12, rue des Balayeurs


Rue des Balayeurs n° 12 – X 11 (Blondel), O 1137 puis section 35 parcelle 20 (cadastre)

Maître d’ouvrage, Jacques Klein (1880)


Le n° 12 est la maison du milieu, le balcon au premier et au troisième étage se trouve devant la fenêtre centrale, au deuxième étage devant trois fenêtres (septembre 2017)
Porte d’entrée, linteaux de fenêtre habituels sur les bâtiments de l’époque (mars 2018)

La place masure (sol de maison) qui est inscrite avec toutes celle de l’alignement oriental de la rue des Balayeurs au Livre des loyers communaux D (1562) est portée au nom du propriétaire de la maison qui portera ensuite le n° 12 et de celui de la maison voisine au sud (n° 10) dont le jardin s’étend à l’arrière du futur n° 12. Marguerite Fuchs épouse en 1617 le journalier Gui Balthasar et en transmet la propriété à ses maris successifs, le jardinier Urbain Schmidt puis le gourmet Martin Hummel. Le jardinier Nicolas Mürsch vend la maison avant délabrée au manant François Stidel en se réservant la maison arrière et un droit de passage. Le mousquetaire Christophe Laurhos reconstruit la maison avant en 1676. Le maréchal ferrant Zachée Saur qui y installe son atelier en 1696 en posant un auvent et un plateau à ferrer sur le communal réunit les bâtiments avant et arrière en 1697. La maison comprend en 1721 un bâtiment avant en mauvais état à murs en torchis et un petit bâtiment arrière. Elle revient au maréchal Jean Bastasius Rieth qui acquiert en 1740 la maison attenante au sud. Il la reconstruit puisque la valeur minimale des bâtiments passe de 350 livres en 1734 à 600 livres en 1767. Le bâtiment arrière a alors disparu. La veuve de Jean Bastasius Rieth conserve la maison acquise en 1740 (actuel n° 10) et vend l’autre en 1769 au constructeur de bateaux Jean Jacques Reich en partageant la cour. Le nouveau propriétaire supprime le travail sur la rue en 1769. D’après les estimations de 1777 et 1785, la maison est alors distribuée en quatre logements.


Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 232

L’Atlas des alignements (années 1820) signale un rez-de-chaussée en maçonnerie et deux étages en bois. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830 (1), la façade sur rue se trouve entre les repères (i) et (l) : un ancien passage qui a été couvert d’un bâtiment étroit à grande porte est suivi de la maison à deux étages. Sur le plan-relief de 1727, la maison fait face aux bâtiments derrière lesquels se trouve la cour à droite de l’image : le bâtiment arrière adosse son pignon contre le bâtiment avant.
La cour K (1830) montre la partie nord (1-2) du bâtiment sur rue, la cage d’escalier (13-14) qui est adossée au bâtiment sur rue et donne accès au bâtiment en aile (11-12-13). Une remise (8-9-10) occupe l’angle sud-est du jardin.
La maison porte d’abord le n° 40 (1784-1857) puis le n°12.


Plans des cour K, L – Elévations de la cour K

Propriétaire de l’immeuble, l’entrepreneur en bâtiments Jacques Klein acquiert de la Ville en 1879 un terrain entre sa propriété et l’alignement légal puis construit en 1880 un nouveau bâtiment à trois étages et mansardes d’une hauteur de 14,25 mètres ; le revenu de la maison passe alors de 72 à 318 francs, le nombre d’ouvertures imposables de 26 à 50. Robert Artelt fait construire en 1901 sur la partie sud du jardin un bâtiment en aile qui comprend une cave, un rez-de-chaussée, trois étages et un grenier. La maison est légèrement endommagée par le bombardement aérien du 25 septembre 1944. Un logement dans les combles est réaménagé en 1994 en transformant un toit en terrasse.



Plan du terrain acquis par voie d’alignement en 1879
Plan de la parcelle lors de la construction du bâtiment en aile (1901)
Elévation du bâtiment en aile et plan du rez-de-chaussée
(dossier de la Police du Bâtiment)

avril 2018

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1619 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date donnée par les registres du cadastre.

Gui Balthasar, journalier, et (1617) Marguerite Fuchs – luthériens
1620 h Urbain Schmidt, jardinier, et (1620) Marguerite Fuchs veuve de Gui Balthasar – luthériens
1635 h Martin Hummel, gourmet, et (1634) Apollonie Wœrlin, (1635) Marguerite Fuchs, veuve du jardinier Urbain Schmidt puis (1638) Marguerite, veuve du meunier Léonard Herlé – luthériens
1659 v Nicolas Mürsch, jardinier, et Susanne – luthériens
1663 v François Stidel, manant – luthérien
1670* h Christophe Laurhos, tisserand puis mousquetaire, et (1670) Anne Stidel puis (1675) Susanne Weber remariée (1685) avec le passementier Jean Loup von Molsheim – luthériens
1678 v Abraham Schwing, jardinier, et (1676) Anne Marie Knecht puis (1679) Aurélie Reichert – luthériens
1695 v Zachée Saur, maréchal ferrant, et (1691) Susanne Knecht veuve de Jean Reitter – catholiques
1722 h Jean Bastasius Rieth, maréchal ferrant, et (1721) Chrétienne Meyer puis (1734) Marie Barbe Schweigheusser – catholiques
1769 v Jean Jacques Reich, constructeur de bateaux, et (1730) Anne Catherine Koch, veuve de l’apprêteur de tabac Jean Jacques Schmidt puis (1755) Susanne Marguerite Allheilig, veuve du marchand brocanteur Jean Michel Bürckel – luthériens
puis l’héritière Susanne Salomé Bürckel femme (1764) du boucher Jean Léonard Dollinger
1789 v Jean Pierre Schneider, tailleur, et (1757) Marie Madeleine Busch puis (1761) Marie Barbe Schœttel – luthériens
1791 v François Antoine Friedrich, nourrisseur de vaches, et (v. 1778) Françoise Weber – catholiques
1818 v Joseph Grégoire, marchand fruitier, et (1822) Marie Anne Neff remariée avec l’instituteur Clément Joseph Pierre Beckenhaupt (pour moitié puis en totalité)
Chrétienne Friedrich, femme (1813) du maréchal ferrant Joseph Rentz (pour moitié)
1843 v Valentin Rosée, ébéniste, et (1830) Jeannette Hecre puis (1834) Véronique Drach
1879 v Jacques Klein, menuisier, entrepreneur en bâtiment, et (1847) Anne Marie Bachmann
1894* c Robert Artelt, sergent de ville
1923* v Désiré Brumbt et son épouse née Keller
1939* v Guillaume Lipsky et son épouse née Klein

Maison arrière (1675-1697)

1675 v Jacques Dannenberger, sergent puis maître de rentes
1691 adj fondation Saint-Marc
1697 v Zachée Saur (supra)

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 212 livres en 1721, 350 livres en 1734, 600 livres en 1767, 450 livres en 1777 et 1785

(1765, Liste Blondel) X 11, Jean Pastorius Rhiel
(1843, Tableau indicatif du cadastre) O 1137, Dikelé, Louis, veuve rue des Balayeurs 40 – maison, sol – 3,1 ares

Locations

1768, Jacques Fleich, cocher, et Françoise Meyer
1828, (boutique) Joseph Beckenhaupt
1845, Antoine Bosse, chaudronnier

Livres des communaux

1562, Livre des loyers communaux, VII 1446 (Zinßbuch D) f° 199
Le jardinier Mathias Pfriem et les enfants de Jérôme Jehl (puis André Diel) règlent respectivement 10 et 15 deniers pour la place masure voisine de la précédente. Les loyers passent aux folios 430 et 359 du registre suivant

Item xxv d geben Mathis Pfriem garttner vnnd Hieronÿmus ÿelen Kÿnder von der hoffstatt neben obgenanter hoffstatt gelegen, nemlich Mathis Pfriem x d vnnd Hieronÿmus ÿelen Kÿnder xv d, gibt Jetz An hieronÿmus Jelen statt Dÿlius Andres garttner
geben Jetz Jacob Keck gartner Vnd hetz vlrich In Ruprechtsaw 10 d
geben Jetz an hetz vlrich statt Melchior Keller vnd paulus wurtz die x d.
Jetz hanns Keller vnd Mathis Seÿfrit
(rub.) vnd Vix Balthasar 12 ß 6 d, d. 20. Martÿ 1627
Neü 430. 359.

1652, Livre des loyers communaux, VII 1461 (1652-1672) f° 359-v
Martin Hummel doit 4 sols par an pour sa maison sise rue des Bestiaux derrière Saint-Nicolas-aux-Ondes, précédemment inscrite folio 199 du registre D. Nicolas Mürsch et François Stidel doivent ensuite 2 sols chacun pour le même article, reporté dans le registre suivant au folio 302

Jetzt Claus Mürschen wittib 2 ß und Frantz Stidel 2 ß
Marten Hummel Soll gemeiner Statt, Vom hauß inn der Viehgaßen hinder St. Claus in Undis, Jahrs vf Johannis 4 ß d
Alt. D. f. 199
New fol. 302
Frantz Stidel soll d. A° 1664 primo 2 ß
dießer post ist mit sond. die fol. 565 stehet bezahlt

(Quittungen) 1657, 1660
1668 von Niclaus Mürschen fr. empf.
1668 von Frantz Stideln empf.
1671 Zalt Mürschen,
Eodem Zalt Stidel
1672

1673, Livre des loyers communaux, VII 1465 (1673-1741) f° 302-v
Le loyer de François Stidel passe à Christophe Laurhos, Abraham Schwing, Zachée Saur puis Bastasius Ried. Le contribuable paie en outre 15 sols depuis 1697 pour un auvent et 2 sols supplémentaires pour loyer de la deuxième moitié de maison

Frantz Stidel, Soll vom Hauß in der Viehegaßen hinder St. Niclauß in Undis, vf Johannis, 2 ß
St. Zinßb. p. 359
ietzt Christoph Laurhoß
ietzt Abraham Schwing
jetzt H. Zachæus Saur d. Huffschmidt
jetzt Bastasius Riedt

(Quittungen) 1675-1696
Ferner vom Wetterdach und der beschlag pritschen wor Obgedachtem Seinem hauß, Jahres vff annunciationis Mariæ und anno 1697. i.mo l. prot: de A° 1696. fol: 9.b, 15 ß
(Quittung) 1697
Ferner vom Hauß in der Viehegaß hinder St. Niclais in undis vff Joh: Baptæ vide pag: præcedent. 2 ß
(Quittungen) 1697-1741
Neuzb 781-b

Préposés aux affaires foncières (Bauherren)

1668, Préposés aux affaires foncières (VII 1360)
Martin Hummel déclare aux préposés qui lui réclament le loyer du sol de sa maison qu’il l’a vendue six ans auparavant à Nicolas Mürsch. Celui-ci déclare à son tour quil en a cédé la moitié à François Stidel. Tous deux promettent de payer dans les quinze jours
(f° 178) Donnerstag den 2. Ejusdem [Aprilis 1668]
Martin Hummell solte von hauß in der Viehgass hinder S. Niclaus in Undis à 4 ß p. 1660. 61. 62. 63. & 64. 1. lb. ferners p. 1665. 66. & 67. 12. ß in summa 1 lb 12. ß.
Ille sagt er habe Vor 6 Jahren d. hauß an Clauß Mürschen den taglöhner verkaufft.
Erkandt, sollen interessenten mit nechstem erfordert werden.

(f° 180) Mittwochs den 8. dito [Aprilis 1668]
Martin Hummell solle von deßen hauß hinder S. Niclaus in Undis à 4 ß p. 1660. 61. 62. 63. & 64. 1. lb. vnd p. 1665. 66. & 67. à 4 ß 12. ß in summa 1 lb 12. ß.
Ille sagt er habe d. hauß 1659 an Clauß Mürschen v.kaufft. Mursch ists gestendig, vnd hatt 1663 d. halbe theil ahn Frantz Stideln verkaufft, also d. an obig. 1. lb 12 ß d Mursch 1 lb 4 ß vnd Stidell 8 ß Zu bezahlen. Illi wollen in 14 tag. Zahlen.

1696, Préposés aux affaires foncières (VII 1377)
Le maréchal ferrant Zachée Saur demande l’autorisation de poser un plateau à ferrer devant sa maison et un auvent de 16 pied de long sur 9 de large. Les préposés se rendent sur place. Ils donnent huit jours plus tard leur autorisation moyennant un loyer annuel de 15 sols

(f° 7) Montag den 23. Januarÿ – Zachæus Saur der Huffschmidt Verlangt ein Wetterdach und beschlag pritsch vor sein hauß zu machen
Augenschein eingenommen Vor Zachæi Sauren des Huffschmidts in der Krautenau gelegenen behausung, an deren Er ein Wetterdach 16 schuhe lang und 9 schuhe breit und darunter eine beschlag pritsch machen Zu laßen, gesinnet ist, und deßwegen umb gnd. erlaubnus angesuchet. Erkant, Bedacht.

(f° 9-v) Mittwochs den 1. Februarÿ
Zachæi Sauren und Christoph Sabels Wetterdach und beschlag pritschen
Wegen eingenommenen augenschein an Zachæi Sauren und Christoph Sabels, der beede, Huffschmidt häußer, ist demselben mit begehrten Wätterdächern und beschlag pritschen gegen jährlicher erlang auff Liechtmeß und Annunciationis Mariæ jeder 15. ß d. Willfahrt worden.Wetterdach.

1769, Préposés aux affaires foncières (VII 1413)
Les préposés demandent au batelier Jean Jacques Reich d’enlever le travail de maréchal ferrant devant sa maison

(f° 84) Dienstags den 8. Augusti 1769. Johann Jacob Reich
Johann Jacob Reich dem Schiffman wird anbefohlen den Nothstall vor seinem hauß in der feggaß beÿ dem großen Capuciner Closter hinweg zumachen.

1776, Préposés aux affaires foncières (VII 1417)
Le maître maçon Frédéric Hüttner est autorisé au nom du propriétaire Jacques Reich à réparer l’encadrement de porte

(f° 18-v) Dienstags den 5. Maji 1776 – Jacob Reich der Schmidt
Mr Friedrich Hüttner, der Maurer nôe. Jacob Reich, des Schmidts bittet zu erlauben an deßen beÿ der grosen Capucineren gelegener behaußung das thür: Gestell zu repariren. Erkannt, Willfahrt.

Description de la maison

  • 1721 (billet d’estimation traduit) la maison ancienne et délabrée à murs en torchis comprend un poêle, plusieurs chambres, cuisines, un atelier où se trouve la forge, un petit bâtiment accessoire comprend un petit poêle et une petite chambre, le puits à auge est commun, le tout estimé avec ses appartenances et dépendances à la somme de 425 florins
  • 1734 (billet d’estimation traduit) la maison est couverte d’un vieux comble dont les chevrons sont en bois coupé, la toiture a une couverture simple de tuiles de chaque côté, le pignon en bois est ancien, elle renferme poêle, chambre, cuisine, vestibule, atelier de maréchal, remise à charbon, un ancien petit bâtiment accessoire comprend deux chambres dont la chambre à soldats, une petite cave solivée, le puits est commun, le tout estimé avec ses appartenances et dépendances à la somme de 700 florins
  • 1777 (billet d’estimation traduit) la maison comprend quatre poêles, quatre cuisines, plusieurs cabinets, le comble est couvert de tuiles plates, la cave est solivée, le puits est commun, un jardin commun est entouré d’une clôture en lattes, le tout estimé avec ses appartenances et dépendances à la somme de 900 florins
  • 1785 (billet d’estimation traduit) la maison comprend quatre poêles, quatre cuisines, plusieurs chambres, le comble est couvert de tuiles plates, la cave est solivée, le puits est commun, le tout estimé avec ses appartenances et dépendances à la somme de 900 florins

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

4° arrondissement ou Canton est – Rue des Balayeurs

nouveau N° / ancien N° : 10 / 40
Fréderic
Rez de chaussée en maçonnerie et 2 étages mauvais en bois
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 25 f° 381 case 4

Dikelé, Louis, veuve rue des balayeurs n° 40
Rosé Valentin , rue des Juifs 8 (subst. pour 1845)

O 1137, maison, sol, rue des balayeurs 40
Contenance : 3,10
Revenu total : 73,61 (72 et 1,61)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 26
fenêtres du 3° et au-dessus :

Cadastre napoléonien, registre 27 f° 1243 case 1

Rose Valentin
1880 Klein Jakob, Bau-Unternehmer
94/95 Artelot Schutzmann

O 1137, maison, sol, Rue des balayeurs 12
Contenance : 3,10
Revenu total : 73,61 (72 et 1,61)
Folio de provenance : (381)
Folio de destination : Abbruch
Année d’entrée :
Année de sortie : 1880
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 26
fenêtres du 3° et au-dessus :

O 1208, sol, Rue des balayeurs 12
Contenance : 0,16 (total 1,77)
Revenu total : 0,30 (total 3,40)
Folio de provenance : Weg
Folio de destination : Gb
Année d’entrée : 1880
1880, Klein Jakob f° 1243, O 1208, sol 0,30, revenu 0,16, Zugang vom oeffentlichem Weg

O 1137, maison, Rue des balayeurs 12
Revenu total : 319,77 (318 et 1,77
Folio de provenance : Neubau
Folio de destination : Gb
Année d’entrée :
Année de sortie : 1883
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 30 / 24
fenêtres du 3° et au-dessus : 20 / 16
1883, Klein Jakob f° 1243-I, O 1137, maison, revenu 318, Neubau, achevée en 1880, imposable en 1883, imposée en 1883

Cadastre allemand, registre 30 p. 432 case 10

Parcelle, section 35, n° 20 – autrefois O 1137, 1208
Canton : Feggasse Hs N° 12
Désignation : Hf, Whs u. N.G.
Contenance : 3,25
Revenu : 2300 – 2700 – 3450
Remarques :

(Propriétaire), compte 129
Artelt Robert u. Ehefr. in Gg.
1923 Brumbt Désiré et son épouse née Keller
1939 Lipsky Guillaume et son épouse née Klein
(2692)

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton X, Rue 375 Des Balayeurs dite Feggass (p. 558)

40
loc. Jacob, Michel – Maréchaux
loc. Willig, J. George – Charpentier
loc. Gersphach, Jean – Manant
loc. Metzger – Invalide
(ajouts) loc. Schwartzin Anne
loc. Ober, Jean

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Feggasse (Seite 33)

(Haus Nr.) 12
Artelt, Wwe. E

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 899 W 34)

12, rue des Balayeurs (1879-1996)

L’entrepreneur en bâtiments J. Klein construit en 1879 un nouveau bâtiment à trois étages et mansardes d’une hauteur de 14,25 mètres après avoir acquis de la Ville un terrain entre sa propriété et l’alignement légal. Robert Artelt charge en 1901 l’entrepreneur Matter de construire sur la partie sud du jardin un bâtiment en aile qui comprend une cave, un rez-de-chaussée, trois étages et un grenier. Il surélève en 1909 d’une tôle le mur de clôture vers la propriété voisine (n° 14). Une affaire de location du sous-sol à des fins d’habitation soulève des dissensions entre la Division II et la Police du Bâtiment en 1932. La maison légèrement endommagée par le bombardement aérien du 25 septembre 1944 est réparée en 1953 avec le concours du Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme. L’architecte des Bâtiments de France recommande lors de la délivrance d’un certificat d’urbanisme en 1992 que le bâtiment soit conservé. Un logement dans les combles est réaménagé en 1994 en transformant un toit en terrasse.

