33, rue des Grandes Arcades


Rue des Grandes Arcades n° 33 – V 144 (Blondel), N 1032, puis section 62 parcelle 38 (c) (cadastre)

Boulangerie zum Überhang (à l’Encorbellement) jusqu’en 1748
Façade reconstruite par le maître maçon Michel Hatzung en 1748
Nouveau bâtiment à la place des anciens n° 33, n° 35 (1897) et n° 37 (1899), maître d’ouvrage société Gœhrs et Compagnie, architectes Jules Berninger et Gustave Krafft
Cinéma des Arcades (1920-1985)


Le bâtiment 33-35, vue du sud – Etages – Vue du nord (août, septembre 2024)

La maison dite zum Überhang (à l’Encorbellement) est une boulangerie jusqu’en 1748. Elle appartient à Jean Bechtold au nom duquel elle est inscrite dans le Livre des communaux (1587, avec encorbellement de vingt pieds neuf pouces de long), puis à Georges Dambach, mari de sa fille adoptive (1602-1629) qui y fait poser une nouvelle poutre en 1618. Jean Georges Dambach est autorisé en 1659 à couvrir son séchoir d’un comble et à soutenir le cas échéant l’encorbellement par deux colonnes si la charge est trop importante. Les boulangers suivants sont Georges Oberlé (1667), son fils Jean Georges Oberlé (1691) puis Jean Frédéric Barbenès (1735). La veuve de Jean Frédéric Barbenès vend en avril 1748 la maison au maître maçon Michel Hatzung qui avance la façade en l’alignant avec ses voisins et en supprimant l’encorbellement (12 pieds de profondeur). Il y fait construire quelques mois plus tard une galerie (ou balcon) de trois pieds de saillie comme ses voisins puis vend en décembre 1748 le nouveau bâtiment au marchand de tabac Jean Dupé qui sera en outre aussi propriétaire de la maison voisine sur la droite (futur n° 35) pendant quelques années (1772-1777). Jean Dupé fait repeindre en 1772 à la demande des préposés ses deux maisons contiguës en gris perle et supprime sa gouttière à tête de dragon. Il vend en 1792 au marchand Joseph Eloy la maison que ses enfants revendront en 1824.


Plan-relief de 1727, maisons entre la rue de l’Outre et la ruelle des Dominicains. La maison à avance est la quatrième à partir de la droite, (Musée historique, cliché Thierry Hatt)

Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 63 et cour M (Musée des Plans-relief) 1

L’Atlas des alignements (années 1820) signale un bâtiment à rez-de-chaussée, trois étages en maçonnerie et balcon. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade se trouve à gauche du repère (t) : porte et deux arcades au rez-de-chaussée, balcon, trois étages à trois fenêtres chacun, toiture comprenant sans doute un séchoir et deux niveaux de lucarnes. La cour M montre à droite de (4) l’arrière de la façade sur rue, la façade (2-3) du bâtiment arrière et à gauche de (2) sa façade latérale nord.
La maison porte d’abord le n° 26 (1784-1857) puis le n° 33.

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Plan des Ponts et Chaussées 1856, cote 2 SP 52), maison Stammler n° 26 à trois étages en pierre, solide (3 EPS), en retrait de l’alignement fixé par l’ordonnance de 1828


Elévation des anciens n° 33 et 35, projet de nouveau bâtiment (1896) – Elévation des anciens 33, 35 et 37 (1897)
Plan du rez-de-chaussée des anciennes maisons

Projet de nouveau bâtiment à la place des n° 33, 35 et 37
Elévation, 1899, après construction de la partie droite – Plan du rez-de-chaussée (1911, dossier de la Police du Bâtiment)

Le fabricant Christophe Henri Stammler achète la maison en 1824 puis sa voisine (ensuite n° 31). Son fils Henri Guillaume Stammler la donne à bail au négociant Guerson Schneider qui en sous-loue des localités à l’horloger Ferdinand Haas (1865) puis (1877) à son gendre horloger Joseph Weingand. Joseph Weingand achète en 1886 la maison qu’il revend en 1896 à la société Gœhrs et Compagnie. Les architectes Berninger et Krafft soumettent en octobre 1896 à la Police du Bâtiment le projet de construire pour le compte de Gœhrs et Compagnie un nouveau bâtiment à trois étages à la place des 33, 35, rue des Grandes Arcades. Ils modifient en décembre leurs plans pour que la cour ait la surface réglementaire. Ils obtiennent l’autorisation le 15 décembre 1896. Ils présentent en avril 1897 un nouveau projet d’après lequel le nouveau bâtiment comprend aussi l’ancien numéro 37. Les maisons 33 et 35 sont démolies en mai 1897, la démolition du numéro n° 37 est reportée à l’année 1899 à cause d’un bail qu’il est impossible de résilier. Le gros œuvre du nouveau bâtiment à la place des anciens 33 et 35 est terminé en août 1897.
Le bâtiment à la place de l’ancien n° 37 est en construction l’été 1899. Les architectes obtiennent le 9 août 1899 un avenant pour le couronnement en forme de tour. Les travaux sont terminés en décembre 1899. Le préfet dispense le 23 mai 1900 le grand magasin Manrique d’appliquer les prescriptions du 27 juillet 1899 d’après lesquelles les piliers et les colonnes doivent être revêtus d’un matériau incombustible. Les pièces d’habitation au troisième étage sont converties en entrepôt en 1906. Beck et Schweitzer, exploitants de la maison Manrique, sont autorisés à relier le magasin sis aux n° 33, 35 et 37) à la maison Elbel (n° 39). Les architectes Berninger et Krafft font rehausser le toit vitré du rez-de-chaussée au premier étage pour raccorder les pièces des deux étages.
La société Omnia Pathé (Paris) est autorisée en 1919 à transformer le bâtiment en cinéma sous la direction de l’architecte Haug de Strasbourg, en ajoutant notamment une marquise (1920). La société Est Cinéma fait poser en 1938 une marquise au-dessus de l’entrée puis aménager en 1949 deux logements aux troisième et quatrième étages sous la direction de l’architecte Charles Heitz. La salle de 730 places est rénovée en 1957 puis réaménagée en 1972 en passant à 547 places. Le cinéma ferme ses portes fin 1985. La partie originale qui subsiste de la façade construite en 1897 et 1899 est inscrite à l’inventaire des monuments historiques le 21 décembre 1984. Est Cinéma fait transformer en 1986 le cinéma en locaux commerciaux.


Façade lors de la transformation en cinéma (1920, dossier de la Police du Bâtiment) – Le bâtiment en 1898 (carte postale G. Fischbach) – Photographie de 1941 (dossier de la Police du Bâtiment 802 W 62) – Façade selon le projet de 1986 (dossier de la Police du Bâtiment 802 W 63)
Détail de la façade (septembre 2024)

septembre 2024

Sommaire
Cadastre – Police du Bâtiment dossier I, dossier IIdossier III> – Relevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1586 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date approximative de mutation.

Jean Bechtold, boulanger, et (1578) Chrétienne Knab – luthériens
1606 h Georges Dambach, boulanger, et (1603) Anne Voltz – luthériens
1629 h Jean Georges Dambach, boulanger, et (1630) Marthe Hartung – luthériens
1667 v Georges Oberlé, boulanger, et (1658) Anne Marie Graff – luthériens
1691 h Jean Georges Oberlé, boulanger, et (1684) Marie Wagenmann puis (1696) Marie Elisabeth Burtz, remariée (1709) avec le boulanger Jean Jacques Matzinger – luthériens
1735 v Jean Frédéric Barbenès, boulanger, et (1735) Anne Marie Rœderer, remariée (1749) avec le boulanger Joseph Gabriel – luthériens
1748 v Michel Hatzung, maître maçon, et (1741) Marie Salomé Hügel – luthériens
1748 v Jean Dupé, revendeur de tabac, et (1743) Marie Madeleine Cécile Haupt, (1758) Marie Catherine Louis, (1774) Anne Françoise Lionnet puis (1792) Marie Salomé Wild – catholiques
1792 v Joseph Eloy, marchand, et (1766) Geneviève Dorlan – catholiques
1824 v Christophe Henri Stammler, épinglier puis fabricant de tissus métalliques, et (1808) Susanne Madeleine Kratzeisen, (1821) Frédérique Steinmetz puis (1840) Louise Mélanie Heusch
1850 h Henri Guillaume Stammler, marchand, et (1863) Wilhelmine Hahn, o-o (1862) Françoise Hahn, épouse (1868) du sellier Jean Schreck
1884 h Wilhelmine Madeleine Stammler et (1885) Gilles Alphonse Krall, malteur, et Marie Valérie Stammler
1886 v Joseph Weingand, horloger, et (1867) Albertine Haas
1896 v société Gœhrs et Compagnie
1909* h Théodore Gœhrs, négociant, et Louise Gœhrs, rentière
1914* h Théodore Auguste Gœhrs, négociant, et (1886) Marie Elisabeth Léonie Schmutz
1947* h héritiers de Théodore Auguste Gœhrs et de Marie Elisabeth Léonie Schmutz
1950* h Société Anonyme de l’Est Cinéma à Paris

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 2 500 livres en 1758, 2 300 livres en 1774

(1765, Liste Blondel) V 144 au Sr Dupé
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Duppé, 3 toises, 0 pied et 0 pouce
(1843, Tableau indicatif du cadastre) N 1032, Stammler, Christophe, les héritiers – maison, sol – 1 are / 1,75 are

Locations

1647, 1649, Michel Roth, boulanger
1648, Martin Thierbach, boulanger
1653, Jean Braun, boulanger
1669, 1675, 1679, Jean Michel Roth, boulanger
1863, Guerson Schneider, négociant
1865 (sous-bail), Ferdinand Haas, horloger
1877 (sous-bail), 1881, Joseph Weingand, horloger
1882 (sous-bail), Joseph Manrique, marchand


Papier à lettres Manrique (1900, 1904, dossier de la Police du Bâtiment)

Livres des communaux

1587, Livre des communaux (VII 1450) f° 138
Le boulanger Jean Bechtold règle 1 livre 14 sols pour sa maison, à savoir en haut un encorbellement plâtré (20 pieds 9 pouces de long, saillie de 2 pieds), une plate-forme dallée (9 pieds ½ de long, saillie de 2 pieds) sur laquelle se trouve une porte de cave inclinée (9 pieds 8 pouces de long, 5 pieds de large), un soupirail incliné (3 pouces 2 pieds de tous côtés), une échoppe de boulanger (10 pieds ½ de long, 3 pieds ½ de large) et une colonne en bois, à l’intérieur une échoppe (9 pieds ½ de long, 21 pouces de large)

Sondern Cleinen Prediger Gaëßlin gegen dem Pfenningthurn Zu
Hans Bechtold der Beck hatt vor seinem hauß oben ein gegipßten Vsstoß 20 schu 9 Zoll lang, vnd ii schu herauß, Vnden ein besetzten Tritt 9 ½ schu lang vnd ii schu herauß, Darauf ein ligend Kellerthüer 9 schu 8 Zoll lang vnd 5 schu breit, Ein ligend Kellerfenster 3 Zoll 2 schu In allwege, Item mehr ein Brottladen 10 ½ schu lang, vndt 3 ½ schu breit, sampt einer hültzenen Saulen, Mehr auch Inwendig ein Laden 9 ½ schu lang vnd 21 Zoll breit & Bessert für das Niessen, j lb xiiij ß d

Préposés au bâtiment (Bauherren)

1618, Préposés au bâtiment (VII 1333)
Le boulanger à l’Encorbellement (Zum Überhang) Georges Dambach demande l’autorisation de construire un séchoir comme Georges Burckart et Jean Bauer, de démonter ses combles pour avoir davantage de lumière, de poser une nouvelle poutre du côté de Jean Baur et de revêtir le pilier de l’autre côté. Les préposés ordonnent une visite des lieux après laquelle est accordée l’autorisation de poser une poutre

Georg Dambach d. beck Zum Überhang. 55. 71.
(f° 55-v) Sambstag den 11.ten Aprilis 1618
Georg Dambach beck Zum Überhang neben dem Georg Burckardt, sagt er wer willens ein Truckeneÿ wie Georg Burckardt vnd Johann Baur Zubawen, das dachwerck hinwegthun, dawider mehr tag herein bringen möcht vnd gegen Johann Bauren j balcken Zulegen vff d. einen seiten, vff der andern seiten ein Pfosten verkleÿd. Ist vff ein augenschein gestellt.

(f° 71) Sambstag 2. Maÿ 1638. – Georg Dambach d. beck Zum Überhang begert vnd. seinen vberhang nur ein eintzig. balcken an der Nebenseiten* In Zu Ziehen. Das Ist Ihme gewilligt vnd Zugelassen, solls fürderlich vßmach. *nder

1658, Préposés au bâtiment (VII 1355)
Matthieu Meyer porte devant le Petit Sénat un différend avec Jean Georges Dambach. Après visite des lieux, les préposés autorisent de couvrir le séchoir d’un comble dans sa maison dite Zum Uberhang, moyennant paiement de 6 sols au maître des rentes. Il est en outre autorisé moyennant un cens de soutenir l’encorbellement par deux colonnes si la charge était trop importante.

(f° 260) Dinstags den 4. Januarÿ 1659 – Dr. Meyer Ca. Dambach
In Sachen deß hochgelehrten Matthæi Meÿers et Consorten Contra Hanß Geörg Dambachen ist vf beschehene remission E. E. Kleinen Raths vom 28. Sept. jüngst abgewichenen 1658 Jahrs auch eingenommenen Augenschein, vnd all anderen vor vnd anbringen nach, Erkand d. den Clegern in Ihrem begehren p° Bedeckung deß Uberhangs oder Truckenei vber dero Behaußung Zum Uberhang genant, widerigen einwendens vngehindert, doch gegen abstattung 6 ß Jährlichen Zinßes der Statt Zinß meister Jahrs vff Annunc. Mariæ Zuerleg. Zu willfahren seÿe, wie Ihnen dann auch hiemit Zugelaßen wurd die bemelte Truckeneÿ oder Überhang Mit einem dachwerckh Zubedecken vnd den vberhang dadurch vnder d. truckene Zusetzen Zum fall auch der vberhang weg. deß oblastes schaden nehmen solte, solchen mit Zwo Seulen doch gegen gebührender recognition vnd Erkantnus obere Bawherren, Zu vnderbawen, Compensatis Expensis

1748, Préposés au bâtiment (VII 1403)
Le maître maçon Michel Hatzung et le charpentier Jean Klein demandent en avril 1748 l’autorisation d’avancer la façade de la maison (13 pieds de large) entre la brasserie à la Cigogne (ensuite n° 31) et la maison de Frédéric Rüger (ensuite n° 35), d’un côté de 6 pieds et de l’autre de cinq pieds, en supprimant l’encorbellement (12 pieds de profondeur). Les préposés leur accordent l’autorisation suivant une ligne à tirer de la maison d’angle appartenant à Jean Braun jusqu’à la rue de l’Outre, moyennant un capital de 10 livres à régler en une seule fois. Les mêmes sont autorisés en novembre à construire comme leurs voisins une galerie (ou balcon) de trois pieds de saillie.

(f° 29) Eodem die 23. Aprilis 1748. – Michael Hatzung, Johannes Klein
Augenschein eingenommen an Michael Hatzung des Maurers und Johannes Klein des Zimmermanns Hauß, Zwischen dem Bierhauß zum Störckel und Friderich Rügers des fripier Hauß hieher der großen gewerbs Laub., welche umb erlaubnus gebetten mit jhrem Hauß, so 13. schuhe breit ist, Undem dem Überhang /:der 12 schuhe tieff ist:/ an einem ende 6 schuhe am andern 5. schuhe Vorzubauen, und das Übrige Vorm Überhang abzuschneiden.
Erkannt Willfahrt solle die flucht Von Rüegers Unterem Eck, an das Eck Herrn Rath. Johann Braunen Hauß an der Schlauchgaß gezogen werden, und die Imploranten für diße erlaubnus für ein und alle mahl 10. lb. erlegen. dt. den 31. Maÿ 1748. 10. ld. d.

(f° 70) Dienstags den 5. Novembris 1748 – Michäel Hatzung, Johannes Klein
In gegenwahrt Vorbenamsten Erben, ist ein augenschein eingenommen worden an Michäel Hatzung des Maurers und Johannes Klein des Zimmermanns Neü bauenden Hauß, neben Johann Jacob Meÿer des Bierwürths hauß Zum Störckel, welche um erlaubnus gebetten einen (-) und 3. schuhe tieffen altan daran Zumachen, wie die Nachbaren auch Haben, Erkannt Willfahrt.

1772, Préposés au bâtiment (VII 1415)
Les préposés demandent au marchand de tabac Jean Dupé de repeindre ses deux maisons contiguës (il vient d’acheter celle à droite de la sienne) en gris perle et de supprimer sa gouttière à tête de dragon.

(f° 97) Dienstags den 18. Augusti 1772. – Sr Doupé tabackhändler
Sr Doupé, der tabackhändler, wurde vorbeschieden und Ihme anbefohlen seine beede neben einander beÿ der Gewerbslaub gelegene Häuser Perlfarb anstreichen, und den: an dem einen Haus sich annoch befindlichen Ausschuß Naach mit einem drachen Kopf wegmachen zu laßen.

1774, Préposés au bâtiment (VII 1416)
Le sieur Dupé et compagnie demandent qu’il soit interdit de poser des étaux de foire au bas des Grandes Arcades où le passage est trop étroit pour que les voitures puissent passer. Les préposés interdisent les étaux des Grands Arcades jusqu’à la maison Schwartz (ensuite n° 29).

(f° 73-v) Dienstags den 21. Junii 1774. – S. Doupé p.to Meßständ
Sr Doupé et Comp° biten die Meßständ unten an der gros gewerbslaub weil die Passage vor Kutschen Ziemlich eng weg zu gebieten.
Erkannt, Willfahrt und soll von der Gros Gewerbslaub bis an H. Schwartzen Haus kein Stand in den Weeg vor die Häuser gestellet werden.

Description de la maison

  • 1758 (billet d’estimation traduit) La maison comprend au rez-de-chaussée une boutique, à l’arrière un bureau, en outre plusieurs poêles, chambres et cuisines, le comble à la Mansard est couvert de tuiles plates, la cave est voûtée, le tout estimé avec la petite cour, le puits et autres appartenances et dépendances à la somme de 5000 florins
  • 1774 (billet d’estimation traduit) La maison comprend un bâtiment avant et un bâtiment arrière, une boutique, une arrière-boutique, plusieurs poêles, chambres et cuisines, comble couvert de tuiles plates, cave voûtée, hangar et puits, estimé avec ses appartenances et dépendances à la somme de 4600 florins

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

2° arrondissement ou Canton nord – Rue des Grandes Arcades

nouveau N° / ancien N° : 62 / 26
Stammler
Rez de chaussée et 3 étages bons en maçonnerie et balcon
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 21 f° 299 case 3

Stammler Christophe Henry à Strasbourg

N 1032, maison, sol – vis à vis la place d’armes N° 26
Contenance : 1,25
Revenu total : 299 et 0,65
Année d’entrée :
Année de sortie : 1845
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 15
fenêtres du 3° et au-dessus : 15

Cadastre napoléonien, registre 21 f° 299 case 2
Deux maisons sont réunies dans la même case en 1845

Stammler Christophe Henry à Strasbourg

N 1031, maison, sol – vis à vis la place d’armes N° 25
Contenance : 2,30
Revenu total : 1225,20 (1224 et 1,20) puis 1226,76 (1224 – 1,20 + 0,91 – 0,65)
Folio de provenance : 300
Folio de destination : 300
Année d’entrée :
Année de sortie : 1852
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 14 puis 53 / 43
fenêtres du 3° et au-dessus : 15 puis 36 / 29

N 1030, maison, sol, N° 49
Contenance : 1,75
Revenu total : 0,91
Folio de provenance : 299
Folio de destination : 300
Année d’entrée : 1845
Année de sortie : 1852

N 1032, maison, sol, N° 26
Contenance : 1,25
Revenu total : 0,65
Folio de provenance : 299
Folio de destination : v. Can
Année d’entrée : 1845
Année de sortie : 1852


Folio 299 de la matrice cadastrale

Cadastre napoléonien, registre 23 f° 1089 case 2

Stammler Henri Guillaume, propriétaire
1868 Stammler Wilhelmine & consorts
1886/87 Stammler Wilhelmine Magdalena u. Marie Valerie
1887/88 Weingand Joseph Uhrenmacher
98/99 Göhrs & Cie, in Liquidation offene Handelsgesellschaft
(2451) 1909 Goehrs Theodor Kaufmann u. Goehrs Luise Rentnerin
(ancien f° 837)

N 1031.p Maison, N 1031.p Maison, Rue des grandes arcades 33
Contenance : 1,25
Revenu total : 319,65 (159,50 – 159,50 – 0,65)
Folio de provenance : (299)
Folio de destination : Gb
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 7 et 9 / 20 / 16
fenêtres du 3° et au-dessus : 4 et 6 / 12 / 10

N 1032 sol, Rue des grandes arcades 33
Contenance : 1,25
Revenu total : 0,65
Folio de provenance : (299)
Folio de destination : Gb

Cadastre allemand, registre 32 page 446 case 3

Parcelle, section 62, n° 38-c – autrefois N 1032
Canton : An den Gewerbslauben Hs N° 33
Désignation : Hf. Whs, engT u. NG
Contenance : 1,35
Revenu :
Remarques : 1909 von Parz. 38-a – VII, 112

(Propriétaire jusqu’à l’exercice 1914), compte 2263
Goehrs Theodor u. Luise
1911 Goehrs Theodor
gelöscht 1914

(Propriétaire à partir de l’exercice 1914), compte 446
Goehrs Karl Gustav Herm. We
1914 Goehrs Theodor August und Ehefr. Maria Elisabeth Leonie geb. Schmutz
1947 Goehrs Théodore Aug. les héritiers et sa veuve les héritiers
(1639)

(Propriétaire à partir de l’exercice 1950), compte 2102
Elbel Marie Lucie
1924 Société Anonyme de l’Est Cinéma à Paris
1944 Arcaden Filmtheater Hochwelker u. Wintrich offene Handelsgesellschaft
1947 Société Anonyme de l’Est Cinéma à Paris
(359)

Dictionnaire des monuments historiques d’Alsace p. 521-522
Ancien magasin Manrique. Quatre travées verticales de la façade, à l’exception du rez-de-chaussée et des trois baies de gauche du dernier niveau (inventaire des Monuments historiques, 21 décembre 1984.

La firme Gœhrs et Compagnie charge les architectes Berninger et Krafft de moderniser le magasin de mercerie. Trois travées identiques sont réalisées en 1897, la quatrième, ajoutée en 1899, est couronnée d’une grande lucarne à toit en pavillon.
Conçu comme de nombreux magasins de la deuxième moitié du XIX° siècle, le bâtiment a une structure réduite au minimum grâce à son architecture métallique qui lui donne un éclairage optimal  les deux premiers étages ont de grandes baies sur toute leur largeur, barlongues au premier étage, en anse de panier dont les écoinçons sont ajourés en feuillages dorés de même que les garde-corps au deuxième étage. On retrouve ces mêmes éléments devant les baies plus étroites au troisième étage ; entre chaque fenêtre, des carreaux de céramique sont ornés de vases fleuris.

1789, Enquête préparatoire à l’Etat des habitants (cote VII 1295)

Canton 5, Rue 98 au bas de la Place D’armes

26
Pr. Dubé Jean Marchand – Miroir

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton V, Rue 98 au bas de la Place d’Armes p. 240

26
Pr: Dubé, Jean, Marchand – Miroir

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

An den Gewerbslauben (Seite 48)

(Haus Nr.) 33-35-37
Manrique, Kurzwarenhandlung E 012
Schweitzer, Kaufmann. 3

Annuaire de 1890

(p. 51) 33
Weingand, Uhrm. E 3

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 802 W 61)

Rue des Grandes Arcades n° 33-37 (volume 1, 1871-1916)

Le tuteur des sœurs Stammler, propriétaires, fait raccorder en 1885 la maison aux canalisations.
Les architectes Berninger et Krafft soumettent en octobre 1866 à la Police du Bâtiment le projet de construire pour le compte de Gœhrs et Compagnie un nouveau bâtiment à trois étages à la place des 33, 35, rue des Grandes Arcades. Ils modifient en décembre leurs plans pour que la cour ait la surface réglementaire. Ils obtiennent l’autorisation le 15 décembre 1896. Ils présentent en avril 1897 un nouveau projet d’après lequel le nouveau bâtiment comprend aussi l’ancien numéro 37. Les maisons 33 et 35 sont démolies en mai 1897, la démolition du numéro n° 37 est reportée à l’année 1899 à cause d’un bail qu’il est impossible de résilier. Le gros œuvre du nouveau bâtiment à la place des anciens 33 et 35 est terminé en août 1897.
Le commerçant Manrique est autorisé en 1898 à poser trois stores au 33-35, rue des Grandes Arcades. Le mur pignon entre les 37 et 39 est reconstruit en juillet 1899 pour remédier à son manque de solidité.
Le bâtiment à la place de l’ancien n° 37 est en construction l’été 1899. Les architectes obtiennent le 9 août 1899 un avenant pour le couronnement en forme de tour. Les travaux sont terminés en décembre 1899.
Le préfet dispense le 23 mai 1900 le maire de faire appliquer dans le grand magasin Manrique les prescriptions du 27 juillet 1899 d’après lesquelles les piliers et les colonnes devraient être revêtus d’un matériau incombustible. J. Manrique fait installer en 1904 un ascenseur électrique. Les pièces d’habitation au troisième étage sont converties en entrepôt en 1906, les architectes Berninger et Krafft font transformer l’escalier et installer un ascenseur. Beck et Schweitzer, exploitants de la maison Manrique, sont autorisés à relier le magasin sis aux n° 33, 35 et 37) à la maison Elbel (n° 39) en ouvrant une porte à chaque étage sous la direction des mêmes architectes. J. Manrique transfère en 1913 son atelier de fabrication de parures du n° 31 au bâtiment arrière des n° 33, 35 et 37. Les architectes Berninger et Krafft sont autorisés en 1914 à rehausser le toit vitré du rez-de-chaussée au premier étage pour raccorder les pièces des deux étages.
Le président de la commission municipale prend le 22 octobre 1919 un arrêté par lequel la société Omnia Pathé (6, place de la Madeleine à Paris) est autorisée à transformer le bâtiment en cinéma sous la direction de l’architecte Haug de Strasbourg, en aménageant notamment une marquise (1920).

