25, rue des Juifs
Rue des Juifs n° 25 – V 63 (Blondel), N 1298 puis section 67 parcelle 15 (cadastre)
das Fasshaus (maison au tonneau)
Troisième étage sans doute ajouté au milieu du XVIII° siècle
La maison est inscrite dans le Livre des loyers communaux au nom du gentilhomme Thiébaut Joham de Mundolsheim qui la vend en 1594 au menuisier Jean Heberlin. Elle est appelée das Fasshaus (maison au tonneau, 1594, 1639, 1642, 1668). Son fils aussi nommé Jean Heberlin vend en 1620 le bâtiment avant au menuisier Georges Dœrner qui sera ensuite maître d’école à Ichenheim en Bade puis éducateur à l’orphelinat. Les deux bâtiments sont à nouveau réunis par l’adjudication judiciaire prononcée en 1639 au profit du secrétaire Pierre Camel. La maison appartient ensuite au maître maçon Georges Hauber puis à ses ayants droit (1642-1685). L’ancien bailli catholique Florian Rieden l’achète en 1702. Ses héritiers la vendent au pasteur du Temple-Neuf Samuel Silberrad en 1710. Le plan-relief (1727) représente un bâtiment à rez-de-chaussée et deux étages. Le juriste et sénateur catholique Joseph Gerber en est propriétaire à partir de 1731. Il est probable qu’il y fasse faire d’importants travaux, la maison étant estimée à une somme minimale de 1650 florins à sa mort en 1753, ce qui correspond peut-être à une surestimation puisque la valeur minimale est seulement de 900 florins en 1766 lors de l’inventaire dressé après la mort de la femme du propriétaire suivant, le cordonnier François Joseph Heim. La maison comprend trois poêles en 1783. Le doreur Sébastien Deck l’achète en 1786, il charge le maître maçon Jean Jacques Fæssler de faire des travaux dans le bâtiment arrière qui a alors un rez-de-chaussée et trois étages.
Plan-relief de 1725 (Musée historique, cliché Thierry Hatt). La maison est la partie droite du bâtiment d’angle sur la gauche.
Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 81 (Musée des Plans-relief) 1
L’Atlas des alignements (années 1820) signale un bâtiment neuf à rez-de-chaussée et trois étages. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade sur rue est la troisième à droit du repère (p) : quatre fenêtres et porte au rez-de-chaussée, trois étages à cinq fenêtres chacun, toiture à deux niveaux de lucarnes. La cour X montre l’arrière (1-2) du bâtiment avant, le bâtiment latéral (2-3), le bâtiment arrière (3-4) et le mur (4-1) du voisin.
La maison porte d’abord le n° 13 (1784-1857) puis le n° 25.
Ancienne et nouvelle façade (1967) – Plan cadastral (1991) dossier de la Police du Bâtiment
La maison n’est pas transformée au XIX° siècle alors qu’elle appartient au receveur des contributions Jean Faber (1843-1864), à son gendre l’agent de change Eugène Edouard Heydenreich (1864-1885) puis au comptable Auguste Gross à partir de 1893.
Les quatre baies du rez-de-chaussée sont remplacées en 1968 par deux devantures et une porte. Les pans de bois sont dégagés lors du ravalement de 1981. L’agence d’architecture Pierre et Nicolas Drexler remplace en 1991 la devanture par une nouvelle plus basse et fait abaisser le plancher du magasin.
Cour, façades nord, ouest et sud (mai 2023)
juillet 2023
Sommaire
Cadastre – Police du Bâtiment – Relevé d’actes
Récapitulatif des propriétaires
La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1593 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date approximative de mutation.
Thiébaut Joham de Mundolsheim et (v. 1550) Ursule Ingold – luthériens | ||
1594 | v | Jean Heberlin, menuisier, et (1575) Anne Brach puis (1598) Eve, veuve du serrurier Jean Müller – luthériens |
1615 | h | Jean Heberlin, menuisier, et (1608) Madeleine Hein, d’abord (1605) femme du tisserand Jean Werner – luthériens |
1626 | h | Charles Schrag, menuisier, et (1609) Marie Heberlin – luthériens |
1627 | v | Jacques Kulin, menuisier, et (1627) Anne Geckler – luthériens |
1639 | adj | Pierre Camel, secrétaire, et (1599) Anne Erhard – luthériens |
1642 | v | Georges Hauber, maçon, et (1635) Marie Stoll d’abord (1630) femme du maçon Jean Flieher – luthériens |
1668 | h | Georges Nussbaum, potier, et (1657) Barbe Hauber puis (1672) Elisabeth Ruff – luthériens |
1674 | h | Martin Huber, tailleur de pierres, et (1670) Jeanne Kraus – luthériens |
1685 | v | Jean Georges Heyl, pasteur, et (1667) Anne Marie Christ, remariée (1690) avec le blanchisseur Jean Meyer – luthériens |
1697 | v | Jean Thiébaut Heinrici, pasteur, et (1658) Marguerite Knoderer puis (1667) Anne Ursule Lichteisen – luthériens Jean Jacques Heinrici, marchand, puis celui-ci seul (1699) – luthérien |
1702 | v | Florian Rieden, bailli, et (v. 1675) Marie Eve Geiss puis Marie Ursule Rothfuchs – catholiques |
1710 | v | Samuel Silberrad, pasteur, et (1685) Einbeth Kolb – luthériens |
1731 | v | Joseph Gerber, juriste, et (v. 1714) Marie Anne de Bellefond – catholiques |
1754 | h | Joseph Albert Gerber, lieutenant de hussards – catholique |
1765 | v | François Joseph Heim, cordonnier, et (1752) Anne Marie Mallain puis (1766) Françoise Hélène Kiessel – catholiques |
1786 | v | Sébastien Deck, doreur, et (1774) Marie Madeleine Ritter dite Chevalier – catholiques |
1831 | h | Marie Thérèse Deck, célibataire, († 1840) |
1840 | h | Aloyse Alexandre Joseph Fritsch, enfant mineur († 1843) |
1843 | v | Jean Faber, receveur des contributions directes, et (1819) Dorothée Salomé Hemmet |
1864 | h | Eugène Edouard Heydenreich, agent de change, et (1845) Elodie Henriette Faber |
1885 | v | Catherine Henriette Vonseel et (1907) Ernest Frédéric Stoll, marchand |
1893 | v | Auguste Gross, comptable, et (1887) Emma Huber, d’abord (1878) femme du mécanicien Daniel Théodore Aron |
1925* | h | David Charles Auguste Gross et Guillaume Gross |
1938* | Julien Weber et son épouse |
Bâtiment avant (1620-1639)
1620 | v | Georges Dœrner, menuisier, et (1613) Chrétienne Hein d’abord (1597) femme du notaire Sixte Krafftberger – luthériens |
1630 | v | Louis Frédéric Heckel, tonnelier, et (1629) Marie Spies – luthériens |
Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 475 livres en 1696, 550 livres en 1709, 1650 livres en 1753, 900 livres en 1766, 750 livres en 1783
(1765, Liste Blondel) V 63, M. Guerber
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Heim, 5 toises, 0 pied et 0 pouce
(1843, Tableau indicatif du cadastre) N 1298, Deck, serrurier – maison, sol – 2 ares / Fritsch François Joseph
Locations
1624, Charles Schrag, cordonnier (futur propriétaire)
1635, Tobie Garing, potier
1723, François Œsinger, greffier de la Chambre des Contrats
1754, Jeanne Rosalie Brobeque, veuve de Georges Joseph Horrer, prévôt d’Obernai
1825, 1839, Alexandre César Hager, chanoine
1825, Pierre de Ricassoli, peintre
1826, Marie Madeleine Fichter veuve de Charles Fabien d’Inarre
Bâtiment avant (1620-1639)
1628, Gertrude Zorn de Plobsheim veuve de Hornberg
Livres des communaux
1587, Livre des communaux (VII 1450) f° 108
Le gentilhomme Thiébaut Joham règle 8 sols pour sa maison face à la cour Saint-Valentin, à savoir un chenal posé sur le communal
Das Ander Eck gegen Sanct Andresen über dem Hennenberger Hoff vnd wider der Judengaßen zu gemessen
Juncker Dieboldt Joham hatt daselbsten gegen Sanct Veltis Houe über ein Hauß, daruor ein hültzener Naach vff der Allmendt, Soll & Bessert & viij ß d
Préposés au bâtiment (Bauherren)
1626, Préposés au bâtiment (VII 1341)
Charles Schrag se plaint de la communication ouverte par Georges Dœrner vers la chambre de son bâtiment arrière. Les deux maisons n’en formaient autrefois qu’une seule. Georges Dœrner déclare que la cloison avait anciennement une porte qui n’a pas été agrandie. Les préposés ne prennent pas position.
(f° 174) Zinstags den 12. Sept. 626. – Carl Schrag contra Georg Dörner wegen durchbruchs
Haben H. XV. Collegialiter mit Zuziehung d. H. dreÿ Manß colleg. H. Glaserß vnd der beed. Bwh.* vff ansuch. Carl Schrag, der sich Einß durchbruchs contra Georg Dörnern seinen nachbarn den Schreiner Jn Jhrer vor alt. gewesenen gemeinen aber nuhnmehr von ein ander verkaufft. Behausung Inn Juden gaß geg. St. Veltinß Capell, beclagt, vnd gewiß. daß Er ob. vor d. Küch. ein haußehren, so Zuvor ein Winckell gestand. v. vffm Gänglen* gang., In seiner Schrag. Cammer Im hindern hauß richtenn, So dann ob & vff der Zienen Eine alte dielen wandt etlich schuh weit In sein hindere behausung ruck. laß. Bitt Ihme vffzuleg. alleß wider d altt. stand Zu richt. darvor* will beweiß. d die thur vor alt. da geweß. vnd allein nit breitter vermacht wd. wie dem die läd. daselbst noch alßo vermacht, vnd die Kauffbrieff außweiß. daß solche Cammer vnd Zienlen* darüber Zu seiner behausung gehörig vnd würcklich darinn begriff. Bitt handthabung. Ist dißmahl nichts Weitter gehandelt, Auch wie mich von Collega H Glaser bericht nicht referirt aber hernach für E. E. Kleinen Rhat dahien solche fäll gehörig gewiß w.
Protocole de tribus
Les contrôleurs constatent que le cordonnier Joseph Heim a fait faire des travaux (plâtrer une pièce, peindre le lambris et des portes en gris perle) par le plâtrier Joseph Hess et le compagnon maçon François Léonard Kühn, sans être sous les ordres d’un maître maçon. Joseph Hess déclare que le plâtrier lui a assuré être autorisé à faire les travaux. Le propriétaire est relaxé, le plâtrier mis à l’amende, l’affaire du compagnon absent remise à la session suivante.
1781, Protocole de la tribu des Maçons (XI 240)
(p. 580) Sambstags de, 9.ten Junii – Klag
Vorbenannte E: E: Meisterschaft der Steinmetzen Steinhauer und Maurer allhier pro hoc Anno geschworne Rügere, ließen citiren Joseph Heim, den Schuhmacher meister und burger dahier, wie auch Meister Joseph Heß, Gipser und hießigen Burger, und dann Frantz Leonhard Kühn, den Maurergesell alhier, klagen wider dieselben, und Zwar vordersamst wider Meister Joseph Heim, daß er in seiner ane der Judengaß gelegenen Behaußung den 1.ten hujus durch einen Gipsermeister und einen Maurergesellen, ohne unter einem Maurermeister Zu stehen, ein alt gegipst Zimmer hat ausweißlen und das Brustgetäfel samt Thüren Perlfarb anstreichen, mithin Maurer arbeit verrichten laßen, sodann wider bemelten Meister Joseph Heß und Frantz Leonhard Kühn, daß sie solche Arbeit ohne unter einem Maurermeister Zu stehen gemacht und also gepfuscht haben, so beedes wider Ordnung, produciren deswegen den dicta die durch Zitzanzer Fünffzehenbotten darüber errichteten Procès verbal, beziehen sich auf deßen Inhalt, mit bitten alle dreÿ beklagte den Articklen gemäß abzustrafen und soldiarie in die unkosten Zu condemniren.
Beklagten Meister Heim Ehefrau Namens ihres Ehemanns Zugegen, sagte Zur Verantwortung, weilen die Gipsdecket gebrochen war, so mußten sie einen Gipsermeister haben um das Zimmer Zu repariren, und der mitbeklagte Gipsermeister habe sie auf ihr befragen versichert, daß er solches machen darf, bitt deswegen um absolutionem.
Gedachter Meister Heß auch Zugegen gestunde Zwar ein, geweißelt und das Getäfel angestrichen Zu haben, sagt aber er habe ausgebeßert und der Maurergesell als einen Handlanger dazu genommen, glaube also nicht straffällig Zu seÿn, bitt ebenfalls von der Anklage absolvirt zu werden.
Frantz Bernhard Kühn der Maurergesell aber ist nicht erschienen, noch jemand in seinem Namen.
Es wurde dahier nach Einsehung von angezogenen Procès verbal und gehaltener Umfrag Erkannt, daß beklagter Meister Heß, weilen Er höltzenes Brustgetäfel und Thüren angestrichen, in doe beßerung des Artikels mit dreÿ Pfund Pfenning und Ersetzung der seinetwegen aufgegangenen Kösten ad Zweÿ Pfund Zween Schilling Vier Pfenning liquidirt Zu condemniren, mit bekagter Meister Heim aber, so durch diesen Gipsermeister übel berichtet worden, von der Klag zu absolviren, sodann der nichterschienenen Maurergesell, Namens Kuhn, beÿ fünf Schilling Straf auf nächste Gerichts: Session nochmalen vorzubescheiden seÿe, reservatis expensis.
[in margine :] hälfte Kaufgerichts 18 ß, Procesverbal 15 ß, Zeugen 6, 2. Citat: 1. 4., büttel 2 (Summa) 2 lb 2 ß 4 d)
(p. 610) Sambstags den 15. Decembris (maurergesell Kühn)
Préposés aux feux (Feuerherren, 4 R 91)
1787. Le maître maçon Fæssler expose les travaux à faire chez le doreur Deck : une buanderie au rez-de-chaussée du bâtiment arrière et une cuisine à côté. Au premier étage une cuisine et un poêle chauffé depuis la cuisine. Le deuxième et le troisième étage sont pareils au premier.
(p. 639) Mittwochs des 30.ste Maÿ 1787. – Mstr Deck der Vergolder will in seiner ane der Judengaß gelegenen behaußung im hintergebäud auf dem rez de Chaussée eine bauchkuchen machen den ofen auf dem grundboden setzten Mit Camin schoß wohl versehen, das Rohr am gäbel hinauf von allem holtz entfernt, nebens eine stube in die aus dieser Kuche eingefeurt wird.
Im ersten stock eine kuche mit herd und Caminschoß wohl versehen das Rohr am steinernen gäbel hinauf von allem holtz entfernt nebens eine stube in dem aus der Kuch eingefeurt wird.
der Zweite und dritte stock sind dem ersten durchaus gleich.
Erkandt, mit dem anhang willfahrt, daß nach vorschrifft der ordnung aschkästen auf geführt werden. – Mstr Fäßler.
Description de la maison
- 1696 (billet d’estimation traduit) La maison comprend un bâtiment avant, un bâtiment latéral et un bâtiment arrière, deux caves, une entrée, estimée avec toutes appartenances et dépendances à la somme de 950 florins
- 1709 (billet d’estimation traduit) La maison comprend un bâtiment avant, un bâtiment latéral et un bâtiment arrière, estimée avec toutes appartenances et dépendances à la somme de 1 500 florins
- 1753 (billet d’estimation traduit) La maison comprend un bâtiment avant et un bâtiment arrière où se trouvent plusieurs poêles, chambres et cuisines, le comble a une double couverture en tuiles plates, la cave est en partie voûtée et en partie solivée, le tout estimé avec ses appartenances et dépendances à la somme de 3 300 florins
- 1766 (billet d’estimation traduit) La maison comprend un bâtiment avant et un bâtiment arrière où se trouvent plusieurs poêles, chambres et cuisines, le comble a une double couverture en tuiles plates, la cave est en partie voûtée et en partie solivée, le tout estimé avec ses appartenances et dépendances à la somme de 1 800 florins
- 1783 (billet d’estimation traduit) La maison comprend un bâtiment avant et un bâtiment arrière où se trouvent un atelier de cordonnier, trois poêles, trois cuisines et plusieurs chambres, le comble est couvert de tuiles plates, la cave est solivée, le tout estimé avec ses appartenances et dépendances à la somme de 1 500 florins
Atlas des alignements (cote 1197 W 37)
2° arrondissement ou Canton nord – Rue des Juifs (en partie)
nouveau N° / ancien N° : 27 / 13
Hocker
Rez de chaussée en maçonnerie et 3 étages en bois neuf
(Légende)
Cadastre
Cadastre napoléonien, registre 21 f° 386 case 1
Fritsch François Joseph à Strasbourg
Faber, Jean, Percepteur, rue des Pucelles 9 (1845)
1858. Faber, Jean, percepteur, la veuve, rue des Pucelles 9 à Strasbourg
N 1298, maison, sol, rue des Juifs 13
Contenance : 2,00
Revenu total : 352,04 (351 et 1,04)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 51 / 41
fenêtres du 3° et au-dessus : 18 / 14
Cadastre napoléonien, registre 23 f° 1232 case 2
Faber, Jean, veuve, rue des Pucelles 10
1866 Heydenreich Eugène Edouard agent de change à Strasbourg
1874 Heydenreich Eugen Eduard Wittwe
1884 Vonseel Katharina Henritte
1895/96 Gross August Buchhalter und Huber Emma Eheleute
N 1298, maison, sol, rue des Juifs 25
Contenance : 2
Revenu total : 352,04 (351 et 1,04)
Folio de provenance : (386)
Folio de destination : Gb
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 51 / 41
fenêtres du 3° et au-dessus : 18 / 14
Cadastre allemand, registre 32 f° 513 case 4
Parcelle, section 65, n° 15 – autrefois N 1298
Canton : Judengasse Hs. N° 25 / Maurerstubgasse
Désignation : Hf, Whs u. N.G.
Contenance : 2,29
Revenu : 2100 – 2500
Remarques
(Propriétaire), compte 2307
Gross August u. Ehefr
1913 Gross Karl August die Erben u. Wittwe Emma geb. Huber
1925 Gross David Charles Auguste & Gross Guillaume
1938 Weber Julien & son épouse
(4220)
1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)
Canton V, Rue 147 des Juifs p. 262
13
Pr: Deck Sébastien, doreur – Echasses
lo: Boillion, Mathieu, tapissier – Moresse
lo: Heim, François veuve – Cordonniers
lo: Dorssner Marie Madl. Veuve – Vignerons
lo: Dorsner, Jean Baptiste
lo: Dorsner Marie Françoise en tutelle
Annuaire de 1905
Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)
Judengasse (Seite 68)
(Haus Nr.) 25
Paul, Näherin. 0
Hoffmann, Rentnerin. 1
Hert, Rentnerin. 2
Gross, Buchhalter. E 3
Schaible, Schuhmacher. H 0
Kreiss, Schuhmacher. H 1
Musculus, Magaz.-Aufs. H 2
Schuler, Wwe. H 2
Dossier de la Police du Bâtiment (cote 934 W 247)
25, rue des Juifs (1886-1994)
Le Centre touristique d’Alsace fait remplacer en 1968 les quatre baies du rez-de-chaussée par deux devantures et une porte dans le bâtiment qui appartient à Julien Weber, après que le préfet a autorisé de désaffecter un local professionnel de quatre pièces pour y établir un bureau d’accueil. Roland Machin fait ravaler la façade en 1981 en dégageant les pans de bois. En 1991, l’agence d’architecture Pierre et Nicolas Drexler remplace pour le magasin Frédérique et Nicolas (vêtements et accessoires pour enfants) la devanture par une nouvelle plus basse et fait abaisser le plancher du magasin.
Autres occupants – Jacques Gottlieb, tailleur (1894), Claude Clementz, comptable (1965)
Sommaire
- 1886 – Le directeur de l’usine à gaz Weill-Gœtz demande au nom du propriétaire Jean Treser l’autorisation de faire une prise pour environ 10 becs – Autorisation – Travaux terminés, mai
- 1886 – Jean Treser demande au nom de sa fille majeure Catherine Henriette Vonseel l’autorisation de faire ravaler la façade – Autorisation de réparer le crépi et de repeindre la façade – Travaux terminés, avril 1886
- 1894 – Le maire notifie Auguste Gross de faire ravaler la façade – Travaux terminés, octobre 1894
- 1894 – Le tailleur Jacques Gottlieb déclare qu’il a posé son enseigne. – Demande sur papier timbré – Autorisation – Le voisin déclare n’avoir pas d’objection à formuler contre l’enseigne suspendue près de sa propriété.
- 1895 – Le voisin Hampelé (n° 23) se plaint que la fosse d’aisances de la maison Gross n’est pas étanche. La Police du Bâtiment constate les faits. Le maire demande au propriétaire de vider la fosse et de la faire crépir le cas échéant. – A. Gross déclare avoir réparé la fosse, ce que la Police du Bâtiment ne peut vérifier puisqu’elle est déjà pleine. – La Police du Bâtiment constate que la fosse est étanche, il n’y a plus de trace d’humidité dans la cave Hampelé.
- 1900 – La Police du Bâtiment constate qu’il y a une porte qui s’ouvre vers la voie publique, ce qui est contraire au règlement – La porte est réglementaire, octobre 1900.
- 1900 – Le maire notifie Auguste Gross de faire ravaler la façade – Il accorde un délai après avoir constaté que le façade n’est pas trop défraîchie. – Travaux terminés, juin 1901
1901 – Le peintre en bâtiment Bœgelmann (10, rue des Charpentiers) demande au commissaire de police l’autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique – Le commissaire transmet au maire – Autorisation – L’échafaudage a été enlevé, juin 1901 - 1908 – L’installateur Ch. et E. Mœbs (7 et 9 rue des Aveugles) demande au commissaire de police l’autorisation de poser des gravats sur la voie publique – Le maire donne son accord.
- 1913 – La femme Specht, locataire du rez-de-chaussée du bâtiment arrière, se plaint que les interstices du plafond de sa cuisine laissent passer la poussière – Le maire demande au propriétaire de faire faire les travaux nécessaires – Travaux terminés, juin 1914
- 1915 – Commission des logements militaires – Rien à signaler
- 1920 – Un locataire se plaint que le sieur Wernhardt a installé un atelier où il travaille le soir. La Police du Bâtiment constate qu’il n’y a pas de machine mais qu’il arrive que Wernhard termine un travail urgent chez son maître Fey.
- 1954 – La locataire Kreiss, auparavant locataire du bâtiment avant, déclare que les émanations de fumée ne permettent pas de dormir dans son logement, par ailleurs humide, au rez-de-chaussée du bâtiment arrière – Lettre de la même au propriétaire Julien Weber dans laquelle elle lui demande de faire réparer la cheminée – La Police du Bâtiment constate que le logement (cuisine et deux pièces) n’est pas insalubre et qu’il ne serait pas humide s’il était aéré. Elle demande à la locataire d’avertir les pompiers dès qu’il y a de la fumée et au propriétaire de fournir un certificat de ramoneur. – Le ramoneur Théodore Bergmann (116, route de Colmar) établit un certificat (juin 1954). – Les sapeurs pompiers constatent des traces d’oxyde de carbone (cinq pour cent) dans la chambre de la locataire (mai 1954).
- 1964 – Le propriétaire Weber est autorisé à poser un échafaudage sur la voie publique
- 1965 – Le comptable Claude Clementz demande l’autorisation de poser une plaque à son nom. – Autorisation
- 1965 – Le propriétaire Weber se plaint que les travaux au n° 23 endommagent sa toiture et que des pierres tombent dans sa cour. – La Police du Bâtiment constate que les travaux sont terminés.
- 1967 – La Société de Travaux et d’Etudes du Bâtiment (SOTEB, 26, rue de la Marseillaise) dépose un permis de construire au nom du Centre touristique d’Alsace, OCCAJ Organisation centrale des camps et activités de jeunesse et du tourisme populaire (section 65, parcelle 15, propriétaire Julien Weber) – Description des travaux et devis. Les quatre baies du rez-de-chaussée seront remplacées par deux devantures et une porte.
Copie du bail d’un an passé le 15 décembre 1966 entre Julien Weber et l’association OCCAJ.
1967 (mai) – Le préfet autorise le Centre touristique d’Alsace OCCAJ à désaffecter un local professionnel de quatre pièces pour y établir un bureau d’accueil.
1967 (juin) – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable
1967 (juillet) – Le directeur départemental de la construction donne son accord
1967 (août) – Le maire délivre le permis de construire
1968 (mars) – Les travaux commencent, l’entreprise Jockers perce les nouvelles ouvertures – Le cadre métallique est posé (mai) – L’aménagement intérieur est terminé, octobre 1968.
1968 – L’entreprise Ernest Jockers (rue Jean Mentelin) est autorisée à occuper la voie publique devant la maison - 1968 (septembre) – Roland North demande au nom de l’OCCAJ l’autorisation de poser une enseigne – L’architecte des Bâtiments de France émet une avis défavorable (caisson perpendiculaire à la façade) puis favorable (caisson parallèle à la façade) – Le maire délivre l’autorisation, novembre 1968
- 1970 – La société Est-lumière (Mulhouse) demande au nom de l’OCCAJ Loisirs et vacances l’autorisation de poser une nouvelle enseigne. – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis défavorable. – Il demande ensuite des pièces complémentaires au nouveau projet – L’enseigne est posée avant que l’autorisation ne soit délivrée – Le maire délivre l’autorisation le premier juin 1972
- 1980 – Le maire notifie Julie Weber de faire ravaler la façade (juin) – Même courrier à Frédéric Weimer (août) – Le maire accorde un délai – Travaux terminés, avril 1981.
- 1981 – Le maire remet à Corinne Delhay (rue des Aubépines à Molsheim) un certificat qui atteste que la maison construite au XIX° a plus de vingt ans.
1981 – Le notaire Trienbach demande des renseignements d’urbanisme pour le 25, rue des Juifs appartenant à Roland Machin et son épouse, demeurant à Illkirch-Graffenstaden, anciennement aux héritiers Weber
1981 – Roland Machin (26, rue du Moulin à Illkirch-Graffenstaden) demande l’autorisation de faire ravaler la façade (réparer le crépi, dégager les pans de bois, refaire la toiture) – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable – Le ravalement est terminé, décembre 1981. - 1987 – Le copropriétaire Arsène Hitier (2, rue Notre-Dame à Mosheim) demande des renseignements d’urbanisme (lots 9 et 19)
1987 – Le notaire Eugène Schneider demande des renseignements d’urbanisme au nom d’Yves Quiniou (5, rue de Bruges à Strasbourg, propriétaire des lots 7 et 17) - 1991- Le notaire Bernard Martin de Bandonviller demande des renseignements d’urbanisme au nom d’Anne Marie Blum née Marty (3,rue de la Muhlmatt à Illkirch-Graffenstaden) – Extrait du plan cadastral
- 1992 – La société Hagenstein (144, route de la Wantzenau à la Robertsau) demande au nom de Frédérique et Nicolas l’autorisation de poser un store en corbeille (65 centimètres de saillie) – Dessin – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable – Le maire délivre d’autorisation, 12 février 1992. – Les objets sont posés, mars.
- 1991 – Marie-Paule Wirtz (demeurant rue du Général-Gouraud à Strasbourg) demande l’autorisation de modifier le rez-de-chaussée – Propriétaire, Agence Gare, 3, rue Turenne à Strasbourg
L’agence d’architecture Pierre et Nicolas Drexler transmet les pièces du dossier. La devanture sera remplacée par une nouvelle plus basse, le plancher du magasin sera abaissé – Dessin, plan
Dossier de la commission de sécurité. Vente de vêtements et accessoires pour enfants (70,98 m² dont 37,06 accessibles au public)
La Direction départementale du travail n’a pas d’observation à faire
1991 (octobre) – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable
Déclaration d’ouverture des travaux. L’ancienne devanture est déposée (décembre 1991), la nouvelle en place (février 1992) – Travaux terminés conformément au projet, avril 1992. - 1992 (mars) – La Police du Bâtiment constate que le magasin Frédérique et Nicolas a posé une enseigne sans autorisation – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis défavorable (le règlement interdit les caissons lumineux translucides)
1992 (avril) – Nouvelle demande identique à la précédente
1992 (mai) – L’agence d’architecture Pierre et Nicolas Drexler transmet une nouvelle demande (le caisson fait partie de la devanture, l’enseigne à texte et motif découpés est éclairée par l’arrière) – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable – Le maire délivre l’autorisation le 17 juin 1992.
Autres dossiers
25, rue des Juifs (changement des menuiseries, 2002-2003) cote 1573 W 249
25, rue des Juifs (remplacement de la toiture) cote 1930 W 85
Relevé d’actes
La maison est inscrite au nom de Thiébaut Joham de Mundolsheim dans le Livre des communaux (1587).