Sommaire
  • 1879 – L’agent voyer rédige son rapport après que l’entrepreneur en bâtiments J. Klein a demandé l’autorisation de construire un nouveau bâtiment à trois étages et mansardes d’une hauteur de 14,25 mètres. Comme le terrain est en arrière de l’alignement, le propriétaire va acquérir une surface de 29,65 mètres carrés. – Plan du terrain cédé
  • 1901 – L’entrepreneur en bâtiment E. Matter (3, rue de la Broque) construit pour Robert Artelt sur une partie du jardin un bâtiment en aile qui comprend une cave, un rez-de-chaussée, trois étages et grenier, sans fosse d’aisances puisqu’il est prévu de raccorder le bâtiment aux canalisations. L’entrepreneur expose quelques jours plus tard qu’il va établir une fosse d’aisances puisque le raccord aux canalisations n’est pas encore possible. Le nouveau bâtiment comprendra des chambres meublées. – Autorisation
    Les fondations en béton sont posées (juillet). Le comble est terminé et couvert, les plâtriers travaillent (août) puis les menuisiers et les peintres (septembre). Les travaux sont terminés (octobre) – Plan de situation, dessins
    L’entrepreneur occupe la voie publique, la construction est terminée, septembre 1901
  • 1909 – Dossier ouvert suite à un courrier du commissaire de police qui demande un rapport sur les fosses d’aisances. La Police du Bâtiment répond qu’elles sont conformes aux prescriptions – L’employé de l’administration des finances Becker se plaint en 1908 que la femme du propriétaire utilise la fosse pour engraisser son jardin. Comme les fosses sont bien tenues, l’administration de la ville ne peut pas exiger de raccord aux canalisations
  • 1909 – Robert Artelt demande l’autorisation de surélever le mur de clôture – Il fait poser un panneau en tôle, septembre 1909
    1910 – L’employé Becker se plaint de constructions sans doute illicites. La Police du Bâtiment constate que le propriétaire a fait surélever d’une tôle le mur de son jardin vers la propriété voisine (n° 14)
  • 1923 – Le chocolatier Joseph Schneider se plaint qu’il lui est impossible d’étendre son linge dans les greniers poussiéreux.
  • Commission contre les logements insalubres. 1909, Rapport concernant un lit dans la buanderie
    1911,1913, rien à signaler
    1915, Commission des logements militaires. Remarques en deux points
  • 1931 – La Police du Bâtiment constate que le mécanicien G. Fries a fait poser sans autorisation une antenne de T.S.F. entre les maisons n° 12 et 7 vis à vis – Demande – Autorisation
  • 1932 – La Division II informe qu’une locataire a sous-loué une cave où habitent des concubins et leur fille qui refusent de quitter les lieux où ils font la cuisine bien que le propriétaire ait mis à leur disposition une chambre dans le jardin. Le service d’hygiène intervient auprès de la Police du Bâtiment qui estime en janvier 1933 que le dossier est provisoirement classé pour ce qui la concerne. La Division III porte devant le maire les dissensions entre les services. Le dossier est clos par lettre du maire en juillet 1933.
  • 1945, La maison a été légèrement endommagée par le bombardement aérien du 25 septembre 1944. Des certificats de sinistré sont délivrés à Alphonse Schmitter (1° étage), Elisabeth Schanckweiler (2° étage), Joséphine Nieverth
  • 1952 – Le préfet demande une enquête sur les mansardes habitées dans des conditions précaires. Propriétaire, Lipsky, photographie au 83, rue de Grandes Arcades. Les mansardes qui étaient jusqu’à présent des dépendances attribuées aux locataires ont été louées par manque de logements. La visite des lieux conclut que la famille devra être relogée plutôt que de demander au propriétaire d’aménager les locaux – La famille Schott est relogée 10, rue de l’Académie
    1953 – Le logement de la famille Schott est occupé par la famille Unternehr après remise à neuf par le propriétaire. Le propriétaire réparera en outre la toiture dès qu’il disposera des crédits alloués par le Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme.
  • 1953 – Le Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme transmet au maire le dossier de Guillaume Lipsky (demeurant 25, rue Jean Macé à la Meinau) puis délivre le permis de construire – La toiture est réparée, avril 1954
  • 1954 – Le locataire Jacques Buck se plaint de l’humidité due à un tuyau de descente défectueux, l’eau s’écoule le long de la façade – La Police du Bâtiment s’adresse au gérant de l’immeuble – Travaux terminés, février 1955
  • 1965 – L’entreprise Sanistra (rue des Veaux) est autorisée à occuper la voie publique pour réparer la toiture
  • 1992 – Le notaire Paul Trienbach demande un certificat d’urbanisme. Propriétaire Nicole Munch née Haury. Plan cadastral de situation. Remarque du service d’urbanisme, les immeubles en question mériteraient d’être conservés et restaurés. Après visite des lieux, l’architecte des Bâtiments de France estime que le bâtiment doit être conservé
  • 1994 – L’entreprise Stell et Bontz (Chemin de l’Etang à Hangenbieten) est autorisée à occuper la voie publique
    1994 – L’agence Joël Ohayon (rue Graumann) dépose une demande de permis de construire pour aménager un logement devant lequel un toit sera transformé en terrasse, surélever une partie de la toiture et modifier une lucarne sous la direction de l’architecte Serge Meppiel. Surface totale 137,32 m², surface habitable 76,98 m². Dessins
    Déclaration d’ouverture des travaux, février 1994
    1994 – Alain Wittner (demeurant rue des Pucelles) dépose une demande de permis de construire pour aménager deux logements sur deux niveaux, modifier les ouvertures sur la terrasse et poser des lucarnes. Le projet est celui de l’agence Ohayon légèrement modifié – Les travaux sont terminés, juillet 1995
    1996 – L’agence Zimmermann (33, rue des Carmes au Neudorf) demande si l’aménagement des combles est conforme à la réglementation. Il appert que les recommandations du service des incendies n’ont pas eu d’effet.
    Dossier précédent rectifié (permis et dessins),

Relevé d’actes

Propriétaire mentionné dans le Livre D des loyers communaux, le journalier Gui Balthasar épouse en 1617 Marguerite Fuchs originaire de Hohnhurst en Bade
Mariage, Saint-Guillaume (luth. p. 7)
1617. Dnica eadem [VI. post Trinit. 27. Julÿ] Vix Balthasar der Taglöhner alhie, J. Margaretha görgen fuchsen von Hohenhurst vber Rhein Tochter. NB. Beide par montags 4. Augusti p. M. Hubertum pastorem eingesegnet (i 272)

Marguerite Fuchs se remarie en 1620 avec le jardinier Urbain Schmidt
Mariage, Saint-Guillaume (luth. p. 39, n° 7)
1620. Eod. tmpre [Dnica 2 & 3 p. Epiphan 16 & 23 Jan:] Urban Schmidt ein garttner Tagner, ein Straßburger Kindt deßen vogt Barthel Schellhammer der Gartner, Margaretha, Vix Balthasar des Taglöhners Wittwe (i 289)

Le jardinier Urbain Schmidt et sa femme Marguerite Fuchs passent une obligation au profit du protonotaire Hilaire Meyer. Jean Schweitzer se porte garant. L’acte est cité à l’obligation ci-dessous passée en 1663. En marge, quittance en présence des débiteurs Nicolas Mürsch et sa femme Susanne

1625 (24. Octobris), Chambre des Contrats, vol. 455 f° 442
(Inchoat. In Prot. fol. 375) Erschienen Vrban Schmidt der garttner In Crautenauw Vnd Margredt Fuchßin sein eheliche haußfrauw
haben bekhandt Vnd In in gegensein herrn Hilarÿ Meÿgers der Statt St: p.notarÿ Contractuum – schuldig sigen 50 pfund
Zum vnderpfand eingesetzt vnd verlegt Anderthalben Acker Veldts Inn der Klebßouw (…)
Vnd Zu noch mehrer vorgewüsserung, So Ist Auch Persönlich erschienen hannß Schweÿtzer der garttner Inn Crutenouw hatt sich für sich & mit sampt Ihme dem bekenner Zu einem rechten bürgenn, mit: und und selbst schuldner und selbst Zahler vnverscheidentlich gesetzt und gemacht
[in margine :] Erschienen Fr. Maria Salome H hanß Wilhelm Weiß. deß Silberarbeiters eheliche haußfrauw alß dero s. ihrer Anzeig nach diß Capital erblich zugefallen seÿe, hatt in gegensein h. Georg Rhemen alß schaffners deß großen gemeinen Allmosens Zu St. Marx, bekannt, daß Sie, von demselben 50. lib. empfang. (…) dabeÿ gewesen Clauß Mürsch d. Gartenmann und Susanna sein Eheweib die ietzige schuldner, Act. 20. Junÿ 1663.

Le jardinier Urbain Schmidt et sa femme Marguerite Fuchs hypothèquent la maison au profit de Catherine Mey

1629 (26. Januarÿ), Chambre des Contrats, vol. 464 f° 53 Erschienen Vrban Schmidt gartner in Krautenaw burger Zu St. vnd Margreth Füchsin sein ehefr.
haben in gegensein Catharinæ Meÿin mit beÿstand Kilian Meÿen deß schloßers auch burgers alhie ihres eheleiblichen bruders schuldig seÿenen L. lb. d. St. par gelühenen gelts
dafür Vnderpfand sein soll Ein behausung sampt dem hinder hauß, hoff, hoffstat vnd allen andern deren gebäwen, & alhie in Crautenaw in der Feggaßen beim Newenthor einseit neben Hanß Kellern anderseit neben eim hauß dem Allmosen S. Marx gehörig, hind. vff vorgementen Hanß Kellern stoßend gelegen dauon gehen Jarß x d gelts in mehrhern Spitahl, vnd 5 ß d gelts dem Stifft Zum Jungen S Peter sonst eÿg.
[in margine :] Erschienen Niclauß Nonnenmacher der Büchßenmach. burger alhier alß Vogt Daniel Schipffen Kannengüeßers mit Weÿl. Maria Meÿin der Schuldgläubigerin see. Schwester Erzeugter Kindern Mit beÿstand hierin gedachten Kilian Meÿen (…) den 31. Januarÿ Anno 1638.

Le gourmet Martin Hummel épouse en 1634 Apollonie Wœrlin originaire de Wilstätt en Bade
Mariage, Saint-Guillaume (luth. p. 56)
1634. Dominic. Voc. jucund. & Exaude. Martin Hummel der Weinsticher vnd burger alhie vnd J. Apollonia weÿl. Leonhard Wörlins burgers Zu Willstet nachg. Tochter. Cop. 19. Maÿ (i 272)

Le gourmet Martin Hummel se remarie en 1635 avec Marguerite, veuve du jardinier Urbain Schmidt
Mariage, Saint-Guillaume (luth. p. 74)
1635. Martin Hummel d. Weinsticher vnd burg. alhie vnd Margaretha w. Urbani Schmidts deß gartenmanns vnd burgers alhie nachgelaßene eheliche W. Cop. Eodem die [17. Aug.] Zu S. Wilhelm (i 281)

Le gourmet Martin Hummel se remarie en 1638 avec Marguerite, veuve du meunier Léonard Herlé
Mariage, Sainte-Aurélie (luth. p. 105)
1638. Martin Hummel der Weinsticher vndt burger allhier, Margaretha Lienhard Herles des gewesen treibers auff d. 8 räder Mühlen vndt burgers alhier nachgelaßene wittib. (-) Martÿ St. Aurel.
Proclamation, Saint-Guillaume (luth. p. 115) 1638. Festo Paschatos. Martin Hummel der Weinsticher vndt burger Alhie vnd Margaretha wÿland Leonhard Herls deß Treibers Inn der Achtröder Mühl vnd burgers Alhier nachgelaßene wittib. Copulirt Zue St. Aureliæ Montags d (-) i 302

Le préposé adjoint à la Grue Martin Hummel et le charretier au pont du Rhin Jacques Schweitzer vendent deux maisons (un bâtiment avant et un bâtiment arrière) au jardinier Nicolas Mürsch et à sa femme Susanne

1659 (29. 9.br), Chambre des Contrats, vol. 524 f° 864
(Protocoll. fol. 89.) Erschienen H Martin Hummel Vnder Krahnmaÿster und Jacob Schweÿtzer d. Karch. vff der Rheinbruckh.
in gegensein Niclaus Mürschen deß Gartenmanns, und Susannæ seines Eheweibs
Zweÿ häußer, ein vorders und hinders, mit deren hoffstätten, höfflin, und allen übrig. Gebäw. in Krautenaw, in der fäggaß einseit neben Claus Späners dem Gartenmann, anderseit neben Michael Klugshertz. Gartnern in Krautenaw, hind. auch vff ihne Klugshertz. stoßend gelegen, davon gehend iahrs termino Martini 4 ß Allmend gelts gemeiner statt, Item 5 ß 3 d iährlich vff Martini lößig mit 5 ß 3 d iährlich vff Martini lößig mit 5 lb 10 ß den Edlen von Landsperg, Item 2 lib. 10 ß termino (-) lößig mit 50. lib Fr. Jacobeæ, Meÿerisch. wittib, Item 10 ß 6 d termino (-) lößig mit 10. lib dem Mehrern hospital (übernohmen) – umb 45. lib

Nicolas Mürsch et Susanne qui déclarent être communs en biens hypothèquent la maison au profit de l’aumône Saint-Marc

1661 (30. Maÿ), Chambre des Contrats, vol. 526 f° 387
Erschienen Claus Mürsch der Gartenmann und Susanna sein Eheweib, Zeigten Zuvorderist an, daß Sie keine gesönderte sondern eine gemeine Nahrung haben
in gegensein Georg Rhemen alß Schaffners deß groß. gemeinen allmosens Zu St Marx – schuldig seÿen 50 Pfund
Unterpfand sein sollen Zweÿ häußer, ein vorders und ein hinders mit dero hoffstätten höfflin und allen übrig. Gebäwen, Begriffen, Zugehördten und Gerechtigkeit. in der Krautenaw in der Fäggaßen einseit neben Weÿl. Claus Späners deß Gartenmanns seel. wittib und Erben, anderseit neben Michael Klugshertz. Gartnern in Krautenaw, hind. auch vff Ihme Klugshertz stoßend geleg. davon gehend iahrs termino Martini 4 ß Allmend gelts gemeiner Statt, Item 5 ß 3. d vff solch. termin lößig mit 5. lib. 10. ß denen Edlen von Landsperg, Item 2. lib. 10. ß ebenselbig. tag. lößig mit 50. lib. – weißen dem Silberarbeitern, Item 10. ß 6 d vff mehrgerührten termin, lößig mit 10. lib. dem Mehrern hospital, Item Ein Ackher Feldts vor dem newen thor, in der alten Kurbaw (…)
[in margine :] Vide in deß Allmosens Registrand. de Anno 1654. et seqq. fol. 55. fac. 2. et fol. seq.

