de la Ville ont établi dans sa maison en présence de sa voisine la dame Kœnig (propriétaire de la maison à l’angle de la ruelle de l’esprit) soient supprimés ainsi que la fermeture de l’arcade entre sa maison et l’auberge au Parc pour qu’il dispose d’un bûcher. Les préposés ordonnent le 25 octobre de remettre les lieux en leur état initial, en fermant notamment l’arcade à l’aide de planches et non de pierres puisque l’affaire n’a pas encore été jugée.
(f° 209-v) Dienstags den 30. Aug. 1729 – H. Joh: Wolfgang Spindler
Herr Johann Wolfgang Spindler ersucht Mghh. daß der bachoffen und die riegelwand in Seiner wohnung, welche durch die Statt Werckleüth beÿ der Königin anwesenheit gemacht worden wieder möchte von seithen der Statt hinweg vnd der bogen Zwischen Seiner behaußung vnd dem Würthshauß Zum Thiergarthen Zugemaurt worden in dem Er Keinen platz Zum holtzlegen hat. Erk. weilen der Zumaurung des bogens bereits von den herren XV.ern Erkand worden, alß solle auch die Riegelwand und der bachoffen durch der Statt werckleuth weggebrochen werden.
(f° 225-v) Dienstags de, 25. Octobris 1729. – H. Joh: Wolfgang Spindler
Herr Johann Wolfgang Spindler berichtet Mghh. daß Gndg Herren die Fünff Zehen den 23. huius nochmahls Erkannt haben, daß Zu Abschneidung aller Communication Von seinem Hauß in das Würths hauß zum Thiergarthen die Öffnung oder durchgang fördertlicht Zugemacht werden solle, bittet derowegen Mgh. das Riegelwändel an seiner bauchküchen, welches nebst der diehlenwandt unter dem Bogen beÿ der Königin Anweßenheit, wegen dahin Gemachten bach Offens, hindergebrochen worden, wieder Auff führen und den bogen welcher Vormahls nur mit diehlen Zugeschlagen geweßen, Zumauren Zu laßen, Offerirt die Stein darzu Zu fourniren.
Erkannt, weilen Implorant mit dem Thiergarten würth der bauchküchen halben, beÿ E. E. Kleinen Rath in process Verfangen, und noch nicht erörtert welchem Von beÿden selbige Zukommen solle, als solle damit Keinem theil An seinem Rechten præjuditz Geschehen möge, der bogen allein mit diehlen, wie er vorhin gewesen Zugeschlagen, auch das Riegelwändel wieder In Vorigem stand Gestellt werden.
1729, Protocole des Quinze (2 R 135)
Jean Loup Spindler demande le 6 août 1729 aux Quinze communication de la décision intervenue cinq ans auparavant concernant la fermeture du passage entre son bâtiment arrière et l’auberge au Parc. La décision de novembre 1729 s’en remet aux décisions précédentes en attendant que le procès porté devant le Petit Sénat soit terminé
Johann Wolffgang Spindler pt° Schließung des durchgangs in seinem Hinderhauß und Thiergarthen
(p. 290) Sambstag d. 6. Augusti 1729. Moss. nôe Johann Wolffgang Spindtler bitt umb g. Comm des Vor ohngefehr 5. Jahren ergangenen bescheids pt° Schließung des durchgangs in seinem Hinderhauß und Thiergarthen. Erk. Willfahrt.
(p. 407) Sambstag den 12. Novembr. 1729. Gug nôe H. Wolffgang Spindlers, bitt umb g. Comm. des Von wegen des gesuchten durchgangs ergangenen bescheidts. Erkandt, Willfahrt.
(22 octobre, partie du registre en déficit)
(p. 415) Sambstag d. 19. Novembr. 1729. Bescheid – Sambstags den 22. Octobris 1729. Herr Freund nomine Hn Wolffgang Spindlers des burgers und handelsmanns allhier pt° Zuschließung des durchgangs in dem Würths hauß Zum und Thiergarten, producirt Unterthäniges Memoriale und bitten mit beÿlag Sub Lit. A. Hrn Mosseder nomine Weÿl. herrn Rathherrn Johann Friderich Bahlen herren Erben, Weil auff Mgh. Vor ohngefehr 5. jahren ergangenen bescheid der process beÿ E. E. Kleinen Rath noch nicht geendiget, alß bitt Zu erkennen, daß die Schließung in den alten stand Komen solle wie Zuvor geweßen, nur biß Zu Außgang ged. processus.
Erkandt soll in conformitæt Vnßers bescheidts vom 3. 9.bris 1725. und 26. Januarÿ 1726. die quæstionirte Bauchküchen geschloßen, und sothane bescheid ohnverweilt exequirt werden.
1786, Préposés aux affaires foncières (VII 1422)
Jean Geoffroi Dubois est autorisé à enlever une partie de son mur de façade et à placer une gouttière
(f° 191) Dienstags den 12. Decembris 1786. – Hr Joh: Gottfried Dubois Handelsmann
Mr Pfauth, der Maurer, nôe Hrn Johann Gottfried Dubois, des Handelßmanns, bittet zu erlauben an deßen behausung in der Knoblauchs Gaß gelegen N° 6. an der façade ein Stuck Maur abzubrechen, und das Wasser herunter Zu leiten. Erkannt Willfahrt.
Protocole de tribus
1730, Protocole de la tribu des Charpentiers (XI 31)
Le marchand Jean Loup Spindler se plaint devant le conseil de la tribu des Charpentiers que le menuisier Chrétien Jacques Hoffmann tarde à exécuter les travaux dont il l’a chargé, notamment parce que les voleurs pourraient s’introduire par la porte de cave à réparer. Le menuisier promet de faire les travaux dans les huit jours.
H. Wolffgang Spindler Handelßmann Klagt Ctra Mstr Christian Jacob Hoffmann den Schreiner
(f° 1127) Dienstags den 14. dito [Martÿ 1730]. H. Wolffgang Spindler Handelßmann Klagt gra Mstr Christian Jacob Hoffmann den Schreiner daß Er Ihme zu einiger arbeith, welche Er Ihme machen solte, holtz fourniret Nun Er Ihne aber schon eine Lange Zeith trainirt, so daß Er, in specie wegen der Kellerthür verbrochen, In gefahr stehet, daß Ihme eingebrochen werden Könte, alß bitt Zu dem Beklagten anzuhalten, daß Er Ihne die Kellerthür und Simbßen Ehester tagen Verfertigen möge, ref. Exp.
Beklager Zugegen Verspricht dem H. Beklagten in 8 tagen die begehrte arbeith nemblich die Simbßen und Kellerthür zumachen, wofern der H. Kläger das holtz dazu fourniren, welches der H. Kläger außzuthun Versprochen.
Erkandt seÿen die beede parthen beÿ ihrem offerto Zu laßen.
Description de la maison
- 1734 (billet d’estimation traduit) La maison comprend plusieurs poêles, chambres, cuisines, vestibules, cabinets, à l’étage chambres, chambres à cheminée, cabinets séparés par des cloisons en lattes, vestibule où se trouvent l’évier et le fourneau, boutique au rez-de-chaussée, passage vers la cour, puits, petite écurie, bâtiment arrière comprenant buanderie et bûcher, à l’étage poêle et chambres des logements militaires, grande cave voûtée sous le bâtiment avant, petite cave sous le bâtiment arrière, le tout estimé avec ses appartenances et dépendances à la somme de 4 500 florins
- 1768 (billet d’estimation traduit) La maison comprend une boutique, arrière boutique, poêle, item plusieurs cabinets et cuisine, le comble est couvert de tuiles plates, la cave est voûtée, il y a en outre un puits, le tout estimé avec ses appartenances et dépendances à la somme de 3 000 florins
- 1794 (billet d’estimation traduit) La maison comprend un bâtiment avant et un petit bâtiment arrière, hangar, remise, le tout estimé à la somme de 20 000 livres tournois
Atlas des alignements (cote 1197 W 37)
3° arrondissement ou Canton Sud – Rue de l’Ail
nouveau N° / ancien N° : 13 / 6
Keck
Rez de chaussée et 2 étages médiocres en maçonnerie
(Légende)
Cadastre
Cadastre napoléonien, registre 28 f° 391 case 2
Keck Philippe Jacques Négociant
P 1089.p, maison et cour, sol, Rue de l’Ail 6 / 11
Contenance :
Revenu total : 136,12 (135 et 1,12)
Ouvertures, portes cochères, charretières : ½ / ½
portes et fenêtres ordinaires : 25 / 20
fenêtres du 3° et au-dessus : 3 ½ / 3
Cadastre napoléonien, registre 28 f° 391 case 3
Keck Jean Daniel fils boulanger
P 1089.p, maison et cour, sol, Rue de l’Ail 6 / 11
Contenance : 2,15
Revenu total : 136,12 (135 et 1,12)
Ouvertures, portes cochères, charretières : ½ / ½
portes et fenêtres ordinaires : 25 / 20
fenêtres du 3° et au-dessus : 3 ½ / 3
Cadastre napoléonien, registre 26 f° 389 case 2
Keck Jean Daniel fils boulanger
1862 Keck Louise sœur diaconnesse
1890/91 Evangelische Gesellschafft der innern Mission
P 1089.p, maison, sol, Rue de l’ail 16
Contenance : 2,15
Revenu total : 136,12 (135 et 1,12)
Folio de provenance : (391)
Folio de destination : Gb
Année d’entrée :
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières : ½ / ½
portes et fenêtres ordinaires : 25 / 20
fenêtres du 3° et au-dessus : 3 ½ / 3
P 1089.p, maison, sol, Rue de l’ail 16
Contenance : 4,36
Revenu total : 272,24
Folio de provenance : 390
Folio de destination :
Année d’entrée : 1863
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières : 1
portes et fenêtres ordinaires : 50 / 40
fenêtres du 3° et au-dessus : 7 / 6
Cadastre napoléonien, registre 26 f° 390 case 1
Keck Philippe Jacques négociant
[réuni au précédent]
P 1089.p, maison, sol, Rue de l’ail 16
Contenance : 2,15
Revenu total : 136,12 (135 et 1,12)
Folio de provenance : (391)
Folio de destination : 389 (2° case)
Année d’entrée :
Année de sortie : 1863
Ouvertures, portes cochères, charretières : ½ / ½
portes et fenêtres ordinaires : 25 / 20
fenêtres du 3° et au-dessus : 3 ½ / 3
Cadastre allemand, registre 29 p. 159 case 4
Parcelle, section 14, n° 4 – autrefois P 1089
Canton : Knoblochgasse N° 16 – rue de l’Ail
Désignation : Hs, Whs und Betsaal / N.G.
Contenance : 3,93
Revenu : 1800
Remarques :
(Propriétaire jusqu’à l’exercice 1943), compte 64
Evangel. Gesellschaft zur Förderung der innern Mission
1922 Société evangélique de Mission intérieure Strasbourg
1943 gelöscht
(Propriétaire à partir de l’exercice 1943), compte 6134
Evangelisch-Lutheranische Landeskirche
1947 Société Evangélique de Strasbourg (Mission intérieure) à Strasbourg
1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)
Canton VII, Rue 245 Rue de l’Ail (p. 397)
6
loc. – Stein, Fréd. Chrétien, Négt. – Miroir
loc. – Wappler, Henri Engelh. Négt. – Miroir
Annuaire de 1905
Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)
Knoblauchgasse (Seite 81)
(Haus Nr.) 16
Evangel. gottesdiensl. Verein. 0
Steurer, Wwe., Pförtnerin
Barthel, Rentnerin. 12
Dossier de la Police du Bâtiment (cote 639 W 208)
16, rue de l’Ail (1886-1986)
La cave voûtée sert d’entrepôt au marchand de charbon Diebold (1898), à une société d’achat de charbons et briquettes (1913) puis à Charles Wagner (1915). La Société évangélique tient une boutique de bienfaisance dans la chapelle (1900) qui est louée en 1922 à l’Armée du Salut.
La Société évangélique aménage en 1954 un centre d’accueil (dans les locaux de l’ancienne chapelle) sous la direction de l’architecte Jean Sorg ; la réception finale a lieu en janvier 1956. Elle fait construire en 1960 des toilettes dans la cour et poser une dalle de consolidation destinée à consolider la façade arrière bombée du bâtiment sur rue. Le Centre d’hébergement protestant pour femmes fait construire en 1973 un studio au-dessus de la remise avec l’autorisation du voisin à l’arrière puisque la façade est à moins de trois mètres de sa propriété.
Sommaire
- 1886 – Le maire notifie Louise Keck (demeurant 1, rue Sainte-Elisabeth) de faire ravaler la façade – Le propriétaire demande à deux reprises un an de délai en arguant qu’il vient de faire des réparations intérieures – Le ravalement n’est pas fait, le dossier est classé provisoirement, octobre 1888
- 1898 – Dossier suite à un courrier de la préfecture en date du 2 février 1898. Le sieur Diebold demande l’autorisation de vendre du charbon – La Police du Bâtiment ne voit pas d’inconvénient, le charbon est entreposé dans une cave voûtée
- 1900 – Dossier suite à un courrier de la préfecture en date du 2 mars 1900. La Société évangélique demande l’autorisation de tenir une boutique de bienfaisance dans la chapelle. La Police du Bâtiment note que la chapelle a environ 18 mètres sur 7 et que trois portes donnent sur l’extérieur. La vente a lieu sur deux tables pendant les offices
- 1895 – Le maire demande à la Société évangélique (Evangelische Gesellschafft) de se conformer au nouveau règlement en supprimant les volets qui s’ouvrent vers la voie publique (4 fenêtres au rez-de-chaussée et 2 soupiraux). Rappels en 1898 et 1900 – Travaux terminés, septembre 1901
- 1907 – Le maire notifie le gérant Georges Weber (demeurant 12-14 Grandes Arcades) de faire ravaler la façade – Rappels, accompagnés de la remarque que la façade est très sale – Travaux terminés, octobre 1909
L’entrepreneur Charles Werner (59, rue de Zurich) demande à la préfecture l’autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique. La préfecture transmet la demande au maire – Autorisation - Commission contre les logements insalubres (propriétaire, Société évangélique) 1906, les logements et les cabinets d’aisance sont bien tenus
Commission des logements militaires, 1916. Observations en deux points, travaux terminés en octobre - 1913 – Le Groupement d’achat de charbons et briquettes, s.à.r.l. établie à Rheinau en Bade, est autorisée à poser une enseigne plate
- 1915 – Dossier suite à un courrier de la préfecture en date du 7 octobre 1915. Charles Wagner demande l’autorisation de tenir un petit commerce de charbon – La Police du Bâtiment ne voit pas d’inconvénient, le charbon est entreposé dans une cave voûtée
- 1922 – Alfred Schotter demande au nom de l’Armée du Salut (dont le quartier général se trouve 45, rue Baldner au Neudorf) qui a loué la chapelle l’autorisation de poser une enseigne lumineuse au-dessus de la grande porte d’entrée – Autorisation
- 1932 – La Société évangélique de Strasbourg, mission intérieure (autorisée par le ministre de la justice et des cultes le 31 mai 1834 reconnue d’utilité publique) demande que les factures concernant les enseignes de tous ses immeubles soient adressées 16, rue de l’Ail (liste des 6 immeubles)
- 1936 – L’entrepreneur Georges Klenschi demande l’autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique – Le commissaire central transmet la demande au maire – Autorisation
- 1939 – La Société évangélique de Strasbourg supprime la lampe électrique
- 1941 – Rapport de feu de cheminée – La cheminée a été réparée, juillet 1941
- 1954 – Le pasteur Birmelé demande au nom de la Société évangélique l’autorisation d’installer le centre d’accueil sous la direction de l’architecte Jean Sorg (6, rue Salzmann) – Autorisation d’installer un centre d’accueil dans le bâtiment arrière sis 16, rue de l’Ail – Dessins
Suivi des travaux. Le gros œuvre est terminé (entreprise E. Fiedel, rue de Liepvre au Neudorf), décembre 1954. Les travaux de couverture sont en cours, février 1955. Le chauffage est installé, les cloisons des dortoirs posées, avril 1955. Les travaux sont terminés, la réception finale ne donne lieu à aucune objection, janvier 1956 - 1960 – La Société évangélique dépose une demande pour construire un W.C. dans la cour et une dalle de consolidation sous la direction de l’architecte Jean Sorg (22, rue Richard Wagner). La dalle horizontale en béton armé est destinée à consolider la façade arrière bombée du bâtiment sur rue – Le maire transmet le dossier avec avis favorable à l’inspecteur départemental de l’urbanisme – Arrêté portant permis de construire – Dessins
Suivi des travaux. La dalle est posée, mai 1960. La remise et le W.C. sont terminés (entreprise E. Fiedel, rue de Liepvre au Neudorf). La terrasse ne sera pas réalisée, octobre 1960 - 1972 – L’entreprise Emile Fiedel (20-a, rue de Liepvre au Neudorf) est autorisée à poser un échafaudage sur la voie publique
- 1973 – Procès verbal de contrôle au Centre d’hébergement protestant pour femmes (effectif théorique, 8 personnes) – Observations
- 1973 – Le Centre d’hébergement protestant pour femmes dépose une demande de construire un studio au-dessus de la remise. Le maire fait remarquer que le projet n’est pas conforme au règlement municipal des constructions du 4 février 1966 parce que la façade est à moins de trois mètres de la limite de la propriété arrière mais qu’il accordera le permis si le propriétaire du terrain arrière donne son accord. La Fondation Saint-Thomas donne son accord – Arrêté portant permis de construire accordé à Emile Fiedel, directeur de la Société évangélique, travaux réalisés par la Société d’exploitation de l’entreprise Emile Fiedel (20-a, rue de Liepvre au Neudorf) – Dessins
Les travaux sont terminés en janvier 1976 conformément aux plans - 1986 (novembre) – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable aux travaux de couverture, zinguerie et ravalement en cours depuis le début du mois – Le maire autorise l’entreprise Gasser à poser un échafaudage sur la voie publique – Travaux terminés (note d’octobre 1987)
Dossier de la Police du Bâtiment (cote 1687 W 1524)
2011 (octobre) – La SEMIS dépose une demande pour réhabiliter et transformer un ensemble immobilier. Pascal Hirlé (PH Architecture) prévoit de démolir un bâtiment dans la cour et propose deux variantes de la nouvelle construction
Plan du secteur sauvegardé, photographies. Plans et maquettes du projet
Relevé d’actes
La maison appartient en 1659 d’après les tenants et aboutissants aux héritiers d’Adam Schiffmann.
Adam Schiffmann épouse en 1621 Marie Fettich.
