Jean Henri Wachenfeld, peintre et faïencier, et (1716) Marguerite Schmid – luthériens
Jean Henri Wachenfeld naît le 5 mars 1694 à Wolfshagen près de Cassel où il pourrait avoir fait son apprentissage. Il se trouve en 1716 à Ansbach où il épouse Marguerite Schmid, fille de l’aubergiste au Cygne. Jean Henri Wachenfeld est peintre à la manufacture de faïence d’Ansbach, en service depuis 1710. Il contribue comme Jean Valentin Bontemps à créer des motifs caractéristiques de la manufacture, comparables aux faïences de Rouen, mais sa marque est difficile à reconnaître. Il est cité pour la dernière fois à Ansbach en décembre 1718.
Jean Henri Wachenfeld est cité pour la première fois à Strasbourg en octobre 1719 dans les registres des préposés au bâtiment , d’abord de façon anonyme (fabricant de faïence ou de porcelaine venu d’Ansbach) puis nommément (Jean Wachenveldt). Il propose de faire de la faïence ou de la porcelaine si on lui fournit la terre et le sable. Il a pris d’abord contact avec un potier pour se servir de son four mais l’affaire tourne court parce que le potier entre en conflit avec ses confrères. Ni la fondation Saint-Marc ni la Maison du Travail ne s’intéressent à ses échantillons.. Grâce à l’appui du comte du Bourg, gouverneur général des provinces de Haute et Basse Alsace, et du préteur royal Jean Baptiste Klinglin, la Ville fait construire pour lui un four sur le chantier des Charpentiers où il pourra occuper un logement jusqu’à Pâques 1719 avant d’être logé par la Fondation Saint-Marc.
Marguerite Schmid meurt le 18 mai 1720.
Le porcelainier Jean Henri Wachenfeld obtient le 23 avril 1720 la livraison de quelques charretées de glaise provenant des terrains devant la porte de l’Hôpital. Il rapporte le 5 septembre suivant que le four que la Ville a récemment fait faire dans la maison de recette de la Fondation Saint-Marc s’est écroulé. Le directeur des travaux estime que le peintre Wachenfeld ne maîtrise pas la cuisson et qu’il est entièrement responsable des dommages. La Ville a déjà consacré cinq cents florins sans obtenir aucun résultat. La compétence des maçons n’est pas en cause puisqu’ils construisent les fours des tuileries dans lequelles le feu est bien plus puissant. L’affaire est renvoyée à l’ancien consul Daniel André Kœnig, l’un des administrateurs de la fondation Saint-Marc. Le maître maçon Samuel Zanger accepte le 24 septembre 1720 de reconstruire le four en faisant venir de la pierre noire de Rottweil. Les préposés le chargent aussi de travaux que Jean Henri Wachenveld demande le 22 octobre suivant (remplacer le toit qui a brûlé, rehausser la cheminée pour améliorer le tirage). Samuel Zanger déclare le 28 novembre que le four est terminé. Une inspection a lieu quand le fabricant de porcelaine Wachenveld fait une cuisson à plein feu. Le four résiste, le maître maçon est payé le 17 décembre.
Le porcelainier Jean Henri Wachenfeld adresse le 2 août 1721 une supplique au préteur royal. Le four s’est effondré neuf semaines auparavant en lui faisant perdre des objets vernissés d’une valeur de 300 florins. Wachenfeld a trouvé quelqu’un (le fabricant de pipes Charles François Hannong) qui est prêt à s’associer avec lui s’il est certain que les biens mis en commun ne seront pas saisis du fait des prétentions que la Ville pourrait former contre Wachenfeld. Sur le conseil de l’ancien consul Daniel André Kœnig, Jean Henri Wachenfeld fait dresser le 18 août 1721 un acte notarié contenant l’inventaire des objets qui se trouvent rue de la Question dans une maison appartenant à la fondation Saint-Marc. C’est Jean Henri Wachenfeld lui-même qui évalue les objets puisque personne à Strasbourg n’est compétent en la matière.
Les objets inventoriés se trouvent dans dans la cour et dans les différentes pièces de la maison qui appartient à la fondation Saint-Marc rue de la Question au Finkwiller (deux greniers, sept pièces, deux vestibules). Ils comprennent des outils (moules, tamis, planches, morties, tours), des matières premières (terre, couleur, étain, plomb, potasse), des objets crus ou cuits, vernis ou non (vaisselle, vases, cruches, plats à barbe pots de chambre), d’une valeur totale de 203 livres strasbourgeoises (soit 406 florins).
Considérant qu’il s’agit d’une nouveauté utile à la province, les Conseillers et les Vingt-et-Un autorisent le 15 septembre 1721 Charles François Hannong et le porcelainier à construire un four à porcelaine dans une écurie qui appartient à Hannong.
Mis en cause en mai 1722 pour avoir construit un four qui s’est effondré, le maître maçon Samuel Zanger répond que le faïencier Wachenfeld ne sait pas maîtriser la cuisson et qu’il a aussi causé la ruine du four mis à sa disposition par Hannong.
Charles François Hannong et Jean Henri Wachenfeld font dresser le 5 août 1722 l’inventaire de leurs biens communs dans la maison rue du Foulon avant de dissoudre leur société le 28 août suivant. Hannong rachète la part de son associé pour 1500 florins dont 550 florins de marchandises. Déduction faite des dettes dont l’acquéreur se charge seul, Wachenfeld reçoit 83 florins.
Jean Henri Wachenfeld adresse le 19 janvier 1723 une supplique au margrave Charles Guillaume pour fonder une fabrique de porcelaine et de pipes en compagnie à Durlach. Il acquiert en mars 1723 un terrain hors les remparts pour la somme de mille florins. La fabrication commence dès que les bâtiments sont aménagés. Wachenfeld meurt le 15 février 1726. Sa veuve Anne Marie continue l’entreprise grevée de dettes et se remarie en 1728 avec le porcelainier Jean Louis Wagner qui finit par céder la fabrique à Balthasar Hannong et à Joseph Vincent, de Haguenau.
Note – Les références hors de Strasbourg proviennent des textes reproduits dans la bibliographie, notamment la notice d’Otto Riesebieter.
Signature à l’acte de sépulture de sa femme (Saint-Thomas, reg. 1687-1733, f° 94)
Grâce à l’appui du comte du Bourg, gouverneur général des provinces de Haute et Basse Alsace, la Ville procure à Jean (Henri) Wachenfeld un logement et un four de cuisson
1719, Préposés au bâtiment et Trois de la Tour aux deniers (VII 1388) f° 240
(f° 240) Sambstags den 21 Ejusd. [Octobris 1719] – Für den fayencier oder Porcellinmacher solle der ballier wohnung vf dem Zimmerhoff eingeraumt v. ein brennoffen darzu gemacht werden.
Fernerer augenschein eingenommen unten auf dem Zimmerhoff, wo vor disem die ballier gewohnt haben, alda Herr Ammeister Daniel Andreas König Mggh., vorgetragen, welchergestalten vor einiger Zeit ein gewiße Person von Anspach anhero gekommen, die sich unterstehen will, wann Sie die darzu benötigte Erde und den sand bekommen Kan, fayance oder Porcellin Zumachen, Zu solchem ende sich anfänglich beÿ haffnern und sonderlich dem beÿ der hechten bruckh angemeldet, umb sich Seines offens Zubedienen, nach dem derselbe aber streit mit der Haffner Meisterschafft bekommen, und von dar vertrieben worden, suchte Er bald beÿ dem Stifft St. Marx, bald beÿ dem allhiesigen Arbeithauß sich eine Gelegenheit, Er wurde aber aller orthen verstosen, ohnerachtet, Er einige proben die Zimlich wohl gerahten waren, gemacht, biß mann endtlichen diese gelegenheit ersehen. damit Er nun desto füglicher unter kommen möchte, hätten sowohl Monsieur le Comte du bourg als Ihro Excellenz Herr Prætor Regius Ihme seine person recommendirt, mit dem bedeuten, daß Mgthn den augenschein vf dem Zimmerhoff einnehmen, und wo möglich Ihne länger nicht als bis Ostern in der ballier wohnung logiren, in deßen ein brennoffen dabeÿ aufrichten laßen, damit Er fernerer proben daselbsten machen Könte, welches alles zu bedacht genommen worden.
(f° 242-v) Donnerstags den 26. Ejuds. [Octobris 1719] den fayencier betreffend – Ego proponirte Mghh. daß Herr Stätt meister von Klinglin in dero abwesenheit auf dem Pfenningthurn gewesen, Und mir beditten hätte, daßselbe Zuersuchen, daß das begehren wegen des fayencier möchte außgemacht werden, Er seines orts hielte darvor, Weilen es eine sache seÿe, so insonderheit von Monsieur Le Comte du Bourg recommandirt worden, mann Könte, wann alles durch der Herren Statt Lohner sowohl was die wohnung als den brennoffen anbelangt, wohl Verwahrt werde gemacht sein, Mghh. auch versichert würden, daß Er länger nicht als biß nechst kommende Ostern darin Verbleiben sollen in deßen ansuchen willfahren.
