34, quai des Bateliers
Quai des Bateliers n° 34 – IX 214 (Blondel), O 651 puis section 23 parcelle 7 (cadastre)
Maison dite zum Seiffenhoff (la Savonnerie)
Reconstruite en 1748, maître d’ouvrage Théophile Gentsché, chaudronnier
Façade de 1748, chaînage à refends à chaque extrémité et autour de la travée centrale (avril 2013) – Balcon, de part et d’autre de l’écu rajouté, oiseau et corne dont sortent des végétaux (novembre 2016)
La maison, inscrite dans le Livre des communaux (1587) au nom du savonnier Jean Luck, a une avance de cinquante pieds et demi de long, ce qui doit correspondre à sa longueur. Jean Luck s’associe à son beau-fils Sebastian Jung qui finit par s’établir à Freudenstadt en 1603. La maison est encore appelée zum Seiffenhoff (la Savonnerie) en 1736. Elle semble toujours servir de fabrique de savon quand elle appartient à Jean Henri Kehrlin, aubergiste à la Carpe bridée. Elle appartient un temps (1675-1687) au gentilhomme Frédéric Magne de Berckheim et à Barbe Goll, femme du boutonnier Isaac Büry (1717-1747). D’après le billet d’estimation de 1727, la maison comprend un bâtiment latéral et un bâtiment arrière. Originaire de Lübeck, le chaudronnier Théophile Gentsché est autorisé en 1748 à construire sous une partie de son encorbellement endommagé un mur sur le communal et un mois plus tard à établir un balcon à sa nouvelle façade. Théophile Gentsché hypothèque en 1749 la maison construite à neuf que sa veuve vend en 1794 en s’y réservant un logement. D’après le billet d’estimation de 1774, la maison comprend un bâtiment avant, deux bâtiments latéraux et un bâtiment arrière.
Plan-relief de 1727, La maison est la deuxième à droite du bâtiment qui avance sur l’Ill, Musée historique, cliché Thierry Hatt
Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 209 (Musée des Plans-relief) 1
L’Atlas des alignements (années 1820) signale un bâtiment à rez-de-chaussée et deux étages en maçonnerie. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade se trouve entre les repères (k’-l’) : deux fenêtres de part et d’autre de la porte cochère, deux étages à six fenêtres chacun, toiture à un étage mansardé et un niveau de lucarnes (remarquer que le nombre de fenêtres ne correspond pas à la réalité). La cour O montre l’arrière (2-3) du bâtiment avant, le bâtiment latéral ouest (1-2), les bâtiments arrière (8-9-10-1) et les deux bâtiments latéraux à l’est (3-4-5) et (6-7-8). La petite cour P dans l’angle sud-est représente l’arrière des bâtiments sur cour (1-2 et 2-3) et les propriétés voisines.
La maison porte d’abord le n° 10 (1784-1857) puis le n° 34.
La maison est vendue en 1838 par les héritiers de la veuve du négociant Frédéric Charles Reckop à Frédéric Bergmann, professeur à la faculté des lettres. La veuve Bergmann charge en 1889 le maître maçon Emile Widmann de construire un atelier de sculpture. Les propriétaires sont ensuite (1894) le serrurier Charles Unselt puis (1904) son fils Charles Emile Unselt qui pourraient avoir ajouté sur le balcon les armes des Furstenberg, évêques de Strasbourg de 1663 à 1704, et les armoiries en grès des grands ducs de Bade et des princes de Nassau, d’après les informations erronées qui figurent dans l’ouvrage qu’Adolphe Seyboth a publié en 1890.
Charles Unselt fait construire en 1896 un atelier de serrurerie dans lequel il installe en 1900 un moteur électrique. Il fait agrandir l’atelier (bâtiment à la limite sud) en 1901 par les entrepreneurs Théodore et Edouard Wagner. Le bombardement du 25 septembre 1944 endommage fortement le bâtiment arrière et les galeries aux premier et deuxième étages du bâtiment avant. L’entreprise Heiss et Hesch reconstruit les ailes sur cour sous la direction de l’architecte Théo Berst en 1952.
La façade et la toiture sont inscrites à l’inventaire des monuments historiques par arrêté du 10 septembre 1937.
Atelier (1901, plan de situation, dessin), Vue en 1941 (dossier de la Police du Bâtiment))
Vue en novembre 2016 – Armes de Nassau sous la fenêtre du premier étage
juillet 2024
Sommaire
Cadastre – Police du Bâtiment – Relevé d’actes
Récapitulatif des propriétaires
La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1587 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date approximative de mutation.
Jean Luck, savonnier, et veuve Jung puis (1588) Elisabeth Bürckler, d’abord (1560) femme du batelier Léonard Kag puis (1565) du pilote Urbain Müller, remariée (1597) avec le diacre Gaspard Kretschmar – luthériens | ||
1592 | h | Sébastien Jung, savonnier, et (1585) Cunégonde Dasypodius – luthériens |
1603 | adj | Mathieu Schalck, cuisinier, et (1595) Susanne Wanner puis (1621) Anne Veltin, d’abord (v. 1594) femme du farinier Sixte Grünwald puis (1611) de l’aubergiste Henri Haas, remariée (1630) avec Jacques Isenheim – luthériens |
1630* | h | Jean Henri Kehrlin, aubergiste, et (1616) Salomé Schalck – luthériens |
1675 | v | Frédéric Magne de Berckheim et (v. 1658) Marie Cléophée de Franquemont puis Marie Chrétienne de Liebenstein – luthériens |
1687 | v | François Christophe Barth, marchand de drap, et (v. 1674) Anne Catherine Müsser – catholiques |
1689 | adj | Jacques Evrard Becht, bailli, et (1659) Salomé Commerell – luthériens |
1694 | v | Laurent Barthel, tonnelier, et (1680) Anne Marie Schmutz – luthériens |
1704 | adj | Jean Adam Müller, marchand, et (1704) Anne Elisabeth Carol – luthériens |
1705 | v | Jean Frédéric Schæffer, marchand épicier, et (1673) Dorothée Kœnig – luthériens |
1717 | v | Isaac Büry, boutonnier, et (1711) Barbe Goll, d’abord (1689) femme du boutonnier Jean Nicolas Karth – réformé et luthérienne |
1747 | v | Théophile Gentsché, chaudronnier, et (1736) Marie Salomé Bameyer, d’abord (1727) femme du chaudronnier Jean Michel Schwartz, puis (1751) Anne Marie Anthoni – luthériens |
1771 | h | Jean Léonard Rœderer , orfèvre, et (1771) Anne Marie Anthoni, veuve de Théophile Gentsché – luthériens |
1794 | v | Jean Daniel Philippe Arend, négociant, et (1798) Marie Louise Dorothée Reckop |
1819 | h | Frédéric Charles Reckop, négociant, et (1802) Régule Pœlsterli |
1838 | v | Frédéric (Guillaume) Bergmann, professeur à la faculté des lettres, et (1841) Emilie Mathilde Bartholmé |
1895 | v | Charles Unselt, serrurier, et (1864) Eugénie Berni |
1904* | v | Charles Emile Unselt, serrurier, et (1901) Louise Elisabeth Michel |
Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 1150 livres en 1727, 2500 livres en 1750, 1150 livres en 1774
(1765, Liste Blondel) IX 214, Gottlieb Geütsché
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Reiter, 7 toises, 4 pieds et 3 pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre) O 651, Recopf, Frédéric Charles, veuve Vieux Marché aux Poissons 8 – maison, sol – 4,8 ares / Bergmann Frédéric
Locations
1723, Jean Jacques Braun, batelier
1728, Jean Diemer, aubergiste au Loup
1730, Jean Frédéric Fessenmeyer, cordonnier
1732, Philippe Karth, boutonnier (cohéritier)
1734, Philippe Melchior Auffhammer, marchand
1736, André Eckert le jeune, batelier
1751, Joseph Borel, marchand
1759, Nicolas Le Riche, chirurgien major à l’hôpital militaire
Livres des communaux
1587, Livre des communaux (VII 1450) f° 403-v
Le savonnier Jean Luck règle 6 sols 8 deniers pour la maison qu’il habite lui-même, à savoir une avance (50 pieds ½ de long, saillie de 9 pouces)
Aber vornen Am Staden.
Derselbige Hanß Luckh der Saiffensieder hatt auch an seinem Hauß Welches Er Selbs bewohnet ein Ausstoß L+ schu lang, ix Zoll herauß, Bessert für daß Niessen, vj ß. viij d
Préposés au bâtiment (Bauherren)
1590, Préposés au bâtiment (VII 1306)
Les préposés demandent à Jean Luck de refaire la rigole près de sa maison sur le quai. Jean Luck répond que la rigole appartient à Jean Bapst.
(f° 8-v) Sambstag den 24.t Januarÿ – Hans Luck der sieffensieder, Ist das mangelhaften dolen halb. Am stad. bey seinem hauß beschickt vnd Im beuelch den weld. Zumachen, gibt Anth* nit wor sein thuen, wolt den sonst b*st gemacht hab., gehort hans bapsten Zo machen, soll beschickt werd.
1595, Préposés au bâtiment (VII 1310)
Les préposés demandent un loyer pour le terrain communal sur lequel Sébastien Jung entrepose des planches depuis quatre ans et avant lui Jean Luck depuis quarante ans.
(f° 193) Mont. den 8.ten X.br – Bastian Jung hab vff 400 dielen beim seid. fad. lig. dieselb. auch wol 4 Jahr lang, vnd hans luck sein Vorfahr vff 40 Jahr lang, da lig. gehapt, hördt Ihn vß beuelch d. hn. 3. die weggebott. word. vnd wie die Allmend h. die Allmend besucht word. hab man Ihn ein Allmend Zins daruff geschlag. denhalb. Er ferner geb.
1748, Préposés au bâtiment (VII 1403)
L’encorbellement du chaudronnier Théophile Gentsché est endommagé au point que les poutres risquent de céder. Il demande en juin 1748 l’autorisation de remplacer les poutres ou de construire un mur sous l’encorbellement. Les préposés l’autorisent à faire un mur qui dépasse de sa maison d’un pied en amont et d’un pied neuf pouces en aval, en supprimant la saillie supplémentaire, moyennant une somme de six livres à payer en une seule fois. Il est autorisé le 30 juillet à établir en outre un balcon (10 pieds de long, saillie de trois pieds)
(f° 43) Freÿtags den 14. Junÿ 1748. – Gottlieb Gentsche
An Gottlieb Gentsche des Kupfferschmidts Hauß am Schiffleuthe Stadten, deßen Überhang daran so schadhafft, daß Zu beförchten, es möchten die balcken entzweÿ brechen, und der Überhang einstürtzen, bittet dahero um erlaubnus frische balckhen in den Überhang Zueziehen, oder eine Maur darunter auffzuführen.
Erkannt, wird dem Imploranten erlaubt An dem Obern Eck seines Haußes einen schuhe, und am Untern Eck 1 sch. 9. Zoll Unter dem Überhang herauß Zuführen, und das Übrige davon abzukürtzen aufferlegt, Nebst erlag 6. lb. für ein und allemahl Zubezahlen. dt. 6. lb
(f° 49-v) Dienstags den 30. Ejusdem [Julÿ 1748] – Gottlieb Gentsche
Gottlieb Gentsche der Kupfferschmid, welchem Laut Erkantnus Mghh. Vom 14. Junÿ Letzthin erlaubt worden, den Überhang an seinem Hauß am Schiffleuth: Stadten, Zum theil Zu Unterbauen, bittet jhme auch Zuerlauben, einen 10. schuhe Lang und 3. schuhe tieffen Balcon ferner an das Hauß Zumachen. Erkannt, gegen erlag 6. lb für und allemahl Zubezahlen Willfahrt. dt. eodem.
1781, Préposés au bâtiment (VII 1419)
Le maître maçon Nagel est autorisé au nom de l’orfèvre Jean Léonard Rœderer à repeindre la maison
(f° 252-v) Dienstags den 26. Junii 1781. – Hr. Johann Leonhard Röderer, Goldarbeiter
Hr. Nagel, der Maurer, nôe. Hrn. Johann Leonhard Röderer, des Goldarbeiters, bittet zu erlauben deßen behausung am Schiffleuth Staden gelegen ansteichen Zu laßen. Erkannt, Willfahrt.
Description de la maison
- 1727 (billet d’estimation traduit) 1727 La maison comprend un bâtiment latéral et un bâtiment arrière, plusieurs poêles, chambres, cuisines, chambre pour officier, vestibule où se trouvent le fourneau et l’évier, trois caves sous solives, passage latéral, écurie, bûcher, remise fermée de lattes, cour, portail et puits, estimée avec toutes ses appartenances et dépendances à la somme de 2300 florins
- 1750 (billet d’estimation traduit) 1750 La maison comprend à droite et à gauche de l’entrée un poêle, cuisine et chambre à cheminée à la française, au premier étage chambre à cheminée à la française, deux autres chambres, cuisine et vestibule, le deuxième étage est pareil au premier, la toiture à la Mansard renfermant six chambres est couverte de tuiles plates. Le bâtiment latéral à double couvert de tuiles plates comprend plusieurs chambres, poêle et cuisine. Le bâtiment arrière à double couverture de tuiles plates comprend un magasin et un fenil, un poêle, une alcôve et un vestibule où se trouve la cuisine. Un puits, une petite cave et une écurie pour les logements militaires se trouvent dans la cour. Le tout est estimé avec appartenances et dépendances à la somme de 5000 florins.
- 1774 (billet d’estimation traduit) La maison comprend un bâtiment avant, deux bâtiments latéraux et un bâtiment arrière où se trouvent plusieurs poêles, chambres et cuisines, le comble est couvert de tuiles plates, la cave est solivée, estimée avec la cour, le puits, l’atelier de chaudronnier et toutes appartenances et dépendances à la somme de 2300 florins
Atlas des alignements (cote 1197 W 37)
4° arrondissement ou Canton est – Quai des Bâteliers
nouveau N° / ancien N° : 106 / 10
Arend
Rez de chaussée et 2 étages bons en maçonnerie
(Légende)
Cadastre
Cadastre napoléonien, registre 25 f° 195 case 2
Bergmann Frédéric à Strasbourg
O 651, maison, sol, quai des bateliers 10
Contenance : 4,80
Revenu total : 281,50 (279 et 2,50)
Folio de provenance : (195)
Folio de destination : Gb
Ouvertures, portes cochères, charretières : 1 / 1
portes et fenêtres ordinaires : 53 / 42
fenêtres du 3° et au-dessus : 12 / 10
Cadastre napoléonien, registre 27 f° 911 case 1
Bergmann Frédéric
1889/90 Bergmann Mathilde Eugenie Frl.
87/98 Unselt Karl Schlosser
O 651, Maison, sol, Quai des bateliers 34
Contenance : 4,80
Revenu total : 281,50 (279 et 2,50)
Folio de provenance : (195)
Folio de destination : Gb
Ouvertures, portes cochères, charretières : 1
portes et fenêtres ordinaires : 53
fenêtres du 3° et au-dessus : 12
Cadastre allemand, registre 30 page 293 case 7
Parcelle, section 23, n° 7 – autrefois O 651
Canton : Schiffleutstaden Hs Nr. 34
Désignation : Hf, 2 Whs, Wst u. NG
Contenance : 5,22
Revenu : 2730 – 2900 – 3600
Remarques :
(Propriétaire jusqu’à l’exercice 1904), compte 1254
Unselt Karl
gelöscht 1920
(Propriétaire à partir de l’exercice 1904), compte 4153
Unselt Carl Emil Schlossermeister
1929 Unselt Charles Emile serrurier et son épouse
(4102)
1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)
Canton IX, Rue 315 Quai des Bateliers, p. 499
10
loc. Roederer, Jean Léonard, orfèvre – Echasses
loc. Meyer, Jacques, au magasin du sel – Bateliers
loc. Euth, Louis, peintre – Privilegié
loc. Euth, Sophie et sa fille, veuve
Registres de population
1795, Registres de population (600 MW 11)
11° section, Quay des Bateliers N° 10
Louise Recop, 46, fille, Strasb:
Jean Arentz, 45, Commis Md. – Deux ponts 1756
Salomé Petersen, 33, servante – Bischwiler 1783
Léonard Roederer, 74, Rentier, id.
Anne Mie. Roederer, 64, epouse, id.
Geofroy Kayser, 26, Off. de santé, id.
Cath: Dor. Schmeltzer, 23, servante, id.
Louis Pelizeau, 19, garçon tailleur – Charente informatione 10 mois
Annuaire de 1905
Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)
Schiffleutstaden (Seite 146)
(Haus Nr.) 34
Gottsmann, Schneiderin. 0
Rautenhaus, Chemische Wäscherei. 0
Bergmann, Rentnerin. 1
Bremer, Steueramtsass. 2
Unselt, Rentner. E 2
Schneider, Rentner. 3
Unselt, Schlosserei. H 0
Dossier de la Police du Bâtiment (cote 899 W 153)
Quai des Bateliers n° 34 (1889-1993)
La veuve Bergmann charge en 1889 le maître maçon Emile Widmann de construire un atelier de sculpture pourvu d’une terrasse. Charles Unselt fait construire en 1896 un atelier de serrurerie dans lequel il installe en 1900 un moteur électrique. Il fait agrandir l’atelier (bâtiment à la limite sud) en 1901 par les entrepreneurs Théodore et Edouard Wagner, ce qui donne lieu à des dissensions avec l’administration militaire, propriétaire de l’ancienne cour de Bade, au sujet dune fenêtre. La façade et la toiture sont inscrites à l’inventaire des monuments historiques par arrêté du 10 septembre 1937. Le bombardement du 25 septembre 1944 endommage fortement le bâtiment arrière et les galeries aux premier et deuxième étages du bâtiment avant. L’entreprise Heiss et Hesch reconstruit les ailes sur cour sous la direction de l’architecte Théo Berst en 1952.
Blanchisserie Rautenhaus (1904) puis Michel Hummel (1925, 1949)
Radio-électricien Gaston Schillinger (1941)
Décorateur Antoine Graff (1968, Publigraphis, agencement pour pharmaciens)
Encadreur Yves Le Guay (1980, enseigne Cadrature)
Sommaire
- 1889 – Le maître maçon Emile Widmann (demeurant 1, rue Saint-Louis) demande au nom de la veuve Bergmann l’autorisation de construire un atelier avec terrasse – Autorisation de construire un atelier à simple rez-de-chaussée – Travaux terminés, la cheminée de deux mètres de haut est en tôle. Le bâtiment doit servir d’atelier de sculpture ou de bureau. Il n’y a pas de fourneau dans le bâtiment – Dessin (plan et coupe)
- 1895 – L’architecte A. Brion demande au nom de la veuve Bergmann l’autorisation de réparer les murs et les planchers – Autorisation – Travaux terminés, juillet 1895
- 1896 – Le propriétaire Unselt demande l’autorisation de construire un atelier de serrurerie. – Autorisation
Les murs extérieurs sont terminés, avril 1896. Le toit est posé, l’entrait est défectueux, fin avril. L’entrait a été consolidé, mai. L’atelier est terminé, juillet – Dessin (plan et coupe) - 1895 – Le maire notifie le propriétaire de se conformer au règlement du 30 novembre 1891 en supprimant six volets qui s’ouvrent à moins de 2,20 mètres de la voie publique. – Travaux terminés, mars 1897
- 1900 – Le maître serrurier Emile Unselt demande l’autorisation d’installer un moteur de trois chevaux-vapeur – Les machines sont installées, le dossier classé, février 1901. La direction impériale de l’industrie communique les conditions à respecter (dix pages) – Autorisation d’installer des machines, mars 1901 – Dessin – Travaux terminés, mars 1901.
- 1901 – Le maire notifie Emile Unselt de faire ravaler la façade – Les murs sont repeints, octobre 1901.
- 1901 (novembre) – Emile Unselt demande l’autorisation de construire et d’agrandir son atelier – La Police du Bâtiment demande des informations supplémentaires – Dix ouvriers au plus travailleront dans le bâtiment où il y aura un moteur électrique, deux perceuses et une ponceuse – Autorisation de transformer l’atelier et d’y installer des machines
Les entrepreneurs Th. et Ed. Wagner transmettent les calculs statiques de l’ingénieur Züblin (Bureau technique pour les constructions en ciment et fer selon le système Hennebique, 12, rue Kuhn – neuf pages) – Avenant à l’autorisation, mars 1902
Les murs du sous-sol et le plancher en ciment armé sont terminés, mars
1902 (février) – L’administration militaire (garnison) demande quels sont les projets d’Emile Unselt qui démolit le bâtiment arrière dont le mur est commun. – Notes de la Police du Bâtiment sur le nouveau mur. Les niches du côté de l’administration ne sont plus autorisées. Unselt a pratiqué une fenêtre qui pourrait être fermée par une plaque de verre dormant quoique le propriétaire estime avoir un droit d’ouverture. – L’architecte municipal Nebelung estime que le règlement interdit les ouvertures dans un mur coupe-feu. Il reste à établir si l’ancien droit d’ouverture subsiste selon le droit privé – Copie d’un courrier de l’administration militaire à la veuve Frédéric Bergmann, daté du 2 avril 1889, d’après lequel la fenêtre contreviendrait aux articles 676 à 678 du Code civil. Antoine Schwab et Anastasie Kapferer témoignent que la fenêtre existait déjà en 1851, qu’elle remonte donc à plus de trente ans.
1902 (juillet) – La fenêtre n’est toujours pas fermée par une plaque de verre dormant. L’atelier est en service. Il y a lieu de demander aux entrepreneurs Wagner de faire un essai de charge.
1902 (août) – L’essai de charge ne semble plus nécessaire puisque l’atelier est en usage depuis le mois de mai. – La fenêtre a été murée.
1902 (août) – Le tribunal a condamné Emile Unselt, demeurant 1, rue de l’Arc-en-Ciel, à 20 marks d’amende
1902 (octobre) – Compte rendu de l’essai de charge. Croquis - 1904 – Dossier. Le commissaire de police demande de vérifier que la réserve d’essence de la blanchisseuse Rautenhaus est réglementaire. – La Police du Bâtiment répond que l’installation au sous-sol ne correspond pas aux prescriptions de 1893.
- 1905 – L’installateur sanitaire Kesselring (35, quai des Bateliers, papier à lettres illustré) fait remarquer que d’épaisses fumées sortent de la cheminée d’Emile Unselt. – La Police du Bâtiment qui n’a pas vu de fumées constate que la cheminée est à une distance réglementaire des fenêtres du voisin.
- 1909 – Emile Unselt demande l’autorisation d’aménager un cabinet d’aisance – Autorisation – Dessin – Dossier classé, août 1909
1909 (mai) – Le service d’architecture demande si les deux nouveaux cabinets d’aisance dans le bâtiment avant ont été autorisés - Commission contre les logements insalubres. Propriétaire, Unselt. Locataire Theves, compositeur d’imprimerie (2 personnes, deux pièces et cuisine, loyer 50 marks)
Locataire Rautenhaus, blanchisserie et repassage (3 personnes, trois pièces et cuisine, loyer 110 marks)
Locataire Bergmann (3 personnes, sept pièces et cuisine, loyer 1000 marks)
1906. Travaux à faire en six points
Commission des logements militaires, 1915, remarques en 5 points – Travaux terminés, janvier 1916 - 1912 – L’administration militaire a construit un bâtiment de télégraphie près de la propriété Unselt dont la cheminée de l’atelier est plus basse que le nouveau bâtiment. – La Police du Bâtiment demande de rehausser la cheminée. – Travaux terminés, janvier 1913.
- 1913 – Le maire notifie Charles Unselt (demeurant 8, place Saint-Etienne) de ravaler la façade du 34, quai des Bateliers
1914 (juillet) – Le peintre en bâtiment Max Vollmer (26, route de l’Hôpital au Neudorf) demande au commissaire de police l’autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique – Le commissaire transmet au maire qui donne son accord - 1925 – Le blanchisseur Hummel qui a repris l’affaire de l’allemand Georges Rautenhaus déclare à la Police du Bâtiment son affaire qui remonte à plus de trente ans – La Police du Bâtiment ne voit pas d’objection à l’inscription posée sur la fenêtre.
- 1928 – Récépissé de déclaration d’une teinturerie par Michel Hummel (34, quai des Bateliers et 181, route du Polygone) – Prescriptions à respecter
- 1932 – F. Dœll, demeurant 35, quai des Bateliers, se plaint de l’atelier occupé par le fabricant de matelas Rahms. La fenêtre grillagée souvent ouverte dans le mur de séparation laisse échapper de la poussière. – La Police du Bâtiment ne constate pas de poussière, le matelassier promet de laisser la fenêtre fermée. La pièce servait auparavant de cuisine.