Mariage, Saint-Thomas (luth. n° 1402)
1621. Dominica 7. Trinitatis. Adamus Schiffman, Und Jungfraw Maria Herrn Geörg Fettig Seligen nachgelaßene Tochter (i 463)
La maison revient à son fils Adam Schiffmann qui épouse en 1646 Catherine Schmitt, fille du professeur en théologie Jean Schmidt
Mariage, cathédrale (luth. p. 501)
1646. Domin: 21. Trinitatis. H. Adam Schiffmann, H. Adam Schiffmanns, E. E. Großen Rhats alten Beÿsitzers allhier nachgelaßener ehelicher Sohn, Vndt J: Catharina, H. Johann Schmidt der H. Schrifft Doctoris Vndt Professoris, deß Kirchen Convents allhie Præsidis, Vnd Præpositi Zu St. Thomâ eheliche Tochter. Im Münster, Mont. 26. Octob. (i 255 – proclamation Saint-Thomas i 327)
Catherine Schmitt veuve d’Adam Schiffmann se remarie en 1655 avec Jean Léonard Frœreissen, fils d’un docteur en théologie
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 23)
1655. Dn. III. Epiph. 21. Januarii. H. Johann Leonhard Fröreißen, Weiland H. Isaaci Fröreißenii S.ST. Theol. D. et Professoris beÿ hißiger Universität hinderlaßene Ehelicher Sohn Und Catharina, weiland H. Adami Schiffmann Burger allhie hinderlassene Wittib. Copulirt d. 30. Zu St Thoman ( 26)
La mention portée en 1659 en marge d’un acte de 1634 porte qu’Adam Schiffmann, petit-fils d’Adam Schiffmann, est le beau-fils de Jean Léonard Frœreissen. La propriété ultérieure indique que Catherine Schmitt sera l’héritière de son fils avant de léguer à son mari les anciennes maisons Schiffmann
1634 (9. Maÿ), Chambre des Contrats, vol. 473 f° 352
Erschienen weÿ: H M. Georg Nagels gewesenen Pfarrers see: Zu Dorolßheim Erben mit namen hanß Samuel Nagel, Küefer vnd burger Zu St. für sich selbsten, Vndt Peter Ammerbach der Meelmann alß der Jüngern Kindern Vogt
haben in gegensein herrn Adam Schiffmanns Alten Kleinen Rhats Verwanthen alhie, schuldig verblieben 100. lb an 378. lb mehrern Summen, so Georg Fritsch der Ohlmann alhie auf seiner an der obern Strassen gelegenen behausung, nach außweisung der den 24. Decembris Anno & 1629. vffgerichteten verschreibung zugelten, vnd daran Jährlich verkäuffer Weÿhenachten 25. lb sampt dem zinß zubezahlen verbunden
[in margine :] H Elias Brackenhoffer treÿer der Müntzen Alhier alß Vogt hannß Adam Schiffmanns, weÿ: hier vorgedachten H Adam Schiffmanns seel. Enckhlins, mit beÿstand H Johann Leonhardt Fröreißens sein deß Enckhlins Stieffvatters, hatt in gegensein H Gewesen Schöttels deß Küeffers alß Innhabers hierin gedachter Behaußung (quittung) Actum d. 9. Julÿ A° 1656.
Jean Léonard Frœreissen se remarie en mai 1690 avec Marguerite Müeg, veuve de Jean Philippe Zeissolff, assesseur des Treize, qu’elle avait épousé en 1676.
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 18, n° 89)
Heut den 17. Maÿ 1690. ist nach ordentlicher proclamation publice copulirt word. der Hoch Edel Gestreng Fürsichtig Hochweiße v. hochgelehrte Herr Johann Leonhard Froereissen Alter Ammeister, Dreÿ Zehner Undt Scholarch und Fr. Margaretha, deß weÿl. Hoch Edel Vest fürsichtig Vndt Hochweiß. H. Johann Philipp Zeissolffen gewesenen Dreÿ Zehners des beständig. Regiments allhier hinterlassene Wittib geb. Müegin [unterzeichnet] Johann Leonhard Froereisen alß hochzeiter, Margaretha fröreißein als hochzeiterin (i 20)
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 60, n° 370)
1676. Dom. Misericordias et Jubilate d. 9. v. 16. Aprilis. der Wohl Edel Vest Fürsichtige v. hochweiße H. Johann Philipp Zeÿßolff des beständig. Regiments der Herrn XIII. allhiesig. Reichs freÿ Statt Straßburg beÿsitzer, Jfr. Margaretha weÿl. des wohl Edel Vest. fromm fürsichtig vndt Wohlweiß. H. Johann Jacob Müegen des beständig. Regiments der Hh. XV. allhier gewesen. beisitzer hinderl. eheliche tochter. St. Thomæ Cop. den 20. t April. (i 32)
Proclamation, cathédrale (luth. f° 24) 1676. Dom. Misericordias. Zum 2. mahl der Edle Vest Fürsichtige u. hochgelehrte Hr Johann Philipp Zeÿßolff des geheimen beständigen Regiments der H XIII. Beisitzer, Jfr. Margaretha Weiland auch Edlen Vesten Fürsichtigen und Wohlweisen Hr. Johann Jacob Müegen des beständigen Regiments der Hrn XV. gewesener beisitzer nachgel. ehel .T. Donnerstags den 20. t April. St Thomæ
Jean Léonard Frœreissen meurt en novembre 1690 sans postérité après avoir fait un testament. L’inventaire incomplet ne comprend que la somme finale, soit 12 438 livres, sans résumé ni mention d’immeubles. Les actes ultérieurs portent que le défunt a légué sa maison principale rue de l’Ail à l’université (fondation Frœreissen)
1690 (18. Dec.), Me Saltzmann (Etienne Corneille, 49 Not 15)
Inventarium undt Beschreibung aller derjenigen Haab, Nahrung Undt Güttere, Liegender und Vahrender, so Weÿland der hoch Edel, Gestreng, Fürsichtig. hochweiß und hochgelehrte Herr Johann Leonhard Fröreißen, Inn dießer Königlichen freÿen Statt Straßburg gewesene hochverdiente Alte Ammeister, dreÿ Zehener, und beÿ löbl. Universität Scholarcha, nunmehr seel. nach deßen den 24. 9.bris, dießes Zu end lauffenden 1690.gsten Jahrs, beschehenen tödlichen ableiben Zeitlichen verlaßen, welche auf freundliches ansuchen erfordern undt begehren, des seel. herrn Ammeisters per Testamentum ernandter und eingesetzer Erbe, (…) inventirt undt ersucht, durch die hoch Edlen, hoch Ehren undt Tugendbegabte Fraw Margaretham Fröreißin gebohrne Mügin, die hinderbliebene hochgetrübte fraw Wittib, mit assistentz des hoch Edeln Vest, Fürsichtig, hochweiß vnd hochgelehrten herrn Joh: Joachim Frantzen des beständigen Geheimen Regiments der herrn dreÿ Zehen allhier, hochmeritirten beÿsitzer, Ihres noch ohnentledigten H. Curatoris – Actum und Angefangen in der Königlich. freÿen Statt Straßburg Montags den 18. Decembris A° 1690.
Der In Gott ruhende Herr Ammeister hat per Testamentum Zu Erben verlaßen, wie volgt. 1. den Ehrwürdigen vnd wohlgelehrten Herrn M. Johann Leonhard Fröreißin Prediger Zu St Wilhelm, Vnd des Collegÿ Wilhelminati alhier wohlverordneten Pædagogum In Einem dritten Stammtheil, So Persönlich Zu gegen geweßen
2. Weÿland des Wohl Ehrenvest vnd Wohlgelehrten Herrn M. Johann Schmidts, geweßenen Diaconi Zum Alten S. Peter vnd burgers allhier nun Seel. hinderlaßene Vier Kinder Nahmentlich 1) den Edlen Wohl Ehrenvest vnd hochachtbaren Herrn Johann Schmiden, Eines löbl. Schirmgerichts verordneten Actuarium so persönlich beÿgewohnt, 2) die Edle, Viel: Ehren vnd Tugendreiche Fraw Catharinam Saltzmännin gebohrner Schmidin des hoch Edeln vest hochgelehrten und hocherfahrnen herrn Johann David Rheinen, Med. Dris vnd berühmten Practici, 3) die Edle, viel Ehren vnd Tugendreiche Fr. Salome Rhenin Gebohrne Schmidin des hoch Edel, Vest, hochgelehrt und Herrn Johann David Rheinen Med. Dri vnd berühmten Practici Eheliebstin vnd dann 4) den Ehrwürdig, wohlgelehrten und wohlachtbaren Herrn M. Johann Adam Schmiden S. S.Theol. Stud. für sich selbsten, In deßen Nahmen weilen Er abweseen erschienen Ist, So dann in den überig. Stamm theil
3. E. hochwürdig Kirchen Convent in Straßburg In deßem Nahmen erschienen ist, der Hochgelehrt vnd hochachtbare Herr Johann Faust SS Theol. Dr. ejusdem Professor ordin.v. E.wohlwürdig Professor ordin. v. E. wohlehrwürdig. Collegiat Stiffts Zu St. Thomä Decanus, von wohl ermelten Ehrwürdigen Kirchen Convent hiezu dißem Geschäfft deputirte Herr
In dreÿen, in der Statt Straßburg theils neben der herrberg Zum Geist gegen St. Niclaus brucken, theils in der Knobloch Gaßen gelegen, in diße Verlaßenschafft gehörigen behaußung ist befinden worden wie Volgt
Vnd Erstlich Ane haußrath. Höltzen und Schreinwerck. In dem Mittlern Stockh, In der Cammer A, In der Cammer B, Vor dießer Cammer, Ib der Großen Stuben, In der Stub Cammer, In der Kuchen, Im Mitler Stock, In dem Haußöhr Vor der groß. Stuben, Im Gewölbten Contor, In H. Dr. Saltzmanns Wohnung, Im Speiß Cämmerl. In dem Rüst Cammer, Im Vordern Stock auf der obern bühn, In der Cammer A im Vordern Stock, In der Cammer B, In der obern Stuben, Im haffen Kämmerlein, In der Cammer C, In der obern Kuchen, Vor dießer Kuch, In der Cammer D, In der Wohnstuben, In Jungdfr. Mügin Stübl., Im obern Cämmerlein, Im Nebens Cämmerlein, In deß H. Amstr. seel. Schlaaff Cammer, Im haußöhren Vor der Wohnstuben, In der Wohn Kuchen, In dem Undern Vordern haußöhren, Im Understen Stüblein, Im höfflein, Im Garten, Im Großen Keller
Auf dem Guth in d. Ruprechtsaw
Beschluß summa Inventarÿ – Conclusio finalis Inventarÿ 12 438 lb Endlcihe Verstallungs summ 11 791. lb
Wÿdembs Verfangenschaft So der Herr Amstr. seel. Zeit lebens genoßen, 940 lb
Conformément aux dernières volontés du défunt, les héritiers Frœreissen vendent la maison contiguë à celle léguée à l’Université à l’aubergiste Jean Léonard Carl qui a acquis quelques années plus tôt la maison située à l’arrière pour y transférer l’auberge au Parc, auparavant face à la résidence de l’évêque. La maison vendue était anciennement appelée Zum Neuenburg (maison Neubourg ou Neuchâtel)
1691 (24.2.), Chambre des Contrats, vol. 563 f° 165-v
(Prot. fol. 35.) Erschienen H. Weÿl. Herrn Johann Leonhard Fröreÿsens gewesenen Alten Ammeisters und dreÿ Zeheners sel. hinderlaßene instituirte Testaments Erben Nahmentlich H. M. Johann Leonhard Fröreÿsen Collegÿ Wilhelmitani Pædagogus et Ecclesiastes für einen dritten theÿl, H. Johann Schmid E. Löbl. Schirm gerichts Actuarius für sein eÿgene Person, H. Balthasar Friderich Saltzmann SS. Theol. Doctor und Freÿ Prediger alß Ehevogt Fr. Catharinæ gebohrner Schmidin, H. Johann David Klein Medicinæ Doctor alß Ehevogt Fr. Salome Schmidtin, wie auch H. Johann Friderich Sachs, Schaffner deß Waisenhaußes alß schrifftlich legitimirter mandatarius Hn M. Johann Adam Schmidten SS. Theol. Studiosi, so nicht allhier, alle Vier ins gesambt für einen dritten theÿl, So dann Endlich /:tit:/ Herr Johannes Faust S. S. Theolog. Doctor & Professor alß E. Wol Ehrw. Kirchen Convents Deputatus auch hierzu insonderheit befehlt, für den übrigen dritten theÿl
in gegensein H. Johann Leonhard Carl, deß Würths zum Thiergarten
Eine Behaußung, hoff, hind. hauß und höfflein, sambt deren hoffstätten, auch allen deren Gebäuen, Rechten, begriffen, Zugehördten und Gerechtigkeiten, allhier in der Knoblochgaßen einseit neben Jr (-) Voltz von Boffsheim, Rittmeistern, anderseit neben einer andern behaußung von obged. Hn Ammeister Fröreÿsen sel. Löbl. Universität allhier legirte und zum alten Knobloch genandt, hinden auff die Gastherberg zum Thiergarten stoßend gelegen, und von alters Zum Neuenburg genandt, für gantz freÿ ledig und eÿgen. Darbeÿ Zu wißen daß obged. H. Amster. Fröreÿsen sel. in seiner letßten willens Verordnung Befohlen hat wie dießes und d. obgemeldte der Universität legierte hauß abgetheilt und in ein und andern gebaut werd. sollen, darbeÿ es auch hierbeÿ gelaßen wird. Und ist solcher Verkauff und Kauff Zugang. und geschehen umb 1350 pfund
[in margine :] (…) hierbeÿ ist auch erschienen fr. Maria Salome gebohrne Schwingin deß H. Käuffers eheliche Haußfraw und zwar insonderheit mit beÿstand H. Johann Meÿers E. E. großen Rhats Alten beÿsitzers und Johann Michael Schwingen deß bleichers Ihrer Vettern, die hat sich vor obged. 1000 Pfund Cap. und darvon verfallende Zinnß und uncosten so deren einige wären, verbürgt (…) den 5. Martÿ Anno 1691
La maison est réunie à l’auberge au Parc de 1691 à 1712. Son histoire et ses propriétaires seront traités en détail à l’adresse de l’aubergiste, quai Saint-Thomas.
Originaire de Ratisbonne, l’aubergiste Jean Léonard Carl se marie en 1677 avec Salomé Schwing, femme divorcée de Jean Joachim Haubenstricker qu’elle avait épousé en 1665 alors qu’il était aubergiste à Bischffsheim à la Haute-Montée en Bade.
Mariage, Saint-Nicolas (luth. n° 11)
1665. Domin 3. u. 4. Trin. hanß Joachim Haubenstricker, Wirt in Bischenheim Zum hohensteeg, Zum Schwannen herrn Jacobi Haubenstrickers deß Würths Zum Ochsen alhier, Vnd Burgern, ehelicher Sohn, Vnd Jungfr. Maria Salome Johann Geörgÿ Schwingen, deß Würts Zum Schwahnen in d. Rubrechtauw eheliche Tochter. copulirt zu St. Cl. 15 Jun: (procl. Robertsau f° 131, i. 138)
Mariage, Robertsau (luth. f° 139-v)
1677 den 15. Julÿ wurd. Zum I. mahl proclamirt und außgeruffen H. Johann Leonhard Carlen würth Zum schwanen v. fr. Salome H. Johann Georg schwingen hind.laßene Tochter, den 23. Zum and. mal darauff Copulirt den 31. Julÿ in unserer Kirch d. Ruprechtsaw (i 147)
Jean Léonard Carl, aubergiste au Cygne à la Robertsau, devient bourgeois par sa femme un mois après son mariage
1677, 4° Livre de bourgeoisie p. 443
H. Johann Leonhardt Carl der gastgeber Zum Schwanen in Ruprechtsau, Von Regenspurg, empfangt daß burger recht Von seiner haußfr. Maria Salome Schwingin, Joachim haubenstrickers geschiedener haußfr. p. 8. gold fl. welche Er beÿ der Cantzleÿ erlegt hatt, ist ledig. standts gewesen, vnd würdt Zu denen freÿburgern dienen. Jur.23. aug. 1677.