Thiébaut Joham de Mundolsheim hypothèque la maison dite das Fasshaus au profit du jardinier Jean Reibel et de sa femme Marguerite Trens
1593 (6. tag Januarÿ), Chancellerie, vol. 285 (Registranda Meyger) f° 4-v
(P. fol. 2.) Erschienen der Edell Vnd Vest Theobald Joham Von Munoltzheim, Hatt sich für sich Verschriben
Gegen dem Ersamen Hansen Röübell gartner Vnder Wagnern, burgern alhie, so auch Zugeg. demselbigen Vnd Margreten Trensin seiner ehelich. haußfrouwen, Zu Zinsen 15 guldin gelts, Ablösig mit 300 guldin Wr. werung
von, vff vnd abe, hauß hoffestatt Vnd höfflin, Mit allen Iren gebuwen genant das Vaßhauß, gelegen alhie Inn der St. St. Vnden Inn der Juden gassen, Einsit nebent des Vesten Georg Vonn Sebachs seligen Erben, vnd Andersit nebent Christian Gaßner dem Schneider, hinden vff der Böcklin hoff stoßend, Dauon gehnd Zuuor Süben Pfund 10 schreiben pfenning gelts ablösig mit 150 Pfund pfenning, dietherich de Naÿß dem Handelßmann Burgern alhie Järlich Sunst ledig Vnd Eigen
Thiébaut Joham de Mundolsheim vend au menuisier Jean Heberlin et à sa femme Anne la maison, dite das Fasshaus, comprenant un bâtiment avant et un bâtiment arrière
1594 (xxix tag Aprilis), Chancellerie, vol. 293 (Registranda Meyger), scheda
Ad fol. 172 (P. fol. 419.) Erschienen der Edell Vnd Vest Theobaldt Joham Von Munoltzheim, Hatt (…) Verkaufft
dem Erbaren Hannß Häberlin, Schreÿners, Burgern Zu Straßburg, so Zugeg. Ime vnd Annen seiner ehel. haußfrawen
hauß, hoffestatt, höfflin, Vnd hinderhauß, Mit allen Iren gebeuwen & genant das Vaßhauß, gelegen Inn der Statt Straßburg, Inn der Juden gasen, Einseit nebent Christmann Geßler dem Schneÿder, Vnd Andersit nebent des Vesten Philips Jacob Von Sebachs Hoff, hinden vff den Böcklin hoff stoßend, Dauon gohnd vij lb x ß d gelts, ablösig mit C L lb d vff Sontag Cantate Dietherich de Neÿß des handelßmans selig Erben, Mehr 50 guldin gelts Lösig mit 300 guldin St. werung vnd Mariæ Verkhündung, Hannß Raübell dem gartner burgern Zu St. vnd dann vij lb x ß d glts stond Inn hauptgut C L lb d vff Wÿhenachten Jacob Lampen In Vogts weiß Dietherich Brui, des Golttschmÿtts selig. Khinder, Welches hauptgut (…) vnd alles Rcht & Also & Vnd Ist dieser Khouff vber Vorbestimpte beschwerd. Zugang. vnd beschehen für vnd vmb 50 Pfund Pfenning Straßburger
Jean Heberlin hypothèque un mois plus tard la maison au profit d’Antoine Baumann pour lequel agit son receveur Balthasar Junius
1594 (xxv Maÿ), Chancellerie, vol. 291 (Registranda Kügler) f° 182-v
(Inchoat. fo: 238.) Erschienen Meister Hanns Heberlin der Schreÿner
hatt Inn gegensein herr Balthazaren Junÿ alls Schaffnern der Edlen Vesten Anthoni Buwmans – schuldig sein 50 pfund pfenning Straßburger gelühens gelts
Zum vnderpfand ernennt vnd ÿngesetzt huß hoffestatt v hofflein mit all Iren gebeu geleg. Inn der SS Inn Judengaß einseÿt neben J Philip Jacob v. Sebachs hoff die andersyt neben Christmann geßner Schnyd. stosst hind. vff J hans Philips Beckler hoff, Davon gnd vij lb x ß glts losig mit 150 pfund pfenning hanns dienst, Mehr 15 guld. glts losig m 300 guld. Straßburg hans Reubell den gartner So dann vij lb x ß glt losig m 150 pfund pfenning Jacob Lamben vögtlich wÿß Sunst eÿg.
Originaire d’Obernai, le menuisier Jean Heberlin achète le droit de bourgeoisie le 8 octobre 1573
1573, 3° Livre de bourgeoisie (4 R 105) p. 222
Hans Heberlin von oberehenheim d. schreiner hatt das burgkrecht kaufft und dient Zun Zÿmmerleüt. Act. den 8.ten 8.bris A° & 73
Le menuisier Jean Heberlin épouse en 1575 Anne, fille d’Abel Brach de Wolfach (en Bade)
Mariage, cathédrale (luth. p. 251) 1575. Sonntag den 20. feb: Inuocauit. Hans Heberle, Schreiner, Anna, Abel Brack Zu Wolffach hind.lasne dochter, wirt bei Simon Scheid Zuerfragen sein (i 128)
Jean Heberlin et sa femme Anne hypothèquent la maison au profit du tailleur Christophe Ried
1594 (xxviij tag August), Chancellerie, vol. 293 (Registranda Meyger) f° 276
(Inchoat in Proth. fol. 308.) Erschienen Hannß Heberlin der Schreÿner, burger Zu St. vnd Anna sein eheliche Haußfrouw Haben sich vnuer. für sich & verschriben
Geg. Christoffell Rid dem Schneÿder, Burgern Zu St. demselbig und seinen Erben Zu Zinsen ij x ß d gls. ablosig mit L lb d St.
von, vff & abe hauß, hoffestatt, Höflin vnd hinderhauß, Mit allen Iren gebeüsen & geleg. Inn der Statt St. Inn der Juden gassen, Einseit nebent Christman Geßler dem schneÿder vnd Andersit neben dem Vesten Philips Jacob Von Sebachs hoff, hinden vff das Böcklin hoff stoßend. Davon gnd vij lb x ß d glts ablosig mit CL lb d Wÿland Dietherich de Naÿß des handelßmans selig. Erben, Mehr xv guldin gls. Losig mit iij C guldin hanß Reinbolt dem garttner vnd dan xij lb x ß d glts, stnd In hauptgut C L lb d Jacob Lampen Inn vogts weis Jährl. Zubezalen vnver. für sich Alle Jar vf Sant Adolffs tag
Jean Heberlin hypothèque la maison au profit de Jean Conrad Gretzinger et de Jean Esel qui se sont portés garants pour lui envers la tribu des Tailleurs
1594 (14. Xbris), Chancellerie, vol. 290 (Imbreviaturæ Contractuum) f° 175
Versicherung H Hanns Conrad Gretzing.s vnd Hans Esels
Erschienen Hans Heberle der schreiner burg. alhie vnd
hatt Inn gegensein h hans Conrad Gretzing.s vnd Hans Esels des schreiners, freÿ offentlich bekhant v v.jeh.
Nachdem sie bede heutt dato v.mög hievorstehend. v.schreibung für Ine vmb 25 lb d hauptgut so ein Ersame Zunfft Ir dreÿ Jarlang gelüh. unverscheidenlich bürg. mitt vnd selbs schuldner word.
Zum vnderpfand ingesetzt vnd verlegt Sein Behaußung Hoffstatt hoff vnd hinderhauß mit Allen Iren gebewen geleg. alhie In Jud. gaß einseit neb. dem Seebachisch. hoff, andersit neben Christman Geßler dem schmid hind. vff herr hans Philipp Böcklins stettmeist. hoff stoßend, davon geht Jerlich 7 lb 10 ß d Jerlichs Zinß mit 150 lb d losig hans dienasts selig erb. Item 16 fl. werung mit 300 lb werung Losig Hans Reinboldt dem garttner, Item vij lb x ß mit 150 lb Losig h. Jacob Lauppen dem Oberschreib. vnser frawen wercks, Sonst Ledig eig.
Jean Heberlin se remarie en 1598 avec Eve, veuve du serrurier Jean Müller
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. p. 113) 1598. Hans Heberlin der schreiner, vnd Eva Hans Müllers des schloßers hinterlassene witwe, eingesegnet Montag den 16. Januarÿ Außgang in des Silberaths hauß (i 60)
Proclamation, cathédrale (luth. p. 27) 1598. Hans Heberle der schreiner, Eva Hans Müller des schloßers nachgelaßene witwe, eingesegnet den 16. Januarÿ Zum Jungen Sant Peter (i 16)
Le menuisier Jean Heberlin rachète de ses frères et sœurs leurs parts de maison
1615 (24. Aprilis), Chancellerie, vol. 414 (Gemein Contract Buch) f° 55
Kauffverschreibung Hanß Häberlin des Schreÿners vber sein Behausung In der Juden gassen
erschienen seind vnser Burger Daniel Häberlin der Schreiner, Isaac N. der Kupfferschmidt als von vns geordneter Vogt weÿland Susannæ Häberlin mit Jacob Otten dem Schloßer ehelich erzeügter Kinder, Daniel Haas vnd Johann Theürer bede auß vnsers Kleinen Rhats mittel verordnete befelchhaber Mathiæ Häberlin des Schreÿners vnd burgers Zu Gutemberg In der Schlesien vnd Abel Häberlins deß Schreÿners vnd Burgers zu Amberg In der Obern Pfaltz, Barbara Häberlin mit beÿstand Friderich Gümpels Ires ehelichen Haußwürts vnd Jetzernanter Friedrich Gumpel als befelch haber Dorotheæ Häberlin Magistri Seuerini Zahnen Pfarrherrs Zu Ernholtzheÿm beÿ Buchsweÿler ehelicher haußfrauwen, Abraham Häberlin, Jonas Unselt der Schreÿner als von vns geordneter Vogt Ursulæ vnd Balthasar Häberlin, vnd Maria Häberlin Carlen Schragen des Schuhmachers eheliche haußfrau, all weÿland vnsers gewesenen Rhatsbewandten Hanß Häberlins seligen eheleÿblicher Sohn vnd Tochter
vnd In gegenwertigkeÿt auch vnsers Burgers Hanß Häberlin des Schreÿners Ihres eheleÿblichen Bruders und Schwager (verkaufft) ein Jedes für seinen eÿlfften theÿl
Zehen eÿlff theÿl ane obernants Hanß Häberlins Ihres Vatters seligen hinterlaßener Behausung In diser vnserer Statt vnden In der Juden Gassen gegen Sanct Valentins Hoff vber einseyt neben Christmann Gessners seligen erben, anderseÿt neben Rudolff Wilhelm Böcklins seligen wittwen behausung hinden auff auch weÿland Hanß Philips Bocklins vnsers gewesenen Stettmeÿsters seligen erben stoßend gelegen, daran der Vberige eÿlffte theyl Ime Hanß Häberlin dem Kaüffer, erblich Zugehörig, Von welcher gantzen Behausung gehen Jährlichs Siben Pfund 10 schilling auff Johannis Baptistæ Jacob Bernegers Notario Schaffners weÿs In hauptgut mit 150 pfund, Item 7 pfund 10 schilling Hanß Jacob Meÿers Treÿern ane der Müntzen alhie In hauptguett 150 pfund, Item abermal Siben Pfund 10 schilling Jarlichs auff Mariæ Verkundung Petro Kamelen dem Schaffner Im Bruderhoff, In hauptguet mit 150 pfund pfenning abzulösen (…) sonst ohnbeschwert ledig eÿgen, vnd ist diser Kauff vber obgemelte beschwerden so auff Johannis Baptistæ verzinßt werden welche der Kauffer auf sich genommen zugangen vnd beschehen für vnd vmb 215 pfund pfenning – Geben auff Montag den 24. Monats Aprilis Anno 1615
Jean Heberlin épouse en 1608 Madeleine, veuve du tisserand Jean Werner
Mariage, cathédrale (luth. p. 212) 1608. Dominica 17. Trinitatis. Hans Heberlin der vnd Magdalena, Hans Werners des wullenwebers n: g: Wittwe (i 110)
Le tisserand Jean Werner épouse en 1605 Madeleine Hein
Mariage, cathédrale (luth. p. 160) 1605 n° 35) Dominica 10 Post Trinitatis Anni 1605. Johannes Werner kir*w weber vnd Magdalen M* Hei(n)en des schneiders n. g. dochter (i 83)
Jean Heberlin et Madeleine Hein hypothèquent la maison au profit de Marguerite Hein, veuve de Michel Ziegel et femme d’Etienne Spalt
1619 (8. tag Maÿ), Chancellerie, vol. 432 (Registranda Kügler) f° 297-v
(Inchoatum. fo. 50.) Erschienen Meÿster Hannß Heberlin der Schreÿner burger alhier Vnnd frauw Magdalen Heÿnin sein Eheliche haußfrauw
Haben in gegensein frauwen Margreden Heÿnin Wÿland herr Michael Ziegels seeligen witwe Jetz Herrn Steffen Spalten burgers alhie Ehegemahl Mit beÿstand deßelben – schuldig sigen 350 guldin
dafür Vnderpfand sein sollen Zweÿ heüsser neben einander mit hoffestetten vnd höfflin mit allen Andern Ihren gebeüwen, begriffen, Wÿthen, Rechten vnd Zugehördten gelegen Inn der Statt Straßburg Inn Judengaß gegen Sant Veltins hoff über Einseit neben Frauwen Barbara Bocklerin Anderseit N N Pfarrherrn Zu Ingenheim stosent hinden vff herren Stettmeÿster Böcklin seeligen witwe vnnd Erben daruon gend 15 guldin gelts ablösig mit 300 guldin Zu 15. batzen herrn N. dienasten Zu Metz seeligen Erben, Mehr 15. guldin gelts ablösig mit 300 gulden bemelter Werung herrn hannß Jacob Meÿgern, dreÿer ane der Münß, Item obermelts 15 guldin gelts Straßburger Werung mit 300 gulden derselben Werung abzulösen herrn Peter Camelen Schaffnern Inn Bruderhoff
Jean Heberlin vend en 1620 le bâtiment avant au menuisier Georges Dœrner. Tous deux hypothèquent leur part de maison au profit du sénateur Joachim Brackenhoffer
1623 (6. Junÿ), Chancellerie, vol. 451 (Imbreviaturæ Contractuum) f° 117-v
Schuldbekantnuß Joachim Brackenhofers vber 425. lib. alter schuld
Erschienen hannß häberlin vnd Georg Dörner beede Schreiner alhie
bekannten in gegensein h. Joachim Brackenhofers Kleinen rhats v.wanthen, daß sie beede alß er Häberlin 200 pfundt vnd er Dörner 225 pfund pfenning Straßburger
dafür vnderpfandt ihr beeder Schuldbekenneren gemeiner behausung, hoffstat sampt dem höfflin vnd aller Zugehördt alhie In der Jud.gaß 1. seit neben Fr. Barbara Böcklerin see: erb. 2.seit neben Christman Geßners deß schneiders see. Erben, hind. vff H Stett meisters Böcklins see. wittiben Fr. Barbara gebohrne von rust, davon gehen Zuuor Jährlichen 1 ß St. wehrung Zinß vff Frawen tag der v.kündung iù Bruderhoff alhie, in hauptgut mit 300 fl. wehr. So dann 8 lb 15 ß d Zinß Jahrß vff Michaelis weÿl. H Michel Ziegels deß schaffners see. Zu St Steffan nachgelaßener vnd in Letzter Ehe erzeugten Kindern, in hauptgut mit 175. lb d abzulösen, sonst eÿgen
Jean Heberlin loue la maison au cordonnier Charles Schrag (son beau-frère, voir ci-dessous)
1624 (ut spâ [iiij. Decemb.]), Chancellerie, vol. 452 (Registranda Meyger) f° 437-v
(Inchoat. in Proth. fol. 268.) Erschienen Carle Schrag d. schuomach. burg. Zu Straßburg
hatt in gegensein hannß Heberle schreÿners burgers Zu Straßburg bekhant
daß er Ime d. vor & Zweÿ Jahrlang nacheinand. volgend so vff Michaelis nechstuerschien Albereith Angefang. vnd nit für baß deßelb. hanß heberle behausung Inn der Jud. gaß. geleg. entlehnet vnd bestand hette, für vnd vmb ein Jährlich Zinß xxvij lb x ß d
Jean Heberlin vend la maison arrière à son beau-frère Charles Schrag
1625 (xxviij. Septembris), Chambre des Contrats, vol. 455 f° 400
(P. fol. 341) Erschienen hannß heberlin der Schreiner burger Zu Straßburg (verkaufft)
Carle Schragen dem Schuemacher einem Schwager So Auch Zugegen
denn hindern stock sampt dem höfflin Vnnd einfart Zu dem selben stock mit Allen Ihren gebeuwen d gelegen Inn d. St. St. Inn der Juden gaßen, gegen Sanct Veltins hoff vber, einseit Christmann Geßners seligen erben Anderseit nebent frawen Barbaræ Von Schauwenburg hinden vff Wÿland hannß Philippß Böcklins Stettmeisters selig. erben, stoßend, davon gent Jährlichen vij lb x ß d. gelts Ablößig mit 150 pfundt pfenning weiland h. Simon Buisselot zu Metz seligen hinderlaßenen erben, Item xv. gl. Wehrung vff Mariæ Verkhündung fallend Ablößig mit iij. C. g. Wehrung herrn Peter Khamell da die Ablößung Ihme Kheüffer zuständig, Sodann Lxxb lb herrn Jährlich Brackenhoffer Sunsten ledig Vnd eÿgen Vnd ist disser Khauff vber obgehärtte beschw.den so der Kheuffer vff sich nimpt, Zugangen vnd beschehen für vnd vmb 132 pfund
Le menuisier Charles Schrag (Schrack) épouse en 1609 Marie, fille du menuisier Jean Heberlin
Mariage, cathédrale (luth. p. 234)
1609. Doîca den 19. Trinitatis, Mehr Carolus Schrack der schumacher, vnd Maria hans Heberlin deß schreiners dochter (i 121)
Charles Schrag hypothèque la maison au profit du prédicateur Frédéric Blanckenburger
1626 (ut spâ. [2. Martÿ]), Chambre des Contrats, vol. 459 f° 180
(Inchoat. in Prot. fol. 95.) Erschienen Carle Schrag d. schuomach. burg. Zu Straßburg
hatt in gegensein Veltin Jäger schiffmanns burgers Zu Straßburg Als vogt Annæ Mariæ, wÿland h. M. Friderich Blanckenburgers geweßenen freÿ p.digers selig. dochter – schuldig seÿe 50. pfund
zu vnderpfand verlegt hauß vnd hoffstatt, mit allen Ihr. geb. & geleg. Inn d. St. St. Inn d. Jud. gaß, einseit neben dem Böckelisch. hoff vnd anderseit nebent Cunradt Steiner Vogteÿ gerichtschreÿber, welches hauß zuuor noch verhafftet Ist vmb Lxxv lb Joachim Brackenhoffer, It. vmb 150. lb. Daniel hertz hammer erb. Vndt dann Vmb 150. lb d einem handelßmann Zu Metz
(vide in reg: 1634. fol. 155)
[in margine :] Erschienen Johann Theurer alter treÿer der Statt Stalls und Johann Friderich Theurer der Sÿlberarbeiter, gebrüdere, alß weÿl. Fr. Mariæ auch Weÿl. H Johann Theurers E. E. Großen Rhats Beÿsitzers seel. hinderlaßener Wittibin, ihrer Mutter, der /:Vermög einer den 6. Martÿ A° 1634. in der Cancelleÿ Contract stub der Statt Straßburg vffgerichteter Cessions verschreibung:/ Cessionariæ hierinn gemelter Annæ Mariæ Blanckenburgerin der Creditricis Erben: mit beÿstand Balthasar Häckhels des Kantengießers, vorermelter Annæ Mariæ Blanckenburgerin Ehevogts, haben in gegensein H Johann Ludwig Zeÿßolfs des handelßmanns in nahmen weÿ: H Carl Spielmanns dißer Statt geweßenen Ammeisters, des hierinnbenambsten Burgers, nunmehr seel. hinderlaßene gesamter Erben und Erbens Erben (…) Actum den 20.ten Februarÿ a° 1658.
Reine Debronner, d’Ortenberg, fait un legs au cordonnier Charles Schrag pour le remercier de ses bienfaits
1634 (13. Octobris), Chambre des Contrats, vol. 473 f° 666-v
Erschienen Regina Debronnerin von Ortenberg
hatt in gegensein Carle Schragen deß Schuhmachers, burgers Zu St. bekannt,
demnach sie Regina von ihme Schragen vnd seiner haußfrawen nun etlich wochen lang vierlaltige guthaten empfangen, Alß will sie zur danckbarkeit, besagten beed. Ehegemechd. hiemit legiren vnd v.schaff. 20. lb (…)
Charles Schrag et Marie Heberlin vendent la maison arrière au menuisier Jacques Kullin, assisté de son frère Conrad Kulin
1627 (27. 9.bris), Chambre des Contrats, vol. 461 f° 569-v
(P. fol. 170.) Erschienen Carol Schrag d. schuhmacher burger Zu St. vnd Maria haberlin sein Ehefr.
haben in gegensein Jacob Kullen deß schreiners auch burgers Zu Str. (verkaufft) mit beÿstand seines Brudern hannß Conrad Kullens auch schreiners
Ein hind. hauß sampt dem höfflin hoffstatt, Einfahrt Zum solchen hinderhauß mit allen andern Zugehördt. vßerhalb einer Kammern welche von einem Ers: kleinen Raht mit Georg dörner dem Weisenvater rechthengig & geleg. in der St. St. in d. Juden gassen geg. Sanct Veltins hoff vber, einseit neben Christman Geßners s. erb. And.seit neben Barbaræ Böcklerin gebohrner von Schawenburg hint. vff weÿ: Jr. hanß Philipp Böcklin Alten Stetmeisters s. wittib vnd Erben, dauon gehen Jarß den 1. Maÿ xv. gld. St. w. gelts weÿ. ß Bußelets Zu Metz s. erb. in haupth. mit 300 gld. besagter w. Item 15. gld. gelts Str. w. vff Mariæ V.künd. H Peter Camelen s: Erben in Capital mit 300. fl. besagter Werung abzulösen, So ist diß hauß auch noch hafft vmb 50. lb. d. H. Joachim Brackenhofer daran albereit vff Jüngst v.schienen Michaelis 25. lb. d. verfallen seind (…) Mehr vmb 50. lb. d Veltin Jäger Alß vogt Anna Maria Planckenburgerin (…) sonst Ledig, eÿgen, Vnd ist diser Kauff vber die beschwerden, so der Käuffer vff sich genommen, noch Zugangen für und umb 150 Pfund
Dabeÿ abgeredt, weil in disem ietz verkaufften hauß wie hieuor gemelt ein Kammer mit Georg Dörner vor eim Ers. Kleinen Rhat rechthengig daß wi sÿ die Verkäuffer solche Kammer mit recht erhalten würden, er Käuffer für solche Kammer, waß vnparteÿische Leüth für billichen werth erkennen werd. ihnen den Verkäuffern solches par erstaten vnd bezahlen solle
Fils du menuisier Conrad Kulin, Jacques Kulin épouse en 1627 Anne, fille du laboureur Martin Geckler, native de « Meyerkingen » dans le bailliage d’Aurach en Wurtemberg
Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 150-v n° 38)
1627. Jacob Kulin der Schreiner Weiland Conrad Kulin des schreiners und burgers alhie s. hinderlaßener ehelicher sohn, Jungfr. Anna, Weiland Martin Geckler des Bawrsmans Zu Meierking. in Auracher ampt des furstenthumbs Würtenb. s. hinderl. ehelich. tochter (i 164)
Jacques Kulin hypothèque la maison au profit du receveur Etienne Spalt
1633 (30. Augusti), Chambre des Contrats, vol. 471 f° 402
Erschienen Jacob Kulling der Schreiner, burger Zu Str.
hatt in gegensein herrn Steffan Spalten, Schaffners, auch burgers alhie – schuldig seÿe XXV. lb
zu vnderpfand verlegt vnd eingesetzt Ein Vorder: vnd hinderhauß, hoffstatt vnd höfflin, mit allen andern ihren gebäwen außerhalb einer Cammern, welche vor einem E. Kleinen Rhat noch mit Georg Dörners geweßenen Weisenvaters see: Erb. rechthändig & alhie in der Judengassen gegen S. Veltins hoff über, einseit neben Christman Geßners s: Erben, and.seit neben weÿ: Barbaræ Böcklerin gebohrner von Schawenburg Erben, hind. vff auch weÿ: Jrn. hannß Philipp Böckhlins Alten Stettmeisters see. Erben stoßend gelegen, so zuuor auch v.hafftet seind vmb 300. gld. w. Simon Buissolets s: zu Metz Erben; Item vmb 300. gld. w. H Peter Camels s: witib, Jt. vmb 25. lb/ d H Joachim Brackenhoffer XV.er, So dann vmb L. lb Anna Maria Plancken burgerin
Anne Erhart veuve Kamel qui a acquis par adjudication les maisons de Jacques Kullin et de Louis Frédéric Heckel rembourse aux héritiers de Thierry Dienast une somme garantie sur ces maisons.
1639 (ut supra [3. Januarÿ]), Chambre des Contrats, vol. 482 f° 5
Erschienen ut supra [Beniamin de St. Aubin von Metz, alß befelhlhaber H Theophili de Coullon daselbsten alß vogts H. de Ingenheim, Item Dauid Coullez alß Ehevogts Franciscæ Contauz weÿl. Susann Busselot see: nachgelaßener dochter, Item Simon dauiden und Saræ der Busseloten vorbesagter Franciscæ geschwisterd. Alle alß weÿ: Dieterich Dienasten gewesenen Burgers see. Zu St. nachgelaßener Erben (…)]
hatt in gegensein H D. Georg Kamelen innamen seiner Fr. Muter Fr Anna Erhardin bekannt
demnach Er H. D. Camel, in namen gemelt weÿ: Jacob Kullings see: Erb. und Ludwig Friedrich Hecklens behausungen daß Vaßhauß genant alhie vnden an der Judengaßen gelegen mit ordentlichen Ganthrechten an sich gebracht, und aber gemeltd Dienastische Erben vf solche, häußern 150. lb d hauptgut und dauon die Zinß vff den ersten Martÿ, Anno 627 biß dato verfallen und außstendig zuerfordern gehabt (bezahlt)
Le secrétaire Pierre Camel épouse en 1599 Anne, fille de Jacques Erhard
Mariage, cathédrale (luth. p. 49)
1599. Sonntags den 11. Februarÿ. Peter Kamel der schreiber, Anna Jacob Erhardts n: g: tochter, den 19. febr: eingesegnet (i 27)
François Camel, receveur à la cour des Frères (Bruderhoff) vend la maison dite das Fasshaus au maçon Georges Hauber et à sa femme Marie Stoll
1642 (4. 8.bris), Chambre des Contrats, vol. 489 f° 707
(Prot. fol. 229. & seq.) Erschienen herr Frantz Camel Schaffner im Bruderhoff
hatt in gegensein Georg Haubers deß Maurers und burgers Zu Straßburg, Undt Mariæ Stollin seiner ehelichen haußfrawen mit beÿstand Clauß Feüchters deß Küeffers und burgers alhie ihres Vettern
hauß, hoffstatt vnnd höfflin mit allen andern ihren gebäwen & das Vaßhauß gent. gelegen in der Statt Str. Vnden in der Judengaßen, einseit neben Jr. Christoph von Müllnheim see. Erben anderseit neben Johann Walter dem Mahler zum theil Vnd theils neben Daniel Steiningers deß Schloßers see. Erben hinden vff Jr. Jacob Friderich Böcklin XV.er stoßend – vmb 400 lb
Originaire d’Immenstadt (en Allgäu), le maçon Georges Hauber épouse en 1635 Marie, veuve du maçon Jean Flieher
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. p. 191.)
