23, rue Brûlée


Rue Brûlée n° 23 – V 15 (Blondel), N 1253 puis section 66 parcelle 10 (cadastre)

Brûlée 23-25 (juillet 2014)Brûlée 23 (porte)
Le 23, rue Brûlée au premier plan. Détail, porte et garde-corps de la fenêtre du premier étage (juillet 2014)

La maison qui comprend un bâtiment avant, une cour et un bâtiment arrière appartient au tailleur Gaspard Claus de 1628 à sa mort puis à sa veuve remariée au maître d’école Jean Gærtner. Joseph Staudacher, chef du chantier des maçons, l’achète en 1704. Elle passe ensuite à sa fille, femme d’Antoine Lallemant, contrôleur du magasin à suif (1747-1769). D’après la description de 1746, la maison a deux étages (voir le plan-relief de 1725), le rez-de-chaussée comprend un poêle vers la rue, une cuisine et une chambre vers la cour. Le bâtiment arrière dont le toit a un seul versant a un étage surmonté d’un niveau à la Mansard.

82 Elévations f'-a
Elévations pour le plan-relief de 1830, îlot 82

L’Atlas des alignements (clos en 1829) signale un rez-de-chaussée et deux étages bons en maçonnerie. C’est le bâtiment que représentent les élévations préparatoires au plan-relief de 1830 (1) : la façade sur rue est la deuxième à droite du repère (f’). La porte sur la gauche est suivie de deux fenêtres (transformées ultérieurement en devantures telles qu’on les voit aujourd’hui). Chacun des deux étages a trois ouvertures, l’une au-dessus de la porte et les deux autres jumelées. La cour (U) représente l’arrière (1-4) de la façade sur rue, le bâtiment latéral (3-4) au sud, le bâtiment arrière (2-3) et le mur de séparation (1-2) avec la maison au nord. Michel Hirlimann transforme la maison en 1863, le nombre d’ouvertures imposables alors passe de 25 à 30, le revenu de 144 à 190 francs.

82 Cour U1725, Brûlée sud face est
Cour U
Plan-relief de 1725 (Musée historique, cliché Thierry Hatt). La maison est la deuxième à droite de la ruelle des Maçons sur la gauche de l’image, à l’arrière de l‘îlot dont le bâtiment principal est le magasin du Grand doyenné

L’orfèvre Deetjen installe en 1887 une chaudière à vapeur dans son l’atelier. Le maître vitrier Classmann aménage en 1898 un atelier de menuiserie dans le bâtiment arrière et la cour couverte depuis environ trente ans. L’entrepreneur Otto Back transforme en 1905 la maison du cordonnier Jean Klumpp en posant notamment la devanture actuelle et en abaissant le niveau de la cave. Le marchand tailleur Henri Müller qui y a ouvert son atelier en 1921 transforme les combles en entrepôt en modifiant deux lucarnes (celles qui se trouvent au milieu du toit). La Pizzéria des théâtres occupe le rez-de-chaussée depuis 1978.

Dessins 1905 (654 W 272)
Dessins de 1905. Plan du rez-de-chaussée. Façade avant. Coupe longitudinale M-N. Coupe transversale A-B.
Dossier de la Police du Bâtiment

avril 2015

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1628 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date donnée par les registres du cadastre.

Georges Notter, tailleur
1628 v Gaspard Claus, tailleur et bonnetier, et (1624) Félicité Freyder puis (1663) Esther Hellbeck dite Bœhm – luthériens
1675 h Jean Gærtner, maître d’école, et (1675) Esther Hellbeck dite Bœhm ci-dessus puis (1693) Marguerite Meyer – luthériens
1692 v Jean Léonard Kuhff, marchand épicier, et (1683) Marie Madeleine Bœhm – luthériens
1694 v Frédéric Magne de Berckheim et (v. 1658) Marie Cléophée de Franquemont puis Marie Chrétienne de Liebenstein – luthériens
1696 adj David Klein, maréchal ferrant, et (1676) Catherine Ziegler puis (1694) Anne Marie Kamm – luthériens
1704 v Jacques Staudacher, maçon, chef de chantier, et (1692) Anne Elisabeth Peter – catholiques
1747 h Antoine Lallemand, dessinateur, contrôleur du magasin à suif, et (1735) Françoise Staudacher – catholiques
1769 v François Joseph Auger, bailli, avocat, et (1735) Anne Marie Guggenberger – catholiques
1798 v Marguerite Klein veuve du sculpteur Pierre Lindorff – catholiques
1813 v Barbe Dierstein, célibataire
1817 v Jean Georges Dierstein, cafetier, célibataire
1822 v Marie Madeleine Adam femme (1782) puis veuve du maréchal ferrant Louis Dourvaux – catholiques
1859* Georges Laurent Adam
1861* Michel Hirlimann, loueur en garni
1881* Gugumus à Nancy
1897* Marie Dürr
1905 Jean Klumpp, maître cordonnier, et Rose Warth
1915* Théophile Schnyder, de Wädenswil (Suisse)
1923 Henri Muller, marchand tailleur
1964 Marcel Vogt, de Schiltigheim

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 600 livres en 1746

(1765, Liste Blondel) V 15, la veuve du Sr Lallemand
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Mr Oger, 3 toises, 4 pieds et 0 pouce
(1843, Tableau indicatif du cadastre) N 1253, Dorveaux, veuve – maison, sol – 2 ares (puis maison, sol, cour)

Préposés au bâtiment (Bauherren)

1782, Préposés au bâtiment (VII 1420)
Le bailli Auger est autorisé à crépir et à réparer la maison

(f° 119-v) Dienstags den 13. Augusti 1782. Hr. Amtmann Auger – Idem [Mr Müller der Maurer] nôe Herrn Amtmann Auger, bittet zu erlauben deßen behaußung beÿ dem Roosen Krantz gelegen bestechen und repariren zu laßen. Erkannt, Willfahrt.

Description de la maison

  • 1746 (billet d’estimation traduit) La maison comprend au rez-de-chaussée à droite de l’entrée un poêle, derrière une petite cuisine et une petite chambre, le vestibule, une petite cave voûtée, au premier étage un poêle à alcôve, derrière la petite cuisine, la chambre et le vestibule, au deuxième étage un poêle à cloison en planches, derrière vers la cour la cuisine et le vestibule, au-dessus le comble couvert de tuiles plates, un grenier dallé et un autre non dallé, un puits dans la cour, le bâtiment arrière à demi-toit comprend au rez-de-chaussée un poêle, le vestibule où se trouve le fourneau, au premier étage un poêle, la vestibule où se trouvent le fourneau et l’évier, l’étage à la Mansard comprend des chambres non dallées, au-dessus un petit grenier non dallé couvert de tuiles plates, le tout estimé avec ses aisances et appartenances à la somme de 1200 florins

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

2° arrondissement ou Canton nord – Rue Brulée

nouveau N° / ancien N° : 25 / 14
Dierstein
Rez de chaussée et 2 étages bons en maçonnerie
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 21 f° 371 case 3

Dorvaux Louis, la veuve à Strasbourg

N 1253, maison, sol, R. brulée 14
Contenance : 2,00
Revenu total : 145,04 (144 et 1,04)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 25 / 20
fenêtres du 3° et au-dessus : 1 / 1

Cadastre napoléonien, registre 23 f° 1258 case 1

Dorvaux Louis veuve
1859 Adam Georges Laurent veuve à Strasbourg
1861 Hirlimann Michel loueur en garni
1881 Gugumus M & L. zu Nancy
1897/98 Dürr Maria Rentnerin
1906 Klumpp Johann Schuhmachermeister hier und Ehefrau Rosa geb. Warth in Gtg. / die Erben und Witwe Rosa geb. Warth (2282)
(ancien f° 1006)

N 1253, maison, sol, cour, Rue brulée 23
Contenance : 2
Revenu total : 145,04 (144 et 1,04)
Folio de provenance : (371)
Folio de destination : 1006 – Gb
Année d’entrée :
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 25
fenêtres du 3° et au-dessus : 1

N 1253, maison
Revenu total : 190
Folio de provenance : 1006. agrand.
Folio de destination : Gb
Année d’entrée : 1866
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 30 / 24
fenêtres du 3° et au-dessus : 1 / 1

1866, Augmentations – Hirlimann Michel f° 1006, N 1253, maison, revenu 190, addition de construction, achevée en 1863, imposable en 1866, imposée en 1866
Diminutions – Hirlimann Michel f° 1006, N 1253, maison, revenu 144, addition de construction de 1863, supp. en 1866, voir les augmentations

Cadastre allemand, registre 32 p. 522 case 5

Parcelle, section 66, n° 10 – autrefois N 1253
Canton : Brandgasse Hs. N° 23
Désignation : Hf, Whd. u. NG – sol, maison et bât. acc.
Contenance : 1,53
Revenu : 1200 – 1500 – 1700
Remarques : B.V*. 1907. 159

(Propriétaire), compte 2671
Klumpp Jean les héritiers, la veuve
1915 Schnyder Gottlieb et son épouse
1924 Muller Henri et son épouse
(3053)

1789, Enquête préparatoire à l’Etat des habitants (cote VII 1295)

(maison n°) 14

pr. Metzger, Mad. Philippine veuve – Jardiniers rue porte Blanche
Loc. Clinchamp md. Veuve de feu Mr Clinchamp Directeur – priv.