L’aubergiste au Parc Jean Joachim Haubenstricker vend en son nom et en celui de ses demi-frères et sœurs l’auberge à Jean Frédéric Bahl, jusqu’alors aubergiste au Saumon, et à sa femme Marie Marguerite Barthol
1698 (1.8.), Chambre des Contrats, vol. 570 f° 482
Herr Johann Joachim Haubenstricker, der bißherige Würth zum Thiergarten mit beÿstand /:tit:/ Herrn Friderich Spielmanns deß beständigen Regiments der Herrn XV. beÿsitzers wie auch H. Johann Friderich Kasten, deß handelßmanns, und alten dreÿers des Statt Stalls alß Curatoris sein gemeldt H. Haubenstrickers noch lediger halbgeschwistrige
in gegensein H. Johann Friderich Ballen, bißherigen Laxwürths, und Fr. Mariæ Margarethæ geb. Bartholin mit beÿstand Herrn Johann Ulrich Fridemann deß geheimen Collegÿ der H.XV. Secretarÿ, wie auch Hn Ludwig Binders, deß handelßmanns
die Gastherberg Zum thiergarthen, sambt deßen Mittler und hinderhauß, mit auch dero hoffstätten, höffen, und allen anderen deren gebaüen, rechten, begriffen, weithen, Zugehördten Und Gerechtigkeiten, darvon daß vorder und mittler hauß gelegen allhier diesseits und oberhalb St. Niclaus brucken, einseit neben der Küffer Zunfftstuben, anderseit neben der Gastherberg zum Geist, das hinder hauß aber in der Knoblochs gaßen einseit neben einer Behaußung, so von weÿl. herrn Johann Leonhard Fröreisen, alten Amster. und XIII.er sel. löbl. Universität allhier legirt worden, und Zum alten Knobloch genandt, anderseit neben dem adelich Mügischen od. Wolfischen fideicommiss hauß geleg., welche ietz beschriebene haüßer hind. auff einander stoßend, aber zusammen gebroch. und eine durchfarth gemacht word. von dem vorderhauß wegen deß Ärckers jährlichen 7 lb 12 ß 6 d gemeiner Statt Pfenningthurn, und weg. deß vorgemeltt. durchbruchs jährlich 2 lb 10 ß d. So seÿe auch die Vordere behaußung umb 500 lb Capital, das hinderhauß aber umb 500 lb, (500 lb) Sowol vord. und mittler alß hinderhauß aber umb 2393 lb Kauffß. rest obged. deß Verkäuffers halbgeschwistrigen verhafftet, (geschehen) umb 5650 pfund
Fils de tonnelier, Jean Frédéric Bahl épouse en 1690 Marie Marguerite Barthol, fille d’un pasteur de Montbéliard
Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 171-v)
1690. Zum I. mahl Joh: Friderich Ball lediger Gastgeber, Joh: Ballen Küfers* u. burgers ehel. S. Jfr Maria Margaretha, Weiland hr. Dominici Barthold Predigers zu T* in die Grafschaft Mümpelgard nachg. ehel. T. Freÿt. den 10.ten Maÿ, N. Kirch (i 173)
Marie Marguerite Barthol devient bourgeoise quelques jours après son mariage
1690, 4° Livre de bourgeoisie p. 571
Maria Margaretha Bartholin Von Mümpelgard gebürtig weÿl. Dominique Bartol geweßenen Pfarrers daselbst hinterlaßene tochter, empfangt das burgerrecht Von Joh: Friderich Ballen, dem gastgeber, p. 2. goldR. 16. ß. so er bereits beÿ der Cantzleÿ erlegt, war zu Vor ledig. standts, Vnd will Zu E: E: Zunfft der Freÿburger dienen. Jur: d 20. May 1690
Jean Frédéric Bahl vend 2 250 livres la maison arrière qui donne dans la rue de l’Ail au marchand Jean Loup Spindler, en se réservant pour lui et pour ses enfants le droit de se servir de la buanderie et du chaudron à lessive
1712, ut ante (14. Maÿ), Chambre des Contrats, vol. 585 f° 355
(2250) hr Joh: Friedrich Bohl gastgeber zum Thiergarten
hatt in gegensein H Joh: Wolffgang Spindlers handelsmanns
eine behaußung hoff und diejenige kleine Stöcklein od. Gebäu worinnen die bauchkuchen ist, sambt deßen steinern hinter od. ruckmaur, auch allen deren gebäuen, rechten, begriffen und gerechtigkeiten in der Knoblauch gass, einseit neben denen Jundischen EE. anderseit neben dem Universitäts hauß hinten auf die Gastherberg zuem Thiergarten stoßend, von alters zuem Neuenburg genant
(…) 2.do ist verglichen, daß der verkäufer und seine Kinder so lang Sie die Gastherberg zum Thiergarten bewohnen werd. sich der bauchküchen und beder Bauchkessel freÿ bedienen können u. mögen, sobald aber der Thiergarthen ahn jemandt anders verkauft und alßo in frembde händ gelangen würde, alß dann soll auch dießer vergleich wegen der bauchküchen seine endschafft nehmen, in zwischen aber soll ihm käuffer freÿ stehen, den hinteren schwibbogen deß kleinen stöckleins alß den zugang zu der bauchküchen auf seinen Costen zu machen zulassen, doch dergestalt daß eine thür zuer bauchküchen auf oberwehnte Condition für den verkäuferen, seine Kinder und gesindt, ahn dem hintern schwibbogen um sich der bauchküchen theils zuem bauchen theils zuem kochen vor die einquartirung bedienen zu können offengelassen werden, auch sollen wehrend dießer zeit die nothwendige vorfallend reparations Kösten in der bauchküchen ins gemein und zwar nach proportion deß gemeinen gebrauchs bezalt werden, alßo und dergestalten daß der verkäufer oder die seinige zweÿ dritte theil der Käuffer aber die übrige tertz daran leiden solle, solle Ingleichem verbleiben dem Käuffer alle im hoff liegende sowohl gehauene alß gebachene steine sambt dem kleinen bauchkessel eigenthümlich – um 2250 pfund
Jean Loup Spindler hypothèque la maison au profit du notaire Wolffgang Kurtz
1712 (6.10.), Chambre des Contrats, vol. 585 f° 586-v
Joh: Wolffgang Spindler handelsmann
in gegensein H. Wolffgang Kurtz Notarius – schuldig seÿe 500 pfund
unterpfand, seine behaußung c. appert. allhier in der Knoblochs gass, einseit neben den Jundischen EE anderseit neben einer behaußung der universität gehörig hinten auff den Thürgarten
Jean Loup Spindler, son gendre Jean Daniel Goll et sa fille Marie Salomé Spindler hypothèquent la maison au profit du tonnelier Jean Jacques Schlund
1732 (28.2.), Chambre des Contrats, vol. 606 f° 91
H. Johann Wolffgang Spindler der handelsmann wie auch deßen tochtermann und tochter H. Johann Daniel Goll handelsmanns und Fr. Maria Salome Gollin mit fernerer assistentz bemeldten ihres vatters und ihrer oncles H. Johann Wennemar Heÿl Stattschmidts und EE. kleinen Raths alten beÿsitzers
in gegensein Johann Jacob Schlund des küblers – 750 pfund
unterpfand, Eine Behausung bestehend in Vorder und hinderhauß, hoff und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten ahne der Knoblauch: gaß, einseit neben einem allhießiger Universitæt gehörigen hauß, anderseit neben H. Hieronymus König dem handelsmann, hinten auff die gastbehaußung zum Thiergartten
Jean Loup Spindler meurt en 1734 (voir l’inventaire). La maison revient à sa fille et unique héritière Marie Salomé qui a épousé en 1715 le marchand Jean Daniel Goll : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration
Eheberedung – der Wohl Ehrenvest und Vorachtbahr herr Johann Daniel Goll leediger handelßmann, weÿland deß Wohl Ehren Vesten und großachtbahren herrn Georg Gollen geweßenen Vornehmen handelßmann und burgers allhier Zu Straßburg nunmehr seeligen mit der Viel Ehren und tugendreichen Frawen Maria Margaretha gebohrner Sachßin Ehelich erzeugte Sohn ein an besonderen Ehelichen Willen, leib und affection Zu der hoch Ehr: und Viel Tugendreichen Jungfrauwen Maria Salome Spindlerin deß Wohl Ehren Vesten undt Großachtbahren herren Johann Wolffgang Spindler Vornehme handelßmann und burgers allhier Zu ermeltem Straßburg mit weÿl. der Viel Ehren und tugendbegabten frawen Anna Maria gebohrner Schöhnmännin nunmehr seeligen Ehelich erzeugten Jungfraw Tochter – Beschehen und Verhandelt in der Königlichen Statt Straßburg Montags den 4. Monatstag Novembris in dem Jahr Unsers lieben herrn und Seeigmachers Jesu Christi gnadenreichen Geburth 1715. [unterzeichnet] Johann Daniel Goll alß hochzeiter, Maria Salome Spindlerin alß hochzeiterin
Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 149, n° 24)
Mittwoch den 4. Decembris 1715. seind nach Zweÿmahliger offentlichen Außruffung Zu St. Nicol. in Straßburg Ehelichen copulirt vndt eingesegnet worden H. Johann Daniel Goll der ledige handelßmann, weÿl. Hn Georg Gollen geweßenen handelßmanns vndt burgers alhier hinterlaßener Ehel. Sohn, Vndt Jft. Maria Salome Spindlerin, H. Johann Wolffgang Spindlers des handelßmanns vnd burgers alhier Ehel. tochter, [unterzeichnet] Johann Daniel Goll alß hochzeiter, Mari Salome Spindlerin als hochzeiterin (i 153)
Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports, en partie dans la maison de la mère du marié au Vieux-Marché-aux-Poissons en partie dans celle du père de la mariée rue de l’Ail. Ceux du mari s’élèvent à 759 livres, ceux de la femme à 1 681 livres.
1715 (23. X.bris), Me Rohr (Daniel, 46 Not 37) n° 1297
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab und Nahrung, so der Wohl Ehrenvest und Vorachtbahre Herr Johann Daniel Goll, Handelßmann und die Hoch Ehr und Viel Tugendreiche fraw Maria Salome gebohrene Spindlerin, beede Eheleuthe Vnd burgere allhier Zue Straßburg einander in den Ehestand zugebracht Vnd Vermög auffgerichter Eheberedung sich Vor unverändert vorbehalten haben – So beschehen in der Königlichen freÿen St. St. in fernerem Gegenseÿn S. T. frawen Mariæ Margarethæ Gollin gebohrner Sachßin des Eheh. geliebten fraw Mutter vnd S. Tit: herrn Niclaus Seederers Vornehmen handelßmanns Ihr der fraw Gollin geehren herrn Vormundts, wie auch S. Tit. Herrn Johann Wolffgang Spintler vornehmen handelßmanns vnd S. T. Herrn Johann Niclaus Mamberger Meßerschmidt v. E. E. Kleinen Rhats alten wohlverdienten beÿsitzern, Aller burgere allhier, alß der Ehefrawen respectivé geliebten herrn Vatters Vnd annoch ohnentledigten Curatoris Montags den 23. Xbris Anno 1715.
Zum theil und Zwahr der mehrere theil von des Eheherrn Nahrung in der auff dem fischmarck gelegenen vnd deßen fraw Mutter eigenthümlich gehörigen Zum theil aber wie auch der Ehefrawen Vermögen in Ihres herrn vatters behaußung ane der Knoblochgaß liegend, sich Volgender maßen befunden
Eÿgenthumb ane einer behaußung (F.) It. die helffte ane einem hauß, hoffstatt, hoff, Gärtlein, bronnen, Stallung mit Ihren gebäwen im Bocksgäßel (…)
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des herrn gantzes Vermögen, Sa. haußraths 98, Sa. Slbers 43, Sa. Goldener Ring 79, Sa. baarschafft 537, Summa summarum 759 lb
Der Frauen völlige Nahrung, Sa. haußraths 129, Sa. leeder Vaßen 6, Sa. Silbers 90, Sa. Goldener Rig 236, Sa. baarschafft 1218, Sa. Eigenth. ane i. behaußung (-), Summa summarum 1681 lb
Vertrag Zwischen Johann Wolffgang Spindler dem handelßmann an einem, und H. Johann Niclaus Mamberger dem ältern Meßerschmid und E.E. Kl: raths beÿsitzer, sein Spindlers mit weÿl. Anna Maria gebohrner Schönmännin ehelich erziehlter tochter Maria Salome vogten auffgerichtet
Marie Salomé Spindler meurt en 1732 en délaissant neuf enfants. L’inventaire est dressé dans une maison rue de l’Ail, sans nul doute celle de son père Jean Loup Spindler dont le billet d’estimation est joint. La masse propre au veuf s’élève à 674 livres, celle des héritiers à 3 136 livres. L’actif de la communauté s’élève à 7 101 livres, le passif à 7 062 livres.
1734 (23. 9.br), Me Brackenhoffer (Jean, 4 Not 37) n° 317 (1894)
Inventarium und beschreibung aller derjenigen Haab und Nahrung, Schuld. und gegen schuld., verändert und vnverändert und theilbar, überall nichts davon außgenommen, so weÿl. die Viel ehren und tugendbegabte Frau Maria Salome Gollin gebohrne Spindlerin, des wohl ehren vesten und Vorachtbahren herrn Johann Daniel Gollen, Vornehmen Handelsmanns und burgers alhier zu Straßburg geweße fr. Eheliebstin, nunmehr seel. nach ihrem den 4. Aprilis Anno 1732. aus dießer Zeit und welt genommenen töd. hintritt hie Zeitl. Verlaßen, Welche Nahrungs Verlaßenschafft dato zu end stehend, auf freundl. ansuchen erfordern und begehren des Ehren vesten und vorgeachten herrn Johann Jacob Bürcj als des handelsmanns und burgers hieselbst als geordnet und geschworenen Vogts H. Johann Daniel, Margaretha Salome, Georg, Johann Friderich, Gottfried, Christian, Philipp Jacob, Maria Dorothea und Frantz Wilhelm der Gollen, alle der verstorbenen frauen seel. mit dem hinterbl. H. Wittiber vorged. ehel. erzeugter Kinder und ab intestato zu 9 gleichen stammtheilen Verl. Erben ersucht und inventirt – Actum Straßburg Dienstags den 23. Novembris Anno 1734.
In einer alhier Zu Straßburg ane der Knobloch gaß gelegenen hiehero nicht gehörigen behaußung sich befunden hat
Ane Höltzen und Schreinwerck, Auff der 2. bühn, In der Cammer B, In der Oberstub, In der Camin Cammer darneben, In der Cammer C, In der Wohnstub und Cammer darneben, In der Cammer D, Im wohnhauß öhren, Im Laden
(f° 9-v) Eigenthumb ane einer behauß. (T.) Eine behaußung à la Ville de Belfort genannt, Stallung auf der Esplanade (…)
Ergäntzung deß H. Wb. abgegang. ohnverändert guths. Vermög Inventarÿ übersein deß Herrn Wbers vndt seiner Verstorbenen hsfr. seel. Einander in die Ehe gebrachte Nahrung sub dato 23.ten Xbr 1715. durch nun mehro weÿ: H. Not. Daniel Rohren seel. auffgerichtet
Series rubricarum – Copia der Eheberedung – Copia Codicilli reciproci
des Hinterbliebeneen H. Wittibers unveränderten Vermögens, Sa. Haußraths 37, Sa. Silbers 9, Sa. Goldener Ring 36, Sa. baarschafft 1, Sa. Ergäntzung 739, Summa summarum 824 lb – Schulden 150, Nach deren Abzug 674 lb
Dießemnach wird auch der Erben unveränderte Nahrung beschrieben, Sa. haußraths 91, Sa. leerer Faß 7, Sa. Silbers 19, Sa. Goldenen Ring 80, Sa. Schulden 1572, Sa. Ergäntzung 1366, Summa summarum 3136 lb
Endlichen wird die Theilbare Verlt. beschrieben, Sa. haußraths 53, Sa. Wein und leerer Faß 30, Sa. der Waaren 1266, Sa. Silbers und dergl. 18, Sa. der baarschafft 200, Sa. Eigenth. an I. behaußung 792, Sa. Eigenthum ane reeben 79, Sa. Schulden 4661, Summa summarum 7101 lb – Schulden 7062, Nach deren Abzug 39 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 3849 lb – Zweiffelhaffte Verl. Schulden in der Verlaßenschafft ugentend 1800 lb
Abschatzung dem 20.ten Nov. 1734. Auff begehren weilandt deß achtbahren und bescheitenen H. Johann Wolffgangs spindlers deß geweßenen Kauffmanns seel. hinderlaßene Erben ist eine behaußung allhier in der statt Straßburg in der Knoblochs gaßen gelegen einseit neben Hieronimus König dem Kauffmann, anderseits neben einem Stiffts hauß so Zu St. thomæ gehörig hinten auff dem thier garten stoßend welche behaußung stuben, Kammer, Küchen, haußöhren nebens stübell oben darüber stuben, Kammern Kamin Kammern Zweÿ nebens Kammeren mit diehlen Zugeschlagen haußehren, Worinn der hëerdt und waßerstein unten auff dem boden der lahten, Ein fahrt des hoffs, und bronnen, ein Kleines stall, hinterhauß worinnen die bauch Küchlen und holtz hauß, oben darüber stube, und Kammern Vor die Officir Zuer Einloschirung, großer gewölbter Keller ihm Vortern hauß, Kleines Keller im hinteren hauß, sambt aller gerëchtigkeit, Wie solches durch der statt Straßburg geschwornen wërckleüthe sich in der besichtigung befundten und Jetzigem breÿß nach angeschlagen wird Vor und umb Vier Tausent und Fünff hundert Gulden
Der 2.te begriff ist auch allhier in der statt Straßburg auff dem Eßblanat gelegen ein seits (…)
[unterzeichnet] Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister deß Zimmerhoffs, Johann Peter Pflug Wërck Meister deß Mauer hoffs
Eheberedung (…) Straßburg Montags den 4. Monatstag Novembris in dem Jahr Unsers lieben herrn und Seeigmachers Jesu Christi gnadenreichen Geburth 1715. [unterzeichnet] Johann Daniel Goll alß hochzeiter, Maria Salome Spindlerin alß hochzeiterin
Copia Codicill – Im Jahr 1719 (…) Mittwochß d. 18. octobr. nachmittag Zwischen. 4. vnd 5. Uhren in einem alhier Zu Straßburg ane der Knoblochßgaß gelegenen beeder Codicillir. ehe Pers. Herrn Vattern eigenthümlich zuständ: behausung dero gewohnl. wohnstub mit den fernsteren in dem hoff außsehend (…) erschienen seind der ehrenveste und wohlvorgeachte herr Johann Daniel Goll Vornehmer handelßm. vndt beneben Ihne die Viel Ehren vnd tugendreiche fraw Maria Salome geb. Spindlerin, beede Ehepersohnen und burger alhier Zu Straßb : Von Verleihung göttl. gnad. gehend und stehen (…) Daniel Rohr Nots.
Jean Daniel Goll met en vente du mobilier dans sa maison rue de l’Ail
1737, Me Brackenhoffer (Jean, 4 Not 9) n° 460
Verkauff Register über Herrn Johann Daniel Gollen, des handelsmanns und burgers allhier + distrahirte Mobilien auffgerichtet Anno 1737
+ durch H. Joh: Alber geschwohr: Käuffler in der Spindlerischen behaußung in der Knoblochßgaßen
Un inventaire de faillite non conservé est dressé en 1739
1739, Me Brackenhoffer (Jean, répert. 65 Not 2) n° 501-b
Inventarium über H. Daniel Gollen handelßmanns falliments Nahrung
Vente et liquidation des biens qui ont appartenu à Marie Salomé Spindler et reviennent à ses neuf enfants
1740 (28.7.), Me Dautel (Fr. Henri, 6 E 41, 237) n° 124
Abtheil: und Außweißungs Concept Über Weÿl. frauen Mariæ Salome Gollin gebohrner Spindlerin seel. mit Johann Daniel Gollen, des handelsmanns und burgern allhier ihrem hinterbliebenen wittibern ehelich erzeugter 9. Kinder beÿ Außweißung vätterl. falliments Massæ erhalten Mütterl. guth
Zuwißen seÿe hiemit, demnach beÿ der den 23.ten Junii 1740. beÿ E. E. Großen Rath vorgegangenen Außweißung Joh: Daniel Gollen, des handelsmanns und b. allh. Zu Str. Credit Geschäfft betreffend deßelben mit weÿl. Fr. Mariæ Salome Spindlerin seiner geweßenen Eheliebstin seel. ehel. erzeugte Kindere wegen ihres an den Vattern Zuerfordern gehabten Mütterlichen Guths so weit die Vätterl. Credit Massa der Gericht. Collocation nach sich erstrecken mögen, satisfaction erhalten und dießer Empfang in verschiedenen Käufflich angenommenen und cedirten Rubricen bestanden, daß dannenhero ane Zu end stehendem dato 1. Hr. Joh: Daniel Goll der ledige handelsmann der ältere Sohn, 2. fr. Margaretha Salome Zittelin geb. Gollin, die ältere tochter, mit und beneben H. Joh: Daniel Zittelin, dem Gastgebern Zum goldtenen Apffel v. b. allh. ihrem Ehegatten, und dann 3. S. T. H. Joh: Jacob Römer J. U. Ltus v. b. allh. als geordneter v. annoch ohnentledigter Curator ad lites sowol ersternander 2. älterer als auch derer übrigen 7. jüngerer KK. nahmens Joh: Frid:, Christian, Georg, Gottfried, Philipp Jacob, Frantz Wilhelm und Mariæ Dorotheæ beÿ einander erschienen, willens und vorhabens solch auff abschlag erhalten Mütterl. G. ferner unter sich in gleiche theil fried. v. freundl. abzutheilen – So geschehen allh. in d. Königl. fr. St. St. auff Donnerstag den 28.ten Julii et seqq. diebus A° 1740.
