39, rue du Vieux-Marché-aux-Vins
Rue du Vieux-Marché-aux-Vins n° 5 – III 140 (Blondel), P 456 puis section 57 parcelle 34 (cadastre)
Maison à la Rose (zur Rosen)
Façade sur le Vieux-Marché-aux-Vins, 1865, maître d’ouvrage, veuve de Maurice Ordenstein
Aspect actuel, le n° 39 est le bâtiment rose le plus bas (février 2017) et
rue Thomann, le n° 6 est le premier bâtiment rose sur la gauche (août 2015)
La maison dont l’arrière donne sur le Jardin aux roses (Rosengarten, rue Thomann) est appelée à la Rose (zur Rosen) jusqu’au XVII° siècle. Elle appartient au marchand de vins Pierre Eichler puis aux tonneliers Martin Woltz (1637) et Sébastien Ebinger (1680). La maison a deux étages et une grande cave voûtée d’après le rapport remis aux Conseillers et aux Vingt-et-Un en 1691. Le notaire impérial (royal) Jean Georges Schœnherr en devient propriétaire en 1692. Elle appartient ensuite aux marchands de vins François Mathias Zæpffel (1736-1752) et Philippe Jacques Gœrgen (1752-1794). Les préposés aux affaires foncières autorisent en 1745 le premier à surbâtir un terrain de 26 pieds et demi au-dessous de son encorbellement et en 1783 le deuxième à réparer le mur au-dessous de son encorbellement. Philippe Jacques Gœrgen est en outre autorisé en 1772 à agrandir l’ouverture servant à vidanger la fosse d’aisance à l’arrière de sa maison (rue Thomann). La maison comprend en 1787 cinq poêles, une cave voûtée, un puits et une cour.
Plan-relief de 1725 (© Musée historique, , cliché Thierry Hatt) – La maison correspond à la partie droite du deuxième bâtiment en partant de la gauche, îlot au milieu de l’image
Elévations pour le plan-relief de 1830, îlot 45
L’Atlas des alignements (années 1820) signale un rez-de-chaussée en maçonnerie, deux étages en bois et un encorbellement. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830 (1), la façade sur le Vieux-Marché-aux-Vins est celle à gauche du repère (b), en retrait (c-b) par rapport à la voisine : une fenêtre et deux ouvertures en arcades au rez-de-chaussée, six fenêtres à chacun des deux étages. La façade vers la rue Thomann, la troisième à gauche du repère (h), a une distribution comparable à la façade avant. Sur le plan des Ponts et Chaussées dressé en 1823, le n° 96, jugé en mauvais état, a un rez-de-chaussée en pierre, deux étages en bois et une avance de 1,10 mètre. Joseph Romer y exploite un atelier de teinturerie (1824-1854) qui existe encore en 1883.
La maison porte d’abord le n° 96 (1784-1857) puis le n° 39.
Plan des Ponts-et-Chaussées (1823, ADBR cote 2 SP 22)
Devanture en 1964
Le fripier Maurice Ordenstein acquiert en février 1854 la maison puis en décembre de la même année un terrain distrait de la route nationale. Ce terrain ne figure pas au cadastre, le plan des Ponts et Chaussées daté de 1856 (même cote que ci-dessus) attribue à Joseph Romer la propriété alignée à un seul étage en pierre. D’après le cadastre, Maurice Ordenstein démolit en partie les bâtiments en 1865 (le revenu passe de 198 à 120 francs) puis les reconstruit la même année (le revenu passe de 120 à 325 francs). Henri Oberdœrfer fait en 1884 de nouvelles constructions (le revenu passe à 385 francs, le nombre de fenêtres au troisième et au-dessus de 8 à 20). D’après le dossier de la Police du Bâtiment, le propriétaire qui souhaite en 1884 reconstruire la façade rue Thomann en réduit la hauteur prévue et aménage une terrasse pour satisfaire aux règlements en vigueur. Cette terrasse est surbâtie sous forme de comble en dérogation aux règlements en 1905.
Le local commercial exploité par le marchand de fer Henri Oberdœrfer devient un magasin de chaussures (1911) puis une pâtisserie (1924). Le sous-sol sert d’abri anti-aérien pendant la guerre qui endommage la devanture.
Elévation rue Thomann en 1889, troisième étage précédé d’une terrasse
Elévations en 1989, rue du Vieux-Marché-aux-Vins à gauche, rue Thomann à droite, après ajout d’un deuxième niveau de lucarnes
Plan du rez-de-chaussée avant les transformations de 1889 et en 1964
(dossier de la Police du Bâtiment)
juin 2017
Sommaire
Cadastre – Police du Bâtiment – Relevé d’actes
Récapitulatif des propriétaires
La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1625 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date donnée par les registres du cadastre.
Pierre Eichler, marchand de vins, et (1610) Ursule Hansmetzger, (1634) Ursule Meyer, veuve du tonnelier Philippe Heim puis (1841) Barbe Golch veuve du chapelier Jacques Bürckel – luthériens | ||
1637 | v | Martin Woltz, tonnelier municipal, et (1625) Marguerite Ruff – luthériens |
1680 | v | Sébastien Ebinger, tonnelier, et (1663) Anne Marguerite Klingler veuve du tonnelier Georges Ripffel – luthériens |
1691 | v | Pierre Paul Pistorius, pasteur puis curé, et (1663) Anne Catherine, veuve du pasteur Jean Beurlin de Montbéliard – luthérien puis catholique |
1692 | v | Jean Pierre Naundorff, notaire puis receveur, et (1693) Susanna Emilie Hecker – luthériens Jean Georges Schœnherr, notaire, et (1691) Sabine Madeleine Naundorff, ensuite seule propriétaire, remariée (1709) au marchand épicier Jean Charles Fesel – luthériens puis sa fille Sabine Madeleine Schœnherr épouse (1722) de Jean Francès (Jean Claude Fauste Bataille, sieur de Francès), entrepreneur général des Hôpitaux du Roi et des fourrages aux troupes – catholiques |
1736 | v | François Mathias Zæpffel, et (1722) Marie Catherine Holdermann veuve d’Elie Nachbaur – catholiques |
1752 | v | Philippe Jacques Gœrgen, tonnelier, et (1747) Marie Salomé Avel, veuve de Jean Lobstein – luthériens |
1795 | h | François Ignace Krafft, juge de paix, et (1794) Sophie Salomé Gœrgen |
1824 | v | Joseph Romer, tanneur puis teinturier, et (1819) Sophie Sohler, veuve du teinturier Jean Etienne Wendling puis (1820) Claire Nansé |
1854 | v | Maurice Ordenstein, fripier, et (1845) Rosette (Caroline) Meyer veuve du fripier Lazare Jacob, remariée (1860) avec Joseph Lipmann |
1884 * | Henri Oberdœrffer, commerçant | |
1948* | les héritiers et les descendants de Henri Oberdœrffer | |
1951* | Albert Merius, maître pâtissier |
Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 1 500 livres en 1787
(1765, Liste Blondel) III 140, Philippe Jacques Guerich
(1843, Tableau indicatif du cadastre) P 456, Romer, Joseph, teinturier, – maison, sol – 1,2 are
Locations
1689, Michel Gar, meunier à Eckbolsheim
1692, Philippe Jacquier, commissaire des vivres, et Anne Marie Heyer
1717, Philippe Knirbs, licencié en droit
1726, Jean André Gnilius, enseignant au Gymnase
1732, Jean Louis Freund, procureur à l’audience du consul régent
1848, Jean Bauer, teinturier
Préposés aux affaires foncières (Bauherren)
1745, Préposés aux affaires foncières (VII 1401)
Après visite des lieux, les préposés aux affaires foncières autorisent François Mathias Zæpfel à surbâtir un terrain de 26 pieds et demi au-dessous de son encorbellement
(f° 81) Dienstag den 6. Martÿ 1745. seÿen folgende augenschein eingenommen worden. H. XXI. Frantz Mathias Zäpffel
An Herrn XXI. Frantz Mathias Zäpffels hauß auf dem alten Weinmarck, welcher um erlaubnus gebetten seinen 26 ½ schuhe Lang und 3 schuhe tieffen Überhang Zuunterbauen. Nach deme nun die schnur Zu einem Allignement, für dießes und der Nachbaren Häußer gezogen worden, Zeigte sich, daß er an dem Eck seines Haußes gegen dem Speÿrthor 3. schuhe, und an dem andern Eck Hieher 3 ½ schuhe Heraußfahren Könte, welches 86. quadrat schuhe außmachet.
Erkannt, Willfahrt gegen, einmahliger bezahlung 8. lb und 2 lb für das augenschein.
1772, Préposés aux affaires foncières (VII 1415)
Les préposés aux affaires foncières accordent à Philippe Jacques Gœrgen une place devant la moitié de sa maison pour y exercer son métier les jours du marché aux guenilles. Le maître maçon Klotz est autorisé à réparer la gouttière et à agrandir l’ouverture servant à vidanger la fosse d’aisance à l’arrière de sa maison (rue Thomann)
(f° 64-v) Dienstags den 2. Junii 1772. Philipp Jacob Görgen
Philipp Jacob Görgen, der Weinhändler bittet Mgdhh. geruhen möchten Ihme vor seiner an dem alten Weinmarckt gelegenen behausung Zur Zeit des Gimpel Marckts Platz zu seiner Handtierung gnädigst gedeÿhen zu laßen.
Erkannt, Solle dem Imploranten die helfte seines Hauses, wie Ihme solches schon vor einigen Jahren zugestanden worden, jeederzeit freÿ zu seiner Handtierung gelaßen werden.
(f° 122) Dienstags den 13. Octobris 1772. Philipp Jacob Görgen
Idem [Mr Klotz der Maurer] nôe. Hrn. Philipp Jacob Görgen, des Kiefers, stellet vor wie daß in deßen Hinterhaus gegen dem Thomansloch der Wasserstein Naach p. gewichen und hinunter gefallen, auch die Öfnung zu Ausführung des s. v. Privets sehr eng, bittet dahero zu erlauben das eine wieder zu repariren und das andere zu erweitern. Erkannt, Willfahrt.
1783, Préposés aux affaires foncières (VII 1420)
Le maître maçon Klotz est autorisé à réparer pour le compte de Philippe Jacques Gœrgen le crépi au-dessous de l’encorbellement rue du Vieux-Marché-aux-Vins et rue Thomann mais sans toucher à l’encorbellement lui-même
(f° 363-v) Dienstags den 30. Septembris 1783. Philipp Jacob Görgen Weinhändler
Idem [Mr Klotz, der älter, Maurer] nôe. Herrn Philipp Jacob Görgen, des Weinhändlers, bittet zu erlauben deßen behausung auf dem alten Wein Marckt und in dem Thomans Loch unter dem Überhang außbeßern und bestechen Zu laßen.
Erkannt, Willfahrt, hat doch den überhang nicht Zu berühren.
Description de la maison
- 1691 (rapport aux Conseillers et aux Vingt-et-Un) la maison a deux étages, de bons murs coupe-feu, un atelier et une grande cave voûtée
- 1787 (billet d’estimation traduit) la maison comprend cinq poêles et plusieurs chambres, le comble est couvert de tuiles plates, la cave est voûtée, le tout estimé avec le puits, la cour, appartenances et dépendances à la somme de 3 000 florins
Atlas des alignements (cote 1197 W 37)
1° arrondissement ou Canton ouest – Rue du vieux marché aux Vins
nouveau N° / ancien N° : 10 / 96
Krafft
Rez de chaussée en maçonnerie et 2 étages en bois mauvais et avance
(Légende)
Ponts et Chaussées
1823 (ADBR, cote 2 SP 22) N° 96, Rez de chaussée en pierre, 2 étages en bois et en avance de 1,10, en mauvais état
1856 (ADBR, cote 5 K 22) N° 79, Rommer, Joseph, 2 E P S (Maison à deux étages, construction en pierre, solide)
Cadastre
Cadastre napoléonien, registre 28 f° 247 case 2
Romer Joseph
1855 Ordenstein Maurice, fripier
P 456, maison, sol, Vieux marché aux vins 96
Contenance : 1,20
Revenu total : 198,62 (198 et 0,62)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 28 / 22
fenêtres du 3° et au-dessus : 4 / 3
Cadastre napoléonien, registre 22 f° 756 case 2
Ordenstein Maurice, Marchand de meubles
1884 Oberdoerffer, Heinrich, Kaufmann
(ancien f° 504)
P 456, maison, sol, Rue du vieux marché aux vins 39
Contenance : 1,20
Revenu total : 198,62 (198 et 0,62)
Folio de provenance : (247)
Folio de destination : Démoli en partie 504
Année d’entrée :
Année de sortie : 1866
1866 – Ordenstein Maurice f° 504, P 456, maison, revenu 120, démolition partielle de 1865, imposée en 1866
Ordenstein Maurice f° 504, P 456, maison, revenu 198, démolition partielle de 1865 supp. en 1866, voir les augmentations imposée en 1866
P 456, maison
Revenu total : 120,62 (120 et 0,62)
Folio de provenance : 504
Folio de destination : 504
Année d’entrée : 1866
Année de sortie : 1868
1887 – Oberdörffer Heinrich f° 756-II, P 456, Wohnhaus, Reinertrag 385, Neubau, vollendet 1884/85
Oberdörffer Heinrich f° 756-II, P 456, Wohnhaus, Reinertrag 315, Vergößer., 1884/85
P 456, maison
Revenu total : 325,62 (325 et 0,62)
Folio de provenance : 504
Folio de destination : 756-II & Neubau
Année d’entrée : 1868
Année de sortie : 87/88
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 32 / 28
fenêtres du 3° et au-dessus : 8 / 6
P 456, Wohnhaus
Revenu total : 385,62 (385 et 0,62)
Folio de provenance : 756-II
Folio de destination : Gb
Année d’entrée : 87/88
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 34 / 20
fenêtres du 3° et au-dessus : 27 / 16
Cadastre allemand, registre 3+ p. 301 case 4
Parcelle, section 57, n° 35 – autrefois P 456
Canton : Alter Weinmarkt Hs N° 39
Désignation : Hf, Whs
Contenance : 1,30 / 1,29
Revenu : v
Remarques : N. W. II. 27
I, 7, X146
B. V. 1908, 113
(Propriétaire), compte 3070
Oberdörffer Heinrich und Ehefr. geb. Levy
1948, Oberdorfer Henri les héritiers et les descendants
1951 Merius Albert, maître pâtissier
(2887)
1789, Enquête préparatoire à l’Etat des habitants (cote VII 1295)
Canton 3, Rue 57 Vieux marché aux Vins Canton 3
96
Prop. Görgen, la Veuve de Phillippe Jaques Marchand de Vins et Tonnelier – Tonneliers
Loc. Lex, la Veuve de M. Ignace, Receveur de l’abbaye de Neuviller – Privilegie
1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)
Canton III, Rue 57 Vieux Marché aux Vins (p. 142)
96
Pr. Görgen, Veuve – tonneliers
loc. Lex, Veuve
Annuaire de 1905
Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)
Alter Weinmarckt (Seite 192)
(Haus Nr.) 39
Oberdorfer, Eisenwarenhandlung. E 01
Levy, Reisender. 2
Weil, Reisender. 3
Dossier de la Police du Bâtiment (cote 947 W 184)
39, rue du Vieux-Marché-aux-Poissons et 6, rue Thomann (dossier I, 1863-1993)
Les services de la Ville imposent en 1883 à la veuve Bauer des conditions pour continuer à exploiter son atelier de teinturerie dans la partie arrière du rez-de-chaussée.
Le marchand de fer Henri Oberdœrfer fait poser en octobre 1884 une devanture garnie d’un store vers le Vieux-Marché-aux-Vins. Il projette en juin 1884 de démolir la façade rue Thomann d’une hauteur de 8,74 et de la remplacer par un mur en briques de 12,50 mètres de haut. Il réduit la hauteur à 9,75 mètres à la demande des services de la Ville. La façade effectivement construite a 8,98 mètres, prolongée en retrait de deux mètres par une deuxième partie de 5,05 mètres alors que d’après les règlements la partie supérieure de la façade (inclinaison de la toiture) ne doit pas dépasser 2,97 mètres. La hauteur finale a 12 centimètres de moins que la hauteur maximale.
