4, rue des Bateliers


Rue des Bateliers n° 4 (détruite en 1944)
IX 200 (Blondel) – O 627 puis section 22 parcelle 4 (cadastre)

L’actuel n° 4 a été détaché du terrain du 31, quai des Bateliers. L’actuel n° 6 résulte de la réunion des anciens n° 6 et 4.

Bateliers (rue) 6, 4 (mai 2014)Bateliers, rue 4-6 (1003 W 3 n° 1668)
Au centre, l’actuel n° 6 qui comprend les anciens n° 4 et 6 (mai 2014)
Vers 1942. Le n° 4 est la deuxième maison à gauche. La boutique au rez-de-chaussée prolonge celle de la maison voisine. (AMS, cote 1003 W 3 n° 1668)

Le propriétaire de la maison sur le quai vend en 1681 la partie arrière de son terrain en nature de jardin qui renferme une maison (plan). L’estimation jointe à l’inventaire de 1710 montre que le jardin contient notamment des vignes, des groseilliers et des arbres. Jean Riel, remueur de grains au service de l’Œuvre Notre-Dame, remplace en 1714 le mur de clôture par une cloison en lattes maintenue par des piliers en pierre. Il se défait d’une remise et d’une cave à l’extrémité méridionale puis vend une propriété qui consiste en une maison et un jardin à Jean Schiro, revendeur puis aubergiste à Kehl. Le maître maçon Jacques Gallay les acquiert en 1739 et entreprend aussitôt de construire une nouvelle maison en rectifiant l’alignement et en établissant deux balcons à sa nouvelle construction. Les travaux se terminent au début de l’automne 1740. Jacques Gallay vend en trois parties sa propriété en 1746.

209 Elévations q'-s'
Elévations pour le plan-relief de 1830, rectifié en 1860, îlot 209

Les deux maisons (parcelles 201 alors numérotée 10 et 200 numérotée 11) qui avaient appartenu à Jacques Gallay le long de la rue Neuve ont chacune un rez-de-chaussée et un étage bon en maçonnerie d’après l’Atlas des alignements (1829). Les élévations préparatoires au plan-relief de 1830 montrent cependant que le n° 10 (première maison barrée en partant de la gauche) est légèrement plus haute que le n° 11 (deuxième maison barrée). Le n° 11 a quatre ouvertures à chaque niveau, l’une de celles au rez-de-chaussée servant de porte. La cour (B’) montre la façade arrière du bâtiment sur rue entre (4) et(3), le bâtiment accessoire au nord entre (2) et (3), les bâtiments arrière de la propriété qui donne dans la ruelle du puits entre (2) et (1). Un mur (4)-(1) sépare la cour du n° 11 de celle du n° 10.

209 Cour B'
Cour B’

Le cadastre signale que la maison est démolie et reconstruite en 1856. Elle est ensuite imposée pour des ouvertures au troisième et au-dessus. La maison figure sur les élévations rectifiées du plan-relief. Le nouveau bâtiment a cinq ouvertures à chaque niveau : deux portes qui encadrent trois fenêtres au rez de chaussée, deux étages ordinaires et un étage mansardé à cinq fenêtres et un niveau de grenier. On construit un quatrième étage en 1869. La maison est entièrement détruite en même temps que de nombreuses maisons voisines lors du bombardement aérien du 11 août 1944. De nouveaux bâtiments seront ensuite reconstruits en redécoupant les terrains.

Canton IX, 196-203Partages successifs des terrains 196 à 203 entre 1674 et 1748 (extrait du plan Blondel daté de 1765, exemplaire des Archives départementales)
La rue Neuve (rue des Bateliers) se trouve à gauche, la ruelle du Puits (rue Modeste Schickelé) à droite, le quai à l’avant.

  • 1674 – Jean Kieffer vend le n° 199 (maison Zum Seidenfaden) à Jean Michel Zeissolff et Jean Jacques Stamm,
    le restant (196, 197, 200, 201, 202, 203) à Isaac Thenn
  • 1681 – Isaac Thenn vend les terrains arrière (197, 200, 201, 202, 203) à Jacques Walter
  • 1715 – Jean Riehl vend le n° 203 (remise et cave) à Jean Pierre Bickelhaub et conserve le reste (197, 200, 201, 202)
  • 1746 – Jacques Gallay vend le n° 197 (maison et cour, 2 500 livres) à Guillaume Eckert
    le n° 202 (maison et cour, 1 500 livres) à Jean Henri et Thiébaut Fessler
    les n° 200, 201 (maison et petite cour, 1 000 livres) à François Louis Fessler
  • 1748 – le n° 200 revient à Jean Weber,
    le n° 201 à Simon Dalmer

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires à partir de 1680 (auparavant voir IX 196) à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date donnée par les registres du cadastre.

Isaac Thenn, aubergiste à l’Autruche, aurapavant parcelle IX 196
1688 v Jean Jacques Walter, marchand, apprêteur de tabac, et (v. 1686) Anne Ursule Redslob – luthériens
1740 v Jean Riehl, remueur de grains, et (1696) Anne Marie von Bœrsch veuve de Georges Kuntz, (1707) Marguerite Walter, (1726) Marie Marguerite Muhr veuve de Jean Georges Keller et (1737) Anne Ursule Schlehenacker veuve veuve du brasseur Jean Jacques Soderer et du marchand de tabac Philippe Henri Hauser – luthériens
1726 v Jean Chirot, revendeur, aubergiste à Kehl, et (v. 1722) Catherine Barbe Burger puis (1731) Anne Marie Kayser – catholiques
1739 v Jacques Gallay, maître maçon, et (1736) Marie Catherine Berga – catholiques
1746 v François Louis Fessler, batelier, et (1712) Agnès Wohlleber puis (1733) Catherine Grimbacher veuve de Sébastien Riedinger – catholiques – catholiques
1748 h Jean Weber, tisserand, et (1740) Dorothée Fessler – catholiques
1795 v Ignace Fessler, employé à la halle, et (1776) Elisabeth Augsburger, luthérienne, puis (1786) Françoise Elisabeth Wurm veuve de Jean Henri Nické – catholiques
1796 v Charles Laroche, facteur de la halle, et (1790) Barbe Schneider – catholiques
1820 h François Joseph Burckardt, cordonnier, et (1790) Catherine Dierstein – catholiques
1846 h Philippe Jullien, employé à la manufacture de tabac, et (1832) Marie Thérèse Burckardt
1853* v Marie Madeleine Kœllner, veuve, femme (1801) de Nicolas Weiler, ancien capitaine d’artillerie
1857* Antoine Xavier Maillot, employé des Ponts et Chaussées
1870* Frédéric Jacques Mattel
1892* h Frédéric Weiss, cordier, et Amélie Caroline Mattel
1947* h Charles Gustave Weiss, la veuve née Haeberlé et cohéritiers

(1765, Liste Blondel) IX 200, Jean Weber
(1843, Tableau indicatif du cadastre) O 627, Burgard, Joseph, père /Burckhard/ cul de sac de la Rue Neuve 10 – maison, sol – 1,1 are

Locations

1695, Jean Dreher, marchand
1711,1713, Christophe Mathias Erhard, arquebusier
1713, Jean Adam Runckel, orfèvre
1718, Jean Billet, teinturier
1725, Jean Debus, jardinier
1737, Jean Georges Artzner, pêcheur
1742, Marie Madeleine Gæb, veuve du maquignon Jean Chirot, bourgeois d’Auxerre (mère de Jean Chirot, l’un des propriétaires)

Localisation sur le plan Blondel (1765). La rue Neuve se trouve dans la première pliure sur la gauche du plan.

Directeurs fonciers (Bauherren)

1714, Directeurs fonciers (VII 1386)
Jean Riehl a l’intention de remplacer le mur devant sa maison et de le remplacer par une clôture en lattes entre piliers de pierre. Les Directeurs fonciers ordonnent de mesurer le terrain pour éviter les empiétements sur le communal
(f° 23) Donnerstags den 8. Martÿ 1714. Johannes Riehl – Johannes Riehl der Kornwerffer ist gesinnet die mawr an seiner am Staden in der Newen Gaßen neben dem hauß Zum Seidenfaden genant, gelegenen behausung abbrechen und an deren stell eine diehlenwnd mit steineren pfosten setzen Zu laßen, bittet um deßen erlaubnus. Erk. Soll Zu Verhütung, deß das allmend nicht mißbraucht werden abgemeßen werden.

1739, Directeurs fonciers (VII 1398)
Jacques Gallay a l’intention de recontruire sa maison en avançant sur le communal dans la rue Neuve et en établissant deux balcons. Les préposés demandent une somme qui lui paraît trop élevée. Un mois plus tard, en juin, il présente un nouveau projet et propose au Magistrat de céder une portion de terrain en échange du droit d’établir les deux balcons. Il est aussi autorisé à construire un ponton sur la Bruche pour décharger ses pierres.

(f° 105-v) Sambstags den 2. May 1739. Jacque Gallay – An Jacque Gallay des Maurers Hauß in der Neüengaß beÿm Seÿdenfaden am Staden, welcher umb seinen zuführen Vorhabenden bau in eine gerade Lini Zubringen umb einen 49. schuhe Lang, an Bickelhaub des Kieffers Werckstatt 4. sch. 4. Zoll breit an Gallay Hauß aber sich außspitzend oder Anlauffenden triangul, Von dem Allmendt gebetten welchenfalls die gaß beÿ bickelhaubs Werckstatt biß an das Thor des Badischen hoffs, so anietzo 35. schuhe 4. Zoll breit ist, noch 31. schuhe breit bleiben wird. derselbe bittet auch umb erlaubnus Zweÿ Balcons, in jeden 12. schuhe Lang und 3. schuhe breit, über die Zweÿ Thüren seines Vorhabendte Gebäus und eine Pritsch Zum Stein außladen in die breüsch machen Zulaßen. Erkannt Willfahrt gegen einmahliger bezahlung 25. lib. so er aber nicht Annehmen wollen. Vid. Inf. fol. 111.b
(f° 111-v) Dienstags den 2. Junÿ 1739. Jacque Gallay – Jacque Gallay der Maurer meldet sich wieder und declarirt, daß weilen jhme wegen gesuchten trianguls Von dem Allmend und der Zweÿen Balcon, an seinem Hauß in der Neüen Gaß /:vid. sup. fol: 105.b:/ 25. lb gefordert worden, die jhme Zu schwehr fallen, er nunmehro Gesinnet, Von seinem eÿgenthumb dem Allmendt beÿ 200. quadratschuhe Zugegen, da er Nemblich einen An der Mitten seines alten Hauß 4. schuhe in die Gaß Heraußgehenden Bauch abschneiden und eine Gerade Lini Ziehen will. Mghh. ersuchend, jhme in Consideration deßen, die begehrte Zweÿ Balcons über die Zweÿ Thüren deren jeder 12. schuhe Lang, und 3 schuhe breit werden solle, Zuerlauben. Erkant wird ihme mit denen Balcons, mit dem Beding Willfahrt, daß er nebst Cedirug Obiger 200. schuhe, der Statt ein für alle mahl 6. lb bezahlen und Von der Pritsch in der Preüsch, so lang solche bleiben und Mgh. belieben wird, selbige Zulaßen, monatlich 10. ß Zinnß bezahlen solle, so er acceptiret.
(f° 120) Montags den 13. Ejusdem [Julÿ 1739] Jacque Gallay – In beÿseÿn Herrn XV. Kornmanns, Herrn Lempen, augenschein eingenommen am Stadten beÿm Seÿdenfaden, auf geführter Klag von dasiger Nachbarschafft, daß Jacque Gallay der Maurer einen floß bauholtz im waßer Liegen Habe, den er wolle außschleiffen und Zu beschwerde der Nachbaren in die Neuen Gaß will Legen Laßen, wordurch die gantze gaß Versperret würde. Gallay Zugegen declarirt, daß er ohne jemand Zu jncommodiren, das holtz über die jhme erlaubte Pritsch will außschleiffen laßen, und in seinen Hoff legen, Verhoffend Mgh. werden jhme solches nicht schwehr machen. Erkannt, auf diese weiß Willfahrt.

