12, rue de Schiltigheim
Rue de Schiltigheim n° 12 – III 308 (Blondel), N 452 puis section 68 parcelle 37 (cadastre)
Réaménagée vers 1737, maître d’ouvrage, veuve Laurent Münch – Démolie, 1971 (voir texte)
Le n° 12 est la maison à encorbellement. La porte de cave aménagée en 1898 se trouve à droite de la porte, au-dessous de la fenêtre (vers 1971, AMS, 1 Fi 155 n° 434)
Vue depuis le sud (vers 1942, AMS, 1003 W 2 n° 956)
La maison appartient dans la première moitié du XVII° siècle à des marchands qui habitent dans les rue commerçantes du centre puis (1655) au fabricant de chausses Daniel Feyel. L’orphelinat où ses enfants ont été admis vend en 1664 la maison au maçon manant Nicolas Heyd. Les experts estiment en 1731 la très vieille maisonnette décrépite et inhabitable à la somme de 62 livres. Elle est remise en état par la veuve de Laurent Münch. A sa mort en 1761, le bâtiment où se trouvent deux poêles et deux vestibules est estimé à la somme de 275 livres. Journalier puis remueur de grains, Laurent Buxbaum achète en 1767 la maison qui revient en partie au créancier Léopold Aloyse Apprederis en 1805.
Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 58 (Musée des Plans-relief) 1
L’Atlas des alignements (années 1820) mentionne un bâtiment à rez-de-chaussée, deux étage en bois et une avance. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830 (voir le plan), la façade sur rue est la deuxième à gauche du repère (g) : porte et fenêtre au rez-de-chaussée, deux étages à une fenêtre chacun, toiture à un nouveau de lucarne.
La maison porte d’abord le n° 9 (1784-1857) puis le n° 12.
Porte de cave aménagée en 1898 – Croquis des cabinets d’aisance sous l’escalier, 1899 (dossier de la Police du Bâtiment)
La maison appartient pendant presque quarante ans au garçon tanneur Frédéric Kruft puis à ses filles (1823-1861) puis au cordonnier devenu employé de bureau Jean Christophe Heeb avant de figurer parmi les propriétés du marchand de biens Lazare Levy (1888) qui fait remplacer en 1898 la trappe qui mène à la cave par une entrée de cave en façade. La maison est inhabitée en 1950. Le Comité d’aide aux sans logis y reloge en 1961 quatre familles originaires d’Afrique du Nord. Le préfet prend en 1969 un arrêté portant interdiction définitive d’habiter le bâtiment. La Ville fait démolir en 1971 les maisons de l’îlot Broglie qui lui appartiennent mais le numéro 12 est encore habité. Le dossier de la Police du Bâtiment ne mentionne pas la date à laquelle le n° 12 est démoli.
Le sol de la maison est aujourd’hui occupé par les dépendances des Dernières Nouvelles
août 2024
Sommaire
Cadastre – Police du Bâtiment – Relevé d’actes
Récapitulatif des propriétaires
La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1600 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date approximative de mutation.
Claude Bitto, orfèvre, et (1570) Agnès Holl puis (1604) Marie Pullian veuve de l’orfèvre Melchior Hartung – luthériens | ||
1630* | h | Jean Grosheinrich, marchand de draps, et (1619) Susanne Bertram puis (v. 1632) Marie Hartung, d’abord (1625) femme de Jacques Wolff dit Schœnecker – luthériens |
1655 | v | Daniel Feyel, chaussetier, et (v. 1640) Elisabeth Reuter – luthériens |
1662* | c | Orphelinat |
1664 | v | Nicolas Heyd, maçon, manant, et (1658) Anne Ursule Weller d’abord (1637) femme du tailleur Nicolas Kreutzer et (1652) du tanneur Wigand Gruninger, puis (1681) Esther Schmitt, veuve de Jean Henri Winckler – luthériens |
1725* | h | Laurent Bronner, menuisier, et (1689) Anne Catherine Kæhrlin, (1694) Marie Barbe Stattmann puis (1703) Marguerite Kœnig – luthériens |
1736 | v | Laurent Münch, tisserand, et (1717) Anne Barbe Kessler – luthériens |
1767 | v | Laurent Buxbaum, journalier, remueur de grains, et (1736) Ursule Stoll puis (1761) Barbe Schalck – catholiques (héritiers) Laurent Buxbaum, apprêteur de tabac, et (1778) Catherine Barbe Wuschker – catholiques Xavier Buxbaum Joseph Perrin, domestique puis cultivateur, et (1791) Barbe Buxbaum – catholiques |
1805 | adj | Léopold Louis de Gonzague Apprederis (Léopold Aloyse Apprederis), juriste, juge, et (1793, divorce 1795) Anne Madeleine Lantilhac puis Elisabeth Raab, remariée avec Antoine Jérusalem – catholiques |
1826 | v | Jean Frédéric Kruft, garçon tanneur, et (1830) Marie Barbe Trœstler (héritières) Georges Zorès, propriétaire, et (1846) Barbe Krufft François Antoine Ulysse Marquier, propriétaire, et (1852) Marie Madeleine Krufft Françoise Krufft, célibataire († 1849) |
1861 | v | Jean Thiébaut Thomas et (1855) Marie Caroline Chevalier |
1866 | v | (copropriétaires) Abraham Weill, commerçant, et (1853) Nanette Levy puis (1868) Eugénie Levy Isaac Weill, commerçant, et (1852) Adèle Auscher |
1871 | v | Jean Christophe Heeb, cordonnier, employé de bureau, et (v. 1863) Christine Lust |
1888 | v | Lazare Levy, marchand de meubles, et (1865) Marie Heimann |
1913* | h | Henri Levy, fabricant de couronnes, et (1899) Palmyre Levi |
1940* | h | Louis Roger Levy, avocat |
Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 62 livres en 1725, 275 livres en 1761
(1765, Liste Blondel) III 308, aux héritiers Münch
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61), Buchsbaum Wittib, 1 toise, 5 pieds et 0 pouce
(1843, Tableau indicatif du cadastre) N 452, Krafft, Frédéric – maison, sol – 0,33 / Krufft
Description de la maison
- 1731 (billet d’estimation traduit) Une très vieille maisonnette décrépite et inhabitable où se trouvent un poêle, un vestibule et une petite cave, estimée avec ses aisances et appartenances à la somme de 125 florins
- 1761 (billet d’estimation traduit) La maison comprend deux poêles, deux vestibules où se trouvent le fourneau et la hotte, trois dépenses, le comble est couvert de tuiles plates, la cave est voûtée, le tout estimé avec ses aisances et dépendances à a somme de 550 florins
Atlas des alignements (cote 1197 W 37)
2° arrondissement ou Canton nord – Rue de Schiltigheim
nouveau N° / ancien N° : 17 / 9
Perrin
Rez de chaussée en maçonnerie et 2 étages mauvais en bois et avance
(Légende)
Cadastre
Cadastre napoléonien, registre 21 f° 122 case 4
Krufft Frédéric à Strasbourg
N 152, maison, sol, R. Schiltigheim 9
Contenance : 0,38
Revenu total : 36,20 (36 et 0,20)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 8
fenêtres du 3° et au-dessus : 2
Cadastre napoléonien, registre 22 f° 659 case 2
Krufft Frédéric
1863 Thomas Jean Baptiste employé de commerce
1869 Weill Isaac
1872 Heeb Christophe cordonnier à Strasbourg
1890/91 Levÿ Lazarus, Kaufmann
1903 Levy Lazarus Handelsmann u. Ehefr. Maria geb. Heymann in G.G.
(ancien f° 407)
N 452, Maison, sol, Rue de Schiltigheim 12
Contenance : 0,38
Revenu total : 36,20 (36 et 0,20)
Folio de provenance : (122)
Folio de destination : Gb
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 8 / 6
fenêtres du 3° et au-dessus : 2 / 2
Cadastre allemand, registre 32 page 541 case 5
Parcelle, section 68, n° 37 – autrefois N 452
Canton : Schiltigheimergasse Hs N° 12
Désignation : Hf, Whs u. NG. / sol, maison
Contenance : 0,26
Revenu : 350 – 450
Remarques :
(Propriétaire jusqu’à l’exercice 1940), compte 761
Levy Lazarus – Wittwe
clos 1940
(Propriétaire à partir de l’exercice 1940), compte 2801
Levy Heinrich
1940 Levy Louis Roger
(2654)
(Propriétaire jusqu’à l’exercice 1945), compte 34 (biffé)
Strassburg die Gemeinde
1909 Gemeinde Strassburg / Ville de Strasbourg
(33)
1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)
Canton III, Rue 79 de Schillique p. 100
9
Pr. Buchsbaum, Barbe, blanchisseuse
lo. Hertzog Jean Jacques, cordonnier – Cordonniers
lo. Picard, Anne Journaliere
(ajouts) Loc. Roesler, Anne Marguerite – Bourgeoise
Loc. Vinberieure*, Marie Françoise Journal. – Bourgeoise
Annuaire de 1905
Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)
Schiltigheimergasse (Seite 148)
(Haus Nr.) 12
Riehl, Hausierer. 0
Meyer, Tagner. 1
Haag, Tagnerin. 2
Dossier de la Police du Bâtiment (cote 233 MW 2092)
Rue de Schiltigheim N°12 (1887-1971)
Lazare Levy fait remplacer en 1898 la trappe qui mène à la cave par une entrée de cave en façade. Le ravalement que demande le maire en 1900 est réalisé en 1908. Le cabinet d’aisance sous l’escalier fait à plusieurs reprises l’objet d’observations (1899-1923). La maison est inhabitée en 1950. Le Comité d’aide aux sans logis reloge en 1961 dans la maison quatre familles originaires d’Afrique du Nord. Le préfet prend en 1969 un arrêté portant interdiction définitive d’habiter le bâtiment. Le président de la Communauté urbaine répond en 1969 au maire qu’il n’a pas les moyens de reloger les dix nord-africains squatteurs. La Ville fait démolir en 1971 les maisons de l’îlot Broglie qui lui appartiennent. Comme les bâtiments s’étaient mutuellement, ceux qui sont encore occupés risquent de se lézarer ou de s’écrouler. Le dossier ne mentionne pas la date à laquelle le n° 12 est démoli.
Sommaire
- 1887 (mars) – Le maire notifie Christophe Heeb de faire ravaler la façade – Travaux terminés, octobre 1887.
- 1892 (mai) – Le maire notifie Lazare Levy (fabricant de couronnes mortuaires, demeurant 18, rue Sainte-Barbe) de faire ravaler la façade – Les travaux qui sont absolument nécessaires peuvent se limiter à un lavage, octobre 1892 – Le propriétaire demande un délai jusqu’au printemps suivant. – La façade a été repeinte à l’huile, avril 1893.
- 1896 (avril) – Le maire notifie Lazare Levy de faire ravaler la façade – Lazare Levy répond sur papier à lettres illustré que le ravalement remonte à seulement trois ans – Le maire accorde un délai jusqu’au printemps suivant, la façade ayant été repeinte à l’eau trois ans plus tôt. – Rappel – La façade a été repeinte à l’huile mais pas le pignon gauche, juin 1897.
- 1898 – Lazare Levy demande l’autorisation de remplacer par une porte la trappe qui mène à la cave – Autorisation d’aménager une entrée de cave en façade à condition que les volets ne s’ouvrent pas vers l’extérieur et que l’ouverture dans le trottoir soit munie de barreaux ou de grillage, septembre 1898. Dessin – Travaux terminés, février 1899.
- 1895 – Le maire notifie le sieur Roos de se conformer au règlement du 30 novembre 1891 en supprimant trois volets aux fenêtres et deux aux soupiraux qui s’ouvrent à moins de 2,20 mètres de la voie publique. – Rappel, 1898 – Travaux terminés, mai 1899.
- 1900 – Le maire notifie Lazare Levy de faire ravaler la façade
1904 – Nouvelle notification adressé à Elie Levy (demeurant 29, rue du Fossé des Tanneurs) – 1905, Rappel adressé au sieur Levy (32, rue du Fossé des Tanneurs)
1905 – Nouvelle notification adressé à Henry Levy (demeurant 32, rue du Fossé des Tanneurs) – 1907, Injonction de faire faire les travaux dans les quatre semaines – Travaux terminés, juillet 1908. - 1899 – Le maire notifie Lazare Levy (demeurant 16, rue Sainte-Barbe) de modifier le cabinet d’aisance selon les observations de la Commission contre les logements insalubres. – Rappel, mai 1900 – Les travaux ne sont toujours pas faits, avril 1903 – Extraits de la séance du conseil municipal tenue le 7 juin 1899, mesures coercitives contre Lazare Levy pour ses maison sises a) 12, rue de Schiltigheim, b) 3, impasse des Pénitentes, c) 1, rue Traversière, d) 12, rue Traversière – Le rapport de visite en décembre 1898 note que le cabinet ne dégageait pas de mauvaise odeur et que le recoin contenant des immondices a été fermé par une porte. Lors de la visite en mai 1899, le cabinet dégageait une très mauvaise odeur (croquis), proposition de pratiquer une ouverture vers la venelle.
- Commission contre les logements insalubres. (sans date) Propriétaire, L. Lévy, fabricant de couronnes, rue Sainte-Barbe. Le cabinet d’aisance qui se trouve sous l’escalier n’est pas aéré, un recoin voisin est encombré de toute sorte d’immondices. – Signification, novembre 1898.
1902. Propriétaire, Lévy, 32, rue du Fossé des Tanneurs. Logements aux étages à remettre en état, escalier à blanchir – Décembre 1902, Henry Levy demande de remettre les travaux après l’hiver
1904. Le cabinet d’aisance est sombre. Les canalisations ont été posées dans la rue
1905. Remarques en quatre points
1910. Remarques en six points
1912. Rapport de l’inspecteur de l’orphelinat sur le logement de la famille Mann, en particulier sur les conditions dans lesquelles dorment les deux enfants. Il n’a pas réussi à trouver une place pour le fils effronté âgé de quatorze ans.
1913. Logement Fernbach à rénover – Rapport du Bureau de bienfaisance (Armenverwaltung) sur le logement qu’occupe Marie Bonneau – Travaux à faire en huit points
1914. Le conseil municipal prend des mesures coercitives contre Henri Levy concernant le logement Mann au deuxième étage
1914 (juin) – Lettre de H. Levy (demeurant 8, rue de Sébastopol) concernant une demande d’expulsion et la tenue du cabinet d’aisance – Injonction du maire
1915. – Commission des logements militaires. Remarques en quatre points
1916 (mai) – La maison est inhabitée – (juillet) Travaux terminés
1918 – Le cabinet d’aisance est inutilisable. Rapports
1922 – Le cabinet d’aisance a été remis en état
1923 – Nouvelles plaintes relatives au cabinet d’aisance. Plainte de la veuve de guerre Lina Dammes – Travaux à faire, en six points
1924 – Travaux à faire, en quatre points
1924 – Courrier de Henry Levy, secrétaire de l’Union des propriétaires de Strasbourg et banlieue, qui s’oppose à la décision de la Commission des logements insalubres - 1925 – Le voisin Edouard Strauch (n° 14) se plaint de l’humidité due à une conduite défectueuse de la propriété Levy. – La Police du Bâtiment établit que la plainte est fondée – Travaux terminés, juin 1926
- 1938 – Mattern, locataire du troisième étage, déclare que son logement menace ruine – La Police du Bâtiment constate que les dégâts sont insignifiants. Le locataire quitte les lieux.
- 1950 – Un courrier signé des habitants de la rue de Schiltigheim informe la Police du Bâtiment que Nicolas Fuchs, demeurant au n° 7, élève des lapins au troisième étage du n° 12 inhabité. – La Police du Bâtiment constate les faits et enjoint le contrevenant aux prescriptions de sécurité d’enlever le clapier, la paille et le foin. – Les clapiers sont supprimés, août 1950.
- 1961 – Le Comité d’aide aux sans logis (5,quai au Sable) qui a logé quatre mois auparavant quatre familles originaires d’Afrique du Nord après le départ des anciens occupants informe le maire qu’il ne pourra honorer les factures du service des eaux et de la salubrité.
- 1969 – La Direction départementale de l’Action Sanitaire et Sociale transmet au commissaire de police une ampliation de l’arrêté préfectoral portant interdiction définitive d’habiter le 12, rue de Schiltigheim, appartenant à l’avocat Roger Louis Levy (demeurant 8, rue de Sébastopol)
Liste des occupants – Arrêté préfectoral – Courrier relatif au relogement des occupants
1969 (septembre) – Le président de la Communauté urbaine répond au maire qu’il n’a pas de moyen pour reloger les dix nord-africains squatteurs.
1971 (janvier) – La démolition des immeubles municipaux de l’îlot Broglie exige de reloger les habitants des bâtiments encore occupés.
Note du Service des affaires immobilières. Certains immeubles municipaux ou communautaires voués à la démolition flanquent parfois des deux côtés des immeubles non encore expropriés et bien entendu habités. Compte tenu de la vétusté générale du secteur et du fait que tous les bâtiments d’une même rue semblent s’étayer mutuellement, on court le risque de voir se lézarder ou même s’effondrer l’un de ces immeubles encore occupés au moment où les deux constructions voisines sont démolies (…)
Rapport d’après lequel les bâtiments sont solidaires par leurs murs et par leur toiture.
1971 (février) – Note. Bâtiments démolis rue de l’Ecrevisse, numéros 3, 6, 7, 9, 13, 15 et 23 dont la façade subsiste, rue de Schiltigheim numéros 6, 14, 16, 18, 20, 22, 24 et 15, la démolition du n° 7 est en cours (mur pignon avec le 10, rue de la Fonderie), Petite rue de la Fonderie numéro 2.
Rapport sur le 7, rue de Schiltigheim
1971 (mars) – Démolition en cours, 22 rue de l’Ecrevisse, 6 impasse de Bischheim, 17 rue de Schiltigheim. Etat inchangé 23 rue de l’Ecrevisse. 7 rue de Schiltigheim, subsistent quelques murs
1971 (juin) – Nouveau rapport
Relevé d’actes
Selon les aboutissants de la maison voisine (ensuite n° 10, la maison appartiendrait en 1622 à la veuve de Simon Pullian et en 1625 à la veuve de Claude Bitto ou Guillaume Bitto.