Sommaire
  • 1871 – Le directeur de l’usine à gaz demande que le plombier Ackenheil soit autorisé au nom de Frédéric Krug (locataire de Gerson Schneider) à faire une prise pour environ trois becs
  • 1885 – Le maire notifie les filles de Guillaume Stammler (demeurant 9, rue du Tivoli à côté de la propriété Herrenschmidt) de faire ravaler la façade du 33, rue des Grandes Arcades – Ch. Dach, curateur des demoiselles Stammler (demeurant 121, Grand rue), en demande le report après les travaux qu’il a prévu de faire faire (15 septembre)
  • 1885 (21 septembre) – Ch. Dach demande l’autorisation de faire un raccord aux canalisations – Autorisation accordée à Ch. Dach, curateur des demoiselles Stammler, sous couvert du commissaire de police. – Dessin
  • 1890 – Le maire notifie l’horloger Joseph Weingand, demeurant sur place, de faire ravaler la façade du 33, rue des Grandes Arcades – Travaux terminés, il y a des inscriptions en français, octobre
    1890 (juillet) – Dossier ouvert suite à la demande de la veuve Greiner pour compléter le ravalement – Travaux terminés, il y a des inscriptions en français, septembre
  • 1897 – La Police du Bâtiment constate que l’entrepreneur Wieger a posé sans autorisation une clôture de chantier devant la propriété Manrique, 33-35, rue des Grandes Arcades
    Dossier ouvert suite au courrier de l’entrepreneur Wieger qui occupe la voie publique devant la propriété Gœhrs et Compagnie au 33-35, rue des Grandes Arcades
    L’entrepreneur E. Wieger (30, rue du Faubourg de Pierre) est autorisé à poser une clôture de chantier devant la propriété Gœhrs et Compagnie au 33-35, rue des Grandes Arcades, 30 avril 1897
    1897 (août) – L’entrepreneur demande six semaines de prolongation – Autorisation – Quittances de droits, août 1897, octobre 1897, novembre 1897 (occupation de la voie publique), Wieger
  • 1897 (juillet) – Les architectes Berninger et Krafft demandent au nom de Gœhrs et Compagnie l’autorisation de faire un raccord aux canalisations dans la ruelle des Dominicains pour leur nouvelle construction – Plan – Autorisation – Quittances, juillet 1897, octobre 1897
  • 1898 – Dossier ouvert suite au courrier du commissaire de police. Manrique demande l’autorisation de poser trois stores au 33-35, rue des Grandes Arcades – Droits à verser. Dossier classé, octobre 1898
  • 1896 (15 décembre) – Droits pour un nouveau bâtiment de trois étages au nom de Berninger et Krafft (2, rue du Faubourg de Pierre) – Idem, 1 mai 1897
    1896 (octobre) – Dossier ouvert suite au courrier de Berninger et Krafft concernant un nouveau bâtiment à construire pour le compte de Gœhrs et Compagnie aux 33, 35, rue des Grandes Arcades
    1896 (décembre) – Le maire répond qu’il ne peut accorder l’autorisation parce que la cour prévue fait moins du cinquième du terrain. Comme le terrain fait 230 mètres carrés, la cour devra avoir au moins 46 mètres carrés et ne devra pas être couverte.
    1896 (décembre) – Berninger et Krafft transmettent de nouveaux plans. La cour aura exactement 46 mètres carrés, le toit vitré sera au niveau supérieur du rez-de-chaussée et non plus du premier étage.
    1896 (15 décembre) – Les architectes Berninger et Krafft sont autorisés à construire un bâtiment (commerce et habitation) à trois étages sur le terrain sis 33, 35, rue des Grandes Arcades à la place de deux maisons suivant l’autorisation accordée par le commissaire de police – Dessins
  • 1897 (avril) – Les architectes Berninger et Krafft modifient leur projet du 19 octobre 1896. Le nouveau projet s’étend au n° 37 dont la société Gœhrs et Compagnie est devenue propriétaire. – Le maire transmet la demande au commissaire de police – Dossier ouvert suite à la demande
    1897 (30 avril) – Les architectes Berninger et Krafft sont autorisés à construire un bâtiment (commerce et habitation) à trois étages sur le terrain sis 33, 35 et 37, rue des Grandes Arcades à la place des anciennes maisons – Dessins
    Suivi des travaux. Les maisons 33 et 35 sont démolies sauf le rez-de-chaussée, 8 mai 1897. Le rez-de-chaussée est aussi démoli, les gravats ont été emportés, 13 mai 1897
    1897 (13 mai) – Les architectes Berninger et Krafft déclarent que les travaux au n° 37 sont reportés à l’année 1899 à cause d’un bail qu’il est impossible de résilier.
    Suivi des travaux. On creuse les fondations. Le mur pignon arrière est commencé, 24 mai 1897. Le mur pignon arrière est repris en sous-œuvre, les voûtes des anciennes caves sont démolies, 1 juin. Les poutres en fer sont posées au sous-sol, les échafaudages sont montés, 21 juin. Les piliers en fer, les colonnes et les traverses sont terminés jusqu’au deuxième étage, 26 juillet. Le comble en fer est commencé. La maçonnerie des murs donnant sur la cour est commencée, 29 juillet.
    1897 (19 août) – Les architectes demandent la réception du gros œuvre. La Police du Bâtiment n’a pas d’observation à faire, 28 août.
    Suivi des travaux. Les plâtriers ont terminé leur travail, l’aménagement intérieur est en cours, 1° octobre. Les travaux sont terminés, sauf dans le logement du troisième étage, 9 novembre. Le logement est terminé. Les travaux sont suspendus (10 janvier 1898) jusqu’à ce que le numéro 37 soit transformé en septembre 1899. – La cage d’escalier massive et la structure en fer sont terminés jusqu’au deuxième étage, juin 1899
  • 1899 (4 juillet) – La Police du Bâtiment constate qu’un bâtiment non porté dans l’autorisation du 30 avril 1897 est en construction rue des Dominicains.
    1899 (26 juin) – Berninger et Krafft déclarent que la démolition du contre-mur au rez-de-chaussée de la maison Manrique a montré que le mur pignon de vingt mètres de haut n’a que 20 centimètres d’épaisseur au rez-de-chaussée de la maison Elbel Manrique et qu’il est peu solide. Les architectes demandent une visite des lieux. – Autre courrier des mêmes, illustré d’un croquis, 29 juin. – La Police du Bâtiment constate les faits, 30 juin. Les architectes devront demander une autorisation pour le bâtiment Manrique rue des Dominicains. – Rapport, le mur entre le 39, rue des Grandes Arcades et celui du n° 37 appartenant à Manrique est en mauvais état. Il devra être reconstruit en commun. – Dessins
    Suivi des travaux. La partie défectueuse du mur est réparée, on pose le comble en fer, juillet 1899.
  • 1899 (1° août) – La Police du Bâtiment constate qu’une construction en forme de tour est en cours au n° 37 alors qu’elle ne figure pas dans l’autorisation du 30 avril 1897.
    1899 (4 août) – Berninger et Krafft transmettent de nouveaux dessins.
    1899 (9 août) – Avenant à l’autorisation du 30 avril 1897
    Suivi des travaux. Le gros œuvre est presque terminé, août 1899. Les plâtriers ont terminé leur travail, l’aménagement intérieur est en cours, octobre. Travaux terminés, dossier classé, décembre 1899. – Dessin
  • 1899 (octobre) – Le maire demande au commerçant Manrique de faire revêtir les piliers et les colonnes d’un matériau incombustible dans son magasin sis 33-37, rue des Grandes Arcades pour satisfaire aux prescriptions du ministère pour l’Alsace-Lorraine en date du 27 juillet 1899. – Rappel et signification, janvier 1900 – J. Manrique répond le 6 janvier 1900 sur papier à lettres illustré qu’il a fait apposer des affiches interdisant de fumer mais qu’il n’est pas possible de revêtir les colonnes sans gêner son commerce – Le maire réitère sa demande le 14 février – Manrique déclare qu’il va faire appel auprès du ministère
    Rapport sur la sécurité dans le grand magasin J. Manrique, par le professeur Louis Levy, architecte à Karlsruhe (sept pages). Le règlement a surtout été rédigé pour des bâtiments anciens transformés en entrepôts (Warenhäuser). Il y a moins de circulation et de marchandises dans les grands magasins (Geschäftshäuser). Il s’agit en l’occurrence d’un grand magasin qui a été construit d’après une excellente technique. Le rapport cite les prescriptions de sécurité telles qu’elles ont été publiées par l’architecte Garbe. Le grand magasin accueille 1100 clients pendant neuf heures, soit 122 personnes par heure. Comme chaque client reste en moyenne vingt minutes, il y a environ 40 clients en même temps dans les locaux, auxquels s’ajoutent 45 employés, soit au total 85 personnes. Des prises d’eau sont prévues pour lutter contre un éventuel incendie qui est d’autant moins à craindre que le bâtiment est construit en matériaux incombustibles. Des mesures simples pourront encore améliorer la sécurité (panneaux signalant la sortie, portes ignifuges à l’accès au sous-sol, système électrique d’alarme) – Le préfet dispense le 23 mai 1900 le maire de faire appliquer les prescriptions du 27 juillet 1899 dans le grand magasin Manrique, 23 mars 1900.
  • 1900 (juillet) – Dossier ouvert suite à un courrier du commissaire de police. Le sieur Manrique demande l’autorisation d’habiter le troisième étage suite à l’ordonnance sur la sécurité contre l’incendie. – L’architecte municipal n’y voit pas d’objection.
  • 1902 – Commission contre les logements insalubres, 33, 35, 37, rue des Grandes Arcades. Propriétaire, Manrique, demeurant sur place
    Le logement est bien tenu. Le reste sert d’entrepôt
    Commission des logements militaires, 1916. Rien à signaler
  • 1904 (janvier) – La Police du Bâtiment constate que le sieur Manrique a posé sans autorisation quatre lampes électriques. – Demande – Autorisation
  • 1904 (septembre) – L’entreprise Sigel Frères (24, rue des Juifs, peinture, vitrerie) demande l’autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique au commissaire de police qui transmet au maire – Autorisation de poser un échafaudage devant les 33-35, rue des Grandes Arcades – Travaux terminés, septembre 1904.
  • 1904 (novembre) – J. Manrique informe la Police du Bâtiment qu’il a fait installer un ascenseur électrique conforme aux prescriptions légales. – Le maire demande des pièces – Autorisation (janvier 1905) – Le mur entre l’ascenseur et le moteur est à l’épreuve du feu – Dessin – Plan – Description par l’ingénieur A. Stigler, datée de Milan le 10 décembre 1904. Moteur à courant triphasé, 120 volts. Description illustrée (imprimé) – Réception finale, mars 1905.
  • 1906 (juillet) – Les architectes Berninger et Krafft demandent au nom de Beck et Schweitzer l’autorisation de construire un escalier en prolongeant la cage d’escalier pour le magasin Manrique. Les pièces d’habitation au troisième étage sont transformées en entrepôt. – Dessin (transformation de la cage d’escalier) – Le maire répond qu’il ne peut accorder l’autorisation puisque les conditions d’après lesquelles la cour à toit vitré est autorisée ne seraient plus remplies (autorisation du 30 novembre 1891)
    1906 (octobre) – Les architectes Berninger et Krafft présentent une nouvelle demande (transformer l’escalier et installer un nouvel ascenseur) – Beck et Schweitzer ainsi que les architectes Berninger et Krafft sont autorisés à modifier l’escalier dans le magasin Manrique aux 33, 35 et 37, rue des Grandes Arcades (6 novembre 1906) – Dessin
    1906 (novembre) – Les sieurs Beck et Schweitzer, exploitants de la maison J. Manrique, demandent l’autorisation de relier les maisons Manrique (n° 33, 35 et 37) et Elbel (n° 39). Le maire répond qu’il ne peut accorder l’autorisation puisque les ouvertures dans des murs coupe-feu sont interdites. – Dessin – Rapport. Le n° 39 (environ 105 mètres carrés) entièrement surbâti doit être relié au magasin Manrique en ouvrant une porte à chacun des étages. Etant donné que la maison Elbel assez petite se trouve à l’angle des rues et que son escalier est à l’épreuve du feu, l’architecte municipal estime que l’autorisation pourrait être accordée à certaines conditions – La proposition est ratifiée – Le préfet de la Basse-Alsace écrit aux architectes que leur requête est devenue sans objet par la décision qu’a rendue entre temps le maire, 7 janvier 1907. – Plan du sous-sol
    1907 (janvier) – Les architectes Berninger et Krafft demandent au nom de Beck et Schweitzer de remplacer le mur au premier et au deuxième étage par des piliers en fer et des poitrails – Avenant à l’autorisation du 6 novembre 1906 – Dessin – Calcul statique
  • 1907 (février) – Les architectes Berninger et Krafft demandent l’autorisation de relier les maisons Manrique et Elbel aux 2°, 3° et 4° étages pour agrandir les entrepôts. – Autorisation d’ouvrir une communication dans le mur coupe-feu entre les n° 33, 35, 37 et le n° 39, rue des Grandes Arcades – Les architectes font remarquer que le mobilier est en chêne et que les articles à vendre ne sont pas inflammables. La Police du Bâtiment ajoute qu’il faut maintenir l’accès à l’issue de secours – Les travaux sont en cours, juillet 1907 – Les architectes demandent dispense de plâtrer l’escalier puisque la sécurité n’en serait pas meilleure. Le maire donne son accord – Lors de la réception finale, la Police du Bâtiment demande que les portes du donnent dans la cage d’escalier soient munies d’un système automatique de fermeture.
    1907 (octobre) – Dossier. Beck et Schweitzer demandent l’autorisation d’installer un ascenseur – Autorisation (2 novembre 1907), Travaux terminés, novembre – Dessin – Calcul statique signé par les ateliers de construction mécanique Stiegler – Description signée Charles Joseph Becker, ingénieur à Francfort-sur-le-Main. Description illustrée (imprimé)
    1907 (novembre) – Comme l’escalier de secours a été construit en 1899 d’après les prescriptions de la Police du Bâtiment et reconnu à l’épreuve du feu lors de la réception finale, J. Manrique estime qu’il n’est pas nécessaire d’en plâtrer le dessous – La Police du Bâtiment maintient sa demande puisque les escaliers en fer se déforment à la chaleur – Rapport de l’architecte Nebelung. L’escalier qui se trouve dans une cage est protégé des flammes. La couche de plâtre n’est donc pas nécessaire – Le maire transmet le rapport au commissaire de police.
  • 1910 – Guillaume Koch (fabricant de parquets, 32, route de Bischwiller à Schiltigheim) demande au commissaire de police l’autorisation de poser un chaudron d’asphalte devant le magasin Manrique. – Le commissaire transmet au maire. – Accord
  • 1912 – Dossier ouvert suite à un courrier du préfet. Hilber (demeurant au n° 29) est incommodé par des fumées provenant de la cheminée Manrique – Le chauffage central et la cheminée datent de 1897 lors de la construction du magasin Manrique – La Police du Bâtiment estime qu’il n’y a pas lieu de demander que la cheminée soit modifiée.
  • 1912 – La Police du Bâtiment constate que la maison J. Manrique a posé sans autorisation trois vitrines – Dessin – Autorisation
  • 1913 – J. Manrique informe la Police du Bâtiment qu’il a transféré son atelier de fabrication de parures (Putzateliern Modistinen-Atelier) du n° 31 au bâtiment arrière de sa propriété sise 33, 35 et 37, rue des Grandes Arcades – L’inspection du travail demande un plan des lieux et un justificatif pour le monte-charge – Correspondance entre le maire et l’inspecteur du travail – J. Manrique est autorisé à aménager un atelier de fabrication de parures dans sa propriété sise 33, 35 et 37, rue des Grandes Arcades – Dossier classé, novembre 1913. – Plan de l’atelier (qui donne dans la ruelle des Dominicains)
  • 1914 – Les architectes Berninger et Krafft demandent au nom de Théodore Gœhrs, propriétaire de la maison Manrique, l’autorisation de rehausser le toit vitré du rez-de-chaussée au premier étage pour raccorder les pièces des deux étages. – Plan daté de 1911 – Rapport du maire. Le rehaussement peut être autorisé sous conditions (s’il y au plus un logement qui donne sur la rue ou si le rez-de-chaussée ou certains étages sert de café) – Les travaux n’ont pas lieu. Dossier classé, janvier 1915.
  • 1920 – Les entrepreneurs Sigel Frères (peinture et vitrerie, rue des Juifs) demandent l’autorisation de poser une enseigne provisoire sur calicot – Accord – Dessin (Cinéma)
    1919 (octobre) – L’entreprise de construction Th. et Ed. Wagner (14, rue de la Fontaine) demande l’autorisation de poser un échafaudage et une clôture devant les 35, 37, anciennement Manrique et Sennhauser – Le commissaire de police transmet au maire – Accord, 11 novembre 1919
    Le président de la commission municipale prend le 22 octobre 1919 un arrêté par lequel la société Omnia Pathé (6, place de la Madeleine à Paris) est autorisée à transformer en cinéma l’immeuble sis 35-37, rue des Grandes Arcades sous la direction de l’architecte Haug de Strasbourg
    1919 (novembre) – L’entreprise de construction Th. et Ed. Wagner (14, rue Adolphe Seyboth) demande l’autorisation de poser un échafaudage et une clôture devant les 35, 37 – La décision est ajournée jusqu’à ce que l’architecte du gouvernement aura donné son accord.
    1920 (janvier) – La même entreprise demande une prolongation – Accord
    1920 (juin puis août, décembre, janvier 1921) – Idem
  • 1920 (avril) – L’architecte E. Haug transmet les dessins du rez-de-chaussée et de la façade. Il demande en outre une autorisation pour une grande enseigne, une marquise en fer et en pierre, des panneaux vitrés de part et d’autre de l’entrée – La Police du Bâtiment donne en août un accord de principe. E. Haug transmet un dessin colorié en novembre – E. Haug et la société Omnia Pathé sont autorisés à poser une enseigne et une marquise
  • 1924 – Dossier suite à un courrier de la préfecture – Le cinéma des Arcades demande l’autorisation de poser une publicité sur toile sur la façade – La Police du Bâtiment répond qu’elle n’a pas d’objection à faire puisque l’enseigne est provisoire.
  • 1926 – Le cinéma demande l’autorisation de poser un drapeau publicitaire – Accord
  • 1928 – L’architecte Théo Berst se plaint au nom du sieur Weyrich (demeurant 12-13 place du Temple-Neuf) que la direction de l’Est-Cinéma a posé un ventilateur sur le mur coupe-feu et y a remplacé le verre armé de trois petites fenêtres par des fenêtres ordinaires (propriétaire, Théodore Gœhrs, 18, rue des Veaux). La Police du Bâtiment ordonne de retirer le ventilateur et de remettre en place le verre armé.

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 802 W 62)

Rue des Grandes Arcades n° 33-37 (volume 2, 1922-1986)

Le pâtissier Szymansky Misbach fait construire en 1922 un four au premier étage sous la direction de l’architecte E. Haug qui sollicite en 1929 la Police du Bâtiment pour aménager des bureaux au troisième étage. Le projet n’a pas de suite. L’Electricité de Strasbourg fait aménager en 1935 un poste de transformation au sous-sol. La société Est Cinéma est autorisée en 1938 à poser une marquise au-dessus de l’entrée et un panneau d’affichage au-dessus de la marquise sous la direction des architectes Mewes, Kœnig et Félix. Gaspard Wintrich et Emile Hochwelcker sont autorisés en 1941 à ouvrir le cinéma dont ils sont locataires. Ils font transformer la caisse au rez-de-chaussée et la cabine de projection au premier étage sous la direction de l’architecte Albert Bernhard. Le bombardement du 25 septembre 1945 endommage en partie le bâtiment. La société Est-Cinéma fait aménager en 1949 deux logements aux troisième et quatrième étages sous la direction de l’architecte Charles Heitz. Les fenêtres du nouveau logement au quatrième étage sont agrandies en 1950. La société Est-Cinéma transforme en 1957 la salle de 730 places. Pierre Kling ouvre en 1957 un kiosque pour la loterie nationale à l’entrée du cinéma. Le ferronnier Auguste Fauser revêt le mur de profilés décoratifs en aluminium en 1964. La société Est-Cinéma fait rémanéager en 1972 la salle dont le nombre de sièges passe de 732 à 547 sous la direction de l’architecte Peynet et du décorateur Léon Herrmann. La toiture est réparée en 1976. Le cinéma ferme ses portes fin 1985. La société Est Cinéma charge Léon Herrmann d’aménager des commerces, des salles de spectacle, des logements et des bureaux.

Sommaire
  • 1921 – Projet de cinématographe, dessins de l’architecte Haug (Brion et Haug) (rez-de-chaussée, sous-sol, 1° étage, 2° étage)
  • 1922 (septembre) – L’architecte E. Haug demande au nom du pâtissier Szymansky Misbach, locataire de la pâtisserie sise 39, rue des Grandes Arcades, l’autorisation de construire un four au premier étage
    Szymansky Misbach est autorisé à faire faire des transformations intérieures au 35-39 rue des Grandes Arcades sous la direction de l’architecte E. Haug (7, rue Kageneck) – Travaux terminés, octobre 1922.
  • 1929 – L’architecte E. Haug présente à la Police du Bâtiment le projet d’aménager des bureaux au troisième étage. Le grand escalier rue des Dominicains devra être rehaussé. Le plancher des bureaux est en béton – La Division V est d’avis d’accorder l’autorisation à condition de ne pas aménager de logements. Le Service des incendies est du même avis (interdire les logements, les ateliers et le dépôt de films) – Le maire en fait part à l’architecte – Pas de travaux
  • 1935 – L’Electricité de Strasbourg demande l’autorisation d’aménager un poste de transformation au sous-sol – Le Gaz de Strasbourg et les Postes, Télégraphes et Téléphone n’ont pas d’objections à faire – Pas de travaux, décembre 1935
  • 1938 (janvier) – La Police du Bâtiment constate que le directeur du cinéma a fait poser sans autorisation un panneau publicitaire – Le directeur Régis Jean demande l’autorisation de poser un panneau publicitaire pour le film Double crime sur la ligne Maginot
    1938 – Le Cinéma des Arcades corrige sa déclaration. Le panneau provisoire aura 24 mètres carrés et non 42. – La Police du Bâtiment constate que le panneau a bien 16 mètres et non huit – Le cinéma est autorisé à poser le panneau publicitaire en saillie pendant toute l’année 1938.
    1938 – Le directeur Régis Jean déclare au nom du Cinéma des Arcades qu’il supprime l’enseigne lumineuse
    1938 – L’entreprise de peinture Burger et Butzig (11, rue de la Croix) demande l’autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique – Prolongation
    1939 (janvier) – La Police du Bâtiment dresse la liste des saillies imposables
  • 1938 – La société Est Cinéma dépose une demande de permis de construire (poser une vitrine en fer de part et d’autre de l’entrée, une marquise au-dessus de l’entrée, un panneau d’affichage et une enseigne au néon au-dessus de la marquise) – Autorisation
    Le maire transmet la demande à l’ingénieur des Ponts-et-Chaussées (architectes Mewes, Kœnig et Félix, 6, rue des Veaux)
  • 1941 (janvier) – Gaspard Wintrich et Emile Hochwelcker (4, rue de Haguenau), locataires du cinéma des Arcades, demandent l’autorisation de transformer la cabine de projection
    1941 (février) – L’architecte Albert Bernhard (10, rue du Climont au Neudorf) déclare qu’il fait retirer sur demande le revêtement en panneaux de fer-blanc, l’ancienne façade à piliers en fer sera donc à nouveau visible
    1941 (12 février) – Gaspard Wintrich et Emile Hochwelcker (4, rue de Haguenau) sont autorisés à transformer la caisse au rez-de-chaussée et la cabine de projection au premier étage sous la direction de l’architecte Albert Bernhard par les entrepreneurs Luft et Simon
    1941 (mars) – L’entreprise de parquets veuve Koch et fils à Schiltigheim occupe la voie publique (réparation de parquets) en y posant un chaudron d’asphalte
    1941 (mai) – Gaspard Wintrich et Emile Hochwelcker sont autorisés à poser un panneau publicitaire sur la marquise – Propriétaire, docteur Woringer, demeurant 1, rue des Pionniers, entrepreneur, maître ferblantier Neufischer (9 rue des Bains)
    1941 (mai) – Le commissaire de police demande une visite des lieux avant d’autoriser l’ouverture du cinéma – La visite ne donne lieu à aucune observation
    1941 (avril) – Le cinéma des Arcades demande l’autorisation de poser une enseigne portant son nom (Arkaden Filmtheater) – Photographie – L’autorisation est accordée à titre révocable, la Police du Bâtiment ayant l’intention de demander la suppression de la marquise « inesthétique » – Dessin aquarellé de l’enseigne sur marquise
  • 1942 – Le cinéma doit se conformer à l’ordonnance du premier juillet 1938 en affichant un plan d’évacuation de la salle et en supprimant les strapontins – L’architecte Albert Bernhard (10, rue du Climont au Neudorf) transmet les plans de la salle (orchestre, balcon)
    1943 (janvier) – Le préfet fait remarquer que des strapontins figurent sur les plans
    1943 (février) – L’architecte Albert Bernhard transmet un nouveau jeu de plans. Il demande qu’un exemplaire lui soit retourné avec l’aval de la Police du Bâtiment. – La Police du Bâtiment et le service des incendies font remarquer que le nombre de sièges par rangée est supérieur au règlement – L’autorisation est accordée à titre révocable
  • 1945 – Le bombardement du 25 septembre 1945 endommage en partie le bâtiment – Certificat de sinistré délivré en 1947 à la Société Est Cinéma
  • 1949 – Le directeur du cinéma demande l’autorisation d’aménager des logements au-dessus du cinéma, comme dans les cinémas Broglie, Olympia et le cinéma du Neudorf – La Division I exige que les logements soient desservis par une nouvelle cage d’escalier
    1950 (février) – La société Est-Cinéma dépose une demande de permis de construire pour deux logements aux troisième et quatrième étages sous la direction de l’architecte Charles Heitz – Devis descriptif, total 5.855.000 francs
    1950 (mai) – Arrêté portant permis de construire – Travaux en cours, février 1951, Travaux terminés, sans observation, avril 1951 – Certificat de conformité
  • 1950 – L’architecte Charles Heitz (57, route de Bischwiller à Bischheim) demande l’autorisation d’agrandir les fenêtres du nouveau logement au quatrième étage – L’architecte des Bâtiments de France Fernand Guri émet un avis favorable
    La société Est Cinéma (rue Magellan à Paris) dépose une demande de permis de construire (section 62 n° 38) – Le maire transmet le dossier avec avis favorable à l’ingénieur des Ponts-et-Chaussées qui donne son accord
    1950 (octobre) – Arrêté portant permis de construire – Travaux terminés, décembre 1950, sans observation
  • 1951 (avril) – La société Belling (3, rue de Thann au Neudorf) est autorisée à occuper la voie publique (établir une clôture et poser des matériaux de construction)
  • 1957 – La maison Schuler et fils est autorisée à afficher des publicités sur la palissade érigée devant le 33, rue des Grandes Arcades
    1957 (juillet) – La société Est-Cinéma dépose une demande de permis de construire pour des transformations intérieures (agrandir et embellir la salle) sous la direction de l’architecte Jean Monserat (11, place de l’Université) – Description des travaux (vestibule, salle du rez-de-chaussée, balcon, galerie, écran, estrade), salle de 730 places (358 fauteuils à l’orchestre et 15 strapontins, 201 fauteuils au balcon et 8 strapontins, 140 fauteuils aux galeries et 8 strapontins) pour un total de 35.345.000 francs.
    1957 (juillet) – Arrêté portant permis de construire – La réception finale du 10 octobre ne donne lieu à aucune observation
    1957 (août) – La Société de travaux publics et privés d’Alsace et de Lorraine (47, rue du Maréchal Foch) est autorisée à occuper la voie publique
  • 1957 – Pierre Kling demande au nom du Comptoir Kling (22, fossé des Tanneurs) l’autorisation d’établir un kiosque pour la loterie nationale à l’entrée du cinéma
    Arrêté portant permis de construire, janvier 1958 – Travaux terminés, février 1958
  • 1964 – Le ferronnier Auguste Fauser demande l’autorisation de revêtir le mur de profilés décoratifs en aluminium et d’un socle en verre
    Le Cinéma des Arcades dépose une demande de permis de construire – Plan cadastral de situation – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable – L’ingénieur des Ponts-et-Chaussées donne son accord
    1964 (juin) – Arrêté portant permis de construire (transformation de la façade au rez-de-chaussée) – Travaux terminés, octobre 1964
    1964 (juillet) – Le Cinéma des Arcades est autorisé à occuper la voie publique
  • 1965 – Le Cinéma des Arcades est autorisé à occuper la voie publique
  • 1966 (mars) – La société Roth et Compagnie demande l’autorisation de poser deux enseignes (rue des Grandes Arcades et rue des Dominicains) – L’architecte des Bâtiments de France fait observer que l’échantillon ne correspond pas à la couleur convenue – L’enseigne est posée
  • 1971 – La Commission auxiliaire de sécurité répond au préfet que les cinémas Arcades et Caméo satisfont aux prescriptions du 13 août 1954.
  • 1972 – La société Est-Cinéma dépose une demande de permis de construire pour des transformations intérieures sous la direction de l’architecte Peynet et du décorateur Léon Herrmann (décorateur, cabinet d’architecture, 29, rue de la Nuée-Bleue) – Le nombre de sièges passe de 732 à 547. – Notice descriptive, prix total 758.376 francs – La commission auxiliaire de sécurité et l’ingénieur des Ponts-et-Chaussées donnent leur accord – Arrêté portant permis de construire, octobre 1972 – Travaux terminés, novembre 1972.
  • 1974 – Rapport de la Commission de sécurité (exploitant, Hochwelker)
    1975, 1977, 1978, 1979, 1980, 1981, 1982, idem
  • 1976 (juillet) – L’architecte des Bâtiments de France retourne un dossier incomplet
    1976 (septembre) – Léon Hermann répond qu’il s’agit de réparer la toiture et que les travaux ont été faits en juillet et en août.
  • 1984 – Le décorateur Léon Herrmann (29, rue de la Nuée-Bleue) demande au nom de la société Est Cinéma l’autorisation d’aménager des commerces, des salles de spectacle, des logements et des bureaux
    Certificat d’urbanisme positif
    1985 (décembre) – Article de presse (Dernières Nouvelles d’Alsace) intitulé Les dernières séances des « Arcades »
    1986 (février) – L’entreprise Dietsch et Compagnie (59, rue Principale à Bernolsheim) est autorisée à poser une palissade de chantier sur la voie publique
    1985 (mars) – Le maire ordonne à Léon Herrmann de suspendre les travaux non autorisés – France Démolitions, sous-traitant de Dietsch, arrête les travaux