1635. Dom. Quasimodogeniti 5 April. Georg Hauber von Immenstatt der Maurer Hans Haubers gewesenen metzgers v. burgers Zu Immenstatt eheli[cher Sohn] Maria Hans Flähers gewesenen Maurers nachgelaßene witwe. Cop. 13. April zu J. St. Peter (i 97)
Proclamation, cathédrale (luth. f° 359) 1635. Doîca Quasimod: 5 Aprilis. Georg Hauber von Immenstatt der maurer, Hans Hauber des metziges daselbsten sohn vnd Maria Hans Flähers des maurers n. witwe, eingesegnet Zum J. S. peter montag 13. Apr: (i 184)
Le maçon Jean Flieger épouse en 1630 Marie, fille du boulanger Martin Stoll
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. p. 111)
1630. Dom. XXV. Trinit. 14. 9.bris. Hanß Flieger Mawrer, hanß Viegers gewesenen Maurers vnd burgers nachgelaßener Sohn, vnnd J Maria Martin Stollen deß schwartzbecken Zur Atzlen in der Steinstraß eheliche Tochter. Cop. 22. 9.bris Zu J. St. Peter (i 57)
Originaire d’Immenstadt en Allgäu, Georges Hauber devient bourgeois par sa femme un mois après son mariage
1635, 4° Livre de bourgeoisie p. 147
Georg Hauber Von Immenstatt Auß dem Algeÿ der Maurer Empfangt d. Burgerrecht von seiner haußfrauwen Maria weÿlandt hanß Fleÿers deß Maurers Alhie seellig hind.laßene Wittib Wüll Zu den Maurern Zünfftig sein actum den 14. Maÿ Aô 1635
Accord passé entre le tuteur d’Anne Marie Flieher, fille de Jean Flieher, assisté du beau-père de la fille défunte Georges Hauber, et le maçon Jacques Flieher, oncle de la défunte
1640 (20. Aprilis), Chambre des Contrats, vol. 485 f° 290-v
Erschienen Clauß Feüchter der Küeffer burger Zu Str. Alß noch ohnentledigter Vogt Annæ Mariæ weÿl. hannß Flüehers gewesenen Maurers see: töchterlins so seither Auch verstorben, mit beÿstand Georg Haubers deß Maurers besagten töchterlins Stieff vaters
hatt in gegensein Jacob Flüehers Auch Maurers mehr erwehnten döchterleins Vaters see. Bruders bekannt
daß Er von demselben vff abschlag der 104. lb 7 ß 6 d die er Jacob nach außweisung der durch Johann Conrad Fuchsen den Notm. und Vogteÿschrbr. vffgerichteten (Vergleich)
Georges Hauber loue au potier Tobie Garing les localités qu’occupait auparavant le potier Jean Conrad Wick
1650 (18. 9.br), Chambre des Contrats, vol. 508 f° 1020-v
Erschienen Georg Hauber der Maurer
hatt in gegensein Tobiæ Gärrings deß Kachlers mit beÿstand hannß Caspar Ursch. deß Kachlers seines noch ohnentledigten. Vogts
verlüh. habe, in sein Haubers alhie und. in der Judengaß. gelegener Behaußung alles daß ienige so d. vorige Beständ hannß Conrad Wickh d. Kachler lehnungsweiße inngehabt hatt, vff sechs Jahr lang von Mariæ Vekündigung a° 1651. angerechnet umb einen iährlich. Zinnß benantlich 12. lib
Assisté de son tuteur Georges Huber, le potier Jean Jacques Huber (Hauber) vend son tiers de maison à son beau-frère potier Georges Nussbaum
1668 (21. April), Chambre des Contrats, vol. 535 f° 227-v
(Prot. fol. 16) Erschienen Hannß Jacob Huober der haffner mit assistentz H Georg Huobers deß Maurers und Steinhauers seines noch ohnentledigt. Vogts
in gegensein Georg Nußbaums deß haffners seines Schwagers
seine tertz ahne hauß hoffstatt und höfflin auch allen Gebäwen, Begriffen, Zugehördten und Gerechtigkeiten, alhie in der Judengaß einseit neben der adelisch. Kippenheimisch. Behaußung anderseit Zum theil neben H Johann Waltern alten großen Rhats Verwanthen, theilß neben hannß Conrad Steinern dem Schuemachern, hind. vff die adeliche Böckhelische Behaußung stoßend gelegen, daß Faßhauß genannt – umb 145 Pfund pfenning
Le maçon Martin Huber et sa femme Jeanne Krauss hypothèquent leur tiers de la maison au profit du conseiller princier Jean Wolffgang Pfeil.
1670 (3. Xbr), Chambre des Contrats, vol. 537 f° 654-v
Erschienen Martin Huober der Maurer und Steinhauer und Johanna sein Eheweib und Zwar Sie Johanna mit assistentz Daniel Kraußen deß Büchßenmachers und hannß Müllers deß Fischers ihres resp. eheleiblichen Vatters und Vettern alß deroselben hierzu insonderheit erbettener nechster verwanther
in gegensein deß Edlen und hochgelehrten H Johann Wolffgang Pfeilen V.J.D. Fürstlich Würtenberg. Consiliarÿ – schuldig seÿen 50. lb
Unterpfand sein soll ein tritter theil Ihme für ohnvertheilt gebührend ahne Hauß, hoffstatt, höfflin, hinder häußlin, mit allen deren Gebäwen, Begriffen, Zugehördten und Gerechtigkeiten alhie in der Juden Gaßen, einseit neben H Henrich Balthasar von Kippenheim dießer statt alter Stättmaÿster und treÿzehnern, anderseit Zum theil neben H. Johann Waltern E.E. Großen Rhats alten Beÿsitzern und theilß neben hannß Conrad Steinen dem Schloßern, hinden uff den Böckhelischen hoff stoßend gelegen
Fils du maçon du même nom, Georges Nussbaum épouse en 1657 Barbe, fille du maçon Georges Hauber
Mariage, cathédrale (luth. f° 70, n° XXIII) 1657. mehr zum 2. mal Georg Nußbaum d. Kachler alhie Weilandt Georg Nußbaumen des Burgers v. Maurers allhie hinterlassener Ehel. Sohn vnd J. Barbara, Weilandt Georg Hauber des Burgers v. Maurers alhier, hinterlassene Ehel. Tochter. Mont. 4. Maÿ Maur St. Thiergarten (i 71)
Georges Nussbaum se remarie en 1672 avec Elisabeth Ruff, fille du potier Michel Ruff : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration
Copia Eheberedung – zwischen dem Ehrengeachten vnd bescheidenen Meister Georg Nußbaum, burger vnd Haffnern alhier Zu Straßburg Wittwern, alß Hochzeiter, an einem, So dann der Ehren vnd Tugendsamen Jungfrawen Elisabetha Ruffin des Weÿland Ehrsamen vnd bescheidenen Michael Ruffen ebenmäßig geweßenen Haffners vnd burgers daselbsten nunmehr seel. nachgelaßenen Ehelichen Tochter alß der Jungfrau Hochzeiterin andern theils – So geschehen vnd Zugangen in des heÿligen Reichs freÿen Statt Straßburg dinstags den 3. Septembris Anno 1672. Johann Georg Jager Nots. Cæs. Publ.
Mariage, Saint-Thomas (luth. p. 31, n° 231)
1672. Sonntag den 16. u. 17. Trin. Geörg Nussbaum der burg. v. Kachler allhier. Jfr. Elisabetha weÿl. Michael Ruff deß burg. v. Kachlers hind.lassener eheliche tochter. Eingesegnet Zu St. Thoma Montag den 30. Sept.
Le potier municipal Georges Nussbaum meurt en 1687 en délaissant une fille de son premier mariage. L’inventaire est dressé dans sa maison rue des Juifs dite chapelle Saint-Valentin. La masse propre à la veuve est de 137 livres, celle propre aux héritiers de 392 livres. L’actif de la communauté s’élève à 838 livres, le passif à 512 livres
1687 (23.7.), Not. Kitsch (Jean, 1 AH 5824) n° 163 [restitué à partir de *63]
Inventarium undt beschreibung aller d. Jenig. v.ändert und unveränd.ter Haab undt Nahrung, so weÿl. der Ehren und vorgeachte Herr Georg Nußbaum gewes. Statt Kachler u. burg. alhier Zu Straßburg, nach seinem d. 31. Maÿ Jüngsthien tödlich. genommenen hinsched. hinf. Ihme verlaß. welche Verlaß.schafft auf freundliches ansuch. erfordern undt begehren des Ehren: undt Vorgeacht. Herrn Christian Kuhnen Schreiners burgers Zu gesagten Straßburg als geordnet und geschworenen Vogts Jungfr. Mariæ Nußbaumin, des verstorbenen seelig mit d. Ehren: und tugendsahmen frawen Barbara Hauberin in erster Ehe ehelich erzeügter dochter undt ab intestato nachgelaß.er eintzig. Erbin, durch die Ehren: und tugendsahme fraw Elisabetha Rueffin die hinterlaßene wittib, mit beÿstandt des Ehrenhafft. Meister Caspar Steiners, haffners burgers alhie d.selb. geschwornen Vogts (…) welches beschehen in Straßburg Mittwoch d. 23. Jul: aô 1687.
Inn einer inn d. Statt Straßburg inn Jud. gaß. gelegenen inn diese Verlaß.schafft gehörigen behaußung hatt sich befund. wie volgt
Auf der Obersten bühnen, Auf der andern bühnen, im Tuchkämmerlin, auff dem obern gang, In der Kammer B, Vor der Cammer, In der Wohnstuben, Vor der Wohnstuben, Auf dem gang, Im hindern höffel, Im Keller
Eÿgenthumb ane einer behaußung so theilbahr (T.) Item hauß, hoff, hoffstatt, höfflin, bronnen mit allen d.en gebäwen, begriff. weith. recht. Zugehörd. und gerechtigkeit. gelegen alhie inn d. Statt Straßb. inn d. Jud. gaß und. St. Veltin Capell anjetzo aber (…)
Ergäntzung d. wittib ermanglend. ohnveränderten guths. Auß einer designation d. wittib Zu d.en v.storb. Hn seel. inn d. Ehestandt Zugebrachter nahrung durch weÿl. H. Notm. Joh: Georg Jägern d. 10. 8.br. 1672 auffgerichtet
Norma hujus inventarii. d. wittib ohnverändt. eÿgenthümblich Vermög., Sa. haußraths 13, Sa. Silbers u. geschmeids 6, Sa. guldene ring 10, Baarschafft 1, Pfenningzinß hauptguth 19, Ergäntzungs rest 86, Summa summarum 137 lb
Auff solches volgt d. Erbin ohnverändert eÿg.thümbliche nahrung, Sa. haußraths 48, Sa. Werckzeug Zum haffner handwerck gehörig 3, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 40, Sa. Guldener Ring 6, Sa. baarschafft 89, Sa. Pfenningzinß hauptguths 50, Ergäntzung 422, Summa summarum 659 lb – Schulden 267, Nach deren Abzug 392 lb
Endlich wirdt nun auch d gemein v.ändt. u. theilbar guth beschrieben, Sa. haußraths 47, Sa. werckzeugs zum haffner handwerck gehörig 11, Sa. frücht 9, Sa. weins u. Lehrer vaß 9, Sa. baarschafft 251, Sa. Pfenningzinß hauptguth. 264, Sa. Eÿgthumbs ane einer behaußung 255, Sa. Schuld 20, Summa summarum 838 lb – Schulden 512, Rest theilbaren Guths 325 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 1123 lb
Copia Eheberedung (…) dinstags den 3. Septembris Anno 1672. Johann Georg Jager Nots. Cæs. Publ.
Copia Testamenti (…) Johann Jacob Schatz Notar: publ. jurat.
Compte que rend le tailleur Chrétien Kuhn, tuteur de Marie Nussbaum qui est morte après son père. Barbe Hauber est morte en 1672 en délaissant deux filles
1689, Not. Kitsch (Jean, 1 AH 5816) n° 231
Rechnung Mein Christian Kuhnen Schneid.rs burgers alhier Zu Straßb. als geordnet undt geschwornen Vogts Jungfrawen Mariæ Nußbaumin, so in Xbri 1688 diese welt gesegnet, weÿl. herrn Georg Nußbaums gewesenen Statt Kachlers undt auch weÿl. frawen Barbaræ Hauberin, beed. Eheleuth burgere alhier Zu Straßburg seelig. nachgelaß.er dochter, Inhaltend waß Ich Vom 5. April 1683. als Ich dieße Vogteÿ auffgeschwohren biß d. 20. febr. a° 1689 Ihrentweg. eingenommen, dahingeg. wied. außgegeben und sonst. Vögtlicher weiß verrichtet und verhandelt habe. Erste und Letzte Rechnung dießer Vogteÿ.
Bericht Zu geg.wärtig. Rechnung gehörig. Zuwiß. demnach fraw Barbara hauberin, H. Georg Nußbaum d. Statt Kachlers gewesene eheliche haußfraw meiner Vogts docht. mutter seel. d. 4. Aprilis 1672. dieses Zeitliche gesegnet, so ist d. 11. Maÿ ged Jahres do.selb Inventation vorgenommen undt ein Inventarium von 62 foliis auffgerichtet word. Inn welchen Inventario in fine nun d. ein vertrag annectirt daß d. beed. damahlig. döchtern 318 lb 6 ß 1 ¼. d beneben dem dritt. theil einer behaußung inn d. Jud gaß neb. d. Schreiner behausung an d. alt. Zimmerleüthfaß geleg. (…) d. and.e döchterlein Barbara des Vatters todtfall nicht erlebet
Georges Nussbaum cède les deux tiers de la maison à son beau-frère Jean Martin Huber
1674 (2. April), Chambre des Contrats, vol. 543 f° 189
Georg Nußbawm der Kachler
in gegensein hannß Martin Huebers deß Maurers und Steinhauers mit beÿstand Daniel Kraußen deß Büchsenmachers seines Schwähers, bekannt, daß Er demselben Vff die, am 18.ten Xbris Anno 1673. Von E. hochlöbl. alhiesigen Kaÿserl. delegirten Cammergericht ertheilte Erkanntnus (käufflichen cedirt und übergeben habe)
seine zweÿ dritte theil demselben für ohnvertheilt gebührend ahne hauß, hoffstatt, höfflin, und allen deren Gebäwen, Begriffen, Zugehördten und Gerechtigkeiten alhier in der Judengaßen, einseit neben H. Johann Waltnern alten großen Rhats Verwanthen Zum theil, und theils neben Hannß Conrad Steinern dem Schloßer, anderseit neben H. Henrich Balthasar Von Kippenheim dießer Statt alten Stättmeÿstern und dreÿzehenern hinden uff dem Böckhelischen hoff stoßend gelegen, daran die übrige terz Ihme Huobern Zu vor eigenthümlich gehörig – umb 733. fl.
Fils de Georges Huber (Hauber), le tailleur de pierres Martin Huber épouse en 1670 Jeanne, fille de l’arquebusier Daniel Kraus
Mariage, cathédrale (luth. f° 126 n° 15)
1670. Fest. Paschatis. Zum 2. mahl Martin Huber der Steinhauer Maurer Weiland hr Georg Hubers gewesenen Steinhauer Maurer u. Burgers alhie nachgelaß. ehel: Sohn, Jfr. Johanna hr. Daniel Kraußen Buchsenschmidts u. Burgers alhie ehel: T. Montags den 11.ten Aprilis Münster (i 129)
Martin Huber hypothèque la maison au profit du potier municipal Tobie Garing
1674 (2. April), Chambre des Contrats, vol. 543 f° 191
hannß Martin Huober der Maurer und Steinhauer, mit beÿstand Daniel Kraußen deß Büchßenmachers seines Schwähers
in gegensein Tobiæ Garings deß Statt Kachlers, bekannt, daß Er demselben schuldig seÿe 400. lb, daß Er damit Zween dritte theil ahn nachbeschriebener Behaußung ahn sich erhandtlen und bahr bezahlen könne
unterpfand, hauß, hoffstatt, höfflin, und allen deren Gebäwen, Zugehördten und Gerechtigkeiten alhier unden in der Judengaßen, einseit neben H. Johann Waltnern alten großen Rhats Verwanthen Zum theil, Und theils neben Hannß Conrad Steinern dem Schloßer, anderseit neben H. Henrich Balthasar Von Kippenheim dießer Statt alten Stättmeÿstern und dreÿZehenern, hinden uff dem Böckhelischen hoff stoßend gelegen
[in margine :] (…) in gegensein hannß Georg Hammen des Zimmermanns alß Vogts hierinbemelts Debitoris nunmehr seel. nachgelaßeneen töchterlins (…) Act. d. 8. Xbr. 1683.
Le tuteur de l’enfant de feu Martin Huber vend la maison à Anne Marie, veuve du diacre Jean Georges Heyl
1685 (5.2.), Chambre des Contrats, vol. 555 f° 51-v
H. Hannß Georg Hamm der Zimmermann alß vogt weÿl. Martin Hubers Geweßenen Maurers und Steinhawers Nachgelaßenen Kinds
in gegensein fr: Anna Maria weÿl. H. M: Johann Georg Heÿlen geweßenen Diaconj in der Prediger Kirchen nunmehr Seel. Nachgelaßener fr. wittib mit beÿstand deß Ehrenvest und Wohlgelehrten H. M: Johann Jacob Ansorgs Præc: Classici sup: Gymnasÿ Ihres curatoris
ein behaußung, hoff, hoffstatt mit allen andern Ihren Gebawen, begriffen, Weithen, Rechten, zugehördten und Gerechtigkeiten, allhier in der Judtengaß, einseit neben H. Johann Walters E.E. Großen Raths geweßenen beÿsitzers hinderlaßene Erben, anderseit H. Henrich Balthasar Von Kippenheim dießer statt alten Stattmeÿsters und XIII. hinderlaßenen Erben, hinden uff den böcklischen hoff stoßend gelegen – umb 1100 fl.
Fils du tailleur Valentin Heyl, Jean Georges Heyl alors pasteur à la Robertsau épouse en 1667 Anne Marie Christ, fille du diacre de Saint-Guillaume
Mariage, Saint-Guillaume (luth. p. 73 n° 32)
1667. Dncis XVI u. XVII.t Trinit. 22/29 7.br. Herr M. Johannes Georgius Heÿl Pfarrer In d. Ruprechts Aw wld Valentini Heÿlen geweß. Schneiders v. B. allhie nachgel. ehel. Sohn vnd Jgfr. Anna Maria Herrn M. Johann Heinrich Christ. wolverordnet. Helffer eheliche Tocht. cop. 3* Oct (i 54)
Proclamation, Saint-Thomas (luth. f° 64-v) 1667. Dncâ XVI Trinit. d. 22. Sept. H. M. Johann Georgius Heil Pfarrer in der Ruprechts-Aw weiland Valentini Heilen Schneider v. Burger allhie hinterlassener Ehelicher Sohn v. J. Anna Maria H. M. Johann Henrici Christen, Diaconi Zu St. Wilhelm alhie Eheliche Tochter. Eingesegnet Mittwochs. d. 3. Octobris zu S Wilhelm (i 69)
Les Conseillers et les Vingt-et-Un ratifient la nomination de Jean Georges Heyl comme pasteur de la Robertsau
1667, Conseillers et XXI (1 R 150)
(f° 115) Montags den 5.ten Augusti – Pfarrer in Ruprechtsaw Mr. Joh: Georg Heÿl.
Herr Negelin XV. Secretarÿ Zeigt an, daß gestern in der Ruprechtsauw, in beÿsein der Herren Landpfleger des Hn Dr Præsidis und der 4. Kirchen Pfleger die Wahl des Pfarrers vorgenommen worden seÿe, da dann die majora vff Magr. Johann Georg Heÿlen gefallen. Erk. confirmirt.
Notice dans le répertoire de Bopp
2219. Johann Georg Heyl, Mag.
° Straßburg 24.4.1636, S. v. Valentin Heyl, Schneider und Anna Schönauer, x 3.10.1667 Anna Maria Christ, Pfarrerstochter (794, x II. 28.6.1690 Johann Meyer, Bleicher)
imm. in Straßburg am 18.10.1655, Mag. am 1.2.1658, Aufnahme ins Seminar 1665
1665-1666 Pf. in Niederhausbergen und Pfulgriesheim, 1666-1667 in Quatzenheim und Fürdenheim, 1667-1675 Pf. in Ruprechtsau I, 1675-1682 Diak. in Straßburg Münster III – † 4.11.1682 (Julius Reichelt, Progr. fun. 86. Argent. 1682.
Anne Marie Christ se remarie en 1690 avec le blanchisseur Jean Meyer
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 73) 1690. Domin. IV. et V. post Trinit: proclamati sunt Hr. Johannes Meÿer der bleicher undt beÿ. E.E. grossen rath alhier alter beÿsitzer undt fr. Anna Maria, Weÿl. hrn M. Johann Georg Heÿlen gewesen Diaconi v. helffers beÿ der prediger Kirch. alhier Nachgel. Witwe, Copulati sunt Mittw. d. 28. Junÿ (unterzeichnet) Johan Meÿer Als hoch Zeiter, Anna Maria Krittin als brautt (i 25, procl. Temple-Neuf f° 173, i 174)
Anne Marie Christ meurt en 1696 en délaissant quatre enfants de son premier mariage et un du deuxième. Les experts estiment la maison rue des Juifs à 475 livres. La masse propre au veuf est de 1 526 livres celle propre aux héritiers de 263 livres. L’actif de la communauté s’élève à 269 livres, le passif à 1 012 livres
1696 (30.4.), Not. Lang (Jean Henri, classé sous 25 Not 116) N° 6
Inventarium und Beschreibung aller der Jenigen Haab, Nahrung und Gütter, so weÿland Anna Maria Meÿerin, Gebohrne Christin, deß Ehrenvest, fürsichtig vnd wohlweißen Herrn Hannß Meÿers, Bleichers und E. E. Großen Raths alten beÿsitzers, burgers Zu Straßburg geweßene Eheliche haußfr. nunmehr seelige, nach ihrem den 17.ten Martÿ Jüngsthien aus dießer welt genommenen tödlichen ableiben, Zeitlichen verlaßen, Welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren der Jetzt Verstorbenen Frawen seel. in Zweÿ Ehen ehelich erzeügter Kinder vnd ab intestato nachgelaßener Rechtmäsiger Erben (…) Actum Montags den 30.ten Aprilis Anno & 1696.
Die in Gott ruhende Fraw hat Zu Erben verlaßen, wie Volgt. 1. Fraw Annam Catharinam Gebohrne Heÿlin deß Ehrengeachten Mr Hannß Jacob Schellen Sattlers und burgers alhier eheliche haußfr. welche mit assistentz erstgedachtes Ihres haußwürths wie auch deß Ehrenvest v. rechtsgelehrten herrn Daniel Rohren Notarÿ publ. vnd Burgers alhier Zugegen. 2° Jfraw Annam Mariam, 3° H Johann Jacob, Studiosum vnd 4° Jfr. Mariam Salome die Heÿlen, dieße dreÿ Ledige Geschwüsterd, deren Geschworner Vogt der Ehrenvest, fürsichtig, Weiß vnd hochgelehrte H. Mr Johann Michael Rebhan, E. E. Großen Raths aler Beÿsitzer, dem geschäfft von Anfang biß Zu end beÿgewohnt: Alle Vier der Abgeleibten Fr. seel. mit weÿl. dem wohl Ehrwürdig vnd wohlgelehrten Herrn Johann Georg Heÿlen, geweßenen wohlverordneten Trew Eÿfferigen Diacono in der Prediger Kirch alher nunmehr seel. in Erster Ehe erziehlte Kinder
5° So dann Johann Heinrich Meÿern der verstorbenen frawen seel. in dießer Letztern Ehe erziehltes Söhnlein, deßen Geschworner Vogt der Ehrenvest hochachtbahr vnd weiße H Johann Friderich Eisenmann, Apothecker v. E. E. Kleinen Raths beÿsitzer burger alhier, welcher dem Geschäfft ebenmäßig in person abgewart. Also Alle fünff der abgeleibten Frawen seel. ab intestato nachgelaßene rechtmäsige Erben jedes Zu einem fünfften theil berührend
Copia der Heüraths Verschreibung
In einer alhier Zu Straßburg ane der Judengaß gelegener der Erben für unverändert gehöriger Behaußung befund. worden wie volgt.
Ane Hültzen: und Schreinwerck. In der Cammer A, Im obern Haußöhren, Im obern Stübel, Im Mittlern haußöhren, In der Mittlern Wohnstub, In der Stub Cammer, Im haußöhren, Im undern haußöhren
Auff der Bleich in der Ruprechtsau. Auff der Bühn, In der Obern Stub, In der Stub Cammer, In der Kuchen, Im haußöhren, In der Gesind Cammer,, In der undern Stub, In der Stub Cammer, Im haußöhren, In der Kuchen, Auff dem Stall, Im bauchhauß, Im Keller, Im bütten Keller
(f° 20-v) Eÿgenthumb ane einer Behaußung, Scheür, Ställ vnd Bleich. (W) Item Ein Platz Grunds auff 34.6403 Schuh groß, so nunmehro Zu einer Bleich gemacht, darauff eine behaußung Auch Scheür v. Stallung gebawen, sampt Neün vnd ein halben Acker grunds (…) gelegen in der Ruprechtsaw, beÿ dem undern Waßerzoll gartten (…)
(f° 21) Eÿgenthumb ane Häußern. (E.) Item hauß hoff vnd hoffstatt mit allen anderen dero gebäwen, begriffen, weiten, rechten, zugehörden vnd gerechtigkeiten, gelegen in d. St. St. aner der Judengaß, einseith neben Johann Michael Maulen dem Kunsttreher, anderseith neben Juncker (-) Gäling Zu Buchßweiler, hinden auff den Bockischen hoff stoßend, so gegen männiglichen freÿ ledig vnd eigen, vnd durch der Statt Straßb. geschworne Werckhleüth vermög überreichter schrifftlich. Abschatzung taxirt p. 475. lb. Darüber vorhanden ein teütscher perg. Kbr. mit der St. St. anhangendem Canc: Contract Insigel verw: deß. datum den 5.ten febr. 1685. mit N. 1. bezeichnet (hat H. Schell in handen)
(E.) Item Ein viertertheil für vngetheilt von vnd ane Zweÿen häußern, einen vordern vnd einem hindern, ane der Jungfrawen Gaß gelegen (…)
(E.) Item Ein häüßlein von vnd ane Zweÿen heüßlein neben einander under einem Tach in der St. St. vorstatt außerhalb St. Stephans Thor, beim Fischerthor in der so genanten Finsternuß (…)
(E.) Item ein Vierter theil für ungetheilt von vnd ane einem häüßlein daselbst (…)
(E.) Item ein Vierter theil für ungetheilt von vnd ane einem häüßlein auch beÿ dem Fischerthor, allernechst am Wahl (…)
(f° 26) Ergäntzung deß Hn Wittiber ermanglenden unveränderten Gutts. Vermög deß über beeder Gewesener Eheleüth in dieße Ehe gebrachte Nahrung den 15. Jan: A° 1691 durch mich unterschriebenen Notarium auffgerichteten Inventarÿ
(f° 30-v) Wÿdumb Welchen der H Wittiber von weÿl. Fr. Johanna Meÿerin Gebohrner Kreußin seiner Verstorbenen, Zweÿten haußfrauwen seel. genüeßt, wavon das Eÿgenthumb Frawen Elisabethæ Hauberin, Johann Jacob Pfeiffers des Kremppen vnd burgers alhier Ehefr. als derselben dochter vnd Erbin Verfangen, Innhalt einer den 29. Julÿ A° 1682. Zweÿ dem H. Wittiber vnd vorgedachter Frawen Johannæ Kraußen durch H. Notarium Eliam Wincklern auffgerichteten Heüraths In der Vorstatt (…)
(f° 31) Wÿdumbs Verfangenschaft, So Fraw Anna Catharina Christin Gebohrne Schneiderin weÿl. /S:T:/ H. Mr Johann Heinrich Christen Geweßenen Diaconi senioris der Pfarrkirch Zu St. Wilhelm alhie seel. nachgelaßene Wittib ad dies vitæ genüeßt vnd der Erben unverändert. Vermög der Zwischen erstgedachten beÿden geweßenen Ehegatten am 10. 7.br aô 1682. auffgerichteter Ehe pacten
(f° 32) Wÿdumb Welchen die Abgeleibte Fraw seel. wegen dero mit /S:T:/ H. Mr Johann Georg Heÿlen, Geweßtem Diacono beÿ der Newen oder Prediger Kirch alhier als ihrem Ersten Eheherrn seel. erzeugte Vier Kinder ad dies vitæ Genoßen
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Deß H. Wittibers unveränderte Nahr. Sa. haußraths 109, Sa. Leerer Baß 5, Sa. Schiff und geschirrs 21, Sa. Silbergeschirr vnd geschmeids 42, Sa. Guldener Ring 4, Sa. Baarschafft 7, Sa. Eigenthums an einer behaußung 500, Sa. beßerung ane lehengüthern 10, Sa. Schulden 250, Sa. Erg. (759, Abgang 72, Rest) 687, Summa summarum 1638 lb – Schulden 112 lb, Nach deren Abzug 1526 lb
Der Erben unverändert Vermögen, Sa. haußraths 161, Sa. Bibliothecæ 20, Sa. leeren vaß 2, Sa. Silbergeschirrs v. Geschmeids 95, Sa. Guldener Ring 13, Sa. baarschafft 55, Sa. Eigenthums ane häußern 571, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 114, Sa. Ergäntzung (222, Abz. 149, Remanet) 73, Summa summarum 1107 lb – Schulden 844 lb, Nach deren Abzug 263 lb
Das Theilbahr Gutt, Sa. haußraths 43, Sa. Frucht 46, Sa. Weins 8, Sa. Schiff und geschirrs 2, Sa. Viehe 51, Sa. Stroh vnd Booß 1, Sa. Tung 3, Sa. blumen auf dem Veldt 24, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 1, Sa. Schulden 86, Summa summarum 269 lb – Schulden 1012 lb, die theilbare Passiva übertreffen das theilbare gutt umb 742 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 1781 lb
Abschatzung dinstags d. 15.t Maÿ 1696. Auff begehren deß Ehrenvösten vnd Weißen herrn Johannes Meÿer E. E. Großen Raths alter beÿsitzers behaußung alhier in der Statt Straßburg in der Judengaßen, Ein seitzs Neben Ihro hoch adellich Gest. Junckher Von Gelling, Ander seits Neben herrn Johann Jacob Maull dem Silbertreÿer hinden auff Junckher böckhell von bischen Stoßent, Welche forder Neben vnd hindere Wohnung Zweÿ Keller hoff vnd ein fart auch überigen begriff recht vnd gerechtig Keit Wie solches in der Besichtigung befunden vnd dem Jetzigen preiß Nach angeschlagen Vor. Nein hundert vnd Vinffzig Gulden. Bezeigens der Statt Straßburg geschwohrne Werckhleithe, Joseph Lauttenschlager Werckmeister deß Münsters, Johannes Feÿlotter Werckmeister deß Zimmerhoffs, Jacob Staudacher Werck Meister des Maur hoffs.
