Jacques Gallay, maître maçon, et (1736) Marie Catherine Berga – catholiques
Jacques Gallay naît à Dompierre près de Fribourg en Suisse le 25 novembre 1707, fils du charpentier Pierre Gallay et de sa femme Françoise Gachon. Il est apprenti de 1719 à 1723 chez Sylvain Bret, maître maçon et entrepreneur des bâtiments à Paris où il n’est pas d’usage de délivrer de certificat d’apprentissage. Jacques Gallay dit Fribourg est employé sur différents chantiers royaux puis arrive vers 1732 à Strasbourg où il travaille en qualité d’appareilleur sur le chantier du palais épiscopal. Les Quinze le dispensent le 31 décembre 1735 de présenter un certificat d’apprentissage et de faire ses années d’épreuve, sur la recommandation de l’évêque et après avoir constaté son habileté lors de l’affaire qui l’a opposé au maçon Joseph Trotter en janvier 1735. Il présente son chef d’œuvre le 30 avril 1736.
Jacques Gallay est reçu bourgeois à titre gratuit le 16 mai 1736. Il épouse quelques jours plus tard Marie Catherine Berga, fille de Jean Quirin Berga, maçon, tailleur de pierres et assesseur au Petit Sénat. Comme il tarde à s’inscrire à la tribu des maçons, l’affaire passe devant le conseil ; il s’inscrit le lendemain en réglant ses droits. Il est chargé d’établir en 1755 les dessins pour le nouveau chef d’œuvre.
Jacques Gallay meurt en mai 1755 dans sa paroisse de Saint-Laurent. Son corps est inhumé dans le cimetière qui jouxte l’église Saint-Pierre-le-Jeune. L’inventaire de ses biens établit après rectification que le passif excède l’actif de 2 639 livres. Les créanciers font dresser en 1758 l’inventaire des biens de la veuve, d’après lequel l’actif surpasse le passif.
Les registres des Préposés au bâtiment, des Quinze ainsi que des contrats de construction établissent que Jacques Gallay est le maître d’œuvre de plusieurs bâtiments à Strasbourg
- maison Tourny 21, Vieux-Marché-aux-Poissons (1739)
- maison Longho 18, rue Gutenberg (1740)
- sa propre maison 7, rue du Dôme (1745)
- maison de Jean Daniel Ehrmann Grand rue (3, rue Gutenberg, 1747)
- hôtel des Dames d’Andlau 8, rue des Ecrivains (1750)
- hôtel de Türckheim 1, rue Brûlée (1750)
- hôtel de Neuwiller 27, Vieux-Marché-aux-Vins (1751)
- haras 1, rue Sainte-Elisabeth (1751)
- maison Gourmand 4-6, rue du Sanglier (1752)
- maison Baron de Fregval 3, rue des Veaux (1753),
- maison Ducré 4, rue de la Mésange (1755),
Maison en propriété
1739-1746, rue neuve quai des Bateliers (IX 200 et 197, actuel 4, rue des Bateliers et 5, rue Modeste-Schickelé)
1744, rue du Dôme (V 21, actuel n° 7)
1751-1754, rue de la Lanterne (IV 319, actuel n° 4)
Enfants vivants en 1755
- Marie Anne épouse François Charles Guillaume de Müllenheim
- Jacques, employé au Ministère des affaires extérieures, épouse Elisabeth Bourlion
- Marie Josèphe
- Guillaume Louis, marchand, épouse (1780) Marie Célestine Guillot
- Jacques Louis, apprenti sculpteur († 1763)
- Marie Barbe († 1768)
- Louis Antoine († 1756)
Signature au bas de l’acte de mariage
Jacques Gallay dit Fribourg, employé au chantier du palais épiscopal, porte plainte contre le maître maçon Joseph Trotter pour qui il a travaillé sans en être rétribué. L’instruction de l’affaire montre que Jacques Gallay a participé au chef d’œuvre de Joseph Trotter.
1735, Protocole de la tribu des Maçons (XI 236)
(f° 177) Freÿtags den 21. Januarÿ 1735. Klag – Jacques Gallay dit fribourg balier auffm bischofflichen hoff wiederholt seine beÿ dem Regirendem herrn Ammeister den 18.ten Januarÿ 1735. eingeführte Klag wieder Joseph Trotter den Maurer und Steinhauer meister, daß er Ihme Verschiedene stück zu seinem meisterstück auff sein begehren gemacht nemblichen ein rund schnecken, ein Kellerhalß, eine frantzösische Steeg, schnecken tritt, Creutzgewölb und anders mehr und davor mehrers nicht als 16. Livres gefordert habe, welche beklagter Ihne nicht bezahlen wolle, nechstdeme Er noch dreÿ wochenlang Zu ihme trotter ins hauß gegangen und denselben Informirt.
Beklager Zugegen meldet, daß der Kläger bereits vor einem Jahr Ihme die Keller schöllung, die Schnecken tritt und noch einige Stück, welche aber unbrauchbar, in Gibß Verstochen, und Er Kläger, wan seine arbeit guth seÿn wird, selbige Ihm Zu bezahlen Versprochen habe, nachdeme Ihme aber alles verworffen worden, seÿe er auch demselben nichts schuldig.
Hr Berga Und Mstr Göbel proponirten daß beÿ sein Mr trotter vorgewiesenen meisterstück, und da Er die Kelleschöllung nicht zusammen setzen können, er trotter selbsten gestanden habe, daß solche keller schöllung nicht Er, sondern der balier auff den bischoffs hoff selbigen gemacht habe.
Mr Trotter auf befragen, wie lang es seÿe, daß dießer balier Ihne informirt habe, sagt, es seÿe dreÿ wochen vor ostern 1734. gewesen Und auf ferners befragen, ob dieser balier ihme nicht die Keller schöllung Zu seinem meisterstück gemacht habe, sagt das werde der balier nicht sagen können, auff Remonstriren aber ob nicht er Trotter es vor den meisterstück Schauern würcklichen bekannt habe, und ob er dieselbe Zu lügnern machen wollen, gestunde er solches gesagt zu haben.
Mr Philipp Wöhrlen – sein trotters hochzeiterin seÿe Zum drittenmahl Zu Ihm gekommen und Ihne umb gottes willen gebetten, Ihne den gefallen zu erweisen, in ihr hauß Zu kommen, und den kellerhalß ab zu zeichnen, wolle Ihm schon das brett Von der stuben Lüffern, er aber habe sie abgewiesen.
Kläger regerirte, daß beklagter Ihme gesagt, was er nöthig haben und brauch werde, welches er ihme auch gemacht nach sein des beklagten angeben und wann beklagter ihm sein riß des meisterstücks gebracht, gewiesen, und gesagt hätte, daß er Ihme die Keller schöllung nach solchem Riß in gibß Verstechen solle, hätte ers auch gethan, auff befragen ob er Kläger Ihme beklagten zu seinem letsteren meisterstück etwas gemacht habe, meldete daß er seith sechs monathen ihme nichts mehr gewiesen, noch gerabeitet habe, und wann er gewußt hette, daß er so viel mühe mit Ihme haben würdte, hätte er Ihme wenigstens 24. livres gefordert, nechstdeme er beÿ Ihro gnaden den regirenden Herrn Ammeister 11 ß, und vor dießes Kauffgericht 15 ß so dann vor das fewr 4 ß, Also Zusammen 3 fl. Unkosten gehabt, so er mit deren 8 fl. fordere.
Beklagter Trotter offerirte auff beschehenen Zuspruch dem Kläger noch heutigen abend die 8 fl. sambt 3. fl. Unkosten Zu bezahlen.
(traduction) Vendredi 21 janvier 1735. Plainte – Jacques Gallay dit Fribourg, contremaître au palais épiscopal, réitère la plainte qu’il a déposée devant le consul régent le 18 janvier contre le maçon et tailleur de pierres Joseph Trotter. Il a en effet réalisé pour lui à sa demande différents éléments pour son chef d’œuvre, à savoir un escalier à vis, une descente de cave, un escalier à la française, une marche d’escalier à vis, une voûte d’ogive, etc. en demandant seulement 16 livres que le défendeur refuse de payer, même après qu’il se soit rendu au domicile dudit Trotter pour les lui demander.
Le défendeur répond que le plaignant a fait un an plus tôt le coffrage de la cave, la marche d’escalier à vis et d’autres éléments qui, réalisés en plâtre, étaient cependant inutilisables. Lui défendeur lui a promis de le payer si le travail était bien fait mais comme tout a été rejeté il estime ne rien lui devoir.
Le sieur Berga et le maître Gœbel déclarent que comme le maître Trotter n’a pas su assembler le coffrage de la cave quand il a présenté son chef d’œuvre, il se pourrait qu’il n’ait pas fait lui-même le coffrage mais le contremaître de la cour épiscopale.
Prié de donner des explications, le maître Trotter répond que le contremaître a sollicité son paiement trois semaines avant Pâques 1734. Quand on lui a ensuite demandé si ledit contremaître n’aurait pas fait à sa place le coffrage de cave pour son chef d’œuvre, il répond que le contremaître ne saurait le dire. Quand on lui a objecté qu’il l’aurait effectivement déclaré devant les examinateurs et qu’il les traitait implicitement de menteurs. Il a alors reconnu l’avoir dit.
Maître Philippe Wœhrlen – La fiancée dudit Trotter est venue le voir à trois reprises pour le prier au nom de Dieu de lui faire la faveur de venir chez elle et de dessiner la descente de cave en lui proposant même la table du poêle, mais il a refusé.
Le plaignant réplique que comme le défendeur lui a dit ce dont il avait besoin, il l’a fait sur les indications du défendeur et quand celui-ci lui a apporté le dessin du chef d’œuvre et le lui a montré en exigeant de lui qu’il réalise le coffrage de cave en plâtre d’après ce dessin, il l’a fait. On a alors demandé au plaignant s’il a participé en quoi que ce soit à son dernier chef d’œuvre, il a répondu que le défendeur n’a plus rien exigé de lui ces derniers six mois et qu’il n’a donc rien fait. S’il avait su que cela lui donnerait tant de travail, il aurait exigé au moins 24 livres. Comme il a dû débourser 11 sous chez le consul régent, 15 sous pour la présente séance et 4 sous de chauffage, soit au total 3 florins de frais, il les ajoute à sa demande de 8 florins.
Le défendeur Trotter s’offre de payer le soir même au demandeur la somme demandée, soit 8 florins et 3 florins de frais.