Le tuteur des enfants rend différents comptes aux enfants mineurs et aux enfants devenus majeurs. Georges devient drapier, Jean Frédéric notaire, Geoffroi employé d’auberge
1742 (23.1.), Me Dinckel (J. Raoul, 6 E 41, 360) n° 101
Rechnung Inhaltend Was Weÿland Herr Jacob Römer J.V. Ltus und E. E. großen Raths Procurator Vicarius auch burger allhier zu Straßburg, als geweßener Curator ad Lites Johann Daniel Gollen des handelsmanns mit Weÿland Frauen Maria Salome gebohrner Spindlerin seiner Ehegattin seel. ehelich erzeugter Neun Kinder, von Anno 1740. als dem Schluß seiner abgelegten Erstern Rechnung biß den 23.ten Januarÿ Anno 1742. als auf dessen tödliches Ableiben seiner Sieben Jüngern Vogts Persohnen halben Eingenommen und hingegen wieder außgegeben hat, Zweÿ und Letzte Rechnung dießer Vogteÿ
1746 (31.12.), Me Dinckel (J. Raoul, 6 E 41, 366) n° 244
Rechnung Mein Johann Daniel Gollen des Jüngern handelsmanns und burgers allhier Zu Straßburg als geordnet und geschwohrenen vogts Johann Daniel Gollen des ältern auch handelsmanns und burgers allhier, mit Weÿland Frauen Maria Salome gebohrner Spindlerin seiner Ehegattin seel. ehelich erzeugter Sieben Jüngern Kinder als meiner eheleiblichen geschwüsterde, inhaltend alles dasjenige was Ich vom Vom 25.ten Septembris A° 1743 als des Ich zu dießer Vogteÿ gekommen biß den 31.ten Decembris Anno 1746 Eingenommen und hiengegen Wieder Außgegeben habe. Erste Rechnung dieser Vogteÿ
Bericht gegenwärtiger Rechnung. Zuwißen seÿe hiemit, nach absterben weÿland herrn Johann Jacob Römers J. U. Lti und E.. E. großen Raths Procuratoris Vicarÿ auch burgers alhier Zu Straßburg als meines und meiner geschwüsterde und alßo der sambtlichen Neun Gollischen Kinder geweßenen Curatoris ad Lites nunmehr seel. (…) Vor die Sieben Jüngern Curanden Nahmentlich 1. Georg, 2. Johann Friderich, 3. Gottfried, 4. Christian, 5. Philipp Jacob, 6. Mariam Dorotheam und 7. Frantz Wilhelms der Gollen (…)
1753 (24.7.), Me Dinckel (J. Raoul, 6 E 41, 378) n° 538
Rechnung Mein Johann Daniel Gollen des Jüngern handelsmanns und burgers allhier Zu Straßburg als geordnet und geschwohrenen vogts Johann Daniel Gollen des ältern auch handelsmanns und burgers allhier, mit Weÿland Frauen Maria Salome gebohrner Spindlerin seiner Ehegattin seeligen ehelich erzeugter vier Jüngern Kinder Christians, Ledigen handelsmanns, Philipp Jacobs J. V. Stud:, Jungfrauen Mariä Dorotheä und Frantz Wilhelms Ledigen Kellers, der Gollen, als meiner eheleiblichen geschwüsterde, außweißend alles dasjenigen was Ich vom 31.ten Decembris Anno 1746. als dem beschluß meiner abgelegten Erstern Rechnung, biß den 24. Julÿ Anno 1753. besagten meiner Curanten halben ferner Eingenommen und hiengegen Wieder Außgegeben habe. Zweÿte Rechnung dieser Vogteÿ
Kurtzer bericht dießer Rechnung. Nach deme meine Wegen aißwendig benahmbßter Vier Curanden und Jhrer dreÿen ältern Geschwüsterde, Georg Gollen, Tuchmachers, Johann Friderich Gollen, Notarii publici und Gottfried Gollen Ledigen Kellers ins gemein Vom 25.ten Septembris anno 1743 biß den 31. Aprilis Anno 1747 (…)
Les enfants de Jean Daniel Goll et de Marie Salomé Spindler vendent 3 550 livres au marchand Georges Adam Petzel la maison qu’ils ont acquise 3 400 livres lors de la vente judiciaire de leur père
1739 (24.12.), Chambre des Contrats, vol. 613 n° 579
H. Johann Jacob Römer J. U. Ltus und Procurator vicarius als vogt Johann Daniel Goll des ausgetrettenen handelsmanns mit weÿl. Maria Salome geb. Spindtlerin erzeugter 9 kinder, Johann Daniel Goll lediger handelsmann, Fr. Margaretha Salome geb. Gollin Johann Daniel Zittelin des gastgebers zum guldenen apffel Ehefrau, Georg Goll lediger wollenweber, Johann Friedrich, Gottfried Christian, Philipp Jacob, Maria Dorothea, Frantz Wilhelm der Gollen
in gegensein H. Georg Adam Petzel des handelsmanns und Mariæ Salome geb. Lauthin
Eine Behausung bestehend in Vorderhauß, hinder stöcklein hoff und hoffstatt mit allen übrigen deren gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden und gerechtigkeiten ahne der Knoblauchgaß, einseit neben H. Hieronymus König dem handelsmann, anderseit neben dem Fröreißischen hiesiger Universitæt gehörigen hauß, hinten auff die gastbehausung zum Thiergarthen – um 500, 500 und 500 pfund verhafftet – mit der dienstbarkeit ne luminibus nec prospectui officiatur gegen ged. Universitæts haus und mit der servitute fluminis gegen besagtem hauß beladen – als ein aus ged. ihres vatters falliments massa am 9.to aprilis jüngst ane der ganth umb 3400 lb erkaufftes guth – geschehen um 1750 pfund
Fils du pasteur d’Engwiller dans le comté de Hanau, Georges Adam Petzel épouse en 1725 Anne Marguerite Pfeffinger : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration
Eheberedung – zwischen dem Wohl Ehren Vesten und Wohlvorgeachten Herrn Georg Adam Petzel, Ledigem Handelßmann, Weÿland des Wohl Ehrwürdig und Wohlgelehrten Herrn Johann Jacob Petzel, geweßenen treüfleißig und Wohlverordneten Pfarrers der Evangelischen Gemeinde Zu Engweiller hochgräfflich Hanau Lichtenberg. Herrschafft mit der auch Weÿlandt Edlen Viel Ehr und Tugendreichen Frauen Marthæ gebohrner Herdtenbergerin ehelich erzeugten nachgelaßenem Sohn als dem herrn bäutigamb an einem, So dann der Edlen Viel Ehren und Tugendgezierten Jungfrauen Anna Margarethä Pfeffigerin Weÿlandt des hoch Edel würdig und hochgelehrten Herrn Daniel Pfeffinger der heÿligen Schrifft geweßenen hocherfahrenen Doctoris et Prof. Publ. Capituliq. Thomani Canonici und beÿ allhiesiger hochlöblicher Universität hochmeritirten Gÿmnasiarchæ, vornehmen burgers alhier Zu Straßburg mit der auch Weÿland der Edlen Viel Ehr und Tugendbegabten Frauen Anna Margaretha gebohrner Güntzerin, ehelich erzeugten tochter, alß der Jungfrauen hochzeiterin am andern theil – So beschehen on der Königlichen Freÿen Stadt Straßburg Freÿtags den 27. Junÿ Anno 1725. [unterzeichnet] Georg Adam Petzel Als hochzeiter, Anna Margaretha Pfeffingerin als Hochzeiterin
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 193-v, n° 1100)
Anno 1725. den 8. Augusti seind nach geschehener ordentlicher außruffung in der Kirch Zu St Thomæ ehelichen eingesegnet worden H. Georg Adam Petzel der ledige handelsmann und burger alhie, weil. H. M. Johann Jacob Petzel gewesenen Evangelischen Pfarrherren Zu Engweiler hoch Gräfflicher Hanawischer herrschafft hinderlaßener ehel. Sohn, und Jungfr. Anna Margaretha weiland S. T. H. Daniel Pfeffingers gew. S. S. Theol. Doctoris Prof. publ. ord. und Capituli Thomani Canonici hinderlaßene ehel. Tochter [unterzeichnet] Georg Adam Petzel als Hochzeiter, Anna Margaretha Pfeffingerin als Hochzeiterin (i 198)
Anne Marguerite Pfeffinger meurt en 1731 en délaissant deux enfants. La masse propre au veuf s’élève à 537 livres, celle des héritiers à 1 180 livres. L’actif de la communauté s’élève à 1 863 livres, le passif à 2 259 livres
1732 (31.5.), Me Lichtenberger (Jean Philippe, 30 Not 9) n° 205
Inventarium über Weÿl. Frauen Annæ Margarethæ Petzelin gebohrner Pfeffingerin, Herrn Geörg Adam Petzels, handelßmanns und burgers allhier Zu Straßburg gewesener hertzgeliebter Ehegattin nunmehr seel. Verlaßenschafft auffgerichtet Anno 1732. – nach ihrem den 26. Junÿ des 1731.sten Jahrs genommenen tödlichen hientritt Zeitlichen Verlaßen, Welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren des Wohl Ehrenvesten und großachtbaren herrn Johann Herrmann Schwerden, des Jüngern Vornehmen handelßmanns und burgers allhier, alß geordnet und geschworenen Vogts Geörg Adam, Johann Gottfried und Annæ Margarethæ der Verstorbenen Frau seel. und mit dem hinterbliebenen Wittiber ehelich erzeugter dreÿ Kinder und ab intestato nachgelaßeneer Erben fleißig inventirt
So beschehen und angfangen in fernerem in gegensein herrn M. Joh: Jacob Walters Diaconi in dem teutschen hospithal allhier als ein naher Anverwanther auff Seithen der Kinder diesem geschäfft beÿgewohnt
Copia der Eheberedung – Copia Codicilli reciproci
Ergäntzung des Herrn Wittibers obgegangenen unveränderten Vermögens, Inhalt Inventarÿ in A° 1726. durch mich Notarium auffgerichtet
des Herrn Wittibers unverändertes Vermögen. Sa. haußraths 15, Sa. Silbers 3, Sa. Goldener Ring 32, Sa. der restirender Ergäntzung 511. Summa summarum 562. lb – Schulden25 lb, Nach deren Abzug 537 lb
Diesemnach wird auch der Erben Unveränderte Mütterliche Nahrung beschrieben, Sa. haußraths 113, Sa. leerer Faß 9, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 34, Sa. goldener Ring 46, Sa. Activ Schulden 25, Sa. Ergäntzung 951, Summa summarum 1180 lb
Endlichen folgt auch die gemein und theilbare Nahrung, Sa. haußraths 57, Sa. handlung 1719, Sa. Wein und Faß 20, Sa. Silbers 9, Sa. baarschafft 80, Sa. Schuld 7, Summa summarum 1863 – Schulden 2259 lb, In Compensatione theilbar Passiv onus 396. lb – Stall Summ 1322 lb
Eheberedung (…) Straßburg Freÿtags den 27. Junÿ Anno 1725
Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que les impôts acquittés étaient calculés d’après une fortune sous-évaluée de 100 florins (50 livres)
1732, Livres de la Taille (VII 1177) f° 178
Spiegel. F. N° 5717 – Weÿl. Fr. Annæ Margarethæ gebohrner Pfeffingerin H. Georg Adam Petzel handelßmanns und burgers alhier Ehel. haußfrauen Verlaßenschafft inventirt H. Not. Lichtenberg.
Concl. Fin. Inv. ist Fol. 80. 1322. lb 7 ß 1 d
die machen 2600. fl. Verstallte 2500. fl. Zu wenig 100. fl.
Nachtage Acht Jahr in duplo à 6 ß, 2 lb 8 ß
Und Sechs Jahr in simplo à 3 ß, 18 ß
Extat das Stallgeltt pro 1732. mit 5 lb 2 ß
Gebott, 3 ß 4 d
Abhandlung 1 lb 12 ß 6 s, Summa 10 lb 3 ß 10 d
Auf bitten haben die herren dreÿ nachgelaßen 1 lb 10 ß – Rest 8 lb 13 ß 10. d
dt. 23.ten Aug. 1732.
Georges Adam Petzel se remarie en 1733 avec Marie Madeleine Schuster, veuve du pasteur Samuel Moschenrosch
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 227, n° 1306)
Anno 1733. den 12. Augusti seind nach geschehener ordentlicher außruffung Zu St Thomæ ehelichen eingesegnet worden H. Georg Adam Petzel der burger und handelsmann alhie und fr. Maria Magdalena weÿl. M. Samuel Moschenrosch gewesenen Diaconi zu Barr hinderlaßene wittib geb. Schusterin die Hochzeiterin, dispensationnem temporis erhalten, und Georg Adam Petzel als hochzeite, Maria Magdalena Moschenroschin als Hochzeiterin (i 231)
Il épouse en troisièmes noces en 1737 Marie Salomé Lauth, veuve du diacre Jean Philippe Schwartz : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration
Copia der Eheberedung – entzwischen dem Wohlehrenvest und Großachtbaren Herrn Georg Adam Petzel, wohlrenommirtem bräutigam an einem, So dann der viel Ehren und tugendreichen Fraun Mariä Salome Schwarzin gebohrner Lauthin weiland des Wohl ehrwürdig und wohlgelehrten H. M Johann Philipp Schwarzen gewesenen treueiferigen Diaconi zu St Thomæ und brs allhier nun seelig nachgelaßener Frau wittib als der Frau hochzeiterin ane dem andern theil – So geschehen in Straßburg auf Montag den 4. Februarÿ 1737, Johann Philipp Lichtenberger, Notarius
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 14-v, n° 69)
1737. Mittwoch d 20. Febr. sind nach zweÿlahliger ordentlicher proclamation und außruffung in der Kirch Zu St Thomæ ehelich Vnd eingesegnet worden Herr Georg Adam Petzel der handelsmann Vnd burger alhie und fr. Maria Salome, H. M. Johann Philipp Schwartzen geweßenen Wohlmeritirten Diaconi beÿ dieser Kirchen hinterlaßener Wittib [unterzeichnet] Georg Adam Petzel als Hochzeiter, Maria Salome Schwartzin geborne Lauthin als hochzeiterin (i 16)
Marie Salomé Lauth fait dresser l’inventaire de ses apports qui s’élèvent à 4 025 livres
1737 (27. Febr.), Me Lang l’aîné (Jean Daniel, 25 Not 62) n° 537
Inventarium über der Viel Ehren und Tugendbegabten frauen Maria Salome Petzelin gebohrner Lauthin Zu dem wohl Ehren Vesten und Großachtbaren Herrn Georg Adam Petzel vornehmen Handelßmann und burger allhier Ihrem nunmahligen Eheherrn in die Ehe gebrachte Nahrung auffgerichtet Anno 1737 – welche der Ursachen, allweilen in Ihr beeder Ehepersohnen Vor herrn Notario Johann Philipp Lichtenberger den (-) dießes Monaths Februarÿ auffgerichteter Eheberedung außdrucklichen Versehen, daß einem Jeden derselben seine in die Ehe bringende Nahrung ein freÿ eigen ohnverändert und vorbehaltenen Guth seÿn und bleiben – So beschehen in der Königl. Statt Straßburg in beÿsein und persönlicher Gegenwart vorwohl Ehrengeachten Herrn Georg Adam Petzel des Eheherrn und herrn Johann Georg Schwartzen weißbecken und burgers allhier, der Ehefrauen Kinder erster Ehe geschwornenn Vogts, auf Mittwoch den 27.ten Februarÿ Anno 1737.
In einer allhier Zu Straßburg ane dem Plähnel gelegenen der Ehefrauen und deren Geschwistrigen gemeinschaftlich Zuständigen behaußung befunden worden wie folgt
Antheil ane Häußern. Erstl. ein fünffter theil Vor ohnvertheilt ane einer behaußung auff dem sogenandten Plöhnel (…)
It. ein fünffter theil Vor ohnvertheilt ane einer behaußung ane dem Plähnel (…)
It. ein fünffter theil Vor ohnvertheilt ane einer behaußung ane der Steinstraß in dem Guthleuthgäßel (…)
(f° 31-v) Series rubricarum hujus Inventarÿ. Sa. haußraths 632, Sa. Wein und lährer faß 177, Sa. Silber geschirr und Geschmeid 159, Sa. Goldener Ketten, Ring v. dergl. Geschmeid 188, Sa. der Baarschafft 132, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 2382, Sa. Antheils ane häußern 256, Sa. antheils ane liegende güthern 54, Sa. Schulden 126, Summa summarum 4109 lb – Schulden 153, Nach deren Abzug 3956 lb, Dann nun hierzu gerechnet die Haussteuren 69 lb, Sa. 4025 lb
Bibliotheca betreffend
Wÿdembs Verfangenschaft, So Fr. Margaretha Barb. Schottin geb. Maderin H. Doct. Schotten nunmahlige fr. Eheliebstin als dißorts Stiettmutter lebtägig Zu genießen. Es hat weÿl. H. Rathh Joh: Jacob Lauth der Fr. Petzelin eheleibl. Vatter auch seel. seiner Zweÿten fr. ehel. und nachgelaßenen Wittib obvermelter fr. Maargar. Barb. geb. Maderin in dero mit einander auffgerichteter Eheberedung §° 4.to Zu einem gemeinen lebtägigen und wieder rückfälligen Wÿdemb verschrieben die Summ von 750. lb
Georges Adam Petzel et Marie Salomé Lauth hypothèquent la maison au profit du marchand Paul Blatzer
1748 (19.10.), Chambre des Contrats, vol. 622 f° 742-v
H. Georg Adam Petzel der handelsmann und Maria Salome geb. Lauthin mit beÿstand H. Rathh. Philipp Jacob Lauth des dinßen Müllers und H. Frantz Heinrich Lauth des biersiders beede ihrer brüder
in gegensein H. Paulus Blatzer des handelsmanns – schuldig seÿen 125 pfund
unterpfand, eine behausung, hoff und hoffstatt ane der Knoblochs gaß, einseit neben Fr. Susanna Königin geb. Herffin, anderseit neben Fröreißichen hiesiger Universtitæt gehörigen hauß, hinten auff die Gast behausung zum Thiergarten – als ein am 24. Decembris 1739 erkaufftes guth
Marie Salomé Lauth meurt en 1778 en délaissant pour héritiers deux filles issues de son premier mariage et trois de son second. L’inventaire est dressé dans la maison rue de l’Ail qui appartient à son gendre. La masse propre aux héritiers s’élève à 4 497 livres. L’actif de la communauté et du veuf s’élève à 3 313 livres, le passif à 6 709 livres
1778 (2. 8.bris), Me Stoeber (6 E 41, 1238) n° 119
Inventarium über Weiland Fraun Mariä Salome Petzelin geb. Lauthin, Herrn Georg Adam Petzel handelsmanns u. brs allhier gew. Ehegattin Verl. aufgerichtet Anno 1778 – nach ihrem Montags den 7. Septembris aus dießer Welt genommenen tödtl. hintritt verlaßen – So geschehen Straßburg Freÿtags den 2.ten 8.bris A° 1778.
Die Abgeleibte Hat ab intestato Zu Erben verlaßen wie folgt. Erstlichen weiland Fraun Mariä Salome Wunscholdin geb. Schwartzin, Herrn Heinrich Wilhelm Wunschold des ältern handelsmanns u. brs. allhier gew. Ehefraun der ältern tochter 1. Ehe hinterlaßene jetztlebenden 4 KKr als Enckel 1° H. Heinrich Wilhelm Wunschold den jüngern handelsmann u. brn. allhier, so verehelichet an Fr. Charlottam Salome geb. Legelin, 2° Jungfr. Margaretham Salome Wunscholdin, 3° H. Johann Friedrich Wunschold Ledn. Handelsmann, 4° Jungfr. Susannam Elisabetham Wunscholdin, Solcher Enckel noch ohnentledigter geschworner Vogt ist Herr Georg Adam Petzel J.U. Lt. beÿ allhies. Vergicht protocollo wohlbestellter Actuarius, welcher auch in dieser qualitæt eines Vormundes hiebeÿ erschienen.
Zweitens Frau Mariam Margaretham Ziegenhagen geb. Schwartzin, weiland H. Daniel Gottlieb Ziegenhagen gew. geschwornen Wundartzes u. brs. allhier hinterbliebenen Frau Wittib unter assistentz dero ältern Sohns H. Daniel Gottlieb Ziegenhagen Wundarztes u. brs. allhier, Solche beede töchter hat die Entseelte in 1. Ehe mit weil. H. Johann Philipp Schwartz gew. Diaconi zu St Thomæ u. br. allhier ihrem den 4. Junÿ A° 1735. verstorbenen Ehemann erzeugt.
Drittens, Frau Catharinam Barbaram Masque gebohrne Petzelin, H. Daniel Friedrich Masque des geschwornen Wundarztes u. brs allhier Eheliebstin unter deßen autorisation.