Inventaire dressé en 1702 après la mort de son fils Jean Jacques Heyl, étudiant en théologie, mort en délaissant des héritiers testamentaires dans la maison du sellier Jacques Schell face à la Grue (actuelle rue de la Douane)
1702 (23.1.), Not. Rohr (Daniel, 46 Not 8) n° 298
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab vnd Nahrung, so weÿlandt der Ehren Veste undt wohlgelehrte Herr Johann Jacob Heÿl geweßene S.S. Theol: Stud: auch weÿl. S.T. Herrn M. Johann Geörg Heÿlen geweßenen Diaconj in der newen oder Prediger Kirchen auch burgers allhier ehelicher Sohn, nunmehr seel. nach seinem den 11.ten Januarÿ instehenden 1702.t Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen ableiben, Zeitlichen verlaßen, Welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren des abgeleibten herrn seel. per Testamentum eingesetzter vnd nach dießem Titulo Inventarÿ beahmßter Erben fleißig inventirt (…) So beschehen in der Königlichen freÿen Statt Straßburg Montags den 23. Januarÿ A° 1702.
Der Verstorbene Herr seel. hat per Testamentum Zu Erben verlaßen wie volgt. 1. die viel Ehren und tugendsame fraw Annam Catharinam Schellin gebohrne Heÿlin herrn Jacob Schellen Sattler vndt burgers alhier eheliche haußfraw, welche auch beneben Ihreù haußwürthderInventation persönlich beÿgewohnt. 2. die Viel Ehren v tugendgezierte Jungfraw Mariam Salomeam Heÿlin, welche gleichfalls begeben geordnet und geschworenen Vogt H Philipp Bernhardt Leichter dem Schuhmacher vnd burgern allhier selbsten in persohn dem geschäfft abgewart, So dann 3. Johann Heinrich Meÿern S. T. herrn Johann Meÿers bleÿers vnd E. E. Großen rhats alten beÿsitzers ehelich erzeugtes Söhnlein, welches bevögtiget mit obgedacht Jacob Schellen, weilen aber derselbe uxorio noîe selbsten interessirt, als ist in deßen Nahmen als geschworner Theilvogt wohl vorermelten H Rathh. Meÿer sein leiblicher vatter hiebeÿ erschienen
Copia Testamenti nuncupativi
In einer allhier ane dem Cran gelegenen mehrermeltem herrn Schellen eÿgenthümblich gehörigen behaußung befunden worden wie folgt
Eÿgenthumb ane einer Behaußung. It. ein häußlein von vnd ane Zweÿen Häußlein neben einander under einem Tach
in der St. St. Vorstatt außerhalb St. Stephans thor beÿm Fischer Thor in der sogenanten Finsternuß (…)
Series rubricarum hujus Inventarÿ, Sa. Haußraths 20, Sa. Bibliothec 20, Sa. Silbers 2, Sa. Guldenen Rings 1, Sa. Eÿgenthumbs ane i. häußlein 7, Summa summarum 51 lb – Schulden 58, Compensando 6 lb
Wÿdumbs Verfangenschaft So Fraw Anna Catharina Christin gebohrne Schneiderin weÿland S. T. Herrn Mr Johann Heinrich Christen geweßenen Diaconi senioris der Pfarr Kirch Zu St. Wilhelm allhier seel. nachgelaßene Wittib ad dies vitæ genüßt, das Eÿgenthumb aber Zum theil hiehero gehörig. Vermög der zwischen erst Ehrengedachten geweßenen Ehegatten den 10. 7.bris Anno 1682. auffgerichteter Ehepacten (…)
Les enfants et héritiers du diacre Jean Georges Heyl vendent la maison à Jean Thiébaut Heinrici, pasteur à Saint-Thomas, et à son frère marchand Jean Jacques Heinrici
1697 (5. 7.br), Chambre des Contrats, vol. 569 f° 437-v
Jgf. Anna Maria weil. H. M. Johann Georg Haÿlen, gewesenen Diaconi der Neun Kirch zu den Predigern leibliche tochter, H. Johann Jacob Heÿl Phil. Stud. deßen leiblicher sohn, und Jfr. Maria Salome Heÿlin, auch ledige tochter, alle dreÿ mit beÿstand H. M. Johann Michael Rebhans E.E. großen Raths beÿsitzers, ihres curatoris wie auch Johann Jacob Schell der Sattler, alß Ehevogt Fr. Annæ Catharinæ geb. Heÿlin, welche in der Kind bett und deßhalb. nicht persönlich erscheinen könne, So dann H. Johann Friderich Eisenmann, der Apothecker und E:E: kleinen Raths alter beÿsitzer alß Curator Johann Henrich Meÿers
in gegensein Hn M. Johann Theobald Henrici, Pfarrh. zu St. Thomä allhier und H. Johann Jacob Henrici deß handelsmanns seines leiblich. bruders
Eine Behaußung, Hoff, hoffstatt mit allen anderen Ihren gebaüen, begriffen, weithen, rechten, zugehördt. und gerechtigkeiten, allhier in der Judengaß einseit neben Johann Michael Maul den Kunsttreher anderseit neben tit. Jr Philipß Christoph Gaÿling von Altheim, Gräfflich hanauischen Geheimen Rath und Ober Jäger meister, hinten auf den Adelisch. Böckelisch. hoff stoßend gelegen – umb 900 pfund
Les préposés à la Taille demandent à Jean Jacques Heinrici pourquoi il n’est pas inscrit à la Taille. Il déclare que quelques années auparavant le préteur royal a estimé qu’il n’était pas tenu de s’y inscrire perce qu’il était étudiant à l’université et ne tenait pas de ménage indépendant mais est disposé à s’inscrire maintenant qu’il a acheté une maison. Les préposés se satisfont de cette déclaration.
1695, Protocole des Quinze (2 R 99)
(f° 20) Freitags den 11. Februarÿ – Herr Dr. Johann Jacob Heinrici pt° Zünfftig werdens
Obere Stallherren laßen per me referiren, daß Mhghh. Erkantnuß Zufolg, Herr Dr. Johann Jacob Heinrici beschickt und befragt worden seÿe, Warumb er difficultire, sich auff der Statt Stall einzufinden, sich Zünfftig Zumachen, Vnd die Stallgebühr abzustatten ? Welcher jnn antwort beditten Habe, daß er Zwar vor einigen jahren difficultät gemacht hätte, allein Nur deßwegen gewesen ware, Weilen Herr Prætor Regius damahlen dafür gehalten, daß er, als der noch ledig Und Kein eigen Weßen Führet, Under der Universität bleiben Könte, anjetzo aber, da er ein Hauß erkaufft, er gesinnet were, sich Zünfftig Zumachen, Und zu præstiren d. was andere burgere Auch thun. Dießem nach Zu Mghh. stünden, Ob Sie ihn beÿ seiner erklärung laßen Wollen ? Erk. Soll Herr Dr Heinrici beÿ seiner erklärung gelaßen werden.
Jean Jacques Heinrici qui a acquis la part de son frère Jean Thiébaut par cession passée le 29 janvier 1699 vend la maison à Florian Rieden, ancien bailli de Dettwiller, et à sa femme Marie Ursule Rothfuchs.
1702 (22. 9.br), Chambre des Contrats, vol. 575 f° 465-v
(1050) Hr. Johann Jacob Henrici handelsmann
in gegensein Hn Florian Rieden U. J. Cti. geweßenen amptmann zu Dettweÿler, u. frn. Mariæ Urßulæ geb. Rothfuchßin
eine behaußung, Hoff, Hoffstatt mit allen anderen ihren gebaüen, begriffen, weithen, zugehörden, rechten u. gerechtigkeit allhier in der Judengaß einseit neben Joh: Michel Maul Kunstdreher anderseit neben S. T. Jr. Philipp Christoph Gaÿling v. Altenheim Gräflich Hanauischer geheimen rath u. oberjäger meister, hinten auf den adelichen Böckelinichen Hoff stoßend gelegen, so gegen männiglich freÿ ledig u. eÿgen, maßen ihm, dem verkäufer, die helfte gleich anfangs beÿ dem Kauf gebühret die andere helfte aber ihm v. S. T. Hn.M. Joh: Theobald Heinrici Canonico Cap: Thom: et Pastore zu St Thomæ seinem Hn. bruder u. gemeineren ahn besagtem hauß kraft Cession v. 29. jan. 1699 überlaßen word. seÿe – 1050 pfund
Fils du syndic de Neuburh François Rieden, Florian Rieden achète le droit de bourgeoisie avec sa femme Marie Ursule Rothfuchs, fille du bailli d’Andlau. Les sept enfants suivent la coutume, ils ne deviennt pas bourgeois.
1702, 3° Livre de bourgeoisie p. 1236
Herr Florian Rieden Von Neuburg, Weÿl. H. Francisci Rieden gew: Syndici daselbst hint: sohn, und sein Fr: Maria Ursula, Von Andlaw, weÿl. H. Rothfuchß gew: Amptmans daselbst hint. tochter, erkauffen das Burgerrecht p. 2. Gold fl. und 16. ß so auf dem Pfenningth. erlegt Worden, mit ihren 7. Kindern ist es beÿ ordnung Gelaßen Worden, und Werden beÿ E. E. Zunfft der Gerber dienen. Jur: d. 18.
Florian Rieden est élu préposé aux communaux
1707 Conseillers et XXI (1 R 190) H. Florian Rieding würdt Zu einem Allmend herrn erwehlt. 20.
La tribu des Tanneurs élit un nouveau conseiller après la mort de Florian Rieden
1707, Protocole de la tribu des Tanneurs (XI 358)
(f° 22) Donnerstags den 24. Martÿ Anno 1707
Weilen herr Rathherr Lt. Florian Rieder ohnlängst mit todt abgangen, als wurde ane deßelben statt, wie auch von herrn Johann Jacob Rueffen so unpäßlich vnd herrn Johann Adam Alber so abweßend war vorderist Zu Spött Schöffen erwöhlt
Daniel Rohr Nots Zfft. schrbr
Hr. Johannes Dilchinger
Hr. Geörg Friderich Ott
Darauffhien ist Zu einem anderwerthigen Rathherrn per Majora erkoßen worden
Hr. Johann Niclaus Hünel
Florian Rieden meurt le 20 mars 1707 en délaissant sept enfants de sa première femme Marie Eve Geiss qui a délaissé des terres à Soultz en Haute-Alsace. Trois fils sont moines, un quatrième étudiant en théologie, Jean Léonard est bailli à Hatten, Jean Jacques avocat au Conseil souverain d’Alsace, la cadette est célibataire. Les experts estiment la maison à 550 livres. La masse propre à la veuve est de 331 livres, celle propre aux héritiers de 25 livres. L’actif de la communauté s’élève à 290 livres, le passif à 129 livres.
1709 (4.6.), Not. Oesinger (Jean Adam, 39 Not 13) n° 309
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab, Nahrung und Güethere, Liegender und fahrender, Veränderter undt unveränderter, Keinerleÿ davon außgenommen, so Weÿl. der Wohl Edle hochgelehrt vnnd großachtbahre Herr Florian Riedin, geweßter J. U. Ltus Unnd E. E. großen Raths allhier Zu Straßb. wohlverdienter alter Beÿsitzer, nach seinem den 20.tag des Monaths Martÿ deß zurückgelegten 1707.ten Jahres beschehenen seeligen Hinscheiden Zeitlichen verlaßen, welche auf freundliches ansuchen erfordern vnd begehren, deß Verstorbenen Herrn seeligen hinderlaßener Herren Söhn Vnd Jungfr. tochter, alß deßelben ab intestato nächster rechtmäsiger Erben, so ahne hernach Volgendem Blatt benambßet seÿn Inventirt vnnd ersucht durch die Wohl Edle vnnd Viel Tugendreiche Fraw Mariam Ursulam gebohrne Rothfuchsin die dißorths wittib, mit beÿstandt deß wohl Edlen rechtsgelehrten und großachtbaren Herrn Francisci Josephi Jägers, wohlbestellten ampts Verweßers deß Ampts Benfelden, welchen Sie zu dißem Inventations geschäfft, in Vogts statt in specie erbetten (…) Actum in der Königlichen Statt Straßb: dienstags den 4.to Junÿ A° 1709.
Der Verstorbene Herr seel. Hat ab intestato Zu Erben verlaßen wie volgt 1. /S.T./ Herrn Frantz Anthoni Riedin, welcher sich in die Societæt Jesu begeben vnnd sich dermahlen in Baÿern auffhaltet, 2. /S.T./ Florianum Ignatium Riedin, welchen ebenfalls erstgedachter Societæt gewidmet vnnd gleichfalls in erstberührten beÿerischen provinz sich auffhält, 3. S.T. Herren Josephum Leonhardum Riedin, wohlverordneten Amptschultheißen deß Ampts Hatten, so abweßend, 4. S.T. Herrn Eberhardum Jacobum Riedin welcher sich dem orthen der Herren Capucineren gewidmet, vnnd anjetzo Zu Solaturn in der Schweitz sich auffhaltet, 5. S.T. Herrn Franciscum Dominicum Riedin Theol. Studiosum so anweßendt, 6. S.T. Herrn Johannem Jacobum Riedin U. Jis Ltum Unndt au Conseil souverain zu Colmar Wohlmeritirten Advocatum so auch Zu gegen, 7. die Viel Ehren vnndt Tugendsame Jgfr. Mariam Annam Riedinin welche auch anweßent ist und Weilen Sie maiorennis Weder Vogt noch beÿstandt Verlanget hatt, Alle Sieben deß verstorbenen Herrn seelichen hinderlaßene Eheliche Kindere vnndt ab intestato nächste Erben, Vnndt weilen vorbemelte Herren Erben alhie nicht Verburgert alß ist auß E. E. Kleinen Raths mittel zu dießem Inventations geschäfft abgeordnet worden der Ersam Veste Weiße unnd wohlachtbare herr Johann Geörg Oberdörffer Metzger Vnndt erstwohlgedachtern Raths jetzmahliger wohlverdienter beÿsitzer.
Pro Nota. Weilen sich beÿ gegenwärtiger Inventation kein Inventarium in den Ehestandt gebrachter Nahrung noch sonsten einig documentum waraus die beederseits Unveränderte Nahrungen nach laut der Heüraths Verschreibung hätten ersucht werd. mögen (…)
In einer in der Statt Straßburg ahne der Junden [sic] gaßen gelegenen in dieße Verlaßenschafft gehörigen vnnd hernach beschriebenen behausung befund. worden wie volgt
Ahne Höltzen und Schreinwerck. In der C. A, In d. C. B., In der Cammer C, Vor dießen 3. gemachen, In dem hinderen Kleinen Stübel, Vor dießem gemach, Im Haußöhren, In der Wohnstuben, Inn d. Stub Kammer (…)
Liegende Güether im Molßheimer bann (W.). Pro nota. Es berichten die beÿ der Inventation anweßende Erben daß sich verschiedene Reebgüther in dem Bann obersultz gelegen befinden, welche von weÿl. S. T. Fr. Maria Eva Geÿßen Ihrer seel. Mutter herrührig und dero Hn Vatter seelig nich durch einen Expres verschaffen wÿdumbs sondern nur loco educationis Liberorum genoßen
Eigenthumb ahne einer Behaußung (T.) Eine Behaußung, hoff, hoffstatt mit allen anderen Ihren gebäwen begriffen weithen rechten Zugehörten vnnd gerechtigkeiten allhier in der Juden gaß einseit neben Johann Michel Maulen dem Kunst vnndt Silberträher, 2.s. neben /.tit./ Jr. Philipp Christoph Gaÿling von Altenheim, Gräfflich hanawischen geheimen rath unnd ober Jäger Meister hinden auff den Adelichen Böckelischen hoff stoßend gelegen. Davon gehen Jährlichen 25. lb. d Zinnß auff den 21. Novembris Herren Johann Jacob Henericj dem handelsmann allhier so in Capital abzulößen mit 500. lb. s. Sonsten vber obige beschwerthen freÿ leedig vnndt eigen vnnd durch der Statt Straßburg geschworne Herren Werckmeister Vermög Ihrer Zu dem Concept gelüfferten Abschatzung de dato d. 8. Junÿ A° 1709. annoch hiehero æstimirt pro 250. lb. Darüber meldet ein teutscher Pergamentener Kauffbrieff in allhießiger Cantzleÿ Contract Stub gefertiget und mit dero anhangenden kleineren Secret Innsiegel Verwahrt datirt den 22.ten 9.bris A° 1702. so mit altem Lit. A. notirt vnnd dißmahlen wied. dabeÿ gelaßen worden.
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Der Fraw wittib unverändertes Vermögen, Sa. haußraths 40, Sa. lähren Vaßen 8, Sa. Silbergeschirrs und Geschmeids 91, Sa. der Guldener Ring Ketten Peerlein vnnd dergleichen geschmeidt 28, Sa. der liegenden Güethern 57, Sa. der Gülth von liegenden güthern 221, Summa summarum 449 lb – Schulden 117, Nach solchem abzug 331 lb
Der Erben unveränderte Vätterliche Nahrung, Sa. haußraths 16, Sa. lähren Vaßen 2, Sa. Silbergeschirrd 11, Sa. Guldinen rings 10, Summa summarum 41 lb – Schulden 16, Nach deren Abzug 25 lb
Das Gemein verändert unndt Theilbare Guth, Sa. haußraths 33, Sa. Wein 7, Sa. Eigenthumbs ahne einer behaußung 250, Summa summarum 290 lb – Schulden 129, Compensando verbleibt 145 lb
Abschatzung d. 8. Junÿ aô 1709. Weÿlandt herrn florian Reib gewesenen beÿsitzer eines Ehrsamen großen raths seel. hinter laßene fraw Wittib und Erben ist eine behausung allhier in der statt Straßburg in der Juden gaßen gelegen, einseits neben herrn hanns Michel Maul Silbertreher anderseits neben Jr Gehling, hinden auf Hr Beckel stosendt welche behausung Nebens hinder gebaw und höfflin sambt aller gerechtig Keit wie solches durch der Statt Straßburg Geschworene Werckleuthe sich in der besichtigung befinden und Jetzigem preiß nach angeschlagen wird Vor und umb, Ein Tausendt und Fünff Hundert gulden. Bezeichnus durch der statt Straßburg geschworene Werckhleuthe. Jacob Staudacher Werck Meister des Maur hoffs. Johann Jacob osterrieth Werck Meister deß Zimmer Hoffs
Acte de sépulture de Florian Reid, sexagénaire
Sépulture, Saint-Etienne (cath. f° 41-v)
Hodie die 22. Martÿ Anno 1707 fuit in hac pchli Ecclesia præsentatum corpus dmni floriani Rieden senatoris hujus urbis muniti oîbus Ecc.sæ necessarÿs sacramentis pœnitentiæ Eucharistiæ et extremæ unctionis rité ætatis suæ anno sexagesimo (i 45)
Marie Ursule Rothfuchs meurt en 1709 après avoir institué pour ses héritiers les trois enfants non prêtres délaissés par son mari. Les frères et sœurs de la défunte ou leurs représentants sont représentés à l’inventaire. L’actif de la succession s’élève à 714 livres, le passif à 276 livres.
1709 (21. 9.bris), Not. Oesinger (Jean Adam, 39 Not 13) n° 326
Inventarium und Beschreibung aller der Jenigen Haab Nahrung und güthere, so weÿland die Edle viel Ehren vnnd tugendreiche Fr. Maria Ursula Riedinin gebohrne Rothfuchsin auch Weÿl. deß Wohl Edelvesten hochgelehrten und großachtbahrn Herrn Florian Riedin J. U. Lti auch E. E. großen Raths alten allhier Wohlverdienten alten beÿsitzers seel. hinderlaßene wittib nunmehr auch seelig, nach ihrem den 31.ten 8.bris dießen Zu endt gehendten 1709.ten Jahres aus dießer welt genommenen abschied Zeitlichen verlaßen, welche auf freundliches ansuchen erfordern vnd begehren, die auß Eines Ehrsamen Kleinen Raths urthel In dießem geschäfft beeder herren Deputatorum benantlichen der Edlen Wohl Ehrenvesten Weißen vnnd großachtbahren herrn Johann Friderich Bahlen vornehmen gastgebers Zum Thiergarthen vnndt herrn Johann Spechten der rechten befließenen beeder Vorwohlgedachten Raths Jetzmahliger beÿsitzer inventirt und ersucht durch S: T: herrn Josephum Leonhardum Riedin, wohlverordneten Amptschultheißen deß Ampts Hatten, Ferner S.T. Herrn Johannem Jacobum Riedin U. Jis Ltum Unndt au Conseil souverain zu Collmar Wohlmeritirten Advocatum, So dann S. T. Jungfr. Mariam Annam Elisabetham Riedinin, der Verstorbenen, Grawen Seeligen Stieff Kinder und von Ihro per Testamentum nuncupativum eingesetzte Erben, welche die meiste wißenschafft von deßen Verlaßenschafft haben.
Actum in der Königlichen Statt Straßburg in fernerem gegensein (…) Ferner S. T. Herrn Johann Niclaus Schwenden deß hochlöbl. Collegÿ der Hh. XIII allhier hochansehnlichen Secretario Eigenhändig unterschrieben, vermög deßen Er Hr Mandatarius für S: T: Frauen Mariæ Richardis gebohrner Rothfuchßin Weÿl. herrn Johann Ullrich Herrenbergers geweßenen Amptschreibers Zu Benvelden hinderlaßener Wittib, weither frawen Mariæ Dorotheæ gebohrner Rothfuchßin alß weÿl. S: T: Herrn Johann Martin Kopffen geweßenen hochmeritirten burgermeistern zu schlettstatt hinderlaßener Wittib, So dann auch weÿl. S: T: Herrn Frantz Theobaldt Rothfuchßen geweßenen hochmeritirten Amptmanns Zu Erstein seel. nachgelaßener Kinder v. herren Erben alß der Verstorbenen Fr. seel. hinderbliebener leiblicher respectivé Schwester und bruders Kinder Consequenter derselben ab intestato nächster Erben Interesse zu Vigiliren in Commissis hatt + Donnerstags den 21. 9.bris Anno 1709.
+ so dann auch /S.T./ herrn Frantz Theobaldt Reÿßen deß Stiffts Jungen S: Peters allhier Wohlbestellten Schaffners welcher so wohl für sich alß auch im Nahmen seiner überigen 5. geschwüsttrigen welche von S: T: Fr. Maria Elisabetha gebohrner Heinrichin auch S: T: Hr Johann Theobald Reißen alten hochverordneten Ammeistern vnd XIII.ern Ehelichen entsprungen vnnd demnach der Verstorbenen Frawen seeligen von Mütterlichen Seiten einbändiger schwester Kinder seind erschienen ist
Die Verstorbene Fr: Seelig Hatt per Testamentum nuncupativum Zu Erben verlaßen wie volgt 1. S: T: Herren Josephum Leonhardum Riedin, deß Ampts Hatten hochfräffl. Hanwißer Herrschafft wohlbestellten Amptschultheißen, so præsens 2. S.T. Herrn Johannem Jacobum Riedin U: J: Ltum vnndt au Conseil souverain de Colmar Wohlmeritirten Advocatum so Zu gegen, 3. S: T: Jungfr. Mariam Annam Elisabetham Riedinin so Majorennis vnnd deßweg. Keinen Vogt hatt, auch noch Zur Zeit keinen beÿstand verlanget, Alle dreÿ Zu gleichen portionen und Stammtheilen Erben
In einer in der Statt Straßburg ane der Junden gaßen gelegenen vnnd in dieße Verlaßenschafft gehörigen hernach beschriebenen behausung befund. worden
Ahne Höltzen und Schreinwerck. In der Stuben, Im Undern Saal
Eigenthumb ahne einer Behaußung (½ E. ½ denen Riedinischen geschwistrig. od. dißorts Stieffkindern) Eine Behaußung, hoff, hoffstatt mit allen anderen Ihren gebäwen begriffen weithen rechten Zugehörten vnnd gerechtigkeiten allhier in der Judengaß einseith neben Johann Michael Maulen dem Kunst vnndt Silberträher, 2.s. neben /.tit./ Jr. Philipp Christoph Gaÿling von Altenheim, Gräfflich hanawischen geheimen rath unnd ober Jägermeister hinden auff den Adelichen Böckelischen hoff stoßend gelegen. Davon gehen Jährlichen 25. lb. d Zinnß auff den 21. Novembris Herren Johann Jacob Heinericj dem handelßmann allhier so in Capital abzulößen mit 500. lb. s. Sonsten vber obige beschwerth. freÿ leedig und eigen vnnd durch der Statt Straßburg geschwohrne Herren Werckmeisterr Vermög Ihrer schon beÿ Herrn Rieden seel. Verlaßenschaffts Inventation Zu deßelben Concept gelüfferten Abschatzung de dato 8. Junÿ A° & 1709. annoch hie æstimirt so mann acuh dißmahlen dabeÿ lassen wird pro 250. lb. Darüber meldet ein teutscher Pergamentener Kauffbrieff in allhießiger Cantzleÿ Contract Stub gefertiget und mit dero anhangenden kleineren Secret Innsiegel Verwahrt datirt den 22.ten 9.bris A° 1702. so mit altem Lit. A. notirt und dißmahlen wieder dabeÿ gelaßen worden.
Ane Welcher behaußung die helffte in dieße Verlaßenschafft gehörig so macht 125. lb, denen Riedinischen herren Geschwisterden alß dißorths Stieff Kindern eigenthümlich gehörig Zuständig
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Sa. haußraths 59, Sa. lähren Vaß 9, Sa. Silbergeschirrs und Geschmeids 92, Sa. der Guldener Ring vnnd dergleichen geschmeidt 28, Sa. der Gültten von liegenden güthern 312, Sa. Eigenthumbs ahne einer behaußung 125, Sa. Schulden 87, Summa summarum 714 lb – Schulden 276, Nach deren Abzug 438 lb
Publicatio Testamenti nuncupativi, Johann Adam Ösinger, Nots: publ:
Sépulture, Saint-Etienne (cath. f° 91)
Hodie die 4. Novembris Anni 1709 fuit a me infra scripto parocho ad Sanctum Stephanum sepulta est in capella Sti Antonii dna Maria Ursula Rodfuxin vidua dni floriani Rieden olim Consiliarii urbis argentinensis due 30 Octobris defuncta annorum sexaginta annorum circiter nata omnibus Ecc.sæ necessariis eclesiæ sacramentis provisa (i 96)
Les Quinze dispensent les héritiers non bourgeois de régler le droit de détraction, eu égard que la somme est peu importante et que le défunt était sénateur ainsi que préposé à la Taille
1709, Protocole des Quinze (2 R 113)
(f° 148) Freÿtags den 21. Junÿ 1709. – Weÿl. H. Rathh. Florian Rieden Erben pt° Abzugs
Iidem [Obere Stallherren] laßen per me proponiren, es hetten 2. vo weÿl. H. Rathh. Florian Rieden, Hinterlaßenen Söhnen sich dießer Tagen beÿ Ihnen angemeldet vndt gebetten daß die von seithen des Stalls an die sambtliche geschwistrige weilen Sie nicht verburgert geforerte 9 lb 16 ß 2 ½ d abzug nachgelaßen werden möchten, denen man aber gleich beditten, daß die Obere Stallherren hierin nicht thun könten, sondern es Mghherren proponiren vndt dero außweißung darüber verer* wolten, Nun seÿe der Erben Sieben, nemb. 6. Söhn und eine tochter, vndt von den Söhnen 3. im geistlichen stand als 2. Jesuiten vndt einer ein Capuciner, der 4.te Lt juris vnd Advocat au Cons. souverain d’Alsace vndt der 5.te Studiosus Theologiæ, vndt weilen dießen abzug ein Geringes antreffe, der verstorbene H. Riede nicht allein EE gr. Rhat, sondern auch dem Stall beseßen undt die Imploranten Königl. Vnderthanen seÿen, alß stünde Zu Mghherren ob Sie denenselben ged. Abzug in gnaden nachlaßen wollen. Erk. weilen es ein geringes antreffen soll ged. d abzug in gnaden nachgelaßen worden.
Le défunt payait ses impôts sur la base de 500 florins, somme à laquelle s’élève l’inventaire. Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que les héritiers non bourgeois doivent régler le droit de détraction. La décision des Quinze les en dispense.
1709, Livres de la Taille (VII 1174) f° 94
(Gerber, F. N. 208) Weÿl. Herrn Florian Riedin geweßenen JVLti und E. E. Großen Rahts alhier alten Beÿsitzers Verlaßenschafft inventirt H. Not. Ösinger.
Concl. fin. Inv. ist fol. 58 – 285. lb 16 ß 11 d, die machen 500. fl. derselbe verstallte hiengegen auch so viel
Extat das Stallgeltt pro 1707 et 1708 à 2 lb 2 ß d, th. 4 lb 4 ß
Gebott, 2 ß 4 d
Abhandlung 10 ß 6 d – Summa 4. lb 16 ß 10 d
Abzug. die samtliche Herren Erben alß frembd und ohnverburgert haben von angefallener Vätterl. Erbschafft der 98. lb. 2. ß. 2 ½ d. ane Abzug zu erlegen 9. lb. 16. ß. 2 ½ d
(rub.) dt. 22° Junÿ 1709. 4 lb 15 ß 10 d
der Abzug ist von gnd. Herren den Fünffzehen nachgelaßen worden.
Les héritiers Rieden vendent la maison à Samuel Silberrad, pasteur au Temple-Neuf, pour lequel agit l’étudiant en médecine Samuel Silberrad.