Nicolas Mürsch et Susanne font dresser un acte de vente au profit de Marguerite Dürr femme du mousquetaire Georges Rockenbach mais la transaction n’est pas conclue

1662 (8. Martÿ), Chambre des Contrats, vol. 527 f° 161-v
([in margine :] inst nicht Zum Stand kommen) Erschienen Niclaus Mursch der Gartenmann und Susanna sein Eheweib
in gegensein Margaretha Georg Rockenbachß deß Musquetierers in hießig. Guardi Eheweibß Burgerin Zu Straßburg mit assistentz erstermelts ihres Ehevogts
hauß hoffstatt, Gemeinschafft deß höfflins und Bronnens mit allen deren Gebäwen, Begriffen, Zugehördten und Gerechtigkeiten alhie in der Krautenaw beÿm Gipßwahl, einseit neben Mathiß Schweitzen, anderseit neben Michael Klugßhertz. dem Jüngern, hinden uff die verkauffende Eheleuth stoßend gelegen

Nicolas Mürsch et sa femme Susanne hypothèquent leurs deux maisons au profit de l’aumône Saint- Marc

1663 (20. Jan.), Chambre des Contrats, vol. 528 n° 36
Erschienen Claus Mürsch der Gartenmann und Susanna sein Eheweib,
in gegensein H Georg Rhemen alß Schaffners deß groß. gemeinen Allmosens Zu St Marx – schuldig seÿen 50. Pfund pfenning so besagter H Schaffner vff ihr beÿd. Eheleuth begehren und für dieselbe ahne Fr. Mariam Salome Weißin heut dato bezahlt hatt, Und gedachte beÿde Eheleuth in Krafft der am 24. 8.br a° 1625. und 29. 9.br a° 1659. in der Cancelleÿ Contractstuben vffgerichteter resp. schuld: und Kauffverschreibungen Ihro schuldig geweß. seind
Unterpfand sein sollen Zweÿ häußer ein vorders und ein hindern, mit dero hoffstätten, höfflin, und allen übrig. Gebäwen, Begriffen, Zugehördten und Gerechtigkeiten in Krautenaw in der Fägaßen einseit neben weÿl. Claus Späners deß Gartenmanns seel: Wittib und Erben, anderseit neben Michael Klugßhertzen dem Gartnern hind. auch vff denselben stoßend gelegen, davon gehend iahrs termino Martini 4 ß Allmendgeldt gemeiner Statt, Item 5 ß 3 d vff solch. termino den Edlen von Landsperg, Item 10 ß 6 d vff dißen termin dem mehren Hospital, so dann 2. lib. 10. ß vff Urbani lößig mit 50. lib. obgedachtem Allmosen

Nicolas Mürsch et Susanne vendent la maison avant au manant François Stidel en se réservant la maison arrière et un droit de passage pour parvenir à leur maison

1663 (27. Aprilis), Chambre des Contrats, vol. 528 f° 256
(Prot. fol. 26.) Erschienen Clauß Mürsch der Gartenmann und Susanna sein Eheweib
Frantz Stidelß deß Schirmbs Verwanthens alhie, uf unserer G. Herren Rhät und XXI. heut dato obrigkeitlich ertheilten consens
Ein vorderhauß, hoffstatt, sambt dem Vordersten theil deß höfflins /:so in ihr der Verkäuffer Kosten underschlagen werden soll:/ auch allen uberigen Gebäwen, begriffen, Rechten und Zugehördten alhie in der Vorstatt Krautenaw in der Fäggaßen, einseit neben Clauß spänner dem Gartenmann, anderseit neben Michael Klugßhertzen dem Gartner, hinden uff die Verkauffende Eheleuthe stoßend gelegen, Von solchem Vorder: und der Verkäuffern hinderhauß gehend jährlich Zusammen termino Martini 4. ß Allmend Gelts Gemeiner statt – umb 40. lb
Beÿ welchen Verkauff und Kauff außtruckhlich bedingt worden ist, daß die Verkauffenden Eheleuth dero Erben oder Jedeßmahlige Besitzer ihres hinderhaußes für und für den durchgang durch deß Käuffers obbedeutehen Vordersten theil deß höfflins Jede Zeit ohne deß Käuffer deßen Erben oder Jeweiligen Possessoris hinderung zu ihrem Behuffs deß Auß und Eingangß Zugebrauchen berechtiget sein sollen.

Les Conseillers et les Vingt-et-Un autorisent le journalier manant à acquérir la maison après avoir constaté qu’elle est délabrée et que le prix de vente permettra au vendeur de réparer la maison arrière dont il est resté propriétaire

1663, Conseillers et XXI (1 R 146)
Frantz Stiedel umb haußkauff. 61. 65
(f° 61) Mittwoch den 22. Aprilis 1663. – Frantz Stiedel umb haußkauff.
Frantz Stiedel, Schirms Verwandter und Taglöhner allhier, prod. per Reuß Supplicat. vnd bittet vmb erlaubnuß ein klein häußlin in der Crautenaw beÿm Newenthor Zu kauffen.
Erk. Seind Zu einziehung berichts deputirt Herr XV. Faust vnd Herr Andreß Fischer

(f° 65-v) Montag den 27.ten Aprilis. 1663. – Frantz Stidel Weg. hauß kauff.
Herr XV. Faust et Herr Fischer refer. daß Sie den augenschein wegen des haußes, so Frantz Stidel in der Krautenaw kauffen will, eingenommen, vnd befunden, daß es ein schlechtes häußel, so Niclauß Fischer Verkauffen vnd damit sein anders häußel so Er neben dießem stehen hatt, eÿgen machen wolle. Erk. würdt dem Imploranten willfahrt.

Nicolas Mürsch régle à l’hôpital bourgeois un capital garanti sur ses deux maisons

1663 (27. Aprilis), Chambre des Contrats, vol. 528 f° 257
Erschienen Herr Daniel Freÿ alß Oberschreiber deß Mehrern Hospitals
in gegensein Clauß Mürschen deß Gartenmanns und Susannæ beÿd. Eheleuth
bekannt, daß Sie, demselben 13. lb. 2 ß 6 d in bahrem Gelt erlegt und dardurch die Jenige 10. ß 6 d so besagtem Hospital, von uf und ab ihrer alhier in der Vorstatt Krautenaw in der Fäggaßen gelegenem Vorder: und hinder hauß iährlich termino Joh. Bapt: Zu Zinnß Verfallen abgelöst

Il règle le même jour un autre capital dû à la famille de Landsperg

1663 (27. Aprilis), Chambre des Contrats, vol. 528 f° 257-v
Erschienen Herr Johann Tewrer alter Treÿer der Statt Stallß alß Adelicher Landspergischer Schaffner
in gegensein ut supra [Clauß Mürschen deß Gartenmanns und Susannæ beÿd. Eheleuth]
bekannt, daß dieselbe, Ihme H. Theurern 5. lb. 5 ß d in Bahrem Gelt erlegt, Vnd dardurch, die Jenige 5. ß 3 d so besagten Adelich. Landspergischen, Von uff und ab ihrem alhie in der Krautenaw in der Fäggaßen gelegenem Vorder: und hinder: hauß iährlich uf Margarethæ Zu zinnß Verfallen, abgelöst (…) auch darbeneben, weilen der brieff über d. gantz Capital der 10. lb 10. ß /:daran die helfte alberait in A° 1641. abgelöst ist:/ anietzo nicht beÿ der hand, mehrgedachte beÿde Eheleuth deroweg. gegen männiglich Zu releviren und schadloß Zuhalten gelobte

La maison revient au gendre de François Stidel, le tisserand devenu mousquetaire Christophe Laurhos qui épouse Anne Stidel (il est probable que François Stidel soit originaire de Bodersweier d’où est originaire un autre porteur du nom qui devient bourgeois de Strasbourg en 1674)

Mariage, Saint-Guillaume (luth. p. 84)
1670. Dnicis ÿsdem [II. et III. p. Epiph., 16 / 23. Jan] Christoph Laurhoß d. Jüngere, Soldat Unter herrn Majors Compagnie Sonst Leinen Weber Handwercks, Christoph Laurhoßen Schorgens Unter herrn Obrist Compagnie ehel. Sohn, vnd Jgfr. Anna, Frantz Stiedels des ältern Tagners undt Schirms Verwanthen alhie eheliche T. Cop. Mont., W (i 61)

Christophe Laurhos se remarie en 1675 avec Susanne Weber, fille de garçon batelier
Mariage, Saint-Guillaume (luth. p. 105)
1675. Pfingstag d. 23. et Dom. Trinit. d. 30. Maji. Christoph Laurhoß d. Musquetirer v. J. Susanna Hanß Michael Hußen Schiffknechts ehel. T. (i 71)

Christophe Laurhos hypothèque la maison pour pouvoir y faire des réparations

1676 (5. Junÿ), Chambre des Contrats, vol. 545 f° 611-v
Christoph Laurhoß Musquetirer Vnder H. Obrist Lieutenant Compagnie in hiesiger Guarnison
in gegensein H. Johann Christmann Mercklins E.E. Großen Rhats beÿsitzers – schuldig seÿen 40. lb Straßburger Zu dem Ende bahr gelühenen gelts, daß Er damit nach beschriebene behaußung melioriren undt umb ein stockh erhöhen könne, hingegen dieselbe deß Creditoris privilegirte special hypothec sein solle
unterpfand, Eine Vordere behausung, hoffstatt, sampt den vordersten theÿl des höfflins, mit allen deren gebäuwen undt Zugehördten alhier in der Vorstatt Krautenau einseit neben Ulrich bürgern dem stroh schneider anderseit neben Einer behausung dem Weÿßenhauß gehörig hinden vff (-) dannenberger stoßend gelegen, Von welcher behausung gehendt Jährlichen 2 lb d Allmendt gemeiner statt

Christophe Laurhos demande l’autorisation de prendre les pierres qui se trouvent dans le lit du fossé près de la porte de Pierre pour pouvoir construire sa maison. Les préposés lui demandent d’entasser les pierres que pourront estimer les chefs des travaux
1676, Préposés aux affaires foncières (VII 1364)
(f° 180-v) Montags den 29.ten Maÿ 1676 – Christoph Laurhoß
Christoph Laurhoß, Musquetierer, bittet Ihme Zuerlauben, daß Er diejenige Stein, so in dem Graben beÿ dem Steinstraßer thor ligen vnd beÿ ietzigen Kleinen Waßer Wohl Zubekommen seind, vmb die gebühr Zusammen laßen, Vnd Zu seinem Vorhabenden baw gebrauchen Könte.
Erkant, soll die stein über einen hauffen tragen laßen vnd mann solche beÿsammen durch Lohnern besichtiget vnd angeschlag. werden.

Christophe Laurhos et sa femme Susanne hypothèquent la maison au profit du remueur de grains Jean Acker. En marge, quittance remise au jardinier Abraham Schwing et à sa femme Aurélie Renchert

1677 (28.5.), Chambre des Contrats, vol. 546 f° 433-v
Christoph Laurhoß der Mußquetirer under deren Obrist Liutenants Compagnie und Susanna Catharin beÿde Eheleuth und Zwar dieselbe insonderheit mit beÿstandt Herrn Abraham Gollen und herren Frantz Rudolph Mollingers beÿder alß aus E.E. Kleinen Rhats mittel ahne statt nechster Verwanthen hierzu deputirte
in gegensein Hn Hannß Ackers deß Kornwerffers mit assistentz Hannß Georg Rügers deß Rothgerbers – schuldig seÿen 75. lb
unterpfand, Eine vordere behaußung hoffstatt sambt den Vorderisten theil deß höffleins und allen deren Gebäwen und zugehördten alhier in der Vorstatt Krautenau einseit neben Ulrich Burger dem Strohschneider, anderseit neben Einer behaußung dem Waÿsenhauß gehörig hinden uff hannß Jacob Dannenberger den Sergant stoßend gelegen, davon gehend iährlichen 2. ß Allmendt geldt der Statt Straßburg
[in margine :] (…) in gegensein Abraham Schwingen deß Gartenmanns und Aureliæ gebohrner Rencherin deßen eheliche haußfrau alß ietzmahliger besitzer deß hierin veschriebenen Und.pfands (quittung) Act. d. 15. 7.bris 1692.
[in margine :] (…) in gegensein Johann Bastasius Riedt des Hueffschmidts alß nunmahlig. propirietarÿ hievorbemelt. Verpfändeten in der Krautenau liegend. behaußung mithien jetzigen schuldners (quittung) act. d. 13* octobris 1722.

Devenue veuve, Susanne Weber se remarie avec le passementier Jean Loup von Molsheim : contrat de mariage, célébration
1685 (14.4.), Chambre des Contrats, vol. 555 f° 226-v
(Eheberedung) Hannß wolff Von Molßheim der Jüngere Posomentirer alß hochzeiter an einem
So dann Susanna Catharina weÿl. Christoph Laurhoßen deß Musquitirers in hießiger geweßener guarnison nunmehr sel. nachgelaßene Wittib alß hochzeiterin mit beÿstand herrn Johann Stößers der Statt Renthmeÿsters am andern theil

Mariage, Saint-Guillaume (luth. p. 171)
1685. Festo Trinitatis et Domin. Quasimod. Hanß Wolff von Molßheim d. Jünger d. Paßmentmacher v. Wittiber v. Susanna Catharina, Christoph Laurhosen des Musquetirers unter Hrn Obrist Leutenants Compagnie alhie hinderlaßene Wittib. W. Cop. d. 30. Aprill (i 106)

Christophe Laurhos vend la maison avant 280 livres au jardinier Abraham Schwing le jeune

1678 (11. 7.br), Chambre des Contrats, vol. 547 f° 598-v
Christoph Laurhoß der Mußquetirer in hießiger guarnison
in gegensein Abraham Schwingen deß Jüngern Gartenmanns
Eine vordere behaußung mit allen deren gebäwen, begriffen, weithen, zugehörd rechten und Gerechtigkeiten sambt der gemeinschafft des bronnens allhier in der Vorstatt Krautenaw, einseit neben Ulrich Bürgen dem stroh schneider, anderseit neben hannß Schäffler, hinden uff daß hinderhauß so anietzo hannß Jacob Dannenberger der Sergant eÿgenthümblich besitzet stoßend gelegen, davon gehendt iährlichen 2. ß bodenzinß der Statt Straßburg, solche behaußung auch noch umb 150. fl. hannß Ackhern dem Kornwerffer (…) verhafftet – umb 235 fl

Fils du jardinier Abraham Schwing, Abraham Schwing épouse en 1676 Anne Marie Knecht : contrat de mariage, célébration
1676 (27. Jan:), Chambre des Contrats, vol. 545 f° 103
(Eheberedung) Abraham Schwing der Jünger, Gartenmann alß Hochzeiter mit beÿstand Abraham Schwingen deß ältern Gartners in Krautenau seines eheleiblichen Vatters an einem
So dann Jungfr. Anna Maria Knechtin alß hochzeiterin, mit beÿstand Erhardt Knechts deß Gartenmanns ihres Eheleiblichen Vatters am andern theil

Mariage, Saint-Guillaume (luth. p. 116)
1676. Eodem tempore [Dominica sexagesima & Quinqugesima den 30. Jan. v. 6. Febr.] Abraham Schwing der Gartenmann Abraham Schwing. des Gartenmanns ehelicher Sohn, Jungfr. Anna Maria Erhard Knechten des Gartenmanns eheliche tochter (i 77)

Abraham Schwing se remarie en 1679 avec Aurélie Reichert
Mariage, Saint-Guillaume (luth. p. 137, n° 23)
1679. Domin. 2.dâ et 3.tiâ Trinitatis seind proclamirt Abraham Schwing burger vnndt gartenmann alhie vnndt J. Aurelia w. Hanß Reichhard burgers Barbar kornwerffers alhie hinterlaßene eheliche tochter vnd seind den 10. Julii in eccles. Wilhelm. copulirt word. (i 88)

Abraham Schwing hypothèque la maison au profit du remueur de grains Jean Acker. En marge, quittance remise à Susanne Knecht femme de Zachée Saur

1678 (17. 9.br), Chambre des Contrats, vol. 547 f° 683-v
Abraham Schwing der Gartenmann
in gegensein Herrn Hannß Ackers deß Kornwerffers mit beÿstand Hannß Georg Rügers deß Rothgerbers seines dochtermanns – schuldig seÿe 50. lb
unterpfand, Eine behaußung mit allen deren Gebäwen, begriffen, Rechten und zugehördten alhier in der Vorstatt Krautenau, einseit neben Ulrich Bürgen dem Strohschneider, anderseit neben hannß Schäffler gelegen
[in margine :] Erschienen Anna Dorothea gebohrne Ackerin, deß hierinn gemeldt. Hn Hanß Ackers sel. nachgelaßene leibliche tochter deren das hierin verschriebene capital erblich und allein zugefallen, mit beÿstand Hanß Georg Merckels deß Kornwerffers Ihres Ehevogts wie auch Abraham Hetzels deß Gerbers und Lederbereiters ihres Schwagers hat in gegensein deß hierinn gemeldt. debitoris und Aureliæ gebohrner Rencherin deßen ehelicher haußfrau alß besitzer deß hierinn verschriebenen Und.pfants (quittung)
[in margine :] (…) in gegensein Susannæ gebohrner Knechtin Hn Zachæ Sauren des Hueffschmidts und E.E. Großen Rahts ietzmahligen beÿsitzers eheliche Haußfrau alß nunmahliger besitzer hievor beschriebener in der Krautenau gelegener behaußung (quittung) Actum den 28. Januarÿ 1706.