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton V, Rue 144 Brulée (p. 268)
(maison n°) 14

Pr. Metzger, Mad. Philippine veuve – Jardiniers
Loc. Auger, Philippe Louis, Baillif
Lo. Clinchamp, De Veuve Anne Cather. – Privilégié

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Brandgasse (Seite 17)

(Haus Nr.) 23
Anger, mech. Werkstätte. 0
Günther, Bürgermeistereibeamter. 0
Dürr, Rentnerin. E 1
Claus, Fuhrmann. 2
Vogt, Schreiner. 2
Brombacher, Kutscher. 3

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 654 W 272)

L’orfèvre Deetjen installe en 1887 une chaudière à vapeur dans son l’atelier derrière la boutique sur rue. Le tuyau par lequel s’échappent les vapeurs est transféré sur le toit de la maison arrière après une plainte déposée par les voisins. Le maître vitrier Classmann aménage en 1898 dans le bâtiment arrière et la cour couverte depuis environ trente ans d’un toit vitré un atelier de menuiserie comportant une machine électrique. Jules Auger transfère en 1902 son atelier de tourneur en fer du 6, rue Escarpée au 23, rue Brûlée. L’entrepreneur Otto Back transforme en 1905 la maison du cordonnier Jean Klumpp. Il installe notamment un atelier, pose une devanture et abaisse de 20 centimètres le niveau de la cave. L’architecte et entrepreneur de construction Osterloff y installe des machines électriques en 1908. L’entreprise de construction Oberthur et Compagnie fait quelques aménagements intérieurs en 1923 (escalier, cheminée, cabinet d’aisance). Le marchand tailleur Henri Müller qui y a ouvert son atelier en 1921 transforme les combles en entrepôt en modifiant deux lucarnes. Une chambre est endommagée lors du bombardement aérien du 25 septembre 1944.
On trouve un salon de café (1926, demoiselles François et Stœckel), un commerce de glaces et verres en gros (1930, Jean Weiss), le ferblantier Alfred Marggraff (1942). Le bâtiment arrière sert d’entrepôt au magasin de fournitures de bureau Monnet et Compagnie (rue de la Fonderie, 1955). Le local commercial sur rue est occupé par Art-Tapis (1965), Shopping-Club-International (1966-1971), la Pizzéria des théâtres (1978).

Sommaire
  • 1862 – Le directeur de l’usine à gaz demande que le plombier Rhein soit autorisé au nom du sieur Wohl à faire une prise pour environ 3 becs. L’architecte de la ville note que la rue est pavée et les trottoirs bitumés – Accord
  • 1862 – Les entrepreneurs Lauer et Schlagdenhauffen demandent l’autorisation de badigeonner le 23, rue Brûlée qui appartient à M. Wohl – Accord
  • 1882 – Louis Lichtenberger (domicilié 1, quai des Bateliers), propriétaire du 21, rue Brûlée, se plaint du bruit qui provient du moteur à gaz installé au 23. L’enquête que mène la Police du Bâtiment montre que le bruit est intermittent et que les locataires ne ressentent pas de vibrations.
  • 1886 – La Police du Bâtiment notifie le propriétaire, Marie Dürr (domiciliée sur place) de faire ravaler la façade. Elle demande un délai parce qu’elle a fait faire des aménagements intérieurs. Une note en marge établit que la valeur de la maison est de 16 000 marks et que les loyers s’élèvent à 728 marks. La Police du Bâtiment accorde un an de délai. Le ravalement est en cours en juillet 1887.
  • 1887 – La Police du Bâtiment constate que de grosses réparations ont lieu au rez-de-chaussée. Le maçon Jean Siegel (rue des Lentilles) installe pour l’orfèvre Deetjen une chaudière à vapeur de quatre chevaux dans l’atelier à l’arrière de la boutique sur rue (croquis). La cheminée est une ancienne cheminée de forge. – Demande – Autorisation. Les travaux sont terminés, janvier 1888 – Dessin (plan de l’atelier, coupe de l’installation)
    1888 – Plusieurs voisins signent un courrier dans lequel ils se plaignent des fumées qui s’échappent de la cheminée Deetjen. Le tuyau par lequel s’échappent les vapeurs a été transféré sur le toit de la maison arrière, février 1888
    1888 – Une voisine au 25, rue Brûlée se plaint de mauvaises odeurs. L’enquête établit qu’il s’agit d’un tuyau d’aération des cabinets d’aisance (croquis) – Le tuyau a été déplacé.
  • 1892 – La Police du Bâtiment demande au propriétaire, Marie Dürr, de se conformer au nouveau règlement de 1891 en supprimant les volets qui s’ouvrent vers la voie publique au rez-de-chaussée (deux fenêtres et un soupirail) ainsi que la porte de cave. – Travaux terminés, octobre 1896
  • 1898 – Le maître vitrier B. Classmann demande l’autorisation d’aménager dans le bâtiment arrière et la cour, couverte depuis environ trente ans d’un toit vitré, un atelier de menuiserie qui comprendra une machine électrique à raboter, à fraiser et à scier. – L’inspection du travail donne son accord en l’assortissant de conditions (28 articles) – Autorisation – Les machines sont en place, octobre – Dessin, plan de situation, plan de l’atelier – L’exploitation commence en novembre 1898
  • 1900 – La Police du Bâtiment notifie le propriétaire, Marie Dürr (domiciliée sur place) de faire ravaler la façade. Elle obtient un délai. – Travaux terminés, janvier 1901.
  • 1902 – Jules Auger transfère son atelier de tourneur en fer du 6, rue Escarpée au 23, rue Brûlée – Dossier – L’inspection du travail donne son accord en l’assortissant de conditions (22 articles) – Autorisation – Les machines sont en place, septembre – Dessin, plan de l’atelier, coupe.
  • 1905 – L’entrepreneur Otto Back (5 quai de la Finckmatt) décrit les travaux à faire pour le cordonnier Jean Klumpp : installer un atelier, poser une devanture, abaisser de 20 centimètres le niveau de la cave, déplacer les cabinets d’aisance et modifier une cheminée – Autorisation (l’atelier ne comporte aucune machine, il y aura de 8 à 10 ouvriers) – Calcul statique – Dessin (plan de situation, plan de la parcelle, élévations et coupes).
    Il demande l’autorisation d’occuper la voie publique devant le 23, rue Brûlée – Autorisation – Travaux terminés, juin.
    Déclaration d’ouverture de travaux, avril 1905. La structure métallique de la devanture est terminée, mai – Réception du gros œuvre, mai – Réception finale, juillet. Il faut encore garnir le toit vitré d’un grillage métallique pour le protéger – Le grillage a été posé, septembre.
  • 1908 – L’architecte et entrepreneur de construction Osterloff (7 rue de la Petite Pierre) transforme l’atelier de cordonnerie en y installant des machines électriques pour le compte de la veuve Rose Klumpp – Dossier – Accord de la préfecture, assorti de conditions (14 articles) – Autorisation – Les machines sont en place, juillet – Plan du rez-de-chaussée.
  • 1910 – Mme E. Rapp informe la Police du Bâtiment qu’elle a posé une enseigne – Autorisation de poser une enseigne perpendiculaire.
  • 1915 – La Commission des logements demande des transformations (liste de 11 articles)
    Rapport de la Commission des logements militaires (gérant, Baumann, notaire Huber), remarques en dix points – Sauf ceux reportés après la fin de la guerre, tous les travaux sont faits, avril 1916
    Le clerc du notaire Huber adresse à la Commission des logements militaires un courrier dans lequel il propose que l’interlocuteur soit l’administrateur judiciaire Albert Lidy. Le propriétaire est Théophile Schnyder, domicilié à Wädensweil sur le lac de Zurich (Gottlieb Schnyder, Prokurist der Bank in Wädensweil, Schweiz, am Zürchersee)
  • 1920 – Claire Hauser qui aurait des enfants en pension est inconnue dans la maison
  • 1920 – Le menuisier Georges Luter (?) demande l’autorisation de poser une enseigne perpendiculaire. La Police du Bâtiment lui demande d’en réduire la saillie. Il pose une enseigne plate.
  • 1921 – Le marchand tailleur Henri Müller informe la Police du Bâtiment qu’il a ouvert son atelier et fait poser une enseigne sur verre.
  • 1923 – Le propriétaire se plaint d’un de ses locataires qui sous-loue une partie de son logement. La Police du Bâtiment estime la plainte fondée. Le locataire quitte la maison
  • 1923 – L’entreprise de construction Oberthur et Compagnie (9, rue Geiler) est chargée de transformer le bâtiment : transformer l’escalier, déplacer une cheminée, remplacer la paroi en bois du cabinet d’aisance par une cloison en briques – Autorisation, janvier 1924 – Travaux terminés, février – Dessin
  • 1924 – Henri Muller demande l’autorisation de transformer les combles pour y entreposer des tissus et des outils – Autorisation, entrepreneur, Oberthur et Compagnie. « La mansarde transformée ne pourra pas servir d’atelier ou de pièce habitable vu que la hauteur n’est que de 2,20 m sous plafond ». Le plâtre a été posé, décembre – Dessin, Transformation de deux lucarnes et d’une cloison (lucarne à trois fenêtres sur le dessin)
  • 1926 – Dossier de la préfecture. Les demoiselles François et Stœckel demandent l’autorisation d’exploiter un salon de café. Le local correspond aux prescriptions de l’arrêté ministériel di 24 mars 1890, hormis la salle de débit (surface de 15,20 m² au lieu de 25, hauteur de 3,35 m au lieu de 3,50)
  • 1927 – Florent Ziegler projette d’ouvrir une pâtisserie et confiserie. Il porte ensuite son choix sur un local route de Colmar
  • 1929 – Plainte de Mme Birck-Marchal : le toit vitré fuit, une fenêtre laisse entrer l’eau, les protections d’angle aux marches des escaliers se détachent – La Police du Bâtiment écrit au propriétaire, Henri Muller domicilié 72, boulevard Clémenceau, qui charge son avocat de répondre. La Police du Bâtiment objecte qu’un propriétaire est responsable de l’état du bâtiment. Elle constate ensuite que la pension est fermée
  • 1930 – La Police du Bâtiment constate que Jean Weiss (glaces et verres en gros) a posé sans autorisation une enseigne perpendiculaire – Demande – Autorisation
  • 1936 – Un locataire se plaint d’odeurs de gaz – La Police du Bâtiment écrit à plusieurs reprises au propriétaire pour que la cheminée soit réglementaire – Travaux terminés, juin 1936 – Le maître ramoneur Charles Vogt (4, rue des Serruriers) délivre un certificat. Facture du ferblantier Charles Adam (19, rue d’Or)
  • 1938 – Henri Muller est autorisé à occuper la voie publique pour réparer la façade
  • 1942 – La Police du Bâtiment constate que le ferblantier Alfred Marggraff a posé une enseigne. Il répond qu’il la retirera dès que la location sera terminée.
    1943 – La Police du Bâtiment constate que l’enseigne est fixée à l’aide de moyens de fortune – L’enseigne a été retirée, février
  • 1945 – Certificat de sinistré délivré à Louis Desroches dont la chambre a été endommagée lors du bombardement aérien en 25 septembre 1944.
  • 1946 – Le maire transmet à la préfecture le courrier de Maître Zilliox qui proteste contre le projet d’installer une fourrière à chiens
  • 1955 – F. Monnet et Compagnie (fournitures de bureau, rue de la Fonderie) demande à la Police du Bâtiment d’établir un certificat après avoir constaté l’insalubrité du bâtiment arrière où la société entreposait son matériel, pour appuyer la dénonciation de son bail auprès du propriétaire récalcitrant, Henri Muller, domicilié 72, boulevard Clémenceau. La Police du Bâtiment renvoie le plaignant à un huissier.
  • 1963 – La Police du Bâtiment notifie le propriétaire, Henri Muller, de faire ravaler la façade. Le propriétaire obtient un délai en arguant qu’il a contracté un prêt pour faire face aux dégâts de l’ouragan d’août 1958. L’immeuble a été vendu en juillet 1964 à Marcel Vogt
    1965 – Marcel Vogt (4, rue de Vendenheim à Schiltigheim) est autorisé à poser un échafaudage sur la voie publique – Travaux terminés, juillet 1964.
  • 1965 – La Police du Bâtiment constate que la société Art-Tapis a posé sans autorisation une enseigne lumineuse – Demande, croquis – Le magasin est fermé, juin 1966
  • 1966 – La Police du Bâtiment constate que la société Club-Shopping-International a posé sans autorisation une enseigne lumineuse – Demande, croquis – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis défavorable – La Police du Bâtiment en informe le pétitionnaire – L’enseigne a été retirée, février 1968
    1968 (janvier) – Nouveau projet, croquis – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis défavorable – Avril 1969, autorisation de poser une enseigne-tableau en tenant compte des remarques de l’architecte des Bâtiments de France
  • 1977 – Recouvrement de créance dans le règlement judiciaire des demoiselles Engiel, gérantes du magasin Shopping-Club-International qui a cessé son activité au 1 janvier 1971
  • 1978 – La commission de sécurité rend son rapport préalable à l’aménagement du restaurant Pizzéria des théâtres, exploité par André Flick – Déclaration d’ouverture, avril 1978 par la société en nom collectif Flick-Steimer
    1978 (août) – La Police du Bâtiment constate que la pizzéria a posé sans autorisation une enseigne lumineuse – Notification de changement de débiteur (Shopping-Club, Pizzéria des théâtres) – Le service comptable a indûment envoyé deux avis de paiement – La pizzéria appose sa raison sociale et informe la Police du Bâtiment que la lanterne posée par le précédent locataire a été retirée