Joseph Trotter, maçon et tailleur de pierres catholique originaire de Landau, est admis à la tribu le 14 juillet 1735
Donnerstags den 14.t Julÿ 1735 (f° 183-v) C. Neu Zünfftiger – Joseph Trotter, Maurer Und Steinhauer Von Landau gebürtig, producirt Cantzleÿ Und Pfenningthurn schein vom 23.t aprilis 1735. und Stallschein vom 13. Julÿ 1735. Krafft deßen derselbe das burgerrecht vons einer Ehefrauen Anna Maria weÿlland Johann Georg Knotter gewesenen Steinhauers Und maurers allhier wittib, so seithero auch verstorben, umb den alten burger schilling erkaufft habe, mit bitte Ihne Vor einen Zünfftigen anzunehmen.
Erkandt, gegen Erlag der gebühr willfahrt. dt. weilen er eines Zünfftigen wittib geheurathet, vor das Zunfftrecht 5 ß, Vor den Pfenningthurn 1 lb, Einschreibgebühr 4 ß (zusammen) 1 lb 9 ß
Jacques Gallay dit Fribourg sollicite le 15 décembre 1735 auprès du Corps des maçons l’autorisation de faire son chef d’œuvre. Il produit un certificat de baptême délivré à Saint-Pierre dans le canton de Fribourg qui établit qu’il y est né le 25 novembre 1707 du charpentier Pierre Gallay et de sa femme Françoise Gachon et un acte notarié d’après lequel il a été apprenti de 1719 à 1723 chez Sylvain Bret, maître maçon et entrepreneur des bâtiments. Les Maçons le renvoient aux Quinze parce que le certificat n’est pas conforme au règlement.
1735, Corps des Maçons (IX 242)
(f° 35-a) Mittwochs en 15. Decembris 1735 – Jacques Gallay dit fribourg aus dem Canton freÿburg in der Schweitz gebürtig Steinhauer und maurergesell, der dieses handwerck erkaufft vnd mit 15. ß bezahlt hat, stehet vor vnd bittet Ihne Zu Verfertigung des meisterstücks zu admittiren, producirt zu dem Ende einen tauffschein in Lateinischer Sprach von H. Prothasio Josso Parocho ad Stum Petrum ditionis friburgensis in Helvetia den 16. Januarÿ 1726. ausgestellt, Krafft deßen derselbe von Petro Gallay /:so ein Zimmermann gewesen seÿn solle:/ vnd Francisca gebohrene Gachon beede Eheleuthe gebohren den 25. Novembris 1707. in der dasigen St. Peter Kirch durch H. Prila den damaligen dasigen H Pfarrer seÿe getaifft worden, ferner einen acte in frantzösischer Sprach von Zweÿ dasigen Königlichen Notarÿs H. Vernon et Valen den 7. Novembris 1735. außgestellt Krafft deßen S. Silvait Bret Maistre Macon Entrepreneur des batiments Vor Ihnen erschienen vnd eÿdlich affirmirt habe, daß er Jacques Gallay Maçon mit vnd vor Ihne gearbeitet habe seit 1719. biß 1723. in qualität eines Lehrjungen vnd daß man Zu gedachten Paris Keine formbliche Lehr brieff beÿ diesem handwerck außstelle.
Erkandt, weilen eines theils dießes Attestat Zwar gültig gleichwohl aber kein formblicher Lehrbrieff noch in denselben gemeldet ist, wo er seÿe auff gedungen, vnd wieder Looß gesprochen worden, andern theils aber von dießeitigem handwerck keiner angenommen werden solle, er habe sich dann Zuvor in die muthjahr auff dreÿ Jahr beÿ einem oder Zweÿ meistern Zu arbeiten einschreiben Laßen, alß wise man Ihne in seinem begehren nicht zu willfahren, sondern thue Ihn an die gnädige herren Fünffzehen verweisen.
Comme le conseil des maçons refuse d’admettre Jacques Gallay à la tribu parce qu’il ne peut pas produire de certificat d’apprentissage et qu’il n’a pas servi chez un maître de la Ville le temps prescrit, Jacques Gallay présente des pièces qui prouvent qu’il a été apprenti puis compagnon à Paris chez Sylvain Bret, puis employé sur différents chantiers royaux et en dernier lieu trois années durant au palais épiscopal de Strasbourg. Les représentants des maçons ne s’opposent pas à recevoir le pétitionnaire à condition que l’entorse au règlement ne constitue pas de précédent. Les Quinze décident que le pétitionnaire sera admis à la tribu.
1735, Quinze (2 R 143)
(p. 542) Sambstag d. 31. X.bris 1735. Jacques Gallay C. E.E. Zunfft der Maurer. – Iisdem [Obere Handwercks Herren] laßen ferner per Eundem [Secretarium] referiren, daß Jacques Gallay der ledige Steinhawer und Maurer Von Freÿburg aus der Schweitz gebürtig contra E.E. Zunfft der Maurer den 24. huj. eine Vnterth. Appellations und respectivé Implorations schrifft mit beÿlagen Sub N. 1. biß 7 Vorgelegt, darinnen er gehorsambst Vorträgt, Es würde Mgh. aus der beÿlag N° 1 /:so ein Extract aus E.E. Meisterschafft der Maurer handwerckhs Memorial vom 14. huj.:/ ersehen, welcher gestalten er umb admittirung Zum Meisterstück und deßen Verfertigung eingekommen, Von ged. Meisterschafft aber, und Zwahr Weilen er 1° mit Keinem vollständigen handwerckhs mäßigen lehrbrieff Versehen, pro 2.do auch der dreÿ Jahr beÿ einem Meister allhier nicht Verarbeitet hätte, mit seinem begehren abgewießen worden, weßwegen er An Mgh. Zu appelliren gemüßiget, Wann er Implorant aber das Handwerckh Zu Paris beÿ Meister Silvain Bret erlernet, auch schon beÿ demselben alß Gesell nachgehends gearbeitet, wie aus der beÿlag sub N° 2 ersichtlich allwo aber laut attestati sub N° 3 denen Lehrjungen, wenn selbige ausgelernt haben Lehrbrieff mit Zutheilen nicht gebräuchlich, && anbeÿ die sub N.is 4. 5. 6. et 7. beÿligende Certificat genugsam Weißen, daß Er, Appellant, nicht nur Von ehrlichen Eltern gebohren, sich jederzeit fromb undt ehrlich auffgeführt, sondern auch sein handwerckh dergestalt erlernet, daß er sowohl beÿ denen Königl. alß andern Gebäwen alß appareilleur emploÿiret werden, in welcher qualität er auch schon seith dreÿ Jahr beÿ dem Gebaw Ihro Hochfürstl. Eminentz Herrn Cardinal Von Rohan allhier gebrauchet werde,
Alß bäthe er demuthigst Mghh. geruhen wolten in Rechten Zu erkennen undt anzusprechen, daß er dispensando Zu Verfertigung des Meisterstücks zu admittiren, hoc facto nach Ordnung alß ein Mit Meister auß und anzunehmen,
Gedachte E. Zunfft habe hierauff zu mündtlicher Verantwortung umb Deputation gebetten, welche auch willfahrt und beseßen worden, da der Appellant beÿgesetzt, Er habe würcklich schon 3. jahr au palais episcopal allhier laut scheins Von Mr. Massol Architecte de S.A. E. Mgr. le Cardinal de Rohan de dato 23. hujus, dene er Vorgelegt, gearbeitet anbeÿ petitum Wiederhohlet, Nomine der Zunfft hätten Johann Martin Pfundstein und Zacharias Maÿ geantwortet, daß Sie wieder den Tauffschein und Lehrbrieff, weilen der Frantzesen Keine andere Haben, nichts einzuwenden hätten, wohl aber daß gegener die Muthjahr nicht Verarbeitet, wollen dieselbe also gebetten haben Sie beÿ dem Articul die Muthjahr betreffend gnädig Zu mainteniren, und daß wann Gegener je admittirt werden sollte, solches wegen anderer nicht præjudicirlich fallen möchte. Weilen nun aus denen nun abgeleßenen beÿlagen zu schließen, daß der appellant ein Habiler Mensch sein müße, derselbe auch Ihro Excell. dem Hrn Prætori Regio Von Ihrer Hoch Frstl. Eminentz dem Hrn Cardinal de Rohan recommendirt worden, alß halte man davor daß Ihme in seinem begehren, gegen erlag 3. lt d pro dispensatione und der unkosten, dispensando Zu willfahren seÿe, je doch ohne præjuditz und consequenz. Die genehmhaltung zu Mgh. stellend. Erkandt, bedacht gefolgt.
(traduction) Samedi 31 décembre 1735. Jacques Gallay contre la tribu des Maçons – Les préposés généraux aux métiers ont chargé le secrétaire de rapporter que Jacques Gallay, tailleur de pierres célibataire originaire de Fribourg en Suisse, a présenté le 24 courant un mémoire en appel et une supplique contre la tribu des Maçons, auxquels sont joints les annexes marquées 1 à 7. Il y expose humblement au Magistrat à l’annexe n° 1 (laquelle est un extrait du registre du corps des maçons en date du 14 courant) qu’il a demandé à être admis au chef d’œuvre et de le réaliser mais que les maîtres n’ont pas accueilli favorablement sa demande, arguant 1° qu’il ne possède pas de certificat qui atteste un apprentissage complet, 2° qu’il n’a pas travaillé trois années chez un maître de cette ville, ce qui l’amène à faire appel aux Quinze. Lui, pétitionnaire, a en effet appris le métier à Paris auprès du maître Sylvain Bret chez qui il a ensuite été compagnon comme le montre la pièce n° 2. La pièce n° 3 prouve qu’il n’est pas d’usage de remettre un certificat aux apprentis quand leur formation est terminée. Les pièces n° 4, 5, 6 et 7 sont des certificats qui montrent suffisamment que le pétitionnaire non seulement est né d’honorables parents et a toujours eu une conduite honnête et pieuse mais aussi qu’il a si bien appris son métier qu’il a trouvé un emploi sur différents chantiers, dont des chantiers royaux, comme appareilleur, fonction qu’il exerce aussi depuis trois ans sur le chantier de son Eminence le Cardinal de Rohan dans cette ville. Il prie donc humblement l’assemblée qu’il lui plaise de reconnaître ses droits, qu’il soit dispensé de faire son chef d’œuvre, reçu et admis au nombre des maîtres.
Ladite tribu a demandé qu’une commission soit désignée pour entendre ses explications, elle a obtenu satisfaction et s’est réunie. Le pétitionnaire a ajouté qu’il a déjà effectivement travaillé trois ans au palais épiscopal comme il appert du certificat du sieur Massol, architecte de Son Eminence monseigneur le Cardinal de Rohan en date du 23 courant et réitère sa demande.