Fils du premier lit, Abraham Schwing meurt célibataire en 1698 en délaissant pour héritier d’une part sa grand-mère Anne Marie Eichler veuve d’Erard Knecht et d’autre part son demi-frère Jean Georges
1698 (17.7.), Not. Marbach (Jean Frédéric, 32 Not 10)
Inventarium und beschreibung der Jenigen Haab und Nahrung, keine davon auß genommen noch hinden gesetzt, So weÿl. der Erbahr und bescheidene Abraham Schwing der ledige gartenmann des auch weÿl. Ehrsam und bescheidenen Abraham Schwingen gewesenen Gartenmanns und burgers zu Straßburg hinderbliebener Sohn nunmehr seelig nach seinem dienstags den 3.ten Junÿ dieses Instehend. 1698.ten Jahrs beschehenen tödlichen ableiben hinder ihne Zeitlichen verlaßen, Welche auf ansuchen erfordern und begehren der tugendsamen Anna Maria Eichlerin weÿland deß Ehrenvesten hannß Erhard Knechten geweßenen Garthenmanns vnd burgers Zu Straßburg hinderbliebenen Wittib vndt. assstentz deß Ehrengeachten Philippß Bittlingers Garthenmanns vnd burgers alhie ihres geschwornen Vogts, So dann deß Ehrengeachten herrn Philippß Kachlers Maurers vnd Steinmetzen auch burgers Zu Straßburg als geschwornen vogts hanß Georg Schwingen weÿland Abraham Schwingen Garthenmanns vnd burgers alhie obgemeld hinderbliebenen Sohns, deß abgeleibten seeligen großmutter vnd halb geschwisterd auch anjetzo denselben ab intestato nechster Erben Jdem Zum halben theÿl berührend – Beschehen in wohlermeldter Statt Straßburg donnerstags den 17.ten Julÿ neuen Calenders Anno 1698.l

Aurélie Renchert veuve d’Abraham Schwing vend la maison au maréchal ferrant Zachée Saur

1695 (8. Xbr), Chambre des Contrats, vol. 567 f° 701-v
Aurelia geb. Rencherin, weil. Abraham Schwingen, deß Gartenmanns sel. nachgelaßene wittib mit beÿstand David Hohen, Gartners an Steinstraß, Ihres Vogts
in gegensein Zachæus Saur, deß Huffschmids und Susannæ geb. Knechtin [unterzeichnet] Zacheus sauer, +
Eine Vordere Behaußung mit allen deren Gebäuen, begriffen, weithen, Zugehördten, rechten Und Gerechtigkeit sambt der Gemeinschafft deß bronnens, allhier in der Vorstatt Krautenau, einseit neben hans Peter Schmid, dem Schneider, anderseit neben hans Gänßler dem Weber, hind. auff d. hinderhauß, so anietzo nach St. Marx gehörig stoßend gelegen, darvon gehend jährlich 2 ß d bodenzinß der Statt Pfenningthurn, so seÿe auch solche behaußung annoch umb 125. lb Capital weil. Hn Johann Heinrich Merckels gewesenen Notarÿ sel. hinterlassen wittib und Erben verhafftet – umb 50 pfund

Originaire de Bavière, le catholique Jean Reitter épouse la strasbourgeoise Susanne Knecht. Il meurt trois ans plus tard. Sa veuve se remarie avec Zachée Saur, originaire d’Endingen près de Baden.
Mariage, Saint-Etienne (cath.)
1687, 29. decembris, Joannes Reitter de miechsbach ex bauaria, et susanna Knechtin ex Vrbe argentinense

Sépulture, Saint-Etienne (cath.)
23 dec. 1690, sepultus est joannes Reider sponsus Susannæ Knechtin, Argentinæ commorantis

Mariage, Saint-Etienne (cath.)
9 februarii 1691 – Zacharias Saur de ethingen prope Baden et susanna Riterin Argentinensis (signé) Zacheus saur, +

Le corps des maréchaux ferrants refuse de recevoir Zachée Saur maître parce qu’il n’a produit ni certificat de baptême ni certificat d’apprentissage. Zachée Saur objecte qu’il a travaillé quatre ans au service du roi et que la ville de Baden dont il est originaire est ruinée. Il demande une dispense à titre gratuit en arguant qu’il a perdu ses biens dans le récent incendie à la Krutenau. Les maréchaux ferrants ne voient par ailleurs pas d’inconvénient que le pétitionnaire devienne maître en citant des cas comparables. La commission propose d’accorder la dispense moyennant une livres 10 sols. Les Quinze ratifient la proposition
1694, Protocole des Quinze (2 R 98)
(f° 39-v) Sambstags den 6. Martÿ – Zachæus Saur, E. E. M.schafft der Huffschmidt
Zachæus Saur d. Burger und Huffschmidt alhier per Saltzmann, cit: per schedam E. E. Meisterschafft d. Huffschmidt, Klagt, daß Herrn Citati ihn als einen Meister Nicht auffnehmen Wollen, Weilen er beÿ ihnen Nicht geschafft, ohn angesehen er Vier jahr lang jm Königl. arbeit alhier gestanden, bitt deßegen umb gn. dispensation, Und weilen er jne letztere brand jnn d. Krautenau Umb all d. seinige gekommen, jme solches gratis gedeÿen Zu laßen. D Goll Weilen Implorant Weder Geburth nich lehrbrieff vorlegen Kann, Und p.len Nicht Wissen, ob er ein gesell ist Und dahero dahero ihn Zum Meister Nicht admittiren können, als bitt mann, dießes begehren abzuschlagen, od. jn omnem eventum ihn Zu einer Nahmhaffen beÿtrag anzuhalten. S. p.lis seÿe von Baden gebürtig, alwo der Zeit alles ruinirt, deßhalben er Auch die erforderte schein Nicht haben Kann, erhohlt priora Und setztet, D Goll priora, Erk. Vor Obern Handwercks Herren gewießen.

(f° 43-v) Freitags den 19. Martÿ – Zacharias Saur, E. E. M.schafft der Huffschmidt
Obere Handwercks Herren laßen per Herrn Schragen referiren, daß Zachæus Saur d. Burger und Huffschmidt alhier, geklagt daß E. E. Meisterschafft der Huffschmidt, ihn als einen Meister Nicht auffnehmen Wollen, Weilen er beÿ ihnen Nicht geschafft habe, Und demnach 4. jahr lang hier jm Königl. arbeit alhier gestanden seÿen Worüber mann gedachte Meisterschafft /:jnne dero Nahmen Job Bäst Und Johann Feigler erschienen;/ gehört, die Vermeldt, daß es deßwegen geschehen, Weilen entwed. Geburths: Noch Lehrbrieff Vorlegen Könne, Anbeÿ gleichwohlen so Viel Zu Verstehen gegeben, daß sie es ihme nicht schwehr machen wolten, alldieweilen er von E. E. Rath zu einem burger Angenommen worden Were Und er ihnen auch guth genug seÿn müßte jedoch, Weilen er dem articul Nicht nachgekommen, er derentwegen aus der Meisterschafft sich Zu vergleichen hätte, als Wie Job Bästen rechter bruder, und sein Steiffbrud. Hannß Jacob Kern gethan, Welche wegen d. Wanderschafft und Hießiger Arbeit etwas beÿgetragen, Item Hannß Georg Oberlin, so /:Wie im protocoll de a° 1693 Fol. 114. Zu Finden:/ i lb erlegt Und andern denen 2. lb d angesetzt worden, Worauff d. Kläger geantworthet, daß , was den geburths und Lehrbrieff betrifft, er selbigen anjetzo von Baden allwo er zu hauß ist, Und alles ruinirt, nicht haben könne, wann es aber Frieden wird, er selbige hohlen wolte, dabeneben sich erbotten, der Meisterschafft Wegen besserung des articuls 1 lb 10 ß beÿzutragen, Allein habe sie, die Meisterschafft, Auch berichtet, daß des Gegners haußfrau dem Gümplen Nach Zu gehen pflege, dahero gebetten, daß, wann er Meister Wird, sie davon gäntzlich abstehen möchte, welches er ihro nôie seiner Fraw Zugesagt, dießem Nach Zu Mghh. stünde, Ob Sie beÿ Klägern dispensiren, Und es beÿ dem 1 lb 10 ß d laßen Wollen. Erk. Beliebt.

Zachée Saur et Susanne Knecht, assistée de son cousin Jean Martin Knecht et de son beau frère Gui Rieth, hypothèquent la maison au profit du serrurier Sigismond Falckenhauer
1695 (22. Xbr), Chambre des Contrats, vol. 567 f° 718-v
Erschienen Zachæus Saur, der Huffschmid vnd Susanna gebohrne Knechtin deßen eheliche Haußfrau, und Zwar dieselbe mit beÿstand Hans Martin Knechten, des Taglöhners ihres Vettern und Veit Rieden, des Webers, ihres Schwagers, alß hierzu beede insonderheit erbetten
haben in gegensein H. Sigmund Falgenhauers, deß Schloßers – schuldig seÿen 30 pfund
unterpfand, Eine Vordere Behaußung mit allen deren Gebäuen, begriffen, Zugehördten Und Gerechtigkeiten, sambt der Gemeinschafft deß bronnens, allhier in der Vorstatt in Krautenau, einseit neben Hans Peter Schmid, dem Schneider, anderseit neben Hans Gänßler dem Weber, hind. auff d. hinderhauß, so anietzo nach St. Marx gehörig stoßend, gelegen, darvon gehend Jährlich 2 ß d bodenzinß der Statt Pfenningthurn, so seÿe auch solche behaußung annoch vmn 125. lb. d Capital weÿl. H. Johann Heinrich Merckels, gewesenen Not. seel. Wittib vnd Erben, So dann umb 50. lb Kauffschillings Welche 50. lb aber mit hülff ged. vorgelühenen 30. lb mit Nechstem solle bezahlt werden Aureliæ Schwingin Wittib, Kauffschilling

Zachée Saur hypothèque la maison au profit de la fondation Nicolas Adolphe. En marge, quittance remise à Jean Bastasius Rieth, neveu de la femme Saur

1718 (31.1.), Chambre des Contrats, vol. 591 f° 51
Zachaeus Sauer E. E. großen Raths beÿsitzer
in gegensein H. Abraham Habrecht E. E. großen Raths alten beÿsitzers alß Pfleger der Nicolai Adolphischen Stiftung – schuldig seÿen 50 pfund
unterpfand, sein hauß cu. appert: beÿ deren Capucirern, einseit neben einem Stifthauß anderseit neben Joh. Peter Schmidt hinten auff die esplanade
[in margine :] Quittung, H. Zachaei Sauern seel. hinterlassenen wittib schwester sohns Johann Bastasius Riedt des huefschmidts als proprietarius hier beschriebenen und verpfändten behausung – Actum den 26. julÿ 1732

Zachée Saur meurt en 1721 après avoir institué des héritiers collatéraux dans la juridiction de Baden-Baden. L’actif de la succession s’élève à 300 livres, le passif à 253 livres

1721 (15. Xbris), Not. Lobstein (Jean, 31 Not 7) n° 163 [haut de l’acte détruit par l’humidité]
Inventarium über Weÿl. des Ehrenvest Großachtbahr und Wohlweißen Hn. Zachæi Sauren, des gewesenen Hueffschmids auch E: E: großen Raths alten beÿsitzers nunmehr seel. Verlaßenschafft, auffgerichtet Anno 1721 – nach seinem den 19. Novembris dieses zu end lauffenden 1721. sten Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen hientritt, zeitlichen verlaßen, auf Ansuchen des abgeleibten seel. per Testamentum zu gleichlingen antheilern Verlaßener Erben, inventirt durch die Viel Ehren und tugendreiche Frau Susannam Saurin gebohrne Knechtin, die hinterbliebene Wittib mit beÿstand des Ehren: und Wohlvorgeachten herrn Johann Martin Knecht des Weinhändlers und burgers allhier Ihres geschwohrenen Curatoris – So beschehen in Straßburg auf Montag den 15.ten Decembris Anno 1721.
[Denominatio hæredum] 1. Jacob Grumm, den Ackers Mann zu Hagen E[ber]sten wohnhaft in einen Stammtheil, sich persönlich beÿ dem geschäfft eingefunden, 2. Frau Margaretham Schützin geb. Grummin, Johann Schützen, des Ackersmanns zu gedachtem Ebersten haußfrau, so beÿ dem geschäfft ebenmäßig erschienen, Und dann 3. Wendling Grumm, den Ledigen hueffschmid Von Edingen gebürtig, so dem Geschäfft gleichfalls in persohn abgewartet, alle dreÿ in das baden badischer herrschafft wohnhaft, In Vorherig. 3.en ohnverburgerten Erben Nahmen auß E. E. Kleinen Raths Mittel, Crafft Extractus Memorialis Von 10.ten Xbris hujus Annj ist ferner erschienen hr. Joh: Hervé, der Caffetier vnd vor ehrangedachten Kleinen Raths jetzig. wohlmeritirten Assessor vnd burger allhier, Alßo alle dreÿ des abgeleibten seeligen per Testament zu gleichen portionen und antheilern Verlaßene Erben

[In einer in diese Verlas]senschafft gehörigen behausung befunden worden Wie folgt
Bett und Ferdewerck, In der Cammer B, In der Cammer C, In der Wohnstub
[Ane Höltzen und Schreinerwerck] In der Cammer B, In der Cammer C, In der Wohnstub
– Abschatzung d. 1.ten Xbris: an: 1721: Weÿlandt deß Ehrenhafften und bescheÿtenen H: Zacharias Saur: E: E: Großen Raths Alten beÿsitzer: Seel: hinder Lassenen: Frau: witib: Vnd Erben. ist Eine behaußung Alhier in der Statt Straßburg in der fickh gassen beÿ dem Gelben Eckh: gelegen, Ein seÿth Neben hanß peter schmit: Seel: Erben, Ander seith Neben Einem hauß Zu St: Marx göhrig stossendt, welche behaußung hoff statt, Stuben, Kammeren, Küchen, Ein werckstatt darin Ein schmidt Eßen, Welche behaußung Mit Leimen Gewickhelt, Welches alt Und schlecht ist, Ein Kleinen Neben gebeÿell Mit Einem Stübell Und Kämmerlein, höffell, Und Ein Gemeiner brunen, Mit trenck steinen, Sampt Aller Ihrer gerechtig Keÿt, Wie solches durch der Statt geschwornen werckleüthen, in der beschichtigung befundten Und dem Jetzigen preiß Nach, angeschlagen wirt Vor und Umb Vier Hundert Zwantzüg vnd Fünff Gulten [unterzeichnet] Michael Ehrlacher Werckh Meister deß Meinster, Johann Jacob biermeÿer Werckmeister deß Zimmer hofs
Bericht (…), die hinterbliebene wittib den bericht gethan, daß Keine Eheberedung auffgerichtet worden, deßhalben dann das jenige, so Von d. Wittib in die Ehegebrachten stücken annoch in natura vorhanden geweßenen, deroselben wider vor ohnverändert Zugeschrieben
Abzug In gegenwärtig Inventarium gehörig. Der Wittib ohnverändert Vermögen, Sa. haußraths 20 lb
Das theilbahr guth, Sa. hausraths 67, Sa. Werckzeugs zum hueffschmid handwerck gehörig 45, Sa. Silber geschmeids 9, ß Goldener Ring 3, Sa. Eigenthum ane einer behaußung 174, Summa summarum 300 lb – Sa. Schulden [-] lb, Nach solchem abzug 47 lb – Conclusio finalis Inventarÿ 67 lb – Stall Summ 20 lb
Copia Testamenti nuncupativi – Im Jahr 1719 (…) den 30. tag des Monats Decembris – in einer ane der Vorstatt Krautenau nahe beÿ der Capuciner Kirch in der Viehe gaß liegenden, beeden testirenden Eheleuthen eigenthümlich zuständigen behaußung, deren Obern Vordern Stub mit den Fenstern auf die gaß sehend, der Wohl Ehrenvest Großachtbahr und Wohlweise Herr Zachæus Saur der Hueffschmid und E. E. großen Raths jetziger beÿsitzer und beneben ihme die Vie Ehren und tugendreiche Frau Susanna Saurin geb. Knechtin deßelben haußfrau, Er der Rathherr zwar Kranckh und schwachen leibes (…) Johannes Lobstein, Notarius juratus