Relevé d’actes

Le tailleur Georges Notter vend la maison 500 livres au tailleur Gaspard Claus

1628 (20. 9.br), Chambre des Contrats, vol. 462 f° 615-v
(Protocollat. fol. 186) Erschienen Georg Noter der Schneider burger Zu Str. hat für sich & vfrecht vkaufft
Caspar Clausen auch Schneider undt Burger alhie
Ein behausung sampt der hoffstat, höflin, gärtlin vnd bronnen, mit allen andern zugehörd. alhie Inn der Brandtgaß einseit neben Magreth Bastian Wanners Pfrüendners im Mehrern Spitahl alhie haußrawen, 2.seit neben Simon Otthofer den Leinenweber hinden vff vorbesagte Margre stoßend gelegen, Welche v.hafft seindt vmb 200. lb d. H Caspar Bellius dem Schulmeister im Münster alhie, daran alle Jar vff Weÿhenachten 12. lb 10 ß d sampt dem Zinß Zuerlegen – geschehen für und vmb 300 Pfundt

Originaire de Stetten en Franconie, Gaspard Claus épouse en 1624 Félicité Freyder, fille de tuilier, et devient bourgeois quelques semaines plus tard
Mariage, cathédrale (luth. f° 178)

1624. Dominica 6 Trin: 4 Julÿ. Caspar Claus der schneider von Stedin im land zu francken und J. felicitas Bernhard freüder des Zieglers n. tochter (eingesegnet Zinstag 13. Julÿ) i 94

1624, 4° Livre de bourgeoisie p. 69
Caspar Clauß d. Schneider Von Steden Auß dem franckhenlandt, empfangt d. Burgerrecht Von Foelicitas freÿderin, Weÿlandt Bernhardt Freÿders deß Zieglers seeligen hind.laßene dochter und dient Zu den Schneidern. Signatum den 27 Julÿ Ano 1624.

Le bonnetier Gaspard Claus se remarie en 1663 avec Esther Hellbeck dite Bœhm (voir notamment l’inventaire de 1692)
Mariage, cathédrale (luth. f° 41, n° 47)
1663. Zum 2. mahl H Caspar Clauß der Schneider u. Kappenmacher allhie undt Jfr. Esther, Weiland Hr Matthiß Hellbecken genant Behmer E. E. großen Raths geweßenen Beisitzers hinterlassene ehel. Tochter. Montags den 16.t 9.bris Schneiderst. Münster (i 43)
Proclamation, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 136, n° 50) 1663. Dominica XXI. Trinitat. 15. Novembr. Dn Caspar Clauß der Schneÿder vndt Kappenmacher, auch burgern allhie Vndt Jfr. Esther, Weÿl. Hrn Mathæi Hellbeck genandt Böhm, deß Kirschners alhie, auch E. E. Großen Raths Alten Beÿsitzers nachgel. ehl. Tochter. Eingesegnet in Summo Templo Mont. 16. Novembris (i 146)

Le maître d’école Jean Gærtner épouse en 1675 la veuve de Gaspard Claus. Il achète 125 livres le tiers de la maison [avenus aux héritiers de Félicité Freyder] dont les deux autres tiers appartiennent à sa femme

1691 (25. 8.br), Chambre des Contrats, vol. 563 f° 817-v
(prot. fol. 120.) Erschienen Dorothea Elisabetha, gebohrne Merckelbachin, H. Peter Mappus deß Goldarbeiters eheliche haußr.
hat in gegensein H Johannis Garttners, deß Schulmeisters beÿ d. Predigern
Einen dritten theil an einer behaußung, hoffstatt, höfflein, Gärttlein, und bronnen, mit allen deren Gebäuen, begriffen, rechten und Zugehördt. allhier in d. Brandgaß, einseit neben Johann Heimen den Karcher, anderseit neb. hans Sinckel den leinenweber, hind. auff hans Jacob Heckels den Paßmentmacher stoßend geleg., welche gantze behaußung umb 50 fl. Capital dem Kaüffer selbst. verhafftet, Zu mahl. die übrige 2. tertz deß Kaüffers haußfr. gehörig. seÿe – umb 75 lb.