- 1933 – L’entreprise de crépissage Zavagno, Oregaro et Compagnie est autorisée à occuper la voie publique devant le 34, quai des Bateliers
- 1937 – Copie de l’arrêté du ministre de l’éducation nationale en date du 10 septembre 1937 qui inscrit sur l’inventaire des monuments historiques la façade et la toiture du 34, quai des Bateliers, propriété d’E. Unselt
- 1941 – G. Schillinger demande l’autorisation de poser une enseigne sur la porte d’entrée – Photographie (enseigne G.S. Radio, G. Schillinger, Radio Reparatur und Neu-Bau-Werkstatt) – La Police du Bâtiment demande de remplacer l’enseigne projetée par une autre plus esthétique qui devra être autorisée par le conservateur des monuments historiques – Schillinger charge la société Siegel Frères du nouveau projet – Dessin
1943 (mars) – L’enseigne a été retirée
1942 (octobre) – Deux consoles du balcon sont brisées. Il faut les remplacer au plus vite – Dessin des étais - 1945 – Le bombardement du 25 septembre 1944 endommage fortement le bâtiment. Certificat de sinistre accordé à Charles Martin (troisième étage, colis)
- 1948 – Le préfet demande au maire de faire enlever l’enseigne que le teinturier Hummel a posée sans autorisation sur la façade classée au titre des monuments historiques, en prévision des fêtes du tricentenaire (du rattachement de l’Alsace à la France) – L’enseigne est retirée, juin 1948.
- 1948 (janvier) – Le peintre Jean Merkel (11, rue de Mulhouse au Neudorf) demande l’autorisation de faire une enseigne pour la maison G. S. Radio Schillinger (Gaston Schillinger, maître radio-électricien, Construction, réparation, transformation, vente) – L’architecte des Bâtiments de France F. Guri émet un avis défavorable
1948 (septembre) – Nouvelle demande à laquelle l’architecte des Bâtiments de France donne un avis favorable (propriétaire, E. Unselt) – Autorisation - 1949 (février) – Le Police du Bâtiment constate que le teinturerie Hummel (181, route du Polygone au Neudorf) a posé sans autorisation une enseigne – Demande – Autorisation
- 1949 (mars) – Emile Unselt (serrurier constructeur, ferronnerie d’art, 9, place Saint-Etienne) déclare qu’une dalle qui couvre le mur de son voisin (le génie militaire) est tombée sur le toit de son atelier. – La Police du Bâtiment se rend sur place et constate les faits, dus aux bombardements aériens qui ont endommagé les bâtiments sis 11, rue des Bateliers. – Le maire écrit à la chefferie du Génie – Travaux terminés, août 1949
- 1949 (octobre) – La Police du Bâtiment constate que la façade arrière endommagée menace ruine (galeries aux premier et deuxième étages) – Le maire écrit au Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme qui répond que le sinistré a reçu une avance suffisante pour les travaux à faire
1950 (mai) – Le maire prend un arrêté portant réparation d’une partie d’immeuble menaçant ruine, adressé à Emile Unselt
1950 (juin) – L’architecte Théo Berst relève des erreurs dans les déclarations du M.R.U. (dossiers NV 1530 Z concernant la maison d’habitation sur quai, NV 2779 DS l’atelier de construction mécanique comprenant deux bâtiments) – Le maire adresse un nouveau courrier au Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme. - 1950- L’architecte Théo Berst (16, rue Bœcklin à la Robertsau) transmet les plans du projet de reconstruction au titre des dommages de guerre – Le service municipal d’arpentage délivre un plan
1951 (janvier) – La Police du Bâtiment déclare que le nouveau règlement limite la hauteur des constructions arrière à cinq mètres de hauteur. Théo Berst fait état de frais supplémentaires pour les nouvelles fondations.
1951 (mars) – Théo Berst soumet un nouveau projet qui est accepté
1951 (août) – Théo Berst transmet un devis descriptif pour la reconstruction des ailes sur cour (sept pages)
1951 (juin) – Le Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme transmet au maire une demande de permis de construire – L’immeuble dépasse de 0,40 à 1,50 mètre de l’alignement légal du quai (15 m² tombent dans l’élargissement du quai), les travaux sont prévus à l’arrière de l’alignement légal. La Police du Bâtiment n’a pas d’objection à formuler.
1951 (octobre) – Le Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme délivre le permis de construire à Emile Unselt (dossier 1530 Z) - 1952 – Les anciens bâtiments sur cour sont démolis, mars 1952. L’entreprise Heiss et Hesch creuse les fondations du nouveau bâtiment arrière, mai 1952. Le gros œuvre se termine, août 1952.
1953 (janvier) – Le Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme délivre le permis de construire
1954 (janvier) – Les deux ailes sur cour sont reconstruites
1954 (juin) – Le M.R.U. délivre un avenant au permis de construire (la toiture de l’atelier ayant été modifiée)
1954 (octobre) – L’atelier est en cours de construction – La toiture en charpente métallique est terminée
1956 (décembre) – Le Ministère de la Reconstruction et du Logement délivre le certificat de conformité - 1966 – Le propriétaire Unselt est autorisé à poser un échafaudage sur la voie publique pour faire crépir la façade
- 1968 – La Police du Bâtiment constate que la société Publigraphie a posé sans autorisation une enseigne plate – Le décorateur Antoine Graff (Publigraphis, Diffusion et création de décorations de vitrines et de mobilier d’étalage à l’usage exclusif des pharmaciens) dépose une demande. Autorisation du propriétaire Henri Unselt (1, rue de l’Arc-en-Ciel) – Photographie de l’enseigne sur la porte cochère – L’architecte des Bâtiments de France Fernand Guri émet un avis défavorable – L’enseigne n’est pas encore retirée, janvier 1969 – Le dossier est classé en février 1969 sans que l’enseigne ait été enlevée
- 1980 – Yves Le Guay (17, boulevard de la Victoire, enseigne Cadrature) demande l’autorisation de poser une enseigne éclairée par deux lampes. L’architecte des Bâtiments de France Jacques Ernest émet un avis défavorable – Dessins, photographies – Autorisation du propriétaire Henri Unselt (1, rue de l’Arc-en-Ciel)
1981 (mars) – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable au nouveau projet, sans lampes – Autorisation - 1980 – Le maire demande au propriétaire Henri Unselt de faire ravaler la façade – Devis du peintre en bâtiment Jean Beyler (rue de Bussierre à la Robertsau), du couvreur Georges Schalck (rue de la Lune à Schiltigheim) – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable à condition de ne pas peindre les pierres de taille et de convenir des teintes
1980 (septembre) – Henri Unselt est autorisé à poser un échafaudage sur la voie publique
1980 (octobre) – La ville accorde une subvention pour les travaux de façade – Facture de Jean Beyler - 1984 – Serge Dupoy (19, rue du Fossé communal à Illkirch-Graffenstaden) est autorisé à poser un échafaudage sur la voie publique pour réparer le balcon
- 1986 – Yves Le Guay (Cadrature) retourne un avis de paiement en alléguant que l’enseigne a été supprimée en juin 1986. La Police du Bâtiment constate en novembre que l’objet est toujours en place
1993 – Facture annulée, l’enseigne ayant été retirée deux ans auparavant
Autre dossiers
2010-2013, réhabilitation, création de deux logements, cote 1689 W 378
Relevé d’actes
La maison est inscrite dans le Livre des communaux (1587) au nom du savonnier Jean Luck.
Jean Luck épouse d’abord la veuve Jung qui a un fils Sébastien (voir plus bas l’acte de 1592). Il se remarie en 1588 avec Elisabeth Bürckler, veuve du pilote Urbain Müller : contrat de mariage par lequel le futur époux assure à la future épouse l’habitation dans une de ses maisons, célébration
1588 (7. Januarÿ), Chancellerie, vol. 254 (Registranda Meyger) f° 5-v
(P. fol. 9) Erschienen der Ersam Hanns Luck Seÿffensieder burg. Zu Straßburg, Ane eim,
So dann die tugendsame fr. Elizabeth Bürcklerin, Wÿland Urban Müllers des Steürmans selig. Witwe, Mit beÿstand des fürnemmen vnd Wÿsen herrn Sebastian Schoch Beÿsitzern des grossen Raths, Ires geschwornen vogts, Am Andern theil
Haben beÿde Parthen gegen einander bekandt vnd offentlich verÿeh. das heut dato als bemelt. hanns Luck vnd frouw Elizabeth einander ehel. vermehlt worden, Zwisch. Inen Inn beÿsein Irer beyderseits erbettenen herren vnd verwandte hernachbenant, vßtrucklich. abgeredt, bewilligt, Zugesagt und beschlossen worden sige (…)
(…) Vnd dan den Wydem belangend, So hatt vylgemelter hans Luck, mehrgedachter Elizabeth. sein vermehlte ehelich. haußfrau, Zu einem Rechten Wÿdem vermacht vnd geordnet, Sein unverändert hauß vnd hoffestatt, mit Iren gebewen & So Jetzig. Zeit Davids Andres des schiffmans hinderlaßene witwe lehnungs wiß besitzt, geleg. alhie Inn vnserer Statt, Nidewendig der Neuwen Brucken, Am Gestaden, Einseit neben Hans Lipß dem Schiffman, vnd Andersit neben Ime hans Lucken selbs. hinden auch vff denselbig stoßend, vnd wiewol disse jetz verordnete Behausung, hafft vnd vnderpfand Ist für 80 guldin Hauptgut, Gegen Ulrich Spachen burgern alhier, Mehr für 100 guldin schult herrn Heinrich Zornen, dem handelßmann, So hatt doch vilgemelter Hans Luck für sich vnd seine Erben verheißen vnd Zugesagt, dieselbig Behausung Mitler Zeit dauon ledig vnd looß Zumachen (…)
Mariage, cathédrale (luth. p. 140)
1588. Dominica II. post Epiphanias, 14 Januarÿ. Hanß Luck der Seifensieder, vnd Elisabeth Urban Müller des Steürmanß nachg: wittib. Eingesegnet Zinstags den 23.t Januarÿ i 73)
Urbain Müller épouse en 1565 Elisabeth, veuve de Léonard Kag
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 241 n° 834)
1565. Urban Müller, Elsbeth Kagen Lienharts nachgelaßene witwe Zum ersten mol. am Zinßtag vnd die 9 (i 248)
Le batelier Léonard Kag épouse en 1560 Elisabeth, fille de Sébastien Bürglin
Mariage, cathédrale (luth. p. 66)
1560. Den 3 Sontag. Leonhardt Kag, Schiffman von Strasb. Elizabeth, Sebastian Burglins nachgelasne dochter. Eingesegnet Montag den 13. Maÿ (im 37)
Mentions de Jean Luck dans les registres du Magistrat
1577 Conseillers et XXI (1 R 49) Wein verfüeren. Hans Luck Seifensieder. 254. – Niclaus Schertzheÿmer contra Hans Lucken. 767. 793. 798.
1579 Conseillers et XXI (1 R 52) Niclaus Schertzheimer contra Hans Lucken. 66. 133. 146.
1585 Conseillers et XXI (1 R 61) Heinrich Cogman, Hans Luck, Philipp Heuß die Seiffensieder contra Seiffensieder. 92.
Jean Luck hypothèque trois maisons contiguës quai des Bateliers et rue Neuve au profit des héritiers de Hermann Baumgarten et de Jonas Hammerer
1587 (vts [27 Januarÿ]), Chancellerie, vol. 248 (Registranda Kügler) f° 33
(Inchoat. fo. 26.) Erschienen Hanns Luck Seÿffensieder burg. Zu Straßburg
hatt bekandt inn gegensein des fürnemmen herrn Abraham Baumgarttners Innamen Gemeiner Erben Herrenn Herman Baumgarttners seines vatters selig vnd herren Jonas Hamerers selig. erben, das er (…) schuldig seÿ 728 guld.
Zum vnd.pfand ernant vnd Ingesetzt dreÿ vnderschiedliche neben einand. Am Staden gelegene Behausungen sampt einer neüwen hinden darauff stossend. Inn der Neüwen gassenn gelegenn Alle vier Zusammen In einen hoff gerichtet mit Iren In gebeüwen hindern Seÿffen hauß Stallung vnd Allen gerechtigkeitt. die vordern dreÿ neben hans lipssen dem Schiffman ein, vnd die And.seit neben Jacob (-) des kieffers selig. witwe vnnd erben Eck behausung stoßend hind. vff den Schuldtbekennern selber, die hinder Behausung neben Heinrich weber des Schiff Zimmermanns witwe vnd erben, Einseit vnd And.seit neben obgemelts kieffers witwe vnd Erben, hind. vff vorgeschribne dreÿ Behausung stoßend, dauonn gohndt (von nechstgemelt hindern Behaußung) Jerlich Neün guld. gelts losig mit 200 guld. Inn goldt herren Carle heüssen
Mehr gohnd von der vordern mittlern Behaußung fünff guld. gelts Johanni Agricolæ In hauptgut mit 100 guld. Abzulösenn desgleichen Ein pfund Pfenning gelts herren Sebastian Jungen selig erben mit 25 Pfund Pfenning Abzulößen vnd dann zwen guld. Jährlichs gelts losig mit 40 guld. St. w. hauptguts herren Heinrich Baumgarttners selig. erben, Item vonn der vndern vordern Behaußung gohndt 2 Pfund 10 schilling Pfenning Ablößig Inn hauptgut mit 50 pfund Pfenning herren Heinrich Zornen Alle Jar weÿth funff halben guld. gelts Inn hauptgut Ablößig mit 100 guld. St. w. dem Mehrern Spittal alhier, Item Zweÿ Pfund Pfenning gelts weÿland herren Ulrich Spachen selig witwe vnd Erben wid.losig mit 50 Pfund Pfenning So dann Zweÿ Pfund Pfenning gelts. Margarethen Clost. Zu St. stoßend In hauptgut mit 50 Pfund Pfenning Ab zulößen Alle Jar wie man sagt
Item hauß hoff hoffstatt Scheur Stall Trott, Trothauß sampt einem garten daran, mit Aller Zugehördt vnd gerechtigkeit Zu Berckbiettenheim beÿ dem Nidern thor geleg. (…)
Jean Luck et Elisabeth Bürckler hypothèquent la maison et sa savonnerie au profit de Charles Haas, fils du boucher Jérôme Haas
1589 (vts [8. April]), Chancellerie, vol. 264 (Registranda Kügler) f° 175-v
Erschienen hanns luck Seÿffensieder burger Zu Straßburg vnd Elizabeth Bücklerin sein eheliche hußfr. haben sich unverscheidenlich verschriben
gegen Carle haaß wÿland Jheronimi haaßen des Metzig.s selig. Suns waren gegenwertig Martin haas sein geschworner Vogt auch Zu Zinßen 20 guld. gelts losig mit 400 guld. SW
dafür Vnderpfand sein sollen huß hoffestatt Sampt dem Seÿffenhuß hinden daran auch all and. Iren gebeu geleg. Inn der SS am gestaden einseÿt neben hans lipßen anderseyt neben d. verkhouffer selbst stoßend hinden auch vff hans lipßen, dauon gnd Neün guld. gelts ablösig mit 200 guld. wolff grienwald wurtzhändlern Sunst ledig eÿg.
Jean Luck et Elisabeth Bürckler hypothèquent deux maisons contiguës, proches de celle dite zum Seidenfaden, au profit d’Elisabeth, femme de Martin Treuttel de Francfort
1590 (xxvij Septembris), Chancellerie, vol. 268 (Registranda Kügler) f° 320-v
Erschienen hanns Luck Seÿffensieder burger Zu Straßburg vnd Fr. Elizabeth Burcklerin sein eheliche gemahll
haben Inn gegensein des Frommen herrn Joost Moorren offnen Notarÿ burgers Zu Franckfurth alls Constituirter Anwaldt Frawen Elizabeth wÿland Martin Treÿttels burgers Zu Franckfurth selig. witwe – schuldig seyen 1450 guldin (…)
dafür u.pfand sein soll Zweÿ heüser neb.einand. mitsampt dem Seÿffenhus hind. daran auch deren hoffstatt hofflin all and. gebeu Zugehrd. vnd gerechtigkeyt geleg. In der S. S. and dem gestaden beÿ dem Syden faden einseyt neben Veltin Eler* seligen erben andersyt neb. d. Schuldgloubigern selbs stossen hind. vff hans Lipssen, Davon gnd Zuvor ix guld glts losig m. ij gold wolff grienwald, Mehr Funffzigk guld. glt losig m 300 guld. zu 15 batz Carle haßen, It. Zween guldin glt m. 40 guld abzulosen h Heinrich Bangert, Mehr Zwen* guld glt losig m 40 guldin herrn Diebold Jung selig. erb. Mehr 5 guld. glt losig m. 100 guld. wÿland Anthonig hirtzhorn des schreiners selig erb. Sunst ledig eig.
Jean Luck et Elisabeth Bürckler hypothèquent la maison et sa savonnerie au profit de Charles Haas, fils du boucher Jérôme Haas
1591 (6. Februarÿ), Chancellerie, vol. 276-I (Registranda Kügler) f° 60
Erschienen Hanns Luck Seyffensieder v. Elizabeth Burcklerin sein eheliche hußfr. gab. such vnver. v.schrib.
gegen Carle haßen dem Seyffensieder wÿland Jheronimi haßen des Metzig. selig. Suns war gegenwärtig H Martin haaß sein vogt vnd hanns Jacob Scholl all schwig. Zu Zins. iiij lb vij ß vj s gelts losig mit lxxxvij lb s ß
dafür Vnderpfand sein soll huß hoffestatt hofflin und Seyffenhuß m. all. Ir gebeu. geleg. In bemelter unser Statt am Staden vnderhalb am Sÿdenfaden einsyt hanns lipsen Schiffmanns selig. erb. and seyt d Verkheuffer selbst stossent hind. auch vff Im lipsen selig. erben dauon gnd Neun gold glt ablosig mit ij C g etwan Carle heußen Jetz Wolff grienwald, So dan xx g glt losig m iij X g SW ert. kheuffer, sunst ledig eÿg. v sind auch (…)
Le savonnier Jean Luck s’associe avec Sebastian Jung qui apporte un capital de mille florins
1591 (xxij Aprilis), Chancellerie, vol. 276-I (Registranda Kügler) f° 167
(Inchoat. fo. 220.) Erschienen der Ernhafft herr hanns Luckh Seÿffensieder Burg. Zu Straßburg Ane eim
So dan herr Bastian Jung Auch Burg. alhie andernseÿts
Haben beÿde Partheÿenn gegeneinand bekhannt, vnd offentlichen verÿehen das sie sich nachgemelter gewerbß gemeÿnschafft, freündtlich vnnd einhelliglich mit einander verglichen Inn dise weÿß (…)
Zu welcher gemeÿnschafft herr hanns Luckh geben will, das Seÿffenhauß, Kessell, woog, gewicht, Schiff vnd geschirr, deßgleÿchen auch die Gäden vnnd Behaußung darinn Er wohnet, Zugebrauchen, souil diser handel erfordert
dagegen herr Bastian Jung, Zu solchem handel Ein tausendt guldin ÿnschiesen, vnd Par erlegen und Nirgendts Zu, dann Inn diß. handel verwendet werd.
Jean Luck assure à Sébastien Luck un droit de préemption sur sa maison, la savonnerie et les objets servant au commerce du savon pour 3000 florins. Elisabeth Bürckler aura la jouissance viagère de la maison provenant de Jean Meussel.
1591 (xxj Octobris), Chancellerie, vol. 276-I (Registranda Kügler) f° 318-v
(Inchoat. fo. 433.) Erschienen ist vnser burger hanns Luck Seÿffensieder
Hatt Inn gegensein des Ehrenhafften Herrn Bastian Jungen frey guttwillig bekhant vnd offentlich verÿehen
Nach dem er h hanns luck bemelten Bastian Jungen vor der Zeyt Zu einem gemeyner Inn seinem handell vff vnnd angenommen weÿl dann neben andern puncten gedachter h hans luck einen Voorkhauff vff den heüßern hofestetten hofflin vnd. Seÿffenhuß mit allen Iren gebeuw. auch Schiff vnd geschirr waagen gewicht & war Zum Seÿfenhandel gehörig gelegen Inn der Statt Straßburg am gestaden nydwendig dem Sÿdenfaden einseÿt neben hans Lipsen selig erben, anderseyt neben hanns lucken selbs bewilligt mit dißer obred das Ein gewisse Summ Inn khunfftigem solte bestimpt vnd ernant werden (Alles v.mog besond. v.schreybung vff den xxi Aprilis des lauffenden 91. Jars darub. vffgericht) So were sein will vnd meynung wann er Inn Khunffigem vber Kurtz oder lang vsser disem Zergenglichen leben verscheyden vnd abgen sollte das seine erben hierin schuldig v. verbunden sein sollen vorgeschribne heüßer hofestetten hofflin v. Seÿffenhuß Sampt allen Schiff und geschirr waagen vnd gewicht ouch alles anders nichts vßgenommen war zum Seÿffenhandell gehörig gedachtem herrn Bastian Jungen für 3000 guldin Zu 15 batzen Zuübergeben (…) solche heuser verhafftet vnd vnderpfand Nemblich xj lb xvij ß vj d ablosig mit 237 pfund 10 schilling Carle heßen Jheronimi heßen Sun, Mehr 5 guldin gelt losig mit 100 guld. Straßburger Heinrich Zornen, Wyther vier guldin gelts losig mit 100 guldin Straßburger herrn Ulrich Spachen seligen erben, Item 5 guldin gelts ablosig mit 100 guld. SW Johann Buren Notario, Item Zwen guldin gelts mit 40 guldin Straßburger abzulosen H. Diebold Jungen Fünffzhenern selig erben, Wyther Zwen guldin glt ablosig mit 40 guldin Straßburger herr Heinrich Baumgarten, So dann 9 guldin gelts ablosig mit 200 guldin In gold Wolff Grienwalden So dann wyther verhafftet für 1200 guldin Zu 15 batzen Fr Elizabeth wÿland h Martin Treutels* burgers Zu franckfurth selig witwe zubezalen, Sunst ledig eÿgen
(…) weÿl. auch Jetzbemelter hans luck. Elizabethen Burcklerin seiner hußfrouwen Zu Zeyt seiner vermahlung derselben die Behausung vnder vorgeschriben heüsern die etwan hans Meüßele des Schiffmanns geweßen Zu einem wÿdem Ir lebenlang Zunüß. vermach. Wouern dann sie Ine Iren lieben hußwürth vberleben würde alls dann herr Bastian Jung gedachte Elizabethen die wonung Ir leben lang Inn obgedachte hans Müßle geweßenen Behausung gönnen vnd Zulassen soll one eynichen Zinß
(vide supra fo: 167)
Sébastien Jung qui a avancé 1200 florins à Jean Luck, assisté de son beau-père Conrad Dasypodius, demande aux Quinze le 5 février à être mis en possession de la maison. Les Quinze laissent le 28 février l’affaire entre Jean Luck et son beau-fils Sébastien Jung en suspens après qu’elle a été portée devant la Chancellerie.
1592, Protocole des Quinze (2 R 21)
(f° 22) Sambstag den v Februarÿ – Sebastian Jung Seyffensieder, Hanns Luck
Sebastian Jung mitt beÿstandt Magistri Conradi Dasipodÿ seines schwehers übergibt ein Splôn p. Leonhardt Seitzen, so verlesen. Dar Inn erzelt er weittleuffig wie er hinder Hans Lucken den Seÿffensieder gerhaten, das vff vorgehnde vertröstung der gemeinschafft er Inn die 1500 gld. bars geltts Inn seinem handel angelegt, auch für seinen Factor Zu Franckfortt geg. einem Juden sich vmb 1200 gld. verbürgt. Bitt der weg. Ime Zugestatten das gemelter Hanns Luck seiner vertröstung nach, Ime sein behausung nitt allein die Zeitt seines lebens gemeinschaffts weiß, sonder auch nach seinem tödtlichen abgang eigenthümlichen Inzuhaben vnd Zum Seÿffenhandel Zugebrauchen, übergeben vnd einraumen möge. Weittern Inhaltts. Sagt dabeÿ weitters das Hanns Luck In sein Seitzen hauß gewesen, diße splôn von wortt Zu wortt angehört vnd sich erclärt, das er wohl Zufriden das sÿ vor mein hn also fürpracht werde. Auch gebetten von seinet weg. eine anzustellen, die er selbs fürpring. wöllen Was Ihn vber neben sein hohen alter verhindert das er nich erschinnen, mög er Seitz nicht wißen. Dieweil aber diße eclärung die warheitt, so übergeb et auch dieselbig splôn, stells Zu meiner hn gelegenheitt, Jetzo od Zu andere Zeitt abzuhören. Ist velesen. Darin sucht er an, Ime Zugestatten vnd Zu Zulaßen, das wie er Sebastian Jung. vffrecht vnd wohlbedächtlich Zugesagt, deßelbig auch würcklich volln Ziehen vnd leisten möge & Erholt daruff Jung p. Seitzen den Inhaltt d. splôn, ist erpüttig wo es vonnöthen geacht würdt, Lucken selbs Zustellen bitt sambt seinem schweher vnd stieffvatter vmb gn. bescheidt.
