4, rue du Faisan
Rue du Faisan n° 4 – VI 58 (Blondel), O 353 puis section 25 parcelle 30 (cadastre)
Maison au Faisan (zum Fasanen), reconstruite en 1774 pour François Xavier Poirot (maître maçon Jean Jacques Fessler), rez-de-chaussée et premier étage transformés en 1908 pour Eugène Sorg (architectes Jules Berninger et Gustave Krafft)
Façade vue du sud, vue du nord (juin 2017)
Cour, faisan sculpté, au premier étage fenêtres XVIII° réputés provenir de l’ancienne façade (septembre 2019)
La maison dite au Faisan (zum Fasanen) est inscrite au Livre des communaux (1587) au nom du bailli Conrad Fort. Elle passe ensuite à la veuve du préteur Gabriel zum Treubel puis à son héritière Lucie de Ferrette, femme de Jean Jacques Waldner de Freundstein. Les propriétaires sont ensuite le receveur Etienne Kleinlé, le notaire François Eisenhuth, le receveur Jean Heupel puis le bailli Georges Nicolas Eberhard. Les Conseillers et les Vingt-et-Un visitent la maison en 1695 qui a besoin de réparations avant d’autoriser sa vente aux non bourgeois Jean Léonard Philippi, bailli à Bouxwiller, et Othon Schillinger, sous-prévôt de Saverne. La propriété passe par héritage à l’avocat catholique Nicolas Adam. Elle comprend en 1711 deux bâtiments latéraux, un bâtiment arrière et un puits. L’avocat Xavier Poirot l’achète en 1773, il y fait ouvrir la même année plusieurs croisées puis charge en 1774 le maître maçon Jean Jacques Fessler de reconstruire la maison sur les anciennes fondations. Les travaux ont lieu non seulement dans le bâtiment sur rue mais aussi dans l’aile gauche. Le bâtiment arrière est transformé en 1784. Le deuxième étage date de cette époque.
Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 77 (Musée des Plans-relief) 1
L’Atlas des alignements (années 1820) signale un bâtiment à rez-de-chaussée et deux étages en maçonnerie. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade sur rue (g-h) comprend deux portes cintrées et trois fenêtres, deux étages à cinq fenêtres chacun, une toiture à deux niveaux de lucarnes. La cour N représente l’arrière (2-3) du bâtiment sur rue, le bâtiment latéral (3-4) à gauche de la cour, de même hauteur que le bâtiment sur rue mais à toiture plus basse, le bâtiment (4-1) au fond de la cour et le bâtiment à rez-de-chaussée (1-2) où se trouvait en 1774 la buanderie.
La maison porte d’abord le n° 8 (1784-1857) puis le n° 4.
Cour N – Façade nouvelle, ancien état en lignes discontinues (1907, dossier de la Police du Bâtiment)
D’après Adolphe Setboth (édition en allemand, p. 246), le bâtiment qui appartenait à l’entrepreneur des travaux du Rhin Martin Mürsch a été reconstruit en 1842. Marie Amélie Werner tient un pensionnat à partir de 1843, avant et après l’achat de la maison dans laquelle est aménagée une chapelle par les rentières Zoé Glayzal, Françoise Daclon, Salomé Pauline Rœderer et Anne Clotilde Munschina. Le marchand de vins et restaurateur Charles Michel Spehner devient propriétaire en 1868. Eugène Sorg achète la maison à la fin du XIX° siècle et charge en 1907 les architectes Jules Berninger et Gustave Krafft de transformer le rez-de-chaussée et le premier étage pour convertir le bâtiment en restaurant. Le gros œuvre a lieu en 1908, l’aménagement intérieur début 1909. Le faisan sculpté que cite Adolphe Seyboth se trouve aujourd’hui encastré dans le bâtiment arrière.
Ancien rez-de-chaussée – Coupe A-B – Toit vitré (1907, dossier de la ) Police du Bâtiment)
Frise au-dessus du premier étage – Guirlandes au-dessus du rez-de-chaussée, à la manière de la fin du XVIII° siècle (images de Jocelyne Bœs, publiées sur Archi-wiki)
février 2023
Sommaire
Cadastre – Police du Bâtiment dossier I dossier II – Relevé d’actes
Récapitulatif des propriétaires
La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1596 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date approximative de mutation.
Conrad Fort, bailli | ||
Gabriel zum Treubel et (c) Eve de Rust, remariée (1595) avec le préteur Jean Philippe de Kettenheim, veuf d’Agnès Sturm – luthériens | ||
1606* | h | Jean Jacques Waldner de Freundstein, et (1578) Lucie de Sickingen puis (1589) Lucie de Ferrette – luthériens |
1615 | v | Etienne Kleinlé, receveur, et (1598) Agnès Voltz – luthériens |
1618* | v | François Eisenhuth, secrétaire puis notaire, et (v. 1605) Catherine Spengler puis (1610) Reine Vogler, d’abord (1604) femme du tailleur Jean Schneider – luthériens |
1646 | v | Jean Heupel, receveur et (b, 1641) Marie Salomé Weiss, remariee (1653) avec le receveur Jean Jacques Schütterlin – luthériens |
1667 | h | Georges Nicolas Eberhard, bailli, et (1660) Marie Catherine Heupel – luthériens |
1691 | v | Jean Evrard Zetzner, libraire, et (1663) Anne Catherine Spor – luthériens |
1695 | v | (copropriétaires) Jean Léonard Philippi, bailli, et (1669) Louise Chrétienne Lauff Othon Schillinger, sous-prévôt de Saverne, et (1680) Ursule Rieffel, d’abord (1672) femme de Jean Pierre Porta – catholiques |
1708 | v | Nicolas Adam, avocat, et (v. 1695) Eve Marie Philippi, remariée (1715) avec Charles Barthmann, bailli de Bœrsch – catholiques |
1711 | h | François Louis Klein, bailli, et (1726) Marie Chrétienne Adam – catholiques |
1773 | v | François Xavier (Alexis) Poirot, avocat, consul, et (1765) Marie Victoire Isabelle Kien – catholiques |
1794 | v | Ignace Ganzinotti, négociant, et (1785) Marie Catherine Firino – catholiques |
1816 | v | François (Aloise Joseph) Nageldinger, marchand épicier, et (1811) Sophie Dorothée Catherine Klotz |
1841 | v | Martin Mürsch, entrepreneur des travaux du Rhin à Illkirch, et (1802) Madeleine Wurtz |
1860 | v | Zoé Glayzal, Françoise Daclon, Salomé Pauline Rœderer et Anne Clotilde Munschina |
1868 | v | Charles Michel Spehner, marchand de vins, et (1863) Marie Amélie Werli |
1899* | v | (Marie Jacques) Eugène Sorg, cuisinier, et (1885) Catherine Wilt |
1932* | h | Ernest Marie René Sorg |
1939 | v | Caisse d’épargne de la Ville de Strasbourg |
1942* | v | Charles Lehmann |
Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 1 000 livres en 1711, vendue 1 600 livres en 1773
(1765, Liste Blondel) VI 58, la veuve Klein
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) H. Poirot, 6 toises, 2 pieds et 4 pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre) O 353, Nageldinger, François, rue du Faisan 8 – maison, sol – 3,5 ares / Mürsch maire à Illkirch
Locations
1769, (cave) Jean Philippe Rœderer, boucher
1837, Gustave Wendling, marchand épicier, et (1835) Marie Victoire Saur
1836, Marie Amélie Werner, maîtresse de pension
1874, (débit de vin) Jean Henri Schmidt et Ernest Rodolphe Schmidt, de Krefeld
1884, Charles Guillaume Schrempp, restaurateur, et Albertine Bacheberlé
Livres des communaux
1587, Livre des communaux (VII 1450) f° 98-v
Propriétaire de la maison au Faisan, Conrad Fort règle 1 sol 8 deniers pour un escalier de cave (6 pieds de long, saillie de 13 pouces). En mention marginale, appartient désormais à Eve de Rust, veuve du préteur Treubel
Anderseitt Phasangaß
Conrad Fortt hatt vor seinem hauß Zum Phasan ein Keller Steg 6 schu lang und 13 Zoll heraußer, Soll & Bessert j ß viii d
[in margine :] Jetzt Fraw Eva von Rust, Stettmeister Treübels selig. Wittwe
Préposés au bâtiment (Bauherren)
1773, Préposés au bâtiment (VII 1415)
Le maître maçon Rottler est autorisé à ouvrir plusieurs croisées au nom de l’assesseur des Quinze Poirot
(f° 255) Dienstags den 28. Septembris 1773 – Hr. XV. Poirot
Mr Rottler, der Maurer nôe. Hrn Fünffzehner Poirot bittet Zu erlauben an deßen behausung in der Fasanen Gaß gelegene Behausung einige Creutzstöck einzusetzen. Erkannt, Willfahrt.
1774, Préposés au bâtiment (VII 1416)
Le maître maçon Jean Jacques Fessler est autorisé au nom de l’assesseur des Quinze Poirot à reconstruire la maison sur les anciennes fondations
(f° 34) Dienstags den 15. Martii 1774. – S.T. Hr Amstr. Poirot
Mr Johann Jacob Fäßler, der Maurer nôe. S.T. Herrn Ammeister Poirot, bittet Zu erlauben deßen in der fasanen Gaß gelegenen Behausung auf dem alten fundament neu aufzubauen. Erkannt, Willfahrt.
Protocole de tribus
Les plâtriers Léonard Moritz et Martin Weber sont mis à l’amende pour avoir fait des travaux (blanchi des chambres, peint des lambris) dans la maison du consul Poirot sans être sous l’autorité d’un maître
1781, Protocole de la tribu des Maçons (XI 240)
Leonhard Moritz und Martin Weber die Gipser in H. Ammeister Poirot behaußung ane der Fasanengaß
(f° 579) Sambstags den 9.ten Junii – Klag
Meister Frantz Marx Spohrer, Meister Johann Georg Scherb und Meister Philipp Kötterer, alle dreÿ Maurer und Steinhauer, als E. E. Meisterschaft der Steinmetzen,Steinhauer und Maurer alhier dißjährig geschworene Rügere, ließen citiren Meister Leonhard Moritz und Meister Martin Weber beede Gipser und burger dahier, klagen wider dieselben, daß sie Zu Anfang dieses Monats Junii beÿ SS. TT. Herrn Ammeister Poirot in seiner ane der Fasanengaß gelegenen behaußung, ohne unter einem Maurermeister Zu stehen, alte gegipste Zimmer geweißelt und höltzenes Brustgetäfel samt Thüren mit Perlfarb angestrichen, folglich Maurer arbeit gemacht und gepfuscht haben, produciren den am 1.ten hujus durch Zitzenzer, dem Fünffzehenbotten, desfalls errichteten Procès verbal und bitten die beklagten den Artiklen gemäß abzustrafen, wie auch solidarie in die Unkosten zu condemniren.
Beklagter Meister Moritz Zugegen, sagt für sich und mit beklagten Meister Weber Zur verantwortung, daß die der Meinung sind, diese Arbeit seÿe ihnen erlaubt, bitt um absolutionem.
Nach Einsehung oballegirten Procesverbal und gehaltener Umfrag wurde Erkannt, seÿe ein jeder dieser beeden beklagten in die beßerung des Artikels mit dreÿ Pfung Pfenning und solidarie in die Unkosten ad zweÿ Pfund Zween Schilling vier Pfenning liquidirt, zu condemniren.
(hälfte des Kaufgerichts 18 ß, Procesverbal 15 ß, Zeugen 6 ß, 2. Citat. 1 ß 4, Büttel 2 ß, summa 2 lb 2 ß 4 d)
Préposés aux feux (Feuerherren, 4 R 91)
Le maître maçon Jean Jacques Fessler expose les travaux qu’il va faire dans la maison du consul Poirot rue du Faisan, dans la loge de portier à droite de l’entrée, dans la salle d’audience à gauche de l’entrée, dans le bureau derrière vers la cour, dans la buanderie à droite de la cour, au premier étage un poêle, une chambre, une salle de compagnie, un cabinet de toilette à l’arrière, dans l’aile gauche au premier étage une chambre à coucher vers la cour, au deuxième étage une pièce au-dessus de la chambre et une autre au-dessus de la salle de compagnie.
(p. 340) Donnerstags den 22. Decembris 1774. – S. T. Herr Ammeister Poirot will in seiner in der fasenen gaß gelegenen behausung au rez de chaussée rechter hand der Einfahrt ein Wächter stübel mit einem runden eisern ofen setzen und in dem Zimmer einfeuren, das blechene rohr davon in das frantzösische Camin zwischen den wechslen mit einem gewölb wohl Versehen, welche sich in dem Zweÿten stock befindet hinein führen, von welchem rohr dasjenige welches durch den ersten stock laufet lincker hand in die Niche einmauren.
Ferner lincker hand der einfahrt einen audientz Saal gegen der gaß mit einem frantzösischen Camin auf ein gewölb zwischen den Wechslen von dem Keller gewölb setzen, das rohr an dem steinern gäbel hinauf von allem holtz entfernt.
Item hinden daran in das Bureau gegen den Hof einen runden ofen, in welchem in dem Bureau eingefeurt wohl* setzen, das blechene rohr davon in din darüber befindlichen Camin rohr von dem frantzösischen Camin durch das gewölb hineinführen, von allem holtz entfernt.
In den hoff rechter hand eine Bauch Küchen mit einem bauch Kessel und Camin schoß auf den grund boden setzen, das rohr am steinern gäbel hinauf von allem holtz entfernt.
In dem ersten stock lincker hand des gangs von dem austritt der Steeg eine Stube gegen der gaß mit einer Niche Zu einem runden ofen auf ein gewölb setzen, und in dem Zimmer einfeuren, das blechene rohr davon in ein gemaurtes Caminrohr in dem Zweÿten stock durch ein gewölb zwischen den Wechslen hineinführen.
Deßgleichen in dem ersten stock neben vorhero beschriebenem Zimmer ein Compagnie Saal gegen der gaß mit einem frantzösischen Camin auf ein gewölb wohl versehen setzen, das rohr an dem steinern gäbel hinauf von allem holtz entfernt.
Hinden daran in dem Toillet Zimmer ein frantzösisches Camin auf ein gewölb wohl versehen setzen, das rohr mitten durchs gebau an der behörigen feur mauren von allem holtz entfernt, hinauf führen.
In dem flügel lincker hand in dem ersten stock ein Schlaff zimmer gegen dem Hof mit einem frantzösischen Camin auf ein gewölb wohl versehen setzen, das rohr am steinern gäbel hinauf von allem holtz entfernt.
In dem Zweÿten stock eine Kammer über dem Zimmer von der Niche gegen der gaß mit einem frantzösischen Camin auf ein gewölb wohl versehen setzen, das rohr an der behörigen feur maur hinauf durch das gebau von allem holtz entfernt.
In dem nemlichen stock über dem Compagnie Saal eine Kammer gegen der gaß mit einem frantzösischen Camin auf ein gewölb Wohl versehen, das rohr an der steiner gäbel hinauf von allem holtz entfernt. Erkanndt Willfahrt – Mstr. Fäßler
Le même Fessler transforme en 1781 le bâtiment arrière, une cuisine au rez-de-chaussée et une chambre au premier
(p. 562) Donnerstags den 25.sten Octobris 1781 – SS TT H. Ammeister Poirot, will in seiner ane der Fasangaß gelegenen Behaußung im hintergebäud im hoff eine Kuche mit herd und Caminschoß wohl versehen machen, das Rohr am steinernen gäbel hinauf von allem holtz entfernt, im ersten stock ein Zimmer mit einemfrantzösischen Camin auf einem gewölb wohl versehen das Rohr mitten durch das gebäud von allem holtz entfernt.
Erkandt willfahrt, Mstr. Fäßler.
Description de la maison
- 1711 (billet d’estimation traduit) La maison comprend deux bâtiments latéraux, un bâtiment arrière et un puits, estimée avec ses appartenances et dépendances à la somme de 1000 florins
Atlas des alignements (cote 1197 W 37)
4° arrondissement ou Canton est – Rue des Faisans
nouveau N° / ancien N° : 4 / 8
Nageldinger
Rez de chaussée et 2 étages bons en maçonnerie
(Légende)
Cadastre
Cadastre napoléonien, registre 25 f° 128 case 2
Mursch, Maire à Illkirch
O 353, maison, sol, Rue du Faisan 8
Contenance : 3,50
Revenu total : 361,82 (360 et 1,82)
Ouvertures, portes cochères, charretières : 1 / 1
portes et fenêtres ordinaires : 48 / 38
fenêtres du 3° et au-dessus :
Cadastre napoléonien, registre f° 26 f° 103 case 1
Mursch, Maire à Illkirch
1862 Glaysal, Daclon, Roederer et Munschina
1870 Spehner Charles Michel Marchand de vins
94/95 Spehner Marie Josefine Helene, Fräulein Dachstein
1899 Sorg Eugen, Delikatessenhändler
O 353, maison, sol, Rue du Faisan 4
Contenance : 3,50
Revenu total : 361,82 (360 et 1,82)
Folio de provenance : (128)
Folio de destination : Gb
Ouvertures, portes cochères, charretières : 1 / 1
portes et fenêtres ordinaires : 48 / 38
fenêtres du 3° et au-dessus :
Cadastre allemand, registre 30 p. 327 case 9
Parcelle, section 25, n° 30 – autrefois O 353.p
Canton : Fasanengasse Hs. N° 4
Désignation : Hf, Whs u. N.G. – sol, maison et bât. acc.
Contenance : 3,15
Revenu : 3700 – 9000 – 6000
Remarques : 1910 Nb. – 1916, Minder.
(Propriétaire jusqu’à l’exercice 1918), compte 1178
Sorg, Eugen u. Ehefr.
1932 Sorg Ernest Marie René et son épouse
1937 Christiany Jean Charles et son épouse
(1073)
(Propriétaire à partir de l’exercice 1918), compte 4220
Sorg Renatus, Gastwirt
1932, rayé
(Propriétaire à partir de l’exercice 1932), compte 1178
(supra)
(Propriétaire à partir de l’exercice 1937), compte 5884
Sorg Ernest Marie & son épouse
1940, clos
(Propriétaire à partir de l’exercice 1940), compte 37
Strassburg, die Gemeinde städtische Sparkasse
1904 Sparkasse Strassburg
1927 Caisse d’épargne
1934 La Caisse d’épargne de la Ville de Strasbourg
(245) corrigé en (267)
(Propriétaire à partir de l’exercice 1942), compte 6110
Lehmann Karl und Ehefr. für ½ u. Miteig. ½
(2598)
1789, Enquête préparatoire à l’Etat des habitants (cote VII 1295)
Canton VI, (196) Rue des Faisans
8
Prop. M. Poirot Ammeistre Regent – Bouchers
1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)
Canton VI, Rue 196 des Faisans p. 282
8
Pro. Poirot Ammeistre Regent – Bouchers
Annuaire de 1905
Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)
Fasanengasse (Seite 32)
(Haus Nr.) 4
Schrempp, Wirt Zum Fasanen. 0 H 1
Kranse, Immobilenagent. 1
Seiter, Schneider. 1
Strüdel, Maler. 1
Strüdel, Wwe. 1
Renneberg, Zeugleutn. 2
Fuchs, Weissnäherin. 2
Meyer, Schreiner. 3
Cierpka, Eisenb.-Arb. H 2
Dossier de la Police du Bâtiment (cote 789 W 7)
Rue du Faisan n° 4 (dossier I, 1868-1988)
Eugène Sorg charge en 1907 les architectes Berninger et Krafft de transformer deux étages de la maison. Le permis de construire est délivré le 13 janvier1908 pour convertir les locaux en restaurant, un avenant le 16 mars pour aménager une cave sous la cour. Le préfet autorise en août 1908 à déroger au règlement pour poser un toit vitré dans la cour. Le permis est accordé en septembre. L’aménagement intérieur a lieu début 1909. On constate lors des travaux qu’il faut démolir et reconstruire une partie du mur coupe-feu entre la maison et la voisine 31, rue des Frères.
Le restaurateur Eugène Sorg fait poser une lanterne puis installer en 1909 une machine frigorifique. Le restaurant emploie un chef de cuisine, sept cuisiniers, trois apprentis et sept serveuses.
Magasin Friedlænder (1894, 1897)
Exploitants ultérieurs. Henriette Schmitt (1921), Benjamin Brucker (1923), Charles Joanny (Café d’Alsace, 1925, puis Brasserie du Château), Patrice Kœlle (1935 Au vieux Faisan)
Premier étage, Alfred Schmitt (1923, Canari), Max Heller (1936), Anne Felder (1938)
Vêtements Laura Ashley (1978), agence Nouvelles frontières (1986)
Sommaire
- 1868 – Le directeur de l’usine à gaz demande que le plombier Bedicam soit autorisé au nom du propriétaire Spener à faire une prise pour environ deux becs
1869 – idem pour environ cinq becs (Spehner) - 1894 – Le maire notifie Marie Spehner (demeurant chez Eugène Sorg, 34 rue de la Krutenau) de faire ravaler la façade – Travaux terminés, octobre 1897
- 1894 – Les employés municipaux constatent lors d’une inspection que le magasin Friedlænder a plusieurs doubles enseignes perpendiculaires, antérieures au nouveau règlement de voirie. Comme elles sont en mauvais état, il est dans l’intérêt de la sécurité publique de les enlever. – Le maire écrit à A. Friedlænder – Les enseignes retirées lors du ravalement ne sont pas remises en place, mars 1894.