Jean Gærtner vend 225 livres la maison à Jean Léonard Kuhff

1692 (20. 9.br), Chambre des Contrats, vol. 564 f° 727
H. Johann Garttner, Schulmeister beÿ den Predigern [unterzeichnet] Johannes Gartner
in gegensein Hn Johann Leonhard Kuhffen, deß Handelßmanns
Hauß, Hoffstatt, Höfflein, Gärttlein und bronnen mit allen deren Gebäuen begriffen, rechten und zugehördten allhier in der Brandgaß einseit neben Johann Heimen dem Karcher, anderseit neben hans Sinckel dem Leinenweber, hind. auff hans Jacob Heckel dem Paßmentirers stoßend gelegen, so gantz freÿ ledig und eÿgen – umb 225 pfund

Jean Léonard Kuhff vend 400 livres la maison au gentilhomme Frédéric Magne de Berckheim et à Marie Chrétienne de Liebenstein

1694 (14.1.), Chambre des Contrats, vol. 566 f° 32-v
H. Johann Leonhard Kueff der handelßmann
in gegensein /:salv. tit:/ herrn Friderich Magnus von Bergheim und /:tit:/ Fr. Mariæ Christinæ geb. von Liebenstein
hauß, hoffstatt, höfflein, Gärttlein, und Bronnen, mit allen deren Gebäuen, begriffen, recht. und zugehörd., allhier in der Brandgaßen einseit neben hans hohnen dem Karcher, anderseit neben hans Sinckel dem Leinenweber hind. auff hans Jacob Heckel dem Paßmentirer stoßend gelegen – umb 400 pfund
Vollzog. d. 27. Febr. 1694

Les acquéreurs hypothèquent un mois plus tard un bien à Reitwiller et la maison pour en régler le prix d’achat

1694 (17.2.), Chambre des Contrats, vol. 566 f° 159
/:tit:/ Herr Friderich Magnus von Bergheim, und Fr. Maria Christina geb. von Liebenstein
in gegensein Hn David Kleinen, deß hueffschmids mit beÿstand Hn M. Johann Michael Rebhans E.E. großen Raths alten beÿsitzers, schuldig seÿen 500 pfund Ihnen Zu erkauffung hernach beschriebener behausung
unterpfand, hauß, hoffstatt, höfflein, Gärttlein und bronnen mit allen deren Gebäuen, recht. und zugehördt. allhier in der Brandgaß, einseit neben hans Höhnen dem karcher, anderseit neben hans Sinckel dem Leinenweber, hinten auf hans Heckel den Paßmentirer, stoßend gelegen, Ferner Sieben Fürtel halb weitzen und Rocken jährlichen Gülth (…),
Item Eine behaußung und hoffstatt sambt Scheür, Stall, auch einen Reb: und Obstgartten neben und hind. daran im dorff Reithweiler geleg. (…)

La maison de Frédéric Magne de Berckheim est vendue par adjudication judiciaire devant le Petit Sénat le 3 mars 1696 (voir l’inventaire Staudacher de 1746). L’acquéreur est le maréchal ferrant David Klein qui épouse en premières noces Catherine Ziegler en 1676 puis Anne Marie Kamm en 1694

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 262, n° 9)
1676. Eâd. o.ca [Dom. Sexagesima 30. Januar.] David Klein der Hueffschmidt Weÿl. David Klein des Hueffschmidts v. burgers allhier nachgel. ehl. Sohn, v. fr. Catharina erstgedachten Hn Hannß Melchior Zieglers Specereÿhändtlers v. burgers allhie ehl. Tochter. Copulati Eod. Die [Eingesegnet J. St. Peter Donnerst. 10. Feburarius]

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 52)
1694. Domin. III. et IV. post Trinit: proclamati sunt hr. David Klein d. huffschmidt vndt burger alhier, Vndt Jfr. Anna Maria, Weÿl. hrn Johann Jacob Kammen gewesenen Holtzhändlers undt burgers alhier nachgel. Ehl. tochter. Copulati sunt Mittw. d. 7. Julÿ [unterzeichnet] David Klein Als Hoch Zeiter, Anna Maria Kammin als Hoch Zeiterin (i 54)

David Kamm meurt en 1713 dans sa maison au Faubourg de Pierre en délaissant sept enfants de son premier mariage et 2 de son deuxième. La masse propre à la veuve est de 1 067 livres, celle des héritiers de 2 226 livres. L’actif de la communauté est de 3 299 livres, le passif de 1 893 livres.
1713 (19.6.), Me Oesinger (Jean Adam, 39 Not 17) n° 456
Inventarium und beschreibung aller derjenigen Haab Nahrung und Güther, Liegender und fahrender, Verändert und Unveränderter, Keinerleÿ davon außgenommen, so weÿland der Ehrenveste weiße und Großachtbahre Herr David Klein Huffschmidt und E E kleinen Raths alter wohlverdienter beÿsitzer, auch burger allhier Zu Straßburg, nach seinem den 23.ten Maÿ dießes lauffenden 1713.ten Jahrs aus dießer welt genommenen tödtlichen hientritt, Zeitlichen verlaßen, (…) durch die Viel Ehren und tugendbegabte fr. Annam Mariam gebohrne Kammin die disorths Wittib beÿständlich des Ehrenhafften und vorachtbahren herrn Bartholomei Erasmi Albrechts Kupfferschmidts und burgers allhier Ihres geschwornen Curatoris geäugt und gezeigt – Actum in der Königlichen Statt Straßburg Montags den 19.ten Junÿ Anno 1713.
Der Verstorbene Herr hat per Testamentum nuncupativum Zu Erben Verlaßen als folgt. 1. den Ehrenhafften und Achtbaren herrn Joh: Melchior Kleinen huffschmidt und burgern alhier selbst in persohn dießem geschäfft abgewarthet hat. 2. die Ehren und tugendreiche fr. Annam Catharinam gebohrne Kleinin, beÿständlich des Ehrenvest und Vorachtbaren herrn Johann Jacob Lauten, Düntzenmüllers und burgers allhier Ihres Ehewürths, so selbst neben demeselben dießem geschäfft beÿgewohnt, 3. die Ehren und tugendreiche Fr. Mariam gebohrne Kleinin S. T. Herrn Johann Lobsteins, Kieffers und burgers allhier Ehefrau, welche neben gedachtem Ihrem Ehewürth Zugegen war, 4. David Kleinen, Ledigen huffschmidt so auff der wanderschafft begriffen, dessen geschworner Vogt ist Vorgedachter herr Johannes Lobstein, dieweilen aber derselbe uxorio nomine in dießem geschäfft interessirt als ist ane seine Statt zu einem geschwornen Theil Vogt erbetten worden S. T. Herr Joh: Heinrich Hertenstein U. J. Ltus, welcher dem geschäfft assistirt hat. 5. Herrn Joh: Georg Kleinen Leedigen Kieffern welcher für seine eigene Persohn dem geschäfft abgewartet hat, 6. die Viel Ehren und tugendbegabte fr. Margaretham gebohrne Kleinin S. T. Herrn Andres Lobsteins Handelsmanns und burgers Zu Franckfurt am Maÿn Eheliche haußfr: welche allein Von Ihrem H Vatter seel: in Legitimam instituirt und dabeÿ gesetzt worden, daß Sie bereits über dieselbe empfangen und also sich mit über dieselbe empfangen und also sich mit Ihrem empfang loco legitimæ contentiren und weiter nichts mehr begehen solle, derowegen auch nicht Von nöthen genoßen, ob Zwar wohlen Sie frembd, einen herrn deputirten auß E. E. Kleinen Rath zu erbetten, 7. die Viel Ehren und tugendbegabte Fr. Mariam Salomeam gebohrne Kleinin S. E. Herrn Georg Wilhelm Mollen, barbierers und Wundartzten burgers allhier Eheliebstin welche mit assistentz deßelben anweßend geweßen, dieße vorherbeschriebene 7. Kinder hat der Verstorbene herr seelig mit weÿl. fr. Anna Catharina gebohrner Zieglerin in erster Ehe ehelichen erzeugt.
8. 9. Johann Frantzen und Susannam die Kleinin so der Verstorbene mit eingangs ernannter seiner hinderlaßenen fr. Wittib in aderer Ehe ehelichen erzeuget hat, dero geschworner Vogt ist S. T. Herr Johann Michel Bindenschuch, Zimmermann und burger allhier, so gegenwärtig war, dannach aber derselbige mit der 7. Kindern erster Ehe in naher Verwandschafft stehet, in deme deßelben ersterer haußfr. solche 7. Kinder Mutter seel: Schwester gewesen, Als ist neben demselben Zu diesem geschäfft Zu einem theil Vogt erbetten worden S. T. H. Joh. Christoph Roßenzweig U. J. Ddo welcher dann auch sich dieses geschäffts unterzogen hat. Alle übrige acht außer Vorgedachter fr. Andres Lobsteinin die in Legitimam instituirter tochter Zu gleichen portionen und Stammtheilern.