Viertens H. Johann Herrmann Petzel led. handelsmann, so majorennis, So dann
Fünfftens Frau Kunigundam Elisabetham Rauschin geb. Petzelin, Herrn Johann Leberecht Rausch des handelsmanns u. brs. allhier Ehegattin, diese dreÿ Letztere Kinder hat die abgeleibte in letzter Ehe mit H. Georg Adam Petzel dem hinterbliebenen Wr. erzeugt. Alle fünff der Verstorbenen, Erblaßerin in zween Ehen erzeugte KKr. u. von der verewigten tr. herrührige Enckel, als ab intestato Zu 5. gleichen portionen Haupt und Stammtheilen verlaßene Erben
Copia der Eheberedung – Copia Codicilli inscripitis de dato 9.t 8.bris 1767
In einer alhier zu Straßburg an der Knoblauchs Gaß gelegen, H. Wunschold dem tochtermann eigenthümlich Zuständigen behausung, befunden worden wie folgt
Ergäntzung der Erben abgegangenen ohnveränderten Guts. Nach Anleitung des über der Abgeleibten in der Ehe gebrachte Nahrung durch H. Notm. Johann Daniel Lang den 27. Februarÿ A° 1737. auffgerichteten Invÿ
Bericht gegenwärtigen Inventarÿ. Angesehen beÿ vorläufig angestellter Untersuchung der Kinder und Erben ohnveränderten Vermögens sich bereits hervorgethan, daß die obhandene liquide Activ Mass nicht hinreichend seÿn könnte, deren mütter: und großmütterlich Gut Zu liefern, so hat man Zu Erspahrung der Kösten für überflüßig erachtet auf des H. Wrs ohnverändert Gut auszuforschen (…)
Norma hujus inventarÿ. Der Erben ohnverändertes Vermögen. Sa. Kleidung 61 lb, Sa. Silbern Geschmeids 39 lb, Sa. Goldener Ring Ketten u. Geschmeids 55 lb, Erg. rest 4341 lb, Summa summarum 4497 lb
Dießemnach wird alles übrige vorhandene nach obigem bericht als in des H. Wrs Nahrung gehörig beschrieben. Sa. hausraths 96 lb, Sa. leerer Faß 24 lb, Sa. Silbern Geschmeids 38 lb, Sa. Pfenning Zßens u. deßen hauptguts 3000 lb, Sa. der Activ schulden 154 lb, Summa summarum 3313 lb – Schulden 6709 lb, passiv onus 3395 lb
Stall summ 1102 lb -Zweiffelhaffte schulden in des H. Wrs Nahrung Zugeltend 4397 lb
Copia der Eheberedung (…) Montag den 4. Februarÿ 1737, Johann Philipp Lichtenberger, Notarius
Copia Codicilli (…) Copia actus Depositionis (…) auf Freÿtag den 9. Octobris A° 1767. So beschehen in Straßburg in einer ane der großen Gewerbs Laub liegenden, von mir Notario bewohnenden behaußung, dero vordern Zwo Steigen hoch sich befindlichen Stub mit denen Fenstern auf die Gaß aussehend – Johann Rudolph Dinckel Notarius publicus requisitus
Georges Adam Petzel et Marie Salomé Lauth cèdent la maison à leur gendre et fille respectifs Henri Guillaume Wunschold et Marie Salomé Schwartz en paiement de 5 500 florins par un acte déposé chez un notaire
1764 (28.2.), Me Langheinrich (6 E 41, 743) n° 203
Cessio in solutum Hn Heinrich Wilhelm Wunschold handelsmann wegen angenommener Petzelischen behaußung – Georg Adam Petzel handelsmann und frauen Maria Salome geb. Lauthin und nachbenambsten Großjährigen Kindern und respe. Verwanthen ane einem
So dann Heinrich Wilhelm Wunschold ebenmäßig handelsmann und frau Maria Salome geb. Schwartzin, nachfolgende Cessio in solutum
Nemlich Wir Petzelischen Eheleuthe bekennen denen Wunscholdischen Eheleuthen schuldig zu seÿn eine summ von 5500 gulden, so haben wir uns entschloßen unßere den 24. X.bris 1739 an uns erkauffte in allhies. Contract Stub verschriebene in der Knoblochgaß allhier gelegene durch uns noch würcklich besitzende behaußung denen Wunscholdischen Eheleuthen in Zahlung der an ins zuerfordern habenden Wechßelbrieffen eigenthümlich zu überlaßen
Originaire de Hof en Vogtland, Henri Guillaume Wunschold qui a appris le métier de marchand à Strasbourg obtient de la tribu du Miroir une promesse d’admission en janvier 1751.
1751, Protocole de la tribu du Miroir (XI 277)
(f° 48) Dienstags d. 26. Januarÿ 1751. – Vertröstung
Hr Heinrich Wilhelm Wunschold von Hoff in voigtland gebürthig, so die Handlung allhier gelert, stehet vor, meldend wie daß Er gesonnen wäre sich hier bürgerlich nider zu laßen, Zu dem End, bittet Er Ihme Einen Schein an E. E. Großen Rath mit Zu theÿlen, daß E. E. Zunfft Ihne, nach gnädig erlangten burger recht, leibzünfftig, als Einen Handelsmann auff und annehmen wolle. Erkannt Willfahrt.
Il épouse en février Marie Salomé Schwartz, belle-fille de Georges Adam Petzel : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration
Eheberedung – zwischen dem Ehrenvest und wohlachtbaren Herrn Heinrich Wilhelm Wunscholdt dem ledigen Handelsmann, Weÿl. S. T. Herrn Johann Adam Wunscholdt, gewesenen vornehmen Apotheckers und Raths Verwanthen Zu Hoff in Voigtland und auch Weÿl. S. T. Frauen Mariæ Elisabethæ gebohrner Petzelin nachgelaßenem ehelichem Sohn, als dem Herrn brautigam an einem, So dann der Viel Ehren und Tugendbegabten Jungfrauen Mariæ Salome Schwartzin weÿl. S. T. Herrn M. Johann Philipp Schwartz gewesenen treueifferigen Diaconi Zu St. Thomä und burgers allhier Zu Straßburg mit S. T. Frauen Maria Salome gebohrner Lauthin S. T. Herrn Georg Adam Petzel vornehmen Handelßmanns und burgers allhier nunmahligen Frau Eheliebstin ehelich erzeugten und nach Tod hinterlassenen Tochter, als der Jungfrau Hochzeiterin an dem andern Theil – Also abgehandelt in löbl. Statt Straßburg auf Donnerstag den 4. Februarÿ Anno 1751. [unterzeichnet] Heinrich Wilhelm Wunscholdt als Hochzeitern Maria Salome Schwartzin als Hochzeiterin – Johann Philipp Lichtenberger Notariius
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 77, n° 439)
1751. Mittwoch den 17. febr. nach zweÿmaliger ordentlicher proclamation und außruffung Zu St Thomæ copulirt und eingesegnet worden herr Heinrich Wilhelm Wunschold Lediger handelsmann weÿl. herrn Joh: Adam Wunschold gewesenen Apotheckers und Raths Verwandten Zu Hoff in Voigtland hinterlaßener ehel. Sohn, und Jungfr. Maria Salome Schwartzin weil. Hrn M. Joh: Philipp Schwartzen gewesenen treufleißigen Diaconi Zu St. Thoman burgers allhier hinterlaßener ehel. tochter [unterzeichnet] Heinrich Wilhelm Wunscholdt las hochzeiter, Maria Salome Schwartzin als hochzeiterin (i 78)
Il devient bourgeois le 3 mars
1751, Livre de bourgeoisie 1740-1754 (VII 284) p. 446
H. Heinrich Wilhelm Wunscholdt der handelsmann Von Hoff im Voigtland erhalt das burgerrecht Von seiner Eheliebstin fr. Maria Salome weÿ: H. Mag. Joh: Philipp Schwartz diaconi Zu St. Thoma ehel. tochter umb den alten burger schilling will beÿ E. E. Zunfft Zum Spiegel dienen, Jur. d. 3. Martÿ 1751.
Henri Guillaume Wunschold devient tributaire au Miroir en déclarant faire commerce de marchandises de la campagne
(f° 53-v) Dienstags den 9. Martÿ 1751. New Zünfftiger
Hr Heinrich Willhelm Wunscholdt ist nunmehro auff producirten Cantzleÿ Pfenning thurns und Stallschein vom 1. Februarÿ jüngsthien gegen Erlaag 3. lb 10 ß leibzünfftig als handelsmann auff und angenommen worden, dt. et prom. obed. und declarirt mit Landwaaren handlen Zu wollen.
Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports. Ceux du mari s’élèvent à 977 livres, ceux de la femme à 998 livres.
1751 (1.12.), Me Lichtenberger (Jean Philippe, 30 Not 47) n° 988
Inventarium über Herrn Heinrich Wilhelm Wunscholdt, Handelsmanns und Frauen Mariæ Salome gebohrner Schwartzin, beeder Ehepersohnen und burgere allhier einander vor unverändert in die Ehe zugebrachte Nahrung auffgerichtet Anno 1751. – vermög auffgerichteter Eheberedung sich vor unverändert vorbehalten haben – so geschehen in Straßburg in fernerem beÿseÿn Frauen Mariæ Salome Petzelin gebohrner Lauthin der Ehefrauen Frau mutter und deren nunmahligen Eheherrn und herrn Georg Adam Petzel handelßmanns auch herrn Johann Jacob Schwartz Paßmentirers der Ehefrauen oncle, so in nahmen seines bruders hrn Johann Georg Schwartz weißbecken deroselben annoch ohnentledigtenen Vogts Zugegen waren, auff Mittwoch den 1. Decembris Anno 1751.
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Eheherrn Vermögen betreffend. Sa. Silbers 11, Sa. goldenen Rings 15, Sa. baarschafft 866, Summa summarum 893 lb. Wann darzu gerechnet Wird die ihme dem Eheherrn an hernach beschriebenen haussteuren gebührige helffte antreffend 84, So beträgt des Eheherrn in die Ehe gebrachtes eigenthümliches Vermögen 977 lb
diesemnach wird auch der Ehefrauen in die Ehe gebrachte Nahrung beschrieben, Sa. haußraths 168, Sa. Silbers 32, Sa. goldener Ring und Geschmeid 159, Sa. baarschafft 554, Summa summarum 914 lb – Haussteuren 84, Der Ehefrauen Vermögen 998 lb
Marie Salomé Schwartz meurt en 1768 en délaissant quatre enfants. Les experts estiment la maison 1 500 livres. La masse propre au veuf s’élève à 814 livres, celle des héritiers à 7 965 livres. L’actif de la communauté s’élève à 4 568 livres, le passif à 9 534 livres
1768 (2.5.), Me Dinckel (J. Raoul, 6 E 41, 410) n° 1151
Inventarium über Weÿland der Wohl Edlen und Viel tugendbegabten Frauen Mariä Salome Wunscholdin gebohrne Schwartzin, des Wohl Edlen und Großachtbahren herrn Heinrich Wilhelm Wunschold, Vornehmen Handelsmanns und burgers allhier Zu Straßburg geweßener Frauen Eheliebstin nunmehr seeligen Verlaßenschafft, auffgerichtet Anno 1768. – nachdeme dieselbe Montags den 15. Februarÿ dießes Lauffenden 1768.sten Jahrs durch einen seeligen Todt von dießer Welt abgefordert worden, nach solch Ihren seeligen absterben Zeitlichen hinter sich verlaßen, welche verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren vor wohl Edelbesagten herrn Heinrich Wilhelm Wunschold, des hinterbliebeneen herrn Wittibers, wie auch des hoch Edelvest und hochgelehrten herrn Georg Adam Petzel, J. V. Lti und beÿ dem Vergichts Protocoll allhier wohlbestellten Substituto auch vornehmen burgers allhier als geordnet und geschworenen Vogts herrn Heinrich Wilhelms, Ledigen handelsmanns, Jungfrauen Margarethä Salome, Johann Friderich und Jungfrauen Susannæ Elisabethæ Wunschold, aller Vier der in Gott entschlaffenen mit Wohl Edel besagtem Ihrem Herrn Wittiber ehelich erzeugter Herren Söhn und Jungfrauen töchtere und beneben noch einem Söhnlein Nahmens Christian Benjamin Wunschold, so aber bald nach seiner Frau Mutter auch Verstorben, Zu fünff gleichen portionen und Stammtheilen ab intestato nachgelaßener Erben ersucht und inventirt – So beschehen in Straßburg auf Montag den 2. Maÿ Anno 1768
In einer allhier Zu Straßburg ane der Knoblochgaß gelegenen, in dieße Verlaßenschafft gehörigen und hieunten eingetragenen behaußung befunden worden wie folgt
Eigenthumb an einer behausung. (T.) Nemlichen eine behausung bestehend in einem Vorderhauß samt einem hinderstöcklein, hoff und hoffstatt auch allen übrigen dero gebäuen, begriffen, Weithen, Rechten, Zugehörden und Gerechtigkeiten, gelegen allhier zu Straßburg ane der Knoblochsgaß, einseit neben Weÿland Herrn Lt. Johann Heinrich Barth, geweßenen archivarÿ allhier seeligen Frau Wittib und Erben, anderseit neben einem Froereißischen der hießigen Universitæt gehörigen hauß, hinden auf die vormalige Gastbehaußung Zum Thiergarthen genand stoßend, Welche behaußung, wie mann sagt mit der dienstbarkeit, ne luminibus nec prospectui officiatur gegen gedachtem Universitæts hauß und mit der servitute fluminis auch gegen demselben beladen und dißorths Vor freÿ, Ledig und eigen durch (die Werckmeistere) vermög überschickter schrifftlicher Abschatzung vom 13. Maji 1768. angeschlagen vor 1000. lb. Welchergestalten herr Georg Adam Petzel der handelsmann und Frau Maria Salome gebohrne Lauthin beede Ehepersohnen der seelig verstorbenen Herr Stieffvatter und eheleibliche Frau Mutter dieße behausung ane sich erkaufft weißet ein teutscher pergamentener Kauffbrieff in allhießiger Cancelleÿ Contract Stub auffgerichtet und mit dero anhangendem Insiegel corroborirt de dato 24.sten Xbris 1739. Wie aber Wohlernannte Petzelische beede Ehepersohnen sothane behaußung ane dem dißortigen herrn Wittiber und deßen Frau Eheliebste nun seelige als Ihre geliebte Frau tochter und herrn tochtermann cedirt, und überlaßen hatte, sagt einen unter sich auffgerichtete Cessio in solutum de dato 28. Februarÿ 1764, welche eodem die in vim hypothecæ beÿ Herrn Notario Johann Daniel Langheinrich deponirt und durch denselben expedirt worden.
Ergäntzung des herrn Wittiber s. abgegangenen ohnveränderte Weinguths, Inhalt Inventarÿ über beeder geweßener Ehe Persohnen einander Vor unverändert in die Ehe gebrachte Nahrungen durch weÿland herrn Notarium Johann Philipp Liechtenberger seeligen in Anno 1751. auffgerichtet.
Series rubricarum hujus Inventarÿ – Copia der Eheberedung – Copia Codicilli
Des Herrn Wittibers ohnverändert Vermögens, Sa. silbers 2, Sa. Goldenen Rings 5, Erg. 951, Summa summarum 964 lb – Schulden 150 lb, Nach deren Abzug 814. lb
Dießemnach Wird auch der Erben ohnverändert Nahrung beschrieben, Sa. hausraths 213, Sa. Silber geschmeids 17, Sa. Goldener Ring 57, Sa. Schuld 150, Erg. Rest 7527. Summa summarum 7965 lb
Endlichen wird nun auch das gemein verändert und theilbare Guth beschrieben, Sa. haußraths 122, Sa. Antheils ane der handlung 3115, Sa. Wein und Lährer Faß 197, Sa. Silbers 21, Sa. Goldener Ring. 10. Sa. behaußung 1000, Summa summarum 4568 lb – Schulden 9534 lb, In Vergleichung 4966 lb
Stall Summ et Conclusio finalis Inventarÿ 3813 lb
Zweiffelhaffte und Verlohrene Schulden in das Erbe Zugeltend 194 lb
Abschatzung Vom 18.ten Maÿ 1768. Auff begehren H. Heinrich Wuschuldt ist eine behausung alhier in der Statt Straßburg in der Knobloch gas gelegen Einseits Neben Fr: L: Bardten ander seits Neben einer behausung St.Thumen Gehörig und hienden auff dem thier gardten stoßend Gelegen, solche behausung besteht in seinen Laden und Laden Stuben Ferner in Ettliche Stuben Kamern und eine Kichen Dar jber ist der dach Stuhl mit breit Zieglein belegt hat auch ein gewelbten Keller hoff und brunen. Von uns Unterschriebenen der Statt Strasburg geschwornen werck Meister Nach Vorhero Geschehener besichtigung mit aller jhrer gerechtigkeit Dem Jetzigen wahren werth nach Estimirt und angeschlagen worden Vor und Vmb Dreÿ Thausent gulden [unterzeichnet] Wener, Huber
Eheberedung (…) Straßburg auf Donnerstag den 4. Februarÿ Anno 1751. – Johann Philipp Lichtenberger Notariius
Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que les impôts acquittés étaient calculés d’après une fortune sous-évaluée de 400 florins (200 livres)
1768, Livres de la Taille (VII 1180) f° 69
Spiegel N° 2157 – Weÿl. Fr. Mariæ Salome geb. Schwartzin Heinrich Wilhelm Wunscholdt handelßmanns und burgers Allhier gew. Ehefrauen Verlaßenschafft jnvent. H. Not. Dinckel.
Concl. final. jnvent. Ist fol. 136. 3813 lb 12 ß 9 d die machen 7600. fl. Verstallte 7200. fl. Zu wenig 400. fl.
Wovon Nachtrag 8 Jahr in duplo. 9. lb 10. ß
Und 6. Jahr in simplo 3. 12.
Ext. Stallgeldt 1768, 12. 3.
Geb. 2. ß 6 d
Abhandlung 12. 2. 3, Summa 37 lb 12 ß
dt. 16. Julÿ 1768.
L’université agissant comme administratrice de la fondation Frœreissen vend à Henri Guillaume Wunschold une tour et une place de jardin de 250 pieds carrés et à l’aubergiste Sébastien Weiss le reste du jardin. La maison Wunschold sera désormais chargée au profit de la maison Frœreissen de la servitude de ne pas prendre le jour et de celle de laisser s’écouler les eaux
1782 (26.3.), Chambre des Contrats, vol. 656 f° 126
im nahmen hiesiger löbl. Universität SS. TT. H. Johann Reinhard Kugler Juris utriusque doctor et juris feudalis professor publicus ordinarius Capituli Thomani canonicus und pro tempore Rector und SS. TT. H. Johann Philipp Beÿkert SS. Theologiæ doctor und professor publicus ordinarius Capituli Thomani canonicus, als administrator des fisci Froëreisenarii
in gegensein H. Heinrich Wilhelm Wunschold des älteren handelsmanns und H. Johann Sebastian Weiß des gastgebers
1. ermeltem H. Wunschold den wohlgedachten universität eigenthümlich zuständig ane dem Fröereisenischen hauß angebauten thurn nebst einen theil des dabeÿ vorfindigen gärtlein von des H. käuffers hintern haußes und deßen vorderen eck an biß an des neben dem letzten creutzstock des Fröereisenischen haußes gegen dem Geist zu stehet und obgedachten antheil cedirten gärtleins begreifft in sich 250 quadrat schuh hießigen maßes, der quadrat schuh zu 2 schilling gerechnet, um 50 gulden – mit dem besonderen anhang, daß der H. käuffer sothanen thurn auff seinen kösten abbrechen, ferner in die maur des Fröereisenischen haußes im res de chaussée deßelben sowohl als in deßen ersten und zweÿten stock mithin in allen 3 steineren creutz stöck setzen und ein mauren, auch die durch den thurn bedeckten gewesten mauer mit mördel bestechen und gleicher maßen auff seinen kösten abreiben laße, weiters zu keiner zeit weder auf dem ihme verkaufften grund und boden, noch in seinem ane dem Fröereisenischen hauß stehenden garten einiges gebäud, wodurch ermeltes Fröereisenischen hauß ane lufft und licht das geringste abtrag zuwachßen könte aufzuführen – ferner die zwischen ihme von nachgedachten H. Weiß auffzuführen habende scheidmaur 8 schuh hoch und nicht höher noch niedriger zu setzen mit ermeltem H. Weiß jederzeit gemeinschafft zu unterhalten, wobeÿ die H. verkäuffer sich verbündlich machen, die creutzstöck und öffnungen des Fröereisenischen haußes in dem rez de chaussée mit eißernen stangen zu versehen, dagegen soll die creutzstöck im ersten und zweÿten stock benannten hauses zu keiner zeit einiger verkrembß: oder vergitterung außgesetzt oder denen unterworffen seÿn,
2. ihme H. Weiß den überrest des gärtleins von H. Wunschold eck und dasigen ane der maur gemachten (creutzstock) an biß ane des H. käuffers hinter hauß so genannten Thiergarten, dießer grund und boden begreifft in sich 379 quadrat schuh, um 75 gulden 8 ß jeder quadrat schuh zu 2 schilling gerechnet, mit der sonderbaren bedingung, daß der käuffer zu keiner zeit einig gebäu wodurch dem Fröereisenischen hauß ane lufft und licht das geringste abtrag zuwachßen könte aufführen (dörffe), die scheidmaur auch die er H. Weiß mit H. Wunschold gemeinschafftlich auffzuführen schuldig nicht höher noch niedriger zu setzen mit ermeltem H. Wunschold jederzeit gemeinschafft zu unterhalten, wobeÿ er H. Weiß in specie sich verbindlich machet die aus besagtem Fröereisenischen hauß in ermeltem gärtlein außgefuhrte thür auff seinen kösten zu mauren zu laßen
Henri Guillaume Wunschold meurt à Bærenthal en 1785 en délaissant quatre enfants. Les experts estiment la maison 2 000 livres. L’actif de la succession s’élève à 12 777 livres, le passif à 8 473 livres.