- 1895 – Le maire notifie le sieur Schrempp de se conformer au règlement du 30 novembre 1891 en supprimant trois volets qui s’ouvrent à moins de 2,20 mètres de la voie publique. La demoiselle Schrempp répond que le notaire Lœw est gérant de l’immeuble – Courrier au notaire Lœw (10, rue des Pucelles) – Travaux terminés, décembre 1896
- 1897 – Le sieur Friedlænder informe le maire qu’il a retiré cinq doubles enseignes perpendiculaires et une enseigne plate – Constat qu’elles sont effectivement retirées
- Commission contre les logements insalubres. propriétaire, Sorg, demeurant 25, rue de la Krutenau. 1905. Remarques en deux points – 1907, La maison va être reconstruite
Commission des logements militaires. Locataire principal, Charles Goepp. Rien à signaler - 1906 – Le maire notifie Eugène Sorg (demeurant 8, rue de Zurich) de faire ravaler la façade – Eugène Sorg demande sur papier à lettres commercial (traiteur de cour, parfait de foie gras, épicerie fine, vins) un an ou un an et demi de délai pendant lesquels il va refaire le rez-de-chaussée et le premier étage pour aménager de grandes devantures. – Le maire accorde un an de délai, la façade n’étant pas très sale
1907 – Eugène Sorg demande de proroger le délai en arguant qu’il commencera les travaux en juillet. Le maire accorde un nouveau délai – Pas de ravalement, juillet 1908. La maison est en travaux, août 1908. Des sculptures sont en cours sur la façade en grès, novembre 1908. Dossier classé. - 1907 – Les architectes Berninger et Krafft transmettent au maire au nom du propriétaire Eugène Sorg les plans et le calcul statique pour transformer la maison sise 4, rue du Faisan – Le service d’architecture note que la façade suit l’alignement – Remarques sur les plans – Les architectes transmettent des plans rectifiés, janvier 1908
1908 (13 janvier) – Eugène Sorg, au nom duquel les architectes Berninger et Krafft, est autorisé à reconstruire sa maison pour la convertir en restaurant (permis de construire) – Surfaces de la parcelle et de la cour d’après les levés cadastraux – Calcul statique (croquis, dont celui de la façade)
1908 (février) – Les architectes demandent l’autorisation de faire une cave sous la cour. Le maire demande un calcul de la stabilité. Les architectes répondent qu’il sera fourni une fois l’entrepreneur choisi. 1908 (16 mars) Avenant au permis de construire concernant le sous-sol – Dessin
1908 (juin) – Les architectes demandent l’autorisation de construire une paroi vitrée recouverte d’un toit vitré sur une partie de la cour – Le maire répond que la demande est contraire au paragraphe 38 du règlement. Un passage couvert de 1,35 mètre de large sera permis s’il est ouvert du côté de la cour
1908 (juillet) – Dossier. Les architectes demandent l’autorisation de construire une paroi vitrée recouverte d’un toit vitré sur une partie de la cour. L’architecte municipal Nebelung expose qu’il n’est pas nécessaire de fermer vers la cour le passage vitré qui relie le bâtiment avant au bâtiment arrière du moment qu’un passage est assuré au deuxième étage et que les ouvertures des cabinets d’aisance se trouvent au-dessus du toit vitré.
Suivi des travaux – Juillet. La structure en fer est en partie posée dans le bâtiment avant, et au sous-sol du bâtiment arrière
1908 (août) – Le préfet (Bezirkspräsident des Unter-Elsaß) déclare que rien ne s’oppose à déroger au règlement d’après le courrier du maire en date le 19 juin.
1908 (août) – Les architectes demandent la réception du gros œuvre. Ils devront fournir de nouveaux calculs puisque la structure en fer n’est pas exactement celle qui était prévue.
1908 (septembre) – Les architectes fournissent un nouveau calcul statique – Le maire objecte que le nouveau calcul a trait à la seule façade alors qu’il y a aussi des différences dans les solives et les murs intérieurs. – Les architectes transmettent le dessin du toit vitré et des poutres du sous-sol, avec un calcul statique
1908 (23 septembre) – Eugène Sorg, au nom duquel les architectes Berninger et Krafft, est autorisé à aménager un toit vitré dans la cour et à refaire une partie du plafond du sous-sol (permis de construire) – Dessin de la galerie vitrée, de la cave sous le vestibule, calcul statique correspondant – Plans du sous-sol, du rez-de-chaussée, du 1° et du 2° étage
1908 (octobre) – Les architectes demandent réception du gros œuvre pour les cabinets d’aisance, dessin en marge – La réception a lieu sans observation le 27 octobre – Le maire demande les calculs mentionnés à l’article 2 du permis délivré le 16 mars (structure en béton armé) – Calcul statique correspondant – Plan de la structure en béton armé (sous-sol), signé par la Société strasbourgeoise de construction
1908 (décembre) – Les architectes transmettent les dessins demandés – Le maire répond en demandant un dessin de la dalle en béton armé et le calcul correspondant
1909 (février) – L’aménagement intérieur est en cours
1909 (mars) – Les architectes déclarent avoir transformé une fenêtre en porte dans la façade
1909 (avril) – La Police du Bâtiment constate que le sous-sol servant de lieu de travail n’a pas d’écoulement pour les eaux usées. - 1908 (juin) – La Société strasbourgeoise de construction, société anonyme (Strassburger Baugesellschaft A.G., vormals J. & E. Klein & Otto Back & Cie, 6 rue neuve Fritz) demande au maire l’autorisation de barrer la rue pendant quatre semaines pour transformer la maison Sorg (étayer la façade, poser des matériaux). Croquis – Le permis de construire est déjà délivré (la maison sera démolie sur deux étages), l’autorisation peut être accordée à condition qu’il y ait un passage couvert pour les piétons.
1908 (juillet) – Le commissaire de police transmet au maire une demande dans le même sens – Autorisation de poser un échafaudage, des étais et des matériaux sur la voie publique pour reconstruire la maison Sorg sise 4, rue du Faisan (8 juillet 1908)
1908 (août) – L’autorisation est prolongée. Dossier classé, 7 septembre - 1908 (novembre) – La Société strasbourgeoise de construction demande l’autorisation d’occuper la voie publique au commissaire de police qui transmet au maire – Autorisation de poser des gravats et un échafaudage devant le 4, rue du Faisan – Dossier classé, décembre 1908.
- 1908 – On constate lors des travaux qu’il faut démolir et reconstruire une partie du mur coupe-feu entre la maison et la voisine (31, rue des Frères) – Le maire écrit aux architectes Berninger et Krafft
1908 (octobre) – Eugène Sorg, au nom duquel Berninger et Krafft, est autorisé à refaire un mur coupe-feu. Les travaux déjà commencés font partie d’une construction autorisée – Travaux terminés, décembre 1908 – Dessin - 1908 (novembre) – Les entrepreneurs Griesbach et Grossmann demandent l’autorisation de poser pendant huit jours un échafaudage sur la voie publique. Le commissaire de police transmet au maire – Autorisation – Travaux terminés, décembre
- 1908 (juillet) – La Société strasbourgeoise de construction n’a pas mis de local ni de toilettes à disposition des ouvriers – Le maire écrit à l’entrepreneur – La Société strasbourgeoise de construction déclare au maire qu’elle a commencé les travaux
Le maire constate que l’excavation pour les fondations de la partie médiane mettent en péril la stabilité du bâtiment droit. Croquis – Courrier à l’entrepreneur qui expose les mesures qu’il a prises – Dossier classé, avril 1909 - 1908 (août) – La veuve Vincent Schalck, propriétaire de la maison sise 29, rue des Frères, soulève des objections contre les travaux à la maison au Faisan sise 4, rue du Faisan. Elle estime que les ouvertures dans le mur coupe-feu, contre lesquelles la Police du Bâtiment n’a pas d’objection à faire, pourraient constituer une entrave à des constructions futures. Le maire répond que les ouvertures doivent être fermées par des plaques de verre d’au moins un centimètre d’épaisseur et qu’en cas de nouvelle construction les ouvertures peuvent être supprimées, ce qui garantit ses droits.
- 1908 – Les architectes Berninger et Krafft (4, rue du Faubourg de Pierre) demandent au nom du restaurateur Eugène Sorg l’autorisation de poser une lanterne – Dessin – Le commissaire de police transmet au maire – La Police du Bâtiment fait observer que la lanterne ne peut être autorisée puisque sa saillie est de 60 centimètres au lieu de 37 au maximum. – Nouveau projet – Autorisation – La lanterne est posée, avril 1909.
- 1909 – Les architectes Berninger et Krafft demandent au nom du restaurateur Eugène Sorg (traiteur de cour) l’autorisation d’installer une machine frigorifique. Les employés sont un chef de cuisine, sept cuisiniers, trois apprentis et sept serveuses – L’inspection du travail donne son accord. Le commissaire de police indique les conditions à respecter – Dessin (plan des différents niveaux, façade, coupe A-B) – Autorisation d’aménager une cuisine – La machine frigorifique est installée, juin 1909 – Plan du sous-sol où se trouve la machine – Description de la machine fournie par Quiri et Compagnie
- 1910 – Le restaurateur Sorg demande l’autorisation de poser une enseigne lumineuse plate – Croquis de la rue – La Compagnie générale d’électricité (Allgemeine Elektricitäts- Gesellschaft) de Berlin déclare que l’enseigne est déjà faite et qu’il ne reste qu’à la poser – Autorisation – Dessin (libellé, Restaurant Sorg)
- 1909 (novembre) – Rapport sur un feu de cheminée
1911 (décembre) – Idem
1912 (avril) – Idem
1912 (juillet) – Idem - 1912 – La société Griesbach et Grossmann demande l’autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique pendant trois jours – Le commissaire de police transmet au maire – Autorisation
- 1919 – Les entrepreneurs Sigel Frères (peinture, enseignes) demandent l’autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique – Accord
- 1921 – P. E. Darstein (3, rue des Pucelles) se plaint de l’humidité qui provient du pignon de son voisin Eugène Sitter (demeurant 22, rue des Frères). – La Police du Bâtiment constate que la plainte n’est pas fondée, l’humidité provient d’un chenal défectueux de la propriété Dierstein. Eugène Sitter déclare n’être pas propriétaire de l’immeuble.
- 1921 – Dossier suite à un courrier du commissaire de police. Henriette Schmitt demande l’autorisation de continuer à exploiter le débit de boissons. La Police du Bâtiment déclare que les locaux sont conformes aux prescriptions ministérielles du 24 mars 1890.
1923 – Même demande par Benjamin Brucker - 1923 – Alfred Schmitt demande l’autorisation de poser une enseigne lumineuse plate – Autorisation – Dessin (libellé, Canari, au premier)
1925 – Le restaurateur Charles Joanny (Café d’Alsace) demande l’autorisation de poser une enseigne lumineuse plate. La Police du Bâtiment déclare que d’après le règlement l’enseigne doit être 50 centimètres derrière la bordure du trottoir.
1925 – Marthe Joanny demande l’autorisation de remplacer son enseigne Café d’Alsace par Brasserie du Château – Même demande par Charles Joanny (Schlossbräu) – La Police du Bâtiment demande que l’enseigne posée n’ait pas une saillie supérieure à 30 centimètres. Charles Joanny s’adresse directement au maire. La Commission des Beaux-Arts examine sa demande qu’elle repousse pour des motifs esthétiques. – Charles Joanny est autorisé à poser l’enseigne dont la saillie est inférieure à 16 centimètres, juin 1925 - 1927 – Le locataire Müller se plaint de l’humidité. La Police du Bâtiment constate que la plainte est justifiée (propriétaire, Sorg, locataire principal, Goepp)
- 1928 – Le peintre Kornwachs (16, rue du Faubourg de Pierre) demande l’autorisation de poser une lanterne en fer
- 1929 – Le voisin (n° 6) se plaint que la cheminée du n° 4 menace de tomber sur sa propriété. Propriétaire du n° 4, René Sorg, demeurant 52, rue du Vieux-Marché-aux-Vins – Travaux terminés, octobre 1929.
- 1935 – Patrice Kœlle demande l’autorisation d’ouvrir un débit de boissons alcooliques. Le préfet demande à la Police du Bâtiment un rapport sur les locaux qui sont conformes aux prescriptions
1935 (septembre) – Le préfet autorise Patrice Kœlle à exploiter le débit de boissons Au vieux Faisan qui appartient à la Brasserie de l’Espérance. La licence a été transférée du 35, rue des Hirondelles au Neuhof - 1936 – Le locataire du deuxième étage se plaint d’être incommodé par la fumée. Les visites sur place ne donnent pas motif à ce que la Police du Bâtiment intervienne.
- 1936 – L’entreprise Meschenmoser demande au nom de Max Heller l’autorisation de poser une enseigne lumineuse à double face Canari Bar – Autorisation – Dessin
1938 – Anne Felder déclare que l’enseigne est retirée
1939 – La même déclare cesser son activité - 1939 – Sorg déclare avoir vendu l’immeuble à la Caisse d’Epargne
1941 (février) – La Police du Bâtiment demande de supprimer une enseigne lumineuse, une lanterne et deux consoles. La Caisse d’Epargne suggère de conserver la lanterne en harmonie avec la façade, due à Berninger et Krafft.
1941 – L’entrepreneur de construction Charles Nadler (21, rue des Orphelins, entrepôt 18, chemin du Heyritz) demande l’autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique pour supprimer une inscription – Prolongation
Les inscriptions sont toujours visibles, mars, elles sont supprimées, mai. Il ne reste que la lanterne
1942 – La Caisse d’Epargne déclare ne plus être propriétaire de l’immeuble. Note de la Police du Bâtiment, le propriétaire est Charles Lehmann, domicilié 33, rue de la Kurbau - 1941 – Le boulanger Wendling (6, rue du Faisan) se plaint qu’une cheminée du n° 4 (appartenant à la Caisse d’Epargne) menace de s’écrouler chez lui. – La Police du Bâtiment constate les faits – Travaux terminés, avril 1941.
- 1969– Le maire demande à Charles Lehmann (56, rue Saint-Urbain) et aux copropriétaires de faire ravaler la façade – Charles Lehmann demande un délai que le maire refuse d’accorder
1970 – L’entreprise Prange (7, rue du Soleil) est autorisée à poser un échafaudage sur la voie publique - 1971 – La nouvelle adresse de Charles Lehmann est 122, rue de Bâle au Neudorf (redevance pour le puits de descente)
- 1976 – Le notaire Joseph-Charles Gontram (96, rue du Maréchal-Foch à Lingolsheim) demande des renseignements avant la mutation de l’immeuble sans modification. – Plan cadastral de situation (section 25 parcelle 30) – Suite à la vente en juillet 1976, l’administrateur est Jean-Marie Busch
- 1977 – Jean-Marie Busch (16, rue Claudel à Lingolsheim) demande si la loi qui limite l’imputation des déficits aux seuls revenus fonciers s’applique à l’immeuble situé dans le secteur sauvegardé – La Police du Bâtiment renvoie à la direction générale des impôts.
1977 – Jean-Marie Busch dépose une demande de subvention pour ravaler la façade – La visite des lieux établit que le rez-de-chaussée et le premier étage sont en pierre de taille naturelle, le deuxième étage en maçonnerie enduite dont les baies ont des encadrements en pierre – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable
1977 (novembre) – L’entreprise Jean-Marie Busch est autorisée à poser un échafaudage sur la voie publique – Le ravalement est terminé, la subvention versée suivant délibération du Conseil municipal (22 octobre 1976) - 1977 – Changement de débiteur (puits de descente), Jean-Marie Busch au lieu de Charles Lehmann
- 1978 – Le magasin Laura Ashley (66, rue des Saint-Pères à Paris VII) demande l’autorisation de poser une enseigne plate et deux enseignes perpendiculaires – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable mais réserve son avis sur les projecteurs – Dessin du rez-de-chaussée et du premier étage (Ceria et Coupel, architectes, 13, rue Charles Lecocq à Paris), du soupirail – Autorisation – L’enseigne plate est posée, puis les enseignes perpendiculaires
- 1986 – La société Palladio (éclairages contemporains, aménagement intérieur) demande au nom de l’agence Nouvelles frontières l’autorisation de poser une enseigne perpendiculairement et une enseigne peinte – Jean-Marie Busch s.a.r.l accorde sa permission au nom du propriétaire Freddy Heitz – Photographies – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable – Autorisation – Les enseignes sont posées, février 1986
- 1986 – Changement de débiteur (puits de descente), Cabinet Burger-Mathis, syndic, 24, rue du Vieux-Marché-aux-Vins au lieu de Jean-Marie Busch 27, rue du Fossé des Tanneurs
- 1988 – Le notaire Martin Diener (7, place de Bordeaux) demande des renseignements d’urbanisme avant mutation d’un appartement appartenant à Eric Giraud
Dossier de la Police du Bâtiment (cote 927 W 5)
Rue du Faisan n° 4 (dossier II, 1991-1996)
Le dossier relate le procès entre les copropriétaires et l’exploitant de l’établissement Le Village (4, rue du Faisan) pour nuisances sonores la nuit.
Sommaire
- 1991 – Le notaire Paul Trienbach (10, quai Kleber) demande des renseignements d’urbanisme avant mutation d’un appartement appartenant à Daniel Brun et Régine Beck – Plan cadastral de situation
- 1992 – Changement de débiteur (puits de descente), Société Immogeref (12, rue Mercière) au lieu du cabinet Burger-Mathis
- 1996 – Les copropriétaires se plaignent au maire des nuisances sonores causées la nuit par l’établissement Le Village (4, rue du Faisan). Le Tribunal de grande instance de Strasbourg condamne le 27 septembre 1994 la société Le Village à payer au syndicat des copropriétaires une somme de 80.000 francs à titre de dommages et intérêts et à cesser les nuisances. La société Le Village fait appel, les nuisances continuent et son autorisation d’ouverture la nuit a été renouvelée. – Copies des pièces de procédure judiciaire et du jugement susdit, de procès-verbaux de constat (16 novembre 1996 et premier et 2 décembre 1996 ), d’un constat de l’expert Georges André (6 mars 1996).
Autre dossier
Rue du Faisan n° 4, modification de la devanture (1997-1998) cote 1198 W 2597
Relevé d’actes
La maison au Faisan est inscrite au nom de Conrad Fort dans le Livre des communaux (1587). Bailli à Bischwiller, Conrad Fort achète le droit de bourgeoisie le 29 décembre 1587. Son fils Conrad naît en 1551 (début des registres)
1585, 3° Livre de bourgeoisie (4 R 105) p. 448
Conratt Fortt von Stroßburg ampttman Zuo Bischwiller Hatt daß burgerrecht Kaufft vnnd will Zuo der mörinn dienenn actum denn 29.ten december 85.
Baptême, Saint-Thomas (luth. f° 11-v n° 170)
1551. 4. August. Cuonradus Fort /pr./, Conradus /filius/
Daniel Seßler, Jacob Kuntzler Maler, compr., sara Göllin Commr. (i 12)
Mention en 1587 de Conrad Fort, alors greffier à Ingwiller
1586 Conseillers et XXI (1 R 63) Dieterich von Schönberg contra Conrad Forten Statt schreiber zu Ingweiler. 8. 37. 66. 87. 111. 114. 167. 231. 249. wegen seines Einhorns. 417.
Le même livre des communaux mentionne que la propriété passe à Eve de Rust, veuve du préteur Treubel. Gabriel zum Treubel,de Hindisheim, achète le droit de bourgeoisie en 1578. D’après l’Alsace Noble de Lehr (p. 424), il est préteur à partir de 1582. Marié trois fois, à une Bœcklin (Marie Marthe de Bœcklin), à une Müllenheim puis à Eve de Rust.
1578, 3° Livre de bourgeoisie (4 R 105) p. 294
der Edel vnd vest Gabriel Zum treübel von hündeßheim hatt das burgkrecht Kaufft und dient Zum hohensteg Eod. die {20.t Aprilis 78].
Eve de Rust se remarie en 1595 avec le préteur Jean Philippe de Kettenheim, veuf d’Agnès Sturm
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 50 n° 138)
1572. Dominica Trinitatis. J Johann Philipp von Kettenheim J Agnes sturmin Ott Sturmen nachgelaßene dochter, 10 Junÿ (i 52)
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 36, n° 72)
1595. David post Circumcis. 5. Januarÿ. Der Edel: vnd vest Johann Philips von Ketteheim Stättmeÿster vnd Fraw Eua geborne von Ruost, weÿl. deß Edlen vnd vesten Gabriel Zum Treüwel alten Stättmeÿsters nachgelaßene wittib, Eingesegnet montag den 13. Januarÿ Zu Eckboltzheim (i 38)
La maison revient à Lucie de Ferrette, femme de Jean Jacques Waldner de Freundstein
Lehr, L’Alsace noble, p. 182
Jean Jacques Waldner de Freundstein (1554-1619), directeur de la noblesse de la Haute-Alsace, épouse a) 1578 Lucie de Sickingen, b) 1589 Lucie de Ferrette
Du premier lit
1° Dorothée (1579-1596)
2° Jacques Christophe (1582-1651) épouse Euphrosine de Dettlingen
3° Georges Guillaume (1583-1640) épouse (1608) Eve de Venningen
du second lit
1° Clémence (° 1590) épouse en 1606 Jean-Christophe de Berenfels
2° Lucie (° 1591) épouse en 1611 Frédéric Jean de Brinighoffen
3° Barbe (° 1593) épouse en 1612 Jean Jacques de Dettlingen
4° Elisabeth (° 1595) épouse en 1618 Jean Guillaume de Sigmarshofen, seigneur d’Allenjoie, gouverneur du comté de Montbéliard
Jean Jacques Waldner de Freundstein qui est propriétaire pour moitié d’une maison avec sa belle-sœur veuve de Loup Waldner, née de Ferrette, demande à bénéficier d’un droit réduit de manance d’après l’accord passé entre la Ville et le Directoire de la noblesse. Les Quinze fixent le droit à 10 livres pour les deux copropriétaires qui s’accorderont pour se le partager.