Jean Martin Pfundstein et Zacharie Mayé ont déclaré au nom de la Tribu qu’ils n’ont rien à objecter au certificat de baptême ni au certificat d’apprentissage puisque les Français ne procèdent pas autrement, mais que le demandeur n’a pas fait ses années d’épreuves et qu’ils tiennent à faire respecter le règlement sur les années d’épreuve. Si le demandeur était admis à faire son chef d’œuvre, il ne devra pas en résulter jurisprudence. Comme les pièces présentées prouvent que le pétitionnaire est un homme habile et que son Excellence le Préteur royal le recommande au nom de Son Eminence le cardinal de Rohan, la commission estime qu’il y a lieu d’accueillir favorablement sa requête moyennant 3 livres pour dispense et frais, sans que cela puisse faire prédécent ou jurisprudence. L’approbation est laissée au gré de l’assemblée. Décision, la proposition est approuvée.
Le Corps des maçons enregistre le 26 janvier 1736 la décision des Quinze. Jacques Gallay fait inscrire le même jour le début et la fin des années d’épreuve. Il est admis au chef d’œuvre, les Maçons lui demandent d’acquérir le droit de bourgeoisie.
1735, Corps des Maçons (IX 242)
(f° 36-b) Donnerstags den 26. Januarÿ 1736. – Jacques Gallay der ledige Steinhauer und maurergesell von freÿburg aus der Schweitz gebürtig, stehet vor, vnd producirt Extractum Gnädiger Herren der Fünffzehen Memorialis vom 31. Decembris 1735. Krafft deßen Erkandt, daß der Implorant Zu Verfertigung des meisterstücks Zu admittiren vnd wan er solches, wie recht wird gemacht haben, selbiger als dann alß Ein mitmeister Zu recipiren vnd anzunehmen seÿe, jedoch mit den beÿsatz daß er sich vordersambst umb das burgerrecht anmelden, vnd sich deßen verströsten Laßen, nachgehends auch neben den unkosten pro dispensatione 3. lb d halb der Statt vnd halb der Zunfft erlegen solle, mit bitte denselben das meisterstück auffzugeben.
Mstr Pfundstein der Ober Handwerck meister meldete hierbeÿ, daß beÿ Gnädigen Herren den Fünffzehen nach angehörtem bescheidt, Ihne außdrucklichen angezeigt worden, daß Zu observirung des Articuls Er Jacques Gallay sich beÿ dem handwerck in die mueth Jahr ordnungs mäßig einschreiben Lasen, vnd Zugleich wieder außgethan werden soll.
Warauff dann Erkandt, daß derselbe Erstlichen die pro dispensatione beÿ Gnädigen herren den Fünffzehen Ihme angesetzte 3. lb, mehr vor die Einschreibgebühr 15 ß vnd vor die dermalige handtwercks gebühr 15 ß, Also samenthaft 4 lb 10 ß zu erlegen schuldig seÿn, als dann nach producirten bescheid, daß er sich umb das burgerrecht angemeldet habe, vnd deßen vertröstet seÿe, Ihm das maas Zum meisterstück auffgegeben werden solle, so er auch gleichbalden baar bezahlt vnd H. Pfundtsein eingenommen hat.
Jacques Gallay est admis le 30 janvier 1736 à faire son chef d’œuvre qu’il présente le 30 avril suivant. Les examinateurs ne sont pas entièrement satisfaits des dessins mais ne relèvent pas de défaut grave. Il est donc reçu maître.
1736, Protocole de la tribu des Maçons (XI 246, chefs d’œuvre)
(f° 66) Montags den 30.ten Januarÿ 1736 convenerunt die 4. Vor dießen Jahr geordnete Meisterstückschauern.
Jacques Gallay, dit fribourg der ledige Steinhauer und Appareilleur beÿ Ihro hochfürstlichen Eminentz Hn Cardinal Von Rohan, Von Freÿburg in der Schweitz gebürtig, stehet Vor und bittet, weilen Er nach besag Gn. Hh. der XV. Erkantnus vom 31. Decembris 1735. wann Er beÿ E: E: großen Rath des burgerrechtens vertröstet seÿn wird, gegen Erlag 3 lb d. pro Dispensatione Zu dem Meisterstück admittirt werden solle, und nun derselbe, Krafft producirten Attestati von H. Rathschreiber Faber vom 28.ten hujus mensis Januarÿ seine wegen dem burgerrecht nöthige scheine beÿ E: E: großen Rath würcklichen produciret, auch abordnung der burgerherren erhalten habe, als bittet Er Ihm das Maas Zu solchem Meisterstück nunmehr auffzugeben.
Erkannt Willfahrt und Wurde Ihme gleichbalden das in einem besondern Protocollo sich befindliche Maas darzu auffgegeben.
Montags den 30.ten Aprilis 1736 wurde Jacques Gallay dit fribourg des ledigen Steinhauers und Appareilleur beÿ Ihro hochfürstli. Eminentz Hn Cardinal Von Rohan Gefertigtes Meisterstück, in beÿseÿn S.T. H. XV. Joh: Gerhard Von Stöcken, vor und im nahmen S.T. H. XV. Johann Martin Schlitzweegs, des H. Obmanns, Von Hn. Joh: Peter Pfluegen, Werckmeistern auf allheißigen Maurhoff, Meister Johann Niclaus Göbel, Hn Michael Erlachern Werckmeistern des Münsters und Meister Joh: Philipp Wörlen denen Vier pro dießes Jahr geordneten Meisterstückschauern besichtiget und folgendes dabeÿ Zuanden, befunden.
1° Haben sich in dem Grundriß des ersten und Zweÿten Stocks Vom Schnecken Zwar etliche fehler befunden, welche Er aber auf beschehenes fragen, verantwortet hat.
2° Seind alle seine Riß durchgehends unsauber gemacht.
Warüber er auf befragen Zu seiner entschuldigung gemeldet, daß der Architecte Von des Hn Cardinals Gebäu, allwo er täglich seÿn müßen, Ihme Keine Zeit gelaßen, beÿ tag an dem Meisterstück Zuarbeiten, dahero Er die Riß mehrern theils nächtlicher weiß, beÿ Licht machen müßen, da dann wegen seines blöden Gesichts selbige nicht wohl anders haben ausfallen können.
3. Hat derselbe an dem großen Schneckhen Aufftrag sein Gesimbs an dem Kopff in dem Umblauff des Schneckens, mit dem Circul nicht gezogen, waraus er auch seine haken: und Schöllung bretter hätte machen sollen, davon er aber nichts angezeigt noch geschnitten hat.
Worauff Erkandt, daß, weilen dießes Keine Haubtfehler seind und mann seiner Verantwortung Vor gülttig angenommen, derselbe Vor einen Vollkommenen Meister passiren und das Völlige Meisterrecht hiemit Zugenießen haben solle.
(traduction) Le lundi 30 janvier 1736 se sont réunis les quatre examinateurs des chefs d’œuvre pour l’année courante.
Jacques Gallay dit Fribourg, tailleur de pierres et appareilleur célibataire au service de son Eminence le cardinal de Rohan, originaire de Fribourg en Suisse, se lève et expose que les Quinze, par leur décision en date du 31 décembre 1735, ont ordonné qu’il soit autorisé par dérogation, moyennant trois livres, à faire son chef d’œuvre quand le Grand Sénat l’aura admis à la bourgeoisie. Comme il a produit en date du 28 janvier courant les certificats nécessaires en présentant l’attestation du sieur Faber, greffier du Sénat, et qu’il a obtenu l’accord des préposés à la bourgeoisie, il demande à être admis à faire ledit chef d’œuvre.
Décision, la requête du pétitionnaire est reçue favorablement, il est prié de se conformer aux mesures consignées dans un compte rendu particulier.
(traduction) Le lundi 30 avril 1736, en présence du Quinze Jean Gérard von Stœcken pour et au nom du Quinze Jean Martin Schlitzweg, prévôt, les quatre examinateurs des chefs d’œuvre pour l’année courante, à savoir Jean Pierre Pflug, chef du chantier des maçons, Jean Nicolas Gœbel, maître, Michel Erlacher chef du chantier de l’Œuvre Notre Dame et Jean Philippe Wœrlen, maître, ont inspecté le chef d’œuvre de Jacques Gallay dit Fribourg, tailleur de pierres et appareilleur célibataire au service de son Eminence le cardinal de Rohan, originaire de Fribourg en Suisse, et ont fait les objections suivantes.
1. Il y a bien quelques défauts dans le dessin qui représente la première et la deuxième volée de l’escalier, mais il a fourni des explications aux questions qui lui ont été posées.
2. Tous les dessins manquent de soin. Quand on le lui a fait observer, il a répondu que l’architecte qui dirige le bâtiment du Cardinal où il doit se trouver chaque jour ne lui a pas laissé le temps de travailler à son chef d’œuvre pendant la journée, il a donc dû faire la plupart des dessins la nuit à la lueur des chandelles. Comme il n’a pas bonne vue, le résultat ne pouvait pas être meilleur.
3. Il n’a pas tracé au compas la moulure au sommet de la courbe de l’escalier quand il a dessiné le grand escalier. Il aurait aussi dû y faire des planches de maintien* et un coffrage mais n’a donné ni indication ni coupe.
Comme les objections sont secondaires et que les explications ont été jugées recevables, les examinateurs ont décidé qu’il pouvait devenir maître à part entière et jouir entièrement du droit de maîtrise.