Le propriétaire demande en 1904 l’autorisation de surbâtir la terrasse vers la rue Thomann. La Police du Bâtiment fait arrêter les travaux après avoir constaté une erreur dans la lecture des plans, le rez-de-chaussée ayant été pris pour une cave. Elle estime que le règlement est respecté si on considère que la construction sans toit équivaut à un étage sous combles. Les travaux sont terminés en juillet.
Henri Oberdœrfer cesse son activité en 1911. Le local commercial devient en 1912 un magasin de chaussures (Bernard Flaum). Henri Blum a repris en 1922 le magasin de chaussures de Conrad Tack. Marie Ernst fait aménager en 1924 une pâtisserie dont les marchandises proviennent de la boulangerie voisine. René Werny est autorisé en 1927 à exploiter un café.
L’entreprise de construction Frères Steinbach aménage en 1941 un abri anti-aérien dans la cave. Le pâtissier Albert Merius est autorisé en 1944 à poser une enseigne. La devanture sinistrée par faits de guerre est remise en état en 1947. Albert Merius fait remplacer les devantures et réaménager l’intérieur en 1964. Roger Merius reprend en 1966 le débit de boissons dont la salle de dégustation a 30,25 m². Il fait aménager en 1989 les combles et poser une lucarne en créant une surface de 36 m² ; les travaux sont terminés en août 1991. Hubert Meisberger reprend en 1992 le débit de boissons de première catégorie à l’enseigne Pâtisserie Meisberger.
Sommaire
- 1863 – V. Vallet demande l’autorisation de maintenir le store qu’il a fait installer à son magasin
- 1883 – La veuve Bauer demande à la préfecture l’autorisation d’entreposer dans la cave un fût contenant entre 25 et 30 kilogrammes d’essence. Les services de la Ville constatent que l’atelier de teinturerie à trois chaudrons situé au rez-de-chaussée a 2,35 mètres de haut et donne par deux fenêtres dans la rue Thomann. Les poutres et plancher couvert de dalles en pierre sont en bois. L’exploitant devra 1) assurer une bonne circulation d’air entre les chaudrons, 2) faire passer les liquides provenant des chaudrons par un puits de décantation avant de passer dans les canalisations. L’essence devra être conservée dans un compartiment en maçonnerie. L’exploitant est dispensé de recouvrir le plafond de plâtre pour ne pas réduire la hauteur des locaux.
- 1884 (juin) – Le maire notifie le marchand de fer Henri Oberdœrfer de faire ravaler la façade rue Thomann – Travaux terminés, novembre 1884
1884 (juin) – L’entrepreneur J. et E. Klein (9, rue Fritz, tampon Les fils de J. Klein, architectes entrepreneurs) demandent au nom du propriétaire Oberdœrffer l’autorisation de faire des travaux dans la maison 39 rue du Vieux-Marché-aux-Vins et 6, rue Thomann 1) démolir la façade rue Thomann d’une hauteur de 8,74 et la remplacer sur 8,30 mètres par un mur en briques de 12,50 mètres de haut, percé de fenêtres à encadrement en pierre, 2) remplacer au rez-de-chaussée les murs intérieurs de pans de bois par une structure en fer. Les services de la Ville répondent que la hauteur maximale des bâtiments dans les rues de moins de cinq mètres de large ne doit pas dépasser 9,75 mètres. – L’entrepreneur dépose quelques jours plus tard la même demande en abaissant la hauteur à 9,75 mètres – Autorisation assortie des conditions à respecter – Dessins (plan du rez-de-chaussée, plan de chacun des étages, état actuel et état projeté, élévation rue Thomann, coupe)
1884 (juillet) – Les services de la Ville constatent que le propriétaire Oberdœrffer entrepose sans autorisation des matériaux sur la voie publique – Demande – Autorisation ensuite prolongée
1884 (août) – Les services de la Ville constatent que la partie inférieure de la façade a 8,98 mètres, prolongée en retrait de deux mètres par une deuxième partie de 5,05 mètres alors que d’après les règlements la partie supérieure de la façade (inclinaison de la toiture) ne doit pas dépasser 2,97 mètres – La hauteur finale a 12 centimètres de moins que la hauteur maximale. Le tuyau d’aération est 50 centimètres au-dessous du mur coupe-feu du voisin (octobre 1884). Le tuyau a été rehaussé, les travaux sont terminés - 1884 – Le directeur de l’usine à gaz demande que le plombier Loeb soit autorisé au nom du propriétaire Oberdœrffer à faire une prise pour environ 10 becs au 6, rue Thomann – Autorisation
- 1884 (octobre) – L’entrepreneur Klein demande au commissariat principal l’autorisation d’installer une devanture garnie d’un store au 39, rue du Vieux-Marché-aux-Vins
- 1897 – Dossier suite à un courrier de la préfecture. Henri Oberdœrffer demande l’autorisation de poser une enseigne perpendiculaire – Accord – Quittance des droits de voirie
1897 – Autre demande - 1906 – Le maire notifie Henri Oberdœrfer de faire ravaler la façade rue du Vieux-Marché-aux- Vins – La propriétaire répond que la façade rue Thomann a été ravalée l’année précédente et que celle rue du Vieux-Marché-aux-Poissons est propre. La Police du Bâtiment en convient
- 1904 – Le propriétaire demande l’autorisation de surbâtir la terrasse en la fermant par des planches plâtrées. La Police du Bâtiment répond que le matériau est inapproprié – Henri Oberdœrfer est autorisé à transformer l’étage sous comble vers la rue Thomann – Dessins (plan, coupe) – La Police du Bâtiment constate que d’après les dessins le bâtiment a un rez-de-chaussée et un étage alors qu’il a en réalité deux étages, les travaux sont donc interdits
1906 (mai) – L’entreprise de construction C. et D. Bürkle (32, boulevard de Schirmeck) demande à la préfecture l’autorisation de poser des matériaux dans la rue Thomann – La Police du Bâtiment autorise l’entrepreneur à poser des matériaux devant la nouvelle construction de Henri Oberdœrfer
La Police du Bâtiment fait arrêter les travaux après avoir constaté une erreur dans la lecture des plans, le rez-de-chaussée ayant été pris pour une cave. Le propriétaire répond que presque tous les bâtiments voisins ont la même hauteur. Le gros œuvre est terminé. La Police du Bâtiment estime que le règlement est respecté si on considère que la construction sans toit équivaut à un étage sous combles – Dessins (façade, coupe) – Le propriétaire est autorisé à reprendre les travaux qui sont terminés en juillet - Commission contre les logements insalubres. Propriétaire, Oberdœrfer, demeurant sur place. 1906, rien à signaler
1932 (propriétaire, François Levy, demeurant sur place) Un locataire du deuxième étage se plaint de l’humidité. La Police du Bâtiment constate que la plainte est justifiée. Travaux terminés, octobre - 1909 – Le maire notifie Henri Oberdœrfer de faire ravaler la façade rue du Vieux-Marché-aux-Vins Thomann – Le propriétaire demande un délai étant donné que son voisin (n° 37) projette d’importants travaux au printemps suivant – Travaux terminés, novembre 1911
1911 (octobre) Les peintres Levy Frères demandent l’autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique pour réparer le crépi au commissariat qui transmet à la Police du Bâtiment – Autorisation – Dossier classé, décembre - 1911 – Henri Oberdœrfer déclare cesser son activité et retirer les enseignes. Elles sont retirées, février 1912
- 1912 – Henri Oberdœrfer dépose au nom du commerçant (chaussures de sport) Bernard Flaum, de Leipzig une demande de permis de construire, entrepreneur Frey (12, Grand rue) – Bernard Flaum est autorisé à refaire la devanture – Travaux terminés, mars 1912 – Dessin
1912 (mars) – Bernard Flaum demande l’autorisation de poser une enseigne et deux lampes électriques – Maquette – Autorisation – Dossier classé, juin 1912 - 1912 (novembre) – Le Courrier de Strasbourg (Strassburger Post, Dumont Schauberg, 19, rue Thomann) demande l’autorisation de poser un tableau d’affichage au 39, rue du Vieux-Marché-aux-Vins (deux exemplaires, l’un adressé au commissariat central, l’autre à la Police du Bâtiment) – Autorisation – Dossier classé, novembre
- 1920 – Le médecin Joseph Ohlmann reprend les locaux qu’occupait l’avocat Alfred Weber au deuxième étage et demande l’autorisation de remplacer sa plaque à la porte d’entrée par une nouvelle sur verre – Accord
- 1922 – L’architecte Emile Wolf demande l’autorisation de poser une nouvelle devanture pour le compte de Henri Blum qui a repris le magasin de chaussures de Conrad Tack – L’autorisation est périmée sans que les travaux aient commencé – Dessin (élévation, plan du rez-de-chaussée)
- 1924 – Marie Ernst (domiciliée 16, rue Sellenick) demande l’autorisation d’aménager une pâtisserie dont les marchandises proviennent de la boulangerie Bruckmann (1, rue Thomann). Le local comprendra une machine à râper et à battre la crème – Accord de l’inspecteur du travail – Autorisation. – Travaux terminés, janvier 1925 – Dessin
- 1927 – Dossier suite à un courrier de la préfecture. René Werny demande l’autorisation d’exploiter un café (sans vendre de boissons alcoolisées) – Les locaux sont conformes aux prescriptions ministérielles du 24 mars 1896 sauf la hauteur qui n’est que de 2,70 mètres au lieu de 3,50.
- 1928 – Marx Pohoryles demande l’autorisation de poser une enseigne bilingue français polonais (Représentation de l’agence polonaise de voyages) pour le compte de Polexpress (22, boulevard des Italiens, à Paris IX) – L’enseigne n’est pas posée, le pétitionnaire a changé de domicile
- 1933 – Le maire notifie la veuve Levy-Oberdœrfer de faire ravaler le façade Vieux-Marché-aux-Vins – Travaux terminés, juillet 1935
- 1937 – Le peintre Henri Hoonackher (à Oberhausbergen) est autorisé à poser un échafaudage sur la voie publique pour crépir la façade
- 1941 – L’entreprise de construction Frères Steinbach (rue du Foulon à la Montagne Verte) est autorisée à occuper la voie publique pour aménager un abri anti-aérien dans la cave
- 1944 – Le pâtissier Albert Merius demande l’autorisation de faire poser une enseigne par l’entreprise C. Kuhn (rue Oberlin à Schiltigheim) – Dessin (Konditorei, A. Merius, Kaffee Tee) – L’inscription n’est pas réalisée
- 1947 (juillet) – La police du bâtiment constate que la façade du magasin loué à Albert Merius est en cours de transformation
1947 (août) – L’entreprise Frezza (15, rue de la Prairie à Schiltigheim) est autorisée à poser un échafaudage sur la voie publique pour crépir la façade – Dossier classé, août 1947 (juillet) – Le préfet accorde un permis de construire
1947 (octobre) – Armand Levy (5, avenue de la Liberté, mandataire des héritiers Oberdœrfer) et l’architecte Otto Zache sont autorisés à remettre la devanture sinistrée en état avec la permission de l’ingénieur des Ponts et Chaussées. Un dossier est enregistré au Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme sous le n° NV 8708 Z – Travaux terminés, octobre – Plan de situation, dessin
1947 (octobre) Albert Merius demande l’autorisation de poser une enseigne en lettres détachées en zinc – Accord - 1962 – Le pâtissier Albert Merius est autorisé à poser un échafaudage sur la voie publique pour repeindre la façade rue du Vieux-Marché-aux-Vins et rue Thomann
1962 – Le même demande de rayer du rôle une enseigne supprimée - 1964 – Albert Merius demande l’autorisation de poser trois enseignes dont une au néon – Autorisation – Travaux terminés, juillet
1964 (juin) L’entrepreneur A. Fauser (4, rue de Pâques) est autorisé à occuper la voie publique devant le 39, rue du Vieux-Marché-aux-Vins
1964 (février) – Albert Merius dépose une demande de permis de construire pour transformer le local commercial (remplacer les devantures et aménager l’intérieur)– Dessin – Description des travaux – L’ingénieur des Ponts et Chaussées émet un avis favorable – Le maire accorde le permis de construire, avril 1964 – Travaux terminés, juillet 1964
1964 (décembre) – Albert Merius sollicite l’autorisation de débiter des boissons de première catégorie. Les locaux comprennent une salle de vente (42 m²), une salle de dégustation (20 m²), une cuisine et des cabinets d’aisance – Le préfet accorde l’autorisation
1964 (février) – Albert Merius est autorisé à poser un échafaudage sur la voie publique pour réparer les pierres de taille
1964 (mai) – L’entrepreneur Chrétien Vogt (98, rue de Bâle) est autorisé à occuper la voie publique devant le 39, rue du Vieux-Marché-aux-Vins – Dessins signés Chrétien Vogt, pour construire un escalier qui mène aux toilettes du sous-sol – Le maire transmet la demande avec avis favorable à l’inspecteur du travail – Permis de construire, novembre 1964 – Travaux terminés, août 1965 - 1966 – M. Merius est autorisé à occuper la voie publique devant le 6, rue Thomann – Prolongations
- 1966 – Enquête sur la conformité des locaux servant au débit de boissons exploité par Roger Merius (salle de dégustation, 30,25 m²)
- 1968 – M. Merius est autorisé à occuper la voie publique devant le 6, rue Thomann
- 1971 – Le maire notifie Albert Merius de faire ravaler la façade Vieux-Marché-aux-Vins
1971 (juin) L’entreprise Parini (3, rue Marbach) est autorisée à poser un échafaudage sur la voie publique - 1989 (août) Roger Merius demande l’autorisation d’aménager les combles et de poser une lucarne sous la direction de Charles Englender (rue du Saumon à la Wantzenau) Surface créée, 36 m². La partie arrière de la charpente sera remplacée. Les deux logements se trouveront sur deux niveaux – Dessins (plan, coupe, élévations) – L’architecte des Bâtiments de France et le directeur départemental de l’Equipement émettent un avis favorable – Le permis est accordé le 30 octobre 1989 – Déclaration d’ouverture de chantier, septembre 1990
1990 – L’entreprise Offner (route de Strasbourg à Sessenheim) est autorisée à poser un échafaudage et une benne sur la voie publique
Suivi des travaux. Pas de travaux, septembre 1990. Les façades sont ravalées, les lucarnes posées, l’aménagement intérieur en cours, novembre 1990 – Travaux terminés, août 1991 - 1990 – La pâtisserie Merius demande l’autorisation de faire ravaler la façade par la Société d’exploitation André Nonnenmacher (avenue de Strasbourg à Brumath) – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable en recommandant les teintes
- 1992 – Le préfet demande au maire des renseignements pour instruire la requête de Hubert Meisberger (8, rue de Haguenau à Schiltigheim) d’exploiter le débit de boissons de première catégorie à l’enseigne Pâtisserie Meisberger – La commission de sécurité visite les locaux – Le préfet accorde l’autorisation
1993 – Hubert Meisberger demande l’autorisation de poser une enseigne – Photographie, dessin. Le projet est accepté sans modification pour des raisons techniques
Relevé d’actes
La maison appartient dans les années 1620 au marchand de vins Pierre Eichler, originaire de Harthausen auf der Scher près de Balingen. Pierre Eichler épouse en 1610 Ursule Hansmetzger, fille de boucher, et devient bourgeois un mois plus tard en s’inscrivant à la tribu des Fribourgeois
Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 84-v, n° 10)
1610. den 10. Aprilis seindt ehelich eingesegnet worden Peter Eichler Vonn Harthausenn auff der Scher der Haußknecht Zum guldenen Adler, Vndt Jungfrau Ursula Metzgerin, Abraham Hans Metzgers Burgers vndt Guttlers alhie dochter (i 93)
1610, 2° Livre de bourgeoisie (4 R 104) p. 320
Peter Eicheller von harttaußen Inn d. Gravschafft Wuning. Empfahet d. Burgerrecht Von Ursula Abraham hanß Metzgers deß Kuttlers dochter vnd wull Zu den Freÿburgers dienen. Actum den 223 Maÿ A 1610.