1710 (ut s. [10. Oct.]), Chambre des Contrats, vol. 583 f° 617-v
(1225) hr Joseph Leonhard Gebhard Ried amptschultheiß zu Hatten, Item hr Franciscus Dominicus Josephus Ried scribent, Item hr Joh: Jacob Michel Ried und J. Ltus und Advocatus au Conseil souverain d’Alsace, so dann Jgfrau Maria Anna Elisabetha Riedin beÿständlich H. Joh: Jacob Heinrich handelsmannß weilen unbevögtigt
in gegensein H. Joh: Samuel Silberrads Med: Candidati nahmens H. M. Samuel Silberrad Pfarrers beÿ der neuen Kirchen allhier
das Riedische hauß hoff hoffstatt mit allen begriffen, weithen, zugehörden, rechten und Gerechtigkeiten allhier in der Judengass, einseit neben Joh: Michel Maul kunstdrehern anderseit neben denen hochadelischen Gaÿlingischen HH. EE. hinten auff den Böckelischen hoff – 1225 pfund
Fils du pasteur de Saint-Pierre-le-Vieux, Samuel Silberrad épouse en 1685 Einbeth Kolb, fille de feu le pasteur de Saint-Pierre-le-Jeune
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 317-v)
1685. Dom. X. post Trint. 2. 7.bris Hr. M. Samuel Silberadt pfarrer Zu Lampertheim hrn Samuel Silberadt pfarrern der Kirch Zuem alt. S. Peter alhier ehl. Sohn, V. Jgf. Einbetha, wÿl. hrn M. Eliæ Kolben geweßenen Pfarrers beÿ dießer Kirchen Zum Jung. S. Peter, Nachgel. ehl. tochter. Cop. Donnerst. 13. 7.bris (i 332)
Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports. Ceux du mari s’élèvent à 311 livres, ceux de la femme à 1 242 livres.
1685 (15. 7.bris), Not. Lang (Jean Henri l’aîné, 27 Not 6) n° 10
Inventarium und Beschreibung aller der Jenig. Haab, Nahrung vnd Güttere, so der Wohl Ehrwürdig und Wohlgelehrte H. M. Samuel Silberad, der Zeit wohlverdienter Pfarrer Zu Lampertheim, Zu der Viel Ehren und Tugendreichen Frawen Einbetha gebohrner Kolbin, seiner hertzgeliebten haußfrawen, vnd dahiengegen Sie Fraw Einbetha Kolbin Zu ihme H. M. Samuel Silberad Ihrem vielgeliebten Ehegattin für unverändert in den Ehestand Zugebracht (…) Actum in beÿsein H. Joh: Saltzmanns Jur: Ddi als d. Fr. Pfarrerin noch Zur Zeit ohnentledigten Vogts, Sambstags den 15. 7.bris Anno 1685.
Vnd Zuvorderist deß Herrn Pfarrers unverändert Gutt. In einer alhier Zue Straßburg auff dem alten weinmarckh gelegener hiehero nicht Gehöriger behausung befund. word. wie volgt
In einer alhier Zu Straßburg beÿ der Kleinen Metzig gelegener vnd in dießer nahrung nicht gehöriger behaußung befunden worden wie Volgt
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Deß H. Pfarrers unveränderte Nahr. Sa. haußraths 51, Sa. Bibliothecæ 37, Sa. Früchten 19, Sa. Wein 8, Sa. Hew 7, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 15, Sa. Guldener Ring 7, Sa. baarschafft 164, Summa summarum 311 lb
Der Fraw Pfarerin unverändert Gutt, Sa. haußraths 154, Sa. Wein v. Lehrer Vaß 21, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 42, Sa. Guldener Ring 21, Sa. baarschafft 215, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 687, Sa. d. Gülth von liegenden güthern 100, Summa summarum 1242 lb
Wÿdumb Welchen Fr: Agata Ursula Kolbin gebohrne Schönerläckin weÿl. des Wohl Ehrwürdig v. wohlgelehrte herr M. Eliæ Kolben geweßen Pfarherrn Zum jung. St. Peter nunmehr seel. hinterlaßene Wittib, 1000 lb, Waran deß orths der Fraw Pfarrerin vor ein fünfften theil gehörig nemblichen 200 lb
Notice de Bopp dans son répertoire des pasteurs
(Bopp n° 4916) Samuel Silberrad, ° Str. 3 avril 1658 du pasteur Samuel Silberrad et de Susanne Marie Poenius, x Saint-Pierre-le-Jeune 13 septembre 1685 Elisabeth Kolb
imm. à Strasbourg 26 octobre 1671, Mag. 30 janvier 1677, à Giessen 22 septembre 1680
Pasteur à Entzheim (1682-1685) à Lampertheim (1685-1697), diacre à Saint-Guillaume de Str. (1698-1705), pasteur au Temple-Neuf (1705-1718) , † 1 octobre 1718. Eloge funèbre 124
Samuel Silberrad devient tributaire chez les Charpentiers le 15 juillet 1687 et prend le 26 août suivant la place de son père
1687, Protocole de la tribu des Charpentiers (XI 30)
(f° 91-v) Dienstags den 15. Julÿ A° 1687 – Neuzünfftig.
Herr Samuel Silberadt Pfarrer Zue Lamperth. empfangt daß Zunfftrecht und erlegte die gebühr mit 1 lb 13 ß 6 d.
(f° 93-v) Samstags den 26. Augusti A° 1687 – Neuzünfftig.
Herr M. Samuel Silberadt Pfarrer Zu Lamperth. empfangt seines Herrn Vatters seel. Zunfftrecht und erlegte deßwegen 1 lb 13 ß 6 d.
Les Conseillers et les Vingt-et-Un statuent sur la candidature de Samuel Silberrad au poste de diacre à Saint-Guillaume en 1697
1697, Conseillers et XXI (1 R 180)
Herr M. Samuel Silberrad würd helfer Zu St Wilhelm. 181. 185.
Les Conseillers et les Vingt-et-Un ratifient la nomination de Samuel Silberrad comme pasteur au Temple-Neuf
1705, Conseillers et XXI (1 R 188)
(f° 84-v) Mittwoch den 8.ten Aprilis 1705. – Die Pfarrstell in der Prediger Kirch würd ersetzt – H. Magister Samuel Silberradt würdt Pfarrer in Prediger Kirch. 85.
H. XV. Secretarius Lorentz referirt, es were gesteren Vormittag, nach deme die Zu widerersetzung der durch absterben weÿl. H. M. Illers vacirendt gewesten Pfarrstelle in der neuwen Kirchen in die denomination gebrachte Sechs Herren Ihrer probpredigten rühmlich abgelegt gehabt, die wahl in gegenseÿn der hochansehnlichen Hh. deputirten Hn Stattmeisters Von Weitersheim, Vndt H Ammeister Reißeÿßens, wie auch Hnn Doctoris præsidis Obseruatis obseruandis vorgenommen, vnd in allem 256 stimmen gesamblet worden, vndt Weÿllen H M. Samuel Silberradt 210 stimmen Zugefallen vndt Er also per Maiora zu einem Pfarrer beÿ gedachter neuwen Kirchen erwöhlet wordten, als werdte die Confirmation dieser wahl mghherren bestens recommendirt vndt überlaßen. Erk. würdt dieße wahl Obrigkeitlich Confirmirt.
L’inventaire (non conservé) de Samuel Silberrad est dressé en 1719
1719, Not. Mader (répert. 6 E 41, 664-1) n° 318
Inventarium über weÿl. Hn. M. Samuelis Silberrads gewes. Pfarrers in der Prediger Kirch seel. Verlassenschafft
Einbeth Kolb, veuve de Samuel Silberrad, loue la maison au greffier de la Chambre des Contrats François Œsinger
1723 (2.4.), Chambre des Contrats, vol. 597 f° 193
Fr. Einbetha geb. Kolbin weÿl. herrn M. Samuel Silberrads wohlverdienten Pfarrhern der Prediger Kirchen Wittib mit beÿstand H. Dd. Samuel Fausten E.E. Kleinen Raths Procuratoris & Advocati ordinarÿ ihres Curatoris
in gegensein herrn Francisci Ößinger U.J. Licentiati et Cancellariæ Contractuum actuarÿ
entlehnt, eine gantze behausung mit allen gebäuden und zugehörden ahne der Judengaß, einseit neben dem alt Maulischen hauß anjetzo der Rathsamhausischen frauen Wittib zuständig anderseit neben& H. von Buch hinten auff den adel. Böckelischen hoff, gelegen, auff 4 nacheinander folgenden jahren anfangend von Joh. Baptistæ – um einen jährlichen Zinß nemlich 50 pfund
L’orfèvre Jacques Frédéric Silberrad cède à son frère Samuel, docteur en médecine, la part d’héritage provenant de son père. La cession est résiliée en 1732.
1728 (14.10.), Not. Humbourg (6 E 41, 46)
fut present Le Sr Jacque Frédéric Silberad Garçon orfèvre majeur d’ans demeurant en cette ville, Lequel pour les bons offices et services veritablement fraternels à Luy faits et rendus et La bonne et fraternelle amitié à Luy témoignée depuis sa tendre jeunesse jusqu’à ce jour par Le Sr Samuel Silberad son frère Docteur en medecine Bourgeois de Cette ville et dans l’Esperance d’en voir bonne suite et continuation et pour donner audit Sr son frere des marques sensibles d’une parfaite reconnaissance de tous les bienfaits qu’jl en a reçu et qu’il espere encore en recevoir, a volontairement reconnu et confessé avoir fait Comme jl fait par ces presentes don et donation pure et simple entre vifs et irrevocable
audit Sr Samuel Silberad son frère present et acceptant
de la part et portion echuë audit Jacque Frédéric Silberad donateur en l’heredité et succession de deffunt Samuel Silberad Son pere en quoy sadite Part qui fait une septieme dans le tout puisse consister (…) au contenu de L’inventaire de lad° Succession fait en L’année 1718 (…) L’usufruit et jouissance viagère en appartenant à Dlle Einbeta Kolbin sa mère – (signé) Jacob Friderich Silberrad, JSSilberrad Med. Dr.
[in margine :] Cejourd’hui 28° janvier 1732 (résiliation)
Le juriste Jean Léopold Silberrad cède à son frère Samuel, docteur en médecine, la part d’héritage provenant de son père.
1729, Not. Humbourg (6 E 41, 47)
est comparu Le Sieur Jean Leopold Silberad Praticien fils majeur d’ans demeurant en cette ville, Lequel pour les bons offices et services veritablement fraternels à Luy faits et rendus et La bonne, sincere et fraternelle amitié à Luy témoignée depuis sa tendre jeunesse jusqu’à ce jour par Le Sieur Samuel Silberad son frère Docteur en medecine Bourgeois de Cette ville et dans l’Esperance d’en voir bonne suite et continuation et pour donner audit Sr son frere des marques sensibles d’une entiere et parfaite reconnaissance de tous les Bienfaits qu’jl en a reçu et qu’il espere encore en recevoir, a volontairement reconnu et confessé avoir fait Comme jl fait par ces presentes Don et Donation pure et simple entre vifs et irrevocable
audit Sr Samuel Silberad son frère present et acceptant
de la part et portion echuë audit Sr Jean Leopold Silberad donateur en l’heredité et succession de deffunt Samuel Silberad Son pere en quoy sad° part et portion faisant un septieme dans le tout puisse consister (…) au contenu de L’inventaire de lad° Succession fait en L’année 1719 (…) L’usufruit et jouissance viagère en appartenant à Dlle Einbeta Kolbin sa mère
Einbeth Kolb veuve de Samuel Silberrad meurt en 1740 en délaissant six enfants ou leurs représentants. L’actif s’élève à 1874 livres, le passif à 84 livres
1740 (10.10.), Not. Lobstein (Jean, 31 Not 54) n° 1205
Inventarium und beschreibung aller derjenigen Haab, Nahrung und Güthere, so Weÿland die hoch Ehren und hoch tugendgezierte frau Einbetha Silberradin geb. Kolbin weÿland des Hoch Ehrwürdig, Großachtbahr und hochgelehrten herrn M. Samuel Silberrads geweßenen treueifferigen Pfarrers und seelsorgers in der Neuen: oder Prediger Kirchen nunmehr seel. nachgelaßener frau wittib nun auch seel. nachgelaßene Frau Wittib nun auch seel. als dieselbe Montags den 3.ten Octobris dießes Zuend Lauffenden 1740.sten jahrs dießes Zeitliche in das Ewige Verwechßelt nach solch Ihrem aus dießer welt genommenen tödlichen Hintritt Zeitlichen verlaßen (…) So beschehen in Straßburg auff Montag den 10.ten Octobris Anno 1740.
Die in Gott ruhende frau Pfarrerin seelige hat zu Ihren Erben Sis ubique Titi ab intestato verlaßen wie volgt. 1.mo Weÿland herrn Eliæ Silberrads der heÿligen Schrifft geweßenen weitberühmbten Doctoris und Professoris Publici ordinarÿ, Capituli Thomani Canonici Convent; Eccels: Præsidis und Pastori Primarÿ auch Vornehmen burgers allhier nunmehr seeligen ehelich erziehlte und nach todt hinterlaßene acht herren Söhne und Jungfer töchtere nahmentlichen 1.mo Herrn Johann Paul Silberrad, ledigen barbierer gesellen, so auf der Reÿß begriffen, 2.do herrn Silberrad Samuel Silberrad, den Ledigen Knöpffmacher, so gleichfalls auf der Reÿß begriffen, 3.tio Jungfer Susannam Salome Silberradin, 4.to Jungfer Einbetham Silberradin, 5.to Jungfrauen Mariam Elisabetham Silberrad, 6.to Jungfer Kinigundam Silberradin, 7.tio Johannem Silberrad in quinta Classe discipulum und dann 8.vo Mariam Magdalenam Silberrad, dießer Acht geschwornener vogt hr. Johann Jacob Moscherosch der Specirer und burger allhier welcher sich nomine seiner Vogts Persohnen beÿ dem geschäfft eingefunden,
2.do Weÿland herrn Johann Samuel Silberrads, gewesenen hocherfahrenen Medicinæ Doctoris und berühmbten Practici, auch wohlmeritirten dreÿers der Statt Straßburg Stall und vornehmen burgers allhier nunmehr seel. nachgelaßene Söhn und töchtere, benantlichen 1.mo Jungfer Margaretham Salome Silberradin, 2.da Jungfer Einbetham Silberrad, 3.tio Jungfer Mariam Barbaram Silberradin, 4.to herrn H. Samuel Silberrad, Studiosum in Classe selecta, 5.to Johannem Silberrad, welcher die goldarbeiter Kunst ergreifft, 6.to Philipp Jacobum Silberrad, und dann 7.mo Johann Balthasar Silberrad, deren Sechßen geschworner herr Curator herr Johann Thomas Römer Jurium Practicus und E: E: großer Raths wohlbestellter Advocatus et Procurator ordinarius auch burger allhier, welcher sich beÿ dem geschäfft nomine seiner Curanden eingestelt
3.tio Frau Einbetham Karcherin domaine Silberradin, weÿland herrn Johann David Karchers des geweßenen hochverdientenen ältesten Diaconj und treufleißigen Seelsorgers der Evangelischen Gemeind in der Neuen oder Prediger Kirchen auch Vornehmer burgers allhier hinterlaßener frau Wittib, so mit beÿstand herrn Johann Silberrads, wohlmeritirten Schaffners der Schenckbecher und anderer Stifftung auch wohlverdienten dreÿers der Statt Straßburg Pfenningthurn und Vornehmen burgers allhiern dem geschäfft abwartete,
4.to Herr Johann Leopoldum Silberrad, wohlmeritirt substitutum in dem Mehern Hospital allhier, so Majorennis und ohnbevögtigt, Welcher in selbst eigener Persohn dem geschäfft abwartete
5.to Frau Annam Susannam Dörfferin gebohrne Silberradin weÿland Meister Johann Dörffers des geweßenen Kieffers und burgers allhier nunmehr seeligen nachgelaßene Wittib, deren geschwornene Vogt ad lites Herr Abraham Kolb, Nots. publs. und berühmbter Practicus, alldieweilen Er aber selbsten Ehevögtlicher weiße interessirt, dahero hat Sie Zu Ihrem herrn Assistenten erbetten herrn Johann Rudolph Dinckel, Not. publ. und Practicum welcher sich auch mit und beneben seiner Frauen Principalin beÿ dem Geschäfft eingestellt,
So dann 6.to Frau Margaretham Barbaram Kolbin gebohrne Silberradin, Vor ehrengedachten Herrn Abraham Kolben Notarÿ jurati und Practicj Frau Ehegattin welcher mit und beneben Ihrem herrn Eheliebsten sich beÿ dem geschäfft eingefunden, Alßo alle Sechs der Verstorbenenn Frauen Pfarrerin seel. mit eingangs gedachten Ihrem geliebten Eheherrn seel. ehelich erziehlte Hr. Sohn, Frau Töchter und Enckel und ab intestato Zu Sechs gleichlingen portionen und antheiler Verlaßene Erben
In einer allhier Zu Straßburg ane der Großen Kirchgaß geegenen und in dieße Verlaßenschafft nicht gehörigen behaußung befunden worden Wie volgt
Abzug in gegenwärtig Verlaßenschafft Inventarium gehörig. Sa. haußraths 52, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 129, Sa. goldener Ring 14, Sa. baarschafft 52, Sa. pfenningzinß hauptgüter 1540, Sa. Gülth von liegenden güthern 84, Sa. Schulden 2, Summa summarum 1874 lb – Schulden 84, Nach deren Abzug 1789 lb – Stall Summ 1789 lb
Copia Dispositionis inter Liberos. 1740 (…) auff Freÿtag den 20. Monattag Maÿ, abends zwischen Sieben und Acht Uhren, in der königlichen freÿen Statt Straßburg und einer ane der großen Kirchgaß gelegenen, Von mir unterschriebenen Notario bewohnenden behausung – Johannes Lobstein Notarius juratus
Einbeth Kolb et ses enfants vendent la maison à Joseph Gerber, ancien sénateur, et à sa femme Marie Anne de Bellefond moyennant 1 500 livres
1731 (17.9.), Chambre des Contrats, vol. 605 f° 384-v
weÿl. H. M. Samuel Silberad gewesenen Pfarrers seel. beÿ der Evangelsichen Gemeind zu denen Predigern hinterlassene wittib Einbetha geb. Kolbin beÿständlich ihres Curatoris H. Lt Samuel Faust E. E. kleinen Raths allhier Procuratoris und Advocati ordinarÿ, Ferner obged. H. Pfarrers Silberad seel: dermahliger ältester Sohn H. Johann Samuel Silberad Med: D. et pract. und dreÿer der Statt Stalls und als mandatarius seiner geschwisterden Frauen Einbethæ geb. Silberadin H. Johann David Karcher, Diaconi Senioris beÿ der Prediger Kirch Eheliebstin, Johann Leopold Silberad ledig mehrjährigen Scribenten, Frauen Margarethæ Barbaræ geb. Silberadin H. Abraham Kolb Notarÿ Publici und Practici allhier Ehefraun, H. Jacob Friedrich Silberad, ledigen mehrjährigen Goldarbeiters, so dann Fr. Anna Susanna geb. Silberadin Johannes Dörffer des Kieffers Ehefrau, weither H. Johann Jacob Moscherosch handelsmann als geschworner Vogt weÿl. S.T. H. Elias SIlberrad gew. S.S. Theologiæ Can: hinterlassenen 9 Kinder H. Elias Philos. Studj., Johann Paul, Samuel, Susanna Salome, Einbetha, Margaretha Elisabetha, Cuniginda, Johannes und Maria Magdalena der Silberrad
in gegensein H. Lt. Joseph Gerber Exsenatoris und Mariæ Annæ geb. von Bellefond
Eine Behausung bestehend in Vorder: Nebens: und hinderhauß hoff und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten welches hauß allhier ahne der Juden: gaß, einseit neben einer der wohlgeb. Fr: Eleonorae von Rathsamhaußen zum Stein geb. von Venningen der wittib zum theil, theils neben weÿl. Weÿdknecht gewesten schloßers erben anderseit neben Jr. Johann Ludwig von Buch, hinten auff den adelischen Böckelischen hoff, maßen mitverkauffende Silberadische Fr: Wittib mit genehmhaltung ihres Curatoris auff den lebtägigen natural genuß ged. haußes mit welchen ihr selbiges verfangen verzug gethan, der Fr. wittib zu einer tertz sambtlichen alt. Silberradischen 7 Stammerben aber zu zween dritten theilen für ohnvertheilt eigenthümlich zuständig – um 1500 pfund
Prévôt à Fort-Louis, Joseph Gerber achète en 1714 l’office de procureur des Eaux et Forêts établi à Haguenau puis le rétrocède en 1717.
1717, Not. Bidier Dutil (6 E 41, 20)
Contrat de vente du 19° Avril 1717 – furent present Le Sieur Augustin de Saussure, Con.er procureur du Roy des Eaux et forets de la basse alsace, Lequel a declaré qu’jl auroit Le 12 may 1714 passé contrat de vente dudit office de procureur du Roy des Eaux et forets de la basse alsace
au Sr Joseph Gerber preuost Royal du fort Louis du Rhin
(…) mais au lieu par led. Sieur Gerber de sa faire recevoir aud. office en conséquence desd. prouisions il se seroit contenté de faire L’exercice et les fonctions sur des lettres prouisionnelles que Mre Durand Dussy grand Maitre des Eaux et forets du département d’alsace Luy auroit bien voulu accorder le 29. 9.bre 1714 auant même la passation du Contrat de vente pour en pouvoir fre. L’exercice et Les fonctions (…)
Retrocession du 13 May 1717 – fur pressent Le Sieur Joseph Gerber Preuost Juge Royal du fort Louis du Rhin et Con.er procureur du Roy des Eaux et forets de la basse alsace en la Maitrise particuliere Etablie a Haguenau, demeurant ordinairement au fort Louis du Rhin, Estant de present en cette ville de Strasbourg, Lequel a declaré avoir remis et retrocédé ainsi qu’il remet et Retrocede
au sieur Augustin de Saussure ancien titulaire dudit office de Cons. procureur du Roy des eaux et forets de La basse alsace en la Maitrise particuliere Etablye a Haguenau, de laquelle charge led. Sieur Gerber s’etoit fait pourvoir sur la demission que led. Sr Desaussure en auoit fait En sa faveur
Fils de Georges Gerber, sénateur à Haguenau, le licencié en droit Joseph Gerber devient bourgeois à titre gratuit en décembre 1720 avec sa femme Marie Anne de Bellefond, fille du préteur royal à Fort-Louis François Chantereau de Bellefond. Leurs deux enfants Claude Michel et Madeleine Josèphe suivent la coutume et ne deviennent pas bourgeois.
1720, 4° Livre de bourgeoisie p. 856
Hr. Josephus Gerber J. U. Ltus Von Hagenaw geb. weÿl. H. Georg Gerber des Raths allda gew. beÿsitzers ehel. Sohn Vnd Maria Anna de Bellefond weÿl. h. François Chandereau de Bellefond gew. Prætoris Regii Zu Fort Louis ehel. Tochter, seine Ehefraw, erh. beede d. burger.recht gratis, ihre 2. Kind. Nahmens Claudius Michael Vnd Magdalena Josepha werd. beÿ Ordnung gelaß. w. beÿ E: E: Zunfft der Schmidt dienen, jur. et prom. Eodem [16. Decembr.]
Baptême de leur fils Claude Joseph à Fort-Louis en 1717.
Baptême, Fort-Louis (cath. p. 36)
Hodie die secunda aprilis 1717 (…) baptisatus est Claudius Josephus filius legitimus nobilis domini Josephi Gerbert Consiliarÿ Regÿ et prætoris loci et Mariæ Annæ de Belfond conjugum patrinus fuit prænobilis dominus claudius perdiguier ingénieur en chef modo sali fortalitÿ, matrina Maria Christina Kuntz de Bellefond (signé) Gerber, Perdiguier, Marie Christine contz de Bellefond (i 6)
Baptême de leur fils Jacques Philippe Hermann Joseph à Fort-Louis en 1718.
Baptême, Fort-Louis (cath. p. 36)
Hodie die nona Aprilis 1718 (…) baptisatus est Jacobus Philippus Hermannus Josephus filius legitimus domini Josephi Gerbert Conciliarÿ Regÿ, Regÿque prætoris modo sali fortalitÿ et dominæ Mariæ Annæ de Belfond conjugum patrinus fuit dominus Jacobus du bosc de Boual Notarius Regius ac chirographus ejusdem fortalitÿ, matrina domina Philippa linard (signé) Gerber, Dubost Boual, Philipine linard desportes (i 21)
Joseph Gerber et Marie Anne de Bellefond font donation d’une maison sise à Fort-Louis à leur fils aîné Claude Michel, docteur en médecine
1740 (10.11.), Not. Dinckel (6 E 41, 435)
Vermögen Schein – der hoch Edel Vest Fromb fürsichtig hochgelehrt und hochweiße herr Josephus Gerber J. Cti. des beständigen geheimen Regiments derer herren fünffzehner allhier hochansehnlicher beÿsitzer und beneben ihme die hoch Edle hoch Ehren und hochtugendbegabte Fr. Maria Anna Gerberin geb. De Bellefond, beede eheleuthe und vorhemen burgere allhier, zeigten in gegensein Ihres ehelich miteinander erzeugten ältesten herrn Sohns des hoch Edel Vest und hochgelehrten herrn Claudii Michael Gerbers Medicinæ hocherfahrenen Doctoris (…) zu einem vorhabenden eigenen Etablissement übergeben Einen halben theil für ohnvertheilt von und ane einer behausung in der Statt Fort Louis
Joseph Gerber hypothèque au profit du boulanger Pierre Beaudé et de sa femme Agathe Dalbin sa maison rue des Juifs et sa campagne à la Plaine des Bouchers.
1747 (10.4.), Chambre des Contrats, vol. 621 p. 252
S.T. H. XV. Joseph Gerber
in gegensein Pierre Beaudé des becken in hiesigen Citadelle und Agatha geb. Dalbin – schuldig seÿen 200 louis d’or, 1200 gulden
unterpfand, erstlich eine behausung bestehend in vorder und hinderhauß, hoff und hoffstatt cum appertinentis ane der Judengaß, einseit neben H. Amtmann Chasseur, anderseit neben S.T. H. von Buch, hinten auff S.T. H. von Oberkirch
so dann einen Meÿerhoff bestehend und hauß, hoff, scheur, stallung und 10 ackern gebauenen grunds vor dem Metzger thor, einseit neben dem Allmend, anderseit neben den Reichßhofferischen erben theils Lorentz Reichard dem kieffer, übrigens am Allmend
François Deve épouse Marie Madeleine Gerber en 1748
1748 (17.4.), Not. Humbourg (6 E 41, 79)
Mariage – furent presens le Sr Jean François Déve Intéressé dans les affaires du Roy demeurant en cette ville Fils Majeur d’ans et jouissant de ses droits de feu le Sr François Deve Marchand Bourgeois de de Sarre: Louis et de defunte Damle Nicole Truelle ses Pere et mere, faisant stipulant et agissant pour luy et en son nom d’une part
Et Demle Marie Madeleine Gerber Fille aussi Majeure d’ans du Sr Joseph Gerber assesseur de la Chambre de Mr les Quinze de cette ville et de defunte Dame Marie Anne de Bellefond son Epouse, faisant stipulant et agissant pour elle et en son nom sous l’authorité et du consentement dud. Sieur son Pere pour ce present d’autre part
(signé) Jean François Deue, Marie Madelen Gerber
Jean Pierre Jersé épouse Madeleine Josèphe Gerber en 1751.
1751 (17.8.), Not. Humbourg (6 E 41, 86)
Contrat de mariage – M Jean Pierre Jersé, Procureur au Conseil souverain d’Alsace, fils de feu Antoine Jersé demeurant à Belfort et d’Anne Marie Chardoillet
Dlle Madeleine Joseph Gerber, fille majeure de M Joseph Gerber, assesseur de la Chambre des XV du magistrat de cette ville, et de défunte Anne Marie Chantereau de Bellefond
Joseph Gerber est élu assesseur des XXI et prévôt à la tribu de l’Ancre en 1736, assesseur des Quinze en 1737, administrateur des fondations Saint-Marc et de l’hospice des vérolés en 1739
1735 Conseillers et XXI (1 R 218) H. Rathh. Joseph Gerber schwört auff die ordnungen. 207.
1736 Conseillers et XXI (1 R 219) Zu einem Ein und Zwantziger Wird H. Lt. Joseph Gerber erwöhlt. 61.
H. XXI. Joseph Gerber Wird Zu einem Ober Herrn beÿ E. E. Zunfft der Äncker erwöhlt. 140.
1737 Conseillers et XXI (1 R 220) H. XXI. Joseph Gerber Wird Zu einem Fünffzehner erwöhlt. 368.
1737 XV (2 R 146) 324 Herr XV Joseph Gerber wird introducirt
1739 Conseillers et XXI (1 R 222) H. XV. Joseph Gerber Wird Zu einem Pfleger des Stiffts St. Marx und Blatterhauß erwöhlt. 36.
Marie Anne de Bellefond meurt en 1742 (folio 276 du registre des sépultures d’après les tables de la paroisse Saint-Etienne)
Joseph Gerber meurt le 3 juin 1753 en délaissant quatre enfants. Les experts estiment la maison à la somme de 1 650 livres. L’actif de la succession s’élève à 4 340 livres. La somme finale qui comprend en outre les donations aux enfants se monte à 9 293 livres.