1606, Protocole des Quinze (2 R 34)
J. Hannß Jacob Waldner von Freündtstein. 51. 65.
(f° 51) Mittwoch den 16. Aprilis – J. Hannß Jacob Waldner von Freündtstein
Der XV. mr. Zeigt an wie J. Hannß Jacob Waldner von Freündtstein, so Jetzo hie und Rudolff Würtz Cur pflegt, seinen diener beÿ Ime gehabt, beger sich mitt mein herren seins einzugs halb Zuvergleichen, hab die artl. der vergleichung so die Ritterschafft mit mein Hern getroffen, begert Zu sehen, hab ers Ime vff seinen Costen außschreiben laßen, wöll sich gegen mein herren erclären, seÿ aber noch niemandt vorhanden, gehöre seiner geschweÿen Wolff Waldtners wittwe so eine von Pfirdt, das haus Zum halben theil zu, wann er mit Ihr verglichen wöll er sic auch mitt mein herren vergleichen, kombt wenig her, ettwan Jahrs nuhr ein mahl oder Zweÿ, halt sich dabey In Suntgaw, dieweil er dann morg. oder über morg. wider hienweg Zücht, were dauon Zureden was Zuthun ?. Inn deß würdt geklopfft und angezeigt, sein diener seÿ vorhanden, der würdt herein gelaßen, übergibt ein Schrifft so verlesen, darinn erclärt sich der Juncker das er anerpüttig seÿ, sich vff ein gewißes mit mein herren Zu vergleichen, dieweil aber die behausung darinn er seinen einköhr bitz daher Zu nehmen gepflogen, nitt eintzig sein, sonder zum halben theil weiland Wolff Waldners wittib und Erben zustendig ist, So bitt er Ime souihl lufft zu ertheilen, das er sich mitt der Wittib und Erben underreden vnd Zu endtlicher erclerung vereinbaren möge, auch Ime die taxa so Im der vergleichungs articuln fürgebildet, namhafft Zumachen, damitt er sich daruff Zu resoluiren wüße.
Erkandt, weÿl er vnd sein geschweÿ wenig herkommen, Ihnen sammenthafft 10. lb ernemmen, mög. sich mitt einander vergleichen, vnd sollen sÿ sich Inn Zeitt eines Monats oder hie Zwüschen pfingsten erclären Wills Ime H. Hugwartt so ohne das beÿ Ihme Zuthun, anzeigen.
(f° 65) Sambstag den 17. Maÿ – J. Hannß Jacob Waldner
Ein schreiben von J. Hannß Jacob Waldner von Freündtstein an meine Hrn XV verlesen, darinn er sich erclärt das er daß ernannte Schirm oder Stallgeltt Zu seinem antheil Jarlich Zuerstatten urpüttig. E. Kan man seiner ankunfft erwartten.
Le receveur Etienne Kleinlé demande au nom de Jean Jacques Waldner le droit de faire apprêter du bois par un charpentier
1616, Préposés au bâtiment (VII 1331)
Steffan Kleinle der Schaffner innamen Jr Hans Jacob Waldner zu 400. stuck holtz Zu zimmern vor dem newenthor platz begert, sol vff die erndt gefertigt werden, Ist sein begeren abgeleint, weil von vnßern herren beucheln, kein holtz daselbst Zulegen vnd Zimmeren. – oder mög bei Bouwherren ansuchen.. 76.
Jean Jacques Waldner de Freundstein vend au nom de sa femme Lucie de Ferrette la maison à Etienne Kleinlé
1615 (ut spâ [xj. Julÿ]), Chancellerie, vol. 418 (Registranda Meyger) f° 337-v
(P. fol. 303.) Erschienen der Gestreng Edell Vest hannß Jacob Waldner Von Freundtstein Als eheuogt Fr. Lucia Waldner Von Freundtstein, geborner von Pfird In nammen s. selbst vnd seiner frawen miterb. (verkaufft)
H. Steffann Cleinle burgern Zu Straßburg, So auch Zugeg.
hauß, hoff, hoffestatt vnd Stall, mit All Ihren geb. & glg. In d. St. St. Inn der Faßant Gaß, einseit neben h. Georg Müeg And.seit H. Balthasar von Wickerßheim hind. vff Joachim Röderers behaußung stoßend dauon gnd j ß viij d Bod. zinß d. Capell Zu S Steffan, Mehr xij gl glts Abloßig mit iij C gl vnd vff Johis Bstæ fallend, Paulo holingern, So dann xv. gl. gelts wid. kheuffig mit iij C gl werung vff Laurentÿ, herrn Friderich Riehlen sunst ledig eÿg. Vnd Ist disser Khauff vber obgehörtte beschwerd. Zug. vnd bescheh. für vnd vmb j C Lxxv lb
Originaire de Gommersheim en Palatinat, Etienne Kleinlé (Etienne Klein) épouse en 1598 Agnès, fille de l’enseignant Adam Voltz
Mariage, cathédrale (luth. p. 44)
1598. Stephan Glein der schreiber von Gom[-] J Agnes M Adam foltzen præ.ptoris in der 5 Claßen tochter eingesegnet den 4. Decembris (i 25)
Le receveur Etienne Klein devient bourgeois par sa femme cinq mois après son mariage
1599, 2° Livre de bourgeoisie (4 R 104) p. 767
Steffan Clein der Schaffner v. Gummerßheim, so sein v.mög. vff 100 fl. angeben, empfangt d. Burg: vonn Agneßen M: Adami Voltz. ehelichen dochter, vnd will zum Spiegel diehnen; Act. den 3. Maÿ 99.
Mention de la veuve d’Etienne Kleinlé en 1628
1628 Conseillers et XXI (1 R 110)
Rupert Reichard, Stephan Kleinlins [wittib vogt]. 10. contra Hanß Renli [den Becken]. 39.
1633, Chambre des Contrats, vol. 471 f° 520
weÿ: Stephan Kleinlen gewesenen Schaffners see. alhie hinderlaßener wittiben Agneß Folsin
La maison revient au secrétaire François Eisenhuth, originaire de Durlach, qui acquiert le droit de bourgeoisie par sa femme Catherine, fille du receveur Nicolas Spengler. Les comptes rendus suivants (28 juillet) indiquent que le mariage a eu lieu à Spire.
1606, 2° Livre de bourgeoisie (4 R 104) p. 873
Franciscus Eÿsenhutt der Scribent von Durlach empfahet das Burg. vonn Catharina Nicolai Spenglers deß schaffners dochter, Will Zu den Schneidern dienen. Actum Sambstag den 23 Augusti 1606.
Baptême d’un enfant de François Eisenhuth et de sa femme Catherine
Baptême, Saint-Nicolas (luth. f° 65 n° 38)
1606. den 14. Octobris. P. Frantz eÿsenhut der scribent M. Catharina, I. Ernst Friderich, compatres Ernst Christoph von lützelburg, * fuß der handelsmann, Fraw Salome baumenin geborne von Müllenheim (i 67)
Nicolas Spengler engage une action contre François Eisenhuth : le mariage de sa fille avec François Eisenhut a été dissous par le tribunal matrimonial mais elle a rejoint son mari. Il adresse une lettre au margrave Georges Frédéric de Durlach et renonce en mai à la décision du tribunal. Il laisse en juillet aux Conseillers la décision de recevoir bourgeois son gendre
1606, Conseillers et XXI (1 R 87)
Niclaus Spengler contra Frantz Isenhutt [so Ime sein dochter entführet]. 60. 71. 115. 167.
(f° 60-v) Sambstag den XV. Martÿ – Niclaus Spengler contra Frantz Isenhutt so Ime sein dochter entführet
Niclaus Spengler vbergibt supplôn dorin er mhern berichtet wie Frantz Isenhutt Ime sein dochter (-) abgestolen vnd ob wol sie beide vor den Eherichtern alhier gescheiden, dennoch er sie bewegt d. sie mit Ime douon* Zogen vnd alß ein raptor virginem hochstrafflich gehandelt vnd Zustraffen Bitt derwegen Zu solchem endt ein fürschrifft an Margg. Gorg Friderich Zu Durlach. In der vmbfrag beschiht meldung d der dochter Ime nachgehangt vnd nit lassen wollen, der vatter sie auß dem hauß geschlagen vnd sich soll haben verlautten lassen vor sie auf Ir erbtheil verzug thun wolle so woll er den heurat Zulassen d nach die Eherichter weil der vatter den willen nit Zugeben wollen ohnangesehen er durch etliche Hn Zur bewilligung ersucht, vermög constitution sie gescheiden, aber doch denselben abendt wider umb ein and. genohmen u. hochversproch. Erk. ist die fürschrifft bewilligt. H. Trenß H Lamp.
(f° 71) Sambstag den XXIX Martÿ – Niclaus Spengler contra Frantz Isenhutt
Margg. Gorg Friderichs Zu Durlach fg. Rhatt antworten auf ein schrb. wegen Niclaus Spengler wid. Frantz Isenhutt abgangen, melden d. der verampten befelch ertheilt wen er mag antroffen werden, er soll in hafft gezogen, welches s* mhrn in anwort anfang. wollen. Erk. Man soll durch Hn dem Spengler disses berichten.
(f° 115) Montag den XIX May – Niclaus Spengler contra Frantz Isenhutt
H Storck H Binckelmann et ego refer. die Hn Zwar was sie mit Niclaus Spengler wegen des Margg. Baden: schben des Frantz Isenhutt halb gehandelt wie sie allerhandt bedenckliche motive Zuge*ert gefuhrt, dorauf er sich Zwar etwas geschlechts erzeugt aber hernach ein schrifften erlegt wie itz abgelesen darin er sich auf der Ehehrichter bescheidt refer. vnd d, sein consens od. dissensus kein würcklichkeitt mehr habe, sonder hatten sie es* wol angefangen, werden seits gewessen od. ein gegentheil Zuentgelten haben Alß solt man an die Marg. Rhatt wid. schrbn. vnd diß Zuerkennen geben auch* heim stellen was sie Ine c.sens gutt auf sein begeren das Kirchengang willfahren wollen, wie d. schrbn. M* s. fol. 46. so abgelesen mit sich bringt. Erk. Ist d. schben. gefolgt.
(f° 167) Montag den XXVIII Julÿ – Niclaus Spengler contra Frantz Isenhutt
Niclaus Spengler d. Schaffner alhier schr. an mhrn meldt wie er vernehme d. vber alle erkantnußen vnd anstalt von Frantz Eisenhutt sein dochter Zu Speyr Zu Kirchen geführt und itzo Zu noch mehrerem trotz alhier burger Zuuerburgern d. er den* mhrn decret M* d. gleit vberschritten u sonst mißhandelt, hab er exmpto dolore nit vnderlassen konnen diß schrb. an mghhn abgehen Zulassen Soll sonst Zu dero richterlich spruch ob sie Ine Zum burg. nehmen wollen od. nit. Erk. Ist für Rhatt gewisen.
Le secrétaire François Eisenhuth se remarie en 1610 avec Reine Vogler, veuve du cordonnier Jean Schneider
1610, Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 81-v, n° 3)
1610. den 26. Februarÿ seindt ehelich eingesegnet Worden Frantz Eÿsenhutt der Scribent vnd Burger allhie, vnnd Fraw Regina Voglerin Weÿland Hanns Schneÿders des Schumachers Vnndt Burgers seeligen allhie nachgelaßene wittwe (i 92)
B 1610 à 1615
Fille du tonnelier et brasseur Jean Vogel, Reine Vogel épouse en 1604 le cordonnier Jean Schneider, originaire d’Arnstein en Franconie
Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 63-v n° 20)
1604. den 9. octob. sind Ehelich eingesegnet word. Hans Schneid. von Arnstein in Franckenland d. schuster vnd Regina Hans Vogels des Kieffers und Biersieders alhie Eheliche dochter (i 71)
Jean Schneider d’« Arnstett » devient bourgeois quatre jours après son mariage
1604, 2° Livre de bourgeoisie (4 R 104) p. 848
Hanns Schneider der Schumacher Vonn Arnstett empfahet das Burg: Vonn seiner Haußfrawen Regina Hanns Vogel deß biersieders dochter, Will Zun Schumachern dienen, Actum 13. Octob : 604.
Reine Vogel veuve du notaire François Eisenhuth et le tuteur de ses enfants hypothèquent la maison au profit de Gaspard Hosbein
1628 (22. octob.), Chambre des Contrats, vol. 462 f° 554
Erschienen Regina Vogelin weÿ: Frantz Eisenhuts deß Notÿ see: wittib mit beÿstand H. hannß Jacob Betmanns Notÿ, So dann h hanß Conrad Fuchß Nots alß vogt sein Isenhuts mit ihr Regina ehelich erzeugter Kindern
haben in gegensein Caspar Hoßbeins gewesenen Cantoris s: imm Münster vnd 2. ehe Kinder vögten hannß Philipp Keüffers vnd hanß Caspar Wolffen beeder Schneider bekannt – schuldig seÿen xLv lb
Vnderpfandt hauß, hoff, hoffstatt mit allen & alhie in Fasantgassen neben Jörg Reinboldt 1. vnd 2. seit neben Florian Schillings gewesenen handelßmanns wittib hinden vff H Joachim Röderers deß schaffners Zun Rawern behaußung welche Zuuor v.hafft vmb 300. fl. & 15 bz. Friderich Rüehlen xv. Erben, Item vmb 300. fl a 15. bz Paul Holinger in Wÿdembs weÿß, So dann gehen Jarß auch dauon 20. d. bod. Zinß dem Stifft S. Steffan
Reine Vogel veuve du notaire François Eisenhuth règle un complément du prix d’achat de la maison au Faisan à Agnès Voltz, veuve d’Etienne Kleinlé. En marge, quittance remise en 1649 au receveur Jean Heupel.
1633 (ut spâ [22. Novemb:]), Chambre des Contrats, vol. 471 f° 520
Erschienen Regina weÿ: Frantz Eisenhuten deß Notÿ see. nachgelaßene witib, mit beÿstand ihres dochtermanns H hanß Jacob Wagners deß guldenschreibers alhie An einem,
So dann auch weÿ: Stephan Kleinlen gewesenen Schaffners see. alhie hinderlaßener wittiben Agneß Folsin vogt H Rupert Reinhardt Schaffner Zu Allen heÿligen, Am andern theil,
Zeigten an, demnach besagter Eisenhut vff der Alhie in der fasant gaßen gelegenen vnd zum Fasent genannten behausung ihr Folsin in hohem dem Reichßthaler noch Zu 6. fl. gerechneten gelt LXV. lb d abgelegt Alß heten Sie sich mit einander nach maß alhieiger vber die Nachtrag verfaßten instruction güetlichen dahin verglichen, daß Sie Regina ihro folsin an gutem ietzig. Zeit gäng vnd gibigen gelt XXXij lb (…)
[in margine :] Erschienen h Johann Böller E.E. groß. Rats Beÿsitzer alß Ehevogt Fr. Mariæ Cleopheen Kleinlein und h hannß Adam Kleinle der Wurtzkrämer, haben in gegensein h Johann Heupelß Capitulschaffners Zu St Stephan alß ietzig. Vnderpfandts Innabers bekannt (…) Act. d. 24. Jan. aô 1649
Pierre Menges, notaire et greffier à Westhoffen, au nom de sa femme Anne Marie Eisenhuth, et Reine Catherine Eisenhuth femme du serrurier Jean Jacques Reich vendent la maison à Jean Heupel, receveur du chapitre Saint-Etienne
1646 (18. martÿ), Chambre des Contrats, vol. 497 f° 132-v
(Prot. fol. 42.) Erschienen H Peter Mengeß der Notarius und Stattschreiber Zu Westhoffen, alß Ehevogt Annæ Mariæ Eisenhuetin von denen Er mündlich. Gewalt empfang. hette (…) wie auch Regina Catharina Eisenhuetin, hannß Jacob Reuchens deß Schloßers und Burgers Zu Straßburg eheliche haußfraw, mit beÿstand erstermeldts ihres Ehevogts und Jonæ Wagners deß Guldenschreibers und Burgers alhie
haben in gegensein H Johann Heüpelß Capitul Schaffners Zu St. Stephan alhie
hauß, hoff, hoffstatt, mit allen deren Gebäwen, alhie in der Fasant gaß. neben Georg Reinbold ein und anderseit neben Weÿl. Balthasar Scheid. seel. Erben, hind. vff weÿl. H Joachim Rüderers groß. Rhatswerwanthens seel. Erben, stoßend gelegen und Zum Fasanen genannt, davon gehnd iahrs vff Martini 1 ß 8 d dem Capitul Zu St Stephan, So ist solche Behaußung auch noch verhafftet umb 150. lib Weÿl. Sebastian Schach. Erben, It. umb 150. lib. Michael Spänen, und dann 32. lib. 10. ß Nachtrag H Johann Böllen, alten groß. Rhats Verwanth. ehe vögtlich. weise – darinnen auch der Bauch Keßell und ein eisiner Bretter, begriffen seind Zugangen umb 350. lib.
Le receveur du chapitre Saint-Etienne Jean Heupel est cité à partir de 1639. Veuf d’après l’accession à la bourgeoisie, il se remarie en 1641 avec Marie Salomé Weiss, fille de l’orfèvre Jacques Weiss
Mariage, Saint-Guillaume (luth. p. 168)
1641. Dominica IX Trinitatis. Johann Heüppel Jetziger Zeit Schaffner deß Capituls Zue St. Stephann vndt Jungfr. Maria Salome Weissin weÿland H. Jacob Weißen, deß goldtschmidts vndt burgers Alhie nachgelaßene eheleibliche tochter. Copulirt Zinstags den 30. Augusti Zu St. Wilhelm (i 329, proclamation cathédrale p. 449, i 229)
1639 Chambre des Contrats, vol. 483 f° 837-v, et f° 570
H Johannes Heüpelius Alß Schaffners deß Capituls zu berüertem Stifft S. Steffan
Il devient bourgeois par sa femme (ici nommée Marie Sabine) quinze jours après son mariage.
1641, 4° Livre de bourgeoisie p. 203
H. Johann Heüpel Capitul Schaffner Zu St: Stephan Empfangt d. burgerrecht von Seiner haußfrauwen Maria Sabina weÿl. Jacob weißen geweßen goldtschmidt tochter vmb 8 gold fl. Ist ein wittiber gewesen vnd hatt nur einigen* Kindt mit sich in die Ehe gebracht nahmens Johann Mathis so sein eÿgen Guth würdt Zu der Muerin dienen Hr. den 16. 7.bris 1641.
Veuve, Marie Salomé (Weiss) se remarie en 1653 avec le receveur Jean Jacques Schütterlin
Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 25 n° 22)
1653. Dnca XXIV Trinit. und I. Advent 20/27. Novemb. Herr Johann Jacob Schütterlin under Schaffner vndt Oeconomus deß Collegÿ Zu St Wilhelm H Friderich Schütterlins gewesenen Holtzhändlers alhie nachgel. Sohn vndt Fr. Maria Salome, h. Johann Heupels auch gewesenen Schaffners in gedachtem Closter St. Wilhelm vnd E. E. Capituls Zu St. Steffen nachgel. Wittib, aderant Hr Lienhart Metzig. Ihr stieffvatter. Copulirt Zinst. 29. Nov. p.ma* auf d. Maurer stub, p.miss Magistratus ob sponsi infirmitatem (i 28)
Le fils du premier lit Jean Mathias Heupel devient bourgeois sans mention d’origine en 1659 après son mariage avec Barbe Reinbold
1659, 4° Livre de bourgeoisie p. 321
Johann Mathis Heüpel d. Silberarbeiter empfangt das burgerrecht Von seiner Haußfr. Barbara weÿl. Georg Reinbolts burgers alhie sel. hind.lasener dochter, Vmb 8. gold fl. so er beÿ d. Cantzleÿ erlegt, Ist hievor ledigen stands geweßen, will Zu EE Zunfft der Steltzen dienen, Jurav. 17. 8.bris 1659.