Susanne Knecht meurt en 1722 après avoir institué pour héritiers les trois enfants de son frère Jean Georges Knecht et son neveu Jean Bastasius Rieth. L’actif de la succession s’élève à 260 livres, le passif à 200 livres

1722 (4.7.), Not. Lobstein (Jean, 31 Not 8) n° 179
Inventarium und beschreibung aller derjenigen Haab, Nahrung und güethere, so weÿl. die tugendsahme Frau Susanna Saurin gebohrne Knechtin, auch weÿl. des Ehrenvest, Großachtbahre und Wohlweißen Herrn Zachæi Sauren, geweßenen Huffschmidts auch E. E. großen Raths geweßenen alten beÿsitzers nunmehr seel. hinterlaßene Wittib nun auch selige, nach ihrem den 1. Julÿ dießes lauffenden 1722.sten Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen hintritt, Zeitlichen verlaßen (…) So beschehen in Straßburg auf Sambstag den 4.ten Julÿ Anno 1722.
Die abgeleibte Frau seelige hat per Testamentum Zu Erben verlaßen wie volgt, 1. Herr Martin Knecht den Weinhändler und burgern allhier, so dem geschäfft in selbst eigener Persohn beÿgewohnt, In einen Stammtheil, 2. Georg Knecht, den Kärchel Zieher und burg. allhier, welcher sich gleichfals beÿ dem geschäfft eingefunden, In den andern Stammtheil, 3. Jungfer Dorotheam Knechtin, weÿl. Mr hanß Georg Knecht, des Kärchelzeihers und burg. allhier hinderlaßene tochter, So Majorennis, dahero ohnbevögtigt, welche sich ebenmäßig beÿ dem geschäfft eingestelt, In den dritten Stammtheil, Und dann 4. Meister hannß Rieden, den huffschmidt undt burgern allhier, so gleich. gestalt in selbst eigener Persohn sich einfefunden, In den vierdten und Letzten Stammtheil, Alßo alle Vier des abgeleibten Frauen seligen per Testamentum verlaßene Erben

In einer allhier Zu Straßburg ane der Vorstatt Krautenau in der Feggaßen nahe beÿ der Capuciner Kirch gelegenen und in diese Verlaßenschafft gehörigen behausung befunden worden Wie volgt
In der Cammer A, In der Cammer B, In der Cammer C, In der Wohnstub, Imm haußöhren vor der Wohnstub, Im Keller
Eigenthumb ane einer Behaußung. Eine Kleine Vorder: Vnd hind. behaußung, höfflein mit allen deren gebäuen, begriffen, weith. zugehörden undt gerechtigkeit. sambt der Gemeinschafft des bronnens, geleg. allhier in d. Vorstatt Krautenau in der Feggaßen beÿ dem gelb. Eck einseit neben Mr hannß Peter Schmitz des Schneid.s seel Erb., and.s. neben einem hauß dem Stifft St. Marx gehörig, hind. auf ein gärth. so ebenmäßig dem Stifft St. Marx gehörig, davon geh. jährl. 19 ß d zinß auf Johannis Bapt: der Statt Straßb. Pfenningthurn zu zinnß, und über dieße beschwärde durch (die Werckmeistere) Laut Abschatzungs Zeduls vom 1. Xbris 1721 angeschlag., dabeÿ mann est auch dißmahlen gelaßen pro 174 lb. Darüber Vorhand. i specie üb. d. Vord. hauß ein teutsch. pergamentener Kffbrieff mit d. Statt Straßb. anhangendem Cancelleÿ Contract Ins. verwahret, datirt d. 8.ten X.bris Anno 1695. Über die hind. behaußung meldet j.n teutsch. pergamentener Kffbrieff auch mit der Statt Straßb. anh. Cancelleÿ Contract Ins. verwahret, de dato 18. Julÿ Anno 1697. und dißmahlen wid. nach beschehener besichtigung dabeÿ gelaßen.
Abzug In gegenwärtig Inventarium gehörig, Sa. hausraths 41, Sa. Silber geschmeids 3, Sa. Goldener Ring 14 ß, Sa. Eigenthum ane einer behaußung 174, Sa. Schulden 40, Summa summarum 260 lb – Sa. Schulden 200 lb, Detrahendo, Conclusio finalis Inventarÿ 60 – Stall Summ 20 lb
Copia der Verstorbenen Frauen seel. auffgerichteten Testamenti nuncupativi – In Jahr 1721 (…) den 8. tag des Monaths Decembris Vormittag Zwischen neun und Zehen Uhren (…) persönlich kommen und erschienen die Ehren und tugendsahme Frau Susanna Saurin gebohrene Knechtin, Weÿland des Ehren Vest, Großachtbahr und Wohlweißen hrrn Zachæi Sauren deß geweßenen hueffschmidts auch E. E. großen Raths alten beÿsitzers nunmehr seeligen hinterlassene Wittib (…), instituirt und eingesetzt haben Erstlichen Herrn Martin Knecht den Weinhändler und burgern allhier Vorgedacht Ihrem Vogten In einen Stammtheil, Mehr Georg Knecht den Kärchel Zieher und burgern allhier, In den andern Stammtheil, Ferner Jungfer Dorotheam Knechtin, noch ledigen Standts, In den dritten Stammtheil, diese dreÿ der Frauen testirerin bruders Kinder Und dann In den Vierten und Letzten Stammtheil, hannß Rieden, den huffschmidt Ihren Schwester Sohn (…) Johannes Lobstein, Notarius juratus

Jean Bastasius Rieth rachète les parts de ses cohéritiers et devient seul propriétaire de la maison

1722 (9.7.), Not. Lobstein (Jean, 31 Not 8) Joint au n° 179
[zu Frau Susanna Saurin geb. Knechtin, auch weÿl. Herrn Zachæi Sauren, geweßenen Huffschmidts auch E.E. großen Raths geweßenen alten beÿsitzers Verlassenschafft] Verkauff und Erlöß Register – Vergleich Und Überlaßung der behaußung
die in dem Inventario beschriebene behaußung in der Feggaßen beÿ dem gelben Eck gelegen ist Johann Riedten, dem einen Mit Erben, Von sambtlichen Erbs Interessenten, über die 19 ß d bodenzinß so mann jährl. auf Johannis Baptistæ der Statt Straßburg Pfenningthurn davon abzurichten hat, Käufflichen überlaßen worden pro 375 lb
Deßwegen ist Ihme zubezahlen angewießen worden (…), It. dem Stifft St: Marx solle mann von der beÿ der behaußung befindlichen gärthl. vor j. vierteljahr zinß biß Joh: Bapt. 1722 Verfallen, 1 b – den 9. Julÿ 1722
[unterzeichnet] hanß martin knecht, hanß Görg knecht, dorotea knechtin, Johanes basdasius ridder

Jean Bastasius Rieth et Chrétienne Meyer hypothèquent la maison au profit des sénateurs Heyl et Neviant

1722 (13.7.), Chambre des Contrats, vol. 596 f° 417
Johann Bastasius Riedt der hueffschmidt und Christina geb. Meÿerin beÿständlich Hn. Heÿl und Hn Neufviant Beeder EE. kleinen Raths beÿsitzer
in gegensein H. Johannes Lobstein Notarÿ Publici – schuldig seÿen 100 pfund
unterpfand, Eine Behausung bestehend in Vorder und hinderhauß hoff und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden und gerechtigkeiten in der vorstatt Krauttenau in der Fehgaß beÿ dem gelben Eck, einseit neben hannß Peter Schmitzen des Schneiders seel. erben, anderseit neben einer dem Stifft St Marx zugehörigen behausung hinten auff ein ged. Stiffts zuständiges gärttlein stoßend, davon gibt man hiesiger Stadt Pfenning Thurn 19 ß ane allmend zinß

Jean Bastasius Rieth et Chrétienne Meyer hypothèquent la maison au profit du notaire Jean Lobstein

1722 (13.10.), Chambre des Contrats, vol. 596 f° 611-v
Johann Bastasius Riedt der huffschmidt und Christina geb. Meÿerin beÿständlich Hrn Heyl und Hn Neufuiant beeder E. E.. kleinen Raths beÿsitzer
in gegensein Hrn Johannes Lobstein Notarÿ publici – schuldig seÿen 75 pfund
unterpfand, eine behausung bestehend in einm Vorder: Und hintern hauß hoff und hoffstatt cum appertinentis in der Vorstatt Krautenau in der Fehgaß, einseit neben denen Schmitzischen Erben anderseit neben einer dem Stifft St Marx zuständigen behausung hinten auff ged. Stifft gehörigenes gärttlein – davon gibt man hiesiger Stadt Pfenning Thurn 19 ß ane allmend zinß

Marie Barbe Schweigheusser veuve de Jean Bastasius Rieth loue une partie de sa maison au cocher Jacques Fleich et à sa femme Françoise Meyer

1768 (29.1.), Not. Humbourg (6 E 41, 129)
Bail 9 ans qui commence a la Notre Dame de mars prochaine – Marie Barbe Schweighausser veuve de Jean Bastasius Riedt Maréchal ferrant assistée d’Etienne Strifflin cordonnier bourgeois cette ville son gendre
à Jacques Fleich cocher et macard et Françoise née Meyer
Sçavoir les appartements sans exception au Rez de chaussée la partie à gauche de la cave en descendant La cour et la grange en entier avec toutes les ecuries et la remise a côté de l’Ecurie l’autre remise etat reservée a la Bailleuse en une chambre à la manzarde a gauche en montant le tout dans la maison de la bailleuse rue dite Feggass proche les grandes capucins – moyennant un loyer annuel de 156 livres tournois

Marie Barbe Schweigheusser veuve de Jean Bastasius Rieth vend une de ses deux maisons contiguës (elle conserve l’actuel n° 10) au constructeur de bateaux Jean Jacques Reich et à sa femme Susanne Marguerite Allheilig. La cour est partagée, le puits reste commun, les outils de maréchal font partie de la vente

1769 (29.4.), Chambre des Contrats, vol. 643 f° 284
Maria Barbara Schweigheüßerin weÿl. Johann Bastasius Riedt gewesten huffschmidt wittib beÿständlich H. Franz Friedrich Faust des Cantzleÿverwandten, Johann Riedt der kutscher, Maria Barbara geb. Riedtin Johann Franz Strifflin des schumachers Ehefrau, H. Johann Michael Stoll der gastgeber als mandatarius Franz Antoni Riedt des sattlers, Johann Adam Frantz der gartenmann als vogt Franz Fidelÿ Reÿen des holtzkarchers tochter Maria Salome Reÿin, Franz Schweigheüßer der fischkauffer als vogt gedachten Bastasius Riedt tochter Mariæ Barbaræ Riedtin und sambliche Riedtische geschwister und mutter als bevollmächtigter Johann Valentin Riedt des huffschmidts
in gegensein Johann Jacob Reich des schiffbauers und Susannæ Margarethæ geb. Alheiligin
eine behausung, gärtlein und hoffstatt gemeinschaftlichkeit eines bronnens, die helffte des höffleins, so auf einseit in der länge 13 schuhe und auf der anderen seit 16 ½ schuhe in der breite aber 17 schuhe inne hat, mit allen gebäuden, begriffen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten nebst allen schiff und geschirr zum schmidthandwerck gehörig, 2 blaßbalcken, 2 amboßen nebst 2 dazu gehörigen horneren, ein schraub stocken, 4 handzeugen sambt übrigen posten wie solche im proces verbal beÿ Rath producirt worden, beÿ der Esplanade in der Feggaß, einseit neben der verkäufferin Riedtischen wittib, anderseit neben Jacob Lorentz dem fuhrmann, hinten auff H. Hübfferer dem lichtermacher – um 225 pfund verhafftet, geschehen um 775 pfund

Fils de constructeur de bateaux, Jean Jacques Reich épouse en 1730 Anne Catherine Koch, veuve de l’apprêteur de tabac Jean Jacques Schmidt
Mariage, Saint-Guillaume (luth. 24-v, n° 6)
Mittwoch d. 26. Aprilis 1730. sind nach 2. maliger außrufung Zu S. Wilhelm ehelich eingesegnet Joh: Jacob Reich, der ledige Schifbäuer v. b. Joh: Jacob Reichen, auch Schifbäuers v. burgers v. Annæ Mariæ Hetzelin ehl. Sohn, v. Fr Anna Catharina Weiland Joh: Jacob Schmidts deß Tabackbereiters v. b. hochgelehrte Wittib geborne Kochin [unterzeichnet] Johann Jacob Reich als hochzeitter, anna kettrina schmitin alß hochzeittrin (i 27)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans une maison à la Krutenau. Ceux du mari s’élèvent à 2 019 livres, ceux de la femme à 332 livres
1731 (5.4.), Not. Rith (6 E 41, 950)
Inventarium und beschreibung aller der Jenigen Haab nahrung und güettheren nichts davon außgenohmen, reseruirt noch vorbehalten, so der ehrsamb: und bescheidene Johann Jacob Reich der schiffbawer und fraw Catharina gebohrne Kochin beÿ ihrer Verheürathung einand. für ohnverendert in den Ehestand zugebracht
in einer allhier in der Vorstatt Krautenaw geleg. behausung befund. word.
Norma Inventarÿ, der frawen nahrung, hausrath 297, silber geschirr 28, Goldener Ring 30, barschafft 51, activ schulden 108, Summa summarum 517 lb – Passiva 175, Compensando remanet 342
deß manns nahrung betr. hausraths 98, Materialien und werckzeig 361, silbers 36, goldene Ringe 4, baarschafft 71, pfenningzinß hauptgüett. 25, Vaß und wein 29, activ schuld 223, Summa summarum 850
Haussteur in summa 14, Summa finalis 1206 lb

Jean Jacques Reich se remarie en 1755 avec Susanne Marguerite Allheilig, veuve du marchand brocanteur Jean Michel Bürckel : contrat de mariage, célébration
1755 (23.6), Not. Lichtenberger (Jean Frédéric, 6 E 41, 350) n° 344
Eheberedung – persönlich erschienen Meister Johann Jacob Reich, Wittiber Schiffbäuer und burger allhier, als Brautigam ane einem
So dann Frau Susanna Margaretha gebohrene Allheiligen, weÿland Johann Michael Bürckel, geweßenen Gimpelkäuflers und burgers allhier hinterlaßene wittib mit beÿstand Meister Johann Peter Fritz des Schreibers und burgers allhier als Hochzeiterin ane dem andern theil
So beschehen in der Königlichen Stadt Straßburg auff Montag den 23. Junÿ Anno 1765. [unterzeichnet] Johann Jacob Reich als hochzeitter, Susanna bürckelin als hiochzeitterin

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 334 n° 1233)
1755. Mittwoch d. 16. Juli seind nach ordentliche proclamation copulirt und eingesegnet worden H. Joh: Jacob Reich Schifbauer W. u. b. allh undt Fr. Susanna Margaretha weÿl. Joh: Michael Birckels faßziehers und b. allh. hinterl. wittib [unterzeichnet] Johan Jacob Reich als hochzeitter, Susanna margreta bircklin (i 339) – Proclamation, Saint-Guillaume (luth. 198-v n° 8) aô 1755 d. 16.ten Jul. Seind in der neuen Kirch cop.

Fille de fabricant de pâtés, Susanne Marguerite Allheilig épouse le charretier Jean Michel Bürckel en 1755
Mariage, Sainte-Aurélie (luth. f° 162, n° 14)
1740. Eodem die [Mittw. den 3. Augusti] sind nach gewohnlicher proclamation ehelich Copulirt v. eingesegnet worden Johann Michael Bürckel burger v. Karch Zieher allhie und Jgfr. Susanna Margaretha weil. Johann Adam Allheilig gewesenen Burgers v. Pastetenbecks nachgelaßene ehel. tochter [unterzeichnet] Johann Michael Bürckel alß hochzeiterer, Susana margreda Allheÿligin hochzeiterin (i 165)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans une maison qui appartient à la fondation Saint-Guillaume à la Krutenau. Ceux du mari s’élèvent à 1 306 livres, ceux de la femme à 197 livres.
1755 (8. 9.bris), Not. Lichtenberger (Jean Frédéric, 6 E 41, 330) n° 696
Inventarium über Meister Johann Jacob Reich, des Schiffbäuers und Frauen Susannæ Margarethæ gebohrener Allheiligin, beeder Eheleuthe und burgere allhier Zu Straßburg einander vor ohnverändert in den Ehestand Zugebrachte Nahrungen auffgerichtet Anno 1758. – in Ihren den 9.ten Julii dieses lauffenden 1755.sten Jahrs angetrettenen Ehestand Zugebracht und vermög Ihrer mit einander den 23.ten Junii gedachten Jahrs vor mir dem unterschriebenen Notario auffgerichteter Eheberedung vor unverändert vorbehalten haben (…). So geschehen in der Königlichen Stadt Straßburg in fernerem beÿseÿn Meister Johann Peter Fritz des Schreiners und burgers alhier als der Ehefrauen hierzu erbettenen beÿsitzers, auf Sambstag den 8. Novembris Anno 1755.