(traduction) Samedi 2 mai 1739. Jacques Gallay – Le maçon Jacques Gallay, propriétaire d’une maison rue Neuve sur le quai près du Seidenfaden, souhaite la reconstruire en ligne droite. Il demande à cet effet d’enclore un terrain triangulaire qui a une longueur de 49 pieds, une largeur de 4 pieds 4 pouces vers l’atelier du tonnelier Bickelhaub et se termine en pointe du côté de sa maison. La rue devant l’atelier Bickelhaub qui a actuellement 35 pieds 4 pouces de large vers le portail de la cour de Bade aurait encore 31 pieds de large. Il demande aussi l’autorisation d’établir deux balcons dont chacun aurait 12 pieds de long et 3 pieds de large au-dessus de ses deux portes. Il souhaite également établir un ponton sur le Bruche pour décharger les pierres destinées au bâtiment projeté. Décision, accord, moyennant un versement unique de 25 livres, proposition qu’il décline. Voir infra folio 11.b

Lundi 2 juin 1739. Jacques Gallay – Le maçon Jacques Gallay comparaît à nouveau en déclarant, au sujet des 25 livres qu’on lui a demandées du terrain triangulaire qu’il souhaitait enclore et des deux balcons (voir plus haut folio 105.b), somme qui lui semble trop élevée, qu’il a maintenant l’intention de céder au communal environ 200 pieds carrés de son terrain, ce qui supprimerait les 4 pieds qui avancent sur la rue au milieu de son ancienne maison en obtenant une ligne droite. Il sollicite que le Magistrat l’autorise en compensation à établir au-dessus de ses deux portes les deux balcons projetés qui auraient chacun 12 pieds de long et 3 pieds de large.
Décision, les balcons sont accordés à condition de régler en un seul versement 6 livres, outre la cession desdits 200 pieds carrés, et de payer chaque mois 10 sous pour jouir du ponton sur la Bruche aussi longtemps qu’il plaira au Magistrat, proposition qu’il accepte. Les voisins se plaignent en juillet que Jacques Gallay obstrue la rue, il répond qu’il n’a pas l’intention d’incommoder quiconque

1740, Directeurs fonciers (VII 1399)
Jacques Gallay se plaint qu’un de ses voisins fait des difficultés quand il veut décharger ses pierres sur le ponton qu’il a été autorisé de construire. Les voisins se plaignent que les travaux de Jacques Gallay souillent l’eau du puits. Les préposés demandent à Jacques Gallay de supprimer le ponton. On lui accorde en août suivant l’autorisation de s’en servir jusqu’à la saint Michel, date à laquelle il espère avoir terminé de bâtir sa maison.

(f° 23-v) Donnerstags den 28. Aprilis 1740. Jacque Gallay Ca. Johann Adam Dürr – An dem Stadten Unterhalb der Neüen bruck beÿm Seidenfaden auf Beschwehren Jacque Gallay des Maurers, daß Johann Adam Dürr der Fischer jhme difficukltät mache seine Steinschiff auf der jhme erlaubten Pritsch auß Zuladen, und wann er außladet, mit seinen fisch: schiffen nicht weichen wolle, wogegen nicht nur er dürr, sondern andere Nachbaren mehr sich beklagen, daß Gallay jhnen jhrer Schiff mit seinen Steinschiffe im Zufahren und Auß Laden beschädige, Viele Moillons in den Fluß an den Staden geworffen, welche jhnen Hinderlich, und seine Leüth, wann Sie mit jhrem Kalck und Mörtel Küblen über dem Allmendt brunnen in der Neüen Gaß deßen sich die Nachbarschafft bedienet, Waßer Hohlen, die Kübel an den brunnen stellen, das geschöpffte Waßer Auß dem Einer dareinschütten, da dann alle mahl etwas darauß und in den brunnen spritzet, mithin das Waßer Verunreiniget. Erkannt solle Gallay beÿ erstem Kleinen Waßer die Moillons aus dem fluß Ziehen, die Pritsch jnnerhalb Sechs Wochen Hinweg thun, seinen Leüthen eine Bütt an den Brunnen stellen, das nöthige Waßer darin Zuschöpffen, worauß Sie es als dann mit jhren Küblen schöpffen Können und denen Nachbaren fernerhin nicht mehr Überlästig seÿn.
(f° 51) Dienstags den 9. Ejudsem [Augusti 1740.] Jacque Gallay – Jacque Gallay der Maurer bittet jhme die den 2. Maÿ und 2. Junÿ 1739. erlaubten den 28. Aprilis 1740. aber wieder hinwegerkannte Pritsch noch biß Michaelis Nächstkünfftig Zuerlauben, alß biß dahin er mit seinem Gebäu fertig Zu werden Verhoffet, und wird Legen können. Erkannt biß Michaelis 1740. Willfahrt, wann er aber nach dieser Zeit ferner ein Pritsch haben und halten wolte, solle er sich wieder anmelden und gewärtig seÿn, Ob Man jhme anderwehrts Ohne beschwerde der Nachbarschafft, An die Hand gehen könne.

Description de la maison

  • 1717 (billet d’estimation traduit) La maison comprend le sol et une cour dont une partie est délimitée par une cloison en planches ainsi qu’une cave, estimée avec toutes ses appartenances et dépendances à la somme de 750 florins
  • 1725 (billet d’estimation traduit) La maison comprend plusieurs poêles, chambres, cuisines, deux vestibules dont l’un est dallé et renferme un fourneau, un four à pain, une porcherie dans la cour, le jardin comporte trois piliers en pierre, le tout hormis le jardin est estimé à la somme de 800 florins
  • 1747 (billet d’estimation traduit) La maison comprend au rez-de-chaussée un vestibule à main gauche un poêle, une petite cave solivée, une petite cour. Au premier étage il y a une chambre à coucher, une cuisine, un vestibule, un petit poêle adjacent, au-dessus deux chambres dont l’une est la chambre à soldats et des greniers dallés. Le vieux comble est couvert de tuiles simples. Le tout est estimé avec toutes ses appartenances et dépendances à la somme de 700 florins

Atlas des alignements (1829)

4° arrondissement ou Canton est – Rue Neuve

nouveau N° / ancien N° : 4 / 11
Laroche
Rez de chaussée et 1° étage bon en maçonnerie
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 25 f° 216 case 1

Burckhart Joseph, père, rue Neuve N° 11
Jobin ([corrigé en] Julien) Thérèse née Burckhardt rue Neuve 11
Weiler Nicolas, veuve, née Marie Madeleine Koelner, Krutenau N° 122 (1853)
1857 Maillot Antoine Xavier Employé des Ponts & Chaussées Rue neuve quai des Bateliers 13

O 627, maison, sol, R. neuve 11
Contenance : 1,10
Revenu total : 54,57 (54 et 0,57)
Folio de destination : démolie
Année de sortie : 1856
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 15 / 12 puis 21 / 17
fenêtres du 3° et au-dessus : – puis 8 / 6

1856, Diminutions – Weiller Nicolas veuve f° 216, O 627, Maison, revenu 54, Démolition en 1856

Cadastre napoléonien, registre 27 f° 930 case 2

Maillot Antoine Xavier employé des ponts et Chaussées
1870 Mattel Frédéric Jacques
92/93 Weiss Friedrich Seilerwaaren Fabrikant die Frau Amelie Karoline Mattel

O 627, maison, sol, Rue des bateliers 4
Contenance : 1,10
Revenu total : 150,57 (150 et 0,57)
Folio de provenance : (216) N. Cr.
Folio de destination : 930-II
Année d’entrée : 1859
Année de sortie : 1876
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 21 / 17
fenêtres du 3° et au-dessus : 8 / 6

Année 1859, Augmentations – Maillot Antoine Xavier f° 930, O 627, Maison, revenu 150, Reconstruction, achevé en 1856, imposable en 1859, imposée en 1859

O 627, maison
Revenu total : 254,57 (254 et 0,57)
Folio de provenance : 930-II
Folio de destination :
Année d’entrée : 1876
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 26 / 21
fenêtres du 3° et au-dessus : 23 / 18

Jahr 1876, Zugang – Mattel Friderich Julius f° 930, O 627, maison, revenu 254, Vergroesserung, achevée en 1870, imposable en 1873, imposée en 1876
Abgang – Mattel Friderich f° 930, O 627, maison, revenu 150, Vergroesserung, suppr. 1876

Cadastre allemand, registre 30 p. 279 case 4

Parcelle, section, 22 n° 4 – autrefois O 627
Canton : Schiffleutgasse Hs. Nr. 4 – Rue des Bateliers – Schiffleutgasse – Rue des Bateliers
Désignation : Hf, Whs
Contenance : 1,17
Revenu : 1700
Remarques :

(Propriétaire), compte 1320
Weiss Friedr. Seiler Ehefr.
1929 Weiss Frédéric négociant pour 1/3 et cohéritiers
1947 Weiss Charles Gustave la veuve née Haeberlé et cohéritiers
(4300)

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton IX, Rue 328 Cul de Sac dte. Rue Neuve (p. 515)
(maison n°) 11

Pr. – Weber, Jean – Drapier
loc. – Eckert, Jacques, Bateliers

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Schiffleutgasse (S. 114)

(Haus Nr.) 4
Finzel, Friseur. 0
Köchlin, Vergolder. 1
Müßig, Uhrmacher. 1
Lindner, Wwe. 2
Thiel, Postassistent. 2
Fritschi, Musiker. 4
Lauche, Kassendiener 4.