Jean Mathias Heupel vend son tiers de la maison à ses deux demi-sœurs Catherine et Marie Salomé
1660 (22. Martÿ), Chambre des Contrats, vol. 525 f° 341
(Prot. fol. 26.) Erschienen Johann Mathis Heupel der Silberarbeiter
in gegensein Herren Johann Georg Retzlobs deß Notarÿ alß Vogts Jungfr. Mariæ Catharinæ und Mariæ Salome weÿl. herrn Johann Heüpels Geweßenen Schaffners Zur St Wilhelm nunmehr seel. nachgelaßener döchter letzter Ehe, seiner halbbürtigen Geschwisterd mit beÿstand der Ehrenvest, Fürsichtig und weÿsen herren Johann Christmann Merckhlins und herren Johann Leonhard Fröreisens beeder alß aus E.E. Hochweÿsen Großen Rhats mittel as Contractus Minorum insonderheit Deputirter
Einen tritten theil ahne einem Zweiten theil, daran die übrige theiler Ihnen den Kauffenden Geschwisterdten Vorhien Zuständig Ihme Johann Matthiß Heuplen für ohnverändert gebührend, Ahne hauß, hoff, hoffstatt und allen übrigen deren Gebäwen, Weiten, begriffen, Zugehördten und Gerechtigkeiten, alhie in der Fasant Gaßen einseit neben H. Georg Reinbolden Kirchenschaffner Zu Bischoffsheim Zum hohen Steg anderseit neben Johann Jacob Schatzen dem Notario, hinden uff H. Georg Rehmen Schaffnern Zu St Marx et Consorten stoßend gelegen, Von welcher behaußung gehend iahrs 20. d Bodenzinß dem Stifft St. Stephan, sonsten seÿe dieße behaußung und sonderlich der ietzt Verkauffte ein tritter theil außerhalb der Mütterlichen lebtägigen wÿdems gegen männiglich freÿ ledig und eÿgen – umb 75. lb
Accord que passe Jean Mathias Heupel avec ses sœurs Anne Catherine épouse de Georges Nicolas Eberhard, bailli à Soultz, et Marie Salomé Heupel après le partage de la succession paternelle avec la veuve Marie Salomé Schütterlin
1664 (14. Martÿ), Chambre des Contrats, vol. 529 f° 182-v
Erschienen Johann Mathias Heupel der Silberarbeiter an einem,
So dann H Georg Niclaus Eberhard Fleckhensteinischer Amptmann Zue Sultz alß Ehevogt frawen Annæ Catharinæ, und H Johann Georg Retzlob Notarÿ alß Curator Jungfr. Mariæ Salomeen weÿl. herrn Johann Heupelß geweßenen Schaffners Zue St Wilhelm nunmehr seel. hinderlaßener döchter sein Johann Mathiæ halb Schwestern am andern theil
Zeigten an und bekannten freÿ gutwillig offentlich Wiewohlen Zwischen Ihme dem brudern und Ihnen den Schwestern, wie auch Fr. Mariæ Salomeen Schütterlin ihrer resp. Stieff und eheleiblichen Mutter, über sein des Bruders Vätter: und Müterlichen Erbtheil in Anno 1660. ein Völliger Vergleich Vorgangen, auch Je Ein theil dem andern aller fernern ansprach erlaßen und gäntzlichen quittirt gehabt, dEmnach Jedoch Er der Bruder durch solchen Verglich lædirt (…)
Marie Salomé Heupel, femme du juge Jean Gaspard Dietzel cède sa part de maison à sa sœur Marie Catherine Heupel, femme du bailli Georges Nicolas Eberhard
1667 (10. Aug.), Chambre des Contrats, vol. 534 f° 462
(Prot. fol. 30. fac. 2) Erschienen Fr. Maria Salome, H Johann Caspar Dietzels deß Statt richters eheliche haußfraw, mit assistentz erstermelts ihres Ehevogten
in gegensein Fr. Mariæ Catharinæ H Georg Niclaus Eberhardts Freÿherrl. Fleckhensteinisch. Amptmanns ehelicher haußfraw, mit assistentz erstgedachts ihres Ehevogts
bekannt, demnach Sie beÿde Schwesteren Zusamt Johann Mathiß Heupeln ihren halb Bruder von ihren lieben Eltern seel. eine Behaußung alhie in der Fasanen gaßen, einseit neben H Georg Reinbold Amptschaffnern Zu Liechtenaw, anderseit neben H Johann Jacob Schatzen Notario hind. vff H Georg Rehmen Schaffnern Zu St. Marx & Cons. stoßend gelegene und zum Fasanen genannte, und über 1 ß 8 d dem Stifft St Stephan davon iährlich gefallenden bodenzinßes, sonsten geg. männiglich. ohnverhafftete Behaußung geerbt, zu mahlen Sie beede Schwestern sein heupels antheil, bereÿts am 22. Martÿ a° 1660. käufflich an sich gebracht und bißhero noch in ohnvertheilte Gemaÿnschafft gestanden seÿen, So habe Sie Fr. Maria Salome, ihro Fr Mariæ Catharinæ, ihre ane vorbeschriebene Behaußung gehabte helffte (…) verkaufft und Zu kauffen gegeben – umb 450. fl
Und wiewohlen diße gantze Behaußung H Johann Jacob Schütterle Schaffnern deß wilhelmitisch. Collegÿ umb 15. fl. iährlich. und lebtägig. widems zinnßes verhafftet seÿe, so ist iedoch derselbe hiebeÿ erschienen, und hatt solche behaußung dießes widems zinnßes gäntzlich erlaßen
Bailli des barons de Fleckenstein à Weiterswiller à Soultz, Georges Nicolas Eberhard épouse Marie Catherine Heupel en 1660
Mariage, Saint-Guillaume (luth. p. 46 n° 27)
1660. Dncis XVIII. et XIX Trinit. 21/28. Oct. Herr Geörg Niclaus Eberhardt, freÿ-Herrlichen Flecken Steinischen Amptman Zu Weitterßweiller vnd Sultz H Nicolai Eberharts Hoch. Adelichen Welmars* Bänserischen Vogteÿ verwalters* Zu * in * francjs hinterm. Ehelich. sohn, vnd Jungfr. Maria Catharina Wld H Johann Heüppels gewesenen Schaffners Zu St. Wilhelm vndt Capitel Schaffner Zu St. Steffan alhie nachgelaßene Eheliche Tochter, Cop. facta p. me auf dM Mauer Zunsst Stub d. X. (t 40)
Frédéric Wolffgang de Fleckenstein intercède en faveur de son bailli Georges Nicolas Eberhard dans la succession de sa belle mère
1667, Conseillers et XXI (1 R 150)
(f° 3) Sambstags den 12.ten Januarÿ – Veld Marschall von Fleckenstein, Georg Niclaus Eberhard Ca. Hannß Jacob Schötterlin
H. Veld Marschall Friderich Wolffgang von Fleckenstein intercedirt für seinen Ambtmann zu Sultz Georg Niclaus Eberhardten Ca. H Hans Jacob Schütterlin Schaffnern zu St Wilhelm, daß derselbe Zu extradiren vnd ergäntzung deß über seiner Schwiger verlaßenschafft auffgerichten Inventarÿ, darmit er biß dato alzu ohngültlich Wehre aufferzogen Worden, angehaltet werden möchte. Erk. Ahn E. E. Großen Rath Gewiesen.
Georges Nicolas Eberhard demande à être exempté de droit de mutation puisque la maison provient du partage de la succession. Les préposés aux lods et ventes rapportent que la cession a eu lieu après la liquidation de la succession bien que le notaire ait intercalé une page dans l’acte de liquidation.
1668, Protocole des Quinze (2 R 85)
(f° 76) Sambstag den 25. Aprilis – Georg Niclaus Eberhard, Fleckensteinischer Ambtmann, per Dr. Bitsch producirt Vnd.thäniges Memoriale mit beÿl. N° 1. et 2. daß Ihme von 225. lib. d. Pfund zoll will abgefordert werden, da es doch auß der Heuepelischen Nahrung seiner Frawen Erbsportion gerrühret. Erkandt Vor die Herren Pfundzoll vnd den Pfundzoller gewießen.
(f° 84-v) Freÿtag den 8. Maÿ – H. Georg Niclaus Eberhard pt° Pfundzolls
Ober Pfundzoll herren referiren per herr Negelin das Sie nicht allein H Georg Niclaus Eberharts Theil Register examinirt, Sondern auch herr Stösern selbsten darüber gehörd, der verwürfft nun das Eberhartische vorgeben vnd berichtet, wie auch auß dem theilbuch clar erhelt, daß die Cession des haußes vnd die theilung nicht uno eodemq. tempore vorgangen, Es habe Zwahr der Notarius Mettler In dem theilbuch also bementlen vnd verkünstlen wollen, alß ob die cession beÿ der abtheilung wehre geschehen, aber beÿ genantem nachsehen findet sich, das fol. 25. der Notarius selbe 2 blätter die des Kaufes gedencken, allererst hienein beppen laßen, vnd daran nit recht gethan, deßwegen von dem geforderten Pfund Zoll billig nicht abzuweich.
Erkandt, Ihme H. Eberharten seÿ das begehren abgeleint vnd er Zur bezahlung des Pfund Zolls an zu halten, Notario Mettlern aber ein Verwiß Zu thun, vnd herrn Sÿndico Friden dauon parte zugeben.
Le tuteur des enfants de Nicolas Eberhard vend la maison à Anne Catherine Spohr, femme du libraire Jean Evrard Zetzner. En marge, quittance remise en 1708 à Nicolas Adam au nom de sa femme Eve Marie Philippi.
1691 (13.7.), Chambre des Contrats, vol. 563 f° 596-v
H. Andreas Kauffmann E.E. Kleinen Raths beÿsitzer alß vogts weÿl. H. Niclaus Eberhards geweßenen Freÿherrl. Fleckensteinisch. Rhats Seel. hinterlaßener Kinder
in gegensein Annæ Catharinæ gebohrner Spohrin H. Johann Eberhard Zetzners ehelicher Haußfrauen, mit beÿstand Erst ged. dero Ehevogts, wie auch H. Martin Dautels V. J. Ddi und H. Johann Friderich Spohren deß buchfurers Ihres leibl. bruders
Eine behaußung, hoff, Stallung mit allen deren Gebäwen, begriffen, Weithen, Zugehördten und Gerechtigkeiten allhier in der Faßanen Gaß Einseit neben Johann Storren Ambtschreiber Zu barr anderseit neben weÿl. Johann Jacob Schatzen Nots. Seel. wittib Und Erben, hinden auff daß himmelreich stoßend und zum Faßanen genandt, Von solcher behaußung gehen jahrs Ein Schilling acht pfund Zinß dem Stifft St: Stephan – geschehen umb 775 pfund
[in margine :] (…) in gegensein herrn Niclaus Adam dreÿ zeheners, alß Ehevogts Frauen Evä Mariæ Philipiin alß proprietariæ der einen Helffte hierinn bemeldten Haußes und H, Johann Christoph Schillingers Hochfürstl. Bischofflichen Hoffraths zu Elsaß Zabern im Nahmen frauen Mariæ Ursulæ Räfflerin Wittib deßen frauen Mutter, alß proprietariæ der anderen Helffte ged. haußes (quittung) den 27. feb. 1708
Anne Catherine Spohr vend la maison à Jean Léonard Philippi, bailli de Hanau à Bouxwiller, et à Othon Schillinger, sous-prévôt de Saverne
1695 (24.3.), Chambre des Contrats, vol. 567 f° 193-v
Erschienen Fr. Anna Catharina gebohrne Spoorin, Hn Johann Eberhard Zetzners, E. E. kleinen Raths alten beÿsitzers Eheliche haußfrau, mit beÿstand deßelb.
hat in gegensein Herrn Johann Leonhard Philippi, Gräffl. Hanauischen Ambtmanns zu Buchßweiler und Herrn Otto Schillingers, hochfürtl. Straßb. bischofflich. Under Schultheiß. zu Elsaß Zabern (…) auff die von HH. Räth und XXI. am (-) ertheilte permission ohnverscheidenlich gekaufft
Eine behaußung, hoff, Stallung und allen deren Gebäuen, begriffen, weithen, Zugehörden und Gerechtigkeit. allhier in der Fasanengaß einseit neben H. Johann Storen Not. Publ. anderseit neben weil. Hn Johann Jacob Schatzen, Notar. sel. Wittib und Erben, hind. auff d. himmel reich stoßend geleg. und Zum Fasanen genandt, von welcher behaußung gehend jährlich. 1 ß 8 s Zinß dem Stifft St Stephan allhier, so seÿe solche behaußung auch noch umb 525 lb d Alt Kauffschillings Rest weÿl. H. Niclaus Eberhard gewesen Freÿherrlich Fleckensteinischen Raths sel. hind.laßenen Kindern, verhafftet sonst seÿe solche geg. männiglich freÿ ledig vnd eÿg. – umb 475 pfund
Les Conseillers et les Vingt-et-Un autorisent la vente aux non bourgeois après avoir constaté que la maison a besoin de réparations. Les acquéreurs demandent à être exemptés des logements militaires. L’assemblée ordonne de passer contrat avec les clauses ordinaires.
1695 Conseillers et XXI (1 R 178)
H. Johann Eberhard Zetzners pct° hauß verkauffs. 24. 32.
(p. 24) Sambstags den 12. Februarÿ – H. Johann Eberhard Zetzners pct° hauß verkauffs
S. ersch H. Johann Eberhard Zetzner, dießer will seine behaußung in der fasanen gaß gelegen an herren Johann Leonhardt Philippi, hochgräffl. hanauischen Ambt Mann und Hn Otto Schillinger Schultheißen Zu Zabern umb 2000 fl. verkauffen, weilen die Käuffer frembd bitt deßen gdige erlaubnuß
(p. 32) Montags den 21. Februarÿ – Relation weg. deß haußes so H. Zetzner v.kauffen will
H. XV. Weßner und H Rathherr Einsidler referiren der Zustand deß haußes, welches H. Johann Eberhard Zetzner,ane herren Philippi und Schillinger verkauffen will, mit bedeuten, daß daßelbe sehr ruinos seÿe, und einen guther Baumeister brauche, und weilen die Käuffer sich nicht p.sentirt sondern durch einen and.n erschienen, welcher daß seine principales von der ordinari Einlogirung befreÿet seÿn möchten, gebetten, alß Könten beÿ der Verschreibung ihnen die conditiones vorgelesen werden, die confirmation deß contracts, wie auch den puctum der Einlogirung Zu MGhh. belieben außstellend.
Erk. Soll dießer contract in p.sentia der Herren Deputirten verschriben und darbeÿ alle gewohnliche clausulæ, außer der ordinari Einlogirung, darvor die Käuffere befreÿet observirt werden.
Fils de Grégoire Schillinger, maire d’Ettlingen en Bade, Othon Schillinger se marie en 1680 avec Ursule Rieffel, fille du sous-prévôt Jean Rieffel et veuve de Jean Pierre Porta qu’elle a épousé en 1672.
Mariage, Saverne (cath. p. 337)
1680. den 4. Mertzen ist eingesegnet worden der Ehren veste H. Otto schillinger deß Hochgeehrten H. Georgÿ schillingers burger Meisters der Statt öttlingen Ehelicher Sohn, Mitt der tugendtsamen wittfrawen Ursula riefflerin weÿl. H. Johannis porto seel. hinderlasene wittib (i 170)
Mariage, Saverne (cath. p. 326)
1672. den 5. Septembris ist eingesegnet worden herr Johann Peter Porta herrn Peter Porta allhiesigen bürgers vnd hochfst. Forst Meÿsters Ehelicher Sohn mit Jungfrauw ursula Reifferlin H. Johann Reiffels deß letst verstorbenen V[nter] Schultheiÿssen Ehelicher Tochter (i 165)
Othon Schillinger meurt le 22 juin 1697. Il est inhumé dans l’église des pères fransiscains.
Sépulture, Saverne (cath. p. 72)
1697. Die 22. Junÿ obiit ex hac mortalitate ad meliorem ut non dubitamus vitam, circe horam 8. vespertinam omnibus sacramentis rité munitus et optmé dispositus Spectabilis Dnus Otto Schillinger Civitatis huius Subprætor ætatis suæ (-) annorum Cuius corpus in Ecclesia R.R. P.P. Franciscanorum tumulatum requiescit (i 43)
Fils du pasteur de Sankt-Arnual près de Sarrebruck, le secrétaire et archiviste Jean Leonhard Philippi épouse en 1669 à Sarrebruck Louise Chrétienne Lauff, fille du capitaine Thiébaut Lauff (voir le contrat de mariage ci-dessous). Bailli de Bouxwiller, Pfaffenhoffen et Brumath, il meurt en 1699 en délaissant trois enfants. La succession qui s’élève à 5 339 livres comprend la moitié de la maison au Faisan.
1701 (1.4.), Not. Lang (Jean Régnard, 29 Not 53) n° 493
Inventarium und Beschreibung aller der Jenigen Haab, Nahrung und Güthere, so Weÿland der Wohl Edel Vest und Hochgelehrte Herr Johann Leonhardt Philippi, J. U. Ltus auch hochgräffl. Hanaw Liechtenbergischer hochverdienter Ambtmann der Ämbter Buchsweiler, Pfaffenhoffen und Brumath, nun seel. nach seinem bereits den 24. Martÿ A° 1699. aus dießer welt genommenen tödlichen hintritt, Zeitlichen verlaßen welche verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren der Edlen, Viel Ehren und Tugendreichen Frawen Elisabethæ Margarethæ Bassÿ, gebohrner Philippÿn, des wohl Edel, Vest vnd hochgelehrten herrn Friderich Ludwig Bassÿ, J. U. Lt auch hochgräffl. hanaw Müntzenbergischen wohlmeritirten Ambtmanns Zu Bergen, Frawen Eheliebsten, so mit beÿhülff erst edelgedachten ihres Eheherrn hierbeÿ erschinen, Ferner der Edlen, Viel Ehren: und Tugendreichen Frawen Evæ Mariæ Adamin, gebohrner Philippÿn des wohl Edel Vest und hochgelehrten Herrn Nicolai Adams J. U. Lti und wohlverdienten Advocati beÿ dem König. Conseil souverain zu Collmar auch E. wohllöbl. Ritterschafft. des Untern Elsaßes wohlbestellten Ambtmans verschiedener Dörfer, Ehegemahlin, mit assistentz deßelben undt dann /:salv: tit:/ herrn Georg Jacob Philippi, Juris Studiosi, noch ledigen standts, mit beÿstand des Wohl Edel vest vnd hochgelehrten Herrn Johann Elberts, J.U. Lti. hochgräffl) Leiningischer wollöblicher Statt Straßburg jetzmahligen wohlverdienten Dreÿers des Umbgeldts, aller dreÿer des Abgeleibten Herrn Ambtmanns seeligen mit hernach edelermeldter seiner hinderlaßenen Fraw wittib ehelich erziehlter Frawen Töchter und herren Sohns, auch per Testamentum hinderlaßener Erben, inventirt, durch die wohl Edel Viel Ehren: und Tugendbegabte Fraw Louysam Christinam Philippÿn, gebohrne Lauffin die hinterbliebene hochbetrübte Fraw wittib hier im Schirm begriffen, mit assistentz des hoch Edelvest und hochgelehrten herren Johann Heinrich Feltzen J. U. hochgerühmten Doctoris und beÿ hochlöblicher Universität allhier hochverdienten Professoris publici, auch E: wohl Ehrwürdigen Capitul Zu S Thoman allhier hochverordneten Canonici ihres hierzu ane statt eines geschwornen Herrn Curatoris, insonderheit erbettenen Herrn beÿstands (geäugt und bezeigt) So beschehen in Straßburg den 1. Aprilis Anno 1701.
In einer in der Statt Straßburg in der Fasanen und zum Fasant genandt Ligenden Behaußung ist befunden worden wie volgt
Ane Höltzen und Schreinwerck. In der Cammer A, Vor dißer Cammer, In der Cammer B, In der Cammer C, In der Cammer D, Auff dem Gang Cämmer. In der Stuben, In der Wohnstub, Im haußöhren, In der underen Stuben, In dero Cammer, Vor dißen Gemachen, Im Hoff, Im Keller – In Fraw Even Marien Adamin behaußung
Eigenthumb ane häußern. Erstl. I. behaußung sambt Scheur Stallung und übrigem begriff Zu Buchsweiller gelegen (…)
It. den halben Theil ane i. Behaußung, hoff, hoffstatt, weiten, rechten, Zugehörden und gerechtigkeit gelegen allhier Zu Straßburg in der Fasandgaß und Zum Fasand genandt, 1.a. neben herren Johann Storren gewesenen Ambtschreibers Zu Barr, 2.s. neben Hr Johann Jacob Schatzen Notarÿ seel. Fraw Wittib auff welcher behaußung 1. ß 4 s. Bodenzinß stehet, so man dem Stifft St. Stephan Jahrs auf Martini Zu entrichten, sonsten freÿ ledig und eigen. und ist die helffte dieser Behaußung mit allerseithigen Interessenten belieben æstimirt à 375. lb. und ist d. überige halbe theil Fr. Schillingin von Elsaß Zabern gehörig. Über die völlige Behausung besagt i. teutscher perg. Kauffbr. mit d. Statt Straßburg anhangendem Cancelleÿ Contract Innsigel verwahrt datirt den 10.t Augusti Aô 1667., Mehr i. teutscher perg. Kauffbr. m. ermeltem Innsigel bekräfftiget datirt den 22.t Martÿ A° 1660, Weiter i. teutscher perg. Kauffbr. in allhießiger Cancelleÿ Contract stub gefertiget datirt den 12.ten Augusti A° 1615. darn aber das Insigel sich nicht mehr befindet, Ferner i. teutscher perg. Kauffbr. mit d. Statt Strb. anhangendem Cancelleÿ Contract Innsigel verwahret datirt den in 18. Martÿ A° 1646. Und dann 8. alte teutsche perg. Kauff: spruch: und abgelöster Zinnßbr. auch transfix alles mit mehrern theils altem N° 1 nachgehends aber anjetzo mit N° 4. signirt. Und soll über dießes herrn Otto Schillingers geweßenen Schultheißen Zu Elsaß Zabern hinterbliebene fraw Wittib den jüngsten Kauffbrieff wie der hr. Ambtmann seeliger dießes hauß ane sich erhandelt in deme Ihr darüb. einen theil dießer behaußung gebührig in gemeiner Verwahrung haben.
Abzug In dießes Inventarium gehörig, Sa. haußraths 282, Sa. Bibliothec 20, Sa. Gutsch und darzu gehörigen geschirrs 30, Sa. Fruchten auff dem Kasten 42, Sa. wein und lährer vaß 86, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 278, Sa. Guldiner Ring und geschmeids 120, Sa. baarschafft 582, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 1000, Sa. Gülth von liegenden güthern 875, Sa. Eigenthumvs ane liegenden güethern 525, Sa. Eigenthums ane Häusern 1125, Sa. Eigenthums ane gärthen 375, Summa summarum 5339 lb
der ältisten Fraw Tochter empfangene Ehesteur 337, So dann Frawen Evæ Mariæ Adamin gebohrner Philipp der jüngsten Fraw Tochter erhaltene Ehesteur 447, Summa 6124 lb
Copia der Eheberedung – ein Christlicher Heÿrath geschloßen zwischen dem Ehrenvesten Herrn Johann Leonhard Philippi hochgräf. Naßaw: Sarbruckischen Secretario und Registratorn weiland deß Ehrwürdigen vnd Wohlgelehrten herrn Johannis Philippi, Pfarrern Zu St: Arnual, Güdingen und Bübingen Eheleiblichem Sohn, und der Viel Ehren: und Tugendreichen Jungfrauen Louysa Christina deß Ehrenvesten und Manhafften Herrn Theobald Lauffen, Fürstl. Pfaltz: Veldentzischen Land: Hauptmanns und Schultheßen Eheleiblichen Tochter (…) II. darbeÿ dann vor daß zweite abgeredt, daß weilen Herrn Hochzeiters Stieffvater Herr Johann Niclas Bassy und Mutter vor dießem ein verschloßenes Testamentum reciprocum zu hiesiger hochgräfl. Cantzleÿ übergeben, daß solches hiermit gäntzlich annullirt und getödtet sein solle. (…) Deßen allen Zu Urkundt seind diese Ehepacta in duplo verfertigtet (…) Sarbrucken den 19. 8.bris 1669.