Originaire de Dompierre, le maçon et tailleur de pierres célibataire Jacques Gallay est reçu bourgeois à titre gratuit le 16 mai 1736
1736, 4° Livre de bourgeoisie p. 1032
Jacquaÿ Gallaÿ d Leedige Maurer undt Steinhauer Von dompierre geb. erhalt d. b. gratis, wird beÿ E.E. Zunfft der Maurer dienen. Jur. eodem [16. maÿ 1736]
Jacques Gallay épouse en mai 1736 Marie Catherine Berga, fille de Quirin Berga, maître maçon et tailleur de pierres assesseur au Petit Sénat : contrat de mariage tel qu’il est transcrit à l’inventaire après décès, célébration
1736 (9.5.), Not. Lang l’aîné (Jean Daniel, 25 Not 105) n° 155
Eheberedung – zwischen dem Ehren und vorgeachten, H. Jacques Gallay, leedigem Steinhauer und Maurern, gebürtig von Donpierre in dem Canton Freÿburg in der Schweitz gelegen, weÿl. des Ehren und vorgeachten H. Pierre Gallay, geweßenen Zimmermanns und burgers daselbst seeligen hinterlaßenen mit Frauen Françoise Gallaÿ gebohrner Gachoux, deßen geweßter Ehefrauen und nunmahliger Wittib ehelich erzeugtem Sohn, als dem Bräutigamb, ane einem,
So dann der Ehren und Tugendgezierten Jungfrauen Maria Catharina Bergain, des Wohl Ehrenvest Großachtbaren und Weißen Herrtn Johann Quirini Berga, Steinhauers und Maurers, auch E: E: Kleinen Raths alhier alten wohlmeritirten beÿsitzers, mit weÿl. der Ehren und tugendreichen Frauen Magdalenæ Bergain, gebohrner Handin, deßen geweßter ersterer Ehegattin seel. ehelich erzeugter Tochter, als der Jungfrauen hochzeiterin
So beschehen zu Straßburg in der Jungfrauen Hochzeiterin Herrn Vatters behaußung ane der Jungfrauen Gaß gelegen auff Mittwoch den 9. Maÿ Anno 1736 [unterzeichnet] Jacques Gallay en qualité d’epoux, maria Catharinab berga als hoch Zeiterin
Mariage, Saint-Etienne (cath. f° 99)
Hodie 28 die mensis maÿ anni 1736 (…) sacro matrimonii vinculo in facie ecclesiæ conjuncti fuerunt honestus adolescens Jacobus Galaÿ lapicida et apparator filius legitimus defuncti petri galaÿ architecte dum viveret et Franciscæ Gachoux Conjugum oriundus ex parochia Sti petri ditionis fribourgensis in helvetiâ a tribus annis in parochia Sti Laurentii commorans et honesta ac pudica virgo Maria Catharina Berga filia legitima joannis Quirini Berga lapicidæ et civis huius civitatis et Mariæ Magdalenæ Handine Conjugum in hac prochiâ nata et commorans. adfuerunt testes (…) d. Josephus massol architectus Regis et serenissimi cadinalis de Rohan (signé) Jacques Gallay, Catrina berga (i 104)
Jacques Gallay ne s’est pas encore inscrit à la tribu fin 1736 malgré deux notifications. Le conseil décide qu’il doit comparaître à la session suivante sous peine d’amende. Il se présente le lendemain.
1737, Protocole de la tribu des Maçons (XI 236)
(f° 213-v) Mittwochs den 2.ten Januarÿ 1737. Hr Werckmeister Erlacher der jeweilige Zunfftmeister proponirt, wie daß derselbe Jacques Gallay dit fribourg Steinhauer und Maurermeister schon Zum Zweÿtenmahl, und Zwar so offt E. E. gericht geseßen, habe ansagen Lasen, daß sich derselbe dieser gelegenheit bedienen, Und nach ordnungs brauch und gewohnheit sich beÿ dieser Ehrsamen Zunfft, gleichwie ein anderer ehrlicher meister es auch gethan, Und Zu thun schuldig ist, Zünfftig Zu machen, er aber solches in wind geschlagen, Und bis dato allen annahmen ohngeachtet nicht erschienen, als bittet Er Hr Erlacher E.E. Gericht beliebe Zu Erkennen, wie er sich dießfalls Zu Verhalten habe.
Weßhalben Erkandt, soll demselben auff nechstkünfftiges gericht Zuerscheinen, Und sich Zünfftig Zumachen angesagt werden beÿ Straff 3. lb
(f° 215) Donnerstags den 3.ten Januarÿ 1737. C. Neuzünfftiger – Jacques Gallay dit fribourg, maurer Undt steinhauer Von Dontpierre in der Schweitz Freÿburger gebiets, producirt Cantzeÿ schein Vom 16. Maÿ 1736. daß derselbe das burger recht gratis erlangt, und Pfenningthurn schein ab eodem, daß er den Feur Eÿmer bezahlt habe, auch Stallschein vom 2. Januarÿ 1737. mit bitt Ihme vor einen Zünfftigen anzunehmen.
Erkannt Willfahrt. dt. vor den Pfenningthurn 1 lb, Und weilen er H. Berga eines dero H. Schöffen tochter geheurathet, Vors Zunfftrecht 5 ß, Und ane Einschreibgebühr 4 ß (zusammen) 1 lb 9 ß
(traduction) Le chef de chantier Erlacher, maître actuel de la tribu, rapporte que cela fait déjà deux fois, à savoir lors des deux dernières séances du conseil, qu’il a fait notifier le maître maçon et tailleur de pierres Jacques Gallay dit Fribourg de se présenter pour s’inscrire comme tributaire comme l’exige le règlement et la coutume de la tribu, et comme le fait et est obligé de le faire tout maître honorable. Comme cela n’a eu aucun résultat et qu’il n’est pas encore comparu malgré toutes les démarches, il demande, lui Erlacher, que le Conseil décide ce qu’il y a lieu de faire.
Le conseil a décidé que l’intéressé doit comparaître au prochain conseil et s’incrire à la tribu sous peine d’une amende de 3 livres.
Jeudi 3 janvier 1737. Nouveau tributaire catholique – Le maçon et tailleur de pierres Jacques Gallay dit Fribourg, originaire de Dompierre au canton de Fribourg en Suisse, produit un certificat de la chancellerie en date du 16 mai 1736 d’après lequel il est reçu bourgeois à titre gratuit, un certificat de la Tour aux Deniers dudit jour d’après lequel il a payé le droit de seau et un certificat de la Taille en date du 2 janvier 1737, en priant qu’on le reçoive comme tributaire.
Décision, accord. Réglé 1 livre pour la Tour aux Deniers, 5 sous pour droit de tribu parce qu’il a épousé la fille de l’échevin Berga et 4 sous pour frais d’inscription (au total) 1 livre 9 sous.
Marie Catherine Berga fait dresser l’inventaire de ses apports dans la maison de ses parents rue de l’Arc-en-Ciel
1737 (14.5.), Me Lang l’aîné (Jean Daniel, 25 Not 62) n° 545
Inventarium über der Ehren: und tugendgezierten Frauen Mariä Catharinä Gallay, gebohrner Bergain, zu dem Ehren und Vorgeachten herrn Jacques Gallay, dem Maurer und Steinhauer, auch burgern alhier Zu Straßburg Ihrem geliebten Ehegatten für ohnverändert in den Ehestand zugebrachte Nahrung – (…) in ihrem ohnlängst angetrettenen Ehestand für ohnverändert zugebracht, welche der ursachen, allweilen in Ihr beeder Eheleuthe mit einander aufgerichteten heuraths verschreibung expressé enthalten, daß eines Jeden in die Ehe bringende Nahrung reservirt und ohnverändert seÿn und bleiben solle – So beschehen in Straßburg in beÿsein des Wohl Ehren Vest großachtbaren und weißen herrn Johann Quirin Berga Steinhauers und Maurers auch E.E. Kleinen Raths alten wohlmeritirten beÿstands der Ehefrauen Viel geliebten Hn Vatters und der Viel Ehren und tugendgezierten frauen Mariæ Evæ Bergai gebohrner Meÿerin dero Stieff Mutter, auf dienstag den 14. Maji Anno 1737.
In einer allhier zu Straßburg ane der Jungfrauengaß gelegenen, der Ehefrauen geliebten Herrn Vatter eigenthümlich zuständigen behaußung befunden worden wie folgt.
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Sa. haußraths posten, so Frauen Gallay von dero geliebten Hn Vatter Zu einer Ehesteur in die Ehe geben worden 100, Sa. der baarschafft, so die Ehefrau Theils Vor dero Mütterlichen Guths Legitimam und theils Zu einer Vätterlichen Ehesteur erhalten hat 250, Summa summarum 350 lb
Dießem nach weden auch die übrige Von der Ehefrauen in die Ehe gebrachte Effecten beschrieben, Sa. Kleidung und weißen gezeugs 95, Sa. Silber geschmeids 22, Sa. Goldener Ring 18, Sa. der baarschafft 2, Summa summarum 139 lb
Und wann hierzu gerechnet wird, die Von dero geliebten H Vatters in haußraths posten und baarem Geld geliefferte Vätterliche Ehesteur und Mütterliche Legitima anlangens 350, Wie auch die ane gleich hernach beschriebenen haußsteuren Ihro gebührige helffte mit 65, Macht beedes 416 lb
So belauffet sich mehrbesagter Fr. Mariæ Catharinæ Gallay Völliges (…) in die Ehe gebrachtes Guth dem wahren werth und Anschlag nach sammenthafft auff 553 lb
Sa. der haussteuren 131 lb
Jacques Gallay meurt en 1755 en délaissant six enfants et un posthume. La masse propre à la veuve s’élève à 1 364 livres. L’actif des héritiers et de la communauté s’élève à 20 862 livres, le passif à 17 711 livres. Une rectification établit que le passif excède l’actif de 2 639 livres
1755 (10.6.), Me Koch (Matthias, 6 E 41, 491) n° 552
Inventarium über Weÿland des Ehren und Wohlvorgeachten Herrn Jacques Gallay, geweßenen Architecte, v. burgers alhier Zu Straßburg nunmehr seel. verl. – nach seinem Sontags den 11.ten Maÿ dieses lauffenden 1755.sten Jahrs beschehenen Absterben hie Zeitlichen verlaßen, Welche Verlassenschafft auf freundliches ansuchen und begehren sowohl der veil Ehr. v. tugendsamen Fraun Mariä Cathar. geb. Berga, der hinterbliebenen Wittib, beist. S. T. Herrn Stephan Daudet, hochmeritirten Secretarii des geheimen Collegii derer herrn XV.ern als auch der an hernach folgendem folio benannter Erben geschwornen Herrn Vogts inventirt – so geschehen v angefanfen an der königlichenen Statt Straßburg auf dienstag den 10.ten Junÿ 1755
Der verstorbene seelig hat ab intestato Zu Erben verlaßen als folgt. 1° die tugendsame Jungfrau Mariam Annam Gallay so ohngef. 15. Jahr alt, 2.do Jacques Gallay, welcher ohngefehr das 14. Jahr erreicht, 3.tio Marie Josephe Gallay, welche ohngefehr 11 Jahr alt, 4.to Wilhelm Gallay, so ohngefähr in seinem 10.den Jahr, 5.to Jacob Ludwig Gallay, so ohngefehr 8 Jahr alt, 6.to Mariam Barbaram Gallay, so in ihrem 3.ten Jahr befindlich, 7.mo wird ein Posthumus vermuthet, alle des Verstorbenen seel. m. Eingangßgedachter seiner gew. Ehefrau v. nunmehr hinterbliebenen Fr. wittib ehel. erzeugte Kinder v. Erben Zu gleichen antheilern, In dero Nahmen beneben der ältisten Jungfer dochter S.T. Herr Joh: Wilhelm Berga, wohlverordneten Curatoris
in einer alhier Zu Straßburg ane der münstergaß gelegenen hiehero eigenthüml. gehörigen behaußung ist befunden worden als folgt.