Pierre Eichler se remarie en 1634 avec Ursule Meyer, veuve du tonnelier Philippe Heim qu’elle avait épousé en 1613
Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 175)
1634 Iidem diebus (Dom. 22. post Trin. 2. Novembr. primâ, 9. Novembris Secundâ vice) H Peter Eÿchler der Weinhändler und Burger alhie, Vnd Ursula Meyerin, Philipps Heymen des Kieffers Und Burgers alhie hinderlaßene Wittib. Mont. 10. 9.bris zu S. Claus (i 188)
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. p. 251)
1613. Dom. Septuages. 11. Junii. Philipp heim d. Kieffer Jacob heimen des Kieffers Sohn, Ursula Michel Meÿers des guld. schreibers hind. lassene Tochter. Eingesegnet Mont. den 8. febr. (130)
Ursule Meyer meurt en délaissant une fille, Anne Rosine Heim. L’inventaire est dressé dans une maison rue des Serruriers. La masse propre au veuf s’élève à 2 825 livres, celle des héritiers à 1 980 livres. L’actif de la communauté s’élève à 3 137 livres, le passif à 5 297 livres
1641 (4. Nov.), Me Schübler (Christophe, 55 Not 5) n° 7 (525)
Inventarium vndt beschreibung Aller Undt Jeder haab nahrung vndt güetter so weÿlandt die viel ehren vndt tugendreiche Ursula Meÿerin des Ehrenuesten vundt Vorgeachten herrn Peter Eÿchels Weinhändlers vndt burgers Alhier hausfr.nach irhen tödtlichen hinscheiden hinderlaßen. So vff erfordern vnd begehren deß Ehrengeachten, Ehrsamen vndt bescheidenen Meister Georg Thoman Kieffers Vndt burgers Alhier als geordnet und geschworenen Vogts Jungfr. Agnes Roßinen heÿmin der abgeleibten fr. seel. mit Philipß heÿmen geweßenen küeffer seeligen Inn erster ehe erzeigten vnd hinderlaßenen dochter Auch einige ab intestato nachgelaßener erbin – Act. In Straßburg In fernerer gegenwerttigkeit des Ehrenuesten vnd fürgeacht. H. Sebastian Eckhels weinhändlers vnd burgers Alhie der Jungfr. Erben vettern Donnerstags den 4. Novembris Anno 1641.
Vff der 2. büenen, Inn der Cammer A, Inn der Cammer B, Inn der Cammer C, Vor dießen Cammern, Inn der Cammer D, In der Obern Stub Cammern (bücher), Im Obern haußöhr, Inn der wohnstuben, Inn d. vndern Stub Cammeren, Inn dem vndern haußöhrin, Inn d. vnd.n Kuch, Im Sommerhauß, Inn der Cammer E, Inn der Cammer F, vor dießer Cammern, Im Baad stüblin, Im büttenkeller
Ergäntzung des H. Wittibers unverändert Guetts, Vermög Vber Weÿlandt Fr. Ursulæ Metzgerin des H. Wittibers ersten haußfr. seelig. Verlaßenschafft
Eÿgenthumb Ane heüßern (T.) Item hauß, hoffstatt Inn der Schloßer gaßen (…)
Ergäntzung des Töchterleins vnd Erbin unverändert guetts, Vermög eines durch Christoph Schüblern Notarium vber der verstorbenen frawen seeligen In den Ehestand Zugebrachten Nahrung Auffgerichtet. Inventarÿ
Abzug In dißes Inventarium, des H. Wittibers unverändert Guett, Sa. haußraths 229, Sa. der Vaß 80, Sa. Schiff und geschirrs 14, Sa. Silbergeschmeids 45, Sa. guldener ring 21, Sa. Liegende guettere 45, Sa. Lehenguetter 80, Sa. Schulden 123, Sa. Unveränderten guetts (3841, abzuziehen 851, Pleibt) 2990, Summa summarum 3630 lb – Schulden 805, Pleibt 2825 lb
des dochterleins vndt erbin unverändert guett, Sa. haußraths 209, Sa. lehrer vaß 28, Sa. Silbergeschirrs vnd geschmeids 60, Sa. gulenen ring 36, Sa. Pfenningzinß hauptguetter 251, Sa. eygener Liegende guettere 19, Sa. Schulden 34, Sa. Unveränderten guetts 1598, abzuziehen 161, Pleibt) 1437, Summa summarum 2079 lb – Schulden 98, Pleibt 1980 lb
Theilbar Guett, Sa. haußraths 51, Sa. Weinß vnd lehrer Vaß 1122, Sa. Früchten 102, Sa. Blumen vff den guettern 14, Sa. Vÿhes 67, Sa. Schiff und geschirrs 4, Sa. hanff, heüw, stroh vnd beßern 21, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 9, Sa. guldener ring 11, Sa. baarschafft 119, Sa. Eigenthums ane einer behaußung 1300, Sa. Schulden 313, Summa summarum 3137 lb – Schulden 5297 lb, Theilbare Schulden vbertreffen daß theÿlbare guett vmb 2160 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 3243 lb
Pierre Eichler épouse en troisièmes noces Barbe Golch veuve du chapelier Jacques Bürckel. Le mariage est célébré à Illkirch
Proclamation, Saint-Nicolas (luth. f° 220-v)
1641. Dom 22. Trin. 21. 9.br I.a vice, Dom. I. Adventus 28. Eiusdem 2.a vice, H. Peter Eÿchler der Weinhändler allhier Vnd Barbara Golchin Jacob Bürckel gewesenen Hutmachers alhie hinderlaßene wittib. Mont. 29. Novembr. Zu Illkirch (i 236)
Mariage, Illkirch (luth.)
1641. Mont. Post. Domin. I. Adventus den 29. 9.br, Sindt allhier Zu Illkirch Von mir eingesegnet worden, H. Petrus Eÿchel der Weinhändler in Straßburg Vndt Fr Barbara H. Jacob Birckels seel. des gewesenen huthstaffierers Zu Straßburg hinterlaßene wittib. Haben mir Von H. D. Georg Camel Großen Rath schreibern einen schein ertheilt, d. solches Von Vnsern Gn. Herren Räth vnd XXI. erkandt vnd bewilliget worden (i 37)
Barbe Golch met en vente le mobilier qui ne lui sert plus
1643, (9. 9.br), Me Oesinger (David, 37 Not 8) n° 11
Verkauff Register Über Frawen Barbaræ Golchin H Peter Eüchlers burgers Und weinhändlers alhie zu Straßburg eheliche haußfrawen Verkaufften haußraths, theils Ihres haußraths (weilen Sie deßelbig. überflüßig gehabt) auff der Spiegler Zunfftstuben Zue offenem Marckt feÿl gethan – Beschehen vnd angefang. Mittwochs den 9. 9.bris
Pierre Eichler vend la maison 500 livres au tonnelier municipal Martin Woltz. L’immeuble est chargé au profit de la Chartreuse d’un cens emphytéotique qui sera éteint par transaction passée en 1644. En marge, quittance remise en 1652 par Anne Rosine Heim alors qu’elle est femme du boucher Sébastien Krauss
1637 (2. Octobris), Chambre des Contrats, vol. 478 f° 758-v
(Protocollat. fol. 67.) Erschienen Peter Eÿchler der Weinhändler burger Zu Str. undt Ursula Meÿerin sein eheliche haußfr.
haben in gegensein Martin Woltzen deß Stattküeffers alhie (verkaufft)
hauß und hoffstatt Zur Rosen gnt. alhie vffm Alten weinmarckht neben Paul Bertrams see: witib & neben hanß Müllenberger deß Kachlers in erster Ehe erzeugten Kind. hind. gegen Jacob Spieß. deß huetstaffirers wittib vff die Rossengaßen stoßend, dauon gehen Jarß vff Martini 6 ß Erblehens Zinses der Carthausen alhie, Mehr 10. R. gelts St. wehr. vff Adolphi S. Marx alhie in hauptg. mit 250. R. w. abzulösen (…) vff sich genommen, geschehen per 750. R.
[in margine :] NB der hierinn gemeldte Erblehenzinnß ist abgelößt und daß hauß deß Erblehens gäntzlich. entledigt, wie die darüber d. 27. martÿ a° 1644. in d. Cancelleÿ Contr. stub verfaßt. Verschreibung mit mehrern vßweißt
[in margine :] Erschienen Bastian Eckhel der Küeffer alß Vogts Annæ Rosinæ Heimin, hierinn gemeldter Ursulæ Meÿerin dochter und Erbin, Und deren der Kauffschillingß Rest Zugehörig seÿe (…) act. d. 13. febr. a° 1644
[in margine :] Erschienen mehrgemelte Anna Rosina mit beÿstand Sebastian Kraußen deß Metzgers ihres Ehevogts (…) Act. 29. Xbr. a° 1652.
Originaire d’Althausen, le tonnelier Martin Woltz épouse en 1625 Marguerite Ruff, fille de pelletier, et devient bourgeois trois mois plus tard
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. p. 52)
1625. Dom. I. Adventus 27. IX.bris Martin Woltz v. Althausen j. Kieffer v. J. Margaretha Matthiß Ruffin des Kürßners hind.laßene Tochter. Copul. 1. Xbris Z. J. S. Peter (i 28, procl. Temple Neuf f° 204)
1625, 4° Livre de bourgeoisie p. 84
Martin Woltz Von Altthaußen s. Kueffer empfangt d. Burgerrecht Von Margaretha weÿland Matthis Ruffen deß Kurßners sellig eheliche dochter. Will beÿ den Kueffern Zünfftig sein den 22. xbris 1625.
Jean Martin Woltz et le tuteur d’Anne Rosine Heim remboursent le capital assis au profit de la Chartreuse sur la maison à la Rose (zur Rosen) selon des titres du 7° jour des ides de juin 1398, deuxième jour des nones de décembre 1399 et 15° jour des calendes de mars 1432
1644 (27. martÿ), Chambre des Contrats, vol. 493 f° 203
Erschienen Herr Johann Carl Kollöffel, alß Schaffner der Carthaußen an einem,
So dann Martin Woltz der Küeffer für sich selbsten, mit beÿstandt Bastian Eckels auch Küeffers alß Vogts Rosinæ Heimin, Weÿ: Philips Heimen deß Küeffers see: mit Ursula Meÿerin ehelich erziehlter docht. am Andren, Vnd beede theil mit beÿstandt Herrn Joachim Bockenhoffers Und herrn Johann Christoph Engelharden, alß vß EE Großen Rhats mittel hierzu insonderheit deputirter, haben bekannt Und offentlich veriähen,
demnach besagte Carthauß von vff vnd abe hauß vnd hoffstatt mit allen deren Gebäwen & alhie am Alten Weinmarckt neben Paul Bertrams Wittib ein: Vnd and.seit neben hannß Müllenberg.s deß Kachlers Erster Ehe Kind.n, hind. gegen Jacob Spießen deß huetstaffierers wittib Vnd Vff die Roßgaß stoßend gelegen, Vnd Zur Rosen genannt, so Er Martin Woltz in crafft der, am 2. 8.bris Anno 1637. auch in der Cancelleÿ Contractstuben Verfaster Verschreibung, Von Peter Aÿchlern dem Weinhändler Vnd obgenanndter Vrsula Meÿerin seiner nunmehr Verstorbener haußfr. ahne sich erkauff, bißhero Jährlichen vff Martini 6 ß d alß, nach anleitung treÿer pergamentiner lateinischer resp. 7. Idus Junÿ Anno 1398. 2. non. Xbris A° 1399. Vnd 15. Kalend. Martÿ Anno 1432. mit etwan deß hoffs Zu Straßburg anhengendem Insigel vßgefertigter Brieff, ein Erblehen Zinnß Zu erfordern gehabt vmb den prætendirten Ehrschatz, in strettigkeit gerathen, Vnd aber nicht allein durch Vnser Gnädige Herrn Räth Vnd XXI. am 14. Febr. Anno 1642. denn herren Pflegern der Carthaußen, nach dem Sie die Sach dem Stifft am Vorständigsten Zu sein befinden werden Zu Verfahren, macht gegeben, Sondern auch darauff wohl gedachte Vnsere gnädige Herrn Maÿster Vnd Rhat auß Ihrem mittel obehrengemeldte Rhat herrn Zur güetlichen Vergleichung deputirt. Alß hetten sich durch dero Vermittlung beeder Parten dahien gütlichen Verglichen, daß dem Stifft nicht allein für die Ehrschatzes Ansprach, Sondern auch Zur Völliger abloßung deß Jährlichen Erblehen Zinnßes Und entledigung aller dahero in einige weiß dem Stifft vff dem hauß gebührend. Gerechtigkeit, in allem 30 Pfund, Vnd daran durch obgemeldten Käuffern 14. lb der Verkäufferin Erben Vogten aber 16. lb. erstattet werden solle, maßen dann solcher Vergleich albereit Montags den 12. Februarÿ nechsthien mehr wohlbesagtem E.E. Großen Rhat referirt Vnd daselbsten aller maßen Confirmirt worden seÿe
Martin Woltz hypothèque la maison au profit de Daniel Steinbock, assesseur au Grand Sénat. En marge, quittance remise en 1680 à Sébastien Ebinger, propriétaire de la maison
1651 (27. Decembr.), Chambre des Contrats, vol. 511 f° 903
Erschienen Martin Woltz der Küeffer und Burger alhie
hatt in gegensein H. Daniel Steinbocken E.E. großen Rhats beÿsitzers – schuldig seÿen 150 Pfund
Underpfand sein soll Eine Behaußung mit allen deren Gebäwen alhie uffm alten Weinmarckh beÿm Thomanloch, einseit neben Hannß Christen dem Meelmann anderseit neben Martha Güttlerin Paul Bertrams wittwe hinden uff die Rosengaß stoßend geleg. so Zuvor Verhafftet ist umb 250. R. dem Stifft St Marx
[in margine :] Erschienen herr Ernst Friderich Mollinger alß Müntzverwalter, und in namen der Müntz, dero dießes Jus Crediti anietzo gehöre in gegensein Sebastian Ebinger deß Kieffers alß ietzigen Possessoris herin hÿpothecirter behaußung (…) Act. 15. Maÿ a° 1680.