Claude Bitto épouse en secondes noces (1604) Marie Pullian, veuve de l’orfèvre Melchior Hartung dont la fille Marie épouse en secondes noces Jean Grosheinrich.
Le marchand de draps Jean Grosheinrich qui vend la maison en 1655 se marie en 1619 avec Susanne, fille de l’imprimeur Antoine Bertram
Mariage, cathédrale (luth. p. 94)
1619. Hans gros Heinrich der tuchhandler, Hans gros Heinrich des wullenwebers n. sohn, vnd J. Susanna, H. Anton Bertram des buch truckers tochter (eingesegnet Zinstag den 7. Decembris) i 52, proclamation Saint-Pierre-le-Vieux f° 149-v
Susanne Bertram doit mourir vers 1631. Jean Grosheinrich et sa femme Marie font baptiser leur premier enfant en 1633.
Baptême, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. p. 44) 1627. 10.t hujus [Maÿ] Johann Großheinrich, tuchhandler, Susanna, K. Susanna (i 25)
Baptême, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. p. 168) 1631. Eodem [15.t Maÿ] Johann Großheinrich, Susanna, K. Maria (i 124)
Baptême, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. p. 240) 1633. 16 Maÿ. Johann Großheinrich, Maria, K. Martha (i 165)
Marie Hartung épouse en 1625 Jacques Wolff dit Schœnecker, fils du marchand du même nom. Le remariage avec Jean Grosheinrich ne se trouve pas à Strasbourg. Mariæ Hartungin H hannß Großheinrich deß thuchmanns haußfraw figure parmi les enfants et héritiers de Melchior Hartung dans l’acte passé le 22 février 1641 à la Chambre des Contrats (KS 486, f° 152 v°)
Mariage, cathédrale (luth. p. 183)
1624. Dominica 25 Trin. 14. 9.bris. Jacob Wolff Schönecker, H. Jacob Wolff Schöneckers des Handelsmann n. sohn, vnd J. Maria H. Melchior Hartung des Handelsmanns tochter (eingesegnet montag 22 9.bris) (i 96)
Jean Grosheinrich et sa femme Marie vendent la maison au tuteur des trois filles mineures du chaussetier Daniel Feyel et de sa femme Elisabeth Reuter moyennant 50 livres
1655 (2 Jan.), Chambre des Contrats, vol. 517 f° 1-v
(Prot. fol. 17) Erschienen H Johann Großhenrichs deß handelßmanns eheliche haußfraw Maria, mit beÿstand erstermelts ihres Ehevogts
hatt in gegensein Daniel Eßdras deß hosenstrickhers alß Vogts Mariæ Magdalenæ, Mariæ, Angelicæ, und Mariæ Susannæ, Daniel Feÿelß deß hosenstrickhers, mit Elisabethæ Reuterin ehelich erziehlte Kind. mit beÿstand d. Ehrenvest- Fürsichtig- Weÿs und hochgelehrten H Johann Peter Schmidts und H Dominici Dietrichß V.I. Doctorandi alß auß EE groß. Rhats mittel hierzu insonderheit Deputirten wie auch vorernannter der Vogts Kind. Eltern
hauß und hoffstatt mit allen deren Gebäwen alhie am Roßmarckh in der Schiltsgaß., einseit neben Mathiß Bawmann dem holtz Kachern, anderseit neben einer Behaußung dem Stifft St.Marx gehörig, hind. vff H Hannß Adam Rothen deß Werckmaÿstern vff dem Maurhoff stoßend gelegen – umb 50. lib
Elisabeth Reuter, femme du fabricant de chausses Daniel Feigel, passe un accord avec le marchand Jean Philippe Hünerer, concernant les biens dont jouit sa femme Agnès Reuter, veuve de Nicolas Schadnæus
1647 (5. April), Chambre des Contrats, vol. 498 f° 252
Erschienen Elisabetha Reüterin Daniel Feigels deß Hosenstrickhers Vnd burgers zu Straßburg eheliche haußfraw, mit beÿstand erstermeldts ihres Ehevogts und h. David Ösingers deß Notarÿ ihres geschwornen Vogts
Hatt in gegensein H Hannß Philipß Hüenerers deß Handelßmanns und burgers alhie bekannt, daß Sie Elisabetha Ihme H Hüenerern vff den Sambst. den 3.ten Aprilis nechsthie beÿ E. E. großen Rhat ergangenen Bescheid,
die ienige Achten theil, so Ihro ahne weÿl. H. Nicolai Schadnaj deß Handelßmanns nunmehr seel. Verlassenschafft, welche sich vermög deß durch Daniel Strintzen den Notarium seel. in Anno 1625. gefertigten Inventarÿ fol. 50. auff 1197. lb (…) Vnd fraw Agneß Reuterin gemelts H Schadnæi nachgelaßene Wittib, anietzo sein H. Hüenerers eheliche Haußfraw Wiedembs weiß Zugenießen hatt, für ohn verhafftet
Le joueur de tambour Daniel Feyel qui estime pouvoir à nouveau exercer son métier de manière à gagner sa vie demande à être exempté du service militaire. Les Conseillers et les Vingt-et-Un le renvoient aux préposés des gardes.
1632, Conseillers et XXI (1 R 114)
(f° 160) Sambstag den 1. 7.bris – Daniel Feÿel
Junt Erschein Daniel Feÿel d. Trommenschläger vbergibt vnd.thg. supplicat. Ihne seiner Kriegs pflichten Zuerlaßen weil er gemeint sich widerumb mit seinem handwerck Zuernehren. Erk. für die Obere wachtherren gewießen. H. Brackenhoffer, H. Ermelhauß.
Daniel Feigel qui a 71 ans et a eu récemment une attaque d’apolexie demande à bénéficier d’une pension de pauvre. Les Conseillers et les Vingt-et-Un le renvoient à l’aumône Saint-Marc puis une semaine plus tard aux administrateurs de l’hôpital.
1662, Conseillers et XXI (1 R 145)
(f° 167) Sambstag d. 20. Septembr: – Daniel Feigel vm d. arme pfründt
Daniel Feigel vberreicht per Wildt vnd.ge supplication Bericht d. Er im 71.sten Jahr seines alterß vnd Von einem schlagfuß getroffen word. d. Er sich nicht ernehren kan. Bitt vm auffnamm in die Arme pfrundt.
Erk. Ist an die H Pfleger zu St. Marx gewiß. word.
(f° 173-v) Sambstag d. 27. Septembr. – Daniel Feigel vm die Arme pfründt
Daniel Feigel vberreicht per Wildt vnder. Supplication Bericht d. Er in dem 70.sten Jahr seines alterß sich nicht mehr ernehren kann, vnd Zwar vm so viel weniger Weyl Er Von einem schlagfuß ohnlängst getroff. word.
Erk. Ist an die H. Pfleger gewiß. word.
Le tuteur des enfants de Daniel Feigel demande le remboursement d’un capital déposé à la Tour aux deniers.
1662, Protocole des Quinze (2 R 79)
(f° 43) Sambstag d. 1. Martÿ – Ablöß.
Daniel Fiegels Kinder Vogt. per Reißnern v.th. suppl. bitt vmb abhandlung 30 fl. 6 ß 3 s Pfenningthurns Capital. Erkandt, Für Obere Bawherren gewieß. die haben die ablößung für voll doch Successiue willfahrt. Ist Schein rath.
La maison de Daniel Feyhel est attribuée à l’orphelinat où ses enfants ont été admis. Le receveur de l’Orphelinat vend la maison à Anne Ursule, femme du maçon manant Nicolas Heydt et aux deux enfants de son premier mariage. En marge, quittance remise à Esther Heydt née Schmidt, pour laquelle agit sa fille Catherine Winckler.
1664 (15. Martÿ), Chambre des Contrats, vol. 529 f° 184-v
(Prot. fol. 12.) Erschienen Herr Johann Hartmann Wörtz alß Schaffner deß Waÿsenhaußes
hatt in gegensein Annæ Ursulæ, Niclaus Heÿdten, deß Maurers und Schirms Verwanthens alhie Eheweibs mit beÿstand erstermelts ihres Ehevogts wie auch Georg Bratfischen deß Gerbers alß Vogts ihr Annæ Ursulæ auß Voriger Ehe erzielhter Zweÿer Kinder
hauß, hoff, hoffstatt mit allen deren Gebäwen, begriffen, weithen zugehördten, Rechten und Gerechtigkeiten alhie am Roßmarckh in der Schiltz Gaßen einseit neben Mathiß Bauwmann dem holtz Karchern anderseit neben einer Behaußung dem Großen Gemeinen allmosen Zu St Marx gehörig hinden uff hannß Adam Rothen dem Werckhmaÿser uff dem Mauerhoff stoßend gelegen, Welche behaußung Von Daniel Feÿhelß deß Hoßenstrickehens kindern alß die in daß waÿsenhauß uffgenohmen worden, ahne daselbe gelangt seÿe
[in margine :] (…) haben in gegensein Ester Heÿdtin, gebohrner Schmidtin wittib welche anjetzo proprietaria ist hievor beml. Haußes ahne d. Schiltsgaß (…) quittirend, Worbeÿ Zu Wißen, daß die letzt und heüt dato bezalte 10. lb auß den Mittlen Jfr. Catharinæ Wincklerin obiger Ester Heÿdten leiblicher Tochter (…), Act. d. 27.t Junÿ 1715.
Anne Ursule, femme de Nicolas Heydt, hypothèque le même jour la maison au profit des deux enfants mineurs de Wigand Gruninger
1664 (15. Martÿ), Chambre des Contrats, vol. 529 f° 185
Erschienen Anna Ursula, Niclaus Heÿdten deß Maurers Eheweib, mit assistentz erstermelts ihres Ehevogts
in gegensein Georg Bratfischen deß Gerbers alß Vogts Marthæ und Gottfrieds ihrer mit weÿl. Wÿgand Gruninger dem Lohmüllern nunmehr seel. ehelich erziehlten Zweÿer Kindern – schuldig seÿen, fünff Pfund pfenning, Ihro Zu dem Ende bahr gelühenen Gelts, daß Sie damit dem Waÿsenhauß daß Angelt uff nachbeschriebener Behaußung bezahlen können
Unterpfand sein solle, hauß, hoff hoffstatt mit allen deren Gebäwen und Zugehördten, alhie am Roßmarckh in der Schiltz Gaßen einseit neben Mathiß Bauwmann dem holtz Karchern, anderseit neben einer behaußung dem Großen Gemeinen Allmosen Zu St Marx gehörig, hinden uff hannß Adam Rothen dem Werkhmaÿser uff dem Mauerhoff stoßend gelegen, so noch umb 15. lb Kauffschillingß Rest dem Waÿsenhauß Verhafftet
Fille du tailleur Nicolas Weller, Anne Ursule Weller épouse en 1637 le tailleur Nicolas Kreutzer, originaire de « Brand » en Vogtland
Mariage, cathédrale (luth. f° 409)
1638 Festi Pentecostes 13. Maÿ. Nicolaus Kreützer der Schneider Von Brandt auß dem Voitlandt Thomæ Kreützer Burgers daselbst e. sohn, Vndt J. Anna Ursula Nicolai Weller des Schneiders vnd Burgers alhie n. tochter. Eingesegnet Mont. 21. Maÿ (i 209)
Nicolas Kreutzer devient bourgeois par sa femme un mois après son mariage
1638, 4° Livre de bourgeoisie p. 175
Niclauß Kreutzer der Schneider Von Brandt Auß dem Vögtlandt Empfangt d. Burgerrecht Von seiner haußfrawen Anna Ursula weÿl. Niclaus Wallers des gewesenen Schneiders Alhie hünd.laßene Ehelich. dochter vmb 8 goldtguld. wurdt Zu den Schneid. Zünfftig sein den 12. Junÿ 1638.
Devenue veuve, Anne Ursule se remarie en 1652 avec le tanneur Wigand Gruninger
Mariage, cathédrale (luth. f° 543, n° XVII)
1652. Sonnt. Reminisc. den 13. Martÿ. Wigandt Gruninger der Rothgerber vnndt Burger alhie Vnndt Anna Ursula weilandt Nicolai Creützers des burgers Vnndt schneiders alhier hinderlaßene wittib (i 291)
Âgé de neuf ans, le fils issu du premier mariage de Wigand Gruninger est admis à l’orphelinat.
1658, Conseillers et XXI (1 R 141)
(f° 240) Sambstag d. 4. Decembr: – Wigandt Gruningerß Kinder.
Wigandt Gruninger geweßenen Lohmüllerß erster Ehe Kindtß vogt Christoph Roderer vberreicht per Egê Vnd.ge Supplication Zusampt Inuentatio, Bericht d. Vermög deßelb. keine mittel Vorhanden, Bitt deßweg. weylen der Knab aller erst 9 Jahr alt Mh wollen Ihme in d. Weÿßenhauß erkennen. Erk. Willfahrt worden. h. XV. Weßner vnd h. (-)
Anne Ursule veuve de Wigand Gruninger se remarie avec le tailleur de pierres Nicolas Heidt, originaire de Bellach dans le canton de Soleure en Suisse.
Mariage, cathédrale (luth. f° 95-v)
1658. Niclauß heidt d. Steinmetz Von Berlach in der schweitz Solethurner gebiets, Daniel heiden Steinhawer ehelicher Sohn Vnd Anna Ursula weÿland Wigand grüninger Rothgerbers burgers alhie hinderlaßene wittib. Montag d. 18.t 8.bris im Münster im frühgebett (i 97)
La tribu des maçon exempte Nicolas Heydt d’une amende pour avoir travaillé hors de la ville sans être sous l’autorité d’un maître.
1675, Protocole de la tribu des Maçons (XI 230)
(f° 145) Donnerstags den 8. Julÿ Anno 1675 – Niclaus Heid der Schirmbs Verwandte ward vorgestellt, daß derselbige vor sich selbsten gearbeitett, so ihne nicht gebühre. Berichtet habe außerhalb der Statt gearbeitet, undt nicht gewußt, daß Ihm verbotten seÿe. Erkand, soll Ihne vor dießes mahl der straß nachgelaßen sein, ins Künfftige aber derselbige solchen arbeitens müßig gehen.
Nicolas Heidt se remarie à Schiltigheim avec Esther Schmitt, originaire de Colmar, veuve de Jean Henri Winckler (cf. plus haut, la quittance de sa fille Catherine en 1715)
Mariage, Schiltigheim (luth. p. 70)
1681. Mont. 20. Junÿ. Zeigere eines von Regierenden H. Ammeisters durch Johann Carlen Spießen Verfertigten Scheins sub dato d. 4. Maÿ Aô 1681. sind Niclaus Haydt der Schirms verwandter in Straßburg, vnndt Esther Schmidtin von Colmar Hanß Heinrich Wincklers nach Zwiefach außruffung ehl. copulirt word. (i 40)
D’après les tenants et aboutissants, la maison appartient à Esther Heyd (1722), Nicolas Heyd (1724) puis Laurent Bronner (1726), sans doute par legs puisque le titre d’acquéreur qui figure à l’inventaire (1731) est l’achat par Nicolas Heydt en 1664
Fils du vigneron Jean Bronner de Scharrachbergheim, le menuisier Laurent Bronner épouse en 1689 Anne Catherine, fille de l’orfèvre Wolfgang Kæhrlin.
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 17-v)
1689. Domin: IV et V. post Trinit: seindt proclamirt undt außgeruffen worden Lorentz Brunner der schreiner gebürthig von scharach Bergheim, ritterständischer herrschafft, Johann Brunners deß räbmans vndt burgers Zu gemeltem Scharach Bergheim ehl. sohn, vndt Jfr. Anna Catharina weÿl. hrn. Wolffgang Kährlins gewesenen Silberarbeitters vndt gewichtfächers auch burgers alhier nachgel. ehl. tochter. Copulati sunt d. 13. Julÿ [unterzeichnet] Lorentz Bonner Als Hoch Zeitter, X signum sponsæ (i 20)
Laurent Bronner devient bourgeois par sa femme quinze jours après son mariage.
1689, 4° Livre de bourgeoisie p. 556
Lorentz Bronner Von Scharrachbergheim, der schreiner, Hannß Bronners des Reebmanns daselbst Sohn, empfangt des burgerrecht Von Anna Catharina Kärlerin, weÿl. Wolffgang Kärlins, des gewesten silberarbeiters und gewichtfechers allhier hinterl. tochter seiner jetzmahligen haußfrawen, p. 2. Gold fl. 16. ß. so Er bereits beÿ der Cantzleÿ erlegte, ist Zuvor ledig. standts geweßen und wird beÿ E: E: Zunff der Zimmerleuth dienen. Jur: den 28. Julÿ 1689
Laurent Bronner devient tributaire chez les Charpentiers une semaine plus tard.
1689, Protocole de la tribu des Charpentiers (XI 30)
(f° 129) Donnerstag den 4. Augusti 1689 – Neuzünfftiger
Lorentz Bronner, Von Scharrachbergheim der Schreiner, producirt Cantzelleÿ: Stall: und Pfenningthurns Schein, deßen datum den 28.ten Julÿ 1689 vndt erkauft das Zunfft: Recht umb 3. lb 2 ß 6 d. so gleich erlegt worden.
La maîtrise des Charpentiers refuse de donner un compagnon ou un apprenti à Laurent Bronner dont la femme a accouché trop peu de temps après le mariage. Pour servir d’exemple, les Quinze lui accordent au moins jusqu’à nouvel ordre un seul compagnon mais aucun apprenti.