Ane Höltzen und Schreinwerck, In der Kinderstub, Im Cabinet, In des verstorbenen seel. Zilmmer, Im balquaten Zimmer, In der wohnstub, In der Schreibstub, Im Keller
Eigenthum ane einer behaußung, hütt und haußplatz. Erstl. ein Vorder, Mittel: v. hinderhauß, 2. höff v. hoffstätt, samt darzu geh. begriffen Weithen, rechten v. gerechtigkeiten gel. alh. zu Straßb. ane d. Münster gaß, 1.s neben weil. H. Isaac Jund geweßenen Gastgebers auf d. Weinsticher Zunfftstub nun seel. nachgel. Wb. 2.s neben dem großen Gürtler Hoff v. hinten auf den kl. gürtler hoff stoßend so außer denen darauf hafftend. Passi Capitalien welche hernach fol: – specificirt freÿ leedig v. eigen v. dh. (die Werckmeistere) Zufolg dero Zu dem Concept gel. schrifftl. Absch: d. d. 29.ten 7.bris 1755. hiehero angeschlagen worden pro 18 000 fl. od. 9000. Dar. bes: i. deutscher perg: Ganth Kauffbrieff dh. weÿl. H: Joh: Peter von Carben gew. Actuarium E.E. Kl: rhats gef: m. bes. raths anhang: Ins: verwahret datirt d. 5. Jun. 1744.
It. i. hauß platz alh: zu Straßb: beÿ d. Kl: Metzig (…)
It: i. einstöckigtes Gebäu, gel. alh: Zu Straßburg in dem Stein Gäßl. (…)
Abschatzung Vom 17.ten Aprilis 1736. Auf begehren weill. Herrn Jacques Gallais deß geweßenen Maurer Meisters Seel: hinterlaßenen fr. wittib und Erben ist eine behaußung allhier in der statt Straßburg beÿ dem Ribeißen gelegen (…)
Abschatzung Vom 29.t 7.bris 1755. auff begehren weil. H. Jacques Gallaj des geweßenen Maurer Meister seel. hinterlaßener fraw wittib und Erben, ist eine behaußung allhier in der Statt Straßburg in der Münstergaß gelegen, einseit neben H Jundt seel. hinterlaßener frau wittib anderseit neben dem großen gürttler hoff und hinten auf den Kleinen gürtler hoff stoßendt, solche behaußung bestehet in einem Vorter und hinter gebäude samt den nebens flüglen, worinnen etliche stuben, frantzösische Cammin Kammern hauß Kammern und Küchen seindt, die dachstühle darüber seind doppelt mit breit Zieglen belegt, hat auch 3. gewölbte Keller 2 höff, i. Stallung und brunen, Von uns den unterschriebenen, der Statt Straßburg geschwornen Werckleute Würcklichen nach vorhero geschehener besichtigung mit aller ihrer Gerechtigkeit dem Jetzigen werth nach æstimirt und angeschlagen Vor und umb Achtzehn tausend gulden.
Eigenthumb an Reeben und einer Gipsgrub. Erstl. ½ Ar. halb Reben v. ½ Gipsgrub in dem bann Winßenheim (…)
Eigenthum ane einem Bergwerck, Naml. ein gewißer Antheil an einem bergwerck wie solcher von H: Kellermann Controlleur in allh: saltzhauß erkaufft word. gelegen in dem thal Embach in d. Herrschafft Fürstenberg genannd St. Gabriel v. St. Louis (…)
Ergäntzung der Wittib wehrnder Ehe abgegangenen ohnverändert Guths. Zufolg Invÿ. über d.jenige besagend, so die hinterbl. Wittib zu dem verst. vor ohnverändert in dem Ehestand Zugebracht dh. H. Joh: Daniel Lang Notm. publ. et pract anno 1737 auffgerichtet
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Der Wittib eigenthümlich Vermögen, Schulden 150, Ergäntzung 1214 – Summa summarum 1364 lb
Dießem nach wird auch der Erben unverändert v. die theilb: Nahrung unter einer Massa beschrieben, Sa. haußraths 359, Sa. lähren Faß 2, Sa. ferdt samt dem Geschirr 12, Sa. Fuhrwercks 15, Sa. Schiff und geschirr wie auch Materialien Zur Maurer Profession 111, Sa. Silbers 56, Sa. gold. o. 85, Sa. Eigenthumbs ane einer beh. 9790, Sa. Eigenthums ane Reeben v Ir Gipß grub 60, Eigenth. ane i.m Bergwerck o, Sa. Schulden 10 370, Summa summarum 20 862 lb – Schulden 17 711 lb, Nach deren Abzug 3151 lb – Stall summa 4515
Hierbeÿ ist zu berichten, daß dise Verlassenschafft noch Zur Zeit nicht völlig liquidirt seÿe, v. weilen biß daher nicht gezeigt worden, ob der Verstorb. seel. etwaß in diese Ehe gebracht, oder ererbt v. worinnen es bestanden, so ist deßwegen der Erben Massa v. die theilb: Nahr: unter einander beschrieben worden (…)
Fernerer Anhang gegenwärtigen Inventarÿ. Wie hievor zu sehen bleibt an der Stall summ annoch übrig, Dazu Kommt inhalt des am 14.den Aprilis 1756. mit dem Not° Vorgewießnen hernach angeregten Kauffbrieffs die helffte vor ohnvertheilt Von und an einer behausung, Zweÿen höfflein beÿ dem Riebeißen (…)
ferner die helffte Vor ohnvertheilt Von und an einem gewißen Antheil des sogenannten Wollhauß
Sa. ferneren Abzugs 7520. Wann nun dieße fernere Abzug mit obig. restirenden Actv Massa Vergl. wird, so zeiget sich daß dieße Verlassenschafft nach gegenwärtigem Inv. und nach vorherigen Anhang von den Passiv Schulden übertreffen wird um 2639 lb
Copia der Eheberedung – (…) den 9. Maÿ Anno 1736 – Johann Daniel Lang Notarius publicus
Jacques Gallay meurt dans sa paroisse de Saint-Laurent. Son corps est inhumé dans le cimetière qui jouxte l’église Saint-Pierre-le-Jeune
Sépulture, Saint-Laurent (cath. p. 626)
Anno Domini 1755 Die undecima Maÿ mortuus est Dominus Jacobus Gallay Civis et Architectus hujas nec non Senatûs Majoris Magistratûs hujus Civitatis assessor, annos 50 circiter natus, Maritus Dnæ Annæ Catharinæ Berga Superstitis ejus uxoris legitimæ, Sacramentis Pœnitentiæ Eucharistiæ et Extremæ unctionis rite munitus, cujus corpus die decimâ tertia ejusdem Mensis et Anni prius ad Ecclesiam meam parochialem delatum, persolutis dein ibi precibus, Missæ Sacrificiis ac Suffragiis Consuetis me infra scripto Parocho ad S. Laurentium Cathedralis Ecclesiæ Argentinensis funas celebrante ac Comitante ad Ecclesiam Collegiatam ac Parochialem Sti Petri junioris intra hanc civitatem transportatum, ibique â plurimum Rdo Dno Leonardo Sigrist Dictæ Ecclesiæ Canonico et Plebani receptum et in Cœmeterio eidem Ecclesiæ Contiguo Sepultum fuit (i 320)
Sépulture, Saint-Pierre-le-Jeune (cath. p. 243)
Anno Dni 1755 die undecimâ Maÿ in Parochiâ Sti Laurentii Ecclesiæ Cathedralis argentinensis mortuus est D. Jacquesus Gallaÿ, Architecteus, et Senator argentinensis, annos 50 circiter natus, Maritus Dnæ Annæ Catharinæ Berga Superstitis ejus uxoris legitimæ, Sacramentis Pœnitentiæ Eucharistiæ et Extremæ unctionis rite munitus, Et die decimâ tertia ejusdem Mensis et Anni a me infra scripto in Cœmeterio Ecclesiæ nostræ Contiguo fuit Sepultus (i 125)
Inventaire des biens de Marie Catherine Berga, veuve de Jacques Gallay, dressé à la requête de ses créanciers. La description et l’estimation des immeubles sont reprises de l’inventaire de son mari. L’actif s’élève à 16 700 livres, le passif à 14 827 livres
1758 (9.5.), Me Koch (Matthias, 6 E 41, 495) n° 601
Inventarium über Frauen Mariä Catharinä Gallay geb. Berga, weil. H. Jacques Gallay gew. Architecte u. brg. alh. zu Straßburg nachgelaßener Wb. dermalige Activ und Passiv Nahrung – und was Sie hiengegen an ihre HH. Creditores zu bezhhlen schuldig ist. Welche Nahr. auf Ansuchen und begehren erstged. Gallayischer Wb. beyständl. S.T. H. Joh: Christian Drechsler JULti u. beÿ E. hochlöbl. Nider Elsaßischen Ritter Directorio Procurat. et Adv. ord.ii als hierzu erbettenen Assistenten, nach vorher abgelegter hdtreu en Eidesstatt, aus Ursachen dieselbe nach ihres Eheh. seel. Absterben, sich mit denen HH. Creditoren verglichen und dieselbihe auf gewiße Art zu bezahlen versprochen, auch zum teil bezahlt aber wegen verschiedenen unglückl. Zufällen den versprochenen Rest zu bezahlen außer stand gesetzt, dahero gemüßiget an gehörigen Orten das flebile beneficium Cessionis bonorum zu suchen, invent. und ersucht – So beschehen und angefangen in der Stadt Straßburg auf dienstag den 9.ten Maji 1758.
in einer alhier Zu Straßburg ane der Münstergaß gelegenen hiehero gehörigen behaußung ist befunden worden als folgt.