Daniel Woltz vend la maison 600 livres au tonnelier Sébastien Ebinger et à sa femme Anne Marguerite
1680 (1.5.), Chambre des Contrats, vol. 549 f° 314-v
Erschienen Daniel Woltz der Kieffer
hat in gegensein Sebastian Ebingers auch Kieffers, und Annæ Margarethæ beÿder Eheleuth mit assistentz Herrn Dionÿsÿ Schöpffen deß Specereÿhändlers
Hauß und hoffstatt mit allen deren gebäwen, begriffen, weithen, Zugehördten, Rechten und Gerechtigkeiten alhier uff dem alten Weinmarckh einseit neben denen Kauffenden Eheleuthen selbsten, anderseit neben Georg Friderich Rainel dem Mahler hinten auff den rosengart. stoßend gelegen, welche behaußung annoch umb 131. lb. Capital, Item ferners umb 50. lb. haubt gut, Item umb 222. lb Capital in dreÿen Posten dem großen gemeinen allmosen zu St.Marx, so dann umb 25. b. der Statt Müntz Verhafftet – umb 171. lb
Anne Marguerite Klingler épouse en 1651 le tonnelier Georges Ripffel puis en 1663 Sébastien Ebinger : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration
Mariage, Saint-Nicolas (luth. n° 9)
1651. Quasimodo geniti Geörg Ripffel der Kieffer vnd burger allhier herrn Georg Ripffell burgers vnd kieffers allhie hinderlaßener Ehelicher Sohn, vnd J.fr. Anna Margaretha, Herrn Matthias Klingler des Barbierers vnd Wund Artzets eheliche tochter. [copul.] Dienst. Claus (i 259, proclamation Saint-Pierre-le-Jeune f° 47)
Eheberedungs Copeÿ – zwischen dem Ehrsam und bescheidene Mr Sebastian Ewingern dem noch ledigen Küeffer des achtbar und bescheidnenen Mr Martin Ewingersn auch Küeffers vndt burgers alhie Zue Straßburg eheleiblichem Sohn als dem Hochzeiteren ane einem so dann der Ehrn und tugendsamen frawe Abba Margaretha Klinglerin weÿland des Achtbar und bescheidenen Mr Geörg Rupffels Sa.en Küeffers weinhändler&s und burgers alhie Zu gerüertem Straßburg seel. hinderlaßener Wittib als der Hochzeiterin am andern theil (…), In gegensein (…) So dann herrn Mathæi Klinglers barbierers und geschwornen Wundartzten Ihro hochzeiterin Leiben Vatters – Beschehen und verhadelt seind dieße dinge in deß Heiligen Reichs freÿen Statt Straßburg Donnerstags den 23. Julÿ Anno 1763. Johann Peter Reeb, Notarius Publicus
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 133, n° 30)
1663 Eâdem Dominicâ [IIX. Trinit. 9. Aug.] Sebastian Ebinger, der Küeffer, Martin Ebinger deß Küeffers Vndt Burgers allhie ehel. Sohn, Vndt Anna Margaretha Weÿl. Geörg Ripffel deß Küeffers Vndt weinhändlers nachgel. wittib. Cupulavi Dienst. 10. Augusti. ( 145)
Sébastien Ewinger (Ebinger) meurt en septembre 1686 en délaissant trois enfants. Ses beaux-enfants Anne Marguerite Ripffel femme du marchand épicier Denis Schœpff et Jean Philippe Ripffel assistent à l’inventaire. L’inventaire décrit un tiers de maison que la veuve a héritée de son père, voisine de la maison acquise pendant la communauté au Vieux-Marché-aux-Vins ainsi qu’une distillerie sise passage Uton (actuelle place des Orphelins). La masse propre à la veuve s’élève à 1 691 livres, celle des héritiers à 555 livres. L’actif de la communauté s’élève à 906 livres, le passif à 2 031 livres.
1686 (21.1.), Me Stoeffel (Jean Christophe, 57 Not 5) N° 1
Inventarium und beschreibung Aller [Haab und Na]hrung, ligender und vahrender, verändert und unveränderter, Keinerleÿ außgenommen, so weÿland der Ehrengeachte und achtbahre Herr Sebastian Ewinger Kieffer und weinhändler burger zu Straßburg nunmehr seel. nach seinem Montags den 24. 7.bris deß abgeloffenen 1685.ten Jahrs beschehenen tödlichen ableiben, hinder ihme verlaßen, welche auf freundliches ansuchen erfordern und begehren des Ehren vorgeachten vnd wohlachtbaren herrn hannß Georg Kraußen, Metzgers vnd burgers alhier, alß Sebastian, Jungfrauwen Annæ Mariæ vnd Annæ Barbaræ deß ietzt abgeleibten mit seiner hinderpliebenen wittwe ehelich erzeugter hinderlaßener dreÿer Kinder Geschwornen Vogts, ersucht durch die Ehren vnd tugendreiche fraw Annam Margaretham Ewingerin Gebohrne Klinglerin die wittib mit assistentz deß Ehren vest fürgeacht vnd Kunstreichen herrn Johann Carl Koppen Barbierers vnd geschwornen, wundartztes ihres geschwornen Curatoris (…) – Actum inn fernerem beÿsein deß Ehrenvest, fürgeacht vnd Kunstreichen herrn Dionÿsi Schöpffen Specereÿ händlers vnd burgers alhie alß frawen Annæ Margarethæ Gebohrner Ripffellin Ehevogts der fraw Wittib dochtermanns, deßgleichen herrn Rudolph Steegen barbierers und Geschwornen Wundarzts alß Johann Philipp Ripffels geordneten vogts beed. geschwüsterdt der fraw Wittib mit weÿland H Georg Ripffeln gewesenen Küeffer vnd weinhändlern burgern alhie ihrem erstern haußwürth seel. ehelich erzeugter hinterlaßener dochter vnd Sohns auff Montag den 21.ten Januarÿ Anno 1686.
Inn einer alhie inn der Statt Straßburg auff dem Altten weinmarckt Gelegener behaußung so auch in dieße Verlaßenschafft gehörig vnd hernach beschrieben ist befunden worden wie volgt
Ane Höltzen und Schreinerwerck. Auff der obern bühnen, Inn der Cammer A, Inn der Cammer B, Vor der Cammer B, Inn der Soldaten stueben, Inn dießer Stub Cammer, Inn der Wohnstuben, Inn der Wohnstub Cammer, Im haußöhren, Inn der vndern Kuchen, Im vndern haußöhren
Eÿgenthumb ane häußern vndt einer brennhütten. (W.) Erstlichen zween drittetheil vor vngetheilt von vndt ane zweÿen häüßeren einen vordern vndt einen hindern mit dero hoffstätten, höfflein, bronnen vnd allen überigen Gebäwen, begriffen, weithen, rechten zugehördten vnd gerechtigkeiten gelegen alhie inn der Statt Straßb. am altten weinmarckh 1.s. neben H Rudolph Steegen, dem Barbierer vndt wundartzt 2.s neben hernach beschriebener behaußung (…)
(T.) Item hauß vndt hoffstatt mit allen deren Gebäwen, begriffen, weithen, rechten zugehördten vnd gerechtigkeiten gelegen alhie inn der Statt Straßb. am altten weinmarckh 1.s. neben hievor beschriebener behaußung, 2.s neben Georg Friderich Reinle dem Mahler hinden vff den Roß garthen stoßend, Davon gehen Jährlichen 5. ß d geldts auff Adolphi dem großen Gemeinen Allmoßen Zu St. Marx in h.guth lößig mit 131. lb. d, ferner 2. lb geldts besagtem Gemeinen Großen Allmoßen Zu St. Marx Jährl. vff Adolphei inn hguth abzulößen mit 50. lb d, Vnd dann 8. lb 17 ß 8 ½ d Zinß Jahrs vff den 15.ten Februarÿ erstgemeltem Gemeinen Großen Allmoßen lößig mit 222. lb 3 ß 6 d thun dieße dreÿ Capital beschwerdten zusammen 403 lb 3 ß 6 d. Sonsten über dieße beschwerdten freÿ ledig vnd eigen, durch die geschwornene werckleüth den 23. Januarÿ 1686. angeschlagen p. 8. lb 6 ß 6 d. Darüber sagt j. t. Perg. Kbr. mit der Statt Straßburg Cancelleÿ Contract Insigel verwahret datirt den j.ten Maria Anna A° 1680. mit N° 1 signirt.
(T.) item ein brennhütt so vff Grundt vnd boden Gemeiner Statt Straßburg Gehörig Gebawen, Gelegen in dem Rauttengänglein gegen dem Waÿßenhauß über so vor wenigen Jahren new auffgebawen worden mit dreÿen brenn Kesseln sampt stein vnd Zugehör. Davon gehen Jährlich vff Martini 6 ß d. vnd von dem leeren platz ane dießer brennhütten ebenmäßig 6 ß d bodenzinß durch die geschworne werckleute angeschlagen p. 115. lb. Darüber beÿ Gegenwärtiger Inventation nichts verbrieffes befunden worden.
Ergäntzung d. fr. Wittib Unveränderte, Guths, Auß dem über d. fraw Wittib in den Ehestand zugebrachten Nahrung, durch H. Nicolaum Reeben d. Notarium in Anno 1663. auffgerichtetem Inventario hatt mann Zuergäntzen wie volgt (…)
Volgt nun die beschreibung der Verlaßenschafft vor: vnd ane sich selbsten. Der fraw wittib unveränderte Nahrung. Sa. haußraths 128, ß läherer vaß vnd werckzeugs Zum Kieffer handwerckh gehörig 33, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 66, Sa. Guldine Ring 19, Sa. baarschafft 26, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 72, Sa. Eigenthumbs ane Häüßern 416, Sa. Gülth von liegenden güthern 10, Sa. Ergäntzung 1297, Summa summarum 2071 lb – Schulden 380 und 12, Nach deren Abzug 1691
Dießenmach würdt auch der Erben Unverändert Vermögen beschrieben, Sa. Kleÿdung 6, Sa. holtzes, reiff band vnd vaß wie auch werckzeugs Zum Kieffer handwerck gehörig 14, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 12, Sa. Schuld 12, Sa. Ergäntzung 508 lb, Summa summarum 555 lb
Endlichen würdt auch daß Gemein Verändert vnd theilbahr guth beschrieben, Sa. haußraths 42, Sa. früchten 1, Sa. holtzes, reiff band vnd vaß wie auch werckzeugs Zum Kieffer handwerck gehörig 10, Sa.wahren, brand und trinckwein, wie auch Essig, vaß, Gemacht und ohngemachter arbeit 349, Sa.Silbergeschirrs 40, Sa. guldene Ring 2, Sa. baarschafft 85, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 250, Sa. behaußung und brenn hütten 123, Summa summarum 906 lb – Schulden 2031 lb, Vbertreffen also die Schulden auß der Theilbaren verlaßenschafft zu bezahlend, die Theilbare Nahrung vmb 1124 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 2073 lb
Wÿdemb, So fraw Anna Margaretha Ewingerin gebohrne Klinglerin bon Weÿl. H. Georg Rupffen, Küffern vnd weinhändlern burgers alhie ihrem ersten haußwürth seel. bißhero verstalt und genoßen. Auß dem über erstgedachtem H Georg Rupffels seem. Verlaßenschafft Anno 1661. durch H Nicolaum Reben dem Notarium auffgerichteten Inventario. Zuvorderist der Erben unverändert Guets
Eheberedungs Copeÿ (…) Straßburg Donnerstags den 23. Julÿ Anno 1763. Johann Peter Reeb, Notarius Publicus
Le barbier Jean Charles Kopp, tuteur des enfants Ebinger, loue la maison entière à Michel Gar, meunier à Eckbolsheim
1689 (14.6.), Chambre des Contrats, vol. 560 f° 311-v
H. Johann Carl Kopp der Barbierer und Wundartzt alß Vogt Weÿl. Sebastian Ewingers gewes. Kieffers hind.laß. Witt.
in gegensein hans Michael Gar, deß Müllers von Eckboltzheim
verlühen, eine behaußung mit allen deren Gebäuen und zugehördten allhier auff dem alten weinmarckt einseit neben d. Verleihender ppalin. selbsten and.seit (-) Reinel dem Mahler, hind. ins thomanloch einen außgang habend, auff ein Jahr lang von instehend. Johannis Baptistæ anzurechnen, umb 18 Pfund
Anne Marguerite Klingler meurt en 1698 en délaissant une fille issue de son premier mariage et trois enfants du second. L’inventaire est dressé dans une maison au Vieux-Marché-aux-Poissons qui appartient à son gendre Denis Schœpff. L’actif de la succession s’élève à 1 136 livres, le passif à 168 livres.
1698 (14.3.), Me Marbach (Jean Frédéric, 32 Not 10) n° 296
Inventarium über Weÿland der Ehren und Tugendsahmen Frawen Annæ Margarethæ Klinglerin deß auch weÿland Ehrengeachten Sebastian Ewingers geweßenen Küeffers vnd Weinhändlers auch burgers Zue Straßburg hinderbliebener Wittib nunmehro seeligen Verlaßenschafft auffgerichtet Anno 1698. – nach ihrem dienstags den 11. Februarÿ Instehenden 1698.t Jahrs beschehenen tödlichen ableiben hinder Ihro Zeitlichen verlaßen, Welche auf ansuchen erfordern und begehren der Ehren und tugendsamen frawen Annæ Margarethæ Ripffelin des wohl Ehren vest vnd grosachtbaren herrn Dionisy Schöpffen Specierers vnd handelsmanns auch burgers allhier zu Straßburg eheliebste, mit assistentz Ehrengedachts ihres Ehehern, Ferner der Ehren und tugendsamen frawen Annæ Mariæ Ewingerin des Ehrengeachten hanß Jacob Datten des metzgers vnd burgers alhier haußwürthin beÿständlich gesagtes ihres Ehemanns, Item des Ehrengeachten Sebastian Ewingers küeffers vnd burgers allda ane sich selbsten, So dann der Ehren und tugendsamen Annæ Barbaræ Ewingerin, des Ehrengeachten Jacob Reÿbels Küeffers vnd burgers Zu Straßburg Ehefrau mit assistentz gemelts ihres Ehevogts der abgeleibten frauwen seeligen in Erst: und anderer Ehe, mit weÿland den Ehrengeachten Georg Ripffeln vnd Sebastian Ewingern beede Küeffern vnd burgere alhier Zu Straßburg ehelich erzeugten Sohns und dreÿer döchter vnd anjezto dererselben ab intestato nechster Erben – Beschehen in Straßburg in fernerem gegensein des wohl Ehrenvest und Kunsterfahrenen herrn Christian Gallus barbierers vnd wundt arzts auch burgers alhier der abgeleibten frawen geschwornen Curatoris, Freÿtag den 14. Martÿ 1698.
Eigenthumb ahne einer brennhütt (…)
Wÿdumbs, Vermög einer von weÿland Georg Ripffell geweßenen Küeffer und burgern Zu Straßburg der abgeleibten frauwen seeligen Erstern Ehemann sellig beÿ Weÿl. H. Notario Nicolaum Reeben auffgerichtet vnd den 9. 10.bris 1660. datirten Codicillj (…)
Forma Hujus Inventarÿ. Volgt nuhn die Inventation der Verlaßenschafft ahne Ihro selbsten vnd Erstlich der Haußrath, So sich in einer in der Statt Straßburg ahne dem Fischmarckh gelegenen herren Dionisÿ Schöpffen der abgeleibten frauwen seelig. dochtermann eÿgenthümblich Zuständigen behaußung
Sa. haußraths 24, Sa. Silber geschirr und Geschmeidt 85, Sa. Guldene Ring 8, Sa. baarschafft 10, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 705. Sa. Eÿgenthumb ahne Einer brennhütt. 125., Schulden 14, Wÿdumb 162. Summa summarum 1136. lb – Schulden 168, Nach deren Abzug, Conclusio finalis Inventarÿ 967. lb
La veuve de Sébastien Ebinger demande aux Conseillers et aux Vingt-et-Un l’autorisation de vendre 1 300 florins la maison au pasteur Pierre Paul Pistorius. La commission qui se rend sur place rapporte que la maison a deux étages, de bons murs coupe-feu, un atelier et une grande cave voûtée. Les Conseillers et les Vingt-et-Un autorisent la vente.
1691, Conseillers et XXI (1 R 174)
Sebastian Ebingers wittib will ein hauß verkauffen p. 132.
(p. 132) Sambstags den 11. Aug. 1691.) S. ersch. Weÿl. Sebastian Ebingers hinterlaßene Wittiben Vogt Hr Christian Gallus, der ist willens, ein auff dem Alten Weinmarck gelegene, und seiner Vogts Frawen gehörige behaußung ane Hn Peter Paul Pistorius, Pfarrer in der Ruprechtsau umb 1300. R. Zu Verkauffen, bittet deßen gnädigen erlaubnuß.
Erk. Zusammen herren deputirt, umb deß haußes beschaffenheith Zu referiren.
Hr XXI. Kast und Hr Brackenhoffer.
(p. 134) Mittwochs den 15. Aug. 1691. Relation pt° deß Ebingerisch. haußes
Hr XXI. Kast und Hr Brackenhoffer referiren die beschaffenheith deß haußes so Hr Christian Gallus alß Vogt Weÿl. Sebastian Ebingers Wittiben an dem Pfarrer in der Ruprechtsau Verkauffen Willens habe nemlich 2. Stöck, stehe in seinem guthen Feürmauren, habe ein Werckstätt und ein großen gewelbten Kellen die gfirmation deß Verkauffs stünde beÿ Mh Hhn.
Erk. gfirmirt und soll der Käuffer den Pfund Zoll abtragen.