1690, Protocole des Quinze (2 R 94)
(f° 71-v) Mittwoch den 22. Aprilis – Lorentz Brunner der Schreiner Ca. E. E. Meisterschafft der Schreiner
Lorentz Brunner der Schreiner, per Saltzman, cit: E. E. Meisterschafft der Schreiner Klagt das citirte ihme Keine gesellen noch Lehrjungen wollen Zukommen lassen auß Ursach, weilen seine Hausfrau Zu Früh jnn die Kindbett Kommen, welches doch biß dahero anderen verstattet gewesen, bitt deßhalben einige Herren gn. abzuhören und darauff gleich andern Meistern gesind und Lehrjungen Zu halten gn. Zu erlauben. Künast Citati Zugegen berichten, daß es wider ihre habende Handwercks art: lauffe, und hme deßwegen Kein gesell gebühre, bitte es beÿ ordnung gn. Zulaßen, mögen jm übrigen deputationem wohl leiden, bitten aber relatione facta ihm sein begehen jnn genaden anzuschlagen. S. erholt vorgehaltenen recess und bezieht sich auff die præjudicia. K. gnlia und priora. Erk. gebettene deputation Willfahrt, Obere Handwercks herren.
(f° 79-v) Freÿtag den 12. Maÿ – Lorentz Brunner der Schreiner Ca. E. E. Meisterschafft der Schreiner
Iidem [Obere Handwercks herren] per Herrn Schrägen, Es habe Lorentz Brunner, d. Schreiner, geklagt, daß die Meisterschafft der Schreiner weder gesellen noch jungen halten lassen, auß Ursach, seine Frau Zu Früh jnn die Kindbett gekommen were.
Als Gegentheil, auff geschehene remission, hierüber gehört worden, so habe Hanß Heinrich Buck, und Georg Heil, die noîe d. Meisterschafft erschienen, beditten, daß es Wider articul lauffe, Kläger hingegen habe verschiedene præjudicia, als des Hermann Albrings Philipp Reitzels, Christian Hahnen und Heinrich Rechen, allegirt mit denen Mghh. dispensirt Und einem jeden einen gesell vergönnt hätte, darwider und Zwar, was den Albring betrifft, gegnere excipirt, daß solches in consideration seiner vielen Kinder geschehen were, Reitzen seinen bruder deme er Keinen lohn gibt, und sonsten inn Spithal Käme, beneben denen jenigen Gesellen so beÿ seinem Vatter seel. gewesen, beÿ sich hätte, Hahn Zwar einen jungen, der seiner schwester Kind war gelehrt, aber nicht eingeschrieben worden were, Und Rechen nur ein gesell erlaubt, aber jüngst wegen Königl arbeit 3 gesellen hätte. Nachdeme mann beede theil dergestalten angehört gehabt, so habe man die sach so angesehen, daß Zwar Kläger und seine Frau durch subsequens matrimonium legitimirt weren, allein, weilen auch jnn der observantz so daß mann einen Unterschied under denen, so sie wohl verhalten, und under denen, so sich versehen mache, so habe man dafür gehalten, daß ihme, Kläger, nur ein gesell ad exemplum aliorum Willfahrt werden könte, und er dabeneben Keinen jungen lehren sollte, Were er aber mit der Zeit beÿ Mghh: sich wider anmelden Würde, alsdann Zu Ihnen stundte, ob Sie ihme Fernere genad gedeÿen laßen wollen ? Erk. Bedacht beliebt.
Anne Catherine Kæhrlin meurt en 1694 en délaissant une fille. La masse propre au veuf est de 62 livres, celle propre à l’héritière de 146 livres. L’actif de la communauté s’élève à 234 livres, le passif à 314 livres
1694 (27.3.), Auenheim (Wolfgang Régnard von, 1 Not 2) n° 54
Inventarium Vnd beschreibung, aller vnd jeder, liegend: Vnd fahrender, Verändert: Vnd ohn veränderter, Haab güttere vndt Nahrung, so weÿl. die Viel Ehren und tugendsame fr: Anna Catharina, geborne Kährlin, Meister Lorentz Bronners, deß Schreiners vnd Burgers Zu Straßburg haußfr. Seel. nach Ihrem den 11.ten Februarÿ jüngsthin aus diesem mühe seelig. leben genommenen tödlich. hintritt, hinder laß. Welche auf freundliches ansuchen, deß Ehen, vorgeacht. Herrn Christoff Hermann, deß Stattschreiners vnd Burgers allhie, alß geordnet und geschworenen Vogts, Annæ Catharinæ, der selig abgeleibt. mitt ersterwehnten Lorentz Bronner Ihrem hauß würth, Ehelich Erzielt vnd hinderlaßenen Töchterlein, v. einig. Erbin ab intestato (…) Actum Straßburg den 27. Martÿ A° 1694.
Copia der Eheberedung. Wie Ich Wilhelm von Kippenheim &&
Hierauff Volget die beschreibung der Verlaßenschafft, Vor vnd ahne sich selbst, ahnfänglich der Haußrath, so in hernach beschriebener, in diese Verlaßenschafft gehörig. behaußung gefund. word.
Behausung so Theilbar. Hauß v. Höfflein, sampt deri hoffstätt in der Schiltsgaß am Roßmarckt (…)
Ergäntzung deß W. O. Nahrung auß einem durch H. Joh: Trommer, Notarium Publicum über derer beeden Eheleute einander Zugebracht. nahrung, auffgerichtet vnd beschrieb. den 30.ten Januarÿ 1692.
Ergäntzung deß Töchterleins Vnd Erbin von deß. mutter seel. in die Ehe gebracht ermanglenden guths
Des Wittibers ohnverändert Vermög. werckzeug 7, Silber geschmeidt 1, ergäntzung 7, Summa summarum 15 lb – Passiv Schulden 62
Der Erbin ohnverändert mütterlich gut , hausrath 64, Silber v. Geschm. 8, gold. Ring 6, baarsch. 13, Ergäntzung 54, Summa summarum 146 lb
Theilbar Gut, haußrath 24, mehl 9, Silbergeschmeid 14 ß, Ergäntzung 200, Summa summarum 234 – Schulden 314, Compensando 78
Summa finalis Inventarÿ 83
Laurent Bronner se remarie avec Marie Barbe Stattmann, fille de l’apprêteur de tabac Jean Georges Stattmann : contrat de mariage, célébration
1694 (12.7.), Not. Rohr (Daniel, 46 Not 59) n° 38
Eheberedung Zwischen Mstr. Lorentz Brunnern dem Schreiner vndt burgern allhier
vndt Jgfr. Mariæ Barbaræ Stattmännin weÿl. Hanß Geörg Stattmanns geweßenen Tabackbereiter vnd auch burgers allhier seel. hinderlaßenen Tochter
Eheberedung Zwischen dem Ehrengeachten Meister Lorentz Brunnern Schreiner, vndt burgern allhier, beÿständlich herrn Christoph Herrmanns Statt schreiners vnd Burgers allhier, deßen Schwagers, als Bräutigamb ane einem,
So dann der Ehren vnd Tugendsahmen Jungfrawen Mariæ Barbaræ gebohrnen Stattmännin weÿl. Hannß Geörg Stattmanns geweßenen Tabackbereiters vnd burgers allhier seel. nachgelaßenen Tochter, mit assistentz herrn Johann Jacob Binders dero geschwornen vogts, als der Jgfr. Hochzeiterin, andern theil
Sig. Straßburg Montags dn 12. Julÿ Anno 1694. [unterzeichnet] Lorentz bronner Alß hochzeiter, Mariabara Stattmännin Als hogzeidin
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 53)
1694. Domin: VII et VIII. post Trinit: proclamati sunt Lorentz Brunner der schreiner v. burger alhier, vndt Jfr. Maria Barbara weÿl. Johann Michael Stattmann, gewesenen grempen v. burgers alhier Nachgel. ehl. tochter. Copulati sunt Mittw. d. 4 August [unterzeichnet] Lorentz bronner Alß Hoch Zeitter, Maria Barbara Stattmännin Als hochzeiterin (i 55)
Marie Barbe Stattmann meurt en 1703 en délaissant un fils. L’inventaire est dressé dans leur maison rue de Schiltigheim. La masse propre au veuf est déficitaire de 52 livres, celle propre à l’héritier de 499 livres. L’actif de la communauté s’élève à 142 livres, le passif à 68 livres
1703 (31.5.), Not. Rohr (Daniel, 46 Not 9) n° 379
Inventarium vnd Beschreibung aller derjenigen Haab und Nahrung, so weÿl. die Ehren: vnd tugendsahme Fraw Maria Barbara Brunnerin gebohrne Stattmännin, des Ehrengeachten Meister Lorentz Brunner Schreiner vnd burgers allhier zu Straßburg geweßene Haußfraw nunmehr seel. nach Ihrem den 5.ten Aprilis instehenden 1703.ten Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen ableiben, Zeitlichen verlaßen, welche verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren, des Ehren vnd vorachtbahren herrn Johann Niclaus Schreiber fastenspeishändler vnd burgers allhier, als geordnet und geschworenen Vogts Gottfriedten, der abgeleibten fraw seel. mit vorermeltem Ihrem hinterbliebenen Wittiber ehelich erzeigten Söhnleins vnd ab intestato nachgelaßenen eintzigen Erbens fleißig inventirt (…) So beschehen in der Königlichen freÿen Statt Straßburg in fernerem gegensein des Wohl Ehren: vnd vorgeachten hern Christoph Herrmann, Statt Schreiner vnd burgers allhier des Wittibers Kinds erster Ehe geordneten Curatoris Donnerstags den 31. Maÿ Anno 1703.
Copia der Eheberedung, perge in Ptot. (-) Fol. (-)
In einer allhier Zu Straßburg ahne der Schiltzgaß auff dem Roßmarck gelegenen in dieße Verlaßenschafft eigenthümlich gehörigen behaußung sich volgender maßen gefundten.
Auff der obern Bühn, In der Cammer A, In der Cammer B, In der Soldaten Cammer, In der Wohn stuben
Eigenthumb ahne einer Behaußung (W.) It. ein hauß in der St. St. in der Schiltzgaßen ane dem Roßmarckh (…)
Ergäntzung des Wittibers ermanglenden unveränderten Vermögens, Inhalt Inventarÿ über des Wittibers vnd der verstorbenen frawen seel. einander in den Ehestand Zugebrachte Nahrungen in Anno 1695. durch mich Eingangs gemelten Notarium auffgerichtet
(f° 13) Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Wittibers Nahrung betr. Sa. Haußraths 47, Sa. Werckzeugs 8, Sa. Siler Geschirr und Geschmeids 17, Sa. Guldener Ring 4, Sa. der baarschafft 15, Sa. Eigenthums ane 1. behaußung 100, Sa. Ergäntzungs reste 27, Summa summarum 221 lb – Schulden 273, Compensando 52 lb
Des Erben eÿgenthümblich Guth belangend, Sa. haußraths 40, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 8, Sa. Guldener Ring 6, Sa. Activorum 625, Sa. Ergäntzungs rests 77, Summa summarum 756 lb – Schulden 257, Nach deren Abzug 499 lb
Die Theilbahre Verlaßenschafft betr. Sa. haußraths 30, Sa. der diehlen 7, Sa. früchten 6, Sa. Weins 4, Sa. Silbers 4, Sa. baarschafft 4, Sa. der Schuld 17, Summa summarum 73 lb – Schulden 142, Passiv onus 68 lb
Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que les impôts acquittés étaient calculés d’après une fortune sous-évaluée de 600 florins (350 livres) sur un total de 700 florins. La somme taillable a cependant été portée de 100 à 200 florins pour l’année en cours.
1703, Livres de la Taille (VII 1173) f° 189-v
(Zimmerleüt, F. 128.b, N° 805) Weÿl: Fr: Mariæ Barbaræ Lorentz Brunners deß Schreiners geweßener haußfrauen Verlaßenes Vermögen, jnventirt Nots: Rohr.
Concl: fin: Inv: ist fol: 88.b 377. lb, die thun 700. fl. Verstallte hingegen allein 100 fl. Zue diesen 100. fl. wurde ihnen noch wegen deß erbs von der Schwieger noch 100 fl. pro 1703. Zugeschrieben, daß Sie pro 1703. 200. fl. verstallten.
Von welches nicht vertallten 600 fl. der Nachtrag gerechnet wird, auf Sechß jahr in duplo, macht à 1 lb. 16 ß – 10 lb 16 ß
Und auch pro Sechß jahr in simplo, trifft à 18 ß – 5 lb 8 ß
Extat das Stall gelt pro 1703 – 1 lb 13 ß
Item so ist vor gebott – 7 ß
So dann vor Abhandlung – 15 ß 6 d
Summa 18. lb 14 ß 6 d
Straaff. Weilen nun die Nahrung gar nicht verstallt worden, als wird ratione der Straaff, daß Geschäfft an Unsere Gnd: Herren die Fünffzehen verwiesen.
(rub.) dt. 19. 9.brs: 1703. vermög Erk: der Obern Stallherren vor alles allein 11. lb 10. ß 6 d
Laurent Bronner se remarie en 1703 avec Marguerite Kœnig, fille du tonnelier Josse Kœnig : contrat de mariage, célébration
1703 (14.11.), Not. Rohr (Daniel, 46 Not 59) n° 248
Eheberedung Zwischen Meister Lorentz Brunner, Schreiner vndt Jgfr. Margarethæ gebohrner Königin, beeder Eheleute vnd burgere allhier
Eheberedung Zwischen Meister Lorentz Brunner, dem Schreiner vndt burgern allhier, als dem Bräutigamb, beÿständlich herrn Christoph Hermann deß Statt Schreiner vnd burgers allhier seines Schwagers ane einem
So cann Jgfr. Margarethæ Königin, weÿl. Jost König des Kieffer vnd burgers allhier seel. ehelichen tochter, als der Jgfr. hochzeiterin, mit assistentz herrn Johann Georg Feßenmeÿer des glaßer vnd burgers allhier Ihres geschwornen vogts, andern theils
So beschehen Straßb. den 14. 9.bris A° 1763. [unterzeichnet] Lorentz bronner alß Hoch Zeitter, mg der Jgfr. hochzeiterin handzeichen
Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 82 n° 30)
Eodem [Mittwoch den 12. Decembr. 1703.] sind copulirt worden Laurentz Brunner der Schreiner und burger alhier und Jfr. Margaretha Königin, weÿland Jost Königs gewesenen Kieffers vnd burgerß alhie, nachgelaßener ehel. tochter, unterzeichnet Lorentz Bronner Als hozeiter, mk ist der Zeich. der Jfr Hochzeiterin (i 86 – proclamation, Saint-Pierre-le-Jeune f° 119)
Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison qui appartient au mari. Ses apports s’élèvent à 447 livres, ceux de sa femme à 207 livres.
1705 (12.11.), Not. Rohr (Daniel, 46 Not 14) n° 556
Inventarium und Beschreibung aller der Jenigen Haab und Nahrung, so der Ehrengeachte Meister Lorentz Brunner Schreiner und die Ehren und tugendsahme Fraw Margaretha gebohrne Königin, beede Eheleüthe undt burgere allhier zu Straßburg einander in den Ehestand Zugebracht vnd vermög auffgerichteter Eheberedung sich vor unverändert vorbehalten haben (…) So beschehen allhier in der Königlichen freÿen Statt Straßburg in fernerem gegensein der Ehrengeachten Herren Johann Peter Zopffen Statt treher vnd burgers allhier alß des Ehem. Kinds aus Erster Ehe geordneten vogts vnd herrn Johann Niclauß Schreibers Hosenstrickers vnd ebenmäßigen burgers alhier deßen Kinds zweÿter Ehe geordneten Curatoris, auff Sonntags den 12. Novembris A° 1705.
In einer allhier Zu Straßburg in der Schiltzgaß auff dem roßmarck gelegenen den beeden Eheleüthen eigenthümlich zuständigen behaußung sich volgender maßen befunden
Ane Holtz: und Schreinerwerck. Auff der obern Bühn, In der Cammer A, In der Soldaten Cammer, In der Cammer B, In der Wohnstuben, Im undern Haußöhren, Im Keller
(f° 12) Eÿgenthumb ahne einer behaußung. Item ein Hauß undt Höfflein in d. Schültzgaß ane dem Roßmarckh (…)
Holtz Diehlen und werckzeug Zum Schreiner Handwerck gehörig
(f° 13) Series rubricarum hujus Inventarÿ, Sa. Haußraths 25, Sa. Holtz Diehlen und werckzeug Zum Schreiner Handwerck gehörig 45, Sa. Frucht und meels 18, Sa. Wein undt lerer vaß 13, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 53, Sa. Goldener Ring 12, Sa. Baarschafft 31, Sa. Eÿgenthumbs ane Einer behaußung (-), Summa summarum 430 lb – Hierzu ist nun ferner Zusetzen die dem Mann ane den haußfrauen gebührende 2. tertzen so thun 17 lb, Demnach belaufft sich des manns gantzes in dieße Ehe Eÿgenthümblich gebrachtes Vermög. auff 447 lb
Der Frawen Nahrung betreffend, Sa. haußraths 80, Sa. Silbers 2, Sa. Goldener Ring 8, Sa. baarschafft 107, Summa summarum 198 lb – Kombt ferner die angebühr hernach beschriebener haussteuren 8 lb, Sofort erträgt der Frawen völliger unverändert in dieße Ehe gebrachtes Vermög. Nembl. 207 lb
Marguerite Kœnig meurt en décembre 1730 en délaissant deux enfants. Laurent Bronner jouit de l’usufruit des biens de sa première femme Anne Catherine Kæhrlin. Outre la maison qu’il habite, il possède le futur numéro 12 inhabitable que les experts estiment à 62 livres. La masse propre au veuf est déficitaire de 21 livres, celle propre aux héritiers s’élève à 246 livres. L’actif de la communauté s’élève à 266 livres, le passif à 226 livres
1731 (23.4.), Not. Lobstein (Jean, 31 Not 30) n° 694
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab, Nahrung und Güethere, Liegender und Vahrender, Verändert Und ohnveränderter, Keinerleÿ davon ausgenommen, so Weÿland die Ehren und tugendsahme Frau Margaretha Bronnerin gebohrene Königin, des Ehren: und Wohl vorgeachten Meister Lorentz Bronners, des Schreiners und burgers allhier Zu Straßburg geweßene eheliche haußfrau, nunmehr seelige, als dieselbe Montags den 18.ten Decembris des Zurückgelegten 1730.sten Jahrs dießes Zeitlichen in das Ewige verwechselt, nach solch Ihrem aus dießer Welth genommenen tödlichen hintritt Zeitlichen verlaßen, welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren des Ehren und Wohlvorgeachten Herrn Johann Michael Klopffers der Statt Musicanten und burgers allhier als geordnet und geschworenen Vogts Johann Georg Bronners, Ledigen Schreiner gesellen so aug der Wanderschafft begriffen, wie auch Jungfrauen Annæ Margarethæ Bronnerin, so Majorennis und ohnbevögtigt, beeder der Verstorbenen seel. mit vorberührtem Ihrem hinterbliebenen Wittiber ehelich erziehlter Kinder und sowohl per Testamentum als auch ab intestato Verlaßener rechtmäsiger Erben (…) So Beschehen in Straßburg auf Montag den 23.sten Aprilis Anno 1731.