1785 (10. 9.bris), Me Stoeber (6 E 41, 1250) n° 481
Inventarium über Weiland herrn Heinrich Wilhelm Wunschold des ältern gewesenen handelsmann und burgers allhier zu Straßburg Verlassenschafft – nach seinem den 25. Augusti jüngst in Bärenthal erfolgten Absterben, welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren des abgeleibten mit weiland Fraun Maria Salome geb. Schwarzin, seiner den 15. Februarÿ 1768 verstorbenen Ehegattin erzeugter Herren Söhn und Jfer töchter
Der Verstorbene hat ohne Testamentische Verordnung zu Erben verlaßen, Erstl. Heinrich Wilhelm Wunschold den jüngern handelsmann, so in Ehe begriffen mit Fraun Charlotta Salome geb. Lögelin, 2. Jfer Margaretham Salome Wunscholdin so majorennis, 3. H. Johann Friedrich Wunschold, led. handelsmann majorennis, so dann 4. Jfer Susannam Elisabetham Wunscholdin so 24 Jaht alt, unter assistentz ihres Oncle herrn Georg Adam Pezel, J.U.Lt und des allhiesigen Vergicht Protocolls Actuarii Emeriti honorari
in der allhier an der Knoblauchgaß gelegen und in diese Verl. gehörigen behausung
Eigenthum an einer behausung. Neml. i. behausung bestehend in einem vorder und hinderhauß hoff hoffstatt Gärtlein auch alles übrige dero Gebäuden, begriffen, Weithen, zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten an der Knoblauchsgaß 1.s. neben weil. H. Lt. Johann Heinrich Barth gewesten archivarii Fr. Wittib und Erben, 2. s. neben einem Fröreißischen der hiesigen Universität gehörigen hauß, hinten auff die vormalige Gastbehausung zum Thiergarthen genannt, so wie man sagt mit der dienstbarkeit ne luminibus nec prospectui officiatur gegen gedn. Universitatis hauß u. mit der servitute fluminis auch geg. derselben beladen, sonst über die gewohnl. beschwerde – (laut) abschatzung vom 20. Januarÿ jüngst taxirt pro 2000. lb. Hierüber besagt ein Kaufbrief in hiesiger Cancelleÿ Contract Stub auffgerichtet de dato 24. Decembris 1739. Wie aber der verstorbene solche behausung von seinen Schwieger Eltern aquirirt hat bes. i. den 28. Februarÿ 1764 sub signo privata aufgerichtete Cessio in solutum, welche eodem die beÿ H. Not. Langheinrich deponirt worden, So dann über einen von der fröreisenischen Stifftung erkaufften u. 250 quadrat Schuh in sich begreiffenden Plaz, so vormals einen thurn und Gärtlein gewesen, meldet einen Kaufbrf. in hiesiger Cancelleÿ Contract Stub de dato 26. Martÿ 1782
Antheil an dem Böllersteiner hof samt zugehörden zwischen dem bann Egelshard und dem bannstein hanau gelegenes gut (…)
Norma hujus inventarii. Sa. hausrath 226 lb, Sa.antheil an einer handlung 1356 lb, Sa.leerer Faß 88 lb, Sa.silbernen geschirr und geschmeids 32 lb, Sa.goldenen ring 2 lb, Sa. behausung 2000 lb, Sa. Böllersteiner hof 1500 lb, Sa. Activorum 7571 lb, Summa summarum 12 777 lb – Schulden 8473 lb, Nach deren Abzug 3303 lb
Les héritiers vendent la maison 10 000 florins au marchand de fer Gabriel Geoffroi Dubois par un acte provisoire dressé devant notaire
1786 (30.10.), Me Stoeber (6 E 41, 1250), Joint au n° 481 du 10.11.1785
Anno 1786 donnerstags den 21. 7.bris, auf ansuchen Fr. Margaretha Salome geb. Wunscholdin herrn M. Johann Friedrich Carl des Schullehrers beÿ der Evangelischen Gemeinde zum jungen St Peter Ehegattin, 2. erstbsgt. H. M Carl ferner als bevollmächtigter Mandatarii des abwesenden H. Johann Friedrich Wunschold ledigen majorennen handelsmanns, weiter Jfer Susanna Elisabetha Wunscholdin so großjährigen alters beÿständlich H. Johann Wilhelm Mathäus Leiter des handelsmanns, So dann H. Leiter wie auch H. Georg Friedrich Keller ebenmäßigen handelsmanns als Mandatariorum H. Heinrich Wilhelm Wunschold Creditorum
Mr Marie Antoine Chouard Mre de forges ex commissione de Monsieur Dubois Marchand de fer, audit Sr Chouard
wurde zur würcklichen Versteigerung der unter ihnen Wunscholdischen Geschwisterden bis daher gemeinschafftlich gewesenen behausung bestehend in Vorder und hinderhauß hof hoffstatt Gärtlein auch allen übrige dero Gebäuden, begriffen, Weithen, zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten allhier zu Straßburg an der Knoblauchsgaß einseit neben weÿl. H. Lt. Johann Heinrich Barth gewesten archivarii Fr. Wittib und Erbin, anderseit neben einem der hies. Universität gehörigen hauß hinten auff die vormalige Gastbehausung zum thiergarthen genannt, so mit der dienstbarkeit ne luminibus nec prospectui officiatur gegen gedn. Universitatis hauß u. mit der servitute fluminis beladen gegen geda. Universitæts hauß beladen augebotten 10 000 fl.– den 19. Octobris
L’acte ci-dessus est confirmé par une vente passée à la Chambre des Contrats
1786 (2.11.), Chambre des Contrats, vol. 660 f° 403
H. Wilhelm Matheus Leiter der handelsmann, Heinrich Wilhelm Wunschold des handelsmanns credit massæ H. creditorum bestellter mandatarius, Fr. Margaretha Salome geb. Wunscholdin, H. M. Johann Friedrich Carl des schullehrers beÿ der kirch zum Jungen St Peter Ehegattin, H. Johann Daniel Stoëber notarius publicus juratus ac practicus vor und innahmen H. Johann Friedrich Wunschold des ledigen aber großjährigen handelsmanns zu Winterthur in der Schweitz, H. Exsenator Philipp Libich der vöchhändler als bevollmächtigter vor und innahmen Jfer Susanna Elisabetha Wunschold so großjährig
in gegensein Sr Gabriel Godefroy Dubois des königlichen wexlers eißenhändlers, als letzt und meistbietenden
eine behausung bestehend in vorder und hinter hauß, hoff, hoffstatt, gartlein mit allen deren übrigen gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ane der Knoblauchß gaß, einseit neben weÿl. H. Lt. Johann Heinrich Barth des archivarii wb. und erben, anderseit neben einem der hiesigen universität gehöriges hauß, hinten auff die vormahlige gast behausung zum Thiergarten genannt – mit der dienstbarkeit ne luminibus nec prospectui officiatur auch mit der servitute fluminis gegen gedachter universitäts hauß beladen, wobeÿ zu erinnern daß das s.v. cloac so mit besagter universitäts hauß gemeinschafftlich in dißortig verkaufften behausung jederzeit außgeführt, wird der possessor dißortigen behausung aber auch dagegen nur 1/3 theil ane der außfuhr gebühr zu leiden hat – 10 250 gulden
Originaire de Landau, Gabriel Geoffroi Dubois épouse en 1769 Marie Josèphe Rava de Francfort-sur-le-Main : contrat de mariage, célébration
1769 (19.6.), Me Humbourg (6 E 41, 134)
Contrat de mariage – Sr Gabriel Godefroy Dubois Marchand en cette ville fils majeur de feu le Sr Matthieu Dubois, conseiller au Magistrat de Landau, et de Dlle Marie Eve Gregoire
Demle Marie Josephe Rava fille mineure de feu Georges Rava, Marchand bourgeois de cette ville, et de défunte Marie Anne Barotzy
en présence de Jean Casimir Dubois Marchand bourgeois de cette ville son frere
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (cath. p. 341)
Hodie 20 junii anni 1769 (…) sacro matrimonii vinculo in facie Ecclesiæ conjuncti fuerunt D. gabriel godefridus du Bois Landaviensis diœcesis Spirensis, filius Legitimus defuncti Dni mathiæ du Bois et mariæ Evæ gregoire in vita Conjugum et D. maria Josepha raua ejusdem Loci, filia Legitima georgi raua ciis olim et mercatoris hujus urbis et Mariæ Annæ Barotzy defunctorum conjugum franco furti commoratas modo autem ambo in parochia commorantes (signé) Dubois, rava (i 176)
Gabriel Geoffroi Dubois obtient une promesse d’admission à la tribu du Miroir après avoir présenté son certificat d’apprentissage daté de Landau. Le registre ne porte pas l’inscription à la tribu mais les registres annuels de la taille indiquent la date du 5 juin 1780
1780, Protocole de la tribu du Miroir (XI 279)
(f° 236) Dienstags, den 30. Maji 1780 – Vertroestung
Hr Gottfried Dubois von Landau gebürtig stehet vor, producirt gesiegelten glaubwürdigen Lehrbrief von H. Joh: Benedict Weißhaupt d. 8. 8.bris 1763. allda erteilt, bittet um den Zu Erlangung des hiesigen Burgerrechts benötigten Vertröstungschein, und Versicherung, daß man den Implorant nach jener Erlangung diesorts leibzünftig als Handelsmann aufnehmen wolle. Nach eingesehenem producto, Erkannt Willfahrt.
Obigen Lehrbrief d. 19. 9.br. 1782. erheben [unterzeichnet] Gottfried Dubois
1789. Registres annuels de la Taille (VII 1282, f° 28) Dubois, Gottfr. jur. 5. Junii 1780.
Gabriel Geoffroi Dubois figure sur la liste de nouveaux bourgeois, le registre de bourgeoisie correspondant n’est pas conservé
VI 370, 11 (Nouveaux bourgeois, 1778-1780)
Gotfried Dubois
Le changeur Gabriel Geoffroi Dubois vend la maison au marchand Jean Frédéric Keck
1792 (27.2.), Chambre des Contrats, vol. 666 n° 143
H. Gottfried Dubois der königliche wechsler
in gegensein H. Johann Friedrich Keck des handelsmanns
eine behausung bestehend in vorder und hinter haus, hoff, hoffstatt mit allen deren übrigen gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ane der Knoblauchgaß, einseit neben De Barth, anderseit neben einem der hiesigen Universität gehörigen haus, hinten auff die verwittibte Fr Weißin gelegen, mit N° 6 bezeichnet, so mit der dienstbarkeit prospectui officiatur auch mit der servitute fluminis gegen gedachten Universitäts haus beladen, wobeÿ zu erinnern das das s.v. cloac so mit besagter universität haus gemeinschafftlich in dißorts verkauffter behausung ausgeführt wird, der eigenthümer dieser behausung aber auch nur den 3.t theil ane dem ausfuhrs gebühr zu leiden hat – um 9000 gulden verhafftet, geschehen um 2500 gulden
Enregistrement, 2.3. F° –
Fils de brasseur, Jean Frédéric Keck épouse en 1781 Marie Madeleine Müller, fille de brasseur
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 144, n° 15)
1781 seind (…) den 4. Junii copulirt worden herr Johann Friedrich Keck ledigen Standts weil. Herrn Georg Friedrich Keck gewesenen biersüters und burgers allhier und auch weil Fr. Mariæ Salome gebohrner Schneegansin hinterlaßener ehelicher Sohn und Jungfrau Maria Magdalena weil Hn Johann Georg Müllers gewesenen biersüters und burgers allhie und auch weil. Fr. Margarethä gebohrner Flachin hinterlaßene eheliche tochter [unterzeichnet] Johann Friederich Keck als Hochzeiter, Maria Magdalena Müllerin als Hochzeiterin ( i 148)
Jean Frédéric Keck et Marie Madeleine Müller font dresser un inventaire de séparation en 1794. La maison rue de l’Ail est attribuée à l’épouse
1794 (13 pluviose 2), Strasbourg 3 (7), Me Ensfelder n° 389
Inventarium über Bürgers Johann Friedrich Keck, Handelsmanns und der bürgerin Maria Magdalena gebohrne Müller beder nun geschiedener Eheleuth zu Straßburg in Besitz habendes Vermögen und hingegen daraus zu entrichten stehende Passiv Schulden, aufgerichtet im Jahr 1793 – auf eine vorhergegangene Schiedsrichtliche Erkanntnus vom 17.ten Octobris 1793, so den tag darauf enregistrirt worden kraft durch den offentlichen beamten hiesiger Municipalitæt welcher die heuraths actes aufzunehmen hat, den 28. besagten Monaths gethanen (…) Außpruch gesetzmäßig geschiedene und divorcirte Eheleuth in Besitz haben – durch Sie die Ehefrau wie auch burger Johann David Hemmet den Handels-Commis und Salome Sachsmann von Aasweiler im deutschen Lotharingen gebürtig (geäugt und gezeigt)
So geschehen und angefangen Zu Straßburg in einer ane der Knoblauch-Gaß gelegenen hieher gehörigen mit N° 6 bezeichneten behaußung mit fererer Zu Ziehung burgers Isaak Jundt Handelsmanns der Ehegattin beistandt den 31. Octobris 1793. oder den 10.den des Zweÿten Monaths im Zweÿten Jahr der in Einheit und Unzertennlichkeit bestehenden Fränckischen Republick
(f° 10) Eigenthumb ane einer behausung Gärten und zugehörden zu Scharrachbergheim (…)
(f° 11-v) Eigenthum ane einer behaußung zu Straßburg. Nemlich eine behaußung bestehend in Vorder und Hinterhauß Hof und Hoffstadt mit allen deren übrigen Gebäuden, Begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten alhier Zu Straßburg ane der Knoblauch Gaß gelegen mit N° 6 bezeichnet, einseit neben bürgerin Barth Wittib, anderseit neben einem der hiesigen Universitæt gehörigen hauß hinten auf die verwittibte bürgerin Weiß stoßend, so außer denen darauf haftenden Passiv Capitalien freÿ leedig und eihen. Darüber besagt ein deutscher pergamentener aus hiesiger Contact stub gefertigter Kauffbrieff vom 27. hornung 1792. Solche behausung ist durch der bürger Johann Reinhard Pfauth den Maurer und Daniel Fritz de Zimmermann zufollg Zu diesem Concept gelieferten Abschatzung-Scheins gewürdiget worden vor 20 000 livres
– Heute den 26. Nivos im 2.ten Jahr der Einigen und Unzertrennlichen Republick haben wir beede Endes Unterschriebene Maurer: und Zimmer: Meister uns in die dem bürger Friderich Keck dem Handelsmann ehemals gehörige, in der Knoblauchgaß gelegene, und mit N° 6 bezeichnete Behaußung, so aus einem Vorder: Gebäud, mit Hinter: Gebäudel, samt Schopf und Remise bestehet, begeben, und nach vorheriger genauer Untersuchung und besichtigung derselben befunden daß dero Werth sich auf 20 000 Livres belaufe, [unterzeichnet] Johann Reinhardt Pfauth, Daniel Fritz
Ergäntzung der Ehefraun wehrender Ehe abgegangenen unveränderten Guth. Zur Greundlage dieser Ergäntzung dienet das über beeder nun geschiedener Ehegatten einander Zugebrachte Vermögenschaften den 15. Junÿ 1781 durch mich Notarium errichtetes Inventarium
(f° 17) Series rubricarum hujus Inventarÿ. Der Ehefrauen unverändertes Vermögen, Sa. hausraths 738, Sa. Silbers 74, Sa. Golden Geschmeids 527, Sa. Schuld 900, Sa. der Ergäntzung 25 101, Summa summarum 27 342 livres
Diesemnach wird auch des Manns ohnverändert und die Theilbare Vermögenschafft untereinander verzeichnet. Sa. hausraths 3612, Sa. Weins und leeren Fäßen 763, Sa. Silbers 278, Sa. Goldengeschmeids 62, Sa. Chaise 400, Sa. des in der Handlung sich dermalen befindenden Fond 14 448, Sa. verzinßlich angelegten Capitals 6000i, Sa. des zu Scharrachbergheim gelegenen hauß 3030, Sa. Eigenthums ane einer behausung Zu Straßburg 20 000, Summa summarum 48 635 livres – Schulden 108 601, Mehr Schulden als Vermögen 59 965 livres
acp 20 f° du 21 pluv. 2
Acte de partage des biens d’une locataire, Catherine Salomé Wiedemann veuve du joailler Jean Daniel Rœderer
1796 (29 nivose 5), Strasbourg 4 (7), Me Greis n° 1032, altes 628
Abteil: und erörterung Weÿl. burgerin Catharina Salome geb. Wiedemann auch weÿl. brs Johann Daniel Roederer gewesenen Juwelirers Goldarbeit. und Inwoners zu Straßburg hinterbliebenen am II. gegenwärtigen Monats fructidor abgeganener Wittib zurück gelaßenen Vermögens, auf Ansuchen der selben mit ihrem am 9. Ventose 3 in die Ewigkeit vorangegagenen Ehemann erzeugte 4 Kinder und ab intestato Erben benandlich 1. brs Johannes Roederer des von hier seit ohngefähr 12 jahre abwesenden in Herrenhut als Fabricant angesessenen großjährigen Sohns in deßen Namen zugegen war br Johann Leonhard Röderer ehemaliger Goldarbeiter ernannt Curator, 2. burgerin Catharina Sophia geb. Röderer brs Michael Friedrich Boehm handelsmanns Ehefrau, 3. brin Maria Dorote Röderer der ledigen noch minderjährigen tochter und 4. brs Gottfried Ludwig Röderer des minderjährigen Sohns in deren beeder minderjähriger Namen hiebei erschienen br. Frantz Daniel Imlin der Silberarbeiter
in der ane der Knoblauchgaß gelegen mit N° 6 bezeichneten der brin Keck geb. Müller des handelsmanns Ehefrau zugegen und disorts zum theil lehnungsweiße bewonten Sterbbehausung am 21. fructidor & seqq. vorgenommen worden
(f° 17) Anteil ane einem Gültgut zu Bälenheim
(f° 18) Anteil ane zween Metzigbäncken. Nemlich 1/3 theil vor ohnvertheilt wovon die ûbrige 2/3 theil auch vor ohnverändert in der verstorbenen auch enteseelten Ehemanns Verl.t gehörig von und an einem Metzigbanck und 2. Anteilungen alhier unter der kleinen Metzig mit N° 93 bezeichnet samt zug. nebst den beeden Waag Gerechtigkeiten 1.s Georg Hatzung dem Metzger 2.s neben der Wittib Ruckenbrod auf den Rindshäutergraben so davon man jährlich der Gemeind Straßburg bisher 5 li. ane bodenzinß reichte, in gefolg der Gesetze vom 9 pluvios & 14 ther. 4 nach proportion der Grundsteuer de 1791 so in gefolg extract der Rolle 9 liv. 9 d ertrage als welche 150 mal berechnet, hier abwerfen 1417 liv. 10, Woran der dritte theil 472, Über dem völligen Metzigbanck bes. I. in der C.C. Stub Kaufbrieff ded. 27. sept. 1779
Anteil ane einem Garten, Nemlich 1/3 theil vor ohnvertheilt wovon die übrige theil auch ohnvertheilt der diesorts abgelebten auch Verstorbenen Ehemanns Erben gebürig von und ane einem Garten samt darinn stehender behaußung bronnen kleinen Hoff stallung Scheur und hoffstatt mit allen deßen Gebäuden, begriffen, Weithen, zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten gelegen auserhalb Straßburg in der Ruprechtsau im Canton Granwört 1.s neben weil. brs Georg Adolph Ostertag gewes. Artzt verl. zum theil und zum theil neben weil. br Johannes türckheim gewes. Banquier Verl. 2.s neben dem allmendweg oben auf b. Mathieu und unten auf den Almentweg, nach Masgab der Grundsteur de 1791 so laut Mutterroll 16 liv. 17 s 1 d abgeworfen die 15 mal berechnet thun 2628, die tertz abwirfft 842 liv. Über den völligen Garten redet Kfbrf. C. Stub ded. 30. maÿ 1786 (enregistré 1 plu.)