In einer in der Statt Straßburg ahne der Steinstraß gelegenen, in dieße Verlassenschafft gehörigen und hernach beschriebenen behausung befund. worden wir folgt.
Ane Höltzen und Schreinerwerck. Auff der bühn, In der Cammer A, In der wohnstub, In der Stub Cammer, In der Nebens Cammer, Im Haußöhren, Auff der obern bühn, In der Obern vordern Stub, In der Obern Stub Cammer
Eigenthumb ahne einer behaußung (E.) Item eine Schmidt behaußung hoffstatt und Gärtel, wie auch einem hinderhauß in der Statt Straßburg Vorstatt ane Steinstraßen (…)
Eigenthumb ane einem Meÿerhoff und Liegenden Güthern (E.) Item ein Platz Grund so vor diesem ein Allmend gewesen anjetzo aber theils Garten theils hoffstatt unfern des Neuen hoffs (…)
Ergäntzung der Wittib Ermanglenden Ohnveränderten Guths. Vermög Inventarÿ über der hinderbliebenen wittib zu dem Verstorbenen herrn seel. in den Ehestand zugebrachte Nahrung durch weÿl. H. Wolffgang Reinhard Von Avenheim Notarium Immatriculatum und b. zu Straßburg in Anno 1694. auffgerichtet
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Der Wittib unverändert Vermögen. Sa. haußraths 25, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 10, Sa. Goldener Ring 16, Sa. der baarschafft 15 ß, Sa. der Pfenningzinß hauptgüter 241, Sa. Güther Zinß und Liegender Güther 150, Sa. der Activ Schuldt 75, Sa. der Ergäntzung (1410, davon gehet ab 862, restiret) 548, Summa summarum 1067 lb
Kinder und Erben Ohnverändert Vätterl. Guth. Sa. haußraths 136, Sa. Schiff und geschirrs wie auch gemachter arbeit und allerhand Eisen Zum huffschmidt Handwerck gehörig 33, Sa. Schiff und geschirs Zum Ackerbau und fuhrwerck gehörig 23, Sa. der Lähren faß 15, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 9, Sa. der Goldenen Ring 1, Sa. Eigenthumbs ane einer behausung samt dem Garthen 1335, Sa. Eigenthumbs ane einem Meÿerhoff und Liegende Güthern 640, Sa. der Ergäntzung (6310, davon gehet ab 5189, restirt) 1120, Summa summarum 3315 – Schulden 1089, Nach deren Abzug 2226 lb
Das Gemein Verändert und Theilbar Guth, Sa. haußraths 148, Sa. Schiff und geschirrs wie auch gemachter arbeit und allerhand Eißen Zum Huffschmidt handwerck gehörig 143, Sa. Schiff und geschirr Zum Ackerbau und fuhrwerck gehörig 8, Sa. des Hewes und Strohe, auch allerhand Viehes 202, Sa. der blumen auf dem feldt 609, Sa. der Früchten auff dem Kasten 74, Sa. der Wein und Lährer faß 118, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 10, Sa. der baarschafft 85, Sa. der Pfenningzinß hauptgüter 1651, Sa. der Schuldten in das Erb Zugeltend 246, Summa summarum 3299 lb – Schulden 1893, Nach deren Abzug 1395 lb
Verstallungs und Beschluß summa Inventarÿ 5435 lb

Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que la somme pour laquelle le défunt a légué différents immeubles est inférieure à l’estimation qu’ont fournie les experts. La fille établie à Francfort doit en outre l’impôt des étrangers

1713 (VII 1175) – Livres de la Taille f° 45-v
(Schmidt, F. N° 1116) Weÿl. H. David Kleinen geweßenen Huffschmidts und E. E. Kleinen Rahts alten beÿsitzers Verlassenschafft inventirt H. Not. Ösinger.
Concl. fin. Inv. ist fol. 230.b, 5435. lb. 14 ß 4. d.
dazu gelegt wegen der behaußung weilen dieselbe von dem verstorbenen der Kindern Letzter Ehe in auffgerichteter Testamento umb 1500. lb. d prælegirt hiengegen von deren Hhn. Werckmeistern allein umb 1335. lb. d angeschlagen worden 165. lb.
Und dann wegen des Meÿerhoffs so allein umb 640. lb. d. æstimirt und in computum gebracht, da Er doch von der Wittib umb 1900. lb. d. angenommen worden, 1260. lb
Summa Zugangs ist 1425. lb. Were solchem nach die Summ so zu verstallen 6860. lb14 ß 4. d., die machen 13 700. fl., verstalte nur 10 600. fl. alßo Zu wenig 3100. fl.
Warvon de Nachtrag alß von theilbahrem Guht gerechnet wird auff Sechs Jahr in duplo, macht à 9 lb 6 ß, 55 lb 16 ß
Und auch auff vier Jahr in simplo trifft à 4. lb 13. ß d., 18 lb. 12 ß
Estat des Stallgeltt pro 1713. 17. lb 5 ß
Marzahl 1 lb 4 ß
Gebott 1 ß 4 d
Abhandlung 6 lb 19 ß 6, summa 99 lb 17 ß 10 d
Auff eingebrachte motiven haben die Herren dreÿ nachgelaßen Zweÿ Jahr in duplo und ei Jahr in simplo th. 23. lb 5 ß, restirt 76 lb 12 ß 10 d
Abzug. Weyl. fr. Margaretha gebohrne Kleinin H. andres Lobsteins Handelßmanns zu Franckfort Ehel. Haußfrau, besag Testamenti nuncupativi §pho 7.mo allein in Legitimam instituirt worden, mit bericht, daß Sie bereits empfangen, so die Legitimam nicht nur erreichen, sondern noch wohl umb etwas übertreffen dörffe, Sie derohalben mit solchem empfang loco legitimæ sich contentiren und weiter nichts begehren oder suchen solte, und aber man dißorts nicht eigentlich wißen kann, worinn solche außweißung bestanden, alß hat man den Abzug allein nach dem fueß des Inventarÿ mit augerechneter gewohnlicher beßerung ansetzen wollen, thut von 320. lb. 19. ß 3. ½ d., 32. lb 1 ß 11 d
dt. omn. d. 27° Jan. 1714.

David Klein vend 400 livres la maison à Jacques Staudacher, chef du chantier des maçons

1704 (29.4.), Chambre des Contrats, vol. 577 f° 216
(400) Hr. David Klein Huefschmidt
in gegensein Hn Jacob Staudachers Werckmeisters auf dem maurhoff
eine behaußung Hoffstatt Höfflein Gärtlein u. brunnen mit allen deren gebäuen begriffen rechten zugehörden u. gerechtigkeit allhier in der brandgaß einseit neben Hanß Höhnen dem Karcher anderseit neben Hanß Heckel dem Paßmentirer hinten auf Hanß Sendel den leinenweber stoßend gelegen – um 400 pfund

L’inventaire après décès de Jacques Staudacher n’est pas conservé. Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre en 1720.
La veuve hypothèque au profit de la Caisse des pensions son tiers de maison, située près de la brasserie au Chapelet

1723 (6.3.), Chambre des Contrats, vol. 597 f° 145-v
Fr. Anna Elisabetha geb. Petrin weÿl. Jacob Staudacher gewesten werckmeisters auff allhiesigen Maurhoff wittib beÿständlich Michael Erlachers werckmeisters der Fabric des münsters ihres Curatoris
in gegensein des Corporis Pensionum H. Pflegers und Schaffners H. Johann Philipp Gangolff dreÿzehners und H. Johann Ernst Beck des Schaffners – schuldig seÿe 100 pfund
unterpfand, der schuldnerin eigenthümlich ohnvertheilter dritter theil ahne einer aus jetzigen vorschuß zu repariren vorhabenden Behausung hofflein hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten ahne der Brand: gaß beÿ dem Roßenkrantz, einseit neben Johann höhn dem Sandführer anderseit neben Lorentz NN dem Leinenweber H die heckelische wittib, die übrige zwo tertzen aber dero Kindern zuständig

Nouvelle hypothèque au profit du gourmet Jean Georges Daniel Dürrenberger

1723 (8.6.), Chambre des Contrats, vol. 597 f° 311
Fr. Anna Elisabetha geb. Peterin weÿl. Jacob Staudacher gewesten werckmeisters auff allhiesigem Maurhoff wittib beÿständlich ihres Curatoris Michael Erlacher des werckmeisters des Frauenhaußes
in gegensein H. Johann Georg Daniel Dürrenberger des weinstichers – schuldig seÿe 100 pfund
unterpfand, der debitricis driter theil für ohnvertheilt ahne einer Behausung bestehend in Vorder: und hinderhauß hoff und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten ahne der brandtgaß ohnfern dem Bierhauß zum Roßenkrantz, einseit neben hannß höhn dem Fuhrmann anderseit neben Lorentz (-) dem Leinenweber hinten auff die heckelische wittib, davon die übrige zwo tertzen der Schuldnerin kindern eigenthümlich zuständig

La veuve et les enfants Staudacher hypothèquent 8/12 de la maison au profit de la Chartreuse