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 233 MW 234)

Les ouvertures au rez-de-chaussée sont transformées en 1865 puis en 1868. Le propriétaire fait ajouter un quatrième étage en 1869 et poser une devanture en 1897. Un coiffeur pose des enseignes en 1897. La maison a été entièrement détruite par le bombardement aérien du 11 août 1944.

Sommaire
  • 1865 – Le sieur Maillot demande l’autorisation de modifier une fenêtre du rez-de-chaussée. Rapport de l’agent-voyer : La façade de cette maison est alignée et sans avance, la largeur de la voie publique vis à vis cette propriété est fixée à 10 mètres.
  • 1868 – L’entrepreneur Dietz demande au nom d’Auguste Krug, propriétaire, l’autorisation de transformer une porte en fenêtre et une fenêtre en porte. Rapport de l’agent-voyer : La façade de cette maison est alignée et sans avance, la largeur de la voie publique vis à vis cette propriété est fixée à 7. m 80.
  • 1869 – La veuve Schüssler, entrepreneur de construction (1.bis rue de l’hôpital militaire) demande au nom du sieur Mattel, propriétaire, l’autorisation de surhausser la maison d’un quatrième étage. Coupe. Rapport de l’agent-voyer : La façade de cette maison est alignée et sans avance, elle se compose d’un rez-de-chaussée, 1°, 2° et 3° étage en maçonnerie et la coupe dessinée en marge de la pétition indique en rouge la surélévation d’un 4° étage également en maçonnerie, le tout présentant les garanties voulues de sûreté et de stabilité. La largeur de la voie publique vis à vis cette propriété est fixée à 9. m 35 et la hauteur totale de la façade, y compris l’étage projeté n’atteint pas celle réglementaire.
  • 1886 – Le directeur de l’usine à gaz demande au nom du coiffeur Frantz, locataire, l’autorisation de faire une prise pour environ 3 becs. – Autorisation – Travaux terminés, juin 1889
  • 1897 (septembre) – Le maître maçon Emile Widemann (1, rue Saint-Louis) demande au nom de la veuve Mattel l’autorisation d’établir une devanture – Dessin
    (octobre) – Nouvelle demande – Autorisation – Travaux terminés, sauf la peinture, octobre 1897
  • 1897 (octobre) – Le coiffeur Frédéric Finzel demande l’autorisation de poser trois enseignes – Autorisation – Les enseignes sont posées, novembre
  • 1895 – La Police du Bâtiment notifie le cordier Weiss (domicilié 23 Vieux-Marché-aux-Poissons) de se conformer au nouveau règlement et de supprimer deux volets qui s’ouvrent vers la voie publique – Rappel, juillet 1898. Le propriétaire demande un délai parce que qu’il a l’intention de continuer à transformer le rez-de-chaussée. – Travaux terminés, novembre 1899
  • 1899 – Commission contre les logements insalubres. Propriétaire, Weiss-Mattel
    Logement du IV étage, locataire Vanselon, employé de banque, 1 personne, deux pièces et cuisine
    Logement du IV étage, locataire Lauck, caissier, 6 personnes, 4 pièces et cuisine
    Logement du III étage, locataire Fritschi, musicien, 2 personnes, 4 pièces et cuisine (86 marks)
    Logement du II étage, locataire veuve Linder, 1 personne, , 4 pièces et cuisine (100 marks)
    Logement du I étage, locataire Messerschmid, secrétaire au chemin de fer, 4 personnes, 4 pièces et cuisine (112 marks)
    Rez-de-chaussée, locataire Finzel, coiffeur, 3 personnes, 2 pièces et cuisine (130 marks)
    Liste en trois points des travaux demandés
    1903, 1904, rien à signaler – 1906, Liste en deux points des travaux à faire
    1915, Commission des logements militaires. Liste en deux points des travaux à faire – Travaux terminés,
  • 1945. Certificats de sinistrés, la maison a été entièrement détruite par le bombardement aérien du 11 août 1944
    Joséphine Petitjean (III° étage)
    Valentin Michel (I° étage, demande de mobilier)
    Charles Beller (séquestre, 18, avenue de la Forêt-Noire)
    Eugénie Kempen* (séquestre, 24, boulevard Leblois)

La maison est entièrement détruite lors du bombardement aérien du 11 août 1944. Deux déclarations établissent la destruction totale, l’une au nom des héritiers Weiss qui sont propriétaires de la maison d’après le cadastre, l’autre au nom de l’administrateur des biens appartenant à des ennemis du peuple et de l’empire

Dossier 233 MW 230 – 4, rue des Bateliers

Stadt Strassburg, Dienststelle Dv. VI Mi., Aktenzeichen Nr. 102
Akte betr. Totalschaden 11. Aug. 1944, Schiffleutgasse 4
C.D.Z. Stadt, Quartier Porte d’Austerlitz
Stadt Straßburg, Amt für Sofortmassnahmen bei Bomben- und Brandschaden
Strassenbezirk :
Ortsgruppe : Metzgertor
Anwesen : Schiffleutgasse 4
Register Nr. 102
Fliegerschaden vom 11. Aug. 1944

Anmeldung von Fliegerschaden an Gebäuden
Der Unterzeichnete meldet hiermit den nachstehenden Fliegerschaden an und bittet um dessen Feststellung
Anwesen : : Schiffleutgasse Nr 4
Eigentümer : Der Chef der Zivilverwaltung im Elsaß. Der Generalbevollmächtigte für das volk- und reichsfeindliche Vermögen
1. Gebäudebeschrieb : Vorderhaus
2. Beschädigte Gebäudeteile : Vorderhaus
3. Durch welche Kriegeinwirkungen ist der Schaden verursacht worden ? Sprengbomben
4. Art der Schäden : Totalschaden
5. Anzahl der vorhandenen Wohnungen usw.
Wohnungen : 5, unbewohnbar 5
Geschäfte :
Werkstätten :
Lagerräume ;
Stallungen –
Grund, weshalb unbrauchbar bezw. unbenutzbar :
Ich versichere, die obigen Angaben nach bestem Wissen und Gewissen gemacht zu haben. Es ist mir bekannt, dass falsche Angaben bestraft werden.
Strassburg, den 28. Aug. 1944
[unterzeichnet] Der Chef der Zivilverwaltung im Elsaß. Der Generalbevollmächtigte für das volk- und reichsfeindliche Vermögen

Stadt Strassburg, Dienststelle Dv. VI Mi., Aktenzeichen Nr. 103
Akte betr. Totalschaden 11. Aug. 1944, Schiffleutgasse 4
Erbengemeinschaft Weiss, Quartier Porte d’Austerlitz
Stadt Straßburg, Amt für Sofortmassnahmen bei Bomben- und Brandschaden
Strassenbezirk :
Ortsgruppe : Metzgertor
Anwesen : Schiffleutgasse 4
Register Nr. 103
Fliegerschaden vom 11. 8. 1944

Dossier 233 MW 231 – 4, rue des Bateliers

Anmeldung von Fliegerschaden an Gebäuden
Der Unterzeichnete meldet hiermit den nachstehenden Fliegerschaden an und bittet um dessen Feststellung
Anwesen : : Schiffleutgasse Nr 4
Eigentümer : Erbengemeinschaft Weiss, Alter Fischmarkt N° 4
1. Gebäudebeschrieb : Vorderhaus
2. Beschädigte Gebäudeteile : das Haus total geschädigt
3. Durch welche Kriegeinwirkungen ist der Schaden verursacht worden ? Sprengbomben
4. Art der Schäden : alles Totalschaden
5. Anzahl der vorhandenen Wohnungen usw.
Wohnungen : 5
Geschäfte : 1
Werkstätten :
Lagerräume ;
Stallungen –
Grund, weshalb unbrauchbar bezw. unbenutzbar : Totalschaden
Ich versichere, die obigen Angaben nach bestem Wissen und Gewissen gemacht zu haben. Es ist mir bekannt, dass falsche Angaben bestraft werden.
Strassburg, den 14. 8. 1944
[unterzeichnet]


Relevé d’actes

Isaac Thenn, aubergiste à l’Autruche, propriétaire de la maison sur le quai et de ses dépendances (n° 196 sur le plan Blondel) vend 381 livres au marchand de toiles de lin Jean Jacques Walter les terrains à l’arrière de sa maison : le jardin qui donne dans la ruelle du puits et une maison qui s’ouvre sur la rue Neuve

1681 (9.4.), Chambre des Contrats, vol. 550 f° 172
Isaac Denn der biersieder Zum Strauß für sich selbsten, so dann Herr Johann Georg Heckhler E.E. großen Rhats beÿsitzer alß Vogt sein Dünnen mit Weÿl. Ursula gebohrner Schlehen Ackherin deßen geweßenen und abgeleibten Eheweib nunmehr seel. ehelich erziehlten und nachgelaßenen döchterleins
in gegensein Herren Johann Jacob Walthers deß Weiß leinwadhändlers
Einen Garthen alhier ahne der Bronngaß sampt dem darin stehenden hauß gegen der newen gaß Jenseit der Preüschen stoßend gelegen, für freÿ ledig undt eÿgen – umb 762 R.

L’apprêteur de tabac Jean Jacques Walter hypothèque le jardin et la maison au profit du marchand de vitres Gérard Walter pour en régler le reliquat du prix

1692 (24.4.), Chambre des Contrats, vol. 564 f° 299
H. Johann Jacob Walther, Tabac bereiter
in gegensein Hn Gerhard Walthers deß Glaßhändlers – schuldig seÿe 300 pfund zu völligen bezahlung des Kauffschillings Rests von hernach hypothecirten Unterpfands
unterpfand, Ein garten alhier ahn der bronngaß samt dam darinn stehenden Hauß gegen der newen Gaß Jenseit der Preusch stoßend gelegen

Jean Jacques Walter loue au marchand Jean Dreher la maison sise rue Seidenfaden, face à la cour de Bade

1695 (14.2.), Chambre des Contrats, vol. 567 f° 94-v
Johann Jacob Walther der Tabackbereiter
in gegensein Hn Johann Philipß Ringler auch Tabackbereiters im Nahmen Hn Johann Drehers deß Handelßmanns als von demselben hierzu schrifftlich bevollmächtiget
entlehnt, den an des verleihers allhier in der Seidenfad. gaß, gegen dem badischen Hoff über gelegenen behaußung befindlichen Gartten sambt denen Gewächßen vnd blumen, zwibeln und sonsten was Sich darinnen befindet, auff Sechs Jahr lang von Künfftig. Annunc. Mariæ dießes jahrs anzurechnen, umb einen jährlichen Zinnß Nemblich 12 pfund

Jean Jacques Walter se sépare de sa femme Anne Ursule Redslob. Les experts estiment la maison et le jardin 425 livres lors de l’inventaire de séparation. Le jardin contient notamment des vignes, des arbres et des groseilliers. Les biens propres de la femme s’élèvent à 1641 livres. Ceux du mari et de la succession présentent un actif de 521 livres et un passif de 2 056 livres. Un inventaire des apports a été dressé en 1686.