Erkandt weg. d. beschwerden Inn d. Splô, gemeldet, So soll man willfahren Bede Mr Lucken selbst auch hören vnnd es sein meinung, soll est Inn das prothocoll kommen.
(f° 35) Montag den XXVIII Februarÿ – Sebastian Jung, Hanns Luck
Sebastian Jung p. Leonhard Seÿtzen, vnd vff Jüngst sein beschehen vnderthenig erpietten, auch meiner hn daruff gegebenen bescheidt, stellt er seinen gemeiner Hanns Lucken, mög leiden das demselben die erclärung so Inn seinem namen übergeben, sambt der angehenckten petition vorgelesen, od. Zu meiner hn gelegenheitt d. Inhaltt fürgehaltten werden, damitt sich Sebastian Jung sein Stieffsohn Im Seÿfenhandel ferner seiner gelegenheit nach wisse Zuhaltten. Ist ex prothocollo gelaßen, was von Lucken weg. fürpracht worden supra 5. Februarÿ. Seÿtz sagt das er die Splôn seither auß d. Cantzleÿ erhebt vnd Lucken fürgehaltten, Seindt die beide damalen einkommene splôns abgelesen, Seÿtz begert das Luck gehört werde, ob Ime nicht diße Zwoe Splôes sambt deren Inhaltt Zum Zweitten mal fürgelesen vnd er Ime die Vnderschiedlich gefallen laßen, vnd beÿ denselben deren Inhaltts nochmalen (.wie einem Ehrenmann gebürt.) bestendig pleiben wölle. Sonst stell mans Zu meiner Hn gefallen, ob er Inn Ihrer gegenwerttigkeitt od. Ihren abwesen Zugehören seÿ. Hanns Luck ist p. xv. Meistern gehört, vnd p. xv. schreibern wied. er Innert. Sagt er habs wohl gehört, vnnd seÿ dessen wohl Zufrieden. Sebastian Jung vnd Seÿtz bedencken sich nochmalen des Ime hieuor gegebenen Willfährig. bescheids, wöll sich haltten Wie einem ehrlichen burger Zu stehet, vnnd alles leisten was er Zuthun schuldig.
Erkandt dieweil Hanns Luck alles approbiert was Inn seinem abwesen seines halben fürgebracht, vnnd hieuor ein erkandtnuß darüber gang. so laßt mans dabeÿ pleiben. B. quasi Mr.
Jean Luck hypothèque les trois maisons au profit de son associé Sébastien Jung
1592 (6. tag Martÿ), Chancellerie, vol. 280-II (Registranda Meyger) f° 64-v
(Inchoat in proth. fol. 96.) Erschienen Herr Hannß Luck der Seÿffensieder Burger Zu Straßburg, Hatt mit beÿstandt Herren Michael Herrmann Alt Raths bewantten vnnd Wilhelm Bünckellman, weÿßbecken, Burgern Zu Straßburg bekhandt
Vnd Inn gegenwertigkeit Herrn Sebastian Jungen, Burgers Zu Straßburg, Als seines gemeiners des Seüffen gewerbs, Mit beÿstandt des fürnemmen Herrn Heinrich Küglers Auch Alt Raths bewanten der Statt Straßburg So dann Martin Breünen Apotheckers burgers daselbst, offentlich verÿehen – schuldig seÿe vnd gelten soll vff die 1500 guldin vneguorlich
Zum vnderpfandt Ingesetzt vnd verlegt, hienach geschribne Heüser vnnd gütter, Namlich Zum Ersten dreÿ Heüßer, sampt derselben Hoffestetten vnd Hoffe darzwüschen gelegen Inn d. Statt Straßburg, deren Zweÿ Aneinand. Ane dem gestaden, Nidewendig der Neuwen Brucken, Einseit neben Hanß Lÿpßen des Schiffmanns Erben, Anderseit neben Mathÿs Bethbier dem Biersieder, das dritte Inn der Nuwen gassen, gegen dem seidenfaden vber, Einseit neben Vorgemeltem Mathÿs Bethbier dem Biersieder, Anderseit neben Jeremias Ißen dem Goldtschmidt, stoßendt Alle deÿ Hinden vff deß Bekhenners vorgemelten hoffe,
Item Hoff, Hauß, Hoffestatt, scheür, ställ vnd gärtt. gelegen Zu Bergkbiethenheim beÿm vndern thor (…)
Jean Luck hypothèque la maison au profit de Jean Pithan, marchand de Francfort
1592 (6.t X.br), Chancellerie, vol. 282 (Imbreviaturæ Contractuum) f° 88
Versicherung Jehan Pithan burg. vnd Handelßmans Zu Franckf.
Erschienen hans Luck der seiffensied. burg. alhie,
Vnd In gegensein h Jo. Pet: Bittelb. deß groß. Rhats Procuratoris Als beuelchhabern Jehan Pithan burg. vnd handelßmans Zu Franckf. – 300 guld. Zu 15 bz. (…) Zubezahlen schuldig
In best. form v.schrib. hab. sein eigenthümliche behausung geleg. alhie In d. Statt Straßburg Jenseit der Preusch. am Stad. Nidwendig dem Seidenfad. einseit neb. Seb: Jung. Anderseit neb. Mathis Bettbir dem biersied. hinden vff ein andere behausung Ihme dem schuldner auch Zustendig, dauon gohnd Zuuor Jährlich vff weÿhenachten 4 fl. St. w. dem Closter Zu S. Margreth alhie mit. 100 gld. St. w. hauptguts wie d. schuldner v.meint abzulösen sonst ledig vnd eig.
Elisabeth, veuve du savonnier Jean Luck, se remarie avec le diacre Gaspard Kretschmar : contrat de mariage, célébration
1597 (9. tag Julÿ), Chancellerie, vol. 309 (Registranda Meyger) scheda Ad fol. 204
(Inchoat. in Proth. fol: 146. [Eheberedung].) Erschienen der Ehrwürdig vnd Wolgelert Herr Caspar Kretschmar Alt diaconus der Pfarrkirchen Im Münster, Ane Eim
So dann Frauw Elizabeth, Wÿland Hanß Lucken des Seifensieders selig. witwe, Mit beÿstandt gutten wiß. willen vnd gehell, des Ehrengeachten Herrn Georg Leütterspergers Ires geschwornen Curatoris vnd vogt Am Andern theil
Haben beÿde Parth. gegen einand. bekhant vnd offentlich verÿehen, das verschinen Donnerstags den 30. tag Junÿ, als sie bede (…) einander ehelichen vermahlet (…)
Für das Ander den Wÿdem belangend, So hat Ehrengenanter herr Caspar Kretschmar, gedachter Elizabethen seiner Vermehlten ehel. haußfrawen Zu einem wÿdem vermacht vnd Zugesagt, Erstlich d. Hinderheüßlin, mit allen begriffen so sie bitzher Lehens weiß Inngehapt, In der Behausung alhie in der Statt Straßburg, Inn Kalpßgaß & gelegen
Mariage, Temple-Neuf (luth. p. 18)
1597. Dominica 6 Trinitatis 3. Julii. Caspar Gretschmer elter helfer Im Münster, Elisabetha Hans Lucken des seÿfensieders nachgelaßene witwe. Eingesegnet 11 Julÿ (i 12)
La propriété des maisons revient à Sébastien Jung qui épouse en 1585 Cunégonde, fille de Conrad Dasypodius
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 20 n° 52)
1585. Dom. post festum Circumcisionis. Sebastian Jung vnd Königund H. Conradi Dasypodÿ dochter, eingesegnet i. Februarÿ (i 22)
Le savonnier Sébastien Jung vend à Georges Glaser une maison rue Neuve dont l’arrière donne sur la propriété du vendeur
1594 (25.t octob.), Chancellerie, vol. 291 (Registranda Kügler) f° 315-v
Erschÿnen Herr Bastian Jung Seÿffensieder vnd burger Zu Straßburg
Hatt Inn gegensein Herren Georg Glaser burger allhie vnd Rachell sein eheliche Hußfrau (…) verkaufft
Huß Hoffstatt vnd Hoff, mit Ihren gebeuwen & gelegen Inn bemelter vnserer St. St. Am gestaden, nidwendig der neüwen brucken Inn der Neüwen gassen beÿm Seÿdenfaden, ein seÿt neben Jheremias Iselin Goltschmdt, And.seyt neben Matthÿs Battbeÿr Biersied. stosend hind. vff die verkhouffer selbst [sic] dauon gehend Järlichen fünffthalben guldin Straßburg werung Alle Jar vff Mariæ verkhündung, Ablosig mit ein hund. guldin Straßburg werung, dem größern Spittall Allhier, Mehr xv lb d Järlichen (-) lößig mit 300 lb d Johann von d Bruckhen, Mehr x lb d gelts Alle Jar vff den ersten tag Maÿ Ablösig mit 200 lb d, Sunst ledig eÿgen Jacob Sterlen* Wittwe (…) Vnd Ist der Khouff vber die beschwer. gleich und gleich vff gehoben würd.
Sébastien Jung porte devant les Quinze une affaire de dettes contractées par feu Jean Luck pour du suif
1596, Protocole des Quinze (2 R 25)
(f° 111) Sambstag den XVI Octobris. – Sebastian Jung. Unschlitt Schulden
Sebastian Jung p. Bittelbron schreibern, vnd von wegen Hanns Lucken schuldt vmb vnschlit die an Ihren begert würdt, übergibt er ein splôn sambt Copeÿ der gemeinschafft vercschreibung Zwischen Ime vnd Hanns Lucken selig. vffgericht. Seind verlesen. Inhalts, das Inn d. gemeinschafft verschreibung so Inn A° & 91. Zwischen Lucken vnd Ime vffgericht vnd beÿ Jacob Küglern verschrieben worden, außtrucklich versehen, das er sich aller schulden vnd beschwerdenb, so Hanns Luck damaln Zuthun gewesen gantz vnd gar nichts Zubeladen vnd anzunehmen, dieweil dan die schuldt so er Hanns Luck dem vnschlitt verordneten Hanns Luschen für vnschlitt schuldig worden nemlich 183. lib 15 ß Zweÿ Jar Zuuor gemacht ehe dann er Jung Zu Ime Inn die gemeinschafft kommen, So will er nicht verhoffen, das er vmb dieselbig schuldt werde können angelegt vnd ersucht werden.
Erkandt man soll sich erkundig. ob Hans Lucken erben noch ettwas an den heußern oder dem handel haben, ob sich ettwas Zuerholen, ist der vnschlitt Hn beuohlen, geg. Sebastian Jung Zu bedacht Ziehen. – H. Scheürer H Moltzheim. q. Mr.
1597 XV (2 R 26) Sebastian Jung. Unschlitt Schuldt. 11.
Conrad Dasypodius, chanoine à Saint-Thomas, son gendre Sébastien Jung et Cunégonde, hypothèquent les trois maisons Jung au profit de l’ancien consul Sébastien Mueg. Deux des maisons donnent sur le quai, la troisième rue Neuve (auf dem Tauben Graben)
1598 (vts [xxij Maÿ]), Chancellerie, vol. 314 (Registranda Kügler) f° 141-v
(Inchoat. fo: 211.) Erschienen Herr Conradus Dasipodius Decan der Stifft Zu Sant Thoman, So dann Sebastian Jung vnd Frauw Künigund sein eheliche gemahell sein lieber dochterman vnd dochter
Haben Inn gegensein Herrn Martin Breün burgers Zu Straßburg frey guttwillig bekhant vnd offentlich verÿehen, demnach der Edell veste herr Sebastian Mug Altameyster der Statt Straßburg gedachtem Sebastian Jungen 500 pfund pfenning Inn baren gelt gelühen vnd fürgesetzt (…)
V Zu mehrer sicherheyt So hab. gedachte Ehegemechd Sebastian Jung vnd Fr. Kunigund ssein eheliche haußfr (…) Zum vnderpfand ernant vnd ÿngesetzt dreu heußen Zwo nebenvorder v eine hinden daran mit Iren hofestetten hofflin Zweÿen Seÿffen Keßeln So yngemeurt auch all andern Iren gebeuwen, die Zwo vordere gelegen Inn der SS ane dem gestaden Nidwendig der Neüwen brucken einseÿt hanns Ludwig Schnellen dem Würt Zum Schiff die anderseÿt neben Mathys Bettbur dem Bürsieder stoßend hinden vff hans Ludwig Schnellen, die hinder Behußung vff dem Thauen graben einseyt neben bemeltem Mathÿs Bettbur die anderseÿt H Wilhelm Binckelman dem Eltern, Davon gend 29 guldin Ein*rth zu 15 batzen ablosig mit 575 guldin derselb. werung Steffan Scherer Kuchenmeyster vff der herren Ammeyster Stuben, Mehr 9 guldin gelts ablosig mit 200 guld. SW herrn Wolffgang Grienwalden, Item Zweÿ Pfund Zehn schilling pfenning gls loßig mit 50 pfund pfenning herrn Heinrich Zornen, Item 2 pfund glts widerkhouffig mit 50 pfund pfenning herr hanns Jorg Kipßen, Wyther j lb glt losig xv lb d grossen gemeyn Almusen Item j lb d gelts losig mit xxv lb d herrn Heinrich Boumgarten, Item iiij lb d glts losig m j X lb d dem großen Spittal Inn Zweÿen posten, Item ij lb d glts ablosig m L lb d Sannt Margred Closter Zu Straßburg Vnd sind auch noch verhafftet für 600 guldin Zu 15 batzen, So dann 400 guldin Zu 15 batzen Johann von der Brucken mit geburende Interesse Zubezahlen, It. v lb d glt losig m j C lb d Jörig haßen, So dann ij lb x ß glts losig m L lb d herr Martin Breünen selbst Sunst ledig eÿg.
So hatt herr Conradus Dasipodius (ÿngestzt)
Sébastien Jung hypothèque la maison au profit du fils du farinier Balthasar Weld
1600 (6. tag Augusti), Chancellerie, vol. 328 (Registranda Kügler) f° 230-v
(Inchoat. fo: 263.) Erschienen Sebastian Jung Seÿffensied.
Hat Inn gegensein Herrn Samuel Erlers beÿsitzers der Herren des großen Raths als geschwornen vogts Niclaußen Wÿlandt Balthasar Welden Melmans seligen Sohns bekandt vnd offentlich v.ÿehen schuldig sein 160 guldin von Hanns Lucken sÿfensiedern herrührendt vnnd Sebastian Jungen rechtlich Zubezalen vor unsern h. deren dreÿ Zehen als Cammerrichtern Zuerkant (…)
dafür Vnd.pfand sein soll hauß vnd hoffstatt mit allen and. Iren gebewen gelegen In der St. Straßburg ane dem gestaden, obwendig dem guldin Thurn beÿ dem Sÿdinfaden, einseit neben (-) dem lÿninweber, anderseit dem Schudbekenner selbs, stoßend hinden auch vf den Schuldbekenner, Dauon gnd Zweÿ pfund pfenning gelts ablösig mit 50 pfund pfenning Wÿland Erhart dentners seligen erben, Vnd sindt auch neben noch Zweÿen Heüßern sampt etlichen Zinßen vnd Zweÿen Saÿfenkeßeln v.haft für v lib Hn Sebastian Müegen Altstettmeÿstern Zu bezalen sunst ledig eÿgen
Le commerce du savon rapportant peu par les temps de cherté, le savonnier Sébastien Jung demande l’autorisation d’exercer le métier de brasseur qu’il a appris.
1602, Protocole des Quinze (2 R 31)
(f° 204) Sambstag den XVIII. Decembris – Sebastian Jung. Biersieden
Sebastian Jung seÿffensieder übergibt selbs ein splôn, so verleste, darinn bitt er dieweil er mitt dem Seÿffenhandel beÿ Jetzigen schweren vnd theüren Zeitten nichts gewinnen könne, auch also ein armer gesell den handel auß mangel der nahrung Zuverleg. nicht vermöge, aber das Biersieden erfahren vnd gelernet, Zu dem auch ein Keßel vnd Zugehörde, vnd darzu eine nach notturfft gebawene behaußung Innhabe, Ime Zugestatten, das er bier sieden vnd auß Zepffen möge, auch wo meine Hn deßhalb bedencklens haben sollten, den augenschein einzunehmen. Erkandt, geg. Ime Zubedacht Ziehen, den augenschein einnehmen. Mr
(Augenschein) d. xv. fragt, wann mein herren gebieben will, die augenschein deren ettliche zuthun, für zunehmen, ob es bitz Zinstag mein Hn gefällig seÿn wollte, sonst werd es diß Jahr schwerlich geschehen, Soll Montag widerumb beÿ mein H. anmahnen.
Sébastien Jung et Cunégonde, fille de feu le chanoine Conrad Dasypodius, vendent au libraire Nicolas Wiriot une maison rue Neuve adjacente à la leur. Les parties s’accordent au sujet d’un mur qui séparera leurs propriétés.
1602 (xxj Xbris), Chancellerie, vol. 343 (Registranda Kügler) f° 496-v
Erschienen Herr Bastian Jung Saÿffensieder vnns Frauw Künigung sein ehegemechd Wÿland herrn Conrad Dasÿpodÿ dechant Zu S Thoman seligen dochter
Haben Inn gegensein Hn Nicolai Wÿriots Buchhändlers vnd Anna Maria Stettnerin sein haußfrauw mit beÿstand hn Marx Stettners Wapen steinschnÿds. Ires Schwehers vnd Vaters bekhandt vnnd offentlich verÿehen, das Sie ane statt vnnd für bezalung 500 pfund pfenning freÿ wolbedachts muths dafür nachgeschribene Behausung unverscheidenlich für sich bemelten Ehegemechden Niclaus Wÿriot vnd Annen Marien Iren erben vnd nachkomen vbergeben und Zugestelt
hauß, hoffstatt hofflin vnd nebens heußlin, mit einem halben dach, Iren hoffstätten, Ouch allen and.n gebeüwen gelegen Inn d Statt Straßburg am gestad. nid.wendig der neüwenbrucken vff den dauben graben einseit (-) dem Weber, and.seit Georg Riet schiffman stoßend hinden vff die Verkhouffere, davon gnd Fünffthalben guldin gelts St. W. vff Maria geburth fallend ablößig mit 100 guldin bemelter Werung dem mehrern Spittal alhie Vnd sindt auch Jetzverkhoufften sampt der Verkhouffern vier Heüßer hinden daran gelegen noch sammenthafft verhafftet für 300 pfund pfenning Hn Johann von der Bruck Gewerbßman, daran vff nechstkünfftigen Weÿhenacht tag j C lb, Item vff Johannis Baptistæ Anno 603. L lb d Item vff Wyhenachten bemelten Jars wid. L lb (…) Welche hievorgeschriben Zins hauptguth vnd beschwerden die Empfahere allein vber sich nemen, Mehr sollen auch die empfahere von d. überigen Wegen Zubezalen vber sich nemen 150 pfund Welche die H Absolon Simon Notario als geschwornem Vogt Gÿch* wÿland H Henningen Denderpÿ seligen dochter ane einer mehren Sum Nemblich v C lib d. (…)
Vnd Zu noch mehrer sicherheit, damit durch die übergebere diese übergebene Behausung desto sicherer Währschafft getragen werde dernhalben Ist erschinen herr Johann von der Bruck Gewerbßman hat sich für sich doch and. nicht, als wan sich eÿltere vff obgeschribener Behaußung als die geweßen befund. würden für solches was eylter sein würt mit sampt den übergeben unverscheÿdenlich Zu einem rechten Bürgen, und mit Währschafft träg. ernänt
+ Vnd Ist Inn dießer Übergab sonderlichen abgeredt weÿl Jetzverkhouffter vnd der verkhöuffere gemeiner Hoff dießer Zeit allein mit einer dielen wand vnd.scheÿden, das beÿde Partheÿen mit ehisten gelegenheit Zun gemeiner costen ein gantz steinen Mur vff führen laßen Ouch Inn gemeinen costen als ein gemeine Mur Im bauw erhalten solle, Es sol aber auch wid. die ein noch and. Partheÿ vnd alle d.selben nachkommende nicht macht haben, etwas vff solche Mur Zubauwen, Od. daran vff zu fhüren, Sond. Jed. Zeit ein freÿe ledige Mur sein vnd pleÿben damit keinem theÿl der tag genomen Werde, Weil auch Jetzverkhoufte vnd des Verkhouffers einer Behaußung Zwen Gäng, Welche beÿde Gäng an der Verkhöufere nocherd. Behaußung gebuwet vnd derselben damit vÿl tags nemme, Ist Zwischen beÿden theÿlen abgehandelt, das ein Jedes seinen Gang hinweg breche, Ouch Wid. Sie noch Ihre nachkommende keine and.e mehr dahin machen laßen. Alles vngevorlich
Sébastien Jung s’accorde avec Etienne Scheer, pour lequel agit Henri Baumgartner, au sujet de la savonnerie qu’il a prise à bail.
1603 (Vierten tag Maÿ), Chancellerie, vol. 346 (Registranda Meyger) f° 163
(Inchoat. in proth. fol: 123.) Erschienen Bastian Jung der Seÿffensieder, Burger Zu St.
Hatt bekhandt vnd Inn gegenwertigkheit H. Heinrich Baumgarters Burgers Zu Straßburg, so Zugeg. Inn Nammen Hn Steffan Scheerens, Offentlich verÿehen
demnach bemelter Bastian Jung Vonn Ime Steffan Scheeren, Lÿhenungs Weiß Inne hatt, das Seÿffenhauß, alhie Inn der Statt Straßburg, Nidewendig der Neuwen bruck. Am Gestaden & gelegen, das Er hieauff mit Handtgegebner treuwen zugesagt vnd Versprochen, angeregte Behausung hiezwüschen Johis Baptæ nechst Khünfftig Zuraumen, Vnd allerdings vß Zu Ziehen, Wie auch die Verfallen Hauß Zinß, Was sich ane gutter Rechnung befünden Würt, Vmb dieselbig Zeit anzurichten
Sébastien Jung demande l’autorisation de s’établir à Freudenstadt dans la Forêt-Noire en conservant pendant un an le droit de bourgeoisie.
1603, Conseillers et XXI (1 R 82
(f° 221) XXIX Junÿ. – Sebastian Jung vmb Erlaubnus nacher Freudenstatt Zu ziehen.
Sebastian Jung wolt gehn Freudenstatt im Schwartzwald Ziehen u sehen ob er sein glück d* Kont Bitt Ime Zuerlaub. j Jar d. Burgrecht vorzuhalten, will Stallgelt v Schatzung abrichten lassen wie auch andere burg.liche beschwerd. weg.
Erkant Man soll Ine erlauben doch. d. er deßweg. ein burg. stell den man besprecht. Kan
[in margine :] NB. Lux Krafftberg Kantengieser hatt versprochen für Stallgelt Schatzung u andere burg.liche beschwerd für Ime Jung gutt Zusein, Actum den 13. Julÿ A° 1603.
Lorentz Buttkammers creditores vmb fürschrifft. 150. Josua Buttkammer contra Sebastian Jungen vnd übrige creditores seines vettern. 139.
La maison provenant de Jean Luck revient en 1603 à Mathieu Schalck (voir plus loin l’inventaire dressé en 1629).
Originaire de Hattenheim dans le diocèse de Mayence, Mathieu Schalck épouse en 1595 Susanne, fille de l’aubergiste Albert Wanner.
Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 32 n° 3)
1595. Den 4. Febr. sind Ehelich eingesegnet word. Matthis Schalck von Hattenheim im Bistumb Mentz vnnd Jungfr. Susanna Wannerin, Albrecht Wanners deß Würtzs seligen Zur alten pfaltz nachgelaßene eheliche dochter (i 39)
Originaire de Hattenheim en Rheingau, le serviteur Mathieu Schalck devient sept mois après son mariage bourgeois par sa femme Susanne, fille de l’aubergiste au Palais Jean Albert Wanner.
1595, 2° Livre de bourgeoisie (4 R 104) p. 728
Mathes Schalckh vonn Hettenheim im Rinckhauw der haußknecht, hat vonn Susanna W. Hanß Albrecht Wanners deß würth Zur alten pfaltzen hinderlaßener dochter daß burgerrecht empf. vndt will Zun Freÿburgeren dienen. Actum vf supra [16. Sept: 95]
Cuisinier au poêle du consul, Mathieu Schalck, successeur de Sébastien Jung, s’accorde avec son voisin Nicolas Wiriot au sujet du mur qui sépare leurs propriétés. La séparation en lattes a été remplacée par un mur en pierre contre lequel Mathieu Schalck a appuyé un petit bâtiment à deux étages. Les parties font appel à des experts. Mathieu Schalck conserve le mur mitoyen et son bâtiment, Nicolas Wiriot pourra établir contre le mur un bâtiment sans qu’il puisse être plus haut que celui de son voisin.