1734 (16.8.), Chambre des Contrats, vol. 608 f° 303
Fr. Anna Elisabetha geb. Peterin weÿl. H. Jacob Staudacher des werckmeisters auff allhiesigen Maurhoffs wittib beÿständlich ihres curatoris H. Michael Erlacher des werckmeisters des Frauenhaußes und dero jüngsten tochter Maria Francisca Staudacher so mehrjährig und ohnbevögtigt zu seÿn versicherte, so dann H. Peter Pflueg werckmeister erwehnten Maurhoffs als mandatarius H. Philipp Friedrich Staudacher Pfarrers zu Zeinheim und vicarÿ zu Willgottheim
in gegensein des Stiffts Carthauß Schaffers H. Lt. Johann Jacob Dorßner von dasigen H. Pflegern – schuldig seÿen 125 pfund
unterpfand, 8/12 theil für ohnvertheilt ahne einer behausung bestehend in Vorder: und hinder hauß, hoff und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ahne der Brandgaß ohnfern dem Bierhauß zum Roßenkratz, einseit neben hanß Höhn dem Fuhrmann anderseit neben Lorentz (-) dem leinenweber hinten auff die Heckelischen wittib modo hiesigen weÿsenhauß – der wittib zu einem dritten theil und dero 4 Kindern zu zwo tertzen

Les héritiers Staudacher vendent leurs parts de maison au contrôleur du magasin à suif Antoine Lallemand dont la femme Françoise Staudacher possède un tiers

1747 (15.2.), Chambre des Contrats, vol. 621 f° 95-v
H. Johann Peter Pflug der Stadt Lohner als mandatarius H. Philipp Friedrich Anthoni Staudacher Priesters und Pfarrers zu Lützelstein und H. Michael Erlacher der Werckmeister des Münsters als gewalthaber Fr. Maria Eleonora geb. Staudacherin weÿl. H. Ludwig Augé medicinæ doctoris zu Molßheim hinterlassenen wittib
in gegensein H. Antoine Lallement controlleur in dem Liechter: magazin
2/3 theil vor unvertheilt ane einer behausung, hinderhauß, höfflein, bronnen und hoffstatt mit allen übrigen deroselben begriffen, weithen, zugehör und rechten ane der Brandgaß ohnfern dem bierhauß zum Roosen Krantz, einseit neben Lorentz Schott gewesten webers erben, anderseit neben N. Müll sandführer hinten auff N Engel den Paßmentirer – als ein mütterliches Erbgut der übrige dritte theil aber dero schwester Fr. Anna Elisabetha geb. Staudacher des käuffers ehefrau eigenthümlich zuständig – um 225 und 100 pfund verhafftet, geschehen um 483 pfund

Originaire de la comté de Chigny au Luxembourg, Antoine Lallemand est dessinateur pour le Roi et épouse en 1735 Françoise Staudacher : contrat de mariage, célébration
1735 (28.4.), Me Fingado (Jean Christophe 10 Not 2) varia n° 147
(Contrat de mariage) le Sieur Antoine L’allemand Dessineur pour le service du Roy et bourgeois de cette ville Majeur d’âge, fils de feu Sieur Jacques L’allemand vivant Laboureur et Bourgeois à Etat au Pais de Luxembourg Comté de Jigny et de Marguerithe Hugonelle ses Père et mère
(signé) Antoine L’allemand, Maria Francisca Staudacherin, Anna Elisabetha Staudacherin née Petri, Philippus Fridericus Antonius Staudacher, pro tempore vicarius in Willgottheim

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (cath. f° 75)
Hodie 27 Juny Anni 1735 (…) sacro Matrimonii vinculo in facie Ecclesiæ Juncti fuerunt Antonius L’allemand oriundus Ex pago etalle prope arlaunum in Ducatu Luxemburgensis parochianus noster et Domicella Francisca Staudacher argentinensis filia defuncti Staudacher Civus hujatis et Elisabetha Petri testes adfuerunt (…) D Antoniius Staudacher vicarius ex wilden (i 75)

Le contrôleur du magasin à suif Antoine Lallemand devient bourgeois à titre gratuit en 1740
1740, Livre de bourgeoisie 1740-1754 (VII 284) f° 4
(p. 4) H. Anthoni Lallemand Von Luxenburg gebürtig der Controlleur in dem Unschlitt magazin erhalt das burgerrecht gratis, will beÿ E. E. Zunfft Zum Spiegel dienen juravit d. 4. Aprilis 1740.

Antoine Lallemand cède un droit d’habitation à Marie Elisabeth Zæpffel en récompense de ses services

1752 (14.8.), Me Humbourg (6 E 41, 88)
Cession – Sr Antoine Lallement ancien Contrôleur au Magazins à Suif de cette ville et De Marie Françoise Stauthacherin assistée du Sr Jean Baptiste Geny ancien Garde de la porte du Roy exempt des Marechaux de france
à Marie Elisabeth Zaepffel fille majeure
l’habitation pendant quatre années consecutives a compter du jour du decès dud. Sr Lallement d’un poele et d’une petite cuisine au Rez de chaussée du fonds de la Cour de leur maison Scituée en cette ville rue ditte Brandgass
La présente cession est faite en considération et en recompense des bons et fidels services que lad. fille a rendu jusqu’à présent et dans l’esperance qu’elle aura soin de le leur continuer

Antoine Lallemand meurt la même année. La minute de son inventaire après décès n’est pas conservée.

1752, Me Thenn (Répertoire 6 E 41, 664-5) f° 9.b
weiland H. Antoine L’allemand gewesenen Employé in alhiesiger Unschlitt Magazin und burgers alhier seel. Verlassenschaft

La veuve, Marie Françoise Staudacher, meurt sans enfant en 1777 après avoir institué pour héritier le bailli François Joseph Auger. La succession qui se monte à 65 livres excède les legs de la défunte. L’inventaire est dressé dans la maison qu’elle a vendue à l’héritier en s’y réservant une habitation viagère
1777 (6.5.), Me Zimmer (6 E 41, 1423) f° 416
Inventarium über Weÿland Fraun Mariä Franciscä gebohrner Studacherin, weiland Antoni Allemand, des geweßenen Controlleur in allhiesiger Unschlitt Magazins und burgers allhier hinderlaßener Wittib nun auch seel. Verlassenschafft, auffgerichtet Anno 1777. – nach ihrem den 2.ten dieses Monats May aus dießer welt genommenen tödlichen Hintritt hier Zeitlichen verlaßen hat. Welche Verlassenschafft auf ansuchen S. T. H. Frantz Joseph Auger, des Amtmanns zu börsch und andern orten Mand. nôe seines H. Vatters, des von der verstorbenen per Testamentum instituirten gleich nach diesem Eingang benambsten universal und beneficial Erben, inventirt und ersucht, (…) durch Mariam Elisabetham Zäpffelin die dienstmagd (…) geäugt und gezeigt – So geschehen allhier Zu Straßburg in beÿseÿn H. Johann Baptista Choisy, E. E. Kleinen Raths würcklichen beÿsitzers als aus Wohl Ehrengedachten Raths Mittel hierzu abgeordnet, den 6. Maÿ Anno 1777.
Die seelig verstorbene hat zufolg ihres vor H La Combe Notario Regio allhier errichteten Testamenti nuncupativi sub dato 21. Februarii 1777 Zu deroselben universal und sich declarirten beneficial Erben hinterlaßen, benantlich S. T. H. Frantz Joseph Auger, den Vatter und allhier Zu Straßburg wohnhafften Ritterschafftlichen Amtmann in deßen Nahmen Eingangs gedachter deßen herr Sohn beÿ diesem Geschäfft Mand. nôe erschienen und hat sogleich declarirt wie daß erwehnter sein hr. Vatter diese Erb : und Verlassenschafft anders nicht dann cum nebeficio legis et Inventarii anzutretten gedencke.