1710 (27.6.), Me Mader (6 E 41, 666) f° 69
Inventarium und Beschreibung aller der Jenigen Haab Nahrung und Güther, so Johann Jacob Walthern tabackbereitern und frawen Annæ Ursulæ Waltherin gebohrner Redtslobin beeden nunmehr beÿ gndstr. Obrigkeit geschiedenen Eheleüthen und burgern allhier Zu Straßburg Zuständig, welche Nahrung dann der ursachen Inventirt und ersucht worden, weilen Vorgedachter Johann Jacob Walter in einigen schuldenlast gerathen, und also auf ansuchen erfordern und begehren deß Wohl Ehrenvesten und Großachtbahren Herrn Johann Ogiers Casparj Handelßmanns und burgers allhier, alß gemelter fraw Waltherin Schwager und geschwornen H Curatoris Zu Erhaltung erstgedachter seiner Curandin unveränderten Guth auch was Ihro die Eheberedung und hießigen Municipal statuta zu eigen, Inventirt – So geschehen in der Königlichen Freÿen Statt Straßburg auff Freÿtag den 27. Junÿ 1710.

In Einer in der Statt Straßburg ane der Newengaß gelegenen in dieße Nahrung gehörigen behaußung befunden worden wie Volgt.
Ane Höltzen und Schreinwerck, Auff der bühn, In der Cammer A, In der Cammer B, In der Cammer C, In Obern Haußehren, In der Wohnstub, In der Kuchen
Eigenthumb ane Einer behaußung undt Garthen. Eine behaußung, Höfflein sambt dem daran liegenden Garthen mit allen deren begriffen, weithen, rechten Zugehördten undt Gerechtigkeiten mit denen in dem Garthen befindlichen Obs bäumen Reebhälten und andern Gärthen gewächßen, in der Newen gaß. beÿdem Badischen hoff jenseit der Breüschen einseit neben des Closters Zu den Rewern Gartten, anderseit neben einer behaußung Zum Seidenfaden genandt hinten auff N. Gottesheim den Schiffmann stoßend gelegen, welche behaußung und Garten herrn Gerhardt Walther dem Glaßhändler umb ([biffé] 300. lb Capital) wie hernach beÿ denn Eheherrn Passivis Zuersehen Verhafftet, sonsten gegen Menniglichen freÿ ledig und eigen und theils durch er Statt Straßburg geschworne Werckmeister und theils durch E: E: Zunfft der Gartner unter Wagner geschwornen Schätzern den 27. Junÿ 1710. dem Jetzigen werth nach sammenthafft angeschlagen umb 425 lbd. Darüber Vorhanden ein pergamentener Kauffbrieff mit der St: Str: anhangendem C: Contr. Inns. Verw: datirt d. 9: Aprilis 1681.
Item ein Garten sambt Reebheldt bäumen, Kraußelbähren hecken undt garten gewächß, hinter Vorstehender behaußung einseit neben dem Closter Zu der Reuerin Garten, anderseit neben dem hauß zum seiden faden genand, gelegen, stoßt fornen auff die behaußung undt hinden auff eine behaußung vorgedachtem Closter Zur Reuerin gehörig, so freÿ leedig und eigen, undt durch H. Diebold Rincken E.E. Großen Raths beÿsitzern undt Johannes Neßmann beeden Gartnern Unterwagnern undt Verordneten Schätzern angeschlagen vor 125. lb
Ergäntzung der Frawen unveränderten Guths. Vermög Inventarÿ über beeder Eingangs gemelter Eheleuth in Anno 1686. durch weÿl. herrn Friderich Meÿle geweßenen Notarium Publicum gefertiget
Series rubricarum hujus Inventarÿ der Frawen unverändert Guth, Sa. Haußraths 36, Sa. Silbergeschmeidts 4, Sa. Guldener Ring 19, Sa. der Ergäntzung 1480, Sa. der Schulden 100, Summa summarum 1641.
Des Manns Unverändert undt Theilbar guth, Sa. Haußraths 87, Silbergeschmeidts 5, Sa. Eÿgenthumb ane Einer behausung und garten 425, Sa. der Schulden 3, Summa summarum 521 lb – Sa. der Schulden 2056 lb – Die theilbare passiva übertreffen des Manns Unverändert und theilbar Nahrung umb 1534. lb
So aber Sie Fraw Anna Ursula Redslobin Cessionem bonorum gehöriger orthen suchen und prælatonem erhalten solte, Wird solchen fallß hierinn des Mannß Unverändert undt theilbaren Nahrung annoch Zu erfordern haben, Erstlichen (…) 1480, So dann Ihro Crafft hinter inserirten Eheberedung Versprochenen Morgengaab thun 200. R, 100. Summa alles deßjenigen so die fraw ane deß Mannß unveränderten und theilbaren Nahrung zuerfordern har 1580. lb
Demnach aber hievor gedachtes deß Mannß unverändert und theilbares Vermögen, sich hoher nicht alß auff 521. lb belaufft, so wird dieselbe wann auch Keine privilegirte Schulden so Ihro Vorgehen sich befinden solten, wegen Ihrer forderung nicht kommen gelieffert worden, und also Zurückstehen müßen umb 1058. lb

Le mandataire de la femme vend 750 livres le jardin et la maison au remueur de grains Jean Riehl

1710 (18.11. ut supra), Chambre des Contrats, vol. 583 f° 697-v
(750) hr Joh: Ogie Caspari handelsmann alß vogt u. nahmens frn Ursula Walterin geb. Redslobin
in gegensein hanß Riel Kornwerffers
einen Garten allhier ahn der bronngass sambt dem darinnen stehenden hauß gegen der neuen gass jens. der Preusch, einseit neben Jacob Eckert anderseit neben dem reÿerischen Garten, hinten auff das brunngässel und Gottesheim gelegen mit allen begriffen, rechten und zugehörden
es soll Joh: Jacob Walter deß käuffers schwehr vatter lebtägig eine Cammer im hauß gratis innhaben – um 300 pfund verhafftet, geschehen um 450 pfund
[in margine :] Quittung, Johannes Schirr des grempen als dermahligen proprietrÿ hier verpfändeter behaußung, den 3. feb. 1727

Jean Riehl loue une partie de sa maison à l’arquebusier Christophe Mathias Erhard

1711 (5.1.), Chambre des Contrats, vol. 584 f° 5
Johann Riel Kornwerffer
in gegensein Christoph Mathis Erhard des Büchsenmachers
in seinem allhier Jenseit deß Stadens in der Neüen Gaß am Seidenfaden liegenden hauß nachfolgende Gemach und gelegenheiten, Nemblich die gröste oberste Stub die Cammer darbeÿ haußehren so auch zur Küchen dient, Mehr eine Cammer oben darüber So dann die helfte des Kellers, alles auff 2 Jahr lang anfangend auff Annunc. Mariæ 1711 anfangend, um einen jährlichen Zinß nemlich 13 pfund

Nouveau bail entre les mêmes

1713 (15.2.), Chambre des Contrats, vol. 586 f° 90
hanß Riel Kornwerffer
in gegensein Christoph Mathis Erhardts büchßenmachers
in seinem hauß allhier ahm seÿdenfaden, einseit neben Jacob Eckert anderseit neben einem Garten gelegen eine stueb stueb Cammer eine Cammer über der Stueb /:so artd* ahn der Küchen:/ theil ahm Keller wie Er unterschlagen auf i. jahr lang, anfangend auf Annunciationis Mariæ 1713 – um einen jährlichen Zinß nemlich14 lb

Jean Riehl hypothèque la maison et le jardin au profit de l’orfèvre Jean Adam Runckel

1713 (27.4.), Chambre des Contrats, vol. 586 f° 262-v
Johann Riel Kornwerffer
in gegensein Johann Adam Runckels goldarbeiters – schuldig seÿe 200 pfund
unterpfand, hauß und garten cum appertinentÿs allhier in der Seidenfad. gaßen ahm Schiffleuth stad., einseit neben Joh: Jacob Eckert Schiffmann anderseit neben dem Closter zu d. Reuerinnen hinten auff das brunngäßel

Jean Riehl hypothèque la maison et le jardin au profit des enfants Reinhold

1715 (10.5.), Chambre des Contrats, vol. 588 f° 372-v
hanß Riel Kornwerfer
S.T. H. Philipp Caspar Leiterspergers XV.ers alß vogts Reinholdischer KK. zweÿter ehe – schuldig seÿen 150 pfund
unterpfand, seine behausung cum appertinentÿs in der neuengass, einseit neben Bickelhaub dem Kiefer anderseit neben Jacob Eckert hinten auff die brunngass

Jean Georges Schwab loue au nom de son beau frère Jean Riehl une partie de la maison au teinturier Jean Billet

1718 (22.5.), Chambre des Contrats, vol. 591 f° 263
Joh: Georg Schwab lebküchler nahmens Johann Riel kornwerfers seines schwagers
in gegensein Johann Billet ferbers
entlehnt, in sein Rielen hauß allhier in der Neuen gass ahm schiffleuth staden gelegen d. gantze untere thun, den halben keller und den halben hoff in mittelsten stock eine Cammer gegen der soldaten Cammer, auf 3 jahr lang anfangend auf Joh. Bapt nächst kommend, um einen jährlichen Zinß nemlich 8 lb

Les experts estiment la maison 875 livres à l’inventaire des biens de Jean Riehl, remueur de grains à l’Œuvre Notre Dame, après qu’il a quitté la ville en décembre 1716 en abandonnant sa femme et sa fille.
Le compte que le fabricant de pain d’épice Jean Georges Schwab rend de la gestion des biens qui appartiennent au remueur de grains relégué Jean Riehl indique que la femme Riehl a occupé la maison gratuitement pendant un an après quoi Jean Riehl l’a louée à sa sœur Marguerite Siffert qui l’a occupée trois trimestres sans régler son loyer. Le tuteur a ensuite loué la maison vacante au teinturier Jean Billet puis au pêcheur Jean Dinner. La deuxième femme de Jean Riehl, Marie Marguerite Walter, meurt en 1725. Lors de son inventaire après décès, les experts estiment la maison 400 livres et le jardin voisin 27 livres.