Copia Testamenti reciproci. Demnach Ich Johann Leonhard Philippi, Ambtmann zu Buchsweiler, Pfaffenhoffen und Brumath und Ich Christina Louysa deßen Ehelige haußfraw (…) Welches alles Zugangen vnd beschehen Zu Buchßweiler d. 15.ten 9.bris alß mann Zahlte nach Christi unsers Seeligmachers Geburth 1698. – Publicatio, So beschehen in des herrn Ambtmanns seel. verlaßener behausung in Straßburg ane der Fasantgaßen gelegen auff Mittwoch den 30.ten Martÿ 1701. Johann Reinhardt Lang, notarius
Le sous-prévôt Jean Christophe Schillinger de Saverne hypothèque la moitié de maison au profit du marchand de poissons Laurent Jung
1704 (9.6.), Chambre des Contrats, vol. 577 f° 290
H. Johann Christoph Schillinger Unter Schultheiß zu Elsaß Zabern
in gegensein Hn. Lorentz Jungen des ältern fischändlers und E.E . kleinen Raths alten beÿsitzers – schuldig seÿe 50 Louis d’or
unterpfand, die Helffte für ohnvertheilt an Hauß, Hoff, Hoffstatt mit allen gebäuen, begriffen, Weithen und zugehördten allhier in der Fasanengaßen einseit neben H. Johann Becken E. E. kleinen Raths alten beÿsitzern anderseit neben denen Storrischen Erben hind. auff H. Pfarrer Merckeln zu Bärstett stoßend gelegen und zum fasanen genandt
Jean Christophe Schillinger vend au nom de sa mère Marie Ursule Rieffel la moitié indivise de la maison à Nicolas Adam, assesseur des Treize
1708 (27.2.), Chambre des Contrats, vol. 581 f° 176-v
(500) Joh: Christoph Schillinger Hochfürstl: Bischofflichen hoffrath zu Elsaß Zabern als (…) constituirter Mandatarius Frauen Maria Ursula Schillingerin geb. Rieffelin Wittib so ohnbevögtigt seiner Muter
herrn Niclaus Adam dreÿzehners
die Helffte vor ohnvertheilt so Ihro frn Schillingerin biß dato zuständig ware ane einer behaußung Hoff Stallung mit allen deren Gebäuen, begriffen, Weithen, Zugehörden und Gerechtigkeiten in der Fasanen Gaß, einseit neben denen Storischen Erben anderseit neben Niclaus Zäpffel Kiefern hinten auf d. Himmelreich stoßend gelegen und zum fasanen genanndt, von welcher ganzen behaußung gehen Jährlich 1 ß 8 d zinnß dem Stifft St Stephan, zumahlen den h. Käuffern die andere Helffte zuvor uxorio nomine gehörig – um 500 pfund
Fils d’Adam Adam, prévôt d’Orbey en Haute-Alsace, l’avocat Nicolas Adam achète le 2 décembre 1702 le droit de bourgeoisie pour lui et pour sa femme Eve Marie, fille du bailli Léonard Philippi.
1702, 3° Livre de bourgeoisie p. 1237
H: Niclaus Adam Advocat zu Colmar auß Orbißthal Weÿl. H: Adam Adam gew: Schultheißen daselbst hinterl. sohn, vnd sein Fr. Eva Maria von Bußweÿler Weÿl. H. Leonhard Philippi gew. amptmans hint. tochter Kauffen das Burgerrecht p. 2. gold. fl. 16. ß Wird beÿ E. E. Zunfft der Schmid dienen J. 2. Xbr. 1702.
Ils ont fait baptiser quelques mois plus tôt leur fils Jean Nicolas à Saint-Etienne
Baptême, Saint-Etienne (cath. f° 189-v, n° 1711)
20. die Aprilis 1702 baptizatus est ad stum Stephanum argentinæ Joannes Nicolaus 17. huius natus filius legitimus Domini Nicolai Adam Satrapæ nobilitatis inferioris alsatiæ et Dna Evæ Mariæ Philippin Coniugum (i 198)
Nicolas Adam est nommé assesseur des Vingt-et-Un en 1703, des Treize en 1704 et prévôt de la tribu des Bouchers
1703 Conseillers et XXI (1 R 186) H. Nicolaus Adam würdt Zu Einem XXI. erwöhlt. 281.
1704 Conseillers et XXI (1 R 187) H. Niclaus Adam würdt XIII. 283. würdt Oberherr beÿ E. E. Zunfft Zur Blumen. 284.
Nicolas Adam meurt en 1708 en délaissant cinq enfants. Les experts estiment la maison à 500 livres. La masse propre à la veuve est de 1 565 livres, celle des héritiers de 21 livres. L’actif de la communauté s’élève à 1 451 livres et le passif à 1 150 livres.
1711 (14. 8.br), Not. Braun (Jean Philippe, 5 Not 1)
Inventarium undr Beschreibung aller derjenigen Haab, Nahrung undt Güttere, so Weÿlandt der Hoch Edel, Vest, fromm, fürsichtig, hochweiß undt hochgelehrte herr Niclaus Adam, geweßener hochverdienter dreÿ Zehener, des beständigenn geheimen Regiments allhier zu Straßburg nunmehr seel. nach seinem auff Simonis et Judæ des bereits Zurückgelegten 1708.ten Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen hintritt zeitlichen verlaßen, welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen, erfordern undt begehren des Wohl Ehrenvest und Großachtbahren herrn Jacob Gerbers Controlleurs des allhiesigen Umbgeldhaußes undt burgers allhier als geordnet und geschworenen Vogts Jungfrauen Mariæ Christinæ, Mariæ Magdalenæ, Johannis Nicolai undt Franciscæ Louisæ, der Adam, des Abgeleibten herrn dreÿzeheners seeligen mit hernach benahmbster seiner hinderlaßenen höchstbetrübten frawen Wittib ehelich erzeügter Kinder undt ab intestato verlaßener Erben, mit fernerer assistentz des Wohl Ehrenvest, Wohl Vorgeachten undt Weißen herrn Johann Kirweilers E. E. Kleinen Rahts jetzigen wohlverdienten beÿsitzers undt burgers allhier, alß von Löblich gedachtem kleinen Raht auß ursachen der Zwo ältern töchter annoch ohnverburgert sein, (…) insonderheit deputirten herrens, inventirt durch sie Edlen hoch Ehren undt tugendbegabten Fraw Evam Mariam Adamin gebohrne Philippÿn, die hinderbliebene Wittib, mit beÿstand des hoch Edlen, Vest, fromm, fürsichtig hochweiß und hochgelehrten herrn Johann Elwerts des beständigen Geheimen Regiments der Hh. XV. allhier hochmeritirten beÿsitzers, dero geschwornen Curatoris (geäug und gezeigt) So beschehen in Straßburg auff Mittwoch den 14. Monatstag Octobris anno 1711.
Bericht ane statt der Eheberedung. Weilen beede eingangs edelangezogene Ehepersohnen Zur Zeit ihrer Vermählung hiebeÿ ertheiltem bericht nach keine Eheberedung mit einander auffgerichtet, alß ist die gantze Verlaßenschafft der Statt Straßburg alter wohlhergebrachter observantz üblicher Gebrauch undt herkommen gemäß inventiry undt beschrieben worden.
In einer in der Statt Straßburg in d. fasanen gaß gelegenen undt in dieße Verlaßenschafft gehörigen behaußung ist befunden worden wie volgt
Ane Höltzen: und Schreinwerck. Auff d. und.sten bühn, In der Cammer A, In der Cammer B, In des Herrn XIII.s seel. seiner Stub. In d. Wohnstuben,
Eigenthumb ane einer Behaußung (W.) d. halbetheil ane einer behaußung, hoff, hoffstatt, Stallung auch allen and. deren gebäuen, begriffen v. weithen, rechten, Zugehörd. gerechtigkeit Zum fasanen genandt wird, allhier in der Fasenen gaß, einseith neben herrn Fabern Ritterständischen Secretario anderseith neben mstr. Niclaus Zäpffeln, Kieffern, hinden auff eingangsgedacht. herren Jacob Gerbern d. Kind. herrn Vogten stoßend, gelegen, davon gehen auff Martino jährlich. dem Stifft St. Stephan 1 ß 8 d Zu bod. Zinnß, sonsten ist die gantze behaußung freÿ ledig und eigen undt durch (die) Werckmeistere den 22.ten 8.bris 1711 über obgemelte beschwerd. æstimirt undt abgeschätzt word. pro 1000 lb d. macht daran die hiehero gehörige helffte 500 lb. Und ist der übrige halbe theil, weilen solche wehrend. Ehe erkaufft word. hernacher fol. (-) fac. (-) alß theilbahr eingetragen befindlich. ([biffé] Darüber undt Zwar über die theilbare helffte j. T. perg. Kbrieff in allhießiger Cancelleÿ Contract Stuben gefertiget undt mit dero anhangenden Innsiegel v.wahrt de dato 27.ten Februarÿ Anno 1708) Hierüber weiset j. T. perg. Kbrieff in allhiesiger C. C. gefertiget undt mit dero anhangendem Insiegel corroborirt sub dato 24.ten Martÿ 1695. Mehr j. T. perg. Kbrieff in allhießig. X.X. gefert. dedato 13. Julÿ anno 1691. und mit deroselb. anhangend. Contract Insiegel becräfftiget. So dann weiters ii alte T. perg. Kauff: Spruch: und abgelößte Zinnßbrieff, mehrern theils mit alten Nis 1. 3. 6. 18. et 145. durchgehendt aber mit jetzigem N° 2. bemerckt
(T.) It. die and. helffte ane d. hievornen fol. (-) fac. (-) et seqq eingetragenen Behaußung hoff, hoffstatt, Stallung, auch allen and. den gebeuden, begriffen macht d. daselbst befindlich. æstimirt nach 500 lb. Über dieße theilbare helffte besagt j. T. perg. Kbrieff in allhießiger Cancelleÿ Contract Stuben gefertiget undt mit dero anhangenden Innsiegel v.wahrt de dato 27.ten Februarÿ Anno 1708, gleichfalls mit jetzigen N° 2 signirt
Abzug in gegenwärtiges Inventarium gehörig. Der Frauen Wittib ohnverändert eigenthümlich guht, Sa. haußraths 42, Sa. lehrer Vaß 11, Sa. goldener Ring und geschmeids 49, Sa. Gülth von liegenden güthern 12, Sa. antheils ane einer behaußung 500, Sa. Schuld 950, Summa summarum 1565 lb
Der Erben ohnverändertt eigenthümlich guht, Sa. Silbers 3, Sa. golden Ring 18, Summa summarum 21 lb
Das Theilbahr Guht, Sa. haußraths 163, Hew 10, Früchten 10, Sa. Weins und lährer Vaß 34, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 120, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 306, Sa. Gülth von liegenden güthern 212, Sa. antheils ane eine behaußung 500, Sa. Schulden 45, Summa summarum 1451 lb – Schulden 1150, rest 301 lb
Gantze Verlaßenschafft und Conclusio finalis Inventarÿ 1888 lb – Stall Summ 1591 lb
Abschatzung den 22.t° Octobris 1711. Weÿland deß Ehrenhafften und bescheidenen S. T. herrn Nicolaus Adam XIII.r seel. hinderlaßene fraw wittib und Erben ist eine behaußung allhier in der Statt Straßburg in der Phaßanen gaßen gelegen ein seith neben herrn Secretarius Faber, anderseith neben herrn Stempffen dem Küeffer hinden auff herrn Jacob Gerber stoßend. Welche behaußung Zweÿ neben gebäw, hinder gebäw, Gewölbter Keller, hoff ; hoffstatt und bronnen sambt aller Ihrer recht: und gerechtigkeit durch der Statt Straßburg geschworne Werckmeister Jetzigem Preiß nach angeschlagen wird vor und umb Zweÿ tausend Gulden. Bezeichnuß der Statt Straßburg Geschwohrne Werckhleuthe [unterzeichnet] Jacob Staudacher werckh Meister des Maurhofs, Johann Jacob Osterrieth Werck Meister deß Zimmer Hoffs.
La veuve demande que ses trois enfants aînés, non bourgeois, soient exemptés du droit de détraction. Les Quinze accordent la dispense eu égard que le défunt faisait partie du Magistrat et que les biens à taxer restent à Strasbourg.
1712, Protocole des Quinze (2 R 116)
Weÿl. H. XIII. Niclaus Adams Fr. Wtb. pt° Abzugs
(f° 140-v) Sambstags den 11. Junÿ 1712. – R. nôe weÿl. Hn XIII. Niclaus Adams Hinterlaßener Fr. Wtb. weilen dero 3. ältesten ohnverburgerten Kinderen vermög mitkommendes Stallscheins 23. lb 17 ß 10 d abzug gefordert worden, der verstorbene H XIII. aber iederzeit vermeint gehabt, daß weilen selbige auff den Stall eingeschrieben, Sie auch mit Ihme burger seÿen, als bittet unterth. Ihro solcher Summ gn. zu remittiren. Erk an die Obern Stallherren gewießen.
(f° 156-v) Freÿtags den 17. Junÿ 1712. – Weÿl. H. XIII. Niclaus Adams Fr. Wtb. pt° Abzugs
Obere Stallherren laßen per me proponiren, es habe weÿl. Herrn XIII. Niclaus Adams hinterlaßene Fr. Wtb. durch einen gehaltenen recess anbringen laßen, daß ihren 3. ältesten ohnverburgerten Kindern ane abzug 23. lb 17 ß 10 d von den Hh. dreÿern des Stalls Gefordert worden seÿe, da doch der verstorbene Herr XIII. allezeit gemeint, daß weilen Sie auff den Stall eingeschrieben, Selbige auch burger seÿen, mit unterth. bitt, solchen abzug in gnaden nachzulaßen vndt laß man Sie ferner gehört, habe Sie sich auff gnd. Recss bezogen undt ihr petitum widerhohlt.
Auff seithen der Herren Deputirten habe man davor gehalt. weilen der verstorbene Herr XIII. ein Regiments H geweßen, (2) d. guth hier verbleibe, vndt (3) præjudicia vorhanden, daß andern dergleichen Gnad gethan werden, daß der Fr Implorant mit ihrem begehren willfahrt werden könte. Erk. bedacht gefolgt.
La veuve Marie Eve Philippi se remarie en 1715 avec Charles Barthmann, bailli de Bœrsch
Mariage, Saint-Etienne (cath. f° 141-v)
Hodie 29 Julÿ Anni 1715 (…) fuerunt a me infra scripto sacro matrimonii vinculo copulati Nobilis dominus Carolus Bartman Satrapa in Börsch et domina Maria Eva Philippi vidua defuncto dmni Nicolai Adam Tredecim viri dum viveret hujus urbis (signé) C Bartmann, Eue Maria adam (i 144)
La maison revient pour moitié à Marie Chrétienne Adam qui épouse en 1726 le bailli François Louis Klein
Mariage, Bœrsch, Saint-Médard (cath. p. 8)
Hodie dei 10.a mensis Januarÿ anni 1725 (…) sacro matrimonÿ vinculo in facie E.siæ coniuncti sunt præclarus dominus Franciscus ludovicus Klein gratiosissimæ nobilitatis alsatiæ inferioris satrapa et domicella adam defuncti Domini Nicolai Adam olim satrapa in * remicta vidua filia ambo nunc Commorantes in parochia ad Stum Stephanum intra argentinam (signé) Franciscis Ludovicus Klein, Marie Christine adam (i 6 – procl. Saint-Pierre-le-Vieux p. 128 i 71)
Contrat de mariage déposé en 1732 par les parties et le père du marié Pierre Hermann Klein
1732 (30. 9.b), Not. Humbourg (6 E 41, 50)
Ehe pacta Zwischen Herrn Lt: Frantz Ludwig Klein als hochzeiter ahne einem
und dann der ehr und tugendreichen Jungfrauen Maria Christina Adamin alß Jungfer hochzeiterin am andern theil und dann beederseiths fiancirenden partheÿen viel und hertz geliebten lieben respectiue Eltern
(…) Zum anderen verspricht der Jungfer hochzeiterin leibwerteste fr. mutter mit beÿstand H. Ambtmann Bartmann dero eheherren gleich nach vollender copulation der Jungfer hochzeiterin auß dem Irigen mit Zu geben die Summam von 1000 reichsthaler i, baaren geld.
Zum dritten Zu einem wahren eÿgenthumb das halbe hauß Zu Straßburg in der fasanen gaß gelegen einseit H. Lt. Faber anderseith herrn Zepfel dem granmeister Zu Straßburg
(…) ferner verspricht H. hochzeiters herr vatter ihm seinem sohn mit und in die ehe Zu geben den in der grautenau gelegenen spiesenhoff in 13 hauß gesäs bestehend, mit und der gestalten wie derselbe ged. hoff Laut darüber besagenden Kauffbrieff ahn sich gebracht mit den darauf stehend. beschwerten
Actum Börsch den 30.ten 9.bris 1724 [unterzeichnet] franciscus ludovius Klein als hoch Zeiter, marie christine adam als hochzeiterin, C Bartmann, Eue Maria bartmann, p.h. Klein, johana barbara klein geb. mourau
(dépôt) Aujourd’hui 27. novembre 1732 (…) François Louis Klein bailly de Schweighausen lez haguenau et autres lieux en dependant de la noblesse de la basse alsace demeurant en cette ville rue du faisan paroisse St Etienne et dle Marie Christine Adam son Epouse (…) En presence du sieur Pierre Herman Klein pere et beau-père desd. sieur et dle Comparans
Marie Chrétienne Adam fait dresser l’inventaire de ses apports (545 livres) dans la maison rue du Faisan qui lui appartient pour moitié.
1726 (12.2.), Not. Oesinger (Jean Adam, 39 Not 36) n° 934
Inventarium und Beschreibung aller der Jenigen fahrenden Haab und Nahrung, so die Hoch Edle, Viel Ehren und wohltugendreiche Maria Christina geb. Adamin deß hoch Edlen hochgelehrten und hochachtbahren Herrn Frantz Ludwig Kleinen, U. J. Lti. undt wohl meritirten Ambtmanns unterschiedlicher dorffschafften der Ritterschafft im untern Elsaß geliebte fraw Eheliebste zu demselben in den Ehestand gebracht,welche auf deroselben freundliches ansuchen erfordern und begehren in gegenwarth erwehnten Ihres Herrn Eheliebsten auch der hoch Edlen Viel Ehren und Wohl Tugendreichen frauen Evä Mariæ Bartmännin gebohrner Philippin Ihrer geehrten leiblichen frau Mutter, so dann auch S: T: Herrn Jacob Gerbers deß allhießigen Umbgeldthaußes wohlbestellten Inspectoris als Vorgedachter frau Ambtmännin noch ohnentledigten Vogts undt ane statt Ihres H Stieff Vatters erbettenen beÿstandts (…) Actum in der Königlichen Statt Straßb. Dienstags den 12.ten Februarÿ Anno 1726.
In einer allhier in der Königlichen Statt Straßburg ane der faßen gaß gelegenen Vorgedachter Frau Ambtmännin Zur helffte Eigenthümlich zuständigen behaußung befunden worden wie Volgt
Eigenthumb ahne einer Behaußung. Nemblichen der halbe Theil für unverändert, Von und ane einer behaußung, hoff, hoffstatt und bronnen, Zusambt dero übrigen Weithen, , Rechten, Zugehörden und Gerechtigkeiten gelegen allhier in der Statt Straßburg ane der Faßanen gaß einseit neben H. N. Fabern beambten in dem Ritterhauß, anderseit neben H. Joh: Niclauß Zäpffeln, dem Ober Gran Meistern, und Kieffern, hinden auff (-), so gegen jeder männigl. freÿ Leedig und Eÿgen, und dißmahlen nicht æstimirt doch Niemand Zur præjuditz. Davon ist Viel Ehren gedachter Fraw Ambtmann Kleinin die einen und Ihrer Jungfer schwester die überige helffte eigenthümlich zuständig, jedannoch aber ist Sie frau Ambtmännin berechtiget Ihrer Jungfer Schwester helffte, so lang selbige ohnverheurathet bleiben wird Zu genüßen Und seÿnd die darüber besagende documenta nichty un Vorschein gekommen.