In einer allhier zu Straßburg in der sogenanten Krautenau gelegener dem Stifft St. Wilhelm gehöriger von beeden Eheleuthe Zum theil Lehnungsweiß bewohnender behaußung befunden Worden wie folgt
Eigenthum an einer in der Krautenau ane dem hechten Gäßel gelegener behausung so der Ehemann, als Völlig ihme allein gehörig in die Ehe gebracht haben betreffen. Wegen dieser hat er der Ehemann Versprochen einen Extract aus weil. Frauen Annæ Catharinæ Reichin gebohrner Kochin seiner erstern Ehefrauen seel. Verlaßenschafft erörter und Ausweißung Zu liefern, angesehen gedachte behausung in seiner erstern Ehe erkaufft worden seie und in jene theilbare Nahrung gehörig ware
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Ehemanns in die Ehe gebrachte Mittel. Sa. hausraths 66, Sa. Waar und Werckzeug Zum Schiffbäuer handwerck gehörig 456, Sa. Weins und Lähre Faß 9, Sa. Silbers 47, Sa. Goldenen Rings 4, Sa. baarschafft 25, Sa. Schulden 793, Summa summarum 1401 lb – haussteuren 7, So langt sein des Ehemanns gesamt in die Ehe gebrachtes Guth ohne die behausung dem vero pretio nach an 1409 lb – Schulden 102 lb, Nach deren Abzug 1306 lb
Dießemnach wird auch der Ehefrauen in die Ehe gebrachtes Guth beschrieben, Sa. hausraths 45, Sa. Waar zum Gimpelhandel gehörig 100, Sa. Silbers 11, Sa. goldener Ring 7, Sa. baarschafft 25, Summa summarum 189 lb – haussteuren 7, Welchem nach ihr der Ehefrauen Völliges eigenthümliches in die Ehe gebracht Vermögen 197 lb
Susannæ Salome Bürckelin der Ehefrauen tochter erster Ehe Pfetter Göttel und andere geschenck

Jean Jacques Reich meurt en 1777 dans sa maison au Vieux-Marché-aux-Vins après avoir institué sa femme légataire universellle. l’actif de la succession s’élève à 1 328 livres, le passif à 1 007 livres

1777 (9.7.), Not. Dautel (Fr. Henri, 6 E 41, 281) n° 1419
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab, Nahrung und Güthere, Keinerleÿ davon ausgenommen so weÿl. der Ehrenachtbare Meister Johann Jacob Reich, der geweßene Schiff zimmermann und burger allhier nunmehr seel. nach seinem den 21.ten Junii dießes lauffenden 1777.ten Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen Ableiben, Zeitlichen verlaßen, welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren der Ehren und tugendsamen Frauen Susannä Margarethä gebohrner Allheiligin der hinterbliebenen Wittib beiständlichen herrn Johann Christian Schotten des bierbrauers und burgers allhier, hierzu erbettenen, der von dem Verstorbenen seel. per Testamentum Clausum eingesetzten Universal Erbin fleißig inventirt und ersucht (…) So geschehen allhier Zu Straßburg auff Mittwoch den 9.ten Julii Anno 1777.

In einer allhier Zu Straßburg ane dem Alten Weinmarck gelegener in dieße Verlaßenschafft eigenthümlich gehörigen behaußung folgender maßen sich befunden
Eigenthumb ane Häußern. Nehmlichen eine behaußung, Höfflin und hoffstatt ane dem Alten Weinmarckt ohnweit dem bierhauß Zum Vogel Greiff hinüber (…)
It. eine behaußung, Hoff, gemeinschafft des bronnens und ein Klein gärtlein daran, mit allen deren Gebäuwen, begriffen, Weithen, Zugehörden, rechten undt gerechtigkeiten gelegen alllhie Zu Straßburg undt deren vorstadt Krautenau, ane der Fäggaß, einseit neben Johannes Lorentz dem Fuhrmann 2.s neben Frauen N. Riedin wittib und Erben, hinden auff Frau N. Höpffnerin hinderlaßene Erben, Von solcher beh. gibt man alljährl. Löbl. St. Pfenningthurn ane bodenzinß 2. ß sonsten aber außer beeden hernach inventirten passiv Capitalien ledig, eigen vnd würde diese beh. inhalt vor allegirter derer geschwornen herrn Werckmeister Abschatzung taxirt pro 450. lb. Abgezogen das real onus Zu doppeltem Capital gerechnet mit 4 lb, restirt alßo in Außwurff. 446. darüber vorhanden 2. perg. Kffbr. in allhies. C. C. st. ged. und m. deren anh. Ins. vw. deren der eine datirt den 11.ten 7.br 1678 und der and. den 8.ten Xbr. 1698.
Abschatzung Von 26.ten august 1777. Auf begeren Weÿland johann jacob Reuch dem geweßenen schiffbeÿer ist Eine behausung alhir in der statt straßburg in der fäggaß gelegen Ein seÿts neben Johannes Lorentz dem fuhrmann anderer seÿts neben frau Riethin Wittib und hinten auf frau höpffnerin hinterlaßene Erben stoßend gelegen solche behausung bestehet in Vier stuben Vier Kuchen und etliche hauß Kameren darüber ist der dachstuhl mit breid zigel belegt hat auch Ein getremer Keller hoff und gemeinschaftlich brunen, ferner befindet sich Ein gemein gärtlein welches mit einem latten Zaun um geben Vor und um Neun Hundert gulden. (…) [unterzeichnet] Hueber, Götz Wmstr, Kaltner Wmtr.
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Sa. hausraths 63, Sa. Gimpel Käuffler waren 93, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 16, Sa. Gold. Ring. 3, Sa. baarschafft 5, Sa. Eigenthum ane Häußern 1046, Sa. der activ schuld 100, Summa summarum 1328 lb – Schulden 1007 lb, Nach Abzug deren 320 lb
Sa. Legaten 575 – Stall Summa 320 lb
Copia Testamenti – (…) vierdens verschaffe ich einen beeden Stiefencklen erster Ehe mit Namen Herrn Johann Dürren dem Fischkäufern und Frauen Catharinä N. Pernerin, beeden burgeren allhier Und Zwar jedem der selben (…) in betrachtung ich weder auf: noch absteigender Linie einige Notherben habe, vermög des mir von einem Ehrsamen großen Rath den 7.ten Maji Anno 1766. gnädig ertheilten Indulti Testandi diesem Testament beÿgelegt, meine liebe Ehegattin Frau Susannam Margaretham gebohrne Allheiligin, und will ich derselben da sie noch vor mir dem Testirende versterben sollte ihre leibliche Tochter Frau Susannam Margaretham gebohrner Birckelin Herrn Lienhard Dollingers des Bratwurstmachers und burgers allhier für hiemit Zum kräfftigsten untersetzt haben (…), So geschehen Straßburg auf Montag den 21. Aprilis Anno 1777.

Susanne Marguerite Allheilig meurt en 1785 en délaissant pour seule héritière sa fille Susanne Salomé Bürckel femme du boucher Jean Léonard Dollinger. L’actif de la succession qui comprend deux maisons s’élève à 1 295 livres, le passif à 808 livres

1785 (4.6.), Not. Lichtenberger (Jean Frédéric, 6 E 41, 347) n° 1244
Inventarium über Weiland Fraun Susannä Margarethä Reichin geborner Allheiligin, lezthin weiland H. Johann Jakob Reich des gewesenen Schiffzimmermanns und Burgers alier Zu Straßburg hinterbliebener Wittwe nun auch sel. Verlaßenschaft auffgerichtet A° 1785. – nach ihrem den 27.sten März dieses laufenden 1785.sten Jahrrs aus dießer welt genommenen tödlichen Ableiben hie Zeitlichen verlaßen hat. Welche Verlaßenschaft auf gebürendes Ansuchen Fraunn Susannä Salome Dollingerin geborner Bürckelin H. Johann Leonhard Dollinger des hiesig. Verburgerten Metzgers Ehegattin der Defunctæ in erster Ehe mit längst weiland H. Johann Michael Bürckel, dem gewesenen Gastgeber und burger hieselbst ehelich erzeugter tochter und sowol Vermög des gleich hernach eingetragenen befindlichen mündlich ausgesprochenen Testaments als auch ab intestato hinterlaßenen universal Erbin – So geschehen alhie Zu Straßburg in einer an dem alten Weinmarckt gelegenen hieher gehörigen und hieunten beschriebene behausung auf Samstag den 4.ten des Monats Junii im Jahr 1785.

Eigenthumb ane Häußern. Erstlichen eine behaußung, Höfflein und hoffstatt ane dem Alten Weinmarckt ohnweit dem bierhauß Zum Vogel Greiff hinüber (…)
It. eine behaußung, Gärterin und Hoffstatt, Gemeinschafft eines bronnens und des höffleins, so auf einer Seite in der länge 13 ½ und auf der andern Seite 16 ½ Schuh in der breite aber 17 Schuh inne gehabt, in zwischen aber abgetheilt und separirt geworden seÿn solle, mit deren übrigen begriffen, Zugehörden, Rechten undt Gerechtigkeiten gelegen allhier Zu Straßburg bei der Esplanade in der Feggaß, einseit neben Mr. Gottlieb Dietrich dem Schneider, 2.s neben Herrn N. Ritt dem Sattler und hinten auf eben denselben stosend, so ausser dem hieunden einverleibt befindlichen darauf in specie versicherten passiv- Kapital frei ledig, eigen durch vorgenannrte hiesig. Löbl. Stadt geschworene Hh. Werckmeistere inhalt der Vorher angezogenen schriftlichen Abschatzung angeschlagen worden um 900 fl. oder 450. lb. Darüber besagt ein in alhiesiger K. K. Stube am 29. Aprilis 1769. vorgegangene auf Pergament ausgefertigte und mit derselben aufgedruckttem kleinern Insiegel versehen Kauffverschreibung aus welcher ersichtlich daß kurz Vorherbeschriebene behausung von Weiland Joh: Bastasius Riedt des gewesenen hufschmidts hinterlaßener Witwe deßen Kindern und samtlicher Riedtischen Geschwistrigen erkaufet worden
Series rubricarum hujus Inventarii. Abschrift es von der selig Verstorbenen am 5. Decembris 1781. gestifteten mündlich ausgesprochenen Testament (…)
Sa. Hausraths 85, Sa. Waren zum gimpelhandel gehörig 60, Sa. Silbers 5, Sa. goldener Ringe 3, Sa. baarschafft 90, Sa. Eigenthums ane häusern 1050, Summa summarum 1295 lb – Schulden 808 lb, Nach deren Abzug 477 lb
Sa. Legaten 23 – Stall Summa 477 lb
Abschatzung Von 15.tr, juni 1785. Auf begeren Weÿland frau Reuchin gebohrne alheiligen ist Eine behausung alhir in der statt straßburg in der feggas gelegen Ein seÿts neben Meister Lorentz dem fuhrmann anderer seÿts und hinten auf Herr Ritt dem sattler stoßend gelegen solche behausung bestehet in Vier stuben Vier Kuchen und Etliche Kammeren darüber ist der dachstuhl mit breid zigel belegt hat auch Ein getremer Keller Hoff und gemeinschaftlichen brunen, Vor und um Neun Hundert gulden. (…) [unterzeichnet] Götz Wkmr, Kaltner Wkm.

Susanne Salomé Bürckel vend la maison au tailleur Jean Pierre Schneiter

1789 (14.4.), Chambre des Contrats, vol. 663 f° 131
Fr. Susanna Salomea geb. Birckelin Johann Leonhard Dollinger des metzgers ehefrau
in gegensein Johann Peter Schneiter des schneiders
eine behausung, gärtlein, hofstatt, gemeinschaft eines bronnens und die helffte des höffleins, so auf einer Seit d. länge dreÿzehen und ein halben und auf der andern Seit 16 ½ schuh in der breite aber 17 schuh innen hat mit allen gebäuden, begriffen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten sambt einem zum schmidhandwerck gehörigen blasbalg, einem ambos, einem horn nebst einen dazu gehörigen einschraubstock, beÿ der Esplanade in der Feggaß, einseit neben Fr. Riettin, anderseit neben Jacob Lorentz dem fuhrmann, hinten auff N. Hüpfner dem lichtermacher – um 2450 gulden

Originaire de Bettviller, Jean Pierre Schneider épouse Marie Madeleine Busch, fille du régisseur des revenus de la Grue : contrat de mariage, célébration
1756 (29.11.), Not. Griesbach (6 E 41, 1320)
Eheberedung – der Ehrengeachte Johann Peter Schneider, der ledige Schneider ais Bettweiler in der Herrschafft lützelstein H Paul Schneider, des Viehhändlers und burgers daselbst ehelicher Sohn als hochzeiter ane Einem
So dann die Viel Ehren und tugendgezierte Jungfrau Maria Magdalena Buschin, H. Johann Paul Buschen des admodiatoris hiesiger löbl. Statt Straßburg Craan Gefällen und burgers daselbsten mit Weÿl. Fr. Maria Magdalena Schneiderin seiner gewesenen Zweÿten Ehefrauen seelig ehelich Erziehlter tochter Als hochzeiterer andern theils
So geschehen den 29. 9.bris 1756. [unterzeichnet] Johann Petter schneider Alß Hochzeitter, Maria Magdalena Buschin Als Hochzeiterin

Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 142 n° 11)
1757. Mittwoch d. 16. Mart. auff zweÿmahlige außruffung in der evangelischen Pfarr Kirche Zu S. Nicolai in den Stand der Heiligen Ehe eingesegnet worden. Johann Peter Schneider der Ledige Schneider v. burger allhier, Johann Paul Schneiders, Viehhändlers v burgers in Bettweiler, Ehelicher Sohn, v. Jfr. Maria Magdalena Buschin, Herren Johann Paul Buschs hießigen Craan Admodiators v. burgers allhier Eheliche Tochter [unterzeichnet] Johann Petter schneider alß hochzeiter, Maria Magdalena Buschin als Hochzeiterin (i 144)

Jean Pierre Schneider se remarie en 1761 avec Marie Barbe Schœttel, fille de l’organiste de Saint-Thomas. Il est propriétaire d’une maison rue des Serruriers
1761 (29.1.), Not. Fické (6 E 41, 774) n° 68
Eheberedung – zwischen dem Ehren wohlgeachten Herrn Johann Peter Schneider, dem Schneider, Wittiber und burger alhier Zu Straßburg
und der Viel Ehren und tugendsamen Jungfrauen Mariæ Barbaræ Schöttelin, S. T. Herrn Johann Philipp Schöttel des Organisten zu St. Thomä und angesehenen burgers dahier ehelich erzeugter Jungfraun Tochter
auf Donnerstag den 29. Januarÿ 1761. [unterzeichnet] Johann Peter schneider Als hochzeiter, Maria Barbara Schöttelin als hochzeiterin

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 388-v, n° 1441)
1761. Mittwochs den 8. Aprilis wurden nach ordentlicher Proclamation ehelich copulirt und eingesegnet H. Johann Peter Schneider burger und Wittwer auch Schneider allhae und Jgfr. Maria Barb: Schöttelin, H. Johann Philipp Schöttels burgers und Organistens Zu St. Thom. alhier ehel. Tochter [unterzeichnet] Johann Peter schneider als Hochzeider, Maria Barbara Schöttelin als hochzeiterin (i 394)

Jean Pierre Schneider vend la maison au tailleur François Antoine Friedrich

1791 (21.11.), Chambre des Contrats, vol. 665 n° 430 enreg. 23.11.
H. Johann Peter Schneiter der schneider meister
in gegensein Mr Frantz Antoni Friderich des schneiders
eine behausung, gärtlein, hoffstatt, gemeinschafft eines bronnens und die helffte so auf einer seit in der länge 13 und ½ und auf der anderen seit 16 und ½ schuh in der breit aber 17 schu immer hat mit allen deren gebäu, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten beÿ der Esplanade in der Feggaß, gelegen mit N° 40 bezeichnet, einseit neben Fr. Riettin, nahrung Jacob Lorentz dem fuhrmann, hinten auff N. Häberle dem gimpler – davon gibt mann; 2 ß der gemeinde – um 2500 gulden

Originaire d’Ulm en Bade, le nourrisseur de vaches François Antoine Friedrich devient bourgeois avec sa femme Françoise Weber, native de Fautenbach en Bade. Leurs quatre enfants suivant la coutume ne deviennent pas bourgeois. Ils font baptiser un autre enfant à Saint-Etienne quelques mois plus tard.
1787, Livre de bourgeoisie 1783-1787 (VII 1559) f° 138-v
frantz antoni Friederich der melcker Von Ulm jenseithß des rheins hochfürstl. bischöfflich Straßburger herrschafft vnd oberambts oberkirch geb. weÿl. Johannes Friederich gewesten burgers vnd schneid. daselbst hinterlaßener sohn, vnd deßen ehefrau francisca geb. Weberin Von fautenbach achern ambts gebürtig, weÿl. Mathias weber gewesten burgers vnd Leinenwebers daselbst hinterlaßene ehl. tochter erhalten das burgerrecht vnd Zwar jedes besonder vmb d Neuen burger schilling, deren Vier Kinder Nahmens Frantz Joseph, Andreas, Marja anna vnd Marja Elisabetha Friederich werden beÿ ordnung gelaßen wollen dienen Zur E. E. Zunfft der Kürschner. Juravit et promisit d. 22.ten Martÿ 1787