1604 (xviij Februarÿ), Chancellerie, vol. 350 (Registranda Kügler) f° 71
(Inchoat. fo: 68.) Erschienen Herr Mathÿs Schalck Kuchenmeyster vff der herren Ameysters Stub ane einem
So dann herr Niclaus Wÿriot Buchhändler am andern theÿl
haben beyde parteyen gegen einander bekhant v offentlich verÿehen, das sie nachburen Zweÿ heüßer vff einander stossen haben, Ouch Inn Verkhouffung sein Niclaus wyrioths behußung durch Bastian Jungen die Inne dieselbig Vbergeben sonderlichen bedingt vnd abgeredt das anestatt der dylen wandt, So beyde heußer vonn einander gescheÿden durch beÿde partheyen Ein Steinin Mur Vffüren lassen sollen Inn gemeÿnem Costen, weÿl dann nachends die Seÿffen huß So auch Bastian Jungen genossen ane herrn Mathÿs Schalcken khommen V ane statt der dÿlen wand durch beÿde parteÿen Ein Mur vffgefürt Nachmals H Matys Schalck seine seÿlen vff den halbenteÿl dißer Muren ein gang V ein cleins bewlin daruff gefuren* worden, So Zweyer gaden sich beÿ vnder [f° 71-v] der dach vnd wiewol* obangeregte gemeÿne Mur ane Wissend beyder partheÿen allein vff sein Herr Niclaus Wÿriot gerechtigkeÿt gesetzen* auch solche Mur Zubeyden Seyten freÿ hatt sein sollen V kein partheÿ doran noch daruff Zubawen macht gehapt Inn betrachtung aber das solche herrn Matys Schalck nit Zuwissen geweßen, damit dann Sie Inn guter nachburlicher freündschafft verpleÿben hetten beÿde partheÿen durch güttlich vnderhandlung der Ehrenvest Wyß fromm herr herr Jacob Schotterlins beÿsitzer der herren des grossen Raths V Friderich Reheln Sich freundlich mit einander verglichen Inn diße wÿß, Nemlich die obangeregter Steÿnen Mur fürbaß gemeÿn sein v. pleÿben, den buw So herr Mathys Schalck vff seiner seÿten daruff v. darÿn verfertigen vnd machen laßen also wie er dahin* gesetzt, Verplÿben, Vber Inn Khünfftigen werde er herr Mathys Schalck noch seine erben, vnd nachkommen solche buw hoher einzufüren auch habe
Dagegen aber wann herr Niclaus Wÿrioth Inn khünfftigen seine gelegenheÿt ane solche Mur buwen wolte, Soll sie disselbig Zuthun fug v. Macht haben. V hoher nit damit seine dann sein nechster nachbur herr Matys Schalck seine buw gefürt Sunst er mit dem vffgefurten Steÿnin mur Inn alle weg in beÿden parteÿen verhelte wie Inn und gemeyn geloben gebreuchlich Ouch Ime herr Niclaus Wÿrioth für die ansprach So er bitzher obgender Muren vmb bues helle ane herr Mathÿs Schalcken gehapt 45 gulden zu 15 batzen durch Matys Schalcken erleg. werden solle wie dann Niclaus Wÿrioth bekhante dieselbe empfangen haben. Vber die auch was Matys Schalcken vonn obgedacher gemeÿn Muren wegen vßgeben, wyther vßgeben dann Niclaus Wÿrioth Alls auch bitzhero das Wasser vonn Niclaus Wÿriot hofflin durch den newen Steynin gebell vßlauff durch herr Schalcken behausung es fürbaß verplyben doch mit einer syphon versehen werden das allein Waser dardurch hauß lauffen möge
Mathieu Schalck et Susanne Wanner font leur testament
1617 (5.11.), Not. Strintz (Daniel, Protocole 58 not 62, A n° 365) f° 105-v
Codicill, Herren Matthäi Schalckhenn vnnd Susannen Wannerin beed. Eheleuth
1617, vff Mittwoch denn 5. Novembris Zwüschen Elff vnd Zwölff Uhren vormittag (…) Personlichen erschÿnen seind der Wol Achtbare vnd fürnehme herr Matheus Schalckh Jetziger Zeit Kuchenmeÿster vff deß herrn Ammeisters stubenn vnnd die Ehren: vnnd tugendreiche fraw Susanna wannerin beede ehegemechte vnd burgers Zu Straßburg, Er der mann Gesundeß gonndeß vnd stehendes, Sie die fraw Aber Kranckhen leibß vnnd Zu bette ligendt, Jedoch von der gnaden Gottes gitter Verstendiger sinnen, Vernunfft, gespräch vnd wissens (…)
Autre exemplaire, Not. Strintz (Daniel, 58 not 60) n° 222
Mathieu Schalck se remarie avec Anne Hans, veuve de Henri Haas, assesseur au Grand Sénat
Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 127 n° 30)
1621. den 11 Decembris sind ehelich eingesegnet word. herrn Mattheus Schalck d. Kuchenmeister, auf des Hn Ammeisters stub, vnd fraw Anna Hanßin, weiland Hn Heinrich Hasen gewesenen Beÿsitzers des groß. Rhats alhie, seligen, nachgelaßene widtwe. (i 137)
Assesseur au Grand Sénat et aubergiste au Bœuf, Henri Haas épouse en 1611 Anne Hans, veuve du farinier Sixte Grünwald : contrat de mariage, célébration
1611 (15.8.), Not. Strintz (Daniel, 58 Not 55) n° (404)
Eheberedung – zwüschen dem wolachtbaren vnd fürnehmen herren heinrich haasen großen Raths bewanthen v. gasthalter In d. herberg Zum Ochsen Alhie Zu Straßburg, Ane einem
So dan d. ehren vnd tugtsamen fr. Anna Hansin, weÿlandt deß Ehrenhafften Sittich grünwaldts deß Meelmans vnd burg.s Alhier Zu Straßburg nachgelaßene wittwen Am Andn theÿl sich begeben
Beschehen v. verhandelt In des heilig. Reichs freÿen Statt Straßb. Montags d. 15. Augusti In dem Jar deß Hn alß man Zalte 1611 [unterzeichnet] heinrich haß der hochzeiter, Jacob Schilling Alß vogt, vf d. fr. Hochzeiterin Ich Johann Auenheim bekhann wie obsteth
Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 91-v n° 34)
1611. den 2. Septembris seindt ehelich eingesegnet worden Herr Heinrich Haß, Gasthalter Zum Ochsen, vnndt Beÿsitzer des großen Rhatts allhier, vnndt Fraw Anna Hansin weÿland Sittich Grüenwaldts gewesenen Meelmanns vndt burgers seligen alhie nachgelaßene witwe (i 101 – Proclamation Saint-Pierre-le-Vieux f° 127 n° 93)
Sans doute marié à la Cathédrale dont les registres manquent, Sixte Grünwald de Pforzheim achète le droit de bourgeoisie le 19 février 1594.
1594, 3° Livre de bourgeoisie (4 R 105) p. 580
Sÿttich Grüenwaldt vonn Pfortzheim derr Weißbeckh, khaufft mit beÿstandt Lorentz Brechtenn deß Müllers daß burger recht vnndt will Zu denen Beckhenn dienen. Actum den 19.t Februarÿ 94.
Le farinier Sixte Grünwald et sa femme Anne, fille de Jean Veltin de Haguenau, se lèguent mutuellement l’usufruit de leurs biens.
1596 (28.t Octobris), Chancellerie, vol. 302 (Imbreviaturæ Contractuum) f° 87
Codicill Sittich Grienwalts des Mehlmans vnd Anna Veltins Hansen gewesenen Burg. Zu Hagnaw selig. Tochter seiner haußfr.
(Ist Extendirt in Volumine Contractuum de hoc Anni folio 150.)
(…) das das letstlebende alle verlaßenschafft gepurlich Inventiren anschlag. vnd ein ordentlich Inventarium daruber auffrichten laßen, vnd alß dann alle solche des verstorbenen Verlaßenschafft sein lebenlang doch ohne abgang vnd schmelerung des hauptguts od. d. Erben Verfangenschaft Zunutzen vnd Zunießen haben vnd behalten
Mathieu Schalck hypothèque la savonnerie au profit du manant Jean Lebküchler, originaire de Wimpffen.
1622 (1. Junÿ), Chancellerie, vol. 444 (Imbreviaturæ Contractuum) f° 53-v
Schuldbekandtnus Johann Lebküechers von Wimpffen
Erschienen H Matheus Schalck Kuchenmeister vffs herren Ammeisters stuben
bekannte in gegensein H Johann Lebküechers von Wimpffen Schirmbs Verwanthen alhie – schuldig worden seÿe 1000 gulden zu 15. bz
in specie auch deßelben Seÿffhauß alhie am Staden Jenseit d. Breüschen vnd. halb der Newen brucken, j.seit neben dem Würths hauß Zum Schiff gnt. 2.seit neb. einer behausung darin anietzo Martin Metzger der Weinstich. Lehenungs weiß wohnet, hind. vff hannß Boschen s. erben, stoßend gelegen, dauon 2. lb 12 ß 6 d Jährlich vff Joh. Bapt: H Johann Bauren gefalen in hauptgut mit 52 lb 10 ß, Item 4 lb 14 ß 6 d Zinß vff Joh. Bapt: Hannß Adolff Grüenwald. 3.er in der Müntz in hauptgut mit 200 fl. St. wehr. Item 2. lb 2 ß Zinß in Spitahl alhie vff weÿhenachten in hauptg. mit 50 fl. wer. Item 1 lb 6 ß 3 d Zinß St Marx alhie vff Georgÿ Jarß gefallend in hauptgut mit 26. lb 5 ß d, Item 1 lb 6 ß 3 d Zinß Hannß Georg Kipsen see: Erben vff Johannis Baptistæ in Capital mit 26. lb 5 ß abzulößen sonst eÿgen
Mathieu Schalck fait un codicille par lequel il lègue à da femme Anne Veltin la maison à la Lanterne.
1628 (14.12.), Not. Strintz (Daniel, 58 not 58, B)
(f° 149) Codicill vnnd letster Will deß Ehenuesten Fürnehmen vnnd weißen Herrn Matthie Schalckhen burgers vnd Großen Raths bewanthen Allhier Zu Straßburg
1628, Auff Sontag den 14. Decembris Zwüschen dreÿ vnd vier uhren nachmittag (…) erschÿnen Ist der Ehrenvest fürnehm vnd weiß herr Mathias Schalckh, Beÿsitzer Einres Ersamen wolweißen Großen Raths alhier Zu Straßburg Zwar leibß Zugestandener Kranckheit halbenn vff einem bett vffrecht sitzendt Jedoch von der gnaden Gottes gutter Verstendiger sinnen (…) vnd sein liebe haußfrauw Annam Veltin mitt einem Widem Zuuersehen (…)
hauß vnd hoffstatt mit Allen derselbigen begriffen Zugehördten vnnd gerechtigkeiten Zur lucernen genannt (…)
Minute Not. Strintz (Daniel, 58 not 60) n° 308
Mathieu Schalck meurt quelques jours plus tard. L’inventaire des biens est dressé début janvier 1629. Le défunt délaisse six enfants de sa première femme Susanne Wanner. Les différents actes passés par Jean Luck figurent parmi les titres de la maison quai des Bateliers en aval du pont Neuf près du Fil de Soie (zum Seidenfaden). La masse propre à la veuve est de 1 498 livres, celle des héritiers de 3 905 livres. L’actif de la communauté s’élève à 1 350 livres et le passif à 7 521 livres.
1629 (2. Januarÿ), Not. Strintz (Daniel, 58 Not 23) n° (472)
Inventarium über Weÿlandt des Ehrenuesten, Fürsichtigen und weißen herren Matthiæ Schalcken Beÿsitzers eines Ersamen Wohlweisen grosen Raths alhie zu Straßburg seel. verlaßenschafft vffgericht 1629. – So vff erfordern vnd begehren frauwen Salome Schalckin herrn Johann Heinrich Kerlins burgers v. Gastgebers In d. herrberg Zum Gerttenfisch Alhie Zu Straßburg ehegemahlin Mit beÿstandt den selbigen, Mehr frauwen Susanna Schalckin mit beÿstand herrn Jeremiæ Silberads burgers Zu Straßburg Gastgebers In der herrberg Zum weinstockh Alhie In Straßburg Ihreß haußwürths, Ferner frawen Annen Marien Schalckin, herrn Johann Josten burgers Zu Straßburg ehegemahlin mit beÿstandt erstgemeltes Ihres haußwürths, So dann deß Ehrenuesten vnd hochgelehrten herrn Johann Georg Rosenbergs beeder Rechten doctoris Alß geschwornen Vogts Jungfrauen Elisabethen, Hestern vnd hanß Mathÿsen Schalcken Aller Sechs geschwüsterd. obehrengedachts herrn Mathias Schalcken seeligen In voriger ehe weÿland d. Ehren: v tugendsamen frauwen Susanne Wannerin seelig. ehelich erzeügt. döchter, sohns vnd Also seiner deß v.storbenen selig Vermög vor mir Nachgemelt. Notario vnd darzu erfordern gezeügen gethaner v darinn beschehenen Reservat Allein cum beneficio Inventarÿ hinderlaßener erben, durch die Ehren tugendsam Fraw Annen Veltin die Witib beÿständ. deß Ehrenvest v fürgeacht. herrn Johann Jacob Meÿers burgers v wol verordnet. dreÿers Ane Müntz Alhie Zu Straßburg – Actum v Angefang. In deß heÿl. Reichs freÿen Statt Straßburg Montags den Andern Januarÿ Inn dem Jahr deß hn. Alß man Zalt 1629.
Abzug In weÿlandt h Mathÿs Schackhenn seligen verlaßenschafft gehörig
Der Frawen wittib unverändert Gutt betreffend, Sa. haußraths 177, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 94, Sa. guldin kettlin Ring und geschmeids 107, Sa. baarschafft 22, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 475, Sa. Ergäntzung (633, Abzuziehen 12) 620 Summa summarum 1498 lb
Der Erben Unverändert Gutt, Sa. haußraths 625, Sa. lehrer Vaß 43, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 90, Sa. guldiner ring 20, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 735, Sa. eÿgenthumb ane heüssern 3400, Sa. schulden 1433, Sa. Ergäntzung (2663, Abzuziehen 545) 2118, Summa summarum 8468 lb – Schulden 4563, Pleybt 3905
Theÿlbargutt, Sa. haußraths 81, Sa. silbergeschirrs 131, Sa. Baarschafft 212, Sa. Anschlags ligender gütter 162, Sa. schulden 763, Summa summarum 1350 lb – Schulden 7521 lb
Sa. d ungewissen vnd verlohren schulden 1756
Inn einer hernach. specifirt. In dise erbschafft gehörig. d In d. St. St. Ane der Lucern gaß gelegener behausung befund. word. wie volgt
Inn dem Vordern Stock, vff dem öberst. bod. nichts, Vff dem Anden bod. nichts, vff dem dritten bod. nichts, vff den vierdten bod., Vff den fünfft. bod. Vff dem Sechsten bod. Vff den Sübend. bod. In der Cammer B, vor dißer Cammer, In der Cammer C, vor dißer Cammer, In der Cammer D, In d. Mitlern groß. Stub Cammer, In d. Mitlern groß. Stuben, In der obern Kuchen, In dem Speÿß Cämmerlein, In dem obern haußöhrin, In der Kuchen
Auff dem andern stock, In der Cammer E, In der Cammer F, Vff dem gang, Inn dem vndern stublin, vndersten Stuben
Im dritten stock, In d. Stuben, Inn der andern nebens stuben, In der Cammer G, In der Cammer H
Im vierdten Stockh, vff dem großen gang, In der Cammer J, In der Cammer K, In der Kuchen, Im reiffen* gewölb
Inn dem Seÿffenhauß – Inn einer Scheüren Inn d. Crautenauw – Schiff und geschirr Zum Seÿffen handell gehörig
Eÿgenthumb Ane häußern. (E.) Item Zweÿ heüser sampt Ihrem hoff, nebens hauß d. Seÿffenhauß sampt kesseln, waagen gewicht schiffgeschirr, mit Allen Ihren gebeüwen begriffen weithen rechten Zugehörden v. gerechtigkeit. gelegen In d. St: St: Ane dem staden nidtwendig der Neuwen brucken nahe beÿ dem Seÿd. faden einseit neben der herberg Zum schiff, So Jacob Heinrich dem schiffmann Zustendig, Auff d. And. seitt. neben Martin Metzigers deß weinhändlers s: wittib v Erben, Item Zum theÿl hind. vff die herrberg Zum schiff vnd Zum theÿl vff herrn Johann schenckbechers seeligen behausung, daruon gondt fünff guld. St: werung vff Johannis Baptiste wid.lösig mit 100 fl. bemeltter werung herrn Johann Bauren groß Raths bewanth. Item 5 guld. St: w: vff sant gergen tag wid.lösig In hauptgut mit 52. lb 10 ß d Sant Marx Closter, Mehr 1 lb 1 ß d gelts vff den heilig. wÿhenacht tag wid.lösig mit 50 guld. St. w. herrn Heinrich Baumgartners Alt Ameysters selig. erben, Mehr j lb 6 ß 3 d gelts vff Johannis Baptiste wid.lösig mit 50 gul. St. wehr. Johann Georg Kipßen haußf. erben, Item 2 lb 2 ß gelts Jars vff d heÿlig. wÿhenacht tag fallend lösig In hauptgut mit 100 fl. St: w: dem Mehrern spittahl Alhie, So dan Neün guld. St: w: gelts vff Johannis Baptistæ fallend + herrn hans Adolff grüenwald. dreÿern Ane d. St: St: Müntz, sonsten ledig & eÿgen v. wrd dise beschwerd. Angeschlag. per 950. lb.d . Wie solche heüser v seÿffenhauß Ane herrn Schalcken seinen deß v.storben s. schweher s: kommen findet sich d. bericht daß beÿ h Jacobo Küglern dem Contractuum Notario ein haupt verschreibung ver*t word. In sein Protocollo d. 12. Januarÿ 1603. Zubefind. sein sollen Ferner ein Perg: Alte Zß verschreibung mit d. St. St. Contract Insigell versigelt deß. datum d. 8.t Aprilis Anno 1589. d. d. 9.ten Martÿ 1590. weiß wie hanß luckh seiffen sieder burger Zu St. sich geg. herrn Carle haaßen dem Metzig. vor 400 fl. 20. guld. Zinß Zugeb. verschriben, Mehr ein Alter Pergam. Zinßbrieff mit d. St. St. Contract Insigeln versigelt den datum d. 6. Februarÿ 1591. 87 lb 10 ß hauptgut besagend So dann ein parg. ganthbrieff, v. ettliche Papÿre bri*schafften Alleß mit N° 3 signirt v dabey gelaßen.
(E.) Item hauß hoffestatt vnd. Ane der lucernngaß (…)
(E.) Item hauß hoffstatt Scheür Ställ v gartt in d. Cruttenauw (…)
Summarischer Ohnuergreifflicher Extractus Inuentarÿ über weÿland Frawen Susannen Wannerin hern Matthei Schalcken hausfrawen Seligen verlaßenschafft den 25. tag. Martÿ Anno 1619. auffgerichtet
Einnehmen Geltt Wegen weÿland Matheÿ Schalcken seel: Erben vnd Creditoren – Hauß Zinß
Anne Veltin se remarie en 1630 avec Jacques Isenheim, assesseur au Grand Sénat : contrat de mariage, célébration
1630 (27.5.), Not. Strintz (Daniel, 58 Not 56) n° 685
Eheberedung – Zwüschen dem Erenuesten fürnehmen vndt weißen herren Jacob Isenheim, eines Ehrsamen großen Raths Alhie Zue Straßburg Alten beÿsitzern, Als dem breütigamb Ane einem
So dann der ehren vndt tugendsammen frauwen Anna Veltin weÿlandt des Auch Erenuesten fürnehmmen vndt weißen herren Mathiæ Schalcken Auch Alten großen Raths bewanthen (Inn wohlbesagter Statt Straßburg nuhnmehr seeligen) hinderlaßenen wittib als der frauwenn hochzeiterin Am Andern theill
Zum dritten, So verspricht der herr breüttigamb Frawen Anna Veltin seiner Lieben hochzeiterin Zu einem wÿdems, Seine vordere oder hindere behaußung Inn der Statt Straßburg Ane dem Parfüeßer platz (…)
Beschehen vnd verhandelt Inn der heÿlig. Reichß freÿen Statt Straßburg, Donnerstags den 27. Maÿ Inn dem Jahr des herrn Alß man Zahlte 1630
[unterzeichnet] Jacob Isenheim der hochzeiter bekenn wie vorstet
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. p. 108)
1630. Dom. VII. Trinit. 11 Julÿ. Herr Jacob Isenheim alter groser Rhatsverwandter vnd Fr. Anna Hn Matthes Schalcken selig alten grosen Rhats verwanden nachgelasne wittwe. Cop. 23. Julÿ Zu J. St. Peter (i 56)
Proclamation, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 6-v) 1630. Dominica VII post Trinit. Hr: Jacob Isenheim Alter großen Rathsv.wander, Frau Anna Weiland Matthis Schalcken gewesenen beisitzer deß grosen Raths nachgelaßene Wittib 27 Julÿ, Jung S. Peter (i 8)
La maison revient à la fille aînée de Mathieu Schalck, Salomé, qui épouse en 1616 Jean Henri Kehrlin, fils de l’aubergiste Simon Kehrlin de Willstätt.
Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 108 n° 5)
1616. den 5. Martÿ sind ehelich eingesegnet worden Hanns Heinrich Keerlin von willstedt weÿl. Herrn Simon Kerlins geweßenen Burgers vnd Gasthaltters seeligen Zum Rebstockh daselbst nachgelaßener Sohn vnd Jungfraw Salome Hn Matthes Schalcken Burgers vnd Kuchen meisters auff der Hn Ameister stub eheliche Tochter (i 118)
Jean Henri Kehrlin devient bourgeois par sa femme dix jours parès son mariage.
1617, 2° Livre de bourgeoisie (4 R 104) p. 1011
Hanß heinrich Kärlin, Von Wülstett gebürttig Empfangt d. Burgrecht Von Salome herrn Mathis Schalckhen deß Küchenmeisters Auff des herren Ammeisters Stuben dochter vnd wüll Zu den freÿburgern dienen. Actum den 16. Martÿ Aô 1617.
Esther Schalck, femme du tailleur Nicolas Wagner, passe un accord avec les héritiers Kehrlen relatif au prix de la savonnerie
1647 (1. Junÿ), Chambre des Contrats, vol. 498 f° 375-v
Erschienen Ester Schalckhin, hannß Niclauß Wagners deß Schneiders eheliche haußfrau mit beÿstand erstermeldts ihres Ehevogts, wie auch H Mathei Hellbeckhß genannt Behem und H Adam Burckhardts beÿs. alß vß E.E. groß. Rhats mittel hierzu insonderheit Deputirter
hatt in gegensein hannß Joachim Kammen deß Metzgers alß Ehevogt Susannæ Kährlerin hannß Jacob Haubenstrickhers deß Metzgers alß Ehevogts Salomeen Kährlerin und H Hannß Jacob Hasen alt. groß. Rhats Verwanth. alß Vogts Ester Kährlerin bekannt, daß Sie Esther Schalckhin, ahne denen ienig. 500. Pfund pfenning so Sie die Kährlische, wegen deß angenohmenen Saÿffenhaußes überwißener, acceptirter, und Sambst. den 18. Januarÿ a° 1645. von EE. groß. Rhat abgeurtheilter maß. Ihro Ester Schalckhin Zu thun wird. seind, die helffte benantlich. 250. Pfund
pfenning zu genügen empfangen habe (…)
dafür die obangegebene Saÿffen behaußung alhie ienseit am Stad. neb. dem Schiff geleg. vffs cräfftigts verhafftet bliben solle
L’aubergiste Jean Jacques Haubenstricker au nom de sa femme Salomé Kehrler, les enfants du marchand de draps Jean Philippe Lersé et d’Esther Kehrlin et Jean Joachim Kehrler (mari de Susanne Kehrler) vendent au gentilhomme Frédéric Magne de Berckheim deux maisons et la savonnerie (voisines de celle au Bateau)
1675 (14. Aug.), Chambre des Contrats, vol. 544 f° 475-v
herr hannß Jacob Haubenstrickher der Gastgeb Zum Ochßen und E.E. Kleinen Rhats alter beÿsitzer alß Ehevogt Salomeen Haubenstrickherin gebohrner Kährlerin, ferners Lorentz Hamm der Weißbeckh alß vogt hannß Philipp Lerse deß Weißleinwadhändlers mit weÿl. Ester Kährlerin deßen gewesenen und Verstorbenenn Eheweib nunmehr seel. ehelich erziehlter und nachgelaßener Kinder und dann hannß Joachim Kamm der Gerber und Lederbereiter für sich selbsten
in gegensein deß Freÿ Reichß Hochwohl Edelgebohrnen Herren Friderich Magni Von Bergheim mit beÿstand deß auch Freÿ Reichß Hochwohl Edelgebohrnen herrn Friderich Ludwigs Von Schmidburg – in maßen derselbe dann uff unserer Gnädigen Herrn Rhät und XXI. am – jüngsthien Obrigkeitlich ertheilten Consens
Zweÿ häußer sambt ihrem Hoff nebens hauß und Seÿffen hauß, mit allen deren Gebäwen begriffen weithen, Zugehördten, Rechten und Gerechtigkeiten alhier ahn dem Staden nidwendig der Newenbruckhen, nahe beÿ dem Seÿdenfaden einseit neben weÿl. Jacob Brions deß Schwartzferbers nunmehr seel. nachgelaßenen Erben, anderseit neben Johann Philipp Helckhen dem Jungen Schiffmann hinden uff die Brionische Erben stoßend gelegen, da welche häußer annoch umb 180. fl. Straßburger wehrung Carl Schmidts Kindern, Item 100. fl. gedachter werhung dem Mehrern Hospital, Item umb 100. fl. besagter Wehrung dem Waÿsen hauß, Item umb 97. fl. Susannæ Silberradin, Item umb 50. fl. wehrung hannß Peter Baÿner dem Weinhändler, Item umb 50. fl. Straßburger wehrung dem Großen Gemeinen allmosen Zu St Marx, sodann umb 50. fl. bedeuteter wehrung herrn Johann Georg Retzloben Notar. Verhafftet – umb 696. fl.