Le tuteur de Marguerite Riehl loue la maison au jardinier Jean Debus

1725 (14.9.), Chambre des Contrats, vol. 599 f° 465
H. Jacob Keller garttner ahne Krauttenau als vogt Johann Riehl des ehemaligen nun längst von hier abweßenden Kornwerffers und burgers allhier einigen Kindts Margaretha Riehlin
in gegensein hannß debus g.u.w.
entlehnt, Einen Gartten so ahn der der curandae oder dero Vatter falls selbiger sich annoch im leben befindet eigenthümlich zuständig allhier in der Neuen gaß beÿ dem Schiffleuth: Staden gegen dem Badischen hoff über einseit neben H. Rathh. hügel anderseit ist ein eck ahm allmend hinten auff einen zum Closter zu denen reuerinnen gehörigen gartten stoßend gelegenen behausung lieget und theils mit einer dielenwandt umbgeben, theils von dem hauß beschloßen ist – auff 6 nacheinander folgenden jahren anfangend von nächstkünfftigen Martini um einen jährlichen Zinß nemlich 12 gulden

Jean Riehl hypothèque la maison et le jardin au profit de Jean Langhans, receveur à l’Œuvre Notre Dame

1726 (9.7), Chambre des Contrats, vol. 600 f° 327
hannß Riehl der Kornwerffer
in gegensein H. Johannes Langhannß Schaffners allhiesigen Stiffts Frauenhauß – schuldig seÿe 200 pfund
unterpfand, Eine Behausung hoff gartten und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten ahne dem Schiffleuthstaden in der Neuen gaß, einseit neben H. Rathh. hügel anderseit neben des closters zu St Maria Magdalena oder denen Reuerinnen garttenmaur hinten auff das Bronngäßel

Jean Riel vend 900 livres la maison et un jardin (dont a été distraite une partie qui correspond à la parcelle n° 203) au revendeur Jean Schiro et à Catherine Barbe Burger

1726 (22. 9.br), Chambre des Contrats, vol. 600 f° 588
Johannes Riehl der Kornwerffer
in gegensein Johannes Schiro des grempen und Catharinæ Barbaræ geb. Burgerin
Eine Behausung höfflein gartten und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten derselben ahm Schiffleuthstaden in der Neuen: gaß, einseit neben H. Rathh. Johann Ignatius hügel dem Schrottgießer anderseit neben Johann Peter Bickelhaub dem ältern Kieffer hinten auff die Bronngaß und ged. Bickelhaub – um 450 ausmachende beschwärden verhafftet, geschehen um 450 pfund

Jean Schiro et Catherine Barbe Burger, catholiques tous deux de Bischheim, deviennent bourgeois en 1722 en s’inscrivant à la tribu de la Mauresse
1722, 3° Livre de bourgeoisie, p. 1320
Johann Chiro der Kremp Von Bischen ahm Saum gelegen geb. weÿl. Johann Chiro Geweßenen Krempen allda ehelicher sohn undt sein ehefr. Catharina Barbara burgerin von bischen geb. erhalten das burgerrecht umb die tertz des Neuen burgerschillings, wollen beÿ E.E. Zunfft der Möhren dienen Jur: et prom: den 23.ten Martÿ 1722

Baptême, Saint-Laurent (cath. p. 227)
Hodie 13 Mensis Maÿ 1727 (…) Baptizatus est Joannes Philippus filius Joannis Schirau Civis argetinensis et Catharinæ Barbaræ Bourgerin Uxoris ejus legitimæ natus die duodecima Ejusdem Mensis et anni (i 117)

Catherine Barbe Burger meurt en 1728. Jean Schiro se remarie en 1731 avec Anne Marie Kayser originaire de Donningen dans le duché de Wurtemberg : célébration, inventaire des apports non conservé. La conversion de la fiancée est consignée dans le registre des Jésuites

Mariage, Saint-Laurent (cath. p. 125)
Hodie die prima decembris anni 1731 (…) sacro matrimonii vinculo in facie Ecclesiæ Conjuncti fuerunt Joannes Schirot viduus ac civis argentinensis et Anna Maria Kaÿserin oriunda ex Donningen in Ducatu Virtenbergiis neoconversa [unterzeichnet] Joannes schiro, signum sponsæ x

Jésuites (1 AST 305, p. 213)
Anna Maria, Keiserin, 1731 Novembris 13

Sépulture, Saint-Laurent (cath. p. 211)
Hodie 22 Mensis Februarÿ Anni 1728 Mortua est Catharina Barbara Bourgerin Uxor Joannis Schÿro Civis Argentinensis omnibus Ecclesiæ sacramentis bene munita ætatis suæ Viginti quinq. Annorum cum septem Mensibus, Sepulta fuit a me die 24. Ejusdem Mensis et anni (i 112)

Inventaire des apports
1731 (19. 9.br), Me Fingado (Jean Christophe 65 Not 7, répert.) p. 57
Inventarium über Johannes Chyro und deßen Ehefrauen zugebrachte Nahrungen

Jean Schiro et Anne Marie Kayser hypothèquent la maison au profit du marchand Jean Wilhelm

1737 (9.9.), Chambre des Contrats, vol. 611 f° 607-v
Johann Schirot der fastenspeishändler und Anna Maria geb. Kaÿserin mit beÿstand H. von Gottesheim und H. Rick beede EE. kleinen Raths beÿsitzer
in gegensein H. Joseph Wilhelm des handelsmanns und in fernerer gegenwart Johann Thomas Ketterer des schuhmachers – schuldig seÿen 400 pfund
unterpfand, eine behausung, höfflein, gartten und hoffstatt mit allen deren übrigen gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden und gerechtigkeiten am Schiffleuthstaden ahne der Neuen gaß, einseit neben H. Rathh. Johann Ignatius Hügel dem Schrotgießer anderseit neben Johann Peter Bickelhaub dem ältern kieffer hinten auff eben denselben und auff die Bronngaß – als ein am 22. nov. 1726 erkaufftes guth

Jean Schiro, pour lors aubergiste au Cerf à Kehl, loue la maison au pêcheur Jean Georges Artzner

1737 (11.10.), Chambre des Contrats, vol. 611, f° 703-v
Johann Schiro der kremp hirschwürth im dorff Kaÿl und burger allhier
in gegensein Hannß Georg Artzner des Fischers [unterzeichnet] HA
entlehnt, Eine Behausung, hof, gärttlein, kleine stallung und hoffstatt mit allen übrigen deren gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden und gerechtigkeiten am Schiffleuthstaden in der Neuen gaß, einseit neben H. Rathh Johann Ignatius Hügel dem Schrothgießer anderseit neben Johann Peter Bickelhaub dem kieffer hinten auff das Bronngäßlein, nichts davon ausgenommen – auff 6 nacheinander kommende jahr auf erst verfloßenen Michaelis, um einen jährlichen Zinß nemlich 40 pfund

Les créanciers de Jean Schiro et d’Anne Marie Kayser font dresser l’inventaire de leurs biens. Ils habitent dans une maison rue du Tonnelet rouge et sont propriétaires d’une maison à Kehl. Les biens de la femme s’élèvent à 269 livres. L’actif du mari et de la succession est de 372 livres, le passif de 654 livres
1740 (22. 9.br), Me Lichtenberger (Jean Frédéric, 6 E 41, 306) n° 194
Inventarium über Johann Chirot, des Grempen und Frauen Annæ Mariä Chirot gebohrner Kaÿßerin beede Eheleuthe und burgere allhier Zu Straßburg habende Activ Nahrung und Passiv Schulden – Welche der ursachen alldieweilen sein Johann Chirot des Mariti habende Nahrung mit Zimlichen Passiv: Schulden beladen, auff Ihro Frauen Annä Mariä Chirot gebohrner Kaÿserin der Ehefrauen, mit assistentz Frantz Anthoni Ingweilers, Leistenschneiders und burgers allher ihres geschwornen Curatoris ad Lites beschehenes freundliches Ansuchen, erfordern und begehren, um salvirung ihres unverändert und eigenthümlichen Guths Willen ersucht – So beschehen in Straßburg auff dienstag den 22. Novembris Anno 1740.

In einer allhier zu Straßburg ane dem Roth Fäßel Gäßlein gelegener und dißorts Lehnungsweise bewohnender behaußung ist befunden worden wie folgt.
Eigenthumb ane einer behaußung. Eine behaußung Stallung und Garthen samt der Schildts Gerechtigkeit Zum Hirsch genandt, auch allen anderen deren Zugehörden, Weithen, Rechten und Gerechtigkeiten gelegen in dem dorff Kaÿl ohnweit der Kirch (…)
Ergäntzung der Ehefrauen abgangenen unveränderten Guths. Inhalt Inventarÿ über eingangs gedachter beeder Eheleuth einander für ohnverändert in den Ehestand Zugebrachte Nahrungen in Anno 1731. durch Weÿl. H. Notarium Joh: Christoph Fingado gefertiget
Summa summarum der Frauen gesamten in die Ehe gebrachten Vermögens, bestehend in haußrath, Schuld, in die Nahrung zugeltend, 269 lb
dießem nach wird nun auch des Manns ohnverändert und theilbare Nahrung unter einer Massa beschrieben, Sa. haußraths 40, ss der baarschafft 144, Sa. Eigenthumbs ane einer behaußung 187, Summa summarum 372 lb – Schulden 654 lb, In Vergleichung 281 lb

Jean Schirot, aubergiste à Kehl, et le tuteur de ses deux enfants du premier mariage vendent la maison aux enchères. Le maître maçon Jacques Gallay s’en porte acquéreur moyennant 975 livres

1739 (6.3.), Chambre des Contrats, vol. 613 f° 121
Johann Girot der gastgeber alhier dermahlen im dorff Kaÿl wohnhafft und deßen mit weÿl. Catharina Barbara geb. Burgerin erzeugter beeder Kinder Johann Georg und Johann Jacob der Girot geschwornen vogt Johann Thomas Ketterer des schuhmachers
in gegensein Jacques Gallay des Maurermeisters – dem 28. Februarÿ jüngst. erkanntnus obrigkeitlich confirmirten versteigerung
Eine Behausung, höfflein, gartten und hoffstatt mit allen deren übrigen begriffen, weithen, zugehörden und gerechtigkeiten am Schiffleuthstaden in der Neuen gaß, einseit neben H. Johann Ignatius Hügel E.E. Großen raths beÿsitzer und schrottgießer anderseit neben Johann Peter Pickelhaub dem ältern kieffer hinten theils denselben theils auf die nicht durchgehende Bronngaß – um 200 und 200 pfund verhafftet – als ein in sein Girot erster ehe am 22. nov. 1726 erkaufft mithin theilbares guth ihme zu zween dritten theilen und seinen beeden kinder zu übrigen tertzen – um angezeigten 400 pfund, auff dem fueß von 975 pfund

Jacques Gallay hypothèque au profit du libraire Jean François Leroux la maison pour pouvoir en terminer la construction