In einer allhier Zu Straßburg ane der Schiltzgaß auff dem Roßmarck gelegenen vnd Zum theil un dießer verlaßenschafft gehörigen behaußung, befunden worden wie volgt
Ane Höltzen: und Schreinwerck, Auff der obern bühn, In der Gesellen Cammer, In der Soldaten Cammer, In der Cammer A, In der Wohn Stub, Im Haußöhren, Im hoff
Eigenthumb ane heußern. (W.) Eine behaußung vnd Höfflein, sambt dero hoffstätten vnd allen deroselben gebäuen in der Schiltzgaßen, ane dem Roßmarck (…)
(E.) Item ein alt häußlein, so ohnbrauchbar vnd nicht zu bewohnen ist, mit allen deroselben gebäuen, Zugehörd, Rechten vnd gerechtigkeiten, gelegen allhier in der Statt Straßburg, in der Schiltzgaß ane dem Roßmarck, einseit neben Anthoni Schneider, dem taglöhner, anderseit neben einer behaußung dem Stifft alten St Peter allhier gehörig, hinden auf N. N. stoßend, so freÿ ledig eigen vnd durch vorgedachter der Statt Straßburg geschwornen herren Werckmeistere crafft Abschatzungs Zeduls vom 18.ten Apr. 1731. angeschlagen per 62. lb 10 ß. Darüber sagt ein teutscher pergamenter Kauffbrieff, mit der Statt Straßburg anhangendem Cancelleÿ Contract Insigel verwahrt, dadirt den 15.ten Martÿ A° 1664. mit altem Lit. A. notirt vnd dißmahlen wider nach beschehener Besichtigung dabeÿ gelaßen.
Ergäntzung des Wittibers abgegangenen ohnveränderten Guths. Vermög Inventarÿ über Beeder gewesener Eheleute einander für ohnverändert in den Ehestand Zugebrachte Nahrungen in Anno 1705. durch Weÿl. Hn Notm. Daniel Rohren nun seel. auffgerichtet
Abzug in gegenwärtig Inventarium gehörig. Des Wittibers ohnverändert Vermögen, Sa. haußraths 41, Sa. Lehrer Vaß 1, Sa. Silbers 5, Sa. goldener Ring 2, Sa. antheils ane einer behaußung 250, Summa summarum 300 lb – Schulden 322, Passiv onus 21 lb
Der Erben ohnveränderte Nahrung, Sa. haußraths 12, Sa. Silbers 8 ß, Sa. goldener Ring 62, Sa. Schulden 35, Erg. 130, Summa summarum 246 lb
Theilbahre Verlaßenschafft, Sa. haußraths 47, Sa. Werckzeugs, holtz, diehlen und gemachter Wahr Zum Schreiner handwerck gehörig 44, Sa. Silbers 5, Sa. baarschafft 6, Schulden 163, Summa summarum 266 lb – Schulden 226, Verbleibt 41 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 567 lb
Wÿdemb Welchen der hinterbliebene Wittiber von weÿl. Frauen Anna Catharina geb. Kährlin seiner Erstern haußfrauen seel. Zeit Lebens Zu usufruiren hat und nach geendigtem wÿdemb seiner mit deroselben ehelich erziehlten Tochter (heimfallen wird)
Copia Codicilli – 1728 (…) auf Freÿtag den Ersten Monatstag Octobris abends Zwischen Sechs vnd Sieben uhren beÿ Zweÿen hellbrennenden Liechtern, in dier allhier Zu Straßburg, ane der großen Kirchgaß gelegenen vnd von mir Notario bewohnenden behaußung deren obern Stuben mit den Fenstern Zum theil in einem Hoff vnd Zum theil auf die Gaß außsehend (…) persönlich kommen und erschienen der Ehren: vnd Wohlvorgeacht Meister Lorentz Bronner, der Schreiner vnd beneben Ihme die Ehren: vnd tugendsame Frau Margaretha Bronnerin, gebohrene Königin (…) Johannes Lobstein, Notarius juratus
Copia der Eheberedung (…) So Beschehen in der Königlichen Statt Straßburg auff Mittwoch den 14. Tag des Monats Novembris Anno 1703. Daniel Rohr, Nots.
Abschatzung dem 18. Aprill 1731. Auff begehren H: Johann Lorentz Pronner dem schreiner ist eine behaußung alhier in der Statt Straßburg in dero Kleinen schitz gaßen gelegen einseits Neben H Samuell Kratzen (…)
ferner ein sehr alten Nebens haußlein so unbrauchbar und nicht Zu bewohnen ist worinnen ein Stublein und hauß Ehren Kellerlein sambt aller gerechtig Keidt wie solches durch de Statt Straßburg geschworne werckleuthe sich in der besichtigung befunden und Jetzigen Preÿß nach angeschlagen wird vor und Umb. Ein hundert und vunff und Zwantzig Gulten. Bezeichnuß durch der Statt Straßburg geschworne werckleuthe [unterzeichnet] Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister deß Zimmerhoffs, Johann Peter Pflug Werckmeister deß Mauer hofs
Le tuteur de Jean Georges Bronner et Anne Marguerite Bronner, femme du boucher Abraham Detterer, vendent la maison à Anne Barbe Kessler, veuve du tisserand Laurent Münch.
1736 (21.6.), Chambre des Contrats, vol. 610 n° 608
H. Johann Michael Klopffer der Musicus als vogt Johann Georg Bronner des von hier abweßenden ledigen schreiners und deßen schwester Anna Margaretha geb. Bronnerin Abraham Detterer des Metzgers ehefrau
in gegensein Annæ Barbaræ geb. Keßlerin weÿl. Lorentz Münch hiesigen Leinenwebers wittib mit assistentz Johannes Herrmann des leinenwebers ihres Curatoris
Eine alte kleine behausung und hoffstatt mit allen deren zugehörden und rechten in der Schildtsgaß beÿ dem Roßmarckt, einseit neben Antoni Schneider dem tagner anderseit neben einem dem Stifft zum alten St Peter gehörigen hauß hinten auff Heinrich Werdter den tabackbereither – als ein von Esther Heÿdin der wittib ererbtes guth – um 62 pfund
Laurent Münch, originaire d’Oberhausbergen, fait dresser un état de sa fortune (pour accéder à la bourgeoisie)
1716 (17.Xbr), Not. Hoffmann (Christophe Michel, 19 Not 66) Designation
Vermög ertheilten Schrifftlichen Attestati von Stabhalter und Gericht von Oberhausbergen underm 17. Decembris Anno 1716. hat Lorentz Münch der Ledige leinenweber Von gedachtem Oberhausbergen gebürtig so Verlobt an Jgfr. Annam Barbaram weÿland Mstr Johannis Kößlers gewesenen Leinenwebers und burgers alhier seel. nachgelaßener ehel. Tochter, Volgendes eÿgenthümblich in Vermögen alß
Erstlichen soll Andreas Weber burger Zu Oberhausbergen in Capital 47
Item ein außbereit bett sambt 6. leinlachen pro 12
Item Zween Acker Veld Oberhausberger bann gelegen à 47 lb d 94, Sa. 134
Sig. Straßburg den 17. Xbris 1716.
[Original du certificat]
Fils du cultivateur du même nom, Laurent Münch épouse en 1717 Anne Barbe, fille du tisserand Jean Kessler : contrat de mariage dont la minute n’est pas conservée, célébration.
1717, Not. Hoffmann (Christophe Michel, rép. 65 not 12) N° 165
Lorentz München, ledigen Leinenwebers
und Jungfrauen Annä Barbarä Kößlerin
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 29-v n° III)
1717. Dominica II. post Epiphan. et LXX. proclamati sunt Lorentz Münch der ledige Leinenweber von Oberhaußbergen, Lorentz Münch deß Burgers und Acker Manns Zu Oberhaußbergen Ehelicher Sohn, Und Jf. Anna Barbara, weÿl. Johann Keßler, gewesenen Leinen Webers und Burgers alhier nachgelaßene Ehel. Tochter Copulati sunt Mittw den 27. Januarÿ [unterzeichnet] x ist das beÿ Zeichen deß hochzeiters, Anna barbara als hoch Zeiterin (i 34)
Laurent Münch devient bourgeois par sa femme dix jours après son mariage.
1717, 4° Livre de bourgeoisie p. 826
Lorentz Münch Von Oberhausbergheim, der Leinenweber, Lorentz Münch ackersmann daselbst sohn, emp. das burgerrecht von seiner Frawen Barbara Keßlerin p. 2. gold. fl. 16 ß wird beÿ E. E. Zunfft der Tucher dienen. Jur: d. 6. Dito [Februarÿ] 1717.
Anne Barbe Kessler hypothèque la maison au profit du serrurier Jean Georges Michael, bourgeois de Strasbourg domicilié à Kehl.
1738 (28.8.), Chambre des Contrats, vol. 612 f° 482-v
Fr. Anna Barbara geb. Keßlerin weÿl. Lorentz Münch des leinenwebers ohnbevögtigte wittib mit beÿstand Andreas Stahl des Maurers und Steinhauers
in gegensein Johann Georg Michael des hiesigen burgers und zu Kaÿl wohnafften schloßers – schuldig seÿe 50 pfund
unterpfand, Eine am 21. junÿ 1736 erkauffte Behausung und hoffstatt mit allen übrigen deren gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten beÿ dem Roßmarckt in der Schildtsgaß, einseit neben Antoni Schneider dem tagner, anderseit neben einem dem Stifft zum alten St Peter gehörigen hauß, hinten auff Heinrich Werdter den tabackbereither
Anne Barbe Kessler, assistée de son gendre Georges Adam Krœner, hypothèque la maison au profit de Susanne Wœrner
1742 (8.2.), Chambre des Contrats, vol. 616 f° 59-v
Fr. Anna Barbara geb. Keßlerin weÿl. Lorentz Münch des leinenwebers ohnbevögtigte wittib mit beÿstand ihres tochtermanns Georg Adam Kröners des leinenwebers
in gegensein Susannæ Wörnerin mit beÿstand ihres bruders Johann Georg Wörner des schuhmachers – schuldig seÿe 162 pfund
unterpfand, eine behausung und hoffstatt cum appertinentis in der Schildsgaß beÿ dem Roßmarckt einseit neben Antoni Schneider des tagners wittib, anderseit neben Johann Burger dem zimmermann, hinten auff Heinrich Werdter den tabacbereiter – als ein am 21. junÿ 1736 erkaufftes guth
Anne Barbe Kessler meurt en 1761 en délaissant quatre enfants. Les experts estiment la maison à 275 livres. L’actif de la succession s’élève à 284 livres, le passif à 208 livres. Les héritiers exposent infructueusement la maison aux enchères.
1761 (24.7.), Not. Haering (6 E 41, 1359) n° 144
Inventarium über Weÿland Frau Annä Barbarä Münchin geb. Keßlerin, längst Weil.d Lorenz München geweßenen Lwbrs. und bs. alhier Zu Straßburg seelig. hinterbl. Wb. nun auch seeliger Verl.t. aufgerichtet Anno 1761. – nach ihrem Sambstags den 16.den Maÿ lauffenden 1761.sten Jahrs aus dießer Welt genommenen tödl. Von Hinnen Scheiden, hie Zeitl. verlaßen (…) So beschehen in fernerm Gegenseÿn S.T. H. Cornelÿ Jacob Weÿher Handelßmanns als aus E. E. Kl. Raths Mittel um der unverburgerten Erbin willen (…) abgeordnet, Straßburg den 24.ten Julÿ 1761.
Die verstorbene seelig ohne testament zu erben sind fähig 1° Frau Margaretha Dorothea geb. Münchin, weil. Meister Georg Adam Gröner gewes. Lwbrs. u. brs. alh. Zu Strßbg. seel. hinterbl. Wb. diesem Geschäfft persönl. abwartend, 2° Meister Joh: Martin Münch Lwbr. u. br. alh. hiebeÿ Zugegen, 3° Frau Anna Barbara geb. Münchin Daniel Schwartz, tagners u. Schirmers alh. Ehefr: beiständl. deßelben anwesend, so dann 4. Fr. Maria Magdalena geb. Münchin beistd. Joh: Kalber Tabacbereiters u. hießig. brs. ihres Ehem: diesem Gesch. beÿwohnend, Alle Vier ihro mit derem Eingangs ged. am 22.ten April 1729 Verstrb. Ehem: ssel. erzeugte KKr Zu glleichen Antheien, Welche aber diese Erb. u. Verl. mit Vorbehalt des Beneficii legis et Invÿ angetretten haben
In einer alhier Zu Strßbg. in der Schildsgaß an dem Roßmarckt gel. in diese Verl. gehörigen behausung befunden worden Wie folgt
Eigenthum an einer Behausung. Eine behaußung u. hoffstatt mit allen deren Zugehörden u. rechten alh. in der Schildsgaß beÿ dem Roßmarckt 1.s neben H. Antoni Sporer a. s. neben H. Georg Michael Müller Steinmtz: hinten auf H. N. Steif Schneid: stoßend geleg. so freÿ leedig eigen u. dh. j. Werner Bau Inspectorem auch H. Huber Werckm: des Zimmerhof Zu folg deren Zu mein Notÿ Concept gelief. schrifftlr. Abschatzung vom 6. Junÿ jüngst angeschlagen worden 560 fl. oder 275 lb. Wie die Verstorb. seel. das Eigenthum dieser behaußg. erlangt hat, meldet 1. t. perg. Kfr. aus allh. C. C. Stb. mit dero anhangend. Ins. verw. d. d. 21. Junÿ 1736.
Ordnung gegenwärtigen Inv.ÿ, Sa. Haußraths 9, Sa. Eigenthbs an einer behaußung 275, Summa summarum 284 lb – Schulden 208 lb, Nach deren Abzug 75 lb
– Abschatzung vom 6.ten Junius 1761. Auff begehren Waÿlandt Anna Barbara Münchin Seligen hinterlaßene Erben, ist eine behaußung allhier jn der Statt Straßburg auff dem Roßmarckt jn der Schiltz Gaß gelegen, einseÿts Neben Herrn N: Sporrer, anderseÿts Neben Herrn Johann Michael Müller, und hinten auff N: N: stoßend, solche behaußung bestehet in Zweÿ Stuben, Zweÿ hauß: Ehren worinnen herdt und Cammin choss, und dreÿ hauß Kamern, dar Über ist der Dachstuhl mit breit Zieglen belegt, hat auch einen Gewölbten Käller. Von Uns den Unterschriebenen der Statt Straßburg Geschwornen Werck Meistern Nach vorhero Geschehener Besichtigung mit aller Ihrer Gerechtigkeit dem Jetzigen Wahren Werth Nach æstimirt und angeschlagen worden, Vor und Umb Fünff Hundert und Fünffzig Gulden, [unterzeichnet] Werner, Huber
– Anno 1761 donnerstags den 24. Septembris nachmittags auf E. E. Zunft der tucher auf Ansuchen Fr Margarethä Dorotheä geb. Münchin weil. Mr Georg Adam Gröner geweßenen Lwbrs. Wb. und bs. alhier Zu Straßburg seel. hinterbl. Wb. beist. (-), ferner Mstr. Joh: Martin Münch hiesig. bs u Lwbrs, Weiter Fr. Annä Barbarä geb. Münchin beist.dlich ihres Ehevogts Daniel Schwartz. tagners u. Schirmers alh. So dann Fr Mariä Magdalenä geb. Münchin unter dem Vollwort Johannes Kalbers Tabac bereiters u. hiesigen burgers, samtl. vier Geschwüsterde wurde die ihnen aus weiland Fr. Annä Barbarä Münchin geb. Keßlerin, längst weil. Mr Lorenz München geweßenen Lwbrs. u. bs. alh. Zu Straßburg seel. hinterbl. Wb. ihrer am 16. May gegenwärtig. Jahrs auch seel. verstorbenen Mutter Verl. gehörige behaußung und hoffstatt, mit allen deren Zugehörden und rechten alh. in der Schildsgaß beÿ dem Roßmarckt einseit neben Antoni Sporer, ander Seit neben H. Georg Michael Müller Steinmetzen und hinten auff H. Steif Schneider stoßend gelegen, so über 200. lb d. Capital (…) dieße Versteigerung ist fruchtos abgeloffen, weilen Keine Steinerer erschienen
Les héritiers Münch vendent la maison à Laurent Buxbaum et à sa femme Barbe Schalck pour 300 livres
1767 (5.3.), Chambre des Contrats, vol. 641 /1 f° 126-v
Johann Martin Münch der leinenweber, ferner Margaretha Dorothea Krönerin geb. Münchin, mehr Anna Barbara geb. Münchin Daniel Schwartz des taglöhners Ehefrau und Maria Margaretha geb. Münchin Johann Kalber des tabacbereiters Ehefrau
in gegensein Lorentz Buxbaum des fastenspeishändlers und Barbaræ geb. Schalckin
eine kleine behausung und hoffstatt mit allen gebäu, begriffen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ane der Schildsgaß beÿ dem Roßmarckt einseit neben Antoni Dionisius Sporer dem maurer, anderseit neben H. Rathh. Müller dem maurer, hinten auff Wilhelm Steiff den schneider – um 300 pfund
Fils de Jacques Buxbaum et de Catherine Kientz, Laurent Buxbaum épouse en 1736 Ursule Stoll, fille de Henri Stoll.