Les Conseillers et les Vingt-et-Un autorisent Frédéric Magne de Berckheim à acheter une maison. La demande du 17 mars a trait à une maison au Finckwiller, celle du 24 juillet à une maison près de la porte des Pêcheurs, celle du 26 juillet à la maison voisine de celle au Bateau
1675, Conseillers et XXI (1 R 158)
Jr. Friderich Magnus von Berckheim vmb erlaubnus ein hauß zu kauffen. 75. 82. 247. 252.
(p. 75) Mittwoch d. 17.ten Martÿ – Frid: Mag: v. Berckheim vmb p.mission ein hauß zu kauffen
Dr. Bitsch, noîe Jr Friderich Magnus von Berckheim weilen derselbe vorhabens von Hanß Friderich Roßner, dem Constabel eine behausung im Finckweiler gelegen vor sich Zuerkauffen, als bitt er vmb Oberkeitlich. Consens. Erkandt Jr Zorn er H Cumprecht deputirt daß hauß Zu besichtigen, und dessen beschaffenheit sich Zu erkundigen
(p. 82)
(p. 247) Sambstag d. 24. Julÿ 1675. – Jr. Friderich Magnus von Berckheim vmb erlaubnus eine behaußung allhier zu kauff.
B. noîe Jr Friderich Magni von Berckheim, weilen derselbige vorhabens von Hannß Jacob Haubenstricker et Cons. eine behausung an dem fischer thor Zu erkauffen, als bitt Er Jr Wolff Heinrich Zornen vnd H Gumprecht zu deputiren, eorumq. facta relatione Obrigkeitliche erlaubnus gedachts hauß Zu Erkauffen. Erk. den bericht ein Zu Ziehen deputirt H. XV. Joh: Daniel Würtz H. Mercklin.
(p. 252) Montags d. 26. Julÿ 1675. – Jr. Magnus von Berckheim will ein hauß allhier kauffen
Herr XV. Johann Daniel Würtz referirt, nach deme Er verschienenen Sambstag neben H. Mercklin deputirt worden, umb waß es eine beschaffenheit mit Jr Magni von Berckheim hauß kauff habe zu erkundigen, seÿe solches geschehen, vnd hatt sich befunden, daß der erste Kauff gäntzlich Zurück gegangen vnd derselbige anjetzo eine behaußung neben dem Schiff an Staden gelegen an sich Zu bringen vorhabens seÿe, das gebäw seÿe sehr alt vnd bedürffe aller orten beßerns. der kauffschilling belauffe sich auff 900 Rhtl. Erk. mit der condition willfahrt, daß der Kauffer ins Künfftige, newlichem Decreto gemäß, alle onera ordinaria et extraordinaria Zu leiden haben solle.
Frédéric Magne de Berckheim, né en 1633 de Jean Raoul de Berckheim et de Susanne Barbe de Nippenburg, épouse Marie Cléophée de Franquemont (dont une fille née en 1659) puis Marie Chrétienne de Liebenstein (Lehr, p. 53)
Baptême en 1674 d’une fille de Frédéric Magne de Berckheim et de Marie Chrétienne de Liebenstein
Baptême, Saint-Nicolas (luth. f°170-v, n° 17) 1674. den 6. Martÿ begünstigung zu (haus) tauffen laßen Juncker Friderich Magnus Berckheimer und sein adeliche haußfr. Maria Christiana von Liebenstein ein junger Sohn welcher auch Friderich Magnus ist genandt worden und war (die) pfetter folgende Johann Görg von Zetlitz, Heinrich Ludwig Zorn und Johann Peter Wetzel von Marsilien, die Göttlin fr Margaretha Martha von Liebenstein gebohrne von Starschedel*, Philippina Jacobea Zornin Von Blopßheim gebohrne Böcklein von Böcklinsauw, Jfr Sophia * Voltzin von Altenaw. [in margine :] + an d. Roht Ruhr v. giht. in der 14. wochen seiner Alter (i 288)
Sépulture, Saint-Nicolas (luth. f° 47-v, n° 43)
1674. den 12. Junÿ umb 8 uhr vor mittag ist gestorben an d. Roht Ruhr v guht ein junger Adelicher Söhnlein, Nahmens fridericus Magnus von Bergheim, Juncker friderici Magni von Bergheim, und der Adelich. frauen Maria Christiana von Liebenstein Adeliches Söhnlein, welcher den 14. Jun: nach St: Helena geführt und ehrlich bestattet worden (i 51)
Frédéric Magne de Berckheim et les héritiers de sa fille Frédérique Sibylle issue de Marie Cléophée de Franquemont hypothèquent un bien rentier sis à Wilwisheim et à Melsheim
1667 (30. 9.br), Chambre des Contrats, vol. 534 f° 666-v
Erschienen der Freÿ Reichß Hochwohl Edelgebohrne H Friderich Magnus von Bergheim alß legitimus Tutor seiner mit weÿl. der Freÿ Reichß Hochwohl Edelgebohrnen Frauen Maria Cleopheen von Bergheim gebohrner von Franckhenheim nunmehr seel. ehelich erziehlter adelich. dochter Jungfr. Friderica Sÿbilla von Bergheim, wie auch alß deß Freÿ Reichß Hochwohl Edelgebohrnen H Ernst Ludwigs von Renching, alß seiner mit weÿl. der Freÿ Reichß Hochwohl Edelgebohrnen Fr. Elisabethæ Lÿdiæ von Renching gebohrner von Franckhenheim nunmehr seel. ehelich erzeugter adelich und nach der Fr. Muter abgeleibte dochter Jfr. Annæ (Clen)mundæ von Renching seel. rechtlich. Erbens, vermög eines sub dato Bad. den 16/26. 7.br Jüngsthien (…) empfangenen Gewaltscheins constituirter Mandatarius
in gegensein der Edel- Fürsichtig- hochweÿse Herrn Nicolai Junten und. H. Caroli Egen beeder Alter Ammaÿster und Treÿ Zehner für sich selbsten und im nahmen deß Freÿ Reichß Hochwohl Edelgebohrnen herrn Jacob Christoph Böckhle von Böckhlinsaw dißer Statt alten Stätt Maÿsters und Treÿ Zehners, alle treÿ alß wohlverordnete Herrn Pflegere der Pflegd Zur Roth. Kirch
(Schuld), über die mit hÿpothecirten Gültgut Zu Wilvißheim und Melßheim
Les Conseillers et les Vingt-et-Un accordent le droit de manance à Frédéric Magne de Berckheim moyennant une livre dix sols, somme confirmée le 4 octobre après que le bénéficiaire a sollicité une réduction.
1673, Conseillers et XXI (1 R 156)
(p. 404) Mittw. den 24. Sept. 1676 – Friderich Magnus Von Berckheim
D. B. noîe Jr Friderich Magnus Von Berckheim bitt, weilen derselbe willens sich häußlich allhie nider Zu laßen, vnd Zu solchem ende die Merckliche behaußung am Staden entlehnt, Ihne mit den seinigen in allhiesigem schirm auff und anzunehmen. H XXI. König et H. Spielman
1673, Protocole des Quinze (2 R 89)
(f° 209) Sambstag den 27. Septembr. – Friderich Magnus von Berckheim p. Dr. Bitschen, weilen Er am 29.ten hus. mit den Seinen in hießigem Schirm aufgenommen worden, so bitet Er um ein leidentliches Schirmgelt. Erkandt, Soll quartaliter 1 lb 10 ß erlegen.
(f° 219-v) Sambstag den 4.t Octobr. – H. Friderich Magnus von Bergheim p. Dr. Bitschen, weilen derselbe quartaliter mit 3 fl 4 ß belegt Vorden, als berichtet Er daß Er seines guts am wenigsten allhier habe vnd bittet umb moderation des gedachten Schirmgels. Erkant, bleibt beÿ Voriger Erkandtnuß.
1667 Conseillers et XXI (1 R 150) Jr. Friderich Magnus von Berckheim. (abloßung) 97.
1666 Conseillers et XXI (1 R 149) Jr. Friderich Magnus von Berckheim. (capital) 169.
Frédéric Magne de Berckheim hypothèque la maison au profit des enfants de Jean Baldner, secrétaire en chef de la Tour aux deniers.
1679 (13.2.), Chambre des Contrats, vol. 548 f° 81-v
Erschienen der Freÿ Reichß hochwohl Edelgeborne Herr Friderich Magnus Von Bergheim
in gegensein herren Daniel Harnischters Alten Dreÿers der Statt Stalls alß Vogts Mariæ Magdalenæ und Mariæ Elisabethæ, weÿl. herrn Johann Baldners gewesenen Oberschreibers deß Pfenningthurns nunmehr seel. nachgelaßener Kinder – schuldig seÿen 150. lb
unterpfand, Zweÿ häußer sambt ihrem hoff, nebens hauß und Seÿffenhaus, mit allen deren Gebäwen begriffen, weithen und Zugehördten alhier ahne dem Staden nidwendig der Newen bruckhen nahe beÿ dem Seÿdenfaden, einseit neben der Brionischen Behaußung, anderseit neben Johann Philipp Helckhen dem Jüngern Schiffmann, hinden uff die Brionische stoßend gelegen, welche häußer annoch umb 180. fl. straßb. werung Carl Schmidts Kindern, Item umb 100. fl. gedachter wehrung dem mehrern Hospital, Item umb 100. fl. besagter Wehrung dem Waisenhauß, Item umb 97. fl. 5 ß Susannæ Silberadin, Item um 50 fl. wehrung hannß Peter Baÿren dem Weinhändler, Item im 50 fl. Straßburger wehrung dem Stifft St. Marx, so dann umb 50 fl. bedeuteter wehrung herrn Johann Georg Retzlob Notario verhafftet, sonsten gegen männiglichen freÿ ledig und eÿgen
Frédéric Magne de Berckheim hypothèque la maison au profit de Jacques Evrard Becht, bailli des bailliages de Wasselonne et de Marlenheim
1681 (15.2.), Chambre des Contrats, vol. 550 f° 53-v
der freÿ Reichß hochwohl Edelgeborhne Herr Friderich Magnus Von Bergheim, für sich und alle seine adeliche Erben
in gegensein deß Edel-hochgelehrten Herrn Jacob Eberhardt Bechten U.I.Ddi und der Statt Straßburg Verordneten Amptmanns beÿder Ämpter Waßlen: und Marlenheim – schuldig seÿe 1100 fl. ieden deren zu 15. batzen oder 60. Xr. gerechnet
unterpfand, 300. fl. so der Herr Debitor uff dem Bergheimischen alhier beÿ der Kohlschewr gelegenen hoff stehen habe,
Weiters Zweÿ häußer sambt Ihrem hoff nebens hauß und seÿffen hauß auch allen deren Gebäwen begriffen, weithen, zugehördten rechten und gerechtigkeiten alhier ahn dem Staden nidwendig der Neuwen bruckhen nahe beÿ dem Seÿdenfaden einseit neben dem hauß Zum Schiff genannt, anderseit neben hannß Philipp Helckhen dem Schiffmann, hinden uff die Berionische Erben stoßend gelegen
Frédéric Magne de Berckheim, assesseur au Directoire de la noblesse de Basse-Alsace, devient bourgeois avec sa femme et ses deux enfants à titre gratuit
1689, 3° Livre de bourgeoisie p. 1049
Herr Friderich Magnus von Berckheim von Straßburg gebürtig, weÿl. H Rudolph von Berckheim geweßenen Rittmeisters vnd dem Außschutzers in Löbl. Ritterschafft des Vntern Elsaßes gewesten Assessoris hinterlaßener Sohn, empfangt das burgerrecht Vor sich, deßen fr: Eheliebste und 2. Kinder gratis. Jur. den 22. Xbris 1689.
Frédéric Magne de Berckheim vend les deux maisons au marchand de drap François Christophe Barth
1687 (20.3.), Chambre des Contrats, vol. 557 f° 157
der Hoch Edelgebohrne Gestrenge H. Friderich Magnus Von Bergheim
in gegensein H. Frantz Christoph Barthen, deß Leinwadhändlers
Zweÿ haüßer, sambt ihren hoffstätten, hoff, Nebens hauß, und Seÿffenhauß, mit allen deren Gebäuen, begriffen, weithen, zugehördten, rechten und Gerechtigkeiten, allhier am Staden, underhalb der Neuenbrucken, nahe beÿ dem Seÿdenfad. einseit neben Hn Johann dreher dem handelßmann, anderseit neben H. Johann Philips Helcken, dem Schiffmann, hinden auff vorged. H. dreher stoßend gelegen, welche haüßer annoch umb 180 fl. Str. wehr. (Mehr umb 100 fl. Item umb 100 fl. Item umb 97 Gulden, Item umb 50 fl., Item umb 50 fl., Item umb 50 fl., Item umb 300 fl., So dann auch umb 300 fl. verhafftet) umb 375 Guld.
Originaire de Haguenau, François Christophe Barth acquiert le droit de bourgeoisie avec sa femme Anne Catherine Müsser, native de Villingen. Leurs deux enfants Jean et François Christophe suivent la coutume (ne deviennent pas bourgeois)
1680, 3° Livre de bourgeoisie, p. 1016
Frantz Christoph Barth der weißleinwad händler von Hagenaw, vndt Anna Catharina Müßerin von Füllingen erkauffen das burgerrecht pro 20. gold fl. welche Sie auff dem Pfenningthurn erlegt haben, bringen mit sich Zweÿ Kinder nammens Johann vnd Frantz Christoph, so beÿ Ordnung gelaßen, Jur. 2. Junÿ 1681.
François Christophe Barth et Catherine Messer font dresser un état de leur fortune qui s’élève à 604 livres
1681 (28.1.), Not. Oesinger (David le jeune, 38 Not 15) n° 3
Designation der Jenigen Mobilien undt Fahrnuß, So Herr Frantz Christoph Barth, weiß Leinwath händler, undt Fr. Catharina Meßerinin beede Ehegemächten, So Sie ane unterzeichnetem Notario, mit erstattater Handtrew ahne Eÿdesstatt ihr Eigenthum Zu sein angelobt haben (…) So beschehen Freÿtags den 28. Jan. 1681.
Abzug Zu dieser Designation gehörig, Sa. haußraths 198, Sa. Weins und Lährer vaßen 9, Sa. Wahren 327, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 12, Sa. Guldener Ringen 7, Sa. Schulden 50, Summa summarum 604 lb
Baptême de leur fille Catherine Dorothée dans la paroisse catholique Saint-Laurent
Baptême, Saint-Laurent (cath. p. 290)
1687. September, 9.no. fuit sacrâ undâ baptisata Catharina Dorothea Francisci Christophor. Barth mercatoris Lini & ciuis argentinensis et Annæ Catharinæ Meserin argentinensis conjug. filia legitima (i 151)
Parmi les titres de propriété mentionnés à l’inventaire de 1727 figure la vente par adjudication judiciaire (devant le Petit Sénat) du 20 juillet 1689 par laquelle Jacques Evrard Becht (créancier d’après l’obligation de 1681) acquiert la maison qu’il revend en 1693 au tonnelier Laurent Barthel et à sa femme Anne Marie Schmutz
1693 (17. 7.br), Chambre des Contrats, vol. 565 f° 630-v
H. Jacob Eberhard Becht, J. U. Ltus und E.E. Großen Raths beÿsitzer
Lorentz Barthel, deß Kieffers und Annæ Mariæ gebohrner Schmutzin
hauß, hoff, hind.hauß, sambt dero hoffstätt und allen dern Gebaüen, recht. und Zugehördt. allhier am Schiffleuth staden underhalb der Neuengaß, einseit neben H. Johann drehern dem handelßmann, and. seit neben Johann Philipß Helcken, dem Schiffmann Zum theil neben hans Martin Gießbrecht dem Schreiner, Zum theil auch neben hans Jacob Gießen dem Schiffmannn und dann auch neben David Stamm dem Schiffmannn und dann auff ged. H. Drehern stoßend geleg, – umb 100 pfund
Fils du tonnelier du même nom, Laurent Barthel épouse en 1680 Anne Marie Schmutz, fille du pêcheur Daniel Schmutz.
Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 11-v n° 34)
1680. Dom. XIII & XIV Trin. Lorentz Bartel der Jünger Burger vnd Kieffer alhie Lorentz Bartels deß Burgers vnd Kieffers alhie ehelicher Sohn vndt Jungfr. Anna Maria, Hr Daniel Schmutz deß Burgers und Fischers alhie nachgelaßene eheliche tochter. Copul. Zu St. Niclaus. Donnerst. 16. 7.bris (i 14, proclamation, Saint-Pierre-le-Vieux f° 187-v)
Laurent Barthel et Anne Marie Schmutz hypothèquent la maison au profit de Jean Philippe Helck, batelier et assesseur au Grand Sénat
1694 (1.2.), Chambre des Contrats, vol. 566 f° 87
Lorentz Barthel, der Kieffer und Anna Maria geb. Schmutzin und Zwar dieselbe mit beÿstand H. Christoph Hermann deß handelßmanns und hans Michael Rimbach deß Kirßers Ihrer Vettern
H. Johann Philipp Helcken, deß Schiffmanns und E:E: Kleinen Raths alt. beÿsitzers, schuldig seÿen 500 pfund
unterpfand, hauß, hoff, hinderhauß, smbt dero hoffstätten, und allen deren gebaüen, recht. und zugehörd. allhier am Schiffleuth stad. underhalb der Neun Gaß, einseit neben H. Johann Drehern dem handelßmann, anderseit neb. d. H. Creditori, Zum theil auch neben hans Jacob Gießbrecht d. Schreiner, Zum theil auch hans Martin Greiß dem Schiffmann, und dann auch neb. David Stamm dem Schiffmann, hind. auff ged. Hn Drehern stoßend geleg.
Ferner hauß, höfflein und dero hoffstätten mit allen deren Gebaüen, recht und zugehördt. allhier am Stad. einseit neben dem bierhauß Zum Vogelgesang and. seit neben Sebastian Gast dem weißbecken, hind. auff ged. bierhauß zum Vogelgesang stoßend gelegen
[in margine :] (…) in gegensein Joh: Jacob Häberlings, wollenwebers alß nunmahligen possessoris obmitversetzten haußes beÿm Vogelgesang (Quittung) den 26. jan. 1706
Laurent Barthel, sa femme Anne Marie Schmutz et leurs deux filles célibataires demandent à être entretenus à l’hôpital ou à l’orphelinat. Les Conseillers et les Vingt-et-Un émettent un avis favorable si l’enquête montre que leurs trois enfants mariés ne sont pas en état de subvenir à leurs besoins.
1726, Conseillers et XXI (1 R 209)
(f° 125) Sambstag d. 16.t Martÿ – Lorentz Barthel et uxor sambt Zweÿen Töchtern bitten umb Auffnahm resp.ue in den Spithal und das Wäÿßenhauß
Lt. Mosseder, Nomine Lorentz Barthels des burgers und Kieffers allhier und dessen Ehefrauen Annæ Mariæ Schmutzin Wie auch Zweÿer lediger Töchter Annæ Margarethæ und Catharinæ Salome, producirt unterthäniges Memoriale und Bitten mit beÿlagen Sub Num.ris 1. bis 11 puncto deren gnädiger Auffnahm in den Spithal und das Wäÿßenhauß, handelt innhalts, ist Erkandt, Wird das geschäfft an die Hh Pflegere des Mehrern Hospitals verwießen, umb Zuforderst Zu examiniren Ob der Implorierenden Eheleuten dreÿ Verheurathete Kinder ihnen den nöthigen unterhalt Zu verschaffen außer stand seÿnd. Anbeÿ, Wann deme also wäre Wohlgedachten Hh. Pflegern die hand geöffnet die Supplicirende Eheleut in den Spithal Zu recipiren, und die Auffnahm dero Zweÿ ledigen Töchter in das Wäÿßenhauß denen Hh. Pflegers daselbst recommendirt.
Deputati H. XV. Güntzer und H. Rth. Städel.
Parmi les titres de propriété mentionnés à l’inventaire de 1727 figure aussi la vente par adjudication judiciaire (devant le Petit Sénat) du 31 mars 1704 par laquelle le marchand Jean Adam Müller devient propriétaire de la maison qu’il revend en 1705 au marchand épicier Jean Frédéric Schæffer
1705 (27.1), Chambre des Contrats, vol. 578 f° 76-v
(925) Joh: Adam Müller sen. handelsmann
in gegensein Joh: frid: Schäfers specerirers
Hauß, Hoff, Hoffstatt Hinterhauß sambt allen deren gebaüen, begriffen, weithen, zugehörden, rechten u. Gerechtigkeit allhie ahm Schiffleuth Staden unterhalb der neuen gass einseit neben denen Dreherischen Erben anderseit neben Joh: Philipp Helcken schiffmann theils neben Joh: Jacob Gießen schiffmanns u. dann neben David Stamm schiffmann hinten auf erwehnte Dreherische Erben stoßend gelegen – um 500 und 175 pfund verhafftet, geschehen um 250 pfund
Fils de receveur de l’accise Jean Schæffer, Jean Frédéric Schæffer épouse en 1673 Dorothée, fille du diacre Daniel Kœnig.
Mariage, cathédrale (luth. f° 165, n° 22)
1673. Fest. Trinitatis. Zum 2 mahl hr Johann Friedrich Schäfer Specereyhändler hr Johann Schäfers Accis Schreibers Burgers alhie ehel. Sohn, Jfr. Dorothea Hr Daniel Königs gewesenen Diaconi beÿ dieser Münsterkirchen ehel. T. Donnerstags den 5.ten Junÿ Münster (im 167)
Jean Frédéric Schæffer et Dorothée Kœnig font dresser un état de leur fortune dans lequel figure la maison. La masse propre à la femme est de 1 588 livres. L’actif du mari et de la communauté s’élève à 842 livres, le passif n’est pas renseigné.
1707 (20.5.), Not. Schatz (Jean Frédéric, 51 Not 9)
Inventarium und beschreibung aller derjenigen haab, nahrung und güther, so herr Johann Friderich Schäffer, der Specierer und fraw Dorothea Königin, beede Eheleuthe und burgere zu Straßburg, Anjetzo tam active quam passive besitzen eÿgenthümblichen besitzen, welche auf ansuchen erfordern und begehren herrn Martin Jacob euthen deß handelßmanns und burgers allhier, der Frawen gezogenen und Crafft außweißung beÿ E. E. großen rath geschwornen herrn Curatoris Zuergreiffung deß beneficÿ cessionis et prælationis durch gedachte Fraw selbsten (…) Actum Straßburg den 20. Maÿ 1707.