In einer alhier Zu Straßburg nahe beÿ dem Rosen Crantz gelegenen u. nicht hiehero gehörigen behaußung befunden worden wie folgt.
Ane Haußrath. In der Wohnstub
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Sa. haußraths 104, Sa. baarschafft 4, Sa. Schulden 10, Summa summarum 119 – Schulden 53 lb, Nach deren Abzug 65 lb
Hievon wird das denen RR PP Sti Francisci Ordens verstimmte Legat abgezogen mit 7 lb, Detrahendo ist unter denen übrigen Legatariis nur nioch zu repartiren 58 lb
Sa. Legaten 161 lb
Beschluß summa dießes Inventarii Solche bestehet, Erstlich in dem den RR PP Dti Francisci Ordens bestimmten Legat 7 lb. in den übrigen reducirten Legaten 58, So dann in der à fünff pro Cento berechneten Pension Viagere und Haußzinß, so der Verstorbenen bis an ihr lebens Ende Zahlbar gewesen betragend 1360, Stall Suma 1425 lb
Pension Viagere und Haußzinß, so der Verstorbenen bis an ihr lebens Ende Zahlbar gewesen. Zufolg einer den 2.ten Martii 1769 errichteten und den 22.ten Mat ejusdem anni un allhiesiger Cantzleÿ Contract stub enregistrirten Kauffverschreibung, so hat die verstorbene Frau Allemand die ihre eigenthümlich zuständig geweßte alhier zu Straßburg ane der brandgaß ohnfern der Intendance gelegene behaußung, dem nach den Eingang dieses Inventarii erwehnten H. Universal und beneficial Erben vor und um eine summ von 600 lb die Sie Demeselben schuldig geweßt zu seÿn bekandte käuflich überlaßen, anbeÿ unter nachstehenden bedingungen als
1° daß der H Käuffer ihr der Verkäufferin jährlich zu reichen habendes Stall und Kopfgeld zu entrichten schuldig seÿe, 2.do hat der H Käuffer der Verkäufferin eine jährliche und Lebenlängiche Pension von 100. oder 25. lb zu reichen sich verpflichtet, so in Hauptgut à 5 p. Cto gerechnet betragen 500., 3° hatte die Verstorbene sich eine Wohnung in bemelter behaußung Lebens lang Zu genießen vorbehalten, dafür aber ratione darzu verstallen gehabten summ nicht wohl etwas in Auswurf gebracht worden mag, maßen Sie die Verstorbene den Vingtieme und anders mehr abzuführen hatte, so daß der betrag dieser Wohnung gegen denen abgaben dier ohnnachtheilig compensirt wird. 4.to Hatte Sie die seelig verstorbene auch die außer berührter Wohnung jährlich fallende Haußzinnß lebenslang zu beziehen, welche nach dem bis Johannis Baptistä nechstkommend ausständigen supra folio unter denen Activis erwehnten quartal Zinnß gerechnet, jährlich anlangten 43. lb einfolglichen in Hauptgut à fünf pro Cento 860., summa 1360. lb
Copia Testamenti nuncupativi. Cejourd’hui 21 fevrier 1777 (…) fut presente Marie Françoise née Studacher, veuve de feu Antoine L’Allement vivant controlleur au Magasin a suif de Strasbourg y demeurant, saine d’esprit Jugement et entendement mais malade gissante dans un lit au second Etage de la maison qui luy appartenoit en cette ville ruë Brulée (…)

Marie Françoise Staudacher vend moyennant 600 livres et une rente viagère la maison au bailli François Joseph Auger

1769 (22.5.), Chambre des Contrats, vol. 643 f° 321-v, Not. royal Humbourg, 2.3.1769 (6 E 41, 133)
auf Ansuchen H. Franz Joseph Auger des ritterschaftlichen Amtmann im Unter Elsaß, nachstehene Kaufverschreibung
Damle Marie Françoise L’Allemand née Staudacher veuve du Sr Antoine L’Allemand a son deced inspecteur des magazins à suifs assistée du Sr Frédéric Neubeck ancien conseiller du Grand Sénat (..) que ses facultés n’étant pas suffisantes pour son honnete subsistance, Encore moins pour fournir aux frais des grosses reparations indispensables à faire dans sa maison en cette ville
à Me François Joseph Auger bailly des terres de la Noblesse de Basse Alsace et procureur fiscal du Directoire Présidial de ladite Noblesse, acceptant en sa qualité de Procureur fiscal de ladite Noblesse
la maison de lad. veuve L’allemand consistant en deux corps de logis l’un sur le devant l’autre sur le derrière avec toutes ses appartenances, droits, dépendances en cette ville, rue Brûlée proche la Cabaret à l’enseigne de la Rose Blanche, d’un côté Jean Jacques Hoehn, d’autre Laurent Debus, tisserand, derrière Jean Michel Retzloff
(conditions) 4. la veuve se réserve pour sa vie durante seulement un logement honnete et convenable dans lad. maison pour elle et Elisabeth Zaepfel sa cousine et après le décès de ladite venderesse ledit Sr Auger sera chargé de donner à ladite Elisabeth Zaepfel une chambre dans lad. maison pour qu’elle puisse l’occuper et y demeurer jusqu’à son déceds – moyennant 2400 livres et une rente de 100 livres – cottise 48 livres

François Joseph Auger, avocat au Conseil souverain d’Alsace, épouse en 1735 Anne Marie Guggenberger à Mænnolsheim dont le curé est François Romain Guggenberger
Mænnolsheim (cath. p. 36) Hodie 17 Mensis octobris anni 1735 (…) sacro Matrimonii vinculo in facie Ecclesiæ conjuncti fuerunt Dominus Franciscus Josephus Auger suprema Alsatiæ (Consiliarius) et dicasterii Argentinensis advocatus filius legitimus defuncti antonii auger quondam civis in Molsheim /commorans Argentinæ/ et dominæ Annæ Mariæ Kleinfingerin (…) nunc uxor Legitimæ Godefridi Straub (…) Magistratus Molshemensis et pudica virgo Maria Anna Guggenberger filia Legitima defuncti (…) domini Melchioris Bernhardi Guggenberger quondam archigrammathæi in Gæmar p. m. et Dominæ defunctæ Mariæ Annæ Gyntzer commorans in pago Mennolsheim, adfuerunt testes (…) dominus Joan. Ludovicus Auger Medicinæ doctor Molshemensis – (signé) François Joseph auger, marianne guggenberger, jean Louis auger (i 22)
Proclamation, Saint-Etienne (cath. p. 91) Anno Dni 1735 die 9. Octobris vna proclamatione in Ecclesia nostrâ Parochiali publice factâ cum dispensatione legitimâ duarum, nullo detecto impendimento Dnum Franciscum Josephum Auger in supremo Alsatiæ Senatu causidicum et Parochianum nostrum, dimisi ad Dnum Franciscum Romanum Guggenberger Pastorum in Mumolsheim, quatenus per cum matrimonio iungi valeat cum pudicâ virgine Guggenberger ex dicta Parochia Mumolsheim (i 96)

Les deux enfants de François Joseph Auger, Marie Philippine veuve du prévôt de Barr Ernest Joseph Metzger (au nom de laquelle figure la maison à l’état des habitants de 1789) et le notaire Philippe Louis Auger de Bœrsch vendent aux enchères la maison. L’acquéreuse est Marguerite Klein veuve du sculpteur Pierre Lindorff

1798 (4 brumaire 7), Strasbourg 10 (8), Me Heus n° 208 – Enregistrement de Strasbourg, acp 63 F° 183 du 7 brum. 7
der bürger Johann Conrad Sengelwald handelsmann Mandatario nomine Fraun Maria Philippinæ Auger weiland bürgers Ernst Joseph Metzger geweßten Schultheisen zu Barr hinterbliebener Wittib und bürger Philipp Ludwig Auger Notarii publici des Cantons ober Ehenheim beeder Geschwüsterte zu börsch wohnhaft, daß Er nach mehreren Vor unterschriebenen Notario zwischen dem 7. und 24. Messidor 1 et 13. Thermidor jüngst gehaltenen offentlichen Steigerungen und erfolgten Nachgebotten und Craft des über die lezte Steigerung den 24. Thermidor jüngst errichteten Procès verbals
der bürgerin Margarethæ Lindorff geb. Klein weiland bürgers Peter Lindorff geweßten bildhauers hinterbliebenen Wittib unter assistentz des burgers Georg Heinrich Lingenhölin Maurers und Steinhauers
die obbemelten beeden Geschwüsterten Auger und zwar jeedem zur hälfte vor ohnvertheilt gehörige behaußung samt allen deren Gebäuden, begriffen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten gelegen in der brandgaß mit N° 14 bezeichnet, einseit neben bürger Richart dem Gastgeber anderseit neben bürger Caspar dem Schreiner und hinten auf bürger Redslob und Kuhnenbergers Wittib stosend
– N° 198, Im 6. Jahr den 17. Messidor, auf Ansuchen des bürgers Johann Conrad Sengelwald handelsmanns Mandatario nomine Fraun Philippine Metzger geb. Auger wittib und bürgers Philippe Louis Auger Notarii publici des Cantons Ober Ehenheim beeder Geschwüsterte zu Boersch wohnhaft, die erste freiwillige Versteigerung der obgedachten beeder Auger’schen Geschwüsterden und zwar jeedem zur hälffte als ohnvertheilt gehörigen behausung mit N° 14 bezeichnet samt allen deren zugehörden, rechten und gerechtigkeiten gelegen in der brandgaß einseit neben bürger Richert dem Gastgeber anderseit neben bürger Caspar dem Schreiner und hinten auf bürger Redslob und Kuhnenbergers Wittib stosend – ausgerufen worden pro 6000 livres, keine Mise
den 24. Messidor, keine Mise – den 1. Thermidor, Citoyen Gile Berard 6025 Livres, Nachgebot d. 7. Thermidor bürger Frantz Geier Marechal de Logie von der Gendarmerie allhier in der Cronenburger straas wohnhaft, 7500 Livres – den 13. Thermidor, keine Mise – den 24. Thermidor, bürger Johann Eustachus Chanvier Handelsmann 7700 Livres, Frau Margaretha Lindorff geb. Klein weÿl. bürger Peter Lindorff bildhauers Wittib 8000 Livres

Pierre Lindorff, originaire d’Epternach dans le diocèse de Trèves, épouse en 1768 Marguerite Claus, veuve du garde-chasse Gaspard Ludwig, qui vient de se convertir
1768, Mariage, Saint-Marc (cath. p. 223)