1753 (13.6.), Not. Dinckel (J. Raoul, 6 E 41, 378) n° 533
Inventarium über Weÿland des hochedelgebohrnen Fromb, Fürsichtig, hochgelehrten und hochweißen herrn Josephi Gerbers, des beständigen geheimen Regiments der herren Fünffzehen in Löblicher Statt Straßburg geweßenen hochansehnlichen Beÿsitzers nunmehr seeligen Verlaßenschafft, aufgerichtet Anno 1753. – als derselbe Sonntags den 3.ten dießes Monats Junÿ durch einen seeligen Tod aus dießer Welth abgeschieden, nach solch seinem tödtlichen hintritt Zeitlichen hinder verlaßen, Welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren des in Gott seelig entschlaffenen herrn Fünffzeheners mit auch Weÿland der hoch Edlen, hoch Ehren und hoch tugendbegabten Frauen Anna Maria gebohrner Chanterau de Bellefond seiner Frauen Eheliebstin seeligen ehelich erziehlter Herren Söhne und Frau Tochter (…) so beschehen in Straßburg, auf Freÿtag den 13. Junÿ Anno 1753.
Der Hochseelig Verstorbene Herr Fünffzehener hat zu seinen Erben ab intestato Verlaßen, wie folgt. 1.mo ST. Frau Mariam Magdalenam Jersé, gebohrne Gerberin, S. T. Herrn Jean Pierre Jersé, Procureur au Conseil souverain d’Alsace Frau Eheliebste, welche mit beÿhilff hochgedachten Ihres Eheherrn in Persohn dem geschäfft abwartete, 2.do S. T. Herrn Claudium Michael Gerber, Medicinæ hocherfahrenen Doctorem, E. E. Großen Raths allhier alten wohlansehnlichen beÿsitzer, auch löbl. Statt Pfenningthurns und Stalls alten wohlverdienten dreÿern, welcher in selbst eigener Persohn hiebeÿ erschienen, 3.tio Herrn Bartholomæum Heinricum Gerber, Capitaine unter dem Löbl. Königlich Frantzösischen Hußaren Regiment Ferrary, welcher ebenmäßig in Persohn zugegen ware, So dann 4.to S. T. Herrn Josephum Gerber, Lieutenant unter Löblich gedachtem hußaren Regiment Ferrary, Welcher abwesend, deßen Stelle aber vor Ehren gedachter Herr Capitaine Bartholomeus Henricus Gerber als Mandatarius hiebeÿ vertretten, alßo alle vier des hochadeligen entschlaffenen Herren Fünffzeheners ehelich erziehlte Herren Söhne und Frau Tochter und ab intestato Zu vier gleichen portionen und Stammtheilern verlaßene Rechtmäsige Erben. Wobeÿ ferner im Nahmen der ohnverburgerten Erben auß E: E: Kleinen Raths Mittel (…) deputiret worden, Herr Johann Jacob Degermann des Buchbinders und Ehrengedachten Kleinen Raths jetzigen beÿsitzers, welcher zugleich von anfang biß zu end dem geschäfft beÿgewohnt.
In einer allhier Zu Straßburg ane der Judengaß gelegenen in dieße Verlaßenschafft gehörigen und hieunden eingetragenen behaußung, befunden worde, wie folgt.
Eigenthumb ane häußern und Gärthen. Erstl. eine behaußung, bestehend in Vorder: Nebens: und hinderhauß, hoff und hoffstatt, mit allen deroselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten, gelegen allhier Zu Straßburg ane der Judengaß, einseit neben Weÿland herrn Ambtmann Chasseur seel. Erben, Zum theil und Zum theil neben Meister Johann Georg Füegner dem Schloßer, anderseit neben Weÿland Juncker Johann Ludwig von Buch hochadelichen Böckelischen hoff stoßend, so gegen Männiglichen freÿ Ledig eigen und durch (die Werckmeistere) vermög überschickter Schrifftlicher Abschatzung Vom 16.ten Junÿ A° 1753. angeschlagen pro 1650. Darüber besagt ein teutscher pergamentener Kauffbrieff in alhiesiger Cancelelÿ Contract stub auffgerichtet und mit dero anhangendem Insiegel corroborirt, de dato 17.ten 7.bris Anno 1731. mit N° 1 signirt.
It. ein Garthen sambt einer darinn stehenden Behaußung außerhalb der Statt Straßburg, Vor dem Metzgertor hinder dem Doctor garthen (…)
It. eine Behaußung, hoff, hoffstatt und Garten, (…) in der Festung Fort Louis am Rhein (…)
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Sa. haußraths 307, Sa. Wein und Lährer Faß 27, Sa. Silbergeschirr 91, Sa. Pfenningzinß hauptguths 150, Sa. Eigenthums ane häußern und Gärthen 3763, Summa summarum 4340 lb
Hierzu Kombt dasjenige Was die Herren Söhne und Frau Tochter theils beÿ deren Verheurathung und theils in andere weege Zur Ehesteur und sonsten empfangen haben, 4953 lb, Belaufft sich alßo die Völlige (…) Erbschafft in allem in vero pretio auf 9293 lb
Abschatzung Vom 16 Junÿ. 1753. Auff begehren Weÿland S. T. Herrn Fünffzehner gerbers seel. hinterlaßener Erben ist eine Behaußung allhier in der Statt Straßburg, in der Judengaß einseit neben Herrn Von Buch, anderseit neben Herrn Chasseur Erben, und hinten auff Herrn Von Kirchheim stoßend, gelegen, solche behaußung bestehet in einem Vorder und hinter gebäw Worinnen etliche Stuben, Cammern und Kuchen, darüber ist der Tachstuhl so mit breit Zeigeln doppelt belegt hat auch einen gewölbten und geträhmten Keller Wie auch eine Stallung und Hoff, Von uns den unterschriebenen der Statt Straßburg geschwohrenen Werckmeistern, nach Vorhero beschehener Besichtigung mit aller Ihrer Gerechtigkeit dem Jetzigen Werth nach æstimirt und angeschlagen worden, Vor und umb Dreÿ Tausend und dreÿ hundert Gulden.
Der Zweÿte begriff ist vor dem Metzgerthor gegen dem alten Bollicon über
Les enfants et héritiers Gerber louent la maison à Jeanne Rosalie Brobeque, veuve du prévôt d’Obernai Georges Joseph Horrer
1754 (14.1.), Chambre des Contrats, vol. 628 f° 21
H. Claudius Michael Gerber Med. Dr. und practicus vor sich selbst und als mandatarius seiner geschwister Fr. Maria Magdalena geb. Gerberin H. Jean Pierre Jersaÿ des procuratoris beÿ dem königl. Hohen Rath zu Colmar eheliebstin, H. Bartolomæi Heinrici Gerber capitaine unter dem königl. hussaren Regiment Ferrari und H. Joseph Alberti Gerber lieutenant unter ged. Regiment
in gegensein Fr. Jeanne Rosaly geb. Brobeque weÿl. ST. H. Georg Joseph Horrer gewesten prætori regii zu Ober Ehnheim wittib beÿständlich H. Lt. Philipp Peter Brobeque des secretaire beÿ hochadel. directorio
verlühen, in der Gerberischen alhier ande der Judengaß gelegenen behausung das gantze vorders hauß mit außnahm zweÿer keller, auf der bühn ferner in dem nebens gebäu auf dem ersten stock eine große stub nebst der daran befindlichen kuchen auf deßen zweÿten stock eine kleine stub und kammer ein beschloßenes holtzhauß, den vordern keller und den gemeinschaftlichen gebrauch der bühnen – auff 5 nacheinander folgenden jahren auff instehenden Annunciationis Mariæ anfangend, um einen jährlichen Zinß nemlich 50 pfund
Joseph Gerber, lieutenant de hussards au régiment de Ferrari, rachète les parts de maison dont il devient seul propriétaire
1754 (28.2.), Not. Dinckel (J. Raoul, 6 E 41, 378) Joint au n° 533 du 13 juin 1753
(Inventarium über Weÿland herrn Josephi Gerbers, seeligen Verlaßenschafft)
Cession und überlaßung der Behaußung allhier in Straßburg gelegen
Die in dem Inventario eingetragene behausung, bestehend in Vorder: Nebens: und hinderhauß, hoff und hoffstatt, mit allen deroselben gebäuden, begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten, gelegen allhier Zu Straßburg ane der Judengaß, einseit neben Weÿland herrn Ambtmann Chasseur seel. Erben Zum theil und Zum theil neben Meister Johann Georg Füegner dem Schloßer, anderseit neben Weÿland Juncker Johann Ludwig von Buch hochadelichen Böckelischen hoff stoßend, so gegen Männiglichen freÿ Ledig und eigen, ist im ohnvertheilten Erb
Herrn Josepho Gerber Lieutenant unter Löblich Königlich Frantzösischen hußaren Regiment Ferrary, dem jüngern Herrn Sohn eigenthümlich käufflichen cedirt und überlaßen, vor und umb 7000 Liures oder 1750. lb
So beschehen in Straßburg den 28. Februarÿ Anno 1754.
(transcrit à laChambre des Contrats, vol. 639 f° 313-v, 27 avril 1765)
Joseph Albert Gerber hypothèque la maison au profit du secrétaire Jacques Hector Gombault
1761 (26.2.), Chambre des Contrats, vol. 635 f° 63-v
H. Joseph Albert Gerber lieutenant dans le régiment Turpin
in gegensein H. Jacob Hector Gombault des oberschreibers – schuldig seÿe 200 lb
unterpfand, eine behausung cum appertinentis in der Judengaß, einseit neben weÿl. H. Ambtmann Chasseurs erben, anderseit neben H. Juncker von Buch, hinten auff den adelischen Böckelischen hoff
Joseph Albert Gerber vend la maison au cordonnier François Antoine Heim moyennant 1 754 livres
1765 (22.2.), Chambre des Contrats, vol. 639 f° 156-v
Fr. Magdalena Jersé geb. Gerberin als bevollmächtigte ihres bruders H. Albrecht Joseph Gerber des capitaine unter dem Regiment Chamborant
in gegensein Frantz Joseph Heim des schuhmachers
eine behausung, hoff und hoffstatt mit allen deren gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten and der Judengaß, einseit neben H. Rathh. Mathieu und Georg Fügner der schloßer, anderseit neben H. von Buch, hinten auff H. graff von Waldner – als ein theils ererbt theils von seinen geschwisterden im unvertheilten erb cedirt guth – um 1754 pfund
Natif de Monswiller près de Saverne, François Joseph Heim épouse en 1752 Anne Marie Mallain, fille du cordonnier François Mallain : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire. Il est probable que le mariage ait été célébré dans la paroisse où l’oncle de la mariée, François Klingelfuss, était curé (pour la parenté, voir l’inventaire dressé en 1783). Le contrat de mariage dont la minute n’est pas conservée est copié à l’inventaire après décès.
1752, Not. Hess (J. Jacques, répert. 6 E 41, 1267-2) n° 195
Contrat de mariage – Joseph Heim, Schuhmachers, u. Jfr. Mariæ Annæ Mallain
Copia der Eheberedung – zwischen dem ehrsahmen Joseph Heim, leedigen Schuhmacher Von Elsaß Zabern, als bräutigamb ane Einem, So dann der ehr: und tugendsamen Jungfrauwen Annæ Mariæ Mallaine, herrn François Mallaine Schuhmachers und burgers allhier eheleiblicher tochter, als hochzeiterin andern theils (…) Geschehen allhier in der Königlichen Statt Straßburg den 27. Novembris anno 1752. Johann Jacob Heß, Notarius juratus
(Kammerer) 2736. François-Guillaume Klingelfus ° 15.02.1720 Strasbourg SPJ de Jean François, cons au magistrat, et Marie Anne Clauer
étud. log 10.11.1736, de Strasbourg (UES 34)
vic. Schirmeck 28.07.1744 B – 21.10.1744 B
vic. Liepvre 30.11.1744 B – 17.06.1745 B (…)
c. Scheibenhard 11.0.1759 B – (08.07.1770)
† 11.06.1781 D. Scheibenhardt parochus emeritus et primiss. in Schleithal
Natif de Monswiller, François Joseph Heim devient bourgeois par sa femme Marie Mallain
1753, Livre de bourgeoisie 1740-1754 (VII 284) p. 530
Frantz Joseph Heim von Muntzweÿller der schuhmacher Verheÿrathet ane Maria Mallin, weÿl. Frantz Mallin des b. vnd schuhmachers Ehel. tochter erhaltet das burgerrecht von seiner Ehefr. um den alten burgerschilling, will beÿ E. E. Zunfft der schuhmacher dienen, jur. eodem [26. Maÿ 1753.]
Anne Marie Mallain meurt en 1766 en délaissant pour unique héritier son frère qui meurt un mois après elle sans postérité. Les experts estiment la maison à 900 livres. La masse propre au veuf est de 9 livres, celle propre aux héritiers de 38 livres. L’actif de la communauté s’élève à 947 livres, le passif à 1 869 livres
1766 (7.4.), Not. Hess (J. Jacques, 6 E 41, 1284) n° 430
Inventarium über Weÿland Anna Maria gebohrener Mallaine H. Joseph Heim Schuhemachers auch burgers allhier Zu Straßburg gewesener haußfrauen seel. Verlaßenschafft, auffgerichtet Anno 1766. (…) nach Ihrem am 15. Februarÿ jüngsthien genommenen tödlichen hientritt hie Zeitlichen verlaßen, wie solche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren des Ehren: und wohlvorgeachten auch weysßen Herrn Christian Ludwig Böckler J. U. Lti E: E: großen Raths alten und E: E: kleinen Raths jetzmahligen beÿsitzers, welcher von gedachtem Ehrsahmen Rath unterthänig erbetten und gnädig deputirt werden (…) so nahmens weÿl. François Mallaine geweßenen Schuemachers und Schirms Verwanthen allhier deß Verstorbenen seel. leiblichen bruders, welcher den 12.ten Martÿ jüngst, alßo ohngefähr vier wochen nach seiner Schwester seel. das Zeitliche geseegnet, mithien deroselben ab intestato hinterlaßener Erben, weilen aber derselbe auch keine leibliche sondern collateral Erben verlaßen, welche vermutlich in dem hertzogthum lotringen, maßen deren Vatter seel. auß gedachtem lothringen gebürtig ware, sich aufhalten sollen, so aber noch Zur Zeit unbekant, deren interesse observiert (…) So beschehen in fernerem beÿseÿn Johannæ gebohrner Beillerin offtgemelten François Mallaine hinterlaßene Wittib, welche declarirt, daß sie in ihrer mit dem Verstorbenen Ehemann seel. auffgerichteter Eheberedung, so sie nicht beÿhanden, den lebenslänglichen wÿdembs genuß verschrieben, demnach sie nach des wittibers ableiben, die wÿdems nießen gegenwärtiger Verstorbenener Ehefrauen Verlaßenschafft zu seÿn sich ermaßet, Straßburg den 7. Aprilis 1766.
Copia Auffgerichter Eheberedung – Copia Codicilli
In einer allhier ane der genanten Judengaß gelegene und in dieße Verlaßenschafft eigenthümlich gehöriger behaußung folgender maßen befunden worden
Eigenthumb einer behausung. (T.) Eine behaußung und Hoffstatt mit allen deren begriffen, weiten, Zugehörden, recht und gerechtigkeiten allhier an der genanten Judengaß, einseith neben H. Ambtmann Mathieu, anderseit neben H. Ritzhaus Panquier und hinten auff H. Obrist Von Waltner stoßend gelegen, so über darauf stehenden und hienach unter den passivis benambsten Capitalien freÿ, leedig undt eigen. Der Kaufbrief dieses letztern kaufs ist noch nicht außgefertiget. Urkundtet ferner darüber ein ältere Kauffverschreibung aus allhiesiger cancleÿ contract stub gefertigt de dato 10. Octobris 1710. mit der Statt Insigel verwahret. Und ist obgemelte behaußung vermög beÿ dem concept überschickten schrifftl. Abschatzung unterem 7.ten Martÿ jüngst von der Statt Herrn Werckmeistere geschätzt worden für 900 lb.
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Der Erben unverändert Vermögen, Sa. Hausraths 37, Sa. Silber 7 ß, Sa. goldner Ring 1, Summa summarum 38 lb
Dießemnach Würd auch des Wittibers unverändert Vermögen beschrieben, so allein in folgenden haußrath bestehet 9 lb
Endlichen Würd auch die übrige Verlaßenschafft unter einem titul als theilbar beschrieben, Sa. Haußrath 46, Sa. Silber 12 ß, Sa. Eigenthümliche behaußung 900, Summa summarum 947 lb – Schulden 1869, übertreffen die passiv Schulden die sogenante theilbare activ nahrung benantlichen umb 922 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 874 lb
Copia der Eheberedung (…) Geschehen allhier in der Königlichen Statt Straßburg den 27. Novembris anno 1752. Johann Jacob Heß, Notarius juratus
Abschatzung Vom 7.ten Martz 1766. Auff Begehren H. Joseph hann ist eine behausung alhier in der Statt Straßburg in der Juden gaß gelegen Ein seits Neben H. Rietshaub anderseits Neben H Ambtman Mathier und hienden auff H baran Welter Stosent gelegen solche behausung besteht in Ferder und hiender gebeÿ warinnen Ettliche Stuben Kamern Und Kichen dar jber seindt die dach Stiell mit breit Ziglein belegt hat auch ein gewelbten und getrembten Keller Und Hoff. Von uns Unterschribnen der Statt Straßburg Geschwornen Werck Meister nach Vorhero geschehener besichtigung mit aller Ihrer Gerechtigkeit Dem Jetzigen wahren werth Nach Estimirt und angeschlagen worden Vor und Umb Acht Zehen Hundert gulden [unterzeichnet] Werner, Sebastian Huber
Anne Marie Mallain meurt à l’âge de 43 ans dans la paroisse Saint-Etienne. Son corps est inhumé dans la paroisse Saint-Pierre-le-Jeune
Sépulture, Saint-Etienne (cath. f° 107)
Anno domini 1766 die vero 16 Februarii obiit sacramentis ecclesiæ munita anna maria Malin 43 annos nata conjux Francisci josephi Heim sutoris et civis hujatis die vero sequenti ejus corpus prius ad ecclesiam parochianem præsentatum deinde a me infra scripto ad eccelsiam parochialem sancti petri junioris intra argentinenam deductum ibique sepultum fuit præsentibus marito supra dicti et Francisco antonio malin defunctæ frater (signé) frantz Joseph heim, Malen (i 108)
François Joseph Heim se remarie en 1766 avec Françoise Hélène Kiessel, fille du coutelier Jean Joseph Kiessel : contrat de mariage, célébration
1766 (6.8.), Not. Langheinrich (J. Daniel, 6 E 41, 740) n° 287
Eheberedung – zwischen dem Ehren und Vorgeachten herrn Frantz Joseph Heim Schuhmachers Wittibe und burgern allhier als dem Hn Bräutigam ane einem,
So dann der Ehren und tugendsamen Jgfr. Franciscæ Helenæ Kiesselin, weÿl. Hn Joh. Joseph Kießels geweßenen Lang Meßerschmidts und Burgers allh. seel. nachgelaßener tochter als der Jgfr. hochzeiterin am andern theil sich begehen und Zugetragen
Straßburg (…) auf Mittwoch den 6.ten Augusti A° 1766 [unterzeichnet] Frantz Joseph heim, franciska Kieslerin
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (cath. p. 224)
Hodie 26 Augusti anni 1766 (…) sacro matrimonii vinculo in facie Ecclesiæ conjuncti fuerunt Franciscus Josephus Heim ciuis et sutor viduus defunctæ annæ mariæ malin, commorans in dicta parochie S Stephani, et Francisca Helena Küssler filia Legitima Joannis ludovici Küssler et Magdalenæ pfeifer defunctorum coniugum Et ciuium hujatim (signé) + signum sponsi + signum sponsæ (i 111
François Joseph Heim meurt en 1783 en délaissant pour unique héritière sa veuve. Les experts estiment la maison à 750 livres. L’actif de la succession s’élève à 791 livres, le passif à 1 207 livres.
1783 (3.5.), Not. Schweighæuser (6 E 41, 560) n° 374
Inventarium über Weiland Herrn Frantz Joseph Heim, im Leben gewesenen Schuhmacher Mstrs und Burgers allhier Zu Straßburg nun seeligen Verlaßenschaft aufgerichtet im Jahr 1783 – nach seinem den 30. Mertz jüngst aus dieser Welt genommenen tödlichen Hintritt, Zeitlichen verlaßen hat, Welche nahrungs Verlaßenschaft dato Zu End stehend auf Ansuchen Fraun Franciscæ Helenæ Heimin geborner Gießelin, der hinterbliebenen wittib als welcher der Defunctus Zufolg hernach copialiter eingetragenen Eheberedung §° 5° in gegenwärtigen Fall, da Er vor Ihro ohne Verlaßung Ehelich erzeugter Kinder verstorben ist, sein samtlich verlasenes Vermögen zu einem wahren Eigenthum zugesagt und verschrieben hat (…) So geschehen in Einer allhier Zu Straßburg ane der Juden Gaß gelegenen in gegenwärtige Verlaßenschaft gehörigen dahero hernach mit mehrerm beschriebener Behausung in Beisein S. T. Herrn Georg Leonhard Langhannß juris utriusque Lti. Eines Ehrsamen Großen Raths alten, und E. E. kleinen Raths allhier dermaligen wohlverdienten Beisitzers der hinterbliebenen Wb. und Erbin hierzu erbettenen herrn Beistands auf Sambstag den 6.ten May Anno 1783.
Eigenthum ane einer Behausung. Nemlichen eine Behausung, Hof und Hofstatt mit allen Gebäuden, Begriffen, Zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten, gelegen allh. Zu Straßburg ane der Juden Gaß, 1.seit neben H. Rath. Saltzmann und Georg fügner dem Schloßer 2.seit neben weil. Ihro Königliche Hoheit Prinzesin Christina von Sachßen hochseel. Verlaßenschafft, hinten auf ebendieselbe stoßend, so freÿ leedig und Eigen und durch hiesiger löbl. Stadt geschworenen herren Werckmeistere Zufolg ihres Zum Concept gelieferten unterschriebenen Abschatzungscheins vom 28. Aprilis 1783 æstimirt worden vor 750 lb. Darüber besagt und ist vorhanden ein in Allhies. C.C. Stub gefertigter deutscher pergament. Kaufbrief mit dero aufgedrucktem Insiegel verwahrt de dato 22. February 1766. Ferner 3. ältere in allhies. C. C. Stub auf pergament ausgefertigte und mit dero anhangeden Insiegeln verwahrte Kaufbriefe sub datis der Erstere 10. Octobris 1710, der Zweÿte 22. Novembr. 1702 und der dritte 5. Sept. 1697.
Wittem, so der Verstorbene lebtägig genoßen hat. Zufolg eines Von weiland Fraun Anna Maria Heimin geborner Malain des Defuncti erstern Ehefrau beÿ herrn Not° regio Lacquiante den 28. Decembris 1757 verschloßen hinterlegten und auf ihr Absterben d. 17. Februarÿ 1766 eröfneter Codicills, hat dieselbe ihrem nun auch verstorbenen Ehemann den lebtägigen Genuß ihres nach tod hinterlaßender Vermögens vermacht, welches nunmehro ihrem seithero auch verstorbenen Bruder und einziger Erben François Malain, dem gewesenen Schuhmacher und Schirms Verwanden allhier modo dessen unbekannten Erben und repræsententen auzsuliefern ist und bestehet solches wittems Guth ausweislich des über besagter Fraun heimin Verlaßenschafft durch weil. herrn Not.m Joh. Jacob heß anno 1766 aufgerichteten Inventarii zu 38 lb
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Sa. hausraths 29, Sa. werckzeugs zum Schuhmacher handwerck gehörig 1, Sa. Silbers 13 ß, Sa. goldener Ring 9, Sa. des Eigenthums ane einer behausung 750, Summa summarum 791 lb – Schulden 1207 lb, Compensando 416 lb – Passiv onus loco Stall-summæ 377 lb
Copia der Eheberedung (…) 6. Augusti 1766 Not. Langheinrich
– Abschatzung Vom 28.t apprill 1783. Auff begeren Weÿland Herr joseph Heim seel. dem geweßenen schuhmacher, ist Eine behausung allhir in der statt straßburg in der juden gaß gelegen, Ein seÿts neben herr pfarrer Saltzmann, anderer seÿts und hinten das hotel der printzesin Christin stoßend gelegen, solche behausung bestehet in forder und Hinter gebäu, worinnen Eine schumacher boutique ferner in dreÿ stuben dreÿ Küchen und Etlichen Kammern, darüber seÿn die dachstühl mit breitzigel belegt, hat auch Ein getremter Keller, Von uns unterschriebenen der statt strasburg geschwohrenen Werckmeister und Vorhero geschehene besichtigung mit aller jhrer gerechtigkeit dem jetzigen wahren werth nach Estimirt und angeschlagen worden Vor und um Ein Tausend fünff Hundert gulden [unterzeichnet] Götz Wmstr., Kaltner W:Mst
[Joints] Extrait des registres des Mariages de la paroisse D’épinal en Lorraine diocese de St diez, l’an 1713 le 13. fevrier entre jean fils feu étienne malin et de claude pernot d’une part et Marguerite fille de Jean claude durand et de madgelaine Bertrand de cette paroisse – Extrait des registres des batemes de la paroisse D’épinal, Magdelaine fille de Jean malin et de Marguerite durand est née le 3. avril 1714
Mr Michel Manrique maitre cordonnier place Cathedrale a Strasbourg a Ecrit le 9. Xbre 1783 a Mr le Curé d’Epinal par sa Lettre il demande si magdelaine Malin Ve. de Joseph roussel maître serrurier a Epinal est vivante, qu’il lui a écriy sans en avoir eû de Nouvelles, il demande en même temps si elle a touché quelque chose de la succession de feu M Le curé de Klingelfouse de la paroisse de chaiber si elle a aussi touché quelque chose de la succession de feu heil cordonnier a Strasbourg (…)
[Arbre, légende] François malin et Elisabeth Klingelfouse sont morts et ont Laissé pour heritiers anne marie malin et george françois malin, anne marie malin est morte sans enfants le 16. fevrier 1766. sa succession est obvenue de droit à george françois malin son frere qui est mort ensuitte Le 12. mars de la même année et a laissé pour héritier paternel magdeleine malin veuve roussel qui existe encore aujourd’hui et qui est sa cousinne germaine
[Arbre] Jean François Klingelfouse (dont) Elisabeth Klingelfouse ép. François malin François Klingelfouse curé de chaiber
La veuve Marie Françoise Kiessel vend la maison au doreur Sébastien Deck et à sa femme Marie Madeleine Ritter moyennant 2 000 livres.
1786 (5.10.), Chambre des Contrats, vol. 660 f° 376
Fr. Maria Francisca Heimin geb. Kießelin weÿl. Frantz Joseph Heim des schuhmachers wittib beÿständlich H. exsenatoris Johann Keßhammer des schreinermeisters
in gegensein Sebastian Deck des vergulders und Mariæ Magdalenæ geb. Ritterin unter assistentz Antoni Ritter des bildhauers ihres bruders und H. Joseph Keßhammer des schreiner meisters
eine behausung, hoff und hoffstatt mit allen deren übrigen gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ane der Judengaß, einseit neben H. Saltzmann dem buchhändler, anderseit neben der Abteÿ Neuenburg zuständigen hotel, hinten auff derselben – um 4000 gulden
Originaire de Colmar, Sébastien Deck épouse en 1774 Marie Madeleine Ritter, fille du sculpteur Jean Philippe Ritter : contrat de mariage, célébration
1774 (9.7.), Not. Langheinrich (J. Daniel, 6 E 41, 740) n° 438
Eheberedung – Zwischen Hn Sebastian Deck, dem leedigen Vergulter Von Collmar gebürtig, weÿl. H Joseph Deck geweßenen Sattlers und Burgers allda seel. nachgelaßenen Sohn, beiständlich Hn Frantz Anthoni Ketterers Bildhauers und Burgers allhier, als dem H Bräutigam ane einem,
So dann der Ehren und tugendsamen Jungfrauen Maria Magdalena Ritterin, weÿl. Hn Joh: Philipp Ritter geweßenen Bildhauers und Burgers allhier seel. nachgel. Tochter, als der Jgfr. hochzeitern, beiständlich Hn Pierre Joseph Noel, Vergulders dero geschwornen Vogts H Johann Käßhammers Schreiners und Exsenatoris wie auch H Frantz Joseph Geiters Bildhauers Ihres respê Hn Großvatters und Stieffvatters am andern theil
So beschehen in Straßb. auf Freÿtag den 9. 7.bris A° 1774 [unterzeichnet] sebastian deck, maria magdalena ritterin
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (cath. p. 139)
Hodie 26 Septembris anni 1774 (…) sacro matrimonii vinculo in facie ecclesiæ Conjuncti sunt Sebastianus Deck Colmariensis defunctorum Francisci Josephi Deck Civis et ephipparÿ Colmariæ et Margaritæ Ketterer Conjugum dum viverent ibidem ratione domicilÿ morum annorum parochianus ad S Laurentium hujus urbis (…) et Magdalena Reuter sive Chevalier filia minorennis defuncti Joannis Philippi Reuter sive Chevalier Civis et Sculptoris hujatis et Magdalenæ froidevaux conjugum dum ille vieret (signé) (-) reüter (i 76)
Sébastien Deck obtient une promesse d’admission à la tribu de l’Echasse le 10 septembre, il devient bourgeois le 14. Il est reçu tributaire le 19 décembre 1774.