Holtz und Schreinwerck. Auff der öbern bühn, In der Cammer A, In der Cammer B, vor der Cammer B, In der Wohnstub
Eigenthumb ane einer behaußung, so theilbar. Item hauß, hoff, hoffstatt hinderhauß, s. allen deren gebäüen begriffen weiten zugehörden rechten und gerechtigkeiten gelegen allhier Zu Straßburg, aen dem Schiffleutstaden, underhalb der neuen gaß, 1.s neben denen träherischen Erben, anders. neben Johann Philipp Helcken dem Schiffmann theilß neben Johann Jacob gießen dem schiffmann u. dann neben David Stammen dem Schiffmann hinden auff erwehnte treherischen Erben stoßend. Davon gehen jahrs 10. lb d jährlichen Zinnßes herrn Joh: Frid. Reebhanen dem substituto hießigen Cantzleÿ Contract stuben vorhin modo E. E. Zunfft Zum Spiegel allhier termino Petri et Pauli ablösig in Capital mit 250. lb d. It. 12 lb 10 ß jährlichen Zinnßes frawen Mariä Koppin dero Mandatarius vor Ehren ernannter herr Rebhan ist auff weÿhnachten fällig, ablösig in Capital mit 250. lb. So dann 8. lb 15 ß jährlichen Zinnßes weÿl. herrn hanß Philipp helcken deß Schiffmanns seel. wittib Erben in specie termino nativitatis Christi ablößig in hauptgut mit 175. lb. Sonsten freÿ ledig und eygen und ist hiehero wie sie in anno 1705. erkaufft worden hiehero angeschlagen vor 925. lb. da von abgezogen obige darauff hafftende dreÿ Capitalia so machen 675. lb Restirt annoch hier außzuwerffen 250 lb. Hierüber besagt ein teutscher pergamentine Kauff verschreibung m der Statt Straßburg anhangendem Cantzleÿ Contract Innsiegel verwahrt deren datum den 27.ten Januarÿ 1705. m. No. 1. Notirt.
Norma hujus inventarÿ. 1. haußrath 98, 2. Lähre vaß vnd bütten 7, 3. Silbergeschmeid 44, 4. Guldener ring 17, 5. baarschafft 2, 6. Ergäntzung 1319, 7. Schulden 100, Summa summarum 1588 lb
Endlich wird die übrige nahrung unter einer Massa alß theilbar beschrieben, 1. haußrath 202, 2. vaß und bütten 1, 3. Specirers waaren wie auch 4. Schiff und geschirr 49, 5. Silbergeschirr vnd Geschmeid 15, 6. Guldener Ring 18, 7. baarschafft 12 ß, 8. Eÿgenthumb ane einer behaußung 250, 9. Gülth von liegenden güthern 59, 10. Schulden 245, Summa summarum 842 lb – Schulden
Ergäntzung der Frawen ohnveränderten ermanglenden Gut, Nach Inhalt deß über der Frawen in den Ehestand gebrachte auffgerichtete und durch herrn Notarium Johann Jacob Stichen außgefertigten Inventarÿ de anno 1673. ist in durchsuchung manglend befunden worden
Dorothée Kœnig veuve Schæffer vend la maison à Barbe Goll, assistée de son mari Isaac Büry, moyennant 1 000 livres.
1717 (15.10.), Chambre des Contrats, vol. 590 f° 561-v
(1000) Dorothea schäferin wittib geb. Königin beÿständlich Martin Jacob Euth handelsmanns ihres Curatoris
in gegensein Fraun Barb. geb. Gollin beÿständlich Isaac Buri handelsmanns ihres mariti
hauß hoff hoffstatt hinterhauß sambt allen deren mit allen Gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und Gerechtigkeiten ahm schiffleuthstaden unterhalb der Neuen gass, einseit neben denen Dreherischen EE anderseit neben Johann Philipp Helck theils Johann Jacob Gießen EE und dann neben David Stamm hinten auff ernante Dreherischen Erben – um 250, 250, 75 und 150 pfund verhafftet, geschehen um 275 pfund
Fils de l’aubergiste Pierre Büry, Isaac Büry fait son apprentissage chez le boutonnier David Anthoni de 1693 à 1699.
1693, Protocole des Passmentmacher (XI 288) 1693-1717
(f° 4) Isaac Büry, herren Peter Büry Gastgebers Zum Salmen und burgers alhier ehl. Sohn würd von David Anthoni umb daß Knöpffmacher handwerck beÿ ihme Zu erlernen, für einen Lehrjungen angenommen vff 4 Jahr lang, die Ihren anfang vff Michaelis Anno 1695 nehmen und auf gemelten Termin Anno 1699. sich wider enden sollen umb 80 Gulden Lehrgelt daran die helffte gleich baar, die übrige helffte aber nach endigung der lehrzeit erlegt werden solle und der frauen eine Ducat, Ferner Verspricht deß Jungen vatter dem Meister alle Jahr fünff ohmen Wein zu lüffern deßwegen Er aber schuldig sein solle dem Jungen alle tag einen alten Schoppen Wein Zureichen, Geschehen in beÿsein Gesampter Meisterschafft den 10.ten Octobris Anno 1695.
[in margine :] den i. 9.bris 1699 ist dießer Jung in beÿsein H. Peter Buirÿ deß Jung. vatter und H Wolffgang Philipp Vimppels des haußfeurers, deßen Vogts wie auch H Johann Paul Fancken deß Lehrmeisters, apud. Protocollum, ledig gesprochen und daß restirende Lehrgeltt erlegt worden.
Le boutonnier et marchand de soieries Isaac Büry épouse en 1711 Barbe Goll, veuve du boutonnier et marchand de soieries Jean Nicolas Karth. Le marié est assisté de son frère Pierre. Le mariage n’est pas célébré à Strasbourg ni dans les environs.
1711 (14.1.), Not. Rohr (Daniel, 46 Not 59) n° 596
Eheberedung zwischen Isaac Bürÿ Seidenhändler vnd Knöpffmacher vnd frawen Barbaræ Karthin gebohrner Gollin, beeden Eheleuthen vnd Burgern allhier
Eheberedung zwischen Herrn Isaac Bürÿ leedigen Seidenhändler vnd Knöpffmacher auch burger allhier Zu Straßburg alß dem H Brautigamb, mit assistentz herrn Peter Bürÿ ledigem Handelsmann deßelben bruders, vnd herr, Johann Christoph Roßenzweigs hochmeritirten Actuarÿ allhießigen hochlöbl. vogteÿgerichts ane Einem
So dann Frawen Barbaræ gebohrner Gollin, Weÿl. herrn Johann Niclaus Karthen auch geweßenen Seidenhändler vnd Knöpffmacher burgers allhier seel. nachgelaßenen Fr. Wittib, als hochzeiterin, mit beÿstand herrn Johann Christoph Gambßen vornehmen Handelßmann deroselben geordneten Curatoris vnd herrn Johann Balthasar Sattler, ebenfalls vornehmen handelßmann, Ihrer beeder Kindern erster Ehe geschwornen Vogts andern theils (…)
Actum Mittwochs d. 14. Jan: A° 1711 [unterzeichnet] Isaac Burÿ als hochzeiter, Barbara Kardtin geborhne Gollin als hochzeiterin
Isaac Büry naît en 1680, fils des réformés Pierre Büry et Anne Dombasle
Baptême, Saint-Thomas (luth. p. 587 n° 1219)
1680. Dienstag den 19. oct. Inf. Isaac. par. peter Bürri Würth Zum Rindfuß Calvin. Anna Thumbelin. patr. Dyonisius Schöpff Specirer, Christian Mohr schneider, Jfr. Anna Catharina Langenreüterin, gebohr. den 17. oct. (i 241)
Jean Nicolas Karth épouse en 1689 Barbe, fille du marchand de futaine Georges Goll
Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 167)
1689. Dom. 18. [post Trin.] Zum 2 mahl Joh: Niclauß Kart, Burger, Knöpffmacher u Seidenhändler Jfr. Barbara H Georg Gollen Burgers und Parchet händler alhie ehel. T. Mittw. den 19.ten 8.br N. Kirch (i 168)
Jean Nicolas Karth meurt en 1710 en délaissant deux enfants. L’inventaire est dressé dans la maison de Chrétien Mohr au Vieux-Marché-aux-Poissons. La masse propre à la veuve s’élève à 435 livres, celle des héritiers à 720 livres. L’actif de la communauté est de 3 754 livres, le passif de 1 901 livres.
1710 (27.7.br), Not. Rohr (Daniel, 46 Not 25) n° 926
Inventarium und Beschreibung Aller derjenigen Haab Nahrung vnd Güttere, Liegender vnd Vahrender, Keinerleÿ davon außgenommen, so weÿl. der Ehrenveste und wohlvorgeachte Herr Johann Niclaus Karth, geweßener Knöpffmacher vnd Seidenhändler auch burger allhier Zu Straßburg nunmehr seel. nach seinem den 30. Aprilis instehenden 1710.ten Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen ableiben, Zeitlichen verlaßen, Welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern vnd begehren, deß wohl Ehrenvest vnd Großachtbahren herrn Johann Balthasar Sattler, Vornehmen handelßmann und burgers allhier als geordnet v. geschwornen vogts Philippen vnd Jgfer Catharinæ, beder des abgeleibten herrn seel. mit hernach gemelter seiner hinterbliebenen fr. Wittib Ehelich erzeugter Kind. vnd ab intestato nachgelaßener Erben, fleißig inventirt vnd ersucht, durch die Viel Ehren vnd tugendreiche Fraw Barbaram Karthin, beÿständlich deß Wohl Ehrenvest vnd Großachtbahren hern Johann Christoph Gambßen, auch Vornehmen handelßmann Vnd burgers allhier derselben geordneten Curatoris (…) So beschehen allhier in der Königlichen freÿen St. St. Montags den 22.sten 7.bris Anno 1710.
Copia der Eheberedung – Copia Codicilli reciproci
In einer allhier zu Straßburg, ane dem Undern Fischmarckh gelegen vnd S.T. Herrn Christian Mohren Schneidern vnd E. E. großen Raths alten beÿsitzern eÿgenthümblich Euständigen behaußung, sich volgender maßen befunden
Ane Höltzen und Schreinwerck. Auff der obern Bühn, In der Cammer A, In der Cammer B, Vor dießem Gemach, In der Magd Cammer, In der Cammer C, In der Wohnstub, Im Kleinen hindern Stübel, In der Kuchen, Vor dießen gemachen oder im Hinten haußöhren, In der Wahrenstub, Im undern hindern Stübel, Vor dießen Gemachen, Im Laden Stübel, Inn der Bauch Kuchen, Im Vorkeller, Im Keller
Werckzeug und anders Zum Knöpffmacher handwerck gehörig
Ergäntzung der Fraw Wittib abgangenen unveränderten Vermögen, Inhalt Inventarÿ vber beeder geweßenen Ehepersohnen einander in den Ehestand Zugebrachte Nahrungen Anno 1689. durch weÿl. herrn Notarium Eliam Wincklern seel. gefertiget, hat mann der Fr. Wittib Zu ergäntzen
(f° 24) Wÿdumb, Welchen der abgeleibte herr seelig von Weÿl. Frawen Annæ Margarethæ gebohrner Dreutelin seiner Erstern Eheliebsten seel. ad dies vitæ genoßen, derselbige bestunde Vermög eines durch weÿl. herrn Notm. Eliam Wincklern seel. verfertigten den 11. Julÿ Anno 1691. datirten Special Theil registerleins, vber dasjenige was frauen Mariæ Cleophe Trabitzin gebohrner Dreuttelin, H Johann Michael Trabitzen des Rathsbotten vnd burgers allhier haußwürthin beÿ weÿl. frawen Mariæ Ursulä Holtzbergerin gebohrner Karrenführerin, Ihrer geliebten Mutter seel. Verlaßenschafft abtheilung Zu vnd angefallen.
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Der Fr. Wittib unverändert Guth betr. Sa. haußraths 9, Sa. Silbers 6, Sa. Goldener Ring 3, Sa. baarschafft 13, Sa. Ergäntzung 311, Summa summarum 435 lb
Der Erben Nahrung belangend, 1. Sa. haußraths 81, Sa. Werckzeugs Zum Sippmachen 6, Sa. Leerer vaß 1, Sa. Silbergeschmeid 6, Sa. goldener Ring 3, Sa. Ergäntzungs rests 620, Summa summarum 720 lb
Theilbahr Guth betr. Sa. haußraths 88, Sa. Wahren Zum Seidenhandel gehörig 2378, Sa. der früchten 9, Sa. Wein vnd Leerer Vaß 22, Sa. Silbers 23, Sa. Goldener Ring 36, Sa. Baarschafft 368, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 400, Sa. Activ Schulden 427, Summa summarum 3754 lb – Schulden 1901, Nach deren Abzug 1842 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 3188 lb – Ungewiß vnd verlohrene Schulden in der Erben unveränderte Nahrung zugeltend 65 lb
Isaac Büry porte devant les Quinze ses dissensions avec la maîtrise des boutonniers qui lui fait grief d’employer trop de compagnons (la suite de l’affaire sera présentée ultérieurement)
1711, Protocole des Quinze (2 R 115)
Isaac Burÿ contra E. E. Meisterschafft der Knöpffmacher, 225, 231, 249-251
(f° 85) Freÿtags den 27.ten Martÿ 1711 – Isaac Buri Ca. E. E. Meisterschafft d. Knöpffmacher
Obere Handwercksherren laßen per H, Friden proponiren, es habe Isaac Büri burger vndt Knöpffmacher alhie Ca. E. E. Meisterschafft der Knöpffmacher, ein unterth. Memoriale p H Fridt abgelesen, übergeben vndt darinn remonstrirt, welcher gestalten ged. Meistersch. sich ohnlä,gst wieder Ihn beschwehrt, daß Er so viel gesell hielte, darauff Er den 23. febr. jüngst einem darvon, abscheidt gegeben, welcher folglichen beÿ andern Meister, umb arbeit umbschawen laßen, aber nirgends keine habe antreff. können. Vnd weilen Er sonsten viel außer den Landt gehende arbeit Zu machen habe /:wozu Er allein 3. gesellen brauche:/ die vor dießem, von denen zu Genff, Lyon, vndt Pariß an sich gezogen worden, darinn Er aber weder der Meisterschafft, noch übriger Burgerschafft, keinen schaden thue, Zu mahlen der Statt interesse an Zöllen vndt gefällen, vermehret werden, so habe doch besagte Meisterschafft, ohnlängst ein Handwerck gehalten, vndt verlangt, daß Er noch mehrere Gesellen abschaffen solte, anbeneben Ihme die unkosten Zuerkant, vnd Ihne noch umb 1. lb d. Straff angesetzen, weilen Er der damahligen Fr. Karthin, modo seiner haußfrawen, Gesellen, als Sie mitt außbutzung des haußes, auff die vorgeweßte Hochzeit beschäfftiget war, 10. tag beÿ sich gehabt habe, Item wolle ged. Meisterschafft Ihme noch einen Gesellen anrechnen, welcher der verstorbene Karth gelehrt, vndt der sich noch auff Zweÿ jahr lang, umb sich in den Laden, vndt nicht Zu dem Knöpffmachen gebrauchen Zu laßen, engagirt habe. Weilen Er um beÿ solches Bewandnus mehr gesellen, als der Articul Vermag, Zu halten benöthiget, Als wolte Er unterth. gebetten haben, Zu H, zu erkennen, daß Ihme, mehr gesindt, gleich wie vor dießem Hn Stephan Gretzinger, vndt Andres Meistern Gegönt worden,
Isaac Büry et Barbe Goll font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison de Nicolas Mamberger le jeune au Vieux-Marché-aux-Poissons. Ceux du mari s’élèvent à 738 livres, ceux de la femme à 6 036 livres.
1711 (2.3.), Not. Rohr (Daniel, 46 Not 27) n° 947
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen haab vnd Nahrung, so der Ehrenveste und Wohl vorgeachte Herr Isaac Bürri Seidenhändler vnd Knöpffmacher vndt die Ehren vnd Tugendreiche fraw Barbara gebohrne Gollin, beede Eheleuthe vnd burgere allhier zu Straßburg einander in den Ehestand zugebracht vnd vermög auffgerichteter Eheberedung sich vor unverändert vorbehalten haben (…) So geschehen allhier in der Königlichen freÿen Statt Straßburg, in fernerem gegensein der Wohl Ehrenvest großachtbahren, herrn Johann Christoph Gambßen vnd herrn Johann Balthasar Sattlern beeder vornehmer handelßleuth vnd burgere allhier der Ehefrauen vnd dero Kinder erster Ehe geordneter herren Vögte, Montags den 2. Martÿ Anno 1711.
In einer allhier Zu Straßburg ane dem Fischmarckt gelegenen herrn Niclaus Mambergern Jun. Schwerdtfeger vnd burgern allhier eigenthümlich gehörigen behaußung sich volgendermaßen befunden
Ane Höltzen und Schreinerwerck. Auff der Bühn, In der Cammer A, In der Wohnstub, Auff der obern Bühn, In der Gesellen Cammer, In der Magd Cammer, In der Schwartz tuch Cammer, In de Nebens Cammer, Im Hindern Stübel, In der Wohnstub, Im obern haußöhren, In der undern Stub
(f° 19) Wahren und Werckzeug Zum Seidenhandel vndt Knöpffmacher handwerck gehörig
Eÿgenthumb ane Einer behaußung (M.) It. ein Vorder: vnd Hind. hauß auff dem Fischmarckh gegen der Kuttelgaß (…)
(f° 32) Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Eheherrn Nahrung belangendt, Sa. haußraths 137, Sa. Wahren 1031, Sa. frucht 5, Sa. Wein vnd vaß 5, Sa. Silbers 2, Sa. Goldener Ring 42, Sa. Baarschafft 17, Sa. Eÿgenthumb ane j. behaußung 2000, Sa. Activ Schulden 795, Summa summarum 4036 lb – Schulden 3335 lb, Nach deren Abzug 761 lb, Hierzu gelegt die haussteuren 36, des Eheherren völlig restirend Eÿgenthümblich Vermögen 738 lb
Der Frawen Vermögen belangendt, Sa. haußraths 912, Sa. Wahren 6055, Sa. frucht vnd Meel 32, Sa. Wein vnd vaß 98, Sa. Silbers 79, Sa. Goldener Ring 214, Sa. baarschafft 858, Sa. Pfenningzinß hauptguths 400, Sa. Activ Schulden 816, Summa summarum 9467 lb – Schulden 3469, Nach deren Abzug 5999 lb, Daezu Kombt ferner die haussteuren 36 der Ehefrauen gantze Nahrung 6036 lb
Reprise de l’inventaire précédent (servant d’inventaire de séparation, voir les actes ultérieurs)
1720 (26.3.), Not. Rohr (Daniel, 46 Not 47) n° 1552
Revision und respectivé Lüffer Registerlein der jenigen Nahrung welche die Viel Ehren und Tugendreiche Fraw Barbara Büriin gebohren Gollin Zu dem Ehrenvest und Wohlvorgeachten Herrn Isaac Bürrj Seidenhändler vnd burgern allhier zu Straßburg in den Ehestand Zugebracht, so den 20. et 21. Martÿ A° 1720 in præsentia beeder Ehepersohnen (…) nach dem darüber in Anno 1711 auffgerichteten Inventario, ersuch vnd außgelüfert word.
Barbe Goll, femme séparée quant aux biens d’Isaac Büry, loue une partie de la maison au batelier Jean Jacques Braun.
1723 (15.7.), Chambre des Contrats, vol. 597 f° 386-v
Fr: Barbara geb. Gollin H. Isaac Bury des handelsmanns quo ad bona separirte Ehefrau [unterzeichnet] Barbara Birÿen)
in gegensein Hannß Jacob Braun des Schiffmanns
In ihrer ahm Schiffleuth staden allhier einseit neben weÿl. Daniel helcken gewesten Schiffmanns Erben anderseit neben H. Wolff dem Banquier gelegene behausung In dem Nebens: gebäu im hoff eine stiege hoch Stub Stubkammer Kuchen, Ferner zweÿ stiegen hoch dreÿ Cammern und ein hauß öhren sambt darüber befindlichen Bühnen, einem keller in welchem sich jedoch die Fr: verlehnerin einen platz umb ihre Bütten zu stellen vorbehält – auff 6 nacheinander folgenden jahren anfangend von nächstkünfftigen Michaelis – um einen jährlichen Zinß nemlich 30 gulden
Barbe Goll fait dresser l’inventaire de ses biens après la mort de son mari Isaac Büry à Schwabach en juridiction de Brandenbourg-Ansbach. La succession comprend une maison rue des Tripiers et une autre quai des bateliers que les experts estiment à 1 125 livres. L’actif de la succession s’élève à 3 054 livres, le passif à 700 livres.
1727 (10.3.), Not. Lang l’aîné (Jean Daniel, 25 Not 14) n° 159
Inventarium über der Viel Ehren und Tugendgezierten Frauen Barbaræ Büriin, gebohrener Gollin weÿl. des Ehrenvest und Großachtbaren Herrn Isaac Bürÿ, gewesenen handelsmanns und burgers allhier seel. hinterbliebener Wittib anjetzo habend und bensitzende Nahrung, auffgerichtet Anno 1727. – (…) weÿl. des Ehren Vest und Großachtbahren herrn Jsaac Büry, gewesenen handelsmann und burgers allhier, so sich letsthin Zu Schwabach Brandenburg Onoltzbachischer herrschafft auffgehalten, und Mittwochs des nechsthien gelegter 1726.t Jahr aber daselbsten mit todt abgegangen hinderlaßene Frau Wittib nunmehro habet und& besitzet (…) mit beÿstand des hoch Edel Vest, hochachtbaren und hochgelehrten Herrn Johann Hertensteins J. U. Lti berühmten Practici und Vornehmen burgers allhier, Ihres hierzu adhibirten Herrn Assistenten, nicht weniger den Wohl Ehren und Großachtbaren herrn Philipp Karthen, Knöpffmachern und burgern allhier, deroselben H. Sohn erster Ehe (…) So beschehen in der Königl. freÿen Statt Straßburg auff Montag den 10.ten Martÿ A° 1727.
In einer allhier Zu Straßburg abe dem fischmarckt gelegenen in diese Nahrung gehöriger und hernach beschriebener behausung
Ane Höltzen und Schreinwerck. Auff der obern Bühn, In der Cammer A, In der Cammer B, In der Cammer C, In der Cammer D, Im Haußohren vor der Wohnstuben, im Graben Stüblein, In der Wohnstuben, In der Mittlern Kuchen, In die underen Kuchen, Im Hoff, In dem Laden, In dem Laden Stüblein
Eigenthumb ane Häußern. Eine behaußung auff dem Fischmarckt gegen der Kuttelgaß (…)
It. eine behaußung bestehend in einem Vordern, Nebens und hindergebäu, hoff, hoffstatt, Stallung und bronnen, mit allen übrigen deroselben gebäuden begriffen, weithen, rechten, Zugehörd und gerechtigkeiten gelegen allhier Zu Straßburg ane dem Schiffleuthstaden underhalb der Neuen Gaß, einseit neben herrn Johann Michael Wolffen dem Banquier anderseit neben Daniel helcken seel. Wittib Zum theil theils neben Johann Jacob Gießel seel. Erben und theils neben H. David Stammen hinden auff obgemelter H. Wolffen wie auch den Badischen hoff stoßend, so freÿ ledig und eigen und durch vorbenahmbste dreÿ geschworne herrn Werckmeistere nach außweiß deroselben schrifftlichen Abschatzung gewürdiget umb 1150 lb. Wie mehr Wohlgemelte Fr. Barbara Büriin gebohrene Gollin diese behaußung, Zwar in wehender letsten Ehe aber für Ihro eigene Persohn allein, auch Jhre Erben vnd Nachkommende, von Frau Dorothea Schäfferin gebohrener Königin weÿl. Hn Johann Friderich Schäfers gewesenen Specierers und burgers allhier seel. nachgelaßener wittib ane sich erkaufft, weiset ein teutscher perg. Kauffbrieff in allhiesiger Cancelleÿ Contractstuben gefertiget und mit deroselben anhang. Contract Insiegel Verwah. dat. den 15. oct. aô 1717. Dabeÿ noch ein teutscher perg. Kaufbr. auch in gemelter Contractstuben gefert. und mit deroselben anhang. Contract Ins. corrob. de dato 27. Januarÿ aô 1705. Mehr ein Teutscher pergam. Ganth Kauffbrieff mit E. E. Kleinen Raths der Statt Straßburg anhang. Insigel bekräfftiget, deßen datum der 31.t Martÿ A° 1704. Ferner ein alter teutsch. pergam. Kauffbrieff mit der St. Stßb. anh. Canc. Contract Insigel Verw. de dato 7. Sept. A° 1693. Weiter ein teutscher pergament Ganth Kauffbrieff, mit ob Ehrengemelten Kleinen Raths anhang. Insiegel bekräfftiget, dat. den 20. Julÿ A° 1689. Mehr j. teutsch. perg. Kauffbrieff in allhiesig. CC Stuben passiret und mit deroselben anhang. Insiegel Verwahret dedato 20. Maji A° 1687. Vnd dann ein teutscher pergam. Spruch brieff von denen geschworne Werckhleuthe, auff der Steinhütten allhier ertheilt und mit deroselben anhang. Insigel bekräfftiget dat. den 20. Octobris A° 1666. alle mit jetzigem N° 2 notirt.