Darauf dann Herr Stätt meister Ludwig Heinrich von Müllenheim sich vernehmen laßen, Er könte Vor Seine person noch Zur Zeit hierin nicht consentiren, sinthemahlen Zu besorgen, daß hierdurch Gemeiner Statt des Balliers wohnung dürffte entzogen, ingleichen wegen des brennoffens sowohl der Statt Zimmerhoff als nahe dabeÿ gelegenes Holtz und Kohlen Magazin in gefahr gesetzt werden, Zu deme seÿe auch Zubeförchten, wann die Uncosten, welche allein vf die Statt Kommen sollen, maßen diese frembde Person gantz arm und Keine mittel hatt, nach und nach werden angewendet sein, daß mann als dann große mühe haben werden, solchen biß nechst kommende Ostern wieder Zu delogiren.
Herr XV. Lemp und Herr XV. Gangolff aber, beneben den übrigen herren dreÿen, vermeinten daß wann mann versichert würde sein können, daß dieser fayencier von den herren Pflegern des Stiffts St. Marx biß nechst kommende Ostern werde accomodirt werden, so könte mann als dann des balliers wohnung so lang Separiren, und in deßen Johann Schultzen den zimmermann, welcher Mghh. hiermit zugleich als einen ballier angenommen haben, Zu Ihme logiren, ohnweit davon ein brennoffen machen und mit palissaden den Zimmerhoff davon separiren laßen, darauf dann Concludirt worden, daß Herr Lt. Pettmeßer alsobalden von Herrn Am.r Königen vernehmen solte, ob Er Mggh. gewiß versichern könte, daß dieser fayencier länger nicht als biß nechte Ostern vf den Zimmerhoff zu Verbleiben hätte, welcher es aber vor Seine Person nicht Versprechen wollen, vorgebend daß Herr Stättm. von bockh nicht allhie seÿe, und gienge diese sach Ihne nichts an, wann die recommendation von Mons le Comte du bourg nicht gewesen wäre, Zweiffelte im übrigen nicht, wann der fayencier biß nechste ostern nicht außziehen wolte, Mghh. würden als dann mittel genug finden denselben mit Gewalt zu delogiren. Erk. Solle biß nechst kommende montag auff der Pfaltz mit Ihro Excellenz Herr Præt. Regio von Klinglin hievon geredet und deßen gedancken darüber vernommen werden.
(f° 244-v) Dienstags den 31. 8.bris 1719. den Porcellin Geschirr macher oder fayencier betr. – Wegen des den 21.ten octobris vf dem Zimmerhoff eingenommenen Augenscheins, allwo für Johann Wachenveld den fayencier oder Porcellin Geschirr macher solle gebawen werden, ist Erk. würd Herrn Statt Lohner Committirt, in des Balliers wohnung einige Gemach für denselben Zu Accomodiren, deßgleich. ohnweit davon einen wohlverwahrten brennoffen machen und die Separation des Zimmerhoffes mit palissaden wohlversehen Zu laßen, in mittelst auch förderlich Johann Schultzen dem newerwöhlten ballier vf der Statt Zimmerhoff anzeigen, daß Er biß nechstkommende Weÿhenachten die angewiesene wohnung beziehen solle.
(f° 244-v) Dienstags den 31. 8.bris 1719. den Porcellin Geschirr macher oder fayencier betr. – Wegen des den 21.ten octobris vf dem Zimmerhoff eingenommenen Augenscheins, allwo für Johann Wachenveld den fayencier oder Porcellin Geschirr macher solle gebawen werden, ist Erk. würd Herrn Statt Lohner Committirt, in des Balliers wohnung einige Gemach für denselben Zu Accomodiren, deßgleich. ohnweit davon einen wohlverwahrten brennoffen machen und die Separation des Zimmerhoffes mit palissaden wohlversehen Zu laßen, in mittelst auch förderlich Johann Schultzen dem newerwöhlten ballier vf der Statt Zimmerhoff anzeigen, daß Er biß nechstkommende Weÿhenachten die angewiesene wohnung beziehen solle.
(traduction) Samedi 21 octobre 1719. – Aménager le logement du contremaître au chantier des charpentiers et faire un four de cuisson pour le faïencier
Autre visite en bas du chantier des charpentiers où ont autrefois habité les contremaîtres. Le consul Daniel André Kœnig a rapporté aux membres du Magistrat qu’un individu récemment arrivé d’Anspach propose de faire de la faïence ou de la porcelaine si on lui fournit la terre et le sable à cet effet. Il a d’abord pris contact avec les potiers, notamment avec celui qui habite près du pont du Brochet, pour se servir de son four mais il a été chassé quand le potier est entré en conflit avec ses confrères. Il a ensuite pris contact avec la fondation Saint-Marc puis avec la Maison de travail, il a cependant été éconduit de tous les endroits bien qu’il ait réalisé des échantillons assez réussis. Une solution se présente maintenant, Monsieur le comte du Bourg et le préteur royal l’ont pris sous leur protection pour lui faciliter les choses et demandent au Magistrat de constater sur place s’il pourrait occuper le logement du contremaître au chantier des charpentiers jusqu’à Pâques et de faire construire un four pour qu’il puisse continuer ses essais. Renvoyé pour plus ample information.
Jeudi 26 octobre 1719. – Au sujet du faïencier
J’ai exposé aux conseillers que le préteur de Klinglin s’est rendu à la Tour aux Deniers en leur absence et m’a ordonné de leur demander de prendre une décision au sujet du faïencier. Comme c’est une affaire qui bénéficie notamment de la recommandation de Monsieur le Comte du Bourg, il estime qu’on pourrait accéder à sa demande si le chef des travaux s’occupait de ce qui touche au logement et au four et si les conseillers étaient sûrs qu’il ne l’occuperait que jusqu’à Pâques.
Le préteur Louis Henri de Müllenheim a ensuite déclaré qu’il ne pouvait pas encore s’engager personnellement. Il faudrait en effet s’arranger pour libérer le logement du contremaître de la Ville et prendre des mesures pour que le four ne mette pas en danger le chantier des charpentiers, le bois à proximité et l’entrepôt de charbon. Il faut en outre considérer les différents frais qui seront à la seule charge de la Ville puisque cet étranger pauvre n’a pas de moyens et prévoir qu’il sera difficile de le faire partir avant Pâques.
Les sieurs Lemp et Gangolff, tous deux assesseurs des Quinze, ainsi que les Trois de la Tour disent que, si on pouvait être certain que le faïencier serait hébergé par les administrateurs de la Fondation Saint-Marc d’ici Pâques, on pourrait envisager de libérer le logement des contremaîtres jusqu’à cette date en logeant chez lui le charpentier Jean Schultz que le Magistrat vient de nommer contremaître, de construire à proximité un four qui serait séparé du chantier des charpentiers par une palissade. L’avocat Pettmesser a été chargé de demander au consul Kœnig s’il peut assurer au Magistrat que le faïencier ne restera pas au chantier des charpentiers au-delà de Pâques, ce qu’il ne peut prendre sur soi de promettre puisque le préteur de Bock était absent, que cette affaire serait peu de chose sans l’appui de Monsieur le comte du Bourg, et qu’il ne doute pas que le Magistrat trouvera des justifications suffisantes pour chasser le faïancier par la force s’il ne quitte pas les lieux d’ici Pâques. Décision, en parler au préteur royal de Klinglin à l’Hôtel de Ville d’ici lundi prochain et se ranger à son avis.
Mardi 31 octobre 1719. – Au sujet du faïencier ou fabricant de porcelaine
Après la visite du 21 octobre au chantier des charpentiers où sera réalisée la construction pour le faïencier ou fabricant de porcelaine Jean Wachenveldt, il a été décidé que le chef des travaux est chargé d’apprêter quelques pièces dans le logement du contremaître, de faire faire à proximité un four bien protégé qui sera séparé par une palissade du chantier des charpentiers, en outre d’informer Jean Schultz, contremaître récemment élu au chantier des charpentiers, qu’il peut occuper d’ici Noël prochain le logement qu’on lui montrera.
1720, Préposés au bâtiment et Trois de la Tour aux deniers (VII 1389)
(f° 40-v) Dienstags den 23.ten Aprilis 1720. Johann Heinrich Wachenveld umb Lett Zu Seinem Porcellingeschirr – Johann Heinrich Wachenveld, der Procellingeschirrmacher, verlangte von Mghh. die erlaubnus, vor dem Spitalthor etliche Kärch voll Lett abholen Zu laßen. Erk. Sollen Ihme Vier Kärch voll, gratis, umb Seine proben Zumachen, abgefolgt werden, Künfftighin aber sich nicht allen gebürend* darumb anmelden sondern Auch für jeden Karch 1 ß d bezahlen.
(f° 87) Donnerstags den 5. Ejusd. [sept. 1720] – Johann Wachenveld den fayencier betr.