1739 (27.11.), Chambre des Contrats, vol. 613 f° 524
H. Jacques Gallay der Maurermeister
in gegensein H. Jean François Leroux des Buchhändtlers und Buchdruckers – schuldig seÿe 750 pfund zu vollkommener ausbauung hiernach beschriebener behausung
unterpfand, Ein aus jetzigem vorschuß völlig auszubauen vorhabende Behausung, gartten, hoff, hinderhauß und hoffstatt mit allen übrigen deren gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden und gerechtigkeiten am Schiffleuth: staden in der Neuen gaß, einseit neben H. Johann Ignatius Hügel E.E. großen Raths alten beÿsitzers und Schrottgießer, anderseit neben Johann Peter Pickelhaub dem ältern kieffer, hinten theils auff eben denselben theils auff die nicht durchgehende Bronngaß stoßend gelegen – als ein am 6. mart. Jüngst um 990 pfund erkaufftes guth

Jacques Gallay hypothèque sa maison construite à neuf au profit d’Etienne Daudet, graffier au Bureau de police

1742 (6.2.), Chambre des Contrats, vol. 616 f° 54-v
H. Jacques Gallay der maurer Meister
in gegensein H. Stephan Daudet J.U.L. und Eines Löblichen Policeÿ Gerichts actuarÿ – schuldig seÿe 750 pfund
unterpfand, eine neu erbaute behausung, garten, hoff und hoffstatt cum appertinentis am Schiffleuthstaden und der neuen gaß, einseit neben H. Rathh. Hügel, anderseit neben Johann Peter Bickelhaub dem ältern kieffer, hinten theils auff neben denselben theils auff die Bronngaß – diejenige so am 5. julÿ 1740 vor H. Not. Humbourg erreicht worden und über 1000 R besagt annullirt

Manante de Strasbourg, Marie Madeleine Gæb, veuve du maquignon Jean Chirot, bourgeois d’Auxerre, meurt en 1742. Elle est la mère du précédent propriétaire son fils unique qu’elle réduit à la légitime en instituant ses enfants pour héritiers. L’inventaire est dressé dans une pièce aux mansardes. La conclusion finale de l’inventaire s’élève à 109 livres

1742 (13.8.), 94 Z 15 (Inventaires de manants, J. Fréd. Lichtenberger) n° 10
Inventarium über Weÿl. Frauen Mariæ Magdalenæ Chirot, gebohrner Gäbin, auch Weÿl. Johann Chirot, geweßenen Roßhändlers und burgers Zu Auxerre in burgund hinterlassener Wittib nachmahlige Schirmerin allhier zu Straßburg, nunmehr seel. Verlassenschafft – nach Ihrem den 14.ten Maji dießes lauffenden 1742.sten Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen hintritt hie Zeitlichen verlaßen – durch Frau Mariam Dorotheam Artznerin gebohrne Sÿffertin, Joh: Georg Artzners, des Fischhändlers und burgers allhie Ehefrau, wie auch Annam Sÿbillam gebohrne Höllbeckin, weÿl. Joh: Peter burgers des geweßten Tagners und Schirmers allhier hinterlaßene wittib des Sohns Schwiegermutter erster Ehe, ingleichem durch Mariam Maria Annaam Hüttin gebohrne Zipffin, Michael Hütten, des Tagners und Schirmers allhuer Ehefrau und Catharina Kleinin noch ledigen standts, welche Vier Persohnen meistens beÿ der Defunctæ in Ihrer Kranckheit und Todt geweßenen (geägt und gezeigt) – So beschehen in der Königl. Statt Straßburg in fernerer Gegenwarth S.T. herrn Johann Georg Bauren, Schuhmachers und E: E: Kleinen raths deramahlig. wohl ansehnlichen beÿsitzers als Zu doeßem Geschäfft nomine des abwesenden Sohns abgeordneten Hn Deputati auff Montag den 13.ten aug. Anno 1742.
Die Verstorbene seelig hat per Testamentum zu Erben eingesetzt und nach todt Verlaßen, wie folgt. Johann Chyrot, den Grempen und burgern allhier, Ihren mit Eingangs ernandtem Ihrem verstorbenen Ehemann erzeugten einigen Sohn, so dermahlen dem Geschäfft nicht seibsten beÿwohnen können, deßen stelle aber Eingangs wohlermeldter herr Rathh. Baur hiebeÿ vertretten, Jedoch nur allein in die legitimam oder den Ihnen Von rechts wegen gebührigen Pflicht theil, in alles übrige aber was nach Abzug solcher Legitimä, wie auch der Verordneten Præ: et Legaten annoch übrig bleiben wird, sein des Sohns bereits in Zwoen Ehen erzeugte und etwann noch ferner ehelich erziehlende Kindern noch ferner ehelich erziehlende Kinder (…), Und seind von sein des Sohns Kindern dermahlen im Leben 1) Johann Georg Chirot, dermahliger Soldat unter dem Löbl. Regiment Royal Baviere, 2) Johann Jacob Chirot, dieße beede deßelben in erster Ehe mit weÿl. Fr. Anna Catharina gebohrner Burgerin ehelich erzeugt, deren geschworner Vogt Meister Joh: Thomas Ketterer, Schuhmacher und burger allhier, welcher nomine seiner Curanden, dem Geschäfft persönlich abwartete
3) Philipp Chirot, 4) Frantz Chirot, 5) Johann Chirot und 6) Johannes Nepomucemus Josephus Chirot, Welche Vier der dißeithige Sohn mit Fr. Anna Maria gebohrner Keÿßerin, seiner jetzigen Ehewürthin ehelich erziehlt hat. Welcher Vier Kinder und respé Enckel Zweÿter Ehe geschworner Vogt Hr Louis Bouché, der Kauffhaußbeamte undt burger allhier, welcher dem Geschäft persönlich beÿgewohnt, und seiner Curanden Interesse observiret hat.

In einer allhier zu Straßburg in der Neuen Gaß am Schiffleuth Staden gelegener, Mstr Jacques Gallay, dem Steinhauer und burgern allhier eigenthümlich zuständiger behaußung befund. word. wie folgt
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Sa. haußraths 8, Sa. baarschafft 30, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 96, Summa summarum 135. lb – Schulden 25, Restirende Verlassenschafft 109 lb
Præ: et Legata 29 lb. Detrahendo verbleibt 43. lb
Gantze Verlassenschafft et Conclusio finalis Inventarÿ 109. lb
Copia der Defunctæ auffgerichtete, Testamenti nuncupativi – 1742 (…) auff Sambstag den 28. Aprilis (…) erschienen Frau Maria Magdalena Chirot gebohrne Gäbin, weÿl. Johann Chirot, geweßenen Roßhändlers und burgers Zu Auxerre in burgund hinterlassener Wittib nachmahlige Schirmerin allhier zu Straßburg, Zwar Krancken und schwachen Leibes auff einem bette liegend, jedoch von den gnaden Gottes guten richtigen Verstandtes – So beschehen in der Königlichen Statt Straßburg und einer daselbst ane der Neuen Gaß am Schiffleuth Staden gelegener, Meister Jacques Gallay, dem Maurer und burger allhier eigenthümlich zuständiger behaußung und einer auff deren bühn befindlichen Kammer mit denen taglöchern theils auff besagte Gaß, und theils gegen Herrn Rathherrn Hüfels hauß außsehend – Johann Friderich Lichtenberger

Jacques Gallay et Marie Catherine Berga hypothèquent leurs deux maisons au profit du pâtissier Jean Balthasar Hummel

1745 (3.3.), Chambre des Contrats, vol. 619 f° 145
H. Jacques Gallay der Maurermeister und Anna Maria geb. Berga mit beÿstand H. Wilhelm Berga greffier de la justice Royale des Forts et Citadelle de la ville de Strasbourg und Johannes Berga ledigen säcklers beede ihrer brüder
in gegensein H. Johann Balthasar Hummel des Pastetenbecks – schuldig seÿen 1250 pfund
unterpfand, erstlich eine behausung, höfflein und hoffstatt cum appertinentis am Schiffleuthstaden im der neuen gaß, einseit neben H. Johann Ignatius Hügel dem schrottgießer und exsenatore, anderseit neben weÿl. Johann Heinrich Pettmann gewesten biersieder zu weißen bären weißbeck und erben, hinten theils auf ebendenselben theils auf die nicht durchgehenden bronngaß – als ein am 6. mart. 1739 erkaufftes und seithero neuerbautes guth
ferner eine behausung bestehend in vorder, Mittel und hinderhauß samt zweÿen höffen und gärtlein cum appertinentis ane der Münstergaß, einseit neben weÿl. H. Balthasar Friedrich Bochen des handelsmann erben, anderseit neben dem Gürtlerhoff, hinten auff den Maursmünster hoff – als ein am 5. junÿ 1744 ane der ganth erkaufftes guth

Jacques Gallay et Marie Catherine Berga vendent (a) 2 500 livres une maison et cour qui donnent dans la ruelle du Puits à Guillaume Eckert, (b) 1 500 livres une maison et cour rue Neuve à Jean Henri et Thiébaut Fessler et (c) 1 000 livres la maison sur le terrain ultérieurement numéroté 200 au batelier François Louis Fessler

1746 (23.6.), Chambre des Contrats, vol. 620 f° 461-v
H. Jacques Gallay der Maurermeister und Maria Catharina geb. Berga
in gegensein Frantz Ludwig Fäßler des schiffmanns [unterzeichnet] FLF
eine behausung, höfflein und hoffstatt mit allen deroselben begriffen, weithen, zugehörden und rechten am Schiffleuthstaden in der Neuen gaß, einseit neben H. Ignatius Hügel E.E. großen Raths alten beÿsitzer, anderseit neben des käuffers Söhnen Johann Heinrich und Theobald denen Fäßler beeden schiffleuthen, hinten auff den verkäufer selbsten allwo die scheidmaur und der gebel gemeinschaftlich seind – als ein am 6. Martÿ 1739 erkaufftes guth – um 1000 pfund
wurde verabschiedet falls der eine oder der andere theil seine maur höher aufführen wolte selbige nicht befugt seÿn solle liechter in sothaner maur gegen des andern hof zu haben

François Louis Fessler meurt en 1747. Les experts estiment la maison à 350 livres lors de son inventaire après décès

La veuve et les enfants Fessler vendent pour un total de 740 livres la maison à leurs cohéritiers, le remueur de grains Simon Daler et Salomé Fessler d’une part et le tisserand Jean Weber et Dorothée Fessler d’autre part. C’est Jean Weber et sa femme qui recueillent la partie qui correspondra à la parcelle 200.