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 802 W 63)

Rue des Grandes Arcades n° 33-37 (volume 3, 1986)

Est Cinéma dépose en avril 1986 une demande pour modifier la façade au rez-de-chaussée et au premier étage vers la rue des Grandes Arcades, modifier et surélever la façade vers la rue des Dominicains, modifier la façade sur cour à l’arrière de la rue des Dominicains, aménager une chaufferie à gaz sur la terrasse, modifier la distribution intérieure. Le rez-de-chaussée sera occupé à gauche par un restaurant (Mac Donald’s) et à droite par un magasin de vêtements (Creeks). Le préfet délivre le permis de construire le 25 août 1986.

Sommaire
  • 1986 (avril) – Est Cinéma dépose une demande pour modifier la façade au rez-de-chaussée et au premier étage vers la rue des Grandes Arcades, modifier et surélever la façade vers la rue des Dominicains, modifier la façade sur cour à l’arrière de la rue des Dominicains, aménager une chaufferie à gaz sur la terrasse, modifier la distribution intérieure (bâtiment inscrit à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques)
    Ancienne destination, logement, bureaux et cinéma. Nouvelle destination, logement, commerce, bureaux. Surface hors œuvre brute avant travaux 2406, bâtiment à démolir 1353, restent 1053 m²
    Détail des surfaces 1172 m² au 39, rue des Grandes Arcades, 558 m² au 1, rue des Dominicains
    1986 (12 mars) – Article de presse (Dernières Nouvelles) relatant la suspension des travaux non autorisés
    1986 (avril) – Léon Hermann déclare qu’il va compléter le dossier après avoir reçu l’accord des commerces qui occuperont les locaux. – Courrier de la Police du Bâtiment à Fabiani, directeur d’Est Cinéma
    Extrait du plan cadastral
    Courrier du Service technique, éclairage public
    Séance de la commission des sites. Le rez-de-chaussée serait occupé à gauche par un restaurant Mac-Donald et à droite par un magasin de vêtements Creeks. Les logements sont conservés et rénovés. Les différents intervenants craignent que la surélévation du toit nuise à l’aspect général, s’opposent à l’ouverture d’une nouvelle restauration rapide et discutent de l’aménagement du rez-de-chaussée (réfection à l’ancienne ou architecture contemporaine)
    1986 (juin) – La Direction du travail fait part de ses observations
    La Police du Bâtiment demande aux entrepreneurs de prendre des dispositions pour limiter les nuisances, notamment la poussière dégagée lors des travaux de démolition
    Rapport du Bureau Véritas à l’architecte Jean Pierre Bellet (Mac-Donalds)
    L’entreprise Dietsch et Compagnie (59, rue Principale à Bernolsheim) est autorisée à occuper la voie publique
    1987 (juillet) – L’architecte des Bâtiments de France Jacques Ernest émet un avis favorable sous réserve que les devantures soient alignées et que leurs profils métalliques aient une section rectangulaire.
    1987 (août) – Le maire transmet le dossier à la Direction départementale de l’équipement en complément à l’envoi du 29 mai en joignant les conditions particulières à respecter.
    Léon Hermann demande au nom de la société Est-Cinéma une subvention au titre du ravalement dont relève la réfection des parties métalliques. – Devis estimatif
    Le préfet délivre le permis de construire (25 août 1986). Le pétitionnaire est redevable d’une taxe pour dépasser le plafond légal de densité.
    1986 (septembre) – Les travaux en façade et l’aménagement intérieur sont en cours
    La subvention se limitera au ravalement
    Dessins (avril et juin 1986) signés pour Creeks, conception architecturale P. Starck, Jean Mas, Philippe Mesnage, 19 rue Claude Tillier, 75012 Paris – pour Mc Donalds, Jean Pierre Bellet, architecte, 308, avenue du Général de Gaulle, 92140 Clamart – pour Est Cinéma, Léon Herrmann, décorateur, 29, rue de la Nuée Bleue, 67000 Strasbourg
    Photographies (toiture, terrasse)
  • 1986 – L’architecte des Bâtiments de France Chantal Lavillaureix émet un vis défavorable à l’enseigne de la société Mc Donald’s (56, quai A. Le Gallo à Boulogne)

Autres dossiers
939 W 375 (volume 4, 1986-1997) bureaux, restaurant, commerce
802 W 64 (1988) avenant pour Est-cinéma
802 W 65 (1986-1987) dossier de sécurité
1684 W 553 (2007-2008) modification de la devanture, refus
1684 W 556 (2007-2008) modification de la façade, refus
1684 W 671 (2008) modification de la devanture


Relevé d’actes

La maison est inscrite au nom du boulanger Jean Bechtold dans le Livre des communaux (1587)

Originaire de Wertheim, le boulanger Jean Bechtold épouse en 1578 Chrétienne, fille de Wendelin Knab, de Sasbach près d’Oberkirch.
Mariage, cathédrale (luth. f° 7)
1578. Dnica XXVI post Trinitatis. 23. Novembr. Hans Bechtold der Beck von Wertheim, vnd Christin Wendlin Knabens Zu Schasbach bei Oberkirch eheliche tochter. Eingesegnet Montags den 8.t Decembris (i 6)

Le boulanger Jean Bechtold, originaire d’Urach, achète le droit de bourgeoisie le 20 novembre 1578 quelques jours avant son mariage.
1578, 3° Livre de bourgeoisie (4 R 105) p. 308
Hans Bechtholt von Urach der Beck hatt d. Burgrecht Kaufft und will mitt d Beckhern dienen Actum d. 20. Novembris Anno & 78.

Le boulanger Jean Bechtold et sa femme Chrétienne Knab vendent la maison dite à l’encorbellement (zum Überhang) au boulanger Georges Dambach et à sa femme Anne Voltz

1606 (13. Junÿ), Chancellerie, vol. 368-II (Imbreviaturæ Contractuum) f° 24
Kauffverschreÿbung vber Georg Dambachen Behausung Zum Uberhang
(Extendirt in lib. Contractuum huius Anni fo: 112.) Erschienen Mr Hanns Bechtoldt der Weÿßbeckh vnd Christina Knäbin sein eheliche haußfraw (verkaufft)
Georg Dambach dem Becken vnd Anna Voltzin seiner haußfrawen
Ein Behausung hoffstatt höfflin vnd Bachhauß mit allen andern Iren gebewen begriffen weit. recht. vnd gerechtigkeit gnd. Zum Uberhang gelegen Inn d. Statt St. gegen der Kürßner Zunfft Stuben über neben Hans Bauren dem Goldtschmidt die ein vnd anderseit Steffan Geßner dem Kürßner d. Rhatherrn hind. vff Hanns Ackern dem Barbier stoßend allerdings Zinßfrey ledig vnd eigen, vnd bekhant das der Khauff geschehen vnd Zugang. vmb 950 pfund pfenning
1616, Chancellerie, vol. 363 (Gemein Contract Buch) Kaufverschreibung über Georg Dambachen Behausung zum Uberhang, Hans Bechtold der Weißbeck und Christina Knäbin. 112.

Originaire de Schiltigheim et fils de l’aubergiste à la Charrue Jean Dambach, Georges Dambach épouse en 1603 Anne, fille de Martin Voltz d’Ottersweier qui est élevée depuis quinze ans par Jean Bechtold et Chrétienne Knab
1603 (28.4.), Not. Strintz (Daniel, 58 not 53, Prothocollum 1597-1605)
Eheberedung Zwüschen Georg Dambacher dem ledigenn Beckenn vnnd Jungfrawen Annæ Voltzin beeden versprochenen Eheleuten
Zwüschen dem ehrsamen Georg Dambacher dem ledigenn Beckhenn, deß auch ersamen Hanßenn Dambachers, würth Zum Pflug vnnd burgers Zu Schilttingkheim ehelichen sohne Alß dem Breüttigam Ane einem
So dann der Erbarenn vnnd tugendsammen Jungfrawen Annen weÿland Martinn Voltzenn burgers Zu Otteßwÿhr seligen hinderlaßenen dochter Alß der Hoch Zeÿtterinn Andern theilß, begeben vnd Zugetragen, Auch darbeÿ den beÿsein vnd personliches gegenwerttigkheitt der Ehrwürdigen wolgelehrten Fürnehmen weißenn Erbarenn vnd bescheÿdenen Herrn M. Nicolai Flori Pfarrers Zu Schilttingkheim vnd Hanß Dambachs seines deß Hochzeitters günstigenn herrn Vatters vff seiner deß Breüttigams So dann vff der hochzeÿtterin seitten herrn Wilhelm Binckelman vnd Stephan gaßners beeder groß. Raths bewanten, Mehr hanß Bechtoldt weinhändlern Ihres günstigen lieben herren vnd vetters vnd Zu dießes heüraths abrede erpettener beÿständere
(…) Zu dem wöllen Herr Hannß Bechtoldt vnd fraw Christina Knäbinn, beede eheleüth Ihre lieber Vettern vnnd Baaß dieweil sie, die die hochzeiterin vff die fünffzehen Jar lang vfferzogen Ihro Zu einer ehesteür Zehen guldinn Ane baarem geltt vnd für Zwölff guld. werth haußrath schencken vnd verehren
So gebenn vnnd beschehen Inn der löblichen freÿen Reichß statt Straßburg Donnerstags den 28. Aprilis In dem Jar alß man von vnserß herrn einigen Erlösers vnnd seligmachers Jhesu Christi geburth Zalte 1603.

Célébration correspondante
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. p. 164-v n° 24)
1603. Doîca Quasimodo 1. Maÿ. Jerg Danbacher, Hans Danbachs des württs Zue schilcken Son, ein beck, Anna, Martin voltzen von Brei*gheim hind.lassene Tochter. Eingesegnet Mont. d. 16. Maÿ (i 87)

Le boulanger Georges Dambach, originaire de Schiltigheim, achète le droit de bourgeoisie une semaine après son mariage
1603, 3° Livre de bourgeoisie (4 R 105) p. 667
Georg Dambach der Beckh vonn Schilttingheim kaufft mit beÿst. Wilhelm Bünckelmann vnnd Hans Bechtolden d. B. Will Beÿ den Beckh. dienen, vnnd sein Vermög. für 200 fl. angeben, Act. vt supra [24. Maÿ 603]

La maison revient à leur fils Jean Georges Dambach qui épouse en 1630 Marthe, fille du marchand Melchior Hartung : contrat de mariage, célébration

1630 (13.5.), Not. Strintz (Daniel, 58 Not 55)
Eheberedung – zwüschen dem Ehrenhafften vndt bescheidenen Johann Georg Dambach dem weißbeckhenn, deß wohlachtbarenn vnd fürnehmenn herrn Georg Dambach Auch weißbeckhens vndt burgers Zue Straßburg ehelichem Sohne, Alß dem breüttigamb Ane einem,
So dann der Ehrenn: vndt tugendreichenn Jungfrauwenn Marthæ Harttungin, deß Ehrenvesten vndt Vornehmenn herrenn Melchior Harttungß handelßmans vndt burgers Zue Straßburg eheleiblichenn dochter, Alß der hochzeitterinn Al Andern theill
Beschehen vndt verhandelt Inn deß Heÿligenn Reichß freÿen Statt Straßburg Donnerstagß den 13. Maÿ Inn dem Jahr deß herren Alß mann Zahlte 1630. [unterzeichnet] Ich Johannes Georg Danbach der Hochzeiter bekenne wie obsetehet
(Copie) Not. Strintz (Daniel, 58 Not 56) n° 684

Mariage, cathédrale (luth. p. 283)
1630. Doîca I. Trin. 30. Maÿ. Hans Jörg Dambach der weißbeck, H. Geörg dambach des weißbecken sohn, vnd J. Martha H. Melchior Hartung des Handelsmans tochter, eingesegnet montag 7 Junÿ (i 146)

Mentions de Georges Dambach père et fils dans les registres du Magistrat
1632, XV (2 R 58) Geörg Dambach. 216. (der alte, Kensterlin visitiren)
1636, XV (2 R 61) Georg Dambach. (Deputation vff dem Platz) 160. (idem) 168. Ca Johann Riehl. 251.
1637, XV (2 R 62) Georg Dambach Ca. Johann Riehlen (pt° injurien). 67.
1639, XV (2 R 63) Hanß Georg Dambach. 298. (wegen früchten hirsch)
1640, XV (2 R 64) Hanß Georg Dambach. 195 [umb Coriander und Senff außlaßung]. 200. [um Maagsamen außlaßung]
1645, XV (2 R 66) Hans Georg Dambach. 131. (Frücht außlaß)
1648, XV (2 R 67) Hanß Georg Dambach Ca. Lucernen Zunfft. 59. 64. 80. 91. 97.
1657, Conseillers et XXI (1 R 140) Hanß Georg Dambach. 243. (Schöffen Vorstellung)

1637, Protocole des Quinze (2 R 62)
Les préposés de la Taille rapportent qu’on dit que l’inventaire de Georges Dambach n’a pas été traité avec la même équité que celui de Léonard Wanner. L’inventaire Dambach sera soumis aux préposés qui l’examineront.
(f° 117) Sambstags den 17. Junÿ 1637. – Georg Dambach wegen Stalls
Ober Stallherren referiren, Es w.den wegen Geörg Dambachs des Weißbecken Zum Vberhang noch Immerfortt disscuers geführt, allß wann daßelbe viel stärcker dann Er sich v.stallt vnd vff der Statt Stall gegen Andern gahr leidenlich gehalten worden seÿe, sonderlich soll lienhard wanners Inventarium vmb ein gutes nit so starckh allß dießes sein Nicht desto wenig. dießes, vff dem Stall durch die dreÿ abgehandellt, Jenes von besagten dreÿern herauff gewÿßen word. so Ein vngliche procedur, vß der Sach aber Zukommen, v.meinen Obere Stallherren daß Dambachisch Inventarium sollte herein begert, besichtiget, durchgang. die dreÿ deß Stalls darüber gehörd vndt die befundene vmbständ wider für M. herren gebracht vndt Zu dero Erkandnus gestellt w.den.
Erkandt gevolgt, kann deß waß hiebeÿ fol. 67. wid. Dambach gebracht, gleich mit vßgemacht w.den.

Jean Georges Dambach, assisté de son beau-frère Jean Jacques Erhard, loue la maison au boulanger Michel Roth

1647 (11. Junÿ), Chambre des Contrats, vol. 498 f° 385-v
Erschienen H Hannß Georg Dambach der Meelmann Vnd Burger Zu Straßburg mit beÿstand H Hannß Jacob Erhardts dreÿers deß Pfenningthurns seines Schwagers,
hatt in gegensein Wilhelm Guttmanns deß Weißbeckhen Vnd burgers alhie mit beÿstand Michael Rothen auch Weißbeckh. Vnd Burgers alhier seines Schwagers
Verlühen haben seine Behaußung Zum Überhang genannt nidwendig der großen Erbiß lauben gegen dem Hauß Zum Krebß hienüber neben Sebastian Ackermann ein: vnd anderseit neben Balthasar Häckheln hinden Vff Hannß Georg Schneidern den Statt Schloßern ehevögtlicher Weise stoßend gelegen, nichts davon alß die Trückheneÿ, so Ihme der H Verleÿher Vorbehalt. thut, außgenohmen Zusambt den zu den Beckhen handwerckh gehörigen Werckzeug, welcher in einer sonderbahren Desigation specificirt, Vnd iedem theil ein Exemplar Zugestellt werden solle, Vff ein Jahr lang Von nechst künfftig Joh. Baptistæ angerechnet, für Vnd Vmb einen wochentlichen Zinnß, benantlichen 15. ß ß ahne Gelt Vnd alle bachtag für einen schilling Weißbrodt

Jean Georges Dambach loue la maison au boulanger Martin Thierbach

1648 (5. Junÿ), Chambre des Contrats, vol. 501 f° 319
Erschienen hannß Georg Dambach der Meelmann
hatt in gegensein Martin Thierbachß Weißbeckh. mit beÿstand Martin Hermanns deß Meelmanns seines stieffvatters
verlühen habe seine Beckhen behaußung zum Überhang genannt, nidwendig der groß. Erbißlauben geg. dem hauß zum Krebß hienüber, neben Sebastian Ackhermann dem handelßmann ein: und anderseit neben Balthasar Häckhel dem Kantengießern hind. vff hannß Georg Schneiders dem Stattschloßern stoßend gelegenn nichts davon alß die Trückheneÿ, so Ihme der Verleÿher vorbehalten thut, außgenohmen, Zusampt dem Zu dem Beckhen handwerckh gehörigen Werckzeug welch. in einer sonderbahren Designation specificirt und davon Jedem theil ein Exemplar zugestellt werden soll, vff Zweÿ Jahr lang von nechs künfftig Joh. Bapt: angerechnet, umb einen wochentlich. Zinnß behausung 15 schilling pfenning ahne Gelt und alle Bachtag für sechß pfenning Weißbrot

Le farinier Jean Georges Dambach loue la maison dite zum Überhang et les outils de boulanger à Michel Roth

1649 (7. Junÿ), Chambre des Contrats, vol. 503 f° 409
Erschienen Hannß Georg Dambach der Meelmann alhie
hatt in gegensein Michael Roth deß Weißbeckhens Vnd Burgers Zu Straßburg
Verlüh. habe, seine eckhen Behaußung Zum Überhang genannt, nidwendig der groß. Erbißlaub. gegen dem Hauß Zum Krebß hien über neben Sebastian Ackhermann dem Handelßmann ein Vnd anderseit neben Balthasar Häckhel dem Kantengießer, hinden vff hannß Georg Schneidern den Statt Schloßer stoßend gelegen, zusambt den Zu dem Beckhen handwerck gehörigen werckzeug, welcher in eines sonderbahren Designation (…) specificirt ist, Vff Vier Jahr lang Von nechst Verschienen Ostern angerechnet für Vnd Vmb einen wochentlich. Zinnß benantlich 13. ß in gelt, Vnd alle Bachtag für 6. d Weißbrodt

Le farinier Jean Georges Dambach loue la maison dite zum Überhang et les outils de boulanger à Jean Braun. Le locataire n’a pas le droit de vendre d’autres marchandises dans la maison que le pain, la farine et la semoule. Il ne pourra sous-louer en entier ou en partie qu’à un boulanger.

1653 (5. sept:), Chambre des Contrats, vol. 514 f° 462
Erschienen H Hannß Georg Dambach der Meelmann
hatt in gegensein hannß Braunen deß weißbeckh.
daß Er demselb. albereit von Mariæ Verkündigung dißes 1653. Jahrs vffrecht und redlich verlühen habe,
seine Beckhen behaußung zum Überhang genannt, nidwendig der groß. Erbßlauben, geg. dem hauß zum Krebß hienüber, sampt dem Zu dem Beckhen handwerck gehörigem werckhzeug, welcher in einer sonderbahren designation davon Jeder theil ein Exemplar empfang. hatt, specificirt werd. solle, vff treÿ jahr lang Von besagt. Mariæ Verkündigung angerechnet, umb einen wochentlich. Zinnß benantlich. 13 ß in Geld und alle bachtag für 6 d weißbrot
(…) mit diß. conditionen, Erstlich deß dem Verlÿher der Truckheneÿ vorbehalten und nicht in gegenwärtig. lehenung begriffen, hiengeg. aber deß Verleÿhers kleinste Schweinstall im Beckhenwäldlin dem entlehner mit Verlühen sein,
Fürs Ander, solle der Entlehner in der entlehnten Behaußung neb. dem Brot, nichts alß Meel und Grieß feil haben und verkauffen,
Trittens mag der Entlehner die entlehnte Behaußung entwed. einem andern /:Jedoch daß es ein weißbeckh seÿe und Er daß handwerckh darinnen treibe, also daß hauß stäts ein Beckhenhauß bleibe:/ mit einand. od. ein d. daß ander Gemach einem od. mehr andern, etwaß darinn in Verwahrung Zu stellen verleÿhen, aber Er soll niemand dieselbe Gemach beziehen od. bewohnen laß., auch in allen fällen beÿdes umb den Zinnß alß auch die verwüstung dem Verleÿher stehen.
Zum Vierten, so soll der entlehnert in der entlehnten Behaußung keine Schwein Ziehen

Jean Georges Dambach hypothèque la maison au profit de l’ancien consul Brackhenhoffer. En marge, caution de sa femme Marthe, assistée de ses deux fils Melchior, boulanger, et Jean Jacques, pasteur à Ichenheim et Dundenheim (en Bade)

1665 (15. Julÿ), Chambre des Contrats, vol. 531 f° 352-v
Erschienen H Hannß Georg Dambach der älter
in gegensein deß Edel- Fürsichtig- hochweÿsen H Andreæ Brackhenhoffers dißer Statt alten Ammaÿsters und Treÿ Zehners – schuldig seÿen 600 Reichthaler, welche ehrengedachter H Ammaÿster Brackhenhoffer ihme H dambach und seinem Sohn hannß Georg ohnverschidentlich. (vertrawt)
Unterpfand sein soll hauß, höfflin, hoffstatt, Bachhauß mit allen deren Gebäwen, Begriffen, Zugehördten und Gerechtigkeiten Zum Überhang genannt, alhie underhalb der großen Erbslauben einseit neben H Isaac Woillaume dem handelßmann, anderseit neben weÿl. Balthasar Häckhels deß Zinngießers seel. Erben geleg.
[in margine :] Erschienen Frau Martha hierinn gemelts Herrn hannß Georg dambachß deß ältern eheliche haußfraw, mit beÿstand hannß Melchior dambachß des Weißbeckhen und H. M. Johann Jacob dambachß Pfarrers zue Ichenheim und Dundenheim beeder ihrer eheleiblichen Söhn (…) zur Bürgin, Actum den 5. 7.bris A° 1665.

Le farinier Jean Georges Dambach vend la maison au boulanger Georges Oberlé. En marge, quittance remise par Marthe, femme du vendeur, assistée de ses fils Jean Jacques, pasteur, et Jean Daniel, pelletier.