Series rubricarum hujus Inventarÿ, Sa. haußraths 193, Sa. Früchten 22, Sa. Weins und lährer Faßen 154, Sa. Silber Geschirr und Geschmeids 65, Sa. Goldener Ring und Geschm. 57, Sa. der Baarschafft 52, Sa. Eigenth. ane 1. behaußung (-), Sa. Gülth von liegenden güthern (-), Summa summarum 545 lb
Marie Madeleine Adam qui demeure à Bœrsch hypothèque sa moitié de maison au profit du chirurgien major Alphonse des Portes
1731 (29. 9.bre), Not. Lhanneur de Chantelou (6 E 41, 986)
Obligation du 29. 9.bre 1731 – fur presente Demoiselle Marie Madeleine Adam fille majeure de Deffunt M° Jean Nicolas Adam Du College des Treize de cette ville et de Dame Eve Marie Philippi son Epouse, femme actuelle de M° Jean Charles Barthmann Bailly du Grand Chapitre de Strasbourg, Lad° Demle. Marie Madeleine Adam demeurante ordinairement en la ville de Bersche etant de present logée En sa maison Maternelle rue du faisan psse. de St Etienne audit Straßburg, laquelle assistée du Sieur Jacques Gerber, Inspecteur de L’Umbgelt de cette dite ville son curateur, a Reconnu (devoir)
au Sieur Alphonse Des portes Chirurgien Major et Medecin de l’hopital R$royal du fort Louis du Rhin Et a Dame Philippine Lienhard son Epouse – la Somme de 1500 livres
hypothèque spécialement La moitié en une maison scituée susd. rue du faisan a Strasbourg apr devant lad. rue, parderrière led. Sr Gerber, D’un Coté Le Sr Nicolas Zaepffel Maitre du Crasne
Item sa moitié dans un bien Gültguth de 18 sacs de Grains froment seigle et orge et dix livres de chanvre, scitué dans le Ban d’Eschau
Bailli et avocat au Conseil souverain d’Alsace, François Louis Klein meurt en 1735 en délaissant trois enfants. Les héritiers ne font pas estimer la maison. La masse propre à la veuve est de 1 200 livres, celle propre aux héritiers présente un passif de 36 livres. L’actif de la communauté s’élève à 1 510 livres, le passif à 356 livres
1735 (9.5.), Not. Hoffmann (Christophe Michel, 19 Not 43) n° 1390
Inventarium über Weÿland des Hoch Edlen und Hochgelehrten Herrn Frantz Ludwig Kleinen, geweßenen Hochansehnlichen ritterschafftlichen Ambtmanns, auch wohl meritirten Advocati au Conseil Souverain nun seel. Verlaßenschafft, auffgerichtet in Anno 1735. – nach seinem ertheilten bericht nach den 19. Febr: diess 1735.sten jahren genommenen tödl. ableiben, hie Zeitlichen verlaßen, welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen und begehren, S. T. Hn Andreä Schmidts Notry: Publ. v. Pract. und E. E. großen raths alten beÿsitzers auch burgers alhie alß vin E:E: großen rath alhie Denominirten geordnet und geschwornen Vogts, Francisci Ignatii, Anthoniæ Barbaræ und Johannis Hermanni Ludovici aller 3 gebohrner Kleinen, so der abgeleibte H seelige mit nachgemelter hinterbliebenen Frau Wittib ehelich erziehlt und ab intestato Zu Erben Verlaßen, heut dato ordnungs mäßig inventirt und ersucht, durch die hoch Edeln Viel Ehren und tugendreiche frau Mariam Christinam Kleinin gebohrne Adamin, die hinterbliebene frau wittib mit hochansehnlicher assistentz, des auch hoch Edel und hochgelehrten Herrn Frantz Anthonÿ Herrenbergers bestmeritirten hochansehnlichen Amptmanns des ampts Dachstein, ihres hierzu inspecie erbettenen hochge Ehrten herrn beÿstands (geäugt und gezeigt) So geschehen in fernerem Beÿseÿn des hoch Edlen und hochgelehrten Hn Johann Carl Barthmanns wohlansehnlichen Thom Capitularischen Ambtmanns und S. T. H. Peter Herrmann Kleinen, Verschiedenen hoch adelischen familien wohlverordneten Schaffners auch E E: großen Raths alte, beÿsitzers und burgers alhier, beeder respê des abgeleibten H. Amptmanns seeligen eheleibl: und der hinterbliebener frau wittib geehrten H. Stieff Vatters Straßburg Montags den 9.ten Maÿ & seqq. A° 1735.
Bericht gegenwärtigen Inventarium gehörig. Es haben Zwar beede durch den Zeitlichen todt getrennte Ehegemächde in ihrer Vorher copeÿlich eingetragenen Eheberedung Keine expresse ordnung gekhoren*, wie es mit beederseits in den Ehestand gebrachtem guth dermahlen zu verfahren ob dasjenige so davon wehrender Ehe alienirt worden, behörig ergäntzt werden solle oder nicht, Ferner Wie Viel auch jeedem und respê deßen Erben ane dem etwa währender Ehe gewonnenen guth pro rato gebührig, sich gleichfalls in der Eheberedung Kein antheÿler exprimirt befindet, deßen Allem aber ohngeachtet, die Fr. Wittib prætendirt daß das jenige so ihro ane ihrem eingebrachten guth nach besag Invÿ Illatorum nunmehr ermanglend, ihro ordnungsmäßig ergäntzt (…)
In einer allhier zu Straßburg ane der fasanen gaß gelegenen der hinterbliebenen Frau Wittib Zum theil eigenthümlich zuständigen Behaußung befunden worden wie volgt
Ane Höltzen: und Schreinwerck. Auff der bühn (…)
Eÿgenthumb ane Reebgüther zu Wintzenheim (E.)
Eigenthumb ane einer Behaußung, so der Fr. Wittib ohnverändert (W.) Nembl. der halbe Theil für unvertheilt von und ane einer Behaußung, Hoff, Hoffstatt und bronnen, sambt dero übrigen weithen, rechten, Zugehörd. u: gerechtigkeiten gelegen allhier Zu Straßb: in der Faßanen gaß, 1.s. neben Hn Johann Leonhard Fabern wohlbestellten Secretario allhiesigem löbl. Ritter Directorio 2. s.neben Hn Johann Niclauß Zäpffeln dem Obern granmeistern allhier, hinden auff (-), so gegen jed. männiglichem Leedig Eÿgen und dermahlen zu æstimiren vor ohnnötig ermeßen worden, die übrige Hälffte ist Jungfer Magdalenä Adamin ihre der Fr. W. eheleibl. Jungfr. Schwester Zuständig, so aber die Frau wittib solang solche ihr Jfr. Schwester sich nicht ehelichen Vermählet In Crafft der Eheberedung §° 4. freÿ und ohne Zinnß Zu genießen berechtiget. Wie dißortige hälffte aber hat Fr. Ambtmännin Barthmennin der Fr. Wittib geliebter Fr. Mutter zu folg der Eheberedung §° 3.tio deroselben Zu einem eÿgenthumb mit in die ehe geben. Sonsten seindt Keine schrifftliche Documenten über dieße behausung vorgewießen worden.
Ergäntzung welche die Frau Wittib vor Ihr dermahmen ermangelnd guth prætendirt. Nach besag Inventarÿ alles dasjenige was die Fr. Wittib ihrem Eheliebsten seel. in die Ehe gebracht durch nunmehr weÿl. H Notarium Johann Adam Osinger seel. in A° 1726. auffgerichtet.
Abzug in gegenwärtig Inventarium gehörig. Der Frau Wittib ohnveränderten guths, Sa. haußraths 99, Sa. lährer Vaß 11, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 58, Sa.goldenen ringen und dergleichen Geschmeids 62, Sa. Gülth von liegenden güthern nihil, Sa. Eigenthumbs ane einer Behausung Nihil, Sa. Schulden 612, Erg. 356, Summa summarum 1200 lb
Dießemnach wird auch derer Kinder und Erben anerstorben ohnverändert Guth beschrieben, Sa. Kleÿdung und weißgezeugs 86, Sa. Bibiothec 40, Sa. Silbers 34, Sa. goldener Ringen 3, Sa. Reebgüthern Nihil, Summa summarum 163 lb – Schulden 200 lb, passiv onus 36 lb
Endlichen volgt auch der gemein verändert und theilbar guth, Sa. haußraths 315, Sa. Frucht 6, Sa. weins und lährer Vaß 87, Sa. Pferds und der Chaise 25, Sa. Silbers 44, Sa. Tabatiere 24, Sa. baarschafft 1012, Sa. Gülth von liegenden güthern Nihil, Summa summarum 1510 lb – Schulden 356 lb, Nach deren Abzug 1159 lb
Wÿdembs Verfangenschaft Welche S. T. H Peter Herrmann Klein verschiedener hochadel. familien wohlverordneter Schaffner und E. E. großen Raths alhier Beÿsitzer lebtägig Zu genißen berechtiget, Neml. Zufolg der Zwischen Ihme und weÿl. Fr. Johanna Barbara Kleinin gebohrne Mourau seiner verstorbenen, Fr. Ehegattin nunmehr seel.
Ehe Pacten zwischen Herrn Lt. Frantz Ludwig Klein als Hochzeitern ahne einem und dann der Ehr: und tugendreichen Jungfrau Maria Christina Adamin alß Jungfer hochzeiterin am andern theil (…) Actum Börsch den 30.ten Novembris 1724 – S’ensuit L’acte de Depot Aujourd’hui 27 novembre 1732 Par devant le notaire Royal immatriculé au Conseil souverain d’Alsace residant à Strasbourg soussgné furent presens M° François Louis Klein Bailly de Schweighausen lez Hagenau et autres Lieux dependans de la Noblesse de la basse Alsace demeurant en cette ville, Humbourg
Marie Chrétienne Adam veuve de François Louis Klein et sa sœur Marie Madeleine Adam hypothèquent la maison au profit du receveur Jean Philippe Dorsner
1744 (3.7.), Chambre des Contrats, vol. 618 n° 389-v
Fr. Maria Christina geb. Adam weÿl. H. Frantz Ludwig Klein gewesten Ritterschftlichen Amtmann wittib und dero schwester Jfr. Maria Magdalena Adamin beede mit beÿstand ihres vettern H. Frantz Joseph Adam avocat au Conseil souverain d’Alsace
in gegensein H. Johann Philipp Dorßner des Stiffts St Nicolai in undis Schaffneÿ Substituti schuldig seÿen 500 pfund
unterpfand, eine behausung bestehend in vorder und hinderhauß, hoff, bronnen und hoffstatt cum appertinentis ane der Fasanengaß einseit neben H. Zäpffel dem Cranmeister, anderseit neben H. Johann Leonhard Faber dem Ritteschafftl. registratore
hi. eben dieselbe – als ein elterliches erbguth
Autre hypothèque au profit du receveur Jean Thomas Frœlich
1752 (15.9.), Chambre des Contrats, vol. 626 f° 476
Fr. Maria Christina geb. Adamin weÿl. H. Frantz Ludwig Klein gewesenen ritterschaflichen Ambtmann Wittib und dero schwester Jfr. Maria Magdalena Adamin beede mit beÿstand ihres vettern H. Frantz Joseph Adam J.U.L. und dreÿers der Statt Stall
in gegensein H. Lt. Johann Thomas Frölich des schaffners des Stiffts St Marx als gewalthaber seiner schwägerin Jfr. Maria Saltzmännin – schuldig seÿen 2500 pfund
unterpfand, eine behausung bestehend in vorder und hinderhauß, hoff, bronnen und hoffstatt ane der Fasanen gaß, einseit neben H. Nicolaus Zäpffel dem Cranmeister, anderseit neben H. Johann Leonhard Faber ritterschaftl. registratore
Marie Chrétienne Adam veuve de François Louis Klein et sa sœur Marie Madeleine Adam louent leur cave au boucher Jean Philippe Rœderer
1769 (13.1.), Not. Humbourg (6 E 41, 133)
Bail de 8 années qui ont commencé aux fetes de noel dernieres – D° Marie Christine née Adam veuve de M Jean herrmann Louis Klein bailly des Terres de la Noblesse de la Basse Alsace et Dlle Marie Madeleine Adam sa sœur fille majeure assistée de Liberius Glock maître tonnelier
à Jean Philippe Roederer Bourgeois Boucher de cette ville
Sçavoir la cave dans la maison des Bailleuses en cette ville rue du faisan avec les trois tonneaux ensemble de 116 mesures (…) et aussi avec les chantiers qui s’y trouvent le tout sans exception si ce n’est la partie auprès de l’escalier a droite et en haut dans lad. cave séparée de lattes par le preneur qui à l’expiration du présent bail pourra emporter lesd. lattes et la charpente qui les soutient – moyennant un loyer annuel de 30 livres
Marie Chrétienne Adam veuve de François Louis Klein et sa sœur Marie Madeleine Adam hypothèquent la maison au profit de Joseph Adam, bailli d’Illkirch
1772 (17.9.), Chambre des Contrats, vol. 646 f° 436-v
Fr. Maria Christina Kleinin geb. Adamin H. Herrmann Klein gewesten ritterschafftlichen ambtmanns wittib, Dlle Maria Magdalena Adamin beede beÿständlich H. Anton Johannes
in gegensein ST.H. Joseph Adam dem ambtmann der vogteÿ Illkirch – schuldig seÿen 400 gulden
unterpfand, die unter ihnen gemeinschafftlich besitzende behausung cum appertinentis in der Faßanen gaß, einseit neben H. Amtschreiber Zäpffel, anderseit neben der verwittibten Fr. Faberin, hinten auff N. Zäpffel dem weinhändler
Marie Chrétienne Adam veuve de François Louis Klein fait vendre des effets mobiliers qui appartenaient à feue sa mère
1773 (9.12.), Not. Fettich (Geo. Fréd. 6 E 41, 1305) n° 48
Steig: und Erlöß: Register über Fr. Christinä gebohrner Adamin Weÿl. H: Joh: Ludwig Klein, geweßenen Ritterschaftl. Amtmanns hinterl. Wittib, dahier zu Straßburg wohnhaft freÿwillig versteigte Effecten und Mobilien
So beschehen dahier Zu Straßburg in einer ane der Faßanen Gaß gelegenen ehemals ihro Fr. Kleinin selbst zuständigen behausung
Marie Chrétienne Adam meurt en 1773 en délaissant une fille et un fils. L’inventaire est dressé rue des Poules dans une maison qui appartient à l’asseseur Krug.
1774 (21.5.), Not. Lauth (6 E 41, 646) n° 9
Inventarium über Weiland der Hoch Ehren: und Tugendreichen Frauen Mariæ Christinæ Kleinin gebohrner Adamin weil. S.T. Frantz Ludwig Klein, gewesenen Hchansehnl. Ritterschaflichen Amtmanns, auch wohl: meritirten Advocati au Conseil Souverain d’Alsace hier zu Straßburg domicilirend, längst seel. hinterbliebener Wittib nunmehr auch seel. Verlaßenschafft, aufgerichtet in Anno 1774. (…)nach ihrem d. 26.ten X.bris verfloßenen 1773.sten Jahrs aus dießer Welt genommenen tödl. Hintritt hier zeitl. verlaßen, Welche Verlt. auf freundliches ansuchen erfordern und begehren Fr. Anthoniæ Barbaræ Willhelmin, gebohrner Kleinin beÿständlich und unter authoritæt Herrn Lorentz Willhelm, Praticien und burgers Zu Rappoltzweiler dermalen dahier sich befindend, ihres Mariti, wie auch Hn Johann Herrmann Ludwig Klein des verschiedener Herrschafften hoch Adel. fiscalen, ebenfalls allhier sich aufhaltend, beeder von der verstorbenen seel. mit obged. ihrem Eheh. seel. ehelich erzeugter und nach tod ab intestato hinterbliebene Kinder und respê Erben – So geschehen allhier Zu Straßburg auf Sambstag den 21.ten Maji Anno 1774.
In einer allhier Zu Straßburg ane der Hennengaß gelegenen und Herrn Rathherrn Krug eigenthümlich Zugehörigen und dißorts Lehnungsweise bewohnenden behausung befunden worden wie folgt
summa hausraths (-), Passiva (-)
Verzeichnus dererjenigen Meubles und Effecten, so Jfr. Maria Magdalena Adamin längst weÿl. S.T. H. XIII. Nicolai Adam hinterbliebener tochter in einer ane der Hennengaß gelegenen und einer Herrn Rathherrn Krug eigenthümlich zugehörugen und von Herrn Johann Herrmann Ludwig Klein, auch Fraun Anthoniæ Barbaræ Willhelmin gebohrner. Kleinin dero Neveu und Nèce lehnungsweiß bewohnenden behausung zuständig
Verkauf und Erlöß Register, summa Looßung 124 lb, wegzrechnen 17 lb, Compensando 106 lb, Effecten von der Tochter angenommen 99 lb, von dem Sohn 44 lb,
Marie Chrétienne Adam veuve de François Louis Klein et sa sœur Marie Madeleine Adam vendent la maison à Xavier Alexis Poirot, assesseur des Quinze
1773 (22.9.), Chambre des Contrats, vol. 647 f° 370-v
Fr. Maria Christina Kleinin geb. Adamin, H. Johann Herrmann Klein gewesten ritterstandlichen amtmann wittib, Dlle Marie Madeleine Adam dero leibliche schwester unter beÿstand H. Johann Herrmann Ludwig Klein mehreren ritterschafflichen gemeinden bestellter procurator fiscalis ihres H. sohns und respective neveu, Jfr. Antonia Barbara Kleinin der tochter und respective niece beÿständlich erst ernannten ihres bruders
in gegensein ST. H. XV. Xaverius Alexius Poirot
eine bis anhero unvertheilt verbliebene auch eigenthümlich zuständige behausung bestehend aus vorder und hinter haus, hoff, bronnen und hoffstatt mit allen denen übrigen gebäu, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten von alters her zum Faßanen genannt in der Faßanen gaß, einseit neben weÿl. H. ambtschreiber Zäpffel seel. wittib und erben, anderseit neben der verwittibten Fr. Faberin, hinten auff N. Zäpffel den kieffer und weinhändler – von der gantzen behausung gibt man löbl. Stifft St Stephan 1 s. 8 p zinß – um 1000 fr. 1200 und, 400 fl. capitalien beladen, geschehen um 1200 gulden
Fils du bailli des bailliages de Marlenheim et Wasselonne, l’avocat François Xavier Poirot épouse en 1765 Marie Victoire Isabelle Kien : contrat de mariage, célébration
1765 (12.8), Not. Haering (6 E 41, 1377) n° 409
Eheberedung – zwischen dem Hoch Edelgebohrnen und Hochgelehrten Herrn Frantz Xaverio Poirot, Advocaten beÿ hochpeÿßlichem hohen Rath Zu Colmar, weiland des hoch Edelgebornen und hochgelehrten Herrn Frantz Joseph Poirot im leben geweßten hochbestellten Amtmans der Aemter Waßlenheim und Marlenheim seel. Gedächtnus mit der hoch Edelgeb. und tugendgezierten Frau Maria Theresia geb. Jägerin ehelich erzeugtem herrn Sohn, als bräutigam an einem
So dann der hoch Edelgeborenen und tugendbelobten Jungfrau Maria Victoria Isabella Kiehnin, des hoch Edelgeb. hoch Edelgestrengen und hochgelehrten herrn Johann Leonhard Kiehn J Cti und Löbl. Stadt Straßburg hochverdienten alten Amrs nicht minder der geheimen Collegÿ derer herren XIII. hochansehnlichen Mitglieds mit weiland der hoch Edelgeborenen und tugendgezierten Frai Maria Anna geb. Varnhagen ehelich erzeugter tochter, als Braut am andern theil
Straßburg den 12. Augusti Im Jahr der gnaden 1765. [unterzeichnet] Poirot, Marie victoire Isabelle Kien
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (cath. p. 214)
Hodie 27. Januarÿ 1766 (…) sacro Matrimonii vinculo in facie Ecclesiæ Conjuncti fuerunt F. Franciscus xaverius Alexius Poirot, Wasslenheimensis, supremi Alsatiæ Senatûs advocatus filus Di Francisci Josephi Poirot defuncti Satrapæ in Waßlenheim Et Dæ Mariæ Theresiæ Geiger superstitis uxoris Comitatûs Petræ Præfectus a Sex mensibus parochianus noster Et Dlle Maria victoria Isabella Kien, argentinensis, filia Consultissimi Dni Joannis Leonardi Kien Consulis argentinensis Et Judicii Criminalis per Alsatiam /:vulgo Marechaussée:/ Præses Et defunctæ Dæ Mariæ Annæ varnhagen ejus uxoris legitimæ quoque parochiana nostra (signé) Poirot, Kien (i 163)
François Xavier Alexis Poirot devient bourgeois à titre gratuit le 28 novembre 1763 en considération de ses études
1765, Livre de bourgeoisie 1762-1769 (VI 285) p. 78
H. Lt. Franciscus Xaverius Alexis Poirot, advocat beÿ h. König. hohen Rath zu Colmar, erhalt des burgerrecht ob favorem studiorum gratisn will dienen beÿ E. E. Zunfft der Kieffer Jur. den 28.ten 9.bris 1763.
Il devient tributaire chez les Tonneliers
1765, Protocole de la tribu des Tonneliers (XI 396)
(f° 204-v) Dienstags den 3. Decembris 1765 – N. Leibzünfftiger
Herr Licentiat Franciscus Xaverius Alexis Poirot Advocat beÿ hohen Königlichen Rath zu Collmar, producirt Cantzleÿ Schein Vom 28. Novembris jüngsthin, bittet Ihme als einen Neuen Leibzünfftig anzunehmen.
Erkannt, Willfahrt und zwar in favorem studiorum Gratis – Zahlt Feur eÿer 10 ß, Pfenningthurn 13 ß 4 s, Prot. 3 ß
Différentes fonctions qu’il occupe d’après les registres des Conseillers et des Vingt-et-Un. Il est notamment consul en 1774, 1780, 1786 et 1789. Edouard Sitzmann lui consacre une notice dans son Dictionnaire biographique
1765 Conseillers et XXI (1 R 248) H. Lt. Frantz Xav. Alex. Poirot wird beÿ E. E. Zunfft der Kieffer Zum Schöffen erwehlt und confirmirt. 269.
1770 Conseillers et XXI (1 R 253) H. Frantz Xaver. Alex. Poirot dreÿer des alhiesigen Pfenningthurns Wird Zum XXI. erwehlt. 116. und schwört auf die ordnung. 117.
1771 Conseillers et XXI (1 R 254) H. XXI Poirot wird Zum assessore löbl. Policeÿgerichts, der Capitation und Einquartierungs stub erwehlt. 29.
1772 Conseillers et XXI (1 R 255) h. Frantz Jacob Christiani erhält erlaubnus seine schöffenstelle beÿ E. E. Zunft der Gerber gegen der auf E. E. Zunft der Kiefer mit H. XXI. Poirot wechslen Zu Können. 289.
1773 Conseillers et XXI (1 R 256) H. XV. Poirot wird Ober H. beÿ E.. E. Zunft Zur Blum. 60.
H. Frantz Xaver. Alexius Poirot bißheriger XV. wird Zu einem Reg. H. Ammeister pro 1774. erwehlt. 226.
1774 Conseillers et XXI (1 R 257) der Reg. Herr Ammeister Frantz Xaverius Alexius Poirot bedanckt sich more solito gegen die Herren Räthe, Vor die ihm aufgetragene Würde eines Reg. H. Ammeisters und ladet die Hh. XIII. XV. und XXI. Zu seiner Umfahrt. 6.
Zu seiner Umbfahrt ladet der Reg. H. Ammeister Poirot die Hh. XIII. Hh. XV. und Hh. XXI. ein. 6.
der abgehende H. Amstr. Poirot bedankt sich gegen die Hh. Räthe. 393.