Eigenthum ane einer behaußung, hütt und haußplatz. Erstl. ein Vorder, mittel: und Hinderhauß, zween Höf und Hoffstätt, samt darzu gehörigen begriffen, Weithen, Rechten und Gerechtigkeiten gelegen alh. zu Straßburg an der Münstergaß, einseit neben weil. Herrn Isaac Jund, geweßenen Gastgebers auf der Weinsticher Zunfftstub alhier nun seel. nachgelaßener Wb. und Erben, anderseit neben dem großen Gürtlerhoff, hinten auf den kleinen Gürtlerhof stoßend so außer denen darauf hafftend. und hernach specificirten Passiv Capitalien freÿ ledig und eigen und den 29.t Septembris 1755. beÿ Eingangs gedachtem H. Gallay seel. Verlt. Inventur durch (dei Werckmeistere) zufolg dero zu selbigen Concept gelieferten schriftli. Abschatzung angeschlagen worden, dabeÿ man es auch dermahlen ohnpræjudicirlich gelaßen pro 18 000 fl. od. 9000. Darüb. besagt ein deutscher pergamentener Ganth Kauffbrief durch weÿl. H: Johann Peter von Carben geweßenen Actuarium E.E. Kl: Raths gefertiget, mit bes. Raths anhangendem Insiegel verwahret dat. den 5. Junÿ 1744.
It. ein hauß platz alh: zu Straßburg : beÿ d. Kl: Metzig (…)
It: ein einstöckiges gebäu gelegen alh: Zu Straßburg in dem Stein Gäßl. (…)
Eigenthumb an Reeben und einer Gipsgrub. Erstl. ein halb Ar. + Reben und + Gips Grub in dem bann Winzenh. (…)
Eigenthum ane einem Bergwerck betrefend. Nemlichen ein gewißer Antheil an einem bergwerck wie solcher von H: Kellermann Controlleur in allhies: Saltzhß. erkaufft worden, gelegen im Thal Embach in der Hschaft Fürstenberg, genandt St. Gabriel undt St. Ludwig (…)
Series rubricarum hujus Inventarii. Sa. haußraths 63, Sa. Eigenthumbs ane I.r behaußung, hütt v. hauß Platz 9790, Sa. Eigenthums ane Reeben v Ir Gipßgrub 60, Eigenthum ane i.m Bergwerck o, Sa. Schulden 6786, Summa summarum 16 700 lb – Schulden 14 827 lb, In Vergleichung beeder summen 1873 lb
Marie Anne Gallay
Marie Anne Gallay épouse François Charles Guillaume de Müllenheim, dernier patron de l’Oratoire de la Toussaint. Elle meurt à l’âge de 87 ans en 1827
Décès, Strasbourg (n° 1154)
L’an 1807 le 18° jour du mois de Juillet (…) que François Charles Guillaume Müllenheim, agé de 65 ans, dernier patron du cidevant Oratoire de la Toussaint, natif de Dambach, Département du Bas Rhin, fils légitime de feu François Louis Müllenheim et de Françoise Elisabeth Susanne Madeleine Truchses, Epoux de Marie Anne Gallay, est décédé Cejourd’hui à six heures du matin en la maison située Rüe de la Toussaint N° 3 – Fièvre lente (i 70)
Décès, Strasbourg (n° 362)
Déclaration de décès le 4 mars 1827. Marie Anne Gallay, agée de 87 ans 10 mois 11 jours, née à Strasbourg Pensionnaire sur la liste civile, Veuve de François Charles Guillaume baron de Müllenheim Ancien officier d’Infanterie, dernier Patron du ci devant Oratoire de la Toussaint domicilié à Strasbourg, morte en cette mairie le 3 du mois courant à quatre heures du soir dans la maison située N° 3 rue de la Toussaint, fille de feu Jacques Gallay, Conseiller au Grand sénat de la Ville de Strasbourg, et de feu Catherine Berga – Apoplexie (i 6)
Jacques Gallay
Jacques Gallay épouse Elisabeth Bourlion, native de Strasbourg. Ancien employé chef de bureau et pensionnaire du Ministère des affaires extérieures de la France, il meurt en 1820 à la Robertsau en délaissant pour héritiers sa sœur Marie Anne et les enfants de son frère Guillaume Louis
1820 (8.4.), Strasbourg 14 (64), Me Lex n° 1843
Inventaire de la succession de Jacques Gallay, homme de lettres décédé à la Robertsau le 21 février dernier, à la requête de 1. Louis Christophe Ferdinand Gallay, homme de lettres, 2. Joseph Michel Gallay, homme de lettres employé chez M. Fargès avocat en cette ville, 3. Jean Georges Faudel, marchand de fer, mandataire de Jean Philippe Beck notaire à la résidence de Wasselonne tuteur naturel de ses trois enfants mineurs nommés Mathilde Elise, Marie Eugénie & Philippe Edouard procréés avec Rose Elisabeth née Gallay,
4. ledit Faudel mandataire d’Anne Marie Gallay veuve de François Charles Guillaume de Müllenheim
représentant (les premiers) Louis Guillaume Gallay, controleur caissier de la ville de Strasbourg leur père et grand père héritiers pour moitié et la veuve de Müllenheim héritière de l’autre moitié, héritiers du défunt homme de lettres ancien employé chef de bureau & pensionnaire du Ministère des affaires extérieures de la France demeurant à la Robertsau leur oncle et grand oncle
décédé en la maison de campagne du Sr Faudel
mobilier, (-) et au rez de chaussée dans la chambre donnant dans le jardin, au grenier 512 fr, créances 48 fr, ensemble 560 fr, passif 391 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 147 F° 1-v du 12.4.
Décès, Strasbourg (n° 493)
Déclaration de décès faire (…) le 31 mars 1818. Elisabeth Bourlion, âgée de 79 ans, 7 jours née à Strasbourg, épouse de Jacques Antoine Gallay agé de 76 ans, Pensionnaire de l’Etat, morte en cette mairie le 30 du mois courant à six heures du soir dans la maison située N° 168 à la Robertsau, fille de feu Jean Bourlion, Employé dans la Magistrature, et de feu Marie Elisabeth Krafft – Apoplexie (i 42)
Décès, Strasbourg (n° 290)
Déclaration de décès le 22 février 1820, Jacques Antoine Gallay agé de 78 ans trois mois cinq jours, né à Strasbourg, Officier retraité, veuf d’Elisabeth Bourlion, mort le 21 du mois courant à 10 heures du soir dans sa maison située N° 168 à la Robertsau, fils de feu Jacques Gallay, architecte, et de feu Catherine Berga (flux. de Poit.) i 77
Guillaume Louis Gallay
Guillaume Louis Gallay apprend la métier de marchand auprès des fabricants de tabac Deserville et Compagnie à Bruchsal. Il devient tributaire au Miroir le 21 avril 1779. Il fait dresser l’année suivante un état de fortune à Strasbourg et se marie à Fribourg en Suisse avec Marie Célestine Guillot dont il divorce en 1795. Il est nommé commis (1783) puis caissier et controlleur (1786) à la Douane. Il meurt en l’an XIII.
1779, Protocole de la tribu du Miroir (XI 279)
(f° 220-v) Mittwochs, den 21. Aprilis 1779 – C. Leibzünfftiger
Hr Wilhelm Ludwig Gallay, des weill. H. Rathh. Jacob Gallay, gewesenen Maurermeisters alhier jüngerer Hr Sohn, ist auf vorgewisenen glaubwürdigen Lehrbrief von denen Hh. Deserville et Comp. Tabackfabrikanten in Bruchsal d. 6. Martii 1772. ausgestelt, Attestat von S.T. H. Städtm. von Dietrich alhier gestern erteilt und Stallschein vom 17. hujus, gegen Erlag 2 lb 13 ß 4 d diesorts leibzünfftig als Handelsmann recipirt worden. Will committiren und Spediren, prom.
1780 (27.5.), Not. Roessel (Jean Georges, 6 E 41, 920) n° 27
persönlich erschienen Herr Wilhelm Ludwig Gallay der ledige Tabackfabricant handelsmann und burger alhier zu Straßburg weiland H. Jacob Gallay des gewesenen Architecte und E.E. Großen Raths alter Beisitzer hinterlaßener Eheliche Sohn, der declarirte, daß er gewißer Ursach halben, einen Vermögens: schein nöthig hätte (…)
Waaren 3304, Commission 321, vor Waaren 592, Baar geld 756, Summa 4974 livres
1783, Protocole des Quinze (2 R 193)
(p. 186) Sambstag den 12.ten Aprilis 183 – H Wilh. Ludwig Gallay der Neu erwöhle Commis des Kauffhaußes Stellet sich und schwöhrt auf die Kaufhauß Ordnung
1786, Protocole des Quinze (2 R 196)
(p. 278) Sambstags den 15.ten Julii 1786. Iidem lassen ferner per me referren MGhh., hätten auf die von H Wilhelm Bruder dem bisherigen Caissier und Controleur in allhiesigem Kaufhaus gegebener demission welche hoch dieselbe angenommen Zu widererzetzung dieses dienstes ein rubrick zu erkennen beliebt, es hätten sich H Louis Guillaume Gallai und H. Berard, beede Catholischer religion hierzu geschrieben gegeben, da nun die alternative einem subjecto von Catholischer Religion günstig, maßen H. Bruder als letzt erwöhlter Caissier und Controleur des Augspurgischen Confession beÿpflichtet, als haben sie unter diesen subjectis da sich nun Zweÿ gemeldet kein näheren ausschuß machen mögen sondern MGHh. die wahl lediglich anheim stellen wollen, wobeÿ sie jedoch MGhh berichten wollen, daß H. Gallai schon seit 6 monatg diese stelle miy ihrer grösten Zufriedenheit vicario nomine versehen habe..Electus per unanimia H. Louis Guillaume Gallay.
Ego truge vor es hätten die Kaufhausbeamte ihren Etat über die einahm der vefloßnenen Johannis meß ad Protocollum gegeben. Erkant ad acta.
(p. 286) Sambstags den 19.ten Augusti 1786. – H. Louis Guillaume Gallay der den 15.ten Julii jüngst Zum Controleur und Caissier allhiesigem Kaufhauß ernant worden, stellet sich und schwöhrt in pleno auf die ordnung.