1667 (14. 9.br), Chambre des Contrats, vol. 534 f° 638-v
(Prot. fol. 44) Erschienen H Hannß Georg Dambach der Meelmann
in gegensein Georg Oberle deß weißbeckh mit beÿstand H Frantz Graffen deß weißbeckh. seines Schwähers, und H Johann Thoman Tromers Notarÿ
hauß, hoffstatt, höfflin, Bachhauß, Bronnen mit allen deren Gebäwen, Begriffen, Zugehördten und Gerechtigkeiten, Zum Überhang genannt, alhie beÿm Barfüßer Platz, geg. der Kürßner Zunfftstuben hienüber, einseit neben weÿl. Balthasar Häckhels deß Zinn Gießers nunmehr seel. hinderlaßener wittibin und Erben anderseit neben der Ackhermannisch. Behaußung, hind. vff Daniel Vnselt den Schreib Zeugmachern stoßend geleg. – umb 900 Pfund pfenning
[in margine :] Erschienen fr. Martha dambächin des hierinn gemelten Verkäuffers Eheliche haußfraw mit assistentz H M. Johann Jacob Dambachß Pfarrers Zu Ichenheim und hannß Daniel Dambachß der Kürßners beeder ihrer eheleiblichen Söhn (quittung) Act. den 5. 10.br. 1667.

L’acquéreur hypothèque trois semaines plus tard la maison au profit des enfants du diacre Philippe Feyhler

1667 (7. 10.br), Chambre des Contrats, vol. 534 f° 677-v
Erschienen Georg Oberle der Weißbeck
in gegensein H. Andreæ fischers alten Großen Rhats Verwanthens alß Curatoris weÿl. H. M. Philippi feÿhelers Gewesenen Diaconi im Münster nunmehr seel. nachgelaßenee vier jüngerer Kinder – schuldig seÿe 600 Pfund Pfenning, daß Er damit nach beschriebene Behaußung erkauffen
Unterpfand sein soll hauß hoffstatt, höfflin Bachhauß Bronnen mit allen deren Gebäwen, Begriffen, Zum Überhang genannt, alhie beÿm Barfüßer Platz gegen der Kürschner Zunfftstuben, hienüber, einseit neben weÿl. Balthasar Häckhels deß Zinngießers nunmehr seel. hinderlaßener wittibin und Erben, anderseit neben der Ackhermännischen Behaußung, hinden vff Daniel Unselt den Schreib Zeügmachern stoßend gelegen

Fils du boulanger Jean Oberlé, Georges Oberlé épouse en 1658 Anne Marie, fille du boulanger François Graff
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 118-v n° 1)
1658. 10. Jan 1. post Ep. Görg Oberle der Weißbeck, Johann Oberle deß Weißbecken ehelicher Son, J. Anna Maria Frantz Graffen deß Weißbecken ehl. Tochter. Mont. 18. Ejs. (i 120)

Les Quinze confirment Georges Oberlé dans son droit de vannage auparavant détenu pat Albert Schabach
1663, Protocole des Quinze (2 R 80)
(f° 19) Sambstag den 7.ten Febr. – Georg Oberle d. Weißbeck bitt vmb g. confirmation Albrecht Schabachs ihme vf d. Lucerner Zunfft conferirt Wannenrecht. Erk. willfahrt.
1685 Conseillers et XXI (1 R 168) H. Georg Oberle wird Schöff. 203.

Georges Oberlé loue la maison au boulanger Jean Michel Roth, assisté de son père Michel Roth, aussi boulanger.

1669 (16. feb:), Chambre des Contrats, vol. 536 f° 104
Erschienen Georg Oberle der Weißbeckh mit beÿstand Georg Wagners des Ohlmanns
in gegensein hannß Michel Rothen, deß Weißbeckhen, mit assistentz Michael Rothen auch Weißbeckhen seines Eheleiblich. Vatters
entlehnt, die beckhen behaußung Zum überhang genannt gegen der Kürschnerstuben hinüber, nichts davon /:als Ein Stückh im Keller so der Verleÿher Ihme Vorbehalts und zu seinem costen underschlagen und beschlüßig mach. laßen soll:/ außgenohmen, Sechs Jahr lang von bevorstehend. Annunciationis Mariæ angerechnet umb einen wochentlichen Zinß benantlich 14. ß

Nouveau bail pour cinq ans entre les mêmes. Il est prolongé de quatre ans en 1679.

1675 (3. Aug.), Chambre des Contrats, vol. 544 f° 465-v
Georg Oberle der Weißbeck
in gegensein Michael Rothen deß Weißbeckhen mit beÿstand Johann Müllers deß Leinenwebers
Verlühen, die Beckhen behaußung Zum Überhang genannt, gegen der Kürschner stuben hinüber nichts davon /:alß die Oberste Kamer und Ein Stuckh im Keller so underschlagen ist:/ außgenohmen fünff Jahr lang Von nechst Verwichen Annunciat. Mariæ angerechnet, und Einen wochentlichen Zinnß, benantlichen 15. ß
[in margine :] Erschienen hieringemelter Verleÿher hatt, in gegensein deß hierinngedachten Entlehners, mit beÿstand herrn Mathis Kallhardts deß Goltschlagers bekannt, daß Er, demselben die Lehnung Von Annunciationis Mariæ a° 1680 an, weiters uff 4. jahr lang prolongirt habe, gleichwohlen dergestalten, daß Er der Entlehner erwehne 4. Jahr über alle woch, ahne statt 15. ß, 1. lb d Zinnß raichen solle – Act. 29. April. a° 1679.

Georges Oberlé vend la maison à son fils Jean Georges Oberlé moyennant 1 650 livres. En marge, quittance remise en 1695 par Marie Graff, veuve du vendeur.

1691 (22. 9.br), Chambre des Contrats, vol. 563 f° 872
H. Georg Oberle der Weißbeck
in gegensein Hannß Georg Oberle auch weißbecken seines leiblichen sohns
Eine becken behaußung höfflein und hoffstatt mit allen deren Gebäwen und zugehördten allhier gegen der Kirschner Zunnft stuben, einseit neben Hannß Michael Schwartz den Kupfferschmidt anderseit neben dietrich Schlehenacker dem biersieder hind. auff Isaac Unselt dem horntreher stoßend gelegen – geschehen umb 1650 pfund
Darbeÿ ist ferner expresse abgeredt und verglichen, daß der Vatter den Vordern theil deß Kellers welchen Er biß dato ingehalt, biß zu seinem todt, ohne abbruch obged. Zinnßes zu gebrauchen macht haben
[in margine :] Frantz Oberle der ledige kieffer hierinn geml. Georg Oberle, deß Verkaüffers leiblicher sohn (quittung), den 23. mart. 1694
[in margine :] H. Hans Voltz Garttner in Krautenau und E:E: kleinen Raths alter beÿsitzer als vogt hierin gemeldten Mariæ Gräffin des verkaüffers nun seel. hinterlassene wittib (quittung), den 30. junÿ A° 1695

Jean Georges Oberlin épouse en 1684 Marie, fille du tonnelier Loup Albert Wagenmann
Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 26, n° 8)
1684. Eadem Dominicis (Quasimodo Geniti & Misericord.) Hans Georg Oberlin der Burger vnd ledige Weißbeck alhier H Georg Oberlin des Burgers vndt weißbecken alhier ehelicher Sohn vndt Jungfr. Maria weÿland Hn Wolff Albrecht Wagenmanns deß Burgers vnd Kiefers alhier nachgelßene eheliche Tochter. Copul. zu S Niclaus den 7/17. Aprilis (i 27)

Les Conseillers et les Vingt-et-Un autorisent Jean Georges Oberlin à se remarier avant la fin de son deuil.
1696, Conseillers et XXI (1 R 179)
(f° 72) den 25.ten April 1696) – Johann Georg Oberlin pt ° dispensationis temporis luctus.
S. ersch. H. Johann Georg Oberlin burger und Weißbeck producirt Insonderheit seiner Frauen Mariæ Wagenmännin documentum mortis vom 5. 10.bris jüngst vnd weilen er eine schwehre haußhaltung, und 2. Kind. hatt, er auch mit Jfr. Maria Elisabeth Glugin, burgers und schirmers tochter sich Vermählet, alß b. er Künfftig, sontag sich proclamiren laßen dörffen
Erk. gegen erlag 2. lb. d in das Neue allmosen willfahrt. H. XV. Goll, H. Schrag

Jean Georges Oberlin se remarie en 1696 avec Marie Elisabeth, fille du menuisier Henning Burtz
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 67)
1696. Domin. Quasimod. et Misericord. proclamati sunt, Joh: Georg Oberlin der Weißbeck burger alhier v. Jfr. Maria Elisabetha Henning Burtz deß schreiners v. burgers alhier ehel. Tochter. Copulati sunt Mittw. d. 9. Maÿ [unterzeichnet] Johann Georg oberle Alß hoch Zeiter, Maria Elisabeth Buntzin Als Hochzeiderin (i 69)

1691 XV (2 R 95) H. Georg Oberle d Beck spiehlt den Meister. 116-v

Jean Georges Oberlé loue un emplacement pour du bois dans le hangar qui dépend du poêle des Tanneurs
1706, Protocole de la tribu des Tanneurs (XI 358)
(f° 19-v) Dienstags den 15. Decembris Anno 1706
Hannß Georg Oberle der Weißbeck allhier soll auch von Zween plätzen im hindern Zunffthoff, allwo er holtz liegen hat, ohne was sich im Schopff befindet, als welches den bittel angehet, Jährlich vnd A° 1707. vf Joh. Bapt: erstenmahls 1. lb. d.

Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que les impôts acquittés étaient calculés d’après une fortune sous-évaluée de 300 florins (150 livres) sur un total de 5 000 florins
1708, Livres de la Taille (VII 1174) f° 45-v
(Becker, F., N. 58) Weÿl. Hannß Geörg Oberle gewesenen Weißbecken und burgers alhier Verlaßenschafft inventirt H. Not. Schehrer.
Concl. fin. Inv. ist fol. 168.b, 2523. lb. 8 ß 1 182 d, die machen 5000 fl. Verstallte nur 4700 fl. Alßo Zu wenig 300. fl.
Warvon der Nachtrag als ohnverändertem Guht gerechnet wird auff acht jaht in duplo macht à 18 ß d. – 7 lb 4 ß
Und auch auff Sechs jahr in simplo macht à 9 ß d. – 2 lb 14 ß
Extat d. Stallgellt pro 1708. mit – 8 lb 8 ß
So dann thun die Gebott – 8 d
Und ist vor die Abhandlung – 2 lb 12 ß 6 d. Summa 20. lb 19 ß 2 d
dt. 29° 7.br 1708

Marie Elisabeth, veuve de Jean Georges Oberlin, se remarie en 1709 avec le boulanger Jean Jacques Matzinger
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 159-v)
1709. Dominica XX & XXI post Trinit. proclamati sunt Johann Jacob Matzinger der ledige weißbeck allhier, weÿland Johann Jacob Matzinger, gewesen. Schuemachers und Todten gräbers Zu St. Henenæ nachgelaßener Ehl. Sohn, und Fr. Maria Elisabetha weÿl. H. Johann Georg Oberlin, gewesenen weißbecken und Burgers allhier nachgelaßene Wittib. Copulati sunt Mittw. d. 23. Octobr. [unterzeichnet] Jacob Matzinger Als hoch Zeiter, Maria Elisabeth Oberlin als hochzeiterin (i 166)

Compte que rend le tonnelier et marchand de vins Antoine Demuth de la tutelle des biens appartenant à Jean Adam Oberlin, fils de feus Jean Georges Oberlin et de Marie Wagenmann, dont la sœur Marie Barbe est morte peu après sa mère. André Schmidt a dressé l’inventaire de Marie Wagenmann après sa mort, Louis Scherer celui de Jean Georges Oberlin.
1711, Not. Scherer (Jean Louis, 53 Not 6)
Rechnung Mein Anthoni Demuths, Kieffers undt Weinhändlers auch Burgers zu Straßburg, als geordnet und geschwohrnen Vogts Johann Adam Oberlins, weÿl. Hn Joh: Georg Oberlins, geweßenen Weißbecken undt Burgers daselbsten, mit auch weÿl. frawen Maria Wagenmännin, deßen ehel. haußfrawen seel. in seiner ersten Ehe erziehlen Sohns, jnhaltend und ausweißend, waß ich vom Aug: A° 1708. biß Joh. Bapt:æ ao. 17110 seinetwegen eingenommen und hiengegen wiederumb ausgegeben, auch sonsten dießer Vogteÿ wegen verrichtet und verhaldelt habe. Erste Rechnung dießer Vogteÿ.

Bericht Zur gegenwärtiger Vogteÿ Rechnung. Zuwißen, demnach weÿl. die Ehren: vnd tugendsame Fraw Maria gebohrene Wagenmännin, Hn Joh: Georg Oberlins, des Weißbecken und Burgers alhier Su Straßb. ehelich geweßenen Hausfraw seel. d. 12.t Xbris A° 1695. von Gott dem Allerhöchsten aus dießer Zeitlichkeit abgefordert worden, so ist darauffhien, d. 29.t Febr. aô 1696. /:als ich Zuvor deren beed. hinderlaßenen Kinderen, Nahmens H. Adam und Mariæ Barbaræ welche letztere aber hernach auch nach der Mutter seel: verstorb. vnd vom Vatter geerbt word. beÿ Löbl. Vogteÿ Gericht Zum Vogt dargestellt und beÿ E. E. gr: Rhat confirmirt und beeÿdigt war:/ deroselb. hinterbliebene Verlaßensch. (…) durch Hn Andream Schmitt Notm. publ. und geschwornen Inventir schreiber ordnungsmäßig inventirt
Als aber Er H. Joh: Georg Oberlin der Vatter nunmehro seel. d. 1.ten Junÿ aô 1708. auch dißes Zeitl. mit dem ewigen verwechßelt so habe sogleich d. 8.ten Aug. dicti aî durch Joh: Ludwig Scherer den beeÿdigten Inventir Notar. (…) die Verlaßensch. inventiren und ein formliches Inventarium darüber verfertigen (lassen), wie ingleichem, was fr. Maria Elisabeth Buntzin die Wittib als Stieffmutter ad dies vitæ wÿdumbsweiße Zu genießen hatt
Eigenthumb ane einer Behausung. Ahne der im Inventario eingetragenen Behausung gebührt meinem Curando, dem ohnvergreifflichen Anschlag nach als volgt, vor mütterl. Antheil 333 lb, pro Legitimâ paternâ 99, Macht beedes in Summa 432 lb

Deuxième compte de la même tutelle
1714, Not. Scherer (Jean Louis, 53 Not 7)
Rechnung Mein Anthoni Demuths, Kieffers undt Weinhändlers auch Burgers allhier zu Straßburg als geordnet und geschwohrnen Vogts Johann Adam Oberlins, ledigen Weißbecken, weÿl. Hn Joh: Georg Oberlins gewesenen Weißbecken mit auch weÿl. frawen Maria Wagenmännin in erster Ehe erziehlten und hinderlaßenen sohns, jnhaltend und außweisend, was ich von Joh: Baptæ A° 1711 biß Annunc: Mariæ A° 1714. seintwegen eingenommen und dargegen wirderumb außgegeb. auch sonsten verrichtet und verhandelt habe. – Zweÿte Rechnung dießer Vogteÿ

Les héritiers de Jean Adam Oberlin issu du premier mariage de Jean Georges Oberlin et ceux des enfants de son deuxième mariage avec Elisabeth Buntz femme en secondes noces de Jean Jacques Matzinger (Marie Elisabeth femme de Jean Martin Roth, Anne Marie femme de Jean Garnier Antoni, Jean Georges et Dorothée femme du boulanger Jean Adam Hünstel) vendent la maison au boulanger célibataire Jean Frédéric Barbenès

1735 (3.5.), Chambre des Contrats, vol. 609 f° 344
weÿl. Johann Georg Oberlin weißbecken hinterlaßenenen nunmehr auch verstorbenen einen Sohns erster Ehe weÿl. Johann Adam Oberlin weißbecken hinterlaßener wittib Fr. Margaretha Salome geb. Brackwehrin anjetzo H. Johann Stall des silberarbeiter Ehefrau als Erbin ihres in erster Ehe mit ged. Oberlin erzeugten töcherleins weÿl. Margarethæ Salome Oberlinin, beÿständlich ihres ehevogts, Ferner eben derselben noch lebenden Kinder erster Ehe Anna Maria Oberlinin geschworner vogt Johann Michael Demuth der weinhändler, weither anfangs bemeldten Oberlins in zweÿter Ehe mit weÿl. Maria Elisabetha geb. Buntzin Johann Jacob Matzinger des weißbecken nachmaligen Ehefrau erzeugte Kinder und Enckel auch Erben Fr. Maria Elisabetha geb. Oberlinin Johann Martin Roth des weißbecken Ehefrau, Mehr weÿl. Anna Maria geb. Oberlinin mit Johann Werner Anthoni dem Knopffmacher erzeugte sechs Kinder Maria Elisabetha, Johann David, Johann Georg, Catharina Barbara, Anna Maria, und Maria Dorothea der Antoni vogt obged Roth weither H. M Johann Georg Oberlin Præceptor superioris gÿmnasÿ, so dann Fr. Dorothea geb. Oberlin Johann Adam Hünstel des weißbecken Ehefrau
in gegensein Johann Friedrich Barbenes des ledigen mehrjährig und ohnbevögtigt weißbecken, am 5. April jüngst vorgenommen und am 13. ejusdem ertheilt und hiebeÿ producirten erkanntnus
Eine weißbecken behausung höfflein hindergebäu, Bronnen und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, Zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten außerhalb der großen gewerbslaub ohnfern dem Barfüßerplatz gegen dem Krebsbeckenhauß über, einseit neben Johann Jacob Meÿe des Bier Brauers Bierbehausung zum Störckel anderseit neben Johann Benedict Bruder dem Lederhändler hinten auff Johann Nathanael Hertzog dem goldarbeiter – um 250 und 100 pfund capital verhafftet, der Stallischen Ehefrau zusammen 11/72, dero Kindern erster Ehe zu 11/72, Fr. Rothin 25/144, den Anthonischen Kindern 25/144, H. M. Oberlin 25/144, Fr. Hünstel ebenfalls zu 25/144 – um 350 pfund ausmachende capital, geschehen um 1640 pfund

Le boulanger célibataire Jean Frédéric Barbenès hypothèque le même jour la maison au profit de l’aumône Saint-Marc

1735 (3.5.), Chambre des Contrats, vol. 609 f° 347
Johann Friedrich Barbenes des ledigen mehrjährig und ohnbevögtigter weißbeck
in gegensein H. Lt. Johann Thomas Frölich Schaffners des allmoßens zu St Marx von deßen H. Pflegern bevollmächtigt – schuldig seÿe 1000 pfund
unterpfand, Eine heutigen tags erkaufft und aus jetzigem vorschuß gäntzlich bezalte weißbecken behausung höfflein hindergebäu, Bronnen und hoffstatt mit allen übrigen denen gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten außerhalb der großen gewerbslaub ohnfern dem Barfüßerplatz gegen dem weißbeckenhauß zum Krebs über, einseit neben Johann Jacob Meÿer des Bier Brauers Bierbehausung zum Störckel anderseit neben Johann Benedict Bruder dem Lederhändler hinten auff Johann Nathanael Hertzog dem goldarbeiter

Fils du chaudronnier du même nom, Jean Frédéric Barbenès épouse en 1735 Anne Marie Rœderer, fille du tonnelier et marchand de vins Jean Philippe Rœderer : contrat de mariage, célébration

1735 (29. 9.br), Not. Hoffmann (Christophe Michel, 19 Not 76) f° 850
Eheberedung – zwischen dem Ehren und Vorachtbahren herrn Johann Friderich Barbenes, dem leedigen weißbeck und burgern alhier Zu Straßburg weÿl. H Johann Friderich Barbenes des geweßenen Kupfferschmidts undt Burgers allhier mit Fr. Anna Barbara geborner Geÿlerin ehelich erzeugtem Sohn als breutigam ane einem
So dann der Ehren und tugendsamen Jgfr. Annæ Mariæ Rödererin des Ehren und wohlgeachten Hn Johann Philipp Röderer Kieffers und weinhändlers auch burgers allhier mit nunmehro weÿl. Fr. Anna Maria geborner Fischerin seiner Ehefraun seel. ehelich erziehlter dochter als hochzeiterin ane dem andern theil
Straßburg Dienstags de, 20. Novembris A° 1735. [unterzeichnet] Johann Friderich Barbenes als hoch Zeiter, Anna Maria Röderrin als hoch Zeiterin

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 159)
1736. Domin. I. et II. post Epiphan. sindt außgeruffen, vndt Mittwochs darauff als den 18. Jan: Ehelich eingesegnet worden Johann Fridrich Barbeneß der ledige Weißbeck vndt Burger allhier Johann Friedrich Barbeneß geweßenen Burgers vndt Kupfferschmidts allhier nachgel. Ehel. Sohn, vndt Jungfer Anna Maria Redererin Johann Philipp Rederers, Burgers vndt Küffers allhier Ehl. Tochter [unterzeichnet] Johann Friederich Barbenes, hochzeiter, Anna Maria Röderrin, hochzeiterin (i 161)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans leur maison qui y est décrite. Ceux du mari s’élèvent sans la maison à 319 livres, ceux de la femme à 442 livres.

1736 (8.2.), Not. Hoffmann (Christophe Michel, 19 Not 45) n° 1461
Inventarium über des Ehrengeachten Hn. Johann Friederich Barbenes, des weißbecken, undt der Ehren u. tugendbegabten frauen Annæ Mariæ gebohrner Rödererin, beed. Eheleuthe und Burgere alhier Zu Straßburg, einander in den Ehestand zusammengebrachte Nahrungen, auffgerichtet in Anno 1736. (…) in ihrem ohnlängst, mit gott angetrettenen Ehestand würcklich Zusammen gebracht und Krafft deren mit einander auffgerichteten Eheberedung ihnen und Ihren Erben, alß ein ohnverändert und vorbehalten guth mithien die Ergäntzung des Künftigen abgangs expresse reservirt, conditionirt und bedungen haben (…) So beschehen in beÿsein Hn Johann Jacob Fischers des gastgebers Zum Stall der Ehefrauen annoch ohnentledigten Vogts Straßburg den 8.ten Februarÿ 1736.

In einer alhier Zu Straßburg ohnfern dem Baarfüeßer Platz gelegenen dem Ehemann gehörigen behaußung folgendes befunden, wie volgt
Eigenthumb ane einer Behaußung (M.) Nemlichen Eine weißbecken behaußung höfflein, hintergebäu, Brunnen und hoffstatt, mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithe, zugehörden, recht und gerechtigkeit, allhier Zu Straßburg außerhalb der großen gewerbslaub ohnfern dem Baarfüßer platz gegen dem Krebs beckenhauß über, j. s. neben Hn Johann Jacob Meÿer des Bierbrauers bierbehaußung Zum Störckel, 2. s. neben Hn Johann Benedict Bruder dem Lederhändler, hinten auff H Johann Nathanäel Hertzog den goldarbeither stoßend gelegen, Wavon man jährl. auff den 3. Maÿ dem allhießigen löbl. Stifft St. Marx 40. lb. d Zinß Zu lüffern hat, in hauptgut ablößig mit 1000. lb. Weiter hat Er Anna Barbara Barbeneßin geb. Geÿlerin, des Manns Vorgemelte eheleibl. Mutter jahrs auff Georgÿ 32. lb d j ß Zuerfordern, so in Capital wiederlößig mit 800 lb. So dann Verzinßet mann mit 7. lb 10 ß weÿl. Hn Matthiæ Graffen deß gewesenen Weißbecken und burgers allhier Verlaßenen Kindern deren Vogt ist H Wendling Schneider der glaßer und burger allhier, in restirendem Capital 187. lb 10 ß. Sonstan aber seÿe solche behaußung über angegebene Beschwerde und passiv &Capien gegen männiglichen freÿ leedig und eigen, welche aber dermahlen ohnangeschlagen gelaßen wird. Worüber besagt ein teutscher pergamentener Kauffbrieff in allhießiher C. C. Stub gefertigt und mit deren anhangenden Insiegel verwahrtet datirt 3. Maÿ A° 1735.
Abzug in gegenwärtig Inventarium gehörig. Des Ehemanns ohnverändert guth, Sa. haußraths 32, Sa. Silbers 6, Sa. goldenen Ring 1, Sa. baarschafft 259, Sa. Eigenthums ane einer behaußung Nihil, Summa summarum 300 lb – Darzu gelegt die Ihme ane unten beschriebenen haussteuren Zukommende helfte mit 19 lb, So belaufft sich Sein des Ehemanns völlig ohnveränderten guths /:außer des Eigenthums ane einer behaußung:/ auff 319 lb
Dießemnach wird auch der Ehefr. ohnverändert und eigenthümlich guth consignirt und beschrieben, Sa. haußraths 53, Sa. Silbers 17, Sa. goldener ring 25, Sa. der baarschafft 327, Summa summarum 423 – Hierzu gerechnet ihre helffte welche ane ane hernach folgenden haussteuren gebührt und antrifft 19 lb, Welchemnach das der Ehefrauen völlig ohnverändert Vermögen vorhererzählter maßen antrifft 442 lb
Wÿdemb Verfangenschaft Welche Hr Johann Philipp Röderer der Kieffer und Weinhändler auch burger allhier der Ehefrauen eheleibl. Vatter ad dies vitæ zu genießen hat. Crafft über weÿl. Frauen Annæ Mariæ Rödererin gebohrener Fischerin sein H. Johann Philipp Röderers gewester Ehefrau seel. Verlaßenschafft auffgerichteten Inventarÿ de 1735.