1774, Protocole de la tribu de l’Echasse (XI 112)
(p. 222) Zunfftschein – Donnerstags d. 10. 7.bris erscheint beÿ dem protocoll Sebastian Deck der leedige Von Collmar gebürtig, bittet zu Erlangung des burgerrechts um einen Zunfftschein, Welcher Ihme auch ertheilt Worden.
Sébastien Deck devient bourgeois par sa femme : inscription au livre de bourgeoisie, registre de traitement des demandes
1774, Livre de bourgeoisie 1769-1777 (VI 286) f° 116
Sebastian Deck der vergulder von Colmar gebürtig erhalt das burgerrecht von seiner Ehefrau Magdalena weÿl. Johann Philipp Reuters gewesenen bildhauers und burgers allhier hinterl. ehel. tochter umb den alten burger schilling wille dienen beÿ E. E. Zunfft der Steltz Jur. den eod. 14. 9.br 1774.
(VI 286 bis, p. 131) Steltz N° 9, d. 15 Sept 1774.
Sebastian deck der Vergulder geb. Von Colmar weÿl. Frantz Joseph deck gew. b. u. Sattler daselbst ehl. Sohn Verlobt mit Maria Magdalena, weÿl. Joh: Philipp Ritter gew. b. u. bildhauers alhie ehel. tochter
durch die Schein beweißte die ehl. geburt cath. Rel. die gehörige stadt stall caution geleistet u. deßen sponsæ stall in richtigkeit
500 fl. baaren gelds hat er dargezahlt deß. Eÿgenthumb mit Eÿd behärtet auch 100 fl. 5 ß beÿm b. Pr.ol deponirt
Impl. bittet E.G. unterthänig ihn a Sponsa um d. a. b. ß das b. rechts gnädig Zuvertrösten
a Sponsa um d. a. b. ß
1774, Protocole de la tribu de l’Echasse (XI 112)
(p. 228) Montag den 19. Decembris 1774. – Catholischer Neuer Leibzünfftig.
Sebastian Deck der Vergulder Von Collmar gebürtig, stehet Vor prod: Cancelleÿ und Stallschein Vom 14. 9.bris 1774. bitt Ihme Vor i. Leibzünfftigen auf und anzunehmen.
Erkand Willfahrt dt .12. fl. vor das Zunfftrecht 3 fl. Zu unterhaltung der Feurspritz 2 fl. vor den Pfenningthurn und 5. ß Vor das findling hauß, jur. eod.
Sébastien Deck et Marie Madeleine Ritter hypothèquent la maison au profit de l’aubergiste Jean Ehlenholtz
1787 (4.10.), Chambre des Contrats, vol. 661 f° 396
Sebastian Deck der vergulder und Maria Magdalena geb. Ritterin beÿständlich Antoni Ritter des bildhauers ihres bruders und H. Rathh. Johannes Keßhammer des schreiners
in gegensein H. Rathh. Johannes Ehlenholtz des gastgebers – schuldig seÿen 1500 gulden
unterpfand, die ihnen eigenthümlich zuständig ane der Judengaß gelegene behausung, einseit neben H. Genthon, anderseit neben der Abteÿ Neuenburg zuständigen hotel, hinten auff ebendießelbe
Sébastien Deck meurt en délaissant six enfants
1805 (20 thermidor 13), Strasbourg 6 (33), Not. Laquiante n° 3740
Inventaire de la succession de Sébastien Deck, Doreur et Vernisseur décédé il y a a peu près 10 ans – à la requête de Marie Madeleine Ritter dit Chevalier la veuve, mère et tutrice naturelle des enfants mineurs, Marie Josephe Deck majeure, Sébastien Deck cydevant employé à la Poste aux lettres, majeur, Sr Joseph Courtot, Graveur, tuteur subrogé a Auguste Deck, Marie Thérèse Deck, Marie Janne Antoinette Deck et Louis Deck les quatre enfants mineurs
Biens fonds, une maison de devant et de derrière cour appartenances et dépendances sise à Strasbourg rue des Juifs n° 13, d’un côté Sr hatterer de l’autre le Sr Nerquin, derrière Mr Blanchot, devant la rue, estimée 8000 fr
meubles 365 fr, immeuble 8000 fr, passif 7919 francs
Enregistrement, acp 97 F° 72-v du 21 ther. 13
Les enfants Deck louent une partie de la maison au chanoine Alexandre César Hager
1825 (20.1.), Strasbourg 3 (72), M° Schreider n° 2310
Bail de 12 années à commencer le 25.12. dernier – 1. Marie Madeleine Ritter dite Chevalier veuve de Sébastien Deck, doreur & vernisseur, 2. Marie Thérèse Deck, majeure célibataire, 3. Joseph Fritsch commissionnaire, et Marie Jeanne Antonette Deck, 4. François Auguste Deck ci devant tailleur d’habits à Paris demeurant présentement à Bischwiller en leur nom et promettant de faire ratifier 1. François Léopold Sébastien Deck, éclusier au canal Monsieur demeurant à Selztheim près Schlestadt, 2. Louis Mathieu Deck, premier conducteur des Ponts et Chaussées à Metz
Alexandre César Hager, chanoine de la cathédrale
1. tout le premier étage du corps de logis de devant et du corps de logis de derrière, d’une maison appartenant aux bailleurs sise à Strasbourg rue des Juifs n° 13, d’un côté le Sr Hatterer, d’autre Mr Champy, devant la rue, derrière la famille Dartein
2. la cave voutée qui se trouve sous le corps de logis de derrière,
3. une chambre à linge sâle et une autre pour un domestique aux manardes du corps de logis de devant – moyennant un loyer annuel de 600 francs
Enregistrement, acp 171 F° 134-v du 27.1.
Les enfants Deck louent una autre partie de la maison au peintre Pierre de Riccassoli
1825 (20.1.), Strasbourg 3 (72), M° Schreider n° 2311
Bail de 9 années à commencer le 25 mars (Pâques) prochain – 1. Marie Madeleine Ritter dite Chevalier veuve de Sébastien Deck, doreur & vernisseur, 2. Marie Thérèse Deck, majeure célibataire, 3. Joseph Fritsch commissionnaire, et Marie Jeanne Antonette Deck, 4. François Auguste Deck ci devant tailleur d’habits à Paris demeurant présentement à Bischwiller en leur nom et promettant de faire ratifier 1. François Léopold Sébastien Deck, éclusier au canal Monsieur demeurant à Seltzheim près Schlestadt, 2. Louis Mathieu Deck, premier conducteur des Ponts et Chaussées à Metz
à Pierre de Riccassoli peintre
1. tout le second étage du corps de logis de devant se composant de trois chambres & d’une cuisine, dans une maison appartenant aux bailleurs sise à Strasbourg rue des Juifs n° 13, d’un côté le Sr Hatterer, d’autre Mr Champy, devant la rue, derrière la famille Dartein
2. une place dans la cave qui se trouve dans le corps de logis de devant – moyennant un loyer annuel de 370 francs
Enregistrement, acp 171 F° 134-v du 27.1.
Les parties résilient le bail ci-dessus
1825 (7.4.), Strasbourg 3 (73), M° Schreider n° 2400
Résiliation – 1. Marie Thérèse Deck, majeure célibataire ; 2. Joseph Fritsch commissionnaire, et Marie Jeanne Antonette Deck en leur nom et promettant de faire ratifier 1. Marie Madeleine Ritter dite Chevalier veuve de Sébastien Deck, doreur et venisseur, 2. François Léopold Sébastien Deck, éclusier au canal Monsieur demeurant à Selztheim près Schlestadt, 3. Louis Mathieu Deck, premier conducteur des Ponts et Chaussées à Metz
du bail au profit de Pierre de Riccassoli peintre par acte du 20 janvier dernier moyennant un loyer annuel de 370 francs
le second étage du corps de logis de devant d’une maison sise rue des Juifs n° 13
Enregistrement, acp 172 F° 161 du 9.4.
Inventaire dressé après la mort d’une locataire, Marie Madeleine Fichter veuve de Charles Fabien d’Inarre
1826 (18.1.), Strasbourg 7 (72), M° Stoeber n° 8675
Déclaration tenant lieu d’inventaire – Marie Madeleine Fichter veuve de Charles Fabien d’Inarre, licencié ès loix avoué au tribunal de Strasbourg et plus tard avocat près les tribunaux, décédée le 28 juillet 1825 – Contrat de mariage reçu Lacombe notaire le 6 juillet 1792, mort sans enfants, la veuve est héritière universelle
en la demeure des conjoints rue des Juifs n° 13
garde robe 60 fr ; communauté créances 18.574 fr, mobilier 372 fr, total 18.946 fr
Enregistrement, acp 176 F° 140-v du 19.1.
Marie Madeleine Ritter dite Chevalier meurt en délaissant quatre enfants
1829 (24.6.), Strasbourg 7 (79), M° Stoeber n° 11.789 bis
Inventaire de la succession de Marie Madeleine Ritter dite Chevalier veuve de Sébastien Deck, doreur vernisseur, décédée le 13 courant – à la requête de 1. Sébastien Deck cultivateur à Zelsheim commune de Friesenheim, 2. Auguste Deck, sans profession demeurant à Rietseltz, 3. Marie Thérèse Deck célibataire majeure en son nom et procuratrice générale de Louis Mathias Deck, conducteur des Ponts et chaussées à Metz, 4. Marie Jeanne Antoinette Deck épouse de Joseph Fristch, commissionnaire, seuls et uniques héritiers de leur mère – Testament reçu par le soussigné notaire le 31 août 1818 enregistré le 16 juin 1829
dans sa demeure au rez de chaussée du bâtiment de derrière de sa maison rue des Juifs n° 13
une maison composée de deux corps de logis, cour, aisances et dépendances située à Strasbourg rue des Juifs n° 13, d’un côté le Sr Hatterer, de l’autre M Champy, derrière la famille Dartain, devant la rue – acquise à la Chambre des Contrats le 5 octobre 1786, Inventaire du Sr Deck dressé par M° Laquiante le 20 thermidor 13 par Marie Françoise Kiesel veuve de François Joseph Heil cordonnier, ce dernier l’a acquis de Madeleine Gerber veuve Jersé mandataire de son frère Albert Joseph Gerber, capitaine du régiment de Chamborant, à la Chambre des Contrats le 22 février 1766 – propriété établie par deux contrats passés à la Chambre des Contrats le 5 septembre 1697 et le 22 novembre 1702. Ladite maison occupée savoir le rez de chaussée et le premier étage par M le Chanoine Huger pour 600 fr, l’autre partie de la maison occupée par les cohéritiers estimée 700 fr, ensemble 1300 fr de revenu ou 26.000 fr de capital
Extrait de l’Inventaire Laquiante – garde robe 30 fr, mobilier 70 fr, passif 24.100 fr
Enregistrement, acp 195 F° 85-v du 4.7.
Marie Thérèse Deck rachète les parts de maison de ses frères et sœur
1831 (15.5.), Strasbourg 14 (90), M° Ritleng n° 1800
1. François Joseph Léopold Sébastien Deck, garde conservateur du canal du Rhône au Rhin domicilié & demeurant à Zelsheim commune de Friesenheim canton Benfeld, 2. Augustin François de Sales Deck, frère de la chapelle St Armuth près Wolxheim, 3. Marie Thérèse Deck, majeure célibataire, 4. Marie Jeanne Antoinette Deck, femme de Joseph Fritsch commissionnaire, 5. Louis Mathias Deck, conducteur des Ponts et Chaussées demeurant à Metz, héritiers de Sébastien Deck vernisseur et Marie Madeleine Ritter dite Chevalier
à Marie Thérèse Deck
qu’ils sont copropriétaires par indivis chacun pour un 5° d’une maison composée de deux corps de bâtiment, cour, aisances, appartenances & dépendances située à Strasbourg rue des Juifs n° 13, d’un côté les héritiers Hatterer, de l’autre M Champy, derrière la propriété de M Dartein, devant la rue, que pour sortir de l’indivision, ils cèdent les quatre 5° indivis – acquis de Marie Françoise Kiesel veuve de François Joseph Heim, cordonnier, par acte passé à la Chambre des Contrats le 5 octobre 1786, prix de la totalité 20.000 fr – moyennant 16.000 francs
acp 204 (3 Q 29 919) f° 24 du 17.5.
Inventaire dressé après la mort du chanoine Alexandre César Hager, locataire
1839 (15.1.), Strasbourg 11 (31), M° Keller n° 444
Inventaire de la succession d’Alexandre César Hager, chanoine à la Cathédrale décédé le 21 décembre dernier, dressé à la requête de 1. Bertrand Eugène D’Oullenbourg, capitaine au cinquième régiment de cuirassiers en garnison Lille, en qualité de mari de Jeanne Catherine Hager, 2. Jean Georges Schoull, ancien greffier de la justice de Paix demeurant à Erstein, mandataire de Catherine Louise Jeanne Barthélémy, rentière à Gleissweiller près Landau, 4. Marie Angélique Louise Hager, majeure à Saasbach (Grand Duché de Bade), 8. Charles Lacombe, notaire, représentant les héritiers absents notamment Marie Madeleine Théodore Antoinette Barthémémy, épouse de Jacomin de Malespines demeurant à Deux Ponts (Bavière Rhénane), lesdites pour un quart héritières universelles suivant testament olographe daté le 2 février 1828 déposé 24 décembre dernier – en présence de Jean Jacques Henri Vion, archiprêtre & chanoine de la Cathédrale exécuteur testamentaire
en la maison qui lui servait de demeure rue des Juifs n° 13
Enregistrement, acp 265 f° 60 du 24.1.
Marie Thérèse Deck meurt en 1840 en délaissant pour légataire universel son neveu Aloyse Alexandre Joseph Fritsch
1840 (6 & 7.7.), Strasbourg 11 (33), M° Keller n° 1039
Inventaire de la succession de Marie Thérèse Deck, fille majeure décédée le 29 juin dernier – à la requête de 1. François Joseph Fritsch, propriétaire, tuteur d’Aloyse Alexandre Joseph son fils de 15 ans né de son mariage avec Marie Jeanne Antoinette Deck, neveu de la défunte et légataire universel suivant testament olographe du 4 juin 1839, 2. M° Lacombe, représentant les légataires particuliers Dlle Flavie & Ernestine Deck nièces de cette dernière domiciliées à Metz – en présence de Jean Georges Schoull, ancien greffier de paix à Erstein, subrogé tuteur
dans une maison rue des Juifs n° 12 appartenant à la succession de la défunte
Titres et papiers, par acte reçu M° Ritleng le 15 mai 1831 la Dlle Deck acquis de ses frères et sœurs quatre 5° faisant leurs parts et portions indivises avec l’acquéreuse propriétaire de l’autre cinquième d’une maison à Strasbourg rue des Juifs n° 13
Enregistrement, acp 279 f° 96 du 16.7.
Aloyse Alexandre Joseph Fritsch meurt en 1843. Ses héritiers sont les frères et sœur de Marie Thérèse Deck en vertu de son testament
1843 (31. 8.br), Strasbourg 11 (37), M° Keller n° 2432
Inventaire de la succession du Sr Aloyse Alexandre Joseph Fritsch fils mineur issu du mariage de François Joseph Fritsch et de défunte Marie Jeanne Antoinette Deck
L’an 1843 le mardi 31 octobre, dix heures du matin, à la requête 1° du Sr François Joseph Fritsch, ancien boulanger, propriétaire demeurant à Strasbourg, agissant a. en son nom direct, b. comme étant aux droits du Sr Auguste François de Sales Deck, frère du pèlerinage de Sr Armuth près Wolxheim aux termes de la donation passée devant M° Keller, notaire à Strasbourg en présence de témoins le 14 septembre 1843 transcrit aux hypothèques volume 407 N° 30, 2° du Sr Philippe Vallon, homme de confiance demeurant à Strasbourg, agissant en qualité de mandataire de M. Louis Mathias Deck, conducteur des Ponts et Chaussées demeurant à Metz (…), 3° Et du Sr Jérôme Deck, employé à l’écluse du canal près de Friessenheim où il est domicilié, au nom et comme seul représentant de feu Sébastien Deck son père étant issu du mariage de ce dernier avec Modeste de Kerlau (…) il a été procédé à l’inventaire et exacte description de tous les biens, droits & charges dependant 1° de la succession du Sr Aloyse Alexandre Joseph Fritsch fils mineur issu du mariage du Sr Fritsch requerant avec défunte D° Marie Jeanne Antoinette Deck, ledit mineur décédé à Strasbourg le 28 juin dernier et à laquelle succession sony appelés par la loi A. le S. François Joseph Fritsch père du défunt, habile à s’en porter héritier pour moitié, B. M. Louis Mathias Deck, comme oncle pour un quart, C. Le même Sr Fritsch en qualité de donataire du Sr Auguste François de Sales Deck, aussi oncle dudit mineur, pour le derner quart, Lesdits Louis Mathias Deck & Auguste François de Sales Deck excluant le Sr Jerome Deck leur neveu cidevant nommé comme étant les plus proches, aux termes de l’article 753 du Code Civil.
3° du legs universel fait audit mineur Aloyse Alexandre Joseph Fritsch par Dlle Marie Thérèse Deck sa tante, décédée à Strasbourg le 29 juin 1840 aux termes de son testament olographe formalisé par M. le Président du tribunal civil de Strasbourg & déposé en l’étude de M° Keller l’un des notaires soussignés suivant acte du 4 juillet dite année, le tout enregistré. Lequel testament porte enfin la condition suivante » si toutefois mon neveu viendroit à mourir avant son père, je laisse à son père la jouissance viagère du legs de mon neveu à condition qu’après sa mort l’héritage retombe sur ma famille de ce jour. »
Etant les Srs Louis Mathias Deck comme frère germain de ladite testatrice habile à se dire et porter héritier de cette dernière quant à la disposition cidessus pour un tiers
Le Sr Auguste François de Sales Deck aussi frère germain de ladite testatrice Dlle Marie Thérèse Deck habile à succéder au susdit legs pour le second tiers
Enfin le Sr Jerome Deck habile à succéder pour le dernier tiers par représentation de Sébastien Deck son père qui était également frère germain de la Dlle Deck susnommée (…) à Strasbourg au domicile mortuaire du mineur Fritsch étant la demeure du père rue des Juifs N° 13
Première opération. Inventaire des biens ayant fait partie de la communauté qui a existé entre le Sr François Joseph Fritsch et défunte Marie Jeanne Antoinette Deck sa femme, ainsi que de la succession de cette dernière. Le Sr Fritsch déclare qu’après le décès de sa dite femme il n’a point été fait d’inventaire et que cette dernière a délaissé pour seul enfant et unique héritier Aloïse Alexandre Joseph Fritsch son fils prédénommé. qu’il s’est marié sous l’empire du Code Civil dans avoir fait un Contrat de mariage, que par conséquent leur association conjugale était régie par la communauté légale
Immeuble. Une grande maison à trois étages avec cour, puits, appartenances et dépendances située à Strasbourg rue des Juifs N° 13, tenant d’un côté à la propriété de M. Champy, de l’autre à celle de M. Mathieu, devant ladite rue et derrière tenant à la propriété des veuve et héritiers Dartein. Acquise par feu Dlle Marie Thérèse Deck suivant contrat de licitation passé entre elle et ses frères et sœur devant M° Ritleng et son Collègue notaires à Strasbourg le 15 mai 1831.
acp 315 (3 Q 30 030) f° 71 – Communauté de biens, total des objets mobiliers et créances 3600 – Succession du défunt, activement 1800, passivement 252, reste 1545.
Legs de la Dlle Deck, 1° meubles et objets mobiliers 733, 2° une maison, Passif 21.218
Les héritiers vendent par adjudication la maison à Jean Faber, receveur des contributions directes
1843 (18. Xbr), Strasbourg 11 (37), M° Keller n° 2498
N° 2483. Cahier des charges 9. Xbr. 1843. Ont comparu 1° M. François Joseph Fritsch, ancien boulanger, propriétaire demeurant à Strasbourg, agissant A. en son nom direct, B. comme étant aux droits du Sr Auguste François de Sales Deck, frère du pèlerinage de Sr Armuth près Wolxheim aux termes de la donation passée devant M° Keller le 14 septembre 1843 transcrit aux hypothèques volume 407 N° 30, 2° Le Sr Philippe Vallon, homme de confiance demeurant à Strasbourg, agissant en qualité de mandataire de M. Louis Mathias Deck, conducteur des ponts et chaussées demeurant à Metz (…), 3° Et M. Thiebaut Frédéric Pfister agent du canal du canal du Rhône au Rhin demeurant à Strasbourg, agissant en qualité de mandataire de spécial du Sr Jérôme Deck, employé à l’écluse du canal du Rhône au Rhin sous N° 78 banlieue de Friessenheim où il demeure (…), Lesquels étant intentiionnés de vendre en la forme d’une adjudication volontaire (…) la maison et dépendances ci après désignée dont ils sont propriétaires par indivis
Cahier des charges. Désignation de l’immeuble à vendre. Une maison sise à Strasbourg, rue des Juifs N° 13, composée d’un bâtiment de devant, cour, bâtiment de derrière, puits avec pompe, appartenances et dépendances, le tout confronté d’un côté par M. Pierre Champy, de l’autre par M. le commandant Mathieu, donnant par devant sur la rue des Juifs et par derrière sur la propriété de la famille Dartein et en partie sur celle de M. Champy.
Etablissement de la propriété. Cette maison appartient aux Sr Fritsch et Deck comme leur étant dévolue de la manière ci après énoncée. A) D’abord elle appartenait à Dlle Marie Thérèse Deck propriétaire à Strasbourg, décédée en cette ville le 29 juin 1840 et à laquelle elle est échue pour un cinquième en qualité d’héritière de feu le Sr Sébastien Deck, vivant doreur à Strasbourg et Marie Madeleine Ritter dite Chevalier, ses père et mère, Et pour les quatre autres cinquièmes comme en ayant fait l’acquisition de ses frères et sœurs ci après nommés 1° M. François Jacques Léopold Sébastien Deck, vivant garde conservateur du canal du Rhône au Rhin, 2° M. Augustin François de Sales Deck frère de la chapelle St Armuth près Wolxheim, où il demeure, 3. Mad° Marie Jeanne Antoinette Deck, vivante femme du Sr Joseph Fritsch comparant et 4° M. Louis Mathias Deck, conducteur des ponts & chaussées demeurant à Metz, ainsi que le tout résulte d’un contrat passé devant M° Ritleng qui en a la minute et son collègue notaires à Strasbourg le 15 mai 1831 contenant licitation et décompte du prix entre les héritiers, en résultat duquel décompte la Dlle Marie Thérèse Deck ne restait devoir (…) B) Les conjoints Sébastien Deck et Marie Madeleine Ritter père et mère de la Dlle Deck possédaient ladite maison depuis plus de trente ans avant la vente faite à cette dernière. Ils en avaient fait l’acquisition de D° Marie Françoise Kieselin veuve de François Jacques Heim suivant contrat passé à la Chambre des Contrats de Strasbourg le 5 octobre 1786. (…)
C) En vertu de son testament olographe du 4 juin 1839, la Dlle Marie Thérèse Deck a institué pour son héritier universel son neveu Aloïse Alexandre Joseph Fritsch, fils mineur du Sr François Joseph Fritsch et de feu Marie Jeannette Deck susnommée. Cette institution a eu lieu à la charge de divers legs particuliers dont délivrance a été faite aux légataires suivant actes passés devant M° Keller et son collègue les 20 juillet et 10 octobre 1840, 7 janvier et 11 juillet 1842. Et suivant codicile en suite dudit testament et portant la même date, la Dlle Deck a ajouté au legs universel susénoncé qu’en cas de décès du mineur Fritsch avant son père, ce dernier aurait la jouissance viagère du dit legs, à la condition qu’après sa mort l’héritage retourne à la famille de la testatrice. (…) Ledit Fritsch légataire universel a été envoyé en possession de tous les biens dépendant de la succession de la testatrice suivant ordonnance rendue par le Président du tribunal civil de Strasbourg le 24 juillet 1840. (…)
D) Ledit légataire universel Aloïse Alexandre Joseph Fritsch étant décédé à Strasbourg le 28 juin 1843 en âge de minorité et ab intestat, la maison par lui recueillie dans la succession de Dlle Deck sa tante est, en vertu du codicille de cette dernière dont il est ci-dessus parlé, échue a) au Sieur François Jacques Fritsch en usufruit, lequel sera exercé sur le prix de licitation ainsi que ce dernier y consent, b) En nue propriété aux plus proches parens de ladite dlle Deck, lesquels dont 1° le sieur Auguste François de Sales Deck, frère germain de cette dernière, 2° Louis Mathias Deck, aussi frère germain, 3° Et Jérôme Deck neveu de la même testatrice venant par représentation de feu Sébastien Deck son père dont il est seul enfant et unique héritier, ainsi que le tout est à voir par l’inventaire dressé par M° Keller qui en a la minute et son collègue les 31 octobre et 4 novembre 1843 et dans lequel le Sr François Joseph Fritsch a figuré tant en son nom direct que comme donataire des droits successifs du Sr Auguste François de Sales Deck aux termes d’une donation passée devant ledit M° Keller le 14 septembre 1843, préallégué et transcrit aux hypothèques le 7 octobre suivant volume 407 N° 30 à charge de l’inscription d’office faite au volume 395 N° 129.
Etat civil des parties. Les comparans déclarent 1° que le Sr François Joseph Fritsch est toujours veuf de défunte d° Marie Jeanne Antoinette Deck, 2° que le Sr Jérôme Deck est en état de célibat ainsi que le Sr Auguste François de Sales Deck, 3° Enfin que le Sr Louis Mathias Deck est marié en premières noces avec d° Thérèse née Bauche (…)
Charges et conditions. Article 4° Feront partie de l’immeuble et sont compris dans la vente 1° quatre consoles pacées au premier étage, 2° cinq trumeaux, 3° les chantiers se trouvant dans la cave, 4° les objets scellés et incorporés dans l’immeuble
N° 2498, Adjudication 18. Xbre 1843 – Mise à prix 30.000 francs. Plusieurs bougies ayant été successivement allumées, diverses enchères ont été parlées et en dernier lieu M. Jean Faber, receveur particulier des contributions directes demeurant à Strasbourg a enchéri ledit immeuble à la somme de 38.100 francs
acp 317 (3 Q 30 032) f° 55 et acp 318 (3 Q 30 033) f° 9-v
Natif de Bischwiller, Jean Faber épouse en 1819 Dorothée Salomé Hemmet
1819 (25.9.), Strasbourg 14 (63), M° Lex n° 1235
Contrat de mariage – Jean Faber, natif de Bischwiller commis négociant à Strasbourg, fils de feu Jean Faber, chirurgien major du 18° régiment de cavalerie, et de Marie Catherine Bertrand
Dorothée Salomé Hemmet, fille majeure de feu Frédéric Hemmet, coeffeur à Deux Ponts, et de Salomé Klaffzig
régime de la communauté d’acquets partageable par moitié
la future épouse apporte en immeubles 2) dans le tiers par indivis à lui avenu des succession de ses père et mère dans une maison sise en cette ville rue des Juifs n° 29 d’un côté le Sr Kimich, d’autre le Sr Magnier, derrière le Sr Dettling, devant la rue
2. dans le tiers provenant des mêmes successions dans une maison et dépendances sise à Strasbourg Vieux Marché aux Vins n° 66, d’un côté le Sr Schott, d’autre la veuve Catherine Eberlé, devant la rue vis à vis le temple de St Pierre le vieux, derrière le faux rempart
Enregistrement, acp 144 F° 150 du 29.9.
Frédérique Wilhelmine Emelie Faber et Emma Octavie Faber, épouse du pasteur Gustave Eugène Parrot, vendent leurs parts de maison à leur sœur Elodie Henriette Faber, épouse de l’agent de change Eugène Edouard Heydenreich
1864 (1.7.), Strasbourg 15 (112), M° Momy (Hippolyte) n° 9769
Vente du 1° juillet 1864 – Ont comparu I. Madame Elodie Henriette Faber, épouse assistée et autorisée de M. Eugène Edouard Heydenreich, agent de change, demeurant ensemble & domiciliés à Strasbourg, II. et Mademoiselle Frédérique Wilhelmine Emelie Faber, majeure, rentière, demeurant au dit Strasbourg, Agissant tant en son nom personnel qu’au nom et comme mandataire de Madame Emma Octavie Faber, épouse autorisée de M Gustave Eugène Parrot, Ministre du Saint Evangile et pasteur à Champey demeurant ensemble et domiciliés en cette commune (…) Lesdites D° Heydenreich, dlle Emelie Faber & D° Parrot seules héritieres chacune d’elles pour un tiers de 1° M. Jean Faber, en son vivant receveur des contributions directes du deuxième arrondissement de la Ville de Strasbourg où il est décédé le 15 novembre 1856 ainsi qu’il résulte d’un acte de notoriété dressé en minute par M° Momy l’un des notaires soussignés le 9 décembre 1856 et d’un intitulé d’inventaire dressé par le même notaire le 15 janvier suivant, 2° Mad° Dorothée Salomé Heinrich veuve du susdit M. Jean Faber, décédée à Strasbourg le 10 septembre 1862, Lesquelles ont dit qu’elles ont recueilli entr’autres biens dans la succession dudit Faber, prénommé, une maison avec petite cour, appartenances et dépendances sise à Strasbourg est restée indivise entr’elles après le partage de ladite succession dressé par M° Momy l’un des notaires soussignés le 25 février 1863. Les Dame et Demoiselle comparantes et Mad° Parrot désirant sortir de l’indivision ont licité entre elles l’immeuble sont il s’agit
au profit de Mad. Heydenreich.
les deux tiers indivis leur appartenant dans la maison dont il s’agit sise à Strasbourg rue des Juifs n° 25 autrefois N° 13, composée d’un bâtiment de devant, cour, bâtiment de derrière, puits avec pompe, appartenances et dépendances, le tout confronté d’un côté par M. Weick, de l’autre par M. Bach, donnant par devant sur la rue des Juifs et par derrière sur la propriété de M. de Dartein et en partie sur celle de M. Bach.