Guillaume Louis Gallay et Marie Célestine Guillot passent une obligation au profit de Dominique Marchal
1786 (26 7.bre), Not. Lacombe (6 E 41, 203) n° 63
Obligation, 26 7.bre 1786 – furent presens le Sieur Guillaume Louis Gallay, Caissier et Controlleur à la Douane de la Ville de Strasbourg y demeurant et Dame Marie Célestine Guillot son épouse de lui dument autorisée (…) assistée de d’ailleurs pour plus Grande validité des présentes des sieurs Jean Michel Hirschel et Fabien Sébastien Dournay tous deux Assesseurs au petit Senat de cette ville (devoir)
au Sr Dominique Marechal Suisse du Grand Doyenné demeurant à Strasbourg
la somme de 1200 livres tournois
[in fine :] Quittance 25 novembre 1788
Divorce, Strasbourg (n° 168)
Cejourd’hui 3 Nivôse l’an 4 de la République française une et indivisible (sont comparus) Guillaume Louis Gallay, Maître d’écriture, & Marie Josephe Celestine Guillot son épouse en légitime mariage, tous deux domiciliés en cette commune, ruë de la petite pierre N° 7 demandeurs en divorce par consentement mutuel (…) de prononcer la dissolution de leur mariage contracté à Fribourg en Suisse l’onze juin 1780 (i 88)
Guillaume Louis Gallay meurt en l’an XIII en délaissant trois enfants
1805 (11 ventose 13), Strasbourg 6 (32), Not. Laquiante n° 3538
Inventaire de la succession de Guillaume Louis Gallay, Me d’ecriture, époux divorcé de Dlle Célestine Guillot – à la requête de Louis Christophe Ferdinand Gallay Commis Négociant, Dlle Elisabeth Rose Gallay et M. Joseph Michel Gallay commis Négociant tous majeurs seuls et uniques héritiers de leurs père et mère
dans la maison mortuaire quai des Batteliers n° 15
meubles 274 fr, passif 1677 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 96 F° 7 du 20 vent. 13
Jacques Louis Gallay
Jacques Louis Gallay entre en apprentissage le 4 mai 1762 chez le sculpteur François Joseph Schœller. Il meurt le 7 septembre 1763.
1762, Protocole de la tribu de l’Echasse (XI 104)
(f° 224) Dienstags den 4. Maÿ 1762 – Eingeschriebener Lehrjung
Hr Frantz Joseph Schöller der Bildhauer und Burger allhier stehet vor und producirt Schein von denen Hoch und Wohlverordneten Ober handwercks Herren Vom 20.ten Martÿ 1762. Krafft deßen Er Zum Lehrjungen angenommen, Ludwig Gallaÿ, H. Jacob Gallaÿ des geweßenen Bau Meisters und Burgers allhier ehel. erziehlten Sohn, Verspricht Ihm innerhalb vier Jahren vom 15.den Januarÿ 1762. biß gemelte Zeit 1766. die Bildhauer Profession Zu lehren gibt 120. fl.davon 40 fl. auf Mariæ Verkündigung Anno 1762. die andere 40. fl. auf solchen Termin Anno 1763. und Anno 1764. solle, die übrige und letzte 40. fl bezahlt werden anbeÿ leidet er Jung alle Unkösten und war auf Seithenr deshalben Zugegen H. Lt Johann Wilhelm Berga, Secretarius beÿ Ihro Gnaden des Regirenden Herrn Ammeisters Audienz und Burger allhier deßen Herr Vogt, bitten Gerichtliche Inscription. Erkandt, Gratis willfahrt.
Sépulture, Saint-Etienne (cath. f° 60)
Anno Domini 1763. Die vero 7. mensis Septembris obiit sacrâ extremâ unctione munitus Ludovicus quidecim annos natus filius defuncti Jacobi gallay in vivis architecti et civis hujatis et Catharinæ Berga Conjugum Dieque sequenti fuit à me infra scripto sepultus in Coemeterio solito (i 61)
Marie Barbe Gallay
Marie Barbe Gallay meurt à l’Orphelinat le 13 juillet 1768
Sépulture, Saint-Etienne (cath. f° 158-v)
Anno Domini 1768. die vero 13 julii obiit in domo orphanum sacramento extremæ unctionis munita maria barbara tre menses supra sexdecim annos nata filia defuncti omini jacobi gallay architecti et civis hujatis et dominæ catharinæ Berga conjugum dieque sequenti à me infra scripto sepulta fuit in coemeterio solito (i 160)
Louis Antoine Gallay
Louis Antoine Gallay meurt à l’âge de six mois le 10 mai 1756.
Sépulture, Saint-Laurent (cath. p. 7)
Anno Dni 1756 die 10 Maii mortuus est Ludovicus Antonius infans 6 fere mensium filius defuncti Dni Jacobi Gallay civis et Architecti senatusq. minoris hujus civitatis quondam assessoris et Dnæ Catharinæ Berga olim conjugum in hac parochia commorantium et die immediate sequenti (…) sepultus est in coemeterio S Urbani extra portam Lanionum (i 5)
Autres références dans les registres du Corps des Maçons
Jacques Gallay fait approuver en 1741 un accord qu’il a passé avec le marchand Claude Tourny. Il est nommé représentant auprès des compagnons en 1743, maître adjoint au Corps des maçons en 1752 et maître l’année suivante. Il est chargé d’établir en 1755 les dessins pour le nouveau chef d’œuvre.
Il est souvent absent lors des réunions
Corps des Maçons (IX 242) Sommaire
Jacques Gallay (f° 35-a, 36-b, 49-a, 50-b, 56-b, 64-b, 66-a, 67-a, 69-a, 70-b, 75-a, 75-b, 79-b, 88-b, 89-a, 90-b, 92-b, 94-a, 96-a, 102-b, 103-b, 106-a, 107-b, 109-a, 110-b, 113-b, 115-a, 116-b, 117-a, 119-a, 121-a, 126-a, 128-b, 131-a, 132-b, 136-a, 137-b, 145-b, 146-a, 147-b, 153-b, 156-a, 156-b, 157-a, 162-a, 162-b, 164-b, 166-b, 169-a, 170-b, 172-a, 173-a, 176-a, 179-b, 183-b, 184-a, 185-b, 187-a, 189-b, 191-b, 194-a, 195-a, 197-a, 198-b, 202-b, 207-a, 212-a, 213-b, 214-b, 215-b, 217-b, 219-b, 221-a, 222-b
1737, Corps des Maçons (IX 242)
(f° 49-a) Freÿtags den 11. Januarÿ 1737 – Hr Johann Martin Pfundstein der Jetzige Handwerck meister proponirte, daß der Jenige meister, welche Ihren einstand noch nicht erlegt haben, solchen ehe man die rechnung schlieset, mit 1. lb 10. ß nach alter observanz erlegen vnd bezahlen möge, worauff Mstr Jacques Gallay, so erst kürtzlich Zünfftig worden seine gebühr mit 1. lb 10. ß willig erlegt (…)
1737, Corps des Maçons (IX 242)
(f° 50-b) Dienstags den 19. Martÿ 1737 – Mstr Jacques Gallay proponirt daß Peter Malin Maurergesell vnd Schirmer allhier sich in qualitæt eines meisters auff des M Guerrau seinen bau in der Ruprechtsau gebrauchen liese, gesellen annehme, vnd wider abschied gebe, vnd was dergleichen mehr welches doch keines wegs einem Schirmer* vnd maurergesell erlaubt.
Weßhalben Erkandt, daß ehe man es haubtsächliches schliese, eine deputation von vier meister vorgenommen werdten solle, welche hienunder gehen, vnd alles ob dero also in augenschein nehmen undt Examiniren könne, worzu erkosen worden Mstr Zeller, Mstr Stahl, Mstr Philipp Wögrlen, Mstr Caspar göbel.
1737, Corps des Maçons (IX 242)
(f° 56-b) Freÿtag den 19. Julÿ 1737. Absentes Mstr Jacques Gallay
(f° 64-b) Mittwochs den 19. Martÿ 1738. Absentes Mstr Jacques Gallay
(f° 66-a) Donnerstags den 29.ten Maÿ 1738. Absentes Mstr Jacques Gallay excusirt
(f° 67-a) Donnerstags den 19.ten Julÿ 1738. Absentes Mstr Jacques Gallay
(f° 70-b) Mittwochs den 29. Januarÿ 1739. Absentes Mstr Jacques Gallay
(f° 75-a) Mittwochs den 17. Martÿ 1739. Absentes Mstr Jacques Gallay
(f° 88-b) Montags den 21. Septembris 1739 – Mstr Jacques Gallay auch deßwegen Zu red gestellt [warumb Er beÿ Letzterem handwerck seinen maaß Stab genohmen vnd fortgegangen seÿe]
(f° 89-a) Mittwochs den 4. Novembris 1739. Absentes Mstr Jacques Gallay
(f° 90-b) Mittwochs den 23. Novembris 1739. Absentes Mstr Jacques Gallay
(f° 96-a) Freÿtag den 22. Aprilis 1740. Absentes Mstr Jacques Gallay
(f° 102-b) Dienstags den 13. Septembris 1740. Absentes Mstr Jacques Gallay
(f° 103-b) Dienstags den 29. Novembris 1740. Absentes Mstr Jacques Gallay nicht hier
(f° 106-a) Freÿtags den 16. Decembris 1740. Absentes Mstr Jacques Gallay
(f° 107-b) Mittwochs den 4. Januarÿ 1741. Absentes Mstr Jacques Gallay
(f° 109-a) Mittwochs den 25. Januarÿ 1741. Absentes Mstr Jacques Gallay
(f° 110-b) Dienstags den 21. Februarÿ 1741. Absentes Mstr Jacques Gallay nicht hier
(f° 113-b) Dienstags den 7. Martÿ 1741. Absentes Mstr Jacques Gallay
(f° 115-a) Mittwochs den 15. Martÿ 1741. Absentes Mstr Jacques Gallay
(f° 116-b) Montags den 20. Martÿ 1741. Absentes Mstr Jacques Gallay
(f° 117-a) Mittwochs den 12. Aprilis 1741. Absentes Mstr Jacques Gallay
(f° 119-a) Dienstags den 29. Augusti 1741. Absentes Mstr Jacques Gallay
(f° 121-a) Freÿtags den 1. Decembris 1741. Mstr Jacques Gallay der dieses handwerck erkaufft stund vor vnd batte E. E. Meisterschafft Ihne seine arbeit, so Er H. Claude Tourny dem handelsmann vnd burgern alhier über den mit Ihme auffgerichteten accord gemacht hat, zu taxiren. Erkannt Willfahrt.
Warauff derselbe einen Etat Vorgelegte, der folgenden wörtlichen inhalts (f° 121-124)
(f° 126-a) Dienstags den 27. Februarÿ 1742. Absentes Mstr Jacques Gallay
(f° 128-b) Sambstags den 5. Maÿ 1742. Absentes Mstr Jacques Gallay
(f° 131-a) Donnerstags den 31. Matiers 1742. Absentes Mstr Jacques Gallay, excusirt
(f° 132-b) Freÿtags den 10. Augustu 1742. Absentes Mstr Jacques Gallay
(f° 136-a) Mittwochs den 21. Novembris 1742. Absentes Mstr Jacques Gallay, nicht hier
(f° 137-b) Sambstags den 1. Decembris 1742 – H. Jacques Gallay proponirte Zuvorderist H Tourny Zu fragen, ob er nichts darwieder einzuwenden habe, daß die gantze Meisterschafft die arbeit So Sie abschatzen sollen nicht gesehen habe. (…)
(f° 145-b) Mittwochs den 6. Februarÿ 1743. – Dato wurde Mstr Gallay Zum Umbstück meister oder Handwercksbüttel ernennet.