Enregistrement de Strasbourg, acp 42 F° 82-v du 20 fruct. 4
Le directeur de la Monnaie Gabriel Geoffroi Dubois fait dresser un inventaire de ses biens
1803 (6 nivose 12), Strasbourg 12 (4), Me Wengler n° 656
Inventaire des biens de Gabriel Geofroi Dubois Directeur de la Monnoie – à la requête de De Marie Josephe Rava épouse de Gabriel Geofroi Dubois, assistée de Frédéric Sahler Juris-Consulte, son mari étant actuellement absent pour affaires
par Jugement du Tribunal Civil en date du 8 frimaire dernier
Meubles dans la Grande sale, Dans le corridor a côté de la grande sale, Dans la chambre a coucher a côté, Dans le poele a manger, Dans le corridor, dans la chambre verde, Dans un cabinet, Dans la chambre des fils, Dans la chambre des servantes, Dans la cuisine
Enregistrement de Strasbourg, acp 90 f° 1-v du 12 niv. 12
Gabriel Geoffroi Dubois est ensuite domicilié à Paris
1805 (25 brumaire 14), Strasbourg 2 (23), Me Knobloch n° 2684
Contrat de mariage – Jean Georges Dubois, directeur de la Monnaie de Strasbourg, fils majeur de Gabriel Godefroi Dubois, ancien Directeur de la Monnoie, et de Marie Joséphine Rava
Charles René Gosset, ancien Capital au Corps du Génie pensionnaire du gouvernement français, et Marie Madeleine Hassler stipulant pour Dlle Louise Gosset leur fille mineure
(Procuration – Gabriel Godefroi Dubois père ancien directeur de la monnoie de présent logé à Paris rue Poissonniere au coin de la rue Bergère n° 17, 2° arrondissement)
Enregistrement de Strasbourg, acp 98 F° 1-v du 27 brumaire
Inventaire après décès d’un locataire, le jurisconsulte Frédéric Sahler
1806 (23.7.), Strasbourg 10 (19), Me Zimmer n° 338, 2846
Inventaire de la succession de Frédéric Sahler Jurisconsulte avoué aux tribunaux établis à Strasbourg décédé le 8 mars dernier – à la requête de Frédérique Madeleine Keck la veuve assitée de Mr Frédéric Rodolphe Saltzmann homme de lettres, (le défunt a laissé pour) seuls et uniques héritiers collatéraux ab intestat ses frères et sœurs germains issus du mariage de Philippe Jacques Sahler Jurisconsulte et Marie Madeleine Imlin 1. Louise fille majeure, 2. Charles commis négociant à Berlin, 3. Eleonore Sophie Sahler fille majeure demeurant à Berlin ces deux derniers représentés par M Jean Joseph Violland négociant, 4. Chrétien Sahler commis négociant à Strasbourg, 5. Dlle Elisabeth Caroline Sahler 17 ans, représentée par le Sr Jean Daniel Senckeisen coutelier
au domicile dudit défunt rue de l’ail N° 6
propres de la veuve, meubles 1695 fr, argenterie 448 fr, créances 2000 fr, remploi 3000 fr, total 7343 fr
propres des héritiers, garde robe 889 fr, meubles 76 fr, livres 50 fr, argenterie 1470 fr, passif 2000 fr, total 529 fr
communauté : meubles 1864 fr, vins 2284 fr, argenterie 499 fr, voiture 300 fr, bibliothèque 600 fr (400 volumes), numéraire 1176 fr, créances hypothécaires 5191 fr, créances chirographaires 7589 fr, recouvrements faits avant l’inventaire 2590 fr, recouvrements à faire 2012 fr, total 24 107 fr, passif 4903 fr, reste 19 203 fr
Auzsug aus dem Tauf-buch der Evangelisch-Lutherischen Kirch zu Straßburg die Neue- oder Prediger Kirch gennannt Vom Jahr 1789 fol. 14, den 2. apr. (ein) töchterlein geb. 4. von Philipp Jacob Sahler und Maria Magdalena Imlin – Contrat de mariage, Me Übersaal 14 vendémiaire 11 (copié)
Enregistrement de Strasbourg, acp 100 f° 77 du 24.7.
Frédéric Keck surnommé Lehardy est devenu adjudant à la Grande Armée
1811 (13.6.), Strasbourg 10 (52), Me Zimmer n° 459, 5010
Contrat de mariage – Philibert Ducastaing, capitaine au 27° régiment d’infanterie de ligne membre de la Légion d’Honneur demeurant à Strasbourg, fils de feu Pierre Ducastaing et de feu Anne Daban, demeurant à Aire arrondissement de St Sever département des Landes
Françoise Sophie Keck née le 17 novembre 1784 fille de feu Jean Frédéric Keck dit Lehardy, adjudant commandant à la Grande Armée, et de Marie Madeleine Müller
Enregistrement de Strasbourg, acp 117 f° 83 du 13.6.
Marie Madeleine Mülller veuve de Jean Frédéric Keck cède la maison pour moitié au négociant Philippe Jacques Keck et à sa femme Catherine Madeleine Bein et pour moitié au boulanger Jean Daniel Keck
1834 (19.2.), Strasbourg 9 (anc. cote 66), Me Hickel n° 4696
Marie Madeleine Mülller veuve de Jean Frédéric Keck, négociant
à Philippe Jacques Keck, négociant, et Catherine Madeleine Bein, Jean Daniel Keck, boulanger, pour moitié
une maison avec autres appartenances et dépendances sise à Strasbourg rue de l’Ail n° 6, d’un côté M Klauhold, d’autre la propriété de la Fondation de la Haute Ecole derrière l’hôtel de l’Esprit – échu à la séparation de biens dressée par Me Ensfelder le 10 brumaire 2, Jean Frédéric Keck a acquis ledit immeuble de Geoffroi Dubois, banquier négociant par acte reçu à la Chambre des Contrats le 27 mars 1792
interviennent Frédérique Madeleine Keck épouse de de Charles Roederer, ancien négociant actuellement chef de compatbilité aux salines de Dieuze elle demeurant à Strasbourg, 2. Françoise Sophie Keck veuve de Philibert Ducastain, capitaine en retraite, 3. Frédérique Henriette Keck, majeure, (pour) rénover l’hypothèque légale – moyennant 30 000 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 223 F° 60-v du 24.2
Le boulanger épouse en 1813 Frédérique Concorde Stahl qui meurt en 1833 en délaissant sept enfants
1833 (3.9.), Strasbourg 12 (131), Me Noetinger n° 5665
Inventaire de la succession de Frédérique Concorde Stahl épouse de Jean Daniel Keck, boulanger, décédée le 19 mars dernier – à la requête du veuf tuteur légal de 1. Jean Daniel âgé de 18 ans ½, 2. Julie âgée de 16 ans ½, 3. Henriette âgée de 14 ans ½, 4. Frédérique âgée de 7 ans, 5. Emilie âgée de 5 ans et demi, 6. âgée de Wilhelmine 3 ans et demi, 7. âgée de Louise 7 mois – en présence de Laurent Stahl, négociant à Schiltigheim, subrogé tuteur desdits mineurs
dans la maison mortuaire quai des Bateliers n° 29
communauté établie par contrat de mariage reçu Me Koch à Bischheim au Saum le 16 juin 1813
meubles, 4186 fr, créances actives 9439 fr, comptant 6797 fr, intérêts 71 fr, total 20 430 fr – passif remplois 10 355 fr
succession de la défunte, garde robe 1056 fr, remplois inexistants 8355 fr, bénéfice de la communauté 5037 fr, créances actives 6433 fr
une maison avec dépendances avec distillerie, vinaigrerie et 8 arpents et demi de terrain jardin territoire de Korck (Baden) de la succession de Dorothée Stahl, totalité 21 962 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 220 f° 11 du 12.9.
Jean Daniel Keck se remarie en 1835 avec Sophie Christianne Frédérique Bein veuve du pasteur Jean Jacques Jundt. La moitié de maison rue de l’Ail figure parmi ses apports de même que la chapelle nouvellement construite dans la cour
1835 (20.5.), Strasbourg 9 (anc. cote 68), Me Hickel n° 5054
Contrat de mariage, communauté réduite aux acquets – Jean Daniel Keck, boulanger veuf avec sept enfants Frédérique Concorde Stahl
Sophie Christianne Frédérique Bein veuve sans enfant de Jean Jacques Jundt, ministre du St Evangile à Strasbourg
art. 2, apports du futur époux. 4. la nue propriété d’une maison avec appartenances et dépendances sise à Strasbourg quai de Bateliers n° 29 dont l’usufruit viager appartient aux père et mère du futur époux
5. dans la moitié indivise d’une maison, appartenances et dépendances sise à Strasbourg rue de l’Ail n° 6, que de la chapelle nouvellement construite dans la cour de cette maison, des bancs, de la chaire et de l’autel qui s’y trouvent placés à perpétuelle demeure et sont à envisager comme immeubles par destination
Enregistrement de Strasbourg, acp 231 F° 150 du 23.5.
Le négociant Philippe Jacques Keck épouse en 1822 Catherine Madeleine Bein
1822 (21.3.), Strasbourg 10 (34), Me Zimmer n° 634, 9333
Contrat de mariage, communauté d’acquets partageable par moitié – Philippe Jacques Keck, commis négociant né le 21 mars 1792, fils de Jean Daniel Keck, boulanger, et de Marie Dorothée Erhardt
Catherine Madeleine Bein née le 7 août 1789 fille majeure de feu Jean Frédéric Bein, passementier, et de Marie Madeleine Haussmann
Enregistrement de Strasbourg, acp 156 f° 167 du 22.3.
Philippe Jacques Keck meurt sans postérité en 1842 dans la maison sise au 73, grand rue après avoir institué sa femme légataire universelle de ses biens
1842 (21.4.), Strasbourg 9 (88), Me Becker n° 1607
Inventaire après le décès de Mr Philippe Jacques Keck négociant demeurant à Strasbourg où il est décédé le 8 mars 1842.
L’an 1842, le jeudi 21 avril à la requête 1° Madame Catherine Madeleine Bein, veuve de Mr Philippe Jacques Keck en son vivant négociant à Strasbourg, elle y demeurant agissant 1) à cause de la communauté de biens réduite aux acquêts qui a existé entre elle et son mari défunt aux termes de leur contrat de mariage passé devant Me Zimmer Notaire à Strasbourg le 21 mars 1822, 2) en qualité de légataire à titre universel de la totalité de la succession de son mari défunt, mais en usufruit viager seulement avec dispense de donner caution, suivant testament olographe de M. Keck, en date à Strasbourg du 20 novembre 1836 déposé pour minute à Me Becker (…) le 2 avril 1842 (…) Mad. Beck née Bein envoyée en possession de son legs universel par ordonnance rendue par Me le président dudit tribunal le 28 du présent mois
2° De Marie Dorothée Ehrhardt veuve de Me Jean Daniel Keck père en son vivant boulanger à Strasbourg, elle y demeurante, 3° Mr Jean Daniel Keck fils, boulanger demeurant à Strasbourg, 4° Mr Chrétien Geoffroi Piton, relieur, demeurant en ladite ville agissant en ces présentes comme exerçant les droits et actions mobiliers de Mad. Marie Dorothée Keck son épouse demeurant avec lui à Strasbourg, avec laquelle il déclare être marié sous le régime de la communauté, 5° Mons. Guillaume Keck, boulanger demeurant à Schiltigheim, 6° de Madame Sophie Keck, veuve de Mr Henri Reiber, en son vivant cordier à Strasbourg elle y demeurante, 7° de Monsieur François Charles Kobler chef de bureau central des subsistances militaires de la cinquième division demeurant à Strasbourg agissant en ces présentes comme exerçant les droits et actions mobiliers de Madame Louise Keck son épouse demeurant avec lui à Strasbourg, avec laquelle il déclare être marié sous le régime de la communauté
Madame Keck née Ehrhard, Mr Jean Daniel Keck, Madame Piton, Mr Guillaume Keck, Mad veuve Reiber et Mad. Kohler habiles à se porter héritiers pour les parts et portions ci après indiquées de Mr Philippe Jacques Keck leur fils et frère respectif, décédé sans postérité (…) sa mère pour un quart ou 5/20 (les autres) ensemble pour trois quarts chacun d’eux pour 3/20.
trouvés dans une maison appartenant à Madame Veuve Keck née Bein sise à Strasbourg grand’rue n° 73 où le défunt est décédé le 28 mars de l’année courante
Titres et papiers relatifs aux acquets de la communauté et pièces qui concernent cette communauté. Cote sept. Moitié indivise d’une maison sise à Strasbourg rue de l’Ail n° 6. Neuf pièces dont la première est une expédition d’un acte passé devant led. Me Hickel le 19 février 1834 transcrit au bureau des hypothèques de cette ville le 15 mars suivant volume 79 n° 108 (…) contenant vente par Marie Madeleine Müller veuve du Sr Jean Frédéric Keck en son vivant négociant à Strasbourg elle demeurant en la même ville, à feu Mr Keck et à Mad. Keck née Bein son épouse acquéreuse pour moitié et Mr Jean Daniel Keck fils boulanger à Strasbourg pour l’autre moitié d’une maison sise en cette ville rue de l’ail n° 6 moyennant le prix de 30 000 francs (…) Il résulte de ce contrat que Mde Keck était devenue propriétaire dud. immeuble au moyen de l’abandonnement qui lui en avait été fait par les créanciers de son mari pour la remplir de ses reprises et créances matrimoniales, suivant acte passé devant Me Ensfelder notaire à Strasbourg le 10 brumaire de l’an deux.
La deuxième pièce est l’un des originaux d’un acte sous seing privé en date à Strasbourg du 19 février 1834 par lequel différentes personnes y dénommées se sont engagées solidairement avec lad. veuve Keck née Müller à la garantir des engagements qu’elle avait pris dans le contrat, led. acte sous seing privé contient en outre vente de différents objet mobiliers qui s’étaient trouvés dans lad. maison, au moment ou Messieurs Keck et Madame Keck en ont fait l’acquisition. Les deux pièces suivantes sont des extraits de l’acte du 10 brumaire de l’an deux. La cinquième pièce est une expédition sur parchemin d’un contrat passé à la ci devant chambre des contrats de la Ville de Strasbourg le 27 février 1792 contenant vente par le Sr Geoffroi Dubois bourgeois et négociant à Strasbourg aud. Jean Frédéric Keck de la maison moyennant le prix de 22 713 francs (…) La sixième pièce est une expédition d’un acte passé à la cidevant chambre des contrats de lad ville le 14 nivôse de l’an trois contenant quittance (…)
Cote huit. Maison et Verger sis à Fürdenheim (…)
acp 297 (3 Q 30 012) f° 75 – garde robe du défunt 531
Meubles de la communauté 777
Renonciation pure et simple par la veuve Keck née Bein à l’usufruit lui compétant sur les habillements linge de corps du défunt, se réservant l’usufruit viager sur tout le surplus de la succession
acp 299 (3 Q 30 014) f° 94-v – actif mobilier 50 171 – créances 387
acp 303 (3 Q 30 017) f° 98-v – deniers comptants 2833, produit de la vente des objets mobiliers composant le commerce exploité par le défunt 3753
La veuve avait recueilli l’argent comptant cidessus elle avait elle-même contiuné ledit commerce, on trouve donc qu’elle et comptable d’une somme de 6586 francs
La veuve doit pour indemnité à la communauté 235 francs
déclaration que le défunt a recueilli durant son mariage dans la succession de Jean Daniel Keck son père vivant boulanger à Strasbourg un 6° de ladite succession et 1813 francs
Analyse des Titres et papiers
paiement fait entre les mains de la veuve pour marchandises fournies de sommes dues à la communauté montant ensemble à 729 francs. Il est dû à la même communauté et pour même cause 2433 francs – Déclarations passives
Lors de la liquidation, la moitié de maison rue de l’Ail est attribuée à la veuve Catherine Madeleine Bein
1843 (29.4.), Strasbourg 9 (89), Me Becker
Liquidation – furent présens 1° Dame Catherine Madeleine Bein, veuve de Mr Philippe Jacques Keck en son vivant négociant à Strasbourg, elle y demeurant agissant 1) à cause de la communauté de biens réduite aux acquêts qui a existé entre elle et son mari défunt aux termes de leur contrat de mariage passé devant Me Zimmer Notaire à Strasbourg le 21 mars 1822, 2) en qualité de légataire universelle de l’usufruit viager de la totalité de la succession de M. Keck, en date à Strasbourg du 20 novembre 1836 déposé pour minute à Me Becker (…) le 2 avril 1842 (…) Mad. Beck née Bein envoyée en possession de son legs universel par ordonnance rendue par Me le président dudit tribunal le 28 du présent mois
2° De Marie Dorothée Ehrhardt veuve de Me Jean Daniel Keck père en son vivant boulanger, elle y demeurante, 3° Mr Jean Daniel Keck fils, boulanger demeurant en ladite ville, 4° Me Guillaume Keck, boulanger demeurant à Schiltigheim, 5° De Marie Dorothée Keck épouse de Mr Chrétien Geoffroi Piton, relieur, qui à ce présent l’autorise à l’effet des présentes, demeurant ensemble à Strasbourg, 6° De Sophie Keck, veuve de Mr Henri Reiber, en son vivant cordier à Strasbourg elle y demeurant, 7° De Louise Keck, épouse de Mr François Charles Kobler chef de bureau central des subsistances militaires de la cinquième division ,
Mad. Keck née Ehrhard, Me Jean Daniel Keck fils, Mr Guillaume Keck, Mad. Piton, Mad veuve Reiber et Mad. Kohler frères et sœurs germains de feu ledit Sr Keck ensemble pour trois quarts, ainsi que ces qualités héréditaires se trouvent constatées par l’inventaire dressé après le décès de Me Keck par ledit Me Becker en date au commencement du 21 avril 1842
Observations préliminaires. Première observation. Contrat de mariage (…)
Deuxième observation, Décès de Mr Keck, testament du défunt, délivrance du legs en usufruit fait au profit de Madame Keck née Bein
Troisième observation, inventaire après décès de Me Keck
Immeubles. Article 4. La moitié indivise avec Mr Jean Daniel Keck comparant dans une maison sise à Strasbourg rue de l’ail n° 6 entre Me Klauholdt et la fondation de St Thomas et par derrière Monsieur Lippmann maître de poste et dans un poêle en fer de fonte huit poêles en fayance avec tuyaux et pierre, cent bans de bois de sapin et de différents autres menus objets mobiliers qu’on est convenu d’envisager comme immeubles par destination, Messieurs Keck frères ayant placé ces objets dans ladite maison à perpétuelle demeure, ladite maison et lesdits objets estimés par les parties à 36 000 francs dont la maison à porter dans la présente masse fait 18 000 frr. Ladite maison n’est louée que par baux verbaux.