Propriété. L’immeuble dont s’agit appartient à Mad. veuve Faber pour lui avoir été abandonné en toute propriété par les héritiers de son mari dans un acte reçu par M° Momy le 11 avril 1852 contenant liquidation et partage de la communauté de biens qui a existé entre M. et Mad. Faber de la succession du mari. Cet immeuble dépendait de la communauté de biens réduite aux acquêts qui a existé entre entre M. et Mad. Faber pour avoir été acquis durant son cours par M. Faber de 1° M. François Jacques Fritsch ancien boulanger à Strasbourg 2° M. Louis Mathias Deck conducteur des ponts et chaussées à Metz, 3° de M. Jérôme Deck employé à l’écluse du canal du Rhône au Rhin à Friessenheim suivant procès verbal d’adjudication dressé par M° Keller notaire à Strasbourg le 18 décembre 1843 transcrit au bureau des hypothèques de cette ville le 11 janvier suivant volume 411 N° 59 et inscrit d’office le même jour au valeur 399 N° 307.
II. Il est dit dans le contrat qui vient d’être visé relativement à l’établissement de la propriété que la maison licitée était la propriété des Sr Fritsch et Deck pour leur être dévolue de la manière suivante. a) Cette maison appartenait dans le principe à Dlle Marie Thérèse Deck propriétaire à Strasbourg, décédée en cette ville le 29 juin 1840 et à laquelle elle est échue pour un cinquième en qualité d’héritière de feu le Sr Sébastien Deck vivant doreur à Strasbourg et D° Marie Madeleine Ritter dite Chevalier ses père et mère, et pour les quatre autres cinquièmes comme en ayant fait l’acquisition de ses frères et sœurs ci après nommés 1° M. François Jacques Léopold Sébastien Deck, vivant garde conservateur du canal du Rhône au Rhin, 2° M. Augustin François de Sales Deck frère de la chapelle St Armuth près Wolxheim, 3. Mad° Marie Jeanne Antoinette Deck épouse de Joseph Fritsch déjà nommé et 4° M. Louis Mathias Deck, conducteur des ponts et chaussées demeurant à Metz, ainsi que le tout résulte d’un contrat passé devant M° Ritleng et son collègue notaires à Strasbourg le 15 mai 1831 contenant licitation et décompte du prix entre les héritiers, en résultat duquel décompte la Dlle Marie Thérèse Deck ne restait devoir (…) b) les conjoints Sébastien Deck et Marie Madeleine Ritter père et mère de la susdite Dlle Marie Thérèse Deck possédaient ladite maison depuis plus de trente ans avant la vente faite à cette dernière. Ils en avaient fait l’acquisition de D° Marie Françoise Kieselin veuve de François Jacques Heim suivant contrat passé à la chambre des contrats de Strasbourg le 5 octobre 1786.
c) En vertu de son testament olographe du 4 juin 1839, la Dlle Marie Thérèse Deck a institué pour son héritier universel son neveu Aloïse Alexandre Joseph Fritsch, fils mineur de François Joseph Fritsch et de feu Marie Jeannette Deck prénommée. Cette institution a eu lieu à la charge de divers legs particuliers dont délivrance a été faite aux légataires suivant actes passés devant M° Keller et son collègue notaires à Strasbourg les 20 juillet et 10 octobre 1840, 7 janvier et 11 juillet 1842. Et suivant codicile en suite dudit testament et portant la même date la Dlle Deck a ajouté au legs universel sus énoncé qu’en cas de décès du mineur Fritsch avant son père, ce dernier aurait la jouissance gratuite et viagère du dit legs à condition qu’après sa mort l’héritage retourne à la famille de la testatrice. (…) Ledit Fritsch légataire universel a été envoyé en possession de tous les biens dépendant de la succession de la testatrice suivant ordonnance rendue par le Président du tribunal civil de Strasbourg le 24 juillet 1840.
d) Ledit Fritsch légataire universel étant décédé à Strasbourg le 28 juin 1843 en âge de minorité et ab intestat, la maison recueillie par lui dans la succession de Dlle Deck sa tante est, en vertu du codicille de cette dernière dont il est ci-dessus parlé, échue 1) au Sr François Jacques Fritsch en usufruit 2) et en nue propriété aux Sr Auguste François de Sales Deck, Louis Mathias Deck & Jérôme Deck tous vendeurs au contrat du 8 décembre 1843 préallégué, à l’exception du Sr Auguste François de Sales Deck qui a fait donation de ses droits successifs au dit Sr François Jacques Fritsch suivant acte passé devant M° Keller prénommé le 14 septembre 1843, transcrit aux hypothèques le 7 octobre suivant volume 407 N° 30. – Prix, 28.000 francs (…) Etat civil des venderesses. La même Dlle Faber déclare 1° qu’elle est célibataire et que M et Mde Parrot sont mariés sous le régime de la communauté de biens sans clauses restrictives ni modificatibes aux termes de leur contrat de mariage reçu par M° Momy l’un des notaires soussignés le 15 août 1857.
acp 534 (3 Q 30 249) f° 43-v du 3.7.
Originaire de Wissembourg, Eugène Edouard Heydenreich épouse en 1845 Elodie Henriette Faber
1845 (24.4.), Strasbourg 2 (91), M° Roessel n° 604
Contrat de mariage – ont comparu Mr Eugène Edouard Heydenreich, agent de change, demeurant et domicilié à Strasbourg, fils majeur de Mr Jean Adolphe Heydenreich, propriétaire & de Dame Christine Wilhelmine née Wachter, son épouse demeurant ensemble à Wissemboirg, stipulant en son nom personnel comme futur époux, d’une part
Et Madlle Elodie Henriette Faber, demeurant à Strasbourg chez ses parens ci après nommés, fille majeure de Mr Jean Faber, percepteur du deuxième arrondissement de Strasbourg & Dame Dorothé Salomé Hemmet son épouse demeurans & domiciliés ensemble en cette ville, stipulant en son nom personnel comme future épouse
acp 335 (3 Q 30 050) f° 21 – régime de communauté de biens réduite aux acquêts
Les apports du futur consistent en 1) sa charge d’agent de change évaluée 26.000, 2) cautionnement de ladite charge 8000, 3) les extances dues pour courtage 2091, 4) argent en caisse 500, 5) créances 3006, total 39.597, passif 13.500, reste 26.097
Las apports de la future consistent 1) en une somme de 300 francs, 2) en une valeur de 12.000 francs que M. et Mde Faber s’engagent à lui livrer en argent comptant le jour de la célébration du mariage, 3° en un trousseau d’une valeur de 4000, total 16.000 francs
Donation réciproque par le prémourant au survivant des futur époux de l’usufruit gratuit et viager avec dispense de fournir caution de tous les biens meubles et immeubles de la succession. Cette donation réductible à l’usufruit de la moitié des dits biens en cas d’existence d’enfants.
Eugène Edouard Heydenreich meurt en 1871 en délaissant deux enfants
1871 (15.7), M° Momy (minutes en déficit)
Notorietäts Akt über das Ableben des zu Straßburg am 13. Mai currentis verstorbenen Agenten Eugen Eduard Heydenreich, welcher als Erben hinterließ 1) Marie Luise Heydenreich, Ehefrau des Doctors der Philosophie Julius Edmond Willm, beide zu Paris und 2) Eduard Albert Heydenreich, Student der Medizin zu Straßburg
acp 596 (3 Q 30 311) f° 107 n° 1105 du 15.7.
Sa veuve Elodie Henriette Faber meurt en 1882
1883 (30.5.), M° Loew
Offenkunde woraus ersichtlich ist, daß Elodie Henriette Faber Wittwe von Eduard Heydenreich zu Straßburg am 27. October 1882 starb & als Erben ihre beide Kinder hinterließ 1) Eduard Albert Heydenreich, Professor in der medizinischen Fakultät zu Nancy, 2) Marie Lucie Heydenreich, Ehefrau von Julius Edmund Willm, Professor in der wissenschaftlichen Fakultät in Lille
acp 741 (3 Q 30 456) f° 19-v n° 2332 du 8.9.
Inventaire dressé après sa mort. La maison est indivise entre les deux héritiers
1883 (29.3.), M° Loew
Erbverzeichnis über dem Nachlass der am 4. Oktober 1882 hieselbst verstorbenen Elodie Henriette Faber Wittwe von Eduard Heydenreich
Erben sind die zwei Kinder Eduard Albert Heydenreich, Professor in Nancy, Marie Lucie Heydenreich, Ehefrau des Professors Julius Edmund Willm in Lille
acp 736 (3 Q 30 451) f° 84 n° 187 du 9.4. Nachlassmasse, Mobilien geachtet zu 2205, Kleider 291
II. Inhabertitel (1-13) 39.186, II. Nenntitel 17.766, III. Grundrenten 11.467
Liegenschaften, Ein Haus in der Judengasse N° 25
Feld und Wiesen in den Bännen Lupstein und Littenheim, verpachtet laut Urkunde Grennell vom 24 November 1849 gegen jährlich 1425 Liter Weizen, Jahresertrag 263, Kapital 5264, verflallene Pachtzinsrate 194, verfallene Mietzinsrate des Wohnhauses 102
Passiva, Berdigungskosten
acp 736 (3 Q 30 451) f° 85 n° 188 du 9.4. – Theilung, 31. April
Massenaufstellung. Mobilien 2205, Kleider 291, Grundrenten 11.468, Liegenschaften 5458, Werthpapiern Inhabertitel 39.186, Nenntitel 17.766, Zusammen 76.375
Ungetheilt soll bleiben das Anwesen Judengasse 28
Les héritiers Heydenreich vendent la maison à la mineure Catherine Henriette Vonseel
1883, M° Loew
24. April – Bedingnisheft auf Grund dessen die nachgenannte Eigenthümer ein hier in der Judengasse N° 25 gelegenes Anwesen, bestehend aus Vorderhaus, hof, hintergebäude und Zugehör zu versteigern gedenken
die Eigenthümer sind 1° Eheleute Eduard Willm, Professor und Maria Lucie Heydenreich i, Lille, 2) Eheleute Eduard Albert Heydenreich, Professor und Marie Therese Augustine Parisot in Nancy
Eigenthumsnachweis. den Genossen aus dem Nachlasse des den 27. October 1882 hier verlebten Mutter Elodie Henriette Faber, Wittwe von Eduard Heydenreich anerfallen
acp 737 (3 Q 30 452) f° 27 n° 475 du 1.5.
N° 476. Versteigerung Loew 30. April – Katharina Henriette Vonseel, minderjährig, ohne Gewerb, Preis 39.700 Mark
ein hier in der Judengasse N° 25 gelegenes Anwesen, bestehend aus Vorderhaus, hof, hintergebäude und Zugehör
Compte que rend Jean Treser de la tutelle des biens appartenant à Catherine Henriette Vonseel
1887 (29.3.), M° Keller
Vormundschafts Rechnung gestellt durch Johann Treser, Eigenthümer, der Catharina Henriette Vonseel, Rentnerin hier
acp 785 (3 Q 30 500) f° 96-v n° 4466 du 30.3.
Henriette Vonseel (qui épousera le marchand Ernest Frédéric Stoll en 1907), alors rentière à Molsheim, vend la maison au comptable Auguste Gross et à sa femme Emma Huber
1893 (4.11.), M° Mossler
Verkauf – Henriette Vonseel, Rentnerin in Molsheim
an Eheleute August Gross, Buchhalter, und Emma Huber hier
eines Anwesend bestehend aus Vorderhaus mit Erdgeschoß & 3 Stockwerken, Hintergebäude, in der Judengasse N° 25 hier Sektion N 1298, 1298 mit 2 Aren Fläche
Erworben laut Versteigerung Loew vom 30. April 1883. Besitz, Genuß & Lasten vom 25. Dezember 1893 ab. Preis 40.000, hievon sind zahlbar al 27. Dezember 18.000 due übrigen 22.000 sind zahlbar an Carl August Barth, Rentner hier, Gläubiger laut Obligation Keller vom 20. May 1893
acp 880 (3 Q 30 595) f° 75-v n° 3677 du 11.11.
Originaire de Schwarzach en Bade, Emma Huber épouse en 1878 le mécanicien Daniel Théodore Aron puis en 1887 le commis négociant Charles Auguste Gross
Mariage, Strasbourg (n° 730)
Strassburg am 17. Dezember 1878. Vor dem Standesbeamten erschienen heute zum Zwecke der Eheschließung 1. der Mechaniker Daniel Theodor Aron, evangelischer Religion, geboren den 9. November 1855 zu Strassburg, wohnhaft zu Strassburg, Sohn des Gärtners Michael Aron und der Johanna gebornen Werthmüllerin, Eheleute wohnhaft zu Strassburg
2. die Tabackarbeiterin Emma Huber, evangelischer Religion, geboren den 25. Martz des Jahres 1856 zu Schwarzach (Baden), wohnhaft zu Strassburg, eheliche Tochter des verstorbenen Tagners Johann Baptist Huber, zuletzt wohnhaft zu Strassburg und der Luise gebornen Friedmann, wohnhaft zu Straßburg (i 108)
Mariage, Strasbourg (n° 583)
Straßburg am 24. September 1887. Vor dem Standesbeamten erschienen heute zum Zwecke der Eheschließung 1. der Handlungsgehülfte Carl August Gros, evangelischer Religion, geboren den 9. Mai 1841 zu Straßburg, wohnhaft zu Straßburg, Sohn des verstorbenen Müllers David Gros, zuletzt wohnhaft zu Straßburg und der Salome Meeli, ohne Beruf, wohnhaft zu Straßburg
2. die gewerblose Emma Huber, evangelischer Religion, geboren den 25. Martz des Jahres 1856 zu Schwarzach (Baden), wohnhaft zu Straßburg, Wittwe des Mechanikers Daniel Theodor Aron, zu Straßburg gestorben den 19. Februar 1883, Tochter des verstorbenen Tagners Johann Baptist Huber, zuletzt wohnhaft zu Straßburg und der Luise Friedmann, ohne Beruf, wohnhaft zu Straßburg
Maison avant (1620-1639)
Jean Heberlin vend la maison avant au menuisier Georges Dœrner et à sa femme Chrétienne Hein. Les parties établissent des servitudes relatives aux ouvertures vers la cour, notamment au cas où la maison arrière reviendrait à un étranger. Elles se partagent aussi les obligations dont la maison est grevée.
1620 (15 Junÿ), Chancellerie, vol. 440 (Imbreviaturæ Contractuum) f° 47
Kauffverschreÿbung Georg Dörners des schreÿners vber sein Behausung
(Extendirt wie in dem Contractbuch de Anno 1620 folio 59. Zubefind.) Erschienen Hanß Häberlen der Schreiner vnd Burg. alhie
hatt in gegenwertigkeyt Georg Dörners auch schreÿners alhie vnd Christina Heÿnin seiner ehelichen haußfrawen (verkaufft)
ein vorder Behausung alhie In der Juden gassen einseyt neben NN Pfarrh. Zu Ingenheim and.seyt neben fraw Barbaræ Bocken Behausung hinden auff Ine den Verkauffer stoßend gelegen, von welcher vnd sein des verkauffers behausung welche vor diesem nur eine Behausung gewesen gehend Jarlichs Siben Pfund 10 schilling auff weÿhenachten Hanß Jacob Meyern treyers ane d. Muntz. In hauptgut mit 150. lb, Item 15 guld. Straßburg wehrung Peter Kameln auff (-) In hauptgut mit 308 gl wherung, Item 8 lb 18 ß weÿland Michael Ziegels seligen erben auff Michaelis In hauptgut mit 175 pfund so zu Zeylen erlegt werden muessen, Item 1 lb 10 ß auff den 9. Maÿ Philipp Dienasten selig erben in hauptgut mit 150 lb abzulösen sonst ledig vnd eÿgen, da der kauff der jetzverkaufften Behausung geschehen das zu derselben vordern behausung (noch weythers denen fenstern zu dem hoff gericht hinden ane der vordern behausung stosset vnd der verkeuffer bisher Inngehabt mit diser bescheydenheyt vnd geding) gehörig sein soll der Kammer ane des Obgemelten Pfarrhrs. Behausung so auff des Verkeuffers behausung stoßet außtruckenlich bedingt das die Keuffer so lang er der Verkeuffer In leben vnd desselben behausung In kein andere vnd frembde hand kommen würdt also verpleyben, vnd Ime dem Keüffern ettwas vnd. gemelter kammeren Zubawen od. fürzunemmen nit gestattet werden, sobald aber Jetzangeregter fahl sich begeben vnd die hind. behaußung In ein frembde hand kommen würde, daß als dann Ime dem Keuffern vnder gedacht Kammern von derselben hindern Pfosten ane der hindern behausung der schnur nach vnd. vnd vber sich seiner gelegenheit nach dergestalt Zubawen erlaubt vnd Zugelassen sein, das vnden ane dem eck solchen Bawes ein fahß vnd treyer schuh breÿt platz damit der besitz. des hind.n hauses desto fueglich. zwisch. solches eck vnd dem eÿchenen pfosten darauff des Verkeuffers behausung Zum theÿl stehet, hind.nach* ohnverhind. gehen* vnd handlen mög, vnd Ime dem Keuffern alß dann neben den Jetzigen Zweÿen noch ein stech fenster In die Rigelwand zusetzen, doch das dieselbe vergattert werden, Zugelaßen, mit diesem verneren geding vnd vorbehalt, das er der Verkeuffer nit macht haben soll In seiner hindern Behausung dem Käuffern weder mit Gangen oder andern gebawen, wie hergeg. dem Verkeuffern sein Behausung mit der gleychen od. andn. gebewen, Zuverbawen od. ane gepurenden liecht Zuverhindn. vnd dieweyl obgemeldte bede behausung wie oben gemeldtet samptlichen vnd ohnverscheydenlichen mitt ettlichen Zinsen vnd hauptgutt verhafftet vnd beschwerdt, hetten sich mitt einander dahin verglichen das vnder Jetzangeregten beschwerden die Keuffere die Siben pfund 10 schilling auff weÿhenachten gefallende vnd mit 150. lb Johann Jacob Meyern vnd die acht pfund 15 schilling Zinsen so auff Michaelis Michael Ziegels selig. Kindn. gereycht vnd mit 175 lb abzulösen auff sich nemmen, die überige beschwerden der Verkeuffer auff Ime selbst tragen (…) vnd were obgemelter Kauff vber mehrgenante beschwerden zugangen vnd beschehen für vnd vmb 62 pfund 10 schilling
Educateur à l’orphelinat, Georges Dœrner passe une antichrèse et un bail au profit de Gertrude Zorn de Plobsheim veuve de Hornberg
1628 (8. Julÿ), Chambre des Contrats, vol. 462 n° 372
Erschienen die woledle, Vilehren vnd tugendreiche fraw Gertrudt von Hornberg, witib gebohrne Zornin von Plopsheim mit beÿstand der Gestrend Woledlen vesten Philipp Ludwig Zornen von Plobsheim ihres Brudern, Jr. hannß Daniel Wormbsers vnd Jr. Wolff Bernharden von Botzh. ihr beeder Vetern vnd v.wanthen An einem,
So dann Georg Dörner burg. Zu St. ietziger Zeit weisenvater, Am Andern theil, Zeigten An, vnd bekanten gegen einander
daß sie beede Parten sich eines Antichriseos vndt Lehenung volgender gestalt mit einander verglichen,
Nemblichen hat sie Fraw Gertrudt sechß Jahr lang die nechsten von schierist künfftig Michaelis an nach einander folgend, von ihme dörner entlehnet (…) Seine behausung mit allen deren gebawen, begriffen vnd Zugehörd. gelegen alhie in d. Judengassen neben Conrad Steiner dem vogteÿ gericht schreiber ein vnd 2. seit neben weÿ: Fr. Barbara Bocklerin see. Erben, hind. vff Jacob Gullen dem schreiner stoßend für vnd vmb einen Jährlichen Zinß benantlichen xxv. lb d
Chrétienne Hein et ses enfants et petits-enfants respectifs Marguerite Kraffberger, Adam Georg et Louis Kraffberger vendent la maison au tonnelier Louis Frédéric Heckel. Les vendeurs s’engagent à rembourser 25 livres si la pièce en litige devant le Petit sénat était soustraite de la maison vendue.
1630 (ut spâ [10. 7.bris]), Chambre des Contrats, vol. 468 f° 618
(Protocollat. fol. 82.) Erschienen weÿ: Georg Dörners gewesenen Schreiners vnd Burgers see. alhie nachgelaßene witib Christina heinin mit beÿstand Peter Müllers deß schreiners, ihres Vogts, Item Balthasar Kütich der Schreiner, alß vogt Margarethæ Kraffbergerin, Mehr hanß Conrad Kullin der Schreiner alß Vogt Adami, weÿland Adams Georgen deß schreiners see: mit Appoloniæ Kraffbergerin erzeügten sohns, So dann Ludwig Craffberger auch Schreiner vnd burger alhie, für sich selbsten, haben mit beÿstand H hanß Philipp Schatzen vnd H Johann Georg Marbachen, alß hierzu insonderheit vß eines Ers. groß. Rhats mitel, ex officio deputirter herren, (verkaufft)
Ludwig Friderich Heckeln dem Küeffer, auch burg. alhie
Ein Behaußung, vnd hoffstat mit allen s. gelegen alhie vnden in der Judengaßen, neben herrn Johann (-) Pfarrherren Zu Schwindratzheim & neben Fr. Barbara Böckhlerin, hinden vff Jacob Kullin stoßend, welche behausung noch verhafftet ist umb 75. lb. d H Joachim Brackenhofer XXI.er daran vnd necht kommend Weÿhenachten 25. lb nachgehendts aber alle Jar vff ietzbesagte zeit 15. lb (…), Item vmb 162. lb. 10. lb 10. ß d weÿl. Michel Ziegels gewesenen Schaffners s: Zu S. Steffan alhie in letster Ehe erzeugten Kindern, daran Jährlich vff Michaelis 12. lb 10. ß (…), So dann vmb 75. lb. herrn Johann Jacob Meÿern grossen Rhats verwanthen (…) sonst freÿ, ledig, eÿgen, Vndt were diser Kauff vber vorgesetzte beschwerd., so der Käuffer auff sich genommen, Zugangen und beschehen für und umb 112 pfundt (…)
Dabeÿ abgeredt, weil eine in diser ietzverkauften Behausung befindliche Cammer vor E. E Kleinen Rhat streitig da solche von dieser ietzverkaufften Behausung weggesprochen wurde, daß sie die Verkäuffere darfür dem Käuffer wid.umb XXV. lb d Zuerstaten vnd herauß Zugeben schuldig und verbunden sein sollen.
Fils du maître de la Grue Jean Heckel, Louis Frédéric Heckel épouse en 1629 Marie, fille de Luc Spiess
Proclamation, cathédrale (luth. p. 260)
1629. Dominica 15. Trin: 21. 7.bris. Ludwig Friderich Häckel der küeffer, Hans Häckel des granmeisters n. sohn, vnd J. Maria H. Lucas Spies tochter, eingesegnet zum J. S. P. Zinstag 30. 7.bris (i 135 – pas d’autre acte)
Louis Frédéric Heckel hypothèque la maison au profit du tailleur Georges Notter
1630 (11. 9.bris), Chambre des Contrats, vol. 468 f° 722
Erschienen Ludwig Friderich Heckel der Küeffer burger Zu St.
hatt in gegensein Georg Noters deß schneiders auch burgers alhie – schuldig seÿ Lxxxxvij. Reichßthaler
zu vnderpfand verlegt Ein behausung mit allen ihren gebäwen gelegen alhie vnd. in der Jud. gaß. neben H Conrad Steiner dem Vogteüÿ gerichtschreiber & neben Fr. Barbara Böcklerin, hind. vff Jacob Kullen den schreiner stoßend welche zuuor noch v.hafftet ist umb 75. lb. H Joachim Brackenhofer XXj.ern Item vmb 175. lb. d weÿl. H Michel Ziegels Schaffners s. zu St. Stephan alhie Kindern, So dan vmb 75. lb. d. H. Johann Jacob Meÿern grossen Rahts Verwanthen
François Camel passe un accord avec Louis Frédéric Heckel et Marie Spiess qui devront quitter la maison vendue à Georges Hauber (voir plus haut mention de la vente judiciaire à Pierre Camel en 1639)
1642 (ut supra [8. Octob.]), Chambre des Contrats, vol. 489 f° 717
Erschienen herr Frantz Camel, Schaffner im Bruderhoff Und burger Zu Straßburg
hatt in gegensein Ludwig Friderich Häckels deß Küeffers und Mariæ Spießin seiner ehelichenn haußfr. mit beÿstand Lux Spießen Vngelt Verwanthen ihres Schweher Und Vatters bekannt
demnach Sie beede Eheleuth ihme H Camel für verseßenen hauß Zinnß de Anno 1638. biß vff nechst Verwichen Michaelis gerechnet 35. fl. 8 ß 6 d Vffrecht und redlich schuldig seÿen (…) hiengegen dieselben innerhalb dreÿen wochen die Behaußung Georg Haubern dem Maurer Welcher solche am 4. 8.bris nechsthin erkaufft allerdingß Zuraumen und ihre gelegenheit anderwehrts zusuchen schuldig sein sollen
Louis Frédéric Heckel meurt le 21 août 1654 en délaissant un fils. L’inventaire est dressé dans une maison près du Chapelet (rue du Parchemin) appartenant à l’hospice des vérolés. La masse propre à la veuve est de 202 livres, celle propre aux héritiers de 27 livres. L’actif de la communauté s’élève à 64 livres, le passif à 155 livres.
1654 (9. 9.bris), Not. Ursinus (Jérémie, 60 Not 22) n° 28
Inventarium und Beschreibung aller Aller Haab vndt Nahrung, so weÿland der Ehrenhaffte Mr Ludwig Friderich Häckel, Küeffer vndt Burger alhie, welcher Montags den 21.ten Augusti Jüngsthin Göttlichen willen nach Zeitlichen todts verblichen, nachs einem aus dießer weldt tödlichen hinscheÿden hinder Ihme verlaßen, welche die Ehrn: vndt tugendsame Fraw Maria Spießin sein hinderplieben wittib mit Hülff vnd beÿstandt deß Ehrenhafften vndt Achtbahren h Abraham Büechels Küeffers vndt Weinhändlers, Burgers alhie Ihres geschwornen vogts, auf freundliches ansuchen erfordern vndt begehren deß auch Ehrenhafften H Balthasar Häckels, Kanthengießers vnd Burgers alhie, als Ludwig Friderich Häcklins, deß ietzt abgeleibten seel. mit obermeltter seiner hinderpliebenen Wittwen ehelich erzielten vnd ab intestato hinderlaßenen eintzigen Erbens geschwornen vogts (…) So beschehen auff Donnerstag den 9.ten 9.bris A° 1654.
Inn einer alhie in der Statt Straßburg beÿ dem Roßenkrantz gelegener Behaußung, so dem Blather hauß alhie gehörig, die wittib aber lehnungsweiße bewohnt, ist befunden worden, wie volgt
In der Cammer A, In der Cammer B, In der Wohnstuben, In der Stubcammer, Auff dem Gang, Vor der Stuben, Im Hoff, Im Keller
Werckzeug Wie auch reÿff vnnd gemachte arbeith zum Kieffer handwerckh gehörig
Eigenthumb und beßerung ane einer brennhütten so deß Erben unverändert (…)
Eigenthumb und beßerung ane einer behausung so d. Wittib unverändert, Item der halbe theil ahne hauß vndt hoffestatt in d. Stampffgaß (…)
Der Wittwen unveränderte Nahrung, Sa. Haußraths 26, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 8, Sa. Eigenthumbs und beßerung ane einer behausung 65, Sa. Ergäntzung 103, Summa summarum 216 lb – Schulden 13, Nach deren Abzug 202 lb
Deß Erben unverändert Guth anlangend, Sa. haußraths 2, Sa. Eigenthumbs und beßerung ane einer brennhütten 25, Summa summarum 27 lb
Die Theilbahre Verlaßenschafft berührend, Sa. Haußraths 45, Sa. Werckzeugs wie auch Reÿffbandt und gemachte arbeith Zum Küeffer handwerckh gehörig 10, Sa. silber geschirr und Geschmeids 8, Sa. Guldinen Ringleins 12 ß, Summa summarum 64 lb – Schulden 155, Übertreffen also die Schulden die theilbar Nahrung vmb 91 lb