Series rubricarum hujus Inventarÿ. – Bericht wegen dießes Inventarÿ. Zuwißen seÿe Hiermit, demnach ich der Notarius beÿ gegenwärtigem Geschäfft nach der Eheberedung, so der Verstorbene Herr Bürÿ und die hinderbliebene frau Wittib Zur Zeit dero getroffenen heuraths mit einander auffgerichtet haben, gefraget, Sie die fraw Wittib Zur antwort ertheilt, daß solche der Verstorbene, als er Von hier gezogen mit sich genommen und Sie alßo nichts davon in handen habe, hiernechst, so seÿe Ihr Zugebrachtes Guth bereits in Anno 1720. ersucht und Von Ihres verblichenen Ehemanns Nahrung abgesondert worden (…)
Sa. haußraths 99, Sa. Waaren Zur handlung gehörig 574, Sa. der Gutsch 10, Sa.Wein und Vaß 17, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 20, Sa. goldenen Kett 30, Sa. der baarschafft 15, Sa. Eigenthums ane heüßern 2287, Summa summarum 3054 lb – Schulden 700, Nach deren Abgang 2254 lb – Zweiffelhaffte und verlohrene Schulden 2406 lb
Abschatzung (…) der 2.te begriff ist auch allhier in der Statt Straßburg an dem untersten schiffleuth Staden gelegen, ein seits Neben herrn Daniel helcken seel. Wittib, anderseits neben herrn Johann Michael Wolff Banquier, hinden auf den badischen hoff stoßend, welche behausung Nebens hinder gebäw, Stuben, Kammern, Küchen, officier Stube, hauß Ehren worinnen herd vnd waßerstein, dreÿ gebälckte Kellerlein, Nebens gang* stallung, holtz Kammer, schopff mit latten Zu geschlagen, hoff, einfahrt und bronne sambt aller gerechtig Keit wie solches durch die Statt Straßburg geschworene Werckhleuthe sich in die besichtigung befunden und jetzigem preiß Nach angeschlagen wird Vor vnd umb Zweÿ Tausend und dreÿhundert guldin Bezeichnuß durch der Statt Straßburg geschworene Werckleuthe [unterzeichnet] Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister deß Zimmerhoffs, Johann Peter Pflug Werckmeister deß Mauer hofs
Barbe Goll loue une partie de la maison à Jean Diemer, aubergiste au Loup
1728 (5.7.), Chambre des Contrats, vol. 602 f° 312-v
Fr. Barbara geb. Gollin weÿl. H. Bury handelsmanns wittib so ohnbevögtigt beÿständlich ihres Sohns erster ehe H. Philipp Karth Seidenhändlers
in gegensein Johann Diemer gastgebers zum wolff
In ihrer allhier ahm Schiffleuthstaden einseit neben einer zum schiff genannte H. Johann Michael Wolff dem Banquier gehörigen behausung, anderseit neben weÿl. Philipp Helcken wittib und erben gelegenen behausung den grösten geträmten keller, samt 10 faßen zusammen 310 Ohmen haltend – auff 3 nacheinander folgenden jahren anfangend den 21. Aprilis fürwährenden jahrs – um einen jährlichen Zinß nemlich 20 gulden
Barbe Goll assistée de son fils Philippe Karth loue une partie de la maison au cordonnier Jean Frédéric Fessenmeyer.
1730 (18.4.), Chambre des Contrats, vol. 604 f° 186-v
Fr. Barbara geb. Gollin weÿl. H. Isaac Bury gewesten handelsmanns wittib beÿständlich ihres Sohns Philipp Karth des knopffmachers und seÿdenhändlers
in gegensein Johann Friedrich Feßenmeÿer des Schuemachers und Annæ Mariæ geb. Vixin
In einer der Fr: verlehnerin eigenthümlich zuständig allhier am Schiffleuthstaden einseit neben H. Johann Michael Wolff dem Banquier und EE. kleinen Raths alten beÿsitzer anderseit neben Jung dem Fischer gelegene behausung vornen auff dem Staden unten im hinderhauß einen kleinen Keller, Ferner eine stiege hoch vornen aus, Eine Stub Kuchen und haußöhren zwo stiegen hoch zwo kammern und alle darüber befindliche Bühnen – auff 6 nacheinander folgenden jahren anfangend von Joh. Baptistæ fürwährenden jahr – um einen jährlichen Zinß nemlich 30 gulden
Barbe Goll loue ses deux maisons à son fils Philippe Karth
1732 (11.3.), Chambre des Contrats, vol. 606 f° 119
Fr: Barbara geb. Golin weÿl. H. Isaac Bury wittib Seidenhändler beÿständlich H. Licentiati Johannes Herttenbein procuratoris und Advocati ordinarÿ beÿ Löbl. Ritter Directorio
in gegensein ihres sohns erster ehe H. Philipp Karth hießigen knopffmachers und Seidenhändlers
entlehnt, Eine Behausung hinder gebäu höfflein und hoffstatt mit allen derselben zugehörden und begriffen, nichts davon als zwo stiegen hoch eine stueb vornen auff die straß eine Kammer in das höffel und eine Kammer auff den ullwer graben sehend, so die Fr Verlehenrein zu ihrer Wohnung und gebrauch vorbehaltet ausgenommen, welches hauß allhier am Undern Fischmarckt, einseit neben H. Christoph Engelhard huetstraffierer anderseit neben Fr. Susanna Catharina Kempfferin der Wittib hinten auff den Ullwergraben stoßend gelegen
Ferner verlehnte Sie gedm. ihrem Sohn in ihrer am Schiffleuth staden einseit neben H. Friedrich Wolff anderseit neben Jung dem Fischer hinten auff den Baadischen hoff gelegenen, zum Saiffen: hoff genannten Behausung, Eine im hoff stehende Scheuer umb holtz dahin zu legen – auff 9 nacheinander folgenden jahren anfangend von Michaelis fürwahrenden jahrs (gegen ihrer unterhaltung)
Barbe Goll loue une partie de la maison au marchand Philippe Melchior Auffhammer
1734 (4.5.), Chambre des Contrats, vol. 608 f° 161-v
Fr. Barbara geb. Gollin weÿl. H. Isaac Bury des Seidenhändtlers hinterlassene ohnbevögtigte wittib mit beÿstand ihres sohns H. Philipp Kartt des Knopffmachers und Seidenhändtlers
in gegensein H. Philipp Melchior Uffhammer des handelsmanns [unterzeichnet] auffhammer
In einer der verlehnerin eigenthümlich zuständigen allhier am Schiffleuth: staden einseit neben dem hauß zum Schiff so H. Wolff zugehört anderseit neben hannß Jacob Helck dem Schiffmann gelegenen behausung, Im vorder: hauß unten auff dem Boden Eine Stueb, ein kleines gewölb an der stueb, eine Kuchen gegen der stueb über am eingang in das hauß, eine große kammer, unter dem vordern hauß einen keller Im hindern hoff unter dem hinderhauß einen keller, so dann auff dem hinderhauß die zweÿ unterste übereinander liegende bühnen – auff 3 nacheinander folgenden jahren anfangend von nächst kommenden Joh. Baptistæ – um einen jährlichen Zinß nemlich 30 pfund
Barbe Goll loue une partie de la maison au batelier André Eckert le jeune
1736 (7.2.), Chambre des Contrats, vol. 610 f° 126-v
Fr. Barbara geb. Gollin weÿl. H. Isac Bury des Seidenhändlers wittib mit beÿstand ihres assisteten H. Mathias Koch Notarÿ Publicÿ und Practici
in gegensein Andreas Eckert des Jüngern schiffers
entlehnt, In ihrer am Schiffeleuth: staden einseit neben weÿl. H. Johann Michael Wolff gewesten Banquier erben anderseit neben Johann Jung dem Fischer hinten auff dem Badischen hoff gelegenen zum Seÿffenhoff genannten Behausung Im mittleren hauß im vorderen hoff Eine Stueb, Stuebkammer, kuchen alles eine stiege hoch, Ferner zwo stiegen hoch ein haußöhren und zweÿ kammern und dreÿ stiegen hoch zweÿ bühnen, platz im hoff umb holtz zu legen und einen keller – welche lehnung getroffen worden auff 6 nacheinander folgenden jahren von nächststehenden Annunciationis Mariæ – um einen jährlichen Zinß nemlich 19 pfund
La minute de l’inventaire dressé en 1746 après la mort de Barbe Goll n’est pas conservée.
1746, Not. Lichtenberger (Jean Philippe, rép. 65 not 21) f° 67 n° 834
Inventarium samt Verkauff und abtheilungs Register über weÿl. frauen Barbaræ Büriin gebohrner Gollin, auch Weÿl. Herrn Isaac Bürÿ gewesenen Knöpffmachers und Seidenhändlers allhier nachgelaßener Frau wittib seel. Verlassenschafft
L’héritier Philippe Jacques Karth qui a racheté les parts de la maison la revend au chaudronnier Théophile Gentsché pour 2 250 livres.
1747 (7.7.), Chambre des Contrats, vol. 621 f° 468
H. Philipp Jacob Kart der ledige und mehrjährige handelsmann
in gegensein Gottlieb Gentschl des kupfferschmidts
eine behausung bestehend in vorder, nebens: und hindergebäu, hoff, stallung, bronen und hoffstatt mit allen deren übrigen gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, und rechten ane dem Schiffleuthstaden, einseit neben H. Johann Dietrich dem banquier uxorio noe., anderseit neben Johann Jung dem fischer käuffer, hinten auff ged. H Dietrich und den baadischen hoff – theils als ein groß Mütterlichen erb theils von seinen miterben cedirtes guth – um 2250 pfund
Théophile Gentsché et Marie Salomé Bameyer hypothèquent la maison nouvellement reconstruite au profit du marchand Georges Geoffroi Gambs
1749 (23.6.), Chambre des Contrats, vol. 623 f° 393
Gottlob Gentschl der kupfferschmidt und Maria Salome geb. Bameÿerin mit beÿstand Jacob Friedrich Bapst ihres tochtermanns und Johannes Schwartz ihres vettern
in gegensein H. Georg Gottfried Gambs des handelsmanns in fernern gegenwart Johann Georg Fügner – schuldig seÿen 1250 pfund
unterpfand, eine neu erbaute behausung, hoff, stallung, bronnen und hoffstatt cum appertinentis am schiffleuth: staden, einseit neben Johannes Jung dem fischkäuffer, anderseit neben H. Johannes Dietrich banquier uxorio nôe, hinten auff den Baadischen hoff
ferner eine behausung, höfflein und hoffstatt ane der viehgaß, einseit neben der gastbehaußung zum Ochßen, anderseit neben Friedrich Teutsch dem weinhändler, hinten auff erstgedachte gastbehausung
Théophile Gentsché et Marie Salomé Bameyer hypothèquent la maison nouvellement reconstruite au profit de Jean Frédéric Borst, maître d’école à la Robertsau
1750 (8.1.), Chambre des Contrats, vol. 624 f° 6
Gottlieb Gentschl der kupfferschmidt und Maria Salome geb. Bameÿerin mit beÿstand Jacob Friedrich Pabst und Johann Schwartz beede kupfferscmhidte als ihrer nächsten
in gegensein H. Johann Friedrich Borst des schulmeisters in der Ruprechtsau – schuldig seÿen 275 pfund
unterpfand, eine neu erbaute behausung cum appertinentis am schiffleuthstaden einseit neben Johannes Jung dem fischkäuffer, anderseit neben H. Johann Dietrich dem banquier uxorio nôe, hinten auff denselben und auf den baadischen hoff
feners hypotecirt sie eine behausung cum appertinentis ane der Viehgaß, einseit neben der gastbehausung zum Ochßen, anderseit neben Friedrich Teutsch dem weinhändler, hinten auff gedachte herberg
Théophile Gentsché loue une partie de la maison au marchand Joseph Borel
1751 (15.7.), Chambre des Contrats, vol. 625 f° 349-v
Gottlieb Gentschl der kupfferschmidt
in gegensein H. Joseph Borel des handelsmanns
entlehnt, in einer dem verlehner eigenthümlich gehörig am Schiffleuthstaden einseit neben H. Johann Dietrich dem banquier ehevögtl. weiß, anderseit neben Johann Jung dem fischkäuffer gelegenen behausung, den gantzen ersten stock im vorderhauß samt der gemahlten tapetereÿ von wachs tuch, vier täfflein über den thüren und einer tapezereÿ von gehackten woll in einer kammer, so dann in der camin kammer einem spiegel und taffel an dem camin, ferner in der mansarde zweÿ kammeren, in dem hoff platz zum holtz so dann den hindersten keller – auff 5 nacheinander folgenden jahren von erst abgewichenen Johannis Baptistæ, um einen jährlichen Zinß nemlich 138 gulden
Théophile Gentsché loue une partie de la maison à Nicolas Le Riche, chirurgien major à l’hôpital militaire
1759 (20.3.), Chambre des Contrats, vol. 633 f° 103
H. Gottlieb Gentschel der kupffer schmidt
in gegensein H. Nicolas Le Riche des chirurgien major im königlichen Hospital
entlehnt, in seiner alhier am Schiffleuthstaden gelegenen behausung unten auf dem boden im eingang lincker hand eine cammer mit einem frantzösischen Camin und offen versehen im hoff platz vor 10 biß 12 futter holtz zu legen, den gemeinschafftlichen gebrauch der bauchküchen, ein unterschlageen keller von ongefehr 100 ohmen wein zu legen, den gantzen ersten stock vom vorder und nebens hauß samt den cammern auf dem zweiten stock des nebens hauß so in den hoff gehet, in der mansarde 2 cammern und einer kleinen knechts cammer – auff 8 nacheinander folgenden jahren auff instehenden Johannis Baptistæ tag anfangend – um einen jährlichen Zinß nemlich 96 pfund
Anne Marie Antoni se remarie avec l’orfèvre Jean Léonard Rœderer.
Elle vend la maison en 1794 à Marie Louise Dorothée Reckop en s’y réservant un logement
1794 (21 pluviose 2), Chambre des Contrats, vol. 671 n° 1360
cit. Anna Maria Antoni épouse de cit. Jean Léonard Roederer
à la cit. Marie Louise Dorothée Reckop fille majeure assitée de cit. Frédéric Jacques Reckop négociant son frère
une maison à elle appartenante quai des bateliers, marquée du n° 10 d’un côté le cit. Dürr marchand de poissons, de l’autre le cit. Ignace Fessler négociant, derrière une maison nationale (…) que la venderesse jouira pendant deux années consécutives à compter du 5 germinal du logement qu’elle occupe actuellement dans la maison savoir du premier et sans exception d’une petite cave et d’un bucher – moyennant 40.000 livres
Enregistrement acp 20 f° du 21 pluviôse 2
Originaire de Deux-Ponts, le négociant Jean Daniel Philippe Arend épouse en 1798 Marie Louise Dorothée Reckop, fille du marchand Jean Jacques Reckop
1798 (3 germinal 6), Strasbourg 9 (anc. cote 4), Not. Dinckel n° 1755
Eheberedung – b. Johann Daniel Philipp Arend, lediger handelsmann, Weÿl. Christoph Wilhelm Arend, Commissarii und Waisenscheibers zu Zweÿbrucken mit weÿl. Fr. Eva Wilhelmina Sophia Phlippina Aulenbachin großjähriger Sohn
und b. Maria Luisa Dorothea Reckop Weÿl. des b. Johann Jaco Reckop, handelsmanns mit weÿl. Fr. Maria Dorothea Bäerin großjährige Tochte
Enregistrement, acp 59 F° 82-v du 3 germ. 6
Le négociant Frédéric Charles Reckop est légataire universel de sa sœur par testament olographe en date du 29 mars 1818 (voir plus loin les titres de propriété). Il épouse en 1802 Régule Pœlsterli, native d’Aussersihl dans le canton de Zurich : mariage et contrat passé un an plus tard.
Mariage, Strasbourg (n° 308)
Du 8° jour du mois de Prairial l’an onze de la République française. Acte de mariage de Frédéric Charles Reckop âgé de 48 ans, négociant, né en cette ville le 19 août 1754, y domicilié, fils légitime de feu Jean Jacques Reckop, négociant, et de feue Marie Dorothée Baer, Et de Régule Poelsterli, âgée de 37 ans, domiciliée à Montmirail, Comté de Neufchatel, née à Usersihl, Canton de Zuric en Helvétie le 10 mai 1766, fille légitime de Jacques Poelsterli, maître d’école audit lieu et de feüe Dorothée Trüb (signé) frederic Charles Reckop, Regule Poelsterly (i 9)
1803 (17 mess. 11), Strasbourg 10 (32), Not. Zimmer n° 300, 1645
Eheberedung – bürger Friedrich Carl Reckop handelsmann allhier und Fr. Regula geb. Poelsterlÿ, daß sie vor ihrer den 8. Prairial jüngst miteinander angetrettenen Ehe keinen Ehecontract errichtet hatten
in burgers Reckop behausung am Fischmarckt N° 80
Enregistrement, acp 88 f° 91 du 18 messidor 11
Régule Pœlsterli, veuve de Frédéric Charles Reckop, meurt en 1838 en délaissant des héritiers collatéraux.
1838 (29.8.), Strasbourg 10 (94), M° Zimmer n° 2938
Inventaire de la succession de Régule Poelsterli veuve de Frédéric Charles Reckop, propriétaire, décédée le 13 août dernier – dressé à la requête de 1) Hartmann Schwartzenbach, fabricant de soie à Ruschlikon canton de Zurich, mandataire de 1. Jean Jacques Poelsterli, cultivateur au Haard commune d’Aussensiehl, 2. Conrad Hotz de Rüschlikon au nom sa femme Elisabeth Poelsterli, 3. Mathieu Künzli d’Afoltern près Hoügg au nom de sa femme Dorothée Poelsterli, imprimeur d’indiennes, 4. Jacques Poelsterli, au Haardt commune d’Aussersihl, 5 Jean Studer, fabricant à Wippkinger, au nom de sa femme Catherine Poelsterli, 6. Henri Poelsterli, faiseur de moules à Ausensihl demeurant à Hoügg, 7. Henri Hotz, mercier à Rüschlikon, au nom de sa femme Anne Poelsterli, 8. André Kölla, boulanger à Staefa, 9. Henri Leuthy, tonnelier à Staefa, et Anne Kölla, seuls héritiers de la défunte, Jean Jacques Poelsterli son frère pour un quart, Elisabeth Poelsterli sa sœur, Dorothée, Jacques, Catherine, Henri et Anne représentant Salomon Poelsterli d’Aussensihl demeurant à Hoügg, frère de la défunte, ensemble pour un quart, André Kölla et Anna Kölla représentant Anne Poelsterli épouse de Kölla de Staefa
une maison à Strasbourg rue du Vieux Marché aux Poissons n° 80 entre M. Karth et M Weguelin
une maison rue de l’Hopital n° 25 entre M. Karth et la maison ci après
plus une maison sise à côté de la précédente dans la même rue n° 25 de l’autre côté la veuve Mathys – Titres de propriété, Chambre des Contrats 28 juin 1742, Chambre des Contrats 23 décembre 1745, Chambre des Contrats 27 août 1765 et 28 octobre 1773
plus une maison quai des Bateliers n° 10 entre M. Straub et la veuve Meyer, derrière sur le ci devant hôtel de Bade – Titres de propriété, inventaire dressé par M° Ubersaal le 12 mars 1804 (21 ventôse 12) et vente passée à la Chambre des Contrats le 9 février 1794 (21 pluviôse 2)
plus un jardin sis à la Robertsau derrière le ci devant jardin des Jésuites il ne s’est pas trouvé de titre à l’appui de la propriété
Enregistrement, acp 262 f° 25-v du 4.9.
Lors de la vente des immeubles dépendant de la succession de Régule Pœlsterli, Frédéric Bergmann, professeur à la faculté des lettres, se rend propriétaire de la maison quai des Bateliers.