Jean Frédéric Barbenès et Anne Marie Rœderer hypothèquent la maison au profit du sellier Jean Philippe Steinbach

1738 (9.10.), Chambre des Contrats, vol. 612 f° 576-v
Johann Friedrich Barbenes der weißbeck und Anna Maria geb. Rödererin mit beÿstand H. Dürninger und H. Hammerer EE. kleinen Raths alter beÿsitzer
in gegensein Johann Philipp Steinbach des Sattlers für sich selbst und als vogts Johann Daniel von Hipßen des huetmachers – schuldig seÿen 100 und 50 pfund
unterpfand, Eine Weißbeckenbehausung, höfflein und hoffstatt mit allen deren gebäuden, begriffen, weithen, Zugehörden und rechten unterhalb der großen gewerbslaub gegen dem Baarfüßer platz zu und dem Beckenhauß zum Krebs über, einseit neben Johann Friedrich Rüger dem altgewenther, anderseit neben dem Bierhauß zum Stöckel Johann Jacob Meÿer, hinten auff Nathanael Hertzog den Silberarbeiter – als ein in seinem ledigen standt A° 1734 erkaufftes guth

Autre hypothèque au profit de Susanne Kob, veuve du diacre Jean Chrétien Treitlinger

1743 (6.5.), Chambre des Contrats, vol. 617 f° 194
Johann Friedrich Barbanes der weißbeck und Fr. Anna Maria geb. Rödererin mit beÿstand H. Zeÿß und H. Gambs beede EE. kleinen Raths beÿsitzer
in gegensein H. Johann Christian Treitlinger J.U.L. und advocati beÿ Löbl. Ritter directorio mandatrÿ seiner mutter Fr. Susannæ geb. Kobin weÿl. H. M. Johann Christian Treitlinger gewesten Diaconi zu St Nicolaus – schuldig seÿen 150 pfund
unterpfand, eine weißbecken behausung, höfflein, hoffstatt cum appertinentis gegen dem Baarfüßer platz und dem beckenhauß zum Krebs über, einseit neben Johann Friedrich Rüger dem Altgewänder, anderseit neben bierhauß zum Störckel, hinten auff Nathanael Hertzog den silberarbeiter – als ein am 3. Maÿ 1735 erkaufftes guth

Jean Frédéric Barbenès est mis à l’amende pour avoir vendu des gâteaux aux œufs le surlendemain de la tournée du nouveau consul.
1744, Protocole de la tribu des Boulangers (XI 10)
(f° 34) Mittwochs den 19. Februarÿ 1724 – Straff
Johann Friderich Barbenes der weißbeckh dahier ist accusirt daß Er wider articul annoch Zweÿ täg nach des Hern Ammeisters umbfahrts Tag weiche Eÿerstellen verkaufft, Beklager præsens sagt wiße Sich nichts zu erinneren demnach ist auff des H. Zunfftmeisters undt deß Bittels attestation Erkandt, soll Beklagter den articul beßern mit 30 ß

Autre affaire de même nature
1745, Protocole de la tribu des Boulangers (XI 10)
(f° 46) Dinstags den 5. Januarÿ 1745 – Straff
Friderich Barbenes der Weißbeckh dahier ist accusirt, daß Er am Sontag vor Thomas wider articul schon Stollen oder das so genannte geschnitte Brodt gebachen undt an offenem Laden verkaufft deßen Beklager nicht in abredt sagt hätte vermeint Es hätte nichts zu bedeuten weillen Es nur Ein Tag Vor Thomans Tag war. Erkandt soll den articul beßern mit 1. lb 10. ß.

Le notaire Stœber dresse l’inventaire, non conservé, après la mort de Jean Frédéric Barbenès

1746, Not. Stoeber l’aîné (répert. 6 E 41, 1127-1) n° 414
Inventarium über Weil. H. Joh: Friderich Barbenes Weißbeck Verlassenschafft

Anne Marie Rœderer se remarie avec le boulanger Joseph Gabriel, fils du boulanger Jean Hubert Gabriel : contrat de mariage, célébration
Eheberedung zwischen dem Ehrengeachten Joseph Gabriel, dem ledigen Becken, weÿl. H. Johann Hubert Gabriel, deß geweßenen Schwartzbecken und burgers allhier, mit Fr. Anna Elisabethe Gabrielin seiner hinterbliebenen Wb. ehelich erzeugtem Sohn alß dem hochzeiter, beÿständlich H Georg Friderich Nestling, des Beckers und burgers dahier seines geschwohrnen Vogts, und H Johann Heinrich Stöber nadlers und burgers dahier der Mutter geschwornen Curatoris an einem
So dann der Ehren: und tugendsamen Fr. Annä Mariä Barbeneßin geb. Rödererin, weÿl. Johann Friderich Barbenes des geweßenen Weißbecken und burgers dahier seel. hinterbliebener Wittib alß der hochzeiterin, mit assistentz H. Johann Philipp Röderer deß Kieffer Mrs und burgers dahier ihres eheleibl. Vatters, an dem andern theil gepflogen
Actum Straßburg Mittwochß den 29. Januarÿ 1749 [unterzeichnet] Joseph Gabriel als hoch Zeiter, Anna Maria barbenesin als hochzeiterin

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 192-v)
1749. Sont. Oculi et Lætare proclamati Mittw. d. 19. Martii copulati sunt Joseph Gabriel, lediger Meelmann u. burger h. l. weÿl. Johannes Gabriel gew. schwartzbecken u. b. h. l. ehel. sohn, und Fr. Anna Maria geb. Rödererin, weÿl. Johann Friderich Barbanes, gew. weißbecken u. b. h. l. wittwe [unterzeichnet] Joseph Gabriel als hoch Zeiter, Anna Maria baebenesin als hoch Zeiterin (i 197)

Le tuteur des cinq enfants de Jean Frédéric Barbenès vend la maison au maître maçon Michel Hatzung et à sa femme Marie Salomé Hügel

1748 (8.4.), Chambre des Contrats, vol. 622 f° 339
Johann Philipp Barbaneß der haußfeurer als vogt weÿl. Johann Friedrich Barbaneß des weißbecken 5 kindern Johann Friedrich, Johann Philipp, Johann Daniel, Annæ Mariæ und Mariæ Barbaræ der Barbaneß
in gegensein Michael Hatzung des maurer meisters und Mariæ Salome geb. Hügelin, versteigerung
eine weißbecken behausung, höfflein, hintergebäu, bronnen und hoffstatt mit allen übrigen deroselben gebäu, begriffen, weithen, zugehörden und rechten, außerhalb der großen gewerbs laub ohnfern dem Baarfüßer platz einseit neben der bierbehausung zum Störckel, anderseit neben Johann Friedrich Rüger dem alt gewänder, hinten auff Johann Nathanael Hertzog den goldarbeiter – um 1000, 150 und 150 pfund verhafftet – als ein vätterliches erbguth, geschehen um 1535 pfund

Michel Hatzung hypothèque la maison au profit de Marie Marguerite Barbenès

1748 (30.4.), Chambre des Contrats, vol. 622 f° 381-v
Michael Hatzung der maurer meister
Johann Philipp Barbaneß des haußfeurers als gewalthabers seiner schwester Maria Margaretha Barbaneß, 75 pf
unterpfand, eine behausung, hindergebäu, höfflein, bronnen und hoffstatt außerhalb dem großen gewerbslaub ohnfern dem Baarfüßerplatz, einseit neben der bierbehausung zum Störckel, anderseit neben Johann Frantz Rüger dem altgewändern hinten auff Johann Nathanael Hertzog den goldarbeiter

Michel Hatzung et Marie Salomé Hügel vendent quelques mois plus tard la maison au marchand de tabac Jean Dupé et à sa femme Marie Madeleine Cécile Haupt pour 5 250 livres

1748 (18.12.), Chambre des Contrats, vol. 622 f° 873-v
Michael Hatzung der maurermeister Maria Salome geb. Hügelin
in gegensein H. Jean Dupé des tabachändlers und Mariæ Magdalenæ Ceciliæ geb. Hauptin
eine behausung, hindergebäu, höfflein, bronnen und hoffstatt mit allen deren übrigen begriffen, weithen, zugehör und rechten außerhalb der großen gewerbslaub ohnfern dem Baarfüßerplatz, einseit neben der bierbehausung zum Störckel, anderseit neben Johann Friedrich Rüger dem Altgewändter, hinten auff Nathanael Hertzog den goldarbeiter – als ein am 8. Aprilis jüngst erkaufftes guth – um 5250 pfund

Les acquéreurs hypothèquent le même jour la maison au profit de Marie Cléophée Miville, veuve de Jean Christophe Reichard

1748 (18.12.), Chambre des Contrats, vol. 622 f° 875-v
H. Jean Dupé der tabachändler und Maria Magdalena Cecilia geb. Hauptin mit beÿstand Antoni Braun des säcklers und Jean Robinot Edelgestein Schneider beede ihrer vettern
in gegensein H. Rathh. Johann Daniel Braun des banquier vor sich selbst und innamen Fr. Mariæ Cleophe geb. Miville weÿl. ST. H. XIII Johann Christoph Reichard Fr. wittib – schuldig seÿen 1250 und 750 pfund zu bezalung des kauffschillings hiernach beschriebener behausung
unterpfand, eine anheute erkauffte behausung, hindergebäu, höfflein, bronnen und hoffstatt ohnfern dem Baarfüßerplatz, einseit neben der bierbehausung zum Störckel, anderseit neben Johann Friedrich Rüger dem Altgewändter, hinten auff Nathanael Hertzog den goldarbeiter

Autre hypothèque contractée le même jour au profit de Jean Barthelemy Marié, intéressé dans les affaires du roi

1748 (18.12.), Chambre des Contrats, vol. 622 f° 877
H. Jean Dupé der tabachändler und Maria Magdalena Cecilia geb. Hauptin mit beÿstand Antoni Braun des säcklers und Jean Robinot Edelgestein Schneider beede ihrer vettern
in gegensein H. Jean Barthelemy Marié, intéressé dans les affaires du Roy, zu bezalung des kauffschillings hiernach beschriebener behausung – schuldig seÿen 1000 livres
unterpfand, eine anheute erkauffte behausung, hindergebäu, höfflein, bronnen und hoffstatt ohnfern dem Baarfüßerplatz, einseit neben der bierbehausung zum Störckel, anderseit neben Johann Friedrich Rüger dem Altgewändter, hinten auff Nathanael Hertzog den goldarbeiter

Employé dans les ouvrages de la fortification et originaire de Saint-Mars-du-Désert dans le diocèse de Nantes, Jean Dupé épouse en 1743 Marie Madeleine Cécile Haupt, fille du remueur de grains Jean Michel Haupt : contrat de mariage, célébration
1743 (25. 9.br), Not. Claus (Adam, 7 not 12, protocole) f° 370
Eheberedung (…) zwischen dem Ehrsamen und bescheidenen Herrn Jean Douppé dem Employé dans les ouvrages de la fortification Herrn Jean Douppé geweßenen holtzhändlers Zu Nantes in Bretagne ehl. erziehlten sohn als Hochzeiter ane Einem
So dann der Viel Ehr undt tugendsamen Jungfrauen Maria Magdalena Cecilia Haubtin weÿland h Joh: Michel Haubten geweßenen Kornwerffers und burgers allhier Zu Straßburg hinterlaßener Ehl. Tochter, als Hochzeiterin ane dem Andern theil
So beschehen Montags d. 25.t 9.bris 1743. signum Jean Douppé +, maria madalena cecilie haubdin als hoch Zeiterin

Mariage, Saint-Etienne (cath. f° 195)
Hodie 2. die Mensis Decembris anni 1743 (…) sacro matrimonii vinculo in facie Ecclesiæ coniuncti fuerunt honestus adolescens Joannes Dupé filius legitimus defunctorum Joannis Dupé et Renatæ Cercler*, ex oppido dicto Saint Mars du Desert Namnetensis Diœcesis oriundus et honesta Maria Magdalena Hauptin, argentinensis, filia defunctorum coniugum Joannis Michaelis haupt et Catharinæ Mangin civium huius urbis dum viveret ambo in hac Parochia commorantes (…) + signum sponsi, maria madalena cecilia haubdin (i 203)

Recommandé par des notables, Jean Dupé devient bourgeois à titre gratuit le 13 avril 1744.
1744, Livre de bourgeoisie 1740-1754 (VII 284) p. 161
Sr Jean Dupé Employé dans les fortifications du Roy Von Nantes in Brettanien erhalt das burgerrecht wegen hoher recommandation gratis und will beÿ E. E. Zunfft Zur Möhrin dienen, jurauit d. 13.ten april. 1744.

Il devient tributaire à la Mauresse le 19 mai 1744 puis résigne son inscription en décembre. Il a l’intention de s’inscrire à la tribu du Miroir pour vendre de la poudre à cheveux, des pommades et du tabac au détail.
1744, Protocole de la tribu de la Mauresse (XI 259)
(f° 23) Dienstags den 19.ten Maÿ Anno 1744 – Neuer Leibzünfftiger
Sieur Jean Dupé, Employé dans les fortifications du Roy von Nantes in Brettanien gebürtig, producirt in seiner Abweßenheit durch seine Ehefrau Schein von allhießiger Cantzleÿ Pfenningthurn und Stall, davon die Zween erstere den 13.ten Aprilis 1744. der letztere aber den 20.ten ejusdem Mensis et Anni datirt, bittet um ertheilung des Zunfft Rechts.
Erkandt, gegen erlag der gebühr, willfahrt, jedoch daß er gleich nach seiner Wiederkunfft sich stellen und angeleben solle. Zalte vor den Pfenningthurn 1 lb, vor das Zunfftrecht 5 ß, vor die Feur Eÿmere 3 ß 4 d, vnd einschreib Geld 2 ß (zusammen) 1 lb 10 ß 4 d

(f° 46-v) Mittwochs den 16.ten Decembris Anno 1744 – Resignantes
Erschienen Jean Dupé und Johannes König, beede dißorts Leibzünfftige burger und bitten um Dimission Schein aus ursachen sie Künfftig mit Haar Puder, pomaden und Allerhand Gattung Taback handeln wollen und deßwegen Zu E. E. Zunfft Zum Spiegel zu dienen willens und alldorten Leibzünfftig werden wollen.
Erkandt, seÿe denenselben der Dimission Schein Zu ertheilen, aber nicht erlaubt das geringste Zu verkauffen, was dem Grempen Recht Zu Kommet.

Jean Dupé expose qu’il est devenu bourgeois à titre gratuit grâce à la recommandation du préteur royal et souhaite que les Quinze lui fassent à leur tour la grâce de lui accorder le droit de vendre de la poudre à cheveux, des pommades et du tabac malgré l’opposition de la tribu du Miroir. La commission estime qu’on peut sans conséquences préjudiciables accorder au pétitionnaire le droit d’ouvrir une petite boutique à condition qu’il défraie la tribu des frais qu’elle a engagés. Les Quinze délivrent une expédition de leur sentence.
1744, Protocole des Quinze (2 R 154)
(p. 618) Montag d. 23. Nov. 1744. – Römer nomine Jean Dupé des burgers contra E E Zunfft Zum Spiegel H. Zunfft Meister producirt wiedrigen Zunfftbescheid Von welchem Ppal an Mgh. appellirt, bitt Verzeichnuß

(p. 619) Sambstag d. 28. Nov. 1744 – Römer nôe Jean Dupé bedienten beÿ H. Du portail Cit. E E Zunfft Zum Spiegel H. Zunfft M. auff die den 23. huj. interponirte App. prod. Vnderth. Mem. Ferner bitt Deput. et factae relatione den Zunfft bescheid gn. Zu confirmiren, Ref. Exp. Römer bitt auch Deput. Erk. Deput. Willfahrt.

(p. 663) Sambstag d. 5.ten Xbris 1744. – Jean Dupé C. E E Zunfft Zum Spiegel
Iidem [Obere Handwercks Hh] laßen ferner per me Referiren, daß es mit Jean Dupé dem burger eine fast gleiche bewandnus habe indeme derselbe in einem den 18.ten Nov. jüngst contra E E Zunfft Zum Spiegel producirten vnderth. Memoriale vorgetragen daß Ihme durch S. T. Ihro Excellenz Hern Prætoris Regÿ hohe protection das burgerrecht gratis mitgetheilt worden seÿe, muße er also darauff bedacht sein, Wie er, alß burger, sich und die seinige ehrlich ernähren möge, deßwegen er den 17.ten Nov. jüngst beÿ E. E. Zunfft Zum Spiegel umb die Erlaubnuß poudre, pomade, und dergleichen Zu verkauffen, geziemend eingekommen daselbst aber abgewiesen worden Mit vnderth. bitt, Mghh. geruhen wolten einer* von Ihro Freÿ hochwohlgebornen Excellenz Herr Prætore Regio, Ihme, Supplicanten, in Verdienter weis geschenckten Hoher Gnad. auch die Ihrige beÿzusetzen, mithien gratiose Zu erlauben, daß Er poude, pomaden und degleichen Waahren, verkaufften dorffe. Auf welches E. E. Zunfft eine Deputation gebetten, et facta relatione den Zunfft bescheid gn. Zu Confirmiren, Refusis expensis.
Auff geschehene remission habe der Supplicant beygesetzt, Er wolle demuthigst gebetten haben, neben dem Haarpoudre und pomade Ihme auch gnädig Zu erlauben, allerhand Gattung Tabac Zu Verkaufft. Nahmens E. E. Zunfft seÿe vorgestanden Herr Bemberg, welcher Vorgestellt und Gebetten wie in nächst vorstehender Sach. Auff seithen der Hrn Deputirten vermeine man das auch diesem Imploranten, alß welcher Verheurathet und burger, ohne præjuditz und Consequenz ex gratia Zu erlauben, ein Kleines Lädlein mit Haarpoudre, pomade, und allerhand Gattung Tabac Zu halten Zu erlauben, jedoch daß derselbe beÿ E E Zunfft Zum Spiegel Leibzünfftig werde, und derselben die unkosten refundire. Es stehe aber Zu Mgh was sie erkennen Wollen.
Herr Prætor Regius meldet hierauff, jn ansehung der Implorant Burger, und ein sehr gutes Zeugnis habe, folge Er dem bedacht. Erkand, bedacht gefolgt.

(p. 666) Sambstag d. 12.ten Xbris 1744. – Römer nôe Jean Dupé Contra E E Zunfft Zum Spiegel bitt Comm. des jüngst erhaltenen Gnädigen Bescheids. Ego beriche daß dieser bescheid bereiths wie folgt Zu papier gebracht worden.
Bescheid. Sambstag d. 5.ten Xbris 1744. – In Sachen Jean Dupé des allhiesigen burgers Imploranten, ane einem, entgegen undt Wieder E E Zunfft Zum Spiegel H. Zunfftmeister, Imploraten, am andern theil. Auff producirtes vnderthäniges Memoriale mit angehencktem Bitten, gnädig Zu erlauben, daß Er Haar: poudre, pomaden und dergleichen Waahren verkauffen dörffe, des Imploraten hieüber gethane Verantwortung, mit angehencktem unterthänigen Bitten, Deputation Zu erkennen et Facta relatione abweisung Refusis expensis.
Bewilligte vnd beschehene Deputation und dabeÿ angehörtes fernere beederseithige Vor- und An- (p. 667 lacunaire – bringen, Ist, der Herren Deputirten abgelegten Relation nach Erkandt, daß) dem Imploranten, [ohne præjuditz und] Consequenz willfahrt [-] allerhand Gattung Tabac [-] Haarpoudre Zu halten Zu erlauben, jedoch daß Er beÿ E E Zunfft Zum Spiegel Leibzünfftig werde, auch deroselben die unkosten refundire.
Werde also Zu Mghh. gestellt, ob sie auch [-] comm dieses bescheids willfahren, und erkennen wollen, daß selbiger in obige formb expedirt und dem petenten Zugestellt werden solle. Erkand, quoad sic.

La tribu des Fribourgeois fait grief à Jean Dupé de tenir une auberge pour officiers. Le prévenu commence par nier puis déclare accueillir à sa table un jeune homme qui loge chez le caffetier Dupont. Le conseil l’autorise à continuer de servir des repas au jeune homme mais lui inflige une amende.
1751, Protocole de la tribu des Fribourgeois (XI 167)
(f° 130-v) Donnerstags den 18. deß Monaths Novembris 1751 – Sr Jean Douppé der Thabackhändler auff dem Baarfüßer Platz allhier wohnhaft ex officis citiret, daß Er eine Auberge von Officiers ohne Erlaubnuß halte. Ille præsens negiret die Anklage in totum, jedoch gestehet er endtlichen einen jungen Menschen beÿ sich ahm Tisch Zu haben, welcher Ihme schuldig und nur alleine beßer* Bezahlet beÿ Ihme verbleibet Im Übrigen aber Declariret derselbe daß solcher Jungen Mensch beÿ Ihme nicht sondern Dupont dem Caffetier logire, bitt er anbeneben Ihme Zu Erlauben, deß der denselben nur annoch dießen Lauffendeten Monath in Cost behalten dörffe.
Hierauff Ist Erkandt worden, daß demeselben in seinem begehren Zu willfahren, Er aber derwegen 1 lb 10 ß d ahne Straffe Zu Erlegen schuldig sein solle.

Le marchand de tabac Jean Dupé produit à la tribu du Miroir un certificat authentique d’après lequel il a appris le métier de négociant à Nantes et demande le droit de prendre un apprenti. Le conseil de tribu objecte qu’il n’a pas parlé de cet apprentissage quand il est devenu tributaire ni quand il a porté l’affaire devant les Quinze. Le conseil décide de s’en tenir aux termes de l’inscription dix ans auparavant.
1755, Protocole de la tribu du Miroir (XI 277)
(f° 188) Sambstags den 4. Januarÿ 1755
Jean Dupé der Taback Krämer erscheinet und producirt attestatum erlernter sechs jähriger Handlung beÿ Hn Augustin de Luyne dem Négociant et ancien juge Consul de Nantes, vor H. Boufflet und Fougueraux denen Königl. Notariis allda den 13. Januarii 1751. passirt, und von Herrn Mathurin Bellabre dem Conseiller du Roy Président Senechal au Siege Presidial de la ville de Nantes den 14° Ejusdem mensis et anni legalisirt, deßen Zufolg, bittet Er jhme als Einen außgelernten Kauffmann, und nicht mehr als ex Gratiâ recipirten Taback Krämern anzusehen, mithien jhme Zu erlauben Einen Lehrjungen einschreiben Zu laßen.
Worauff weilen nach maßgaab des Protocolls und Ersehung seines in anno 1744 gethanen petiti, wegen Leibzünfftig werdens als Krämer mit Puder Pomaden und dergleichen Er nicht die geringste Meldung erlernter handlung gethan, viel weniger Ein formblich attestatum darüber bewießen, sondern allein außgesagt, Er seÿe burger und beÿ E: E: Zunffft der Mörin Zünfftig, nachgehends aber Zufolg Erkandtnuß Gnädiger Herren der Fünffzehen vom 5. Decembris 1744. Erlaubniß /:jedoch ohne Consequenz:/ erhalten Ein Klein Krämlein mit Haar Puder, Pomaden, und allerhand Gattung Taback Zu halten, Wardurch erhellet, daß Er auch nicht meldung von Einig erlernter Handlung gethan, Als ist Erkanndt, daß der petent beÿ seiner Zehen jähriger reception, simplciter verbleiben solle.

Marie Madelaine Cécile Haubt meurt en 1758 sans délaisser d’enfants. Le veuf est seul héritier sans que cela soit explicitement mentionné dans l’inventaire. Les experts estiment la maison à 2 450 livres. L’actif de la succession s’élève à 4 756 livres, le passif à 7 201 livres.

1758 (17.3.), Not. Elles (6 E 41, 1325) n° 60
Inventaire de la Succession de feüe Dlle Marie Madelaine Cecile Dupé née Haubt, vivante Epouse du Sieur Jean Dupé Bourgeois Marchand de cette ville de Strasbourg dressé l’An 1758. (…) après sa mort arrivée le 21° fevrier dernier. Lequel Inventaire (…) Cejourd’hui Vendredy 17° Jour du mois de Marx 1758
Copie du Contract de mariage (…) Strasbourg le 20 Decembre 1757. Claus, Notaire

Dans une Maison Scize vis-à-vis de la Place d’armes en cette ville, appartenante en cette succession, Sçavoir (…)
Propriété des Maisons. Premt. une Maison Scize en cette Ville de Strasbourg, proche la Place d’armes avec toutes les appartenances et Dependances, d’un côté la Brasserie ou pend pour Enseigne Un Cicogne, d’autre côté le S. Rieger le frippier par derrière Sur N. Haffner Sergt. du Senat en cette ville, Laquelle est Hormis les Capitaux ci après Specifiés, pour lesquels elle est Hypothequé, franche et quitte. Cette Maison avec des appartenances et dependances a été par les Sr Erlacher, Werner et Huber Expers Jurés et ordinaires de cette ville, prisée et estimée, Suivant leur procès verbal d’estimation dui 10° du pres. mois de Mars resté joint à la minute de presentes pour une somme de 10.000 livres. L’acquisition de cette maison se prouve par une Lettre d’achât expediée sur Parchemin en la Chambre des Contrats en cette ville, munie des Armes ordinaires d’icelles, empreints sur Cire rouge en datte du 18° Xbre 1748.
Plus une Maison Scituée hors la Porte des Juifs de cette ville (…)
Propriété d’un Jardin (…)
Series rubricarum hujus Inventarii. Total de l’estimation des Meubles 1357, Marchandises et Outils 2777, Chaise 26, Cheval 140, argenterie 307, bijoux 149, argent comptant 150, Maisons 12.400, Jardin 466, Propriété d’une pièce de terre 240, Total de toute la Masse active de la présente succession 18.023 livres – Total des dettes passives 28.805 livres – Reste passif 10.811 livres
Total des dettes actives douteuses 16.280 livres
Abschatzung vom 10.ten Martÿ 1758. Auff begehren Herrn Jean Toubÿ den Handels Man ist Eine behaußung allhier in der Statt Straßburg beÿ der Großen Gewerbs Laub gelegen Ein seÿts, Neben dem Bier Hauß dem Störchel Genant, Ander seÿts Neben H. Richerden dem frippier, und Hinden auff Herrn Haffner dem Raths botten stoßent, solche Behaußung bestehet auff dem Boden In Einer Boudice, Hinden mit Einem Comtor, Ferner jn Etlichen Stuben Kammern und Küchen, darüber ist eine Mansart mit Breit Zieglen belegt, Hat auch einen Gewölbten Keller Ein Kleines Höfflein und Bronnen. Von Uns den Unterschriebenen der Statt Straßburg Geschwohrenen Werck Meistern, Nach Vorhero Beschehener Besichtigung, mit Aller Ihrer Gerechtigkeit dem Jetzigen Wahren Werth Nach æstimirt, und Angeschlagen Worden, Vor, und Umb Fünff Thausent Gulden
Der Zweÿte Begriff Ist Vor dem Juden Thor (…)
[unterzeichnet] Ehrlacher Werckmeister deß Munsters, Werner, Huber

Le marchand Jean Dupé se remarie en 1758 avec Marie Catherine Louis, fille du garde des domaines du roi Robert Louis et de Marie Elisabethe Pronner, remariée à Jacques Gelin : contrat de mariage, célébration
1758 (28.2.), Not. Laquiante (6 E 41, 1007)
Contrat de mariage Du 28 fevrier 1758. – furent presens en Personne Le sieur Jean Dupé Bourgeois marchand de La ditte ville veuf de Deffunte Dlle Cecille haupt sa femme en premières Nopces, Agissant et stipulant Led. S. Dupé Pour luy Et En son Nom d’une part
Et Demoiselle Marie Chatherine Louis fille Mineure de Deffunt Robert Louis garde des Domaines du Roy et de Dlle Marie Elisabethe Pronner Agissant et stipulant pour elle et en son Nom, Du Consentement et sous l’autorité de Lad. Dlle Pronner, sa mere, a Ce présent Comme aussy sous l’assistance du Sieur Jacques Gelin Garde des Domaines son Beaupere marit en seconde Nopce de lad. D° sa mere Laquelle est de Luy autorisée à L’effet des présentes D’autre part
(promettent de se prendre devant l’église catholique)
Leu et passé aud. Strasbourg En L’appartement qu’occupe La mere de Lad° future épouse Le 28 fevrier 1758 (signé) Dupé, + marque de La Dlle future épouse

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (cath. p. 123)
Hodie 4. Aprilis Anno 1758 (…) sacro Matrimonii vinculo in facie Ecclesiæ Conjuncti fuerunt D. Joannes Dupé Civis, Et Mercator hujus urbis, viduus Mariæ Magdalenæ Cæciliæ Hauptin defunctæ ejus uxoris legitimæ, parochianus noster, et Maria Catharina Louÿ, argentinensis, filia defuncti Roberti Louÿ in Redditibus Regiis occupati, Et Mariæ Elisabethæ Brunnerin Superstitis ejus uxoris legitimæ a novem mensibus parochiana nostra, Testes adfueunt D. Jacobus Gelin, Sponsæ vitricus (signé) Dupé, + signum sponsæ (i 67)

Jean Dupé et Catherine Louis hypothèquent la maison au profit du procureur Jacques Michels

1762 (27.2.), Chambre des Contrats, vol. 636 f° 58-v
H. Jean Dupé der handelsmann und Catharina geb. Louis mit beÿstand H. Lamass
in gegensein H. Jacob Michels ged. E.E. kleinen Raths procuratoris ordinarii – schuldig seÿen 2000 livres
unterpfand, ihre ane dem Barfüßerplatz neben dem bierhauß zum Störckel gelegenen hauses
und ihren vor dem Judenthor auf dem Schilckheimerweeg gelegenen garten

Jean Dupé hypothèque la maison au profit du marchand Gérard Walter

1773 (11.1.), Chambre des Contrats, vol. 647 f° 5-v
Sr Jean Dupé, marchand
devoir au Sr Gérard Walter, marchand, 3000 livres tournois
hypothèque, deux maisons attenantes l’une à l’autre appartenant en propre au Sr débiteur au bas des grandes arcades vis à vis la place d’Armes, d’un côté le Sr Chrétien Gimmig maitre coutelier, de l’autre le Sr Meyer brasseur, derrière la cour de Jean Gross maitre cordonnier

Marie Catherine Louis meurt en 1774 en délaissant une fille naturelle. L’inventaire comprend deux maisons. Les experts estiment celle déjà portée à l’inventaire précédent à 2 300 livres. L’actif de la succession s’élève à 7 843 livres, le passif à 5 932 livres.