Baptême, Saint-Etienne (cath. f° 191)
Hodie 2. Novembris anni 1787 baptizatus est Antonius Franciscus heri natus filius legitimus Francisci Antonii Friederich Civis hujatis et Franciscæ Weber Conjugum parochianorum. Patrinus fuit Josephus Martzloff solutus es Neuhoff parochiæ Illkirch Matrina vero Magdalena Haffner soluta ex eodem Neuhoff (i 197)

François Antoine Friedrich et Françoise Weber hypothèquent la maison au profit du marchand de cuir Jean Chrétien Rœderer

1793 (26.3.), Chambre des Contrats, vol. 668, n° 212 enreg. 30.3.
Fr. Frantz Antoni Friderich der schuhmacher und Francisca geb. Weberin beiständlich Johann Jacob Westermann des burgers zu Schiltigheim und Johann Daniel Müller des seilers
bu. Johann Christmann Röderer des lederhändlers, 300 gu
unterpfand, eine ane der Feggaß, gelegen mit N° 40 bezeichnete behausung, einseit neben bu. Riett, anderseit neben Lorentz Fuhrmann

Le journalier François Antoine Friedrich et Françoise Weber hypothèquent la maison au profit de Jean Pierre Schneider (qui a leur a vendue)

1804 (2 pluviose 12), Strasbourg 7 (43), Not. Stoeber n° 5266 (1573)
persönlich erschienen burger Frantz Anton Friderich Tagner alhier und Franziska Weber deßen Ehefrau von ihme hierzu authorisirt
diesen haben in gegensein burgers Johann Peter Schneiter des hiesigen Inwohners – schuldig worden desÿen die Summa der1244 Francken
Unterpfand, eine behausung gelegen alhie Zu Straßburg in der Feggasse N° 40 einseits Michael Muser Tagner, burger Ried, Sattler hinten auf Gärten Ziehens

François Antoine Friedrich et Françoise Weber vendent la maison pour moitié au marchand fruitier Joseph Grégoire et pour moitié à leur fille Chrétienne Frederic, femme séparée du maréchal ferrant Joseph Rentz. Les vendeurs se réservent la jouissance d’un logement leur vie durant

1818 (27.3.), Strasbourg 14 (59), Not. Lex n° 4269
François Antoine Frederic et Françoise Weber (signé) friederich
à Joseph Grégoire, marchand fruitier, et Chrétienne Frederic leur fille femme séparée par autorité de justice de Joseph Rentz maréchal ferrant
une maison, petit jardin, mazure, puit en commun avec le voisin nommé Michel Muser emballeur près de la douane avec bâtiment, droits et dépendances dans la rue des Balayeurs n° 40 d’un côté audit Muser, d’autre un nommé Bernard Couvert defonde, devant la rue, derrière les héritiers Gelig – frappé d’une rente foncière envers la ville de Strasbourg de 40 c – acquis de Jean Pierre Schneider tailleur d’habits par acte passé à la Chambre des Contrats le 21 novembre 1791
que les acquéreurs occuperont un logement gratuit dans ladite maison qui devra consister en une boutique sur le devant au rez de chaussée le poele attenant à la boutique, deux petites chambres a décharge, une petite cuisine laquelle reste en commun avec les vendeurs, la cave en entier tenant sur la cour dans laquelle les vendeurs pourront mettre quelques objets de necessité à leur gré, l’usage du puit et autres aisances de ladite maison, la jouissance des autres pièces étant réservée aux vendeurs et au dernier vivant d’eux à titre gratuit – moyennant 9000 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 138 F° 103-v du 4.4.

Originaire de Bettenhausen en Wurtemberg, Joseph Renz épouse en 1813 Chrétienne Friedrich
Mariage, Strasbourg (n° 409)
Acte de mariage, le 25 novembre 1813. Joseph Bénoit Renz, majeur d’ans né en légitime mariage en avril 1785 à Bettenhausen en Würtemberg domicilié à Strasbourg, Maréchal ferrant, fils de feu Barthelemy Benoit Renz, cultivateur, et de feu Cécile Augst, et Marie Christine Friederich majeure d’ans, née en légitime mariage le 25 décembre 1791 à Strasbourg domiciliée à Strasbourg, fille de François Antoine Friederich cidevant cordonnier et de Françoise Weber, ci présens et consentants (signé) Joseph Benedig Renz, marie fridieg (i 17)

Joseph Renz se remarie en 1838 avec Madeleine Blum
1838 (17.11.), Strasbourg 4 (87), Me Hatt n° 11 008
Contrat de mariage, communauté réduite aux acquets – Joseph Renz, marchand de volailles veuf avec un enfant de Christine Friderich
Madeleine Blum, majeure native de St Vendel (Prusse rhénane) fille de Frédéric Blum, ingénieur des routes demeurant à St Vendel, elle demeurant à Strasbourg

Mariage, Strasbourg (n° 68)
Du 21° jour du mois de février 1839. Acte de mariage de Joseph Bénoit Renz, majeur d’ans né en légitime mariage en avril 1785 à Bettenhausen en Würtemberg domicilié à Strasbourg, revendeur, veuf de Marie Christine Friederich décédée en cette ville le 25 mai 1822, fils de feu Barthelemy Benoit Renz, cultivateur, et de feu Cécile Augst, et de Hélène Blum, majeure d’ans née en légitime mariage le 20 octobre 1803 à St Wendel (Bavière rhnénane) domiciliée à Strasbourg fille de Jean Frédéric Blum, cantonnier, et de Claire Demuth conjoints domiciliés à St Wendel
Ledit époux a produit un acte de notoriété sur sa naissance lors de son premier mariage contracté en cette ville le 25 novembre 1813 (…) (i 35)

Originaire de Lantéfontaine près de Briey, Louis Joseph Gregoire épouse en 1822 Marie Anne Neff, fille d’officier
Mariage, Strasbourg (n° 256)
Acte de mariage, le 18 juillet 1822, Louis Joseph Gregoire, majeur d’ans, né en légitime mariage le 14 février 1778 à Lantefontaine (Moselle), domicilié à Strasbourg, fruitier, fils de feu Jacques Gregoire, charpentier décédé à Lantefontaine le 14 mai 1810 et de feu Catherine Lefevre décédée audit lieu de 8 nivôse an X, Marie Anne Neff, majeure d’ans née en légitime mariage le 22 pluviôse an III à Oberhergheim (Haut-Rhin) domiciliée à Strasbourg, fille de Jean Michel Neff, ancien officier chevalier de l’ordre roïal et militaire de Saint-Louis domicilié à Niederbronn (bas Rhin) et de feu Madeleine Dillenmann décédée à Marmoutier (bas Rhin) le 18 novembre 1839 (signé) Louis Joseph Gregoire, Marie Anne Neff (i 15)

Joseph Gregoire loue une boutique à Joseph Beckenhaupt

1829 (20.10.), Enregistrement de Strasbourg, ssp 58 F° 118, ssp du 25.3.1828
Bail – Joseph Gregoire
à Joseph Beckenhaupt
un logement et boutique avec une cave et un buché dessous l’escalier et dans la cave, nous Joseph Gregoire nous nous réservons une place pour mettre nos cuveaux, de Pâques 1828 jusques Pâques 1831 – fait à Strasbourg rue des Bailleurs n° 40, moyennant 46 francs par quart

Marie Anne Neff veuve de Louis Joseph Gregoire et femme de l’instituteur Clément Joseph Pierre Beckenhaupt vend la maison à Valentin Rosée. L’origine de la propriété rapporte que la vente au profit de la femme Renz a été résolue par décision de justice en 1833

1843 (19. 8.br), Strasbourg 9 (90), Me Becker n° 2105
Cahier des charges – fut présent Mr. Charles Frédéric Storck, marchand de musique demeurant à Strasbourg, agisant comme mandataire de Dame Marie Anne Neff veuve du sieur Louis Joseph Gregoire, en son nom marchand fruitier à Strasbourg, actuellement épouse du Sr Clément Joseph Pierre Beckenhaupt instituteur les deux demeurant à Geispolsheim
Désignation. Une maison avec cour, puits commun entre la venderesse et l’un de ses voisins, petit jardin et autres appartenances et dépendances sise à Strasbourg rue des balayeurs n° 40, tenant d’un côté aux sieurs Musser et Klughertz jardinier,de l’autre au sieur Bernard et par derrière au Sr. Müller et un inconnu.
Etablissement de la propriété. L’immeuble ci-dessus désigné appartenait autrefois au Sr Jean Pierre Schneider tailleur d’habits à Strasbourg qui par acte passé à la cidevant Chambre des contrats le 21 novembre 1791 l’a vendu au Sr François Antoine Friederich, cordonnier en cette ville. Le prix de celle vente était de 2500 florins, valeur ainsi exprimée au dit contrat, dont 200 florins ont été payés comptans par l’acquéreur, quant aux 2300 florins restans, faisans d’après le système monétaire actuel 4543 francs ils sont encore dus en entier et seront délégués ci après. Par contrat passé devant Me Lex notaire à Strasbourg le 27 mars 1818, ledit Sr Friederich (qui par erreur y est dénomme Frédéric ainsi que M. Storck le déclare) et Dame Françoise Weber sa femme ont vendu ledit immeuble au dit Sr Louis Joseph Gregoire, mari en premières noces de la mandante de M. Storck et à Dame Chrétienne Friederich femme séparée quant aux biens de Joseph Rentz, maréchal ferrant en ladite Ville, acquéreurs solidaires (…) Le sieur Gregoire étant décédé après avoir disposé de la totalité de ses biens en faveur de la mandante de M. Storck ainsi qu’il résulte d’une donation passé devant Me Triponé notaire à Strasbourg comme substituant Me Hickel le 13 avril 1838 ladite De Beckenhaupt née Neff est devenue propriétaire de la parts et portions que le Sr Gregoire avait acquises dudit immeuble. Cette Dame ayant depuis voulu sortir de l’indivision qui existait entre elle et ladite Dme Rentz au sujet de la maison en question a fait actionner en justice les ayant cause de cette dernière qui avait été décédée alors, le tribunal civil de Strasbourg par son jugement du 15 avril 1833 a prononcé la nullité de la vente contenue au contrat du 27 mars 1818 ci-dessus relaté en tant qu’elle avait été faite au profit de la Dame Rentz au moyen de quoi la De Beckenhaupt comme ayant été aux droits du Sr Gregoire de son mari acquéreur solidaire est devenue seule propriétaire de la totalité dudit immeuble et seule débitrice des sommes dues au dit Sr Frédéric Schneider – Mise à prix 5000 francs ainsi fixée par M. Weyer architecte à Strasbourg suivant procès verbal par lui dressé le 3 octobre courant
N° 2139. Adjudication définitive – Valentin Rosé, ébéniste, 6900 francs
acp 315 (3 Q 30 030) f° 32-v – acp 317 (3 Q 30 032) f° 23-v

Originaire de Rouffach, Valentin Rosée épouse en 1830 Jeannette Hecre, fille de sacristain
Mariage, Strasbourg (n° 470)
Du premier décembre 1830. Valentin Rosé, majeur d’ans, né en légitime mariage le 15 Nivôse an V à Rouffach (haut Rhin) domicilié à Strasbourg, Menuisier, fils de feu Martin Rosé, cultivateur décédé à Rouffach le 2 complémentaire an XIII, et de feu Madeleine Dieringer décédée au même lieu le 14 décembre 1811, Jeannette Hecre, Majeuré d’ans, lée en légitime mariage le 24 mai 1807 à Strasbourg domiciliée à Strasbourg, fille de Pierre Barthelemy Hecre, sacristain en cette ville ci présent et cosnentantl et de feu Hélène Rohmer décédée en cette ville le 3 juillet 1828 (signé) Valentin Rosé, Johanna Hecre (i 29)

Jeannette Hécre meurt en délaissant une fille
1832 (1.6.), Strasbourg 8 (51 nouv. cote), Me G. Grimmer n° 3971
Inventaire par déclaration – Jeannette Hécre femme de Valentin Rosé, ébéniste, décédée le 18 décembre dernier – à la requête 1. du veuf, à cause de la communauté, sans contrat de mariage, père et tuteur légal de Jeannette Eugénie Rosé âgée de 14 mois – en présence de Louis Schnoeringer, tailleur d’habits à Strasbourg, subrogé tuteur de ladite mineure
meubles 4669 fr, argent employé à l’enterrement, garde robe 105 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 210 F° 144-v du 8.6.

L’ébéniste Valentin Rosée se remarie en 1834 avec Véronique Drach
1834 (20.3.), Strasbourg 8 (nouv. cote 53), Me G. Grimmer n° 4474
Contrat de mariage communauté réduite aux acquets – Valentin Rosé, ébéniste, veuf de Jeannette Hecre père d’un enfant
Marie Thérèse Véronique Drach fille mineure d’Ignace Drach employé à la halle commerciale de cette ville, et de Marie Thérèse Leiber
Enregistrement de Strasbourg, acp 224 F° 30-v du 29.3.

Locataire de la maison, le chaudronnier Antoine Bosse vend son mobilier et ses outils à Gerard Billié et à son frère Joseph Billié

1845 (10.2.), Enregistrement de Strasbourg, ssp 92 (1881) f° 22-v, ssp du 18.1.1845
Vente – Je soussigné Antoine Bosse, chaudronnier demeurant rue des Balayeurs N° 40 à Strasbourg, reconnais avoir vendu et livré de suite
à Mr. Gerard Billié et son frère Joseph Billié
tous les outils et divers articles existants dans mon atelier situé rue des Balayeurs N° 40 ainsi que l’attelier même (…)
plus j’ai vendu également aux mêmes tout mon mobilier existant dans la chambre située dans la même maison (…) pour 170 francs

Valentin Rosée meurt en 1747 en délaissant sept enfants issus de la veuve, la fille du premier mariage étant morte.

1847 (10.4.), Strasbourg 8 (70), Not. Zeyssolff n° 3530
Inventaire de la succession de feu M Valentin Rosée, vivant ébéniste à Strasbourg où il est décédé le premier janvier 1847.
L’an 1847, Samedi le 10 avril à neuf heures du matin en la maison mortuaire. A la requête & en présence de De. Marie Thérèse Véronique Drach veuve du sieur Valentin Rosée, vivant ébéniste à Strasbourg où elle demeure & est domiciliée, agissant tant en son nom personnel à cause de la communauté de biens qui a existé entre elle & son épouse défunt et en raison des droits et avantages de survie qu’il lui a assuré en vertu de leur contrat de mariage ci après analysé qu’en qualité de mère & tutrice légale de 1° Elise Rosée âgée de 9 ans, 2° Auguste Rosée âgé de 8 ans, 3° Caroline Mathilde Rosée âgée de 7 ans, 4° Rosalie Marie Rosée âgée de 6 ans, 5° Marie Joséphine Rosée âgée de 4 ans, 6° Augustine Rosée, âgé de 3 ans, 7° Valentin Aloïse Joseph Rosée, âgé de six semaines, ses enfants mineurs issus de son légitime mariage avec son époux défunt. En présence de Mr Joseph Zimmermann, ancien menuisier, demeurant et domicilié à Strasbourg, agissant en qualité de subrogé tuteur des dits mineurs (…)
décédé en sa demeure à Strasbourg rue des juifs n° 8 où se fait le présent inventaire

(la veuve) a exhibé l’expédition du contrat de mariage entre elle & son époux défunt passé devant Me Guillaume Grimmer lors notaire à Strasbourg le 20 mars 1834
(n° 3531, 10 avril 1847)
(n° 2591, 26 mai 1847) Immeuble. Une maison avec cour, communauté de puits, petit jardin et autres dépendances et appartenances sise à Strasbourg, rue des balayeurs n° 40 tenant d’un côté sieurs Mosser et Klughertz jardinier,de l’autre le sieur Bernard et par derrière le Sr Müller et un inconnu. Acquis durant la communauté sur la De Marie Anne Neff veuve du sieur Louis Joseph Gregoire vivant marchand fruitier à Strasbourg actuellement épouse du Sr Clément Joseph Pierre Beckenhaupt instituteur à Geispolsheim suivant procès verbal d’adjudication dressé par Me Becker notaire à Strasbourg le 23 novembre 1843, préallégué [le 29 novembre 1843, enregistré et transcrit au bureau des hypothèques de cette ville le 16 décembre suivant volume 406 N° 94]. Cette acquisition a eu lieu moyennant la somme de 6900 francs (…)
acp 360 (3 Q 30 075) f° 16-v du 17 avril – Communauté, meubles 1291, garde robe 30
acp 361 (3 Q 30 076) f° 50-v du 20 mai – Communauté, mobilier 54, créances 2800, argent comptant 300, passif 10 837, une maison rue des balayeurs n° 40
acp 363 (3 Q 30 078) f° 11 du 5 juillet – Déclaration rectificative 29 juin. Eugénie Jeannette Rosée enfant issu du premier mariage du défunt avec Jeannette Hecré est décédée à Strasbourg le 23 août 1839 délaissant pour héritiers savoir le père pour un quart et des frères et sœurs pour les trois autres quarts de sa succession d’un valeur de 2439 francs
Marie Thérèse Rosée est décédée à Strasbourg le 19 mai 1841 laissant aussi pour héritiers ledit Sr Rosé son père pour un quart et sses frères et sœurs pour trois quarts, sa succession se composant d’une somme de 690 francs. Par suite de ces décès le remploi dû à la succession du défunt par la communauté se compose (…) de 3997 francs