Mariage, Saint-Etienne (cath. f° 105)
Hodie anno domini 1736 die vero 14 mensis Octobris (…) sacro matrimonÿ vinculo in facie Ecclesiæ conjuncti fuerunt Honestus Juvenis Laurentius Buksbaum in hoc civitate oriundus et ciuis filius Legitimus Jacobi Buksbaum et defunctæ Catharinæ Kientzin ciues ambo et pudica virgo Ursula stollin filia legitima henrici stoll et mariæ magdalenæ Roibin etiam ciues huiusce urbis et in hac Parochia commorantes, + signum sponsi + signum sponsæ (i 110)
Fils du remueur de grains Jean Jacques Buxbaum, le journalier Laurent Buxbaum acquiert en 1736 le droit de revendeur
1736, Protocole de la tribu de la Mauresse (XI 258)
(f° 260-v) Donnerstags den 6. Decembris 1736 – Neuer Leibzünfftiger Gremp CR
Lorentz Buchsbaum, der Tagner Johann Jacob Buchsbaums des Kornwerffers und burgers allhier ehelicher Sohn producirt Schein Von der Statt Stall de dato 4. Decembris 1736. bittet um das Zunfft und Grempen Recht.
Erkandt gegen erlag der Gebühr willfahrt
Entrichtete vor den Pfenningthurn 13 ß 4 d, Vor das Zunfftrecht 5 ß, Vor das Grempen Recht 1 lb 10 ß
La femme de l’apprêteur de tabac et revendeur Laurent Buxbaum est mise à l’amende pour avoir vendu des coings en contravention au règlement.
(f° 402) Dienstags den 21. Octobris Anno 1738. – Lorentz Buchßbaums, des Tabackbereiters und Grempen Ehefrau wird angeklagt, daß sie nechst Verwichenen Freÿtag Acht Tag wieder Articul Quitten des Morgens um Acht Uhr auff gekaufft habe, beklagte Zugegen, sagt daß sie solche Quitten nicht Vor sich sondern Vor den Herrn Cardinal gekaufft habe. Erkand solle die beklagte den Artickel mit Ein Pfund und Zehen Schilling beßern.
Laurent Buxbaum est nommé remueur de grains en remplacement de feu son père
1742, Protocole des Quinze (2 R 151, notes 152)
(f° 159) Iid. [Ober Kornherren] Herr XV.er Von Gail proponirt, es habe herr Prætor Regius jhme einen nahmens Lorentz Buchsbaum deßen Vatter auch beÿ de Statt Speicher knecht gewesen, nunmehro aber Verstorben Zu geschickt, undt finde Er herr von Gail daß dießer Lorentz Buchsbaum an seines Verstorbenen Vatters stelle alß ein Speicher knecht anzunehmen seÿe. Worauff hin demselben die ordnung abgeleßen worden, auff welche er den eÿd hat abgeschwohren.
Marie Ursule Stoll fait dresser l’inventaire de ses apports dans une maison qui appartient au batelier Jean Georges Eckert à la Krutenau.
1756 (28.7.), Not. Claus (Jean Adam, 7 Not 10) n° 88
Inventarium über der Ehr: und Tugendsamen frauen Mariæ Ursulæ Buxbaumin gebohrner Stollin, H. Lorentz Buxbaums des Kornwerffers und burgers alhier zu Straßburg, Ehefrauen zu gedachtem ihrem Mann in die Ehe gebrachte Nahrung, auffgerichtet im Jahr 1756. (…) auf freund. Ansuchen Erfordern und Begehren ihrer der Ehefrauen fleißig ersucht und inventirt, durch sie selsbten beÿständ. H. Adam Frantzen des Schuhmachers und auch hiesigen burger – So beschehen zu Straßburg den 28. Julÿ 1756.
In einer alhier Zu Straßburg ane der Vorstatt Krautenau gelegenen, herrn Joh: Georg Eckert dem Schiffmann und burger alhier eigenthümlich zuständigen, Zum theil Lehnungs weis bewohnenden behaußung ist befunden worden wie folgt
Marie Ursule Stoll meurt en mai 1761 en délaissant quatre enfants. L’inventaire est dressé dans leur maison rue de la Soupe-à-l’eau. La masse propre aux héritiers est de 26 livres. L’actif de la communauté s’élève à 216 livres, le passif à 131 livres
1761 (1.6.), Not. Elles (6 E 41, 1328) n° 141
Inventarium über Weÿl. der Ehr: und tugendsamen Frauen Mariæ Ursulæ Buchsbaumin geb. Stollin, des Ehrs. und bescheidenen Lorentz Buxbaum des burgers und Fastenspeishändlers dahier Zu Straßburg im Leben gewesener ehelicher Hausfrauen nunmehr seel. Verlaßenschafft, auffgerichtet Anno 1761. – nach Ihrem den 23.ten Maji lauffenden 1761.sten Jahrs aus dießer Zeit und Welt genommenen tödlichen Hientritt hie Zeit. verlaßen (…) So geschehen in der Königl. St. Straßburg auf Montag den 1.ten Junii 1761.
Die Verstorbene seel. hat ab intestato zu Ihren Erben hinterlassen wie folgt, 1.mo Joh: Georg Buchsbaum, so ungefehr 17 Jahr alt, 2.do Lorentz so beÿ 15 Jahr alt, 3.to Anthoni Buchsbaum, so nahe beÿ 13 Jahr alt und 4.to Margaretham Buchsbaumin, so in das 8.te Jahr gehet, Alle vier d. verst. seel. mit Eingangs gem. hinterbl. Wr. ehel. erziehlte hinterlaßene Kinder, In welcher Nahmen der Ehrenvest herr Philipp Jacob Metzger der burger und tabackbereiter allhier derselben obrigkeitk. constituirt v. geschworner Vogt beÿ der Inventur erschienen und seiner Curanden Interesse bestens besorget.
Bericht. Des hinterbl. Wrs nach abgelegter Handtreu gethaner Declaration Zufolg ist dißortige gantze Verl. wehrend nunmehr zertrennter Ehe mit einander acquirirt gewonnen und erobert worden, dahero solche völlig nur mit außnahm beederseits Kleidung und Weißgezeug daren d. W. die seinige ohnbeschrieben behalten (…)
In einer allhier Zu Straßburg ane dem dreÿ Zehen Graben gelegenen und hernach beschriebenen behausung ist befunden worden wie folgt
Eigenthum ane einer Behaußung. Neml. Eine behausung mit allen deroselben Weithen, Zugehörden und Gerechtigkeiten, all. Zu Straßburg ane d. Waßersupp Gaß oder XIII Graben (…)
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Der Erben Eigenthuml. Vermögen, Kleidung 26 lb
Dießemnach wird auch die gemein und theilbare Nahrung beschrieben, Sa. haußraths 37, Sa. Waaren zum Fastenspeishandel gehörig 18, Sa. Silbers 1, Sa. Goldenen Rings 4, Sa. Eigenthums ane einer behausung 155, Summa summarum 216 lb – Schulden 131, In Vergleichung 84 lb
Beschluß und Verstallungs Summa 110 lb
Ursule Stoll meurt à l‘âge de 46 ans. Son corps est inhumé au cimetière Sainte-Hélène.
Sépulture, Saint-Marc (cath. p. 170)
Hodie 24. Maÿ anni 1761. sepulta fuit a Me infra scripto In Cœmeterio ad Stam helenam heri Mortua Sacramentisque pœnitentiæ Eucharistiæ et Extremæ unctionis rité Munita Ursula Stollin uxor vidui superstitis Laurentii Buxbaum Civis Et Mercatoris sejunctium parochiani Nostri ætatis 46 annorum (i 89)
Laurent Buxbaum se remarie avec Barbe Schalck, fille du cultivateur Jean Schalck, de Holtzheim, demeurant depuis quinze ans à Strasbourg : contrat de mariage, célébration
1761 (18.9.), Not. Elles (6 E 41, 1350) n° 55
Eheberedung – persönlich kommen und erschienen seÿe der Ehrengeachte Lorentz Buxbaum, der Fastenspeishändler v. b. allhier, als hochzeiter ane einem
So dann die Ehr v. tugendgezierte Jgfr. Barbara Schalckin, weÿl. Johann Schalck des abgelebten bs. v. Ackersmanns zu Holtzh. mit auch weÿl. Barbara geb. Beltin beede seel. ehelich erzeugt v. nach todt hinterlaßene Groß Jährige tochter, als hochzeiterin
So geschehen in der Königl. Statt Straßburg ane freÿtag den 18. Septembris Anno 1761. [unterzeichnet] x des Hochzeiters Handzeichen, o der Hochzeiterin Handzeichen
Mariage, Saint-Laurent (cath. p. 80)
Hodie 29 die Mensis Octobris Anni 1761 (…) sacro Matrimonii vinculo in facie Ecclesiæ conjuncti fuerunt Laurentius Buxbaum civis et nauta hujus urbis viduus Mariæ Ursulæ Stollin in suburbanis Lapideis dictrictus Parochiæ Sancti Marci hujus urbis commorans et Barbara Schalckin ex Holtzheim hujus diœcesis oriunda, Johannis Schalck civis et agricolæ dicti loci et Barbara Feldin conjugum defunctorum filia legitima â 15 Annis in hac urbe et ab ultimo parochiana nostra, + signum sponsi + signum sponsæ (i 43)
Barbe Schalck devient bourgeoise par son mari presque deux ans après son mariage
1764, Livre de bourgeoisie 1762-1769 (VI 285) f° 42-v
Barbara Schalckin von Holtzheim geb. verh. an Lorentz Buchsbaum den burger und gremp allhier erhalt das burger recht wohl verhaltens weg. gratis, will dienen beÿ EE Zunfft Zur Mörin, prom. eod. [16. Junÿ]
Laurent Buxbaum meurt en novembre 1767 en délaissant quatre enfants de son premier mariage et deux du deuxième. La maison récemment achetée est portée à son prix d’achat. L’actif de la succession s’élève à 353 livres, le passif à 479 livres.
1767 (19.12.), Not. Elles (6 E 41, 1334) n° 388
Inventarium über Weÿl. des Ehrb. v. bescheidenen Lorentz Buchsbaum geweßenen Fastenspeishändlers und burgers dahier Zu Straßburg nun seel. Verlt. auffgerichtet Anno 1767.
Inventarium v. Beschreibung aller derjenigen Liegend: und fahrend. haab und Nahrung, keinerleÿ davon ausgenommen noch vorbehalten, so weÿl. d. Ehrb. v. bescheidene Lorentz Buchsbaum im Leben geweßener Fastenspeishändler und burger dahier Zu Straßburg nunmehr seel. nach seinem den 28. Novembris Jüngst genommenen tödlichen Hientritt Zeit. verlaßen, Welche Verlaßenschafft auf geziemendes Ansuchen, Erfordern und Begehren der ane hernach folgendem folio benamster Kinder und Erben inventirt und ersucht durch die tugends. Frau Barbara geb. Schalck, die hinterbl. Wb. beÿständlich H. Antoni Fidelis Hürstel Practici allhier (…) So geschehen und vorgenommen worden In d. Königl. Statt Straßburg auf Sonntag d. 19. et 23. Monatstag Decembris Im Jahr 1767.
Benambsung der Erben. Des Verst. seel. ab intestato Verlaßene Erben wären 1° Joh: Georg Buchsbaum der ledige Tabackbereiter, vollständiger Jahren und in person anwesend, 2° Lorentz Buchsbaum, ebenmäßig Lediger Tabackbereiter, majorennis, dermalen aber Soldat unter dah. in garnison Liegender Königl. frantzos. Legion de Condé so wehrend dem Geschäfft erschienen. 3° Anthoni Buchsbaum, der Ledige Küblers Gesellen, allhier in Arbeit stehend, so 20. Jahr alt, 4. Margaretha Buchsbaum, so nechstens 15. Jahr alt wird, In welche beed. Letztern Nahmen Ehrengeachte Michael Stoll, d. Kornwerffer und burger dah. derer demaliger geordnet und geschwohrner Vogt Zugegen gewesen, So dann 5° Frantz Xaveri Buchsbaum, in dem 5. Jahr seines alters und 6° Eve Barbara Buchsbaum, so 2 ½ J. alt für und in Nahmen dieser beede hat H Philipp Jacob Metzger d. Tabackbereiter b. dahier als derselben obrigkeitl. geschworner Vogt dem Geschäfft beÿgewohnt. Samtliche 6 des verst. seel. nach Todt hinterl. Kindern davon bede Letztere mit d. hinterbl. Wb. die 4 erstere aber mit längst weÿl. Maria Ursula geb. Stoll in erster Ehe erzielt
Copia Testamenti – Cejourd’hui 22 9.bre 1767 (…) est comparu en personne le Sieur Laurent Buxbaum Bourgeois Graissier dud. Straßburg, Sain d’esprit Jugement, Mémoire et Entendement mais gissant au Lit malade de Corps dans le Poele du premier Etage de la Maison qu’il possede aud. Strasbourg Rue dite Schiltz Gass (…) Laquiante, Notaire royal
In einer allhier Zu Straßburg ane der Kleinen Schilds gaß ane dem Roßmarck gelegenen und hernach unter theilbaren Nahrung beschriebenen behausung ist befunden worden wie folgt
Eigenthum ane einer Behaußung (T.) Neml. Eine kleine behausung und Hoffstatt mit allen deren begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten, allhier Zu Strb. ane der kleinen Schilds Gaß ane dem Roßmarckt, 1.s. neben Anthoni Dionysius Spoohrer dem Maurer, anders. neben H. Rathh Müllern dem Maurer und Steinhauer geleg. und hinten auf Mstr. Wilhelm Steifff den Schneider u. burgern dah. stosend, so auser dem hernach eingeführtem darauf versichert. Capital freÿ leedig und Eigen und durch den Verst. seel: u. die hinterbl. Wb: von Münchischen Erbs Interessenten dah. zufolg teutsch pergam. in allhies. C. C. stub pass. unterm 5. Martii Jüngst datirt mit dero Insiegel aufgedruckt versehener Kaufbrief käufl. an sich gebracht worden, für und um 300. lb. Welche Kauffschillings Summa hier auch auf samt. Erbs Interessent. begehren statt des anschlags genommen worden, angesehen keine reparationen darinnen seit beschehenem Kauf gemacht worden Und meldet annoch über sothane Behausung ferner 1. teutsch perg. Kauffbrieff in alhies. C. C. Stub passirt dedato 21. Junii 1736. unter Hn Oesinger mit handzug daran aber Kein Insigel.
Ergäntzung der Wittib wehrender Ehe prætendirten abgegangen unveränderten Guths. Nach Außweiß eines, unter den sambtlichen dißorths Verl. gehörigen Papieren befundenen Zeduls
Sa. haußrath 35, Sa. Eigenthums ane einer behausung 300, Sa. Schulden 18, Summa summarum 353 – Schulden 479, compensando 125 lb, Endlicher Passiv Rest 59 lb
Compte que rend Jean Michel Stoll de la tutelle des biens qui appartiennent aux deux enfants cadets issus du premier mariage, Antoine Buxbaum, tonnelier établi en Hongrie, et Marguerite Ursule, âgée de 23 ans
1776, Not. Anrich (6 E 41, 1520) n° 28
Rechnung Inhaltend Was weiland Johann Michael Stoll, der geweßene Kornwerffer und Burger alhier Zu Straßburg, als geordnet und geschworner Vogt weiland Lorentz Buxbaum des geweßenen Krempen und burgers dahier mit auch weiland fraun Maria Ursula geborner Stollin ehelich erzeugt und hinterlaßener Zweÿer jüngerer Kinder nahmens Meister Antoni Buxbaum des in Ungarn verheuratheten Küblers, so majorennis und Margaretha Ursula Buxbaumin so 23 Jahr alt ist, seit dem 12. Julÿ 1766 da derelbe zum vogt ernennet worden, bis auf sein den 17. Aprilis 1776 erfolgtes Absterben eingenommen und hingegen wieder außgegeben hat – Erste und Zugleich letzte Rechnung dießer Vogteÿ.
Copropriétaire de la maison, l’apprêteur de tabac Laurent Buxbaum épouse en 1778 Catherine Barbe Wuschker, fille du journalier manant Frédéric Wuschker : contrat de mariage, célébration
1778 (26.9), Not. Lichtenberger (Jean Frédéric, 6 E 41, 351) n° 622
Eheberedung – persönlich erschienen der Ehrsam und bescheinene Lorenz Buchsbaum, lediger tabackbereiter, weiland Lorentz Buchsbaum, des fastenspeishändlers und burgers alhier mit auch weiland Fraun Ursula gebohrener Stollin, ehelich erzeugt und nach tod hinterlaßener Sohn, unter verbeÿstandung Frantz Brenner des Steinhauers und Schirmers hieselbst als hochzeiter an einem,
So dann die Ehren: und tugendsame Jungfrau Catharina Barbara Wuschkerin, weiland Friedrich Wuschker, des gewesenen Tagners u. Schirmers dahier, mit Fraun Maria gebohrener Feursteinin, ehelich erzielte und respectivé hinterlaßene Tochter unter assistentz H Frantz Anton Collein, des frippier und hiesigen burgers, als Hochzeiterin ane dem andern theil
So beschehen alhier Zu Strasburg auf Sambstag den 26. Septembris Anno 1778 [unterzeichnet] Lorentz bouchsbaumm als hochzeider, Catharina Barbara Wüschkerin als hochzeiterin
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (cath. p. 306)
Hodie 19 octobris anni 1778 (…) s. matrimonii vinculo in facie Ecclesiæ conjuncti fuerunt Laurentius Buxbaum tabaci concinnator filius majorennis Laurentii Buxbaum civis frumentorum ventilatoris dum viveret hujatios et Mariæ ursulæ Stollin defunctorum conjugum, Parochianus noster, Et Catharina Barbara Wuschger filia majorennis defuncti friderici wuschger tutelaris et operarii dum viveret hujatis et superstitis anna Maria feursteinin quondam conjugum Parochiana nostra (signé) Lorentz Buxbaum, + nota sponsæ (i 175)
Catherine Barbe Wuscher meurt en 1796 en délaissant un fils
1796 (22 ventôse 4), Strasbourg 4 (23), Not. Roessel n° 368
Inventarium über und beschreibung all derjenigen haab und Nahrung so weÿl. die b. Catharina Barbara geb. Wuschkerin des b. Lorentz Buchsbaum tagners zu Straßburg Ehefrau, nach ihrem den 15. vendemiaire 3 genommenen tödlichen hintritt, auf Ansuchen des Wittibers und Barbara Friedrich Giffard Wäschers als ernannten Vogts der defunctæ mit dem Wittiber einigen Söhnleins François Ignace so 14 Jahr alt
im Sterbhauß am Roßmarckt in der Schiltigheimer Gaß N° 17
des Wittibers ohnv. hausrath 21 livres
des Kinds ohnv. effecten und Kleÿdung 61 l.
theilbare hausrath 68 li, passiva 70 l., Compensando 1 li
Copia der Eheberedung (…) den 26. sept. 1778, Joh. Philippe Lichtenberger Notarius
Enregistrement, acp 39 F° 168-v du 26 vent 4
La maison revient à Xavier et à Barbe Buxbaum, enfants issus de Barbe Schalck (voir la vente de 1823). Barbe Buxbaum épouse en 1791 Joseph Perrin, originaire de Dinsheim
Barbe Buxbaum revient habiter dans la maison vendue en 1805 (mais inscrite au nom de Joseph Perrin dans l’Atlas des alignements)
Registre de population 600 MW 35 (1815 sqq) f° 146 (i 202) Rue de Schildigheim N° 9
Perrin née Buchsbaum Barbe, 1768 veuve, Strasbourg, (auparavant) r. neuve quai des Pêcheurs, E(ntrée) 29 mars 1819, dél. r: des filets 60
Aloyse Apprederis, juge à Trèves, fait vendre par adjudication judiciaire les deux tiers de maison qui apppartiennent à Barbe Buxbaum, femme du cultivateur Joseph Perrin. Le poursuivant devient propriétaire à défaut d’enchérisseur.