1774 (11.5.), Not. Zimmer (6 E 41, 1419) f° 339
Inventaire des Biens delaissés par feu Dlle Marie Catherine née Louis, en son vivant Epouse du Sr Jean Dupé, marchand et bourgeois de cette ville de Strasbourg, dressé l’an 1774. – après son decès arrivé le 14. avril dernier, Lesquels biens ont été inventoriés tant à la requête dud. S. Dupé veuf qu’à celle du Sr Jean François Buffet Procureur Vicaire au Magistrat de lad° ville, en sa qualité de tuteur établi par Justice à Dlle Barbe N. agée de 17. ans fille illégitime, seule et unique héritière ab intestat de lad° Defunte sa mère, montrés et enseignés par led. S. Dupé veuf et le S Etienne Renouard son Commis (…) Fait et commencé à Strasbourg le 11 May 1774.

Trouvés dans une maison scise en cette ville de Strasbourg près de la Place d’armes appartenante à lad° Succession, comme suit Sçavoir
Sur le grenier, Dans la Chambre sur le devant du 1° étage, Dans le Cabinet à coté, Dans la chambre de la servante au 3° étage sur le derrière, Dans le vestibule de la Chambre du second Etage sur le devant, Dans la Chambre du second Etage sur le devant, Dans le Cabinet à côté, Dans la Chambre du second Etage sur le derrière, Dans le Vestibule de la Chambre du 1° Etage sur le devant, Dans la Chambre du 1° Etage sur le devant, Dans la Cabinet à côté, Dans la Chambre du 1° Etage sur le derrière, Dans la Chambre au rez de chaussée sur le devant, Dans la Boutique, Dans le Cabinet à côté de lad° Chambre, Dans la Cuisine
Propriété des Maisons appartenante à la Succession. Premierement une maison consistant en un bâtiment de devant et de derrière avec tous ses droits, appartenances et Dependances, scituée en cette ville de Strasbourg près de la place d’armes, d’un côté la Brasserie à l’enseigne de Cigogne, de l’autre côté la maison detaillée cy après et par derrière N. Haffner sergeant de ville, Laquelle a été estimée franche et quitte de toutes charges par les Srs Werner et Huber Experts ordinaires et jurés de cette ville suivant leur procès verbal d’estimation du 13. May 1774. demeuré cy annexé à la somme de 9200 livres. Par un Contrat passé à la Chambre des contrats de cette ville expedié sur parchemin il appert que la susd. maison a été acquise le 18. décembre 1748.
Plus une maison consistant également en un batiment de devant et de derriere, avec tous ses droits, appartenances et dependances, scise en cette ville de Strasbourg près de la place d’armes et des grandes arcades d’un côté attenante à la maison mentionnée ci dessus, de l’autre le S. Gimmich couttelier et bourgeois de cetted° ville et par derrière Jean Gross Maître Cordonnier et bourgeois de la meme ville. Laquelle franche et quitte de toutes charges a été estimée par les Experts susd. à la somme de 9200. Par Contrat passé à la Chambre des Contrats de cette ville il appert que lad° maison a eté acquise des héritiers testamentaires de feu le S. Frederic Rüger vivant frippier et bourgeois de cette ville du 6° Mars 1772.
Maison et Jardin Scitués hors la porte des Juifs apparten. à la succession (…)
(f° 11) Etat sommaire du présent Inventaire. Copie du Contrat de mariage passé devant M° Laquiante Notaire royal résidant en cette ville le 28 février 1748.
S’ensuit la Description des Biens de lad° Succession, Total des meubles 2533, Total des vins et tonneaus 34, Total de des Chevaux 336, Total de de la Chaise et des harnois 240, Total de des marchandises 3929, Total de de l’argenterie 418, Total de de l’or et des bijoux 244, Total de l’argent comptant 420, Total de de la Propriété des maisons 18.400, Total de de la Propriété d’une maison et d’un jardin Scitiés hors la porte des Juifs 2816, Total des dettes actives 1991, Total general 31.373 livres – Dettes passives 23.730 livres – la masse active de la succession excede les dettes passives de la somme de 7643 livres
Somme finale et du Stall 7643 livres
Copie du Contrat de mariage (…) Fait lû et passé aud. Strasbourg en l’appartement qu’occupe la mere de lad° future épouse le 28 fevrier 1758 Laquiante notaire royal
Abschatzung Vom 13. maÿ 1774. Auff begehren H Johanns thube dem Kauffmann ist eine behausung alhier in der Statt Straßburg beÿ der gewerbs Laub gelegen Ein seits Neben H Mäir dem biersider Zum Stergell ander seits Neben den Erben selbsten und hienden auff H Haffner dem Rats botten Stosent Gelegen solche behausung besteht in Forder und hiender Gebeÿ worinen Ein Laden und Laden Stuben, Ferner Ettliche Stuben Kammer und Kichen dar jber ist der dach Stuhl mit breidziglein belegt, hat auch Ein Gewölbten Keller schopff und brunnen Vor und Vmb Vier Thausent Sechs hundert Gulden
Der Zweÿte Begriff ist Auch alhie in der Statt Straßburg beÿ der grose gewerbs Laub gelegen Ein seits Neben den Erben selbsten ander seits Neben H. Kimich dem Meser Schmidt und hienden auff Meister gros dem Schuhmacher Stosent Gelegen solche behausung besteht in Ferder und hiender gebeÿ worinen Ein Laden und Ladenstuben, Ferner in Ettlichen Stuben Kamren und Eine Kuchen dar jber sein die dachstühl mit breitziglein belegt, hat auch ein gewölbten Keller, hof und Brunen, Vor und Vmb Vier Thausent Sechs hundert gulden (…)
[unterzeichnet] Werner, Hueber

Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que les impôts acquittés étaient calculés d’après une fortune sous-évaluée de 3 200 florins (1 600 livres) sur un total de 3 800 florins
1774 (30.5.), Livres de la Taille (VII 1180) f° 171-v
Spiegel N° 3426 – Weÿl. Fraun Mariæ Catharinæ gebohrner Louis Jean Dupé des handelsmanns und burgers allhier gew: Ehefrau Verlaßenschafft jnvent. H. Not. Zimmer.
Concl. final. jnvent Ist fol. 65. – 7343 lb. 2 d 9 2/5 d die machen 3800 fl. Verstallte 600 fl. zuwenig 3200 fl.
Wovon Nachtrag 6 jahr in duplo a 9 lb 12 ß – 57 lb 12 ß
und 4 Jahr in simplo a 4 lb 16 ß – 19 lb 4 ß
Ext. Stallgeldt 1774 – 2 lb 5 ß
Geb. – 6 ß
Abhandlung – 6 lb 2 ß 6 d – Summa 85 lb 16 ß
dt. 30. maÿ 1774.

Jean Dupé se remarie en 1774 avec Anne Françoise Lionnet, fille du caissier général des revenus d’Alsace Jean Baptiste Lionnet : contrat de mariage, célébration
1774 (30.4.), Not. Lacombe (6 E 41, 154)
Contrat de mariage – Sr Jean Dupé marchand à Strasbourg veuf en dernière noce de D° Marie Catherine Louis
Jean Baptiste Lionet, caissier général des Revenus d’Alsace demeurant à Strasbourg, et Dle Claudine Françoise Vaisy agissant pour Dlle Anne Françoise Lionnet leur fille mineure
communauté d’acquets partageable par moitié

Mariage, Saint-Louis (cath. p. 11)
Anno Domini 1774 die 22 Mensis junii (…) sacro matrimonii vinculo in facie Ecclesiæ conjuncti fuerunt joannes Dupé civis et Mercator hujas viduus mariæ Catharinæ Ludwig Parochianus ad Stum Petrum juniorem et Anna Francisca Lionnet filia Minorennis joannis Baptistæ Lionnet alsatiæ capsæ nummariæ administror et Franciscæ Vaissy Conjugum Parochiana nostra adfuerunt testes (…) Christophorus Lionnet fortificationum Secretarius sponsæ avunculus (signé) Dupé, Lionnet (i 8)

Originaire d’Ammerschwihr, Anne Françoise Lionnet devient bourgeoise par son mari deux semaines après son mariage : inscription au registre de bourgeoisie, traitement des demandes
1774, Livre de bourgeoisie 1769-1777 (VI 286) f° 108-v
Anna Francisca Lionnet von hier gebürtig erhalt das burgerrecht von ihrem Ehemann Johannes Dupé des tabackhändlers und burgers alhier umb den alten burger schilling, will dienen beÿ E. E. Zunfft Zum Spiegel, prom. den 4. Julÿ 1774.

(VI 286 bis) p. 87. Becker N° 30 – d. 16. Juni 1774
Jgf. Fransica Lionnet Von Ammerschweÿher gebürtig, J. Johann Baptist Lionnet des Employé aux affaires du Roy alhier eheliche tochter
Verlobet an H. Joh: Dupé d. handelsmann u. b. alhier die schein geben an die ehel. geburt cath. Rel. deßen sponsi stall gebührt in richtigkeit
500 fl. bargeldt hat sie bewißen deß. Eigenthumb sie mit Einer Handtreu bestättiget die auch 100 fl. beÿm b. Prot. deponirt.
Impl. bittet E.G. unterthänig sie a sponsi um d. a. b. s. das b. recht gnädigst zuvertrösten.
Recepta um d. a. b. ß

Jean Dupé hypothèque la maison au profit du procureur Jean Philippe Graffenauer

1775 (2.3.), Chambre des Contrats, vol. 649 f° 79-v
Jean Dupé, marchand
devoir au Sr Jean Philippe Graffenauer, licencié ez loix procureur vicaire du Grand Sénat, 300 livres, et à Jean Philippe Wiegel receveur du magasin au sel, 1000 livres tournois
hypothèque, une maison au bas des grandes Arcades vis à vis la place d’Armes, d’un côté le Sr Meÿer brasseur, de l’autre le Sr débiteur, derrière la cour de Jean Gross maitre cordonnier

Anne Françoise Lionnet meurt en 1792 en délaissant trois enfants.

1792 (10.5.), Strasbourg 3 (15), Not. Übersaal n° 346
Inventaire des biens délaissés par feue D° Anne Françoise Dupé née Lionnet Epouse du Sr Jean Dupé Marchand de tabac et Citoyen, après son decès arrivé le 14 janvier dernier – dressé à la requête du veuf et de Laurent Dijon, tuteur nommé aux trois enfants, après que le Sr Dupé et Urbain Cormier Garçon de boutique avoient donné la main en guise de serment
Feue la D° Dupé a procréé en mariage avec led. Sr Dupé et délaissé pour ses héritiers ab intestat ses enfants ci après nommés sçavoir 1. Charles Dupé âgé de 14 ans, 2. Anne Amélie Dupé âgée de 12 ans et 3. Julie Antoinette Dupé âgée de 9 ans
Suite de Rubriques – Copie du contrat de mariage passé devant Lacombe notaire royal le 30 avril 1774
dans une maison située prés de la place d’armes N° 26
Description de la présente succession propre à la défunte, habits et linges 545 li
communauté, meubles 1806 li, tabac 773 li, Outils et Ustensiles 64 li, Argenterie 10 li, Capital portant rente 10.000 li, Total général 12.650 livres
acp 10 du 23.5.

Jean Dupé se remarie en 1792 avec Marie Salomé Wild : contrat de mariage auquel est annexé un inventaire des apports, célébration
1792 (16.7.), Strasbourg 3 (38), Not. Übersaal n° 145
Contrat de mariage – furent présens en personne le S. Jean Dupé, Marchand de Tabac et Citoyen actif, demeurant en lad° ville, Veuf en derniere noce de feue Dlle Anne Françoise Lionnet d’une part
Et Dlle Marie Salomé Wild, fille du S. Jean Léonard Wild, cidevant Citoyen de cette d° Ville, absent, procréé en légitime mariage avec Catherine Marguerite Lantz, laquelle a declare être majeure d’ans usante et jouissante de ses droits assistée de du Sr Jean Baptiste Ducretel Employé de la Régie des Douanes nationales demeurant en cette ville, d’autre part
Fait, lû et passé aud° Strasbourg (…) aujourd’hui 16° juillet après midi l’an 1792, quatre de la liberté (signé) Dupé, Maria Salome Wilden
enregistré 18 juillet
acp 11 f° 127 du 24.7. – Übersaal 24.7.
inventaire des apports de D° Marie Salomé Wild épouse du Sr Jean Dupé md. de tabac à Strasbourg, dans le contrat de mariage qui a été passé avant mariage devant led. notaire a été enregistré le 18de ce mois
Les apports de la future épouse montent à 2000 livres
ceux du futur selon l’enregistrement dudit contrat consistent en un capital de 3218

Mariage, Saint-Laurent (cath. f° 61-v)
Anno domini 1792 die 16 julii (…) sacro matrimonii vinculo conjuncti sunt Joanes Dupé viduus Franciscæ Lionnet civis hujus urbis ex una et Maria Salomé Wild ex Barr in dep.tente Rheni inferioris, confessione Augustana ex altera (signé) dupé, Maria Salome Wildin (i 68)

Jean Dupé meurt dans le poêle des Pelletiers en 1792.
1794 (7 messidor 2), Strasbourg 3 (15), Not. Übersaal n° 399
Inventaire de la Succession de feu le C. Jean Dupé en son vivand Marchand de Tabac, après son décès arrivé le 10 prairial dernier, À la requête du Cit. Laurent Dijon en qualité de tuteur des trois enfants et héritiers naturels procréés avec la C. Anne Françoise Lionnet sçavoir 1. Charles agé de 16 ans, 2. Anne Amélie agée de 14 ans et 3. Julie Antoinette agée de 11 ans
dans une Maison située près les grandes arcades ci devant appellée Tribû des Peletiers
meubles et effets 214, 864, 811, 662 dont numéraire 300, total 2551 livres – vente
acp 24 f° 73 du 7 messidor 2

Jean Dupé vend la maison au négociant Joseph Eloy

1792 (5.3.), Chambre des Contrats, vol. 666 f° 168
Sr Jean Dupé négociant
au Sr Joseph Eloy négociant
une maison, cour, pompe, avec toutes ses appartenances, droits et dépendances en cette ville entre les grandes aracdes et la place d’Armes, marquée du n° 26, d’un côté le Sr Weishaar brasseur, de l’autre le Sr Graffenauer boutonnier, derrière le Sr Haffner – moyennant 27.000 livres
enreg. acp 8 (16) 7.3.

Originaire de Saint-Dié, le marchand Joseph Eloy achète le droit de bourgeoisie le 18 avril 1763
1763, Livre de bourgeoisie 1762-1769 (VI 285) f° 10-v
Sieur Joseph Eloy der ledige handelsmann von St. Dieu in lothringen domaine erhalt das burgerrecht um den neuen burger schilling, will dienen beÿ E. .E Zunfft Zum Spiegel Juravit den 18. Aprilis 1763.

La tribu du Miroir lui remet le 14 avril une promesse d’inscription pour qu’il puisse devenir bourgeois. Il devient tributaire le 31 mai.
1763, Protocole de la tribu du Miroir (XI 278)
(f° 146-v) Donnerstags den 14. Aprilis 1763 – Vertrösteter Leibzünfftiger
H. Joseph Eloy Von St. Dieu gebürtig, so die Handlung alhier beÿ H. Claude Antoine Martin und François Olinet gewesenen Handelsgemeinern wie recht erlernet, bittet ihm Schein Zu ertheilen, daß E: E: Zunfft Gericht ihn nach gnädig erlangtem Burgerrecht leibzünfftig als handelsmann auf und annehmen wolle. Erkannd, Willfahrt.

(f° 151) Dienstags den 31. Maji 1763 – C. Leibzünfftiger
H. Joseph Eloy, der leedige Handelsmann Von St. Dieu gebürtig, ist nunmehro auf producirte, Cantzleÿ: und Stallschein vom 18.ten Aprilis letzthien gegen Erlag 3. lb. 10. ß leibzünftig als Handelsmann auf und annehmen worden, und declarirt, den Quincaillerie- Handel führen zu wollen. dt. & promisit obendentiam (dt. 3. lb 10 ß)

Joseph Eloy épouse à Sélestat Geneviève Dorlan, fille de l’aubergiste Antoine Dorland, après avoir passé en la même ville un contrat de mariage mentionné à l’inventaire.
Mariage, Sélestat (cath. f° 9)
Hodie 7. mensis augusti anni 1766 nec tantum proclamatione in hac nostra Ecclesia parochiali nec non in Ecclesia parochiali ad Stum petrum juniorem intra argentinam partierque in Ecclesia parochiali ad Stum ludovicum intra argentinam (…) sacro matrimonÿ vinculo in facie Ecclesiæ conjuncti fuerunt D. Joseph Eloy civis et mercator argentinæ natus de Saint Dieu in Lotharingia filius andreæ Eloy civis et auri fabri in modo dicto loco et therezia gerge conjugum et Genoveva Dorland Antonÿ Dorland civis et hospitis et Ottiliæ Balain conjugum hujatum filia (signé) Joseph Eloy, genevieve Dorlan (i 5)

Geneviève Dorlan devient bourgeoise par son mari trois semaines après son mariage
1766, Livre de bourgeoisie 1762-1769 (VI 285) f° 98-v
Marie Genevieve geb. Dorland, von Schlettstatt gebürtig, erhalt das burgerrecht von ihrem Ehemann Joseph Eloy dem burger und handelsmann allhier umb den alten burger schilling, will dienen beÿ E. E. Zunfft zum Spiegel, prom. den 30. Aug. 1766.

Joseph Eloy et Geneviève Dorlan font dresser un inventaire de leur fortune pour cause de dettes. La masse propre à la femme est de 1 325 livres. L’actif du mari s’élève à 6 032 livres, le passif à 12 020 livres.
1770 (19.12.), Not. Zimmer (6 E 41, 1415) n° 254
Inventaire des Marchandises Meubles et Effets Dettes actives et passives du Sieur Joseph Eloy, Marchand et de D° Genevieve née Dorlan son Epouse, tous deux Bourgeois de cette ville de Strasbourg, dressé en l’Année 1770. (…) ladite D° pour l’effet des présentes assistée du Sieur Leonard Marchand, Marchand épicier de cette ville (…) Lesquels Biens ont été inventoriés, sçavoir de la part dudit Sr Eloy aux fins de faire connoitre à ses Créanciers la Scituation de ses affaires et de leur abandonner les siens, si mieux ils aiment lui accorder Remise et Terme, et de la part de lad° Dame Eloy aux fins de retirer ses apports en conséquence de former la demande par devant M. les Magistrats du petit Sénat pour obtenir le bénéfice de cession (…) Fait et commencé audit Strasbourg les susd. Jour Mois et An.

Observations pour le present Inventaire. Les Sieurs et D° Eloy sur la Demande que leur avoit fait le Notaire requis pour la confection dud. Inventaire, si leurs apports avoient été inventoriés, ont répondu qu’ils n’ont pas jugé nécessaire d’en faire faire un Inventaire, attendu que les apports de lad° D° Eloy ne consistoient que dans un Lit et quelques autres articles, une somme de 5000 livres portées par le Contrat de mariage inscrit cy après (…)
Trouvés dans une Maison scituée en cette ville de Strasbourg sous les Grandes Arcades appartenante au Sr. Theurkauff Bourgeois Pelletier de cette d° Ville, Sçavoir
(f° 28-v) Etat Sommaire du présent Inventaire. Copie du Contract de mariage passé devant M° Rompler Notaire Royal residant à Selestat le 25° Juillet 1766.
Suit la Description des Biens appartenant auxdits Sr et D° Eloy. Premierement
Celle des Meubles appartenant à lad. D° Eloy, Total des Meubles 284, Total de la Bague d’or 6 Total du Remploy 5000, Total General 5290
S’ensuit aussi la Description des Biens appartenant audit Sieur Eloy. Total des Meubles 937, Total des Marchandises 19.545, Total de l’argenterie 10, Total des Dettes actives 3611, Total General 24.129 livres – Dettes passives 48.010 livres, les Dettes passives excedent la Masse active de la Somme de 23.880 livres
Dettes passives douteuses payables aud. Sieur Eloy 198. Dettes actives mauvaises 5956 livres
Total des Marchandises données en Commission 1523 livres

Les créanciers font une remise de 60 pour cent de leurs prétensions et accordent un délai de paiement
1771 (5.3.), Not. Zimmer (6 E 41, 1450) N° 229
5 mars 1771 – sont comparus le Sr Joseph Eloy, Marchand et bourgeois de la dite Ville et Dlle Genevieve née Dorland son Epouse qu’il autorise à l’effet de ce qui suit et en outre pour plus grande validité assistée du Sr Léonard Marchand Epicier et le Sr Charles Huin, peintre, tous deux bourgeois de la dite ville qu’elle a declaré etre ses proches parens et les en avoir requis,
Lesquels dit Sr et Dlle Eloy ont présenté et deposé au dit Notaire l’attermoyement ci joint datté Strasbourg ce 3 janvier 1771 (…) à leur payer quarante pour Cent de leurs pretentions qui suivant l’état aussi ci joint se montent à 38.640 livres, et ce en quatre différents termes

Consentement à mariage
1806 (14.3.), Strasbourg, M° Knobloch (fantôme 2795)
Consentement par Geneviève Dorlan veuve Eloy au mariage de Joseph Eloy son fils avec Victoire Catrin
Enregistrement, acp 99 F° 35 du 15.3.

Marie Sophie Eloy épouse l’officier pensionné François Louis Rigaut
1810 (2.6.), Strasbourg 2 (32), M° Knobloch n° 4630
Contrat de mariage – François Louis Rigaut, Chevalier de l’Empire Membre de la Légion d’Honneur, officier pensionné, fils de Louis Joseph Rigaut, marchand, et de feue Judith Françoise Creton, natif et domicilié en la commune d’Helliers département du Nord
Marie Sophie Eloy fille majeure demeurant à Strasbourg de Joseph Eloy, marchand et de Geneviève née Dorlan
Enregistrement, acp 114 F° 183-v du 9.6.

Les enfants et héritiers Eloy vendent la maison à l’épinglier Christophe Henri Stammler

1824 (25.3.), Strasbourg 9 (anc. cote 47), M° Hickel n° 1529
I. Jean Rémond, négociant, et Barbe Eloy, II. Anne Marie Eloy veuve de Charles Lecler, marchand passementier, III. Marie Cunégonde Dorlan veuve d’Antoine Léonard Marchand juge de paix mandataire de Charles Auguste Marchand, employé dans les hôpitaux militaires demeurant à Bayonne, IV. Eugène Rémond avocat à Strasbourg fondé de pouvoir d’Albert Marchand, employé au génie demeurant à Avesnes (Nord), V. Paul Dessoliers, élève en droit, tuteur de Henriette Marchand mineure d’Antoine Léonard Marchand, directeur des hospices militaires et de Caroline Eloy, VI. François Louis Rigaut, officier retiré Chevalier de la Légion d’Honneur percepteur des contributions directes, et Sophie Eloy demeurant à Schiltigheim, VII. Georges Frédéric Louis Grimmer, notaire royal mandataire de Marie Louise Victoire Catrice propriétaire à Gravelines (Nord) veuve de Joseph Antoine Eloy, directeur des hôpitaux militaires décédé à Wilna, (ledits) Marchand par représentation de Caroline Eloy leur mère, les mineurs Eloy par représentation de leur père, tous héritiers de Joseph Eloy, négociant décédé à Strasbourg leur père et grand père Joseph Eloi père négociant, et plus les mêmes héritiers de Geneviève Dorlan leur mère et grand mère, la D° Rémond ayant renoncé à succession de la D° Eloy ,suivant déclaration au greffe le 21 juin 1823
à Christophe Henri Stammler, épinglier
Désignation et consistance, une maison à rez de chaussée et trois étages, cour, pompe, appartenances, droits et dépendances située à Strasbourg place d’Armes n° 26, d’un côté la propriété du Sr Krick, de l’autre celle du Sr Schwartz, derrière la veuve Müller
Plus les objets mobiliers, un poele en fayence, un fourneau carré en fonte, un poele en fayence, un autre poele en fayence (…) – Etablissement de la propriété, Le sieur Eloy a acquis ledit immeuble de la communauté de Jean Dupé, négociant, par acte passé à la Chambre des Contrats le 5 mars 1792 – le mobilier pour 163 fr, la maison 26.000 francs
Enregistrement, acp 167 F° 87 du 27.3.