Johann Wachenveld der fayencier berichtet Mghh. das der jenige brenoffen welchen Gemeine Statt in der Schaffneÿ des Stiffts St. Marx ohnlängstens machen laßen, eingefallen seÿe, und Ihme dadurch viel porcelinen Geschirr verderbt worden, bittet also ganz unterth. daß ane statt dieser mit leimen Gemacht worden ist, einen andern von gebachenen Steinen und mit Ciment versehen, möchte aufgerichtet werden. Herr Lohner zugegen, sagte, es seÿe Wachen Veld an allem schaden ursach, masen Er durch Seine Leuthe auf dem Maurhoff /:welche sich gar wohl vf dergleichen arbeit verstünde, in dem Sie je die öffen vf der Statt Ziegeloffen machen, welche einen viel Grösern fewr unterworffen seind:/ solchen aufrichten laßen, Es seÿe Ihme aber nicht recht geweßen, sondern bald dieser bald jenes zu ändern angegeben, vorgebend, daß solcher offen oben Kein fewr hielte, da doch nachgehendts er sich befunden daß das fewr oben in dem offen stärcker als unten geweßen, Wachen Veldt verstünde weder das fewr noch viel weniger wie solches geschirr solle gebrand werden und scheine es nicht daß Er mit Seinem Vorhaben reussiren werden, Zu deme soseÿen schon biß in 500 fl. angewendet und dennoch nichts damit außgerichtet worden, anietzo erfordere es wenigstens wieder beÿ 200 fl. dadann die Statt aber mahlen die Uncosten und mit der Zeit ein anderen den nutzen haben würd. stelle Zu Mghh. ob man diesem Mahler, der Seine Kunst nicht recht verstünde, allezeit zu willfahren hätte. Erk. Solle mit Herrn Ammeister Daniel Andres Königen, als Pflegern des Stiffts St. Marx, mit nechster gelegenheit geredet, Und demselben remonstrirt werden, daß Gemeine Statt bereits Zu dieser entreprise ein Zimliches beÿgetragen, also zu vernehmen seÿe, ob nicht ged. Stifft, welches der mahlen hievon einige avantage zu hoffen hatt, die jetzige uncosten übernhmen wollte.
(f° 95-v) Dienstags den 24 Ejusdem [sept. 1720] – Joh: Heinrich Wachenveld pt° brennoffens
Johann Heinrich Wachen Veld, der Porcellin Geschirrmacher, berichtet Mghh. daß Herr Ammeister Daniel Andreas König mit Meister Samuel Zangern, dem Maurer, wegen Seines eingefallenen brennoffens geredet, welcher offerirt denselben umb 300 fl. wieder aufzusetzen, daß Keine Klag ferner entstehen solle. Mr Samuel Zanger, der Maurer, Zugegen sagte, daß auf ansuchen Wachen Veldts Er sich vernehmen laßen, wann mann Ihme das gewölb Zumachen 110 fl. und für die Wiederlag 190 fl. also sammenthafft 300 fl. geben wolle so verspreche Er diesen offen mit schwartzen Steinen, so beÿ Rohtweil müßen geholt werden, Zumachen, versicherte anbeÿ daß die schwartze Stein das meiste Kosten würden, der verdienst daran aber sehr gering seÿe. Erk. Soll Herr Amr. König ersucht werden daß Er im nahmen des Stiffts St. Marx an dießen großen Kosten etwas Contribuire, so wollte mann als dann uf deßen erklärung ferner sehen wie ihme Zu helffen seÿ.
(f° 99) Dienstags den 22. Octobris 1720. – Johann Heinrich Wachenveld der fayancier wegen brennoffens
Johann Heinrich Wachen Veld, der fayancier ersucht Mghh. Unterthänig, jhme Anstatt des Verbrannten dachs auf dem Brennoffen ein Anderes machen, das camin mit Leimen versehen, und das Camin etwas Höher führen Zulaßen damit selbiges beßer Ziehen Könne. Erkannt solle H. Lohnern Commission gegeben werden, diese Arbeit Mr Samuel Zangern dem Maurern welcher bereits den brennoffen Zumachen hat, Zuverdingen.
(f° 111) Donnerstags den 28. Ejusd. [Nov. 1720.] – H. Samuel Zanger pt° brennoffens für den fayencier
Herr Samuel Zanger, der Maurer, berichtet Mghh. daß der brennoffen, welchen Er für den fayencier hinten in dem Stifft St. Marx new gemacht, fertig seÿe, bittet unterth. denselben zu besichtigen. Erk. Soll der Augenschein eingenommen werden, wann Wachen Veld der Porcelinmacher in Vollem brennen begriffen sein würd.
(f° 112) Sambstags den 30. Ejusd. [Nov. 1720.] – Mr Samuel Zanger pt° brennoffens
Von dar seind Mggh. Zu dem hinter dem Stifft Hauß St. Marx befindlichen und für Johann Heinrich Wachen Veld, den fayencier, durch Mr Samuel Zangern, den Maurer, verfertigter brennoffen, gefahren, haben denselben besichtiget und gefunden, daß Er in vollem brennen begriffen, auch erst biß dienstag oder Mittwoch außtragen werden, derowegen beschloßen, biß dahien Zu warten, und wann der offen als dann Seine prob außgehalten haben würd, Meister Samuel Zangen das versprochene für Seine Gemachte arbeit bezahlen zu laßen.
(f° 119-v) Dienstags den 17. Decembris 1720. – Mr Samuel Zanger der Maurer wird wegen Gemachten brennoffen für den fayancier bezahlt
Sodann ist Erkannt worden, daß Mr Samuel Zanger dem Maurer, wegen des brenn Offens, so für Johann Heinrich Wachen Veldt den fayencier in dem Stifft St. Marx gemacht 75. lb sollen bezahlt werden welche derselbe auch Er halten und in des Herrn Lohners Wochen Rechnung Montags post Luciæ Ottiliæ Verrechnet worden.
(traduction) Mardi 23 avril 1720 – Jean Henri Wachenfeld demande de la glaise pour sa porcelaine
Le porcelainier Jean Henri Wachenfeld demande au Magistrat qu’on lui apporte quelques charretées de glaise des terrains devant la porte de l’Hôpital. Décision, on lui fera apporter gratuitement quatre charretées de glaise pour qu’il puisse faire ses essais, il devra par la suite solliciter une autorisation et régler un sou par charretée.
Jeudi 5 septembre 1720. – Au sujet du faïencier Jean Wachenveld
Le faïencier Jean Wachenveld informe le Magistrat que le four que la Ville a récemment fait faire dans la maison de recette de la Fondation Saint-Marc s’est écroulé en lui faisant perdre beaucoup d’objets en porcelaine. Il demande donc humblement qu’on remplace le four en glaise par un autre en briques cuites et en ciment. Le directeur des travaux objecte que Wachenveld est entièrement responsable des dommages puisque le four a été réalisé par les ouvriers du chantier des maçons qui sont experts dans ce genre de travail puisqu’ils construisent les fours des tuileries de la Ville dans lequelles le feu est bien plus puissant. Il n’en a cependant pas été satisfait et a demandé des changements en prétendant que le feu n’atteindrait pas le haut de ce four alors qu’on a pu ensuite constater que le feu était plus fort en haut qu’en bas ; il est évident que Wachenveld ne connaît pas grand-chose au feu, encore moins à la façon de cuire de tels objets et il ne semble pas prêt de réussir dans son projet. On y a en outre déjà consacré environ 500 florins sans obtenir aucun résultat, il serait maintenant nécessaire d’y mettre encore environ 200 florins. Comme la Ville fournit les fonds et qu’elle pourrait les consacrer à d’autres fins, il demande au Magistrat s’il convient d’accéder encore aux demandes de ce peintre qui ne maîtrise pas bien son art. Décision, il faudra en parler à la première occasion au consul Daniel André Kœnig en sa qualité d’administrateur de la Fondation Saint-Marc en lui représentant que la Ville a déjà beaucoup contribué à cette entreprise et lui demander si ladite Fondation qui pourrait en retirer quelque avantage serait prête à en supporter les frais.
Mardi 24 septembre 1720. – Jean Henri Wachenveld, au sujet du four de cuisson
Le fabricant de porcelaine Jean Henri Wachenveld rapporte que le consul Daniel André Kœnig a parlé de son four écroulé au maître maçon Samuel Zanger qui se propose de le reconstruire moyennant 300 florins de manière à ce qu’on n’ait pas à s’en plaindre. Le maçon Samuel Zanger pour sa part déclare qu’à la demande de Wachenveld il accepte le marché à condition qu’on lui règle 110 florins pour le four et 190 florins pour l’assise, au total 300 florins, dans ces conditions il s’engage à construire le four en pierre noire qu’on doit faire venir de Rottweil, en déclarant que c’est la pierre noire qui coûtera le plus cher sans que le gain soit très important. Décision, demander au consul Kœnig de s’engager au nom de la Fondation Saint-Marc à contribuer aux frais élevés pour aviser de la suite en fonction de sa réponse.
Mardi 22 octobre 1720. – Le faïencier Jean Henri Wachenveld, au sujet du four de cuisson
Le faïencier Jean Henri Wachenveld demande humblement au Magistrat de remplacer le toit qui a brûlé à son four par un nouveau, de le munir d’une cheminée en glaise et de rehausser légèrement la cheminée pour pour améliorer le tirage. Décision, le directeur des travaux est chargé de confier ce travail au maçon Samuel Zanger qui doit déjà réaliser le four de cuisson.