Véronique Drach hypothèque la maison au profit de Marie Madeleine Madler

1852 (19.5.), Strasbourg 15 (88), Not. Lacombe (Charles) n° 8130
Obligation – A comparu Mad. Marie Thérèse Véronique Drach veuve du Sr Valentin Rosée, en son vivant Ebéniste, ladite Dame demeurant et domiciliée à Strasbourg, agissant 1° en son nom personnel, 2° en qualité de mère et tutrice légale et au nom de ses sept enfants mineurs procréés de son mariage avec son défunt mari ces enfants nommés 1° Elise Rosée, 2° Auguste Rosée, 3° Caroline Mathilde Rosée, 4° Rosalie Marie Rosée, 5° Marie Joséphine Rosée, 6° Augustine Rosée, 7° Valentin Aloïse Joseph Rosée (…)
(devoir) à Mlle Marie Madeleine Madler célibataire majeure d’ans rentière demeurant à Strasbourg, la somme principale de 1000 francs
hypothèque. Une Maison avec cour puits jardin et autres appartenances et dépendances sise à Strasbourg, rue des Balayeurs n° 40 tenant d’un côté aux sieurs Mosser et Klughertz jardinier,de l’autre au sieur Bernard et par derrière au Sr. Müller et un inconnu. Mad. Rosée déclare que cet immeuble a été acquis par son mari pendant la communauté de biens encore indivise qui a existé entre eux sur Marie Anne Neff épouse de Clément Joseph Pierre Beckenhaupt instituteur les deux demeurant à Geispolsheim aux termes d’un procès verbal d’adjudication définitive sur surmise dressé par Me Becker et son collègue notaires à Strasbourg le 29 novembre 1843 enregistré et transcrit au bureau des hypothèques de cette ville le 16 décembre suivant volume 406 N° 94. Feu M Rosée a délaissé pour ses seuls et uniques héritiers ses sept enfants sus dénommés dans la proportion d’un 7° chacun ces qualités ainsi établies en l’inventaire dressé après le décès de M. Rosée par Me Zeyssolff notaire à Strasbourg en date au commencement du 10 avril 1847

Véronique Drach hypothèque la maison au profit de l’ancien notaire Louis Charles Zeyssolff

1864 (11.3.), Strasbourg 8 (76), Not. Gustave Edouard Loew n° 879
Obligation – Ont comparu 1) De Marie Thérèse Véronique Drach, veuve de Mr. Valentin Rosée, vivant ébéniste à Strasbourg où elle demeure & est domiciliée à Strasbourg, agissant 1° en son nom personnel, 2° en qualité de tutrice légale de Augustine Rosée âgée de 19 ans & Valentin Aloïse Joseph Rosée âgé de 17 ans ses enfants mineurs issus de son mariage avec son époux défunt, 3° en qualité de mandataire spéciale de Me Marie Valentin Auguste Rosée, peintre à l’école de beaux arts de Paris demeurant en la dite ville son fils (…)
2) Dame Caroline Mathilde Rosée, épouse dûment asssitée & autorisée du Sieur Jacques Seckler, tonnelier présent, 3), Delle Rosalie Marie Rosée, majeure, 4) Et De Marie Joséphine Rosée, encore mineure, épouse du sieur Joseph Holderbach employé des tabacs qui à ce présent l’assiste & l’autorise, tous demeurant et domiciliés à Strasbourg
(devoir) à Mr. Louis Charles Zeyssolff ancien notaire demeurant et domicilié à Strasbourg, la somme principale de 2100 francs
hypothèque. Une maison avec cour, puits, jardin & dépendances sise à Strasbourg, rue des Balayeurs n° 12 ancien n° 40 tenant d’un côté aux sieurs Mosser & Klughertz jardinier,de l’autre au sieur Bernard & par derrière au sieur Müller et à un inconnu. Les Dames comparantes déclarent 1° que ledit immeuble dépend de la communauté de biens encore indivise qui avait existé entre Mme veuve Rosée codébitrice & feu son mari, pour avoir été acquis suivant procès verbal d’adjudication définitive sur surmise dressé par Me Becker et son collègue notaires à Strasbourg le 29 novembre 1843 enregistré, 2° que Mr Rosée a délaissé pour ses seuls et uniques héritiers ses sept enfants issus de son mariage avec sa veuve, M Rosée, les deux mineurs, les Des Seckler & Holderbach, Dle Rosé ecodébiteurs, Elise Rosée qui est décédée le premier mai 1854 en délaissant pour seuls héritiers sa mère pour un quart & des six frères et sœurs pour les trois quarts restans

Maison arrière

1673, Livre des loyers communaux (VII 1465) f° 302
La maison arrière est portée au Livre des loyers communaux pour deux sols que régle la veuve de Nicolas Mürsch puis Jacques Dannenberger et la fondation Saint-Marc. Le loyer est ensuite reporté à la page de Zachée Saur

Claus Mürschen Wittib, Soll vom Hauß in der Viehegaßen hinder St: Clauß in Undis, vff Johannis, 2 ß
St. Zinnßb. p. 359
ietzt Jacob Dannenberger 1676 p°
jetzt das Stifft St. Marx

(Quittungen) 1676-1683
Ferner vom gädlein so vor dießem der Visitator bewohnt an St. Johannes gießen beÿ der viehegaß vff Michaelis 1684. i.mo, 3 lb
Ist abgebrochen, soll H. Schaffer Schmidt zahlen
(Quittungen) 1694-1696
Ist hernacher fol: 302. auff Zachäum Sauren eingetrag.

Susanne, veuve de Nicolas Mürsch vend la maison au manant Jacques Dannenberger, « capitaine d’armes » dans la compagnie du capitaine Frandi

1675 (30. April), Chambre des Contrats, vol. 544 f° 220-v
Susanna, Weÿl. Clauß Mürschen geweßenen Gartenmanns nunmehr seel. nachgelaßene Wittib mit beÿstand Michael Bürckhels Gartners Underwagner Ihres Vogts
in gegensein Jacob Dannenbergers Capitain Armis under H Capitain Frandi Compagnie – und Zwar vff unserer gd. Herren Rhät und XXI. am 26. hus. Jüngsthien Obrigkeitlich ertheilten Consens
hauß, höfflin, hoffstatt sampt der Gemeinschafft deß Bronnens mit allen übrigen deren Gebäwen, Begriffen Zugehördten, Rechten und Gerechtigkeiten alhier in der Vorstatt Krautenau in der Feggaßen ([biffé] ohnfern deß newen thors) einseit neben Christoph Mawer anderseit neben Ulrich Bürger hinden uff den Wahl stoßend gelegen, von welcher Behaußung gehen Jährlichen 2 ß d bodenzinß gemeiner Statt so seÿ dieselbe auch noch umb 184. fl. dem Stifft St. Marx Verhafftet – umb 16. fl.
doch soll weder der Käuffer noch seine Erben in crafft deß am 2. 7.br a° 1641. von obwohlged. Unsern gnd. Herren Rhät und XXI. ertheilten Edicti prohibitorÿ generalis die erkauffte Behaußung ohne deroselben vorhergehenden Obrigkeitlichen Consens, ahn kein ohnverburgerte Person ferners oder ins künfftig begeben.

Les Conseillers et les Vingt-et-Un autorisent la vente après avoir constaté qu’il s’agit d’une maison délabrée et que le prix de vente servira à acquitter des dettes

1675, Conseillers et XXI (1 R 158)
Jacob Dannenberg. vmb erlaubnuß ein hauß Zu Kauffen. 111. 126.
(p. 111) Sambst. d. 17.ten Aprilis aô 1672
Ersch. Jacob Dannenberg. capit. armis vnder H. Capit. Frandi, weilen er willens eine geringe behaußung beim Newenthor von Niclauß Martin des Gartners Witt an sich Zu erhandlen, alß bitt er vmb Obr. Consens.
Erk. Zum augenschein einzunemmen deputirt H. Alenschlager et H. Zipperer.

(p. 126) Mont. d. 26.tan Aprilis aô 1675.
H. Zipperer referirt, Er hette auff Mhh. erkandnus den augenschein wegen der jenigen behaußung so Dannenberg. capit. Armis vnd. H. Capit. Frandi Zu erkauffen willens ist, eingenommen, steht die selbige nicht weit von dem newen thor, vnd seÿe sehr bawfellig vnd gering, der kauff wäre beschehen vmb 200. fl. vnd seÿe die Käufferin darvon 160. fl nach St. Marx, vnd das übrige theils Mghh. theils ein andere ort schuldig, vnd erbiete sich auß diesem gld Zu Bezahlen. Erk., Willfahrt.

Le sergent Jacques Dannenberger hypothèque la maison et trois autres qu’il vient d’acheter au profit du receveur du béguinage de la Troisième règle

1677 (6.1.), Chambre des Contrats, vol. 546 f° 12-v
Jacob Dannenberger der Serganten under herren haubtmann Frandi Compagnie allhier
in gegensein herrn Philipp Jacob Erhardts Schaffners der Rothen Kirch im nahmen herren Johann Schmidts alß Schaffners der dritten Regul – schuldig seÿe 225. lb, daß derselbe damit nachbeschriebene 3. häußlein erkauffen und Völlig bezahlen können
unterpfand, dreÿ häußlein an einander mit allen deren Gebäwen und Zugehördten, Garten daran und Gemeinschafft deß bronnens alhier in der Vorstatt Krautenau einseit neben (-) anderseit (-) hinden uff den Wahl stoßend gelegen
Ferners soll in specie Unterpfand sein hauß, hoffstatt mit deßen Zugehördten und Gebäwn in gedachter Krautenau in der Fäg Gaß en einseit neben Christoph Laurhoß dem Mußquetirer, anderseit neben (-) hinden uff den Wahl

La fondation Saint-Marc acquiert par adjudication judiciaire la maison de Jacques Dannenberger, ancien maître des rentes au service des princes de Veldence

1691 (26. 9.br), Saint-Marc (1 AH 7876, exemplaire sur parchemin, sceau)
Wir Jonas Stör der Meister und der Raht des Kleinen Rahts der Statt Straßburg, bekennen und thun kund hiemit und in crafft gegenwärtigen Ganth Kauffbrieffs daß den 26. Novembris 1691, wie auch unterschiedliche mahl hernach als wir in Unserm Raht beÿeinander Verpfändet waren, Vor Uns erschienen ist,
des Grosen Gemeinen Allmosens zu St. Marx allhir Schaffner und hat entgegen und wieder Jacob Dannenbergern gewesenen Fürstl. Pfaltz Veldentzischen Rentmeistern, durch Dd Johann Paul Schüblern, dieses Unsers Rahts geschwornen Procuratoren Klagend vor und anbringen laßen, welchergestalten derselbe lauth producirter Contract verschreibung de dato 20. Januarÿ 1663. von Clauß Mersen dem Gartenmann in Zwoen Posten ane Capital 60 lb d Und damahl 7 lb, Verfallene Zinnß zu gelten schuldig worden, dafür zum unterpfand verlegt, beneben einem halben Acker Velts, so aber in de Königl. fortification gezogen worden,
ein Hinder häußlein mit allen Zugehördten und Gerechtigkeiten in Krautenaw in der feggaß, einseith Zur Zeit der Verpfändung neben Clauß Speners des Gartenmanns seeligen wittib und Erben, anderseit neben Michel Klugshertz dem Gartner, hinten auff denselben auch stosend gelegen, Dieweilen nun beklagter, ohngeachtet demselben die bezahlung obigen außstands per Sententiam aufferlegt, Clägern deßwegen biß dato nicht befriediget, dahero dann derselbe sich hypothecirten hinterhäußleins zu nähren, daßelbe mit recht anzugreiffen und Verganten zu laßen getrunglich Verursacht So were demnach sein Clägers unerdienstlich zumahlen Richterlichen Unsern Spruch ane die ganthen allhie erkennen, rechtliches begehren, Wir wolten obbemeltes hinterhäußlein durch Richterlichen Unsern Spruch ane die ganthen allhie erkennen, in offenen ruff zeduln gehöriger orthen anschlagen und wie gebräuchlich Verganthen laßen. Wann Wir dann solch begehren für billigmäßig erachtet und in aufschlagung Unsers Rahts Memorials, die sachen Vorgebrachter maßen beschaffen befunden. So ist darauf mehrbesagtes unterpfand nach Richterlicher Umbfragane die ganten Erkandt, in offenen ruffzedulen an ort und enden wie sich gebührt affigirt, durch den geschwornen Ganth Käuffler in beÿsein der Verordneten nach Ganthens Recht Zum Ersten Andern und drittenmahl offentich außgeruffen, und alß auf heuth Zu end gemelten datum der dritte und letzte ruff gewesen, mehrgemelter Kläger nomine seines Stiffts obigen außstand der 60 lb d sampt 7 lb d Zinnß, beneben ferner Verfallenen Interesse Vnd die in diesem process aufgangene uncosten darauf geschlagen aber niemand so weiters bieten wollen, erschienen, Ihne Clägern damahl wie auch nachgehendts als die Zeit der Loosung Verfloßen, und weder beklagter noch einst jemand von seinetwegen etwas Zur sach gethan, für und umb obigen außstand gelaßen, durch Unß freÿ Verkauff, vbergeben Vndt Zugestellt worden, Inmaßen Wie dann hiemit und in Crafft dieses Brieffs, Klägern offberührtes hinterhäußlein freÿ Verkauffen vbergeben und zustellen, dergestalten daß nun hienführo Cläger, oder deßen Nach Kommen selbiges ebenerlasen als andere des Stiffts St. Marx eigenthümliche Güther inhaben, nutzen, niesen, Vertauschen, Verliehen und Verkauffen und damit nach belieben und wohlgefallen schalten und walten möge, Jedoch ohne einige wehrschafft, deren Wir Ihnen Unsers Raths gebrauch und ordnung nach gäntzlich Keine Zugesagt und Versprochen, sondern Unß dißorths Vorbehalten haben wollen waüber Kurtz oder lang jemand einige andere oder sonst beßere Gerechtigkeit zu haben Vermeinen würde, daß als dann Cläger in nahmen ged. Grosen Gemeinen Allmosens zu St. Marx denn oder denselben mit gebührender antwort zu begegnen, undt rechtens zu sein, schuldig sein solle, ales getrewlich und ohne gefährde. Deßen zu wahren Urkund ist Klägern vf sein begehren dieser Ganth Kauffbrieff, denselben wo Vonnöthen habend zulegen. Unter Unsers raths grösern Innsiegem mitgetheilt. So geschehen in Straßburg Mittwochs den zwantzigsten Augusti St. N. als mann zahlte nach Christi Unsers einigen Erlösers (Im Jahr 1692)

La fondation Saint-Marc vend la maison à Zachée Saur, déjà propriétaire de la maison avant

1697 (18.7.), Chambre des Contrats, vol. 569 f° 355
ut supra Schaffnern deß großen Allmosens zu St Marx [/:tit:/ Herr Johann Jacob Richshoffer des beständigen Regiments der Herrn XV. beÿsitzer, als Pfleger, beneben Hn Johann Schmid, Schaffnern deß Stiffts St. Marx]
in gegensein H. Zachæi Sauren deß hueffschmids und Susannæ geb. Knechtin
Ein baufälliges haüßlein, mit einem halben dach, sambt d. höfflein, und allen deßen Gebaüen, rechten und Zugehördt. allhier in der vorstatt Crautenau in der Feggaßen, einseit neben hans Peter Schmid, den Schneidern anderseit neben einer behaußung auch dem allmosen gehörig, hind. auff ein gart. zu ged. behaußung gehörig, vornen auff die Kaüffern selbst stoßend gelegen, darvon gehend jährlich 2 ß d bodenzinß der Statt Pfenningthurn, zumahlen von dem allmosen durch die ganth wid. Joh: Jacob dannenberg. gezog. worden – umb 65 pfund
[in margine :] (in gegensein) schuldbekennenden Zachæi Sauren seel. Vettern, Bastasÿ Ried, hueffschmidts, des jetzigen proprietarÿ hier verpfändteten haußes, (Quittung) den 7. aug. 1732


Les Maisons de Strasbourg sont présentées à l’aide de Word Press.