La maison est portée à l’inventaire dressé en 1839 après la mort de Frédérique Steinmetz, troisième femme de Christophe Henri Stammler qui la loue à son fils Henri Guillaume Stammler, fabricant de tissus métalliques

1839 (28.2.), Strasbourg 10 (95), Me Zimmer n° 319
Bail qui commence le 10.2. dernier – Christophe Henri Stammler, père propriétaire
à Henri Guillaume Stammler fils, fabricant de tissus métalliques
la totalité d’une maison sise à Strasbourg rue des Grandes Arcades n° 26 à la seule exception du premier étage du deuxième étage du bâtiment de devant, d’un côté la maison appartenant à M. Stammler père marquée n° 25, de l’autre la propriété de M Krick
sont compris dans le bail les objets mobiliers ci après désignés 1. au rez de chaussée deux comptoirs, sept verrières dont trois à l’extérieur, les rayons garnissant trois côtés de la boutique, deux trumeaux, un poele en fayence avec tuyaux et pierre, 2. au second étage un fourneau de fonte, au troisième étage un poele en fayence avec tuyaux et pierre, au quatrième un poele en fonte avec tuyaux et pierre
M. Stammler fils aura le droit de se servir de la pompe se trouvant dans la maison sise Place d’Armes n° 49 appartenant à M Stammler père et ses enfants du deuxième mariage mais dans le cas où le Sr bailleur ferait faire une séparation entre la cour dépendant de la maison n° 26 et celle dépendant de la maison n° 25 il sera tenu de faire réparer à ses frais la pompe qui se trouve dans la cour de la maison n° 26, M. Stammler fils aura de plus le droit de se servir de la buanderie faisant partie de la maison sise Place d’Armes n° 49 mais tant et aussi longtemps seulement que Sr Stammler père n’aura pas fait construire à ses frais une buanderie dans la maison louée – moyennant 1400 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 266 f° 58-v du 5.3.

Lors du partage de 1848, la maison revient au père Christophe Henri Stammler. Elle est portée à l’inventaire dressé en 1849 après sa mort. Lors du partage de 1850, elle revient à son fils Henri Guillaume Stammler

Henri Guillaume Stammler épouse en 1863 Wilhelmine Hahn, fille de Bernard Hahn, instituteur à Wagshurst en Bade. Les actes suivant montrent que le marié a eu l’année précédente une fille naturelle avec Françoise Hahn, soeur de la mariée, qui épousera en 1868 le sellier Jean Schreck.
1863 (20.10.), Strasbourg 7 (119), Edouard Stromeyer n° 2691
Du 20 octobre 1863. Mariage – Ont comparu Mr Henri Guillaume Stammler, propriétaire demeurant et domicilié dans le ban de Strasbourg sur la route du Contades à Schiltigheim près du pont du Wacken N° 9, fils majeur et légitime de feus Mr Christophe Henri Stammler, vivant négociant et D° Susanne Madeleine Kratzeisen vivant conjoints à Strasbourg où ils sont tous deux décédés stipulant en son nom personnel comme futur époux d’une part
et Melle Wilhelmine Hahn, jouisant de ses droits, demeurant et domiciliée dans le ban de Strasbourg sur la route du Contades à Schiltigheim près du pont du Wacken N° 9, fille majeure du S Bernard Hahn, instituteur, et de D. Agathe Krug conjoints demeurant ensemble à Wagshurst (Bade) stipulant en son nom personnel comme future épouse, d’autre part
acp 526 (3 Q 30 241) f° 40-v du 27.10. Stipulation de communauté de biens réduite aux acquêts, partageable par moitié, réserve d’apports et d’héritages
Les apports de la future épouse consistent en un mobilier estimé 500
Le futur époux ne stipule aucun apport
Donation par le futur à la future en cas de survie sans enfant d’une rente de 1200 francs réductible à moitié en cas d’existence d’enfant, caduque en cas de convol en secondes noces

1863 (6.10.), M° Stromeyer
Consentement par Bernard Hahn Instituteur à Waghurst et Agathe Krug sa femme au mariage de leur fille Wilhelmine Hahn avec Henri Guillaume Stammler propriétaire à Strasbourg
acp 525 (3 Q 30 240) f° 80-v du 9.10.

Henri Guillaume Stammler loue la maison au négociant Guerson Schneider

1863 (23 & 24.9.), Strasbourg 7 (119), Edouard Stromeyer n° 3553
Des 23 & 24 septembre 1863. Bail – A comparu Monsieur Henri Guillaume Stammler, propriétaire rentier demeurant et domicilié aux Contades ban de Strasbourg à la route de Strasbourg à Schiltigheim près le pont du Wacken N° 9, lequel a par ces présentes loue à titre de bail à loyer pour une durée de 20 ans qui commenceront le 29 septembre 1863 pour finir à pareille époque de l’année 1883
à Monsieur Gerson Schneider, Négociant demeurant et domicilié à Strasbourg
Désignation de la Maison louée. Une Maison à rez de chaussée et trois étages, combles, droits appartenances et dépendances le tout situé à Strasbourg rue des grandes arcades N° 33 d’un côté Mlle Fanny Stammler et Gustave Stammler de l’autre les ayant droit de M. Kruch, devant la rue, derrière M. Müller. Telle que cette maison se trouve s’étend et se poursuit (…)
I. Charges, clauses et conditions du présent bail à la charge de M. Schneider. (…) 6. Le preneur pourra si bon lui semble faire des changemens soit dans la distribution de la Maison soit à d’autres parties mais à condition expresse et essentielle que ces changements ne préjudicieront en quoi que ce soit à la Maison (…). 7. De pouvoir agrandir le magasin en y joignant le couloir de la maison lequel devra toujours servir à cet usage et ne pourra être fermé (…)
II. Charges, clauses et conditions du présent bail à la charge de M. Stammler. (…) – Prix du présent bail, 3300 francs
acp 525 (3 Q 30 240) f° 64-v du 3.10.

Guerson Schneider sous-loue une partie de la maison à l’horloger Ferdinand Haas

1865 (13.2.), Enregistrement de Strasbourg, ssp 141 (3 Q 31 640) f° 85-v du 8.5.
Du 13 février 1865. Bail – Mr Gerson Schneider, négociant à Strasbourg, loue à titre de bail
à Mr Ferdinand Haas, horloger à Strasbourg acceptant
un magasin avec devanture ou glace, un arrière magasin avec un poêle en fayence, le magasin est séparé de l’arrière magasin par deux vitrines et une porte, une remise dans la cour, un logement au 2° étage composé de 4 pièces et cuisine, une mansarde au 5° étage, un petit grenier au 6° plus un compartiment de cave voûtée, toutes les localités se trouvent dans la maison située à Strasbourg rue des grandes arcades N° 33. Ce bail est fait à charge par M. Haas (…) 3° d’exploiter par lui-même dans le magasin le commerce d’horlogerie ou de bijouterie et pas d’autres, (…) 6° La durée du bail est fixée à six ou douze années au choix du preneur, le bail commencera le 25 7.bre 1865 pour finir à pareil jour 1871 ou 1877 (…) 8° Le prix du bail est fixé pour la 1° période de six ans à un loyer annuel de 2300 francs et pour la 2° période du 25. 7.bre 1871 au 25 7.bre 1877 le loyer annuel est de 2500 francs

Henri Guillaume Stammler meurt en 1866 en délaissant deux fille légitimes et une fille naturelle. L’inventaire reproduit les conventions arrêtées lors du partage de la succession de son père au sujet de la séparation des cours.

1866 (17.2.), Strasbourg 7 (124), Edouard Stromeyer subst. par Holtzapffel
Inventaire de la succession délaissée par Henri Guillaume Stammler vivant propriétaire à Strasbourg où il est décédé le 11 du courant
L’an 1866 le Samedi 17 février à deux heures de l’après midi. A la requête 1° de Madame Wilhelmine Hahn, veuve de Monsieur Henri Guillaume Stammler, vivant propriétaire au ban de Strasbourg sur la route du Contades N° 9, elle y demeurant, agissant 1° comme mère et tutrice naturelle de ses deux enfants mineurs procréés durant l’union qui a existé entre elle et son époux défunt, nommés Wilhelmine Madeleine Stammler, née le 22 novembre 1863 Et Marie Valérie Stammler, née le 28 janvier 1865, enfants nés en légitime mariage durant l’union qui a existé entre elle et son époux défunt, 2° comme ayant la jouissance des biens de ses enfants mineurs jusqu’à leur âge de 18 ans en vertu de l’article 384 du code Napoléon, 3° comme ayant été mariée avec son époux défunt aux termes de leur contrat de mariage passé devant M° Stromeyer, notaire à Strasbourg le 20 octobre 1863, sans communauté, conformément aux articles 1530 et suivants du Code Napoléon, 4° comme donataire pendant sa viduité d’une rente annuelle et viagère de 600 francs, à la servir et payer par les héritiers du défunt son mari aux termes du même contrat de mariage
2° de Melle Françoise Hahn, majeure d’ans, jouissant de ses droits, demeurant et domiciliée audit Contades, agissant comme mère et tutrice légale de sa fille mineure Fanny Henriette Stammler née le 24 avril 1862 et procréée hors mariage entre elle et le défunt M. Stammler, reconnue par M. Stammler à la mairie de Strasbourg le 24 avril 1862 et par sa mère également à la mairie de cette ville le 12 février courant, 2° comme ayant la jouissance des biens de son enfant mineur jusqu’à l’âge de 18 ans
En présence de Monsieur Frédéric Gustave Stammler capitaine du génie Chevalier de la légion d’honneur demeurant et domicilié à Strasbourg, subrogé tuteur des dits trois enfants mineurs Stammler susnommés (…) lesdits Wilhelmine Madeleine Stammler et Marie Valérie Stammler habiles à se dire et porter héritières de leur père défunt M. Henri Guillaume Stammler chacune pour 4/9, ensemble pour huit 9° et la mineure Fanny Henriette Stammler enfant naturel reconnu ayant droit à la succession de son père M. Stammler pour le dernier 9° ou le tiers de ce qu’elle aurait eu si elle avait été légitime (…) il va être par M° Charles Victor Holtzapffel assisté de son Collègue notaires à la résidence de Strasbourg soussignés, M° Holtzapffel sobstituant M° Edouard Stromeyer notaire à la même résidence en ce moment malade (teneur du contrat de mariage)

du 19 février 1866 n° 4785 (mobilier)
du 20 février 1866 n° 4788 (mobilier) Grenier, Chambre de la servante, Chambre d’étranger, Corridor et Cuisine, Cabinet, Rez-de-chaussée corridor, Jardin, Cour
du 7 mai 1866 n° 4866. Remise, Buanderie, Cave, Rez-de-chaussée atelier
Titres et papiers. I. Une pièce qui est l’expédition d’une liquidation et partage, dressé par M° Zimmer qui en a la minute et son collègue notaires à Strasbourg le 21 novembre 1850 de la succession du père du défunt M. Christophe Henri Stammler vivant propriétaire à Strasbourg. Il résulte de ce partage que pour remplir le défunt M. Henri Guillaume Stammler de ses droits dans la succession paternelle il lui a été abandonné entr’autres biens une maison à rez de chaussée et trois étages combles droits aisances appartenances et dépendances le tout situé à Strasbourg rue des grandes arcades N° 32 [sic] entre Melle Fanny Stammler, M. Gustave Stammler d’un côté et les ayant droits de M. Krück de l’autre côté pardevant la rue, derrière M. Müller. Ce partage contient au sujet des droits et servitudes entre la maison ci-dessus et celle y attenante portant le N° 25 abandonnée à M. Frédéric Gustave Stammler capitaine du génie et à sa sœur Melle Fanny Stammler, immeubles dont les cours étaient réunies les dispositions suivantes.
Un mur d’un mètre de hauteur surmonté d’un grillage en fer de deux mètres de hauteur garni d’un treillis de fer dont les mailles auront un décimètre d’ouverture au plus, le tout moyen entre la maison abandonnée à M. Henri Guillaume Stammler et celle abandonnée à M. Frédéric Guillaume Stammler et à Mlle Fanny Stammler, sera construit immédiatement à l’endroit où la cour de ces deux maisons étaient autrefois séparées. A la première demande de l’une ou de l’autre des parties intéressées, cette construction sera remplacée par un mur aussi moyen de 32 décimètres de hauteur. La porte de la cour dépendant de la maison abandonnée à M. Frédéric Guillaume Stammler et à Mlle Fanny Stammler sera changée de manière que les eaux pluviales et autres provenant de cette maison et de cette cour et qui s’écoulent par la rigole traversant le corridor de la maison de M. Henri Guillaume Stammler s’écoulent dorénavant par la rigole du corridor qui traverse la Maison de M. Frédéric Guillaume Stammler et Mlle Fanny Stammler. L’ouverture ou le Jour existant au rez de chaussée du bâtiment de derrière de la maison de M. Henri Guillaume Stammler et donnant sur le cour de la maison appartenant à M. Frédéric Guillaume Stammler et à Mlle Fanny Stammler sera supprimé et remplacé par une fenêtre qui donnera sur la cour de la maison de M. Henri Guillaume Stammler. Les frais des travaux à faire par suite de cette construction seront supportés par moitié par M. Henri Guillaume Stammler et pour l’autre moitié par M. Frédéric Guillaume Stammler et Mlle Fanny Stammler. Pièce cotée, paraphée, inventoriée sous la cote B.
II. Un dossier comprenant les pièces suivantes
1) Les deux doubles d’une convention sous signature privée (…) datée de Strasbourg le 28 février 1839, par laquelle M. Christophe Henri Stammler père avait vendu à son fils Henri Guillaume Stammler son fonds de commerce avec les outils pour la somme de 24.070 francs à décompter dans la succession paternelle
2) Une convention sous signature privée datée de Strasbourg du 15 mars 1850 (…) par laquelle les héritiers de M. Christophe Henri Stammler sont convenus au sujet des servitudes des deux maisons dont est parlé sous la cote B, ces dispositions ont été définitivement arrêtées ainsi qu’il résulte du partage sous la susdite cote B. (…) Pièces paraphées, cotées, inventoriées cote C
III. Une pièce que est la Grosse d’un bail reçu par M° Stromeyer (…) les 23 et 24 octobre 1862 par lequel M. Henri Guillaume Stammler a loué à M. Gerson Schneider Négociant à Strasbourg pour une durée de 20 ans (…) la Maison décrite sous la cote B. sise à Strasbourg rue des grandes arcades Numéro 32. (…) Pièce paraphée, cotée, inventoriée cote D.
IV. Un grand dossier renfermant les anciens titres de propriété de la Maison à Strasbourg rue des grandes arcades Numéro 32. Les principales sont 1. L’extrait d’un acte passé devant M° Roessel notaire à Strasbourg le 3 juin 1848 par lequel M Christophe Henri Stammler père est devenu propriétaire de cette maison au moyen de l’abandonnement qui lui en a été fait par ses enfants du second lit.
2. L’expédition d’un acte de vente reçu par M° Hickel vivant notaire à Strasbourg le 25 mars 1824 par laquelle M. Christophe Henri Stammler a acquis la susidte maison des héritiers de M. Joseph Eloy, vivant négociant à Strasbourg (…) Ces pièces paraphées, cotées, inventoriées la cote E
V. Trois pièces qui sont. Les deux premières la grosse et l’expédition d’un ancien bail passé devant M° Zimmer notaire à Strasbourg le 28 février 1839 par lequel M. Stammler le père avait loué à son fils Henri Guillaume (…) Pièces paraphées, cotées, inventoriées cote C la susdite maison sise à Strasbourg rue des grandes Arcades ancien Numéro 26 pour neuf ans dont la durée avait expiré le 25 mars 1848. (…) Ces pièces ont été paraphées, cotées, inventoriées cote F
IX (maison d’habitation lieu dit Waldbruder (…)
acp 552 (3 Q 30 267) f° 23-v du 17, 19 et 23 février (succession déclarée le 12 juillet 1865) Il dépend de ladite succession un mobilier estimé à 6391 francs
acp 554 (3 Q 30 269) f° 15-v du 12.5. (vacation du 7 mai) Mobilier estimé 7145, mobilier à Niederhausbergen 16, argent 1885, créances 1280
Une maison rue des Grandes arcades N° 32
Une maison au Contades
Loyers et fermages 479.
13 ha 27 ares ban de Brumath, 18 ares 78 terre ban de Schiltigheim, 12 ares de terres dit ban

Françoise Hahn (mère de Fanny Henriette Stammler) épouse en 1868 le sellier Jean Schreck
Mariage, Strasbourg (n° 270)
Du 14° jour du mois de mai l’an 1868 à dix heures du matin. Acte de mariage de Jean Schreck, majeur d’ans, né en légitime mariage le 25 juin 1820 à Steinbrunn le Haut (Haut Rhin) domicilié à Strasbourg, sellier, veuf d’Anne Reine Keppner décédée à Schiltigheim (Bas Rhin) le 16 août 1861, fils de feu Jean Schreck, cultivateur décédé à Steinbrunn le Haut le 4 janvier 1833, et de feu Susanne Zang décédée à Steinbrunn le Haut le 10 octobre 1835
et de Françoise Hahn, majeure dans, née en légitime mariage le 15 février 1836 à Kittersburg, grand duché de Baden, domiciliée à Strasbourg, servante, file de Bernard Hahn, instituteur, et d’Agathe Krieg, domiciliés à Wagshurst, grand duché de Baden, ci présents et consentants (…) il n’a pas été fait de contrat de mariage (i 18)

Wilhelmine Hahn meurt en 1871 en délaissant deux filles

1871 (17.10.), Strasbourg 7 (136) Edouard Stromeyer
Inventaire de la succession de Mde Wilhelmine Hahn, décédée veuve de M. Henri Guillaume Stammler, vivant propriétaire, elle décédée le 7 octobre 1871 au ban de Strasbourg route du Contades N° 7
L’an 1871 le Mardi 17 octobre à deux heures de l’après-midi. A la requête 1. de M. Gustave Edouard Baer, pharmacien demeurant et domicilié à Strasbourg, agissant comme tuteur datif de 1. Wilhelmine Madeleine Stammler, née le 22 novembre 1863, 2° de Marie Valérie Stammler, née le 28 janvier 1865, enfants nés en légitime mariage durant l’union qui a existé entre entre M. Henri Guillaume Stammler et Mde Wilhelmine née Hahn vivants conjoints au Contades ban de Strasbourg, nommé à ces fonctions (…), 2. de M. Jean Schreck, ouvrier sellier demeurant et domicilié sur la route du Contades ban de Strasbourg N° 9, subrogé tuteur des deux dites mineures Stammler (…) les deux mineures Wilhelmine Madeleine Stammler et Marie Valérie Stammler habiles à se dire et porter seules et uniques héritières de leur mère (…) décédée le 7 octobre 1871 (meubles) qui se sont trouvés dans une maison située à ladite route de contades N° 9 appartenant audit M. Stammler.
Mobilier. Salle à manger, Chambre à coucher, Salon, Cuisine
acp 600 (3 Q 30 315) f° 105 n° 2190 du 20.10. (Sterbefall erklärt 9 April 1872) Nachlass, Mobilien abgeschätzt zu 1533
acp 644 (3 Q 30 359) f° 26 n° 3022 du 21.9.
Allonas Not. 14. September 1875 – Fortsetzung des Inventars des Nachlaßes von Wilhelmine Hahn Wittwe von Heinrich Wilhelm Stammler den 7. october 1871 gestorben, enthaltens Beschreibung des Passifs mit 1683.

Guerson Schneider loue la maison à l’horloger Joseph Weingand (gendre du précédent locataire)

1877 (19.2.), Strasbourg 24 (19), Joseph Allonas n° 3275
19. Februar 1877. Miethvertrag – Ist erschienen Herr Gerson Schneider, Kaufmann zu Straßburg wohnhaft, derselbe vermiethet hiemit auf die dauer von sechs aufeinander folgenden Jahren, beginnend am 29. September zukünftig und endigend denselben tag des Jahres 1883
An den hier gleichfalls anwesenden und dies annehmenden Herrn Joseph Weingand, Uhrenmacher wohnhaft zu Straßburg
Bezeichnung des vermietheten Hauses. Ein Wohnhaus mit Erdgeschoß und vier Stockwerken, Speicher, Rechten und Zubehörungen, das Ganze gelegen zu Straßburg an den Gewerbslauben N° 33, einerseits Fanny Stammler und Herr Gustav Stammler, anderseits H. Manrique, vorn die Straße, hinten verschiedene Eigenthümer. Sowie sich dieses Wohnhaus würcklich befindet (…)
Bedingungen zur Last des Hn Weingand (…) 4. Außer einem Uhr- Gold- oder Silberwaaren geschäft kann keines in dem vermietheten Hause betrieben werden, es sei durch ihn oder durch die Untermiether. (…) 6. Der Miether kann wann es ihme gutdünkt jede Veränderung in der Eintheilung des Hauses und Zubehörungen vornehmen, aber unter der Last, daß diese Veränderung den Werth des Miethobjekts nicht verreingern (…) 7. Miether kann das Magazin mittelst Zufügung des ganzen oder eines theils des Hausflur nicht vergrößern, so dieses Letztern immer ihre jetzige Bestimmung behalten soll. (…) Miethzins, 1480 Mark
acp 661 (3 Q 30 376) f° 57-v du 20.2.

Les filles Stammler passent un nouveau bail au même Joseph Weingand

1881 (22.10.), Strasbourg 24 (35), Joseph Allonas n° 6359
22. Oktober 1881. Miethvertrag – Sind erschienen Herr Johann Schreck, Sattlermeister und dessen von ihm ermächtigte Ehefrau Franzisca Hahn, beisammen in der Bannweile Straßburg Ort genannt Contades an der Schiltigheimerstraße wohnhaft, handelnd I. Frau Schreck als Vormunderin, H. Schreck als Nebenvormund der Fanny Henriette Stammler geboren den 24. April 1862, uneheliche anerkannte Tochter des zu Strassburg den 11. Februar 1866 verlebten Eigenthümers H. Heinrich Wilhelm Stammler mit genannter Frau Schreck gebornen Hahn, Eigenschaft zu welchen Comparenten gemäß (…) II. Herr Schreck noch als Dativ Vormund der hiernach genannten ehelichen Kinder des genannten H. Stammler mit der seither verlebten Wilhelmine Hahn als a. Wilhelmina Magdalena Stammler, geboren den 22. November 1863, b. Maria Valeria Stammler, geboren den 28. Januar 1865, Eigenschaft zu welcher Er (…), Comparenten in angegebenen Eigenschaften vermiethen andurch auf die dauer von sechs Jahren, beginnend am 29. September 1883 einzuendigen am selben tag des Jahres 1889
dem hier gegenwärtigen dies annehmenden Herrn Joseph Weingand, Uhrenmacher zu Straßburg wohnhaft
Beschreibung des vermietheten Wohnhauses. Ein Wohnhaus mit Erdgeschoß und vier Stockwerken, Speicher, Rechte und Zubehörungen, das Ganze gelegen zu Straßburg an den Gewerbslauben und mit N° 33 bezeichnet, einer Seits Fanny Stammler und Herr Gustav Stammler, ander Seits Herr Manrique, vorn die Straße, hinten verschiedene Eigenthümer. Sowie sich dieses Wohnhaus würcklich befindet (…)
Bedingungen (…) 4. In dem vermietheten Hause kein andern Geschäft als dasjenige eines Uhren- Gold- und Silberwaaren handlung zu betrieben, es sei persönlich oder durch die Untermiether. (…) 8. Der Miether kann, wann es ihm gut dünkt jede Veränderung in der Eintheilung des Hauses und Zubehör vornehmen, aber unter der Last, daß diese Veränderungen den Werth des Miethobjekts nicht verreingern (…) 9. Miether kann das Magazin mittelst Zufügung des ganzen Hausflurs oder eines theiles deren nicht vergrößern, so dieses Letztern immer ihre jetzige Bestimmung behalten soll. (…) Miethzins, 3520 Mark
acp 718 (3 Q 30 433) f° 94 du 29.10.

Joseph Weingand loue une partie de la maison à son voisin le marchand Joseph Manrique qui a le droit de pratiquer des ouvertures de communication avec sa maison

1882 (10.5.), Strasbourg 9 (157), Jean Mossler n° 4443
10.ten Mai 1882. Miethvertrag – erschienen 1) Herr Joseph Weingand, Uhrenmacher in Strassburg wohnhaft,
2) Herr Joseph Manrique, Kaufmann in Strassburg wohnhaft
welche Comparenten einleitungsweise vortragen was folgt. In Gemäßheit eines Actes errichtet vor Notar Allonas zu Straßburg den 22. October 1881 miethet der Comparent Weingand von dem Vormund der Kinder und Erben des verlebten Herrn Heinrich Wilhelm Stammler, Eigenthümer
Ein Wohnhaus mit Erdgeschoß und vier Stockwerken, Speicher, Rechten und Zubehörungen, das Ganze gelegen zu Straßburg an den Gewerbslauben und mit N° 33 bezeichnet, einerseits Fanny Stammler & Herr Gustav Stammler, andererseits Herr Manrique, vorn die Straße & hinten verschiedene Eigenthümer, für eine Dauer von sechs Jahren, beginnend am 29. September 1883 und endigend am selben tag des Jahres 1889 um einen jährlichen Miethzins von 3520 Mark und unter verschiedenen im erwähntem Vertrage angezogenen Lasten und Bedingungen (…)
Dieses vorausgeschickt, erklärte Herr Weingand er hätte dem dies annehmenden Herrn Manrique in Untermiethe gegeben für eine Dauer von sechs auf einander folgenden Jahren welche den 29. September 1883 beginnen und denselben tag des Jahres 1889 endigen werden
Sammtliche Räumlichkeiten, ohne Ausnahme noch Vorbehalt des ersten und zweiten Stockwerkes des oben erwähnten Wohnhauses zu Strassburg an den Gewerbslauben und mit N° 33 gelegen von welchen Herr Weingand wie bemeldet Hauptmiether ist, nebst der freien Circulation bei Tag und Nacht auf den Treppen welche zu dem heutigen Miethobjekten führen ohne daselbst jedoch die Circulation der andern Bewohner des Hauses stören zu können, und ohne Kisten oder sonstige Objekte darin zu legen, welche diese Circulation hindern könnten. Herr Manrique ist auch berechtigt das Wasser am Brunnen zu holen wann er es für gut erachtet. Ferner werden alle Oefen die sich im zweiten Stockwerke befinden können und dem Eigenthümer angehören hier mitvermiethet, während der Ofen in ersten Stockwerke aber Eigenthum des Herrn Manrique ist. Es ist ferner ausdrucklich bemerkt daß zu den heutigen vermietheten Räumlichkeiten weder eine Kellerabtheilung noch Mansardenzimmer gehören. So wie diese Räumlichkeiten sich beibringen (…)
Bedingungen (…) 5) Herr Manrique ist berechtigt im ersten wie im zweiten Stockwerke so ihme so eben vermiethet sind ein Engros Lager seines Geschäfts zu haben (…) Jedoch darf er Keine Kisten, weder in dem ersten noch in dem zweiten Stock hinauf pder hinunter machen (…)
6) Er wurde bestimmet daß die Communicationen welche im esten Stockwerke zwischen dem Hause des Herrn Manrique N° 35 und jenem welches ober eingeführt ist mit N° 33 bezeichnet fortbestehen sollen. 7) Herr Manrique soll berechtiget sein auf seine Kosten eine ähnliche Communication in dem zweiten Stockwerke der erwähnten Häuser anbringen zu können, unter der Bedingungen aber daß für den Fall keine entgegen stehende, Uebereinkunft oder Miethverlägerungen besteht (…)
Bedingungen in Folge Veraeusserung des obigen Anwesens (…) Miethzins 1280 Mark
acp 725 (3 Q 30 440) f° 58-v du 10.5.