Jeudi 28 novembre 1720. – Samuel Zanger au sujet du four de cuisson pour le faïencier
Le maçon Samuel Zanger informe le Magistrat qu’il a terminé de reconstruire le four de cuisson pour le faïencier derrière la Fondation Saint-Marc et demande humblement qu’on l’inspecte. Décision, la visite devra avoir lieu quand le fabricant de porcelaine Wachenveld fera une cuisson à plein feu.
Samedi 30 novembre 1720. – Samuel Zanger au sujet du four de cuisson
Les membres du Magistrat ont continué leurs visites en se rendant derrière la Fondation Saint-Marc où le maçon Samuel Zanger a réalisé le four de cuisson pour le faïencier Jean Henri Wachenveld. Ils l’ont inspecté et constaté qu’il était soumis au plein feu et comme il ne sera déchargé que mardi ou mercredi, ils ont décidé d’attendre ce moment et de payer le maître maçon Samuel Zanger pour le travail qu’il a réalisé si le four a résisté à cette épreuve.
Mardi 17 décembre 1720. – Le maçon Samuel Zanger est payé du four de cuisson qu’il a réalisé pour le faïencier
On a ensuite décidé de payer 75 livres au maçon Samuel Zanger à cause du four de cuisson qu’il a réalisé pour le faïencier Jean Henri Wachenveldt, somme qu’il a effectivement reçue et qui sera portée au compte hebdomadaire du directeur des travaux lundi après la Sainte Lucie et Odile.
Née à Ansbach le 14 mai 1697, la femme du porcelainier Jean Henri Wachenfeld, Marguerite Schmid, meurt le 18 mai 1720 à l’âge de 23 ans après avoir mis au monde deux enfants déjà morts. Son corps est inhumé au cimetière Saint-Urbain deux jours après sa mort. – NB. Charles Guillaume Frédéric a été baptisé à Ansbach le 30 avril 1717 et Elisabeth Chrétienne Barbe le 2 décembre 1718 (voir la Revue des Amis Suisses de la Céramique)
Sépulture, Saint-Thomas (luth. reg. 1687-1733, f° 94)
1720. Sambstag d. 18. Maÿ Morgens zwischen 4. v. 5. uhr starb frau Margaretha gebohrne Schmidtin, gebürtig von Anspach, H, Johann Heinrich Wachenfeld des Porzelin machers geweßene ehl. haußfrau, mit dem sie vier Jahr im Ehestand gelebt vnd 2. Kinder gezeugt die beyde gestorben war geboren zu Anspach d. 14. Maÿ 1697. vnd also ihres alters 23. Jahr 14 tag, wurde Montag darauf Zu St. Urban begraben vnd von mir Martino Silberad Diac. Thom. daselbst auf den Gottesacker die leichpredigt gehalten dießes bezeugen (unterzeichnet) Joh: Heinrich Wachen feldt Alls Wütwer (i 96)
Le porcelainier Jean Henri Wachenfeld fait dresser le 18 août 1721 l’inventaire de ce qu’il apporte dans la société qu’il va former avec le fabricant de pipes Charles François Hannong. Les objets se trouvent dans une maison rue de la Question qui appartient à la fondation Saint-Marc (traduction de l’inventaire des marchandises).
Sont joints à l’inventaire 1) Une supplique du porcelainier Jean Henri Wachenfeld au préteur royal, dans laquelle il expose que le four qui s’est effondré neuf semaines auparavant lui a fait perdre des objets vernissés d’une valeur de 300 florins. L’étain, le sable et le bois nécessaires pour continuer la fabrication reviendraient à 200 florins, non comptée la main d’œuvre. Il prie le préteur royal d’intevenir auprès de la Ville pour remettre le four en état et obtenir 300 florins afin d’acheter les matériaux, ou au moins de lui rembourser les sommes avancées pour pouvoir obtenir ailleurs un crédit et continuer sa fabrication.
2) Daniel André Kœnig fait le 6 septembre 1721 au nom du consul régent Jean Raimbaut Friderici un rapport suite à la supplique que Wachenfeld a adressée au préteur royal le 2 août 1721. Le préteur royal lui a dit qu’un homme honorable est prêt à s’associer avec Wachenfeld s’il est certain que les biens mis en commun ne seront pas saisis du fait des prétensions que la Ville pourrait former contre Wachenfeld pour lui avoir fourni un four. L’association entre les parties pourrait commencer si la Ville ne demandait rien ou peu de chose à Wachenfeld, les parties pourraient aussi dresser un inventaire des apports de Wachenfeld dans la société.
1721 (18.8.), Not. Jean Daniel Lang l’aîné (25 Not 3) n° 30
Inventarium und Beschreibung aller der Jenigen Wahren, wie auch Werckzeug, Schiff und Geschirrs, so Herr Johann Heinrich Wachenfeldt, der Porcellaner Von Anspach nun aber einige Jahr hero hier zu Straßburg sich auffhaltend, würcklichen eigenthümlichen hat und besitzet, welches auß ursachen Herr Carl Frantz Hannung, der Taback pfeiffenmacher und burger in Löblich gedachter Statt Straßburg sich mit demselben in Societæt einzulaßen und Sie beede eine Gemeinschafftliche Porcellan fabrique mit einander auffzurichten gesinnet, umb künfftiger beßerer nachricht willen und damit man desto baß wißen möchte, was er Herr Wachenfeldt in dießes vorhabende Gemeinschafftliche Gewerb gebracht habe, inventirt, durch Ihne Herrn Wachenfeldt selbsten geäugt und gezeigt, auch, indeme sonst Kein anderer dießer profession Verständiger allhier sich befindet, Zugleich durch denselben dem billichmäßigen wrth nach, æstimirt und angeschlagen, anbeÿ aber Von oberwehntem Herrn Carl Frantz Hannung, deßelben Herren Gemeinern der anschlag und jeweilige Außwurff alles sich befunden und angegeben, mich hernach benahmbsten hierzu in specie requirirten Notarium und geschwornen Inventir schreiber ordentlich Verzeichnet und beschrieben, auch darüber gegenwärtig Inventarium auffgerichtet und außgefertiget word. So beschehen in mehrangezogener Statt Straßburg auff Montag den 18.t Augusti Anno 1721.
Volgt nun hierauff die Beschreibung solcher Wahren auch Werckzeug, Schiff und Geschirrs, Vor und ane sich selsbten, So
In einer allhier Zu Straßburg ane dem Finckweÿler beÿ dem sogenandten däumel thurn gelegenen Löbl. Stifft St. Marx alda Zugehörig. behaußung befund. word. wie volgt.