Originaire d’Esslingen en Wurtemberg, Paul Pistorius est immatriculé à Strasbourg en 1659, il épouse le 14 octobre 1663 à Riquewihr Anne Catherine, veuve du pasteur Jean Beurlin de Montbéliard. Il est pasteur à Künheim de 1663 à 1672 en desservant aussi Wolfgantzen (répertoire des pasteurs par Bopp, n° 3819). Converti au catholicisme, il est curé à Wolfgantzen et Weckolsheim (juillet 1692) avant d’être révoqué en 1693 (AHR, 7 J 260, 98 – répertoire du clergé par Kammerer, n° 3915).
Marguerite Klingler vend 650 livres la maison qui lui a été attribuée pour la remplir de ses biens propres au pasteur Pierre Paul Pistorius avec l’autorisation des Conseillers et des Vingt-et-Un (puisque l’acquéreur n’est pas bourgeois de la Ville). En marge, mention de la revente sur décision du Grand Sénat en date du 9 août 1692.
1691 (16.8.), Chambre des Contrats, vol. 563 f° 684
Margaretha, gebohrne Klinglerin weil. Sebastian Ewingers gewesenen Kieffers nachgelaßene Wittib, mit beÿstand H. Christian Gallus, deß barbierers und wundartzts ihres Vogts, und Hn Dionysÿ Schöpffen, deß Specereÿ händlers Ihres tochtermanns
in gegensein Herrn Peter Paul Pistorÿ Pfarrers in der Ruprechtsau – auff die am 15.ten huj. beÿ H. Räth und XXI. ergangene permission
Hauß und hoffstatt mit allen deren Gebaüen, begriffen, weith. Zugehördten rechten und Gerechtigkeiten, allhier auff dem alten Weinmarckt, einseit neben der verkaüfferin selbsten, anderseit neben Georg Friderich Reinel, dem Mahler, hind. auff den Roßen garten dar zwischen eine gaß stoßend gelegen, welche behaußung umb 250 R. Str. wehr. od. 131 lb 5 ß Capital, Item ferners umb 50 lb haubtguth, So dann umb 222 lb 3 ß 6 d Capital, alßo in Summa umb 403 lb 8 ß 6 d in dreÿ posten dem großen Gemeinen allmosen zu St Marx verhafftet – Zumahlen Ihro d. Verkäufferin beÿ obged. Ihres manns sel. Verlassenschafft an Ihres ermangelnden guths Ergäntzung vollkommen überlaßen worden – geschehen umb 246 pfund
[in margine :] Erschienen hierinn gemeldt Verkäufferin mit beÿstand auch ihres Curatoris hierinn gedacht, hat in gegensein Hn Johann Peter Naundorff und Hn Johann Georg Schönherr Not. Publ. alß ehevogts fr. Sabinæ Magdalenæ Naundorffin, angezeigt und bekandt, demnach hierinn verschriebene behaußung vermög bescheids von E.E. Großen Rath vom heutig. dato und aus deßen mittel durch hierzu gewiße herrn Deputirten an obged. Naundorffische Geschwistrige verkaufft worden, obged. Fr. Verkäufferin (…) von denen ietzigen Käufferen umb gedachte summ wie auch zinß und marzal wohl contentirt und befriediget – Act. den 9. Aug. 1692.
Paul Pistorius loue la maison au commissaire des vivres Philippe Jacquier et à sa femme Anne Marie Heyer
1692 (9.5.), Chambre des Contrats, vol. 564 f° 333-v
H. M. Paulus Pistorius, Presbyter Curatus ordinis S. Spiritus in campo S Stephani [unterzeichnet] fr. Paulus Pistorius pro nunc presbÿter Curatus Ædis Sacre hospitalis, ordinis Sancti Spiritus in Campo ad S. Stephanum
hatt in gegensein Hn Philippe Jacquier, Commissaire de vivres und Fr. Annæ Mariæ gebohrner Heÿerin, deßen Ehelicher Haußfrauen
entlehnt, Eine Behaußung mit allen deren Gebäuen und Zugehörd. außgenommen eine Cammer die sich der H. Verleiher allzeit vorbehaltet allhier am alten Weinmarckt Zwischen (-) Reinel dem Mahler und d. Ewingerischer Wittib geleg. auff ein Jahr lang, von Johannis Baptistæ diß jahrs anzurechnen, umb 33 pfund d. Straßburger oder 132 Pfund Frantzösisch für d. jahr
La maison est revendue sur décision du Grand Sénat 675 livres à Jean Pierre Naundorff, secrétaire du marquis de Chamilly et à son beau frère le notaire Jean Georges Schœnherr, mari de Sabine Madeleine Naundorff
1692 (9.8.), Chambre des Contrats, vol. 564 f° 541
H. Friderich Reichard Mockel und H. Johann Philipp Heuß, beede E.E. großen Raths beÿsitzer und auß deßen Mittel zu diesem geschäfft in sonderheit deputirte
in gegensein Hn Johann Peter Naundorff, Secretarÿ beÿ H. Marquis de Chamilly Gouuerneur allhier wie auch Hn Johann Georg Schönherrn, Notarÿ Publici alß Ehevogts Fr. Sabinæ Magdalenæ Naundorffin, mit beÿstand Hn Gottfried Naundorffs, Adel. Schaffners Ihres leiblich. Vatters, daß Sie beede H. Mockel und H. Heuß von Ambts wegen, Krafft der am 3.ten huius darüber ertheilten Commission Ihnen beeder Naundorffischen Geschwistrig
hauß, und hoffstatt mit allen deren gebäuen, begriffen, weith. zugehördt. recht. und Gerechtigkeit allhier auff dem alt. weinmarck, einseit neben weil. Sebastian Ewingers gewes. Kieffers wittib, anderseit neben Hn Georg Friderich Reinel dem Mahler, hind. auff den Roßengartt. dar zwischen eine gaß, stoßend gelegen, welche behaußung umb 250 R Straß. wehr. oder 131 lb. Capital, Item ferners imb 50 lb. haubtguth, So dann umb 222 lb Capital alßo in summa umb 403. lb in dreÿen Posten dem großen Gemeinen Allmosen zu St Marx verhafftet, Im übrigen seÿe dieselbe so viel auß dem in d. Cancelleÿ Contractstuben am 16.t Aug. 1691. verschriebenen Kauffbrieff zusehen – geschehen über abzug obangegebene 403 lb dem Allmoß. zu St Marx gehörig Capital, umb 271 Pfund
La maison ne figure pas à l’inventaire après décès dressé en 1707 après la mort de Jean Georges Schœnherr mais elle sera portée parmi les apports de l’épouse après son remariage en 1709 avec Jean Charles Fesel
Sabine Madeleine Naundorff femme du marchand Jean Charles Fesel loue la maison au licencié en droit Philippe Knirbs
1717 (13.7.), Chambre des Contrats, vol. 590 f° 400
Sabina Magd. geb. Nauendörferin beÿständlich Joh: Carl feßel handelsmanns ihres mariti
in gegensein H. Philipp Knirbs U.J. Lti
entlehnt, ihre behausung c. appert: auf dem alten weinmarckt zuer roßen genannt einseit neben Reinöhl anderseit neben H. Flachen Kranmeistern, auf 3 Jahr lang anfangend auf Joh. Bapt: 1717, zum andern reservirt sich der verlehner diejenige Kammer warinnen gedachte seine haußfr: ihren haußrath und anders hat was ingleichem den großen unterschlagenen Keller, einen wein hienein und wieder herauß zu thun
unten auß dem holtzhauß soll kein pferdt stall gemacht werd. – um einen jährlichen Zinß nemlich 40 lb
La maison figure à l’inventaire dressé après la mort de Jean Charles Fesel en 1725 au chapitre des biens propres de l’épouse.
Sabine Madeleine Naundorff veuve de Jean Charles Fesel loue la maison à Jean André Gnilius, enseignant au Gymnase
1726 (29.11.), Chambre des Contrats, vol. 600 f° 599
Fr. Sabina Magdalena geb. Nauendorffin weÿl. H. Johann Carl Feßel handelsmanns nachgelaßene Wittib mit beÿstand ihres vogts H. Lt. Johann Philipp Hecker Exsenatoris und Stattrichters
in gegensein H. M. Johannes Andreæ Gnilius præceptoris Superioris Gÿmnasÿ und Ecclesiastes
entlehnt, Eine Behausung und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten ahm alten weinmarckt, einseit neben hetzel dem Kieffer anderseit neben L’anglois dem Fechtmeister hinten auff das Thomanloch und einen außgang in daßelbe habend gelegen, nichs davon als den Vordern auf den alten weinmarckt gehenden Keller so dann eine dreÿ stiegen hoh befindliche in das Thoman: loch sehende Kammer, so sich die Fr: verlehnerin zu ihren gebrauch vorbehaltet ausgenommen – auff 4 nacheinander folgenden jahren anfangend von weÿhnachten fürwährenden jahrs, um einen jährlichen Zinß nemlich 40 pfund
Sabine Madeleine Naundorff meurt en novembre 1728 en délaissant un fils, Jean Georges Schœnherr commissionnaire de roulage à la halle commerciale qui meurt l’année suivante, et une fille, Sabine Madeleine Schœnherr qui est mariée à l’entrepreneur général des Hôpitaux du Roi Jean Francès et devient son unique héritière.
Sabine Madeleine Schœnherr loue la maison à Jean Louis Freund, procureur à l’audience du consul régent
1732 (13.9.), Chambre des Contrats, vol. 606 f° 388-v
Fr. Sabina Magdalena geb. Schönherrin H. Jean Francés Directeur général des hopitaux du roy de la Province d’Alsace eheliebste
hatt in gegensein H. Johann Ludwig Freund J.V.Lti und Procuratoris beÿ Löbl: Ammeister audientz
verlehnt, Eine Behausung und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, zugehörden, Rechten auff dem alten Weinmarckt, einseit neben weÿl. Alexander Ridejoy Fechtmeisters hinterlassenen wittib modo H. Christian, Capitaine a la residience hießiger Statt Ehefraun, anderseit neben Emanuel Brantz dem versilbert Knopff: und Pferdt gezeugmacher, hinten auf das Thomanloch stoßend gelegen, nichts davon als den vordern unterschlagenen auff die gaß sehenden Keller, so die Fr. verlehnerin sich vorbehaltet, ausgenommen – 3 nacheinander folgenden jahren anfangend von nächst kommenden Michaelis, um einen jährlichen Zinß nemlich 45 pfund
Jean Baptiste Francès de Bataille et Sabine Madeleine Schœnherr vendent la maison à François Mathias Zæpffel et à sa femme Marie Catherine Holdermann
1735 (12.5.), Chambre des Contrats, vol. 609 f° 368-v
H. François Bertin, Prestre Beneficier des Ehrwürdigen Stiffts zum Jungen St Peter, als mandatarius H. Jean Baptiste Francez de Bataille Entrepreneur general der Königlichen hospitäler im Elsaß und deßen eheliebstin Fr. Sabina geb. Schöhnherin
in gegensein H. Frantz Mathiæ Zäpffel E. E. großen Raths alten beÿsitzers und dreÿers hiesigen Pfenningthurns und Fr. Mariæ Catharinæ geb. Holdermann
Eine Behausung und hoffstatt auch bronnen mit allen derselben mit allen deren gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden und gerechtigkeiten auff dem alten weinmarckt, einseit neben Emanuel Brantz dem versilbert: knopff: und Pferdzeugmacher, anderseit neben H. Christian Capitaine de Milice ux: noe: hinten auff dem Roßen gartten beÿm Thoman: loch, darzwischen eine gaß ist, und einen ausgang dahin habend, als ein von ihren eltern ererbtes guths – welche ganzte behausung um 403 pfund gerechnet, um 996 pfund
François Mathias Zæpffel est nommé au collége des Vingt-et-Un en 1742
1742, Conseillers et XXI (1 R 225)
H. Frantz Mathias Zäpffel Wird Zu einem Ein und Zwantziger erwöhlt. 614. schwört auff die ordnung. 621.
François Mathias Zæpffel et Marie Catherine Holdermann vendent 1 746 livres la maison au marchand de vins Philippe Jacques Gœrgen
1752 (19.8.), Chambre des Contrats, vol. 626 f° 431
S.T. H. Frantz Mathias Zäpffel und Fr. Maria Catharina geb. Holdermännin
in gegensein Philipp Jacob Geörgen des weinhändlers
eine behausung, bronnen und hoffstatt mit allen deroselben übrigen begriffen, weithen, Zugehörden und rechten auf dem alten Weinmarckt, einseit neben H. Emanuel Bantz dem versilbert knopff und pferdzeugmacher auch E. E. Großen Raths beÿsitzer, anderseit neben H de Christiane, hinten auff den Roosen garten beÿm Thomanloch, darzwischen eine gaß – um 403 pfund capital, verhafftet, als ein am 1. Maÿ 1735 erkaufftes guth (und mobilien), geschehen um 1746 pfund
Originaire de Worms Philippe Jacques Gœrgen a appris le métier de tonnelier à Strasbourg auprès de Jean Lobstein. Il s’incrit aux années d’épreuve
1747, Protocole de la tribu des Tonneliers (XI 394)
(f° 496) Dienstags d. 14. febr. 1747
Philipp Jacob Görgen der Ledige Kieffer von Worms prod. Lehrbrieff de dato . 17. apri. 1745. zufolg weßen Er das Kieffer handwerck ordtnungs mäßig erlernet, bittend jhne in die muthjahren einzuschreiben, welche Er beÿ weÿl. Johann Lobstein jun. W. Zu verarbeithen willens. Erkandt soll Eingeschrieben werden, ded. pro prot. 5. ß
Il demande à présenter son chef d’œuvre avant d’épouser la veuve d’un maître. Le conseil de la tribu refuse de l’inscrire parce qu’il n’a pas terminé ses années d’épreuve
(f° 498-v) Dienstags d. 2. Maÿ 1747
Philipp Jacob Gergen der Ledige Kieffer von Worms gebürtige Kieffer Knecht stehet vor, und bittet, weilen Er willens eines meisters wittib zuheurathen, jhne Zum meisterstück ein zuschreiben. Erkandt, weilen derselbe seine muthjahr noch nicht verarbeithet, folgendlich sein begehren wider articul, daß er mit solchem abzuweißen.
Philippe Jacques Gœrgen est inscrit après avoir obtenu des Quinze la dispense de terminer ses années d’épreuve (la partie du registre où se trouve consignée l’autorisation manque)
(f° 499-v) Dienstags d. 13. Junÿ 1747
Philipp Jacob Gergen der Ledige Kieffer von Worms gebürtige Kieffer prod. Erkandtnus von Ghh. den XV. vom 20. Maÿ jüngst vermög weßen Er der muthjahren entladen und gegen erlag 6. lb d /:wovon 2/3 der statt und 1/3 der Zunfft heimfällig:/ pro dispensatione Zum meisterstück Zu laßen seÿe, und bittet jhne Zum mstr stuck einzuschreiben. Erkandt wie gebotte dt. p. dispensatione 6 lb, werckstatt Zinnß 3 lb, pro prot. 5 ß
Il présente son chef d’œuvre le 2 septembre 1747. Les examinateurs lui infligent une amende à cause des défauts qu’ils ont constatés, le reçoivent maître et décident que Geoffroi Seyfert fils ne sera plus autorisé à conseiller un candidat au chef d’œuvre
(f° 501) Sambstags d. 2.t 7.bris 1747 ist Philipp Jacob Gergen des Ledigen Kieffers, meisterstück zum 3. mahl besichtiget und von d Hh. Schaueren referirt worden, daß sich an der 1. schau eliche einfuglerin befunden, in der 2. schau seÿe das hintere End umb ½. Zoll kürtzer las das fordere befunden worden, auch ware die beede böden in den fugen unfleißig Zusammen getrieben, in der 3. schau befanden sich Zu Grund noch etliche einfüglein, wegen welchen fehlern jhme 4. lb d straff angesetzt übrigens aber derselbe vor ein meister Erkandt, und darbeÿ verbotten worden daß mstr. Gabriel Seÿfers Sohn Keinen meisterstück macher mehr Zum gehilffe gelaßen werden solle, welches v. H. Obmann auch als Confirmirt wurdte.