Feu Mr Keck, Mad. Keck née Bein sa veuve et Mr Jean Daniel Keck sont devenus propriétaires de ladite maison comme s’en étant rendus acquéreurs savoir M. & Mad. Keck d’une moitié et Mr Jean Daniel Keck de l’autre moitié au moyen de la vente qu’en a consentir en leur faveur De Marie Madeleine Müller veuve du Sr Jean Frédéric Keck en son vivant négociant à Strasbourg suivant contrat passé devant led. Me Hickel le 19 février 1834 transcrit au bureau des hypothèques de cette ville le 15 mars suivant volume 79 n° 108 (…) Quant à l’établissement de la propriété de ladite maison sur la tête de Mad. Keck née Müller et sur celle des précédents propriétaires, les comparans déclarent se référer à ce qui a été dit sous la cote sept dudit inventaire et au contrat de vente du 19 février 1834 ci-dessus relaté
Abandonnements I. Pour remplir Mad. Keck née Bein de ses droits en pleine propriété (…) il lui est abandonné 2° la moitié de la maison sise à Strasbourg rue de l’ail n° 6
acp 309 (3 Q 30 024) f° 87 du 9.5. – Communauté. La masse actibe mobilière et immobilière est fixée à la somme de 84 213, la mase passive à 69 889, excédant actif 14 324, dont moitié à Mad. Vv Keck 7162, mais en opérant sur la masse brute de 84 213, ladite moitié à la veuve sera de 42 106 francs
Succession, elles se compose de la moitié de l’actif de la communauté 42 106, reprises du défunt 906, total 45 063. Le passif est établi à 553, excédant actif 44 509
Compte de l’administration qu’a eue Mde Keck née Bein des biens, ladite De a touché pour le compte de la communauté 58 766, elle a payé 28 558, il sera employé à l’acquit du passif 12 066, partant elle reste comptable de 8140 francs, dont elle compense avec ses droits en usufruit 6573, et il sera fait remploi de 1566 (ensemble) 8130, Quant à ses droits en nue propriété ils sont fixés à 7162.
Des reprises s’élevant à 17 767 francs et son don matutinal de 600, ensemble 25 529 francs, elle est remplie de pareille somme avec 1° la moitié de maison à Strasbourg 18 000 francs, 2) une maison à Fürdenheim 1100, 3) en objets maisons et créances 6429 francs (…)
Catherine Madeleine Bein meurt en 1859 après avoir institué pour sa légataire universelle Louise Keck, sœur diaconesse, qui devient ainsi propriétaire de la moitié de la maison rue de l’Ail
1859 (29.4.), Strasbourg 9 (116), Me Becker n° 8197
Inventaire de la succession de Catherine Madeleine Bein veuve Philippe Jacques Keck
Etat de fortune – Fut présente Mademoiselle Louise Keck, majeure, sœur diaconesse demeurant à Strasbourg agissant comme légataire universelle de Madame Catherine Madeleine Bein veuve Philippe Jacques Keck, décédée à Strasbourg où elle avait son domicile, aux termes du testament olographe de cette dame en date à Strasbourg du 18 octobre 1853 déposé audit Me Becker (…) suivant acte de dépôt en date d 16 avril 1859
Observations préliminaires. Feu Madame Keck est décédée à Strasbourg le 10 avril 1859 après avoir disposé par le testament susmentioné de la totalité de sa fortune. Ce testament contient outre le legs universel les legs particuliers dont il va être question (…) 3. à l’établissement des diaconesses de Strasbourg de la moitié de la maison rue de l’Ail (…)
Feu Madame Keck comme légataire universelve de l’usufruit sa vie durant de la succession de feu son mari avait été assignée pour une partie de cet usufruit sur une portion d’un reliquat de compte qui s’était trouvé entre ses mains et dont la nue propriété a été abandonnée aux héritiers de son mari aux termes de l’acte de liquidation et de partage dressé par le dit Me Becker le 29 avril 1853
Il n’a pas été fait d’inventaire après le décès de Madame Keck née Bein mais Madlle Keck entend que les présentes en tiennent lieu (…)
acp 478 (3 Q 30 193) f° 35-v du 2.5. (succession déclarée le 5 octobre 1859)
Il dépend de ladite succession, créances 385, Une maison Grand rue n° 14 estimée 30 440, moitié d’une maison rue de l’ail estimée 18 400, gages 101
1859 (16.4), Me Becker
Dépôt du testament olographe de Catherine Madeleine Bein veuve Philippe Jacques Keck, négociant à Strasbourg, ledit testament en date du 18 octobre 1853
acp 478 (3 Q 30 193) f° 6-v du 18.4.
La défunte avait légué cette part de maison à l’établissement des Diaconesses protestantes de Strasbourg qui renonce à ce legs
1859 (3. 8.br), Me Becker
Renonciation – Emma Klimrath veuve Chrétien Passavant, vivant négociant à Strasbourg, agissant en qualité de trésorière de l’établissement des Diaconesses protestantes de Strasbourg
au legs de la moitié maison rue de l’Ail N° 16 fait audit établissement par Catherine Madeleine Bein veuve Philippe Jacques Keck à Strasbourg par son testament olographe en date du 18 octobre 1853 enregistré le 18 avril 1859
Dépôt d’une expédition d’un arrêté du Directoire de la confession d’Augsbourg en date du 21 août 1859 autorisant l’établissement desdites diaconesses à renoncer au legs à lui fait par la veuve Keck susdénommée
Intervention de Jean Daniel Keck, boulanger à Strasbourg en qualité de mandataire de de Louise Keck sœur diaconesse à Strasbourg, légataire universelle de la De Veuve Keck en vertu dudit Testament, lequel déclare accepter le renonciation cidessus
acp 481 (3 Q 30 196) f° 80 du 4. 8.br
Jean Daniel Keck meurt en 1859 en délaissant sept enfants issus de sa première femme Frédérique Concorde Stahl
1859 (1. Xbr), Strasbourg 9 (118), Me Becker
Inventaire de la communauté de biens qui a existé entre Jean Daniel Keck Frédérique Bein, dressé après le décès de Jean Daniel Keck en son vivant ancien boulanger à Strasbourg où il est décédé le 10 novembre 1859 – à la requête I. de Mad. Sophie Christianne Frédérique Bein sans état demeurant à Strasbourg veuve en premières noces de Me Jean Jacques Jundt en son vivant ministre du Saint évangile domicilié en la même ville et veuve en secondes noces de Mr Jean Daniel Keck père en son vivant ancien boulanger audit Strasbourg, agissant en son nom personnel a) à cause de la communauté de biens réduite aux acquêts qui a existé entre elle et feu ledit Sr Keck aux termes de leur contrat de mariage passé devant Me Hickel notaire à Strasbourg le 15 mai 1835, b) comme donataire en vertu du même contrat du l’usufruit sa vie durant de la totalité de la succession du défunt (…)
II. de Mlle Henriette Keck, majeure, sœur supérieure de l’établissement des diaconesses protestantes de Strasbourg demeurant à Strasbourg, agissant comme mandataire substituée par feu ledit Sr Keck père, savoir (…) a) par Mr Jean Daniel Keck fils, autrefois commis négociant demeurant à Strasbourg, aujourd’hui missionnaire à la station de Méquatting au pays des Bassoutos dans l’Afrique méridionale, y demeurant (…), b) par Melle Emilie Keck, majeure, sœur diaconesse protestante demeurant à Neuchâtel en Suisse, précédemment à l’hôpital civil de Mulhouse (…) c) par Mad. Wilhelmine Keck, sans état, épouse de Me André Irion, professeur du séminaire évangélique de Marthasvalle Warr demeurant ensemble en cette ville suivant procuration passée devant Mr Frédéric Kretschner, juge de paix et notaire de la ville et du comté de Saint-Louis dans l’état de Missouri (États-Unis d’Amérique),
III. De Mad. Julie Keck, sans état, épouse de Mr Charles Jundt pasteur protestant demeurant ensemble à Wolfskirchen (…), IV. de Mlle Henriette Keck, déjà susmentionnée et qualifiée, agissant en outre en son nom personnel, V. Et de Dlle Frédérique Keck, majeure sans état demeurant à Strasbourg, lesdits Jean Daniel Keck fils (…) habiles à se dire et porter seul et unique héritiers chacun pour un 7° de feu ledit Sr Keck leur père et qui sont issus du mariage que le défunt avait contracté avec ladite De Frédérique Concorde Stahl son épouse en premières noces
(effets) trouvés dans une maison située à Strasbourg grand’rue N° 14 dans laquelle ces époux occupaient un logement à titre de locataires, ledit Sr Keck père décédé à Strasbourg dans ledit établissement des diaconesses le 10 novembre 1859
Titres et papiers. Cote 2. Indemnité due par la succession du défunt au sujet de la maison quai des bateliers
Cote 3. Vente de la maison quai des bateliers pour au défunt
Cote 4. Moitié de la maison rue de l’Ail faisant partie des propres du défunt. Quatre pièces dont la première est la grosse d’un contrat de vente passé devant ledit Me Hickel le 19 février 1834 transcrit au bureau des hypothèques volume 278 numéro 108 aux termes duquel Marie Madeleine Müller veuve de M. Jean Frédéric Keck en son vivant négociant à Strasbourg où elle demeurait a vendu à M Philippe Jacques Keck négociant et à son épouse acquéreurs ensemble pour une moitié et au défunt acquéreur pour l’autre moitié, qui figure parmi les apports en mariage de ce dernier, Une maison avec appartenances sise à Strasbourg dans la rue de l’Ail n° 6 marquée actuellement du n° 16. (…)
Cote 5. Part du défunt dans la succession de son frère. Me Becker a produit la minute se trouvant en sa possession d’un acte dressé par lui le 9 avril 1843 contenant liquidation et partage tant de la communauté de biens qui a existé entre M. Philippe Jacques Keck frère du défunt vivant négociant à Strasbourg et Mad. Catherine Madeleine Bein son épouse que de la succession dudit sieur Philippe Jacques Keck dont feu M Jean Daniel Keck était héritier pour 3/5 (…)
Cote 6. Part du défunt dans la succession de ses père et mère
Cote 7. Part de Mad. Keck dans la succession de M. Berner son cousin
Cote 8. Part de Mad. Keck dans la succession de sa mère
acp 483 (3 Q 30 198) f° 61 du 5. Xbr (succession déclarée le 15 mars 1860
Communauté, mobilier estimé à 2160 – Succession, garde robe 186 francs
acp 486 (3 Q 30 201) f° 44 du 15.3. vacation du 7 mars
Communauté, créances 13 343, autres 17 388, reprises du défunt 33 520, reprises de la veuve 9167
Succession, garde robe 186, créances 20 000, moitié d’une maison rue de l’Ail
Lors du partage de la succession, la moitié de la maison est attribuée avec le mobilier de la chapelle, considéré comme immeuble par destination, à Louise Keck qui réunit ainsi la totalité de la propriété
1861 (17.6.), Strasbourg 9 (121), Me Becker n° 9080
Liquidation et partage de la communauté entre Daniel Keck, boulanger, Sophie Frédérique Christine Bein – Ont comparu I. Mad. Sophie Christianne Frédérique Bein sans état demeurant à Strasbourg veuve en premières noces de Me Jean Jacques Jundt en son vivant ministre du Saint évangile domicilié en la même ville et veuve en secondes noces de Mr Jean Daniel Keck père en son vivant ancien boulanger audit Strasbourg, agissant en son nom personnel a) à cause de la communauté de biens réduite aux acquêts qui a existé entre elle et feu ledit Sr Keck aux termes de leur contrat de mariage passé devant Me Hickel notaire à Strasbourg le 15 mai 1835, b) comme donataire en vertu du même contrat du l’usufruit sa vie durant de la totalité de la succession du défunt (…)
II. Mlle Henriette Keck, majeure, sœur supérieure de l’établissement des diaconesses protestantes de Strasbourg demeurant à Strasbourg, agissant a) en son nom personnel, b) comme mandataire de direct 1. de De Mad. Julie Keck, sans état, épouse de Mr Charles Jundt pasteur protestant demeurant ensemble à Wolfskirchen (…), 2. de Melle Emilie Keck, majeure, sœur diaconesse protestante demeurant à Neuchâtel en Suisse (…) c) comme mandataire substituée (…) 1) par Mr Jean Daniel Keck fils, autrefois commis négociant demeurant à Strasbourg, aujourd’hui missionnaire à la station de Méquatting au pays des Bassoutos dans l’Afrique méridionale, y demeurant (…), 2) par (…) Mad. Wilhelmine Keck, sans état, épouse de Me André Irion, professeur du séminaire évangélique de Marthasvalle Warr demeurant ensemble en cette ville suivant procuration passée devant Mr Frédéric Kretschner, juge de paix et notaire de la ville et du comté de Saint-Louis dans l’état de Missouri (États-Unis d’Amérique),
III. Et de Mlle Henriette Keck, majeure sans état demeurant à Strasbourg, lesdits Jean Daniel Keck fils (…) habiles à se dire et porter seul et unique héritiers chacun pour un 7° de feu ledit Sr Keck leur père et qui sont issus du mariage que le défunt avait contracté avec ladite De Frédérique Concorde Stahl son épouse en premières noces
Observations préliminaires. Première observation. Mariage des époux Keck-Brin, conditions civiles de leur union (…)
Deuxième observation, Reprises en deniers de Madame Veuve Keck (…)
Troisième observation, Reprises en deniers de la succession de M. Keck (…)
Quatrième observation, Décès de Mr Keck, inventaire après décès
Cinquième observation, Administration de Madame Keck
(…) Deuxième partie. Liquidation de la succession de Monsieur Keck.
III. Moitié indivise de la maison sise à Strasbourg rue de l’Ail (cote quatre). Article trois. La moitié indivise avec ladite demoiselle Louise Keck d’une maison avec appartenances et dépendances située à Strasbourg rue de l’ail n° 6 comprenant notamment la moitié de la chapelle nouvellement construite dans la cour de ladite propriété ainsi que la moitié des bancs de la chaire de l’autel & des autres objets mobiliers qui se trouvent dans cette chapelle & qui y étant placés à perpétuelle demeure sont à considérer comme immeubles par destination, ladite propriété tenant d’un côté à la propriété de la fondation de la haute école de l’autre aux héritiers de M. Klauhold par derrière à l’ancien hôtel de l’esprit. Ladite moitié de maison & dépendances ainsi que de la chapelle & des objets mobiliers qui sont immeubles par destination évalués par ledits comparans à 15 000 francs. La moitié de l’immeuble en question dépend de la succession de feu Mr Keck par suite de l’acquisition que ce dernier en avait faite postérieurement au décès de son épouse en premières noces & avant son mariage en secondes noces avec Mad. Keck comparante conjointement avec Mr Philippe Jacques Keck négociant et Dame Catherine Madeleine Bein son épouse demeurant à Strasbourg acquéreurs pour l’autre moitié indivise de Mad. Marie Madeleine Müller veuve de M. Jean Frédéric Keck négociant à Strasbourg où elle demeure suivant contrat de vente passé devant ledit Me Hickel le 19 février 1834 transcrit au bureau des hypothèques volume le 15 mars suivant volume 279 n° 108 (…)
Au sujet de la propriété de ladite maison sur la tête de feu la dame Keck née Müller le contrat ci-dessus mentionné du 19 février 1834 contient littéralement ce qui suit. La venderesse (Mad. Keck née Müller) déclare qu’elle est devenue propriétaire de ladite maison au moyen de l’abandon qui lui en avait été fait avec d’autres biens en présence & du consentement des mandataires de son mari par les créanciers de ce dernier pour l’indemniser à raison de ses reprises et créances matrimoniales à charge par elle de payer le passif dont ledit immeuble était grevé ainsi que le tout résulte d’un acte contenu dans un inventaire dressé par suite de la séparation de biens d’entre la venderesse et feu son mari par Me Ensfelder notaire à Strasbourg le 10 brumaire an deux (…) Le Sieur Jean Frédéric Keck était lui-même devenu propriétaire du dit immeuble au moyen de l’acquisition qu’il en avait faite du Sr Geoffroi Dubois en son vivant banquier & négociant à Strasbourg suivant contrat de vente passé à la chambre des contrats le 27 février 1792, le prix de cette acquisition était de 11 500 florins ou 23 000 livres tournois (…) La maison & ses dépendances ainsi que la chapelle en faisant partie sont loués à différentes personnes & sociétés par baux verbaux qui peuvent être dénoncés à volonté en observant es délais d’usage
Cinquième partie Abandonnements. I. Madllle Louise Keck a droit à 3467 francs, Pour la remplir, les comparants aux noms qu’ils agissent lui abandonnent 1. La moitié indivise de la maison avec dépendances située à Strasbourg rue de l’ail n° 6 & de la chapelle, des objets mobiliers en faisant partie. Damlle Louise Keck qui avant les présentes était déjà propriétaire d’une moitié indivise du dit immeuble réunit sur sa tête la pleine & entière propriété de l’immeuble dont il s’agit
acp 500 (3 Q 30 215) f° 2-v à 4-v du 26.6. – Première partie. Communauté, masse active, 1) maison 2235, 2) argent comptant 557, 3) créances 11 300, 4) indemnités dues p. la succession 18 800 total 32 896
Masse passive, reprises de Mad, Keck 9844, possif acquitté par la même 457, il est dû à Henriette Keck copartageante 1640, frais d’inventaire 141, total 12 083 – Reste 20 813
2° partie, Succession de M. Keck. Masse active, créances 21 635, moitié de maison rue de l’Ail 15 000, loyers 1435, total 38 071
Masse passive 9875, reste 28 197
3° partie, Recettes faites par la veuve 17 631, Dépenses 4291, reste 13 340
Masse de la communauté brute 32 896, déduire reprises 9844, reste 23 051
4° partie, fixation définitivé des droits des parties
5° partie, abandonnements
6° partie, échange et cession