Auf der obersten Bühn | lb | s | d | ||
---|---|---|---|---|---|
89 ungleiche ungebrandte koger oder formen, à 10 d. | 3 | 14 | 2 | ||
12 dutzet große böden in die formen ohngebrandt, à 5. s. das dutzet | 3 | – | – | ||
12 dutzet ohngebrandte kleinere oder mittel gattung böd., à 2. s. das dutzet | 1 | 4 | – | ||
4 ungl. höltz. kästen worauf die kog gemacht werden | – | 15 | – | ||
1 große Sipp | – | 1 | 4 | ||
1 kleine dito | – | – | 8 | ||
6 ungl. bretter und 1 rahm | – | 6 | – | ||
Auff der undern Bühn | |||||
65 ungl. ungebrandte große kog, à 1. s. 6. d | 4 | 17 | 6 | ||
1 Centner weißer Sand | – | 8 | – | ||
2 bretter | – | 2 | – | ||
11 große ungebr. kog, à 1. s. 6. d | – | 16 | 6 | ||
90 ungl. ungebr. butterkog, à 10. d | 3 | 15 | – | ||
4 ungl. bretter | – | 4 | – | ||
In der obern Stuben A | |||||
51 ½ dutzet ohnglasurt gebrandt geschirr in Schüßl. bestehend, à 3. s. d. das dutzet | 7 | 14 | 6 | ||
38 dutzet ohnglasurte gebrandte deller à 2. s. das dutzet | 3 | 16 | – | ||
15 ohnglasurte gebrandte nachtgeschirr à 3. d. das dutzet | – | 3 | 9 | ||
19 dutzet ohnglasurte gebrandte halb maß krug zum theil schadhafft, à 2.s. das dutzet | 1 | 18 | – | ||
3 dutzet dito blumen krug, à 3. s. das dutzet | – | 9 | – | ||
3 dutzet gebrandte ohnglasurte blatten, à 3. s. das dutzet | – | 9 | – | ||
1 dutzet dergl. barbierbecken | – | 4 | – | ||
In der Stuben B | |||||
5 stuck ohngebrandte barbierbecken, à 2. d. | – | – | 10 | ||
3 ohngebrandte gedeckte große Schüßel, à 4. d. | – | 1 | – | ||
6 dutzet große ungl. ohngebrandte blatten, à 3. d. das stück | – | 18 | – | ||
(34 | 18 | 3) | |||
[p. 3] | |||||
8 dutzet ohngebrandte gemeine Saltzväßel, à 2. s .d. das dtzt. | – | 16 | – | ||
20 ohngebrandte Schreibzeug, à 1. s. | 1 | – | – | ||
4 dutzet große bod. zu den formen, à 5. s. das dtzt. | 1 | – | – | ||
In der Stuben C | |||||
7 dutzet ohnglasurte gebrandte Thé schüßl. à 3. s. das dtzt. | 1 | 1 | – | ||
52 dutzet dergl. Thé tahsen und schählel à 2. s. das dtzt. | 5 | 4 | – | ||
9 dutzet dergl. Thé u. Caffé känndl. à 6. s. das dtzt. | 2 | 14 | – | ||
6 stuck dergl. Zuckerbuxen, à 6. d. | – | 3 | – | ||
9 große gedeckte gebrandte ohnglasurte Suppen Chor, à 8. d. | – | 6 | – | ||
66 stuck mittelgattung gebrandte ohnglas. ged. Schüßl. à 5. d. | 1 | 7 | – | ||
60 stuck kl. dito, à 3. d. | – | 15 | – | ||
36 kleine ohnglas. gebr. Zucker tassen à 3. d. | – | 9 | – | ||
9 ½ dutzet gedeckte ovale feine Saltz Väßl. à 6. s. das dtzt. | 2 | 17 | – | ||
23 gebrandte ohnglasurte Schreibzeug, à 1 s. 2. d. | 1 | 6 | [10] | ||
68 dutzet ohnglasurte gebrandte Schoppen u. halb Schoppen Krug, à 2. s. das dutzet | 6 | 16 | – | ||
34 dutzet ohnglasurte gebrandte Maaß dreÿ Schoppen und halbmaaß Krug à 3. s. das dutzet | 5 | 2 | – | ||
In der Stuben D | |||||
49 dutzet gebrandte ohnglasurte ohngl. maaß halb maaß auch zum theil schoppen krug à 3. s. das dutzet | 7 | 7 | – | ||
1350 gebrandte ohnglasurte kleine apothecker häfl. à 1. d. | 5 | 12 | [6] | ||
18 stuck gebrandte ohnglasurte Garten scherben, à 8. d. | – | 12 | – | ||
1 gebrand ohnglasurt gießvaßbecken | – | 1 | – | ||
Vor diesen 4 Stuben | |||||
41 ohngebrandte kleine kog, à 3. d. das stuckh | – | 10 | [3] | ||
(45 | – | 1) | |||
[p. 4] | |||||
In der undern Cammer E | |||||
4 dutzet glasurte gebrandte halbmaaß Krug, à 1. s. 6. d. das stuckh | 3 | 12 | – | ||
38 stuck dergl. schoppen Krug, à 8. d. | 1 | 5 | 4 | ||
7 stuck dergl. nachtgeschirr, à 2. s. | – | 14 | – | ||
15 stuck dergl. gedeckte Schüßlen, à 1. s. 4. d. | 1 | – | – | ||
11 stuck kl. gedeckte Chärlein, à 1. s. | – | 11 | – | ||
7 dutzet dergl. blättel deller, à 6. s. das dutzet | 2 | 2 | – | ||
6 stuck dergl. große barbier becken à 1. s. 4. d. | – | 8 | – | ||
6 stuck dergl. Thé schußl. à 1. s. 4. d. | – | 8 | – | ||
6 stuck mäßige dergl. Krüg, à 2. s. so etwas schadhafft | – | 12 | – | ||
12 dutzet gebrandte glasurte Thé tahsen und schählel à 5. s. das dtzt. | 3 | – | – | ||
15 stuckh dergl. Caffé und Thé Kanne à 1. s. 8. d. | 1 | 5 | – | ||
9 stuck dergl. kleine blumen Krügl. à 1. s. | – | 9 | – | ||
3 stuckh dergl. gemeine dintenväßl. à 1. s. | – | 3 | – | ||
30 ½ pfund Englisch Zinn, à 6. s. 4. d. | 9 | 13 | 2 | ||
100 pfund bleÿ | 6 | 10 | – | ||
45 pfund Zinnäsch, à 3. s. | 6 | 15 | – | ||
In der undern Stuben F | |||||
22 dutzet geglaste und gemahlte gemeiner gattung deller, à 6. s. das dutzet | 6. | 12. | – | ||
16 dutzet feine dito, à 10. s. das dutzet | 8 | – | – | ||
28 geglaste und gemahlte halbmaß Krug, à 1. s. 6. d. | 2 | 2 | – | ||
63 stuck dergl. schoppenkrüg, à 8. d. | 2 | 2 | – | ||
9 pfund geribene blaue farb, à 7.s. 6. d. | 3 | 7 | 6 | ||
1 viertels Centner andere gemeinere blaue farb | 3 | – | – | ||
30 pfund wieder andere gemeinere blaue farb, à 2. s. 6. d. | 3 | 15 | – | ||
118 lb potage à 6. lb. d. der Centner | 7 | 1 | 7 1/5 | ||
ohngefehr 2 Centner geriebene glasur à 10. lb. d. | 20 | – | – | ||
(94 | 7 | 7) | |||
[p. 5] | |||||
4 ½ lb bleÿ, à 1. s. 4. d. | – | 6 | – | ||
1 höltzerne ringel scheub | – | 10 | – | ||
In der Stuben G | |||||
1 neue nußb. drähscheub | 4 | – | – | ||
1 eißerner Klingelstein | 2 | – | – | ||
1 steinerne Farbmühl | 3 | – | – | ||
beÿ 2 Centner koger glasur | 3. | 5. | – | ||
6 ungl. große dänene Züber, à 2. s. | – | 12 | – | ||
4 gerüst höltzer sambt 2 dicken latten | – | 10 | – | ||
2 dännene Werckbänck für | – | 5 | – | ||
2 eichene Klötz | – | 10 | – | ||
1 Wahlholtz | – | 3 | – | ||
2 eißerne scharren, à 8. d. | – | 1 | [4] | ||
4 große ungebrandte handscherben à 1. s. 4. d. | – | 5 | [4] | ||
ohngefehr ein halber karch Erden | – | 3 | – | ||
56 ungl. bretter auf die Gerüsthöltz à 6. d. | 1 | 8 | – | ||
1 dän. 4 eck tischblatt | – | 3 | – | ||
Im undern Haußöhren | |||||
12 glasurte Koger von der grösten formb, à 2. s. | 1 | 4 | – | ||
56 geglaste Kog. von der mittelgattung, à 1. s. 4. d. | 3 | 14 | [8] | ||
21 gebrandte ohngeglaste mittelmäsige Kog. à 10. d. | – | 17 | [6] | ||
1 großer halb öhl. gebrandter haffen | – | 3 | – | ||
1 etwas kleinerer dito | – | 2 | – | ||
vor verschiedene verbrochene geglaste und gebrandte Kog. | 1 | 10 | |||
Im hoff | |||||
4 bretter, à 1. s. | – | 4 | – | ||
1 reibstein | – | 3 | – | ||
vor verschied. gebrannte und zum theil geglaste boden zu den formen und Ziegelstucker | 1 | 5 | – | ||
4 ungl. Körb zur Erden | – | 3 | – | ||
1 stech scharr | – | 4 | – | ||
1 schauffel | – | 4 | – | ||
1 Köll | |||||
(26 | 16 | 6) | |||
[p. 6] | – | – | 8 | ||
2 stuck gerüst höltzer, beneben 5 stucken latten u. 6 gantzen Latten | – | 10 | – | ||
1 scheereißen | – | 12 | – | ||
1 Latten leiter | – | 3 | – | ||
1 lange eiß. prob zang | – | 5 | – | ||
1 kl. eiß. schaüffel. ein scharr u. 1 dergl. Löffel zum aschen brennen | – | 3 | – | ||
vor binnen* in die Koger | – | 15 | – | ||
(2 | 8 | -) |
Summa Vorherbeschriebener eingangs gedachtem Herrn Wachenfeldt Zugehörig. Wahren, auch Werckzeug, Schiff und Geschirrs, belaufft sich dem Anschlag nach sammenthafft auff
203. lb. 10. s. 5 1/5. d
Johann Daniel Lang, Not. eingangsgemeldt
♣
Hoch Edell gebohrener Gestr. Hochgelehrt, Gnädig gebietendter Herr,
Ew. Excell. Habe ich aus bemelter Implorant inn aller Unterthänigkeit zue remonstriren nicht ermanglen können, wie daß der jenige Brennoffen den Meine gnädig gebietende Herren Mir zu der porcellin fabric ohnlängsten auffsetzen laßen wegen der darzu genommenen untauglichen Materien schont, beÿ Neun Wochen her Zersprungen undt mir dardurch beÿ 300 fl. werths Clasur verdorben undt schaden gethan auch meines übriges gehabtes Vermögen dabeÿ eingebüßt undt angewandten. Wann nun denselben wieder in standt zu setzen, wohl vor 200 fl. Materialien ohne den Maurer undt Macher darzue erfordert werdten, ich aber wegen meines verlust nicht im Standt, aus Meinen Mittlen selbigen repariren zu laßen viel weniger anderes als Zinn, Sandt undt Holtz so zur fortführung der fabric nöthig, einzukauffen. Als gelanget ahn Ew. Excellentz mein Unterthänigstes bitten Sie gn. geruhen durch dero hohe authoritæt Es dahien zu vermögen daß Mir von gemeiner Statt selbiger wider auffgesetzt werdten auch mit etwann 300 fl. gelts zu erkauffung der darzue erforderten Materien umb die angefangene fabric ferners fort zu führen behülfflich zue seÿn, oder wenigstens mich der ansprach der bißhero daran angewendter Unkösten gäntzlichen zue quittiren undt zu entlaßen, damit durch anderwärtigen Credit mir wieder geholffen undt die porcellin fabric desto beßer in standt gebracht undt fortgeführt werdten konne. In welcher gnädiger Erhörung Ich voller unterthänigkeit verharre
Ihro Excel.