1777 Conseillers et XXI (1 R 260)
H. Lt. Phil. Xaver Horrer erhält erlaubnus mit H. Dr. Poirot seine Schöffen stelle auf E. E. Zunft der Blum mit der von der Steltz wechslen Zu dörfen. 353.
1778 Conseillers et XXI (1 R 261) H Ammeister Poirot wird Land Pfleger Zu Marlenheim. 55.
1779 Conseillers et XXI (1 R 262) S. T. H. Frantz Xaver Alexius Poirot wird Zum reg. H. Ammeister erwehlt. 418.
1780 XV (2 R 190) Ammeister Xaverius Alexius Poirot 127
1781 Conseillers et XXI (1 R 264) S. T. H. Ammeister Poirot wird Zum XIII. ernannt. 10.
1786 Conseillers et XXI (1 R 269) Poirot. H. Ammeister Frantz Xaver Alexis Poirot wird Pfleger Corporis Pensionum. 200.
1788 Conseillers et XXI (1 R 271) Oberjäger Herren werden auf resignation Sr Stätt. von Neuenstein und Hn XIII. Hennenberg hr Stett. von Wurmßer und hr Ammeister Poirot. 9.
Il meurt sous-inspecteur des forêts à Andlau en 1817
Décès, Andlau (n° 98)
Déclaration de décès (…) le 24 avril 1817. François Xavier Alexis Poirot, âgé de 74 ans, né à Wasselonne, sous-inspecteur des forêts, époux d’Isabelle Kiehn, domicilié à Andlau, mort en cette mairie le 24 avril à huit heures du matin dans la maison située section B (i 10)
Cultivateur à Marlenheim, François Xavier Alexis Poirot vend la maison au négociant Ignace Ganzinotti
1794, 27 vendemiaire 3 (18.8.br), Strasbourg 6 (10), Not. Laquiante n° 39
fut présent le Citoyen François Xavier Alexis Poirot, Cultivateur de la commune de Marlenheim y demeurant se trouvant de présent en Cette Commune de Strasbourg (a déclaré avoir vendu)
au Citoyen Ignace Florent Ganzinotty Négociant de Cette Commune
une maison, Cour, Remise, appartenances et dépendances ruë des Sans Culottes Cy devant rue de faisan N° 8 d’un Coté le Cit. Louis Zaepffel d’autre coté le Cit. Dergé Engraisseur de Volaille par derrière le Cit. Zaepffel Courrier Postulant par devant ladite Ruë, moyennant le prix et somme de 50.000 livres tournois
Il a en outre été Convenu que dans la dite Vente se trouve Compris l’ameublement du salin bleu qui se trouve au premier Etage ainsi que les trumeaux dans le Poël a Coté, de même que les deux trumeaux Gris se trouvant dans la Chambre à Coucher et Celui de la salle au Rez de chaussée
le Cit. vendeur a en outre promis de faire acceder dans le Delai d’un mois la Citoyenne Victoire Isabelle Kiehn son Epouse à l’effet de ratifier la vente
acp 28 f° 170-v du 28 vend. 3
Natif de Sélestat, Ignace Ganzinotti sollicite une promesse d’admission à la tribu en déclarant avoir appris le métier chez le maître de tribu Grasselli. L’assemblée lui délivre le certificat le 10 août 1784 après avoir consulté le registre des apprentis.
1784, Protocole de la tribu du Miroir (XI 279)
(f° 318-v) Dienstags, den 10. Augusti 1784 – Vertroestung
Hr Ignatius Ganzinotty, der von Schlettstadt gebürtige Hdlsm. Sohn, stehet vor und meldet daß er bei H. Zunfftmeister Grasselly alhier die Handlung erlernt hat. Mit bitte, ihn Zu Erlangung des hiesigen Burgerrechts erforderlichen Vertröstungschein zu erteilen.
Nach eingesehnenem Hdlsehrjungen Protokoll erkannt, willfahrt.
Négociant natif de Sélestat, Ignace Florent Ganzinotti devient bourgeois le 26 août
Livre de bourgeoisie 1783-1787 (VII 1559) f° 51-v
H. Ignat. Florentius gancinotti der hießige handelßmann von schlettstatt gebürtig H. Joseph gancinotti des burgers und handelßmanns allda ehl. erzeugter sohn erhaltet das burgerrecht Vmb d. Neuen burger schilling will dienen Zue E.E. Zunfft Zum spiegel juravit d. 26. augst 1784 [Ganzinotti]
Il devient tributaire le 30 septembre en déclarant exercer le métier de marchand épicier, de commissionnaire et d’expéditeur
1784, Protocole de la tribu du Miroir (XI 279)
(f° 322) Donnerstags, den 30. Septembris 1784 – C. Leibzünfftig
Hr Ignatius Ganzinotty auf producirten Kanzlei- u. Stall- schein vom 26. Augusti jüngsthin als Handelsmann. Declarirt den Spezereihandel führen zu wollen, weßwegen er an Ghh. die XV. verwiesen worden. Will auch committiren und spediren. (dt. 3 lb 10 ß, 2. 5. Findl.)
Les Quinze l’autorisent le 8 janvier 1785 à être marchand écipier. Il prête serment.
1785, Protocole des Quinze (2 R 195)
(p. 2) Sambstags den 8.ten Januarii 1785. – Claus nomine H. Ignatius Ganzinotti des hiesigen burgers und Handelsmanns producirt extract EE Zunfft Zum Spiegel gerichts memorialis vom 2.ten Octobris Jüngst Krafft dessen er als Speceeÿ händler als Leibzünfftig angenommen worden, bitt dahero ihme Zu erlauben besagten handel treiben Zu dörfen und Ihn zu dem gewohnlichen Eÿd Zu admittiren. Erkandt wird Imploranten mit dem Specereÿ handlungs recht nach ordnung willfahrt, sofort seÿe derselbe ad Juramentum Zu admittiren. Juravit eodem.
Ignace Florent Ganzinotti épouse en avril 1784 Marie Catherine Firino, fille du négociant Joseph Marie Firino : contrat de mariage, célébration
1785 (5.4.), M° Lacombe (6 E 41, 198) n° 5
Mariage du 5 avril 1785 – furent présens le Sieur Ignace Florent Ganzinotti, Bourgeois négociant de Strasbourg y demeurant, fils majeur de feu le Sieur Joseph Ganzinotti vivant négociant à Schlestadt et de Dame Marie Herdenbein ses père et mère faisant, agissant et stipulant pour lui en en son nom, du consentement de la Dame sa mère ci présente assistée du Sr François Joseph Zæpffel Conseiller au Magistrat de la ville de Schlestadt et Receveur principal des Colleges supprimés demeurant en lad. ville qu’elle en a requis cy présent, et encore de l’avis du Sr Ignace Ferazino Négociant de la Ville de Strasbourg et du Sr Cajetan Maroco négociant de la même ville, ses amis est associés cy présents d’une part
Et Demoiselle Marie Catherine Firino, fille Mineure de feu le Sieur Antoine Joseph Marie Firino vivant bourgeois négociant de Cette ville et de Dame Marie Eve Reÿ ses père et mère, faisant, agissante et stipulante pour elle et en son nom, sous l’autorité, du consentement et avec l’assistance du Sieur Paul Rouvray Bourgeois négociant de Cette ville son oncle maternel et tuteur, et encore de l’avis du Sieur Simon Cusinat Bourgeois négociant de Cette ville et ancien assesseur du Grand sénat aussi son oncle maternel et de M° Bernard Rey Chanoine a St Léonard son cousin d’autre part
2° Les futurs seront uns et communs en tous biens conquets (…) ladite communauté sera partagée par moitié
(Joint) Etat des meubles apportés par l’épouse 2524 livres, par le mari 1613 livres, présents de noces 148 livres – le 30 avril 1785
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (cath. p° 518)
Hodie 12 aprilis anni 1785 (…) sacro matrimonii vinculo in facie Ecclesiæ conjuncti fuerunt D. Ignatius florentius gantzinotti Selestadiensis Civis et mercator hujas, filius majorennis defuncti Josephi gantzinotti Civis et mercatoris dum viveret selestadiensis et annæ Mariæ Hertenbein superstitis ejus uxoris legitimæ ratione domicilii Parochianus ad Stum Petrum Seniorem Er D.elle Maria Catharina firino filia minorennis defuncti antonii Josephi Mariæ firino Civis et mercatoris arg. dum viveret et defunctæ Mariæ Evæ Rey in conjugum Parochiana nostra, testes aderant D. Paulus Rouvray Civis et mercator arg.is sponsæ avunculus et tutoris, D. Simon Cusinat Civis et mercatos arg.is sponsæ avunculus (signé) Ignace florant Ganzinotti, Marie Catherine firino (i 285)
Registre de population 600 MW 143 Rue du faisant N° 8 (i 60)
Gantzinoty, Ignace Florent, 1759, Sélestadtn bas-rhin, Marchand épicier, Marié (à Strasbourg depuis) 1783, (auparavant) Sélestadt, (entré) 1794, (sorti) 1816, sans déclaration [de domicilié ultérieur]
Gantzinoty née Firino, Catherine Marie, 1765, Paris, Seine, (auparavant) Paris
Gantzinoty Marie Désiré, 1797, Strasbourg
Gantzinoty François Gailletant, 1800, Strasbourg
Gantzinoty Marie Catherine, 1803, Strasbourg
Ignace Florent Ganzinotti, ci devant négociant, et Marie Catherine Firino vendent la maison au marchand épicier François Aloise Joseph Nageldinger et à sa femme Sophie Dorothée Catherine Klotz
1816 (15.1.), Strasbourg M° Wengler
Strasbourg 12 (144), M° Noetinger, 1837 (juin) n° 9337
Ignace Florent Ganzinotti, ci devant négociant, et Marie Catherine Ferino rue du Faisan n° 8
à François Aloise Joseph Nageldinger, marchand épicier rue des Frères n° 17, et Sophie Dorothée Catherine Klotz son épouse
une maison à deux étages et rez de chaussée consistant en bâtiment de devant et de derrière, cour, magazin, remise, buanderie avec toutes autres appartenances, droits et dépendances rue du Faisan n° 8 d’un côté Louis Zaepffel président du Tribunal, d’autre François Seckler marchand de vin, devant la rue, derrière la maison Sixte – acquis de François Xavier Alexis Poirot, ancien ammeistre, suivant acte reàu M° Laquiante le 27 vendémiaire 3 (18 octobre 1794) – moyennant 36.000 francs
Originaire de Rastatt en Bade, François Nageldinger épouse Sophie Klotz en 1811
1811 (8.4.), Strasbourg 14 (46), M° Lex n° 5106
Contrat de mariage – François Nageldinger natif de Rastadt, Grand Duché de Bade, négociant à Strasbourg, fils majeur de feu François Nageldinger, commissaire de Guerre à Rastatt, et de feu Marie Anne Becht
Sophie Klotz, fille majeure de Sébastien Klotz, architecte, et de feu Louis Catherine Wentz
Enregistrement, acp 116 F° 195-v du 10.4.
Leur fille Marie Sophie épouse en 1733 Charles Frédéric Schmitt, demeurant à Haguenau
1833 (9.12.), Strasbourg 15 (54), M° Lacombe n° 10.203
Contrat de mariage – Charles Frédéric Schmitt, propriétaire à Haguenau
Marie Sophie Nageldinger, fille de François Nageldinger, négociant, et fr Marie Louise Sophie Klotz
Enregistrement, acp 221 F° 196 du 14.12. – communauté réduite aux acquets
1833 (9.10.), Strasbourg, M° Lacombe
Consentement par Louise Schmitt demeurant à Carslruhe, Grand duché de Baden, au mariage de son fils Charles Frédéric Schmitt gérant de la maison de commerce Neunreitter et Nebel à Haguenau avec Marie Sophie Nageldinger à Strasbourg
Enregistrement, acp 220 F° 127-v du 10.10.
Registre de population 600 MW 143 Rue du faisant N° 8 (i 60)
Nageldinger, François Aloise Joseph, 1783, Rastadt, allemangne, marié, (à Strasbourg depuis) 1810, (auparavant à) Rastadt, (venu de) rue ds orfèvre N° 17, (entré) 9 juin 1815, sorti) St Michel 1835, (domicilie ultérieur) Haguenau
Nageldinger, née Klotz, Frédérique Sophie Dorothée Catherine, 1792, Strasbourg, épouse
Nageldinger, François Antoine, 1812, Strasbourg, fils
Nageldinger, Marie Sophie, 1812, fille, (sortie) 6 janvier 1834, (domicilie ultérieur) Haguenau, mariée à Ch. F. Schmitt
Nageldinger, Louis Auguste, 1815, fils
Nageldinger,Marie Antoinete Eugénie, 6 juillet 1820, fille
Nageldinger, Marie Thérèse Julie, 3 9.bre 1823, fille
Le marchand épicier Gustave Wendling meurt en 1837 dans la maison dont il est locataire
François Aloïse Joseph Nageldinger et Frédérique Sophie Dorothée Catherine Klotz qui habitent à Haguenau exposent la maison aux enchères
1841 (27.5.), Strasbourg 13 (56), M° Arbogast n° 514
27 Mai1841. – furent présens Mr François Aloïse Joseph Nageldinger, ancien négociant et D° Frédérique Sophie Dorothée Catherine Klotz son épouse qu’il autorise à ‘effet des présentes demeurant et domiciliés à Haguenau, lesquels étant intentionnés de vendre publiquement et par enchère volontaire la maison ci après désignée ont requis M° Arbogast de dresser le cahier des charges, clauses et conditions sous lesquelles cet immeuble va être mis en adjudication
Désignation de la maison à Vendre, Une maison sise à Strasbourg rue du faisan n° 8 consistant en maison de devant à deux étages, bâtiment latéral et de derrière, cour, bucher, magasin, buanderie, droits et dépendances avec puits, tenant d’un côté aux héritiers Zaepffel, de l’autre à Mr Morel par devant ladite rue du faisan, par derrière la propriété du Sr Engelhardt.
Relation des titres de propriété. Les vendeurs déclarent qu’ils ont acquis cette maison du Sr Ignace Florent Ganzinotti et Catherine Firino conjoints à Strasbourg aux termes d’un contrat de vente passé devant M° Wengler autrefois notaire à Strasbourg le 15 janvier 1816 enregistré moyennant 36.000 francs dont 10.000 ont eté payés comptant, le surplus postérieurement ainsi quee les vendeur en justifieront à l’adjudication – Situation hypothécaire (…) – Charges, clauses et conditions. 2° La maison est transmise ainsi qu’elle se trouve et comporte en ce moment avec les volets, jalousies, doubles fenêtres qui la garnissent, avec la chaudière à lessive dans la buanderie, les clôtures et séparations en lattes qui se trouvent dans la cave et le bucher (…) avec tout le matériel d’un commerce d’épicerie dont les vendeurs fourniront un état détaillé à l’adjudication – mise à prix 32.000 francs
a été enchérie à la somme de 34.000 francs par M. Charles Frédéric Schmitt négociant demeurant et domicilié à Haguenau
N° 531. Et aujourd’hui 7 juin 1841, 34.300 francs par Félix Muller lampiste demeurant et domicilié à Strasbourg
acp 287 (3 Q 30 002) f° 90-v
Il passent un mois plus tard la vente au profit de Martin Mursch, entrepreneur des travaux du Rhin à Illkirch
1841 (24.6.), Strasbourg 13 (57), M° Arbogast n° 579
24 Juin 1841. – furent présens Mr François Aloïse Joseph Nageldinger, ancien négociant et D° Frédérique Sophie Dorothée Catherine Klotz son épouse qu’il autorise à ‘effet des présentes demeurant et domiciliés à Haguenau (ont vendu)
à Mr Martin Mursch, entrepreneur des travaux du Rhin demeurant et domicilié à Illkirch
Une maison sise à Strasbourg rue du faisan n° 8 consistant en maison de devant à deux étages, bâtiment latéral et de derrière, cour, bucher, magasin, buanderie, droits & dépendances avec puits, tenant d’un côté aux héritiers Zaepffel, de l’autre à Mr Morel par devant ladite rue du faisan, par derrière la propriété du Sr Engelhardt
Dans cette vente sont compris les ustensiles d’un commerce d’Epicerie et le mobilier qui se trouve dans la maison vendue, et tels qu’ils sont décrits et estimés en un état dressé entre les parties le 15 juin courant (…)
Relation des titres de propriété. Les vendeurs déclarent qu’ils ont acquis cette maison du Sr Ignace Florent Ganzinotti et Catherine Firino conjoints à Strasbourg aux termes d’un contrat de vente passé devant M° Wengler autrefois notaire à Strasbourg le 15 janvier 1816 enregistré transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 29 janvier 1817 volume 80 Numéro 51 et inscrit d’office le même jour volume 112 numéro 86. Cette acquisition a eu lieu pour le prix de 36.000 francs dont 10.000 ont ete quittancés au contrat. (…) Lesdits conjoints Ganzinotti sont eux-mêmes devenus propriétaires de ladite maison au moyen de l’acquisition qui en a été faite par M. Ganzinotti du Sr François Alexis Poirot cultivateur à Marlenheim suivant contrat de vente passé devant M° Laquiante lors notaire à Strasbourg le 27 vendémiaire de l’an III (18 octobre 1794) et acte de ratification passé devant le même notaire le 24 Brumaire suivant (14 novembre 1794) par D° Isabelle Victoire Kien épouse dudit Sr Poirot – Situation hypothécaire (…) – Prix, 30.000 francs dont 3000 francs pour le mobilier et les ustensiles de commerce et 27.000 francs pour la maison
acp 288 (3 Q 30 003) f° 77-v
Natif d’Illkirch, Martin Mürsch passe un contrat de mariage le 19 juillet 1802 avec Madeleine Wurtz, de la Robertsau. Martin Mürsch meurt en 1847 en délaissant une fille
1802, M° Jean Thomas Zæpffel, Ostwald, N° 490
persönlich Erschienen seÿe der Ehrsame und bescheidene Junge Burger Martin Mürsch, burgers Georg Mürsch aus Anna Maria gebohrner Walter Ehelich Erzeugter leediger großjähriger sohn, unter beÿstand und Vollmächtigung vorgedacht deßen Eltern, wie auch unter fernerer bekleÿdung der burger Michael und Jacob Mürsch beede von Illkirch sein des Hochzeiters brudern, ane Einem
sodann der Ehr und tugendbegabten Junger burgerin Magdalena gebohrner Wurtzin, Burgers Martin Wurtz des ackermanns aus der Ruprechtsau aus Catharina Fuchs Ehelich Erzeugter leediger tochter unter beÿstand gedacht dero Eltern und unter fernerer bekleydung burgers Johann Fuchs des ackermann von dar, dero mütterlichen oheims, als hochzeiterin am andern theil
Actum zu Illwickersheim den 26.ten thermidor in 10. Jahr der Republick [unterzeichnet] Johann Martin Mürsch, Magdalena Wurtzin
Enregistré à Strasbourg le 10 fructidor 10 fol. 68
1847 (15.7.), Strasbourg 12 (172), M° Noetinger N° 19.442
Notoriété – (…) avoir parfaitement connu feu Monsieur Martin Mürsch, propriétaire et savoir qu’il est décédé à Illkirch où il demeurait le 6 avril dernier, qu’il était marié à Dame Madeleine Wurtz aujourd’hui sa veuve avec laquelle il était commun en biens et qu’il a délaissé pour seule et unique héritière Dame Marie Madeleine Mürsch épouse de Monsieur Jacques Kolb, propriétaire avec lequel elle demeure à Illkirch, seule enfant issue de son mariage avec la Dame Madeleine Wurtz son épouse
Décès, Illkirch (n° 35)
le 6° jour du mois d’avril 1847. Acte de décès de Martin Mürsch âgé de 66 ans, décédé le 6 avril 1847 à Illkirch à six heures du matin, propriétaire, né à Illkirch domicilié à Illkirch époux de Madeleine Wurtz, fils légitime de feu Georges Mürsch, entrepreneur à Illkirch et de feu Marie Walter (i 10)
L’inventaire de ses biens est dressé en octobre 1847. Le défunt est propriétaire de deux maisons à Strasbourg
1847 (1. 8.br), Strasbourg 12 (172), M° Noetinger N° 19.616
Inventaire de la succession de Mr Martin Mürsch, en son vivant propriétaire, décédé à Illkirch le 6 avril 1847.