1805 (27 messidor 13), Hypothèque de Strasbourg, Transcription reg. 24, n° 181
que le Tribunal Civil de Première Instance a rendu le jugement suivant. Audience du 17 prairial 13, Entre Mr Aloyse Apprederis juge à la Cour Criminelle du Département de la Sarre demeurant à Treves demandeur en Expropriation forcée comparant par Me Momy avoué d’une part et
Barbe Buchsbaum femme de Joseph Perrin Cultivateur hors la porte des bouchers en qualité d’héritière de feue sa mère defenderesse en expropriation forcée
à la partie poursuivante pour 380 francs
deux tiers d’une Maison aisances appartenances et dépendances sise à Strasbourg petite rue du Bouclier N° 9, d’un côté la veuve Giffer, de l’autre Jean Karcher, devant lad. rue, derrière la veuve Dancher, évalué à 25 fr de revenu, mise à prix 380 francs
pas de mise
(Cahier des charges) qu’en vertu d’un jugement rendu par le cidevant Ammeister regent de la ville de Strasbourg le 5 novembre 1772 et autre jugement rendu au Tribunal civil de Strasbourg le 19 ventose 12, à la requête d’Aloyse Apprederis juge cidt. au tribunal du deuxième arrondissement de la Meuse inférieure séant à Hasselstadt présentement à la Cour de Justice criminelle du Département de la Sarre, cessionnaire de Jacques Schalck, Barbe Buchsbaum femme de Joseph Perrin en qualité d’héritière de feue Barbe Schalck, à son deces veuve de Laurent Buchsbaum sa mère, 138 fr de principal
Léopold Louis de Gonzague Apprederis (autrement dit Léopold Aloyse Apprederis) épouse en 1793 Anne Madeleine Lantilhac, fille de François Lentilhac et de Marie Claire Staal Cayro, originaire de Chenailler (en Corrèze) : contrat de mariage, célébration
1793 (2.9.), Strasbourg 6 (6), M° Laquiante n° 2
Contrat de mariage – Cit. Leopold Louis de Consaque Apprederis, homme de Loix demeurant a Strasbourg, fils Majeur du feu le Cit. Philippe Apprederis vivant greffier des terres du cidevant grand chapitre et de Cit. Catherine Hermann
Cit. Anne Madeleine Lantilhac fille majeure du Cit. François Lantilhac, ci devant domicilié au lieu de Belhû paroisse de Chenalier, et de la Cit. Marie Claire Staal Cayro
article 8, dans le cas de predeced du futur époux la future épouse aura la jouissance de la maison a lui appartenante au futur époux scise rue du Jeu des enfants
acp 18 f° 45 du 5.9.
Mariage, Strasbourg (n° 477)
Cejourd’hui 16 septembre 1793 l’an second V de la République (…) sont comparus pour contracter mariage d’une part 1° Léopold Louis de Gonzague Apprederis, homme de loi, agé de 33 ans, né et domicilié en cette ville, fils de feu François Philippe apprederis, Greffier du ci devant Grand Chapitre, et de Marie Catherine Reine Herrmann, de l’autre part Anne Madeleine Lantilhac, âgée de 23 ans, domiciliée en cette ville depuis quinze ans, native de Betut paroisse de chenalier, département de la Corrèze, fille de François Lantilhac, ci devant capitaine de cavalerie et de Marie Claire Staal cayro (…) 1° l’acte de naissance du futur portant qu’il est né le 5 août 1760 (…) 2° l’acte de naissance de la future portant qu’elle est née le 5 septembre 1770 (i 29)
Anne Madeleine Lantillac fait dresser l’inventaire de ses biens qui se trouvent chez André Moppert près la petite Boucherie
1795 (28 frimaire 4), Strasbourg 10 (3), M° Heus n° 244
Inventaire effets d’Anne Madeleine Lantillac – le 28 frimaire à la requête du Cit. Leopold Louis de Consaque Apprederis négociant a Strasbourg
il a été procédé à la description des meubles et effets qui se trouvent au domicile de son épouse la Cit. Anne Madeleine née Lantilhac près la petite Boucherie dans la Maison N° 4 du Cit. André Moppert cordonnier en cette commune
[sans estimations]
Enregistrement, acp 38 F° 128-v du 7 niv. 4
Léopold Louis de Gonzague Apprederis fait dresser l’état de ses biens qui se trouvent au 15, place Saint-Etienne
1795 (1 nivose 4), Strasbourg 10 (3), M° Heus n° 245
Inventaire des biens meubles et effets appartenant au Cit. Leopold Louis de Consaque Apprederis négociant a Strasbourg le 1. nivose
dans son domicile place Etienne N° 16 en presence de la Cit. Anne Madeleine Lantillac
communauté, meubles et effets 1053 li, numéraire 8346 li, total 9400 li, passif 22.415 li, excedent l’actif de 13.105 livres
(Joint) Contrat de mariage – Le C. Leopold Louis de Consaque Apprederis Homme de Loix demeurant a Strasbourg fils majeur de feu le C. Philippe Apprederiss vivant Greffier des terres du Cidevant grand Chapitre et de la Cit. Catherine Hermann Et la Cit. Anne Madeleine Lantilhac fille majeure du C. François Lantilhac cidevant domicilié au lieu de Bethû paroisse de chenalier et de la C. Marie Claire Staal Caÿro, art. 4, payement après le deces de la Cit. Beatrix Reinach veuve de feu le C. Pierre Staal demeurant à Belfort grand mere maternelle de le future épouse, Me Laquiante le 2. sept. 1793
Enregistrement, acp 38 F° 128-v du 7 nivôse 4
Divorce, Strasbourg (n° 233)
Cejourd’hui 29 Pluviôse l’an Cinq de la République française une et indivisible (…) est comparue en la maison commune Anne Madeleine Lantilhac, domiciliée en cette Commune ruë du dôme N° 8 demanderesse en divorce, épouse en légitime mariage de Leopold Louis de Gonzague Appredéris, Homme de loi né et domicilié en cette Commune rue de la nuée bleue N° 2-bis, défendeur en divorce, ladite Citoyenne Anne Madeleine Lantilhac assistée des Citoyens Jacques Démichel (…) Laquelle Anne Madeleine Lantilhac m’a requis de prononcer la dissolution de son mariage contracté en cette Commune avec ledit Leopold Louis de Gonzague Appredéris le 16 septembre1793 en second de la République française et m’a exhibé à cet effet 1° un jugement par défaut rendue entre les parties par le tribunal de famille le 3 fructidor de l’an trois de la République française une et indivisible, par lequel la demande de la comparante a été déclarée fondée, icelle en conséquence renvoyée devant l’officier public pour faiee prononcer le divorce conformément à la loi, 2° un jugement contradictoire rendu par le tribunal civil du Département du Bas Rhin le 19 prairial de l’année passée, par lequel le dusdit jugement du tribunal de famille a été déclaré exécutoire suivant sa forme & teneur, ledit jugement du tribunal dûment enregistré sous la date du 26 dudit moiis & notifié audit Citoyen Apprédéris le 28 dudit mois, 3° un jugement rendu par le tribunal civil du Département des Vosges sur appel émis par le Citoyen Apprederis du jugement susdit, le premier fructidor de l’année dernière & ce par défaut contre l’appellant par lequel ce dernier a été déclaré déchu de son appel principal, la citoyenne Anne Madeleine Lantilhac, intimée & incidemment appellante a été reçue dans son dit appel incident, qu’en conséquence il a été dit qu’il a été mal jugé par le jugement dont est appel, en ce que le défaillant n’aurait pas été débouté de sa demande aux fins de lui remettre l’enfant né de leur mariage, bien appelé quant à ce, a débouté l’appellant de ladite demande, l’enfant devant rester près de sa mère jusqu’à ce quil en soit autrement ordonné, Le jugement dont est appel sortissant au surplus son effet. Ledit jugement duëment enregistré sous la date du 5 Fructidor, & notifié au Citoyen Apprederis le 12 dudit mois, 4° un jugement définitif rendu en instance d’appel par ledit tribunal civil du Département des Vosges le 23 nivôse dernier de la teneur suivante (…), 5° la sommation faite à la requête de la comparante à son dit époux (…) aux fins de se trouver Cejourd’hui pour être présent à la prononciation du divorce (…) 7° un jugement donné par le tribunal civil du Bas Rhin sur mémoire présenté par la Citoyenne Lantilhac (…) j’ai en présence des témoins susdits & de ladite Anne Madeleine Lantilhac en vertu des pouvoirs qui me sont délégués prononcé au nom de la loi que le contrat civil du mariage (…) est dissous
[in margine :] Enregistré à Strasbourg le 2 ventôse an cinq
Dressé en 1828, l’inventaire de son frère Félix Romain Ignace Apprederiss mentionne les enfants issus de Léopold Aloise Apprederis, juge au tribunal civil de Trèves, et d’Elisabeth Raab, remariée avec le propriétaire Antoine Jérusalem.
Aloïse Léopold Apprederis et Xavier Buxbaum, demeurant en Bavière, copropriétaires, vendent la maison au garçon tanneur Frédéric Krufft pour 1 020 francs.
1823 (26.5.), Strasbourg 8 (36), Me Roessel n° 9142
Cahier des charges n° 9104, Adjudication définitive – 1. Louis Chrisostome Apprederis prêtre mandataire de son frère Aloïse Léopold Apprederis, ci devant juge en France présentement propriétaire à Trèves, 2. Joseph Siegel, ramoneur mandataire de Xavier Buxbaum ancien valet de chambre chez M le baron de Flaxland demeurant à Höselohe en Bavière dans le bailliage royal bavarois Neubourg
à Frédéric Krufft, garçon tanneur
une maison située en cette ville rue de Schiltigheim n° 9, entre Jean Karcher mesureur de bois et N. Mouteste, derrière la propriété du Sr Courjean épicier – Ladite maison appartient pour deux tiers à M Apprederis pour l’avoir acquis de Barbe Buxbaum femme de Joseph Perrin cultivateur hors la porte des Bouchers suivant jugement du Tribunal Civil rendu le 6 juin 1805 et un tiers au Sr Buxbaum pour l’avoir recueilli dans la succession de sa mère – criée 1000 fr – adjugée à 1020 francs
[Joint] Ich wittwe Barbara Berrin geb. Buxbaumin von Straßburg dermalen wonhafft beÿ meinem bruder Xaver Buxbaum in Hoselohe in königlichen beirischen Landgericht Neuburg, bevollmächtige hieimit den H. Joseph Siegel kaminfeger wonhafft in der grosen Straß n° 123 in Strasbourg (…)
[Joint] Extrait des minuttes du greffe du Tribunal civil de première instance de l’arrondissement de Strasbourg. Extrait du jugement du 17 prairial 13 de la maison vendue par expropriation forcée sur la femme de Joseph Perrin née Buchsbaum – Audience du 17 prairial 13 Vieux style 6 juin 1805. Le Sr Aloise Apprederis juge à la Cour criminelle du département de la Sarre demeurant à Treves demandeur en expropriation forcée comparant par M. Momy avoué d’une part, et Barbe Buchsbaum femme de Joseph Perrin cultivateur demeurant hors la porte des Bouchers en qualité d’héritière de feu sa mère défenderesse en expropriation forcée défaillante d’autre part, mis en vente savoir deux tiers d’une maison avec aisances, appartenances et dépendances sise dans la ville de Strasbourg petite rue du Bouclier n° 9 d’un côté la veuve Giffar, de l’autre Jean Karcher, devant la rue derrière la veuve Danecher, évaluée à 25 fr de revenu – mise à prix 380 francs, personne n’ayant fait de mise mise à prix sur la base du revenu net de 15 fois, a adjugé à la partie poursuivante lesdits deux tiersde maison pour sa mise à prix de 380 fr – extrait le 24 février 1821
Enregistrement, acp 163 F° 43 du 28.5.
Originaire de Veldenz, près de Mülheim en Sarre, Jean Frédéric Kruft épouse en 1830 Marie Barbe Trœstler, originaire de Rosheim, en légitimant trois enfants nés en 1809, 1812 et 1816
Mariage, Strasbourg (n° 437) Du 17° jour du mois de novembre l’an 1830 à huit heures du matin. Acte de mariage de Jean Frédéric Kruft, Majeur d’ans, né en légitime mariage le premier février 1774 à Veldenz, Mairie de Mülheim ancien département de la Sarre, domicilié à Strasbourg, Contre maître d’une fabrique de colle, fils de feu Frédéric Kruft tanneur décédé à Veldenz le 12 janvier 1807 et de feu Marie Sophie Rausch, décédée audit lieu le premier nivôse an neuf
et de Marie Barbe Troestler, Majeure d’ans, née en légitime mariage le 30 décembre 1781 à Rosheim (Bas Rhin) domiciliée à Strasbourg, fille de feu Jean Troestler, décédé à Rosheim le 16 fructidor an sept et de Odile Kieffer, domiciliée à Rosheim (…) Et aussitôt lesdits époux ont déclaré reconnaître et légitimer Barbe Kruft née d’eux en cette ville le 28 août 1809, reconnue par ledit époux le 23 août 1811, Marie Madeleine Kruft, née d’eux à Dürckheim, ancien département du Mont tonerre le 27 novembre 1812 inscrit le même jour sur les registres de l’état civil de la dite Commune et Françoise Krufft née d’eux en cette ville le premier février 1816 inscrite le deux ensuivant sur les registres de l’Etat civil de cette ville (signé) Johann Friederich Krufft, l’épouse a dit ne savoir signer (i 13)
Barbe Drœstler, veuve de Frédéric Krufft, meurt en 1849 en délaissant deux filles
1850 (2.5.), Strasbourg 3 (95), M° Burtz n° 1722
Inventaire de la succession de Barbe Droestler veuve du Sr Frédéric Krufft, ancien tanneur demeurant en son vivant à Strasbourg
Cejourd’hui 2 Mai 1850 à deux heures après midi, à la requête et en présence 1. de D° Barbe Krufft femme du Sr Georges Zores, tailleur d’habits, à ce présent également et dont elle est autorisée aux effets ci après demeurant ensemble à Strasbourg rue de Schiltigheim N° 17, 20, et de M. Jean Gustave Grucker, négociant demeurant à Strasbourg, agissant au nom et comme mandataire de Dlle Marie Madeleine Krufft, célibataire, majeure domiciliée à Strasbourg demeurant présentement à la Havane (Amérique) et auparavant à Paris (…) Lesdites D° Zores et la Dlle Marie Madeleine Krafft sa sœur habiles à se dire et porter héritières chacune pour moitié de D° Barbe Droestler veuve du Frédéric Krafft, ancien tanneur demeurant en son vivant à Strasbourg rue de Schiltigheim N° 9 leur mère décédée en cette ville le 9 novembre dernier
Titres de propriété. Il s’est encore trouvé l’expédition d’un procès verbal d’adjudication dressé par M° Roessel notaire à Strasbourg le 26 mai 1823 et d’un cahier des charges du même notaire en date du 12 du même mois, aux termes desquels il a été adjugé au Sr Frédéric Krufft à la requête de M Aloise Léopold Appederiss, ancien juge propriétaire à Trèves et du Sr Xavier Buxbaum ancien valet de chambre chez M le baron de flaxlanden, domicilié à Hoeselohe, bailliage royal bavarois Neubourg une maison et dépendances située à Strasbourg rue de Schiltigheim N° 9 pour le prix de 1 020 francs
acp 391 (3 Q 30 106) f° 28-v (Déclaration de succession du 6 mai 1850 N° 112) Il dépend de ladite succession un mobilier estimé 188, argent comptant 2100, une maison rue de Schiltigheim N° 9 – Passif 152 francs
Registre de population 600 MW 35 (1815 sqq) f° 147 (i 203) [idem 148-a, i 205] Rue de Schildigheim N° 9
Krufft, Frédéric, 1776, g.on tanneur, Veldentz, (à Str. depuis) 1810, (auparavant) r. des dentelles 7, (Entré) 8.bre 1823, [f° 148-a] décédé E. décemb. 40
id. née Droester Barbe, 1787, Ep., Rosheim
id. Barbe, 1808, Strasbourg
id. Madeleine, 1812, Dürckheim
id. Françoise, 1816, Strasbourg
Acte de notoriété établissant que Frédéric Krufft est mort le 23 décembre 1840.