Unterthänigst gehorsambster Johann Heinrich Wachenfeldt d. porcellin fabricirer allhier
♣
Nachdem am 2 Augusti 1721 Meister Wachenfeldt herrn Pretor Regius von Klinglins Exellentz vorstehendes Memorial presentirt, ihme unmöglich wäre ferner fort zu fahren, so thate mir herr Pretor die Genad und redete mit mir davon, deme beditten daß sich ein Ehrlichen Mann fände, der Mit ihme anstehen wolte, wann ihn nicht im Weg stünde, daß wann er mit ihme anfänge, werden an Wachenfeldt die Statt eine pretention, wegen der gemachten öffen, mann ihme daß seinige und Wachenfeldts mit einnander wegnehmen könte, dero wegen beßer währe wann Gemeine Statt gedachtem Wachenfeld Erst Seiner Schuld loß spreche, worüber Herr Pretor ane beditten daß daß verlangen nicht so schlechter dings sich thun ließe.
Könte sie aber versicheren sie solten anfangen, mann würde Wachenfeld wenig oder nichts fordern, so könten sie auch ein Inventarium Machen und jeder seine Sach absonder auffschreiben laßen, welches ihme ein reservirt guth sein soll, welches ihnen auch beditten, und zu mehrerer gewißheit schrifftlich mit getheilt und underschrieben Straßburg am 6.ten 7.bre 1721
Daniel Andreas König derzeit vor herr Ammeister Friderici regirender Ammeister
Le fabricant de pipes Charles François Hannong et le porcelainier Jean Henri Wachenfeld demandent le 15 septembre 1721 l’autorisation de construire un four à porcelaine dans une écurie qui appartient à Hannong. Les Conseillers et les Vingt-et-Un accordent l’autorisation, considérant qu’il s’agit d’une nouveauté utile à la province, à condition 1) que les préposés aux feux se rendent sur place pour s’assurer que le feu ne portera préjudice ni au bâtiment ni au voisinage, 2) que l’autorisation ne pourra constituer de précédent pour d’autres écuries et qu’elle sera à cet effet insérée dans les comptes rendus de la Chambre des logements militaires.
1721, Conseillers et XXI (1 R 204)
Carl Frantz Hanung und Johann Heinrich Wachenfeld erhalten erlaubnuß einen Offen Zum Procelan brennen auffzurichten. 219.
(p. 219) Montag d. 15. 7.bris 1721. – [-]er, Nomine H. Carl Frantz Hanung des tabac: Pfeiffenmachers und burgers allhier und Johann Heinrich Wachenfeld des Porcelan: machers, producirt unterthäniges Memoriale und Bitten umb gnädige Erlaubnuß, in gedachten Hannungs Behausung an einem ort, Welcher Vormahls Zu einer Stallung gebraucht worden, einen offen Zu dem Porcelan brennen auffrichten und die Porcelan fabric allda treiben Zu dörffen, handelt innhalts ist
Erkandt, Wird denen Imploranten die gebettene Erlaubnuß in obengezeigtem ort einen offen Zu dem Porcelan brennen auffrichten und die Porcelan Fabric allda treiben Zu dörffen /:in ansehnung sothane Fabric dergleichen niemahlen hier gewesen sondern auch der gantzen Provintz nutzlich, anbeÿ die Stallung quæstionis Klein consequenter gering schätzig ist:/ Obrigkeitlcien ertheilt, iedoch mit nachfolgenden expressen Conditionen und Bedingnußen daß 1° Von denen Obern Feür: Herren die gelegenheit des orts, Wohin die Imploranten den Brenn: offen quæstionis setzen Zu lassen gesinnet, in augenschein genommen, und derselbe also, daß durch das feür weder dem hauß noch der Nachbarschafft im geringsten kein schaden Zu kommen könne, eingerichtet, Mithin 2.do diese aus Vorangezogenen trifftigen ursachen Willfahrte Dispensation Zu keinem præjuditz ratione der Veränderung anderer Stallungen gezogen und Zu den end gegenwärtige Erkandtnuß der Einquartierungs Herrn Protocoll inserirt werden solle.
Deputati H. XV. Richshoffer und H. Rathherr Acker.
Les préposés au bâtiment font grief au maître maçon Samuel Zanger que le four qu’il a construit pour le faïencier Wachenfeld dans l’enclos Saint-Marc est déjà ruiné bien qu’il ait coûté cher. Samuel Zanger répond que Wachenfeld ne sait pas maîtriser la cuisson si personne ne l’aide et qu’il a aussi causé la ruine du four mis à sa disposition par le faiseur de pipes Hannong. Les préposés ordonnent un complément d’enquête.
1722, Préposés au bâtiment (VII 1390)
(f° 40-v) 12. Mai – Samuel Zanger pt° Brennoffen für den fayencier
Meister Samuel Zangern, dem Maurer, wurde Vorgehalten daß er den Brennoffen in dem Stiffthauß zu St. Marx für den fayencier Zimlich theur und mit gegebener wehrschafft gemacht, aber dennoch seithero eingefallen seÿe, und also Gemeiner Statt Großer Verlust dadurch verursacht worden, solte sich deßwegen gebürend verantworten, Ille præsens, Sagt Johannes Wachenveld der fayencier verstünde das einfeuren nicht und müßte alles Verderben, Wann Er nicht jemand findet, der Ihme behülfflich ist, wie dann Herrn Hannong des Tabackpfeiffer Machers Brennoffen, durch Sein Wachenveldts verwahrlosung beÿ dem Ersten Brand auch eingefallen ist. Erk. Solle diese forderung beßer untersucht werden.
Charles François Hannong et Jean Henri Wachenfeld qui ont l’intention de dissoudre leur société font dresser l’inventaire de leurs biens communs dans la maison rue du Foulon
1722 (5.8.), Me Lang l’aîné (Jean Daniel, 25 Not 4) n° 44
Inventarium und beschreibung aller der Jenigen Waaren, gebrandt und ohngebrandten Geschirrs, wie auch Materialien und Werckzeugs sambt übriger Zugehörde, so sich in und beÿ der zwischen Herrn Carl Frantz Hannung, dem Taback pfeiffenmacher und burgern allhier zu Straßburg eines: und herrn Johann Heinrich Wachenfeldt dem Procellan fabricirer Von Anspach andern Theils Vor einem Jahr mit einander auff gerichteten Gemeinschaftlichen Porcellan Fabrique nunmehro befindet, undt auff Ihr der beeden Herren Gemeinere, indeme die selbe sich wiederumb Zu separiren gesinnet, selbst eigenes freundliches ansuchen und begehren inventirt, auch durch die selbe selbsten angegeben geäugt und gezeigt, folglich so Viel das gebrandte Geschirr anbelangt, durch herrn Johann Philipp Walthern den ledigen Glaß: und Porcellan händlerin allhier allein, das im fach gebrandte und glasurte geschirr aber mit zu ziehung herrn Johann Adam Ackers: Statt haffners und E. E. Großen Raths alten beÿsitzers (…), So beschehen in Straßburg auff Mittwoch den 5. Augustj 1722
Welches alles sich in einer allhier zue Straßburg ane dem sogenandten Stampff Gäßlein gelegenen Von beed. Herren Gemeineren Lehnungs weiße bestandenen behaußung befund. worden, wie folgt
Rechnung Mein Carl Frantz Hannungs Taback pfeiffenmachers und burgers allhier zu Straßburg Inhaltend alles das Jenige was ich wegen mit herrn Johann Heinrich Wachenfeldt Von Anspach: so sich ab schon einige Jahr Hero allhier auffhält, Gemeinschaftlich angetrettenen Porcellan waren vom 21. Augusti 1721 biß den – Martÿ 1722 eingenommen und hienwiederumb außgegeben habe.