L’an 1847 le premier octobre, sept heures du matin, à la requête 1° de Madame Madeleine Wurtz veuve de feu Mr Martin Mürsch en son vivant propriétaire, décédé à Illkirch où elle demeure, agissant tant à cause de la communauté universelle de biens presens & àvenir ayant subsisté entre elle & feu son mari aux termes de leur contrat de mariage passé devant M° Zaepffel ancien notaire à Illkirch le 29 thermidor an dix de la République concordant au 19 juillet 1802, 2° de Dame Marie Madeleine Mürsch épouse de Mr Jean Kalb propriétaire & huilier, demeurant avec lui à Illkirch & de lui, ici présent, dument assistée et autorisée, cette dame agissant en qualité de seule et unique héritière dudit défunt Martin Mürsch son père qui l’a procréée en légitime mariage avec son épouse aujourd’hui sa veuve ci-dessus nommée
Territoire de Strasbourg. Ville, Rue de la Krutenau. Une maison sise à Strasbourg, rue de la Krutenau N° 18 (…)
Rue du faisan. Une maison sise à Strasbourg rue du faisan N° 8 consistant e maison de devant à deux étages, bâtimens latéral et de derrière, cave, bûcher, magasin, buanderie, droits et dépendances avec puits tenant d’un côté aux héritiers Zaepffel, de l’autre à M. Morel par devant la rue du faisan, par derrière la propriété du sieur Engelhardt. Provenant de François Joseph Alois Nageldinger négociant à Haguenai aux termes d’un contrat passé devant M° Arbogast notaire à Strasbourg le 24 juin 1841 transcrit au bureau des hypothèques de cette ville le premier juillet suivant volume 373 Numéro 16 moyennant le prix de 27.000 francs dont la communauté s’est libérée, Cette maison est louée suivant bail verbal à Dlle Werner, maîtresse de pension à Strasbourg moyennant un loyer annuel de de 1800 francs représentant en capital 36.000 francs
acp 365 (3 Q 30 080) f° 80. Il dépend de ladite succession. Communauté, 33 hectares 20 ares 20 terres ban d’llkirch en 187 parcelles évaluées à 6753
Une maison à Strasbourg rue de la Krutenau n° 18 d’un loyer annuel de 600 francs, capital 12.000
Une maison à Strasbourg rue du faisan n° 8 d’un loyer annuel de 1800 francs, capital 36.000
3 hectares 34. 50 terres et prés à la Robertsau en 21 parcelles louées moyennant 639 capital 13.780, la moitié d’une maison audit lieu louée moyennant un canon annuel de 150, capital 3000
Un hectare 35 terres ban de Strasbourg dit Lazarethfeld loué moyennant 292, capital 5840, 4 hectares 71 ares 10 de prés ban d’Obenheim loués moyennant 275, capital 5500
Un moulin et dépendances sis à Matzenheim loué moyennant 1400 capital 28.000
créances 487.891, argent comptant 30.250, mobilier 2254, garde robe 311
Madeleine Wurtz meurt en 1850
Décès, Illkirch (n° 81)
le 24 décembre 1850. Acte de décès de Madeleine Wurtz âgée de 70 ans, décédée à Illkirch le 24 décembre 1850 à trois heures du matin, née à la Robertsau domiciliée à Illkirch, veuve de Martin Mürsch, fille légitime de feu Martin Wurtz, laboureur domicilié à la Robertsau (banlieue de Strasbourg) et de (-) Fuchs (i 22)
L’inventaire des biens de Madeleine Wurtz est dressé en juin 1851.
1851 (16.6.), M° Noetinger 16.6.
Inventaire de la succession de Madeleine Wurtz veuve de Martin Mürsch décédée à Illkirch où elle demeurait le 24 décembre 1850, à la requête de Marie Madeleine Mürsch, femme de Jean Kolb, propriétaire et huilier à Illkirch
acp 401 (3 Q 30 116) f° 32 du 21.6. (succession déclarée le 21 juin 1851 N° 582) 16, 17. 18 et 19 juin – La communauté restée dans l’indivision comprend, mobilier 2254, formant avec les créances un total de 234.366
Créances de la succession 254.257, argent comptant 72.000
Immeubles de la communauté 1° 182 parcelles ban d’Illkirch formant 33 ha 20 ares 30 d’un revenu de 4354, capital au denier vingt 87.096. Les sept maisons audit ban sont évaluées à un revenu de 1614, capital 32.280
3° une maison à Strasbourg rue de la Krutenau 18, revenu de 600, capital 12.000
4° une autre maison rue du faisan revenu de 1800, capital 36.0000
5° 22 parcelles de terres à la Robertsau estimées 21.620
6° une prairie à Obernheim de 44 ha 71 10 estimée 5500
7° un moulin commune de Matzenheim 36.000
Immeubles acquis depuis le décès du sieur Mürsch, 8°deux parcelles ban de Strasbourg 3000, 9° huit parcelles ban d’Illkirch 1200, 10° garde robe de la défunte 166
Marie Amélie Werner, locataire native de Nancy citée à l’inventaire de Martin Mürsch, occupe la maison depuis 1841. Elle exploite une pension, ensuite assistée de sous-maîtresses
Registre de population 600 MW 144 f° 715, Suite du n° 8 du faisan (i 241)
Werner, Marie Amélie, 1814, Nancy, Meurthe, Directrice d’un Pensionnat, célib. (à Strasbourg depuis) 10 avril 1841, (auparavant) Petites boucheries 114, (entrée) 12 Xbr 43
Registre de population 600 MW 319 (i 166)
Werner, Marie Emilie, 1817, fille, Maîtresse de pension, Cath. française, (à Strasbourg depuis) 1836
Collez, Louise, 1830, fille, sous-maîtresse, Cath. française, (à Strasbourg depuis) 1851
Guidot, Léocadie, 1832, fille, sous-maîtresse, Cath. française, (à Strasbourg depuis) 1851
Scherer, Barbe, 1826, fille, sous-maîtresse, Cath. française, (à Strasbourg depuis) 1851
Bruder, Madeleine, 1817, fille, sous-maîtresse, Cath. française, (à Strasbourg depuis) 1851
Marie Madeleine Mursch femme de Jean Kolb vend la maison aux rentières Zoé Glayzal, Françoise Daclon, Salomé Pauline Rœderer et Anne Clotilde Munschina
1860 (26.5.), M° Noetinger
Vente – Marie Madeleine Mursch épouse de Jean Kolb, propriétaire à Illkirch
à 1) Zoé Glaysal, 2) Françoise Daclon, 3) Salomé Pauline Roederer, 4) Anne Clotilde Munschina les quatre rentières à Strasbourg
une maison sise à Strasbourg rue du Faisan N° 4, moyennant 40.000 francs dont 12.000 payés des deniers des acquéreurs
Il est à observer qe la somme payée ainsi que celle à payer provient d’une masse tontinière, de manière que chacun n’aura qu’un droit de jouissance et que la toute propriété, comme condition expresse de l’acquisition, reposera sur le tête de la survivante des acquéreuses
acp 488 (3 Q 30 203) f° 91 du 1.6.
Les acquéreuses tiennent un pensionnat comme le montre la police d’assurance ci-dessous. La police d’assurance mentionne une chapelle.
Elles vendent la maison en 1868 au marchand de vins Charles Michel Spehner
1868 (5.11.), Strasbourg 15 (121), M° Momy (Hippolyte) N° 13.063
Sont comparus Mademoiselle Françoise Daclon, Mademoiselle Salomé Pauline Roederer, les trois rentières domiciliées & demeurant à Strasbourg, Mademoiselle Munschina cidessus qualifiée agissant tant en son nom personne qu’au nom & comme mandataire de Mademoiselle Zoé Glayzal, rentière domiciliée à Strasbourg, demeurant actuellement à Lyon, montée Saint Barthelemy N° 27, Lesquelles (vendent)
à Monsieur Charles Michel Spehner, Marchand de vins demeurant et domicilié à Strasbourg
Une maison d’habitation à rez-de-chaussée, deux étages & greniers, bâtiment latéral & bâtiment de derrière, cour, bucher, buanderie, pompe, droits, appartenances & dépendances, le tout formant un seul tenant, sis à Strasbourg rue du Faisan N° 8 ancien & N° 4 nouveau, d’un côté Mr Stoll de l’autre les Veuve et héritiers Kieffer, par devant la rue du faisan par derrière M. Schmitt.
Origine de la propriété. L’immeuble vendu est la propriété des Demoiselles Daclon, Roederer, Glayzal et Munschina pour avoir été par elles acquis de Mad° Marie Madeleine Mürsch épouse autorisée de Mr Jean Kolb, propriétaire domiciliés ensemble à Graffenstaden annexe d’Illkirch suivant contrat contenant vente & quittance subrogatoire reçu par M° Victor Noetinger lors notaire à Strasbourg & son collègue le 26 mai1860 enregistré transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 23 juin suivant Volume 819 N° 22 & inscrit d’office le même jour Vol. 762 N° 55 & 56, Moyennant le prix de 40.000 francs (…) Dans le contrat de vente reçu par ledit M° Victor Noetinger le 26 mai1860, l’établissement de la propriété antérieure se trouve relaté de la manière suivante.
L’immeuble vendu dépendant autrefois de la Communauté de biens universelle qui a existé entre entre Mr Martin Mürsch propriétaire & Dame Madeleine Wurtz son épouse domiciliés à Illkirch aux termes de leur contrat de mariage passé devant M° Zaepffel notaire à Illkirch le 29 Messidor an 10 de l’ère républicaine. Mr & Mad° Mürsch sont décédés à Illkirch en délaissant pour seule et unique héritière Mad° Kolb ci-dessus nommée ainsi que le constatent les intitulés de l’inventaire dressé après lesd. décès par M° Noetinger père prédécesseur immédiat dudit M° Victor Noetinger l’un le premier octobre 1847 & l’autre le 16 juin 1851. Le même immeuble dépendait de ladite communauté pour avoir été acquis pendant sa durée par Mr Martin Mürsch de Mr François Aloyse Joseph Nagedinger, ancien négociant & de Dame Frédérique Sophie Dorothée Catherine Klotz son épouse demeurant ensemble à Haguenau suivant contrat passé devant M° Arbogast alors notaire à Strasbourg le 24 juin 1841 transcrit au bureau des hypothèques de ladite ville le premier juillet suivant. Celle vente eut lieu pour le prix de 30.000 francs (…). L’immeuble dont s’agit a été vendu aux époux Nageldinger par Mr Ignace Florent Ganzinotti & D° Catherine Ferinio demeurant ensemble à Strasbourg pour un prix qui a été payé suivant contrat reçu par M° Wengler alors notaire en ladite ville le 15 janvier 1816 enregistré et transcrit – Situation hypothécaire (…) entièrement franc & libre de toutes dettes & inscriptions privilèges hypothécaires généralement quelconques à l’exception de l’inscription formalisée d’office au bureau des hypothèques de Strasbourg le 23 juin 1860 Vol: 762. N° 56 au profit de Mr Louis Guillaume Hatt – Prix, 50.000 francs
– Police d’assurance. La Mutuelle du Bas-Rhin, N° 11.519.B du 17 mai 1865, 62.000 pour Mlles Gleyzal Zoé Daclon Françoise Roederer Salomé Caroline & Munschina Anne Clotilde
1. Maison principale d’habitation (somme assurée) 25.000
2. Bâtiment latéral à gauche dans la cour, 10.000
3. Bâtiment d’habitation du fond 4500
4. Bâtiment de dépendances à droite dans la cour 500 (total) fr. 40.000
5. Objets mobiliers & orenments en général de la Chapelle, de la sacristie y compris l’autel & l’harmonium 3500
6. Meubles meublants, Piano, glaces, tableaux & objets d’ornement, ustensiles de cuisine & de ménage & provisions de ménage 3500
7. Lits, literie & linge de toute espèce 8500
8. Effets d’habillement objets de toilette des Dames pensionnaires & Directrice, du Personnel de la Maison & des Enfants 5500
9. Argenterie & bijoux 1000 (ensemble) fr. 62.000
acp 577 (3 Q 30 292) f° 46 du 13.11.
Charles Michel Spehner passe un contrat de mariage avec Marie Steinmetz de Berstheim. Le mariage n’est pas célébré.
1862 (10.7.), Strasbourg 15 (107), M° Momy (Hippolyte) n° 8192
Contrat de mariage du 10 juillet 1862. – Ont comparu Monsieur Charles Michel Spehner, Marchand de vin demeurant et domicilié à Strasbourg, stipulant en son nom personnel comme futur époux d’une part
Et Mademoiselle Marie Steinmetz majeure, sans profession demeurant et domiciliée à Berstheim, stipulant en son nom personnel comme future épouse, avec l’autorisation et l’assistance de M. Michel Steinmetz cultivateur et D° Marie Acker ses père et mère ci présents demeurant ensemble audit Berstheim d’autre part
acp 512 (3 Q 30 227) f° 55 du 14.7. – stipulation de communauté de biens réduite aux acquêts, réserve d’apports et d’héritages.
Les apports du futur consistent en mobilier et marchandises, le tout estimé à 30.786, grevé d’un passif de 10.786
Donation par les conjoints Steinmetz à la future épouse leur fille ce acceptant 1) d’un mobilier estimé à 628, d’une somme de 10.000 francs, total 10.628
Donation réciproque par les futurs au survivant d’eux de l’usufruit de toute la succession, réductible à moitié en cas d’enfants
(même signature qu’à l’acte de mariage Werli)
Autre contrat de mariage avec Marie Amélie Werli
1863 (14.12.), Strasbourg 15 (110), M° Momy (Hippolyte) n° 9329
Contrat de mariage du 14 Dec. 1863. – Ont comparu Mr Michel Charles Spehner, Marchand de vins domicilié & demeurant à Strasbourg, stipulant en son nom personnel comme futur époux d’une part
Et Mademoiselle Marie Amélie Werli, sans profession, fille mineure de Mr François Antoine en son vivant nourrisseur et D° Anne Marie Barbe Ulrich sa veuve, Ladite Demoiselle domiciliée & demeurante à Strasbourg chez la Dame sa mère stipulant en son nom personnel comme future épouse, d’autre part
acp 528 (3 Q 30 243) f° 29 du 19.12. – stipulation de communauté de biens réduite aux acquêts, réserve d’apports et d’héritages.
Les apports du futur consistent en meubles, argent, extances vins & tonneaux, le tout estimé à 27.203
Ceux de la future épouse consistent dans sa part non liquidée dans la succession de son père
Donation par la veuve Werlé à la future épouse sa fille ce acceptant 1) d’une somme de 2000 francs, 2) d’un trousseau mobilier estimé à 1643, total 3663
Donation réciproque par les futurs au survivant d’eux de l’usufruit de toute la succession, réductible à moitié en cas d’enfants
Michel Charles Spehner est originaire de Dachstein
Mariage, Strasbourg (n° 605)
Du 17° jour du mois de décembre 1863 à dix heures du matin. Acte de mariage de Michel Charles Spehner, majeur d’ans, né en légitime mariage le 2 mai 1828 à Dachstein (Bas-Rhin) domicilié à Strasbourg, Marchand de vins, fils de feu Joseph Spehner, instituteur décédé à Dachstein le 11 avril 1841 et de feu Madeleine Wolff, décédée à Dachstein le 26 décembre 1862 et de Marie Amélie Werli, mineure d’ans, née en légitime mariage le 29 décembre 1842 à Strasbourg, domiciliée à Strasbourg sans profession, fille de feu Antoine Werli, nourrisseur décédé à Strasbourg le 9 avril 1854 et d’Anne Marie Barbe Ulrich sa veuve domiciliée à Strasbourg ci présente et consentante – il a été passé le 14 de ce mois un contrat de mariage devant M° Hippolyte Momy notaire à Strasbourg (signé) Spener, E. Werly (i 41)
Charles Michel Spehner loue le débit de vin aux négociants Jean Henri Schmidt et Ernest Rodolphe Schmidt, de Krefeld
1874 (24.6.), M° Metz
Pacht – durch Carl Michael Spehner, Weinhändler zu Straßburg
an Johann Heinrich Schmidt und Ernst Rudolph Schmidt, beide Kaufleute zu Crefeld, würcklich zu Straßburg
seiner Weinwirtschaft in seinem Hause zu Straßburg Fasanengasse N° 4 bestehend 1) die Säale im Erdgeschos, 2) die Küche, 3) den Keller, 4) zwei Wohnungen im Hinterhaus 5) zwei Gesinde Stuben, 6) die Wirtschafts Mobilien, für 15 Jahre vom 25. Juni 1874. für eine jährliche Pacht von 4000 Franken
acp 628 (3 Q 30 343) f° 94 n° 2579 du 30.6.
Marie Amélie Werli meurt en 1877 en délaissant deux enfants
1877 (10.2.), Strasbourg 8 (98), M° Gustave Edouard Loew n° 8981
Inventar über die Gemeinschaft zwischen Karl Michael Spehner und Maria Amelie Werli
10. Februar 1877. sind erschienen 1) Herr Karl Michael Spehner, Weinhändler wohnhaft zu Straßburg, Wittwer von der am 26. August vorigen Jahres in Straßburg verstorbenen, Frau Maria Amelie Werli, handelnd für sich wie auch als Vatervormund über seine zwei minderjährigen Kinder aus der Ehe mit seiner genanten Gattin, Namens Marie Lorenz Spehner, geboren den 9. August 1869 und Marie Helene Spehner, geboren den 14. Februar 1874, welche an dem Nachlasse ihrer Mutter zu gleicher Hälfte einzid erbberechtigt sind und 2) Herr Georg Renner, Brunnenmeister wohnhaft zu Straßburg handelnd als (…) Nebenvormund der Minderjährigen Spehner
Ehevertrag, errichtet am 14. Dezember 1863 durch den damaligen Notar Momy zu Straßburg
Gemeinschafts mobiliar. Schenkstube, Nebenzimmer, Zimmer hinten im Hof, Bureau, Waschküche, lm esten Stock Saal N° 1 Vorderhaus, Schlafzimmer links am Saal, Vorzimmer, Saal Nr 2 Vorderhaus, Schlafzimmer nebenan, Empfangszimmer, Gang, Keller
Liegenschaft. Das Wohnhaus mit Erdgeschoß, zwei Stockwerke und Bühnen, Seiten- und hintergebäude, hof, holzplatz, Waschküche, Pumpe, Rechten, An- und Zugehörden, Alles beisammenliegend, gelegen zu Straßburg Fasenengasse Nr 8, jetzt Nr 4, eiseits Herr Stoll, anderseits die Wittwe und Erben Kieffer, vorn die Fasanengasse, hinten herr Schmitt, gekauft von den Fräulein Franziska Daclon, Salome Pauline Röderer, Anna Klotilde Munschina und Zoe Glayzal zu Straßburg, laut Urkunde des verstorbenen Notars Hyppolyt Momy dahier vom 5. November 1868, überschrieben am Hypothekenamte Straßburg den 20. desselben Monats Bd. 1080 Nr 49., und amtlich eingeschrieben Bd. 1001 Nr 16. Der dabei bedungene Preis ist nun ganz bezahlt bis auf (…)
acp 661 (3 Q 30 376) f° 56 n° 809 du 19.2. – (Nachlass erklärt em 19. Februar 1777 Vol. 122 N° 62) Gütergemeinschaft. Activa, Mobilien 13.087, baares Geld 892, Geschäfftsausstände 1388
Immobilien, Ein Wohnhaus Fasenengasse N° 4 dahier gelegen
Passiva, Rückständiger Haus Kaufpries 19.200, Ersatzansprüche der Verlebten 1600, Ersatzansprüche des Wittwers 24.598
Persönlicher Nachlass, Activa, Kleidungsstücke 300, Passiva, Beerdigungs Costen 333
Le marchand de vins Charles Michel Spehner meurt en 1883. Il avait contracté une assurance sur la vie d’un montant de 9 000 marks
1883 (6.12.), M° Loew
Erbverzeichnis über dem Nachlass des hieselbst am 17. November 1883 verlebten Weinhändlers Michel Karl Spehner, Wittwer der Anna Amelie Werle. Erben sind die Kinder Maria Lorenz Spehner und Maria Spehner minderjährig und unter Vormundschaft des Lehrers August Spehner in Neuweiler
acp 743 (3 Q 30 458) f° 72-v n° 3321 du 11.12. (Sterbefall Erklärung 17. Mai 1883 Bd 144 n° 88) Es sind vorhanden Mobilien gewerthet zu 2159, Juwelen 147, Kleider 155
acp 743 (3 Q 30 458) f°100-v du 24.12. (vacation des 13 et 22 décembre) Mobilien 82, Weine und Fässer a) in der Fasanenhause 8322, b) andere Weine und Fässer 12.555 (zusammen) 20.878
acp 749 (3 Q 30 464) f° 45-v n° 743 du 17.5. (vacation du 15 mai) Betriebseinrichtung geschätzt zu 2915 vermietheten der Restaurateur Schrempp durch Urkunde Lœw vom 3. Januar 1884, die Wein und Fässer wurden ebenfalls verkauft durch 3 Urkunden Lœw vom 14. Februar 1884.
Der Verstorbene war bei der Lebensversicherungs gesellschafft l’Urbaine in Paris um M. 9600 versichert, welche Summ bezahlt wurde
Geschäfftsanstände, gute 1795, zweiffelhaffte 797
Liegenschaften, die Hälfte eines Wohnhauses mit Zubehör Fasanengasse N° 4 zu Straßburg Zum theil bermiethet
Schulden betragen, Hypothekenschulden 19.200, sanftige 40.123.
Der verstorbene hat das Vermögen seiner vorverstorbenen Frau verwaltet mit dem seinigen vereinigt
Le tuteur des enfants Spehner loue la maison au restaurateur Charles Guillaume Schrempp et à sa femme Albertine Bacheberlé
1884 (7.1.), M° Loew
Vermiethung – durch August Spehner Lehrer in Neuweiler bei Zabern, handelnd las Vormund von Maria Lorentz und Maria Spehner, Kinder des hier verlebten Eheleute Michel Karl Spehner und Anna Maria Werle
an Eheleute Karl Wilhelm Schrempp, Restaurateur und Albertine Bacheberle hierselbst
das hier Fasanengasse N° 4 gelegenen Anwesens auf 9 Jahre vom 25. Dezember 1883 an. Mitvermiethet sind verschiedene Mobilien und Wirtschaftsgeräthe
der jährliche Miethzins mit 4000 Mark, außerdem tragen die Miether die Steuren 107 M.
acp 745 (3 Q 30 460) f° 38-v n° 3697 du 12.1.
La maison est portée à partir de 1899 dans le cadastre au nom d’Eugène Sorg.
Le cuisinier Marie Jacques Eugène Sorg épouse en 1885 Catherine Wilt, native de Dachstein.
Mariage, Strasbourg (n° 11)
Strassburg am 6. Januar 1885. Vor dem Standesbeamten erschienen heute zum Zwecke der Eheschließung 1. der Koch Marie Jacob Eugen Sorg, katholischer Religion, geboren den 20. Januar des Jahres 1857 zu Straßburg, wohnhaft zu Strassburg, ehelicher Sohn der verstorbenen Kellners Jacob Sorg, zuletzt wohnhaft zu Strassburg und der Helene Gangloff, ohne Beruf, wohnhaft zu Strassburg, 2. die Catharina Wilt, ohne Beruf, katholischer Religion, geboren den 12. Januarÿ des Jahres 1866 zu Dachstein (Unter Elsass) wohnhaft zu Dachstein, Tochter des verstorbenen Ackerer Georg Wilt zuletzt wohnhaft zu Dachstein und der Marie Therese Spehner, ohne Beruf, wohnhaft zu Dachstein (i 11)