Lors de la liquidation, la maison revient aux deux filles légitimes Wilhelmine Madeleine et Marie Valérie Stammler

1884 (17.11.), Strasbourg 24 (48), Joseph Allonas n° 8253
Liquidation und Theilung der Verlaßenschafft der zu Straßburg den 11. Februar 1866 verlebten Eigenthümer Herrn Heinrich Wilhelm Stammler als Gatte der Frau Wilhelmine gebohrne Hahn gestorben in selbiger Stadt den 7. Oktober 1871
Sind erschienen 1) Herr Johann Schreck, Sattlermeister zu Straßburg an der Schiltigheimerstraße Ort genannt Contades wohnhaft, handelnd in Namen und als Dativ-Vormund von a) Frl. Wilhelmina Magdalena Stammler geboren den 22. November 1863, b) Frl. Maria Valeria Stammler, geboren den 28. Januar 1865 aus der Ehe des zu Strassburg den 11. Februar 1866 verlebten Eigenthümers Heinrich Wilhelm Stammler mit Frau Wilhelmine geborner Hahn, gestorben in selber Stadt den 7. Oktober 1871, zu welcher Funktion H. Schreck ernannt wurde (…) 2) Fräulein Fanny Henriette Stammler, gewerbloß geboren zu Straßburg allwo sie wohnhaft ist, den 24. April 1862 die genannte Frl. a) Fanny Henriette Stammler, b) Wilhelmina Magdalena Stammler & Maria Valeria Stammler, einzige Erbinnen am Nachlasse ihres obengenannt verlebten gemeinsamen Vaters H. Heinrich Wilhelm Stammler & zwar Frl. Fanny Henriette Stammler als uneheliche aber anerkannte Tochter des genannt verlebten Herrn Stammler mit Franziska Hahn jetzige Ehefrau des obengenannten Johann Schreck zu einen Neuntel, Frl. Wilhelmina Magdalena Stammler & Maria Valeria Stammler als einzige Eheliche Kinder des genannten verlebten Heinrich Wilhelm Stammler mit der auch verlebten Wilhelmina Hahn je zu vier Neunte und zusammen 8/9 (…) 3° Herr August Gottfried Friderich Becker Rentner Zu Straßburg wohnhaft handelnd in Seinem und als Nebenvormund der ibengenannten zwei minderjähriger Stammler Eigenschaft zu welcher (…)

Vorbemerkungen. I. Vorbemerkung. Heirath der Eheleute Heinrich Wilhelm Stammler mit Wilhelmina geb. Hahn. Ehevertrag vor Notar Stromeyer den 20. Oktober 1863 (…)
II. Vorbemerkung. Tod des Herrn Vorbemerkung, Inventar. Genannter Heinrich Wilhelm Stammler ist zu Strassburg den 11. Februarÿ 1866 gestorben (…)
III. Vorbemerkung, Tod der Frau Stammler geborne Hahn. Inventar. Genannte Frau Stammler geborne Wilhelmina Hahn ist dahier als Wittwe den 7. Oktober 1871 gestorben. Nach deren Tod wurde durch genannten Notar Stromeyer den 17. Oktober 1871 ein Inventar errichtet (…)
IV. Vorbemerkung. Ernennug des Herrn Baer zum Vormund
V. Vorbemerkung. Liquidation. Vormundschaftsrechnung (…)
daß das Immobiliar Vermögen des Verlebten Heinrich Wilhelm Stammler besteht aus
1. einem zu Straßburg in der Gewerbslaubstrasse gelegenen mit N° 33 bezeichneten Besitzthum als Wohnhaus mit Erdgeschoß, Keller, vier Etagen Rechten und Zubehörungen
2. einem Landgut bestehend aus Wohnhaus, englischem Garten (…) Gewand Waldbruder an der Schiltigheimerstraße
3. Section E N° 576 Feld Bann Schiltigheim (…)
Mieth: und Pacht-Verträgen a) Haus zu Straßburg. Laut Vertrag vor genanntem Notar Stromeyer vom 23. & 24. Oktober 1864 hat verlebter Stammler dem hiesigen Kaufmann Gerson Schneider das Haus in der Gewerbslaubstrasse N° 33 auf die Dauer von 20 Jahren vom 29. September 1863 (…) vermiethet (…)
VI. Vorbemerkung. Vermögenssituation
VII. Vorbemerkung. Vormundschaftsrechnung
XI. Vorbemerkung. Abschätzung der Immöbel (…) 1. das Wohnhaus zu Straßburg in der Gewerbslaubstrasse N° 33 zu einem Kapitalbetrag von 96.000 Mark
2. das Landgut Gewand Waldbruder 16.000 Mark
Liquidation und Theilung. Aktivmasse 1. Mobilien 528.
2. Wohnhaus an den Gewerbslauben. Ein Wohnhaus mit Erdgeschoß und vier Stockwerken, Speicher, Hof, Rechte und Zubehörungen, das Ganze zu Straßburg an der Gewerbslaubenstraße gelegen und mit N° 33 bezeichnet, einerseits Fanny Stammler & Gustav Stammler, anderseits Manrique, vorn die Straße, hinten verschiedene Eigenthümer Section N n° 1031.th, 1031.th & 1032 abgeschätzt zu einem Kapitalbetrag vom 96.000
3. Landgut Gewand Waldbruder (…)
Abtretung und Zutheilung. I. der Wilhelmina Magdalene Stammler und Maria Valeria Stammler, sie erhalten zu volleù Eigenthum die gantz Aktivmasse 134.193 M
Eigenthumsnachweis der oben den Minderjährigen zugetheilten Immöbel
I Besitzthum Gewerbslaubenstraße n° 33. Dieses Besitzthum wurde dem verlebten H. Stammler ohne Herauszahlung zu vollem Eigenthum zugetheilt und abgetreten in dem Nachlasse seines dahier verlebten Vaters Christoph Heinrich Stammler, zufolge Liquidation und Theilungs-Urkunde vor früherem hiesigem Notar Zimmer vom 21. November 1850. Bezüglich der Dienstbarkeiten wird hiemit auf die soeben erwähnte Theilungs-Urkunde Bezug genommen. Genannter Christoph Heinrich Stammler hatte das nämliche Immöbel durch seine zwei ehelichen Kinder abgetreten erhalten, laut Urkunde des früheren hiesigen Notars Roessel vom 3. Juni 1848, und er hatte es erworben von den Erben des zu Straßburg verstorbenen Kaufmanns Joseph Eloy, laut Kaufurkunde vor dem früheren Notar Hickel zu Straßburg, den 25. Märtz 1824. Aus dem Inventar vom 19. Februar 1866 geht hervor, daß gegen den Erben Eloy in Bezug obiger Liegenschaft & durchgeführt worden ist das Purgations verfahren. Genannter Eloy hatte die nämliche Liegenschaft von Johann Dupré, Kaufmann zu Strassburg erworben laut Vertrag abgeschlossen vor der damals dahier bestandenen sogenannten Chambre des Contrats vom 25. März 1792.
II. Landgut Gewand Waldbruder (…)
acp 756 (3 Q 30 471) f° 23 n° 3172 du 25.11.

Wilhelmine Madeleine et Marie Valérie Stammler hypothèquent la maison au profit de Jules Ferck, notaire à Delme en Lorraine

1885 (1.4.), Strasbourg 24 (50). Joseph Allonas n° 8478
Obligation – Sind erschienen Herr Johann Schreck, Sattlermeister zu Straßburg an der Schiltigheimerstraße Ort genannt Contades wohnhaft, handelnd in Namen und als Dativ-Vormund der Fräulein Maria Valeria Stammler, geboren den 28. Januar 1865 aus der Ehe des zu Strassburg den 11. Februar 1866 verlebten Eigenthümers Heinrich Wilhelm Stammler mit Frau Wilhelmine geborner Hahn, gestorben in selber Stadt den 7. Oktober 1871 Eigenschaft zu welcher H. Schreck ernannt wurde (…) 2) Herr Karl Dach, Droguist zu Straßburg wohnhaft, handelnd in Namen & als bevollmächtigter der Frl. Wilhelmina Mathilda Stammler, großjährig & gewelblos zu Schiltigheim Kontades Straße N° 6 wohnhaft auf Grund dessen Vollmacht (…) schuldig zu sein
dem Herrn Julius Ferck, Notar zu Delme (Lothringen) wohnhaft, für welchen hier gegenwärtig ist & annimmt dessen Schwager und mündlicher bevollmächtigter Herrn Johann Hurst, Vorsteher der städtischen Mittelschule zu Straßburg wohnhaft. Darlegen. die Hauptsumm von 6000 Mark (…)
Unterpfandbestellung (…) Beschreibung. Stadt Strassburg. Ein Wohnhaus mit Erdgeschoß und vier Stockwerken, Speicher, Hof, Rechte und Zubehörungen, das Ganze gelegen zu Straßburg an den Gewerbslauben gelegen und mit N° 33 bezeichnet, einerseits Fanny Stammler & Gustav Stammler, anderseits Manrique, vorn die Straße, hinten verschiedene Eigenthümer im Katasterbuch der Stadt Strassburg eingetragen unter Section N n° 1031.th, 1031.th & 1032 für einen Flächeninhalt von ein Ar 25 Centiaren.
Eigenthumsnachweis. Die oben gezeichnete Liegenschaft gehöhrte dem obengenannten Heinrich Wilhelm Stammler, welchem es zu vollem Eigenthum zugetheilt und abgetreten wurde ohne Herauszahlung in dem Nachlasse seines dahier verlebten Vaters Christoph Heinrich Stammler, zufolge Liquidation und Theilungsurkunde vor früherem hiesigem Notar Zimmer vom 21. November 1850. Genannter Heinrich Wilhelm Stammler ist dahier wie oben zu ersehen gestorben und hat als einzige Erben hinterlassen seine drei Töchtere alß a. Fanny Henriette Stammler, uneheliche aber anerkannte Tochter, des H. Stammler mit Franzisca Hahn nunmehrige Gattin des Comparenten Schreck zu einem Neuntel, b. Wilhelmina Mathilda Stammler & c. Maria Valeria Stammle beide hiergenannten einzige eheliche Kinder des genannten velebten Heinrich Wilhelm Stammler aus Wilhelmina Hahn, beide ebenfallls gennant, je zu vier Neinte & zusammen zu acht Neuntel, der Einheit gleich neun Neuntel, sowie dies erhellet aus dem Eingange des auf dessen Ableben durch hiesigem Notar Holtzapffel dahier in Vertretung seines Kollegen Stromeyer daselbst den 17. Februar 1866. errichteten Inventar. Aber zufolg der Liquidation & Theilung des Nachlasses des H. Stammler vor unterzeichnetem Notar vom 17. November letzthin, genehmigt durch die inzwischen volljährig gewordene Wilhelmina Mathilda Stammler durch Urkunde des unterzeichneten Notars vom 24. desselben Monats November (…) wurde den heutigen Schuldnerinnen unter anderen das heutige Pfandobjekt zu vollem Eigenthum abgetreten & zugetheilt (…).
Frühere Eigenthumsnachweis. Obgemelter Christoph Heinrich Stammler hatte das nämliche Immöbel durch seine zwei ehelichen Kinder abgetreten erhalten, laut Urkunde des früheren hiesigen Notars Roessel vom 3. Juni 1848, und er hatte es erworben von den Erben von dem dahier verstorbenen Kaufmann Joseph Eloy, laut Kaufurkunde vor dem früheren Notar Hickel dahier, vom 25. Maertz 1824. Aus dem obererwähnten Inventar vom 19. Februar 1866 geht hervor, daß gegen den Erben Eloy in Bezug obiger Liegenschaft das Purgations verfahren eingeleitet & durchgeführt worden ist. Genannter Eloy hatte die nämliche Liegenschaft von Johann Dupré, Kaufmann zu Strassburg erworben laut Vertrag abgeschlossen vor der damals dahier bestandenen sogenannten Chambre des Contrats vom 25. März 1792.
Standes Verhältnisse. Herren Schreck und Dach erklären dass die Schulderinnen ledigen Standes sind. Werthangabe. Bezüglich des Werthes wird hier bemerkt daß obiges Pfandobjekt in obererwähnter Theilung zu 96.000 Mark abgeschätzt wurde.
Reg. Bd. 761 Bl. 40, Fach 3 den 8. April 1885 (n° 106)

Wilhelmine Madeleine Stammler, femme du malteur Gilles Alphonse Krall, et Marie Valérie Stammler vendent la maison à l’horloger Joseph Weingand (leur locataire)

1886 (29.1.), Strasbourg 9 (171). Jean Mossler n° 7065
Erschienen Herr Karl Dach, Droguist in Straßburg, Langestraße N° 120 wohnhaft, handelnd Namens & als Bevollmächtigter von 1) Herrn Gilles Alphons Krall, Mälzer & dessen autorisierten Ehefrau Wilhelmine Mathilde Stammler beisammen in Schiltigheim wohnhaft in Gemäßheit (…), 2) Fräulein Maria Valerie Stammler, ledig, gewerblos zu Straßburg wohnhaft derzeit großjährig als geboren den 28. Januar 1865 in Gemäßheit (…), derselbe in seiner angegebenen Eigenschaft erklärte, er hatte in volles Eigenthum übertragen (…)
dem hier anwesenden und dies annehmenden Herrn Joseph Weingand, Uhrmacher zu Straßburg wohnhaft folgendes Immöbel nämlich
Stadt Strassburg. Ein Wohnhaus mit Erdgeschoß vier Stockwerken, Speicher, Hof, Rechten & Zugehörungen, das Ganze gelegen zu Straßburg an den Gewerbslauben daselbst mit N° 33 bezeichnet angrenzt einerseits durch Fanny Stammler & Gustav Stammler andernseits Joseph Manrique, vorn die Straße & hinten verschiedene Eigenthümer, im Cataster eingeschrieben unter section N n° 1031.p, 1031.p, 1032 Fläche ein Ar 25 Quadratmeter.
Gewaehrleistung & Genussantritt (…) Herr Weingand heutiger Erwerber * *gte Hauptmiether des Kaufobjektes bis zum 29. September 1889 in Gemäßheit eines Miethvertrages errichtet durch Notar Allonas dahier am 22. October 1881. Danach laut eines andern Miethvertrages des unterzeichneten Notars am 10. Mai 1882 untermiethete H. Weingand dem Kaufmann Herrn Joseph Manrique dahier bis zu dem halben Zeitpunkt 29. September 1889 verschiedene Räumlichkeiten in jenem Hause, unter verschiedenen Lasten & Bedingungen & um einen jährlichen Miethzins von 1280 Mark. Der Miethvertrag zu Gunsten des H. Weingand ist heute von Rechtswegen hinfällig & wirkungslos da H Weingangs selbst Eigenthum jenes Besitzthums wird, hingegen hat er denjenigen zu Gunsten des H. Manrique zu respectiren & aushalten, * der betreffenden Miethzinsen vom Genußantritts* en
Eigenthumsherkunft. Herr Dach Namens der Verkäufer erklärt bezüglich der Eigenthumsherkunft was folgt. Obiges Besitzthum bildete Theil des Nachlasses des Herrn Heinrich Wilhelm Stammler lebens Eigenthümer zu Straßburg wohnhaft gewesen. Derselbe verstarb allda am 11 Februar 1866 & hinterließ die beiden heutigen Verkäuferin seine Kinder alß Erben zusammen für 8/9. theil seiner Hinterlassenschaft & Fräulein Fanny Henriette Stammler gewerblos zu Straßburg wohnhaft als uneheliche anerkannte Tochter des Erblassers H. Stammler als Nutznung* berechtigte, auf das restirende Stammteil, sowie dies hervorgehet aus einem Inventar über den Nachlass des H. Stammler errichtet durch früheren Notar Holtzapffel dahier in Substitution seines Collegen Stromeyer daselbst am 17. Februar 1866.
Zufolg einer Liquidation und Theilung über flagliche Hinterlassenschaft errichtet durch Notar Josef Allonas allhier am 17. November 1881 (…) wurde das heutige Kaufobjekt den obigen Verkäufern Frau Krall & Fräulein Stammler in ungetheilter Gemeinschaft zu vollem Eigenthum zugetheilt. Als Herausgabe hatten sie laut dieser Liquidation eine Summ von 14.910 Mark (…)
Genannt verlebter Herr Stammler erhielt dieses Besitzthum ohne Herauszahlung zu vollem Eigenthum zugetheilt aus dem Nachlasse seines dahier verlebten Vaters Christoph Heinrich Stammler zufolg Liquidation und Theilungsurkunde vor früherem hiesigem Notar Zimmer am 21. November 1850. Genannter Christoph Heinrich Stammler hatte das nemliche Immöbel durch seine zwei ehelichen Kinder abgetreten erhalten laut Urkunde des früheren hiesigen Notars Roessel vom 3. Juni 1848, er hatte es erworben von den Erben des zu Straßburg verstorbenen Kaufmanns Joseph Eloy laut Kaufurkunde vor dem hiesigen Notar Hickel in Straßburg den 25. Maertz 1824. Aus dem Inventar vom 19. Februar 1866 geht hervor, daß gegen den Erben Eloy in Bezug obiger Liegenschaft das Purgations verfahren eingeleitet & durchgeführt worden ist. Genannter Eloy hatte die nämliche Liegenschaft von Johann Dupré Kaufmann zu Strassburg erworben laut Vertrag abgeschlossen vor der damals dahier bestandenen sogenannten Contraktstube (Chambre des Contrats) vom 25. Maerz 1792. Kaufpreis, 16.000 Mark (…) Vorbehalt des Privilegs – Assekuranz (…) – Erklaerungen. Herr Dach Namens der Verkäuferin erklärt, Eheleute Krall Stammler seien beide verheirathet in erster Ehe unter der Herrschafft des Gütergemeinschaftsrechts im Gemäßheit ihres Ehevertrags errichtet durch Notar Wunder zu Bischheim am 5. des Monats Mai 1885. Fräulein Stammler sei ledig und nicht verheirathet.
acp 774 (3 Q 30 489) f° 49-v du 6.2.

Originaire de Westhoffen, Joseph Weingand épouse en 1867 Albertine Haas, fille de l’horloger Daniel Haas
1867 (1.10.), Strasbourg 11 (65), Charles Keller n° 9335
Contrat de mariage, 1. octobre 1867 – Ont comparu M. Joseph Weingand, commis horloger demeurant à Strasbourg, rue des Grandes Arcades N° 33, fils de M. Xavier Weingand, menuisier demeurant à Westhoffen & de Dame Agathe Ackermann son épouse défunte, Ledit M. Joseph Weingand stipulant en son nom personnel comme futur époux d’une part
Melle Albertine Haas, fille mineure de M. Daniel Haas, horloger, & de Dame Catherine Weigel, son épouse demeurant avec ses père et mère à Strasbourg, rue des Grandes Arcades N° 33, Mlle Haas stipulant en son nom personnel comme future épouse sous l’assistance & l’agrément de ses père et mère d’autre part
acp 566 (3 Q 30 281) f° 81 du 2.10. – stipulation du régime de communauté de biens réduite aux acquêts, partageable par moitié, réserve d’apports et d’héritages
Les apports du futur consistent en une somme de 10.000 francs
Donation par les conjoints Haas à la future épouse leur fille ce acceptant d’une somme de 5000 francs
Donation réciproque par les futurs au survivant d’eux de l’usufruit de toute la succession réductible à moitié en cas d’enfants, en cas d’inexistence d’enfant le survivant aura l’usufruit des biens de la communauté

Albertine Haas meurt en délaissant six enfants

1895 (7.5.), M° Keller
Inventar über dem Nachlaß der zu Straßburg am 12. Maerz 1895 verlebten Ehefrau des Juveliers Joseph Weingand gewesene Albertine Haas. Auf Anstehen 1. Joseph Weingand, Juvelier hier, handelnd als theilhaber an dem zwischen ihm und seiner erlebten Ehefrau Albertine Haas nach Ehevertrag Keller vom 1. october 1867 bestehenden Errungenschaft gemeinschaft, ferner als Schenknehmer von der Hälfte des Nachlasses seiner Ehefrau nach demselben Ehevertrag, weilter als Vormund seiner minderjährigen Kinder Aline 17 Jahr alt, Edmund Paul 12 jahr alt, Elisabeth 10 jahr alt
ferner noch als Vollmächtigter von a) Eugenie Weingand, Ehefrau Joseph Nock, Gasthofbesitzer in Griesbach, b) Ernst Ferdinand Joseph Weingand, Glasmaler in Paris
2. Albert Weingand, Uhrmacher hier, handelnd eigenen Namens und als Nebenvormund seiner Geschwister, handelnd als Erben zu je einem 6. ihrer Mutter

acp 898 (3 Q 30 613) f° 96-v n° 595 du 8.5. (Erk. 6.9.95 Nd 220 N° 311) Gemeinschaft 1) Mobilien geschätzt 2206, 2) Waarenvorräthe 17.901, 3) baares Geld 790, 4) Aktivausstände aus dem Geschäffte in der Urkunde nicht ausgeführt zusammen 783, 5) section N 1031.p 1031.p, 1032, 1,25 Fläche mit Wohnhaus von vier Stockwerken, Speicher Hof, Rechten Zubehör in Straßburg Gewerbslauben N° 33
Schulden 52.949, Krankheitskosten 428, Vorschuß geschuldet durch Eheleute Joseph Nock in Griesbach 14.500
Nachlass 1) des Wittwers nach Ehevertrag und aus der Erbschafr der Eltern im Ganzen 2750, 2) des Nachlasses a) nach Ehevertrag 4000, b) nach Theilung Dr. Keller hie vom 6. Oktober 19** 8343, c) nach derselben Theilung 3185 (zusammen) 15.528, 2) Kleider 71, 3) Forderung an Wittwe Haas geb. Weigel 2403, diese Summe jedoch nur in nacktem Eigenthum, weitere Krankheitskosten 628, 4) Forderung der Gemeinschafft für rückständige Miethe seit 15. Dez. 1894, 700
Keller

Joseph Weingand et ses enfants vendent la maison à la société Gœhrs et Compagnie

1896 (3.6.), M° Mossler
Verkauf – 1. Joseph Weingand, Uhrmacher hier, handelns eigenen Namens und als Vater und Vormund von a) Aline Gabrielle Albertine Weingand, geb. am 8. April 1877, b) Emil Edmund geb. am 1. Januar 1883, c) Cecilia Catharina Elisabeth geb. am 19. November 1884, 2. Eugenie Weingand, Ehefrau Joseph Nock, Hotelbesitzer in Griesbach, 3. Ernst Ferdinand Weingand, Maler in Paris, 4. Albert Weingand, Uhrenmacher hier
an Firma Goehrs und Compagnie, hier
Stadt Strassburg. ein Wohnhaus mit Erdgeschoß, vier Stockwerken, Speicher, Hof, Rechten & Zubehör Gewerbslauben N° 33, Section N n° 1031.p, 1031.p, 1032 mit 1,25 Fläche
Besitz sofort, Genuß und Steuren vom 24. Juni 1987. Gehört zur Gütergemeinschaft Joseph Weingand und seiner verlebten Ehefrau Albertine Haas nach Kauf Mossler vom 30. Januar 1886. Frau Weingand starb am 12. März 1895 und hinterließ als einzigen Erben ihre Kinder. Durch Schenkung Keller vom 1. October 1867 vermachte sie ihrem Ehemann den Genuß am halben Nachlasse. Kaufpreis 119.000 Mark
acp 913 (3 Q 30 628) f° 14-v n° 1151 du 13.6.

La maison est inscite dans le cadastre au nom de Théodore Auguste Gœhrs à partir de 1911.
Le négociant Théodore Auguste Gœhrs épouse en 1886 Marie Elisabeth Léonie Schmutz, fille du meunier de Wolfisheim

1886 (25.3.), Strasbourg 8 (132), Gustave Edouard Loew n° 17.905
25. März 1886. Ehevertrag – sind erschienen herr Théodore Auguste Goehrs, Kaufmann, wohnen in Straßburg, großjähriger Sohn der daselbst wohnenden Ehegatten herrn Charles Herrmann Goehrs, Kaufmann, und frau Elisabeth Emilie Beck, handelnd eigenen Namens mit Zustimmung seiner mitanwesenden Eltern als künftiger Ehegatte, einerseits
Fräulein Marie Elisabeth Léonie Schmutz, ohne Stand, wohnend in Wolfisheim, großjährige Tochter der daselbst wohnenden Ehegatten Herrn Jeremie Adolphe Schmutz, Müller, und frau Marie Elisabeth Lauth, handelnd eigenen Namens mit Zustimmung ihrer Eltern als künftige Ehegattin, anderseits
acp 775 (3 Q 30 490) f° 57-v n° 61 du 2.4. – Annahme der Errungenschafts gemeinschaft
Der Bräutigam bringt ein 1) gute Wertschaften 34.646, 2) 12 Aktien der Kammgarnspinnerei Kaiserslautern 1600, 3) 4 Obligationen des franz. Bodenkredits 1104, 4) Bibliothek 240, 5) Speisesaaleinrichtung 1200 (zusammen) 38.790.
Die Eltern der Braut schenken derselben als Erbvorempfang baares Geld 16.000
Gegenseitige Schenkung auf Todesfall der lebenslänglichen Nutznießung am Nachlasse


Les Maisons de Strasbourg sont présentées à l’aide de Word Press.