Charles François Hannong et Jean Henri Wachenfeld dissolvent leur société. Charles François Hannong se rend acquéreur des biens de la société pour 550 livres
1722 (28.8.), Not. Jean Daniel Lang l’aîné (25 Not 113) varia n° 11
Zuwißen seÿe hiermit, demnach zwischen herrn Carl Frantz Hannung, burgern und Tabackpfeiffenmachern allhier zu Straßburg, eines, und
Herrn Johann Heinrich Wachenfeldt, dem Porcellan fabricirer anderen theils
am 12. Sept. 1721. wegen fabricierung des Porcellans, eine schrifftliche Gemeinschafft und Contractus Societatis auffgerichtet worden, welche Societæt Sie auch biß daher Zwar continuirt nunmehro aber solche auß bewegenden ursachen wiederumb gäntzlichen auffzuheben und anzuthun entschloßen, daß darauff hien beede theile wegen eines Jeeden in diße Gemeinschafft conferirten Einschußes und obhandener Effecten folgender maßen sich gutlichen mit einander Verglichen, abgeredt und separirt haben.
Nämblichen und Zum Ersten, so wird diße Völlige Gemeinschafftliche Porcellan fabricque bestehend in allerhand Gattung wahren oder Geschirr Matelialien Werckzeug und übriger Zugehörden sambt dem, in der Herren gemeinere bißhero Lehnungs weiße beseßenen behaußung, ane dem so genandten Stampff Gäßlein, allhier gelegen neu erbauten brennoffen, wie solches alles in einem den fünfften dießen Monats Augusti Von mir unterzeichnetem Notario auffgerichtetem in 40. folÿs bestehendem (…) Inventario specificé beschrieben und dem darinn sich befindlichen Anschlag nach sammenthafft auff 550 fl. 9 schilling 11 und 2/3 pfenning geschätzt (…), Herrn Carl Frantz Hannung überlaßen Vor und umb die Summa der 1500 Gulden, Von welcher Summ dann Zweÿtens abzuziehen die Zwischen beeden herren Gemeineren annoch ins gemein schwebende passiv schulden in folgenden posten bestehend (…) Consequenter hat H. Hannong Ihme Hn Wachenfeld über abzug vorher bedenckter Schulden, alß welche derselbe hiemit ohne sein Herrn Wachenfeldts ferneres Entgeld allein abzuführen übernimbt, annoch baar herauß Zugeben, wie demselben dato würcklichen entrichtet und Zu seinen handen gelieffert benantlichen 83 fl. 5 ß 10 ½ d.
Warauff drittens expressé abgeredt daß die Zwischen beden mehr gemelten Herren Associés seithero gepflogene Societæt obberührter maßen gäntzlichen dissoluirt, auffgehoben und abgethan
[unterzeichnet] Carol Frantz hannong, Johann heinnrich Wachen feldt
Traduction de l’inventaire des biens appartenant à Jean Henri Wachenfeld (18 août 1721)
Les sommes sont exprimées en livres (L) strasbourgeoises, sols (s) et deniers (d)
Au grenier du haut
89 moules ou formes crus différents à 10 d.
12 douzaines de grands fonds crus dans les formes à 5 s la douzaine
12 douzaines de fonds crus plus petits ou de taille moyenne à 2 s la douzaine
4 caisses différentes en bois sur lesquelles on fait les moules (15 s)
1 grand tamis (1 s 4 d)
1 autre petit (8 d)
6 différentes planches et un cadre (6 d)
Au grenier du bas
65 grands moules crus différents à 1 s
1 quintal de sable blanc (8 s)
2 planches (2 s)
11 grands moules crus à 1 s 6 d
90 moules à beurre crus différents à 10 d
4 planches différentes (4 s)
Dans le poêle du haut A
51 douzaines et demie de vaisselle cuite non vernie, à savoir des écuelles, à 3 s la douzaine
38 douzaines d’assiettes cuites non vernies à 2 s la douzaine
15 pots de chambre cuits non vernis à 3 d la douzaine
19 douzaines de cruches cuites non vernies d’une demi mesure en partie endommagées à 2 s la douzaine
3 douzaines de vases à fleurs idem à 3 s la douzaine
3 douzaines de plats cuits non vernis à 3 s la douzaine
1 douzaine de plats à barbe idem (4 s)
Dans le poêle B
5 plats à barbe crus à 2 d
3 grandes écuelles crues à couvercle à 4 d
6 douzaines de différents grands plats crus à 3 s pièce
8 douzaines de salières ordinaires crues à 2 s la douzaine
20 écritoires crus à 1 s
4 douzaines de grands fonds pour les formes, à 5 s la douzaine
Dans le poêle C
7 douzaines de théières cuites non vernies à 3 s la douzaine
52 douzaines de tasses et de soucoupes à thé idem à 2 s la douzaine
9 douzaines de pots à thé et à café idem à 6 s la douzaine
6 sucriers idem à 6 d
9 grandes soupières cuites non vernies à couvercle à 8 d
66 écuelles à couvercle cuites non vernies de taille moyenne à 5 d
60 idem de petite taille à 3 d
36 petits sucriers cuits non vernis à 3 d
9 douzaines ½ de petites salières ovales à couvercle de luxe, à 6 s la douzaine
23 écritoires cuits non vernis à 1 s 2 d
68 douzaines de cruches cuites non vernies d’une chopine et d’une demi chopine à 2 s la douzaine
34 douzaines de cruches cuites non vernies de trois chopines et d’une demi chopine à 3 s la douzaine
Dans le poêle D
49 douzaines de cruches cuites non vernies de différentes mesures, certaines d’une demi-mesure certaines d’une chopine, à 3 s la douzaine
1350 petits pots à pharmacie cuits non vernis à 1 d
18 coupelles de jardin cuites non vernies à 8 d
1 soucoupe d’arrosoir cuite non vernie (1 s)
Devant ces quatre poêles
41 petits moules crus à 3 d l’unité
Dans la pièce du bas E
4 douzaines de cruches vernies cuites d’une demi mesure à 1 s 6 d pièce
38 cruches d’une chopine idem à 8 d
7 pots de chambre idem à 2 s
15 écuelles à couvercle idem à 1 s 4 d
11 petits pots à couvercle à 1 s
7 douzaines d’assiettes plates idem à 6 s la douzaine
6 grands plats à barbe idem à 1 s 4 d
6 théières idem à 1 s 4 d
6 cruches idem de taille moyenne à 2. s, légèrement endommagées
12 douzaines de tasses et de soucoupes à thé cuites et vernies à 5 s la douzaine
15 pots à café et à thé idem à 1 s 8 d
9 petits vases à fleurs idem à 1 s
3 petits encriers ordinaires idem à 1 s
30 livres ½ d’étain anglais à 6 s 4 d
100 livres de plomb (6 L 10 s)
45 livres de potée d’étain à 3 s
Dans le poêle du bas F
22 douzaines d’assiettes vernies et peintes de modèle ordinaire à 6 s la douzaine
16 douzaines idem de luxe à 10 s la douzaine
28 cruches vernies et peintes d’une demi mesure à 1 s 6 d
63 cruches idem d’une chopine à 8 s
9 livres de couleur bleue en poudre à 7 s 6 s
1 quart de quintal de couleur bleue plus ordinaire (3 L)
30 livres d’une autre couleur bleue plus ordinaire à 2 s 6 d
118 livres de potasse à 6 livres le quintal
environ 2 quintaux de vernis en poudre à 10 livres
4 livres ½ de plomb à 1 s
1 disque* en bois (10 s)
Dans le poêle G
1 tour neuf en noyer (4 L)
1 mortier en fer (2 L)
1 broyeur de couleur en pierre (3 L)
environ 2 quintaux de vernis à moules (3 L 5 s)
6 grands baquets différentes en sapin à 2 s
4 tréteaux et 2 planches épaisses (10 s)
2 établis en sapin (5 s)
2 billots en chêne (10 s)
1 cylindre (3 s)
2 racloirs en fer à 8 d
4 grands têts à main crus à 1 s 4 d
environ un demi chariot de terre (3 s)
56 planches différentes sur les tréteaux à 6 d
1 plateau de table rectangulaire en sapin (3 s)
Dans le vestibule du bas
12 moules vernis de très grande taille à 2 s
56 moules vernis de taille moyenne à 1 s 4 d
21 moules cuits non vernis de taille moyenne à 10 d
1 grand pot cuit d’une demi aune (3 s)
un autre un peu plus petit (3 s)
différents moules brisés cuits et vernis (1 L 10 s)
Dans la cour
4 planches à 1 s
1 pierre à broyer (3 s)
différents fonds cuits et en partie vernis pour les formes et les briques (1 L 5 s)
4 paniers différents pour la terre (3 s)
1 racloir circulaire* (3 s)
1 pelle (4 s)
1 truelle (8 d)
2 tréteaux, cinq planches coupées et 6 planches entières (10 s)
1 fer à cheval (12 s)
1 échelle en lattes (3 s)
1 longue tenaille d’essais en fer (8 s)
1 petite pelle en fer, un racloir et une cuiller en fer pour brûler la poudre (3 s)
plusieurs fonds dans les moules (15 s)
Kog, glosé par Form en début de liste, rendu par moule (Kog, du français coque)
Schoppen, rendu par chopine
Kar, équivaut à Gefäß
Binnen, sans doute équivalent de Boden
L’étoile signale une interprétation hypothétique.