Philippe Jacques Gœrgen devient tributaire ches les Tonneliers le 19 décembre 1747
(f° 505) Dienstags d. 19. xbris 1747
Mstr Philipp Jacob Gergen der Kieffer producirt von Löbl. Cantzleÿ stall und rent meister unterschrieben vom 4.ten Xbris 1747. bittet und erhaltet das Zunfft recht. Zahly als ein frembder si sich an eines Ehefrauen Wittib verheurathet 2 lb 15 ß, pro feur eÿmer 10 ß, pro protoc. 5. ß
Philippe Jacques Gœrgen épouse en octobre 1747 Marie Salomé Avel, veuve de Jean Lobstein le jeune : contrat de mariage, célébration
1747 (14. 7.br), Me Dinckel (J. Raoul, 6 E 41, 425) n° 129
Eheberedung – zwischen dem Ehren und vorgeachten herrn Philipp Jacob Görchen, dem Ledigen Kieffer Von Wormbs gebürtig, weÿland des Ehrengeachten Adam Görchen geweßenen Ackersmanns und burgers daselbst nunmehr seeligen hinterlaßenem mit der Ehren und tugendsamen Frauen Maria Barbara gebohrner Ebertin ehelich erzeugtem Sohn, als dem bräutigamb ane einem,
So dann der Ehren und Tugendsamen Frauen Maria Salome Lobsteinin gebohrner Avelin, weÿland des Ehren und vorgeachten herrn Johann Lobstein des jüngern, geweßenen Kieffers und Weinhändlers, auch burgers allhier Zu Straßburg, nunmehr seeligen hinterlaßener Wittib, als der Frauen hochzeiterin, ane dem andern theil – So beschehen in Straßburg auf Donnerstag den 14. Septembris Anno 1747. [unterzeichnet] Philipp Jacob Gergen Als Hochzeiter, Maria Salome Lobsteinin Gebohrne Avelin als Hochzeiterin
Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 264 n° 33)
Eodem [Mittw. d. 4. Oct.] seind nach ordentl. Proclamat. Ehl. copul. u. eingesegnet worden H. philipp Jacob Görgen der led. Kieffer, weinhändler u. b. allhier weÿl. H. Adam Görgen gewesen lieutenants in Wormbs nachgelaß. Ehl. Sohn, u. Fr. Maria Salome geb. Avelin weÿ: H. Johannes Lobsteins deß jüngern geweßenen Kieffers weinhändlers u. v. allhier nachgelaßene wittib [unterzeichnet] Philipp Jacob Gergen als Hochzeiter, Maria Salome Avelin als hochzeiterin (i 269)
Philippe Jacques Gœrgen devient bourgeois par sa femme en novembre 1747
1747, Livre de bourgeoisie 1740-1754 (VII 284) p. 319
Philipp Jacob Görger, der Kieffer Von Wormbs gebürtig, erhalt das burgerrecht von seiner Ehefrau Maria Salomen weÿl. Joh: Lobstein der geweß. burgers u. Kieffers hinterl. wittib vmb den alten burger schilling, will beÿ E: E: Zunfft der Kueffer dienen jur. id. [30. 9.bris 1747]
Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans une maison Grand rue. Ceux du mari s’élèvent à 389 livres, ceux de la femme à 618 livres
1747 (17.11.), Me Dinckel (J. Raoul, 6 E 41, 367) f° 278
Inventarium über des Ehren und Wohlvorachtbahren Herrn Philipp Jacob Gergen, des Kieffers und Weinhändlers und der Viel Ehren: und tugendsahmen Frauen Mariä Salome Gergin, gebohrner Avelin, beeder Eheleuthe und burgere allhier Zu Straßburg einander für ohnverändert in den Ehestand zugebrachte Nahrungen auffgerichtet Anno 1747 – welche der ursachen, alldieweilen in Ihr beede Eheleuth mit einander auffgerichtetn heuraths Verschreibung expresse enthalten, daß eines Jeden in die Ehe bringende Nahrung reservirt und ohnverändert seÿn und bleiben solle – So beschehen in Straßburg in fernerem beÿsein der Wohl Ehrenvest und Großachtbahr auch Ehren: und Vorgeachten herrn Philipp Jacob Eberts, vornehmen handelßmanns des Ehemanns herrn oncle und herrn Johann Paul Busch des Schneiders der Ehefrauen ohnentledigten Vogts, beeder burgere allhier, auf Freÿtag den 17.ten Novembris Anno 1747.
In einer allhier Zu Straßburg ane der Langen Straß gelegenen in dieße zugebrachte Nahrung nicht gehörigen behaußung befunden worden wie folgt.
Wÿdembs Verfangenschaft Welche herr Johannes Lobstein der älte Kieffer und Weinhändler auch burger allhier der Ehefrauen Erstern haußwürth seel. eheleiblich Vatter, wegen solch seines Sohns seel. Lebtägig Zu usufruiren hat, künfftig auf deßen erfolgende absterben aber der dißortigen Ehefrauen in Lebtägigen genuß Zukombt. Vermög des über Weÿl. Frauen Susannæ Salome Lobsteinin gebohrner Müllerin see. herrn Johann Lobstein des ältern geweßenen ehelicher haußfrauen, als der Ehefrauen erstern haußwürths nunmehr seel. Verlaßenschafft durch mich Notarium den 24. Januarÿ Anno 1743. auffgerichteten Inventarÿ
Series rubricarum hujus Inventarÿ, des Manns in die Ehe gebracht Vermögen, Sa. haußraths 2, Sa. Weins und Lährer Vaß 50, Sa. Silbergeschmeids 13. Sa. baarschafft 181, Sa. Schuld 125, Summa summarum 373 lb – Hierzu ist zurechnen der halbe theil ane denen Verehrten haußsteuren 16, Des Ehemanns völlig in die Ehe gebracht Guth, in vero pretio 389 lb
dießemnach Wird nun auch der Ehefrauen in die Ehe gebrachte Nahrung beschrieben, Sa. haußrath 113, Sa. Werckzeugs auch holtz, Reÿff und band Zum Kieffer handwerck gehörig 64, Sa. Weins, brdenweins und Lährer Vaß 30, Sa. Silber geschmeids 15, Sa. goldener Ring 20, Sa. baarschafft 235, Sa. Schulden 140, Summa summarum 618 ln – Schulden 16, Nach deren Abzug 602 lb – dazu komnt fener die helffte ane denen verherten haussteuren 16 lb, Trifft demnach der Ehefrauen völlig in die Ehe gebracht Vermögen 618 lb
Philippe Jacques Gœrgen meurt en décembre 1785 en délaissant trois enfants. Les experts estiment la maison 1500 livres. La masse propre à la veuve est de 1 601 livres, celle des héritiers de 831 livres. L’actif de la communauté s’élève à 2 705 livres, le passif à 4 594 livres.
1787 (2.4.), Me Schaaff (6 E 41, 916) n° 66
Inventarium über Weiland des Ehren: und Wolvorgeachten Herrn Philipp Jacob Görgen, im Leben gewesenen Kieffer Meisters, Weinhändlers und burgers dahier Zu Straßburg Verlaßenschafft, aufgerichtet Anno 1787. – nach seinem Mittwochs d. 28.ten Decembris 1785. aus dieser Welt genommenen tödlichen Hinscheiden, hie Zeitlichen verlaßen. Welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen und begehren sowol erstged. des Verstorbenen Hinterlaßener Frau Wittib, der Viel Ehren und Tugendbegabten Frau Mariä Salome Görgen, geborner Avelin, unter verbeÿständung H. Joh. Georg Holderer, des auch hiesigen burgers und Kieffermeisters, als auch derer mit erstgemelter Fr. Wittib erzeugter (Kinderen und Erben) – So geschehen allhier in der Königlichen Stadt Straßburg und einer daselbst ane dem alten Weinmarckt gelegenen und in diesortigen theilbare Nahrung gehörigen hernach beschriebener behausungen behaußung, auf Montag den 2.ten Aprilis 1787.
Der Entseelte hat ab Intestato Zu seinen wahren Erben verlaßen, wie folgt. 1° H. Philipp Jacob Görgen, den ledigen großjährigen Kiefer Meister dahier, so nei gegenwärtiger Inventur selbst zugegen waren, in den Ersten Stammtheil, 2° Jungfrau Sophiam Salome Görgen, so großjährig und ohnbevögtigt, in den Zweiten dritten Stammtheil Und dann 3° H. Philipp Friedrich Görgen, den auch ledigen Kieffer hieselbst, so 20. jahr und dahero ohnbevögtiget, in den dritten und letzten Stammtheil , Welche beede letztere diesem Geschäft auch persönlich beigewohnet, jedoch aber sich dabei der Verbeiständung H. Johann Daniel Franck, des hiesigen burgers und kunstdrähers bedienet. Alle drei des Verstorbenen H. Görgen mit Eingangs ged. deßen hinterbliebenen Fr. Wittib ehelich erzeugte H. Sohn und Jgfr Tochter
in einer ane dem alten Weinmarckt gelegen und in dißortigen theilbaren nahrung gehörigen hienachebeschriebenen behausung
Eigenthum ane behausungen. (T.) Neml. 1. Behausung und Hoffstatt auch Bronnen mit allen derselben Gebäuden, Begriffen, Weiten, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten, alhier zu Straßburg ane dem alten Weinmarckt gelegen, 1. seit neben H. Secretario Friedrich Jacob Roederer, 2. s. neben H. Joh. Georg Reichard dem handelsmann, und hinten auf den Rosen Garten beim Thomanloch, darzwischen ein Gaß ist, stosend und dahin einen ausgang habend so auser dem darauf hattenden hernach beschrienenen Passiv Capital frei, ledig eigen und durch Hiesiger Löbl. Stadt Straßburg geschworne H. Werckmeister, ausweist. deren Zu mein Notarÿ Concept geliefferten Abschatzung Zeduls vom 23. Aprili 1787 dem wahren Werth nach angeschlagen worden vor und um 3000. R oder 1500 lb. Darüber besagen 3. in alhies. C.C .S stub gefertigte teutsche pergamentene und mit deri anhangendem Insiegem versehene Kauffbrieffe, de datis 9.ten Aug. 1692. 12.ten Maÿ 1735. und 19. Aug. 1752.
(T.) So dann i. kleine behausung u& Höfflein Zu einer Wrckstatt und Essigkammer eingerichtet im grünen Bruch (…)
m Allmendplatz darauf solches gebäu unter hierhachgemelter bedingungen gesetzet woden 1 lb 10 ane bodenzinß ; lb. abschatzung zeduls de dato 23. apr. 1787 400 lb, abgezogen obiges ane bodenzinß zu doppeltem capital gerechnet mit 120 R So verbleiben ane dem anschlag übrig und im Reßt 280 oder 140 lb. Hierüber ist vorhanden 1 aus gnäd. Oberbauherren und H. dreÿ der Stadt Straßburg Pfenningthurn Memoriali gefertigter Extract d.d. 9. 7b. 776 Krafft deßen obbesagter Allmend Platz von Löbl. Stadt über kurtz oder Lang wegen Erbauung der Casernen deßelben benöthiget seÿn wird ohne einige beschädigung des falls begehren zu können wieder geräumt und der Stadt aberlaßen werden solle
Eigenthum ane einem liegenden guth, (T.) Neml. Ohngefehr 4. Ar. Bandplatz und gebauenen Grund außerhalb der Stast Straßburg Vor dem Spithal Thor (…) 50 lb
– Abschatzung vom 23.t. apprill 1787. Auf begeren Weÿland Herr phillipp jacob Görigen dem geweßenen kieffer Meister ist Eine behausung alhie in der ststt strasburg auf dem alten weinmarckt gelegen, Ein seÿts neben Herr Secretarius Retterer, anderer seÿts neben Herr Reuchhard dem Handelsmann und Hinten auf das thomen loch stoßend gelegen, solche behausung bestehet in fünff stuben, Zweÿ Kuchen und Etlichen Kammeren, darüber ist der dachstuhl mit breidzigel belegt, hat auch Ein gewölbter Keller Hoff und brunen, Vor und um Dreÿ Tausend gulden
Der Zweÿte begriff ist auch alhie in der statt straßburg im grinenbruch gelegen Ein seÿts und ander seÿts neben Herr Riß und Hinten auf das allmend stoßend gelegen, solcher begriff bestehet in Einer Werckstätt und Esig Kammer darüber ist der dachstuhl mit breidzigel belegt, ferner befindet sich ein glein höfflein. Von uns unterschriebenen der statt strasburg geschwohrenen Bau jnspector und Werckmeister und Vorhero geschehener besichtigung mit aller jhrer gerechtigkeit dem jetzigen wahren werth nach estimirt und angeschlagen Vor und um Vier Hundert gulden [unterzeichnet] Boudhors archit., Kalter Wkmr, Klotz Wkmr.
Wittum, So die hinterbliebene Frau Wittib von weil. H. Johann Lobstein jun. gewesenen burgern Kieffern und Weinhändlern dahier, ihrem erstern Ehemann seel. in Gefolg deßen errichteten Codicilli §° 2. do lebtägig Zu geniesen hat, Welcher Wittums Genuß aber Ihro Fraun Wittib erst auf Absterben obged. Ihres erstern Ehemanns H. Vaters weil. H. Johann Lobstein des ältern ebenmäßigen gewesenen Kiefers Weinhändlers und burgers hieselbst angefallen
Abzug gegenwärtigen Inventarÿ. Der Fr. Wittib unverändert Vermögen betreffend, Sa. Goldener Ringe 6, Sa. baarschafft 18, Sa. der Activ schuld 75, Ergäntzungs per rest 1576, Summa summarum 1676 lb – Schulden 75 lb, Nach deren abzug 1601 lb
Diesemnach wird auch derer Erben unverändert Guth beschrieben, Sa. Kleidung und Weiß gezeugs 13, Sa. der Activ schuld 75, Ergäntzung per rest 817, Summa summarum 906 lb – Schuld 75, Nach welchem abzug 831 lb
Endlichen folgt auch die Beschreibung des gemein, verändert und theilbaren guts, Sa. hausraths 94, Sa. Werckzeug wie auch Reiff & 25, Sa. Wein, brandw., Eßig und Faß 746, Sa. Silbers und dgl. Geschmeids 10, Sa. baarschafft 66, Sa. Eigenthums ane Behausungen 1640, Sa. Eigenthum dne Liegende, guther o, Sa. Activ schuld 122, Summa summarum 2705 lb – Schulden 4594 lb, Passiv onus 1888 lb
Stall summa 758 lb – Zweiffelhaffte und verlohrene Activ schuld, so der Fr. Wittib unverändert 27, Zweiffelhaffte und verlohrene Activ schulden in die Nahrung Zugeltend 1297 lb
Abschrift der vor weil. Hn Not° Joh: Rudolph Dinckel den 14. Decembris 1747 aufgerichteten Eheberedung (…)
Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que les impôts acquittés étaient calculés d’après une fortune sous-évaluée de 500 florins (250 livres) sur un total de 1 500 florins
1787, Livres de la Taille (VII 1181), f° 49
Samst. den 28. octo. (Kiefer, N° 1055) Weÿland Philipp Jacob Görgen des gewesenen Kiefers, Weinhändlers und burgers alhier Verlaßenschaft invent. H. Nots. Schaaff.
Concl: fin: Inv: ist fol: 117.b, 758 lb 13 ß 1 ½ d, diese machen 1500. R. verstallte 1000. R. also Zu wenig 500. R.
wovon Nachtrag Acht Jahr in duplo à 1 lb 10 ß d – 12 lb
und Sechs Jahr in simpli, à 15 ß – 4 lb 10 ß
Ext: Stallgeld pro 1787 – 2 lb 17 ß
Gebott – 2 ß
Abhandlung – 2 lb, Summa 21 lb 9 ß
Auf bitten ist das simplex nachgelaßen worden mit 4 lb 10 ß – Restiret 16 lb 19 ß
dt. 18. Julii 1787.