1838 (26.11.), Strasbourg 10 (94), Me Zimmer n° 2983
Cahier des Charges du 13 octobre – Adjudication – Jean Auguste Koehler, rentier à Strasbourg, mandataire de 1. Jean Jacques Poelsterli, cultivateur au Haard commune d’Aussensiehl, 2. Conrad Hotz de Rüschlikon au nom sa femme Elisabeth Poelsterli, 3. Mathieu Künzli d’Afoltern près Hoügg au nom de sa femme Dorothée Poelsterli, imprimeur d’indiennes, 4. Jacques Poelsterli, au Haardt commune d’Aussersihl, 5. Jean Studer, fabricant à Wippkinger, au nom de sa femme Catherine Poelsterli, 6. Henri Poelsterli, faiseur de moules à Ausensihl demeurant à Hoügg, 7. Henri Hotz, mercier à Rüschlikon, au nom de sa femme Anne Poelsterli, 8. André Kölla, boulanger à Staefa, 9. Henri Leuthy, tonnelier à Staefa, et Anne Kölla seuls héritiers de Régule Poelsterli veuve de Frédéric Charles Reckop décédée, le 16 août dernier
Désignation et mise à prix, Lot 1. art. 1 une maison avec puits mitoyen, petite cour et autres accessoires et dépendances rue du Vieux Marché aux Poissons n° 80 d’un côté le n° 79, maison de la veuve Karth, de l’autre la maison 80 bis maison de M. Weguelin, derrière le fossé communal dit Ulmergraben
lot 1. art. 2. une maison avec puits derrière, immeuble n° 80 bis rue de l’Hôpital n° 25, d’un côté la maison de la veuve Matthys, de l’autre l’immeuble du second lot, derrière le fossé appelé Ulmergraben, mise à prix 28.000 francs
Lot 2, une maison derrière l’immeuble n° 80 avec communauté de la fosse d’aisances sise rue de l’Hôpital n° 25 entre l’art. 2 du premier lot et la propriété de la veuve Karth, derrière le fossé dit Ulmergraben, mise à prix 1500 francs
lot 3, une maison avec cour, dépendances quai des Bateliers n° 10, d’un côté la propriété du Sr Straub, de l’autre celle de la veuve Meyer, derrière la maison connue sous la dénomination de cour de Bade, mise à prix 18.000 francs
A. Etablissement de la propriété, 1. tous les immeubles à vendre appartenaient à la succession de la veuve Reckop, dont les vendeurs sont seuls héritiers suivant testament olographe du 24 septembre 1836 enreg. le 4 septembre 1838 f° 45 déposé au rang des minutes de M° Zimmer le 5 septembre 1838, Mme Reckop légataire universelle suivant testament olographe du 26 novembre 1819 enreg. 27 octobre 1828 f° 81 déposé au rang des minutes de M° Zimmer le 10 octobre 1828
B. Etablissement de la propriété antérieure spéciale aux lots 1 et 2. M Reckop propriétaire des lots 1 et 2 légués par Jean Jacques Reckop, négociant, son père dont il était héritier pour un tiers par testament mystique du 22 novembre 1783 déposé chez M° Schweighauser le 7 avril 1784, M. Reckop a acquis art. 1 du lot 1 sur Jean Paul Gambs, négociant, à la chambre des contrats 28 juillet 1742, art. 2 du l lot en partie sur Catherine Marguerite Debus veuve de Frédéric Bänder, à la Chambre des Contrats le 27 août 1765 le surplus Jean Philippe Taubert, peignier, et Madeleine Salomé Ganser à la Chambre des contrats 28 octobre 1773, lot 2 sur Jean Léonard Finck, serrurier, et Anne Catherine Boeschelt la veuve 23 décembre 1755, par acte reçu M° Zimmer le 29 décembre 1825 Frédéric Charles Reckop a racheté des hospices civils de Strasbourg la rente foncière dont l’art 1. du lot 1 était grevée en faveur desdits hospices
C. Etablissement de la propriété spéciale au 3 lot, de la succession de sa sœur Marie Louise Dorothée Reckop veuve de Jean Daniel Philippe Arend, instituteur, son frère dont il est légataire universel par testament olographe en date 29 mars 1818 enreg. le 14 avril 1819 f° 23. Mme Arend a acquis avant son mariage sur Marie Anne Antoni épouse de Jean Léonard Roederer à la chambre des contrats le 9 février 1794 (21 pluviôse, 2), Anne Marie Antoni légataire universelle de Théophile Gentschi, chaudronnier, son premier mari suivant Testament mystique du 4 décembre 1771 déposé le lendemain chez M° Euth
III. Enoncé des servitudes, par acte reçu M° Hickel le 24 avril 1833 la veuve Reckop a vendu à David Geoffroi Théodore Wéguelin, négociant, et Christine Henriette Cramer une maison attenant à celle de la venderesse marquée n° 80.bis. Dans cette vente a été comprise la moitié tant des pignons et murs qui se trouvent entre cette dernière maison et l’immeuble n° 8 que du puits situé sur ladite propriété n° 80, en même temps il a été convenu que des deux parties contribueront chacune par moitié à l’entretien du puits et que toutes les portes, croisées et autres ouvertures pratiquées dans les pignons mitoyens dans le mur séparatifs seraient murés à frais communs, le tout à première réquisition de l’une ou l’autre des parties
M. Koehler déclare que du vivant de la veuve Reckop il a été fait verbalement entre elle et le Sr Weguelin les conventions suivantes. Quoique dans la vente précitée du 24 avril 1833 il soit dit que les époux Weguelin n’auroient que jusqu’au décès de la veuve Reckop le droit de puiser l’eau au puits qui dépend de la maison désignée à l’art. 2 du premier lot, ce droit devra même après la mort de Mme veuve Reckop etre continué tant aux époux Weguelin qu’à leurs enfants (ce qui par conséquent en s’étend pas aux petits enfants), les mêmes auront de même et sous pareille restriction 1. le libre passage pour eux et leurs gens par la maison art. 2 du premier lot dans leur propriété 80.bis, 2. la permission de faire entrer dans leurs dites propriétés et par ledit passage leurs ballots et marchandises ainsi que tous matériaux de construction nécessaires à l’entretien et aux réparations de cette propriété, 3. et la permission d’user dudit passage pour la vidange de la fosse d’aisances de leur dite propriété. Les concessions verbales n’ont été faites qu’à la condition que le propriétaire de l’immeuble de l’art. 2 du premier lot aurait par une porte pratiquée dans la propriété de M Weguelin n° 80.bis du côté du fossé le libre passage à travers cette même propriété pour arriver à l’immeuble n° 80 au moyen d’une porte de communication existante dans le mur qui sépare la cour de l’immeuble 80.bis d’avec ladite maison n° 80. De plus l’acquéreur du premier lot aura le droit de passage pour les siens et les locataires par le magasin de M. Weguelin jusqu’au 28 décembre 1838 seulement (…) Le bâtiment couvert renfermant des commodités qui se trouvent en partie sur la propriété 2 en partie sur le fossé dit Ulmergraben et qui est adossé au parement du mur de la propriété n° 80 appartient exclusivement à la maison du 2° lot. La fosse desdites commodités est et sera commune aux propriétaires des premier et deuxième lot /: le propriétaire du deuxième lot sera tenu de fermer et tenir complètement clos toutes les ouvertures pratiquées dans ledit bâtiment et donnant du côté de la cour du premier lot attendu que le propriétaire du second lot ne doit avoir ni vue ni issue de ce côté:/
Quant au conduit de bois qui se trouve entre ledit bâtiment et la maison du deuxième lot qui sert à décharger les ordures dans le fossé dit Ulmergraben il appartient à la maison n° 80 restera par droit de destination de père de famille en l’état actuel à titre de servitude. L’adjudicataire du lot 1 sera tenu de fermer et murer à ses frais la porte qui communique de sa propriété n° 80 avec lesdites commodités renfermées dans le bâtiment couvert mentionné ci-dessus. L’adjudicataire du premietr lot et celui du second lot feront fermer et murer à frais communs les portes et ouvertures de communication existantes entre le deux maisons rue de l’Hôpital n° 25. L’ouverture pratiquée dans le mur séparant les caves qui se trouvent sous lesdites deux maisons seront également fermées et murées à frais communs
2. Droits qui se rattachent au troisième lot suivant convention verbale entre M. Arend et Evrard Koch propriétaire de l’immeuble rue Neuve n° 2, il a été accordé à ce dernier la permission 1. d’abaisser de 65 cm ou 2 pieds le mur qui fait partie du troisième lot et qui sépare ce lot d’avec l’immeuble appartenant à M Koch. 2. de mettre sur le mur ainsi abaissé une balustrade en bois le tant aux frais du propriétaire de cette dernière maison, lequel est tenu de remettre à ses frais ledit mur dans son état primitif à première demande, cette concession a été faite à titre de simple tolérance et sans que jamais aucun droit puisse en être inféré en faveur de l’immeuble n° 2
Adjudication, à Augustin François Clément Conturat, ingénieur en chef des Travaux du Rhin demeurant à Strasbourg
lot 1. de l’art. 1, une maison du Vieux Marché aux Poissons n° 80
lot 1 de l’art.2, une maison 80 bis rue de l’Hôpital n° 25
lot 2 une maison derrière immeuble n° 8
moins une portion acquise par M. Legrand ci après nommé pour 35.900 fr
à Frédéric Legrand, manufacturier à Fouday, une portion d’une maison derrière le n° 80 bis rue de l’Hôpital n° 25 pour 2000 fr
M. Legrand aura la partie dudit immeuble adossé à la maison Mathys et allant jusqu’au au tirant en fer qui traversent la charpente et qui servent à soutenir les deux façades de manière que les deux croisées de la façade du côté du fossé dit Ulmergraben sont comprises dans la partie appartenant à M Legrand & que le mur sépararatif sera élevé verticalement depuis le sol jusqu’à faire dans la direction dudit tirant en fer de manière que celui ci formera le milieu du mur séparatif. L’espace intérieur entre la maison donnant sur la rue de l’Hôpital présentement partagée et les maisons 80 et 80.bis sera également clos sur la ligne séparative qui partira du pignon mitoyen entre les maisons 80 et 80.bis pour joindre la ligne tracée par le tirant en fer susmentionné, Les parties conviennent que tout ce qui sera la propriété particulière dans les espaces sera clos par un mur et la partie communale de l’Ulmergraben sera fermée par une porte en bois fermée des deux côtés par serrure et clefs différentes, les frais seront supportés par moitié. Le mur séparatif sera par le rez de chaussée de la largeur d’une bique entière pour le premier & le second étage et pour le faite du pignon de la largeur d’une demi brique. La cave de la maison de l’art. 2 du lot 1 fera exclusivement partie de la propriété de cet immeuble appartenant à M Couturat. Le puits dans la maison de l’art. 2 du lot 1 sera mitoyen entre les deux parties de maison actuellement séparées, de manière que tant que les choses resteront dans l’état actuel, M Couturat ou ses successeurs auront le droit de puiser l’eau à la pompe se trouvant dans la partie de maison appartenant actuellement à M. Legrand mais seulement par la pompe donnant dans la rue de l’Hôpital et sans pouvoir entrer dans la propriété de M. Legrand. M. Couturat aura en outre le droit de faire placer dans ce puits mitoyen un autre corps de pompe à son usage exclusif et donnant sur sa propriété, frais d’entretien en commun
Deuxième lot, à Théodore Wéguelin, négociant pour le compte de M. Couturat
Lot 3, une maison quai des Bateliers n° 10 pour 27.100 francs à Frédéric Bergmann, professeur à la faculté de lettres
Enregistrement, acp 264 f° 13-v du 3.12.
M° Zimmer, 15 novembre 1838 (acp 263 F° 76-v du 19.11.) surmises
enchère de 400 fr sur une maison à Strasbourg quai des bateliers n° 10 précédemment 25.700 fr par Alexis Simonis
de 400 fr sur une maison rue du Vieux Marché aux Vins n° 80 précédemment 37.500 fr, par Frédéric Baldener, menuisier
400 fr sur la maison quai des Bateliers précédemment 21.100 fr par Frédéric Bergmann, professeur à la faculté des lettres
de 200 fr sur une maison rue de l’Hôpital n° 25 précédemment 2700 fr par Théodore Weguelin, négociant
Fils du potier d’étain Antoine Joseph Bergmann, Frédéric Guillaume Bergmann épouse en 1841 Emilie Mathilde Bartholmé, fille du marchand de vins Chrétien Jacques Barthelmé : contrat de mariage, célébration
1841 (17.8.), M° Grimmer (minutes en déficit, voir la copie jointe à l’inventaire dressé en 1888)
Contrat de mariage – Frédéric Guillaume Bergmann, professeur à la faculté des lettres à Strasbourg
et Emilie Mathilde Bartholmé, fille majeure de Chrétien Jacques Barthelmé, marchand de vins à Strasbourg et Marguerite Elisabeth Knoderer
acp 290 (3 Q 30 005) f° 40-v du 25.8. – régime de communauté de biens réduite aux acquêts.
Les apports du futur consistent 1° en objets mobiliers d’une valeur de 2500 francs, 2° en créances montant à 2500, 3° en la nue propriété d’une somme de 36.600 francs, 4° et en une maison quai des bateliers n° 10.
La future apporte quelques bijoux détaillés dans l’acte mais non évalués et une somme de 220 francs, le tout provenant de ses épargnes.
Donation à la future par ses père et mère d’objets mobiliers d’une valeur de 6000 francs et d’une somme de 6000 francs payables le jour de la célébration du mariage, total 12000 francs
Donation réciproque par les futurs au survivant d’eux de l’usufruit viager de tous les biens délaissés par le prémourant
Mariage, Strasbourg (n° 316)
Du 21° jour du mois d’Aout l’an 1841 à onze heures du matin, Acte de mariage de Frédéric Guillaume Bergmann, majeur d’ans, né en légitime mariage le 9 février 1812 à Strasbourg, domicilié à Strasbourg, professeur à la faculté des lettres, fils de feu Antoine Joseph Bergmann, potier d’étain décédé el cette ville me 15 mai 1839, et de Sophie Chrétienne Roessel, domiciliée en cette ville ci présente et consentante
et Emilie Mathilde Bartholmé, majeure d’ans, née en légitime mariage le 9 avril 1818 à Strasbourg, domiciliée à Strasbourg, fille de Chrétien Jacques Bartholmé, Marchand de vins et de Marguerite Elisabeth Knoderer, conjoints domiciliés en cette ville ci présents et consentants
Propriétaire de la maison sise 3, rue des Bateliers, Marie Madeleine Leinberger, veuve de Michel Huck, confirme les termes de l’accord passé en l’an VIII entre Evrard Koch et Daniel Philippe Arend
1867, Enregistrement de Strasbourg, ssp 146 (3 Q 31 645) f° 2-v du 17.1.
2 novembre 1866. Convention – Je soussignée Marie Madeleine Leinberger, veuve de Michel Huck, domiciliée à Strasbourg, propriétaire maison sise en cette ville rue neuve quai des bateliers n° 3 (ancien n° 2)
laquelle maison touche par derrière à celle de M. Frédéric Guillaume Bergmann doyen à la faculté des lettres, sise quai des bateliers N° 34, Ancien N° 10, reconnaît et déclare que la partie supérieure du mur séparatif entre ces deux maisons est la propriété exclusive du sieur Bergman, qu’en l’an VIII de la République mon prédécesseur le sieur Eberhard Koch avait du consentement du sieur Daniel Philippe Arend, alors propriétaire de la maison Bergmann, consentement donné à titre précaire, fait enlever environ 66 centimètres (deux pieds) de la hauteur de ce mur, pour y assurer une clôture en bois à claire voie, ou balustrade, mais à la condition expresse à laquelle [il] s’engageoit tant pour lui que pour ses héritiers et successeurs, de l’enlever et de rétablir à ses frais la partie du mur ainsi enlevée de manière à remettre la chose dans leur ancien état, et ce à première demande et sans que le consentement donné à son entreprise pût en aucun temps constituer un droit acquis par cette maison Koch aujourd’hui la mienne, ni occasionner aucun préjudice et aucun inconvénient pour la maison Arend, aujourd’hui propriété Bergmann.
En conséquence je confirme et ratifie purement et simplement les susdits engagements et déclarations reconnaissant que c’est à titre purement précaire et de tolérance que l’état actuel des choses subsiste et que Mr Bergmann et ses héritiers ou successions dans la propriété de la maison susdésignée conserveront toujours la faculté de faire rétablir le mur dont s’agit à mes frais ou à ceux de mes successeurs, dans l’état antérieur au changement susrelaté, en faisant enlever la clôture à claire voie ou balustrade et rendant au mur son élévation primitive et à première demande. Je m’engage du reste à supporter tous les frais des présentes, de leur Enregistrement et de la transcription au bureau des hypothèques de cette ville
Chevalier de la Légion d’Honneur, Frédéric Guillaume Bergmann meurt en novembre 1887 en délaissant une fille.
1887 (24.12.), Strasbourg 10 (221). Frédéric Pierron
Notorietät – (…) daß sie Herrn Friedrich Wilhelm Bergmann im Leben geweßenen Professor an der Universität von Straßburg, Ritter der Ehrenlegion und Gatte von Frau Emilie Mathilde Bartholmé gekannt haben und wissen 1) deß Herr Bergmann mit seiner genannten Wittwe uner dem Rechtverhältniß der Gütergemeinschaft verheurathet war, welche auf die Errungenschaft beschränkt war auf Grund ihres Ehevertrags durch den damaligen Notar Grimmer in Straßburg den 15. August 1841 errichtet,
2) daß Herr Bergmann in Straßburg wo derselbe seinen Wohnsitz hatte den 13. November 1887 gestorben ist, ohne eine letztwillige Verfügung getroffen zu haben,
3) daß nach dessen ableben kein Inventar ist errichtet worden
4) und daß derselbe als einzige Erbin hinterlaßen hat seine volljährige tochter Fräulein Mathilde Eugenie Bergmann in Straßburg wohnhaft aus der Ehe entsproßen der genannten Ehegatten Bergmann Bartholme
acp 795 (3 Q 30 510) f° 55 du 28.12.
La maison revient pour moitié en usufruit à la veuve lors de la liquidation des biens de Frédéric Guillaume Bergmann.
1888 (7.5.), Strasbourg 10 (223). Frédéric Pierron n° 9288
Liquidation und Theilung des Nachlasses des am 13. November 1887 hier verstorbenen Friderich Wilhelm Bergmann, Professor an der Universität, Ehemann von Emilie Mathilde Bartholmé, hier wohnend.
sind erschienen 1) Frau Emilie Mathilde Bartholmé, wohnhaft in Straßburg, Wittwe des Herren Friderich Wilhelm Bergmann, im Leben geweßenen Professor an der Universität in letzteren Stadt, Ritter der Ehrenlegion, handelnd in ihrme persönlichen Namen a) wegen der Gütergemeinschaft, welche auf die Errungenschaft beschränkt war und theilbar zur Hälfte ist auf Grund ihres Ehevertrags durch den damaligen Notar Georg Ludwig Friedrich Grimmer in Straßburg den 17. August 1841 errichtet, wovon eine gehörige Ausfertigung hier beigebogen bleibt, nach dem dasselbe darauf vermerlt worden, b) wegen der Ersatzforderungen in Geld, welche dieselbe auf besagte Gütergemeinschaft zu erhaben hat (…) c) als lebenslängliche Nutznießerin der Hälfte des Nachlasses ihres Ehegatten auf Grund des Artikel fünf der erwähnten Ehevertrags
2) Fräulein Mathilde Eugenie Bergmann, volljährig, ledig ohne Stand in Straßburg wohnhaft, handellnd in ihrer Eigenschaft als seine einziges Kind und Erbin ihres den 13. November 1887 verstorbenen Vaters, obengenannten Herrn Friderich Wilhelm Bergmann, aus dessen Ehe dieselbe entsprossen ist mit frauen Comparenttn Wittwe, sowie deises bestätigt ist durch einen Notorietäts act durch den unterzeichneten Notar in Unterschrift den 28. Dezember 1887 errichtet.
Nachlass desHerrn Bergmann. Activ Masse, dieselbe bestehet 1) in einem zweistöckigen Wohnhaus mit Hof, Rechten und Zugehörden in Straßburg gelegen Schiffleutstaden N° 34 (früher quai des bateliers N° 10) zwischen Eigenthum Laugel und Hessleohl, hinten an Eigenthum der Garnisonsverwaltung stoßend. Dieses Haus ist durch Hern Bergmann vor seiner Ehe erworben worden von den Erben der Frau Regula Poelsterli als Wittwe des Herrn Friedrich Karl Reckop in Straßburg den 13. August 1838 gestorben auf Grund eines Steigprotokolls durch des damaligen Notar Zimmer in Straßburg den 26. November 1838 errichtet, im Hypothekenamt von Straßburg den 29. darnach folgenden Dezember Band 342 N° 12 überschrieben und von Amtswegen eingeschrieben Band 291 N° 30. Der Steigpreis der sich auf 27.100 Franken belief ist bezahlt worden (…) Das frühere Eigenthumsrecht ist noch bestätigt durch eine Urkunde auf der ehemaligen Contractstuben von Straßburg den 9. Februar 1794 errichtet
Anweisungen. I) Frau Wittwe Bergmann (…) b) ferner bespricht Frau Wittwe Bergmann in lebenslänglichen Nutznießung, wovon das bloße Eigenthum ihrer tochter gehört 1) die Hälfte des oben beschriebenen Hauses Schiffleutstaden N° 34 gelegen
II) Fräulein Bergmann bespricht (…) und in bloßem Eigenthum wovon die lebenslängliche Nutznießung ihrer Mutter weiter oben überwiesen worden ist 1) die Hälfte des oben beschriebenen Hauses Schiffleutstaden N° 34 gelegen, wovon die andere Hälfte derselben schon in vollem Eigenthum gehört
Contrat de mariage. 17 août 1841. Sont comparus Monsieur Frédéric Guillaume Bergmann, professeur à la faculté des lettres à Strasbourg, y demeurant et domicilié, fils de feu M. Joseph Antoine Bergmann, propriétaire à Strasbourg et de D° Chrétienne Sophie née Roessel conjoints, futur époux, d’une part, Et Dlle Emilie Mathilde Bartholmé, majeure d’ans demeurant et domiciliée à Strasbourg, fille de Mr Chrétien Jacques Barthelmé, Marchand de vins et D° Marguerite Elisabeth Knoderer demeurant et domiciliés audit Strasbourg assistée de ses père et mère, d’autre part (…) Collationné, Grimmer
acp 801 (3 Q 30 516) f° 85 n° 670 du 11.5. (Nachlass Erkl. vom 11.5.88 Bd. 155 N° 69) Gütergemeinschaft 1) Geschuldet durch Michael Fischbach Gasthofbesitzer und Katharina Salome Emilie Küss zu Buchsweiler 9600, Zins 131, 2) Geschuldet durch Ludwig Emil Paul Dürr Bauunternehmer und Kulie Emma Arnold 4000, Zins 66, 3) Geschuldet durch Leo Dacheux, Vorsitzer des großen Seminars und Eheleute Dacheux Nagel Baumeister 4000, Zins 26, 4) Geschuldet durch Elise Sophie Weber Wittwe des Bäckermeisters Karl Georg Weber 4800, Zins 15, 5) Geschuldet durch Eheleute Sigrist Koln Kaufmann hier 4000, Zins 117 (6. 3000, 7. 4400, 8. 4000, 9. 8000, 10. 6000, 11. 4800, 12. 2400, 13. 1552, 14. 2400) 15) Baar Geld 9600, 16) Reichbank Antheilsschein 4008, 17) frantzösische Staatsrente 7433, 18) Staatsrente 1508, 19) 10 Obligationen des Grundcredits von Frankreich 3840, 20) 11 Obligationen derselben Gesellschaft 537, 21) 10 Aktien des Boden und Kummunalcredits 22520, 22) Staatsrenten 13.770, 23) 50 Aktien der Bank Staehling hier 52.500, 24) 9 Aktien der frantzösischen Ostbahn 5571, 25) 32 Obligationen Guillaume Luxembourg 10.800, 25-bis) Obligationien 1960, 26) Obligationen 15.399, 27 Obligationen 3069, 28) Obligationen 626, 29) Obligationen 980, 30) Pfandbriefe 37.434, 31) Zinsesn an Forderungen, Total der Aktivmasse 237.383
Passiv der Gütergemeinschaft a) Ersatzforderungen der Wittwe für eingebrachtes Vermögen 4976, für ererbtes Vermögen 23.800, b) Ersatzforderung des Verstorbenen 27.680 – Bleibt Aktivüberschuß 180.937, davon kommt der Wittwe und der Erbin je ½ mit 90.463
Nachlass 1) Ein zweistöckiges Wohnhaus mif Hot, Rechten und Zugehörden hier, Schiffleutstaden N° 34 früher Quai des bateliers N° 10, 2) Bibliothek 2000, 3) Geschuldet durch Anton Jakob Keller und Salome Bentz in Oberhausbergen 4800, 4) Ersatzforderung 27.680, 3) Antheil an der Gemeinschaft 90.463, Total 124.943
Hievon fällt die hälfte der Fräulein Bergmann in vollem Eigenthum
Anweisungen (…)
Emilie Mathilde Bartholomé institue sa fille pour sa légataire universelle
1889 (5.10.), M° Gachot
Hinterlegung des eigenhändigen Testaments
acp 820 (3 Q 30 535) f° 28-v n° 2264 du 9.10. – Aufschriftsakt, n° 2265
n° 2266. Testament der hier am 18. September 1889 verstorbenen Emilie Mathilde Bartholomé Wittwe des Universitätsprofessors Friderich Wilhelm Bergmann, wonach sie ihre Tochter Mathilde Eugenie zu ihrer Erbin und Universalvermächtnisnehmerin zu vollem Eigenthum einsetzt. Privaturkunde vom 22. Januar 1888 (Nachlass Erkl. 1/3 90 Bd. 164 N° 101)
Emilie Mathilde Bartholmé meurt en septembre 1889
1890 (28.2.), M° Gachot
Offenkunde über das dahier am 18. September 1889 erfolgte Absterben der Emilie Mathilde Bartholmé, Wittwe von Friderich Wilhelm Bergmann, beerbt von ihrer Tochter Mathilde Eugenie Bergmann, hier ledig.
acp 823 (3 Q 30 538) f° 93 n° 3982 du 1.3. (Sterbf. Erkl. 3/3 90, Bd 164 N° 101)
Mathilde Eugénie Bergmann vend la maison au serrurier Charles Unselt moyennant 52 000 marks
1895 (2.11.), M° Mossler
Mathilde Eugenie Bergmann, ledig, ohne Gewerbe hier
an Carl Unselt, Schlosser hier
Stadt Strassburg, ein Wohnhaus mit Erdgeschoß, zwei Stockwerken, Hof, Rechten und Zubehör am Schiffleutstaden N° 34, section O 651, 651 mit 4,80 Fläche
Besitz und Genuß vom 29. September 1895, Steuren vom 1. April 1896. Erworben aus dem Nachlass ihrer Eltern Friedrich Wilhelm Bergmann, gestorben am 13. November 1887 und Emilie Mathilde Bartholmé, gestorben am 18. September 1889. Kaufpreis 52.000 M. hievon sind baar bezahlt 40.000
Carl Unselt verspricht an Fräulein Bergmann den ersten Stockwerk obigen hauses, ein Zimmer im dritten Stock, eine holzremise im hofe auf eine dauer von drei, sechs, neun Jahre vom 29. September 1895, nach Ablauf dieser Frist kann die Bergmann eine Verlängerung der Pacht auf unbestimmte Zeit verlangen. Pachtzins jährlich tausend Mark
acp 905 (3 Q 30 620) f° 9 n° 3310 du 12.11.
Fils du vitrier Daniel Unselt, Charles Unselt épouse en 1864 Eugénie Berni, fille du batelier Thiébaut Berni.
Mariage, Strasbourg (n° 119)
Du 20 jour du mois d’avril l’an 1864 à neuf heures du matin Acte de mariage de Charles Unselt, majeur d’ans, né en légitime mariage le 8 juillet 1832 à Strasbourg, domicilié à Strasbourg, Serrurier, fils de Daniel Unselt, vitrier domicilié à Strasbourg ci présent et consentant et de feu Caroline Madeleine Porst, décédée à Strasbourg le 5 novembre 1854
et de Eugénie Berni, majeure d’ans, née en légitime mariage le 2 janvier 1839 à Strasbourg, domiciliée à Strasbourg, sans profession, fille de feu Thiébaud Berni, batelier décédé à Strasbourg le 13 novembre 1856 et de Marie Salomé Zabern, sans profession, domiciliée à Strasbourg ci présente et consentante (…) qu’il n’a pas été fait de contrat de mariage (i 15)
La maison est inscrite au cadastre à partir de 1904 au nom du serrurier Charles Emile Unselt qui épouse en 1901 Louise Elisabeth Michel, fille du marchand Philippe Jacques Michel.
Mariage, Strasbourg (n° 725)
Strassburg am 23. Juli 1901. Vor dem Standesbeamten erschienen heute zum Zwecke der Eheschließung 1. der Schlossermeister Karl Emil Unselt, evangelischer Religion, geboren am 7. Mai des Jahres 1868 zu Strassburg, wohnhaft zu Straßburg, Sohn des Rentners Karl Unselt und seiner Ehefrau Eugenie geborenen Berni, beide wohnhaft in Strassburg
2. die Luise Elisabeth Michel, ohne Beruf, evangelischer Religion, geboren am 25. August des Jahres 1868 zu Strassburg, wohnhaft in Strassburg, Tochter des verstorbenen Kaufmanns Philipp Jakob Michel, zuletzt wohnhaft in Strassburg und seiner Ehefrau Margaretha Salome geb. Widerhirn wohnhaft in Strassburg (i 93)