(f° 146-a) Zu denen beÿsitzmeistern beÿ der gesellen gebott wurden per Maiora erwehlet mstr Jacques Gallay vndt Mstr Johannes Steitz.
(f° 153-b) Freÿtags den 10. Aprilis 1744. Absentes Mstr Jacques Gallay
(f° 156-a) Mittwochs den 29. Aprilis 1744. Absentes Mstr Jacques Gallay
(f° 156-b) Donnerstags den 21. Maÿ 1744. Absentes Mstr Jacques Gallay
(f° 157-a) Freÿtags den 19. Februarÿ 1745. Absentes Mstr Jacques Gallay
(f° 162-a) Sambstags den 13. Martÿ 1745. Absentes Mstr Jacques Gallay
(f° 162-b) Sambstags den 28. Augusti 1745. Absentes Mstr Jacques Gallay
(f° 164-b) Sambstags den 11. Septembris 1745. Absentes Mstr Jacques Gallay
(f° 166-b) Donnerstags den 9. Decembris 1745. Absentes Mstr Jacques Gallay
(f° 169-a) Sambstags den 8. Januarÿ 1746. Absentes Mstr Jacques Gallay
(f° 170-b) Donnerstags den 20. Januarÿ 1746. Absentes Mstr Jacques Gallay
(f° 172-a) Mittwochs den 16. Februarÿ 1746. Absentes Mstr Jacques Gallay
(f° 173-a) Mittwochs den 23. Martÿ 1746. Absentes Mstr Jacques Gallay
(f° 176-a) Freÿtags den 5. Augusti 1746. Absentes Mstr Jacques Gallay
(f° 179-b) Freÿtags den 23. Septembris 1746. Absentes Mstr Jacques Gallay
(f° 183-b) Montags den 5. Decembris 1746. Absentes Mstr Jacques Gallay
(f° 184-a) Freÿtags den 23. Decembris 1746. Absentes Mstr Jacques Gallay
(f° 185-b) Donnerstags den 5. Januarÿ 1747. Absentes Mstr Jacques Gallay
(f° 187-a) Mittwochs den 18. Januarÿ 1747. Absentes Mstr Jacques Gallay
(f° 189-b) Dienstags den 31. Januarÿ 1747. Absentes Mstr Jacques Gallay
(f° 191-b) Sambstags den 13. Maÿ 1747. Absentes Mstr Jacques Gallay
(f° 194-a) Freÿtags den 16. Junÿ 1747. Absentes Mstr Jacques Gallay
(f° 195-a) Freÿtags den 23. Junÿ 1747. Absentes Mstr Jacques Gallay
(f° 198-b) Sambstags den 12. Augusti 1747. Absentes Mstr Jacques Gallay
(f° 202-b) Mittwochs den 20. Decembris 1747. Absentes Mstr Jacques Gallay
(f° 207-a) Donnerstags den 4. Julÿ 1748. – Mstr Jacques Gallay proponirt Em En Handwerck, daß unter denen Gibsergsellen ein mercklicher mißbrauch entstanden (…)
(f° 212-a) Sambstags den 5. Octobris 1748. Absentes Mstr Jacques Gallay
(f° 214-b) Mittwochs den 4. Junÿ 1749. Absentes Mstr Jacques Gallay
(f° 215-b) Dienstags den 22. Junÿ 1749. Absentes Mstr Jacques Gallay
(f° 217-b) Donnerstags den 16. Octobris 1749. – Zahlten ane alten Extantzen, H. Jacques Gallay, 15 ß
(f° 219-b) Dienstags den 4. Novembris 1749. Absentes Mstr Jacques Gallay
(f° 221-a) Dienstags den 25. Novembris 1749. Absentes Mstr Jacques Gallay
(f° 222-b) Mittwochs den 3. Decembris H. Jacques Gallay, expers, excusirt
1750-1756, Corps des Maçons (IX 243) Sommaire
Jacques Gallay, 1-a, 3-a, 4-a, 6-b, 8-a, 9-b, 11-b, 17-a, 19-a, 19-b, 21-a, 23-a, 24-a, 25-b bis, 27-a, 29-a, 30-a, 32-b, 34-b, 36-a, 36-b, 38-a, 40-b, 41-b, 42-b, 44-a, 46-a, 49-b, 50-a, 51-b, 52-a, 53-a, 54-b, 57-b, 60-b, 63-a, 67-a, 67-b, 71-a, 76-b, 77-b, 78-b, 81-a, 82-b, 98-b
(f° 1-a) Mittwochs den 28. Januarÿ 1750. Absentes Mstr Jacques Gallay
(f° 3-a) Donnerstags den 2. Aprilis 1750. Absentes Mstr Jacques Gallay
(f° 4-a) Dienstags den 12. Maÿ 1750. Absentes Mstr Jacques Gallay
(f° 6-b) Freÿtags den 19. Junÿ 1750. Absentes Mstr Jacques Gallay
(f° 8-a) Dienstags den 4. Augusti 1750. Extantzen, H. Jacques Gallay, 4 ß
(f° 9-b) Donnerstags den 17. Septembris 1750. Extantzen, H. Jacques Gallay, 10 ß
(f° 11-b) Donnerstags den 8. Octobris 1750. Absentes Mstr Jacques Gallay
(f° 19-a) Dienstags den 17. Augusti 1751. Wochen pfenning Zahlten pro 1750. H Gallay 4 ß
(f° 19-b) Mittwochs den 22. Septembris 1751. Absentes Mstr Jacques Gallay excusirt
(f° 21-a) Dienstags den 26. Octobris 1751. Absentes Mstr Jacques Gallay excusirt
(f° 24-a) Dienstags de, 7. Decembris 1751. Absentes Mstr Jacques Gallay
(f° 25-b) den 20. Martÿ 1752. Absentes Mstr Jacques Gallay
(f° 25-a) (…) daß er in erfahrung gebracht haben daß H. Jacques Gallay beÿ gnädigen herren die Fünffzehen dispensando von den Articuln E. E. Handwercks umb haltung sechzig gesellen anhalten (…)
(f° 27-a) Freÿtags den 21. Aprilis 1752. Absentes Mstr Jacques Gallay
(f° 29-a) Freÿtags den 5. Maÿ 1752. Absentes Mstr Jacques Gallay
(f° 30-a) Dienstags den 9. Maÿ 1752. Absentes Mstr Jacques Gallay
(f° 32-b) Freÿtags den 19. Maÿ 1752. Absentes Mstr Jacques Gallay
(f° 34-b) Sambstagsden 10. Junÿ 1752. Absentes Mstr Jacques Gallay
(f° 36-a) Freÿtagss de, 7. Julÿ nicht hier, Absentes Mstr Jacques Gallay excusirt
(f° 36-b) Montags den 17. Junÿ 1752. Absentes Mstr Jacques Gallay
(f° 38-a) Mittwochs den 2. Augusti 1752. Absentes Mstr Jacques Gallay
(f° 40-b) Donnerstags den 17. Augusti 1752. Absentes Mstr Jacques Gallay
(f° 41-b) Montags den 28. Augusti 1752. Absentes Mstr Jacques Gallay
(f° 42-b) Freÿtags den 22. Septembris 1752. Absentes Mstr Jacques Gallay
(f° 44-a) Montags den 6. Novembris 1752. – erwöhlt H Jacques Gallay Zum Undermeister
(f° 46-a) Donnerstags de, 16. Novembris 1752. Absentes Mstr Jacques Gallay
(f° 52-a) Freÿtags den 16. Martÿ 1753. Absentes Mstr Jacques Gallay
(f° 53-a) Montags den 2. Aprilis 1753. Absentes Mstr Jacques Gallay
(f° 54-b) Montags den 21. Maÿ 1753. Absentes Mstr Jacques Gallay
(f° 60-b) Sambstags den 13. Octobris 1753. – erwöhlt, H Jacques Gallay Zu einem Ober meister
(f° 67-a) Mittwochs den 6. Februarÿ. 1754. Absentes Mstr Jacques Gallay
(f° 78-b) Donnerstags den 14. Novembris 1754. Absentes Mstr Jacques Gallay
Dans leur sentence qui autorise Antoine Klotz à présenter son chef d’œuvre sous sa nouvelle forme, les Quinze demandent qu’un seul maître fasse les dessins et les sujets du nouveau chef d’œuvre. Jacques Gallay propose le 4 juillet 1754 de se chargeer du travail. Le conseil du Corps des maçons donne son approbation.
Il remet en 25 janvier 1755 le travail qu’il a déjà fait. Le conseil le charge de le terminer.
(f° 81-a) Sambstags den 25. Januarÿ 1755. – Post hac producire Er H Gallay seine Verfertigte Riß Zu dem neuen meisterstück so Ihne beÿ dem an 4. Julÿ 1754. gehaltenen handwerck Zu Verfertigen auffgetragen worden, mit befragen ob es gefällig daß elne also ins große Zu Verzeichnen.
Worauff Erkandt, Weilen beÿ Gnädigen herrn den Fünffzehen deßwegen auch anbefohlen worden, daß Es beßer wäre, wann Einer allein dasselbe Verfertigte, als wolle E. E. Meisterschafft unanimiter hiemit H. Gallay Zu deren Verfertigung nochmahlen nominirt, auch Zugleich declarirt haben, Ihne H. Gallay vor seine dießfahls habende bemühung zu Contentiren, so auch deroselbe angenommen, vnd mit dem Jenigen, so E. E. Meisterschafft Ihme davor Zuerkennen wird, solte es auch gleich fünff oder Sechs sols antreffen, Zufriedern Zu seÿn offerirt hat, mit angehenckem bitten diese Riß Ihne von seithen des Ehrsamen handwercks zu paraphiren, so auch durch H. Geörg Michael Müller vnd mstr Johann Heinrich Reimbold geschehen.
(f° 98-b) Mittwoch den 5. Maÿ 1756. (…) weilen H. Jacques Gallay der Vorige Ober meister in seinem Jahr als er solches ambt Versehen, das Zeitliche gesegnet (…)