Marie Salomé Avel meurt en 1804 dans une maison au Vieux-Marché-aux-Vins (sans doute celle qu’elle a cédée à sa fille)
1804 (13 prairial 12), Strasbourg 7 (19), Me Stoeber n° 1967, 5762
Inventarium über weÿl. fraun Maria Salome Avelin auch weÿl. bürgers Philipp Jacob Goërgen Kieffers allhier Wittib Verlassenschafft, ist den 13. floreal letzhin mit tod abgegangen und hat zu erben verlaßen 1. burger Philipp Jacob Goergen Kieffer, 2. frau Sophia Salome Goergen burgers Frantz ignatz Kraft des Emploirten bei den milden Stifttungen, 3. burger Philipp Friedrich Goergen Kieffer alle 3 mit weÿl. Philipp Jacob Goërgen erzeugte Kinder
in der an dem alten Weinmarckt N° (-) gelegenen behausung
hausrath 5763 fr, hausrath verkauf den 15 pr. 12
Part et décompte que le De Krafft Cessionnaire de la maison sise Vieux Marché aux Vins N° 96 et d’un jardin hors la porte de l’hopital prés du peage autrefois Wixhausslein, suivant acte reçu Me Stoeber le 27 prairial III, total de l’actif 10 189 (s.d.)
Enregistrement de Strasbourg, acp 92 F° 43 du 22 pr 12
Les héritiers Gœrgen exposent la maison aux enchères. La dernière mise est celle du copropriétaire Philippe Jacques Gœrgen
1794 (6 thermidor 2), Strasbourg 7 (32), Me Stoeber n° 301
À la requête et réquisition de la Citoyenne Marie Salomé Goergen née Avel, Veuve de feu Cit. Philippe Jacques Goergen, Tonnelier assistée du Cit. Jean Daniel Busch Secretaire, plus du Cit. Philippe Jacques Goergen, Tonnelier, plus de la Cit. Sophie Salomé Goergen, fille majeure d’ans et du Cit. Philippe Frederic Goergen, Tonnelier, ces trois derniers comme Enfans majeurs et héritiers légitimes dud. Philippe Jacques Goergen
il doit être procédé à la vente et enchere volontaire d’une maison située sur le Vieux Marché aux Vins N° 96 avec toutes ses appartenances et dépendances, le Cit. Jacques Frédéric Roederer d’une part, le Cit. Jean Georges Reichard de l’autre aboutissant sur la Rue dite jardin des Roses, ou il y a une issue, et ce sous les conditions suivantes (…) exposée en vente pour la somme de 12 000 livres
le 19 thermidor 2, le Cit. Georges Augustin Maçon a vait mise sur lad° Maison de 12 300 livres
le 4 fructidor 2, le Cit. Philippe Frédéric Goergen, 15 200 livres
Les héritiers Gœrgen font liquider la succession. Ils cèdent la maison à leur cohéritière Sophie Salomé Gœrgen, femme du juge de paix François Ignace Krafft
1795 (27 prairial 3), Strasbourg 7 (4), Me Stoeber n° 1033
Erörterung, Vergleich und Abtheilung, Weiland burgers Philipp Jacob Görgen gewesenen Kiefers und Weinhändlers alhier Verlassenschafft. Heute den 27. Messidor im Zweiten Jahr der Republick seind Vor mir erschienen Maria Salome Görger geborne Avelin Vorbesagten burgers Philipp Jacob Görger gew. Kiefers und Weinhändlers allhier wittib beÿständlich burgers Johann Daniel Busch des Secretarii beÿ hiesiger Commune an einem,
sodann br. Philipp Jacob Görger, lediger Kiefer und adjunct des Polizeÿ Commissaire so großjährig, weiter burgerin Sophia Salome Görger die ledige so großjährigen alters, und burger Philipp Friderich Görger der auch ledige großjährige Kiefer, diese dreÿ des verstorbenen mit ihro der Wb. erzeugte dreÿ Kinder und zu gleichen portionen Verlaßene Erben, anzeigend daß da ihres Vorbenannten Ehemanns und Vaters Verlassenschafft Zwar den 2. Aprilis 1787 durch weiland Not. Johann Daniel Schaaff inventirt worden aber solche nur noch dem damals üblicher Stalltax aufgenommen und taxirt war, so anjetzo gesonnen seÿen, die Separation und Erörterung des Vätterlichen Vermögen Vorzunehmen und der Wb. derer Vermögen auch was ihro Vermög der den 14. 7bris 1747 Vor weil. Not. Dinckel passirten Eheberedung gebührig seÿn dörffe Zu Zu eignen (…), den 27. messidor 2
persönlich erschienen Frau Maria Salome Görger geborne Avelin weiland burgers Philipp Jacob Görger gewsenen Kiefers und Weinhändlers allhier wittib beÿständlich Philipp Ludwig Übersaal, öffentlichen Notarii allhier, ferner br. Philipp Jacob Görger lediger Kiefer so großjährigen alters und und br Philipp Friderich Görger der ledige so auch großjährigen altersn diese haben
in gegensein burgerin Sophiä Salome Görger, burgers Frantz Ignatz Krafft Friedensrichters beÿm ersten arrondissement alhier Ehefrau unter deßen authorisation (verkaufen)
Ihr der Cedenten sieben neunte theil für unvertheilt an einer behausung Hoffstadt und bronnen mit allen derselben Gebäuden begriffen Weithen und zugehörden allhier zu Straßburg am alten Weinmarckt N° 96 einseit neben br. Jacob Friderich Röderer anderseit neben br. Johann Georg Reinhard hinten auf die Roßengarthengaß ziehend, so ledig eigen,
So dann Ihr der Cedenten sieben neunte theil auch für unvertheilt an ohngefähr vier ackeren bandplatz und gebauenem Grund auserhalb der Stadt Straßburg Vor dem Spithalthor ohnfern des Zolls oder dem sogenannten Wickhäußlein beÿ dem krummen Rheinfluß gelegen (…), Als an welchen beeder Immeubles Vorbes. Fr. Mariä Salome Görger der Wb. u. Mutter 3/9.te theil, jedem der Cedenten zween neunte theil für Vätterlich Gut und der Übernehmerin selbsten 2/9.te theil für Vätterlichen Gut zuständig
die behausung 15 200 Livres und der bandplatz 25 100 Livres – den 27 Prairial im dritten Jahr der Republik
Enregistrement de Strasbourg, acp 34 F° 85 du 1 mess 3
Fils du receveur du Grand chapitre Marc Adam Krafft, François Dominique Ignace Krafft épouse en 1794 Sophie Salomé Gœrgen
1794 (9 vend. 3), Strasbourg 7 (28), Me Stoeber n° 517
Contrat de mariage – est comparu en personne Citoyen François Dominique Ignace Krafft, Homme de lettres et Juge de paix du premier arrondissement de lad. commune, fils de défunt Cit. Marx Adam Krafft, Receveur du cid. Grand Chapitre et de défunte Marie Joseph Kratzmeyer agissant pour lui et en son nom d’une part
Et la Cit. Sophie Salomé Goergen, fille de feu Cit. Philippe Jacques Goergen, Tonnelier etd e Marie Salomé Avel sa veuve, majeure d’ans (…) d’autre part
Fait et passé à Strasbourg le 9 Vendemiaire An troisième de la République française une et indivisible (signé) Krafft, Sophie Salome Goergen
revenu 1200 livres – Enregistrement de Strasbourg, acp 28 f° 139 du 19 vend. 3
Dominique Ignace Krafft et Sophie Salomé Gœrgen exposent leur maison et leur jardin aux enchères. L’acte n’est pas ratifié
1820 (25.1.), Strasbourg 12 (78), Me Wengler n° 11 703
Cahier des charges du 12 janvier – Dominique Ignace Krafft, juge de paix du canton Ouest de cette ville, et Sophie Salomé Goergen
1. une maison avec appartenances et dépendances et pui située à Strasbourg Vieux Marché aux Vins n° 96, d’un côté Joseph Gimbel tonnelier,d’autre Joseph Rohmer teinturier, devant le vieux Marché aux Vins, derrière la rue Thomann où il y a une porte d’issue – acquis de Marie Salomé Goergen née Aveten veuve de Philippe Jacques Goergen tonnelier et marchand de vin, Philippe Jacques Goergen garçon tonnelier, Philippe Frédéric Goergen garçon majeur, suivant acte reçu Me Stoeber le 27 prairial III
2. un jardin avec arbres fuitiers, treilles, treillages et cloriette le tout situé entre la porte des Pêcheurs et cette des Juifs non loin du pont de communication près de ladite porte des pêcheurs, d’un côté l’Ill, d’autre le canal devant le chemin, derrière se pointant sur l’eau – acquis de Marx Samuel, négociant, suivant acte de vente reçu Me Grimmer le 3 pluviose XI
mise à prix, la maison 6000 fr, le jardin 1500 fr
le 25 janvier n° 11 716 – la maison, personne ne s’est présenté, le jardin à Jean Georges Weber, ébéniste, pour 1525 fr
le 31 janvier n° 11 722 à Jean Paul Detroyes avocat avoué la maison 6300 fr, le jardin 1600 fr
le 2 février n° 11 725 à Georges Rohmer, le jardin 1650 Frantz, la maison 7525 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 146 F° 25 du 27.1.
François Dominique Ignace Krafft meurt en 1823 après avoir institué sa femme légataire universelle de ses biens.
1823 (6.12.), Strasbourg 12 (92), Me Wengler n° 13 316
Inventaire de la succession de François Dominique Ignace Krafft, juge de paix du canton est de cette ville décédé le 2 juillet dernier – à la requête de Sophie Salomé Goergen la veuve légataire universelle par testament reçu Me Wengler le 1 juillet 1823, communauté suivant contrat de mariage reçu Me Stoeber le 9 vendemiaire 3
maison mortuaire Vieux Marché aux Vins n° 96
communauté meubles 2742 fr, créances 1551 fr
immeuble, un jardin entre la porte des Juifs et celle des Pêcheurs non loin du pont de communication près de cette dernière, d’un côté l’Ill, d’autre le canal de la même rivière, devant le chemin, derrière pointant sur l’Ill vers le Pont royal – acquis pendant la communauté de Marx Samuel, négociant, suivant acte reçu Me Grimmer le 3 pluviose 11, estimé 800 francs
récompense due à la communauté 8000 fr, ensemble 13 094 fr, passif propre 23 440 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 165 F° 178-v du 12.12. – vacation du 11.3.1824 (acp 167 F° 46-v du 16.3.)
Sophie Salomé Gœrgen expose la maison aux enchères. L’acquéreur est le teinturier Joseph Romer moyennant 11 000 francs
1824 (8.4.), Strasbourg 12 (93), Me Wengler n° 13 443,
Adjudication définitive – cahier des charges n° 13 401 du 3 mars – Sophie Salomé Goergen veuve de François Dominique Ignace Krafft, juge de Paix du canton Est de la ville de Strasbourg
à Antoine Aloyse Laucher, professeur de musique, pour 11 800 francs
Déclaration de command n° 13 444 du 8 avril au nom de Joseph Rohmer teinturier demeurant en cette ville au 95
Désignation de la maison à vendre. Une maison avec appartenances droits et dépendances, puits et aisances située à Strasbourg sur le au Vieux Marché aux Vins n° 96 d’un côté Joseph Gimbel tonnelier, d’autre Joseph Rohmer teinturier, devant la rue, derrière la rue Thomann où elle a une porte d’issue – Etablissement de la propriété, la venderesse a recueilli un tiers dans la succession de Philippe Jacques Goergen son père tonnelier marchand de vins, acquis deux tiers de Marie Salomé Avel sa mère, Philippe Jacques Goergen, tonnelier, Philippe Frédéric Goergen, tonnelier ses frères par acte reçu Me Stoeber le 27 prairial III, le prix d’acquisition fut fixé par arrêt de la cour royale de Colmar le 10 février 1809 à 12 000 francs, inventaire de la succession dressé par Me Wengler le 31 décembre dernier
adjudication préparatoire 16 mars, mise à prix 10 000 fr
Adjudication définitive, d’une maison à rez de chaussée et deux étages avec greniers et caves, appartenances et dépendances, 11 000 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 167 F° 130-v du 9.4.
Laurent Joseph Romer et Claire Nancé hypothèquent la maison au profit de l’imprimeur libraire Frédéric Charles Heitz
1842 (12.9.), Strasbourg 10 (100), Me Zimmer n° 4468
Obligation – Ont comparu Mr Laurent Joseph Romer, teinturier & Dame Claire Nancé son épouse qu’il autorise dûment à l’effet des présentes, tous deux demeurant à Strasbourg (devoir)
à M. Frédéric Charles Heitz, imprimeur libraire demeurant à Strasbourg, la somme de 2000 francs
hypothèque. Une maison avec appartenances, droits & dépendances, puits & aisances, située à Strasbourg sur le vieux marché aux vins N° 96 d’un côté Joseph Gimbel, tonnelier, de l’autre Joseph Rohrer teinturier, pardevant la rue susdite & par derrière sur la rue Thomann où elle a une porte d’issue. Cet immeuble a été acquis par Mr Rohmer de D° Sophie Salomé Goergen veuve de feu le Sr François Dominique Ignace Krafft, en son vivant juge de paix du canton Est de la ville de Strasbourg suivant procès verbal d’adjudication définitive dressé par Me Henri Joseph Wengler notaire à la résidence de Strasbourg le 8 avril 1824
Laurent Joseph Romer et Claire Nancé hypothèquent la maison au profit du serrurier Alexandre Wagner
1845 (29. 7.br), Strasbourg 2 (91), Me Roessel n° 763
Obligation – Ont comparu Mr Joseph Rohmer, teinturier et Dame Claire Nancé son épouse de lui autorisée aux effets ci après, demeurant et domiciliés ensemble à Strasbourg (devoir)
à Monsieur Alexandre Wagner, maître serrurier demeurant et domicilié à Strasbourg, la somme de 6000 francs
Immeuble hypothéqué. Une maison avec puits, appartenances, droits, aisances et dépendances sise à Strasbourg vieux marché aux vins N° 96 tenant d’un au Sr Klipfel culottier, de l’autre au Sr Flamm charcutier, par devant la susdite rue, par derrière la rue Thomann.
Etablissement de la propriété. Les conjoints Rohmer sont devenus propriétaires de cet immeuble pour avoir été adjugé à mondit Sr Rohmer par Madame Sophie Salomé Goergen veuve de feu le Sr François Dominique Ignace Krafft, en son vivant juge de paix du canton Est de la ville de Strasbourg, où elle demeurait, suivant procès verbal d’adjudication & déclaration de command dressés par Me Wengler alors notaire le 8 avril 1824 moyennant le prix de 11 800 francs (…) Madame veuve Krafft née Goergen était propriétaire d’un tiers de ladite maison et dépendances pour l’avoir recueilli dans la succession de Philippe Jacques Goergen ainé, son père en son vivant tonnelier et marchand de vins demeurant à Strasbourg. Elle a acquis les deux autres tiers avec son mari défunt de Marie Salomé Avel sa mère défunte veuve dudit Goergen aîné, de Philippe Jacques Goergen et de Philippe Frédéric Goergen, tonneliers en cette ville ses frères suivant contrat de vente passé devant Me Stoeber père alors notaire à Strasbourg le 27 prairial an III.
Laurent Joseph Romer et Claire Nancé hypothèquent la maison au profit du coutelier Jean Daniel Senckeissen
1847 (28.5.), Strasbourg 2 (92), Me Roessel n° 1367
Obligation – Ont comparu Monsieur Laurent Joseph Romer, teinturier & Dame Claire Nancé son épouse qu’il autorise pour tout ce qui suit, demeurant et domiciliés à Strasbourg (devoir)
à Monsieur Jean Daniel Senckeissen, coutelier demeurant et domicilié à Strasbourg, la somme de 6000 francs
hypothèque. Une maison avec puits, maison de devant et de derrière, droits, appartenances & dépendances, sise à Strasbourg vieux marché aux vins N° 96 tenant d’un au Sr Klipffel culottier, de l’autre au Sr Flamm, charcutier, par devant ladite rue, par derrière la rue Thomann.