1861 (6.5.), M° Noetinger
Notoriété constatant que Frédéric Krufft, tanneur à Strasbourg est décédé le 23 Xbre 1840 & Françoise Krufft sa fille le 6 juillet 1849 laissant pour héritiers 1) la mère et veuve Marie Barbe Drostlé, 2) Barbe Krufft épouse de Georges Zorès, propriétaire à Strasbourg et Marie Madeleine Krufft épouse de François Antoine Ulysse Marquier propriétaire à Paris
acp 498 (3 Q 30 213) f° 71 du 8.5.
Les deux filles de Frédéric Krufft vendent la maison à l’employé de commerce Jean Baptiste Thomas (Jean Thiébaut Thomas) et Marie Caroline Chevalier pour 2 500 francs
1861 (6.5.), M° Noetinger, Hypothèque de Strasbourg, Transcription reg. 854 (2998), suite du vol.851 n° 175
ont comparu Mr Georges Zorès, propriétaire, et sous son assistance et autorisation Md° Barbe Krufft son épouse, les deux demeurant à Strasbourg, Mr Zorès comparaissant tant pour assister et autoriser son épouse qu’au nom et comme mandataire de M. François Antoine Ulysse Marquier, propriétaire, de Dame Marie Madeleine Krufft son épouse, demeurant ensemble à Paris, Boulevard du temple N° 34 (…) lesquels ont par les présentes vendu
à Mr Jean Baptiste Thomas, employé dans le commerce et à Dame Marie Caroline Chevalier de lui autorisée demeurant de droit à Strasbourg mais actuellement en voyage, acquéreurs solidaires pour lesquels est ici présent Mr Georges Kraencker cordonnier demeurant à Strasbourg, se portant fort des époux Thomas
Désignation. Une maison d’habitation à rez-de-chaussée surmonté de deux étages avec mansardes et grenier, appartenances et dépendances sise à Strasbourg rue de Schiltigheim N° 12 (nouveau) d’un côté Mr Arnold, de l’autre M. Puntz pardevant la rue par derrière Mr. Reymann. Ainsi que cet immeuble se poursuit et se comporte, avec tous les droits sans exception qui en dépendent y compris ce qui y tient à clous, murs, chevilles et que la loi répute immeuble par destination notamment cinq fourneaux dont deux en faïence et trois en fer, avec leurs tuyaux, pierres et cendriers, tous les volets se trouvant aux deux étages et autres objets placés dans la maison à perpétuelle demeure.
Origine de la propriété. L’immeuble vendu appartient indivisément aux D° Zorès et Marquier pour l’avoir recueilli savoir, Partie dans la succession de M. Frédéric Krufft leur père en son vivant tanneur à Strasbourg où il est décédé le 23 décembre 1841 en délaissant pour seules héritières les D° venderesses et Dlle Françoise Krafft, leur sœur germaine, partie dans la succession de celle-ci décédée célibataire et ab intestat à Strasbourg le 6 juillet 1849 laissant pour seules héritières Mde Marie Barbe Droestler sa mère, veuve dudit Mr Krufft, pour un quart et les dites Dames venderesses pour les trois autres quarts, ainsi que le tout résulte d’un acte de notoriété reçu aujourd’hui par M° Noetinger l’un des notaires soussignés enregistré en même temps que la minute des présentes. Et la dernière partie complétant leur propriété dans la succession de la dite Dame veuve Krufft leur mère propriétaire de la moitié de l’immeuble dont s’agit dont pour avoir été commune en biens avec son susdit mari et dont elles sont le seules héritières ainsi qu’il résulte de l’inventaire après son décès arrivé le 9 novembre 1849 dressé par M° Burtz alors notaire à Strasbourg le 2 mai 1850.
M. Krufft avait acquis cet immeuble de M. Aloïse Léopold Apprederis, propriétaire à Trèves et de M. Xavier Buxbaum, ancien valet de chambre, demeurant à Hoeselohe dans le bailliage Bavarois de Neubourg aux termes d’un procès verbal d’adjudication définitive dressé par M° Roessel Georges alors notaire à Strasbourg le 26 mai 1823, en suite d’un cahier des charges et d’un procès verbal d’adjudication provisoire dressé par le même notaire le 12 dudit mois de mai. L’immeuble dont s’agit appartenait pour deux tiers à M. Apprederis comme en ayant fait l’acquisition sur Barbe Buxbaum femme de Joseph Perrin alors cultivateur hors la porte des bouchers à Strasbourg en vertu d’un jugement rendu au tribunal civil séant en cette ville le 6 juin 1805 et pour un tiers à M. Buxbaum qui l’avait recueilli dans la succession de sa mère. Les parties déclarent qu’elles ne connaissent pas l’établissement de la propriété antérieure et elles déchargent le notaire soussigné de toute responsabilité à cet égard. (…) La vente a été conclue pour le prix de 2500 francs
Etat-civil. M. et Madame Zorès déclarent sous les peines de droit 1) qu’ils sont mariés en premières noces sous le régime de la communauté légale de biens à défaut de contrat de mariage qui en ait réglé les conditions et le régime particulier, 2) qu’ils n’ont jamais été chargés de fonctions emportant hypothèque légale, 3) que M M° Marquier sont également mariés en premières noces sous le régime de la communauté légale de biens à défaut de contrat de mariage qui ont précédé leur union célébrée à New Yorck le 15 mai 1852 Et qu’ils n’ont jamais été chargés de fonctions emportant hypothèque légale, 4) que l’immeuble susdésigné est franc et libre de toutes dettes et tous privilèges et hypothèques.
acp 498 (3 Q 30 213) f° 71 du 8.5.
Jean Baptiste Thomas vend la maison au commerçant Abraham Weill
1868 (31.1.), Strasbourg 4 (127), M° Auguste Weiss n° 490
Du 31 Janvier 1868 – A comparu M. Jean Baptiste Thomas, employé dans le commerce, demeurant et domicilié à Strasbourg, lequel déclare par ces présentes, vendre (…)
à M. Abraham Weill, commerçant, demeurant et domicilié à Strasbourg, à ce présent et acceptant
Une maison d’habitation à rez-de-chaussée surmonté de deux étages avec mansardes et greniers, appartenances et dépendances sise à Strasbourg, rue de Schiltigheim N° 9 ancien, N° 12 nouveau, tenant d’un côté aux héritiers de M. Arnold, de l’autre côté à M. Puntz, pardevant la rue et parderrière M. Wintz. Cet immeuble inscrit à la matrice cadastrale section N N° 452 avec une superficie de 38 centiares. Ainsi que cet immeuble se poursuit et se comporte (…) notamment cinq fourneaux dont deux en faïence et trois en fer, avec leurs tuyaux, pierres et cendriers, tous les volets et jalousies se trouvant aux deux étages et autres objets placés dans la maison à perpétuelle demeure.
Le vendeur déclare qu’il a fait l’acquisition de cet immeuble conjointement avec Dame Marie Caroline Chevalier, son épouse domiciliée à Strasbourg, de M. Georges Zorès, propriétaire, et de D° Barbe Krufft son épouse, demeurant et domiciliés à Strasbourg et de M. François Antoine Ulysse Marquier, propriétaire, et de D° Marie Madeleine Krufft son épouse, demeurant et domiciliés à Paris, aux termes d’un contrat passé devant M° Noetinger notaire à Strasbourg le 6 mai 1861, enregistré et transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 14 dudit mois de mai vol. 850 N° 175 et inscrit d’office volume 782 N° 142. (…) Ledit immeuble avait appartenu indivisément aux Dames Zorès et Marquier pour l’avoir recueilli savoir, Partie dans la succession de M. Frédéric Krufft leur père, en son vivant tanneur à Strasbourg où il est décédé le 23 décembre 1841 en délaissant pour seules héritières mes dites Dames Zorès et Marquier et Mlle Françoise Krufft, leur sœur germaine, Partie dans la succession de celle-ci décédée célibataire et ab intestat à Strasbourg le 6 juillet 1849 laissant pour ses seules héritières Mad. Marie Barbe Droestler, sa mère, veuve dudit M. Krufft, pour un quart et les dites Dames Zorès et Marquier pour les trois autres quarts, ainsi que le tout résulte d’un acte de notoriété reçu par M° Noetinger le 6 mai 1861. Et la dernière partie complétant leur propriété dans la succession de la dite D°e veuve Krufft leur mère, propriétaire de la moitié de l’immeuble dont s’agit propr= avoir été commune en biens avec son sus-dit mari, et dont elles sont le seules héritières, ainsi qu’il résulte de l’inventaire dressé après son décès arrivé le 9 novembre 1849 par M° Burtz notaire à Strasbourg le 2 mai 1850.
M. Krufft avait acquis cet immeuble de M. Aloise Léopold Apprederis, propriétaire à Trèves et de M. Xavier Buxbaum, ancien valet de chambre, demeurant à Hoeselohe dans le bailliage bavarois de Neubourg, aux termes d’un procès verbal d’adjudication définitive dressé par M° Roessel alors notaire à Strasbourg le 26 mai 1823, en suite d’un cahier des charges et d’un procès verbal d’adjudication provisoire dressé par le même notaire le 12 dudit mois de Mai. L’immeuble dont s’agit appartenait pour deux tiers à M. Apprederis comme en ayant fait l’acquisition sur Barbe Buxbaum, épouse de Joseph Perrin alors cultivateur hors la porte d’Austerlitz à Strasbourg en vertu d’un jugement rendu au tribunal civil séant en cette ville le 6 juin 1805 et pour un tiers à M. Buxbaum qui l’avait recueilli dans la succession de sa mère. (…) La vente a été conclue pour le prix de 3500 francs
Finalement le vendeur déclare qu’il est marié en premières noces avec son épouse nommée d’autre part et qu’il n’est et n’a jamais été tuteur, curateur ni chargé d’aucune gestion emportant hypothèque légale
acp 569 (3 Q 30 284) f° 64-v du 1.2.
Caroline Chevalier épouse séparée de corps et de biens de Jean Thiébaut Thomas (propriétaire de la moitié de la maison) et Abraham Weill (propriétaire de la moitié propre à Jean Thiébaut Thomas, voir pour plus de précisions la vente passée en 1871) exposent la maison aux enchères. Les acquéreurs sont Abraham Weill (vendeur) et Isaac Weill (son frère)
1868 (6.4.), M° Noetinger
Cahier des charges, 30 mars – Adjudication définitive 6 avril – A la requête fr 1) Caroline Chevalier épouse de Jean Thiébaut Thomas, cordonnier à Strasbourg, séparée de corps et de biens, 2) Abraham Weill, commerçant à Strasbourg, comme étant aux droits du Sr Thomas suivant vente reçue Weiss notaire le 31 janvier 1868, pour moitié
au susdit Abraham Weill et à Isaac Weill commerçant à Wolfisheim acquéreurs solidaires chacun pour moitié
rue de Schiltigheim N° 12, moyennant 5400 francs
acp 572 (3 Q 30 287) f° 24 du 7.4.
Originaire de Wolfisheim, Abraham Weill épouse en 1853 Nanette Levy, native de Lauterbourg.
Mariage, Wolfisheim (n° 6)
Le 8 novembre 1853 à quatre heures du soir, Acte de mariage de Abraham Weil âgé de 30 ans né à Wolfisheim le 30 décembre 1823 (…) revendeur domicilié à Wolfisheim fils légitime et Majeur de Benjamin Weil âgé de 65 ans, revendeur à Wolfisheim ci présent et consentant et de Bina Gross âgée de 55 ans domiciliée à Wolfisheim ci présent et consentant
et de Nanette Levy, âgé de 27 ans née à Lauterbourg (Bas-Rhin) le 19 mars 1826 (…) domiciliée à Lauterbourg fille légitime et majeure de Mathieu Levy, âgé de 58 ans, boucher à Lauterbourg (Bas-Rhin) ci présent et consentant et de Rosine Levy âgée de 55 ans, domiciliée à Lauterbourg (Bas-Rhin) ci présent et consentant (…) un Contrat de mariage a été passé devant M° Mühl notaire à Oberschaeffolsheim le 8 novembre 1853 (signé) A Weill, Nannette Levj (i 4)
Nanette Levy meurt en 1867 en délaissant quatre enfants
1867 (24.12.), Strasbourg 4 (127), M° Auguste Weiss
Inventaire de la succession de Mme Nanette Levy épouse de M. Abraham Weill, commerçant à Strasbourg où elle est décédée le 12 novembre dernier
L’an 1867 le Mardi 24 décembre à neuf heures du matin à Strasbourg au domicile mortuaire Grand rue n° 42. A la requête de M. Abraham Weill, commerçant, demeurant et domiciliée à Strasbourg, agissant tant en son nom personnel à cause de la communauté réduite aux acquêts qui a existé entre lui et son épouse Mme Nanette Levy, décédée à Strasbourg aux termes de leur contrat de mariage passé devant M° Mühl notaire à Oberschaeffolsheim le 8 novembre 1853 que comme tuteur légal de ses enfants procréés du mariage d’entre lui et sa défunte épouse et qui sont 1. Clotilde Weill née le 2 novembre 1856, 2. Isidore Weill née le 30 juin 1859, 3. Eugénie Weill née le 15 juillet 1860, 4 et Camille Weill née le 26 mars 1863, tous quatre domiciliés avec leur père. Lesdits Clotilde, Isidore, Eugénie et Camille les Weill seuls enfants délaissés par la défunts dame Weill et habiles à se dire et porter héritiers chacun pour un quart. En présence de M. Mathieu Levy, boucher demeurant et domicilié à Strasbourg, stipulant et qualité de subrogé tuteur établi auxdits mineurs
Copie du contrat de mariage. Ont comparu 1. Le sieur Abraham Weill commis négociant demeurant à Wolfisheim, fils majeur et légitime de Benjamin Weill, ancien commerçant demeurant au même lieu, agissant sous l’autorisation de ses père et mère ci présents, futur époux d’une part, 2. la dlle Nanette Levy, sans profession demeurant à Lauterbourg, fille majeure et légitime de Mathieu Levy, boucher et de Rosine Levy conjoints demeurant au même lieu, agissant sous l’assistance de ses père et mère ci présents, future épouse d’autre part (…)
Meubles. Dans la chambre d’habitation, Chambre à coucher, Corridor aux accessoire, Corridor, Chambre à couhcer sur la cour, Chambre des domestiques, Cuisine, Cave, Grenier
acp 568 (3 Q 30 283) f° 74 du 27.12. (succession déclarée le 11 mai 1868) Communauté, maison 1348 – Succession, garde robe 329 francs
acp 572 (3 Q 30 287) f° 92-v du 8.5. (vacation du 6.5.) Communauté, argent comptant 500, créances 13.882
10 ares 5 terre ban de Strasbourg, un tiers de 1 ha 64 ares terre audit ban, stalles au temple israélite de Strasbourg
Abraham Weill se remarie en 1868 avec sa belle-sœur Eugénie Levy : contrat de mariage, célébration (d’autres actes seront présentés dans la notice de la maison appartenant à Abraham Weill)
1868 (21.12.) M° Auguste Weiss
Contrat de mariage – Abraham Weil propriétaire à Strasbourg
Eugénie Levy célibataire à Lauterbourg
acp 579 (3 Q 30 294) f° 64-v du 24.12.- communauté de biens réduite aux acquêts partageable par moitié, réserve d’apports et d’héritages
Les apports du futur sont constatés en un acte reçu Weiss me 24 décembre 1867 et 6 mai 1868
Ceux de la future consistent en un mobilier estimé à 539
Donation par le futur à la future d’une part d’enfant en toute propriété
et par la future au futur de l’usufruit de toute sa succession
Mariage, Strasbourg (n° 678)
Du 22° jour du mois de décembre 1868 à dix heures du matin, Acte de mariage d’Abraham Weil, majeur d’ans, né en légitime mariage le 30 décembre 1823 à Wolfisheim (Bas Rhin) domicilié à Strasbourg, propriétaire veuf de Nanette Levy, décédée à Strasbourg le 12 novembre 1867, fils de feu Benjamin Weil, ancien commerçant décédé à Strasbourg le 22 juillet 1863 et de feu Sabine Gros décédée à Oberschaeffolsheim (Bas-Rhin) le 8 mai 1867
Et d’Eugénie Levy, majeure d’ans, née en légitime mariage le 28 mars 1839 à Lauterbourg (Bas Rhin), domiciliée à Lauterbourg, sans profession, fille de Mathieu Levy, boucher domicilié à Lauterbourg ci présent et consentant et de Rosine Levy son épouse domiciliée à Lauterbourg (…) Les futurs époux produisent en outre une ampliation d’un décret rendu le 4 novembre dernier par S. M. l’Empereur des français et portant (disp)enses d’alliance en leur faveur, ledit décret ayant été transcrit le 20 novembre ès registres du greffe du tribunal civil de première instance de l’arrondissement de Strasbourg en exécution de l’ordonnance de M. le président du tribunal en date du même jour. – il a été passé le 21 de ce mois un contrat de mariage devant M° Auguste Weiss, notaire à Strasbourg (signé) Weil, Levÿ (i 39)
Isaac Weil (frère du précédent) épouse en 1852 à Wolfisheim Adèle Auscher (d’autres actes seront présentés dans la notice de la maison appartenant à Isaac Weill)
Mariage, Wolfisheim (n° 1)
Le 3 février 1852 à six heures du soir, Acte de mariage de Weil (Isac) âgé de 31 ans né à Wolfisheim le 7 juin 1820 (…) colporteur domicilié à Wolfisheim fils légitime et Majeur de Weil (Benjamin) âgé de 64 ans, commerçant à Wolfisheim ci présent et consentant et de Gross (Bina) âgée de 53 ans domiciliée à Wolfisheim ci présent et consentant
et de Auscher (Adèle) âgée de 24 ans, née à Niederroedern le 27 juillet 1826 (…) fille légitime et majeure de Auscher (Isac) commerçant domicilié à Niederroedern (Bas-Rhin) ci présent et consentant et de feue Cerf (Charlotte) domiciliée à Niederroedern morte en cette mairie le premier juillet 1851 (…) un Contrat de mariage a été passé le 3 février 1852 devant M° Mühl notaire à Oberschaeffolsheim (signé) Isac Weill, Adel Auscher (i 3)
Abraham Weill et Isaac Weill (dont l’état-civil est mentionné en fin d’acte) vendent la maison au cordonnier Jean Christophe Heeb et à sa femme Christine Lust moyennant 5 500 francs
1871 (13.7.), Strasbourg 4 (133), M° Auguste Weiss n° 2853
Du 13 Juillet 1871. Vente – Ont comparu Mr Abraham et Isaac Weill, les deux commerçants demeurant à Strasbourg, lesquels ont, par ces présentes, vendu (…)
à M. Jean Christophe Heeb, cordonnier, et Mme Christine Lust, son épouse demeurant ensemble à Strasbourg, les deux ici présents et ce acceptant, Mme Heb sous l’autorisation de son mari, acquéreurs solidaires
Désignation. Une maison d’habitation à rez-de-chaussée surmonté de deux étages avec mansarde et greniers, appartenances & dépendances sise à Strasbourg, rue de Schiltigheim N° 12, d’un côté M. Arnold, de l’autre côté M. Puntz, pardevant la rue & parderrière M. Reymann. Ainsi que cet immeuble se trouve et se comporte, avec tous droits qui en dépendent, sans aucune exception ni réserve. Dans cette vente sont compris deux fourneaux en faïence et trois en tôle.