1748 (6.6.), Chambre des Contrats, vol. 622 f° 461
Fr. Catharina geb. Grünenbacherin weÿl. Frantz Ludwig Fäßler des schifmanns wittib mit beÿstand Lorentz Müller des schuhmachers, mehr Johann Heinrich Fäßler der schiffmann vor sich und als vor seines bruders weÿl. Frantz Antoni Fäßler des schiffmanns hinterlassenen zweÿ kinder Frantz Michael und Friedrich der Fäßler und eben derselbe als gewalthabers seines bruders H. Theobald Fäßler dermaligen lieutenant unter dem Löbl. freÿ regiment Gschreÿ, so dann Georg Heinrich Eckert der schiffmann als vogt Antoni und Maria Catharina der Fäßler
in gegensein Simon Dalmer des kornwerffers und Salome geb. Fäßler in fernern gegenwart Johann Weber des leinenwebers und Dorotheæ geb. Fäßler – versteigerung
17/21 theil vor unvertheilt ane einer behausung, höfflein und hoffstatt mit allen deren übrigen begriffen, weithen, zugehör und rechten, einseit neben weÿl. H. Ignatius Hügel E.E. großen Raths alten beÿsitzers erben, anderseit neben vorgedachtem H. Theobald Fäßler, hinten auff Wilhelm Eckert den schiffmann, so wie der verstorbene Frantz Ludwig Fäßler selbige am 23. junÿ 1746 erkaufft hat, welche behausung alhier am Schiffleuthstaden und der neuen gaß – zu den übrigen 4/21 theil aber mitverkäufenden Dalmer: und Weberische eheweibern eigenthümlich gehörig – 740 pfund

Jean Weber et Dorothée Fessler hypothèquent quelques jours plus tard la maison au profit du Quinze Jean Leitersperger

1748 (11.6.), Chambre des Contrats, vol. 622 f° 476-v
Johann Weber der leinenweber und Dorothea geb. Fäßlerin mit beÿstand ihres bruders Johann Heinrich Fäßler des schiffmanns und ihres schwagers Simon Peter Dalmer des kornwerffers
in gegensein S.T. H. XV Johannes Leitersperger – zu bezalung des kauffschillings 17/21 theil ane hiernach beschriebener behausung, 400 pfund
unterpfand, eine behausung, höfflein und hoffstatt am Schiffleuthstaden in der Neuengaß, einseit neben weÿl. H. Rathh. Hügels erben, anderseit neben vorgedachtem Dalmer, hinten auff Wilhelm Eckert den schiffmann – die übrige 4/21 theil sind der Ehefrau als ein vätterlichen erb zuständig

Le tisserand Jean Weber, originaire de Fessenheim dans le Kochersberg, épouse Marie Dorothée Fessler en novembre 1740 et devient bourgeois le mois suivant
Mariage, Saint-Laurent (cath. f° 249-v)
Hodie 14 Mensis Novembris Anni 1740 (…) sacro matrimonii vinculo in facie ecclesiæ conjuncti fuerunt honestus Joannes Weber professione suâ linitextor filius legitimus defincti Joannis Weber et annæ Gelligin olim conjugum in parochia Loco fessenheim supra nominati [hujus diœcesis], es parochia eiudsem (fess)enheim orindus, et honesta ac pudica puella Maria Dorothea Fesslerin filia Francisci Ludvici Fessler civis et nauræ hujatis et defunctæ agnetis Wohleberin uxoris eius parochiana nostra (signé) Johannes Weber, signum sponsæ x (i 254)

1740, Livre de bourgeoisie 1740-1754 (VII 284) p. 38
Johannes Weber der Leinenweber Von Feßenheim gebürtig erhalt das burgerrecht Von seiner Ehefrauen Maria Dorothea Frantz Ludwig Feßlers burgers und Schiffmanns tochter um den alten burger schilling und will dienen beÿ E. E. Zunfft der Tucher, jur: eod. [31.ten Xbris 1740.]

Les héritiers Weber exposent la maison aux enchères. Le marchand Ignace Fessler s’en rend acquéreur pour 20 000 livres tournois

1795 (27 prai. 3), Strasbourg 5 (3), Me Faller n° 276 – Enregistrement de Strasbourg, acp 35 F° 5-v du 6 mess. 3
1. der burger Andreas Weeber der Leinenweber, 2. der burger Frantz Helmbrecht der Pastetenbecker alhier, als Richterlich ernannter Curator vor und im Nahmen Weÿl. Johann Leonhard Weeber des geweßenen Leinenwebers erzeugt und nachgelaßenen zween Sohn a) Niclaus Weeber handelsmann, b) Ludwig Baptist Weber, Färber, beede großjährig und von hier abweßend, 3. der bürger antoni Eckert der Schiffmann, als ernannter Curator für burger Frantz Joseph Weeber, Vergulder, so großjährig und von hier abweßend, 4. A) der burger Antoni Mathis der beck dahier, als Vogt über Weÿl. Dorotheæ geb. Weeber mit auch Weÿl. Lorentz Hecker dem leinen Weber allhier in erster Ehe erzeugt und nachgelaßenen dreÿ minderjährigen Kinder, benandlich Johann Bastian, Frantz Joseph und Theresia Dorothea deren Hecker, B) der burger Georg Lorentz Hecker, der fondeur en Caracteres alhier, so großjährig zu seÿn declarirt, C) der burger Andreas Hecker, der fondeur en Caracteres alhier, ebenfals großjährig zu seÿn Declarirt, D) der burger Dominic Littler, der leinenweber alhier, als Vatter und natürlicher Vormund der von Weÿl. vorgedachten Dorothea geb. Weeber mit ihme dem Wittiber in zweÿter Ehe erzeugt und nachgelaßener zweÿer minderjährigen Kinder Martin und Frantz Joseph der Littler, 5. Frau Catharina Heitz geb. Weeber, des burgers Michael Heitz des Schuhmachers Ehefrau, 6. Frau Anna Maria Kaufmann geb. Weeber, des burgers Joseph Kaufmann des töpfers allhier Ehegattin, samtliche theils Kinder theils Enckel und ab intestato zu sechs gleichen Stammtheilen hinterlassenen erben Weÿl. Johannes Weeber des Leinenwebers und auch Weÿl. Maria Dorothea geb. Fäßler deßen hinterbliebenen Wittib
in gegensein Ignatius Feßler dem handelsmann
die denen Verkäuferen eigenthümlich zuständige behausung, mit allen deren gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden und gerechtigkeiten an dem Schiffleuthstaden in der Neuen gaß und mit N° 11 bezeichet einseit neben dem burger Philipp Weiß dem Schiffmann allhier anderseit neben dem burger Rheinbach auch Schiffmann dahier, vornen auf die Gaß und hinten auf den burger Georg Pulvermüller stoßend, als von erlerlicher verlassenschafft ererbet – um 20 000 livres
– N° 245, 249, 251, 257, 260, 270, 271, 272, 275, den 20 Germinal im 3. Jahr, zufolg Familien spruch vom 22. ventose letzthin verordnet worden, daß die in Elterliche Verlassenschafft gehörige behaußung gelegen (…)1900 livres capital (verpfändet) in offentliche Steigerung solle gesetzt, ausgerufen vor 6000 livres, Kein Gebott
den 30. ger., Joseph Kaufmann den Töpfer 12 100 livres – den 10 floreal, Ignatius Feßler dem handelsmann 13 650 livres- den 15 floreal, Michael Heitz Schuhmacher 13 950 livres – den 16 floreal, Ignatius Feßler 14 250 livres – den 30 floreal, Ignatius Feßler 18 000 livres – den 10 prairial, Ignatius Feßler 18 100 livres – den 10 prairial, Ignatius Feßler 20 000 livres, den 20 prairial Ignatius Feßler, adjugirt für 20 000 livres

Ignace Fessler revend quelques mois plus tard la maison au même prix au facteur de la halle Charles Laroche

1795 (6 frimaire 4), Strasbourg 9 (2, nouv. cote 4), Me Dinckel n° 945 – Enregistrement de Strasbourg, acp 38 F° 28-v du 7 frim. 4
b. Ignatius Fäßler handelsmann dahier
in gegensein b. Carl Laroche facteur in hiesigem Kaufhaus
eine behaußung höflein und hoffstatt mit allen deren Gebäuden, Weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten zu Straßburg an dem Schiffleutstaden in der neuen Gaß N° 11, einseit neben der Wieserischen Wittib, anderseit neben b. diebold Rimbach Schiffmann vornen auf die Gaß hinten auf b. Georg Pulvermüller Metzger stoßend gelegen – um 20 000 livres

Charles Laroche épouse en 1790 Barbe Schneider, fille d’un plâtrier  : contrat de mariage, célébration
1790 (18. 8.br), Me Lacombe (6 E 41, 220) n° 25
Contrat de mariage, communauté partageable par moitié – H. Carolus La Roche Inwohner zu Straßburg leedigen und majorenen Standts weÿl. Johannes La Roche und Anna Maria Gärthner sohn
Jfr Barbara Schneiderin weÿl. Simon Schneider des gibsers und Barbara Beitscher eheliche tochter

Mariage, Saint-Etienne (cath. f° 28-v)
Anno Domini 1790 (…) sacro matrimonii vinculo in facie Ecclesiæ conjuncti fuerunt Joannes Carolus Laroche Argentinensis filius legitimus Majorennis Defunctorum Conjugum Joannis Laroche et Mariæ Annæ Gärtner Parochianus ad s. Laurentium, et Maria Barbara Schneider pariter Argentinensis filia legitima Majorennis Defunctorum Simonis Schneider et Barbaræ Butscher parochiana Nostra (signé) Laroche, Barbara schneider (i 36)

Barbe Schneider lègue la maison au cordonnier François Joseph Burckardt

1820 (8.10.), Strasbourg 14 (66), Me Lex n° 2406 – Enregistrement de Strasbourg, acp 150 F° 31-v du 27.11.
Testament – Marie Barbe Schneider veuve de Jean Charles Laroche ci devant facteur à la douane demeure rue Neuve n° 11 ; décédée le 26 courant
à François Joseph Burckardt cordonnier
la maison à moi appartenant rue Neuve n° 11

Marie Barbe Schneider meurt quelques semaines après avoir testé en laissant pour seul héritier François Joseph Burckardt

1820 (4.12.), Strasbourg 14 (66), Me Lex n° 2557 – Enregistrement de Strasbourg, acp 150 F° 79 du 14.12.
Inventaire de la succession de Marie Barbe Schneider veuve de Jean Charles Laroche, facteur à la douane, décédée le 26 novembre dernier – à la requête d’Antoine Laroche, doreur ciseleur, exécuteur testamentaire, testament devant Me Lex le 13 avril 1819 enreg. le 27 novembre dernier, en présence de François Joseph Burckard, maître cordonnier héritier de sa cousine par le testament du 27 juin 1813 enreg. le 27 novembre