Etablissement de la propriété. Les époux Romer sont propriétaires de cette maison pour avoir été adjugée au Sieur Romer par Madame Sophie Salomé Goergen veuve de feu le Sr François Dominique Ignace Krafft, en son vivant juge de paix du canton Est de la ville de Strasbourg aux termes d’un procès verbal d’adjudication définitive & déclaration de command dressés par Me Wengler alors notaire le 8 avril 1824, transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 17 avril 1824 volume 167 N° 85 (…) Madame veuve Krafft née Goergen était propriétaire d’un tiers de ladite maison et dépendances pour l’avoir recueilli dans la succession de feu Philippe Jacques Goergen ainé, son père en son vivant tonnelier et marchand de vins demeurant à Strasbourg. Elle avait acquis les deux autre tiers conjointement avec son mari défunt de Marie Salomé Avel sa mère défunte veuve dudit Goergen aîné, de Philippe Jacques Goergen et de Philippe Frédéric Goergen, aussi tonnelier en cette ville ses frères suivant contrat de vente passé devant Me Stoeber père alors notaire à Strasbourg le 27 prairial an III.
Laurent Joseph Romer et Claire Nancé hypothèquent la maison au profit du chef d’escadron François Joseph Hippolyte comte d’Heillimer
1848 (28.2.), Strasbourg 2 (94), Me Roessel n° 1686
Obligation – Furent présens Mr Laurent Joseph Rohmer, teinturier et Dame Claire Nancé son épouse qu’il autorise pour tout ce qui suit, demeurant et domiciliés à Strasbourg (devoir)
à M. François Joseph Hippolyte comte d’Heillimer, chef d’escadron en retraite, chevalier de la Légion d’honneur, demeurant et domicilié à Strasbourg, la somme de 4000 francs
hypothèque. Une maison avec puits, maison de devant & de derrière, teinturerie, droits, appartenances & dépendances, sise à Strasbourg rue du vieux marché aux vins N° 96 tenant d’un au Sr Klipffel culottier, de l’autre au Sr Flamm, charcutier, par devant ladite rue et par derrière la rue Thomann.
Etablissement de la propriété. Déclarent les époux Romer que cet immeuble leur appartient pour avoir été adjugé au Sieur Romer par Madame Sophie Salomé Goergen veuve de feu le Sr François Dominique Ignace Krafft, en son vivant juge de paix du canton Est de la ville de Strasbourg demeurant en cette ville, aux termes d’un procès verbal d’adjudication définitive et déclaration de command, dressés par Me Wengler alors notaire le 8 avril 1824, transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 17 avril même année volume 167 N° 85 (…) Madame veuve Krafft née Goergen était propriétaire d’un tiers de ladite maison pour l’avoir recueilli dans la succession de feu Philippe Jacques Goergen ainé son père, en son vivant tonnelier & marchand de vins demeurant à Strasbourg, quant aux deux autre tiers restans son mari & elle en avoient fait l’acquisition de Marie Salomé Avel sa mère défunte veuve dudit Sieur Goergen aîné, de Philippe Jacques Goergen, tonnelier demeurant à Strasbourg, & de Philippe Frédéric Goergen, aussi tonnelier en cette ville suivant contrat de vente passé devant Me Stoeber père alors notaire à Strasbourg le 27 prairial an III.
Laurent Joseph Romer loue une partie de sa maison dont la teinturerie au teinturier Jean Bauer
1848 (16.3.), Strasbourg 2 (94), Me Roessel n° 1697
Bail – Ont comparu M. Laurent Joseph Romer teinturier demeurant à Strasbourg, lequel a donné à titre de bail à loyer pour deux années entières et consécutives qui commencent à courir le 25 mars de la présente année
à M. Jean Bauer, aussi teinturier demeurant à Strasbourg
les localités ci après indiquées faisant partie d’une maison sise à Strasbourg rue du vieux marché aux vins n° 96 entre les Sr Klipfel et & Flamm, par derrière la rue Thomann savoir
Tout le rez de chaussée de ladite maison comprenant le magasin & la chambre à côté sur le devant et l’atelier de teinturier sur le derrière de ladite maison donnant dans la rue Thomann
Une cave sise sous ladite maison, avec réserve d’un compartiment dans cette même cave, au profit au propriétaire,
la chambre à impression sise au second étage de la maison de derrière, sans la cuisine sise au même étage
trois chambres au troisième étage dont une dans la maison de devant les deux autres dans la maison de derrière,
l’usage commun avec les propriétaires & autres locataire des greniers, du puits, des portes et couloirs d’entrée de la cave
Sont compris dansla bail quatre chaudières servant à la teinturerie de diverses dimensions, trois cuves & quelques baquets, une bassine, une table à imprimer, les moules, les chassis, les brosses & cinq tapis, la calandre, les cartons pour la presse, les cercles pour la teinturerie & l’impression, les comptoirs du magasin, les vitraux & les vitrines, la balance, les poids et mesures, le mètres servant à mesurer les étoffes, les rayons & armoires se trouveant dans le magasin de devant & en général tous les unstensiles & objets concernant la profession de teinturier imprimeur & servant en ce moment à M. Romer. Tel & en l’état où le tout se trouve et se comporte actuellement
(charges, clauses et conditions) 4. de ne pouvoir faire servir ces mêmes localités à une autre industrie qu’à celle qu’il exerce en ce moment & de tenir ledit magasin en dépendant constamment ouvert et achalandé jusqu’à la fin du bail. (…)
7. de ne pouvoir obstruer les fenêtres & vues se trouvant dans la chambre à imprimer, pour ne pas enlever ou diminuer la clarté des chambres se trouvant vis à vis de celle-ci ainsi que l’escalier de ladite maison. Le présent bail est fait & accepté pour un loyer annuel de 1000 francs
Laurent Joseph Romer et Claire Nancé vendent la maison 18 000 francs au fripier juif Maurice Ordenstein et à sa femme Caroline Meyer
1854 (3.2.), Me Roessel Aîné
sont comparus Monsieur Laurent Joseph Romer, ancien teinturier et propriétaire et Dame Claire Nancé sa femme qu’il autorise à l’effet des présentes demeurant et domiciliés à Strasbourg rue du vieux marché aux vins n° 96 (avoir vendu)
à Monsieur Maurice Ordenstein, frippier, et à Dame Caroline Meyer sa femme qu’il autorise à l’effet des présentes demeurant et domiciliés à Strasbourg
Une maison avec puits maison de devant et de derrière teinturerie droits appartenances et dépendances sise à Strasbourg rue du vieux marché aux vins N° 96 tenant d’un côté au Sieur Klipffel entolier de l’autre au sieur Flamm charcutier par devant la dite rue et par derrière la rue Thomann. Fait partie de cette maison tout ce qui y tient à cloux, chaux, chavilles et et qui d’après la loi est de nature immobilière, notamment trois fourneaux dont deux en porcelaine et un en fonte avec les tuyaux et pierres de plus tous les outils et ustensiles servant à la teinturerie sans exception ni réserve et surtout les presses à imprimer la calandre et le comptoir dans le magasin – Déclarent les époux Romer que cet immeuble leur appartient pour avoir été adjugé au mari par Dame Sophie Salomé Goergen veuve de feu le sieur François Dominique Ignace Krafft, en son vivant Juge de paix du canton Est de la Ville de Strasbourg demeurant en cette ville, aux termes d’un procès verbal d’adjudication définitive et déclaration de command dressés par Me Wengler alors notaire à Strasbourg le 8 avril 1824 transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 17 avril même année volume 167 n° 85 (…) Madame veuve Krafft née Goergen était propriétaire d’un tiers de ladite maison pour l’avoir recueillie dans la succession de Philippe Jacques Goergen ainé, son père en son vivant tonnelier et marchand de vins demeurant à Strasbourg, quant aux deux tiers restants son mari et elle en avoient fait l’acquisition de Philippe Jacques Goergen, tonnelier, demeurant à Strasbourg et de Philippe Frédéric Goergen aussi tonnelier en cette ville suivant contrat de vente reçu par Me Stoeber père alors notaire à Strasbourgle 27 prairial an III (…), par suite des dispositions de l’article 1408 du Code civil ladite Dame Krafft est devenue propriétaire à titre successif et en exerçant le retrait successoral de la part et portion appartenante à son mari dans l’immeuble en question ainsi que cela se trouve constaté par l’inventaire de la succession dudit sieur Krafft dressé par ledit Me Wengler le 31 décembre 1820. – moyennant la somme de 18 000 francs
acp 427 (3 Q 30 142) f° 38 du 13.2.
Hypothèque de Strasbourg, Transcription reg. 581 (2239) n° 109, le 17 février 1854
Tisserand originaire de Weisendorf en Bavière, Maurice Ortenstein épouse en 1845 Rosette Meyer, native de Wolfisheim, veuve du fripier Lazare Jacob : contrat de mariage, célébration
1845 (14. 8.br), Strasbourg 12 (167), Me Noetinger n° 18 044
Contrat de mariage – M. Maurice Ortenstein, tisserand demeurant à Strasbourg, fils majeur du Sr Loeb jargent comptant Ortenstein, rentier demeurant à Fürth en Bavière
Et Dame Caroline Meyer, veuve sans enfant du Sr Lazare Jacob, en son vivant frippier à Strasbourg où elle demeure
communauté de biens réduite aux acquêts
(voir la liquidation de la succession de Maurice Ordenstein du 27 X 1859 n° 30 328
Mariage, Strasbourg (n° 438)
Du 22° octobre 1845. Acte de mariage de Maurice Ordenstein, majeur d’ans, né en légitime mariage le 4 juillet 1812 à Weisendorf en Bavière, Commis marchand, fils de Löw Jacob Ordenstein, Commerçant, et de Marie Anne Ordenstein, conjoints domiciliés à Wallerstein en Bavière, et de Rosette Meyer, Majeure d’ans, née en légitime mariage le 16 vendémiaire an IX à Wolfisheim (Bas Rhin) domiciliés à Strasbourg veuve de Lazare Jacob, colporteur décédé en cette ville le 5 mars 1844, fille de feu David Meyer, Colporteur décédé à Wolfisheim le 4 mai 1843 et de feu Eve Salomon décédée à Wolfisheim le 2 juin 1834 (signé) Moritz Ordenstein, l’épouse a dit ne savoir signer (i 45)
Les Domaines vendent à Maurice Ordenstein un terrain qui faisait partie de la route nationale de Paris à Strasbourg (réuni par voie d’alignement au sol de la maison)
1854 (2.12.), maire
Vente par le Domaine de l’Etat
à Maurice Ordenstein frippier à Strasbourg
de 8,47 mètres de terrain à distraire de la route impériale N° 4 de Paris à Strasbourg moyennant 50,82 francs
acp 435 (3 Q 30 150) f° 49 du 2. Xbr
Maurice Ordenstein meurt en 1855 en délaissant des héritiers collatéraux. La maison est portée à l’inventaire pour une somme de 21 000 francs
1855 (21.8.), Me Noetinger
Inventaire de la communauté de biens qui a existé entre Maurice Ordenstein vivant commerçant à Strasbourg et Caroline Meyer sa veuve et de la succession du Sr Ordenstein décédé le 10 juin 1855 – dressé à la requête de la veuve agissant comme commune en biens en vertu de son contrat de mariage reçu Noetinger le 14 octobre 1845, 2° Jean Georges Flach, Nre, comme représentant les héritiers absens nommés Marie Anne Ordenstein épouse de Meyer Oberdoerffer fabricant de parapluies à Wallerstein, David Ordenstein, mineur, Hirtz Ordenstein, fabricant à Schwabach, Jacques Ordenstein fabricant à Weisendorff, Cécile Ordenstein femme de Loeb Weil à Sultzberg, Fanny Ordenstein femme Marx Bamberger Birnbaum commerçant à Fürth, Jacques Ordenstein, commis voyageur à Wallerstein, Isaac Ordenstein commerçant à Fürth
Communauté, mobilier & marchandises 1829, argenterie 110, argent comptant 10, loyers courants 207
Une maison sise à Strasbourg rue du Vieux-Marché-aux-Vins N° 96 estimée 21 000
Livret de caisse d’épargne 7, récompenses sues à la communauté 3000
Passif 28 336, garde robe 146, reprises 4000
acp 442 (3 Q 30 157) f° 66-v du 24.8. – Décès 132.57, Succession déclarée le 5 décembre 1855
Lors de la liquidation, la maison est attribuée à la veuve
1859 (29. Xbr), Me Noetinger
Notoriété constatant que Maurice Ordenstein frippier à Fürth est décédé le 10 juin 1855, qu’il était marié avec Caroline Meyer sans avoir procréé des enfants, laissant pour héritiers les personnes dénommées dans la liquidation qui suit – le 23. Xbr 1859
Liquidation et partage de la communauté de biens qui a existé entre Maurice Ordenstein commerçant et Caroline Meyer sa femme et de la succession du Sr Ordenstein, entre I) la veuve agissant comme commune en biens en vertu de son contrat de mariage reçu Noetinger le 14 octobre 1845, comme usufruitière de la totalité de la succession
II) Isaac Ordenstein commerçant à Fürth agissant tant en son nom que comme mandataire de a) Jacques Ordenstein, fabricant à Weisendorff, b) Hirtz Ordenstein, fabricant à Schwabach, c) Marie Anne Ordenstein femme de Meyer Oberdoerffer fabricant de parapluies à Wallerstein, d) Cécile Ordenstein femme de Loeb Weil à Sultzberg, e) Fanny Ordenstein femme Marx Bamberger Birnbaum commerçant à Fürth, f) David Ordenstein, commerçant à Wallerstein, g) Jacques Ordenstein, commerçant à Wallerstein
Communauté, mobilier estimé 1940, argent 10, loyers 207, récompense due par la veuve 3000, créances 7
Une maison sise à Strasbourg rue du Vieux-Marché-aux-Vins N° 39 estimée 21 000 ; total 26 164
Masse passive, reprises du veuf 4000, créances hypothécaires 12 000, autre passif 610, total 16 610 – Reste 9554
Succession. Masse active, moitié de la communauté 4777, reprises 4000, garde robe 145, total 8923 – Masse passive 400, reste 8523
Abandonnements. La veuve a droit (…) à 5787
Pour la remplir on lui abandonne la maison (…)
acp 484 (3 Q 30 199) f° 38 du 2.1.1860
Caroline Meyer se remarie en 1860 avec Joseph Lipmann d’Illkirch
1860 (2.1.), Me Noetinger
Contrat de mariage – Joseph Lipmann, propriétaire à Illkirch veuf avec trois enfants de Fanny Israel d’une part
Caroline Meyer veuve en deuxièmes noces de Maurice Ordenstein, elle rentière à Strasbourg
stipulation de communauté de biens réduite aux acquêts, partageable par moitié, réserve d’apports et d’héritages
Les apports du futur époux consistent 1) mobilier estimé 1200, 2) moitié d’une maison à Illkirch & de 70 ares de terres dit ban
Les apports de la future consistent 1) mobilier 1464, 2) argent 607
3) une maison rue des Chandelles n° 9 à Strasbourg
4) rue du Vieux Marché aux Vins
5) deux places à la synagogue de Strasbourg
Donation par le futur à la future de l’usufruit d’une part d’enfant et par la future au futur d’une somme de 3000 et de l’usufruit du surplus
acp 484 (3 Q 30 199) f° 53 du 6.1.
Le serrurier Joseph Lipmann a épousé en 1822 Fanny Israel originaire de Romanswiller
1822 (21.1.), Strasbourg 14 (70), Me Lex f° 3860
Contrat de mariage, communauté d’acquets partageable par moitié – Joseph Lipmann, serrurier natif de Strasbourg, fils majeur de Léon Lipmann, commerçant et de Rosine Weill
Figuot Israel, fille majeure native de Romansweiller, fille de Joseph Israel et de Sara Levy à Illkirch
Enregistrement de Strasbourg, acp 155 F° 175 du 24.1.