Etablissement de propriété. Cet immeuble dépendait de la communauté légale de biens qui a existé entre entre M. Jean Thiebaut Thomas, cordonnier, et Mme Caroline Chevalier, son épouse, demeurant à Strasbourg à défaut de contrat qui ait réglé les conditions civiles de leur union. Cette communauté a été dissoute en vertu d’un jugement rendu par le tribunal civil de Strasbourg le 23 décembre 1867 prononçant séparation de corps et de biens entre M & Mme Thomas.
Mme Thomas a accepté purement et simplement ladite communauté suivant acte passé & devant M° Noetinger notaire à Strasbourg le 19 mars 1868. Postérieurement au jugement sus allégué M. Thomas avait vendu sans le concours de son épouse par acte reçu M° Weiss, l’un des notaires soussignés, le 31 janvier 1868 la maison dont s’agit à M. Abraham Weill, l’un des vendeurs. Ce contrat a été transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 5 février suivant, vol. 1139 N° 36. Cette vente a eu lieu moyennant le prix de 3500 francs stipulé payable aussitôt après l’accomplissement des formalités de la transcription & de la purge. Mais la vente n’était pas opposable à Mme Thomas pour la moitié lui revenant indivisément dans ledit immeuble attendu que l’effet de la séparation de biens opéré par la séparation de corps remonte au jour de la demande et que M. Thomas n’avait en conséquence à l’époque de cette vente qui du reste est postérieure même au jugement de séparation qu’un simple droit d’administration sur la ci devant communauté. Aussi la Dame Thomas ne voulut pas admettre la vente de l’immeuble de la communauté et par l’acte de liquidation & de partage de cette même communauté dressé par ledit M° Noetinger le 21 mars 1868 ledit immeuble avait été attribué pour moitié à Mme Thomas et l’autre moitié indivise à M. Thomas. Cet acte de liquidation & de partage a été approuvé par les époux Thomas qui ont déclaré le tenir pour définif sans aucune homologation, par un procès verbal dressé par ledit M° Noetinger le 25 du même mois de mars. De sorte que ledit immeuble appartenait alors indivisément et pour moitié à Mme Thomas et à M. Abraham Weill celui-ci comme acquéreur de la part de M. Thomas et sauf son recours contre lui pour la moitié de Mme Thomas qu’il a comprise dans la vente sus-alléguée.
Pour sortir de l’indivision, Mme Thomas & M. Weill ont fait vendre l’immeuble dont s’agit aux enchères publiques et suivant procès verbal dressé par ledit M° Noetinger le 6 avril 1868 le dit immeuble a été adjugé à Mr Abraham Weill & Isaac Weill comparants, à chacun pour moitié moyennant le prix de 5400 francs. La grosse dudit procès verbal d’adjudication a été transcrite au bureau des hypothèques de Strasbourg le 17 avril 1868 volume 1147 N° 80 et inscription d’office a été prise le même jour vol. 980 N° 223. (…)
M. et Mme Thomas étaient propriétaires de ladite maison au moyen de l’acquisition qu’ils en avaient faite 1. de M. Georges Zorès, propriétaire, et de Mme Barbe Krafft son épouse, demeurant à Strasbourg 2. de M. François Antoine Ulysse Marquier, propriétaire, et de Mme Marie Madeleine Krafft son épouse, demeurant à Paris, boulevard du Temple N° 34 suivant contrat passé devant M° Noetinger le 6 mai 1861. Cette acquisition a eu lieu moyennant le prix de 2500 francs. La grosse de ce contrat a été transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 14 mai 1861 vol. 850 N° 175 et le même jour une inscription a été prise d’office contre M. & Mme Thomas sous vol. 782 N° 142. (…) Mmes Zorès et Marquier avaient elles-mêmes recueilli l’immeuble dont s’agit partie dans la succession de M. Frédéric Krafft leur père, en son vivant tanneur à Strasbourg où il est décédé le 23 décembre 1841 en délaissant pour seules héritières mes dites Dames Zorès et Marquier et Mlle Françoise Krafft, leur sœur germaine, partie dans la succession de cette dernière décédée célibataire et ab intestat à Strasbourg le 6 juillet 1849 qui a laissé pour seules héritières Mme Marie Barbe Droestler sa mère, veuve dudit Sr Krafft, pour un quart et lesdites Dames Zorès et Marquier pour les trois autres quarts, ainsi que le tout résulte d’un acte de notoriété reçu par M° Noetinger le 6 mai 1861 et la dernière partie qui complétait leur propriété dans la succession de la dite Dame veuve Krafft leur mère, propriétaire de la moitié de l’immeuble dont s’agit dont elles étaient le seules héritières, ainsi qu’il résulte de l’inventaire après son décès arrivé le 9 novembre 1849 dressé par M° Burtz alors notaire à Strasbourg le 2 mai 1850.
M. Krafft avait acquis cet immeuble de M. Aloise Léopold Appredéris, propriétaire demeurant à Trèves et de M. Xavier Buxbaum, ancien valet de chambre, demeurant à Hoeselohe dans le bailliage bavarois Neubourg aux termes d’un procès verbal d’adjudication définitive dressé par M° Roessel alors notaire à Strasbourg le 26 mai 1823. (…) Prix. 5500 francs (…)
Etat-civil des vendeurs. Mrs Weill déclarent Que M. Abraham Weill est veuf en premières noces de Mme Nanette Levy, décédée à Strasbourg le 12 novembre 1867. Qu’il est marié en secondes noces avec Mme Eugénie Levy, demeurant avec lui, sous le régime exclusif de la communauté aux termes de leur contrat de mariage reçu par M° Weiss, sousigné, le 21. décembre 1868. Qu’il est chargé de la tutelle legale de 1. Clotilde Weill, 2. M. Isidore Weill, 3. Mlle Eugénie Weill, 4. et M. Camille Weill, les quatre encore mineurs, enfant issus de son premier mariage
Que M. Isaac Weill est marié en premières noces avec Mme Adèle Auscher, demeurant avec lui à Strasbourg, sous le régime de la communauté de biens réduite aux acquêts aux termes de leur contrat de mariage reçu par M° Muhl notaire à Oberschaeffolsheim le 3 février 1852. Qu’il n’est chargé d’aucune tutelle (…)
[in margine:] Transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 23 août 1871 vol. 1299 N° 118 et inscrit d’office vol. 1072 N° 186.
acp 599 (3 Q 30 314) f° 67-v du 24.7.
Jean Heeb, cordonnier puis employé de Bureau, est né à Schwaigheim (près de Stuttgart), sa femme Catherine Lust à Brackenheim (près de Heilbronn). Leur fils aîné naît à Strasbourg en 1764.
Ficher domiciliaire (602 MW 274) – Heeb, Schuster / Bureaudiener – Wittwe Heeb geb. Lust
Heeb Jean, 2.9.22, Schwaigheim († 26 6 1901), Evangelisch
Frau Catharina geb. Lust, 10.4.32. Brackenheim († 2 12 1907), Evangelisch
Kinder- Emil, 1.4.64, Strasbourg – Adolph 4.2.69, Str. – Bertha 5.3.73 (todt 3/8.75)
Wohnungsverhältnis – Leimeng. 18
21.3.72, Leimeng. 22. Mth.
3.10.73 Schiltigheimergasse 12, E[igenthümer]
29.3.88 Weisengraben 1, Arnold
8.5.00 Krbg. Obelerg* 7, Fischer
30.7.01 Fuchs d. Enten predigt 16, Mth.
2.7.03 Gutleutgasse 2, Specht
2.4.04 Vorbruckstr. 22, Heeb
5.10.04 Gr. Renng. 9, Allonas
9.5.05Nd. Marienstr..4, Kuhn
3.10.05, Nd.Colmarstr. 45, Rabold
3.7.06, Nd. St Ludwigsg. 3, Reuter
1.10.06, umb (Fegg. 22-b)
26.4.07, Spital Pfründe, Renn
3.11.07, Polygonstr. 48 Reb
15.11.07, Spital Pfründe
Le cordonnier fait donation de ses biens à sa femme Christiane [sic] Lust
1901, M° Lauterbach
20. Juli 1882 N° 7826 – Schenkung durch Johann Christoph Heeb, Schuhmacher hier, an seine Ehefrau Christiane Lust für den Fall ihres Ueberlebens von einem Viertel in Volleigentum und einem Viertel in lebenslängliche Nutznießung seines d*stigen Mobiliar und Immobiliar Nachlasses mit der Befugnis für die Belieferung der geschenkten Antheile den Antheil des Schenkgebers an den Hausmobilien ihrer Gütergemeinschaft vorwegzunehmen, † am 26. Juni 1901.
acp 986 (3 Q 30 701. II) f° 39-v n° 1041 du 23.7.1901
Christophe Heeb meut à l’institution Bethlehem à Kœnigshoffen le 26 juin 1901
Décès, Strasbourg (n° 1721)
Strassburg am 1. Juli 1901. Der erste Staatsanwalt beim Kaiserlichen Landgericht Straßburg hat mitgetheilt, daß der Pensionär Christoph Heeb, 72 Jahre 9 Monate alt, evangelischer Religion, wohnhaft in Kronenburg im Bethlehemstift, geboren zu Schwaikheim, Württemberg, Ehemann von Christine geborner List, Sohn der verstorbenen Eheleute Johann Christoph Heeb, Hirt und Regina geborene Schwinghammer, zuletzt in Schwaikheim wohnhaft gewesen, zu Straßburg Kronenburg am 26. Juni des Jahres 1901 um sechs Uhr verstorben sei. (i 10)
Sa veuve meurt le 2 décembre 1907 à l’hôpital civil
Décès, Strasbourg (n° 2966)
Strassburg am 3. Dezember 1907. Der Direktor des Bürgerspitals hieselbst hat mitgeteilt, daß Christine Heeb geborne Lust, 75 Jahre 7 Monate alt, evangelischer Religion wohnhaft in Straßburg, Spitalplatz 1, geboren zu Brackenheim, Württemberg, Witwe des Magazindieners Christoph Heeb, Tochter der verstorbenen Eheleute Georg Lust, Winzer und Friederike Schaeffer, zuletzt in Brackenheim wohnhaft, zu Straßburg im Bürgerspital am 2. Dezember des Jahres 1907 Nachmittags um ein Uhr verstorben sei (i 201)
Christophe Heeb, commis à l’imprimerie Schultz, et Christine Lust vendent par acte sous seing privé en 1888 la maison au commerçant Lazare Levy, déjà propriétaire de la maison voisine (n° 10).
1888 (25.9.), Acte sous seing privé – Hypothèque de Strasbourg, Transcription reg. 2431 (4575) n° 47 du 10 janvier 1889
Die unterzeichnete Christoph Heeb, Commis in der Druckerei von H. Schultz & Cie hier und dessen von ihme ermächtigte Ehefrau Christina Lust, beisammen zu Straßburg Schiltigheimergasse N° 12 wohnend verkaufen hiemit Kraft dieser Urkunde
an den hier mit unterschriebenen und dieses annehmenden hern Lazarus Levy, Kaufmann zu Straßburg wohnend
das nach beschriebene ihnen eigenthümlich gehörigen Immöbel, Ein Wohnhaus bestehend in Erdgeschoß und zwei Stockwerken, nebst Mansarden nebst anderen Rechten und Zubehörden gelegen zu Straßburg in der Schiltigheimergaße mit Nummer zwölf bezeichnet, begrenzt einseits von Lazarus Levÿ, anderseits von H. Wurtz, vornen der Gasse und hinten von Eigenthum Löffler, nach dem Kataster sich beschreibend wie folgt, section N Nr 452, 452, 38 Quadratmeter Fläche enthaltend. Eigenthumsnachweis. Verkäufer haben vorbeschriebenes Immöbel erkauft zufolge Akt des früheren Notars Weiss in Straßburg vom 13. Juli 1871 von den Handelsleuten Abraham und Isaak Weill zu Straßburg. Preis. Der vereinbarte Kaufpreis beträgt 3000 Mark und bekennen Verläufer derselben * bei Unterzeichnung dieses Aktes baar und richtig vom Käufer ausbezalt und eingehändigt erhalten (…) Gefertigt zu Straßburg im Jahr 1888 den 25. Septembris
Enregistrirt zu Straßburg am 3. Dezember 1888
François Lentilhac et (1769, divorce 1793) Marie Claire Staal Cayro, remariée (1794) avec le général de division Pierre Marie Barthelémy Ferino
Claire, comtesse Dantilhac née baronne de Staal dépose un acte de donation en sa faveur par son oncle Joseph Benoit, grand prieur de l’Ordre de Malte en Allemagne
1788 (9.10.), Not. Lacombe (6 E 41, 212) n° 10
Nous Joseph Benoit Grand Prieur de l’Eminentissime Ordre de Malte en Allemagne et Prince du St Empire, &c declarons et certifions par les présentes ce qui suit
L’attachement sincer et constant que Madame Lantillac née de Staal notre chere Niece Comtesse de Nous a temoigné et les peines et soins qu’elle a bien voulu se donner pour la régie de notre menage considérable pendant Son Sejour de plusieurs années chés Nous, Nous aïant engagé de lui donner des marques de notre juste reconnaissance et liberalité, notre intention et vüe principale en tout ceci est et sera toujours que ce soit préférablement et uniquement sa personne qui doit jouir et disposer librement sa vie durante de tout ce qui est parvenu et pourroit lui parvenir encore dans la suite de notre libéralité et reconnaissance ainsi qu’elle ne doit et puisse jamais etre genée dans cette libre disposition tant sur l’usufruit que sur la propriété & ce qu’Elle tiendra de Nous (…) Fait à Heitersheim le 6° Juillet l’an 1785
Cejourd’huy neuf octobre 1788 avant midi (…) fut présente Mlle claire comtesse dantilhac née baronne de Staal demeurant à Strasbourg, laquelle a remis et déposé auit notaire la déclaration faite en sa faveur par Mgr le Grand prieur de l’émitentissime ordre de Malthe (…)
Acte de divorce prononcé à Chenailler (département de la Corrèze) entre Marie Claire Staal Cayro, demeurant à Strasbourg, et l’émigré François Lentilhac, mariés par contrat passé à Belfort le premier septembre 1769.
Divorce, Chenailler (Corrèze)
Aujourd’hui 24 avril 1793 l’an deuxième de la République française (…) est comparue en la maison commune Marie Claire Staal Cayro agée de quarante quatre ans ou environ, demeurant à Strasbourg Epouse de François Lentilhac Cidevant domicilié au lieu de Betuc en la presente municipalité assistée de (…) nous a requis tant verbalement que par une petition qu’elle vient de nous doner de prononcer la dissolution de son mariage Contracté avec François Lentilhac le premier septembre 1769 a belfort en alsace suivant leur Contrat de mariage y passé ledit jour en l’Etude de Roussel talebllion qu’elle a dit être duement enregistré de Laquelle demande nous officier public susdit avons donné acte a ladite Staal quayro en personne et vue par nous les Certificats d’émigration de François Lentilhac délivré a la comparante par le Directoire du département de de la Correze (…) considérant que le motif d’émigration de la part du mary de la comparante peut et doit être assimilé au Cas porté à l’article 17 du paragraphe second ensuivant le mode du divorce (…) (signé) Marie claire Staal Cayro
Marie Claire Staal Cayro, native de Cravanche près de Belfort, se remarie en 1794 avec le général de division Pierre Marie Barthelémy Ferino, natif de Craveggia (en Piémont)
Mariage, Strasbourg (n° 853)
Cejourd’hui 4 Germinal de l’an second de la République française une et indivisible (…) sont comparus pour contracter mariage d’une part Pierre Marie Barthelémy Ferino, General de Division à l’armée du Rhin, Agé de 46 ans, natif de Craweggia en Italie, fils légitime de feu Bernardin* Ferino, Négociant & de Catherine Andriette, de l’autre part Marie Claire Staal Cairo, Agée de 44 ans, domiciliée en cette commune depuis 22 mois, native de Grewange près Befort, Département du Haut Rhin, fille légitime de feu être François Staal Cairo, Cidevant officier suisse et de Marie Beatrice Reinach, Divorcée de François Lentillac, officier. Lesquels futurs conjoints étoient accompagnés de Charles Ferino, adjoint d’état major de l’armée du Rhin, âgé de 26 ans, frère du futur (…) 1° l’acte de naissance du futur portant qu’il est né le 24 août 1747 (…) 2° l’acte de naissance de la future portant qu’elle est née le 10 décembre 1749, 3. de l’acte de divorce, dressé par Jean Charagnac, officier public à Chenallier, Département de la Correze, le 24 avril dernier vieux stile (i 121)