Hodie 15 Februarÿ anni 1768 (…) sacro matrimonii vinculo in facie Ecclesiæ conjuncti Petrus Lœndorff ex epternach archi-diœcesis trevirensis oriundus, antonii Lœndorff et Mariæ Elisabethæ Mezdorff conjugum ibidem commorantium filius Legitimus, Lapicida, a duabus annis in parochia nostra commorans, et Margaretha Claus ex Bouxwiller huius diœcesis oriunda, neo-conversa, defuncti Caspari Ludwig in vita venatoris vidua superstes, per plures annos in hac urbe, ab octo mensibus ultimis parochiana nostra (signé) peter liendorff, signum sponsæ x
Et Mox petrus Lœndorff et Margaritha Claus nobis declaraverunt se pro sua infante a se ipsus progenitâ agnoscere, nata die 29 decembris anni Elapsi et baptizata Anna Maria in parochia nostra (i 114)
(† 3 mars 1768, p. 347, i 178)

Marguerite Klein, veuve de Pierre Lindorff, hypothèque la maison au profit de l’horloger Auguste Amiel

1811 (18.5.), Strasbourg 7 (46), Me Stoeber n° 2754
(Obligation) Marguerite Klein, veuve de feu le sieur Pierre Lindorff vivant sculpteur en cette ville, laquelle a reconnu devoir bien et légitimement
au Sieur Auguste Amiel, horloger demeurant en cette ville place d’armes N° 41 la somme de 2000 francs
hypothèque spécialement une maison sise à Strasbourg rue brulée N° 14 d’un côté le S. Wassmer, de l’autre le S. Caspar menuisier aboutissant sur le Sr Redslob et la veuve Kuhnenberger, laquelle maison est franche et quitte de toutes dettes et hypothèques jusqu’à concurrence de la somme de 7000 francs due à dame Anne Marie Sultzer veuve de Michel Kratz vivant doreur à Strasbourg et appartient à la débitrice suivant contrat de vente passé devant Me Zimmer notaire à Strasbourg le 4 Brumaire an Sept

Marguerite Klein vend la maison 15 000 francs à Barbe Dierstein

1813 (21.1.), Strasbourg 2 (37), Me Knobloch n° 5983 – Enregistrement de Strasbourg, acp 121 F° 113-v du 29.1.
Marguerite Klein veuve de Pierre Lendorff sculpteur
à Barbe Dierstein célibataire majeure
une maison avec appartenances et dépendances sise à Strasbourg rue Brûlée n° 14, d’un côté le Sr Lichtenberger d’autre le Sr Caspar derrière le Sr Villard et la veuve Kuhnenberger – acquis par acte reçu Me Heus le 4 brumaire 7 – avec deux fourneaux ou poeles dont l’un se trouve au rez de chaussée et l’autre dans le bâtiment de derrière – moyennant 15 000 francs

Barbe Dierstein meurt en 1821 en délaissant une fille naturelle, Elisabeth Barbe Lombart, mariée en 1823 à Maurice Louis Dierstein
Sépulture, Strasbourg (f° 287 n° 1141)

Déclaration de décès, le 25 août 1821. Barbe Dierstein agée de 47 ans, née à Wasselonne, non mariée, morte en cette mairie le 24 du mois courant à sept heures du soir dans sa maison située N° 14 ruë brulée, fille de feu Jean Dierstein, Concierge, et de feue Thérèse Koh, Premier déclarant, Georges Dierstein, agé de 64 ans, Propriétaire, oncle à la décédée [in margine :] fistule à l’anus (i 52)

Barbe Dierstein vend la maison 11 000 francs au cafetier Jean Georges Dierstein qui mourra célibataire en 1838

1817 (3.2.), Strasbourg, Me Knobloch, Consulté Enregistrement de Strasbourg, acp 133 F° 9 du 12.2. – Hypothèque de Strasbourg, Transcription reg. 91, n° 66 du 10.3.1817
Dlle Barbe Dierstein célibataire majeure
à Jean Georges Dierstein ancien caffetier
la maison avec ses dépendances sise à Strasbourg rue brulée marquée du N° 14, d’un côté le Sr Lichtenberger d’autre le Sr Caspard derrière le Sr Willard et la veuve Kuhnenberger – acquis sur De Marguerite Klein veuve du Sr Lindorff, sculpteur, par acte Me Knobloch le 21 janvier 1813, la veuve Lindorff acquis par acte Me Heus le 4 brumaire 7 – moyennant 11 000 francs
et les meubles décrits, dans la chambre au premier étage, dans la chambre éclairée sur la cour, dans la cuisine, au deuxième étage dans la chambre éclairée sur la rue, dans la chambre éclairée sur la cour, au Grenier, dans le corridor

Jean Georges Dierstein vend 8 000 francs la maison à Marie Madeleine Adam veuve du maréchal ferrant Louis Dourvaux

1822 (26.4.), Strasbourg 10 (69), Me Zimmer n° 9376 – Enregistrement de Strasbourg, acp 157 f° 87 du 27.4.
Jean Georges Dierstein ancien cafetier
à Marie Madeleine Dorothé Adam veuve de Louis Dourvaux, maréchal ferrant
une maison avec ses appartenances et dépendances sise à Strasbourg rue Brûlée n° 14, entre le Sr Lichtenberger peintre et Caspar menuisier, derrière Sr Villard et veuve Kühnenberger – acquis de Barbe Dierstein fille majeure par acte reçu Me Knobloch le 3 février 1817 transcrit au bureau des hypothèques volume 91 n° 66, la Dlle Dierstein l’a acquis de la veuve Lindorf née Klein par acte reçu Me Knobloch le 21 janvier 1813, la veuve Lindorf l’a acquis des frères et sœurs Auger par acte Me Heus le 4 brumaire 7 – moyennant 8000 francs

Le soldat Louis Dorveaux épouse en 1782 Marie Madaleine Adam, fille de soldat au régiment de Bavière
Mariage, Saint-Etienne (cath. f° 29-v)

Anno Domini 1782 die 18 Junii (…) sacro matrimonii vinculo in facie Ecclesiæ conjuncti fuerunt Ludovicus Dorveaux dictus La tranche Ex Varize Diœcesis Metensis oriundus Miles Centuriæ operariorum Regiæ rei tormentariæ de Guerin dictæ Licenta Superiorum militarium instructus filis legitimus minorennis Ludovici Dorveaux et Margarithæ Partaud de Vaudoncourt ejus conjugis defunctæ et Maria Magdalena Adam Soluta hujas Laurentii Adam Emeriti et veterani Militum instructoris Legionis pedestris Regio-Bavaricæ et Magdalenæ Gimmig conjugum parochianorum ambo ex hac parochia commorans (signé) Louis dorveaux, adam (i 33)

Leur fille Marie Madeleine Dorveaux épouse en 1812 Jean Antoine Zweiffel : contrat de mariage, célébration puis inventaire de séparation en 1826
1812 (20.10.), Strasbourg 11 (15), Me Thurmann n° 2042 – Enregistrement de Strasbourg, acp 120 f° 176 du 22.10.
(Contrat de mariage) Jean Antoine Zweiffel natif de Colmar maître tailleur au 105° régiment d’infanterie de ligne veuf de Claudine Joséphine Silberling, en garnison à Neufbrisac
Marie Madeleine Dorveaux fille de Louis Dorveaux, ancien capitaine d’artillerie retiré, et de Madeleine née Adam
Consentement du 5 octobre 1812 (acp 120 F° 153 du 6.10.) Louis Dorvaux capitaine d’artillerie et Madeleine Adam au mariage de Madeleine Dorvaux avec Jean Antoine Zweiffel maître tailleur

Mariage, Strasbourg (f° 214 n° 426)
Acte de mariage, le 21 octobre 1812. Jean Antoine Zweiffel, majeur d’ans, né le 26 septembre 1773 à Colmar Département du Haut-Rhin domicilié de droit à Neuf-Brisach, Département dudit, Maître tailleur du 105° régiment d’infanterie de ligne veuf de Claudine Joséphine Silberling, décédée à Neuf-Briach le 2 juillet dernier, fils de Georges Antoine Zweiffel ci-devant tailleur à Colmar, et de feu Marie Françoise Grueber,
Marie Madeleine Dorveaux, majeure d’ans, née le 31 juillet 1782 à Strasbourg, domiciliée à Strasbourg, fille de Louis Dorveaux, ancien militaire, surveillant de l’arsenal de cette ville, et Madeleine Adam – (signé) Jean Antoine Zweiffel, Marie Madeleine Dorveaux

1826 (27.3.), Strasbourg 7 (72), Me Stoeber n° 8851 – Enregistrement de Strasbourg, acp 177 F° 188 du 5.4.
Inventaire de séparation de Marie Madeleine Dorveaux épouse séparée quant aux biens suivant jugement du Tribunal Civil de Jean Antoine Zweifel, maître tailleur au 105° régiment d’infanterie de ligne
domiciliée en cette ville chez Mad. sa mère rue Brûlée n° 14
Contrat de mariage devant Me Thurmann le 20 octobre 1812, totalité des répétitions 2643 francs


Les Maisons de Strasbourg sont présentées à l’aide de Word Press.