Titres et papiers, Me Dinckel 6 frimaire 4 vente d’une maison petite cour & dépendances sise à Strasbourg quai des Bateliers n° 11 rue Neuve à Charles Laroche époux de la défunte par Ignace Foessler négociant pour 20 000 livres, ledit Foessler a acquis ladite maison d’André Weber, tisserand, par acte Me Faller le 27 prairial 3
Déclaration concernant les pièces inventoriées. La maison sise rue Neuve n° 15 dont les actes d’acquisition à la cote B appartient encore à la succession, d’un côté la veuve Henri Hertling, d’autre M Beinbach, derrière la veuve Goerich, devant la rue susdite, 2000 fr. Cette maison avait été léguée en propriété à la défunte par est son mari par testament devant Me Lex
dans la maison ci après désignée rue Neuve n° 11, mobilier – au premier dans le salon, chambre à coucher, chambre à côté, grenier, cuisine 869 fr, numéraire 560 fr, dettes actives 10 500 fr, total 11 929 fr – passif 6428 francs

François Joseph Burckardt, fils de cordonnier, épouse en 1790 Catherine Dierstein, fille d’un employé du maréchal de Contades : contrat de mariage, célébration
1790 (2. 7.br), Me Anrich (6 E 41, 1517) n° 251
Eheberedung – Hr. Frantz Joseph Burckard der hiesige burger und schuemachermeister, Hrn Christian Burckards auch schuemachermeisters mit fraun Magdalena geb. Nestrichin erzeugter großjähriger sohn
Sodann die Ehren und tugendbegabte Jungfrau Catharina Thiersteinin, Hrn Michael Thiersteins des employirten beÿ Hrn Delachaise Secretarÿ beÿ Hrn Marechal de Contades in Pariß mit fraun Anna Claudina Jacquinot erzeugte tochter beÿständlich Hrn Peter Bochs alten Garde beÿ wohlernanntem hrn. Marechal de Contades und burgers hieselbsten ihres Oheims [unterzeichnet] christian bruckhart, catharina diersteinin

Mariage, Saint-Etienne (cath. f° 26-v)
Anno Domini 1790, 20 Septembris (…) sacro Matrimonÿ Vinculo in facie Ecclesiæ conjuncti fuerunt Joseph Burckhart civis hujas Solutus, filius legitimus Minorennis 26 annos Natus, Christiani Burkhart et Magdalenæ Noestrich conjugum civium hujatumn parichianus ad s. Laurentium hujatem Et Maria Anna Catharina Dierstein Argentinensis 20 annos Nata filia legitima Minorennis Michaelis Dürstein et Claiduæ Jacquinot parochiana Nostra – (signé) Franciscus Joseph Burckhart, Catarine Dierstein (i 33)

Les enfants Burckardt cèdent leurs parts de la maison à leur cohéritière Marie Thérèse Burckardt, femme de Philippe Jullien, employé à la manufacture de tabac

1846 (17.1.), Strasbourg 12 (168), Me Noetinger n° 18 231
ont comparu 1° Dlle Madeleine Burckhardt, fille majeure, sans profession, 2°, Dlle Marguerite Burckhardt, veuve de M. Frédéric Wimmerling de son vivant commissionnaire de roulage à Strasbourg, 3° M. Joseph Burckhardt, propriétaire, 4° M. Auguste Burckhardt, appariteur chez M. le juge de paix du canton nord de la ville de Strasbourg, 5. M. Charles Burckhardt, cordonnier, 6° Et Dlle Louise Burckhardt, fille majeure sans profession, tous demeurant et domiciliés à Strasbourg
à Mme Thérèse Burckhardt, leur sœur germaine, épouse de M. Philippe Julien, employé à la Manufacture de tabac à Strasbourg
Les six septièmes indivis avec Mme Julien née Burckhardt propriétaire du dernier septième, d’une maison avec petite cour, appartenances et dépendances, le tout situé à Strasbourg, rue neuve quai des bateliers n° 11, d’un côté M. Dubois, de l’autre M. Freysz, pardevant la rue et par derriere M. Grün. – Etablissement de la propriété. Les vendeurs et la Dame Julien ont recueilli ensemble cet immeuble dans la succession de M. François Joseph Burckhardt, de son vivant cordonnier er garde à la Cathédrale de Strasbourg, leur père dont ils sont seuls et uniques héritiers, chacun pour un septième. Et feu ledit Sr François Joseph Burckhardt en a hérité de dame Marie Barbe Schneider, veuve de M. Jean Charles Laroche facteur à la douane de Strasbourg, laquelle l’a institué son légataire universel en vertu de deux testaments reçus par M° Lex les 13 décembre 1809 et 27 juin 1813. Aux termes d’un autre testament de ladite Dame veuve Laroche passé devant ledit M° Lex, du 22 février 1818, Dlle Marie-Eve Rebstock ancienne domestique de ladite testatrice, a la jouissance d’un logement dans la maison vendue aussi longtemps qu’elle restera célibataire, et elle aura la faculté d’y recueillir ses parens ou sa sœur. Ce logement consiste en une chambre avec alcove au rez de chaussée, un cabinet, un bucher, une cuisine et une chambre au deuxième étage – moyennant un prix de 4200 francs, c’est-à-dire la totalité de la maison à raison de 4900 francs

Les parents de Philippe Jullien donnent leur consentement à son mariage alors qu’il est en garnison à Pampelune en Espagne. Il se marie en 1832 à Strasbourg avec Victoire Thérèse Burckhardt
1828 (13.3.), Strasbourg 8 (nouv. cote 45), Me G. Grimmer n° 2125 – Enregistrement de Strasbourg, acp 188 F° 115 du 13.3.
Consentement – Philippe Julien, jardinier de l’orangerie, et Salomé Schoenlen à la Robertsau, au mariage de Philippe Pierre Julien, présentement sergent major au service du Roi dans le 6° régiment d’infanterie en garnison à Pampelune en Espagne, né le 25 prairial 7 (13 juin 1799) avec telle personne qu’il lui plaira

Mariage, Strasbourg (n° 201)
Du 5° jour du mois de Juin 1832, Acte de mariage de Philippe Pierre Julien, majeur d’ans, né en légitime mariage le 25 prairial an Sept à Strasbourg, Employé à la manufacture des tabacs, fils de Philippe Julien, Jardinier fleuriste, et de Salomée Schoenlin conjoints domiciliés en cette ville, présents et consentants, et de Victoire Thérèse Burckhardt, majeure d’ans, née en légitime mariage le 6 septembre 1807 à Strasbourg domiciliée à Strasbourg, fille de François Joseph Burckhardt, garde à la tour de la Cathédrale, et de Catherine Dierstein, conjoints domiciliés en cette ville ci présents et consentants (signé) Simon Philippe Julien, Victoire Thérèse Burkhart (i 23)

Philippe Julien et Thérèse Burckhardt hypothèquent la maison au profit du jardinier cultivateur Jean Daniel Wurtz

1847 (18.5.), Strasbourg 12 (171), Me Noetinger n° 19 305
Obligation – ont comparu M. Philippe Julien, employé à la manufacture des tabacs, & Dame Thérèse Burckhardt son épouse
devoir à M. Jean Daniel Wurtz, jardinier cultivateur demeurant à Strasbourg, hors la porte des pêcheurs, La somme de 2000 francs
hypothèquent, une maison avec cour & dépendances sise à Strasbourg rue neuve quai des bâteliers n° 11, entre M Dubois & M Freysz, tenant par devant à la rue & par derrière à M Grün. Lequel immeuble appartient à la Dame Julien tant comme héritière pour un septième de feu M François Joseph Burckhardt, son père, qu’au moyen de l’abandon qui lui a été fait des six autres septièmes par ses frères et sœurs cohéritiers aux termes d’un acte passé devant led. M° Noetinger le 17 janvier 1846

Quelques années plus tard, Marie Madeleine Kœllner achète la maison. Native de Strasbourg, elle est veuve de Nicolas Weiler, ancien capitaine d’artillerie mort en 1812, qu’elle a épousé en 1801

1812 (8.6.), Strasbourg 14 (49), Me Lex n° 6223 – Enregistrement de Strasbourg, acp 119 F° 185-v du 11.6.
Inventaire de la succession de Nicolas Weiler ancien capitaine d’artillerie décédé le 8 mai dernier – à la requête de Marie Madeleine Köllner la veuve et à la requête de Pierre Colbus demeurant à Kerperich Hemmerstorff canton de Reling (Moselle) père et tuteur de ses cinq enfants procréés d’Anne Weiler sœur germaine du défunt, Marie 28 ans, Catherine 26 ans, Jean 19 ans, Pierre 16 ans, Charles 14 ans,
Madeleine Weiler épouse de Claude Müller, cultivateur à Creutzwald canton de Sarre libre, sœur consanguine du défunt, Claude Vilboy commerçant à Creutzwald mari et légime administrateur des biens Catherine Weiler son épouse, sœur consanguine du défunt, François Viriot négociant à Strasbourg mandataire de Jean Léopold Weiler contre-maître des fortifications à Brest (Finistère) frère consanguin du défunt
Testament nuncupatif Me Lex 9 juillet dernier

dans l’appartement que le défunt occupe dans la maison du Sr Staehling boulanger dans la Krautenau n° 121 au second étage
meubles 1020 fr dont numéraire 217 fr
une maison avec appartenances, droits, aisances et dépendances située en cette ville rue des Orphelins n° 12, d’un côté le Sr Lix tailleur de limes, de l’autre le Sr Greiner marchand de vin, derrière contre le mur du jardin de l’hospice des Orphelins – chargée d’une rente foncière de 2,40 fr – acquis par acte Me Grimmer de Pierre Louis Nicolas Jourdan négociant le 31 janvier dernier, estimée 10 000 fr
total de la masse active 11 020 francs, passif 659 francs

Mariage, Strasbourg (n° 404)
Du 16° jour du mois de thermidor l’an IX de la République française. Acte de mariage de Nicolas Weiler, âgé de 56 ans, capitaine retiré de la quatrième compagnie d’ouvriers d’artillerie, domicilié en cette ville depuis 16 mois, né à Marange département de la Moselle le 8 février 1745 fils légitime de feu Clement Weiler, maître d’école audit lieu, et de feüe Casilde Block
Et de Marie Madeleine Koellener agée de 28 ans, née en cette ville le 8 janvier 1773 y domiciliée fille légitime de Hubert Koellener, journalier, et de Madeleine Jacob, (signé) Nicolas Weiler, Mari Madeleine Koellner (i 205)

Décès, Strasbourg (n° 947)
Déclaration de décès. Nicolas Weiler agé de 67 ans 3 mois né à Marange (Moselle), Capitaine d’ouvriers d’Artillerie retiré, pensionnaire de l’Etat, Epoux d Marie Madeleine Koellner, est mort et cette marie dans la maison située Krautenau N° 121 le huit du présent mois, fils de feu Clément Weiler, Maître d’école et de feu Casilde Block (i 14)


Les Maisons de Strasbourg sont présentées à l’aide de Word Press.