Bibliographie
Otto Riesebieter donne des informations précises sur la fabrique de Durlach. La brève notice de Vollmer vaut pour ses références bibliographiques. La revue des Amis Suisses de la Céramique et Wikipédia citent aussi le séjour de Wachenfeld à Strasbourg.
Otto Riesebieter – 4. Die badischen Fabriken. A. Durlach. In: Die deutschen Fayencen des 17. und 18. Jahrhunderts. Klinkhardt & Biermann, Leipzig 1921, S. 139-144 (Les fabriques en Bade, A. Durlach, dans Les faïences allemandes aux XVII° et XVIII° siècles, Klinkhardt & Biermann, Leipzig, 1921, pp. 139-144)
(Résumé) Wachenfeld adresse le 19 janvier 1723 une supplique au margrave Charles Guillaume à Karsruhe pour fonder une fabrique de porcelaine et de pipes en compagnie (Porzellan und Tabac-Pfeifen en compagnie) avec des capitaux fournis par l’orfèvre Jean Ernest Croll et le marchand Ernest Frédéric Fein et obtenir un privilège : l’entreprise contribuerait à la bonne réputation du pays et donnerait du travail aux pauvres. Les bailleurs de fonds se retirent cependant en février. Wachenfeld acquiert le 3 mars 1723 un terrain hors les remparts pour la somme de mille florins. Les meuniers et les tanneurs de la ville s’opposent à ce que Wachenfeld construise un moulin à broyer. Une dépendance du château est cependant mise à sa disposition. La fabrication commence dès que les bâtiments sont aménagés. Wachenfeld meurt le 15 février 1726. Sa veuve continue l’entreprise grevée de dettes et se remarie en 1728 avec le porcelainier Jean Louis Wagner. Les faïences livrées à la cour suffisent cependant à peine à couvrir les frais. La guerre apporte de nouvelles difficultés. Wagner se met en rapport avec Balthasar Hannong et Joseph Vincent de Hagenau qui achète la fabrique le 7 août 1739.
♣
Wachenfeld, Johann Heinrich. In: Hans Vollmer (Hrsg.): Allgemeines Lexikon der Bildenden Künstler von der Antike bis zur Gegenwart, Band 35: Waage–Wilhelmson. E. A. Seemann, Leipzig 1942, S. 4 (Dictionnaire général des artistes de l’Antiquité à nos joure, sous la direction de Hans Vollmer. Tome 35, Waage-Wilhelmson, E. A. Seemann, Leipzig 1942, p. 4)
♣
Die Ansbacher Manufakturgründung und ihr historisches Umfeld (Mitteilungsblatt / Keramik-Freunde der Schweiz – Revue des Amis Suisses de la Céramique – Rivista degli Amici Svizzeri della Ceramica) Heft 107, 1993 – Fondation des manufactures d’Ansbach et contexte historique
Johann Heinrich Wachenfeld (1694-1726)
Die Bezeichnung «Malerpersönlichkeit» dürfte neben Bontemps auch Johann Heinrich Wachenfeld (1694-1726) gebühren. Der aus Wolfhagen bei Kassel stammende Wachenfelder scheint 1716 erstmals in den Ansbacher Kirchenbüchern anläßlich seiner Heirat mit Margaretha Schmid, der Tochter des Ansbacher Schwanenwirts. Für seinen am 30. April 1717 getauften Sohn Carl Wilhelm Friedrich übernahm der Erbprinz von Brandenburg-Ansbach, Carl Wilhelm Friedrich, die Patenschaft. Wachenfeld blieb jedoch nur knapp drei Jahre in der Fabrik. Die letzte Nennung in den Kirchenbüchern datiert vom Dezember 1718. Im darauf folgenden Jahr suchte er in Straßburg zusammen mit Carl Franz Hannong um die Erlaubnis zur Errichtung einer Fayencemanufaktur nach. Wie auch Bontemps leistete Wachenfeld einen wichtigen Beitrag zur Ansbacher Motivpalette mit dem wohl auf ihn zurückgehenden Rouendekor, der in der Folgezeit bis in die zweite Jahrhunderthälfte nachweislich noch Anwendung fand. Im Unterschied zu Bontemps’ sind jedoch Wachenfelds Signaturen auf Ansbacher Fayencen nicht ganz eindeutig, ja scheinen bisweilen sogar sehr zu differieren.
(N.B. Les notes – 188 à 193 pour ce passage – ne figurent pas dans la version en ligne)
♣
Biographie publiée sur Wikipedia
Johann Heinrich Wachenfeld (* 5. März 1694 in Wolfhagen, † 15. Februar 1725 in Durlach) war ein deutscher Porzellanmaler, Fayence- und Porzellanfabrikant.
Wachenfeld erlernte sein Handwerk vermutlich in Kassel. Er ging nach Ansbach, wo er im Jahr 1716 urkundlich erwähnt wird. 1719 wanderte er nach Straßburg, wo er am 21. Oktober versuchte eine eigene Fayencemanufaktur zu eröffnen. Mit diesem Unternehmen war ihm allerdings, trotz der Förderung durch die dortigen Behörden, kein Erfolg beschieden, da er Probleme mit dem Brand der Fayencen hatte, was teilweise an der Fehlkonstruktion des Schornsteins seines Brennofens lag. Aus diesem Grund schloss er sich am 18. August 1721 mit dem aus Maastricht stammenden Pfeifenfabrikanten Karl-Franz Hannong zusammen, womit die spätere Fayencemanufaktur Compagnie Strasbourg-Haguenau begründet wurde. Hannong besaß seit 1715 ein Anwesen in der Stampfgasse, in dem er einen Brennofen betrieb, um seine Tabakspfeifen herzustellen. Hier war der Sitz der neuen Fabrik und Hannongs Geschäftssinn ließ das Unternehmen so weit florieren, dass der Wert des Inventars 1722, als Wachenfeld und Hannong ihre Geschäftsbeziehung lösten, auf 500 Pfund geschätzt wurde. Wachenfeld hatte sein gesamtes Inventar und die bisher von ihm gefertigten Waren in das Geschäft, was einem Wert von etwa 200 Pfund entsprach. Einen Teil der Erden hatte die Manufaktur aus der Markgrafschaft Baden-Baden bezogen.
Wachenfeld zog nach der gütlichen Trennung weiter nach Baden-Durlach, wo er mit zwei Gesellschaftern, dem Hofgoldschmied Johann Ernst Croll (1684–1755) und dem Händler Ernst Friedrich Fein (1679–1741), am 19. Januar 1723 um die Markgräfliche Genehmigung für die Errichtung einer Manufaktur für Tabakspfeifen und Porzellan ersuchte. Obwohl die Genehmigung erteilt und der Kaufvertrag über 1000 Gulden für den Bauhof-Platz in Durlach am 3. März 1723 geschlossen wurde, waren Croll und Fein im Februar 1723 wieder aus der Unternehmung ausgestiegen, wodurch Wachenfeld die Arbeit allein aufnehmen musste. Ihm wurde zugleich ein ausschließliches Fabrikationsprivileg bewilligt. Doch die Einrichtung der Fabrik gestaltete sich schwierig. Wachenfeld plante vor Ort eine Glasurmühle zu bauen, was am Einspruch der Durlacher Müller, Gerber und anderer Handwerker scheiterte. Nachdem er die Fabrikation trotz bautechnischer Schwierigkeiten im kommenden Jahr in Gang gebracht hatte, verstarb er im Februar 1726. Seine Witwe versuchte das verschuldete Unternehmen mit Hilfe einiger Arbeiter fortzusetzen. Sie heiratete im Jahr 1728 den Porzellanmacher Johann Ludwig Wagner, der den Betrieb leitete. Doch der Verkauf der Waren deckte kaum die Kosten für Holz, Material und die Schuldzinsen. Daher wandte sich Wagner an Balthasar Hannong und dessen Schwager Joseph Vincent in Hagenau und bot ihnen die Fabrik zum Kauf an.
Wachenfeld war zweimal verheiratet, seine erste Frau hatte er bereits in sehr jungem Alter in Ansbach geheiratet, die zweite in Durlach.
1716 Heirat mit Margaretha Schmid († um 1718/1719), Tochter eines Ansbacher Wirts
Carl Wilhelm Friedrich Wachenfeld (getauft am 30. April 1717) erhielt eine Patenschaft durch Karl Wilhelm Friedrich, den Erbprinzen von Brandenburg-Ansbach.
um 1723 Heirat mit Anna Maria, die 1728 eine zweite Ehe mit Johann Ludwig Wagner einging
Literatur
Otto Riesebieter: 4. Die badischen Fabriken. A. Durlach. In: Die deutschen Fayencen des 17. und 18. Jahrhunderts. Klinkhardt & Biermann, Leipzig 1921, S. 139–144 (Textarchiv – Internet Archive).
Wachenfeld, Johann Heinrich. In: Hans Vollmer (Hrsg.): Allgemeines Lexikon der Bildenden Künstler von der Antike bis zur Gegenwart. Begründet von Ulrich Thieme und Felix Becker. Band 35: Waage–Wilhelmson. E. A. Seemann, Leipzig 1942, S. 4 (biblos.pk.edu.pl).